A C T V T É E T R S E R A P P O R T F N A N C E R A N N U E L Construire l’avenir, c’est notre plus belle aventure TF1, premier groupe privé de télévision en France 52 2.3 Bouygues Telecom, entreprise au service de la vie numérique de ses clients Interview du président-directeur général Martin Bouygues 2 1.4 Principaux événements depuis le 1er janvier 2016 26 3.5 Rapport de l’organisme tiers indépendant 4.4 Assurances – Couverture des risques 5.2 Rapport du président du conseil d’administration 168 5.3 Rapport des commissaires aux comptes 5.4 Rémunération des mandataires sociaux – Informations sur les commissaires aux comptes 209 6.5 Résultats de Bouygues (société mère) au cours des cinq derniers exercices 7.2 Rapport des commissaires aux comptes 7.4 Rapport des commissaires aux comptes 8.3 Rapports des commissaires aux comptes Informations nancières historiques sur les exercices Rapport de gestion du conseil d’administration Informations sociales, environnementales et sociétales 345 Rapport du président sur le gouvernement d’entreprise, le contrôle interne et la gestion des risques 346 A C T V T É E T R S E - R A P P O R T F N A N C E R A N N U E L Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés fi nanciers le 16 mars 2016, conformément à l’article 212-13 du règlement général de l’AMF. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération fi nancière s’il est complété par une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Document de référen ce 2 015 QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR LES PERFORMANCES COMMERCIALES DU GROUPE EN 2015 ? Je me félicite du fait que le Groupe ait enregistré de bonnes performances commerciales dans tous ses métiers en 2015. Haut Débit Fixe et à un chiffre d’affaires moyen stable par client, Bouygues Telecom a renoué avec la croissance de son chiffre d’affaires se sont adaptées à la baisse du marché français et ont poursuivi leur dynamique à l’international. Fin décembre 2015, l’international représentait 59 % du carnet de Bouygues Construction et de Colas contre 53 % n décembre 2014. De très beaux contrats ont été signés tels que le tunnel NorthConnex en Australie ou les contrats d’entretien des autoroutes au Royaume- Uni. Événement notable : nous avons fêté nos soixante années de présence à Hong Kong, saluant ainsi un ancrage local fort qui contribue à l’amélioration de la vie quotidienne des Hongkongais. Aujourd’hui, trois projets majeurs sont en cours de construction : le pont qui reliera Hong Kong et les villes de Zhuhai et Macao, le tunnel Shatin Link et le tunnel routier sous-marin Tuen Mun - Chek Lap Kok. a conforté son leadership avec des parts d’audience élevées dans un univers compétitif. Une nouvelle fois encore, la chaîne s’est illustrée en enregistrant 98 des 100 meilleures audiences de l’année. En n, la stratégie offensive menée par premiers résultats positifs, dans le Mobile comme dans le Haut Débit Dans un environnement économique et concurrentiel dif cile en France, la stratégie de transformation du Groupe a porté ses fruits. Bouygues a démontré sa capacité d’innovation en élargissant son portefeuille à de nouveaux produits et services, tant sur des marchés existants que sur de nouveaux marchés. En France, les activités de construction ont remporté plusieurs grands appels d’offres d’aménagement d’écoquartiers à Marseille, Lyon et Marne-la-Vallée. Bouygues Immobilier a lancé Nextdoor, une offre innovante d’espaces de travail exibles et conviviaux pour les entreprises. TF1 s’est renforcé sur le marché des contenus avec le rachat de la société de production Newen et a obtenu du CSA le passage de LCI sur la TNT gratuite. Bouygues Telecom, transformé en profondeur, a vu son chiffre d’affaires et son EBITDA renouer avec la croissance. Bouygues Telecom af rme son leadership sur la 4G, adoptée par 51 % de ses clients Mobile. Docum en t de référence 2015 Dans ce contexte, Bouygues a renoué avec la croissance de sa rentabilité. La marge opérationnelle courante s’établit à 2,9 %, en hausse de 0,2 point par rapport à 2014, grâce à la stabilité de la rentabilité des activités de construction et à l’amélioration de celles de TF1 et de Bouygues Telecom. En n, la structure nancière du Groupe s’est renforcée. L’endettement net à n décembre 2015 s’établit à 2,6 milliards d’euros, en amélioration de 665 millions d’euros par rapport à n décembre 2015. 2015 A ÉTÉ L’ANNÉE DE LA COP21. COMMENT LE GROUPE BOUYGUES RÉPOND-IL AUX GRANDS DÉFIS CLIMATIQUES Engagé depuis 2005 dans une politique active de développement durable, Bouygues se positionne en apporteur de solutions face au dérèglement climatique et à la raréfaction des ressources. Nous proposons des solutions « décarbonées » pour une ville durable et désirable, avec un certain nombre de beaux projets comme les écoquartiers de Bordeaux, Lyon et Zurich ou encore la route solaire Wattway, lancée par Colas, qui est le premier revêtement routier photovoltaïque au monde, adapté à tout type de chaussée et de véhicule. Ces solutions ont été présentées par le groupe Bouygues à l’occasion des différents événements organisés autour de la COP21, notamment le salon World Ef ciency à Paris et L a Galerie des solutions au Bourget. Preuve de la reconnaissance par les experts les plus exigeants de notre engagement dans le domaine social, sociétal et environnemental, l’entrée de Bouygues en 2015 dans deux nouveaux indices ISR prestigieux, le Climate Disclosure Leadership Index (CDLI) France - Benelux et le Low Carbon 100 Europe. Le Groupe gure dorénavant dans cinq indices ISR. C’est pour nous un grand motif de satisfaction. POURQUOI AVOIR ENGAGÉ DES DISCUSSIONS AVEC ORANGE ALORS QUE VOUS AVEZ REFUSÉ DE VENDRE BOUYGUES TELECOM À ALTICE EN JUIN 2015 ? Nous ne sommes pas du tout dans la même situation. Le conseil d’administration de Bouygues avait reçu d’Altice une offre d’achat de Bouygues Telecom sur laquelle nous nous sommes à l’époque largement exprimés et qui nous proposait de sortir du marché des télécoms. Ce n’est pas le cas aujourd’hui . Dans les schémas que nous étudions avec Orange, notre ancrage dans ce secteur à fort potentiel Par ailleurs, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, Bouygues attache dans toutes ces discussions une grande importance à l’intérêt des collaborateurs de Bouygues Telecom, ainsi qu’à la dynamique d’investissement du secteur qui doit rester soutenue dans l’intérêt LA CESSION PAR ALSTOM DE SON PÔLE ÉNERGIE À GENERAL ELECTRIC A ÉTÉ SIGNÉE FIN 2015. OÙ EN EST AUJOURD’HUI VOTRE PARTICIPATION Rappelons tout d’abord qu’après la cession de son pôle Énergie à General Electric, Alstom est à présent recentré sur le transport ferroviaire où il occupe des positions de leader sur ses marchés. À l’issue de l’OPRA menée par Alstom en janvier 2016, le groupe Bouygues détenait 28,3 % du capital d’Alstom le 28 janvier 2016 contre 29,2 % au 31 décembre 2015. Conformément aux accords signés en juin 2014 afin de rendre possible la vente du pôle Énergie d’Alstom à General Electric, Bouygues a prêté fin janvier 2016 à l’État 20 % du capital d’Alstom pour une durée d’environ vingt mois. QUELLES SONT VOS PERSPECTIVES POUR 2016 ? Grâce à la stratégie de transformation de ses métiers, le Groupe devrait poursuivre l’amélioration de sa pro tabilité en 2016. Les activités de construction continueront de se développer de façon ciblée à l’international et d’élargir leur portefeuille d’offres pour proposer des produits et services innovants sur leurs marchés existants comme sur de nouveaux segments de marché. Leur rentabilité est attendue en TF1 se développera dans la production de contenus à partir de l’acquisition de Newen, accélérera sa transformation digitale et adaptera le modèle Bouygues Telecom, dans le cadre d’une stratégie son objectif de retour à une croissance pérenne du chiffre d’affaires et des résultats. Il vise un objectif de marge d’EBITDA de 25 % en 2017 avec un plan d’économie d’au moins 400 millions d’euros en 2016 par rapport à n 2013. Les investissements d’exploitation devraient être de l’ordre de 750 à 800 millions d’euros en 2016. En n, comme je viens de le dire et à l’heure où nous bouclons ce document de référence, nous poursuivons parallèlement les discussions annoncées le 5 janvier 2016 en vue d’étudier un rapprochement entre Bouygues Telecom Document de référen ce 2 015 Docum en t de référence 2015 1.1.1 Un groupe industriel diversi é 1.1.5 Principaux sites du groupe Bouygues 14 Document de référen ce 2 015 L’expertise dans la gestion de projet est caractéristique de la culture de Bouygues. Son mode de management responsabilisant les collaborateurs s’appuie sur les valeurs de respect, de con ance et d’équité communes Une présence sur des marchés pérennes Dans le monde, les besoins en infrastructures et en logements sont très importants, avec une exigence croissante des clients en matière de construction durable (bâtiments passifs ou à énergie positive, etc.) et de préservation des ressources. Bouygues a développé des savoir-faire reconnus et « différenciants » qui lui confèrent un avantage compétitif et lui ont permis de se développer fortement à l’international (52 % du chiffre d’affaires de Bouygues Construction et Colas en 2015). Les marchés français des médias et des télécoms poursuivront leur développement dans le futur, s’appuyant sur l’évolution rapide de la Bouygues sait maîtriser ses investissements tout en générant des cash- ows libres de façon régulière. Il est peu endetté et dispose d’une très Fort de tous ces atouts, Bouygues a régulièrement distribué à ses actionnaires un dividende dont le rendement moyen était, en 2015, de 4,6 %. En 1952, Francis Bouygues crée l’Entreprise Francis Bouygues (EFB) spécialisée dans le bâtiment. L’entreprise se diversi e en 1956 dans la promotion immobilière à travers la Stim qui deviendra Bouygues Immobilier. En 1986, Bouygues devient leader mondial du BTP suite à l’acquisition du groupe Screg, numéro un des travaux routiers. Nouvelle diversi cation de Bouygues en 1987 avec l’entrée au capital de la chaîne de télévision TF1 dont il devient l’actionnaire principal. En 1994, Bouygues est désigné opérateur du troisième réseau de téléphonie mobile en France. Il donne naissance à Bouygues Telecom en 1996. En 2006, le Groupe acquiert la part du capital détenue par l’État français dans Alstom et devient son principal actionnaire. Fort de 120 000 collaborateurs, le groupe Bouygues s’appuie sur trois secteurs d’activités : les activités de construction (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas), les médias (TF1) et les télécoms (Bouygues Telecom). Il est aussi le principal actionnaire d’Alstom (transport). Bouygues est un groupe industriel diversi é dont les activités visent à apporter au plus grand nombre des solutions innovantes, tant en matière d’infrastructures dans la construction que d’usages numériques. Bouygues s’appuie sur le savoir-faire des hommes et des femmes du Groupe pour accroître, dans chacune de ses activités, la valeur ajoutée de ses offres. Il entend ainsi renforcer sa position d’acteur mondial du BTP, de l’énergie et des infrastructures de transport, maintenir son leadership dans les médias en France et accompagner le développement des usages numériques dans les télécoms, au béné ce de ses clients et Les salariés du groupe Bouygues et SCDM, holding de Martin et Olivier Bouygues, sont les principaux actionnaires de Bouygues. les salariés détiennent 21,4 % du capital et 28,6 % des droits de vote. Près de 60 000 d’entre eux sont actionnaires, conférant à Bouygues la première place des sociétés du CAC 40 par l’importance de son SCDM détient 20,4 % du capital et 27 ,9 % des droits de vote. La présence d’actionnaires stables et fortement impliqués au sein de son capital permet à Bouygues de développer et mettre en œuvre sa vision Docum en t de référence 2015 Nombre de titres : 345 135 316 Nombre de droits de vote : 489 224 737 Document de référen ce 2 015 Le conseil d’administration au 31 décembre 2015 président-directeur général de Bouygues Immobilier - Docum en t de référence 2015 Helman le Pas de Sécheval a (président) Helman le Pas de Sécheval a COMITÉ DE L’ÉTHIQUE, DE LA RSE 50 % au sein des c Document de référen ce 2 015 L’équipe dirigeante au 31 décembre 2015 Gilles Pélisson a succédé à Nonce Paolini à cette fonction le 19 février 2016. Docum en t de référence 2015 Les valeurs de Bouygues sont présentées et développées dans le code d’éthique et la charte des ressources humaines du Groupe. Le chapitre 3 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du présent document décrit la démarche et les actions sociales et sociétales Les effectifs au 31 décembre 2015 EFFECTIFS DU GROUPE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE Document de référen ce 2 015 vers les start-up du groupe Bouygues Le groupe Bouygues a décidé, en complément de sa cellule R&D, de partenaires extérieurs. Établir des relations entre les métiers du Groupe et des start-up est un pilier de cette démarche. en lien avec les start-up permet aux métiers du Groupe de s’appuyer, en échange de références commerciales, sur des équipes agiles et visionnaires a n : de se différencier de la concurrence par des produits et services de d’anticiper l’avenir et tester de nouveaux modèles économiques start-up à travers des prises de participation. Le premier investissement a ainsi été conclu en novembre avec Bouygues Immobilier notamment pour entrer au capital d’Intent Technologies, société spécialisée dans Labellisée Frenchtech, BIRD (Bouygues Immobilier R&D) est la liale de capital-risque de Bouygues Immobilier. Sa stratégie compte deux axes prioritaires : conforter les métiers actuels avec des offres innovantes (MyCloud3D, Intent Technologies) et anticiper des modèles émergents (Lymo). BIRD noue également des contacts renforcés avec en France (The Family à Paris, TUBA à Lyon) et à l’international. Cette liale nance par ailleurs des projets d’entrepreneurs internes hébergés dans le centre de Cette démarche permet aussi de démultiplier l’effort d’innovation par un apport de nancement externe signi catif et de mutualiser les risques. Elle s’appuie de préférence sur des start-up en phase d’« amorçage » car c’est là que les innovations sont les plus fortes et les leviers les plus puissants pour orienter les produits ou stratégie, et pour répondre au L’établissement d’un partenariat solide entre les métiers du Groupe et les start-up repose sur deux conditions : la création de valeur ajoutée par le produit ou service au sein du métier la con ance du métier en la pérennité de la start-up. La satisfaction de cette dernière condition a conduit le Groupe à mettre en place un outil d’investissement pour sécuriser la start-up par apport de fonds propres et d’expertise dans la gouvernance. L’organisation suivante a été mise en place progressivement en 2015 : les métiers ont l’entière responsabilité de choisir, en fonction de leurs axes stratégiques respectifs, les start-up dans lesquelles ils décident d’investir, et de créer leur fonds d’investissement ; Bouygues Développement, créée au niveau de Bouygues SA, est la société de conseil et de gestion du Groupe. Elle mutualise l’expérience en capital-risque issue de Bouygues Telecom Initiatives, créée en 2008, pour coordonner, préparer et gérer les investissements dans les start-up la plateforme Matching Up pour détecter de nouvelles start-up et lancer les événements « Minute Start-Up » afin de mettre en valeur les Construction Venture, fonds d’investissement de Bouygues Construction, pour accompagner et pérenniser le développement de Un fonds d’investissement pour start-up, CIB Développement, a été créé. Celui-ci a réalisé son premier investissement dans la start-up Anyces qui développe une solution de gestion de la mobilité. Colas est aussi membre fondateur de l’incubateur de Paris&Co qui se consacre à la logistique et En 2015, l’équipe Innovation de TF1 a mis en place un dispositif qui permet d’accompagner les start-up quel que soit leur niveau de maturité : au stade du concept, à l’entrée de l’incubation, mais aussi en phase de TF1 a lancé avec Paris&Co son incubateur start-up qui sont accompagnées par les opérationnels a n de développer des nouveaux services et des nouveaux marchés. TF1 a aussi noué des partenariats technologiques, notamment dans le domaine de la captation en 4K (nouveau standard de la haute-dé nition) et « 360 degrés ». Les thématiques centrales en 2015 sont l’Internet des objets, la délisation, l’écosystème Androi d TV, les services valorisant le réseau mobile haut BTI (Bouygues Telecom Initiatives) a réalisé trois co-développements : Talentroc : plateforme collaborative de partage de savoirs qui favorise la coopération entre les salariés de l’entreprise. Elle va être généralisée Abeeway : services de géolocalisation d’objets adaptés au réseau bas débit déployé par Bouygues Telecom et utilisant la technologie LoRa Matriss : services d’optimisation des patrimoines immobiliers, notamment réduction de la facture énergétique. Docum en t de référence 2015 La route solaire Wattway, présentée par Colas en octobre 2015 à Paris, est le fruit d’une collaboration en R&D menée depuis cinq ans dans le cadre d’un laboratoire commun avec les équipes de CEA Tech à l’Ines a Le fonctionnement en mode projet, les fortes mobilisation et mutualisation des expertises, ainsi que la complémentarité des apports de partenaires très éloignés, ont permis de concevoir, puis de tester une dalle photovoltaïque intégrée à la surface de chaussée. Avec le renouvellement pour trois années supplémentaires du contrat de laboratoire commun par les directions générales respectives, les équipes de CEA Tech et de Colas vont poursuivre leurs travaux pour doter la chaussée de fonctionnalités nouvelles, alliant « route intelligente » et Nextdoor est le nouveau concept d’espaces de travail collaboratif lancé par Bouygues Immobilier en juin 2015 à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Le succès de cette formule a été immédiat et a entraîné la décision d’une démultiplication dans les prochains mois. Les ingrédients de la réussite reposent dans une bonne adéquation sociologique avec les attentes des un environnement de travail exible et convivial ; une mixité entrepreneuriale au sein d’une communauté de résidents composée de start-up, PME et grands groupes, stimulant la créativité ; un écosystème de start-up à la fois fournisseuses de services pour la Objenious, la fi liale de Bouygues Telecom dédiée à Dans le domaine prometteur de l’Internet des objets, Bouygues Telecom , en f rançais « longue portée »). Cette technologie, amenée à devenir un standard mondial, est actuellement déployée sur un réseau national qui lui est consacré. Créée en 2015, Objenious, liale de Bouygues Telecom, proposera début 2016 une offre commerciale. Elle mène déjà plusieurs expérimentations pour des usages aussi différents que la gestion énergétique, la répartition des frais de chauffage ou la gestion de tournées. Colas est aujourd’hui très engagé dans ces problématiques et travaille avec Objenious sur des solutions connectées destinées à faciliter la vie quotidienne des habitants des villes. Les problématiques de la ville durable – habitat connecté, éclairage public, maîtrise de la consommation énergétique, entre autres – sont amenées à susciter très rapidement l’intérêt de tous les métiers du Groupe pour la technologie LoRa. Pour jouer un rôle moteur dans l’utilisation du BIM outil destiné à favoriser le travail collaboratif entre les intervenants du processus de construction, Bouygues Construction a lancé la phase 2 de son équipe projet dédiée. d’accélérer le déploiement du BIM dans toutes les phases de la construction (conception, études, travaux, exploitation), notamment au moyen de la formation des collaborateurs et partenaires ; d’assurer une veille permanente sur le monde des logiciels BIM, à travers des relations privilégiées avec les grands éditeurs et le test de produits de diverses PME et start-up ; de s’impliquer dans les instances de normalisation en France et en Le Spot, un partenariat réussi entre Bouygues et l’Epitech b. Le Spot Bouygues est un espace d’innovation ouverte créé par Bouygues sur le campus de l’Epitech en 2014. L’objectif est de faire réfl échir des étudiants sur des problématiques métiers du Groupe et de réaliser des prototypes opérationnels sur des technologies innovantes. Depuis son ouverture, Le Spot Bouygues a permis à une quarantaine d’étudiants de réaliser une quinzaine de projets : utilisation de lunettes connectées pour l’authentification sur les chantiers, réalisation de différents scénarios d’usage dans un stade connecté, système d’assistance au pilotage de drone, utilisation de montres connectées pour interagir Cette organisation respecte les principes d’autonomie des métiers avec de nombreuses initiatives terrains, parfois sur les mêmes sujets ; un passage rapide à l’expérimentation pour avoir un retour client et des axes stratégiques dé nis par métier, porté s par des organisations adaptées aux spéci cités des métiers. La société mère dispose de deux équipes en support : son équipe de recherche et d’innovation ; pour l’évaluation nancière et le suivi des participations dans les start-up (cf. rubrique 1.1.4.1). Cette équipe, par sa maîtrise des nouvelles technologies et son écosystème de partenaires, assiste les métiers dans la conception des services et produits innovants : aide à la productivité et à la sécurité des compagnons sur les chantiers (Colas, Bouygues Construction) par l’introduction du numérique dans les équipements (casque, vêtements de travail) ; système de paiement audio pour le pont d’Abidjan en Afrique (Bouygues TP) ; déploiement d’un réseau pilote pour l’Internet des objets dans une ville française (Bouygues Telecom). Document de référen ce 2 015 Sa deuxième mission est de faciliter les échanges avec les grandes écoles ou d’autres industriels. L’Ideas Lab à Grenoble en est un exemple emblématique. Ce partenariat regroupe le CEA, l’université Grenoble Alpes et de grands industriels français (Air Liquide, Engie, Leroy Merlin, Suez). L’année 2015 a été marquée par un travail sur les véhicules sans chauffeur (tests des usages, impact sur les villes), sur l’opérateur connecté et sur Enfin, le e-lab anime l’innovation dans le Groupe et favorise le développement des synergies entre liales. Il organise de nombreux échanges entre métiers dans le cadre de la lière Innovation Bouygues des séminaires, comités, conventions et voyages d’études. BBC-ef nergie® : B âtiment basse consommation BiodiverCity : premier label international pour la prise en compte de la biodiversité dans les projets immobiliers de construction et de rénovation HQE™ : Haute Qualité Environnementale (certi cation française) Docum en t de référence 2015 Quatre publications de résultats : la direction générale du groupe Bouygues présente les résultats annuels et semestriels lors de réunions physiques et les résultats des premier et troisième trimestres au cours Près de six cents investisseurs rencontrés par le management ou Participation à sept conférences sectorielles ou généralistes. Une présentation investisseurs obligataires à Paris. Une conférence investisseurs obligataires à Londres. Une réunion dédiée exclusivement aux actionnaires individuels à Paris. Couverture de l’action Bouygues par vingt Bouygues met à la disposition de ses actionnaires un service Titres qui leur propose d’assurer en direct et gratuitement la tenue de leurs comptes La mise des titres au nominatif garantit aux actionnaires l’envoi régulier d’informations, ainsi que leur convocation automatique aux assemblées Tous les actionnaires au nominatif peuvent béné cier de droits de vote double si leurs titres sont détenus durant plus de deux ans au nominatif. Tout actionnaire désirant inscrire ses titres sous cette forme est invité à en adresser la demande à son intermédiaire nancier. communication avec les actionnaires, les analystes et les investisseurs. On peut notamment y trouver : les documents nanciers publiés : communiqués, comptes complets, présentations de résultats, archives audio des réunions de présentation, l’information réglementée, dont les documents de référence de Bouygues (publication diffusée lors de la présentation des un chier de données historiques, téléchargeable au format Excel, qui regroupe les principales données signi catives pour le Groupe sur les le consensus des analystes collecté par Bouygues ; une rubrique dédiée aux actionnaires : documents relatifs à l’assemblée générale, réponses aux questions fréquemment posées, etc. ; une information détaillée relative à la vie du Groupe, ses principaux indicateurs de performance, ses dirigeants, etc. ; un outil interactif de suivi du cours de Bourse au quotidien. Document de référen ce 2 015 Depuis 2005, le dividende ordinaire par action a toujours été stable ou en croissance. Il a été multiplié par 1,8 entre 2005 et 2015. à l’assemblée générale du 21 avril 2016. Paiement le 28 avril 2016 2005 à 2014 : dividende par action rapporté au cours moyen entre deux détachements de coupon 2015 : dividende par action rapporté au cours moyen sur douze mois glissants au 5 février 2016. CAC 40, FTSE Euro rst 300 , Dow Jones Stoxx 600, Euronext 100 Indices FTSE et Dow Jones : Éligible au Service de règlement différé (SRD) et au plan d’épargne en actions (PEA) Docum en t de référence 2015 Résultat net part du Groupe hors éléments exceptionnels e Ratio d’endettement net / capitaux propres chez TF1 et 4 millions d’euros chez Bouygues Immobilier dont 68 millions d’euros de charges non courantes chez Colas et Bouygues Telecom et 313 millions d’euros de plus-value de ces dont 240 millions d’euros de plus-value nette de cession de la participation de Colas dans Cofi elecom, 95 millions d’euros chez Colas, 35 millions d’euros chez Bouygues Construction, 17 millions d’euros équences dans la bande 700 MHz pour 467 millions d’euros) proposé à l’assemblée générale du 21 avril 2016. Paiement le 28 avril 2016 Document de référen ce 2 015 s’élève à 32,4 milliards d’euros en 2015, en baisse de 2 % par rapport à 2014 et de 5 % à à 26,0 milliards d’euros, en baisse de 2 % par rapport à 2014. Il béné cie de la variation des taux de change et dans une moindre mesure de la croissance externe. Il est ainsi en baisse de 6 % à périmètre et changes constants. Comme attendu, le chiffre d’affaires en France re ète la faiblesse du marché français et est en baisse de 8 % à 13,7 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires à l’international s’élève à 12,3 milliards d’euros ; il est en hausse de 6 % par rapport à 2014 mais en baisse de 4 % à périmètre et change constants. Cette évolution peut sembler paradoxale alors que la dynamique commerciale est très forte à l’international. Elle s’explique par le faible avancement de nombreuses affaires s’élève à 11 975 millions d’euros, en hausse de 2 % par rapport à 2014 (- 6 % à périmètre et change constants). Le chiffre d’affaires de d’euros, en baisse de 17 % par rapport à 2014. Comme attendu, il re ète la forte baisse des réservations de logements en 2012/2013 et une base de comparaison défavorable en Immobilier d’entreprise. En n, le chiffre d’affaires de s’élève à 11 960 millions d’euros, en retrait de 4 % par rapport à celui de l’an passé. Le chiffre d’affaires est en recul de 8 % en France, pénalisé par un marché routier en forte baisse et par l’impact de la fermeture de l’activité H uiles de la r af nerie de Dunkerque (SRD). En revanche, l’activité à l’international est en progression de 2 % par rapport à 2014. 2 004 millions d’euros, en baisse de 11 % par rapport à 2014. Cette évolution reflète Retraité de cet élément, le chiffre d’affaires de renoue avec la croissance en 2015. Il s’élève à 4 505 millions d’euros et est en hausse de 2 % par rapport à 2014. Si le chiffre d’affaires Réseau est en légère baisse de 1 % à 3 825 millions d’euros sur l’année, il a également retrouvé le chemin de la croissance à partir du second semestre 2015, en particulier grâce à la n du de la base de clients Mobile et à la Docum en t de référence 2015 Le résultat opérationnel courant du groupe Bouygues est en croissance de 6 % en 2015 à Le résultat opérationnel courant des activités de construction ressort à 831 millions d’euros et la marge opérationnelle courante est stable par rapport à 2014 à 3,2 %, en dépit de la baisse du chiffre d’affaires. Alors que la marge opérationnelle courante de Bouygues Construction est stable à 2,9 %, celle de Bouygues Immobilier a atteint un point bas en 2015 à 6,0 % (- 0,3 point par rapport à 2014) en lien avec la baisse de son chiffre d’affaires. Chez Colas, la bonne performance de la Route à l’international compense la baisse du marché routier français et les pertes de la rafnerie de Dunkerque (SRD). La marge opérationnelle courante de Colas est ainsi en légère hausse par rapport à 2014 et s’établit à 2,9 % (+ 0,2 point Le résultat opérationnel courant de TF1 s’élève à 158 millions d’euros, en hausse de 15 millions d’euros par rapport à 2014, reétant notamment la baisse du coût des programmes. La marge opérationnelle courante ressort à 7,9 % en 2015 (+ 1,5 point sur un an). atteint son objectif d’amélioration de l’EBITDA en 2015. Ce dernier s’établit ainsi à 752 millions d’euros (+ 58 millions d’euros par rapport à 2014) et bénécie de la bonne performance commerciale de l’année, tant en Mobile qu’en Haut Débit Fixe, ainsi que des économies de coûts liées au plan de transformation. Le résultat opérationnel courant est également en amélioration de 54 millions d’euros par rapport à 2014 et ressort à (11) millions d’euros en 2015. Après prise en compte de 273 millions d’euros liées à la mise en œuvre du partage de réseau avec Numericable-SFR, à l’arrêt de l’activité de la filiale SRD à Dunkerque et aux plans d’adaptation dans tous les métiers), le résultat opérationnel du Groupe ressort à 668 millions d’euros en 2015. Pour rappel, le résultat opérationnel de 2014 bénéciait de 245 millions Résultat net part du Groupe en millions d’euros Le résultat net part du Groupe s’établit à 403 millions d’euros en 2015 contre 807 millions d’euros en 2014. Pour rappel, le résultat net part du Groupe de 2014 intégrait un certain nombre d’éléments exceptionnels, en particulier les plus- values nettes de cession des participations dans Coroute et Eurosport International. Retraité des éléments exceptionnels, le résultat net part du Groupe serait stable à 489 millions d’euros en 2015 en dépit de la baisse de contribution financière nette d’Alstom (0 million d’euros en 2015 contre 115 millions d’euros en 2014). (a) dont 240 millions d’euros de plus-value nette de cession de la participation de Colas dans Cofiroute (b) retraité des plus-values nettes de cession des participations dans Cofiroute et Eurosport International et des charges non courantes de Colas et Bouygues Telecom, nettes d’impôts (c) retraité des charges non courantes nettes d’impôts dans chacun des métiers et des éléments exceptionnels au sein des entités associées de Bouygues Construction (société ALIS, etc). (d) Le résultat net Holding et divers est de (161) millions d’euros. (e) (301) millions d’euros de contribution d’Alstom au résultat net de Bouygues, (12) millions d’euros d’amortissement des réestimations pratiquées au titre des actifs identifiables incorporels et autres et une reprise partielle, à hauteur de 313 millions d’euros, de la dépréciation de Bouygues dans Alstom enregistrée en 2013 (a) Le résultat opérationnel courant Holding et divers BOUYGUES Document de référen ce 2 015 Bénéfi ce net par action a du 21 avril 2016 un dividende de 1,60 euro par action, stable par rapport à 2015. Le maintien du Groupe, ainsi que la con ance dans le succès des actions mises en place par tous les métiers pour pro tabilité du Groupe en 2016. Sur la base du cours moyen au 5 février 2016 , le dividende offre La baisse de la capacité d’auto nancement du Groupe par rapport à 2014 provient Docum en t de référence 2015 d’exploitation nets sont en légère croissance h or s élém en t s ex cep t i onn els ch ez de fréquences 700 MHz pour 467 millions 700 MHz pour 467 millions d’euros) La baisse du cash- ow libre hors éléments 700 MHz) est liée à la baisse du cash- ow libre de Bouygues Telecom alors que le cash- ow libre des activités de construction et de TF1 s’améliore. Ce recul attendu chez Bouygues Telecom s’explique par une base de comparaison défavorable en raison des 700 MHz pour 467 millions d’euros) ow Holding et divers est de (176) millions d’euros. Document de référen ce 2 015 L’endettement net à n décembre 2015 ressort d’euros à n décembre 2014. Il n’intègre pas encore le produit de l’OPRA (Offre Publique de Rachat d'Actions) d’Alstom qui représente un montant net de 996 millions d’euros encaissés L’exploitation a généré 547 millions d’euros en 2015 (+ 168 millions d’euros par rapport à 2014) grâce à l’amélioration de la pro tabilité du Groupe et à la très bonne gestion du besoin Les dividendes versés en 2015 ont augmenté de 539 millions d’euros par rapport à 2014 en lien avec le versement du dividende en numéraire (alors que 79,1 % des actionnaires du Groupe avaient opté en faveur d’un paiement du Par ailleurs, les produits de cessions améliorer l’endettement net de 672 millions d’euros, en particulier la finalisation des accords entre TF1 et Discovery (montant net L’endettement des métiers a évolué de la façon s’améliore et atteint le niveau très élevé de 3 272 millions d’euros (+ 372 millions d’euros par rapport à n 2014) grâce à une très bonne gestion de son besoin en fonds en baisse de 198 millions d’euros par rapport à fin 2014 et s’établit à 5 millions d’euros. Elle reflète, comme attendu, la baisse des réservations de logements en 2013 et 2014 ; d’euros à n décembre 2015, en baisse de 122 millions sur l’année suite au paiement d’un dividende exceptionnel de 372 millions 701 millions d’euros. Elle est en croissance de 204 millions d’euros par rapport à n 2014 produit de cession de la participation dans ressort à 890 millions d’euros, en hausse de 125 millions d’euros par rapport à n 2014, en lien principalement avec le décaissement des charges non courantes de 2014. En n, la dette nette « Holding et divers », qui s’élève à 6 209 millions d’euros, est en baisse de 524 millions d’euros par rapport à n 2014 et re ète le remboursement d’une échéance Bouygues est noté Baa 1/perspective stable par Moody’s et BBB/perspective stable par Le Groupe dispose d’une excellente liquidité (8,9 milliards d’euros à n décembre 2015, dont 3,6 milliards d’euros de trésorerie et 5,3 milliards d’euros de lignes de crédit non utilisées ), et d’un échéancier de remboursement très bien réparti. Grâce à la stratégie de transformation de ses métiers, le Groupe devrait poursuivre l’amélioration de sa pro tabilité en 2016. n 2013. Les investissements d’exploitation devraient être de l’ordre de 750 à 800 millions d’euros en 2016. Les activités de construction continueront de se développer de façon ciblée à l’international et d’élargir leur portefeuille d’offres pour proposer des produits et services innovants sur leurs marchés existants comme sur de nouveaux segments de marché. Leur rentabilité est attendue en TF1 se développera dans la production de contenus à partir de l’acquisition de Newen, accélérera sa transformation digitale et adaptera le modèle Bouygues Telecom, dans le cadre d’une stratégie son objectif de retour à une croissance pérenne du chiffre d’affaires et des résultats. Il vise un objectif de marge d’EBITDA de 25 % en 2017 avec un plan d’économie d’au moins 400 millions d’euros en 2016 par rapport à Parallèlement, intéressé par tout schéma qui lui permettrait de conforter son ancrage durable dans les télécoms, Bouygues poursuit les discussions annoncées le 5 janvier 2016 en vue d’un rapprochement de Bouygues Telecom et d’Orange. Bouygues attache dans toutes les discussions qu’il mène une importance déterminante à l’intérêt des collaborateurs de Bouygues Telecom, ainsi qu’à la dynamique d’investissement du secteur qui doit rester soutenue dans l’intérêt des Par ailleurs, la mise en œuvre du partage de réseau avec le groupe Numericable-SFR, ainsi que les plans d’adaptation dans les métiers, devraient conduire à la prise en compte d’environ 200 millions d’euros de charges non courantes en 2016 dans le résultat opérationnel du Groupe. Docum en t de référence 2015 Le conseil d’administration de Bouygues Construction nomme Philippe Bonnave au poste de président-directeur général le 3 mars 2015. Philippe Bonnave, qui succède à Yves Gabriel et devient membre du comité de direction générale du groupe Bouygues, était directeur général délégué de Bouygues Construction depuis août 2010. Le 23 juin 2015, le conseil d’administration de Bouygues décide à l’unanimité de ne pas donner suite à l’offre non sollicitée du groupe Altice visant à acquérir Bouygues Telecom. Le conseil d’administration de TF1 désigne en octobre 2015 Gilles Pélisson pour succéder à Nonce Paolini. Nommé président-directeur général le 17 février 2016, Gilles Pélisson entrera en fonction le 19 février 2016\. En septembre 2001, il avait intégré Bouygues Telecom en qualité de directeur général puis, en 2004, de président-directeur général, avant de quitter le Groupe en 2006. Bouygues, déjà présent dans trois indices ISR (Investissement Socialement Responsable) – MSCI Global Sustainability, STOXX Global ESG Leaders et Euronext Vigeo Eurozone 120 –, intègre deux nouveaux indices en 2015 : Climate Disclosure Leadership Index (CDLI) France - Benelux et Low Carbon 100 Europe® (Euronext). tour de forme ovoïdale d’une hauteur de 171 mètres et d’une surface de 54 000 m2 est labellisée HQE™ et BREEAM® Spitalverband Limmattal choisit la filiale suisse de Bouygues Construction pour concevoir et réaliser à Schlieren, près de Zurich, l’hôpital LimmiViva. Ce bâtiment de 50 000 m2, d’une capacité de deux cents lits, béné ciera d’une énergie « décarbonée » grâce à des sondes géothermiques. Début des travaux : juin 2015. Cinq liales de Colas Canada réalisent l’élargissement à 2 x 2 voies et la réfection de six sections de l’autoroute Highway Bouygues Energies & Services est chargé de l’ingénierie, la construction et la fourniture des équipements de la plus grande centrale du Royaume-Uni de production d’électricité par gazéi cation des déchets. La liale de Bouygues Construction assurera pendant dix ans l’exploitation- maintenance de cette centrale de 10 MW électriques. ® Bouygues Immobilier inaugure le nouveau siège d’Unilever à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Il s’agit de l’un des deux bâtiments qui composent l’ensemble plus grande opération tertiaire à énergie positive en France (35 000 m2). Une augmentation de capital est proposée aux collaborateurs en novembre 2015 (Bouygues Con ance 7). Les salariés béné cient dans ce cadre d’un effet de levier et d’une décote de l’action Pour montrer sa contribution concrète à la lutte contre le dérèglement climatique, Bouygues a présenté plus de soixante-dix solutions commerciales bas carbone lors de deux salons professionnels labellisés COP21 lors de la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques : World Ef ciency à Paris (13-15 octobre) et la Galerie des Solutions au Bourget (2-9 décembre). Voir aussi le chapitre 3 « Informations sociales, environnementales et sociétales » . Conçue par l’architecte Jean Nouvel et réalisée par Bouygues Construction, la Philharmonie de Paris est inaugurée par le président de la République François Hollande. Cette nouvelle salle de 2 400 places, située Porte de la Villette (XIXe arrondissement) à Paris, propose une architecture futuriste et une acoustique exceptionnelle. Bouygues Energies & Services, liale de Bouygues Construction, signe avec la Gibraltar Electricity Authority (GEA) un contrat portant sur la conception, construction et fourniture des équipements d’une centrale thermique dernière génération de 80 MW et 3,4 MW de récupération de Dans le cadre d’une joint-venture intégrée avec la société Lend Lease, Bouygues Construction Australia signe avec l’opérateur de transport Transurban un contrat portant sur la conception-construction d’un tunnel autoroutier bi-tube de neuf kilomètres de long dans le cadre Le groupe immobilier Thanlyin Estate Development a choisi un groupement composé de Dragages Singapour (Bouygues Construction) et de SPA Project Management pour la conception et la construction d’une Imaginées par l’architecte AW2, les trente-cinq maisons individuelles éco- conçues à ossature bois sont à la fois modulables et à énergie passive. Colas Rail présente sa nouvelle solution Aqua-Rail qui permet de réduire ou supprimer la projection de ballast lors de travaux sur les voies ferrées. Issu de la chimie douce, Aqua-Rail est un liant organo- son client, Architectural Services Department of HKSAR. Cette tour de vingt étages abritant les bureaux de treize administrations est le premier immeuble de bureaux gouvernementaux hongkongais ayant visé et dépassé les certi cations environnementales BEAM Plus La liale britannique de Bouygues Construction est choisie par le promoteur Manhattan Loft Corporation pour la construction de tour de 143 mètres située à Stratford. Il s’agit de la première tour édi ée dans la capitale britannique par Bouygues UK. La première pierre du nouveau palais de Justice de Paris implanté dans le quartier des Batignolles (XVIIe arrondissement) est posée. Imaginé par l’architecte Renzo Piano, le bâtiment culminera à 160 mètres (le plus haut de la capitale après la tour Montparnasse). Inauguration de la tour D à dans le quartier d’affaires de La Défense à Paris, à la pointe de l’innovation et de la performance énergétique. Réalisée en co-promotion par Bouygues Immobilier et Sogeprom, cette Conçu par Valode & Pistre architectes, est inauguré par Bouygues Immobilier à Gentilly Document de référen ce 2 015 (Val- de-Marne). En décembre 2015, cette opération, emblématique de la démarche Rehagreen® (revalorisation de patrimoine immobilier) de Bouygues Immobilier, a obtenu le Grand Prix SIMI 2015 « Immobilier de bureaux », catégorie « Immeuble neuf + de 5 000 m2 , lors du salon de , opération de Bouygues Immobilier réalisée par Bouygues Construction, est inaugurée à Paris. Premier immeuble de logements haut de cinquante mètres construit depuis 1970 dans la s’illustre par ses choix au service de la qualité de vie de ses habitants. Conception : Hamonic + Masson & Associés et Comte inaugure son premier Nextdoor , espace de travail collaboratif exible et mutualisé, à l’intention des indépendants, des start-up et des grandes Après la signature en mai de deux contrats pour la réalisation de deux hôtels, Bouygues Construction nalise trois nouveaux projets portant sur la conception et la construction de trois hôtels 5 étoiles à La Havane, sur le Cayo Santa Maria et l’île de Cayo Cruz. Plan Group, filiale de Bouygues Energies & Services depuis 2014, acquiert l’entreprise québécoise Gastier, spécialisée dans les travaux d’électricité, d’instrumentation, de tuyauterie, de plomberie et de mécanique, ainsi que dans la maintenance des installations industrielles Bouygues Immobilier crée BIRD (Bouygues Immobilier R&D), liale dédiée à l’investissement dans les start-up spécialisées dans La Principauté et son concessionnaire, la SAM « L’Anse du Portier », con ent à Bouygues Construction la conception-construction d’une extension maritime de six hectares sur la côte monégasque. Bouygues Construction réalisera aussi un tiers du lot Aménagements Colas Rail débute le chantier de renouvellement de vingt- quatre kilomètres de voies ballastées et de vingt-sept appareils de voie du RER A situés en périphérie de Paris. Bouygues Construction, en groupement avec l’entreprise locale UrbaCon Trading & Contracting, se voit attribuer par l’Autorité des travaux publics de l’État du Qatar deux contrats de conception et construction à University College London Hospitals (UCLH) NHS Foundation Trust attribue à Bouygues UK un contrat portant sur la conception et la construction, dans le centre de Londres, d’un nouvel hôpital offrant des services de pointe de traitement et de chirurgie du cancer. Bouygues Construction cède le 28 septembre au fonds PGGM les parts qu’il détenait dans la société Autoroute de LIaison Seine-Sarthe Conçu par l’architecte nippon Kengo Kuma, premier îlot mixte à énergie positive en France, réalisé par Bouygues Immobilier, est inauguré à Lyon dans le quartier de la Con uence. En décembre 2015 au Bourget, pendant la COP21, Cambridge Assessment, responsable de la gestion des commissions d’examen de l’université de Cambridge, attribue à Bouygues UK un contrat portant sur la conception et la construction de Bouygues Construction débute, pour France Galop, les travaux de restructuration de l’hippodrome de Longchamp. Colas dévoile Wattway, revêtement routier photovoltaïque unique au monde, fruit de cinq années de R&D en partenariat avec l’Institut N ational de l’Énergie S olaire (Ines). Cette prouesse technique inédite confère à la route une nouvelle fonction de production locale d’énergie propre et renouvelable. En décembre 2015 au Bourget, pendant la COP21, Wattway sera couronné d’un Trophée Solutions Climat. Le président de la République François Hollande inaugure le nouveau ministère de la Défense réalisé par Bouygues Construction à Paris (XVe arrondissement). De la réalisation d’ouvrages résistants au recrutement d’experts en mesures de défense du secret, ce projet complexe a exigé six ans de travail. Le groupement Marseille Makers, composé de Bouygues Immobilier (mandataire) et Linkcity (anciennement Cirmad, liale de développement immobilier de Bouygues Construction), est désigné lauréat du projet d’écoquartier (14 hectares) baptisé provisoirement Colas Rail (mandataire) et Alstom, en groupement avec Orascom et Arab Contractors, se voient con er par la National Authority for Tunnels (Nat) d’Égypte le lot G3 de la ligne 3 du métro du Caire. Le fonds commun Full Circle Generation, composé du développeur Riverridge Energy et d’un consortium d’investisseurs, con e à Bouygues Energies & Services la réalisation clés en main d’une usine de gazéi cation biomasse de 15 MW à Belfast. Bouygues Energies & Services en assurera l’exploitation-maintenance sur une période de dix-sept ans. Docum en t de référence 2015 Bouygues Telecom lance Bbox Miami en exclusivité pour ses clients. Grâce au partenariat avec Google, Bbox Miami est la première à marier au sein d’une même interface, conçue et développée par Bouygues Telecom, toute la richesse de la télévision avec le monde des applications et du web. Lancement commercial grand public : mars 2015. Fidèle à son nouveau positionnement, Bouygues Telecom enrichit les forfaits Sensation de ses clients avec un bonus à choisir parmi quatre (Spotify Premium, Gameloft, Canal Play Start et B.TV a illimité). D’ici n mars, tous les clients Bouygues Telecom disposant d’un forfait Sensation 3Go, 5Go, 10Go ou 20Go béné cieront, sans surcoût, d’un bonus au choix parmi l’un de ces quatre services. opérateur français à obtenir un débit dépassant les 300 Mbps en téléchargement en LTE-Advanced grâce à l’agrégation des trois fréquences qu’il exploite sur son réseau 4G. Bouygues Telecom annonce le lancement en juin 2015 du premier réseau français dédié à l’Internet des bjets, basé sur la technlgie LRa longue portée). Bouygues Telecom est, avec des partenaires industriels internationaux, un des membres fondateurs de l’alliance LoRa. TF1, NBCUniversal International Television Production et Mediengruppe RTL Deutschland concluent un accord de partenariat de coproduction international concernant la production de trois nouvelles séries américaines originales dans les deux prochaines années. Telefonica et Bouygues Telecom créent la joint-venture Telefonica Global Solutions France pour répondre aux besoins des Le groupe TF1 et Paris&Co signent une convention de partenariat pour la création d’un incubateur de jeunes entreprises innovantes dédié aux médias sur le thème « Nouveaux produits et Le groupe TF1 et Discovery Communications confirment l’acquisition par Discovery Communications de 49 % du capital du groupe Eurosport, désormais détenu à 100 % par Discovery Communications et le rachat, par TF1, de la participation de Discovery à hauteur de 20 % dans les chaînes payantes TV Breizh, Histoire et Ushuaïa TV, désormais détenues à 100 % par TF1. Le groupe TF1 remporte le Grand Prix de la Transparence toutes catégories pour la deuxième année consécutive. Les Grands Prix de la Transparence, organisés par la société Labrador, récompensent chaque année la facilité d’accès à l’information réglementée pour toutes TF1 et la société FLCP, société holding du groupe Newen (production et distribution de contenus audiovisuels), signent un accord permettant à TF1 de devenir actionnaire à hauteur de 70 % du capital Bouygues Telecom obtient un bloc de fréquences 700 MHz et détient ainsi 25 % des ressources spectrales disponibles pour faire face à la croissance des usages nternet mobile de ses clients . Voir aussi les chapitres 2 « Rapport d’activité » et 3 « Informations sociales environnementales et sociétales » du présent document. Le projet d’adaptation de l’entreprise, impliquant la cessation du journal papier au pro t de sa déclinaison digitale, est annoncé aux Le CSA autorise le passage en TNT gratuite de la chaîne d’information LCI, créée par TF1 en 1994, sous réserve d’engagements proposés par le groupe TF1 et retenus par le CSA. Document de référen ce 2 015 acquiert six sociétés détenues ou exploitées en partenariat aux Émirats arabes unis, à Oman et au Qatar. Spécialisées dans la production de matériaux de construction (granulats, enrobés) et dans les travaux routiers, elles opèrent en partenariat avec des associés de premier plan (Al Futtaim, Al Zawawi et Midmac) dans leurs pays respectifs. annonce l’arrêt de l’activité de production et de vente de produits raf nés en France, ainsi que la mise en vente de la Société de la Raf nerie de Dunkerque (SRD). se voit con er un premier projet immobilier en Inde avec la réalisation de deux condominiums à Bombay. Ce contrat d’un montant proche de cent millions d’euros marque un premier développement sur le secteur immobilier dans le pays pour Le 1er février, huit mois après le lancement de Nextdoor (offre d’espaces de travail innovants et collaboratifs pour les entreprises), annonce l’ouverture de deux nouveaux sites sur 9 000 m2 pour « travailler autrement » dans les deux plus grands pôles parisien) et Issy-les-Moulineaux. Avec 1 200 postes de travail collaboratifs et 3 000 prévus n 2016, Nextdoor con rme la pertinence de son modèle conçu pour favoriser la croissance des entreprises et le bien-être des signe un contrat de cession (sous conditions suspensives) de sa participation s’élevant à 15,6 % dans le capital d’Atlandes (société concessionnaire de l’autoroute A63) avec les fonds d’investissements HICL et DIF. La levée des conditions suspensives et la cession devraient pouvoir être réalisées début 2017. La Poste mmo choisit le 3 février Bouygues Bâtiment le-de-France, liale pour le marché de travaux de la Poste du Louvre. Cet édi ce emblématique du patrimoine postal, situé en plein cœur de Paris dans le Ier arrondissement, se prépare à un programme de rénovation d’envergure qui a commencé au début de l’année 2016. Le 9 février, Logement Francilien, Entreprise Sociale pour l’Habitat (ESH) du groupe Logement Français, un des acteurs clés du logement social, un leader de la promotion privée en France, pour préparer la mutation en profondeur du quartier des Indes à Sartrouville (Yvelines). Pour la première fois, un bailleur social et un promoteur immobilier unissent leurs compétences pour penser l’évolution d’un quartier prioritaire de la Politique de la Ville. Le 10 février, le jury de « Réinventer Paris » con e à Linkcity, liale de l’aménagement du t riangle Eole- Évangile (XIXe arrondissement). Ce site emblématique, qui est le plus vaste du concours « Réinventer Paris » (un hectare environ), deviendra le premier quartier « zéro carbone » de a annoncé la livraison de la plus grande ferme solaire d’Asie du sud-est, d’une puissante totale de 132 MWc, sur l’île de Negros aux Philippines. Les travaux ont débuté en mai 2015. Plus de 425 000 panneaux ont été posés sur une surface Docum en t de référence 2015 de 170 hectares. La centrale, raccordée au réseau national, aura une production annuelle proche de 190 000 MWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle moyenne de 170 000 foyers philippins. a annoncé la création d' Objenious, liale dédiée à l’Internet des bjets, pur cmmercialiser des ffres à destinatin des entreprises. Objenious s’appuiera sur le réseau LoRa, en cours de déploiement par Bouygues Telecom, pour connecter des millions d’objets. Ce réseau sera déployé en totalité d’ici n 2016. Le 12 février, Bouygues Telecom annonce avoir renforcé sa couverture 4G et couvrir 75 % de la population au 1er janvier 2016, avec un objectif de couverture 4G de 82 % n 2016 et de 99 % en 2018. Gilles Pélisson a été nommé président-directeur général du groupe lors de la séance du conseil d’administration du 17 février 2016, avec une entrée effective en fonction le 19 février 2016. Le 5 janvier, Bouygues annonce que des discussions préliminaires ont été engagées avec Orange pour explorer toute éventuelle opportunité qui lui permettrait de conforter son ancrage durable dans les télécoms. Conformément aux accords signés avec l’État le 22 juin 2014 a n de rendre possible la vente du pôle Énergie d’Alstom à General Electric, Bouygues a prêté n janvier 2016 à l’État 43,8 millions de titres Alstom, soit 20 % du capital d’Alstom, pour une durée d'environ vingt mois. annonce le succès de l’Offre Publique de Rachat d’Actions (OPRA) destinée à redistribuer aux actionnaires une partie du montant de la vente des activités Énergie à General Electric avec plus de 230 millions d’actions apportées à l’offre. À la suite du mécanisme de réduction, 91,5 millions d’actions ont été rachetées par Alstom, ce qui représente 29,5 % de son capital. Le conseil d’administration a approuvé l’annulation des actions rachetées pour un montant d’environ 3,2 milliards d’euros, ramenant le nombre d’actions à environ 220 millions et la capitalisation boursière de l’entreprise à 5,4 milliards d’euros au cours de clôture du 28 janvier 2016. Suite à cette OPRA, Bouygues détient 62,1 millions d’actions représentant 28,3 % du capital d’Alstom à cette date (voir aussi la rubrique Bouygues SA ci-dessus ). Le 12 février 2016, Alstom et Bouygues Travaux Publics ont annoncé la signature d’un contrat avec la Light Rail Manila Corporation (LRMC) a n de moderniser et d’étendre la ligne LRT-1 du métro de Manille aux Philippines. Le contrat s’élève à près de 450 millions d’euros, la part d’Alstom étant d’environ 160 millions d’euros. L’extension de la ligne devrait entrer en 2.1.2 Bouygues Construction : une offre 2.1.3 Bouygues Immobilier, un leader de 2.1.4 Colas, un leader mondial de la 2.4.9 Cession de la participation dans 2.5 Alstom : un leader mondial au service de la vie numérique Document de référen ce 2 015 Bouygues, dont les activités de construction sont présentes dans plus de cent pays, gure parmi les leaders mondiaux de son secteur. Le Groupe est positionné sur des marchés porteurs de croissance à long terme, soutenus par l’augmentation des besoins en infrastructures. Sa stratégie privilégie une croissance rentable qui s’appuie sur l’innovation et la construction durable au service de ses clients. Dans le domaine de la construction, le capital humain est la plus grande richesse. Grâce au savoir-faire, à l’expérience et à la motivation de ses collaborateurs, Bouygues peut offrir une réponse adaptée aux besoins de ses clients privés et publics. Des offres à forte valeur ajoutée nancement, conception, construction, maintenance et exploitation. technicité sur des projets complexes (tunnels, ponts, immeubles de innovantes permettent notamment de réduire l’empreinte carbone des ouvrages et la facture énergétique des utilisateurs naux. Groupe développe des activités clés pour répondre à la demande de Bouygues mène une politique active de recherche et d’innovation qui lui permet d’anticiper les nouveaux usages de ses clients et des utilisateurs Au-delà de l’étroit maillage territorial développé en France, Bouygues est présent sur les cinq continents. Ses activités de construction allient la force de liales locales bien implantées à la capacité de mobiliser ponctuellement des équipes sur de grands projets ciblés. Face à l’évolution des marchés, les activités de construction de Bouygues peuvent, grâce à leur expertise, ajuster rapidement leurs offres aux Un profi l fi nancier robuste La bonne maîtrise des risques opérationnels et nanciers permet aux activités de construction du groupe Bouygues de générer des cash- ows de façon régulière. Bouygues présente une structure nancière solide à Docum en t de référence 2015 Une expertise globale et une approche locale de la construction Présents dans près de quatre-vingt pays, Bouygues Construction et ses 50 000 collaborateurs s’engagent sur le long terme au service de leurs clients et contribuent ainsi à bâtir une vie meilleure. L’écoute permet à Bouygues Construction de développer une relation de con ance avec ses clients et de les accompagner dans leurs projets, dans une démarche Un leader de la promotion immobilière en France Développeur-opérateur urbain, Bouygues Immobilier réalise des projets de logements, d’immeubles de bureaux, de commerces et d’aménagement de quartiers durables à partir de trente-cinq implantations en France et trois à l’international. Depuis plusieurs années, Bouygues Immobilier est engagé dans le développement de solutions bas carbone innovantes pour ses différents programmes (voir page 38). Un leader mondial de la construction et de l’entretien Colas est un leader de la construction et de l’entretien des infrastructures de transport. Implanté dans plus de cinquante pays sur les cinq continents, Colas réalise chaque année plus de 80 000 chantiers qui répondent aux enjeux de mobilité, d’urbanisation et d’environnement. Colas intègre l’ensemble des activités de production et de recyclage liées à la plupart de Document de référen ce 2 015 Part de 2 à 5 ans Docum en t de référence 2015 Actifs nanciers et impôts non courants Actifs ou activités détenus en vue de la vente Passifs liés aux activités détenues en vue de la vente Dotations nettes aux provisions et dépréciations Produit de l’excédent nancier net Autres produits et charges nanciers Quote-part du résultat net des coentreprises RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ (PART DU GROUPE) Prise de participation majoritaire dans la Cession de la participation nancière détenue dans ALIS (Autoroute de LIaison Centre de protonthérapie à Londres Tunnel Tuen Mun- Chek Lap Kok à Hong Kong. Pont Hong Kong - Zhuhai - Macao. Palais de Justice de Paris. Ministère de la Défense à Paris. Ouvrages sportifs à Toronto (Canada). 48 % du budget de recherche Document de référen ce 2 015 L’écoute permet à Bouygues Construction de développer une relation de con ance avec ses clients et de les accompagner dans leurs projets, dans une démarche de construction durable. des équipes, amélioration continue des méthodes de construction, campagnes de communication, lutte contre les addictions, prévention des accidents de la route, contrôles renforcés sur les sites, etc. Bouygues Construction peut, dans l’ensemble de ses métiers, compter à tous les niveaux de l’entreprise : modes opératoires, tout en favorisant le partage d’information pour renforcer l’ef cacité sur les chantiers, innovation commerciale pour proposer des offres « différenciantes », innovation managériale avec l’amélioration continue de l’organisation du travail et le travail collaboratif pour gagner en agilité et en nationale présent sur les cinq continents, Bouygues Construction intervient de façon pérenne grâce à ses liales locales bien implantées, mais aussi sur des projets à forte expertise technique. Ces deux approches complémentaires lui donnent la exibilité nécessaire pour mobiliser rapidement ses ressources sur les marchés à fort potentiel. Bouygues Construction réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaires à l’international ; équipes motivées au savoir-faire à forte technicité permettent à Bouygues Construction de répondre parfaitement aux besoins de ses du carnet de commandes offre une bonne visibilité à moyen terme et permet d’adapter les coûts, tout en concentrant les investissements sur les marchés les plus dynamiques ; stricte des procédures à tous les niveaux de son organisation garantit à Bouygues Construction une sélection pertinente et la bonne exécution illustrent la capacité de Bouygues Construction à générer des revenus croissants dans de bonnes conditions de rentabilité en s’appuyant sur une structure nancière saine et solide. L’organisation des groupes concurrents rend dif ciles les comparaisons au niveau du périmètre de Bouygues Construction. ope le pôle Activités de construction du groupe Bouygues (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas) est le derrière l’espagnol ACS (dont le leader allemand Hochtief est une liale depuis 2011) et le pôle Immobilier de Vinci, et devant Skanska (Suède) et Eiffage (France), selon Monde d’après le classement 2014 de l’étude ENR parue en août 2015, le pôle Activités de construction du groupe Bouygues se La stratégie de Bouygues Construction s’articule autour de plusieurs pour intervenir sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la construction depuis le nancement, en passant par la conception-réalisation, jusqu’à l’exploitation et la maintenance ; tout au long du cycle de vie d’un ouvrage, en prenant en compte l’ensemble des enjeux techniques, misant sur l’innovation sous toutes ses formes. La maquette numérique, par exemple, offre au client une approche tridimensionnelle de son futur projet, proposant ainsi une aide ef cace à la décision ; qui reste son premier marché et ses différents métiers sur des marchés ciblés offrant des perspectives dédié, Linkcity a, pour proposer des solutions optimales de valorisation savoir-faire complémentaires a n d’élaborer des solutions complètes répondant à des enjeux de plus en plus complexes ; répondre à leurs besoins en matière d’efficacité énergétique et à tous les niveaux de l’entreprise en Construction par la mise en commun de ressources et de savoir-faire. La transversalité passe également par des fournisseurs et sous-traitants, allant même jusqu’à la prise de pour proposer des offres à haute valeur ajoutée. Son partenariat avec Bouygues Immobilier en matière d’écoquartiers en est une parfaite illustration. Pour accompagner cette stratégie, Bouygues Construction s’appuie sur : Objectif : garantir à tous ses clients un haut niveau de responsabilité éthique. En 2016, près de 30 000 collaborateurs seront à nouveau sensibilisés aux enjeux de l’éthique dans les pratiques commerciales à travers un module de formation en ligne baptisé FairDeal ; partout dans le monde l’objectif « Docum en t de référence 2015 base de la part de chiffre d’affaires réalisée à l’international). UN CARNET DE COMMANDES EN HAUSSE OFFRANT UNE VISIBILITÉ À LONG TERME (19,3 MDÐ) France pour ses activités de bâtiment et de travaux publics, Bouygues Construction (hors Bouygues Energies & Services) est devant Eiffage Construction et derrière Vinci Construction sur un marché d’environ 200 milliards d’euros (estimation Euroconstruct \- d écembre 2015). Il existe également de nombreuses petites et moyennes entreprises. Pour les activités d’énergies et de services, Bouygues Energies & Services se place en sixième position après Cofely (groupe GDF-Suez), Vinci Energies, Spie, Dalkia et Eiffage Énergie Activité commerciale soutenue et structure fi nancière UNE PRISE DE COMMANDES ÉLEVÉE À En 2015, la prise de commandes atteint le niveau élevé de 11 971 millions d’euros. Elle inclut dix-sept contrats d’un montant supérieur à 100 millions la prise de commandes s’établit à 4 929 millions d’euros. Elle comprend notamment la deuxième tranche de l’immeuble de bureaux à Paris (XVe), les tranches 3 et 5 du tramway de de Longchamp, un bâtiment d’enseignement sur le campus de CentraleSupélec à Paris-Saclay, la rénovation et l’extension de l’usine de prétraitement des eaux usées de Clichy, la réhabilitation de bureaux boulevard de Grenelle et la construction d’ensembles immobiliers dans le quartier des Batignolles à Paris. Par rapport à 2014, la prise de commandes est en baisse de 9 % en raison d’un marché dif cile en France. Cette évolution s’explique également par une prise de commandes en 2014 incluant d’importants projets tels que le programme immobilier du stade Vélodrome de Marseille, l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry et deux bâtiments des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. Toutefois, la prise de commandes du bâtiment francilien offre de bonnes perspectives en ce qui concerne les ventes de logements résidentiels neufs et les projets du Grand Paris. la prise de commandes s’élève à 7 042 millions d’euros. Elle comprend notamment le grand projet de connexion autoroutière NorthConnex en Australie, deux tunnels d’assainissement au Qatar, ainsi que plusieurs ouvrages destinés à répondre aux besoins publics et industriels en énergies renouvelables (ferme solaire aux Philippines, usines de gazéi cation biomasse au Royaume-Uni). En Suisse, l’activité commerciale reste soutenue en logement comme le démontre la prise en labellisé « Site 2000 Watts » a, à Zurich. Au Royaume-Uni, la demande d’ouvrages fonctionnels reste importante avec des projets tels que la construction à Londres d’un centre de traitement et de chirurgie du cancer à la pointe de la technologie, con é par le University College London Hospitals (UCLH) NHS Foundation Trust, et le centre d’examen de l’université de Cambridge. Au total, les bâtiments sous labellisation ou certi cation environnementale représentent 72 % de la prise de commandes (66 % en 2014). Fin 2015, le carnet de commandes s’établit au niveau élevé de 19,3 milliards d’euros (+ 7 % par rapport à n décembre 2014), dont 58 % à exécuter à l’international. La zone Europe (hors France) et la zone Asie-Paci que sont les deux zones d’activités les plus importantes à l’international. L’activité acquise n 2015 pour 2016 s’établit à 9,0 milliards d’euros et l’activité à réaliser au-delà de 2016 à 10,3 milliards d’euros, offrant ainsi une bonne UN CHIFFRE D’AFFAIRES EN CROISSANCE : 11 975 MILLIONS D’EUROS (+ 2 %) En 2015, le chiffre d’affaires progresse de 2 % à 11 975 millions d’euros répartis entre Bâtiment et Travaux publics (82 %) d’une part, et Énergies et Services (18 %) d’autre part. Le chiffre d’affaires en France est en baisse de 5 % à 5 689 millions d’euros, re étant le ralentissement du marché français de la construction, et représente 48 % du chiffre d’affaires total. À l’international, le chiffre d’affaires est en forte hausse de 9 % à 6 286 millions d’euros, grâce au dynamisme des activités de Bouygues Construction et à des effets de change et de périmètre favorables (acquisitions au Canada des sociétés Plan Group en août 2014 et Gastier en juillet 2015). À périmètre et change constants, le chiffre d’affaires total est en baisse Le résultat opérationnel courant s’élève à 349 millions d’euros, en hausse de 14 millions d’euros par rapport au niveau de 2014. La marge opérationnelle courante s’élève à 2,9 %. Le résultat nancier est de 26 millions d’euros, en baisse de 10 millions d’euros par rapport à 2014. Le résultat net part du Groupe s’établit à 276 millions d’euros, en hausse de 9 % par rapport à 2014. UNE TRÉSORERIE NETTE À UN NIVEAU TOUJOURS TRÈS ÉLEVÉ : 3 272 MILLIONS D’EUROS En dépit de conditions toujours dif ciles en France, la structure nancière de Bouygues Construction s’améliore avec une trésorerie de 3,3 milliards Évolution des marchés et de l’activité Les besoins en construction restent très importants dans le monde, en particulier dans les domaines de la réhabilitation urbaine et de la rénovation énergétique, du logement, des transports, des équipements urbains, des infrastructures d’énergie et des ouvrages fonctionnels. Dans les pays industrialisés, Bouygues Construction, grâce à son expertise sur l’ensemble de la chaîne de valeur, propose à ses clients des solutions toujours plus compétitives pour le montage de grandes affaires complexes. Dans les pays émergents où les marchés sont plus dynamiques (taux de croissance élevé, fonds souverains, etc.), Bouygues Construction peut mobiliser rapidement ses ressources sur UN LEADERSHIP DANS LA CONSTRUCTION DURABLE L’intégration de la dimension environnementale dans la conception, la construction et l’exploitation-maintenance des ouvrages, ainsi que Document de référen ce 2 015 l’exploitation des énergies nouvelles renouvelables et la rénovation énergétique sont des enjeux majeurs au niveau mondial. Bouygues Construction conçoit et construit des bâtiments auto-alimentés en énergies 100 % renouvelables et des réseaux électriques intelligents ). L’entreprise accompagne les industriels dans la production d’énergies renouvelables. Elle propose à ses clients des infrastructures innovantes (écoquartiers connectés, usines biomasses, fermes solaires, etc.). Ainsi, Bouygues Construction a été précurseur en réalisant les toutes premières rénovations d’immeubles tertiaires contemporains sous certi cation HQE™ (Haute Qualité Environnementale), de tours à La Défense) et d’immeubles haussmanniens (label énergétique BBC-ef nergie® ), et de bâtiments sous certi cation BEAM Plus a, BREEAM® b et LEED® c. Grâce à sa démarche Réavenir, Bouygues Construction offre également des solutions permettant de diminuer la consommation des bâtiments tout en améliorant la vie de ses occupants. Réavenir repose sur trois engagements : respecter l’environnement et les résidents, engager le dialogue pour une réhabilitation active et participative, garantir la Le développement rapide des outils numériques est une autre évolution majeure ayant un impact sur les métiers de la construction. Depuis la fin 2014, Bouygues Construction accompagne cette transformation toutes ses entités. Cette technologie permettra à l’entreprise de renforcer sa compétitivité et de mieux gérer la complexité grandissante des projets. Indissociables de l’activité de Bouygues Construction, l’éthique et la santé-sécurité (notamment le « Zéro accident » sur les chantiers) ont donné lieu à des actions de sensibilisation et de formation dans ses différentes liales (cf. chapitre 3 du présent document). En 2015, le chiffre d’affaires pour le bâtiment et les travaux publics atteint d’euros en 2014). L’activité s’établit à 4 613 millions d’euros en France et à 5 244 millions d’euros à l’international (77 pays au 30 septembre 2015). Le contexte économique général demeure difficile en France : les investissements publics et privés restent affectés par le budget fragilisé de l’État et par l’attentisme des investisseurs privés et industriels. Les secteurs du bâtiment non résidentiel et des travaux publics sont particulièrement touchés par la baisse des investissements publics. Cependant, les démarches politiques pour relancer le marché du logement n 2014 ont des effets positifs et laissent présager une reprise du secteur du logement neuf courant en 2016 (prévision Euroconstruct de décembre 2015). En Île-de-France, le marché de la construction est soutenu par le besoin important de logements, par l’attractivité de la capitale et par la rénovation, conformément aux exigences du Grenelle environnement. Le potentiel de grands projets d’infrastructures reste important, notamment dans le Hors Île-de-France, le marché du bâtiment reste tendu, avec des affaires dont la taille se réduit. La conclusion des grands projets reste très longue En Île-de-France, Bouygues Construction a réalisé de grands projets d’ouvrages fonctionnels tels que la Philharmonie de Paris, la rénovation Plus : Building Environmental Assessment Method : Building Research Establishment Environmental Assessment Method : Leadership in Energy and Environmental Design Docum en t de référence 2015 de l’AccorHotels Arena (anciennement Palais Omnisports de Paris-Bercy) et, dans le cadre de partenariats public-privé, le ministère de la Défense à Paris. Par ailleurs, l’entreprise poursuit la construction du Palais de Justice de Paris et de la Cité musicale à Boulogne-Billancourt. Plusieurs projets ont été livrés dans le secteur de l’immobilier d’entreprise, siège social du Crédit Agricole à Montrouge, le conçu par Bouygues Immobilier à Gentilly, et la rénovation de la dans le quartier d’affaires de la Défense à Paris. L’activité commerciale de ce secteur est particulièrement marquée par plusieurs chantiers de réhabilitation de bureaux à Paris, situés rue des Archives, rue Malakoff et boulevard de Grenelle. L’activité de construction et de réhabilitation de logements sociaux ou privés reste globalement soutenue. Bouygues Construction a achevé notamment à Paris la transformation de l’ancien hôpital Laennec (VIIe arrondissement) en bureaux et logements, ainsi que l’immeuble (logements sociaux et haut de gamme). L’entreprise a débuté, par ailleurs, la construction de plusieurs lots de l’ensemble immobilier des Batignolles à Paris. Ce dernier comprendra à la fois des bureaux, des logements sociaux et privés et des commerces. Bouygues Construction valorise une nouvelle fois son expertise dans les projets complexes avec la prise en commande de la rénovation de l’hippodrome de Longchamp pour le compte de France Galop. Conçu par l’architecte Dominique Perrault, ce projet comprend notamment la déconstruction des anciennes tribunes et la construction d’une nouvelle tribune de 160 mètres de long. Hors marché francilien, les quatre liales régionales de bâtiment de Bouygues Construction sont particulièrement actives sur le marché des secteurs publics de l’éducation et de la culture avec notamment la rénovation du campus universitaire de Bordeaux, l’extension et la réhabilitation du musée des Beaux-Arts à Nantes et la livraison en 2015 d’un ensemble de cinq collèges dans le Loiret dans le cadre de partenariats Dans le secteur de la santé, Bouygues Construction poursuit la construction du centre hospitalier de Belfort-Montbéliard et de deux bâtiments des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. Il débute la réalisation du nouvel hôpital de Saint-Laurent du Maroni en Guyane. En 2015, il a livré le nouvel hôpital d’Orléans et le CHU de cancérologie de Nîmes. Dans le secteur privé, l’entreprise a notamment pris en commande La construction d’ouvrages majeurs tels que le programme immobilier du stade Vélodrome de Marseille et l’aéroport de Lyon- Saint Exupéry Sur le marché des travaux publics, les agences régionales de Bouygues Construction spécialisées dans le petit génie civil et le terrassement sont réparties sur l’ensemble du territoire. Une liale dédiée aux grands projets réalise de grands ouvrages complexes tels que les travaux de génie civil en cours de la centrale nucléaire EPR de Flamanville, du viaduc de la Nouvelle Route du Littoral à La Réunion, du contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier, de la rocade L2 de Marseille et du lot 2 du tunnel de prolongement de la ligne 14 du métro parisien. De nouvelles prises de commandes publiques ont marqué l’année avec notamment les tranches 3 et 5 du tramway de Nice, ainsi que la rénovation et l’extension de l’usine de prétraitement des eaux usées de Clichy. En Europe, le marché de la construction connaît des signes de reprise depuis 2014, notamment en Suède, en Irlande, au Royaume-Uni et dans certains pays d’Europe de l’Est (Hongrie, Pologne, République tchèque). En Europe de l’Ouest, les filiales de Bouygues Construction sont particulièrement actives sur les marchés britannique (environ 200 milliards d’euros) et suisse (environ 55 milliards d’euros). Au Royaume-Uni, le marché de la construction pro te du retour à la croissance du pays. Les autorités locales concentrent leur nancement sur l’ef cacité énergétique de leur offre de logement. En Suisse, malgré un secteur de la construction en léger ralentissement, la stabilité de l’économie et de l’emploi, ainsi que les conditions de nancement favorables, permettent de saisir de Adopté le 24 juin 2015, le nouveau plan d’investissement européen, dit plan Juncker, pourrait avoir un impact positif sur le marché de la construction avec notamment le nancement de secteurs tels que les réseaux de transport ou la transition et l’ef cacité énergétiques. l’activité de Bouygues Construction est soutenue notamment par la réhabilitation de quartiers : elle poursuit à Londres celle et a pris en commandes la rénovation du centre-ville d’Addlestone (Surrey) et du quartier de Gascoigne à Londres. jouera aussi un rôle clé dans le renouvellement et la dynamisation du quartier de Stratford dans l’est de Londres. L’entreprise a, par ailleurs, livré la phase 2 des travaux du campus de l’université de Hertfordshire. à Bâle et poursuit ceux d’ la demande reste forte, en particulier sur le marché du logement. Bouygues Construction y valorise son expertise dans le montage de projets complexes en développement immobilier et exigeants sur le plan environnemental : l’entreprise nalise les travaux Elle a, par ailleurs, pris en commandes le complexe immobilier possède également un savoir-faire reconnu dans les opérations à forte mixité fonctionnelle (bureaux, commerces, logements, loisirs) comme à Thoune. Par ailleurs, Bouygues Construction a également livré les bureaux de la Poste à Berne. Bouygues Construction est bien implanté à travers plusieurs entreprises locales (Pologne, République tchèque) qui poursuivent leur développement dans les activités de bâtiment. L’entreprise intervient plus ponctuellement en Europe sur de grands projets d’infrastructures. Les travaux de construction sont en cours sur la nouvelle enceinte de con nement du réacteur accidenté de Tchernobyl en en partenariat avec Vinci, et sur l’aéroport de Zagreb en En dépit des turbulences sur les places boursières asiatiques, les marchés de construction sont particulièrement dynamiques avec des taux de croissance toujours élevés. À Hong Kong, Bouygues Construction capitalise sur son implantation locale depuis soixante ans. Toutefois, la concurrence locale et étrangère se renforce. La Thaïlande et Singapour af chent également un dynamisme économique qui béné cie à tous les secteurs, et notamment à celui de la construction. L’économie australienne, longtemps portée par la rente minière, a su se développer autour de nouveaux secteurs d’activité (agro-alimentaire, tourisme, etc.). Par ailleurs, certaines zones émergentes ont des pro ls attractifs mais présentent un facteur de risque élevé. locales fortes, notamment à Hong Kong et à Singapour. À Hong l’activité de travaux publics est très soutenue. Plusieurs grands ouvrages sont en cours de construction, notamment un tronçon du pont géant Hong Kong - Zhuhai - Macao, le tunnel routier sous-marin Tuen Mun - Chek Lap Kok, 2 x 2 tunnels destinés à équiper l’extension de six kilomètres 4,8 kilomètres pour la route à 2 x 2 voies reliant le nord-est de Hong Kong au poste frontalier de Liantang avec la Chine continentale. L’entreprise a livré les tunnels ferroviaires XLR 820 et 821, tronçons de la nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Hong Kong à Canton. Bouygues Construction est un acteur reconnu en Asie dans le bâtiment et, en particulier, dans les édi ces de grande hauteur. À l’entreprise a livré au département des services architecturaux de elle poursuit la construction des tours de condominiums de Bishan et de Buangkok. À résidentielles dans un quartier commercial très prisé, la tour et le complexe de la nouvelle ambassade d’Australie. À Bouygues Construction poursuit la construction d’un hôtel de luxe 6 étoiles de trente-neuf étages au cœur du complexe de divertissement Bouygues Construction poursuit son implantation dans le pays : la construction de la deuxième phase du complexe résidentiel par la prise en commande du projet autoroutier NorthConnex à Sydney. Par ailleurs, l’entreprise a livré les voies ferroviaires La croissance économique de l’Afrique du Nord reste fragile compte tenu de tensions sociales et géopolitiques, de la diminution des revenus touristiques qui en résulte et d’une situation économique qui reste dif cile dans la zone Euro dont la région est dépendante commercialement. Portée entre autres par l’arrivée massive des capitaux étrangers, l’Afrique sub- saharienne devrait continuer à connaître une croissance économique. Les pays du Moyen-Orient exportateurs d’hydrocarbures investissent dans de grands projets d’infrastructures. Cependant, la chute des cours du pétrole commence à réduire le volume des investissements. Globalement, les besoins en infrastructures de transport et l’exploitation des ressources naturelles font de ces régions des marchés à potentiel pour les acteurs de la construction. Chiffre d’affaires 2015 : 773 millions d’euros (- 15 %) les entreprises de bâtiment et de génie civil de Bouygues Construction collaborent pour réaliser de grands projets après avoir participé à la réalisation des lignes de métro 1 et 2 du Caire, l’entreprise a pris en commande en 2015 une nouvelle phase de la ligne 3. À Abidjan, en exploite actuellement le pont Riviera Marcory qui est l’une de ses toutes premières concessions en Afrique de l’Ouest. Bouygues Construction elle a pris en commande la construction du siège social de Nigeria LNG, société spécialisée dans l’exploitation de gaz naturel, et elle poursuit la L’expertise de l’entreprise en terrassement de mines à ciel ouvert s’illustre notamment dans l’exploitation des mines d’or de Kibali en Document de référen ce 2 015 Bouygues Construction intervient dans plusieurs pays africains en réponse à de forts besoins en infrastructures routières. Au Bouygues Construction nalise la route Ngaoundéré-Garoua. Au l’entreprise réalise les travaux de renforcement d’une partie de la route nationale 1, reliant Ouagadougou à l’ouest du pays. En l’entreprise poursuit la construction et l’aménagement du elle poursuit les travaux de la route Sarh- front de mer à Bata. Au Kyabé, située au sud-est du pays. Au nationale reliant les villes de Ndjolé et de Médoumane. Bouygues Construction a pris en commande la réalisation de deux tunnels d’assainissement au projet stratégique de collecte, pompage et traitement des eaux usées du sud de Doha. Par ailleurs, dans la même ville, elle poursuit la construction La situation économique sur le continent américain varie très fortement d’un pays à l’autre. Les États-Unis connaissent globalement une croissance soutenue par la consommation des ménages. L’Amérique centrale et l’Amérique latine restent très dépendantes de la conjoncture externe. Le Canada subit l’impact de la baisse des prix du pétrole. Les liales de Bouygues Construction sont présentes sur la zone, en particulier aux États-Unis, au Canada et à Cuba, et se développent principalement grâce à de grands projets d’équipement, d’infrastructures et de complexes Chiffre d’affaires 2015 : 434 millions d’euros (- 3 %) Bouygues Construction intervient de façon pérenne à est reconnue comme un spécialiste de la construction clés en main de complexes hôteliers de luxe. L’entreprise y poursuit la construction d’ensembles d’hôtels haut de gamme sur la Laguna del Este de l’îlot Cayo Santa Maria, sur l’îlot Cayo Coco et à Varadero. Elle a pris en commandes cinq hôtels, dont trois hôtels 5 étoiles situés à La Havane, sur le Cayo Santa Maria et, pour la première fois, sur le Cayo Cruz. La fréquentation touristique de l’île a bondi, laissant entrevoir de belles perspectives pour Bouygues Construction poursuit la réalisation du l’entreprise a livré en 2015 un ensemble d’ouvrages sportifs en Ontario pour les Jeux panaméricains de 2015. Elle poursuit les travaux de l’aéroport international d’Iqaluit dans le Grand Nord du pays. Mexique, Brésil et Pérou) à travers ses liales de bâtiment et de spécialités La contribution de Bouygues Energies & Services au chiffre d’affaires consolidé de Bouygues Construction s’élève à 2 118 millions d’euros (1 677 millions d’euros en 2014, soit + 26 %). Bouygues Energies & Services se positionne sur trois grands métiers : les infrastructures de et le génie électrique et thermique. l’urbanisation grandissante et la raréfaction des matières premières placent la performance énergétique des bâtiments au cœur des préoccupations. L’essor des besoins en télécommunications entraîne une augmentation de la demande en infrastructures de réseaux. Ces deux principales tendances du marché des énergies et des services offrent à Bouygues Construction des relais de croissance dans ses principaux pays d’implantation (France, Docum en t de référence 2015 Royaume-Uni, Suisse, Canada), mais aussi dans les pays émergents, notamment en Asie et en Afrique. En France, de nombreuses grandes entreprises sont présentes sur ce marché et la concurrence est forte. À court terme, la conjoncture reste incertaine, en raison principalement des tensions budgétaires de l’État et des collectivités locales pour les activités de travaux publics de réseaux en particulier, et de la dif culté à mobiliser des nancements privés Bouygues Energies & Services, à travers sa liale dédiée aux infrastructures de réseaux, accompagne les collectivités dans la mise en œuvre de leur politique d’aménagement numérique du territoire. Elle assure une mission de service public de déploiement et de gestion des infrastructures numériques et intervient sur vingt-six départements (1 200 000 prises FTTH ( bre optique jusqu’au foyer) en gestion, 6 500 communes desservies en haut débit, soit sept millions d’habitants desservis et 2 500 zones d’activités Très Haut Débit). La liale poursuit notamment le déploiement et la gestion des réseaux Très Haut Débit des départements de l’Oise, d’Eure-et-Loir et du département du Vaucluse. Elle débute le déploiement Bouygues Energies & Services poursuit les contrats d’éclairage public qui ont débuté en 2011, en particulier le grand contrat de performance énergétique de la Ville de Paris visant la diminution de 30 % de la consommation d’énergie de la ville d’ici 2020 par rapport au niveau de 2004. Elle poursuit le contrat sur vingt ans de l’éclairage public de Valenciennes, commencé en 2012, et a pris en commande un contrat portant sur la rénovation de l’éclairage public de Drancy en région En génie électrique et thermique, Bouygues Energies & Services poursuit la réalisation d’une centrale thermique sur la partie française de l’île de Saint-Martin, dans les Caraïbes, ainsi que des équipements mécaniques et électriques de la rocade L2 de Marseille. Elle a pris en commande les travaux de génie électrique et thermique du centre hospitalier de Saint- En collaboration avec les filiales de construction de Bouygues Construction, et dans le cadre de partenariats public-privé, la liale de Bouygues Energies & Services spécialisée en notamment débuté la maintenance du ministère de la Défense à Paris, de plusieurs centres d’intervention et d’entretien (CEI) sur des infrastructures routières, de cinq collèges du Loiret et de l’université de Bourgogne. Elle assurera notamment l’exploitation du Palais de Justice de Paris et de Bouygues Energies & Services poursuit le développement de ses trois numériques, et le génie électrique, climatique et mécanique) en particulier en Europe (Royaume-Uni et Suisse notamment), en Afrique (Gabon, Congo) et en Amérique du Nord (Canada). À l’international, Bouygues Energies & Services est expert sur le marché des grands projets d’infrastructures clés en main de réseaux électriques. l’entreprise a débuté la réalisation d’une ferme solaire et elle poursuit l’exploitation et la maintenance de trois centrales solaires d’une centrale thermique ont débuté. Au Royaume-Uni, elle a pris en commande la construction de deux usines de gazéi cation biomasse à Elle poursuit par ailleurs en Europe plusieurs contrats de tels que ceux des bureaux du Crédit Suisse en En Afrique, Bouygues Energies & Services réalise en particulier des travaux relatifs au transport et à la distribution d’électricité, principalement en Elle se développe sur le marché du génie électrique grâce à sa liale Plan Group qui a notamment livré cette année les lots électriques et Par ailleurs, en juillet 2015, Bouygues Energies & Services a pris une participation majoritaire dans la société canadienne Gastier, spécialiste de l’hôpital de Surrey et du quartier général de la Gendarmerie royale. Bouygues Energies & Services assure le permet notamment de garantir à Bouygues Energies & Services des revenus récurrents sur le long terme. Malgré un environnement économique toujours difficile en France, Bouygues Construction dispose d’une bonne visibilité, renforcée une grande partie du budget de R&D est consacrée. moins touchés par la crise économique (Hong Kong, Singapour, Canada, Suisse, Royaume-Uni, Australie, etc.) et bien classés par l’organisation non gouvernementale Transparency International ; (au-delà de cinq ans) de 2,9 milliards d’euros En 2016, la maîtrise de l’exécution des grands chantiers, la sélectivité dans les prises de commandes, la réponse aux attentes des clients et les synergies entre les entités resteront au cœur des priorités de Bouygues Construction, tout en préservant la santé et la sécurité des collaborateurs et partenaires des projets. Bouygues Construction mettra en œuvre des actions pour promouvoir l’éthique dans toutes ses liales. Document de référen ce 2 015 Docum en t de référence 2015 Actifs nanciers et impôts non courants Passifs liés aux activités détenues en vue de la vente Dotations nettes aux provisions et dépréciations Coût de l’endettement nancier net Autres produits et charges nanciers Quote-part du résultat net des coentreprises Résultat net part des participations ne donnant pas le contrôle RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ (PART DU GROUPE) Les Lodges (maisons en bois passives Projet de réalisation d’un écoquartier Document de référen ce 2 015 Fort de son expertise en matière d’immobilier vert, Bouygues Immobilier consolide son positionnement de développeur-opérateur urbain et appuie son développement sur les trois axes stratégiques suivants. L’INNOVATION AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE Bouygues Immobilier est engagé dans le déploiement d’une stratégie pionnière en matière de développement durable. En 2015, elle conforte l’énergie l’immobilier vert est un élément stratégique de la politique d’innovation de Bouygues Immobilier. En immobilier d’entreprise, une quinzaine de projets Green Of ce® à énergie positive sont en cours, en particulier à Lyon et à Bordeaux qui accueillera le futur siège de la Caisse d’E pargne Aquitaine Poitou-Charentes. En (Hauts-de-Seine), Bouygues Immobilier a poursuivi en 2015 à Anglet de cent trente logements, dont l’un des bâtiments, à énergie positive, sera le premier en France à être certi é par le Cerqual « Opération pilote – Expérimentation Bepos-Ef nergie 2013 ». Bouygues Immobilier a aussi développé en 2015 des logements labellisés PassivHaus générant une très faible consommation énergétique comme, par exemple, à Carquefou (Loire-Atlantique) avec le lancement des travaux des opérations dans le quartier de la Fleuriaye ou du programme Les Lodges à de la démarche Rehagreen® a, la réhabilitation verte du parc tertiaire poursuit son déploiement avec les projets à Gentilly (Val-de-Marne), inauguré en juin 2015, Lemnys-Peri (AG2R La Mondiale), Scor à Paris et de La Française REM à Montrouge À l’échelle du quartier, Bouygues Immobilier propose aux collectivités une démarche innovante dénommée UrbanEra® qui consiste à concevoir et aménager des quartiers durables mixtes (logements, bureaux, commerces). Dans le cadre de cette démarche, Bouygues Immobilier a inauguré en septembre 2015, dans le quartier de Lyon Con uence, premier îlot à énergie positive en France et lauréat du Trophée Solutions Climat décerné au Bourget en décembre 2015 pendant la COP21. Cet espace de 12 500 m2 comprend trente-six logements, des bureaux, ainsi que des commerces et services en rez-de-chaussée. Bouygues Immobilier a aussi été désigné, en novembre 2015, mandataire du groupement lauréat (incluant Cirmad b, liale de Bouygues Construction) pour la réalisation d’un écoquartier mixte (logements, bureaux, commerces, services) de 200 000 m2 à Marseille sur l’îlot au cœur de la ZAC Littorale. LA QUALITÉ TECHNIQUE ET ARCHITECTURALE AU CŒUR L’amélioration de la qualité technique des bâtiments par l’utilisation de matériaux et de technologies de pointe est une préoccupation permanente de Bouygues Immobilier. Un système de management de la qualité très complet (certi cations Iso 9001 et NF Habitat) et un programme de formation des équipes techniques permettent à l’entreprise de s’adapter très vite aux évolutions du marché et d’optimiser le coût des travaux. Docum en t de référence 2015 Parallèlement, Bouygues Immobilier s’associe aux plus grands noms de l’architecture contemporaine. Le futur siège de SMA à Paris et à Rueil-Malmaison ont été dessinés par l’agence Wilmotte & Associés. Les architectes Anthony Béchu et Tom Sheehan ont, quant à eux, imaginé la tour D2 à La Défense, tandis que le futur siège de Colas à Issy-les-Moulineaux a été conçu par Christian de Portzamparc, LA RECHERCHE DE LA SATISFACTION DU CLIENT La satisfaction de ses clients est au centre des préoccupations de Bouygues Immobilier. A n d’y répondre au mieux, une nouvelle version du site internet commercial Logement a été mise en ligne en novembre 2015, proposant aux prospects une expérience immersive grâce à un moteur de recherche enrichi et à l’intégration de la 3D pour visualiser le logement. En juin 2015, Bouygues Immobilier a lancé la commercialisation de Flexom, ce qui fait de lui le premier promoteur à proposer des logements « connectés » à ses clients au niveau national (plus d’informations sur cette nouvelle offre à la rubrique 2.1.3.2). Son positionnement et son offre de produits confèrent à Bouygues Immobilier de solides atouts dans un contexte de marché en amélioration : France, permettant une grande proximité avec les clients et un dialogue avec l’ensemble des parties prenantes locales ; qui se renforce : Bouygues Immobilier, déjà présent en Belgique, Pologne et au Maroc, fait du développement à l’international un de ses leviers stratégiques de croissance ; une large gamme (logements en accession libre, abordables, intermédiaires, investissement locatif, résidences et services, maisons logements privilégient les usages des habitants ; À cet effet, Bouygues Immobilier a orienté sa stratégie autour de trois axes : les immeubles clés en main, les immeubles à énergie positive avec Green Of ce® et la réhabilitation des immeubles de bureaux existants avec Rehagreen® a. Bouygues Immobilier a également lancé Nextdoor , un nouveau modèle d’immobilier tertiaire proposant aux entreprises des espaces de travail innovants, exibles UrbanEra®, Bouygues Immobilier a pour objectif d’accompagner les collectivités locales dans la durée pour la réalisation de leurs projets d’aménagement et propose de nombreux services pour améliorer la qualité de vie des habitants ; l’identi cation organisée de start-up, le co-développement sur des projets opérationnels et la prise de participation dans des start-up spécialisées dans l’immobilier à travers la liale BIRD ; privilégie la maîtrise des risques ; qui permet à Bouygues Immobilier de Cette hausse s’explique par plusieurs raisons : Créer de la valeur pour le client garantir une structure nancière saine. Avec 11 % de part de marché a, Bouygues Immobilier est leader de la promotion immobilière en logements en France avec Nexity, devant les autres principaux promoteurs (Icade, Cogedim, Kaufman and Broad). En immobilier d’entreprise, Bouygues Immobilier, acteur de référence, se différencie de ses principaux concurrents Icade, Nexity, Sogeprom et BNP Paribas Immobilier, en proposant des produits précurseurs de nouvelles pratiques de travail (Nextdoor ) et à la pointe de l’innovation environnementale (Green Of ce®, démarche Rehagreen® b). À l’échelle du quartier, Bouygues Immobilier a conforté son leadership en aménagement durable grâce à sa démarche UrbanEra®. Dans un marché en nette reprise, le nombre de réservations en Logement en 2015 s’est établi à 12 195, en hausse de 4 % par rapport à 2014, pour un montant de 1 963 millions d’euros (en hausse de 4 % par rapport à 2014). En Tertiaire, dans un marché stable, le montant des réservations Au total, les réservations atteignent 2 450 millions d’euros, en repli de 2 % par rapport à 2014. Le carnet de commandes s’établit à 2,6 milliards d’euros à fin décembre 2015, en croissance de 9 % sur un an. Le chiffre d’affaires consolidé s’établit à 2 304 millions d’euros, en baisse de 17 % sur l’année précédente. Cette baisse était attendue puisqu’elle reflète les faibles niveaux de réservations en Logement enregistrés entre 2012 et 2014. Le chiffre d’affaires Logement s’élève ainsi à 1 989 millions d’euros, soit - 6 % par rapport à 2014. Le chiffre d’affaires Tertiaire est en baisse (- 52 % Le résultat opérationnel courant s’établit à 138 millions d’euros. Il représente 6,0 % du chiffre d’affaires (contre 6,3 % en 2014) et continue de re éter la pression sur les prix des programmes de logements. Conséquence des chiffres présentés précédemment, le résultat net part du Groupe s’élève à 77 millions d’euros, en baisse comme attendu, par Le stock de logements achevés invendus n 2015 reste à un niveau bas représentant environ une semaine de commercialisation. Le montant des capitaux propres s’établit à 479 millions d’euros. Bouygues Immobilier af che une trésorerie nette de 5 millions d’euros au 31 décembre 2015, illustrant la bonne maîtrise de son besoin en fonds Évolution des marchés et de l’activité de Des réservations en hausse dans un marché en nette reprise Après la baisse constatée en 2014, le marché du Logement en France se redresse en 2015 avec un nombre de logements vendus qui s’établit l’attractivité des mesures gouvernementales pour relancer l’investissement locatif. Le dispositif Pinel permet une réduction d’impôt pouvant atteindre 21 % pour une durée de location sur douze ans et offre la possibilité de louer à un ascendant ou descendant ; le niveau toujours très bas des taux d’emprunt. Dans ce contexte favorable, Bouygues Immobilier a enregistré une hausse globale de ses réservations en France plus faible que la croissance du marché, principalement en raison de l’achèvement du contrat de vente en bloc passé en 2012 par Bouygues Immobilier avec SNI pour loger sur site les collaborateurs d’EDF. Les ventes à l’unité en France sont, elles, en hausse de 13 % à 7 222 unités. En 2015, les livraisons de logements en France ont ainsi atteint un niveau Dans ce marché en redressement, Bouygues Immobilier conforte son positionnement essentiellement « entrée/moyen de gamme » pour correspondre au mieux aux attentes et à la solvabilité de la majorité des acquéreurs. En raison de la variété de profil de ses clients, Bouygues Immobilier diversi e son portefeuille foncier en proposant plusieurs types de logements collectifs (accession libre, investissement locatif, prix maîtrisés, logement intermédiaire), des maisons individuelles et des résidences et services (logements étudiants, seniors). Suite au partenariat stratégique de novembre 2014 avec Les Jardins d’Arcadie, une dizaine de nouveaux projets de résidence pour seniors a été lancée, d’espaces collectifs) dont les travaux ont débuté à Nancy en juillet 2015. Par ailleurs, l’important travail d’optimisation lancé en 2013 sur les coûts de conception et les achats a commencé à porter ses fruits en 2015. Ce projet permet de maintenir des prix de vente compétitifs et de protéger la rentabilité de l’entreprise tout en améliorant la qualité des logements. L’innovation dans le logement au service des clients En 2015, Bouygues Immobilier a lancé Flexom. Cette offre combine personnalisation, innovation et connectique dans les logements pour un cadre de vie agréable et un confort optimisé. Pensé pour s’adapter à tous les modes de vie et à l’évolution des usages des occupants, Flexom propose un socle technique universel et des packs d’options à activer au moment de la réservation ou des choix d’aménagement intérieur. Conçus pour répondre aux attentes des résidents, quatre packs thématiques (Facilité, Tranquillité, Famille, Senior) présentent des prestations innovantes : pilotage centralisé et à distance des volets roulants, de la lumière et du chauffage, alarme anti-intrusion, serrure à reconnaissance digitale, détecteur de fuite d’eau et de gaz, etc. Fin 2016, 100 % des logements proposés à la vente par Bouygues Immobilier seront Par ailleurs, Bouygues Immobilier a poursuivi en 2015 sa politique environnementale en Logement en proposant des programmes à énergie positive ou passive. Par exemple, à Carquefou au nord de Nantes, les équipes de Bouygues Immobilier ont posé la première pierre, en par l’agence d’architecture et d’urbanisme Magnum. Grâce à différentes exigences (mode de construction, matériaux durables, optimisation de la lumière naturelle, ventilation saine), ces logements visent tous la certi cation Passivhaus. Quant aux 6 000 m2 de toitures équipées source : ECLN (Enquête sur la Commercialisation des Logements Neufs) basée sur les chiffres des promoteurs - Février 2016 Document de référen ce 2 015 de panneaux photovoltaïques, ils permettront de couvrir 80 % de la Après avoir mis en place le dossier client Web en 2013 et des outils numériques innovants d’aide à la vente en 2014 (lunettes Oculus, Google Cardboard), Bouygues Immobilier a signé une convention de partenariat à l’échelle nationale avec La Centrale de Financement. Depuis mars 2015, chaque client réservataire de Bouygues Immobilier peut faire appel à cet organisme pour rechercher les meilleures conditions de prêts immobiliers. Dans un contexte où le service et l’obtention des meilleures conditions nancières sont essentiels, ce partenariat simpli e le parcours d’achat des clients et facilite leur accès à la propriété. En n, Bouygues Immobilier va plus loin dans la digitalisation de son accompagnement client, à toutes les étapes de la vie d’un projet. En amont de la réservation, le site internet bouygues-immobilier.com propose aux prospects, depuis fin novembre 2015, une nouvelle ergonomie personnalisable et plus moderne. Bouygues Immobilier propose aussi aux clients d’être de véritables acteurs de certains programmes. Ainsi, à Tourcoing, Bouygues Immobilier s’est associé à la plateforme participative Ouiville pour permettre aux clients de choisir le nom de leur résidence, le type de végétation à intégrer, ainsi que les aménagements extérieurs La stratégie gagnante de l’immobilier vert Malgré une conjoncture économique défavorable, le marché de l’immobilier d’entreprise a connu, après plusieurs années de baisse, une stabilisation de la demande placée en Île-de-France en 2015, avec des loyers stabilisés à un niveau toujours bas. Les investissements restent, quant à eux, stables à un niveau élevé. Dans ce contexte, Bouygues Immobilier a commercialisé en France 101 628 m2 de bureaux et de commerces en 2015, pour un montant En 2015, la stratégie de Bouygues Immobilier en matière d’immobilier d’entreprise s’est concentrée autour des trois piliers suivants : Le développement des concepts Green Office® et Rehagreen® En mars 2015, Bouygues Immobilier a inauguré accueillant les sièges d’Unilever France, Ingérop et AMEX Voyages France. Cet ensemble immobilier (35 000 m2 SHON), réparti sur six étages et trois niveaux de sous-sol, produira plus d’énergie qu’il n’en consommera grâce à la géothermie et aux 4 000 m2 de panneaux photovoltaïques en toiture. Ces derniers permettront de compenser la consommation énergétique de 130 foyers a par an. tertiaire en France à obtenir la certi cation NF HQE™ Bâtiments Tertiaires - Neuf / Label HPE, niveau Bepos-Ef nergie en phase Réalisation. D’autres projets Green Of ce® ont marqué l’année 2015 avec, par exemple, la pose de la première pierre du futur siège de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes à Bordeaux ou encore la vente en blanc b à Maci mo Concernant la démarche de revalorisation du patrimoine immobilier Rehagreen®, Bouygues Immobilier a inauguré en juin 2015 le à Gentilly. Composé de trois bâtiments (51 000 m2 au total) de trois à six étages en terrasse, le héberge 3 000 collaborateurs, est raccordé au réseau de géothermie de la Ville de Gentilly. Il intègre une centrale photovoltaïque, des panneaux solaires thermiques, ainsi qu’un système de récupération des eaux de pluie pour l’arrosage du jardin et des plantations en terrasses. Certi ée HQE™ Passeport Exceptionnel et visant la certi cation BREEAM® c niveau l’opération, conçue par l’agence Valode & Pistre architectes, a reçu le Grand Prix SIMI 2015, catégorie « Immeuble neuf de plus de Le succès des opérations clés en main Fruit d’un dialogue constant avec les utilisateurs, la démarche « opérations clés en main » vise à élaborer des projets « sur mesure ». Parmi les grandes réalisations 2015 gurent la vente du futur siège de PSA Peugeot Citroën à Predica à Rueil-Malmaison ou encore la pose de la première pierre du futur siège de SMA à Paris. Cet immeuble (35 000 m2), dessiné par le cabinet d’architectes Wilmotte & Associés, accueillera les collaborateurs du siège de SMA. Il comprendra un auditorium multifonctions de 400 places, une salle de tness, un parking de 350 places, ainsi que plusieurs restaurants. L’opération, qui comporte aussi un hôtel de 149 chambres, vise les certi cations HQE™ Lancement de Nextdoor : une réponse bas carbone aux nouveaux Face au développement du travail nomade et des contraintes liées aux transports, Bouygues Immobilier a lancé Nextdoor en mars 2015. Économiques, flexibles et collaboratifs, ces espaces, conçus selon des méthodes de nouvelle génération, sont optimisés et confortables, favorisant échanges, créativité et performance. Les PME, TPE et fondateurs de start-up peuvent développer leur activité tout en se créant un réseau utile ; les grandes entreprises peuvent proposer à leurs collaborateurs un environnement différent et stimulant, plus proche de leur domicile. Imaginé par Yad Initiative, le premier site Nextdoor (2 600 m2) a ouvert ses portes à Issy-les-Moulineaux en juin 2015 et atteint un taux de remplissage proche de 100 % en n d’année. Conscient des nombreux dé s démographiques, environnementaux, économiques et sociaux qui se posent aux collectivités locales en matière d’aménagement urbain, Bouygues Immobilier a renforcé sa stratégie en créant en 2015 une direction générale UrbanEra®. Celle-ci xe des cibles concrètes et mesurables, adaptées à chaque contexte territorial, pour la réalisation de quartiers durables. Cette approche innovante repose sur six leviers d’action : l’énergie et les réseaux, les services urbains et la mobilité, l’eau et les déchets, la biodiversité et la nature en ville, les bâtiments et le confort d’usage, la concertation. En 2015, plusieurs projets UrbanEra® Fort d’Issy : premier bilan positif Deux ans après la livraison de l’écoquartier Moulineaux et Bouygues Immobilier ont lancé un sondage c pour mesurer la satisfaction des résidents, des commerçants et des riverains. Ainsi, 95 % des résidents se disent ers d’habiter le Fort, huit commerçants sur neuf se disent satisfaits de leur niveau d’activité et 81 % des riverains af rment venir souvent au Fort. Hikari : i nauguration du premier îlot mixte à énergie positive Composé de trois bâtiments à usages mixtes (logements, bureaux, (« lumière » en japonais), conçu par l’architecte Kengo e personnes s’élève à 6 762 kWh par an (source : Planet : Building Research Establishment Environmental Assessment Method : Leadership in Energy and Environmental Design Docum en t de référence 2015 Kuma, est le fruit d’un partenariat public-privé exemplaire associant la Métropole de Lyon, l’organisme public japonais Nedo Bouygues Immobilier/SLC Pitance, Toshiba et d’autres partenaires français et japonais. Cet îlot (12 800 m2) produira sur une année plus d’énergie qu’il n’en consommera grâce à une architecture bioclimatique, à l’intégration d’une centrale de cogénération à huile végétale et d’une centrale photovoltaïque, ainsi qu’à la gestion mutualisée de l’énergie. Dans le cadre de la COP21, a reçu, en décembre 2015, le Trophée Solutions Climat « Coup de cœur Adaptation ». Îlot XXL : l’écoquartier du futur En novembre 2015, le groupement réunissant Bouygues Immobilier et Cirmad a ( liale de Bouygues Construction) a été désigné lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt pour la réalisation d’un écoquartier au sein de la ZAC Littorale, au nord de Marseille. Cet écoquartier de 200 000 m2, de bureaux et 10 000 m2 de commerces, sera un véritable incubateur Démonstrateurs industriels pour la ville durable : Le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, ainsi que le ministère du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité, ont lancé, dans le cadre de l’Institut de la Ville Durable, un appel à projets « Démonstrateurs industriels pour la ville durable ». Ce projet représente une opportunité pour Bouygues Immobilier de valoriser son approche transversale et collaborative de la ville. Associé à Bouygues Construction dans le cadre de la démarche UrbanEra®, Bouygues Immobilier a remporté deux démonstrateurs : à Lyon, un projet mixte et innovant de plus de 100 000 m2 avec la SPL Lyon Confluence et la Métropole de Lyon autour d’un consortium rassemblant plus de soixante-dix partenaires publics et privés. Sur la commune de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), Bouygues Immobilier et Bouygues Construction développeront un ensemble immobilier de 100 000 m2 aux abords de la gare RER de Noisy-Champs, avec un consortium d’industriels comprenant Embix, Idex, la RATP, Cap g emini et GE Grid Solutions. Les partenaires ambitionnent notamment de mettre en place un nouveau modèle de copropriété énergétique a n de réduire Pour la première fois, en 2015, Bouygues Immobilier a enregistré plus de mille réservations à l’étranger avec une activité particulièrement Bouygues Immobilier a consolidé son activité à Varsovie et ouvert une Bouygues Immobilier a lancé en 2015 les travaux des deux premières tranches (sur trois au total) de son projet Casablanca, comprenant 13 498 m2 de bureaux et 450 logements. Le site, dont l’aménageur est l’Auda ( liale de la Caisse des Dépôts et Consignations au Maroc), accueillera la future cité financière de OPEN INNOVATION : RENDRE L’ENTREPRISE PLUS AGILE En 2015, Bouygues Immobilier a créé une liale dédiée à l’investissement dans des start-up spécialisées dans l’immobilier. Détenue à 100 % par Bouygues Immobilier, BIRD (Bouygues Immobilier R&D) a vocation à prendre des participations minoritaires (10 à 15 %) dans des sociétés innovantes positionnées sur des activités stratégiques pour Bouygues Immobilier dans les secteurs du logement, de l’immobilier d’entreprise, du commerce, de l’aménagement et des services urbains. À travers un partenariat non exclusif, BIRD accompagnera le développement de ces entreprises en préservant leur autonomie opérationnelle et commerciale. Au 31 décembre 2015, plusieurs investissements ont été réalisés dans différentes start-up parmi lesquelles REALIZ3D (société spécialisée dans la modélisation 3D), Lymo (leader du immobilier en France) et BePark (opérateur de parkings Dans un marché en amélioration sensible en Logement, Bouygues Immobilier entend consolider en 2016 son positionnement de développeur-opérateur urbain et poursuivre son développement en France et à l’international. L’entreprise s’appuiera sur les leviers qui ont fait son succès : l’innovation et le développement durable, la qualité technique et architecturale, l’écoute et l’accompagnement de ses clients. Logement l’innovation sera mise au service des clients pour aller vers un habitat plus personnalisé, connecté, évolutif et durable. L’effort se poursuivra pour proposer des logements abordables et de qualité, par la diversi cation du portefeuille foncier et des produits (logement intermédiaire, résidences gérées, etc.) et le travail sur l’optimisation eprise 2016 sera l’année du développement du concept Nextdoor , avec l’ouverture prévue de quatre à cinq nouveaux sites en France. Bouygues Immobilier vise la modélisation d’une nouvelle offre pour les grandes entreprises, intégrant l’approche Nextdoor dans la conception même des sièges sociaux. de quartier le concept innovant UrbanEra®, qui a déjà fait ses preuves à Bordeaux ), est le vecteur du développement de Bouygues Immobilier dans l’aménagement de quartiers durables en France et à l’international, en proposant une conception urbaine et des services aux habitants innovants et respectueux de l’environnement. national l’entreprise va poursuivre son développement stratégique à l’international en s’appuyant sur ses implantations existantes (Pologne, Belgique, Maroc). 2016 devrait voir se concrétiser une implantation dans un nouveau pays. Ces stratégies seront menées en maintenant la solide structure nancière Document de référen ce 2 015 qui réalise chaque année plus de 80 000 chantiers, r à la plupart de ses métiers. dont 385 millions d’euros de plus-value nette de cession de la participation de Colas dans Cofi Docum en t de référence 2015 Actifs nanciers et impôts non courants Actifs ou activités détenus en vue de la vente Passifs liés aux activités détenues en vue de la vente Dotations nettes aux provisions et dépréciations Coût de l’endettement nancier net Autres produits et charges nanciers Quote-part du résultat net des coentreprises Résultat net des participations ne donnant pas le contrôle RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ (PART DU GROUPE) dont 385 millions d’euros de plus-value nette de cession de la participation de Colas dans Cofi Contrats de réfection routiers et autoroutiers en Virginie, Géorgie et Caroline du Sud Mise à niveau du réseau ferroviaire Extension du métro du Caire en Égypte. Route digue et échangeur pour la Nouvelle Route du Littoral à la Réunion. Contournements routiers en PPP de Vichy Construction et rénovation de sections de la Contournement ferroviaire LGV de Nîmes Construction du métro léger de Kelana Jaya en Malaisie, des lignes 3 et 6 du métro de Lancement de Wattway, revêtement routier grâce à la captation d’énergie solaire. Document de référen ce 2 015 Présent dans plus de cinquante pays sur les cinq continents à travers huit cents unités d’exploitation de travaux et deux mille unités de production de matériaux, Colas est un leader de la construction et de l’entretien des infrastructures de transport. Il intègre l’ensemble des activités de production et de recyclage liées à la plupart de ses métiers. Colas réalise plus de quatre-vingt mille chantiers chaque année et a, pour l’essentiel, une activité de « fonds de commerce » marquée par une certaine récurrence. Avec près de 57 000 collaborateurs, le groupe Colas a enregistré en 2015 un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros (51 % en France, 18 % en Europe (hors France), 22 % en Amérique du Nord et 9 % dans les autres Colas intervient dans tous les domaines de la construction et de l’entretien des infrastructures de transport à travers deux pôles d’activités : la route, son cœur de métier, et des activités de spécialités complémentaires. ROUTE (81 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES) La Route comprend deux activités : la construction et l’entretien d’infrastructures routières, et la production et la vente de matériaux de La construction et l’entretien d’infrastructures routières Chaque année, Colas construit et/ou entretient, à travers environ 60 000 chantiers dans le monde, des routes et des autoroutes, mais aussi des pistes d’aéroport, des plateformes portuaires, industrielles, logistiques ou commerciales, des voiries et des aménagements urbains, des voies de transport en commun en site propre (tramways, bus), des aménagements de loisirs ou environnementaux, etc. L’activité routière, qui présente un caractère de forte saisonnalité plus ou moins marqué selon les pays, est complétée par une activité de génie civil (petits et grands ouvrages) et, de manière marginale, par une activité de bâtiment, limitée L’activité couvre un très grand nombre de chantiers de taille modeste mais aussi des grands projets, pouvant ou non être réalisés avec des montages complexes de type concession, PPP (partenariat public- Dans ce cadre, Colas est parfois amené à prendre des participations, généralement minoritaires, dans des sociétés concessionnaires d’infrastructures autoroutières, de voiries urbaines ou de transports en commun urbains. La production et la vente de matériaux de construction En amont de la construction routière, Colas opère une importante activité de production et de recyclage de matériaux de construction grâce à un réseau international dense de 714 carrières et gravières, 129 usines d’émulsions et de liants, 553 centrales d’enrobage, 197 centrales de béton prêt à l’emploi et deux usines de production de bitume (dont l’usine de Dunkerque qui sera arrêtée ou cédée début 2016). En 2015, 95 millions de tonnes de granulats, 1,8 million de tonnes d’émulsions et de liants, 39 millions de tonnes d’enrobés, 2,4 millions de mètres cubes de béton prêt à l’emploi et 1 million de tonnes de bitume a ont été produites. Leader mondial de la production d’émulsions et d’enrobés, Colas peut, en outre, compter sur 2,6 milliards de tonnes de réserves autorisées b de granulats (soit trente et une années de production), auxquelles il faut ajouter 2,1 milliards de tonnes de réserves potentielles c supplémentaires. SPÉCIALITÉS (19 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES) Colas est présent dans quatre activités de spécialités, hors l’activité de production et vente de produits raf nés en France qui sera arrêtée ou Ferroviaire (8 % du chiffre d’affaires) Le Ferroviaire (Colas Rail) comprend la conception et l’ingénierie de grands projets complexes, la construction, le renouvellement et l’entretien des réseaux ferroviaires (lignes à grande vitesse LGV, voies traditionnelles, tramways, métros), tant au niveau des installations fixes que des infrastructures, avec la pose et la maintenance de voies, l’électri cation, la signalisation et les systèmes de sécurité, la réalisation de travaux spéci ques, la fabrication de traverses, ainsi qu’une activité de fret ferroviaire. L’activité Ferroviaire est réalisée en France et à l’international, notamment au Royaume-Uni mais aussi dans d’autres pays d’Europe, d’Asie, du Maghreb et d’Amérique du Sud. Étanchéité (5 % du chiffre d’affaires) L’Étanchéité (Smac) comprend la production et la commercialisation de membranes d’étanchéité (en France et à l’international) et la réalisation, en France principalement, de travaux d’étanchéité de bâtiments, ouvrages d’art et parkings, de travaux d’enveloppe du bâtiment, pour lesquels Smac dispose d’un savoir-faire reconnu dans les projets à forte technicité, et de travaux de voirie et de sols à base d’asphalte. Sécurité signalisation routière (3 % du chiffre d’affaires) L’activité Sécurité signalisation routière (Aximum), qui s’exerce principalement en France, consiste en la fabrication, la pose et la maintenance d’équipements de sécurité (glissières de sécurité, balisage), de signalisation horizontale (production de peinture routière et travaux de marquage au sol) et verticale (panneaux), et d’équipements lumineux et de gestion de tra c ou d’accès (feux tricolores, systèmes de régulation, équipements de barrières de péage, de parking, de contrôle d’accès). Réseaux (2 % du chiffre d’affaires) L’activité Réseaux (Spac), exercée principalement en France, regroupe la pose et l’entretien de pipelines et canalisations de gros diamètre ou de plus petit diamètre pour le transport des uides (pétrole, gaz, eau), y compris la construction de stations de compression de gaz clés en main, et pour les réseaux secs (électricité, chauffage, télécommunications). Production et vente de produits raffi nés en France La production d’huiles de base par l’usine de la Société de la Raf nerie de Dunkerque (SRD) a été arrêtée dé nitivement en avril 2015, et l’activité de production et de vente de bitume sera arrêtée ou cédée début 2016. Docum en t de référence 2015 La stratégie de croissance rentable et de développement responsable de Colas repose sur les axes suivants : principalement par croissance externe, pour établir et développer des positions de leader locales, et béné cier d’une bonne diversi cation géographique favorable à la répartition des risques ; grâce à une intégration industrielle optimisée visant à accroître la sécurité et la qualité des approvisionnements, augmenter la valeur ajoutée et améliorer la compétitivité ; permettent l’enrichissement de l’offre aux clients, le développement de synergies, ainsi que l’entrée dans de nouvelles zones géographiques ou de nouveaux marchés, et de se positionner sur des marchés en croissance comme celui du ferroviaire ; concessions, gestion de réseaux) qui intègrent toutes ses compétences (techniques, financières, juridiques), et la réalisation de grands projets complémentaires aux activités traditionnelles de « fonds de grâce à une politique de recherche et développement ayant pour objectifs d’anticiper les exigences des clients (qualité, confort, sécurité, respect de l’environnement, coût) et de concevoir soutenus par des facteurs structurels : croissance démographique, urbanisation, accroissement des échanges mondiaux, retard d’équipement des pays émergents, renouvellement des infrastructures existantes dans les pays matures, mobilité, enjeux environnementaux, etc. Les activités de « fonds de commerce » de Colas comportent une large part d’entretien et de maintenance, répondent à des besoins récurrents et sont caractérisées par un nombre très important de chantiers permettant une bonne répartition des risques ; en amont de la chaîne de production et une politique de sécurisation des matériaux nécessaires aux activités (granulats, émulsions, enrobés, béton prêt à l’emploi, etc.) qui contribuent aux performances opérationnelles du g roupe ; cinquante pays, depuis plus de cent ans pour certains d’entre eux, couvrant les cinq continents. La densité de ce maillage constitue un atout dans des métiers où la présence locale et la proximité avec les avec un fort ancrage de proximité, souple, réactive et adaptée aux attentes du marché. Un nombre limité de niveaux hiérarchiques permet de placer la prise de décision au niveau le plus pertinent et le plus ef cace. Le groupe Colas sait ainsi faire preuve d’agilité opérationnelle et de exibilité, et est capable de s’adapter aux évolutions du marché ; créateur d’intelligence collective, avec des valeurs et une passion façonnées par une longue histoire commune, partagées par près de 57 000 collaborateurs ; qui béné cie d’un large réseau international dédié rassemblant deux mille personnes et composé d’un Campus scienti que et technique (CST), premier centre de recherche et développement privé dans le domaine de la route, d’une cinquantaine de laboratoires et d’une centaine de bureaux d’études. L’année 2015 a notamment été marquée par le lancement, en partenariat avec l’Ines (Institut national de l’énergie solaire), de Wattway, première route photovoltaïque au monde ; là où il est implanté, une offre complète incluant notamment la conception, la construction, l’ingénierie et la maintenance de grands projets d’infrastructures de transport, Colas remporte des succès commerciaux majeurs et est en mesure de saisir les opportunités liées au développement d’offres complexes, permettant d’optimiser les besoins des clients (concessions, PPP, PFI, MAC/ASC Agent Contractor/Asset Support Contract), etc.) ; avec une capacité à générer des cash- ows qui sont des atouts pour répondre à certains appels d’offres et qui permettent au groupe Colas de poursuivre son développement en continuant à investir dans des actifs ciblés. Sur le marché routier métropolitain, Colas occupe une position de leader devant Eurovia (groupe Vinci) et Eiffage Travaux Publics (groupe Eiffage). Il est aussi en concurrence avec de grandes entreprises nationales (NGE, Malet), régionales (Ramery, Charrier, Pigeon) et un réseau très dense de petites ou moyennes entreprises régionales ou locales. Sur le marché des granulats et du béton prêt à l’emploi, il faut ajouter les groupes cimentiers. En Amérique du Nord, les concurrents de Colas sont à la fois des acteurs locaux, régionaux ou nationaux, ou des liales de multinationales. Dans la plupart des autres pays où il est présent, Colas occupe des positions de premier plan dans le domaine routier avec des entreprises nationales ou des liales de grands groupes internationaux pour principaux concurrents. Dans les activités de spécialités, les principaux concurrents sur les marchés français sont, par exemple, Soprema pour l’Étanchéité, ETF (Eurovia), TSO (NGE), TGS (Alstom) et Eiffage Rail pour le ferroviaire. permanente des marges pour l’ensemble des activités. Les principaux atouts de Colas sont les suivants : Document de référen ce 2 015 n décembre 2014, exercice qui béné ciait de l’encaissement de la vente Le chiffre d’affaires de l’exercice 2015 du groupe Colas s’élève à 11 960 millions d’euros, en retrait de 4 % par rapport à celui de 2014. Il est réalisé dans un environnement économique encore défavorable en France et dans un contexte de croissance économique globalement faible voire même de récession dans certaines zones géographiques où Colas opère. L’activité est en recul de 8 % en France et en progression de 2 % à l’international. À périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires est en baisse de 4 % par rapport à celui de l’an passé. L’activité routière est en baisse de 2 % : la progression du chiffre d’affaires à l’International et en Outre-Mer n’a pas totalement compensé le recul de l’activité en Métropole. Les activités de spécialités (hors Production et vente de produits raf nés) sont en hausse de 4 %, avec une nouvelle Le résultat opérationnel courant ressort à 344 millions d’euros contre 332 millions d’euros en 2014 et la marge opérationnelle courante s’établit à 2,9 % (2,7 % en 2014). La bonne performance de la quasi-totalité des liales routières à l’international et outre-mer (notamment en Amérique du Nord, en Europe, en Asie, dans les Départements d’Outre-Mer), et de l’activité ferroviaire a permis de compenser une perte importante enregistrée par l’activité de production et vente de produits raf nés (77 millions d’euros), ainsi qu’un recul maîtrisé du résultat opérationnel La marge opérationnelle courante, retraitée de l’impact de la production et vente de produits raf nés, s’élèverait à 3,6 %. Des charges non courantes ont été comptabilisées dans l’exercice pour un montant de 95 millions d’euros avant impôt, essentiellement pour prendre en compte les conséquences de la décision d’arrêter l’activité de production et vente de produits raf nés. Le résultat des coentreprises et entreprises associées ne béné cie plus en 2015 de la plus-value de cession de Co route réalisée début 2014 et qui s’établissait à 385 millions d’euros. Ce résultat en 2015 s’élève à 78 millions et enregistre une belle progression par rapport à 2014 (hors plus-value Co route) grâce à une excellente performance de la liale thaïlandaise Tasco (dont Colas détient 32 % du capital) qui a connu une Le résultat net part du Groupe atteint 234 millions d’euros, contre 604 millions d’euros en 2014. L’exercice béné ciait de la plus-value de 385 millions d’euros réalisée sur la vente des titres Co route. Les investissements nets d’exploitation s’élèvent à 311 millions d’euros en 2015, à comparer à 456 millions d’euros en 2014, exercice qui béné ciait d’un effort d’investissements signi catif. En 2015, Colas a continué à examiner des opportunités en matière d’acquisitions mais la croissance externe de l’exercice a été modeste. Seules quelques acquisitions ont pu être réalisées, confortant des implantations existantes. Ainsi, les investissements financiers nets s’élèvent à 10 millions d’euros (42 millions en 2014, hors cession des La structure nancière reste donc solide, avec un niveau élevé de capitaux propres de 2,7 milliards d’euros et une trésorerie nancière nette de 560 millions d’euros à n décembre 2015, à comparer à 682 millions à (chiffre d’affaires 2015 : 9 717 millions d’euros) Le chiffre d’affaires est en baisse de 2 % par rapport à 2014 (- 6 % à (CHIFFRE D’AFFAIRES 2015 : 3 982 MILLIONS D’EUROS) Le chiffre d’affaires réalisé en 2015 est en recul de 11 % par rapport à 2014 qui enregistrait une baisse de 13 % par rapport à l’année précédente. Même si cette baisse doit être pondérée par l’impact de la baisse du prix des produits pétroliers, bitume notamment, que l’on peut estimer à 4 %, le marché routier s’est en effet à nouveau contracté en 2015 avec la poursuite de la réduction des dotations de l’État aux collectivités locales, à laquelle se sont ajoutés l’habituel ralentissement lié aux périodes électorales (départementales en mars, régionales en décembre) et les incertitudes créées par la réforme territoriale. La baisse d’activité a touché toutes les régions et s’est révélée plus forte que prévu. Après plusieurs exercices de baisse, l’activité routière revient à son niveau d’il y a dix ans. Grâce à de très nombreuses actions d’adaptation, les liales routières ont réussi à amortir une partie de l’impact de ce nouveau recul de l’ activité Colas participe à deux grands projets en cours de réalisation : la construction du contournement LGV de Nîmes et Montpellier et celle de la rocade L2 de Marseille. Le chantier du contournement routier de Vichy réalisé en partenariat public-privé (PPP) a été livré n décembre 2015, ouvrant une période d’entretien de quinze ans. Les travaux du contournement de Troissereux (Oise), également réalisés dans le cadre d’un PPP , se poursuivent dans de bonnes conditions. (CHIFFRE D’AFFAIRES 2015 : 1 674 MILLIONS D’EUROS) Le chiffre d’affaires est proche de celui réalisé en 2014 (+ 1 %, - 3,5 % à le chiffre d’affaires est à peu près équivalent à celui de 2014 (+ 1 %) : il est stable au soutenue dans l’avancement des contrats pluriannuels d’entretien du réseau routier et autoroutier et du contrat Transport for London, ainsi le chiffre d’affaires est au même niveau qu’en 2014, après une forte croissance liée à la réalisation de grands chantiers autoroutiers remportés n 2013, aidé par un hiver clément qui a permis de maintenir l’activité jusqu’à mi-décembre. En de construction de sections autoroutières (M85, M86) ont été quasiment achevés, l’extension du tramway de Budapest livrée et les travaux de l’autoroute M4 arrêtés à la demande du client du fait de la non-obtention construction de la voie express R2 est en cours d’achèvement. En la liale a livré deux sections de l’autoroute D1. Docum en t de référence 2015 (CHIFFRE D’AFFAIRES 2015 : 2 666 MILLIONS D’EUROS) (chiffre d’affaires 2015 : 2 227 millions d’euros) Le chiffre d’affaires progresse de 8 % par rapport à 2014 (- 3 % à périmètre le chiffre d’affaires est en hausse de 13 %. Le marché routier est soutenu par de nombreuses initiatives de certains États en matière de nancement des infrastructures. Le recentrage sur les activités de base est terminé et les chantiers dif ciles de gros génie civil ont été quasiment tous achevés à n décembre 2015. Même si le carnet de commandes s’est raccourci, d’importants contrats de réfection de routes et autoroutes ont été remportés en n d’année. le chiffre d’affaires est stable (+ 1 %), grâce à une activité qui reste soutenue en Ontario et en Colombie-Britannique, ainsi qu’en Alberta et au Saskatchewan, et à des conditions climatiques favorables sur l’ensemble des provinces. Au Québec, la liale béné cie des efforts de transformation et de réorganisation mis en œuvre depuis deux ans et du projet de l’aéroport d’Iqaluit en partenariat public-privé dans le Nunavut. ROUTES « RESTE DU MONDE » (CHIFFRE D’AFFAIRES 2015 : 1 395 MILLIONS D’EUROS) Le chiffre d’affaires des activités de spécialités, hors Production et vente de produits raf nés en France, s’établit à 2 107 millions d’euros, en hausse de 4 %, avec des tendances différentes selon les métiers : (chiffre d’affaires de 1 007 millions d’euros, en hausse de 12 %), équilibrée entre les activités métropolitaines et les activités à l’international (+ 8 % à périmètre et change constants). En France, l’activité de rénovation et de maintenance du réseau ferré national est restée soutenue. En revanche, l’activité Tramway ne béné cie plus de nouveaux projets en 2015 et les travaux ferroviaires du contournement LGV Nîmes-Montpellier ont débuté. Au Royaume- Uni où l’activité est à nouveau en croissance, un contrat important de mise à niveau des infrastructures ferroviaires du Wessex a été remporté. Les chantiers d’extension du métro léger de Kelana Jaya à Kuala Lumpur (Malaisie), de construction de la ligne 2 du métro de Los Teques (Venezuela) et des lignes 3 et 6 du métro de Santiago du Chili se poursuivent dans de bonnes conditions. Par ailleurs, deux contrats pour l’extension de la ligne 3 du métro du Caire (Égypte) ont La hausse de 3 % du chiffre d’affaires par rapport à 2014 (+ 1 % à périmètre et change constants) re ète des situations contrastées : stabilité des activités suivantes : fait de la baisse des ressources nancières des collectivités locales. la réalisation du grand chantier de la Nouvelle Route du Littoral compense en partie le recul de l’activité traditionnelle de retrait avec l’absence de grands chantiers ; sans grands chantiers, le chiffre d’affaires est en hausse. En la progression de l’activité traduit des réalités différentes selon les pays : hausse en Côte d’Ivoire, démarrage des chantiers des routes Tchetti-Savalou et Logozouhé-Glazoué au poursuite du chantier de la sortie nord de Brazzaville au recul lié à la baisse du prix du pétrole au l’activité, centrée sur la fabrication et la vente d’émulsions, est en recul dans un marché en baisse. Il en est de même à chantiers des années passées n’ont pas été relayés et à en croissance. En Asie, l’activité est centrée sur la production, la distribution et la vente de produits bitumineux, à travers un réseau constitué d’une usine de production de bitume en Malaisie, de vingt- cinq usines d’émulsions et de vingt et un dépôts de bitume. L’activité est en croissance dans la zone, béné ciant d’une demande soutenue : le chiffre d’affaires est en forte hausse en La liale indonésienne de travaux routiers 2015 est une année de consolidation des activités (travaux routiers, vente de bitume et d’émulsions). En avec un chiffre d’affaires de 196 millions d’euros, équivalent à celui de 2014, avec un bon niveau