2.1. Historique et évolution de la 3.1. Rapport de gestion relatif à 3.2. Rapport du Président du Conseil 3.4. Comptes annuels de la Société Le présent document de référence a e´te´ déposé aupre` s de l’AMF (Autorite´ des marchés financiers) le 3 mars 2017, conforme´ment a` l’article 212-13 du re` glement général de l’AMF. Il pourra eˆ tre utilisé a` l’appui d’une opération financie` re s’il est complété par une note d’ope´ ration visée par l’AMF. Ce document a e´te´ e´tabli par l’e´ metteur et engage la responsabilite´ de ses signataires. Le Document de re´ fe´rence peut eˆtre consulte´ et te´le´ charge´ sur le site www.sanofi.fr Le présent document et les documents qui y sont incorporés par référence contiennent des déclarations Š les projections concernant les résultats opérationnels des activités, le résultat net, le résultat net des activités, le bénéfice net par action, le bénéfice net des activités par action, les investissements, les réductions de coûts, les coûts de restructuration, les synergies positives ou négatives, les dividendes, la structure capitalistique, les autres rubriques financières et ratios ; Š les déclarations sur les prévisions, tendances, projets, objectifs ou buts, et notamment ceux relatifs aux administratives et à la concurrence ; et performances futures ou à la croissance économique de la France, des États-Unis d’Amérique ou d’un quelconque autre pays dans lequel Sanofi est présente. Ces informations sont fondées sur des données, des hypothèses et des estimations considérées comme raisonnables par le Groupe à la date du présent document de référence et ne doivent pas être interprétées comme des garanties que les faits et données énoncés se Ces informations sont parfois identifiées par l’utilisation des « anticiper », « prévoir », « s’attendre à », « avoir l’intention de », « viser », « estimer », « projeter », « prédire », « planifier », « devoir », ou le cas échéant toute autre expression similaire. Ces termes ne constituent en aucun cas l’unique moyen d’identifier de telles déclarations. Les déclarations prospectives peuvent être affectées par des risques connus et inconnus, des incertitudes liées financier et concurrentiel, et d’autres facteurs pouvant donner lieu à un écart significatif entre les résultats réels ou les objectifs de Sanofi et ceux indiqués ou induits dans Les facteurs de risque susceptibles d’influer sur les activités du Groupe sont décrits dans la section « 3.1.8. Facteurs de risque » du rapport de gestion, figurant au chapitre 3 du présent document de référence. La réalisation de tout ou partie de ces risques est susceptible d’avoir un effet défavorable sur les activités, les résultats, Par ailleurs, d’autres risques, non identifiés ou considérés comme non significatifs par le Groupe pourraient avoir le même effet défavorable et les investisseurs pourraient perdre tout ou partie de leur investissement. Les déclarations prospectives sont données uniquement à la date du présent document de référence. Sanofi ne prend aucun engagement de publier des mises à jour de ces informations et déclarations prospectives, ni des hypothèses sur lesquelles elles sont basées, à l’exception notamment les articles 223-1 et suivants du règlement général de l’Autorité des marchés financiers. À la date du présent document de référence, les noms de marques suivies du symbole « ® » (registered) ou « ™ » (trademark) mentionnées dans ce document sont des marques appartenant à Sanofi et/ou ses Š des marques qui sont prises en licence par Sanofi et/ou par ses filiales, telles que Actonel®, marque détenue par Actavis ; Afrezza®, marque détenue par Mannkind Corporation ; Aldurazyme®, marque détenue par la JV Biomarin/Genzyme LLC ; Avilomics®, marque détenue par Avila Therapeutics Inc. ; Cialis® OTC, marque détenue par Eli Lilly ; Copaxone®, marque détenue par marque détenue par Johnson & Johnson (hors États- Unis, où la marque appartient au Groupe) ; Fludara® et Leukine®, marques détenues par Alcafleu ; Flutiform®, marque détenue par Jagotec AG ; Gardasil®, et Zostavax®, marques détenues par Merck & Co. ; Hexyon®, et Repevax®, marques détenues par Sanofi Pasteur MSD ; RetinoStat® et UshStat®, marques détenues par Oxford Biomedica ; Spedra® et Stendra®, marque détenue par Kitasato Daiichi Sankyo Vaccine Co., Ltd. ; Zaltrap®, marque détenue par Regeneron Š des marques cédées à des tiers par Sanofi et/ou par Pharmaceuticals aux États-Unis ; Hyalgan®, marque cédée à Fidia Farmaceutici S.p.A. ; Liberty®, Liberty® Herbicide, LibertyLink® Rice 601, LibertyLink® Rice 604 et StarLink®, marques cédées à Bayer ; Maalox®, marque cédée à Novartis aux États-Unis, au Canada et à Porto Rico ; et Sculptra®, marque cédée à Valeant ; et Š des marques appartenant à des tiers, telles que Advantage® et Advantix®, marques détenues par Bayer ; Atelvia® marque appartenant à Actavis aux États-Unis, DDAVP®, marque cédée à Ferring (hors États-Unis, où la marque appartient au Groupe) ; Enbrel®, marque appartenant à Immunex aux États- Unis et à Wyeth sur d’autres zones géographiques ; GLAAS®, marque appartenant à Immune Design ; Kwikpen® marques détenues par Eli Lilly ; iPhone® et iPod Touch®, marques détenues par Apple Inc. ; Lactacyd®, marque appartenant à Omega Pharma NV dans l’UE et plusieurs autres pays d’Europe ; Rituxan®, marque appartenant à Biogen Idec Inc. aux États-Unis et au Canada, à Genentech au Japon ; Unisom®, marque détenue par Johnson & Johnson sur certaines zones géographiques (hors États-Unis et Israël où la marque appartient au Groupe et au Canada où la marque appartient à Paladin Labs Inc.) ; et Yosprala®, Sanofi ‰Document de référence 2016 | I Les marques relatives à des produits en développement n’ont pas toutes été autorisées à la date de ce document de référence par les autorités de santé compétentes ; notamment, la marque Lyxumia® n’a pas été acceptée par ii) les ventes IMS de produits commercialisés dans le cadre des alliances ou accords de licence, comprises dans le chiffre d’affaires consolidé du Groupe, mais qu’IMS n’attribue pas au Groupe dans les rapports qu’il pharmaceutiques notamment à la section « 2.2.6. Marchés – 1. Marketing et distribution » sur les parts de marché et les classements sont fondées principalement sur les données de vente (ville et hôpital) publiées par IMS Health MIDAS (IMS), en cumul mobile annuel à septembre 2016, en euro constant (sauf mention contraire), et comple´ te´ s par des donne´ es de sources nationales. Les données fournies par IMS et présentées ci-dessous constituent des indicateurs de comparaison reconnus dans l’industrie pharmaceutique ; elles peuvent toutefois différer des chiffres d’affaires publiés par les sociétés qui commercialisent les produits (s’agissant tant de Sanofi que d’autres sociétés pharmaceutiques). Les règles utilisées par IMS pour attribuer les ventes d’un produit couvert par une alliance ou un accord de licence ne concordent pas toujours exactement avec les règles de l’accord. Afin de permettre la réconciliation avec le périmètre de consolidation du Groupe tel que défini à la section « 3.1.4. Comptes consolidés de l’année 2016 » les données IMS présentées dans le document de référence ont été ajustées et incluent : i) les ventes, telles que publiées par IMS, excluant les ventes de Sanofi liées à l’activité Vaccins Humains (Vaccins), ce qui correspond au périmètre de l’activité iii) les ajustements liés à l’exclusion des ventes IMS correspondant aux produits que le Groupe n’inclut pas dans son chiffre d’affaires consolidé, mais qu’IMS lui Pour les produits de santé grand public, les données de parts de marché et les classements sont fondés sur les données de ventes publiées par Nicholas Hall. Les indications chiffrées de parts de marché et les référence pour les vaccins sont fondés sur des estimations Les indications thérapeutiques décrites dans le rapport principales indications approuvées sur les principaux marchés. Ces indications ne sont pas nécessairement toutes disponibles sur tous les marchés sur lesquels les produits sont approuvés. Les résumés des indications thérapeutiques présentés dans le rapport financier ne se substituent en aucun cas à un examen attentif des mentions légales complètes disponibles dans chaque pays II | Document de référence 2016 ‰Sanofi Les chiffres clés de Sanofi présentés ci-dessous sont établis à partir des états financiers consolidés annuels de Les états financiers consolidés de Sanofi sont établis conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB et au référentiel IFRS adopté par l’Union européenne au 31 décembre 2016\. Ce référentiel intègre les normes comptables internationales (IAS et IFRS) et les interprétations du comité d’interprétation (SIC et IFRIC), applicables de manière obligatoire au 31 décembre 2016. Résultat net consolidé – Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi Bénéfice net par action (BNPA)(d) (en euros) Écarts d’acquisition et autres actifs incorporels 2016,surlaligneAutres revenus (voirnotesA.5.etB.14.).Parconséquent,leChiffre d’affaires etlesAutres revenus despériodescomparativesont (c)Voir définition à la section «3.1.10. Annexe – Définition des données financières» et réconciliation entre le résultat net des activités et le résultat net Sanofi ‰Document de référence 2016 | III (1) Voir la définition à la section « 3.1.10. Annexe (1) Voir la définition à la section « 3.1.10. Annexe \- Définition des données financières ». \- Définition des données financières ». (1) Dividende proposé à l’assemblée générale IV | Document de référence 2016 ‰Sanofi (1) Voir la définition à la section « 3.1.4. Comptes consolidés de l’année 2016 ». RÉPARTITION DES EFFECTIFS AU 31 DÉCEMBRE 2016 (*) (1) Voir la définition à la section « 3.1.4. Comptes consolidés de l’année 2016 ». (*) Sanofi et Boehringer Ingelheim (BI) de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public de BI, ces éléments sont présentés Sanofi ‰Document de référence 2016 | V Abréviations utilisées dans le document de référence (2016) Autorisation de mise sur le marché Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Brésil, Russie, Inde, Chine et Mexique Comité Économique des Produits de Santé Comité des médicaments à usage humain COVALIS Comité interne de prévention des risques pour la santé Comité des médicaments à usage vétérinaire Comité interne d’évaluation des risques environnementaux des produits alimentaires et des médicaments) globale pour les vaccins et l’immunisation) Organisation de Coopération et de Développement Organisme de placement collectif en valeurs mobilières Plan d’Épargne pour la Retraite Collectif pour l’évaluation des risques en matière de Comité interne de prévention du risque biologique VI | Document de référence 2016 ‰Sanofi 1.1. PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ Registre du commerce et des sociétés Date de constitution et durée de la Société 1.1.11. Modification des droits des actionnaires 1.1.14. Capital autorisé mais non émis 1.1.16. Droits de vote et actionnariat 1.1.18. Participation des salariés au capital social 1.2.1. Organes d’administration et de direction Intéressement et participation, épargne salariale et actionnariat salarié Sanofi ‰Document de référence 2016 |1 1.1. PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ 1.1. Principales informations relatives à la Société 1.1.1. Dénomination sociale et siège social Siège social : 54, rue La Boétie – 75008 Paris – France. Š la participation, dans le cadre d’une politique de groupe, à des opérations de trésorerie et, conformément aux dispositions légales en vigueur, comme chef de file ou trésorerie, d’une gestion centralisée des risques de (netting), soit encore sous toute forme autorisée par les La Société est une société anonyme à conseil La Société est régie par la loi française. 1.1.4. Date de constitution et durée de la immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Nanterre le 18 mai 1994. La Société prendra fin le 18 mai 2093, sauf dissolution anticipée ou prorogation. Conformément à l’article 3 des statuts, la Société a pour objet, en France et à l’étranger : Š toutes prises d’intérêts et de participations, sous quelque forme que ce soit, dans toutes entreprises ou directement ou indirectement notamment aux secteurs de la santé et de la chimie fine, de la thérapeutique Š l’achat et la vente de toutes matières premières et produits nécessaires à l’exercice de ces activités ; Š la recherche, l’étude, la mise au point de produits, de Š la fabrication et la vente de tous produits chimiques, Š l’obtention ou l’acquisition de tous droits de propriété particulier, le dépôt de tous brevets, marques de fabrique et modèles, procédés ou inventions ; Š l’exploitation directe ou indirecte, l’achat, la cession à titre gratuit ou onéreux, la mise en dépôt ou en gage de tous droits de propriété industrielle et, en particulier, de Š l’obtention, l’exploitation, la prise et la concession de 2 | Document de référence 2016 ‰Sanofi rattachant directement ou indirectement, en totalité ou en partie, aux activités ci-dessus spécifiées et à tous objets similaires ou connexes et même à tous autres objets qui seraient de nature à développer les affaires de la Société. 1.1.6. Registre du commerce et des sociétés La Société est inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 395 030 844. Son code APE est 7010 Z. Son numéro de LEI est Les documents sociaux et renseignements relatifs à la Société peuvent être consultés au siège social. L’exercice social commence le 1er janvier et se clôture le Conformément aux articles 24 et 25 des statuts, le bénéfice ou la perte de l’exercice est constitué par la différence telle qu’elle résulte du compte de résultat entre les produits et les charges de l’exercice, après déduction des amortissements et provisions. Sur le bénéfice de l’exercice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est fait d’abord un prélèvement de 5 % au moins affecté à la formation d’un fonds de réserve dit « réserve légale ». montant de la réserve légale atteint le dixième du capital social. Il redevient obligatoire lorsque, pour une raison quelconque, la réserve légale est descendue en dessous de cette fraction. Le solde, augmenté le cas échéant du report bénéficiaire, constitue le bénéfice distribuable. L’assemblée générale ordinaire, sur proposition du conseil d’administration, peut décider que tout ou partie de ce bénéfice distribuable sera reporté à nouveau ou porté à un ou plusieurs fonds de réserve généraux ou spéciaux. 1.1. PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ Les dividendes sont distribués aux actionnaires proportionnellement à la quotité du capital détenue par l’exercice a la faculté d’accorder à chaque actionnaire, pour tout ou partie du dividende mis en distribution, une option entre le paiement du dividende en numéraire ou en Le conseil d’administration a la faculté, sous réserve des dispositions légales ou réglementaires en vigueur, de procéder à la répartition d’un acompte sur dividendes en numéraire ou en actions, même en cours d’exercice. d’administration dans les conditions et délais fixés par la loi. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu précisé dans l’avis de convocation. Les décisions des actionnaires sont prises en assemblées générales ordinaires, extraordinaires ou mixtes selon leur Tout actionnaire a le droit d’assister aux assemblées personnellement ou par mandataire, sous la forme et au lieu indiqués dans l’avis de convocation, sur justification de son identité et de la propriété des actions inscrites en compte au plus tard deux jours avant la date de la réunion Tout actionnaire peut se faire représenter par toute personne physique ou morale de son choix ou voter par L’actionnaire doit justifier de cette qualité par l’inscription titres à son nom ou au nom de l’intermédiaire inscrit pour son compte dans le délai nominatifs tenus pour la Société par son mandataire, BNP Paribas Securities Services, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire bancaire ou financier habilité, teneur de son compte titres. L’actionnaire désirant assister personnellement à cette assemblée devra en faire la demande en retournant son formulaire de vote soit directement auprès de BNP Paribas Securities Services pour l’actionnaire nominatif, l’actionnaire au porteur, et recevra une carte d’admission. Un avis de convocation comprenant un formulaire de vote par correspondance ou par procuration sera envoyé au porteur devra s’adresser à l’intermédiaire financier auprès duquel ses actions sont inscrites en compte afin d’obtenir le formulaire de vote par correspondance ou correspondance ou par procuration, pour être honorées, devront parvenir six jours au moins avant la date de l’assemblée, à BNP Paribas Securities Services – CTS Assemblées – Les Grands Moulins de Pantin – 9, rue du Débarcadère – 93761 Pantin cedex. Les statuts de la Société prévoient que tout actionnaire pourra également, si le conseil d’administration le décide au moment de la convocation de l’assemblée, participer et voter aux assemblées par visioconférence ou par tout moyen de télécommunication permettant son identification dans les conditions et suivant les modalités fixées par les Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin, dans les délais exigés, le formulaire électronique de vote proposé sur le site internet mis en place par le centralisateur de l’assemblée sont assimilés aux actionnaires présents ou représentés. La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent être directement effectuées sur ce site grâce à un code identifiant et à un mot de passe. La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’assemblée par ce moyen électronique, ainsi que l’accusé de réception qui en est donné, seront considérés comme des écrits non révocables et opposables à tous, étant précisé qu’en cas de transfert de propriété intervenu avant le deuxième jour précédant l’assemblée à zéro heure, heure de Paris, la Société invalidera ou modifiera en conséquence selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant cette date et Chaque actionnaire a autant de voix qu’il possède d’actions, sous réserve des dispositions ci-après. Depuis l’assemblée générale du 18 décembre 1998, un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrement libérées inscrites au nom du même titulaire depuis deux ans au moins (article 9 des disposaient d’un droit de vote double, représentant environ 11,15 % du capital et environ 20,35 % des droits de vote qui peuvent être exercés en assemblée générale de la Le droit de vote double cesse de plein droit pour toute action ayant fait l’objet d’une conversion au porteur ou d’un transfert de propriété sous réserve des exceptions Les actions gratuites provenant d’une augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes bénéficieront du droit de vote double dès leur émission dans la mesure où elles sont attribuées à raison d’actions Par ailleurs, les actions d’autocontrôle sont privées du Sanofi ‰Document de référence 2016 | 3 1.1. PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ 4/ Forme et cession des actions Conformément aux articles 7 et 8 des statuts, les actions sont nominatives ou au porteur, au choix de l’actionnaire, dans les conditions prévues par les dispositions légales en La transmission des actions s’opère par virement de compte à compte, selon les modalités définies par la loi et La Société peut, à tout moment, conformément aux demander au dépositaire central des renseignements (nom ou dénomination sociale, année de naissance ou de constitution, nationalité et adresse), permettant d’identifier les détenteurs des titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses assemblées d’actionnaires, ainsi que la quantité de titres détenue par chacun d’eux et, le cas échéant, les restrictions attachées à ces titres. Conformément à l’article 7 des statuts, toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, venant à détenir un nombre d’actions représentant une proportion du capital social ou des droits de vote égale ou supérieure à 1 % du capital social, ou pourcentage, y compris au-delà des seuils de déclarations prévus par les dispositions légales et réglementaires, doit informer la Société du nombre total d’actions et de droits de vote qu’elle possède, ainsi que des titres donnant accès à terme au capital et à des droits de vote qui y sont potentiellement attachés, par lettre recommandée avec accusé de réception dans le délai de cinq jours de bourse d’informer la Société s’applique également lorsque la participation de l’actionnaire en capital ou en droits de vote devient inférieure à chacun des seuils susvisés. Les modifications du capital ou des droits attachés aux le composent sont soumises aux seules prescriptions légales, les statuts ne prévoyant pas de Les principales notations des agences de notation financière de crédit applicables au Groupe sont les La liste ci-dessus est purement informative et n’implique aucune prise de position ni aucun jugement de valeur sur les Au 31 décembre 2016, le capital social de la Société était de deux euros de nominal, entièrement libérées et de même catégorie, dont 20 084 045 (soit 1,55 % du capital) Pour connaître les dates d’attribution, le nombre total d’options et d’actions attribuées, les dates et le prix d’exercice de chaque plan en cours voir section « 1.2.1. Organes d’administration et de direction – 5.F.a. Tableau synoptique des plans d’options en cours » et « – 5.G.a. Tableau synoptique des plans d’attribution d’actions en 1.1.14. Capital autorisé mais non émis Au 31 décembre 2016, le nombre d’actions pouvant être émises était de 155 millions d’actions, compte tenu des autorisations existantes d’augmenter le capital sans droit préférentiel de souscription, de l’utilisation qui en a été faite, du nombre d’options restant à lever et d’actions gratuites ou de performance non encore émises. Pour le détail de ces autorisations voir section « 3.1.9. Informations complémentaires – 2. Délégations consenties par l’assemblée générale au conseil d’administration ». Le tableau d’évolution du capital sur les trois derniers exercices est présenté en note D.15.1 aux états financiers 1.1.16. Droits de vote et actionnariat La différence entre le pourcentage du capital et le pourcentage des droits de vote est due, d’une part, à l’existence de droits de vote double et, d’autre part, à la présence d’actions détenues par la Société. 4 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 1.1. PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ 1/ Actionnariat de Sanofi au 31 décembre 2016 (b)L’autocontrôle inclut le contrat de liquidité qui s’élevait à zéro action au 31 décembre 2016. Ce contrat entraîne par nature une variation mensuelle de L’Oréal et BlackRock ne détiennent pas de droits de vote différents des autres actionnaires de la Société. A la connaissance de la Société, il n’existe aucun autre actionnaire détenant, directement ou indirectement, seul ou de concert, plus de 5 % du capital ou des droits de 2/ Évolution de l’actionnariat de Sanofi en 2016 Au cours de l’exercice 2016, Sanofi a reçu plusieurs application de l’article L. 233-7 du Code de commerce. Suite à des acquisitions d’actions sur BlackRock, Inc. agissant tant pour son propre compte que pour celui de ses affiliés, a déclaré avoir alternativement à la hausse et à la baisse le seuil de 5 % des droits de vote et en dernier lieu détenir 5,54 % du capital et 4,98 % des droits de vote (notification du 26 août Au cours de l’exercice 2016, Sanofi a reçu les déclarations de franchissement de seuils statutaires suivantes en application de l’article L. 233-7 du Code de commerce : Š Dodge & Cox a déclaré avoir franchi à la hausse (notification du 27 mai 2016) le seuil de 4 % du capital, puis à la hausse le seuil de 4 % des droits de vote et en dernier lieu détenir 4,46 % du capital et 4,01 % des droits de vote (notification du 10 octobre 2016) ; Š Franklin Resources, Inc. a déclaré avoir franchi à la hausse le seuil de 2 % du capital et en dernier lieu détenir 2,01 % du capital et 1,81 % des droits de vote (notification du 1er juillet 2016) ; Š Natixis Asset Management a déclaré avoir franchi à la hausse le seuil de 2 % des droits de vote (notification du 22 avril 2016), puis à la baisse le seuil de 2 % des droits de vote (notification du 17 mai 2016) puis 1 % des droits de vote à la hausse, puis à la baisse (notification du 23 mai 2016) et en dernier lieu détenir 0,99 % des droits de vote ; Š Norges Bank a déclaré avoir franchi à la baisse le seuil de 2 % du capital et en dernier lieu détenir 1,99 % du capital (notification du 2 mars 2016) ; et Š Silchester International Investor LLP a déclaré avoir franchi à la hausse le seuil de 1 % du capital et en dernier lieu détenir 1,01 % du capital et 0,91 % des droits de vote (notification du 12 août 2016). janvier 2017, Sanofi a reçu plusieurs déclarations de franchissement de seuil légal. Suite à des cessions et à des acquisitions d’actions sur le marché, BlackRock, Inc. agissant tant pour son propre compte que pour celui de ses affiliés, a déclaré avoir alternativement à la baisse puis à la hausse le seuil de 5 % du capital et en dernier lieu détenir 4,93 % du capital et 4,44 % des droits de vote (notification du 2 février franchissement de seuil statutaire suivantes : Š Norges Bank a déclaré avoir franchi à la hausse le seuil de 2 % du capital et en dernier lieu détenir 2,001 % du capital (notification du 1er février 2017) ; Š Franklin Resources, Inc. a déclaré avoir franchi à la baisse le seuil de 2 % du capital et en dernier lieu détenir 1,98 % du capital et 1,78 % des droits de vote Sanofi ‰Document de référence 2016 | 5 1.1. PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ 3/ Actionnariat de Sanofi au 31 décembre 2015 (b)L’autocontrôle inclut le contrat de liquidité qui s’élevait à zéro action au 31 décembre 2015. Ce contrat entraîne par nature une variation mensuelle de 4/ Actionnariat de Sanofi au 31 décembre 2014 (a)L’autocontrôle inclut le contrat de liquidité qui s’élevait à zéro action au 31 décembre 2014. Ce contrat entraîne par nature une variation mensuelle de jour, Sanofi n’a connaissance d’aucun pacte 1.1.18. Participation des salariés au capital Au 31 décembre 2016, les actions détenues par le personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées ainsi que par les anciens salariés dans le cadre du Plan d’Épargne Groupe représentaient 1,43 % du capital social. Lors de sa séance du 3 mars 2016, d’administration a décidé de déléguer au Directeur Général les pouvoirs nécessaires à la mise en œuvre et à la réalisation de l’augmentation de capital réservée aux adhérents du Plan d’Épargne Groupe. Toute souscription d’au moins cinq actions a fait l’objet d’un abondement sous forme d’une action nouvelle. La souscription de cinq actions supplémentaires (soit au moins dix actions en tout) a fait l’objet d’un abondement sous forme de deux actions pour la souscription des dix premières actions. Les souscriptions supérieures à dix actions n’ont pas donné 6 | Document de référence 2016 ‰Sanofi droit à d’autres actions supplémentaires au titre de l’abondement. La période de souscription a eu lieu au 24 218 salariés de plus de 80 pays ont souscrit à commun de placement d’entreprise d’actionnariat salarié pour les salariés de filiales françaises (ci-après FCPE Actions Sanofi), 399 646 actions par le fonds commun de placement d’entreprise d’actionnariat salarié pour les salariés de filiales à l’étranger (ci-après FCPE Sanofi Shares), et 609 996 actions directement par bénéficiaires éligibles à l’opération d’actionnariat salarié dans les pays où la réglementation locale ne permettait pas de recourir à un fonds commun de placement 47 014 actions ont été émises au titre de l’abondement, dont 17 388 ont été livrées au FCPE Actions Sanofi, 14 102 livrées au FCPE Sanofi Shares, et 15 524 livrées d’actionnariat salarié dans les pays où la réglementation locale ne permettait pas de recourir à un FCPE. 1.1. PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ Pour les actions détenues par le FCPE Actions Sanofi, les droits de vote attachés aux actions détenues par le fonds sont exercés individuellement par les salariés porteurs de Pour les actions détenues par le FCPE Sanofi Shares, les droits de vote attachés aux actions détenues par le fonds sont exercés individuellement par les salariés porteurs de parts et par le conseil de surveillance du FCPE pour tous À noter que le conseil de surveillance est un organe paritaire composé à égalité de représentants des salariés et de représentants de la Direction. L’actionnariat individuel détient environ 7,4 % du capital social de la Société. L’actionnariat individuel inclut le personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées ainsi que les anciens salariés détenant des actions dans le L’actionnariat institutionnel (hors L’Oréal) détient environ 77,8 % du capital. Cet actionnariat se compose 30,7 %, 13,7 % et 13,2 % du capital. Les institutions allemandes détiennent 3,3 % du capital, la Suisse 2,5 %, les autres pays européens 7,2 % et le (hors Europe et Amérique du Nord) détiennent environ L’information présentée dans cette section résulte de l’enquête « Titres au porteur identifiable » (TPI) réalisée par Euroclear France au 31 décembre 2016 et Les programmes de rachat d’actions en cours de validité en 2016 ont été autorisés successivement par les assemblées du 4 mai 2015 et du 4 mai 2016. Conformément aux articles L. 225-209 et suivants du actionnaires du 4 mai 2016 a autorisé d’administration à opérer sur ses propres actions sauf en période d’offre publique sur les titres de la Société, pendant une période de 18 mois, dans le respect des objectifs et modalités du programme de rachat d’actions. Les achats devaient être opérés avec un prix maximum d’achat de 120 euros par action (ou la contre-valeur de ce montant à la même date dans toute autre monnaie) sans que le nombre d’actions à acquérir puisse dépasser 10 % du capital à quelque moment que ce soit. En 2016, la Société a fait usage des autorisations d’acheter en bourse des actions de la Société. La Société a directement acheté 38 711 435 actions au cours moyen pondéré de 74,91 euros par action, soit un coût de 2 900 millions d’euros (dont 20 000 affectées à performance). Les frais de négociation et de taxe sur les transactions financières nets d’impôts sur les sociétés se sont élevés à 5,4 millions d’euros. La Société n’a pas eu Le 28 avril 2016, le conseil d’administration a annulé 22 561 090 actions auto-détenues achetées entre décembre 2015 et fin février 2016 dans le cadre des En 2016, dans le cadre du contrat de liquidité, Exane BNP Paribas jusqu’au 9 mai 2016 et Rothschild & Cie Banque Š acheté 2 110 240 actions pour un montant total de 155 744 083 euros et pour une valeur unitaire moyenne pondérée de 73,80 euros ; et Š vendu 2 110 240 actions pour un montant total de 155 805 292 euros et pour une valeur unitaire moyenne En 2016, sur les 159 851 actions affectées aux plans d’options d’achat existants au 31 décembre 2015, 23 008 actions ont été transférées aux bénéficiaires d’options autodétenues, représentant 1,55 % du capital, 156 843 actions étaient affectées à la couverture des plans d’options d’achat ou des plans d’attribution d’actions de performance et 19 927 202 actions étaient affectées à un objectif d’annulation. À cette même date, aucune action n’était détenue directement et affectée à un objectif de liquidité, même si le contrat de liquidité était en cours. Au 31 décembre 2016, la Société détenait directement 20 084 045 actions d’une valeur nominale de 2 euros (représentant environ 1,55 % du capital dont la valeur évaluée au cours d’achat était de 1 505 millions d’euros). 2/ Descriptif du programme de rachat d’actions en application des articles 241-1 et suivants du règlement général de l’Autorité des marchés En application de l’article 241-2 du règlement général de l’AMF, le présent paragraphe constitue le descriptif de programme de rachat qui sera soumis à l’autorisation de l’assemblée générale du 10 mai 2017. 2.A. Nombre de titres et part du capital détenus par Au 31 janvier 2017, le nombre total d’actions détenues par Sanofi est de 29 399 875, représentant 2,27 % du capital Sanofi ‰Document de référence 2016 | 7 1.1. PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ 2.B. Répartition par objectifs des titres de capital Au 31 janvier 2017, les actions auto-détenues par Sanofi Š 152 851 actions sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat consentis antérieurement et de plans d’attribution d’actions de performance ; et Š 29 247 024 actions sont affectées à un objectif Rothschild & Cie Banque depuis le 17 mai 2016, s’est poursuivi. La Société n’a pas annulé d’actions auto-détenues, ni procédé à des réaffectations. La Société n’a pas eu recours à des produits dérivés et n’a pas de 2.C. Objectifs du programme de rachat Dans le cadre du programme de rachat d’actions, les achats seront effectués en vue de : Š la mise en œuvre de tout plan d’options d’achat d’actions de la Société dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants du Code de commerce ou de tout plan similaire ; ou Š l’attribution ou la cession d’actions aux salariés au titre de leur participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise ou de la mise en œuvre de tout plan d’épargne d’entreprise ou de groupe (ou plan assimilé) dans les conditions prévues par la loi, notamment les articles L. 3332-1 et suivants du Code du travail, y compris par une attribution gratuite de ces actions au titre d’un abondement en titres de la Société et/ou en substitution de la décote, selon les dispositions légales dispositions des articles L. 225-197-1 et suivants du Š de manière générale, d’honorer des obligations liées à des programmes d’options sur actions ou autres allocations d’actions aux salariés ou aux mandataires sociaux de l’émetteur ou d’une entreprise associée ; ou Š la remise d’actions lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital par d’un bon ou de toute autre manière ; ou Š l’annulation de tout ou partie des titres ainsi rachetés, sous réserve de l’adoption par l’assemblée générale extraordinaire de la résolution ci-après ; ou Š l’animation du marché secondaire ou de la liquidité de l’action Sanofi par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnue par Ce programme est également destiné à permettre la mise en œuvre de toute pratique de marché qui viendrait à être postérieurement à la présente assemblée générale, et conforme à la réglementation en vigueur. Dans une telle hypothèse, la Société informera ses actionnaires par voie 2.D. Part maximale du capital, nombre maximal et caractéristiques des titres que Sanofi se propose titres que Sanofi se propose d’acquérir sont Extrait du projet de la résolution soumise à l’assemblée générale du 10 mai 2017 : Š le nombre d’actions que la Société achète pendant la actions composant le capital de la Société, à quelque moment que ce soit, ce pourcentage s’appliquant à un capital ajusté en fonction des opérations l’affectant postérieurement à la présente assemblée générale, ultérieure dans le cadre d’une opération de fusion, de social; et ii) lorsque les actions sont rachetées pour favoriser la liquidité dans les conditions définies par l’Autorité des marchés financiers, le nombre d’actions pris en compte pour le calcul de la limite de 10% prévue au premier alinéa correspond au nombre moment que ce soit ne dépasse pas 10% des actions Leprix maximum d’achat des actions dans le cadre de la présente résolution sera de 120 euros par action (ou la contre-valeur de ce montant à la même date dans toute Š la remise d’actions (à titre d’échange, de paiement ou externe, de fusion, de scission ou d’apport ; Le montant global affecté au programme de rachat d’actions ci-dessus autorisé ne pourra être supérieur à 8 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 1.1. PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ Conformément aux dispositions de l’article L. 225-209 du Code de commerce et aux dispositions de la résolution qui sera soumise à l’assemblée générale du 10 mai 2017, ce programme de rachat pourra être mis en œuvre pendant une période de 18 mois à compter de la date de l’assemblée générale du 10 mai 2017, soit au plus tard le 2.E. Durée du programme de rachat Š des 20 084 045 actions (soit 1,55 % du capital) déjà détenues directement par Sanofi au 31 décembre Š du nombre d’actions composant le capital social au le rachat ne pourrait porter à ce jour que sur 109 118 187 actions (8,45 % du capital), soit un montant maximum de 13 094 182 440 euros, sur la base du prix maximum d’achat de 120 euros par action. Les développements ci-après composent la première partie du rapport du Président du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques prévu à l’article L. 225-37 du Code de commerce (ci-après désigné « rapport du Président »). Les modalités relatives à la participation des actionnaires à l’assemblée générale figurent à la section « 1.1.10. Assemblées générales – 2. Participation aux assemblées », du document de Les éléments susceptibles d’avoir une incidence en matière d’offre publique sont énoncés à la section « 3.1.9. Informations complémentaires – 5. Éléments susceptibles incidence en cas d’offre publique » du Le 17 décembre 2008, le conseil d’administration de Sanofi a décidé que le code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF serait celui auquel se référerait la Société à compter de l’exercice 2008 (ci-après désigné « code Le règlement intérieur du conseil d’administration prévoit notamment qu’au moins la moitié des administrateurs l’administrateur, précise les missions et le fonctionnement du conseil d’administration, définit les rôles et pouvoirs du Président et du Directeur Général et décrit la composition, la mission et le fonctionnement des comités spécialisés (d’audit, des rémunérations, des nominations et de la gouvernance et de réflexion stratégique) conformément au code AFEP-MEDEF. L’ensemble formé par les statuts et le règlement intérieur définit le cadre dans lequel Sanofi met en œuvre les principes de gouvernement d’entreprise. recommandations contenues dans le code AFEP-MEDEF. Ces pratiques sont également conformes au rapport de l’Autorité des marchés financiers sur le comité d’audit Sanofi ‰Document de référence 2016 | 9 Ecarts dans l’application des recommandations du code AFEP-MEDEF et explications Le code AFEP-MEDEF requiert de faire état de manière précise de l’application de ses recommandations et d’expliquer, le cas échéant, les raisons pour lesquelles une société n’aurait pas mis en œuvre certaines d’entre elles. Actuellement, les écarts de Sanofi par rapport aux recommandations de ce code sont les suivants : d’approbation préalable déterminés par le Organes d’administration et de direction » ci-après) ne figurent pas dans le règlement intérieur du conseil d’administration mais dans une délibération du conseil du 28 juillet 2009. Ces limitations, tout comme le règlement intérieur, sont publiées chaque année dans le document de référence et sur le site internet de la Société. Le degré de transparence et le processus d’adoption ou de modification étant les mêmes, cet écart est technique et n’a pas Les critères que doivent examiner le comité l’administrateur et la direction, la société ou son groupe, sont les suivants : – ne pas être administrateur de la société Le conseil d’administration ne suit pas de laquelle l’exercice de mandats pendant plus de douze années consécutives constitue ipso facto un élément suffisant pour qualifier un L’influence du temps sur les relations avec la Société et sa Direction Générale est un critère qu’il faut évaluer au cas par cas et non de manière mécanique. Ce n’est qu’à l’issue de ou de non indépendant. Si l’ancienneté au sein d’un conseil peut, dans certains cas, être associée à une perte d’indépendance, dans d’autres cas, elle peut donner une plus grande capacité de questionnement de la Direction Générale et être accompagnée d’une plus En réponse à une question du Haut Comité de Gouvernement d’Entreprise posée en 2014, le considérait que son comité des nominations et de la gouvernance était mieux placé que quiconque pour apprécier le comportement et donc la situation réelle d’indépendance d’un Le conseil considère qu’il ne s’agit en aucun indépendance mais bien de vérifier la volonté et la capacité d’un administrateur à se forger sa propre opinion, demander des précisions et Indépendance des membres du conseil » 10 | Document de référence 2016 ‰Sanofi – faire le point sur les modalités de – vérifier que les questions importantes – apprécier la contribution effective de Le conseil doit veiller à procéder à des précédent et de préférence chaque année. La question de l’indépendance est revue La question de la compétence et de la conseil comme de ceux des comités est appréciée en continu avec un examen particulier à l’occasion du renouvellement des mandats d’administrateur et de membre des comités et non lors de l’évaluation annuelle. En outre, les évaluations annuelles donnent lieu à des entretiens individuels avec le Secrétaire du Conseil. Dans le cadre de l’évaluation formalisée qui a lieu tous les trois ans, le conseil d’administration fait appel à un attribuait les options de souscription et les actions de performance lors de sa séance de début mars et donc après la publication des Les attributions au titre de 2015 ont eu lieu fin juin essentiellement pour deux raisons. En mars, le nouveau Directeur Général n’avait pas encore rejoint le Groupe et il a été jugé plus pertinent de procéder aux attributions à la même date pour l’ensemble des bénéficiaires. D’autre part, la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances, dite Loi Macron, n’était pas encore adoptée. Du fait de la date d’entrée en vigueur de cette loi, une nouvelle autorisation a été votée lors de l’assemblée générale du 4 mai 2016 pour dispositions. Ainsi les attributions au titre de 2016 ont eu lieu après l’assemblée générale. Le conseil a l’intention de continuer d’attribuer janvier 2007, Sanofi a fait le choix de dissocier les fonctions de Président et de Directeur Général. Les évaluations annuelles successives ont révélé que cette structure de gouvernance donnait satisfaction dans la configuration actuelle du Groupe. Ainsi ce choix a été reconduit avec la nomination de Serge Weinberg en qualité de Président le 17 mai 2010, le 6 mai 2011 et à nouveau le 4 mai 2015. Le conseil d’administration estime que cette structure de gouvernance est appropriée aux Le Président organise et dirige les travaux du conseil et veille au fonctionnement efficace des organes sociaux dans le respect des principes de bonne gouvernance. Il coordonne les travaux du conseil d’administration avec ceux des comités. Il rend compte à l’assemblée générale En cas de dissociation des fonctions, le Président peut ordinaire statuant sur les comptes tenue dans l’année au cours de laquelle il atteint l’âge de 70 ans. Le Directeur Général dirige la Société et la représente auprès des tiers dans la limite de son objet social. Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société, sous réserve des pouvoirs que la loi attribue au conseil d’administration et à l’assemblée générale des actionnaires et des limites Le Directeur Général doit être âgé de moins de 65 ans. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 11 Limitations apportées par le conseil aux pouvoirs du Le conseil d’administration du 28 juillet 2009 a précisé les limitations de pouvoirs applicables au Directeur Général dans une décision complémentaire au règlement intérieur. L’autorisation préalable du conseil d’administration est Š d’une limite (par opération) de 500 millions d’euros pour les engagements pris dans le cadre d’une stratégie déjà Š d’une limite (par opération) de 150 millions d’euros pour les engagements pris en dehors d’une stratégie Lorsque de tels engagements doivent donner lieu à des paiements successifs au(x) tiers cocontractant(s) liés à l’atteinte de résultats ou d’objectifs, tels que par exemple l’enregistrement d’un ou plusieurs produits, les limites s’apprécient en cumulant ces différents paiements depuis la signature du contrat jusqu’au premier dépôt d’une demande d’enregistrement (inclus) aux États-Unis ou en A l’occasion de la nomination du nouveau Directeur Général en 2015 et sur la recommandation du comité des La Société est administrée par un conseil d’administration composé de douze membres au 31 décembre 2016. La durée des fonctions des administrateurs est de quatre ans. Le renouvellement des mandats se fait par roulement de telle sorte qu’un renouvellement régulier des membres du conseil se fasse par fractions aussi égales que l’assemblée générale ordinaire peut désigner un administrateur pour une durée de un, deux ou trois ans. Le conseil d’administration s’interroge chaque année sur l’équilibre souhaitable de sa composition et de celle de ses comités en recherchant, notamment, une représentation équilibrée des hommes et des femmes, une grande diversité des compétences et des pays d’origine, une expérience internationale, l’activité du Groupe étant à la fois diversifiée et mondiale. Le conseil recherche et l’opportunité des renouvellements de mandats. Le conseil recherche avant tout des administrateurs compétents, Aux termes du code AFEP-MEDEF, un administrateur est quelque nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement. Plus précisément, seul est qualifié (et n’a été au cours des cinq années – ni salarié, ni dirigeant mandataire social exécutif de – ni salarié, ni dirigeant mandataire social exécutif ni – ni salarié, ni dirigeant mandataire social exécutif ni administrateur de la société mère de la Société ou d’une société consolidée par cette société mère Š n’est pas dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social exécutif de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur (critère 2) ; Š n’est pas client, fournisseur ou banquier d’affaires ou de financement significatif de la Société ou de son Groupe, ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part significative de l’activité (critère 3) ; social de la Société (critère 4) ; Š n’a pas été commissaire aux comptes de la Société au cours des cinq années précédentes (critère 5) ; participant au contrôle de la Société (critère 6). L’influence d’autres facteurs tels l’ancienneté au conseil, la capacité de compréhension des enjeux et des risques, le courage, notamment d’exprimer sa pensée et de formuler un jugement, est également évaluée avant de statuer sur d’administration et en application du code AFEP-MEDEF, un débat sur l’indépendance des administrateurs en exercice a eu lieu lors du conseil du 2 mars 2017. Sur les douze administrateurs, neuf sont considérés comme d’indépendance retenus par le conseil d’administration en application du code AFEP-MEDEF : Serge Weinberg, Robert Castaigne, Claudie Haigneré, Patrick Kron, Fabienne Lecorvaisier, Suet-Fern Lee, Carole Piwnica, Š n’a pas de lien familial proche avec un mandataire 12 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Le fait de ne pas remplir un critère n’entraîne pas La réflexion du conseil sur quelques cas particuliers est En examinant l’indépendance de chaque administrateur, le conseil d’administration a pris en compte les différentes relations pouvant exister entre les administrateurs et le Groupe et a conclu qu’aucune de ces relations n’était de nature à remettre en cause leur indépendance. Le conseil d’administration a considéré que la Société et ses filiales ont, dans le cours normal des affaires, au cours des trois dernières années, vendu des produits et fourni des services et/ou acheté des produits et bénéficié de services de sociétés dont certains de ses administrateurs qualifiés d’indépendants ou des membres proches de leur famille étaient des dirigeants ou des employés pendant l’exercice 2016\. À chaque fois, les montants payés à ces sociétés ou reçues d’elles au cours de ces trois dernières années étaient déterminés dans des conditions habituelles et ne représentaient pas des montants que le conseil a estimés de nature à légitimer un soupçon quant à l’indépendance En 2013, il a été considéré que les règles régissant la situation du Président du Conseil avaient évolué, et permettaient désormais au conseil de le classer parmi les Jusqu’en 2013, Serge Weinberg n’était pas classé parmi les administrateurs indépendants uniquement du fait de la rédaction de l’époque du code AFEP-MEDEF dont l’ancien article 8.4 ne distinguait pas le cas d’un Président dissocié du cas d’un Président-Directeur Général. Depuis juin 2013, le code AFEP-MEDEF (dans son article 9.4) être évalué en application des critères d’indépendance considérait qu’aucun facteur autre que la présidence n’était de nature à mettre en cause son indépendance, en particulier du fait de son absence de lien avec Sanofi avant sa prise de fonction ; le conseil d’administration précédents documents de référence. Le conseil avait considéré que Serge Weinberg était indépendant lors de sa séance du 29 octobre 2013. A la suite de la réunification provisoire des fonctions de Président du Conseil et de Directeur Général le 29 octobre 2014, le conseil d’administration avait considéré que Serge Weinberg, en tant que Directeur Général, ne pouvait plus être qualifié d’administrateur indépendant. Du fait du retour à la dissociation des fonctions, le conseil d’administration a considéré que Serge Weinberg pouvait être qualifié d’administrateur indépendant et pouvait par conséquent reprendre la présidence du comité des L’actualisation de novembre 2016 du code AFEP-MEDEF prévoit, dans son article 8.6, qu’un dirigeant mandataire social non exécutif ne peut être considéré comme indépendant s’il perçoit une rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute rémunération liée à la performance de la société ou du groupe ce qui est également conforme aux recommandations de l’AMF contenues dans son rapport 2015 sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées. C’est la situation dans laquelle se trouve Serge Weinberg qui ne perçoit qu’une rémunération fixe à l’exclusion de toute rémunération variable que ce soit en Le conseil d’administration considère que la situation de Robert Castaigne a évolué dans le temps. Jusqu’en 2012, Robert Castaigne n’était pas considéré comme un administrateur indépendant du fait de ses liens passés avec le groupe Total. Depuis avril 2008, date d’adoption des critères d’indépendance du code AFEP-MEDEF, sa Š Robert Castaigne était retraité du groupe Total depuis Š Total avait franchi à la baisse le seuil des 5 % des droits de vote (notification du 16 février 2012). En 2012, le groupe Total est complètement sorti du capital de la Sanofi ‰Document de référence 2016 | 13 Ainsi, le conseil d’administration a estimé que les liens historiques avec Total ne créaient plus de présomption de externe pour mener son évaluation formalisée des travaux du conseil et de ses comités de 2015 afin notamment de tirer les leçons des événements récents. D’autre part, le conseil d’administration ne considère pas qu’appartenir à un conseil depuis plus de douze ans fait perdre ipso facto la qualité d’administrateur indépendant. Ce critère d’ancienneté au conseil vise à rechercher si administrateur son esprit critique vis-à-vis de la Direction Générale. Cette préoccupation est légitime et n’est en C’est pourquoi le conseil d’administration applique ce critère in concreto pour rendre compte de la diversité des situations. Dans le cas spécifique de Robert Castaigne, le conseil considère que cet administrateur fait preuve d’une grande indépendance d’esprit et c’est fondamentalement ce que cherchent à vérifier les critères du code AFEP- MEDEF. Pour plus d’informations se référer à la section « 1.2. Gouvernement d’Entreprise – Écarts dans MEDEF », du document de référence supra. Enfin, aucun autre motif ne justifiait cette qualification de Ainsi, c’est à la suite de cette réflexion que le conseil d’administration a considéré, lors de sa séance du 4 mai nominations et de la gouvernance, que Robert Castaigne était un administrateur indépendant. Cette position a été réitérée lors de la séance du conseil du 2 mars 2017. Il est important de noter que cette décision n’a pas d’incidence sur le respect des règles d’indépendance du code AFEP-MEDEF, ce qui est l’objectif principal poursuivi par le code. Avec un taux d’indépendance du conseil de 75 %, le conseil ne sous-estime en aucune manière Le nombre d’administrateurs ayant dépassé l’âge de 70 ans ne peut être supérieur au tiers des administrateurs Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, le conseil d’administration se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui le concernent. Le règlement intérieur du conseil d’administration prévoit qu’une fois par an, le conseil consacre un point de son ordre du jour à un débat sur son fonctionnement et que tous les trois ans une évaluation formalisée est réalisée. Dans le cadre des renouvellements de mandats, la contribution de chaque administrateur aux travaux du conseil et, de ses comités, a été revue et satisfaisante par rapport aux besoins du Groupe et Il est rappelé que, pour la première fois, le conseil d’administration a décidé de faire appel à un consultant Lors de sa séance du 2 mars 2017, d’administration a débattu de son fonctionnement et de les membres du conseil ont répondu à un questionnaire et certains se sont ensuite entretenus avec le secrétaire du conseil. Les questions ont porté, notamment, sur les thèmes suivants : Š le mode et la structure de gouvernance ; Š l’efficacité du conseil d’administration ; Š la composition du conseil ; Š les domaines de compétences et les méthodes de Š les relations entre le conseil et la Direction Générale, les actionnaires et les parties prenantes. fonctionnement du conseil depuis la précédente évaluation formalisée réalisée fin 2015 début 2016. Les points les l’ouverture des discussions, la qualité de la collaboration avec le management, la qualité des relations entre les membres du conseil, l’implication du conseil dans les décisions stratégiques, la qualité du processus de prise de décision et la focalisation sur les sujets importants. Les axes de progrès et de vigilance identifiés par le conseil d’administration sont les suivants : Š la poursuite du travail engagé concernant le plan de Š l’approfondissement de l’information du conseil sur l’environnement concurrentiel, de la réflexion sur les Š le souhait de consacrer plus de temps aux discussions Š l’augmentation du nombre de sessions qui sont tenues hors la présence du Directeur Général, communément Š la mise en œuvre la stratégie de croissance externe, Š le renforcement du suivi des principaux risques du Š le suivi de la mise en œuvre de la stratégie digitale du feuille de route fixée par le conseil concernant sa composition, le conseil a réitéré son souhait de renforcer les compétences scientifiques de haut niveau ainsi que l’expérience présente ou passée en matière de direction générale de groupes internationaux tout en 14 | Document de référence 2016 ‰Sanofi poursuivant l’internationalisation et la féminisation du conseil. A cet égard, la nomination de deux candidats correspondant à ces priorités sera proposée à l’assemblée 2.B. Règlement intérieur du conseil d’administration Le texte qui suit est le texte intégral du règlement intérieur du conseil d’administration qui contient également les règles de fonctionnement de chacun de ses comités. La dernière mise à jour du règlement intérieur du conseil d’administration a été effectuée le 29 octobre 2013 afin notamment de refléter l’actualisation du code parue en juin 2013 ainsi que les meilleures pratiques de la Place. Le règlement intérieur du conseil d’administration précise les droits et obligations des administrateurs, composition, la mission et le fonctionnement du conseil d’administration et des comités, les rôles et pouvoirs du Président et du Directeur Général, conformément aux dispositions du Code de commerce et aux stipulations du Titre des statuts de la Société. Le conseil d’administration du 17 décembre 2008 a décidé de se référer au code AFEP-MEDEF actualisé en dernier Le conseil d’administration est composé, au moins pour La qualification d’administrateur indépendant est effectuée conformément aux dispositions du code AFEP-MEDEF. Il appartient au conseil d’administration, sur proposition du comité des nominations et de la gouvernance, d’apprécier la qualité d’indépendance de chacun de ses membres puis de porter à la connaissance des actionnaires dans le document de référence et à l’assemblée générale des actionnaires lors de l’élection des administrateurs les La qualification d’administrateur indépendant doit être revue chaque année par le conseil d’administration avant la publication du document de référence. souhaitable de sa composition et de celle des comités qu’il constitue en son sein, notamment dans la représentation entre les femmes et les hommes, les nationalités et la diversité des compétences, en prenant des dispositions propres à garantir aux actionnaires et au marché que ses l’objectivité nécessaires. Le conseil rend public dans le document de référence les objectifs, les modalités et les résultats de sa politique dans ces matières. Secrétaire du Conseil lui remet un dossier comportant notamment les statuts et le présent règlement. Tout administrateur s’assure qu’il a connaissance et respecte les obligations mises à sa charge par les dispositions Au-delà des obligations statutaires, l’administrateur doit détenir, en son nom propre, 1 000 actions Sanofi dans un délai de deux ans à compter de sa nomination. Il est demandé aux administrateurs de mettre au nominatif les titres de la Société qu’ils détiennent au moment où ils accèdent à leur fonction ainsi que ceux qu’ils acquièrent pendant la durée de leur mandat. Lorsqu’il participe aux délibérations du conseil et exprime actionnaires de la Société et agit dans l’intérêt social de la L’administrateur consacre à la préparation des séances du conseil et des comités auxquels il siège, le temps nécessaire à l’examen des dossiers qui lui ont été Sauf à en avertir au préalable le Président, il participe à toutes les séances du conseil, des comités dont il est L’administrateur doit s’informer. A cet effet, il doit réclamer au Président dans les délais appropriés les informations indispensables à une intervention utile sur les sujets à Le dossier des séances du conseil d’administration, ainsi que les informations recueillies avant ou pendant la séance du conseil, sont considérés par les administrateurs comme confidentiels. Ces derniers sont tenus par cette obligation de stricte confidentialité à l’égard tant des personnes extérieures à la Société que des personnes n’ayant pas à connaître ces informations du fait de leurs d’administration ou aux travaux préparatoires d’une telle séance d’un tiers n’ayant pas la qualité d’administrateur, le Président lui rappelle ses obligations de confidentialité relatives aux informations recueillies lors de la séance S’agissant des informations non publiques acquises dans considérer astreint à un véritable secret professionnel qui dépasse la simple obligation de discrétion prévue par les Sanofi ‰Document de référence 2016 | 15 Seuls le Président et le Directeur Général de la Société sont habilités à fournir à tout tiers et au public une information sur la politique de la Société, ses stratégies, En cas de manquement avéré au devoir de confidentialité par l’un des administrateurs, ou toute personne appelée à assister aux réunions du conseil, le Président du Conseil d’administration, après avis de la direction juridique, fait éventuellement judiciaires, qu’il entend donner à ce Cumul des mandats des dirigeants mandataires sociaux Un dirigeant mandataire social ne doit pas exercer plus de deux autres mandats d’administrateur dans des sociétés cotées extérieures au Groupe, y compris étrangères. Il doit en outre recueillir l’avis du conseil d’administration avant d’accepter un nouveau mandat social dans une société Un administrateur ne doit pas exercer plus de quatre autres mandats dans des sociétés cotées extérieures au Groupe, y compris étrangères. Cette recommandation renouvellement du mandat de l’administrateur concerné. d’administration des mandats exercés dans d’autres sociétés, y compris sa participation aux comités du conseil de ces sociétés françaises ou étrangères. Prévention des conflits d’intérêt, des manquements et L’administrateur ne peut utiliser son titre et ses fonctions d’administrateur pour s’assurer, ou assurer à un tiers, un avantage quelconque, pécuniaire ou non pécuniaire. Il fait part au conseil de toute situation de conflit d’intérêt, même potentiel, avec la Société et ses filiales. Il s’abstient de participer au vote de la délibération correspondante. La participation, à titre personnel de l’administrateur, à une opération à laquelle Sanofi est directement intéressée ou dont il a eu connaissance en tant qu’administrateur, est portée à la connaissance du conseil d’administration l’administrateur est une personne morale, ne peut s’engager, à titre personnel, dans des entreprises ou dans des affaires concurrençant Sanofi sans en préalablement le conseil d’administration et avoir recueilli L’administrateur s’engage à mettre son mandat à la disposition du conseil d’administration en cas de changement significatif dans ses propres fonctions et Un administrateur qui ne s’estimerait plus en mesure de remplir sa fonction au sein du conseil, ou des comités dont détiennent une information privilégiée, ils doivent, tant que cette information n’est pas rendue publique, s’abstenir de réaliser directement ou indirectement (ou recommander de réaliser) toute opération sur les instruments financiers de la Société (actions, ADR, CVR, obligations, instruments à terme...) et de la communiquer à des tiers. Une information privilégiée est une information précise qui n’a pas encore été rendue publique, qui concerne, directement ou indirectement, un ou plusieurs émetteurs d’instruments financiers, ou un ou plusieurs instruments financiers, et qui si elle était rendue publique, serait susceptible d’avoir une influence sensible sur le cours des d’instruments financiers qui leur sont liés. En outre, les administrateurs s’interdisent d’opérer sur les titres de la Société durant les 30 jours calendaires précédant l’annonce des résultats annuels et semestriels et les 15 jours calendaires précédant l’annonce des lendemain du jour de l’annonce publique des résultats. spéculative ou de couverture du risque et notamment toute opération sur les produits dérivés et les ventes à opérations sur les titres de la Société et en adressent une Le conseil délibère sur les questions relevant de sa compétence en vertu de la loi et des statuts. Le conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle, par ses délibérations, les le cadre de sa mission et sans que cette Š il détermine les orientations stratégiques de la Société et du Groupe après avis du comité de réflexion désinvestissements excédant les limites des pouvoirs 16 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Š il autorise le Directeur Général à donner des cautions, avals et garanties au nom de la Société, y compris aux concernant la marche de la Société ; Š il désigne les mandataires sociaux chargés de gérer l’entreprise dans le cadre de cette stratégie et choisit le mode d’organisation (dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général ou unicité de ces fonctions) et contrôle leur gestion ; Š il fixe la rémunération des mandataires sociaux, sur proposition du comité des rémunérations ; Š il définit la politique de communication financière de la Société. Il veille à la qualité de l’information fournie aux actionnaires ainsi qu’aux marchés notamment à travers les comptes ou à l’occasion d’opérations majeures ; Š il est régulièrement informé par le comité d’audit de la situation financière, de la situation de la trésorerie et des engagements de la Société ; Š il convoque et fixe l’ordre du jour des assemblées Š il approuve le rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques prévu à l’article L. 225-37 du Code de commerce (le « rapport du Président »). Le conseil d’administration se réunit au moins quatre fois par an et chaque fois que les circonstances l’exigent. représenter aux séances du conseil d’administration par un autre administrateur. Chaque administrateur ne peut représenter qu’un seul de ses collègues au cours d’une Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les administrateurs qui participent à la réunion du conseil par des moyens de visioconférence ou de garantissant leur participation effective, satisfaisant aux caractéristiques techniques prévues par la réglementation. Ces procédés ne sont pas utilisés pour certaines décisions définies par la loi, notamment lorsqu’il s’agit pour le conseil de délibérer sur l’arrêté des comptes sociaux et des comptes consolidés de la Société ainsi que sur constaté par le Président du Conseil d’administration, le conseil d’administration peut valablement délibérer et/ou physiquement, dès lors que les conditions de quorum sont satisfaites. La survenance de tout incident technique perturbant le déroulement de la séance sera mentionnée dans le procès-verbal, y compris l’interruption et le rétablissement de la participation à distance. Une fois par an, le conseil met à l’ordre du jour de sa réunion un point concernant un débat sur son formalisée est réalisée. Cette revue implique également celle des comités constitués par le conseil. Un compte- rendu est publié dans le document de référence. Par ailleurs, il se réunit une fois par an hors la présence des administrateurs exécutifs ou internes à la Société en vue de procéder à l’évaluation des performances du Président Directeur Général (en cas de cumul des fonctions) ou du Président et du Directeur Général (en cas Les administrateurs reçoivent, avant la réunion et dans un délai raisonnable, l’ordre du jour de la séance du conseil moment entre les séances du conseil si nécessaire. principaux dirigeants de la Société, y compris hors la présence des dirigeants mandataires sociaux, mais en les l’entreprise, de ses métiers et secteurs d’activité, ainsi que Le conseil constitue un comité d’audit dans les conditions II apprécie l’opportunité de la création d’autres comités spécialisés, permanents ou non, et détermine composition en fonction des affaires qu’ils auront à examiner. s’assure du bon fonctionnement des comités Le conseil d’administration procède, sur proposition du comité des rémunérations, à la répartition du montant annuel des jetons de présence alloué par l’assemblée Les membres du conseil ont droit à une part fixe en considération de leurs fonctions d’administrateur et, le cas échéant, de membre, voire de président, d’un ou plusieurs comités, et à une part variable participation effective aux réunions du conseil et, le cas échéant, des comités, dont ils sont membres. De plus, le Sanofi ‰Document de référence 2016 | 17 conseil peut allouer un montant supplémentaire de jetons de présence aux administrateurs vivant hors de France pour tenir compte de leurs contraintes de déplacement. opérations financières. Il peut demander au Directeur Général toute information propre à éclairer le conseil fonctions de Président du Conseil d’administration, Directeur Général ou Directeur Général délégué ne perçoivent pas de jetons de présence. Un administrateur qui participe à une réunion du conseil ou d’un comité par téléconférence ou par vidéoconférence reçoit un jeton équivalent à la moitié du jeton versé à un administrateur français y ayant participé en personne. Par exception, certaines séances doubles n’ouvrent droit Š si le jour d’une assemblée générale des actionnaires, le conseil d’administration se réunit avant et après la tenue de l’assemblée, alors un seul jeton est versé au Š si un administrateur participe à la fois à une séance du comité des rémunérations et à une séance du comité des nominations et de la gouvernance le même jour, alors un seul jeton est versé au titre des deux séances. remboursement, sur présentation de justificatifs, des frais de voyages et de déplacement engagés par lui dans Le conseil, sur proposition du Président, désigne un consulter le secrétaire et bénéficier de ses services. Le secrétaire assure le respect des procédures relatives au fonctionnement du conseil et dresse le procès-verbal de Le Président représente le conseil d’administration et, sauf circonstance exceptionnelle, est seul habilité à agir et à s’exprimer au nom du conseil d’administration. Il organise et dirige les travaux du conseil d’administration et veille à un fonctionnement efficace des organes sociaux dans le respect des principes de bonne gouvernance. Il coordonne les travaux du conseil d’administration avec Il veille à ce que les administrateurs disposent en temps informations nécessaires à l’exercice de leurs missions. d’administration et les actionnaires de la Société en Il est tenu régulièrement informé par le Directeur Général des événements et situations significatifs relatifs à la vie du Groupe, notamment en ce qui concerne la stratégie, l’organisation, le reporting financier, les grands projets d’investissements et de désinvestissements et les grandes En étroite coordination avec la Direction Générale, il peut représenter la Société dans ses relations de haut niveau avec les pouvoirs publics et les grands partenaires du Groupe tant au plan national qu’international et prendre part à la définition des grandes options stratégiques du Groupe, notamment en matière de croissance externe. Il consacre ses meilleurs efforts à promouvoir en toute circonstance les valeurs et l’image de la Société. Il peut entendre les commissaires aux comptes en vue de la préparation des travaux du conseil d’administration et Il établit le rapport du Président. Le Directeur Général assume, sous sa responsabilité, la Direction Générale de la Société. Il préside le comité Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société, sous réserve des pouvoirs que la loi attribue au conseil d’administration et à l’assemblée générale des actionnaires, ainsi que des règles de gouvernement d’entreprise propres à la Société. Lors de chaque réunion du conseil, le Directeur Général rend compte des faits marquants de la vie du Groupe. Le comité d’audit exerce son activité sous la responsabilité Le comité assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières. Sans préjudice des compétences du conseil d’administration, ce comité est notamment chargé Š du processus d’élaboration de l’information financière ; Š de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de Š du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes ; Š de l’indépendance des commissaires aux comptes. La mission du comité est moins d’entrer dans le détail des concourent à leur établissement et d’apprécier la validité Pour l’accomplissement de sa mission, le comité doit entendre les commissaires aux comptes et également les Directeurs Financiers, Comptables et de la Trésorerie. Ces auditions doivent pouvoir se tenir, lorsque le comité le souhaite, hors la présence de la Direction Générale. Le comité peut aussi procéder à des visites ou à l’audition de 18 | Document de référence 2016 ‰Sanofi réalisation de sa mission. Il en informe préalablement le Président du Conseil et le Directeur Général. Le comité doit entendre le responsable de l’audit interne et donner son avis sur l’organisation de son service. Le comité est destinataire des rapports d’audit interne ou d’une synthèse périodique de ces rapports. Le comité examine le périmètre des sociétés consolidées et, le cas échéant, les raisons pour lesquelles des sociétés Le comité peut recourir à des experts extérieurs, aux frais de la Société, après information du Président du Conseil ou du conseil, et à charge d’en rendre compte au conseil d’administration. Le comité doit veiller à la compétence et l’indépendance des experts extérieurs auxquels il fait Les délais d’examen des comptes doivent être suffisants (au minimum deux jours avant l’examen par le conseil). L’examen des comptes par le comité d’audit doit être accompagné d’une présentation des commissaires aux comptes soulignant les points essentiels des résultats de l’audit légal (notamment les ajustements d’audit et les durant les travaux), et des options comptables retenues. Il doit également être accompagné d’une présentation du Directeur Financier décrivant l’exposition aux risques et les engagements hors bilan significatifs de l’entreprise. Š pilote la procédure de sélection des commissaires aux comptes ; il soumet le résultat de cette sélection au conseil d’administration et émet une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l’assemblée générale ; il propose au conseil la procédure de sélection et indique notamment s’il y a lieu de recourir à un appel d’offres ; le cas échéant, il supervise l’appel d’offres et valide le cahier des charges et le choix des cabinets consultés ; Š est informé chaque année des honoraires versés aux commissaires aux comptes de la Société et se voit communiquer leur déclaration d’indépendance. Il veille à la rotation des associés signataires ainsi qu’au Š s’agissant de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, veille à l’existence de ces systèmes, à leur déploiement et à la mise en œuvre Š examine les risques et les engagements hors-bilan communiqués et en informe le conseil d’administration, Š examine avec les commissaires aux comptes les facteurs risquant de porter atteinte à leur indépendance et les mesures de sauvegarde prises pour atténuer ces risques. Le comité s’assure notamment que le montant des honoraires versés par la Société et le Groupe, ou la part qu’ils représentent dans le chiffre d’affaires des cabinets et des réseaux, ne sont pas de nature à porter Š approuve au préalable tous travaux accessoires ou directement complémentaires au contrôle des comptes demandés aux commissaires aux comptes dans le respect des dispositions légales applicables ; Š veille à la mise en place et au respect de la procédure d’alerte interne en matière de comptabilité, de contrôles Š veille à ce que les administrateurs indépendants ne reçoivent aucune autre rémunération que des jetons de Le comité est composé d’au moins désignés par le conseil parmi les administrateurs, hors La part des administrateurs indépendants au sein du comité d’audit est d’au moins deux tiers. Les dirigeants mandataires sociaux ne peuvent être d’administrateurs croisés. En conséquence, il n’est pas envisageable que le dirigeant mandataire social de la Société siège au comité d’audit d’une autre société et, qu’inversement, le dirigeant mandataire social de cette autre société siège au comité d’audit de la Société. Les membres du comité doivent avoir une compétence en matière financière ou comptable. Un membre au moins doit avoir la qualité d’expert financier au sens de la Les membres du comité d’audit doivent bénéficier, lors de leur nomination, d’une information sur les particularités comptables, financières et opérationnelles de l’entreprise. La durée du mandat des membres du comité coïncide avec celle de leur mandat de membre du conseil. Il peut faire l’objet d’un renouvellement en même temps que ce Le Président du comité est nommé par le conseil d’administration sur proposition du comité des nominations Lorsque la nomination ou la reconduction du Président du comité d’audit est proposée par le comité des nominations et de la gouvernance, celles-ci doivent faire l’objet d’un examen particulier de la part du conseil. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 19 Le Président désigne un secrétaire. Il est tenu un compte- d’administration. Le comité doit veiller à l’objectivité des experts extérieurs auxquels il fait appel. Les propositions du comité sont prises à la majorité simple ; en cas de partage de voix, celle du Président du Le comité se réunit quand le Président du comité le juge utile et au moins quatre fois par an, en particulier avant les publications des comptes. Le Président du Conseil d’administration peut demander que le comité se réunisse, Un membre du comité ne peut se faire représenter. Le Président du comité rend compte régulièrement au conseil d’administration des travaux du comité et l’informe sans délai de toute difficulté rencontrée. Le document de référence comporte un exposé des travaux du comité au cours de l’exercice écoulé. Le comité des rémunérations exerce son activité sous la Le comité a pour mission de : Š formuler, auprès du conseil, des recommandations et propositions concernant : la rémunération, le régime de retraite et de prévoyance, les compléments de retraite, les avantages en nature, les droits pécuniaires divers des dirigeants mandataires sociaux de Sanofi, les attributions d’actions gratuites ou de performance, d’options de souscription ou d’achat d’actions ; Š procéder à la définition des modalités de fixation de la mandataires sociaux et en contrôler l’application ; Š proposer une politique générale d’attribution d’actions gratuites ou de performance, d’options de souscription ou d’achat d’actions et d’en fixer la périodicité selon les Š examiner le système de répartition des jetons de présence entre les membres du conseil ; Le comité des rémunérations prête également son concours à l’élaboration des parties du document de référence relatives à la politique d’attribution des options de souscription ou d’achat d’actions et des actions gratuites ou de performance, ainsi qu’aux rémunérations Le comité peut recourir à des experts extérieurs, aux frais de la Société, après information du Président du Conseil ou du conseil, et à charge d’en rendre compte au conseil Le comité est informé de la politique de rémunération des principaux dirigeants non mandataires sociaux. À cette occasion, le comité s’adjoint les dirigeants mandataires Le comité est composé d’au moins désignés par le conseil parmi les administrateurs, hors les l’examen de la politique de rémunération des principaux mandataires sociaux participent à la réunion du comité. Le comité des rémunérations ne peut pas compter d’administrateurs croisés. En conséquence, il n’est pas envisageable que le dirigeant mandataire social de la Société siège au comité des rémunérations d’une autre société et, qu’inversement, le dirigeant mandataire social de cette autre société siège au comité des rémunérations La durée du mandat des membres du comité coïncide avec celle de leur mandat de membre du conseil. Il peut faire l’objet d’un renouvellement en même temps que ce Le Président du comité est un administrateur indépendant nommé par le conseil d’administration sur proposition du comité des nominations et de la gouvernance. Le Président désigne un secrétaire. Il est tenu un compte- Le comité se réunit quand le Président du comité le juge utile et, au moins, deux fois par an. Le Président du Conseil d’administration peut demander que le comité se Un membre du comité ne peut se faire représenter. Le document de référence comporte un exposé des travaux du comité au cours de l’exercice écoulé. Les propositions du comité sont prises à la majorité simple ; en cas de partage de voix, celle du Président du Le comité des nominations et de la gouvernance exerce 20 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Le comité a pour mission de : Š recommander au conseil d’administration les personnes mandataires sociaux, en prenant notamment en compte l’équilibre souhaitable de la composition du conseil au vu de la composition et de l’évolution de l’actionnariat de la Société, les compétences et expertises requises pour assurer les missions du conseil, ainsi que de la répartition des hommes et des femmes au sein du applicables à la Société et d’en suivre la mise en composition des instances dirigeantes de la Société, notamment par le biais de l’établissement d’un plan de succession des dirigeants mandataires sociaux pour être en situation de proposer au conseil des solutions de succession en cas de vacance imprévisible ; Š veiller au respect de l’éthique au sein de la Société et dans les rapports de celle-ci avec les tiers ; Š organiser une procédure destinée à sélectionner les futurs administrateurs indépendants et réaliser des études sur les candidats potentiels avant qu’aucune démarche n’ait été faite auprès de ces derniers ; indépendant de chaque administrateur lors de sa nomination et chaque année avant la publication du document de référence et rendre compte de ses avis au conseil d’administration. Le conseil peut opportunément fixer les critères d’indépendance au regard de ceux énumérés notamment par le code AFEP-MEDEF ; financière des administrateurs lors de leur nomination au comité d’audit et rendre compte de ses avis au Š proposer les modalités d’évaluation du fonctionnement du conseil d’administration et de ses comités et veiller à Š examiner le projet de rapport du Président. Le comité peut recourir à des experts extérieurs, aux frais de la Société, après information du Président du Conseil ou du conseil, et à charge d’en rendre compte au conseil d’administration. Le comité doit veiller à l’objectivité des experts extérieurs auxquels il fait appel. Le comité est composé majoritairement d’administrateurs Le dirigeant mandataire social exécutif est associé aux travaux du comité des nominations et de la gouvernance. En cas de dissociation des fonctions de Président du Conseil et de Directeur Général, le Président peut être Le comité des nominations et de la gouvernance ne peut pas compter d’administrateurs croisés. En conséquence, il n’est pas envisageable que le dirigeant mandataire social de la Société siège au comité des nominations et de la gouvernance d’une autre société et, qu’inversement, le dirigeant mandataire social de cette autre société siège au comité des nominations et de la gouvernance de la Le Président du comité est nommé par le conseil Le Président désigne un secrétaire. Il est tenu un compte- La durée du mandat des membres du comité coïncide avec celle de leur mandat de membre du conseil. Il peut faire l’objet d’un renouvellement en même temps que ce Le comité se réunit quand le président du comité le juge utile et au moins deux fois par an. Le Président du Conseil peut demander que le comité se réunisse, s’il l’estime Un membre du comité ne peut se faire représenter. Le document de référence comporte un exposé des travaux du comité au cours de l’exercice écoulé. Les propositions du comité sont prises à la majorité simple ; en cas de partage de voix, celle du Président du comité est prépondérante, sauf pour les propositions le Le comité de réflexion stratégique exerce son activité sous Le comité est chargé d’analyser les grandes orientations stratégiques envisageables pour le développement de Il prépare les travaux du conseil d’administration sur des sujets d’intérêts stratégiques majeurs tels que : Š les opportunités de croissance externe ; Š les opportunités de désinvestissements ; Š les axes de développement ; Š les stratégies financières et boursières et le respect des Š les éventuelles possibilités de diversification ; Š et plus généralement, toute option jugée essentielle Sanofi ‰Document de référence 2016 | 21 Le comité est composé du Président du Conseil d’administration et du Directeur Général et d’au moins Le comité de réflexion stratégique ne peut pas compter d’administrateurs croisés. En conséquence, il n’est pas envisageable que le dirigeant mandataire social de la Société siège au comité de réflexion stratégique d’une autre société et, qu’inversement, le dirigeant mandataire social de cette autre société siège au comité de réflexion Il est présidé par le Président du Conseil d’administration. Le Président désigne un secrétaire. Il est tenu un compte- Il se réunit autant que de besoin à l’initiative de son Président ou à la demande de la majorité de ses Les propositions sur les dossiers à soumettre au conseil sont prises à la majorité simple. En cas de partage des voix, celle du Président du comité est prépondérante. Le présent règlement intérieur pourra être amendé par décision du conseil prise à la majorité des administrateurs présents ou représentés à ladite réunion du conseil dispositions du présent règlement intérieur qui reprennent certaines dispositions statutaires ne pourront être correspondantes des statuts aient été préalablement modifiées par l’assemblée générale extraordinaire des 2.C. Composition du conseil d’administration au Au 31 décembre 2016, le conseil d’administration était composé comme suit (les dates entre parenthèses indiquent l’année au cours de laquelle le mandat prendrait Š le Directeur Général, Olivier Brandicourt (2018) Š deux administrateurs qui sont des salariés du premier actionnaire de Sanofi : Laurent Attal Š neuf administrateurs indépendants: Serge Weinberg, Président du Conseil, (2019), Robert Castaigne (2018), Claudie Haigneré (2020), Patrick Kron (2018), Fabienne Lecorvaisier (2017), Suet-Fen Lee (2019), Carole Piwnica (2020), Diane Souza (2020) et Thomas Südhof Les mandats exercés dans des sociétés cotées sont indiqués par un astérisque. Le mandat principal est 22 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Sanofi – 54, rue La Boétie – 75008 Paris En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises – Président du Comité de réflexion ‰ Président de Weinberg Capital Partners – Président de Financière Piasa, de Piasa Holding et de ‰ Président du Conseil de surveillance de Financière Climater ‰ Président du Conseil de surveillance de Financière Tess SAS Mandats exercés dans des sociétés étrangères Mandats exercés dans des sociétés françaises (jusqu’en 2014), et de Schneider Electric* (jusqu’en 2014) Membre du conseil de surveillance de Financière BFSA (jusqu’en 2013), et de Schneider Electric* (jusqu’en 2013) ‰ Représentant permanent de Weinberg Capital Partners au conseil de Sasa Industrie (jusqu’en 2013) ‰ Vice-Président et administrateur de Financière Sasa (jusqu’en Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Président de Corum (Suisse, jusqu’en 2013) ‰ Licencié en droit, diplômé de l’Institut d’Études Politiques ‰ Ancien élève de l’ENA (École Nationale d’Administration) Sous-préfet, puis Chef de cabinet du Ministre du Budget (1981) Directeur Général Adjoint de FR3, puis Directeur Général de Havas Tourisme Diverses fonctions dans le groupe PPR* dont celle de Président du Directoire pendant 10 ans Membre du comité de direction de Pharma Omnium International Vice-Président du conseil de surveillance de Schneider Electric* Membre du conseil de surveillance d’Amplitude Group, d’Alfina Représentant permanent de Weinberg Capital Partners au conseil d’administration d’Alliance Industrie Vice-Président et administrateur de Financière Poinsétia Sanofi ‰Document de référence 2016 | 23 Sanofi – 54, rue La Boétie – 75008 Paris En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises ‰ Directeur Général de Sanofi* – Président du Comité exécutif de – Membre du comité de réflexion Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Membre du conseil d’administration de la Pharmaceutical États-Unis), du National Committee on U.S.-China Relations ‰ Membre et Vice-Président du Conseil d’administration de la ‰ Membre honoraire du Royal College of Physicians Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères – Directeur Général et Président du Comité exécutif de Bayer – Membre de l’Executive Council de Bayer AG* (jusqu’en ‰ Diplômé en Mycologie Médicale de l’Institut Pasteur ‰ Diplômé en Biologie Humaine de l’Université Paris XII ‰ Médecin, spécialisé en maladies infectieuses et médecine tropicale, Université Paris Service national comme coopérant auprès de l’Office de la recherche scientifique et technique outre-mer Chercheur et interne dans le Service de Parasitologie, Maladies tropicales et Santé publique de Diverses fonctions opérationnelles et marketing au sein du groupe Warner- Lambert / Parke-Davis, notamment Diverses fonctions opérationnelles et managériales au sein du groupe Pfizer Inc.