d’activité dans le transport de gaz et de pétrole (pose de pipeline) et la distribution d’énergie avec un chiffre d’affaires de 594 millions d’euros, proche de celui réalisé en 2014 (- 2 %), dans un marché métropolitain du 310 millions d’euros comparable à celui de 2014, dans un marché chiffre d’affaires de 120 millions d’euros (428 millions en 2014). L’activité de production d’huiles de base de SRD a été arrêtée dé nitivement en avril 2015. L’activité de production de bitume sera arrêtée ou cédée En 2015, plus de 80 000 chantiers ont été réalisés ou étaient en cours de réalisation dans une cinquantaine de pays. Les exemples suivants illustrent la diversité des réalisations et des implantations de Colas. Construction du contournement LGV Nîmes-Montpellier (PPP a). Construction de la rocade L2 de Marseille (PPP a). Construction de la déviation de Troissereux dans l’Oise (PPP a). Construction des contournements de Lons-le-Saunier (Jura), Saint- Nom-la-Bretèche (Yvelines), de la liaison nord-ouest de Poitiers (Vienne). la liale a réalisé un bon exercice. Livraison du contournement routier sud-ouest de Vichy dans l’Allier Document de référen ce 2 015 Réfection de sections des autoroutes A4, A26, A28, A35, A40. Extension du terminal fret d’Eurotunnel à Coquelles (Pas-de-Calais). Aménagement de lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) à Pose d’équipements de signalisation et de sécurité pour les grands chantiers de la rocade L2 de Marseille, de la déviation de Troissereux, Réalisation de la couverture et de l’étanchéité de la Cité du vin à Pose de 80 kilomètres de gazoduc pour GRTgaz dans le cadre des projets Arc de Dierrey et Artère des Flandres. À L’INTERNATIONAL ET DANS LES DÉPARTEMENTS d rénovation et entretien des voiries du centre de Londres dans le cadre d’un contrat de huit ans, et mise à niveau des infrastructures ferroviaires du Wessex (Royaume-Uni) ; maintenance d’un réseau routier de 250 kilomètres dans le cadre d’un contrat de cinq ans en Irlande ; réhabilitation d’une section de 8,5 kilomètres de l’autoroute E34 en Belgique ; entretien de routes avec mise en œuvre d’enrobés silencieux dans le canton de Fribourg (Suisse) ; réfection d’une section de l’autoroute M10 au Danemark. centrale livraison de sections des autoroutes M85 et M86, et de l’extension de la ligne 1 du tramway de Budapest (Hongrie) ; réfection de deux sections de l’autoroute D1 en République tchèque ; construction du contournement de Banovce (voie express R2) dans le cadre d’un contrat de conception-construction en Slovaquie. États-Unis réhabilitation de sections des Interstates 75 en Ohio, 55 en Arkansas ; construction d’un échangeur sur la SR220 dans le Comté de Clinton en Pennsylvanie ; aménagement de plateformes de containers pour les autorités portuaires de Virginie et de Géorgie ; réhabilitation de piste à l’aéroport de Juneau en Alaska. Canada réfection de pistes, taxiways et routes d’accès à l’aéroport international d’Iqaluit dans le Nunavut (partenariat public-privé) ; réfection d’une section de l’autoroute 73 au Québec ; construction et rénovation de chaussées de plusieurs sections de la Highway en Alberta ; réfection d’une section de vingt-sept kilomètres de la du Sud construction de la ligne 2 du métro de Los Teques (Venezuela) et des lignes 3 et 6 du métro de Santiago du Chili. e-mer réalisation de voies de transport en commun en site propre à Fort-de-France en Martinique ; construction d’une route digue et d’un échangeur pour la Nouvelle Route du Littoral Kenitra (Maroc) ; livraison d’une extension de la ligne 1 du métro d’Alger ; construction de deux ponts et réfection d’une section de trente-deux kilomètres à Béoumi (Côte d’Ivoire) ; construction des routes Tchetti-Savalou et Logozohoué-Glazoué (Bénin) ; réfection de la deuxième sortie N ord de Brazzaville (Congo). et Australie réfection de chaussées aéroportuaires à Bangkok (Thaïlande) ; construction de l’extension du métro léger de Kelana Jaya à Kuala Lumpur (Malaisie) ; construction de la clinique de Nouville à Docum en t de référence 2015 À n décembre 2015, le carnet de commandes se maintient à un niveau élevé de 7,0 milliards d’euros, en léger retrait de 2 % par rapport au carnet de commandes à n décembre 2014. La composition de ce carnet con rme les tendances observées depuis deux ans. Alors que le carnet à réaliser à l’international et outre-mer est en hausse de 4 % à 4,3 milliards d’euros, le carnet de commandes à réaliser en France métropolitaine est en recul de 11 % à 2,7 milliards d’euros. En 2016, après deux exercices de forte baisse, le chiffre d’affaires Routes Métropole pourrait connaître encore un léger recul et atteindre son point bas. Un plan de transformation de l’organisation et des modes opératoires a été lancé avec pour objectif d’améliorer la marge opérationnelle sur deux ans dans un marché durablement bas. L’activité routière à l’international et le Ferroviaire devraient connaître un bon niveau d’activité. Plusieurs plans de soutien en faveur des infrastructures devraient apporter leurs premiers effets positifs (Royaume-Uni, Canada et États-Unis). Les autres métiers de spécialités (Réseaux, Étanchéité, Signalisation) pourraient enregistrer Par ailleurs, deux événements significatifs auront un impact sur le début 2016, Colas cédera à sa liale thaïlandaise Tasco, dont elle détient 32 %, ses filiales qui opèrent des activités de stockage, transport et vente de bitume au Vietnam, à Singapour et en Indonésie a n d’augmenter les synergies de l’ensemble. Ainsi, le chiffre d’affaires consolidé sera réduit d’environ 150 millions d’euros puisque seul le résultat de la liale Tasco est consolidé en « Résultat des coentreprises l’activité P roduction et vente de produits raf nés a été arrêtée . Aucun chiffre d’affaires n’est prévu en 2016 (120 millions d’euros en 2015). Cet arrêt permettra une réduction importante de la perte de cette activité. Seuls les coûts xes de l’unité de Dunkerque (SRD) seront supportés jusqu’à l’adoption d’un plan social d’accompagnement. Les autres conséquences de cet arrêt ont fait l’objet de provisions ou de dépréciations à n décembre 2015. En fonction de ces prévisions et des éléments disponibles, et hors croissance externe, le chiffre d’affaires sera probablement en retrait en 2016 par rapport à 2015, avec un objectif de poursuite d’amélioration de la rentabilité opérationnelle. Colas entend également continuer le développement de ses axes stratégiques, notamment son internationalisation et la croissance de l’activité ferroviaire, et dispose des moyens nanciers nécessaires à cette croissance (organique ou par Document de référen ce 2 015 2.2 TF1, premier * groupe privé de télévision DES QUATRE CHAÎNES EN CLAIR c Individus âgés de 4 ans et plus Femmes de moins de 50 ans, source : Médiamat de Médiamétrie . Audience consolidée au 31 décembre 2015. Public : individus âgés de 4 ans et plus à la cession du contrôle d’Eurosport International le 30 mai 2014, la participation de 49 M€ de plus-value nette de cession (31 %) d’Eurosport Inter dont 74 millions d’euros liés à la diffusion de la Coupe du Monde de la Fifa, Br Docum en t de référence 2015 Actifs nanciers et impôts non courants Actifs ou activités détenus en vue de la vente Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque Passifs liés aux activités détenues en vue de la vente Dotations nettes aux provisions et dépréciations Produit de l’excédent nancier net Autres produits et charges nanciers Quote-part du résultat net des coentreprises Résultat net part des participations ne donnant pas le contrôle RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ (PART DU GROUPE) le 30 mai 2014, la participation de 49 Prise de participation de 70 % 98 des 100 meilleures audiences 2015 à la télévision réalisées par MYTF1 : nouvelle version de la chaînes en clair du groupe TF1. Validation par le CSA en décembre 2015 du passage de LCI Arrêt de la version papier du Document de référen ce 2 015 TF1 est le groupe audiovisuel privé leader de la télévision gratuite en France. Il édite quatre chaînes en clair complémentaires (TF1, TMC, NT1 et HD1) , qui réalisent une part d’audience cumulée de 27 ,7 % a en moyenne Ce positionnement est renforcé par l’adaptation permanente du groupe dans son ensemble aux nouveaux modes de consommation de contenus. TF1 développe ainsi une déclinaison digitale puissante de ses Antennes. Des contenus digitaux exclusifs et des offres de vidéo à la demande sont également proposés a n de toucher tous les publics sur l’ensemble des TF1 édite également des chaînes thématiques sur la télévision payante, qui répondent aux attentes spécifiques des téléspectateurs : LCI b, TV Breizh, Histoire, Ushuaïa TV et Serieclub. Grâce à cette offre unique, la régie publicitaire de TF1 propose aux annonceurs d’allier l’audience large de ses chaînes de télévision aux béné ces du média numérique personnel. Elle commercialise également que de diverses chaînes de télévision extérieures au groupe TF1 et de Le groupe TF1 est également présent dans la production et la distribution de contenus relatifs à ses propres antennes. L’annonce de la prise de participation de 70 % au capital de Newen, acteur majeur de la production et de la distribution audiovisuelle en France (cf. 2.2.1.3), a pour principal objectif d’accélérer le déploiement de la production et de la distribution En n, le groupe TF1 a créé une large palette d’activités complémentaires dans des domaines tels que le télé-achat, les licences, les jeux de société, la production musicale et de spectacles, etc. En tant que média, TF1 est conscient de ses responsabilités et s’engage dans un dialogue de qualité avec l’ensemble de ses parties prenantes, dans un souci de transparence et d’amélioration continue de ses pratiques. Saisir des opportunités de croissance pour Le groupe TF1 a identifié deux domaines de développement qui contribueront au renforcement de son cœur de métier : renforcement du poids de son groupe sur le marché des droits audiovisuels. En janvier 2016, il a nalisé l’acquisition c de 70 % de Newen, acteur majeur de ce secteur en France, a n d’accélérer le déploiement de la production et de la distribution à l’international ; a n d’élargir le champ d’exploitation de son savoir-faire en accompagnant les évolutions du secteur, d’une part dans les habitudes de consommation (second écran, « délinéarisation » des contenus) et, d’autre part, dans les modes de commercialisation publicitaire et de Parallèlement à la mise en œuvre de cette stratégie, le groupe TF1 maintient une vigilance permanente quant à l’évolution de sa base de coûts. L’offre globale du groupe TF1 lui confère de solides atouts : à ses quatre chaînes en clair complémentaires dont TF1, marque des marques diffusées sur ses antennes ; leur relation avec les téléspectateurs et les internautes, sur toutes les En 2015, le groupe TF1 a évolué dans un marché publicitaire sans reprise. Dans ce contexte, il a poursuivi sa stratégie, ainsi que la transformation Maintenir une position de leader sur les antennes Le premier objectif stratégique du groupe TF1 est de maintenir son leadership sur ses antennes gratuites en valorisant toujours mieux les positions concurrentielles de l’ensemble de ses chaînes, sur toutes les plateformes. La n des engagements concernant TMC et NT1 pris envers l’Autorité de la concurrence en 2015 permet désormais de mieux exploiter la complémentarité éditoriale et commerciale des chaînes en clair du une forte capacité d’adaptation et d’innovation ; privés européens rassemblés au sein de European Media Alliance d ; permettant au groupe TF1 de disposer des moyens de nancer ses ambitions de croissance et de rentabilité. Sur un marché français de la TNT comprenant vingt-cinq chaînes gratuites, le groupe TF1 propose, en complément de la chaîne leader TF1, une offre multi-chaînes avec TMC, NT1 et HD1 . Il se trouve en concurrence avec source : Médiamat de Médiamétrie . Audience consolidée au 31 décembre 2015. Public : individus âgés de 4 ans et plus e en clair de TF1 en 2016 suite à la décision du CSA de Docum en t de référence 2015 les chaînes du secteur public, ainsi qu’avec des groupes privés comme Métropole Télévision (M6, W9, 6Ter) ou le groupe Canal + (Canal +, D8, D17). est, par ailleurs, la plateforme de vidéo à la demande la plus distribuée Il demeure l’acteur privé le plus puissant avec 27,7 % de part d’audience Groupe TF1 a au 31 décembre 2015 contre 13,6 % pour son principal Sur le marché de la publicité, le groupe TF1 est aussi en concurrence avec la presse, la radio, Internet, l’af chage et le cinéma. La télévision est le média qui fait l’objet des investissements publicitaires les plus importants. TF1 Publicité, régie du groupe TF1, a élargi son champ d’intervention à la presse, la radio et Internet. Par ailleurs, le groupe TF1 fait face à l’arrivée d’acteurs globaux de l’Internet sur le marché de l’audiovisuel. Il plaide auprès des autorités pour la mise en place de règles de concurrence équitables. Le groupe TF1 a imposé sa marque digitale MYTF1 sur tous les supports : la télévision de rattrapage (IPTV) est fréquentée en moyenne par 9 millions de visiteurs uniques b chaque mois. En moyenne en 2015, le groupe TF1 se classe cinquième s’agissant du temps passé par les téléspectateurs qu’il met à disposition du public. MYTF1VOD Le groupe TF1 est fortement présent sur les réseaux sociaux a n de développer une relation unique avec ses téléspectateurs. Il a, par ailleurs, renforcé sa position concurrentielle en 2015 sur le marché de la production et de la distribution de contenus audiovisuels en annonçant l’acquisition de 70 % de Newen. Cette acquisition a été nalisée en janvier 2016. Newen a livré plus de 1 300 heures de programmes en 2015, ce qui en fait le premier producteur de ctions et le troisième producteur de programmes de ux en France. Dans le domaine de la télévision payante, le groupe TF1 commercialise auprès des opérateurs les chaînes thématiques Ushuaïa TV, Histoire, Le groupe TF1 béné cie de positions fortes sur des marchés connexes (droits audiovisuels, vente à distance, vidéo, musique, etc.) lui permettant En 2015, TF1 a renforcé sa position sur la télévision gratuite avec l’obtention du passage en clair de LCI, malgré un contexte économique et concurrentiel dif cile. Il a poursuivi sa mutation digitale et pris position dans la production et la distribution de contenus audiovisuels avec l’annonce du rachat de la société Newen. L’attractivité du média télévision pour les annonceurs ne se dément pas et la télévision reste de loin le premier média investi en France en 2015 c . Le manque de dynamisme de l’économie française n’a toutefois pas permis au marché publicitaire en télévision de reprendre substantiellement de la valeur. En net, ce dernier s’inscrit en très légère hausse en 2015 c . L’intensité concurrentielle est restée forte sur le marché de la télévision. La montée en puissance des six nouvelles chaînes TNT HD lancées en décembre 2012, à mesure de leur déploiement géographique, a pesé sur la part d’audience de certaines chaînes historiques. Le groupe TF1 con rme sa position de premier groupe privé de télévision en France en 2015. Sa part d’audience reste inégalée et atteint 27,7 % sur les individus âgés de 4 ans et plus a . La chaîne TF1 est le leader incontesté, à la faveur d’une programmation puissante et événementielle, tandis que les chaînes de la TNT du groupe TF1 ont progressé de manière notable. LCI, chaîne d’information du groupe TF1, viendra compléter cette offre en clair dans Par ailleurs, les évolutions technologiques et les nouveaux usages qui en sont issus accélèrent la « délinéarisation » de la consommation des contenus qui est plus que jamais multi-écrans. Dans cette perspective, le groupe TF1 a poursuivi en 2015 le développement de sa présence sur le digital. La nouvelle version de son site MYTF1 regroupe désormais l’offre des quatre chaînes en clair. Elle est complétée par XTRA, chaîne de contenus 100 % digitaux. De plus, TF1 a renforcé sa position dans les contenus grâce à une prise de participation de 70 % au capital de la société de production française Newen, laquelle est intervenue en janvier 2016, après obtention des autorisations réglementaires. La mise en œuvre de sa stratégie a permis au groupe TF1 de renforcer ses positions sur ses marchés en 2015 et de lui ouvrir de nouveaux champs d’actions pour les années à venir. Un chiffre d’affaires consolidé qui se maintient en 2015 (hors effets non récurrents) Le chiffre d’affaires consolidé 2015 du groupe TF1 s’élève à 2 004 millions d’euros, en retrait de 239 millions d’euros par rapport à 2014. Cette baisse s’explique en grande partie par des effets de périmètres (déconsolidation de la société E urosport France le 31 mars 2015 et de la contribution d’Eurosport International le 1er juin 2014, suite à la cession de son contrôle à Discovery Communications le 30 mai 2014 ; cession de la société OneCast ; fermeture de la chaîne Stylía n 2014) et par une différence de montant de revente de droits sportifs, sans effet sur la rentabilité. Document de référen ce 2 015 Retraité des effets précédents, le chiffre d’affaires de TF1 est en léger Le chiffre d’affaires publicitaire des quatre chaînes gratuites du groupe TF1 est en baisse limitée de 0,5 % à 1 470 millions d’euros. Dans un univers de plus en plus fragmenté et en l’absence de reprise marquée du marché publicitaire en télévision, sa stratégie multi-chaînes lui a permis de compenser la baisse du chiffre d’affaires de sa chaîne historique TF1 par la hausse des revenus issus des chaînes de la TNT. Les autres activités publicitaires de TF1 ont connu une année 2015 contrastée : l’arrêt de la version papier du journal les revenus du groupe TF1. En revanche, les positions de TF1 sur le digital ont permis d’augmenter sensiblement son chiffre d’affaires publicitaire issu des nouveaux supports, tandis que l’activité de régie publicitaire pour compte de tiers a réalisé une année solide, avec un chiffre d’affaires Les revenus des activités « Contenus » de TF1 sont en légère hausse en 2015 (+ 0,5 %), retraités de l’impact des reventes de droits sportifs qui se sont élevés à 30 millions d’euros en 2014 (Coupe du Monde de la FIFA , Brésil 2014™), contre 13 millions d’euros en 2015 (Coupe du Les services Consommateurs voient leur niveau d’activité progresser au cours de l’exercice. Le chiffre d’affaires de ce segment est en hausse de 2,1 %. TF1 Entreprises réalise une année record avec un chiffre d’affaires en progression de 7,8 % grâce au succès de son département Jeux de l’année 2015 en France, et de l’exposition 470 000 visiteurs. TF1 Vidéo évolue sur un marché de la vidéo physique (DVD, Blu-ray) fortement dégradé, que la croissance du marché de la vidéo dématérialisée ne parvient pas encore à compenser. La liale réussit toutefois à faire croître son chiffre d’affaires à la faveur d’une nouvelle activité d’exploitation tous droits de certains titres. La société Téléshopping af che quant à elle un recul du nombre de commandes et voit son chiffre d’affaires baisser de 4,2 %. Le fort recul des revenus de l’offre payante du groupe s’explique par la déconsolidation d’Eurosport International le 30 mai 2014, d’Eurosport France le 31 mars 2015, ainsi que la fermeture de la chaîne Stylía n 2014. En n, la cession de la société OneCast au quatrième trimestre 2014 explique le recul du chiffre d’affaires du secteur Holding et Divers de En 2015, 97,0 % du chiffre d’affaires du groupe TF1 a été réalisé en France, 2,6 % en Europe (hors France) et 0,4 % dans les autres pays. Après avoir mené un important travail d’économies entre 2008 et 2014, le groupe TF1 a continué d’être très attentif à l’évolution de sa base de coûts. Le coût des programmes de ses quatre chaînes en clair en 2015 baisse de 38 millions d’euros sur un an et s’élève à 956 millions d’euros, contre 994 millions d’euros un an plus tôt, du fait de l’absence d’une coupe du monde et de la maîtrise des coûts. Hors coûts des événements sportifs, nets des effets des programmes remplacés, le coût des programmes est en très légère hausse (+ 3 millions d’euros), dans un contexte de concurrence intense en termes de programmation. Les chaînes de la TNT ont augmenté leurs investissements en programmes à la faveur d’une meilleure circulation des droits entre les chaînes et ont ainsi pu développer leur position dans un univers fragmenté. Les autres charges opérationnelles courantes (incluant les amortissements et provisions) sont en baisse de 91 millions d’euros, à 890 millions d’euros. Docum en t de référence 2015 Ce recul s’explique par les effets de périmètres précités (Eurosport France, OneCast et Stylía), ainsi que par la différence des coûts des droits revendus, nets des reprises de provisions, de la Coupe du monde de la FIFA , Brésil 2014™ et de la Coupe du monde de rugby de 2015, et par l’adaptation de la base de coûts de Le résultat opérationnel courant du groupe TF1 s’élève à 158 millions d’euros contre 143 millions d’euros en 2014 (dont 26 millions d’euros d’Eurosport International), soit une amélioration de 15 millions d’euros. L’ensemble des sous-secteurs a contribué positivement au résultat opérationnel courant. Le taux de marge opérationnelle progresse ainsi de 1,5 point pour s’établir à 7,9 % contre 6,4 % un an auparavant. Le groupe TF1 mène depuis 2015 un chantier de transformation de son pôle d’information, qui a conduit notamment à l’arrêt de la version en juillet 2015. Pour répondre à cet enjeu, 17 millions d’euros de coûts d’adaptation ont été comptabilisés en 2015. Ainsi, le résultat opérationnel s’établit à 141 millions d’euros. Le groupe TF1 a été en trésorerie nette positive sur la période. La quote- part des sociétés mises en équivalence recule de 9 millions d’euros, du fait de la baisse de la quote-part du résultat net du groupe Eurosport, détenu à 49 % par le groupe TF1 jusqu’au 1er octobre 2015. La charge d’impôt est quant à elle en diminution de 26 millions d’euros. En 2014, le groupe TF1 avait comptabilisé la plus-value liée à la cession du contrôle d’Eurosport à Discovery Communications, intervenue le 30 mai 2014, pour 300 millions d’euros, ainsi qu’au résultat net d’Eurosport International pour les mois de janvier à mai. Le résultat net recule ainsi de 316 millions d’euros par rapport à 2014 pour s’établir à 103 millions Une position de trésorerie nette positive Au 31 décembre 2015, le total des capitaux propres part du G roupe atteint 1 742 millions d’euros pour un total de bilan de 3 214 millions d’euros. La trésorerie nette atteint 701 millions d’euros au 31 décembre 2015. L’offre de télévision de référence en France Le groupe TF1 reste le premier groupe privé de télévision en France en 2015. Cette performance a été réalisée en dépit d’une forte intensité concurrentielle sur le marché de la télévision en clair, marqué notamment par l’accroissement de la fragmentation des audiences et par la concurrence de nouvelles offres digitales élargies. La part d’audience cumulée des quatre chaînes en clair du groupe TF1 atteint 27,7 % auprès des individus âgés de 4 ans et plus, en retrait sur un an (- 1 point). Le groupe résiste mieux sur la cible des femmes de moins de 50 ans « responsables des achats » pour atteindre une part d’audience de 32,0 % (- 0,7 point). La chaîne TF1 a con rmé son leadership en 2015, à la faveur d’une programmation toujours fédératrice et événementielle. La chaîne réalise 98 des 100 meilleures audiences de l’année 2015. Trente-deux places sont occupées par des programmes de ction française , dont TF1 a su renouveler le genre. La chaîne détient aussi l’audience record de l’année avec la diffusion du quart de nale Nouvelle-Zélande / France de la Coupe du monde de rugby 2015, qui a rassemblé 12,2 millions de personnes selon Médiamétrie. La chaîne réalise 21,4 % de part d’audience sur les individus âgés de 4 ans et plus. Les chaînes de la TNT du groupe TF1 réalisent quant à elles une excellente année. Ce pôle est en effet leader des groupes TNT sur les cibles féminines et voit progresser sa part d’audience de 12 %, pour s’établir à 8,6 %. La part d’audience de TMC se maintient à 3,6 %, celles de NT1 et HD1 progressent de 0,5 point chacune pour s’établir respectivement à 3,2 % réalisé un record mondial de visiteurs et vente des jeux de société en 2015 en France. Si Téléshopping a connu une année plus dif cile en lien avec une baisse de ses commandes, TF1 Vidéo a su se développer dans un contexte de marché toujours dif cile. En n, l’offre de télévision payante du groupe TF1 progresse en termes de rentabilité grâce à la renégociation de ses contrats de distribution. En n, l’offre de télévision en clair du groupe TF1 sera renforcée en 2016 par la chaîne d’information LCI, le Conseil supérieur de l’audiovisuel ayant autorisé le 17 décembre 2015 son passage en TNT gratuite. Le groupe TF1 a renforcé en 2015 son offre multi-écrans de référence (Internet, mobile, tablette et télévision connectée). Le regroupement des quatre chaînes sous une offre unique, MYTF1, ampli e l’offre de contenus, qui est complétée par une offre 100 % digitale, XTRA. En 2015, 1,3 milliard de vidéos gratuites ont été visionnées sur les sites du groupe TF1, soit une croissance de 20 %. TF1 est leader incontesté de la télévision de rattrapage (IPTV), atteignant 9,8 millions de téléspectateurs Par ailleurs, TF1 a pris diverses initiatives innovantes en 2015, en lançant notamment TFOU MAX, première offre de SVOD du groupe TF1 à destination des 3-12 ans, ainsi que des lms en e-cinéma sur MYTF1 VOD. De belles réussites pour les autres activités En 2015, l’activité commerciale des services aux consommateurs a été bien orientée. TF1 Entreprises a enregistré des succès commerciaux sur l’ensemble de ses champs d’intervention. L’exposition La démarche de responsabilité sociétale du groupe TF1 et la qualité du associé, son exhaustivité et sa transparence, doivent contribuer à renforcer le dialogue avec ses parties prenantes. Ils doivent également susciter la con ance et l’adhésion pour renforcer la pérennité des actions, s’inscrire comme un levier potentiel de compétitivité et un facteur de Le groupe TF1 s’est mobilisé en 2015 autour de la COP21 en proposant une large couverture éditoriale de cet événement dans l’information de TF1 et LCI, une programmation spéciale sur Ushuaïa TV et en organisant des conférences à destination de ses parties prenantes. Début 2016, le groupe TF1 s’est vu remettre par la société RobecoSAM la distinction de deuxième entreprise mondiale la plus performante du secteur des médias en matière de RSE. La faible visibilité en 2016 et l’absence d’amélioration durable de l’environnement économique en France devraient entraîner une stabilité du marché net de la publicité télévisuelle. Le groupe TF1 continuera de maîtriser le coût des programmes de ses cinq chaînes gratuites (incluant LCI), lequel devrait être de l’ordre de 980 millions d’euros en 2016, hors événement sportif. En 2016, le groupe TF1 estime que le montant des charges non courantes pourrait être de l’ordre de cinquante millions d’euros, dans le domaine de l’information (lancement de LCI en gratuit) et dans celui de la production En 2016, le groupe TF1 poursuivra l’évolution du modèle économique de ses chaînes, accélérera la transformation digitale de tous ses métiers, conduira le projet de passage en clair de sa chaîne d’information LCI et trouvera, notamment au travers de l’acquisition de la société Newen Studios, de nouveaux axes de développement dans la production Document de référen ce 2 015 eprise au service de la vie numérique de ses clients au service de la vie numérique Docum en t de référence 2015 eprise au service de la vie numérique de ses clients Actifs nanciers et impôts non courants Actifs ou activités détenus en vue de la vente Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque Passifs liés aux activités détenues en vue de la vente Dotations nettes aux provisions et dépréciations Coût de l’endettement nancier net Autres produits et charges nanciers Quote-part du résultat net des coentreprises Résultat net part des participations ne donnant pas le contrôle RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ (PART DU GROUPE) avec un bonus à choisir parmi quatre Obtention d’un bloc de 5 MHz dans la bande de fréquences 700 MHz. Document de référen ce 2 015 eprise au service de la vie numérique de ses clients Depuis sa création, Bouygues Telecom anticipe les besoins de ses clients et innove pour faciliter leur vie numérique en proposant des offres adaptées à leurs nouveaux usages, tant sur le marché du Mobile que sur Inventeur du forfait Mobile dès 1996, puis des premières offres illimitées voix avec Neo en 2006, Bouygues Telecom a également lancé en 2011, accessible sur le Web. Convaincu de l’explosion des usages de l’Internet en mobilité et de l’importance de la qualité de l’expérience client dans le choix des consommateurs, Bouygues Telecom a modernisé ses infrastructures dès 2011 et lancé en 2013 le premier réseau national 4G de France. En novembre 2014, il simpli e drastiquement son catalogue d’offres et propose désormais à ses clients un enrichissement systématique et automatique de leur offre à chaque évolution. Désireux de devenir un opérateur convergent, Bouygues Telecom acquiert en 2008 son propre réseau xe. En 2009, il invente le « Tout-en-un (téléphonie xe et mobile, Internet, télévision) du marché et, en 2010, il lance la Bbox Fibre, première offre Très Haut Débit Fixe sur le réseau câblé de Numericable-SFR. En 2014, Bouygues Telecom crée une rupture tarifaire en commercialisant une offre 3P ADSL à 19,99 euros par mois pour accélérer sa croissance dans le Fixe. En 2015, l’opérateur lance Bbox Miami, première Box en partenariat avec Google, qui marie toute la richesse de la télévision traditionnelle avec le monde du Web grâce à son système d’exploitation Android, ainsi qu’une offre Très Haut Débit Fixe sur son réseau bre FTTH Bouygues Telecom est également membre fondateur de l’Alliance LoRa en français « longue portée ») pour promouvoir cette technologie et en faire un standard mondial pour l’I nternet des O bjets. Bouygues Telecom déploie un réseau LoRa qui couvrira la majorité du territoire français au premier semestre 2016. Sur le marché français du Mobile a, qui compte 80 millions de clients n 2015, Bouygues Telecom arrive en troisième position avec 11,9 millions de clients, derrière Orange, Numericable-SFR et devant Free Mobile et les MVNO b. Bouygues Telecom af che une part de marché Mobile de 14,9 % n 2015, en hausse de 0,5 point par rapport à n 2014. Sur le marché français du Haut Débit Fixe a, qui compte 26,9 millions de clients n 2015, Bouygues Telecom se classe quatrième avec 2,8 millions de clients, derrière Orange, Iliad et Numericable-SFR. Bouygues Telecom af che une part de marché Haut Débit Fixe de 10,4 % n 2015, en hausse de 1 point par rapport à n 2014. Sa part de parc sur le marché du Très Haut Débit est de 9,5 % à n 2015 . Bouygues Telecom exerce son activité exclusivement sur le territoire Bouygues Telecom se positionne comme l’opérateur de con ance qui accompagne ses clients pour pro ter pleinement du numérique, et déploie sa stratégie autour de trois axes : Créer de la valeur en développant les usages i nternet La qualité du réseau national 4G de Bouygues Telecom constitue un avantage compétitif durable pour se différencier sur un marché à forte intensité concurrentielle. Fort d’une couverture 4G de 75 % de la population, Bouygues Telecom poursuit le déploiement de nouveaux sites et vise une couverture de 82 % n 2016 et de 99 % en 2018, notamment grâce à l’accord de partage d’antennes avec Numericable-SFR. Parallèlement au déploiement de nouveaux sites, Bouygues Telecom densi e son réseau Mobile avec l’agrégation de deux, puis trois bandes de fréquences pour offrir à ses clients des débits allant jusqu’à près de 300 Mbit/s. Grâce à son large portefeuille de fréquences qui représente 25 % du spectre français, Bouygues Telecom peut faire face à la croissance des usages I nternet mobile de ses clients. La qualité de son réseau et l’enrichissement de ses offres permettent à Bouygues Telecom non seulement d’attirer les clients à fort potentiel de consommation d’Internet mobile mais aussi de les accompagner dans le développement de leurs usages. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à acheter des recharges Internet mobile, illustrant de ce fait le début de Poursuivre la croissance dans le Fixe en rendant le Haut Débit et le Très Haut Débit accessibles au Dans le but d’accélérer sa croissance dans le Fixe, Bouygues Telecom commercialise depuis 2014 des offres ADSL de qualité à un prix très compétitif. En 2015, Bouygues Telecom a lancé la commercialisation de son offre FTTH à un prix attractif pour être également présent sur le marché de la bre. Pour augmenter le nombre de foyers pouvant béné cier de ces ruptures tarifaires, Bouygues Telecom accélère le développement de Développer les activités Entreprises et Internet Le segment Entreprises constitue une véritable opportunité de croissance pour Bouygues Telecom. Le parc de clients de Bouygues Telecom Entreprises est en forte hausse depuis le lancement du réseau 4G et le développement d’offres et de services innovants dans le Fixe. Par ailleurs, Bouygues Telecom souhaite accompagner le développement de l’Internet des bjets (IdO) en déplyant un réseau basé sur la technlgie LoRa, qui couvrira 50 % de la population française dès la mi- 2016 et sera achevé à la n de l’année , et en créant une liale, Objenious, pour commercialiser des offres à destination des entreprises . « métropole » pour le marché Mobile. Périmètr « métropole et Dom » pour ne les abonnements avec un « débit crête » descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s (selon la défi Docum en t de référence 2015 eprise au service de la vie numérique de ses clients Bouygues Telecom dispose des forces et atouts suivants : de Bouygues Telecom, associée à la technologie de son infrastructure Réseau, lui permet d’agréger des bandes de fréquence entre elles pour proposer des débits et une qualité de service toujours plus élevés. Une base de 14,7 millions de clients Bouygues Telecom compte 11,9 millions de clients Mobile n 2015 et 2,8 millions de clients sur le marché du Haut et Très Haut Débit Fixe. Des réseaux Mobile et Fixe performants, reconnus Avec un parc de plus de 15 000 sites , Bouygues Telecom offre à ses clients une couverture Mobile en propre de : 99 % de la population en 2G ; 97 % de la population en 3G+ ; 75 % de la population en 4G. Les baromètres de perception du réseau Mobile tels que nPerf ou 4Gmark placent régulièrement Bouygues Telecom premier sur le marché français, que ce soit sur les débits ou sur le re et de l’expérience globale Bouygues Telecom est en mesure de proposer ses offres sur l’intégralité des lignes téléphoniques éligibles à l’ADSL, et notamment à 16,1 millions de foyers à travers son réseau déployé en propre. Sur le Très Haut Débit Fixe, Bouygues Telecom intensi e le déploiement de son réseau Fibre FTTH avec 1,5 million de prises commercialisées n 2015. De plus, grâce à son accord avec Numericable-SFR, Bouygues Telecom dispose d’un potentiel de 7 à 8 millions de foyers éligibles à la bre FTTLA Un accès à un large spectre de fréquences Fin 2015, Bouygues Telecom dispose de fréquences disponibles dans les Bouygues Telecom a investi environ deux milliards d’euros dans l’accès à des bandes de fréquences régulées qui lui confèrent un avantage compétitif durable pour accompagner ses clients dans l’explosion des usages internet mobiles. La grande diversité du portefeuille de fréquences Avec « #NosClientsDabord », Bouygues Telecom est le seul opérateur du marché à disposer d’un positionnement favorisant ses clients existants pour récompenser leur délité au travers d’actions concrètes comme l’enrichissement automatique des offres Mobile pour tous, la mise en place d’offres promotionnelles dédiées aux clients et la création du « C omité- C lients ». Des offres Mobile et Fixe attractives En 2014, Bouygues Telecom a simplifié son catalogue Mobile en proposant sept offres déclinées en deux versions (avec et sans mobile), enrichies automatiquement pour tous les clients à chaque évolution, sans Côté Fixe, Bouygues Telecom propose une offre compétitive tout en conservant un niveau de qualité élevé. L’opérateur commercialise en 2015 l’accès à l’Internet xe au prix le plus bas du marché. Un réseau de distribution et de conseil transformé, Bouygues Telecom accompagne tous ses clients au quotidien grâce à un service client de qualité réalisé par les 4 500 conseillers de clientèle et de vente, dans les 544 magasins Clubs Bouygues Telecom et sur le Web, à travers l’espace client, les réseaux sociaux et les e-conseillers. En 2015, Bouygues Telecom a mis en place une plateforme digitale et omni-canal avec Salesforce, leader mondial des outils de relation client, et déployé un nouveau concept de boutiques pour simpli er le parcours du client et améliorer son expérience. Pour faire face au bouleversement du marché et améliorer sa compétitivité dans un marché à quatre opérateurs, Bouygues Telecom a su s’adapter Document de référen ce 2 015 eprise au service de la vie numérique de ses clients En 2015, Bouygues Telecom a poursuivi avec succès sa stratégie offensive dans le Mobile et dans le Fixe, ainsi que sa transformation profonde, lui permettant de délivrer de bonnes performances commerciales et rapide de la 4G dans sa base de clients. La qualité de son réseau 4G, l’enrichissement de ses offres et son nouveau positionnement ont permis à l’opérateur non seulement de recruter de nouveaux clients à fort potentiel de consommation d’Internet mobile, mais également de réduire le taux au sein de sa clientèle existante. Le marché français du Mobile a et du Haut Débit Fixe b Le marché français des télécommunications vit depuis quelques années une profonde mutation, animé par plusieurs tendances de fond. L’année 2015 a con rmé ces nouvelles évolutions, en particulier : une pression concurrentielle accrue tant sur le Mobile que sur le Fixe, avec notamment la multiplication des offres promotionnelles ; une attractivité croissante pour les offres Très Haut Débit, Fixe comme Mobile, caractérisée par un appétit grandissant des clients pour la consommation de vidéos et de contenus à la demande, chez soi comme en mobilité. Ces usages sont favorisés par l’apparition de nouveaux types de contenus tels que Net ix, par le développement de la 4G et du FTTH, ainsi que par l’inclusion de nouveaux services dans les offres le changement de comportement des clients pour l’acquisition de leur téléphone avec, d’une part, la forte croissance des ventes de forfaits sans téléphone et, d’autre part, de nouveaux moyens d’acquérir son téléphone (occasion, crédit à la consommation, etc.) ; le recul du poids de la distribution concurrentielle, en lien avec la montée en puissance des ventes réalisées sur Internet. En 2015, le marché français de la téléphonie mobile représente 69,5 millions de SIM hors MtoM d, et continue de croître (+ 0,7 % par rapport à 2014) grâce à l’augmentation du parc post-payé (+ 4,2 %). Le parc Prépayé poursuit quant à lui sa décroissance avec un recul de Le nombre de cartes MtoM atteint les 10,5 millions et connaît une croissance très forte (+ 27,8 % par rapport à 2014). Bouygues Telecom a procédé en 2015 à l’enrichissement de ses offres Mobile a n d’accompagner les clients dans le développement de leurs usages, tout en renforçant leur délité. Ainsi, depuis début 2015, tous les clients disposant d’un forfait Sensation 3Go et plus béné cient d’un bonus au choix parmi l’un des quatre services suivants : Spotify Premium, Gameloft, CanalPlay Start et B.TV illimité (télévision sur mobile et tablette) . Tous les clients Mobile Bouygues Telecom ont également pu béné cier de plusieurs week-ends d’Internet illimité a n de découvrir et pro ter sans limite de toutes les possibilités offertes par la 4G de l’opérateur. Premier opérateur à proposer en octobre 2013 un réseau national 4G, Bouygues Telecom s’est attaché en 2015 à densi er massivement son réseau et à déployer les évolutions de la 4G en proposant la 4G+ aux débits « boostés ». Obtenue grâce à l’agrégation de trois fréquences, cette évolution technologique permet d’atteindre des performances d’Internet mobile inégalées, avec des débits jusqu’à près de 300 Mbits/s. Déjà disponible à Chartres et à Lyon, cette 4G « améliorée » sera déployée en 2016 à Paris et dans les communes limitrophes, ainsi que dans les grandes agglomérations de plus 400 000 habitants. Bouygues Telecom consolide également son leadership sur l’Internet mobile pour les années à venir grâce à l’enrichissement de son patrimoine spectral. Fin 2015, dans le cadre de la mise aux enchères des fréquences de la bande 700 MHz par l’État, Bouygues Telecom a obtenu un bloc de La base Mobile de Bouygues Telecom à n 2015 atteint 11,9 millions de clients, soit une croissance de 769 000 clients en 2015, contre une perte de 23 000 clients en 2014. La base mobile , hors MtoM , est en croissance Sur le parc métropole (y compris MtoM ), les MVNO (opérateurs de réseau mobile virtuel) représentent une part de parc de 9,2 % (contre 9,4 % À n 2015, le nombre d’abonnements internet à Haut et Très Haut Débit atteint 26,9 millions, soit une croissance nette de 894 000 abonnements sur un an (+ 3,4 %), tirée par la forte croissance du nombre d’abonnements Très Haut Débit e (+ 43,8 %). Activité commerciale de Bouygues Telecom sur L’année 2015 marque la reprise d’une bonne dynamique commerciale de Bouygues Telecom dans le Mobile et la poursuite de la diffusion Fin 2015, Bouygues Telecom compte 5,1 millions de clients actifs 4G f, soit 51 % de son parc Mobile hors MtoM . Depuis le lancement de la 4G, les clients de Bouygues Telecom ont développé de nouvelles habitudes de consommation en mobilité. Au quatrième trimestre 2015, la moyenne de consommation internet des clients Mobile, hors MtoM, atteint 1,4 Go par mois, contre 0,9 Go au quatrième trimestre 2014, et les clients actifs 4G consomment en moyenne 2,5 Go par mois. Les clients de Bouygues Telecom sont les champions de la consommation d’Internet mobile du marché français. L’opérateur dont le débit est supérieur ou égal à 30 Mbits/s Docum en t de référence 2015 eprise au service de la vie numérique de ses clients achemine ainsi 26 % a de la totalité du tra c internet mobile (3G et 4G) en France, soit près de deux fois sa part de marché Mobile. dans le sens descendant, lui permettant ainsi d’étendre encore sa Par ailleurs, près de 30 % des clients 4G positionnés sur les offres à 3 Go atteignent chaque mois la limite de leur forfait Internet mobile. Ils sont de plus en plus nombreux à acheter des recharges Internet mobile (1 Go pour cinq euros) dont les ventes mensuelles sont passées de 160 000 à n 2014 à environ 500 000 à n 2015. Le nombre de clients actifs b MVNO (opérateurs de réseau mobile virtuel) sur le réseau Bouygues Telecom est de 2,6 millions à n 2015, soit 400 000 clients supplémentaires par rapport à 2014. Cette performance est due principalement aux accords de Bouygues Telecom avec les MVNO Lebara Mobile et Lycamobile qui ciblent des particuliers à la recherche de tarifs Activité commerciale de Bouygues Telecom sur le marché du Haut Débit Fixe En 2015, Bouygues Telecom poursuit sa croissance dans le Fixe en proposant des offres de qualité à prix attractif. Lancée en 2014, l’offre Bbox ADSL triple continue de rencontrer un très grand succès sur le marché. Elle propose l’essentiel des services recherchés par les clients (téléphone, Internet, télévision) à un prix très attractif. Parallèlement, Bouygues Telecom a proposé une rupture technologique avec le lancement début 2015 de Bbox Miami qui répond à l’appétit croissant des clients pour des vidéos et des contenus à la demande. Réunissant dans une seule interface le meilleur de la télévision et du Web grâce à Android (système d’exploitation mobile de Google), Bbox Miami a été conçu avec un écosystème de partenaires (IfeelSmart, iWedia, Marvell, Spidéo et également Google) pour proposer la meilleure expérience client sur la télévision. Ce décodeur commercialisé au prix compétitif de 25,99 euros par mois est compatible avec la technologie FTTH, offrant un débit allant jusqu’à 1 Gb/s, permettant de surfer sur Internet, de télécharger très rapidement, de regarder la télévision en haute dé nition et de béné cier de tous les usages avec une qualité optimale et en simultané. ACCÉLÉRATION DU DÉPLOIEMENT DU RÉSEAU EN PROPRE A n de faire pro ter un maximum de foyers de ses offres aux tarifs très compétitifs et d’augmenter sa part de marché dans le Haut Débit et Très Haut Débit Fixe, Bouygues Telecom accélère le développement de ses propres infrastructures Fixe (ADSL et FTTH ). Sur l’ADSL, le réseau déployé en propre par Bouygues Telecom couvre 16,1 millions de foyers à n décembre 2015, à travers plus de 1 500 NRA (nœuds de raccordement d’abonnés), comparé à 700 n 2014 . Concernant le Très Haut Débit, Bouygues Telecom a signé des accords de co-investissement avec Orange et Numericable-SFR pour déployer la bre optique en zones très denses et moins denses, pour un engagement total de 6,5 millions de prises. À n 2015, le réseau bre FTTH dégroupé en propre par Bouygues Telecom couvre 1,5 million de prises, permettant d’offrir aux clients des débits jusqu’à 1 Gb /s. Depuis 2013, Bouygues Telecom propose le VDSL2 dans ses offres Fixe, sans surcoût, pour des débits théoriques allant jusqu’à 100 Mbit/s En parallèle, pour offrir à un maximum de clients le confort du Très Haut Débit, Bouygues Telecom s’appuie sur le réseau de Numericable-SFR, couvrant ainsi un potentiel de 7 à 8 millions de foyers, avec des débits Depuis deux ans, Bouygues Telecom fait preuve d’une grande régularité dans ses performances commerciales Fixe, avec une croissance nette trimestrielle moyenne de 97 000 clients. Sur l’année 2015, Bouygues Telecom s’attribue 40,3 % de la croissance nette globale du marché français du Haut Débit Fixe, soit 360 000 nouveaux clients. À fin décembre 2015, Bouygues Telecom compte 2,8 millions de clients Haut Débit Fixe, dont 406 000 clients Très Haut Débit Fixe, qui représentent 14,6 % de sa base. Le nombre de clients bre FTTH de Bouygues Telecom s’élève à 39 000, re étant le lancement commercial Bouygues Telecom est membre fondateur de l’Alliance LoRa (abréviation ou « longue portée ») qui comprend plus de cent quarante acteurs mondiaux. Déjà adoptée dans de nombreux pays par les leaders du marché, la technologie longue distance et bas débit LoRa est reconnue mondialement comme étant la plus aboutie dans le domaine de l’Internet des Objets. Bouygues Telecom déploie actuellement un réseau LoRa qui couvrira l’ensemble du territoire français à n 2016. Objenious, liale créée par Bouygues Telecom, commercialisera prochainement un catalogue d’offres destinées aux entreprises pour des cas d’usage tels que la localisation d’objets, la maintenance prédictive ou le suivi énergétique. LE MARCHÉ DES ENTREPRISES ET PROFESSIONNELS L’activité Entreprises de Bouygues Telecom constitue un relais de croissance particulièrement dynamique depuis le lancement de la 4G. En associant la qualité de son réseau à des offres innovantes, Bouygues Telecom Entreprises connaît une croissance soutenue depuis plus de deux ans. En 2015, Bouygues Telecom Entreprises a ainsi fait croître son parc Mobile de 19 % et son parc Fixe de 23 %. En juin 2015, Bouygues Telecom Entreprises a été le premier opérateur la 4G à travers son offre Routeur 4G. Celle-ci permet aux entreprises de se doter rapidement d’une connexion internet Très Haut Débit qui leur offre une qualité de service comparable à celle de la bre optique d’entreprise (FTTO), mais également de proposer un raccordement en Très Haut Débit au VPN l’entreprise ou de fonctionner en secours d’un lien d’accès Fixe bre ou DSL. Dans le cadre de sa transformation numérique, la Société Générale a ainsi équipé plus de trois mille agences de Routeurs 4G Bouygues Telecom Entreprises, pro tant d’accès Très Haut Débit sécurisés et d’une mise en Le partenariat stratégique mis en œuvre avec Telefonica en 2012 a donné naissance en 2015 à Telefonica Global Solutions France, visant le marché des multinationales. Cette entité commune regroupe de façon pérenne les équipes commerciales des deux opérateurs a n de proposer des offres aux grands comptes internationaux. Elle associe la performance du Document de référen ce 2 015 eprise au service de la vie numérique de ses clients réseau 4G de Bouygues Telecom et la qualité de ses services en France à la puissance d’innovation de Telefonica et à sa présence à l’international. Les entreprises françaises présentes à l’étranger ou les multinationales implantées en France se voient ainsi proposer des solutions globales personnalisées de téléphonie d’entreprise (Mobile, Fixe, Internet mobile, des outils de collaboration et des services numériques améliorés). Fin 2015, Bouygues Telecom compte deux millions de clients professionnels et entreprises (Fixe et Mobile). En 2015, Bouygues Telecom a amélioré ses résultats nanciers sous l’effet conjugué de sa bonne performance commerciale et de la transformation de son modèle économique. Pour la première année depuis 2010, le chiffre d’affaires total et l’EBITDA a de Bouygues Telecom sont en hausse Poursuite de la transformation de Bouygues Telecom Bouygues Telecom a entrepris dès 2012 une profonde transformation a n d’adapter sa structure de coûts à la baisse de valeur du marché et de rendre l’entreprise plus agile pour être encore plus proche du client. En 2015, Bouygues Telecom a accéléré sa transformation à travers : la suppression de 1 362 postes dans les fonctions « support » de l’entreprise, finalisée début 2015 à travers un Plan de Départs la migration de l’intégralité de la base clients Mobile sur les nouvelles offres (sept offres restant au catalogue), permettant un fonctionnement plus simple de l’entreprise et une meilleure prise en charge des clients ; la mise en place d’une plateforme digitale et omni-canal avec Salesforce, leader mondial des outils de relation client, pour uidi er le parcours client et uniformiser l’information, quel que soit le point de le démarrage du projet de modernisation du réseau de boutiques, pour une expérience plus chaleureuse et un parcours simpli é, qui devrait être nalisé en 2017 ; la mise en service des premières plaques du réseau mutualisé entre Numericable-SFR et Bouygues Telecom. Cette mutualisation d’une partie de leur réseau d’accès Mobile concerne une zone couvrant 57 % de la population (hors zones denses), permettant d’offrir aux clients des deux opérateurs une meilleure couverture à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments, ainsi qu’une qualité de service améliorée, tout en réalisant des économies signi catives ; un nouveau logo et une nouvelle signature de marque « We love technology », symboles du renouveau de Bouygues Telecom. Grâce à des efforts soutenus de rationalisation, d’amélioration et de simplification, le plan d’économies annoncé début 2014, qui devait initialement permettre de dégager 300 millions d’euros d’économies en 2016 par rapport à n 2013 (coûts d’exploitation et coûts commerciaux hors taxes et redevances), devrait délivrer au moins 400 millions L’opérateur a généré en 2015 un chiffre d’affaires de 4 505 millions d’euros, en hausse de 2 % par rapport à 2014. Le chiffre d’affaires Réseau termine l’année à 3 825 millions d’euros, en recul de 1 % par rapport à 2014, impacté sur le premier semestre 2015 de la base de clients. Sur le deuxième semestre 2015, le chiffre d’affaires Réseau renoue avec la croissance, béné ciant de la hausse du nombre de clients et de la stabilisation de l’ ARPU Mobile b , qui s’établit à 22,8 euros par mois par client. L’ARPU Haut Débit Fixe c s’établit à 28,1 euros par mois et par client au quatrième trimestre 2015, en baisse de 5 % par rapport à la même période en 2014. Cette baisse est liée à la progression au sein de la base des clients des nouvelles offres Bbox ADSL à 19,99 euros par mois. Conformément aux attentes, l’EBITDA atteint 752 millions d’euros en 2015, en hausse de 58 millions d’euros par rapport à 2014. Cette amélioration est le résultat de la mise en place d’une simplification drastique de l’entreprise, de la réalisation d’une partie des 400 millions d’euros d’économies attendues en 2016 par rapport à n 2013 et de l’émergence d’un modèle économique plus agile et plus vertueux. Le résultat opérationnel courant est de (11) millions d’euros, en hausse de 54 millions d’euros par rapport à 2014. Le résultat opérationnel s’élève à (134) millions d’euros, contre (62) millions en 2014, et intègre 123 millions d’euros de charges non courantes essentiellement liées au déploiement du partage de réseau Le résultat net part du Groupe consolidé s’élève à (65) millions d’euros, contre un résultat de (45) millions d’euros en 2014. Les investissements d’exploitation consolidés s’élèvent à 1 289 millions d’euros en 2015. Ils sont en augmentation de 605 millions d’euros par rapport à 2014, impactés par l’achat d’un bloc de fréquences 700 MHz en 2015 pour 467 millions d’euros. Hors fréquences, les investissements d’exploitation s’élèvent à 822 millions d’euros, en hausse de 138 millions d’euros par rapport à 2014. Ils ont porté principalement sur le déploiement du réseau 4G, la poursuite de l’extension du réseau 3G, le déploiement du réseau Fixe ADSL et FTTH, et l’équipement en Box des nouveaux clients. Le cash- ow libre hors fréquences ressort à (125) millions d’euros, en baisse de 263 millions d’euros par rapport à 2014. Ce recul s’explique, comme attendu, par une base de comparaison défavorable en raison des éléments exceptionnels de 2014. L’endettement net total atteint 890 millions d’euros n 2015 contre 765 millions d’euros n 2014. ARPU : average revenue per user Docum en t de référence 2015 eprise au service de la vie numérique de ses clients La stratégie offensive déployée par Bouygues Telecom, ainsi que la transformation en profondeur de son modèle économique, a délivré, comme attendu, des premiers résultats positifs en 2015. La performance commerciale de l’année a été bonne, dans le Mobile comme dans le Haut Débit Fixe, et les premiers signes de monétisation des usages internet Mobile sont apparus. De plus, le chiffre d’affaires et l’EBITDA ont été en Dans ce contexte, Bouygues Telecom con rme son objectif de retour à une croissance pérenne du chiffre d’affaires et des résultats. Il prévoit de gagner un million de clients Mobile et un million de clients Fixe supplémentaires n 2017 (par rapport à 2014), et vise un objectif de marge d’EBITDA a de 25 % en 2017 et de 35 % à plus long terme. En 2016, le plan d’économie d’au moins 400 millions d’euros (en 2016 par rapport à n 2013) devrait produire son plein effet et les investissements d’exploitation devraient être de l’ordre de 750 à 800 millions d’euros. Document de référen ce 2 015 Dès sa création, et parce que son fondateur avait une vision très novatrice des métiers de la construction, sa première activité, Bouygues a fait de la maîtrise des risques une des caractéristiques Aujourd’hui, Bouygues SA, société mère du Groupe, considère que parmi ses missions fondamentales gurent le contrôle interne, la maîtrise des risques et la conformité. Depuis plusieurs années, sous son impulsion et son contrôle, de nombreuses actions sont menées dans chacun des cinq métiers. Elles s’articulent autour de trois axes : un référentiel de contrôle interne, l’auto-évaluation de la mise en œuvre des principes clés gurant dans ce référentiel, l’identi cation et le suivi des risques majeurs. En accord avec le code d’éthique du Groupe, la conformité est un des objectifs essentiels de ces trois démarches. Bouygues SA a élaboré, en lien étroit avec ses métiers, des programmes de conformité dans les domaines suivants : concurrence, anti- corruption, in formation nancière et opérations boursières , con its d’intérêts. Ces programmes, approuvés par le conseil d’administration en janvier 2014, ont été largement diffusés au sein du Groupe. Une description du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe gure dans le rapport du président du conseil d’administration (cf. chapitre 5, rubrique 5.2.2, du présent document). Bouygues SA apporte la plus grande attention au management du Groupe. Elle veille en particulier à favoriser l’échange et la valorisation des expériences entre structures et métiers, ainsi que l’animation des équipes et le développement de l’état d’esprit du Groupe. Les principales actions conduites à cet égard en 2015 sont décrites au chapitre 3 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du présent document. Bouygues a la conviction qu’il est important d’associer les salariés aux réussites du Groupe dont ils sont les acteurs essentiels. Aussi une politique d’actionnariat dynamique a-t-elle été mise en œuvre à leur pro t. Dans ce cadre, le conseil d’administration de Bouygues a décidé en août 2015 le principe d’une nouvelle augmentation de capital réservée aux salariés. Cette opération à effet de levier, dénommée Bouygues Con ance 7, s’est achevée le 29 décembre 2015 avec succès et 26,04 % des salariés éligibles y ont souscrit, soit 17 849 collaborateurs. Les détails de cette opération gurent dans les rapports complémentaires du conseil d’administration et des commissaires aux comptes (cf. chapitre 6, rubrique 6.2.2 du présent Docum en t de référence 2015 Au 31 décembre 2015, les collaborateurs du g roupe détiennent à travers différents fonds communs de placement d’entreprise, 21,44 % du capital et 28,64 % des droits de vote de la société Bouygues. Bouygues apparaît ainsi en tête des sociétés du CAC 40 par le taux de participation des Depuis 1995, deux représentants des salariés actionnaires sont L’acquisition par General Electric du pôle Énergie d’Alstom a été nalisée L’assemblée générale d’Alstom, qui s’est tenue le 18 décembre 2015, a approuvé la distribution aux actionnaires d’environ 3,2 milliards d’euros par une offre publique de rachat d’actions concernant un maximum de 91,5 millions d’actions à un prix unitaire de 35 euros, en vue de leur Alstom a annoncé le 28 janvier 2016 les résultats de son offre publique de rachat d’actions. Dans le cadre de cette opération, 28,46 millions d’actions Alstom détenues par Bouygues ont été rachetées par Alstom au prix unitaire de 35 euros, pour un montant total de 996 millions d’euros. À l’issue de cette opération, le groupe Bouygues détient 62,1 millions d’actions représentant 28,3 % du capital d’Alstom (contre 29,2 % au L’assemblée générale d’Alstom en date du 18 décembre 2015 a également, sur la proposition de Bouygues, approuvé la nomination proposée par l’État français de M. Olivier Bourges, secrétaire général de PSA, en qualité Il est rappelé que Bouygues a conclu avec l’État français, le 22 juin 2014, un accord donnant option à l’État d’acquérir dans certaines conditions auprès de Bouygues jusqu’à 20 % du capital d’Alstom. Le 4 février 2016, en application de ce protocole d’accord, Bouygues a consenti à l’État un prêt de titres portant sur 20 % du capital et des droits de vote d’Alstom. Des informations complémentaires gurent dans les rubriques 2.5 et En sus de sa mission de direction générale du Groupe, Bouygues SA fournit à ses différents métiers des services et expertises dans les domaines suivants : nance, communication, développement durable, mécénat, nouvelles technologies, assurances, conseil juridique, ressources humaines, etc. À cet effet, Bouygues SA et les principales sociétés du Groupe concluent chaque année des conventions relatives à ces prestations. Celles-ci permettent à chacun des métiers de faire appel à ces services et expertises en tant que de besoin. Les montants facturés en 2015 au titre de ces prestations gurent ci-après sous le titre « Flux nanciers » et dans le rapport des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées (cf. chapitre 8, rubrique 8.3.1, En 2015, Bouygues SA a reçu un montant global de dividendes de 981 millions d’euros versés par les sociétés suivantes : Au titre des conventions de services communs conclues avec ses métiers, Bouygues SA a facturé en 2015 les sommes suivantes : Document de référen ce 2 015 En 2015, Bouygues SA a également perçu des redevances au titre de contrats de licence de marques conclus avec des métiers utilisant la Il n’existe pas de ux nanciers signi catifs entre les différents métiers du Groupe. La trésorerie est centralisée au sein de liales nancières entièrement détenues par Bouygues SA. Cette centralisation permet d’optimiser la gestion des frais nanciers en relayant, avec la trésorerie disponible de certaines liales, les lignes de crédits con rmées obtenues auprès d’établissements de crédit par d’autres liales. Dans le cadre du placement des excédents de trésorerie, Bouygues s’est toujours interdit l’utilisation de supports sensibles (véhicules de titrisation, OPCVM Cf. chapitres 1 et 3 du présent document Les activités de représentation des intérêts du groupe Bouygues auprès des institutions européennes sont, depuis avril 2012, assurées par la société de droit belge Bouygues Europe, liale à 100 % de Bouygues SA. Bouygues Europe exerce son activité dans l’intérêt de Bouygues SA et de ses liales. À ce titre, elle leur fournit des prestations de conseil et de représentation auprès des institutions européennes, ainsi qu’une mission de veille législative et réglementaire sur les sujets d’importance majeure pour les sociétés du Groupe. A n de mieux orienter son action, Bouygues Europe a constitué en son sein un comité consultatif composé d’un représentant de Bouygues SA et de chacun des cinq grands métiers Depuis décembre 2014, installée à Tokyo, Bouygues Asia KK, liale à 100 % de Bouygues SA, exerce une activité de veille technologique, d’organisation de voyages d’études et d’identi cation de partenaires, dans l’intérêt de Bouygues SA et de ses métiers. L’activité de Bouygues Asia s’inscrit dans le cadre de la volonté du groupe Bouygues d’identi er les nouvelles tendances, de promouvoir l’innovation au sein du Groupe et d’accompagner les sociétés du Groupe dans la constitution et le développement de partenariats en Asie. Les activités de Bouygues Asia couvrent une zone géographique très vaste incluant le Japon, la Corée du Sud, la Chine et Taïwan. Bouygues Asia propose également son assistance et ses services à des clients externes au Groupe et, notamment, aux PME françaises souhaitant s’implanter ou se développer en Asie. En janvier 2015, Bouygues a procédé à l’acquisition auprès de Bouygues Telecom de 100 % des actions de la société d’ BTI Développement, laquelle est devenue Bouygues Développement. Cette société a pour mission d’assurer, au pro t de l’ensemble des métiers du Groupe, les principales missions suivantes : quali cation des start- up innovantes en lien avec les thématiques identi ées par les métiers , montage des tours de table, recommandations et conseils sur la réalisation des investissements, animation du réseau des partenaires nanciers, accompagnement dans la gestion des participations (gouvernance, Docum en t de référence 2015 Le 31 juillet 2015, Bouygues SA a cédé à des liales du groupe AXA l’intégralité de sa participation dans Eranove, soit environ 18,6 % du capital de cette société. Eranove (ex-Finagestion) est la société holding qui a repris les activités de gestion de l’eau et de l’électricité précédemment exercées en Côte d’Ivoire et au Sénégal par Saur (elle-même cédée Le 5 janvier 2016, Bouygues a annoncé avoir engagé des discussions préliminaires avec Orange pour explorer toute éventuelle opportunité qui lui permettrait de renforcer son ancrage durable dans les télécoms. Participation de Bouygues dans Alstom : se reporter à la rubrique 2.4.4 Document de référen ce 2 015 2.5 Alstom : un leader mondial (1er avril au 30 septembre 2015) Au 31 décembre 2015, Bouygues détenait 29,2 % du capital et des droits de vote d’Alstom (voir aussi les rubriques 1.4 et 2.4.4 du présent document). Le 2 novembre 2015, Alstom a finalisé la vente de ses activités Énergie (Power et Grid) à General Electric (GE) pour un montant d’environ 12,4 milliards d’euros a. Alstom est désormais entièrement recentrée sur le transport ferroviaire. Cette cession a également permis à Alstom d’acquérir les activités de signalisation de General Electric pour un montant d’environ 700 millions d’euros et d’investir environ 2,4 milliards d’euros dans trois co entreprises avec General Electric dans les réseaux électriques, les énergies renouvelables et les turbines nucléaires dans le monde et à vapeur en France. Le marché ferroviaire annuel mondial accessible pour la période 2011-2013 est estimé à 102 milliards d’euros. Il devrait se développer pour atteindre un montant moyen annuel de 121 milliards d’euros sur la période 2017-2019, soit un taux de croissance moyen annuel de 2,8 % b. Par sa présence sur tous les continents (soixante pays), sa gamme complète de solutions et son innovation constante, Alstom jouit d’une position de premier plan dans le domaine des trains, des systèmes, des services et de la signalisation, aujourd’hui renforcée par l’acquisition de GE Signalling. Cette activité, qui regroupe 1 200 collaborateurs, ouvre à Alstom les portes du marché de la signalisation pour le fret tout en renforçant sa présence en Amérique du Nord. Un leader mondial des solutions de transport L’offre d’Alstom s’articule autour de quatre activités : Trains, Systèmes (incluant les infrastructures), dont 1,9 milliard d’euros de cash dans les activités Énergie cédées à GE, et après 0,4 milliard d’euros lié à l’accord comm et 0,3 milliard d’euros de baisse de prix annoncée en juillet 2015 source : Union des Industries Ferroviair Docum en t de référence 2015 La gamme de trains d’Alstom couvre l’ensemble du marché, de la très Quand il s’agit d’augmenter la capacité, la fréquence des services et la sécurité de leurs ottes tout en préservant l’environnement, les opérateurs peuvent compter sur les solutions urbaines innovantes et économiquement ef caces d’Alstom. Des tramways Citadis aux trains suburbains X’Trapolis en passant par les trams-trains Citadis Dualis et les métros Metropolis, Alstom contribue chaque jour à relever le dé de la mobilité. Une des priorités d’Alstom est de contribuer à rendre le rail concurrentiel par rapport à l’avion et la route. Avec sa gamme Coradia et ses locomotives passagers, Alstom soutient la mobilité régionale. Elle redessine la carte de la grande et très grande vitesse avec Coradia Liner V200 et sa gamme Avelia qui repose sur trois produits phares : Pendolino, Euroduplex et AGV. En n, Alstom accompagne le marché du fret grâce à son offre de locomotives Prima et celle développée avec ses partenaires TMH (Russie) Alstom associe tous ses savoir-faire transversaux de constructeur ferroviaire pour gérer l’intégralité d’un système ferroviaire urbain (trains, Alstom offre une gamme complète de solutions durables pour la pose des voies, l’électri cation et la fourniture de matériel électromécanique à installer dans des stations et des dépôts. Alstom conçoit et met en œuvre des solutions innovantes pour la pose de voies automatique avec Appitrack, l’amélioration de l’efficacité énergétique avec Hesop (sous-station électrique réversible) ou encore l’alimentation électrique sans caténaires avec différentes solutions comme APS (système d’alimentation électrique au sol) et SRS (dernière solution de recharge statique par le sol). Confrontés à des projets complexes ou désireux de se concentrer sur leur cœur de métier, les opérateurs recherchent souvent des réponses globales à leurs besoins. Alstom propose des solutions complètes à ses clients à la fois sur le marché du transport urbain et sur celui des grandes lignes. Elles garantissent une optimisation des coûts, des délais de livraison réduits et un niveau de performance optimal de l’ensemble des équipements. Attractis, dernier système de tramway intégré d’Alstom destiné aux villes en forte croissance, vient, par exemple, asseoir sa position de numéro Alstom apporte aux opérateurs et gestionnaires d’infrastructures les moyens d’assurer en toute sécurité et en toute uidité l’acheminement des passagers ou des marchandises, optimisant ainsi le rendement des réseaux urbains ou celui des grandes lignes. Elle leur fournit des systèmes de contrôle et d’information, ainsi que des équipements embarqués et sur voie. Ils garantissent l’information et le confort des voyageurs, ainsi que l’ef cacité et la sécurité de l’exploitation. Elle développe en outre des solutions pour la sécurité des passagers et des centres de contrôle Grâce à la récente acquisition des solutions de signalisation de General Electric, Alstom renforce sa position sur le marché minier et celui Alstom accompagne ses clients, qu’ils soient opérateurs ferroviaires publics ou privés, gestionnaires de flotte ou bien spécialistes de la maintenance, en leur proposant une gamme de services personnalisés (maintenance, modernisation, réparations, fourniture de pièces détachées et service de support), pour leurs trains, leurs infrastructures et leurs L’objectif est de garantir une gestion globale, sécurisée et optimisée des trains et des équipements tout au long du cycle d’exploitation. Le marché ferroviaire, guidé par une urbanisation grandissante, connaît une croissance constante. Dans un contexte de mondialisation et de consolidation, Alstom déploie une stratégie à la hauteur de son ambition : devenir le partenaire privilégié de ses clients pour leurs solutions de transport à l’horizon 2020. Cette stratégie repose sur cinq piliers : vers ses clients présente dans soixante pays, Alstom a adapté son organisation pour renforcer son empreinte mondiale et mieux répondre localement aux besoins de ses clients. Elle est construite autour de sept régions a responsables de l’exécution globale des projets et d’une activité de signalisation dédiée. Elles s’appuient sur un maillage de sites industriels locaux, joint-ventures et partenariats stratégiques à travers le monde. Elles sont soutenues par un siège social qui pilote la stratégie globale, la politique Produits, l’innovation, ainsi que la mise en œuvre de processus communs. L’activité de signalisation renforce quant à elle sa position grâce à un large réseau de centres de compétences ; gamme complète de solutions forte de son expertise dans tous les segments du transport ferroviaire, Alstom combine ses savoir-faire pour offrir à ses clients des solutions globales. Ces dernières vont de l’offre groupée aux solutions intégrées garantissant une optimisation des coûts, des délais de livraison réduits et un niveau de performance optimal de l’ensemble des équipements ; de valeur l’innovation permet à Alstom de proposer à ses clients des solutions plus performantes et des coûts de possession réduits. Elle est pour elle une source de compétitivité, de différenciation et un vecteur de nouveaux marchés. Elle passe par l’innovation technique, avec la mise en place de nombreux programmes R&D, mais aussi par de nouvelles offres de services et solutions de nancement apportant toujours plus de valeur ajoutée à ses clients. Alstom met tout en œuvre pour comprendre et anticiper les attentes des opérateurs et des passagers de demain, placés au cœur de la satisfaire ses clients, Alstom vise l’excellence en matière de qualité, de coûts et de délais dans l’exécution de ses contrats. Cette exigence opérationnelle s’accompagne d’un engagement de performance environnementale répondant à une attente forte du marché, à la fois en termes de produits (économies d’énergie), de procédés de fabrication (éco-conception, matériaux non polluants) et de gestion du cycle de Document de référen ce 2 015 que la différence est source de performance, Alstom encourage la diversité sous toutes ses formes au sein de ses équipes (mixité, pluriculturalisme, etc.). Cette cohésion interne repose sur des valeurs – esprit d’équipe, con ance, sens de l’action – et des règles éthiques très fortes. Alstom appuie également son développement sur une culture d’entrepreneuriat promouvant la satisfaction client, la responsabilité et Résultats des neuf premiers mois 2015/2016 Dans le contexte du projet entre Alstom et General Electric, et conformément à la norme IFRS 5, les activités Thermal Power, Renewable Power et Grid, ainsi que certains coûts de structure, ont été classés en « Activités en cours de cession ». Ces activités ne sont donc pas incluses dans les commandes reçues, le chiffre d’affaires, le résultat opérationnel Entre le 1er avril 2014 et le 31 mars 2015, Alstom a enregistré des commandes records de 10 milliards d’euros, en hausse de plus de 60 % par rapport à l’exercice précédent. Le ratio de commandes reçues sur chiffre d’affaires a atteint 1,6 ; il a été supérieur à 1 pour la cinquième année consécutive et a notamment béné cié d’un contrat de 4 milliards d’euros en Afrique du Sud. Le chiffre d’affaires, à 6,2 milliards d’euros, a progressé de 8 % (7 % à structure et taux de change constants) par rapport à l’exercice précédent. Le résultat opérationnel s’est élevé à 318 millions d’euros, en hausse de 19 %. Le résultat net du groupe Alstom (activités poursuivies et en cours de cession) a atteint (719) millions d’euros, affecté par un certain nombre d’éléments exceptionnels, en particulier l’accord avec le département américain de la Justice (DOJ) et des dépréciations d’actifs en Russie. Comme prévu, le cash-flow libre des activités poursuivies, avant les ux liés aux charges d’impôts et charges nancières, a été positif sur l’année pleine et le cash- ow libre du groupe Alstom a été nettement positif au second semestre, compensant en grande partie le montant négatif du premier semestre, avec un chiffre de (429) millions Entre le 1er avril et le 30 septembre 2015, Alstom a enregistré un fort niveau de commandes de 3,9 milliards d’euros, correspondant à un ratio de commandes reçues sur chiffre d’affaires de 1,2. Au cours de cette même période, le chiffre d’affaires a progressé de 8 % (4 % à périmètre et taux de change constants), atteignant 3,3 milliards d’euros. Le résultat opérationnel après coûts de structure s’est élevé à 167 millions d’euros, 10 % au-dessus des 152 millions d’euros réalisés au cours du premier Le résultat net des activités poursuivies (part du Groupe) s’est élevé à 18 millions d’euros et le cash- ow libre des activités poursuivies, avant les ux liés aux charges d’impôts et charges nancières, a été proche de zéro. Pour les neuf premiers mois de 2015/2016 (du 1er avril au 31 décembre 2015), les prises de commandes d’Alstom se sont établies à 6,3 milliards d’euros, contre 8,0 milliards d’euros sur la même période l’année précédente qui incluait un contrat pour une valeur de 4 milliards d’euros en Afrique du Sud. Le chiffre d’affaires du groupe a atteint 4,9 milliards d’euros, en progression de 8 % et 3 % à périmètre et taux de change constants par rapport aux neuf premiers mois de 2014/2015. Le ratio commandes sur chiffre d’affaires est resté élevé à 1,3. À 28,7 milliards d’euros au 31 décembre 2015, le carnet de commandes représentait plus de quatre années de chiffre d’affaires. Acquisitions – P artenariats – nvestissements Mai 2015 Alstom acquiert 100 % de Signalling Solutions Ltd (SSL) au Royaume-Uni. SSL est l’un des principaux acteurs du segment e 2015 Alstom renforce ses capacités de services en Suède grâce à l’acquisition de Motala Train AB a , société spécialisée dans la remise à neuf, la maintenance lourde et la réparation de trains de Alstom nalise la vente de ses activités Énergie (Power et Grid) à General Electric (GE) pour un montant d’environ 12,4 milliards d’euros. Le groupe est désormais entièrement recentré sur le transport ferroviaire. Cette cession a également permis à Alstom d’acquérir les activités de signalisation de General Electric pour un Alstom signe un accord a n d’acquérir une participation de 51 % dans la société sud-africaine CTLE (Commuter Transport & Locomotive Engineering), spécialisée dans la modernisation des trains. e 2015 Alstom conclut l’accord pour acquérir 8 % d’actions supplémentaires dans la société Transmashholding (TMH) auprès de Russian Railways (RZD) pour un montant de 54 millions d’euros. Grâce à cette opération, Alstom a désormais une participation de 33 % dans TMH et conservera deux sièges au sein de son conseil d’administration. Au 31 décembre 2015, le cours de l’action s’élevait à 28,165 euros. Docum en t de référence 2015 métro à Hong Kong avec Thales. Metropolis associées à un système de maintenance sur vingt ans en Italie. de type M7 en Belgique, en consortium Extension de la ligne 1 du Pour le moyen terme, le chiffre d’affaires est attendu en croissance de plus de 5 % par an à périmètre et taux de change constants et la marge opérationnelle devrait s’améliorer graduellement dans la fourchette de 5 à 7 %. Le cash- ow libre est attendu en ligne avec le résultat net avant la contribution des activités Énergie, avec une volatilité possible sur de Document de référen ce 2 015 Docum en t de référence 2015 3.3.2 Pollution et gestion des déchets 3.3.5 Prise en compte de la biodiversité intéressées par l’activité de la société 120 Document de référen ce 2 015 3.1 La politique de responsabilité sociétale L’apport de solutions performantes et innovantes pour répondre aux enjeux du développement durable est un axe de développement économique majeur pour les cinq métiers du Groupe. La responsabilité sociétale du groupe Bouygues consiste, par ailleurs, à maîtriser et réduire les impacts sur l’environnement et la société liés à ses activités (gestion des impacts sur les écosystèmes, meilleure explication de ses activités, prise en compte des attentes des parties prenantes). Ainsi, la RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) est au cœur de la stratégie du Groupe et se concrétise par l’évolution de ses modèles économiques pour proposer à ses clients des solutions conçues et fabriquées de manière responsable, visant à créer de la valeur autrement. Les bonnes pratiques de chacun des métiers du groupe Bouygues dans les domaines social, environnemental et sociétal matérialisent cette stratégie. L’ensemble de ces axes d’actions est piloté au moyen d’indicateurs ables et véri és dans une démarche d’amélioration continue et de conformité. En 2015, le Groupe a formalisé pour la première fois sa politique RSE. Celle-ci prend appui sur les enjeux majeurs identi és par l’étude de matérialité b menée fin 2013. Elle marque une nouvelle étape de la démarche RSE du Groupe en formalisant des objectifs de performance. Ce document énonce les principes d’actions à partir desquels les métiers vont, d’ici 2020, poursuivre ou parfaire la mise en œuvre des actions déjà engagées, et préciser des objectifs de performances associés. Il rappelle notamment les trois pôles d’engagement du Groupe : préserver leur intégrité physique et l’équité du traitement qui leur est réservé, ainsi qu’à lutter contre toute forme de discrimination ; en répondant aux attentes sociales, ainsi qu’aux crises combinées des ressources naturelles, du climat et de la biodiversité ; pratiques d’achats, de gestion de risques et de respect des parties Les trois axes sociaux majeurs relevés par l’étude de matérialité Groupe la réduction du nombre et de la gravité des accidents du travail, et l’amélioration de la santé des collaborateurs ; le développement des compétences des collaborateurs ; le respect et la promotion des conventions fondamentales de l’OIT En 2015, la situation à l’international ayant dans l’ensemble été plus favorable qu’en France, il en résulte au sein de l’effectif total une croissance de la part des collaborateurs travaillant hors de l’Hexagone. La création de nouveaux dispositifs de formation a accompagné cette Par ailleurs, de nouvelles actions menées en 2015 ont porté sur la digitalisation des processus, notamment du recrutement, de la formation et des élections professionnelles ainsi que sur l’expérimentation de nouveaux modes de travail (télétravail) et d’environnements porteurs de Les trois axes environnementaux majeurs relevés par l’étude de matérialité la gestion et le recyclage des déchets ; la réduction des émissions de gaz à effets de serre ; la réduction des consommations d’énergie. L’année 2015 a été rythmée par la préparation de la COP21 (21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015) qui s’est tenue en décembre à Paris. Mobilisés pour soutenir cet événement stratégique, les cinq métiers du groupe Bouygues Docum en t de référence 2015 ont présenté leurs solutions les plus innovantes en matière de maîtrise de l’énergie, de réduction des gaz à effet de serre et de préservation des ressources. La présence du Groupe a pris plusieurs formes : des conférences thématiques mises à disposition sur Internet, un stand sur des salons professionnels labellisés COP21 (Word Ef ciency, La Galerie des solutions) En outre, Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas et TF1 ont participé aux « Trophées des Solutions Climat ». Deux projets ont été distingués comme « Coups de cœur Grand Groupe », dans les catégories « Atténuation » et « Adaptation » : Wattway, route solaire développée par Colas, ainsi qu’ le premier îlot mixte à énergie positive en France développé par Bouygues Immobilier. Les trois thématiques sociétales majeures relevées par l’étude de matérialité Groupe sont les suivantes : le respect de l’éthique des affaires et la lutte contre la corruption ; la prise en compte de la RSE par les fournisseurs et les sous-traitants ; la contribution aux bassins d’emplois locaux. En 2015, le Groupe a diffusé auprès de ses métiers les quatre programmes de conformité publiés en 2014 (Concurrence, Anti-corruption, Information nancière et opérations boursières, Con its d’intérêts) et a mis à jour sa charte RSE fournisseurs et sous-traitants a n d’accroître sa vigilance en matière de risques sociétaux et de répondre davantage aux enjeux Au sein du groupe Bouygues, les enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux sont pris en charge par l’ensemble des métiers, au plus près Le suivi et l’animation de ces actions sont portés au niveau de la société le comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat et la direction centrale Développement durable - Qualité Créé en 2001, le comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat (extension à la RSE des missions du comité en 2014) se réunit plusieurs fois par an pour examiner les dossiers relatifs à ces trois thématiques. En 2015, il a notamment donné un avis favorable au lancement ou à la poursuite d’une quarantaine d’actions de mécénat dans les domaines humanitaire, médical, social et culturel. Le comité a également suivi la mise en place au sein des métiers des quatre programmes de conformité adoptés en 2014, en vue de formaliser et développer la prévention des pratiques non conformes en matière de concurrence, de lutte contre la corruption, d’information nancière et opérations boursières et de con its d’intérêts. La direction centrale Développement durable - Qualité Sécurité Environnement (QSE) assure, en lien avec les directions fonctionnelles, la coordination de la démarche globale et la diffusion des bonnes pratiques. Les comités transversaux, les séminaires et les conférences organisés et animés par la direction centrale sont les moments privilégiés pour le développement des pratiques répondant aux enjeux du développement durable. Olivier Bouygues, directeur général délégué du groupe Bouygues, porte la responsabilité de ces actions au niveau du Groupe. Au niveau des métiers, l’animation des thématiques de responsabilité sociétale est conjointement prise en charge par la direction des ressources humaines et la direction Développement durable / Environnement des métiers. Ces der nières sont rattachées à la direction Innovation et Développement durable (Bouygues Construction), à la direction Communication, Marketing et Développement durable (Bouygues Immobilier), à la direction générale (Colas), à la direction nancière (TF1) et à la direction Innovation (Bouygues Telecom). Les métiers animent également leur réseau de correspondants l’organisation, par exemple, de comités transversaux, à l’instar du comité D éveloppement durable de Bouygues Construction, composé de représentants des entités opérationnelles et des fonctions supports. Sur le terrain, les lières RH, QSE, et l’ensemble des correspondants opérationnels des équipes Développement durable des métiers sont les porteurs privilégiés de la démarche RSE du Groupe et participent notamment à la maîtrise des risques. Les équipes commerciales sont également mobilisées sur les thématiques de solutions durables. Chez Bouygues Construction, par exemple, un module dédié à la construction durable est intégré au cycle de formation du Campus Commerce et un réseau de référents commerciaux Construction durable existe depuis 2013. d’animation et de pilotage des démarches RSE. RSE du Groupe est un des outils privilégié de suivi, auprès des cinq métiers : les campagnes de Comme pour le déploiement de la démarche RSE de Bouygues en fonction des enjeux métiers, la stratégie du Groupe repose sur la décentralisation et la responsabilité des métiers dans la mise en œuvre de ce La première est pilotée par la direction centrale Ressources humaines, les deux autres par la direction centrale Développement durable - Qualité Pour permettre la publication annuelle de ses principaux résultats à l’échelle du Groupe, Bouygues SA mène chaque année trois campagnes Document de référen ce 2 015 à chacun à un métier ce sont les indicateurs qui s’appliquent uniquement à un métier ou à une activité Bouygues est un groupe industriel diversifié. Le consensus entre les préside au choix et à la dé nition des extra- nancier au travers de divers comités de suivi. Un comité global dédié au reporting extra-fi nancier extra- nancier traite la revue annuelle du Animé par la direction centrale Développement durable - QSE, le comité éventuelles évolutions concernant les indicateurs environnementaux et sociétaux. Les correspondants Développement durable de chacun des métiers, ainsi qu’un représentant du comité SIRH (S ystème d’information ressources humaines) plus spéci quement en charge du volet social, y Des comités Groupe spécifi ques pour le reporting des ressources humaines expérimentés appartenant à la maison mère et aux métiers du Groupe, xe les axes de sociales constructives, hygiène et sécurité, etc.) et cartographie les indicateurs susceptibles de les illustrer dans le respect des spéci cités de chaque métier. Il fait un bilan de chaque collecte dans une optique d’amélioration continue en matière de processus, de abilité et de contrôle de gestion sociale. Il dé nit chaque indicateur précisément : périmètre, formule de calcul, périodicité, échéance, etc. Compte tenu de leur décentralisation, les membres de ces comités L’ensemble des indicateurs du volet social est consolidé au niveau du Groupe. Il existe deux sources d’alimentation pour ces indicateurs : trimestriellement par les systèmes de paie des métiers sur le périmètre indicateurs pouvant concerner tous les métiers du Groupe et pour lesquels tous les métiers ou la plupart d’entre eux fournissent leur Pour assurer l’homogénéité et la abilité de la procédure de et des informations qualitatives et quantitatives publiées par le Groupe, et sociétal a été réalisé en 2013. Il est annuellement mis à jour en Ce document précise notamment la méthodologie à appliquer lors du recueil des indicateurs des trois volets : dé nition, périmètre, unité, mode de calcul et contributeurs concernés. Il est le guide de référence pour tous les acteurs impliqués dans la procédure de comprend les procédures spéci ques à chacun des métiers qui lui sont en anglais aux correspondants métiers et il est disponible du groupe Bouygues est diffusé en français et Dans le respect des indications fournies par le protocole de Groupe, la collecte, le contrôle et la consolidation des indicateurs extra- nanciers entre Bouygues SA et les métiers s’effectuent La règle de consolidation des données sociales du groupe Bouygues les sociétés en intégration globale sont consolidées à 100 % ; les sociétés en intégration proportionnelle sont consolidées à 100 % dès lors que le pourcentage de détention dépasse strictement 50 %. les sociétés mises en équivalence ne sont pas consolidées. Tout collaborateur appartenant à une société incluse dans ce périmètre est pris en compte pour le calcul des indicateurs sociaux, y compris s’il exerce son activité dans une société ne faisant pas partie du périmètre Le périmètre Monde est retenu pour les indicateurs suivants : Effectifs par zone géographique, Répartition homme/femme, Recrutement externe par statut, Effectifs par statut professionnel, Taux de fréquence et Taux de gravité des accidents du travail, Nombre d’accidents mortels. À ces indicateurs s’ajoutent ceux du périmètre international (monde hors France) : Femmes managers à l’international, Nombre de départs à l’international, Existence à l’international d’une représentation du personnel, Couverture sociale à l’international, Existence à l’international Ce même périmètre a été adopté pour quatre nouveaux indicateurs publiés pour la première fois en 2015 : Existence à l’international d’un suivi des rémunérations, Existence à l’international d’un suivi de l’absentéisme, Docum en t de référence 2015 Existence à l’international d’un suivi de la durée du travail, Existence à l’international d’une politique de diversité formalisée. Ces indicateurs s’appuient sur le périmètre des cinquante-trois entreprises à l’international de plus de 300 collaborateurs a. Celles-ci représentent 87 % des effectifs de l’ensemble des entreprises à l’international. Ce taux de couverture a progressé de quinze points par rapport à 2014. Pour les autres indicateurs, Bouygues n’est actuellement en mesure de ne retenir que le périmètre France du fait de l’actuelle décentralisation de ses systèmes d’information et de l’hétérogénéité des à l’international. Le périmètre France comprend : les collectivités d’outre-mer (Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint- Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna), la France métropolitaine et les départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane française, Martinique, Mayotte et La Réunion). Sont donc exclus : Clipperton, les terres australes et antarctiques françaises, et la Nouvelle-Calédonie. Les indicateurs suivants sont donc reportés sur le périmètre France uniquement, soit sur 57 % des effectifs inscrits du Groupe au 31 décembre 2015 : Répartition des effectifs par tranche d’âge, Femmes managers dans l’effectif France, Nombre de licenciements France, Salaires annuels bruts moyens par statut, Régime de temps de travail des collaborateurs, Taux d’absentéisme, Participation aux élections de CE et DUP (1er tour titulaire), Accords collectifs négociés, Maladies professionnelles reconnues, Part de la masse salariale consacrée à la formation, Nombre moyen de jours de formation par salarié et par an, Nombre de contrats d’apprentissage, Nombre de contrats de professionnalisation, Nombre de collaborateurs handicapés, Nombre de collaborateurs handicapés recrutés, Chiffre d’affaires réalisé avec les Esat ou EA. social à l’international, décidée en 2013 par le groupe Bouygues, nécessite une approche différente pour Bouygues Construction et Colas (les deux métiers du Groupe signi cativement Dans la plupart des implantations de Bouygues Construction à l’international, deux populations sont à distinguer : le staff (encadrement, personnel administratif et technique) et les mode proche de l’intérim (pour la durée des chantiers), leur paie et leur gestion administrative sont locales, sans interface avec le système d’information RH France. Pour cette raison, à court terme, seule la population staff pourrait faire l’objet d’un étant toujours comptabilisés dans les indicateurs de suivi des effectifs Colas a réalisé son développement à l’international par acquisitions successives. Sa stratégie s’appuie sur une forte décentralisation conférant aux entités locales une grande autonomie dans leur organisation et leurs systèmes de gestion des ressources humaines. Dans tous les pays où le s’appuie sur les outils de pilotage du pays et la législation locale. En accord avec son programme pluriannuel, le groupe Bouygues continue Bouygues Construction et Colas ont lancé en 2015 le déploiement de deux systèmes d’information de gestion des ressources humaines (SIRH) qui visent un périmètre France et international. Bouygues Construction a lancé un programme « Global RH » qui se le projet Chorus (2015-2017) de déploiement d’un outil de consolidation des effectifs et indicateurs RH clés. Il permettra de abiliser tous les indicateurs de suivi des effectifs et des mouvements en partageant un référentiel RH commun à toutes les implantations pérennes de plus de 300 collaborateurs (80 % des effectifs de Bouygues Construction à l’international au 30 septembre 2015). Une étape importante sera franchie au premier trimestre 2016 avec l’intégration des pôles UK et le déploiement d’une solution RH globale (2016-2019) pour piloter, animer et consolider les trois process RH clés (rémunération, évaluation Ce projet ambitieux permettra d’aligner les campagnes RH de Bouygues Construction. À terme, l’entreprise aura donc une vue globale sur les revues de rémunération, les revues de performance et la gestion des talents. Les périmètres principaux (UK, Suisse, Asie) seront tous couverts d’ici 2018. Colas déploie un système d’information RH harmonisé et sécurisé dans ses données comprenant un référentiel emploi, accessible à terme aux salariés et managers. Le déploiement de ce SIRH à l’international débutera en 2016 par étapes en Europe et en Afrique. Au niveau du groupe Bouygues, le déploiement de ces nouveaux outils d’information permettra de réaliser les progrès suivants à l’international : amélioration de la précision des indicateurs relatifs aux recrutements mise en place d’indicateurs métiers déployés progressivement par plaques géographiques sur les sujets de la rémunération et de la Un groupe de travail inter-métiers issu du comité d’amélioration du s ocial sera mis en place dès 2016 pour préciser les modalités de déploiement de ces indicateurs à l’international. Ses travaux s’appuieront sur les constats tirés de la publication des nouveaux indicateurs à l’international, ainsi que sur un échange avec les liales des différents pays. L’objectif sera d’identi er les enjeux les plus pertinents, ainsi que la manière la plus adéquate de les traiter. Est inscrite à l’effectif toute personne liée par un contrat de travail à une société appartenant au périmètre de consolidation ou, à défaut, rémunérée directement par ladite société, sauf s’il existe un contrat commercial (contrat de prestation de services par exemple) entre cette personne et Cette dé nition s’entend pour le périmètre France et International. Les stagiaires sous convention tripartite (stagiaire, entreprise et établissement scolaire ou universitaire) sont exclus de l’effectif, y compris à l’international quand la législation locale prévoit ce type de document ou assimilé. Tous les indicateurs des volets environnemental et sociétal sont collectés mondialement par les métiers ayant des activités à l’international. Certains indicateurs ne couvrent pas ou ne sont pas applicables à l’ensemble des activités du métier. Dans ce cas, le périmètre de couverture de l’indicateur est indiqué en pourcentage du chiffre d’affaires total du métier ou en précisant le périmètre organisationnel sur lequel l’indicateur À noter que Colas exprime la couverture d’un grand nombre de ses indicateurs en pourcentage de chiffre d’activité économique (le CAE est égal au chiffre d’affaires augmenté des mouvements et cessions intra-Groupe). Ce chiffre permet de prendre en compte le poids de l’activité amont de Colas (matériaux de construction pour l’essentiel), Document de référen ce 2 015 alors que l’intégration verticale de Colas conduit à éliminer plus de 50 % de l’activité de production de matériaux. L’impact environnemental du siège social de Bouygues, situé au 32 avenue Hoche à Paris (0,15 % des effectifs du Groupe), n’est pas inclus dans le Toutes les liales de Bouygues Construction sont concernées par le environnemental et sociétal. Les sociétés en intégration globale et les sociétés détenues à 50 % ou plus sont consolidées à 100 % dans 87 %. Les 13 % non couverts sont liés aux exclusions listées ci-dessous : les sociétés détenues à moins de 50 % ; les sociétés mises en équivalence ; les sociétés acquises depuis moins de trois ans ; les sociétés soumises aux règles propres définies pour certaines national les structures, dont l’effectif est inférieur à dix personnes et/ou sans activité de production, ne sont Energies & Services les structures, dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’euros, ne sont pas intégrées extra- nancier, à condition que la somme des chiffres d’affaires de ces structures exclues ne dépasse pas 5 % du chiffre d’affaires total de Bouygues Energies & Services. Par ailleurs, le pôle Concessions, non consolidé dans le nancier, ne l’est pas non plus dans le par souci de cohérence. Les correspondants de cette entité réalisent dans un objectif de pilotage interne des actions RÈGLES DE CONSOLIDATION SPÉCIFIQUES À COLAS Le calcul et la consolidation des indicateurs du et sociétal de Colas se font sur un périmètre élargi par rapport à celui de la consolidation nancière a n de re éter le périmètre de risque et de pour les activités de production de matériaux, les sociétés détenues avec des partenaires extérieurs et pour lesquelles Colas n’a pas toujours la maîtrise de la gestion des aspects environnementaux (sites où Colas les sociétés de production de matériaux, même quand leur chiffre d’affaires consolidé est inférieur au seuil retenu de la consolidation nancière (deux millions d’euros). En effet, le total des volumes de matériaux produits par ces sociétés peut être signi catif, d’autant plus que leurs chiffres d’affaires font souvent l’objet d’un fort taux d’élimination (mouvements intra-Groupe ou cessions internes) du fait Les règles de consolidation pour les données environnementales et les sociétés en intégration globale nancière (taux de contrôle entre 50 et 100 %) sont intégrées et consolidées à 100 % ; les sociétés en intégration proportionnelle nancière sont intégrées proportionnellement à leur taux de contrôle ; les sociétés mises en équivalence financière sont intégrées proportionnellement à leur taux de détention. Les indicateurs environnementaux et sociétaux concernent le périmètre Le taux de couverture en pourcentage de chiffre d’affaires du de Bouygues Immobilier est de 95,9 % lorsque les implantations à l’international ne sont pas incluses (Pologne, Maroc et Belgique) et de 90,3 % lorsque les liales françaises sont également exclues (SLC, Urbis, À des ns de cohérence et d’homogénéisation avec les autres obligations des indicateurs sociaux (bilan social, rapport de situation comparée, plan de formation, etc.), les données sont collectées et consolidées pour la période allant du 1er janvier 2015 au Depuis l’année 2013, la date de clôture de l’exercice pour les indicateurs environnementaux et sociétaux est fixée au 30 septembre afin de permettre une consolidation et une analyse rigoureuses compte tenu des temps de collecte et de traitement. Le porte donc sur la période allant du 1er octobre 2014 au 30 septembre 2015 pour l’ensemble des indicateurs des volets environnemental et sociétal. Docum en t de référence 2015 Évolution générale de l’effectif du groupe Bouygues Effectifs par zone géographique au 31 décembre 2015 a et des ns de chantiers. Le contexte conjoncturel peu favorable s’est traduit par une baisse du recrutement de 5 % en un an. en France, on note une diminution de l’effectif qui s’explique en partie par des prises de commandes en baisse L’activité internationale est restée très dynamique. La légère baisse dans l’effectif s’explique par une baisse de l’activité sur la zone Afrique et Moyen-Orient, notamment due à des démobilisations de n de chantiers telle que la livraison du Qatar Petroleum District, ou des ns de chantiers de terrassement au Burkina Faso, Gabon et Cameroun. est en baisse (- 4,7 %) par rapport au 31 décembre 2014, en ligne avec le recul de l’activité. En France, où l’environnement économique est dif cile, l’effectif est en baisse de 5,4 % : - 5,8 % dans les liales routières métropolitaines (66 % des effectifs) confrontées à une nouvelle baisse d’activité ; - 9,7 % dans les départements d’outre-mer, en lien avec une baisse d’activité (hors Nouvelle Route du Littoral à la Réunion) et un report de chantiers ; - 3 % dans les liales Smac, Aximum et Spac, en raison notamment d’un marché du bâtiment mal orienté. À l’international, les effectifs sont en baisse de 3,5 %, avec des variations qui re ètent l’évolution de l’activité dans chaque zone : baisse en Europe (- 4,7 %), en lien notamment avec la n de grands chantiers en Europe centrale ; hausse en Océan Indien/Afrique/Moyen-Orient (+ 3,8 %), liée à l’activité en Afrique de l’Ouest (Bénin, Côte d’Ivoire) ; baisse en Amérique du Nord (- 8,3 %), suite à des variations de périmètre (cessions, acquisitions et réorganisations aux États-Unis) ; baisse en Asie/Paci que (- 21 %), en lien avec la cession de la liale Wasco en Indonésie ; hausse de 97 % en Amérique du Sud, liée notamment aux chantiers ferroviaires au Venezuela et au Chili. Les effectifs de la promotion immobilière restent stables en France, et en cohérence avec sa stratégie de développement international, renforce sa présence en Pologne et au Maroc. A n de sauvegarder sa compétitivité dans un marché en pleine mutation, a initié en juin 2014 un plan de transformation de son organisation associé à un repositionnement de l’entreprise. Cette démarche, visant à simpli er son organisation, ses processus et ses offres, a également intégré un plan de réduction des effectifs portant sur 1 362 postes. Ce plan de mobilité interne Groupe et de départs externes, basé uniquement sur le volontariat, s’est déroulé dans le respect des personnes et des valeurs du groupe Bouygues, en privilégiant la qualité du dialogue avec les partenaires sociaux. Bouygues Telecom a pris la décision de clôturer ce plan de départs le 27 janvier 2015, à l’issue de la période de volontariat, sans recourir à la phase de départs contraints et donc sans procéder à des licenciements économiques. Les collaborateurs de Bouygues Telecom concernés par un départ suite au plan de transformation sont restés inscrits aux effectifs de l’entreprise jusqu’au terme de leur préavis conventionnel, voire de leur congé de reclassement s’ils ont souhaité en béné cier. Leurs départs contractuels sont donc intervenus principalement durant l’année 2015. Document de référen ce 2 015 e : 87 % des effectifs inter La part de femmes dans l’effectif de managers du de mixité et le recrutement de femmes managers notamment en France. augmente en France et à l’international, re étant l’impact de la politique la mixité hommes- femmes progresse à tous les niveaux de Mouvement déjà marqué depuis quelques années chez l’entreprise. L’entreprise a dépassé les objectifs qu’elle s’était xée avec les partenaires sociaux : la part des femmes cadres au sein de Bouygues Immobilier est proche des 40 % et celle des femmes managers progresse. Répartition des effectifs par tranche d’âge a www.bouygues.com : âge et ancienneté moyens (France) e : 57 % des effectifs du Groupe dernier à 36 % en 2015. a eu un impact sur son effectif de moins de 35 ans, passé de 38,2 % des effectifs l’an Avec une grande diversité générationnelle présente au sein de l’entreprise et plus de 10 % de collaborateurs de plus de 55 ans, Bouygues Construction est attentif à la gestion des âges et des différents cycles de vie professionnelle. La valorisation de la transmission du savoir fait ainsi partie des enjeux importants (6 % des effectifs ont trente ans d’ancienneté et plus). Dans ce cadre, plusieurs moyens sont mis en œuvre : animation de formations internes par des collaborateurs expérimentés et mise en place de tutorat pour encadrer l’accueil et les missions des jeunes arrivants. ont ainsi été informés des aspects juridiques et administratifs de la retraite, des choix possibles en matière de gestion de n de carrière et des contacts pour un éventuel accompagnement personnalisé. Le faible pourcentage des effectifs de plus de 55 ans chez est essentiellement lié au caractère récent de l’entreprise. Docum en t de référence 2015 En France, un contexte tendu, notamment pour les activités de la construction, a conduit à une baisse de 15 % des recrutements. Avec plus de la moitié du chiffre d’affaires réalisé par à l’international, le nombre de recrutements y reste toujours élevé a n de staffer des chantiers importants, comme à Hong Kong ou en Angleterre. En France, le recrutement se maintient à un niveau stable, plus faible qu’il y a deux ou trois ans du fait d’un contexte économique tendu. reste à un niveau élevé, en progression de 6 %. En France, en lien avec le recul de l’activité, les recrutements sont en À l’international, les recrutements des permanents et saisonniers se maintiennent à un niveau élevé, en hausse de 11 %. Traditionnellement, dans certains pays d’implantation en Amérique du Nord, en Afrique ou en Asie, le niveau de recrutement (notamment pour les compagnons) est En Afrique, le nombre de recrutements est élevé, en lien avec l’activité en Afrique de l’Ouest (Bénin, Côte d’Ivoire). À noter qu’au Maroc, les recrutements ont porté notamment sur le renouvellement des compétences dans les métiers de l’industrie, des achats, du commerce et de En Europe, le recrutement est le re et de l’activité, avec une acquisition réalisée par Colas UK. Dans l’activité ferroviaire, le volume d’embauches est en hausse pour répondre aux besoins ponctuels des chantiers, notamment à l’international. a fait le choix de stabiliser et préserver l’emploi, de diversi er ses activités et de se développer à l’international. notamment dans le domaine du digital, au pro t de e-TF1. a poursuivi une politique d’embauche ciblée : le recrutement externe s’est concentré sur l’acquisition d’expertises, Dans un contexte 2015 à nouveau dif cile et notamment marqué par le départ de près de 1 400 collaborateurs, limité ses recrutements pour les restreindre au développement de son réseau 4G et xe, à ses activités BtoB, à la relation client et à ses boutiques, périmètre non concerné par le plan de départs volontaires de 2014. Nombre de départs (sur effectifs permanents) e de l’année 2014, qui n’intégrait pas le cas particulier des licenciements en fi e comparable à celui de 2015. Document de référen ce 2 015 en France, le nombre de licenciements reste stable. À l’international, ce nouvel indicateur est à mettre en corrélation avec le nombre de recrutements très élevé. La nature des activités en mode projet explique un fort recours à une main-d’œuvre locale temporaire, avec des contrats de courte durée, limités à l’exécution d’un cycle ou d’un chantier. La n de plusieurs chantiers en Afrique (Mozambique, Rwanda notamment) explique ce volume de départs. le nombre de licenciements en France est en augmentation par rapport à 2014. Il comprend 1 103 ruptures pour n de chantier. Dans le cadre de la recon guration de l’unité de production de la Société de la R af nerie de Dunkerque (recentrage de l’activité sur la seule production de bitume), le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) réalisé en 2015 comprend quinze licenciements économiques et trente-sept départs volontaires. À l’international, dans certains pays, le nombre de départs reste élevé en raison de la saisonnalité de l’activité. la marque employeur a mis l’accent sur la digitalisation au travers de l’animation des sites Carrières sur Internet, ainsi que des pages des différents réseaux sociaux (LinkedIn, Viadeo, Facebook, Jobteaser, Twitter, etc.). En 2016, un site de recrutement centralisant les annonces de l’ensemble du G roupe sera mis à la disposition des candidats. de découvrir l’ensemble de ses métiers et de ses implantations, en comptabilisées sur l’année et près de 45 % des candidatures externes reçues proviennent directement du site Carrières. La page Facebook Campus Bouygues Construction a continué d’être alimentée avec les actualités des r elations avec les écoles, ce qui a permis de dépasser les 2 000 suiveurs. La page LinkedIn C arrières a évolué et quatre pages ont été créées pour les étudiants/jeunes diplômés, les internationaux, les confirmés et les spécialistes du commerce/développement immobilier. Depuis la mise en place de ces pages en janvier 2015, l’audience a pratiquement doublé avec plus de a lancé un nouveau site web colas.com, intégrant un alimenté par des ux Facebook, LinkedIn et Twitter, et permettant de déposer des candidatures. Cet outil complète le C arrière, étoffé en 2015 d’une application de et les commentaires des débutants et des stagiaires sur leur expérience. en 2015 en atteignant la 17e place du classement Potential Park - C atégorie « Site C arrières », soit une progression de quatorze places en a redé ni sa promesse de marque employeur en cohérence avec la nouvelle identité de marque et la déclinera en 2016 Tous les RH opérationnels ont été formés pour affuter leurs compétences Toutes les sociétés du Groupe mènent des politiques actives de relations avec le monde éducatif pour favoriser leur attractivité auprès des étudiants et jeunes diplômés. Trois métiers dans le groupe Bouygues ont été préférées des stagiaires : Colas (7e), Bouygues Immobilier (11e) et Des partenariats école « premium » ont été signés au niveau du avec Centrale Supélec et HEC Paris pour capitaliser auprès des étudiants sur l’image du Groupe et leur proposer les opportunités professionnelles offertes dans les différents métiers (cf. rubrique 3.4.2.3). En 2015, un stand Groupe itinérant a été créé a n d’assurer désormais une présence commune dans les manifestations des écoles et universités . Les investissements de r elations Écoles de restés importants en 2015. Le Dé Bouygues Construction en est resté un temps fort (soixante-dix étudiants ont présenté leurs projets « Quartier de demain » devant un jury composé de managers de haut niveau du Groupe). Bouygues Construction a développé pour l’international différents programmes destinés aux étudiants et aux jeunes diplômés a n de capter les talents et les déliser. attractivité pour sa deuxième édition. Ce programme sélectif a pour objectif de valoriser les offres de stages et VIE (Volontariat international en entreprise) à destination des pro ls mobiles à l’international. Cette année, sur 431 candidatures reçues en une semaine, treize candidats ont été sélectionné s pour effectuer leur mission dans dix pays différents. Dragages Hong Kong dispose de trois aux apprentis et deux autres sont dédiés aux jeunes diplômés locaux qui les forment à des compétences spéci ques : le différents projets en vue d’obtenir une certi cation en Bâtiment et Génie Civil (quatre ans), l’acquisition des compétences de métreur (deux ans). Au Royaume-Uni, Bouygues Energies & Services comme Bouygues UK d’une durée de deux ans : chaque année, une quarantaine de jeunes diplômés intègrent ces cursus qui permettent la découverte et la pratique de plusieurs métiers, tout en Pour répondre à des besoins importants de recrutement, VSL a mis en Lors de la journée organisée en France sous un format d’une centaine de candidats s’est présentée et une dizaine a été recrutée. Cette opération a également été déployée en Inde et sera déclinée au Dans le cadre de sa politique de relations écoles, promotion 2018 de l’ESTP et signé un nouveau partenariat avec l’Insa L’intégration de stagiaires et la conversion des meilleurs stages de n d’études en embauches se poursuivent en 2015. Colas obtient la première place des meilleures entreprises en France où débuter sa carrière « for starters » de meilleuresentreprises.com). Colas a aussi été l’une des premières entreprises en France à réaliser une étude de satisfaction (Universum) auprès de l’ensemble de ses jeunes Docum en t de référence 2015 embauchés cadres. À l’international, le recrutement de l’encadrement s’appuie principalement, comme en France, sur les relations É coles et Les partenariats initiés pour promouvoir l’ d’ingénieurs ou du Web se sont matérialisés à travers des week-ends « dé s » (Hackathon) organisés avec la Web School Factory et Ionis Outre ses vertus reconnues dans le transmission des valeurs et savoir-faire, ainsi que d’enrichissement des parcours professionnels, la mobilité interne joue un rôle signi catif dans le maintien de l’emploi en période dif cile. Elle a ainsi été mise à contribution dans le cadre de la restructuration de Bouygues Telecom. En plus des nombreuses actions des métiers dans ce domaine (outils et équipes dédiées dans tous les métiers), le Groupe s’appuie sur la direction Mobilité de sa société mère. La direction Mobilité est à la disposition des directions Ressources h umaines et, en toute con dentialité, des collaborateurs des liales. Des comités M obilité inter-métiers nationaux et régionaux sont également animés, tandis que l’outil extranet met en visibilité les postes La mobilité interne est une valeur fondatrice de l’activité de Près de 2 000 collaborateurs ont été concernés par une mobilité fonctionnelle ou géographique en 2015. Dans le cadre de son accord sur la gestion prévisionnelle des emplois a mis en place des « packs Mobilité » permettant de nancer des formations pour les collaborateurs changeant de métiers. En 2015, ces collaborateurs représentent près de 45 % des mobilités de l’année. la priorité a été donnée à l’interne en favorisant la mobilité entre établissements. À titre d’exemple, Colas Sud-Ouest diffuse des « ash emplois » concernant les offres Colas dans la région et accompagne des collaborateurs par des formations Dans les domaines traditionnels de la télévision (antennes, rédaction, technique audiovisuelle) et dans les fonctions supports, le groupe très peu embauché et a privilégié la mobilité interne, grâce notamment à une équipe dédiée. Plus de 130 mobilités ont ainsi été effectuées en 2015. Évolution des salaires dans le Groupe Salaires annuels bruts moyens par statut (effectifs permanents) et évolution e : 57 % des effectifs du Groupe www.bouygues.com : total abondement PEE brut (France), montant intéressement et participation (sommes versées en 2015 au titre de 2014, Pour toutes les entités du Groupe en France, l’année a été marquée par une conjoncture économique dif cile et une absence d’in ation. En conséquence, les politiques salariales sont restées prudentes. en France, pour les Etam et les cadres, la baisse des résultats de l’entreprise a induit une baisse des rémunérations variables et primes exceptionnelles, et donc des rémunérations annuelles. Toutefois, une vigilance particulière a été apportée pour préserver les niveaux de rémunération les moins élevés, notamment chez les compagnons. la masse salariale de l’effectif France a été volontairement stabilisée. en 2015 a eu comme objectifs de reconnaître le travail accompli par les équipes tout en restant compatible avec les résultats économiques et de faire reposer les efforts avant tout sur les managers. À noter, les collaboratrices en congé maternité en 2015 se sont vues appliquer l’augmentation moyenne globale négociée. non concernés par l’attribution d’un bonus annuel ont béné cié d’une prime de 500 euros bruts en accompagnement de la dynamique de transformation de l’entreprise à laquelle ils ont participé. L’entreprise n’ayant pas développé de résultats positifs en 2014, elle n’a pu dégager ni réserve spéciale de participation, ni intéressement à redistribuer aux collaborateurs en 2015 au titre de Document de référen ce 2 015 et a la volonté de promouvoir certaines populations (jeunes, femmes). Selon les pays, la rémunération est accompagnée d’avantages complémentaires : intéressement, protection sociale complémentaire, plans d’épargne retraite, treizième mois, abondements, activités sociales et culturelles. En France, plusieurs métiers rassemblent ces éléments dans permettre à chaque collaborateur d’apprécier sa rémunération globale. En France également, les dispositifs d’épargne salariale incitatifs (plan d’épargne entreprise (PEE), Perco, etc.) sont régulièrement enrichis par de nouvelles augmentations de capital réservées aux salariés (l’opération Bouygues Con ance 7 pour ce qui concerne 2015 et 2016). Au sein de la quasi-totalité (94,3 %) des liales internationales de plus de 300 salariés il existe une politique de suivi des rémunérations avec des documents décrivant les modalités de cette politique indiquant les conséquences du suivi (tableau de bord, note de synthèse, (mutuelle, prévoyance) et de retraite qui viennent compléter le de rémunération en France se développent largement à l’international. À l’international, des systèmes de rémunération complémentaires sont également mis en place. Un dispositif de existe en Suisse chez Losinger Marazzi qui associe ses collaborateurs, depuis 2011, à la surperformance de l’entreprise − appréciée d’après des critères nanciers et de sécurité − en leur versant une prime collective. Au Royaume-Uni, depuis 2006, les collaborateurs de Bouygues UK et de Bouygues Energies & Services UK ont la possibilité de souscrire à shareBY, un plan d’épargne salariale investi en actions Bouygues exonéré scalement. Depuis deux ans, des opérations ponctuelles d’actionnariat salarié abondées à 100 % par l’entreprise ont été proposées aux salariés des liales Bymaro (Maroc) et Dragages Hong Kong avec un certain succès (62 % d’adhésion chez Dragages Hong Kong). En France, l’année 2015 a été l’occasion de promouvoir 2 100 collaborateurs, soit près de 10 % de l’effectif. L’ordre des Compagnons du Minorange distingue les compagnons les plus exemplaires, à titre professionnel et comportemental. Au total, il existe près de seize ordres recensant un peu plus de 1 000 compagnons sur le périmètre Monde. Près de 2 000 collaborateurs sont actuellement suivis par les liales françaises et internationales d’Europe et d’Asie, en tant que centaine de collaboratrices locales de Bouygues Bâtiment International est identi ée et suivie, soit près de 25 % des le principe de rémunération globale intégrant le salaire xe (rémunère les compétences), la partie variable (rémunère la performance) et les avantages divers (visent l’attachement à l’entreprise). Régime de temps de travail des collaborateurs (effectif permanent et non permanent) e : 57 % des effectifs du Groupe contraction des effectifs de compagnons en France qui représentent maintenant moins d’un tiers de l’effectif. le forfait horaire reste la pratique majoritaire malgré une légère baisse depuis trois ans, compte tenu de la La répartition des régimes de temps de travail évolue légèrement en faveur du forfait jours au sein de baisse d’activité dans la liale Ossabois, spécialiste de l’ossature bois, ayant entraîné une baisse des effectifs C ompagnons. Docum en t de référence 2015 Existence à l’international de règles individuelles ou collectives organisant la durée du travail a ouvel indicateur 2015. Holding et divers, Bouygues Immobilier e : 87 % des effectifs inter En dehors de cinq sociétés de Bouygues Construction en Asie, les liales employant plus de trois cents personnes à l’international disposent de règles organisant la durée du travail. L’aménagement du temps de travail au sein du déterminé par l’équilibre entre deux priorités : d’une part, la volonté de se conformer aux besoins des clients de l’entreprise et aux rythmes des différentes activités, et, d’autre part, la préservation du bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Pour permettre aux collaborateurs de mieux gérer leur temps de travail, tous les métiers sont dotés d’un dispositif de compte épargne-temps (CET). en France, la refonte de l’organisation du temps de travail menée depuis 2014 s’est accompagnée d’une harmonisation des pratiques et d’une simpli cation des règles de pointage et de récupération allant dans le sens d’une plus grande lisibilité des processus et des opérations. Des entités test utiliseront ce nouvel outil en 2016 avant une généralisation au cours du second semestre. À l’international, un travail d’harmonisation des conditions d’expatriation et du traitement des missions a abouti à la validation d’un processus partagé par toutes les entités a n de garantir la qualité et l’équité dans la prise en charge du collaborateur mobile et de sa famille. L’organisation du temps de travail privilégiée par l’annualisation et le forfait jours. L’annualisation et le régime de modulation du temps de travail, appliqués aux compagnons et à une partie des Etam, permettent d’organiser le travail selon la saisonnalité de l’activité tout en valorisant les heures supplémentaires. Le régime du forfait jours appliqué aux cadres s’étend progressivement à la population des Etam. En 2015, un nouvel outil de gestion des temps d’activité et de repos des salariés en convention de forfait en jours a fait l’objet de consultations auprès des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) des liales en vue d’une mise en place progressive. le suivi de la charge de travail a été une préoccupation constante tout au long de l’année suite aux départs progressifs des collaborateurs dans le plan. Un outil de suivi a été créé avec la nomination d’un correspondant dans chaque direction chargé tous les mois d’évaluer la charge selon quatre critères évalués sur une échelle de 1 à 3 : la présence des compétences, la capacité à faire, la clarté des rôles et l’ambiance. En fonction des résultats, des actions correctives étaient le cas échéant identi ées, attribuées à un porteur et suivies lors du point spéci que . Un global était fait à la direction générale Dans les contextes où cela est possible, le le recours à une durée limitée de télétravail qui peut générer à la fois satisfaction des collaborateurs concernés et gains pour l’entreprise (amélioration de la productivité, gain de surfaces de bureaux). De nouveaux outils et pratiques collaboratives ont été développés par Construction l’ouverture d’un réseau social, la mise en dans les liales régionales ou locales. siège de Bouygues Construction, un espace Zen, destiné au repos, suscite plus de 6 000 visites chaque année. En complément, la pratique du télétravail a été encadrée par un processus commun. Les accords relatifs au télétravail sont applicables à tous les Etam et c adres volontaires disposant d’une autonomie suf sante. A n de ré échir à une meilleure conciliation des rythmes professionnels et personnels et de mieux répondre aux attentes des nouvelles générations, Bouygues Bâtiment France déploie progressivement un plan d’action dénommé Harmonies. Ce plan intègre notamment des formations/ sensibilisations pour l’ensemble du management (formation Harmonie et Performance) ainsi que la mise en œuvre d’une charte « H armonies » sur les nouveaux projets pour dé nir collectivement les bonnes pratiques à respecter pendant la durée du chantier (organisation de l’équipe, réunions, usage des mails et convivialité ). sont également déployées sur de nombreux chantiers a n d’optimiser et d’anticiper la plani cation des tâches, de préciser le rôle de chacun et de gagner en ef cacité. repense les nouveaux espaces de travail pour ses clients et ses propres équipes en lien avec la culture numérique. C’est ainsi qu’est née « La ruche », premier site pilote situé au siège de Bouygues Immobilier, composé d’espaces de travail détendus, informels et confortables. Tout a été pensé pour veiller au bon équilibre entre bureaux xes et collaboratifs, salles créatives et espaces calmes a n de proposer un lieu connecté où les positions de travail sont diversi ées en Ces nouveaux bureaux ont par ailleurs servi d’incubateur pour le nouveau service de bureaux partagés ou tiers-lieux proposé par Bouygues Immobilier, développé sous la marque Nextdoor, qui a ouvert un premier site en juin 2015 et offre des espaces de entreprises (cf. encadré Nextdoor, rubrique 3.4.5.2). En parallèle, Bouygues Immobilier offre à ses collaborateurs de la souplesse dans le choix des lieux de travail (travail dans des tiers-lieux, L’expérimentation du télétravail mise en place en septembre 2014 au sein pour une durée initiale de neuf mois (1er septembre au 31 mai 2015), a été prolongée jusqu’au 31 décembre 2015. Pour rappel, le télétravail concerne soixante-treize collaborateurs au sein du groupe TF1, sur la base d’un jour de télétravail par semaine. est désormais regroupé sur un site unique proposant des conditions et des modes d’organisation de travail optimisés : télétravail, Document de référen ce 2 015 communautés collaboratives et réseaux sociaux d’entreprise, outils bureautiques digitaux systématisés, wi généralisé, espaces de détente, points de restauration diversi és, espace de sport, conciergerie, etc. L’unicité de lieu, la qualité et l’ef cacité de l’environnement de travail proposés concourent fortement au développement de synergies, gains de temps, performance, proximité et convivialité entre les collaborateurs. e : 57 % des effectifs du Groupe. Le taux d’absentéisme est défi Le taux d’absentéisme (4,5 %) est en hausse par rapport à 2014 de 0,5 point. Ce niveau est sensiblement équivalent au taux national du secteur privé de 4,6 % en 2014 qui a connu une progression de 7,4 % par rapport à 2013 (baromètre Alma Consulting Group 2015). À noter que la quasi-totalité (98,1 %) des liales de l’international employant plus de 300 salariés opère un suivi de l’absentéisme. les relations sociales sont respectueuses et constructives au pro t des collaborateurs. Des moyens mis à disposition des organisations syndicales en sus de ceux alloués par les métiers ont été déterminés au niveau du Groupe par un accord signé en 2005. Outre les instances de dialogue social des liales, le comité de Groupe France (trente représentants issus des différents comités d’entreprise du Groupe) et le comité d’entreprise européen (vingt-quatre représentants de huit pays) sont des lieux privilégiés pour les rencontres entre les représentants syndicaux de tous horizons et les dirigeants du Groupe. Ils permettent un échange ouvert et animé sur les perspectives économiques et nancières, ainsi que les évolutions en matière d’emploi, de politique En France, l’intérêt que les collaborateurs portent à la qualité du dialogue social se traduit par une participation aux élections professionnelles supérieure (82,1 % en 2015) à celle que l’on constate sur le plan national (42,8 % en 2013 selon le Haut Conseil du dialogue social), donnant à leurs représentants une forte légitimité. Au niveau Groupe, un comité RH R elations sociales est dépositaire des valeurs dé nies par la charte des France, la gestion des régimes de prévoyance des métiers est assurée de façon paritaire avec les syndicats (avec, en 2015, l’intégration de compagnons au sein du conseil de surveillance). Depuis 2014, une base documentaire économique et sociale est mise à disposition des représentants des salariés par l’entreprise et les comités d’entreprise Pour la première fois au sein de professionnelles se sont intégralement déroulées dans deux liales par voie électronique pour l’ensemble des collèges électoraux. Les taux de participation ont été supérieurs à 80 %. Les partenaires sociaux ont été associés aux évolutions des régimes des frais de santé et de prévoyance. La portabilité des garanties conventionnelles prévoyance des compagnons et des Etam est ainsi passée à trente-six mois. Ces régimes vont de nouveau évoluer en 2016 avec l’arrivée de l’ensemble des collaborateurs de Bouygues Energies & Services dans le régime frais de santé du groupe Bouygues. Il n’y aura ainsi plus de régimes de protection sociale différents entre les entités de Parmi les accords principaux, on peut y citer l’accord sur le don de JRTT, l’accord sur la rémunération des inventions des collaborateurs ou encore les différents accords de télétravail. Les accords d’intéressement ont aussi été renouvelés par neuf structures pour une période de trois ans. Lors de la négociation annuelle obligatoire, les partenaires sociaux de ont mis en place une solution complémentaire aux dispositifs légaux permettant aux salariés de s’absenter a n de pouvoir s’occuper d’un enfant, conjoint ou parent gravement malade. Le don de JRTT est désormais possible pour venir en soutien d’un autre en France, en 2015, le dialogue social s’est exercé, dans un contexte économique dif cile, au sein de 321 comités d’établissements Au sein des liales, les accords d’harmonisation se poursuivent. Ainsi, les sociétés Spac et Segec ont signé cette année un accord d’harmonisation et de substitution portant sur le statut social des salariés pour une application au 1er janvier 2016. Des négociations sont en cours dans les sociétés de carrières de Colas Est, et, au sein de Colas Î le-de-France Normandie, la société Cosson a signé un accord d’harmonisation. Des accords relatifs à l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes ont été signés au sein de Colas Midi-Méditerranée, Colas Rhône-Alpes Auvergne, Colas Sud-Ouest, Colas Rail, Aximum, Smac, et des liales aux Antilles. Plusieurs accords pré-électoraux ont également été signés à l’occasion des élections professionnelles. Docum en t de référence 2015 malgré un contexte économique en tension marqué par les incertitudes sur le devenir de la chaîne LCI, le dialogue social n’a pas connu de repli en 2015 et a permis la négociation d’accords clés (négociations annuelles sur les salaires, avenant relatif à l’intéressement). Poursuivant ses efforts dans une logique de compromis réciproque, la négociation collective a aussi abouti à la refonte de l’accord relatif au compte épargne- temps (CET) , signé par l’ensemble des organisations syndicales. De même, à travers la renégociation des accords Mixité des origines et Égalité femmes/hommes, le groupe TF1 a renouvelé ses engagements en faveur de la diversité. a ouvert en 2015, à l’intention de tous s es disposition un espace de dialogue ouvert et de création de groupes de travail publics et privés. Les métiers ont complété ce dispositif Groupe par des réseaux collaboratifs réservés à leurs collaborateurs. Ces réseaux utilisent la même solution (Yammer de Microsoft), facilitant ainsi l’appropriation de ce nouvel outil de travail. d’information sont périodiquement organisées, avec le développement de modes collaboratifs ou interactifs permettant aux collaborateurs de poser des questions à leurs managers ou dirigeants intervenant sur scène. Cette pratique interactive est déjà déployée depuis deux ans sur l’I ntranet avec des sondages et forums sur divers thèmes. Des enquêtes de satisfaction sont régulièrement organisées au sein de chaque entité en intégrant la population des compagnons. Les taux de retour sont généralement très bons et excèdent les 60 ou 70 %. En 2015, Bymaro (Maroc), Dragages Hong Kong et Bouygues Entreprises France- Europe ont lancé des enquêtes qui ont été suivies d’une phase d’analyse À l’occasion de la « J ournée Solid’R » du 18 septembre 2015 entièrement et sa Fondation, 82 % des collaborateurs ont aidé des associations au travers d’une quarantaine de projets locaux proposés en partenariat avec Unis-Cité . Les collaborateurs ont été mobilisés lors de la première participation aux J ournées du patrimoine. Le grand public a été invité à pénétrer au sein de la tour pour visiter les plateaux de télévision et pour échanger avec les personnalités de l’entreprise. Dans le cadre de l’association B.A.ba solidarité qui promeut l’accès à la lecture, à l’écriture et aux compétences de base, dans le cadre professionnel, quarante collaborateurs du groupe TF1 ont, par ailleurs, accompagné des salariés de l’entreprise de propreté qui travaille sur le site. À l’occasion de l’enquête de perception menée en septembre 2015, les ont pu réaf rmer leur attachement à l’entreprise en se déclarant ers d’y travailler pour 88 % d’entre eux (+ 2 points par rapport à l’enquête précédente en 2013). 93 % des collaborateurs disent également avoir envie de donner le meilleur d’eux- mêmes pour contribuer au succès de l’entreprise (+ 4 points par rapport Participation aux élections CE a et DUP b (1er tour Titulaires) www.bouygues.com : pourcentage de collaborateurs concer e : 57 % des effectifs du Groupe personnel (neuf entités ont procédé à des élections en 2015). le taux de participation reste élevé dans une année riche en renouvellement des instances de représentation du Colas Î le-de-France Normandie pour une partie de ses établissements. le renouvellement des représentants du personnel a eu lieu au sein de la société mère Colas SA, de Colas Nord-Picardie et de e : 57 % des effectifs du Groupe Document de référen ce 2 015 est présent dans des métiers particulièrement exposés aux risques d’accidents du travail. Il se donne pour objectifs de réduire le nombre et la gravité de ces derniers, et d’améliorer la santé de ses collaborateurs. La prévention du risque routier ou des risques psychosociaux (assortis pour ces derniers d’enquêtes, de systèmes d’alerte et de formations aux bonnes pratiques de management) fait ainsi l’objet d’actions dans tous les métiers. C’est toutefois sur les chantiers, lieux recelant par nature des dangers, que la nécessité de la prévention est cruciale. Les activités de construction du Groupe déploient donc des efforts très soutenus (équipements de sécurité, formations, détection et suivi des presque-accidents) et obtiennent dans ce domaine de meilleures performances que les standards de leur secteur. Pour améliorer encore ces résultats, des programmes de formation sont déployés par Bouygues Construction et Colas sur les sujets de santé, dont la lutte contre les addictions. En France, les politiques en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail sont déployées en concertation avec les CHSCT (comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). En n, la mise en place d’un système de management de la sécurité, associé ou non à une certi cation selon l’Ohsas 18001, constitue la base organisationnelle des unités opérationnelles du groupe Bouygues. Pour déployer la politique de sécurité, les dirigeants des liales s’appuient depuis de nombreuses années sur un réseau mondial de préventeurs et sur une large gamme d’outils de prévention (formations à la sécurité, à la conduite apaisée, aux premiers secours, quarts d’heure « sécurité » actions de sensibilisation, analyses des accidents, partage des meilleures pratiques, challenges inter- liales et trophées, classement L’engagement Santé-Sécurité et Sûreté est la valeur fondatrice de la revue en avril 2015. Elle est intégrée et sera appréciée dans les campagnes d’entretiens annuels de Dans le cadre de la formation « Permis de Construire 2 », l’ensemble des compagnons de Bouygues Entreprises France-Europe a suivi une mise à niveau des principes et règles de la politique de prévention. Cette remise à niveau a été enrichie par un module digital qui reposait sur l’immersion du collaborateur dans un environnement 3D basé sur un chantier réalisé et modélisé. Cette technique permet de simuler des situations à risques et de travailler sur les comportements. Plus de cent compagnons ont déjà suivi cette nouvelle formation dont le déploiement se poursuivra en 2016. Les indicateurs Sécurité sont intégrés depuis neuf ans dans le cadre des accords d’intéressement. Tous les collaborateurs sont ainsi mobilisés dédié à la sécurité a été par la politique de sécurité. Un outil de déployé sur la France en 2015 et sera implémenté à partir de 2016 dans en France, on peut citer les sur tous les chantiers ; les coachings Sécurité pour les nouveaux chefs d’établissement ; le déploiement de Lara, outil d’évaluation des risques chimiques, dans toutes les liales françaises ; l’outil Ergomat qui évolue en impliquant les constructeurs d’engins et de camions pour une prise en compte des remarques des utilisateurs dans l’amélioration du matériel, voire dans l’élaboration des nouveaux modèles. La politique Santé-Sécurité à l’international a continué à s’enrichir et à se dédiées à la sécurité sont organisées par toutes les entités. En 2015, une grille d’audit permet à chaque structure ou grand projet de s’auto- évaluer sur les cinq grandes thématiques du une pondération plus forte au critère Matériel et Méthodes chantiers, critère déterminant en matière de prévention des risques. Ces audits ont notamment conduit à la création de postes de plein au Nigeria, à Cuba et au Myanmar. Plus du tiers de l’effort de formation concerne les actions Santé et Sécurité Pologne et Cuba) déploient des formations à destination des locaux sous forme de sessions axées sur la mise en action (outillages portatifs, coffrages, travail en hauteur, EPI). Deux autres centres sont en projet pour une ouverture au Myanmar et en Thaïlande. Ces politiques volontaristes sont récompensées par l’obtention de Trophées Sécurité ou de certi cations au niveau local ou international par exemple). Plusieurs projets à Hong Kong, à Singapour, au Canada ou en Angleterre, ont ainsi été distingués pour la en 2015 (15-19 juin) s’est tenue la troisième édition de la chaque pays et chaque liale développant ses propres actions de sécurité. À l’international, il faut citer le projet de Colas Inc. aux fait participer les employés en donnant du sens à la culture de la sécurité. La prévention des risques professionnels est l’une des priorités des La pratique des exercices d’échauffements sur les chantiers en début de journée s’est généralisée sur le pôle Bâtiment France depuis plusieurs années. Un travail permanent a été mené en lien avec les ergonomes du travail et les directions techniques et Matériel pour réduire notamment la manutention manuelle et le port de charges lourdes. À siège de Bouygues Construction, deux semaines de sensibilisation sur l’ergonomie et les bonnes postures au poste de travail ont été organisées en octobre 2015 pour les collaborateurs de la société mère, en lien avec La lutte contre les addictions (alcool, drogue) menée depuis plus de cinq ans, avec campagne de sensibilisation des managers et des collaborateurs des sièges et chantiers, s’est renforcée en 2015. L’interdiction de la mise à disposition et de consommation d’alcool sur l’ensemble des lieux de travail des entités de Bouygues Construction a pris effet. Un programme d’accompagnement est progressivement mis en œuvre sur la base du modèle de Bouygues Entreprises France-Europe, en partenariat avec les acteurs internes et externes (médecins du travail, etc.), a n d’appuyer la prise en charge des collaborateurs concernés. met en œuvre des dispositifs et des actions a n de réduire au maximum l’exposition de ses collaborateurs aux fumées de bitume, aux poussières de silice et aux solvants chlorés (cf. rubrique 3.3.3.2 de la Docum en t de référence 2015 présente partie et rubrique 4.1.3.6 du chapitre 4 « Facteurs de risques »). Grâce à son réseau d’une centaine de préventeurs présents sur le terrain, Colas a renforcé la sensibilisation et la formation de ses collaborateurs En Suisse, des projets innovants porte nt sur l’exosquelette (machine donnant la puissance nécessaire tout en limitant la pénibilité liée aux tâches effectuées par les opérateurs) et la reconnaissance des hommes Dans le cadre du renforcement de l’intégration des nouveaux collaborateurs disposition de tous les collaborateurs pour leur présenter les principaux la direction des affaires générales et de la sécurité intervient régulièrement sur des questions relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail, notamment en matière d’aménagement des locaux ou encore d’ergonomie des postes de travail. La priorité a été donnée chez des collaborateurs dans la transformation de l’entreprise. La présence de psychologues du travail a été organisée pour permettre aux collaborateurs de trouver du soutien. Des actions de formation « Accompagner un salarié en dif culté » ont été dispensées aux managers. Un suivi systématique et régulier de la charge de travail de toutes les équipes a aussi été mené dans toute l’entreprise. Chaque collaborateur intégrant les Clubs Bouygues Telecom suit un module de formation en risques (vol avec violence, vol avec ruse, incivilités des clients, etc.) et une formation présentielle d’une journée sur la gestion des émotions. Une ligne d’astreinte permet aux collaborateurs de signaler un risque ou un dommage et de béné cier d’une assistance immédiate. En cas de traumatisme, le collaborateur est systématiquement orienté vers un Taux de fréquence a des accidents Taux de gravité b des accidents national, pour 2014, Colas comptabilise les accidents avec arr êt consécutif à un accident du travail x 1 000/nombr êt. Pour 2015 toutes les entités comptabilisent les accidents à partir d’un après plusieurs années d’amélioration constante, les indicateurs Sécurité se dégradent légèrement. Si globalement les entités Bâtiment France sont stables ou améliorent leurs résultats, le taux de fréquence se relève légèrement sur certaines implantations ou sur les grands projets internationaux où l’activité a été très forte en 2015. Quatre accidents mortels sont à déplorer, dont un malaise pendant le temps de travail et un accident de trajet. Les deux autres concernent des compagnons sur chantier. 6,84, de même que le taux de gravité (0,52 à comparer à 0,53 en 2014). le nombre d’accidents du travail avec arrêt est en forte diminution (- 12 %). Le taux de fréquence s’améliore passant de 7,66 à Ces résultats sont le signe d’une implication plus forte des managers, en particulier à l’international. Colas déplore cinq accidents mortels liés à l’activité professionnelle : deux en France (l’un dans la liale Colas Centre-Ouest, l’autre dans la liale Colas Sud-Ouest), trois à l’international ( un à Madagascar, un en Côte d’Ivoire, un au Gabon). pourcentage de sociétés de plus de 300 collaborateurs pr e : 87 % des effectifs inter La mise en place de couvertures sociales est l’une des priorités dans les politiques RH locales de progressivement dans ses nouvelles implantations, illustrée par la nette augmentation du pourcentage (de 86 à 92 %). L’ambition est toujours de couvrir l’ensemble du personnel par une couverture prévoyance incluant de 100 % du fait d’une politique à l’échelle de l’entreprise. la couverture décès et invalidité. Chez Document de référen ce 2 015 e : 57 % des effectifs du Groupe Bien qu’en augmentation, le chiffre 2015 reste faible et témoigne de l’impact positif de la politique Santé-Sécurité, des démarches d’ergonomie et du travail d’amélioration permanente du matériel de chantier pour réduire la pénibilité du travail. un portefeuille de près de quatre-vingt modules et cursus. Plus de 1 000 actions de formation sont organisées par l’université chaque année. développe les compétences de ses collaborateurs en organisant des formations techniques au niveau des métiers et, à tous les niveaux de l’entreprise, des formations sur les comportements managériaux (Institut du Management Bouygues, universités d’entreprise des métiers). Chaque année, un nombre important de collaborateurs est aussi formé à la sécurité. La part de la masse salariale consacrée à la formation est très supérieure aux minimums légaux. Des dispositifs sont en place, en France comme à l’international, pour mettre à niveau la formation initiale des collaborateurs qui le désirent en France, 68 % des collaborateurs ont suivi au moins une formation et plus de 380 000 heures de formation ont La sécurité et la prévention sont une préoccupation majeure. À ce titre, 39 % des heures de formation réalisées ont été consacrées à la formation des collaborateurs dans ces domaines. Par exemple, Bouygues Entreprises France-Europe a développé un module de formation qui permet aux apprenants de visiter un chantier virtuel et d’identi er une quarantaine D’autre part, l’évolution permanente des métiers nécessite le maintien et le développement des compétences techniques des collaborateurs pour faire face à la concurrence mais aussi garantir leur employabilité. À ce titre, 42 % des heures de formation réalisées en 2014 ont été consacrées à des formations technique Métier. En 2014, Bouygues Bâtiment Ile-de-France a lancé une campagne de refonte des cursus compagnons a n de s’assurer de la pertinence des contenus par rapport aux évolutions techniques. En 2015, des modules de formation sur le « BIM » sont en cours de conception. Cette nouvelle technologie va révolutionner les processus et les métiers, sur toutes les étapes de l’acte Autre sujet clé : l’éthique et la conformité des pratiques commerciales. intitulé « Fair Deal » a été déployé n 2015 a n de sensibiliser et de former 30 000 collaborateurs Etam et cadres en Depuis sa création en 2008, Bouygues Construction University a fortement développé l’offre de parcours de formation qui constitue maintenant Docum en t de référence 2015 Le projet « Philae », lancé en 2015, a pour objectif de construire une offre commune de formation pour l’ensemble des activités de Bouygues Construction, en France comme à l’international, sur quatre et expertise). Ce projet s’échelonnera sur une durée de trois ans. a maintenu un effort de formation soutenu cette année a n de s’assurer du développement des talents sur le long terme. Ceci s’est traduit, par exemple, par une formation au travail en mode projet ou encore la mise en place de partenariats avec des écoles (Business School Solvay, Science Po Paris, etc.) pour accompagner l’accession à des postes de management supérieur et faire évoluer les styles de leadership vers des modes plus collaboratifs. accélère la digitalisation de ses modes d’apprentissage en s’équipant pour objectif d’accompagner trois projets phares en 2016 : le déploiement du projet Opéra (nouveau système de pilotage de l’activité), le lancement de l’école de vente BI U et l’évolution du parcours d’intégration BI Quest. En France métropolitaine, l’investissement en formation de par rapport à l’année précédente. Les formations dédiées à la prévention et à la sécurité constituent 40,5 % des heures réalisées. Ces heures de formation ont concerné pour 51 % des compagnons, pour 27 % les Etam et pour 21 % des cadres. Le Campus Colas a accueilli 4 091 collaborateurs, répartis en 444 sessions organisées sur tout le territoire. Le Campus dispense, à l’échelle du groupe Colas, un tronc commun de parcours de formation permettant d’accompagner le développement professionnel des compagnons, des Etam et des cadres. Parmi ces programmes, les quatre cycles « Universités Colas » ont permis d’accompagner 304 managers a privilégié l’accompagnement de ses transformations par l’adaptation aux nouvelles technologies. Deux faits marquants sont à noter : la conception d’un programme spéci que pour quarante dirigeants, incluant un voyage à l’international, et la création de l’Université TF1 dont l’un des objectifs est de développer des modes de partage et d’apprentissage des acquis techniques mais aussi celle de l’accélération de la profonde transformation de l’entreprise et de la digitalisation. Inspirée par deux lignes de force majeure, l’employabilité et la création de moments collaboratifs, la politique de formation de l’entreprise s’est principalement incarnée autour de plusieurs éléments. Un programme multimodal d’accompagnement des 500 premiers managers de l’entreprise, baptisé « Réussir la transformation », a été permettant à ces managers d’y puiser l’inspiration nécessaire pour accompagner et mobiliser leurs collaborateurs. Un nouveau programme de formation des talents avec une immersion dans des start-up a également été lancé, ainsi que le renouveau du club des experts techniques de Bouygues Telecom (activités Réseau, Innovation et SI). La réforme de la formation professionnelle a permis de mettre en place la première session de VAE diplômante pour les responsables d’équipes Le réseau des clubs Bouygues Telecom dispose par ailleurs d’une école de vente, permettant chaque année à une vingtaine de jeunes de préparer en deux ans un BTS Management des unités commerciales à l’IGS. Le Centre de Formation d’Apprentis (CFA) Gustave Eiffel, soutenu par prépare les jeunes à des examens professionnels des métiers de la construction, de l’électrotechnique et du tertiaire, allant du CAP au BTS et à la licence professionnelle. L’investissement de Bouygues au sein du CFA Gustave Eiffel reste important, autour de trois axes : la rationalisation de l’offre de formation en adéquation avec les besoins métiers du Groupe, la poursuite du développement de l’offre de formation professionnelle continue et le développement d’une expertise liée à l’accompagnement en matière d’insertion. des jeunes à ses métiers, ainsi qu’un important vivier de recrutement. Chaque année, des guides sur l’alternance sont distribués aux écoles cibles a n de promouvoir les offres. En 2015, un guide digital recensant près de cent offres a été mis à disposition des candidats sur le site internet accorde une place importante aux stages et à l’alternance en veillant à une grande diversité des pro ls recrutés. Depuis e : 57 % des effectifs du Groupe plusieurs années la journée BI Campus est l’occasion pour l’entreprise de réaf rmer auprès des stagiaires et apprentis les fondamentaux de sa politique RH au travers de moments d’échanges privilégiés, avec plus d’une vingtaine de collaborateurs expérimentés. Elle permet également aux jeunes de développer leur réseau au sein de Bouygues Immobilier. la politique de formation a mis au premier plan la formation de l’encadrement Travaux au management de la sécurité. Elle a également mis l’accent sur la maîtrise des fondamentaux techniques et sur le management d’équipes. L’intégration et la formation aux métiers de tous les nouveaux arrivants reposent sur le déploiement du tutorat, dont ont notamment béné cié les 558 nouveaux collaborateurs embauchés en signi cative dans la formation de leurs collaborateurs locaux. Après la Grande-Bretagne, l’Asie et le Turkménistan, Bouygues Bâtiment International a ouvert en 2014 un nouveau Bouygues Energies & Services UK a développé son offre managériale en concevant une formation dédiée au objectifs de développer une culture d’entreprise commune à l’ensemble de ses métiers, déliser les talents et favoriser le développement des Dragages Hong Kong a lancé une initiative originale a n de promouvoir la culture de l’apprentissage et du partage de connaissances au travers d’un forum interne. Cinq sessions de partage de connaissances ont été organisées et ont réuni 200 participants de tous les sites. À l’international, les actions engagées par re et d’un accompagnement au développement des compétences métiers et de formations dédiées à la sécurité. C’est le cas, par exemple, aux États-Unis où la liale Colas Inc. a mis en place un dispositif pour mutualiser les formations métiers auprès de l’ensemble des filiales, ainsi qu’au Canada où les compétences contractuelles ont été privilégiées en 2015. En Europe, Colas Danmark a mis en place des actions de formation pour les managers, Colas Belgium des formations techniques et administratives, les liales irlandaise ou autrichienne des formations à la sécurité, etc. s’est adapté au ralentissement de l’activité en France, expliquant les 25 % de baisse observée par rapport à l’année dernière. Le suivi et la qualité des missions proposées restent une priorité en prévision d’une possibilité d’embauche à la suite. Document de référen ce 2 015 formation par salarié et par an 57 % des effectifs du Groupe mation Groupe publié en 2015 sur l’année 2014. Les infor Malgré la conjoncture économique française défavorable, l’effort de formation du Groupe s’est maintenu entre deux et trois jours de formation en moyenne par collaborateur. L’investissement dans la formation s’établit toujours à un niveau plus élevé que les obligations légales. Existence à l’international d’un plan de formation formalisé a e : 87 % des effectifs inter du Groupe. (Extrait de la charte des ressources humaines du groupe Bouygues, élaborée en 2008). Dotés chacun d’un responsable Diversité, les métiers du ont poursuivi leurs démarches en faveur de la diversité et de l’équité de traitement portant sur l’égalité entre les hommes et les femmes, le handicap et l’insertion. Au niveau du Groupe, le comité D iversité et égalité des chances réunit plusieurs fois par an les spécialistes des métiers a n de les encourager à suivre les meilleures pratiques. TF1 et Bouygues Telecom sont titulaires du label Diversité depuis respectivement de la diversité en entreprise. La démarche Diversité s’applique dans toutes les implantations de ces structures en France et à l’international. Bouygues Bâtiment International a renouvelé son label Diversité (Afnor ) obtenu en 2012 et plusieurs de ses liales ont mis en œuvre des actions Avec plus d’un million d’heures d’insertion réalisées en 2015, Bouygues Construction est un acteur de référence dans l’emploi local et dans l’insertion par l’activité économique (cf. rubrique 3.4.1 « Impacts socio- Docum en t de référence 2015 économiques sur les territoires »). En termes de gestion interculturelle, Bouygues Construction souhaite re éter dans ses effectifs et à tous ses échelons, les composantes sociale, culturelle et ethnique de la société. Pour sensibiliser les collaborateurs et pour faire connaître et partager les bonnes pratiques en faveur de la diversité interculturelle, plusieurs moyens de communication ont été adoptés : newsletter, rubrique sur l’i ntranet (dont un espace dédié à la lière RH). Un guide précisant le positionnement de Bouygues Construction face à des questions liées au fait religieux en entreprise est également déployé et relayé par les Bouygues Construction University a créé le module dédié « Égalité des chances » qui a permis de sensibiliser près de 500 collaborateurs (RH À l’international, Dragages Hong Kong regroupe un total de vingt-huit nationalités au sein de ses équipes. En tant qu’entreprise multiculturelle, l’intégration et la cohésion sont jugées clés dans l’amélioration de la qualité de vie au travail des salariés. Le Festival de la Diversité Culturelle de Dragages Hong Kong a pour objectif de renforcer les liens au sein de l’entreprise en faisant connaître les traditions des cinq nationalités les plus représentées : la culture chinoise (64 %), népalaise (16 %), française (9 %), anglaise (4 %) et philippine (2 %) des salariés. Durant cinq semaines en 2014, 1 500 salariés de Dragages Hong Kong ont participé à vingt- deux événements culturels et découvert les différents pays grâce à des en France, le respect du principe de non-discrimination est clairement réaf rmé à l’occasion des nombreux accords signés par l’entreprise (mixité et égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, contrat de génération, etc.). Des actions de sensibilisation au principe de non-discrimination sont réalisées régulièrement lors des Les liales américaines sont soumises aux lois fédérales relatives à la non-discrimination dans le cadre du recrutement, de la délisation et de la rémunération des collaborateurs. Parmi leurs nombreuses actions, on citera la communication autour de leur engagement, la diffusion des offres d’emploi auprès de cabinets spécialisés dans l’intégration des minorités. « Respect et Performance – Manager la diversité » est décliné pour l’ensemble des managers con rmés de l’entreprise et a pour objectif de les accompagner pour développer la coopération dans les équipes, comprendre la diversité de chacun, et trouver les leviers pour faire de la diversité un facteur de performance et de développement personnel Pour répondre aux exigences élevées du cahier des charges du label en 2010 (audit de contrôle en 2012, demande de renouvellement en cours) en matière d’égalité de traitement, les processus RH ont été revisités (recrutements, promotions, etc.) et la traçabilité assurée. Ainsi, 1 200 collaborateurs (managers, journalistes, documentalistes, conseillers de programmes, RH, élus, etc.) ont été formés à la diversité au cours des trois dernières années. En 2014, le dispositif d’écoute de collaborateurs s’estimant discriminés a été externalisé auprès du cabinet d’avocats Allodiscrim’. Le groupe TF1 a signé en octobre 2015 la charte d’engagement contre les discriminations liées à l’orientation et et Mozaic RH a été initié a n des pro ls de jeunes ou alternants issus des Existence à l’international d’une politique diversité formalisée a e : 87 % des effectifs inter À l’international, les liales de certains pays (États-Unis, pays européens, etc.) mènent des actions de lutte contre les discriminations dont celles visant les femmes, en lien avec la législation locale. La promotion de la mixité et l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes est un objectif partagé par toutes les liales du En 2015, Bouygues a ainsi invité douze collaboratrices issues des différentes activités du Groupe à participer à la 11e édition du a n de s’inspirer des tendances et des meilleures pratiques d’entreprises et de parties prenantes du monde entier. Le secteur de la construction ayant toujours été majoritairement masculin en France, l’enjeu pour Bouygues Construction et Colas est d’augmenter leur attractivité auprès des candidates à l’embauche. Ces entreprises mènent des campagnes de communication au sein du monde universitaire et scolaire. Plus généralement, toutes les entreprises du Groupe ont dressé un état des lieux de la place des femmes dans le management et entrepris des actions pour améliorer celle-ci. En France, la part des femmes dans l’encadrement progresse régulièrement depuis plusieurs années. Dans tous les métiers, l’équité salariale entre les hommes et les femmes est contrôlée et des budgets sont consacrés à l’harmonisation quand il y a lieu. a mis en œuvre un plan d’action porté par l’ensemble de la lière RH, visant à favoriser la mixité : modules de sensibilisation dans les formations de managers, engagements en matière de recrutement, mise en place d’un tableau de bord dédié, formation de la lière RH, plan de communication Intranet, etc. Fin 2014, Bouygues Construction a soutenu une initiative du groupe et de la Fédération Française du Bâtiment : la création des premiers trophées de la femme du BTP met en valeur des parcours féminins, que ce soit en travaux, en architecture, dans le développement immobilier ou dans la reprise d’entreprise. Welink, le réseau de femmes de Bouygues Construction, a invité en juin 2015 ses clientes et autres parties prenantes pour une première soirée d’échange et de partage sur la place des femmes dans nos métiers. Près de 300 femmes ont répondu favorablement à l’invitation de Welink et Des antennes locales de Welink se sont créées, notamment chez Losinger en Suisse, ainsi que chez Bouygues UK. Au sein de Bouygues UK, une centaine de collaborateurs se sont réunis le 21 avril 2015 pour échanger sur les besoins de la structure anglaise a n de soutenir la mixité dans ses équipes. D’autres entités internationales ont continué de développer des actions sur le thème de l’égalité hommes/femmes, notamment Bymaro qui a une forte politique de féminisation et Dragages Hong Kong qui a publié son premier rapport sur la d iversité hommes/femmes. a lancé en 2015 un plan d’action relatif à la mixité, issu des propositions d’un groupe de travail réuni en 2014. Certaines actions (formation, sensibilisation, etc.) ont déjà été réalisées : production de quatre lms dont un tourné avec une entreprise du secteur adapté, modi cation des contrats cadres avec les cabinets de recrutement par exemple. Des actions de formation des managers et la création d’un réseau d’ambassadrices et d’ambassadeurs sont en cours. Des actions de communication interne sur la démarche Mixité et la mise en place du mentorat ont vu le jour n 2015 et continueront en 2016. De façon plus spéci que, sur la partie Égalité, les accords collectifs négociés sont mis en œuvre dans les liales avec un suivi réalisé à travers la publication d’un Document de référen ce 2 015 avait pris en 2013 l’engagement de faire progresser la part des femmes dans les métiers opérationnels, plus particulièrement dans les postes de management de À fin décembre 2015, cet objectif était atteint puisque les femmes occupaient 30 % des postes de management opérationnel. est de progresser dans la représentation des femmes au sein du management. Ces dernières sont passées de 28 à 29 % dans le comité M anagement du groupe TF1 qui réunit les 150 principaux managers. En 2015, un plan d’action baptisé « Mixité et Performance » a été validé par la direction générale. Les principaux axes du plan d’action sont la création d’un réseau mixte Fifty Fifty parrainé par Catherine Nayl, directrice générale adjointe de l’I nformation du groupe TF1 ; la création d’un tableau de bord de suivi des indicateurs de pilotage Égalité femmes/hommes et la mise en place d’une formation de sensibilisation aux stéréotypes destinée aux RH. Les effectifs du stage « Leadership au féminin » ont été doublés. Le programme « Femmes et Management » poursuit ses réalisations de promotion, de solidarité et de développement auprès des femmes de croisé a ainsi accueilli trente-cinq hommes et femmes de Bouygues Telecom, TF1 et Cisco, qui ont béné cié d’ateliers de préparation et de suivi pour appréhender les facteurs clés de succès de la démarche (postures, bonnes pratiques, retours d’expérience, partages, etc.) en tant que mentors et En complément au plan de formation annuel, des ateliers de formation et des conférences sont proposés aux femmes du réseau féminin Bouygt ’Elles. Une ré exion et un partage de pratiques sur le marketing personnel, le réseautage, l’af rmation de soi, les femmes entrepreneuses du monde digital, etc., sont proposés dans ce cadre. La promotion des métiers techniques et d’ingénieurs auprès des jeunes lycéennes avec l’opération « Women @tec » reste une action phare de l’année 2015, pilotée par le réseau féminin Bouygt ’Elles. Par ailleurs, l’entreprise poursuit son soutien au Prix Bouygues Telecom de la Femme entrepreneure numérique (quatrième édition de ce prix en 2015). En France, la politique du handicap est bien structurée dans les métiers avec des responsables pour son animation et des formations pour les collaborateurs cadres et de la direction des ressources humaines. Des politiques favorisent le maintien dans l’emploi des collaborateurs handicapés et des aménagements sont pratiqués dans L’action Handicap du Groupe suit quatre axes : recruter grâce à des forums spécialisés et adhérer à des associations dédiées ou avoir recours à des cabinets de recrutement spécialisés ; maintenir dans l’emploi, en améliorant l’accessibilité des locaux, par l’adaptation des postes de travail et des appareillages ; sensibiliser et communiquer pour encourager les collaborateurs et les managers à changer leur regard sur le handicap ; sous-traiter au secteur protégé et adapté. Le recours aux services d’entreprises spécialisées (Esat ou EA) reste un axe fort de la politique Handicap du groupe Bouygues et ce, même si ce chiffre est actuellement en baisse compte tenu de la contraction de l’activité dans Dans un contexte économique tendu, le dynamisme des politiques l’aménagement des postes et le maintien en emploi que sur le recrutement. Un ensemble de dispositifs a été mis en place pour garantir l’emploi et la sécurité des collaborateurs en situation de handicap, tels que l’amélioration de l’accessibilité des locaux, des procédures d’évacuation en cas d’incendie, de l’adaptation des postes et de l’appareillage. Le Handitour se poursuit. Fin 2014, Bouygues Travaux Publics a organisé une session sur le chantier du contournement Nîmes-Montpellier au béné ce de 250 personnes et en région parisienne pour 110 personnes. Début 2015, Bouygues Bâtiment Ile-de-France est allé à la rencontre des compagnons sur ses chantiers gros œuvre a n de les sensibiliser sur le La Fondation de Bouygues Construction, Terre Plurielle, a permis de soutenir financièrement plusieurs associations traitant du handicap depuis deux ans, avec par exemple le programme « Phares » (Par- delà le Handicap, Avancer et Réussir des Études Supérieures) déployé nationalement depuis 2011 par la Fédération étudiante pour une dynamique Études et Emploi avec un handicap. En matière de handicap, les liales de avec l’Age ph poursuivent leurs actions : quarts d’heure Handicap (deux par an), sensibilisations et formations, diffusion d’un guide du stagiaire, plan d’action Achats au secteur aidé, maintien dans l’emploi, etc. Les actions de sensibilisation des collaborateurs, de recrutement, de maintien dans l’emploi et de développement du recours au secteur protégé portent leurs fruits : elles ont permis de doubler son taux d’emploi qui est aujourd’hui à près de 3 %. Pour la deuxième année consécutive, associé au Cap Emploi du 75 et à TF1, Bouygues Immobilier a organisé une opération de recrutement spéci que pour des postes en alternance au sein de ses équipes supports et opérationnelles. A n d’inscrire dans le temps les actions en faveur du secteur protégé, les correspondants Handicap et managers opérationnels ont identi é les prestations externalisables auprès du secteur protégé, en lien direct avec l’activité de promoteur immobilier, apportant ainsi leur aide aux équipes a conclu début 2014 un accord triennal ambitieux avec les organisations syndicales en matière d’embauches en CDI ou CDD de plus de six mois (vingt-quatre en trois ans, dont dix-huit en alternance). L’alternance est une voie privilégiée. Le dispositif permet de former des collaborateurs en situation de handicap et ainsi de constituer un vivier de talents pour l’entreprise. L’accord prévoit également une progression du chiffre d’affaires con é au secteur protégé ou adapté. Par ailleurs, 43 % des personnes en situation de handicap ont béné cié d’une adaptation En 2015 s’est conclu le quatrième accord agréé consécutif de en matière d’insertion et de maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés. Le taux d’emploi des travailleurs handicapés a été préservé des conséquences du plan de départs volontaires 2014\. Le déménagement vers le site du Technopôle à Meudon incluait un accompagnement de proximité des collaborateurs en situation de handicap. Des ambassadeurs et des correspondants handicap (collaborateurs et managers) relaient et accompagnent désormais au quotidien la mission Handicap du réseau de boutiques Bouygues Telecom. Docum en t de référence 2015 Collaborateurs en situation de handicap (effectif permanent et non permanent) avec les Esat a ou EA b e : 57 % des effectifs du Groupe grâce à la collaboration des directions des achats et des référents Handicap de chaque entité, le recours au secteur La politique de lutte contre les discriminations Cf. rubrique 3.2.6 « Égalité de traitement » assure la promotion des conventions fondamentales de l’OIT et des droits de l’H omme dans tous les pays où il est implanté. Signé en 2006, le Pacte mondial de l’Onu inclut le respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective, ainsi que l’élimination des discriminations, du travail forcé et du travail des enfants. Chaque année, le Groupe recon rme l’adhésion à cette démarche. Très largement diffusés en interne et disponibles sur d’éthique du groupe Bouygues et la charte des ressources humaines rappellent à tous les collaborateurs les exigences communes dans ce domaine. Dans des contextes parfois complexes, les responsables opérationnels sont appelés à prévenir toute atteinte aux droits de l’H omme dans ce qui relève de leur activité. Cette vigilance doit faire partie de leur quotidien. Il est à noter qu’à l’international, une instance de dialogue social existe dans plus des deux tiers des liales signi catives. Concernant les populations des chantiers de plus de deux ans pour formaliser un référentiel unique en matière d’aménagement de base vie − ont été déployés systématiquement en 2015 sur tout nouveau chantier de Bouygues Bâtiment International. Ce modèle, qui s’appuie ou vient renforcer les recommandations de l’OIT, doit encore s’enrichir avec le développement de bases vie Famille (notamment en Asie) où des espaces de jeu, un système de transport scolaire et des actions d’alphabétisation sont bien souvent prévus. La mise en place de programmes d’alphabétisation ou de scolarisation est en développement a n de concourir à la bonne intégration des familles et à l’éducation de leurs enfants. Des audits internes sont réalisés chaque année et se sont tenus au Qatar, au Myanmar et au Maroc en 2015. Ils sont suivis de recommandations et de plans d’amélioration. Implanté principalement dans les pays de l’OCDE, dans des pays présentant des risques importants en matière de liberté d’association, de travail forcé ou obligatoire, de travail des enfants ou de discriminations. Le recours à la sous-traitance est limité. Document de référen ce 2 015 Respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective Existence à l’international d’une représentation du personnel a e : 87 % des effectifs inter la baisse de cet indicateur est due à l’application du seuil de 300 salariés et ne re ète pas la politique volontariste du g roupe sur le sujet : par rapport à 2014, une structure de plus a déclaré l’existence d’une représentation du personnel. La diminution du pourcentage s’explique par le fait que plusieurs sociétés ne disposant pas d’instances de représentation du personnel ont dépassé les 300 salariés en 2015 (VSL China et VSL Thaïlande, par exemple). une politique sociale inspirée de la culture du Groupe particulièrement ambitieuse sur le sujet. Ainsi, alors que toutes les législations nationales ne le prévoient pas, des instances de dialogue sont mises en place. À titre d’illustration, une commission sociale a été créée au Turkménistan. Composée de quatre représentants du personnel et de quatre représentants de l’employeur, elle se réunit tous les mois. Elle traite ainsi de toutes les questions relatives aux conditions de travail remontées par les représentants du personnel. Ce type de représentation est également décliné en Afrique subsaharienne et au Maroc. Bouygues Construction veille à respecter systématiquement que ses politiques sociales soient menées en cohérence avec la culture et les traditions locales. La mise en place d’un « comité des sages » en Côte d’Ivoire sur la mine de Tongon en est un bon exemple. Cette instance de dialogue réunit non seulement la direction et des représentants du personnel élus mais également des anciens du village, reconnus par tous pour leur expérience et leur sagesse. La qualité du climat social est l’un des principaux thèmes audités localement dans l’indice de Développement RH mis en œuvre par à l’international, la plupart des sociétés sont dotées d’une représentation du personnel. C’est le cas, par exemple, dans les liales européennes, à l’exception du Royaume-Uni et de la Suisse, ou en Afrique à l’exception du Maroc. En Amérique du Nord, le dialogue social s’exerce avec les syndicats des branches professionnelles lorsqu’ils sont présents Le code d’éthique du groupe Bouygues précise que « le L’équité dans le traitement et l’égalité des chances sont des principes de la charte des ressources humaines et couvrent l’ensemble du parcours professionnel du collaborateur (recrutement, formation, Le respect des valeurs et des principes fondateurs en matière de droits de l’homme est af rmé au travers du code d’éthique du groupe Bouygues et de sa charte RH. La charte RSE fournisseurs intègre l’interdiction du recours au travail forcé ou obligatoire. Au-delà du strict respect des recommandations de l’OIT concernant le travail des enfants, les sociétés du groupe Bouygues veillent également à ce que ces règles soient respectées par ses partenaires grâce à la charte fournisseurs (cf. rubrique 3.4.3 « Partenaires, fournisseurs et sous- d’associations pour développer la scolarisation des enfants dans de nombreux pays. Ainsi, depuis deux ans, la Fondation Terre Plurielle a soutenu neuf projets de création ou de rénovation d’écoles, majoritairement Docum en t de référence 2015 Des informations complémentaires sont disponibles sur ainsi que dans les rapports RSE des métiers, téléchargeables sur leurs La question environnementale est identi ée comme stratégique pour le groupe Bouygues qui a vocation à gurer parmi les apporteurs de solutions face aux dé s planétaires que représentent les dérèglements climatiques et la raréfaction des ressources. La construction durable et l’aménagement urbain intelligent font partie de ces solutions. En outre, le Groupe mène des actions pilotées à l’aide d’indicateurs pour maîtriser et réduire l’impact environnemental de ses activités. Les politiques environnementales des métiers du Groupe couvrent tous les métiers du Groupe prennent en compte les questions environnementales dans leurs offres de produits et de services. Cela se matérialise, pour Bouygues Construction et Bouygues Immobilier, par les certi cations environnementales de leurs produits (BREEAM® , LEED®, HQE™ , H&E , BBC- effinergie®, 81 % Quand Bouygues Construction intervient 50 % Les thèmes de R&D considérés comme relevant de la construction durable sont les suivants : l’énergie, le carbone, l’économie des ressources et des matériaux, la biodiversité, le bien-être et la sécurité des utilisateurs, la qualité d’usage, produit, réduction de la pénibilité, etc. ) et les outils des deux tiers de sa prise de commande Le léger recul par rapport à 2014 s’explique par des attentes différentes de la part de nos clients (certi cations thématiques plutôt que généralistes) notamment dans les régions françaises du Nord, 93 % Sur l’exercice 2015, la part du chiffre d’affaires certi é H&E et BBC-ef nergie® est de 100 % en Logement. Cela traduit l’engagement pris par Bouygues Immobilier de déposer l’ensemble de ses permis de construire en BBC-ef nergie® ou supérieur à compter de juillet 2010, soit deux ans avant l’entrée en vigueur de l’obligation chiffre d’affaires est couvert à 96,4 % par la labellisation HQE™ contre 72,7 % en 2014. Document de référen ce 2 015 La construction durable est une thématique prioritaire d’innovation pour Bouygues Construction et Bouygues Immobilier. Ce dernier a, par exemple, développé une offre commerciale de bâtiments tertiaires à énergie positive sous la marque Green Of ce®, de rénovation des bâtiments existants à travers Rehagreen® et d’écoquartiers à travers UrbanEra®. En 2015, deux nouveaux projets d’envergure sont engagés : Green Office® Batignolles, immeuble de bureaux à structure bois produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme, et premier projet mixte de 70 000 m2 pré gurant la dynamique du Grand Paris. Bouygues Construction a quant à lui développé sa démarche d’écoquartiers durables et connectés, déployée sur des projets internationaux. Ainsi, livré en 2015, le quartier durable à Bâle en Suisse constitue le premier site label lisé « Site 2 000 Watts » par l’Association Cité de l’énergie. Certi é Minergie a, celui-ci est approvisionné à 100 % par des énergies renouvelables. Une grande partie des dépenses en R&D de Bouygues Construction et de Colas est consacrée aux domaines de l’environnement et/ou de la Après cinq ans de recherche et développement, Colas a lancé en 2015 Wattway, un revêtement routier capable de générer de l’électricité grâce à des cellules photovoltaïques intégrées à la chaussée. Par ailleurs, ses laboratoires qui travaillent sur des démarches d’éco-conception mènent notamment des recherches pour la mise au point de liants éco- responsables en appliquant les principes de la « chimie verte ». En n, Bbox Miami, commercialisée en 2015 par Bouygues Telecom, a intégré dans sa conception des critères de réduction de l’empreinte environnementale. Ceci a notamment permis la réduction de 80 % de son volume par rapport à la génération précédente, permettant de fait une réduction des émissions de CO2 liées à l’emballage du produit et à et les sites xes tels que les ateliers et les sites de production), la maîtrise des impacts environnementaux repose essentiellement sur l’utilisation de systèmes de management environnemental (Iso 14001) et de certi cations (HQE™ , LEED® , BREEAM® ). SME : Système de management de l’environnement 91 % La maîtrise des impacts environnementaux des activités de Bouygues Construction passe notamment par une politique de prévention fondée sur un système de management environnemental certi é Iso 14001. Ce dernier est très largement utilisé puisque 90 % de l’activité du g roupe était certi ée en 2015. Au-delà de ces outils, les métiers du pôle Construction ont développé leurs propres démarches de respect de l’environnement tenant compte des spéci cités de leur métier : E cosite pour Bouygues Construction, la charte des chantiers verts b pour Bouygues Immobilier et l’outil d’auto-diagnostic politique de certi cation pour la construction et l’exploitation de ses propres bâtiments (sièges de Bouygues SA, Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, ainsi que le Technopôle de Bouygues Telecom c). D’autres actions visent à réduire les impacts environnementaux liés aux activités du Groupe, dans leurs processus internes. Ainsi, Bouygues Construction et Bouygues Immobilier ont renouvelé leur otte de véhicules afin de proposer aux collaborateurs des véhicules moins polluants. Dans le cadre du renouvellement de son parc, Bouygues Construction a notamment pris en compte des coûts liés aux émissions de CO2 (taxes) et à la consommation de carburant dans le choix des véhicules, et exclu certains véhicules trop polluants. Le résultat de ces actions est concrétisé par la baisse du taux moyen d’émission de CO2 de son parc de véhicules destinés aux particuliers. En octobre 2015, le taux moyen était de 105 g de CO2/100 km soit une baisse constante depuis 2011 où le taux moyen s’élevait à 123 g de CO2/100 km. politiques de performance environnementale en phase d’exploitation des ouvrages ont une importance déterminante. Ainsi, Bouygues Construction et Bouygues Immobilier accompagnent leurs clients dans le pilotage et la maîtrise de leurs consommations nales. Ils proposent des offres intégrant des engagements de performance, notamment par des c ontrats de performance é nergétique (CPE) dans le tertiaire et le logement. Par exemple, en 2015, 19 % des prises de commandes de Bouygues Construction incluent la contractualisation d’un CPE (activités de Bouygues Energies & Services). avec pour objectif de couvrir 25 les chantiers à faible nuisance. À partir de l’exercice Docum en t de référence 2015 En n, les certi cations environnementales (HQE™ , LEED® , BREEAM® ) dont les métiers sont les prescripteurs comportent des exigences de gestion de l’énergie et des ressources dans le volet exploitation-maintenance. Ecoprod : la démarche pour une production audiovisuelle et cinématographique En France, le secteur audiovisuel émet environ un million de tonnes équivalent CO2 dans l’atmosphère chaque année, dont environ le quart est directement lié aux tournages selon une étude sur la fi lière réalisée en 2011. Pour une meilleure prise en compte de l’environnement dans les productions audiovisuelles, huit acteurs publics et privés (Ademe, Audiens, Commission du Film d’Î le-de-France, CNC, France Télévisions, Pôle Média du Grand Paris, Région PACA et TF1) ont lancé la démarche Ecoprod en 2009. Ecoprod développe et met gratuitement à disposition des professionnels un centre de ressources pour réduire l’empreinte écologique de leur activité (fi ches pratiques, témoignages, suivis de productions, etc.). En 2010, le collectif a développé Carbon’Clap, premier calculateur d’empreinte carbone dédié aux productions audiovisuelles. En 2014, une charte d’engagement environnemental, complétée de formations, a été développée et proposée aux petites et moyennes structures de prestation audiovisuelle. En 2015, un partenariat avec la Banque mondiale et sa branche sectorielle Film4Climate a permis de proposer ces outils à l’ensemble des acteurs du secteur au niveau européen. La prévention des risques environnementaux entend établir une analyse préalable, matérialisée par une cartographie ou une étude des risques environnementaux des sites de production ou des sites liés aux activités. Bouygues Telecom a par exemple élaboré une cartographie des risques environnementaux. Associée au guide des obligations de l’entreprise RSE, elle est mise à jour annuellement et donne lieu à des plans d’action. Bouygues Immobilier fait systématiquement intervenir un bureau d’études lorsqu’il s’intéresse à un terrain. Si le rapport suscite des interrogations, un diagnostic plus détaillé est exigé et des mesures de réhabilitation du sol, du sous-sol et des eaux souterraines permettant de garantir la compatibilité de l’état du site avec l’affectation future des terrains sont alors demandées au bureau d’études. D’autre part, le label NF Habitat (anciennement NF Logement démarche HQE™ ) décerné aux logements neufs de Bouygues Immobilier depuis 2010, s’appuie sur un système de management environnemental responsable. À compter de 2016, le label NF Habitat remplacera les certi cations H&E et HQE™ avec pour objectif de couvrir 25 % de la production logement de Bouygues Immobilier. Inscrit dans la politique RSE de Bouygues, le déploiement d’un système de management environnemental est également un des quatre principes d’actions que les métiers du groupe Bouygues s’engagent à mener pour améliorer la performance environnementale du Groupe. A n de prévenir les risques environnementaux sur les sites de Colas et les chantiers de Bouygues Construction, les deux entreprises s’appuient sur des systèmes de management environnementaux classiques, de type Iso 14001. Cette norme prévoit que le système de management environnemental comprend une analyse des risques préalable sur laquelle sont basées les procédures permettant à la structure de répondre aux enjeux environnementaux liés à son activité. Chez Colas, la certi cation Iso 14001 se déploie sur ses sites xes. Document de référen ce 2 015 60 % Le taux de certi cation environnementale des activités de production de matériaux reste constant et à un niveau satisfaisant, compte tenu de la disparité des contextes où Colas opère dans le monde et des nombreuses participations minoritaires de Colas dans ces activités. par check-lists a gagné 5 points en 2015. La progression de cet indicateur est liée à une mobilisation au Canada, en Europe Centrale et en France Métropolitaine. À noter que, depuis 2013, ce taux a progressé de 14 %. Les évaluations par check-lists sont le pilier de la politique concrète de Colas pour encadrer le risque environnemental. 82 % Le ratio des activités de production de matériaux dotées d’un outil de gestion des impacts environnementaux se maintient à un niveau élevé. L’objectif à atteindre reste xé à 100 %. Cet objectif est ambitieux compte tenu de la présence d’autres certaines liales qui ne permettent pas d’en assurer le contrôle pleinement. Ce ratio est inférieur au Colas compte tenu d’un périmètre plus large. activités pour lesquelles la check-list est applicable : carrièr manente ; banc d’emprunt ; poste nerie de pétrole et bitume ; usine d’asphalte ; usine de liants, émulsions et/ou liants modifi xes ; centrale béton ; usine de pr xe ; usine de membranes bitumineuses ; fabrications et installations diverses fixes ; dépôt de liants bitumineux fi En complément de ces pratiques (cartographies et études, certi cations environnementales) et pour permettre une meilleure prise en compte des risques environnementaux spéci ques à leurs activités, les métiers du Groupe ont mis en place des systèmes de management et des labels Le label E cosite permet de réduire les risques environnementaux et pollutions sur les chantiers de Bouygues Construction. Label E cosite : diminuer l’empreinte écologique des chantiers de Bouygues Construction Créé en 2010, le label environnemental E cosite, développé en interne, garantit le respect des standards environnementaux issus des ambitions de Bouygues Construction et des réglementations les plus exigeantes : de la gestion des déchets à la réduction des nuisances pour les riverains, en passant par la préservation de la biodiversité. Commune à l’ensemble des entités de Bouygues Construction, la démarche s’articule autour de trois outils : des standards environnementaux « chantier » qui regroupent des recommandations pour préserver l’environnement ou des exemples de bonnes pratiques et d’éco-matériels, une grille permettant d’évaluer la mise en place des actions recommandées, ainsi qu’un label environnemental Chantier décerné en fonction des résultats de l’évaluation. Enfi n, la démarche E cosite prévoit une analyse spécifi que des risques environnementaux avant le démarrage du chantier. Les actions à mener sont ensuite réparties en plusieurs thématiques dont certaines traitent directement des risques majeurs et des pollutions éventuelles : les déchets, les produits dangereux, les nuisances sonores, l’air, le milieu aquatique, la biodiversité et les consommations. La démarche comprend également une partie sur la gestion des situations d’urgence Docum en t de référence 2015 71 % Bouygues Construction a fait le choix, pour une démarche agrégée ef cace, d’intégrer l’ensemble des enjeux environnementaux chantiers dans une démarche globale baptisée E cosite, avec pour objectif de diminuer l’empreinte écologique de ses chantiers. Pour la cinquième année depuis le lancement du label E cosite, les deux tiers des chantiers en cours de l’entreprise ont reçu le label en 2015. Bouygues Immobilier met en œuvre la charte des chantiers verts pour toutes ses opérations d’Immobilier d’entreprise (couvrant 16 % de son chiffre d’affaires) et déploie la certi cation Habitat & Environnement (H&E) et le label NF Habitat sur ses opérations de logement. La charte implique la désignation, en amont des travaux, d’un coordinateur Environnement à la charge de l’entreprise de gros œuvre. Présent durant toute la durée du chantier pour limiter les risques environnementaux, son rôle est de collecter, stocker et classi er l’ensemble des données à caractère environnemental nécessaires à l’organisation d’un chantier à faibles nuisances. Il est également le garant du respect des mesures mises en place. Chaque corps d’état désigne aussi un responsable Enfin, les check-lists de Colas définissent un référentiel concret d’évaluation de la performance environnementale, et couvrent l’essentiel de ses installations xes . Une check-list standardisée a été mise au point pour chaque type d’installations xes : laboratoires, dépôts des centres de travaux, ateliers, postes d’enrobage à chaud et à froid, usines d’émulsion et de liants, dépôts de bitume, carrières, gravières, plateformes de recyclage, centrales à béton et usines de préfabrication. L’ensemble des sites concernés représente environ 2 000 unités de production réparties dans le monde. Par ailleurs, un dispositif d’audits croisés annuels inter- liales réalisés sur le périmètre Belgique-Métropole-Suisse permet également d’évaluer les installations et de renforcer la prévention. Une moyenne de cent sites certi és Iso 14001 (soit environ 15 % des sites de la zone) est auditée chaque Le groupe Bouygues déploie différents programmes de formation et/ou de sensibilisation de son public interne sur les enjeux de la protection de l’environnement : en central pour des formations généralistes et, dans les métiers, pour une déclinaison plus opérationnelle des enjeux. Ainsi, la direction centrale Développement durable Groupe a créé en 2014 le cycle de conférences « Explore » visant à préparer les managers du groupe Bouygues aux enjeux du développement durable intégrés aux de l’entreprise. Le Groupe forme aussi les comités de direction de ses cinq métiers à l’amélioration continue à travers un programme alliant conférences et ateliers pratiques (treize sessions de ce programme ont été réalisées depuis sa création en 2014). En parallèle, le Groupe organise des séminaires d’auto-évaluation et de s’appuyant sur le logiciel Abby développé en interne. L’objectif est de permettre aux comités de direction des liales d’auto- évaluer leurs pratiques de management et de se situer par rapport aux meilleures pratiques dé nies par le modèle EFQM et l’Iso 26000. Plus de 1 000 managers ont été formés depuis son lancement en 2007. La formation « Construire l’avenir », destinée aux cadres dirigeants des cinq métiers de Bouygues, aborde les grands enjeux liés aux mutations sociétales et les changements de modèles économiques associés. Cinquante-cinq managers ont participé à six sessions en 2015. De son côté, la direction Communication a créé en 2014 l’outil d’auto-évaluation des événements « Resp’event », visant à accompagner les organisateurs internes dans l’éco-conception (près de cinquante-cinq collaborateurs ont pu se former à cet outil). notamment été expérimenté dans le cadre du Campus Innovation 2014 (Bouygues Construction), de la tournée d’été 2015 (TF1), et des salons de la COP21, World Ef ciency et L a Galerie des solutions (groupe Bouygues). En n, inauguré n 2014, le site extranet collaboratif du groupe Bouygues, répond à la volonté d’impulser des synergies dans le Groupe et permet aux collaborateurs d’échanger sur leurs pratiques, de mutualiser leurs savoir-faire, et d’animer leurs lières et comités projet a n d’enrichir le savoir collectif. groupes de travail Métiers ou communautés d’experts traitant des sujets de développement durable. Il contribue également aux échanges transversaux (inter- liales) et aux remontées d’informations terrain. En complément de ces démarches menées en central, les cinq métiers du groupe Bouygues animent des actions de formation et de sensibilisation ayant pour objet la prise en compte des enjeux spéci ques à leurs activités. Ainsi, plusieurs modules au sein de leurs cycles de formations respectifs consacrent tout ou partie de leur programme aux enjeux du développement durable (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas). Sur les chantiers de Bouygues Construction, les équipes sont des « Quarts d’heure QSE ». C es rendez-vous sont l’occasion de sensibiliser les compagnons aux enjeux de qualité, de sécurité et d’environnement spéci ques aux travaux en cours. La sensibilisation environnementale couvre notamment les thématiques des déchets et des risques de pollution. En n, tous les métiers conduisent des actions de sensibilisation des collaborateurs aux éco-gestes. Bouygues Immobilier a, par exemple, lancé en 2015 la démarche « Agences responsables » a n de récompenser les meilleures pratiques des agences pour réduire leur empreinte environnementale (mobilité, consommation d’énergie, traitement des déchets, actions de solidarité, etc.). En décembre 2015, quatre agences sont déjà récompensées. Chez Bouygues Construction, Bouygues Immobilier et Bouygues Telecom, la Semaine du développement durable et/ou la Semaine de la mobilité constituent des temps forts en Le Groupe sensibilise également ses parties prenantes externes aux sujets de la protection de l’environnement et des changements climatiques. À titre d’exemple, les contrats de performance énergétiques (CPE) dont les métiers sont prescripteurs comprennent des prestations d’information et de sensibilisation des usagers à la diminution des consommations Par ailleurs, à l’occasion de la COP21, la chaîne Ushuaïa TV appartenant au groupe TF1 a consacré près de 400 heures d’antenne à des thématiques traitant des changements climatiques en 2015. Plus de 800 sujets sur les thématiques du développement durable ont également été diffusés à travers les journaux de TF1 et LCI. Dans le cadre de ses activités, Bouygues Construction s’expose à des risques de pollution directe limités et encadrés. Ces derniers, évalués attentivement par le biais de procédures d’analyse de risques appliquées à l’ensemble des opérations, permettent à la société de ne pas avoir à Le risque de pollution fait partie des risques retenus dans le cadre de la cartographie des risques majeurs de Bouygues Immobilier. Les procédures d’acquisition de terrains prévoient la réalisation d’études de sol en amont de l’achat. L’obtention d’un rapport attestant l’absence d’une quelconque pollution du sol et/ou du sous-sol est une condition suspensive des promesses d’acquisition de terrains ; il ne peut y être dérogé que sur autorisation préalable du comité d’engagement. Dans ce cas précis, le surcoût éventuel de dépollution, évalué au cas par cas, est directement intégré au coût total de l’opération, en amont de la signature Document de référen ce 2 015 de la promesse d’acquisition de terrain. Le caractère con dentiel de ces données nancières ne permet pas de communiquer ici un ordre de Concernant les sites et sols pollués, Colas prévoit de constituer une provision pour frais de dépollution quand les montants sont déterminés dans le cadre d’un diagnostic réalisé par un cabinet extérieur et quand la date de remise en état du site est xée (par exemple, avec l’administration compétente) ou connue (date d’expiration du bail, par exemple). Au sujet des garanties nancières et des provisions pour remise en état, de très nombreux sites dans le monde font l’objet d’exigences de remise en état en n d’exploitation (notamment les carrières) et de provisions pour risques en cours d’exploitation. Ces garanties donnent lieu à une grande diversité d’instruments (cautions, assurances, comptes bloqués, provisions, etc.) selon la législation des pays. Le montant des provisions relatives à des engagements de remise en état de sites s’élève à 161 millions d’euros au 31 décembre 2015. À ce jour, rien n’a permis de détecter, à l’occasion des missions d’audit interne ou externe, ou de sinistres, une insuf sance de ces dispositifs. Il n’existe pas de risque identi é en matière d’environnement lié aux activités de TF1 et de Bouygues Telecom de nature à justifier des Si les déchets de construction représentent l’enjeu prioritaire compte tenu des volumes générés et des impacts sur l’environnement, d’autres types de déchets également produits dans le cadre des activités du Groupe Sur les 6 77 tonnes de déchets récupérés, 31 % des tonnages ont été détruits et 69 % ont été réemployés. En 2015, le Groupe a con é une partie de cette mission à un second prestataire de manière à garantir une Tous les métiers du Groupe sont producteurs de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE : unités centrales, ordinateurs portables, écrans, imprimantes et serveurs informatiques) et mènent des actions de collecte et de revalorisation. Le traitement des DEEE représente ainsi un enjeu commun. En France, il est con é depuis 2010 à l’entreprise adaptée ATF Gaia. Depuis le début de ce contrat, le service de gestion de n de Tous les métiers du Groupe mettent en œuvre des mesures complémentaires à celles incluses dans les certi cations des sièges et des sites, pour la gestion responsable des déchets de bureaux. TF1 a par exemple dé ni un processus de gestion de ses déchets depuis 2013. Les déchets sont triés et recyclés (65 % du total des déchets) ou valorisés par incinération (avec récupération d’énergie) pour les autres. Bouygues Immobilier est partenaire de Terracycle, Elise ou d’autres organismes locaux en régions pour la collecte et la revalorisation des déchets de Bouygues Telecom offre une seconde vie aux téléphones pour réduire Bouygues Telecom est le premier opérateur à avoir lancé en France, dès 2005, un service permettant la collecte et le recyclage des mobiles d’abord en boutique, puis quels que soient les canaux de distribution, l’opérateur ou la marque du téléphone. Depuis 2011, ce service a été complété par la revente de mobiles d’occasion sur le site internet de Bouygues Telecom, rendue possible grâce à son partenariat avec la fi lière de reconditionnement Recommerce Solutions. Ce dernier, leader de la reprise et de la revente de produits d’occasion, confi e à des structures du secteur protégé le tri, l’effacement des données personnelles, le démantèlement et le reconditionnement des mobiles. À ce jour, trente-cinq emplois sociaux et solidaires ont été créés dans le cadre de cette activité. Bouygues Telecom met en œuvre deux fois par an des opérations de doublement du prix de reprise pour sensibiliser les utilisateurs et accélérer la prise de conscience écologique et économique liée à la reprise de mobile. Les mobiles non fonctionnels sont destinés à être recyclés via des fi lières spécialisées, tandis que les autres sont reconditionnés et revendus. Lancé en 2015 par la fédération des acteurs de la Réduction, du Réemploi et de la Réutilisation, le label RCube propose une garantie supplémentaire aux utilisateurs de téléphones reconditionnés. Docum en t de référence 2015 162 444 La diminution s’explique principalement par une baisse des ventes et donc une baisse des 143 908 La donnée 2014 de cet indicateur a été corrigée suite à un changement de mode de calcul. Pour être au plus près de la réalité, seuls les mobiles effectivement reçus sont pris en compte. Les déclarations de retours Les métiers du groupe Bouygues limitent la production de déchets liés aux activités de construction et favorisent leur revalorisation. Ils ont notamment de plus en plus recours à l’éco-conception, qui vise à intégrer la protection de l’environnement dès la conception des produits a n de réduire les impacts environnementaux de leur cycle de vie : extraction des matières premières, production, distribution, utilisation et n de vie. La abilisation du tri des déchets permet de maximiser les possibilités de réutilisation et de recyclage, pour les activités du Groupe, comme en la collecte. Elle est un enjeu fondamental pour Colas dont les actions relatives au recyclage se concrétisent notamment par la récupération et le retraitement des enrobés lors de la déconstruction des routes. Comme le montre le tableau ci-dessous, deux indicateurs ont été mis en place pour suivre cette démarche : le ratio de matériaux recyclés rapportés à la production de granulats et le taux de recyclage des agrégats d’enrobés pour en valoriser le bitume. 10 % En 2015, l’ensemble des valorisations et recyclages de Colas représente un volume de près de 7,2 millions de tonnes de matériaux, soit 10 % de la production totale de granulats de Colas. Cela équivaut à économiser dans le monde la production moyenne de seize carrières Colas. Cet indicateur reste à un taux constant même si le tonnage de recyclés et la production de granulats ont respectivement baissé de 15 % et 9 %. 14 % Le taux de recyclage des agrégats d’enrobés est resté stable en 2015. La quantité d’agrégats d’enrobés et la production d’enrobés se sont maintenues au niveau de 2014. 4,2 La surface de chaussées recyclées en place par les liales Colas est en baisse de 43 % en 2015 par rapport à 2014. Cette baisse re ète plusieurs tendances : l’effondrement d’un marché local (en quantité et en niveau de prix) pour une liale canadienne et une liale américaine. Il représente une diminution du nombre de m2 supérieure à la baisse enregistrée au niveau global de Colas ; la contraction de l’activité de travaux routiers dans les pays de l’OCDE, cette contraction re étant une réduction du marché lui-même du fait de la crise générale des nances publiques, et en particulier de l’utilisation répétée des budgets d’entretien routier comme variable d’ajustement des dé cits publics dans de nombreux pays. Contrairement aux attentes, la gestion de la pénurie budgétaire par les donneurs d’ordres publics ne se traduit pas nécessairement par une augmentation des activités de recyclage ; on peut tout au plus af rmer que, globalement, cette activité de Document de référen ce 2 015 Le recyclage : un enjeu fondamental pour Colas Important producteur et gros consommateur de matériaux de construction, Colas considère le recyclage comme un enjeu fondamental et un axe naturel d’actions de développement responsable. Colas met en œuvre des mesures spécifi ques afi n de transformer les déchets liés à ses activités en matériaux de construction. Ce recyclage contribue à réduire l’extraction de granulats (et donc l’ouverture de nouvelles carrières ou gravières), ainsi que les volumes de mise en décharge de matériaux. En 2015, l’ensemble des valorisations et recyclages du groupe Colas représente un volume de près de 7,2 millions de tonnes de matériaux, soit 10 % de la production totale de granulats de Colas, ce qui équivaut à économiser dans le monde la production moyenne de seize carrières Colas. Le recyclage des agrégats d’enrobés (matériaux récupérés lors du fraisage ou de la déconstruction des chaussées) permet également de récupérer le bitume contenu dans ces agrégats. Les enrobés sont composés d’un mélange de bitume (environ 5 %) et de granulats, et sont utilisés dans la plupart des réseaux routiers dans le monde. Le gain obtenu par ce recyclage une moindre consommation d’énergie et une réduction des émissions de gaz à effet de serre ; une économie de ressources par la valorisation d’une matière première non renouvelable, le bitume, et par un réemploi des économies pour le client (souvent public) grâce à un coût réduit pour des performances identiques. Des programmes de diminution et de valorisation des déchets sur les chantiers, et notamment pour les activités de travaux publics de Bouygues Construction, ont été mis en œuvre. Les matériaux excavés sont réutilisés, dans certains cas, pour des remblais ou pour la réhabilitation avec le projet de la RD30 chez TP-Région 80 % La baisse observée en 2015 est principalement imputable à l’entité Bouygues Travaux Publics. La différence s’explique par la quantité de déchets inertes collectés sur la période Parisienne (158 000 tonnes), et les projets de L2 Marseille (402 000 tonnes) et Tram de Nice (98 000 tonnes) chez TP- Grands Travaux France ; quantité très nettement supérieure Sur chacun de ces projets, la quasi-totalité des déchets inertes collectés ont servi à remblayer une carrière. Remarque : cette année, les entités DTP et Bouygues Energies & Services ont été exclues du périmètre de l’indicateur au vu de leur activité différente des autres liales opérationnelles (et donc de la typologie de déchets générés). La liale de terrassement de Bouygues Construction suit, depuis 2015, un indicateur propre sur la valorisation de ses déchets. Ce dernier porte sur la valorisation des déchets inertes excavés, principale catégorie de déchets générés et/ou gérés par DTP . Le résultat de l’indicateur, à 95 % pour 2015, démontre la capacité de l’entreprise à diminuer presque totalement les déchets inertes envoyés en centres d’enfouissement Concernant Bouygues Immobilier, la société participe au projet national multi-acteurs « Democlès », qui vise à donner un cadre fonctionnel et à dé nir un cadre juridique à l’économie circulaire dans le secteur du b âtiment. Le projet a plus exactement pour but d’accélérer le réemploi et le recyclage des déchets du second œuvre. Une expérimentation de dépose collective est en cours sur plusieurs de ses chantiers. Par ailleurs, les systèmes de management environnementaux (type Iso 14001), et les standards internes (label E cosite, charte des chantiers verts, check-lists prévoient une gestion responsable des déchets. Un standard de la démarche E cosite de Bouygues Construction inclut des mesures pour l’organisation du tri, le stockage, la collecte, le transport et le traitement des déchets, ainsi qu’un traitement spéci que appliqué aux déchets dangereux (polluants ou possédant des propriétés dangereuses pour l’environnement ou pour l’homme). La charte des chantiers verts a de Bouygues Immobilier impose que le tri des déchets soit effectué sur un schéma d’organisation de gestion des déchets (Soged). Les huiles usées (hydrauliques et lubri cation moteur), principal « déchet dangereux » généré par les activités de Colas, ont vocation à être éliminées par une lière agréée ou valorisées énergétiquement. Docum en t de référence 2015 56 % On peut considérer que l’optimum de cet indicateur se situe autour de 80 % si l’on tient compte de la consommation- combustion d’huiles par les engins et véhicules. Colas obtient en 2015 un ratio de 64 %, en hausse de 14 % par rapport à 2014. Cette tendance est majoritairement constatée dans les liales en Amérique du Nord et en Afrique de l’Ouest et Centrale. Les rejets liés aux activités du Groupe sont de natures diverses et peuvent engendrer des pollutions de différentes natures (rejets dans l’air, l’eau et le sol). Les principaux rejets du Groupe sont liés à la construction sur chantiers ou à l’activité des sites xes et prennent la forme de poussière, de pollution de l’eau, ou encore de fumées rejetées par les usines. Sur les chantiers et sites xes du Groupe, la certi cation tierce partie (Iso 14001) et/ou les standards internes (label c hantier E cosite pour les entités de Bouygues Construction, auto-évaluation par check-lists pour Colas) sont les outils principaux des unités opérationnelles pour limiter les impacts environnementaux de leurs activités et prévenir les rejets. Bouygues Construction traite cette question dans les standards « produits dangereux », « air » et « milieu aquatique » de sa démarche E cosite. Des procédures d’urgence et la mise en œuvre de moyens adaptés sont prévues pour répondre aux risques de pollutions accidentelles. En outre, une base de données répertorie les produits dangereux et les mesures Tous les sites de Colas certi és en environnement disposent d’une analyse environnementale, de tableaux de suivi et de plans d’action de prévention pour la maîtrise des rejets quand cela a été identi é comme un élément signi catif. Les check-lists complètent ce dispositif sur des thématiques comme l’aménagement et le stockage, le management environnemental, la gestion des impacts et des risques (eau, air, déchets, risques naturels Les certi cations environnementales utilisées par Bouygues Construction et Bouygues Immobilier comprennent également des points de vigilance en phase de construction : un chantier HQE™ doit, par exemple, veiller à la réduction des pollutions de toute nature (air, eau, sol). L a charte des chantiers verts, déployée sur les chantiers de Bouygues Immobilier, vise notamment à prévenir et réduire les rejets dans l’air, l’eau Les métiers du Groupe mettent également en œuvre d’autres actions ciblées a n de réduire l’impact des nuisances liées à leurs activités : le recyclage de l’eau en circuit fermé, l’arrosage des routes pour limiter la propagation des poussières sont des exemples d’initiatives engagées Enfin, pour la conception de leurs bâtiments, les référentiels de qualité des produits (de type HQE™ , BREEAM®, LEED®) promus par Bouygues Construction et Bouygues Immobilier permettent la réduction des rejets dans l’air, l’eau et le sol. Les rejets dans l’air, l’eau et le sol induits par les activités de Bouygues Telecom et de TF1 sont limités et représentent un enjeu mineur Les autres formes de nuisances que les activités du Groupe peuvent générer sont essentiellement l’exposition au bruit (de jour et de nuit), aux odeurs, à l’éclairage nocturne ou encore aux vibrations. Les activités Médias et Télécoms sont, quant à elles, attentives aux problématiques L’acceptation par les riverains des sites de production et des chantiers est un enjeu sensible pour les métiers du Groupe. En plus des mesures prescrites dans la certification environnementale Iso 14001, les problématiques des nuisances subies par les riverains font partie des points de vigilance des standards internes (E cosite, charte chantiers verts, L’un des standards de la démarche E cosite de Bouygues Construction porte en effet sur le bruit et la gestion des nuisances sonores en concertation avec les parties prenantes du projet. Les thèmes « Propreté et rangement » et « Communication » sont aussi des points d’attention. Par ailleurs, Bouygues Construction a commercialisé un écran anti-bruit pour les riverains, développé par le « centre de compétences acoustique et vibrations » constitué de collaborateurs experts des différentes unités Sur les chantiers concernés par la charte des chantiers verts, Bouygues Immobilier effectue un contrôle du niveau acoustique. La mesure des nuisances sonores permet, le cas échéant, d’engager des Bouygues Telecom et TF1 sont quant à eux attentifs aux problématiques d’exposition aux ondes liées à leurs antennes. TF1 réalise des mesures autour des antennes d’émission installées sur le toit de son bâtiment principal. Ces mesures sont effectuées par l’organisme Apave, spécialiste de la maîtrise des risques, et par Emitech, spécialiste des essais en environnement applicables aux équipements. Les mesures démontrent qu’il n’y a pas de dépassement des limites autorisées. Aucune anomalie n’est également décelée concernant les Les sites techniques de Bouygues Telecom respectent les normes réglementaires en matière de radiofréquences. Par exemple, pour tous ses sites radioélectriques, un périmètre de sécurité est dé ni, garantissant à l’extérieur de ces périmètres le respect des limites d’exposition xées par le décret du 3 mai 2002 dans toutes les zones accessibles librement. La pénétration à l’intérieur de ce périmètre est subordonnée à l’extinction Les travaux menés pour réduire les nuisances liées à l’utilisation des produits du Groupe donnent également lieu à des innovations permettant la mise sur le marché de solutions plus performantes. Document de référen ce 2 015 Ainsi, Colas conçoit des produits qui limitent les nuisances sonores liées à la circulation routière tels que les murs antibruit basés sur le principe des fractales et les revêtements routiers silencieux qui permettent d’abaisser jusqu’à 9 dB le bruit de roulement des véhicules (Nanosoft®, Rugosoft® ou produits équivalents). Cette gamme de produits est le fruit de l’effort continu réalisé par Colas en matière de R&D depuis de nombreuses Les ressources telles que l’énergie, les matières premières (bois, granulats, etc.), l’eau ou encore les sols, sont indispensables aux activités En raison de l’importance de ses activités de construction, le Groupe utilise une grande quantité de matières premières. Fixer des objectifs quanti ables visant à réduire les consommations de matières premières, minimiser les déchets, les valoriser ou les recycler l’éco- conception labellisée, est un des quatre principes d’actions que les métiers du groupe Bouygues s’engagent à suivre pour améliorer la performance environnementale du Groupe. Formalisé dans la politique RSE du Groupe, cet engagement recouvre aussi le soutien à des initiatives d’économie circulaire en concertation avec les pratiques sectorielles. A n de traiter cet enjeu, les métiers concernés ont identi é deux axes majeurs : privilégier l’emploi de ressources responsables (produits certi és, etc.), et/ou optimiser leur utilisation (éco-conception, recyclage). Par ailleurs, le Groupe interagit avec ses clients pour privilégier autant que possible le choix de matières premières secondaires (issues du recyclage) dans l’élaboration d’un ouvrage ou d’une infrastructure. 9 La baisse de la production de matériaux recyclés accompagne la baisse, bien que proportionnellement moins importante, de la production de granulats et occasionne une stabilité du ratio de recyclage (cf. R atio de matériaux recyclés rapportés aux 5 Le nombre de tonnes d’agrégats d’enrobés n’a quasiment pas varié entre 2014 et 2015 accompagnant la stabilité de la production totale d’enrobés (cf. T aux de recyclage des agrégats d’enrobés pour en valoriser le bitume ). Lorsque le prélèvement reste nécessaire, le Groupe agit pour responsabiliser et abiliser ses lières d’approvisionnement. et Commerce du WWF, dont l’objectif est d’éliminer l’exploitation et le commerce illégaux de bois et d’améliorer la gestion des forêts. Ainsi, Bouygues Construction explore des modes constructifs alternatifs et a renforcé son expertise pour développer l’usage du bois dans ses constructions : 140 références dans la construction bois (neuf et réhabilitation) ont été réalisées en France, en Suisse et au Royaume- Uni. En 2015, l’entreprise a renouvelé son adhésion au Réseau Forêt Bouygues Construction a également développé la base de données Polygreen permettant à l’ensemble des collaborateurs de sélectionner les produits de construction en fonction de critères techniques, économiques, sanitaires, environnementaux, et précisant les sites de production et les labels. Elle répertorie 5 500 produits. Colas et Bouygues Construction moteurs dans la promotion d’éco-variantes Colas et Bouygues Construction font usage d’éco-variantes afi n de proposer à leurs clients les solutions ayant le moins Colas est moteur pour la conception et la proposition à ses clients d’éco- variantes (usage de dimensionnements alternatifs permettant de diminuer les quantités de matériaux utilisés), et dans la mise au point d’éco-comparateurs permettant d’évaluer ces variantes. Ces efforts ont été particulièrement importants dans l’élaboration de l’éco-comparateur de la profession en France, Seve®. Celui-ci permet d’évaluer les résultats du travail engagé par les entreprises pour accroître la performance environnementale des projets réalisés, sur des critères d’émissions de gaz à effet de serre, de réemploi de matériaux, de préservation de l’eau, de respect de la biodiversité et de réduction des nuisances. Dans un contexte de conjoncture économique diffi cile, le marché est chaque année moins ouvert aux variantes. Colas participe activement au sein de la profession aux efforts entrepris pour favoriser leur mise en œuvre. À noter que l’entité DTP de Bouygues Construction s’est également engagée, via le Syndicat Professionnel des Terrassiers de France (SPTF), à mettre en œuvre l’ outil Seve®. Docum en t de référence 2015 Pour diminuer les besoins en matières premières primaires et donc les prélèvements sur les écosystèmes, les métiers du Groupe mènent des travaux de recherche ou ont recours à diverses techniques pour éco- rapport à la génération précédente de réduisant de fait la taille de son emballage. En plus d’af cher des dimensions optimisées, l’emballage de Bbox Miami a été fabriqué à partir d’une unique matière standard. La notice d’utilisation y est directement imprimée en monochrome. Bouygues Construction travaille sur l’éco-conception depuis 2007 avec le CSTB (Centre Scienti que et Technique du Bâtiment) et sur l’analyse de cycle de vie (ACV) depuis 2009. Dans le cadre du projet Oxygène initié en 2013, Bouygues Immobilier a élaboré et déploie des processus impliquant des gains et des optimisations dans les domaines de la conception et des achats. Porté par le comité stratégique de Bouygues Immobilier, son objectif est de générer 100 millions d’euros d’économies sur trois ans et d’en faire béné cier les clients. Ossabois, liale de Bouygues Immobilier encourage, à travers ses activités de construction bois modulaire, l’usage de matériaux bas carbone dans la construction. Bouygues Telecom a réduit l’empreinte environnementale de sa Bbox Miami commercialisée en 2015 : son volume a été réduit de 80 % par Par ailleurs, Bouygues Construction et Bouygues Immobilier adoptent des nouvelles pratiques de conception pour calculer au plus juste le volume des matériaux à utiliser. Parmi ces pratiques de conception, tiennent une place signi cative. Bouygues Construction travaille sur le BIM depuis 2007. Le chantier du complexe hospitalier Jim Pattison Outpatient Care & Surgery Centre de Surrey (Vancouver) au Canada en 2009 a été réalisé à l’aide de cette technique de modélisation des données. Dans le cadre de la modernisation numérique des métiers de Bouygues Construction, cette démarche est en cours de généralisation pour tous les projets et lors de toutes les phases des projets. La tour D2 à Paris - La Défense : une référence pour Bouygues Immobilier en matière Livrée en 2015 par Bouygues Immobilier, la tour D2 située à Paris - La Défense (Hauts-de-Seine) est à la pointe de l’innovation et de la performance énergétique. Son ossature a permis de réduire de 30 % la consommation de matériaux par rapport à une ossature conventionnelle. La pose de planchers en poutrelles métalliques et de bacs « collaborants » a (permettant d’optimiser l’adhérence entre la tôle d’acier travaillée et le béton) ont permis d’alléger de 30 % le poids total de la tour, contribuant aussi à réduire l’impact carbone des matériaux de construction. La tour comprend également des innovations permettant une meilleure effi cacité énergétique : des centrales d’air avec système de récupération d’énergie pour diminuer l’impact carbone du mix énergétique tout en améliorant le confort des utilisateurs fi naux ; un éclairage graduable, en fonction de la lumière naturelle et de l’occupation, pour réduire les consommations d’énergie Cet ouvrage est labellisé HQE™ et BREEAM® niveau Very Good. Promotion de solutions effi caces en énergie Le groupe Bouygues participe à la transition énergétique par son expertise en matière d’ef cacité énergétique passive et active des bâtiments, ainsi que dans l’exploitation des bâtiments sous garantie de performance. Les certifications environnementales, dont les métiers du Groupe encouragent l’adoption, comprennent systématiquement des cibles à atteindre sur les consommations énergétiques. Les CPE (c ontrats de p erformance é nergétique) garantissent à l’utilisateur des seuils de consommation d’énergie de ses locaux sur la durée du contrat. De plus en plus d’offres de logements et de bâtiments tertiaires comprennent un CPE. À titre d’exemple, Bouygues Immobilier propose à ses clients la mise en œuvre de CPE sur l’ensemble de ses opérations Green Of ce®. 11 % La prise en compte des enjeux énergétiques ne se limite pas aux phases de conception et de construction. Bouygues Construction accompagne de plus en plus ses clients dans le pilotage et la maîtrise de leurs consommations nales. Pour ce faire, le Groupe s’engage en proposant des offres intégrant des engagements de performance, notamment au travers des CPE (contrats de performance énergétique) récemment signés dans le logement et le tertiaire : en 2015, près de 20 % de la prise de commandes de la liale Bouygues Energies & Services prévoyaient la contractualisation d’engagements en matière de performance technologie porte également le nom de planchers « collaborants du fait de la « collaboration Document de référen ce 2 015 En n, les métiers du groupe Bouygues proposent à leurs clients des services innovants et compétitifs afin de leur donner les moyens À titre d’exemple, Bouygues Energies & Services propose une solution de bornes de rechargement pour les véhicules électriques aux collectivités et aux entreprises (offre Alizé®). Cette solution s’appuie sur des services de gestion intelligente en temps réel. Bouygues a développé un savoir-faire dans la conception de bâtiments à énergie positive (Bepos), de bâtiments à énergie passive (Bepas), la réhabilitation et le pilotage de la performance énergétique. Bepos en anticipation de la Réglementation Bâtiment Responsable 2020, l’objectif est désormais de concevoir des bâtiments avec un bilan énergétique positif. En Immobilier d’entreprise, la marque Green Of ce® lancée en 2007 incarne la démarche de Bouygues Immobilier pour les immeubles de bureaux à énergie positive grâce à l’utilisation d’énergies renouvelables et à une conception bioclimatique. Bouygues Immobilier s’est xé l’objectif d’atteindre 20 % de la surface totale d’Immobilier d’entreprise en chantier ou livrée sur la période 2012-2015 en Green Of ce® et a atteint son objectif avec 23 % a de surface tertiaire en chantier ou livrée en Green Of ce® sur cette période. En 2015, Bouygues Immobilier a inauguré un Green Office® à Rueil- Malmaison (Hauts-de-Seine), qui représente la plus grande opération tertiaire à énergie positive en France ( 35 000 m2). En logement, un programme de vingt-sept logements à énergie positive label lisé BBC-e f nergie®, et quarante autres logements à énergie positive à Lyon , premier îlot à énergie positive en France. L’entité Bouygues Bâtiment Sud-Est de Bouygues Construction (anciennement GFC Construction) a livré le premier bâtiment scolaire à énergie positive pour la ville de Montpellier : le groupe scolaire ChengDu, dans le quartier Marianne. Cet ouvrage a été lauréat des Clés d’Or d’EFG-BTP b en 2015 pour la région Languedoc- Roussillon. Bepas Bouygues Immobilier a développé une expertise dans la conception de bâtiments à énergie passive (consommation énergétique pour les besoins de chauffage inférieure à 15 kWh/m2/an). En 2015, Bouygues Immobilier a construit la résidence à énergie passive à Orvault (Loire-Atlantique), composée de 41 logements collectifs et de trois maisons individuelles labellisées Passivhaus, et a lancé la opération de 84 logements passifs à Carquefou (Loire-Atlantique), qui viennent s’ajouter aux 35 maisons p assives de éhabilitation Bouygues Immobilier a lancé la démarche Rehagreen® en 2009 pour l’Immobilier d’entreprise, avec pour objectif d’améliorer la performance environnementale des bâtiments, en particulier leur performance énergétique. Bouygues Immobilier s’est engagée à atteindre 30 % de la surface totale d’Immobilier d’entreprise en réhabilitation sur la période 2012-2015 en Rehagreen®. En cumul sur la période 2012-2015, le pourcentage atteint est de 35 % c. L’un des projets phares de cette démarche est le situé à Gentilly (Val-de-Marne), qui comprend une centrale photovoltaïque, des panneaux solaires thermiques, ainsi qu’un système de récupération des eaux de pluie pour l’arrosage du jardin et des plantations en terrasses. Ce c ampus urbain vise les certi cations Bouygues Entreprises France-Europe, entité de Bouygues Construction, a lancé l’offre « Reavenir » d en 2012, pour la réhabilitation des logements. Elle s’articule autour de trois engagements : respecter l’environnement, garantir la performance (réduction de la facture énergétique), et engager l’avenir (développer la solidarité et la culture énergétique des résidents). Parmi les références de ce programme, la à Rennes, constituée de 168 logements, a atteint le niveau BBC- e f nergie® Rénovation. 82 789 En 2015, les 11 126 m2 du Green Of ce® CPI CEAPC- Bordeaux mis en chantier en janvier 2015 viennent s’ajouter aux 35 200 m2 du Green Of ce® 4 052 m2 du Green Of ce® de Chatenay, aux 35 000 m2 de Green Of ce® Rueil et en n, à la partie tertiaire du projet de 8 537 m2, toujours en chantier en 2015, portant ainsi la surface Green Of ce® en chantier à 93 915 m2. L’objectif de 20 % de la surface d’Immobilier d’entreprise en Green Of ce®, en cumul depuis 2012, est atteint avec 23 % de cette surface en Green Of ce®. en chantier sur l’exercice 2015 pour un total de 163 logements. à Lyon totalisant à eux deux 67 logements Bepos et portant le nombre de logements Bepas/Bepos 2015 à 230, soit une augmentation de 107 %. 133 Trois opérations de logements passifs : de la performance énergétique Bouygues Energies & Services (avec Hypervision®) et Bouygues Immobilier (avec Si@go®) ont développé et commercialisé des outils de mesure et de pilotage de la performance énergétique à destination de leurs clients. Les métiers du Groupe proposent également des solutions de performance énergétique pour une ville durable. Ainsi, Bouygues Immobilier pilote le projet IssyGrid®, premier réseau intelligent à l’échelle du quartier Bouygues Energies & Services a développé un service d’éclairage public intelligent au travers de la Citybox® . Celle-ci permet d’optimiser le réseau d’éclairage urbain public en améliorant les performances énergétiques, en pilotant la consommation en temps réel et en développant sa soit, en cumul depuis 2012, 93 915 m sur un total de 409 482 m soit, en cumul depuis 2012, 141 365 m sur un total de 409 482 m Docum en t de référence 2015 connectivité au moyen de nouveaux services (Wi-Fi, vidéoprotection, sonorisation et illuminations festives, bornes de recharge pour véhicules électriques, etc.). Ce système est déployé sur près de 8 500 candélabres et équipe plusieurs communes de France : Sèvres, Boulogne-Billancourt, En n, Bouygues Telecom est un des premiers opérateurs à déployer un réseau pour les objets communicants basé sur la technologie LoRa ou « longue portée »). Appelé à devenir un standard mondial, ce réseau lancé en 2015 apporte de nombreuses applications pour réduire l’empreinte environnementale de la ville (mobilier urbain connecté, parkings intelligents, etc.). Objenious, liale créée en 2015 par Bouygues Telecom, lancera en 2016 une offre commerciale destinée En parallèle, les métiers du Groupe mettent en œuvre des programmes contribuant à la maîtrise et à la réduction des consommations d’énergie Sur les chantiers de Bouygues Construction, la consommation énergétique fait l’objet d ’un des standards d’E cosite. Par ailleurs, le programme cLEANergie fait partie du plan de réduction des consommations d’énergie de Colas dans l’ensemble de ses activités. Principalement outil de mesure et de suivi des consommations, il permet d’identi er et de suivre les actions de réduction. Il a été observé qu’outre les éco-variantes, les techniques suivantes permettent de réaliser des les enrobés tièdes permettent des économies d’énergie d’environ 15 % sur la production par rapport à des enrobés à chaud ; l’utilisation de matériaux recyclés, en particulier les agrégats d’enrobés (fraisats d’anciennes chaussées), permet d’économiser du bitume, des granulats, du transport et de réaliser des gains lors de la fabrication ; le recyclage des chaussées en place permet également d’économiser de l’énergie (économie de matériaux et de transport). Colas utilise aussi des modes de transport alternatifs ferroviaires ou uviaux pour ses besoins propres. La quantité de matériaux transportés par rail ou voie uviale correspond à l’équivalent de près de 3 500 trains de marchandises (composés chacun de quarante wagons), ce qui revient à éviter la mise en circulation d’environ 330 000 camions de 30 tonnes chacun. 79 Colas mesure, de manière systématique, la consommation de combustible des brûleurs de postes d’enrobage et la suit de façon méthodique sur plus de 500 installations. Cet indicateur s’est dégradé de 1 % en 2015 en raison de la baisse du tonnage moyen par poste d’enrobage dans la plupart des pays, ce qui affecte mécaniquement leur ef cience énergétique. 18 % En 2015, la proportion d’enrobés tièdes fabriqués par Colas correspond à 21 % de la production totale d’enrobés, en progression de 3 points par rapport à 2014, soit une augmentation de 17 %. Ce sont certaines liales américaines et de m étropole qui réalisent la meilleure progression. La facture énergétique totale du groupe Colas est estimée à environ 430 millions d’euros avec un pourcentage d’incertitude de 2 % du fait d’hétérogénéités de traitement des taxes entre les liales, la taxation de l’énergie étant particulièrement complexe dans de nombreux pays dont la France. Le programme cLEANergie (Colas Lean en énergie) a été lancé en 2012 pour doter Colas d’un outil de mesure et de suivi dont l’objectif est de réaliser des économies d’énergie dans l’ensemble de ses activités (chantiers, sites de production, bâtiments et chaîne d’approvisionnement). Un travail d’analyse d’impact sur quarante sites (travaux, postes, carrières) et de responsabilisation des managers a été réalisé et un comité de pilotage mis en place. Une centaine de bonnes pratiques et opportunités a été identifi ée et « remontée » du terrain. Ce travail a notamment mis en évidence que les trois quarts de la consommation d’énergie directe de Colas se répartissaient presque également entre trois postes de consommation : les brûleurs de postes d’enrobage, les engins et les véhicules. En 2013, Colas a engagé dans le cadre de cLEANergie une évolution de ses systèmes de collecte en réseau d’information afi n d’obtenir des chiffres plus précis relatifs à sa consommation d’énergie dans l’ensemble de ses établissements dans le monde. L’enjeu économique d’un tel programme s’exprime en une économie potentielle de dizaines de millions d’euros. Il vise également la sécurité au travail et sur la route. Il en résulte que ce programme est à lui seul un concentré de tous les enjeux de développement responsable : plus d’économie, plus de sécurité, plus d’environnement. À titre d’exemple, dans le cadre du programme cLEANergie, Colas a initié le déploiement d’un outil d’optimisation des consommations énergétiques de ses fl ottes de camions et de véhicules de chantiers (installation d’un boîtier télématique). Complété par des formations auprès des conducteurs, ainsi que par une adaptation du parc de véhicules, il permet d’économiser jusqu’à 20 % des consommations en gazole. Document de référen ce 2 015 En n, Bouygues Telecom a mis en place des systèmes de management de l’énergie, avec trois sites certi és Iso 50001 (système de management 499 L’augmentation de 4 % correspond notamment à l’élargissement du périmètre de cet indicateur qui comprend désormais les boutiques C lub de la liale RCBT. À périmètre égal avec 2014 (c’est-à-dire hors RCBT), la consommation a augmenté de 1 %. Cela s’explique principalement par la hausse de la consommation du plus gros poste (le réseau) en raison de l’usage exponentiel de la 4G, malgré la baisse des machines en salle) et administratifs (regroupement de tous les collaborateurs d’Î le-de-France sur le site du Technopôle). Les métiers du groupe Bouygues privilégient autant que possible le recours aux énergies renouvelables a n de réduire leur empreinte énergétique, ainsi que celles de leurs produits. La route solaire développée par Colas en est un exemple (cf. rubrique 3.3.4.3 ). siège de Bouygues Construction, transformé en bâtiment à énergie positive lors de sa rénovation de 2010 à 2014, utilise des équipements géothermiques a n de chauffer et climatiser l’ensemble des bâtiments. Au total, ses 25 000 m2 de panneaux photovoltaïques sont capables de générer plus de 2 500 MWh/an. Ces technologies participent à l’abaissement signi catif des consommations d’énergie. Le site, qui consommait avant sa rénovation 310 kWhep/m2/an, est aujourd’hui un bâtiment à énergie positive Bepos produisant 17 kWhep/m2/an. Enfin, en 2013, le groupe TF1 a souscrit auprès d’EDF pour les années 2015 et 2016 un contrat pour la fourniture d’électricité labellisée « k Wh Équilibre ». Chaque kWh consommé par TF1 engage EDF à produire la même quantité à partir d’installations utilisant des sources Les activités de construction du Groupe peuvent affecter les sols (extraction de matières, pollution des sols, occupation et arti cialisation dans le cadre de l’urbanisation des territoires). La problématique de l’exploitation des sols concerne principalement les activités de terrassement et de travaux publics de Bouygues Construction. Le g roupe travaille sur la généralisation de la dépollution des sols lors des opérations de construction, ce qui permettrait de diminuer les déchets et d’éviter le recours à de nouveaux matériaux. De plus, la valorisation du des sols, est également en phase d’étude dans le cadre d’un projet de R&D de Brézillon, entité de Bouygues Les actions de recyclage de Colas ont permis d’économiser seize carrières d’extraction en 2015. Par ailleurs, tous les sites des carrières et des gravières sont réaménagés en n d’exploitation et nombre d’entre eux font l’objet d’un réaménagement à l’avancement sans attendre la n de Les activités du Groupe impliquent également une occupation, et donc Ainsi, les opérations de Bouygues Immobilier comprennent des sondages sur le terrain permettant de véri er la nature du sol, l’absence de déchets considérés comme abandonnés, l’absence de stockage de substances chimiques ou radioactives, l’absence de pollution susceptible de résulter notamment de l’exploitation actuelle ou passée ou de la proximité d’une installation soumise à autorisation, et en n, l’absence de déchets déposés ou enfouis ou de substances quelconques pouvant entraîner des dangers ou des inconvénients pour la santé et l’environnement. La présence d’une quelconque pollution du sol et/ou du sous-sol est une condition suspensive des promesses d’acquisition de terrains. Il ne peut y être dérogé que par autorisation préalable du comité d’engagement. En 2014, Bouygues Telecom a signé un accord de partage avec SFR dans les zones « peu denses » du territoire, cet accord ayant pour objectif la mise en commun de 11 700 antennes. Cette action contribue à limiter l’impact au sol des sites de télécommunications. En n, l’essentiel de l’activité de travaux de Colas consiste à intervenir sur des surfaces déjà arti cialisées pour les entretenir ou les réaménager. Les infrastructures neuves constituent en effet une part très modérée du chiffre d’affaires (estimée à moins de 10 %) et Colas n’y a souvent pas la maîtrise du foncier. Par ailleurs, en ouvrant la voie vers la réalisation de fermes photovoltaïques routières, Colas, par le biais de son innovation baptisée Wattway, permet d’accéder à une surface disponible importante dont le potentiel pourrait assurer l’essentiel des besoins d’un pays en L’enjeu de la consommation d’eau ne revêt pas la même importance d’une région du monde à l’autre (zones arides en opposition aux zones tempérées). Pour chaque métier, la gestion de l’eau est par conséquent Bouygues Construction et Colas sont les plus exposés à la consommation d’eau dans des contextes sensibles. En 2014, Bouygues Construction a réalisé sa première analyse complète d’exposition au stress hydrique. Mise à jour en 2015, l’analyse régionale indique que l’entreprise réalise 69 % de son chiffre d’affaires dans des pays à degré de stress hydrique faible ou moyen (niveaux 1 et 2), 27 % dans des pays de degré moyen à fort (niveau 3), 2 % dans des pays à fort degré de stress hydrique (niveau 4) et 3 % dans des pays à degré extrêmement fort (niveau 5). En 2015, Docum en t de référence 2015 Colas a mis en place de nouveaux indicateurs pour mesurer et diminuer la pression exercée par ses implantations sur la ressource en eau dans les zones de stress hydrique extrêmement élevé a. Sur ces territoires, la consommation d’eau des implantations xes de Colas est estimée à un peu plus d’un million et demi de litres. Une première analyse montre qu’environ 5 % du chiffre d’activité économique (CAE) des installations xes de Colas est réalisé en zone de stress hydrique extrêmement élevé, tandis que le taux d’autosuf sance en eau de ces mêmes activités se D’une façon générale, les métiers du groupe Bouygues ont la responsabilité de prendre en compte les contraintes hydriques locales. Cette gestion est l’un des critères de la norme Iso 14001, ainsi que des standards internes Bouygues Construction met en place des mesures spécifiques de préservation de l’eau (mise en place d’équipements spécifiques, réutilisation de l’eau, suivi des consommations et sensibilisation des collaborateurs et des partenaires). À titre d’exemple, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, Bouygues Bâtiment International a lancé pour la première fois en 2015 une campagne de sensibilisation des salariés sur l’utilisation de l’eau dans plusieurs pays dont le Ghana, le Turkménistan, le Qatar, Hong Kong, le Maroc ou encore Cuba. A n de diminuer la pression exercée par Colas sur la ressource en eau dans les zones de stress hydrique identi ées, les plans d’action mis en œuvre visent à augmenter l’autoconsommation, à favoriser le recyclage et à diminuer le gaspillage. Ceux-ci resteront limités dans la mesure où l’eau demeure nécessaire à la fabrication d’émulsion ou de béton (le déplacement ou des perspectives de substitution restent peu probables). Par ailleurs, en phase de conception, Bouygues Construction et Bouygues Immobilier s’efforcent de promouvoir les certi cations environnementales des bâtiments (HQE™ et H&E , puis NF H abitat HQE™ à partir de 2016) qui comprennent un volet sur la gestion responsable de l’eau par le bâtiment (gestion de l’eau potable, récupération des eaux de pluie, assainissement des eaux usées, gestion des eaux pluviales, etc.) et des impacts des activités et Les métiers du groupe Bouygues réalisent le bilan carbone lié à leurs activités conformément aux obligations de l’article 75 de la loi Grenelle II, et devancent la réglementation en étendant le périmètre au « scope 3 », la mesure des émissions de gaz à effet de serre liées aux biens et services de leurs sous-traitants. Diverses méthodes sont utilisées pour Émissions de gaz à effet de serre (GES) Groupe réaliser cette comptabilité Carbone. Bouygues Construction utilise son outil de mesure interne CarbonEco, tandis que Colas se base notamment sur des ratios d’émissions de CO 2 par chiffre d’affaires. Pour mieux analyser leur impact et identi er les actions d’amélioration les mieux ciblées, Bouygues Immobilier et Bouygues Telecom réalisent leur bilan carbone complet intégrant les émissions liées à l’exploitation des projets livrés et à l’utilisation de leurs produits. Les consommations identi ées dans ce cadre sont les consommations énergétiques des occupants des bâtiments et de leurs moyens de transports, ainsi que les abilisés en 2016 et 2017 et les chiffr Document de référen ce 2 015 ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE PAR MÉTIER Pour l’ensemble des métiers du Groupe, l’analyse des bilans carbone permet d’identi er les postes d’émissions les plus importants et ainsi de prioriser les actions à mettre en œuvre. Les bilans carbone sont donc aux fondements des différentes stratégies énergie -carbone déployées Les deux axes d’engagement de Colas sont, d’une part, la maîtrise des consommations énergétiques nécessaires aux activités et, d’autre part, la diminution du bilan énergétique et carbone des produits et techniques La stratégie de Bouygues Construction se décline selon deux axes majeurs : apporter des solutions bas carbone à ses clients et utilisateurs naux, et diminuer sa propre empreinte carbone. En 2014, la réalisation du premier bilan carbone complet de Bouygues Immobilier, intégrant les émissions liées à l’exploitation de ses programmes sur quarante ans, a donné lieu à l’élaboration et au déploiement d’une démarche de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. Basée sur l’identi cation des trois principaux postes émetteurs sur les différentes phases du cycle de vie des programmes (déplacements des occupants, matériaux de construction et énergie consommée par les occupants), celle-ci propose des leviers d’optimisation de la performance carbone En n, pour Bouygues Telecom, il s’agit principalement d’optimiser la consommation des sites techniques, soit ses sites réseau et Dans le cadre du déploiement de la politique RSE Bouygues, la dé nition d’objectifs mesurables annuels de réduction des consommations énergétiques, des intensités énergétiques, et/ou des émissions de CO2 rapportées à l’activité commerciale est l’un des quatre principes d’action que les métiers du groupe Bouygues s’engagent à mener pour améliorer Sur les chantiers, ou au sein des sièges et agences, les métiers du Groupe s’efforcent de réduire leur empreinte carbone de fonctionnement. Pour réduire l’empreinte carbone des chantiers, Bouygues Construction et Colas travaillent sur le choix des matériaux (Seve®, Polygreen ) avec l’utilisation d’éco-variantes et au moyen de mesure de diminution des Bouygues Construction soutient l’innovation dans le terrassement avec les liants hydrauliques à faibles émissions de CO2. L’amélioration des sols lors des chantiers de terrassement se fait classiquement par le traitement à la chaux et/ou au liant hydraulique, qui, par leurs processus de fabrication, est générateur de fortes quantités d’émissions de gaz à effet de serre. En partenariat avec l’entreprise Carmeuse, l’entité DTP réalise des études de recherche d’adaptation ou de création de nouveaux liants hydrauliques à faibles émissions de gaz à effet de serre (réduction des coûts de traitement, de la consommation d’énergie et des émissions de Docum en t de référence 2015 CO2 liés à sa fabrication), tout en respectant l’objectif du « zéro emprunt/ Colas mène des actions au niveau de la consommation de carburants, auprès des conducteurs notamment, pour les inciter à adopter une conduite apaisée et à éteindre les moteurs des véhicules et engins lorsqu’ils sont à l’arrêt, et dans les centrales d’enrobage pour limiter la consommation des brûleurs. Le suivi des consommations de combustibles à la tonne d’enrobés produite est en place au niveau mondial. 18 Les résultats de cet indicateur sont à corréler avec l’indicateur d’énergie consommée par tonne d’enrobés produite (page 111 ). 77 0 00 En 2015, les émissions de gaz à effet de serre évitées grâce aux actions mises en œuvre dans le g roupe sont en progression, passant de 77 000 tonnes équivalent CO2 à 105 000, en raison d’une moindre dégradation de l’ef cience des postes d’enrobage pénalisés par leur baisse de production, de l’augmentation de la production d’enrobés tièdes et du triplement de l’utilisation Ces actions consistent en la maîtrise des consommations énergétiques des activités du groupe (consommation de carburants des engins, des véhicules et dans les centrales d’enrobage), et en la diminution du contenu énergétique et en gaz à effet de serre des produits et techniques proposées aux clients (enrobés et asphaltes tièdes, chaussées recyclées en place, valorisation des agrégats d’enrobés pour la production d’enrobés bitumineux, produits de la gamme Végéroute®, promotion d’outils d’éco-variantes EcologicieL® et Seve®, Tous les métiers du Groupe ont mené un plan d’action pour limiter l’impact des déplacements des collaborateurs par des Plans de Déplacement Entreprise comprenant la révision de leur transports publics, le déploiement de sites dédiés à l’auto-partage ou encore les dispositifs de télétravail et de Bouygues Immobilier et TF1 se sont xé des objectifs de réduction de leur bilan carbone de fonctionnement. Les deux métiers sont signataires de la charte d’engagement Paris Action Climat de la Ville de Paris, qui xe des objectifs quantitatifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie. Bouygues Immobilier s’était xé l’objectif de réduire de 10 % ses émissions de CO2 sur le périmètre ) entre 2012 et 2015. Cet objectif n’a pas été atteint, notamment à cause d’une forte augmentation des déplacements professionnels des collaborateurs (multiplication des projets transversaux et développement des activités internationales en 2015), et malgré le renouvellement quali é du parc de véhicules de fonction. En 2015, la COP21 a été une occasion pour le Groupe de communiquer sur ses solutions apportant des progrès mesurables dans les domaines de l’énergie et du carbone, sur plusieurs thématiques : énovation les millions de bâtiments mal isolés représentent un enjeu sur lequel le Groupe apporte des solutions. Les métiers du Groupe ont développé un savoir-faire en matière de rénovation énergétique des logements, des bureaux et des équipements. Leurs offres permettent d’améliorer le modèle économique de la rénovation et d’économiser les ressources naturelles, dans le respect du patrimoine architectural. Dans ce domaine, Bouygues Immobilier a lancé sa démarche Rehagreen® pour l’Immobilier d’entreprise . Réalisée de 2010 à 2014, l a rénovation du siège de Bouygues Construction en bâtiment à énergie positive est une vitrine des savoir-faire technologiques de Bouygues Construction ; constituent un centre de pro t économique et environnemental. Bouygues et ses partenaires proposent une offre de solutions évolutives, de la conception jusqu’à l’exploitation des bâtiments, avec des matériaux traditionnels et bio-sourcés valorisables et recyclables, des énergies renouvelables associées à des systèmes de stockage (Eco2charge par Bouygues Energies & Services), des systèmes intelligents de pilotage optimisé des bâtiments (immeubles de bureaux à énergie positive Green Of ce® de Bouygues Immobilier). La construction durable est également un axe d’innovation et de développement majeur pour Bouygues Construction et Bouygues Immobilier ; écoquartiers Bouygues et ses partenaires proposent aux collectivités une offre de solutions intégrée associant construction durable, ef cacité énergétique, mixité fonctionnelle, mobilité douce, biodiversité et nouvelles technologies adaptées aux besoins des résidents. Le groupe Bouygues présente plusieurs références d’écoquartiers en France et à l’international comme, par exemple, à Zurich en Suisse ou encore mobilité douce et les services à la ville Bouygues accompagne les collectivités dans la mise en œuvre de solutions pour une ville durable. Bouygues développe des infrastructures de transport (tramway, pistes cyclables, etc.), conçoit et exploite des tiers-lieux pour réduire les temps de déplacement (espaces de Le groupe Bouygues est capable de faire évoluer le réseau routier pour produire de l’énergie propre (Wattway) et offrir aux collectivités des services urbains innovants grâce à des capteurs intégrés ( Document de référen ce 2 015 Wattway : Colas crée le premier revêtement routier photovoltaïque au monde Dévoilée en 2015, Wattway (ou la route solaire) est une innovation française brevetée au terme de cinq années de recherche menées par Colas et l’INES (Institut National de l’Énergie Solaire). En associant les techniques de la construction routière avec celles de la production photovoltaïque, la chaussée Wattway fournit de l’électricité, énergie propre et renouvelable, tout en permettant la circulation de tout type de véhicule. Elle contribuerait ainsi à augmenter la part du photovoltaïque dans le mix énergétique en France et dans le monde. Actuellement, les chaussées routières ne sont occupées par des véhicules que 10 % du temps a. L’innovation Wattway tire le bénéfi ce du potentiel d’ensoleillement de ces surfaces tournées vers le ciel. Cette route solaire se compose de dalles qui s’installent directement sur les chaussées existantes, sans travaux de génie civil (un kilomètre de route équipée de dalles Wattway peut approvisionner l’éclairage public d’une ville de 5 000 habitants). Par ailleurs, Colas propose à ses clients des produits et des techniques issus de la R&D, pensés pour diminuer leur contenu énergétique (enrobés et asphaltes tièdes, chaussées recyclées, produits de la gamme Végéroute®, valorisation des agrégats d’enrobés pour la production d’enrobés bitumineux). L’engagement du groupe Bouygues en faveur de la COP21 L’année 2015 a été rythmée par la préparation de la COP21, 21e conférence des États-parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui s’est tenue en France en décembre. Le groupe Bouygues a activement participé au débat en présentant les solutions qu’il a développées en matière de rénovation, de construction bas carbone, d’écoquartiers, de mobilité douce et de services à la ville. Sa présence lors du salon World Effi ciency en octobre et à La Galerie des Solutions en décembre, par des stands et l’organisation de plus d’une quinzaine de conférences, a matérialisé son engagement en faveur de la promotion de solutions Par ailleurs, Bouygues a participé aux T rophées Solutions Climat, visant à récompenser au niveau national les meilleures initiatives en matière d’atténuation et/ou d’adaptation aux changements climatiques. Huit projets du Groupe ont été présentés et deux d’entre eux ont été distingués « Coups de cœur Grand Groupe » dans les catégories « Atténuation » et « Adaptation » : Wattway, la route solaire développée par Colas, ainsi qu’Hikari, premier îlot mixte à énergie positive en Le changement climatique a des conséquences sur l’élévation du niveau de la mer, l’augmentation de conditions climatiques extrêmes (vents, hausse/baisse des températures), la diversité et les écosystèmes. Construction est un exemple de ce que le Groupe pourra mettre en place pour appréhender l’impact de ces changements. Dans un contexte d’épuisement des ressources, ABC est un immeuble dont les performances en termes d’isolation, de production d’énergie renouvelable et de recyclage d’eau tendraient vers l’autonomie par rapport aux différents réseaux. Cette innovation est actuellement à l’étude avec un projet de démonstrateur (construction d’un îlot d’habitat collectif d’environ 90 logements) avec la Ville de Grenoble. Par ailleurs, Bouygues Immobilier inclut l’architecture bioclimatique dans ses projets de grande envergure : recherche du meilleur emplacement, étude bioclimatique, choix de matériaux isolants performants et utilisation des énergies renouvelables, etc. La démarche d’écoquartiers durables Urbanera® propose des solutions pour lutter contre les îlots de chaleur. Colas a acquis, d’une part, une bonne connaissance des contraintes de réalisation et de dimensionnement liées à des climats dif ciles, ce qui lui permet de conseiller ef cacement ses clients dans le contexte du changement climatique. À titre d’exemple, Colas avait proposé en 2009 une variante au liant Colclair® pour mieux ré échir la chaleur lors de la réfection d’une rue de Dawson (territoire du Yukon, Canada) dont l’assise en pergélisol (partie du sol située sous la surface, qui ne dégèle pas pendant au moins deux années consécutives) était menacée par le réchauffement dû au changement climatique. Ce savoir-faire est à nouveau sollicité dans le cadre de la réalisation des travaux de l’aéroport d’Iqaluit remporté en partenariat public-privé, n 2013, au Nunavut (Canada). D’autre part, Colas a également développé des solutions pour lutter contre les îlots de chaleur dans les zones urbaines, parmi lesquelles les « toitures ) qui permettent un allongement de la durée des toitures (limitation des amplitudes thermiques) et jusqu’à 20 % de diminution de la demande en énergie de refroidissement. Pour cerner les impacts futurs des changements climatiques sur ses activités, le groupe Bouygues est partenaire et membre actif de The l’économie, qui s’appuie sur un réseau pluridisciplinaire d’experts et d’acteurs économiques reconnus pour leurs compétences en matière d’énergie et de climat. Ce laboratoire d’idées émet des propositions à l’intention des décideurs politiques qui sont économiquement viables et en adéquation avec la science. En 2014, il a émis des propositions pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments en France Docum en t de référence 2015 (dispositions juridiques pour inciter les propriétaires à la rénovation, dispositifs de formation des professionnels de la rénovation, etc.). Ces idées ont notamment inspiré le projet de loi sur la transition énergétique. En 2015, The Shift Project s’est mobilisé avec des acteurs internationaux autour de la COP21, notamment à travers l’organisation et la participation à des conférences, ou encore en contribuant à la création des Trophées Solutions Climat. Bouygues Immobilier est membre de l’association BBC A qui souhaite favoriser le développement des bâtiments bas carbone. Par ailleurs, le Groupe et ses filiales sont accompagnés sur des problématiques stratégiques liées au carbone par le cabinet de conseil Le groupe Bouygues a identifié les impacts de ses activités de construction sur la biodiversité, tels que la pollution sonore et lumineuse, les destructions et fragmentations d’habitats et d’espèces, ou encore l’introduction d’espèces invasives et la stérilisation des sols autour de ses ouvrages, de ses chantiers et de ses carrières et gravières. « Formaliser des objectifs de progrès sur le sujet de la biodiversité lorsque l’activité le justi e » est l’un des quatre principes d’actions que les métiers du Groupe s’engagent à mener pour améliorer leur performance environnementale. Le Groupe a pris des mesures a n de limiter ces impacts et préserver la biodiversité dans ses activités de construction. À titre d’exemple, l’analyse des impacts directs des métiers sur la biodiversité a conduit Colas à cibler son action sur les installations de carrières et de gravières. Sur site, cette la mise en œuvre et le suivi d’une démarche visant à favoriser et à faciliter la présence et les conditions de vie d’une espèce remarquable ; L’action doit être réalisée en partenariat avec des acteurs locaux : apiculteurs, naturalistes, parcs naturels, ONG, etc. Actuellement, environ quatre-vingt-dix espèces protégées sont hébergées sur des sites d’extraction de Colas, auxquels il faut ajouter une cinquantaine de sites accueillant des ruches. Des expérimentations sont en cours pour intégrer la problématique des plantes invasives à l’activité des équipes 38 % Actuellement, environ 90 espèces protégées sont hébergées sur des sites d’extraction du Groupe, auxquels il faut ajouter une cinquantaine de sites accueillant des ruches. La mobilisation est réelle depuis le déploiement de cette politique lors de la convention environnement de Colas de 2012. Cette mobilisation reste inégale selon les contextes culturels : elle est forte en France, plus modeste aux États-Unis notamment. En 2015, cet indicateur a progressé de 8 % grâce aux liales routières en m étropole et en Europe centrale. Par ailleurs, en ayant participé à la création en 2012 du Groupement d’Intérêt Économique (GIE) Biositiv, Bouygues Construction s’est doté d’une structure de conseil interne transversale. Intégré à la liale de Bouygues Construction, Bouygues Travaux Publics, Biositiv accompagne tous les métiers dans leur stratégie relative à la biodiversité. Ainsi, le projet ferroviaire du contournement de Nîmes et Montpellier a, par exemple, appliqué des mesures compensatoires sur les terrains environnants a n de restaurer des conditions favorables à près de cent cinquante espèces Document de référen ce 2 015 La démarche biodiversité de Bouygues Construction reconnue au titre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité Bouygues Construction fait de la préservation de la biodiversité un élément de différenciation et de valeur ajoutée dans ses offres. En 2015, sa politique en la matière a été marquée par la reconnaissance par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie au titre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB). Depuis plusieurs années, Bouygues Construction conduit des programmes de R&D portant sur la biodiversité dans les infrastructures (lutte contre les espèces invasives, mesures compensatoires, etc.) et la biodiversité urbaine (biodiversité, démarche en développement immobilier, etc.). Cet engagement s’est également illustré à travers de nombreuses actions la création de Biositiv ; la création et l’utilisation sur plusieurs projets du label BiodiverCity ; le soutien à des associations qui œuvrent en faveur de la protection de la biodiversité comme, par exemple, l’adhésion au réseau Commerce et Forêt du WWF pour intégrer la préservation de la biodiversité dans les fi lières d’approvisionnement de bois ; la contribution au référentiel « Biodiversité Urbaine » aux côtés de Natureparif en Î le-de-France ; sa réfl exion sur l’aménagement urbain avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux afi n de faire exister la nature en ville ; ou encore, le soutien aux Jardins de Noé. Des mesures sur la protection et/ou la réintroduction de biodiversité ont été prises dans les projets suivants : la rénovation de Challenger, l’écoquartier Eikenø tt, la Cité musicale de l’île Seguin, le contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier, le A n de concrétiser la prise en compte de la biodiversité dans les projets d’aménagement urbain, Bouygues Construction a également contribué à la création du premier label international visant à distinguer des projets de construction et de rénovation tenant compte de la biodiversité urbaine. BiodiverCity est aujourd’hui porté par le CIBI a, association multi-acteurs réunissant constructeurs, promoteurs, utilisateurs et associations. Cela permet à Bouygues Construction et Bouygues Immobilier de proposer des offres et services qui tiennent compte de la biodiversité. Ils font déjà usage du label BiodiverCity avec plusieurs ouvrages certi és. situé à Créteil, opération de mutation urbaine conçue par Bouygues Immobilier intègre l’insertion d’éléments végétaux aux bâtiments. Il est le premier quartier durable labellisé BiodiverCity en phase conception en France. Ce label a aussi distingué situé à Saint-Quentin-en-Yvelines, abritant une biodiversité enrichie par l’utilisation de la phyto-épuration dans des jardins ltrants®. Le label BiodiverCity , porté par le Conseil nternational B iodiversité & mmobilier (CB), promeut l’intégration et la préservation de la biodiversité en milieu urbain. Bouygues Construction, membre fondateur du CIBI, a intégré la démarche de labellisation BiodiverCity sur deux opérations cette année : une réalisée par Bouygues Bâtiment Nord-Est (l’opération de montage immobilier Roubaix Palissy) et une autre par Bouygues Bâtiment International à Cuba (Hotel Playa San Agustín ; Cayo Las Brujas, pour la société cubaine Almest). mieux comprendre les processus responsables de la mise en place et du maintien de la diversité biologique dans ces écosystèmes extrêmes. Des lms, dont les diffusions sont prévues sur Arte et Ushuaïa TV, sont en cours de réalisation et une exposition itinérante se tiendra jusqu’en n d’année 2016 dans le sud de la France, à Paris et à Jakarta. En n, dans le cadre des projets associatifs parrainés par des collaborateurs et des clients, la Fondation Bouygues Telecom a soutenu en 2015 plusieurs initiatives de sciences participatives comme une campagne de marquage de requins pèlerins avec l’APECS b, une exposition itinérante sur les hippocampes s’inscrivant dans le programme Hippo-Thau avec le CPIE c Bassin de Thau, la collecte de données dans le cadre de la campagne « En quête d’insectes » avec l’OPIE d. La Fondation a aussi soutenu la création de jardins urbains au sein de grands ensembles d’habitats sociaux avec l’association Multi’C olors. En n, les métiers du Groupe s’impliquent dans la dynamique collective en faveur de la biodiversité à travers des partenariats. Ainsi, plusieurs entités de Bouygues Construction, notamment Bouygues Energies & Services, se sont engagées auprès de Noé Conservation pour la prise en compte de la biodiversité dans leurs offres (éclairage public, biodiversité dans les infrastructures, partage des connaissances, accompagnement des Colas a soutenu l’expédition scienti que Lengguru 2014, opération de mécénat d’étude de la biodiversité, conduite au sein de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), en Papouasie. Cette expédition a associé près de 90 chercheurs européens et indonésiens. Elle visait à Docum en t de référence 2015 Des informations complémentaires sont disponibles sur ainsi que dans les rapports RSE des métiers, téléchargeables sur leurs Pôle Emploi qui a installé une structure dédiée sur la base travaux. Plus de 400 contrats d’apprentissage et CDI de chantier ont été créés. L’un des objectifs de ce projet était également de con er 20 % des travaux à des PME et artisans locaux. Ces derniers sont notamment sollicités pour des travaux liés aux fouilles archéologiques, aux voiries, aux réseaux et au tracé de la ligne ferroviaire Nîmes-Montpellier. Avec un peu plus d’un million d’heures par an, l’insertion professionnelle fait partie des priorités de l’engagement sociétal de Bouygues Construction, qui mène des partenariats avec les grands acteurs de l’insertion (pacte social et sociétal de l’EGF BTP, partenariats nationaux avec la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE), l’Agence du Service Civique et le Service Colas est partenaire du CNCE-GEIQ dans la lutte contre les discriminations en matière d’accès à l’emploi, décliné à travers ses implantations locales. Cet engagement a été récompensé en 2014 du prix Washburne de l’Innovation pour l’égalité des chances, décerné par l’ambassade des En n, les actions de la Fondation d’entreprise TF1 sont centrées sur la diversité et l’insertion professionnelle. La Fondation a reçu en novembre 2015 un Trophée de la Diversité, à l’issue du concours organisé par le cabinet Diversity Conseil RH, pour la démarche de recrutement innovante proposée aux jeunes talents issus des quartiers sensibles. Les activités du Groupe ont tout d’abord un impact positif sur le développement et le maintien de l’emploi. Les sociétés du Groupe, en France comme à l’international, font prioritairement appel à la main- d’œuvre locale et favorisent le développement des sous-traitants locaux. les sociétés du Groupe assurent une présence sur l’ensemble Bouygues Construction réalise 48 % de son chiffre d’affaires en France et compte plus de 20 000 collaborateurs, avec un maillage régional couvrant l’ensemble du territoire sur des métiers et des activités diversi ées : Bâtiment, Travaux publics, Énergies et Services, Concessions, etc. Bouygues Immobilier comprend quarante-six implantations a (soit 1 577 collaborateurs hors liales, dans ses agences, directions régionales, directions générales et sièges sociaux) et plusieurs liales. Bouygues Telecom assure également une présence sur l’ensemble du territoire français grâce à ses six centres de relation clients internalisés et aux 550 magasins du r éseau Clubs Bouygues Telecom. Le Groupe est ainsi au cœur de l’économie locale et favorise le recrutement local. En France, des clauses d’insertion sont incluses dans les marchés publics. Pour les appliquer le plus ef cacement possible en vue du retour durable à l’emploi, Bouygues Construction et Colas nouent des partenariats locaux ou nationaux avec des organismes spécialisés dans ce domaine. Ainsi, l’insertion professionnelle est l’un des grands enjeux du chantier du contournement Nîmes-Montpellier. Lié à Réseau Ferré de France un partenariat public-privé, le groupement Oc’Via (dont Bouygues Construction et Colas font partie) s’est engagé à répondre aux problématiques d’emploi et de développement local. Près de 7 % des heures travaillées sont dédiées à l’insertion. La plupart de ces recrutements me de « local » signifie ici « national ». sur 34 sites physiques (hors boutiques et bulles de ventes) 1 118 326 Le nombre d’heures d’insertion a été fortement impacté par la n de certains grands projets, compensée en partie seulement par de nouvelles opérations comme le chantier du contournement ses clients pour maximiser la création de valeur apportée par ses opérations aux territoires dans lesquels elles se déroulent. Cet indicateur illustre le fort ancrage territorial des activités de Document de référen ce 2 015 le Groupe mène une politique d’emploi de compagnons et cadres locaux. Cela donne lieu à des résultats positifs en matière d’emplois directs et indirects, de transfert de savoir-faire et de soutien À titre d’exemple, dans le cadre du projet d’aménagement de l’aéroport international d’Iqaluit (province du Nunavut, Canada), Bouygues Building Canada a mis en place un plan spéci que en faveur des populations inuits locales. Des obligations contractuelles d’embauche, de sous- traitance et de formation sont dé nies en faveur de la communauté locale inuit. Celles-ci couvrent à la fois la phase de construction et d’exploitation du bâtiment, prévue pour trente-quatre ans. Deux axes majeurs de travail sont dé nis. En premier lieu, l’entreprise collabore avec le gouvernement, les associations inuits locales et des instituts de formation et de recrutement a n d’atteindre les objectifs contractuels. En parallèle, l’accent est mis sur l’intégration : sensibilisation à la culture inuit, formations interculturelles, organisation et participation à des événements culturels. L’accompagnement des équipes est considéré comme étant clé pour la réussite du projet dans l’immédiat, ainsi qu’à long terme. Le groupe Colas a un impact en matière d’emploi et de développement régional à travers ses 57 000 collaborateurs et un réseau d’implantations locales pérennes dans des métiers où la proximité avec le client étant un élément clé, l’emploi n’est pas délocalisable . Les activités du groupe Bouygues ont également un impact sur le développement local et régional à travers la construction ou l’entretien d’infrastructures de transport routiers et ferroviaires, ou de bâtiments, et le développement et l’exploitation d’un réseau de télécommunications. Par exemple, le déploiement de la 4G, les investissements engagés dans le partage des antennes mobile de Bouygues Telecom avec SFR, ainsi que le déploiement de la Fibre contribuent positivement à l’aménagement des territoires et au développement de l’accessibilité du numérique pour Les grands travaux du Groupe ont des répercussions sociétiales positives . le transport des personnes le pont Henri Konan-Bédié à Abidjan, mis en service en décembre 2014, a ainsi amélioré signi cativement la vie quotidienne des habitants ; le sarcophage de Tchernobyl actuellement en construction aura pour effet de limiter les risques liés au site nucléaire désaffecté ; l’accès au logement par la diversité de ses offres, Bouygues Immobilier s’efforce de satisfaire les besoins des primoaccédants et du parc locatif social en commercialisant une part signi cative de sa production (30 %) auprès des bailleurs sociaux. En outre, l’entreprise met à la disposition de ses clients une plateforme de nancement, ainsi qu’un dispositif d’investissement locatif partagé ; de solidarité locales Bouygues Bâtiment International s’est engagé à développer au moins une action de solidarité en faveur des communautés en dif culté sur tous les territoires où il est implanté. Par ailleurs, à travers sa Fondation d’entreprise, Bouygues Immobilier accompagne entre autres Unis-Cité, association pionnière du service civique en France. Dans ce cadre, la Fondation soutient nancièrement le programme Médiaterre dans huit villes françaises. Médiaterre vise à sensibiliser les familles des quartiers sensibles aux gestes citoyens, leur permettant de diminuer leurs factures d’eau et d’électricité (en 2015, les 532 familles accompagnées ont fait des économies de l’ordre de 180 euros par an). En 2015, Bouygues Immobilier a renouvelé pour la deuxième année sa journée Solid’R durant laquelle les collaborateurs volontaires peuvent offrir une journée de leur temps de travail à des projets solidaires. En 2015, cela a représenté plus de 9 600 heures de bénévolat réalisées par plus de 80 % des collaborateurs de l’entreprise mobilisés Par ailleurs, les métiers du Groupe (Bouygues SA, Colas) encouragent la formation de l’ensemble des collaborateurs aux premiers secours, avec des conséquences positives pour leur vie professionnelle comme pour 139 L’augmentation du nombre de bénévoles du programme Médiaterre en 2015 traduit l’engagement d’Unis-Cité de poursuivre le redéploiement de son action, après des dif cultés nancières qui l’avaient contrainte à réduire ses actions en Î le-de-France. Le dialogue avec les parties prenantes s’établit à trois niveaux. Il se construit à l’échelle du groupe Bouygues, de ses métiers, et aussi Le Groupe mène un dialogue avec ses parties prenantes (agences de notation sociale et environnementale, communauté nancière, syndicats, administrations ou ONG, etc.), dans l’optique de toujours mieux prendre en compte leurs attentes. Bouygues Construction a par exemple participé au groupe pilote qui a rédigé, pour le compte du Comité 21, les principes directeurs pour un dialogue constructif avec les parties prenantes. Chaque métier a établi une cartographie de ses parties prenantes et mène un dialogue permanent avec celles-ci sur les enjeux qui lui sont propres a n d’identi er des axes de progrès et des actions associées. Ainsi, TF1 met en ligne de façon permanente un questionnaire dédié à ses parties prenantes et organise des réunions d’échanges avec celles-ci. Docum en t de référence 2015 En 2015, TF1 a lancé le premier journal 100 % digital et social, accessible exclusivement sur MYTF1News et sur la page Facebook dédiée. Celui-ci traite des sujets d’actualité les plus discutés sur les réseaux sociaux. Actions de concertation en partenariat ou auprès des Sur le plan local, des procédures ont été mises en place pour favoriser un dialogue de terrain entre les responsables des sites et chantiers ainsi que les riverains, et favoriser l’acceptation sociétale des activités du Groupe D’autre part, les entreprises du Groupe travaillent en collaboration directe avec les collectivités dans le cadre de projets d’aménagement urbain (GROC) depuis 2006, Bouygues Telecom s’engage à renforcer le dialogue avec les élus locaux et la transparence de ses déploiements auprès des riverains pour l’implantation de ses antennes relais. Au-delà des obligations réglementaires en matière d’urbanisme, et alors que les dispositions de la loi du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques (dite loi Abeille) ne sont pas encore entrées en vigueur, Bouygues Telecom adresse un Dossier d’Information Mairie, accessible aux habitants de la commune, présentant le projet et sa vocation. Des estimations de champs électromagnétiques pour les équipements projetés sont, par ailleurs, réalisées à la demande des élus locaux. La rubrique « Ondes et santé » sur le site internet institutionnel de l’entreprise est consacrée à La satisfaction du client au cœur des préoccupations Les métiers mettent la satisfaction et l’écoute du client au cœur de leurs préoccupations. La mesure de la satisfaction du client est une exigence fondamentale de la norme Iso 9001 (système de management de la qualité). Des entités de Bouygues Construction et Bouygues Immobilier réalisent systématiquement des enquêtes à l’issue de leurs phases Depuis 2014, Bouygues Telecom associe ses clients à l’amélioration continue de ses offres et services, en leur donnant la parole dans le cadre du comité C lients 2.0. TF1 entretient des relations permanentes avec ses téléspectateurs réseaux sociaux et la rubrique TF1&vous. Le public peut à tout moment interagir autour des programmes et des animateurs. La médiatrice de la rédaction reçoit les avis, les demandes d’explications et les plaintes du le service des téléspectateurs sur le site de TF1. Un dialogue permanent via les réseaux sociaux Les réseaux sociaux externes représentent des canaux privilégiés du dialogue avec les parties prenantes. Plusieurs entités du Groupe animent des blogs participatifs proposant des contenus prospectifs et/ou sur leurs Par exemple, Bouygues Telecom, pour accompagner le lancement commercial de sa Bbox Miami, a mis en place un blog recueillant toute , des tutoriels, des tests et une page dédiée aux bugs « Miami Vices ». Au travers de sa communauté de 250 experts internes volontaires pour traiter les questions les plus pointues, les « Woobees », Bouygues Telecom accompagne aussi ses clients dans leur vie numérique sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter). 