*, notamment membre de l’ExecutiveLeadershipTeam(2010-2013) et Président & GeneralManagerdes divisions Marchés Emergents et Directeur Général et Président du Comité exécutif de Bayer HealthCare AG et Membre de l’ExecutiveCouncilde 24 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Sanofi – 54, rue La Boétie – 75008 Paris En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises – Membre du comité de réflexion ‰ Administrateur de la Fondation d’Entreprise L’Oréal Mandats exercés dans des sociétés étrangères Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ MBA de I’INSEAD (Institut Européen d’Administration des Affaires) Diverses fonctions au sein du groupe L’Oréal* notamment au sein de la division cosmétique active, et comme Président et Directeur Général de L’Oréal USA (États-Unis) Membre du comité exécutif de L’Oréal* Vice-Président Directeur Général Recherche et Innovation de L’Oréal* Sanofi ‰Document de référence 2016 | 25 Sanofi – 54, rue La Boétie – 75008 Paris En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises – Président du comité d’audit de – Membre du comité d’audit et de contrôle interne – Membre du comité des nominations – Président du comité des rémunérations Mandats exercés dans des sociétés étrangères – Membre du comité des rémunérations et des nominations Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Diplômé de l’École Centrale de Lille et de l’École Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs Diverses fonctions au sein du groupe Total* dont Directeur Financier et membre du comité exécutif (1994-2008) Administrateur et membre du comité d’audit de la Compagnie Nationale à Portefeuille (Belgique) 26 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Sanofi – 54, rue La Boétie – 75008 Paris En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises – Membre du comité des nominations et de la gouvernance de Sanofi ‰ Administrateur de la Fondation de l’Université de Lyon, de la Fondation C-Génial et de la Fondation d’Entreprise L’Oréal ‰ Membre de l’Académie des Technologies, de l’Académie des Sports, de l’Académie Nationale de l’Air et de l’Espace, de Mandats exercés dans des sociétés étrangères Mandats exercés dans des sociétés françaises ‰ Administrateur et membre du comité l’Universcience (Cité des Sciences et de l’Industrie et Palais de la Découverte) (jusqu’en 2015) ‰ Administrateur de la Fondation de France (jusqu’en 2015), de l’École Normale Supérieure (jusqu’en 2015), du Campus Condorcet (jusqu’en 2015), du Pôle de Recherche et Arts-et-Métiers (jusqu’en 2015) et de la Fondation Lacoste ‰ Président du Conseil d’administration de La Géode Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Médecin rhumatologue, docteur en sciences (option neurosciences) ‰ Sélection en 1985 par le CNES (Centre National d’Études Spatiales) comme candidate astronaute Médecin rhumatologue à l’Hôpital Cochin (Paris) Mission spatiale scientifique à bord de la station MIR (mission franco-russe Cassiopée) Mission spatiale scientifique et technique à bord de la Station Spatiale Internationale (mission Andromède) Ministre français délégué à la Recherche et aux Nouvelles Technologies Ministre français délégué aux Affaires européennes Conseiller auprès du Directeur Général de l’ESA (Agence Spatiale Européenne) Administrateur de l’Aéro Club de France Conseiller spécial auprès du Directeur Général de l’ESA Sanofi ‰Document de référence 2016 | 27 Sanofi – 54, rue La Boétie – 75008 Paris En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises ‰ Président de Truffle Capital SAS ‰ Vice-Président de l’Association du Groupe Vocal « Les Arts – Membre du comite´ des nominations et de la gouvernance de Sanofi – Membre du comité de réflexion – Représentant permanent de PKC&I au conseil de Mandats exercés dans des sociétés étrangères Mandats exercés dans des sociétés françaises – Président d’Alstom Ressources Management (jusqu’en ‰ Administrateur de l’Association Française des Entreprises Mandats exercés dans des sociétés étrangères – Administrateur d’Alstom UK Holdings Ltd. (Royaume-Uni, – Administrateur et Managing Director d’Alstom Asia Pte. Ltd ‰ Diplômé de l’École Polytechnique et de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris Diverses fonctions au sein du Ministère de l’Industrie, dont celle de chargé de mission à la Direction régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE), puis à la Direction générale de l’Industrie du Responsable de l’exploitation de l’une des plus importantes usines du groupe Pechiney en Grèce, puis Directeur Général de la filiale grecque de Pechiney Diverses fonctions opérationnelles et financières chez Pechiney Membre du comité exécutif du groupe Pechiney Président-Directeur Général de la société Carbone Lorraine Direction des activités d’emballage alimentaire, hygiène et beauté de Pechiney, et ChiefOperatingOfficer Directeur Général puis Président-Directeur Général d’Alstom* 28 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Sanofi – 54, rue La Boétie – 75008 Paris En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises – Président-Directeur Général d’Air Liquide Finance – Administrateur d’Air Liquide France Industries, d’Air Liquide Eastern Europe, d’Aqualung International et d’Air Liquide Mandats exercés dans des sociétés étrangères – Administrateur d’American Air Liquide Holdings, Inc. et de – Manager d’Air Liquide US LLC Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères – Administrateur d’Air Liquide Japon (Japon, jusqu’en 2013) Ingénieur civil diplômée de l’École Nationale des Ponts et Chaussées Directeur Financier et membre du comité exécutif d’Air Liquide* En charge des activités de plongée sous-marine d’Air Liquide (Aqualung) Membre du departement Financement de Projets, puis Fusions Acquisitions à la Société Générale* Fondé de pouvoir en charge du Départment LBO (Paris)/Financement d’acquisitions (Paris et Londres) chez Directeur Adjoint de la Banque du Louvre, Groupe Taittinger Diverses fonctions au sein du groupe Essilor* dont celles de Directeur Financier Groupe (2001-2007) puis de Directeur de la Stratégie et des Acquisitions (2007-2008) Sanofi ‰Document de référence 2016 | 29 Sanofi – 54, rue La Boétie – 75008 Paris En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Administrateur de Rickmers Trust Management Pte Ltd* (Singapour), de Stamford Corporate Services Pte Ltd (Singapour), de The World Justice Project (États-Unis), de Caldecott Inc. (Bermudes) et de Morgan Lewis & Bockius LLP Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Administrateur de Macquarie International Infrastructure Fund Ltd* (Bermudes, jusqu’en 2015), de National Heritage Board ‰ Présidente du Conseil d’Administration de l’AsianCivilisations ‰ Diplômée en droit de l’Université de Cambridge en 1980 ‰ Avocat aux barreaux de Londres (1981) et de Singapour (1982) ‰ ManagingPartnerde Morgan Lewis & Bockius Stamford LLC (anciennement Morgan Lewis Stamford LLP, Singapour) ‰ Administrateur de Morgan Lewis & Bockius LLC (E´ tats-Unis) ‰ Présidente de l’InternationalLeadershipTeamde Morgan Lewis & Bockius Membre du Board of Trustees de Nanyang Technological University (Singapour) Membre du conseil consultatif de la Comptabilité de National University of Singapore Business School Membre du conseil consultatif de Singapore Management University School of Law (Singapour) Membre du Sénat et Présidente du Comité des Formations et Etudes Juridiques de l’Académie de Droit de Présidente du comité d’experts du CentreofCross- BorderCommercialLawinAsiade la Faculté de Droit de la Administrateur de ECS Holdings Limited* (Singapour) Administrateur de l’International Capital Investment Limited (Singapour) Administrateur de Media Asia Entertainment Group Limited (Hong-Kong) Administrateur de Transpac Industrial Holdings Limited* (Singapour) Administrateur de China Aviation Oil* (Singapour) Administrateur de Sincere Watch* (Hong Kong) Administrateur de Richina Pacific Limited* (Bermudes) Administrateur de Transcu Group Limited* (Singapour) Administrateur de SembCorp Industries Ltd* (Singapour) 30 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Sanofi – 54, rue La Boétie – 75008 Paris En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises – Membre du comité d’audit de Sanofi ‰ Président du Conseil d’administration de Regefi ‰ Administrateur de DG 17 Invest Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Administrateur de L’Oréal USA Inc. (États-Unis) et The Body Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Administrateur de Galderma Pharma (Suisse, jusqu’en 2014) ‰ Diplômé de l’ESSEC (École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales) Vice-Président, Directeur Général Administration et Finances de L’Oréal* Diverses fonctions au sein de Synthélabo puis Sanofi-Synthélabo dont celle de Vice-Président, Direction Sanofi ‰Document de référence 2016 | 31 Sanofi – 54, rue La Boétie – 75008 Paris En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises – Membre du comité d’audit de Sanofi – Président du Comité de gouvernance, rémunérations et ‰ Rothschild & Co* (anciennement Paris Orléans) : – Membre indépendant du Conseil de surveillance – Membre du Comité d’audit et du Comité stratégique Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Directeur de Naxos UK Ltd (Royaume-Uni) Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Administrateur de Louis Delhaize* (Belgique, jusqu’en 2013) et de RecyCoal Ltd. (Royaume-Uni, jusqu’en 2015) ‰ Licence en droit, Université Libre de Bruxelles ‰ Master in Law, New York University ‰ Avocat aux Barreaux de Paris et de New York Directeur fondateur de Naxos UK Ltd (Royaume-Uni) Avocat chez Proskauer, Rose (New York) puis chez Shearman & Sterling (Paris) au département Directeur Juridique de Gardini et Associés Directeur Général d’Amylum France puis Président d’Amylum Group Administrateur de Tate & Lyle Plc (Royaume-Uni) Administrateur et Vice-Président de Tate & Lyle Plc en charge des affaires réglementaires (Royaume-Uni) Président du comité de liaison et administrateur de la Confédération Européenne des Industries Président de la commission des exportations et administrateur de l’Association Nationale des Industries Membre du conseil éthique de Monsanto* (États-Unis) Administrateur de Dairy Crest Plc* (Royaume-Uni) Administrateur, Président du Comité de responsabilité sociale et membre du comité des rémunérations d’Aviva 32 | Document de référence 2016 ‰Sanofi En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Membre du Conseil d’administration de Farm Credit East Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères – Membre du Conseil d’administration de Unimerica Insurance Company, Unimerica Life Insurance Company of New York, National Pacific Dental, Inc., Nevada Pacific Dental, DBP Services of New York, IPA, Dental Benefits Providers of California, Inc., Dental Benefit Providers of Illinois, Inc., Dental Benefit Providers, Inc., Spectera, Inc. et Spectera of New York, IPA, Inc. (États-Unis) ‰ Licence de comptabilité de l’Université du Massachusetts ‰ Doctorat honorifique de commerce de l’Université du Massachussetts Dartmouth ‰ Diplôme en hygiène bucco-dentaire de l’Université Northeastern, Forsyth School for Dental Hygienists AuditStaffAccountantau sein de Price Waterhouse (États-Unis) Diverses fonctions au sein de Deloitte Haskins & Sells allant deAuditStaffAccountantà SeniorTax Diverses fonctions au sein de Price Waterhouse allant de AuditStaffAccountantà Directeur responsable de la Diverses fonctions au sein de Aetna Inc., dont Vice-Président adjoint, FederalandStateTaxes, Vice-Président et Directeur financier, LargeCasePensions, Vice-Président et Directeur, GlobalInternalAuditServices, Consultant principal au sein de Strategic Business Solutions, LLC (États-Unis) Directeur des opérations au sein de OptumHeatlth Specialty Benefits (2008) puis Directeur Général de Sanofi ‰Document de référence 2016 | 33 En relation avec le Groupe Sanofi Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères Mandats exercés dans des sociétés françaises Mandats exercés dans des sociétés étrangères ‰ Diplômé de médecine de la Faculté de médecine de l’Université de Göttingen (Allemagne) Professeur de la Chaire Avram Goldstein au sein du Département de Physiologie Moléculaire et Cellulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Stanford (États-Unis) Chercheur à l’Institut Médical Howard Hughes (États-Unis) Co-fondateur et membre du Comité scientifique consultatif de REATA Pharmaceuticals (États-Unis) Co-fondateur et membre du Comité scientifique consultatif de Circuit Therapeutics Inc. (États-Unis) Membre du Comité scientifique consultatif de Picower Center au sein du MIT (États-Unis) Membre du Comité de revue de Genentech Neuroscience (États-Unis) Membre du Comité scientifique consultatif de l’Institut de chimie bioorganique de Shemyakin – Ovchinnikov Co-fondateur et membre du Conseil scientifique consultatif de Bluenobel Inc. (Chine) Membre du Comité scientifique consultatif de Elysium Inc. (États-Unis) Membre du Comité scientifique consultatif de Singapore National Research Foundation (Singapour) Membre du Comité scientifique consultatif de la Chinese Academy Institute of Biophysics (Chine) Membre du Comité scientifique consultatif du ICMB de A*Star (Chine) Membre du Comité scientifique consultatif de Fulcrum Therapeutics (États-Unis) Chercheur adjoint à l’Institut Max-Planck de chimie biophysique (Allemagne) Etudiant invité à la Harvard Medical School (États-Unis) Interne à l’Hôpital Universitaire de Göttingen (Allemagne) Professeur adjoint puis, en dernier lieu, Président du Département de Neuroscience à la Faculté de médecine UT Prix Bernard Katz de la Biophysical Society avec Reinhard Jahn Prix Nobel de physiologie ou médecine avec James Rothman et Randy Shekman Prix Albert Lasker pour la recherche médicale fondamentale avec Richard Sheller 34 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Evolution de la composition du conseil d’administration La composition du conseil d’administration de Sanofi a évolué au cours de l’année 2016. Diane Souza et Thomas Südhof ont été nommés actionnaires du 4 mai 2016. Ces nominations permettent l’internationalisation et le rajeunissement du conseil. Trois autres mandats ont été renouvelés en 2016 : les mandats de Laurent Attal, Claudie Haigneré et Carole Uwe Bicker, Jean-René Fourtou et Klaus Pohle, dont les mandats arrivaient également à échéance à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires du 4 mai 2016, n’ont pas souhaité voir leur mandat renouvelé. Ainsi et conformément à l’objectif moyen terme fixé par le conseil, la taille du conseil d’administration a été réduite Le 6 septembre 2016, Bonnie Bassler a démissionné de son mandat d’administrateur de la Société en raison d’un potentiel conflit d’intérêts lié à son entrée au conseil d’administration de Sanofi détenaient ensemble (soit par détention directe d’actions, soit au travers du fonds commun de placement d’entreprise du Plan d’Épargne Groupe (PEG) investi en actions Sanofi) 12 659 actions Au 31 décembre 2016, aucun mandataire social n’a fait l’objet d’une condamnation ni n’a été associé à aucune faillite ou liquidation judiciaire. À ce jour, il n’y a pas de conflit d’intérêt potentiel entre lesdits mandataires et la Suite à la promulgation de la loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi, une réflexion avait été menée par le comité des nominations et de la gouvernance pour d’administration en avait conclu que la Société ne pouvait faire application de la loi, en raison notamment du fait que la société mère ayant un effectif inférieur à 50 salariés n’a En l’état actuel de la législation et les salariés détenant une part du capital de la Société inférieure à 3 %, il n’y a pas non plus d’administrateurs représentant les salariés Néanmoins, cinq représentants des salariés du Groupe assistent aux séances du conseil avec voix consultative, en application de l’accord de mise en place du comité d’entreprise européen signé le 24 février 2005. Une filiale française entrant dans le champ de la loi de l’emploi a nommé en 2015 un Suite à la promulgation de la loi du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi, une réflexion a été menée afin de déterminer le niveau le plus opportun pour intégrer la représentation des salariés au sein du Groupe ainsi que Lors de l’assemblée générale du 10 mai 2017, une résolution visant à amender les statuts sera soumise à l’approbation des actionnaires. Elle prévoit la désignation l’organisation syndicale la plus représentative, au sens de la législation applicable, dans la société et ses filiales, directes ou indirectes, dont le siège social est situé sur le territoire français, et d’un second administrateur par le La durée du mandat serait de quatre ans. Le mandat prendrait fin à l’issue de l’assemblée générale ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année civile au cours de laquelle expirerait le mandat. 2.D. Activité du conseil d’administration en 2016 En 2016, le conseil d’administration s’est réuni dix fois, administrateurs de plus de 92 %. Ce taux de participation inclut la participation par téléphone qui reste limitée et ne concerne qu’un nombre restreint d’administrateurs. Les taux individuels de participation ont varié de 67 à 100 %. Ont participé aux séances du conseil d’administration : Š le Secrétaire du conseil ; Š cinq représentants des salariés du Groupe qui assistent au conseil avec voix consultative, en application de l’accord de mise en place du comité d’entreprise européen signé le 24 février 2005 ; Š et fréquemment des membres du comité exécutif. L’ordre du jour des réunions du conseil est élaboré par le Secrétaire après échange avec le Président, en tenant compte des ordres du jour des réunions des comités spécialisés et des propositions des administrateurs. Environ une semaine avant chaque réunion du conseil d’administration, les administrateurs reçoivent chacun un dossier contenant l’ordre du jour, le procès-verbal de la précédente réunion ainsi que la documentation associée à Le procès-verbal de chaque réunion fait l’objet d’une approbation expresse lors de la réunion suivante du Conformément au règlement intérieur du conseil, certains sujets font l’objet d’un examen préalable par les différents comités en fonction de leur domaine, afin de leur permettre d’émettre un avis avant d’être ensuite présentés à la décision du conseil d’administration. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 35 Fin 2015, sur recommandation du comité des nominations et de la gouvernance, le conseil a décidé de porter à deux le nombre des executive sessions, c’est-à-dire hors la présence du Directeur Général. L’objet de ses séances En 2016, les principaux travaux du conseil d’administration ont porté sur les questions suivantes : Š en matière de comptes et de gestion financière : – la revue des comptes sociaux et consolidés de l’exercice 2015, la revue des comptes sociaux et consolidés du premier semestre et des comptes consolidés des trois premiers trimestres de 2016 mais également sur une revue des projets de communiqués de presse et des présentations aux analystes portant sur la publication de ces comptes, l’examen des documents de gestion prévisionnelle ; – les dispositions financières prises en faveur des filiales du Groupe au cours de l’exercice 2015 ; – la délégation au Directeur Général du pouvoir d’émettre des obligations, d’émettre des cautions, avals et garanties, le renouvellement du programme – la constatation du capital, la réduction du capital par annulation d’actions auto-détenues et la modification Š en matière de rémunération : – la détermination de la rémunération variable 2015 du rémunération fixe et variable 2016 du Directeur Général, la détermination de la rémunération fixe 2016 du Président du Conseil d’administration, un point sur la rémunération fixe et variable du comité exécutif en 2015 et 2016. À noter que lors de la présentation du compte-rendu des travaux du comité sur les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux, le conseil d’administration délibère hors leur présence lors d’une executive session. Ainsi est traitée en premier, hors de sa présence, la situation du Président du Conseil d’administration, puis en présence du Président et hors la présence du Directeur Général est traitée la rémunération de ce – l’allocation des jetons de présence pour l’année 2015, le principe de répartition pour 2016 et la répartition des jetons de présence pour le premier semestre 2016, les frais des mandataires sociaux ; – l’adoption des plans de rémunération en actions composée de plans d’options de souscription d’actions et d’attribution d’actions au titre de 2016 ainsi que la constatation de la réalisation des conditions de performance de plans de rémunération Š en matière de nomination et gouvernance : renouvellement du mandat d’administrateurs et de nomination de deux nouveaux administrateurs à l’assemblée générale de 2016, l’indépendance des – la nomination d’un nouveau président du comité des rémunérations, la revue de la composition des comités au vu de la nouvelle composition du conseil – la revue du plan de succession ; – la revue du rapport de gestion, du rapport du Président, des rapports des commissaires aux d’actionnaires et de porteurs de titres participatifs (masse 83-84-87 et masse 89), l’adoption des d’administration sur les résolutions, et des rapports spéciaux sur les options de souscription d’actions et sur les actions attribuées, examen des questions travaux du conseil et de ses Š une présentation sur l’activité vaccins, l’activité diabète aux E´ tats-Unis, la franchise diabète ; Š un point sur la Dépakine® ; Š l’examen de projets de partenariat et d’investissement significatifs et les perspectives stratégiques ; Š la politique de la Société en matière d’égalité salariale Š une décision de principe d’une augmentation de capital Depuis 1999, le conseil d’administration de Sanofi a mis en place des comités spécialisés chargés d’assister le conseil dans sa réflexion et ses décisions, voir section « 2.B. Règlement intérieur du conseil d’administration ». Les membres de ces comités et leur président sont choisis parmi les administrateurs en fonction de leur expérience et Ils préparent certains points à l’ordre du jour des séances du conseil d’administration. Leurs décisions sont prises à la majorité simple avec voix prépondérante du Président du comité en cas de partage des voix. Un compte-rendu est établi et validé par les intervenants. 36 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Le Président de chacun des comités spécialisés rend compte au conseil des travaux du comité de façon à ce que le conseil soit bien informé lors de ses prises de Au 31 décembre 2016, ce comité est composé de : Trois membres du comité d’audit sont des administrateurs indépendants au regard des critères adoptés par le conseil d’administration, à savoir Robert Castaigne, Fabienne Les quatre membres du comité ont une compétence financière ou comptable de par leur formation et leur expérience professionnelle. De plus, Robert Castaigne, Fabienne Lecorvaisier et Christian Mulliez sont réputés experts financiers au sens de la loi Sarbanes-Oxley et au sens de l’article L. 823-19 du Code de commerce. Les compétences des membres du comité d’audit proviennent Le comité d’audit s’est réuni sept fois en 2016 notamment avant les réunions du conseil d’administration chargé d’approuver les comptes. Outre les commissaires aux comptes, les principaux dirigeants financiers, le Senior Vice-Président Audit Interne Groupe ainsi que d’autres membres de la Direction du Groupe participent aux réunions du comité d’audit, notamment sur l’exposition aux risques et les engagements hors bilan. Les réunions du comité d’audit précèdent de deux jours au moins celles du conseil d’administration examinant les Les membres ont été assidus aux réunions du comité avec un taux de présence de l’ensemble des membres de près de 93 %. Les taux individuels de participation ont varié de 86 à 100 %. Les commissaires aux comptes sont présents à tous les comités d’audit ; ils ont présenté leur opinion sur les comptes annuels et semestriels respectivement lors des comités du 4 février et du 26 juillet 2016. Les procédures internes mises en œuvre par la Société pour l’identification et le contrôle des risques financiers comprenant les engagements hors bilan ainsi que pour l’évaluation des risques significatifs sont détaillées dans le rapport du Président du Conseil d’administration sur la gouvernance et le contrôle interne, voir section « 3.2.1. Rapport du En 2016, les principaux travaux du comité d’audit ont, Š la revue préliminaire des comptes sociaux et consolidés de l’exercice 2015, la revue des comptes sociaux et consolidés du premier semestre et des comptes consolidés des trois premiers trimestres de 2016 mais également sur une revue des projets de communiqués de presse et des présentations aux analystes portant sur la publication de ces comptes ; Š la prise de connaissance des travaux et de l’évaluation du contrôle interne pour l’exercice 2015, certifiée par les commissaires aux comptes dans le cadre des dispositions de la section 404 de la loi Sarbanes-Oxley et l’examen du rapport 20-F pour 2015 ; Š le reportingen matière de cautions, avals et garanties ; Š la revue des projets de résolutions financières à présenter à l’assemblée du 4 mai 2016 ; Š les principaux risques et notamment point sur les assurances, rapport du Comité des risques, test de goodwill, suivi des alertes et investigations significatives Compliance, revue des risques fiscaux et impôts différés actifs, revue des litiges significatifs, point sur les fonds de retraite et hypothèses actuarielles (séances des 26 avril, 24 octobre, 13 décembre 2016) ; Š les conclusions de la Direction du Groupe sur les procédures de contrôle interne, le rapport de gestion, le rapport loi de sécurité financière 2015 et le rapport du Président 2015, notamment la description des facteurs de risques dans le document de référence ; informatiques et sécurité des services informatiques, rapport d’activité de l’audit interne ; commissaires aux comptes, le budget des missions annexes à l’audit des comptes ainsi que le plan d’audit, répartition et honoraires 2016 des commissaires aux Le comité n’a pas eu recours à des consultants extérieurs Au 31 décembre 2016, ce comité est composé de : Š Patrick Kron, Président, depuis le 4 mai 2016, Š Diane Souza, depuis le 4 mai 2016. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 37 Parmi les quatre membres du comité des rémunérations, Les trois membres du comité des nominations et de la Le comité des rémunérations s’est réuni trois fois en 2016. Les membres ont été assidus aux réunions du comité avec un taux de présence de l’ensemble des membres de 92 %. Les taux individuels de participation ont varié de 75 rémunération des principaux dirigeants non mandataires sociaux, c’est-à-dire les membres du comité exécutif, le comité s’adjoint les dirigeants mandataires sociaux. Š les rémunérations fixes et variables des mandataires Š un point sur la rémunération fixe et variable des membres du comité exécutif en 2015 et 2016 ; Š la fixation des jetons de présence pour 2015, la revue des frais des mandataires sociaux pour 2015, les principes de répartition des jetons de présence pour Š la revue du chapitre « Gouvernance » du document de référence 2015, qui contient les développements sur les Š la mise en œuvre de la politique de rémunération en actions composée à la fois d’options de souscription d’actions et d’actions de performance qui fait l’objet de plusieurs séances notamment du fait de la revue des Š la revue des projets de résolutions en lien avec les rémunérations à présenter aux actionnaires en 2016, à savoir les résolutions sayonpay, le renouvellement des délégations de compétence à donner au conseil d’attribuer des options de souscription d’actions et des Š le lancement d’un plan d’actionnariat salarié en juin 2016, le bilan de l’opération et une réflexion sur le Le comité des nominations et de la gouvernance s’est Les membres ont été assidus aux réunions du comité avec un taux de présence de l’ensemble des membres de nominations et de la gouvernance ont porté sur : Š le plan de succession ; Š la synthèse de l’évaluation des travaux du conseil et de ses comités avec la participation des consultants Š la revue du rapport de gestion, du rapport du Président, du chapitre « Gouvernance » du document de Š l’évolution de la composition du conseil d’administration et de ses comités, l’indépendance des administrateurs, d’administrateurs, la proposition de nominations de nouveaux administrateurs, la nomination du Président actionnaires du 4 mai 2016, un point sur le recrutement Š la nomination d’administrateurs salariés ; Š un point d’information sur le rapport d’activité 2016 du Haut Comité de Gouvernement d’Entreprise, sur le rapport 2016 de l’Autorité des marchés financiers sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées, et sur la loi dite Sapin 2. Le comité a eu recours à des consultants extérieurs en 2016 dans le cadre de l’évaluation des travaux du conseil Au 31 décembre 2016, ce comité est composé de : Š le suivi des évolutions du say on pay du fait de la révision du code AFEP-MEDEF et du projet de loi dite Š le plan de retraite supplémentaire à prestations définies Le comité n’a pas eu recours à des consultants extérieurs 3.C. Comité des nominations et de la gouvernance Au 31 décembre 2016, ce comité est composé de : les quatre membres du comité de réflexion Le comité de réflexion stratégique s’est réuni quatorze fois en 2016, dont cinq fois en séance élargie pour inclure Les membres ont été assidus aux réunions du comité avec un taux de présence de l’ensemble des membres de près de 94 %. Les taux individuels de participation ont varié de près de 93 % à 100 %. Š Patrick Kron, depuis le 4 mai 2015. 38 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Les travaux du comité ont notamment porté sur la revue de la stratégie, mais également sur différents projets Le comité n’a pas eu recours à des consultants extérieurs Le comité exécutif est présidé par le Directeur Général. Il se réunit au moins deux fois par mois. La liste ci-après comprend les membres permanents du comité exécutif à la date de parution du présent document. ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, le ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droit des Femmes et de le ministre l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ils ont pour objectif de constituer un comité d’industriels et d’académiques qui auront pour mission de réfléchir à l’accélération de la mise sur le marché et l’export de Le 1er juin 2016, il a été nommé Vice-Président Exécutif de l’entité mondiale Médecine Générale et Marchés Date de naissance : 13 février 1956 Olivier Brandicourt exerce les fonctions de Directeur Général depuis le 2 avril 2015. Il est également membre du comité de réflexion stratégique de Sanofi. Pour plus d’informations sur la formation et la carrière professionnelle d’Olivier Brandicourt se reporter à la section « 2.C. Composition du conseil d’administration au 31 décembre 2016 » du présent chapitre. Date de naissance : 19 février 1963 Olivier Charmeil est diplômé d’HEC (École des Hautes Études Commerciales) et de l’Institut d’Études Politiques de Paris. De 1989 à 1994, Olivier Charmeil a travaillé pour la Banque de l’Union européenne, dans le domaine des fusions et acquisitions. Il a rejoint Sanofi Pharma en 1994, en qualité de responsable Business Development. Il a depuis occupé différentes fonctions dans le Groupe, notamment de Directeur Financier Asie de Sanofi- Synthélabo en 1999, puis d’Attaché du Président Jean-François Dehecq en 2000, avant d’être nommé charge de la Chine et des fonctions supports. Olivier Charmeil a été nommé Président-Directeur Général de Sanofi-Synthélabo France en 2003, puis Senior Vice-Président Business Management et Support au sein des Opérations Pharmaceutiques, où il a notamment conduit le processus d’intégration des Opérations entre Sanofi-Synthélabo et Aventis. En février 2006, Olivier Charmeil a été nommé Senior Vice-Président Opérations 2008, la région Japon lui était rattachée et depuis février 2009 les activités Vaccins de la zone Asie-Pacifique et Japon. Depuis le 1er janvier 2011, il était Vice-Président Exécutif Vaccins et membre du comité exécutif. En mai 2015, Olivier Charmeil a été nommé avec André Syrota, Chef de file du plan Médecine du Futur de la Date de naissance : 23 novembre 1957 Jérôme Contamine est diplômé de l’École Polytechnique (X), de l’ENSAE (École Nationale de la Statistique et de l’Administration Économique) et de l’ENA (École Nationale d’Administration). Après quatre ans comme Auditeur à la Cour des comptes, il rejoint Elf Aquitaine en 1988, en tant que conseiller auprès du Directeur Financier. Il est ensuite nommé Directeur Finance et Trésorerie du Groupe en Petroleum Norway, après avoir été nommé Directeur Délégué de la division Exploration-Production d’Elf pour l’Europe et les États-Unis. En 1999, il est nommé membre du groupe d’intégration avec Total, en charge de la réorganisation de la nouvelle entité fusionnée, Total FinaElf, et devient en 2000 Vice-Président Europe et Asie Centrale, Exploration-Production de Total. Il rejoint la même année Veolia Environnement en tant que Directeur Financier et Directeur Général adjoint. En 2003, il devient Exécutif, Directeur Financier de Veolia Environnement. Il est administrateur de Valeo depuis 2006. Jérôme Contamine a rejoint Sanofi en qualité de Vice-Président Exécutif Directeur Financier en mars 2009. Date de naissance : 2 septembre 1962 Peter Guenter est titulaire d’un Master en Éducation Physique de la faculté de Médecine et de Sciences de la Santé de l’Université de Gand (Belgique). Il a débuté sa carrière comme visiteur médical chez Smithkline en 1986. Il a rejoint Sanofi en 1995 où il a occupé différentes fonctions en France, en Europe et dans les opérations commerciales globales. En 2000, il a été nommé Directeur Général Belgique, puis Vice-Président pour l’Europe de l’Est, puis encore pour l’Europe du Nord. En 2008, il a pris fonction de Directeur Général des Opérations Commerciales pour l’Allemagne et en 2011, Peter Guenter est devenu le Directeur Général de la zone Allemagne- Sanofi ‰Document de référence 2016 | 39 Suisse-Autriche. Il a été nommé Senior Vice-Président des Opérations Globales Europe en juillet 2011. Il a rejoint le Générale et Marchés Emergents de Sanofi. Le 1er juin 2016, il a été nommé Vice-Président Exécutif et Date de naissance : 21 janvier 1959 Karen Linehan est licenciée ès lettres et titulaire d’un diplôme en droit (Juris Doctorate) de l’Université de Georgetown aux États-Unis. Elle a commencé sa carrière en qualité d’attachée au cabinet du Président de la Chambre des députés américaine de septembre 1977 à août 1986. Puis, elle a été collaborateur dans un cabinet d’avocats à New York jusqu’en décembre 1990. En janvier 1991, elle a rejoint Sanofi en qualité de Directeur Juridique Adjoint de la filiale américaine. En juillet 1996, Karen Linehan a intégré la Direction Juridique à Paris pour traiter des affaires juridiques internationales du Groupe ; elle y a occupé différentes fonctions, notamment de Directeur Juridique Adjoint Opérations. Elle a été nommée à sa Karen Linehan est citoyenne américaine et irlandaise. Date de naissance : 20 mars 1967 David Loew est titulaire d’un diplôme en Finance et de Marketing ainsi qu’un MBA de l’Université de Saint-Gall, Il a commencé sa carrière aux E´ tats-Unis chez Coopers & Lybrand et Hewlett Packard en 1990, avant de rejoindre Roche en 1992. Au cours des 21 années qui ont suivi, David a exercé plusieurs responsabilités auprès de Roche, dont celles de Responsable Oncologie Globale, de Directeur Général Suisse, de Responsable Global du Marketing et de la Stratégie Produits Globale et de Responsable de la Région Europe Orientale, Moyen- Orient et Afrique de la Division Pharma de Roche. Il a rejoint Sanofi en juillet 2013 en qualité de Senior Vice-Président, Opérations Commerciales Europe puis a Globales de Sanofi Pasteur en janvier 2016. Il est le d’Administration de GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunization). Il préside également le Steering Committee de l’IFPMA composé des directeurs généraux des sociétés membres (GSK, Merck, Johnson & Johnson, Pfizer, Takeda, Novartis et Daiichi Sankyo). Il a été nommé à sa fonction actuelle le 1er juin 2016. Date de naissance : 3 avril 1962 Philippe Luscan est diplômé de l’École Polytechnique (X) et de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris en biotechnologies. Il a commencé sa carrière en 1987 en tant que Responsable production chez Danone. En 1990, il a rejoint le Groupe Sanofi en tant que Directeur d’usine de Sanofi Chimie à Sisteron et a occupé ensuite les fonctions de Directeur industriel de Sanofi aux États-Unis, de Vice-Président Supply Chain et de Vice-Président Chimie en septembre 2006. Il a été nommé à sa fonction actuelle en septembre 2008. Depuis le 1er janvier 2015, Philippe Luscan est aussi Président de Sanofi en France. Date de naissance : 3 juillet 1963 Alan Main est titulaire d’un Bachelor of Arts en marketing international de Thames Polytechnic à Londres, et a suivi différents programmes pour dirigeants des écoles de commerce de Londres, Harvard et Columbia, ainsi que de Alan Main possède plus de 30 ans d’expérience du marketing et de la gestion dans les domaines de la santé grand public et du dispositif médical, acquise tout d’abord chez Stafford Miller/Block Drug (désormais chez GSK). Il a ensuite rejoint Merrell Dow (désormais chez Sanofi) puis la London Rubber Company. En 1992, il est entré chez Roche Consumer Health et s’est vu confier des en Afrique du Sud et en Asie Pacifique. A la suite de l’acquisition de Roche Consumer Health par Bayer en 2004, il a continué à occuper des rôles opérationnels clés, tels que responsable des zones Asie Pacifique et Europe. En 2010, il a rejoint l’activité dispositifs médicaux de Bayer au poste de Président Monde de Bayer Medical Care. Il a été nommé à sa fonction actuelle en octobre 2016. Date de naissance : 20 janvier 1954 Titulaire d’une licence en chimie et d’un doctorat en chimie organique de l’University College de Londres, Muzammil 40 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Mansuri a fait ses études postdoctorales à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et à Columbia. Il a débuté sa carrière en 1981 comme chercheur auprès de Shell Research Limited. Il a ensuite rejoint Bristol-Myers Company où il a exercé pendant plusieurs années des responsabilités croissantes en R&D. Il a été Président et Directeur Général de CGI Pharmaceuticals de 2007 à 2010. Avant de rejoindre Sanofi, Muzammil Mansuri était Senior Vice-Président, Stratégie R&D et Développement de l’Entreprise chez Gilead Sciences. Il a été nommé à sa fonction actuelle en Muzammil Mansuri est citoyen américain et britannique. Date de naissance : 4 octobre 1954 Le Dr Meeker a obtenu son doctorat en médecine à la Faculté de médecine de l’Université du Vermont. Il a fait son internat en médecine interne au Beth Israel Hospital de Boston et s’est spécialisé en soins intensifs en pneumologie à l’Université de Boston. Il est également Genzyme, le Dr Meeker était Directeur de l’unité de soins professeur adjoint de médecine à l’Université de l’Ohio. Il est l’auteur de plus de 40 articles scientifiques et de multiples chapitres d’ouvrages. Le Dr Meeker a intégré Genzyme en 1994 au poste de Directeur Médical du programme Thérapie génique et Mucoviscidose. Il a ensuite accédé au poste de Vice-Président, Affaires Médicales en charge du développement des produits thérapeutiques, et plus particulièrement du portefeuille de produits pour le traitement des maladies génétiques rares. Il a été promu Senior Vice-Président en 1998 et est lysosomales et des programmes consacrés à Thyrogen® en Europe en 2000. Le Dr Meeker a été ensuite nommé Président de l’unité fonctionnelle Maladies lysosomales globale en 2003. Dans ces fonctions, il a encadré la mise sur le marché mondiale d’Aldurazyme®, de Fabrazyme® et de Myozyme®. En 2008, il est devenu Vice-Président Transplantation. En 2009, il a été nommé Directeur des Opérations, chargé de l’organisation commerciale de Directions Pays et des fonctions Accès au marché. Il a été nommé Directeur Général de Genzyme en novembre 2011 et a rejoint le comité exécutif en septembre 2013. Depuis janvier 2016, le Dr Meeker dirige l’entité mondiale de médecine de spécialités de Sanofi, Sanofi Genzyme. David P. Meeker est citoyen américain. Date de naissance : 5 octobre 1967 Le Dr Nathwani est né en Ouganda et a fait ses études au Royaume-Uni. Il a obtenu son doctorat en médecine en 1987 à Londres et s’est spécialisé ensuite en cardiologie dans plusieurs hôpitaux universitaires londoniens. Il est Il a débuté sa carrière en 1994 chez Glaxo Group Research et possède plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie pharmaceutique. Entre 1994 et 2004, il a exercé des responsabilités croissantes dans le domaine de la recherche et du développement pour diverses fonctions et GlaxoSmithKline, en Europe et aux États-Unis. Il a rejoint Novartis en 2004 au poste de Senior Vice-Président et Responsable Global du Développement de la Franchise Maladies Cardiovasculaires et Métaboliques et, pendant 11 ans, a exercé un certain nombre de responsabilités de haut niveau dans le domaine du développement et des opérations commerciales, dont celles de Responsable Global de la Franchise Critical Care. Il a été nommé Responsable Global des Affaires Médicales de Novartis Pharma AG en juin 2014 et a intégré simultanément le Comité Exécutif Pharma au sein duquel il a piloté la mise Il a été nommé à sa fonction actuelle en mai 2016. Date de naissance : 19 décembre 1963 Roberto Pucci est diplômé en droit de l’Université de Lausanne (Suisse). Il a débuté sa carrière en 1985 chez Coopers & Lybrand à Genève (Suisse) en tant qu’auditeur externe. Il a ensuite rejoint le groupe Hewlett-Packard (HP) en 1987, où il a occupé différents postes dans les ressources humaines, en Suisse et en Italie, dont le poste de Directeur des Ressources Humaines au siège social Europe et Directeur des Ressources Humaines en Italie. En 1999, il est devenu Directeur des Rémunérations chez Agilent Technologies, une société spin-offde HP, et a été nommé Vice-Président des Ressources Humaines Europe en 2003. En 2005, il rejoint les États-Unis dans la société Case New Holland, une filiale du Groupe Fiat, en tant que Senior Vice-Président, Ressources Humaines, et est nommé, en 2007, Vice-Président Exécutif, Ressources Humaines du Groupe Fiat à Turin, Italie. Roberto Pucci a rejoint Sanofi en qualité de Vice-Président Exécutif, Roberto Pucci est citoyen italien et suisse. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 41 Date de naissance : 20 janvier 1971 Kathleen Tregoning est titulaire d’un Bachelor of Arts en relations internationales de l’Université de Stanford et d’un master en politiques publiques de la John F. Kennedy School of Government de l’Université Harvard. Kathleen Tregoning possède plus de 20 ans d’expérience en politique, en relations publiques et en campagnes de sensibilisation. Elle a débuté sa carrière en 1993 chez Andersen Consulting à San Francisco avant de prendre les fonctions de conseiller politique puis d’adjoint au Maire En 2001, elle rejoint Washington, D.C. où elle exerce comme membre du personnel au sein du Congrès américain, travaillant pour les présidents de la Chambre des représentants des E´ tats-Unis au sein du Ways & Means Committee, du House Energy & Commerce Committeeet du SenateBudgetCommittee. Dans tous les postes qu’elle a occupés, elle a été un élément clé pour les membres du Congrès sur une grande variété de questions relatives aux soins médicaux, notamment concernant Medicare, Medicaid, les médicaments sur ordonnance, la gestion des maladies, la technologie de l’information médicale, et les soins en phase post-aiguë. Kathleen Tregoning rejoint ensuite Biogen en 2006 en tant que Vice-Présidente, Politique Publique et Affaires Gouvernementales. Au cours des neuf années qui ont gouvernementales mondiales de la société destinée à promouvoir une politique permettant la distribution de produits biopharmaceutiques innovants aux patients. En 2015, elle est nommée Senior Vice-Président, Affaires Générales de Biogen, et supervise la défense de la politique de la société, la communication institutionnelle et interne, les relations médias, la communication sur les produits et la sensibilisation philanthropique et associative Elle a été nommée à sa fonction actuelle en février 2017. Date de naissance : 12 avril 1951 Né en Algérie, où il a suivi sa formation médicale initiale, le Dr Zerhouni a poursuivi sa carrière académique à l’Hôpital Universitaire Johns-Hopkins (États-Unis) en 1975, où il a été élevé au rang de Professeur de Radiologie et d’Ingénierie Biomédicale. Il a présidé le département radiologiques, a été Vice-Doyen pour la recherches et Vice-Doyen Exécutif de l’École de Médecine entre 1996 et 2002, avant sa nomination à la tête des Instituts Nationaux de la Santé aux États-Unis (NationalInstitutesofHealthof the United States of America) de 2002 à 2008. Le Dr Zerhouni a été nommé membre de l’Institut de (U.S. National Academy of Sciences) en 2000. Il a été nommé à la Chaire Innovation Technologique au Collège de France, élu membre de l’Académie de Médecine en en décembre 2011. Il est l’auteur de plus de 200 publications scientifiques, a déposé 8 brevets. En février 2009, il a entamé une collaboration avec Sanofi en qualité de conseiller scientifique auprès du Directeur Général et du Senior Vice-Président Recherche et Développement. Il a été nommé Président Monde, Recherche & Développement en charge des Médicaments et Vaccins et membre du comité exécutif en janvier 2011. Il a été Au 31 décembre 2016, aucune de ces personnes, à l’exception de Kathleen Tregoning, n’exerçait leur activité 5.A. Rémunérations et engagements pris au bénéfice 1\. Politique de rémunération des dirigeants mandataires Les développements qui suivent constituent la politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux établie en application de l’article L. 225-37-2 du Code de commerce. Cette politique présente les principes et les critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de Sanofi. Il est précisé que le versement, en 2018, des éléments de rémunération variables et exceptionnels composant la rémunération au titre de l’exercice 2017 qui sont exposés ci-après est conditionné à l’approbation par l’assemblée générale ordinaire des éléments de rémunération du dirigeant mandataire social concerné dans les conditions prévues à l’article L. 225-100 du Code de commerce. La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux est fixée par le conseil d’administration sur AFEP-MEDEF pour la détermination des rémunérations et avantages consentis aux mandataires sociaux et aux 42 | Document de référence 2016 ‰Sanofi L’article L. 225-37 al.7 du Code de commerce, le code AFEP-MEDEF ainsi que les recommandations de l’AMF requièrent de faire état de manière précise de l’application par la Société des recommandations formulées dans le code AFEP-MEDEF et d’expliquer, le cas échéant, les raisons pour lesquelles la Société n’aurait pas mis en recommandation du code AFEP-MEDEF selon laquelle les attributions d’options ou d’actions de performance doivent intervenir aux mêmes périodes calendaires d’une année sur l’autre n’a pas été suivie. En effet contrairement aux attributions d’options de souscription et d’actions de performance effectuées depuis 2009 qui ont eu lieu en mars, les attributions au titre de 2016 ont eu lieu en mai, période à laquelle il est désormais prévu de procéder aux attributions d’options ou d’actions de performance. Pour Gouvernement d’Entreprise – Ecarts dans l’application des recommandations du code AFEP-MEDEF », du document Politique de rémunération du Président du Conseil La rémunération du Président du Conseil d’administration dissocié se compose uniquement d’une rémunération fixe rémunération variable, de toute attribution d’options de souscription ou d’actions de performance et de jetons de Le Président du Conseil dissocié ne bénéficie pas du régime de retraite supplémentaire additif à prestations De même, il ne bénéficie ni d’une indemnité de départ ni Les dirigeants mandataires sociaux ne perçoivent pas de d’administrateur. Ainsi, le Président du Conseil ne perçoit pas de jetons de présence au titre de la présidence du conseil, en tant que Président du comité des nominations et de la gouvernance, ou en tant que Président du comité Politique de rémunération du Directeur Général La politique de rémunération du Directeur Général est une déclinaison de la politique de rémunération du Groupe la section « 4.1.C. Rémunérations » et La politique de rémunération de Sanofi recherche une cohérence avec les pratiques de marché et de l’industrie pour assurer des niveaux de rémunération compétitifs, l’entreprise et le maintien de l’équilibre entre performance La rémunération du Directeur Général est fixée par le conseil d’administration sur recommandation du comité des rémunérations en considération de celles des directeurs généraux des dix principaux groupes pharmaceutiques mondiaux. Cette cohérence par rapport aux pratiques de marché est fondamentale pour attirer et retenir les talents nécessaires aux succès du Groupe. Les pratiques des principales sociétés du CAC 40 sont également revues afin de réaliser un juste équilibre et de prendre en compte à la fois l’intérêt social, les pratiques de marché, les performances du dirigeant et les autres La rémunération en actions est un élément indispensable à l’attractivité de Sanofi en tant qu’employeur à travers le monde, qui vise à faire converger les intérêts des salariés et des actionnaires et à renforcer l’attachement au Sur recommandation du comité des rémunérations, le conseil d’administration fixe les conditions de performance attachées à la rémunération en actions pour tous les bénéficiaires de Sanofi et de ses filiales implantées dans le monde ce qui favorise la réalisation des objectifs basés sur les résultats consolidés et le bilan du Groupe. Sanofi met à la disposition de ses actionnaires les plans de rémunération en actions tels qu’ils sont fournis aux salariés sur la page gouvernance de son site Internet Depuis 2011, le conseil d’administration a profondément remanié la politique de rémunération en actions de Sanofi afin de renforcer l’exigence de performance de tous les bénéficiaires et de diminuer la dilution potentielle du capital. Suite aux retours très positifs et encourageants lors des rencontres dédiées à la gouvernance de Sanofi avec des actionnaires et différentes agences de conseil en vote ainsi qu’au vu des résultats des votes aux assemblées des dernières années, le conseil a décidé de maintenir cette politique et de la renforcer en 2013. Cette politique se caractérise par une maîtrise de la dilution du capital, des conditions de performance multiples et pluriannuelles, une transparence accrue et des conditions spécifiques applicables au Directeur Dans le cadre de cette politique de rémunération, les attributions sont principalement constituées d’actions de performance, seul un nombre limité de cadres dirigeants Le recours aux actions de performance permet de réduire l’effet dilutif des plans de rémunération en actions tout en maintenant un même niveau de motivation. Dans le même temps, le conseil continue de penser que les options par leur effet multiplicateur restent un outil de rémunération adapté aux échelons supérieurs de l’encadrement. souscription d’actions ou d’actions de performance à plusieurs conditions de performance distinctes afin de Sanofi ‰Document de référence 2016 | 43 s’assurer que la rémunération en actions de Sanofi favorise la performance globale et n’encourage pas la prise de risque excessive. La non-atteinte de ces conditions sur la période de mesure de la performance est sanctionnée par la perte de tout ou partie de l’attribution Les attributions sont également subordonnées à une condition de présence dans le Groupe au cours de la période d’indisponibilité (4 ans pour les options, 3 ans pour les actions de performance suivis d’obligations exigeantes de conservation pour le Directeur Général). Le prix d’exercice des options est fixé par le conseil, ne comprend jamais de décote et est au moins égal à la moyenne des cours des vingt jours de bourse précédant la Les conditions des attributions antérieures ne peuvent pas être modifiées ultérieurement, par exemple avec des conditions de performance plus souples ou un prix Lorsque le Directeur Général est recruté à l’extérieur du Groupe, le conseil d’administration, sur proposition du comité des rémunérations peut décider de l’indemniser de tout ou partie des avantages qu’il a perdus en quittant son précédent employeur. Les conditions de recrutement visent dans ce cas à répliquer la diversité de ce qui est perdu avec un niveau de risque comparable (part variable, rémunération moyen terme en actions ou en numéraire). Le Groupe a pour objectif de mettre en place et maintenir une structure de rémunération équilibrée entre la partie fixe, les avantages en nature, la partie variable court- terme en numéraire et la partie variable moyen-terme en actions. Les montants de la rémunération fixe et de la rémunération variable annuelle ne font pas l’objet d’une révision annuelle. Les ajustements de rémunération fondés sur les performances et les pratiques de marchés se font principalement sur la rémunération en actions qui a un horizon moyen terme et vise à aligner les intérêts du Directeur Général sur ceux des actionnaires et des parties La politique de rémunération de Sanofi est destinée à motiver et à récompenser la performance en s’assurant opérationnels et sociaux reflétant l’intérêt social et la création de valeur actionnariale. Les deux principaux leviers d’action sont la rémunération variable en numéraire La rémunération variable annuelle est comprise entre 0 et 250 % de la rémunération fixe, avec une cible à 150 %. Elle est établie en fonction de critères quantifiables et qualitatifs. Le taux d’atteinte de la part variable due au titre des critères quantifiables peut être modulé à la baisse quelle que soit la performance atteinte afin de pouvoir mieux prendre en compte le niveau d’atteinte des critères qualitatifs ; cette flexibilité ne peut jouer qu’à la baisse et ne peut agir comme un facteur compensant une moindre La rémunération en actions du Directeur Général peut aller jusqu’à 250 % de la rémunération court terme cible (fixe + variable). La valorisation des options de souscription d’actions est calculée à leur date d’attribution selon le modèle Black & Scholes. La valorisation des actions de performance est également calculée à leur date d’attribution. Il s’agit de la différence entre le cours de l’action au jour de l’attribution et la somme actualisée des dividendes à percevoir sur les trois prochaines années. Les paramètres utilisés pour calculer les valorisations sont des paramètres de marché disponibles dans la presse financière. La rémunération en actions du Directeur directeurs généraux des dix principaux groupes pharmaceutiques mondiaux avoisinait 1 500 000 euros, la médiane des attributions de rémunération long-terme (qu’elle soit en actions ou en numéraire) se situait autour de 800 % de cette rémunération fixe. Chaque attribution consentie au Directeur Général prend Les dirigeants mandataires sociaux ne perçoivent pas de d’administrateur. Ainsi, le Directeur Général ne perçoit pas de jetons de présence en tant qu’administrateur ou en tant que membre du comité de réflexion stratégique. Le Directeur Général bénéficie d’un régime de retraite supplémentaire à prestations définies, d’une indemnité de fin de mandat et d’une indemnité de non-concurrence. Chacun de ces avantages est pris en compte par le conseil d’administration dans la fixation de la rémunération Le Directeur Général bénéficie du régime de retraite supplémentaire additif à prestations définies Sanofi au sens de L. 137-11 du Code de la sécurité sociale dont bénéficient les salariés de Sanofi et de ses filiales françaises, répondant aux conditions d’éligibilité définies au règlement dudit régime. Ce régime, qui reste ouvert, a été mis en place le 1er octobre 2008 pour achever le processus d’harmonisation des statuts du personnel des 44 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Ce régime est ouvert aux cadres (au sens de l’AGIRC) de Sanofi et de ses filiales françaises, répondant à des conditions d’éligibilité, définies au règlement dudit régime et conditionnant la constitution des droits à prestations à l’entreprise. Il est réservé aux cadres ayant un minimum de 10 ans d’ancienneté et dont la rémunération annuelle de base excède pendant 10 années civiles consécutives ou non quatre Plafonds Annuels de Sécurité Sociale l’entreprise et externalisé auprès d’un assureur. Le complément de retraite, qui ne peut dépasser 37,50 % (1,5 % par année d’ancienneté plafonnée à 25 ans) de la rémunération de référence, prévoit une rente viagère, réversible, basée sur la moyenne arithmétique des trois versées au cours des cinq années, consécutives ou non, rémunération de référence est limitée à 60 PASS en vigueur l’année de liquidation. Par ailleurs, le conseil d’administration a décidé que l’acquisition de nouveaux droits par le Directeur Général serait soumise à une condition de performance à compter du 1er janvier 2017. Cette rente complète les autres régimes de retraite auxquels le bénéficiaire peut avoir droit en France ou à l’étranger sans que l’ensemble ne puisse dépasser 52 % de la rémunération de référence. Lorsque l’ensemble des rentes versées au titre des différents régimes de retraite dépasse ce plafond de 52 %, le montant de la rente du régime de retraite supplémentaire de Sanofi est réduit Ce dispositif de retraite est soumis à un certain nombre de charges fiscales et sociales : CSG, CRDS, CSAM, CASA et contribution de 7 % et 14 % sur la rente, 24 % sur le Le versement de cette indemnité n’intervient qu’en cas de départ contraint des fonctions de Directeur Général, c’est-à-dire en cas de révocation ou de démission liée à un changement de stratégie ou de contrôle de la Société. En effet, le cas de non-renouvellement du mandat de Directeur Général à son échéance est sans objet dans la mesure où ce mandat est à durée indéterminée. Le versement de l’indemnité est par ailleurs exclu dans les Š en cas de révocation pour faute grave ou lourde ; Š s’il quitte à son initiative la Société pour exercer de Š s’il change de fonction à l’intérieur du Groupe ; Š s’il fait valoir ses droits à la retraite. Le montant de l’indemnité est plafonné à 24 mois de sa rémunération fixe en vigueur à la date de cessation du mandat et de la dernière rémunération variable perçue performance appréciées sur les trois exercices précédant la cessation du mandat sont remplies. Le montant de cette indemnité est diminué de toute somme perçue au titre de I’indemnité compensatrice de l’engagement de non-concurrence, de sorte que montant cumulé de ces deux indemnités ne puisse en aucun cas excéder deux ans de rémunération fixe plus En cas de départ de la Société, le Directeur Général s’engage après son départ à ne pas rejoindre comme salarié ou mandataire social, ni à effectuer de prestation, ni coopérer avec une société concurrente de la Société. engagement ainsi que le montant et les modalités de versement de l’indemnité que le Directeur Général perçoit Lors du départ du Directeur Général de la Société, le conseil d’administration peut néanmoins décider de le décharger de cet engagement, pour tout ou partie de la période couverte par l’engagement. Dans cette hypothèse, l’indemnité compensatrice de non-concurrence n’est pas due pour la période à laquelle la Société renonce. Š Conséquences du départ du Directeur Général sur la En cas de départ pour une cause autre que la démission ou la révocation pour faute grave ou lourde (cas de caducité totale), le taux d’allocation global est proratisé pour tenir compte de la présence effective du Directeur Si à un moment quelconque avant l’expiration du délai de validité des options ou avant la fin de d’acquisition des actions de performance, le Directeur Général rejoint comme salarié ou mandataire social, ou effectue une prestation ou coopère avec une société concurrente de Sanofi, il perd irrévocablement ses options et ses actions de performance indépendamment d’une éventuelle décharge partielle ou totale de son engagement de non-concurrence au titre de son mandat de Directeur Général qui peut être décidée par En cas de départ à la retraite à partir de l’âge légal avant l’expiration du délai de validité des options ou avant la fin de la période d’acquisition des actions de performance, le Directeur Général continue à bénéficier des options et des actions de performance initialement attribuées, mais reste soumis aux autres conditions du Plan, y compris les Par ailleurs, il n’existe pas de clause d’accélération en cas Sanofi ‰Document de référence 2016 | 45 2\. Rémunération du Président du Conseil Serge Weinberg est Président du Conseil d’administration depuis le 17 mai 2010. Il n’a pas et n’a jamais eu de Le Président du Conseil préside également le comité des nominations et de la gouvernance et le comité de réflexion coordination avec la Direction Générale, le Président représente la Société dans ses relations de haut niveau avec les pouvoirs publics et les grands partenaires du Groupe tant au plan national qu’international et prend part à la définition des grandes options stratégiques du Groupe, notamment en matière de croissance externe. Le Président et le Directeur Général, quand les fonctions sont dissociées, se tiennent étroitement informés de leur Tableau de synthèse des rémunérations, des options et des actions attribuées à Serge Weinberg (tableau n°1 du code Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées dans le tableau suivant) Valorisation des options de souscription attribuées au cours de l’exercice Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice Valorisation des autres plans de rémunération long terme Tableau récapitulatif des rémunérations de Serge Weinberg (tableau n°2 du code AFEP-MEDEF) Sur proposition du comité des rémunérations, le conseil d’administration, lors de sa séance du 3 mars 2016, a arrêté les éléments de rémunération de Serge Weinberg Pour l’exercice 2016, la rémunération annuelle fixe de Serge Weinberg a été maintenue à 700 000 euros. Conformément à la politique de rémunération, il n’a pas perçu de rémunération variable, ne s’est pas vu attribuer d’options de souscription ou achat d’actions ou d’actions de performance. Il n’a pas non plus perçu de jetons de présence au titre de son mandat d’administrateur. Les avantages en nature correspondent pour l’essentiel à une voiture de fonction avec chauffeur. Serge Weinberg ne bénéficie pas du régime de retraite supplémentaire additif à prestations définies de Sanofi. Sur proposition du comité des rémunérations, le conseil d’administration, lors de sa séance du 2 mars 2017, a arrêté les éléments de rémunération de Serge Weinberg. Pour l’exercice 2017, sa rémunération annuelle fixe est maintenue à 700 000 euros. Ainsi, la rémunération de Serge Weinberg est inchangée depuis son arrivée en 2010\. De même, il ne percevra pas de rémunération variable, ne recevra ni options de souscription ou d’achat d’actions ni actions de performance, conformément aux recommandations de l’AMF. Il ne recevra pas de jetons de 3\. Rémunération du Directeur Général, Olivier Olivier Brandicourt est Directeur Général depuis le 2 avril 2015\. Il n’a pas et n’a jamais eu de contrat de travail avec 46 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Tableau de synthe`se des re´mune´rations, des options et des actions attribue´es a` Olivier Brandicourt (tableau n°1 du Re´ mune´ rations dues au titre de l’exercice (de´ taille´ es dans le tableau suivant) Valorisation des options de souscription attribue´es au cours de l’exercice(a) Valorisation des actions de performance attribue´ es au cours de l’exercice(b) Valorisation des autres plans de re´ mune´ ration long terme Tableau récapitulatif des rémunérations d’Olivier Brandicourt (tableau n°2 du code AFEP-MEDEF) Sur proposition du comité des rémunérations, le conseil d’administration, lors de sa séance du 3 mars 2016, a arrêté les éléments de rémunération d’Olivier Brandicourt Sa rémunération annuelle pour 2016 se composait d’une 1 200 000 euros (inchangée depuis son arrivée) et d’une rémunération variable cible de 150 % de sa rémunération fixe, soumise à des objectifs à quantifiables et qualitatifs et plafonnée à 250 % de la Olivier Brandicourt a également perçu en janvier 2016 le solde de son indemnité forfaitaire, versée en contrepartie des avantages auxquels il a renoncé en quittant son précédent employeur, soit 2 000 000 euros, dont paiement était soumis à une condition de présence. Cette indemnité visait à l’indemniser des avantages significatifs qu’il a perdus du fait de son départ de chez Bayer (part Pour l’exercice 2016, la part variable de la rémunération d’Olivier Brandicourt était comprise entre 0 et 250 % de sa rémunération fixe, avec une cible à 150 %. Sa rémunération variable au titre de 2016 a été établie en partie en fonction de critères quantifiables et en partie en fonction de critères qualitatifs. Ces critères s’articulaient autour des objectifs suivants : 40 % assis sur des indicateurs financiers (croissance des ventes représentant un tiers et résultat net des activités(1) représentant deux tiers) et 60 % sur des objectifs spécifiques individuels. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 47 le lancement de nouveaux produits (10 %) ; la recherche et développement (15 %) ; la poursuite de la transformation (25 %) ; et l’organisation et les collaborateurs (10 %). La part des critères qualitatifs représente 35 % des objectifs de part variable et est donc limitée. rémunérations et afin de tirer les enseignements des expériences passées, le conseil d’administration a décidé que le taux d’atteinte de la part variable due au titre des critères quantifiables pourrait être modulé à la baisse quelle que soit la performance atteinte afin de pouvoir mieux prendre en compte le niveau d’atteinte des critères qualitatifs ; cette flexibilité ne pourrait jouer qu’à la baisse et ne pourrait agir comme un facteur compensant une D’une manière générale, les critères de performance rémunération qu’à l’acquisition définitive des options de souscription et des actions de performance correspondent aux objectifs de la Société, et sont exigeants. réalisation requis pour les critères quantifiables ainsi que le détail des critères qualitatifs bien que préétablis de manière précise ne peuvent être rendus publics. Ces critères sont toujours appréciés en tenant compte des Sur proposition du comité des rémunérations, le conseil d’administration du 2 mars 2017 a passé en revue le taux d’atteinte de chaque critère et de chaque sous-critère. Les constatations sont récapitulées dans le tableau qui suit. (a)Voirde´ finitiona` lasection«3.1.10.Annexe–de´ finitionsdesdonne´ esfinancie` res». Sur proposition du comite´ des re´ mune´ rations, le conseil d’administration du 2 mars 2017 a fixe´ la re´ mune´ ration 1 954 800 euros, soit 162,9 % de sa re´ mune´ ration fixe. 48 | Document de référence 2016 ‰Sanofi un critère externe basé sur le Total Shareholder Return rapport à un panel de sociétés pharmaceutiques. Ces critères ont été choisis parce qu’ils alignent la rémunération en actions à moyen terme sur la Les plans s’articulent comme suit : Š Le critère de performance basé sur le résultat net des activités porte sur 50 % de l’attribution. Il correspond au ratio à taux de change constant du résultat net des activités réel sur le résultat net des activités prévu au budget. Ce critère correspond à l’atteinte moyenne, sur l’ensemble de la période du résultat net des activités par rapport au résultat net des activités prévu au budget. Le résultat net des activités prévu au budget est validé par le conseil d’administration au début de chaque exercice. L’objectif de résultat net des activités ne peut être inférieur à la fourchette basse de la Guidance annuelle publiquement annoncée par la Société au début de chaque année. Le barème prévoit qu’en deçà de 95 % de l’objectif, les options ou les actions de performance La rémunération variable d’Olivier Brandicourt au titre de 2016 lui sera versée en 2017. d’assurances complémentaires maladie et décès, ainsi que du même régime de prévoyance et de frais de soins de santé que les collaborateurs du Groupe en France, régimes auxquels il est assujetti et cotise. Les avantages en nature perçus en 2016 qui s’élèvent à 313 euros correspondent à l’avantage social lié au régime Sur proposition du comité des rémunérations, le conseil d’administration du 4 mai 2016 a décidé au titre de 2016 d’attribuer 220 000 options de souscription d’actions et 50 000 actions de performance à Olivier Brandicourt. La valorisation de ces attributions représente 3,75 fois sa Conformément au code AFEP-MEDEF, l’intégralité des attributions est soumise à la fois à des critères internes basés sur le résultat net des activités(1) et sur le rendement des actifs (le ReturnOnAssets,ou ROA), et à Si R est inférieur à 95 % Si R est égal à 95 % Si R est supérieur à 95 % et inférieur à 98 % (50 + [(R – 95) x 16]) % Si R est supérieur ou égal à 98 % et inférieur ou égal à 105 % Si R est supérieur à 105 % et inférieur à 110 % (105 + [(R – 105) x 9]) % Si R est supérieur ou égal à 110 % Š Le critère basé sur le ROA porte sur 30 % de l’attribution. Le barème fixé comporte une cible ROA dont la non-atteinte est pénalisée par la caducité de tout ou partie des options ou des actions de Si P est compris entre la performance minimum (M) et intermédiaire (I) Si P est compris entre la performance intermédiaire (I) et la cible ROA (T) [70 x (P-T)/(T-I) + 100] % Si P est inférieur ou égal à la cible minimum (M) Si P est égal à la performance intermédiaire (I) Si P est supérieur ou égal à la cible ROA Š Le critère basé sur le TSR porte sur 20 % de l’attribution. Ce rendement global aux actionnaires se compose à la fois de l’appréciation de la valeur des actions Sanofi (la progression du cours de bourse) et de la valeur distribuée aux actionnaires (le dividende), l’investissement dans les actions Sanofi. Le TSR de Sanofi est comparé à celui d’un panel qui est constitué de dix sociétés, à savoir Astra Zeneca, Bayer, BMS, Eli Lilly, GSK, Johnson & Johnson, Merck, Novartis, Pfizer et Roche. Le nombre d’options exerçables et d’actions de performance acquises dépend du positionnement de Sanofi par rapport au TSR de ce panel. En dessous de la médiane, les options ou les actions de performance La médiane est la performance de la société du panel rang. Le point haut est la moyenne arithmétique de la performance des sociétés du panel placées aux 1er et 2ème rangs. Le point intermédiaire est égal à la médiane + ((le point haut – moins la – si le TSR de Sanofi est inférieur à la médiane, le taux d’allocation TSR sera de 0 % ; Sanofi ‰Document de référence 2016 | 49 – si le TSR de Sanofi est égal à la médiane, le taux d’allocation TSR sera de 50 % ; – si le TSR de Sanofi est égal au point intermédiaire, le taux d’allocation TSR sera de 100 % ; – si le TSR de Sanofi est supérieur ou égal au point haut, le taux d’allocation TSR sera de 150 % ; – si le TSR de Sanofi est supérieur à la médiane et inférieur au point haut, le taux d’allocation TSR sera Š À ces trois conditions s’ajoutent pour les options de souscription d’actions, une condition implicite, le prix d’exercice, ainsi qu’une condition de présence. Š L’attribution définitive est conditionnée à une clause de Š En cas de départ pour une cause autre que la démission ou la révocation pour faute grave ou lourde, le taux d’allocation global sera proratisé pour tenir compte de la présence effective d’Olivier Brandicourt dans le Groupe au cours de la période d’acquisition Š Le Directeur Général est soumis à une obligation de conservation jusqu’à la cessation de ses fonctions d’un nombre d’actions de la Société correspondant à 50 % des plus-values d’acquisition nettes des impôts et contributions afférentes obtenues par levées d’options et 50 % du gain d’acquisition calculé à d’attribution définitive des actions nettes des impôts et contributions afférentes. Ces actions doivent être conservées au nominatif jusqu’à la cessation de ses Š Conformément au code AFEP-MEDEF, le Directeur Général est soumis aux règles de prévention des manquements et délits d’initiés imposant des périodes d’abstention qui sont notamment contenues dans le Š Conformément au code AFEP-MEDEF et au règlement intérieur de la Société, Olivier Brandicourt a pris l’engagement de ne pas recourir à des opérations spéculatives ou de couverture du risque et, à la connaissance de la Société, aucun instrument de couverture n’a été mis en place. Le conseil estime que ces conditions de performance sont les bons indicateurs du développement de la valeur d’investissement dans une période où la croissance externe joue un rôle plus déterminant que par le passé (la condition de ROA), de l’engagement de délivrer des résultats exigeants dans un environnement économique difficile (la condition de résultat net des activités) et du bon positionnement de Sanofi par rapport à ses concurrents en termes de retour pour l’actionnaire (la condition TSR). Si pour des raisons de confidentialité, le quantum des critères internes bien qu’établi de manière précise ne peut être rendu public, les taux d’atteinte des critères internes sont rendus publics à la fin des périodes de mesure de la En effet, dans une démarche de transparence, Sanofi s’est engagée dès 2011 à publier dans son rapport annuel le niveau d’atteinte constaté par le conseil d’administration des conditions de performance applicables aux plans de rémunérations en actions dont le Directeur Général et les autres membres du comité exécutif bénéficient. Le conseil estime que préciser le niveau d’atteinte permet aux actionnaires de mieux se rendre compte du caractère Les taux d’atteinte des plans de rémunération en actions de performance échus depuis 2011 sont les suivants : 50 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Ces taux d’atteinte sont ceux des plans de rémunération en actions dont bénéficiait l’ancien Directeur Général. Options d’achat et de souscription d’actions attribuées à Olivier Brandicourt en 2016 (tableau n°4 du code AFEP- Options de souscription 1 452 000 Selon le modèle Black & Scholes, chaque option attribuée le 4 mai 2016 a été valorisée à 6,60 euros, soit une valorisation totale de 1 452 000 euros. Le conseil d’administration avait décidé de limiter le nombre d’options qui pourrait être attribué aux dirigeants mandataires sociaux à 15 % de l’enveloppe globale approuvée par l’assemblée générale du 4 mai 2016 (0,5 % du capital). Le pourcentage d’options attribuées au l’enveloppe globale votée à l’assemblée générale du 4 mai 2016 et 54,62 % de l’enveloppe globale attribuée à l’ensemble des bénéficiaires le 4 mai 2016. Il est important de rappeler que depuis 2015 les options de souscription d’actions sont réservées aux membres du comité exécutif hors France et aux bénéficiaires des pays dans lesquels l’attribution d’actions n’est pas possible et non plus à l’ensemble des bénéficiaires de rémunération en actions ce qui explique la proportion plus élevée d’attribution au dirigeant mandataire social dans les plans Options d’achat et de souscription d’actions levées par Olivier Brandicourt en 2016 (tableau n°5 du code AFEP- Aucune option de souscription d’actions n’est actuellement Récapitulatif des options d’achat et de souscription d’actions détenues par Olivier Brandicourt A la date de parution du présent document, le nombre total d’options restant à lever par Olivier Brandicourt représente 0,03 % du capital social au 31 décembre 2016. Actions de performance attribuées à Olivier Brandicourt en 2016 (tableau n°6 du code AFEP-MEDEF) supplémentaires au titre de 2016 par rapport à celle au titre de 2015 vise à rapprocher la rémunération en actions d’Olivier Brandicourt de celle de ses pairs au sein de Chaque action de performance attribuée le 4 mai 2016 a été valorisée à 61,06 euros, soit une valorisation de Le conseil d’administration avait décidé de limiter le nombre d’actions de performance qui pourrait être attribué aux dirigeants mandataires sociaux à 5 % de l’enveloppe globale approuvée par l’assemblée générale du 4 mai 2016 (1,5 % du capital). Le pourcentage d’actions attribuées à Olivier Brandicourt en 2016 représente générale du 4 mai 2016 et 1,22 % de l’enveloppe globale attribuée à l’ensemble des bénéficiaires le 4 mai 2016. Actions de performance attribuées à Olivier Brandicourt devenues disponibles en 2016 (tableau n°7 du code Sanofi ‰Document de référence 2016 | 51 Récapitulatif des actions de performance attribuées à Olivier Brandicourt A la date de parution du présent document, le nombre total d’actions de performance d’Olivier Brandicourt représentait 0,01 % du capital social au 31 décembre 2016. Sur proposition du comite´ des re´ mune´ rations, le conseil d’administration du 2 mars 2017 a de´ cide´ au titre de 2017 de maintenir le niveau de re´ mune´ ration annuelle fixe inchange´ par rapport a` 2016, soit 1 200 000 euros, de maintenir inchange´ e la structure de la re´ mune´ ration variable annuelle, a` savoir 40 % assis sur des indicateurs financiers (croissance des ventes pour un tiers et re´sultat net des activite´ s pour deux tiers) et 60 % sur des objectifs Š l’excellence des lancements (10 %) ; Š la croissance externe (14 %) ; Š la transformation ope´ rationnelle (12 %) ; Š l’organisation et les collaborateurs (12 %) ; et Š le portefeuille de nouveaux produits (12 %). Pour 2017, la part variable de la re´ mune´ ration d’Olivier Brandicourt sera comprise entre 0 et 250 % de sa re´ mune´ ration fixe, avec une cible a` 150 %. Sur proposition du comite´ des re´ mune´ rations, le conseil d’administration du 2 mars 2017 a de´ cide´ au titre de 2017 d’attribuer 220 000 options de souscription d’actions et 50 000 actions de performance a` Olivier Brandicourt. 5.A.b. Engagements pris au bénéfice des dirigeants supplémentaire additif à prestations définies Sanofi qualifié de L. 137-11 au sens du Code de la sécurité sociale plus amplement décrit à la section « 5.A.a. Rémunération des dirigeants mandataires sociaux – 1. Politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux ». Conformément aux hypothèses prises pour l’évaluation actuarielle de ce régime, le nombre d’éligibles à ce régime est de 541 personnes (29 retraités, 126 préretraités et 386 actifs) au 31 décembre 2016. Olivier Brandicourt a effectué sa carrière dans différents pays et dans différents groupes et donc n’a pas cotisé de façon ininterrompue aux régimes obligatoires français. 10 ans dont il a bénéficié à son arrivée, il cumule actuellement une ancienneté de 11,75 ans au 31 décembre 2016. La rémunération de référence étant théorique maximum du complément de retraite, à ce jour est de 17,625 % de ces 60 PASS, soit 408 364 euros. Olivier Brandicourt ne pourra bénéficier de la retraite supplémentaire de Sanofi que si en quittant le Groupe il peut faire valoir ses droits aux régimes de retraite à taux plein, ce qui requiert d’avoir l’âge légal de la retraite (compte tenu de son âge, pas avant 2018) et d’avoir acquis le nombre de trimestres requis. Sanofi ne dispose pas des éléments lui permettant de déterminer si cette hypothèse de départ en 2018 est réaliste notamment au regard du nombre de trimestres nécessaires, Olivier Brandicourt ayant effectué sa carrière en grande partie à l’étranger. Si Olivier Brandicourt partait à la retraite en 2018, il cumulerait 12,75 ans d’ancienneté, ce qui représenterait 19,125 % de sa rémunération de référence. Cette rente complèterait les autres régimes de retraite auxquels il peut avoir droit en France ou à l’étranger sans que l’ensemble ne puisse dépasser 52 % de la rémunération de référence. Dans l’hypothèse où l’ensemble des rentes versées au titre des différents régimes de retraite dépasserait ce plafond de 52 %, le montant de la rente de régime de retraite supplémentaire de Sanofi serait réduit d’autant L’assemblée générale des actionnaires du 4 mai 2015 a le rapport spécial des commissaires aux comptes relatif à l’engagement de retraite. En application de l’article 229 de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances dite Loi Brandicourt en matière de retraite supplémentaire n’entre pas dans le champ d’application de la Loi Macron quant à l’exigence de subordonner le bénéfice des engagements en matière de retraite au respect de conditions de Lors de sa séance du 7 d’administration, sur recommandation du comité des rémunérations, a décidé d’introduire une condition de le cadre du régime de retraite supplémentaire dont bénéficie Olivier Brandicourt à La condition de performance s’applique comme suit : rémunération est égal ou supérieur à la cible, soit 52 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 150 % de la rémunération fixe, 100 % des droits conditionnels en matière de retraite supplémentaire sont acquis, ce qui correspond à une augmentation de 1,5 % de la rémunération annuelle servant de référence au calcul de la rente versée au titre de ce régime, rémunération est inférieur à 100 % de la rémunération fixe, aucun droit en matière de retraite supplémentaire n’est acquis au titre de l’année considérée, et Š entre ces deux bornes, le calcul des droits octroyés Ainsi, le quantum de l’accroissement annuel des droits conditionnels est plafonné à 1,5 % de la rémunération annuelle servant de référence au calcul de la rente versée au titre de ce régime, et reste donc inférieur à la limite de 3 % de la rémunération annuelle de référence prévue à la l’article L .225-42-1 du Code de commerce. Chaque année, et avant la tenue de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos, le conseil d’administration vérifiera que la condition de performance est bien respectée et déterminera les droits Il est précisé qu’aucun autre élément du régime de retraite 2\. Engagement en cas de départ contraint Le versement de cette indemnité (plus amplement décrit à section « 5.A.a. Rémunération des dirigeants mandataires sociaux – 1. Politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux ») n’intervient qu’en cas de départ contraint des fonctions de Directeur Général, c’est-à-dire en cas de révocation liée à un changement de stratégie ou de contrôle de la Société. Le montant de l’indemnité est plafonné à 24 mois de sa rémunération fixe en vigueur à la date de cessation du mandat et de la dernière rémunération variable perçue En application de l’article L. 225-42-1 du Code de commerce et du code AFEP-MEDEF, le versement de l’indemnité est subordonné à la réalisation de deux critères exercices clos en cas de cessation du mandat avant l’expiration de l’exercice 2017. Ces critères sont les Š la moyenne des ratios du résultat net des activités(1) sur chiffre d’affaires de chaque exercice au moins égale à d’autofinancement sur chiffre d’affaires de chaque exercice au moins égale à 18 %. Le montant de cette indemnité sera diminué de toute somme perçue au titre de I’indemnité compensatrice de l’engagement de non-concurrence, de sorte que le montant cumulé de ces deux indemnités ne puisse en aucun cas excéder deux ans de rémunération fixe plus variable. L’assemblée générale des actionnaires du 4 mai 2015 a le rapport spécial des commissaires aux comptes relatif à l’indemnité de départ. En cas de départ de la Société, Olivier Brandicourt s’engage pour une période de 12 mois après son départ à ne pas rejoindre comme salarié ou mandataire social, ni à effectuer de prestation, ni coopérer avec une société En contrepartie de cet engagement, il percevra une indemnité d’un montant égal à un an de rémunération totale sur la base de sa rémunération fixe en vigueur à la date de la cessation du mandat et de la dernière à cette date. Cette indemnité compensatrice sera payable En cas de départ de la Société, le conseil d’administration engagement, pour tout ou partie des 12 mois. Dans cette ne serait pas due pour la période à laquelle la Société L’assemblée générale des actionnaires du 4 mai 2015 a le rapport spécial des commissaires aux comptes relatif à l’engagement de non-concurrence. 5.A.c. Synthèse des engagements pris à l’égard des dirigeants mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2016 Sanofi ‰Document de référence 2016 | 53 5.A.d. Obligation de détention et de conservation d’actions issues de levées d’options de souscription ou d’achat d’actions ou d’actions de performance par le Le Directeur Général est soumis aux mêmes obligations de détention prévues par les statuts et le règlement intérieur de la Société que les mandataires sociaux. Le jeton de base au titre de l’année 2017 a été maintenu à 30 000 euros annuel et sera calculé proratatemporispour les mandats prenant fin ou prenant effet en cours d’année. Le montant variable a été déterminé en fonction de la présence des administrateurs suivant les principes fixés dans le règlement intérieur du conseil et les proportions Par ailleurs, le Directeur Général est soumis jusqu’à la Š un administrateur résident français reçoit 5 000 euros par séance du conseil ou d’un comité sauf pour le comité d’audit pour lequel il reçoit 7 500 euros par Š 50 % des plus-values d’acquisition nettes des impôts et contributions afférentes obtenues par levées d’options ; Š 50 % du gain d’acquisition calculé à la date d’attribution définitive des actions nettes des impôts et contributions Ces actions doivent être conservées au nominatif jusqu’à Conformément au code AFEP-MEDEF et au règlement la Société, Olivier Brandicourt a pris l’engagement de ne pas recourir à des opérations spéculatives ou de couverture du risque et, à couverture n’a été mis en place. 5.B. Rémunérations et versements de retraite des administrateurs autres que le Directeur Général et le 5.B.a. Jetons de présence (tableau n°3 du code AFEP- Le tableau ci-dessous récapitule les sommes versées au titre de 2015 et 2016 à chaque administrateur de Sanofi, y compris les administrateurs dont le mandat a pris fin Les jetons de présence versés au titre de l’année 2015 et dont le montant a été validé lors de la séance du conseil d’administration du 3 mars 2016, ont fait l’objet d’un Les jetons de présence versés au titre de l’année 2016 et dont le montant a été validé lors de la séance du conseil d’administration du 2 mars 2017, ont fait l’objet d’un paiement partiel en juillet 2016 et feront l’objet d’un Le jeton de base au titre de l’année 2016 a été fixé à 30 000 euros annuel, calculé prorata temporis pour les mandats ayant pris fin ou ayant pris effet en cours Š un administrateur résident étranger européen reçoit 7 000 euros par séance du conseil et 7 500 euros par Š un administrateur résident étranger hors Europe reçoit 10 000 euros par séance du conseil et par séance du comité des rémunérations et du comité de réflexion Š le Président du Comité des rémunérations reçoit 7 500 euros par séance du comité ; Š le Président du Comité d’audit reçoit 10 000 euros par Étant précisé qu’un administrateur qui participe par téléconférence ou par vidéoconférence reçoit un jeton équivalent à la moitié du jeton versé à un administrateur Par exception, certaines séances doubles n’ouvrent droit Š si le jour d’une assemblée générale des actionnaires, le conseil d’administration se réunit avant et après la tenue de l’assemblée, un seul jeton est versé au titre Š si un administrateur participe à la fois à une séance du comité des rémunérations et à une séance du comité des nominations et de la gouvernance le même jour, un seul jeton est versé pour les deux séances. Ainsi, conformément au code AFEP-MEDEF, le mode de répartition des jetons de présence comporte une part distinction selon que l’administrateur étranger réside ou non en dehors de l’Europe vise à tenir compte des significativement plus long pour assister physiquement L’assemblée générale des actionnaires du 6 mai 2011 a approuvé la proposition d’augmenter l’enveloppe des jetons de présence à 1 500 000 euros. 54 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Le montant provisionné au compte de résultat 2016 au titre des régimes de retraite d’entreprise pour les mandataires sociaux occupant ou ayant occupé des fonctions dirigeantes au sein de Sanofi ou des sociétés auxquelles Sanofi a succédé s’est élevé à 1,4 millions d’euros. 5.C. Opérations réalisées par les dirigeants et À la connaissance de la Société, les opérations réalisées par les membres du conseil d’administration, les dirigeants ayant le pouvoir de prendre des décisions de gestion concernant l’évolution future et la stratégie d’entreprise de Sanofi(1) et par leurs proches (article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier), au cours de l’exercice écoulé sont Š le 15 février 2016, Olivier Brandicourt, Directeur Général, a acquis 1 000 actions au prix de 70,48 euros par action ; Š le 7 mars 2016, Elias Zerhouni, Président Monde Recherche et Développement, a cédé 6 769 actions au prix de 68,09 euros par action ; Š le 30 mai 2016, Peter Guenter, Vice-Président Exécutif Médecine Générale et Marchés Emergents, a cédé 5 164 actions au prix de 73,95 euros par action ; Š le 1er juin 2016, Karen Linehan, Vice-Président Exécutif Affaires Juridiques et General Counsel, a cédé 6 000 actions au prix de 73,81 euros par action ; Exécutif Directeur financier, a levé 22 000 options de souscription d’actions au prix unitaire de 50,48 euros et a cédé les 22 000 actions en résultant au prix de 73,15 Š le 20 juin 2016, Diane Souza, Administrateur, a acquis 2 000 American Depositary Receipts au prix de 39,49 Š le 22 juillet 2016, Olivier Charmeil, Vice-Président Exécutif Médecine Générale et Marchés Emergents, a souscrit à 1 500 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 57,25 euros dans le cadre de l’augmentation de capital réservée aux membres du Plan d’Épargne Sanofi ‰Document de référence 2016 | 55 Š le 22 juillet 2016, Jérôme Contamine, Vice-Président Exécutif Directeur financier, a souscrit à 1 500 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 57,25 euros dans le cadre de l’augmentation de capital réservée aux membres du Plan d’Épargne Groupe ; Exécutif Diabète et Cardiovasculaire, a souscrit à 1 500 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 57,25 euros dans le cadre de l’augmentation de capital réservée aux membres du Plan d’Épargne Groupe ; Š le 6 décembre 2016, Thomas Südhof, Administrateur, a Il n’existe pas de contrat de service entre la Société ou ses filiales d’une part, et ses administrateurs ou ses dirigeants mandataires sociaux d’autre part, stipulant un avantage quelconque. Les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux sont détaillées à la section « 5.A. Rémunérations et engagements pris au bénéfice des 5.E. Rémunérations et engagements pris au bénéfice des autres membres du comité exécutif La rémunération des autres membres du comité exécutif rémunérations et prend en considération les pratiques des À la rémunération de base s’ajoute une part variable. La part variable cible dépend des fonctions et peut aller jusqu’à 100 % de la rémunération de base. La part variable cible individuelle est fixée en fonction des pratiques de marché. Elle récompense la contribution de chaque membre du comité exécutif aussi bien à la performance du Groupe qu’à celle de son secteur Pour 2016, la partie variable s’est décomposée en deux Š l’atteinte de résultats quantifiables (pour 50 %) qui sont mesurés au niveau du Groupe (la progression des ventes pour 30 %, le résultat net des activités pour 50 %, les résultats de la recherche et développement pour 20 %, avec cette année un système de bonus/ l’optimisation du cash flow et un système de bonus pouvant aller jusqu’à 5 % en fonction des lancements de nouveaux produits) et au niveau du secteur d’activité ou de la fonction du membre du comité exécutif ; et Š l’atteinte d’objectifs quantifiables et qualitatifs à la fois individuels (pour 30 %) et collectifs (pour 20 %) au sein du comité exécutif (soit au total 50 %). indicateurs ont visé notamment à mesurer croissance (progression des ventes, résultat net des activités, résultats de la recherche et développement, l’optimisation du cash flow), la gestion des talents et des compétences clés incluant le recrutement de talents dans certains domaines critiques pour le Groupe, la rétention des talents, la féminisation aux postes d’encadrement supérieurs et la promotion de hauts potentiels. À ces rémunérations peut s’ajouter l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions et/ou d’actions de performance (voir sections « 5.F. Programmes d’options » et « 5.G. Programmes d’attribution d’actions » ci-dessous). Au titre de 2016, le montant global des rémunérations brutes versées et provisionnées au profit des membres du comité exécutif (dont Olivier Brandicourt) s’est élevé à 25,4 millions d’euros, dont 9,4 millions d’euros au titre de Le 4 mai 2016, 385 000 options de souscription d’actions et 275 000 actions de performance ont été attribuées aux membres du comité exécutif (dont les 220 000 options et les 50 000 actions de performance attribuées à Conformément au code AFEP-MEDEF, l’intégralité des attributions est soumise à deux critères internes basés sur le résultat net des activités(1) et sur le rendement des actifs (le Return On Assets, ou ROA). Ces critères ont été choisis parce qu’ils alignent la rémunération en actions à moyen terme sur la stratégie menée par la Société. Les plans s’articulent comme suit : Š Le critère de performance basé sur le résultat net des activités porte sur 60 % de l’attribution. Il correspond au ratio à taux de change constant du résultat net réel sur le résultat net prévu au budget. Ce critère correspond à l’atteinte moyenne, sur l’ensemble de la période du résultat net des activités par rapport au résultat net des activités prévu au budget. Le résultat net des activités prévu au budget est validé par d’administration au début de chaque exercice. L’objectif de résultat net des activités ne peut être inférieur à la fourchette basse de la Guidanceannuelle publiquement annoncée par la Société au début de chaque année. Le barème prévoit qu’en deçà de 95 % de l’objectif, les options ou les actions de performance correspondantes 56 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Si R est inférieur à 95 % Si R est égal à 95 % Si R est supérieur à 95 % et inférieur à 98 % (50 + [(R –95) x 16]) % Si R est supérieur ou égal à 98 % et inférieur ou égal à 105 % Si R est supérieur à 105 % et inférieur à 110 % (105 + [(R –105) x 9]) % Si P est compris entre la performance minimum (M) et intermédiaire (I) Si P est compris entre la performance intermédiaire (I) et la cible ROA (T) [70 x (P-T)/(T-I) + 100] % Si R est supérieur ou égal à 110 % Š Le critère basé sur le ROA porte sur 40 % de l’attribution. Le barème fixé comporte une cible ROA dont la non-atteinte est pénalisée par la caducité de Si P est inférieur ou égal à la cible minimum (M) Si P est égal à la performance intermédiaire (I) Si P est supérieur ou égal à la cible ROA Š À ces deux conditions s’ajoute pour les options de souscription d’actions, une condition implicite, le prix d’exercice, ainsi qu’une condition de présence. Š L’attribution définitive est conditionnée à une clause de Š En cas de départ pour une cause autre que la démission ou le licenciement pour faute grave ou lourde, le taux d’allocation global sera proratisé pour tenir compte de la présence effective dans le Groupe au cours de la période d’acquisition. Le conseil estime que ces conditions de performance sont les bons indicateurs du développement de la valeur d’investissement dans une période où la croissance tout ou partie des options ou des actions de externe joue un rôle plus déterminant que par le passé (la condition de ROA) et de l’engagement de délivrer des résultats exigeants dans un environnement économique difficile (la condition de résultat net des activités). Si pour des raisons de confidentialité, le quantum des critères internes bien qu’établi de manière précise ne peut être rendu public, les taux d’atteinte des critères internes sont rendus publics à la fin des périodes de mesure de la En effet, dans une démarche de transparence, Sanofi s’est engagée dès 2011 à publier dans son rapport annuel le niveau d’atteinte constaté par le conseil d’administration des conditions de performance applicables aux plans de rémunérations en actions dont le Directeur Général et les autres membres du comité exécutif bénéficient. Le conseil estime que préciser le niveau d’atteinte permet aux actionnaires de mieux se rendre compte du caractère Les taux d’atteinte des plans de rémunération en actions de performance échus depuis 2011 sont les suivants : Soit 99,5 % sur la période Sanofi ‰Document de référence 2016 | 57 Au cours de l’exercice 2016, 132 219 options ont été exercées par des personnes membres du comité exécutif Les plans concernés étaient pour l’un d’entre eux antérieur à la création du comité exécutif (plan sanofi-aventis du 14 décembre 2006 dont le prix d’exercice est de 66,91 euros) et pour les quatre autres postérieurs à sa création (plan sanofi-aventis du 13 décembre 2007 dont d’exercice est de 62,33 euros, plan sanofi-aventis du 3 mars 2009 dont le prix d’exercice est de 45,09 euros, plan sanofi-aventis du 9 mars 2011 dont le prix d’exercice est de 50,48 euros et plan sanofi-aventis du 5 mars 2012 dont le prix d’exercice est de 56,44 euros). 5.E.b. Engagements pris au titre de la retraite Le montant total provisionné au 31 décembre 2016, au titre des régimes de retraite d’entreprise pour mandataires sociaux occupant ou ayant occupé des fonctions dirigeantes au sein de Sanofi ou des sociétés auxquelles Sanofi a succédé et les membres du comité exécutif, s’élève à 72 millions d’euros, dont 7 millions d’euros constatés au compte de résultat durant l’exercice La rémunération en actions constituée des plans d’options de souscription et des plans d’actions de performance, qui vise à aligner les objectifs des salariés avec ceux des actionnaires et à renforcer le lien des salariés avec le Groupe, est, en droit français, une compétence réservée au conseil d’administration. Les options de souscription ou d’achat d’actions sont attribuées aux salariés et aux L’attribution d’options à un bénéficiaire constitue une marque de reconnaissance pour sa performance, sa contribution au développement du Groupe et est aussi le gage de son engagement futur au sein de celui-ci. Le comité des rémunérations et le conseil d’administration apprécient à l’occasion de chaque plan la nature des options à attribuer, souscription ou achat, en fonction de Une liste de bénéficiaires est proposée par la Direction Générale au comité des rémunérations qui, après examen, la soumet au conseil d’administration qui prend la décision d’attribuer les options. De même, le conseil options, prix d’exercice, durée d’indisponibilité. Le prix d’exercice est toujours fixé sans décote et est au moins égal à la moyenne des cours des vingt jours de bourse précédant la décision d’attribution. Les plans prévoient systématiquement une durée d’indisponibilité de quatre ans et une durée totale de dix ans. En 2011, le conseil d’administration avait profondément remanié sa politique de rémunération en actions. Pour limiter l’effet dilutif pour les actionnaires, le conseil d’administration a décidé d’attribuer principalement des actions de performance excepté pour un cercle restreint de dirigeants qui pourrait continuer à recevoir des options. Quel que soit le bénéficiaire, toute attribution d’option ou d’action de performance est intégralement subordonnée à la réalisation de conditions de performance sur trois Lors de sa réunion du 4 mai 2016, en dehors de l’attribution de 220 000 options à Olivier Brandicourt, le conseil d’administration a attribué à 17 bénéficiaires un nombre total de 182 750 options de souscription donnant chacune droit à la souscription d’une action de la Société. d’environ 0,03 % du capital au 31 décembre 2016 avant L’intégralité de l’attribution est soumise aux mêmes critères basés sur le résultat net des activités(1) et sur le rendement des actifs (le Return On Assets, ou ROA) que les membres du comité exécutif. Les niveaux de performance sont les mêmes que ceux des attributions aux membres du comité exécutif. L’attribution définitive est également conditionnée à une clause de non concurrence. Le pourcentage d’options attribuées au Directeur Général en 2016 représente 3,61 % de l’enveloppe globale votée à l’assemblée générale du 4 mai 2016 (0,5 % du capital) et 54,62 % de l’enveloppe globale attribuée à l’ensemble des Les attributions d’options de souscription d’actions n’ont pas bénéficié à l’ensemble des salariés mais un nouvel accord d’intéressement a été conclu en juin 2015 afin d’associer l’ensemble des salariés aux performances de Intéressement et participation, épargne salariale et 58 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 5.F.a. Tableau synoptique des plans d’options en cours (tableau n°8 du code AFEP-MEDEF) Plans d’options d’achat d’actions en cours au 31 décembre 2016 l’assemblée Date du conseil d’options mandataires attributaires 52 000 12/01/01 12/01/16 8,56 208 000 67 600 05/04/01 05/04/16 10,85 228 800 176 800 31/03/04 30/03/19 38,08 573 477 Plans d’options de souscription d’actions en cours au 31 décembre 2016 Date d’exercice souscrites au annulées au (a)C’est-à-dire le Président-Directeur Général, le Directeur Général, le Directeur Général Délégué ou les membres du directoire en fonction à la date options de souscription d’actions. À cette même date, 9 646 903 options étaient immédiatement exerçables dont 5.F.b. Options attribuées aux salariés ou levées par ces Au cours de l’exercice 2016, les dix salariés non mandataires sociaux du Groupe auxquels ont été attribués le plus d’options ont bénéficié d’un nombre total de Au cours de ce même exercice, 224 784 actions ont été achetées ou souscrites par exercice d’options par les dix salariés non mandataires sociaux du Groupe, parmi ceux ayant exercé le plus grand nombre d’options, au prix d’exercice moyen pondéré d’environ 59,72 euros. Depuis 2009, le conseil d’administration attribue des actions à certains salariés en vue de les associer directement à l’avenir de Sanofi et à ses performances à travers l’évolution du cours de l’action, en substitution Sanofi ‰Document de référence 2016 | 59 Les actions sont attribuées aux salariés dont la liste a été proposée au comité des rémunérations, qui la soumet au conseil d’administration, qui décide d’attribuer les actions. présence pour bénéficier de l’attribution des actions et fixe En 2011, le conseil d’administration a profondément remanié sa politique de rémunération en actions. Pour l’effet dilutif pour les actionnaires, le conseil d’administration a décidé d’attribuer principalement des actions de performance excepté pour un cercle restreint de dirigeants qui pourrait continuer à recevoir des options. bénéficiaire, toute attribution d’option ou d’action de réalisation de conditions de performance sur Les plans ont une période d’acquisition de trois sans d’administration a mis en place quatre plans d’attribution en plus du plan d’attribution au Directeur Général : Š un plan France par lequel 2 483 bénéficiaires se sont vus attribuer un total de 1 289 825 actions ; Š un plan comité exécutif France par bénéficiaires se sont vus attribuer un total de 132 000 Š un plan International par lequel 5 220 bénéficiaires se sont vus attribuer un total de de 2 533 100 actions ; et Š un plan comité exécutif International par lequel 6 bénéficiaires se sont vus attribuer un total de de 93 000 d’environ 0,32 % du capital au 31 décembre 2016 avant L’intégralité de l’attribution est soumise aux mêmes critères basés sur le résultat net des activités(1) et sur le rendement des actifs (le Return On Assets, ou ROA) que les membres du comité exécutif. Les niveaux de performance sont les mêmes que ceux des attributions aux membres du comité exécutif. L’attribution définitive est désormais conditionnée à une clause de non concurrence. Le pourcentage d’actions de performance attribuées au l’enveloppe globale votée à l’assemblée générale du 4 mai 2016 (1,5 % du capital) et 1,22 % de l’enveloppe globale attribuée à l’ensemble des bénéficiaires le 4 mai 2016. Les attributions d’actions de performance n’ont pas bénéficié à l’ensemble des salariés mais un nouvel accord d’intéressement a été conclu en juin 2015 afin d’associer l’ensemble des salariés aux performances de l’entreprise (pour plus de détails voir « 1.2.3. Intéressement et participation, épargne salariale et actionnariat salarié », 60 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 5.G.a. Tableau synoptique des plans d’attribution d’actions en cours (tableau n°9 du code AFEP-MEDEF) (a)C’est-à-dire le Président-Directeur Général, le Directeur Général, le Directeur Général Délégué ou les membres du directoire en fonction à la date cours d’acquisition et soumises à des conditions de Au cours de l’exercice 2016, les dix salariés non mandataires sociaux du Groupe auxquels ont été attribués le plus d’actions ont bénéficié d’un nombre total de Se reporter à la section « 3.4.2. Rapport spécial des L’ensemble des salariés des sociétés françaises de Sanofi bénéficie de systèmes d’intéressement et de participation Système facultatif, collectif et aléatoire, l’intéressement permet d’associer les salariés de l’entreprise à son développement et à l’amélioration de ses performances. L’intéressement distribué en 2016 au titre de l’exercice 2015 par les sociétés françaises de Sanofi a représenté 3,10 % de la masse salariale. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 61 En juin 2015, Sanofi a conclu un accord Groupe pour une durée de deux ans prenant effet à compter de l’exercice 2015 et applicable à l’ensemble des sociétés françaises détenues à plus de 50 % par Sanofi. Cet accord Groupe collective (RVC) déterminée en fonction du critère le plus favorable entre la progression du chiffre d’affaires du taux de change constant et périmètre comparable) et le niveau du résultat net des activités. Pour chaque critère, une table de correspondance permet de définir le pourcentage de masse salariale à répartir. Le montant de la réserve spéciale de participation (RSP) est déduit de cette enveloppe globale pour déterminer l’enveloppe d’intéressement Groupe à verser. Ceci intéressement dans l’hypothèse où la réserve spéciale de participation serait supérieure ou égale à l’enveloppe maximale déterminée par application des critères. 2/ Participation des salariés aux résultats de La participation des salariés aux résultats de l’entreprise est un système prévu par la loi, obligatoire dans les entreprises de plus de cinquante salariés ayant réalisé un bénéfice au cours de l’année précédente. La participation distribuée en 2016 au titre de l’exercice 2015 par les sociétés françaises de Sanofi a représenté 6,38 % de la masse salariale. En novembre 2007, un nouvel accord Groupe a été conclu pour une durée indéterminée. Il concerne l’ensemble des salariés des sociétés françaises de Sanofi. Cet accord a fait l’objet d’un avenant en avril 2009 notamment afin de le mettre en conformité avec les dispositions de la loi n° 2008-1258 du 3 décembre 2008 « en faveur des revenus du travail » qui permet désormais à chaque bénéficiaire d’opter pour la perception immédiate de tout ou partie de sa prime de participation. Afin de favoriser les salariés aux rémunérations les moins élevées, les accords conclus depuis 2005 prévoient que les montants de l’intéressement et de la participation soient répartis entre les bénéficiaires pour : Š 60 % au prorata de la présence au cours de l’exercice ; Š 40 % au prorata du salaire brut annuel perçu au cours de l’exercice, le salaire pris en compte ne pouvant ni être inférieur au Plafond Annuel de la Sécurité Social (PASS) et ni excéder trois fois le PASS. 4/ Épargne salariale et épargne retraite Le dispositif d’épargne salariale du Groupe s’organise autour d’un Plan d’Épargne Groupe (PEG) et d’un Plan d’Épargne pour la Retraite Collectif (PERCO) destinés à collecter les placements obligatoires des sommes issues de la participation, de l’intéressement et les versements En juin 2016, plus de 92 % des salariés bénéficiaires ont opté pour un placement dans le PEG et près 83 % des salariés bénéficiaires ont opté pour un placement dans le En 2016, ont été investis, au total, 123,6 millions d’euros dans le PEG et 57,5 millions d’euros dans le PERCO au titre de la participation et de l’intéressement 2015 et des Au 31 décembre 2016, les actions détenues par le personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées ainsi que par les anciens salariés dans le cadre du PEG représentaient 1,43 % du capital social. d’actionnariat salarié voir section « 1.1.1.Principales informations relatives à la Société – 18. Participation des 62 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 2.1. HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA SOCIÉTÉ 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Brevets, propriété intellectuelle et autres droits Sanofi ‰Document de référence 2016 |63 Sanofi est un leader mondial de la santé, centré sur les besoins des patients et engagé dans la recherche, le développement, la fabrication et la commercialisation de le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 33 821 millions d’euros, exclusion faite du chiffre d’affaires Dans la suite de ce chapitre : Š Un produit est référencé, selon le cas, soit par sa dénomination commune internationale (DCI) soit par son nom de marque qui est généralement propre à la société qui le commercialise. Dans la plupart des cas, les noms de marque des produits de Sanofi, qui peuvent varier d’un pays à l’autre, sont protégés par document, les produits sont identifiés par leur nom de marque utilisé en France et/ou aux États-Unis. Š Pour l’activité Pharmacie, sauf indication contraire, toutes les parts de marché et les classements sont la base des données des ventes nationale (à l’exclusion des vaccins) et sur la base du cumul mobile annuel de septembre 2016, en euros constants. Ces données proviennent principalement de Quintiles IMS (MIDAS) et sont complétées par des données de sources nationales spécifiques comme Knobloch (Mexique), le GERS (pour les données de ventes hôpital en France) et HMR (Portugal). Les données sur les parts de marché de l’activité Santé Grand Public proviennent de Nicholas Hall (cumul Š Pour l’activité Vaccins, les parts de marchés et les classements se basent sur les propres estimations de Sanofi. Ces estimations ont été calculées sur la base d’informations publiques, compilées à partir de statistiques collectées par les associations de l’industrie pharmaceutique et des informations publiées par la Sanofi opère dans deux secteurs d’activité principaux : la pharmacie, et les vaccins via Sanofi Pasteur. Ces activités correspondent à des secteurs opérationnels selon les dispositions de la norme comptable IFRS 8 (voir la note D.35. aux états financiers consolidés). À l’issue d’un échange d’actifs avec Boehringer Ingelheim (BI), Sanofi a mis fin à ses activités en santé animale le 1er janvier 2017, date à laquelle Sanofi et BI ont clôturé la transaction scellant l’échange de l’activité Santé Animale de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public de BI sur la plupart Sanofi investit dans les activités suivantes (voir la section « 2.2.1. Stratégie » ci-dessous) : Maladies rares, Sclérose cardiovasculaires, Produits de prescription établis(1), Santé Grand Public, Génériques et Vaccins. À la différence de l’activité Vaccins qui représente également un secteur opérationnel à part entière selon les dispositions d’IFRS 8, de prescription établis(1), Santé Grand Public et Génériques sont des franchises dont le résultat est suivi essentiellement par le chiffre d’affaires et dont les produits font partie du secteur opérationnel Pharmacie. Sanofi investit aussi dans les Marchés Émergents(2). Cette activité inclut les produits des deux activités de l’entreprise – la pharmacie et les vaccins. La performance de l’activité Marchés Émergents est suivie principalement par le chiffre Le chiffre d’affaires des activités pour l’exercice 2016 est présenté à la section « 3.1.4. Comptes consolidés de Au sein de l’activité Pharmacie, dont le chiffre d’affaires s’est élevé à 29 244 millions d’euros en 2016, Sanofi est spécialisée dans les domaines thérapeutiques suivants : Š Maladies rares : avec un portefeuille d’enzymothérapies de substitution qui comporte Cerezyme® et Cerdelga® pour la maladie de Gaucher ; Myozyme® et Lumizyme® pour la maladie de Pompe ; Fabrazyme® pour la maladie de Fabry ; et Aldurazyme® pour Š Sclérose en plaques (SEP) : avec Aubagio®, un immunomodulateur oral en une prise par jour, et Lemtrada®, un anticorps monoclonal. Les deux produits ont été développés dans le traitement de la SEP Š Oncologie : avec Jevtana®, un dérivé de la famille des taxanes pour le traitement du cancer de la prostate ; Taxotere®, un taxoïde, base du traitement de plusieurs types de cancers ; Eloxatine®, un agent à base de platine, essentiel au traitement du cancer colorectal ; immunomodulateur à large spectre ; Mozobil®, un agent de mobilisation des cellules souches hématopoïétiques pour les patients atteints de cancers hématologiques ; et Zaltrap®, une protéine de fusion recombinante métastatique résistant ou ayant progressé après une (2) Tous les marchés, exclusion faite des États-Unis, du Canada, de l’Europe occidentale et orientale (a` l’exception de la Russie, l’Ukraine, la Ge´ orgie, le 64 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Š Diabète : avec Lantus®, insuline glargine, un analogue de l’insuline humaine à durée d’action prolongée, la marque d’insuline la plus vendue au monde ; Toujeo® insuline glargine 300 U/ml ; Amaryl®, un sulfamide hypoglycémiant en une prise orale par jour ; Apidra®, un analogue de l’insuline humaine d’action rapide ; Insuman®, une gamme d’insulines humaines d’action (lixisénatide), un agoniste du récepteur du GLP-1 en une prise par jour ; et Soliqua™ 100/33 / Suliqua™, une association d’insuline glargine et de lixisénatide en une Š Maladies cardiovasculaires : avec Praluent®, hypolipe´ miant inhibiteur de la PCSK9 et Multaq®, un Š Produits de prescription établis : avec Plavix®, un antiagrégant plaquettaire indiqué dans la prise en charge de plusieurs troubles athérothrombotiques ; Lovenox®, une héparine de bas poids moléculaire indiquée dans le traitement et la prophylaxie de la maladie thromboembolique veineuse ainsi que dans le traitement du syndrome coronarien aigu ; Aprovel® et artérielle ; Renagel® et Renvela®, deux chélateurs oraux du phosphore pour les patients sous dialyse ; Synvisc® et Synvisc-One® pour le traitement de la souffrant d’arthrose de différentes articulations ; Stilnox® indiqué dans le traitement à court terme de l’insomnie, et Allegra®, un antihistaminique non sédatif d’action prolongée (12 et 24 heures) destiné au traitement de la rhinite allergique saisonnière (rhume des foins) et de l’urticaire idiopathique chronique non Š Santé Grand Public : avec une vaste gamme de produits. Le 1er janvier 2017, l’entreprise a fait l’acquisition de l’activité Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim dans la plupart des pays concerne´s à l’exception de la Š Génériques : le portefeuille pharmaceutique de Sanofi inclut également une large gamme de médicaments génériques. En octobre 2016, l’entreprise a annoncé sa décision d’initier un processus de dissociation de son activité Génériques en Europe en vue de sa cession. L’activité Vaccins est conduite par Sanofi Pasteur. Son chiffre d’affaires s’est établi à 4 577 millions d’euros en domaines – vaccins pédiatriques, vaccins contre la grippe, vaccins de rappel pour adultes et adolescents, vaccins contre la méningite et vaccins pour les voyageurs et les zones d’endémie. Fin décembre 2016, Sanofi Pasteur et MSD ont mis fin à leurs activités conjointes dans les Sanofi a obtenu l’approbation réglementaire d’un nouveau produit en 2016 : Soliqua™ 100/33 aux États-Unis (approuvé sous le nom de marque Suliqua™ en Europe Les collaborations sont essentielles aux activités de Sanofi et un certain nombre de produits commercialisés ou en développement sont des produits de licence dépendant de droits ou de technologies de tiers. 2.1. Historique et évolution de la Société Sanofi a été enregistrée en droit français en 1994 en tant que société anonyme pour une durée de 99 ans. Depuis mai 2011, l’entreprise opère sous le nom commercial de Sanofi (précédemment Sanofi-Aventis). Le siège social se situe 54, rue La Boétie, 75008 Paris, France, et le numéro principale succursale aux États-Unis est sis au 55 Corporate Drive, Bridgewater, New Jersey 08807, USA ; téléphone: +1 (908) 981-5000. Le 4 avril 2011, à l’issue d’une offre publique, Sanofi a pris le contrôle de Genzyme, groupe de biotechnologies dont le siège social était basé à Cambridge, dans l’État du Fin décembre 2016, Sanofi Pasteur et MSD ont mis fin à leurs activités conjointes dans les vaccins en Europe et Le 1er janvier 2017, Sanofi et Boehringer Ingelheim (BI) ont clôturé, sur la plupart des marchés concernés, la transaction consistant dans l’échange de l’activité Santé Animale de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public Sanofi ‰Document de référence 2016 | 65 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI 2.2. Présentation de l’activité de Sanofi Plusieurs tendances de fond ouvrent des perspectives positives à l’industrie pharmaceutique. La population mondiale augmente et vieillit, et les besoins médicaux non couverts restent élevés. La productivité des entreprises pharmaceutiques dans le domaine de la recherche et du développement s’est accrue et celles-ci ont renoué, en médicaments innovants. Grâce aux facilités d’accès à l’information, les patients du monde entier et les classes moyennes de plus en plus nombreuses des pays émergents exigent de meilleurs soins. Sur scientifique et technologique, nous vivons une période exaltante : les promesses de la génomique sont en passe entièrement nouvelles et les technologies numériques transforment la manière dont les soins sont dispensés. Dans le même temps, le secteur pharmaceutique fait face à des défis. La croissance économique des pays émergents ralentit. L’accessibilité économique suscite des préoccupations partout dans le monde. En 2016, les inquiétudes des patients, des organismes payeurs et des politiciens au sujet du prix des médicaments, de leur remboursement et de leur accès ont atteint des niveaux sans commune mesure et occupé régulièrement la une de l’actualité, en particulier aux États-Unis et en Europe. Les prix de produits aussi différents que hypolipémiants biologiques ont fait l’objet d’une étroite surveillance et les patients, tout comme les réseaux sociaux, ont joué un rôle à la fois nouveau et inédit. Les biosimilaires sont désormais solidement implantés sur le marché, tant aux États-Unis qu’en Europe. Certains concurrents plus spécialisés sont en passe de prendre des positions de leader dans leurs domaines thérapeutiques Mise en œuvre de la feuille de route stratégique Afin de faire face avec succès aux défis de ce marché, Sanofi met en œuvre la feuille de route stratégique annoncée en novembre 2015. Celle-ci repose sur quatre piliers – re´ organisation du portefeuille, exe´cution de grands lancements, maintien de l’innovation dans la R&D et simplification de l’organisation – et des avancées concrètes ont été réalisées dans ces quatre domaines en 2016. Afin de restructurer son portefeuille, Sanofi a procédé à la segmentation de ses activités selon trois objectifs : consolider sa position de leader, établir des positions concurrentielles et explorer les options stratégiques. Š Diabète et Maladies cardiovasculaires. Sanofi continue de s’engager dans la lutte contre l’épidémie mondiale de diabète et le traitement des maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans le monde. Pour les prochaines anne´ es, Sanofi s’est fixée trois priorités : développer la franchise insuline avec Lantus®, Toujeo® et Soliqua™100/33 / Suliqua™ ; renforcer le portefeuille de produits en développement ; et devenir un leader de l’évolution du marché vers les services aux patients diabétiques en vue d’améliorer leurs résultats cliniques. Parmi les événements notables en 2016 figurent la poursuite du lancement international de Toujeo® ; l’autorisation de mise sur le marché de Soliqua™ 100/33 aux États-Unis (commercialisé en janvier 2017) ; et la poursuite du développement, au Avec Onduo, une coentreprise spécialisée dans le développement de solutions dans le diabète créée avec partenaire mondialement reconnu, Sanofi se donne les moyens de devenir un leader de l’évolution du marché vers les services aux patients diabétiques. l’opportunité de bouleverser la prise en charge de l’hypercholestérolémie grâce à Praluent®, issu de sa collaboration avec Regeneron. L’entreprise continue de médicament important dans un contexte difficile avec les organismes payeurs. Sanofi attend également les cardiovasculaire de Praluent®. Menée auprès de 18 000 patients, cette étude se poursuit comme prévu après la Š Vaccins. La croissance des vaccins devrait être principalement tirée par les vaccins contre la grippe, les l’offre, si bien que l’une des priorités de Sanofi est d’accroître sa production. L’entreprise poursuit ses investissements dans sa capacité de production de pédiatriques. Afin de pouvoir poursuivre leurs stratégies de croissance respectives, Sanofi Pasteur et MSD ont décidé d’un commun accord de mettre un terme à leurs activités conjointes dans les vaccins en Europe. Cette décision a pris effet fin décembre 2016. Enfin, pour assurer sa croissance à plus long terme, Sanofi mène des recherches sur de nouveaux vaccins, comme les combinaisons contre la méningite, Fluzone® QIV HD et Š Maladies rares. Sanofi maintient sa position de leader dans les maladies génétiques rares grâce à l’approche 66 | Document de référence 2016 ‰Sanofi centrée sur le patient propre à Sanofi Genzyme, à la différenciation de ses produits et à l’accès au marché. dépistage et de la production. Des avancées sont également à prévoir pour son portefeuille de produits en désignation de « découverte capitale» ou le droit à une procédure d’examen accéléré de la FDA. Š Marchés émergents. Sanofi est numéro un sur les marchés émergents et un acteur international majeur dans les pays BRIC-M (Brésil, Russie, Inde, Chine et Š Sclérose en plaques. Sanofi occupe déjà une position importante dans la sclérose en plaques. Depuis son entrée sur ce marché en 2012, l’entreprise a construit une franchise qui a dégagé en 2016 un chiffre d’affaires de 1,7 milliard d’euros. Sanofi entend optimiser le cycle de vie de ces produits sur un marché concurrentiel et Š Oncologie. Sanofi reconstruit son portefeuille en oncologie et souhaite optimiser ses produits en développement clinique, en particulier l’isatuximab, un anticorps monoclonal anti-CD38 actuellement en phase SAR439684, un inhibiteur PD-1 issu de l’alliance avec Regeneron, en développement pour le traitement du Š Immunologie. Avec le sarilumab (Kevzara™) dans la polyarthrite rhumatoïde et Dupixent™ dans plusieurs indications dont la dermatite atopique, l’asthme et la polypose nasale, Sanofi dispose des atouts qui lui permettent de de´ marrer une nouvelle activité importante en immunologie. Ces deux médicaments sont développés en collaboration avec Regeneron et leurs dossiers sont actuellement examinés par la FDA. Sanofi a pour objectif d’établir une position de leader avec Dupixent™, qui devrait être le premier agent biologique de cette catégorie thérapeutique à être mis Š Santé Grand Public. Le 1er janvier 2017, Sanofi et BI l’échange de l’activité Santé Animale de Sanofi contre celle de BI dans la Santé Grand Public sur la plupart des marchés. L’acquisition des activités Santé Grand Public de BI a été réalisée dans tous les pays à l’exception de la Chine et conforte le positionnement de Sanofi dans quatre de ses catégories stratégiques – Vitamines, minéraux et suppléments, Toux et rhume, Boehringer Ingelheim, Sanofi a cédé ses activités en Š Génériques en Europe. Conformément à ce qui a été annoncé dans la feuille de route stratégique 2020, 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Sanofi a soigneusement examiné en 2016 toutes les options pour cette activité en Europe. En octobre, Sanofi a annoncé la mise en œuvre d’un processus de dissociation de l’activité Ge´ ne´ rique en Europe dans l’optique de sa cession. Sanofi recherche un acquéreur croissance pérennes à moyen et à long terme qu’elle présente. Sanofi confirme son engagement en faveur de son activité Génériques dans d’autres pays du monde et notamment sur les marchés émergents où B. Exceller dans le lancement de nos produits La deuxième priorité stratégique de Sanofi est de réussir des lancements de nouveaux médicaments et vaccins. lancement de six produits majeurs : Toujeo®, Praluent®, Ces produits ont enregistré une performance contrastée (voir « 3.1.4. Comptes consolide´ s de l’anne´ e 2016 »). En 2016, l’entreprise a poursuivi et intensifié le lancement à l’échelle internationale de Toujeo® dans le diabète et de Praluent® dans le traitement de l’hypercholestérolémie, lancé Dengvaxia®, le premier vaccin contre la dengue et en janvier 2017 Soliqua™100/33, une association de lixisénatide et d’insuline glargine pour le traitement du diabète. Le dossier de Dupixent™ dans le traitement de la dermatite atopique modérée à sévère bénéficie par ailleurs d’un examen prioritaire de la FDA. Sanofi et Regeneron ont reçu une lettre de réponse complète (CRL, CompleteResponseLetter) de la FDA au sujet de la demande de licence de produits biologiques (BLA, Biologics License Application) qu’elles ont l’interleukine-6 (IL-6R) pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère de l’adulte (voir « 2.2.5. Recherche et De´ veloppement Monde – 2 Pharmacie »). C. Continuer à innover en Recherche et Développement La stratégie de Sanofi dépend d’une permanente en recherche et développement (R&D). Sanofi continue de renforcer son portefeuille de R&D pour augmenter le nombre de projets de haute qualité au stade de développement précoce et renouveler le portefeuille au stade de développement avancé à mesure que les produits sont mis sur le marché. Des améliorations tangibles ont été réalisées en termes de productivité des activités de développement et Sanofi se concentre à Développement a été alignée sur celle des Entités globales ; la Recherche a été restructurée en pôles thématiques, les compe´ tences en science translationnelle renforce´ es et Sanofi a recrute´ d’importants Sanofi ‰Document de référence 2016 | 67 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Sanofi a conclu un certain nombre d’accords de collaboration clés en recherche et développement, en monoclonaux, dans le cadre de projets de plus en plus centrés sur l’immuno-oncologie, et Alnylam pour des solutions thérapeutiques iARN dédiées aux maladies génétiques rares. Ces collaborations constituent un volet important de la stratégie de recherche et développement stratégiques de Sanofi et se concentreront sur secteurs d’activité où l’entreprise cherche à consolider sa position de leader ou à établir des positions compétitives. recherche et développement jusqu’à 6 milliards d’euros La dernière priorité stratégique de Sanofi est de simplifier son organisation et de la centrer sur ses priorités. En 2016, l’entreprise a mis en place un nouveau modèle d’organisation aligné au plus près de sa stratégie et permettant également une exécution plus efficace entre la R&D et le commercial et entre le niveau global et le niveau local. Sanofi a en particulier mis en place : Š Des Entités globales fédérant les franchises globales et les organisations commerciales et médicales des pays Cardiovasculaire ; Médecine Générale et Marchés Émergents (Produits établis, Génériques et toutes les ventes pharmaceutiques, y compris celles de Sanofi Genzyme et des activités Diabète et Cardiovasculaire dans les pays émergents) ; Sanofi Pasteur (Vaccins et maladies infectieuses) et Santé Grand Public. Ressources Humaines, Solutions et Technologies de Š Une organisation de Recherche et Développement sur les Entités globales pour les produits en phase Š Une plateforme globale pour les Affaires Industrielles Š Une fonction Affaires Médicales renforcée, avec un nouveau Chief Medical Officer en la personne du Dr Ameet Nathwani, qui a intégré le Comité exécutif. Le deuxième volet du programme de simplification est la restructuration du réseau d’usines. Sanofi a poursuivi la restructuration de ce réseau pour qu’il cadre mieux avec l’évolution de son activité et a mis en œuvre une approche plus ciblée sur les marchés émergents, amélioré sa compétitivité et simplifié ses lignes de production. Dans un même temps, l’entreprise continue d’investir dans l’outil de fabrication de thérapies biologiques pour soutenir les lancements de produits et leur croissance. L’un des résultats attendus de la simplification est la réduction des coûts. Pour contrebalancer la nécessité d’augmenter les ressources et compenser en partie la baisse du chiffre d’affaires de l’activité Diabète, Sanofi s’est engagée à réaliser au moins 1,5 milliard d’euros d’économies. Celles-ci, qui sont en bonne voie de se concrétiser, seront en grande partie réinvesties. Le troisième volet du programme de simplification consiste à fédérer toutes les entités constitutives de Sanofi autour d’une vision unique, d’un ensemble commun de valeurs et Sanofi. Les droits de propriété intellectuelle détenus par Sanofi relatifs à ses principaux médicaments revêtent une importance significative pour ses activités. Pour une description de ces droits, se référer à la section « 2.2.7. ci-dessous. Comme indiqué à la section « 2.5. Litiges » ci-dessous, Sanofi a engagé plusieurs actions en justice importantes afin de défendre les brevets d’un certain 68 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Le tableau ci-dessous indique le chiffre d’affaires des principaux produits pharmaceutiques pour l’exercice clos le Maladie de Gaucher de type 1 Cancer du poumon non à petites cellules Cancer de la tête et du cou Š Cancer colorectal métastatique résistant à l’oxaliplatine Analogue de l’insuline humaine à action prolongée Š Diabète de type 1 et de type 2 Analogue de l’insuline humaine à action prolongée Š Diabète de type 1 et de type 2 Analogue de l’insuline humaine à action rapide Š Diabète de type 1 et de type 2 Insuline humaine (action rapide et intermédiaire) Š Diabète de type 1 et de type 2 Sanofi ‰Document de référence 2016 | 69 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Š maladie cardiovasculaire athérosclérotique avec signes Allegra® (gamme de produits a` base de Doliprane® (gamme de produits a` base de Š Traitement et prévention des thromboses veineuses Š Traitement des syndromes coronariens aigus Antagoniste des récepteurs plaquettaires de l’adénosine Š Syndrome coronarien aigu avec et sans sus-décalage Š Hyperphosphorémie chez les patients en insuffisance Š Douleur liée à l’arthrose du genou Š Symptoˆ mes de la rhinite allergique Š Pre´ server et restorer la flore intestinale Reme` de naturel a` base de soja L’activité Maladies rares de Sanofi se spécialise dans les produits destinés au traitement des maladies génétiques rares et d’autres pathologies chroniques invalidantes, notamment les maladies de surcharge lysosomale, un groupe d’affections métaboliques dues à des déficits Cerezyme® (imiglucérase, solution injectable) est un traitement de substitution enzymatique indiqué dans la maladie de Gaucher, une maladie héréditaire de surcharge lysosomale potentiellement mortelle. Selon les estimations, la maladie de Gaucher touche environ un nouveau-né sur 120 000 dans la population générale et un sur 850 dans la population juive ashkénaze mondiale. Son incidence et sa sévérité varient toutefois selon les régions. 70 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Cerezyme® est le seul traitement qui, depuis 25 ans, atténue, soulage et inverse plusieurs des symptômes et risques associés à la maladie de Gaucher de types 1 et 3 (dans certains pays). Cerezyme® est administré par perfusion intraveineuse d’une ou de deux heures. Les principaux marchés de Cerezyme® sont Cerdelga® (éliglustat) est le premier et le seul traitement de première intention par voie orale de la maladie de Gaucher de type 1. Cerdelga® est un analogue de la céramide puissant et hautement spécifique qui inhibe la synthèse du GL-1 moyennant une distribution tissulaire importante. Son efficacité a été démontrée chez les patients naïfs de traitement et chez ceux qui passent d’un traitement de substitution enzymatique à cet agent. La FDA a approuvé Cerdelga® en août 2014 et la Commission européenne a autorisé sa mise sur le marché en janvier 2015. Cerdelga® est aujourd’hui disponible dans plusieurs pays européens. Il a été approuvé au Japon en mars 2015 et commercialisé dans ce pays la même année. Des demandes d’approbation sont en cours d’examen dans plusieurs autres pays. Actuellement, les États-Unis sont le principal marché de Cerdelga®. Myozyme® et Lumizyme® (alglucosidase alpha) sont des traitement de la maladie de Pompe, une maladie de surcharge lysosomale héréditaire, progressive et souvent fatale. On estime que la maladie de Pompe touche un nouveau-né sur 40 000 dans le monde, mais son incidence et sa sévérité varient selon les régions. Myozyme® est commercialisé depuis 2006 aux États-Unis approuvé dans 76 pays. En dehors des États-Unis, Myozyme® est commercialisé pour les patients atteints d’une forme infantile et tardive de la maladie. Lumizyme® est commercialisé depuis juin 2010 aux États-Unis. Il était initialement destiné au traitement des patients atteints d’une forme tardive de la maladie de Pompe et des patients âgés de plus de 8 ans sans signe d’hypertrophie approuvé pour la forme infantile de la maladie de Pompe. Myozyme® et Lumizyme® sont administrés par perfusion intraveineuse une fois toutes les deux semaines. Les deux produits sont une forme recombinante de la même Fabrazyme® (agalsidase bêta) est une enzymothérapie de substitution indiquée dans le traitement de la maladie de Fabry, une maladie de surcharge lysosomale progressive et potentiellement mortelle. La maladie de Fabry touche environ un nouveau-né sur 35 000 dans le monde, mais son incidence et sa sévérité varient selon les régions. 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Frabrazyme® est commercialisé dans l’Union Européenne depuis 2001 et aux États-Unis depuis 2003. Il a été approuvé dans 75 pays. Fabrazyme® est administré par perfusion intraveineuse une fois toutes les deux semaines. type 1 (MPS 1). Il s’agit d’une enzyme recombinante humaine sur laquelle on dispose de plus de 13 ans d’expérience clinique post-commercialisation et qui a donné la preuve de sa sécurité et de son efficacité chez les patients atteints de MPS 1, quel que soit leur phénotype. La MPS 1 touche environ un nouveau-né sur 100 000 dans le monde, mais son incidence et sa La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto- immune au cours de laquelle le système immunitaire attaque le système nerveux central, causant des lésions à la myéline – la gaine protectrice qui entoure les fibres nerveuses. Ce phénomène interrompt la communication entre le cerveau et le reste du corps, détruisant les nerfs eux-mêmes et provoquant des lésions irréversibles. Plus de 2,5 millions de personnes souffrent de SEP dans le La franchise SEP de Sanofi se compose d’Aubagio® (tériflunomide), un immunomodulateur par voie orale en une prise par jour, et de Lemtrada® (alemtuzumab), un anticorps monoclonal. Ces deux produits ont été développés pour le traitement des patients atteints de réversible la dihydroorotate déhydrogénase, une enzyme mitochondriale intervenant dans la synthèse de novo de la pyrimidine nécessaire à la multiplication des lymphocites activés. Le mécanisme d’action exact du tériflunomide dans la SEP est mal connu et pourrait impliquer une réduction du nombre de lymphocytes activés dans le système nerveux central. Aubagio® a montré une efficacité significative au niveau des principales mesures de l’activité de la SEP, notamment le ralentissement de la progression du handicap et la réduction des poussées et Aubagio® est le premier et le seul traitement de la SEP par voie orale à ralentir de façon significative la progression du handicap selon les résultats de deux essais de phase (TEMSO et TOWER). C’est le seul traitement oral qui poussée clinique chez les patients ayant présenté des premiers symptômes neurologiques évocateurs d’une SEP Sanofi ‰Document de référence 2016 | 71 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Les développements en cours incluent l’étude TeriKIDS pour évaluer la sécurité et l’efficacité du tériflunomide chez les enfants (10-17 ans) et des registres internationaux Aubagio® a obtenu une autorisation de mise sur le marché de la FDA en septembre 2012 dans le traitement des patients atteints de formes rémittentes de sclérose en plaques et de la Commission européenne en août 2013 dans le traitement des adultes atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente. Il est désormais autorisé dans plus de 70 pays. Plus de 65 000 personnes ont été traitées par Aubagio® à ce jour. Sanofi a engagé des actions en contrefaçon de deux brevets d’Aubagio® contre Watson Laboratories, Inc., Aurobindo Pharma Ltd. et Alvogen Group Inc. (pour un complément d’information, voir la section « 2.5 Litiges » Les principaux marche´s sont les E´ tats-Unis, l’Allemagne, la France, le Canada, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne. Lemtrada® (alemtuzumab) est un anticorps monoclonal d’action exact dans la SEP n’est pas élucidé. Cependant, les recherches donnent à penser qu’il exerce ses effets immunomodulateurs par une déplétion initiale suivie d’une repopulation des lymphocytes T et B permettant de administré au cours de deux cycles de traitements à 12 mois d’intervalle ; chez la plupart des patients, aucun cycle supplémentaire de traitement n’est nécessaire, ce qui fait le seul traitement de fond (modifiant l’évolution de la maladie) exerçant une efficacité durable à long terme en l’absence d’une prise continue. statistiquement significative des différentes mesures de l’activité de la SEP, notamment une amélioration du handicap ainsi qu’une réduction des poussées et du nombre de lésions cérébrales visibles par IRM. Lemtrada® est le premier et le seul traitement de fond (modificateur de la maladie) approuvé ayant permis d’obtenir une régression confirmée du handicap après six mois par rapport à un comparateur actif (étude CARE MS II). ralentissement de l’atrophie cérébrale sur plus de six ans et à des niveaux qui sont ceux observés chez les témoins en bonne santé, même si la majorité des patients traités n’ont plus reçu de traitement après les deux cycles initiaux de Lemtrada® (prolongation des études CARE MS et ). En septembre 2013, la Commission européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché à Lemtrada® dans le traitement des patients adultes atteints d’une forme active de sclérose en plaques rémittente définie par des paramètres cliniques ou par IRM. En novembre 2014, la FDA a approuvé Lemtrada® dans le traitement de la sclérose en plaques récurrente-rémittente. En raison de son profil de sécurité, l’autorisation de la FDA restreint l’utilisation de Lemtrada® aux patients ayant présenté une réponse inadéquate à deux médicaments ou plus indiqués dans le traitement de la SEP. La notice de Lemtrada® comporte une mise en garde sur les effets secondaires potentiels. Lemtrada® n’est disponible aux États-Unis que dans le cadre d’un programme de distribution restreint ou Lemtrada® est actuellement autorisé dans plus de 60 pays. D’autres demandes d’autorisation de mise sur le marché sont actuellement examinées par différentes agences réglementaires dans le monde. Plus de 11 800 personnes ont été traitées par Lemtrada® à ce jour. Les principaux marchés de ce produit en terme de chiffre l’Allemagne, l’Australie, le Canada et l’Espagne. Bayer Healthcare reçoit des paiements conditionnels calculés au prorata des ventes mondiales d’alemtuzumab (pour un complément d’informations, se reporter à la note D.18. aux états financiers consolidés de ce rapport Jevtana® (cabazitaxel) est un agent cytotoxique, un taxane semi-synthétique favorisant l’assemblage de la tubuline et stabilisant les microtubules. Il est autorisé en association avec de la prednisone dans le traitement des patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique Jevtana® a obtenu une autorisation de mise sur le marché de la FDA en juin 2010, de la Commission européenne en mars 2011 et a été approuvé au Japon en juillet 2014. Il est désormais autorisé dans plus de 85 pays. En 2016, les principaux marchés de Jevtana® étaient les États-Unis, la France, l’Allemagne, le Japon, l’Italie et taxoïdes, inhibe la division des cellules cancéreuses en « gelant » littéralement leur squelette interne composé de microtubules. Les microtubules s’assemblent et se désassemblent au cours d’un cycle cellulaire. Taxotere® favorise leur assemblage et inhibe leur désassemblage, Taxotere® est disponible dans plus de 90 pays sous forme de solution injectable. Il est approuvé dans 11 indications pour le traitement de cinq types de cancers différents (sein, prostate, estomac, poumon, tête et cou). Des génériques du docétaxel ont été lancés en Europe, Sanofi est vise´ e par une action judiciaire au sujet de Taxotere® aux E´ tats-Unis (voir note D.22.a) aux e´ tats financiers consolide´ s de ce rapport annuel pour plus 72 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Eloxatine® (oxaliplatine) est un agent cytotoxique à base de platine. Eloxatine®, en association avec deux autres 5-fluorouracile et leucovorine (protocole FOLFOX), est approuvé par la FDA dans le traitement adjuvant du cancer du côlon de stade après exérèse chirurgicale de la tumeur primitive. Cette homologation se fonde sur la mise en évidence d’une amélioration de la survie sans Eloxatine® est un produit sous licence Debiopharm et est commercialisé dans plus de 70 pays. progressé après un traitement à base d’oxaliplatine. Pour éviter toute confusion avec Eylea®, la FDA a donné une nouvelle dénomination « ziv-aflibercept » au principe actif. La Commission européenne a approuvé Zaltrap® en février 2013 dans le traitement du cancer colorectal métastatique résistant ou ayant progressé après une Zaltrap® est autorisé dans 71 pays. Il est commercialisé en collaboration avec Regeneron Pharmaceuticals (pour un complément d’informations, se reporter à la note C.1. aux e´ tats financiers consolide´ s. Des génériques de l’oxaliplatine ont été lancés sur le marché européen, ainsi qu’aux États-Unis, au Canada et anticorps polyclonal antithymocytes humains qui agit comme immunosuppresseur et immunomodulateur à large spectre. Thymoglobuline® agit essentiellement par la déplétion des lymphocytes T, cet effet étant complété par divers autres effets immunomodulateurs. Ce médicament est actuellement commercialisé dans plus de 65 pays. Selon le pays, Thymoglobuline® est indiqué dans le traitement et/ou la prévention du rejet aigu de greffe, dans le traitement immunosuppresseur de l’aplasie médullaire et/ou dans le traitement ou la prévention de la réaction du Les principaux marchés de Thymoglobuline® en 2016 étaient les États-Unis, la Chine, la France, le Japon et la Mozobil® (plérixafor, solution injectable) est indiqué en association avec le facteur de croissance de la lignée granulocytaire (G-CSF) pour la mobilisation des cellules souches hématopoïétiques dans le sang périphérique avant leur collecte en vue d’une autogreffe chez les patients adultes atteints de lymphome ou de myélome Zaltrap® (aflibercept / ziv-aflibercept) est une protéine de fusion recombinante qui agit comme un récepteur leurre endothéliaux vasculaires A et B (VEGF-A et VEGF-B), ainsi qu’au facteur de croissance placentaire (PIGF) et les empêche ainsi de se lier à leurs récepteurs natifs. Le VEGF-A est un des médiateurs de l’angiogenèse. Le VEGF-B et le PIGF, qui sont des facteurs de croissance de la famille des VEGF, pourraient également contribuer à La FDA a approuvé Zaltrap® en août 2012 en association avec le protocole FOLFORI (chimiothérapie associant 5 La prévalence du diabète devrait augmenter de manière significative d’ici à 2030 sous l’effet de multiples facteurs socio-économiques tels que la sédentarité, la surcharge pondérale et l’obésité, les déséquilibres alimentaires et le Les principaux produits sont Lantus® et Toujeo®, deux prolongée ; Apidra®, un analogue de l’insuline humaine humaines ; Lyxumia® (lixisénatide), un agoniste prandial des récepteurs du GLP-1 en une injection par jour et Soliqua ™ 100/33 / Suliqua ™, une solution injectable Lantus® (insuline glargine) est un analogue de l’insuline humaine à durée d’action prolongée indiqué en injection sous-cutanée une fois par jour dans le traitement du diabète de type 2 de l’adulte nécessitant une insuline basale pour le contrôle de son hyperglycémie, ainsi que dans le traitement du diabète de type 1 de l’adulte, de l’adolescent et de l’enfant à partir de deux ans (l’extension de l’indication à l’usage pédiatrique a été approuvée dans Lantus® est l’insuline basale la plus étudiée avec plus de 16 ans de données cliniques dans le traitement du diabète et un profil de sécurité bien établi. Lantus® peut être administré par voie sous-cutanée avec Š Lantus® SoloSTAR®, un stylo injecteur pré-rempli jetable, disponible dans plus de 120 pays. Simple d’emploi, il l’administration d’un maximum de 80 unités par injection. Š AllSTAR®, un stylo à insuline réutilisable, spécialement conçu pour les patients diabétiques vivant dans les pays émergents et indiqué pour une utilisation avec la actuellement disponible dans une douzaine de pays, Sanofi ‰Document de référence 2016 | 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Disponible dans plus de 130 pays, Lantus® reste la marque d’insuline la plus vendue dans le monde, à la fois en termes de ventes et d’unités. Les principaux pays dans lesquels Lantus® a été commercialisé en 2016 étaient les États-Unis, la Chine, la France et l’Allemagne. Un médicament biosimilaire de Lantus® fabriqué par Eli Lilly and Company (Lilly) a été lancé dans plusieurs pays l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne et huit autres pays), de même qu’au Japon. L’insuline glargine de Lilly, Basaglar® aux États-Unis, a été lancée aux E´ tats-Unis en décembre 2016. Elle est aujourd’hui disponible dans plusieurs pays et a été approuvée dans d’autres pays. Le 16 septembre 2016, Sanofi a annoncé avoir engagé des poursuites pour contrefaçon contre Merck Sharp & Dohme Corp. (Merck) aux États-Unis afin de défendre les brevets de Lantus® et de Lantus® SoloSTAR® après le dépôt par Merck d’une demande d’approbation auprès de la FDA pour une insuline glargine (pour plus d’informations, se reporter à la section « 2.5.1 Brevets »). Toujeo® (insuline glargine 300 unités/ml) a obtenu une autorisation de mise sur le marché de la FDA en février 2015, de la Commission européenne en avril 2015 et du Ministère de la santé, du travail et de la protection sociale japonais, où ce médicament est approuvé sous le nom de marque Lantus® XR, en juin 2015. Toujeo® est proposé dans le stylo prérempli jetable Toujeo SoloSTAR®, qui contient 450 unités d’insuline glargine et nécessite un tiers du volume d’injection nécessaire à l’administration du même nombre d’unités d’insuline par Lantus® SoloSTAR®. La dose maximale injectable en une fois de 80 UI satisfait aux besoins de la grande majorité des patients traités par insuline basale aux États-Unis, qui ont besoin de 80 UI d’insuline ou moins par jour. Toujeo® est maintenant commercialisé dans plus de 40 pays dont les États-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni et le Japon. Sanofi attend la décision d’autres autorités de santé dans le monde et devrait pouvoir commercialiser Toujeo® dans plusieurs pays supplémentaires en 2017, dont l’Italie, le Mexique et la Russie. Cette nouvelle génération d’insuline glargine destinée au traitement des diabètes de type 1 et 2 sera Apidra® est disponible dans plus de 100 pays. Insuman® (insuline humaine) est une gamme de solutions et de suspensions d’insuline injectables indiquée pour les patients diabétiques nécessitant un traitement par insuline. L’insuline humaine est produite par la technique de l’ADN recombinant dans des souches d’Escherichia coli. Insuman® se présente dans des flacons, des cartouches et des stylos injecteurs préremplis jetables (SoloSTAR®). La gamme Insuman® comprend des solutions d’insuline d’action rapide (Insuman® Rapid et Insuman® Infusat) contenant de l’insuline soluble, une suspension d’insuline à action intermédiaire (Insuman® Basal) contenant de l’insuline isophane et des associations d’insulines à action Insuman® est principalement commercialisé dans les pays Lyxumia® (lixisénatide) est un agoniste prandial des récepteurs du GLP-1 en une prise par jour indiqué dans le traitement du diabète de type 2 de l’adulte pour obtenir un antidiabétiques oraux et/ou une insuline basale, lorsque ceux-ci, en complément des mesures diététiques et de l’exercice physique, n’ont pas permis d’obtenir un contrôle La Commission européenne a accordé une autorisation de mise sur le marché en Europe à Lyxumia® en février 2013. À l’issue des discussions sur le prix et le remboursement, Sanofi a entamé le lancement progressif de Lyxumia® dans la plupart des pays de l’Union européenne. Le lixisénatide a été approuvé par la FDA en juillet 2016 sous le nom de marque Adlyxin™ après que les résultats de l’essai ELIXA ont démontré sa tolérance cardiovasculaire chez les patients atteints de diabète de type 2 à risque cardiovasculaire élevé. Ce produit devrait être disponible aux États-Unis au début de 2017. Le lixisénatide est approuvé sous le nom de marque Lyxumia® dans plus de 60 pays et commercialisé dans plus de 40 d’entre eux. Son lancement a été effectué dans la plupart des pays de l’UE, ainsi qu’au Japon, au Brésil, au Mexique et en Inde. Lixisénatide a été développé sous licence de Zealand Apidra® (insuline glulisine) est un analogue de l’insuline humaine d’action rapide indiqué dans le traitement du diabète de type 1 ou de type 2 de l’adulte pour un contrôle glycémique supplémentaire. Apidra® a un délai d’action plus rapide et une durée d’action plus courte que l’insuline humaine d’action rapide et peut être utilisé en association avec des insulines à durée d’action prolongée telles que Lantus® pour un contrôle glycémique supplémentaire au moment des repas. Apidra® peut être administré par voie sous-cutanée à l’aide de seringues ou de stylos injecteurs spécifiques, notamment le stylo injecteur jetable Apidra® Soliqua™ 100/33 ou Suliqua™ est une association injectable en une prise par jour d’insuline glargine 100 unités/ml, un analogue de l’insuline humaine à durée d’action prolongée, et de lixisénatide, un agoniste des récepteurs du GLP-1. Ce médicament a été étudié dans le cadre d’un programme clinique de phase ayant recruté La FDA a approuvé Soliqua™ 100/33 en novembre 2016 dans le traitement du diabète de type 2 de l’adulte inadéquatement contrôlé par insuline basale (à raison 74 | Document de référence 2016 ‰Sanofi d’une dose quotidienne inférieure à 60 unités) ou par lixisénatide. Soliqua™ 100/33 est disponible aux États- Unis depuis le 5 janvier 2017. Ce médicament est l’administration d’une dose journalière comprise entre 15 microgrammes de lixisénatide et faisant appel à la technologie SoloSTAR®, la gamme de stylos injecteurs jetables la plus utilisée dans le monde. En janvier 2017, la Commission européenne a autorisé la mise sur le marché de Suliqua™ en association avec de la metformine dans le traitement du diabète de type 2 de l’adulte pour améliorer le contrôle glycémique quand il n’a pas été obtenu avec de la metformine seule ou en association avec un autre antidiabétique oral ou avec une Des demandes d’autorisation de mise sur le marché ont été présentées à plusieurs autres autorités réglementaires et sont actuellement en cours d’examen. patients diabétiques adultes. Afrezza® a été lancé aux États-Unis au début de février 2015. En janvier 2016, Sanofi a exercé l’option lui permettant de mettre fin à la licence et à l’accord de coopération avec MannKind Corporation, le développeur d’Afrezza®, auquel les droits relatifs à Afrezza® ont été restitués le 4 avril 2016. Solutions intégrées de prise en charge technologies et objets connectés, services personnalisés et solutions de prise en charge, comme l’application My Dose Coach dont le dossier a été soumis à la FDA en novembre 2016. Conformément à sa stratégie en matière de partenariats, Sanofi s’est associée à AgaMatrix pour le codéveloppement de MyStar Dose Coach®, un dispositif d’aide à la gestion des doses d’insuline glargine intégrant un appareil de mesure de la glycémie qui a obtenu le Sanofi et Verily (anciennement Google Life Sciences), une filiale d’Alphabet, ont annoncé en septembre 2016 la création d’Onduo, une coentreprise née de la collaboration dans le diabète entre Sanofi et Verily, dont le siège est situé à Cambridge dans le Massachusetts (États-Unis). La mission d’Onduo est d’aider les personnes atteintes de diabète à mener une existence saine et épanouissante grâce au développement de solutions complètes combinant dispositifs médicaux, logiciels, médicaments et soins professionnels, pour une prise en charge simple et humain qui bloque l’interaction de PCSK9 (proprotéine 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI récepteurs des lipoprotéines de faible densité (LDL), augmentant le recyclage des récepteurs LDL et réduisant Praluent® a été étudié de manière approfondie dans le cadre du programme ODYSSEY de phase III, avec 16 essais ayant recruté 23 500 patients dans plus de 40 pays pour évaluer son efficacité et sa sécurité dans différents groupes de patients à risque cardiovasculaire élevé hypercholestérolémie familiale ou à des antécédents contrôlée par des statines et/ou d’autres aigu (post-SCA), et, en monothérapie, chez les patients intolérants aux doses efficaces de statines. Les effets de Praluent® sur la morbidité et la mortalité des patients post-SCA sont en cours d’évaluation dans le Praluent® a obtenu une autorisation de mise sur le marché de la FDA en juillet 2015, de la Commission européenne en septembre 2015 et du Ministère japonais de la santé, du travail et de la protection sociale en juillet 2016. Il est indiqué comme traitement d’appoint au régime alimentaire et aux statines à la dose maximale tolérée chez certaines catégories d’adultes dont le taux de cholestérol-LDL est non contrôlé. Praluent® est proposé dans deux doses injectables (75 mg et 150 mg) par auto-injection toutes les En décembre 2016, Praluent® était approuvé dans 44 pays et mis sur le marché de 16 d’entre eux dont les scandinaves, le Mexique et les Émirats arabes unis. Praluent® est développé et commercialisé en collaboration complément d’informations sur la commercialisation de ce produit, se reporter à la note C.1. aux e´ tats financiers Amgen a intente´ des contentieux brevetaires contre Sanofi desquels il a demande´ des injonctions (voir note D.22.b) aux e´ tats financiers consolide´ s du rapport annuel et voir Multaq® (dronédarone) est un inhibiteur multicanal aux propriétés antiarythmiques indiqué dans la prévention des récidives de fibrillation auriculaire. Il figure parmi les fibrillation auriculaire (FA) et a démontré un bénéfice cardiovasculaire unique dans l’étude ATHENA, en plus d’un contrôle efficace du rythme sinusal dans les études EURIDIS et ADONIS, confirmé ensuite par Sanofi ‰Document de référence 2016 | 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI En août 2016, le tribunal de district du Delaware a statué en faveur de Sanofi dans le litige relatif aux brevets de Multaq®, jugeant que les défendeurs contrevenaient aux deux brevets sur lesquels porte le litige, à savoir le brevet de formulation (brevet 800) et le brevet de me´ thode d’utilisation (brevet 167) expirant respectivement en 2018 et 2029. Les deux défendeurs ont fait appel de cette décision en septembre 2016 (pour un complément d’informations, se reporter à « 2.5.1. Brevets »). Plavix® ou Iscover® (bisulfate de clopidogrel) est un antagoniste des récepteurs plaquettaires de l’adénosine sélectivement l’agrégation plaquettaire induite par l’ADP. Il atteints d’une artériopathie oblitérante des membres Plavix® est également indiqué chez les patients adultes souffrant d’un syndrome coronaire aigu (SCA) : Š Syndrome coronaire aigu sans sus-décalage du segment ST (angor instable ou infarctus du myocarde médicalement et éligibles à une angioplastie coronaire avec pose ou non de stent ou à un pontage aorto- myocarde ou AVC », ainsi que le taux du critère myocarde, AVC ou ischémie réfractaire ». Š Infarctus aigu du myocarde avec sus-décalage du segment ST. Plavix® diminue le taux de mortalité toutes causes confondues et le taux du critère combiné « décès, survenue d’un nouvel infarctus ou AVC ». Plavix® est également indiqué en association avec l’acide dans la fibrillation auriculaire, incluant l’AVC. CoPlavix®/DuoPlavin®, une association à dose fixe de bisulfate de clopidogrel et d’AAS, est indiqué dans la prévention des accidents athérothrombotiques de l’adulte souffrant d’un syndrome coronarien aigu déjà traité par Plavix® ou Iscover® est commercialisé dans plus de 80 pays. Pour plus d’informations sur la commercialisation de Un certain nombre de génériques ont fait leur entrée sur les marchés d’Europe, des États-Unis et d’autres pays. Au Japon, des génériques ont été mis sur le marché en juin 2015 pour le traitement de l’AVC, en octobre 2015 pour le traitement de l’infarctus du myocarde et en décembre 2016 dans l’indication « artériopathie oblitérante des membres inférieurs » qui était la dernière indication Plavix® est le premier antiagrégant plaquettaire en Chine. Les principaux pays ayant contribué au chiffre d’affaires de Plavix®/Iscover® en 2016 sont la Chine et le Japon. Sanofi est visée par une action judiciaire au sujet de Plavix® aux États-Unis (voir note D.22.a) aux états financiers consolidés de ce rapport annuel pour plus enregistré dans des indications cliniques plus larges que celles de n’importe quelle autre héparine de bas poids moléculaire (HBPM). Son dossier clinique exhaustif a permis de valider son rapport bénéfice/risque favorable notamment dans la prophylaxie et le traitement de la maladie thromboembolique veineuse, ainsi que dans le traitement du syndrome coronarien aigu. Dans le domaine veineuse, l’utilisation de Lovenox® continue de croître, en particulier dans la prophylaxie de la thrombose veineuse profonde (TVP) chez le patient hospitalisé pour une Aux États-Unis, trois génériques de l’énoxaparine ont été approuvés, en plus d’un autogénérique du Lovenox®. La Commission européenne a approuvé la mise sur le marché de deux biosimilaires de Lovenox® en septembre 2016 ; une autorisation nationale de mise sur le marché a été délivrée en Pologne où ce biosimilaire de l’enoxaparine est disponible et d’autres dossiers de biosimilaires de l’énoxaparine sont en cours d’examen. Cependant, au 31 janvier 2017, aucun biosimilaire de l’énoxaparine n’était commercialisé en Europe à Lovenox® ou Clexane® est commercialisé dans plus de 100 pays. En 2016, Lovenox® était l’antithrombotique injectable numéro un dans tous les pays d’Europe. Aprovel® (irbésartan) est un antihypertenseur appartenant l’angiotensine II. Ces antagonistes hautement efficaces et bien tolérés agissent en bloquant l’effet de l’angiotensine II, l’hormone responsable de la contraction des vaisseaux sanguins, permettant ainsi le retour à la normale de la tension artérielle. Outre Aprovel®/ Avapro®/ Karvea®, Karvezide®, une association à dose fixe d’irbésartan et d’hydrochlorothiazide (HCTZ), un diurétique qui augmente l’excrétion de l’eau et du sodium par les reins pour un effet Les comprimés d’Aprovel® et de CoAprovel® sont disponibles dans plusieurs dosages pour répondre aux besoins des patients, en fonction du degré et de la 76 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Aprovel® est indiqué dans le traitement de première intention de l’hypertension et dans le traitement de la néphropathie chez les patients hypertendus souffrant d’un diabète de type 2. CoAprovel® est indiqué chez les patients dont la tension artérielle n’est pas bien contrôlée sous monothérapie, mais également dans le traitement initial des patients à risque élevé ou ayant une tension artérielle initiale nettement élevée ou qui sont susceptibles de nécessiter plusieurs médicaments pour atteindre leurs Une association à dose fixe avec l’amlodipine (Aprovasc®) est disponible dans plusieurs pays émergents. Aprovel® et CoAprovel® sont commercialisés dans plus de 80 pays. Pour plus d’informations sur la commercialisation de ces produits, voir la note C.2. aux états financiers consolidés. Au Japon, Sanofi a conclu deux accords de licence pour ce produit - un avec Shionogi Co. Ltd et le second avec BMS KK. BMS KK a décidé de commercialiser en sous-licence via Dainippon Pharma Un certain nombre de génériques sont disponibles en Europe, aux États-Unis et dans d’autres pays. Les principaux pays ayant contribué aux ventes d’Aprovel®/Avapro®/Karvea® en 2015 sont la Chine et le (carbonate de sevelamer) sont des chélateurs de phosphate administrés par voie orale aux patients dialysés souffrant d’insuffisance rénale chronique et, en Europe, aux patients dialysés souffrant d’insuffisance rénale chronique à un stade avancé, pour l’hyperphosphorémie (taux élevés de phosphore) associée à des maladies cardiaques et osseuses. Renvela® est un chélateur de phosphate de deuxième génération. Aux États-Unis, on estime à 395 000 le nombre de patients dialysés, dont près de 90 % sont sous chélateurs de phosphate. En Europe, leur nombre est évalué à 350 000 et au Brésil, à 65 000. Dans l’Union européenne, Renvela® est aussi approuvé dans le traitement des patients non dialysés souffrant d’insuffisance rénale Renagel® et Renvela® sont commercialisés dans plus de 85 pays. Au Japon et dans plusieurs pays du littoral du Pacifique, Renagel® est commercialisé par Chugai Pharmaceutical Co., Ltd. et son sous-licencié, Kyowa Au 31 janvier 2017, aucun générique n’était encore autorisé aux États-Unis, mais Sanofi s’attend à un changement de situation à cet égard en 2017. Des 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Allegra® ou Telfast® (chlorhydrate de fexofénadine) est un (12 et 24 heures) destiné au traitement de la rhinite allergique saisonnière (rhume des foins) et au traitement de l’urticaire idiopathique chronique non compliqué. Il offre aux patients un soulagement significatif des symptômes Sanofi commercialise également AllegraD® 12 heures et AllegraD® 24 heures, deux formulations associant un prolongée pour le soulagement sans somnolence et notamment la congestion nasale. Cette association est d’Allegra®/Telfast® ont été approuvés sur les principaux Aux États-Unis, la gamme Allegra® est depuis 2011 accessible en automédication pour les adultes et les enfants à partir de 2 ans. Allegra® est également disponible en automédication au Japon depuis novembre 2012, bien qu’il soit encore disponible sur prescription médicale (voir « g) Santé Grand Public » ci-dessous). près de 80 pays. Le marché le plus important d’Allegra® sur ordonnance est le Japon, où des versions génériques traitement à court terme de l’insomnie. Stilnox® induit rapidement un sommeil qualitativement proche du sommeil naturel et est dénué de certains effets benzodiazépines. Son action dure au moins six heures et il est généralement bien toléré, permettant au patient de se réveiller sans altération notable de l’attention, de la vigilance ou de la mémoire tout au long de la journée. Stilnox® est actuellement commercialisé dans plus de Ambien®/ Ambien®CR aux États-Unis et Myslee® au Stilnox® et Ambien CR® sont soumis à la concurrence des génériques dans la plupart des pays, y compris aux États-Unis, en Europe et au Japon. En 2016, les principaux pays ayant contribué au chiffre d’affaires de Stilnox®/Ambien®/Myslee® sont le Japon et Les principaux pays ayant contribué aux ventes de Renagel® et Renvela® en 2016 sont les États-Unis, la France, le Canada, l’Espagne et l’Italie. Synvisc® et SynviscOne® (hylane G-F 20) sont des viscosuppléments utilisés dans le traitement de la douleur liée à l’arthrose. Synvisc® est indiqué dans le traitement Sanofi ‰Document de référence 2016 | 77 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI de la douleur associée à l’arthrose du genou, de la hanche, de la cheville et de l’épaule dans les pays qui ont adopté le marquage CE, et de la douleur associée à l’arthrose du genou aux États-Unis. SynviscOne® est approuvé dans le traitement de l’arthrose du genou aux États-Unis et dans les pays exigeant le marquage CE. Le principal marché de la viscosupplémentation est, pour l’heure, le traitement de la douleur associée à l’arthrose du Synvisc® est administré en trois injections et SynviscOne® En 2016, les principaux pays ayant contribué au chiffre d’affaires de Synvisc® et SynviscOne® sont les États-Unis, le Mexique, la France, le Brésil et le Canada. Dépakine® (valproate de sodium) est un antiépileptique à large spectre prescrit depuis plus de 40 ans qui reste le traitement de référence de l’épilepsie dans le monde Dépakine® est également un régulateur de l’humeur, enregistré dans le traitement des épisodes maniaques associés au trouble bipolaire et, dans de nombreux pays, dans la prévention des modifications rapides de l’humeur. Dépakine® est commercialisé dans plus de 100 pays. Sanofi ne possède plus de droits sur Dépakine® aux États-Unis et des génériques du valproate de sodium sont disponibles sur la plupart des marchés. Sanofi est visée par des actions judiciaires au sujet de la Dépakine® (pour plus d’informations se reporter à la note D.22.a) aux états financiers consolidés). La Santé Grand Public est une des plateformes de croissance de Sanofi depuis 2009. Une Division Globale Santé Grand Public a été créée à la fin de 2013 après l’acquisition de Chattem en 2010 et le lancement, en 2011, sur le marché de l’automédication aux États-Unis des produits de la gamme Allegra® auparavant disponibles La croissance régulière de l’activité Santé Grand Public de Š Optimisation du portefeuille de marques existant grâce au renforcement des processus d’innovation et leur orientation sur les besoins des consommateurs, et à l’expansion géographique du portefeuille. Parmi les lancements de produits réalisés en 2016 dans différents pays du monde, Sanofi a lancé différentes extensions de gamme pour les marques suivantes : Aspercreme® Lidocaine Patch (aux E´ tats-Unis), Depura™ High 4 Billion (Italie), Bio-Organics Glycemix™ (Australie) et le de´ ploiement des extensions de gamme de Doliprane® incluant par exemple, Doliprane Orodoz™ 500 mg et Doliprane® Vitamine C. Š Création de nouvelles catégories de produits grâce au renforcement de la stratégie de lancement sur le marché de l’automédication de produits antérieurement soumis à prescription médicale. L’accord de licence signé en 2014 avec Lilly a permis à Sanofi d’acquérir l’exclusivité des droits en vue de la soumission d’une demande d’approbation de Cialis® pour son transfert sur le marché de l’automédication aux États-Unis, en Europe, au Canada et en Australie et sa commercialisation sur ces marchés, dès l’obtention des 1er février 2017, Sanofi a annoncé que la FDA avait approuvé la mise à disposition de Xyzal® Allergy 24HR sur le marché de l’automédication dans le traitement Š Poursuite de la stratégie de croissance externe dans le but d’atteindre une taille critique sur les marchés clés et d’optimiser le portefeuille dans les catégories prioritaires. L’objectif de Sanofi est d’occuper une position de leader sur le marché de la santé grand public, ce qui l’a amenée à conclure à un échange transaction a été clôturée le 1er janvier 2017 dans la plupart des pays concernés et Sanofi a fait l’acquisition de l’activité Santé Grand Public de BI dans tous les pays sauf la Chine. Elle permet à Sanofi de conforter son positionnement dans quatre de ses catégories stratégiques – Suppléments nutritionnels, Toux et Rhume, Santé digestive et Douleur – avec des marques Mucoangin®) et d’atteindre une taille critique dans des Pour suivre la performance et permettre une bonne intégration des activités Santé Grand Public de Sanofi et de BI, Sanofi a créé une Entité globale Santé Grand soutenue par divers produits, parmi lesquels : Š Allegra®, une gamme de produits à base de antihistaminique indiqué dans le soulagement des symptômes de la rhinite allergique (éternuements, écoulement nasal, picotements ou démangeaisons de la gorge et du nez, larmoiement et démangeaisons des yeux). Allegra OTC est vendu principalement aux États-Unis ainsi que dans plus de 80 pays. Š Nasacort® Allergy 24H, un corticoïde par voie nasale indiqué dans le traitement de la rhinite allergique de l’adulte et de l’enfant à partir de deux ans. Nasacort Allergy 24H est vendu principalement aux États-Unis. Š Doliprane®, une gamme de produits à base de la douleur et de la fièvre, offert dans un large éventail 78 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Doliprane® est principalement vendu en France et dans spasmes intestinaux, de douleurs menstruelles et de spasmes vésicaux. No-Spa® est vendu principalement en Russie et en Europe orientale. Š Enterogermina®, un probiotique en suspension buvable présenté dans des flacons de 5 ml ou sous forme de capsules contenant deux milliards de spores de Bacillus clausiiet également en sachets de poudre (six milliards chroniques (du nourrisson et de l’adulte) pour préserver et restaurer la flore intestinale. Enterogermina® est vendu principalement en Europe et e´ galement en Ame´ rique latine et dans certains pays d’Asie. Š Essentiale®, un remède naturel à base de soja pour le traitement des problèmes hépatiques, composée de phospholipides essentiels extraits de soja hautement purifié et contenant un pourcentage élevé de membrane cellulaire. Essentiale® est indiqué pour le traitement de la ste´ atose he´patique. Essentiale® est vendu principalement en Russie, en Europe orientale, dans différents pays d’Asie du Sud-Est et en Chine. Š Maalox®, qui contient deux antiacides – de l’hydroxyde d’aluminium et de l’hydroxyde de magnésium. Ce produit est disponible sous plusieurs formes pour le soulagement des brûlures d’estomac et des remontées acides liées au reflux gastro-œsophagien. Maalox® est présent dans 55 pays, en Europe, en Amérique latine et Š Magné B6® est une large gamme de produits a` base de magne´ sium et de vitamine B6. L’indication principale est le soulagement des symptoˆ mes associe´ s a` un manque de magne´ sium comme, irritabilite´ , anxie´ te´ , troubles du sommeil et proble` me de sante´ (syndrome pre´ menstruel, troubles de la me´ nopause). Magne´ B6® est principalement disponible en Europe et Conformément à ce qui a été annoncé dans la feuille de route stratégique 2020, Sanofi a soigneusement examiné en 2016 toutes les options qui se présentaient pour cette activité en Europe. En octobre, Sanofi a annoncé la mise en œuvre d’un processus de dissociation de cette activité en Europe dans l’optique de sa cession. Sanofi confirme son engagement en faveur de son activité Génériques dans d’autres pays du monde et notamment sur les marchés émergents où elle entend la faire progresser. Sanofi Pasteur, la division Vaccins de Sanofi, propose une large gamme de vaccins. En 2016, Sanofi Pasteur a produit plus d’un milliard de doses de vaccins qui ont 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI permis de vacciner plus de 500 millions de personnes dans le monde contre 20 maladies graves et a réalisé un chiffre d’affaires de 4 577 millions d’euros, grâce aux performance des combinaisons pédiatriques et des vaccins contre la méningite, ainsi qu’au lancement de Sanofi Pasteur est un des leaders mondiaux de l’industrie du vaccin en termes de ventes et le premier fabricant de vaccins contre la grippe et la méningite aux États-Unis. En Europe, le développement et la commercialisation des vaccins étaient assurés par Sanofi Pasteur MSD (SPMSD), une coentreprise présente dans 19 pays. Sanofi Pasteur MSD, créée en 1994 et détenue à parts égales par Sanofi Pasteur et Merck and Co., Inc. (Merck) Gardasil® et Zostavax®. En 2016, le chiffre d’affaires de Sanofi Pasteur MSD s’est établi à 940 millions d’euros. La situation du marché des vaccins a considérablement évolué depuis la création de SPMSD conduisant Sanofi Pasteur et Merck à revoir leurs priorités stratégiques. Au fil du temps, leurs portefeuilles respectifs sont devenus progressivement perdu de sa pertinence. Fin décembre 2016, Sanofi Pasteur et Merck & Co., Inc. ont par conse´ quent de´ cide´ de mettre conjointes et de re´ inte´ grer leurs activite´ s europe´ ennes Vaccins respectives. Sanofi Pasteur va ge´ rer directement son portefeuille qui se compose de vaccins pe´ diatriques (primo-vaccination et vaccin de rappel) contre la diphte´ rie, le te´ tanos, la coqueluche, la poliomye` lite et les infections a` Haemophilusinfluenzaede type b (Hib) comme Pediacel®, PentavacTM, Repevax®, Revaxis®, Tetravac® et Imovax® Polio, de deux vaccins pe´ diatriques hexavalents, commercialise´ s sous les noms de marque Hexyon® et Mutagrip®, des vaccins du voyageur contre l’he´ patite A, la typhol¨de et la fie`vre jaune, commercialise´ s sous les noms de marque Avaxim®, Typhim VI®, Stamaril® et Viatim®, et des vaccins contre la rage Verorab® et Imovax® Rabies. Sanofi Pasteur continue d’étendre sa présence en Asie, en Amérique Latine, en Afrique et au Moyen-Orient. La division Vaccins de Sanofi est également panaméricaine de la santé (PAHO) et GAVI, l’Alliance du Voir « 2.2.5 Recherche et développement Monde – 3/ Vaccins » pour une présentation du portefeuille R&D de Sanofi ‰Document de référence 2016 | 79 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Le tableau suivant détaille le chiffre d’affaires par gamme (a)À la suite d’un changement de pre´ sentation, les ventes de produits comptabilise´ es, a` partir de 2016, sur la ligne Autres revenus. Par conse´quent, le Chiffre d’affaires et les Autres revenus des pe´ riodes comparatives ont e´ te´ repre´sente´ s(voir noteA.5. aux e´ tatsfinanciers). VaxServe, une société de Sanofi Pasteur, offre une large gamme de produits de Sanofi Pasteur et d’autres fabricants. Elle assure la distribution des produits de Sanofi Pasteur sur le marché des États- a) Vaccins pédiatriques, combinaisons vaccinales et Sanofi Pasteur est l’un des principaux acteurs du marché des vaccins pédiatriques, tant sur les marchés matures que sur les marchés émergents, avec un large portefeuille de vaccins monovalents et combinés permettant de protéger contre un maximum de six maladies en une seule injection. La composition de ces vaccins varie en fonction des différents programmes de vaccination existants à commercialisé depuis 1997, qui protège contre l’Haemophilus influenzae de type b (Hib). À ce jour, plus de 260 millions de doses de Pentaxim® ont été distribuées dans plus de 100 pays, et il a été inclus dans les programmes nationaux de vaccination de plus de 25 pays. le seul vaccin pédiatrique 6 en 1 (hexavalent) sous forme liquide, prêt à l’emploi, offrant une protection contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la polio, l’Hib et l’hépatite B. En 2013, l’EMA a autorisé la mise sur le marché de ce vaccin pédiatrique hexavalent commercialisé sous le nom de marque Hexyon® en Hexacima™ en Europe orientale. La commercialisation de ce nouveau vaccin hexavalent a débuté en Allemagne en juillet 2013 et 27 pays l’ont déjà introduit dans leur calendrier vaccinal public ou privé. En décembre 2014, monodose. Hexaxim® est la seule association de vaccin par l’OMS. En février 2016, SPMSD a obtenu une licence européenne pour le vaccin combiné hexavalent PR5i qui sera commercialisé dans le cadre d’un partenariat entre 80 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Sanofi Pasteur et Merck & Co., Inc. sous le nom de marque Vaxelis®. Les antigènes PR5I sont fabriqués par Sanofi Pasteur (diphtérie, tétanos, coqueluche (5acP), polio (IPV)) et Merck (Hib et hépatite B). Pentacel® est un vaccin combiné pédiatrique qui protège contre cinq maladies (diphtérie, tétanos, coqueluche, polio et Hib). Il a été lancé aux États-Unis en 2008. Depuis d’approvisionnement, ce qui a nécessité une attention particulière compte tenu de la forte demande du marché. Des restrictions d’approvisionnement ont été mises en place tout au long de l’année 2016. Cependant les conditions d’approvisionnement de Pentacel® s’ame´ liorent Pediacel® est un vaccin pentavalent entièrement liquide protégeant contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la Act HIB®, destiné à la prévention de l’Hib, est également Quadracel™ est un vaccin combiné contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la polio. Il est utilisé en dose de rappel chez l’enfant (5ème dose) et permet d’administrer la série complète des vaccinations de l’enfance avec le minimum d’injections possible. Quadracel™ est enregistré au Canada depuis 1997 et en Australie depuis 2002. Une autorisation de mise sur le marché lui a été accordée en avril 2015 aux États-Unis. Le 31 janvier 2017, Sanofi Pasteur a annonce´ la mise sur le marche´ de Quadracel™ Shan5™, développé par Shantha, est un vaccin pentavalent entièrement liquide qui protège contre cinq maladies (diphtérie, tétanos, coqueluche, polio et hépatite B). Les améliorations apportées à différentes étapes clés de la production des antigènes du vaccin ont valu à Shan5™ d’être à nouveau préqualifié par l’OMS en mai 2014. Ce vaccin a été lancé sur le marché indien au cours du dernier trimestre 2014. Plus de 46 millions de doses ont été distribuées (y compris à l’UNICEF) depuis sa remise sur le marché en 2014. Shan5™ a également été retenu par l’Alliance GAVI et l’UNICEF dans le cadre de l’appel d’offres portant sur la période 2017-2019. Au Japon, une étape majeure a été franchie en juillet 2014 avec l’autorisation de mise sur le marché de Squarekids®, un vaccin combiné pédiatrique quadrivalent offrant une protection contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la polio. Squarekids® a été développé avec Kitasato Daiichi Sankyo Vaccine. Son lancement commercial a eu Sanofi Pasteur est l’un des principaux développeurs et fabricants mondiaux de vaccins contre la polio sous forme orale (OPV) et sous forme inactivée injectable (IPV). La capacité de production de Sanofi Pasteur et son engagement historique en ont fait un partenaire industriel important pour contribuer à l’objectif d’éradication de la polio dans le monde. L’utilisation combinée des deux vaccins polio, OPV et IPV, devrait permettre d’augmenter le niveau de protection dans les pays où le risque de résurgence de la maladie est le plus élevé. En novembre l’alliance GAVI a annoncé son soutien pour l’introduction du vaccin IPV dans le programme national de vaccination des 71 pays les plus pauvres du monde. Le Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS sur la vaccination (SAGE) a recommandé que tous les pays introduisent au moins une dose d’IPV dans programmes nationaux de vaccination d’ici au premier semestre 2016. En septembre 2014, le Ne´ pal a e´ te´ le premier des pays soutenus par GAVI a` utiliser le vaccin IPV. À la fin de 2015, les 71 pays éligibles avaient obtenu la confirmation de ce soutien et 38 d’entre eux avaient introduit le vaccin IPV dans leur calendrier vaccinal. Les autres pays devraient les imiter au cours des prochaines années. Sanofi Pasteur continue de nouer des partenariats avec les autorités de santé publique afin de distribuer les vaccins nécessaires et déploie des efforts considérables pour obtenir l’enregistrement d’Imovax Polio et des vaccins Shan IPV™ et OPV bivalent dans un grand nombre de pays et dans des délais record. En 2016, Sanofi Pasteur a distribue´ 45 millions de doses de vaccin IPV a` l’UNICEF pour les besoins des pays soutenus par GAVI. À ce jour, la polio reste endémique dans 3 pays : l’Afghanistan, le Pakistan et le Nigeria. Sanofi Pasteur est un leader mondial dans la production et la commercialisation des vaccins contre la grippe, avec plus de 200 millions de doses livrées en 2016, une année record en termes de chiffre d’affaires pour cette catégorie de vaccins. Au cours des dernières années, la demande de vaccins contre la grippe a fortement augmenté dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis, au Brésil et au Mexique. La demande mondiale de vaccins contre la grippe devrait continuer de croître au cours des dix sensibilisation à la maladie, de la croissance des marchés émergents et de l’élargissement des recommandations faveur de la vaccination contre la grippe saisonnière. Sanofi Pasteur distribue deux vaccins antigrippaux à travers le monde, Fluzone® et Vaxigrip®. Afin de répondre à la demande croissante de vaccins contre la grippe saisonnière, Sanofi Pasteur concentre ses efforts sur le lancement de produits innovants. Cette stratégie de différenciation renforce sa position de leader sur ce marché avec les produits suivants : Š Le vaccin Fluzone® High Dose, commercialisé aux États-Unis depuis 2010, qui a été spécifiquement conçu pour induire une réponse immunitaire plus forte chez les personnes de plus de 65 ans et mieux les protéger contre la grippe. En novembre 2014, la FDA a modifié les informations de prescription relatives au vaccin Fluzone® High-Dose afin d’y faire figurer le bénéfice clinique supérieur du vaccin Fluzone® High Dose, par rapport au vaccin Fluzone® standard (le vaccin Fluzone® High Dose est 24 % plus efficace que le vaccin Fluzone standard dans la prévention de la grippe 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI chez les adultes de plus de 65 ans). La solide croissance des ventes de Fluzone High-Dose s’est Š Le vaccin Fluzone® Quadrivalent, un vaccin antigrippal inactivé quadrivalent qui contient deux antigènes de type A et deux antigènes de type B. L’ajout d’une deuxième souche B dans le vaccin permet d’augmenter la protection contre les souches les plus courantes, comparativement au vaccin antigrippal trivalent. En juin 2013, Sanofi Pasteur a obtenu de la FDA l’autorisation États-Unis, pour les enfants à partir de six mois, les (Intanza®/IDflu®, lancés en 2010 en Australie, au Canada, en Europe et dans plusieurs autres pays, et Fluzone® ID lancé aux États-Unis en 2011) font partie de la stratégie de différenciation de Sanofi Pasteur. Ces vaccins innovants offrent une plus grande facilité d’administration. Le lancement commercial de Fluzone® ID quadrivalent a eu lieu en 2015 aux États-Unis. Š Le vaccin trivalent Vaxigrip est enregistré dans plus de 150 pays avec une indication à partir de six mois. Le vaccin quadrivalent Vaxigrip (QIV) pour toute personne aˆ ge´ e de trois ans et plus a obtenu ses premières licences en 2016 et sa commercialisation est pre´ vue a` partir de 2017. Une demande d’Autorisation de Mise sur le Marche´ (AMM) de Vaxigrip QIV chez l’enfant aˆ ge´ de 6 a` 35 mois devrait eˆ tre soumise en Europe dans le c) Vaccins de rappel pour adultes et adolescents vaccination contre la coqueluche des adolescents et les adultes. Ces recommandations, combinées aux initiatives de sensibilisation à la vaccination, ont permis d’augmenter ces dernières années le taux de couverture vaccinale de Adacel®, le premier vaccin de rappel trivalent contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, pour adolescents et adultes, a été lancé au Canada en 2000, en Allemagne en 2002 et aux États-Unis en 2005. Il est aujourd’hui approuvé dans plus de 65 pays et plus de 175 millions de doses d’Adacel® ont été vendues depuis son lancement commercial. Ce vaccin, qui joue un rôle majeur dans la lutte contre la coqueluche, permet non seulement de prévenir la maladie chez les adolescents et les adultes mais également d’interrompre le cycle de transmission aux nourrissons, qui sont soit trop jeunes pour être vaccinés, Repevax® (également commercialisé sous le nom de marque Adacel Polio®) est un vaccin combiné qui associe les bénéfices du vaccin Adacel® à ceux du vaccin polio. répond aux besoins des pays qui coqueluche et la polio chez l’adolescent et/ou l’adulte. Ce vaccin est actuellement enregistré dans plus de 30 pays. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 81 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI d) Vaccins contre la méningite et la pneumonie Sanofi Pasteur est à la pointe du développement de vaccins contre la méningite bactérienne et a célébré en anniversaire de sa gamme de vaccins contre la méningite. En 2005, Sanofi Pasteur a lancé Menactra®, le premier vaccin conjugué quadrivalent contre la méningite à méningocoques, considérée comme la forme la plus mortelle de méningite dans le monde. En 2011, la FDA a élargi l’autorisation de mise sur le marché de Menactra® aux enfants à partir de neuf mois. Menactra® est désormais indiqué de neuf mois à 55 ans aux États-Unis, au Canada, dans plusieurs pays du Moyen-Orient (comme l’Arabie saoudite) et dans de nombreux autres pays. Sur la plupart des marchés, un vaccin conjugué quadrivalent comme Menactra® constitue la meilleure proposition de valeur pour la protection contre les quatre sérogroupes les plus fréquents de la méningite à méningocoques, à savoir les sérogroupes A, C, Y et Menactra® est enregistré dans 67 pays et l’on dispose à son sujet de 11 années d’expérience clinique. Plus de 89 millions de doses ont été livrées depuis son lancement. Les lancements les plus récents ont eu lieu en Russie, en Corée du Sud et au Japon. La performance de ce produit en 2016 ne s’est pas démentie. e) Vaccins destinés aux voyageurs et aux zones Sanofi Pasteur propose une large gamme de vaccins destinés aux voyageurs et aux zones d’endémie qui comprend des vaccins contre l’hépatite A, la fièvre japonaise et des vaccins et des immunoglobulines contre la rage. Ces vaccins et immunoglobulines, utilisés dans les zones d’endémie des pays en développement, sont à gouvernements et des organisations comme l’UNICEF. Cette gamme est également destinée aux voyageurs et membres des forces armées qui doivent se rendre dans des régions d’endémie. Sanofi Pasteur est le leader mondial sur la plupart de ces marchés et tire parti d’un En 2009, Shantha a lancé Shanchol™, le premier vaccin oral contre le choléra fabriqué en Inde pour l’enfant et l’adulte. Shanchol™ a été préqualifié par l’OMS en 2011. En 2013, l’OMS a constitué un premier stock de vaccins oraux contre le choléra (dont Shanchol™ fait partie) afin de pouvoir riposter aux flambées épidémiques et aux besoins des régions les plus à risque. Le dernier vaccin de cette gamme, IMOJEV®, vaccin contre l’encéphalite japonaise, a été lancé avec succès en Australie et en Thaïlande en 2012. En 2014, IMOJEV® a obtenu une extension d’indication chez les enfants à partir de neuf mois ainsi qu’une préqualification de l’OMS permettant aux pays à faible revenu d’y avoir accès. IMOJEV® est progressivement introduit dans les pays En 2016, Sanofi Pasteur a mobilisé dans des délais record une partie importante de son stock de sécurité de vaccins contre la fièvre jaune afin de soutenir l’OMS, l’UNICEF et l’Alliance GAVI dans leur lutte contre l’épidémie en cours, confirmant ainsi son rôle clé dans la lutte contre cette La dengue est un problème majeur de santé publique et une charge économique considérable dans les pays de la maladie est endémique. Plus de 100 pays sont à risque, L’incidence de la dengue a été multipliée par 30 au cours des 50 dernières années et se propage à un rythme d’autant plus alarmant qu’il n’existe pas de traitement spécifique. Pour répondre à cette menace mondiale, qui peut toucher les enfants, les adolescents et les adultes, l’OMS a fixé des objectifs ambitieux pour réduire la charge de la maladie. L’un de ces objectifs est de réduire la morbidité de 25 % et la mortalité de 50 % d’ici à 2020. Après 20 années de recherche et de collaboration avec spécialistes de la dengue du monde entier, Sanofi Pasteur a réussi à mettre au point un candidat vaccin contre la En 2014, les résultats de deux études d’efficacité de phase à grande échelle menées dans dix pays d’Asie et d’Amérique latine ont été publiés respectivement dans The Lancet et The New England Journal of Medicine. Ces études ont recruté 31 000 participants âgés de deux à 16 ans vivant dans des pays de forte endémie. Les résultats ont montré une efficacité globale contre symptomatique de 56,5 % en Asie et de 60,8 % en Amérique latine, avec un profil de tolérance favorable au cours de la période de surveillance active de 25 mois. Dans l’ensemble, les résultats combinés de ces études ont montré une efficacité contre les quatre sérotypes de la dengue. De plus, ces études ont permis d’obtenir des réductions significatives des cas de dengue sévère et des hospitalisations liées à la dengue au cours des 25 mois de surveillance active (réduction de 80 % des cas de dengue sévère et de 67,2 % des cas d’hospitalisations en Asie, et protection dans 95 % des cas contre la dengue sévère et Fort de ces résultats, Sanofi Pasteur a continué de travailler en étroite collaboration avec les autorités de santé de plusieurs pays d’endémie afin de mettre ce Dengvaxia® a été approuvé dans 14 pays à ce jour : le Mexique, les Philippines et le Brésil en décembre 2015, le Salvador en février 2016, le Costa Rica en juin 2016, le Guatemala, le Paraguay et l’Indonésie en août 2016, le Pérou et la Thaïlande en septembre 2016, Singapour, la Bolivie et le Cambodge en octobre 2016 et au Venezuela 82 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI sociétés médicales. L’OMS publie régulièrement des notes de synthèse sur sa position en matière de vaccins et de vaccination contre les maladies infectieuses. La note de le vaccin contre la dengue valide la d’experts de l’OMS sur la vaccination (SAGE) selon laquelle les pays où la transmission de cette maladie est importante devraient envisager l’introduction d’un vaccin contre la dengue dans le cadre d’une stratégie intégrée de lutte contre cette maladie dont les activités de lutte recommandé par plusieurs instances médicales telles que la Société latino-américaine des maladies infectieuses pédiatriques ainsi que cinq autres sociétés médicales, dont trois au Brésil, une aux Philippines et une en Le lancement de Dengvaxia® a eu campagne de vaccination publique dans l’État du Paraná au Brésil et d’un programme public de vaccination dans Monde de Sanofi s’engage à répondre aux besoins réels des patients, à leur fournir des solutions thérapeutiques adaptées, sûres, à des prix raisonnables, à faciliter leur accès aux traitements et à améliorer leur bien-être et leur qualité de vie. Pour accomplir cette mission et proposer de nouvelles solutions aux patients, il est essentiel que Sanofi comprenne la complexité des maladies humaines et scientifique, sans pour autant perdre de vue les impératifs Afin de faire face à ces enjeux, la R&D de Sanofi est devenue une organisation intégrée couvrant un large éventail d’axes thérapeutiques alignés au plus près des Entités globales (GBU pour Global Business Units) dédiées aux activités commerciales et incarnant les forces et l’expertise de Sanofi, tout en tenant compte des enjeux Cette organisation s’articule autour de sept grands axes Suite à l’échange conclu avec Boehringer Ingelheim le 1er Janvier 2017, Sanofi a abandonné ses activités en Santé Animale (voir « 3.1.1. Panorama de l’année 2016 »). La mission de l’organisation R&D est de découvrir et de développer des produits de santé pour prévenir, soigner Son engagement au quotidien est de répondre aux thérapeutiques adéquates pour améliorer leur bien-être et L’organisation R&D est une structure globale, intégrant toutes les activités de recherche et développement à travers deux segments majeurs : la Pharmacie et les Pour accomplir sa mission et fournir les meilleures solutions thérapeutiques, Sanofi met tout en œuvre pour l’innovation aux patients et construire un portefeuille de produits de haute valeur. L’entreprise est ouverte à toute innovation, qu’elle vienne de la recherche La valeur médicale, la qualité scientifique et l’efficacité opérationnelle sont les fondements de notre stratégie. Nous nous concentrons sur les projets qui ont le potentiel d’apporter aux patients et aux systèmes d’assurance sociale une valeur médicale ajoutée, associée à une réduction des coûts de santé pour les sociétés. À travers la médecine translationnelle, qui permet de hypothèses de la recherche, nous pouvons traduire plus rapidement et de façon plus efficace, dans la pratique médicale, les découvertes de la recherche fondamentale et améliorer ainsi la qualité scientifique de nos projets. Š Sclérose en plaques, neurologie et ophtalmologie Ces axes thérapeutiques déterminent le portefeuille de projets de recherche et développement et garantissent une approche stratégique cohérente et une mise en Chaque axe thérapeutique possède ses propres experts qui sont chargés de l’analyse des besoins médicaux, de la définition de la stratégie des projets et des plans de développement, ainsi que de la direction des équipes Le département des opérations de R&D gère l’ensemble des activités opérationnelles et assure un pilotage efficace des activités de développement au travers d’équipes projet collaboratives et intégrées. Celles-ci s’appuient sur fonctionnel de haut niveau et des technologies parfaitement adaptées à l’ensemble des ainsi qu’aux exigences de la médecine translationnelle, du développement en phase précoce et de la recherche Les opérations de R&D sont concentrées sur trois pôles majeurs (ou hubs) : Amérique du Nord, Allemagne et France. Ces pôles contribuent à l’édification du réseau scientifique de Sanofi et facilitent les liens et les échanges de connaissances entre les chercheurs de l’entreprise et Sanofi ‰Document de référence 2016 | 83 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI les partenaires et communautés scientifiques externes afin dynamique du marché et la probabilité d’obtenir des Les équipes de projet globales (GPT, Global Project Teams) sont chargée de définir la stratégie des projets et fonctionnelles. Les GPTs sont dirigées par un chef de projet global (GPH pourGlobalProjectHead) qui travaille en collaboration avec un chef de projet (PM pour Project Manager) et s’appuient sur une équipe fonctionnelle centrale formée de représentants de chaque département engagé dans le projet de développement. Différents comités évaluent les produits et l’avancement des projets tout au long de leur cycle de développement, décident de l’abandon ou de la poursuite des projets, et Les projets sont évalués selon deux grands critères qui permettent à l’équipe d’encadrement de comprendre rapidement le positionnement du portefeuille en termes d’innovation, de besoins médicaux non satisfaits, de risque et de valeur. Ces deux critères sont : Š la valeur médicale relative qui prend en compte l’étendue des besoins médicaux non couverts, la Š et la « traduction » scientifique qui inclut le degré d’innovation, la capacité à traduire en amélioration Le périmètre du portefeuille clinique est l’aboutissement d’un certain nombre de décisions prises durant ces évaluations ; il est aussi fonction de l’entrée dans le portefeuille de molécules provenant de la recherche Les efforts de développement de Sanofi sont exposés à des risques et des incertitudes inhérents à tout programme de développement de nouveaux produits. Voir notamment la section « 3.1.8 – Facteurs de risque – 2. Risques liés à l’activité de Sanofi – Sanofi pourrait ne pas réussir à renouveler suffisamment son portefeuille de produits grâce à son activité de recherche et développement » et « – 3. Risques liés à la structure et à la stratégie du Groupe – le Groupe peut ne pas parvenir à identifier des opportunités de développement externes ou à réaliser les bénéfices attendus de ses investissements stratégiques ». Le tableau suivant fournit un aperçu du portefeuille de nouveaux produits en développement clinique au 8 février 2017 : Les études de phase sont les premières études réalisées chez l’homme, chez des volontaires en bonne santé. Elles pharmacocinétique (la façon dont le produit est distribué et métabolisé dans l’organisme et comment il est éliminé) et, lorsque cela est possible, le profil pharmacodynamique (comment le produit peut interagir sur certains récepteurs) Les études de phase sont les premières études contrôlées, réalisées chez un nombre limité de patients dans des conditions strictement définies et surveillées : elles visent à montrer l’efficacité et la sécurité à court d’administration pour les études de phase III. Les études de phase ont pour principal objectif la 84 | Document de référence 2016 ‰Sanofi thérapeutique et de la tolérance du nouveau médicament, dans la population cible et pour une indication donnée. Elles sont conçues pour fournir les bases nécessaires à SAR342434 (insulin lispro) : le programme est entré en phase en novembre 2014 et compare SAR342434 (solution d’action rapide) à Humalog® (insuline lispro, Lilly) chez des patients présentant un diabète de type 1 (SORELLA 1) et de type 2 (SORELLA 2), en association avec Lantus®. Le passage en phase fait suite au succès du programme de phase I, au cours duquel SAR342434, d’enregistrement a été soumis au cours de l’année 2016. expérimental des cotransporteurs SGLT1/2 qui pourrait représenter une nouvelle option thérapeutique pour les patients diabétiques. Le produit est issu d’un accord de licence avec Lexicon, signé en novembre 2015. Il est en phase dans le traitement du diabète de type 1 et est entré en phase dans le traitement du diabète de type 2 GLP-1 à longue durée d’action, issu d’un accord de licence avec Hanmi, actuellement en phase II. (SAR425899), entré en phase IIb en décembre 2016 dans le traitement du diabète de type 2. (SAR438335), en phase dans le traitement du diabète de nsuline d’action rapide (SAR341402), en phase dans le traitement du diabète de type 1 et de type 2. Analogue stable du glucagon (SAR438544), proposé dans le traitement des patients diabétiques présentant une hypoglycémie sévère. Ce projet a été arrêté en phase I. collaborations de recherche et développement avec des établissements universitaires et de jeunes sociétés, dont biotechnologie danoise spécialisée dans les hormones digestives, R&D). Sanofi et la Juvenile Diabetes Research Fundation (JDRF) continuent de financer conjointement des projets de recherche innovants sélectionnés sur le 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI diabète de type 1. Et plus particulièrement des dérivés de l’insuline dotés d’un capteur de glucose intégré (Glucose Fournir des soins intégrés aux patients souffrant de diabète reste l’un des principaux engagements de Sanofi qui continuera à nouer des partenariats pour découvrir de nouvelles solutions afin d’améliorer les résultats cliniques Sanofi continue sa collaboration de recherche stratégique avec Evotec afin de développer des traitements du diabète modulant les cellules bêta qui pourraient permettre de représenteraient une première étape vers la guérison du Sanofi et Verily (anciennement Google Life Sciences) ont lancé une collaboration pour améliorer la prise en charge et le pronostic des personnes atteintes de diabète de type 1 et de type 2. Cette collaboration associe le leadership de Sanofi en matière de traitement et de dispositifs médicaux pour les diabétiques et le savoir-faire de Google en analytique, électronique miniaturisée et puces de faible puissance. Elle englobe les indicateurs de santé tels que la mesure de la glycémie et de l’hémoglobine A1c, les informations rapportées par les patients, les régimes médicamenteux et les dispositifs de détection. Isatuximab (SAR650984) est un anticorps monoclonal chimérique « nu » de type IgG1 (immunoglobuline G1), développé dans le cadre d’un accord de licence et de collaboration avec Immunogen Inc. Il se lie sélectivement à la protéine CD38 exprimée à la surface des cellules du myélome multiple et d’autres tumeurs hématologiques. L’isatuximab détruit les cellules tumorales via différents cellulaire dépendante des anticorps ; une cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps ; et par l’induction directe de l’apoptose (pro-apoptose) sans liaison croisée. de CD38, de même que la prolifération des lymphocytes T myéloïdes suppressives dérivées. Le programme de études sont en cours dans le traitement du myélome multiple, deux en monothérapie et cinq avec l’association pomalidomide – dexaméthasone avec et sans isatuximab chez des patients atteints d’un myélome SAR439684, un inhibiteur PD-1 issu de l’alliance avec Regeneron. Ce programme est actuellement en phase IIb Sanofi ‰Document de référence 2016 | 85 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI pour Antibody Drug Conjugate) qui se lie au CEACAM-5, comme marqueur de surface des adénocarcinomes digestifs. Cette molécule est en phase chargé d’un dérivé de maytansine DM4 SPDB-DM4) ciblant le CA6. Le CA6 est un épitope tumoral spécifique largement exprimé dans certaines tumeurs solides. Le programme de phase est terminé et la phase II dans le traitement du cancer du sein devrait débuter au qui se lie à la protéine LAMP1 (protéine de membrane-1 associée au lysosome). Cette protéine localisée dans la lumière des lysosomes des tissus normaux est exprimée de façon aberrante à la surface des cellules d’un certain nombre de tissus tumoraux. SAR428926 devrait libérer sélectivement son agent cytotoxique dans les cellules tumorales exprimant la protéine LAMP1. Cette molécule Sanofi Oncologie s’appuie sur un grand nombre de collaborations et d’alliances pour bâtir son portefeuille de En 2015, Sanofi a noué une collaboration stratégique et conclu un accord de licence avec Regeneron centré sur collaboration est de produire des candidats à fort potentiel dans le domaine émergent de l’immuno-oncologie afin de permettre à Sanofi d’étoffer son portefeuille, d’accélérer les développements des produits et de renforcer son positionnement dans l’un des segments les plus attrayants du marché de l’oncologie. À ce jour, SAR439684, un collaboration, est entré en développement clinique de En 2015, Sanofi a noué une collaboration stratégique exclusive avec l’entreprise de biotechnologie allemande BioNTech (Mayence) dans le domaine de l’immunisation active. L’objectif de cette alliance est de découvrir et de développer des agents thérapeutiques fondés sur l’ARN messager (ARNm) dans le domaine de l’immunothérapie anticancéreuse, en tirant parti du savoir-faire scientifique des deux partenaires. Le premier candidat clinique est Ces deux alliances ambitieuses ont la capacité d’apporter des réponses à un certain nombre de besoins médicaux non encore couverts dans le domaine du traitement du Sanofi Oncologie a également noué différents partenariats avec de grands centres universitaires de traitement du cancer comme l’Institut Gustave Roussy, l’Institut Curie et le Dana Farber Cancer Institute, ainsi qu’avec des entreprises de biotechnologie comme Immunogen et En 2016, Sanofi a noué une collaboration avec Innate Pharma en vue du développement d’anticorps innovants bispécifiques ciblant les cellules NK (natural killer) pour détruire les cellules tumorales, ainsi qu’une collaboration médicaments ciblant les oncogènes humains, dont RAS. Ces deux collaborations s’inscrivent dans la droite ligne de l’engagement de Sanofi en faveur de la recherche et du et de stratégies thérapeutiques aptes à transformer la vie SAR439152, un inhibiteur de la myosine, issu d’un partenariat avec MyoKardia, qui est entré en phase IIa en octobre 2016 dans le traitement de la cardiomyopathie SAR100842, un antagoniste du récepteur LPA1. Le programme de phase dans le traitement de la sclérose systémique cutanée diffuse (ScScd) est terminé et une étude de phase IIa devrait être lancée en 2017. programme de phase dans le traitement de l’angine microvasculaire est terminé et une étude de phase IIa SAR247799, un agoniste S1P1, qui est entré en phase Sarilumab (SAR153191), un anticorps monoclonal dirige´ contre le re´ cepteur de l’interleukine 6, issu de l’alliance avec Regeneron, qui est en de´ veloppement dans le traitement de la polyarthrite rhumatol¨de (PR) mode´ re´ e a` se´ ve` re. Une demande de licence de produit biologique (BLA, Biological License Application) a e´ te´ soumise aux E´ tats-Unis le 30 octobre 2015. Le 28 octobre 2016, la FDA a fait parvenir une lettre de re´ ponse comple` te au sujet de cette demande signalant certaines carences identifie´ es lors d’une inspection de routine des installations de fabrication du site de Sanofi Le Trait, charge´ es des ope´ rations de remplissage et de finition du sarilumab. Des mesures correctives sont ne´ cessaires a` l’approbation de ce dossier. Les re´ ponses fournies par Sanofi ainsi que la mise en œuvre d’une solution corrective adéquate ont e´ te´ conside´ re´ es comme « acceptables » par la FDA qui a qualifie´ le site de Le Trait comme approprie´ pour les e´ tapes de remplissage et finition. Une nouvelle soumission de sarilumab aupre` s de la FDA est pre´ vue au premier satisfaisante, pour dupilumab, du site de Le Trait. 86 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Une demande d’autorisation de mise sur le marche´ (AMM) a e´ te´ pre´ sente´ e a` l’Agence europe´ enne des me´ dicaments juin 2016. La soumission du dossier de ce me´ dicament au Japon a eu lieu le 7 octobre 2016. En janvier 2017, Kevzara™ (sarilumab) a e´ te´ approuve´ au Canada dans le traitement de la polyarthrite rhumatol¨de active, mode´ re´ e a` se´ ve` re, de l’adulte. Le programme international de phase RA (SARIL-RA) comprend sept essais cliniques ayant recruté plus de 2 600 patients. Deux essais pivots dans la polyarthrite l’amélioration des signes et symptômes de la maladie et l’inhibition de la progression des lésions structurelles ; et SARIL-RA-TARGET chez des non-répondeurs à un traitement par anti-TNF, pour évaluer l’amélioration des signes et symptômes de la maladie et les effets sur les d’évaluation principaux. Le sarilumab a également été administré en monothérapie dans le cadre de deux Š SARIL-RA-EXTEND qui a pour but d’évaluer tolérance à long terme et l’efficacité du sarilumab en association avec un traitement de fond (DMARD) chez des patients présentant une PR active. Il s’agit d’une étude de prolongation non contrôlée qui inclut les patients ayant pris part aux études antérieures MOBILITY, TARGET, ONE et ASCERTAIN (pour tolérance du sarilumab à celle du Š SARIL-RA-EASY, une étude qui vise à comparer la facilité d’emploi de deux dispositifs médicaux : un auto- À ces études internationales dans le traitement de la PR Š un programme mené au Japon comprenant deux essais cliniques de phase chez des patients japonais Š deux études pédiatriques de phase qui viennent d’être lancées dans le but de déterminer la posologie adéquate pour des patients présentant une forme polyarticulaire d’arthrite juvénile idiopathique et une Dupilumab (SAR231893), un anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur de l’interleukine 4 alpha, issu de l’alliance avec Regeneron. Le dupilumab module la signalisation des voies IL-4 et IL-13. Il est actuellement en cours de développement dans plusieurs indications : la dermatite atopique en cours d’examen réglementaire, l’asthme en phase , la polypose nasale en phase et l’œsophagite à éosinophiles en phase II. d’approbation a été présentée à la FDA et a obtenu un 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI examen prioritaire. La FDA devrait rendre sa décision le 29 mars 2017. L’Agence européenne des médicaments d’autorisation de mise sur le marché de ce produit. L’EMA et la FDA ont accepté conditionnellement le nom de marque Dupixent™ pour le dupilumab. – d’une étude randomisée, en double aveugle, contre patients souffrant d’asthme non contrôlé, modéré à sévère. Cette étude a pris fin en mai 2015 ; – d’une étude de phase randomisée, en double aveugle, contre placebo, conduite pendant 52 semaines sur des groupes parallèles pour évaluer l’efficacité et la tolérance du dupilumab chez des patients souffrant d’asthme non contrôlé modéré à – et d’une étude d’extension en ouvert du dupilumab chez les patients asthmatiques ayant déjà participé à des études cliniques du dupilumab dans le traitement Š Dans la polypose nasale le programme de phase – des études cliniques contrôlées de respectivement 24 et 52 semaines chez des patients souffrant de polypose nasale bilatérale afin d’évaluer l’efficacité du dupilumab comparativement à un placebo en association avec un traitement de fond par furoate de mométasone en spray dans la réduction de la sévérité de la congestion/obstruction nasale et du score endoscopique des polypes nasaux. Ces études évalueront par ailleurs d’autres critères d’évaluation secondaires importants, à savoir la et différents indicateurs de la qualité de vie rapportés par les patients, ainsi que la réduction du recours aux corticoïdes et à une intervention chirurgicale. – Dans l’œsophagite à éosinophiles : une étude de phase contrôlée, randomisée, en double aveugle, tolérance du dupilumab est en cours chez des patients adultes présentant une œsophagite à ciblant les cytokines IL-4 et IL-13), est actuellement en phase IIB dans le traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique et en phase IIA dans le traitement de la GZ389988 (TrKA), une petite molécule qui inhibe la liaison du facteur de croissance nerveuse (NGF) à son récepteur primaire TrkA, est développée dans le traitement de la douleur ostéoarthritique. Cette molécule est entrée en Sanofi ‰Document de référence 2016 | 87 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI SAR439794, un agoniste TLR4, est entrée en phase en septembre 2016 dans le traitement de l’allergie aux augmentation de l’écoulement de l’humeur aqueuse et une réduction de la pression intraoculaire). Le développement de ce produit a été arrêté en phase I. SAR440340, un anticorps monoclonal humain anti-IL33 issu de l’alliance avec Regeneron, qui est entré en phase SAR113244, un anticorps monoclonal humain anti- CXCR5. Son développement dans le traitement du lupus érythémateux disséminé a été arrêté en phase I. 1.E. Sclérose en plaques, neurologie et ophtalmologie Š GZ402668 (GLD52), un anticorps monoclonal IgG1 qui se lie au CD52 (un antigène de surface présent en quantité élevée sur les lymphocytes T et B) dans le traitement des formes récurrentes de sclérose en plaques (SEP), est entré en phase Ib chez des patients Š SAR228810, un anticorps monoclonal spécifique de la forme protofibrillaire du peptide béta-amyloide dont le programme de phase dans le traitement des troubles cognitifs légers causés par la maladie d’Alzheimer et de la forme légère de la maladie d’Alzheimer est terminé. Une étude de phase IIa devrait débuter en 2017. Š SAR422459, une thérapie génique faisant appel à la technologie de vecteur lentiviral pour introduire un gène actuellement en phase IIA. La maladie de Stargardt est récessive qui conduit à une perte progressive de la vue Š UshStat® (SAR421869), une thérapie génique faisant pigmentaire rétinien (RPE) des patients souffrant de la phase I/IIA. La maladie d’Usher est une maladie progressive du champ visuel et une perte de la vision Š Sarilumab, un anticorps monoclonal anti- polyarthrite rhumatoïde) actuellement en phase IIA dans le traitement de l’uvéite non infectieurse. SAR366234, un agoniste du récepteur EP2 de 88 | Document de référence 2016 ‰Sanofi développée en collaboration avec Medicines for Malaria crises aiguës de paludisme sans complication. Elle est active contre les souches de Plasmodium sensibles et résistantes à la chloroquine. En raison de sa demi-vie prolongée, elle peut s’intégrer aux traitements à dose unique du paludisme à P. falciparum et à P. vivax. OZ439 est un agent antipaludéen (peroxyde synthétique) développé par MMV et destiné à être utilisé en traitement à dose unique chez l’homme. Une étude clinique de phase IIB de l’association de deux produits, menée chez des adultes et des enfants infectés par P. falciparum, a débuté en juillet 2015 en Afrique et devrait commencer en Asie au deuxième trimestre de 2017. Collaboration avec Alnylam : Genzyme a conclu un licence exclusif avec la société Alnylam Asie-Pacifique-Japon en octobre 2012. Les résultats de phase des produits ALN-TTR01 et ALN-TTR02 ont été publiés dans le New England Journal of Medicine en août 2013. Les résultats montrent que les thérapies ARNi ciblant la transthyrétine (TTR) – protéine responsable des amyloses à transthyrétine – induisent une chute rapide, dose-dépendante, durable et spécifique de la TTR. Les droits d’exclusivité territoriale de Genzyme pour les programmes ALN-TTR ont été étendus au reste du monde, à l’exception de l’Amérique du Nord et de l’Europe occidentale, le 14 janvier 2014. L’accord de janvier 2014 confère également à Sanofi des droits exclusifs lui permettant d’exercer une option sur les programmes d’Alnylam dans les maladies rares, y compris sur le fitusiran (voir produits en phase précoce ci-dessous), pour lequel l’entreprise a exercé une option régionale en septembre 2015, qui a ensuite été transformée en option Patisiran (SAR438027) (inhibition ARNm – Alnylam – ALN-TTR02). Un essai clinique de phase est en cours amyloïde. Les résultats sont attendus au deuxième GZ402666 (Neo GAA), une enzymothérapie substitutive de deuxième génération pour le traitement de la maladie de Pompe. Le programme de phase a été lancé en novembre 2016 avec l’étude COMET dans le traitement de la forme tardive de la maladie de Pompe. GZ402665 (rhASM) olipudase alfa, une enzymothérapie de substitution dans le traitement des manifestations non neurologiques du déficit en sphingomyélinase acide (ASMD) ou maladie de Niemann-Pick de type B. Une étude de phase I/II dans une population pédiatrique a permis de traiter neuf patients sur douze à ce jour. Ces neuf patients font partie de la cohorte des adolescents (âge compris entre 12 et 18 ans) et de la cohorte des enfants (âge compris entre 6 et 12 ans). Le recrutement de nourrissons (de la naissance à 6 mois) a débuté en janvier 2017. Le recrutement de sujets adultes dans l’essai de phase II/III d’enregistrement a débuté en 2016. A ce jour, 16 sites d’essais cliniques ont été activés à l’échelle GZ402671 (inhibiteur GCS), en développement dans plusieurs indications. Un essai de phase dans le traitement de la maladie de Fabry vient d’entrer en phase d’extension. Un essai de phase chez des patients parkinsoniens porteurs d’une mutation du gène de la glucérobrosidase (GBA-PD) a commencé en décembre 2016\. Il s’agit du premier essai clinique consacré à une 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI forme génétique de la maladie de Parkinson. Un essai de phase dans la maladie de Gaucher de type 3 a débuté Fitusiran (SAR439774) – Alnylam (ALN-AT3) : Alnylam traitement de l’hémophilie (de type A et B) en se fondant l’antithrombine (AT) conduisant à une augmentation de la production de thrombine. Le 14 novembre 2016, Sanofi Genzyme, qui disposait déjà de droits régionaux sur ce programme en vertu de l’accord général de collaboration, a exercé son option pour transformer ses droits en droits de co-commercialisation et de codéveloppement. Le programme de phase devrait débuter en 2017. ALN-TTRsc). Le développement de ce produit dans le traitement de la cardiomyopathie amyloïde familiale a été Sanofi ‰Document de référence 2016 | 89 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI La recherche et développement de Sanofi en matière de vaccins à usage humain est centrée sur l’amélioration des vaccins existants et le développement de nouveaux vaccins prophylactiques. Le portefeuille R&D de Sanofi Pasteur comporte 15 vaccins au stade de développement avancé. Ceux-ci sont présentés dans le tableau ci-dessous. Ce portefeuille est bien équilibré avec sept vaccins ciblant de nouvelles pathologies et huit vaccins correspondant à l’amélioration de vaccins existants. Pour conforter sa place de leader mondial dans le développement de vaccins contre la grippe, les efforts de recherche et développement de Sanofi Pasteur se concentrent sur des approches innovantes. Suite au développement de vaccins antigrippaux quadrivalents (voir « 2.2.3. Activité Vaccins »), Sanofi Pasteur continue de travailler sur de nouvelles formulations, de nouveaux modes d’administration, ainsi que différentes approches pour un vaccin « universel » permettant de répondre aux besoins spécifiques des patients et de continuer à apporter des solutions innovantes dans le futur. La bactérie Neisseria meningitidis constitue l’une des principales causes de méningite aux États-Unis, en Europe, dans les pays d’Afrique connus pour eˆ tre la « ceinture de la me´ ningite » et dans d’autres régions d’endémie, telles que le Brésil et l’Australie. Sanofi Pasteur développe un vaccin quadrivalent conjugué conjugaison différente de celle utilisée pour la production des vaccins déjà commercialisés qui est basée sur la conjugaison de l’anatoxine diphtérique. Les résultats des immunogénicité et son innocuité. Sanofi Pasteur poursuit le développement de ce vaccin qui permettra une plus grande flexibilité en termes de schéma vaccinal et son utilisation dans une tranche d’âge plus large. Le projet est Une nouvelle génération de vaccins antirabiques humains produits sur cellules Vero sans adjonction de sérum (VRVg ou VerorabVax®) est en cours de développement et permettra de remplacer les deux vaccins antirabiques actuels, Verorab et Imovax Rabies, par ce vaccin unique. Les résultats d’un essai clinique de phase ont démontré la non-infériorité du VRVg par rapport au Verorab® en prophylaxie préexposition. Le VRVg a été approuvé en France dans le cadre d’une extension de la licence de 90 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Verorab® en 2011. Les derniers résultats d’une étude de VerorabVax dans les pays où Verorab ne disposait pas encore de licence, ont mis en évidence la nécessité En partenariat avec Kitasato (KDSV) et Daiichi Sankyo (DS), Sanofi Pasteur codéveloppe un vaccin pédiatrique pentavalent pour le marché japonais. Les antigènes diphtérie, tétanos et coqueluche (DTaP) sont produits par KDSV tandis que les antigènes polio inactivé et Hib sont produit par Sanofi Pasteur. Il est prévu que ce produit, qui sera distribué par DS, soit le premier vaccin pédiatrique pentavalent sur le marché japonais. Il pourrait être utilisé en primovaccination ainsi qu’en vaccin de rappel pour les enfants japonais entre zéro et deux ans. Le projet est Sanofi Pasteur développe conjointement avec Merck & Co., Inc Merck un vaccin combiné (hexavalent, PR5i) destiné à protéger contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la polio, l’Hib et l’hépatite B. Une demande d’AMM a été déposée par Sanofi Pasteur MSD auprès de l’Agence européenne des médicaments en janvier 2015. Le 17 décembre 2015, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) s’est prononcé en faveur de la mise sur le marché du produit commercialisé sous le nom de Vaxelis dans les pays de l’Union européenne. Le 19 février 2016, Sanofi Pasteur MSD a obtenu l’autorisation de commercialiser Vaxelis® qui sera commercialise´ dans le cadre d’un partenariat entre Merck et Sanofi Pasteur. biologique avait été soumise à la FDA en août 2014. Le 2 novembre 2015, la FDA a émis une lettre de réponse complète (CRL, CompleteResponseLetter) pour le PR5i, qui sera commercialisé dans le cadre d’un partenariat entre Merck et Sanofi Pasteur. Les deux entreprises procèdent actuellement à l’analyse de la CRL avant de revenir vers la FDA. PR5i devrait être le premier vaccin pédiatrique hexavalent sur le marché américain. Cette combinaison vaccinale hexavalente (Shan6) sous forme liquide, qui présente un bon rapport coût-efficacité, est en cours de développement pour le marché indien et en vue de sa préqualification par l’OMS. Il s’agit d’un a` cellules comple` tes, une anatoxine diphtérique, une anatoxine tétanique, un conjugué de poliomyélitiques inactivés de type 1, 2 et 3 et un antigène du virus de l’hépatite B. Un essai clinique de phase I/II a été lancé en Inde en octobre 2016 et les préparatifs de Pour conforter sa place de leader mondial dans le 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI développement sur la mise au point, pour le marché des États-Unis, d’un vaccin de rappel amélioré contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (anatoxine tétanique, acellulaire composé de cinq antigènes purifiés de la coqueluche), pour toute personne à partir de 10 ans. for Biologics Evaluation & Research) à sa Clostridium difficile – Clostridium difficile représente un problème majeur de santé publique en Amérique du Nord et en Europe. Dans les hôpitaux, cette bactérie est la principale cause de diarrhée infectieuse chez les adultes et en particulier chez les personnes âgées. L’incidence préoccupante depuis 2003, principalement à cause de l’émergence de la souche CD027, très virulente et actuellement aucun vaccin et le vaccin C.difficilede Sanofi Pasteur est le seul candidat en phase III. Il s’agit d’un vaccin basé sur une anatoxine. Sanofi Pasteur a reçu en 2010 une réponse favorable du Centre d’évaluation et de recherche sur les agents biologiques de la FDA (CBER, demande de programme de développement accéléré ou FastTrack. Une étude de phase internationale à grande échelle, Cdiffense™, a débuté en août 2013. Cet essai clinique vise à évaluer l’efficacité du vaccin dans la prévention du premier épisode d’infection à Clostridium difficile chez des personnes à risque, notamment des adultes qui vont être hospitalisés ou qui ont intégré ou sont sur le point d’intégrer un établissement de soins de long séjour ou de rééducation. Nous avons suspendu, volontairement, le recrutement en juillet 2016, pendant Inde´ pendant de suivi des donne´ es analysait en profondeur les donne´ es qui e´ taient en notre possession a` ce moment la` . En de´ cembre 2016, l’IDMC recommandait la continuation de l’essai clinique. Nous sollicitons actuellement les autorisations re´ glementaires ne´ cessaires pour reprendre le recrutement des volontaires dans les nombreux pays ou` l’essai est en cours. Il est important de noter que l’essai clinique n’a pas e´ te´ arreˆ te´ et que les volontaires ont continue´ a` se rendre aux visites de suivi pre´ vues par le protocole. Les résultats de la phase ont été communiqués en mai 2014 et ont montré que le vaccin candidat C.difficileétait généralement bien toléré et Tuberculose – Le Statens Serum Institute (SSI) du Danemark a accordé à Sanofi Pasteur une licence pour sa technologie permettant d’utiliser certaines protéines de fusion afin de développer un vaccin contre la tuberculose. Le candidat vaccin se compose de sous unités protéiques recombinantes. Les résultats de l’essai de phase mené en 2008 ont montré que le vaccin candidat était bien toléré quand il était administré à des adultes en bonne santé vivant dans une région où la tuberculose est fortement endémique. Une étude de phase I/II a débuté en juillet 2013 chez des nourrissons en Afrique du Sud et une étude de validation de la preuve de concept de phase a Sanofi ‰Document de référence 2016 | 91 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI débuté en mars 2014 chez des adolescents en Afrique du Sud. Ses résultats sont attendus en 2018. Virus de l’herpès simplex – Le virus de l’herpès simplex de type 2 est un membre de la famille des virus de l’herpès. Il provoque des infections chroniques et reste à l’état latent dans les ganglions nerveux. En dépit de la disponibilité de médicaments antiviraux pour le traitement de ces infections, il n’existe pas de vaccin qui pourrait apporter une solution complémentaire dans la lutte contre ce virus. Le candidat est un vaccin vivant atténué à visée réduire les rechutes infectieuses et la transmission. Une étude de phase sponsorisée par les Nationalnstitutesof Health(NIH, Instituts américains de la santé) a été lancée en octobre 2013. En octobre 2014, Sanofi Pasteur a signé codéveloppement d’un vaccin thérapeutique contre le Les traitements existants contre l’infection par le VIH permettent de prolonger l’espérance de vie des personnes infectées mais ne sont pas curatifs. La prévention est considérée comme une approche essentielle pour enrayer la pandémie de VIH et réduire les taux de nouvelles infections. La prévention au moyen d’un vaccin prophylactique demeure un besoin médical non pourvu important. De plus, en raison de la charge considérable l’homologation initiale d’un vaccin efficace dans ces pays, Sanofi Pasteur a rejoint un partenariat public-privé (Pox-Protein Public-Private Partnership ou P5) pour évaluer en République d’Afrique du Sud l’efficacité d’un vaccin prophylactique anti-VIH basé sur une protéine de poxvirus. Suite aux modestes succès de l’essai RV144, le premier à avoir apporté la preuve que la vaccination peut réduire le risque d’infection par le VIH, le partenariat P5 a utilisé le vaccin candidat afin d’éventuellement renforcer la protection contre ce virus et mené un essai de phase I/II (HVTN 100) en Afrique du Sud. L’essai HVTN100 a atteint d’immunogénicité et permis de réunir suffisamment de preuves pour justifier la conduite d’une étude d’efficacité pivot (HVTN702), qui a été lancée en Afrique du Sud le 26 octobre 2016 et se poursuivra jusqu’en 2021. L’essai l’efficacité du vaccin mais permettra également de faire avancer la recherche sur les corrélats immunologiques de Le virus syncytial respiratoire (VRS) est la cause la plus fréquente de bronchiolite chez le jeune enfant. À l’échelle mondiale, ce virus est mis en cause dans 22 à 40 % des infections des voies respiratoires inférieures, dans 50 à 90 % des cas de bronchiolite, dans 19 à 40 % des cas de pneumonie et dans près de 199 000 décès par an. Aux hospitalisations ayant pour cause ce virus sont recensées chaque année chez les enfants de moins de 5 ans, ce qui représente un coût significatif pour les systèmes de santé. Sanofi Pasteur a signé un accord de collaboration en matière de recherche et développement (CRADA, pour les NIH des États-Unis en vue du développement d’un systématique des nourrissons à partir de 4 mois. Les principaux candidats sont actuellement en phase Ia et devraient passer à la phase Ib d’ici à la fin de 2017. En 2016, Sanofi Pasteur a conclu un accord de collaboration en matière de recherche et développement (WRAIR, Institut de recherche de l’armée américaine) portant sur la recherche et le développement d’un vaccin contre le virus Zika. Aux termes de cet accord, le WRAIR fournira son vaccin candidat purifié à base de virus inactivé (ZPIV) à Sanofi Pasteur. La BiomedicalAdvanced Research and Development Authority (BARDA, Autorité responsable de la recherche et du développement avancé dans le domaine biomédical) du Ministère de la santé et des services sociaux des États-Unis a accepté de contribuer à hauteur de 43,2 millions de dollars au financement de la fabrication d’un vaccin inactivé contre le virus Zika, ainsi qu’à la conduite d’essais cliniques de phases et . Le WRAR et le NationalnstituteofAllergy divers essais de phase de ce vaccin en attendant le Sanofi Pasteur s’est engagé dans la recherche et le développement d’un vaccin contre le virus Zika peu de temps après que l’Organisation mondiale de la Santé a représentait une urgence de santé publique mondiale. nationales de santé et les agences gouvernementales et non gouvernementales est essentielle pour lutter contre les urgences de santé publique. Le vaccin candidat purifié à base de virus inactivé est entré en phase en octobre 2016 et devrait passer en phase au début de 2018 avec le matériel produit par Sanofi Pasteur. 4/ Dépenses de recherche et développement Les dépenses de recherche et développement s’élèvent à 5 172 millions d’euros en 2016, dont 4 618 millions d’euros pour la pharmacie et 554 millions d’euros pour les vaccins. Les dépenses de R&D correspondent à 15,3 % des ventes nettes en 2016 ; elles représentaient 14,9 % en 2015 et en 2014\. La stabilité observée depuis trois ans sur la part des dépenses R&D par rapport aux ventes s’explique par la gestion du portefeuille de produits et par un contrôle étroit des dépenses et ceci malgré l’accroissement du nombre 92 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI de produits en phase avancée de développement. Les Pharmacie s’élèvent à 1 094 millions d’euros en 2016, d’euros en 2014. Les dépenses de développement clinique pour le secteur Pharmacie s’élèvent à 3 523 millions d’euros en 2014) ; la plus grande partie couvre les études de phase et les études post-commercialisation et correspond à la conduite d’essais cliniques de grande Pour chacun des produits de Sanofi en phase avancée de Pharmacie, est indiquée ci-dessous la date à laquelle il est (États-Unis, Europe et Japon) ainsi que des commentaires sur les prochaines dates clés planifiées aujourd’hui. Les dates indiquées pour la réalisation de ces événements clés dépendent de nombreux facteurs qui échappent au contrôle de Sanofi (tels que le temps de validation des protocoles, le recrutement des sujets, la vitesse à laquelle les principaux critères sont atteints ainsi que le temps substantiel dédié aux revues réglementaires) et ne sont risque – 2. Risques liés à l’activité de Sanofi ». Entrée en Phase III(a) Date de validité des brevets sur le principe actif(b) NA Programme de phase dans le diabète de type 1 et de type 2 terminé. Dossier 2027 Programme de phase en cours dans le diabète de type 1 et de type 2. 2027 Première approbation au Canada, le 12 janvier 2017 dans la polyarthrite en octobre 2015 et accepté pour revue en janvier 2016. Soumission en Europe en juin 2016, validée pour revue en mars 2017. Soumis en Europe et phase dans l’asthme et la polypose 2029 Programme de phase en cours dans 2028 Programme de phase en cours dans 2027 Programme de phase en cours dans En ce qui concerne les informations sur les brevets du principe actif mentionnées ci-dessus, les investisseurs doivent garder à l’esprit les points suivants : Š Les dates d’expiration des brevets mentionnées ne prennent pas en compte les extensions possibles pouvant aller jusqu’à cinq ans aux États-Unis, en Europe et au Japon pour les produits pharmaceutiques. Voir section « 2.2.7. Brevets, propriété intellectuelle et autres droits » pour une description complémentaire des certificats de protection et des dates d’expiration. Š En fonction des circonstances lors de l’approbation définitive du produit, certains autres brevets ou applications encore en cours pourraient devenir pertinence de telles applications dépendraient des revendications qui pourraient être finalement garanties et de la nature de l’approbation réglementaire définitive. Š L’exclusivité réglementaire liée à la protection des données cliniques est complémentaire de la protection brevetaire et dans de nombreux cas peut apporter au produit commercialisé une protection plus efficace et « 2.2.7. Brevets, propriété intellectuelle et autres droits – 1.B. Exclusivité réglementaire » pour des informations Sanofi ‰Document de référence 2016 | 93 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI complémentaires. Aux États-Unis la protection des données est en général de cinq ans à partir de la première approbation de la nouvelle entité chimique avec une extension à sept ans pour les médicaments/ indications orphelines, de douze ans à partir de la première approbation pour un produit biologique. En Europe et au Japon, la protection des données est généralement de dix et huit ans, respectivement. Les informations sectorielles par zone géographique et secteur d’activité relatives aux exercices 2014 à 2016 figurent à la note D.35 aux états financiers consolidés. Les parts de marché et informations de classement qui nationale (à l’exclusion des vaccins), sur la base du cumul mobile annuel de septembre 2016, en euros constants. Ces données proviennent principalement de QuintilesIMS (MIDAS) et sont complétées par les données provenant de (Mexique), le GERS (pour les données de ventes hôpital en France) et HMR (Portugal). Les données sur les parts de marché de l’activité Santé Grand Public proviennent de Nicholas Hall (cumul mobile annuel de juin 2016). Pour les parts de marché et les « Présentation des informations financières et autres » au Sanofi est implantée dans environ 100 pays et ses produits sont distribués dans plus de 170 pays. Ses principaux marchés, sur la base du chiffre d’affaires « Introduction ») : Sanofi est la premie` re entreprise pharmaceutique dans les marchés émergents et la Š Les États-Unis, où Sanofi se classe au 11ème rang des entreprises pharmaceutiques avec une part de marché de 3,9 % (3,9 % en 2015). Š L’Europe : En France, Sanofi se classe deuxième, avec une part de marché de 7,5 % (7,8 % en 2015). En pharmaceutique avec 4,6 % de part de marché. Š Autres pays : La part de marché de Sanofi au Japon est de 2,0 % en 2016 (2,7 % en 2015). La répartition géographique du chiffre d’affaires de Sanofi figure dans le rapport de gestion au chapitre 3. Bien que les modes de distribution varient selon les pays, soumis à prescription médicale auprès de grossistes, de détaillants (indépendants et enseignes), d’hôpitaux, de cliniques, de centres de soins intégrés et d’organismes publics. Pour les maladies rares, Sanofi commercialise ses produits directement aux médecins. À l’exception des produits de Santé Grand Public, tous ces médicaments sont généralement délivrés aux patients sur présentation individuelles jusqu’aux outils numériques, pour diffuser les informations sur ses produits et les promouvoir auprès des professionnels de santé et des patients, de manière à thérapeutiques, mais aussi les produits établis soumis à médicale, notamment au travers d’encarts publicitaires, et participe activement aux grands congrès médicaux. Dans certains pays le marketing direct aux patients, par le biais de la télévision, de la radio, des journaux, des magazines et des canaux numériques (comme Internet), fait partie des outils promotionnels. Des campagnes nationales de sensibilisation et de prévention peuvent être mises en œuvre pour une meilleure information des patients. Les visiteurs médicaux, qui collaborent étroitement avec les professionnels de santé, mettent leur expertise au service de la promotion des produits de Sanofi et de la diffusion d’informations à leur sujet. Ils incarnent au conformer au code d’éthique et aux politiques internes sur lesquels ils ont reçu des formations. Au 31 décembre 2016, la force de vente comptait 30 815 personnes à l’exclusion des effectifs de l’activité Santé animale. Bien que Sanofi assure la commercialisation de la plupart de ses produits grâce à ses propres forces de vente, l’entreprise a noué et continue de mettre en place divers partenariats afin de promouvoir et de commercialiser certains produits dans des régions spécifiques. Les principaux partenariats sont décrits dans la note C. aux Les vaccins de Sanofi sont vendus et distribués par le pharmacies, les hôpitaux, les sociétés privées et d’autres distributeurs du secteur privé, les organismes publics et respectivement sur les marchés des soins publics et de Le contexte concurrentiel dans lequel évolue l’industrie pharmaceutique continue de subir de profondes Il existe quatre types de concurrence sur le marché des Š la concurrence entre les groupes pharmaceutiques, centrée sur la recherche et le développement de nouveaux produits brevetés ou sur la satisfaction de besoins thérapeutiques encore non couverts ; 94 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Š la concurrence entre les produits originaux et les produits génériques ou entre les produits biologiques originaux et les produits biosimilaires, après l’expiration Š et la concurrence entre les produits génériques ou Sanofi est en concurrence avec les autres entreprises pharmaceutiques sur tous les grands marchés pour développer de nouveaux produits innovants. Les nouvelles technologies ainsi que les nouveaux produits brevetés peuvent être développés entièrement en interne, mais Sanofi conclut aussi des accords de collaboration dans la recherche et le développement afin d’avoir accès à de technologies. Voir note D.21. aux états Sanofi est la sixième entreprise pharmaceutique mondiale en termes de chiffre d’affaires. Ses médicaments de prescription sont en concurrence sur tous les grands marchés avec les médicaments brevetés d’autres grands Boehringer Ingelheim et Merck dans le traitement du diabète, Lilly dans le diabète et en oncologie, Bristol- Myers Squibb en oncologie, Novartis dans le traitement du diabète, de la sclérose en plaques et en oncologie, Shire dans le traitement des maladies rares, Pfizer dans les maladies rares et en oncologie, Biogen Idec, Teva et Merck Serono dans le traitement de la sclérose en plaques, Bayer dans la sclérose en plaques et en oncologie, Roche et Johnson & Johnson en oncologie, AstraZeneca dans le traitement du diabète, des maladies cardiovasculaires et en oncologie et Amgen dans le Boehringer Ingelheim permettra à Sanofi de devenir l’un des premiers acteurs de ce marché, presqu’à égalité avec GSK et Bayer avec une part de marché de 4,4 %. Ses autres grands concurrents incluent Johnson & Johnson, Pfizer et Reckitt Benckiser, ainsi que des acteurs locaux, L’activité Génériques de Sanofi se classe au septième rang mondial et elle est en concurrence avec des multinationales telles que Teva, Sandoz (une division de Novartis), Mylan et Actavis ainsi qu’avec des acteurs locaux, surtout dans les pays émergents. Dans le domaine des vaccins à usage humain, Sanofi fait partie des quatre principaux acteurs, en concurrence avec de grands groupes pharmaceutiques comme Merck, Sanofi est également confrontée à la concurrence des médicaments génériques mis sur le marché suite à l’expiration de ses brevets ou de la période d’exclusivité légale des données ou après avoir perdu une action en justice pour contrefaçon de ses brevets (Voir « 2.2.7. 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI de Sanofi peut également être affectée par des génériques en concurrence avec des médicaments eux-mêmes concurrents des produits de Sanofi. La concurrence avec les génériqueurs s’est fortement accrue dans un contexte de maîtrise des dépenses de santé et d’augmentation du nombre de produits dont les brevets ou périodes d’exclusivité parviennent à expiration. Certains fabricants de génériques ayant obtenu les de mettre sur le marché des génériques avant l’expiration des brevets. Ce type de lancements peut se produire alors même que le propriétaire du produit original a engagé une action en contrefaçon de brevet à l’encontre du fabricant du produit générique. De tels lancements sont dits « à risque » dans la mesure où le promoteur du produit générique risque d’être contraint de dédommager le propriétaire du produit original. Ils peuvent également pharmaceutiques dont les produits sont attaqués. Les fabricants de médicaments sont également confrontés à la concurrence des importateurs parallèles, encore lorsque des médicaments vendus à l’étranger sous la même marque que sur un marché national sont ensuite importés sur ce marché par des opérateurs parallèles, qui peuvent reconditionner, changer le format du produit original ou le distribuer par d’autres filières (ventes par particulièrement l’Union européenne, où les dispositions réglementaires actuelles permettent de telles pratiques. Les importateurs parallèles profitent des différences de prix d’un médicament entre les différents marchés, dues aux coûts de commercialisation, aux conditions du marché (comme les différents niveaux d’intermédiaires), à la fiscalité ou aux niveaux de prix fixés par les autorités Enfin, les laboratoires pharmaceutiques font face à la concurrence illégale des médicaments contrefaits. L’OMS estime que la contrefaçon représente 10 % du marché dans le monde, et pourrait atteindre 30 % dans certains médicaments contrefaits représenteraient moins de 1 % Les secteurs de la pharmacie et des biotechnologies de la sanitaires nationales et supranationales disposent d’un réglementaires pour réglementer les essais et les normes de qualité nécessaires, respectivement à l’homologation des nouveaux produits et à l’optimisation de leur sécurité et de leur efficacité. Ces autorités réglementent également Sanofi ‰Document de référence 2016 | 95 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI disposition des professionnels de santé et des patients, de Le dépôt d’un dossier de demande d’approbation auprès d’une autorité compétente ne garantit pas la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) ou l’homologation du produit. De plus, chaque autorité compétente peut imposer ses propres exigences pendant le développement du produit ou l’examen de la demande. Elle peut refuser d’accorder son autorisation ou demander des données complémentaires avant de la délivrer, même si le produit en question a déjà été approuvé dans d’autres pays. Les autorités réglementaires ont aussi le droit de demander le rappel ou le retrait des médicaments, tout comme elles peuvent exiger des pénalités en cas de Le temps nécessaire à la revue et à l’approbation d’un produit peut varier de six mois ou moins à plusieurs années à partir de la date de soumission, en fonction des pays. Des facteurs tels que la qualité des données, le degré de contrôle exercé par les autorités réglementaires, les procédures de revue, la nature du produit et l’indication visée, jouent un rôle majeur dans la durée d’évaluation En 2016, le Conseil international d’harmonisation des médicaments à usage humain (ou ICH pour International Council for Harmonisation of Technical Requirements for PharmaceuticalsforHumanUse) a initié la mise en œuvre Les objectifs de cette réforme sont de renforcer les fondements de l’ICH, d’étendre l’harmonisation au-delà des frontières de ses membres actuels (à savoir les trois membres fondateurs : l’Union européenne, le Japon et les États-Unis, auxquels le Canada et la Suisse sont associés comme observateurs) et de donner aux organismes de pays la possibilité de participer à ses travaux. Huit pays, réglementaires continue de se développer avec la mise en place d’accords de confidentialité et de protocoles d’entente entre les autorités réglementaires membres et différentes formes comme le partage du travail sur les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) et les Bonnes Pratiques Cliniques (BPC), ainsi que des échanges réguliers entre les États-Unis et l’Union européenne dans le cadre de « groupes de travail » thématiques (pédiatrie, Outre ces initiatives conjointes, les accords de libre- échange se sont révélés être l’un des meilleurs leviers d’ouverture des marchés étrangers aux exportateurs et ont discussions sur l’harmonisation. Certains accords, comme les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) sont par nature internationaux, tandis que d’autres concernent des négociations depuis 2008, a été finalisé le 5 octobre 2015. Cet accord de libre-échange négocié entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, le Pérou, le Chili, le Mexique, le Canada, Singapour, le Brunei, la Malaisie, le Vietnam et le Japon couvre 40 % de l’économie mondiale. brevetaire pour les médicaments biologiques. Les récents changements du paysage politique ame´ ricain avec la mise en place de la nouvelle administration ont soulevé certaines incertitudes quant au devenir de cet accord. (PTCI) est encore en cours de négociation. Ce projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis a pour objectif de devrait permettre aux régulateurs de coopérer plus étroitement pour garantir la sécurité et l’efficacité des De nombreux pays, notamment le Japon et plusieurs des négociation du prix de vente ou du taux de remboursement gouvernementaux de réglementation, ce qui peut allonger significativement le délai de mise sur le marché, alors que l’AMM a été accordée. Tandis que les autorisations de pharmaceutiques dans l’Union européenne sont largement centralisées avec l’EMA, la détermination des prix et des Dans l’Union européenne, trois procédures différentes permettent d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché Š La procédure centralisée, qui est obligatoire pour les médicaments à usage humain contenant une nouvelle substance active et destinés au traitement de l’infection par le VIH, des maladies virales, du cancer, des maladies neurodégénératives, du diabète et des maladies auto-immunes ; les médicaments désignés comme médicaments orphelins et les médicaments innovants à usage vétérinaire. Après la soumission de la demande d’AMM à l’EMA, il appartient au Comité des médicaments à usage humain (CHMP) d’évaluer la demande et de rendre un avis scientifique qu’il transmet à la Commission européenne. Il revient ensuite à la Commission de prendre une décision finale et de délivrer l’autorisation de mise sur le marché, valable 96 | Document de référence 2016 ‰Sanofi médicament peut alors être commercialisé dans tous les États membres de l’Union européenne. procédure décentralisée, qui permettent de faciliter plusieurs États membres. Ces deux procédures sont nationales compétentes, de la première évaluation réalisée par les autorités réglementaires de l’un des Š La procédure nationale, qui permet d’obtenir une AMM dans un seul État membre, est toujours possible, mais elle est réservée aux produits destinés à n’être commercialisés que dans un seul pays membre de l’UE ou pour des extensions d’indications de Les produits génériques sont soumis aux mêmes procédures d’autorisation de mise sur le marché. Le produit générique doit contenir la même substance active que le produit de référence approuvé dans l’Union correspondantes sont néanmoins allégées puisque les fabricants doivent simplement soumettre des données qualitatives et démontrer que le médicament générique est « bioéquivalent » au produit de référence (c’est-à-dire qu’il agit de la même façon dans l’organisme du patient). En revanche, il ne leur est pas nécessaire de présenter des données de sécurité et d’efficacité, les autorités sanitaires pouvant se reporter au dossier du produit de référence. Les dossiers des médicaments génériques ne peuvent être déposés et approuvés dans l’Union européenne qu’après l’expiration de la période d’exclusivité de huit ans dont bénéficient les médicaments de référence. En outre, les fabricants de génériques ne peuvent commercialiser leurs produits que 10 ou 11 ans après d’homologation du produit original. Les dossiers de génériques de médicaments orphelins ne peuvent être déposés avant l’expiration d’une période de 10 ou 12 ans à compter de la date d’approbation du produit de Un autre aspect de la réglementation européenne est la clause de caducité (ou sunsetclause) en vertu de laquelle les autorisations de mise sur le marché (AMM) deviennent caduques s’il apparaît qu’elles n’ont pas été suivies d’une mise sur le marché effective dans les trois années qui suivent leur délivrance ou si la commercialisation des produits concernés a été interrompue pendant trois En 2016, l’EMA a recommandé la délivrance d’une AMM pour 81 médicaments (contre 93 en 2015), dont 27 Parmi ces 81 produits, 17 (21 %) ont bénéficié de la désignation de médicament orphelin (contre 18 en 2015 et 17 en 2014) pour le traitement de patients atteints de maladies rares. En 2016, sept produits ont été évalués dans le cadre de procédures dites accélérées (contre cinq en 2015 et sept en 2014). Cette procédure est réservée 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI aux produits qui ont le potentiel de répondre à un besoin médical non encore pourvu. Huit médicaments ont obtenu une autorisation conditionnelle de mise sur le marché – mécanisme utilisé par l’EMA pour permettre aux patients d’accéder rapidement soit à des traitements qui répondent à un besoin médical non encore couvert et qui ciblent des maladies invalidantes ou mortelles ou des maladies rares, soit à des médicaments destinés à être utilisés en situation d’urgence, en réponse à une menace de santé pharmaceutiques est soigneusement réglementé en Europe. titulaire de l’AMM et des autorités compétentes dans la mise en place d’un système de pharmacovigilance permettant de recueillir, consolider et évaluer les informations sur les Les autorités réglementaires peuvent à tout moment retirer des produits du marché pour des raisons de sécurité. La réglementaires des États membres où le produit est homologué. Conformément à la législation applicable, chaque État membre a mis en place un système de des informations relatives au rapport bénéfice/risque compétentes suivent en continu le profil de sécurité des médicaments disponibles sur leur territoire, prennent les mesures qui s’imposent et veillent à ce que les titulaires pharmacovigilance. Les autorités compétentes et les titulaires d’AMM doivent échanger toutes les informations pertinentes, de façon à ce que chacune des parties impliquées dans les activités de pharmacovigilance puisse remplir ses obligations et assumer ses responsabilités. La législation sur la pharmacovigilance a été modifiée en 2012 dans le but de renforcer la protection de la santé des patients en permettant que des mesures réglementaires rapides et appropriées puissent être prises à l’échelle changements majeurs quant aux exigences de notification dans la mesure où les titulaires d’AMM doivent désormais notifier tout retrait du marché d’un produit et les motifs de ce retrait aux régulateurs européens. Parmi ces changements figure également la création du Comité pour l’évaluation des risques en matière de Risk Assessment Committee), un nouveau comité scientifique de l’EMA qui joue un rôle majeur dans l’évaluation de tous les aspects de la gestion des risques liés à l’utilisation des médicaments à usage humain approuvés dans l’Espace économique européen (EEE). Les missions du PRAC couvrent également la détection, l’évaluation, la réduction des risques d’effets indésirables et la communication sur ces risques, en tenant dûment compte des effets thérapeutiques des médicaments, ainsi que la conception et l’évaluation d’études de sécurité post- autorisation et l’audit des systèmes de pharmacovigilance. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 97 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Dans l’Union européenne, le PRAC a conduit des revues pharmacothérapeutique ou si la situation l’exigeait). Entre juillet 2012 et décembre 2016, 153 produits Sanofi ont été soumis à des évaluations motivées par des procédures de saisine. Celles-ci ont donné lieu à 99 modifications du RCP (Résumé des Caractéristiques Produit) et de la notice des produits concernés (26 nouvelles modifications en 2016) et à cinq mesures de minimisation des risques. Pour Sanofi, dans deux cas seulement – pour Myolastan® et la méthadone administrée par voie orale et contenant de la povidone – ces évaluations ont conduit au retrait des produits du marché européen. pharmacovigilance renforce également la base juridique permettant aux régulateurs de demander des études post- autorisation d’efficacité et de sécurité, tout au long du cycle de vie des produits, associé à un strict encadrement correspondants. De telles études ont pour objectif de recueillir des données permettant d’évaluer l’efficacité et la tolérance des produits en situation réelle. L’autorisation de mise sur le marché sera subordonnée à la conduite de ces pharmaceutiques doivent tenir compte, dans leurs plans de développement et de gestion du cycle de vie de leurs produits, de l’obligation qui peut leur être faite de réaliser des études de sécurité post-autorisation (ou études PASS pour Post Approval Safety Studies) et des études d’efficacité post-autorisation (ou études PAES pour Post Approval Efficacy Studies). Sanofi a mis en place un solide processus pour s’assurer que les études PASS et PAES puissent être convenablement mises en œuvre, si cela est nécessaire, soit dans le cadre d’un Plan de gestion des risques (RMP, RiskManagementPlan), soit à la demande des autorités de santé. La législation sur la pharmacovigilance fait également obligation aux entreprises pharmaceutiques d’établir des rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR pour PeriodicSafetyUpdate Report). Ces rapports ne se limitent pas aux seules données de tolérance mais doivent présenter une évaluation critique du rapport bénéfice/risque prenant en compte les données nouvelles ou émergentes parmi les données cumulées sur les risques et les bénéfices. Par ailleurs, la législation prévoit la mise en place d’un système renforcé de collecte des données sur les effets indésirables et de gestion de ces données (système Eudravigilance) qui permet de mieux protéger la santé des patients grâce un processus de déclaration simplifié, à l’amélioration de la qualité des données et à de meilleures fonctionnalités en termes de recherche, d’analyse et de suivi. Les titulaires d’AMM sont de plus tenus de faire le suivi des données d’Eudravigilance auxquelles ils ont accès. Après l’audit des fonctionnalités d’Eudravigilance programmé au premier trimestre de 2017, le passage à un système de déclaration centralisé par l’EMA est prévu La base de données des médicaments a pour objectif de fournir une information structurée et de qualité sur les médicaments autorisés dans l’Union européenne intégrant les terminologies européennes adoptées pour les produits, les substances et les organisations mobilisées pour alimenter les systèmes de pharmacovigilance et de réglementation. Depuis le 1er janvier 2015, les titulaires d’AMM sont tenus de notifier à l’EMA toute nouvelle autorisation de commercialisation dans les 15 jours civils suivant sa délivrance et d’informer l’EMA de toute variation des conditions d’une autorisation de mise sur le marché dans les meilleurs délais et au plus tard dans les 30 jours civils suivant la date à laquelle les changements ont été Le service de suivi des publications médicales de l’EMA (MLM) a été créé le 1er septembre 2015 pour assurer une veille bibliographique médicale des notifications d’effets indésirables suspectés de certains produits et la saisie des rapports correspondants dans la base Eudravigilance. Conformément à la législation précitée, l’EMA est tenue de mettre en place et de gérer un répertoire des rapports périodiques actualisés de sécurité et des rapports centralisation et d’améliorer l’accès aux données et aux bénéfice/risque des médicaments. Ce répertoire est devenu pleinement opérationnel en juin 2015 et son utilisation en Europe est obligatoire depuis le 13 juin 2016. médicaments doivent être soumises à la FDA qui dispose de pouvoirs réglementaires étendus couvrant tous les produits pharmaceutiques et biologiques destinés à être vendus et commercialisés sur le territoire américain. Pour pouvoir commercialiser un produit aux États-Unis, convient de soumettre à la FDA, selon le cas, soit une demande d’approbation d’un nouveau médicament (NDA pour NewDrugApplication) en vertu de la Food,Drugand médicaments et les cosmétiques), soit une demande de licence de produit biologique (BLA pour BiologicalLicence Application), conformément à la Public Health Service (PHS) Act (loi sur les services de santé publique). Il appartient en particulier à la FDA de déterminer si le médicament est sûr et efficace dans l’indication proposée, si ses bénéfices sont supérieurs aux risques qu’il peut présenter, si son RCP et sa notice sont adéquats et si sa fabrication et les contrôles destinés à en assurer la qualité permettent d’en garantir l’identité, le dosage, la qualité et la pureté. Suite à son évaluation, la FDA peut imposer un nouvelle indication concernant un produit déjà approuvé nécessite le dépôt d’une demande complémentaire : sNDA (supplemental NDA), s’il s’agit d’un médicament et sBLA (supplementalBLA), s’il s’agit d’un médicament biologique. Les fabricants souhaitant mettre sur le marché un produit générique peuvent se prévaloir de la procédure de demande abrégée (abbreviated NDA ou ANDA) en vertu de l’article 505(j) de la loi FD&C. Cette procédure est dite « abrégée », car elle ne nécessite généralement pas la soumission de données de sécurité et d’efficacité ; il suffit de prouver la bioéquivalence du produit (c’est-à-dire qu’il 98 | Document de référence 2016 ‰Sanofi agit de la même manière que le produit original). Aussi le développement des génériques est-il beaucoup plus court et moins onéreux que celui du produit de référence. Aux États-Unis, la procédure ANDA ne peut être utilisée que pour les médicaments approuvés en vertu de la Food, représentent une modification d’un produit déjà approuvé. Il s’agit de la procédure 505 (b) (2) qui permet au promoteur de s’appuyer sur les conclusions de la FDA relatives à la sécurité et à l’efficacité du produit de référence, sur la base des données précliniques et cliniques fournies dans la demande originale de mise sur le marché. FDA a approuvé 22 nouveaux médicaments en 2016 2012). Les désignations et soumissions dites accélérées incluent huit examens accélérés (Fast Track), sept Approval) et 15 examens prioritaires (Priority Review). Seize (73 %) des 22 produits approuvés en 2016 ont été désignés dans une ou plus des catégories mentionnées Le CDER a attribué la désignation « First-in-Class», médicament, à 8 (36 %) des 22 produits approuvés en 2016\. Environ 41 % des nouveaux produits approuvés en 2016 (9 sur 22) sont destinés au traitement de maladies rares ou « orphelines » qui touchent moins de 200 000 personnes sur le territoire des États-Unis Le Congrès encourage le développement de nouveaux médicaments à usage humain et de médicaments biologiques destinés à la prévention et au traitement de certaines maladies tropicales (FDAAA, 2007) et maladies pédiatriques rares (FDASIA, 2012) en accordant des avantages fiscaux supplémentaires aux entreprises qui obtiennent de la FDA l’approbation de tels produits. À ce pédiatriques rares ont obtenu des droits d’accès à un examen prioritaire (PRV, Priority Review Vouchers). En 2014, Regeneron a acheté à BioMarin un droit d’accès à un examen prioritaire qui a été exercé pour Praluent® (PCSK9), ce qui a permis d’écourter de quatre mois les délais applicables à l’examen du dossier. Sanofi a racheté un second droit d’accès à un examen prioritaire à Retrophin au cours de l’été 2015 et a été utilisé en décembre 2015 pour Soliqua™ 100/33 (association à dose fixe de produits antidiabétiques) ; ce produit a été approuvé par la FDA en novembre 2016. En décembre 2016, le Congrès a prorogé le programme de droits d’accès à un examen prioritaire des médicaments indiqués dans le traitement des maladies pédiatriques rares à 2020 pour la désignation et à 2022 pour l’autorisation de mise sur le marché. Au Japon, les autorités réglementaires peuvent demander des études cliniques locales, bien qu’elles acceptent aussi les études multinationales. Dans certains cas, des études 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI relais doivent être menées pour vérifier que les données proposées sont applicables et adaptées aux patients japonais. Ces procédures complémentaires ont engendré des retards significatifs dans l’enregistrement de certains innovants au Japon par rapport à européenne et aux États-Unis. Afin de remédier à ces retards et écarts dans la mise à disposition de ces produits, le Ministère japonais de la santé, du travail et de la protection sociale (ci-après le « Ministère de la santé ») a doté le régime national d’assurance maladie d’un nouveau système expérimental de fixation des prix des médicaments. La réduction des prix des nouveaux médicaments qui se produit tous les deux ans est compensée par une « prime » attribuée pour une durée maximum de 15 ans. Cette prime est accordée en contrepartie du développement de produits non encore approuvés et d’indications hors autorisation de mise sur le marché correspondant à un besoin médical important non soumettre des dossiers fondés sur la documentation disponible dans les six mois suivant la demande officielle ou déposer une notification d’essai clinique à des fins d’enregistrement dans l’année suivant cette demande. Lorsque ces produits non approuvés répondent à un besoin médical important, des essais cliniques chez les patients japonais sont généralement requis. En cas de non-respect de cette obligation, une amende équivalente à 105 % (5 % d’intérêt) du montant des ventes calculé sur la prime doit être versée au gouvernement. Pour promouvoir le développement de médicaments innovants au Japon et faire en sorte qu’ils soient mis à la disposition des prescripteurs avant tout autre pays, un programme d’examen prioritaire dénommé « Sakigake» (qui signifie pionnier en japonais) a été mis en place en avril 2015 à titre expérimental. L’Agence japonaise des médicaments et produits de santé va examiner en priorité les produits ainsi désignés dans l’objectif de ramener de 12 à 6 mois les délais applicables à leur évaluation. Lors de la finalisation de la réforme du système de fixation des prix du régime national d’assurance maladie en 2013, il a été décidé que la « prime » serait limitée aux nouveaux contribuent véritablement à l’amélioration de la qualité des soins de santé, à savoir les médicaments pédiatriques ou orphelins et ceux destinés à la prise en charge de maladies que les traitements existants ne permettent pas de contrôler adéquatement. La règle de la « prime » sera L’Agence japonaise s’est fixé pour objectif d’évaluer 80 % des demandes qui lui sont soumises dans un délai respectivement de 12 mois (pour les produits bénéficiant d’une évaluation standard) et de 9 mois (pour les produits bénéficiant d’une évaluation prioritaire) d’ici à la fin de 2018, contre 50 % des demandes actuellement. Elle prévoit également de réduire son retard par rapport à la FDA dans l’examen des dossiers (entre la soumission et l’approbation des produits ou dispositifs médicaux), d’ici à Sanofi ‰Document de référence 2016 | 99 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI La loi sur les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux, entrée en vigueur le 25 novembre 2014, vise trois grands objectifs. Le premier est de renforcer la sécurité des médicaments et des dispositifs médicaux. Les titulaires d’AMM devront en particulier préparer des notices d’information reprenant les connaissances les plus récentes et informer le Ministère de la santé avant de modifications sont apportées aux notices d’information des produits. Le deuxième est d’accélérer le développement des dispositifs médicaux. Le système d’accréditation par un tiers est étendu aux dispositifs médicaux génériques spécifiquement contrôlées (c’est-à-dire aux dispositifs de classe III). Cela permettra à l’Agence d’accélérer l’examen des dispositifs médicaux innovants. Le troisième objectif est d’accélérer la commercialisation des produits de employée dans la loi désigne les produits issus de cultures cellulaires ou tissulaires et les thérapies géniques. Ce concept est similaire à celui de « médicament de thérapie innovante » (MTI ou ATMP Advanced Therapy Medicinal Product) employé en Europe. Cette loi permet de faire bénéficier ces produits d’une approbation réglementaire conditionnelle sur la base d’essais cliniques conduits sur un petit nombre de sujets pour confirmer leurs profils d’efficacité et de sécurité probables. Ils obtiendront ensuite une approbation réglementaire complète lorsque des études exhaustives menées auprès d’une population plus large auront confirmé les résultats initiaux de tolérance et Le Japon a mis en place un dispositif de « plan de gestion des risques » comparable au système européen de pharmacovigilance pour les nouveaux médicaments et les médicaments biosimilaires dont les dossiers ont été soumis à partir du 1er avril 2013. En ce qui concerne les médicaments génériques, les exigences en matière de données sont similaires à celles des États-Unis et de l’Union européenne. Autrement dit, qualitatives et des données démontrant sa bioéquivalence soumission de données issues d’essais cliniques sera obligatoire pour les génériques à partir de mars 2017. Un médicament peut être qualifié de « biologique » lorsqu’il contient un ou plusieurs principes actifs constitués ou dérivés d’une source naturelle (ou biologique), comme les produits sanguins ou les produits fabriqués par des cellules vivantes (comme les anticorps). La plupart des médicaments biologiques sont des molécules ou des mélanges de molécules complexes dont la caractérisation nécessite une combinaison d’essais physiques, chimiques procédés de fabrication et de contrôle. D’un point de vue scientifique, le concept de « générique » ne peut pas s’appliquer aux médicaments biologiques en « médicament biosimilaire », dans ce cas, est plus adéquate. Une comparaison exhaustive de la pureté, de la sécurité et de l’efficacité du médicament biosimilaire par rapport au médicament biologique de référence est donc nécessaire et doit inclure l’évaluation de leurs similarités Un cadre réglementaire applicable au développement et à l’évaluation des médicaments biosimilaires est en place dans l’Union européenne depuis 2005. Le CHMP a spécifiques, dont une directive sur le développement préclinique et clinique des biosimilaires des héparines de bas poids moléculaire (HBPM) et des insulines. Entre 2011 et 2016, le CHMP a entamé la révision de la plupart des directives existantes sur les biosimilaires (directives générales et directive Qualité, directives non cliniques et cliniques relatives à des produits spécifiques). Bien que le CHMP ait adopté une approche équilibrée pour tous les biosimilaires, qui permet une évaluation au cas par cas fondée sur les directives pertinentes, il a confirmation pourraient ne pas être nécessaires dans des certaines circonstances. Cette exemption s’applique si les similitudes entre le médicament biologique de référence et le médicament biosimilaire, en matière de propriétés permettent de conclure à l’efficacité et à la sécurité de ce dernier. Le CHMP considère en revanche qu’il est actuellement peu probable que les vaccins puissent être caractérisés au niveau moléculaire ; chaque vaccin doit donc être évalué au cas par cas. Act(loi sur l’accès aux soins et la protection des patients) ratifiée par le Président Obama le 23 mars 2010, a porté modification de la Public Health Service Act et création approuvés par la FDA ou « interchangeables » avec En 2016, la FDA a publié pour consultation deux projets de directives concernant l’une les RCP et notices produit et l’autre, la transition « réglementaire » des produits. Sanofi a inscrit des commentaires au registre public pour ces deux projets de directives. La publication de la version préliminaire de la directive intitulée Implementation of the Competition and Innovation Act de 2009 qui traite de la transition en matière d’approbation du système « produit » au système biologique pour les protéines existantes, présente un intérêt particulier pour Sanofi. Les produits de Sanofi concernés englobent les insulines, Cerezyme® et biosimilaires a été publiée en janvier 2017. 100 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Quatre produits biosimilaires ont e´ te´ approuve´ s par la FDA diffe´ rents Etats, y compris la nouvelle administration, continuent de s’inte´ resser de tre` s pre` s au couˆ t de l’assurance maladie et des soins de sante´ mais la politique a` venir, de meˆ me que changements qui seront apporte´ s a` la loi et la date de leur directives prescrivent les exigences en termes de données CMC (Chemistry Manufacture and Controls, Chimie, Fabrication et Contrôles), précliniques et cliniques à d’approbation de médicament biosimilaire. À la différence de celles du CHMP, les directives japonaises incluent les protéines recombinantes et les polypeptides, mais ne concernent pas les polysaccharides comme les héparines Plusieurs autorités réglementaires dans le monde ont mis en place, ou sont sur le point d’élaborer, un cadre réglementaire pour le développement et l’approbation des médicaments biosimilaires. Bien que de nombreux pays émergents fondent leur réglementation et leurs directives quelques-uns d’entre eux ont approuvé des médicaments biosimilaires sur la base de la législation existante, non spécifique à ce type de produits. En Europe, le nombre de médicaments génériques ayant centralisées est resté stable en 2016 (16 en 2016, 21 en 2015, huit en 2014, 16 en 2013). La plupart des demandes d’AMM concernant des entités chimiques génériques sont décentralisée. Le système de fixation des prix pour les produits génériques reste une compétence nationale au Aux États-Unis, pour permettre à la FDA de veiller à ce que les fabricants de produits génériques respectent les normes de qualité prescrites et augmenter la probabilité que les consommateurs américains puissent avoir accès rapidement à des génériques de grande qualité à moindre coût, la FDA le secteur pharmaceutique sont convenus d’un venant compléter le système traditionnel de financement, centré sur la sécurité, l’accès et la transparence. La FDA s’est engagée pour la période – septembre 2016 – à examiner 75 % des dossiers dans les 15 mois suivant la date de leur soumission et à rendre des décisions à leur sujet. Sur cette période, 651 dossiers ont été approuvés, 184 ont reçu un accord provisoire et 1 725 réponses complètes ont été adressées. La FDA a atteint et 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Au Japon, la réforme du système de fixation du prix des médicaments du régime d’assurance maladie engagée en 2014 s’est soldée par la mise en place d’une nouvelle règle de réduction des prix visant les produits inscrits de longue date sur la liste des médicaments remboursés. Cette nouvelle règle conduit à la réduction du prix des produits listés de longue date dont le taux de substitution par des génériques est inférieur à 20 % cinq ans après l’inscription d’un premier générique sur la liste du régime d’assurance maladie. Les réductions s’établissent à 2 % lors de la première révision des prix, à 1,75 % si le taux de substitution par des génériques est supérieur ou égal à 20 % mais inférieur à 40 %, et à 1,5 % si le taux de substitution est supérieur à 40 % mais inférieur à 60 %. Cette règle a été introduite en avril 2014. En vertu de ce nouveau système tarifaire, le prix des premiers génériques inscrits équivaut à 50 % du prix du produit de référence (contre 60 % auparavant). Ce taux est ramené à 40 % pour le premier générique par voie orale inscrit sur la liste à partir de l’inscription d’un dixième En outre, une prime maximale de 20 % a été introduite en désignation « Sakigake», c’est-à-dire des médicaments qui possèdent un nouveau mécanisme d’action et sont approuvés au Japon avant tout autre pays. Il n’existe pas dans l’Union européenne d’autorisation préalable à la mise sur le marché des dispositifs médicaux dispositifs à risque moyen ou élevé) à laquelle peut prendre part un organisme notifié indépendant, en fonction de la classification du dispositif. Une fois certifiés, les dispositifs médicaux doivent porter le marquage CE leur permettant de circuler librement en Europe, dans les pays de l’Association européenne de libre-échange (AELE) et en Turquie. Trois directives régissent actuellement les En septembre 2012, la Commission européenne a adopté règlements qui modernisent et resserrent les règles médicaux (Directive 93/42/CEE relative aux dispositifs médicaux, modifiée en 2007 par la Directive 2007/47/CE). Le Parlement européen a voté en 2013 des mesures décisives qui vont renforcer la sécurité des patients. Appuyées par le secteur pharmaceutique, ces mesures prévoient l’amélioration de la compétence et du contrôle des organismes notifiés, des visites inopinées des sites par ces mêmes organismes, le renforcement de la transparence et de la traçabilité des dispositifs médicaux, la mise en place d’un suivi post-commercialisation plus strict et un engagement plus fort des fabricants. Une « procédure de vérification » a par ailleurs été introduite, pour les dispositifs de Classe à risque élevé (nouvelles technologies ou menaces spécifiques pour la santé publique). Sanofi ‰Document de référence 2016 | 101 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Ce nouveau cadre introduit aussi formellement le concept de « dispositif de diagnostic compagnon » qui devrait permettre de définir plus précisément les populations de patients susceptibles de mieux répondre à un produit donné. Sanofi a plusieurs « dispositifs de diagnostic Le 15 juin 2016, le Conseil européen a approuvé le texte de deux propositions de règlement : l’un sur les dispositifs médicaux et l’autre sur les systèmes de diagnostic in vitro. Leur adoption officielle devrait intervenir début 2017. Ces réglementations seront alors appliquées aux deux secteurs avec une période de transition prévue pour cinq ans. Aux États-Unis, le Center for Devices and Radiological Health(CDRH) de la FDA est chargé de la règlementation des sociétés qui fabriquent, reconditionnent, préparent la dispositifs médicaux vendus aux États-Unis. Il régule rayonnements (médicaux et non médicaux) tels que les lasers, les appareils de radiographie, les équipements à ultrasons, les fours à micro-ondes et les téléviseurs Les dispositifs médicaux sont groupés en trois classes de produits (de la classe à la classe ) qui font l’objet de contrôles réglementaires croissants selon la classe. Cette classification précise les exigences règlementaires pour un dispositif type. La majorité des dispositifs de classe est exempte de la notification préalable à la mise sur le marché (510k), la plupart des dispositifs de classe dispositifs de classe nécessitent une approbation préalable à leur mise sur le marché. Les exigences réglementaires de base auxquelles les fabricants de dispositifs médicaux distribués aux États-Unis doivent se soumettre sont les suivantes : enregistrement de l’établissement, établissement de la liste des dispositifs médicaux, établissement de la liste des dispositifs médicaux, notification 510k préalable à la mise sur le marché (sauf en cas d’exemption) ou approbation préalable à la mise sur le marché, exemption à titre de dispositif expérimental, règlement relatif au système Qualité, règlement relatif à l’information sur le produit et Dans l’Union européenne, quatre produits ont obtenu à l’issue d’une procédure centralisée le changement de statut de « médicament soumis à prescription médicale » à « produit d’automédication » depuis 2009. Le premier était le médicament d’aide à la perte de poids Alli (orlistat) de GlaxoSmithKline en janvier 2009, suivi du pantoprazole comprimé 20 mg de Nycomed en juin 2009, puis de Nexium Control (ésoméprazole) d’AstraZeneca en 2013 et de EllaOne, un contraceptif d’urgence en janvier 2015. Aucun changement centralisé de statut n’a eu lieu en 2016\. Pour les produits autorise´ s par voie nationale les changements de statut suivent les lois nationales de la Aux États-Unis, la FDA a approuvé deux changements de statut en 2016 pour Differin Gel (adapalène) et Flonase Sensimist Allergy Relief (furoate de fluticasone). Au Japon, le Comité de la sécurité des médicaments du applicables aux évaluations de la sécurité des produits passant du statut « de médicaments soumis à prescription médicale » à celui de « produit d’automédication », suite à l’adoption d’un projet de loi portant modification de la loi sur les affaires pharmaceutiques. Le Ministère de la santé n’autorisera les ventes sur Internet de ces produits d’automédication que s’ils n’ont présenté aucun problème de sécurité au cours d’une période d’évaluation de trois ans (contre quatre ans antérieurement). Pendant ces trois années, les médicaments ayant obtenu un changement de statut (de médicament soumis à prescription médicale à produit d’automédication) ne sont délivrés qu’après consultation d’un pharmacien au moment de l’achat. En vertu de ces nouvelles règles, le Ministère japonais de la santé fait obligation aux titulaires d’AMM de soumettre des Cette surveillance post-marketing doit porter sur 3 000 patients pour les produits administrés par voie orale et sur 1 000 patients pour les médicaments topiques. Sur la foi de ces rapports et d’autres rapports sur les événements indésirables, le ministère réalise une première évaluation sur la tolérance de ces produits trois ans après leur lancement. Si aucun problème de tolérance n’est identifié pendant cette période de trois ans la classification de ces produits évolue vers « produits d’automédication de catégorie 1 », c’est-à-dire des produits qui ne nécessitent pas la consultation d’un pharmacien au moment de l’achat et qui peuvent être vendus en ligne. Le Ministère réalise une seconde évaluation un an après ce dernier changement de statut. Si aucun problème de tolérance n’est identifié leur classification évolue de nouveau vers « produits d’automédication de catégorie 2 », c’est-à-dire des produits qui peuvent être détenus par des pharmaciens ou par des vendeurs habilités. Les dossiers de génériques des produits d’automédication peuvent être soumis après l’achèvement de la période de En avril 2016, le Ministère japonais de la santé a mis en place un nouveau groupe chargé de sélectionner les produits aujourd’hui soumis à prescription médicale qui pourraient être candidats à ce changement de statut. En vertu de ce nouveau programme, le ministère acceptera les demandes de changement de statut émanant de médicales savantes, les consommateurs et les entreprises pharmaceutiques. Ces demandes feront ensuite l’objet d’un examen public par le nouveau groupe afin de 102 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI sociétés médicales. À la suite de ces examens, le groupe présentera les demandes sélectionnées au comité chargé des médicaments non soumis à prescription médicale du Conseil des affaires pharmaceutiques et de l’hygiène alimentaire à qui il revient de rendre les décisions sur d’automédication. Le ministère prévoit également de Au début du mois d’octobre 2014, l’EMA a adopté une politique sur la publication des rapports d’essais cliniques (politique 70) qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2015. Elle s’applique aux rapports cliniques inclus dans toute nouvelle demande d’autorisation de mise sur le marché soumise après cette date, effectuée par voie centralisée ou concernant des médicaments destinés exclusivement à des marchés en dehors de l’UE (article 58). 