34 % L’indicateur de dialogue local a été mis en place en 2006 pour mesurer l’étendue de ce dialogue avec les riverains et l’administration locale. En 2015, la baisse de 11 % de cet indicateur traduit des évolutions contrastées : u n net recul au Canada, en Océanie, dans les activités de spécialités, notamment chez Smac, et dans une moindre mesure en La politique de mécénat est menée à l’échelle du groupe Bouygues, de ses grands métiers, ainsi qu’au travers d’initiatives citoyennes de proximité. Le Groupe est actif partout où il est implanté dans le monde et prend Les trois champs d’action principaux de la politique de mécénat de la société mère, Bouygues SA, sont le social, l’éducation et la culture. L’entreprise peut aider et accompagner tous types de démarches, qu’elles proviennent de grandes ou de petites structures, et privilégie les actions à long terme. Elle prête une attention particulière aux projets soutenus Chaque métier du Groupe développe, par ailleurs, ses propres actions de mécénat par l’intermédiaire de fondations dédiées. La Fondation Francis Bouygues soutient les étudiants méritants Dans le domaine de l’éducation, la Fondation Francis Bouygues délivre chaque année une soixantaine de bourses à des lycéens en diffi culté fi nancière pour leur permettre d’effectuer leurs études supérieures. Depuis sa création il y a onze ans, 660 jeunes étudiants méritants (dont 222 diplômés déjà insérés dans la vie active) ont pu bénéfi cier d’une aide fi nancière active. La Fondation s’est engagée à prolonger son action en faveur de l’éducation au moins jusqu’en 2025. Document de référen ce 2 015 Plusieurs filiales ont mis en place des dispositifs permettant aux collaborateurs de s’engager pour des actions citoyennes . Ainsi, la Fondation Terre Plurielle de Bouygues Construction soutient un mécénat de compétence des projets de solidarité favorisant l’accès à la santé, l’éducation et l’insertion des populations en difficultés, projets parrainés par ses collaborateurs. En 2015, elle en avait retenu 176 dans vingt-quatre pays. À l’international, toute implantation pérenne implique des actions de mécénat au sein de Dans le cadre des actions de solidarité de Colas Life, les collaborateurs de Colas peuvent soutenir les ONG associées à ce mécénat. Ainsi, plusieurs collaborateurs de Colas se sont mobilisés (bénévolat, dons, mécénat de compétence) pour l’accès à l’éducation à travers le projet « En route vers l’école ». L’un des projets phare est par exemple la construction d’une école bioclimatique dans la palmeraie de Skoura, au Maroc. En n, la Fondation Bouygues Telecom regroupe plus de 595 collaborateurs volontaires. Le statut de volontaire permet aux collaborateurs de s’impliquer dans des actions de mécénat sur leur temps de travail, à raison de quatorze heures par an et par personne. La Fondation propose également depuis 2006 un dispositif de parrainage d’associations aux collaborateurs de l’entreprise (également ouvert à ses clients depuis 2011). Les projets de Bouygues Immobilier Mé diaterre et Solid’R impliquent également des collaborateurs de l’entreprise (cf. rubrique 3.4.1 ). 325 Bouygues Construction réaf rme son engagement continu auprès de la société civile en maintenant à un niveau très élevé ses partenariats solidaires et les montants alloués associés. La forte augmentation du nombre de partenariats est principalement due à l’intégration de nouvelles sociétés basées en Grande-Bretagne, qui développent, sur quasiment toutes leurs opérations, des projets d’engagement auprès des és comme « partenariat » un contrat de partenariat, un engagement pér Favoriser le mécénat de compétence et les dons Lorsque cela est possible, les métiers du Groupe concrétisent leur engagement sociétal par la mise à disposition de leur savoir-faire et de TF1 accorde des temps d’antenne à des associations et à des causes très variées : Pièces Jaunes, Restos du Cœur, Sidaction, ELA (lutte contre la leucodystrophie) et l’association Laurette Fugain (lutte contre la leucémie) sont des opérations récurrentes très importantes. L’antenne offre également aux associations une aide directe et une forte mise en visibilité de leurs actions (opérations en gratuite de spots, reversement de gains de jeux ou de dons, etc. ). Dans le cadre de sa politique de mécénat, Bouygues Construction participe, par exemple, à la réhabilitation d’écoles ou à la reconstruction de logements dans les zones sinistrées (Thaïlande, Haïti). Par ailleurs, après avoir contribué à la rénovation des allées du domaine de Versailles (2010 à 2014), Colas consacre son savoir-faire à la remise en état des allées aux abords du château de Chambord (2013 à 2016). Depuis 2013, la Fondation Bouygues Telecom organise une journée, avec l’association Pro Bono Lab, pour faire pro ter aux associations des compétences des collaborateurs volontaires (marketing, stratégie, nance, Agir dans le domaine de l’urbanisme et de la ville Les missions de la Fondation Bouygues Immobilier s’articulent autour de la promotion de l’architecture et de l’urbanisme auprès du grand public, la ré exion d’experts sur la ville de demain en faveur du développement durable et la solidarité urbaine. Elle est partenaire de la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris. Bouygues Immobilier conserve son statut de partenaire fondateur exclusif dans son secteur avec le plus grand centre d’architecture au monde (22 000 m2). Par ailleurs, la Fondation d’entreprise Docum en t de référence 2015 soutient l’Observatoire de la Ville, lui permettant notamment de dialoguer avec l’ensemble des acteurs de la ville. Cela a abouti à la réalisation et au tournage actuel d’un projet de court- En marge de ces actions, les métiers prennent part ponctuellement à d’autres projets et initiatives remarquables. Parmi elles, Colas soutient l’expédition scienti que Lenguruu depuis 2014. Bouygues Immobilier participe depuis 2014 à une opération de collecte de jouets solidaire (« Rejoué »). En 2015, cette opération a permis de récupérer, sur deux de ses sites, près de 396 kilos de jeux et jouets qui ont été en partie reconditionnés puis redistribués pendant les fêtes de Noël. Dans le cadre de son mécénat culturel, la Fondation Bouygues Telecom organise le concours littéraire du Prix Nouveau Talent Fondation Bouygues qui offre l’opportunité à un auteur en herbe de La Fondation d’entreprise TF1, aux côtés de la société de production PM et du Commissariat général à l’é galité des t erritoires (CGET), participe à une opération spéciale visant à encourager les nouvelles écritures et nouveaux talents. Ainsi, quatre jeunes issus de quartiers sensibles ont pu être coachés aux techniques d’écriture par deux auteurs professionnels. Afin d’améliorer leur efficacité pour répondre aux grands enjeux environnementaux, les métiers du groupe Bouygues nouent des partenariats avec le monde académique. Ainsi, Bouygues SA a participé à la création du mastère spécialisé Integrated Urban Systems avec l’École des Ponts ParisTech et l’EIVP a. Dans le cadre du « spot » du groupe Bouygues, installé à l’école de l’innovation et de l’expertise informatique Epitech (120 m2 dédiés aux étudiants travaillant sur des projets innovants du Groupe), Bouygues Telecom et TF1 organisent des opérations d’ (Hackathon, accompagnement de projets étudiants, etc.). Bouygues Immobilier, à travers son soutien à l’Observatoire de La Ville, noue des partenariats avec le Cycle d’Urbanisme de l’École Science Po Paris, l’École des Ponts Paris-Tech l’École du Design de Nantes et La performance globale du groupe Bouygues est intrinsèquement liée à celle de ses partenaires, fournisseurs et sous-traitants. La sélection de produits et services innovants en matière technologique, environnementale et sociale est essentielle pour proposer les solutions les plus performantes et les plus responsables. L’application d’une démarche de responsabilité sociétale appliquée aux achats du Groupe est l’une des conditions pour encourager un état d’esprit partenarial et pour développer la co-création de valeur au service de ses clients. Enfin, la politique d’innovation ouverte de Bouygues se concrétise également par son programme de ses fournisseurs et sous-traitants en matière de risques sociétaux, ainsi que sa volonté de maintenir et de renforcer les relations de con ance et de dialogue établies avec eux. Ce document formalise les attentes du Groupe envers ses fournisseurs et sous-traitants et est systématiquement annexé aux contrats d’achat et de sous-traitance. Les directions Achats des métiers du Groupe sont les acteurs de la démarche d’achats responsables. Sa mise en œuvre se concrétise en deux axes d’action principaux : l’évaluation de leurs sous-traitants et fournisseurs, et un choix raisonné des produits et matériaux nécessaires Depuis plusieurs années, le groupe Bouygues s’engage à respecter les principes de responsabilité sociétale dé nis dans le Pacte mondial des Nations unies, et à les intégrer dans les processus d’achats de ses liales, En 2015, la mise à jour de la charte RSE fournisseurs et sous-traitants du Groupe a permis de réaf rmer le devoir de vigilance du Groupe vis-à-vis L’évaluation des fournisseurs et des sous-traitants Pour évaluer et suivre la performance sociale et environnementale de leurs fournisseurs et sous-traitants, Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Bouygues Telecom et TF1 ont recours à des outils d’évaluation externe. Pour être considérée comme valable l’analyse réalisée doit être reconduite tous les trois ans. Ces quatre métiers ont également réalisé leurs propres questionnaires d’évaluation de la politique RSE de leurs fournisseurs. Par ailleurs, l’ensemble des métiers ont recours aux audits Document de référen ce 2 015 NOMBRE DE FOURNISSEURS ET / OU SOUS-TRAITANTS AYANT FAIT L’OBJET D’UNE ÉVALUATION RSE PART DES DÉPENSES DES MÉTIERS ADRESSÉES AVEC DES CRITÈRES RSE OU COUVERTES PAR DES ÉVALUATIONS RSE Dépenses adressables avec des critères RSE Dépenses adressées avec des critères RSE Dépenses couvertes par des évaluations RSE Les indicateurs Groupe permettent de visualiser, à partir du périmètre global de dépenses, la part potentiellement adressable avec des critères RSE et celle effectivement adressée à ce jour. En effet, certaines dépenses (par exemple, des dépenses liées à des garanties locatives, des frais de notaires, des frais nanciers, etc.) sont dites « non adressables » car il n’est pas pertinent d’y inclure des exigences sociales, environnementales ou sociétales. Par ailleurs, les indicateurs choisis permettent de distinguer les dépenses adressées avec des critères RSE des dépenses couvertes par des évaluations RSE. Les critères RSE couvrent toutes les actions pouvant être menées en la matière (dépenses sous couvert d’une politique Achat, contrat incluant la charte ou une clause RSE, fournisseur sélectionné avec des critères RSE et/ou ayant fait l’objet d’une évaluation ou d’un audit RSE dans les trois dernières années, etc.). L’indicateur concernant les « dépenses couvertes par les évaluations RSE » permet de valoriser les actions les plus engageantes vis-à-vis des fournisseurs (uniquement les questionnaires et audit internes et externes RSE), pouvant donner lieu à des plans d’amélioration. La démarche d’achat responsable de Colas se dé nit comme prudente, progressive et ciblée, compte tenu du grand nombre de fournisseurs, de prestataires et de sous-traitants, et de la décentralisation des achats dans les liales. Colas mène actuellement une politique active de professionnalisation de la fonction Achat qui permettra d’identi er les fournisseurs, prestataires et sous-traitants qui ont pris des engagements en matière d’achat responsable ; d’élaborer un processus Achats intégrant la problématique de séparation des pouvoirs et les questions d’éthique ; d’établir une règle, en fonction des familles d’achat, qui privilégie les fournisseurs et sous-traitants locaux ou, si cela est possible, les ESAT (entreprises spécialisées d'aide par le travail) ; d’identi er un risque majeur spéci que d’achat non responsable au sein d’une des grandes familles d’achats référencées chez Colas, applicable à chaque liale par l’intermédiaire de sa cartographie des risques. Docum en t de référence 2015 Le recours aux entreprises du secteur adapté Le recours aux entreprises du secteur adapté et protégé, couplé à un effort de diversi cation des activités qui leur sont con ées, est un des axes forts de la politique d’achat responsable du Groupe. La direction des achats de TF1 propose un référencement d’établissements du secteur adapté et protégé pour différentes typologies de prestations (travaux d’impression, traiteur, conditionnement et mise sous pli, création et communication, entretien d’espaces verts, recyclage de cassettes, etc.). En 2014, elle a enrichi ce panel d’une société de transport de personnes. Les acheteurs de Bouygues Telecom interrogent les fournisseurs sur leur capacité à travailler en cotraitance avec le secteur adapté et protégé et en font un critère différenciant. En 2015, dans le cadre du plan de revitalisation de l’emploi, la direction achats de Bouygues Telecom a organisé une action de professionnalisation de vingt-cinq dirigeants d’Entreprises adaptées et d’Esat. L’entreprise est également membre de l’association Handeco-Pas@Pas, créée à l’initiative de la CDAF a et de grandes entreprises, dans le but de promouvoir et de faciliter la sous- traitance au secteur protégé et adapté, ainsi qu’à celui de l’insertion. Chez Bouygues Immobilier, la mission Handicap s’efforce notamment depuis 2011 de faire la promotion de la sous-traitance auprès d’entreprises du secteur protégé et adapté. Des correspondants Handicap, coordonnés par le chargé de mission Handicap, sont en charge de la mise en place des actions de sous-traitance avec le réseau Gesat b qui assure la promotion du secteur du travail protégé et adapté. Un deuxième accord d’entreprise dédié à l’emploi des personnes en situation de handicap a été négocié en 2014. Celui-ci dé nit l’objectif d’accroître de 5 % par an la part de valorisation de la main-d’œuvre dans le chiffre d’affaires réalisé auprès La s élection de produits et de matériaux responsables Les métiers du groupe Bouygues développent également des actions de produits et de matériaux plus responsables. L’analyse des risques réalisée sur les différentes familles d’achats est à la base de Par exemple, les engagements de Bouygues Construction concernant le bois, matière première à forts enjeux, se traduisent par la lutte contre le commerce illégal, l’élimination de tout achat éventuel de produits « bois » d’espèces menacées et l’augmentation de la part d’achats de produits « bois » éco-certi és. Cette démarche est suivie dans le cadre de son partenariat avec le WWF, renouvelé en 2014 pour trois ans. Bouygues Construction a également développé une base de données nommée Polygreen . Accessible à l’ensemble de ses collaborateurs, elle référence plus de 5 500 produits en fonction de critères techniques, économiques, sanitaires, environnementaux, et précise les sites de production et les labels. Grâce à sa consultation, les acheteurs sont dirigés vers les produits les plus respectueux de la santé des utilisateurs naux En 2014, Colas a reçu plusieurs récompenses pour la réalisation de ses nouvelles tenues de travail, confectionnées selon les principes du commerce équitable. Entre autres caractéristiques attestant du très haut niveau de responsabilité de ses tenues destinées à équiper 30 000 collaborateurs, la bre de coton biologique qui compose le vêtement est issue du commerce équitable et est labellisée Max Havelaar. Les tissus ont été réalisés dans des usines européennes certi ées Iso 14001 et les teintures utilisées sont En n, Bouygues Immobilier, dans le cadre de ses travaux concernant l’amélioration de la qualité de l’air dans ses bâtiments et pour réduire les polluants à l’origine des émissions de COV (Composés Organiques Volatils), ne sélectionne que des produits dont l’étiquetage sanitaire correspond au niveau A+ (étiquetage obligatoire depuis 2012) pour les matériaux et les produits en contact direct avec l’air intérieur dans le 333 La conjoncture économique ayant entraîné une diminution des achats de prestations de services, cela entraîne immanquablement une réduction du montant des achats contractés auprès du secteur protégé et adapté. La mission H andicap de Bouygues Immobilier a pour objectif de maîtriser cette diminution en redynamisant les achats auprès du secteur protégé et adapté en 2016 en diversi ant les prestations concernées et en sensibilisant les collaborateurs Enfin, les métiers du Groupe défendent un comportement d’achat responsable conformément aux engagements du programme de conformité « Con its d’intérêts » de Bouygues. La déclinaison de ces principes dans des codes de déontologie ou de bonne conduite à destination des acheteurs pour Bouygues Construction, Bouygues Telecom et TF1, ou encore la signature de la charte grands donneurs d’ordre – PME et le Pacte PME pour Bouygues Construction sont autant d’actions permettant de concrétiser et de diffuser cet engagement. Bouygues Telecom est le seul opérateur télécom ayant le label de Responsabilité sociale donneurs d’ordres, label qui garantit une relation de qualité avec l’ensemble de ses centres d’appels externalisés en France. TF1 a par ailleurs obtenu en 2014 le Label Relations Fournisseur Responsables décerné par la Médiation Inter-entreprises et la CDAF a. Ce label vise à distinguer les entreprises françaises ayant mis en place des relations durables et équilibrées avec leurs fournisseurs. Il a été renouvelé pour le groupe TF1 en janvier 2015 pour une durée de un an. Convaincu des bénéfices qu’apporte l’innovation ouverte entre start-up et grands groupes, Bouygues a initié en 2015 à l’échelle du Groupe, impliquant la création dans chaque métier d’une organisation permettant de réaliser Document de référen ce 2 015 des projets de co-développement avec les start-up et d’une structure décidant et portant les investissements dans les start-up avec un budget Ces structures s ont animées par Bouygues Développement, organisation hébergée par la société mère du Groupe, en charge de sélectionner les start-up recherchant un premier nancement et apportant de l’innovation en lien avec les thématiques opérationnelles identi ées par les métiers. En 2015, Bouygues Immobilier a créé sa liale dédiée à l’investissement dans les start-up spécialisées dans l’immobilier, dénommée BIRD (pour Bouygues Immobilier R&D). TF1 et Paris&Co lancent un incubateur dédié aux médias sur le thème « Nouveaux produits et services ». En n, au sein de sa démarche d’innovation qui comprend 126 partenariats (avec des entreprises, universités, start-up, ONG, etc.), Bouygues Construction a créé en 2015 « Construction Venture », son fonds d’investissement dont l’objectif est d’investir dans trois à quatre start-up par an minimum, et de les accompagner sur une durée de cinq ans notamment. Dans l’optique de stimuler cette démarche en interne, Bouygues Construction a organisé, en 2015, la première édition de la « Minute start-up », donnant la possibilité à une dizaine de start-up de présenter leur projet et idées novatrices sous forme de présentations synthétiques d’une minute face aux collaborateurs du Groupe. Par ailleurs, une plateforme interne a été créée pour capitaliser sur les contacts créés Bouygues Immobilier, à travers la direction régionale de Lyon, est désormais partenaire du TUBA, projet porté par l’association d’acteurs publics et privés Lyon urban data. Son but est d’accompagner le développement de start-up spécialisées dans les services urbains qui génèrent et réutilisent des données numériques au service de la qualité de vie dans la ville de demain. En n, pour la cinquième année consécutive, Bouygues Telecom a remis le « Prix de la Femme Entrepreneur numérique Bouygues Telecom », démarche visant à récompenser et soutenir nancièrement des start-up Créé en 2009, l’incubateur de start-up de Bouygues Telecom, Bouygues Telecom Initiatives (BTI), a étudié 900 projets, réalisé 28 projets de co-développement entre un département opérationnel « parrain » de Bouygues Telecom et une jeune start-up innovante, effectué neufs prises de participation (dont quatre ont réalisé deux ou plusieurs tours successifs d’augmentations de capital), et réuni et animé un réseau de plusieurs dizaines de partenaires incubateurs et fonds. Bouygues Telecom Initiatives a notamment soutenu la start-up Studyka (via une prise de participation de 15 %), un acteur innovant dans le crowdsourcing. Lors de la phase de co-développement de la Bbox Sensation lancée par Bouygues Telecom en juin 2012, Studyka avait notamment utilisé sa plateforme web de gestion de projets collaboratifs pour imaginer et maquetter des services innovants. BTI anime son propre blog (www. btinitiatives.fr), et est actif sur les réseaux sociaux Sur la proposition de son comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat, le conseil d’administration de Bouygues SA a approuvé, lors de sa séance du 21 janvier 2014, un programme de conformité anti-corruption. Ce document, préfacé par Martin Bouygues, rappelle de manière très claire la position du Groupe relative à l’interdiction des pratiques de corruption et au devoir de lucidité et de vigilance auquel chacun est tenu, ainsi que les responsabilités qui en résultent, en particulier pour les dirigeants. Il complète une disposition du code d’éthique du Groupe, diffusé en 2006, selon laquelle toute activité dans le Groupe, notamment la négociation et l’exécution des contrats, ne doit en aucun cas donner lieu à des agissements de corruption ou de tra c d’in uence ou infractions voisines, que cette activité ait pour cadre le secteur privé ou le secteur public. Il précise la position du Groupe, ainsi que les obligations et responsabilités Le programme de conformité présente de façon synthétique les législations en vigueur en matière de lutte contre la corruption et consacre des développements particuliers aux règles et recommandations du Groupe applicables à différentes pratiques pouvant recéler un risque de corruption : cadeaux et services, nancements politiques, mécénat, sponsoring, recours à des intermédiaires commerciaux, lobbying. En n, le programme édicte les mesures d’information, de formation, de prévention, de contrôle et de sanction qui doivent être mises en place au sein de chaque métier à l’initiative du directeur général de ce métier. Le programme de conformité anti-corruption du Groupe précise que tout dirigeant auquel est con ée la responsabilité opérationnelle d’une entité du Groupe ( liale, branche, division, etc.) doit mettre en place des mesures appropriées de prévention de la corruption, en s’appuyant sur le responsable du programme de conformité et sur le comité d’éthique Brièvement résumées, les mesures de prévention prévues par le programme de conformité sont les suivantes : mise en place par les directions juridiques de formations et d’actions préventives dans le domaine des bonnes pratiques de l’action commerciale, possession d’une bonne expertise en matière de réglementation anti-corruption, sélection d’avocats spécialistes ; Docum en t de référence 2015 mise en œuvre par les directions financières et comptables des procédures et des principes financiers permettant de combattre l’exposition du Groupe aux risques, notamment en empêchant l’utilisation de moyens de paiement à des ns de corruption ; insertion dans les délégations de pouvoirs conférées aux personnes auxquelles est con ée la responsabilité d’une entité, d’un service, d’un projet, d’une fonction commerciale ou d’un service des achats, de dispositions rappelant l’interdiction de toute pratique de corruption ; insertion par les liales de telles clauses dans les contrats de travail des personnes concernées et/ou dans le règlement intérieur de l’entreprise ; examen par chaque métier de la conformité de ses activités avec la législation applicable et avec le programme de conformité lors du lancement ou du bouclage de tout projet important et lors du lancement nécessité, lors de l’acquisition d’une entreprise, d’apporter une vigilance particulière au respect par ladite entreprise de la réglementation anti- corruption, et, sauf exception dûment justi ée, d’obtenir des clauses de garantie de la part du vendeur ; dans le cadre de l’examen annuel par chaque liale du Groupe de la cartographie des risques, analyse des risques de corruption propres Le programme de conformité rappelle qu’un dirigeant ou collaborateur, qui a connaissance d’une pratique susceptible d’être quali ée de corruption, doit informer sa hiérarchie et sa direction juridique dans les meilleurs délais. Il rappelle que le dirigeant ou collaborateur peut également utiliser le dispositif d’alerte professionnelle mis en place au niveau de chaque métier. Le programme de conformité anti-corruption du Groupe rappelle que tout dirigeant ou collaborateur, impliqué dans l’obtention et la négociation de contrats ou d’achats pour son entreprise, doit connaître et comprendre les grandes lignes de la réglementation relative à la lutte contre la corruption, ainsi que les risques attachés à sa violation. Il précise que dans l’année suivant leur embauche ou leur nomination, les collaborateurs qui se voient con er la responsabilité d’une liale ou d’une entité équivalente, une fonction commerciale, ou une mission au sein d’une direction des achats, sont tenus de suivre une formation portant sur la lutte contre la corruption, animée par le responsable du programme de conformité du métier concerné. Celui-ci dé nira le mode de formation le plus adapté et veillera à ce que ces mêmes personnes béné cient périodiquement de formations leur permettant d’actualiser leurs connaissances et leur Plus généralement, le programme de conformité anti-corruption impose à chaque entité du Groupe d’introduire dans ses modules de formation destinés aux différentes catégories de collaborateurs concernés un volet adapté consacré aux règles anti-corruption. Il impose que soit mis en place au sein de chaque métier, conformément à sa politique de formation, un module de formation générale simple et synthétique, accessible à tout dont l’importance devra être portée à Dans chacun des métiers sont ainsi organisées des formations adaptées aux différents niveaux hiérarchiques. Elles transmettent l’éthique et les valeurs du Groupe de façon concrète, en abordant les sujets et les risques spéci ques que peut présenter l’activité du métier. Chez Bouygues Construction par exemple, compte tenu de l’importance du sujet et de la nécessaire mobilisation de tout le management, l’ensemble des formations existantes dans le domaine commercial ou visant à préparer aux fonctions managériales incluent un volet Éthique et Conformité. Dans le prolongement des actions engagées depuis 2011, le plan de formation dédié à l’éthique et à la conformité est décliné dans chaque entité de Bouygues Construction dans le cadre de modules de formation ciblés par catégorie de population. En outre, un volet Éthique a été introduit dans des formations destinées aux jeunes managers et aux managers con rmés identi és à haut potentiel, ainsi que dans les formations juridiques suivies par les acheteurs ayant moins d’un an d’ancienneté. Au total, il existe plus de cinquante modules de formation relatifs à l’éthique et à la conformité. Dans un souci de cohérence du message et de performance, un support uni é et commun à toutes les entités va être déployé en 2016 avec une possibilité d’adaptabilité aux différents publics (France, International, En 2015, sur la base des sessions réalisées en France, 43 % des managers, 29 % des collaborateurs de la lière T ravaux, 31 % des collaborateurs de la lière A chats et 53 % des collaborateurs de la lière C ommerce ont Pour ampli er et améliorer les objectifs de formation, un module de spéci que, nommé Fair Deal, a été lancé en décembre 2015 à destination de 30 000 collaborateurs en France et à l’international. Le programme Fair Deal est déployé en quatre langues. Les collaborateurs sont confrontés à des mises en situation concrètes ayant pour thème la corruption, les comportements anti- concurrentiels, les cadeaux et invitations, ainsi que les actions de mécénat et sponsoring. Depuis décembre 2015, 164 collaborateurs ont été formés. Le déploiement se poursuivra par vague de 500 collaborateurs tous les quinze jours durant Colas se caractérise par une forte décentralisation et le très grand nombre de collaborateurs en capacité de contracter, notamment avec les clients publics. Des dispositifs de formations, des rappels et des contrôles sont dispensés régulièrement selon des programmes qui visent à couvrir la totalité des liales. Les principales actions menées sont les suivantes : organisation de séminaires de formation par la direction juridique, dans le cadre d’un plan pluriannuel visant à couvrir l’ensemble du groupe. Ainsi, en 2015, plusieurs journées de formation sur l’éthique et la responsabilité pénale des dirigeants ont été dispensées dans différentes entités du groupe Colas, tant en France qu’à l’international. Des rappels réguliers sont par ailleurs effectués sur ce thème dans toutes les réunions de liales ; élaboration et diffusion dans les liales situées aux États-Unis d’un nouveau code de conduite et réalisation d’une formation dans chaque en 2015, le programme de formation assuré par la direction juridique du groupe Colas a comporté des séminaires pour les liales implantées à Djibouti, au Maroc, à l’î le Maurice, à Madagascar, en Angleterre, en Suisse, en Belgique, en Hongrie, ainsi que chez Colas Rail. Chez Bouygues Immobilier, une formation relative à l’éthique et à la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles dans la promotion immobilière Chez TF1, un dispositif est déployé (formations spéci ques, actions de sensibilisation) pour accompagner les cadres dirigeants dans la maîtrise et l’application de ces programmes, ainsi que dans la sensibilisation de Document de référen ce 2 015 Bouygues Telecom a développé une démarche éthique destinée à guider ses collaborateurs sur des problématiques propres à son activité, dont notamment la corruption, au travers d’un code de bonne conduite, d’un guide sur l’éthique et d’une formation en les collaborateurs sur un Intranet dédié à l’éthique. En parallèle, elle a inséré des alertes sur la lutte contre la corruption dans les délégations et mandats, les contrats, les processus d’audit d’acquisition et sa politique Enfin, les cadres dirigeants reçoivent depuis plusieurs années des formations sur l’éthique et sur les valeurs du groupe Bouygues, dispensées par l’IMB (Institut du management Bouygues). Des outils d’animation et de formation ont été mis en place, notamment le cycle international, les séminaires « Respect et performance », « Responsabilité sociale et environnementale », « Développement des valeurs Bouygues » et, plus récemment, les séminaires « Responsabilité dans les organisations » et « Respect et management ». Plus de sept cents cadres dirigeants ont pris part à ces formations depuis la création de l’IMB en 2002. La lutte contre la corruption est un thème du du Groupe. Le programme de conformité précise que des dispositions spéci ques peuvent lui être ajoutées par un métier lorsqu’elles sont nécessaires pour assurer l’ef cacité du programme de conformité. Une surveillance annuelle de l’ef cacité du programme de conformité est effectuée grâce à la procédure d’auto-évaluation des principes de contrôle interne mis en œuvre dans les métiers et leurs liales. Au cas où l’auto-évaluation révélerait des carences dans la mise en œuvre du programme de conformité, celui-ci précise qu’un plan d’action devra être mis en œuvre dans les meilleurs délais. Le programme de conformité indique par ailleurs que lors des régulières ou à l’occasion de missions spéci ques, les directions de l’audit, avec le concours des responsables du programme de conformité anti-corruption , et, le cas échéant, l’appui d’avocats ou d’autres prestataires, doivent être périodiquement missionnées pour véri er que les opérations du Groupe sont menées en conformité avec les principes du programme de conformité et du référentiel de contrôle interne du Groupe et du métier. Il impose à chacun de collaborer avec les services d’audit. Il précise que les conclusions du rapport d’audit interne seront communiquées au comité d’éthique du métier ; elles devront être prises en compte si nécessaire pour renforcer le programme de conformité, ainsi que tout dispositif mis en place pour en assurer la bonne exécution. La vocation du groupe Bouygues est de rendre accessible au plus grand nombre les offres et produits qu’il développe. Ainsi, les activités Médias et Télécoms du Groupe travaillent sur l’accessibilité des programmes et L’un des axes fondateurs du positionnement de Bouygues Telecom est de faire béné cier au plus grand nombre du meilleur de la vie numérique. Cet engagement se traduit notamment par la pratique de tarifs « abordables » sans sacri er la qualité de service : ainsi, Bouygues Telecom propose la Bbox au meilleur prix du marché. Par ailleurs, Bouygues Telecom offre des solutions pour permettre à tous de suivre les évolutions technologiques et (facilités de paiement, reprise des anciens En ce qui concerne l’accessibilité au réseau télécom, Bouygues Telecom participe aux programmes de couverture partagée avec les autres opérateurs. Grâce au partage d’antennes dans le cadre du projet Crozon, ces programmes visent à réduire la fracture numérique. L’opérateur couvre ainsi les communes « zones blanches » a en 2G, apporte le haut débit mobile (3G) et a négocié un partage pour étendre la couverture et apporter aussi le très haut débit mobile (4G) dans les zones peu denses b. D’autre part, depuis 2005, l’entreprise se mobilise pour favoriser l’accessibilité des personnes en situation de handicap aux services de communications électroniques, à travers notamment un service client accessible aux personnes sourdes et malentendantes, et la proposition, gratuitement, d’installation des logiciels pour les personnes dé cientes En n, TF1 assure l’accessibilité des programmes aux personnes atteintes d’une dé cience auditive ou visuelle par le recours au sous-titrage, au langage des signes et à l’audiodescription. Pour les activités Médias et Télécoms du Groupe, la protection des données personnelles c est apparue comme un enjeu de RSE croissant Les sites et applications de e-TF1 sont conformes à l’ensemble des dispositions légales telles que disponibles sur le site de la CNIL . La politique de con dentialité relative aux données personnelles des consommateurs est également en ligne sur le site internet de TF1 et fait l’objet d’une souscription expresse lors de l’inscription. visés par l’article 32-II de la loi du 6 janvier 1978 (la « Délibération »), le groupe TF1 procède régulièrement à des véri cations, notamment sous lors de la visite des services de communication électroniques édités par e-TF1 (sites web/mobile et applications) en vue de leur mise en conformité. Le groupe TF1 a ainsi sollicité l’ensemble de ses partenaires afin d’attirer leur attention sur le régime de responsabilité établi par la CNIL à l’article 3 de la Délibération en tant qu’acteur « déposant » et « lisant » De même, le g roupe s’attache dans les contrats passés avec ses partenaires technologiques, éditeurs, ou publicitaires à faire respecter la réglementation associée à la protection des données des Pour garantir la sécurité des données sur ses sites et applications, le groupe TF1 a de plus mis en place une politique de traitement et sécurisation des données personnelles recueillies, respectant la législation et régulièrement véri ée et auditée. Bouygues Telecom a consacré une partie de son code interne de bonne conduite aux problématiques de con dentialité et d’information. Celui-ci énonce que Bouygues Telecom s’engage à : respecter les principes et règles applicables en matière de protection des données, notamment par l’utilisation des systèmes d’habilitation et de contrôle d’accès individualisés ; es. » Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 r chiers et aux libertés, article 2. grosses agglomérations de plus de 200 Docum en t de référence 2015 mettre en œuvre les moyens nécessaires pour assurer la protection des données, leur conservation, ainsi que les traitements et échanges de ces données, conformément à sa politique de sécurité, en particulier la Politique générale de sécurité des données. Ainsi, l’accessibilité des données clients doit être limitée dans leur nature et leur usage aux personnes expressément habilitées au regard de leurs missions. Les échanges externes de données des clients sont protégés par chiffrement. Bouygues Telecom participe, en outre, à la sécurisation des données personnelles des clients en veillant au respect de la nalité de leur traitement au sens de la loi de 1978 sur la protection des données personnelles. Elle veille contractuellement à ce que cet engagement soit aussi respecté par des prestataires ou partenaires à qui pourraient être transmises des données personnelles de clients. En n, Bouygues Telecom a mis en place sur son site internet des ches d’assistance pour sensibiliser et aider ses clients à protéger leurs données Le respect des clients et des usagers de ses produits est une valeur fondamentale du groupe Bouygues partagée au sein de toutes ses activités. Cet état d’esprit s’illustre notamment dans les engagements qu’il défend en faveur de la préservation de la santé et de la sécurité des utilisateurs, ainsi que les exigences qu’il se xe sur la qualité et le confort Qualité de l’air et risques chimiques Depuis plusieurs années, Bouygues Construction et Bouygues Immobilier travaillent sur la qualité de l’air dans les immeubles. Ils mesurent désormais cette dernière et contribuent à l’améliorer en utilisant des matériaux mieux adaptés, ainsi que des systèmes de ventilation plus ef caces et régulés en temps réel grâce à l’implantation de capteurs. Bouygues Construction a réalisé plusieurs campagnes de mesure et s’attache à élaborer des solutions visant à faire baisser les taux des principaux polluants. De plus, la base de données Polygreen dirige les acheteurs vers les produits les plus respectueux de la santé des utilisateurs naux. Ces travaux ont abouti, par exemple, à l’utilisation de peintures écolabellisées sur ses chantiers ou encore à la mise en place, par Bouygues Bâtiment Î le-de-France – Habitat Social, d’une surveillance de la qualité de l’air dès le début d’un chantier de crèche (depuis la phase de construction jusqu’au début de l’utilisation des locaux). Cette dernière a lancé en 2011 l’offre « Habitat & Santé », visant à intégrer à chaque proposition commerciale une description de la qualité de l’air intérieur. En outre, Bouygues Construction dirige un sur le thème de la santé. Bouygues Immobilier travaille à l’amélioration de la qualité de l’air dans ses bâtiments en s’appuyant notamment sur les travaux de l’OQAI (Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur) et du Grenelle environnement. Par ailleurs, Bouygues Immobilier s’est engagé, aux côtés de plusieurs acteurs spécialistes du domaine, dans la démarche « Inspir » sur la qualité de l’air intérieur. Soutenu par l’Ademe, ce projet a pour objectif d’élaborer une méthodologie complète et économiquement viable de mesure de la qualité de l’air intérieur, de la conception à l’exploitation des bâtiments, pour en faire un axe de différenciation. Au-delà de la prise en compte des matériaux ou de la ventilation, il est envisagé d’étudier la place des usagers dans les démarches techniques, les impacts sur la santé ou encore l’acceptabilité des mesures. Bouygues Immobilier est mandataire du projet qui réunit sept autres partenaires aux expertises complémentaires en matière de QAI a : Azimut Monitoring, BESCB, CIAT, En n, au sein des laboratoires de Colas, des recherches sont en cours pour la mise au point de liants éco-responsables en appliquant les principes de la « chimie verte », notamment en introduisant des composants bio-sourcés, en réduisant les températures ou en limitant les émissions de gaz à effet de serre. Bouygues Telecom contribue au nancement des mesures de champs électromagnétiques par des laboratoires accrédités Cofrac (Comité français d’accréditation) au travers de la taxe additionnelle IFER b , selon le nouveau dispositif sur les mesures de champs électromagnétiques en vigueur depuis janvier 2014 (résultats accessibles sur En outre, pour l’information de ses clients et prospects, Bouygues Telecom a poursuivi la diffusion du dépliant d’information édité par la Fédération Française des Télécoms (FFT). Il a développé son dispositif d’information dans les boutiques, sur les sites internet et dans les brochures, en particulier sur les débits d’absorption spéci ques (DAS) des terminaux et sur les recommandations en faveur de l’usage des kits piétons fournis avec les mobiles. En n, une série d’animations didactiques sur des questions des ondes et de la santé concernant les équipements de téléphonie mobile et les antennes-relais font l’objet d’une diffusion sur les réseaux sociaux. La rubrique « Ondes et santé » sur le site internet institutionnel de l’entreprise est consacré à cette thématique. Un contrôle systématique est effectué sur les mobiles distribués par Bouygues Telecom et il a été renforcé sur les produits portant la marque Bouygues Telecom. L’entreprise a poursuivi ses propres travaux scienti ques en matière d’exposition, en complément des programmes de nancement de recherche mis en place par le gouvernement et auxquels En matière de sécurité routière, le département R&D de Colas travaille l’élaboration d’une gamme de revêtements performants permettant une meilleure adhérence des pneumatiques (produits rugueux et/ou drainants pour limiter les effets de perte d’adhérence par temps de pluie) ; Document de référen ce 2 015 l’amélioration de la visibilité (travaux sur le marquage au sol par temps froid ou humide et la nuit) ; la fabrication d’équipements de sécurité de la route (Aximum, liale La qualité et le confort d’usage représentent un élément différenciant des produits et services des métiers du groupe Bouygues. Les écoquartiers construits par Bouygues Construct ion et Bouygues Immobilier visent à apporter des progrès majeurs pour améliorer la qualité de vie des habitants : services de proximité, mobilité douce, services numériques, nature en ville, etc. À titre d’exemple, Bouygues Construction mène une ré exion globale et en amont des usages des ouvrages qu’il construit, en établissant des enquêtes auprès des utilisateurs pour mesurer et évaluer l’ef cacité de ses offres et services. Lancée en 2014, sa démarche d’innovation par les usages vise à centraliser et partager les retours d’expérience des utilisateurs des ouvrages et des offres, ainsi que celles des concurrents, pour connaître leur degré d’appropriation. L’étude est enrichie par l’analyse des aspects techniques (ef cacité énergétique, nouvelles technologies, etc. ), des services urbains et des éléments architecturaux des bâtiments. Par la suite, l’objectif consiste à impliquer l’utilisateur nal en amont dès le processus d’innovation, lors de séances de créativité ou de tests de Un premier bilan a été réalisé par Bouygues Immobilier après deux ans de sondage a été réalisé à cette occasion pour mesurer la perception et la satisfaction des résidents, des commerçants et des Isséens à l’égard de l’écoquartier. Ce sondage révèle que la majorité des résidents se déclarent satisfaits de la qualité de vie au : 95 % des habitants sont ers d’y habiter, 70 % des résidents déclarent avoir réalisé des économies sur leurs factures énergétiques, 57 % des résidents déclarent avoir changé leurs habitudes de déplacement grâce à la proximité des commerces, des services et des équipements publics. Bouygues Immobilier déploie de nouveaux espaces de travail innovants et collaboratifs pour Le réseau de tiers-lieux développé par Bouygues Immobilier sous la marque Nextdoor proposera des espaces à haute qualité d’usage dotés de bureaux privatifs et partagés. Cette offre innovante accompagne l’évolution vers des méthodes de travail plus agiles et recherchant la convivialité du lieu de travail : espaces de co working, conciergerie, jardins, événements et animations favorisant les échanges inter-entreprises, etc. Le premier espace sur ce concept a ouvert ses portes en 2015 à Issy-les- Moulineaux (Hauts-de-Seine) et le réseau Nextdoor est amené à s’étendre sur l’ensemble du territoire français avec une vingtaine de projets prévus à horizon 2020. Grâce à l’extension du réseau, Nextdoor deviendra également un levier important pour la réduction des émissions dues aux déplacements professionnels à l’échelle des territoires. Dans le cadre de son plan de transformation, Bouygues Telecom a initié un programme de simpli cation de ses offres et de son parcours client. Ainsi, l’opérateur a réduit le nombre de ses offres commerciales de 1 300 à 40 et propose à ses clients une relation client multicanal sur Internet, en boutiques et par téléphone. La diversité dans les programmes de TF1 La lutte contre les stéréotypes et la banalisation de la représentation des diversités de la société civile à l’antenne est un engagement fort de la politique en faveur de la diversité menée par TF1. L’obtention du label Diversité en 2010 a été une occasion de mobiliser et de former les équipes : tous les personnels en charge de la fabrication des programmes, dont les directeurs des unités de programmes, ont suivi une formation dédiée à la prise en compte de la diversité sous tous ses Pour faire progresser globalement la représentation de toutes les diversités dans les programmes, des messages de sensibilisation sont passés auprès des producteurs avec lesquels travaille TF1. À titre d’exemple, pour une émission comme The Voice Kids, Shine Production a mené les castings sur tout le territoire, sans oublier l’outre-mer, et jusqu’à l’île Maurice. En 2015, la chaîne a signé la charte d’engagement pour la diversité LGBT (Lesbien/Gay/Bi/Trans) portée par l’Autre Cercle. Par ailleurs, les activités Médias et Télécoms du Groupe s’attachent à protéger leur jeune public des risques liés à l’utilisation de la télévision Par ailleurs, TF1 porte une attention toute particulière à la sécurisation de la navigation de ses internautes du site jeunesse TFou.fr (modération des contenus, protection des données personnelles des enfants, etc.). Ainsi, chez TF1 depuis dix ans, une psychologue visionne toutes les séries jeunesse achetées et coproduites par la chaîne, collabore étroitement avec l’équipe artistique. Elle suggère des coupes et peut quali er des épisodes comme étant « non diffusables » si elle juge les images inadaptées au jeune public. Ces recommandations sont alors systématiquement suivies. Bouygues Telecom adopte une position proactive pour garantir la protection des enfants et adolescents envers certains contenus sur internet jugés inadaptés et propose une solution de contrôle parental disponible gratuitement sur mobile, ordinateur et télévision. Docum en t de référence 2015 Il nous appartient, sur la base de nos travaux : d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R. 225- 105 du Code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ; d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects signi catifs, de manière sincère, conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE). Nos travaux ont été effectués par une équipe de dix personnes entre juillet 2015 et février 2016 pour une durée d’environ dix-huit semaines. Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission et concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme En notre qualité d’organisme tiers indépendant accrédité par le COFRAC a sous le numéro 3-1050 et membre du réseau de l’un des commissaires aux comptes de la société Bouygues, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2015, présentées dans le chapitre 3 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport de gestion, ci-après les « Informations RSE », en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce. Il appartient au conseil d’administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R. 225-105-1 du Code de commerce, conformément aux référentiels utilisés par la société, du groupe Bouygues dans sa version datée de 2015, complété par les des cinq métiers (ci-après les « Référentiels ») dont un résumé gure en introduction dans le chapitre 3.1.3 « Méthodologie RSE » du rapport de gestion et disponibles sur demande Notre indépendance est dé nie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession, ainsi que les dispositions prévues à l’article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information Document de référen ce 2 015 1\. Attestation de présence des Informations RSE Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R. 225-105-1 du Code de En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons véri é que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R. 225-105 alinéa 3 du Code de commerce. Nous avons véri é que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société, ainsi que ses liales au sens de l’article L. 233-1 du Code de commerce et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du même code, avec les limites précisées dans le Sur la base de ces travaux, compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des 2\. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE Nous avons mené une quarantaine d’entretiens avec une soixantaine de personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des différentes directions de la société consolidante et des cinq métiers, en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion d’apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence, leur exhaustivité, leur abilité, leur neutralité et leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les de véri er la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration des Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus au niveau de l’entité consolidante et des cinq métiers (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas, TF1, Bouygues Telecom), nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions, etc.), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et véri é, sur la base de sondages, les calculs, ainsi que la consolidation des données et nous avons véri é leur cohérence et leur concordance avec les autres informations gurant dans le rapport de gestion ; au niveau des deux métiers les plus contributeurs aux impacts sociaux et environnementaux (Colas et Bouygues Construction, représentant environ 90% des effectifs et des émissions de gaz à effet de serre), nous avons sélectionné un échantillon représentatif d’entités que nous avons sélectionnées b en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque. À ce niveau, nous avons mené des entretiens pour véri er la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages, consistant à véri er les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justi catives. L’échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne 8 % de l’activité et des effectifs au niveau des trois autres métiers (Bouygues Immobilier, TF1 et Bouygues Telecom), les justi catifs disponibles au niveau des sièges Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société. En n, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines informations en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des Docum en t de référence 2015 travaux de véri cation plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnages, ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie signi cative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé. Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie signi cative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, Sans remettre en cause la conclusion ci-dessus, nous attirons votre attention sur les éléments suivants : De nouveaux indicateurs sociaux ont été mis en place en 2015 à l’international ; le traitement de ces nouveaux sujets, en particulier ceux relatifs à « l’absentéisme », « l’organisation du temps de travail » et « la politique de lutte contre les discriminations » restent à af ner relatif à la valorisation des déchets non dangereux des chantiers de Bouygues Construction a été précisé en 2015. Des dif cultés de suivi subsistent en raison, d’une part, des quantités uctuantes de déchets inertes des chantiers et, d’autre part, des cadres réglementaires et de la compréhension des dé nitions des indicateurs, Paris-La Défense, le 23 février 2016. Document de référen ce 2 015 Docum en t de référence 2015 4.2.1 Gestion du risque de taux Document de référen ce 2 015 Bouygues Construction fait face, en 2015, à des risques de même nature que ceux relevés durant les exercices précédents : les risques concernant l’activité opérationnelle liée aux grands projets, le risque pays, le risque de stagnation économique et le risque de conformité. Le professionnalisme et le bon dimensionnement des équipes d’exécution, ainsi que l’expérience et l’implication active des managers, permettent également d’assurer le suivi des principaux risques opérationnels. En complément, afin d’améliorer la performance et le contrôle des processus Études et Travaux décrits dans les systèmes de management Risques liés aux grands projets, en une attention particulière est accordée aux étapes préalables à la réalisation des grands projets, notamment lors des études, de la mise au point des contrats et de la préparation de chantier ; Du fait de leur taille unitaire ou de leur nombre, les grands projets constituent des vecteurs de risques potentiels pour Bouygues Construction. Ils font fréquemment l’objet de montages complexes (partenariats public-privé, concessions, contrats à long terme) pour lesquels l’allocation des risques doit être adaptée aux capacités de l’entreprise. La prise de commandes de l’année 2015 intègre plusieurs grandes affaires de bâtiment et de travaux Les grands projets peuvent être à l’origine de différents types de risques : phase d’études erreur de conception, sous-dimensionnement des budgets, mauvaise appréciation de l’environnement local, défaut en phase d’études, une validation croisée est opérée entre conception interne et bureaux d’études sur les sujets techniques les plus risqués ; des audits réguliers des études de prix, destinés à abiliser l’approche des déboursés, des budgets sous-traitants et des coûts d’encadrement les fonctions support, en particulier dans le domaine de la gestion contractuelle et des achats, sont impliquées systématiquement et une vigilance accrue est exercée sur le choix et le suivi des clients et un pilotage resserré du processus de sous-traitance, avec un suivi spéci que des sous-traitants majeurs et des partenariats en amont sur certains lots à forts enjeux (corps d’états architecturaux, corps d’états un pilotage approprié des risques est mis en œuvre à l’aide de En 2015, l’accent a notamment été mis sur la sélection des projets, la santé-sécurité au travail et sur la prévention contre le travail illégal. Le niveau du risque terroriste dans le monde et les attaques récentes contre les intérêts ou ressortissants français ont conduit le g roupe à renforcer les mesures de sécurité destinées à assurer la protection des personnes au sein de l’ensemble de ses implantations. Bouygues Construction réalise 47 % de son activité en France et 75 % Les risques liés à sa présence en dehors de ces zones d’activité sont soit de nature politique, résultant d’actes ou de décisions prises par les autorités locales (embargos, saisies de matériel ou de comptes bancaires) ou sociale (grèves générales, émeutes civiles), soit de nature économique ou nancière résultant d’une dépréciation monétaire ou d’une pénurie de devises ou encore d’un défaut de paiement. Le contexte sécuritaire des pays d’implantation fait l’objet d’une revue régulière dans le cadre du comité de sûreté Bouygues Construction. Une vigilance particulière est exercée dans les pays pour lesquels le ministère des Affaires étrangères français a émis des recommandations de vigilance partenaires ou sous-traitants), dif culté à mobiliser les ressources suf santes en nombre ou en compétences, défauts d’exécution ayant des répercussions sur les coûts, la qualité des travaux ou le délai de Pour mieux maîtriser ces deux grands risques, Bouygues Construction a mis en place une organisation tenant compte des spéci cités de chacun des métiers et applique des procédures de sélection, d’engagement et Chaque entité dispose de moyens importants et hautement quali és dans le domaine technique (conception, études de prix, études d’exécution, méthodes, etc.). Des pôles de compétences regroupent également des collaborateurs disposant d’une grande expertise sur des sujets spéci ques (immeubles de grande hauteur, ingénierie matériaux, façades, construction durable, etc.). Leurs compétences sont mises à la disposition de l’ensemble des entités de Bouygues Construction, favorisant le partage Il en va de même pour les domaines fonctionnels avec le renforcement de l’organisation en lières (juridique, ressources humaines, comptabilité, contrôle de gestion, systèmes d’information, achats), dont l’animation est assurée par les responsables de Bouygues Construction. Des pôles d’expertise fonctionnels (trésorerie, ingénierie nancière, scalité, assurances) fournissent également leurs services à toutes les entités du Les procédures d’engagement et de contrôle balisent les processus d’études et de réalisation. Dans le cas des grands projets, la sélection des affaires et les risques principaux sont suivis de façon systématique. Docum en t de référence 2015 à l’égard de la menace terroriste, notamment en zone sahélienne. Des mesures de restriction des déplacements sont notamment appliquées en fonction des alertes reçues. L’entreprise rappelle régulièrement les règles Bouygues Construction met régulièrement à jour les plans de continuité d’entreprise dans ses différents pays d’implantation. Ces plans mettent l’accent sur la sécurité des personnes, en particulier en veillant au strict respect des consignes données par les ambassades françaises dans les pays concernés et en mettant en place, en coordination avec elles, des plans d’évacuation comprenant différents niveaux d’alerte. La société privilégie en outre une organisation exible et réactive permettant, en cas de circonstances exceptionnelles, un repliement de ses moyens, dans des conditions les moins dommageables possible, des pays où de tels Bouygues Construction s’efforce également de circonscrire les risques économiques et nanciers liés à ses activités à l’international. En matière de politique d’implantation, toute prospection commerciale dans de nouveaux pays est précédée d’enquêtes systématiques. L’activité commerciale peut être suspendue dans les zones où les risques pays sont particulièrement prégnants. En n, la prospection peut être interdite dans les pays les plus à risques, notamment s’ils connaissent des troubles civils ou militaires importants, ou s’ils sont sous embargo des Nations unies. Des mesures préventives sont également utilisées sur les plans juridique, nancier et assurantiel, en particulier en prévoyant systématiquement l’arrêt des chantiers en cas de non-paiement, en privilégiant les nancements internationaux multilatéraux et en mettant en place des programmes d’assurance contre le risque politique, chaque fois que ce type de couverture est disponible sur le marché, dans des conditions Les prévisions de croissance mondiale ont été revues à la baisse pour 2016, notamment du fait du ralentissement de la croissance chinoise et de la chute des prix des matières premières. Les perspectives de croissance restent modestes pour les économies avancées, alors que le ralentissement de la croissance des pays émergents se poursuit. Le marché des infrastructures, tiré par la croissance démographique et l’urbanisation, devrait cependant s’inscrire en croissance à moyen terme, avant tout dans la région Asie - Paci que. Après sept années de stagnation ou de repli, le marché européen de la construction a renoué avec la croissance en 2014. Cette croissance pourrait se confirmer à l’horizon 2016-2017. Elle devrait demeurer soutenue au Royaume-Uni alors que le marché suisse devrait stagner. À moyen terme, les projets ciblés dans le cadre du fonds européen pour les investissements stratégiques (plan Juncker) contribueront à la modernisation des infrastructures publiques dans des domaines tels que le haut débit, l’énergie ou les transports. En France, malgré les mesures de soutien du gouvernement et les effets favorables du recul du pétrole et de l’euro, la croissance reste insuf sante pour permettre un re ux du chômage. Notamment, l’investissement dans le secteur de la construction demeure insuf sant. Le marché du bâtiment a connu en 2015 sa huitième année consécutive de stagnation ou de repli. Après un recul de l’activité supérieur à 5 % en 2014, le secteur s’est à nouveau replié en 2015. L’année 2016 pourrait marquer une légère reprise du secteur du logement, à la faveur du prolongement des mesures gouvernementales en faveur du logement neuf (exemple : la réforme du prêt à taux zéro) et de la rénovation énergétique. Dans les travaux publics, la baisse de 5 % observée en 2014 s’est accélérée en 2015. La baisse des dotations de l’État tire vers le bas les commandes des collectivités locales, dont le secteur est largement tributaire. À l’horizon 2018, le secteur sera néanmoins soutenu par les chantiers d’infrastructures lancés dans le cadre du Grand Paris. Dans ce contexte, Bouygues Construction a maintenu et même légèrement accru ses positions, notamment du fait d’un positionnement sur des affaires à valeur ajoutée de taille importante, ainsi que sur des pays ou Malgré ce bon niveau d’activité, la tension sur les prix de marché se confirme et les risques de contreparties s’inscrivent à la hausse, notamment en matière de défaillance des sous-traitants. En complément d’un risque de stagnation économique sur l’horizon du plan à trois ans, Bouygues Construction pourrait également, de façon ponctuelle, se trouver confronté à des dif cultés spéci ques liées au retard ou à l’abandon de certains projets, ainsi qu’à des dif cultés de paiement Bouygues Construction dispose néanmoins de nombreux atouts pour résister et s’adapter à l’environnement conjoncturel. Tout d’abord, du fait de la diversité de ses activités et de ses implantations géographiques, Bouygues Construction est moins sensible qu’un groupe exerçant une activité mono-produit ou présent dans une seule zone géographique. Il béné cie également d’un environnement des affaires favorable dans certains pays ou dans certains types d’activité. C’est le cas en Asie, dans les pays traditionnels d’implantation, et notamment à Hong Kong où le g roupe exécute de nombreux grands projets de travaux publics. L’entreprise conduit aussi une stratégie de diversi cation géographique visant à se développer dans des pays porteurs (États-Unis, Canada, Australie). La profondeur du carnet de commandes (16,5 mois d’activité à n décembre 2015) fournit une bonne visibilité sur les perspectives d’activité à court terme. Le pilotage des prévisions permet d’anticiper les évolutions défavorables et de disposer d’une capacité de réaction satisfaisante pour pouvoir réallouer les moyens de production sur des marchés ou des activités moins touchés. En n, Bouygues Construction favorise la mobilité des équipes entre activités et zones géographiques, et incite au développement de synergies entre les différentes entités du Groupe a n de disposer, en permanence, de la capacité d’anticipation nécessaire pour réagir et s’adapter à Bouygues Construction n’est pas soumis à un risque sur les matières Bouygues Construction n’est pas soumis à un risque industriel ou environnemental signi catif compte tenu de son activité (activité non soumise à la réglementation sur les installations classées, REACH, etc.). La démarche Éthique est portée par la lière juridique, en liaison avec l’audit et le contrôle interne, réunis au sein d’un même périmètre de Document de référen ce 2 015 Dans un contexte d’augmentation des exigences en matière de c onformité, Bouygues Construction a renforcé sa politique Éthique a n de respecter rigoureusement les principes des programmes en vigueur dans le G roupe. de déploiement à grande échelle sous la forme d’un règles en matière de mécénat, sponsoring et marques d’hospitalité ont été publiées et des outils de suivi ont été mis en place. Un engagement Éthique et Conformité a été adressé à plus de 1 500 collaborateurs à l’été 2015, avec un taux de retour supérieur à 98 % à n 2015. Une sensibilisation aux enjeux de l’é thique est en cours L’ensemble de ces démarches est piloté par la direction juridique de Bouygues Construction, avec l’arrivée depuis septembre d’une responsable dédiée à la gestion administrative de ces thématiques. Les activités de Bouygues Immobilier sont exposées à des facteurs économiques sur lesquels elle n’exerce aucun contrôle, ainsi qu’à des risques systémiques liés au caractère cyclique des marchés immobiliers. Les variations du marché immobilier et du contexte économique général peuvent avoir un impact signi catif sur les activités et la rentabilité de Bouygues Immobilier dont la traduction dans les résultats nanciers, à la baisse comme à la hausse, n’apparaît qu’avec un certain décalage en raison des délais de réalisation des opérations. Parmi les facteurs pouvant affecter le marché immobilier : les conditions économiques internationales et nationales, l’évolution du pouvoir d’achat et le niveau de con ance des consommateurs, ces derniers facteurs impactant fortement le marché résidentiel ; le niveau des taux d’intérêt à long terme ( nancement « acquéreur »), ainsi que les conditions d’accès au crédit (demandes d’apport personnel et durées de crédit proposées), impactent très fortement la solvabilité des acquéreurs potentiels et, en conséquence, la demande exprimée de même, la demande exprimée de bureaux neufs connaît une forte volatilité liée au contexte économique général qui se répercute directement sur les niveaux de loyer. De fortes variations peuvent affecter signi cativement la rentabilité des opérations de promotion de bureaux dans une période où l’investisseur nal est particulièrement exigeant quant à la qualité et à la durée des baux ; de plus, l’activité peut être signi cativement affectée par l’évolution des différentes mesures administratives et scales concernant les différents segments du marché immobilier (dispositifs d’aide à l’accession à la propriété ou d’incitation scale à l’investissement locatif) ou, de façon plus générale, par les politiques publiques d’augmentation de la pression scale sur les ménages (taux d’imposition, réduction ou plafonnement des niches scales, hausse de la TVA) ; en n, la concurrence reste forte dans les marchés immobiliers, en particulier sur l’acquisition du foncier et sur la vente de logements neufs, exposant Bouygues Immobilier au risque de perte de parts de marché et de réduction de son activité et de sa rentabilité qui en résulteraient. Aussi, l’entreprise s’est organisée pour optimiser sa réactivité aux variations du marché et poursuit une politique de maîtrise des risques en xant des règles prudentielles strictes mais adaptables. Le portefeuille foncier est régulièrement évalué pour assurer son adéquation à l’activité commerciale et privilégie très largement les promesses unilatérales permettant de se désengager en cas de besoin. L’acquisition des terrains et le démarrage des travaux sont largement conditionnés à la pré-commercialisation d’une part importante du projet. En n, Bouygues Immobilier veille à ce que la répartition de ses produits et de ses clientèles ne soit pas déséquilibrée en misant sur la diversi cation de ses produits et de ses implantations a n de mieux répondre aux demandes spéci ques de ses différents marchés. La société est également engagée à travers ses filiales dans des opérations de promotion immobilière à l’international, l’activité réalisée hors de France restant néanmoins globalement faible (de l’ordre de 5 % du chiffre d’affaires en 2015). Compte tenu de la crise économique, la société a actualisé ses stratégies. Elle opère aujourd’hui en Pologne et en Belgique et, depuis 2014, au Maroc. Ces activités exposent la société aux risques inhérents aux marchés locaux concernés : risques politiques, économiques, liés à la gouvernance d’entreprise, à une mauvaise connaissance réglementaire et scale, à la sécurité du personnel, risque Elles sont cependant toujours menées de façon sélective pour limiter les risques. Ainsi, la société veille à ce que ses filiales recourent systématiquement à des conseils juridiques externes a n de maîtriser les risques inhérents au contrôle du respect des règlementations locales et les éventuelles expositions à des risques de change font l’objet de Risque de défaillance de prestataires externes Bouygues Immobilier est exposée aux risques liés à l’intervention de prestataires, fournisseurs et sous-traitants intervenant pour la réalisation de ses opérations, en particulier sur les chantiers. Des difficultés, notamment financières, une mauvaise qualité de réalisation, une défaillance générale (ou un non-respect de la réglementation), lorsqu’elles surviennent, peuvent entraîner des retards de livraisons et des surcoûts de travaux préjudiciables à sa rentabilité, à son image et à ses clients. Pour prévenir ce risque, le respect du processus d’appel d’offres et une vigilance dans le suivi de la réalisation des opérations sont exigés tant En juillet 2014, Bouygues Immobilier s’est dotée d’une direction des achats Logement dont l’objectif est de mettre en place outils et méthodes au service des opérationnels, nécessaires à l’atteinte d’objectifs d’économie et de qualité. Les responsables Appels d’offres Logement, désormais responsables Achat, veillent à la santé nancière des entreprises choisies, assurent la diversité de fournisseurs sur les achats stratégiques et sont attentifs à ce que ces fournisseurs ne soient pas en situation de dépendance économique. Ces points de vigilance sont revus sur tous les périmètres, annuellement, dans le cadre de la campagne d’évaluation Docum en t de référence 2015 Bouygues Immobilier possède une gestion centralisée de sa trésorerie et de son nancement de manière à mieux appréhender ses risques de liquidité et ainsi optimiser les mesures à mettre en œuvre. Pour faire face à d’éventuels besoins de nancement, la société a mis en place des lignes de crédit con rmées à moyen terme avec ses principaux partenaires bancaires ; ces conventions sont régulièrement renouvelées, généralement pour des périodes de trois ans. Par ailleurs, Bouygues Immobilier contrôle les conditions de délivrance (documents juridiques, commissions, etc.) relatives aux engagements bancaires par signature (garantie nancière d’achèvement, caution d’immobilisation, etc.). D’une manière générale, Bouygues Immobilier applique les règles de gestion du Groupe relatives aux risques nanciers et ce, notamment sur la sécurité des moyens de paiement, le principe de liquidité, la qualité des contreparties, les dispositions des conventions de crédit, ainsi que le suivi et la couverture éventuelle des risques de taux et de change. Risque de moindre maîtrise du circuit de distribution Comme la plupart des promoteurs, Bouygues Immobilier est passé dans l’ère du numérique et propose un site internet dédié à ses programmes neufs permettant aux clients de se projeter à distance dans leur futur logement. Mais l’évolution des modes de distribution et de la désintermédiation est rapide et, face à elle, la société peut craindre d’être confrontée à terme à l’émergence d’opérateurs de plateforme numérique incontournables offrant un modèle de vente directe innovant, qui viendrait alors affecter la maîtrise de ce circuit de distribution. Acquisition de terrains et comités d’engagement L’activité de Bouygues Immobilier est liée à sa capacité à maîtriser des terrains constructibles conformes en termes d’emplacement et de prix avec les besoins et les capacités de nancement de sa clientèle. Le risque existe cependant d’acquérir des terrains sans pouvoir réaliser La décision d’acheter des terrains est donc strictement encadrée : tout acte en vue de maîtriser un terrain (ou un immeuble) et engageant Bouygues Immobilier, même avec faculté de dédit, nécessite la tenue préalable d’un comité d’engagement. Les caractéristiques de l’opération et les décisions prises lors du comité sont consignées dans un compte rendu diffusé aux différents intervenants concernés. Jusqu’à l’acquisition du terrain par acte notarié, l’ensemble des autorisations données en comité et des engagements pris fait l’objet d’un suivi mensuel et toute modi cation substantielle induit la tenue d’un comité modi catif. L’activité de Bouygues Immobilier dépend aussi de sa capacité à obtenir toutes les autorisations administratives nécessaires à la réalisation des immeubles. L’absence de maîtrise de ces sujets peut avoir de multiples conséquences parmi lesquelles gurent la perte de droits à construire, les contentieux et recours, les abandons d’opérations, etc. C’est pourquoi, à tous les stades d’une opération immobilière, des procédures strictes existent et les processus sont régulièrement renforcés Exposée au risque de non-obtention, retrait ou recours sur les autorisations administratives nécessaires à la réalisation de ses projets immobiliers (principalement les permis de construire, agréments, autorisations CDAC a ou CNAC b pour les immeubles de bureaux ou commerces), Bouygues Immobilier prévient ce risque en signant des promesses d’acquisitions foncières sous condition d’obtention d’autorisations administratives purgées de tous recours et retrait administratif, et en étant vigilante sur la qualité des dossiers de permis déposés. Bouygues Immobilier peut aussi voir sa responsabilité engagée par les acquéreurs, après la livraison ou l’achèvement des travaux, en cas de non- conformité aux descriptifs contractuels ou non-respect de dispositions ou normes réglementaires (concernant, par exemple, les personnes handicapées, l’environnement ou la santé publique). En n, Bouygues Immobilier peut être mise en cause par ses clients en cas de mauvaise réalisation des biens vendus. Dans le cadre de la garantie de parfait achèvement, elle fait intervenir les entreprises pour lever au L’essentiel des défauts de construction est couvert par des polices d’assurance obligatoires ou peut être imputable aux intervenants à la construction. Bouygues Immobilier veille au respect scrupuleux de ses obligations en matière de responsabilité civile et dommages ouvrage, et des obligations d’assurance décennale des intervenants (entreprises, maître d’œuvre, bureau d’études techniques, etc.). L’enjeu de la qualité et de la relation client, notamment au travers d’une gestion ef cace des réclamations clients est fondamental pour En outre, en matière de sécurité sur les chantiers, les obligations du maître d’ouvrage se cumulent avec celles du coordonnateur SPS, du maître d’œuvre et des entreprises et ce : dès la phase conception ; avant le début des travaux et ouverture du chantier ; et durant la réalisation des travaux. Le maître d’ouvrage doit être en mesure de justi er de la compétence du CSPS qu’il a désigné, auprès de toute autorité qui lui en ferait la demande. Dans le contrat qu’il lui con e, le maître d’ouvrage doit déterminer l’autorité et les moyens indispensables à l’exercice de la mission de coordonnateur. Le maître d’ouvrage doit également veiller aux respects des règles prohibant le travail illégal tant par lui-même que par ses entreprises et leurs sous-traitants. Notamment, pèsent sur lui : l’obligation de véri cation semestrielle du bon respect des obligations sociales par ses entreprises et leurs sous-traitants ; l’obligation d’injonction et d’information en cas de signalement par l’autorité compétente d’un manquement particulier imputable à une l’obligation de véri cation de la détention par chaque salarié intervenant sur le chantier d’une carte d’identi cation professionnelle. Document de référen ce 2 015 Les lois Savary du 10 juillet 2014 (et son décret du 30 mars 2015) et Macron du 6 août 2015 sont venues renforcer les obligations pesant sur tous les intervenants à l’acte de construire en matière de travail dissimulé et emploi de travailleurs étrangers sans autorisation. Bouygues Immobilier est particulièrement attentive à toutes les évolutions de la réglementation induites par le Grenelle de l’environnement ou par les décisions des pouvoirs publics, y compris les réglementations en matière d’espèces protégées (faune, ore) dont le respect peut amener à engager DE LA DIRECTION JURIDIQUE ET DES ASSURANCES Sur tous les sujets ci-dessus, la direction juridique de Bouygues Immobilier assiste les structures opérationnelles sur le montage des opérations immobilières, de l’acquisition du terrain jusqu’à la livraison. Sur des thèmes spéci ques, elle a mis en place des procédures et des contrats types. Les liales à l’international utilisent en outre systématiquement les services de conseils juridiques locaux, tant pour le montage des opérations que pour les éventuels contentieux. La direction juridique recense l’ensemble des contentieux de Bouygues Immobilier. Ils sont suivis par les structures opérationnelles assistées par un avocat. Une politique centralisée de saisine des avocats a été mise en place pour une meilleure ef cacité. Les contentieux majeurs ou stratégiques sont suivis directement par la direction juridique. La direction des assurances, rattachée à la direction G estion des risques, est quant à elle en charge de la souscription de l’ensemble des contrats d’assurance en France et intervient à l’international en support des liales lors du renouvellement ou de la souscription initiale de nouvelles polices. Cette centralisation permet à la fois un contrôle des risques assurés et Respect du droit de la concurrence Dans l’exercice de son métier de promoteur immobilier et notamment dans le cadre de réponses à des consultations, de recherches foncières et de co-promotions, Bouygues Immobilier veille scrupuleusement au respect du droit de la concurrence et exerce une vigilance particulière en matière de lutte contre la corruption active ou passive. À cette n, Bouygues Immobilier assure la diffusion du code d’éthique Groupe et des programmes de conformité Groupe, et s’est aussi dotée de procédures propres à son activité qui sont régulièrement rappelées, notamment dans le cadre des campagnes de contrôle interne annuelles, de cycles de formation dispensés aux hiérarchies opérationnelles, ainsi que sur l’I ntranet de la société et lors des journées d’intégration Bi Quest. RISQUES LIÉS À LA POLLUTION ET À LA QUALITÉ DES SOLS Bouygues Immobilier a une politique de prévention des risques liés à l’état du sol. Elle consiste à procéder, dès qu’elle s’intéresse à un terrain ou à un bâtiment, à une étude de la qualité et de la pollution du sol, du À partir des grandes orientations du projet, la société fait analyser autant que nécessaire, par des bureaux d’études techniques spécialisés les risques du sol, de pollution, d’inondation, de sécurité, d’environnement, les fondations à envisager, de portance, etc., en vue d’obtenir un Elle veille également au respect des plans d’archéologie, sachant que la découverte fortuite de vestiges pendant les travaux peut avoir des conséquences sur les délais et coûts de réalisation des opérations. En n, dans le cadre de démolitions ou de réhabilitation, Bouygues Immobilier s’assure du respect de la réglementation relative au désamiantage et à la Bouygues Immobilier est vigilante quant au respect des réglementations relatives à la santé publique (non-utilisation de matériaux toxiques pendant la construction tels que, l’amiante, le plomb ou systèmes de ventilation). Au-delà, les travaux de construction de bâtiment génèrent des risques d’accidents de chantier. De façon générale, pour assurer le respect des règles de sécurité et de construction, Bouygues Immobilier fait intervenir En cas d’accident ou d’infraction, et bien que la société n’assume pas les responsabilités de conception (con ées à un architecte) et de réalisation (entreprises de construction sous la direction d’un maître d’œuvre externe), sa responsabilité civile, voire pénale, est susceptible d’être engagée en sa qualité de maître d’ouvrage. C’est pourquoi il appartient au maître d’ouvrage de con er au Coordonnateur Sécurité Protection de la Santé l’autorité et les moyens indispensables à l’exercice de sa mission. À cet égard, l’entreprise a engagé une large campagne de sensibilisation et de formation en 2014 sur la responsabilité du maître d’ouvrage en matière de sécurité et de lutte contre le travail illégal et sur la sécurité En n, pour assurer la sécurité de ses propres collaborateurs, Bouygues Immobilier a nommé et formé des responsables de sites sur chacune de ses implantations, qui actualisent régulièrement le « Document Unique » de leur site. La société (service QSE) procède périodiquement aux Les attentats de l’année 2015 ont conduit également à la prise de mesures de sécurité renforcées et ont donné lieu à un audit spéci que sur la sécurité des sites de Bouygues Immobilier (localisation, environnement, Docum en t de référence 2015 L’analyse, le suivi et la prévention des risques liés aux caractéristiques des métiers sont, de longue date, des principes essentiels dans la gestion du groupe Colas, placés au niveau le plus adapté à leur appréhension. L’organisation décentralisée du g roupe demeure la clé de la gestion de L’évaluation et la politique générale en matière de risques aux niveaux centraux sont gérées notamment par les remontées d’informations à ou, à l’inverse, par la diffusion des meilleures pratiques. Mais ce sont les liales et les établissements qui traitent, maîtrisent et suivent leurs risques. Le recensement et l’analyse des risques majeurs sont formalisés une fois par an par les directions générales opérationnelles. Cette cartographie des risques est exprimée sous forme de recensement des principaux risques de nature à remettre en cause des objectifs opérationnels, nanciers ou stratégiques. Cette analyse est la source de plans d’action destinés à tenter de réduire les risques ainsi identi és. Elle est complétée par une politique de prévention basée sur un suivi de la sinistralité, une analyse des phénomènes de causalité et des retours d’expérience. La coordination et l’animation au niveau central, à travers , permettent de mieux identi er et d’analyser les risques, de centraliser les retours d’expérience pour les rediffuser dans les liales et de bâtir une politique et des actions de prévention. L’activité et les résultats de Colas sont notamment sensibles à : l’évolution de l’environnement macro-économique dans les principaux marchés (France, Europe, Amérique du Nord) où le groupe Colas est implanté : celle-ci peut avoir des conséquences en matière de volumes d’activité, d’intensité concurrentielle et de niveaux de prix ; l’évolution de la commande publique dans la mesure où 59 % environ de l’activité du groupe Colas est réalisée avec des clients appartenant au secteur public (notamment avec les collectivités territoriales en France), ainsi qu’à la capacité des clients publics à se nancer. La montée de l’endettement public, la situation des nances publiques dans de nombreux pays, les programmes d’austérité qui en résultent et, en France, la baisse des dotations de l’État aux collectivités élèvent ce facteur de risque. Par ailleurs, des considérations administratives et politiques peuvent également in uer sur le niveau des commandes publiques, que ce soit, par exemple, à cause de l’émergence dif cile de consensus sur les budgets, d’échéances électorales, de projets de regroupement de certaines collectivités ou de changements d’administration, ces derniers pouvant se traduire par la remise en cause ou le retard de projets d’infrastructures déjà approuvés ou à Toutefois, l’importance des activités de maintenance et d’entretien des infrastructures indispensables à la mobilité des hommes et des marchandises, et donc à l’activité économique, la large répartition géographique des implantations, la diversité des activités, le grand nombre de chantiers réalisés, la capacité à pouvoir répondre à des formules de contrats complexes sont des éléments qui viennent pondérer ces risques. Le risque de crédit ou de Présent dans plus de cinquante pays, Colas est exposé à des risques spéci ques aux pays dans lesquels il opère. L’activité du groupe étant réalisée à 93 % en Europe, en Amérique du Nord (États-Unis ou Canada) et en Australie, l’exposition au risque pays est faible, de même que les risques de non-paiement, puisque le chiffre d’affaires est réalisé en majorité pour des clients publics (États, collectivités territoriales), avec de nombreux contrats de faible montant. L’activité dans des pays à risques, avec des notations faibles par les organismes internationaux ou d’assurance-crédit, est concentrée sur des contrats dont les nancements proviennent le plus souvent d’organismes de nancement multilatéraux (la Réserve fédérale des États-Unis (Fed), la Banque mondiale, etc.). Compte tenu du nombre de clients extrêmement dispersés dans l’activité routière, l’étanchéité, la sécurité-signalisation et les matériaux de construction (nombreux clients privés, collectivités locales), le risque de contrepartie signi catif est faible. Dans l’activité ferroviaire, une part très importante est réalisée avec les entreprises ou organismes d’État en charge des infrastructures. Pour la partie privée, l’analyse préalable du client, complétée par le recours, chaque fois que cela est possible, à des organismes d’assurance-crédit, réduit ce risque. Les risques les plus importants peuvent être chiffrés, à travers l’analyse statistique, à quelques centaines de milliers d’euros. La crise nancière, en augmentant ces risques, a renforcé les procédures préalables à la signature et au Colas a une sensibilité à la régularité de son approvisionnement et aux variations du coût des matières premières, principalement liées au pétrole (bitume, carburants, fuel et gaz de chauffage, huiles) dans l’activité routière, ainsi que d’autres matières premières telles que l’acier, le cuivre ou l’aluminium dans les activités de sécurité-signalisation, étanchéité et ferroviaire. Les matières premières les plus sensibles sont le bitume et Des retards ou des ruptures d’approvisionnement peuvent entraîner des coûts supplémentaires directs et indirects dans l’activité routière ou l’étanchéité. Ce risque n’est pas systémique, sauf en cas de con it et de rupture totale d’approvisionnement pétrolier, et peut affecter pour une durée variable un pays ou plus vraisemblablement une région. Dans ce cadre, depuis plusieurs années, Colas s’est doté d’une direction Bitumes groupe et de directions Bitumes dans certaines grandes zones géographiques (Amérique du Nord) afin de renforcer les capacités d’approvisionnement (accord d’achats en quantité, importation). Colas a ainsi développé une politique de capacité de stockage au l des années en France, en Europe, dans les départements d’outre-mer, dans l’Océan Indien et, sur une plus grande échelle, en Amérique du Nord. Le risque lié à des fermetures provisoires ou possibles de nouvelles installations de raf nage en métropole a été fortement réduit depuis 2013 avec la baisse généralisée de la consommation de bitume en France et dans les pays européens limitrophes. Il peut rester présent dans certaines régions en Amérique du Nord ou en Afrique. Document de référen ce 2 015 Risque lié à la variation des prix Le prix du bitume a connu d’importantes variations de prix d’achat depuis plusieurs années. Le risque lié à ces uctuations est limité par plusieurs facteurs : le nombre et le montant moyen des contrats, qui permettent souvent d’appréhender le prix dans l’offre au client, et les clauses de révision et d’indexation présentes dans de nombreux contrats en France et à l’international. Ce paramètre est intégré dans la négociation contractuelle par les collaborateurs qui sont sensibilisés à cette question. Dans certaines régions, des contrats de fourniture à prix garantis pour une période peuvent être signés. Pour des contrats importants, à l’obtention de la commande, des politiques de couverture peuvent être prises au coup par coup. Il reste une part d’activité, comme la vente de produits manufacturés à tiers, où les hausses du prix du bitume ou des produits pétroliers sont répercutées dans la mesure où la situation concurrentielle Compte tenu de ces éléments, il est impossible de mesurer la sensibilité du compte d’exploitation aux variations des prix des matières premières du fait des milliers de chantiers exécutés dans des contextes juridiques de protection variables et des hausses différentes entre zones géographiques. En n, il existe un risque indirect en cas de hausse du prix de ces produits chez les clients qui, du fait de l’augmentation induite du prix des travaux ou des prestations, peuvent réduire le volume de leurs commandes. Les activités de Colas sont caractérisées par l’importance du nombre de contrats (plus de 100 000 par an) et par une passation et une exécution décentralisées de ces derniers (800 unités d’exploitation de travaux et 2 000 unités de production de matériaux réparties à travers le monde). Outre les règles toujours applicables (droit de la concurrence, droit pénal, etc.), la plupart des contrats passés avec des pouvoirs adjudicateurs ou des entités adjudicatrices sont soumis à des règles particulières, tant au niveau national qu’international. Du fait de cette multiplicité de contrats et d’une organisation décentralisée, Colas est inévitablement confronté et exposé à une occurrence de non-respect des règles juridiques, notamment dans le domaine des pratiques anti-concurrentielles ou de la corruption et ce, malgré des efforts importants de prévention en amont (information, formation, charte, etc.) et une politique de sanction en aval. Le code d’éthique a été complété par des programmes de conformité mis en place depuis 2014 . Ces risques, qui peuvent se traduire, pour l’entreprise, par des sanctions nancières (sanctions des autorités de concurrence par exemple), pourraient en outre engendrer des risques pénaux ou civils ou de perte de marchés (interdiction de répondre à certaines commandes) ou de perte d’image. L’occurrence et l’évaluation de ce risque sont très Ce risque, dont l’importance est variable selon la taille et la nature d’activité des sites, est considéré comme non signi catif pour la plupart des sites industriels du fait de leur taille limitée. Ces sites sont cependant sous surveillance régulière pour réduire l’occurrence de tels événements (les procédures de permis de feu et les audits par thermographie infrarouge des installations thermiques et électriques, par exemple, renforcent les actions de maintenance préventive). Les sites plus importants, ou plus sensibles de par la nature de leurs activités, sont traités spéci quement (site d’Axter à Courchelettes (Nord), pour la production de membranes d’étanchéité ; site de SRD à Dunkerque (Pas-de-Calais), pour la production de bitume et d’autres produits raf nés) : au-delà des réglementations, ils sont suivis en liaison avec les départements Ingénierie de leurs compagnies d’assurances qui émettent des recommandations en matière L’ensemble des sites font l’objet de couvertures d’assurances adaptées. Par ailleurs, certains des sites de production du groupe Colas pourraient être à l’origine de pollutions accidentelles (ruptures de canalisations ou d’installations de stockage) même si les installations sont conçues et font l’objet d’une maintenance pour réduire au maximum l’occurrence de tels événements (exemple : bacs de stockage). Compte tenu de la multiplicité des sites, de leur taille modeste et de la gestion de ces risques, un éventuel incident devrait être de portée limitée et non signi catif au Les processus de production des installations industrielles du groupe Colas entraînent l’émission de CO2. En 2015, la plupart des installations ne sont pas soumises à la procédure des quotas à l’exception de SRD, de quelques postes d’enrobage au Danemark et en Belgique, et d’une quinzaine de postes en France qui y sont assujettis depuis début 2013. Certains de ces postes sont dans l’obligation d’acquérir des droits d’émission sur le marché. Les déclarations des émissions de ces installations sont contrôlées annuellement par des cabinets d’auditeurs agréés. Il ne peut être exclu qu’à terme la procédure de quotas soit élargie à un nombre plus grand d’installations. Concernant SRD, pour des raisons réglementaires et du fait de la nature de ses activités, le site de Dunkerque est soumis au système des quotas. SRD est ainsi dans l’obligation d’acquérir des droits d’émission sur le marché. En 2014, le site a été créditeur net de quotas après avoir été pratiquement à l’équilibre les années précédentes (l’information pour 2015 Les autres émissions atmosphériques sont encadrées par des contrôles réguliers des autorités extérieures et par des contrôles internes. L’activité de recyclage de Colas représente des volumes importants : désormais environ les trois-quarts des postes d’enrobage recyclent des fraisats d’enrobés, tandis que les plateformes de recyclage acceptent un volume de matériaux comparable à la production de seize carrières (pour plus de détails, se référer au rapport de développement responsable de Colas, établi selon l’article 225 du C ode f rançais de l’environnement ). Cette importante activité de recyclage nécessite un contrôle adapté des ux entrants et une responsabilisation des générateurs de déchets, lesquels ne proviennent pas toujours des chantiers de Colas. Comme les matériaux acceptés dans les installations de Colas sont des enrobés bitumineux ou des matériaux inertes, donc sans risques, l’économie de cette activité ne permet pas des contrôles analytiques systématiques. Dans ce contexte, on ne peut pas exclure qu’une centaine de milliers de tonnes de matériaux de déconstruction présents sur les plateformes de recyclage de Colas en France ou à l’International puissent se révéler non conformes, sans qu’il soit possible d’en restituer la responsabilité d’origine aux maîtres d’ouvrage concernés. Selon la réglementation de la plupart des pays, ce sont en effet ces derniers qui ont normalement la responsabilité afférente à la nature (chimique) de leurs déchets. Docum en t de référence 2015 REMISE EN ÉTAT DES SITES D’EXPLOITATION Les sites industriels du groupe Colas relèvent, en France, de la réglementation des installations classées et, dans d’autres pays où le groupe opère, de réglementations similaires. En France, des engagements de remise en état des sites d’exploitation de carrière sont dé nis avec les autorités préfectorales et font partie intégrante des autorisations d’exploitation. Ces engagements sont provisionnés dans les comptes et révisés et ajustés périodiquement. Au 31 décembre 2015, ces provisions s’élevaient à 161 millions d’euros (identiques aux provisions à n 2014). En cas de durcissement des législations, les coûts de remise en état Une politique systématique de certi cation environnementale (norme Iso 14001, par exemple) est menée. La documentation et la mesure des progrès sont réalisées par un travail d’animation des audits de suivi et de certi cation, avec l’aide d’organismes extérieurs et de moyens internes. Elles s’appuient sur un système de check-lists mondialisées, déployées depuis cinq ans, qui couvrent désormais la plupart des activités de production de matériaux et permettent de consolider les plans d’action. En 2015, 81 % du chiffre d’affaires réalisé dans l’activité de production de matériaux de Colas dans le monde est couvert par au moins une certi cation ou l’usage des check-lists internes. L’ensemble du dispositif a été intégré au système de contrôle interne pour la France et l’international. En ce qui concerne la remise en état du site de SRD en n d’exploitation, des engagements sont provisionnés dans les comptes de la société sur la durée prévisionnelle de l’exploitation et les montants sont réactualisés Une étude du BRGM (Bureau de R echerches G éologiques et M inières), réalisée sur un ensemble de carrières en métropole, a fait apparaître, pour certains sites de carrières, la présence d’actinolite (roche naturelle dont une des formes contient des bres abestiformes). Des études sont en cours par un groupe de travail réunissant l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), le BRGM et les organisations professionnelles de la route, pour la mise au point d’une méthode reconnue d’analyse des risques. Colas participe activement à ces travaux. En fonction de ces études et des décisions qui seront prises, certains sites en nombre limité pourraient voir leur capacité de production réduite ou même La liale SRD est une usine de production de bitumes et de produits de spécialités obtenus par le raf nage de produits pétroliers. Elle relève de la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement et, du fait de la nature des produits, est soumise à plusieurs directives européennes : Seveso (seuil haut), Combustion (régi t les émissions atmosphériques des installations importantes de combustion) et IPPC (régit les activités polluantes). Les exigences associées sont transcrites par les autorités préfectorales dans des autorisations d’exploiter. Les installations sont conçues et maintenues a n de se prémunir ou de réduire au maximum l’occurrence d’un accident de pollution ou de tout incident majeur. Des programmes de contrôle spéci ques sont en place, véri és par un service interne d’inspection. La pertinence et le suivi des programmes sont audités régulièrement par les services de l’État. Des dé nis avec l’administration dans le cadre d’études de danger et les moyens de secours sont formalisés dans des plans d’opération internes. La maîtrise des risques repose notamment sur le professionnalisme des collaborateurs qui s’appuient sur des procédures strictes d’exploitation formalisées dans un système de gestion de la sécurité (SGS) respectant la norme Iso 14001. Ce système est présenté une fois par an au Comité L ocal d’I nformation et de C oncertation (CLIC ), instance composée de représentants de l’administration (dont le sous-préfet), des collectivités locales, du milieu associatif et des industriels. Les incidents ou accidents mineurs sont enregistrés et analysés. Les modi cations font l’objet d’une analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité (AMDEC), méthode normalisée d’analyse des risques industriels pour des systèmes complexes. Les travaux de maintenance sont étroitement orientés par le SGS et par les recommandations des départements Ingénierie des compagnies d’assurances vers l’entretien préventif. L’installation est arrêtée tous les cinq ans pour des investissements lourds de remise à niveau appelée « grand arrêt ». En n, SRD est régulièrement contrôlée par la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), chargée de véri er la bonne application des Trois autres sites beaucoup plus petits sont classés Seveso « seuil bas » : il s’agit de dépôts d’explosifs pour l’exploitation de sites de carrières en Martinique, à Mayotte et à Saint-Martin. Par ailleurs, en dehors du contexte européen, il faut citer la raf nerie KBC en Malaisie ( liale thaïlandaise Tipco) et quelques dépôts d’explosifs en Afrique et dans l’Océan Indien. Ces installations sont gérées selon les mêmes règles de prévention qu’en Europe, mais dans des cadres administratifs différents en fonction des pays hôtes. Tous ces sites nécessitent la mise en place d’outils de gestion spéci ques de la sécurité. Ils sont soumis à des législations nationales et européennes très contraignantes. Ces exigences sont, en général, devenues plus strictes au l du temps. Dans l’hypothèse où ces réglementations deviendraient encore plus exigeantes, les investissements et charges de mise en conformité pourraient augmenter à l’avenir. Le groupe Colas peut être confronté au risque d’accidents du travail, notamment en raison de l’utilisation d’engins de chantier et d’équipements industriels, ainsi qu’au risque d’accidents de la circulation routière, que ce soit dans le cadre des déplacements des collaborateurs ou lors de l’acheminement de convois exceptionnels. Le groupe mène, depuis de très longues années, une politique extrêmement volontariste de prévention et de formation. Des actions importantes sont menées, par ailleurs, dans le domaine des transports d’engins de chantier ou d’équipements industriels (rappel des réglementations en matière de convoi exceptionnel, généralisation d’un logiciel de calcul des charges, élaboration par chaque liale d’un plan d’action « Transport », rappel des instructions et procédures d’arrimage des engins transportés, rappel des procédures de contractualisation des transports et des locations de matériel), en matière de prévention d’incendie (notamment dans les activités de travaux d’étanchéité) et dans les activités de travaux à proximité de réseaux potentiellement à risques (gaz, électricité, etc.). Risques chimiques pour la santé au travail L’année 2013 avait été marquée par la publication officielle de la monographie du CRC (Centre nternational de R echerche sur le C ancer) et l’avis of ciel de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité S anitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du Travail) relatifs aux fumées de bitume. Le CIRC est la référence scienti que mondiale sur le sujet et n’a pu statuer sur la présence ou l’absence de lien entre le cancer et l’exposition au bitume et à ses fumées dans les applications routières et ce, malgré le nombre important d’études réalisées. Les conclusions de l’ANSES reprennent, quant à elles, les analyses de risque effectuées par la profession. Aucune nouvelle publication n’a été réalisée en 2014, Document de référen ce 2 015 Le seul effet nocif sur la santé, qui soit avéré pour des collaborateurs exposés aux fumées de bitume sur les chantiers routiers, est celui d’une irritation des voies respiratoires et des yeux. Le classement du risque lié à l’exposition aux fumées de bitume est faible et suf samment réduit, sauf dans les utilisations en milieu fermé pour lesquelles une analyse de risque spéci que est nécessaire en raison de l’effet combiné des gaz d’échappement des engins et des questions de ventilation. Il ne peut être exclu que, si de nouvelles études établissaient un lien, même incertain, entre utilisations routières du bitume et cancer, de nouvelles réglementations pourraient être prises, même si rien n’indique à ce stade une telle évolution. L’image du groupe, en tant qu’acteur de premier plan de la profession routière, pourrait être affectée par d’éventuelles nouvelles campagnes médiatiques, de nouvelles décisions de justice ou de nouvelles études scienti ques en la matière. Colas continue de procéder à des mesures régulières de l’exposition aux fumées de bitume de ses collaborateurs sur les chantiers (suivi coordonné par la direction des ressources humaines avec le concours de la direction Environnement), cherche à faciliter le travail des chercheurs et des médecins du travail, et promeut, auprès des pouvoirs publics et des maîtres d’ouvrage, la généralisation de l’emploi d’enrobés et d’asphaltes tièdes qui permettent de réduire signi cativement les températures d’application des produits contenant du bitume et de pratiquement supprimer les émissions de fumées de bitume. Le groupe étudie les solutions d’organisation des travaux visant à limiter l’exposition des compagnons au bitume et poursuit de manière proactive sa politique d’innovation pour assurer la sécurité et la santé de ses collaborateurs : il a ainsi mis en place, partout où cela est possible, une politique d’achat de nisseurs (matériel d’application d’enrobés) béné ciant d’un système d’aspiration de fumées sur chantier. Le groupe veille aussi à limiter la température des matériaux à répandre, dans les limites des règles de qualité, et utilise de manière croissante des enrobés tièdes. Pour l’ensemble des activités utilisant le bitume dans le monde, il dispose de techniques permettant une application à une température inférieure à 200 °C. Colas est l’inventeur de certaines de ces techniques, notamment pour les asphaltes (dans ce dernier cas, Colas a mis son savoir-faire à la disposition de l’ensemble de la profession en France métropolitaine où il produit ces matériaux). Par ailleurs, la nature des activités du groupe amène de nombreux collaborateurs à travailler en plein air et à être exposés de manière répétée au rayonnement ultraviolet (UV) solaire, principal facteur de risque environnemental des cancers de la peau. Des consignes de prévention, destinées à protéger ces salariés des UV, ont été mises en place et font l’objet de rappels réguliers : protection du visage et des parties du corps découvertes avec une crème solaire adaptée, port d’un couvre-chef et de vêtements couvrants, sensibilisation de la médecine du travail au dépistage systématique des tumeurs de la peau. L’exposition aux poussières de silice mobilise les acteurs de la santé au travail, tant sur les chantiers que sur les installations de carrières et gravières. Ce risque est fortement réduit grâce aux actions déployées en France comme à l’international (cabines d’engins fermées, conditionnées et ltrées, port de masques anti-poussières simples, techniques diverses d’abattement des poussières, renouvellement du matériel de fraisage- rabotage par des machines équipées de dispositifs d’aspiration). Le risque lié à l’emploi de solvants est en réduction dans les ateliers, sur les chantiers, dans les laboratoires, en France comme à l’international, grâce à la politique engagée pour en restreindre l’utilisation et la mise en place d’équipements de sécurité. Environ les trois quarts des fontaines de dégraissage dans le groupe n’utilisent plus de solvants chlorés ou pétroliers pour le nettoyage des équipements d’ateliers ou de laboratoires. Ces produits sont remplacés par des solvants biologiques, végétaux ou des solutions à base de liquide lessiviel. Arguant d’une exposition à l’amiante, d’anciens salariés (en ce compris leurs ayants droit) de SRD (incluant certains collaborateurs de la société BP avant l’apport partiel d’actif du 31 décembre 1991) ont engagé des procédures à l’encontre de BP et/ou SRD et à l’encontre de la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de leur lieu de résidence. À ce stade, la procédure en vue de voir reconnaître la maladie professionnelle liée à une exposition à l’amiante, ainsi que son opposabilité à l’employeur, est toujours en cours pour vingt et un dossiers. Si la maladie professionnelle était reconnue et déclarée opposable à l’employeur (et, par conséquent, le cas échéant à SRD), celui-ci pourrait voir ses cotisations futures majorées et pourrait avoir à supporter les conséquences nancières de la reconnaissance de la maladie professionnelle dans le cadre de la recherche de sa faute inexcusable (deux actions en faute inexcusable En France, Colas prend part au débat portant sur la présence d’actinolite amiantée (roche naturelle dont une des formes pourrait contenir des bres asbestiformes) dans les chaussées existantes, les matériaux recyclés et les granulats nouvellement extraits. Colas participe au groupe de travail réunissant l’INRS a, le BRGM et les organisations professionnelles de la Route a n de recourir à une méthode reconnue d’analyse des matériaux CONCLUSION SUR LE RISQUE DE SANTÉ AU TRAVAIL On peut estimer que Colas exerce ses métiers dans un contexte de complexité importante sur l’aspect du risque chimique. Ce sujet identi é depuis longtemps est un des axes majeurs de la politique menée en matière de développement responsable. Plus que propre au métier de Colas, cette complexité traduit plutôt une prise de conscience sociétale de plus en plus aiguë, comme l’illustre le règlement européen REACH b , par exemple. Pour Colas, ce risque est évalué avec soin ; il semble toutefois de portée limitée. Colas est engagé dans une politique de dialogue notamment avec les communautés scienti ques. Risques liés à l’exécution des contrats Les risques généraux d’exécution des contrats sont relativement limités par le nombre important de contrats et la faible valeur moyenne de chacun. Cependant, il existe également des contrats de taille importante exécutés par certaines liales, notamment des contrats de type concession ou partenariat public-privé (PPP). Pour ces grands projets, en raison de leur complexité, les risques sont plus signi catifs en matière de conception, de sujétions (géologiques, archéologiques, mise à disposition des terrains pour construire l’ouvrage), d’estimation des coûts, de réalisation, de délais d’exécution (par exemple, libération tardive de terrains par le client), etc. Les activités de Colas peuvent être sensibles aux phénomènes naturels et particulièrement aux conditions météorologiques. Lorsqu’elles sont défavorables (pluie, neige, gel), elles peuvent conduire à des arrêts de chantier ou d’activité, entraînant une non-couverture des coûts xes. Elles peuvent également entraîner des coûts supplémentaires de réalisation des travaux (recours accru à l’intérim, locations de matériel), les chantiers devant être réalisés dans des délais plus restreints. Registration, Evaluation, Authorization and restriction of CHemicals Docum en t de référence 2015 Par ailleurs, l’activité de Colas pourrait éventuellement être perturbée par des phénomènes naturels (tremblements de terre, inondations, cyclones, tempêtes, foudre, etc.) pouvant entraîner l’interruption des activités ou la destruction accidentelle d’ouvrages en construction. De tels événements peuvent se traduire par une baisse de chiffre d’affaires ou entraîner des dépenses supplémentaires, dont une partie peut être prise en charge Colas a fondé une partie importante de son développement sur des opérations de croissance externe. La mise en œuvre de cette stratégie pourrait être notamment limitée par la valorisation excessive ou par l’absence de cibles appropriées, par la concurrence entre acquéreurs ou, plus ponctuellement, par l’application du droit de la concurrence. Il ne peut pas être exclu que, pour différentes raisons, Colas puisse rencontrer des dif cultés d’intégration d’acquisitions éventuelles dans son organisation, pouvant se traduire par des résultats et des ux de trésorerie inférieurs aux attentes, pouvant aller jusqu’à des dépréciations de Toute acquisition d’entreprise fait l’objet de demandes préalables d’investissements spéci ques, avec constitution d’un dossier d’étude défini dans le guide des procédures internes. Ces opérations sont présentées à la direction générale du g roupe et font l’objet d’un examen préalable avant présentation au conseil d’administration de la liale L’activité de Colas repose sur son capital humain, de sorte que le groupe, qui doit assurer le renouvellement des générations, est confronté à des risques en matière de recrutement, de formation, de délisation, de maîtrise des coûts salariaux et de mouvements sociaux. Par ailleurs, l’indisponibilité, pour quelque raison que ce soit, ou la disparition de l’un des membres de l’équipe dirigeante pourrait ralentir certains projets de développement et affecter la direction opérationnelle du groupe. L’anticipation des besoins en compétences et le développement des talents sont ainsi des axes prioritaires de la politique de ressources Le groupe veille à protéger les actifs, les biens et les personnes contre les sinistres prévisibles qui peuvent être assurables, tout en préservant sa compétitivité. Les risques estimés sont pris en compte à tous les niveaux par la prévention, le transfert juridique du risque ou l’assurance du risque. Le transfert à l’assurance est conditionné à la dé nition et à l’évaluation du risque (probabilité et survenance du dommage). Les risques principaux La direction des risques et assurances de Colas supervise et apporte son expertise, chaque fois que cela est nécessaire, à la gestion des risques de ses liales. Certains risques sont assurés par des polices du groupe gérées par Colas sur la base d’informations des liales ; d’autres peuvent être couverts facultativement dans le cadre de polices existantes (auquel cas il appartient aux liales d’adhérer à ces polices) ; en n, à l’international, certaines polices d’assurance sont souscrites localement, soit pour répondre à la législation locale, soit pour couvrir des risques de fréquence nécessitant une gestion de proximité. Les assurances de responsabilité garantissent les dommages aux tiers et recouvrent principalement l’assurance automobile obligatoire, la responsabilité civile travaux, produits, exploitation et décennale. Les montants de garantie sont adaptés aux risques encourus et sont généralement supérieurs à cinq millions d’euros. Les assurances de dommages aux biens couvrent les dommages qui pèsent sur les éléments d’actifs du patrimoine des sociétés. Les montants de garantie sont généralement égaux à la valeur des biens. Pour les ouvrages en construction, une assurance spéci que est souscrite quand il existe une obligation contractuelle. Une politique de prévention initiée de longue date et renforcée chaque année permet d’avoir un réel partenariat avec les compagnies d’assurances et a permis au groupe de renouveler les polices d’assurance dans des conditions relativement identiques aux années précédentes. Risques de perte de programmes clés La performance de TF1 repose en partie sur sa capacité à offrir les meilleurs programmes afin de maintenir son leadership en matière d’audience. La perte de programmes clés constitue donc un risque de baisse de l’audience qui pourrait également générer, dans le domaine de la télévision payante, de possibles tensions avec les distributeurs des chaînes, le marché des droits étant de plus en plus concentré autour de Grâce au savoir-faire de ses équipes artistiques, ainsi qu’aux liens privilégiés qu’elle entretient historiquement avec ses partenaires producteurs français et étrangers, TF1 dispose aujourd’hui des meilleurs programmes. Le groupe sécurise cet approvisionnement au travers de contrats pluriannuels avec les plus grands producteurs, réduisant ainsi le risque de perte de programmes clés à moyen et/ou long terme. Document de référen ce 2 015 par câble en numérique SD/HD par l’opérateur Numericable et des La sécurisation des approvisionnements en programmes clés conduit le groupe TF1 à s’engager très en amont de la diffusion de certains programmes (séries, longs métrages notamment), sur des durées parfois importantes et avec une visibilité souvent réduite sur les nouveaux La ligne éditoriale des chaînes du groupe TF1 s’adaptant sans cesse aux changements des goûts du public, un décalage artistique peut parfois se présenter entre les besoins éditoriaux du moment, destinés à maximiser les audiences, et les acquisitions de programmes réalisées par le passé. Ce décalage, lorsqu’il est avéré, est susceptible d’accroître ponctuellement la dépréciation du stock de droits. Le niveau d’exposition du groupe TF1 à ce risque est limité aux contrats pluriannuels réservés aux plus grands producteurs. Deux mécanismes permettent le cas échéant d’en réduire l’impact lorsqu’il se matérialise : la mutualisation des droits entre les chaînes du groupe TF1 offre des alternatives d’exploitation d’un tel droit qui s’avérerait impropre à la la revente d’un droit à d’autres acteurs du marché permet en dernier ressort de limiter tout ou partie du risque. Au regard du contexte économique de 2015 et des perspectives 2016, un risque de stagnation du marché publicitaire pourrait impacter défavorablement l’évolution attendue du chiffre d’affaires du groupe TF1. A n de se prémunir des impacts liés à cette stagnation, le g roupe maintient une vigilance permanente sur l’ensemble de ses dépenses et poursuit l’adaptation de son modèle économique par la recherche et la mise en Diffusion des programmes de TF1 – Risque d’interruption du transport du signal Les programmes de TF1 sont désormais diffusés auprès des foyers par voie hertzienne en TNT gratuite SD (multiplex R6) d’émission principaux et 1 502 sites secondaires opérés par les sociétés TDF, TowerCast, OneCast et Itas Tim ; par voie hertzienne en TNT gratuite HD (multiplex R5) d’émission principaux et 1 435 sites secondaires opérés par les sociétés TDF, Towercast, OneCast et Itas Tim ; par satellite en numérique SD et HD gratuit sur la position Astra 1 de SES dans l’offre TNT SAT et EW3A d’Eutelsat dans l’offre FRANSAT ; par ADSL, et par bre optique le cas échéant, en numérique SD/ HD par tous les fournisseurs d’accès à Internet (Orange, Free, SFR, TDF est de loin le principal opérateur national de diffusion du signal de télévision et il n’existe pas, en l’état, d’offres réellement alternatives comparables au réseau et moyens techniques de TDF, en particulier sur l’hébergement dans les pylônes en place. TF1 se trouve ainsi placée dans une situation de dépendance pour la diffusion de son signal. En effet, l’émergence d’opérateurs de diffusion alternatifs ne permet pas aujourd’hui de s’affranchir de TDF pour l’hébergement des équipements de diffusion. En conséquence, en cas de défaillance du réseau TDF, TF1 ne peut faire appel à d’autres modes de transport terrestre lui permettant de couvrir de manière rapide et économiquement acceptable l’intégralité de son territoire de diffusion. Par ailleurs, le système d’antennes n’est pas à l’abri d’incidents (antennes, guides d’onde et multiplexeur en fréquences) et l’alimentation en énergie peut échapper à la vigilance du prestataire de diffusion (responsabilité Le préjudice que pourrait subir TF1 en cas d’arrêt d’un émetteur est proportionnel au bassin de téléspectateurs desservi par l’émetteur défaillant. Une défaillance sur le bassin parisien (dix millions de téléspectateurs) pourrait avoir d’importantes conséquences économiques. C’est pourquoi TF1 a négocié, pour sa diffusion numérique, des délais très brefs d’intervention des services de TDF en cas de panne, et demandé le renforcement de mesures de secours. Par ailleurs, les cyberattaques ayant impacté ces derniers mois Sony Pictures et TV5 Monde ont conduit TF1 à réévaluer les menaces extérieures pouvant déstabiliser sa diffusion. TF1 constate que les tentatives d’intrusion au sein des systèmes d’information des entreprises sont désormais récurrentes, et c’est pourquoi elle a encore renforcé son seuil de vigilance et travaille de manière constante à la sécurisation de Progressivement, la diffusion hertzienne multiforme (TNT SD, TNT HD) et la variété des réseaux alternatifs (satellite, câble, ADSL et bre, ces deux derniers étant pilotés par plusieurs opérateurs) permettent de minimiser l’impact des défaillances éventuelles du réseau TDF, ces réseaux étant déconnectés les uns des autres et utilisant des ressources propres. Les sites de diffusion sont en grande partie sécurisés grâce à la redondance Pour limiter les interruptions de transport du multiplex sur des groupements de sites de diffusion, la mise en place d’un secours transport sur TF1 HD a été mise en œuvre le 30 septembre 2014. Le transport primaire du multiplex SMR6 est déjà sécurisé depuis plusieurs années. Pour prévenir le risque de cyberattaques, des audits sécurités sont menés par des sociétés externes a n d’identi er d’éventuelles faiblesses dans les contrôles d’accès, étant rappelé que la sécurité absolue n’existe pas et que les formes d’« attaque » des systèmes évoluent continuellement. Des plans d’action pour renforcer la protection des infrastructures de diffusion du groupe TF1 ont été mis en œuvre, ainsi que des dispositifs de gestion des éventuels incidents (plan de réponse en cas d’intrusion notamment), a n d’ajuster en permanence ses sites et systèmes d’information, et en veillant à l’intégration de l’ensemble des systèmes externes dans sa Docum en t de référence 2015 Risques liés à la croissance de la télévision numérique terrestre et au développement d’Internet et des Le groupe TF1 évolue dans un contexte concurrentiel en mutation permanente. Cette situation s’est accélérée depuis 2005 : en se positionnant comme un acteur majeur de la TNT au travers de sa participation dans TMC et NT1, et du lancement de la chaîne HD1 ; en optimisant, d’une part, l’acquisition des programmes destinés ainsi qu’à ses chaînes TNT, au travers d’une organisation transversale garantissant une meilleure adéquation entre les besoins des Antennes et les achats et, d’autre part, l’utilisation et la circulation des droits acquis dans le respect des engagements pris ; le développement de la TNT, y compris le lancement de six nouvelles chaînes n 2012, a largement contribué à la fragmentation de l’audience en améliorant la maîtrise du groupe sur la chaîne de valeur grâce à la production interne d’une partie de ses programmes l’évolution lente des comportements de consommation de divertissements, notamment au travers du développement des offres de chaînes gratuites dans les bouquets basiques des fournisseurs d’accès à Internet (FAI), du média Internet, ou encore de la progression de la consommation de télévision « délinéarisée », entre autres par le biais du développement des Web TV et de la mise en ligne, légale ou non, de contenus sur Internet. Ces nouvelles offres pourraient rogner une partie des budgets publicitaires médias et hors médias, ainsi qu’une partie du temps auparavant consacré aux activités de télévision payante le développement de la télévision connectée offre de surcroît un nouveau mode d’accès contribuant à l’accroissement de la diffusion « délinéarisée » des programmes, avec l’arrivée potentielle d’acteurs puissants tels qu’Apple, Google et Net ix. Au-delà de la fragmentation de l’audience, l’accroissement du nombre de chaînes pourrait contribuer à installer une certaine tension sur le marché des droits, en particulier s’agissant des contenus puissants et attractifs L’effet de ces évolutions, qui plus est dans un contexte de crise économique, pourrait également être ampli é si les grandes chaînes historiques se trouvaient confrontées à des politiques commerciales plus agressives. Dans ce contexte, TF1, au travers de ses performances éditoriales, poursuit son objectif de maintien de l’écart par rapport à ses concurrents, tant en termes d’audience que de performance commerciale. Le déploiement de la TNT a généré une répartition de l’audience du média Télévision sur un nombre plus grand d’acteurs. L’évolution du paysage audiovisuel s’est faite de manière rapide puisqu’en janvier 2007, 40 % des Français recevaient une offre multi-chaînes. Ils étaient 100 % dès Dans ce contexte d’élargissement de l’offre télévisuelle gratuite, la part d’audience de TF1 a été mécaniquement affectée mais a néanmoins bien résisté : alors que le nombre de chaînes gratuites a été multiplié par quatre depuis 2004, la part d’audience de TF1 sur les « individus âgés de quatre ans et plus » est passée de 31,8 % en 2004 à 21,4 % en 2015. TF1 réalise 98 des 100 meilleures audiences de l’année 2015. Les chaînes de la TNT, en cumulé, réalisent, quant à elles, une part d’audience de Le risque de fragmentation continue subie par TF1 est limité par le rééquilibrage du groupe TF1 dans la TNT avec la prise de contrôle de TMC et NT1, le lancement de HD1 et le passage en clair de LCI en 2016, qui lui permettent de prendre sa part de ces nouvelles parts d’audience TNT et de limiter l’impact sur sa chaîne Dans ce contexte, le groupe conforte la position de TF1, chaîne leader : en construisant une offre globale cohérente au travers de ses Antennes gratuites et grâce à la puissance de ses programmes ; en adaptant sa politique commerciale au nouveau contexte concurrentiel , en particulier au travers de la commercialisation de ses et, en n, en plaçant le site MYTF1 parmi les premiers sites média Par ailleurs, TF1 se positionne sur le marché de la télévision connectée, avec des investissements raisonnables, en signant entre autres des partenariats avec des constructeurs et sur les nouveaux usages (notamment Twitter, Facebook), en proposant des expériences d’interactivité aux téléspectateurs sur certains programmes phares de En n, l’adaptation des mesures d’audience de la télévision, initiée en 2011 avec la prise en compte des audiences issues des enregistrements privés, puis, en 2014, avec celles de la sur IPTV, devrait se poursuivre en 2016 avec l’intégration des audiences issues de la consommation en direct Ces nouvelles mesures d’audience permettront d’atténuer le risque de fragmentation en intégrant une part de consommation du média dont de la télévision sur ordinateurs, tablettes et Risques liés aux évolutions du spectre hertzien et à la généralisation du MPEG-4 sur la TNT Après la n du passage au tout numérique en novembre 2011, le spectre hertzien reste soumis à des évolutions qui représentent divers types de L’arrivée de la 4G dans le premier dividende (dite « Bande 800 »), qui se situe dans la bande cédée aux opérateurs de téléphonie mobile contiguë à la TNT, conduit en certains points du territoire à des brouillages pour les téléspectateurs. Il appartient aux opérateurs de téléphonie mobile de prendre toutes les dispositions nécessaires pour ne pas perturber la réception de télévision, en particulier par la pose de ltres. Les opérations sont suivies par l’ANFR (Agence Nationale des FR équences). La loi n° 2015-1267 du 14 octobre 2015 relative au deuxième dividende numérique et à la poursuite de la modernisation de la télévision numérique terrestre prévoit qu’une partie du spectre hertzien (694 MHz-790 MHz, dite « Bande 700 »), aujourd’hui affectée à la diffusion de services de télévision, le soit aux télécoms. Cette réaffectation sera progressive et devra intervenir entre avril 2016 pour la plaque Île-de-France et juin 2017 pour la dernière plaque. Cette libération nécessite l’arrêt de deux des huit multiplex de la TNT dès avril 2016. A n de maintenir l’offre de chaînes aujourd’hui disponible sur les huit multiplex de la TNT, les pouvoirs publics ont annoncé l’arrêt de l’encodage MPEG-2 des chaînes en clair SD pour une adoption généralisée du MPEG-4 moins consommateur en débit en avril 2016. Cette évolution nécessite que tous les téléviseurs raccordés à la TNT soient compatibles avec la norme MPEG-4 le jour de Document de référen ce 2 015 l’opération. En cas de conversion insuf sante du parc d’ici à la date de l’opération, l’audience de la chaîne serait affectée négativement. Cette évolution prévue en avril 2016 aura en n pour conséquence de mettre n à la nécessité pour TF1 de diffuser doublement la version SD et la version HD. Le CSA a lancé en juillet 2015 un appel à candidatures pour l’édition de chaînes en HD à compter d’avril 2016. À l’issue de cet appel à candidatures, le CSA a retenu en octobre 2015 les candidatures des chaînes TNT diffusées en SD et demandant leur conversion en HD à l’instar de TMC et NT1. Aucune nouvelle chaîne n’a été autorisée dans ce cadre. Le nancement des opérations de communication, ainsi que du dispositif d’aide à l’équipement des téléspectateurs sous certaines conditions, est assuré par les pouvoirs publics. La campagne de communication nationale a démarré le 20 novembre 2015 et se poursuivra jusqu’à l’échéance du Après quelques semaines, les opérations de communication auprès du grand public ne permettent pas encore de mettre en évidence un L’arrêt des deux multiplex R5 et R8 a pour conséquence l’arrêt anticipé des relations contractuelles entre les multiplex et les opérateurs techniques. Les pouvoirs publics ont annoncé vouloir traiter l’indemnisation du préjudice des opérateurs techniques par une transaction. À date, celle- ci est toujours en cours de sorte que TF1, dont la diffusion HD est assurée sur le réseau R5, est encore exposé à un risque relatif à la couverture La continuité de la réception pour le téléspectateur est une priorité pour TF1 qui s’est considérablement investie auprès du CSA pour l’accompagnement de ces évolutions. De manière générale, TF1 maintient une relation institutionnelle suivie avec le régulateur et le législateur pour essayer de limiter l’impact de ces évolutions. Politique générale de gestion des risques industriels Le comité « R éagir », créé en 2003, poursuit son travail de veille et de prévention des risques majeurs notamment ceux associés aux processus clés du groupe TF1. Il tient également à jour et teste régulièrement des Plans de Continuité d’Activités susceptibles d’être déclenchés à la suite de tout événement exceptionnel provoquant notamment une interruption du signal de diffusion ou une non-accessibilité au bâtiment de TF1. Ce plan s’appuie sur un site de secours externe et protégé, déployé depuis 2007 et aujourd’hui opérationnel pour les trois processus suivants : la diffusion des programmes, la fabrication des éditions des journaux télévisés et de la météo (TF1 et LCI), et l’élaboration des écrans publicitaires pour la chaîne TF1. Les fonctions vitales de l’entreprise sont intégrées dans le plan de sécurisation au travers d’un processus d’alerte et de reprise d’activité. Au-delà de la sécurisation en temps réel, de nombreux systèmes béné cient d’un mode de sécurisation à divers degrés, tels que notamment la comptabilité, la trésorerie, la paie, e-TF1 et l’exploitation des systèmes d’information. Des tests de procédures sont effectués ponctuellement et permettent si nécessaire l’ajustement du dispositif. La continuité Antenne est opérationnelle 24 heures sur 24 et une simulation d’exploitation est effectuée régulièrement. Aucun incident A ntenne n’a nécessité la mise en œuvre du site de secours Ef cient depuis 2011, « Réagir 1 Vigilance » est un dispositif préventif activé chaque fois que nécessaire et notamment à chaque période à Docum en t de référence 2015 risque accru pour l’entreprise (travaux, maintenance équipements, manifestations, directs, lancement de services, évolutions logicielles, etc.) pour l’entreprise. Tout en permettant de maintenir un état de vigilance des équipes, il garantit une meilleure réactivité et prise en compte de l’incident avant qu’il ne devienne un accident. En 2015, 80 e-mails « Réagir 1 Vigilance » ont été envoyés aux services concernés. Comme précédemment indiqué pour les risques opérationnels, il est rappelé que le groupe TF1 dispose de couvertures d’assurances (notamment Responsabilité civile et Dommages aux biens) susceptibles d’être mises en jeu pour certains risques évoqués ci-dessus. Risques liés à l’autorisation d’émettre et au pouvoir TF1 est un service de communication audiovisuelle soumis à autorisation. L’autorisation initiale d’utilisation des fréquences par la société, xée à une durée de dix ans à compter du 4 avril 1987 (loi du 30 septembre 1986), a expiré en 1997. Par décision n° 96-614 du 17 septembre 1996, la chaîne a béné cié pour cinq ans, à compter du 16 avril 1997, d’une première reconduction hors appel à candidatures de cette autorisation. L’autorisation d’émettre de la chaîne TF1 a été reconduite automatiquement pour les années 2002 à 2007, par décision du CSA du 20 novembre 2001. Aux termes des dispositions de l’article 82 de la loi du 30 septembre 1986 modi ée, cette autorisation fait l’objet d’une prolongation automatique jusqu’en 2012, au titre de la reprise en hertzien terrestre. Par une décision en date du 10 juin 2003, le CSA a modi é la décision d’autorisation de TF1 et sa convention a n d’y intégrer les dispositions relatives à la reprise du programme en TNT. La loi du 5 mars 2007 relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur instaure deux prolongations automatiques de cinq ans de l’autorisation de TF1 : la première, au titre de la compensation de l’arrêt anticipé de sa diffusion analogique de la chaîne au 30 novembre 2011, et sous réserve que la chaîne soit membre du Groupement d’intérêt public mettant en œuvre les mesures propres à l’extinction de l’analogique ; la seconde, au titre de l’engagement de la chaîne de couvrir 95 % de la population française en TNT. Ainsi, le terme de l’autorisation de TF1 est xé aujourd’hui à 2022. Il est rappelé que le groupe TF1 souscrit différents engagements en matière d’obligations générales de diffusion et d’investissements dans la production, que ce soit au travers de son cahier des charges ou au travers de la réglementation applicable à son activité. En cas de modi cation de la réglementation, une éventuelle hausse des contraintes actuellement imposées à TF1 pourrait avoir un impact négatif sur la rentabilité de la Par ailleurs, en cas de non-respect de ses obligations conventionnelles par TF1, le CSA peut, compte tenu de la gravité du manquement et après mise en demeure, prononcer contre l’éditeur une des sanctions prévues à l’article 42-1 de la loi du 30 septembre 1986 (sanction pécuniaire, suspension de l’édition, de la diffusion, de la distribution du service, d’une catégorie de programme, d’une partie du programme ou d’une ou plusieurs séquences publicitaires, pour un mois au plus, réduction de la durée de l’autorisation d’usage de fréquences dans la limite d’une année). Le respect des obligations de TF1 fait l’objet d’un suivi strict. À cet égard, la direction de la conformité des programmes est dédiée au suivi du respect de la réglementation pour les programmes de la chaîne. voisins. Des actions judiciaires ont été engagées, courant 2008, pour faire cesser ces agissements et demander la réparation du préjudice subi à un certain nombre de plateformes de partage de vidéo, telle que Risques liés à la pression sociétale sur la publicité Le traitement politique de certaines problématiques sociétales comme la violence ou la santé publique pourrait conduire le législateur à souhaiter intensi er la législation relative à la publicité ou aux programmes. TF1 prend en compte cette situation dans les discussions menées avec ses principaux partenaires, a n d’accompagner ces évolutions dans le temps, au mieux des intérêts des parties prenantes. Par ailleurs, TF1 s’efforce d’acquérir les meilleurs programmes auprès de ses partenaires