3.F Transparence et accès public aux documents De nombreuses pressions se sont exercées ces dernières années sur l’industrie pharmaceutique pour qu’elle rende plus transparents la conduite et les résultats des essais cliniques. Les autorités de santé sont quant à elles de plus transparence et à divulguer de manière plus détaillée les réglementaires sur les spécialités pharmaceutiques, de réglementaires. Sous l’effet de ces pressions, plusieurs pays ont décidé de lancer des initiatives en faveur de la L’industrie pharmaceutique s’est engagée à publier les protocoles et les résultats des essais cliniques réalisés sur ses produits dans des registres accessibles au public. Par ailleurs, tant les pays membres de l’ICH que ceux qui n’en d’ambitieuses initiatives en matière de transparence. Sanofi a mis en place des procédures pour tenir compte obligation aux autorités réglementaires nationales, ainsi relatives à l’approbation et à la surveillance des spécialités pharmaceutiques. L’EMA a mis en place une série d’initiatives destinées à améliorer la transparence de ses activités, telles que l’amélioration du format du rapport européen public d’évaluation (EPAR) et la publication sur l’Internet, des approbations, retraits et rejets de produits. Un accent particulier est par ailleurs mis sur les données renforcer la transparence en particulier en ce qui concerne la communication sur les questions de sécurité (par accessibles sur Internet présentant des informations sur les produits pharmaceutiques). Enfin, les patients et les consommateurs prennent une part de plus en plus active aux travaux des comités scientifiques de l’EMA. L’EMA s’est engagée à étendre de façon continue sa démarche de transparence ; un élément clef de ce processus étant la publication proactive des données des essais cliniques des médicaments dès que la procédure Pour les procédures post-autorisation concernant les extensions d’indications ou de gamme de produits déjà approuvés par voie centralisée, la date de mise en œuvre de cette politique était fixée au 1er juillet 2015. La mise en œuvre de cette politique se déroule en deux Š La première phase ne concerne que la publication des rapports cliniques dont les données seront disponibles Š Pour la seconde phase, l’EMA s’efforcera de déterminer la manière la plus appropriée de rendre disponibles les données individuelles des patients (IPD, Individual Patient Data), conformément aux lois relatives à la protection de la vie privée et des données à caractère Sanofi a lancé un projet interne afin de définir, développer, mettre en œuvre et contrôler un processus pérenne permettant de donner effet à la politique de l’EMA . Outils, communication nécessaires à la gestion et à la rédaction nouvelle réglementation, ont été mis à disposition. En 2016, le processus applicable à la politique 70 de l’EMA a été déployé au sein des équipes opérationnelles. Les actions de sensibilisation se poursuivent pour soumissions en cours, ainsi que pour rationaliser le processus pour les études en cours et à venir. Aux États-Unis, la FDA a lancé en juin 2009 une initiative visant à améliorer sa transparence et son ouverture à l’égard du public et à lui fournir des informations utiles et accessibles sur ses activités et ses décisions. L’initiative de transparence de la FDA comprend trois Š phase : améliorer la compréhension des règles de fonctionnement de la FDA (terminée, avec des mises à Š phase : améliorer la mise à disposition d’informations Š phase : améliorer la transparence de la FDA à l’égard des industries réglementées (en cours). Des propositions pour améliorer la transparence et l’accès à l’information (pour les phases et I de cette initiative) ont été publiées pour consultation. Quelques-unes des propositions les moins controversées ont été mises en œuvre. D’autres, telle que la divulgation proactive des informations que l’Agence a en sa possession, pourraient nécessiter que des modifications soient apportées à la Sanofi ‰Document de référence 2016 | 103 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI En septembre 2016, les Instituts américains de la santé (NIH) ont publié un règlement définitif concernant la divulgation des informations relatives aux essais cliniques en vertu de l’article 801 de la loi de 2007 portant modification de la loi sur la FoodandDrugAdministration (Final Rule for Section 801 of the Food and Drug Administration Amendments Act of 2007 (FDAAA) on the Dissemination of Clinical Trial Information). Ce règlement impose l’enregistrement et la soumission des résultats des d’enregistrement qu’il convient de fournir et en élargit l’accès, étend l’obligation de publication des données aux essais cliniques de produits non approuvés, précise les données relatives aux résultats qu’il convient de fournir et en élargit l’accès et modifie les processus de contrôle de Au Japon, le Ministère de la santé, du travail et de la dispositifs médicaux (PMDA) publie activement des quasi-médicaments) et des dispositifs médicaux. Pour les produits éthiques faisant l’objet de discussions au sein du Conseil des affaires pharmaceutiques et de l’hygiène alimentaire du Ministère de la santé, les modules 1 et 2 relatifs aux données des essais cliniques (à l’exception des données commerciales confidentielles et des données à caractère personnel) sont rendus publics sur le site Transparence des liens avec les professionnels de II n’existe pas dans l’Union européenne d’approche harmonisée en ce qui concerne Ia transparence des liens interactions entre les laboratoires pharmaceutiques et les professionnels de santé font l’objet d’une surveillance externe accrue au niveau national par le biais, soit de dispositions législatives, soit d’initiatives de transparence volontaires de Ia part des entreprises pharmaceutiques Royaume-Uni, du Danemark, de Ia France et du Portugal. La Fédération européenne des industries et associations Pharmaceutical Industries Association) a publié mi-2013 un nouveau code sur la publication des transferts de professionnels de santé et aux organisations de professionnels de santé (EFPIA HCP/HCO Disclosure Code). La mise en œuvre de ce code est obligatoire pour les membres de l’EFPIA qui ont dû transposer ces dispositions dans leurs codes nationaux dès décembre Ce nouveau code impose des règles plus strictes en matière d’hospitalité et de cadeaux avec l’obligation faite aux membres de l’EFPIA d’inclure dans leurs codes nationaux un seuil limite pour l’hospitalité et l’interdiction Aux États-Unis, la Physician Payments Sunshine Act ou loi « Sunshine » a été adopté dans le cadre de la loi sur la protection des patients et l’assurance maladie (Patient Protection and Affordable Care Act) afin de rendre plus transparentes les relations financières entre les médecins, les hôpitaux universitaires et l’industrie pharmaceutique. Les fabricants et les groupements d’achats doivent rapporter certains paiements ou transferts de valeur – incluant les paiements pour la recherche, les voyages, les honoraires et les honoraires de conférencier, les repas, les articles éducatifs comme les manuels ou tirés à part – qu’ils soient versés directement au médecin ou à l’hôpital universitaire ou, indirectement, par l’intermédiaire d’un tiers. La loi fait également obligation aux fabricants et groupements d’achats de signaler les médecins qui ont une participation dans leur société. Ces rapports sont déposés auprès d’une agence gouvernementale (Centers Au Japon, les entreprises membres de l’Association japonaise des fabricants pharmaceutiques (JPMA, Japan commencé à divulguer des informations sur les sommes versées aux professionnels de santé en 2013 et aux associations de patients en 2014 dans le cadre de la mise en œuvre de recommendations d’application volontaire réglementation sur les relations entre les entreprises et les institutions médicales, définie par la JPMA, classifie les Š Soutien à la recherche universitaire 3.G Autres lois en discussion ou récemment adoptées Aux États-Unis, le Président Obama a signé la 21st Century Cures Act ou loi sur les soins médicaux du XXIème siècle, le 13 décembre 2006. Le but de cette loi est de promouvoir l’innovation biomédicale et la médecine personnalisée. Elle prévoit en outre le renforcement du financement des NIH et de la FDA, de même que la mise en œuvre, entre autres réformes, des dispositifs améliorés modernisation et l’harmonisation des procédures relatives aux essais cliniques sur une période de plusieurs années. pharmaceutiques pour financer le processus d’évaluation des médicaments à usage humain sont révisés tous les cinq ans. Les barèmes actuels, approuvés en 2012 en vertu de la Food and Drug Administration Safety and InnovationAct,deviendront caducs le 30 septembre 2017. Les nouveaux barèmes tarifaires, dénommés PDUFA VI, MDUFA IV, BsUFA et GDUFA , seront présentés au Congrès en 2017 sous forme de projet de loi omnibus. Une cinquième catégorie de frais, dénommée OMUFA, est 104 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Le nouveau Règlement (UE) n° 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux essais cliniques de médicaments à usage humain, abrogeant la directive 2001/20/CE, a été publié au Journal officiel de l’Union européenne le 28 mai 2014. pharmaceutiques et les chercheurs universitaires devront européens à une base de données accessible au public. Cette législation va rationaliser les règles de conduite des essais cliniques en Europe et favoriser la coopération transfrontalière pour permettre la réalisation d’essais de plus grande envergure et plus fiables, ainsi que d’essais de médicaments dans le traitement des maladies rares. Elle simplifie les procédures de suivi et donne à la effectuer des vérifications. Lorsqu’un promoteur d’essai clinique soumet son dossier à un État membre, celui-ci est tenu de lui répondre dans un délai déterminé. L’adoption de la réglementation sur les essais cliniques par la Commission européenne a pour principal objectif de cliniques. La nouvelle législation propose une forme de réglementation plus rigoureuse, au lieu d’une simple directive, afin de permettre une meilleure harmonisation entre les pays, sans interférer avec les compétences des Les principaux aspects de cette réglementation sont les Š Les délais pour l’évaluation des dossiers de demande d’autorisation d’essai clinique qui ne soulèvent pas de questions ont été fixés à 60 jours (et à 99 jours maximum en cas de questions ou de suspension de l’évaluation). Cette décision peut être considérée comme un échec pour l’industrie pharmaceutique dans la mesure où la proposition de la Commission était basée sur 41 jours en l’absence de questions et sur un maximum de 74 jours en prenant en compte tous les autres motifs susceptibles d’engendrer des retards. En cas de thérapie innovante, ces délais peuvent être prolongés de 50 jours, ce qui les porte à 110 jours au membres concernés respectent ces délais, la législation introduit la notion d’autorisation tacite. Le fait que cette proposition ait été acceptée par toutes les parties peut être considéré comme un point positif pour l’industrie. Š En ce qui concerne les exigences de transparence applicables aux données des essais cliniques transmises au portail européen unique et conservées 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI dans une base de données européenne, la nouvelle réglementation sur les essais cliniques permet la protection des données à caractère personnel des patients ainsi que des données commerciales confidentielles, ce qui va dans le même sens que la politique 70 (voir ci-dessus) relative au partage de l’information. Le nouveau règlement ne deviendra applicable que lorsque la base de données et le portail unique de dépôt des dossiers de demande opérationnels. Pour l’heure, leur déploiement est prévu Pendant la période de transition de trois ans, les deux séries de réglementation s’appliqueront en parallèle. Avec la Directive 2011/62/UE, l’Union européenne a réformé les règles d’importation en Europe de substances actives pour les médicaments à usage humain. Depuis janvier 2013, toutes les substances actives importées doivent avoir été fabriquées conformément aux principes et lignes directrices des bonnes pratiques de fabrication (BPF) ou à des normes tout au moins équivalentes. En Europe, les normes de fabrication sont celles de l’ICH Q7. juillet 2013, cette conformité doit être confirmée par écrit par les autorités compétentes du pays exportateur, sauf pour les pays bénéficiant de dispenses. Ce document écrit doit aussi confirmer que l’usine où la substance active a été produite est soumise à des contrôles et qu’elle applique des bonnes pratiques de fabrication au moins équivalentes à celles de l’Union Plusieurs mesures ont été prises pour mettre en place l’établissement d’un logo européen commun pour les pharmacies a été adopté en juin 2014, donnant aux États membres jusqu’à juillet 2015 pour sa mise en application. Des règles détaillées sur les dispositifs de sécurité appliqués sur les emballages externes des médicaments à usage humain ont été adoptées, ce qui signifie qu’à partir de février 2019, la sérialisation s’appliquera à tous les médicaments soumis à prescription médicale ou remboursés disponibles sur le marché européen. Le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation relatif à la Convention sur la diversité biologique, plus communément appelé Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages (APA), a été adopté à la dixième réunion de la Conférence des Parties, le 29 octobre 2010. Le Protocole de Nagoya est entré en vigueur en octobre 2014 et, fin décembre 2016, 96 pays l’avaient ratifié. Ce protocole vise à assurer une plus grande sécurité juridique en ce qui concerne l’accès Sanofi ‰Document de référence 2016 | 105 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI aux ressources génétiques et plus de transparence pour Š établissant des conditions plus prévisibles d’accès aux Š contribuant à assurer le partage des avantages lorsque les ressources génétiques quittent la Partie fournissant Le 16 avril 2014, le Parlement et le Conseil européens ont adopté le Règlement n°511/2014 relatif aux mesures concernant le respect par les utilisateurs dans l’Union du génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation. Celui-ci est entré en vigueur d’exécution (UE) 2015/1866 portant modalité d’application de ce règlement en octobre 2015. Depuis 2015, l’industrie pharmaceutique doit mettre en œuvre des procédures de compliance pour le matériel biologique non-humain qu’elle utilise dans ses activités de conditionnement des médicaments destinés au marché documentation en provenance du pays d’origine et la date d’acquisition des matériels acquis avant la mise en place Sanofi a lancé le projet Nagoya au deuxième semestre de 2015 pour garantir que ses activités sont conformes aux Au Japon, les ministères concernés évaluent les mesures qu’il convient de prendre à l’échelle locale en vue de la ratification du protocole de Nagoya. Le calendrier de ratification reste encore à déterminer. Les détails des mesures locales nécessaires à cette mise en œuvre ne peuvent pas encore être communiqués, car discussions sont encore en cours. Les ministères concernés envisagent un cadre selon lequel les modalités et conditions peuvent être fixées d’un commun accord et le consentement des fournisseurs obtenu à l’avance conformément à la législation du pays source lorsque des ressources génétiques d’un pays tiers sont utilisées au En Europe, la soumission électronique des demandes d’autorisation de mise sur le marché ou des demandes de modification existe depuis de nombreuses années. Pour électronique des CTD (Common Technical Document ou Document technique commun) des médicaments à usage l’EMA a mis en place un portail dédié (eSubmission Gateway) dont l’utilisation est devenue obligatoire pour tous les CTD soumis dans le cadre d’une procédure centralisée. Ce portail est aussi un moyen d’améliorer l’efficacité des procédures et de réduire les Depuis le 1er juillet 2015, les entreprises pharmaceutiques sont tenues d’utiliser les formulaires électroniques fournis médicaments à usage humain ou vétérinaire soumis par voie centralisée. Depuis janvier 2016, le recours aux formulaires électroniques est aussi obligatoire pour toutes les autres procédures de demande d’AMM en Europe Au Japon, la soumission électronique des données cliniques (au format CDISC) pourra devenir obligatoire médicaments à partir du 1er octobre 2016. Une période de transition a cependant été fixée d’octobre 2016 à mars 2020\. La soumission électronique deviendra obligatoire à partir du 1er avril 2020. Ce changement devrait permettre aux autorités de conserver et d’analyser efficacement les données pour les évaluations d’efficacité et de tolérance. Les soumissions électroniques devraient se limiter aux données des essais cliniques des nouveaux produits pour lesquels une demande d’approbation vient d’être soumise. La nécessité de soumettre les données de phase par voie électronique sera probablement décidée au cas par cas, tandis que les données non cliniques de toxicologie devront être soumises en temps utile sous le format L’augmentation des coûts généraux de la santé entraîne médicaments sur la plupart des marchés où Sanofi exerce ses activités. De plus en plus, ces initiatives aboutissent au contrôle des prix et de pharmaceutiques aux marchés. La nature et l’impact de ces contrôles varient d’un pays à l’autre, mais ils ont en commun un certain nombre de caractéristiques, à savoir le référencement et la réduction systématique des prix, l’établissement de listes de médicaments remboursables, des restrictions de volumes, l’obligation faite aux patients de prendre une partie des frais à leur charge (copaiement) et la substitution par des génériques. Les gouvernements et les tiers payeurs exigent de plus en plus de données comparatives d’efficacité pour fonder leurs décisions. Ils ont également plus largement recours aux technologies de l’information en matière de santé, comme par exemple la électroniques, pour imposer le respect de la transparence et la conformité aux règlements et aux contrôles. En conséquence, l’environnement dans lequel les sociétés pharmaceutiques doivent opérer pour mettre leurs produits à la disposition des patients qui en ont besoin devient 106 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Si la volonté d’étendre la couverture santé est manifeste dans de nombreuses régions, ce qui représente des opportunités pour l’industrie, elle est également associée à une pression sur ces nouveaux budgets et s’accompagne de nombreuses mesures de contrôle des prix et des volumes. Nombre de pays et de régions accentuent la pression sur les prix en mutualisant les achats de production nationale, que ce soit par le biais d’une politique d’industrialisation, d’accords de transfert de technologie ou de conditions préférentielles pour production locale, reste un problème croissant. Aux États-Unis, le prix des médicaments de marque fait l’objet d’une surveillance accrue, exacerbant la sensibilité aux frais élevés susceptibles de rester à la charge des La plupart du temps, l’assurance maladie prive´ e fait partie des avantages sociaux que les entreprises proposent a` leurs employe´ s. Elle constitue la principale voie d’acce` s a` la prise en charge des soins de sante´ . Certaines maladie, tandis que les re´ gimes publics assurent les retraite´s, les indigents, les personnes handicape´ es, les enfants non assure´ s, ainsi que les membres des forces arme´ es en service actif ou a` la retraite. Il n’est pas rare que certaines personnes be´ ne´ ficient d’une double couverture, par le biais de re´ gimes publics ou prive´ s ou d’une combinaison des deux. Les régimes publics Š Medicare qui assure les retraite´ s et les personnes pre´ sentant des invalidite´ s permanentes. Le re´ gime Medicare de base (re´ gime A) ne prend en charge que les frais d’hospitalisation. La vaste majorite´ des retraite´s souscrivent par conse´ quent une ou plusieurs assurances comple´ mentaires relevant des re´ gimes B, C ou D de Medicare. Le re´ gime D permet aux be´ ne´ ficiaires d’obtenir une prise en charge de leurs de´ penses de me´ dicaments. Pre` s des deux-tiers des be´ ne´ ficiaires de Medicare ont adhe´ re´ au Š Medicaidqui assure les personnes a` faibles revenus. inte´ gre´ e des soins de sante´ ) Les Managed Care Organizations (MCO, organismes de financement et la de´ livrance des soins de sante´ par des contrats passe´ s avec des re´seaux de me´ decins ou d’e´ tablissements de sante´ , ainsi qu’avec des services et Les Pharmacy Benefit Managers (PBM) font fonction d’interme´ diaires entre les compagnies d’assurance, les obtenir des me´ dicaments au meilleur prix pour les re´ gimes d’assurance maladie prive´ s, les re´ gimes propose´ s par les employeurs, le re´ gime D de Medicare et les re´ gimes des fonctionnaires de l’administration fe´ de´ rale et de celles des Le de´ ploiement de la re´ forme de l’assurance maladie de la précédente administration Obama (connue sous le nom de Affordable Care Act) accrolˆt le roˆ le que joue les pouvoirs publics dans le domaine des prix, du remboursement et des taux de couverture applicables aux services et produits de sante´ dans le vaste secteur public. Cette loi pre´ voit e´ galement des mesures de malˆtrise des de´ penses, ainsi que des rabais et des frais pour les entreprises pharmaceutiques. Certains Etats envisagent l’adoption de lois qui pourraient influencer la commercialisation des me´ dicaments, leur prix et leur acce` s. Il est probable que les responsables de l’administration fe´ de´ rale et de celles des diffe´ rents Etats continuent de se concentrer sur la re´ forme des soins de sante´ , meˆ me si la politique de la nouvelle administration a` cet e´ gard L’accès des patients à des médicaments économiquement abordables est essentiel au succès de d’intermédiaires tiers – les PBM, les régimes d’assurance santé, et les marchés publics – son coût remet en question l’intégrité du système de santé et la pérennité de Avec l’arrivée de la « falaise brevetaire » aux États-Unis les principaux assureurs sur le marché ont pris conscience des menaces qui pesaient sur le modèle de revenu traditionnel, ce qui les a amenés à se tourner très rapidement vers un modèle permettant d’augmenter le nombre d’adhérents et de réduire les coûts. Ces dernières années, les fusions et acquisitions ont donc été la principale source de croissance de leur chiffre d’affaires – l’augmentation du nombre d’assurés entraînant une hausse de la demande. La consolidation de ce secteur semble s’être stabilisée aux États-Unis où, à l’heure actuelle, trois grands PBM et trois grands assureurs santé devraient maintenir leur position dominante sur le marché. la diminution du nombre de nouvelles générifications de médicaments de marque et à l’absence de perspective de nouvelle consolidation, les payeurs recherchent d’autres moyens pour réduire les coûts. La consolidation leur permet de tirer parti de leur taille et de leur part de marché pour exiger des pharmaceutiques qu’ils consentent des remises plus marché. Ils n’hésitent pas, en cas de réticences de la part des fabricants, à faire appliquer les différents dispositifs de Š Ils peuvent imposer, dans un premier temps, les médicaments les moins coûteux ou exiger des d’une preuve de besoin médical. Par exemple certains payeurs aux E´ tats-Unis ont mis en place Sanofi ‰Document de référence 2016 | 107 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Praluent®, ce qui a entraine´ d’importantes de´ penses directes pour les patients de Medicare pour ce Š Une autre tactique plus radicale, en réaction à l’origine aux coupons distribués par les fabricants pharmaceutiques, consiste à inscrire un médicament donné sur une liste d’exclusion, ce qui signifie que le patient doit payer le médicament de sa poche et que les coupons du fabricant sont refusés par les pharmacies. Par exemple, depuis 2014, Sanofi a le niveau des rabais accorde´ s pour Lantus® pour maintenir des positions favorables dans les formulaires des payeurs cle´ s aux E´ tats- Unis. Malgre´ ces efforts, en 2016, CVS et UnitedHealthcare (un MCO et un PBM) ont de´ cide´ janvier 2017 et au 1er avril 2017 respectivement, Lantus® et Toujeo® seraient exclus de leurs listes de médicaments référencés, listes utilisées par leurs gestionnaires de soins privés ou publics qui couvrent environ 34,7 millions de personnes, re´ duisant ainsi la population potentielle de patients qui pourraient se voir prescrire Lantus®. Les assureurs, aux États-Unis, se sont fixés comme priorité de contrôler les coûts des médicaments de spécialité et entendent bien, pour ce faire, multiplier les économies. Leur attention porte en particulier sur les médicaments indiqués dans le traitement des maladies médicaments qui n’auraient pas les donne´ es comparatives souhaite´ es. Enfin, les assureurs sont prompts à adopter les biosimilaires des médicaments biologiques afin d’obtenir des remises encore plus élevées. De plus, les distributeurs ont augmente´ leur capacite´ a` ne´ gocier les prix et autres conditions commerciales en raison du nombre croissant de fusions parmi les de´taillants et les distributeurs et de la concentration des canaux de En Chine, l’industrie pharmaceutique est entrée dans une période de transformation. Les négociations de prix avec la Commission nationale de la santé et du planning familial, dont il a été fait grand cas, et la décision médicaments remboursables ont sans doute été les changements les plus marquants en faveur de l’innovation dans le secteur pharmaceutique. La première actualisation de la liste nationale des médicaments remboursables depuis 2009 devrait avoir lieu en 2017. L’Agence chinoise des médicaments a également indiqué qu’elle entendait résorber l’arriéré des évaluations réglementaires. Le marché lui-même devrait se transformer sous l’impulsion d’une série de mesures plus modestes, comme la politique de « deux factures » pour simplifier la chaîne logistique et une réforme fiscale afin de réinjecter des fonds dans le système de santé des provinces les plus pauvres. Bien que ces mesures puissent être considérées comme positives, de nombreuses incertitudes persistent. Ainsi, l’Agence chinoise des médicaments a finalement renoncé au projet qui consistait à subordonner l’approbation des médicaments à des engagements au sujet de leur prix, fondé sur un référentiel de prix à l’international. Il a par ailleurs été annoncé que les taux de remboursement des médicaments répertoriés dans la liste nationale des médicaments remboursables seraient basés sur le prix le plus bas obtenu par appel d’offres en province, une décision qui est vivement contestée. Quelle que soit l’issue, il faut s’attendre à de nombreuses autres mesures sur le marché chinois suite à l’appel lancé en faveur de La controverse sur le financement des médicaments pour le traitement de l’hépatite C a récemment infléchi la tendancielle vers les achats groupés et les négociations de prix collectives. Parallèlement, l’instabilité politique (comme celle provoquée par le Brexit et l’introduction de nouvelles mesures en Grèce) ne se dément pas. Certains signes positifs commencent néanmoins à se manifester tels que la création d’un budget dédié aux médicaments innovants en Italie. Il s’agit néanmoins d’exceptions dans un environnement politique de plus en plus hostile au Des baisses de prix remarquées, en dehors du cadre de l’évaluation biennale, ont été réalisées cette année au Japon. Le gouvernement semble prêt à mettre en place une évaluation annuelle des prix dans l’objectif général de réduire les dépenses dans un contexte de pressions En Amérique du Sud, l’inflation a eu d’importantes répercussions sur la pérennité de l’industrie dans la région Kazakhstan, Kirghizistan et Russie) a signé un accord définitif instaurant un marché unique du médicament qui devrait rationaliser les procédures et accroître le pouvoir de négociation de la région. Des évolutions comparables se dessinent en Amérique du Sud : l’UNASUR (Union des nations sud-américaines) a annoncé la création d’une base de données de prix centralisée et des discussions sont en cours pour l’acquisition groupée de médicaments Les payeurs vont selon toute vraisemblance continuer à pharmaceutiques. Il est difficile de prédire avec certitude l’impact de ces dispositions, mais Sanofi prend les mesures nécessaires pour protéger l’accessibilité et le prix de ses produits de façon à refléter la valeur de son offre Š Sanofi dialogue avec les principales parties intéressées pour de´ finir des crite` res d’e´ valuation de la valeur de ses produits, dans le respect de la législation locale. Ces partenaires – médecins, groupes de patients, pharmaciens, autorités gouvernementales et payeurs – peuvent avoir un impact significatif sur l’accès au 108 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Š Sanofi s’efforce de continuer de gagner en flexibilité et en adaptabilité dans le cadre de ses activités, de façon à mieux se préparer aux difficultés susceptibles de se présenter sur chaque marché, à les diagnostiquer et à y Conscient de l’importance de la reconnaissance de la valeur de ses produits et du coût élevé de la recherche et du développement, Sanofi continue à étudier de nouvelles stratégies de fixation des prix qui tiennent compte à la fois particulièrement aux contrats de partage des risques, selon lesquels une partie du risque financier lié au succès d’un traitement est supportée par l’entreprise qui le commercialise. Ces contrats supposent un suivi de l’efficacité clinique après le lancement du produit, pendant une période donnée et auprès d’une population de patients définie. Le prix et le niveau de remboursement du médicament sont alors soit confirmés, soit révisés, en Sanofi expérimente et déploie également, là où cela est possible, des modèles de prix différentiels pour pouvoir populations qui, sans cela, en seraient privées. Sanofi détient actuellement un vaste portefeuille de brevets, demandes de brevets et licences de brevets à travers le monde. Ces brevets sont variés et couvrent : Š des principes actifs ; Š des procédés de fabrication de produits ; Š des intermédiaires de synthèse ; Š des systèmes d’administration ; Š et des technologies de validation et d’analyse des La protection brevetaire des produits dure généralement vingt ans à compter de la date de dépôt du brevet dans les pays où cette protection est recherchée. Une partie significative de cette durée de protection d’une molécule (petite molécule ou produit biologique) est en général déjà écoulée lorsque les produits obtiennent une autorisation de mise sur le marché. La protection effective du brevet est donc nettement inférieure à vingt ans pour le principe actif du produit. Dans certains cas, cette période de protection peut être prolongée afin de compenser les délais dus au développement et aux délais d’enregistrement des produits en Europe (Certificat Complémentaire de Protection ou CCP), aux États-Unis et au Japon (PTE, Patent Term 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Le produit peut également bénéficier de la protection d’autres brevets obtenus durant son développement ou après son autorisation de mise sur le marché initiale. Le type de protection offert par le brevet dépend du type de brevet et de son champ d’application et peut également varier en fonction des pays. En Europe par exemple, les demandes d’enregistrement de nouveaux brevets peuvent être déposées auprès de l’Office européen des brevets (OEB), un organisme intergouvernemental qui centralise les dépôts et les enregistrements. En décembre 2015, une demande de dépôt auprès de l’OEB permettait de couvrir les 38 États parties à la Convention sur le brevet européen, y compris les 28 États membres de l’Union européenne. Le « Brevet européen » accordé génère les brevets nationaux correspondants créant ainsi une protection uniforme parmi les États membres. Cependant certains brevets plus anciens n’ont pas été déposés par le biais de cette brevetaire peut différer selon les pays. De plus, un certain nombre de brevets déposés auprès de l’OEB peuvent être antérieurs à l’adhésion de certains États à la Convention sur le brevet européen aboutissant ainsi à un traitement En 2013, des accords ont été signés dans l’Union européenne afin de créer un brevet européen (brevet unitaire) et un système unifié doté d’une juridiction ad hoc (juridiction unifiée du brevet). Cependant, ils n’entreront en vigueur qu’à la suite de la ratification du système unifié doté d’une juridiction ad hoc par au moins 13 États Membres, dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. À la date de ce document, 12 pays, y compris la France, Le brevet unitaire offrira une protection unitaire dans les États signataires de l’Union européenne (une fois ratifié par les États Membres, à l’exception de l’Espagne). La juridiction en question sera une cour spécialisée dans les brevets (Unified Patent Court) ayant une compétence exclusive pour les litiges en matière de brevets européens et de brevets unitaires. La cour sera composée d’une division centrale (ayant un siège à Paris) et de plusieurs divisions locales et régionales dans les États ayant ratifié l’accord. La Cour d’appel sera située au Luxembourg. Sanofi suit avec vigilance l’activité de ses concurrents et cherche à défendre vigoureusement ses intérêts contre les contrefacteurs de ses brevets, lorsque de telles atteintes sont susceptibles d’avoir une incidence sur ses objectifs commerciaux. Voir « 2.5 Litiges – 2.5.1 Brevets » du L’expiration ou la perte d’un brevet protégeant une nouvelle molécule, communément appelé le principe actif, peut entraîner une concurrence significative de la part des fabricants de génériques et peut aboutir à une diminution massive des ventes du produit de marque (voir « 3.1.8. Facteurs de risque – 2. Risques liés à l’activité de Sanofi »). Toutefois, dans certains cas, Sanofi peut continuer à tirer profit des secrets de fabrication des produits ou d’autres types de brevets, tels que des brevets sur les procédés de fabrication et les intermédiaires de synthèse des principes actifs, la structure du produit, les Sanofi ‰Document de référence 2016 | 109 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI formulations, les méthodes de traitement, les indications ou les systèmes d’administration. Certaines catégories de insulines, reposent moins sur la protection brevetaire et ces produits peuvent souvent ne pas être couverts par un brevet. Cependant cette tendance tend à s’inverser avec l’arrivée des nouveaux vaccins et insulines qui sont protégés par des brevets. La protection des brevets est comparativement moins importante dans le domaine de la Santé Grand Public et des génériques, qui reposent essentiellement sur la protection des marques. Sur certains marchés, dont l’Union européenne et les États- Unis, de nombreux produits pharmaceutiques de Sanofi peuvent également bénéficier d’une période d’exclusivité réglementaire de plusieurs années pendant laquelle un concurrent fabriquant des produits génériques ne peut pas demander une autorisation de mise sur le marché en s’appuyant sur les essais cliniques et les données sur la tolérance du produit d’origine. L’exclusivité vise à développement en accordant à l’innovateur, pour une durée limitée, l’usage exclusif de l’innovation représentée par le exclusivité s’applique indépendamment de la protection brevetaire et permet de protéger le produit contre la concurrence des fabricants de médicaments génériques, même en l’absence de brevet couvrant ce produit. Aux États-Unis, une autorisation de mise sur le marché pour une nouvelle entité chimique (NCE, New Chemical Entity) ne peut être délivrée par la FDA à un concurrent fabriquant des produits génériques avant l’expiration de la période d’exclusivité réglementaire (d’une durée de cinq ans) qui commence à compter de la première autorisation de mise sur le marché du produit de référence. La FDA acceptera le dépôt d’une ANDA (Abbreviated New Drug Application) contestant le brevet un an avant la fin de la période d’exclusivité réglementaire (voir les descriptions d’ANDA ci-dessous). Outre cette exclusivité qui est accordée aux nouveaux produits pharmaceutiques, une extension significative de la gamme d’une NCE existante peut permettre l’octroi de trois années supplémentaires d’exclusivité réglementaire. De même il est possible d’étendre aux États-Unis, sous certaines conditions, les exclusivités réglementaires qui n’ont pas expiré et celles liées au brevet par une extension pédiatrique. Voir « 1. D. En outre, aux États-Unis, une période d’exclusivité Act de 2009 (BPCIA), a été promulgué le 23 mars 2010 dans le cadre plus large de la réforme portant sur la législation relative à la santé connue sous le nom de Patient Protection and Affordable Care Act (PPACA). La BPCIA a introduit la possibilité d’approbation pour des produits biosimilaires. Un produit biosimilaire est un produit biologique qui est très similaire au produit de référence (ou innovant) malgré des différences mineures dans les composants cliniquement inactifs et qui ne présente pas de différences cliniquement significatives par rapport au produit de référence en termes de sécurité, de pureté et de puissance du produit. Selon les dispositions de la BPCIA, une demande d’approbation pour un produit biosimilaire qui s’appuie sur un produit de référence ne peut être soumise à la FDA pendant une durée de quatre ans suivant la date à laquelle le produit de référence a été homologué, et la FDA ne peut pas approuver une demande de biosimilaire pendant une période de douze ans suivant la date à laquelle le produit de référence a été Au sein de l’Union européenne, l’exclusivité réglementaire revêt deux formes : l’exclusivité des données et l’exclusivité commerciale. Les dépôts de génériques ne peuvent être acceptés pour revue que huit ans après la première autorisation de mise sur le marché (exclusivité des données). Cette période de huit ans est immédiatement suivie d’une période de deux ans durant laquelle les génériques ne pourront être mis sur le marché (exclusivité commerciale). La période d’exclusivité commerciale peut être portée à trois ans si, pendant les huit premières années, le médicament est autorisé pour une nouvelle indication thérapeutique apportant un avantage clinique important par rapport aux thérapies existantes. C’est la règle des « 8 + 2 + 1 ». Au Japon, la période d’exclusivité réglementaire varie de quatre ans pour les produits médicinaux avec de nouvelles indications, formulations, dosages ou compositions avec les prescriptions correspondantes, à six ans pour les contenant un nouveau composant chimique, à dix ans L’absence de protection ou de mise en œuvre efficace des constitue l’une des principales limites aux activités de Sanofi dans les marchés émergents. L’accord « ADPIC » les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce), conclu par l’Organisation mondiale du commerce, a exigé des pays en développement de modifier leur législation relative à la industrielle afin de prévoir une protection brevetaire pour les produits pharmaceutiques à compter du 1er janvier 2005, bien qu’un certain nombre de pays en développement bénéficient d’une dispense jusqu’en 2016. De plus, ces pays ne donnent souvent pas d’exclusivité réglementaire pour des produits innovants. Bien que la situation soit globalement en voie d’amélioration, l’absence de protection de la propriété intellectuelle ou l’absence d’une application stricte des droits de propriété intellectuelle reste problématique dans certains pays. De plus, ces dernières années, un certain nombre de pays confrontés à des crises sanitaires ont abandonné ou 110 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI industrielle de certains produits notamment par le biais de licences obligatoires de génériques. Voir « 3.1.8. Facteurs de risque – 3. Risques liés à la structure et à la stratégie de Sanofi – La globalisation de l’activité de Sanofi l’expose à des risques accrus dans certains secteurs ». La question de savoir si une demande ultérieure concerne le « même » produit dépend des caractéristiques chimiques et cliniques. La FDA peut approuver les le « même » médicament pour des indications qui ne sont pas protégées par l’exclusivité de Aux États-Unis et en Europe, il est possible d’étendre, sous certaines conditions, les exclusivités réglementaires pour une période supplémentaire en fournissant des données relatives à des études pédiatriques. Aux États-Unis, la FDA peut ainsi inviter un fabricant de produits pharmaceutiques à conduire des études cliniques pédiatriques si elle estime que de telles informations pourraient procurer un bénéfice pour la santé. La FDA a ainsi invité Sanofi, par voie d’une demande écrite (written request), à fournir des données pédiatriques additionnelles relatives à plusieurs de ses principaux produits. Aux termes de la loi Hatch-Waxman, la transmission des données demandées par la FDA dans un certain délai (même si ces résultats ne sont pas positifs pour une indication pédiatrique) peut conduire la FDA à prolonger de six mois l’exclusivité réglementaire et la protection par lors qu’elles n’ont pas déjà expiré (procédure dénommée « exclusivité pédiatrique »). En Europe, un règlement prévoit l’obligation d’effectuer d’avantages éventuels tels que l’extension de la protection exclusivité réglementaire de six mois pour l’autorisation de mise sur le marché avec une indication pédiatrique (pour Au Japon, aucune extension de la protection brevetaire (pour les médicaments protégés) n’est prévue pour des règlementaire peut être étendue de huit à dix ans. L’exclusivité de médicament orphelin peut être accordée aux États-Unis à des médicaments destinés à traiter des maladies rares (affectant moins de 200 000 patients aux États-Unis ou alors dans certains cas plus de 200 000 patients mais sans espérance de recouvrement des L’obtention de l’exclusivité de médicament orphelin est un processus en deux étapes. Le demandeur doit d’abord demander et obtenir auprès de la FDA la qualification de médicament orphelin pour son médicament. Si la FDA approuve le médicament pour l’indication désignée, celui- ci recevra l’exclusivité de médicament orphelin. La période d’exclusivité de médicament orphelin commence à partir de l’approbation et cette exclusivité d’approbation (ANDA, 505 (b) (2), NDA, New Drug Application ou BLA, Biologic License Application) par d’autres producteurs pour le même médicament et pour la même indication pendant une période de sept ans. Des exclusivités de médicament orphelin existent également en Europe et au Japon. Les droits de propriété intellectuelle couvrant les produits listés ci-dessus à la section « 2.2.2. Activité Pharmacie » sont décrits ci-après pour nos principaux marchés. Les paragraphes qui suivent décrivent les brevets portant sur le principe actif et pour une NCE, les brevets secondaires figurant le cas échéant sur la liste des Approved Drug (Orange Book), ou l’équivalent de ces brevets dans d’autres pays. Pour les produits biologiques, l’Orange Book ne s’applique pas. Ces brevets ou l’équivalent de ces brevets dans d’autres pays sont en général les plus significatifs en cas de dépôt par un concurrent d’une demande de commercialisation d’un produit générique ou biosimilaire de l’un des produits de Sanofi (voir le paragraphe « 1.G. Demande de générification des produits brevetés » ci-après). Dans certains cas, les produits peuvent en outre bénéficier de demandes de dépôts de brevets en cours ou de brevets qui, pour une NCE, ne peuvent figurer sur l’Orange Book (par exemple des brevets portant sur des procédés industriels). Dans chacun de ces cas, il est précisé si le principe actif est couvert ou non par un brevet non encore échu. Lorsque la durée des brevets a été étendue afin de compenser des retards dus à la procédure d’homologation, les dates prorogées sont présentées ci-dessous. Les dates d’expiration des brevets aux États-Unis qui sont présentées ci-dessous sont celles enregistrées auprès de l’Office américain des brevets (US PTO) et tiennent compte des six mois d’extension si applicable. Les informations concernant l’expiration des brevets et la présence de génériques sur le marché sont mentionnés Les informations portant sur des brevets secondaires relatifs à la formulation de produits, déjà soumis à la concurrence de génériques, ne sont pas décrits. Les références ci-dessous à des protections brevetaires en Europe indiquent l’existence des brevets dans la plupart des principaux marchés au sein de l’Union européenne. Les situations peuvent varier entre les pays notamment pour les brevets les plus anciens et les pays ayant adhéré De plus, les exclusivités réglementaires dont le produit peut bénéficier aux États-Unis, en Europe ou au Japon ont été listées, le cas échéant. Les exclusivités réglementaires tiennent compte des éventuelles extensions pédiatriques obtenues. Même si l’exclusivité réglementaire est censée être appliquée dans toute l’Union européenne, certains États membres ont parfois pris des positions Sanofi ‰Document de référence 2016 | 111 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Principe actif : novembre 2020 dans Principe actif : septembre 2019 avec CCP dans la plupart des pays de Principe actif : mai 2022 avec PTE (2027 avec CCP à la délivrance) 112 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Principe actif : mars 2021 avec PTE (a) Plusieurs entités de Sanofi ont, le 16 septembre 2016, intenté une action en contrefaçon de dix brevets contre Merck Sharp & Dohme Corp. (“Merck”) auprès du Tribunal du District du Delaware des E´tats-Unis. Cette action fait suite à une notification reçue de Merck début août, dans laquelle Merck dans l’Orange Book de la FDA pour les produits Lantus® et Lantus® SoloStar® de Sanofi. Cette action a entrainé une suspension, par la FDA, de la Sanofi ‰Document de référence 2016 | 113 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI (2025 avec CCP dans la plupart des Principe actif (a): juillet 2024 avec (2024 avec CCP dans certains pays Secondaire : juin 2018 (2023 avec un CCP dans la plupart des pays de Principe actif : juillet 2020(a) (2025 avec un CCP dans la plupart des Principe actif : juillet 2024(a) avec 114 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Principe actif : mai 2020 (juillet 2022 si (mai 2025 si CCP approuvé dans la Principe actif : mai 2020* (PTE à déterminer dès que le produit sera Les brevets détenus ou licenciés par Sanofi n’apportent pas toujours une protection efficace contre une version générique d’un concurrent des produits de Sanofi. Par exemple, malgré la détention de brevets non-expirés, des concurrents ont lancé des versions génériques d’Allegra® aux États-Unis (avant son transfert sur le marché de l’autome´ dication) et de Plavix® en Europe. L’attention du lecteur est attirée sur le fait que Sanofi ne peut donner aucune assurance quant à la possibilité d’obtenir gain de cause dans un contentieux en matière brevetaire. Par ailleurs, il peut y avoir des cas où l’entreprise estime qu’il n’a pas de fondement suffisant pour se prévaloir d’un ou de plusieurs brevets figurant concurrent propose une formulation qui ne semble pas entrer dans le champ des revendications de son brevet de formulation, un sel ou un polymorphe non couvert, ou une indication non protégée. Voir « 3.1.8. Facteurs de risque – 1\. Risques juridiques et réglementaires – Des brevets et autres droits de propriété procurent des droits exclusifs pour commercialiser certains produits de Sanofi, et si cette financiers de Sanofi seraient significativement affectés ». Sanofi est engagée dans des litiges significatifs (tels la section « 2.5. Litiges » ci-dessous) concernant la protection brevetaire d’un certain nombre de Sanofi ‰Document de référence 2016 | 115 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI 1.G. Demande de générification des produits brevetés Aux États-Unis des fabricants de génériques ont déposé des ANDA, contestant la validité des brevets de Sanofi relatifs à un certain nombre de ses produits. Une ANDA version générique d’un produit déjà approuvé d’une autre société, en démontrant que la version supposée générique a les mêmes propriétés que le produit approuvé à l’origine. Il n’est pas possible de soumettre d’ANDA pour un médicament enregistré en tant que produit biologique. Voir « 2.2.6. Marchés – 3/ Réglementation – 3.B. Médicaments biosimilaires ». Une ANDA se fonde sur les données relatives à la tolérance et sur les données nécessite pas pour le demandeur de l’ANDA de mener « abrégée » abbreviated new drug application) ce qui représente un avantage significatif en termes de temps et de coûts. Du fait de la période d’exclusivité réglementaire (voir section 1.B. Exclusivité réglementaire ci-dessus), une ANDA ne peut généralement être déposée que cinq ans après la commercialisation du produit original. Cette durée est réduite à quatre ans si l’ANDA conteste un brevet figurant sur l’Orange Book tenu par la FDA. Cependant dans ce cas, si le titulaire du brevet ou le bénéficiaire de la licence intente dans le délai légal une action à la suite du la FDA ne peut accorder une approbation finale à l’ANDA pendant les trente mois suivant la remise en cause du brevet (cette limite étant décrite comme le 30 month stay), sauf si un jugement ou une transaction intervient avant l’expiration de ce délai et établit que l’ANDA ne contrefait pas le brevet ou que ce brevet n’est pas valide et/ou qu’il est non opposable. L’agrément de la FDA à la suite du dépôt d’une ANDA après la période de 30 mois ne met pas fin au litige mais met fin à l’interdiction de lancer un produit par un fabricant de produits génériques qui serait prêt à prendre le risque de se voir ultérieurement condamné au versement de dommages intérêts au bénéfice du titulaire du brevet. La procédure accélérée d’ANDA est potentiellement applicable à beaucoup de produits que Sanofi fabrique. Voir « 2.2.6. Marchés – 3/ Réglementation » ci-dessus. Sanofi cherche à défendre ses brevets avec vigueur dans ces cas. Le fait de réussir ou d’échouer à opposer un brevet contre un produit concurrent ne préjuge en rien du futur succès ou de l’échec d’une procédure concernant ce même brevet (ou a fortiori de son équivalent dans un autre pays) face à un autre produit concurrent notamment du fait différente du produit concurrent, des évolutions législatives ou jurisprudentielles, des différences locales dans les systèmes légaux. Voir « 3.1.8. Facteurs de risque – 1\. Risques juridiques et réglementaires – Des brevets et autres droits de propriété procurent des droits exclusifs pour commercialiser certains produits de Sanofi, et si cette les droits nationaux des brevets ou financiers de Sanofi seraient significativement affectés ». Š La procédure du paragraphe 505 (b) (2) de demande d’autorisation de mise sur le marché aux États-Unis Nos produits et brevets ont également à faire face au défi que représentent nos concurrents recourant à une autre paragraphe 505 (b) (2) de la Federal Food, Drug, and Cosmetic Act. Cette disposition autorise expressément l’auteur d’une demande à s’appuyer, en partie du moins, sur les conclusions antérieures de la FDA concernant la sécurité et l’efficacité d’un médicament qui a déjà obtenu l’approbation de la FDA. La FDA peut néanmoins exiger de l’auteur de la demande un complément de données précliniques ou cliniques afin de s’assurer que les différences avec le médicament de référence ne remettent pas en cause la sécurité et l’efficacité du produit. Cette procédure permet l’approbation d’un large éventail de produits, en particulier ceux qui ne présentent que des variations limitées par rapport à un médicament existant déjà approuvé. La procédure 505 (b) (2) diffère de celle de générique dès lorsque son équivalence à un produit de´ ja` L’auteur d’une demande d’autorisation visée à l’alinéa 505 (b) (2) se doit d’identifier le médicament de référence sur lequel il s’appuie, ainsi que de garantir à la FDA que les droits concernant tout brevet répertorié pour le produit référencé dans la liste des Approved Drug Products with publiée par la FDA ne sont pas susceptible d’entraver demande doit garantir, pour chaque brevet revendiquant le produit ou une utilisation du produit pour lequel la demande d’autorisation est déposée, que : Š aucune information sur le(s) brevet(s) n’est mentionnée Š le brevet répertorié a expiré pour le produit de référence Š le brevet répertorié pour le produit de référence n’a pas expiré mais viendra à expiration à une date donnée et l’autorisation est demandée pour une date ultérieure à l’expiration du brevet (certification « paragraphe ») ; Š le brevet répertorié pour le produit de référence n’est pas valide, n’est pas opposable ou ne sera pas enfreint par la production, l’utilisation ou la vente du produit pour lequel la demande 505 (b) (2) New Drug Application (NDA) est déposée (certification « paragraphe »). Une certification « paragraphe » serait susceptible de différer l’approbation d’une demande jusqu’à l’expiration du brevet. Une certification « paragraphe » requiert en règle générale une notification du détenteur du brevet ou du titulaire de la NDA pour le produit de référence. Si le 116 | Document de référence 2016 ‰Sanofi détenteur du brevet ou le titulaire de la NDA engage une action contre l’auteur de la demande dans la fenêtre légale, un délai de 30 mois (30-monthstay) s’impose à la FDA avant qu’elle ne puisse concéder une autorisation définitive à l’auteur de la demande déposée sur le fondement du paragraphe 505 (b) (2), à moins qu’avant l’expiration de ce délai une décision de justice ou une transaction ne considère que le brevet enregistré n’est pas valide, opposable et/ou enfreint. Une demande déposée sur le fondement du paragraphe 505 (b) (2) pourra non-brevetaire, et la FDA se verra interdire la possibilité d’octroyer son approbation définitive à la demande fonde´ e sur le paragraphe 505 (b) (2) jusqu’à l’expiration de toute communiquées pour le dépôt du produit original que lorsque l’exclusivité des données a expiré. Cependant il n’existe pas en Europe de système comparable à l’Orange Book qui permettrait au titulaire du brevet d’empêcher les commercialiser un produit générique en introduisant une action en contrefaçon préalablement à l’autorisation de le marché du produit générique. En conséquence, des produits génériques peuvent être commerciale indépendamment des droits du titulaire du brevet. Cependant, dans la plupart de ces juridictions, une fois le produit lancé et dans certaines juridictions avant même le lancement (lorsque celui-ci est imminent), le titulaire du brevet peut chercher à obtenir une injonction visant à empêcher la mise sur le marché si ses brevets sont contrefaits (voir « 2.5. Litiges », ci-dessous). Les produits de Sanofi sont vendus dans le monde sous des marques qui revêtent une importance primordiale. Les produits et à protéger la croissance durable de Sanofi. Les commercial de nos divisions et notamment des produits de Sanofi dans le domaine de la santé grand public et des La politique de Sanofi est de déposer ses marques selon une stratégie adaptée à chaque produit ou service en fonction du pays de commercialisation, c’est a` dire sur une commercialisés mondialement ou sur une base régionale ou locale pour les produits ou services commercialisés Le processus et le degré de protection des marques diffèrent en fonction des pays et chaque pays applique sa propre re´ glementation en matie` re de marques. Dans nombre de pays, la protection des marques ne peut être obtenue que par le dépôt officiel d’une demande de marque et l’enregistrement de celle-ci. Cependant dans certains pays, la protection des marques peut être fondée 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI principalement sur l’usage. Les enregistrements, accordés pour une durée déterminée (dix ans dans la plupart des cas), sont renouvelables indéfiniment, à l’exception de certains pays où elles sont subordonnées à leur utilisation Lorsque la protection de la marque est basée sur l’utilisation, elle couvre les produits et services pour lesquels la marque est utilisée. Lorsque la protection de la marque est basée sur le dépôt, elle ne couvre que les produits et services désignés dans le certificat de dépôt. En outre, dans certains cas, Sanofi peut conclure un accord de coexistence avec un tiers qui possède des droits potentiellement conflictuels afin d’éviter tout risque de confusion et de mieux protéger et défendre ses Le portefeuille de marques de Sanofi est géré et défendu contrefaçon de marque et/ou acte de concurrence Sanofi a choisi, depuis longtemps et aussi souvent que possible, d’intégrer en interne la fabrication de ses produits pour mieux en maîtriser la qualité. Le processus pharmaceutiques, leur transformation en médicaments et Les principes actifs et les principaux médicaments mis sur conformément à la politique générale de l’entreprise, afin de réduire sa dépendance à l’égard des fournisseurs externes et d’exercer un contrôle plus strict et plus précis sur l’ensemble de la chaîne de production. Dans certains cas majeurs, Sanofi fait appel à des tiers pour la production et l’approvisionnement de certains principes actifs, médicaments et dispositifs médicaux. Les principes actifs sont fabriqués à l’aide de matières premières provenant de fournisseurs rigoureusement sélectionnés et et aux directives de Sanofi. Certains éléments de la production sont externalisés, dans le cadre notamment d’accords d’approvisionnement conclus à l’occasion de l’acquisition de produits ou d’activités ou de la cession d’usines, ou pour accompagner localement la croissance du marché dans les pays émergents. Les principaux sous- traitants pharmaceutiques de Sanofi sont Famar, MSD, Unither, Delpharm et Saneca. Ceux-ci se conforment aux politiques générales de Sanofi en matière de qualité, de logistique, en plus de réunir d’autres critères (se reporter à la section « 3.1.8. Facteurs de risque – 2. Risques liés à Sanofi se fournit également en principes actifs chez des tiers liés par des accords de partenariat. C’est le cas en particulier des anticorps monoclonaux développés avec Sanofi ‰Document de référence 2016 | 117 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI Les sites de production pharmaceutique de Sanofi se Š les sites globaux qui ont pour vocation de servir l’ensemble des marchés : principalement situés en Europe, il s’agit d’usines dédiées à la production des principes actifs, des produits injectables et à plusieurs grands produits sous forme solide ; Š les sites régionaux qui servent les marchés à l’échelle d’un continent, en Europe et en particulier dans les pays BRIC-M (Brésil, Mexique, Inde, Chine, Russie) et confèrent à Sanofi une solide présence industrielle Š les sites locaux exclusivement tournés vers le marché Pour assurer la production de ses vaccins, Sanofi Pasteur exploite des sites aux États-Unis, au Canada, en France, au Mexique, en Chine, en Thaïlande, en Argentine et en (France) et d’Anagni (Italie) contribuent aux opérations industrielles de Sanofi Pasteur en mettant à disposition des capacités de remplissage aseptique et de Tous les sites de production (Pharmacie, Sanofi Genzyme et Vaccins) de Sanofi respectent les bonnes pratiques de Les principaux sites de l’entreprise sont agréés par la Š les sites Pharmacie en France (Ambarès, Tours, Le Trait, Maisons-Alfort, Compiègne et Lyon), au Royaume Uni (Haverhill, Holmes Chapel), en Irlande (Waterford), en Allemagne (Francfort), en Italie (Anagni) et aux États-Unis (Saint Louis et Chattanooga) ; Š les sites Sanofi Genzyme aux États-Unis (Allston, Northborough) et en Belgique (Geel) ; Š les sites Vaccins en France (Marcy-l’Étoile et Le Trait qui assurent le remplissage et le conditionnement de Fluzone® ID pour le marché des États-Unis), aux États-Unis (Swiftwater, Canton et Rockville) et au Dans la mesure du possible, Sanofi s’efforce d’obtenir l’agrément de plusieurs usines pour la production de ses principes actifs et de ses produits finis stratégiques En mai 2010, Genzyme et la FDA ont conclu un accord (consent decree) concernant l’usine d’Allston (États-Unis) après que des inspections réalisées par la FDA ont donné lieu à des observations et une lettre de mise en demeure (warningletter) concernant des manquements aux bonnes Manufacturing Practices ou CGMP). Un consent decree est une injonction prononcée par un tribunal sur la base d’un accord conclu entre le gouvernement (en l’occurrence la FDA) et une société et aux termes duquel la société doit mettre en œuvre certaines mesures visées dans le consent decree. Conformément à ce consent decree, le site d’Allston de Genzyme a été autorisé à poursuivre ses activités de fabrication pendant la durée du plan de remédiation, sous réserve du respect des dispositions Genzyme a dû notamment mettre en œuvre un plan de mise en conformité de son usine d’Allston avec la réglementation et remédier à tous les manquements signalés ou identifiés dans le cadre de l’inspection menée par un expert extérieur en février 2011. Ce plan de remédiation a été soumis à la FDA en avril 2011 et accepté par celle-ci en janvier 2012. Des modifications du plan de remédiation ont été acceptées par la FDA en mars Le plan de remédiation a été mené à bonne fin le 31 mars 2016 et il appartient désormais à Genzyme de se soumettre à un processus de certification, confié à un tiers. Ce processus est en cours et devrait être achevé d’ici à la fin de 2017. Lorsque le processus de certification sera terminé, le site d’Allston restera sous surveillance pendant une durée additionnelle d’au moins cinq ans, moyennant des En avril 2014, la FDA a retiré la mise en demeure (warning letter) concernant les sites de Sanofi Pasteur à Toronto au Canada et à Marcy-l’Étoile en France. Sanofi Pasteur déploie un programme permanent d’amélioration du niveau de conformité de ces sites conformément à un plan Qualité global. Ces efforts ont conduit à des améliorations supplémentaires qui ont été validées par la FDA lors de sa dernière inspection CGMP du site de Marcy-l’Étoile en Pour plus d’informations sur les sites de production de Sanofi, se reporter à la section « 2.4. Investissements – 2.2.9. Assurances et couvertures des risques La protection de l’entreprise repose sur la souscription de intervenir le marché traditionnel de l’assurance et de la réassurance et la captive de Sanofi, Carraig Insurance dommages et pertes d’exploitation, la responsabilité civile, les stocks et le transit et la responsabilité civile des La compagnie d’assurance captive Carraig prend part aux différentes lignes d’assurance comprenant notamment les programmes dommages aux biens, stocks et transit et la responsabilité civile générale et produit. Soumise à la réglementation de ses autorités de tutelle en Irlande, Carraig est une filiale de Sanofi intégralement détenue et dispose des ressources nécessaires pour faire face à la partie des risques qu’elle a accepté de couvrir. 118 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Les primes sont établies pour les entités de Sanofi aux prix de marché. L’évaluation des sinistres est réalisée d’assurance et de réassurance et les provisions sont validées et confirmées régulièrement par des actuaires Le programme d’assurance dommages et pertes d’exploitation couvre l’ensemble des entités de l’entreprise dans le monde, dans tous les pays où il est possible de mettre en place un programme centralisé à partir de la captive de Sanofi. Il permet par mutualisation du risque entre les entités de Sanofi, d’obtenir des franchises et des garanties appropriées aux besoins des entités locales. Ce programme dispose également d’un volet prévention qui favorise la mise en place d’un programme de visites de tous les sites (production, entrepôts, sites de recherche, centres de distribution) et l’harmonisation des procédures d’entretien et de maintenance dans l’ensemble des sites. Des visites spécialisées sont réalisées chaque année, en fonction des besoins, comme par exemple pour la vérification des réseaux de sprinklers pour la protection incendie ou l’analyse des plans de sauvegarde pour les Le programme stocks et transit protège les biens de l’entreprise, quelle qu’en soit la nature, dans le cadre de internationaux et par tous moyens de transport, ainsi que les stocks où qu’ils se trouvent. Ce programme permet par mutualisation du risque entre les entités de Sanofi, d’obtenir des franchises adaptées et différenciées selon qu’il s’agisse ou non de sinistres liés à des transports à température contrôlée. Sanofi déploie un volet prévention avec l’aide de spécialistes pour développer les meilleures pratiques dans ses sites de distribution. Ce programme, piloté à partir de la captive de l’entreprise, dispose d’une capacité importante compte tenu de l’accroissement des transports maritimes qui favorisent l’accumulation des Le programme d’assurance responsabilité civile générale et responsabilité civile produit a été renouvelé, pour l’ensemble des filiales de Sanofi dans le monde dans tous les pays où il est possible de le faire, malgré la réticence toujours croissante du marché de l’assurance et de la réassurance à couvrir le risque produit des grands groupes pharmaceutiques. La couverture des assurances de responsabilité civile est depuis plusieurs années réduite par les assureurs du fait de la difficulté à assurer certains produits suite aux nombreux sinistres qu’ils ont occasionnés. Ces produits sont exclus des couvertures accordées par les assureurs et, de fait, exclus de celles s’applique à quelques produits de Sanofi (notamment ceux indiqués à la note D.22.a) des états financiers consolidés) et a donc entraîné, année après année, une augmentation de la part de risque retenue par Sanofi. Le risque principal lié aux produits pharmaceutiques est couvert avec de faibles franchises à la charge des pays, alors que la rétention de la captive de Sanofi est pour sa part plus importante. Les risques retenus par l’entreprise, 2.2. PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ DE SANOFI y compris par sa captive, permettent de conserver la maîtrise de la gestion et de la prévention des risques. Les négociations avec les assureurs et réassureurs sont adaptées aux risques spécifiques de Sanofi et permettent des distinctions qui tiennent compte des produits en cours de développement, d’une exposition aux risques différente problématiques propres à certaines juridictions, comme les génériques aux États-Unis. Les couvertures sont ajustées chaque année principalement pour tenir compte du poids relatif des nouveaux risques produits, comme par exemple ceux des produits destinés au traitement des maladies rares à très faible exposition ou des produits de santé qui ne nécessitent pas d’autorisation de mise sur le Le risque de responsabilité civile pure, non spécifique au monde de la pharmacie, fait pour sa part l’objet d’une couverture adaptée aux incidences possibles des activités En ce qui concerne les programmes d’assurance de la captive Carraig, les demandes d’indemnisation nées et non encore réglées à la date d’arrêté des comptes, qu’elles soient ou non reportées, sont couvertes par des provisions déterminées sur la base d’une estimation du coût de leur règlement ainsi que des dépenses relatives à leur traitement. Lorsqu’il existe un historique suffisant de données, provenant de Sanofi ou du marché, relatives aux demandes d’indemnisations émises et à leurs règlements, l’entreprise au titre des demandes non encore déclarées en s’appuyant sur une méthode actuarielle d’évaluation des demandes nées mais non encore reportées (IBNR, Incurred But Not Reported). Les actuaires réalisent à la clôture une estimation actuarielle des engagements de l’entreprise au titre des risques IBNR et ALAE (Allocated Loss Adjustment Expense, frais externes de règlement des sinistres). Chaque année, deux projections des coûts reportés et les sinistres ayant fait l’objet d’un règlement) Ferguson. Les provisions constituées sont évaluées sur Enfin, le programme d’assurance responsabilité civile des juridiques de Sanofi ainsi que leurs dirigeants. La captive Sanofi souscrit également à d’autres programmes Tous les programmes d’assurance de Sanofi font appel à des assureurs et des réassureurs de premier rang et ont été élaborés pour permettre l’incorporation en continu de la plupart des nouvelles acquisitions de l’entreprise. Les garanties ont été définies en fonction du profil de risque de l’entreprise et des capacités du marché. La centralisation des grands programmes permet à Sanofi de bénéficier d’un niveau de protection au meilleur standard, tout en Sanofi ‰Document de référence 2016 | 119 La Société Sanofi (Sanofi) est la société holding d’un groupe consolidé composé de plus de 400 sociétés. Les principales filiales au 31 décembre 2016 sont présentées dans le tableau ci-dessous. La liste des principales sociétés comprises dans le périmètre de consolidation de Sanofi est présentée dans la note F aux états financiers consolidés. Activité principale et droit de vote Depuis 2009, Sanofi s’est transformé en effectuant de nombreuses acquisitions (voir section « 2.1. Historique et évolution de la Société »), notamment Genzyme en avril 2011 et Merial en septembre 2009. L’équation financière de l’acquisition de Genzyme est présentée dans la note D.1.3. aux états financiers consolidés du document de référence 2013. L’équation financière de l’acquisition de Merial est présentée dans la note D.1.3. aux états financiers consolidés du document de référence 2010. Au cours de l’année 2016 Sanofi et Boehringer Ingelheim (BI) ont œuvré à la finalisation des négociations amorcées en décembre 2015 consistant à échanger l’activité Santé animale (Merial) de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public de BI. L’équation financière de cette transaction, clôturée au 1er janvier 2017, est présentée dans la note G aux états financiers consolidés du présent rapport. Fin décembre 2016, Sanofi Pasteur et MSD (connu sous le nom de Merck aux États-Unis et au Canada) ont mis fin à L’équation financière de cette opération de cession/ acquisition est présentée dans la note D.1.2. aux états Dans certains pays, Sanofi exerce une partie de ses activités par l’intermédiaire de coentreprises avec des partenaires locaux. De plus, Sanofi a signé des accords anticorps dans le domaine de l’immuno-oncologie, et avec BMS concernant Plavix®. Voir la note « C. Principaux accords » aux états financiers consolidés pour plus La note 22 aux comptes annuels de la Société Sanofi donne des informations globales sur toutes les filiales et Sanofi et ses filiales constituent un groupe organisé autour de deux activités : l’activité Pharmaceutique (Pharmacie) L’activité Santé animale, cédée le 1er janvier 2017 dans le cadre de la transaction avec Boehringer Ingelheim, ne représente plus un secteur opérationnel tel que défini par Sanofi et Genzyme Corporation (activité Pharmacie), Sanofi Pasteur et Sanofi Pasteur, Inc. (activité Vaccins) Cependant, au sein de l’organisation intégrée de la R&D, la définition des priorités stratégiques et la coordination des travaux sont réalisées à l’échelle globale. Pour remplir ces fonctions, ces sociétés sous-traitent les travaux de 120 | Document de référence 2016 ‰Sanofi recherche et de développement à leurs filiales disposant des moyens nécessaires. Elles concèdent à certaines de leurs filiales françaises et étrangères des licences de brevets, de savoir-faire de fabrication et de marques. Les filiales licenciées fabriquent et distribuent l’essentiel des produits de Sanofi directement ou indirectement à travers Les droits de propriété industrielle, les brevets et les marques sont principalement détenus par les sociétés Š Activité Pharmacie : Sanofi, Aventis Pharma SA, Sanofi Š Activité Vaccins : Sanofi Pasteur (France) et Sanofi Les principaux actifs corporels de Sanofi sont présentés dans la section « 2.4. Investissements – Principaux établissements ». Ces actifs sont principalement détenus Š En France : Sanofi Pasteur SA, Sanofi Chimie, Sanofi Winthrop Industrie, Sanofi, Merial SAS France et Š Aux États-Unis : Sanofi Pasteur, Corporation et Genzyme Therapeutics Products LP ; Š Au Canada : Sanofi Pasteur Limited ; Š En Allemagne : Sanofi-Aventis Deutschland GmbH ; Š En Belgique : Genzyme Flanders BVBA Holding Co ; Š En Irlande : Genzyme Ireland Limited. Sanofi assure la majeure partie du financement externe de indirectement, pour les besoins de financement de ses trésorerie de ses filiales excédentaires. À travers un système de gestion centralisé du risque de change, Sanofi établit les couvertures nécessaires aux besoins de ses Sanofi concentre ainsi 92 % de la dette brute externe de Sanofi et 83 % des liquidités au 31 décembre 2016. La société de droit belge Sanofi European Treasury Center SA (SETC), filiale à 100 % du Groupe créée en 2012, a pour objet de fournir des financements et certains services financiers aux filiales de Sanofi. Les prêts et avances entre Sanofi et ses filiales et les données financières des relations entre Sanofi et les sociétés liées sont présentés respectivement en note 22 aux comptes annuels de la Société Sanofi (voir la section 3.4.3. de ce document de référence). Aucune réorganisation significative n’a été opérée en 2016 dans les participations de la Société Sanofi SA. Répartition des bâtiments par nature de locaux(a) Le siège social de Sanofi est situé à Paris (France). Voir ci-après la section « 2.4.4. Immobilier tertiaire ». Sanofi exerce ses activités depuis des centres administratifs, des centres de recherche, des sites de production et des centres de distribution implantés dans environ 100 pays à travers le monde. Les centres administratifs regroupent l’ensemble des fonctions support et représentants métiers des filiales et de l’entreprise. Le parc immobilier formé de l’ensemble de ces sites peut être analysé par nature de locaux (destination) ou par type de détention (propriété ou location). Les répartitions ci-après sont calculées en fonction des superficies. Les Répartition des sites par type de détention Sanofi est propriétaire de la plupart de ses sites de recherche et développement et de production (la propriété s’entend de la détention soit directe, soit par le biais de crédits-bails avec possibilité pour l’entreprise d’exercer des options d’achat à l’échéance du contrat de location). Sanofi ‰Document de référence 2016 | 121 La transformation de Sanofi ainsi que la création des Industrielles à poursuivre son évolution afin d’appuyer le nouveau modèle d’activité de l’entreprise. Ainsi, depuis juin 2013, la Direction des Affaires Industrielles est responsable de l’ensemble des opérations de production et de qualité de Sanofi. Elle se concentre sur les besoins de la clientèle et la qualité des services, le partage des bonnes pratiques Lean en matière de fabrication, le développement d’une culture commune en faveur de la qualité et la mutualisation des savoir-faire au sein de plateformes technologiques, notamment dans les produits Depuis Janvier 2016, la Direction des Affaires Industrielles a e´ galement la responsabilite´ pour l’ensemble de Sanofi des fonctions globale HSE et globale Supply Chain. Les sites où sont fabriqués les principaux médicaments (principes actifs, spécialités pharmaceutiques et dispositifs Š France : Ambare` s, Amilly, Aramon, Le Trait, Lyon Š Allemagne : Francfort Injectables, Francfort Pharma, Francfort Dispositifs me´dicaux et Francfort Chimie ; Š Italie : Scoppito, Anagni et Brindisi ; Š Royaume-Uni : Haverhill et Holmes Chapel ; Š Hongrie : Ujpest et Csanyikvo¨ lgy ; Š Japon : Kawagoe ; Š Chine : Beijing et Hangzhou ; À la fin de 2016, la production industrielle de Sanofi était assurée par 86 sites dans 38 pays (dont 35 dans les pays émergents), selon la répartition suivante : Š Bre´ sil : Campinas ; Š Inde : Goa, Ankleshwar Pharma et Ankleshwar Chimie ; 12 sites pour l’activité industrielle Vaccins de Sanofi La production de Sanofi en 2016 s’établit comme suit : Š E´ tats-Unis : Allston, Framingham Biologics, Framingham Biosurgery, Ridgefield, Northborough et Lynnwood, E´ tat Š Pharmacie : 4 292 millions d’unités dont : 2.A.b. Sites industriels de l’activite´ Sante´ Grand Public – unités fabriquées et conditionnées : 2 956 millions ; – unités seulement conditionnées : 275 millions ; Les sites ou` sont fabrique´ s les principaux produits du portefeuille Sante´ Grand Public de Sanofi sont les – équivalent unités vrac : 396 millions ; – unités sous-traitées : 666 millions ; Š Vaccins : 500 millions de contenants répartis (seringues et ampoules), incluant la production sous-traitée ; Sanofi estime que ses usines de production respectent correctement entretenues et généralement adaptées pour faire face aux besoins à venir. L’entreprise inspecte et évalue régulièrement son outil de production sous l’angle de l’environnement, de l’hygiène, de la sécurité et de la sûreté, du respect des normes de qualité et de l’utilisation des capacités de production. Pour de plus amples renseignements sur les immobilisations corporelles, voir la note D.3 aux états financiers consolidés et la section « 2.2.8. Production et matières premières ». 2.A.a. Sites industriels de l’activité Pharmacie La production de produits chimiques et pharmaceutiques relève de la Direction des Affaires Industrielles, qui est également en charge de la plupart des centres de Š France : Compie` gne et Lisieux ; Š Allemagne : Cologne ; Š E´ tats-Unis : Chattanooga ; Š Bre´ sil : Suzano ; 2.A.c. Sites industriels de l’activité Vaccins (Sanofi Le siège de l’activité Vaccins, Sanofi Pasteur, est situé à Lyon (France). Sanofi Pasteur possède 12 sites industriels Š France : Marcy-l’Étoile, Val-de-Reuil et Neuville ; Š États-Unis : Swiftwater, Canton et Rockville ; 122 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Š Inde : Hyderabad (Shantha) ; Š Chine : Shenzhen ; Sanofi Pasteur possède ses propres sites de recherche et développement et de production, soit en pleine propriété, soit en location avec option d’achat à l’échéance du bail. 2.B. Sites de recherche et développement L’activité Pharmacie compte 14 sites de recherche et Š hors France, deux sites sont implantés en Europe (Allemagne et Pays-Bas), dont le plus important à Š les États-Unis comptent quatre sites, à Bridgewater, Cambridge, Framingham et Great Valley ; Š en Asie, deux sites sont présents: en Chine, une unité de recherche clinique est située à Pékin et une unité au Les sites de recherche et développement de l’activité Š E´ tats-Unis : Swiftwater, Cambridge, Orlando ; Š France : Marcy L’Etoile/Lyon ; La valeur nette comptable des immobilisations corporelles de Sanofi s’élevait à 10 019 millions d’euros au 31 décembre 2016. En 2016, Sanofi a 1 093 millions d’euros (voir note D.3. aux états financiers consolidés) notamment pour augmenter les capacités de production et améliorer la productivité de ses différents sites de production et de recherche et développement. Les principales acquisitions et cessions de Sanofi pour les Immobilisations corporelles » et « D.4. Écarts d’acquisitions et autres actifs incorporels » aux états Au 31 décembre 2016, les engagements fermes de Sanofi relatifs à des investissements futurs en immobilisations corporelles s’élèvent à 545 millions d’euros et concernent industriels de Francfort (Allemagne), Framingham et Allston (États-Unis), Geel (Belgique), Waterford (Irlande), Sisteron et Elbeuf (France) ainsi que, pour l’activité Vaccins, les sites de Swiftwater (États-Unis), Toronto À moyen terme et à périmètre constant Sanofi prévoit d’investir dans les immobilisations corporelles un montant annuel moyen d’environ 1,8 milliards d’euros et estime que la trésorerie interne et la partie non utilisée des facilités de crédit existantes seront suffisantes pour Les principaux investissements en cours sont décrits Le site de Francfort, qui constitue le principal centre de fabrication des produits du portefeuille Diabète de Sanofi, est désormais doté d’un deuxième atelier de traitement aseptique équipé de systèmes isolateurs. Ce nouvel atelier prendra en charge les opérations de remplissage de Toujeo®, qui a été lancé en 2015, ainsi que des autres produits du portefeuille d’antidiabétiques. Le réseau industriel Diabète est solidement implanté sur les marchés émergents, que ce soit en Russie avec le site d’Orel (le deuxième plus grand site de fabrication de stylos à insuline après celui de Francfort) ou en Chine avec le site de Beijing. Enfin, dans le cadre de l’intégration de Shantha (Inde) à la plateforme Injectables, le site utilise désormais les technologies de Sanofi nécessaires aux opérations de remplissage et de conditionnement des insulines. Le réseau de fabrication des seringues préremplies, constitué des sites de Le Trait et Maisons-Alfort en France et de Csanyikvölgy en Hongrie, assure essentiellement la distribution de Lovenox®/Clexane®, respectivement sur les marchés mondiaux et sur les marchés non réglementés L’activité industrielle pharmaceutique de l’activité Santé Grand Public (CHC) repose sur un réseau de sites dédiés. Les marchés mondiaux sont fournis par les usines de Compiègne (France), d’Origgio (Italie), de Cologne (Allemagne) et de Veresegyház (Hongrie). Les marchés régionaux sont approvisionnés par les usines de Suzano (Brésil) et de Rzeszow (Pologne) et par le site ACE (Vietnam). Les usines de Lisieux (France, production de Doliprane® pour le marché français), Hangzhou (Chine), marchés locaux. Afin de développer un réseau industriel spécialisé dans les produits de Santé Grand Public, Sanofi a récemment investi dans des projets majeurs et en particulier dans le transfert vers le réseau industriel CHC de certains produits CHC fabriqués par des usines non dédiées à cette activité, ainsi que dans le transfert de quelques produits de Santé Grand Public sous forme liquide et effervescente vers le site de Cologne et la transformation du site d’Origgio en une usine dédiée à une Sanofi ‰Document de référence 2016 | 123 Une plateforme entièrement dédiée aux produits Biologiques a été mise en place en 2014 pour dégager des synergies entre les activités pharmaceutiques, Sanofi Pasteur, Sanofi Genzyme et biothérapeutiques. Cette plateforme permet à Sanofi d’étendre son empreinte dans pluridisciplinaire et à une utilisation optimisée de ses capacités de production, et d’utiliser efficacement son médicaments biologiques, depuis le principe actif jusqu’à médicament et les dispositifs médicaux qui lui sont (Allemagne) et Boston (États-Unis). L’exploitation des techniques innovantes propres aux biotechnologies, qui reposent sur des cultures cellulaires ou microbiologiques ou encore sur le développement de vecteurs viraux, nécessitent des connaissances et un savoir-faire très spécifiques, de même que des plateformes de production spécialisées pour accompagner le lancement des produits Le développement de la plateforme Marchés Émergents repose sur un réseau de plus de 30 sites industriels locaux présents dans 25 pays pour accompagner la croissance de ces marchés. En Algérie, Sanofi construit à Sidi Abdellah un nouveau site qui deviendra le plus grand complexe industriel de Sanofi sur le continent africain et sera principalement dédié à la production de formes sèches et liquides. Au Vietnam, Sanofi a achevé la construction d’une nouvelle usine à Ho-Chi-Minh-Ville pour la fabrication des spécialités pharmaceutiques et produits de Santé Grand Enfin, les Affaires Industrielles adaptent continuellement le réseau de sites industriels aux besoins des marchés. Dans le cadre de ce processus, les sites de Fawdon (Royaume-Uni) et de Bogota (Colombie) ont été fermés en 2015, et celui de Kansas City (États-Unis) en 2016. Sanofi a également annoncé la fermeture du site de Saint Louis (États-Unis) en 2017. Le site de Quetigny (France) a été cédé en 2015, celui de Mirador (Argentine) en 2016 et Sanofi est parvenue à un accord avec un tiers en vue de la cession du site de Dakar au Sénégal. L’activité industrielle de Sanofi Pasteur poursuit une phase croissance à venir des franchises grippe et PPH. Des investissements majeurs sont lancés en France, au Canada, aux États-Unis et au Mexique. 3.C. Innovation et culture d’excellence industrielle Pour la huitième année consécutive en 2016, Sanofi a récompensé les initiatives les plus innovantes de ses sites industriels à l’occasion des Trophées industriels, dans 5 catégories : Approche Patient, Innovation technologique, Performance opérationnelle, Énergie et Environnement, et L’ambition des Affaires Industrielles est de continuer de relever le niveau de qualité des opérations de production de Sanofi, de conserver son rang parmi les leaders pharmaceutique mondiale. Pour y parvenir, toutes les activités de Sanofi partagent une même culture Manufacturing System qui constitue un ensemble de continue, l’optimisation du réseau de sites et l’optimisation transverse, formant la vision industrielle de Sanofi et les Dans le cadre de la rationalisation de ses implantations tertiaires dans le monde, Sanofi conduit une réflexion immobilière sur l’ensemble de ses sites de manière à favoriser notamment le regroupement des équipes, une empreinte environnementale responsable et de nouvelles finalisé en 2015, qui a conduit au regroupement d’environ 3 000 collaborateurs sur un nouveau campus urbain à Gentilly, le schéma directeur immobilier de l’agglomération lyonnaise, dont les dernières regroupement des équipes de Sanofi Pasteur et des fonctions support sur le campus « Carteret », composé de bâtiments certifiés en matière environnementale offrant des espaces de travail dynamiques à l’image de ceux de Le schéma directeur de Cambridge (Massachussetts, implantations tertiaires en regroupant à terme les activités Genzyme et Sanofi dans un seul et même immeuble certifié en matière environnementale. L’immeuble est en construction et sera livré en 2018. nouvelles méthodes de travail et favorisant l’empreinte immobilière ont été livrés en 2016, notamment en Irlande, aux Philippines, en Bulgarie et aux États-Unis Les projets lancés en 2016 et livrés en 2017 tels que Sao Paulo au Brésil ou Tokyo au Japon poursuivent les mêmes objectifs de rationalisation des implantations, tout en valorisant le travail collaboratif et l’innovation. L’année 2016 a été marquée par les cessions de plus de 25 sites non opérationnels dont les principaux sont situés à Romainville et Bagneux en France, Guadalajara au Mexique, Kansas City aux États-Unis et Alger en Algérie. 124 | Document de référence 2016 ‰Sanofi judiciaires et administratives telles que présentées dans la note D.22. aux états financiers consolidés figurant au chapitre 3 de ce document sont incorporées par référence, au sein de ce chapitre 2.5. Les principales mises à jour concernant les litiges figurant à la note D.22. sont décrites contentieux, des arbitrages et d’autres procédures légales. Ces procédures sont généralement liées à des litiges en responsabilité civile produits, des litiges relatifs aux droits de propriété intellectuelle (notamment les actions initiées contre des fabricants de produits génériques cherchant à limiter la protection conférée par les brevets de Sanofi sur ses produits), des litiges en matière de droit de la concurrence et de pratiques commerciales, des litiges en matière commerciale, des litiges en matière de droit social, des litiges en matière fiscale, des litiges liés au traitement des déchets et à des atteintes à l’environnement et des demandes au titre de garanties de passif relatives à des nécessairement couverts par une police d’assurance et pourraient affecter l’activité et la réputation du Groupe. Le Groupe considère actuellement qu’aucune de ces procédures judiciaires ou administratives n’est de nature à avoir un impact défavorable significatif sur ses comptes, néanmoins l’issue de litiges est par nature imprévisible. Ainsi, le Groupe peut être amené à subir à l’avenir des décisions à son encontre ou à conclure des transactions qui pourraient avoir un impact défavorable significatif sur son résultat d’exploitation, ses flux de trésorerie et/ou sa Actions en contrefaçon du brevet de Co-Aprovel® Sanofi est impliqué depuis le début de 2012 dans un certain nombre de procédures judiciaires contre des fabricants de génériques qui ont tenté de lancer ou qui ont lancé des versions génériques de Co-Aprovel® dans plusieurs pays européens, notamment au Royaume-Uni, en Belgique, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie et en Norvège. Sanofi a déposé et a obtenu des plusieurs fabricants de génériques en se fondant sur son jusqu’au 15 octobre 2013. En octobre 2012, le tribunal britannique a renvoyé la question sur la validité du certificat de protection complémentaire (SPC) à la Cour de Suite à la décision de la CJUE du 12 décembre 2013 invalidant le SPC de Co-Aprovel®, les fabricants de génériques (qui avaient dû retirer leurs produits du marché suite à une injonction préliminaire au niveau national ou à un engagement réciproque) ont intenté des actions en justice contre Sanofi dans plusieurs pays en vue d’obtenir des dommages et intérêts. Ces actions sont en cours. Litige relatif aux brevets Lantus® et Lantus® SoloStar® En décembre 2013, janvier 2014 et mai 2014, Eli Lilly and Company (Lilly) a notifié Sanofi avoir déposé à la FDA deux demandes d’approbation de deux nouveaux médicaments (New Drug Applications – NDA (505 d’approbation de Lilly comportait également plusieurs certifications « paragraphe », portant sur des brevets de Sanofi répertoriés dans l’OrangeBookde la FDA pour les produits Lantus® et Lantus® SoloStar® de Sanofi. En 2014, Sanofi a initié deux actions en contrefaçon contre Lilly devant le Tribunal de District du Delaware (United States District Court for the District of Delaware), aux États-Unis. En mai 2015, la seconde de ces deux actions s’est achevée suite au retrait par Lilly de sa seconde demande d’approbation (NDA (505 (b) (2)) auprès de la En août 2014, Sanofi a intenté des actions en contrefaçon de brevet contre Lilly en France, sur la base de différents brevets (protégeant l’insuline glargine, un procédé de fabrication et un dispositif). En juin 2015, Sanofi a unilatéralement abandonné ses poursuites en France contre Lilly concernant le brevet portant sur le principe actif et sur le procédé de fabrication. Le 8 décembre 2014, Sanofi a déposé auprès du Tribunal de Tokyo (TokyoDistrict Court) une demande d’injonction préliminaire (preliminary injunction) contre le biosimilaire d’insuline glargine de Lilly pré-chargé dans son produit MirioPen® en se fondant sur un brevet japonais relatif au dispositif, que Sanofi a ensuite retirée. En janvier 2015, Lilly a déposé auprès de l’Office des Brevets japonais une action en invalidation concernant le brevet relatif au En septembre 2015, Sanofi a conclu un accord transactionnel avec Lilly relatif à certains brevets portant sur Lantus® SoloStar® (insuline glargine). L’accord met un terme à une action en contrefaçon de brevets aux États- Unis concernant la demande d’autorisation de mise sur le marché d’un produit concurrent de Lantus® Solostar® par Lilly. Sanofi et Lilly sont convenus de mettre un terme à cette action ainsi qu’aux autres procédures semblables qui les opposaient dans le monde. Aux termes de l’accord, Lilly versera des redevances à Sanofi en contrepartie d’une licence portant sur certains brevets de Sanofi. Aux États-Unis, Lilly n’a pas vendu son insuline glargine avant le 15 décembre 2016. L’accord ne porte pas sur Lantus® sous forme de solution injectable en flacon, Toujeo® ou Sanofi ‰Document de référence 2016 | 125 Suite à l’accord transactionnel avec Lilly, toutes les actions aux E´ tats-Unis, en France et au Japon contre Lilly relatives au Lantus® SoloStar® ont été abandonnées. Watson. En septembre 2016, Sandoz et Watson ont fait appel de ces décisions devant la Cour d’Appel pour le Litige Merck relatif aux brevets Lantus® (États-Unis) Le 16 septembre 2016, Sanofi-Aventis Deutschland GmbH, Sanofi-Aventis US LLC et Sanofi Winthrop Industrie ont intenté une action en contrefaçon à l’encontre de Merck, Sharp & Dohme (« Merck ») devant le Tribunal américain de District du Delaware (United States District Court for the District of Delaware) en réponse à la réception d’une notification de Merck l’informant avoir déposé à la FDA une demande d’approbation d’un nouveau médicament (New Drug Application – NDA (505 certifications « paragraphe » contestant les dix brevets répertoriés dans l’Orange Book de la FDA pour les produits Lantus® et Lantus® SoloStar® de Sanofi. Le délai de 30 mois empêchant la FDA d’approuver l’insuline glargine de Merck expire à la première des deux dates suivantes (1) le 8 février 2019 ou (2) une décision judiciaire en faveur de Merck. Le tribunal a fixé le début du procès pour le 29 mai 2018, une audience fixant la structure des revendications pour le 21 août 2017 et les (Summary Judgment Motions) portant sur certaines questions relatives aux brevets pour le 2 octobre 2017. Litige relatif aux brevets Multaq® (États-Unis) Entre janvier 2014 et novembre 2014, Sanofi a reçu des génériques l’informant qu’ils avaient déposé à la FDA des (ANDAs)) afin de commercialiser des versions génériques de Multaq® (chlorhydrate de dronedarone) aux États-Unis. En avril 2015, Sanofi a reçu une dixième notification concernant Multaq® de la part de Lupin. Ces demandes l’Orange Book de la FDA relatifs au Multaq®. Aucun des déposants de ces demandes n’a contesté le brevet portant sur le principe actif de Multaq®, enregistré sous le Sanofi a engagé une action en contrefaçon contre tous les déposants d’ANDA devant le tribunal américain de district du Delaware (District Court for the District of Delaware). En fonction du contenu de la certification « paragraphe IV », Sanofi a déposé une action en contrefaçon portant sur au moins trois brevets et parfois quatre brevets inscrits dans l’Orange Book de la FDA. Après avoir signé un génériques sauf deux, Sanofi a poursuivi le procès contre (formulation) et 8 410 167 (méthode d’utilisation). En août 2016, le Tribunal s’est prononcé en faveur de Sanofi, statuant que le brevet ‘800 était contrefait et que le brevet ‘167 était valide et contrefait à la fois par Sandoz et Le 13 octobre 2015, Sanofi a modifié sa plainte contre qui a été répertorié dans l’Orange Book en septembre 2015\. En décembre 2015, Sanofi a intenté des actions en contrefaçon séparées contre six des autres défendeurs concernant ce brevet. Après avoir signé un accord transactionnel avec tous les fabricants de génériques sauf trois, Sanofi débutera son procès concernant le brevet ‘900 contre Sandoz, Watson et Lupin en avril 2017. BioMarin a déposé des demandes devant la Commission Board – PTAB) qui lui ont été accordées en vue d’une revue (Inter Partes Review – IPR) de la brevetabilité de toutes les revendications du brevet américain n° 7 351 410 (le « brevet 410 ») et de toutes les revendications sauf une portant sur Myozyme®/Lumizyme®. En février 2015, la Commission a demandé entre autres que la revendication 1 du brevet 410 et les revendications 1 et 3-6 du brevet 226 soient déclarées non brevetables. En avril 2015, Genzyme a fait appel devant le Tribunal Fédéral (Federal Circuit). En septembre 2015, l’Office des Marques et Brevets américain (USPTO) a déposé une requête en En juin 2016, le Tribunal Fédéral a confirmé la décision de la Commission d’Appel des Brevets (PTAB) déterminant entre autres que la revendication 1 du brevet 410 et les revendications 1 et 3-6 du brevet 226 étaient déclarées non brevetables. En septembre 2016, le Tribunal Fédéral (Federal Circuit) a rejeté la demande de réexamen Aubagio® est couvert par 3 brevets répertoriés dans les brevets américains 6 794 410, informé Sanofi-Genzyme avoir déposé des demandes d’approbation de nouveaux médicaments (ANDA) pour Aubagio® y compris des certifications « paragraphe » contestant les brevets ‘410, ‘735 et ‘346. Sanofi-Genzyme américain de district du Delaware (District Court for the DistrictofDelaware) contre chacun de ces fabricants dans les 45 jours suivant la réception de chaque notification. Le délai de 30 mois associé à chacune des demandes pendant lequel la FDA ne peut pas accorder d’autorisation de mise sur le marché court jusqu’à la première des deux dates suivantes (1) le 12 mars 2020 ou (2) une décision judiciaire en faveur de l’un des fabricants de génériques. 126 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Contestations de´ pose´es en Europe en Immunex Corporation, une filiale d’Amgen, est titulaire du brevet europe´ en nume´ ro EP2292665. Les revendications relatives a` ce brevet concernent, entre autres, des concurrencent l’un des quatre anticorps de re´ fe´ rence pour se lier a` une cellule exprimant la prote´ ine humaine IL-4R. En avril 2016, Sanofi et Regeneron ont intente´ une action aupre` s de l’Office Europe´ en des Brevets visant la re´ vocation de ce brevet au motif, entre autres, selon lequel septembre 2016, Sanofi a e´ galement intente´ une action civile devant la Haute Cour du Royaume-Uni – Section Brevets (U.K. High Court – Chancery Division/Patents Court) visant la partie anglaise du brevet EP2292665 pour des motifs similaires. En janvier 2017, a` la demande conjointe de Sanofi et Immunex, la Haute Cour du Royaume-Uni a demande´ que l’action de re´ vocation soit suspendue en attendant la de´ cision finale concernant les proce´ dures d’opposition en cours devant l’Office Europe´ en Des filiales de Sanofi peuvent à tout moment faire l’objet concernant notamment leurs pratiques commerciales et la En décembre 2013, Genzyme a transigé sur les litiges liés à l’enquête portant sur les pratiques promotionnelles de Seprafilm® et a payé 23 millions de dollars U.S. à cet effet. Dans le cadre de cet accord et dans le cadre de la transaction conclue par Sanofi U.S. en décembre 2012 sur tous les litiges liés à l’échantillonnage de son ancien produit Hyalgan® pour lequel Sanofi U.S. avait payé 109 septembre 2015 des mesures de surveillance (Corporate procureur général des États-Unis, Ministère de la Santé et des Services Sociaux (Office of the Inspector General of the United States Department of Health and Human Services). Par ailleurs, en septembre 2015, Genzyme a conclu un accord de poursuite différé ProsecutionAgreement–«DPA») avec le Ministère de la justice américain (U.S. Department of Justice) et a payé en conséquence 33 millions de dollars U.S. pour mettre totalement fin au cas Seprafilm®. Le CIA et le DPA sont En mars 2016, Sanofi U.S. a reçu une demande d’enquête civile de la part du Bureau du Procureur général du District sud de New York (U.S. Attorney’s Office for the Southern District of New York) visant à obtenir des documents et des informations portant sur des contrats signés avec des fournis par ceux-ci et des paiements effectués à ces gestionnaires en relation avec Lantus® et Apidra® depuis le 1er janvier 2006 jusqu’à ce jour. Sanofi U.S. coopère avec les autorités dans cette affaire. En juin 2016, les E´ tats-Unis ont refusé d’intervenir dans une action contentieuse au titre de la loi « False Claim Act» intentée devant le Tribunal Fédéral du New Jersey relative à la vente et la commercialisation ainsi que la variabilité de réponse de Plavix®. Sanofi U.S. se défend dans cette affaire ainsi que dans une autre action contentieuse intentée au titre de la loi « FalseClaimAct» relative à Plavix®, en cours devant le même tribunal. Cinq actions relatives à la vente et la commercialisation de Plavix® émanant du Bureau du Procureur général sont également en cours dans les Etats de Hawaï, Louisiane, Mississipi, Nouveau Mexique et Virginie de l’Ouest, En décembre 2016 et janvier 2017, deux actions de groupe putatives ont été déposées à l’encontre de Sanofi U.S. et Sanofi GmbH devant le Tribunal Fédéral du d’acheteurs directs de Lantus® alléguant des violations du En janvier 2017, le Bureau du Procureur Ge´ ne´ ral du Minnesota a demande´ dans le cadre d’une enqueˆ te civile la production de documents et d’informations relatifs aux prix et aux pratiques commerciales concernant Lantus® et Toujeo® depuis le 1er janvier 2008 jusqu’a` pre´ sent. Sanofi U.S. coope` re avec les autorite´ s dans cette affaire. En février 2017, une action a été intentée contre Sanofi U.S. devant le Tribunal Fédéral du New Jersey (Federal Court) au titre d’une action de groupe putative comprenant des patients diabétiques alléguant des violations de la loi « Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act», de la loi « Sherman Act» et de plusieurs réglementations locales concernant des pratiques commerciales déloyales et trompeuses relatives à la tarification de Lantus®. allégations de pratiques commerciales de dénigrement de la part de Sanofi qui auraient freiné la commercialisation de génériques du clopidogrel (principe actif du Plavix®), l’Autorité de la Concurrence a rendu son jugement le infligeant à Sanofi une amende de 40,6 millions d’euros. En décembre 2014, la Cour d’appel de Paris a rejeté l’appel de Sanofi et a confirmé sa décision dans son intégralité. Sanofi a formé un pourvoi en cassation en janvier 2015. Suite à la décision de mai 2013, des plaintes ont été déposées par Sandoz et Teva en 2014 devant le Tribunal de commerce de Paris visant à obtenir l’indemnisation de dommages présumés : perte de marge et autres dommages (honoraires d’avocat, image et réputation). En juin et novembre 2016 respectivement, des accords transactionnels ont été signés avec Sandoz et Teva. En conséquence, Sandoz et Teva ont retiré leurs Le 18 octobre 2016, la Cour de cassation a confirmé la décision rendue par la Cour d’appel, celle-ci devenant Sanofi ‰Document de référence 2016 | 127 Sanofi a entamé des discussions avec le Ministère de la régulateur des marchés financiers (U.S. Securities and des allégations selon lesquelles certaines filiales en dehors des États-Unis auraient effectué des paiements la question de savoir si ces effectivement réalisés, relèvent du champ d’application de la loi américaine FCPA (U.S. Foreign Corrupt Practices Act). Sanofi a aussi reçu des allégations anonymes selon professionnels de santé entre 2007 et 2015 dans certaines régions du Moyen-Orient et de l’Afrique. Sanofi en a immédiatement informé le DOJ et la SEC. Sanofi a informations au DOJ et à la SEC et coopérera avec ces Les mises à jour des principales procédures judiciaires, décrites à la note D.22. annexée aux États financiers consolidés présentés au chapitre 3 de ce document reflétant les évolutions significatives qui ont pu intervenir jusqu’à la date de dépôt de ce document sont décrites ci-dessous. À la connaissance de la Société, il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou arbitrale y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe. suspendue selon les termes convenus par les parties. Le 8 février 2017, la Cour d’appel américaine (U.S. Court ofAppeals for the Federal Circuit) a suspendu l’injonction attendant l’issue de la procédure d’appel intentée par Le 27 février 2017, Sanofi et Lonza ont annoncé avoir conclu un partenariat stratégique en vue de la construction et de l’exploitation d’une installation de cultures cellulaires mammifères à grande échelle, à Visp en Suisse, dédiée à initial se chiffrera à environ 290 millions de francs suisses (270 millions d’euros) et sera partagé à parts égales entre Lors de sa se´ ance du 2 mars 2017, d’administration de Sanofi a de´ cide´ de proposer, dans le la prochaine Assemble´ e ge´ ne´ rale des actionnaires pre´ vue le 10 mai 2017, la nomination de deux nouveaux administrateurs inde´ pendants, Melanie Lee et Bernard Charle` s, ainsi que le renouvellement du mandat 128 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Melanie Lee, PhD, est depuis novembre 2014 directrice scientifique de BTG plc, une entreprise de me´ decine interventionnelle en maladies vasculaires, oncologie et pneumologie. Apre` s sa carrie` re universitaire, elle a passe´ dix ans chez Glaxo/GlaxoWellcome (1988-1998). En 1998, Melanie Lee a rejoint Celltech plc en tant que Directeur exe´ cutif charge´ de la Recherche. Celltech plc a ensuite e´ te´ acquise par UCB, dont Melanie Lee a e´ te´ nomme´ e Vice-Pre´ sident exe´ cutif, Recherche et De´ veloppement. Apre` s avoir quitte´ UCB en 2009, elle est devenue directrice ge´ ne´ rale de Syntaxin Ltd, une biotech base´ e au Royaume-Uni et, a` la suite de la vente de l’entreprise a` Ipsen, a fonde´ en 2014 NightstaRx Ltd, une entreprise soutenue par Syncona. Melanie Lee est diploˆ me´ e en biologie de l’Universite´ de York et titulaire d’un doctorat du National Institute for Medical Research de Londres. Elle a poursuivi des e´ tudes post-doctorales en ge´ ne´ tique mole´ culaire, tout d’abord sur les levures a` l’Imperial College de Londres puis, a` partir de 1985, aux coˆ te´ s du prix Nobel Sir Paul Nurse, aux Lincoln’s Inn Laboratories de l’Imperial Cancer Research Fund. Melanie Lee a e´ te´ e´ leve´ e en 2009 au grade de commandeur dans l’ordre de l’Empire britannique (CBE) pour service rendu a` la science Bernard Charle` s est depuis mai 2016 Vice-pre´ sident Directeur Ge´ ne´ ral de Dassault Syste` mes, leader mondial dans le domaine des logiciels 3D avec plus de 220 000 clients dans 12 secteurs de l’e´ conomie. Il e´ tait Directeur Ge´ ne´ ral de Dassault Syste` mes depuis septembre 1995. Ayant rejoint l’entreprise en 1983, il y cre´ e le de´ partement Nouvelles technologies, Recherche et Strate´ gie et, en 1988, est nomme´ Directeur Strate´ gie, Recherche et De´ veloppement. Inspirateur des concepts de maquette et 3DEXPERIENCE®, Bernard Charle` s a contribue´ a` mettre en place une dynamique d’innovation permanente l’entreprise. Bernard Charle` s est membre de l’Acade´ mie des Technologies (France) et de la National Academy of Engineering (Etats-Unis). Ancien e´ le` ve de l’Ecole Normale Supe´ rieure de Cachan, il est agre´ ge´ et docteur en me´ canique, spe´ cialise´ dans l’inge´ nierie de l’automatisation 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF A L’EXERCICE 2016 3.1.10. Annexe – de´ finition des donne´ es financie` res E´ ve´ nements marquants de l’anne´ e 2016 Comptes consolide´ s de l’anne´ e 2016 E´ ve´ nements marquants poste´ rieurs au 31 de´ cembre 2016 Comptes annuels de la Socie´ te´ Sanofi au 31 de´ cembre 2016 (normes franc¸aises) 3.2. RAPPORT DU PRE´ SIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (ARTICLE L. 225-37 DU CODE DE COMMERCE) 3.2.2. Rapport des commissaires aux comptes, e´ tabli en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Pre´ sident du Conseil d’administration de la socie´ te´ 3.2.3. Rapport de la Direction de Sanofi sur le controˆ le interne relatif a` l’information financie` re 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI 3.3.1. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 3.3.2. E´ tats financiers consolide´ s annuels 2016 3.3.3. Re´ sultats financiers consolide´ s 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIE´ TE SANOFI 3.4.1. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 3.4.2. Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements 3.4.3. Comptes de la Socie´ te´ Sanofi au 31 de´ cembre 2016 3.4.4. Re´ sultats financiers de la Socie´ te´ Sanofi Sanofi ‰Document de référence 2016 |129 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 3.1. Rapport de gestion relatif à l’exercice 2016 Les données sociales, environnementales et sociétales, qui font partie intégrante du rapport de gestion, sont présentées dans le Chapitre 4 « Responsabilité sociale, En 2016, Sanofi a poursuivi ses efforts afin de réaliser ses activités, réussir le lancement de nouveaux produits, renforcer l’innovation en Recherche & Développement et Au cours de l’année, Sanofi et Boehringer Ingelheim (BI) ont finalisé les négociations amorcées en décembre 2015 consistant à échanger l’activité Santé animale de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public de BI. La clôture de position de Sanofi sur le marché de la Santé Grand Public(1). En 2016, le chiffre d’affaires du portefeuille de produits de l’activité Santé Grand Public de BI, acquis par Sanofi, est estimé à environ 1,5 milliard d’euros. En outre, compte-tenu de la clôture de cette transaction, l’activité opérationnel tel que défini par la norme IFRS 8. Dans le compte de résultat consolidé, le résultat net de cette activité est présenté, conformément à la norme IFRS 5, sur une ligne distincte Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être échangée (voir les notes B.7., D.2. et D.36. aux états financiers consolidés). Fin décembre 2016, Sanofi Pasteur et MSD (connu sous le nom de Merck aux E´ tats-Unis et au Canada) ont mis fin à leur coentreprise européenne Sanofi Pasteur MSD (SPMSD). Cette opération s’analyse comme la cession de la part de Sanofi dans la coentreprise et l’acquisition du portefeuille de vaccins revenant à Sanofi. Le résultat de cession, avant effet d’impôt, lié à la sortie des titres de la coentreprise détenus par Sanofi, s’élève à 211 millions d’euros. Ce montant est présenté dans le compte de résultat consolidé sur la ligne Autres gains et pertes, litiges(voir note D.28 aux états financiers consolidés). En concernant le portefeuille de vaccins de Sanofi a conduit à la comptabilisation de droits incorporels et un écart de 465 millions d’euros et de 5 millions d’euros. Nous estimons que le chiffre d’affaires annuel complémentaire qui sera généré à la suite de cette opération s’élève à environ 280 millions d’euros sur la base de l’exercice 2016. En 2016, Sanofi a poursuivi sa politique de partenariats en recherche et développement et d’acquisitions ciblées. Dans le domaine de l’immuno-oncologie, Sanofi a conclu un accord de collaboration et de licence avec Innate Pharma, et a renforcé sa collaboration avec Warp Drive Bio pour la recherche de nouveaux agents anticancéreux et antibiotiques. Dans le domaine du diabète, Sanofi a créé avec Verily Life Sciences LLC (anciennement Google Life Sciences) la coentreprise Onduo, pour le développement de solutions complètes de prise en charge du diabète. Les efforts de recherche & de´ veloppement de l’entreprise se sont notamment traduits en 2016 par l’entre´e en phase de dupilumab dans le traitement de la polypose nasale, de sotagliflozin dans le traitement du diabe`te de type 2, de l’isatuximab pour le traitement des patients atteints d’un mye´lome multiple en rechute et/ou re´ fractaire et du GZ402666 (NeoGAA) dans le traitement de la maladie de Pompe, maladie rare induite par un de´ficit enzymatique en alpha-glucosidase. A la suite des diffe´rentes approbations obtenues des autorite´s re`glementaires l’anne´e 2016 a e´te´ marque´e par plusieurs lancements, notamment celui de (diabe`te) aux Etats-Unis, et toujours aux Etats-Unis, de´but lixise´natide) dans le traitement du diabe`te. Le lancement de Suliqua™, nom de marque europe´en de cette meˆme association, en Europe est pre´vu en 2017. Depuis janvier 2016, Sanofi procède à la simplification de son organisation et déploie sa nouvelle structure constituée de cinq Entités globales (Global Business Units, GBUs), à savoir la GBU Médecine Générale & Marchés Émergents, la GBU Sanofi Genzyme (Médecine de Spécialités), la GBU Diabète & Cardiovasculaire, la GBU Sanofi Pasteur (Vaccins) et la GBU Santé animale. Cette dernière est remplacée depuis la finalisation de la transaction avec BI par la GBU Santé Grand Public, qui devient opérationnelle à compter du 1er janvier 2017. Pour supporter cette organisation, l’Entreprise s’est engagée dans un programme de mise en œuvre d’une solution globale de systèmes d’information, à la standardisation et à la consolidation des processus visant à améliorer Sanofi prévoit une croissance annuelle moyenne des ventes comprise entre +3 % et +4 % sur la période 2015- 2020, à taux de changes constants (TCC)(2). A partir de progressera plus vite que le chiffre d’affaires, reflétant l’amélioration de la structure de ses ventes et le plein effet 33 821 millions d’euros, en baisse de 0,7 % (+1,2 % TCC) par rapport à 2015. La hausse à TCC est soutenue essentiellement par la performance des GBUs Sanofi Genzyme (Médecine de Spécialités) et Sanofi Pasteur (1)La clôture de l’acquisition de Merial au Mexique et l’échange de Merial avec l’activité Santé Grand Public BI en Inde ont été retardés et devraient être 130 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Le Résultat net consolidé – Part attribuable aux Actionnairesde Sanofi s’établit à 4 709 millions d’euros, en hausse de 9,8 % (à données publiées) par rapport à 2015, et le résultat net par action à 3,66 euros, en hausse de 11,6 % (à données publiées) par rapport à 2015. Le résultat net des activités(1) s’établit à 7 308 millions d’euros, en baisse de 0,9 % (+ 2,5 % TCC) par rapport à 2015, et le bénéfice net des activités par action(1) à 5,68 euros, en hausse de 0,7 % (+ 4,5 % TCC) par rapport à 2015. Au 31 décembre 2016, Sanofi a augmenté sa dette financière nette à 8 206 millions d’euros 7 254 millions d’euros au 31 décembre 2015), du fait notamment d’un programme de rachat d’actions de 2,9 milliards d’euros en 2016, (contre 1,8 milliard en 2015), plus élevé en anticipation du paiement à recevoir dans le cadre de l’échange d’actifs avec Boehringer Ingelheim. Un dividende de 2,96 euros par action pour l’exercice 2016, correspondant à un taux de distribution de 52,1 % du résultat net des activités, sera soumis au vote de l’Assemblée Générale des actionnaires le 10 mai 2017. Dans le présent rapport, sauf indication contraire, toutes référentiel comptable international (IFRS) qui intègre les normes comptables internationales et leurs interprétations (voir la note A. aux états financiers consolidés). Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence Résultat net de l’ensemble consolidé hors activité Santé Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 VaxServe est une entité du segment Vaccins dont les activités comprennent la distribution de vaccins et autres produits de fabricants tiers aux États-Unis. A compter du l’information publiée, les ventes de l’entité VaxServe de produits ne provenant pas de Sanofi sont présentées sur la ligne Autres revenus. Précédemment, les ventes totales de VaxServe étaient comptabilisées sur la ligne Ces ventes, présentées sur la ligne Autres revenus, s’élèvent à 582 millions d’euros pour l’année 2016. L’impact de ce changement de présentation sur les périodes comparatives est un reclassement de la ligne Chiffres d’affaires vers la ligne Autres revenus de 482 millions d’euros pour 2015 et 314 millions pour 2014. 1/ Agrégats du compte de résultat consolidé Les tableaux suivants présentent les principaux agrégats du compte de résultat consolidé de Sanofi, détaillés dans la section « 3.1.4. Comptes consolidés de l’année 2016 » ci-dessous. Dans le compte de résultat consolidé, l’activité Santé animale (Merial) est présentée, conformément à la norme IFRS 5, sur une ligne distincte « Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être échangée » (voir les notes B.7., D.2. et D.36. aux états financiers consolidés). Nombre moyen d’actions en circulation (en millions) Š Résultat de base par action (en euros) hors activité Santé Š Résultat de base par action (en euros) (b)Résultats présentés séparément en application d’IFRS 5, Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, pour les exercices présentés en 2016 et 2015. Les autres informations à présenter en application d’IFRS 5 sont incluses dans les notes B.7, D.2. et D.36. aux En application d’IFRS 8 – Secteurs opérationnels, l’information sectorielle présentée est établie sur la base Directeur Général, principal décideur opérationnel de Sanofi. Les secteurs opérationnels sont suivis individuellement en communs. L’information sur les secteurs opérationnels en application d’IFRS 8 est donnée dans la note « D.35. Information sectorielle » aux états financiers consolidés. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 131 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Les secteurs ope´ rationnels de Sanofi se de´ composent de´ sormais en une activite´ Pharmaceutique (Pharmacie) et une activite´ Vaccins Humains (Vaccins) (voir note B.26. aux e´ tats financiers). Au 31 de´cembre 2016, l’activite´ Sante´ animale ne repre´ sente plus un secteur ope´ rationnel a` la suite de la transaction d’e´ change avec Boehringer Ingelheim qui a e´ te´ finalise´ e de´ but janvier 2017 (voir note commerciales des franchises Me´ decine de Spe´ cialite´ s (Maladies rares, Scle´ rose en plaques, Oncologie), du Diabe` te et Cardiovasculaire, des Produits de Prescription E´ tablis, de la Sante´ Grand Public et des Produits Ge´ ne´ riques, ainsi que les activite´ s de recherche et de´ veloppement, de production et de commercialisation de´ die´es a` la pharmacie. Le portefeuille pharmaceutique de Sanofi inclut des produits majeurs (voir « 3.1.4. Comptes consolide´ s de l’anne´ e 2016 – 1. Re´ sultats consolide´ s de l’anne´ e 2016 – 1.A. Chiffre d’affaires » ci-apre` s) ainsi qu’une large gamme de me´dicaments de prescription, de me´ dicaments ge´ ne´ riques et de produits de sante´ grand de´ tenues majoritairement par Bristol-Myers Squibb (BMS). Le secteur Vaccins est une activite´ entie` rement de´ die´ e aux vaccins qui inte` gre les ope´ rations commerciales de de´ veloppement, de production et de commercialisation de´ die´ es aux vaccins. Ce secteur inclut la coentreprise Sanofi Pasteur MSD jusqu’au 30 de´ cembre 2016, date de globales centralise´ es qui sont alloue´ es dans le cadre du Le secteur Autres regroupe l’ensemble des secteurs non reportables selon les dispositions d’IFRS 8. Ce secteur inclut notamment les impacts lie´ s a` des engagements conserve´ s relatifs a` des activite´ s ce´de´ es. Les transactions entre secteurs ne sont pas significatives. Le résultat sectoriel de Sanofi est le « Résultat opérationnel des activités ». Cet indicateur est utilisé en interne par le principal décideur opérationnel pour évaluer la performance de chaque secteur opérationnel et décider de l’allocation des ressources(1). Le tableau ci-dessous présente le total des résultats sectoriels, « Résultat opérationnel des activités », réconcilié avec le « Résultatavantimpôtsetsociétésmisesenéquivalence», conformément à IFRS 8. Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence(a) Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants(b) Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence (a)À l’exclusion des coûts de restructuration et charges résultant des conséquences des acquisitions sur les sociétés mises en équivalence et après Sanofi estime que la compréhension de sa performance opérationnelle par la direction et les investisseurs est la présentation du « Résultat net des activités ». Cet indicateur alternatif de performance(1) est déterminé à partir du « Résultat opérationnel des activités » duquel sont déduites les charges financières nettes et la charge d’impôts liée à ce résultat. Pour l’année 2016 et les exercices comparatifs, le « Résultat net des activités » comprend le « Résultat net des activités hors Santé animale » déterminé comme décrit ci-dessus et le « Résultat net de l’activité Santé animale » déterminé selon des bases similaires et comparables. 132 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Le tableau ci-dessous présente la réconciliation entre le « Résultat opérationnel des activités » et le « Résultat net des Résultat net des activités hors Santé animale Résultat net de l’activité Santé animale Le tableau ci-dessous présente la réconciliation entre le « Résultat net des activités » et le Résultat net consolidé – Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles Quote-part revenant aux Intérêts Non Contrôlants sur les éléments ci-dessus Coûts de restructuration et charges résultant des conséquences des acquisitions sur les Éléments relatifs à l’activité Santé animale(e) Autres éléments relatifs à la coentreprise Sanofi Pasteur MSD(f) Dépréciation des titres de la société Alnylam Résultat net consolidé – Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi Be´ ne´ fice net par action (BNPA) des activite´ s (en euros) E´ le´ ments de re´ conciliation par action (en euros) Re´ sultat de base par action (en euros) Nombre moyen d’actions en circulation (en millions) (b)Dont charge d’amortissement liée à l’impact de la comptabilisation des regroupements d’entreprises: 1550 millions d’euros en 2016 et 1770 millions (d)Cette ligne inclut l’impact sur les actifs et les passifs d’impôts différés provenant des éléments de réconciliation (amortissements et dépréciations des actifs incorporels et coûts de restructuration) à la suite de changements de taux d’impôts principalement en France (passage à un taux d’IS de 28% à (e)Cette ligne comprend l’extourne des charges d’amortissements et de dépréciations des actifs corporels à partir de la date d’application d’IFRS 5 comprises dans le résultat net d’activité, les charges d’amortissements et de dépréciations des actifs incorporels comptabilisés jusqu’à la date Sanofi ‰Document de référence 2016 | 133 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 3.1.3. Événements marquants de l’année 2016 Cette partie est à lire conjointement avec la section « 3.1.5. Événements marquants postérieurs au L’année 2016 a été marquée par d’acquisitions et la conclusion d’accords de partenariat. Les principales transactions sont décrites ci-dessous : Š Le 11 janvier 2016, Sanofi a annoncé la mise en place d’un accord de collaboration et de licence en immuno- oncologie avec Innate Pharma. Selon les termes de Š Le 11 janvier 2016, Sanofi et Warp Drive Bio (Warp Drive) ont annoncé l’extension et la refonte de leur collaboration existante fondée sur les plateformes Receptor Targeting) et Genome Mining de Warp Drive pour la recherche de nouveaux agents anticancéreux et antibiotiques. En vertu de cet accord, Warp Drive pilotera la collaboration de recherche pendant une durée de cinq ans, tandis que Sanofi obtiendra des licences mondiales exclusives pour développer et commercialiser les candidats découverts au cours de Š Le 16 mars 2016, Sanofi et DiCE molecules ont annoncé avoir noué une collaboration mondiale de cinq thérapeutiques potentiels dirigés contre une douzaine de cibles représentatives de l’ensemble des domaines thérapeutiques présentant un intérêt stratégique pour Sanofi. La plateforme d’évolution chimique dirigée de développement de médicaments grâce à la découverte rapide et efficace d’un plus large éventail de molécules pour chacune des cibles sur lesquelles porte cette Š Le 12 septembre 2016, Sanofi et Verily Life Sciences coentreprise née de la collaboration dans le diabète entre Sanofi et Verily. Le siège de cette coentreprise est situé à Kendall Square à Cambridge aux États-Unis. La mission d’Onduo est d’aider les personnes atteintes de diabète à mener une existence saine et épanouissante grâce au développement de solutions médicaments et soins professionnels, pour une prise en charge simple et intelligente de la maladie. Š Le 5 décembre 2016, Sanofi et JHL Biotech, Inc (JHL), laboratoire implanté en Chine continentale et à Taiwan, ont annoncé avoir noué un accord de collaboration pour le développement et la commercialisation de produits biopharmaceutiques en Chine avec potentiellement une expansion internationale. En vertu de cet accord, Sanofi a souscrit à une augmentation de capital, dont la valeur s’élève à 58 millions d’euros au 31 décembre 2016, et a réalisé un paiement initial pour racheter les droits du biosimilaire de Rituximab et d’autres produits du portefeuille de JHL. JHL va mener les activités de 1.B. Demandes d’autorisation de mise sur le marché de d’autorisation de nouveaux produits en 2016 sont les Š Le 5 juillet 2016, Sanofi et Regeneron ont annoncé que le ministère japonais de la Santé, du Travail et de la fabrication et de mise sur le marché de Praluent® l’hypercholestérolémie à lipoprotéines de faible densité (LDL-C) non contrôlée chez certains patients adultes Š Fin juillet 2016, l’agence europe´ enne du me´ dicament (EMA) a accepte´ pour revue la demande d’autorisation l’interleukine-6. pour le traitement de la polyarthrite rhumatol¨de. La Food and Drug Administration (FDA) des E´ tats-Unis avait de´ ja` accepte´ , le 8 janvier 2016, pre´ sente´ e par Sanofi et Regeneron pour ce produit. Le 28 octobre 2016, la FDA a fait parvenir une lettre de re´ ponse comple` te au sujet de cette demande signalant certaines carences identifie´ es lors d’une inspection de routine des installations de fabrication du site de Sanofi Le Trait, charge´ es des ope´ rations de remplissage et de finition du sarilumab. Les mesures correctives mises en œuvre par Sanofi ayant e´ te´ conside´ re´ es comme « acceptables » par la FDA de´ but 2017, une nouvelle soumission de sarilumab aupre` s de la FDA est pre´ vue au premier trimestre 2017, sous re´ serve d’une pre´ inspection satisfaisante du site de Le Trait. Š Le 27 Juillet 2016, la FDA a approuvé Adlyxin™ (lixisénatide), agoniste prandial des récepteurs du GLP-1 en une prise par jour, indiqué dans le traitement des adultes atteints de diabète type 2, en complément d’un régime alimentaire et d’un programme d’exercices physiques. Lixisénatide est approuvé dans plus de 60 pays sous le nom de marque Lyxumia®. Š Le 26 septembre 2016, la FDA a accepté d’accorder un examen prioritaire à la demande de licence de produit biologique (BLA), pour dupilumab dans le traitement la dermatite atopique modérée à sévère inadéquatement contrôlée de l’adulte. La dermatite 134 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES chronique de la peau. Le 8 décembre 2016, l’EMA a accepté l’examen de la demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) de dupilumab dans le traitement de la dermatite atopique modérée à sévère de l’adulte candidat à un traitement systémique. L’EMA et la FDA Š Le 11 novembre 2016, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMA a rendu un avis favorable concernant l’autorisation de mise sur le marché de Suliqua™, association à dose fixe titrable en une prise par jour d’insuline glargine basale 100 unités/ml et de lixisénatide. Le 21 novembre 2016, la FDA a approuvé Soliqua™ 100/33, même association également la section « 3.1.5. Événements marquants postérieurs au 31 décembre 2016 » ci-après). Le portefeuille de recherche et développement (R&D) est présenté à la section 2.2.5. du présent document de d’études cliniques suivants ont été communiqués : Š concernant Praluent® (alirocumab) en collaboration – En mars 2016, les résultats positifs de l’étude de phase ODYSSEY ESCAPE ont été annoncés. Cette étude évalue Praluent® (alirocumab), solution injectable, chez des patients atteints d’une forme hebdomadaire ou toutes les deux semaines. L’essai a atteint son critère d’évaluation principal et démontré que chez les patients prenant Praluent® en complément de leur traitement existant, la fréquence des séances de LDL-aphérèse diminue de 75 % comparativement au traitement par placebo. De fait, 63 % des patients traités par Praluent® n’ont pas eu besoin de traitement par aphérèse, contre 0 % pour les patients traités par placebo. L’aphérèse est une d’épurer le sang de l’excès de mauvais cholestérol (ou cholestérol LDL). En août 2016, les résultats détaillés de cet essai ont été présentés au congrès 2016 de l’ESC (European Society of Cardiology) à (alirocumab) a été annoncée. Cette étude est conçue pour évaluer de manière prospective l’effet de cardiovasculaires chez des patients à risque élevé. Cette décision se fonde sur la recommandation d’un Comité de surveillance indépendant faisant suite à la 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 pré-spécifiée. Comme prévu, ce comité suivra en continu les données relatives à la sécurité d’emploi Š concernant dupilumab (Dupixent™), (en collaboration – En avril 2016, les résultats de deux études de phase III, contrôlées par placebo et évaluant le médicament adultes atteints de dermatite atopique modérée à sévère inadéquatement contrôlés, ont été annoncés. Dans le cadre de ces études, baptisées LIBERTY AD SOLO 1 et SOLO 2, le traitement par dupilumab en monothérapie a significativement amélioré les la résolution des lésions cutanées, le prurit, la qualité de vie et le bien-être des patients. En octobre 2016, les résultats détaillés de ces deux études ont été publiés dans le New England Journal of Medicine (NEJM). L’abstract de ces données a été présenté dans le cadre d’une séance spéciale du 25ème Congrès de l’Academie européenne de dermatologie – En juin 2016, l’étude de phase d’une durée d’un an, dénommée LIBERTY AD CHRONOS et évaluant (Dupixent™), a atteint ses critères d’évaluation primaires et ses principaux critères d’évaluation secondaires. Dans le cadre de cette étude, le dupilumab utilisé avec des dermocorticoïdes (ou topiques) a été comparé à des dermocorticoïdes utilisés seuls dans le traitement de patients adultes atteints de dermatite atopique modérée à sévère. Le traitement par dupilumab associé à des dermocorticoïdes a significativement amélioré les indicateurs de la sévérité globale de la maladie après 16 et 52 semaines, comparativement au traitement par placebo et dermocorticoïdes. – Le programme de phase évaluant dupilumab dans le traitement de la polypose nasale a été initié. ont été annoncés. L’étude a atteint son critère d’évaluation principal et démontré la supériorité du AbbVie sous le nom d’ HUMIRA®) en ce qui concerne l’amélioration des signes et symptômes de la polyarthrite rhumatoïde active, après 24 semaines concernant l’amélioration des signes et symptômes de la polyarthrite rhumatoïde et de la fonction physique. En novembre 2016, les résultats détaillés de cette étude ont été présentés au congrès annuel de l’American College of Rheumatology (ACR) à Sanofi ‰Document de référence 2016 | 135 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 d’insuline glargine basale et de lixisénatide : – En juin 2016, les résultats des essais cliniques pivots de phase LixiLan-O et LixiLan-L, consacrés à glargine basale 100 unités/ml et de lixisénatide (agoniste des récepteurs GLP-1) chez des adultes atteints de diabète de type 2, ont été annoncés. Les deux études ont atteint leurs critères d’évaluation principaux et démontré une réduction statistiquement supérieure du taux d’HbA1c (glycémie moyenne des trois derniers mois) avec cette association par 100 unités/ml administrés en monothe´ rapie. – En septembre 2016, Sanofi a annoncé que glargine 100 unités/ml et de lixisénatide permet de mieux contrôler la glycémie après les repas (glycémie postprandiale) des adultes atteints de diabète de type 2, comparativement à l’insuline glargine 100 unités/ml administrée seule. Une nouvelle analyse post-hoc des données de l’essai clinique pivot de phase LixiLan-L a en effet montré qu’un plus grand nombre de patients traités par cette association à dose fixe ont atteint leur taux cible de glycémie postprandiale, comparativement à Š En mars 2016, les données de l’étude NEO1 ont été présentées. Cet essai clinique de phase I/II évalue le substitutive expérimentale, chez 24 patients atteints de la forme tardive de la maladie de Pompe. Les données de sécurité et d’efficacité de cette étude, qui ont été présentées au WORLDSymposium 2016 à San Diego en Californie, justifient la poursuite du développement commencé à recruter des patients dans un essai clinique pivot de phase consacré à neoGAA. expérimentales positives à six ans de l’étude de traitement au long cours de Lemtrada® (alemtuzumab) menée chez des patients atteints de formes rémittentes de sclérose en plaques, ont été annoncées. Chez les patients traités par Lemtrada® dans le cadre des études pivots CARE-MS de Phase III, les effets observés au cours des essais de deux ans se sont maintenus pendant les quatre années supplémentaires de l’étude Par ailleurs, les principales décisions suivantes ont été prises concernant le développement de projets de R&D au Š Le SAR247799, agonist S1P1 est entre´ en phase Š Le SAR440340, anticorps monoclonal (alliance avec Regeneron), est entre´ en phase dans le domaine de Š Le SAR439794, agoniste TLR4, qui est entre´ e en phase en septembre 2016 dans le traitement de Š Le SAR439152, inhibiteur de la myosine, est entre´ en phase IIa en octobre 2016 dans le traitement de la Š Le GZ389988, antagoniste TRKA, est entre´ en phase IIa dans le traitement de l’arthrose. collaboration avec Regeneron), est entre´ en Phase dans le carcinome cutane´ a` cellules squameuses en Š Le SAR425899, agoniste double des re´cepteurs de´cembre 2016 dans le traitement du diabe`te de type 2. expe´ rimental des cotransporteurs SGLT1/2, est entre´ en phase dans le traitement du diabe` te de type 2. Š L’Isatuximab (SAR650984), anticorps monoclonal anti- CD38, est entre´ en phase pour le traitement des patients atteints d’un mye´ lome multiple en rechute et Š Le dupilumab est entre´ en phase dans le traitement Š Le GZ402666 (neoGAA) est entre´ en phase dans le traitement de la maladie de Pompe Š Les dossiers de Soliqua™ 100/33, (SAR342434) et sarilumab ont e´ te´ soumis en Europe et celui de dupilimab (dermatite atopique) a` la fois en Š Compte tenu des re´ sultats de l’e´tude de Phase III, Taxotere® (docetaxel) chez des patients ayant un cancer de la prostate me´tastatique hormono-re´ sistant et n’ayant pas rec¸u pre´ ce´ demment de chimiothe´ rapie, il a e´ te´ de´ cide´ de ne pas soumettre Jevtana® en premie` re ligne. Les re´ sultats de cette e´ tude n’ont pas fourni le niveau de be´ ne´ fice justifiant cette nouvelle indication. Jevtana® est actuellement utilise´ en seconde ligne et l’e´ tude FIRSTANA a e´ te´ mene´ e dans le cadre de l’engagement apre` s commercialisation aupre` s de la Š Il a e´ te´ de´ cide´ de ne pas poursuivre les de´ veloppements du SAR438544, analogue stable du glucagon, dans le diabe` te, du SAR366234, agoniste du re´ cepteur EP2, dans le traitement de la pression intraoculaire e´ leve´ e, du dans le traitement du lupus e´ rythe´ mateux disse´ mine´ et du revusiran dans le traitement des cardiomyopathies Le 19 avril 2016, Sanofi a annoncé un investissement de 300 millions d’euros pour l’extension de son site de Geel, 136 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES l’engagement de Sanofi dans le développement des produits biologiques. Il permettra d’agrandir de plus de 8 000 m² les installations de pointe du site et d’accroître sa capacité de production globale, notamment en matière expansion, Sanofi prévoit de recruter des spécialistes des Le 8 mars 2016, Sanofi Pasteur et MSD (connu sous le nom de Merck aux États-Unis et au Canada) ont annoncé leur intention de mettre un terme à leur coentreprise dans le domaine du vaccin, Sanofi Pasteur MSD, afin de poursuivre séparément leurs stratégies de développement en Europe. La coentreprise Sanofi Pasteur MSD, détenue à parts égales par Sanofi Pasteur et MSD, a été créée en 1994 pour développer et commercialiser des vaccins issus de la recherche des deux entreprises. Sanofi Pasteur et MSD ont mis fin à leur coentreprise de manière effective le Le 14 janvier 2016, Sanofi Pasteur a signé un accord avec le Human Vaccines Project. Ce partenariat réunit chercheurs académiques et partenaires industriels dans le but de « décoder » le système immunitaire humain et de l’immunothérapie. La contribution de Sanofi Pasteur consiste à financer la supervision, la coordination et la mise en route des activités scientifiques et administratives du programme de recherche du projet HumanVaccinesau cours de l’année 2016. L’objectif est de permettre au projet de lancer et d’exécuter des études pilotes, de nouer des partenariats avec et entre les acteurs concernés, de créer l’infrastructure et de fournir le soutien opérationnel nécessaires au programme de recherche du projet Human Le 2 février 2016, Sanofi Pasteur a annoncé le lancement d’un projet visant à mettre au point un vaccin pour la prévention de l’infection et de la maladie à virus Zika. Le 6 juillet 2016, Sanofi a annoncé un accord de collaboration en matière de recherche et développement avec le Walter Reed Army Institute of Research (WRAIR), laboratoire de recherche biomédicale du Département de la défense des États-Unis, concernant le co-développement d’un candidat vaccin contre le virus Zika. Le 26 septembre 2016, la Authority (BARDA – Autorité responsable de la recherche et développement avancés dans le domaine biomédical), du bureau du secrétaire général du Département de la santé et des services sociaux des E´ tats-Unis, a donné son accord pour financer la production d’un vaccin inactivé contre le virus Zika développé par le WRAIR pour le tester en phase II. Le 27 octobre 2016, Sanofi Pasteur a collaboration avec le WRAIR et la Fondation Oswaldo 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Cruz, par l’intermédiaire de son Institut de technologie en les chances de réussir à développer et à faire homologuer rapidement un vaccin sûr et efficace contre le virus Zika. 2.C. Demandes d’autorisation de mise sur le marché de Le nouveau vaccin pédiatrique hexavalent, PR5i (DTP-HepB-Polio-Hib), a été homologué en février 2016 Le 15 avril 2016, le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) sur la vaccination a communiqué les recommandations adressées à l’OMS sur l’utilisation du vaccin contre la dengue Dengvaxia®. Le SAGE conseille aux pays endémiques l’introduction du vaccin contre la dengue dans le cadre d’une stratégie intégrée comprenant la lutte antivectorielle dans le but d’alléger efficacement le poids de la dengue. Le succès de l’introduction de la programme de prévention intégrée de la maladie devrait permettre aux pays endémiques d’atteindre les objectifs de l’OMS de réduire de 25 % la morbidité et de 50 % la mortalité de la dengue d’ici 2020. En avril 2016, la première campagne publique de vaccination contre la dengue a démarré aux Philippines. En août 2016, l’état brésilien Paraná a reçu 500 000 doses de vaccin Dengvaxia® destinées à un vaste programme de vaccination contre la dengue. En septembre 2016, le vaccin Dengvaxia® était disponible dans les cliniques privées du Mexique pour la vaccination des personnes âgées de 9 à 45 ans. Le vaccin conjugué à méningocoques ACYW de deuxième génération, Men Quad TT, destiné à être indiqué à une population plus large (des enfants aux personnes âgées) Shan6, vaccin pédiatrique hexavalent de Shantha, filiale de Sanofi Pasteur, contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la polio, Hib et l’hépatite B, est entré en Phase II. Une primovaccination par vecteur viral et vaccination de rappel par protéine gp120 recombinante contre le VIH, est Le vaccin inactivé contre le virus Zika, est entré en Le vaccin pédiatrique VRS, contre le virus respiratoire syncytial, est entré en phase I. 3/ Autres événements marquants de l’année actionnaires de Sanofi s’est réunie à Paris et a adopté l’ensemble des résolutions qui lui étaient présentées. L’assemblée a notamment décidé de distribuer un Sanofi ‰Document de référence 2016 | 137 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 dividende en numéraire de 2,93 euros par action, mis en paiement à compter du 12 mai 2016. L’assemblée a également nommé Diane Souza et Thomas Südhof en qualité d’administrateurs indépendants et a approuvé le renouvellement des mandats d’administrateur de Laurent Attal, Claudie Haigneré et Carole Piwnica, pour une durée de quatre ans, soit jusqu’à l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2019. À l’issue de cette assemblée, le nouveau Conseil d’administration était composé de 13 administrateurs, dont six femmes. Il est l’Assemblée générale, le Conseil d’administration a décidé de nommer Diane Souza membre du Comité des Le 6 septembre 2016, Madame Bonnie L. Bassler a informé le Conseil d’administration de Sanofi qu’elle souhaitait démissionner de son mandat d’administrateur en raison d’un potentiel conflit d’intérêts lié à son entrée prochaine dans un autre conseil d’administration. En conséquence, sa démission a été acceptée avec effet Le 30 septembre 2016, Sanofi a annoncé la nomination d’Alan Main au poste de Vice-Président Exécutif, Santé Grand Public, à compter du 1er octobre 2016. M. Main est membre du Comité Exécutif, et dirige l’Entité globale Le 2 février 2016, la Direction a annoncé un projet de plan stratégique 2020, pouvant conduire à une diminution globale nette d’environ 600 postes en France sur les trois prochaines années, sans fermeture d’usine et sans impact (préretraites) entièrement financés par Sanofi et en d’autres mesures. L’impact global sur le résultat avant effet d’impôt de 2016 représente une charge de 457 millions d’euros (voir ci-après, section « 3.1.4. Comptes consolidés de l’année 2016 – 1/ Résultats consolidés de l’année 2016 – 1.J. Coûts de Le 29 mars 2016, Sanofi a annoncé avoir placé avec succès une émission obligataire en trois tranches pour un montant de 1,8 milliard d’euros. L’offre a été effectuée dans le cadre du programme EuroMediumTermNote. La transaction permet de réduire le coût moyen et d’allonger la maturité moyenne de la dette. Sanofi a affecté le produit net de l’émission de ces obligations à ses besoins généraux, en ce compris le remboursement d’emprunts du capital) ont été émises dans le cadre d’Action 2016, plan mondial d’actionnariat salarié, destiné à associer davantage les salariés de Sanofi au développement futur et aux résultats de l’entreprise. Du 13 au 24 juin 2016, 24 218 salariés ont ainsi participé et souscrit à des actions Sanofi au prix unitaire de 57,25 euros. Toute souscription d’au moins cinq actions dans le cadre de cette émission a fait l’objet d’un abondement sous forme d’une action nouvelle. La souscription de dix actions ou plus a fait l’objet d’un abondement sous forme de deux actions Le 6 septembre 2016, Sanofi a annoncé avoir placé avec succès une émission obligataire en trois tranches pour un montant de 3 milliards d’euros : Š 1,0 milliard d’euros d’obligations à taux fixe, échéance janvier 2020 portant intérêt au taux annuel de 0,0 %; Š 0,85 milliard d’euros d’obligations à taux fixe, échéance septembre 2022, portant intérêt au taux annuel de Š 1,15 milliard d’euros d’obligations à taux fixe, échéance janvier 2027, portant intérêt au taux annuel de 0,5 %. L’offre a été effectuée dans le cadre du programme Euro MediumTermNote. La transaction a permis à l’entreprise le coût moyen et d’allonger la maturité moyenne de sa dette. Sanofi a affecté le produit net de l’émission de ces obligations aux besoins généraux de Les contentieux ayant le plus significativement évolué depuis la publication des états financiers pour l’exercice clos au 31 décembre 2016 sont présentés en note D.22. « 2.5. Litiges » de ce document de référence. 138 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 3.1.4. Comptes consolidés de l’année 2016 1/ Résultats consolidés de l’année 2016 Comptes de résultats consolidés des exercices 2016 et 2015 Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des Résultat avant impôts et sociétés mises en Quote-part du résultat net des sociétés mises en Résultat net de l’ensemble consolidé hors activité Santé animale destinée à être échangée Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi Nombre moyen d’actions en circulation (en millions) Nombre moyen d’actions après dilution (en millions) – Résultat de base par action (en euros) – Résultat de base par action (en euros) hors activité Santé animale destinée à être échangée – Résultat dilué par action (en euros) – Résultat dilué par action (en euros) hors activité Santé animale destinée à être échangée Sanofi ‰Document de référence 2016 | 139 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 33 821 millions d’euros, en baisse de 0,7 % par rapport à 2015\. Les variations de taux de change ont eu un impact négatif de 1,9 point de pourcentage, principalement l’évolution négative du peso argentin, du yuan chinois, du peso mexicain et de la livre britannique, qui a plus que compensé l’effet positif du yen japonais et du dollar américain. A taux de change constants (TCC), le chiffre d’affaires affiche une hausse de 1,2 %. Cette performance intègre un effet devise négatif lié à la conversion des opérations au Venezuela, du fait de l’évolution du système de change en février 2016 et de vénézuéliens contre des dollars US au taux officiel privilégié(1). En outre, au premier semestre 2015, Sanofi avait bénéficié d’une augmentation significative de la demande de produits au Venezuela en raison de conditions d’achat spécifiques du marché local. Ainsi, le chiffre d’affaires au Venezuela a été de 18 millions d’euros en 2016 contre 455 millions d’euros en 2015. Hors Venezuela, le chiffre d’affaires de Sanofi a progressé de 2,6 % à taux de change constants. Tableau de passage du chiffre d’affaires au chiffre d’affaires à changes constants 2016 et 2015 Impact des variations de taux de change (a)La ligne Chiffre d’affaires du compte de résultat consolidé ne comprend pas le chiffre d’affaires de l’activité Santé animale, conformément à la Le chiffre d’affaires est constitué du chiffre d’affaires des activités Pharmacie et Vaccins Humains (Vaccins). (a)La ligne Chiffre d’affaires du compte de résultat consolidé ne comprend pas le chiffre d’affaires de l’activité Santé animale, conformément à la Au cours de l’année, Sanofi et Boehringer Ingelheim (BI) ont œuvré à la finalisation des négociations amorcées en décembre 2015 consistant à échanger l’activité Santé animale de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public de BI. La transaction ayant été clôturée le 1er janvier 2017, l’activité Santé animale cesse de représenter un secteur opérationnel tel que défini par la norme IFRS 8. Dans le compte de résultat consolidé, le résultat net de cette activité est présenté, conformément à la norme IFRS 5, sur une ligne distincte Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être échangée (voir les notes B.7, conséquent, le chiffre d’affaires présenté ci-dessus ainsi que dans le compte de résultat consolidé ne comprend pas le chiffre d’affaires de l’activité Santé animale. A titre indicatif, pour l’année 2016, le chiffre d’affaires de l’activité Santé animale s’est élevé à 2 708 millions d’euros. 140 | Document de référence 2016 ‰Sanofi (1)Le taux de change utilisé en 2016 était le taux DICOM – 710 bolivars par dollar US – contre le taux administré SICAD – 13,5 bolivars par dollar US en RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 1.A.2. Chiffre d’affaires par Entité globale (Global Business Units – GBUs) Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires des Entités globales (Global Business Units - GBUs) reflétant la nouvelle structure de Sanofi, qui permet de simplifier l’organisation, de renforcer la spécialisation et de concentrer les efforts sur les moteurs de croissance. Dans cette structure, les ventes de produits Diabète & Cardiovasculaire et Médecine de Spécialités des Marchés Émergents sont incluses dans la GBU Médecine Générale et Marchés Émergents. À la suite de la création de la GBU Santé Grand Public, les ventes de produits de cette Entité, préalablement comprises dans la GBU Médecine Générale et Marchés Émergents, sont présentées, à titre d’information, sur une ligne distincte, pour l’année 2016 ainsi que pour les années antérieures, par souci de comparabilité. GBU Sanofi Genzyme(a) (Médecine de Spécialités)(b) GBU Médecine Générale & Marchés Émergents(c)(d) (d)Marchés Émergents: Monde hors États-Unis, Canada, Europe de l’Ouest et de l’Est (sauf Russie, Ukraine, Géorgie, Biélorussie, Arménie et Turquie), (f)La ligne Chiffre d’affaires du compte de résultat consolidé ne comprend pas le chiffre d’affaires de l’activité Santé animale, conformément à la Sanofi ‰Document de référence 2016 | 141 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires 2016 par franchise et facilite ainsi la comparaison directe avec les pairs. Le tableau du chiffre d’affaires de l’activité Pharmaceutique par zone géographique ci-après fournit le détail de la réconciliation des ventes par franchise et par Entité globale (GBUs) pour le secteur de l’activité pharmaceutique. Santé Grand Public (GBU Santé Grand Public) (b)Marchés Émergents: Monde hors États-Unis, Canada, Europe de l’Ouest et de l’Est (sauf Russie, Ukraine, Géorgie, Biélorussie, Arménie et Turquie), (d)La ligne Chiffre d’affaires du compte de résultat consolidé ne comprend pas le chiffre d’affaires de l’activité Santé animale, conformément à la En 2016, le chiffre d’affaires de l’activité Pharmacie atteint 29 244 millions d’euros, en baisse de 1,9 % à données publiées et en hausse de 0,2 % à taux de change constants (TCC). La baisse de 555 millions d’euros par rapport à 2015 reflète d’une part un effet de change négatif (604 millions d’euros), et d’autre part les impacts Š la performance positive de la franchise Sclérose en plaques (625 millions d’euros), de la franchise Maladies rares (298 millions d’euros) et de la performance négative des Produits de prescription établis (770 millions d’euros), de la franchise Diabète (137 millions d’euros), de la Santé Grand Public (56 millions d’euros), et de la franchise Oncologie pharmaceutique a progressé de 1,6 % TCC. Les 142 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Chiffre d’affaires 2016 et 2015 de l’activité Pharmacie de la tête et du cou Sanofi ‰Document de référence 2016 | 143 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 En 2016, le chiffre d’affaires de la Franchise Maladies Rares s’élève à 2 777 millions d’euros, en hausse de 8,9 % à données publiées et de 11,7 % TCC. Dans la maladie de Gaucher, Cerezyme® enregistre un chiffre d’affaires en hausse de 5,3 % TCC, à 748 millions d’euros, soutenu par les Marchés Émergents(1) (+27,1 % TCC, à 239 millions d’euros) qui compensent la baisse des ventes aux États-Unis (10,0 % TCC, à 181 millions d’euros) du fait du lancement de Cerdelga®. Cerdelga® enregistre un chiffre d’affaires de 106 millions d’euros, dont 85 millions sont réalisés aux États-Unis. En Europe, où Cerdelga® est désormais disponible dans plusieurs pays européens (dont l’Allemagne, la France, l’Italie et certains pays nordiques), le chiffre d’affaires a atteint 17 Le chiffre d’affaires de Myozyme® / Lumizyme® dans la maladie de Pompe, est en hausse de 13,5 % TCC, à États-Unis (+16,6 % TCC, à 240 millions d’euros) et en Europe (+8,5 % TCC, à 327 millions d’euros). Les ventes sont également en nette progression dans les Marchés Émergents (+20,2 % TCC, à 102 millions d’euros), ainsi que dans la zone Reste du monde(2) (+20,5 % TCC à 56 millions d’euros). Cette progression des ventes est soutenue par un diagnostic accru de la maladie de Pompe et de son traitement chez les patients. Fabrazyme®, dans la maladie de Fabry, enregistre un chiffre d’affaires de 674 millions d’euros, en hausse de 14,7 % TCC. Les ventes progressent dans de nombreux pays avec l’augmentation du nombre de patients traités. Cette hausse est notamment de 12,8 % TCC aux États-Unis (à 345 millions d’euros), de 13,6 % TCC en Europe (à 156 millions d’euros), mais également de 14 % TCC au Japon à 73 millions d’euros et de 25,4 % TCC dans les Marchés Émergents à 68 millions d’euros. En 2016, la franchise Sclérose en plaques réalise un chiffre d’affaires de 1 720 millions d’euros, en croissance de 54,4 % à données publiées et de 56,1 % TCC. Cette croissance est essentiellement soutenue par Aubagio® qui génère un chiffre d’affaires de 1 295 millions d’euros, soit une progression de 49,7 % TCC. Aux États-Unis, les (1) Monde hors E´ tats-Unis, Canada, Europe de l’Ouest et de l’Est (sauf Russie, Ukraine, Ge´orgie, Bie´ lorussie, Arme´ nie et Turquie), Japon, Core´ e du Sud, 144 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES ventes atteignent 908 millions d’euros (+46,6 % TCC). En Europe, le développement géographique du produit se poursuit avec un chiffre d’affaires de 308 millions d’euros (+56,9 % TCC). Aubagio® est actuellement le traitement oral enregistrant la progression la plus rapide sur le marché de la Sclérose en plaques avec une part de marché patients de 8,8 % aux États-Unis (IMS NSP TRX – Les ventes de Lemtrada® atteignent 425 millions d’euros (+79,0 % TCC) dont 233 millions d’euros aux États-Unis et 151 millions d’euros en Europe, essentiellement en La franchise Oncologie réalise un chiffre d’affaires de 1 453 millions d’euros, soit une baisse de 3,4 % à données publiées et de 2,2 % TCC, reflétant le recul des ventes de compensé par la progression des ventes de Jevtana®, Jevtana® enregistre un chiffre d’affaires de 358 millions d’euros en 2016, en hausse de 11,5 % TCC, reflétant la bonne performance des États-Unis (+18,9 % TCC, à 152 millions d’euros) et la croissance des ventes au Japon (+85 % TCC, à 41 millions d’euros). Le chiffre d’affaires de Thymoglobuline® est en croissance de 10,9 % TCC, à 281 millions d’euros, témoignant à la fois d’une bonne performance dans les Marchés Émergents (+23,5 % TCC, à 59 millions d’euros), aux États-Unis (+10,3 % TCC, à 160 millions d’euros), ainsi que dans la région Reste du monde (+10,0 % TCC, à Taxotere® affiche un recul de son chiffre d’affaires (-17,1 % TCC), à 179 millions d’euros, reflétant l’effet de la concurrence des produits génériques dans les Marchés Émergents (-3,5 % TCC, à 130 millions d’euros) et au Japon (-60 % TCC, à 26 millions d’euros), partiellement compensé par l’augmentation des ventes en Chine (+26,5 % TCC à 59 millions d’euros). Eloxatine® enregistre un recul de -21,6 % TCC à 170 millions d’euros, pénalisé par la forte baisse au Canada (-86,2 % TCC, à 8 millions d’euros) reflétant la Les ventes de Mozobil® sont en hausse de 7,0 % TCC à croissance des ventes aux États-Unis (+14,5 % TCC, à Le chiffre d’affaires de Zaltrap® (aflibercept, développé en collaboration avec Regeneron) affiche un recul de -14,3 % TCC à 65 millions d’euros. Ceci reflète à la fois la baisse enregistrée aux États-Unis (-33,3 % TCC, à 14 millions d’euros), et la baisse des ventes en Europe (-7,8 % TCC, 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 En 2016, le chiffre d’affaires de la franchise Diabète s’est établi à 7 341 millions d’euros, en recul de 3,2 % à données publiées et de 1,8 % TCC. Ceci principalement la diminution des ventes de Lantus® aux États-Unis, où le chiffre d’affaires de la franchise Diabète atteint 4 127 millions d’euros (en recul de 4,6 % TCC). Hors États-Unis, les ventes de la franchise Diabète ont atteint 3 214 millions d’euros, soutenues par une hausse de 7,0 % TCC dans les Marchés Émergents (à 1 395 millions d’euros, +10,7 % TCC hors Venezuela). En Europe, le chiffre d’affaires a été de 1 319 millions d’euros, soit un recul de 0,4 % TCC. Dans cette région, les performances de Toujeo® ont compensé la baisse des Le chiffre d’affaires des insulines glargine (Lantus® et Toujeo®) s’élève à 6 363 millions d’euros, en baisse Lantus® affiche en 2016 une baisse de 9,4 % TCC à 5 714 millions d’euros. Aux États-Unis, les ventes sont en recul de 12,5 % TCC, à 3 528 millions d’euros, reflétant principalement une baisse du prix moyen et le passage de patients à un traitement par Toujeo®. En Europe, le chiffre d’affaires est en baisse de 10,3 % TCC, à 878 millions d’euros, notamment suite au lancement d’un biosimilaire de Lantus® en juillet 2015. Sur la même période, les ventes de Lantus® dans les Marchés Émergents ont atteint 953 millions d’euros, en hausse de 6,0 % TCC (+8,5 % TCC hors Venezuela), notamment sous l’impulsion de la région Asie (+13,6 % TCC, à 351 millions d’euros) et plus particulièrement de la Chine. Toujeo®, insuline basale de nouvelle génération dont les lancements ont commencé en 2015, affiche un chiffre d’affaires de 649 millions d’euros, dont 475 millions d’euros aux États-Unis et 120 millions d’euros en Europe. Le lancement à l’échelle mondiale du produit se poursuit. Il est désormais disponible dans plus de 40 pays, dont les Royaume-Uni et le Japon. Son lancement dans une vingtaine d’autres pays est prévu en 2017, notamment en Italie, au Mexique et en Russie. Au Japon, la limite de prescription de deux semaines a été levée en septembre 2016, entraînant une augmentation significative des parts de marché (10.8 % en décembre 2016 – IMS Part de Marché en valeur du marché de l’insuline basale). Compte tenu des performances enregistrées dernièrement par la franchise Diabète dans l’Union européenne et dans les Marchés Émergents et au vu des prises en charge aux États-Unis susmentionnées, Sanofi continue d’anticiper un recul des ventes mondiales du Diabète sur la période 2015-2018 à un taux moyen annualisé compris entre 4 % Amaryl® affiche un chiffre d’affaires en baisse de 3,8 % TCC, à 362 millions d’euros, reflétant essentiellement une diminution des ventes au Japon (-30,4 % TCC, à Sanofi ‰Document de référence 2016 | 145 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 36 millions d’euros) liée à la concurrence des produits génériques. Ceci est partiellement compensé par une progression des ventes en Europe (+3,8 % TCC à 27 millions d’euros) et aux États-Unis (+50,0 % TCC à 3 millions d’euros). Dans les Marchés Émergents, le chiffre d’affaires du produit reste stable à 292 millions d’euros ; à noter cependant que hors Venezuela, le produit affiche une croissance de 8,4 % TCC. le chiffre d’affaires d’Apidra® baisse de 1,1 % TCC à 367 millions d’euros. La baisse des ventes aux États-Unis (-20,7 % TCC, à 115 millions d’euros) reflète un environnement concurrentiel et tarifaire plus difficile. Cette baisse est partiellement compensée par la hausse des ventes dans les Marchés Émergents (+32,4 % TCC à 81 millions d’euros), ainsi qu’en Europe (+2,4 % Lyxumia® a généré 33 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016, soit une baisse de 13,2 % TCC. En 2016, le chiffre d’affaires de Praluent® (alirocumab, développé en collaboration avec Regeneron) s’est élevé à 105 millions d’euros, dont 85 millions d’euros aux États-Unis et 18 millions d’euros en Europe, zone où le produit est désormais disponible dans plusieurs pays dont l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, et certains pays nordiques. Praluent® a également été lancé au Japon, au Canada, et au Mexique. Amgen a intenté des contentieux brevetaires contre Sanofi et Regeneron concernant Praluent® dans le cadre desquels il demande des injonctions (voir note D.22.b aux états financiers la section « 2.6.1 Litiges » pour plus Le chiffre d’affaires de Multaq® s’est quant à lui établi à 353 millions d’euros (+3,8 % TCC), dont 299 millions 44 millions d’euros en Europe (+2,3 % TCC). En 2016, le chiffre d’affaires des Produits de prescription établis a été de 10 311 millions d’euros, soit un recul de 8,7 % à données publiées et de 6,8 % TCC. Ceci reflète principalement la situation au Venezuela (recul de 4,9 % TCC hors Venezuela) et la concurrence des génériques de Plavix® au Japon. En Europe et aux États-Unis, le chiffre d’affaires des Produits de prescription établis a enregistré un recul respectif de 4,8 % (à 3 642 millions d’euros) et de 2,4 % (à 1 490 millions d’euros). Le chiffre d’affaires de Lovenox® s’est établi à 1 636 millions d’euros, soit un recul de 1,7 % TCC dû États-Unis (-29,9 % TCC, à 54 millions d’euros). En les ventes de Lovenox® ont diminué de 1,1 % TCC (à 1 027 millions d’euros), suite à concurrence de deux biosimilaires contenant de l’énoxaparine sodique ayant reçu une opinion positive du CHMP en juillet 2016. Le chiffre d’affaires du produit a augmenté de 1,6 % TCC dans les Marchés Émergents (à 462 millions d’euros), soit une augmentation de Plavix® affiche un chiffre d’affaires de 1 544 millions d’euros, en baisse de 18,8 % TCC, concurrence des génériques au Japon (-54 % TCC, à 355 millions d’euros) ainsi qu’en Europe (-11,4 % TCC, à 162 millions d’euros). Cette baisse est partiellement compensée par l’augmentation des ventes de Plavix® dans les Marchés Émergents (+3,4 % TCC à 970 millions d’euros, +7,9 % hors Venezuela), et notamment en Chine où le produit affiche un chiffre d’affaires de 701 millions d’euros (+12,3 % TCC). Les ventes de Plavix® aux États-Unis et à Porto Rico sont réalisées par BMS conformément aux termes de l’alliance entre Sanofi et BMS (Voir note « C.2. Accords avec Bristol-Myers Squibb (BMS) » aux états financiers consolidés). Le chiffre d’affaires de Renvela®/Renagel® a enregistré une baisse de 1,1 % TCC, à 922 millions d’euros. Aux États-Unis, ce chiffre d’affaires a atteint 764 millions soit une progression de 5,5 % TCC. commercialisés dans certains pays d’Europe, ce qui a entraîné une baisse de 31,4 % du chiffre d’affaires de Renvela®/Renagel® en Europe, à 82 millions d’euros. Sanofi s’attend à une potentielle concurrence générique aux États-Unis au premier semestre 2017. Aprovel®/Avapro® enregistre un recul de son chiffre d’affaires de 7,0 % TCC, à 681 millions d’euros, essentiellement du fait de la concurrence des génériques en Europe où les ventes baissent de 13,5 % TCC à 127 millions d’euros, ainsi qu’au Japon (-10,6 % TCC à 82 millions d’euros). Dans les Marchés Émergents, hors Venezuela, les ventes ont progressé de 6,4 % TCC à 410 millions d’euros, reflétant principalement la bonne performance de la Chine (+9,1 % TCC à 239 millions Le chiffre d’affaires des autres produits prescrits n’est pas En 2016, le chiffre d’affaires des produits Santé Grand Public, s’est établi à 3 330 millions d’euros, en baisse de 4,6 % à données publiées et de 1,6 % TCC. Hors Venezuela, le chiffre d’affaires des produits de Santé Grand Public a augmenté de 1,4 % TCC. 146 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Les ventes aux États-Unis ont atteint 938 millions d’euros, soit une hausse de 3,8 % TCC, malgré une baisse des ventes de Allegra® OTC (-4,7 % TCC, à 243 millions d’euros) et de Nasacort® (-9,2 % TCC, à 90 millions d’euros) liée à un environnement plus concurrentiel. Dans les Marchés Émergents, le chiffre d’affaires a reculé de 7,9 % TCC, à 1 238 millions d’euros, reflétant l’impact du Venezuela ainsi que la baisse des ventes en Russie et en Chine. En Russie, les ventes ont été significativement impactées par la conjoncture économique locale difficile. Dans la zone Reste du monde, le chiffre d’affaires a atteint 275 millions d’euros, soit une hausse de 9,9 % soutenue par les ventes en Australie (+10,2 % TCC à 203 millions d’euros). En Europe, le chiffre d’affaires est resté stable à Au cours de l’année Sanofi et Boehringer Ingelheim (BI) ont œuvré à la finalisation des négociations amorcées en décembre 2015 consistant à échanger l’activité Santé animale de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public de BI. La clôture de cette transaction dans la majorité des position de Sanofi sur le marché de la Santé Grand Public. Une Entité Globale (GBU) Santé Grand Public a ainsi été créée et devient opérationnelle à compter du 1er janvier 2017\. Cela permet de conforter un positionnement dans (Vitamines, Minéraux et Compléments alimentaires, Toux et Rhume, Santé digestive et Douleur) et d’atteindre une taille critique dans des zones géographiques importantes. Le portefeuille Santé Grand Public va ainsi intégrer des produits tels que Pharmaton®, Bisolvon®, Mucosolvan®, Le chiffre d’affaires des produits Génériques s’est établi à 1 854 millions d’euros, en baisse de 3,3 % à données publiées, et en hausse de 0,7 % TCC et de 2,5 % TCC Les Marchés Émergents enregistrent un chiffre d’affaires de 785 millions d’euros, soit une progression de 1,8 % (6,1 % TCC hors Venezuela), soutenue par l’Amérique latine (hors Venezuela), la Turquie et la Chine. En Europe, le chiffre d’affaires reste stable à 802 millions d’euros. Aux États-Unis, le chiffre d’affaires est en hausse de 1,8 % TCC à 175 millions d’euros. Dans la zone Reste du Monde, les ventes atteignent 92 millions d’euros, en hausse de 1,2 % TCC, essentiellement en lien avec l’évolution des ventes des génériques au Japon (+1,5 % TCC, à 74 millions d’euros). Conformément à la feuille de route 2020, Sanofi a examiné toutes les options et a décidé d’engager un processus de dissociation de son activité Génériques en Europe afin de la céder. Sanofi recherchera un acquéreur potentiel afin d’optimiser les opportunités de croissance durable à moyen et long terme de cette activité. Sanofi confirme son engagement dans son activité Génériques dans les autres parties du monde et se concentrera davantage sur les Marchés Émergents afin de développer Sanofi ‰Document de référence 2016 | 147 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Chiffre d’affaires 2016 de l’activité Pharmacie par zone géographique 156 +13,6 % 345 +12,8 % 308 +56,9 % 908 +46,6 % 151 +73,6 % 233 +82,0 % 459 +62,2 % 1 141 +52,7 % 1 707 +16,4 % 2 737 +23,2 % 120 +566,7 % 475 +246,0 % 62 +40,0 % 384 +30,1 % 148 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 (d)A lasuitedelacre´ationdelaGBUSante´ GrandPublic,lesventesdeproduitsdecetteEntite´ ,pre´alablementcomprisesdanslaGBUMe´ decineGe´ ne´rale etMarche´ s E´ mergents, sontpre´ sente´ es,a` titred’information,surunelignedistincte,pourl’anne´ e2016ainsiquepourlesanne´esante´ rieures,parsouci Sanofi ‰Document de référence 2016 | 149 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 En 2016, le chiffre d’affaires de l’activité Vaccins atteint 4 577 millions d’euros, soit une hausse de 7,4 % à données publiées et de 8,8 % TCC. Cette hausse est essentiellement soutenue par les ventes des vaccins contre la grippe aux États-Unis, les ventes des vaccins Polio/Coqueluche/Hib dans les Marchés Émergents, ainsi que par les ventes de Dengvaxia, premier vaccin contre la dengue. Chiffre d’affaires 2016 et 2015 de l’activité Vaccins Vaccins contre la Grippe (dont Vaxigrip® et Fluzone®) Vaccins pour Voyageurs et autres Maladies Les Vaccins Polio/Coqueluche/Hib affichent un chiffre d’affaires de 1 495 millions d’euros, soit une progression de 12,7 % TCC. Dans les Marchés Émergents, les ventes de la franchise ont atteint 832 millions d’euros, soit une progression de 18,2 % TCC soutenue par la croissance des ventes d’Hexaxim® au Moyen-Orient et en Afrique (+238,1 % TCC à 205 millions d’euros), qui a compensé les perturbations locales du marché chinois affectant les ventes de la franchise (-59,9 % TCC, à 112 millions d’euros). Aux États-Unis, le chiffre d’affaires s’est établi à 405 millions d’euros, en hausse de 2,5 % TCC, la baisse 246 millions d’euros), ayant été compensée par la hausse des ventes d’Imovax® (+22,2 % TCC, à 55 millions d’euros). En 2016, Sanofi Pasteur a fait face à des retards de production de Pentacel®, qui se sont améliorés au Le chiffre d’affaires des Vaccins antigrippaux est en hausse de 16,6 % TCC à 1 521 millions d’euros. Cette performance est essentiellement liée à la hausse du (+24,4 % TCC, à 1 117 millions d’euros), reflétant le succès de la stratégie de différentiation de Sanofi Pasteur sur l’offre de vaccins antigrippaux. Les ventes de vaccins contre la grippe ont augmenté également dans les Marchés Émergents ainsi que dans la zone Reste du Monde, respectivement de 3,7 % TCC à 282 millions d’euros et de 8,3 % TCC à 39 millions d’euros, et ont diminué en Europe de 13,5 % TCC à 83 millions d’euros essentiellement du fait des ventes de Sanofi à Sanofi Pasteur MSD qui ont été différées sur 2017 en raison du rachat des stocks de Sanofi Pasteur MSD dans le cadre enregistrent un chiffre d’affaires de 633 millions d’euros, en hausse de 4,1 % TCC. Menactra® réalise 586 millions d’euros de ventes, en progression de 4,8 % TCC, soutenu par les ventes réalisées aux États-Unis (+4,4 % TCC à 516 millions d’euros) et reflétant notamment l’évolution des commandes du Centers for Disease Control and contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis. Dengvaxia®, premier vaccin contre la dengue, est à Cambodge, Costa Rica, Guatemala, Indonésie, Mexique, Thaïlande et Venezuela). Le chiffre d’affaires de Dengvaxia® s’est élevé à 55 millions d’euros, reflétant deux livraisons pour le programme public de vaccination contre la dengue aux Philippines, et les ventes au Brésil de la première dose du programme public de vaccination dans l’état de Paraná et des ventes sur le marché privé. Le chiffre d’affaires des vaccins Rappels adultes est en baisse de 15,5 % TCC, à 417 millions d’euros, reflétant la diminution des ventes aux États-Unis (-16,4 % TCC à 302 millions d’euros) du fait de la concurrence accrue sur Adacel®. Les ventes de la franchise ont également diminué en Europe (-29 % TCC, à 44 millions d’euros) en raison des difficultés d’approvisionnement de Repevax® et dans les Marchés Émergents (-7,4 % TCC, à 48 millions Le chiffre d’affaires des vaccins Voyageurs et autres maladies endémiques reste stable à 368 millions 150 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Chiffre d’affaires 2016 de l’activité Vaccins par zone géographique Le chiffre d’affaires (non consolidé) de Sanofi Pasteur MSD, joint-venture avec Merck & Co. en Europe, a atteint 940 millions d’euros, soit une progression de 14,1 % (à données publiées) sous l’effet de Gardasil® (+30,6 %, à 214 millions d’euros), de Hexyon® (nouveau vaccin d’euros) et Varivax® (vaccin contre la varicelle, +73 % à 54 millions d’euros). En mars 2016, Sanofi Pasteur et Merck ont annoncé leur intention de mettre un terme à leur coentreprise, Sanofi Pasteur MSD, afin de poursuivre séparément leur stratégie de développement en Europe. Sanofi Pasteur et MSD ont mis fin à leur coentreprise fin 1.A.6. Chiffre d’affaires par zone géographique Le tableau ci-dessous donne le chiffre d’affaires par zone géographique pour les années 2016 et 2015 : (e)A lasuited’unchangementdepre´ sentation,lesventes deproduitsn’appartenant pasa` Sanofi,delasocie´ te´ VaxServe,sontcomptabilise´ es,a` partirde 2016,surlaligneAutresrevenus.Parconse´ quent,leChiffred’affairesetlesAutresrevenusdespe´ riodescomparativesonte´ te´ repre´ sente´ s. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 151 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Aux États-Unis, le chiffre d’affaires est en hausse (5,1 % TCC) à 12 391 millions d’euros. La baisse des ventes de la franchise Diabète (-4,6 % TCC à 4 127 millions d’euros), ainsi que celles des Produits de prescription établis (-2,4 %TCC à 1 490 millions d’euros), sont compensées par les solides performances des Vaccins (+8,3 % à 2 540 millions d’euros) et des franchises Sclérose en plaques (+52,7 % à 1 141 millions d’euros), et Maladies rares (+9,4 % TCC à 1 014 millions d’euros). Dans les Marchés Émergents, le chiffre d’affaires atteint 9 593 millions d’euros, en hausse de 2,4 % TCC (+7 % TCC hors Venezuela). Cette croissance est soutenue par l’augmentation des ventes de Vaccins (+12,4 % TCC à 1 478 millions d’euros), et des franchises Maladies rares (+22,9 % TCC à 507 millions d’euros), et Diabète (+7 % TCC à 1 395 millions d’euros). En Asie, le chiffre d’affaires en Chine), soit une hausse de 4,5 % TCC reflétant la bonne performance de l’activité pharmaceutique (+8,4 % à 2 711 millions d’euros), qui a compensé la baisse des ventes Vaccins (-16,4 % TCC à 398 millions d’euros), notamment en Chine (-52,6 % à 153 millions d’euros), du fait des perturbations du marché local. Dans la région Afrique, Moyen-Orient et Asie du Sud, le chiffre d’affaires a atteint 2 764 millions d’euros, soit une hausse de 9,9 % soutenue par la performance enregistrée au Moyen-Orient (+8,5 % TCC à 1 226 millions d’euros) et en Afrique du Sud (+26,2 % TCC à 253 millions d’euros). Le 2 503 millions d’euros, soit une baisse de 7,1 % TCC, (+8,5 % TCC hors Venezuela). La performance de la région Amérique latine (hors Venezuela) est soutenue par l’augmentation des ventes enregistrées au Mexique (+5,8 % TCC à 548 millions d’euros), en Argentine (+47,3 % TCC à 267 millions d’euros), et en Colombie (+10 % TCC à 268 millions d’euros). Au Brésil, le chiffre d’affaires s’est établi à 983 millions d’euros, soit une hausse de 1,7 % TCC soutenue par la performance de la franchise Maladies rares, des produits Génériques et la contribution de Dengvaxia®. Dans la région Eurasie, le chiffre d’affaires s’est établi à 1 090 millions d’euros, soit une hausse de 5,2 % TCC, reflétant la forte progression des ventes en Turquie et en Ukraine, qui a plus que compensé la baisse des ventes en Russie (-7,1 % TCC à 499 millions d’euros). Le chiffre d’affaires de la Russie a été impacté par la baisse des ventes Santé Grand Public et de la franchise Oncologie, partiellement compensée par les fortes performances des Produits de prescription établis, des Vaccins, et de la franchise Diabète. En Europe, le chiffre d’affaires a atteint 8 679 millions d’euros, soit une hausse de 0,6 % TCC. Les performances des franchises Sclérose en plaques (+62,2 % TCC à 459 millions d’euros) et Maladies rares (+8,6 % TCC à 922 millions d’euros) ont compensé la baisse des ventes de Produits de prescription établis (-4,8 % TCC à 3 642 millions d’euros) et de Vaccins (-5,3 % TCC à 268 millions d’euros). Le chiffre d’affaires de la France s’est établi à 2 206 millions d’euros, soit une baisse de 1,9 % TCC, notamment du fait de la diminution des ventes Dans la zone Reste du Monde, le chiffre d’affaires est en diminution de 13,4 % TCC à 3 158 millions d’euros. Ceci est lié à la performance négative des Produits de (-25,7 % TCC à 1 420 millions 500 millions d’euros), et celle de la franchise Oncologie (-30,3 % TCC à 173 millions d’euros), partiellement compensée par les performances positives des franchises Sclérose en plaques, Maladies rares, et Santé Grand 1 688 millions d’euros (-24,8 % TCC), reflétant l’impact négatif de la concurrence des génériques de Plavix® (-54 % TCC à 355 millions d’euros), partiellement compensé par la performance de la franchise Maladies Les autres revenus sont composés essentiellement des correspondent à des activités courantes de Sanofi. À la suite d’un changement de présentation, les ventes de la société VaxServe de produits n’appartenant pas à Sanofi, sont comptabilisées, à partir de 2016, sur la ligne Autres revenus. Par conséquent, le Chiffre d’affaires et les Autres revenus des périodes comparatives ont été En 2016, les autres revenus ont augmenté de 10,7 % à 887 millions d’euros (contre 801 millions d’euros en 2015). VaxServe de produits n’appartenant pas à Sanofi. La marge brute s’élève à 24 006 millions d’euros (71,0 % du chiffre d’affaires) contre 23 942 millions d’euros en 2015 (70,3 % du chiffre d’affaires), soit une hausse de Le taux de marge brute de l’activité Pharmacie rapporté au chiffre d’affaires croît de 0,9 point à 72,4 %, reflétant l’amélioration de la productivité de l’outil industriel. En outre, les impacts positifs de la GBU Sanofi Genzyme, et de la franchise cardiovasculaire aux États-Unis, ont plus que compensé l’effet négatif de la baisse des ventes de la franchise Diabète aux États-Unis et de la concurrence des Le taux de marge brute de l’activité Vaccins rapporté au chiffre d’affaires reste stable à 62 %. 1.D. Frais de recherche et développement Les frais de recherche et développement (R&D) s’élèvent 2015) et représentent 15,3 % du chiffre d’affaires contre 14,9 % en 2015. Ils affichent une augmentation de 152 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 90 millions d’euros (soit +1,8 %), dont 88 millions d’euros dans l’activité Pharmacie (+1,9 %), et 2 millions d’euros Cette légère augmentation reflète, d’une part des mesures de contrôle des coûts et une diminution des dépenses liées à Praluent® et dupilumab, et d’autre part une augmentation liée au démarrage de plusieurs études de frais commerciaux et généraux s’élèvent à 9 486 millions d’euros (28,0 % du chiffre d’affaires), contre 9 382 millions d’euros en 2015 (27,5 % du chiffre d’affaires), en augmentation de 104 millions d’euros soit Les activités Pharmacie, et Vaccins génèrent des hausses de frais respectivement de 87 millions d’euros (+1,0 %), et 17 millions d’euros (+2,3 %). Cette augmentation reflète principalement les coûts de préparation des lancements de sarilumab (Kevzara™) et dupilumab (Dupixent™). 1.F. Autres produits et charges d’exploitation En 2016, les autres produits d’exploitation atteignent 355 millions d’euros (contre 254 millions d’euros en 2015) et les autres charges d’exploitation s’élèvent à 482 millions d’euros (contre 462 millions d’euros en 2015). Le solde des autres produits et charges d’exploitation représente une charge nette de 127 millions d’euros en 2016 contre une charge nette de 208 millions d’euros en 2015. Ces lignes intègrent des plus-values de cession de 40 millions d’euros en 2016 (contre 146 millions d’euros en 2015 qui concernaient principalement des actifs En 2016 ces montants comprennent la perception d’une indemnité de 192 millions d’euros octroyée à la suite de l’arbitrage d’un litige contractuel, et un paiement de 90 millions d’euros au titre du règlement d’un litige En outre, la variation positive des soldes entre 2016 et 2015 (81 millions d’euros) s’explique par la diminution des pertes de change opérationnelles liées aux activités de Sanofi au Venezuela qui sont passées de 240 millions d’euros en 2015 à 102 millions d’euros en 2016 (voir la Note D.26. aux états financiers consolidés). La charge d’amortissement des incorporels s’élève à Cette diminution de 445 millions d’euros décembre 2015 de la totalité de la valeur d’un droit d’accès à un examen prioritaire (priority review voucher, PRV) acquis en mai 2015 (245 millions de dollars) utilisé 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 dans le cadre du depôt d’une NDA auprès de la FDA aux États-Unis pour LixiLan ; et la baisse de la charge d’amortissement des actifs incorporels reconnus lors des acquisitions d’Aventis (482 millions d’euros en 2016 contre 637 millions d’euros en 2015), liée à l’arrivée en fin de cycle de vie de certains produits. En 2016, cette ligne enregistre une perte de valeur sur actifs incorporels de 192 millions d’euros contre une perte de valeur de 767 millions d’euros 2015. La ligne inclut en 2016 une perte de valeur nette de recherche et développement dans les secteurs Pharmacie et Vaccins ; et la dépréciation de droits relatifs à En 2015, la ligne enregistrait une perte de valeur nette de 340 millions d’euros relative à des projets de recherche et développement dans les secteurs Pharmacie et Vaccins, principalement Synvisc-One® dans l’arthrose de la hanche et le projet de vaccin contre le rotavirus (Shantha) ; et la dépréciation de droits relatifs à Pharmacie (427 millions d’euros), principalement Afrezza® aux États-Unis à la suite de la rupture de l’accord de licence et de collaboration avec MannKind Corporation et Auvi-Q®/Allerject® aux États-Unis et au Canada qui a fait l’objet d’un rappel volontaire au 4ème trimestre 2015. 1.I. Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des Les ajustements de juste valeur de passifs reconnus lors des acquisitions, conformément à la norme comptable IFRS 3R, représentent une charge nette de 135 millions d’euros contre une reprise nette de 53 millions d’euros en Ces ajustements sont essentiellement liés au complément de prix dû à Bayer résultant d’une transaction réalisée par Genzyme antérieurement à son acquisition (charge de 78 millions d’euros en 2016, contre 104 millions d’euros en 2015) et à l’augmentation de la valeur de marché des certificats de valeur conditionnelle (contingent value rights, CVR) émis par Sanofi dans le cadre de l’acquisition de Genzyme, qui représente une charge de 58 millions d’euros en 2016 contre une reprise nette de 143 millions d’euros en 2015 (voir la note D.18. aux états financiers consolidés). 1.J. Coûts de restructuration et assimilés Les coûts de restructuration et assimilés représentent une charge de 879 millions d’euros en 2016 contre En 2016, les coûts de restructuration correspondent la mise en œuvre d’un plan de transformation de l’organisation de Sanofi en France (457 millions d’euros), ainsi que dans le reste du monde, Sanofi ‰Document de référence 2016 | 153 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 dans le cadre du plan stratégique 2020. Depuis le janvier 2016, ces coûts comprennent des coûts assimilés relatifs à certains programmes de transformation de Sanofi. Il s’agit de programmes s’inscrivant dans la stratégie de transformation annoncée en novembre 2015 et destinés à la mise en œuvre d’une solution globale de systèmes d’information, à la standardisation et à la vers une plateforme de services mondiale. Voir note D.27. aux états financiers consolidés. 1.K. Autres gains et pertes, litiges Fin décembre 2016, Sanofi Pasteur et MSD (connu sous le nom de Merck aux E´ tats-Unis et au Canada) ont mis fin à leur coentreprise Sanofi Pasteur MSD (SPMSD). Le résultat de cession, avant effet d’impôt, lié à la sortie des titres de la coentreprise détenus par Sanofi, s’élève à Le résultat opérationnel ressort à 6 534 millions d’euros sur l’année 2016 contre 5 624 millions d’euros sur l’année 2015, en hausse de 16,2 %, reflétant principalement la baisse des charges d’amortissements des incorporels, la baisse de perte de dépréciation des incorporels, ainsi que le résultat de cession de la coentreprise Sanofi Pasteur MSD. La charge financière nette s’élève à 856 millions d’euros en 2016 contre 381 millions d’euros en 2015, soit une augmentation est principalement liée à la dépréciation des titres de la société Alnylam (457 millions d’euros) reflétant la baisse de la valeur de marché des titres à la l’essentiel lors de la décision par développement de revusiran le 5 octobre 2016. Les frais financiers directement liés à la dette financière nette (voir définition à la section « 4/ Bilan consolidé » ci-après), ont atteint 218 millions d’euros en 2016 contre 274 millions d’euros en 2015, reflétant une baisse du coût Les charges d’intérêt liées aux provisions pour retraites, s’élèvent, en 2016 comme en 2015, à 114 millions 1.N. Résultat avant impôts et sociétés mises en Le résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence s’élève à 5 678 millions d’euros en 2016 contre 5 243 millions d’euros en 2015, en hausse de 8,3 %. en 2016 contre 13,5 % en 2015. L’évolution du taux d’impôt est liée principalement au mix géographique des résultats et des taux d’impôt applicables par territoire ainsi que de l’impact du changement des taux d’imposition notamment en France et au Japon. (voir note D.30. aux L’évolution des charges d’impôts est notamment liée aux effets d’impôts sur les amortissements et dépréciations des actifs incorporels, et sur les coûts de restructuration, respectivement 694 millions d’euros et 95 millions d’euros en 2016, contre 1 019 millions d’euros et 273 millions Le taux effectif d’imposition sur le résultat net des activités(1) est un indicateur alternatif de performance. Il est calculé sur le résultat opérationnel des activités avant résultat net des sociétés mises en Contrôlants, diminué des produits et charges financiers. Sanofi considère que la présentation de cet indicateur alternatif, utilisé par la Direction, est également utile pour les investisseurs puisqu’il permet d’analyser le coût effectif d’imposition sur nos activités opérationnelles courantes. Il ne doit cependant pas se substituer au taux effectif d’imposition sur le résultat net consolidé. Ce taux effectif d’imposition ressort à 23,3 % en 2016, contre 21,7 % en 2015. Le taux provient essentiellement du mix géographique des résultats des entités de Sanofi, de l’impact fiscal de l’élimination des marges intragroupe sur les stocks et de procédures de résolutions de contentieux récents avec les autorités fiscales de plusieurs pays qui ont eu un effet favorable, ainsi que de l’impact du changement des taux d’imposition notamment en Italie, au Japon, en Hongrie et en France. En 2015, les effets de la modification en France de l’imposition des dividendes suite à la jurisprudence de la CJUE et la Loi de Finances rectificative 2015 qui en a découlé, ont eu un effet favorable. Le tableau ci-dessous pre´sente la re´conciliation entre le taux effectif d’imposition (base´ sur le re´sultat net consolide´) et le taux effectif d’imposition du re´sultat net des activite´s : De´ pre´ ciation des titres de la Les charges d’impôts représentent 1 326 millions d’euros en 2016 contre 709 millions d’euros en 2015, soit un taux effectif d’imposition sur le résultat net consolidé de 23,4 % (a)Lesre´sultatsdel’activite´ Sante´ Animalesontpre´ sente´s se´pare´ menten 154 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 1.S. Résultat net de l’ensemble consolidé 1.T. Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants La part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants ressort à 91 millions d’euros en 2016 contre 101 millions d’euros en 2015\. Elle intègre principalement la quote-part de bénéfice avant impôts, versée à BMS, qui provient des territoires gérés par Sanofi (86 millions d’euros contre 94 millions d’euros en 2015) et dont la baisse est directement liée à la concurrence des génériques du clopidogrel (principe actif du Plavix®) et de l’irbesartan (principe actif d’Aprovel®) en 1.U. Résultat net consolidé – Part attribuable aux résultat net consolidé – Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi s’élève à 4 709 millions d’euros contre 4 287 millions d’euros en 2015. Le résultat de base par action s’établit à 3,66 euros en 2016 contre 3,28 euros en 2015 (en hausse de 11,6 %), sur la base d’un nombre moyen d’actions en circulation de 1 286,6 millions en 2016 contre 1 306,2 millions en 2015. Le résultat dilué par action s’établit à 3,63 euros en 2016 contre 3,25 euros en 2015 (en hausse de 11,7 %), tenant compte d’un nombre moyen d’actions après dilution de 1 296 millions en 2016 et 1 320,7 millions en 2015. 1.P. Quote-part du résultat net des sociétés mises en La quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence représente un produit de 134 millions d’euros en 2016 contre une charge de 22 millions d’euros en Ce poste intègre principalement la quote-part de résultat de Regeneron (produit de 126 millions d’euros en 2016 contre une charge de 54 millions d’euros en 2015). 1.Q. Résultat net de l’ensemble consolidé hors activité Santé animale destinée à être échangée Le résultat net de l’ensemble consolidé hors activité Santé animale destinée à être échangée s’élève à 4 486 millions d’euros en 2016 contre 4 512 millions d’euros en 2015. 1.R. Résultat net de l’activité Santé animale destinée à En application d’IFRS 5, le résultat net de l’activité Santé animale est présenté sur la ligne Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être échangée (voir les Notes D.2. et D.36. aux états financiers consolidés). Ce résultat représente un produit de 314 millions d’euros en 2016 contre une charge de 124 millions d’euros 2015. Le résultat opérationnel de l’activité Santé animale s’élève à 678 millions d’euros en 2016, contre 101 millions d’euros en 2015. Cette augmentation s’explique principalement l’arrêt des amortissements d’actifs corporels et incorporels à compter de leur classement fin 2015 dans la ligne Actifs destinés à être échangés selon dispositions de la norme IFRS 5. Les charges d’impôts s’élèvent à 359 millions d’euros, contre 216 millions 2/ Résultats sectoriels de l’année 2016 Le résultat opérationnel des activités de Sanofi (défini à la section « 3.1.10. Annexe – définition des données financières » 27,5 % du chiffre d’affaires contre 27,3 % en 2015. Les résultats opérationnels des activités des années 2016 et 2015 sont présentés ci-dessous : (a)À la suite d’un changement de présentation, les ventes de produits n’appartenant pas à Sanofi, de la société VaxServe, sont comptabilisés, à partir de Sanofi ‰Document de référence 2016 | 155 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Les résultats sectoriels et le résultat net des activités des exercices 2016 et 2015 sont présentés ci-après. Quote-part du résultat net des sociétés mises en Part attribuable aux intérêts non contrôlants Quote-part du résultat net des sociétés mises en Part attribuable aux intérêts non contrôlants (a)À la suite d’un changement de présentation, les ventes de produits n’appartenant pas à Sanofi, de la société VaxServe, sont comptabilisés, à partir de (a)À la suite d’un changement de présentation, les ventes de produits n’appartenant pas à Sanofi, de la société VaxServe, sont comptabilisés, à partir de Les résultats opérationnels des activités Pharmacie et Vaccins sont présentés ci-dessous : Quote-part du résultat net des sociétés mises en Part attribuable aux intérêts non contrôlants 156 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Quote-part du résultat net des sociétés mises en Part attribuable aux intérêts non contrôlants (a)À la suite d’un changement de présentation, les ventes de produits n’appartenant pas à Sanofi, de la société VaxServe, sont comptabilisés, à partir de Le Résultat net des activités est un indicateur alternatif de Résultat net des activités et la réconciliation avec le Résultat net consolidé – Part attribuable aux ActionnairesdeSanofi,voir les sections « 3.1.2. Chiffres clés 2016 – 2.C. Résultat net des activités » et « 3.1.10. Annexe – définition des données financières ». Le résultat net des activités en 2016 atteint 7 308 millions d’euros, en baisse de 0,9 % par rapport à 2015 (7 371 millions d’euros). Il comprend le résultat net des activités de la Santé animale à hauteur de 476 millions d’euros en 2016 contre 368 millions d’euros en 2015. Le résultat net des activités hors Santé animale s’élève à Tableau synthétique des flux de trésorerie consolidés d’euros en 2015. Il représente un ratio de 20,2 % du chiffre d’affaires en 2016, alors que celui de 2015 était de 2.C. Bénéfice net par action des activités Sanofi présente également un Bénéfice net par action des activités (BNPA des activités). Ce dernier est un indicateur alternatif de performance que Sanofi définit comme le résultat net des activités divisé par la moyenne pondérée Le BNPA des activités s’établit à 5,68 euros en 2016 contre 5,64 euros en 2015, en hausse de 0,7 %, sur la base d’un nombre moyen d’actions en circulation de 1 286,6 millions en 2016 contre 1 306,2 millions en 2015. Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles excluant l’activité Santé animale Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement excluant l’activité Santé animale Flux de trésorerie liés aux activités de financement excluant l’activité Santé animale Incidence sur la trésorerie de la variation des taux de change Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles excluant l’activité Santé animale destinée à être échangée s’élèvent à 7 838 millions d’euros en 2016 contre 8 290 millions d’euros en 2015. En 2016, la marge brute d’autofinancement excluant le résultat net issu de l’activité Santé animale destinée à être 7 235 millions d’euros en 2015. Le besoin en fonds de roulement décroît de 828 millions d’euros en 2016, contre Sanofi ‰Document de référence 2016 | 157 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 une diminution de 1 055 millions d’euros en 2015, montrant une augmentation des dettes fournisseurs de 447 millions d’euros et un diminution des comptes clients Sanofi encourt un risque de retard ou de défaut de la part de ses clients constitués principalement de grossistes, de distributeurs, de pharmacies, d’hôpitaux, de cliniques et d’agences gouvernementales (voir section « 3.1.8. Facteurs de risques – 2. Risques liés à l’activité de Sanofi – Sanofi encourt un risque de défaut de paiement de la part de ses clients »). Sur l’ensemble de l’entreprise, le niveau des créances échues à plus de 12 mois, correspondant principalement à des créances auprès d’organismes publics. Il est passé de 159 millions d’euros au 31 décembre 2015 à 198 millions d’euros au 31 décembre 2016 (voir la note D.10. aux états financiers consolidés). destinée à être échangée représentent un solde négatif incorporelles s’élèvent à 2 083 millions d’euros (contre 2 772 millions d’euros en 2015). Elles correspondent industriels et de recherche (1 267 millions d’euros contre 1 163 millions d’euros en 2015) ainsi qu’aux paiements essentiellement liés à des accords de licence ou de collaboration (668 millions d’euros contre 1 465 millions Les investissements financiers de l’année 2016 s’élèvent à 634 millions d’euros nets de la trésorerie des sociétés 362 millions d’euros en 2015. Cette ligne comprend en 2016 la contribution dans la coentreprise Onduo et Les produits de cessions nets d’impôts (209 millions participation Nichi-Iko Pharmaceutical Co., Inc. et à la cession des droits relatifs au produit Oenobiol. En 2015, les produits de cession nets d’impôts s’élevaient à 211 millions d’euros et concernaient principalement la Pharmaceuticals et à la cession des droits relatifs au produit Sklice® à Arbor Pharmaceuticals LLC aux États- Les flux de trésorerie liés aux activités de financement l’activité Santé animale destinée à être échangée présentent un solde négatif de 4 101 millions d’euros en 2016 contre 3 578 millions d’euros en 2015. En 2016, ils intègrent notamment un recours au financement externe de 2 293 millions d’euros (contre un recours au financement externe de 1 346 millions d’euros en 2015), des mouvements sur le capital de Sanofi (achats d’actions propres nets des augmentations de capital) pour 2 603 millions d’euros (contre 1 211 millions d’euros en 2015), et le versement de dividendes aux actionnaires de La variation nette de la trésorerie excluant l’activité Santé animale à l’actif du bilan au cours de l’année 2016 correspond à une augmentation de 1 125 millions d’euros contre une augmentation de 1 469 millions d’euros en Les flux de trésorerie de l’activité Santé animale, inclus en actifs destinés à être cédés ou échangés, présentent un solde positif de 339 millions d’euros en 2016 contre 361 millions d’euros en 2015. Cela comprend des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles s’élevant à 346 millions d’euros en 2016 (contre 630 millions d’euros d’investissement représentant un solde de 126 millions d’euros (contre 246 millions d’euros en 2015), ainsi que des flux de trésorerie liés aux activités de financement pour 111 millions d’euros (contre un solde de -23 millions Au 31 décembre 2016, le total du bilan s’élève à 104 672 millions d’euros contre 102 321 millions d’euros au 31 décembre 2015, en augmentation de 2 351 millions La dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie de Sanofi s’établit à 8 206 millions d’euros au 31 décembre 2016 contre 7 254 millions d’euros au 31 décembre 2015. Sanofi estime que la revue de cet indicateur alternatif de performance par la Direction est utile pour suivre le niveau global de liquidités et des ressources en capital. Il est défini comme la somme de la dette financière (court terme et long terme) et des instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette, diminuée du montant de la instruments dérivés de taux et de change dédiés à la 158 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Emprunts a` long terme – partie a` plus d’un an Emprunts a` court terme et part a` court terme de la dette a` long terme Tre´ sorerie et e´ quivalents de tre´ sorerie Instruments de´ rive´ s de taux et de change de´ die´s a` la couverture de la dette financie` re Dette, nette de la tre´ sorerie et des e´ quivalents de tre´ sorerie Sanofi utilise également le ratio d’endettement, indicateur alternatif de performance, considéré pertinent pour évaluer le risque lié au financement. Ce ratio de la « dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie » sur le total des capitaux propres passe de 12,5 % en 2015 à 14,2 % en 2016. L’endettement financier au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015 est détaillé (par nature, par échéance, par taux d’intérêt et par devise) en note D.17. Sanofi estime que les flux de trésorerie futurs liés aux activités opérationnelles seront suffisants pour rembourser sa dette. Les financements en place au 31 décembre 2016, au niveau de la Société Sanofi, ne sont pas comportent ni clause d’indexation des marges ni Les autres principales évolutions du bilan sont résumées Le total des capitaux propres s’établit à 57 724 millions d’euros au 31 décembre 2015. Cette baisse nette consolidé de l’année 2016 (4 800 millions d’euros), et la variation des écarts de conversion (1 090 millions d’euros, essentiellement sur le dollar) ; (versement du dividende au titre de l’exercice 2015 pour 3 759 millions d’euros) et les rachats d’actions Au 31 décembre 2016, Sanofi détenait 20 millions de ses propres actions inscrites en diminution des capitaux propres, représentant 1,55 % du capital. Les postes Écarts d’acquisition et Autres actifs (51 166 millions d’euros) diminuent de Š en réduction, les amortissements et dépréciations de la période (2 012 millions d’euros) ; Š en augmentation, la reprise du portefeuille de vaccins détenus jusqu’alors par la coentreprise Sanofi Pasteur MSD (465 millions d’euros), ainsi que la revalorisation en euros des actifs libellés en devises (938 millions Le poste Participations dans les sociétés mises en (2 890 millions d’euros) augmente de 214 millions d’euros, essentiellement en raison de l’intégration de la quote-part du résultat de Regeneron. Les Autres actifs non courants (2 820 millions d’euros) sont en augmentation de 95 millions d’euros. Les variations de l’exercice comprennent la dépréciation des titres d’Alnylam (457 millions d’euros), et le complément de prix comptabilisé dans le cadre de la cession de la Les Provisions et autres passifs non courants (8 834 millions d’euros) affichent une baisse de 335 millions d’euros, principalement liée à la reprise de Les impôts différés actifs nets (2 377 millions d’euros) sont en augmentation de 558 millions d’euros, principalement en raison des renversements d’impôts différés passifs liés à la revalorisation des immobilisations Les passifs liés à des regroupements d’entreprises et à des intérêts non contrôlants (1 576 millions d’euros) sont en augmentation de 325 millions d’euros. Ce poste comprend, au 31 décembre 2016, un complément de prix de 354 millions d’euros basé sur un pourcentage des futures ventes réalisées par Sanofi Pasteur sur les anciens produits de la coentreprise SPMSD. Les Actifs destinés à être cédés ou échangés et les Passifs liés aux actifs destinés à être cédés ou échangés (respectivement 6 421 millions d’euros et 1 195 millions d’euros) correspondent essentiellement aux actifs et passifs de l’activité Santé animale destinée à être Les engagements hors bilan au 31 décembre 2016 sont présentés dans les notes D.18. et D.21. aux états engagements relatifs à des regroupements d’entreprises (essentiellement compléments de prix) ainsi que les principaux accords de collaboration en recherche et Sanofi ‰Document de référence 2016 | 159 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 La note D.22.e) aux états financiers consolidés 2016 détaille les principaux engagements contractuels résultant Le 2 janvier 2017, Sanofi et Boehringer Ingelheim ont confirmé la clôture de la transaction stratégique signée en juin 2016, consistant à échanger l’activité Santé animale de Sanofi (« Merial ») contre l’activité Santé Grand Public (CHC), de Boehringer Ingelheim (BI) dans la plupart des pays en date du 1er Janvier 2017. Cette étape marque négociations exclusives en décembre 2015. La clôture de l’acquisition de Merial au Mexique et l’échange de Merial avec l’activité Santé Grand Public BI en Inde ont été retardés et devraient être finalisés au début de 2017. Après prise en compte des ajustements préliminaires des valeurs d’entreprises, les valeurs d’échange des deux activités ont été provisoirement arrêtées à 10,3 milliards d’euros pour l’activité Santé animale de Sanofi et à 6,2 milliards d’euros pour l’activité Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim. Ces valeurs diffèrent des montants annoncés lors de la signature de l’accord d’exclusivité en ce qu’elles sont ajustées des éléments de besoin en fonds de roulement des deux activités et n’incluent pas les montants des transferts intervenant de manière décalée dans certains pays. La cession de l’activité Santé animale donnera lieu en 2017 à un résultat de cession de l’ordre de 4,3 milliards d’euros net d’impôts, hors impact des ajustements de prix provisoire du prix d’acquisition de l’activité Santé Grand Public de BI (CHC), conduira à la constatation d’un écart l’ordre de 2 milliards d’euros après l’allocation de 4 milliards d’euros en actifs incorporels. Depuis le 4 janvier 2017, Soliqua™ 100/33 (insuline glargine 100 unités/ml et lixisénatide 33 mcg/ml, solution injectable) est disponible sur prescription médicale dans les officines des États-Unis. Soliqua™ 100/33 est indiqué dans inadéquatement contrôlé par insuline basale (à raison d’une dose inférieure à 60 unités par jour) ou par européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché européen à Suliqua™, cette même association à dose fixe titrable en une prise par jour d’insuline glargine et de lixisénatide, dans le traitement du diabète de type 2 de l’adulte. Suliqua™ est autorisé en association avec la metformine pour améliorer le contrôle glycémique quand il n’a pas été obtenu avec de la metformine seule ou en association avec un autre antidiabétique oral ou une En janvier 2017, un tribunal de District a accordé une injonction empêchant, à partir du 21 février 2017, la commercialisation, la vente et la fabrication de Praluent® aux E´ tats-Unis pendant la validité de deux brevets d’Amgen. Sanofi et Regeneron ont déposé une requête pour demander une suspension de cette injonction dans l’attente de l’issue de l’ appel du jugement ayant reconnu la validité des brevets d’Amgen relatifs à des inhibiteurs de PCSK9 ainsi que de la décision d’injonction (pour plus d’informations, voir note D.22.b aux états financiers consolidés et la section « 2.6.1. Litiges »). En janvier 2017, Kevzara™ (sarilumab) a été homologué au Canada pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère de l’adulte. En janvier 2017, la FDA a approuvé la mise à disposition de Xyzal® Allergy 24HR sur le marché de l’automédication (OTC) dans le traitement symptomatique des allergies saisonnières et perannuelles. Deux présentations de Xyzal® seront désormais disponibles en automédication – en comprimés de 5 mg pour les patients à partir de six ans et en solution buvable de 0,5mg /ml pour les patients à partir de deux ans. Xyzal® est un antihistaminique par voie orale ayant donné la preuve de son efficacité pendant A taux de change constants, Sanofi anticipe que l’évolution du bénéfice net des activités(2) par action (BNPA des activités) en 2017 sera de stable à -3 % par rapport à 2016, résultat net des activités s’élève à 7 308 millions d’euros soit 5,68 euros par action (voir « 3.1.2. Chiffres clés 2016 – 2. Ces perspectives ont été élaborées selon des méthodes l’établissement des informations historiques. Elles ont été établies sur la base d’hypothèses définies par la Société et ses filiales, notamment concernant les éléments suivants : Š la croissance des marchés nationaux dans lesquels Š le niveau du remboursement des soins de santé, ainsi que les réformes portant sur la réglementation des prix et les autres mesures gouvernementales relatives à Š l’évolution de la concurrence en termes de produits Š le respect des droits de propriété intellectuelle ; la politique de maîtrise des coûts Š l’évolution des cours de change et des taux d’intérêt ; Š et le nombre moyen d’actions en circulation. 160 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Certaines de ces informations, hypothèses et estimations, émanent ou reposent, entièrement ou en partie, sur des appréciations et des décisions de la direction de Sanofi qui pourraient évoluer ou être modifiées dans le futur. 1/ Incidence de la concurrence des produits génériques et des biosimilaires Le chiffre d’affaires des produits phares a continué à subir une érosion en 2016 en raison de la concurrence des produits génériques et de biosimilaires. Sanofi estime qu’il n’est pas possible d’affirmer avec certitude quel niveau de chiffre d’affaires aurait été atteint en l’absence de concurrence des produits génériques, toutefois il est en mesure de faire une estimation de l’impact qu’a eu cette concurrence pour chacun des produits concernés. II ressort de la comparaison du chiffre d’affaires consolidé des années 2016 et 2015 (voir « 3.1.4. Comptes consolidés de l’année 2016 – 1.A. Chiffre d’affaires ») que la concurrence des génériques a représenté en 2016 une perte de 676 millions d’euros de chiffre d’affaires à données publiées. Le tableau ci-après présente l’impact par produit. Sanofi estime que l’érosion liée à la concurrence des produits génériques se poursuivra en 2017, avec un impact négatif sur le résultat net. Les produits qui sont susceptibles d’être touchés par cette concurrence en 2017 concurrence des produits génériques en 2016, mais pour lesquels on peut raisonnablement estimer que les ventes seront encore réduites en 2017 : Aprovel®, Lantus®, Lovenox®, Plavix® et Renagel®/Renvela® en Europe ; Ambien®, Lantus®, Lovenox®, et Taxotere® aux États- Unis ; et Allegra®, Amaryl®, Aprovel®, Myslee®, Lantus®, Plavix® et Taxotere® au Japon. En outre, Sanofi s’attend à la concurrence de génériques pour Renagel® / Renvela® aux États-Unis au premier semestre 2017. Concernant le cas particulier de Lantus® aux États-Unis, Sanofi a conclu en septembre 2015 un accord transactionnel avec Eli Lilly (Lilly) concernant des brevets L’accord a mis un terme à une action en contrefaçon de concurrent de Lantus® SoloSTAR® par Lilly. Sanofi et Lilly ont convenu de mettre un terme à cette action ainsi qu’aux autres procédures semblables qui les opposaient dans le redevances à Sanofi en contrepartie d’une licence portant sur certains brevets de Sanofi. Aux États-Unis, Lilly a débuté la commercialisation de son insuline glargine mi-décembre 2016. Lantus® aux E´ tats-Unis ne figure pas dans le tableau ci-dessus car Sanofi estime qu’il serait inexacte d’associer le de´ clin des ventes de ce produit aux E´ tats-Unis en 2016 a` la concurrence des biosimilaires, cette baisse e´ tant principalement le reflet de la baisse du prix moyen de ce produit. L’accord ne porte pas sur Lantus® sous forme de solution injectable en flacon, Toujeo® ou des produits de combinaison (voir la section Sanofi ‰Document de référence 2016 | 161 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 « 2.5. Litiges – Litige relatif aux brevets Lantus® et Lantus® SoloStar® » pour plus d’information). En 2016, le chiffre d’affaires net consolidé généré par l’ensemble des produits dans les pays actuellement concernés par la concurrence des produits génériques ou dans ceux où la concurrence des produits génériques est 7 567 millions d’euros dont 4 434 millions d’euros aux États-Unis (incluant le chiffre d’affaires de Lantus® de 3 528 millions d’euros et de Renagel®/Renvela® de 764 millions d’euros), 2 276 millions d’euros en Europe et 857 millions d’euros au Japon. L’impact négatif sur le chiffre d’affaires 2017 devrait représenter une partie importante de ces ventes, mais cet impact dépendra d’un certain nombre de facteurs, tels que les dates de mise sur le marché des produits génériques en 2017, les prix de vente de ces produits, et l’issue des litiges potentiels. 2/ Avertissement sur les prévisions et les Ce document contient des déclarations prospectives (au sens du US Private Securities Litigation Reform Act of 1995). Ces déclarations ne constituent pas des faits historiques. Ces déclarations comprennent des projections et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs, des intentions et des attentes concernant des résultats financiers, des événements, des opérations, des services futurs, le développement de produits et leur potentiel ou les performances futures. Ces déclarations prospectives peuvent souvent être identifiées par les mots « s’attendre à », « anticiper », « croire », « avoir l’intention de », « estimer » ou « planifier », ainsi que par d’autres termes similaires. Bien que la direction de Sanofi estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs sont alertés sur le fait que ces déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de Sanofi, qui peuvent impliquer que les résultats et événements effectifs réalisés diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les informations et Ces risques et incertitudes comprennent notamment les incertitudes inhérentes à la recherche et développement, les futures données cliniques et analyses, y compris postérieures à la mise sur le marché, les décisions des autorités réglementaires telles que la FDA ou l’EMA, d’approbation ou non, et à quelle date, de la demande de dépôt d’un médicament, d’un procédé ou d’un produit biologique pour l’un de ces produits candidats, ainsi que leurs décisions relatives à l’étiquetage et d’autres facteurs commercial de ces produits candidats, l’absence de garantie que les produits candidats s’ils sont approuvés seront un succès commercial, l’approbation future et le capacité de l’entreprise à saisir des opportunités de intellectuelle et les litiges en cours ou futurs relatifs ainsi que leur issue, l’évolution des cours de change et des taux d’intérêt, l’impact des initiatives de maîtrise des coûts et leur évolution, le nombre moyen d’actions en circulation ainsi que ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par Sanofi auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et de la Securities and Exchange Commission (SEC), y compris ceux énumérés dans la section 3.1.8. « Facteurs de risque » de Sanofi ne prend aucun engagement de mettre à jour les informations et déclarations prospectives sous réserve de la réglementation applicable notamment les articles 223-1 et suivants du règlement général de l’AMF. 3.1.7. Comptes annuels de la Société Sanofi Les états financiers de Sanofi au 31 décembre 2016 se caractérisent par les principaux montants et opérations Le total du bilan s’élève au 31 décembre 2016 à 89 722 millions d’euros contre 86 100 millions d’euros à fin décembre 2015, soit une augmentation de 3 622 millions L’actif immobilisé s’élève à 53 196 millions d’euros, en augmentation de 512 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2015. Cette variation est principalement due Š dans le cadre du programme de rachat autorisé par l’assemblée générale du 4 mai 2015, Sanofi a acquis 18 764 233 actions de janvier à avril 2016 pour un montant total de 1 400 millions d’euros (hors frais) ; Š l’assemblée générale mixte des actionnaires de Sanofi du 4 mai 2016 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois. Dans ce cadre, le Groupe a racheté 19 927 202 actions pour un montant total de 1 499 millions (hors frais) ; Š le conseil d’administration du 28 avril 2016 a décidé d’annuler 22 561 090 actions auto-détenues pour une valeur nette comptable de 1 700 millions d’euros ; Š cession des titres Sanofi-aventis Fipart à la filiale Secipe pour un montant de 103 millions d’euros. L’actif immobilisé est principalement constitué de titres de participation qui totalisent 48 988 millions d’euros, soit L’actif circulant s’élève à 35 658 millions d’euros, en augmentation de 3 332 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2015. L’actif circulant est principalement constitué de créances sur les sociétés du Groupe. Ces comptes-courants s‘élèvent à 24 358 millions d’euros 162 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Les placements et dépôts à court terme s’élèvent à 8 465 millions d’euros au 31 décembre 2016 contre 7 414 millions d’euros au 31 décembre 2015. actionnaires de Sanofi du 4 mai 2016 autorisant un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois, le Groupe a racheté 20 000 actions pour un montant de 1 million d’euros affectées à la couverture de plans d’attribution d’actions de performance et comptabilisées sur la ligne placements et dépôts à court Dans le cadre du contrat de liquidité, en 2016, Sanofi a acquis 2 110 240 actions propres qui ont intégralement été cédées. Sanofi ne détient pas d’actions propres au titre du contrat de liquidité au 31 décembre 2016. Au passif, les capitaux propres s’élèvent à 34 565 millions d’euros et représentent 38,5 % du total du bilan, en diminution de 598 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2015. Cette variation est principalement due Š le résultat de l’année 2016 s’élève à 4 542 millions Š la distribution d’un dividende de 3 759 millions d’euros en 2016 au titre de l’exercice 2015 ; 22 561 090 actions auto-détenues soit un impact de Š la création d’actions nouvelles émises dans le cadre de plan de souscription d’actions pour 219 millions Š la création d’actions nouvelles émises dans le cadre de l’augmentation de capital réservée aux salariés pour Les provisions pour risques et charges présentent une diminution de 110 millions d’euros principalement imputable à une reprise de 119 millions d’euros des Les dettes s’élèvent à 52 870 millions d’euros à fin 2016 contre 48 872 millions d’euros à fin 2015, soit une augmentation de 3 998 millions d’euros. Cette variation est imputable principalement à trois éléments : Š une augmentation des dettes vis-à-vis des sociétés du Groupe, qui s’élèvent au 31 décembre 2016 à 33 512 millions d’euros contre 31 461 millions d’euros à fin 2015, soit une augmentation de 2 051 millions Š une augmentation des emprunts obligataires d’un montant de 1 989 millions d’euros qui s’explique principalement par la mise en place le 29 mars 2016 et le 6 septembre 2016 de deux émissions obligataires respectivement d’un montant de 1 800 millions d’euros 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 et d’un montant de 3 000 millions d’euros et également par le remboursement des emprunts obligataires arrivés à échéance, le 29 mars 2016 pour un montant de 1 500 millions de dollars US et le 18 mai 2016 pour un montant de 1 500 millions d’euros ; Š une augmentation de 432 millions d’euros de la dette pourrait restituer aux filiales de l’intégration fiscale du Les produits et charges d’exploitation dégagent un solde négatif de 903 millions d’euros en 2016 contre un solde négatif de 1 028 millions d’euros en 2015. Le résultat financier s’élève à 4 670 millions d’euros en contre 9 972 millions d’euros en 2015. Š de dividendes reçus des filiales pour 5 206 millions d’euros en 2016 contre 10 243 millions d’euros en Š d’un produit d’intérêts versés net des intérêts reçus sur les prêts, emprunts et comptes courants des filiales pour 156 millions d’euros en 2016 contre un produit de 126 millions d’euros en 2015 ; Š et du solde des charges d’intérêts sur emprunts tiers intérêts sur placement qui s’élève à 276 millions d’euros au titre de l’exercice 2016 contre 310 millions d’euros au titre de l’exercice 2015. Les produits et charges exceptionnels se traduisent par un produit net de 946 millions d’euros en 2016 contre 553 millions d’euros en 2015. Le résultat exceptionnel 896 millions d’euros en 2016 contre 867 millions d’euros Compte tenu d’une charge d’impôt totale de 171 millions d’euros, le résultat net de l’exercice 2016 s’élève à 4 542 millions d’euros contre 9 323 millions d’euros pour Sanofi n’a pas pris au cours de l’exercice 2016 de 4/ Créances clients et dettes fournisseurs La Loi de Modernisation de l’Économie a instauré à compter du 1er janvier 2009 un plafond des délais de règlement à 60 jours à compter de la date d’émission de la facture (ou 45 jours fin de mois). Lorsque ce seuil est dépassé, les fournisseurs français de la Société ont droit à des pénalités de retard de paiement correspondant au minimum à 3 fois le taux de l’intérêt légal. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 163 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Au 31 décembre 2016, les créances clients présentent un solde débiteur de 734 millions d’euros. Il se décompose Š clients Groupe – factures non établies : 571 millions Š clients Groupe : 163 millions d’euros ; Analyse par échéances des créances clients : Jours à compter de la date facture Le solde des créances clients au 31 décembre 2016 est constitué de factures non échues à hauteur de 163 millions d’euros pour lesquelles les délais de règlement sont conformes à la loi. Au 31 décembre 2016, les dettes fournisseurs présentent un solde créditeur de 652 millions d’euros. Le solde des fournisseurs créditeurs se décompose comme suit : Š fournisseurs tiers français : 5 millions d’euros ; Š fournisseurs tiers étrangers : 58 millions d’euros ; Š fournisseurs Groupe : 493 millions d’euros ; Š fournisseurs – factures non parvenues : 96 millions d’euros. Analyse par échéances des dettes fournisseurs : Jours à compter de la date facture Le solde des dettes fournisseurs au 31 décembre 2016 est factures non échues à hauteur de règlement sont conformes à la loi. Les principaux facteurs de risque qui pourraient entraîner des écarts significatifs entre les résultats de l’activité, ceux de la recherche, le résultat financier ou opérationnel de Sanofi et les prévisions sont décrits dans ce rapport de gestion. Sanofi présente ci-dessous et sous la section « Déclarations Prospectives » en page de ce document de référence les facteurs de risque significatifs auxquels il estime être exposé. Les investisseurs sont invités à lire avec attention toutes les informations communiquées dans les facteurs de risque avant d’investir dans les titres de Sanofi. L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que d’autres risques, non identifiés à la date de ce document de référence ou dont la réalisation n’est pas considérée, à cette même date, comme susceptible d’avoir un effet significativement défavorable sur l’activité, la situation financière et les résultats de Sanofi, ses perspectives, son développement, et/ou sur le cours des Des brevets et autres droits de propriété procurent des droits exclusifs pour commercialiser certains produits de Sanofi, et si cette protection était contournée, les résultats financiers de Sanofi pourraient Grâce à ses brevets et à d’autres droits de propriété tels que l’exclusivité des données ou des certificats de protection supplémentaire en Europe, Sanofi détient l’exclusivité sur un certain nombre de produits issus de sa 164 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES recherche. Néanmoins la protection que Sanofi est en mesure d’obtenir varie dans sa durée et son champ selon les produits et les pays et peut ne pas être suffisante pour maintenir efficacement l’exclusivité de ces produits en raison de différences locales dans les brevets, les droits nationaux ou les systèmes légaux applicables, du fait d’évolutions législatives ou jurisprudentielles qui peuvent donner lieu à des décisions de justice divergentes lorsque Sanofi fait valoir ou défend ses brevets. Par ailleurs, les droits brevetaires et les autres droits de propriété ne procurent pas toujours une protection efficace des produits. Les fabricants de produits génériques ou de de plus en plus à contester la validité ou la couverture des biosimilaires ou de produits substituables cherchent à faire approuver leur version du produit avant la fin de la période d’exclusivité. L’issue d’une action en contrefaçon contre un tiers peut être défavorable à Sanofi et la décision rendue peut considérer que ses droits brevetaires ou ses droits de propriété ne sont pas valides, opposables ou contourner avec succès des brevets notamment en trouvant des solutions techniques alternatives et Sanofi peut manquer d’éléments de preuve pour engager une Par ailleurs, si Sanofi perdait sa protection brevetaire dans le cadre d’un litige, à la suite d’une décision judiciaire ou d’un accord transactionnel, il serait confronté au risque que le gouvernement, les tiers payeurs et les acheteurs de produits pharmaceutiques réclament des dommages et intérêts alléguant qu’ils ont sur-payé ou sur-remboursé un médicament. Par exemple en Australie le brevet de Sanofi sur le clopidogrel a été invalidé et le gouvernement australien réclame désormais à Sanofi des dommages et intérêts du fait du prétendu sur-remboursement des médicaments à base de clopidogrel en raison de l’injonction préliminaire que Sanofi avait obtenue au cours Dans certains cas, pour mettre fin ou éviter un litige relatif aux brevets, Sanofi ou ses partenaires peuvent être dans l’obligation d’obtenir des licences auprès des détenteurs de droits de propriété portant sur certains aspects des produits de Sanofi commercialisés ou en développement afin de fabriquer, d’utiliser et/ou de vendre ces produits. Tout paiement au titre de ces licences est susceptible de réduire les revenus liés à ces produits. Sanofi pourrait ne pas obtenir ces licences à des conditions favorables, voire même ne pas réussir à les obtenir. La part des produits biologiques dans notre portefeuille a augmenté par rapport molécules. Les thérapies biologiques sont davantage confrontées que les produits à petites molécules à des problématiques liées à la liberté d’opérer (freedom to operate) relatives aux droits de propriété intellectuelle détenus par des tiers du fait du type de brevets autorisés par les offices de brevets nationaux. De plus, la capacité de Sanofi à remettre en cause les droits brevetaires de tiers varie en fonctions des juridictions. Certains pays ont 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 un droit national qui permet plus facilement de remettre en cause les droits brevetaires de tiers comparativement à d’autres pays. Ainsi Sanofi peut être en mesure d’invalider les droits brevetaires d’un tiers dans un pays mais non ses brevets similaires dans d’autres pays. Les tiers peuvent préliminaire ou définitive dans un pays afin d’empêcher Sanofi de commercialiser un produit s’ils considèrent que Sanofi enfreint leurs brevets dans ce pays. Par exemple, Amgen a intenté des contentieux brevetaires contre Sanofi desquels il a demandé des injonctions (voir note D.22.b) aux états financiers consolidés du rapport annuel pour plus d’informations et la section 2.6.1 « Litiges »). Si les tiers obtiennent d’un tribunal une injonction préliminaire ou permanente, si Sanofi ne parvient pas à obtenir une licence dans un pays où il existe des droits de propriété intellectuelle valides appartenant à un tiers confirmés par un tribunal ou s’il n’est pas en mesure de modifier la conception de son produit afin de sortir du champ des droits de propriété de celui-ci, il pourrait se voir empêché de commercialiser certains de ses produits dans certains pays, ce qui pourrait limiter sa rentabilité. De plus, certains pays peuvent envisager d’accorder des protégeant les produits princeps ce qui limite la valeur de la protection brevetaire accordée à ces produits. Sanofi est impliqué dans des litiges dans le monde entier afin de faire valoir certains de ses droits brevetaires sur ses produits pharmaceutiques à petites molécules ou ses produits biologiques contre des produits génériques ou des biosimilaires disponibles ou en développement (voir « 2.5.1. Brevets » ci-dessus pour des complémentaires). Même dans l’hypothèse où Sanofi judiciaires existants pour compenser le préjudice subi du fait de ces contrefaçons ne seront pas nécessairement concurrent peut décider de lancer « à risque » son produit générique ou biosimilaire avant qu’une procédure ne soit initiée ou achevée et le tribunal peut refuser de prononcer une injonction préliminaire pour empêcher la poursuite du lancement « à risque » et retirer les produits contrefaits du marché. Même si dans un tel cas Sanofi peut demander des dommages-intérêts, le montant qui peut lui être finalement accordé ou qu’il peut percevoir peut s’avérer insuffisant pour compenser le préjudice subi. Une issue favorable dans un contentieux contre un brevet concurrent pour un produit donné ou dans un pays spécifique ne préjuge en rien de l’issue d’autres contentieux face à un autre produit concurrent ou dans un autre pays du fait des différences locales dans les brevets et les lois en matière biologiques dans son portefeuille par rapport aux produits de chimie traditionnels à petites molécules. Sanofi s’attend à une concurrence accrue des produits biosimilaires dans applicable aux produits biosimilaires aux États-Unis et en Sanofi ‰Document de référence 2016 | 165 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Europe, ces derniers peuvent menacer l’exclusivité des traitements biologiques actuellement vendus ou qui pourraient être vendus par Sanofi dans le futur. Les biosimilaires peuvent également poser des problèmes semblables à ceux décrits ci-dessus concernant les produits à petites molécules. Les gouvernements pourraient assouplir le cadre réglementaire des régimes d’approbation (par exemple en raccourcissant la durée d’exclusivité des données, ou en restreignant le champ des produits nouveaux éligibles à une exclusivité des données), ce qui pourrait permettre aux concurrents de Sanofi d’obtenir des autorisations de mise sur le marché plus larges pour les produits biosimilaires y compris concurrence avec les produits de Sanofi (voir également « Des changements de la réglementation applicable à Sanofi pourraient affecter son activité, son résultat L’approbation d’un biosimilaire de l’un des produits de Sanofi pourrait conduire à la baisse du chiffre d’affaires et/ ou de la rentabilité du produit concerné. Cependant, en tant que fabricant de génériques et de biosimilaires, Sanofi aura recours aux mêmes stratégies de contestation de brevets d’autres innovateurs que celles médicaments génériques. Néanmoins, le succès de ces Si les brevets et autres droits de propriété portant sur les produits de Sanofi étaient limités ou contournés, les Les actions en responsabilité du fait des produits pourraient affecter l’activité, le résultat opérationnel et la La responsabilité du fait des produits représente pour L’exposition de Sanofi à ce risque pourrait croître dans la mesure où la responsabilité de Sanofi du fait de ses activités peut être différente à la fois dans sa nature, dans sa répartition et son échelle de celle à laquelle Sanofi était pharmaceutiques ont été condamnés à verser des dommages-intérêts substantiels ou ont transigé à la suite notamment aux États-Unis ou dans d’autres pays de «common law». De telles actions en justice peuvent en plus être accompagnées d’actions pour violation du droit de la consommation de la part des clients ou des tiers payeurs qui réclament le remboursement du coût du Sanofi est actuellement poursuivi dans un certain nombre de litiges en responsabilité du fait des produits (voir note D.22.a) aux états financiers consolidés) dont l’issue ne peut être garantie et on ne peut exclure que Sanofi soit confronté à l’avenir à d’autres réclamations de ce type. Souvent, l’établissement du profil intégral des effets indésirables d’un produit pharmaceutique va au-delà des données provenant des études cliniques préalables à l’autorisation de mise sur le marché qui peuvent porter seulement sur plusieurs centaines ou milliers de patients. Une revue systématique et une analyse régulière des données recueillies dans le cadre des essais cliniques et de la surveillance réalisée après la commercialisation exemple sur la survenance d’effets indésirables rares, ou spécifiques à une population donnée, ou observés lors de médicamenteuses qui n’avaient pas été observées lors des études cliniques initiales) et peuvent entraîner une modification de la notice du produit dans le temps à la suite des échanges avec les autorités réglementaires, y compris une limitation des indications thérapeutiques, de nouvelles contre-indications, des mises en garde ou des précautions d’emploi et parfois la suspension ou le retrait de l’autorisation de mise sur le marché d’un produit. Si l’un pharmaceutiques peuvent se voir exposés à des actions en responsabilité de grande ampleur du fait des produits. De plus, Sanofi commercialise un certain nombre de technologies) qui, en cas de dysfonctionnement, pourraient causer des dommages inattendus et engager la responsabilité de Sanofi (voir « Des atteintes à la sécurité des données, des interruptions des réseaux informatiques et des cyber-menaces pourraient avoir des effets financiers, juridiques et opérationnels défavorables et Bien que Sanofi continue à assurer une part de sa responsabilité du fait des produits auprès d’assureurs externes, les assurances de responsabilité du fait des produits sont de plus en plus difficiles et coûteuses à obtenir, particulièrement aux États-Unis. À l’avenir, il est possible que l’auto-assurance devienne le seul moyen disponible et abordable pour s’assurer contre ce risque financier pour les activités Pharmacie et Vaccins Humains de Sanofi (voir section « 2.2.9. Assurances et couvertures des risques » ci-dessus). En cas d’auto-assurance, les coûts juridiques que Sanofi pourrait devoir supporter et les indemnités potentielles à verser aux demandeurs pourraient avoir un effet défavorable sur sa situation En raison des conditions de l’assurance, même lorsque Sanofi est couvert par des polices d’assurance, versement d’une indemnisation de la part des assureurs peut ne pas être totalement satisfaisant. Par ailleurs, la faillite d’un assureur pourrait affecter négativement la capacité de Sanofi à être indemnisé en cas de survenance du risque pour lequel il a versé une prime d’assurance. indépendamment de leur bien-fondé ou de leur issue, sont 166 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES coûteux, détournent l’attention des dirigeants et peuvent nuire à la réputation de Sanofi et affecter la demande pour ses produits. Des réclamations importantes au titre de la significativement affecter l’activité, le résultat opérationnel et la situation financière de Sanofi. Les produits et usines de Sanofi sont soumis à des gouvernementales qui sont souvent coûteuses à mettre en œuvre et pourraient impacter l’activité de Sanofi, s’il ne parvient pas à les anticiper, à s’y conformer et/ou à L’obtention d’une autorisation de mise sur le marché est un processus long et lourdement réglementé qui oblige Sanofi à fournir aux autorités réglementaires un volume important de documents et de données. Les procédures réglementaire peut imposer ses propres exigences, qui peuvent par ailleurs évoluer au cours du temps, soit au moment du dépôt de la demande d’autorisation de mise sur le marché soit plus tard au moment de la revue du dossier ; notamment en demandant la réalisation d’études cliniques dans son pays. Elle peut retarder ou refuser l’enregistrement d’un produit, même si celui-ci a déjà été enregistré dans un autre pays. Par exemple, en août 2016, Sanofi a soumis à la demande de la FDA une mise à jour des informations relatives au stylo de Soliqua™ 100/33, suite au retour formulé par la FDA à l’occasion de Application)de ce produit. Cela a causé un retard de trois Les autorités de santé se préoccupent de plus en plus de la sécurité des produits et de leur rapport bénéfices / risques. En particulier, la FDA et l’EMA ont durci leurs exigences, notamment en termes de volume de données à fournir, afin de démontrer l’efficacité et la sécurité d’un produit. Même après leur autorisation de mise sur le contrôles continus, d’évaluation des risques ou d’études engagements pris par Sanofi (notamment afin d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché) de mener des études post-commercialisation. De plus, dans le cadre de la mise en œuvre de la réglementation européenne en matière de réglementaires européennes ont renforcé leurs systèmes d’alertes systématiques et intensifs en matière de sécurité sous la supervision du Comité pour l’Évaluation des Risques en matière de Pharmacovigilance (PRAC) qui pourraient détecter des problèmes de sécurité y compris s’agissant de produits matures disponibles sur le marché depuis longtemps. Ce système pourrait conduire à des suspensions d’autorisation de mise sur le marché ou des le coût du maintien des approbations remboursement des produits. Les réévaluations régulières 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 gouvernementales mais également les associations de professionnels de santé et de malades ou d’autres recommandations concernant l’utilisation des produits (par exemple s’agissant de la population de patients visés pour commercialisation, ou décider la suspension ou le retrait du produit ce qui peut entrainer une baisse des ventes et Par ailleurs, afin de s’assurer du réglementations applicables, la FDA, l’EMA et d’autres inspections sur les installations et pourraient ainsi identifier d’éventuelles lacunes. Sanofi a reçu par le passé des lettres d’avertissement (Warning Letter) de la FDA à la suite d’inspections menées dans certaines usines et pourrait encore recevoir de telles lettres à l’avenir. En la FDA a observé plusieurs déficiences de « remplissage et de finition » (fill and finish) spécialisée inspection CGMP (Current Good Manufacturing Practice) de routine, et a émis un formulaire 483 (« Inspectional Observations») listant les déficiences de fabrication. Ces déficiences CGMPs ont conduit la FDA à émettre une lettre de réponse complète (Complete Response Letter) en octobre 2016, retardant l’approbation de Sarilumab (Kevzara™). Plus largement, si Sanofi ne parvenait pas à régler les points de déficience identifiés dans une lettre d’avertissement à la suite d’une inspection ou si Sanofi ne réglementaires applicables ou dans les délais impartis, il pourrait faire l’objet d’injonctions, d’exécutions forcées, de pécuniaires de la part de la FDA, de l’EMA ou d’autres autorités réglementaires. De plus, afin de respecter son obligation de signaler aux autorités réglementaires les effets indésirables de ses produits, Sanofi doit également former régulièrement ses employés et des tiers (tels que distributeurs) sur des sujets réglementaires. Ne pas former convenablement ces personnes pourrait exposer Sanofi au risque que des événements liés à la sécurité des produits ne soient pas signalés ou ne le soient pas dans impartis en violation des obligations de réglementations augmentent les coûts d’obtention et de maintien de l’autorisation de mise sur le marché des produits ou limitent la valeur économique d’un nouveau produit pour son inventeur, les perspectives de croissance de l’industrie pharmaceutique et de Sanofi pourraient se trouver réduites. Ainsi, environ 60 % du portefeuille de recherche et développement de Sanofi est constitué de produits biologiques qui pourraient apporter des solutions thérapeutiques nouvelles aux demandes médicales non satisfaites mais également engendrer des contraintes Sanofi ‰Document de référence 2016 | 167 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 complexité de fabrication de ces produits. Ces contraintes et ces coûts pourraient affecter défavorablement l’activité de Sanofi, son résultat opérationnel et sa situation Les actions ou enquêtes en matière de conformité (compliance), de concurrence, de pratiques de commercialisation et de fixation des prix, ainsi que d’autres affaires juridiques, pourraient affecter l’activité, le résultat opérationnel et la situation financière de La commercialisation des produits de Sanofi est soumise à une réglementation contraignante. L’activité de Sanofi couvre une gamme extrêmement large à travers le monde et implique de nombreux partenaires. Sanofi a adopté un Code d’Ethique qui impose aux salariés de se conformer aux législations et réglementations applicables et qui comporte des principes et des règles de conduite spécifiques en ce sens. Sanofi a également mis en place des politiques et des procédures afin de s’assurer que Sanofi, ses employés, dirigeants, agents, intermédiaires et les tiers respectent les lois et réglementations applicables (y compris la réglementation américaine FCPA (US au Royaume-Uni (UK Bribery Act), la convention sur la lutte contre la corruption de l’OCDE et les autres lois et Malgré les efforts de Sanofi, des déviations peuvent survenir et il ne peut être exclu que la responsabilité de Sanofi et/ou de ses dirigeants soit mise en cause en vertu des lois et règlements au titre d’agissements en lien avec Tout manquement à la conformité à la loi ou à la réglementation applicable (compliance), y compris aux partenaire) pourrait engager gravement la responsabilité de Sanofi et avoir des répercussions sur sa réputation. Les gouvernements et les autorités réglementaires du monde entier ont renforcé la mise en œuvre de la réglementation et leurs activités de contrôle ces dernières années, y compris concernant la législation anti-corruption et celle en matière de protection des données personnelles. Sanofi et certaines de ses filiales font l’objet enquêtes de la part de différentes autorités administratives et Sanofi est poursuivi dans diverses affaires relevant des pratiques de commercialisation et de fixation des prix. Par exemple, des actions civiles ont été intentées par des tiers au nom du gouvernement fédéral aux E´ tats-Unis (sur le fondement du whistle blowing). Sanofi est également gouvernementales ou des contrôles, y compris en matière de corruption, de droit social, de droit de la propriété intellectuelle, de droit de la consommation ou à des contrôles fiscaux (voir les sections « 2.5. Litiges », « 2.6. Événements récents » et la note D.22. aux états financiers consolidés). Répondre à de telles enquêtes est coûteux et détourne l’attention des dirigeants des activités de Sanofi. Une issue défavorable pour Sanofi dans l’une de ces affaires, ou dans des affaires similaires à l’avenir, pourrait empêcher la commercialisation de produits, porter atteinte à la réputation de Sanofi, affecter négativement la rentabilité de produits existants et exposer Sanofi à des tripler – trebledamages– et des amendes basées sur son (punitive damages), des sanctions administratives, civiles ou pénales pouvant aller jusqu’à l’imposition de contrôles surveillance ou d’auto-vérification, voire à l’exclusion des programmes de remboursement gouvernementaux ou des marchés. Tout ceci peut affecter l’activité, le résultat opérationnel ou la situation financière de Sanofi. Ces risques peuvent inciter la Société à conclure des accords transactionnels pouvant inclure le paiement de sommes d’argent significatives, des sanctions civiles et/ou transactionnels portant sur les cas de fraude dans le domaine de la santé aux États-Unis peuvent nécessiter l’acceptation de mesures de surveillance (Corporate Integrity Agreement) qui ont pour vocation de contrôler le comportement de la Société sur une période de quelques années. Par exemple, en 2015 Sanofi a conclu un tel accord dans le cadre des accords transactionnels relatifs Des changements de la réglementation applicable à Sanofi pourraient affecter son activité, son résultat Tous les aspects des activités de Sanofi, notamment la commercialisation, la fixation des prix et les ventes, sont soumis à de multiples lois et règlements. Des changements de la législation applicable à Sanofi ou dans son application pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son cherchent à faciliter l’entrée de génériques et de produits biosimilaires sur le marché par le biais de nouvelles réglementations ayant pour objet ou pour effet de modifier l’étendue des droits sur les brevets ou sur l’exclusivité des données et d’utiliser des procédures règlementaires accélérées pour l’autorisation de mise sur le marché de demandes de brevets portant sur de nouveaux produits en les rendant plus difficiles et plus longs à obtenir ou pourraient réduire la période d’exclusivité des produits de Sanofi (voir « Des brevets et autres droits de propriété procurent des droits exclusifs pour commercialiser certains produits de Sanofi, et si cette protection était limitée ou contournée, les résultats financiers de Sanofi pourraient changements réglementaires qui pourraient en résulter sont susceptibles d’avoir pour effet de limiter davantage 168 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES l’exclusivité des médicaments innovants sur le marché et d’avoir un impact direct sur les prix, l’accès et les remboursements, ce qui pourrait nuire à l’activité et aux résultats futurs de Sanofi (voir « 2.2.6. Marchés – 2. Concurrence » et « – 3. Réglementation » ci-dessus). Outre les modifications des lois et règlementations fiscales internationales, telles que les travaux entrepris par l’OCDE sur la question de l’érosion de la base imposable et le européennes encore à adopter, des modifications du modifications de leur application dans les juridictions et les principaux pays où Sanofi, ses filiales et sociétés liées opèrent, pourraient affecter ses revenus, son taux effectif d’impôt et par conséquent, ses résultats nets futurs. Ces modifications peuvent concerner le revenu taxable, les taux d’impôt, la fiscalité indirecte, les prix de transfert, la fiscalité des dividendes, les sociétés contrôlées, ou certains régimes fiscaux particuliers. Chacune de ces modifications pourrait avoir une incidence défavorable importante sur les affaires de Sanofi, ou ses résultats l’environnement fiscal, le coût du règlement des questions fiscales peut s’avérer supérieur ou inférieur aux montants Pour les informations concernant les risques liés aux modifications des dispositions légales et réglementaires relatives à l’environnement, voir « 4. Risques industriels liés à l’environnement – Remise en état des sites et coûts 2/ Risques liés à l’activité de Sanofi suffisamment son portefeuille de produits grâce à son La découverte et le développement d’un nouveau produit est un processus long, coûteux, et au résultat incertain. Pour réussir dans le secteur très compétitif de l’industrie pharmaceutique, Sanofi doit consacrer, chaque année, développement afin de développer de nouveaux produits pour compenser la perte de revenus générés par les produits dont la protection des brevets ou l’exclusivité réglementaire des données arrivent à expiration ou qui sont concurrencés par les nouveaux produits de ses concurrents jugés plus performants ou équivalents. En 2016, Sanofi a dépensé 5 172 millions d’euros en recherche et développement (excluant l’activité Santé animale), représentant 15,3 % de son chiffre d’affaires. L’industrie pharmaceutique est poussée par le besoin constant d’innovation, cependant Sanofi pourrait se diversifier dans trop de domaines de recherche pour réussir et ne pas être capable d’améliorer suffisamment la productivité de sa recherche interne pour alimenter son portefeuille de produits. Il est également possible que Sanofi n’investisse pas dans les bonnes plateformes 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 technologiques, dans les domaines thérapeutiques et dans les classes de produits qui lui permettraient de construire un solide portefeuille de produits et de répondre aux besoins médicaux non-satisfaits. Les domaines de la recherche et plus particulièrement de la biotechnologie sont des secteurs très compétitifs et qui se caractérisent rapides. De nombreuses sociétés travaillent sur les mêmes cibles et un produit considéré comme prometteur au début de son développement pourrait s’avérer moins attractif si le produit d’un concurrent répondant au même besoin non satisfait arrivait plus tôt sur le marché. Le processus de recherche et développement peut durer jusqu’à quinze ans, entre la découverte de la molécule et la mise sur le marché du produit. Ce processus comporte caractéristiques, les effets, l’efficacité et la sécurité des produits. Il n’y a aucune garantie qu’un quelconque produit en développement prouvera son efficacité ou sa sécurité (voir section « 2.2.5. Recherche et développement Monde »). Par conséquent, il existe un risque significatif, à chaque étape du développement (y compris au stade des études cliniques), que les objectifs de sécurité et/ou d’efficacité ne soient pas atteints et que Sanofi abandonne un produit pour lequel des montants et des moyens humains importants ont été investis, même lors d’une phase avancée de développement (Phase III). De plus en plus d’essais sont conçus avec pour finalité de démontrer la supériorité des produits de Sanofi, avec un risque de ne pas y parvenir et de nuire ainsi à la réputation du produit Les décisions prises concernant les études à réaliser peuvent avoir une influence significative sur la stratégie de commercialisation d’un produit. La réalisation de multiples études plus approfondies peut démontrer des bénéfices supplémentaires de nature à faciliter la commercialisation d’un produit, mais celles-ci sont coûteuses et longues à approbation du produit auprès des autorités de santé. Les développement et le lancement de nouveaux produits pourraient donc générer une augmentation des coûts sans un accroissement proportionnel des revenus, ce qui serait opérationnel et la rentabilité de Sanofi. En 2015, Sanofi a annoncé qu’il comptait lancer jusqu’à 18 nouveaux médicaments et vaccins sur la période 2014-2020, incluant six lancements clés. Parmi ces derniers, à la fin 2016, quatre produits ont été approuvés ou lancés : Toujeo®, Praluent®, Dengvaxia®, et SoliquaTM 100/33/SuliquaTM. Mais il ne peut pas être garanti que tous les autres produits seront approuvés ou approuvés avec les indications demandées, et/ou dans les délais attendus ni que tous les produits qui ont été ou seront approuvés Après chaque autorisation de commercialisation d’un les dossiers sont revus par des agences gouvernementales et/ou des tiers payeurs pour évaluer le Sanofi ‰Document de référence 2016 | 169 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 service médical rendu par le produit et décider de son éventuel remboursement. Ces autorités sont elles aussi susceptibles de demander de nouvelles études, notamment comparatives, qui d’une part peuvent retarder la mise sur le marché et modifier la population visée par un nouveau produit de Sanofi, et d’autre part induire de nouveaux coûts de développement pour celui-ci. De plus, après l’autorisation de mise sur le marché des produits de Sanofi, d’autres sociétés ou des investigateurs indépendants ou que Sanofi a autorisés peuvent conduire des études ou effectuer des analyses hors de son contrôle dont les résultats pourraient affecter temporairement ou définitivement ses ventes et Sanofi peut mettre du temps à répondre aux conclusions des études, ce qui peut notamment avoir un effet défavorable significatif sur le Les prix et les remboursements des produits de Sanofi sont de plus en plus affectés par gouvernementales et de tiers payeurs et les initiatives Les performances des produits de Sanofi qui sont dépendent, en partie, de leurs prix et des conditions de remboursement des médicaments. Les produits de Sanofi font l’objet de pressions accrues sur les prix et leur Š des contrôles des prix imposés par de nombreux États ; Š d’une attention accrue du public quant au prix des augmentations de prix, limitant la capacité à fixer, contrôler ou augmenter le prix des produits de Sanofi en fonction de leur valeur ; Š du déremboursement croissant de certains produits (par exemple, les produits dont le rapport coût/efficacité est considéré comme étant inférieur à d’autres) ; Š du remboursement partiel de la population de patients Š de la difficulté accrue à obtenir et maintenir pour les médicaments un taux de remboursement satisfaisant ; Š de l’augmentation des mesures de réduction des coûts Š des politiques des gouvernements et des fournisseurs de médicaments génériques à des médicaments de Š des critères d’évaluation plus exigeants appliqués par les agences d’évaluation des technologies de la santé pour accepter de couvrir de nouveaux médicaments à un certain niveau de prix ; Š du nombre accru de gouvernements utilisant un prix de référence international pour déterminer ou contrôler le prix des médicaments sur la base d’une comparaison du prix du produit dans d’autres pays ; et Š de la stratégie de prix agressive de certains concurrents Outre la pression sur les prix qu’ils exercent, les États, les tiers payeurs publics ou privés et les acheteurs de produits pharmaceutiques peuvent réduire le volume des ventes en limitant l’accès aux listes de médicaments remboursés (y compris en recourant à des listes exclusives), en (y compris des autorisations préalables ou des traitements par étapes) ou en décourageant les prescriptions des concentration du marché des payeurs aux E´ tats-Unis expose Sanofi à une plus grande pression sur les prix » De plus, aux États-Unis, la loi sur les soins abordables (Affordable Care Act) a intensifié l’implication de l’État concernant les prix, le remboursement et la prise en charge des dépenses de services et produits de santé au sein du secteur géré par l’État. Cette loi a également également sur l’opportunité d’instaurer une législation qui pourrait affecter les pratiques en matière de transparence, la commercialisation, le prix et l’accès aux médicaments. Les organes législatifs au niveau fédéral et étatique vont probablement poursuivre cette réforme du système de santé, créant de nombreux risques pour le secteur. Aux E´ tats-Unis, les obligations déclaratives auprès du Gouvernement en matière de prix sont complexes et Sanofi encourt des risques du fait de ces déclarations qui pourraient affecter le remboursement et les réductions prévues pour ses produits dans le cadre des programmes de santé gouvernementaux aux E´ tats-Unis. Sanofi rencontre des problématiques similaires de maîtrise des coûts dans des pays autres que les États-Unis. Dans certains pays, notamment au sein de l’Union européenne, en Chine et au Canada, la délivrance de médicaments sur ordonnance, les prix et les niveaux de remboursement sont soumis à un contrôle gouvernemental. Par exemple en Europe, diverses autorités ont recours à des appels d’offre pour des produits coûteux et envisagent de mettre en place des mécanismes conjoints de passation des marchés pour négocier des prix plus bas. Voir également ci-dessous « La conjoncture économique mondiale et un environnement financier défavorable pourraient avoir un effet négatif sur l’activité de Sanofi ». De plus, Sanofi n’est pas en mesure de prévoir si ses produits actuellement en cours de développement seront ou non remboursés ni dans quelle mesure. La négociation sur les prix dans un pays peut aussi donner lieu à un prix incompatible avec le positionnement global des prix des produits de Sanofi ce qui peut conduire Sanofi à ne pas le lancer dans ce pays, nuisant à son image et réduisant également le chiffre d’affaires initialement estimé. 170 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Enfin, le résultat opérationnel peut aussi être affecté par la pratique des importations parallèles, en particulier au sein de l’Union européenne, par laquelle des intermédiaires exploitent les différences de prix entre les marchés en achetant les produits sur des marchés où les prix sont plus bas pour les revendre sur d’autres marchés où les prix Les médecins ou les patients peuvent préférer les produits des concurrents à ceux de Sanofi ou d’autres options thérapeutiques telle que la chirurgie parce qu’ils les jugent plus sûrs, plus efficaces, plus faciles à administrer ou parce que leurs prix sont moins élevés ce qui pourrait avoir pour effet une baisse du chiffre d’affaires et affecter défavorablement le résultat opérationnel de Sanofi. La concentration du marché des payeurs aux États-Unis expose Sanofi à une plus grande pression sur les prix Aux États-Unis, les prix deviennent un facteur de plus en plus important pour les organismes de gestion des soins (Managed Care Organization dit MCO) et pour (PharmacyBenefitManagersdit PBM), et comme leur poids pharmaceutiques sont exposées à une pression accrue dans le cadre des négociations avec ces organismes sur les prix et l’usage des produits. La concurrence est forte entre les sociétés pharmaceutiques pour que leurs produits soient inclus dans la liste des médicaments remboursés. Cela peut conduire à des remises et des rabais en lien avec le positionnement de leurs produits. L’exclusion de l’un des médicaments de Sanofi d’un formulaire peut entraîner une forte réduction des ventes parmi la population de patients de l’organisme de gestion des soins ou du gestionnaire de régimes d’assurance médicaments concerné. Par exemple, depuis 2014, Sanofi a augmenté le niveau des rabais accordés pour Lantus® pour maintenir des positions favorables dans les formulaires des payeurs clés aux États- Unis. Malgré ces efforts, en 2016, CVS et UnitedHealthcare (un MCO et un PBM) ont décidé qu’au 1er janvier 2017 et au 1er avril 2017 respectivement, Lantus®/Toujeo® seraient exclus de leurs feuilles de soins utilisées dans le commerce et par les gestionnaires de soins (Medicaid Managed Care) qui couvrent plusieurs millions de personnes, réduisant ainsi la population potentielle de patients qui pourraient se voir Certains payeurs aux États-Unis ont mis en place d’importantes restrictions quant à l’usage du Praluent®, ce qui a entrainé d’importantes dépenses directes pour les patients de Medicare pour ce produit. De plus, les distributeurs ont augmenté leur capacité à négocier les prix et les autres conditions commerciales en raison du nombre croissant de fusions parmi les détaillants et les distributeurs et de la concentration des canaux de Du fait de ces pressions sur les prix, les revenus et les marges de Sanofi sont, et pourraient continuer à être Sanofi risque de se voir concurrencé par des options thérapeutiques concurrentes, des biosimilaires ou des Sanofi doit faire face à une concurrence accrue de la part des produits génériques, des biosimilaires ou d’autres produits princeps, y compris vendus sous la marque des Le succès de tout produit dépend également de la capacité de Sanofi à éduquer les patients quand cela est autorisé et assurer la promotion de ses produits auprès des professionnels de santé en leur fournissant des données innovantes sur le produit et son usage y compris par le biais de l’utilisation des outils digitaux. Si ces efforts ne sont pas efficaces, Sanofi ne sera pas en mesure d’augmenter les ventes de ses produits sur le marché de manière à assurer le retour de l’investissement réalisé Sanofi peut ne pas être en mesure d’anticiper avec exactitude la date d’entrée des génériques ou des biosimilaires sur le marché, ni l’impact que cela aurait sur son chiffre d’affaires dans la mesure où ceux-ci dépendent de nombreux paramètres. L’arrivée sur le marché d’un produit générique conduit à une baisse significative et rapide du chiffre d’affaires du produit de marque, notamment en raison du prix de vente très bas offert par les fabricants de génériques ; ceci a un effet prix et un effet volume défavorables sur les produits de Sanofi génériqués. Par ailleurs, des règles obligatoires en matière de prix s’appliquent dans certains pays aux produits génériqués et aux catégories de produits concernés, et le prix des génériques peut aussi être pris en compte pour les références internationales de prix et les appels d’offres. La substitution des produits est souvent autorisée pour les produits génériques qui sont considérés comme étant interchangeables ou identiques du point de vue clinique. Pour les biosimilaires, aux États-Unis actuellement seuls les biosimilaires qui se réfèrent à un produit innovant approuvé sur la base d’une potentiellement être considérés comme substituables au produit biologique d’origine et seulement sous réserve qu’ils remplissent certains critères. En Europe dans de biologiques est soit interdite soit non recommandée. Cependant la concurrence de biosimilaires, même non des prix, des rabais additionnels, une hausse des dépenses promotionnelles et réduirait les marges. L’approbation d’un générique ou d’un biosimilaire substituable à l’un de nos produits serait de nature à accélérer la pénétration de ce produit concurrent sur le marché par rapport à un produit non substituable. Ces phénomènes sont accentués par la législation en vigueur qui encourage l’utilisation de produits génériques afin de réduire les dépenses des médicaments délivrés États-Unis, la France ou l’Allemagne. Par conséquent, le marché des produits de Sanofi pourrait également être Sanofi ‰Document de référence 2016 | 171 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 impacté si un produit concurrent sur le même marché venait à devenir disponible sous une forme générique, car une partie des patients pourrait préférer utiliser un produit moins cher. Sanofi estime que cette tendance à la générification va se poursuivre et concerner plus de produits, y compris ceux générant un chiffre d’affaires plus Une part significative du chiffre d’affaires et des résultats de Sanofi continue à dépendre de Sanofi génère une partie importante de ses revenus de quelques produits majeurs (voir section « 3.1.4. Comptes particulièrement important ; en 2016 il était le premier produit de Sanofi avec un chiffre d’affaires de 5 714 millions d’euros représentant 16,9 % de son chiffre d’affaires de l’année. Lantus® est un produit phare pour la franchise Diabe` te. Compte tenu de l’évolution du marché, Sanofi a annoncé en octobre 2015 qu’il anticipe, sur la période 2015-2018, que ses ventes totales de l’activite´ diabète baisseront à un taux moyen annualisé compris entre 4 % et 8 % à taux de change constants. Néanmoins, il ne peut être exclu que ces attentes ne se réalisent pas compte tenu des multiples paramètres qui les sous- tendent (tels que les perspectives de ventes de l’insuline biosimilaires et leur pénétration sur le marché ou l’accueil des nouveaux produits de Sanofi par le marché). De plus, il n’est pas certain que le lancement de nouveaux médicaments et vaccins dans d’autres domaines thérapeutiques ni que la performance des autres activités de Sanofi permettent de réduire la contribution relative de Lantus® à la performance globale de Sanofi. Les produits majeurs de Sanofi bénéficient d’une certaine protection liée à la propriété intellectuelle telle que les brevets et les périodes d’exclusivité mais les brevets et les droits de propriété, même s’ils ne sont pas remis en cause, connaissent des dates d’expiration. L’expiration de la protection effective des droits de propriété intellectuelle sur ses produits se traduit généralement par l’entrée sur le marché d’un ou plusieurs produits génériques moins coûteux, conduisant souvent à une baisse rapide et importante du chiffre d’affaires généré par ces produits (pour plus d’information sur l’impact attendu de l’entrée de biosimilaires sur le marché voir ci-dessus « Sanofi risque de se voir concurrencé par des options the´ rapeutiques concurrentes, des biosimilaires ou des produits De plus, de manière générale, en cas de problèmes liés à l’un des produits majeurs de Sanofi contentieux importants en matière de responsabilité du fait des produits, des effets secondaires inattendus, des rappels de produit, des procédures réglementaires, une mauvaise publicité affectant la confiance des médecins ou des patients, la pression concurrentielle des produits existants, le changement d’indications ; ou l’arrivée sur le marché d’un nouveau traitement, plus efficace ; ou en cas de baisse des ventes d’un ou plusieurs des produits majeurs de Sanofi ou d’une baisse de leur croissance, l’impact défavorable sur l’activité, le résultat opérationnel et la situation financière de Sanofi pourrait être significatif. La fabrication des produits de Sanofi est techniquement l’approvisionnement, des rappels de produits ou des pertes de stocks du fait de la survenance d’événements imprévus peuvent faire baisser le chiffre d’affaires, affecter le résultat opérationnel et la situation financière, retarder le lancement de nouveaux produits et avoir un effet négatif sur l’image de Sanofi fabrication d’un grand nombre de produits commercialisés par Sanofi nécessite de recourir à des procédés techniquement complexes faisant appel à des sites spécialisés, des matières premières très spécifiques et d’autres contraintes de production. Une partie importante des matières premières, des principes actifs et des dispositifs médicaux utilisés par Sanofi est fournie par des tiers, ce qui l’expose aux risques de rupture ou d’arrêt de ses approvisionnements si ces fournisseurs ne peuvent respecter les standards de qualité de Sanofi ou s’ils éprouvent des difficultés financières. Par ailleurs, pour certaines matières premières, essentielles à la fabrication des produits de Sanofi, les sources d’approvisionnement considérées comme fiables sont peu nombreuses – tel est le cas, par exemple, de l’héparine utilisée dans la fabrication de Lovenox® pour laquelle Sanofi n’a approuvé que peu de fournisseurs. Chacun de ces facteurs est susceptible d’affecter l’activité, le résultat opérationnel et la situation financière de Sanofi (voir « 2.2.8. Production et Les produits de Sanofi sont de plus en plus associés à administration, et ces dispositifs peuvent rencontrer des problèmes techniques. À titre d’exemple, en octobre 2015, Sanofi a volontairement rappelé tous les lots Auvi-Q® l’auto-injecteur pouvait potentiellement ne pas administrer le produit ou la bonne dose. Sanofi a finalement décidé de restituer tous les droits pour les États-Unis et le Canada à la société ayant développé Auvi-Q®. L’un des nouveaux produits de Sanofi, Praluent® est administré à l’aide d’un dispositif auto-injecteur fabriqué par un tiers. Le succès de ce produit dépendra en partie de la performance de ce Sanofi doit par ailleurs être capable de produire ses produits en quantité suffisante afin de satisfaire demande. Il peut avoir des difficultés pour transformer et adapter ses usines existantes pour produire de nouveaux produits, notamment des produits biologiques et assurer la production des produits en développement une fois qu’ils sont approuvés. Les risques d’interruption de production et de perte de stocks sont particulièrement élevés pour les produits biologiques compte tenu des difficultés inhérentes au traitement des substances biologiques, ainsi que des difficultés d’approvisionnement en quantité adéquate de matières premières répondant aux exigences requises. 172 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Une couverture d’assurance effective pour les produits biologiques en cas de contamination des lots peut être difficile à obtenir étant donné la difficulté à déterminer la cause de la contamination (pour une description de l’impact comptable voir ci-dessous « Des charges d’amortissement ou des dépréciations ainsi que les changements de normes comptables pourraient avoir un impact défavorable significatif sur le résultat opérationnel et la situation financière de Sanofi »). Par exemple, aux États-Unis, Sanofi a connu des problèmes de production qui ont entrainé des retards de livraisons de vaccins Pentacel® pendant plusieurs années à compter de 2013. Même si d’approvisionnement s’améliorent depuis fin 2016, il n’est pas certain que Sanofi n’aura pas à faire face à des problèmes similaires dans le futur ni qu’il réussira à y faire De plus, des contraintes particulières doivent être respectées à la fois par Sanofi et ses clients pour la conservation et la distribution de nombreux produits biologiques. Par exemple la conservation au froid de certains vaccins et de produits à base d’insuline est nécessaire. Le non-respect de ces contraintes peut entrainer la perte de stocks de produits. Du fait de la complexité de ces procédés et des standards imposés par les autorités de santé et Sanofi pour la production de ses produits, ce dernier est exposé à certains risques notamment liés à la recherche ou à la résolution d’un problème identifié ou suspecté qui pourrait importants, des rappels de produits, une perte de chiffre d’affaires ou de stocks, ou des retards dans la mise sur le marché de nouveaux produits. La matérialisation de ces risques pourrait avoir un effet défavorable sur le résultat opérationnel et la situation financière de Sanofi causant par ailleurs des dommages en termes d’image. La responsabilité du fait des produits de Sanofi pourrait également être mise en cause (voir « Les actions en responsabilité du fait des produits pourraient affecter l’activité, le résultat opérationnel et la situation financière Lorsqu’un problème de production survient, il est possible que Sanofi ne dispose pas de moyens de production alternatifs notamment pour certains produits biologiques. En effet, la capacité de Sanofi à recourir à des lignes de production de secours ou de mettre en place de nouvelles lignes de production est plus limitée étant donné que les produits biologiques sont plus difficiles à fabriquer. Bien d’approvisionnement alternatives chaque fois que cela est possible, notamment en fabriquant ses principes actifs dans différents sites de production dans la mesure du possible, il n’est pas certain que cela soit suffisant si la momentanément indisponible. Changer de source ou de lieu de fabrication prend un temps important. médicament essentiel pour la santé des patients pour 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 lequel il n’existe que des alternatives thérapeutiques l’approvisionnement d’un produit particulier peut détériorer la confiance des patients, des clients et des professionnels de santé et potentiellement dégrader l’image de Sanofi et peut entrainer la baisse du chiffre d’affaires du produit régulateurs aux États-Unis, dans l’Union européenne et d’autres agences du monde entier envisagent aussi de prendre des mesures pour réduire ces risques, notamment par un plan de gestion des pénuries (Supply Risk Management Plans) pour certains produits dont les besoins médicaux sont importants (par exemple le Décret de l’Agence française, ANSM, de juillet 2016 relatif à la préparation des « plans de gestion des pénuries »). Il ne peut être exclu que les réflexions en cours engendrent des coûts supplémentaires pour Sanofi si elles aboutissent à d’approvisionnement de secours ou d’augmenter le niveau des stocks de manière à éviter les pénuries. Par ailleurs, Sanofi doit parfois utiliser des animaux pour tester ses produits en développement ou ses lots de vaccins avant leur distribution. Les tests sur les animaux sont controversés et font l’objet de publicité négative mais ils peuvent être vitaux pour le développement et la interdisait cette pratique, ou si Sanofi n’arrivait plus à s’approvisionner en animaux pour effectuer ces tests sous la pression des groupes de défense des animaux, le développement ou la distribution de ses produits serait rendu beaucoup plus problématique voire impossible dans certains cas au regard des autorisations de mise sur le marché concernées. Par ailleurs, la publicité négative concernant l’utilisation des animaux par Sanofi ou par l’industrie pourrait nuire à la réputation de Sanofi. Sanofi dépend de tiers pour la découverte, la production et la commercialisation de certains de ses produits L’industrie pharmaceutique repose largement sur les développement de nouveaux produits que pour licences, la commercialisation, la distribution de produits approuvés, ou encore pour les activités de production. Sanofi considère que le recours à des tiers pour des aspects essentiels de son activité va perdurer. Sanofi conduit un certain nombre de programmes de recherche et développement importants et commercialise certains de ses produits en collaboration avec d’autres sociétés pharmaceutiques et sociétés de biotechnologies. À titre d’exemple, Sanofi a une collaboration stratégique développement, la commercialisation et la fabrication de thérapies basées sur les anticorps monoclonaux. Sanofi a un accord avec Alnylam pour le développement et la commercialisation de traitements pour les maladies rares (voir section « 2.2.2. Activité Pharmacie »). Par ailleurs, Sanofi peut également recourir à des partenaires externes Sanofi ‰Document de référence 2016 | 173 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 L’interruption ou un problème de qualité dans la fourniture de matières premières, de principes actifs ou de dispositifs médicaux du fait de tiers ou l’incapacité de nos partenaires à fabriquer un produit pourrait avoir un impact négatif sur l’aptitude de Sanofi à approvisionner le marché et porter atteinte à sa réputation et à ses relations avec ses clients (voir également « La fabrication des produits de Sanofi est l’approvisionnement, des rappels de produits ou des pertes de stocks du fait de la survenance d’événements imprévus peuvent faire baisser le chiffre d’affaires, affecter le résultat opérationnel et la situation financière, retarder le lancement de nouveaux produits et avoir un effet négatif sur l’image de Sanofi » ci-dessus). Lorsque Sanofi conduit des projets de recherche et commercialise ses produits dans le cadre d’accords de collaboration, certaines tâches ou fonctions clés sont sous la responsabilité de ses partenaires. Par conséquent Sanofi encourt le risque qu’ils ne s’en acquittent pas correctement. Par ailleurs, les décisions peuvent être sous le contrôle des partenaires de Sanofi ou soumises à leur approbation. Sanofi et ces derniers peuvent également avoir des visions divergentes. Des échecs dans le processus de développement ou des désaccords en termes de priorité peuvent survenir et nuire aux activités conduites dans le cadre de ces accords de collaboration. Sanofi peut également rencontrer des conflits ou des difficultés éventuels avec ses partenaires pendant la durée de ces accords ou au moment de leur renouvellement ou de leur renégociation. La relation avec les partenaires peut aussi connaître des aléas. Tous ces évènements peuvent commercialisation de certains de ses produits ou de ses produits candidats, et peuvent causer une baisse de son chiffre d’affaires et affecter défavorablement son résultat Sanofi encourt un risque de défaut de paiement de la Sanofi encourt un risque de retard ou de défaut de la part de ses clients constitués principalement de grossistes, de distributeurs, de pharmacies, d’hôpitaux, de cliniques et d’agences gouvernementales. Ce risque se trouve par ailleurs accentué par la récente concentration des distributeurs, ainsi que l’incertitude autour des conditions économiques et de crédit actuelles dans les pays émergents. Les Etats-Unis représentent un risque de crédit accru pour Sanofi en raison de la concentration du système de distribution qui compte les trois principaux clients de Sanofi représentant respectivement 12 %, 7 % et 6 % de son chiffre d’affaires consolidé en 2016. Sanofi est aussi exposé au même risque sur d’autres marchés, notamment en Europe. L’incapacité d’un ou plusieurs de ces situation financière de Sanofi (voir note D.34. aux états financiers consolidés pour le suivi de ces questions). Dans certains pays, certains clients de Sanofi sont des organismes publics ou subventionnés par les systèmes de santé. Les conditions économiques et de crédit dans ces pays peuvent conduire à un allongement du délai moyen nécessaire à la collecte des créances ou à ne pas permettre de collecter 100 % des créances. Ce contexte pourrait obliger Sanofi à réévaluer au cours des prochains exercices le montant recouvrable de ses créances dans ces pays (voir notamment section « 3.1.4. Comptes consolidés de l’année 2016 – 2. Flux de trésorerie consolidés – Les flux de trésorerie liés aux activités environnement financier défavorable pourraient avoir un effet négatif sur l’activité de Sanofi(2) pharmaceutique mondial a été de plus en plus corrélée à celle de l’économie mondiale. Dans ce contexte, un ralentissement significatif et durable de la croissance mondiale, d’économies nationales majeures ou des marchés émergents pourrait affecter négativement la croissance du marché pharmaceutique mondial et La conjoncture économique défavorable a réduit les sources de financement des systèmes de sécurité sociale en conduisant les autorités à mettre en place des mesures d’austérité, notamment à exercer une pression accrue sur les prix des médicaments, à développer davantage la substitution de génériques aux produits de marques et à exclure certains médicaments des listes de produits les ventes de Sanofi pourraient être l’environnement économique mondial, car le taux de chômage élevé, la hausse des partages des coûts et l’absence d’un système développé de tiers-payeur dans certaines régions pourraient inciter certains patients à traitements, réduire les doses ou à utiliser des traitements moins efficaces pour réduire leurs frais. Par ailleurs, le nombre de patients bénéficiant du programme Medicaid aux États-Unis a augmenté. Ce programme permet la vente de produits pharmaceutiques à des prix réduits et restreint, dans de nombreux Etats américains, l’accès aux produits de marques, y compris ceux de Sanofi. A la suite de la mise en place de la couverture d’assurance santé des salariés entrée progressivement en vigueur aux États- Unis depuis 2015, certains employeurs peuvent chercher à réduire les coûts en réduisant ou en éliminant les régimes collectifs d’assurance maladie groupe ou en transférant une plus grande partie des coûts de santé à 174 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Dans certains marchés émergents où l’économie est très dépendante du pétrole, une baisse des prix du pétrole pourrait nuire à la capacité de ces pays à soutenir les dépenses de santé, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les ventes de Sanofi dans ces pays. L’activité Santé Grand Public de Sanofi pourrait également pourraient réduire les ressources financières des clients Si les conditions économiques s’aggravaient et en cas de faillite ou de défaut de certains acteurs majeurs du marché tels que les grossistes ou les organismes publics financés par des États insolvables, la situation financière de Sanofi, son résultat opérationnel et son système de distribution pourraient être affectés défavorablement (voir également « Sanofi encourt un risque de défaut de paiement de la part de ses clients » ci-dessus). Par ailleurs, les difficultés économiques pourraient avoir un effet défavorable sur des tiers importants pour l’activité de Sanofi, en particulier ses partenaires et ses fournisseurs, et causer des retards ou l’interruption de pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l’activité ou le résultat opérationnel de Sanofi (pour plus de détails voir « Sanofi dépend de tiers pour la découverte, la production et la commercialisation de certains de ses produits » ci-dessus et section « 3.1.4. Comptes consolidés de l’année 2016 – 2. Flux de trésorerie consolidés – les flux de trésorerie liés aux activités La contrefaçon des produits de Sanofi nuit à son La contrefaçon et la vente de médicaments contrefaisants sur un nombre croissant de marchés et sur Internet l’approvisionnement en produits sûrs. Les produits inefficaces et peuvent éventuellement être mortels. Pour les distributeurs et les consommateurs, les produits contrefaisants peuvent être impossibles à distinguer à l’œil nu des produits authentiques. Les réactions causées par les médicaments contrefaisants ajoutées au nombre accru de contrefaçons en circulation peuvent être par erreur imputées au produit authentique, affecter la confiance des patients dans ce produit et nuire à l’activité de sociétés telles que Sanofi. Si l’un des produits de Sanofi était contrefait, la réputation de Sanofi pourrait être entachée et Sanofi pourrait subir un préjudice financier (voir section « 2.2.6. Marchés – 2. Concurrence » pour plus interruptions des réseaux informatiques et des cyber- juridiques et opérationnels défavorables et impacter L’activité de Sanofi dépend massivement de l’utilisation de données informatisées. Certaines activités clés comme la 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 recherche et le développement, la production et les ventes sont en grande partie dépendantes des systèmes d’information, y compris le cloud, de Sanofi ou des prestataires extérieurs, notamment pour stocker et Sanofi et ses prestataires extérieurs mettent en place des infrastructures technologiques sécurisées pour assurer la protection des données et la détection des attaques. Mais il ne peut être certain que ces efforts pour mettre en place des moyens de protection et de contrôle seront l’interruption ou la perturbation du service, la perte ou l’altération de données en cas de dysfonctionnement du système ou pour prévenir le vol ou la corruption de données en cas de cyber-attaque, d’atteinte à la sécurité, d’espionnage industriel ou de menace d’attaque en interne ce qui pourrait avoir des effets financiers, juridiques et opérationnels défavorables et nuire à la réputation de Par ailleurs, Sanofi commercialise des dispositifs utilisant des nouvelles technologies d’information, qui pourraient, en cas de dysfonctionnement ou si elles sont compromises, causer un risque de dommages aux patients (voir « Les actions en responsabilité du fait des ci-dessus), y compris d’indisponibilité du produit. Le développement des médias sociaux et des nouvelles technologies est une source de risques et de défis pour l’activité de Sanofi et sa réputation Sanofi utilise de plus en plus les réseaux sociaux et les produits et les maladies ou fournir des services de santé. L’utilisation de ces médias nécessite une attention particulière et la mise en place de programmes de surveillance et de modération des commentaires. Par exemple, les patients peuvent utiliser ces canaux pour commenter l’efficacité d’un produit ou faire état de prétendus effets indésirables. Lorsqu’une telle question se pose, le fait que les pratiques de soin soient fondées sur des preuves scientifiques ainsi que les contraintes qui pèsent sur les fabricants de produits pharmaceutiques en termes de communication sur leurs produits, ne se prêtent pas toujours à la défense des intérêts légitimes de Sanofi et du public face aux pressions politiques et du marché suscitées par les médias et la rapidité de circulation de l’information. Cela peut aboutir à des préjudices excessivement restrictives et une évolution erratique du cours de bourse de l’action. En outre, les communications non autorisées, tels que les communiqués de presse ou informations fausses ou dommageables et avoir un impact négatif sur le cours de bourse de l’action. Les messages ou commentaires négatifs ou erronés sur Sanofi, son activité, ses administrateurs ou ses dirigeants sur un Sanofi ‰Document de référence 2016 | 175 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 réseau social pourraient sérieusement nuire à réputation de Sanofi. En outre, les salariés et partenaires de Sanofi pourraient utiliser les médias sociaux et les technologies mobiles de manière inappropriée engageant ainsi la responsabilité de Sanofi, ou causant des atteintes à la sécurité des données, la perte des secrets d’affaires salariés, les études cliniques, les clients ou autre. De tels usages des médias sociaux et des technologies mobiles pourraient avoir une incidence négative sur la réputation, l’activité, la situation financière et le résultat opérationnel Des charges d’amortissement ou des dépréciations ainsi que les changements de normes comptables pourraient avoir un impact défavorable significatif sur le résultat opérationnel et la situation financière de Sanofi Une valeur substantielle a été affectée aux actifs incorporels et aux écarts d’acquisitions résultant des regroupements d’entreprise (voir la note D.4. aux états financiers consolidés) qui pourrait être significativement réduite en cas de dépréciation (principalement liée à la recherche et développement, aux litiges relatifs aux brevets et au lancement de produits concurrents), ce qui pourrait avoir un impact négatif sur la situation financière et la valeur des actifs de Sanofi. En outre, en cas de diminution de investissement en titres de capital et si cette valeur se maintient en dessous de son coût d’acquisition sur une longue durée, Sanofi pourrait devoir déprécier ses investissements. Le Groupe détient également une part au 31 décembre 2016), société cotée sur le NASDAQ, et l’intègre selon la méthode de mise en équivalence depuis 2014\. Toute variation significative à la baisse du cours de l’action de Regeneron ou de sa performance financière serait un indicateur de perte de valeur conduisant à un test de dépréciation qui pourrait avoir un impact négatif sur les Par ailleurs, la variabilité inhérente aux procédés de fabrication des produits biologiques augmente aussi le risque de dépréciation sur ces produits alors même que leur valeur comptable est beaucoup plus élevée que celle des produits de chimie à petites molécules du fait de la Enfin, l’environnement financier et plus particulièrement les difficultés affectant la Russie, le Venezuela, le Brésil, la Chine et le Moyen-Orient pourraient avoir un effet défavorable sur la valeur des actifs de Sanofi (voir « La conjoncture économique mondiale et un environnement financier défavorable pourraient avoir un effet négatif sur l’activité de Sanofi » ci-dessus et « Risque de change De nouvelles normes comptables ou la révision des normes comptables existantes et un changement dans comptabilisation des produits et des charges et avoir un effet défavorable sur les résultats financiers de Sanofi. Dans le domaine des retraites, les engagements de performance des actifs des plans, les taux d’intérêt, les données actuarielles et les courbes d’expérience ainsi Les engagements de financement à venir de Sanofi pour ses principaux plans de retraite de type à « prestations définies » sont fonction des changements de rendement des actifs affectés à la couverture de ces plans, des taux actuarielles et des courbes d’expérience, de l’inflation, du niveau de protection offert aux salariés ainsi que des changements législatifs et réglementaires. Une évolution défavorable de ces éléments peut se traduire par une engagements et ainsi avoir un effet négatif sur sa capacité de financement et ses résultats (voir note D.19.1. aux 3/ Risques liés à la Structure et à la Stratégie de Les objectifs stratégiques à long terme de Sanofi peuvent ne pas se réaliser pleinement En novembre 2015, Sanofi a annoncé sa feuille de route stratégique pour la période 2015-2020. La stratégie long- terme de Sanofi s’articule autour de quatre axes : la restructuration du portefeuille, le lancement des produits en développement, le maintien de l’innovation en R&D et Sanofi pourrait ne pas être en mesure de réaliser pleinement ses objectifs stratégiques et, même s’ils étaient atteints, ceux-ci pourraient ne pas produire les bénéfices escomptés ou dans les délais attendus. Sanofi souhaite remodeler son portefeuille par des acquisitions et des désinvestissements et pourrait ne pas atteindre cet objectif s’il ne parvient pas à identifier des opportunités, conclure les transactions dans un délai convenable ou à des conditions suffisamment attractives. Par ailleurs, Sanofi pourrait échouer à adopter la désinvestissements ou rivaliser avec ses concurrents dans un environnement extrêmement concurrentiel, sur un marché de plus en plus concentré (voir « Sanofi peut ne développement externes ou à réaliser les bénéfices dessous et « Sanofi pourrait ne pas réussir à renouveler suffisamment son portefeuille de produits grâce à son activité de recherche et développement » ci-dessus). Sanofi peut également ne pas avoir la flexibilité nécessaire pour réaffecter les ressources de façon appropriée vers 176 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Le lancement réussi d’un nouveau produit pharmaceutique implique des investissements importants pour assurer les ventes et les activités de commercialisation. En 2015, 18 nouveaux médicaments et vaccins sur la période derniers, à la fin 2016, quatre produits ont été approuvés Soliqua™100/33/Suliqua™. Mais il ne peut pas être garanti les autres produits seront approuvés ou approuvés avec les indications demandées, et/ou dans les délais attendus, ni que tous les produits qui ont été ou seront approuvés connaîtront un succès commercial. portefeuille de produits. La mise en œuvre de cette stratégie dépend de la capacité de Sanofi à identifier des opportunités de développement et à les réaliser à un coût raisonnable et à des conditions de acceptables. De plus, la conclusion d’accords de licence ou de partenariat implique généralement des paiements d’étapes (milestones)qui peuvent être souvent significatifs très en amont de la commercialisation éventuelle des produits, sans garantie que ces investissements seront rentables à long terme (voir note D.21.1. aux états financiers consolidés et « Sanofi dépend de tiers pour la découverte, la production et la commercialisation de certains de ses produits » ci-dessus). Par exemple, Sanofi a annoncé en juillet 2016 que l’adoption globale de Dengvaxia® était retardée par de récents changements politiques et par une volatilité économique en Amérique Latine. De même, le niveau des ventes de Praluent® reflète la mise en œuvre par les États-Unis et un accès limité au marché en Europe. La stratégie de lancement que Sanofi développe (notamment en termes de calendrier, de prix, d’accès au marché, de campagnes de promotion et de forces de vente dédiées) l’environnement concurrentiel pour un produit donné peut aussi avoir évolué au moment du lancement effectif, nécessité de hiérarchiser l’allocation des ressources peut aussi entraîner des retards dans le lancement attendu de Soutenir l’innovation en R&D est intrinsèquement risqué en raison du taux élevé d’échec et Sanofi pourrait ne pas être en mesure d’allouer ses ressources pour obtenir des résultats optimaux (voir également « Sanofi pourrait ne pas réussir à renouveler suffisamment son portefeuille de produits grâce à son activité de Sanofi a entamé un processus de simplification de son organisation mondiale par la mise en œuvre, à partir de janvier 2016 de cinq Entités mondiales (Global Business Units – GBUs) pour atteindre les objectifs significatifs de croissance, ce qui exige une attention particulière des dirigeants. Il ne peut pas être garanti que cette nouvelle organisation permettra au Groupe de concentrer ses efforts autour des activités qui sont le plus susceptibles de générer de la croissance, ni que ces GBUs connaissent les taux de croissance attendus ou, le cas échéant, L’incapacité de Sanofi à mettre en œuvre avec succès et atteindre ses objectifs stratégiques aurait un impact négatif sur ses activités, ses perspectives et son résultat Sanofi peut ne pas parvenir à identifier des opportunités de développement externes ou à réaliser les bénéfices Pour les activités ou les sociétés nouvellement acquises, les objectifs de croissance de Sanofi pourraient être retardés ou éventuellement ne pas se réaliser, et les synergies attendues pourraient être impactées si : Š Sanofi ne peut pas intégrer rapidement ou efficacement ces activités ou ces sociétés ; Š l’intégration se déroule plus lentement que prévu ; Š les employés clés quittent Sanofi ; Š les coûts d’intégration sont supérieurs aux attentes. En janvier 2017, Sanofi a acquis l’activité santé grand public de Boehringer Ingelheim en échange de son activité santé animale (Merial) mais Sanofi ne peut pas garantir que l’activité santé grand public de Boehringer Ingelheim sera intégrée avec succès et que Sanofi pourra retenir les personnes clés. De plus, les bénéfices escomptés de la transaction pourraient ne jamais se réaliser pleinement ou pourraient prendre plus de temps que prévu pour se Par ailleurs, Sanofi peut mal estimer les risques liés aux opérations de développement au moment de réalisation ou ne pas avoir les moyens ou l’accès à toutes pleinement, notamment en ce qui concerne le potentiel des portefeuilles de recherche et développement, les contentieux en cours. Une analyse et un plan d’atténuation de ces risques peuvent également s’avérer longs et difficiles à mettre en œuvre postérieurement à l’acquisition d’une activité ou d’une société du fait de l’absence de données historiques. Par conséquent, la couverture et la gestion de ces risques, notamment en matière de police d’assurance, peuvent s’avérer insuffisantes ou inadaptées. Enfin, la réalisation de telles opérations fait l’objet d’une pharmaceutiques, ce qui peut constituer un frein à la La globalisation de l’activité de Sanofi l’expose à des Sanofi poursuit une stratégie d’acquisitions sélectives, d’accords de licence et de collaboration pour renforcer son Les Marchés Émergents continuent à être un centre d’attention pour Sanofi mais des difficultés à opérer sur Sanofi ‰Document de référence 2016 | 177 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 ces marchés, une baisse significative du croissance anticipé dans ces régions ou une évolution défavorable de leurs taux de change de ces pays vis-à-vis de l’euro pourraient compromettre la capacité de Sanofi à tirer profit de ces opportunités de croissance et avoir une incidence négative sur son activité, son d’exploitation ou sa situation financière. (Voir également environnement financier défavorable pourraient avoir un effet négatif sur l’activité de Sanofi » ci-dessus). En renforçant sa présence sur les marchés émergents, Sanofi se voit davantage exposé à des conditions économiques plus volatiles, une instabilité politique, la concurrence de sociétés multinationales ou locales déjà bien implantées sur ces marchés, la difficulté à identifier correctement les spécificités des marchés émergents tels que leurs systèmes judiciaires et réglementaires peu développés, et le recrutement d’un personnel qualifié ou le maintien des systèmes de contrôle interne requis, un éventuel contrôle des changes, un système de protection de la propriété intellectuelle réduit, un niveau de criminalité plus élevé (notamment s’agissant de la contrefaçon (voir « La contrefaçon des produits de Sanofi nuit à son activité » ci-dessus)), et des problèmes en matière de corruption et de fraude (voir « Les actions ou enquêtes en matière de conformité (compliance), de concurrence, de pratiques de commercialisation et de fixation des prix, ainsi que d’autres affaires juridiques, pourraient affecter l’activité, le résultat opérationnel et la situation financière de Sanofi » ci-dessus)). Sanofi peut également devoir gérer des questions de conformité (compliance) et de contrôle interne dans les marchés matures en raison d’une concurrence accrue et de réglementations de plus en plus Par ailleurs, en tant que leader global de la santé, Sanofi s’expose à un certain nombre de risques spécifiques aux secteurs où il était peu présent auparavant tel que le secteur des génériques et de la santé grand public dont le Le succès de Sanofi dépend en partie de son équipe dirigeante et de ses autres éléments clés et personnel qualifié et de sa capacité à les attirer, les intégrer et à les fidéliser dans un contexte de concurrence intense Sanofi dépend de l’expertise de son équipe dirigeante et de ses autres éléments clés. Afin de l’aider à atteindre ses objectifs stratégiques, Sanofi s’appuie largement sur le recrutement et la fidélisation de personnels talentueux. Pour les postes de direction ou dans certaines régions ou développement clinique, les biosciences et les dispositifs médicaux) Sanofi est confronté à une concurrence intense La capacité de Sanofi à recruter des personnes qualifiées dépend également de sa capacité à récompenser leur performance, à les intéresser aux résultats et à les rémunérer de manière attractive. La réglementation applicable en matière de rémunération des dirigeants peut restreindre la capacité de Sanofi à attirer, motiver et retenir les talents nécessaires. L’incapacité de Sanofi à attirer, intégrer et/ou retenir du personnel hautement qualifié, notamment les personnes occupant des fonctions élevées, peut remettre en cause les plans de succession, affecter négativement la mise en œuvre de la stratégie de Sanofi et sa capacité à atteindre ses objectifs et pourrait affecter son activité et son résultat opérationnel. 