producteurs français et étrangers, et diffuse des programmes destinés à un large public. Les équipes de programmation et de « Visionnage et Conformité » accordent la plus grande vigilance au respect du jeune public a n de limiter au maximum ce risque. Concernant les spots publicitaires, une équipe de TF1 Publicité visionne chacun des spots publicitaires après avis de l’Autorité de R égulation P rofessionnelle de la P ublicité (ARPP) et TF1 Publicité s’assure de la conformité des lms publicitaires à la réglementation et à la ligne éditoriale. Risques liés à des taxations supplémentaires ou à des La loi relative à l’indépendance de l’audiovisuel public promulguée le 15 novembre 2013 a entériné le maintien de la publicité entre 6 heures et 20 heures sur les chaînes de France Télévisions alors même que le législateur avait, en 2011, adopté le principe de l’arrêt total de la publicité sur France Télévisions au 1er janvier 2016. En contrepartie de ce report, la taxe acquittée par les chaînes visant à nancer le manque à gagner de France Télévisions a été abaissée à 0,5 % de leur chiffre d’affaires Cet exemple permet d’illustrer le risque économique qu’encourent les chaînes de télévision du fait de l’instauration de nouvelles taxes à l’instar de la taxe sur les investissements publicitaires. Par ailleurs, l’hypothèse dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la création d’adoption de dispositions modi ant la loi relative à la liberté de communication du 30 septembre 1986 dont il n’est pas possible à ce stade de mesurer les impacts tant positifs que négatifs ne peut être écartée. De même, compte tenu des dif cultés de nancement de France Télévisions, un retour de la publicité sur les antennes du service public après 20 heures ne peut pas être exclu. De manière générale, TF1 maintient une relation institutionnelle suivie avec le régulateur et le législateur pour essayer de limiter l’impact de ce risque. Risques liés aux droits de propriété intellectuelle Le groupe TF1 a été victime, ces dernières années, d’un piratage massif des contenus sur lesquels il dispose de droits d’auteur et/ ou de droits A n de prévenir les risques de contrefaçon de ses programmes, le groupe TF1 a réaf rmé sa volonté de généraliser une démarche visant à : la création d’empreintes sur ses programmes ( YouTube - Content ID et Dailymotion - INA Signature), empêchant, dans la mesure des limites de ces techniques, le chargement de contenus pirates sur les plateformes précitées ; mettre en œuvre une cellule de veille ayant pour mission d’identi er autant que possible les contenus du groupe TF1 piratés sur les plateformes de streaming et les réseaux sociaux et en assurer le en n, recourir à un prestataire technique pour déréférencer les contenus Risque lié à l’acquisition de Newen TF1 a acquis, le 26 janvier 2016, 70 % du capital de FLCP (groupe Newen) dans le cadre d’une stratégie de diversi cation de ses activités. Les actionnaires actuels, dont l’équipe dirigeante, restent associés à hauteur de 30 %. Le Pacte d’associés prévoit de laisser la gestion quotidienne de la société au management actuel sans modi cation de la politique commerciale, en particulier les relations avec les clients diffuseurs. Ces accords ont volontairement tenu compte de la relation ancienne et partenariale qui lie Newen à France Télévisions, son principal client, avec le souci de ne pas interférer dans la poursuite des productions en cours et des projets à venir. Le groupe Newen réalisant une part très importante de son chiffre d’affaires avec France Télévisions, il existe un risque lié aux décisions que le groupe France Télévisions pourrait prendre sur la poursuite des productions en cours, et plus généralement, des relations d’affaires historiques existant avec ce groupe. A n d’apporter toute assurance utile à France Télévisions, le groupe TF1 a adressé à l’Autorité de la concurrence une lettre en date du 20 janvier 2016 par laquelle il réitère son intention de développer les activités de Newen et certi e qu’il ne demandera pas à modi er ou amender les droits et conditions contractuelles accordés par Newen à France Télévisions, cette lettre étant annexée à l’autorisation de l’Autorité de la concurrence Politique générale de gestion des risques juridiques Au regard des risques juridiques, le groupe TF1 dispose d’une assurance Responsabilité civile qui couvre les conséquences de la mise en jeu de la responsabilité civile que TF1 et ses liales existantes ou à créer encourent du fait des dommages causés aux tiers, pour des montants de garantie La souscription de ce contrat d’assurance du groupe TF1 est menée par la direction des affaires juridiques auprès de compagnies d’assurance Les franchises de cette police ont été dé nies en fonction des risques encourus et des réductions de primes possibles a n d’optimiser le coût global de la couverture des risques du groupe TF1. Document de référen ce 2 015 Bouygues Telecom propose ses offres et services exclusivement sur le marché français. Ce dernier est un marché mature qui connaît, depuis 2012 et l’arrivée de Free, une concurrence particulièrement forte sur le segment Grand Public. L’exercice 2015 a con rmé cette tendance avec une concurrence accrue par le biais des offres promotionnelles. La poursuite de l’érosion des prix des marchés mobile et fixe sur l’ensemble des segments de marché où Bouygues Telecom est présent, si elle se con rmait dans la durée, pourrait retarder la rentabilité des investissements notamment réalisés pour le développement des réseaux mobile et xe haut débit, et ainsi affecter négativement les résultats de Suite aux attentats de novembre dernier, l’é tat d’urgence a été prolongé pour une durée de trois mois. Dans ce contexte et en cas de prolongement de cette situation, la consommation et le comportement d’achat des clients pourraient évoluer, ces évolutions pouvant affecter négativement Par ailleurs, de nouveaux acteurs dits « Over the Top » (OTT) sont apparus sur le marché des services mobile et xe portés par l’extension des usages haut débit. La concurrence s’intensi e sur la maîtrise de la relation client, portée à date par les opérateurs et source de valeur. L’accroissement de cette situation de désintermédiation pourra affecter négativement les revenus et résultats de Bouygues Telecom. Bouygues Telecom a mené au cours de l’exercice 2015 une simpli cation de ses offres, de ses processus et de son organisation. L’entreprise poursuit sa transformation, réaf rmant sa stratégie la poursuite du développement de ses réseaux haut débit mobile et xe a n de pouvoir faire béné cier ses clients d’un des réseaux les une marque attractive, re et du positionnement de Bouygues Telecom tourné vers la qualité de l’expérience client ; le lancement de nouveaux projets et offres en rupture sur les marchés la transformation de son modèle opérationnel, s’accompagnant, entre autres, d’une refonte de son système d’information, d’une simpli cation de ses processus et d’une réduction de sa structure de coûts. Le succès de cette nouvelle stratégie dépendra de l’aptitude de Bouygues Telecom à mener à bien ces différentes actions. Dans le cas contraire, l’organisation s’expose à des impacts négatifs sur ses résultats nanciers, ses activités et son image. ses accès aux infrastructures xes et accroître son taux de couverture Des aléas sur ces contrats pourraient pénaliser Bouygues Telecom dans la réussite de sa stratégie, l’organisation s’exposerait alors à des impacts négatifs sur ses résultats nanciers, ses activités et son image. De nouvelles taxes et de nouvelles contraintes réglementaires européennes ou nationales, qui s’appliquent aux services mobile et xe , pourraient affecter la rentabilité de Bouygues Telecom. Ainsi, l’évolution de la Loi de programmation militaire pourrait étendre le périmètre des équipements du réseau soumis à autorisation avec un impact signi catif sur les charges Bouygues Telecom réalise une veille constante pour anticiper ces changements et en atténuer les effets. Elle maintient également un dialogue permanent avec ses partenaires et les autorités nationales et européennes, soit directement, soit par le biais de la Fédération Française des Télécoms (FFT). Toutefois, de telles évolutions réglementaires pourraient avoir un impact signi catif sur l’image de l’entreprise, ses activités ou encore ses L’exposition aux ondes électromagnétiques est un sujet qui préoccupe les Français et qui mobilise différentes associations. Bouygues Telecom a mis en place, dès sa création, une équipe dédiée au sujet « Téléphonie mobile et santé ». Cette équipe a la responsabilité de faire appliquer rigoureusement la réglementation et de réaliser une évaluation consciencieuse du risque en s’appuyant sur l’expertise collective. L’entreprise nance une recherche indépendante et communique l’ensemble des publications scienti ques sur le sujet. Cette approche du risque lié aux radiofréquences permet de rationaliser la perception des Français, aucune étude n’ayant établi à ce La perception accrue d’un risque par les consommateurs pourrait aboutir aux impacts suivants : baisse de la consommation par client et du nombre de clients, augmentation des coûts de gestion et de déploiement des sites. Les cas de cyber attaques des réseaux et des systèmes d’information se multiplient. Un tel incident peut entraîner plusieurs impacts dont : la divulgation de données sensibles dont données privées de clients ; Risques liés au déploiement et à l’exploitation des le déni de service ; et/ou Pour mener à bien sa stratégie de développement des réseaux haut débit mobile et xe, Bouygues Telecom investit chaque année en propre plusieurs millions d’euros dans le déploiement des réseaux. L’entreprise a parallèlement contractualisé avec différents partenaires a n de renforcer l’indisponibilité de services proposés au client. Pour s’en prémunir, Bouygues Telecom a mis en place une politique de sécurité structurée autour de la gestion des habilitations d’accès aux systèmes d’information, ainsi qu’un dispositif de protection destiné à faire face Docum en t de référence 2015 Une indisponibilité de service peut également être occasionnée par la panne d’un équipement technique ou par un sinistre sur un site (réseau ou informatique). Pour y faire face, Bouygues Telecom : veille à la sécurité de ses sites principaux : accès restreints, protection maintient en conditions opérationnelles un plan de continuité d’activité pour ses systèmes techniques critiques mobile et xe ; met en place une organisation de crise basée sur des astreintes dans un processus réactif et coordonné en réponse aux incidents majeurs. En complément, l’entreprise réalise régulièrement des tests au travers d’exercice de crise et de reprise d’activité. Des audits réguliers de ces dispositifs sont également menés, en accord avec l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information). De tels incidents pourraient avoir pour conséquence un impact négatif sur l’image et les résultats de l’entreprise. De par les différentes composantes de ses activités (terminaux, relation client, télévente, infogérance, etc. ), Bouygues Telecom est présent au travers de ses fournisseurs dans plusieurs zones géographiques hors Union européenne (Maghreb, États-Unis, Asie entre autres). L’évolution de la situation géopolitique dans certaines de ces zones pourrait avoir des impacts sur l’activité de Bouygues Telecom, sur son image, et affecter négativement ses résultats. Par ailleurs, la direction des achats intègre dans ses contrôles la dépendance économique et opérationnelle des fournisseurs ; les dédiées prises en compte dans le plan de continuité d’activité. En complément des indications données ci-après, il convient de se reporter aux tableaux chiffrés gurant en note au chapitre 7 « Les comptes » du présent document, dans l’annexe aux comptes consolidés : Note 4.4 Trésorerie et équivalents de trésorerie Note 8.1 Répartition des emprunts portant intérêts par échéance Note 8.2 Lignes de crédit con rmées et utilisées Note 8.3 Liquidités au 31 décembre 2015 Note 8.4 Répartition de la dette nancière courante et non courante Note 8.6 Répartition de la dette nancière court terme et long terme par tion du risque de taux et du Certaines structures du groupe Bouygues sont amenées à utiliser des instruments nanciers de couverture dans le but de limiter l’incidence, sur leur compte de résultat, des variations de change et de taux d’intérêt. L’utilisation de ces instruments s’inscrit dans le cadre ci-après. Globalement, le g roupe Bouygues est faiblement exposé au risque de change sur les opérations commerciales courantes, dans la mesure où l’activité à l’international (Bouygues Construction et Colas principalement) ne donne pas lieu à exportation. Selon les possibilités, les contrats facturés en devises donnent lieu à des dépenses dans la même devise. C’est le cas notamment pour la plupart des chantiers exécutés à l’étranger, dont la part de dépenses de sous-traitance et de fournitures en monnaie locale est prépondérante sur la part de dépenses en euros. L’exposition au risque de change se résume à la marge sur les marchés et aux études réalisées en France. Par ailleurs, une vigilance particulière est portée aux risques relatifs aux avoirs du Groupe en monnaies non convertibles et, Document de référen ce 2 015 La charge nancière du g roupe Bouygues est peu sensible à la variation des taux d’intérêt. L’essentiel de son endettement est à taux xe grâce à des emprunts obligataires à taux fixe (cf. note 8.4 du chapitre 7 « Les comptes », annexe aux comptes consolidés) et à un portefeuille d’instruments de couverture de taux permettant de transformer la dette à taux variable en dette à taux xe. La charge nancière du Groupe ne serait que peu affectée par une uctuation des taux d’intérêt européens ou par une évolution divergente de ceux-ci par rapport aux taux d’intérêt dans les principales devises Les dettes nancières à taux variable gurant au bilan sont, en moyenne sur l’exercice, inférieures à la trésorerie disponible placée également à Les instruments utilisés sont limités aux produits suivants : achats et de devise, achats d’options de change dans le cadre de la couverture du risque de change ; cadre de la couverture du risque de taux. de ne présenter aucun risque d’« illiquidité » en cas de retournement L’utilisation de ces instruments, le choix des contreparties et, plus généralement, la gestion de l’exposition au risque de change et au risque de taux, font l’objet d’états de organes de direction et de contrôle des sociétés concernées. de n’être utilisés qu’à des ns de couverture ; de n’être traités qu’avec des banques françaises et étrangères de En matière de risque de change En matière de risque de taux (cf. note 17 du chapitre 7 « Les comptes », annexe aux comptes consolidés) (cf. note 17 du chapitre 7 « Les comptes », annexe aux comptes consolidés) Le principe appliqué au sein du g roupe Bouygues est de couvrir systématiquement les risques de change résiduels découlant des opérations commerciales. Lorsque les ux sont certains, le risque de change est couvert par des achats ou des ventes à terme, ou par des de devises. Pour certains contrats importants, une couverture optionnelle peut être mise en place préalablement à l’obtention dé nitive de l’affaire ; si le sous-jacent de la couverture disparaît (prestation non réalisée, commande annulée, etc.), l’opération de couverture est Dans un souci de rationalisation, les positions de change de certaines entités du Groupe peuvent être gérées de façon centralisée et, le cas échéant, les positions symétriques peuvent être compensées. Les produits dérivés de change ne sont utilisés qu’aux seules ns de Le principe est de couvrir, au niveau de chaque sous-groupe, tout ou partie des actifs ou des passifs nanciers dans la mesure où ces derniers présentent un caractère prévisible et récurrent. L’objectif est de sécuriser le résultat nancier futur en xant le coût de , pour une durée liée à celle des passifs nanciers à couvrir. Comme pour le risque de change, toujours dans un but de rationalisation, les positions de taux de certaines entités du Groupe peuvent être gérées de façon centralisée et partiellement compensées. Docum en t de référence 2015 En règle générale, les instruments nanciers utilisés par le Groupe font l’objet d’une comptabilité de couverture. Ainsi, ils donnent lieu à la mise en place d’une documentation de relation de couverture conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Le Groupe procède alors, suivant le cas, à deux types de comptabilisation : dans le cadre d’une relation de couverture de juste valeur : la variation de juste valeur de l’instrument de couverture et celle de l’élément couvert sont comptabilisées de manière symétrique dans le compte dans le cadre d’une relation de couverture de ux de trésorerie : la variation de juste valeur de l’instrument de couverture est comptabilisée en compte de résultat pour la partie non ef cace et en capitaux propres (jusqu’au dénouement de l’opération) pour la partie ef cace. En cas d’évolution défavorable de l’activité de la société concernée ou de son environnement économique, le Groupe pourrait être exposé au risque lié à une variation négative du prix des titres de capital qu’il détient. Au 31 décembre 2015, la trésorerie disponible s’élève à 3 575 millions d’euros (y compris (14) millions d’euros d’instruments nanciers liés à des opérations de couverture de l’endettement net), auxquels s’ajoute un montant de 5 359 millions d’euros de lignes bancaires à moyen terme con rmées et non utilisées à cette date. Le Groupe n’est donc pas exposé Les crédits bancaires contractés par Bouygues ne comportent ni . Il en est de même pour ceux utilisés par les Les emprunts obligataires à échéance 2016, 2018, 2019, 2022, 2023 et de Bouygues SA). Les dettes obligataires de Bouygues béné cient de la note BBB (long terme) de Standard & Poor’s. Les dettes obligataires de Bouygues à échéance 2022 et 2023 béné cient de la note Baa1 (long Se reporter à la note 8 de l’annexe aux comptes consolidés (dettes nancières) et aux indications sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence sur le cours d’une offre publique, dans la rubrique 6.1.4 du chapitre 6 « Informations sur la société », où sont abordées de façon plus détaillée les incidences d’un changement de contrôle. Au 31 décembre 2015, la valeur de marché portefeuille d’instruments nanciers de couverture est de (71) millions d’euros. Ce montant est pour l’essentiel la résultante de la valeur de taux permettant de couvrir la dette du Groupe (couverture de juste valeur et couverture de ux de trésorerie) et de la valeur actuelle nette d’opérations à terme permettant de couvrir le risque La répartition de cette valeur de marché par type de couverture est la opérations s’inscrivant dans le cadre d’une relation de couverture de juste valeur : (10) millions d’euros ; opérations s’inscrivant dans le cadre d’une relation de couverture de ux de trésorerie : (61 ) millions d’euros. En cas de translation de la courbe des taux de + 1 % (et respectivement \- 1 %), la valeur de marché du portefeuille d’instruments nanciers de couverture s’établirait à + 4 millions d’euros (respectivement (154) millions En cas d’évolution de 1 % de l’euro (et respectivement - 1 %) par rapport à chacune des autres devises, la valeur de marché du portefeuille d’instruments nanciers de couverture s’établirait à (69) millions d’euros Les calculs ont été effectués par le Groupe ou obtenus de contreparties bancaires avec lesquelles ils ont été contractés. Document de référen ce 2 015 Les sociétés du groupe Bouygues sont engagées dans divers procès et réclamations dans le cours normal de leurs activités. Des liales sont, par exemple, concernées par des actions ou contentieux dans les domaines du droit de la concurrence. Les risques ont été évalués sur la base des expériences passées et de l’analyse des services et conseils juridiques du Groupe. À ce jour, il n’existe pas, à la connaissance de la société, un fait exceptionnel ou litige susceptible d’affecter substantiellement l’activité, le patrimoine, les résultats et la situation nancière du Groupe dans son ensemble. Les litiges sont examinés régulièrement, notamment lorsque des faits nouveaux surviennent. Les montants provisionnés apparaissent adéquats au regard de ces évaluations (cf. note 6 du chapitre 7 « Les comptes », annexe aux comptes consolidés). Le Groupe met en œuvre tous les moyens légaux pour assurer la défense de ses intérêts légitimes. Le détail des litiges provisionnés et de ceux qui ne le sont pas n’est pas communiqué, une telle information étant susceptible d’avoir une incidence sur l’issue de certains contentieux en cours. La mise en service de ce projet d’infrastructure ferroviaire destiné à relier le principal aéroport du pays aux villes de Johannesburg et Pretoria est intervenue dans sa totalité le 8 juin 2012. Alors que cette liaison connaît un remarquable succès commercial avec des niveaux de fréquentation supérieurs aux attentes, plusieurs dif cultés subsistent entre la province du Gauteng et Bombela Ltd, société concessionnaire titulaire du contrat et dont Bouygues Travaux Publics détient 17 %. Ces dif cultés sont essentiellement techniques et touchent à l’exécution du contrat de travaux conclu entre Bombela Ltd, d’une part, et une joint-venture (la « Joint-Venture Travaux ») composée paritairement de Bouygues Travaux Publics et de Murray & Roberts, une importante entreprise du secteur de la construction en Afrique du Sud : venues d’eau dans le tunnel : les venues d’eau constatées dans le tunnel, bien que n’affectant pas son exploitation commerciale, ont engendré un différend sur l’interprétation des spéci cations techniques relatives au débit d’eau. Le règlement de ce différend, conformément au contrat, a été soumis à l’arbitrage de l’AFSA Le 23 novembre 2013, le tribunal arbitral a rendu une sentence qui retient l’interprétation la plus stricte de la spéci cation technique relative au débit d’eau. La sentence impose également à la Joint-Venture Travaux de réparer le préjudice causé à la province du Gauteng par cette non-conformité contractuelle et de réaliser des travaux a n de réduire les débits d’eau constatés. La Joint-Venture Travaux poursuit les discussions techniques permettant de rendre le tunnel conforme à l’interprétation de la spéci cation technique faite par le tribunal arbitral. A n de renforcer le caractère exécutoire de la sentence arbitrale, la province a saisi la Haute Cour s ud-a fricaine en juin 2015. La Joint-Venture Travaux relève néanmoins la dif culté d’exécuter cette sentence compte tenu de son manque de clarté. Une audience devant la Haute Cour est prévue en juin 2016 ; retard dans la mise à disposition des emprises foncières nécessaires aux travaux : la Joint-Venture Travaux considère que le déroulement des travaux a été gravement affecté par le retard constaté dans la mise à disposition des différentes emprises nécessaires à leur réalisation. Ce différend est également soumis à l’arbitrage de l’AFSA. Une première décision du t ribunal portant sur des points de droit est intervenue le 3 juillet 2015. Elle a con rmé l’interprétation de la Joint-Venture Travaux sur un certain nombre de points de droit, notamment les fondements juridiques retenus dans ce litige par la Joint-Venture Travaux. Le bien- fondé des demandes sera jugé lors d’audiences qui devraient se tenir entre juillet et décembre 2017. L’indemnisation éventuellement due à la Joint-Venture Travaux ferait alors l’objet d’audiences ultérieures ; conditions de réalisation de la station de Sandton : un autre différend, également soumis à un arbitrage AFSA, oppose la province du Gauteng et la Joint-Venture Travaux sur les conditions de réalisation du gros œuvre de la station de Sandton. Par une première décision en date du 2 juillet 2012, le tribunal arbitral a retenu l’interprétation faite par les constructeurs quant au fait que la variante technique de réalisation du gros œuvre n’était pas incluse dans le prix forfaitaire des travaux et que, par voie de conséquence, les coûts supplémentaires induits par cette variante étaient à prendre en charge par la province. Cette décision renvoyait à une autre phase du contentieux pour la détermination du montant desdits coûts supplémentaires. Par une décision du 2 mars 2016, le tribunal arbitral a chiffré ces coûts et a condamné la province à payer la somme de 354 113 429 rands sud-africains (hors taxes, valeur mars 2007), étant entendu que cette somme doit faire l’objet d’une actualisation dont la formule est précisée par le tribunal et qu’elle est à répartir entre les membres de la Joint-Venture Travaux. En janvier 2014, le tribunal de grande instance (ci-après le « TGI ») de Cherbourg a tenu une audience dans laquelle comparaissait Bouygues Travaux Publics aux côtés de deux sous-traitants du groupement en charge des travaux à la suite d’un accident du travail ayant entraîné le décès d’un collaborateur intérimaire sur le chantier. Bouygues Travaux Publics et le sous-traitant ont été condamnés en première instance le 8 avril 2014 au paiement d’une amende de 75 000 euros et de dommages- intérêts pour un montant total de 311 000 euros. Bouygues Travaux Publics a relevé appel de cette décision et la cour d’appel l’a relaxée du chef d’homicide involontaire, l’a déclarée coupable du seul délit d’omission de remise d’un PPSPS conforme, et l’a condamnée en conséquence au paiement d’une amende de 8 000 euros. Bouygues Travaux Publics n’a pas formé de pourvoi en cassation. La décision est donc devenue dé nitive et a été exécutée. Bouygues Travaux Publics et Bouygues Bâtiment Grand-Ouest (ex- Quille Construction) ont par ailleurs été déclarées coupables par le TGI de Cherbourg le 7 juillet 2015 de diverses infractions à la législation du travail. Le tribunal les a condamnées au paiement d’amendes, Docum en t de référence 2015 de cette décision. L’audience devrait se tenir devant la cour d’appel de En outre, dans un litige opposant des salariés d’une entreprise de travail temporaire, qui estiment avoir subi un préjudice, ayant selon eux été employés dans des conditions constituant des infractions de travail dissimulé et de marchandage, Bouygues Travaux Publics a été mise hors de cause par une décision du conseil des prud’hommes de Cherbourg en date du 12 février 2014. Cette décision a fait l’objet d’un appel par les salariés mais la cour d’appel a prononcé la radiation de tous les dossiers compte tenu du manque de diligence des appelants. À la suite de la décision du Conseil de la concurrence (devenu Autorité de la concurrence) du 9 mai 2007, la Région Île-de-France a engagé courant 2008 un contentieux indemnitaire visant à obtenir réparation du préjudice qu’elle estime avoir subi du fait du comportement anticoncurrentiel des entreprises du secteur à l’occasion de l’attribution des différents marchés de rénovation des lycées en Île-de-France. Saisi en référé, le tribunal de grande instance de Paris a rejeté la demande de la Région par une ordonnance du 15 janvier 2009, au motif notamment qu’il existait une contestation sérieuse sur le principe même de la créance indemnitaire. Invitée à se pourvoir au fond, la Région a saisi à nouveau le tribunal de grande instance de Paris en février 2010 d’une requête tendant à poursuivre la réparation d’un préjudice estimé par la Région à 358 millions d’euros, ramené ensuite à 232 millions d’euros sur la base des co-auteurs du dommage, à savoir, les entreprises et les personnes physiques condamnées pour comportement anticoncurrentiel. Les entreprises du secteur qui contestent l’évaluation et la réalité du préjudice allégué ont saisi à leur tour le tribunal d’un incident de communication de pièces à l’occasion duquel elles réclament qu’il soit enjoint à la Région de communiquer un certain nombre de pièces permettant de retracer le plus précisément possible le processus décisionnel qui a conduit à l’attribution de chacun des marchés et permettant d’établir la preuve du préjudice allégué. Par un jugement du 17 décembre 2013, le tribunal de grande instance de Paris a déclaré la Région Île-de-France irrecevable en ses demandes. Cette dernière a interjeté appel le 22 janvier 2014 devant la cour d’appel de Paris. Le 16 novembre 2015, s uite à l’intervention du préfet d’Île-de- France, le Tribunal des conflits a jugé que ce litige relevait des juridictions administratives et annulé les procédures devant le tribunal de grande instance, puis la cour d’appel de Paris. À la suite de la décision du 21 mars 2006 du Conseil de la concurrence (devenu Autorité de la concurrence) ayant sanctionné plusieurs sociétés au titre d’une entente générale de répartition et d’entente particulière relatives aux lots 34B et 37B du projet EOLE (Est-Ouest-Liaison Express), la SNCF a engagé le 21 mars 2011 un contentieux indemnitaire devant le tribunal administratif de Paris visant à obtenir réparation du préjudice qu’elle estime avoir subi du fait du comportement anticoncurrentiel des entreprises du secteur à l’occasion de l’attribution des différents lots relatifs à ce projet. Depuis 2014, la SNCF demande la nullité du contrat. Le g roupe, qui conteste la réalité du préjudice avancé par la SNCF, considère l’action mal engagée et potentiellement prescrite. Bouygues Immobilier est partie en France aux contentieux signi catifs un litige portant sur des travaux de dépollution de l’opération « Grand Sillon » à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Une expertise judiciaire s’est achevée. Deux procédures au fond en demande et en défense sont en cours pour apprécier l’étendue des préjudices subis du fait des travaux inhérents à la dépollution du site et du fait des retards qui en ont résulté. L’affaire devrait être plaidée au quatrième trimestre 2016 ; à Rouen (Seine-Maritime), l’opération située 21 rue Verte a causé des désordres aux riverains lors des travaux de forage de pieux ( ssuration sur la façade d’un hôtel notamment). Une expertise est en cours pour déterminer l’origine du sinistre, évaluer le préjudice commercial et nancier des commerces voisins, et les coûts des travaux de reprise réclamés dans ce cadre en Hongrie Entre 2004 et 2012, le Conseil de la concurrence hongrois avait condamné une dizaine de sociétés hongroises, dont les liales de Colas, pour ententes illégales conclues à l’occasion d’appels d’offres relatifs à des marchés publics. Les sanctions in igées ont été payées et les recours ont été rejetés. Dans le prolongement de ces différentes décisions, certaines des sous- liales hongroises de Colas ont fait l’objet de demandes de plusieurs sociétés réclamant des dommages et intérêts devant les tribunaux hongrois en réparation du préjudice prétendument subi du fait de ces ententes. Deux affaires ont fait l’objet de décisions irrévocables Document de référen ce 2 015 Fin 2009, l’Urssaf a noti é à Colas un redressement concernant des allégements de charges sociales liés aux dispositifs « TEPA » et « Fillon » au titre des exercices 2006 à 2008. L’Urssaf demande le paiement de tous les allégements de charges sociales relatifs à ces dispositifs, dès le premier euro, sous forme d’une taxation forfaitaire, notamment au motif que les sociétés du groupe concernées n’auraient pas délivré les informations nécessaires sous forme dématérialisée. Selon l’Urssaf, cette délivrance d’information sous forme dématérialisée est exigée par le C ode de la Sécurité sociale. Colas et ses liales estiment que les conditions d’une taxation forfaitaire prévue par l’article R. 242-5 du C ode de la Sécurité sociale ne sont pas réunies dès lors qu’elles ont remis sous forme papier les documents ou justi catifs nécessaires à la réalisation du contrôle et que leur présentation en permettait l’exploitation. Le montant afférent à ce redressement, en ce compris les majorations de retard, est évalué au 11 décembre 2015 à 54,9 millions d’euros. Les tribunaux de la S écurité sociale sont désormais saisis de ce contentieux. facturée par Colas à ses fi liales Colas Canada Inc. et Sintra Inc. L’Agence du Revenu du Canada conteste la déductibilité des frais d’assistance technique facturés par Colas maison mère à ses liales Colas Canada Inc. et Sintra Inc. pour les exercices 2004 à 2012 (pour Sintra, seulement pour l’année 2004) au motif notamment que le montant de ces frais est excessif et que la documentation supportant ces frais est insuffisante. Les montants en jeu sur cette période s’élèvent à environ 66,5 millions d’euros. Ces montants incluent un montant lié au refus présumé de la déduction des frais d’assistance technique pour les années 2013 à 2015, ainsi que les intérêts et pénalités au 31 décembre 2015\. Les exercices pour lesquels des avis de cotisations ont été reçus ont fait l’objet d’un recours à la procédure amiable prévue par la convention Dans le cadre de l’exécution du contrat de conclu avec la société Ensign (détenue indirectement par la société Colas et par Colas Limited), dont Colas Limited est sous-traitant, la ville de Portsmouth a, dans le courant de l’année 2014, noti é un certain nombre de non-conformités. Ces non-conformités pouvaient entraîner la résiliation du contrat. Ensign a contesté ces non-conformités sur le fond et considé ré que la ille était en manquement à ses obligations contractuelles. Ensign a alors mis en œuvre la clause de règlement du contrat. L’expert nommé conformément au contrat a considéré que les non-conformités noti ées n’étaient pas fondées. Le juge saisi ultérieurement a notamment con rmé la décision de l’expert. Il subsiste encore un désaccord entre les parties sur la méthodologie à appliquer concernant la véri cation de l’état des routes. liées à des allégations de fraudes et La province du Québec a publié en 2015 une loi visant à récupérer les sommes payées injustement à la suite de fraudes et de manœuvres dolosives dans le cadre de contrats publics. Cette loi prévoit un programme de remboursement volontaire entré en vigueur le 1er novembre 2015 pour une durée de deux ans. Dans ce cadre, la ville de Laval a adressé une mise en demeure à la liale Sintra pour un montant de 5,7 millions de dollars canadiens (4 millions d’euros) le 16 juin 2015, à laquelle Sintra a répondu, faisant notamment état de nombreux éléments de défense devant être pris en compte. La ville de Montréal a également adressé le 2 novembre 2015 une mise en demeure à la liale Sintra indiquant qu’à défaut de la participation de Sintra au programme de remboursement volontaire, elle intenterait à l’encontre de Sintra une action en justice aux ns d’obtenir Les contrats de distribution de la chaîne LCI sont arrivés à échéance le 31 décembre 2014, LCI est confrontée à l’impossibilité d’équilibrer son modèle économique payant en raison, d’une part, de la baisse des redevances de distribution et, d’autre part, du recul prononcé des recettes publicitaires. Face à cette situation, le groupe TF1 a demandé sur le fondement de la nouvelle rédaction de l’article 42-3, l’agrément du CSA pour le passage en clair de la chaîne. Ce dernier a été refusé par décision du 29 juillet 2014. Un recours en référé ainsi qu’un recours au fond ont été déposés devant le Conseil d’État pour annuler la décision du CSA. Le référé a été rejeté par le Conseil d’État le 23 octobre 2014 pour défaut d’urgence mais l’ordonnance précisait que la décision dé nitive au fond était attendue « dans un bref délai, dans les premiers mois de l’année 2015 ». En parallèle, des négociations ont été menées auprès des distributeurs a n de prolonger les contrats de distribution de LCI en payant pendant un an, jusqu’au 31 décembre 2015. Par décision du 17 juin 2015, le Conseil d’État a annulé la décision du CSA rejetant la demande de passage en clair de LCI. Le CSA a ré-instruit cette demande à l’automne 2015 au vu des circonstances économiques actuelles. Par décision du 17 décembre 2015, le CSA a agréé la demande de passage en TNT gratuite de LCI. Un recours en référé intenté par NextRadioTV a été rejeté par le Conseil Plainte pour position dominante sur le marché de la Les groupes Canal+ , M6 et NextRadioTV ont chacun déposé plainte contre TF1 auprès de l’Autorité de la concurrence pour abus de position dominante sur le marché de la publicité télévisuelle. Un rapporteur a été Docum en t de référence 2015 désigné par l’Autorité de la concurrence pour instruire ces plaintes et TF1 Publicité a été auditionnée en janvier 2015. Le groupe Canal+ a déposé une plainte contre TF1 auprès de l’Autorité de la concurrence pour entente sur le droit de premier et dernier refus, et droit de préemption dont béné cie TF1 Films Production sur les œuvres cinématographiques qu’elle nance. Un rapporteur a été désigné par l’Autorité de la concurrence pour instruire cette plainte et TF1 a été Orange a assigné Free devant le tribunal de grande instance de Paris au titre d’une « contrefaçon de brevets européens ». Selon cette assignation, Free aurait frauduleusement utilisé deux brevets détenus par Orange dont un, déposé le 25 mai 2004, qui permettrait d’éviter que les vidéos « présélectionnées » par un internaute ne soient immédiatement téléchargées alors que son choix n’est pas dé nitivement arrêté (il peut y renoncer notamment après le visionnage d’une bande-annonce ou pendant la diffusion de publicités) et ainsi, d’économiser de la bande passante, procédé qui serait notamment mis en œuvre par Free dans le cadre des services de télévision de rattrapage qu’elle met à la disposition sa FreeBox Révolution, par exemple. Au titre de la contrefaçon de ce seul brevet, Orange sollicite la condamnation de Free, en réparation du préjudice subi, à lui payer la somme de 138 millions d’euros de dommages et intérêts (correspondant à un taux de redevance de 1 % du chiffre d’affaires cumulé de Free entre le 12 mars 2011 et le 11 avril 2014, taux majoré à 2 %, dans la mesure où Free se serait dispensée de demander l’autorisation d’Orange pour utiliser le brevet Free a fait intervenir dans la procédure les sociétés éditrices des services (rattrapage) des principales chaînes de télévision françaises. Ont ainsi été assignées pour le service de édite le service, et TF1 Distribution, qui a contracté avec Free pour la Orange a maintenu ses prétentions à l’encontre de Free, à l’occasion de conclusions régularisées en juin et octobre 2015, sans formuler de demandes à l’encontre des sociétés éditrices des services de dont eTF1 et TF1 Distribution. En toute hypothèse, eTF1 et TF1 Distribution pourront, dans le cas où leur responsabilité serait engagée, se prévaloir, dans leurs rapports avec Free, de la clause limitative de responsabilité (soit cinq millions d’euros) qui gure dans les contrats. Suite à la signature par Bouygues Telecom et SFR, le 31 janvier 2014, d’un accord de mutualisation d’une partie de leurs réseaux d’accès mobiles, Orange a saisi, le 29 avril 2014, l’Autorité de la concurrence pour dénoncer le caractère prétendument anticoncurrentiel de cet accord. Orange demandait à l’Autorité de la concurrence de prononcer, à titre de mesures conservatoires, un certain nombre d’injonctions à l’encontre de Bouygues Telecom et SFR, notamment la suspension de la mise en œuvre de l’accord. Par une décision rendue le 25 septembre 2014, l’Autorité de la concurrence a rejeté la demande de mesures conservatoires d’Orange et refusé, en conséquence, de suspendre l’accord de mutualisation signé entre Bouygues Telecom et SFR et la prestation d’itinérance, renvoyant l’affaire pour instruction au fond. Le recours en annulation et réformation formé par Orange a été rejeté par la c our d’appel de Paris par un arrêt du 5 février 2015. Orange a formé un pourvoi en cassation contre cette décision de la c our d’appel de Paris. Dans le cadre de la décision de l’Autorité de la concurrence du 30 octobre 2014 ayant autorisé le rachat de SFR par le g roupe Numericable, ce dernier a souscrit des engagements relatifs au contrat de co-investissement pour le déploiement d’un réseau FTTH en zone très dense conclu avec Bouygues Telecom le 9 novembre 2010. Bouygues Telecom a dénoncé, par une plainte, le non-respect de ces engagements qui a donné lieu à une auto-saisine de l’Autorité de la concurrence en date du 5 octobre 2015. En novembre 2014, Bouygues Telecom a assigné la société Free Mobile devant le tribunal de commerce de Paris, sur le fondement de la concurrence déloyale, en dénonçant les pratiques de bridage de certains usages internet mises en œuvre par Free Mobile sur le réseau en itinérance d’Orange. Bouygues Telecom demande la cessation du bridage et la réparation de son préjudice, évalué à 411 millions d’euros en novembre 2015. La prochaine audience de procédure est xée en En juillet 2015, Bouygues Telecom a assigné les sociétés NC Numericable et Completel devant le tribunal de commerce de Paris. Bouygues Telecom conteste un certain nombre de pratiques mises en œuvre par ces sociétés dans le cadre de l’accès au réseau câblé de Numericable. Bouygues Telecom sollicite la suppression des conditions contractuelles et facturations dont elle considère avoir fait abusivement l’objet, ainsi que la réparation de ses préjudices. La procédure est en En novembre 2015, la société Free a assigné Bouygues Telecom devant le tribunal de commerce de Paris sur le fondement de la concurrence déloyale, pour dénoncer les communications de Bouygues Telecom sur son offre ADSL Bbox à 19,99 euros. Une première audience de procédure est xée en décembre 2015. Bouygues Telecom, en sa qualité de fournisseur d’accès à Internet, fait l’objet de nombreux contentieux pour bloquer certains sites i nternet litigieux. Dans ce cadre, l’ARJEL a a poursuivi en 2015, les procédures visant à obtenir le blocage de l’accès aux sites i nternet non agréés. Les demandes de ltrage de sites se poursuivent, à l’image des actions conduites par la Société Civile des Producteurs Phonographiques (SCPP) devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris visant à obliger les fournisseurs d’accès à Internet à bloquer musicales en violation des droits d’auteurs. Bouygues Telecom a déposé le 23 mai 2013 un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’État contre le décret n° 2013-238 du Document de référen ce 2 015 xant le montant de la redevance applicable aux fréquences 1 800 MHz. Bouygues Telecom demande l’annulation de ce décret qui augmente très fortement le montant de la part xe de la redevance des fréquences 1 800 MHz pour lesquelles elle a été précédemment autorisée. Par une décision du 29 décembre 2014, le Conseil d’État a annulé le décret attaqué. Depuis cette annulation, la redevance applicable aux fréquences 1 800 MHz n’a pas fait l’objet d’un nouveau texte. Bouygues Telecom a engagé deux recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’État, en date respectivement du 6 mai et du 22 juillet 2014, contre le refus de l’Autorité de R égulation des C ommunications Électroniques et des Postes (Arcep) d’encadrer les modalités d’extinction de l’itinérance dont béné cie Free Mobile. Par une décision du 9 octobre 2015, le Conseil d’État a annulé ces décisions en retenant que l’Arcep, qui s’était déclarée incompétente, avait ce faisant méconnu En septembre 2014, Bouygues Telecom a introduit devant le Conseil d’État un recours en annulation à l’encontre du refus de l’Arcep de modi er ses méthodes de contrôle de la couverture de Free Mobile. Par une décision du 9 octobre 2015, le Conseil d’État a rejeté ce recours. À la suite de ces décisions, l’Arcep a annoncé des lignes directrices concernant le partage de réseaux mobiles (et notamment l’itinérance de Free Mobile) devant être adoptées au premier trimestre 2016. En novembre 2015, Bouygues Telecom a adressé un nouveau courrier à l’Arcep en vue d’obtenir que ces lignes directrices soient contraignantes et que l’itinérance 2G/3G de Free Mobile soit éteinte en 2016. Suivant un courrier en date du 4 décembre 2015, Bouygues Telecom a formé une demande préalable auprès du Premier ministre en vue d’obtenir l’indemnisation de son préjudice du fait de l’absence d’encadrement de l’itinérance de Free Mobile. Le dommage de Bouygues Telecom est évalué à 2,285 milliards d’euros. Le 24 septembre 2014, l’Arcep a ouvert une procédure de sanction à l’encontre de Bouygues Telecom, au titre du calendrier de déploiement des réseaux mobiles mutualisés 2G - 3G en zones blanches. Le 22 juillet 2015, l’Arcep a mis en demeure Bouygues Telecom d’assurer la fourniture du service 2G dans les centres-bourgs des communes non couvertes dans un certain délai, sous peine d’amende. Par arrêt du 3 juin 2015, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l’association UFC-Que-Choisir qui contestait les limitations de durées des cartes prépayées de Bouygues Telecom comme constituant des clauses abusives. La Cour a estimé que, dans le cadre de ces offres, la durée de validité du crédit de communication et celle de la ligne de téléphonie mobile dédiée participent de la dé nition de l’objet principal du contrat et ne peuvent être quali ées de clauses abusives, conformément à l’article L. 132-1 alinéa 7 du C ode de la consommation. Le 7 juin 2012, Bouygues Telecom a été assignée, au même titre que neuf autres opérateurs mobiles, par l’UFC-Que-Choisir devant le tribunal de grande instance de Paris sur le fondement de clauses abusives. L’UFC demande la suppression des clauses des CGS de B&YOU sous astreinte et la condamnation de Bouygues Telecom à 150 000 euros de dommages-intérêts. Puis, en 2013, Bouygues Telecom a été assignée par l’association CLCV devant le tribunal de grande instance de Paris afin de voir supprimer certaines clauses qui seraient abusives et d’obtenir la condamnation de Bouygues Telecom à 150 000 euros de dommages-intérêts. Le 27 mai 2014, le tribunal a ordonné le retrait du rôle de la procédure engagée par l’UFC ; la procédure engagée par la CLCV est en cours d’instruction et une nouvelle audience de mise en état est xée au 16 février 2016. Un distributeur spécialisé, la société Tel and Com, dont le contrat (conditions générales et conditions particulières de distribution) n’a pas été renouvelé à son échéance au 31 décembre 2013, a assigné la société Bouygues Telecom, le 10 novembre 2015, devant le tribunal de commerce de Paris, sur le fondement d’une rupture brutale de relations commerciales établies. La société Tel and Com conteste le point de départ des délais de préavis et reproche à la société Bouygues Telecom de ne pas avoir respecté un délai de préavis suf sant que la société Tel and Com établit à trente mois pour une relation commerciale d’une quinzaine d’années. La société Tel and Com revendique le paiement à titre de réparation de son préjudice de la somme de 125 685 069 euros, outre le paiement d’une somme de 8 708 976,73 euros qu’elle estime due au titre des dispositions du contrat. Bouygues Telecom est intervenante devant le tribunal de commerce de Paris, dans le cadre d’une action introduite contre Apple par le ministre de l’Économie, sur le fondement des dispositions de l’article L. 442-6 du Code de commerce , à l’encontre de certaines clauses du contrat de fourniture de terminaux conclu entre Apple et Bouygues Telecom. Plusieurs décisions importantes ont marqué un coup d’arrêt aux procédures engagées par certains riverains a n d’obtenir le démontage d’antennes de téléphonie m obile en application du principe de précaution. Dans une série d’arrêts du 26 octobre 2011, le Conseil d’État a jugé que les maires ne peuvent utiliser leurs pouvoirs de police générale pour interdire l’implantation des antennes-relais. Dans des décisions du 14 mai 2012, le Tribunal des con its a en outre jugé que le juge judiciaire n’est pas compétent pour statuer sur une demande de démolition de stations-relais de téléphonie m obile. Cette décision a été con rmée par une autre décision du Tribunal des con its du Une société basée au Luxembourg, sans activité industrielle, avait assigné Bouygues Telecom en 2012, pour contrefaçon d’un brevet dont elle se prétendait propriétaire, portant sur un procédé d’acheminement des communications entre le réseau mobile et le réseau RTC, qui serait soi-disant mis en œuvre dans les réseaux de téléphonie mobile UMTS. Cette société a ni par se désister de son instance après l’annulation des saisies-contrefaçon qu’elle avait irrégulièrement obtenues et le rejet des mesures de communication forcée de pièces qu’elle sollicitait. Les procédures similaires introduites à l’étranger par la société plaignante ont abouti à prononcer la nullité du brevet aux Pays-Bas et à constater Docum en t de référence 2015 Un contentieux oppose Bouygues SA et l’administration scale française suite à l’augmentation de capital baptisée Bouygues Partage, réservée aux salariés. Il porte sur la déductibilité scale de la différence entre la valeur des titres à la date de réalisation de l’augmentation de capital et le prix de souscription des actions. Le montant du litige est de l’ordre de 55 millions d’euros. Il a fait l’objet d’un redressement et d’un paiement. Le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été saisi du litige à la demande de Bouygues qui considère que les conditions de la déductibilité étaient pleinement réunies. Par jugement en date du 18 juillet 2013, le tribunal administratif de Montreuil a rejeté la requête de Bouygues. Bouygues a fait appel du jugement et la cour administrative d’appel de Versailles a rejeté la requête de Bouygues par un arrêt du 18 novembre 2014\. Bouygues a formé un pourvoi devant le Conseil d’État. Le 17 décembre, l’Association des Actionnaires Minoritaires (ADAM) a assigné l’État français et Bouygues devant le tribunal de commerce de Paris pour obtenir l’annulation de la clause de prêt de titres gurant dans le protocole conclu entre l’État français et Bouygues le 22 juin 2014 (cf. 6.1.3.2 ci-après). Le tribunal de commerce a dit irrecevables les demandes de l’ADAM par un jugement du 19 juin 2015. L’ADAM a relevé 4.4 Assurances – Couverture des risques Pour conduire la politique d’assurances, Bouygues s’est doté d’une direction des assurances pour chacun des cinq métiers qui agissent dans le cadre d’une large autonomie, ainsi que d’une direction centrale des risques et assurances chargée de l’animation et de la coordination La mise en place des assurances par les directions Assurances des métiers permet de tenir compte de la grande diversité des risques d’un métier à l’autre. Certains programmes d’assurances moins sensibles aux spéci cités des activités sont centralisés dans un but d’optimisation. Le Groupe et ses filiales poursuivent et développent les mesures de prévention et de protection pour réduire encore la probabilité de survenance d’accidents et de sinistres, et pour en limiter l’impact. Cette politique, qui a pour effet de réduire le coût global du risque, facilite aussi les négociations avec les assureurs sur le montant des primes et sur les La proportion d’assurances obligatoires (par exemple, les assurances Responsabilité civile automobile et, pour les bâtiments en France, les assurances de responsabilité civile décennale, les assurances de dommage ouvrage, etc.) re ète en particulier l’importance de l’activité de construction de bâtiments dans le Groupe. La part de ces assurances peut atteindre 70 % du budget consacré aux assurances du métier le Au-delà des obligations d’assurance, le Groupe cherche à transférer au marché de l’assurance les risques importants, auprès d’assureurs de premier plan, dans le cadre de relations stables et à des conditions sans cesse optimisées, que ce soit en termes d’étendue des couvertures ou Les assureurs sont sélectionnés sur des critères dont les plus importants sont basés sur la sécurité nancière, les capacités techniques et de gestion. Ainsi, les principaux programmes sont placés d’assurance spécialisés auprès d’assureurs de premier plan tels qu’Allianz, Axa, Covéa, Generali, SMABTP, Zurich, etc. Le niveau de couverture recherché est xé en prenant en compte les de sinistres catastrophiques, sous la contrainte des limites de la capacité du marché de l’assurance et du coût de ces couvertures. Le niveau de franchise est adapté par l’entité concernée en recherchant l’optimisation entre, d’une part, la probabilité de survenance des sinistres et, d’autre part, les diminutions de primes qu’il est possible d’obtenir des assureurs en augmentant les franchises. Ainsi, en prenant en compte ces paramètres, certains risques sont assurés sans franchise, d’autres le sont avec une franchise plus importante qui peut atteindre deux millions d’euros pour un sinistre de dommages aux biens. Le montant des primes versées aux compagnies d’assurances IARD (incendie, accidents et risques divers) varie à l’occasion de la mise en place d’assurances spéci ques à de grands projets. Ce montant représente un pourcentage inférieur à 1 % du chiffre d’affaires Groupe. Le groupe Bouygues détient la société de réassurance Challenger Réassurance qui peut intervenir dans certains cas sur des risques du Groupe. Cette société est soumise à la réglementation luxembourgeoise et contrôlée par le commissariat aux assurances du Luxembourg. Document de référen ce 2 015 Pour éviter que certaines informations ne puissent être utilisées au préjudice des intérêts du Groupe et de ses actionnaires, notamment dans le cadre des contentieux, le Groupe veille à garder une grande con dentialité sur le montant des primes et sur les conditions de garantie, tout spécialement sur les contrats d’assurance de responsabilité. de dommages aux biens le niveau de couverture est xé pour les assurances de dommages en fonction des capitaux à garantir ou, lorsque ce n’est pas possible, à hauteur d’un plafond correspondant au scénario catastrophe, dans les limites offertes par le marché. Généralement, lorsque des dommages aux biens assurés sont susceptibles de conduire à des interruptions d’activité, une garantie est souscrite pour en couvrir les conséquences nancières telles que pertes d’exploitation et/ou frais supplémentaires. Le montant de cette garantie est déterminé en tenant compte, d’une part, de la durée d’indisponibilité du site endommagé au cours du scénario catastrophe retenu et, d’autre part, des plans de secours existants. de chantiers les montants de garantie sont généralement égaux à la valeur du marché. Exceptionnellement, pour certains chantiers très étendus géographiquement, les montants de garantie peuvent là aussi être limités au montant des réparations des dommages qui surviendraient lors du scénario catastrophe. Ce scénario est déterminé en fonction de la nature du chantier (autoroute, viaduc ou tunnel, par exemple) et de la zone géographique du monde dans laquelle il est situé, pour évaluer notamment les risques de séismes ou de cyclones et leurs effets dommageables. Le montant de garantie est parfois limité par la capacité totale disponible sur le marché mondial de l’assurance, par exemple pour les dommages aux travaux souterrains ou consécutifs à des événements naturels à l’étranger. esponsabilité elles garantissent les dommages aux tiers dont pourraient être responsables les sociétés du Groupe. Les activités et les tailles de ces sociétés étant très diverses, les montants de garantie sont xés en fonction des risques encourus. Le Groupe considère que les polices actuellement en vigueur sont en adéquation avec son pro l d’exposition compte tenu des possibilités offertes par les marchés d’assurances en terme de capacités, d’étendue des couvertures, et de conditions. Les assurances décrites, subissant les contraintes du marché, comprennent des exclusions et/ou des limitations, elles sont évolutives en fonction des changements de conditions du marché ou de l’évolution des risques du Groupe. Docum en t de référence 2015 5.4.2 Rapport sur les options ou actions comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe 209 Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES 32 avenue Hoche – 75008 Paris Né le 3 mai 1952 – Nationalité française 1re nomination : 21 janvier 1982 32 avenue Hoche – 75008 Paris Né le 14 septembre 1950 – Nationalité française 1re nomination : 5 juin 1984 Actions détenues : 531 (70 057 778 Martin Bouygues entre dans le groupe Bouygues en 1974 en qualité de conducteur de travaux. En 1978, il fonde la société Maison Bouygues, spécialisée dans la vente de maisons individuelles sur catalogue. Administrateur de Bouygues depuis 1982, Martin Bouygues est nommé vice-président en 1987. Le 5 septembre 1989, Martin Bouygues, succédant à Francis Bouygues, est nommé président-directeur général de Bouygues. Sous son impulsion, le Groupe poursuit son développement dans la construction, ainsi que dans la communication (TF1), et lance Bouygues Telecom en 1996. En 2006, Bouygues acquiert une participation Principales activités exercées hors de Bouygues SA Ingénieur de l’École nationale supérieure du pétrole (ENSPM), Olivier B ouygues est entré dans le groupe Bouygues en 1974. Il débute sa carrière dans la branche Travaux Publics du Groupe. De 1983 à 1988, chez Bouygues Offshore, il est successivement directeur de Boscam ( liale camerounaise), puis directeur Travaux France et Projets spéciaux. De 1988 à 1992, il occupe le poste de président-directeur général de Maison Bouygues. En 1992, il prend en charge la division Gestion des services publics du Groupe, qui regroupe les activités France et International de Saur. En 2002, Olivier B ouygues est nommé directeur Principales activités exercées hors de Bouygues SA Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe France administrateur de TF1 a ; membre du conseil d’administration de la Fondation d’entreprise Francis Bouygues. Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe France administrateur de TF1 a, Colas a, Bouygues Telecom et Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe France membre du conseil de surveillance et du comité stratégique de Paris-Orléans a ; représentant permanent de SCDM, président d’Actiby l’étranger membre du conseil d’administration de la Fondation Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Représentant permanent de SCDM, président de SCDM Invest-3. l’étranger président du conseil d’administration de Bouygues Europe Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe En France : administrateur d’Alstom a ; président de Sagri-E et Sagri-F. de SCDM Energy Limited ; président-directeur Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Président de SCDM Énergie ; administrateur d’Eranove (ex-Finagestion) ; administrateur de Sodeci a (Côte d’Ivoire), CIE a (Côte d’Ivoire) et Sénégalaise des Eaux (Sénégal) ; liquidateur de SIR. – Représentant permanent de SCDM, président de SCDM Énergie ; Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES 1 avenue Eugène Freyssinet – 78280 Guyancourt Né le 4 avril 1955 – Nationalité française 1re nomination : 20 mai 2014 Ingénieur de l’École spéciale des travaux publics (ESTP), Michel Bardou entre dans la branche Habitat de Bouygues en janvier 1982, au sein des Méthodes Logements neufs. Il a ensuite pris en charge de nouveaux services techniques (Études de prix et Bureau d’études). Secrétaire du CHSCT pendant de nombreuses années, il a également créé le service Prévention Habitat Social. Il est aujourd’hui en charge de la recherche et développement chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France - Habitat Social. Principales activités exercées hors de Bouygues SA Directeur nnovation chez Bouygues Bâtiment le-de-France – Habitat 3 boulevard Gallieni – 92130 Issy-les-Moulineaux Né le 17 septembre 1950 – Nationalité française 1re nomination : 27 avril 2006 Ancien élève de l’École polytechnique, diplômé de l’École nationale des ponts et chaussées et architecte DPLG, François Bertière a commencé sa carrière en 1974 au ministère de l’Équipement. En 1977, il est nommé conseiller technique au cabinet du ministre de l’Éducation nationale, puis adjoint au directeur de l’Équipement à la DDE de Haute-Corse en 1978. En 1981, il devient directeur du développement urbain de l’Epa de Cergy- Pontoise. Il intègre le groupe Bouygues en 1985 en tant que directeur général adjoint de Française de Constructions. Il est nommé président- directeur général de France Construction en 1988, vice-président-directeur général de Bouygues Immobilier en 1999, puis président-directeur général de Bouygues Immobilier en 2001. François Bertière est administrateur de Principales activités exercées hors de Bouygues SA Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe France administrateur de Colas a ; président et administrateur de la Fondation d’entreprise Bouygues Immobilier ; administrateur de la Autres mandats et fonctions exercés en dehors du groupe Administrateur du Centre scienti que et technique du bâtiment (CSTB). Président de la Fondation des Ponts. Administrateur de l’ENPC (École nationale des ponts et chaussées), de la Cité de l’architecture et du patrimoine et du Fonds de dotation « Les technologies pour l’Homme ». 75 bis rue Vaneau – 75007 Paris Né le 3 septembre 1949 – Nationalité française 1re nomination : 25 avril 2013 Diplômé de l’Institut des Hautes Finances de Paris, Jean-Paul Chif et rejoint en 1973 le groupe Crédit Agricole où il exerce successivement les fonctions de responsable de l’animation commerciale du Crédit Agricole du Sud-Est, secrétaire général du Crédit Agricole de la Drôme puis du Crédit Agricole du Sud-Est, directeur du développement et des crédits au Crédit Agricole du Sud-Est, directeur général adjoint du Crédit Agricole Ain – Saône & Loire, puis du Crédit Agricole Centre-Est. En 1997, il devient directeur des Relations avec les Caisses régionales à la Caisse Nationale de Crédit Agricole puis, en 2000, directeur général du Crédit Agricole Centre-Est. De 2006 à 2010, Jean-Paul Chif et a été secrétaire général de la FNCA, vice-président de la SAS Rue La Boétie, administrateur de Calyon, de LCL et de Siparex Associés, et, de 2007 à 2010, membre du Conseil économique et social. Jean-Paul Chif et a été président de la Fédération Bancaire Française de juillet 2012 à juillet 2013 et directeur général de Crédit Agricole SA de mars 2010 à mai 2015. Principales activités exercées hors de Bouygues SA Président du conseil d’administration de Amundi Group. Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe : président de CA Indosuez (Switzerland) SA (Suisse). Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Président de LCL, Crédit Agricole CIB, Crédit Agricole S A et membre du comité exécutif de la Fédération Bancaire Française. – Président de la Fédération Bancaire Française. 13-15 avenue du Maréchal Juin – 92360 Meudon Née le 27 avril 1972 – Nationalité française 1re nomination : 20 mai 2014 Raphaëlle De esselle est diplômée de l’École polytechnique féminine (EFP 96). Elle est entrée chez Bouygues Telecom en 1996. Elle participe à la mise en place des outils de supervision du réseau au sein de la direction des opérations Réseau. Elle occupe différents postes managériaux dans les directions techniques de 1999 à 2009. En 2010, elle est nommée responsable du département Performance de la direction des systèmes d’information (DSI), puis responsable des infrastructures IT en 2013. Elle occupe aujourd’hui le poste de directrice adjointe Gouvernance, étude et transformation IT de la DSI de Bouygues Telecom. Principales activités exercées hors de Bouygues SA Directrice adjointe Gouvernance, Étude et T ransformation IT de la DSI Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES France administratrice de Total a et Saint-Gobain a ; Suez Environnement a et de Sia Partners. Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Membre du conseil de surveillance de Vallourec a. Principales activités exercées hors de Bouygues SA Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe France administrateur de Sano a et de l’Association du groupe vocal Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Président d’Alstom Resources Management ; administrateur de l’Afep (Association française des entreprises privées). (Singapour) ; administrateur et président-directeur général d’Alstom – Administrateur d’Alstom UK Holdings Ltd (Royaume-Uni). 7 place René Clair – 92653 Boulogne-Billancourt cedex Né le 7 janvier 1952 – Nationalité française 1re nomination : 24 avril 2008 Ingénieur de l’École spéciale des travaux publics (ESTP), Hervé Le Bouc est entré dans le groupe Bouygues en 1977. Il commence sa carrière chez Screg Île-de-France (aujourd’hui liale de Colas) comme ingénieur travaux. Jusqu’en 1989, il est successivement chef de secteur, puis directeur d’agence. En 1985, il devient directeur attaché au président-directeur général. En 1989, il devient directeur géographique de Bouygues Offshore pour l’Europe, les Dom-Tom et l’Australie auxquels s’ajoutent ensuite le Sud-Est asiatique et le Mexique. En 1994, il devient directeur général adjoint de Bouygues Offshore, puis directeur général en 1996 et, en 1999, président-directeur général. De novembre 2001 à septembre 2002, il assure parallèlement les fonctions de directeur général délégué de Bouygues Construction, président du conseil de Bouygues Offshore et président du conseil d’ETDE (devenu Bouygues Energies & Services). De septembre 2002 à février 2005, Hervé Le Bouc est directeur général de Saur puis, de février 2005 à avril 2007, président-directeur général. En février 2007, Hervé Le Bouc devient administrateur de Colas, puis directeur général délégué en août 2007. Le 30 octobre 2007, il est nommé Principales activités exercées hors de Bouygues SA Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe France président-directeur général et administrateur de Colasie ; administrateur de Bouygues Immobilier ; représentant permanent de Colas a, administrateur de Société Parisienne d’Études d’Informatique et de Gestion, Colas Midi Méditerranée, Screg Est, gérant d’Échangeur International ; représentant permanent de Spare, administrateur de Sacer Atlantique ; représentant permanent d’IPF, administrateur d’Aximum, Colas Rail et Colas Centre-Ouest ; représentant permanent de SPP, administrateur de Colas Sud-Ouest et de Colas Nord-Picardie ; président 9 place Vauban – 75007 Paris Née le 27 juillet 1951 – Nationalité française 1re nomination : 26 avril 2012 et membre du comité des comptes Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et ancienne élève de l’Ena (promotion Simone Weil), Anne-Marie Idrac a mené l’essentiel de sa carrière dans les domaines de l’environnement, du logement, de l’urbanisme et des transports. Elle a été directrice générale de l’Établissement public d’aménagement (Epa) de Cergy-Pontoise, directrice des transports terrestres, secrétaire d’État aux Transports, présidente- directrice générale de la RATP, puis présidente de la SNCF et secrétaire Principales activités exercées hors de Bouygues SA Présidente du conseil de surveillance de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe 48 rue Albert Dhalenne – 93400 Saint-Ouen Né le 26 septembre 1953 – Nationalité française 1re nomination : 6 décembre 2006 Ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur du Corps des Mines de Paris, Patrick Kron a débuté sa carrière au ministère de l’Industrie de 1979 à 1984. En 1984, il rejoint le groupe Pechiney où il exerce, jusqu’en 1988, des responsabilités d’exploitation dans l’une des plus importantes usines du groupe en Grèce. Il devient directeur général de la liale grecque de Pechiney en 1988. De 1988 à 1993, Patrick Kron occupe, au sein du groupe Pechiney, diverses fonctions opérationnelles et nancières à la direction d’un ensemble d’activités de transformation de l’aluminium avant d’être nommé président-directeur général de Pechiney Électrométallurgie. En 1993, il devient membre du comité exécutif du groupe Pechiney et président-directeur général de la société Carbone Lorraine, fonction qu’il assumera jusqu’en 1997. De 1995 à 1997, Patrick Kron dirige les activités d’emballage alimentaire, hygiène et beauté de Pechiney et assure à Chicago (États-Unis). De 1998 à 2002, Patrick Kron est président du directoire d’Imerys. Administrateur d’Alstom depuis juillet 2001, il est nommé directeur général d’Alstom en janvier 2003 et président-directeur Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES l’étranger administrateur de Hindustan Colas Limited (Inde), ColasCanada (Canada), Tipco Asphalt (Tasco) (Thaïlande), Isco Industry (République de Corée) et Colas nc. (États-Unis) ; représentant permanent de Colas a au conseil de surveillance de Colas Émulsions (Maroc), Grands Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Représentant permanent de Colas a, administrateur de Co route. Tour Europlaza – 20 avenue André Prothin – 92927 Paris La Défense cedex Née le 19 septembre 1945 – Nationalité française 1re nomination : 29 avril 2010 38 avenue Kléber – 75008 Paris Né le 21 janvier 1966 – Nationalité française 1re nomination : 24 avril 2008 Ancien élève de l’École normale supérieure, docteur en sciences physiques, ingénieur des Mines, Helman le Pas de Sécheval commence sa carrière en 1991 en tant que chargé de mission au département Ingénierie nancière de Banexi. De 1993 à 1997, il exerce les fonctions d’inspecteur général adjoint des carrières de la Ville de Paris. En juillet 1997, il est nommé adjoint au chef du service des opérations et de l’information nancières de la COB (devenue AMF), avant d’être promu chef de ce service en 1998. De novembre 2001 à décembre 2009, Helman le Pas de Sécheval est directeur nancier groupe de Groupama. À ce titre, il a la responsabilité des financements, des investissements, de la réassurance et de la comptabilité du groupe. Il supervise également les activités des liales nancières de Groupama, ainsi que celles du GIE Groupama Systèmes d’Information. De janvier 2010 à décembre 2011, il est directeur général de la caisse régionale Groupama Centre-Atlantique. Depuis septembre 2012, il est secrétaire général de Veolia. Il a été nommé membre du Collège de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en février 2015. Principales activités exercées hors de Bouygues SA Secrétaire général du groupe Veolia a . Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe En France : membre du Collège de l’AMF. Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Vice-président et administrateur de Groupama Banque ; administrateur de Gan Assurances, Groupama Holding et Groupama Holding 2 ; représentant permanent de Groupama Centre-Atlantique, administrateur de GIE Groupama Systèmes d’information ; directeur général de Centaure Centre-Atlantique ; administrateur de Silic a ; représentant permanent de Groupama Centre-Atlantique, administrateur de GIE Groupama Supports & Services ; représentant permanent de Groupama SA, co-gérant de SCI d’Agassac ; représentant permanent de Groupama SA Centre Atlantique, co-gérant de SCA d’Agassac ; administrateur de Groupama Assicurazioni S.p.A., ex-Nuova Tirrena Normalienne, agrégée de physique et docteur ès sciences, Colette Lewiner a effectué une grande partie de sa carrière chez EDF où elle a été la première femme nommée directeur dans ce groupe, en charge du développement et de la stratégie commerciale. Elle dirige ensuite SGN, liale d’ingénierie de la Cogema. En 1998, elle rejoint Capgemini où, après conseillère du président sur les questions liées à l’énergie et aux De 2010 à 2015, elle a été la présidente non exécutive de TDF. Principales activités exercées hors de Bouygues SA Conseillère du président de Capgemini a sur les questions liées à l’Énergie Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe En France : administratrice de Colas a. Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe En France : administratrice de Nexans a, Eurotunnel a, EDF a et Ingenico a. À l’étranger : administratrice de Crompton Greaves Limited a (Inde) b. Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Administratrice de TGS Nopec Geophysical Company (Norvège) et présidente du conseil d’administration de TDF. – Administratrice de La Poste a. 1 avenue Eugène Freyssinet – 78280 Guyancourt Née le 24 mai 1973 – Nationalité française 1re nomination : 29 avril 2010 Sandra Nombret est titulaire d’un DESS en Droit du commerce extérieur. Entrée dans le groupe Bouygues en 1997, elle est aujourd’hui, au sein de Bouygues Bâtiment International, directrice adjointe, responsable juridique des zones Moyen-Orient, Proche-Orient, Afrique, Asie Centrale, Canada et Chypre. Principales activités exercées hors de Bouygues SA Directrice adjointe à la direction juridique de Bouygues Bâtiment Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Administratrice de Bouygues Building Canada Inc. Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES 1 quai du Point du jour – 92656 Boulogne-Billancourt cedex Né le 1er avril 1949 – Nationalité française 1re nomination : 24 avril 2008 Titulaire d’une maîtrise de Lettres et diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (1972), Nonce Paolini commence sa carrière chez EDF-GDF où il exerce des responsabilités opérationnelles (clientèle/commercial), puis En 1988, il entre dans le groupe Bouygues, où il prend en charge la direction du développement des ressources humaines puis, en 1990, la direction centrale de la communication externe du Groupe. Il rejoint TF1 en 1993 comme directeur des ressources humaines et devient, en 1999, directeur général adjoint du groupe TF1. Il est nommé directeur général adjoint de Bouygues Telecom en janvier 2002, en charge du commercial, de la relation clients et des ressources humaines, puis directeur général délégué en avril 2004 et administrateur en avril 2005. Nonce Paolini est directeur général de TF1 depuis mai 2007 et président- Principales activités exercées hors de Bouygues SA Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe France président de Monte Carlo Participation (MCP) et de la Fondation d’entreprise TF1 ; administrateur de Bouygues Telecom ; représentant permanent de TF1 a, administrateur d’Extension TV et TF1 – A cquisitions de Droits et de G roupe AB. l’étranger vice-président et administrateur de Télé Monte Carlo (TMC) Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe France administrateur de groupe Fnac, représentant de TF1 a au conseil d’administration de l’École de la Cité, du cinéma et de la télévision. Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Président de Programmes européens francophones audiovisuels 44 rue de Lisbonne – 75008 Paris Né le 24 octobre 1939 – Nationalité française 1re nomination : 25 janvier 1994 Ancien élève de l’École polytechnique, diplômé de l’Institut d’études politiques (IEP) et ingénieur en chef de l’aviation civile, Jean Peyrelevade est directeur adjoint du cabinet du Premier ministre en 1981. En 1983, il est nommé président de la Compagnie Financière de Suez et, parallèlement, de Banque Indosuez. Il est ensuite nommé président-directeur général de la Banque Stern puis, en 1988, président de l’UAP, avant de prendre en 1993, pendant dix ans, la présidence du Crédit Lyonnais. Il a été président du conseil de surveillance de Leonardo & C o. jusqu’en décembre 2013. Il est actuellement président du conseil d’administration de la Banque Principales activités exercées hors de Bouygues SA Président du conseil d’administration de la Banque Degroof Petercam Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe En France : membre du conseil de surveillance de Hime (groupe Saur). l’étranger administrateur de Bonnard et Gardel Holding SA (Suisse) ; membre du conseil de surveillance de KLM (Pays-Bas). Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Associé de la compagnie nancière Aforge Degroof Finance. – Président de Leonardo Midcap CF ; président du conseil de surveillance de Leonardo & C o. ; administrateur de Leonardo & Co. NV – Président du conseil d’administration de Leonardo & Co. 10 avenue Hoche – 75008 Paris Né le 28 mai 1962 – Nationalité française 1re nomination : 22 décembre 1998 (en tant que représentant permanent 2e nomination : 13 décembre 2005 (à titre personnel) Diplômé de l’École des hautes études commerciales (HEC), François- Henri Pinault effectue toute sa carrière au sein du groupe Kering (ex-PPR). Directeur général de France Bois Industries de 1989 à 1990, il est nommé en 1991 président-directeur général de Pinault Distribution. En 1993, il devient président de la CFAO. Nommé président-directeur général de la Fnac en 1997, il occupe ensuite les fonctions de directeur général adjoint du groupe Kering, responsable des activités Internet et président du conseil de surveillance de PPR-Interactive de 2000 à 2001. Depuis 1998, François-Henri Pinault est administrateur et, depuis 2003, président du conseil d’administration d’Artémis. En 2005, il devient président du directoire, puis président-directeur général de Kering. Principales activités exercées hors de Bouygues SA Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe France gérant et associé commandité de Financière Pinault ; président du conseil d’administration d’Artémis ; président du conseil de surveillance de Boucheron Holding ; administrateur de Sapardis et Soft Computing a ; président du conseil d’administration d’Yves Saint Laurent SAS ; membre du conseil de gérance de la SC du Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES de Kering Holland NV et Kering 3 boulevard Gallieni – 92130 Issy-les-Moulineaux Née le 14 septembre 1961 – Nationalité française 1re nomination : 29 avril 2010 – Président et administrateur de Sowind Group (Suisse) ; de Puma SE a (Allemagne) ; Stella Mc Cartney et Kering UK Services Limited (Royaume-Uni) ; administrateur de Manufacture et fabrique de montres et de chronomètres Ulysse Nardin Le Locle (Suisse) et de Kering Eyewear (Italie). Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières de Gucci Group NV a (devenue Kering Holland NV) ; président du conseil de surveillance d’Yves Saint Laurent SAS ; administrateur de FNAC. – Vice-président du conseil de surveillance de CFAO a. – Vice-président et administrateur de Sowind Group ; 33 rue Frémicourt – 75015 Paris Née le 7 février 1947 – Nationalité française 1re nomination : 25 avril 2013 Ancienne élève de l’École normale supérieure et de l’École nationale d’administration, Rose-Marie Van Lerberghe est agrégée de philosophie et diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris. Après avoir exercé différentes responsabilités au ministère du Travail, elle rejoint, en 1986, le groupe Danone où elle exerce notamment les fonctions de DRH groupe. En 1996, elle devient déléguée générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle, puis, en 2000, directrice générale d’Altédia. De 2002 à 2006, elle est directrice générale de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris. De 2006 à 2011, elle assure la présidence du directoire de Korian. Elle est aujourd’hui présidente du conseil d’administration de Principales activités exercées hors de Bouygues SA Présidente du conseil d’administration de l’Institut Pasteur. Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe France administratrice de Klépierre a, CNP Assurances a et de la Fondation Hôpital Saint-Joseph ; présidente du conseil d’administration Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Administratrice de Casino a ; membre du Conseil supérieur de la – Présidente du directoire de Korian a. Michèle Vilain est entrée chez Bouygues Immobilier en 1989. Elle a exercé des fonctions au sein de la direction Bureautique-Informatique, notamment la responsabilité du service clients. Elle a ensuite pris la responsabilité de la direction Relation clients à la direction centrale des Fonctions supports, puis, durant deux ans, a accompagné la conduite du changement à la direction générale Logement France. Elle est aujourd’hui directrice adjointe en charge de l’accompagnement des projets digitaux Principales activités exercées hors de Bouygues SA Directrice adjointe à la direction du développement Ressources humaines 32 avenue Hoche – 75008 Paris 1re nomination : 22 octobre 1991 Actions détenues : 70 057 778 Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe En France : administrateur du GIE 32 Hoche. Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe En France : président d’Actiby, SCDM Participations. Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières – Président de SCDM Investcan, SCDM Investur et de SCDM Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES 5.2 Rapport du président du conseil Bouygues a choisi de se référer au code de gouver nement d’entreprise des sociétés cotées (ci-après « le code Afep-Medef »). Ce code a été mis à jour en novembre 2015. Il est publié sur le site Il figure également en annexe au règlement intérieur du conseil , et sur le site de l’Afep, Le tableau ci-après indique les points sur lesquels la société déroge partiellement au code Afep-Medef, et il renvoie le lecteur aux paragraphes expliquant les raisons de ces dérogations. Dispositions du code Afep-Medef auxquelles il est dérogé D’après les statuts, le conseil d’administration comprend : de trois à dix-huit administrateurs, nommés par l’assemblée générale pour une durée de trois ans, en application de l’article L. 225-18 du jusqu’à deux administrateurs représentant les salariés actionnaires, élus pour trois ans par l’assemblée générale sur proposition des conseils de surveillance des fonds communs de placement d’entreprise (FCPE), en application de l’article L. 225-23 du Code de commerce ; et deux administrateurs représentant les salariés, désignés pour une durée de deux ans, en application de l’article L. 225-27-1 du Code de commerce , par le comité de Groupe régi par les articles L. 2331-1 et suivants du Code du travail . Le conseil d’administration désigne parmi ses membres le président du conseil d’administration. Il désigne également le directeur général. Sur proposition de ce dernier, il peut nommer un ou plusieurs directeurs Les statuts ne prévoient pas de limite d’âge pour les administrateurs. En revanche, ils xent à soixante-dix ans la limite d’âge pour l’exercice des fonctions de président, de directeur général ou de directeur général délégué. Lorsque l’intéressé atteint l’âge de soixante-cinq ans, son mandat est soumis à con rmation par le Conseil, à sa plus prochaine réunion, pour une durée d’une année ; il peut ensuite être renouvelé, par périodes annuelles, jusqu’à l’âge de soixante-dix ans, auquel l’intéressé Le règlement intérieur du conseil d’administration édicte certaines règles complémentaires relatives à la composition du Conseil. Il précise que le nombre d’administrateurs, ou de représentants permanents de personnes morales, venant de sociétés extérieures dans lesquelles un mandataire social ou un administrateur salarié de Bouygues exerce un mandat, est Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Composition du Conseil au 31 décembre 2015 Treize administrateurs nommés par l’assemblée générale (art. L. 225-18 du Code de commerce ) Deux administrateurs représentant les salariés actionnaires (art. L. 225-23 du Code de commerce ) (art. L. 225-27-1 du Code de commerce ) Présentation synthétique des administrateurs au 31 décembre 2015 François Bertière, Martin Bouygues, Jean-Paul Chif et, Anne-Marie Idrac, Patrick Kron, Hervé Le Bouc, Helman le Pas de Sécheval, Colette Lewiner, Nonce Paolini, Jean Peyrelevade, François-Henri Pinault, Rose-Marie Van Lerberghe, SCDM (représentée par Olivier Bouygues) és d’indépendants par le Conseil (cf. r Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Le tableau ci-après résume les principaux domaines d’expertise ou d’expérience des administrateurs. Leurs és d’indépendants par le Conseil (cf. rubrique 5.2.1.3.) Évolution de la composition du Conseil au cours de l’exercice Au cours de l’exercice 2015, le conseil d’administration est passé de vingt membres à dix-sept membres (dont deux représentants des salariés et La proportion des administrateurs indépendants s’est accrue (cf. rubrique 5.2.1.3). Évolution de la composition des comités au cours de l’exercice Conformément à une recommandation du code Afep-Medef, le Conseil a souhaité qu’un administrateur représentant les salariés soit nommé membre du comité des rémunérations ; il a désigné à cet effet Michel Bardou. Ce comité est ainsi passé de trois membres à quatre membres. Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Le Conseil a également décidé de nommer Raphaëlle De esselle, administratrice représentant les salariés, au sein du comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat. Ce comité est ainsi passé de trois à quatre membres. Raphaëlle De esselle (représentant les salariés) En n, le comité des comptes et le comité de sélection des administrateurs sont passés chacun de quatre membres à trois membres. Selon le code Afep-Medef, « un Conformément aux recommandations du code Afep-Medef, le conseil d’administration a procédé, au cours de sa séance du 23 février 2016, après avoir recueilli l’avis du comité de sélection des administrateurs, à un examen de la proportion en son sein des administrateurs indépendants. Il a examiné avec une attention particulière, en privilégiant le fond plutôt que la forme, la situation de chaque administrateur au regard des critères d’indépendance dé nis par le code Afep-Medef. Les critères d’indépendance retenus par le code Afep-Medef sont les suivants : Ne pas être salarié ou dirigeant mandataire social de la société, ni salarié, ou administrateur de sa société mère ou d’une société que celle-ci consolide, et ne pas l’avoir été au cours des cinq années précédentes Ne pas être dirigeant mandataire social d’une société dans laquelle la société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social de la société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat Ne pas être, ou ne pas être lié directement ou indirectement, à un client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de nancement signi catif de la société ou de son groupe, ou pour lequel la société ou son groupe représente une part signi cative de l’activité Ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social Ne pas avoir été auditeur de l’entreprise au cours des cinq années précédentes Ne pas être administrateur de l’entreprise depuis plus de douze ans Ne pas détenir un pourcentage important (plus de 10 %) du capital ou des droits de vote de la société Le Conseil a examiné respectivement la situation d’Anne-Marie Idrac, Helman le Pas de Sécheval, Colette Lewiner, Jean Peyrelevade, François- Henri Pinault et Rose-Marie Van Lerberghe au regard de chacun de ces Il a constaté que Colette Lewiner, membre du conseil d’administration de Bouygues, est également administratrice de Colas, société détenue à 96,6 % par Bouygues, ce qui peut créer des con its d’intérêts lors de certaines délibérations du Conseil de Bouygues. CRITÈRE 1 – NE PAS ÊTRE SALARIÉ OU DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL DE LA SOCIÉTÉ, NI SALARIÉ, OU ADMINISTRATEUR DE SA SOCIÉTÉ MÈRE OU D’UNE SOCIÉTÉ QUE CELLE-CI CONSOLIDE, ET NE PAS L’AVOIR ÉTÉ AU COURS Le Conseil a constaté qu’Anne-Marie Idrac, Helman le Pas de Sécheval, Jean Peyrelevade, François-Henri Pinault et Rose-Marie Van Lerberghe décembre 2015, il est précisé que le Conseil veille à ce que, dans cette hypothèse, l’intéressée s’abstienne de participer aux délibérations et au vote du conseil d’administration de Bouygues. Plus généralement, Colette Lewiner est tenue de respecter les principes et les règles contenus dans le programme de conformité « Con its d’intérêts », adopté par le Conseil en 2014, et dont les principales dispositions sont décrites au Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES CRITÈRE 2 – NE PAS ÊTRE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL D’UNE SOCIÉTÉ DANS LAQUELLE LA SOCIÉTÉ LAQUELLE UN SALARIÉ DÉSIGNÉ EN TANT QUE TEL OU UN DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL DE LA SOCIÉTÉ (ACTUEL OU L’AYANT ÉTÉ DEPUIS MOINS DE CINQ ANS) DÉTIENT UN MANDAT Le Conseil a constaté qu’Anne-Marie Idrac, Helman le Pas de Sécheval, Colette Lewiner, Jean Peyrelevade, François-Henri Pinault et Rose-Marie CRITÈRE 3 – NE PAS ÊTRE, OU NE PAS ÊTRE LIÉ DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT, À UN CLIENT, FOURNISSEUR, FINANCEMENT SIGNIFICATIF DE LA SOCIÉTÉ OU DE SON GROUPE, OU POUR LEQUEL LA SOCIÉTÉ OU SON GROUPE REPRÉSENTE UNE PART Le Conseil s’est assuré qu’aucun des administrateurs susceptibles d’être quali és d’administrateurs indépendants n’était, ou n’était lié directement ou indirectement, à un client, fournisseur ou banquier signi catif de Bouygues ou d’une société du groupe Bouygues. À cet effet, il a, en particulier, examiné au cas par cas, sur la base des travaux effectués par le comité de sélection, les relations d’affaires pouvant exister entre des sociétés du groupe Bouygues et les sociétés au sein desquelles certains administrateurs exerçaient à la date du 23 février 2016 des fonctions Prenant en compte les préconisations de l’AMF, le Conseil a adopté une approche multicritères du caractère signi catif d’une relation d’affaires, en privilégiant une analyse qualitative. À cet effet, il a pris en compte importance de la relation d’affaires pour chacune des entités concernées (éventuelle dépendance économique entre les acteurs, importance des opérations, particularités de certains marchés, intérêt direct de la personne morale concernée dans la relation d’affaires) ; organisation de la relation, et notamment position de l’administrateur concerné dans la société contractante (ancienneté du mandat, existence d’une fonction opérationnelle dans l’entité concernée, pouvoir décisionnel direct sur les contrats, intérêt direct de l’administrateur ou perception d’une rémunération liée aux contrats, etc.). À cet égard, le Conseil s’est notamment référé à la définition du programme de conformité « C on its d’intérêts » qu’il a lui-même approuvé en ects) . Des indications complémentaires sur la gestion des con its d’intérêts sont données au paragraphe 5.2.1.10 Critères quantitatifs : le comité de sélection s’est fait présenter un état chiffre d’affaires réalisé, le cas échéant, par les entités du groupe Bouygues auprès des entités du groupe auquel l’administrateur est lié, en comparant ce chiffre d’affaires à celui du groupe Bouygues ; volume des achats réalisés, le cas échéant, par les entités du groupe Bouygues auprès des entités du groupe auquel l’administrateur est lié, en comparant ce volume au volume total des achats du groupe Le comité de sélection a fait part au Conseil des résultats de son analyse. Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Anne-Marie Idrac est présidente du conseil de surveillance de la société concessionnaire de l’aéroport de Toulouse- Blagnac depuis 2015. Elle est administratrice de Saint-Gobain depuis 2011 et de Total depuis 2012. Elle est de Suez Environnement et de Sia Partners. Le Conseil a constaté ce qui suit : Il existe des relations d’affaires entre des entités du groupe Bouygues et, respectivement, des entités des groupes mais les chiffres d’affaires et les volumes d’achats réalisés dans le cadre de ces relations d’affaires ne représentent qu’une très faible proportion des activités respectives des groupes Il n’existe pas de lien de dépendance économique, d’exclusivité ou de prépondérance, dans les secteurs concernés objets des relations d’affaires entre le groupe Bouygues et les groupes considérés. Ces relations d’affaires interviennent dans le cours normal des affaires qui se déroulent dans un contexte Ces relations d’affaires ne concernent pas directement Bouygues SA mais seulement certaines liales ou Le conseil d’administration de Bouygues SA n’interfère aucunement dans ces relations d’affaires. Anne-Marie Idrac n’exerce aucune fonction opérationnelle dans les entités concernées. Elle n’a aucun pouvoir décisionnel sur la sélection des prestataires, l’attribution, le déroulement ou la gestion des marchés constitutifs des Elle ne perçoit aucune rémunération et n’a aucun intérêt personnel lié aux marchés concernés. Les mandats ou fonctions qu’elle exerce dans les entités concernées sont relativement récents. Colette Lewiner, outre ses mandats chez Bouygues et Colas, est administratrice de Nexans (depuis 2004), Eurotunnel (depuis 2011), Crompton Greaves Ltd (Inde) (de 2013 à mars 2016), EDF (depuis 2014) et Ingenico (depuis 2015). Elle est par ailleurs conseillère du président de CapGemini, société dans laquelle elle a effectué une grande partie de Le Conseil a considéré ce qui suit : Il existe des relations d’affaires entre des entités du groupe Bouygues et des entités des groupes mais les chiffres d’affaires et les volumes d’achats réalisés dans le cadre de ces relations d’affaires ne représentent qu’une très faible part des activités respectives des groupes considérés. Il existe des relations d’affaires plus importantes entre des entités du groupe Bouygues et des entités du groupe compte tenu d’un certain nombre de projets en cours. Ainsi, Bouygues Construction a réalisé, en 2015, 2,9 % de son chiffre d’affaires auprès du groupe EDF (2,6 % en 2014). Cependant, le Conseil considère que ces relations d’affaires ne portent pas atteinte à l’indépendance de Colette Lewiner, compte tenu des éléments ci-après. Il n’existe pas de lien de dépendance économique, d’exclusivité ou de prépondérance, dans les secteurs concernés par les relations d’affaires entre le groupe Bouygues et les groupes considérés. Ces relations d’affaires interviennent dans le cours normal des affaires qui se déroulent dans un contexte Pour l’essentiel, c es relations d’affaires ne concernent pas directement Bouygues SA mais seulement certaines Le conseil d’administration de Bouygues SA n’interfère aucunement dans ces relations d’affaires. L’intéressée n’exerce aucune fonction opérationnelle dans les entités concernées. Elle n’a aucun pouvoir décisionnel sur la sélection des prestataires, l’attribution, le déroulement ou la gestion des marchés constitutifs des relations Elle ne perçoit aucune rémunération et n’a aucun intérêt personnel lié aux marchés concernés. Helman le Pas de Sécheval est secrétaire général de Le Conseil a considéré ce qui suit : Il existe des relations d’affaires entre des entités du groupe Bouygues et des entités du groupe depuis 2012. Il est membre du C ollège de l’AMF chiffres d’affaires et les volumes d’achats réalisés dans le cadre de ces relations d’affaires ne représentent qu’une très faible proportion des activités respectives des groupes considérés. Il n’existe pas de lien de dépendance économique, d’exclusivité ou de prépondérance, dans les secteurs objets des relations d’affaires entre le groupe Bouygues et le groupe Veolia. Ces relations d’affaires interviennent dans le cours normal des affaires qui se déroulent dans un contexte Ces relations d’affaires ne concernent pas directement Bouygues SA mais seulement certaines liales ou Le conseil d’administration de Bouygues SA n’interfère aucunement dans ces relations d’affaires. Helman le Pas de Sécheval n’exerce aucune fonction opérationnelle dans les entités concernées. Il n’a aucun pouvoir décisionnel sur la sélection des prestataires, l’attribution, le déroulement ou la gestion des marchés Il ne perçoit aucune rémunération et n’a aucun intérêt personnel lié aux marchés concernés, Les fonctions qu’il exerce chez Veolia sont relativement récentes. Jean Peyrelevade est depuis 2015 président du conseil d’administration de la banque Degroof Petercam France. Il est par ailleurs membre du conseil de surveillance de KLM (Pays-Bas) depuis 2007, administrateur de Bonnard & Gardel Holding SA (Suisse) depuis 2008, et membre du conseil de surveillance de Hime (groupe Saur) depuis 2013. Le Conseil a considéré ce qui suit : Il existe des relations d’affaires entre des entités du groupe Bouygues et des entités du groupe d’affaires et les volumes d’achats réalisés dans le cadre de ces relations d’affaires ne représentent qu’une très faible part des activités respectives des deux groupes. Il n’existe pas de lien de dépendance économique, d’exclusivité ou de prépondérance, dans les secteurs objet des relations d’affaires entre le groupe Bouygues et le groupe Saur. Ces relations d’affaires interviennent dans le cours normal des affaires qui se déroulent dans un contexte Ces relations d’affaires ne concernent pas directement Bouygues SA mais seulement certaines liales ou Le conseil d’administration de Bouygues SA n’interfère aucunement dans ces relations d’affaires. Jean Peyrelevade n’exerce aucune fonction opérationnelle dans les entités concernées. Il n’a aucun pouvoir décisionnel sur la sélection des prestataires, l’attribution, le déroulement ou la gestion des marchés constitutifs Il ne perçoit aucune rémunération et n’a aucun intérêt personnel lié aux marchés concernés. Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES François-Henri Pinault est président-directeur général de Kering, gérant et associé de Financière Pinault, président du conseil d’administration d’Artémis, et exerce des mandats dans différentes sociétés du groupe Kering. Le Conseil a considéré ce qui suit : Il existe des relations d’affaires entre des entités du groupe Bouygues et des entités du groupe chiffres d’affaires et les volumes d’achats réalisés dans le cadre de ces relations d’affaires ne représentent qu’une très faible part des activités respectives des deux groupes. Il n’existe pas de lien de dépendance économique, d’exclusivité ou de prépondérance, dans les secteurs objets des relations d’affaires entre le groupe Bouygues et le groupe Kering. Ces relations d’affaires interviennent dans le cours normal des affaires qui se déroulent dans un contexte Ces relations d’affaires ne concernent pas directement Bouygues SA mais seulement certaines liales ou Le conseil d’administration de Bouygues SA n’interfère aucunement dans ces relations d’affaires. L’intéressé ne perçoit aucune rémunération et n’a aucun intérêt personnel lié aux marchés concernés. Rose-Marie Van Lerberghe est présidente du conseil d’administration de l’Institut Pasteur (depuis 2013) et de l’Orchestre des Champs-Élysées (depuis 2015). Elle est également administratrice de la Fondation Hôpital Saint-Joseph (depuis 2011), de Klépierre (depuis 2012) et de CNP Assurances (depuis 2013). Le Conseil a considéré ce qui suit : Il existe des relations d’affaires entre des entités du groupe Bouygues et des entités du groupe chiffres d’affaires et les volumes d’achats réalisés dans le cadre de ces relations d’affaires ne représentent qu’une très faible part des activités respectives des deux groupes. Il n’existe pas de lien de dépendance économique, d’exclusivité ou de prépondérance, dans les secteurs objets des relations d’affaires entre le groupe Bouygues et le groupe Klépierre. Ces relations d’affaires interviennent dans le cours normal des affaires qui se déroulent dans un contexte Ces relations d’affaires ne concernent pas directement Bouygues SA mais seulement certaines liales ou Le conseil d’administration de Bouygues SA n’interfère aucunement dans ces relations d’affaires. L’intéressée n’exerce aucune fonction opérationnelle dans le groupe Klépierre. Elle n’a aucun pouvoir décisionnel sur la sélection des prestataires, l’attribution, le déroulement ou la gestion des marchés constitutifs des relations Elle ne perçoit aucune rémunération et n’a aucun intérêt personnel lié aux marchés concernés. Les mandats ou fonctions qu’elle exerce dans les entités concernées sont relativement récents. Compte tenu de ces éléments, le Conseil a considéré que les relations d’affaires énumérées ci-avant ne présentent pas, au regard des critères quantitatifs et qualitatifs susvisés, un caractère signi catif de nature à susciter des con its d’intérêts ou à remettre en cause l’indépendance d’Anne-Marie Idrac, Colette Lewiner, Helman le Pas de Sécheval, Jean Peyrelevade, François-Henri Pinault et Rose-Marie Van Lerberghe. Il est rappelé qu’en tout état de cause, si une opération avec l’une des entités concernées devait être examinée par le Conseil, l’administrateur concerné s’abstiendrait de participer au débat et au vote, conformément aux dispositions du règlement intérieur du Conseil et du programme de conformité « Con its d’intérêts » adopté en 2014 et dont les dispositions sont résumées au paragraphe 5.2.1.10 ci-après. CRITÈRE 4 – NE PAS AVOIR DE LIEN FAMILIAL PROCHE AVEC Le Conseil a constaté qu’Anne-Marie Idrac, Colette Lewiner, Helman le Pas de Sécheval, Jean Peyrelevade, François-Henri Pinault et Rose-Marie CRITÈRE 5 – NE PAS AVOIR ÉTÉ AUDITEUR DE L’ENTREPRISE AU COURS DES CINQ ANNÉES PRÉCÉDENTES Le Conseil a constaté qu’Anne-Marie Idrac, Colette Lewiner, Helman le Pas de Sécheval, Jean Peyrelevade, François-Henri Pinault et Rose-Marie CRITÈRE 6 – NE PAS ÊTRE ADMINISTRATEUR DE L’ENTREPRISE Le Conseil a constaté qu’Anne-Marie Idrac, Colette Lewiner, Helman le Pas de Sécheval et Rose-Marie Van Lerberghe remplissent ce critère. Il a constaté que Jean Peyrelevade et François-Henri Pinault sont administrateurs de la société depuis plus de douze ans. La personnalité et la carrière de ces deux administrateurs ont fait l’objet d’un examen attentif. Le Conseil a constaté que Jean Peyrelevade et François-Henri Pinault ont toujours fait preuve de la plus grande indépendance dans les différentes fonctions qu’ils ont exercées. S’il exerce une activité dans une banque d’affaires, Jean Peyrelevade n’exerce aucune fonction pouvant le mettre en con it d’intérêts avec Bouygues. Quant à la position personnelle de François-Henri Pinault, qui dirige un groupe industriel de rang mondial, elle est un solide gage d’indépendance. En réponse à une remarque du Haut Comité de gouvernement d’entreprise, Martin Bouygues a souligné que le conseil d’administration était attentif au risque qu’une présence trop prolongée émousse le sens critique des administrateurs ; il a rappelé que, s’agissant d’un groupe complexe et diversi é, les administrateurs avaient besoin d’un temps long pour acquérir une connaissance approfondie de tous les métiers et maîtriser les enjeux stratégiques de leurs différents marchés ; il a souligné que le code Afep-Medef invite les conseils d’administration à ne pas appliquer les critères de l’indépendance de façon abstraite ; il a fait observer que, plus que tout autre critère, ce sont la force des personnalités, l’expérience, la compétence et le sens des responsabilités qui garantissent, aux yeux du Conseil, l’indépendance des points de vue dont il a besoin. Toutefois, conscient de l’importance que le Haut Comité de gouvernement d’entreprise attache, tout comme l’AMF, au critère de l’ancienneté, et conformément à ses engagements, le Conseil a décidé, lors de sa réunion du 23 février 2016, de ne pas proposer à l’assemblée générale du 23 février 2016 le renouvellement des mandats de Jean Peyrelevade et de François- Henri Pinault, qui expirent à l’issue de ladite assemblée générale. CRITÈRE 7 – NE PAS DÉTENIR UN POURCENTAGE IMPORTANT (PLUS DE 10 %) DU CAPITAL OU DES DROITS DE Le Conseil a constaté qu’Anne-Marie Idrac, Colette Lewiner, Helman le Pas de Sécheval, Jean Peyrelevade, François-Henri Pinault et Rose- Marie Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Le tableau ci-après présente la situation de chaque administrateur au regard des critères d’indépendance tels qu’ils sont rappelés ci-avant, et la quali cation retenue par le Conseil. Le règlement intérieur du conseil d’administration de Bouygues précise qu’un tiers au moins des administrateurs doivent être des personnes indépendantes au sens du code Afep-Medef. Au 23 février 2016, les administrateurs indépendants (hors administrateurs représentant les salariés ou les salariés actionnaires, conformément à l’article 9.2 du code Afep-Medef) sont au nombre de six sur treize, soit une proportion de 46 %. Cette proportion était de 37,5 % au 31 décembre Selon l’article 9.2 alinéa 2 du code Afep-Medef, la part des administrateurs indépendants doit être de la moitié des membres du Conseil dans les sociétés au capital dispersé et dépourvues d’actionnaires de contrôle. Dans les sociétés contrôlées (au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce ), la part des administrateurs indépendants doit être d’au moins un tiers. Les administrateurs représentant les actionnaires salariés, ainsi que les administrateurs représentant les salariés, ne sont pas comptabilisés pour établir ces pourcentages. En réponse à une remarque du Haut Comité de gouvernement d’entreprise sur ce point, Martin Bouygues a attiré son attention sur le fait que la société n’est pas « contrôlée » au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce , mais que son capital n’est pas non plus « dispersé ». SCDM et les fonds communs de placement de l’épargne salariale, investisseurs de long terme, détiennent au total, au 31 décembre 2015, 41,84 % du capital et 56,56 % des droits de vote. Le conseil d’administration a donc estimé que la proportion d’un tiers d’administrateurs indépendants était adaptée à la structure du capital de Bouygues et suf sante pour prévenir d’éventuels con its d’intérêts, et assurer une bonne gouvernance de la société. Le Conseil a, par ailleurs, porté une particulière attention à la qualité des administrateurs indépendants proposés au vote de l’assemblée générale. À l’avenir, le Conseil continuera, au fur et à mesure de l’arrivée à échéance des mandats en cours, à faire évoluer sa composition a n de renforcer la des femmes et des hommes au sein Au 31 décembre 2015, sans prendre en compte les administrateurs représentant les salariés, comme le précisent l’article L. 225-27-1 du Code de commerce et l’article 6.4 du code Afep-Medef, mais en prenant en compte les représentants des salariés actionnaires, le Conseil comprend cinq femmes sur quinze administrateurs, soit une proportion de 33 %. Conformément aux recommandations du code Afep-Medef, le Conseil veille à renforcer cette proportion a n de comporter au moins 40 % de femmes dès l’assemblée générale ordinaire de 2016. À l’issue de l’assemblée générale des actionnaires du 21 avril 2016, si l’assemblée adopte les propositions de nomination et de renouvellement d’administrateurs qui lui sont présentées, la proportion des femmes au sein du Conseil atteindra 42,86 % (6/14), étant précisé que, conformément aux dispositions du Code de commerce et du code Afep-Medef, les administrateurs représentant les salariés ne sont pas pris en compte Le Conseil veille également à assurer l’équilibre de la représentation des hommes et des femmes au sein des comités. Au 31 décembre 2015, sur un total de quatorze postes au sein des comités, sept sont occupés par des femmes, soit une proportion de 50 %. Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES La loi prévoit que le Conseil élit parmi ses membres un président, personne physique, qui organise et dirige ses travaux et veille au bon fonctionnement des organes de la société. Le Conseil con e la direction générale de la société soit au président du conseil d’administration, soit à une autre personne physique, administrateur ou non, portant le titre de En avril 2002, le conseil d’administration avait décidé de ne pas dissocier les fonctions de président et de directeur général. Il a constamment renouvelé cette option depuis lors, en dernier lieu en avril 2015. Le Conseil considère que cette option en faveur de l’unicité des fonctions de président et de directeur général constitue un facteur de gouvernance ef cace, compte tenu notamment de l’organisation du groupe Bouygues : Martin Bouygues est président-directeur général de Bouygues, société mère du Groupe. Il n’exerce pas, en revanche, la direction générale des cinq métiers du Groupe, celle-ci étant con ée aux dirigeants des grandes liales : Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas, TF1 et Bouygues Telecom. Martin Bouygues ne cumule donc pas cette charge opérationnelle avec ses fonctions. Si Bouygues et son président s’impliquent parfois fortement dans des dossiers qui sont cruciaux pour le Groupe, ils ne se substituent pas aux directions générales des métiers. Martin Bouygues exerce ainsi les fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général. Olivier Bouygues est titulaire d’un mandat de directeur général délégué. Il dispose des mêmes pouvoirs que le directeur général. À l’issue de l’assemblée générale du 23 avril 2015, le conseil d’administration a renouvelé les mandats de président et de directeur général de Martin Bouygues pour la durée de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2017. Il a également décidé de reconduire le mandat de directeur général délégué d’Olivier Conformément à l’article 17.2 des statuts, Olivier Bouygues ayant atteint le 14 septembre 2015 l’âge de 65 ans, le conseil d’administration du 12 novembre 2015 a renouvelé son mandat de directeur général délégué pour une durée d’un an, soit jusqu’au 12 novembre 2016. Ce mandat pourra ensuite être renouvelé annuellement jusqu’à ce que l’intéressé ait atteint l’âge de soixante-dix ans, auquel il sera réputé démissionnaire Il n’existe pas d’administrateur référent, ni de vice-président. D’après la loi et les statuts, le directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires ou Le conseil d’administration dispose des pouvoirs et exerce les missions prévus par la loi. En outre, le règlement intérieur du conseil d’administration le Conseil, avec l’assistance, le cas échéant, d’un comité examine et décide les opérations d’importance véritablement les axes stratégiques, les plans d’affaires et la politique de nancement des métiers et du Groupe lui sont soumis pour approbation ; il est saisi pour approbation préalable de toute opération jugée majeure au niveau du Groupe, en matière d’investissement ou de croissance organique, d’acquisition externe, de cession, ou de restructuration interne, en particulier si elle se situe hors de la stratégie annoncée il autorise les opérations majeures de nancement par offre au public ou par placement privé, ainsi que les principales garanties et engagements il veille à la qualité de l’information fournie aux actionnaires ainsi qu’aux marchés, notamment à travers les comptes ou à l’occasion d’opérations En outre, différentes pratiques contribuent depuis plusieurs années à assurer une bonne gouvernance de la société et à limiter les pouvoirs du président-directeur général. On peut relever en particulier, les bonnes existence (depuis 2002) d’un règlement intérieur précisant les règles de fonctionnement du conseil d’administration et les règles de déontologie existence de comités spécialisés chargés de préparer les travaux du Conseil dans les domaines suivants : xation des rémunérations des dirigeants (depuis 1995) ; comptabilité et audit (depuis 1996) ; sélection des administrateurs (depuis 1997) ; éthique, mécénat (depuis 2001) présence, au sein du Conseil et de tous les comités, d’une proportion signi cative d’administrateurs indépendants (cf. rubrique 5.2.1.3) ; présence, au sein du Conseil (depuis 1995) et (depuis 2013) au sein de deux comités (comptes ; éthique, RSE et mécénat) d’administrateurs présence, au sein du Conseil (depuis 2014) et (depuis 2015) au sein de deux comités (rémunérations ; éthique, RSE et mécénat) tenue (depuis 2014) de réunions annuelles entre les administrateurs non exécutifs, hors la présence d’administrateurs exécutifs ou internes, a n, notamment, de ré échir à l’avenir du management et de procéder à l’évaluation des performances des dirigeants mandataires sociaux ; existence (depuis 2006) d’un code d’éthique et (depuis 2010) d’une charte de déontologie des administrateurs ; existence (depuis 2014), à l’initiative du comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat, de quatre programmes de conformité, dont un relatif aux con its d’intérêts et un autre à l’information nancière et aux opérations Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Le conseil d’administration a adopté en septembre 2002 un règlement intérieur destiné à préciser les conditions de préparation et d’organisation de ses travaux. Ce règlement, qui fait l’objet d’une revue régulière, a été modi é à de nombreuses reprises a n notamment de se conformer aux évolutions législatives et réglementaires et de prendre en compte les recommandations de l’AMF, les évolutions du code Afep-Medef et les principes de contrôle interne de Bouygues. Les principales règles contenues dans le règlement intérieur sont résumées dans le présent rapport. Le texte intégral du règlement intérieur peut être téléchargé sur , rubrique « Le Groupe », onglet Gouvernance/ Les statuts rappellent ou xent les règles suivantes : le Conseil se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige, sur la convocation du président, soit au siège social, soit en tout autre endroit ; les convocations sont faites par tous moyens et même verbalement ; le Conseil ne délibère valablement que si au moins la moitié de ses membres sont présents ; les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés ; en cas de partage des voix, celle du président de séance Le règlement intérieur précise que sont réputés présents, pour le calcul du et de la majorité, les administrateurs qui participent à la réunion du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunications satisfaisant à des caractéristiques techniques permettant l’identi cation des administrateurs et garantissant une participation effective à la réunion. Conformément à la loi, cette disposition n’est pas applicable pour les décisions relatives à l’établissement des comptes individuels annuels et consolidés, et du rapport de gestion. Le règlement intérieur indique que le Conseil se réunit en séance ordinaire en principe cinq fois par an (janvier, février/mars, mai, août et novembre). En janvier, il analyse l’activité et les résultats estimés de l’exercice précédent ; les axes stratégiques, les plans d’affaires et la politique de nancement des métiers et du Groupe lui sont présentés pour approbation. En février/ mars, le Conseil arrête les comptes de l’exercice précédent ; en mai, il arrête les comptes du premier trimestre ; en août, il arrête les comptes du premier semestre ; en novembre, il arrête les comptes au 30 septembre ; d’autres réunions du Conseil sont organisées lorsque l’activité du Groupe L’ordre du jour des séances d’arrêté des comptes est divisé en trois parties : activité, comptabilité et questions juridiques. Un dossier détaillé consacré à chacune d’entre elles est remis à chaque administrateur. Les commissaires aux comptes sont systématiquement convoqués à toutes les réunions du Conseil examinant les comptes annuels ou Des personnalités extérieures au Conseil, appartenant ou non au groupe Bouygues, peuvent être invitées à assister à tout ou partie des réunions Le règlement intérieur prévoit que le président ou le directeur général communique à chaque administrateur tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission, notamment : les informations permettant de suivre l’évolution des activités, notamment des chiffres d’affaires et des carnets de commandes ; la situation nancière, notamment la situation de trésorerie et les la survenance d’un événement affectant ou pouvant affecter de façon signi cative les résultats consolidés du Groupe ; les événements significatifs en matière de ressources humaines, les risques majeurs de la société, leur évolution et les dispositifs mis Une fois par trimestre, la direction générale présente au conseil d’administration un rapport sur l’activité et les résultats consolidés du Chaque administrateur peut compléter son information de sa propre initiative, le président-directeur général et le directeur général délégué, ainsi que le directeur nancier et le secrétaire général, étant en permanence à la disposition du conseil d’administration pour fournir les explications Les administrateurs peuvent en outre rencontrer les principaux dirigeants de l’entreprise, y compris hors la présence des dirigeants mandataires sociaux, sous réserve que ceux-ci en aient été informés au préalable. Les comités chargés par le conseil d’administration d’étudier des questions spécifiques contribuent par leurs travaux et rapports à la bonne information du Conseil et à la préparation de ses décisions Les administrateurs reçoivent de façon permanente tout document diffusé par la société et ses liales à l’attention du public, particulièrement Chaque administrateur peut béné cier, s’il le souhaite, d’une formation complémentaire sur l’entreprise, ses métiers et ses secteurs d’activité. Conformément à la loi, les deux administrateurs représentant les salariés béné cient d’une formation adaptée à l’exercice de leur mandat, d’une durée d’au moins vingt heures par an. Travaux du conseil d’administration en 2015 Au cours de l’exercice 2015, le conseil d’administration s’est réuni à neuf reprises. Le taux de présence des administrateurs a été de 94 %. Le 20 janvier 2015, le Conseil a examiné les stratégies et les plans d’affaires à trois ans du Groupe et de chacun des métiers. Il a examiné la cartographie des risques majeurs du Groupe. Il a entendu le rapport du comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat. Il a examiné les conventions À cette même date, les administrateurs non exécutifs se sont réunis, hors la présence des administrateurs exécutifs ou internes, en vue notamment de procéder à l’évaluation des dirigeants mandataires sociaux et de ré échir à l’avenir du management. Le 24 février 2015, le Conseil a examiné l’activité de l’exercice 2014, ainsi que les perspectives et objectifs du Groupe et des métiers pour 2015. Il a examiné l’activité et les résultats du troisième trimestre 2014/2015 d’Alstom. Il s’est renseigné sur la situation des métiers du Groupe par rapport à leurs principaux concurrents. Après avoir pris connaissance Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES des comptes consolidés et des comptes individuels de l’exercice 2014 et avoir entendu le rapport du comité des comptes et l’opinion des commissaires aux comptes, il a arrêté les comptes individuels, les documents comptables et prévisionnels, les comptes consolidés, le projet d’affectation du résultat, le rapport de gestion. Après avoir entendu le rapport du comité des rémunérations sur les rémunérations variables des deux mandataires sociaux et des quatre dirigeants des métiers, les rémunérations et les attributions d’options de l’exercice 2014, il a adopté la partie du rapport de gestion consacrée aux rémunérations des mandataires sociaux et le rapport spécial sur les options de souscription d’actions. Il a arrêté le descriptif du programme de rachat d’actions gurant dans le rapport de gestion. Il a approuvé le rapport du président sur le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne. Après avoir entendu le rapport du comité de sélection des administrateurs, le Conseil a examiné sa composition au regard de l’équilibre de la représentation des hommes et des femmes au sein du Conseil ; il a décidé de soumettre à l’assemblée générale du 23 avril 2015 la nomination de Madame Clara Gaymard et le renouvellement des mandats de Martin Bouygues, François Bertière et d’Anne-Marie Idrac en qualité d’administrateurs. Il a examiné la composition des comités. Après avoir pris connaissance du rapport du comité des rémunérations, le Conseil a xé les rémunérations variables des dirigeants pour l’exercice 2014 et il a arrêté les règles applicables pour la détermination des rémunérations des dirigeants pour l’exercice 2015. Il a décidé de convoquer l’assemblée générale mixte pour le 23 avril 2015\. Il a arrêté l’ordre du jour et le texte des résolutions à soumettre à l’assemblée générale mixte, ainsi que son rapport sur ces résolutions. Au cours de cette même séance, le Conseil a renouvelé, pour une durée d’un an, les différentes délégations données à Martin Bouygues et à Olivier Bouygues pour décider des émissions obligataires, décider de racheter ou d’échanger des obligations Bouygues existantes et pour conserver, annuler ou revendre des obligations rachetées. Il a arrêté la liste des sociétés entrant dans le périmètre de l’intégration scale. Il a arrêté le Le 16 mars 2015, il a modi é l’ordre du jour de l’assemblée générale mixte du 23 avril 2015 a n de reporter le projet de nomination de Madame Clara Le 23 avril 2015, le conseil d’administration s’est réuni avant l’assemblée générale pour arrêter le texte des réponses à apporter à une question Le 23 avril 2015, le conseil d’administration s’est réuni après l’assemblée générale pour choisir les modalités d’exercice de la direction générale, reconduire le mandat de président-directeur général de Martin Bouygues et le mandat de directeur général délégué d’Olivier Bouygues. Il a décidé un nouveau plan d’options de souscription d’actions au béné ce des dirigeants et des collaborateurs du Groupe et il a arrêté la liste des béné ciaires ; il a délégué au président-directeur général le pouvoir de xer le prix de souscription des options conformément à la loi. Le 12 mai 2015, le Conseil a examiné l’activité et les comptes au 31 mars 2015\. Il a pris connaissance des résultats annuels de l’exercice 2014/15 et des perspectives du groupe Alstom. Il a pris connaissance d’éléments de comparaison entre le Groupe et ses concurrents. Il s’est informé des plans d’action et des perspectives et objectifs des métiers et du Groupe. Après avoir entendu le rapport du comité des comptes et l’opinion des commissaires aux comptes, il a arrêté les comptes du premier trimestre. Il a arrêté le texte du communiqué de presse. Le 23 juin 2015, le Conseil a examiné la situation et les perspectives de Bouygues Telecom ; il a examiné une offre du groupe Altice visant à l’acquisition de Bouygues Telecom. Il a décidé de rejeter cette offre. Le 28 août 2015, le Conseil a examiné les chiffres clés et l’activité commerciale au 30 juin 2015, les éléments de comparaison entre le Groupe et ses concurrents, ainsi que les perspectives et objectifs pour l’année 2015. Après avoir entendu l’avis du comité des comptes et l’opinion des commissaires aux comptes, il a arrêté les comptes semestriels et approuvé le rapport nancier semestriel. Il a renouvelé le pouvoir donné au président-directeur général de donner des cautions, avals et garanties. Il a arrêté le texte du communiqué de presse. Le 12 novembre 2015, le Conseil a examiné l’activité et les comptes au 30 septembre 2015, ainsi que les objectifs de chiffre d’affaires pour l’exercice 2015. Il a renouvelé le mandat de directeur général délégué d’Olivier Bouygues. Il a pris connaissance des conditions de l’augmentation de capital réservée aux salariés et arrêté le texte de son rapport complémentaire. Il a procédé à l’évaluation du Conseil et délibéré sur la politique de la société en matière d’égalité professionnelle et salariale des hommes et des femmes. Il a approuvé des conventions réglementées et passé en revue les conventions réglementées dont l’effet se poursuit dans le temps. Il a arrêté les termes du communiqué de presse. Des comités sont chargés par le conseil d’administration d’étudier les questions que lui-même ou son président soumet, pour avis, à leur examen, ainsi que celles qui leur sont, le cas échéant, attribuées par la loi. Quatre comités ont été mis en place depuis 1995 : le comité des rémunérations, le comité des comptes, le comité de sélection des administrateurs et le comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat. Des annexes au règlement intérieur du Conseil, dont le contenu est indiqué ci-après, dé nissent la composition, les missions et les règles de fonctionnement des quatre comités. Les dirigeants mandataires sociaux ou les administrateurs salariés de la société Bouygues ne peuvent pas être membres d’un comité. Les présidences des comités sont con ées Le Conseil xe la composition et les attributions des comités qui exercent leurs activités sous sa responsabilité. Il désigne leurs membres parmi les Le comité des comptes de Bouygues a été mis en place dès 1996. Au 31 décembre 2015, le comité des comptes est composé d’Helman le Pas de Sécheval (président), Anne-Marie Idrac et Michèle Vilain, soit une proportion de 100 % d’administrateurs indépendants a. Deux des membres du comité des comptes disposent de compétences et d’expériences particulièrement étendues en matière nancière : Helman le Pas de Sécheval a été notamment chef du service des opérations et de l’information nancières de la Commission des opérations de Bourse (COB, devenue l’AMF), directeur nancier groupe de Groupama, directeur général de la caisse régionale Groupama Centre-Atlantique. Il siège depuis février 2015 au collège de l’Autorité des marchés nanciers (AMF). Anne-Marie Idrac a été notamment directrice générale de l’Établissement public d’aménagement de Cergy-Pontoise et présidente-directrice générale de la RATP, puis de la SNCF. Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Conformément à la loi, le comité des comptes agit sous la responsabilité du conseil d’administration. Dans le cadre de sa mission de suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et nancières, il est plus précisément chargé d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information nancière. À cette n : Le comité des comptes fait tout rapport et toute recommandation sur ce qui précède, tant sur une base périodique à l’occasion de l’arrêté des comptes qu’à l’occasion de tout événement le justi ant. Le comité des comptes prend connaissance du projet de rapport du président sur le contrôle interne et la gestion des risques, et, le cas échéant, fait part de ses observations sur ce projet. il examine, au minimum deux jours avant leur présentation au Conseil, les comptes individuels et les comptes consolidés, il s’assure de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement de ces comptes, il examine les procédures de contrôle interne relatives à l’établissement des états nanciers, avec l’assistance des services internes et des il examine les changements ayant un impact signi catif sur les il examine les principales options de clôture, estimations et jugements, ainsi que les principales variations du périmètre de consolidation ; de l’ef cacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques. À cette n notamment : il examine une fois par an les risques majeurs de la société, leur évolution et les dispositifs mis en œuvre pour les maîtriser, il examine une fois par an les principaux risques liés aux systèmes il examine une fois par an la synthèse du contrôle interne de la il examine au moins une fois par an les principaux risques comptables et nanciers de la société, leur évolution et les dispositifs mis en il se fait présenter au moins une fois par an, par le responsable de l’audit interne, l’organisation de son service, le plan d’audit et une synthèse de ses rapports et du suivi de ses recommandations ; du contrôle légal des comptes individuels et consolidés par les de l’indépendance des commissaires aux comptes. À cette n : il examine le détail des honoraires versés par la société et son groupe au réseau des commissaires aux comptes et il véri e que la part de ces honoraires dans le chiffre d’affaires du cabinet de chaque commissaire aux comptes n’est pas de nature à porter atteinte à il pilote la procédure de sélection et de renouvellement des commissaires aux comptes ; il émet une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par En sus de ses véri cations générales et régulières, le comité sélectionne des sujets particuliers auxquels il réserve un examen approfondi. Ainsi, il peut examiner les conséquences d’opérations de cession ou de croissance externe. Il véri e le traitement comptable des grands risques encourus par les différentes sociétés du Groupe, notamment les risques pays ou, à titre d’exemple, chez Bouygues Construction, le traitement des risques que recèle l’exécution de certains chantiers. Le comité accorde une attention particulière aux changements de méthodes comptables et aux grandes options de clôture des comptes. Les membres du comité des comptes béné cient, lors de leur nomination, d’une information sur les particularités comptables, financières et Le comité ne peut valablement se réunir que si deux de ses membres sont présents, dont son président. Le comité se réunit sur l’initiative de son président ou à la demande du président du conseil d’administration. Il tient au moins deux réunions par an pour examiner les comptes semestriels et annuels avant leur soumission au Conseil. L’ordre du jour est établi par le président du comité. Le comité rend ses avis à la majorité simple. En cas de partage des voix, le président dispose d’une voix prépondérante. Pour assurer ses missions, le comité a accès à tout document comptable et nancier qu’il juge utile et doit entendre, hors la présence des mandataires sociaux, les commissaires aux comptes, mais également les directeurs nanciers, comptables, de la trésorerie et de l’audit interne. Comme le prévoit le code Afep-Medef, le comité a en outre la faculté de Les commissaires aux comptes présentent au comité une synthèse de leurs travaux et des options comptables retenues dans le cadre des Le comité rencontre les commissaires aux comptes, en dehors de la présence des représentants de la société, au moins une fois par an, a n de s’assurer qu’ils ont eu accès à toutes les informations et qu’ils disposent de tous les moyens nécessaires à l’exercice de leurs responsabilités. Lors de l’examen des comptes, les commissaires aux comptes remettent au comité une note soulignant les aspects essentiels du périmètre de consolidation, des résultats de l’audit légal, notamment les ajustements d’audit et les faiblesses signi catives du contrôle interne identi ées lors de leurs travaux, et des options comptables retenues. Le directeur nancier remet également au comité une note décrivant l’exposition aux risques et les engagements hors bilan signi catifs de l’entreprise. Les principales recommandations des commissaires aux comptes font l’objet d’un plan d’action et d’une procédure de suivi présentés au comité des comptes et à la direction générale au moins une fois par an. Les délibérations du comité des comptes et les informations qui lui sont communiquées sont particulièrement con dentielles et ne doivent faire l’objet d’aucune communication à l’extérieur du conseil d’administration, étant précisé toutefois que cette règle ne fait pas obstacle aux obligations d’information nancière auxquelles sont soumises les sociétés cotées. Le comité rend compte de ses travaux à la plus prochaine réunion du conseil d’administration sous la forme de rapports précisant les actions qu’il a entreprises, ses conclusions et ses recommandations éventuelles. Il informe le Conseil sans délai de toute dif culté rencontrée dans l’exercice TRAVAUX DU COMITÉ DES COMPTES EN 2015 Le comité des comptes s’est réuni cinq fois au cours de l’exercice 2015. Le taux de présence de ses membres a été de 95 %. Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Le comité a examiné, au minimum deux jours avant leur présentation au Conseil, les comptes individuels et consolidés trimestriels, semestriels et annuels, le projet de rapport semestriel et les projets de communiqués de presse correspondants, ainsi que la section relative aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques du projet de rapport du président. Il a examiné, entre autres, les thèmes suivants : normes et règles comptables appliquées par le Groupe ; suivi du contrôle légal des comptes par les commissaires aux comptes ; suivi des honoraires des commissaires aux comptes ; proposition de renouvellement du mandat de commissaire aux droits de la Coupe du monde de rugby au groupe Canal+ ; situation du journal gratuit Metronews cession du solde de la participation Bouygues Telecom : impacts de différents litiges ; impact de l’accord de mutualisation avec SFR ; impacts du plan de départs volontaires ; amortissement d’actifs résultant du contrat de mutualisation avec SFR. Dans le cadre de ses missions, le comité des comptes a entendu le directeur nancier du Groupe (notamment sur les risques et engagements hors bilan signi catifs de l’entreprise), le directeur de la comptabilité et de l’audit, le responsable de l’audit, ainsi que les commissaires aux comptes, situation de trésorerie du Groupe ; dispositif de contrôle interne de chaque métier ; cartographie des risques majeurs du Groupe ; résultats de la campagne d’auto-évaluation menée dans le cadre du contrôle interne ; adaptations apportées au référentiel de contrôle Au 31 décembre 2015, le comité est composé de Colette Lewiner (présidente), Michel Bardou, Helman le Pas de Sécheval et François- Henri Pinault. La proportion des administrateurs indépendants est de 100 % a. Michel Bardou, représentant des salariés, a été nommé membre du comité le 24 février 2015. examen des mesures relatives à la prévention des risques psychosociaux et aux opérations de croissance externe ; Mis en place dès 1995, le comité des rémunérations a pour missions, en se conformant aux dispositions du code Afep-Medef : plan d’audit, synthèse de l’audit ; impact sur le bilan de la cession de la participation du Groupe dans impact de la nouvelle norme IFRIC 21 ; impact des nouveaux prélèvements opérés par les autorités publiques tests de valeur sur les participations de Bouygues dans le capital d’Alstom, TF1, Bouygues Telecom et Colas ; cession par Bouygues de sa participation dans Eranove ; recti cation scale sur une opération d’épargne salariale ; conséquences de la réforme européenne de l’audit externe ; proposition de renouvellement de la mission d’Ernst & Young Audit ; Bouygues Construction : suivi de grands chantiers (Flamanville, au Canada, Gautrain, projet Balard, tribunal de grande instance de Paris, Cité de la musique départementale à Boulogne-Billancourt, Sports Hub à Singapour, tunnel de Hong Kong, pont Zuhai - Macao, Tchernobyl) ; cession de la participation détenue dans la société concessionnaire de l’autoroute A28 ; Bouygues Immobilier : valeur du stock foncier en Espagne ; arbitrages en Espagne ; contrat pour le futur siège de SMABTP ; ajustement de la méthode de provisionnement des garanties octroyées ; Colas : réorganisation des liales en France ; société de la raf nerie de Dunkerque (SRD) ; centrale électrique en Slovaquie ; litige scal TF1 : situation de LCI ; coûts de la Coupe du Monde de la Fifa, Brésil 2014™ ; taxe SMS ; régie de la chaîne 23 ; cession d’une partie des de proposer au conseil d’administration la rémunération à allouer aux dirigeants mandataires sociaux, ainsi que les avantages de toute nature de proposer à cet effet et de contrôler chaque année les règles de fixation de la part variable de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux en veillant à la cohérence avec l’évaluation de leurs performances et la stratégie à moyen terme de la société ; de proposer une politique générale d’attribution des options, prévoyant notamment la suppression de toute décote en cas d’attribution d’options aux dirigeants du Groupe, en particulier les dirigeants mandataires sociaux de la société, les attributions devant être proportionnées aux mérites des dirigeants et équilibrées dans leur répartition entre d’examiner le ou les plans de souscription ou d’achat d’actions en faveur des mandataires sociaux et des collaborateurs, et de transmettre une proposition au conseil d’administration portant notamment sur le choix entre options d’achat ou de souscription ; d’émettre des propositions sur les systèmes de rémunération et d’incitation des dirigeants du Groupe ; en cas d’attribution d’options ou d’actions de performance au président, au directeur général ou au directeur général délégué, d’émettre des propositions sur le nombre d’actions issues de levées d’options ou d’actions de performance que l’intéressé sera tenu de conserver jusqu’à la n de ses fonctions ; de proposer des conditions de performance auxquelles seront soumis l’attribution et l’exercice des options ou l’attribution d’actions de performance au président-directeur général et/ou au directeur de soumettre chaque année au Conseil le projet des rapports sur les rémunérations perçues par les mandataires sociaux et sur les options en compte (art. 15 du code Afep-Medef). Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES d’examiner à cet effet : Le comité se réunit sur l’initiative de son président ou à la demande du président du conseil d’administration. Il ne peut valablement se réunir que si deux de ses membres sont présents, dont son président. L’ordre du jour est établi par le président du comité. Le comité rend ses avis à la majorité simple de ses membres. En cas de partage égal des voix, le président dispose d’une voix prépondérante au Pour l’accomplissement de ses travaux, le comité peut entendre le président du conseil d’administration ou toute personne désignée par Le comité rend compte de ses travaux à la plus prochaine réunion du conseil d’administration. Lors de la présentation du compte rendu des travaux du comité sur les rémunérations, le conseil d’administration délibère hors la présence des dirigeants mandataires sociaux. TRAVAUX DU COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS EN 2015 Le comité des rémunérations s’est réuni deux fois au cours de l’exercice 2015. Le taux de présence a été de 87,50 %. En février 2015, le comité des rémunérations a examiné le calcul de la rémunération variable des dirigeants des métiers. Il a proposé de compléter les critères pour la détermination de la partie variable de la rémunération au titre de l’exercice 2015 et des exercices suivants en ajoutant un nouveau critère quantitatif, celui de la marge opérationnelle courante, et un nouveau critère qualitatif relatif au « développement de la RSE » (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise). Il a proposé de conserver, pour les deux dirigeants mandataires sociaux, les règles de détermination de la partie variable pour la rémunération au titre de l’exercice 2015. Il s’est informé de la politique salariale du Groupe. Il a examiné les conditions de la retraite complémentaire des dirigeants. Il a examiné les avantages et les inconvénients de nouvelles formules d’intéressement. Il a proposé de conserver à ce stade le système de stock-options en ramenant la période d’acquisition à deux ans et en portant la n de la période d’exercice à dix ans. Il a examiné les incidences du projet de loi Macron sur les régimes de retraite additionnelle. Il a recommandé de mettre en place un nouveau plan d’options à la suite de l’assemblée générale du 23 avril 2015\. Il a également examiné et proposé au Conseil les rapports sur les rémunérations des mandataires sociaux, ainsi que sur les attributions et levées de stock-options au cours de l’exercice 2014. Au 31 décembre 2015, le comité de sélection des administrateurs est composé de Jean Peyrelevade (président), Jean-Paul Chif et et François- Henri Pinault. Deux de ses membres, soit les deux tiers, sont quali és les candidatures éventuelles à un mandat d’administrateur ou de censeur, en veillant à ce que gurent au sein du conseil d’administration au moins un tiers d’administrateurs indépendants, les projets de création de comités du Conseil et de proposer la liste de leurs attributions et de leurs membres ; de donner un avis sur les propositions de nomination, de renouvellement ou de révocation du mandat d’un administrateur ou d’un dirigeant mandataire social présentées au conseil d’administration ; de ré échir aux solutions de succession des dirigeants mandataires sociaux en cas de vacance imprévisible. Le comité apporte une attention particulière à la compétence, à l’expérience et à la connaissance des métiers du Groupe que chaque candidat à un poste d’administrateur doit posséder pour participer ef cacement aux travaux du conseil d’administration. Le comité se réunit valablement dès lors que deux de ses membres sont présents, dont son président. Le comité se réunit sur l’initiative de son président ou à la demande du président du conseil d’administration. L’ordre du jour est établi par le président du comité. Le comité associe le président du conseil d’administration à ses travaux. Pour l’accomplissement de ceux-ci, le comité peut entendre toute personne qui lui paraît susceptible d’être candidate aux fonctions à Le comité rend ses avis à la majorité simple de ses membres. Si deux membres seulement sont présents lors d’une réunion du comité, le président dispose d’une voix prépondérante au moment des votes. Le comité rend compte de ses travaux à la plus prochaine réunion du TRAVAUX DU COMITÉ DE SÉLECTION DES ADMINISTRATEURS Le comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2015. Le taux de présence a été de 75 %. Après avoir examiné la composition du Conseil et véri é l’équilibre de la représentation des hommes et des femmes au sein du Conseil, il a émis un avis positif sur le renouvellement des mandats d’administrateur de Martin Bouygues, François Bertière et Anne-Marie Idrac. Il a rendu un avis positif sur la quali cation d’administrateurs indépendants d’Anne-Marie Idrac, Helman le Pas de Sécheval, de Colette Lewiner, Jean Peyrelevade, François-Henri Pinault et Rose-Marie Van Lerberghe. Il a examiné la section relative au gouvernement d’entreprise du projet de rapport du président présenté à l’assemblée générale du 23 avril 2015. Comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat Au 31 décembre 2015, le comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat est composé d’Anne-Marie Idrac (présidente), de Raphaëlle De esselle, Sandra Nombret et Rose-Marie Van Lerberghe. Anne-Marie Idrac et Rose- Marie Van Lerberghe sont des administratrices indépendantes. Raphaëlle Deflesselle, représentante des salariés, a été nommée membre du comité le 24 février 2015. La proportion des administrateurs indépendants est de 100 % a. Créé en 1997, le comité de sélection des administrateurs a pour missions, en se conformant aux recommandations du code Afep-Medef : d’examiner périodiquement les questions relatives à la composition, à l’organisation et au fonctionnement du conseil d’administration, en vue de faire des propositions à ce dernier ; en compte (art. 15 du code Afep-Medef). Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Créé en mars 2001, le comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat a dans le domaine de l’éthique : de contribuer à la dé nition des règles de conduite ou principes d’actions qui doivent inspirer le comportement des dirigeants et de proposer ou donner un avis sur des actions visant à promouvoir un comportement professionnel exemplaire dans ce domaine, la pratique des affaires. Il a suivi le déploiement au sein des métiers des quatre programmes de conformité mis en place en 2014 en vue de formaliser et développer la prévention des pratiques non conformes dans les domaines suivants : concurrence, corruption (cf. chapitre 3, rubrique 3.4.4.1), information nancières et opérations boursières, con its d’intérêts (cf. section 5.3 ci-après). Il s’est assuré des progrès réalisés. Dans le domaine de la RSE, qui fait partie de ses missions depuis 2014, le comité s’est fait présenter les stratégies et actions menées dans le de veiller au respect des valeurs ou règles de conduite ainsi dé nies ; dans le domaine de la RSE (depuis 2014) : d’examiner au moins une fois par an les problématiques du Groupe en matière de responsabilité environnementale, sociale et sociétale, de transmettre au Conseil un avis sur le rapport prévu par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce en matière de RSE ; dans le domaine du mécénat : de dé nir les règles ou recommandations que doit suivre Bouygues, de donner son avis au président du conseil d’administration sur les actions de mécénat proposées par Bouygues, lorsque celles-ci représentent un engagement nancier signi catif, de véri er la mise en œuvre de ses recommandations et la conduite Le comité transmet également au Conseil un avis sur le rapport prévu par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les conséquences sociales et environnementales de l’activité de la société. Le comité se réunit sur l’initiative de son président ou à la demande du président du conseil d’administration. Pour l’accomplissement de ses travaux, le comité peut entendre le président du conseil d’administration ou toute personne désignée par celui-ci. Il rend compte de ses travaux à la plus prochaine réunion du Conseil. TRAVAUX DU COMITÉ DE L’ÉTHIQUE, DE LA RSE Le comité s’est réuni à cinq reprises en 2015. Le taux de présence des membres a été de 100 %. Dans le domaine du mécénat, après examen des nombreux dossiers proposés à Bouygues, le comité a donné un avis favorable au lancement ou à la poursuite d’une quarantaine d’actions de mécénat dans le domaine des activités humanitaires, médicales, sociales et culturelles. Les principales activités de mécénat sont présentées dans le chapitre 3 du présent document de référence. Au total, c’est une cinquantaine de millions d’euros de dons qui sont versés par les différentes entités du Groupe, dont environ chaque année 30 à 35 millions d’euros d’espaces publicitaires gratuits consentis par TF1 à des associations. Dans le domaine de l’éthique, le comité s’est informé du suivi des affaires judiciaires en cours. Il s’est informé des dispositifs mis en place pour prévenir et détecter les pratiques anticoncurrentielles ou contraires à Les administrateurs de Bouygues sont soumis à toutes les règles de déontologie xées par les articles 19 et 20 du code Afep-Medef et par la charte de déontologie qui gure en annexe au règlement intérieur du conseil d’administration. Il est rappelé que ces documents sont disponibles sur le site internet de Bouygues. La charte précitée comprend des prescriptions détaillées relatives notamment au devoir d’information de l’administrateur, à son devoir d’assiduité, à la limitation du cumul des mandats, à la prévention des con its d’intérêts, à la participation de l’administrateur au capital de la société, à la protection de la con dentialité, ainsi qu’un dispositif détaillé Les programmes de conformité approuvés en janvier 2014 par le Conseil ont précisé les règles de prévention en ce qui concerne notamment la déontologie en matière boursière et la prévention des con its d’intérêts. Règles relatives à l’assiduité et au cumul des mandats La charte de déontologie rappelle que chaque administrateur doit consacrer à ses fonctions le temps et l’attention nécessaires. L’administrateur doit participer régulièrement aux réunions du conseil d’administration et des comités auxquels il appartient. Les jetons de présence comportent une partie variable de 70 % liée à l’assiduité (cf. rubrique 5.4.1.3). Les administrateurs sont en outre tenus de se conformer non seulement aux règles du Code de commerce régissant le cumul des mandats sociaux dans les sociétés anonymes, mais aussi aux recommandations du code un dirigeant mandataire social ne doit pas exercer plus de deux autres mandats d’administrateur dans des sociétés cotées extérieures à son groupe, y compris étrangères ; il doit en outre recueillir l’avis du Conseil avant d’accepter un nouveau mandat dans une société cotée ; un administrateur ne doit pas exercer plus de quatre autres mandats dans des sociétés cotées extérieures au Groupe, y compris étrangères. Cette recommandation s’applique lors de la nomination ou du prochain renouvellement du mandat de l’administrateur ; l’administrateur doit tenir informé le Conseil des mandats exercés dans d’autres sociétés, y compris sa participation aux comités du Conseil de ces sociétés françaises ou étrangères. À la connaissance du conseil d’administration, toutes ces règles sont respectées par l’ensemble des administrateurs a. Colette Lewiner a démissionné en janvier 2016 de son mandat d’administrateur de Crompton Gr Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES En 2015, le taux d’assiduité individuelle des administrateurs aux séances du conseil d’administration et des comités a été le suivant : Règles relatives à la prévention des confl its d’intérêts La charte de déontologie prévoit des dispositions précises sur la prévention des con its d’intérêts. Un programme de conformité relatif aux con its d’intérêts a en outre été adopté par le conseil d’administration dans sa séance du 21 janvier 2014. Il a pour objet de traiter des situations dans lesquelles un collaborateur ou un dirigeant du groupe Bouygues est confronté à un con it d’intérêts en lien avec son activité professionnelle Les dispositions du programme de conformité « C on its d’intérêts » relatives aux administrateurs et mandataires sociaux sont les suivantes : « Les administrateurs et mandataires sociaux de toute société du Groupe sont appelés à une vigilance et à une exemplarité particulières en matière « 7.1. Une réglementation spéci que dite « des conventions réglementées » a notamment pour objet de traiter de la question des con its d’intérêts pouvant exister entre la société et ses dirigeants (directeur général, directeur général délégué, administrateurs, président de société par actions simpli ée (SAS), etc.) dans le cadre des conventions conclues entre ceux-ci et la société ou des conventions pour lesquelles lesdits dirigeants peuvent être indirectement intéressés ou encore des conventions entre deux sociétés ayant des dirigeants communs. » « C ette réglementation doit être strictement appliquée dans le Groupe. Les directions juridiques veillent au strict respect de la réglementation sur les conventions réglementées et de la charte du Groupe sur les conventions « 7.2. Les administrateurs et mandataires sociaux informent le conseil d’administration dont ils sont membres de toute situation de con it d’intérêts, même potentielle, entre leurs devoirs à l’égard de la société et leurs intérêts privés. Le président d’un conseil d’administration peut à tout moment demander aux administrateurs et aux censeurs une déclaration écrite attestant qu’ils ne se trouvent pas en situation de con it d’intérêts. » « 7.3. Les administrateurs s’abstiennent de prendre part au vote sur toute délibération les concernant directement ou indirectement. Cette obligation d’abstention peut même, dans certains cas, amener la personne concernée à ne pas avoir accès à la documentation sur la question « 7.4. Les administrateurs et mandataires sociaux s’interdisent d’exercer une activité qui les placerait dans une situation de con it d’intérêts ou de détenir un intérêt dans une entreprise cliente, fournisseur ou concurrente de la société, si un tel investissement est de nature à in uer sur leur comportement dans l’exercice de leurs mandats. » Des dispositions identiques gurent dans le règlement intérieur du Conseil, qui précise en outre que « le président du conseil d’administration peut à tout moment demander aux administrateurs une déclaration écrite attestant qu’ils ne se trouvent pas en situation de con it d’intérêts. » À ce jour, les con its d’intérêts potentiels dont la société a connaissance des actionnaires importants du Groupe (SCDM, les actionnaires salariés du Groupe) sont directement ou indirectement représentés au conseil d’administration à travers les personnes de Martin Bouygues, Olivier Bouygues, Sandra Nombret et Michèle Vilain ; Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES des con its d’intérêts potentiels existent du fait des mandats sociaux exercés par certains administrateurs dans d’autres sociétés. La liste de ces mandats gure ci-avant (cf. section 5.1) ; Martin Bouygues et Olivier Bouygues sont liés par des liens familiaux. La société n’a pas connaissance d’autres liens familiaux entre des François Bertière, Hervé Le Bouc et Nonce Paolini sont liés à la société par des contrats de travail. Sandra Nombret, Michèle Vilain, Raphaëlle De esselle et Michel Bardou sont liés par des contrats de travail à des François Bertière, Martin Bouygues, Olivier Bouygues, Colette Lewiner, Hervé Le Bouc et Nonce Paolini détiennent des mandats dans des À la connaissance de la société, et sous réserve du contrat liant SCDM à Bouygues, il n’existe pas d’autre contrat de service liant les membres du conseil d’administration de Bouygues à la société ou à l’une quelconque de ses liales et prévoyant l’octroi d’avantages au terme d’un tel contrat. À la connaissance de la société, il n’existe pas à ce jour d’autres con its d’intérêts potentiels entre les devoirs, à l’égard de la société, des membres du conseil d’administration et leurs intérêts privés ou d’autres devoirs. Le rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés (cf. chapitre 8, section 8.3 du présent document de référence) rend compte des conventions et engagements qui ont été soumis à l’autorisation du Conseil et pour lesquels des administrateurs se sont abstenus de prendre part au vote étant donné l’existence de con its Une charte interne du groupe Bouygues sur les conventions réglementées, approuvée par le conseil d’administration, est publiée sur le site internet . Le but de cette charte est de faciliter l’identi cation par les sociétés du groupe Bouygues des conventions qui, parce qu’elles concernent directement ou indirectement un dirigeant ou un actionnaire, doivent être soumises à la procédure des conventions réglementées prévue par le Code de commerce (autorisation préalable du conseil d’administration, rapport spécial des commissaires aux comptes, Cette charte retient la dé nition de la notion de « personne indirectement intéressée » suggérée par la Chambre de commerce et d’industrie de Les conventions réglementées autorisées par le conseil d’administration de Bouygues et non encore approuvées par l’assemblée générale sont décrites dans le rapport du conseil d’administration sur les résolutions (cf. chapitre 8, section 8.2, du présent document de référence), ainsi que dans le rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées (cf. chapitre 8, rubrique 8.3.1, du présent document de référence). Ce rapport mentionne également les conventions réglementées dont l’effet perdure dans le temps. Ces conventions poursuivies sont chaque année passées en revue par le conseil d’administration. Il est précisé que seules les nouvelles conventions sont soumises au vote À la connaissance de la société, aucun des membres du conseil d’administration n’a, au cours des cinq dernières années : subi de condamnation pour fraude, d’incrimination ou de sanction publique of cielle de la part d’une quelconque autorité statutaire ou été associé en qualité de dirigeant à une faillite, une mise sous séquestre été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur. Les statuts prévoient que tout administrateur, à l’exception des administrateurs représentant les salariés, doit détenir au moins dix actions de la société. Le règlement intérieur recommande à chaque administrateur ou censeur d’être propriétaire de cinq cents actions de la société. Sous réserve de ce qui précède, aucune restriction n’est acceptée par les membres du conseil d’administration concernant la cession de leur participation dans le capital de l’émetteur, à l’exception des règles relatives à la prévention des manquements d’initiés. Tout administrateur de Bouygues est tenu de se conformer aux règles relatives à la prévention des manquements d’initiés gurant dans la charte de déontologie. Ce document est publié en annexe 1 du règlement intérieur du conseil d’administration qui gure sur le site internet de Bouygues. Le programme de conformité « nformation financière et opérations boursières » approuvé par le Conseil en janvier 2014, précise Le règlement intérieur du conseil d’administration prévoit que le conseil d’administration procède périodiquement à l’évaluation de sa capacité à répondre aux attentes des actionnaires en passant en revue sa composition, son organisation et son fonctionnement, et en procédant à une même revue des comités du Conseil. Le Conseil consacre ainsi chaque année, en général au cours de sa séance de novembre, un point de l’ordre du jour de l’une de ses réunions à un Cette évaluation a pour objectifs : de faire le point sur les modalités de fonctionnement du Conseil et de vérifier que les questions importantes sont convenablement Les actionnaires sont informés chaque année dans le document de référence de la réalisation des évaluations et, le cas échéant, des suites Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES En application de ces dispositions, le conseil d’administration a consacré un point de sa réunion du 12 novembre 2015 à un débat sur son Comme chaque année, cette évaluation a revêtu un caractère formalisé : un questionnaire détaillé et une note sur le fonctionnement du Conseil avaient été préalablement envoyés par le président-directeur général aux administrateurs pour préparer utilement cet échange. Le questionnaire comportait à la fois des questions fermées, permettant de répertorier précisément les réponses, et des questions ouvertes, permettant aux administrateurs de nuancer et d’expliciter leurs réponses. Il comportait des questions permettant d’évaluer la contribution effective de chaque administrateur aux travaux du conseil d’administration. Des questionnaires complémentaires avaient été envoyés aux membres de chacun des comités. Les administrateurs étaient en outre invités à échanger verbalement avec le secrétaire général a n de préparer la Sur seize questionnaires, quatorze réponses ont été reçues, soit un taux de réponse de 88 %. Ces réponses ont été examinées par le secrétariat général et comparées à celles des années précédentes a n de mesurer Les principales conclusions de cette évaluation sont les suivantes. Comme chaque année, le Conseil s’est interrogé sur l’équilibre souhaitable de sa composition et de celle des comités, notamment sur la représentation des femmes et des hommes, les nationalités et la diversité des compétences, et sur les dispositions propres à garantir aux actionnaires et au marché que les missions du Conseil sont assurées avec l’indépendance, la compétence et l’objectivité nécessaires. Les réponses ont fait ressortir un niveau de satisfaction globalement élevé sur ces sujets. La composition du Conseil et la proportion des administrateurs indépendants sont jugées globalement appropriées. Le Conseil a pu constater que, conformément au souhait exprimé lors de la précédente évaluation, le nombre des administrateurs avait été abaissé et la proportion des administrateurs indépendants relevée. Cependant, le nombre des administrateurs est jugé encore un peu trop élevé. Le renforcement du taux de présence des femmes au sein du Conseil doit par ailleurs être poursuivi. Les administrateurs souhaitent également un accroissement de l’internationalisation et de la diversité au sein du Conseil. Ils sont en revanche peu nombreux à souhaiter la désignation d’un administrateur La qualité de l’information donnée aux administrateurs est jugée satisfaisante. Elle a notamment progressé en ce qui concerne les litiges, la stratégie et le développement à long terme, comme cela avait été souhaité lors de la précédente évaluation. Elle pourrait être améliorée dans certains domaines, comme la R&D, la RSE et la politique sociale. Le système actuel d’évaluation est jugé satisfaisant. Cependant, l’exercice tendant à l’évaluation de la contribution individuelle des administrateurs aux travaux du Conseil, formalisé pour la première fois en 2015 pour satisfaire à une recommandation de l’AMF, a été peu suivi. Bouygues et ses liales sont particulièrement sensibles à l’importance du contrôle interne et à la gestion des risques, processus contribuant à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des principaux La maîtrise des risques a toujours constitué en effet un élément important de la culture du groupe Bouygues. Elle est au cœur des préoccupations des managers du Groupe et s’appuie sur des dispositifs de contrôle interne fondés sur des principes appliqués depuis fort longtemps au sein Les organes et procédures du contrôle interne et de gestion des risques participent ainsi à l’identi cation, à la prévention et à la maîtrise des principaux facteurs de risques de nature à contrarier la réalisation des Comme tout système de contrôle et de gestion des risques, celui qui est mis en place par Bouygues ne peut cependant fournir une garantie totale à l’entreprise quant à sa capacité d’atteindre ses objectifs. Si le contrôle interne vise l’application des instructions et des orientations xées par la direction générale, il a également pour objet de veiller à ce que les actes de gestion ou la réalisation des opérations, ainsi que le comportement des collaborateurs, s’inscrivent dans le cadre du respect de la réglementation et des règles et principes que la société Bouygues souhaite voir appliquer au sein de son Groupe. Le contrôle interne trouve en premier lieu son application dans le domaine opérationnel, la gestion des risques étant totalement intégrée dans les processus clés des différents métiers du Groupe dont le contrôle interne vise à assurer le bon fonctionnement. Le contrôle interne trouve également une large application dans les domaines comptable et nancier, compte tenu de l’importance majeure que peuvent revêtir la qualité et la abilité des documents comptables et de l’information nancière dans le Groupe. Quant au dispositif de gestion des risques, il a pour but de préserver la valeur, les actifs et la réputation de la société tout en sécurisant la prise de décision et les processus de la société. Il favorise la cohérence des actions avec les valeurs de la société et mobilise les collaborateurs autour d’une vision commune des principaux risques. Le périmètre couvert par le présent rapport est celui du groupe Bouygues (société mère, Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas, TF1, Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Le groupe Bouygues dispose d’un référentiel de gestion des risques et de contrôle interne élaboré à partir du cadre de référence de l’AMF publié Ce dispositif a été mis à jour une première fois en 2010 à la suite de la révision du cadre de référence de l’AMF intégrant en particulier les évolutions législatives et réglementaires en matière de gestion des risques, ainsi que la recommandation de l’AMF concernant les comités d’audit. Il est régulièrement amendé a n d’y apporter des améliorations en tenant compte des évolutions et des retours d’expériences des métiers. Le référentiel de Bouygues aborde, d’une part, les principes généraux de contrôle interne et de gestion des risques et, d’autre part, les principes de contrôle interne comptables et nanciers. Il vise principalement à : formaliser les grands principes du contrôle interne du Groupe ; mieux identi er les bonnes pratiques communes aux différents métiers ; traiter de façon homogène les sujets transversaux importants. Chaque métier a approfondi cette approche Groupe par une ré exion propre destinée à traiter des aspects spéci ques de son dispositif de contrôle interne et a complété le référentiel Groupe par des principes spéci ques liés à ses activités propres. Le référentiel intègre une composante « Principes et méthode de gestion des risques » qui décrit la démarche applicable au sein du Groupe pour : identi er et suivre les risques majeurs ; transmettre les savoir-faire entre les générations (expérience). Cette démarche envisage les différentes étapes clés de la gestion des risques : identification, caractérisation, évaluation, hiérarchisation, Pour chaque étape dont le concept est précisément dé ni, des principes essentiels sont posés qui, pris dans leur ensemble, constituent la méthode Tous les ans, chaque métier présente ainsi sa cartographie des risques, élaborée selon cette méthode, à son comité des comptes et à son conseil d’administration. La cartographie des risques du Groupe élaborée à partir de celles des métiers est ensuite présentée au comité des comptes, puis Le référentiel intègre également une composante « Surveillance permanente du contrôle interne », laquelle décrit en particulier la méthode d’auto-évaluation des principes de contrôle interne. En suivant cette méthodologie, les métiers ont continué à véri er en 2015 le degré d’application des principes du contrôle interne. Le mode de déploiement des campagnes d’auto-évaluation du contrôle interne se concentre progressivement dans chacun des métiers sur les principaux risques et enjeux identi és au niveau du Groupe et du Métier. En 2015, l’ensemble des métiers s’est auto-évalué sur les cinq thèmes suivants (tronc commun) : l utte contre la corruption, respect du droit de la concurrence, promotion de l’éthique dans le Groupe, systèmes Chez Bouygues Telecom et ses filiales, la campagne d’évaluation (principes généraux) de 2015 a porté en outre sur quatre thèmes humaines, assurances, garanties). Elle a été déployée sur la quasi-totalité Bouygues Construction s’est attaché à déployer l’auto-évaluation dans la profondeur de son organisation, notamment dans un certain nombre de directions de production ou d’agences. La campagne a concerné plus d’une centaine de structures représentant environ 80 % du chiffre d’affaires. En complément des thèmes communs aux métiers, les thèmes suivants ont été évalués : ressources humaines et sous-traitance. Chez TF1, la campagne d’évaluation 2015 a porté sur l’ensemble des principes généraux de contrôle interne et sur la totalité des entités engendrant le chiffre d’affaires du groupe TF1, à l’exception de TF1 Films . Les nouvelles activités sont intégrées aux campagnes selon un rythme tenant compte de l’introduction des processus, outils de pilotage et méthodes dans lesdites entités. Chez Colas, l’auto-évaluation a été généralisée à l’ensemble des activités. L’auto-évaluation suit un cycle tri-annuel (deux années sur trois, la campagne se focalise sur les principaux facteurs de risques et, la troisième année, elle concerne tous les principes). Il a été demandé à chacune des liales de poursuivre le déploiement des évaluations sur les unités d’exploitation. En 2015, les principaux plans d’action sont intervenus dans les domaines suivants : déploiement des programmes de conformité adoptés au niveau du Groupe, sécurisation des transactions nancières, déploiement des procédures d’achats et/ou gestion des En 2015, Bouygues Immobilier a encore étendu le périmètre d’évaluation (plus de 98 % du chiffre d’affaires). S’agissant des principes évalués, Bouygues Immobilier a procédé à l’évaluation sur deux thèmes généraux (ressources humaines, investissements de croissance externe), en complément des cinq thèmes communs à l’ensemble des métiers du Au sein de chaque métier, une synthèse des évaluations effectuées lors de la campagne 2015 a été présentée au comité des comptes de la société La société mère et les principaux dirigeants du Groupe s’attachent à créer un environnement propice à la sensibilisation des collaborateurs du Groupe au besoin de contrôle interne. Il en va de même au niveau des Plus généralement, le souhait de la direction générale du Groupe de promouvoir l’environnement général de contrôle interne s’exprime dans différents domaines, et notamment dans celui du respect de l’éthique et du comportement des collaborateurs. Le président-directeur général de Bouygues passe régulièrement des messages forts auprès des principaux dirigeants du Groupe sur la nécessité d’adopter, à tous les niveaux, des comportements irréprochables, ce qui intègre à la fois le respect des lois et règlements en vigueur, mais également le respect de l’éthique et des Il le fait, tout d’abord, au sein du conseil de Groupe, instance regroupant une fois par trimestre les principaux dirigeants (environ 450 personnes), mais également dans le cadre de l’Institut du management Bouygues (IMB), organisme de formation interne des managers du Groupe, qui organise régulièrement un séminaire intitulé « D éveloppement des valeurs Bouygues » dont l’objectif est de sensibiliser les cadres dirigeants à la nécessité de respecter, en toutes circonstances, les lois et règlements, ainsi que les règles éthiques qui fondent l’état d’esprit du Groupe. Le président-directeur général de Bouygues, ainsi que certains membres Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES de la direction générale interviennent systématiquement lors de ces Le secrétaire général du Groupe anime périodiquement des séminaires à destination des cadres, axés plus spéci quement sur un rappel de la réglementation applicable dans différents domaines en lien avec les problématiques juridiques rencontrées par les métiers. Ce mouvement est fortement relayé au niveau des métiers. À titre d’exemple, chez Colas en 2015, un directeur de la conformité, rattaché au président-directeur général, a été nommé. Toujours chez Colas, les campagnes de formation à la déontologie des affaires ont touché 90 % du personnel d’encadrement en France à n 2015. Le conseil d’administration de Bouygues comporte un comité de l’éthique et du mécénat. Les informations détaillées sur ce comité et ses travaux gurent dans la partie du rapport consacrée au gouvernement d’entreprise Le groupe Bouygues dispose d’un code d’éthique. Dans ce code d’éthique, le Groupe af rme les valeurs essentielles qu’il entend respecter et voir respecter par ses collaborateurs dans leur vie professionnelle. L’existence de ce code participe à l’objectif d’amélioration des comportements et vise à aider les collaborateurs à se déterminer en face de situations concrètes par référence à des principes clairs et précis. Chaque métier a effectivement nommé un responsable de l’éthique et, désormais, tous les conseils d’administration des métiers (Bouygues Immobilier, Bouygues Telecom, Bouygues Construction, Colas et désormais TF1) ont créé un comité d’éthique. TF1 s’est en outre doté d’un code d’éthique propre, en complément de celui du groupe Bouygues. Un dispositif d’alerte professionnelle existe au sein du groupe Bouygues. Ce dispositif vise à permettre aux collaborateurs du Groupe de signaler Ce dispositif a été mis en conformité avec les préconisations de la Commission nationale nformatique et L ibertés (Cnil). Conformément à la recommandation de la Commission européenne du 15 février 2005 relative au rôle des administrateurs, il fonctionne sous le contrôle du comité de l’éthique et du mécénat du conseil d’administration. Le groupe Bouygues a souhaité donner une impulsion très forte au niveau de ses objectifs en matière d’éthique en se dotant des quatre programmes information nancière et opérations boursières ; Dans ces programmes de conformité, le Groupe rappelle les principales réglementations et règles de conduite applicables et édicte les mesures d’information, de prévention, de contrôle et de sanctions devant être mises en place au sein des différents métiers. Ces programmes de conformité ont été adoptés par le conseil d’administration de Bouygues le 21 janvier Les programmes de conformité ont fait l’objet d’une diffusion en 2014. Des formations spéci ques à destination des collaborateurs concernés au niveau des métiers ont été proposées en 2015. À titre d’exemple, chez Bouygues Construction, les programmes de conformité ont été très largement diffusés et un engagement « Éthique et Conformité » a été adressé à plus de 1 500 collaborateurs avec un taux de retour supérieur Le maintien d’un haut niveau de compétence des collaborateurs de la société Bouygues et du Groupe constitue également un objectif de la société mère car il contribue à créer un environnement favorable au contrôle interne. Bouygues s’attache à mettre en place une politique de formation, tout en cherchant à déliser ses principaux collaborateurs, a n de maintenir un niveau d’expérience et de connaissance de l’entreprise propice à la transmission de la culture et des valeurs du Groupe. Plus généralement, la philosophie que la société mère souhaite faire partager par les métiers est celle d’un Groupe où les dirigeants sont proches de leurs principaux collaborateurs et mettent en œuvre une Ces principes sont rappelés au niveau du comité de direction générale, puis relayés dans les métiers à tous les niveaux (conseil d’administration, direction générale, comité de direction). Les décisions stratégiques prises au plus haut niveau par le Groupe s’inspirent de cette philosophie et servent de référence pour les métiers. La société mère joue également un rôle dans la politique de gestion des ressources humaines au niveau du groupe Bouygues. Ainsi, le directeur général adjoint Ressources humaines et Administration du groupe Bouygues anime et coordonne le comité Ressources humaines Groupe qui constitue un maillon essentiel de la transmission des valeurs La charte des ressources humaines de Bouygues contribue à la transmission de la culture du Groupe en rappelant que le développement de l’entreprise repose essentiellement sur les collaborateurs. La mise en place des procédures de contrôle interne doit contribuer à la réalisation des objectifs du Groupe en prenant en considération les risques auxquels le Groupe est confronté. La dé nition des objectifs généraux du Groupe est appréhendée à travers le cycle de management, processus qui permet à la direction générale du Groupe de participer, en amont, à la dé nition des stratégies de chaque métier, d’approuver les plans qui s’inscrivent dans ce cadre stratégique, puis de suivre en cours d’exercice la réalisation progressive des objectifs. Les principes du cycle de management sont directement applicables dans toutes les structures du Groupe, permettant ainsi une construction Ce processus itératif permet à la direction générale du Groupe de s’assurer en permanence de la cohérence des objectifs avec les stratégies, de contrôler les décalages éventuels entre les réalisations et les objectifs, et d’anticiper les mesures à mettre en place au niveau du Groupe ou des métiers pour y remédier (besoins de nancement, recadrages, etc.). Il vise également à mettre à la disposition de la direction générale du Groupe et du conseil d’administration de la société Bouygues tous les éléments d’information nécessaires à la prise de décisions. Les principaux membres de la direction générale de la société mère sont présents au sein des conseils d’administration des différentes sociétés de tête des métiers qui arrêtent les orientations stratégiques et les plans. En tenant compte des orientations générales du Groupe et de ses caractéristiques propres, chaque métier dé nit et présente à la direction générale de Bouygues ses orientations stratégiques à moyen terme Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES (horizon de trois ans). Le plan stratégique est ainsi présenté à la direction générale Groupe par chaque direction générale Métier en mai. Les plans d’action qui en découlent permettent ensuite d’établir les plans d’affaires sur trois ans, qui sont présentés au conseil d’administration de Bouygues du mois de janvier suivant. Dans le cadre du plan d’affaires de janvier, la première année fait l’objet d’un plus grand détail et constitue un engagement de chaque métier vis- à-vis de la direction générale Groupe, dénommé le plan annuel. Un premier point d’avancement du plan annuel (actualisation) pour l’année en cours est effectué en mai à l’occasion de la présentation du plan stratégique à la direction générale Groupe. Une deuxième actualisation a lieu en novembre et est intégrée dans le Elles pilotent l’ensemble du dispositif, dé nissent les axes stratégiques et s’assurent que les procédures de contrôle interne et de gestion des risques sont conçues et mises en œuvre de façon adaptée à l’évolution Les caractéristiques et les missions du comité des comptes de Bouygues sont décrites dans le présent rapport dans sa partie relative au gouvernement d’entreprise (cf. rubrique 5.2.1.9). Les conseils d’administration des métiers se sont tous dotés d’un comité des comptes dont les missions sont comparables à celles du comité des comptes de Bouygues. En plus des missions relatives aux options comptables et à l’examen des comptes, elles intègrent le suivi de l’ef cacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques. Les comités des comptes des métiers examinent les programmes et les conclusions des missions d’audit interne, et procèdent à la revue de la cartographie des risques. Les comités des comptes constituent, par conséquent, un organe clé du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques. La société mère s’est dotée d’une direction centrale Contrôle interne et Audit qui a vocation à jouer un rôle majeur dans le développement de la politique de contrôle interne du Groupe. La direction centrale Contrôle interne et Audit a, en particulier, en charge : l’animation des fonctions Contrôle interne et Audit du Groupe ; la coordination des actions de contrôle interne, gestion des risques et Les métiers se sont également dotés d’une organisation dédiée au contrôle interne. Les organes mis en place sont généralement en charge, à titre principal, des campagnes d’évaluation et des cartographies des risques. Ils assument parfois des responsabilités plus globales au niveau La direction des affaires juridiques, de l’audit et du contrôle interne de Bouygues Construction assure l’animation du contrôle interne, laquelle s’appuie principalement sur les lières fonctionnelles pour le déploiement de la démarche. Chaque liale a désigné un correspondant « C ontrôle interne » qui constitue le relais au niveau opérationnel. Ce rôle est généralement assuré par le secrétaire général de la liale. Au sein de Bouygues Telecom a été mis en place un processus transversal de gestion des risques intégré au cycle de gestion courant de l’entreprise. Un responsable de la gestion des risques anime le processus avec des correspondants représentant les grandes directions de l’organisation, chargés principalement de collecter les risques et de les évaluer. La cohérence du système et son évolution sont assurées par le biais des est effectué de façon régulière à la direction générale. Un comité C ontrôle interne réunit trimestriellement les treize correspondants « C ontrôle interne » autour du responsable de la gestion Chez TF1, la démarche Contrôle interne est animée par la direction de l’audit et du contrôle interne (DACI). Au niveau des liales opérationnelles, des comités ont été créés et il existe un correspondant Risques par liale. Il existe également un comité fonctionnel qui traite des aspects relevant Chez Bouygues Immobilier, la direction du contrôle interne a notamment en charge l’établissement de la cartographie des risques en liaison avec les différents organes et personnes responsables ainsi que l’organisation, l’animation et la synthèse de la démarche d’auto-évaluation, y compris le suivi des plans d’action. Elle intervient en lien avec la direction Audit interne et la direction des assurances. Il existe également une direction des et des procédures ayant pour mission la maintenance, l’évolution et la mise à jour de l’ensemble des directions ont été regroupées au sein de la direction de la gestion des risques (DGR) pour une meilleure ef cacité globale. Chez Colas, l’animation et la coordination du contrôle interne sont assurées par la direction du contrôle interne et de l’audit, qui travaille en liaison avec des correspondants dans les liales et les régions dans le cadre d’une organisation très fortement décentralisée. Secrétariat général – D irections juridiques Le secrétariat général Groupe assure des missions de suivi juridique des Dans ce cadre, le secrétariat général Groupe peut intervenir ponctuellement aux côtés des métiers dans la gestion des grands contentieux ou des grands dossiers ayant un impact au niveau du Groupe. Le secrétaire général de Bouygues anime le comité juridique Groupe qui réunit les directeurs juridiques des métiers. Il joue ainsi un rôle d’animation et de contrôle de la lière juridique Groupe. Le secrétaire général est également le responsable de l’éthique du Groupe. Au sein des métiers, les directions juridiques, et plus généralement les directions fonctionnelles, jouent un rôle majeur en matière de prévention La direction centrale Risques et Assurances du Groupe joue un rôle d’assistance, de conseil et de soutien aux liales du Groupe. Elle intervient également en ce qui concerne la gestion des risques. Grâce à sa vision globale de la politique d’assurance des différents métiers, la direction centrale Risques et Assurances met en place des assurances Groupe en complément des assurances souscrites au niveau Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES La direction centrale Risques et Assurances veille à ce que les liales aient des polices souscrites auprès de compagnies de premier ordre et présentant un niveau de couverture, de franchise et de prime en Au niveau des métiers, les directions Risques et Assurances apportent une contribution essentielle à la gestion des risques. L’organisation du contrôle de gestion permet une approche globale de telle sorte qu’aucune société du Groupe n’échappe au processus de contrôle de gestion. Les sociétés qui ne sont pas rattachées à un métier sont gérées au niveau de la société mère. Les principes de fonctionnement entre la société mère et les métiers ont été regroupés dans un document de synthèse élaboré par la direction centrale Stratégies et Développement, dont une mise à jour est effectuée régulièrement. Ce guide sert de référentiel pour l’ensemble des métiers. La société mère exerce un contrôle systématique sur la gestion des liales par le biais du plan annuel et des actualisations, ainsi qu’à travers les tableaux de bord mensuels. Ces derniers sont communiqués directement à la direction générale Groupe et centralisés au niveau de la direction Les arrêtés comptables sont effectués trimestriellement et les comptes trimestriels font l’objet d’une consolidation au niveau du Groupe. Ainsi, le cycle de management et les procédures de contrôle et de permettent un suivi et un dialogue permanent avec les métiers. Des recadrages peuvent être opérés ; la société mère se trouve en mesure de contrôler la gestion des liales et d’intervenir en amont dans Au niveau des métiers, le contrôle de gestion s’exerce également, selon les mêmes principes, à travers les services dédiés et les systèmes d’information spéci ques mis en place. La direction centrale Trésorerie et Finances de la société mère dé nit et veille à l’application de principes de gestion au niveau du Groupe. Elle joue un rôle d’animation et de coordination. Les principes de fonctionnement concernent en particulier les centrales de trésorerie Bouygues Relais et Uniservice qui sont gérées au niveau de la société mère, ainsi que les centrales de trésorerie des métiers. Ils s’appliquent également en matière de nancement des liales. Les règles essentielles de gestion concernent en particulier la sécurité interne (double signature pour les paiements, etc.), la sécurité externe (chèques sécurisés, paiement par billet à ordre relevé, etc.), le principe de liquidité (lignes de crédit con rmées, placement de la trésorerie, etc.), la qualité des contreparties, la documentation juridique des conventions de crédit, ainsi que l’appréciation et la couverture éventuelle des risques L’audit constitue un outil d’analyse et de contrôle qui joue un rôle essentiel Au niveau de la société mère, la direction centrale Contrôle interne et Audit regroupe les deux fonctions. Elle joue son rôle d’animateur de la lière Audit interne au niveau du Groupe et réalise des missions d’audit interne à la demande de la direction générale de Bouygues, mais également pour le compte de Bouygues Telecom depuis septembre 2014. Le Groupe Chaque métier, à l’exception de Bouygues Telecom, dispose d’un service Ainsi qu’il est rappelé dans la charte d’audit interne du Groupe, les principales missions de l’audit interne consistent à donner à la direction générale une assurance raisonnable sur la abilité et l’ef cacité des principes d’organisation et des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques. Dans ce cadre, l’audit interne évalue : l’identi cation et la maîtrise des risques à partir de l’analyse des enjeux l’ef cacité des dispositifs de gestion des risques et la mise en œuvre la maîtrise et l’ef cacité des processus opérationnels et fonctionnels ; l’intégrité, la abilité, l’exhaustivité, la traçabilité et la protection des informations produites en matière de comptabilité, de nance et de Des risques spéci ques peuvent être de nature très différente selon les métiers. À titre d’exemples, il peut s’agir de risques liés à la réglementation, de risques technologiques, de risques liés à la concurrence, de risques environnementaux ou encore de risques liés à la réalisation de grands projets. Les métiers ont donc mis en place des procédures formalisées et appropriées a n d’assurer une meilleure maîtrise de leurs risques. (cf. chapitre 4 « F acteurs de risques » du présent document de référence). La gestion des risques est complètement intégrée dans les processus de Bouygues Construction : des procédures très strictes encadrent la sélection et la remise des offres commerciales, qui font l’objet de comités d’engagement formalisés pour passer en revue l’ensemble des risques des contrats. En fonction du niveau des engagements nanciers ou du montant des travaux, ou encore en tenant compte des enjeux techniques, les différentes entités de Bouygues Construction sont dans l’obligation de présenter leur dossier et de solliciter l’accord de la direction générale de Bouygues Construction. Des équipes nancières et juridiques importantes sont associées en amont aux projets. Sur le plan technique, chaque entité dispose de moyens importants au niveau des études et peut faire appel, dans certains domaines, à des experts regroupés en pôle de compétence au niveau du Groupe. Pour les grands projets, une attention particulière est accordée aux études qui font l’objet d’une validation croisée (en interne et par des bureaux d’études externes). Le niveau de risque nancier (courbe de risques) est suivi en permanence sur les grands contrats. La fonction de contrôle de gestion dispose de moyens et d’une autorité lui permettant de suivre mensuellement le résultat de chaque chantier, et de signaler les écarts par rapport au budget prévisionnel. Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Bouygues Immobilier dispose d’un référentiel de procédures internes qui fait l’objet de mises à jour régulières. Une attention particulière est portée au processus d’engagement foncier (signature des promesses de ventes, acquisition des terrains) et de Tout acte en vue de maîtriser un terrain (ou un immeuble) nécessite la tenue préalable d’un comité d’engagement. La décision d’acheter un Par ailleurs, la société a renforcé sa politique de prévention en matière de risques environnementaux dans le cadre de ses achats fonciers. La société peut également être mise en cause par ses clients en cas de mauvaise réalisation des biens vendus. Dans le cadre de la garantie de parfait achèvement, Bouygues Immobilier fait intervenir les entreprises pour lever au plus vite les réserves. Elle veille également au respect scrupuleux des obligations d’assurance décennale des intervenants (entreprises, maître d’œuvre, bureaux d’études techniques, etc.). Les risques nanciers et comptables ont toujours fait l’objet de principes et procédures bien dé nis au sein du groupe Colas. Quant à la politique de gestion des risques, elle est centrée principalement sur les actions de prévention et sur les couvertures d’assurance. Une très forte culture de la décentralisation s’accompagne d’un dispositif de contrôle des engagements, tant au niveau des engagements commerciaux (soumission des projets à des commissions de marchés) que pour les opérations de croissance externe ou d’acquisitions immobilières, ou encore pour les soumissions à des opérations de longue lesquelles doivent faire l’objet, en fonction de leur importance, d’une présentation et d’un accord préalable de la direction générale de Colas et du conseil d’administration de la liale ou de Colas. A n de dé nir un système décisionnel de gestion de crise, une démarche d’identi cation des risques majeurs a été initiée par TF1. Elle a donné lieu à la création de la structure Réagir dont l’objectif, lié à la continuité de l’activité, est de bâtir et mettre à jour les principaux schémas de reprise des processus clés en cas d’incidents. Le comité Réagir effectue un travail de veille et de prévention des risques majeurs associés aux processus clés du groupe TF1. Il assure le maintien et l’enrichissement des différentes Il faut préciser l’importance du rôle de la direction technique et des systèmes d’information (DTSI), qui est notamment en charge de la fabrication de certaines émissions, de la diffusion des programmes, des réseaux de diffusion, ainsi que des systèmes informatiques. La DTSI dé nit, au travers de sa direction centrale des systèmes d’informations (DCSI), les systèmes d’informations nécessaires à la production des informations et à la gestion sécurisée et ef cace des opérations. Elle garantit également la sécurité de l’antenne et œuvre à la formalisation d’une politique de sécurité de l’information et à la constitution d’un référentiel commun de sécurité du groupe TF1. La direction de l’Antenne assure, par ailleurs, le contrôle de la conformité des programmes et le respect des obligations du cahier des charges. Une attention particulière est portée au processus d’achat qui peut générer des engagements très importants (par exemple, des contrats d’achats de droits). Ces contrats suivent un circuit de validation très précis intégrant les différents services et parfois la direction générale en fonction du montant de l’engagement et de la nature du contrat. Des enjeux très importants sont liés aux offres commerciales. C’est la raison pour laquelle celles-ci sont examinées par un comité des offres auquel participe la direction générale de Bouygues Telecom. Un comité dit de « bilan des offres » assure également un suivi des offres commerciales proposées et contrôle les résultats au regard des prévisions initiales. Chez Bouygues Telecom, le contrôle des achats est particulièrement développé compte tenu de l’importance du niveau des achats dans cette société. Il existe une direction des achats qui applique des procédures très strictes. Cette direction est elle-même soumise à des contrôles réguliers. La production et la diffusion d’informations, tant en interne que vis-à-vis des tiers, participent largement au développement du contrôle interne. Les systèmes d’information mis en place permettent de gérer et contrôler l’activité. La communication contribue à la fois à sensibiliser les collaborateurs à l’importance du contrôle et à transmettre à l’extérieur du Groupe des informations ables, pertinentes et conformes aux exigences La direction centrale Communication Groupe participe activement à la diffusion de l’information auprès des collaborateurs. Elle contribue ainsi à l’af rmation de l’identité du groupe Bouygues et joue un rôle fédérateur Rattachée directement au président-directeur général de Bouygues, elle est notamment en charge de la lettre d’information bimensuelle destinée aux directeurs et chefs de services, et du magazine (publication semestrielle) qui constituent le véritable trait d’union de l’ensemble des collaborateurs du Groupe. Elle pilote également le nouveau portail du groupe fonctionnalités étendues début 2015, qui constitue un véritable outil de travail et de partage pour les collaborateurs du Groupe et de la société Bouygues. Ce portail fait la synthèse des anciens outils intranet et extranet pour proposer aux collaborateurs un espace uni é et collaboratif. La direction centrale Communication Groupe réalise aussi (synthèse annuelle des informations nancières), publication diffusée tant à l’extérieur du Groupe qu’auprès des cadres et Etam. Le conseil de Groupe constitue également un vecteur important permettant à la direction générale du Groupe de transmettre l’information et les messages essentiels aux principaux dirigeants du Groupe. La direction centrale Communication Groupe développe son action en lien avec les métiers avec lesquels elle travaille en étroite collaboration selon le principe de l’information réciproque. Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Les principales missions de la direction consistent notamment : à promouvoir la bonne image du Groupe (relations presse, relations à transmettre à la direction générale et aux managers du Groupe les informations provenant de sources externes dont ils peuvent avoir à assurer la communication nancière à destination de la presse et du grand public en liaison avec la direction Relations Investisseurs. envoi de lettres-circulaires, etc.) et contribue ainsi à maintenir la cohérence du système d’élaboration des comptes consolidés. Tel est le cas en particulier pour les normes IFRS, leur interprétation et leur évolution. Procédures de contrôle interne comptable et fi nancier En dehors du tronc commun que constitue le référentiel de contrôle interne du groupe Bouygues sur le plan comptable et nancier, chaque métier articule son contrôle interne selon son propre dispositif. Un des objectifs essentiels du contrôle interne réside dans la abilité des informations comptables et nancières. Celle-ci est assurée par un dispositif très complet et un ensemble de procédures rigoureuses. Chaque métier dé nit ses procédures d’arrêté des comptes qui doivent s’inscrire dans le cadre plus global de la consolidation des comptes Au sein de la société mère, la direction centrale Consolidation-Comptabilité a notamment pour mission de dé nir et d’implanter des règles et méthodes de consolidation homogènes pour le Groupe et d’assister les métiers dans leur gestion consolidée. Elle établit également les comptes individuels La consolidation s’effectue sur une base trimestrielle selon la méthode des paliers. Chaque métier consolide à son niveau, selon des méthodes identiques dé nies par la direction centrale qui effectue la consolidation L’outil principal utilisé pour la consolidation des comptes aux différents niveaux est un logiciel spéci que. Il est utilisé par un très grand nombre de sociétés cotées. Ce logiciel est utilisé au niveau de tous les métiers dans le cadre de la consolidation par paliers. L’utilisation de cet outil de consolidation permet d’exercer un contrôle rigoureux sur l’élaboration des comptes qui sont ainsi régis par des procédures normées. En dehors du système comptable informatisé, la direction centrale Consolidation dispose d’un manuel des règles et procédures de consolidation regroupant les principes essentiels applicables par l’ensemble des entités du Groupe en matière de consolidation. Ce manuel constitue un outil important permettant de servir de cadre de référence pour l’établissement des comptes consolidés. Il est mis à la disposition de tous les collaborateurs comptables du Groupe au moyen d’un site intranet dédié qui énonce les différents principes et options applicables La direction centrale Consolidation assure, par ailleurs, une mission d’animation et de coordination en diffusant régulièrement auprès des métiers les règles et méthodes applicables (organisation de séminaires, Les comités des comptes constituent au niveau comptable et nancier un élément clé du système de contrôle interne. Les informations détaillées relatives au comité des comptes de Bouygues gurent dans la rubrique 5.2.1.9 ci-avant. Au niveau des métiers, chaque société mère est dotée d’un comité d’audit ou des comptes dont les missions sont comparables à celles du comité des comptes de Bouygues. La communication nancière (relations avec les investisseurs et les analystes nanciers) est, quant à elle, assurée au niveau de la société Bouygues par la direction des relations Investisseurs du Groupe qui communique au marché les informations dont il a besoin et reste en permanence à l’écoute des actionnaires et des analystes. Une grande attention est portée aux communiqués de presse et au document de référence, lequel est considéré par le Groupe comme un Ces documents sont élaborés selon un processus qui implique plusieurs directions fonctionnelles (direction nancière, direction de la consolidation, direction de la communication, secrétariat général, etc.), ainsi que la validation de la direction générale et le contrôle des commissaires aux comptes. Les communiqués de presse trimestriels sont validés par le comité des comptes et le conseil d’administration. Des procédures ont été mises en place pour informer les collaborateurs sur la réglementation en matière d’informations privilégiées. Les autres sociétés cotées du Groupe ( Colas, TF1) assurent par ailleurs Les systèmes de contrôle interne doivent eux-mêmes être contrôlés à travers des évaluations périodiques et des améliorations doivent y être Les directions Audit de la société mère et des métiers, à travers leurs différentes missions, ont toujours examiné l’ef cacité des dispositifs de contrôle interne et participent activement à cette démarche de progrès. La préoccupation essentielle reste la dé nition et la mise en œuvre de plans d’action avec comme objectif principal de participer à une meilleure Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Les modalités particulières de participation des actionnaires aux assemblées générales et, notamment, les conditions d’attribution d’un droit de vote double aux actions détenues sous la forme nominative depuis plus de deux ans, sont décrites au chapitre 6, rubrique 6.1.2, du présent et des autres avantages perçus par Les indications correspondantes gurent dans la rubrique 5.4 du présent Les informations visées à l’article L. 225-100-3 du Code de commerce (éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique) gurent au chapitre 6, rubrique 6.1.4, du présent document de référence. Le présent rapport a été préparé par le secrétariat général en lien avec la direction générale du Groupe, à partir de différents documents internes (statuts, règlement intérieur et procès-verbaux du conseil d’administration et de ses comités, programmes de conformité, principes et procédures de contrôle interne, etc.). La partie relative aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques a été élaborée avec l’assistance de la direction du contrôle interne de Bouygues, en coordination avec les différents acteurs du contrôle interne au sein des métiers. Elle a été Les rédacteurs ont tenu compte de la réglementation en vigueur, des recommandations émises par l’AMF sur le gouvernement d’entreprise, le contrôle interne et sur le comité d’audit, du cadre de référence de l’AMF sur les dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques, des recommandations du guide d’application du code Afep-Medef, du code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef, du rapport du Haut Comité de gouvernement d’entreprise, ainsi que des pratiques de place. Le conseil d’administration, après en avoir délibéré, a approuvé ce rapport lors de sa séance du 23 février 2016. Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES 5.3 Rapport des commissaires aux comptes L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du président du conseil En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Bouygues et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président du conseil d’administration de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015. Il appartient au président d’établir et de soumettre à l’approbation du conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière, d’attester que ce rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de véri er la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à : prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du président ainsi que de la documentation existante ; prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; déterminer si les dé ciences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du président. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière contenues dans le rapport du président du conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce. Nous attestons que le rapport du président du conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 du Code Fait à Paris-La Défense, le 23 février 2016 Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Rapport requis par les articles L. 225-102-1 et L. 225-37 alinéa 9 du Code en dehors des jetons de présence (voir ci-après Tableau 4), aucune rémunération ne leur est versée par une liale du Groupe. Le présent chapitre rassemble les rapports requis par le Code de commerce et les tableaux recommandés par le code de gouvernement Dès l’exercice 2007, le conseil d’administration de Bouygues a pris en compte les recommandations Afep-Medef qui ont été publiées en janvier 2007 et qui traitent des rémunérations des dirigeants mandataires sociaux de sociétés cotées. L’Afep et le Medef ayant publié de nouvelles recommandations le 6 octobre 2008, le conseil d’administration a constaté qu’elles étaient déjà mises en œuvre pour la quasi-totalité d’entre elles. Les dispositions devant être introduites ont été adoptées par le conseil d’administration début 2009. En n, ont été prises en compte les dispositions du guide d’application du code Afep-Medef publié en décembre 2015 par le Haut Comité de gouvernement d’entreprise. Les principes et règles retenus à ce jour par le conseil d’administration et ayant servi à xer les rémunérations de l’exercice 2015 sont décrits ci-après. L es deux dirigeants mandataires sociaux ne sont pas titulaires d’un aucune indemnité de cessation de fonctions ou indemnité de non- concurrence en cas de départ ne leur a été consentie par le conseil aucune rémunération variable annuelle différée ou rémunération variable pluriannuelle ne leur a été octroyée ; la rémunération globale des dirigeants mandataires sociaux prend en compte l’existence d’une retraite additive plafonnée et le fait qu’aucune des indemnités susvisées ne leur a été consentie ; Dé nies en 1999, les règles de détermination de la rémunération xe ont été depuis appliquées de façon constante. La rémunération xe est déterminée en prenant en compte le niveau et la difficulté des responsabilités, l’expérience dans la fonction, l’ancienneté dans le Groupe, ainsi que les pratiques relevées dans les groupes ou entreprises Les avantages en nature consistent en la mise à disposition d’une voiture de fonction à laquelle s’ajoute la mise à disposition, pour des besoins personnels, d’une partie du temps d’une assistante de direction et d’un DESCRIPTION GÉNÉRALE DE LA MÉTHODE DE La rémunération variable est individualisée : le Conseil a dé ni, pour chaque dirigeant mandataire social, quatre critères de détermination de Pour chaque critère, un objectif est dé ni. Lorsque l’objectif est atteint, une part variable correspondant à un pourcentage de la rémunération Si les quatre objectifs sont atteints, le total des quatre parts variables est égal au plafond global de 150 % que ne peut dépasser la rémunération variable de chaque dirigeant mandataire social. Si un objectif est dépassé ou s’il n’est pas atteint, la part variable varie linéairement à l’intérieur d’une fourchette : la part variable ne peut excéder un seuil maximum ; elle se trouve réduite à zéro en deçà d’un Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Il faut souligner à nouveau que l’addition des quatre parts variables ainsi déterminées ne peut en tout état de cause dépasser le plafond global xé pour chacun des dirigeants mandataires sociaux à 150 % de la LES QUATRE CRITÈRES QUI DÉTERMINENT LA RÉMUNÉRATION La rémunération variable des dirigeants mandataires sociaux est fondée sur les performances du Groupe, celles-ci étant déterminées par référence à quatre critères économiques signi catifs : P1 = progression du résultat opérationnel courant de l’exercice (P1 = 50 % de la rémunération xe si l’objectif est atteint) ; P2 = évolution du béné ce net consolidé (part du Groupe) de l’exercice par rapport au plan (P2 = 25 % de la rémunération xe si l’objectif est P3 = évolution du béné ce net consolidé (part du Groupe) de l’exercice par rapport au béné ce net consolidé (part du Groupe) de l’exercice précédent (P3 = 25 % de la rémunération xe si l’objectif est atteint) ; P4 = cash- ow libre, avant BFR (besoin en fonds de roulement), de l’exercice (P4 = 50 % de la rémunération xe si l’objectif est atteint). Ces objectifs quantitatifs sont établis de manière précise mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de con dentialité. Trois « correctifs » ont été ajoutés, deux concernent P2 et P3, le troisième La méthode de calcul de la rémunération variable est résumée dans le tableau ci-après. Dans la colonne « Réel 2015 » gure le détail du calcul de la rémunération variable 2015 des deux mandataires sociaux. Béné ce net consolidé de l’exercice Méthode de calcul de la rémunération variable (en % de la rémunération fi xe) \+ si le béné ce net consolidé prévu par le plan 2015 est inférieur d’au moins 20 % au béné ce net consolidé de l’exercice 2014, P2 est plafonné à 25 % \+ si le béné ce net consolidé de l’exercice est inférieur de plus de 20 % à celui de l’exercice précédent, Si un élément exceptionnel vient affecter le béné ce net consolidé de l’exercice, le conseil d’administration a la faculté de réduire ou de ne pas attribuer la rémunération variable alors que les primes P1, P2, P3 et P4 auraient été dues totalement ou partiellement en l’absence dudit élément exceptionnel. Le plafond global de la rémunération variable est de 150 % de la Les deux dirigeants mandataires sociaux béné cieront sous certaines conditions d’un régime de retraite additive lorsqu’ils prendront leur retraite. En cas de circonstances exceptionnelles, le conseil d’administration, après avis du comité des rémunérations, s’est réservé la faculté d’attribuer Les deux dirigeants mandataires sociaux reçoivent et conservent les jetons de présence versés par Bouygues, ainsi que les jetons de présence versés par certaines liales du Groupe (voir rubriques 5.4.1.3 et 5.4.1.4 l’acquisition de droits à retraite à prestations dé nies par les dirigeants des sociétés cotées au titre d’un exercice doit désormais être soumise au respect de conditions de performance. Mais Martin Bouygues et Olivier Bouygues ne peuvent plus acquérir des droits à retraite supplémentaires car les droits acquis à ce jour excèdent le plafond retenu par le conseil d’administration, soit huit fois le plafond Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES INFORMATION DONNÉE PAR LA SOCIÉTÉ SUR LES ENGAGEMENTS DE RETRAITE OU AUTRES AVANTAGES VIAGERS EN APPLICATION DE LA TROISIÈME PHRASE DU TROISIÈME ALINÉA DE L’ARTICLE L. 225-102-1 Les caractéristiques du régime de retraite additionnelle octroyée aux dirigeants du Groupe sont les suivantes : montant estimatif de la rente annuelle à la date de la clôture : intitulé de l’engagement considéré : contrat de retraite collective à référence aux dispositions légales permettant d’identi er le régime correspondant : article L. 137-11 du C ode de la Sécurité sociale ; conditions d’entrée dans le régime et autres conditions pour pouvoir être membre du comité de direction générale Bouygues SA, au jour du départ ou de la mise à la retraite, avoir au moins dix années d’ancienneté au sein du groupe Bouygues au moment du départ ou de la mise à la retraite, achever dé nitivement sa carrière professionnelle au sein de l’une des sociétés du Groupe (cette condition est remplie lorsque le salarié fait partie des effectifs à la date de son départ ou de sa mise à la être âgé d’au moins 65 ans, au jour du départ ou de la mise à la procéder à la liquidation des régimes de retraite de base de la Sécurité sociale, et complémentaires obligatoires ARRCO, AGIRC. modalités de détermination de la rémunération de référence xée par le régime concerné et servant à calculer les droits des béné ciaires : La rémunération de référence sera égale au salaire brut moyen des trois meilleures années civiles, perçu par le salarié au sein du groupe Bouygues, pendant sa période d’appartenance au comité de direction générale Bouygues SA, revalorisée selon l’évolution du point AGIRC, à la date de rupture du contrat de travail. Le salaire brut de référence s’entend de celui pris en compte pour le calcul des cotisations de Sécurité sociale, en application des dispositions de l’article L. 242-1 du C ode de la Sécurité sociale. rythme d’acquisition des droits : rythme annuel ; être béné ciaire du régime de retraite additionnelle permet d’acquérir, pour chaque année d’ancienneté dans le régime, un droit à pension annuelle de 0,92 % de la rémunération de référence déterminée comme il est dit existence d’un plafond, montant et modalités de détermination de celui-ci : les droits ne pourront excéder un plafond xé à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (308 928 euros en 2016) ; modalités de nancement des droits : nancement externalisé auprès d’une compagnie d’assurance à laquelle est versée chaque année Nota la rente annuelle dont béné cierait Martin Bouygues ou Olivier Bouygues s’élèverait à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale si l’on ajoute la part du régime prise en charge par SCDM, calculée au prorata du temps consacré chaque année par la personne concernée charges scales et sociales associées à la charge de la société : les cotisations versées par la société ne sont pas soumises aux charges sociales patronales, ni à la CSG - CRDS. La société doit s’acquitter d’une contribution à hauteur de 24 % desdites cotisations. La rémunération globale des dirigeants mandataires sociaux prend en compte l’existence d’une retraite additive plafonnée et le fait qu’aucune indemnisation de cessation de fonctions ou de non-concurrence ne leur Les rémunérations de Martin Bouygues et d’Olivier Bouygues, telles qu’arrêtées par le conseil d’administration de Bouygues, sont versées par SCDM. Ces rémunérations et les charges sociales y afférentes sont alors facturées par SCDM à Bouygues dans le cadre de la convention régissant les relations entre Bouygues et SCDM, qui a été soumise à la procédure des conventions réglementées. Cette facturation re ète strictement les montants de rémunération xés par le conseil d’administration de Bouygues. La convention entre Bouygues et SCDM a été approuvée par l’assemblée générale du 23 avril 2015 (quatrième résolution) dans le cadre de la procédure des conventions réglementées. Olivier Bouygues consacre une partie de son temps aux activités de SCDM. Le conseil d’administration a veillé à adapter sa rémunération à la répartition de son temps. Les activités opérationnelles qu’il exerce au sein de SCDM ne réduisent pas signi cativement la disponibilité d’Olivier Bouygues et ne créent pas de con it d’intérêts. Assemblée générale mixte du 23 avril 2015 – L’assemblée générale réunie le 23 avril 2015 a donné un avis favorable sur les éléments de la rémunération attribuée au titre de l’exercice 2014 à Martin Bouygues (dixième résolution adoptée à 89,34 % des voix) et à Olivier Bouygues (onzième résolution adoptée à 89,33 % des voix). Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Rémunération des dirigeants mandataires sociaux au titre de l’exercice 2015 Descriptif de la rémunération de Martin Bouygues, président-directeur général, au titre de l’exercice 2015 due ou attribuée au titre de actions de performance ou tout autre terme attribué au cours de l’exercice Valorisation des avantages en nature 29 879 La rémunération xe de Martin Bouygues est inchangée depuis 2003. progression du résultat opérationnel courant (50 %) évolution du béné ce net consolidé par rapport au Plan (25 %) évolution du béné ce net consolidé par rapport à 2014 (25 %) cash- ow libre avant BFR (50 %) Il n’est pas prévu de rémunération variable différée. Il n’est pas prévu de rémunération variable pluriannuelle. Il n’est pas prévu de rémunération exceptionnelle. Il n’a été attribué aucune option d’actions, action de performance ou autre élément de rémunération de long terme au titre de l’exercice. Mise à disposition, pour des besoins personnels, d’une partie du temps d’une assistante et d’un chauffeur-agent de sécurité Il n’est prévu aucune indemnité de départ. Il n’est prévu aucune indemnité de non-concurrence. Martin Bouygues béné cie, au même titre et sous les mêmes conditions que les autres membres du comité de direction générale, d’un régime de retraite supplémentaire ouvrant droit à une pension annuelle de 0,92 % du salaire de référence (moyenne des trois meilleures années) par année d’ancienneté dans le régime, plafonné à huit fois le plafond de la Sécurité acquérir de droits à retraite supplémentaire, ayant atteint ce plafond. Le béné ce de cette retraite supplémentaire n’est acquis qu’après dix ans d’ancienneté dans le Groupe et si l’intéressé est présent au sein du comité de direction générale lors du départ à la retraite. En cas de départ à la retraite en 2015, Martin Bouygues aurait béné cié, compte tenu de son ancienneté, d’une pension annuelle de 301 000 euros. Conformément au code Afep-Medef, ce montant n’excède pas 45 % du revenu de Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Descriptif de la rémunération d’Olivier Bouygues, directeur général délégué, au titre de l’exercice 2015 La rémunération xe d’Olivier Bouygues est inchangée depuis 2009. progression du résultat opérationnel courant (50 %) évolution du béné ce net consolidé par rapport au Plan (25 %) évolution du béné ce net consolidé par rapport à 2014 (25 %) cash- ow libre avant BFR (50 %) Il n’est pas prévu de rémunération variable différée. Il n’est pas prévu de rémunération variable pluriannuelle. Il n’est pas prévu de rémunération exceptionnelle. Il n’a été attribué aucune option d’actions, action de performance ou autre élément de rémunération de long terme au titre de l’exercice. Mise à disposition, pour des besoins personnels, d’une partie du temps d’une assistante et d’un chauffeur-agent de sécurité due ou attribuée au titre de actions de performance ou tout autre terme attribué au cours de l’exercice Docum en t de référence 2015 Il n’est prévu aucune indemnité de départ. Il n’est prévu aucune indemnité de non-concurrence. Olivier Bouygues béné cie, au même titre et sous les mêmes conditions que les autres membres du comité de direction générale, d’un régime de retraite supplémentaire ouvrant droit à une pension annuelle de 0,92 % du salaire de référence (moyenne des trois meilleures années) par année d’ancienneté dans le régime, plafonné à huit fois le plafond de la Sécurité sociale, soit 304 320 euros en 2015. Olivier Bouygues ne peut plus acquérir de droits à retraite supplémentaire, ayant atteint ce plafond. Le béné ce de cette retraite supplémentaire n’est acquis qu’après dix ans d’ancienneté dans le Groupe et si l’intéressé est présent au sein du comité de direction générale lors du départ à la retraite. En cas de départ à la retraite en 2015 , Olivier Bouygues aurait béné cié, compte tenu de son ancienneté, d’une pension annuelle de 247 000 euros. Conformément au code Afep-Medef, ce montant n’excède pas 45 % du GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Tableau 1 – Récapitulatif général du statut juridique consenti aux dirigeants mandataires sociaux (N on-cumul du mandat social avec un contrat de travail – Retraite supplémentaire – ndemnité de départ – ndemnité de Tableau 2 – Récapitulatif général des rémunérations, avantages en nature et options consentis aux deux Rémunérations dues au titre de l’exercice (voir détail tableau 3 et tableau 4) Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice a Valorisation des actions de performance attribuées au cours es sociaux en 2014 et en 2015. Nombre d’options attribuées en 2015 : 0 Nombre d’options attribuées en 2015 : 0 Jetons de présence et avantages en nature Jetons de présence et avantages en nature Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Tableau 3 – Récapitulatif détaillé des rémunérations des deux dirigeants mandataires sociaux au titre de Le comité des rémunérations a procédé à l’évaluation du niveau auquel les critères de la rémunération variable des deux dirigeants mandataires P1 = Progression du résultat P2 = Évolution du béné ce P3 = Évolution du béné ce P4 = cash- ow libre avant P1 = Progression du résultat P2 = Évolution du béné ce P3 = Évolution du béné ce P4 = cash- ow libre avant montants dus = tous les montants alloués au titre d’un exercice. Montants versés = tous les montants versés au cours de l’e ontants dus – Évolution : les pourcentages insér émunération variable : la proportion exprime le poids du critèr Le montant global des jetons de présence à allouer aux mandataires sociaux et administrateurs de Bouygues a été fixé par l’assemblée répartition étant laissée à l’initiative du conseil d’administration. Les jetons de présence se composent d’une partie xe de 30 % et d’une partie variable de 70 % calculée au prorata de la présence effective de l’administrateur aux cinq séances périodiques annuelles du conseil d’administration et, pour les membres des comités, aux séances du ou (rémunérations, sélection, éthique, RSE et mécénat) Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Tableau 4 – Les jetons de présence versés au titre de l’exercice 2015 1 Jetons Bouygues = jetons versés au titre de la présence au sein du conseil d’administration de Bouygues. À la première ligne gurent les jetons de présence versés au titre des séances du conseil d’administration. À la seconde ligne gurent les jetons de présence versés au titre de la participation à un ou plusieurs comités. 2 Jetons liales = jetons versés par des sociétés du Groupe, au sens de l’article L. 233-16 du Code de commerce . Il s’agit essentiellement de Colas, Bouygues Telecom et TF1. 3 le total général inclut les jetons de présence versés à Madame F. Bouygues, Georges Chodron de Courcel et Yves Gabriel, administrateurs. Madame Bouygues a reçu, pour les jetons Bouygues, 10 750 euros en 2015 et 25 000 euros en 2014. Elle a quitté le conseil d’administration Georges Chodron de Courcel a reçu, en 2015, 10 750 euros pour les jetons Bouygues et 3 150 euros pour la participation au comité des comptes et au comité de sélection des administrateurs et, en 2014, 25 000 euros pour les jetons Bouygues et 19 367 euros pour la participation au comité des comptes et au comité de sélection des administrateurs. Il a quitté le Yves Gabriel a reçu, pour les jetons Bouygues, 8 875 euros en 2015 et 25 000 euros en 2014. Quittant ses fonctions dans le Groupe pour partir à la retraite, Yves Gabriel a démissionné de son mandat d’administrateur Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Trois administrateurs sont salariés de la société Bouygues (François Bertière, Hervé Le Bouc et Nonce Paolini). Ils dirigent chacun un métier Les principes et méthodes de détermination des rémunérations accordées aux administrateurs salariés sont similaires à ceux retenus pour la rémunération des deux dirigeants mandataires sociaux (voir, dans la rubrique 5.4.1.1 ci-dessus, le paragraphe « D escription générale de la méthode de détermination de la rémunération variable »). Cependant trois critères de détermination de la rémunération variable sont des critères de performance du métier qu’ils dirigent. Pour l’exercice 2015, le conseil d’administration a décidé d’apporter des modi cations aux règles de détermination des rémunérations variables des administrateurs Cinq critères (P1, P2, P3, P4 et P5) déterminent désormais la rémunération variable. Un nouveau critère P2 a en effet été ajouté sur recommandation du comité des rémunérations, celui de la marge opérationnelle courante du métier dont est en charge l’administrateur salarié. La méthode de détermination de cette partie de la rémunération variable est identique à celle appliquée pour mettre en œuvre les critères P1, P3 et P4 qui restent inchangés (cf. rubrique 5.4.1.4). Le nouveau critère P2 représente 10 % de la rémunération xe si l’objectif est atteint. Le critère P3 (qui était le critère P2 jusqu’à l’adjonction d’un cinquième critère) représente 25 % de la rémunération xe si l’objectif est atteint. Un critère « D éveloppement RSE » a été ajouté aux critères qualitatifs P5. Un « correctif » peut être appliqué à P3. Les critères de la rémunération variable sont donc les suivants : P1 = évolution du béné ce net consolidé (part du Groupe) de Bouygues (30 % si l’objectif est atteint) ; P2 = évolution par rapport au plan de la marge opérationnelle courante de la lière dirigée (10 % si l’objectif est atteint) ; P3 = évolution par rapport au plan du bénéfice net consolidé (part du Groupe) de la filiale dirigée (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas ou TF1) (25 % si l’objectif est atteint) ; P4 = évolution par rapport à l’exercice précédent du béné ce net consolidé (part du Groupe) de la filiale dirigée (35 % si l’objectif P5 = critères qualitatifs : quatre critères qualitatifs (50 % si les objectifs Ces objectifs qualitatifs et quantitatifs, notamment le niveau de réalisation de ces derniers, ont été établis de manière précise mais ne sont pas publiés pour des raisons de con dentialité. Méthode de calcul de la rémunération variable Résultat opérationnel de l’exercice prévu au plan 2015 Béné ce net consolidé de l’exercice prévu au plan 2015 Béné ce net consolidé réalisé par le métier au cours Objectifs qualitatifs dont Éthique et RSE pour 20 % \+ si le béné ce net consolidé prévu par le plan 2015 est inférieur d’au moins 20 % au béné ce net consolidé de l’exercice 2014, P2 est plafonné à 25 %. Les rémunérations versées par Bouygues et les charges sociales y afférentes font l’objet de refacturation auprès des liales où la personne exerce des fonctions de dirigeant (F. B ertière : Bouygues Immobilier ; H. Le Bouc : Colas ; N. Paolini : TF1). Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Rémunération des trois administrateurs salariés au Les administrateurs salariés ont pu obtenir la rémunération variable Au titre de l’exercice 2015, le comité des rémunérations a procédé à l’évaluation du niveau auquel les critères de la rémunération variable ont été atteints par chaque administrateur salarié. Tableau 5 – Récapitulatif détaillé des rémunérations des administrateurs salariés P1 = Évolution du béné ce P2 = É volution de la marge P3 = Évolution du béné ce P4 = Évolution du béné ce P5 = C ritères qualitatifs P1 = Évolution du béné ce P2 = É volution de la marge P3 = Évolution du béné ce rapport au plan (2 5 %) P4 = Évolution du béné ce P5 = C ritères qualitatifs P1 = Évolution du béné ce P2 = É volution de la marge de TF1 par rapport au plan P3 = Évolution du béné ce rapport au plan (2 5 %) P4 = Évolution du béné ce P5 = C ritères qualitatifs montants dus = tous les montants alloués au titre d’un exercice. Montants versés = tous les montants versés au cours de l’e ontants dus – Évolution : les pourcentages insér Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Contrats de travail des trois administrateurs salariés Les contrats de travail de François Bertière, Hervé Le Bouc et Nonce Paolini ont été maintenus car ces trois administrateurs ont effectué la quasi-totalité de leurs carrières dans le Groupe. Ils disposaient tous d’une ancienneté importante lorsqu’ils se sont vu con er la responsabilité de l’un des cinq métiers du Groupe et lorsqu’ils ont été nommés administrateurs. François Bertière, Hervé Le Bouc et Nonce Paolini béné cieront sous certaines conditions d’un régime de retraite additive lorsqu’ils prendront leur retraite. Ce régime est identique à celui réservé aux deux dirigeants mandataires sociaux (voir rubrique 5.4.1.1. ci-dessus). Bien qu’il ne s’agisse pas d’indemnités de séparation, il est précisé qu’en cas de rupture de son contrat de travail, un administrateur salarié de la société bénéficie de la convention collective applicable (pour Bouygues SA, la convention collective des cadres du bâtiment de la région parisienne), qui lui assure une indemnité d’environ un an de salaire. Les salaires versés aux deux administrateurs qui représentent les salariés actionnaires, qui ont un contrat de travail avec Bouygues ou l’une de ses liales, tout comme les salaires versés aux deux administrateurs représentant les salariés, ne sont pas communiqués. Les montants estimatifs de leurs rentes annuelles à la date de clôture Tout comme les dirigeants mandataires sociaux, ces administrateurs ne sont pas béné ciaires d’une indemnité de cessation de fonction ou d’une Pour l’exercice 2016, le conseil d’administration se réserve d’apporter quelques modi cations aux règles de détermination des rémunérations variables, notamment pour introduire un critère RSE dans l’appréciation de la rémunération variable des deux mandataires sociaux. Par ailleurs, s’il n’y a pas lieu de dé nir des conditions de performance déterminant le béné ce de droits supplémentaires à pension de retraite pour les deux mandataires sociaux, ceux-ci ne pouvant plus acquérir de tels droits, le Conseil dé nira des conditions de performance s’appliquant aux autres béné ciaires du régime de retraite à prestations dé nies. Le présent chapitre rassemble les rapports requis par le Code de commerce et les tableaux recommandés par le code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef ou par l’AMF dans ses publications relatives à l’information à donner dans les documents de référence sur la rémunération des conférée pour une durée de trente-huit mois, les béné ciaires de ces options devant être les salariés et/ou les mandataires sociaux de la société Bouygues ou des sociétés ou groupements d’intérêt économique qui lui sont liés directement ou indirectement dans les conditions de l’article L. 225-180 du Code de commerce . Le conseil d’administration n’a pas utilisé à ce jour les autorisations données par l’assemblée générale pour attribuer des actions gratuites ou des options d’achat d’actions. Toutes les options consenties ont été L’assemblée générale mixte du 25 avril 2013, par sa vingt-huitième résolution, a autorisé le conseil d’administration à procéder en une ou plusieurs fois, à des attributions gratuites d’actions existantes ou à émettre. Cette autorisation a été conférée pour une durée de trente-huit mois, les béné ciaires des actions devant être les salariés et/ou les mandataires sociaux de la société Bouygues ou des sociétés ou groupements d’intérêt économique qui lui sont liés au sens de l’article L. 225-197-2 du Code L’assemblée générale mixte du 23 avril 2015 par sa vingt-quatrième résolution a autorisé le conseil d’administration à consentir, en une ou plusieurs fois, des options donnant droit à la souscription d’actions nouvelles ou à l’achat d’actions existantes. Cette autorisation a été Le conseil d’administration a pris en compte les recommandations du code Afep-Medef, ainsi que celles de l’AMF. Il est donc rappelé que : les options ou actions gratuites sont attribuées pour attirer les dirigeants et collaborateurs pour les déliser, les récompenser et les intéresser à moyen et long terme au développement de l’entreprise, en raison de leur contribution à sa valorisation ; plus de mille dirigeants et collaborateurs sont béné ciaires de chaque plan d’attribution. Les béné ciaires sont choisis et les attributions Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES individuelles sont arrêtées en fonction des niveaux de responsabilité et des performances, une attention particulière étant apportée aux aucune décote n’est appliquée en cas d’attribution d’options d’actions ; une règle de plafonnement a été xée pour prévenir l’augmentation signi cative du volume des plans d’options lorsque le marché est baissier : ce plafond d’augmentation a été xé à 15 % du volume du dans sa séance du 2 décembre 2010, le conseil d’administration a modifié les fenêtres négatives imposées aux dirigeants et aux collaborateurs concernés. Dorénavant, la levée d’option ou la cession par un dirigeant ou collaborateur concerné d’actions issues d’une levée pendant les trente jours calendaires précédant la publication des comptes des premier et troisième trimestres, tout comme ceux du premier semestre et ceux de l’exercice, ainsi que le jour où cette pendant les quinze jours calendaires précédant la publication trimestrielle du chiffre d’affaires de Bouygues, et le jour où cette Le conseil d’administration a rappelé que cette obligation d’abstention devait être également respectée pendant la période au cours de laquelle un dirigeant ou collaborateur a connaissance d’une information privilégiée, et le jour où cette information est rendue publique ; conditions de performances à respecter pour les dirigeants mandataires sociaux lors de l’attribution (performance du résultat net consolidé part du Groupe atteint au cours de l’exercice précédant l’attribution) et de l’exercice des options (performance du résultat net consolidé part du Groupe atteint au cours de chacun des quatre exercices précédant la lors de l’octroi d’options ou d’actions gratuites, détermination par le Conseil du nombre des actions gratuites ou des actions issues des levées d’options que les dirigeants mandataires sociaux sont tenus de conserver jusqu’à la n de leurs fonctions. Cette disposition a été mise en œuvre lors de l’attribution d’options en 2008, 2009 et 2010 (en 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015, à leur demande, les dirigeants mandataires sociaux n’ont pas été attributaires de stock-options ou d’actions gratuites). Le Conseil a choisi de xer une quantité d’actions issues de levées d’options, les dirigeants mandataires sociaux étant tenus de les conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions, soit en propre, soit par l’intermédiaire d’une société. Le pourcentage des actions à conserver correspond pour les plans 2008, 2009 et 2010 à 25 % des actions détenues à la suite de la levée d’options, après la cession du nombre d’actions nécessaires au nancement de la levée des options et au paiement des impôts et prélèvements sociaux y déclaration au conseil d’administration des opérations effectuées ; le règlement intérieur rappelle enfin que l’AMF recommande aux dirigeants de mettre en place des mandats de gestion programmée. sauf décision exceptionnelle, les options sont attribuées chaque année après la publication des comptes annuels de l’exercice qui précède ; en sus de ces mesures, plusieurs règles internes ont été édictées et diffusées pour prévenir les délits ou manquements d’initiés : établissement d’une liste de personnes ayant accès aux informations privilégiées ; rappel des devoirs d’abstention ; information sur les dispositions du droit boursier ; recommandation de mise en place de mandats de gestion programmée. Un programme de conformité spéci que a été adopté et diffusé dans le Groupe en 2014. Règles spécifi ques applicables aux deux mandataires Les règles suivantes ont été xées par le conseil d’administration : interdiction de l’attribution d’options ou actions gratuites en raison du interdiction des opérations spéculatives et du recours à des opérations de couverture de risque ayant pour objet l’exercice des options ou la vente des actions gratuites ; à la connaissance de la société, aucun instrument de couverture n’a été mis en place par les mandataires obligation pour les dirigeants mandataires sociaux et administrateurs salariés qui souhaitent vendre des actions issues de la levée d’options ou vendre des actions gratuites, de véri er, notamment en interrogeant le responsable de l’éthique, que les informations dont ils disposent ne sont pas des informations privilégiées ; mandataire social plafonnée à 100 % de sa rémunération ; plafonnement des attributions consenties au président-directeur général (au maximum 5 % d’un plan d’attribution) ou au directeur général délégué (au maximum 2,5 % d’un plan d’attribution) ; Depuis 1988, année de l’attribution du premier plan de stock-options dans le Groupe, le conseil d’administration a toujours choisi le mécanisme des stock-options pour déliser et intéresser au développement du Groupe Son objectif a toujours été et reste non pas d’octroyer une rémunération supplémentaire mais d’associer ces personnes à l’évolution de la valeur de l’action Bouygues. Le constat d’une bonne corrélation entre l’évolution du cours de l’action Bouygues et celle du résultat net part du Groupe conforte ce choix d’attribuer des stock-options. L’attribution d’actions gratuites n’a pas été retenue à ce jour. Le conseil d’administration a demandé au comité des rémunérations de réétudier régulièrement cette question du choix du système le plus approprié de délisation et d’association à l’évolution de la valeur de Toutes les options de souscription d’actions attribuées par le conseil d’administration en 2015 répondent aux caractéristiques suivantes : prix d’exercice : moyenne des premiers cours cotés lors des vingt séances de Bourse précédant l’attribution, sans décote ; durée de validité : dix ans à compter de la date d’attribution des période d’exercice : huit ans suivant l’expiration du délai d’indisponibilité ( trois exceptions autorisant l’exercice à tout moment pendant les dix ans : levée effectuée par les héritiers dans les six mois suivant le décès du béné ciaire ; changement de contrôle de Bouygues ou offre publique d’achat (OPA), ou offre publique d’échange (OPE) sur Bouygues ; levée conformément à l’article L. 3332-25 du Code du travail , en utilisant des Document de référen ce 2 015 valeur que ne doit pas dépasser la valeur d’options attribuée à un délai d’indisponibilité : deux ans après la date d’attribution des options ; GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES avoirs acquis dans le cadre du plan d’épargne d’entreprise Groupe annulation de plein droit en cas de rupture du contrat de travail ou du mandat social, sauf autorisation exceptionnelle, invalidité, départ ou Le prix d’exercice a été xé à 37,106 euros par action souscrite. Au moment de l’attribution et conformément à la méthode retenue pour les comptes consolidés, la valeur de chaque option s’élevait à 3,20 euros. Ce plan d’options représentait 0,81 % du capital de la société au 31 mars attribuées à, ou levées par, les Des options donnant droit à la souscription d’actions Bouygues nouvelles ont été consenties durant l’année 2015. Le 23 avril 2015, le conseil d’administration a décidé l’attribution à la date du 28 mai 2015 de la société ou des sociétés du groupe Bouygues. Tableau 5 – Options de souscription consenties aux dirigeants mandataires sociaux et administrateurs salariés Des options de souscription ont été octroyées aux administrateurs salariés. Aucune autre option n’a été attribuée à un administrateur salarié. Tableau 6 – Levées d’options de souscription effectuées par les dirigeants mandataires sociaux ou administrateurs salariés de la société Bouygues en 2015 Tableau 7 – Actions de performance attribuées à chaque dirigeant mandataire social Aucune action de performance n’a été attribuée par la société en 2015. Tableau 8 – Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire Docum en t de référence 2015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Récapitulatif des plans d’options en cours de validité Tableau 9 – La répartition des options de souscription par plan et par catégorie de bénéfi ciaires dont dix salariés de la société e d’options attribuées ont été ajustés le 15 novembr Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Les options de souscription attribuées à, ou levées par, les dix salariés principaux bénéfi ciaires au cours de l’exercice Tableau 10 – Options de souscription consenties aux dix salariés (non mandataires sociaux) de la société Bouygues ayant reçu le plus grand nombre d’options au cours de l’exercice Tableau 10 bis – Options de souscription levées au cours de l’exercice 2015 par les dix salariés (non mandataires sociaux) de la société Bouygues ayant exercé le plus grand nombre d’options Docum en t de référence 2015 Au cours de l’exercice 2015, 2 373 664 levées d’options de souscription Bouygues ont été effectuées par des salariés de Bouygues ou de ses liales, dont les dix salariés de la société Bouygues mentionnés ci-dessus. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Mazars, 61 rue Henri Regnault, 92075 Paris- La Défense, nommé dans ses fonctions de commissaire aux comptes lors de l’assemblée générale du 10 juin 1998 ; renouvelé pour six exercices par l’assemblée générale du 22 avril 2004, puis par l’assemblée générale du 29 avril 2010. Mazars est représenté par Guillaume Potel. Ernst & Young Audit, Tour First, 1/2 place des Saisons, 92400 C ourbevoie, nommé dans ses fonctions de commissaire aux comptes lors de l’assemblée générale du 24 avril 2003 ; renouvelé pour six exercices par l’assemblée générale du 23 avril 2009, puis par l’assemblée générale Ernst & Young Audit est représenté par Laurent Vitse. Mazars et Ernst & Young Audit sont membres de la Compagnie régionale des commissaires aux comptes de Versailles. Philippe Castagnac (groupe Mazars), nommé dans ses fonctions de commissaire aux comptes suppléant lors de l’assemblée générale du 29 avril 2010, pour six exercices. Auditex (groupe EY), nommé dans ses fonctions de commissaire aux comptes suppléant lors de l’assemblée générale du 23 avril 2009 ; renouvelé pour six exercices par l’assemblée générale du 23 avril 2015. Les honoraires versés à chaque commissaire aux comptes et aux membres de leur réseau par Bouygues et l’ensemble des entreprises faisant l’objet d’une intégration globale gurent en note 22 des comptes consolidés (cf. chapitre 7, rubrique 7.1, du présent document). Document de référen ce 2 015 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE, CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES Docum en t de référence 2015 une incidence sur le cours d’une 6.1.5 Décomposition du solde des dettes liales ou sous- liales de Bouygues 216 6.2.3 Nombre total d’actions pouvant être au cours des trois dernières années 223 6.4.1 Marché du titre Bouygues en 2015 6.4.2 Évolution des cours de Bourse 6.4.3 Opérations sur titres des dirigeants Document de référen ce 2 015 Du 1er janvier au 31 décembre Bouygues est une société de droit français. Les activités exercées à l’international par les différentes entités du Groupe relèvent généralement de la législation des pays concernés, voire d’autres législations applicables contractuellement ou par l’effet des règles du droit international (le Groupe est présent dans plusieurs dizaines de pays ; pour la réalisation d’un seul projet, de très nombreux contrats peuvent être conclus. Ils sont souvent La société a notamment pour objet en tous pays : la prise d’intérêts ou de participations, directement ou indirectement, dans toutes sociétés ou groupements, français ou étrangers, quel que soit leur objet ou leur activité, ainsi que la gestion et éventuellement la cession de ces intérêts ou participations ; la création, l’acquisition, l’exploitation et éventuellement la cession de toutes entreprises, françaises ou étrangères, dans tout domaine d’activité, industriel, commercial, nancier, dont notamment dans le domaine de la construction (bâtiment, travaux publics, routes, immobilier) et le domaine des services (gestion de services publics, plus généralement, toutes opérations industrielles, commerciales, nancières, minières, agricoles, mobilières et immobilières se rattachant directement ou indirectement à l’objet ci-dessus dé ni, ou à tous objets similaires ou connexes susceptibles d’en permettre ou d’en faciliter la Sur le bénéfice de l’exercice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est prélevé 5 % au moins pour constituer la réserve légale. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque la réserve légale atteint une somme égale au dixième du capital social. Docum en t de référence 2015 Après affectations décidées par l’assemblée aux autres réserves ou au report à nouveau, le solde du béné ce distribuable est réparti entre les (articles 19 à 21 des statuts) Les actionnaires sont convoqués conformément aux règles xées par la loi. Les assemblées générales réunissent tous les actionnaires, quel que soit le nombre de titres qu’ils possèdent. (articles 10 et 12 des statuts) Chaque action béné cie des droits pécuniaires et non pécuniaires prévus par la loi et précisés par les statuts. En particulier, l’article 10 des statuts rappelle que chaque action donne droit, dans la propriété de l’actif social et dans le partage des béné ces, à une part égale à la quotité du capital qu’elle représente. L’article 12 des statuts précise que, sauf dans les cas où la loi en dispose autrement, et sauf le droit de vote double mentionné ci-après, chaque actionnaire a autant de droits de vote et exprime en assemblée autant de voix qu’il possède d’actions. Des droits de vote double existent chez Bouygues depuis le 1er janvier 1972 en vertu d’une disposition introduite dans les statuts par l’assemblée Un droit de vote double est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justi é d’une inscription nominative depuis deux ans au moins, au nom du même titulaire. En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, béné ces ou primes d’émission, le droit de vote double est conféré, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire en raison d’actions anciennes pour lesquelles il béné cie de ce droit. Toute action convertie au porteur ou transférée en propriété perd le droit de vote double, hormis tout transfert du nominatif au nominatif par suite de succession ou de donation familiale. Le droit de vote double ne peut être supprimé que par décision de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires ratifiée par l’assemblée spéciale des actionnaires titulaires de ce droit (article L. 225-99 Toute personne qui vient à détenir, directement ou indirectement, au moins 1 % du capital ou des droits de vote est tenue de déclarer à la société le nombre total d’actions qu’elle possède. La déclaration doit être effectuée par lettre recommandée avec avis de réception, envoyée au siège social dans les quinze jours suivant la conclusion de la transaction en Bourse ou hors marché, indépendamment de la livraison des titres. Cette déclaration devra être renouvelée dans les conditions ci-dessus prévues, à chaque franchissement en hausse ou en baisse du seuil de 1 % ou d’un seuil constitué par un multiple de 1 %. À défaut d’avoir été déclarées dans les conditions ci-dessus, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées de droits de vote dans les conditions prévues par la loi, dans la mesure où un ou plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital ou des droits de vote en font la demande lors de l’assemblée. La société est autorisée (article 8.2 des statuts) à faire usage des dispositions légales prévues en matière d’identi cation des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans les Le pacte d’actionnaires de Bouygues Telecom lie les sociétés Bouygues SA, SFPG ( liale de Bouygues SA) et JCDecaux Holding. Les dispositions significatives de ce pacte d’actionnaires sont les suivantes : un droit de préemption réciproque ; l’interdiction de céder, sans l’accord préalable des autres actionnaires, des titres à un opérateur de services téléphoniques fournis au public ; l’engagement pris par chaque partie de ne pas acquérir une participation dans le capital d’un opérateur Bouygues a conclu le 22 juin 2014 avec l’État français un protocole d’accord aux termes duquel l’État, ou toute autre entité de son choix contrôlée par lui, pourrait acheter une partie du capital d’Alstom détenu Aux termes du protocole d’accord, l’État béné cie, pendant une période de huit jours de Bourse suivant le soixantième jour de Bourse suivant la complète réalisation des opérations annoncées par Alstom le 21 juin 2014 (la Date de Référence) d’une promesse de vente (la « première promesse de vente »), portant sur un nombre d’actions représentant 20 % du capital d’Alstom à la Date de Référence à un prix par action égal à 35 euros (ajusté pour prendre en compte tout dividende exceptionnel et toute opération ayant un impact sur le capital d’Alstom). La Date de Référence correspond au 28 janvier 2016, date du règlement- livraison de l’offre publique de rachat d’actions Alstom. Dans le cas où la première promesse de vente serait exercée et où la moyenne pondérée des volumes du cours de Bourse (VWAP) de l’action Alstom pendant une période de référence de soixante jours de Bourse suivant le 28 janvier 2016 excéderait 35 euros (ajusté pour prendre en compte tout dividende exceptionnel et toute opération ayant un impact sur le capital d’Alstom), l’État versera à Bouygues un montant correspondant au produit de 50 % de la différence entre cette moyenne et 35 euros (ajusté pour prendre en compte tout dividende exceptionnel et toute opération ayant un impact sur le capital d’Alstom) et le nombre d’actions cédées aux termes de la première promesse de vente. En l’absence d’exercice de la première promesse de vente, l’État béné ciera, pendant une période de dix-sept mois à compter de la n de la période d’exercice de la première promesse de vente, d’une promesse de de Bouygues (la « deuxième promesse de vente »), portant sur un nombre d’actions représentant 20 % du capital d’Alstom au 28 janvier 2016 à un prix par action égal à 95 % de la moyenne pondérée des volumes du cours de Bourse (VWAP) de l’action Alstom pendant une période de référence de soixante jours de Bourse précédant la date d’exercice, sans que le prix puisse être inférieur à 35 euros par action (ajusté pour prendre en compte tout dividende exceptionnel et toute opération ayant un impact sur le capital d’Alstom). En l’absence d’exercice de la première promesse de vente ou de la deuxième promesse de vente, l’État béné ciera, pendant une période de huit jours de Bourse à compter de la n de la période d’exercice de la deuxième promesse de vente, d’une promesse de vente Bouygues (la « troisième promesse de vente »), portant sur un nombre d’actions représentant 15 % du capital d’Alstom au 28 janvier 2016 à un prix par action égal à 98 % de la moyenne pondérée des volumes du cours de Bourse (VWAP) de l’action Alstom pendant une période de référence de soixante jours de Bourse précédant la n de la période de En cas de variations négatives très importantes du marché (type krach boursier) au cours des soixante jours de Bourse précédant le début de la période d’exercice de la troisième promesse de vente, les parties se sont Document de référen ce 2 015 engagées à discuter de bonne foi des termes de la cession pendant une période ne pouvant excéder trente jours à compter du premier jour de la période d’exercice de la troisième promesse de vente. L’exercice de la troisième promesse de vente sera alors suspendu pendant la période de discussion et reprendra à l’issue de celle-ci, y compris en l’absence présents un administrateur représentant Bouygues et deux administrateurs représentant l’État. En application de cet engagement, Bouygues a présenté à l’assemblée générale d’Alstom réunie le 18 décembre 2015, une résolution proposant la nomination en qualité d’administrateur de M. Olivier Bourges, dont la candidature avait été présentée par l’Agence des participations de l’État (APE) ; cette résolution a été adoptée. Bouygues sera libre de céder tout ou partie des actions objet des promesses sous réserve de les avoir préalablement offertes à l’Agence En application du protocole d’accord conclu le 22 juin 2014, Bouygues a consenti à l’État un prêt de consommation en date du 4 février 2016 des droits de vote de la société Alstom a b. Par ailleurs, le protocole d’accord prévoit que les parties feront leurs meilleurs efforts, pendant dix ans à compter de la signature dudit protocole, pour qu’au sein du conseil d’administration d’Alstom soient Bouygues s’est aussi engagé, dans le cadre du protocole d’accord du 22 juin 2014, à voter dans les assemblées générales d’Alstom en faveur du nouveau régime de droit commun instituant des droits de vote double (ce qui l’a conduit à voter contre la vingtième résolution soumise à l’assemblée générale d’Alstom du 1er juillet 2014, cette résolution proposant de conserver les droits de vote simple). Une description détaillée du protocole d’accord du 22 juin 2014 gure dans l’avis 214C1292 publié par l’AMF le 3 juillet 2014. L’AMF y conclut qu’au regard des dispositions gurant dans ce protocole d’accord, l’État et Bouygues agissent de concert vis-à-vis d’Alstom. À l’issue du prêt de consommation susvisé , la répartition du capital et des droits de vote entre les concertistes dans la société Alstom est la suivante : écisé que Bouygues SA détient 62 086 227 actions Alstom r ésentant 28,33 % du capital et des droits de vote de c de l’article L. 233-9 I, 6° du Code de commerce e sur le cours d’une o Les éléments susceptibles d’avoir une incidence sur le cours d’une éventuelle offre publique portant sur les titres de Bouygues sont énumérés structure du capital : les renseignements relatifs à la structure du capital de Bouygues gurent ci-après (section 6.3 du présent chapitre) ; les principaux actionnaires de Bouygues sont SCDM, d’une part, et les salariés, d’autre part ; compte tenu de leur poids respectif, les voix de ces différents actionnaires pourraient, le cas échéant, avoir une incidence sur l’issue d’une offre publique portant sur le capital de restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote : l’article 8.3 des statuts, résumé ci-avant à la rubrique 6.1.2.6, prévoit de priver de droit de vote l’actionnaire qui n’aurait pas déclaré à la société le franchissement d’un seuil de 1 % (ou d’un multiple de 1 %) du capital ou des droits de vote ; cette restriction pourrait, le cas échéant, avoir une incidence en cas d’offre publique ; participations directes ou indirectes dans le capital dont Bouygues a connaissance en vertu des articles L. 233-7 et L. 233-12 du Code de commerce : les renseignements correspondants gurent ci-après (rubrique 6.3 du présent chapitre) ; liste des détenteurs de tout titre comportant des droits de contrôle spéciaux et description de ceux-ci : sans objet ; mécanismes de contrôle prévus dans les systèmes d’actionnariat salarié : les règlements des différents fonds communs de placement d’entreprise mis en place par Bouygues prévoient que les droits de vote sont exercés par les conseils de surveillance desdits fonds et non directement par les salariés. Les fonds communs de placement qui détiennent, au 31 décembre 2015, 28,65 % des droits de vote, pourraient ainsi avoir une incidence sur le cours d’une éventuelle offre Paris du 19 juin 2015 l’ayant déboutée de l’ensemble de ses pr voir l’avis de l’AMF n° 216C0480 publié le 12 février 2016 Docum en t de référence 2015 accords entre actionnaires dont la société a connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote : sans objet ; de leur mandat, par décision du président du tribunal de grande instance, rendue en la forme des référés, à la demande de la majorité règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du conseil d’administration : l’article 13 des statuts précise ce qui suit : le conseil d’administration comprend, outre les administrateurs visés à l’article 13.3 des statuts, de trois à dix-huit membres, sous réserve de la dérogation prévue par la loi en cas de fusion, nommés par l’assemblée générale, et jusqu’à deux membres représentant les salariés-actionnaires ; ceux-ci sont élus par l’assemblée générale sur proposition des conseils de surveillance des FCPE créés dans le cadre de l’épargne salariale du groupe Bouygues et investis à titre principal en actions de la société (ci-après les FCPE), l’article 13.3 des statuts dispose que le conseil d’administration comprend, en outre, conformément à l’article L. 225-27-1 du Code de commerce , un ou deux administrateurs représentant les salariés. les personnes morales qui sont administrateurs sont tenues de désigner un représentant permanent dans les conditions prévues Se reporter également aux précisions gurant dans le rapport du président (cf. chapitre 5, rubrique 5.2, du présent document). règles applicables à la modification des statuts de la société : l’article L. 225-96 du Code de commerce précise que l’assemblée générale extraordinaire est seule habilitée à modi er les statuts ; toute clause contraire est réputée non écrite ; pouvoirs du conseil d’administration en matière d’émission et de rachat d’actions (se reporter aux tableaux récapitulatifs des délégations gurant dans le rapport sur les résolutions, chapitre 8, rubrique 8.2 du présent document). En particulier, il est précisé que : Ces administrateurs sont désignés par le comité de Groupe régi par les articles L. 2331-1 et suivants du Code du travail , selon la lorsque le nombre de membres du conseil d’administration nommés par l’assemblée générale, sans compter les administrateurs représentant les salariés actionnaires, est inférieur ou égal à douze, le comité de Groupe désigne un administrateur représentant les lorsque le nombre de membres du conseil d’administration nommés par l’assemblée générale, sans compter les administrateurs représentant les salariés actionnaires, est supérieur à douze, le comité de Groupe désigne deux administrateurs représentant les la durée des fonctions des administrateurs autres que ceux visés à l’article 13.3 des statuts est de trois ans. Les mandats des administrateurs représentant les salariés prennent n à l’issue d’une durée de deux ans à compter de leur désignation, les fonctions d’administrateur élu parmi les salariés membres d’un conseil de surveillance de l’un des FCPE prennent fin automatiquement par anticipation en cas de cessation du contrat de travail (sous réserve du cas de mutation intra-Groupe) ou en cas de sortie du groupe Bouygues de la société qui emploie l’intéressé. Le conseil d’administration prend alors toutes dispositions pour organiser le remplacement de l’administrateur dont le mandat a si le nombre de membres du conseil d’administration nommés par l’assemblée générale devient égal ou inférieur à douze, les mandats des deux administrateurs représentant les salariés se poursuivent les administrateurs sont rééligibles, les mandats des administrateurs représentant les salariés sont renouvelables une fois, les administrateurs sont révocables à tout moment par l’assemblée générale ordinaire, pour ceux pris parmi les actionnaires, les administrateurs nommés parmi les membres des conseils de surveillance des fonds communs de placement représentant les salariés ne peuvent être révoqués que pour faute dans l’exercice de leur mandat, par décision judiciaire, par dérogation à ce qui précède et en application de l’article L. 225- 32 du Code de commerce , les administrateurs représentant les salariés ne peuvent être révoqués que pour faute dans l’exercice l’assemblée générale mixte du 23 avril 2015 (25e résolution) a délégué sa compétence au conseil d’administration pour émettre des bons de souscription d’actions en période d’offre publique portant sur les titres de la société. Le montant nominal de l’augmentation de capital susceptible de résulter de l’exercice de tels bons d’options peut atteindre 84 millions d’euros et 25 % du capital ; il est proposé à l’assemblée générale mixte convoquée pour le 21 avril 2016 de remplacer cette délégation par une nouvelle délégation de l’assemblée générale mixte du 23 avril 2015 (12e résolution) a également autorisé le conseil d’administration à intervenir sur les actions de la société, y compris en période d’offre publique portant sur les titres de la société ; il est proposé à l’assemblée générale mixte convoquée pour le 21 avril 2016 de remplacer cette autorisation par une nouvelle autorisation ayant le même objet, la loi autorise le conseil d’administration à prendre en période d’offre publique, toutes les mesures qui font partie de ses prérogatives et qui sont dans l’intérêt social de la société, a n de faire échouer l’offre ; accords conclus par Bouygues qui sont modi és ou prennent n en cas de changement de contrôle de Bouygues : les obligations dix ans d’échéance 2016, l’émission vingt ans en livres sterling d’échéance 2026, les obligations huit ans d’échéance 2018, neuf ans d’échéance 2019, dix ans d’échéance 2022, ainsi que dix ans d’échéance 2023, comportent une clause de prévoyant l’exigibilité anticipée des dettes obligataires en cas de changement de contrôle de Bouygues, accompagné d’une dégradation de la notation nancière de Bouygues, un changement de la composition du capital de Bouygues pourrait, le cas échéant, remettre en cause l’autorisation d’exploiter un service national de télévision diffusé par voie hertzienne terrestre dont béné cie TF1. En effet, l’article 41-3 2° de la loi du 30 septembre 1986 régissant la communication audiovisuelle précise que toute personne physique ou morale qui contrôle, au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce , une société titulaire d’une telle autorisation, ou qui a placé celle-ci sous son autorité ou sa dépendance, est regardée comme titulaire d’une autorisation ; l’article 42-3 ajoute que l’autorisation peut être retirée sans mise en demeure préalable, en cas de modi cation substantielle des données au vu desquelles l’autorisation avait été délivrée, notamment des changements intervenus dans la composition du capital social, Document de référen ce 2 015 par ailleurs, l’ensemble des décisions et arrêtés autorisant la société Bouygues Telecom à établir et exploiter son réseau radioélectrique et à fournir ses services au public (décision du 5 novembre 2009 relative la bande 2,1 GHz, décision du 11 octobre 2011 relative à la bande 2,6 GHz, décision du 17 janvier 2012 relative à la bande 800 MHz et décision du 8 décembre 2015 relative à la bande 700 MHz) précisent que toute modification de l’un des éléments figurant dans la demande d’autorisation doit être communiquée à l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) sans délai, a n de lui permettre de véri er sa compatibilité avec les conditions de l’autorisation. Parmi les éléments fournis dans le cadre de la demande d’autorisation gurent, notamment, la composition de l’actionnariat de la (des) société(s) qui contrôle(nt) directement ou indirectement le titulaire de l’autorisation. En outre, toute modi cation intervenant dans le capital ou les droits de vote de la société Bouygues conduisant une même personne physique ou morale à cumuler le spectre de deux opérateurs pourrait, le cas échéant, conduire l’Arcep à réexaminer la validité des autorisations accordées à la société Bouygues Telecom ; accords prévoyant des indemnités pour les membres du conseil d’administration ou les salariés, s’ils démissionnent ou quittent la société sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend n en raison d’une offre publique : sans objet. Bien qu’il ne s’agisse pas d’indemnité de séparation, il est rappelé qu’un administrateur qui est salarié de la société béné cie de la convention collective applicable (pour Bouygues SA, convention collective des cadres du bâtiment de la région parisienne) et donc des indemnités prévues par celle-ci dans le cas où il est mis n à un contrat de travail. Hervé Le Bouc et Nonce Paolini sont susceptibles de recevoir de telles indemnités. En application des articles L. 441-6-1 et D. 441-4 du Code de commerce , la société publie ci-après la décomposition au 31 décembre 2015 du solde des dettes à l’égard des fournisseurs par date d’échéance. En application de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce , le rapport de gestion doit désormais mentionner, sauf lorsqu’elles sont des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales, les conventions conclues, directement ou par personne interposée entre, d’une part, le directeur général, un directeur général délégué, un administrateur, ou un actionnaire disposant de plus de 10 % des droits de vote de la société Bouygues et, d’autre part, une autre société dont Bouygues possède, directement ou indirectement, plus de la moitié du capital. La société n’a pas connaissance de l’existence de telles conventions. En tant que de besoin, et pour la parfaite information des actionnaires, il est toutefois précisé que la société Acti y, détenue indirectement à 85 % par SCDM, a conclu avec la société Airby, liale indirectement détenue à 85 % par Bouygues, une convention régissant les conditions dans lesquelles Acti y peut utiliser un avion détenu ou opéré par Airby, aux mêmes conditions nancières que Bouygues et ses liales. Au titre de cette convention, Airby a facturé à Acti y, pour l’exercice 2015, un montant de 108 983 euros hors taxes . Docum en t de référence 2015 Pendant la durée de validité du présent document de référence, les documents suivants (ou copie de ces documents) peuvent être consultés au siège social de Bouygues et/ou par voie électronique sur le site internet statuts de la société ; rapports établis par les commissaires aux comptes et dont une partie est incluse ou visée dans le document de référence ; et informations nancières historiques de la société et de ses liales pour chacun des deux exercices précédant la publication du document de divisé en 336 086 458 actions d’une valeur nominale d’un euro chacune. Du 1er janvier au 31 décembre 2015, il a été procédé à la création de 2 576 255 actions nouvelles en conséquence de levées d’options de nouvelles réservées aux salariés dans le cadre de l’opération d’épargne salariale Bouygues Con ance 7 (voir rubrique 6.2.2). En conséquence, au 31 décembre 2015, le capital de Bouygues était de Le nombre total de droits de vote a était, au 31 décembre 2015, de 489 224 737 voix (au 31 décembre 2014, le nombre total de droits de vote a était de 492 710 591 voix). Évolution du capital au cours des cinq dernières années Tous les montants gurant dans le tableau ci-après sont exprimés en euros. Du 1er janvier au 29 août 2011 Exercice d’options portant sur 418 473 actions Du 31 août au 14 novembre 2011 Exercice d’options portant sur 228 036 actions Annulation de 9 973 287 actions rachetées Annulation de 41 666 666 actions rachetées par la société dans le cadre de l’OPRA Souscription par le FCPE Bouygues Con ance 6 Annulation de 5 074 906 actions rachetées Du 1er août au 31 décembre 2013 Exercice d’options portant sur 107 528 actions Du 1er janvier au 31 mai 2014 Exercice d’options portant sur 439 978 actions Du 1er juin au 31 décembre 2014 Exercice d’options portant sur 472 571 actions Du 1er janvier au 6 octobre 2015 Exercice d’options portant sur 2 000 320 actions Souscription par le FCPE Bouygues Con ance 7 Exercice d’options portant sur 575 935 actions Document de référen ce 2 015 Autorisations d’augmenter, de réduire le capital et de racheter des actions Les tableaux résumant les délégations en cours de validité, ainsi que les autorisations nancières soumises à l’assemblée générale du 21 avril 2016, gurent dans le rapport du conseil d’administration sur les résolutions (chapitre 8, rubrique 8.2, du présent document de référence). (article R. 225-116 du Code de Nous vous rappelons que, lors de votre assemblée générale mixte du 23 avril 2015, vous avez délégué à votre conseil d’administration, aux termes de la 23e résolution, pour une durée de ving-six mois, la compétence, avec faculté de subdélégation dans les limites légales, d’augmenter en une ou plusieurs fois le capital social, dans une limite maximum de 10 % du capital de la société au jour de la décision, en réservant la souscription des actions à émettre aux salariés et aux mandataires sociaux de Bouygues et des sociétés qui lui sont liées, adhérant à tout plan d’épargne d’entreprise ou de groupe ou à tout plan Dans ce cadre, vous avez délégué à votre conseil d’administration, avec faculté de subdélégation au président-directeur général ou, en accord avec ce dernier, à un ou plusieurs directeurs généraux délégués, tous pouvoirs pour réaliser lesdites augmentations de capital et en xer les Faisant usage des pouvoirs ainsi conférés par l’assemblée générale, votre conseil d’administration, dans sa séance du 26 août 2015, a approuvé le principe d’une augmentation de capital d’un montant maximum de 150 millions d’euros (prime d’émission incluse), à travers un nouveau produit d’épargne collective à effet de levier dénommé Bouygues Con ance 7, et il a donné tous pouvoirs au président-directeur général Dans le cadre des pouvoirs ainsi conférés par le conseil d’administration, le président-directeur général a décidé, le 7 octobre 2015, de procéder à la réalisation d’une augmentation de capital d’un montant maximum de 150 millions d’euros (prime d’émission incluse), aux conditions décidées par le conseil d’administration dans sa séance du 26 août 2015. En application de l’article L. 3332-19 du Code du travail , il a xé la date d’ouverture de la souscription et il a arrêté le prix de souscription à la moyenne des cours cotés aux vingt séances de Bourse précédant le 7 octobre 2015, assortie d’une décote de 30 %. La nouvelle opération sera réalisée à travers un Fonds Commun de Placement d’Entreprise à effet de levier spécialement constitué à cet effet et dont le règlement a été agréé le 12 août 2015 par l’Autorité des marchés nanciers : le FCPE Bouygues Con ance 7 (ci-après le FCPE) réservé aux salariés et mandataires sociaux de Bouygues et des sociétés françaises adhérant au PEG (Plan d’épargne Groupe) Bouygues et ayant une ancienneté de trois mois au 31 décembre 2015. Les fonds collectés devront être investis en actions Bouygues. L’opération consiste en une augmentation de capital d’un montant maximum de 150 millions d’euros (prime d’émission incluse). Il s’agit d’une opération à effet de levier permettant d’accroître l’investissement des béné ciaires puisqu’en vertu de l’opération d’échange conclue par le FCPE avec l’établissement bancaire, l’apport personnel de chaque béné ciaire sera complété par un apport de l’établissement bancaire d’un montant égal à neuf fois l’apport personnel du béné ciaire. Les béné ciaires se verront rétrocéder au moment de leur sortie du FCPE un pourcentage de la plus-value sur la totalité des actions acquises grâce à leur apport personnel et à l’apport de l’établissement bancaire, correspondant à la différence entre une valeur moyenne de l’action calculée sur dix ans et le prix de référence (moyenne des cours cotés aux vingt séances de Bourse précédant le 7 octobre 2015) avant la décote de 30 %, multipliée par le nombre total d’actions acquises. En n, il s’agit d’une opération dont le risque est limité puisque quelle que soit l’évolution du cours de l’action Bouygues, les béné ciaires béné cient d’une garantie de récupération de l’apport personnel. Dans sa décision du 7 octobre 2015, le président-directeur général, après avoir constaté que la moyenne des cours d’ouverture des vingt séances de Bourse ayant précédé cette date s’élevait à 33,1065 euros, a xé le prix de souscription à 23,1746 euros, soit 70 % de la moyenne précitée, conformément aux dispositions de l’article L. 3332-19 du Code du travail . Il a fixé la date d’ouverture de la période de souscription par les béné ciaires au 16 novembre 2015 et la clôture de la souscription au Il a décidé que le versement des souscriptions par les béné ciaires devra être effectué en deux fois, avec un premier versement au plus tard le 29 décembre 2015, et un second versement en janvier 2016 et au plus Il a xé la date de la souscription à l’augmentation de capital par le FCPE Bouygues Con ance 7 au 29 décembre 2015. Il a décidé que la libération de la souscription du FCPE aura lieu en deux fois, la première partie intervenant le 29 décembre 2015 à hauteur des versements effectués en décembre par les salariés, le solde étant libéré Il a précisé que les actions souscrites par l’intermédiaire du FCPE porteront jouissance au 1er janvier 2015 ; les actions nouvelles seront Il a constaté que le nombre maximum d’actions nouvelles à créer compte tenu du montant d’autorisation de l’augmentation de capital et du prix de souscription serait de 6 472 603 actions, soit 1,91 % du capital social au 7 octobre 2015. Si le montant maximum de l’augmentation de capital est atteint, elle aurait ainsi un effet dilutif de 1,88 %. Conformément à la décision de l’assemblée générale mixte du 23 avril 2015, le nombre maximum d’actions offertes est ainsi inférieur à 10 % du capital social. Docum en t de référence 2015 Incidence de l’émission sur la situation de l’actionnaire capital de Bouygues au 31 octobre 2015 et n’ayant pas souscrit à l’augmentation de capital serait la suivante : Après émission d’un nombre maximum de 6 472 603 actions nouvelles En outre, l’incidence de cette émission sur la quote-part des capitaux propres de la société − situation nancière intermédiaire au 30 juin 2015 pour un actionnaire détenant une action Bouygues et n’ayant pas souscrit à l’augmentation de capital − serait la suivante : Après émission d’un nombre maximum de 6 472 603 actions nouvelles Quote-part dans les capitaux propres de la société au 30 juin 2015 En n, l’incidence de cette émission sur la quote-part des capitaux propres consolidés − part du Groupe − pris au 30 juin 2015, pour un actionnaire détenant une action Bouygues et n’ayant pas souscrit à l’augmentation de capital serait la suivante : Quote-part dans les capitaux propres consolidés – P art du Groupe au 30 juin 2015 Conformément aux dispositions de l’article R. 225-116 du Code de commerce , le présent rapport sera mis à la disposition des actionnaires au siège social de la société, au plus tard dans les quinze jours suivant la réunion du présent conseil d’administration, et sera porté à la connaissance des actionnaires à l’occasion de la prochaine assemblée générale. Après émission d’un nombre maximum de 6 472 603 actions nouvelles Incidence théorique de l’émission sur la valeur Compte tenu du prix d’émission et du volume de l’opération, l’opération ne devrait pas avoir d’incidence signi cative sur la valeur boursière de Le conseil d’administration, dans sa séance du 12 novembre 2015 a pris acte de la décision du président-directeur général et il a arrêté les termes du présent rapport complémentaire établi en application de l’article R. 225-116 du Code de commerce décrivant les conditions dé nitives de l’opération établies conformément à l’autorisation donnée Document de référen ce 2 015 Réunion du conseil d’administration du 12 novembre 2015 En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en application des dispositions de l’article R. 225-116 du Code de commerce , nous vous présentons un rapport complémentaire à notre rapport du 16 mars 2015 sur l’augmentation du capital avec suppression du droit préférentiel de souscription réservée aux salariés et aux mandataires sociaux de la société Bouygues et des sociétés qui lui sont liées au sens de la législation en vigueur, adhérant au plan d’épargne groupe Bouygues, autorisée par votre assemblée générale extraordinaire du 23 avril 2015. Cette augmentation du capital avait été soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du Code de commerce et L. 3332-18 et suivants du Code du travail . Cette assemblée avait délégué à votre conseil d’administration, avec faculté de subdélégation, la compétence pour décider d’une telle opération dans un délai de vingt-six mois et pour un montant maximal de 10 % du capital de la société existant au jour de la décision du conseil d’administration. Faisant usage de cette délégation, votre conseil d’administration a autorisé dans sa séance du 26 août 2015 le principe d’une augmentation du capital réservée aux salariés et mandataires sociaux d’un montant maximal de 150 millions d’euros (prime d’émission incluse) et a donné tous pouvoirs au président-directeur général pour mettre en œuvre l’opération. Faisant usage de cette subdélégation, le président-directeur général a xé le prix de souscription à 23,1746 euros dans sa décision du 7 octobre 2015. Il appartient à votre conseil d’administration d’établir un rapport complémentaire conformément aux articles R. 225-115 et R. 225-116 du Code de commerce . Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées d’une situation nancière intermédiaire, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l’émission, données dans Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont notamment consisté à véri er : la sincérité des informations chiffrées tirées de la situation nancière intermédiaire de la société et de la situation nancière intermédiaire consolidée condensée établies sous la responsabilité du conseil d’administration au 30 juin 2015, selon les mêmes méthodes et suivant la même présentation que les derniers comptes annuels et consolidés. Ces situations nancières intermédiaires ont fait l’objet de notre part de travaux consistant à s’entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et nanciers, à véri er qu’elles ont été établies selon les mêmes principes comptables et les mêmes méthodes d’évaluation et de présentation que ceux retenus pour l’élaboration des derniers comptes annuels et consolidés et à mettre en œuvre des la conformité des modalités de l’opération au regard de la délégation les informations données dans le rapport complémentaire du conseil d’administration sur le choix des éléments de calcul du prix d’émission Nous n’avons pas d’observation à formuler sur : la sincérité des informations chiffrées tirées de ces situations nancières intermédiaires et données dans le rapport complémentaire du conseil la conformité des modalités de l’opération au regard de la délégation donnée par votre assemblée générale extraordinaire du 23 avril 2015 et des indications fournies aux actionnaires ; le choix des éléments de calcul du prix d’émission, et son montant la présentation de l’incidence de l’émission sur la situation des titulaires de titres de capital et de valeurs mobilières donnant accès au capital appréciée par rapport aux capitaux propres et sur la valeur boursière la suppression du droit préférentiel de souscription sur laquelle vous Courbevoie et Paris-La Défense, le 12 novembre 2015 Les c ommissaires aux c omptes Docum en t de référence 2015 par l’entreprise. Il est investi en actions Bouygues par achat direct sur le marché. Au 31 décembre 2015, ce fonds détient 10,82 % du capital et 15,15 % des droits de vote ; suite aux augmentations de capital réalisées en 2009, 2012 et 2015, les fonds communs de placement à effet de levier dénommés, Bouygues Partage 2-10 ans, Bouygues Con ance 6 et Bouygues Con ance 7 détiennent 5,67 % du capital et 6,68 % des droits de vote au Le 31 décembre 2015, les salariés du Groupe détiennent, à travers plusieurs fonds communs de placement, 21,44 % du capital de Bouygues et 28,64 % de ses droits de vote : le fonds commun de placement d’entreprise Participation groupe Bouygues, créé en 1968, est investi en actions Bouygues achetées sur le marché. Au 31 décembre 2015, ce fonds détient 4,95 % du capital et 6,81 % des droits de vote ; le fonds commun de placement d’entreprise PEE groupe Bouygues recueille l’épargne volontaire des collaborateurs et l’abondement versé Bourse du 31 décembre 2015, dernier cours de l’exercice, soit 36,545 euros. ont approuvé des programmes de rachat d’actions autorisant le conseil d’administration, sur le fondement des articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce , à acheter, sur le marché ou hors marché, un nombre d’actions représentant jusqu’à 5 % du capital de la société au jour du rachat, en vue des nalités prévues par le règlement européen n° 2273/2003 du 22 décembre 2003, ainsi que dans le cadre des pratiques de marché autorisées par l’Autorité des marchés nanciers (AMF). ont autorisé le conseil d’administration à réduire le capital social par annulation d’actions rachetées, dans la limite de 10 % du capital social Le tableau ci-après, établi conformément à l’article L. 225-211 du Code de commerce , récapitule les opérations effectuées dans le cadre de ces autorisations au cours de l’exercice 2015. Document de référen ce 2 015 OPÉRATIONS EFFECTUÉES PAR BOUYGUES SUR SES PROPRES TITRES AU COURS DE L’EXERCICE 2015 Nombre d’actions détenues par la société au 31 décembre 2014 Nombre d’actions achetées au cours de l’exercice 2015 Nombre d’actions annulées au cours de l’exercice 2015 Nombre d’actions vendues au cours de l’exercice 2015 Nombre d’actions détenues par la société au 31 décembre 2015 Valeur (évaluée au cours d’achat) des actions détenues par la société au 31 décembre 2015 DÉTAIL DES OPÉRATIONS EN FONCTION DE LEURS FINALITÉS Nombre d’actions annulées au cours de l’exercice 2015 Nombre d’actions détenues par la société au 31 décembre 2015 en dehors du contrat de liquidité Nombre d’actions achetées au cours de l’exercice 2015 Nombre d’actions vendues au cours de l’exercice 2015 Nombre d’actions détenues par la société au 31 décembre 2015 dans le cadre du contrat de liquidité de rachat d’actions proposé au vote Nombre de titres et part du capital détenus par Bouygues – Positions ouvertes sur produits dérivés Du 1er janvier au 22 février 2016, la société a acheté 211 500 actions et a vendu 158 500 actions, le tout dans le cadre du contrat de liquidité. En application des articles 241-2 et 241-3 du règlement général de l’AMF, la société présente ci-après le descriptif du programme de rachat qui sera s oumis à l’approbation de l’assemblée générale mixte du 21 avril 2016. Ce programme se substituera à celui autorisé par l’assemblée générale actions, dont 93 000 actions sont détenues par Bouygues à travers le contrat de liquidité, représentant 0,03 % du capital social. À cette même date, les positions ouvertes sur produits dérivés sont les avec Natixis, le 22 janvier 2015, deux Objectifs du nouveau programme de rachat externe, de fusion, de scission ou d’apport, conformément aux pratiques de marché reconnues et à la réglementation applicable ; Sous réserve de son approbation par l’assemblée générale, le programme de rachat pourra être utilisé en vue des objectifs suivants : annuler des actions dans les conditions prévues par la loi, sous réserve d’une autorisation par l’assemblée générale extraordinaire ; conserver des actions et, le cas échéant, les remettre ultérieurement lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit à l’attribution d’actions de la société par remboursement, conversion, échange, présentation d’un bon ou de toute autre manière ; assurer la liquidité et animer le marché du titre de la société par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement agissant dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à une charte de conserver des actions et, le cas échéant, les remettre ultérieurement en paiement ou en échange dans le cadre d’opérations de croissance attribuer des actions à des salariés ou mandataires sociaux de la société ou de sociétés liées, dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, du régime des options d’achat d’actions, ou par le biais d’un plan d’épargne d’entreprise ou d’un plan d’épargne inter-entreprises, ou par voie d’attribution gratuite d’actions ; Docum en t de référence 2015 mettre en œuvre toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l’AMF et, plus généralement, réaliser toute autre opération conforme Part maximale du capital, nombre maximal et caractéristiques des titres de capital susceptibles Le nombre d’actions pouvant être acquis par Bouygues dans le cadre de ce programme est de 5 % au plus du capital social, soit théoriquement 17 257 866 actions à la date du 22 février 2016, sous réserve des ajustements liés aux éventuelles opérations sur le capital. Lorsque les actions sont rachetées pour favoriser la liquidité, le nombre d’actions pris en compte pour le calcul de 5 % du capital correspond au nombre d’actions achetées, déduction faite du nombre d’actions revendues pendant la durée de l’autorisation. Conformément à la loi, le total des actions détenues à une date donnée ne pourra dépasser 10 % du capital social existant à cette même date. La société pourra, dans le cadre de la présente autorisation, acquérir sur le marché ou hors marché ses propres actions dans la limite d’un prix maximum d’achat de cinquante euros, sous réserve des ajustements liés aux éventuelles opérations sur le capital de la société. Le montant total des fonds affectés à la réalisation de ce programme d’achat d’actions ne pourra excéder 900 millions d’euros. Les actions acquises pourront être cédées notamment dans les conditions xées par l’AMF dans sa position du 19 novembre 2009 relative à la mise en œuvre du régime de rachat d’actions. Les titres rachetés et conservés par Bouygues seront privés de leurs droits de vote et ne donneront pas droit au paiement du dividende. Les achats d’actions pourront être réalisés dans le respect de la réglementation en vigueur, par tous moyens, notamment sur le marché ou hors marché, notamment de gré à gré, y compris par l’intermédiaire d’instruments nanciers dérivés, et à tout moment, notamment en période d’offre publique d’achat ou d’échange. La part du programme qui peut s’effectuer par négociation de blocs n’est pas limitée et pourra représenter la totalité Dix-huit mois à compter de l’assemblée générale mixte du 21 avril 2016, Situation au 31 décembre 2015 a elon enquête TPI au 31 décembre 2015, 321 millions de titr mément à l’article 223-11 du r via des plans d’épargne. Au 31 décembre 2015, 40 % de ces actions sont disponibles. essée à Bouygues le 22 août 2013 Document de référen ce 2 015 La société n’a connaissance d’aucun actionnaire, autre que ceux mentionnés dans le tableau ci-dessus, détenant plus de 5 % du capital Depuis le 31 décembre 2014, les principales évolutions de l’actionnariat de Bouygues ont été les suivantes : la participation des salariés a baissé de 23,31 % à 21,44 % en raison principalement de l’arrivée à échéance du fonds Bouygues Con ance 5. Pour cette même raison, la participation des salariés en droits de vote est passée de 30,55 % en 2014 à 28,64 % en 2015 ; Nombre total de droits de vote le nombre de titres détenus par SCDM est en légère augmentation par rapport à n décembre 2014. La part de détention d’actions est en légère baisse à 20,40 % du total ( en raison de la dilution résultant de l’opération Bouygues Con ance 7, augmentation de capital réservée aux salariés . Les droits de vote de SCDM sont, quant à eux, passés de 27,31 % à 27,92 % du total grâce à l’acquisition de droits de vote double ; la société First Eagle Investment Management LLC s’est renforcée au cours de l’année et détient 6,61 % du capital à n décembre 2015 6,16 % n décembre 2014). En revanche, le nombre de droits de vote détenus par la société a baissé du fait de la perte de droits de vote double, et représente désormais 5,21 % des droits de vote de Les principaux actionnaires ne détiennent pas de droits de vote différents de ceux des autres actionnaires. Ils béné cient, dans les mêmes conditions que les autres actionnaires, d’un droit de vote double dans les conditions prévues par l’article 12 des statuts, dont les termes sont résumés ci-avant Aucun actionnaire ne contrôle la société au sens de l’article L. 233-3 du Au 31 décembre 2015, Martin Bouygues et Olivier Bouygues détiennent 27,92 % des droits de vote, directement ou par l’intermédiaire de la société par actions simpli ée SCDM, ce qui leur confère un poids important en assemblée générale (31,99 % des droits de vote exercés lors de l’assemblée générale 2015) compte tenu du nombre de droits de De leur côté, les salariés détiennent, au 31 décembre 2015, 28,64 % des droits de vote (35,44 % des droits de vote exercés lors de l’assemblée Il est rappelé la présence, au sein du conseil d’administration et des comités du conseil, d’un pourcentage significatif d’administrateurs indépendants, comme il est indiqué dans le rapport du président sur le gouvernement d’entreprise (cf. chapitre 5, rubrique 5.2, du présent Il n’existe pas, à la connaissance de la société, de pacte d’actionnaires portant sur le capital de Bouygues. Il n’existe pas non plus, à la connaissance de la société, d’accord dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un changement de son contrôle. Docum en t de référence 2015 L’action Bouygues est cotée sur le marché Euronext Paris (compartiment A) et elle appartient aux indices CAC 40, Euronext 100, FTSE Euro rst 30 0 et Dow Jones Stoxx 600. L’action Bouygues est éligible au SRD (service de règlement différé) et au PEA (plan d’épargne en actions). s’élevait à 345 135 316 . Cette évolution s’est construite en trois phases : du 1er janvier au 13 mai 2015, date de publication des comptes du premier trimestre 2015, le titre a bien performé, enregistrant une croissance de 26 % par rapport au 31 décembre 2014, avec un CAC 40 en hausse de 23 %. Le 27 avril 2015, le titre a atteint son point haut de l’année à 39,05 euros ; à la suite de cette publication et jusqu’à la publication des comptes semestriels le 27 août 2015, l’évolution de l’action Bouygues a été moins favorable que celle du CAC 40 ; de 1 142 879 titres en 2015. En 2015, l’action Bouygues a enregistré une hausse de 21,9 % (CAC 40 : à compter de cette date, le cours a renoué avec la croissance, permettant au titre d’af cher une hausse annuelle de 22 % au 31 décembre 2015, supérieure à celle du CAC 40. Au 23 février 2016, l’action cotait 34,64 euros. Document de référen ce 2 015 Source : NYSE – Euronext. Les volumes sont ceux déclar Docum en t de référence 2015 Conformément à l’article 223-26 du règlement général de l’AMF, le tableau ci- après rend compte des opérations sur des titres Bouygues réalisées en 2015 par des dirigeants ou des personnes assimilées. Document de référen ce 2 015 6.5 Résultats de Bouygues (société mère) au cours des cinq derniers exercices 1\. SITUATION FINANCIÈRE EN FIN D’EXERCICE c) Nombre d’obligations convertibles en actions 2\. RÉSULTAT GLOBAL DES OPÉRATIONS EFFECTIVES b) Béné ces avant impôts, amortissements et provisions c) Impôts sur les béné ces d) Béné ces après impôts, amortissements et provisions e) Montant des béné ces distribués 3\. RÉSULTAT DES OPÉRATIONS RÉDUIT À UNE SEULE ACTION a) Béné ces après impôts, mais avant amortissements et provisions b) Béné ces après impôts, amortissements et provisions c) Dividende versé à chaque action b) Montant de la masse salariale c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (S écurité sociale, œuvres sociales, etc.) Docum en t de référence 2015 7.1.5 Tableau consolidé des ux 7.3.3 Tableau des ux de trésorerie Document de référen ce 2 015 Autres actifs nanciers non courants Impôts différés actif et créances scales non courants Stocks / P rogrammes / D roits de diffusion Avances et acomptes versés sur commandes Instruments nanciers – Couverture des dettes nancières Actifs ou activités détenus en vue de la vente Participations ne donnant pas le contrôle Impôts différés passif et dettes scales non courants Avances et acomptes reçus sur commandes Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque Instruments nanciers – C ouverture des dettes nancières Passifs liés aux activités détenues en vue de la vente Docum en t de référence 2015 Capitaux propres et passifs en millions d’euros Dotations nettes aux provisions et dépréciations Variation des stocks de production et de promotion immobilière Quote-part du résultat net des coentreprises et entités associées Résultat net des activités arrêtées ou détenues en vue de la vente Résultat net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle RÉSULTAT NET DES ACTIVITÉS POURSUIVIES PAR ACTION en euros RÉSULTAT NET DES ACTIVITÉS POURSUIVIES DILUÉ PAR ACTION en euros Document de référen ce 2 015 Écarts actuariels au titre des avantages postérieurs à l’emploi Variation de la réserve de réévaluation Impôts sur éléments non recyclables en résultat net Quote-part des produits et charges non recyclables des coentreprises et entités associées a Variation nette sur juste valeur des instruments nanciers de couverture et autres actifs nanciers (AFS, etc.) Impôts sur éléments recyclables en résultat net Quote-part des produits et charges recyclables des coentreprises et entités associées a PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES Docum en t de référence 2015 Opérations nettes sur capital et réserves Acquisitions / Cessions sans perte de Acquisitions / Cessions sans perte de Opérations nettes sur capital et réserves Document de référen ce 2 015 A – FLUX NET DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉE PAR L’ACTIVITÉ Quote-part de résultat revenant aux coentreprises et entités associées nette des Annulation des dividendes (sociétés non consolidées) Dotations (reprises) aux amortissements, dépréciations et provisions non courantes Plus et moins values de cessions d’actifs Coût de l’endettement nancier net Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l’activité a FLUX NET DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉE PAR L’ACTIVITÉ B – FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT Prix d’acquisition des immobilisations corporelles et incorporelles Prix de cession des immobilisations corporelles et incorporelles Dettes nettes sur immobilisations corporelles et incorporelles Prix d’acquisition des titres non consolidés et autres titres immobilisés Prix de cession des titres non consolidés et autres titres immobilisés Dettes nettes sur titres non consolidés et autres titres immobilisés Prix de cession des activités consolidées Autres variations de périmètre (trésorerie des sociétés acquises ou cédées) Autres ux liés aux opérations d’investissements (variations des prêts, FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT C – FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT Augmentations (réductions) de capital versées par les actionnaires et par les participations ne donnant pas le contrôle, et autres opérations entre actionnaires Dividendes versés aux actionnaires de la société mère Dividendes versés par les sociétés intégrées aux participations Variation des dettes nancières courantes et non courantes Coût de l’endettement nancier net Autres ux liés aux opérations de nancement FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT D – INCIDENCE DES VARIATIONS DES COURS DES DEVISES VARIATIONS DE LA TRÉSORERIE NETTE (A+B+C+D) nition de la variation du BFR d’activité : actif courant – passif courant (hors impôts décaissés pr Docum en t de référence 2015 Au 31 décembre 2015, les comptes consolidés de Bouygues et de ses liales (« le Groupe ») ont été établis en conformité avec les IFRS telles Les comptes présentent en millions d’euros (sauf mention contraire) : le bilan, le compte de résultat, l’état des charges et produits comptabilisés, le tableau de variation des capitaux propres, le tableau des ux de trésorerie et l’annexe. Ils sont présentés comparativement avec les comptes consolidés établis au 31 décembre 2014. Document de référen ce 2 015 à n 2014. La variation nette de (41) sociétés intègre principalement les variations portant sur les Sociétés Civiles Immobilières ou de Sociétés en Participations en n de programme (dans les métiers de la construction 1.2.1 Faits significatifs de l’exercice 2015 Les principales acquisitions et opérations de l’exercice 2015 sont présentées ci-après par ordre chronologique : Le 31 mars 2015, Eurosport SAS, détenue à 49 % par TF1, a acquis 100 % du capital d’Eurosport France, précédemment détenue à 80 % par TF1. À l’issue de cette opération, qui se traduit par une plus- value non taxable de 33 millions d’euros, le groupe Eurosport (dont Eurosport France) est détenu à 51 % par Discovery Communications et à 49 % par TF1. Le 22 juillet 2015, en application des accords initiaux (note 1.2.2 de l’annexe), TF1 a décidé, d’un commun accord avec Discovery Communications, d’exercer son option de vente de sa participation de 49 % détenus dans Eurosport, pour un montant de 490 millions d’euros ; de racheter à Discovery les 20 % détenus dans les chaînes payantes (TV Breizh, Histoire, Ushuaïa TV), pour un montant La réalisation de ces opérations est intervenue le 1er octobre 2015. Ce nouvel accord a mis un terme aux engagements réciproques entre les Le 31 juillet 2015, Bouygues SA a cédé sa participation de 18,63 % détenue dans Eranove pour un prix de cession de 47 millions d’euros. Bouygues Construction a cédé sa participation dans la société Autoroute de Liaison Seine- Sarthe. Cette cession s’opère en deux étapes : 23,17 % du capital et prêts d’actionnaires le 30 septembre 2015 pour 76 millions d’euros, entraînant la perte d’in uence notable, et 10 % du capital et prêts d’actionnaires à une échéance prévue en juin 2016 pour 35 millions d’euros, présentés au bilan en actif détenu en vue de la vente pour le même montant. Le 15 octobre 2015, Bouygues Telecom a cédé les 15 % de parts qu’elle détenait encore dans la société d’exploitation de pylônes FPS Towers Le 2 novembre 2015, la transaction entre Alstom et General Electric a été nalisée. Alstom a décidé de soumettre aux actionnaires lors de son assemblée générale du 18 décembre 2015 une Offre Publique de Rachat d’Actions pour un montant de 3,2 milliards d’euros portant sur un maximum de 91,5 millions actions (soit 29,5 % du nombre total d’actions) au prix unitaire de 35 euros. Les actions ainsi rachetées Le 17 novembre 2015, Bouygues Telecom a acquis pour 467 millions d’euros un bloc de 5 MHz, dans le cadre de la mise aux enchères des fréquences de la bande 700 MHz par l’État. Dans un contexte durable de coûts de revient des produits raf nés très supérieurs aux prix de vente des bitumes, Colas a décidé l’arrêt de l’activité du site de production de la Société de la Raf nerie de Dunkerque et de chercher un repreneur. Cette décision a entraîné la comptabilisation d’une charge de 80 millions d’euros au 31 décembre 2015, comptabilisée en « Autres charges opérationnelles » (note 12 de Rappel des faits significatifs de l’exercice 2014 Les principales acquisitions et opérations de l’exercice 2014 sont Le 31 janvier 2014, Colas a cédé à Vinci Autoroutes sa participation financière de 16,67 % dans le capital de Cofiroute. Le prix de la transaction de 780 millions d’euros a été encaissé sur le premier trimestre. La plus-value nette comptabilisée sur le premier trimestre dans le résultat des participations dans les coentreprises et entités associées est de 253 millions d’euros. Au cours du premier semestre, Bouygues Telecom a signé plusieurs protocoles lui octroyant 400 millions d’euros, intégralement encaissés au 31 décembre 2014, pour mettre n à un ensemble de litiges décrits dans le document de référence de l’exercice clos le 31 décembre 2013. Ces produits sont comptabilisés en « Autres produits opérationnels » Bouygues Telecom a présenté le 11 juin 2014 à son comité central d’entreprise un projet de transformation profonde de son organisation associé à un repositionnement de l’entreprise. Cette ré exion stratégique sur l’avenir de l’entreprise aboutit à un projet de simpli cation de l’organisation, des process et des offres proposées a n de retrouver lisibilité et agilité dans un marché en évolution. Ce projet de transformation entraîne une réduction des effectifs de 1 362 collaborateurs, dont les coûts ont été comptabilisés au 31 décembre 2014 en « Autres charges opérationnelles » (note 12 de l’annexe). Discovery Communications et TF1 ont signé un accord le 21 janvier 2014 par lequel Discovery acquiert une participation de contrôle du groupe Eurosport International (groupe Eurosport hors Eurosport France) au travers d’un approfondissement du large partenariat stratégique qui lie les deux groupes depuis décembre 2012. L’opération, qui a permis à Discovery de monter au capital d’Eurosport SAS (maison-mère du groupe Eurosport) en faisant passer sa participation de 20 % à 51 %, a eu lieu près d’un an avant la date prévue dans l’accord initial de décembre 2012. TF1 gardait sa participation de 80 % dans Eurosport France au moins jusqu’au 1er janvier 2015 et a décidé, le 31 mars 2015, de la céder à Eurosport SAS. Les derniers accords des autorités compétentes ont été obtenus au cours du mois d’avril 2014 et la réalisation de la cession complémentaire de 31 % du capital d’Eurosport SAS à Discovery Communications est Docum en t de référence 2015 L’acquisition des 31 % a été réalisée sur la base d’une valeur d’entreprise de 902 millions d’euros pour le groupe Eurosport, de laquelle doit être déduite la valorisation d’Eurosport France (85 millions d’euros). Ces valorisations ont été augmentées de la trésorerie nette des entités à la date de la réalisation de la vente. TF1 conserve par ailleurs la possibilité d’exercer son option de vente sur ses 49 % restants, ce qui pourrait porter la participation de Discovery à 100 % (option exercée en juillet 2015, note 1.2.1 de l’annexe). Cette participation est comptabilisée en coentreprises et entités associées pour 505 millions d’euros au 31 décembre 2014. Les engagements hors bilan pris dans le cadre des accords avec Discovery Communications sont décrits en note 18 de l’annexe de Le résultat d’Eurosport International au titre des cinq premiers mois de l’exercice 2014 n’a pas été présenté en activité détenue en vue de la vente dans la mesure où Eurosport International ne répondait pas à la dé nition d’UGT pour le test de dépréciation des d’une activité signi cative pour le Groupe. La cession des 31 % à Discovery Communications et la réévaluation de la participation résiduelle de 49 % conservée, faisant suite à la perte de contrôle, se sont traduites par un résultat avant impôt de 313 millions d’euros, après nalisation du prix de cession au cours du troisième trimestre 2014, enregistré en « Autres produits opérationnels » A n de soutenir les projets annoncés par Alstom et General Electric, Bouygues a conclu le 22 juin 2014 avec l’État français un accord aux termes duquel l’État, ou toute autre entité de son choix contrôlée par lui, pourrait acheter une partie du capital d’Alstom détenu par Bouygues. Cet accord, dont les principes sont décrits en note 18 de l’annexe, est conditionné à la réalisation effective des opérations annoncées le 21 juin 2014 par Alstom et au paiement d’un dividende exceptionnel ou au règlement livraison d’actions dans le cadre d’une OPRA. Aux termes de cet accord, Bouygues maintient son in uence notable sur Alstom à travers sa participation qui continue à être comptabilisée Le 4 septembre 2014, Bouygues Energies & Services a acquis 85 % des titres de la société Plan Group basée à Toronto au Canada. Cette société, qui réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 242 millions d’euros (chiffre 2013), est consolidée en intégration globale depuis d’une évaluation à la juste valeur de la société a été reconnu pour 35 millions d’euros (40 millions d’euros au 31 décembre 2015). L’acquisition des 15 % restants se fera dans les trois ans et une dette nancière au titre de l’engagement de ce complément a été comptabilisée pour 17 millions d’euros. À la suite de la décision par Colas d’abandon de la production des lubri ants et paraf nes issues du raf nage du pétrole brut, sa liale Société de la Raf nerie de Dunkerque a lancé un Plan de Sauvegarde de l’Emploi. Ses effets, ainsi que l’impact sur la valeur des actifs industriels nécessaires à la production, ont été comptabilisés au 31 décembre 2014 en « Autres charges opérationnelles » (note 12 de l’annexe). Le 5 janvier 2016, Bouygues a annoncé que des discussions préliminaires ont été engagées avec Orange pour explorer toute éventuelle opportunité et qu’un accord de con dentialité a été signé Le 26 janvier 2016, TF1 a acquis 70 % du capital de la société FLCP, rebaptisée Newen Studios, société holding de la société de production Newen. Un pacte d’actionnaire a été signé pour dé nir les règles de gestion opérationnelle de Newen et des promesses d’achat et de vente de la participation résiduelle ont été mises en place. La société sera consolidée à compter de janvier 2016. Le 28 janvier 2016, Alstom a racheté 91,5 millions de ses actions, dont 28 457 641 auprès de Bouygues. Cette opération s’est traduite par l’encaissement d’un produit de cession de 996 millions d’euros. Après cette opération, Bouygues détient 28,33 % du capital de la société Le 2 février 2016, Colas a annoncé la cession de ses 15,56 % du capital de la société Atlandes, concessionnaire de l’A63, à des fonds d’investissement, pour 96 millions d’euros. Colas espère pouvoir réaliser la cession début 2017, après levée des conditions suspensives. Le 8 février 2016, l’État a annoncé l’entrée en vigueur des accords avec Bouygues concernant Alstom et la mise en place d’un prêt de titres par Bouygues pour une durée d’environ vingt mois permettant à l’État d’exercer 20 % des droits de vote d’Alstom (note 18 de l’annexe). conserve un poste d’administrateur ; béné cie des dividendes sur l’ensemble de sa participation ; récupérera les droits de vote attachés aux actions prêtées en cas de 8,33 % des droits de vote. Conformément à la norme IAS 28 § 6 et 13, Bouygues continue à exercer une in uence notable sur Alstom, qui continue à être comptabilisée en mise en équivalence pour 28,33 %. Document de référen ce 2 015 que la C ontribution s ociale de s olidarité des s ociétés (C3S) ou l’I mposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) . Le groupe Bouygues est un groupe industriel diversi é, implanté dans Ses métiers s’organisent autour des trois pôles d’activités ci-après : Construction et services (Bouygues Construction) ; Promotion immobilière (Bouygues Immobilier) ; Téléphonie fixe / mobile, services de télévision et internet Jugements et recours à des estimations : Le 28 mai 2014, l’IASB a publié une nouvelle norme sur la comptabilisation du revenu appelée à remplacer la plupart des dispositions existantes en IFRS, notamment IAS 11 et IAS 18. La nouvelle norme, non adoptée par l’Union européenne, est applicable Le 24 juillet 2014, l’IASB a publié une nouvelle norme sur les instruments nanciers appelée à remplacer la plupart des dispositions existantes en IFRS, notamment IAS 39. La nouvelle norme, non adoptée par l’Union européenne, est applicable au 1er janvier 2018. Lors de la préparation des comptes consolidés, conformément aux normes et interprétations, le Groupe procède à des estimations et des hypothèses. Elles ont pu concerner les montants présentés au titre des éléments d’actif et de passif, les passifs éventuels à la date d’établissement des comptes consolidés, et les montants présentés au titre des produits et des charges de l’exercice. Ces estimations et appréciations sont évaluées de façon continue sur la base d’une expérience passée, ainsi que de divers autres facteurs jugés raisonnables qui constituent le fondement des appréciations de la valeur comptable des éléments d’actif et de passif. Les résultats réels pourraient différer sensiblement de ces estimations en fonction Celles-ci concernent pour l’essentiel : l’appréciation des tests de et des participations, des paiements en actions (stock-options), des avantages du personnel (indemnités de n de carrière, pensions, etc.), de la juste valeur des instruments nanciers non cotés, des impôts différés actif et des provisions, etc. En n, en l’absence de norme ou d’interprétation applicable à une transaction spéci que, à un autre événement ou une condition, le Groupe a fait usage de jugement pour dé nir et appliquer les méthodes comptables qui permettront d’obtenir des informations pertinentes, donnant une image dèle et comparable d’une période à l’autre a n présentent une image fidèle de la situation financière, de la performance nancière et des ux de trésorerie du Groupe, traduisent la réalité économique des transactions, soient neutres, prudents et complets dans tous leurs aspects Dès lors, une information circonstanciée gure dans les notes annexes Le groupe Bouygues détient également une participation de 29,15 % dans Alstom ( T ransport) au 31 décembre 2015. Les comptes consolidés du groupe Bouygues intègrent les comptes de Bouygues SA et de ses cinq métiers, ainsi que les participations dans les coentreprises, les entités associées et les activités conjointes. Ils sont présentés en millions d’euros – devise dans laquelle est traitée la majorité des opérations du Groupe – et intègrent les recommandations de présentation de l’ANC n° 2013-03 du 7 novembre 2013 en matière Ils ont été arrêtés par le conseil d’administration en date du 23 février 2016 et seront soumis pour approbation à la prochaine assemblée générale Les comptes consolidés au 31 décembre 2015 sont établis selon les normes et principes du référentiel IFRS, sur la base du coût historique, à l’exception de certains actifs / passifs nanciers évalués à leur juste valeur lorsque cela est requis par les normes IFRS. Ils sont présentés comparativement avec les états au 31 décembre 2014. Au 31 décembre 2015, le groupe Bouygues a appliqué les normes, interprétations, principes et méthodes comptables existant dans les comptes consolidés de l’exercice 2014 à l’exception des évolutions obligatoires édictées par les normes IFRS mentionnées ci-après, Principales normes IFRS, amendements et interprétations en vigueur au sein de l’Union européenne, d’application obligatoire ou applicable par anticipation au 1er janvier 2015 : Actifs détenus en vue de la vente et activités arrêtées ou détenues en Cette interprétation a été adoptée par l’Union européenne le 13 juin 2014\. Les impacts de cette interprétation applicable de manière obligatoire à compter du 1er janvier 2015 ne sont pas signi catifs sur les capitaux propres du Groupe, mais affectent le rythme de reconnaissance en période intermédiaire de certaines taxes, telles Un actif immobilisé ou un groupe d’actifs et de passifs directement liés est considéré comme détenu en vue de la vente quand sa valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d’une vente et non d’une utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l’actif doit être Docum en t de référence 2015 disponible en vue de sa vente immédiate et sa vente doit être hautement probable. Ces actifs ou groupes d’actifs destinés à être cédés sont évalués au plus bas de la valeur comptable et du prix de cession estimé, nets des coûts relatifs à la cession. Une activité arrêtée ou classée comme détenue en vue de la vente représente une activité signi cative pour le Groupe, ayant été une unité génératrice de trésorerie et faisant l’objet, soit d’une cession, soit d’un classement en actif détenu en vue d’une vente. Les éléments du résultat et du tableau de ux de trésorerie relatifs à ces activités arrêtées ou détenues en vue de la vente sont présentés sur des lignes spéci ques des comptes consolidés pour toutes les périodes présentées. Dans le groupe Bouygues Construction, les contrats de concessions et PPP sont conclus vis-à-vis de collectivités par des sociétés dans lesquelles le Groupe détient une participation généralement inférieure à 20 % ; celles-ci ne sont pas consolidées compte tenu du rôle effectivement limité du Groupe dans ces structures. Quant aux participations dans les sociétés concessionnaires, elles sont pour la plupart consolidées par mise en équivalence ou, à défaut, non Conformément à IAS 39, les participations non consolidées sont Les sociétés sur lesquelles Bouygues exerce le contrôle sont consolidées. Appréciation du contrôle exclusif sur TF1 : Au 31 décembre 2015, Bouygues détient directement ou indirectement 43,98 % du capital et des droits de vote de TF1. Le contrôle exclusif exercé sur TF1 est fondé sur : la détention par Bouygues de façon continue et régulière d’une forte majorité des droits de vote en assemblée générale des actionnaires de TF1, aucun autre actionnaire ne détenant directement ou indirectement une fraction de droits de vote supérieure à celle détenue par Bouygues ; la détermination par Bouygues seule des décisions en assemblée générale sur une période d’au moins deux exercices successifs. le nombre élevé de postes d’administrateurs alloués à Bouygues au sein du conseil d’administration de TF1 ; le rôle de Bouygues dans la nomination des principaux dirigeants de Le contrôle exclusif exercé par Bouygues sur TF1 est ainsi établi. Une coentreprise ou une activité conjointe est un accord contractuel en vertu duquel deux parties ou plus conviennent d’exercer une activité économique sous contrôle conjoint. Les actifs / passifs, charges et produits des activités conjointes, qui confèrent à chacun des co-participants des droits directs dans les actifs et des obligations au titre des passifs, sont comptabilisés selon les intérêts dans l’activité conjointe. Les coentreprises qui confèrent des droits dans l’actif net sont comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence. Une société associée est une société non contrôlée mais sur laquelle le Groupe exerce une in uence notable. Cette dernière est présumée lorsque le Groupe dispose directement ou indirectement d’une fraction au moins égale à 20 % des droits de vote de l’entité. Les résultats, les actifs et passifs des sociétés associées sont appréciés selon la méthode de la mise en équivalence. 2.3.4 Contrats de concession, PPP et participations Contrats de concession et PPP (partenariats public-privé) : Depuis le 1er janvier 2010, les regroupements d’entreprises sont traités dans le cadre des normes IFRS 3. Dans le cadre d’un regroupement d’entreprises à la date d’acquisition, correspond à la somme de la contrepartie transférée et des participations ne donnant pas le contrôle, minorée du montant net comptabilisé (généralement à la juste valeur) au titre des actifs identi ables acquis et passifs repris et, le cas échéant, de la réévaluation en juste valeur de la part antérieurement détenue. Lors de chaque regroupement d’entreprises, la norme IFRS 3 offre le choix entre une évaluation des participations ne donnant pas le contrôle : à la juste valeur (c’est-à-dire avec un selon la méthode dite du « à leur quote-part dans la juste valeur des seuls actifs et passifs identi ables de la société acquise (c’est-à-dire sans aux participations ne donnant pas le contrôle, selon la méthode dite La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. est affecté à l’unité génératrice de trésorerie correspondante béné ciant du regroupement d’entreprises ou au regroupement d’UGT au niveau duquel est apprécié le retour sur investissements des acquisitions Le délai d’affectation est limité à la période requise pour identi er et évaluer les actifs et passifs de l’acquise, les participations ne donnant pas le contrôle, le prix payé et la juste valeur de la quote-part antérieurement acquise, sans toutefois pouvoir excéder douze mois. négatifs sont rapportés au compte de résultat au cours de est évalué annuellement, à son coût, diminué des éventuelles dépréciations représentatives des pertes de valeur déterminées comme indiqué au chapitre ci-après intitulé « Suivi de la valeur des actifs immobilisés », conformément à la norme IAS 36. En cas de diminution de valeur, la dépréciation est inscrite au compte de résultat, Conformément à IFRS 3, à la date de prise de contrôle par étape, la quote-part antérieurement détenue est réévaluée à la juste valeur en contrepartie du résultat ; en cas de perte de contrôle avec conservation d’une participation, en complément du résultat de cession, la quote-part conservée est également réévaluée à la juste valeur en contrepartie du En cas de variation de pourcentage, sans incidence sur le contrôle, l’écart entre la contrepartie transférée et la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle est constaté directement en capitaux propres Document de référen ce 2 015 part du Groupe. En conséquence, il n’y a pas de constatation de des reports scaux dé citaires (impôts différés actif ) dont il est probable qu’ils seront récupérés sur les exercices futurs. Les coûts directs liés au regroupement sont comptabilisés en résultat. En cas de cession partielle des activités constitutives d’une UGT, le Groupe retient généralement le principe d’allocation du à l’activité cédée à proportion de sa valeur relative dans l’UGT à la date de cession selon la hiérarchie de la norme IFRS 7, sauf s’il peut être démontré qu’une autre méthode re ète mieux le déterminés antérieurement au 1er janvier 2004 restent appréciés selon la méthode de la réestimation partielle. Les droits des participations ne donnant pas le contrôle sont pris en compte sur la base de la valeur comptable des éléments, telle qu’elle ressort du bilan Les transactions en devises sont converties en euro en appliquant le taux moyen de change du jour de la transaction. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères à la date de clôture sont convertis au cours de clôture. Les écarts de conversion sont comptabilisés en résultat net. Les actifs et passifs non monétaires libellés dans une devise étrangère, comptabilisés au coût historique, sont convertis au cours de change à 2.5.2 États financiers des entités dont la monnaie de Tous les actifs et passifs des entités consolidées dont la monnaie de fonctionnement n’est pas l’euro sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges sont convertis au cours de change moyen de l’exercice clôturé. Les écarts de change résultant de ce traitement et ceux résultant de la conversion des capitaux propres des liales à l’ouverture de l’exercice en fonction des cours de clôture sont inclus sous la rubrique « Écarts de conversion » des capitaux propres consolidés. Les différences de change dégagées lors de la conversion de l’investissement net dans les liales et dans les entreprises associées étrangères sont comptabilisées Les impositions différées sont constatées pour les différences entre les valeurs comptables et scales des éléments d’actif et de passif . Elles des différences temporaires apparaissant lorsque la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur scale. Elles sont des sources d’impositions futures (impôts différés passif ) : il s’agit essentiellement de produits dont l’imposition est différée, des sources de déductions futures (impôts différés actif ) : sont concernées principalement les provisions fiscalement non déductibles temporairement. Ces actifs sont comptabilisés dans la mesure où il est probable qu’un béné ce imposable suf sant sera disponible et sur lequel les différences temporelles pourront s’imputer. Ces derniers sont revus à chaque clôture ; Les impôts différés sont évalués aux taux d’impôt nationaux dont l’application est attendue sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé et le passif réglé, sur la base des taux d’impôts qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date d’arrêté des comptes, selon pays. Les impôts différés ne font pas l’objet d’actualisation, ils sont présentés en a ctifs ou p assifs non courants. Elles sont valorisées au coût de revient de l’acquisition sous déduction des amortissements et dépréciations cumulés. L’amortissement est comptabilisé selon le mode linéaire sur la durée prévisible d’utilisation 2.7.1.1 PRINCIPALES DURÉES D’UTILISATION RETENUES PAR ée globale d’amortissement ne puisse excéder 40 ans (Colas). Conformément à la norme IAS 16, lorsqu’une immobilisation est structurée par composants à durée d’utilisation différente, ceux-ci sont comptabilisés et amortis comme des éléments distincts en actifs corporels. Les pro ts et pertes sur cessions sont calculés par différence entre le produit de cession et la valeur nette comptable ainsi déterminée ; ils sont inclus en « Autres produits et charges d’exploitation ». Les durées d’amortissement sont revues annuellement ; elles peuvent être modi ées si les attentes diffèrent des estimations précédentes. Les contrats de locations d’immobilisations corporelles, pour lesquels le groupe Bouygues supporte en substance la quasi-totalité des avantages et des risques inhérents à la propriété des biens, sont considérés comme des contrats de location-financement et font à ce titre l’objet d’un retraitement (comptabilisation d’un actif corporel et d’une dette nancière Les actifs détenus en location- nancement sont comptabilisés au bilan en immobilisations corporelles au plus bas de leur juste valeur et de la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location, moins les amortissements cumulés et les pertes de valeur. Ces actifs sont amortis sur leur durée prévue d’utilisation (au passif la contrepartie des contrats retraités gure en dettes nancières). Docum en t de référence 2015 Les locations simples sont présentées dans les engagements hors bilan. Les subventions d’investissement reçues (notamment de l’État) sont affectées au bilan en diminution de la valeur des immobilisations concernées et amorties au rythme de ces actifs dès lors qu’elles sont La norme IAS 38 dé nit l’immobilisation incorporelle comme étant un actif non monétaire identi able, sans substance physique, et contrôlé par l’entité. U n actif est identi able : s’il est séparable (loué, vendu, échangé de manière indépendante) ; ou s’il est issu d’un droit contractuel ou légal, que ce droit soit séparable Un actif est contrôlé si l’entité a le pouvoir d’en retirer les béné ces économiques futurs et d’en restreindre l’accès aux tiers. Lorsque l’immobilisation incorporelle a une durée de vie dé nie, elle est amortissable. Les immobilisations à durée de vie indé nie ne sont pas amortissables, mais font l’objet d’un test de dépréciation annuel ; le caractère indé ni est revu à chaque clôture. Les immobilisations incorporelles comprennent les : Les frais de développement sont activés lorsqu’ils satisfont aux critères de la norme IAS 38 (génération d’avantages économiques futurs et coût évalué de façon able). Conformément aux principes IFRS, les frais d’établissement et les frais de recherche gurent en charges dans l’exercice de leur Concessions, brevets et droits assimilés Ils incluent notamment chez Bouygues Telecom : UMTS attribuée en 2002 : amortissement depuis l’ouvertur haut débit le 26 mai 2005 de 20 ans et sont amorties à compter espectivement sur 18 et 18,3 ans. La redevance de la licence UMTS, délivrée pour une durée de vingt ans, une part xe de 619 millions d’euros qui, dès l’attribution de l’autorisation du 12 décembre 2002, a été inscrite en immobilisation incorporelle ; une part variable de 1 % calculée sur le chiffre d’affaires généré par l’exploitation du réseau mobile de troisième génération et comptabilisée en charge de période à compter de l’ouverture du réseau UMTS Les autres immobilisations incorporelles du Groupe concernent notamment le droit au bail et les droits audiovisuels (TF1). Dans cette rubrique gurent les parts de lms et de programmes audiovisuels produits ou coproduits par TF1 SA, TF1 Films Production, TF1 Vidéo et TF1 Production, les droits audiovisuels de distribution et de négoce de TF1 DA et TF1 Entreprises, ainsi que les droits musicaux détenus par Une Musique. Les droits audiovisuels sont comptabilisés à l’actif à leur coût historique. L’inscription en immobilisations et les modalités d’amortissement de ces droits se dé nissent comme suit : distribution et / ou de négoce (avec minimum linéaire sur 3 ans) 75 % de la valeur brute Négoce : linéaire sur 5 ans 25 % de la valeur brute Au dernier tour de manivelle ou à la date du visa d’exploitation La modalité d’amortissement retenue pour les lms coproduits par TF1 Films Production est conforme à la pratique du secteur : amortissement en fonction des recettes sur un horizon de temps limité en tenant compte de la chronologie des sources de revenus. Une dépréciation des droits audiovisuels est comptabilisée individuellement, le cas échéant, lorsque les prévisions de recettes futures ne couvrent pas la valeur nette comptable. 2.7.4 Suivi de la valeur des actifs immobilisés Des tests de dépréciation de la valeur nette comptable des actifs immobilisés et de la participation dans les entités associées sont réalisés lorsqu’il existe un indice de perte de valeur. Au moins une fois par an (lors de la clôture annuelle), la valeur au bilan des actifs incorporels à durée de vie indé nie et des Document de référen ce 2 015 2.7.4.1 TEST DE DÉPRÉCIATION DE TF1, BOUYGUES TELECOM A n de déterminer la valeur recouvrable, les actifs incorporels auxquels il n’est pas possible de rattacher directement des ux de trésorerie indépendants sont regroupés au sein de l’unité génératrice de trésorerie (UGT) à laquelle ils appartiennent, ou dans le groupe d’UGT au niveau duquel est apprécié le retour sur investissement des acquisitions (métiers pour le groupe Bouygues). La valeur recouvrable de l’UGT est Pour TF1 et Colas, métiers cotés en B ourse : à partir du cours de bourse si celui-ci est supérieur à la valeur comptable des actifs après prise en compte, le cas échéant, d’une prime de contrôle, ou par application de la méthode des ux de trésorerie actualisés (DCF) telle que décrite ci-dessous et prenant en compte les spéci cités de la participation ; Pour Bouygues Telecom : par application de la méthode des ux de trésorerie actualisés (DCF) prenant en compte les spéci cités de la Les flux de trésorerie sont issus du plan d’affaires à trois ans élaboré par la direction du métier concerné et présenté aux conseils d’administration de l’entité et de Bouygues, Le taux d’actualisation est déterminé en prenant pour base le coût moyen pondéré du capital en fonction du secteur d’activité concerné, en utilisant un panel de sociétés comparables. Deux hypothèses d’endettement ont été retenues : une structure d’endettement 1 / 3 dette – 2/3 fonds propres (H1) et une structure d’endettement 2/3 dette – 1/3 fonds propres (H2), La valeur terminale est calculée par sommation à l’in ni des ux de trésorerie actualisés, déterminés sur la base d’un ux normatif et d’un taux de croissance à l’in ni. La valeur recouvrable des actifs de l’unité génératrice de trésorerie ainsi déterminée est ensuite comparée à leur valeur au bilan consolidé. Une dépréciation est comptabilisée, le cas échéant, si cette valeur s’avère supérieure à la valeur recouvrable. Elle est imputée en priorité à la existant et ne peut pas faire l’objet d’une reprise. Les titres de participation non consolidés sont évalués à leur juste valeur et les variations de valeur sont enregistrées dans les capitaux propres. La juste valeur correspond au prix de marché pour les titres cotés ou à une estimation de la valeur d’utilité pour les titres non cotés, déterminée en fonction des critères nanciers les plus appropriés à la situation Lorsqu’il existe une indication objective de la dépréciation de ces titres, la perte cumulée comptabilisée en capitaux propres est constatée en Les créances rattachées à des participations, les autres prêts et créances sont comptabilisés au coût amorti calculé à l’aide du taux d’intérêt effectif Prêts et créances à taux variable : une réestimation périodique des ux de trésorerie traduit l’évolution des taux d’intérêt du marché et modi e le taux d’intérêt effectif, et donc la valorisation du prêt ou de la créance. Les prêts et créances font l’objet d’un suivi d’indication objective de dépréciation. Un actif nancier est déprécié si sa valeur comptable est supérieure à sa valeur recouvrable estimée lors des tests de dépréciation. La perte de valeur est enregistrée en compte de résultat (note 3.2.4 Actifs Contrats de concession et PPP (partenariat public-privé) : Le Groupe détient des participations titulaires de contrats de concessions / PPP (partenariat public-privé) qui sont traités conformément à l’interprétation IFRIC 12. Ces contrats sont signés chez Bouygues Construction et Colas, et sont analysés au cas par cas. Dans le cas de la méthode de la créance nancière, la créance initiale représente la juste valeur des travaux réalisés et est ensuite comptabilisée au coût amorti selon la méthode dé nie par l’IAS 39. Elle représente donc le montant des travaux réalisés, augmenté des intérêts cumulés calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif, et diminué des paiements reçus du concédant. 2.7.4.2 TEST DE DÉPRÉCIATION DE LA PARTICIPATION inclus dans la valeur comptable d’une coentreprise ou d’une entité associée n’étant pas présenté séparément, il ne fait pas l’objet d’un test individuel de dépréciation en application des dispositions d’IAS 36. Une dépréciation est comptabilisée, le cas échéant, si la valeur comptable s’avère supérieure à la valeur recouvrable. Elle est imputée sur la valeur de la participation et peut faire l’objet d’une reprise. Le test de dépréciation de la participation dans Alstom est réalisé en comparant la valeur comptable à la valeur recouvrable déterminée sur la base d’une valeur d’utilité à partir des ux de trésorerie prévisionnels établis par le management de Bouygues, issus des prévisions établies par un panel d’analystes nanciers. Outre les impôts différés actif affectés en actif non courant, les autres actifs nanciers non courants incluent notamment les prêts et créances rattachés ou non aux participations et des immobilisations nancières diverses : dépôts et cautionnements, participations diverses dans lesquelles le Groupe n’exerce ni contrôle, ni in uence notable. Docum en t de référence 2015 Les stocks sont évalués à leur coût de revient (FIFO ou PMP selon les activités) ou au prix du marché s’il est inférieur. Lorsque la valeur de réalisation des stocks est inférieure à leur prix de revient, les dépréciations nécessaires sont comptabilisées. Les stocks de programmes immobiliers sont évalués à leur coût de revient qui comprend le prix d’acquisition des terrains, les taxes, le coût de construction et d’aménagement, le coût des Voiries et Réseaux Divers (VRD), les honoraires et frais annexes. L’ensemble des charges de publicité est traité en charges de période. Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont comptabilisées en stocks. Lorsque la probabilité de réalisation des opérations est faible, notamment en cas de risque de désistement ou de recours sur permis de construire, ces frais sont dépréciés par le biais 2.8.3 Programmes et droits de diffusion A n de sécuriser les grilles de programmes pour les années futures, le groupe TF1 souscrit des contrats fermes, parfois pluriannuels, d’acquisition de programmes et de droits de retransmissions sportives en vertu desquels les contreparties s’engagent à fournir les programmes Un programme est considéré comme diffusable et inscrit en stocks dès lors que les deux conditions suivantes sont réunies : l’acceptation technique (pour la production propre et la production externe) et l’ouverture des droits (pour la production externe). Concernant les droits et les programmes pour lesquels les deux critères ci-dessus ne sont pas réunis (œuvres non livrées, droits sportifs dont le droit de diffusion n’est ouvert que le jour de la réalisation de l’événement, etc.), le groupe TF1 considère qu’il ne contrôle pas l’actif car il ne dispose pas du droit et de la capacité de diffuser l’œuvre. Ces droits ne sont, en conséquence, pas inscrits au bilan. Les acomptes éventuels versés au titre de l’acquisition de ces droits sont La rubrique « P rogrammes et droits de diffusion » du bilan intègre : la production propre, constituée des émissions réalisées par les sociétés du groupe TF1 pour ses antennes ; la production externe, constituée des droits de diffusion acquis par les chaînes du groupe TF1 et de la part C oproducteur relative aux émissions réalisées pour le compte des chaînes du groupe TF1. d’entrée en stocks (ou le cas échéant le montant des acomptes versés) et le prix de vente obtenu ou estimé est provisionné dès que la cession Les programmes non diffusés dont les droits ont expiré font l’objet d’une « mise au rebut » comptabilisée dans le résultat opérationnel courant ; les provisions éventuellement constituées sont alors reprises. Les droits commandés dans le cadre de contrats fermes mais qui ne sont pas encore diffusables sont recensés dans la note 4.1 de l’annexe et sont valorisés à hauteur des montants contractuels ou du montant estimé des décaissements futurs, sous déduction des acomptes versés. Les créances clients sont évaluées à leur valeur nominale, sous déduction des dépréciations tenant compte des possibilités effectives de recouvrement ; ces créances sont le plus souvent, à court terme, sans taux d’intérêt déclaré, et sont évaluées au montant de la facture d’origine sauf si l’application d’un taux d’intérêt implicite a un effet signi catif. Dans le cadre de la comptabilisation des contrats à long terme dans la méthode de l’avancement, cette rubrique inclut notamment : les situations émises au fur et à mesure de l’exécution des travaux ou des prestations (situations acceptées par le maître d’ouvrage) ; les « Facturations à établir » correspondant aux travaux mérités qui n’ont pu, pour des raisons de décalage temporaire, être facturés ou Les principes de valorisation des programmes et droits de diffusion sont la production propre est valorisée à son coût global de production (coûts directs augmentés d’une quote-part de frais indirects de production) ; les droits de diffusion et les coproductions sont valorisés à leur coût d’acquisition diminué, à la clôture de chaque exercice, des Les programmes de TF1 SA sont réputés consommés lors de leur diffusion. Lorsqu’ils sont acquis pour une diffusion unique, ils sont consommés intégralement lors de cette diffusion. Lorsqu’ils sont acquis pour deux diffusions ou davantage, ils sont, sauf valorisation particulière dans les contrats d’acquisition, consommés de la manière suivante, selon le type Les autres créances sont évaluées à leur valeur nominale, sous déduction des dépréciations tenant compte des possibilités effectives Certaines structures du Groupe sont amenées à utiliser des instruments nanciers de couverture dans le but de limiter l’incidence, sur leur compte de résultat, des variations de change et de taux d’intérêt. L’utilisation de ces instruments s’inscrit dans le cadre ci-après. 2.9.1 Nature des risques auxquels le Groupe 2.9.1.1 EXPOSITION AU RISQUE DE CHANGE Les « Autres programmes et droits de diffusion » du tableau ci-dessus comprennent des programmes jeunesse (hors dessins animés), des variétés, du théâtre, des magazines / documentaires, de l’information, des sports et des ctions d’une durée unitaire inférieure à 52 minutes. Un programme fait l’objet d’une dépréciation lorsqu’il est probable qu’il ne sera pas diffusé ou si sa valeur contractuelle d’entrée en stock excède la valeur qui lui est attribuable en application des règles Groupe ci-dessus. La probabilité de diffusion s’apprécie en fonction des dernières grilles prévisionnelles de programmes validées par la Direction. De plus, si ce droit fait l’objet d’une revente, l’éventuel écart défavorable entre sa valeur Globalement, le Groupe est faiblement exposé au risque de change sur les opérations commerciales courantes, dans la mesure où l’activité à l’international (Bouygues Construction et Colas principalement) ne donne pas lieu à exportation. Selon possibilités, les contrats facturés en devises donnent lieu à des dépenses dans la même devise. C’est le cas notamment pour la plupart des chantiers exécutés à l’étranger, dont la part de dépenses de sous-traitance et de fournitures en monnaie locale est prépondérante sur la part de dépenses en euros. L’exposition au risque de change se résume à la marge sur les marchés, et aux études éventuelles réalisées en France. Par ailleurs, une vigilance particulière est portée aux risques relatifs aux avoirs du Groupe en monnaies non convertibles et, plus généralement, aux risques « pays ». 2.9.1.2 EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX La charge nancière du Groupe est peu sensible à la variation des taux d’intérêt car l’essentiel de son endettement est à taux xe grâce à des emprunts obligataires à taux xe et à un portefeuille d’instruments de Document de référen ce 2 015 couverture de taux permettant de transformer la dette à taux variable en La charge nancière du Groupe ne serait que peu affectée par une uctuation des taux d’intérêts européens ou par une évolution divergente de ceux-ci par rapport aux taux d’intérêt dans les principales devises En n, les dettes nancières à taux variable gurant au bilan sont, en moyenne sur l’exercice, inférieures à la trésorerie disponible placée 2.9.2 Principes communs relatifs aux instruments Les instruments utilisés sont limités aux produits suivants : achats et de devise, achats d’options de change dans le cadre de la couverture du risque de change ; cadre de la couverture du risque de taux. de n’être utilisés qu’à des ns de couverture ; de n’être traités qu’avec des banques françaises et étrangères de de ne présenter aucun risque d’illiquidité en cas de retournement L’utilisation de ces instruments, le choix des contreparties et, plus généralement, la gestion de l’exposition au risque de change et au risque de taux, font l’objet d’états de organes de direction et de contrôle des sociétés concernées. 2.9.3.1 EN MATIÈRE DE RISQUE DE CHANGE Le principe appliqué au sein du Groupe est de couvrir systématiquement les risques de change résiduels découlant des opérations commerciales. Lorsque les ux sont certains, le risque de change est couvert par des achats ou des ventes à terme, ou par des contrats importants, une couverture optionnelle peut être mise en place préalablement à l’obtention dé nitive de l’affaire ; si le sous-jacent de la couverture disparaît (prestation non réalisée, commande annulée, etc.), l’opération de couverture est immédiatement dénouée. Dans un souci de rationalisation, les positions de change de certaines entités du Groupe peuvent être gérées de façon centralisée et, le cas échéant, les positions symétriques peuvent être compensées (les produits dérivés de change ne sont utilisés qu’aux seules ns de couverture). 2.9.3.2 EN MATIÈRE DE RISQUE DE TAUX Le principe est de couvrir, au niveau de chaque sous-groupe, tout ou partie des actifs ou des passifs nanciers dans la mesure où ces derniers présentent un caractère prévisible et récurrent. L’objectif est de sécuriser le résultat nancier futur en xant le coût de , pour une durée liée à celle des passifs nanciers à couvrir. Comme pour le risque de change, toujours dans un but de rationalisation, les positions de taux de certaines entités du Groupe peuvent être gérées de façon centralisée et partiellement compensées. En règle générale, les instruments nanciers utilisés par le Groupe font l’objet d’une comptabilité de couverture. Ainsi, ils donnent lieu à la mise en place d’une documentation de relation de couverture conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Le Groupe procède alors, suivant le cas, à deux types de comptabilisation : comptabilisation dans le cadre d’une relation de couverture de juste valeur : la variation de juste valeur de l’instrument de couverture et celle de l’élément couvert sont comptabilisées de manière symétrique dans le compte de résultat ; comptabilisation dans le cadre d’une relation de couverture de ux de trésorerie : la variation de juste valeur de l’instrument de couverture est comptabilisée en compte de résultat pour la partie non ef cace et en capitaux propres (jusqu’au dénouement de l’opération) pour la Comme requis par la norme IFRS 13, il est tenu compte pour évaluer la juste valeur des instruments nanciers dérivés du risque de crédit pour les instruments dérivés actifs et du risque de crédit propre pour les instruments dérivés passifs. Ces composantes n’ont pas d’effet signi catif sur les comptes consolidés du Groupe. Les actions propres détenues sont imputées en déduction des capitaux propres consolidés ; aucune charge ou produit résultant de l’annulation Lorsque des liales du Groupe détiennent leurs propres actions, il est constaté un complément de pourcentage d’intérêt au niveau du Groupe La réserve de conversion représente les écarts de change intervenus depuis le 1er janvier 2004, date de remise à zéro de la réserve par virement à la rubrique « Report à nouveau ». 2.10.2 Information sur la gestion du capital L’objectif de la direction générale de Bouygues est de maintenir un niveau de capitaux propres consolidés permettant : de conserver un ratio endettement net / capitaux propres raisonnable ; de distribuer un dividende régulier aux actionnaires. Ce niveau peut toutefois varier sur une période limitée, en particulier si un investissement ayant un intérêt stratégique fort pour le Groupe se À cette n, le plan d’affaires constitue un des outils de pilotage du Groupe permettant à la société mère d’appréhender la situation de chacun des métiers comme de l’ensemble du Groupe, et son incidence sur les Dans la ligne des principes énoncés ci-dessus, le Groupe laisse une certaine autonomie aux liales des métiers et à leur société mère pour gérer leurs capitaux propres en fonction de leurs objectifs et besoins, dans la mesure où les activités variées des métiers nécessitent des niveaux de capitaux propres qui peuvent être différents. Par endettement net, le Groupe entend l’ensemble des dettes nancières, y compris instruments nanciers passifs liés aux dettes et placements nanciers, minoré de la trésorerie et équivalents de trésorerie, et des Docum en t de référence 2015 du taux de rotation calculé selon la moyenne des sorties par métier, des salaires et appointements moyens incluant primes, grati cations et avantages en nature, majorés d’un coef cient de d’un taux de revalorisation du salaire de n de carrière, d’un taux d’actualisation de l’engagement de n de carrière, projeté à la date de départ en retraite, d’un calcul d’espérance de vie déterminé par référence aux tables les provisions pour pensions à verser (selon pays et modalités Pour couvrir leurs engagements en matière de pensions à percevoir par les salariés après leur départ en retraite, les sociétés du Groupe effectuent des versements réguliers auprès d’organismes externes : caisses de retraite publiques ou privées, et fonds de pension indépendants (régimes à cotisations dé nies). Il subsiste toutefois, dans le groupe Colas notamment, quelques régimes à prestations dé nies (Royaume-Uni, Irlande, Canada). Ces régimes (fonds de pensions) sont gérés par des fonds indépendants et ne concernent qu’un nombre limité de salariés puisqu’il a été décidé, il y a quelques années, que ces fonds n’accueilleraient plus de nouveaux cotisants du Groupe. À n d’exercice, la juste valeur des actifs de couverture de ces régimes de pensions n’a pas entraîné de dépréciation signi cative dans les comptes du Groupe. Les hypothèses actuarielles utilisées pour évaluer la valeur actuelle de l’obligation et le coût des services rendus au cours de l’exercice, au titre des prestations dé nies, re ètent la meilleure estimation des variables qui détermineront le coût nal des avantages évalués ; elles sont cohérentes entre elles ; le taux d’actualisation et de rendement des actifs est déterminé par rapport au taux de marché attendu, en considérant le calendrier estimé des versements de prestations ; le taux d’actualisation de l’engagement est déterminé par référence au taux de marché, à la date de clôture, fondé sur les obligations d’entreprises de 1re catégorie. Le Groupe affecte en capitaux propres consolidés la variation des droits résultant des évolutions sur hypothèses actuarielles au titre des indemnités de n de carrière et des pensions à verser. À l’exception des instruments dérivés constituant des passifs qui sont évalués à la juste valeur (intégrant une composante « risque de contrepartie » qui est non signi cative), les emprunts et autres passifs nanciers sont évalués au coût amorti, calculé à l’aide du taux d’intérêt Les frais de transaction qui sont directement attribuables à l’acquisition ou à l’émission d’un passif nancier viennent en diminution de ce passif nancier. Ces frais sont ensuite amortis actuariellement sur la durée de vie du passif selon la méthode du TIE. La fraction à moins d’un an des dettes nancières est présentée en passif Conformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », des provisions sont comptabilisées à la clôture de l’exercice lorsqu’il existe une obligation du Groupe à l’égard d’un tiers résultant d’un événement passé dont il est probable que le règlement se traduise pour l’entreprise par une sortie nette de ressources représentatives d’avantages Le montant gurant en provisions correspond à la meilleure estimation par le Groupe de la sortie nette de ressources. En général, ces provisions ne sont pas liées au cycle normal d’exploitation des entreprises (note 2.12.2 Provisions courantes). Les provisions non courantes incluent pour l’essentiel : les provisions constituées dans le cadre des garanties biennales et décennales relatives aux marchés de travaux de construction, pour la quote-part de risques, non couverte par les assurances, restant à la charge des entreprises ; ces provisions sont constituées au fur et à mesure de la prise en compte des produits, selon des données statistiques déterminées par référence à l’expérience acquise en ce domaine sur une longue durée ; les provisions relatives aux risques scaux, amendes du Conseil de les provisions destinées à couvrir les litiges, contentieux et aléas prévisibles des activités du Groupe, notamment à l’étranger, tels que repli dé nitif des chantiers, risques et charges divers ; Les coûts encourus du fait de l’obligation contractuelle incombant à l’entreprise en raison d’une dégradation immédiate de l’environnement les provisions pour frais de remise en état des sites et coûts de 2.12.1 Avances et acomptes reçus sur commandes Ils comprennent les avances et acomptes reçus des clients au titre d’acomptes ou d’avances de démarrage des marchés travaux. Les provisions pour avantages du personnel, qui comprennent : Provisions liées au cycle normal d’exploitation des métiers. Elles les provisions pour médailles du travail, les provisions créées au titre des indemnités de n de carrière, à percevoir par les salariés le jour de leur départ en retraite. les provisions pour risques chantiers travaux, SEP, etc. ; Le calcul de la provision est établi selon la « méthode rétrospective en droits projetés à la date prévisionnelle de départ en retraite, avec salaire de n de carrière ». L’évaluation sur la base conventionnelle à chaque métier tient compte : Provisions pour pertes à terminaison de n de contrats : elles concernent les chantiers en cours de réalisation et prennent en compte notamment les réclamations acceptées par le client ; elles sont évaluées chantier du statut, de l’âge et de l’ancienneté acquise par les différentes Document de référen ce 2 015 2.12.3 Fournisseurs et autres créditeurs courants En raison de leur caractère à court terme, les valeurs comptables retenues dans les comptes consolidés sont des estimations raisonnables de leur En vertu de l’interprétation IFRIC 13 (§ AG1 à AG3), Bouygues Telecom a procédé à l’évaluation de la juste valeur de l’avantage attribué dans le cadre des programmes de délisation ; aucun chiffre d’affaires n’a été Comme le permet la norme IAS 1 « Présentation des états nanciers », le Groupe présente le compte de résultat par nature. Le Groupe a appliqué la recommandation du CNC (devenu ANC) 2009-R-03 du 2 juillet 2009 pour la présentation du compte de résultat. 2.13.1 Définition des produits de l’activité Les produits de l’activité du Groupe sont reconnus dès lors que : les avantages économiques résultant de la transaction béné cieront au Groupe de manière probable ; le montant des revenus peut être mesuré de manière able ; à la date de la transaction, il est probable que le montant de la vente Le chiffre d’affaires de Bouygues Telecom est constitué de prestations de services et de ventes de terminaux et accessoires. La facturation des forfaits et des services commerciaux (mobile et xe) est établie « terme à échoir », soit avec un mois d’avance, et est constatée 2.13.2 Comptabilisation des contrats de construction L’ensemble des activités relatives à des contrats de construction est traité selon la méthode dite à « l’avancement ». Le produit pris en compte à l’avancement correspond au prix de vente avancé, calculé sur la base de la dernière estimation du prix de vente total du contrat multiplié par le taux d’avancement réel du chantier. Ce taux d’avancement est déterminé en fonction de l’avancement physique des travaux. La dernière estimation du prix de vente total du contrat prend en compte notamment les réclamations acceptées par le client ou Les contrats dégageant une perte nale probable font l’objet d’une provision pour perte à terminaison, inscrite au passif du bilan sous la rubrique « Provisions courantes ». La perte est provisionnée en totalité dès qu’elle est connue et estimée de manière able, quel que soit le Le chiffre d’affaires et le résultat sont appréhendés selon la méthode de l’avancement, lorsque les conditions suivantes sont remplies : permis de construire purgé de tous recours, vente notariée, ou contrat de promotion, signé(e) avec le client, marché T ravaux signé avec l’entrepreneur (ordre de service donné). Le chiffre d’affaires relatif aux communications hors forfait, au et à l’interconnexion, est enregistré sur la période de consommation. Le taux d’avancement est déterminé sur la base du coût des travaux comptabilisés par rapport aux coûts prévisionnels de l’opération. Le chiffre d’affaires généré par les cartes prépayées est enregistré lors de la vente des cartes aux distributeurs et différé jusqu’à l’activation des cartes, puis corrigé des réserves non utilisées. Les prestations effectuées pour le compte des éditeurs de contenu concernant les services SMS+ et les numéros spéciaux ne gurent pas dans les produits et charges de l’exercice. Seule la marge, représentant les peines et soins, gure en chiffre d’affaires. Ventes de terminaux et accessoires : Les ventes de terminaux et de cartes SIM sont comptabilisées au fur et à mesure des ventes aux distributeurs et la marge correspondante est neutralisée jusqu’à l’activation de la ligne du client. Depuis août 2013, les clients « Grand public » et « Pros » peuvent béné cier d’un étalement de paiement pour acquérir leur téléphone ; l’intégralité de la vente du téléphone est constatée lors de la souscription. L’ensemble des rémunérations des distributeurs est comptabilisé en Programme de fidélisation clients « Grand public » : Depuis novembre 2014, tous les clients Forfaits G rand public cumulent un avantage, utilisable pour acquérir un nouveau mobile, calculé en fonction de l’ancienneté de leur mobile. Ces clients pourront, par la suite, béné cier de cet avantage ainsi acquis pour obtenir le renouvellement de leur terminal téléphonique dès douze mois, à un tarif avantageux, à condition de se réengager pour une durée minimale de douze mois. Des charges à payer pour finition de programmes immobiliers sont prises en compte, sur ce type de transactions, en fonction de leur stade d’avancement ; les dépenses résiduelles des opérations livrées gurent également en « Dettes fournisseurs et comptes rattachés ». Les coûts de structure (y compris la force de vente et l’ensemble des charges de publicité) sont traités en charge de période. 2.13.3 Résultats sur opérations faites en commun Ces résultats sont présentés en rubrique « Autres Produits et Charges d’exploitation » et correspondent à la quote-part de résultats provenant de sociétés non consolidées (SEP, etc.), liés à l’exploitation des postes de fabrication d’enrobés ou de liants ; ils font partie intégrante du résultat Conformément aux dispositions de la norme IFRS 2, les options de souscription d’actions consenties aux mandataires sociaux ou à des salariés du Groupe sont comptabilisées dans les états nanciers selon les modalités suivantes : la juste valeur des options attribuées (correspondant à la juste valeur des services rendus par les employés en contrepartie des options reçues) est comptabilisée en charges de personnel en contrepartie Cette charge de personnel est évaluée à la date d’attribution des options à partir du modèle de Black & Scholes. Elle fait l’objet d’un étalement sur Docum en t de référence 2015 Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon IAS 7 et la recommandation CNC (devenu ANC) n°2013-03 du 7 novembre 2013 Le résultat net des sociétés intégrées est corrigé des effets des transactions sans incidence sur la trésorerie et des éléments de produits ou charges liés aux ux d’investissement ou de nancement. La capacité d’auto nancement se dé nit comme le résultat net consolidé des sociétés intégrées avant dotations nettes aux amortissements, dépréciations et provisions / résultat sur cessions d’actifs / coût de l’endettement nancier net (CEFN), et charge d’impôt de l’exercice (le CEFN gure en ux des opérations de nancement sur le tableau des ux). La trésorerie du Groupe, dont la variation est analysée dans le tableau des ux, est dé nie comme étant le solde net des rubriques du bilan ci-après : trésorerie et équivalents de trésorerie ; concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque. L’EBITDA correspond au résultat opérationnel courant corrigé des dotations nettes aux amortissements / provisions, et dépréciations (après reprises sur provisions / dépréciations utilisées ou non). Le C rédit d’I mpôt C ompétitivité E mploi (CICE), dont bénéficient les sociétés françaises, est comptabilisé en résultat opérationnel courant, en minoration des charges de personnel. Les principaux éléments du résultat opérationnel courant entrant dans la composition des autres produits et autres charges d’exploitation concernent essentiellement les différences de change nettes relatives à des opérations commerciales, les résultats de cession sur immobilisations, le résultat net des opérations faites en commun, les redevances pour concessions de brevets ainsi que chez Colas les produits de cessions de matières premières (bitume) aux SEP et GIE d’enrobage et d’émulsions, qui revendent ultérieurement ces enrobés et émulsions à Colas. Le cash- ow est égal à la capacité d’auto nancement (déterminée après coût de l’endettement nancier et charge nette d’impôt de l’exercice, et avant variation du besoin en fonds de roulement) diminuée des acquisitions d’exploitation nettes de cession de la période. L’endettement nancier net résulte des rubriques ci-après : trésorerie et équivalents de trésorerie ; soldes créditeurs de banque ; dettes nancières non courantes et courantes ; instruments nanciers (couverture des dettes nancières appréciées Le Groupe présente l’état des produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres ; il fait apparaître un résultat net comparatif incluant les charges et produits concernés. Les variations de périmètre de l’exercice n’ont pas d’impact signi catif sur les comptes consolidés présentés au 31 décembre 2015 et ne font pas obstacle à la comparaison avec les états nanciers établis au Synthèse des investissements consolidés nets de l’exercice (exploitation et financier) L’actif non courant détaillé par métier gure en note 16 Information sectorielle. Actifs nanciers non courants (titres consolidés, participations non consolidées elecom : acquisition pour 467 millions d’euros d’un bloc de 5 MHz dans le cadr équences de la bande 700 MHz par l’État national pour (490) millions d’euros (note 1.2.1 Faits signifi Document de référen ce 2 015 Actif non courant : analyse des variations nettes de l’exercice Docum en t de référence 2015 ENGAGEMENTS D’EXPLOITATION (AVEC CONTREPARTIE) NON ENCORE COMPTABILISÉS Colas : commandes en cours de matériels Bouygues Telecom : commandes en cours d’immobilisations AS 38 sont pris en charges (principa- Document de référen ce 2 015 echerche et développement pris en charge s’élève à (60) millions d’euros en 2015 et à (66) millions d’euros en 201 elecom : 249 millions d’euros au titre de la licence UMTS, 896 millions d’euros au titr dont 467 millions d’euros au titr équences 700 MHz classés en immobilisations en cours chez ENGAGEMENTS D’EXPLOITATION (AVEC CONTREPARTIE) NON ENCORE COMPTABILISÉS Au titre de la sécurisation de la grille des programmes des années futures chez TF1, l’échéancier des contrats d’acquisition de droits audiovisuels à des sociétés mises en équivalence sont présentés en note 3.2.5. 3.2.3.1 RÉPARTITION DU GOODWILL PAR UNITÉ GÉNÉRATRICE DE TRÉSORERIE (UGT) Informations sur les tests de dépréciation du goodwill pratiqués au 31 décembre 2015 : le cas échéant les dernières estimations du management de la liale au-delà de l’horizon du plan : Les valeurs recouvrables de Bouygues Telecom, TF1 et Colas ont été déterminées selon la méthode décrite en note 2.7.4.1, sur la base de projection des flux de trésorerie sur une période de trois ans correspondant au plan d’affaires de chacune des trois liales, présenté au conseil d’administration de l’entité et de Bouygues SA, et intégrant les ux de trésorerie appréciés au-delà de l’horizon de la prévision ont été extrapolés en utilisant un taux de croissance à l’in ni. les taux d’actualisation (wacc) et de croissance retenus à n 2015 Docum en t de référence 2015 Hypothèses retenues dans le plan d’affaires de Bouygues Telecom : Hypothèses retenues dans le plan d’affaires de TF1 : Le ux normatif de trésorerie de Bouygues Telecom a été déterminé une situation économique impactant les investissements publicitaires en retenant les hypothèses suivantes : dans le contexte actuel particulièrement perturbé, les incidences du passage en clair de la chaîne LCI, le développement de l’offre gratuite sur tous les supports, notamment les chaînes TNT gratuites du groupe TF1 et les activités digitales (MYTF1) portées par les nouvelles technologies en valorisant la complémentarité éditoriale et commerciale des chaînes gratuites, les effets de l’adaptation du modèle économique de la chaîne TF1 obtenus notamment avec les plans d’optimisation mis en œuvre, la prise en compte des effets des événements sportifs majeurs à les effets de l’intégration de Newen dès le 1er janvier 2016. une croissance dans le Mobile grâce à la qualité du réseau 4G et l’enrichissement des offres qui permettent d’attirer des clients à fort potentiel de consommation d’I nternet mobile, et une croissance dans le Fixe avec des offres à des prix très compétitifs, une structure de coûts optimisée : le plan de transformation annoncé permettra de dégager au moins 400 millions d’euros d’économies en 2016 par rapport à n 2013, des béné ces escomptés, à partir de n 2018, de l’accord entre Bouygues Telecom et Numericable - SFR pour le partage d’une partie de leurs réseaux mobiles en zones peu denses, permettant, d’une part, d’offrir aux clients la meilleure couverture 4G (objectif de 99 % en 2018), ainsi qu’un très haut niveau de qualité et, d’autre part, d’optimiser les investissements et les coûts d’exploitation. Ainsi, Bouygues Telecom prévoit de gagner un million de clients Mobile et un million de clients Fixe supplémentaires à n 2017 par rapport à 2014 et vise un objectif de marge d’EBITDA de 25 % en 2017 et de 35 % à plus long terme. Test de sensibilité aux hypothèses retenues Pour les UGT Bouygues Telecom, TF1 et Colas, des analyses de sensibilité du calcul aux hypothèses clés (taux d’actualisation, taux de croissance, de variations combinées du taux d’actualisation et des ux de trésorerie ux de trésorerie normatif) prises individuellement ou en utilisant des normatifs, incluant des changements raisonnablement possibles de ces dernières, ont été réalisées. Pour ces UGT, la valeur recouvrable serait égale à la valeur comptable des actifs testés en retenant les hypothèses suivantes, prises individuellement : Pour Bouygues Telecom, dans le cas d’une baisse du ux de trésorerie normatif de 10 % combinée à une hausse du taux d’actualisation de 50 points de base, la valeur recouvrable serait supérieure à la valeur comptable de 680 millions d’euros en H1 et supérieure à la valeur comptable de 1 700 millions d’euros en H2. Par ailleurs, dans le cas d’une baisse de moitié du taux de croissance à l’in ni du ux normatif, en considérant toutes les autres hypothèses décrites ci-dessus constantes, la valeur recouvrable serait supérieure à la valeur comptable de 620 millions d’euros en H1 et supérieure de 1 500 millions d’euros en H2. Pour TF1, dans le cas d’une baisse du ux de trésorerie normatif de 10 % combinée à une hausse du taux d’actualisation de 50 points de base, la valeur recouvrable serait supérieure à la valeur comptable de 220 millions d’euros en H1 et supérieure à la valeur comptable de 710 millions d’euros en H2. Par ailleurs, dans le cas d’une baisse de moitié du taux de croissance à l’in ni du ux normatif, en considérant toutes les autres hypothèses décrites ci-dessus constantes, la valeur recouvrable serait supérieure à la valeur comptable de 270 millions d’euros en H1 et supérieure de 720 millions d’euros en H2. Pour toutes les UGT testées, les valeurs recouvrables déterminées dans les deux hypothèses de structure d’endettement restent supérieures à la Document de référen ce 2 015 Au 31 décembre 2015, ils incluent : les coentreprises et entités associées (mises en équivalence) pour 3 401 millions d’euros ; les autres actifs nanciers non courants (prêts, créances, participations non consolidées, etc.) pour 542 millions d’euros ; les actifs d’impôts différés pour 352 millions d’euros. goodwill sur entités associées : 1 548 millions d’euros au 31 décembr éciation pour 313 millions d’euros sur Alstom dont (490) millions d’euros relatifs à la cession le 22 juillet 2015 de la participation détenue à hauteur de 49 % dans Eur et entités associées » depuis le 30 mai 2014 et dont (313) de r Au 31 décembre 2015, les amortissements et dépréciations concernent principalement Alstom pour (1 091) millions d’euros. Docum en t de référence 2015 3.2.5 Coentreprises et e ntités associées Affectation du résultat N-1, cessions, virements et divers Affectation du résultat N-1, cessions, virements et divers dont (490) millions d’euros liés à la cession de la participation de 49 % dans Eurosport International le 22 juillet 2015 éciation pour 313 millions d’euros sur Alstom venant neutraliser la charge fi Le groupe Bouygues détient des participations dans des coentreprises et entités associées dont les principales sont citées en note 23 (liste du Au 31 décembre 2015, la valeur nette de 3 401 millions d’euros se décompose en 197 millions d’euros de coentreprises (note 3.2.5.1 Coentreprises) et 3 204 millions d’euros de participations dans les entités associées (note 3.2.5.2 Participations dans les entités associées). dont 44 millions d’euros de r « E ntités associées » vers « C Il s’agit majoritairement des sociétés industrielles chez Colas (carrières, usines d’émulsion) exploitées en commun avec des partenaires hors groupe. Document de référen ce 2 015 3.2.5.2 PARTICIPATIONS DANS LES ENTITÉS ASSOCIÉES contribution du groupe Alstom : quote-part de résultat (301) millions d’euros, amortissements de survaleur 2015 (12) millio 313 millions d’euros, soit 0 million d’euros goodwill : 1 419 millions d’euros Sur la base de la publication par Alstom le 5 novembre 2015 de ses résultats semestriels de l’exercice 2015/2 016 et compte tenu du décalage des dates de clôture des exercices annuels d’Alstom (31 mars) et de Bouygues (31 décembre), la contribution d’Alstom au résultat net de l’exercice 2015 de Bouygues est une perte de 301 millions d’euros contre un produit de 128 millions d’euros pour l’exercice 2014. Alstom n’ayant pas publié de comptes au titre de son troisième trimestre clos le 31 décembre 2015, aucune contribution n’a été comptabilisée à ce titre par le Groupe dans les comptes de son quatrième trimestre de l’exercice Une charge de 12 millions d’euros a été enregistrée dans le compte de résultat consolidé part du Groupe de l’exercice 2015 au titre de l’amortissement des réestimations pratiquées sur les actifs identi ables Dans l’attente de la prochaine publication annuelle d’Alstom en mai 2016, aucun résultat n’a été comptabilisé dans les comptes de l’exercice 2015 de Bouygues et la dépréciation comptabilisée en 2013 a été partiellement reprise à hauteur de 313 millions d’euros, en conformité avec la norme IAS 28 (note 2.7.4.2 de l’annexe). C’est en effet à partir de cette date (mai 2016) que les incidences de la cession de l’activité Énergie à General Electric dans le bilan d’Alstom pourront être prises en compte de manière able. INFORMATIONS SUR LE TEST DE DÉPRÉCIATION DE LA PARTICIPATION DANS ALSTOM PRATIQUÉ En l’absence d’information comptable publiée par Alstom et d’actualisation des prévisions de ux de trésorerie des analystes sur le nouveau périmètre d’Alstom suite aux opérations de cession de l’activité Énergie à General Electric et à l’Offre Publique de Rachat (« OPRA »), Bouygues a utilisé, pour l’appréciation de la valeur recouvrable de sa participation, les éléments suivants issus de la note d’information établie dans le cadre de l’OPRA : Les travaux d’évaluation et informations des établissements Les travaux d’évaluation et informations du c abinet d’évaluation L’analyse de ces rapports fait apparaître, en ce qui concerne les évaluations effectuées selon la méthode d’actualisation des ux de Note d’information : fourchette entre 33,2 euros à 38,9 euros par action. Rapport de l’expert indépendant : fourchette entre 34,4 euros et Le rapport de l’expert indépendant en date du 3 novembre 2015 a constaté que la valeur de 35 euros retenue pour l’OPRA se situait dans la fourchette des valeurs issues des références de valeur et des méthodes d’évaluation qu’il a retenues et a attesté qu’elle était équitable, d’un point de vue nancier, pour les actionnaires. Docum en t de référence 2015 Les éléments examinés et ces différents travaux font apparaître des valeurs recouvrables supérieures à la valeur comptable de la participation de Bouygues dans Alstom au 31 décembre 2015. MONTANTS GLOBALISÉS DES PRINCIPAUX ACTIFS, PASSIFS, PRODUITS ET CHARGES AU TITRE DE LA PARTICIPATION DU Passifs liés à des actifs destinés à la vente Réconciliation des informations relatives aux principales participations avec les valeurs comptables des intérêts du Groupe : e annuelle au 31 mars 2016) ALSTOM : CAPITAUX PROPRES PART GROUPE PUBLIÉS Quote-part Bouygues (29,1516 % au 31/12/2015) MONTANT DE L’ACTIF NET COMPTABILISÉ DANS LES COMPTES CONSOLIDÉS DE BOUYGUES Compte tenu du décalage de publication, les données publiées par Alstom au 30 septembre 2015 servent de base à la comptabilisation du 31 décembre Document de référen ce 2 015 3.2.6 Participations non consolidées et autres actifs financiers non courants PRINCIPALES PARTICIPATIONS NON CONSOLIDÉES NETTES AU 31 DÉCEMBRE 2015 mations sur les « Sociétés d’enrobés, de liants et de carrières » et les « Filiales et participations diverses » r Dépôts et cautionnements versés nets Autres titres immobilisés : montants unitaires inférieurs à 2 millions d’euros RÉPARTITION PAR NATURE DES PARTICIPATIONS NON CONSOLIDÉES ET AUTRES ACTIFS NON COURANTS Échéance entre 1 et 5 ans es non consolidés (153 millions d’euros au 31 décembr Docum en t de référence 2015 JUSTE VALEUR DES ACTIFS ET DES PASSIFS FINANCIERS En application d’IFRS 13, la hiérarchie de la juste valeur qui re ète l’importance des données utilisées dans les valorisations se compose niveau 2 (données observables) : données concernant l’actif ou le passif autres que les cours de marché inclus dans les données d’entrée de niveau 1, qui sont observables directement (tel qu’un prix) ou indirectement (c’est-à-dire déduites de prix observables) ; niveau 1 (cours cotés non ajustés) : cours auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation, sur des marchés actifs, pour des actifs niveau 3 (données non observables) : données non observables sur un marché, y compris les données observables faisant l’objet d’ajustements signi catifs (par exemple extrapolation de courbes de taux sur des périodes longues non observables). Sont principalement concernés dans le Groupe certains titres de participations non consolidées. Autres actifs nanciers à la JV par le compte de résultat Trésorerie nette et équivalents de trésorerie En 2015, la contribution des activités conjointes est la suivante : Les activités conjointes sont comptabilisées selon les intérêts du Groupe dans les actifs et passifs, produits et charges. Le groupe Bouygues détient plusieurs activités conjointes dont la liste est fournie en note 23 (liste du pour le chiffre d’affaires : 1 907 millions d’euros, dont 999 millions d’euros pour les Sociétés en Participation et assimilées en France et 56 millions d’euros pour les SCI / SCCV en France. Les autres entités regroupent principalement des entités à l’étranger chez Bouygues Construction ; pour le résultat opérationnel courant : (59) millions d’euros dont (3) millions d’euros pour les Sociétés en Participation et assimilées en France et 0 million d’euros pour les SCI / SCCV. Montants cumulés inclus à l’actif / passif et au compte de résultat : Document de référen ce 2 015 Stocks de matières premières et produits nis dont Bouygues Immobilier : immeubles en cours 1 231 millions d’euros, immeubles achevés 91 millions d’euros Engagements d’exploitation (avec contrepartie) non encore comptabilisés Programmes et droits de télédiffusion a GRILLES DE PROGRAMMES DES ANNÉES FUTURES 2015 : la partie de ces contrats libellée en devises est de 156 millions d’euros en USD. En 2015, les engagements sur programmes et droits de diffusions concernent principalement la société TF1 SA pour un montant de 275 millions Les engagements sur les droits de retransmissions sportives concernent principalement les sociétés TF1 SA et TF1 DS : 86 millions d’euros en 2015 contre 134 millions d’euros en 2014. HORS BILAN, PORTANT SUR LES ACQUISITIONS Avances et acomptes versés sur commandes Avances et acomptes versés sur commandes Docum en t de référence 2015 Clients / A ctif d’impôts / A utres créances courantes Créances clients et comptes rattachés (clients, Actif d’impôts courants (créances scales) Autres créances et comptes de régularisation : organismes sociaux, État et autres créances) RÉPARTITION DES CRÉANCES CLIENTS NETTES ENTRE ENCOURS NON ÉCHUS ET ENCOURS ÉCHUS (ÉCHÉANCIER DE PAIEMENT) Dépréciations des créances clients et comptes rattachés TOTAL CRÉANCES CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉS TOTAL CRÉANCES CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉS dont : Bouygues Construction 104 millions d’euros, Colas 46 millions d’euros, Bouygues Telecom 32 millions d’euros L’analyse des créances échues de plus de douze mois non dépréciées n’a pas révélé de risque de crédit complémentaire : TVA récupérable / compensation me inférieurs à 3 mois : 507 millions d’euros erie sont détenus pour 602 millions d’euros par Bouygues SA. Les placements de trésorerie sont effectués par le Groupe auprès de banques françaises et étrangères de premier rang. Les disponibilités et équivalents de trésorerie peuvent être facilement convertis en numéraire. Ils sont valorisés à leur juste valeur. L’intégralité des placements de trésorerie et d’équivalents de trésorerie est disponible à n 2015. Document de référen ce 2 015 La trésorerie nette présentée dans le tableau de ux de trésorerie comprend les éléments suivants par devise au 31 décembre : Analyse des amortissements et dépréciations d’actif, provisions au passif et au compte éciation de l’actif net Alstom : 313 millions d’euros de r éciation en 2015 soit (1 091) millions d’e Docum en t de référence 2015 Capital de Bouygues SA (en euros) l’année 2015 a été la suivante : L’augmentation de capital réalisée pour 222 millions d’euros (cf. ariation des capitaux propres consolidés) correspond : Part Groupe et participations ne donnant pas le contrôle : détail par nature Participations ne donnant pas le contrôle Analyse de la rubrique des produits et charges comptabilisés directement Réserve de variation de juste valeur (instruments nanciers) Impôts sur les opérations en capitaux propres Quote-part des retraitements sur mises en équivalence Autres produits et charges sur participations ne donnant pas le contrôle ne principalement Alstom pour (150) millions d’euros d’écarts actuariels et (48) millions de r Document de référen ce 2 015 5.3.1 Réserve de conversion (part Groupe) Principaux écarts de conversion au 31 décembre déterminés sur les états nanciers consolidés des sociétés étrangères exprimés en devise ( liales intégrées et mises en équivalence) : y compris variations de change cumulées issues des entités associées : (47) ées 84 millions d’euros, filiales mises en équivalence (48) millions d’euros 5.3.2 Réserve de juste valeur (part Groupe) Réserve incluant les variations sur appréciation des instruments nanciers et autres actifs nanciers (juste valeur sur instruments nanciers de couverture et titres disponibles à la vente). 5.3.3 Réserve d’écarts actuariels sur avantages du personnel (IAS 19) (part Groupe) oxx A10+ : 2,09 % au 31/12/15 contre 2,01 % au 31/12/2014 Analyse de la rubrique « Autres opérations avec les actionnaires » (part Groupe) L’impact sur les capitaux propres consolidés des paiements fondés sur des actions (IFRS 2) est le suivant : Docum en t de référence 2015 Analyse des rubriques « Acquisitions / C essions sans pertes de contrôle » La variation des acquisitions / cessions sans perte de contrôle et des autres opérations de (5) millions d’euros (part Groupe 48 millions d’euros ; participations ne donnant pas le contrôle (53) millions d’euros) correspond principalement à l’économie d’impôt liée à l’opération Bouygues Con ance 7 enregistrée en capitaux propres, à l’incidence sur les participations ne donnant pas le contrôle du rachat d’actions propres réalisé par TF1, ainsi qu’aux impacts de la cession d’Eurosport France et du rachat de minoritaires de chaînes thématiques (note 1.2.1 Faits signi catifs de l’exercice 2015). Reprises sur provisions (utilisées ou non) Reprises sur provisions (utilisées ou non) Les provisions sont valorisées en fonction de la meilleure estimation du risque par le management. Avantages au personnel à long terme (cf. note 19.1) Document de référen ce 2 015 Provisions liées au cycle d’exploitation (voir note 2 Principes et méthodes comptables ) : Reprises sur provisions (utilisées ou non) Reprises sur provisions (utilisées ou non) nant l’activité construction : Bouygues Construction et Colas pour l’essentiel Actif d’impôt différé provenant pour l’essentiel des décalages scaux temporels (provisions temporairement non déductibles scalement, etc.) et des dé cits scaux ayant une réelle probabilité de récupération. Docum en t de référence 2015 Répartition des impôts différés nets par métier Principales sources d’impôts différés par nature : impôts différés actif sur avantages au personnel (principalement IFC) impôts différés actif sur provisions scalement non déductibles temporairement Document de référen ce 2 015 Délai de récupération des impôts différés actif Délai de récupération estimé des impôts différés actif Compte tenu de leur faible probabilité de récupération, certains actifs d’impôts différés sont non comptabilisés à n 2015. Il s’agit essentiellement de dé cits scaux qui, pour la France, ne concernent que les sociétés non intégrées dans le régime d’intégration scale de Bouygues SA. TOTAL DE L’IMPÔT DIFFÉRÉ NON COMPTABILISÉ Répartition des emprunts portant intérêts par échéance emboursable en mai 2016, classé en dette fi Docum en t de référence 2015 La liste des emprunts obligataires émis par Bouygues est la suivante (pour chacune des souches, il est précisé le cours de cotation en % de la valeur Répartition de la dette sur locations fi nancement par métier (incluse en dettes fi nancières) Lignes de crédit confirmées et utilisées Emprunts issus des locations nancement Emprunts et dettes nancières divers mées et non utilisées : 5 359 Document de référen ce 2 015 Au 31 décembre 2015, la trésorerie disponible s’élève à 3 575 millions d’euros (y compris (14) millions d’euros d’instruments nanciers liés à des opérations de couverture de l’endettement net) auxquels s’ajoute un montant de 5 359 millions d’euros de lignes bancaires con rmées et non utilisées. Trésorerie disponible : 8,9 milliards d'euros Trésorerie + IF actif et passif Les emprunts obligataires à échéance 2016, 2018, 2019, 2022, 2023 et 2026 comportent une clause de Les crédits bancaires contractés par Bouygues SA ne comportent ni Il en est de même pour ceux utilisés par les Répartition de la dette financière courante et non courante selon nature de taux Répartition de la dette nancière courante et non courante, après prise en compte de l’ensemble des opérations de couverture de taux non échues à la clôture de l’exercice : Au 31 décembre 2015, la répartition des actifs nanciers et des dettes nancières par nature de taux est la suivante : Dettes à taux xé a Passifs nanciers (dettes nancières) Actifs nanciers (trésorerie nette) a Correctif lié à la saisonnalité de certaines activités b y compris (14) millions d’euros de juste valeur d’instruments fi Colas : l’activité et la tr Ainsi, une hausse instantanée de 1 % des taux d’intérêts à court terme sur la position nette après gestion et correctif ci-avant engendrerait une diminution du coût de l’endettement nancier net de 28 millions d’euros en année pleine. Docum en t de référence 2015 Répartition de la dette financière court terme et long terme par devise Les dettes nancières ventilées par métier gurent en note 16. Le détail des sûretés réelles et nantissements donnés par le Groupe gure en note 18.1 (répartition par métier). e mai 2016 de non courant à courant = 600 millions d’euros Principales opérations sur endettement net de l’exercice 2015 Acquisitions / C essions, y compris variation de périmètre dont cession d’Eurosport International (49 %) et cession d’Eurosport France pour respectivement 490 et 36 millions d’euros Document de référen ce 2 015 Avances et acomptes reçus sur commandes a Fournisseurs et comptes rattachés (fournisseurs, effets à payer) Autres passifs courants, comptes de régularisation et assimilés : Autres dettes opérationnelles (personnel, organismes sociaux, État) Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque Autres dettes non nancières d Le poste « Avances et acomptes reçus sur commandes » comprend à hauteur de 244 millions d’euros au 31 décembr cf. analyse en note 8 : Dettes fi cf. analyse en note 6.2 : Provisions courantes équences 700 MHz de 467 millions d’euros chez Bouygues T nancer l’avancement des projets et ont été pour la quasi-totalité dépensées au 31 décembr Il n’existe pas de contrat d’échange de biens ou de services signi catif au titre de l’exercice 2015. Bilan consolidé : informations relatives aux contrats de construction Docum en t de référence 2015 L’analyse est faite en fonction du lieu de réalisation du chiffre d’affaires. Amérique c entrale et du Sud Répartition, selon nature de marchés, entre la France et l’international Document de référen ce 2 015 Dotations nettes aux amortissements, provisions et dépréciations : Dotations nettes aux provisions et dépréciations Variation des stocks de production et de promotion immobilière Reprises de provisions non utilisées elecom : charges nettes de 123 millions d’euros principalement liées au déploiement du partage de r Bouygues Immobilier : charges d’adaptation pour (4) millions d’euros Bouygues Construction : charges principalement liées à la nouvelle organisation opérationnelle mise en place en 2015 pour (35) millions d’euros êt de l’activité « édition papier » de Publication Métro estructuration des filiales en Métropole et de la Société de la Raffinerie de Dunkerque pour (95) millions d’euros (note 1.2.1 Faits significatifs) produits opérationnels pour 400 millions d’euros et autr charges opérationnelles de (397) millions d’euros (coûts Colas : charges de (67) millions d’euros essentiellement liées à la r TF1 : impact avant impôt de la cession de 31 % d’Eurosport Inter Analyse du coût de l’endettement financier net Charges d’intérêts liées à la trésorerie Charges d’intérêts sur locations nancement Impacts négatifs des instruments nanciers Produits d’intérêts sur trésorerie et équivalents de trésorerie Revenus et plus-values sur cessions d’éléments de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie Impacts positifs des instruments nanciers Docum en t de référence 2015 Les autres produits et charges incluent les plus ou moins values sur titres non consolidés, la rémunération des investisseurs sur fonds appelés (immobilier d’entreprise), les commissions d’engagements, les variations de juste valeur sur les « Autres actifs nanciers courants » et divers sur la période. TOTAL AUTRES PRODUITS / (CHARGES) FINANCIERS Analyse de la charge nette d’impôt Voir note 16 Information sectorielle pour la répartition par métier. Rapprochement entre taux d’impôt théorique et effectif sur compte de résultat Les différences constatées entre le taux d’imposition théorique de droit commun en vigueur en France et le taux effectif constaté en charge de Résultat des activités arrêtées ou détenues en vue de la vente Résultat des coentreprises et entités associées et plus value de cession Co route en 2014 RÉSULTAT DES ACTIVITÉS INTÉGRÉES POURSUIVIES AVANT IMPÔTS Effets liés à la non reconnaissance des reports dé citaires (création, utilisation) Impôts forfaitaires, de distribution et crédits d’impôts Écart de taux sur plus- values de cession Eurosport et OneCast Écarts de taux d’imposition, plus- values à long terme, impositions étrangères Document de référen ce 2 015 Résultat net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle PART DU GROUPE SUR ACTIVITÉS POURSUIVIES Résultat net des activités poursuivies et résultat dilué par action Le résultat net des activités poursuivies par action avant dilution est obtenu en ramenant le résultat net des activités poursuivies (part du Groupe) au nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice 2015 (à l’exclusion du nombre moyen des actions détenues ordinaires Résultat net des activités poursuivies part du Groupe en millions d’euros Moyenne pondérée du nombre d’actions en circulation RÉSULTAT DES ACTIVITÉS POURSUIVIES PAR ACTION Le résultat net des activités poursuivies dilué par action est calculé par rapport au nombre moyen pondéré d’actions en circulation incluant la conversion potentielle de toutes les actions pouvant avoir un effet dilutif (options de souscription d’actions potentiellement et économiquement exerçables à la Résultat net des activités poursuivies part du Groupe en millions d’euros Moyenne pondérée du nombre d’actions en circulation Ajustement lié à l’effet dilutif des options sur les actions RÉSULTAT DES ACTIVITÉS POURSUIVIES DILUÉ PAR ACTION L’information sectorielle ci-après est présentée comme suit : par métier (UGT) Bouygues Construction (BTP) ; Bouygues Immobilier (Immobilier) ; Colas (Routes) ; TF1 (Médias) ; Bouygues Telecom (Télécoms) ; Bouygues SA et autres. européenne, Autres pays européens, Afrique, Asie-Paci que-Océanie, Amériques et Moyen-Orient (il s’agit des zones géographiques où les immobilisations sont présentes au 31 décembre). Les cessions internes entre les différentes activités se réalisent en règle L’information sur le chiffre d’affaires par zone géographique gure en Les secteurs opérationnels par activité correspondent aux secteurs revus par le principal décideur opérationnel du Groupe et aucun regroupement n’a été effectué. Cette information est utilisée aux ns d’affectation des ressources aux secteurs opérationnels et de l’évaluation de leur Les données des secteurs opérationnels suivent les mêmes règles comptables que celles utilisées pour les états nanciers consolidés et décrites dans les notes aux états nanciers. Le secteur Bouygues SA et autres présenté regroupe les contributions des et des entités dédiées au nancement centralisé Docum en t de référence 2015 Analyse sectorielle par activité au 31 décembre 2015 Dotations nettes aux provisions et dépréciations Coût de l’endettement nancier net Quote-part du résultat net des coentreprises Résultat net des activités arrêtées ou détenues Autres actifs nanciers non courants Impôts différés actif et créances scales Impôts différés passif et dettes scales ésultat net consolidé (part du Groupe) hors éléments exceptionnels s’élève à 489 millions d’euros et corr ésultats non courants nets d’impôt pour 156 millions d’euros et du r ne Alstom pour 2 977 millions d’euros équences 700 MHz pour 467 millions d’euros, le cash-fl etraité est de 251 millions d’euros pour l’exercice 2015. Document de référen ce 2 015 Analyse sectorielle par activité au 31 décembre 2014 Dotations nettes aux provisions et dépréciations Coût de l’endettement nancier net Quote-part du résultat net des coentreprises et Résultat net des activités arrêtées ou détenues Autres actifs nanciers non courants Impôts différés actif et créances scales non courants Impôts différés passif et dettes scales non courantes ésultat net consolidé (part du Groupe) hors éléments exceptionnels s’élève à 492 millions d’euros et corr national (31 %) et de r ésiduelle (49 %) pour (115) millions route pour (240) millions d’euros et des éléments non courants nets d’impôt pour 40 millions d’euros. dont Alstom pour 3 183 millions d’euros Docum en t de référence 2015 Les tableaux ci-après présentent la somme des encours notionnels, au 31 décembre 2015, de chaque type de produits utilisé, avec répartition par Couverture du risque de taux, du risque de change et du risque sur matières premières dont taux payé : taux fixe 1 717 millions d’euros Document de référen ce 2 015 17.1.2 Analyse par échéance et devise d’origine Valeur de marché des instruments de couverture En cas de translation de la courbe des taux de + 1,00 % (et respectivement \- 1,00 %), la valeur de marché du portefeuille d’instruments nanciers de couverture s’établirait à + 4 millions d’euros (respectivement (154) millions En cas de translation des cours des devises de + 1,00 % de l’euro (et respectivement - 1,00 %) par rapport aux autres devises, la valeur de marché du portefeuille d’instruments nanciers de couverture s’établirait à (69) millions d’euros (respectivement (74) millions d’euros). Les calculs ont été effectués par le Groupe ou obtenus de contreparties bancaires avec lesquelles les instruments nanciers ont été contractés. Docum en t de référence 2015 Cette note complète les informations communiquées en notes 3,4 et 8. Le Groupe est susceptible d’accorder, dans le cadre de ses opérations courantes, des garanties pluriannuelles (de type « garantie décennale ») qui font généralement l’objet de provisions sur une base statistique au passif du bilan. Les garanties de marché accordées par les établissements nanciers aux clients du Groupe constituent pour ces établissements des engagements hors-bilan ; dans le cas où ces garanties pourraient donner lieu à paiement de sommes quelconques, elles feraient alors l’objet de provisions au bilan du Groupe. Document de référen ce 2 015 2014 : dont accords signés avec le groupe Discovery pour 612 millions d’euros r 2015 : principalement acquisition des titr La présentation des engagements ci-avant n’omet pas l’existence d’engagements hors bilan signi catifs, selon les normes comptables en vigueur. restant dus jusqu’à la date normale de renouvellement des contrats (ou date de première résiliation possible) au titre des baux de locations simples nés dans le cadre des activités courantes (terrains, constructions, matériels etc.). Après réévaluation (augmentation prévisionnelle des loyers), ces montants pour l’essentiel tiennent compte d’un calcul d’actualisation (taux marginal d’endettement). Les engagements donnés dans le cadre de l’exploitation chez Bouygues Telecom concernent pour l’essentiel des baux commerciaux pour la location des immeubles et des terrains d’exploitation destinés à l’exploitation des sites techniques du réseau (dont loyers relatifs aux sites du réseau : 653 millions d’euros, loyers immobiliers et divers : 91 millions d’euros, loyers de Technopôle : 131 millions d’euros, bre optique et Contrats de location-financement (déjà comptabilisés au passif du bilan) Cette obligation de couverture peut être remplie par toutes autres fréquences dont est titulaire Bouygues Telecom. Aujourd’hui, en l’occurrence, cette obligation est remplie pour l’essentiel au moyen des fréquences 1 800 MHz de Bouygues Telecom réallouée à la 4G. LA BANDE 800 MHZ ET DANS LA BANDE 700 MHZ Les autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes 800 MHz et 700 MHz attribuées à Bouygues Telecom pour une durée de vingt ans comportent une obligation d’accueillir des MVNO, une obligation de couverture progressive de la population métropolitaine (98 % à douze ans et 99,6 % à quinze ans). AUTORISATION DE RÉUTILISATION DES FRÉQUENCES DE LA BANDE 1 800 MHZ POUR DES TECHNOLOGIES AUTRES QUE Le 4 avril 2013, la décision n° 2013-0514 de l’Arcep inscrit dans la licence de Bouygues Telecom la possibilité de réutiliser la bande 1 800 MHz pour des technologies autres que le GSM, et notamment pour respecter les Les obligations de couverture portent notamment sur une zone de déploiement prioritaire définie par l’Arcep, qui devra être couverte simultanément par les fréquences 700 et les fréquences 800, ainsi qu’une obligation de couverture dans chaque département (90 % à douze ans et 95 % à quinze ans). L’autorisation d’utilisation de fréquences dans la bande 700 MHz introduit une obligation nouvelle visant à couvrir (90 % à quinze ans) les trains du L’autorisation d’utilisation de fréquences dans la bande 2 600 MHz attribuée à Bouygues Telecom pour une durée de vingt ans comporte une obligation d’accueillir des MVNO, ainsi qu’une obligation de couverture progressive de la population métropolitaine (25 % à quatre ans, 60 % à huit ans et 75 % à douze ans). Le 1er octobre 2013, Bouygues Telecom a ouvert son réseau national 4G : à n 2015, presque 75 % de la population était couverte en 4G 2 600, AUTORISATION D’ÉMETTRE EN 900 MHZ ET 1 800 MHZ L’autorisation d’utilisation de fréquences dans les bandes 900 et 1 800 MHz, renouvelée le 9 décembre 2009 pour une durée de quinze ans, impose à Bouygues Telecom une obligation de couverture de 99 % de la population au 31 décembre 2010. Bouygues Telecom respecte cette Celle-ci inclut notamment la couverture des zones blanches, ainsi que celle des axes routiers principaux de chaque département. La loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques prévoit une extension du programme zones blanches initié en 2004 à de nouvelles communes ne béné ciant à ce jour d’aucune Docum en t de référence 2015 D’autre part, la loi crée un nouveau dispositif ayant pour objectif de couvrir des zones d’activité économique, des zones touristiques ou des équipements publics ayant un intérêt économique et qui ne sont Pour ces deux dispositifs, les collectivités territoriales mettent à disposition des opérateurs les points hauts supports d’antennes. Un protocole d’accord signé par les quatre opérateurs de réseaux mobiles dès mai 2015 prévoit la participation équitable de ces derniers à ces deux dispositifs pour la part qui leur est dévolue (fourniture et installation des L’avancement au 31 décembre 2015 de Bouygues Telecom pour la part lui incombant était conforme aux délais xés par la loi et aux objectifs de calendrier rappelés par l’Arcep. Notamment Bouygues Telecom avait installé au 31 décembre la 3G sur la moitié des sites placés sous sa responsabilité et aura achevé l’installation de la 3G sur l’ensemble de ses sites zones blanches le 30 juin 2017. Comme indiqué en note 1.2.2 de l’annexe, concernant Alstom, l’accord conclu le 22 juin 2014 entre Bouygues et l’État Français repose sur les P endant une période d’environ vingt mois suivant le paiement d’un dividende exceptionnel ou le règlement livraison d’actions dans le cadre d’une OPRA (« la Réalisation Complète des Opérations »), l’État a la faculté d’acquérir un maximum de 20 % du capital d’Alstom détenu par Bouygues au prix du marché assorti d’une décote, sous réserve que ce prix soit supérieur ou égal à l’équivalent d’un prix de 35 euros A u terme de ces vingt mois et pendant huit jours de B ourse, l’achat pourra se faire au prix du marché assorti d’une décote, pour un maximum de 15 % du capital d’Alstom. P ar ailleurs, à compter de la Réalisation Complète des Opérations, Bouygues permettra à l’État, au moyen d’un prêt de titres, d’exercer 20 % des droits de vote d’Alstom, et soutiendra la nomination de deux administrateurs désignés par l’État au c onseil d’administration Bouygues conservera, d’une part, un poste d’administrateur et béné ciera des droits aux dividendes sur l’ensemble des actions, y compris celles prêtées à l’État et, d’autre part, la possibilité, à tout moment, de revendre ses actions à un tiers à un prix convenu librement, l’État béné ciant d’un droit de première offre sur les actions prêtées. Comme mentionné en note 1.3, la R éalisation C omplète des O pérations est intervenue à la date de règlement livraison des actions dans le cadre de l’OPRA, soit le 28 janvier 2016. La mise en place du prêt de titres est intervenue début février 2016 , pour une durée d’environ vingt mois. Lors de la cession de la société Darty Telecom le 2 mai 2012, les Établissements Darty et F ils ont consenti à Bouygues Telecom une Cette garantie est plafonnée et pourra être mise en jeu pendant dix-huit mois à compter de la date de cession, sauf exceptions tenant à des délais légaux de prescription. Lors de la cession de 85 % du capital social de la société FPS Towers le 21 novembre 2012, Bouygues Telecom a consenti une garantie d’actif et de passif à l’acquéreur, Antin Infrastructure Luxembourg X. Cette garantie est plafonnée et pourra être mise en jeu pendant une durée de dix-huit mois à compter du 21 novembre 2012 ou, selon le cas, à compter de la date de cession des sites cédés postérieurement au 21 novembre 2012, sauf en matière d’impôts où elle expirera vingt jours à l’issue de la durée de la prescription légale applicable. Indemnités de n de carrière (IFC) Ces engagements font l’objet de provisions, enregistrées en passif non courant. Document de référen ce 2 015 Engagements envers le personnel, engagements en matière de retraite (avantages postérieurs à l’emploi) hors médailles du travail Les tableaux ci-dessous fournissent des informations sur les engagements du Groupe en matière de retraite. Les cotisations dé nies présentées ci-dessus comprennent les cotisations versées : aux caisses d’assurance-maladie et mutuelles, aux caisses de retraite (régime obligatoire et régimes complémentaires), 19.2.2.1 CHARGE NETTE COMPTABILISÉE DANS LE COMPTE DE RÉSULTAT OPÉRATIONNEL Indemnités de fi n de carrière Juste valeur des actifs du régime (fonds dédiés) Ratio : fonds dédiés / valeur actualisée des obligations 19.2.2.3 VARIATIONS DES ÉLÉMENTS DU BILAN (PROVISIONS NON COURANTES) Écarts actuariels comptabilisés dans les capitaux propres Indemnités de fi n de carrière Docum en t de référence 2015 19.2.2.4 RÉPARTITION PAR MÉTIER AU 31 DÉCEMBRE 2015 Charges / (P roduits) nets d’indemnités Charges / (P roduits) nets sur pensions indemnités de n de carrière 19.2.2.5 RÉPARTITION PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE AU 31 DÉCEMBRE 2015 19.2.2.6 PRINCIPALES HYPOTHÈSES ACTUARIELLES UTILISÉES POUR L’ÉVALUATION DES INDEMNITÉS DE FIN DE CARRIÈRE Charges / (P roduits) nets d’indemnités Charges / (P roduits) nets sur pensions indemnités de n de carrière Augmentation future des salaires (selon activité) b Une baisse de 50 points de base du taux d’actualisation entraînerait une augmentation des engagements de 31 millions d’euro au 31 décembr Document de référen ce 2 015 Nombre total d’options pouvant effectivement (juridiquement et économiquement) être exercées : 11 432 017 Cours de Bourse au 31/12/2015 : 36,55 euros être économiquement exerçables au 31/12/2015 : pour qu’une option soit économiquement exerçable, son prix d’exercice doit être inférieur au cours de clôture au 31/12/2015, soit 36,55 €. Pour être effectivement exerçables les options doivent remplir deux être juridiquement exerçables au 31/12/2015, soit par exercice normal (2 ans après la date d’attribution du plan), soit par exercice partiel anticipé dans le cadre du PEE ; P lus de cinq ans Docum en t de référence 2015 parties liées en amont : SCDM (société contrôlée par Martin et Olivier 2016 et liée aux performances réalisées en 2015 et 405 096 € de jetons Les jetons de présence alloués aux administrateurs et aux censeurs non dirigeants sont de 455 805 €. activités conjointes : principalement SEP de travaux / sociétés de vantages à court terme : néant. coentreprises et entités associées : notamment transactions avec les sociétés concessionnaires, sociétés de carrières et Alstom ; autres parties liées : essentiellement transactions avec des sociétés non consolidées détenues par le Groupe. La rémunération des principaux dirigeants concerne les membres du comité de direction générale du Groupe présents au 31 décembre 2015. de rémunération de base, 7 156 500 € de rémunération variable payée en postérieurs à l’emploi les membres du comité de direction générale béné cient d’un régime de retraite additive de 0,92 % du salaire de référence par année d’ancienneté dans le régime. Cette retraite additionnelle annuelle est plafonnée à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale. Ce régime complémentaire a été externalisé auprès d’une compagnie d’assurance. La contribution versée en 2015 au fonds des actifs constitué par la compagnie d’assurance s’est élevée à 6 000 000 €. vantages à long terme : néant. carrière de la période pour un montant de 286 294 €. de contrat elles concernent les indemnités de n de en actions le nombre de titres attribués le 28 mai 2015 (stock- options) aux membres du comité de direction générale est de 535 000 au prix d’exercice de 37,106 €. La date minimale d’exercice est le 29 mai 2017\. La charge comptabilisée en 2015 ressort à 506 349 €. Informations sur les flux de trésorerie des filiales acquises ou sortantes Présentation par métier des ux de trésorerie nets résultant des acquisitions et sorties de liales. COÛT D’ACQUISITION OU DE CESSION NET Dettes nettes sur immobilisations nancières FLUX DE TRÉSORERIE NET RÉSULTANT DE Les cessions de la période concernent principalement : Bouygues Telecom : FPS Towers 46 millions d’euros (prix de cession TF1 : Eurosport International 490 millions d’euros et Eurosport France Bouygues SA : Eranove 46 millions d’euros, nets de frais. Document de référen ce 2 015 Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leur réseau, en charge des contrôles des comptes consolidés de Bouygues et sociétés consolidées, gurant au compte de résultat consolidé de l’exercice 2015. 97 % 99 % (4 680) 94 % 95 % (5 673) 87 % 84 % (17 265) 98 % 100 % (4 935) (5 055) 98 % (6 088 ) (5 923 ) 90 % (18 026 ) (18 265) 100 % 100 % (5 000) (5 160) 100 % 100 % (6 542) (6 556) 100 % 100 % (18 664) (19 018) espect des dispositions de l’article 10 du code de déontologie ; espect des dispositions des articles 23 et 24 du code de déontologie. espect des dispositions de l’article 24 du code de déontologie, par Docum en t de référence 2015 Bouygues Bâtiment Centre Sud- Ouest (ex- DV Construction SA) Mérignac Bouygues Bâtiment Sud-Est (ex- GFC Construction SA) Bouygues Bâtiment Grand Ouest (ex- Quille C onstruction SA) Nantes Bouygues Bâtiment Nord- Est (ex- Pertuy Construction) Grands Travaux Océan Indien (GTOI) SA Colas Rail et ses liales Document de référen ce 2 015 Société Française de Participation & Gestion (SFPG) SA Autoroute de L iaison Seine-Sarthe SA (ALIS) Dragages et TP (Hong Kong) Ltd Plan Group Inc. et ses liales Thomas Vale Group et ses liales VCES Holding SRO et ses liales Bouygues E&S Schweiz AG (ex- Mibag) Leadbitter Bouygues Holding Ltd et ses liales Docum en t de référence 2015 Colas Belgium et ses liales Colas Hungaria et ses liales Colas Inc. et ses liales Colas Ltd et ses liales Colas du Maroc et ses liales Colas Suisse Holding SA et ses liales 32,99 % Bouygues Construction, 14,49 % Colas 49,00 % Bouygues Construction, 24,15 % Colas Rail 39,19 % Bouygues Construction, 6,66 % Colas Société Concessionnaire du Pont Rivie ra Marcory Beau Bassin / Î le Maurice Document de référen ce 2 015 7.2 Rapport des commissaires aux comptes En exécution de la mission qui nous a été con ée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le le contrôle des comptes consolidés de la société Bouygues, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justi cation de nos appréciations ; la véri cation spéci que prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signi catives. Un audit consiste à véri er, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suf sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certi ons que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image dèle du patrimoine, de la situation nancière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justi cation de nos appréciations, nous portons à votre La société procède, chaque année, à des tests de dépréciation des et des actifs incorporels à durée de vie indé nie, et évalue également s’il existe un indice de perte de valeur des actifs à long terme, selon les modalités décrites dans la note 2.7.4 de l’annexe. Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests et les hypothèses retenues pour les effectuer ; Les provisions courantes et non courantes gurant au bilan ont été évaluées conformément aux règles et méthodes décrites dans les notes 2.12.2 et 2.11.2 de l’annexe. Au regard des éléments disponibles à ce jour, notre appréciation des provisions est fondée en particulier sur l’analyse des processus mis en place par la direction pour identi er et Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la Docum en t de référence 2015 Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la véri cation spéci que prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Fait à Paris-La Défense, le 23 février 2016 Document de référen ce 2 015 Créances rattachées à des participations a Avances et acomptes versés sur commandes Créances clients et comptes rattachés b Avances et acomptes reçus sur commandes Docum en t de référence 2015 CONCOURS BANCAIRES COURANTS ET SOLDES CRÉDITEURS DE BANQUE b Charges externes et autres charges d’exploitation Impôts sur les béné ces / Intéressement Dotations nettes aux comptes d’amortissements, de dépréciations et de provisions Document de référen ce 2 015 Dotations / reprises aux amortissements, dépréciations sur actif immobilisé Charges à répartir et produits à étaler Plus et moins-values sur cessions d’immobilisations Créances / D ettes nettes sur immobilisations VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE (A + B + C) Docum en t de référence 2015 SOMMAIRE DÉTAILLÉ DES NOTES ANNEXES (chiffres exprimés en millions d’euros) Document de référen ce 2 015 Eranove a remboursé le 28 mai 2015 à Bouygues le montant de son compte-courant, pour un montant de 1,8 million d’euros, correspondant au principal, plus les intérêts capitalisés. Le 31 juillet 2015, Bouygues a cédé les titres Eranove, dont elle détenait Le prix global de cession est d’un montant de 46,6 millions d’euros. Le dividende de 1,7 million d’euros décidé par l’assemblée générale du 30 juin 2015 est compris dans ce prix de cession. Le 18 décembre 2015, Bouygues a souscrit à une augmentation de capital en numéraire de Bouygues Relais, qui lui était réservée, pour un montant de 4,6 millions d’euros, par augmentation de la valeur nominale des titres de 6,34 euros à 21,50 euros. L’emprunt obligataire, émis en juillet 2008 pour un montant de 1 000 millions d’euros au taux de 6,125 %, a été remboursé en totalité Suite à la décision du Conseil d’État du 14 avril 2015 concernant le c rédit d’i mpôt r echerche portant sur les années 1996 et 1997, qui a entériné la décision de la cour administrative d’appel d’avril 2013 pour la quasi- totalité des projets de recherche, un montant de 10,5 millions d’euros a été pris en résultat en produits exceptionnels. Les quelques projets de recherche qui doivent être régularisés ont été renvoyés par le Conseil d’État devant la cour administrative d’appel. Le 10 février 2015, Bouygues a souscrit à une augmentation de capital en numéraire de Raise Investissement, qui lui était réservée, pour un Suite à la libération de 50 % du prix de souscription, Bouygues a versé 4,5 millions d’euros le 3 mars 2015. En outre, Bouygues a versé 1 million d’euros le 3 mars 2015 au fonds de dotation Raise, selon une convention de mécénat en date du 25 février 2015. Le 29 décembre 2015, Bouygues a réalisé une augmentation de capital d’un montant de 150 millions d’euros (nominal et prime). Le 28 janvier 2016, Alstom a racheté 91,5 millions de ses actions, dont 28 457 641 auprès de Bouygues. Cette opération s’est traduite par l’encaissement d’un produit de cession de 996 millions d’euros. Après cette opération, Bouygues détient 28,33 % du capital de la société Alstom. Le 8 février 2016, l’État a annoncé l’entrée en vigueur des accords (note 13 de l’annexe) avec Bouygues et la mise en place d’un prêt de titres par Bouygues permettant à l’État d’exercer 20 % des droits de vote d’Alstom, pour une durée d’environ vingt mois. Pour la totalité de sa participation dans Alstom, Bouygues : conserve un poste d’administrateur ; béné cie des dividendes sur l’ensemble de sa participation ; Cette opération d’actionnariat salarié à effet de levier, dénommée Bouygues Con ance 7, a entraîné la création de 6 472 603 actions. non acquisition par l’État ; et récupérera les droits de vote attachés aux actions prêtées en cas de 8,33 % des droits de vote. Ainsi, Bouygues continue à exercer une in uence notable sur Alstom. Les comptes ont été établis conformément aux dispositions légales en vigueur. Les dépenses sont inscrites en comptabilité selon la méthode du coût En règle générale, les logiciels informatiques acquis à des tiers sont comptabilisés en immobilisations incorporelles et amortis linéairement sur une durée allant jusqu’à cinq ans. Certains développements informatiques spéci ques et conséquents sont amortis sur une durée allant jusqu’à dix ans. Les immobilisations sont comptabilisées à leur coût d’acquisition hors taxes déductibles. Les frais accessoires non représentatifs d’une valeur vénale sont portés directement en charges dans l’exercice. Les amortissements pour dépréciation sont calculés suivant le mode linéaire, en fonction de la nature et de la durée de vie prévue de chaque Docum en t de référence 2015 2.3.1 Titres de participation et autres titres Les titres de participation et autres titres immobilisés sont comptabilisés à leur coût d’acquisition. Les frais d’acquisition sont incorporés dans la Les titres de participation et les titres immobilisés sont évalués en fonction de leur valeur d’utilité déterminée sur la base de critères objectifs (cours de Bourse pour les sociétés cotées, capitaux propres, rentabilité), d’éléments prévisionnels (conjoncture économique, perspectives de rentabilité) ou de tous autres éléments représentatifs de la valeur réelle des titres détenus. Une dépréciation est constituée à hauteur de la différence constatée entre Les créances immobilisées gurent à l’actif du bilan pour leur valeur nominale. Une dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire, compte tenu des perspectives de recouvrement, est inférieure à la valeur L’estimation du portefeuille est conforme aux normes édictées par le En l’occurrence, la valeur d’inventaire des titres non cotés (actions, titres de créances négociables, OPCVM monétaires) a été déterminée par référence à la dernière estimation au 31 décembre 2015. Pour les titres cotés, la valeur est égale au cours moyen du dernier mois de l’exercice. Les charges à répartir comprennent essentiellement les frais d’émission des emprunts obligataires pour la part non couverte par la prime d’émission. En cas d’obligations convertibles, la quote-part de frais non amortis afférente aux obligations converties en actions est imputée sur la prime d’émission des actions nouvelles. Les primes de remboursement des obligations portent sur les emprunts obligataires dont les prix d’émission correspondent à 99,804 % (juillet 2005), 97,203 % (février 2006), 99,657 % (mai 2006), 98,662 % (octobre 2006), 99,651 % (février 2010), 99,66 % (février 2012) et 99,681 % Les créances et dettes en monnaies étrangères sont évaluées sur la base du dernier cours de change à la date d’arrêté du bilan. Le cas échéant, le taux retenu est le taux couvert en cas de couverture de change. Les écarts constatés sont portés à des comptes de régularisation au bilan. les provisions pour risques divers dont provisions sur contrôles scaux et provisions pour risques complémentaires sur pertes liales. Ces dernières sont constituées pour les liales dont la situation nette négative n’a pu être couverte par les dépréciations des titres et autres créances détenues par Bouygues sur ces liales ; les provisions pour charges comprennent notamment les avantages au personnel : primes, indemnités de n de carrière, médailles du A n de limiter l’incidence des variations de change et de taux d’intérêt sur le compte de résultat, la société est amenée à utiliser des instruments Ces instruments ont pour caractéristiques communes : d’être limités aux produits suivants : achats et ventes à terme de de change dans le cadre de la couverture du risque de change, dans le cadre de la couverture du risque de taux ; de n’être utilisés qu’à des ns de couverture ou de pré-couverture ; de n’être traités qu’avec des banques françaises et étrangères de de ne présenter aucun risque d’illiquidité en cas de retournement Les résultats relatifs aux instruments nanciers utilisés dans le cadre d’opération de couverture sont comptabilisés de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Engagements de la société en matière d’indemnités de départ à la retraite Méthodes et hypothèses retenues pour le calcul : méthode rétrospective des droits projetés avec salaires de n de indemnité conventionnelle et bénévole en usage dans l’entreprise, tenant compte des conventions collectives des Cadres et des Etam engagement en harmonie avec les avis et recommandations de l’ANC ; droits acquis au 31 décembre 2015 ; classement du personnel en groupes homogènes en fonction du statut, de l’âge et de l’ancienneté ; salaire mensuel moyen de chaque groupe, majoré du coef cient de charges sociales patronales en vigueur ; évolution des carrières et taux d’actualisation : taux révisés chaque le taux de rotation moyen du personnel a été calculé à partir de la moyenne des sorties des cinq dernières années ; espérance de vie par référence aux tables d’espérance de vie 2006- 2008 Document de référen ce 2 015 application des dispositions de la norme IAS 19 révisée, suite à la recommandation de l’ANC de novembre 2013 : les écarts actuariels La société Bouygues SA est la société de tête du groupe de consolidation. Docum en t de référence 2015 Dépôts à terme < 3 mois de taux : charges à répartir de taux : produits à étaler CAPITAUX PROPRES AU 31/12/2014 (AVANT AFFECTATION DU RÉSULTAT) Prélèvement au titre des dividendes distribués CAPITAUX PROPRES APRÈS AFFECTATION DU RÉSULTAT Au 31/12/2015 D ont – 1 an Document de référen ce 2 015 À la n de l’exercice 69 millions d’euros en prime d’émission 144 millions d’euros en prime d’émission Sur cette opération, 15 millions d’euros restent à percevoir en janvier 2016. Provisions pour impôts (risques scaux) Provisions exceptionnelles y compris pour impôts Docum en t de référence 2015 Autres emprunts obligataires (intérêts courus compris) Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit montant : 750 millions d’euros – Taux : 4,25 % montant : 250 millions d’euros – Taux : 4,25 % montant : 600 millions d’euros – Taux : 4,75 % emboursement : amortissement en totalité le 22 juillet 2020, par r emboursement : amortissement en totalité le 22 juillet 2020, par r emboursement : amortissement en totalité le 24 mai 2016, par r montant : 400 millions de livres sterling (595,33 millions d’euros) – Taux : 5,5 % emboursement : amortissement en totalité le 6 octobre 2026, par r emboursement : amortissement en totalité le 12 février 2018, par r emboursement : amortissement en totalité le 29 octobr montant : 500 millions d’euros – Taux : 4 % montant : 1 milliard d’euros – Taux : 3,641 % montant : 800 millions d’euros – Taux : 4,50 % montant : 700 millions d’euros – Taux : 3,625 % emboursement : amortissement en totalité le 9 février 2022, par r emboursement : amortissement en totalité le 16 janvier 2023, par r Document de référen ce 2 015 Soldes créditeurs de banques et de comptes courants Couverture du risque de taux et du risque de change par échéance Couverture du risque de taux et du risque de change par devise d’origine Docum en t de référence 2015 e 13 Engagements hors bilan, donnés et r A n de soutenir les projets annoncés par Alstom et General Electric, Bouygues a conclu le 22 juin 2014 avec l’État français un accord aux termes duquel l’État, ou toute autre entité de son choix contrôlée par lui, pourrait acheter une partie du capital d’Alstom détenu par Bouygues. Cet accord, dont les principes sont décrits ci-dessous, est conditionné à la réalisation effective des opérations annoncées le 21 juin 2014 par Alstom et au paiement d’un dividende exceptionnel ou au règlement livraison d’actions dans le cadre d’une OPRA. Il repose sur les principes suivants : pendant une période d’environ vingt mois suivant le paiement d’un dividende exceptionnel ou le règlement livraison d’actions dans le cadre d’une OPRA (« la Réalisation Complète des Opérations »), l’État a la faculté d’acquérir un maximum de 20 % du capital d’Alstom détenu par Bouygues au prix du marché assorti d’une décote, sous réserve que ce prix soit supérieur ou égal à l’équivalent d’un prix de 35 euros au terme de ces vingt mois et pendant huit jours de Bourse, l’achat pourra se faire au prix du marché assorti d’une décote, pour un maximum de 15 % du capital d’Alstom ; par ailleurs, à compter de la Réalisation Complète des Opérations, Bouygues permettra à l’État, au moyen d’un prêt de titres, d’exercer 20 % des droits de vote d’Alstom et soutiendra la nomination de deux administrateurs désignés par l’État au conseil d’administration Bouygues conservera, d’une part, un poste d’administrateur et béné ciera des droits aux dividendes sur l’ensemble des actions, y compris celles prêtées à l’État et, d’autre part, la possibilité, à tout moment, de revendre ses actions à un tiers à un prix convenu librement, l’État béné ciant d’un droit de première offre sur les actions prêtées. Comme mentionné en note 1.5, la R éalisation C omplète des O pérations est intervenue à la date de règlement livraison des actions dans le cadre de l’OPRA, soit le 28 janvier 2016 . L a mise en place du prêt de titres est intervenue début février 2016, pour une durée d’environ vingt mois. Le chiffre d’affaires de Bouygues est composé essentiellement de refacturation aux liales de frais de services communs. Dividendes reçus et résultats des sociétés de personnes a Autres charges nancières diverses nettes (produits de cession, dépréciations et provisions) dont dividendes exceptionnels : 360 millions d’euros de Colas et 112 millions d’euros de TF1 Document de référen ce 2 015 scale et impôt sur les bénéfi Bouygues a opté depuis 1997 pour le régime d’intégration scale (art. 223 A à U du CGI). Outre Bouygues, le périmètre d’intégration scale 2015 compte 89 liales. Chaque société comptabilise sa charge d’impôt comme en l’absence d’intégration, l’économie d’impôt étant appréhendée par la société mère. À la n de la période, la société a constaté un produit d’impôt sur les béné ces, se répartissant ainsi : Charge / Produit net d’impôt a Intégration scale (IS reçu des liales béné ciaires intégrées) hors contribution additionnelle 3 % sur les montants distribués : (16) Employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam) Docum en t de référence 2015 de formations dites « diplômantes » et de sécurité pour 0,86 million de recrutement (salaires bruts annualisés, y compris charges patronales des nouveaux salariés et des frais concernant les relations avec les Au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015, la société a comptabilisé un CICE de 0,10 million d’euros, dont 0,09 million d’euros en réduction des charges de personnel et 0,01 million d’euros en réduction de son impôt sur les béné ces au titre des crédits d’impôt provenant des sociétés de personnes non soumises à l’impôt sur les sociétés. Le CICE de l’année, de la société et des entités non soumises à l’impôt sur les sociétés qu’elle intègre, doit être mis en regard des efforts réalisés d’investissements corporels et incorporels pour un montant de Rémunérations allouées aux membres des organes d’administration et de direction : le montant global des rémunérations directes et indirectes de toutes natures, perçues des sociétés françaises et étrangères par les membres de la direction (président-directeur général et directeur général délégué) s’élève à : 1,46 million d’euros de rémunération de base, pas de rémunération variable liée aux performances réalisées en 2015 et 0,14 million d’euros de jetons de présence ; et les jetons de présence alloués aux administrateurs et censeurs : Titres de créances négociables, OPCVM monétaires Document de référen ce 2 015 2\. PARTICIPATIONS (10 < % ≤ 50) e de métier : capital, autr es publiés par Alstom au 31 mars 2015, der ésultat consolidés du métier au 31 décemb Docum en t de référence 2015 aux comptes sur les comptes annuels En exécution de la mission qui nous a été con ée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le le contrôle des comptes annuels de la société Bouygues, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justi cation de nos appréciations ; les véri cations et informations spéci ques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies signi catives. Un audit consiste à véri er, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suf sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certi ons que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image dèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé, ainsi que de la situation nancière et du patrimoine de la société à la n de cet exercice. En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justi cation de nos appréciations, nous portons à votre Les titres de participation gurant à l’actif du bilan de votre société sont évalués selon les modalités présentées dans la note 2.3.1 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons procédé à des appréciations spéci ques des éléments pris en considération pour les estimations des valeurs d’inventaires et, le cas échéant, véri é le calcul des provisions pour dépréciation. Ces appréciations n’appellent pas de remarques particulières de notre part, tant au regard de la méthodologie appliquée que du caractère raisonnable des évaluations retenues, ainsi que de la pertinence des informations fournies dans les notes annexes. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première Document de référen ce 2 015 Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux véri cations spéci ques prévues Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation nancière et les comptes Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux, ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons véri é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Fait à Paris-La Défense, le 23 février 2016 Docum en t de référence 2015 8.2.3 Tableaux des autorisations nancières 325 Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Approbation des comptes sociaux et des opérations de l’exercice Renouvellement du mandat d’administrateur de Mme Rose-Marie Approbation des comptes consolidés et des opérations de l’exercice Renouvellement du mandat d’administrateur de la société SCDM ; Affectation du résultat de l’exercice 2015 et xation du dividende ; Renouvellement du mandat de Mme Sandra Nombret en qualité d’administrateur représentant les salariés actionnaires ; Approbation de conventions et engagements réglementés visés aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce ; Renouvellement du mandat de Mme Michèle Vilain en qualité d’administrateur représentant les salariés actionnaires ; Approbation d’un engagement réglementé visé à l’article L. 225-42-1 Nomination de M. Olivier Bouygues en qualité d’administrateur ; du Code de commerce au béné ce de M. Olivier Bouygues ; Avis favorable sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2015 à M. Martin Bouygues ; Avis favorable sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2015 à M. Olivier Bouygues ; Renouvellement du mandat d’administrateur de M. Patrick Kron ; Renouvellement du mandat d’administrateur de Mme Colette Nomination de SCDM Participations en qualité d’administrateur ; Nomination de Mme Clara Gaymard en qualité d’administrateur ; Renouvellement du mandat de commissaire aux comptes titulaire de Renouvellement du mandat de commissaire aux comptes suppléant Autorisation donnée au conseil d’administration en vue de permettre à la société d’intervenir sur ses propres actions. Autorisation donnée au conseil d’administration à l’effet de réduire le capital social par annulation d’actions propres détenues par la Autorisation donnée au conseil d’administration à l’effet de procéder à des attributions gratuites d’actions existantes ou à émettre, avec renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription , en faveur des salariés ou mandataires sociaux de la société ou de Délégation de compétence au conseil d’administration à l’effet d’augmenter le capital social, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, en faveur des salariés ou mandataires sociaux de la société ou de sociétés liées, adhérant à Délégation de compétence donnée au conseil d’administration à l’effet d’émettre des bons de souscription d’actions en période d’offre publique portant sur les titres de la société ; Docum en t de référence 2015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Résolutions 1, 2 et 3 – Approbation des comptes sociaux et consolidé s, affectation du bénéfi ce de l’exercice 2015 et fi xation du dividende (1,60 euro par action) les comptes individuels (comptes sociaux) de l’exercice 2015, qui font ressortir un résultat net de 845 368 302,76 euros ; et les comptes consolidés de l’exercice 2015, qui font ressortir un résultat net part du G roupe de 403 millions d’euros. Les comptes détaillés gurent dans le document de référence 2015 ; l’assemblée générale contient un résumé des comptes consolidés. Nous vous proposons de distribuer un dividende d’un montant total de au report à nouveau. Cette distribution représente un dividende de 1,60 euro, identique à celui versé au titre de l’exercice 2014, pour chacune des 345 135 316 actions existantes. Cette distribution est éligible à l’abattement de 40 % prévu par l’article 158.3-2° du C ode général des Le dividende serait mis en paiement le 28 avril 2016. Le détachement du dividende interviendrait le 26 avril 2016 et la date d’arrêté des positions serait xée au 27 avril 2016 au soir. Conformément à l’article 243 bis du C ode général des impôts, nous mentionnons ci-après le montant des dividendes mis en distribution au montants éligibles à l’abattement de 40 % mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du C Résolution 4 – Approbation des conventions Approuver les conventions et engagements dits réglementés intervenus directement ou indirectement, au cours de l’exercice 2015, entre un de ses mandataires sociaux (dirigeants, administrateurs) ; une société dans laquelle un mandataire social de Bouygues détient un actionnaire détenant plus de 10 % des droits de vote de Bouygues. Cette approbation s’inscrit dans le cadre de la procédure dite des conventions réglementées, qui vise à prévenir d’éventuels conflits Conformément à la loi, ces conventions et engagements ont fait l’objet, avant leur conclusion, d’une autorisation préalable du conseil d’administration, les administrateurs concernés s’étant abstenus. La liste détaillée de ces conventions et engagements, leur intérêt pour Bouygues, leurs conditions nancières et les montants facturés en 2015 gurent dans le rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés (chapitre 8, rubrique 8.3, du document de référence). Les conventions et engagements mentionnés dans ce rapport spécial et qui ont déjà été approuvés par l’assemblée générale ne sont pas soumis à nouveau au vote de l’assemblée. Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Les conventions et engagements que nous vous demandons d’approuver, après avoir pris connaissance du présent rapport et du rapport des commissaires aux comptes, portent sur les sujets suivants : montant résiduel des frais de services communs. En contrepartie des prestations de gestion, chaque liale verse à Bouygues, une rémunération forfaitaire mensuelle de 750 euros hors renouvellement, pour une durée d’une année à compter du 1er janvier société contrôlée par Martin Bouygues et Olivier Bouygues. Le montant susceptible d’être facturé par SCDM à Bouygues au titre de cette convention est plafonné à 8 millions d’euros par an. En 2015, le montant facturé par SCDM à Bouygues s’est élevé à 4,07 millions d’euros, représentant essentiellement les rémunérations (salaires et charges) de Martin et Olivier Bouygues (83 % du total du montant facturé, dans la limite du montant fixé par le conseil d’administration de Bouygues). Le solde (17 % du montant facturé) correspond aux prestations de l’équipe restreinte qui, aux côtés de Martin Bouygues et Olivier Bouygues, contribue en permanence, par ses études et analyses, aux évolutions stratégiques et au développement du groupe Bouygues. Le montant facturé par Bouygues à SCDM en 2015 au titre de cette convention s’élève à 0,4 million d’euros ; renouvellement, pour une durée d’une année à compter du 1er janvier elecom Bouygues SA fournit à ses différentes liales des services et expertises dans différents domaines : nance, communication, développement durable, mécénat, nouvelles technologies, assurances, conseil juridique, ressources humaines, conseil en innovation, etc. À cet effet, Bouygues SA et ses principales liales concluent chaque année des conventions relatives à ces prestations, permettant à chacun des métiers de faire appel à ces services et expertises en tant que de besoin ; le principe de ces conventions repose sur des règles de répartition et de facturation des frais de services communs intégrant des prestations spéci ques, ainsi que la prise en charge d’une quote- part résiduelle dans la limite d’un pourcentage du chiffre d’affaires de renouvellement, pour une durée d’une année à compter du 1er janvier au béné ce des membres du comité de direction générale du Groupe, dont font partie Martin Bouygues et Olivier Bouygues, ainsi que des conventions par lesquelles Bouygues refacture à ses liales Bouygues Construction, Colas, TF1 et Bouygues Telecom, les cotisations relatives à cette retraite additive dont béné cient certains de leurs dirigeants. Cette retraite additive représente pour chacun des béné ciaires 0,92 % du salaire de référence par année d’ancienneté dans le Groupe, sans pouvoir excéder huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 308 928 euros en 2016. Il est précisé que les droits potentiels ouverts à titre individuel ne dépassent pas le plafond de 45 % du revenu de référence recommandé pour les dirigeants mandataires sociaux par le code Afep-Medef. Ce régime a été externalisé auprès d’une compagnie d’assurances. Il est précisé que conformément à une disposition de la loi Macron, le régime de retraite à prestations dé nies dont béné cie Olivier Bouygues, dont le mandat de directeur général délégué a été renouvelé en novembre 2015, fait l’objet d’une résolution séparée renouvellement, pour une durée d’une année à compter du 1er janvier conclues avec Bouygues Construction, Colas, TF1 et Bouygues Telecom. Les prestations de conseil fournies aux métiers dans le cadre de cette convention font partie intégrante des services communs offerts par Bouygues aux différents métiers du Groupe. À ce titre, elles sont facturées directement, au travers des conventions de services communs visées ci-avant, au titre de la quote-part du Docum en t de référence 2015 taxes par participation dans une société innovante gérée ; Telecom aux ns de conférer à Bouygues Telecom, pour les besoins de son activité, le droit d’utiliser un nouveau logo en association avec des marques dénominatives appartenant à Bouygues. La modi cation des droits accordés à Bouygues Telecom est sans incidence sur le montant de la redevance de licence de marques, qui reste xée à 700 000 euros convention de prestations de services relatives à la participation des métiers aux stands réservés par Bouygues dans le cadre de la elecom le montant des prestations con ées à Bouygues s’élève à 330 000 euros hors taxes en 2015. Conformément à la loi, les personnes concernées ne prendront pas part à l’article L. 225-42-1 du Code de commerce Conformément à une disposition de la loi Macron a, approuver, par une résolution spéci que, le régime de retraite à prestations dé nies consenti Cette approbation par une résolution spéci que de l’assemblée générale est désormais requise à chaque renouvellement du mandat d’un dirigeant mandataire social. Le conseil d’administration a renouvelé au cours de sa séance du 12 novembre 2015, pour une durée d’une année, le mandat de directeur général délégué d’Olivier Bouygues. Les caractéristiques de ce régime de retraite sont résumées ci-avant (cf. commentaire de la résolution 4) ; elles sont détaillées ci-après (cf. commentaire des résolutions 6 et 7). Conformément à la loi, les personnes concernées ne prendront pas part Résolutions 6 et 7 – Avis favorable sur les éléments de la rémunération Permettre aux actionnaires de donner, à titre consultatif, leur avis sur les rémunérations dues à MM. Martin Bouygues et Olivier Bouygues au titre En application du code Afep-Medef, qui est le code de gouvernement d’entreprise auquel Bouygues se réfère en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce , nous vous proposons, en émettant un vote favorable sur ces deux résolutions, d’exprimer un avis favorable sur les éléments de la rémunération individuelle due ou attribuée au titre de ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 l’exercice 2015 respectivement aux deux dirigeants mandataires sociaux, Martin Bouygues et Olivier Bouygues, tels qu’ils sont exposés ci-après. personnels, d’une partie du temps d’une assistante de direction et d’un Les principes et règles de détermination Dès l’exercice 2007, le conseil d’administration de Bouygues a pris en compte les recommandations Afep-Medef qui ont été publiées en janvier 2007 et qui traitent des rémunérations des dirigeants mandataires sociaux de sociétés cotées. L’Afep et le Medef ayant publié de nouvelles recommandations le 6 octobre 2008, le conseil d’administration a constaté qu’elles étaient déjà mises en œuvre pour la quasi-totalité d’entre elles. Les dispositions devant être introduites ont été adoptées par le conseil d’administration début 2009. En n, ont été prises en compte les dispositions du guide d’application du code Afep-Medef publié en décembre 2015 par le Haut Comité de gouvernement d’entreprise. Les principes et règles retenus à ce jour par le conseil d’administration et ayant servi à xer les rémunérations de l’exercice 2015 sont décrits ci-après. L es deux dirigeants mandataires sociaux ne sont pas titulaires d’un A ucune indemnité de cessation de fonctions ou indemnité de non- concurrence en cas de départ ne leur a été consentie par le conseil A ucune rémunération variable annuelle différée ou rémunération variable pluriannuelle ne leur a été octroyée ; L a rémunération globale des dirigeants mandataires sociaux prend en compte l’existence d’une retraite additive plafonnée et le fait qu’aucune des indemnités susvisées ne leur a été consentie ; E n dehors des jetons de présence , aucune rémunération ne leur est versée par une liale du Groupe. Dé nies en 1999, les règles de détermination de la rémunération xe ont été depuis appliquées de façon constante. La rémunération xe est déterminée en prenant en compte le niveau et la difficulté des responsabilités, l’expérience dans la fonction, l’ancienneté dans le Groupe, ainsi que les pratiques relevées dans les groupes ou dans les Les avantages en nature consistent en la mise à disposition d’une voiture de fonction à laquelle s’ajoute la mise à disposition, pour des besoins DESCRIPTION GÉNÉRALE DE LA MÉTHODE DE La rémunération variable est individualisée : le Conseil a dé ni, pour chaque dirigeant mandataire social, quatre critères de détermination de Pour chaque critère, un objectif est dé ni. Lorsque l’objectif est atteint, une part variable correspondant à un pourcentage de la rémunération Si les quatre objectifs sont atteints, le total des quatre parts variables est égal au plafond global de 150 % que ne peut dépasser la rémunération variable de chaque dirigeant mandataire social. Si un objectif est dépassé ou s’il n’est pas atteint, la part variable varie linéairement à l’intérieur d’une fourchette : la part variable ne peut excéder un seuil maximum ; elle se trouve réduite à zéro en deçà d’un Il faut souligner à nouveau que l’addition des quatre parts variables ainsi déterminées ne peut en tout état de cause dépasser le plafond global xé pour chacun des dirigeants mandataires sociaux à 150 % de la LES QUATRE CRITÈRES QUI DÉTERMINENT LA RÉMUNÉRATION La rémunération variable des dirigeants mandataires sociaux est fondée sur les performances du Groupe, celles-ci étant déterminées par référence à quatre critères économiques signi catifs : P1 = progression du résultat opérationnel courant de l’exercice (P1 = 50 % de la rémunération xe si l’objectif est atteint) ; P2 = évolution du béné ce net consolidé (part du Groupe) de l’exercice par rapport au plan (P2 = 25 % de la rémunération xe si l’objectif est P3 = évolution du béné ce net consolidé (part du Groupe) de l’exercice par rapport au béné ce net consolidé (part du Groupe) de l’exercice précédent (P3 = 25 % de la rémunération xe si l’objectif est atteint) ; P4 = cash- ow libre, avant BFR (besoin en fonds de roulement), de l’exercice (P4 = 50 % de la rémunération xe si l’objectif est atteint). Ces objectifs quantitatifs sont établis de manière précise mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de con dentialité. Trois « correctifs » ont été ajoutés. D eux concerne nt P2 et P3, le troisième Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 La méthode de calcul de la rémunération variable est résumée dans le tableau ci-après. Dans la colonne « Réel 2015 » gure le détail du calcul de la rémunération variable 2015 des deux mandataires sociaux : Béné ce net consolidé de l’exercice Méthode de calcul de la rémunération variable (en % de la rémunération fi xe) \+ si le béné ce net consolidé prévu par le plan 2015 est inférieur d’au moins 20 % au béné ce net consolidé de l’exercice 2014, P2 est plafonné à 25 % \+ si le béné ce net consolidé de l’exercice est inférieur de plus de 20 % à celui de l’exercice précédent, Correctif à la discrétion du conseil d’administration Si un élément exceptionnel vient affecter le béné ce net consolidé de l’exercice, le conseil d’administration a la faculté de réduire ou de ne pas attribuer la rémunération variable alors que les primes P1, P2, P3 et P4 auraient été dues totalement ou partiellement en l’absence dudit élément exceptionnel. Le plafond global de la rémunération variable est de 150 % de la En cas de circonstances exceptionnelles, le conseil d’administration, après avis du comité des rémunérations, s’est réservé la faculté d’attribuer Les deux dirigeants mandataires sociaux reçoivent et conservent les jetons de présence versés par Bouygues, ainsi que les jetons de présence versés par certaines liales du Groupe (voir rubriques 5.4.1.3 et 5.4.1.4 Les deux dirigeants mandataires sociaux béné cieront sous certaines conditions d’un régime de retraite additive lorsqu’ils prendront leur retraite. l’acquisition de droits à retraite à prestations dé nies par les dirigeants de sociétés co tées au titre d’un exercice doit désormais être soumise au Mais Martin Bouygues et Olivier Bouygues ne peuvent plus acquérir des droits à retraite supplémentaires car les droits acquis à ce jour excèdent le plafond retenu par le conseil d’administration, soit huit fois le plafond Docum en t de référence 2015 INFORMATION DONNÉE PAR LA SOCIÉTÉ SUR LES ENGAGEMENTS DE RETRAITE OU AUTRES AVANTAGES VIAGERS EN APPLICATION DE LA TROISIÈME PHRASE DU TROISIÈME ALINÉA DE L’ARTICLE L. 225-102-1 Les caractéristiques du régime de retraite additionnelle octroyée aux dirigeants du Groupe sont les suivantes : intitulé de l’engagement considéré : contrat de retraite collective à référence aux dispositions légales permettant d’identi er le régime correspondant : article L. 137-11 du C ode de la Sécurité sociale ; conditions d’entrée dans le régime et autres conditions pour pouvoir être membre du comité de direction générale Bouygues SA, au jour du départ ou de la mise à la retraite, avoir au moins dix années d’ancienneté au sein du groupe Bouygues au moment du départ ou de la mise à la retraite, achever dé nitivement sa carrière professionnelle au sein de l’une des sociétés du Groupe (cette condition est remplie lorsque le salarié fait partie des effectifs à la date de son départ ou de sa mise à la être âgé d’au moins 65 ans au jour du départ ou de la mise à la procéder à la liquidation des régimes de retraite de base de la Sécurité s ociale, et complémentaires obligatoires ARRCO, AGIRC ; modalités de détermination de la rémunération de référence xée par le régime concerné et servant à calculer les droits des béné ciaires : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 La rémunération globale des dirigeants mandataires sociaux prend en compte l’existence d’une retraite additive plafonnée et le fait qu’aucune indemnisation de cessation de fonctions ou de non-concurrence ne leur Les rémunérations de Martin Bouygues et d’Olivier Bouygues, telles qu’arrêtées par le conseil d’administration de Bouygues, sont versées par SCDM. Ces rémunérations et les charges sociales y afférentes sont alors facturées par SCDM à Bouygues dans le cadre de la convention régissant les relations entre Bouygues et SCDM, qui a été soumise à la procédure des conventions réglementées. Cette facturation re ète strictement les montants de rémunération xés par le conseil d’administration de Bouygues. La convention entre Bouygues et SCDM a été approuvée par l’assemblée générale du 23 avril 2015 (quatrième résolution) dans le cadre de la procédure des conventions réglementées. Olivier Bouygues consacre une partie de son temps aux activités de SCDM. Le conseil d’administration a veillé à adapter sa rémunération à la répartition de son temps. Les activités opérationnelles qu’il exerce au sein de SCDM ne réduisent pas signi cativement la disponibilité d’Olivier Bouygues et ne créent pas de con it d’intérêts. Assemblée générale mixte du 23 avril 2015 – L’assemblée générale réunie le 23 avril 2015 a donné un avis favorable sur les éléments de la rémunération attribuée au titre de l’exercice 2014 à Martin Bouygues (dixième résolution adoptée à 89,34 % des voix) et à Olivier Bouygues (onzième résolution adoptée à 89,33 % des voix). la rémunération de référence sera égale au salaire brut moyen des trois meilleures années civiles, perçu par le salarié au sein du groupe Bouygues, pendant sa période d’appartenance au comité de direction générale Bouygues SA, revalorisée selon l’évolution du point AGIRC, à la date de rupture du contrat de travail. Le salaire brut de référence s’entend de celui pris en compte pour le calcul des cotisations de Sécurité sociale, en application des dispositions de l’article L. 242-1 du C ode de la Sécurité sociale. rythme d’acquisition des droits : rythme annuel ; être béné ciaire du régime de retraite additionnelle permet d’acquérir pour chaque année d’ancienneté dans le régime un droit à pension annuelle de 0,92 % de la rémunération de référence, déterminée comme il est dit ci-dessus ; existence d’un plafond, montant et modalités de détermination de celui-ci : les droits ne pourront excéder un plafond xé à huit fois le plafond annuel de la S écurité sociale (308 928 euros en 2016) ; modalités de nancement des droits : nancement externalisé auprès d’une compagnie d’assurance à laquelle est versée chaque année montant estimatif de la rente annuelle à la date de la clôture : Nota la rente annuelle dont béné cierait Martin Bouygues ou Olivier Bouygues s’élèverait à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale si l’on ajoute la part du régime prise en charge par SCDM, calculée au du temps consacré chaque année par la personne concernée charges scales et sociales associées à la charge de la société : les cotisations versées par la société ne sont pas soumises aux charges sociales patronales, ni à la CSG - CRDS. La société doit s’acquitter d’une contribution à hauteur de 24 % desdites cotisations. Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Rémunération des dirigeants mandataires sociaux au titre de l’exercice 2015 Descriptif de la rémunération de Martin Bouygues, président-directeur général, au titre de l’exercice 2015 La rémunération xe de Martin Bouygues est inchangée depuis 2003. progression du résultat opérationnel courant (50 %) évolution du béné ce net consolidé par rapport au Plan (25 %) évolution du béné ce net consolidé par rapport à 2014 (25 %) cash- ow libre avant BFR (50 %) Il n’est pas prévu de rémunération variable pluriannuelle. Il n’est pas prévu de rémunération exceptionnelle. Il n’a été attribué aucune option d’actions, action de performance ou autre élément de rémunération de long terme au titre de l’exercice. Il n’est pas prévu de rémunération variable différée. Mise à disposition, pour des besoins personnels, d’une partie du temps d’une assistante et d’un chauffeur-agent de sécurité long terme attribué au cours de Docum en t de référence 2015 Il n’est prévu aucune indemnité de départ. Il n’est prévu aucune indemnité de non-concurrence. Martin Bouygues béné cie, au même titre et sous les mêmes conditions que les autres membres du comité de direction générale, d’un régime de retraite supplémentaire ouvrant droit à une pension annuelle de 0,92 % du salaire de référence (moyenne des trois meilleures années) par année d’ancienneté dans le régime, plafonné à huit fois le plafond de la Sécurité sociale, soit 304 32 0 euros en 2015. Martin Bouygues ne peut plus acquérir de droits à retraite supplémentaire, ayant atteint ce plafond. Le béné ce de cette retraite supplémentaire n’est acquis qu’après dix ans d’ancienneté dans le Groupe et si l’intéressé est présent au sein du comité de direction générale lors du départ à la retraite. En cas de départ à la retraite en 2015, Martin Bouygues aurait béné cié, compte tenu de son ancienneté, d’une pension annuelle de 301 000 euros. Conformément au code Afep-Medef, ce montant n’excède pas 45 % du revenu de référence. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Descriptif de la rémunération d’Olivier Bouygues, directeur général délégué, au titre de l’exercice 2015 La rémunération xe d’Olivier Bouygues est inchangée depuis 2009. progression du résultat opérationnel courant (50 %) évolution du béné ce net consolidé par rapport au Plan (25 %) évolution du béné ce net consolidé par rapport à 2014 (25 %) cash- ow libre avant BFR (50 %) Il n’est pas prévu de rémunération variable différée. Il n’est pas prévu de rémunération variable pluriannuelle. Il n’est pas prévu de rémunération exceptionnelle. Il n’a été attribué aucune option d’actions, action de performance ou autre élément de rémunération de long terme au titre de l’exercice. de long terme attribué au cours Mise à disposition, pour des besoins personnels, d’une partie du temps d’une assistante et d’un chauffeur-agent de sécurité Il n’est prévu aucune indemnité de non-concurrence. Il n’est prévu aucune indemnité de départ. Olivier Bouygues béné cie, au même titre et sous les mêmes conditions que les autres membres du comité de direction générale, d’un régime de retraite supplémentaire ouvrant droit à une pension annuelle de 0,92 % du salaire de référence (moyenne des trois meilleures années) par année d’ancienneté dans le régime, plafonné à huit fois le plafond de la Sécurité sociale, soit 304 32 0 euros en 2015. Olivier Bouygues ne peut plus acquérir de droits à la retraite Le béné ce de cette retraite supplémentaire n’est acquis qu’après dix ans d’ancienneté dans le Groupe et si l’intéressé est présent au sein du comité de direction générale lors du départ à la retraite. En cas de départ à la retraite en 2015 , Olivier Bouygues aurait béné cié, compte tenu de son ancienneté, d’une pension annuelle de 247 000 euros. Conformément au code Afep-Medef, ce montant n’excède pas 45 % du revenu Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Tableau 1 – Récapitulatif général du statut juridique consenti aux dirigeants mandataires sociaux (N on-cumul du mandat social avec un contrat de travail – Retraite supplémentaire – ndemnité de départ – ndemnité de Tableau 2 – Récapitulatif général des rémunérations, avantages en nature et options consentis aux deux Rémunérations dues au titre de l’exercice (voir détail tableau 3 et tableau 4) Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice a Valorisation des actions de performance attribuées es sociaux en 2014 et en 2015. Nombre d’options attribuées en 2015 : 0 Nombre d’options attribuées en 2015 : 0 Jetons de présence et avantages en nature Jetons de présence et avantages en nature Docum en t de référence 2015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Tableau 3 – Récapitulatif détaillé des rémunérations des deux dirigeants mandataires sociaux au titre de Le comité des rémunérations a procédé à l’évaluation du niveau auquel les critères de la rémunération variable des deux dirigeants mandataires P1 = Progression du résultat P2 = Évolution du béné ce P3 = Évolution du béné ce net consolidé g par rapport à P4 = C ash- ow libre avant P1 = Progression du résultat P2 = Évolution du béné ce P3 = Évolution du béné ce net consolidé g par rapport à P4 = C ash- ow libre avant montants dus = tous les montants alloués au titre d’un exercice. Montants versés = tous les montants versés au cours de l’e ontants dus – Évolution : les pourcentages insér émunération variable : la proportion exprime le poids du critèr de nommer Olivier Bouygues, SCDM Participations et Clara Gaymard Renouveler les mandats de six des neuf membres du conseil d’administration dont le mandat arrive à échéance à l’expiration de la partie ordinaire de l’assemblée du 21 avril 2016 et nommer trois nouveaux Sur la proposition du comité de sélection, le conseil d’administration de renouveler les mandats d’administrateurs de Patrick Kron, Colette Lewiner, Rose-Marie Van Lerberghe et SCDM ; de renouveler les mandats de Sandra Nombret et Michèle Vilain en qualité d’administrateurs représentant les salariés actionnaires ; les candidatures de Sandra Nombret et Michèle Vilain ont été présentées respectivement par les conseils de surveillance des FCPE Bouygues Partage 2 – 10 ans, PEE, Bouygues Con ance 6, Bouygues Con ance 7 Conformément aux statuts, ces mandats seraient d’une durée de trois années, expirant à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer, en 2019, sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2018. Composition du conseil d’administration à l’issue de Si vous adoptez ces différentes résolutions, le conseil d’administration sera composé de seize administrateurs, soit : Quatre administrateurs issus du groupe SCDM : SCDM, représentée par Edward Bouygues SCDM Participations, représentée par Cyril Bouygues Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Deux administrateurs représentant les salariés actionnaires : Deux administrateurs représentant les salariés : Helman le Pas de Sécheval Un administrateur extérieur non indépendant : La proportion des administrateurs indépendants (calculée hors représentants des salariés et des salariés actionnaires) sera donc de cinq sur douze, soit 41,6 %. La proportion de femmes (calculée hors représentants des salariés) sera de six sur quatorze, soit 42,8 %. La moyenne d’âge (calculée à la date de l’assemblée générale) sera de président-directeur général de la société Carbone Lorraine, fonction qu’il assumera jusqu’en 1997. De 1995 à 1997, Patrick Kron dirige les activités d’emballage alimentaire, hygiène et beauté de Pechiney et assure à Chicago (États-Unis). De 1998 à 2002, Patrick Kron est président du Nommé administrateur d’Alstom en juillet 2001, il devient directeur général d’Alstom en janvier 2003 et président-directeur général en mars 2003, fonction qu’il exerce jusqu’à son départ en janvier 2016. Administrateur de Sano a et de l’association du groupe vocal « Les Arts Date de naissance : 19 septembre 1945 Première nomination au conseil d’administration : 29 avril 2010 Nombre d’actions détenues dans la société (au 31 décembre 2015) : Taux d’assiduité aux réunions en 2015 : 100 % (conseil d’administration) ; Administratrice indépendante, Colette Lewiner fait béné cier le conseil d’administration de ses connaissances et de son expérience en France et à l’international dans les domaines de l’énergie, de l’industrie et du Normalienne, agrégée de physique et docteur ès sciences, Colette Lewiner a effectué une grande partie de sa carrière chez EDF où elle a été la première femme nommée directeur dans ce groupe, en charge du développement et de la stratégie commerciale. Elle dirige ensuite SGN, liale d’ingénierie de la Cogema. En 1988, elle rejoint Capgemini où, après présent conseillère du président sur les questions liées à l’énergie et aux . De 2010 à 2015, elle a été la présidente non exécutive de TDF. Date de naissance : 26 septembre 1953 Première nomination au conseil d’administration : 6 décembre 2006 Nombre d’actions détenues dans la société (au 31 décembre 2015) : 500 Taux d’assiduité aux réunions du conseil d’administration en 2015 : 100 % Autres mandats et fonctions exercés au sein du groupe Patrick Kron fait béné cier le conseil d’administration de ses connaissances et de son expérience en France et à l’international dans les domaines de l’industrie, de l’énergie et des transports. Ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur du Corps des Mines de Paris, Patrick Kron a débuté sa carrière au ministère de l’Industrie de 1979 à 1984. En 1984, il rejoint le groupe Pechiney où il exerce, jusqu’en 1988, des responsabilités d’exploitation dans l’une des plus importantes usines du groupe en Grèce. Il devient directeur général de la liale grecque de Pechiney en 1988. De 1988 à 1993, Patrick Kron occupe, au sein du groupe Pechiney, diverses fonctions opérationnelles et nancières à la direction d’un ensemble d’activités de transformation de l’aluminium avant d’être nommé président-directeur général de Pechiney Électrométallurgie. En 1993, il devient membre du comité exécutif du groupe Pechiney et Autres mandats et fonctions exercés en dehors du groupe Administratrice de Nexans a, Eurotunnel a, EDF a et Ingenico a. Date de naissance : 7 février 1947 Première nomination au conseil d’administration : 25 avril 2013 Nombre d’actions détenues dans la société (au 31 décembre 2015) : 531 Taux d’assiduité aux réunions en 2015 : 100 % (conseil d’administration) ; 100 % (comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat). Docum en t de référence 2015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Sandra Nombret est titulaire d’un DESS en droit du commerce extérieur. Entrée dans le groupe Bouygues en 1997, elle est aujourd’hui, au sein de Bouygues Bâtiment International, directrice adjointe, responsable juridique des zones Moyen-Orient, Proche-Orient, Afrique, Asie Centrale, Canada Autres mandats et fonctions exercés au sein du groupe Directrice adjointe à la direction juridique de Bouygues Bâtiment International ; a dministratrice de Bouygues Building Canada Inc. Administratrice indépendante, Rose-Marie Van Lerberghe fait béné cier le conseil d’administration de ses connaissances et de son expérience dans le domaine des ressources humaines, de l’industrie pharmaceutique et des métiers de la santé. Ancienne élève de l’École normale supérieure et de l’École nationale d’administration, Rose-Marie Van Lerberghe est agrégée de philosophie et diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris. Après avoir exercé différentes responsabilités au ministère du Travail, elle rejoint, en 1986, le groupe Danone où elle exerce notamment les fonctions de DRH du groupe. En 1996, elle devient déléguée générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle, puis, en 2000, directrice générale d’Altédia. De 2002 à 2006, elle est directrice générale de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris. De 2006 à 2011, elle assure la présidence du directoire de Korian. Elle est aujourd’hui présidente du conseil d’administration de Autres mandats et fonctions exercés en dehors du groupe Date de naissance : 14 septembre 1961 Première nomination au conseil d’administration : 29 avril 2010 Taux d’assiduité aux réunions en 2015 : 100 % (conseil d’administration) ; Administratrice de Klépierre a, CNP Assurances a et de la Fondation Hôpital Saint-Joseph ; présidente du conseil d’administration de l’Orchestre des Première nomination : 22 octobre 1991 Nombre d’actions détenues dans la société (au 31 décembre 2015) : Autres mandats et fonctions exercés au sein du groupe Autres mandats et fonctions exercés en dehors du groupe Président d’Actiby et de SCDM Participations. Michèle Vilain est entrée chez Bouygues Immobilier en 1989. Elle a exercé des fonctions au sein de la direction Bureautique-Informatique, notamment la responsabilité du service clients. Elle a ensuite pris la responsabilité de la direction Relation clients à la direction centrale des Fonctions supports puis, durant deux ans, elle a accompagné la conduite du changement à Elle est aujourd’hui directrice adjointe en charge de l’accompagnement Autres mandats et fonctions exercé s au sein du groupe Directrice adjointe à la direction du développement Ressources Humaines SCDM est une société détenue par MM. Martin Bouygues et Olivier En cas de renouvellement de son mandat d’administrateur, SCDM a fait part de son intention de désigner comme son représentant permanent au conseil d’administration de Bouygues, M. Edward Bouygues. Edward Bouygues, né le 14 avril 1984, est diplômé de l’ESSCA d’Angers (spécialisation Banque Finance) et titulaire d’un MBA de la London Business School. Après avoir exercé pendant cinq ans des fonctions de conducteur de travaux et des fonctions commerciales chez Bouygues Construction, il rejoint en février 2014 Bouygues Telecom en tant que responsable marketing. Il est aujourd’hui directeur M arketing en charge des services, des contenus et du design des produits. Date de naissance : 24 mai 1973 Première nomination au conseil d’administration : 29 avril 2010 Taux d’assiduité aux réunions en 2015 : 100 % (conseil d’administration) ; 100 % (comité de l’éthique, de la RSE et du mécénat) Date de naissance : 14 septembre 1950 Première nomination au conseil d’administration : 5 juin 1984 Actions détenues : 531 (70 057 778 Taux d’assiduité aux réunions du conseil d’administration en 2015 : 88,90 % Participant au conseil d’administration depuis 1984, représentant permanent de SCDM, Olivier Bouygues fait béné cier le Conseil de ses connaissances et de son expérience en France et à l’international dans les domaines de la construction, de l’énergie et du développement durable. Il est proposé à l’assemblée de le nommer en qualité d’administrateur Ingénieur de l’École nationale supérieure du pétrole (ENSPM), Olivier Bouygues est entré dans le groupe Bouygues en 1974. Il débute sa carrière dans la branche Travaux Publics du Groupe. De 1983 à 1988, chez Bouygues Offshore, il est successivement directeur de Boscam ( liale camerounaise), puis directeur Travaux France et Projets spéciaux. De 1988 à 1992, il occupe le poste de président-directeur général de Maison Bouygues. En 1992, Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 il prend en charge la division Gestion des services publics du Groupe, qui regroupe les activités France et International de Saur. En 2002, Olivier Bouygues est nommé directeur général délégué de Bouygues. Principales activités exercées hors de Bouygues SA Clara Gaymard est membre fondateur de la Fondation Jérôme Lejeune et Depuis février 2014, elle est présidente aujourd’hui le fonds de dotation Raise. Elle est administratrice de Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe administrateur de TF1 a, Colas a, Bouygues Telecom et Résolutions 17 et 18 – Mandats président du conseil d’administration de Bouygues Europe (Belgique) ; président-directeur général de Seci (Côte d’Ivoire) Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe administrateur d’Alstom a ; président de Sagri-E et Sagri-F Nombre d’actions détenues dans la société (au 31 décembre 2015) : SCDM Participations est une société détenue indirectement par MM. Martin Bouygues et Olivier Bouygues et leurs familles. En cas de nomination en qualité d’administrateur, SCDM Participations a fait part de son intention de désigner comme son représentant permanent au conseil d’administration de Bouygues, M. Cyril Bouygues. Cyril Bouygues, né le 31 janvier 1986, est diplômé de l’Institut supérieur de gestion (ISG) et titulaire du Harvard Master of Public Administration. Après avoir été conducteur de travaux chez Bouygues C onstruction, puis responsable de projets chez Bouygues Immobilier, il est, depuis octobre 2014, directeur de projets chez SCDM Energie. Date de naissance : 7 janvier 1960 Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, Clara Gaymard est attachée d’administration au cabinet du maire de Paris entre 1982 et 1984 avant d’intégrer l’École nationale d’administration. À sa sortie de l’ENA en 1986, elle rejoint la Cour des comptes comme auditeur ; elle est ensuite promue en 1990 conseillère référendaire à la C our des c omptes, puis devient chef du bureau de l’Union européenne à la direction des relations économiques extérieures (DREE) du ministère de l’Économie et des Finances. En 1995, elle est nommée directrice du cabinet de la ministre de la Solidarité entre les générations. De 1996 à 1999, elle est sous- directrice de l’Appui aux PME et de l’Action régionale à la DREE. À partir de février 2003, elle est ambassadrice, déléguée aux investissements internationaux, présidente de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII). En 2006, elle rejoint le groupe General Electric qui lui con e la présidence de GE en France, puis celle de la région Europe du Nord-Ouest en 2008. Outre son poste de CEO et de présidente de GE France, Clara Gaymard devient en 2009 vice-présidente de GE International en charge des grands comptes publics puis, en 2010, vice- présidente en charge des gouvernements et des villes. Elle quitte le groupe Renouveler les mandats de Mazars (commissaire aux comptes titulaire) et de M. Philippe Castagnac (commissaire aux comptes suppléant). Les mandats de commissaires aux comptes de Mazars et Philippe Castagnac arrivent à expiration à l’issue de l’assemblée générale du 21 avril 2016. Sur la proposition du comité des comptes, nous vous proposons de renouveler les mandats de ces deux commissaires aux comptes pour une durée de six exercices, conformément à la loi. Les commissaires aux comptes sont investis par la loi d’une mission générale de contrôle et de surveillance de la société. Ils doivent notamment, en toute indépendance, certi er que les comptes (sociaux et consolidés) de l’exercice écoulé, qui sont soumis au vote de l’assemblée générale, sont réguliers, sincères et dèles. En tant que société anonyme publiant des comptes consolidés, Bouygues est tenue d’avoir au moins deux commissaires aux comptes titulaires, indépendants l’un par rapport à l’autre, et des commissaires aux comptes suppléants pour remplacer les commissaires aux comptes titulaires en cas de refus, empêchement ou démission de ces derniers. À la date de l’assemblée, les commissaires aux comptes titulaires sont respectivement Mazars et Ernst & Young Audit ; les commissaires aux comptes suppléants sont respectivement M. Philippe Castagnac (groupe Mazars) et la société Résolution 19 – Autorisation de rachat par la société de ses propres actions Renouveler l’autorisation donnée chaque année à la société de procéder au rachat de ses propres actions dans le cadre d’un programme de rachat. Les objectifs du programme de rachat sont les suivants : remise d’actions dans le cadre de plans d’options d’achat de la société ; attribution ou cession d’actions aux salariés au titre de leur participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise ou mise en œuvre de tout plan d’épargne d’entreprise ou de Groupe (ou plan assimilé) ; remise d’actions lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital par remboursement, conversion, présentation d’un bon ou de toute autre manière ; Docum en t de référence 2015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 annulation de tout ou partie des actions ainsi rachetées, dans la limite de 10 % du capital par période de vingt-quatre mois (cf. résolution 20) ; L’autorisation serait accordée dans les limites suivantes : remise d’actions (à titre d’échange, de paiement ou autre) dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion ou d’apport ; 5 % du capital ; mise en œuvre d’un contrat de liquidité conforme à une charte de déontologie établie par l’Ama et approuvée par l’AMF. prix maximum de rachat : 50 euros par action ; budget maximum : 900 millions d’euros. En 2015, les opérations de rachat d’actions propres qui sont intervenues ont consisté dans le rachat d’environ 1,148 million d’actions et dans la vente d’environ 1,143 million d’actions, le tout par l’intermédiaire d’un prestataire de services agissant dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à une charte de déontologie approuvée par l’Autorité des Conformément à la loi, les opérations de rachat d’actions pourront être effectuées à tout moment, y compris en période d’offre publique sur le capital de la société. Il apparaît en effet important que la société puisse, le cas échéant, même en période d’offre publique, racheter des actions propres en vue de réaliser les objectifs prévus par le programme de rachat. Nous vous proposons, dans les résolutions 20 à 23 , de renouveler certaines autorisations nancières données au conseil d’administration qui sont susceptibles d’avoir un impact sur le montant du capital social. Le but de ces résolutions est de permettre au conseil d’administration de continuer à disposer, dans les conditions et dans la limite des plafonds xés par votre assemblée, des autorisations lui permettant de nancer le développement de la société et de réaliser les opérations nancières utiles à sa stratégie, sans être contraint de réunir des assemblées générales Nous résumons ci-après l’enjeu et le contenu de ces différentes autorisations ou délégations de compétence (voir tableaux récapitulatifs Résolution 20 – Possibilité de réduire le capital social par annulation d’actions Autoriser le conseil d’administration, s’il le juge opportun, à réduire le capital, en une ou plusieurs fois, dans la limite de 10 % du capital par période de vingt-quatre mois, par annulation de tout ou partie des actions que la société détient ou pourra détenir en conséquence de toute autorisation de rachat d’actions conférée par l’assemblée générale des actionnaires, notamment au titre de la dix-neuv ième résolution soumise à l’approbation de la présente assemblée. Le fait d’annuler des actions rachetées permet, si le Conseil le juge opportun, de compenser la dilution résultant pour les actionnaires de la création d’actions nouvelles résultant, par exemple, d’opérations d’épargne salariale ou de l’exercice d’options de souscription d’actions. Possibilité d’annuler jusqu’à 10 % du capital par période de vingt-quatre Résolution 21 – Autorisat ion en vue Autoriser le conseil d’administration à attribuer gratuitement des actions de la société à des salariés ou mandataires sociaux de la société (ou de sociétés ou groupements d’intérêt économique qui lui sont liés). Les attributions gratuites d’actions ont pour but de motiver et de déliser les salariés et mandataires sociaux en les associant à la performance de la société, alignant ainsi leurs intérêts avec ceux des autres actionnaires. Les actions ainsi attribuées peuvent être soit des actions existantes, détenues par la société dans le cadre d’un programme de rachat, soit des actions nouvelles à émettre par augmentation de capital avec renonciation En cas de mise en œuvre de cette autorisation, les béné ciaires ne deviendront propriétaires des actions qu’au terme d’une période minimale d’acquisition xée par l’assemblée générale, et que nous vous proposons de xer à un an. La période d’acquisition pourra être suivie d’une période de conservation, xée par le Conseil, pendant laquelle les béné ciaires ne pourront pas La durée cumulée de la période d’acquisition et de la période de conservation ne pourra être inférieure à deux ans. Des exceptions au respect des périodes d’acquisition et de conservation sont prévues par Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Le nombre d’actions attribuées gratuitement par le conseil d’administration ne pourra dépasser 5 % du capital social à la date de la décision du Résolution 23 – Délégation en vue de l’attribution gratuite de bons de souscription d’actions en cas d’offre publique sur les titres de la société (b ons d’offre) En outre, le nombre total des actions attribuées gratuitement, ainsi que des options de souscription ou d’achat d’actions attribuées pendant la durée de cette autorisation, ne pourra représenter plus de 5 % du capital. En n, le nombre d’actions attribuées gratuitement, le cas échéant, aux dirigeants mandataires sociaux ne pourra excéder 0,1 % du capital. Sur ce plafond s’imputeront les options de souscription ou d’achat d’actions attribuées, le cas échéant, aux dirigeants mandataires sociaux pendant Autoriser le conseil d’administration à émettre, s’il le juge opportun, pendant une offre publique d’achat visant les titres de la société, des bons de souscription d’actions, avec renonciation au droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires de la société auxquelles les bons Des bons de souscription d’actions permettant de souscrire, à des conditions préférentielles, des actions de la société pourront ainsi, le cas échéant, être attribués gratuitement à tous les actionnaires ayant cette qualité avant l’expiration d’une offre publique non sollicitée. Il s’agit d’un mécanisme qui vise à obtenir soit la renonciation de l’initiateur à son offre, soit une meilleure valorisation de la société : en effet, compte tenu de la dilution qu’ils peuvent occasionner, soit l’initiateur de l’offre demandera à pouvoir renoncer à son offre, soit il négociera avec les organes sociaux de la société visée a n de trouver un terrain d’entente sur la juste valorisation de la société visée et aboutir des bons. L’émission de bons d’offre en période d’offre publique est une mesure qui vise ainsi à empêcher ou, tout au moins, à rendre plus dif cile une tentative d’offre publique. Elle peut être notamment un levier pour le conseil d’administration a n d’inciter l’initiateur à relever les conditions de son offre dans l’intérêt des actionnaires. Le pouvoir ainsi conféré au conseil d’administration n’est d’ailleurs pas sans limite : pendant la période d’offre publique, l’initiateur et la société visée doivent s’assurer que leurs actes, décisions et déclarations n’ont pas pour effet de compromettre l’intérêt social et l’égalité de traitement ou d’information des actionnaires des sociétés concernées. De plus, si le conseil d’administration de la société cible décide de prendre une décision dont la mise en œuvre est susceptible de faire échouer l’offre, il devra en informer l’AMF (article 231-7 du règlement général de l’AMF). Cette résolution doit être votée à la majorité des voix. Le nombre de bons de souscription est plafonné au quart du nombre Durée de la délégation de compétence Permettre l’accomplissement de toutes formalités légales ou administratives et de tous dépôts et publicités. Résolution 22 – Délégation en vue d’augmenter le capital en faveur des salariés Autoriser le conseil d’administration à augmenter le capital en faveur des salariés ou mandataires sociaux de Bouygues et des sociétés françaises ou étrangères qui lui sont liées, adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise et/ou de Groupe , avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires à leur pro t. Bouygues a la conviction qu’il est important de permettre aux salariés qui le souhaitent de devenir actionnaires de l’entreprise. Les opérations d’épargne salariale et les augmentations de capital réservées aux salariés leur permettent de se constituer une épargne et d’être directement intéressés et impliqués dans la bonne marche du Groupe, ce qui contribue à accroître leur engagement et leur motivation. Aussi une politique d’actionnariat dynamique a-t-elle été mise en œuvre au pro t des salariés. Au 31 décembre 2015, les salariés des sociétés du Groupe sont le premier actionnaire de Bouygues, puisqu’ils détiennent, à travers différents FCPE, 21,44 % du capital et 28,64 % des droits de vote. Avec près de 60 000 collaborateurs adhérant à ces fonds, Bouygues apparaît en tête des sociétés du CAC 40 par le taux de participation des salariés dans son Fixation du prix de souscription des actions Conformément au Code du travail , le prix de souscription sera égal à la moyenne des cours cotés de l’action sur le marché Eurolist d’Euronext Paris lors des vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture de la souscription, assortie d’une décote maximum de 20 % (30 % si la durée d’indisponibilité prévue par le plan est supérieure ou égale à dix ans). Augmentation de capital : 5 % du capital social Durée de la délégation de compétence Docum en t de référence 2015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Autorisations fi nancières en vigueur à la date de l’assemblée générale mixte Le tableau ci-dessous présente une synthèse des autorisations nancières en vigueur, accordées par l’assemblée générale au conseil d’administration aux ns de racheter des actions, d’augmenter ou de réduire le capital, d’attribuer des options de souscription ou d’achat d’actions ou des Seules les autorisations d’intervenir sur les actions de la société, d’attribuer des options de souscription d’actions et d’augmenter le capital en faveur des salariés ont été utilisées au cours de l’exercice 2015. RACHATS D’ACTIONS ET RÉDUCTION DU CAPITAL SOCIAL Faire acheter par la société ses propres actions (AGM du 23 avril 2015, résolution 12) 5 % du capital, coût total plafonné à Réduire le capital social par annulation d’actions 10 % du capital par période de 24 mois (AGM du 23 avril 2015, résolution 13) (AGM du 23 avril 2015, résolution 14) Augmenter le capital avec maintien du droit Émission de titres de créance : Augmenter le capital par incorporation de primes, (AGM du 23 avril 2015, résolution 15) Augmenter le capital par offre au public avec suppression du droit préférentiel de souscription (AGM du 23 avril 2015, résolution 16) Émission de titres de créance : Augmenter le capital par « placement privé » Augmentation de capital : 20 % du capital (AGM du 23 avril 2015, résolution 17) sur 12 mois et 84 millions d’euros a Émission de titres de créance : 10 % du capital par période de 12 mois Fixer le prix d’émission par offre au public, ou par « placement privé » sans droit préférentiel de souscription, de titres de capital à émettre (AGM du 23 avril 2015, résolution 18) Augmenter le nombre de titres à émettre en cas d’augmentation de capital avec ou sans (AGM du 23 avril 2015, résolution 19) Augmenter le capital en vue de rémunérer des apports en nature constitués de titres d’une société ou de valeurs mobilières (AGM du 23 avril 2015, résolution 20) Augmenter le capital en vue de rémunérer des apports de titres en cas d’offre (AGM du 23 avril 2015, résolution 21) de l’émission par une liale de valeurs mobilières donnant accès à des actions de la (AGM du 23 avril 2015, résolution 22) Émettre des bons de souscription d’actions (AGM du 23 avril 2015, résolution 25) avec imputation sur le plafond global visé au point 3 Émission de titres de créance : Émission de titres de créance : 84 millions d’euros et 25 % du capital Le nombre de bons est plafonné au quart Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 ÉMISSIONS RÉSERVÉES AUX SALARIÉS ET AUX DIRIGEANTS DE LA SOCIÉTÉ OU DE SOCIÉTÉS LIÉES Augmenter le capital en faveur des salariés ou mandataires sociaux adhérant à un plan (AGM du 23 avril 2015, résolution 23) Procéder à des attributions gratuites d’actions (AGM du 25 avril 2013, résolution 28) (AGM du 23 avril 2015 , résolution 24 ) avec imputation sur le plafond des attributions gratuites d’actions, soit 10 % du capital Autorisations fi nancières soumises à l’assemblée générale mixte du 21 avril 2016 Le tableau ci-après présente une synthèse des autorisations nancières que nous vous proposons de donner au conseil d’administration lors de cette assemblée générale. Ces autorisations sont détaillées ci-avant (cf. rubrique s 8.2.1 et 8.2.2). RACHATS D’ACTIONS ET RÉDUCTION DU CAPITAL SOCIAL Faire acheter par la société ses propres actions 5 % du capital, coût total plafonné à 900 millions d’euros Réduire le capital social par annulation d’actions 10 % du capital par période de 24 mois ÉMISSIONS RÉSERVÉES AUX SALARIÉS ET AUX DIRIGEANTS DE LA SOCIÉTÉ OU DE SOCIÉTÉS LIÉES Procéder à des attributions gratuites d’actions existantes ou à émettre en faveur des salariés ou mandataires sociaux a (résolution 21) Augmenter le capital en faveur des salariés ou mandataires sociaux adhérant à un plan Émettre des bons de souscription d’actions en période d’offre publique (résolution 23) Augmentation de capital : 88 millions d’euros et 25 % du capital Le nombre de bons est plafonné au quart du nombre avec imputation sur le plafond global des options de souscription ou d’achat d’actions, soit 5 % du capital Docum en t de référence 2015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 8.3 Rapports des commissaires aux comptes En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles, ainsi que les motifs justi ant de l’intérêt pour la société des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé, ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à véri er la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions et engagements autorisés au cours En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration. Votre conseil d’administration, dans sa séance du 12 novembre 2015, a autorisé le renouvellement, pour une durée d’une année à compter du 1er janvier 2016, des conventions de services communs conclues notamment avec les sociétés Bouygues Construction, Colas, TF1 et Bouygues Telecom en vertu desquelles Bouygues fournit aux différents sous-groupes des prestations de services, notamment dans les domaines du management, des ressources humaines, de l’informatique et de la M otifs justifi ant de l’intérêt de ces conventions Les conventions de services communs sont habituelles au sein des groupes de sociétés. Elles ont pour objet de permettre aux liales de béné cier de services et prestations de la part de la maison mère, et de répartir les dépenses correspondantes entre les différentes sociétés Conditions fi nanciè res attaché es à ces conventions Le principe de ces conventions repose sur des règles de répartition et de facturation des frais de services communs intégrant des prestations spéci ques, ainsi que la prise en charge d’une quote-part résiduelle dans la limite d’un pourcentage du chiffre d’affaires de la liale concernée. Le renouvellement de ces conventions n’a pas eu d’impact nancier sur l’exercice 2015. Il produira ses effets sur l’exercice 2016. M. François Bertière, M. Olivier Bouygues (administrateurs), M. Hervé Le Bouc (président-directeur général, administrateur) et M. Martin Bouygues, M. Olivier Bouygues (administrateurs) et M. Nonce Paolini (président-directeur général, administrateur) ; M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini B. CONVENTION DE PRESTATIONS DE SERVICES ENTRE Votre conseil d’administration, dans sa séance du 12 novembre 2015, a autorisé le renouvellement pour une durée d’une année à compter du 1er janvier 2016, de la convention de prestations de services qui porte sur les prestations de services décrites ci-après. SCDM, société détenue par Messieurs Martin et Olivier Bouygues, contribue en permanence à des actions au pro t du groupe Bouygues (études et analyses portant principalement sur les évolutions stratégiques et le développement du groupe Bouygues, plans pluriannuels, études et analyses des investissements et désinvestissements majeurs). SCDM peut également être amenée à fournir à Bouygues des prestations spéci ques en dehors du champ de sa mission permanente. De son côté, Bouygues fournit à SCDM des prestations spéci ques, notamment dans les domaines du management, des ressources humaines, de l’informatique, du droit et de la nance. approuvant les comptes de l’exercice 2015 Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Motifs justifi ant de l’intérêt de la convention pour Bouygues Motifs justifi ant de l’intérêt de la convention pour Bouygues coûts d’intervention de tiers ou de l’achat d’études ou de prestations M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini Cette convention permet à Bouygues de béné cier des services de Messieurs Martin et Olivier Bouygues, rémunérés exclusivement par SCDM, et des membres de l’équipe réduite qui, à leurs côtés, réalise les études et analyses précitées, ainsi que diverses prestations de services spéci ques au pro t du Groupe. Cette convention permet aussi à la société Bouygues d’être rémunérée par SCDM au titre des diverses prestations spéci ques qu’elle effectue Conditions fi nancières attachées à la convention La convention prévoit des refacturations de SCDM à Bouygues en fonction des dépenses réellement engagées, dont le montant est plafonné à huit salaires, à hauteur d’un montant correspondant : aux rémunérations allouées à Messieurs Martin et Olivier Bouygues par le conseil d’administration de Bouygues, sur proposition du comité des rémunérations, en contrepartie de leurs missions de mandataires sociaux. Ce montant comprend une partie xe et une partie variable, ainsi que les charges sociales et scales y afférentes, aux rémunérations de leur équipe versées en contrepartie des tâches effectuées pour Bouygues, ainsi qu’aux charges scales et sociales prestations spéci ques, facturées selon des conditions commerciales De même, les prestations spéci ques assurées par Bouygues au pro t de SCDM sont facturées à des conditions commerciales normales. Le renouvellement de cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2015\. Il produira ses effets sur l’exercice 2016. M. Martin Bouygues (président) et M. Olivier Bouygues C. COMPLÉMENT DE RETRAITE CONSENTI AUX DIRIGEANTS Votre conseil d’administration, dans sa séance du 12 novembre 2015, a autorisé le renouvellement, pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2016, de la convention de retraite à prestations dé nies au béné ce des membres du comité de direction générale du Groupe, dont font partie les mandataires sociaux et les administrateurs salariés de Bouygues. Cette retraite additive représente 0,92 % du salaire de référence par année d’ancienneté dans le régime. Le béné ce de cette retraite additionnelle n’est acquis qu’au bout de dix années d’ancienneté dans le Groupe. La retraite additionnelle annuelle ainsi offerte est plafonnée à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 308 928 euros pour 2016, ce qui représente un montant inférieur au plafond de 45 % du revenu de référence prévu par le code Afep-Medef). Ce régime complémentaire a été externalisé auprès d’une compagnie d’assurance. Pour précision, l’acquisition de droits au titre d’un exercice est désormais soumise au respect de conditions de performance. En ce qui concerne Messieurs Martin Bouygues et Olivier Bouygues, ils ne peuvent plus acquérir des droits à retraite supplémentaires car les droits acquis à ce jour excèdent le plafond retenu par le conseil d’administration, soit huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale. Cette convention a pour objet de permettre à Bouygues de récompenser et de déliser les membres de son comité de direction générale. Conditions fi nancières attachées à la convention Bouygues verse une contribution au fonds des actifs constitués par la compagnie d’assurances et refacture notamment à ses liales Bouygues Construction, Colas, TF1 et Bouygues Telecom les sommes correspondant à leur quote-part des primes versées à la compagnie d’assurances au titre des cotisations relatives à leurs dirigeants. Le renouvellement de cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2015\. Il produira ses effets sur l’exercice 2016. M. François Bertière, M. Olivier Bouygues (administrateurs), M. Hervé Le Bouc (président-directeur général, administrateur) et M. Martin Bouygues, M. Olivier Bouygues (administrateurs) et M. Nonce Paolini (président-directeur général) ; D. CONVENTIONS DE PRESTATIONS DE SERVICES Votre conseil d’administration, dans sa séance du 24 février 2015, a autorisé pour une durée courant jusqu’au 31 décembre 2015, la signature de conventions de prestations de services avec les sociétés Bouygues Construction, Colas, TF1 et Bouygues Telecom. Par ailleurs, votre conseil d’administration, dans sa séance du 12 novembre 2015, a autorisé le renouvellement, pour une durée d’une année à compter du 1er janvier 2016, des conventions de prestations de services conclues avec les sociétés Bouygues Construction, Colas, TF1 Ces conventions ont pour objet de dé nir les termes et conditions selon lesquels Bouygues, directement ou par l’intermédiaire de sa liale à 100 % Bouygues Développement, fournit aux sociétés précitées des prestations de conseil et des prestations de gestion des participations des liales Motifs justifi ant de l’intérêt de ces conventions Ces conventions permettent à Bouygues de fixer les conditions d’exécution et de rémunération des prestations de services assurées auprès de ses liales dans le domaine de l’innovation ouverte. Conditions fi nancières attachées à ces conventions Les prestations de conseil fournies aux métiers font partie intégrante des services communs offerts par Bouygues aux différents métiers de son groupe. À ce titre, les prestations de conseil sont facturées directement au travers des conventions de services communs visées au point A . ci-avant. Cette facturation intervient au titre de la quote-part du montant résiduel En contrepartie des prestations de gestion, chaque filiale verse à 750 euros hors taxes par participation dans une société innovante gérée. Docum en t de référence 2015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Conditions fi nancières attachées à ces conventions Au titre de leur participation aux expositions et aux conférences organisées dans le cadre de la COP21, les sociétés indiquées ci-après ont payé à Bouygues, en une fois, les montants suivants : M. François Bertière, M. Olivier Bouygues (administrateurs), M. Hervé Le Bouc (président-directeur général, administrateur) et M. Martin Bouygues, M. Olivier Bouygues (administrateurs) et M. Nonce Paolini (président-directeur général) ; M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini E. AVENANT AU CONTRAT DE LICENCE DE MARQUES ENTRE Bouygues Telecom a souhaité faire évoluer son logo et a, en conséquence, conçu et développé un nouveau logo qui a fait l’objet d’un dépôt auprès de l’INPI. Votre conseil d’administration, dans sa séance du 24 février 2015, a autorisé la conclusion d’un avenant au contrat de licence de marques du 9 décembre 2009 entre Bouygues et Bouygues Telecom aux ns, notamment, de conférer à Bouygues Telecom, pour les besoins le droit d’utiliser les marques dénominatives « Bouygues Telecom », « Bouygnet » et « Bouygtel » en association avec ce nouveau logo et ; le droit d’effectuer des dépôts de marques complexes associant, d’une part, les marques dénominatives susvisées, appartenant à Bouygues, et, d’autre part, le nouveau logo appartenant à Bouygues Telecom. M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini M. François Bertière, M. Olivier Bouygues (administrateurs), M. Hervé Le Bouc (président-directeur général, administrateur) et G. AVENANT AU CONTRAT DE PRESTATIONS D’AUDIT INTERNE Votre conseil d’administration, dans sa séance du 12 novembre 2015, a autorisé la conclusion d’un avenant n° 1 au contrat de prestations d’audit interne du 1er septembre 2014 entre Bouygues et Bouygues Telecom, en vue de prolonger sa durée jusqu’au 31 décembre 2016, les autres Motifs justifi ant de l’intérêt de la convention pour Bouygues Cette convention permet à Bouygues de xer les conditions techniques et financières d’utilisation du nom et de la marque Bouygues par Motifs justifi ant de l’intérêt de la convention pour Bouygues Cette convention permet à Bouygues de xer les conditions d’exécution et de rémunération des prestations d’audit interne spéci ques au métier des télécoms, qui concourent au bon fonctionnement de sa liale. Conditions fi nancières attachées à la convention La modification des droits accordés à Bouygues Telecom est sans incidence sur le montant de la redevance de licence de marques, qui restera xé par conséquent à 700 000 euros hors taxes par an. M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini F. COP21 – PARTICIPATION DES MÉTIERS AUX STANDS Votre conseil d’administration, dans sa séance du 26 août 2015, a autorisé la signature de conventions de prestations de services notamment avec les sociétés Bouygues Construction, Colas et Bouygues Telecom. Dans le cadre de la Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) s’étant tenue à Paris- Le Bourget en décembre 2015, Bouygues avait réservé des stands a n de présenter aux professionnels et aux décideurs, au sein d’un espace partagé, les solutions des métiers du groupe Bouygues sur le thème de la « ville durable et désirable ». La participation des métiers aux stands a été contractualisée par la signature par Bouygues d’un contrat de prestations de services avec Motifs justifi ant de l’intérêt de ces conventions Ces conventions visaient à permettre à Bouygues de faire connaître et de promouvoir les solutions proposées par ses différents Métiers dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et de renforcer son image de groupe auprès des décideurs et des parties prenantes. Conditions fi nancières attachées à la convention La rémunération perçue par Bouygues est forfaitaire et s’élève à 330 000 euros hors taxes pour l’exercice 2016. Cet avenant n’a pas eu d’effet sur l’exercice 2015. Il produira ses effets M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini Conventions et engagements approuvés au cours poursuivie au cours de l’exercice écoulé En application de l’article R.225-30 du Code de commerce , nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Votre assemblée générale du 23 avril 2015 a approuvé le renouvellement, pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2015, des conventions de services communs conclues par Bouygues notamment avec les sociétés Bouygues Construction, Colas, TF1 et Bouygues Telecom, en vertu desquelles Bouygues fournit aux différents sous-groupes des Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 prestations de services, notamment dans les domaines du management, des ressources humaines, de l’informatique et de la nance. Intérêt de ces conventions pour Bouygues Les conventions de services communs sont habituelles au sein des groupes de sociétés. Elles ont pour objet de permettre aux liales de béné cier de services et prestations de la part de la maison mère, et de répartir les dépenses correspondantes entre les différentes sociétés Au titre de ces conventions, Bouygues a facturé en 2015 les montants C. COMPLÉMENT DE RETRAITE CONSENTI AUX DIRIGEANTS Votre assemblée générale du 23 avril 2015 a approuvé le renouvellement, pour l’exercice 2015, de la convention de retraite collective à prestations dé nies au béné ce des membres du comité de direction générale du Groupe, dont font partie les mandataires sociaux et les administrateurs Intérêt de la convention pour Bouygues Cette convention a pour objet de permettre à Bouygues de récompenser et de déliser les membres de son comité de direction générale. En 2015, la contribution versée par Bouygues au fonds des actifs constitués par la compagnie d’assurances s’est élevée à 6 000 000 euros Bouygues a refacturé aux liales indiquées ci-après les sommes suivantes (y compris taxe de 24 %) : et M. Yves Gabriel (président-directeur général, administrateur) a, M. Hervé Le Bouc (président-directeur général, administrateur), M. François Bertière, M. Olivier Bouygues et Mme Colette Lewiner M. Nonce Paolini (président-directeur général, administrateur), M. Martin Bouygues et M. Olivier Bouygues (administrateurs) ; M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini Selon autorisation du conseil d’administration du 13 novembr B. CONVENTION DE PRESTATIONS DE SERVICES ENTRE Votre assemblée générale du 23 avril 2015 a approuvé le renouvellement, pour une durée d’une année à compter du 1er janvier 2015, de la convention de prestations de services entre Bouygues et SCDM. et M. Yves Gabriel (président-directeur général, administrateur) a ; M. Hervé Le Bouc (président-directeur général, administrateur), M. François Bertière, M. Olivier Bouygues et Mme Colette Lewiner M. Nonce Paolini (président-directeur général, administrateur), M. Martin Bouygues et M. Olivier Bouygues (administrateurs) ; M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini Intérêt de la convention pour Bouygues Cette convention permet à Bouygues de béné cier des services de Messieurs Martin et Olivier Bouygues, rémunérés exclusivement par SCDM, et des membres de l’équipe réduite qui, à leurs côtés, réalise des études et analyses portant sur le développement stratégique et sur le développement du groupe Bouygues, ainsi que diverses prestations de services spéci ques au pro t du Groupe. Cette convention permet aussi à la société Bouygues d’être rémunérée par SCDM au titre des diverses prestations spéci ques qu’elle effectue Au titre de cette convention, en 2015, un montant de 4 074 116 euros hors taxes a été facturé par SCDM à Bouygues. Ce montant correspond essentiellement (83 % du montant facturé) aux salaires de Messieurs Martin Bouygues et Olivier Bouygues. Le solde (17 % du montant facturé) correspond aux salaires des membres de leur équipe. Un montant de 398 003 euros hors taxes a été facturé par Bouygues à SCDM. M. Martin Bouygues (président), M. Olivier Bouygues Selon autorisation du conseil d’administration du 13 novembr Selon autorisation du conseil d’administration du 13 novembr D. CONTRAT DE PRESTATIONS D’AUDIT INTERNE ENTRE Votre assemblée générale du 23 avril 2015 a approuvé la conclusion d’un contrat ayant pour objet des prestations d’audit interne spéci ques au métier des télécoms, lesdites prestations étant réalisées selon un plan d’audit interne arrêté chaque année par les parties. Le contrat a été conclu pour une période courant du 1er septembre 2014 Intérêt de la convention pour Bouygues Cette convention permet à Bouygues d’être rémunérée au titre des prestations effectuées, lesquelles contribuent à la bonne gestion de sa Au titre de cette convention, un montant de 330 000 euros hors taxes a été facturé à Bouygues Telecom en 2015. M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini Selon autorisation du conseil d’administration du 27 août 2014 Docum en t de référence 2015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 E. ACQUISITION PAR BOUYGUES DE BTI DÉVELOPPEMENT G. CONTRATS DE LICENCE DE MARQUES Votre assemblée générale du 23 avril 2015 a approuvé l’acquisition par Bouygues auprès de Bouygues Telecom de 100 % des actions de la société BTI Développement, société de conseil en innovation et gestion Intérêt de la convention pour Bouygues Cette convention permet à Bouygues de mutualiser la démarche d’ au niveau du Groupe, les bonnes pratiques pouvant ainsi être partagées entre les différents métiers du Groupe. Le montant versé par Bouygues à Bouygues Telecom s’élève à 48 000 euros hors taxes, correspondant au montant de la situation nette comptable de BTI Développement établie préalablement à la cession. M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini Selon autorisation du conseil d’administration du 20 janvier 2015. Votre assemblée générale du 26 avril 2012 a approuvé la reconduction, pour une durée de cinq exercices, soit du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2016, renouvelable par tacite reconduction, des conventions d’intégration scale conclues notamment avec les sociétés Bouygues Construction, Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Bouygues Bâtiment International, Bouygues Travaux Publics, Bouygues Energies & Services (ex. ETDE), Colas, Aximum, Colas Midi Méditerranée, Sacer Atlantique, Spac et Intérêt de ces conventions pour Bouygues Ces conventions permettent à Bouygues de déterminer un résultat scal consolidé du Groupe et de se constituer seule redevable de l’impôt sur Bouygues a conclu avec certaines de ses liales des contrats de licence en vue de leur concéder le droit d’utiliser différentes marques, dénominations sociales et noms commerciaux dans des conditions déterminées. Intérêt de ces conventions pour Bouygues Ces conventions permettent à Bouygues de xer les conditions techniques et nancières d’utilisation du nom et de la marque Bouygues par les liales Votre assemblée générale du 26 avril 2012 a approuvé la conclusion d’un contrat de licence unique entre Bouygues et Bouygues Construction portant sur les marques « Bouygues Construction », « Bouygues Bâtiment », « Bouygues Travaux Publics », « Bouygues TP » et l’Ellipse. Votre assemblée générale du 25 avril 2013 a approuvé la conclusion d’un avenant autorisant Bouygues Construction à sous- concéder à sa liale Bouygues Energies & Services le droit d’utiliser les marques « Bouygues Energies & Services » et « Bouygues E & S » en France et dans un certain nombre de pays étrangers. Ce contrat est entré en vigueur le 1er janvier 2012 pour une durée de quinze ans, soit jusqu’au 31 décembre 2026. Au titre de cette convention, un montant de 500 000 euros hors taxes a été facturé à Bouygues Construction en 2015. général, administrateur) a et M. Olivier Bouygues (administrateur). autorisations des conseils d’administration du 6 Votre assemblée générale du 29 avril 2010 a approuvé la conclusion d’un contrat de licence portant sur les marques « Bouygues Telecom », « Bouygtel » et « Bouygnet ». Ce contrat est entré en vigueur le 9 décembre 2009 pour une durée de quinze ans, soit jusqu’au général, administrateur) a et M. Olivier Bouygues (administrateur) ; Au titre de cette convention, un montant de 700 000 euros hors taxes a été facturé à Bouygues Telecom en 2015. M. Olivier Bouygues et M. Nonce Paolini (représentant permanent de Bouygues Construction, administrateur) a ; (représentant permanent de Bouygues Construction, administrateur) a ; permanent de Bouygues Construction, administrateur) a ; M. Yves Gabriel (administrateur) a ; M. Hervé Le Bouc (président-directeur général, administrateur), M. François Bertière, M. Olivier Bouygues et Mme Colette Lewiner M. Hervé Le Bouc (administrateur) ; Selon autorisation du conseil d’administration du 1er décembr Votre assemblée générale du 22 avril 2000 a approuvé la conclusion d’un contrat de sous-location conclu avec Bouygues Construction portant sur une partie de l’immeuble Challenger à Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce contrat expirera le 31 décembre 2021. Intérêt de la convention pour Bouygues Cette convention permet à Bouygues d’utiliser des bureaux situés à M. Hervé Le Bouc (administrateur) ; M. Hervé Le Bouc (représentant permanent de Au titre de ce contrat, un montant de 252 424 euros hors taxes a été facturé par Bouygues Construction en 2015. M. Hervé Le Bouc (représentant permanent de IPF, administrateur) ; M. Hervé Le Bouc (représentant permanent de IPF, général, administrateur) a et M. Olivier Bouygues (administrateur). Selon autorisation du conseil d’administration du 6 décembr Selon autorisation du conseil d’administration du 4 novembr Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 I. CONVENTION DE MISE À DISPOSITION D’AVIONS ENTRE M. Martin Bouygues (président) et M. Olivier Bouygues Votre assemblée générale du 26 avril 2012 a approuvé la signature entre Bouygues et Airby (contrôlée à 85 % par Bouygues et à 15 % par SCDM) d’une convention de mise à disposition d’avions comprenant les pilotes et frais liés à la prestation de vol. autorisations du conseil d’administration du 15 novembre 2011 Votre assemblée générale du 24 avril 2014 a approuvé la signature d’un Le coût de la mise à disposition par Airby de l’avion détenu par Airby s’élève à 7 000 euros hors taxes l’heure de vol. Le prix à l’heure de vol est révisé annuellement a n de re éter le prix de En cas de mise à disposition par Airby d’un avion loué sur le marché, Airby facture le coût de location de l’avion, majoré pour chaque mise à disposition d’un montant de 1 000 euros hors taxes rémunérant la mission La convention est conclue pour une durée indéterminée. Intérêt de la convention pour Bouygues Cette convention permet à Bouygues d’utiliser les avions opérés par Airby. Au titre de cette convention, Airby a facturé à Bouygues, en 2015, un montant de 108 983 euros hors taxes. Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs sans exécution au cours Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’ont pas donné lieu à exécution au A. PRISE EN CHARGE DES FRAIS DE DÉFENSE Votre assemblée générale du 28 avril 2005 a approuvé le principe de la prise en charge par Bouygues des frais engagés pour leur défense ou résultant du déroulement des procédures, par les dirigeants et collaborateurs ayant béné cié d’un non-lieu ou d’une relaxe dans le cadre d’instances pénales engagées contre eux à raison de faits accomplis à l’occasion de leurs fonctions ou à raison du seul fait de l’exercice d’un mandat d’administrateur, de président, de directeur général ou de directeur général délégué, ou de tout mandat équivalent dans une société Aucun montant n’a été versé en 2015 au titre de cette convention. Fait à Paris-La Défense, le 23 février 2016 Docum en t de référence 2015 sur la réduction du capital (vingtième En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue à l’article L. 225-209 du Code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d’actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction Votre conseil d’administration vous propose de lui déléguer, pour une période de dix-huit mois à compter du jour de la présente assemblée, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % de son capital, par période de vingt-quatre mois, les actions achetées au titre de la mise en œuvre d’une autorisation d’achat par votre société de ses propres actions dans le cadre des dispositions de l’article précité. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n’est pas de nature à porter atteinte à l’égalité des actionnaires, sont régulières. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée. En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l’article L. 225-197-1 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’autorisation d’attribution d’actions gratuites existantes ou à émettre au pro t des membres du personnel salarié (ou certains d’entre eux) et/ou des mandataires sociaux (ou certains d’entre eux) de votre société et des sociétés et groupements d’intérêt économique qui lui sont liés au sens de l’article L. 225-197-2 du Code de commerce, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Le nombre total d’actions qui pourront ainsi être attribuées ne pourra représenter plus de 5 % du capital de la société au jour de la décision d’attribution par le conseil d’administration, étant précisé que le nombre d’actions qui pourront être souscrites ou acquises dans le cadre des options consenties en vertu de la vingt-quatrième résolution de l’assemblée générale mixte du 23 avril 2015 (ou d’une autorisation ultérieure) viendra ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 Il appartient au conseil d’administration d’établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l’opération envisagée. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté notamment à véri er que les modalités envisagées et données dans le rapport du conseil d’administration s’inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données dans le rapport du conseil d’administration portant sur l’opération d’entreprise ou d’un plan d’épargne inter- En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au conseil d’administration de la compétence de décider une augmentation du capital par émission d’actions ordinaires avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés et mandataires sociaux de la société Bouygues et des sociétés françaises ou étrangères qui lui sont liées au sens de la législation en vigueur, adhérant à tout plan d’épargne d’entreprise ou de groupe ou à tout plan d’épargne inter-entreprises, pour un montant maximal de 5 % du capital de la société existant au jour de la décision du conseil d’administration, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Cette augmentation du capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du Code de commerce et L. 3332-18 et suivants du Code du travail. Votre conseil d’administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, avec faculté de subdélégation, pour une durée de vingt-six mois à compter du jour de la présente assemblée, la compétence pour décider une augmentation du capital et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de xer les conditions dé nitives d’émission Il appartient à votre conseil d’administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l’émission, données dans ce rapport. Votre conseil d’administration vous propose, sur la base de son rapport, de l’autoriser pour une durée de trente-huit mois à compter du jour de la présente assemblée à attribuer des actions gratuites existantes ou à Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à véri er le contenu du rapport du conseil Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 d’administration relatif à cette opération et les modalités de détermination Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions de l’augmentation du capital qui serait décidée, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d’émission des actions à émettre données dans le rapport du conseil d’administration. décider l’émission de bons soumis au régime de l’article L. 233-32 du Code de commerce permettant de souscrire, à des conditions préférentielles, à une ou plusieurs actions de la société, ainsi que leur attribution gratuite à tous les actionnaires de la société ayant cette qualité avant l’expiration de la période d’offre publique ; xer les conditions d’exercice et les caractéristiques desdits bons. Les conditions dé nitives dans lesquelles l’augmentation du capital serait réalisée n’étant pas xées, nous n’exprimons pas d’avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite. Le montant nominal maximal des actions qui pourraient être ainsi émises ne pourra dépasser le plafond de 88 000 000 euros et le nombre maximal de bons qui pourraient être émis ne pourra excéder le quart du nombre d’actions composant le capital social à la date de l’émission des bons. Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’utilisation de cette délégation par votre conseil d’administration. sur le projet d’émission à titre gratuit de bons de souscription d’actions en cas d’offre publique visant la société En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l’article L. 228-92 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’émission à titre gratuit de bons de souscription d’actions en cas d’offre publique visant la société, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Votre conseil d’administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, pour une durée de dix-huit mois à compter du jour de la présente assemblée, dans le cadre de l’article L. 233-32 du Code de commerce, la compétence à l’effet de : Il appartient au conseil d’administration d’établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et suivants du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes et sur certaines autres informations concernant Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à véri er le contenu du rapport du conseil Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données dans le rapport du conseil d’administration portant sur l’opération envisagée d’émission de bons de souscription d’actions en cas d’offre Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’utilisation de cette délégation par votre conseil d’administration. Fait à Paris-La Défense, le 25 février 2016 Docum en t de référence 2015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 (Approbation des comptes sociaux et des opérations (Affectation du résultat de l’exercice 2015 et fi xation L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise des rapports du conseil d’administration et des commissaires aux comptes, approuve les comptes sociaux établis au titre de l’exercice 2015, faisant ressortir un béné ce net de 845 368 302,76 euros, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports. L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, constate que, compte tenu du béné ce net de 845 368 302,76 euros et du report à nouveau béné ciaire de 1 493 960 199,65 euros, le béné ce distribuable s’élève à 2 339 328 502,41 euros. Elle décide, sur la proposition du conseil d’administration, l’affectation suivante du béné ce distribuable : distribution à titre de dividende d’une somme de 1,60 euro par action, soit une somme globale de 552 216 505,60 euros ; affectation du solde, soit 1 787 111 996,81 euros, au compte report à L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise des rapports du conseil d’administration et des commissaires aux comptes, approuve les comptes consolidés de l’exercice 2015, faisant ressortir un béné ce net part du Groupe de 403 millions d’euros, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports. L’assemblée xe en conséquence le dividende afférent à l’exercice clos le 31 décembre 2015 à 1,60 euro par action y ouvrant droit. Le dividende sera détaché de l’action sur le marché Euronext Paris le 26 avril 2016 et payable en numéraire le 28 avril 2016 sur les positions arrêtées le 27 avril 2016 au soir. L’intégralité de cette distribution est éligible à l’abattement de 40 % mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du C ode général des impôts. Dans l’hypothèse où, à la date de la mise en paiement, la société détiendrait certaines de ses propres actions, la somme correspondant au montant du dividende qui n’aurait pas été versé au titre de ces actions serait affectée au report à nouveau. Conformément à la loi, l’assemblée générale prend acte que les dividendes distribués au titre des exercices 2012, 2013 et 2014 ont été les suivants : montants éligibles à l’abattement de 40 % mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du C réglementés visés aux articles L. 225-38 et suivants L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés, et conformément aux dispositions des articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce , approuve les conventions et engagements réglementés, autres que ceux visés à la cinquième résolution, présentés dans ce rapport et non encore approuvés Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 à l’article L. 225-42-1 du Code de commerce au bénéfi ce de M. Olivier Bouygues) L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les engagements visés à l’article L. 225-42-1 du Code de commerce , et conformément à l’article 229-II de la loi n° 2015-990 du 6 août 2015, approuve l’engagement relatif à la retraite à prestations dé nies béné ciant à M. Olivier Bouygues à compter du 12 novembre 2015, date du renouvellement de son mandat de directeur général délégué, et qui constitue la poursuite des engagements (Avis favorable sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2015 L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance des éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 à M. Martin Bouygues, président- directeur général, présentés dans le rapport sur les résolutions, exprime un avis favorable sur ces éléments de rémunération. (Avis favorable sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2015 L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance des éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 à M. Olivier Bouygues, directeur général délégué, présentés dans le rapport sur les résolutions, exprime un avis favorable sur ces éléments de rémunération. L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle le mandat d’administrateur de M. Patrick Kron pour une durée de trois ans qui prendra n à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2018. Docum en t de référence 2015 L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle le mandat d’administrateur de Mme Colette Lewiner pour une durée de trois ans qui prendra n à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2018. L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle le mandat d’administrateur de Mme Rose-Marie Van Lerberghe pour une durée de trois ans qui prendra n à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2018. L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle le mandat d’administrateur de la société SCDM pour une durée de trois ans qui prendra n à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2018. (Renouvellement du mandat de Mme Sandra L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle, pour une durée de trois ans, le mandat de Mme Sandra Nombret en qualité d’administrateur représentant les salariés actionnaires. Le mandat de Mme Sandra Nombret prendra n à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2018. (Renouvellement du mandat de Mme Michèle Vilain en qualité d’administrateur représentant les salariés L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle, pour une durée de trois ans, le mandat de Mme Michèle Vilain en qualité d’administrateur représentant les salariés actionnaires. Le mandat de Mme Michèle Vilain prendra n à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2018. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 pour une durée de six exercices qui prendra n à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer en 2022 sur les comptes de l’exercice 2021. (Nomination de M. Olivier Bouygues en qualité L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, nomme en qualité d’administrateur, pour une durée de trois ans, M. Olivier Bouygues, en remplacement de M. Jean-Paul Chif et, dont le mandat prend n à l’issue de la présente assemblée générale ordinaire. Le mandat de M. Olivier Bouygues prendra n à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2018. (Nomination de SCDM Participations en qualité L’assemblée générale, statuant aux conditions de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, nomme en qualité d’administrateur, pour une durée de trois ans, la société SCDM Participations, en remplacement de M. François-Henri Pinault dont le mandat prend n à l’issue de la présente assemblée générale ordinaire. Le mandat de SCDM Participations prendra n à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2018. (Nomination de Mme Clara Gaymard en qualité L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, nomme en qualité d’administrateur, pour une durée de trois ans, Mme Clara Gaymard, en remplacement de M. Jean Peyrelevade dont le mandat prend n à l’issue de la présente assemblée générale ordinaire. Le mandat de Mme Clara Gaymard prendra n à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2018. aux comptes titulaire de la société Mazars) L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle le mandat de commissaire aux comptes titulaire de la société Mazars, pour une durée de six exercices qui prendra n à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer en 2022 sur les comptes de l’exercice 2021. aux comptes suppléant de M. Philippe Castagnac) L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, renouvelle le mandat de commissaires aux comptes suppléant de M. Philippe Castagnac en vue de permettre à la société d’intervenir sur L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration incluant le descriptif du programme de rachat d’actions propres, et conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce : autorise le conseil d’administration à faire acheter par la société, dans les conditions décrites ci-après, un nombre d’actions représentant jusqu’à 5 % du capital de la société au jour de l’utilisation de cette autorisation, dans le respect des conditions légales et réglementaires applicables au moment de son intervention, et notamment dans le respect des conditions posées par les articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce , par le règlement de la Commission européenne n° 2273/2003 du 22 décembre 2003, et par le règlement général de l’Autorité des marchés nanciers (AMF) ; décide que cette autorisation pourra être utilisée en vue des nalités annuler des actions dans les conditions prévues par la loi, sous réserve d’une autorisation par l’assemblée générale extraordinaire, assurer la liquidité et animer le marché du titre de la société par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement agissant dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à une charte de conserver des actions et, le cas échéant, les remettre ultérieurement en paiement ou en échange dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport, conformément aux pratiques de marché reconnues par l’AMF et à la réglementation conserver des actions et, le cas échéant, les remettre ultérieurement lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit à l’attribution d’actions de la société par remboursement, conversion, échange, présentation d’un bon ou de toute autre attribuer ou céder des actions à des salariés ou mandataires sociaux de la société ou de sociétés liées, dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, du régime des options d’achat d’actions, ou par le biais d’un plan d’épargne d’entreprise ou d’un plan d’épargne interentreprises, ou par voie mettre en œuvre toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l’AMF, et plus généralement réaliser toute autre opération conforme à la réglementation en vigueur ; décide que l’acquisition, la cession, le transfert ou l’échange de ces actions pourront être effectués, en une ou plusieurs fois, dans le respect des règles édictées par les autorités de marché, sur tout marché ou hors marché, y compris sur les systèmes multilatéraux de un « internalisateur » systématique, ou de gré à gré, par tous moyens, y compris par acquisition ou cession de blocs d’actions, par l’intermédiaire d’instruments nanciers dérivés, Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 et à tout moment, y compris en période d’offre publique portant sur les titres de la société. La part du programme qui peut s’effectuer par négociation de blocs n’est pas limitée et pourra représenter la totalité du programme. Les actions acquises pourront être cédées notamment dans les conditions xées par l’AMF dans sa position du 19 novembre 2009 relative à la mise en œuvre du régime de rachat décide que le prix d’achat ne pourra dépasser 50 euros (cinquante euros) par action, sous réserve des ajustements liés aux opérations sur le capital de la société. En cas d’augmentation de capital par incorporation de primes d’émission, béné ces ou réserves et attribution gratuite d’actions, ainsi qu’en cas d’une division ou d’un regroupement de titres, le prix indiqué ci-dessus sera ajusté par un coef cient multiplicateur égal au rapport entre le nombre de titres composant le capital avant l’opération et le nombre de titres après xe à 900 000 000 euros (neuf cents millions d’euros) le montant maximal des fonds destinés à la réalisation de ce programme de prend acte que, conformément à la loi, le total des actions détenues à une date donnée ne pourra dépasser 10 % du capital social existant donne tous pouvoirs au conseil d’administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales, pour mettre en œuvre la présente autorisation, passer tous ordres de Bourse, conclure tous accords, notamment pour la tenue des registres d’achats et de ventes d’actions, effectuer toutes démarches, déclarations et formalités auprès de l’AMF et de tous organismes, et, d’une manière générale, faire tout ce qui sera nécessaire pour l’exécution des décisions qui auront été prises par lui dans le cadre de la présente autorisation ; décide que le conseil d’administration informera l’assemblée générale des opérations réalisées, conformément à la réglementation xe à dix-huit mois à compter du jour de la présente assemblée, la durée de validité de la présente autorisation qui prive d’effet, à hauteur des montants non utilisés, et remplace toute autorisation antérieure à l’effet de réduire le capital social par annulation d’actions propres détenues par la société) L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, et conformément aux dispositions de l’article L. 225-209 du Code de commerce : autorise le conseil d’administration à annuler, sur ses seules décisions, en une ou plusieurs fois, tout ou partie des actions que la société détient ou pourra détenir en conséquence de l’utilisation des diverses autorisations d’achat d’actions données par l’assemblée générale au conseil d’administration, dans la limite de 10 %, par période de vingt-quatre mois, du nombre total des actions composant le capital social à la date de l’opération ; autorise le conseil d’administration à imputer la différence entre la valeur d’achat des actions annulées et leur valeur nominale sur tous postes de primes ou réserves disponibles ; délègue au conseil d’administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales, tous pouvoirs pour réaliser la ou les réductions du capital consécutives aux opérations d’annulation autorisées par la présente résolution, impartir de passer les écritures comptables correspondantes, procéder à la modi cation corrélative des statuts et, d’une façon générale, accomplir toutes formalités xe à dix-huit mois à compter du jour de la présente assemblée, la durée de validité de la présente autorisation qui prive d’effet, à hauteur des montants non utilisés, et remplace toute autorisation antérieure à l’effet de procéder à des attributions gratuites d’actions existantes ou à émettre, avec renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription, en faveur des salariés ou mandataires sociaux de la société ou de sociétés liées) L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales extraordinaires, connaissance prise du rapport du conseil d’administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, et conformément aux dispositions des articles L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce : autorise le conseil d’administration à procéder, en une ou plusieurs fois, au pro t des béné ciaires ci-après indiqués, à des attributions gratuites d’actions existantes ou à émettre de la Société ; décide que les béné ciaires des actions, qui seront désignés par le conseil d’administration, pourront être les membres du personnel salarié (ou certaines catégories d’entre eux) et/ou les mandataires sociaux (ou certains d’entre eux) tant de la société Bouygues que des sociétés et groupements d’intérêt économique qui lui sont liés au sens de l’article L. 225-197-2 du Code de commerce ; décide qu’au titre de la présente autorisation, le conseil d’administration pourra attribuer un nombre total d’actions représentant au maximum 5 % du capital de la Société (tel qu’existant au moment où il prendra cette décision) étant précisé que sur ce plafond s’imputeront, le cas échéant, pendant la durée de validité de la présente autorisation, les actions pouvant être souscrites ou acquises dans le cadre des options consenties en vertu de la vingt-quatrième résolution de l’assemblée générale mixte du 23 avril 2015 ou d’une autorisation ultérieure ; décide en particulier que le nombre total des actions pouvant être attribuées gratuitement aux dirigeants mandataires sociaux de la Docum en t de référence 2015 société en vertu de la présente autorisation ne pourra porter sur plus de 0,1 % du capital de la société au jour de la décision du conseil d’administration, étant précisé que sur ce plafond s’imputeront, le cas échéant, pendant la durée de validité de la présente autorisation, les actions pouvant être souscrites ou acquises par les dirigeants mandataires sociaux dans le cadre des options consenties en vertu de la vingt-quatrième résolution de l’assemblée générale mixte du 23 avril 2015 ou d’une autorisation ultérieure ; décide que l’attribution des actions à leurs béné ciaires ne deviendra dé nitive qu’au terme d’une période d’acquisition dont la durée sera xée par le conseil d’administration, sans pouvoir être inférieure à décide que le conseil d’administration pourra par ailleurs imposer une durée minimale de conservation par les béné ciaires à compter de l’attribution dé nitive des actions ; précise que, conformément à la loi, la durée cumulée des périodes d’acquisition et, le cas échéant, de conservation des actions ne pourra être inférieure à deux ans : décide que l’attribution gratuite des actions interviendra immédiatement, avant le terme de la période d’acquisition, en cas d’invalidité du béné ciaire correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L. 341-4 du C ode de la Sécurité sociale. Dans une telle hypothèse, les actions seront en outre immédiatement cessibles ; autorise le conseil d’administration à faire usage des autorisations données ou qui seront données par l’assemblée générale, conformément aux dispositions des articles L. 225-208 et L.225-209 prend acte que la présente autorisation emporte de plein droit, au pro t des béné ciaires des attributions d’actions ordinaires à émettre, renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires qui seront émises au fur et à mesure de l’attribution dé nitive des actions, et à tout droit aux actions ordinaires attribuées gratuitement sur le fondement de la présente autorisation ; décide que le conseil d’administration aura tous pouvoirs pour mettre en œuvre la présente autorisation conformément aux dispositions légales et réglementaires, et notamment à l’effet : de xer les conditions et, le cas échéant, les critères d’attribution des actions à émettre ou existantes et arrêter la liste ou les catégories de fixer les conditions d’ancienneté que devront remplir les de prévoir la faculté de suspendre provisoirement les droits à de xer toutes autres conditions et modalités dans lesquelles seront d’accomplir ou de faire accomplir tous actes et formalités pour procéder aux rachats d’actions et/ou de rendre dé nitives la ou les augmentations de capital qui pourront être réalisées en vertu de la présente autorisation, de procéder aux modi cations corrélatives des statuts et généralement de faire tout ce qui sera nécessaire, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales ; xe à trente-huit mois, à compter de la présente assemblée, la durée de validité de la présente autorisation ; prend acte que la présente délégation prive d’effet, à compter de ce jour, à hauteur, le cas échéant, de la partie non utilisée, toute délégation antérieure ayant le même objet. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 d’administration à l’effet d’augmenter le capital social, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, en faveur des salariés ou mandataires sociaux de la société ou de sociétés liées, adhérant à un plan d’épargne d’entreprise) L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, et conformément aux dispositions d’une part, du Code de commerce et notamment de ses articles L. 225-129-6 (alinéa 1) et L. 225-138-1 et, d’autre part, des articles L. 3332-1 et suivants délègue au conseil d’administration la compétence de décider, sur ses seules décisions, dans la proportion et aux époques qu’il appréciera, une ou plusieurs augmentations du capital social, dans une limite maximum de 5 % du capital existant au jour où il prend sa décision, par l’émission d’actions nouvelles à libérer en numéraire et, le cas échéant, par l’incorporation au capital de réserves, béné ces ou primes, et l’attribution d’actions gratuites ou d’autres titres donnant accès au capital dans les conditions xées par la loi ; décide que le plafond de la présente délégation est autonome et distinct et que le montant des augmentations de capital en résultant ne s’imputera pas sur les autres plafonds prévus par la présente assemblée générale ; réserve la souscription de la totalité des actions à émettre aux salariés et mandataires sociaux de Bouygues et aux salariés et mandataires sociaux des sociétés françaises ou étrangères qui lui sont liées au sens de la législation en vigueur, adhérant à tout plan d’épargne d’entreprise ou de groupe ou à tout plan d’épargne interentreprises ; décide que le prix de souscription des nouvelles actions xé par le conseil d’administration ou son délégué, conformément aux dispositions de l’article L. 3332-19 du Code du travail , lors de chaque émission, ne pourra être inférieur de plus de 20 %, ou de 30 % dans les cas visés par la loi, à la moyenne des premiers cours cotés de l’action sur le marché Euronext Paris lors des vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision xant la date d’ouverture de prend acte que la présente résolution emporte suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires au pro t des salariés et mandataires sociaux auxquels l’augmentation de capital est réservée et renonciation à tout droit aux actions ou autres titres donnant accès au capital attribués gratuitement sur le fondement de cette résolution ; délègue tous pouvoirs au conseil d’administration pour : arrêter la date et les modalités des émissions qui seront réalisées en vertu de la présente résolution ; notamment décider si les actions seront souscrites directement ou par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement ou par le biais d’une autre entité conformément à la législation en vigueur ; décider et fixer les modalités d’attribution gratuite d’actions ou d’autres titres donnant accès au capital, en application de l’autorisation conférée ci-avant ; xer le prix d’émission des actions nouvelles à émettre en respectant les règles dé nies ci-dessus, les dates d’ouverture et de clôture des souscriptions, les dates de jouissance, les délais de libération, dans la limite d’une durée maximale de trois ans, ainsi que xer éventuellement le nombre maximum d’actions pouvant être souscrit Document de référen ce 2 015 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 21 AVRIL 2016 constater la réalisation des augmentations de capital à concurrence du montant des actions qui seront effectivement souscrites, accomplir, directement ou par mandataire, toutes opérations et apporter aux statuts les modi cations corrélatives aux augmentations imputer les frais des augmentations de capital social sur le montant de la prime afférente à chaque augmentation et prélever sur ce montant les sommes nécessaires pour porter la réserve légale au dixième du nouveau capital après chaque augmentation, et, généralement, faire le nécessaire. Le conseil d’administration pourra, dans les limites prévues par la loi et celles qu’il aura préalablement xées, déléguer au directeur général ou, en accord avec ce dernier, à un ou plusieurs directeurs généraux délégués les pouvoirs qui lui sont conférés au titre de la xe à vingt-six mois, à compter du jour de la présente assemblée, la durée de validité de la présente délégation qui prive d’effet, à hauteur, le cas échéant, de la partie non utilisée, toute délégation antérieure (Délégation de compétence donnée au conseil d’administration à l’effet d’émettre des bons de souscription d’actions en période d’offre publique portant sur les titres de la société) L’assemblée générale, statuant en la forme extraordinaire aux conditions de et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, conformément aux dispositions des articles L. 233-32-II et L. 233-33 du Code de commerce , après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes : délègue au conseil d’administration la compétence à l’effet de procéder, dans le respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, en période d’offre publique portant sur les titres de la société, à l’émission en une ou plusieurs fois, de bons permettant de souscrire à des conditions préférentielles une ou plusieurs actions de la société, et d’attribuer gratuitement lesdits bons à tous les actionnaires de la société ayant cette qualité avant l’expiration de la période d’offre publique. Ces bons deviendront caducs de plein droit dès que l’offre publique ou toute autre offre concurrente éventuelle auront échoué, seront devenues caduques ou auront été retirées ; décide que l’augmentation de capital pouvant résulter de l’exercice de ces bons de souscription ne pourra excéder le quart du nombre d’actions composant le capital lors de l’émission des bons, ni un montant nominal de 88 000 000 euros (quatre-vingt-huit millions d’euros), et que le nombre maximum de bons de souscription pouvant être émis ne pourra dépasser le quart du nombre d’actions composant le capital social lors de l’émission des bons ; décide que le conseil d’administration disposera de tout pouvoir, avec faculté de subdélégation dans les conditions légales, à l’effet de déterminer les conditions d’exercice de ces bons de souscription qui doivent être relatives aux termes de l’offre ou de toute autre offre concurrente éventuelle, ainsi que les autres caractéristiques de ces bons, dont le prix d’exercice ou les modalités de détermination de ce prix, ainsi que d’une manière générale les caractéristiques et modalités de toute émission décidée sur le fondement de la présente prend acte que la présente résolution emporte renonciation par les actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires de la société auxquelles les bons de souscription émis en vertu de la présente résolution pourraient donner droit ; xe à dix-huit mois, à compter du jour de la présente assemblée, la durée de validité de la présente délégation qui prive d’effet, à hauteur, le cas échéant, de la partie non utilisée et remplace toute délégation L’assemblée générale, statuant aux conditions de requises pour les assemblées générales extraordinaires, donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès- verbal de la présente assemblée pour effectuer tous dépôts, publications Docum en t de référence 2015 Rubriques de l’annexe 1 du règlement européen n° 809/2004 Informations à fournir en cas de démission, de révocation ou d’absence de renouvellement de contrôleurs légaux des comptes Histoire et évolution de la société Date de constitution et durée de vie Siège social, forme juridique, législation, pays d’origine, Principaux investissements que compte réaliser l’émetteur à l’avenir et pour lesquels ses organes de direction ont déjà pris Questions environnementales pouvant in uencer l’utilisation Facteurs importants in uant sensiblement sur le revenu d’exploitation Changements importants du chiffre d’affaires net ou des produits nets Stratégies ou facteurs ayant in ué sensiblement ou pouvant in uer sensiblement sur les opérations 23-25, 31, 39, 45, 53, 59, 67, 73 17-26, 32-37, 40-43, 46-51, 54-57, 60-65, 70-73 Document de référen ce 2 015 Nature des opérations effectuées et principales activités Nouveaux produits et/ou services importants lancés sur le marché 12-14, 23-25, 41-43, 55, 57, 60-64 Dépendance à l’égard de brevets, contrats ou procédés de fabrication Éléments sur lesquels se fondent les déclarations sur la position concurrentielle 32-33, 41, 47, 52, 54-55, 60-64,70 Rubriques de l’annexe 1 du règlement européen n° 809/2004 Conditions d’emprunt et structure de nancement Principales tendances depuis la n du dernier exercice Organes d’administration et de direction générale Sommes provisionnées aux ns du versement de pensions, Existence de droits de vote différents Accord connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait entraîner Véri cation des informations nancières historiques annuelles Déclaration attestant que les informations nancières historiques Autres informations contenues dans le document de référence et véri ées par les contrôleurs légaux Informations nancières non tirées des états nanciers véri és Date des dernières informations nancières Informations nancières intermédiaires et autres 20.7.1 Montant du dividende par action Changement signi catif de la situation nancière ou commerciale Docum en t de référence 2015 217-223, 230, 233, 261-263, 292, 299-300 22, 37, 43, 51, 57, 65, 73 Contrats de service liant les membres des organes d’administration Informations sur le comité d’audit et le comité de rémunération Déclaration sur la conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur 7, 11, 17, 29, 31, 39, 45, 53, 59, 66, 70, 81-84 Participation au capital et stock-options des personnes visées au point 14.1 Accords prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote Rubriques de l’annexe 1 du règlement européen n° 809/2004 21.1.1 Montant du capital souscrit et informations sur les actions Actions détenues par l’émetteur ou par ses liales Valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de Informations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital Informations sur le capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord prévoyant de le placer sous option Dispositions concernant les membres des organes d’administration, Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions Actions nécessaires pour modi er les droits des actionnaires Conditions régissant la manière dont les assemblées générales Dispositions susceptibles de retarder, différer ou empêcher Dispositions xant le seuil au-dessus duquel toute participation Conditions régissant les modi cations du capital sur les exercices 2013 et 2014 En application de l’article 28 du règlement CE n° 809/2004 de la Commission du 29 avril 2004, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent document de référence : les informations nancières sélectionnées et les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2013, et le rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, présentés respectivement en auprès de l’Autorité des marchés nanciers le 19 mars 2014 sous le les informations nancières sélectionnées et les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2014, et le rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, présentés respectivement en déposé auprès de l’Autorité des marchés nanciers le 18 mars 2015 de Bouygues, rubrique « Finances/Actionnaires ». Document de référen ce 2 015 Le rapport nancier annuel sur l’exercice 2015, établi en application des articles L. 451-1-2-I du C ode monétaire et nancier et 222-3 du règlement général de l’Autorité des marchés nanciers, est constitué des éléments du document de référence indiqués ci-après : Déclaration de la personne physique assumant la responsabilité des documents précités Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Rapport de gestion du conseil d’administration Le rapport de gestion du conseil d’administration sur l’exercice 2015, établi en application de l’article L. 225-100 du Code de commerce , est inclus dans le présent document de référence. Il a été approuvé par le conseil d’administration dans sa séance du 23 février 2016. Il comprend les informations ci-après (sauf indication contraire, les numéros entre parenthèses renvoient aux articles du Code de commerce ) : Analyse de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation nancière de la société, de ses liales et des sociétés qu’elle contrôle durant l’exercice écoulé (L. 225-100, L. 225-100-2, L. 232-1-II, L. 233-6, L. 233-26, R. 225-102) 6-7, 11-14, 17-25, 27-74, 154-159, 217 Dividendes mis en distribution au titre des trois derniers exercices (art. 243 bis du C ode général des impôts) Évolution prévisible, perspectives (L. 232-1-II, L. 233-26, R. 225-102) Événements importants survenus depuis la clôture de l’exercice (L. 232-1-II, L. 233-26) Activités en matière de recherche et développement (L. 232-1-II, L. 233-26) Indicateurs clés de performance de nature non nancière (L. 225-100, L. 225-100-2) Principaux risques et incertitudes (L. 225-100, L. 225-100-2) Indications sur l’utilisation des instruments nanciers par l’entreprise (L. 225-100, L. 225-100-2) Délégations accordées par l’assemblée générale au conseil d’administration en matière d’augmentation de capital (L. 225-100) Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique (L. 225-100-3) Participation des salariés au capital social (L. 225-102) Rémunération des mandataires sociaux (L. 225-102-1, L. 225-37) Mandats et fonctions exercés par les mandataires sociaux (L. 225-102-1) Récapitulatif des opérations sur titres réalisées par les dirigeants (art. 223-26 du règlement général de l’AMF, art. L. 621-18-2 du C ode monétaire et nancier) Achats et ventes d’actions propres (L. 225-211) Prises de participation ou de contrôle dans des sociétés ayant leur siège en France (L. 233-6) Résultats de la société au cours des cinq derniers exercices (R. 225-102) Décomposition du solde des dettes à l’égard des fournisseurs (L. 441-6-1, D. 441-4) Informations sociales (L. 225-102-1, R. 225-105, R. 225-105-1) Informations environnementales (L. 225-102-1, R. 225-105, R. 225-105-1) Informations sociétales (L. 225-102-1, R. 225-105, R. 225-105-1) Conventions entre des dirigeants ou actionnaires de la société et des liales (L. 225-102-1) 6-7, 214, 218-221, 223-224, 324, 326 22, 37, 43, 51, 57, 65, 73 40-43, 47, 60, 63-64, 71, 99-118 Docum en t de référence 2015 Les informations sociales, environnementales et sociétales, présentées dans le rapport de gestion en application des articles L. 225-102-1 et R. 225-105-1 du Code de commerce , gurent dans le chapitre 3 du présent document de référence, aux pages suivantes : Effectif total et répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique Organisation du temps de travail Conditions de santé et de sécurité au travail Bilan des accords signés en matière de santé et de sécurité au travail Accidents du travail et maladies professionnelles Politiques mises en œuvre en matière de formation Nombre total d’heures de formation Mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes Mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées Politique de lutte contre les discriminations Promotion et respect des stipulations des conventions de l’Organisation Internationale du Travail relatives au respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective à l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession à l’élimination du travail forcé ou obligatoire à l’abolition effective du travail des enfants Organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales Actions de formation et d’information des salariés en matière de protection de l’environnement Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions Montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement Mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol Mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets Prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spéci que à une activité Consommation d’eau et approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales Consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l’ef cacité dans leur utilisation Rejets de gaz à effet de serre Adaptation aux conséquences du changement climatique Mesures prises pour préserver ou améliorer la biodiversité Document de référen ce 2 015 Actions menées en faveur de l’économie circulaire Consommation d’énergie, mesures prises pour améliorer l’ef cacité énergétique et le recours Impact territorial, économique et social de l’activité Impact de l’activité de la société en matière d’emploi et de développement régional Impact de l’activité de la société sur les populations riveraines ou locales Conditions du dialogue avec les parties prenantes Actions de partenariat ou de mécénat Prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux Importance de la sous-traitance et prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et sous- traitants de leur responsabilité sociale et environnementale Actions engagées pour prévenir la corruption Mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs Autres actions engagées en faveur des droits de l’homme Rapport du président sur le gouvernement d’entreprise, le contrôle interne et la gestion Le rapport du président du conseil d’administration, établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce , gure en pages 168 -192 du Les indications à fournir dans ce rapport gurent aux pages suivantes : Application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil Conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil Procédures de contrôle interne et de gestion des risques Limitations que le conseil d’administration apporte aux pouvoirs du directeur général Dispositions du c ode de gouvernement d’entreprise qui ont été écartées et raisons pour lesquelles elles l’ont été Lieu où le c ode de gouvernement d’entreprise peut être consulté Modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l’assemblée générale Principes et règles de détermination des rémunérations des mandataires sociaux Publication des informations prévues par l’article L. 225-100-3 Docum en t de référence 2015 ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image dèle du patrimoine, de la situation nancière et du résultat de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport situation nancière de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de n de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la véri cation des informations portant sur la situation nancière et les comptes données dans le présent document, ainsi qu’à la lecture d’ensemble du document. référence ou gurant dans ce document, ont fait l’objet de rapports des contrôleurs légaux incorporés par référence en page 343 ou gurant en pages 290-291 de ce document, qui ne contiennent pas d’observation. Fait à Paris, le 15 mars 2016, Document de référen ce 2 015 Bouygues SA • Direction de la communication Groupe • 32 avenue Hoche • F-75378 Paris CEDEX 08 Mars 2016. Choix graphiques respectueux de l’environnement. Ce document de référence a été imprimé par l’i mprimerie de Chabrol à Paris, imprimeur détenteur de la marque Imprim’Vert®, sur un site certifié PEFC. Le papier recyclable utilisé est exempt de chlore élémentaire et à base de pâtes provenant de forêts gérées durablement sur un plan environnemental, économique et social. Document interactif conçu et réalisé par Prestimedia. Le tirage étant limité au strict nécessaire, conservez cet exemplaire. Si vous le jetez, pensez au recyclage. Bouygues verse une éco-contribution à Ecofolio. En couverture : la tour MahaNakhon à Bangkok (Bouygues Construction) ; l’îlot à énergie positive Hikari à Lyon (Bouygues Immobilier) ; la route solaire Wattway (Colas) ; la journaliste Audrey Crespo- Mara (TF1) ; boutique Bouygues Telecom du centre commercial Vélizy 2 (Yvelines). Crédits photos : couverture : Vincent Bauza, Joachim Bertrand / Colas, François Darmigny, François Deguent, Mikael Lafontan, Didier Cocatrix (p. 8), Isabelle Franciosa (p. 8 à 10), Alain Robert (p. 2), Franck Renoir (p. 9). Architectes : Kengo Kuma and Associates (Hikari), CRB Architectes (Hikari), Ole Scheeren (MahaNakhon). Consultez et téléchargez le document de référence 2015 et son abrégé ou votre tablette numérique pour accéder directement au site. . Scannez ce code avec votre Au format interactif, le document de référence Bouygues est doté d’un moteur de recherche puissant et de liens internet utiles. 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