4/ Risques industriels liés à l’environnement L’utilisation de substances dangereuses pourrait avoir un effet défavorable sur le résultat opérationnel de La fabrication des produits, notamment celle des principes actifs, le stockage et le transport de matières premières, de produits et de déchets, induit des risques parmi Š les incendies et/ou explosions ; Š les fuites et ruptures de réservoirs de stockage ; Š ou les émissions ou rejets de substances toxiques ou Ces risques d’exploitation, s’ils se réalisent, peuvent causer des dommages aux personnes et aux biens et polluer l’environnement. Les conséquences peuvent être condamnation de Sanofi à des sanctions civiles, La survenance de l’un de ces événements pourrait réduire significativement la productivité et la rentabilité du site de production concerné et affecter le résultat opérationnel de Malgré le fait que Sanofi soit assuré en responsabilité civile pour les biens et les personnes et pour perte d’exploitation conformément aux usages de la profession, il ne peut être certain que ces assurances seront suffisantes pour couvrir tous les risques potentiels relatifs Remise en état des sites et coûts de mise en conformité législation environnementale en vigueur ou en préparation dans plusieurs pays oblige Sanofi à remettre en état des sites contaminés, qu’il s’agisse de sites : Š qu’il détient ou exploite actuellement ; Š qu’il a détenus ou exploités ; Š et sur lesquels des déchets provenant de l’activité du Ces obligations environnementales de remise en état sont opérationnel de Sanofi. Sanofi constitue des provisions 178 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES pour les actions de remise en état, lorsque leur nécessité raisonnablement estimé (voir section « 4.2. Informations santé, sécurité, environnement – 4.2.1. Politique générale en matière de santé, sécurité et environnement – 1.F. inhérentes à la prévision des responsabilités en matière industrielle et environnementale et à la possibilité que la responsabilité de Sanofi soit engagée à l’avenir du fait d’autres sites au titre de contaminations encore inconnues à ce jour, Sanofi ne peut garantir qu’il n’aura pas à supporter des dépenses supplémentaires allant au-delà des montants provisionnés. Une appréciation ou estimation qui s’avèrerait inexacte pourrait entraîner une insuffisance de provisions pour faire face à ces risques et par conséquent pourrait avoir un impact significatif sur le résultat opérationnel et la situation financière. Š Sanofi est ou pourrait être impliqué dans des réclamations, procédures judiciaires et administratives relatives à des questions environnementales. Certaines filiales de Sanofi, y compris certaines filiales ayant été cédées depuis, ont été responsables » ou par un terme équivalent en vertu du and Liability Act » adopté aux États-Unis en 1980 (également connu sous le nom de « Superfund») et de lois similaires notamment en France, en Allemagne, en Italie, au Brésil et ailleurs. En vertu de ses obligations légales et conventionnelles, Sanofi (et/ou ses filiales) pourrait être sur des sites détenus par ses prédécesseurs et sur certains sites que Sanofi et ses filiales ont cédés ou pourraient céder. Sanofi est actuellement engagé dans un certain nombre de contentieux relatifs à des sites ne faisant plus partie de Sanofi. Une issue défavorable de ces litiges opérationnel (voir note D.22.e) aux états consolidés et section « 2.5.1. Litiges ») ; Š la réglementation en matière environnementale est évolutive (notamment en Europe avec des projets de réglementations nouvelles ou évolutives, telles que les directive cadre eau, la directive énergie et taxes nationales sur l’utilisation des énergies fossiles et diverses autres dispositions destinées à lutter contre le réchauffement climatique) : la survenance de règles plus strictes en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement est de nature à alourdir les charges et les responsabilités de Sanofi et peut soumettre la manipulation, l’utilisation, la fabrication, la réutilisation, la destruction de substances et de polluants, la remise en état de sites et les coûts de mise en conformité à des mesures plus strictes qu’elles ne actuellement. Par conséquent, se conformer à cette 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 réglementation pourrait entraîner notamment des coûts supplémentaires significatifs et donc affecter l’activité de Sanofi, son résultat opérationnel et sa situation sécurité, environnement » pour des informations plus Risque de survenance de catastrophes naturelles dans les régions où Sanofi exerce ses activités Certains sites de production de Sanofi se situent dans des zones géographiques exposées au risque de survenance de catastrophes naturelles, telles que les tremblements de survenance d’une catastrophe majeure, les activités et la production de Sanofi pourraient être endommagées sévèrement ou s’arrêter. Par conséquent, Sanofi et ses salariés pourraient subir des préjudices graves, ce qui serait susceptible d’avoir un effet négatif significatif sur l’activité, la situation financière et le résultat opérationnel La gestion des risques de liquidité, de change et de taux ainsi que des risques de contrepartie associés est centralisée et assurée par une équipe de trésorerie spécialisée au sein de la Direction Financière de Sanofi. Lorsque la centralisation n’est pas possible, en particulier en raison de contraintes réglementaires (contrôle des changes) ou fiscales locales, des lignes de trésorerie et/ou nécessaire, sont mises en place localement par les filiales auprès des banques, sous la supervision de l’équipe Les stratégies de financement, de placement et de couverture des risques de taux et de change sont revues mensuellement par la Direction Financière de Sanofi. La politique de Sanofi proscrit le recours à des instruments trésorerie de Sanofi est centralisée : l’ensemble des excédents de trésorerie ou des besoins de financement de ses filiales, lorsque la législation locale le permet, est placé auprès de ou financé par la Société Sanofi. L’équipe centrale de trésorerie gère le financement courant et prévisionnel de Sanofi et assure la capacité du Groupe à faire face à ses engagements financiers en maintenant un niveau de disponibilités et de facilités de échéances de sa dette (voir notes D.17.c. et D.17.g. aux Sanofi diversifie ses placements auprès de contreparties de premier rang sur des supports monétaires mobilisables à vue ou dont le terme est inférieur à 3 mois. Au 31 Sanofi ‰Document de référence 2016 | 179 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 décembre 2016, les disponibilités s’élèvent à 10 273 millions d’euros et les placements sont très largement Š de placements en gestion collective sur des OPCVM libellés en euros « monétaires court-terme » et adoptée par l’AMF. Tous ces OPCVM sont à liquidité quotidienne et sont utilisés dans la limite d’un ratio d’emprise maximum de 10 % ; Š de placements directs auprès d’établissements bancaires constitués de dépôts sur des comptes à vue, de dépôts à terme et de certificats de dépôts à échéance maximum de 3 mois ; trésorerie et d’euro commercial paper auprès d’établissements non financiers, à échéance maximum Par ailleurs, Sanofi dispose au 31 décembre 2016 de 8 milliards d’euros de lignes de crédit confirmées à usage général non utilisées, pour moitié à échéance décembre 2020 et pour l’autre moitié à échéance décembre 2021. lignes de crédit disponibles ne sont pas subordonnées au respect de ratios financiers. Sanofi diversifie ses sources de financement en ayant recours à des émissions obligataires publiques ou privées, obligataires aux E´ tats-Unis (shelfregistrationstatement) et en Europe (EuroMediumTermNotes). Fort de sa notation court terme A-1+/P-1, le Groupe procède également à des émissions de commercial paper aux États-Unis et, dans une moindre mesure, de billets de trésorerie en France. La durée moyenne de la dette brute s’élève à 5,1 années au 31 décembre 2016, contre 4,5 années au 31 décembre 2015\. Sur 2016, Sanofi n’a procédé à aucun tirage sur le programme de commercial paper aux États-Unis émis en dollars US a été utilisé pour 2,6 milliards d’euros en moyenne sur 2016 (5,4 milliards d’euros au maximum) et la maturité moyenne des tirages est de 3 mois. Au 31 décembre 2016, aucun de ces programmes n’est En cas de crise de liquidité, Sanofi pourrait être exposé à des difficultés pour mobiliser sa trésorerie disponible, à une raréfaction de ses sources de financement, y compris dans le cadre des programmes cités ci-dessus, et/ou un durcissement de leurs conditions. Une telle raréfaction pourrait remettre en cause la capacité de Sanofi à refinancer sa dette ou à souscrire de nouvelles dettes à Suite au financement de l’acquisition de Genzyme, Sanofi gère sa dette nette en deux devises, l’euro d’une part et le dollar US d’autre part (voir note D.17. aux états financiers consolidés). La part variable de cette dette expose Sanofi à la hausse des taux d’intérêts, principalement sur les références Eonia et Euribor d’une part et US Libor et Federal Fund Effective d’autre part. Dans ce contexte, afin d’optimiser le coût de son endettement ou d’en réduire la volatilité, Sanofi utilise des swaps de taux d’intérêt, des swaps de taux d’intérêt multidevises et, le cas échéant, des options de taux d’intérêt qui modifient la répartition taux fixe/taux variable de sa dette. Les instruments dérivés sont libellés pour l’essentiel en euro et en dollar US. Appliquée à la dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, la sensibilité en année pleine à la variation des taux d’intérêts projetée sur 2017 s’établit à : Une part significative du chiffre d’affaires provient de pays où l’euro, devise de reporting de Sanofi, n’est pas la monnaie fonctionnelle. Ainsi, en 2016, 36,6 % du chiffre d’affaires était réalisé aux États-Unis, 28,4 % dans les Marchés Émergents (en ce compris des pays faisant l’objet ou qui pourraient à l’avenir faire l’objet de mesures de contrôle des changes) et 5 % au Japon. Bien que Sanofi engage des dépenses dans ces pays, l’impact de ces dépenses ne compense pas entièrement l’impact des taux de change sur le chiffre d’affaires de Sanofi. Les résultats opérationnels peuvent donc être significativement impactés par la fluctuation des taux de change entre l’euro Sanofi a mis en place une politique de couverture du risque de change afin de réduire l’exposition de son résultat opérationnel aux variations des devises régulière de son exposition en devises étrangères au niveau mondial, à partir des transactions de Sanofi et de ses filiales qui sont réalisées en devises étrangères. Ces transactions concernent principalement les ventes, les 180 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 comarketing et de copromotion, et les royalties. Afin de réduire l’exposition de ces transactions aux variations des cours de change, Sanofi met en place des couvertures, en utilisant des instruments dérivés liquides, principalement des contrats de vente ou d’achat à terme de devises ainsi d’instruments de couverture de change opérationnelle en portefeuille au 31 décembre 2016. Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture (voir également la note D.20. aux états financiers consolidés pour la qualification comptable de ces instruments au État des dérivés de change opérationnels au 31 décembre 2016 Ces positions couvrent principalement les flux futurs significatifs en devises étrangères intervenant après la date de clôture du bilan, liés à des transactions effectuées pendant l’exercice 2016 et comptabilisées au bilan de Sanofi au 31 décembre 2016. Les profits et pertes sur les instruments de couverture (termes fermes) ont été et reconnaissance des profits et pertes sur les éléments couverts. Du fait de cet adossement, l’écart de change commercial à constater sur 2017 sur ces éléments (couvertures et éléments couverts) sera non significatif. La centralisation des excédents et besoins de financement des filiales étrangères hors zone euro et certaines opérations de financement de Sanofi exposent certaines entités à un risque de change financier (risque lié à la variation de valeur de dettes ou de créances financières libellées en devises autres que la devise fonctionnelle de l’entité emprunteuse ou prêteuse). Ce risque de change est couvert par Sanofi au moyen d’instruments financiers fermes (swaps de change ou contrats à terme), contractés Alors que Sanofi encourt la part prépondérante de ses coûts dans la zone euro, ses revenus sont principalement libellés en dollar US ; Sanofi conserve ainsi une portion significative de son endettement en dollar US. Le tableau ci-après fournit un état des instruments de couverture de change financière existant au 31 décembre 2016\. Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture (voir également la note D.20. aux états financiers consolidés pour la qualification comptable de ces instruments au 31 décembre 2016). Sanofi ‰Document de référence 2016 | 181 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 État des dérivés de change financiers au 31 décembre 2016 Ces contrats à terme de change génèrent un résultat de change financier net, fonction de l’écart de taux d’intérêt entre la devise couverte et l’euro, l’écart de change sur les dettes et créances financières en devises étant compensé par la variation de valeur intrinsèque des instruments de Par ailleurs, Sanofi peut être amené à couvrir certains flux financiers futurs d’investissement ou de désinvestissement Une partie significative de l’actif net de Sanofi est libellée en dollar US (voir note D.35. aux états financiers consolidés). Toute variation du dollar US contre l’euro affecte ainsi mécaniquement le montant en euros des fonds propres de Sanofi. Au 31 décembre 2016, Sanofi n’a recours à aucun instrument dérivé pour limiter ces variations mais conserve une portion significative de son L’euro est par ailleurs la devise de reporting de Sanofi. En conséquence, si un ou plusieurs États membres de l’Union européenne étaient amenés à l’avenir à abandonner l’euro comme devise, les bouleversements économiques qui en découleraient, notamment les fluctuations des taux de change, pourraient avoir un impact significatif sur les conditions de financement et les résultats de Sanofi, dont l’ampleur et les conséquences ne sont pas prévisibles. trésorerie ainsi que les couvertures de change et de taux sont contractées auprès de contreparties de premier rang. Concernant les placements et les instruments dérivés, une limite est attribuée à chaque institution financière, en fonction de son rating. La consommation des limites, déterminée sur la base des montants notionnels des opérations pondérées par la durée résiduelle et la nature de l’engagement, fait l’objet d’un suivi quotidien. Au 31 décembre 2016, la répartition de l’exposition par niveau de notation et le pourcentage engagé auprès de la % / rating de la contrepartie prépondérante 182 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Au 31 décembre 2016, Sanofi détient des parts d’OPCVM, principalement libellées en euros « monétaires court- terme » et « monétaires » européenne adoptée par l’AMF. Ces supports présentent une faible volatilité, une faible sensibilité au risque de taux et une très faible probabilité de perte en capital. Les banques dépositaires des OPCVM, ainsi que les banques dépositaires de Sanofi, présentent toutes un rating long La matérialisation du risque de contrepartie pourrait, dans certaines circonstances, impacter la liquidité de Sanofi. La politique de Sanofi est de ne pas opérer sur les Sanofi. Tant que cet actionnaire maintiendra sa participation dans le capital de Sanofi, L’Oréal restera en mesure d’exercer une influence sur la désignation des administrateurs et des dirigeants de Sanofi ainsi que sur d’autres décisions sociales nécessitant l’autorisation des La cession d’une partie importante des actions de Sanofi pourrait affecter le cours des actions ou ADS La vente massive d’actions Sanofi, ou la perspective que de telles ventes puissent avoir lieu, pourrait affecter de façon défavorable le cours des actions et des ADS Sanofi. principal de Sanofi, peut disposer librement des actions qu’elle détient dans la Société. L’Oréal a indiqué qu’elle ne considérait pas sa participation comme stratégique. Le premier actionnaire de Sanofi détient un pourcentage significatif de son capital et de ses droits de vote Au 31 décembre 2016, L’Oréal détenait environ 9,15 % du capital social, soit environ 16,7 % des droits de vote réels (c’est-à-dire n’intégrant pas les actions auto-détenues) de Sanofi. Des personnes physiques liées à cet actionnaire font actuellement partie du conseil d’administration de Le montant du capital social au 31 décembre 2016 s’élève ayant toute droit au dividende de l’exercice 2016, hormis les titres détenus par la Société. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 183 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 2/ Délégations consenties par l’assemblée générale au conseil d’administration Conformément à la loi, le tableau ci-après récapitule les délégations en cours de validité accordées par l’assemblée générale des actionnaires du 4 mai 2015 au conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital, ainsi que l’utilisation qui en a été faite. Ces autorisations sont valables jusqu’au 4 juillet 2017. de la Société, de toute filiale et/ou de toute autre société avec maintien de la Société, de toute filiale et/ou de la Société, de toute filiale et/ou créance donnant accès au capital de filiales de la Société et/ou de toute Augmentation du nombre de titres à Le conseil d’administration a décidé lors de sa séance du 3 mars 2016 de faire usage de l’autorisation que lui a conférée l’assemblée générale du 4 mai 2015 et de réaliser une augmentation de capital réservée aux adhérents du Plan d’Épargne Groupe. La période de souscription a eu lieu en juin 2016. Le plan était ouvert aux salariés de plus de quatre-vingts dix pays. Le bilan de cette opération est le suivant : Š 747 330 actions ont été souscrites par le FCPE « Relais Actions Sanofi » pour le compte des bénéficiaires éligibles à l’opération d’actionnariat salarié en France ; Š 399 646 actions ont été souscrites par le FCPE « Relais Sanofi Shares » pour le compte des bénéficiaires éligibles à l’opération d’actionnariat salarié hors de 184 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Š 609 996 actions ont été souscrites directement par les bénéficiaires éligibles à l’opération d’actionnariat salarié dans les pays où la réglementation locale ne permettait pas de recourir à un FCPE ; et Š 47 014 actions ont été émises au titre de l’abondement. L’assemblée générale des actionnaires de la Société qui le 4 mai 2016 a autorisé d’administration à consentir, pendant une durée de 38 mois, au bénéfice des membres du personnel salarié et éventuellement des mandataires sociaux de la Société et des sociétés ou groupements qui lui sont liés dans les conditions visées à l’article L. 225-180 du Code de commerce, tels que ces membres sont déterminés par le conseil, des options donnant droit à la souscription d’actions nouvelles à émettre à titre d’augmentation du capital ou à l’achat d’actions existantes provenant de rachats effectués par Sanofi dans les conditions prévues Le nombre total d’options qui peuvent être consenties ne pourra donner lieu à la souscription ou à l’achat d’un nombre d’actions supérieur à 0,5 % du capital social, à la date de la décision de l’attribution des options. L’autorisation comporte au profit des bénéficiaires des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions qui seront émises au fur et à mesure de l’exercice lesquelles sont consenties les options, les modalités de jouissance, et le cas échéant de la libération des actions. Lors de sa réunion du 4 mai 2016, le conseil a utilisé cette autorisation en attribuant 402 750 options de souscription d’actions à 18 bénéficiaires (Directeur Général inclus). Cette attribution représente environ 0,03 % du capital 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 L’assemblée générale des actionnaires de la Société qui le 4 mai 2016 a autorisé d’administration à procéder, pendant une durée de 38 mois, à des attributions d’actions existantes ou à émettre, au profit des bénéficiaires ou catégories de bénéficiaires que le conseil d’administration déterminera parmi les membres du personnel salarié de la Société et des sociétés ou groupements qui lui sont liés dans les conditions prévues à l’article L. 225-197-2 du Code de commerce et les mandataires sociaux de la Société ou des sociétés ou groupements qui lui sont liés et qui répondent aux conditions visées à l’article L. 225-197-1, Les actions existantes ou à émettre ne pourront pas représenter plus de 1,5 % du capital social à la date de la Lors de sa réunion du 4 mai 2016, le conseil a utilisé cette bénéficiaires (Directeur Général inclus). Cette attribution représente environ 0,32 % du capital social avant dilution. 3/ Dividendes des cinq derniers exercices (information à jour au 1er janvier 2017) Les dividendes perçus par des personnes physiques fiscalement domiciliées en France bénéficient d’un abattement de 40 % sur leur montant brut, dans la mesure où ils sont distribués par des sociétés françaises ou par des sociétés étrangères ayant leur siège dans un État de la Communauté européenne ou par des sociétés résidentes d’un État lié à la France par une convention qui contient une clause d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l’évasion fiscale. Les sociétés distributrices doivent être passibles de l’impôt sur les sociétés (sociétés françaises) ou d’un impôt équivalent (sociétés étrangères). L’abattement de 40 % n’est pris en compte ni pour le calcul du prélèvement de 21 % opéré à la source, ni pour le calcul des prélèvements sociaux. Le tableau ci-dessous reprend, depuis 2011, le montant du dividende par action mis en distribution, ainsi que le régime fiscal qui lui est applicable : Les dividendes perçus depuis le 1er janvier 2013 sont soumis à un prélèvement à la source obligatoire non libératoire de 21 %. Ce prélèvement obligatoire est un acompte d’impôt sur le revenu. Il est imputable sur l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année au cours de laquelle il a été opéré. S’il excède l’impôt dû, il est restitué. Les contribuables dont le revenu fiscal de référence est inférieur à un certain montant peuvent demander à être Sanofi ‰Document de référence 2016 | 185 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Les prélèvements sociaux de 15,5 % (CSG, CRDS, …) auxquels sont assujettis les dividendes sont calculés sur le montant brut des revenus perçus, avant tout abattement ou déduction. La CSG est déductible à hauteur de 5,1 % du revenu global imposable l’année de son paiement. 3.1.10. Annexe – définition des données 1/ Chiffre d’affaires à périmètre et changes Pour connaître précisément sa situation au regard de l’impôt sur le revenu ainsi qu’en matière de prélèvements sociaux, il est recommandé de se référer à la notice accompagnant la déclaration annuelle de revenus ou de 4/ Proposition de dividende au titre de l’exercice Le conseil d’administration a décidé de proposer à l’assemblée générale du 10 mai 2017 de fixer le dividende net à 2,96 euros par action (représentant une distribution de 52,1 % du bénéfice net des activités par action(1)) au titre de l’exercice 2016 contre 2,93 euros au titre de 2015, soit une progression de 1,0 %. Au vu de sa situation financière et de ses résultats opérationnels, Sanofi entend continuer à verser des 5/ Éléments susceptibles d’avoir une incidence Lorsqu’il est fait référence aux variations du chiffre d’affaires à changes constants ou, à taux de change constants (TCC), cela signifie que l’impact des variations de taux de change a été exclu. L’impact des taux de change est éliminé en recalculant les ventes de l’exercice considéré sur la base des taux de change utilisés pour Lorsqu’il est fait référence aux variations du chiffre d’affaires à périmètre constant, cela signifie que l’effet des changements de périmètre est corrigé en retraitant les ventes de l’exercice antérieur de la manière suivante : Š en ajoutant la partie des ventes provenant de l’entité ou des droits acquis pour une période identique à la période pendant laquelle ils ont été détenus sur l’exercice en cours ; cette portion des ventes est Š de même, lorsqu’une entité ou des droits sur un produit sont cédés, les ventes pour la partie en question sur En application de l’article L. 225-100-3 du Code de incidence en cas d’offre publique sont les suivants : Š et lors d’un changement de méthode de consolidation, l’exercice antérieur est retraité selon la méthode de consolidation retenue pour l’exercice en cours. Š Voir « 3.1.8. Facteurs de risque – 6. Autres risques – Le premier actionnaire de Sanofi détient un pourcentage significatif de son capital et de ses droits de vote ». Système d’actionnariat du personnel quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier : Š Conformément à l’article L. 214-40 du Code monétaire et financier, le conseil de surveillance des Fonds Communs de Placements d’Entreprise décide de l’apport des titres aux offres d’achat ou d’échange. Concernant les accords prévoyant les indemnités pour les membres du conseil d’administration ou les salariés, s’ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d’une offre Š Voir « 1.2.1. Organes d’administration et de direction – 5.A. Rémunérations et engagements pris au bénéfice opérationnel des activités ». Cet indicateur est utilisé en interne par le principal décideur opérationnel pour évaluer la performance de chaque secteur opérationnel et décider Le « Résultat opérationnel des activités » correspond au Résultat opérationnel après prise en compte des Š retraitements des montants figurant sur les lignes Coûts de restructuration et assimilés, Ajustement contreparties éventuelles et Autres gains et pertes, Š extourne des amortissements et des dépréciations des actifs incorporels (hors logiciels et autres droits de Š ajout de la quote-part attribuable aux sociétés mises en équivalence, hors coûts de restructuration relatifs aux Š déduction de la part attribuable aux Intérêts Non 186 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Š extourne des autres impacts liés aux acquisitions (principalement impact de l’écoulement des stocks d’acquisition et des conséquences des acquisitions sur Sanofi estime que la compréhension par les investisseurs de sa performance opérationnelle est facilitée par la présentation du « Résultat net des activités ». Cet indicateur alternatif de performance est déterminé à partir du « Résultat opérationnel des activités » duquel sont déduites les charges financières nettes et la charge d’impôts liée à ce résultat. Pour l’année 2016 et les exercices comparatifs, le « Résultat net des activités » comprend le « Résultat net des activités hors Santé animale » déterminé comme décrit ci-dessus et « Résultat net de l’activité Santé animale » déterminé selon des bases similaires et comparables. Sanofi présente également un Bénéfice net par action des activités (BNPA des activités). Ce dernier est un indicateur alternatif de performance que Sanofi définit comme le résultat net des activités divisé par la moyenne pondérée Le « Résultat net des activités » correspond au Résultat net consolidé – Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi(conforme au référentiel IFRS) avant : Š amortissement et dépréciation des actifs incorporels (hors logiciels et autres droits de nature industrielle ou Š ajustement de la juste valeur des passifs liés à des acquisitions (y compris les impacts concernant Š coûts de restructuration et assimilés(1) ; Š autres gains et pertes (y compris plus ou moins-values Š autres coûts ou provisions sur litiges(3) ; Š effets d’impôts sur les éléments ci-dessus ; Š impacts des litiges fiscaux majeurs ; Š impôt sur la distribution de dividendes (3 %) aux Š éléments de l’activité Santé animale non inclus dans le 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 Š la part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants sur les Š dépréciation des titres de la société Alnylam pour 2016 reflétant la baisse de la valeur de marché des titres à la date de clôture, par rapport au coût historique, constatée pour l’essentiel lors de la décision d’Alynlam de mettre un terme au programme de développement de revusiran le 5 octobre 2016. En outre, le résultat net des activités comprend la quote- part du résultat net des activités de Sanofi Pasteur MSD à compter de la date d’annonce par Sanofi et Merck de leur intention de mettre un terme à leur coentreprise. Les principaux éléments de réconciliation entre le résultat net des activités et le Résultat net consolidé – Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi sont liés aux effets comptables des acquisitions et des regroupements d’entreprises, en particulier à l’amortissement et à la dépréciation des actifs incorporels (hors logiciels et autres droits de nature industrielle ou opérationnelle). Sanofi estime que l’exclusion de ces effets ne générant pas de flux de trésorerie permet aux investisseurs de mieux les différentes charges exclues traduisent davantage une Les effets comptables des acquisitions et des regroupements d’entreprises sur le résultat net sont principalement liés aux éléments suivants : Š dotations aux amortissements et pertes nettes de valeurs liées aux actifs incorporels (hors logiciels et autres droits de nature industrielle ou opérationnelle), nettes d’impôts et des intérêts non contrôlants ; et l’écoulement des stocks acquis évalués à leur juste Sous réserve des restrictions indiquées ci-dessous, Sanofi pense que la présentation du résultat net des activités opérationnelle, pour les raisons suivantes : Š l’élimination des charges liées aux effets comptables des acquisitions et de regroupements d’entreprises (en particulier amortissement et dépréciation des actifs incorporels à durée de vie limitée, hors logiciels et autres droits de nature industrielle ou opérationnelle) opérationnelle avec celle de ses pairs du secteur pharmaceutique qui inscrivent de tels actifs incorporels (principalement des brevets et des marques Sanofi ‰Document de référence 2016 | 187 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.1. RAPPORT DE GESTION RELATIF À L’EXERCICE 2016 commerciales) à de faibles valeurs comptables, soit parce qu’ils résultent d’activités internes de recherche et développement qui ont déjà été passées en charge au cours de périodes précédentes, soit parce qu’ils ont d’entreprises comptabilisés en utilisant la méthode de la mise en commun d’intérêts permise autrefois par les Š l’élimination d’éléments ciblés, tels que les coûts des ventes incrémentaux résultant de l’écoulement des stocks acquis évalués à leur juste valeur à la suite d’acquisitions par regroupement d’entreprises, les gains et pertes majeurs sur cessions, ainsi que les coûts et provisions relatifs à des litiges importants, facilite la comparaison d’une période à l’autre ; et Š l’élimination des coûts de restructuration et assimilés améliore la comparabilité, car ces coûts sont engagés dans le cadre de processus de réorganisation et Sanofi rappelle toutefois aux investisseurs que le résultat net des activités ne devrait pas être examiné séparément, la place du Résultat net consolidé – Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi conforme aux normes IFRS. De plus, l’entreprise encourage vivement les investisseurs et les investisseurs potentiels à ne pas se fier à une seule mesure financière, mais à examiner attentivement et dans leur intégralité les états financiers consolidés du présent rapport (y compris les notes ci-dessus, le résultat net des activités ne doit être utilisé présentées selon les normes IFRS et Sanofi veille à ce que ses rapports contiennent suffisamment d’informations pour permettre aux lecteurs de comprendre pleinement tous les ajustements apportés au résultat net des activités. Le résultat net des activités étant un indicateur alternatif de performance, il ne peut être directement comparé aux mesures financières des autres sociétés qui utilisent le indicateur alternatif de performance ou un 3.2. Rapport du Président du Conseil d’administration (article l. 225-37 du code de commerce) Pour l’élaboration du présent rapport, le Président a consulté les directions impliquées dans la supervision du contrôle interne et la gestion des risques conformément à l’article L.225-37 du code de commerce. Le présent rapport a été soumis au comité d’audit, aux commissaires aux comptes et au conseil d’administration, qui approuvé lors de la séance du 7 février 2017 sur Il est rendu compte du gouvernement d’entreprise dans la section « 1.2. Gouvernement d’entreprise » du document description du dispositif de contrôle interne est effectuée conformément aux cinq composants du COSO : Š identification, évaluation et gestion des risques ; Š supervision des procédures de contrôle interne et de Selon le COSO, le contrôle interne est un processus, mis en œuvre par la Direction Générale, l’encadrement et le personnel de l’entreprise, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs liés : Š à la réalisation et à l’optimisation de la conduite des 2/ Contrôle interne et gestion des risques 2.A. Organisation générale du contrôle interne 2.A.a. Objectifs et référentiel de contrôle interne L’entreprise applique le référentiel « Internal Control – Integrated Framework», émis en 2013 par le Committee (COSO), en raison de sa cotation sur le marché américain et de la conformité à la loi Sarbanes-Oxley. Il est considéré comme un référentiel équivalent au cadre de référence de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). La fiabilité du reporting, notamment relatif aux Š au respect des lois et des réglementations applicables. permanence son engagement clair de maintenir et d’améliorer ses dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques. C’est dans cet objectif que la Direction Générale a lancé courant 2014 le programme GPS (Group 188 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.2. RAPPORT DU PRE´ SIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (ARTICLE L. 225-37 DU CODE DE COMMERCE) contrôle interne de Sanofi et réunit les différents éléments préexistants. Le GPS a été validé par le comité exécutif et Le GPS comprend les éléments suivants : Š un référentiel harmonisé des processus opérationnels Š un manuel de contrôle interne réactualisé et publié au début de chaque année, qui inclut notamment des applicables à toutes les activités et toutes les sociétés intégrées globalement, ainsi que la référence aux Š un référentiel de contrôles financiers, destiné à évaluer l’efficacité du dispositif de contrôle interne concourant à répondre aux obligations de l’article 404 de la loi Š un dispositif sélectif d’auto-évaluation annuelle et d’évaluation sur trois ans des Mandatory Controls du manuel de contrôle interne, qui est mis en œuvre par les activités et par les pays en fonction de leur criticité et de leur matérialité dans les comptes consolidés de Le dispositif de contrôle interne couvre les sociétés et déployé d’une manière systématique au sein des De plus et afin de répondre aux exigences de l’article 404 de la loi Sarbanes-Oxley, le dispositif de contrôle interne intègre des procédures d’évaluation de l’efficacité du Conformément aux recommandations de la Securitiesand Exchange Commission (SEC), le dispositif d’évaluation s’appuie sur une approche par les risques définie de façon centrale et déclinée dans les entités concernées. Cette Š le référentiel de contrôles financiers et la méthodologie d’évaluation des contrôles définis par la direction contrôle interne et processus (IC&P) ; Š l’analyse de la correcte couverture des risques relatifs à Š la définition du périmètre de déploiement et l’accompagnement dispensé par la direction IC&P aux communication, d’animation et de support dédiées ; Š la coordination de ces travaux avec ceux effectués par Le rapport de la Direction de Sanofi sur le contrôle interne relatif à l’information financière résultant de l’application de l’article 404 de la loi Sarbanes-Oxley est présenté dans la section « 3.2.3. Rapport de la Direction de Sanofi sur le contrôle interne relatif à l’information financière » du 2.A.c. Principales directions contribuant au dispositif de La direction financière de Sanofi joue un rôle important dans la gestion des risques et dans le contrôle à la fois au niveau des fonctions centrales (assurances, comptabilité groupe, IC&P, plan et contrôle financier, financement et France) et au niveau régional et local dans la mesure où les directeurs financiers de régions, zones et pays sont responsables de la mise en place du contrôle interne. En particulier, la direction IC&P pilote la mise en place du dispositif de contrôle interne au sein de l’entreprise. A ce communication du manuel de contrôle interne de Š supervise la mise en place locale des directives, processus et contrôles définis de façon centrale ; Š supervise la mise en œuvre du programme GPS et en rend compte au comité exécutif ; Š assiste les différentes directions opérationnelles et fonctionnelles dans leurs efforts d’amélioration et de remédiation des défaillances de contrôle interne ; Š coordonne et prépare l’évaluation de l’efficacité du dispositif de contrôle interne relatif à l’information financière (article 404 de la loi Sarbanes-Oxley) ; La direction IC&P s’appuie sur un réseau de responsables contrôle interne au niveau des régions, pays et activités. Leurs principales missions sont de documenter et mettre à jour les procédures locales et de s’assurer qu’elles sont en ligne avec les politiques de l’entreprise, de documenter et jour les délégations de pouvoirs internes, d’assurer le respect du principe de séparation des tâches, de mettre en place les Mandatory Controls du manuel de contrôle interne de Sanofi, de superviser la remédiation des déficiences de contrôle interne et le suivi des La mission primordiale de la direction ethics & business integrity est de promouvoir une culture d’intégrité, afin de permettre la réalisation des objectifs opérationnels dans le l’éthique, des valeurs et politiques de l’entreprise. Pour ce faire, la direction ethics & business Sanofi ‰Document de référence 2016 | 189 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.2. RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (ARTICLE L. 225-37 DU CODE DE COMMERCE) integrity apporte le support nécessaire aux fonctions opérationnelles afin d’identifier, d’évaluer et de réduire les risques potentiellement associés aux activités de Sanofi. La direction ethics & business integrity opère à travers le développement et la mise en œuvre du programme de Š la mise en place d’une organisation dédiée s’appuyant, entre autres, sur un réseau régional et local de « compliance officers » dont le rôle est principalement de mettre en œuvre le programme de Compliance au Š l’élaboration et la diffusion d’un programme d’éducation Š des politiques et procédures ; Š des actions de monitoring ; Š le traitement des situations de non-compliance ; Š la mise en œuvre d’un cadre pour La direction ethics & business integrity gère également, sous l’impulsion du Comité Exécutif Compliance, le dispositif de recueil et de gestion des alertes dont le rôle principal est de traiter toute alerte reçue relative au non-respect potentiel ou avéré du code d’éthique et/ou de L’audit interne est une activité indépendante et objective, rattachée au Directeur Général et disposant d’un accès libre et entier au Président du comité d’audit. La mission de l’audit interne est d’apporter au comité exécutif et au conseil d’administration, à travers le comité d’audit, une assurance raisonnable sur la capacité de opérations, dans le respect des normes internationales définies par l’Institute of Internal Audit (IIA). Dans ce notamment ceux qui se rapportent aux objectifs stratégiques, financiers et opérationnels de l’entreprise ; Š Les projets, les processus et les actions des salariés de standards et autres règles internes et avec les lois et Š Les risques de fraude sont identifiés, reportés et traités Š Les actifs sont achetés au juste prix, utilisés de façon Š les principales informations financières, managériales et opérationnelles sont pertinentes et fiables. L’audit interne s’assure que les plans d’action faisant suite aux déficiences de contrôle interne relevées lors des missions conduites par le département sont effectivement mis en œuvre dans les délais prévus. L’audit interne est organisé en trois bureaux régionaux (France, E´ tats-Unis, Singapour), proches des activités et des environnements dans lesquels l’entreprise évolue. Deux centres d’expertise (systèmes d’information, fraude) complètent ce dispositif pour conduire des missions ciblées et pour apporter leur savoir-faire et leur technicité L’activité d’audit interne de Sanofi fait l’objet d’une évaluation externe régulière, attestant de sa conformité Les différentes directions opérationnelles et fonctionnelles jouent un rôle clé dans le dispositif de contrôle interne de l’entreprise. Elles contribuent à l’élaboration et à la mise à jour du référentiel de processus de Sanofi et du manuel de 2.F.b contribuent activement au pilotage des dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne. L’environnement de contrôle désigne l’ensemble des politiques, des processus et des structures essentiels pour l’exécution des contrôles internes dans l’entreprise. Le code d’éthique définit les principes et règles éthiques à respecter dans la conduite des affaires de l’entreprise. Il permet à chaque salarié de déterminer l’attitude qu’il doit adopter dans ses relations à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise. Ce code est communiqué à tous les salariés. Il couvre notamment les thèmes suivants : Š prévention des conflits d’intérêts ; Š prévention du délit d’initié ; Š lutte contre les paiements illicites et la corruption ; Š bonnes pratiques de promotion ; Son déploiement est animé et coordonné par la direction ethics & business integrity à travers son réseau de « compliance officers», y compris dans récemment acquises. La direction ethics & business integritydéfinit et met en œuvre le programme permettant aux salariés de mieux appréhender les règles et les principes du code d’éthique, décliné notamment en 190 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.2. RAPPORT DU PRE´ SIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (ARTICLE L. 225-37 DU CODE DE COMMERCE) En vertu des dispositions législatives américaines sur les valeurs mobilières, Sanofi a adopté un code d’éthique Vice-Président Exécutif, Directeur Financier et au Directeur Financier Adjoint, Finance Operations & Controlling. Ce code précise qu’il est primordial que les principaux dirigeants chargés de la communication et des irréprochable et éthique. Les directeurs financiers des entités de l’entreprise formalisent également tous les ans leur adhésion et leur engagement aux principes énoncés. Politique de prévention des délits d’initiés Compte tenu de la double cotation des titres Sanofi sur les française et américaine sont applicables. D’autres s’appliquer en raison de la détention de titres Sanofi par des personnes situées dans d’autres pays. Ce code a pour but de fournir une information générale et de réglementations applicables en droit français et américain en matière de délit d’initié, en particulier s’agissant des informations confidentielles obtenues dans le cadre de disposition des salariés de l’entreprise une charte, quand elles le jugent pertinent. L’objectif est de présenter les missions, ainsi que les rôles et responsabilités des Les directions IC&P, audit interne et gestion des risques diffuser, contrôler leur bonne exécution et alerter le comité exécutif en cas de difficultés dans leur mise en œuvre. L’environnement de contrôle s’appuie également sur le programme GPS décrit en 2.A.a. Le déploiement du programme GPS, débuté en 2014, est maintenant Š le référentiel harmonisé de processus et sous-processus est dorénavant appliqué également par l’audit interne dans la réalisation de ses missions d’audit ; Š le manuel de contrôle interne incluant les Mandatory Controls à appliquer par toutes les filiales a fait l’objet d’une large communication à partir d’avril 2015. Les MandatoryControlsont été définis avec la participation active des directions opérationnelles et fonctionnelles concernées et de leurs équipes grâce à la collaboration des régions et des pays qui ont été sollicités. La rédaction du référentiel de contrôles financiers (article 404 de la loi Sarbanes-Oxley) retenu pour l’évaluation de l’efficacité du contrôle interne relatif à l’information financière a été unifiée avec celle des Mandatory Controlsafin de capitaliser sur l’existence du manuel de contrôle interne, et de permettre la mise en oeuvre de Par ailleurs, en application de l’article 302 de la loi Sarbanes-Oxley, le Directeur Général et le Vice-Président Exécutif, Directeur Financier procèdent à l’évaluation de l’efficacité des procédures de contrôle de l’information financière publiée et de la fraude. Pour atteindre cet objectif, ils déclinent ce processus de certification au niveau local. Des lettres d’affirmation sont signées en fin d’année par les représentants légaux et les directeurs financiers des entités de l’entreprise pour formaliser cette 2.C. Identification, évaluation et gestion des risques L’entreprise met à disposition des salariés des politiques et des standards permettant de structurer et de mettre en permettent d’assurer la conduite ordonnée et homogène Sanofi a décidé de centraliser l’ensemble de ces politiques dans une unique plateforme documentaire, GeodePlus. Deux principales interfaces GeodePlus sont disponibles : Š « Global Policies » qui regroupe les politiques et documents associés des directions opérationnelles et Š « Global Quality Documents » qui regroupe l’ensemble des directives et documents associés de la direction qualité globale et qui permettent à d’encadrer les opérations conduites à chaque stade de Dans l’exercice de leurs responsabilités, les différentes directions doivent s’assurer que les règles sont à jour, les Il est rendu compte formellement des principaux risques liés à l’activité de l’entreprise ainsi que des risques financiers dans la section « 3.1.8. Facteurs de risque » du rapport de gestion et dans la section « 3.B. Changement environnementale et sociétale, sachant que la société n’a pas identifié de risque financier significatif liés aux effets du changement climatique, à court terme. Pour les effets du changement climatique a` moyen-long terme, notre sur ces effets et les risques financiers associe´ s. Plusieurs dispositifs d’identification, d’évaluation et de 2.C.a. Identification, évaluation et gestion des risques Le comité des risques a pour mission d’assister le comité exécutif dans l’exercice de sa responsabilité en matière de gestion des risques. Ce comité se réunit trimestriellement. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 191 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.2. RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (ARTICLE L. 225-37 DU CODE DE COMMERCE) Ses membres sont des dirigeants opérationnels et directions audit interne et gestion des risques, et IC&P en sont membres permanents. Le comité met en œuvre un dispositif d’identification, d’évaluation et de gestion des risques transverses qui peuvent significativement impacter les objectifs stratégiques de l’entreprise en s’appuyant sur participe à la diffusion d’une culture responsable en Le comité des risques s’appuie sur la direction gestion des l’ensemble des activités de l’entreprise et assiste le comité Š mettre en œuvre et déployer la démarche de gestion des risques dans les opérations et fonctions globales ; Š consolider et évaluer régulièrement les actions mises en place pour améliorer la maîtrise des risques, notamment les risques identifiés comme interdépendants, c’est-à-dire Š identifier les risques émergents et évaluer leur impact La direction gestion des risques, rattachée à la direction audit interne et gestion des risques depuis le 1er novembre 2016 s’appuie sur un réseau de coordinateurs risques nommés dans chaque direction opérationnelle et fonction globale et dont la mission est, pour leur périmètre respectif, d’assister la Direction dans la gestion des dispositif de gestion des risques en ligne avec l’approche mise au point en central, et d’être un membre actif du 2.C.b. Identification, évaluation et gestion des risques Au titre de l’article 404 de la loi Sarbanes-Oxley et des obligations résultant de l’application des dispositions légales françaises, une démarche d’identification, d’évaluation et de gestion des risques opérationnels et financiers a été déployée au sein de l’entreprise. Elle permet de s’assurer de la fiabilité du dispositif de contrôle interne (programme GPS), et notamment des composantes de ce dispositif concourant à la production des états financiers. Dans le cadre du processus d’amélioration du contrôle interne et du lancement du programme GPS en 2014, les directions audit interne et gestion des risques et IC&P ont revu le catalogue des risques opérationnels et financiers, pour tenir compte de l’évolution des risques identifiés. périodiquement à jour son analyse du risque de fraude en s’appuyant sur la prise en compte des principaux risques de fraude propre à l’environnement et au secteur d’activité de Sanofi ainsi que sur l’analyse pratique des cas de déploiement du programme GPS, des contrôles anti- fraude ont été mis en œuvre, correspondant aux risques La direction IC&P a également mis en place un suivi d’indicateurs de risques opérationnels et financiers. Elle rend compte mensuellement au Vice-Président Exécutif, Directeur Financier de l’évolution de ces indicateurs et des actions éventuellement mises en œuvre pour évaluer et / Un comité de qualification procède à l’évaluation annuelle du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, sur la base des conclusions établies par la direction IC&P. Les résultats de l’évaluation de ce dispositif et les déficiences éventuelles de contrôle interne, qui pourraient conduire à ce qu’une erreur significative sur les états financiers ne soit pas détectée, La direction gestion des risques et la direction IC&P ont participé à l’élaboration des facteurs de risques décrits en 2.C.c. Identification, évaluation et gestion des risques liés à la sécurité des produits en développement et Rattachée au Chief MedicalOfficer de Sanofi, la direction pharmacovigilance et épidémiologie met en place des structures et outils permettant d’évaluer le profil de cosmétiques et vaccins enregistrés ou commercialisés. La pharmacovigilance met en place ou à jour les outils et procédures permettant de remplir toutes les obligations réglementaires émises dans son domaine de compétence. Les rôles et responsabilités de chacun pour la gestion des données de pharmacovigilance et pour leur transmission immédiate ou périodique vers les autorités de santé et/ou investigateurs sont définis dans des procédures Outre l’évaluation du profil de sécurité des produits en développement et commercialisés, la pharmacovigilance a pour fonction la détection des signaux ainsi que leur analyse afin d’être en mesure de faire, si nécessaire, des recommandations pour limiter la survenue de certains médicament et pour délivrer aux professionnels de santé et aux patients une information médicale reflétant l’état La pharmacovigilance participe à l’évaluation du rapport bénéfice/risque des produits en développement clinique et des produits commercialisés. Le rapport bénéfice/risque la section « 2.2.5. Recherche et Développement Monde – 2. Portefeuille ». développement clinique, les affaires réglementaires et le 192 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.2. RAPPORT DU PRE´ SIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (ARTICLE L. 225-37 DU CODE DE COMMERCE) le développement et le suivi de l’application des plans de gestion des risques. Ces plans résument le profil de sécurité des médicaments établis au cours du développement, détaillent les mesures mises en place pour suivre les risques identifiés ou potentiels et émettent des recommandations pour assurer le bon usage du Tant pour le suivi de la tolérance au cours des études cliniques que pour la collecte des notifications spontanées pour les produits commercialisés, la pharmacovigilance s’appuie sur le réseau des unités de pharmacovigilance présentes dans les filiales de l’entreprise et sur les liens contractuels avec les partenaires de développement et de commercialisation. Ces unités assurent l’interface avec les autorités de santé locales et les différents départements Les activités pharmaceutiques et vaccins sont gérées par la direction de la pharmacovigilance dans une plateforme unique et selon des processus standardisés. Toutes les informations recensées en matière d’effets indésirables sur ces activités sont centralisées par la direction de la pharmacovigilance dans une unique base de données Un dispositif d’alerte est également en place afin de détecter les risques pouvant justifier le déclenchement de la procédure de gestion de crise et d’en Pour l’activité de Santé animale, Merial dispose d’un département affaires réglementaires de la R&D de Merial. La pharmacovigilance applique une gestion systématique des politiques, procédures et pratiques pour évaluer, gérer, communiquer et faire un bilan des risques de l’activité Santé Animale. Un ensemble de procédures assure la qualité et la cohérence des activités de pharmacovigilance comprenant notamment le recensement et la remontée des effets indésirables par les filiales de Merial et les tiers avec Mandatory Controls contribuent au dispositif de contrôle interne permanent et sont sous la responsabilité des directions opérationnelles et fonctionnelles. En 2016 a été lancée une démarche sélective d’auto-évaluation annuelle et d’évaluation sur trois ans des Mandatory Controls impliquant les activités et les pays en fonction de leur criticité et de leur matérialité dans les comptes consolidés Les Mandatory Controls qui participent au dispositif de contrôle interne relatif à l’information financière sont identifiés en tant que tels et sont intégrés dans le référentiel de contrôles financiers qui fait l’objet d’une évaluation sur la base de programmes de travail standards dans les entités sélectionnées selon une approche par les risques, au titre de l’article 404 de la loi Sarbanes-Oxley. Enfin, les MandatoryControls qui permettent de répondre au risque de fraude sont également identifiés comme participant au programme anti-fraude du Groupe. semestre des comités de compte qui contribuent à préparer l’arrêté des comptes consolidés et des comptes sociaux semestriels. Ces comités ont pour mission de revoir notamment la situation des sociétés en matières financement, de processus de contrôle interne et de L’information et la communication ont trait aux flux contrôle interne et de gestion des risques, depuis les orientations de la direction jusqu’aux plans d’actions. Elles contribuent ainsi à la mise en place de l’environnement de contrôle, à la diffusion et la promotion d’une culture de contrôle interne, et permettent l’exécution des activités de contrôle pertinentes répondant à la maîtrise des risques. Sanofi s’appuie pour cela sur : L’entreprise dispose d’une politique de gestion de crise dont un des objectifs est d’anticiper, autant que possible, l’émergence potentielle de crises par la mise en place de principes d’organisation, de gestion et d’alertes couvrant Menées à tous les niveaux hiérarchiques et fonctionnels de l’organisation, les activités de contrôle répondent aux « 2.C. Identification, évaluation et gestion des risques ». Elles se fondent sur les codes, les politiques, les systèmes d’information, les modes opératoires, les outils ou les Le manuel de contrôle interne contient pour chaque processus et sous-processus des Mandatory Controls qui Š l’organisation de l’entreprise, autour du comité exécutif qui permet une communication claire et rapide des objectifs de la Direction Générale au niveau des Š les outils, tels que par exemple GeodePlus (plateforme documentaire des politiques de l’entreprise), MyRVR (outil de documentation des contrôles internes relatifs à l’information financière et de reporting des déficiences reporting des déficiences relatives à l’évaluation des comptes) ou HFM (reporting budgétaire) ; entrants dans le réseau de correspondants contrôle Sanofi ‰Document de référence 2016 | 193 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.2. RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (ARTICLE L. 225-37 DU CODE DE COMMERCE) Le comité exécutif se réunit selon une favorisant les prises de décision rapides. Il s’appuie sur les expériences et les compétences de ses membres pour anticiper et piloter les risques et opportunités liés aux évolutions de l’entreprise et du secteur pharmaceutique. Sa composition est précisée en section « 1.2.1. Organes Le comité des risques participe au dispositif de gestion des risques comme précisé en 2.C.a. La Direction Générale de l’entreprise est également dotée d’un Comité Exécutif Compliance (CEC). Le rôle du CEC est de faciliter et de veiller à garantir l’efficacité de toutes les composantes du programme de Compliance de Sanofi. opérationnel visant à proposer et à mettre en œuvre toute Compliance et qui contribue à consolider l’engagement de l’entreprise pour le respect de ses valeurs. Le CEC est Comité de Contrôle des Informations Publiées Enfin, le Comité de Contrôle des Informations Publiées (CCIP) a pour mission d’examiner et de valider les actionnaires et au public et d’évaluer les procédures et les contrôles ayant conduit à leur élaboration. Dans le cadre du CCIP, un processus de remontée d’information au secrétaire du Comité a été mis en place pour s’assurer que ce dernier est informé de la survenance de tout événement significatif de nature à avoir une incidence sur le cours de bourse, à charge pour lui de consulter les membres du CCIP sur l’approche à retenir en termes de l’entreprise, sont conduits notamment par l’audit interne, et par les cellules d’audit expert de la direction qualité globale et de la direction santé, sécurité et protection de Š les actions de communication des différentes directions opérationnelles et fonctionnelles de l’entreprise autour de la mise en place du programme GPS. 2.F. Supervision des procédures de contrôle interne et 2.F.a. Conseil d’administration et ses comités spécialisés et notamment le comité d’audit, s’assure que l’entreprise est dotée de procédures fiables permettant la d’identification, d’évaluation et de gestion des risques. La composition du conseil d’administration et des comités l’efficacité et la transparence, sont décrits en section « 1.2 Gouvernement d’entreprise » du document de Le règlement intérieur du conseil d’administration prévoit qu’une fois par an un point concernant son fonctionnement soit mis à l’ordre du jour et que tous les trois ans une Conformément aux publications et aux recommandations de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) : Š les missions, la composition et le fonctionnement du comité d’audit sont définis dans le règlement intérieur du conseil d’administration et sont conformes au rapport sur le comité d’audit publié en 2010 ; Š et le règlement intérieur du conseil d’administration, mis d’administration, prévoit notamment que le comité d’audit soit chargé d’assurer le suivi : – du contrôle légal des comptes annuels et des A sa demande et périodiquement, le comité d’audit est informé du processus d’identification, d’évaluation et de Le comité exécutif, présidé par le Directeur Général, définit les orientations en matière de contrôle interne et de gestion des risques, alloue les ressources et les moyens, et exerce une activité de pilotage des dispositifs mis en œuvre au sein de l’entreprise et supervisés au sein de chaque unité opérationnelle par les comités de direction. 194 | Document de référence 2016 ‰Sanofi – de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.2. RAPPORT DU PRE´ SIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (ARTICLE L. 225-37 DU CODE DE COMMERCE) l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président Exercice clos le 31 décembre 2016 En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Sanofi et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016. Il appartient au président d’établir et de soumettre à rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise. Š de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du l’élaboration et au traitement de l’information comptable informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations. Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 2 mars 2017 Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences Š prendre connaissance des procédures de contrôle l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière sous-tendant les informations présentées rapport du président ainsi que de d’élaborer ces informations et de la documentation Š déterminer si les déficiences majeures du contrôle l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au contenues dans le rapport du président du conseil d’administration établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce. Nous attestons que le rapport du président du conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 du Code de commerce. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 195 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.2. RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (ARTICLE L. 225-37 DU CODE DE COMMERCE) 3.2.3. Rapport de la Direction de Sanofi sur le La Direction du Groupe est responsable de l’établissement et du maintien d’un système de contrôle interne approprié relatif à l’information financière tel que défini dans la règlementation 13a – 15(f) de l’ExchangeAct. La Direction du Groupe a évalué l’efficacité du contrôle interne relatif à l’information financière à la date du 31 décembre 2016 sur la base du cadre de référence établi dans l’InternalControl – Integrated Framework (2013 framework) publié par le Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Sur la base de cette évaluation, la Direction du Groupe a conclu que le contrôle interne relatif à l’information financière était efficace à la date du 31 décembre 2016 et donnait une assurance raisonnable sur la fiabilité du processus de préparation et de présentation des états En raison des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne relatif à l’information financière, celui-ci pourrait ne pas prévenir ou détecter certaines anomalies, et ne peut apporter qu’une assurance raisonnable quant à la fiabilité du processus de préparation et de présentation des états financiers. Par ailleurs, la projection d’une évaluation de l’efficacité du contrôle interne sur les périodes à venir est sujette au risque que ces contrôles deviennent inefficaces en raison de changements dans l’environnement ou d’une détérioration du niveau de En conformité avec les standards du Public Company Accounting Oversight Board (United States) (PCAOB), PricewaterhouseCoopers Audit et Ernst & Young et Autres, commissaires aux comptes, ainsi que mentionné 196 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI 3.3. États financiers consolidés de Sanofi Exercice clos le 31 décembre 2016 En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2016, sur : Š le contrôle des comptes consolidés de la société Sanofi, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; Š la justification de nos appréciations ; Š la vérification spécifique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I. Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note A.5 Revenus de présentation du chiffre d’affaires d’une partie des activités En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les incorporels selon les méthodes et les modalités décrites dans les notes B.3., B.4.1 et B.4.3. des états financiers. L’allocation du prix d’acquisition est effectuée, le cas indépendant. Nous avons examiné les procédures d’identification des actifs et des passifs acquis, les méthodes de détermination des justes valeurs et les données et les hypothèses retenues. Nous avons vérifié que les notes D.1. et D.4. des états financiers Š Votre groupe procède chaque année à un test de dépréciation des écarts d’acquisition et des autres actifs incorporels qui ne sont pas disponibles à l’utilisation développement immobilisés), et évalue s’il existe un indice de perte de valeur des autres actifs incorporels et corporels selon la méthode et les modalités décrites les notes B.3.2., B.6.1. et D.5. des états financiers. Nous avons examiné les procédures de collecte et d’identification des indicateurs de perte de valeur, la méthode de détermination des valeurs recouvrables et les données et les hypothèses utilisées lors de la réalisation de ce test. Nous avons vérifié que la note D.5. des états financiers fournit une information Š Votre groupe constitue des provisions couvrant ses engagements de retraite et autres avantages assimilés selon la méthode et les modalités décrites dans les notes B.23. et D.19.1. des états financiers. Ces hypothèses retenues et à vérifier que la note D.19.1. des états financiers fournit une information appropriée ; Š Votre groupe doit faire face à un ensemble de risques et de litiges liés à la fiscalité, à l’environnement, à ses engagements résultant de cessions d’activités. Tel qu’indiqué dans les notes B.12., B.22., D.14., D.19.3. et D.22. des états financiers, votre groupe a procédé à une évaluation de ces risques et litiges et des provisions y afférentes. Nous avons pris connaissance des éléments d’estimation qui nous ont été communiqués parmi restructurations selon la méthode et les modalités décrites dans les notes B.12. et D.19.2. des états financiers. Nos travaux ont consisté à examiner les données utilisées, à apprécier les hypothèses retenues, et à vérifier que les notes D.19.2. et D.27. des états financiers fournissent une information appropriée ; Comme indiqué dans la note A.3. des états financiers, les reposent sur des prévisions ou des hypothèses dont la réalisation définitive pourrait, en raison des incertitudes inhérentes à tout processus d’évaluation, différer de celle anticipée dans la détermination de ces estimations. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 197 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Dans le cadre de nos appréciations, nous avons vérifié le Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations donne´ es dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 2 mars 2017 198 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI 3.3.2. États financiers consolidés annuels 2016 Les états financiers sont présentés selon les normes comptables IFRS. BILANS CONSOLIDÉS – PASSIF ET CAPITAUX PROPRES TABLEAUX DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS TABLEAUX DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS A/ Bases de préparation des comptes B/ Synthèse des principes comptables significatifs E/ Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par F/ Liste des principales sociétés comprises dans le périmètre de consolidation durant l’exercice G/ Evénement postérieur au 31 décembre 2016 Sanofi ‰Document de référence 2016 | 199 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Participations dans des sociétés mises en équivalence Actifs destinés à être cédés ou échangés 200 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI BILANS CONSOLIDÉS – PASSIF ET CAPITAUX PROPRES Capitaux propres – Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi Capitaux propres – Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants Emprunts à long terme – partie à plus d’un an Passifs non courants liés à des regroupements d’entreprises et à des intérêts non contrôlants Provisions et autres passifs non courants Passifs courants liés à des regroupements d’entreprises et à Emprunts à court terme et part à court terme de la dette à Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés D.8. - D.36. TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES Sanofi ‰Document de référence 2016 | 201 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des Résultat avant impôts et sociétés mises en Quote-part du résultat net des sociétés mises en Résultat net de l’ensemble consolidé hors activité Santé animale destinée à être échangée Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants Résultat net consolidé - Part attribuable aux Nombre moyen d’actions en circulation (en millions) Nombre moyen d’actions après dilution (en millions) \- Résultat de base par action (en euros) \- Résultat de base par action (en euros) hors activité Santé animale destinée à être échangée \- Résultat dilué par action (en euros) \- Résultat dilué par action (en euros) hors activité Santé 202 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Autres éléments du résultat global : Sous-total des éléments ne faisant pas ultérieurement l’objet d’un reclassement en résultat (a) Š Actifs financiers disponibles à la vente Š Couvertures de flux de trésorerie Sous-total des éléments faisant ultérieurement l’objet Autres éléments du résultat global au titre de la période, Sanofi ‰Document de référence 2016 | 203 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI TABLEAUX DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS consolidé au titre de la période Paiement du dividende au titre de Plans de paiements en actions : Š Effet d’impôts lié à la levée consolidé au titre de la période Paiement du dividende au titre de Plans de paiements en actions : Š Effet d’impôts lié à la levée 204 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Autres éléments du résultat global au titre consolidé au titre de la période Paiement du dividende au titre de l’exercice 2015 (2,93 euros par action) Paiement de dividendes aux intérêts non Plans de paiements en actions : Š Augmentation de capital réservée aux Š Produits de cession d’actions propres Š Valeur des services obtenus des Š Effet d’impôts lié à la levée d’options Sanofi ‰Document de référence 2016 | 205 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI TABLEAUX DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS Part des Intérêts Non Contrôlants hors BMS(b) Coût des avantages accordés (stock-options et autres paiements en actions) Impact de la consommation des stocks acquis réévalués à la juste valeur Résultat net consolidé – Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi Résultat net issu de l’activité Santé animale destinée à être échangée Résultats des sociétés mises en équivalence nets des dividendes reçus Amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles(c) Plus ou moins-values sur cessions d’actifs non courants nettes d’impôts(d) Marge brute d’autofinancement hors activité Santé animale destinée à être (Augmentation)/diminution des clients et comptes rattachés Augmentation/(diminution) des fournisseurs et comptes rattachés Variation des autres actifs courants et autres passifs courants Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles hors activité Santé Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles de l’activité Santé animale Produits de cessions d’immobilisations corporelles, incorporelles et autres actifs Variation des prêts et autres actifs financiers Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement hors activité Santé Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement de l’activité Santé Acquisitions de titres consolidés, nettes de la trésorerie acquise(g) Acquisitions d’actifs financiers disponibles à la vente 206 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Š aux intérêts non contrôlants (hors BMS)(b) Transactions avec intérêts non contrôlants hors dividendes Nouveaux emprunts à plus d’un an Remboursements d’emprunts à plus d’un an Variation nette des emprunts à moins d’un an Flux de trésorerie liés aux activités de financement hors activité Santé animale Flux de trésorerie liés aux activités de financement de l’activité Santé animale Incidence sur la trésorerie de la variation des taux de change Incidence sur la trésorerie de l’activité Santé animale reclassée en Actifs destinés à Variation nette de la trésorerie excluant l’activité Santé animale (2014 et 2015) Variation nette de la trésorerie de l’activité Santé animale (2014 et 2015) (a)Les flux de trésorerie de l’activité Santé animale sont présentés séparément en application de la norme IFRS 5, Actifs non courants détenus en vue de la vente et – Intérêts payés (hors flux sur instruments dérivés liés à la couverture de la dette) – Intérêts reçus (hors flux sur instruments dérivés liés à la couverture de la dette) – Dividendes reçus des sociétés non consolidées (g)Cette ligne inclut les paiements relatifsà des complémentsde prix compris dans le montant du passifvalorisé et comptabilisé lors de l’acquisition de regroupement Sanofi ‰Document de référence 2016 | 207 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2016 Sanofi et ses filiales (« Sanofi » ou « L’entreprise ») est un leader mondial de la santé qui recherche, développe et commercialise des solutions thérapeutiques centrées sur Sanofi est cotée à Paris (Euronext : SAN) et à New York Les comptes consolidés annuels au 31 décembre 2016 ainsi que les notes annexes correspondantes ont été arrêtés par le conseil d’administration de Sanofi le 7 février A/ Bases de préparation des comptes Les états financiers consolidés couvrent les périodes de douze mois arrêtées aux 31 décembre 2016, 2015 et Conformément au règlement n° 1606/2002 du Parlement européen et du Conseil du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, Sanofi présente comptable international (IFRS) depuis le 1er janvier 2005. internationales (IAS et IFRS) et les interprétations du comité d’interprétation (SIC et IFRIC), applicables de manière obligatoire au 31 décembre 2016. Les états financiers consolidés au 31 décembre 2016 de Sanofi sont établis conformément au référentiel publié par Le référentiel IFRS adopté par l’Union européenne au 31 décembre 2016 est disponible à Interprétations et normes IAS/IFRS, sur le site suivant : Les états financiers consolidés ont été établis selon les principes généraux des IFRS : image fidèle, continuité d’exploitation, méthode de la comptabilité d’engagement, permanence de la présentation, importance relative et Les nouveaux textes, normes, amendements de normes ou interprétations, applicables de manière obligatoire à partir de l’exercice 2016 n’ont pas eu d’impact significatif sur les comptes de l’Entreprise ou sur leur présentation. Les normes, amendements de normes et interprétations publiés par l’IASB, applicables à partir de 2017, sont La préparation des états financiers requiert, de la part de la Direction, l’utilisation d’estimations et d’hypothèses jugées raisonnables susceptibles d’avoir un impact sur les montants d’actifs, passifs, produits et charges figurant dans les comptes, ainsi que sur les informations figurant en annexe sur les actifs et passifs éventuels à la date hypothèses, élaborées sur la base des informations disponibles lors de la clôture des comptes, portent en Š les montants déduits des ventes au titre des retours attendus, ainsi qu’au titre des rétrocessions et des réductions de prix accordées (voir notes B.13. et Š la dépréciation des actifs corporels et incorporels et des participations dans les sociétés mises en équivalence (voir notes B.6. et D.5.) ; Š la valorisation des écarts d’acquisition, des autres actifs incorporels acquis ainsi que leur durée de vie estimée (voir notes B.3.2. et B.4.3., D.4. et D.5.) ; Š la valorisation des compléments de prix à recevoir dans le cadre de cessions d’actifs (voir note B.8.6. et D.7.) ; Š le montant des engagements de retraite (voir note B.23. Š le montant des provisions pour restructuration, litiges, risques fiscaux et environnementaux (voir notes B.12., B.20., B.22., D.19. et D.22.) ; Š le montant des impôts différés actifs résultant des temporelles déductibles (voir notes B.22. et D.14.) ; Š la valorisation des paiements conditionnels (voir notes Š l’utilisation à la clôture d’un taux pour la conversion des libellés en devises et celle de étrangères lorsque plusieurs cours de change existent Les montants définitifs pourraient être différents de ces La Direction est également amenée à exercer son jugement pour évaluer si les critères de la norme IFRS 5, Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, sont atteints, conduisant au classement comme détenu en vue de la vente d’un actif non courant ou d’un groupe d’actifs et à la présentation de manière 208 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES séparée d’une activité abandonnée. Ces appréciations sont revues dans le cadre de chaque arrêté au vu de A.4. CONSOLIDATION ET CONVERSION DES COMPTES Sanofi continue à consolider par intégration globale ses filiales implantées au Venezuela, considérant que les critères de contrôle au regard de la norme IFRS 10, États Jusqu’au début de l’année 2016, le système des changes du Venezuela comprenait trois taux : le taux CENCOEX à parité fixe de 6,3 bolivars par dollar US, réservé aux biens de première nécessité, le taux administré SICAD, dont la parité s’établissait à 13,5 bolivars par dollar US au 31 décembre 2015 et qui s’appliquait à certains secteurs d’activité, et le taux SIMADI, de l’ordre de 200 bolivars par l’établissement des comptes consolidés, la conversion des effectuée à partir du taux de change officiel SICAD des résultats liés à l’activité de ces filiales. Au cours du mois de février 2016, le gouvernement vénézuélien a annoncé une nouvelle réforme du système des changes qui comprend désormais deux catégories : Š une première catégorie pour les biens de première nécessité, à laquelle s’applique le taux DIPRO dont la parité fixe est de 10 bolivars par dollar US ; Š une seconde catégorie, à laquelle s’applique le taux DICOM dont la parité dollar US / bolivar est flottante, qui s’établissait initialement à 206 bolivars pour un dollars US et qui s’élevait à environ 674 bolivars pour un dollar US à la fin de l’année 2016. Compte tenu de cette modification du système des changes, de l’évolution de la situation économique et politique et de la raréfaction des disponibilités en dollar US au Venezuela, Sanofi a changé de taux pour la conversion des opérations au Venezuela afin d’appliquer le taux DICOM. Cette modification a entraîné la comptabilisation d’une perte de change de 102 millions d’euros. A la suite de ce changement de taux de conversion, la contribution des filiales vénézuéliennes aux ventes consolidées s’élève 455 millions d’euros en 2015), et disponibilités détenues en trésorerie s’établit à 6 millions d’euros (contre 90 millions d’euros au 31 décembre 2015). En outre, l’actif net relatif à ces filiales est non significatif VaxServe est une entité du segment Vaccins dont les activités comprennent la distribution de vaccins et autres produits de fabricants tiers aux États-Unis. pertinence de l’information publiée, une partie des ventes 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI de l’entité VaxServe est présentée sur la ligne Autres revenus car celles-ci ne proviennent pas de la vente de produits fabriqués par Sanofi. Précédemment, les ventes totales de VaxServe étaient comptabilisées sur la ligne Ces ventes, présentées sur la ligne Autres revenus, s’élèvent à 581 millions d’euros pour l’année 2016. L’impact de ce changement de présentation sur les périodes comparatives est un reclassement de la ligne Chiffre d’affaires vers la ligne Autres revenus de 482 millions d’euros pour 2015 et 314 millions pour 2014. B.1. PÉRIMÈTRE ET CRITÈRES DE CONSOLIDATION Conformément à IFRS 10, États financiers consolidés, les états financiers consolidés de Sanofi comprennent les comptes des entités que l’Entreprise contrôle directement ou indirectement, quel que soit son niveau de participation dans les capitaux propres de ces entités. Une entité est contrôlée dès lors que Sanofi détient le pouvoir sur cette entité, est exposé à, ou a droit à des rendements variables du fait de son implication dans cette entité, et lorsqu’ elle a la capacité d’utiliser son pouvoir sur l’entité pour influer sur le montant de ces rendements. La détermination du contrôle prend en compte l’existence de droits de vote potentiels s’ils sont substantifs, c’est-à-dire s’ils peuvent être exercés en temps utile lorsque les décisions sur les activités pertinentes de l’entité doivent être prises. Les entités consolidées de Sanofi sont qualifiées de « filiales ». Les entités que Sanofi contrôle par d’autres moyens que des droits de vote sont qualifiées d’« entités Conformément à IFRS 11, Partenariats, Sanofi classe les partenariats – accords sur lesquels Sanofi exerce un contrôle conjoint avec une ou plusieurs autres parties – soit en activité conjointe, pour laquelle Sanofi comptabilise ses actifs et ses passifs proportionnellement à ses droits comptabilisée selon la méthode de mise en équivalence. Sanofi exerce un contrôle conjoint sur un partenariat lorsque les décisions concernant les activités pertinentes du partenariat requièrent le consentement unanime de Sanofi et des autres parties partageant le contrôle. Sanofi exerce une influence notable sur une entreprise associée lorsqu’elle détient le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle, sans toutefois pouvoir contrôler ou exercer un contrôle conjoint Les coentreprises, sociétés sur lesquelles Sanofi exerce un contrôle conjoint, et les entreprises associées, sociétés sur lesquelles Sanofi exerce une influence notable, sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence conformément à la norme IAS 28, Participations dans des Sanofi ‰Document de référence 2016 | 209 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI La méthode de mise en équivalence consiste à comptabiliser initialement la participation au coût et à l’ajuster ultérieurement pour tenir compte des variations de l’actif net comptable d’une entreprise associée ou d’une coentreprise. En l’absence de précision de la norme IAS 28 concernant une mise en équivalence à la suite paragraphe 10 d’IAS 28, applique la méthode du coût selon laquelle le montant de la participation représente la somme des coûts historiques de chaque étape d’acquisition. A la date de première mise en équivalence, un écart d’acquisition, compris dans la valeur mise en d’acquisition. Il en est de même par la suite lors d’une augmentation de pourcentage de détention dans l’entité Lorsque les critères d’IFRS 5 sont remplis, l’entreprise reconnaît la participation détenue au bilan sur la ligne Actifs destinés à être cédés ou échangés. La mise en équivalence n’est pas appliquée aux participations classées en actifs détenus en vue de la vente. Les transactions réalisées entre les sociétés consolidées ainsi que les profits internes sont éliminés. La liste des principales sociétés incluses dans le périmètre de consolidation en 2016 est présentée dans la note F. Les valeurs immobilisées et les stocks acquis en devises sont convertis en monnaie fonctionnelle aux cours de change en vigueur à la date d’acquisition. L’ensemble des actifs et passifs monétaires libellés en devises est converti aux cours de change en vigueur à la date de clôture. Les gains et pertes de change qui en résultent sont enregistrés en résultat ; toutefois, différences de change qui résultent de la conversion des consolidées sont portées directement au poste Écartsde Les états financiers consolidés de Sanofi sont présentés en euros (€). En application de la norme IAS 21, Effets des variations des cours des monnaies étrangères, chaque filiale Sanofi comptabilise ses opérations dans la monnaie la plus représentative de son environnement économique, La conversion en euros de l’ensemble des actifs et passifs est effectuée au cours de la monnaie fonctionnelle de la filiale étrangère en vigueur à la date de clôture du bilan, et la conversion des comptes de résultats est effectuée sur la base d’un cours de change moyen pondéré de la période, à l’exception des filiales étrangères dans une économie hyperinflationniste. L’écart de conversion qui en résulte est porté directement en capitaux propres dans consolidé du résultat global et n’est repris en résultat qu’au moment de la cession ou de la liquidation totale ou Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon les normes IFRS 3, Regroupements d’entreprises et Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition. Lors d’une acquisition, les actifs et les passifs identifiables de l’entité acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation d’IFRS 3, Regroupements d’entreprises, sont comptabilisés à la l’exception des actifs non courants classés comme actifs détenus en vue de la vente (qui sont comptabilisés à la juste valeur moins les coûts de sortie) et à l’exception des actifs et passifs entrant dans les champs d’application d’IAS 12, Impôts sur le résultat et d’IAS 19, Avantages du personnel. Un passif de restructuration est comptabilisé en tant que passif de l’entité acquise uniquement si celle-ci a une obligation, à la date d’acquisition, d’effectuer cette Les règles comptables relatives aux regroupements d’entreprises et aux transactions avec les intérêts non Š Les frais d’acquisition sont comptabilisés en charges à la date d’acquisition, dans le Résultatopérationnel; Š Les contreparties éventuelles sont comptabilisées en capitaux propres lorsque le paiement prévoit la livraison d’un nombre fixe d’actions de l’acquéreur. Dans les autres cas, elles sont comptabilisées en passifs liés à paiement, sur la base de leur juste valeur. Si les compléments de prix ont initialement donné lieu à un passif financier, leurs ajustements sont comptabilisés en résultat, sur la ligne Ajustementdelajustevaleur des passifs liés à des contreparties éventuelles, sauf si ces ajustements interviennent dans un délai de 12 mois et sont liés à des faits et circonstances compléments de prix continuent à être comptabilisés selon la norme IFRS 3 avant révision, c’est-à-dire en Š Lors d’une acquisition par étapes, la participation antérieurement détenue est réévaluée à la juste valeur à la date de prise de contrôle. L’écart avec la valeur 210 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES nette comptable est comptabilisé en résultat, de même que les autres éléments du résultat global relatifs à la participation antérieure recyclables en résultat ; Š L’écart d’acquisition est calculé en prenant en compte la juste valeur de l’entité acquise, soit en totalité, soit à hauteur de la quote-part acquise ; ce choix est permis Š L’impact du rachat d’intérêts non contrôlants dans une filiale déjà contrôlée et l’impact de la cession d’un pourcentage d’intérêts sans perte de contrôle sont Š Lors d’une cession partielle avec perte de contrôle, la participation conservée est réévaluée à la juste valeur à la date de perte de contrôle. Le résultat de cession comprend l’impact de cette réévaluation et les éléments comptabilisés en capitaux propres devant être recyclés Š Les modifications de valeur des actifs et passifs relatifs à des acquisitions comptabilisées sur une base comptabilisées comme un ajustement rétrospectif de période de douze mois à compter de d’acquisition. Au-delà de ce délai, les effets sont L’allocation du prix d’acquisition est effectuée sous la responsabilité de la Direction avec l’assistance d’un évaluateur indépendant pour les acquisitions majeures. Par ailleurs, la norme IFRS 3 révisée ne précise pas le traitement comptable d’une contrepartie éventuelle liée à un regroupement d’entreprises réalisé par une entité, préalablement à la date de prise de contrôle de cette entité et comptabilisée au passif dans son bilan. Le traitement comptable appliqué par Sanofi à ce passif est le suivant : évaluation à la juste valeur à la date d’acquisition dans les comptes Passifs liés à des regroupements d’entreprises et à des intérêts non contrôlants et variations ultérieures comptabilisées en résultat. Ce compléments de prix éventuels de l’acquéreur. La différence entre le coût d’une acquisition et la part de Sanofi dans la juste valeur des actifs et des passifs identifiables de l’entité acquise est constatée en écart d’acquisition à la date du regroupement d’entreprises. L’écart d’acquisition résultant de l’acquisition d’une filiale est spécifiquement identifié parmi les actifs incorporels, en équivalence est enregistré dans la ligne Participations 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les écarts d’acquisition relatifs aux activités réalisées à l’étranger sont exprimés dans la monnaie fonctionnelle du pays et convertis en euros au cours en vigueur à la date Les écarts d’acquisition sont comptabilisés à leur coût initial diminué, le cas échéant, du cumul des pertes de valeur, conformément à IAS 36, Dépréciation d’actifs (voir dépréciation réalisés annuellement ou dès lors que des événements ou des circonstances indiquent qu’ils ont pu se déprécier. De tels événements ou circonstances interviennent, remettant en cause de manière durable la Les autres actifs incorporels sont initialement évalués à leur coût d’acquisition ou à leur coût de production pour Sanofi, comprenant tous les coûts directement attribuables à la préparation de leur utilisation, ou à leur juste valeur à la date des regroupements d’entreprises. Ils sont amortis La durée d’utilité des autres actifs incorporels fait l’objet d’une revue lors de chaque arrêté. Le cas échéant, l’incidence des modifications de celle-ci est comptabilisée Amortissements des incorporels, à l’exception des amortissements des logiciels, acquis ou développés en interne, et d’autres droits de nature opérationnelle, qui sont reconnus sur les différentes lignes fonctionnelles du compte de résultat selon leur nature. Sanofi ne dispose pas d’autres actifs incorporels dont la Les autres actifs incorporels sont comptabilisés à leur coût diminué du cumul des amortissements et, le cas échéant, du cumul des pertes de valeur, en application d’IAS 36 Les frais de développement internes sont comptabilisés en immobilisations incorporelles uniquement si les six critères suivants sont satisfaits : a) faisabilité technique nécessaire à l’achèvement du projet de développement, b) intention de Sanofi d’achever le projet, c) capacité de celui-ci à Sanofi ‰Document de référence 2016 | 211 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI probabilité d’avantages économiques futurs attachés à f) évaluation fiable des dépenses de développement. En raison des risques et incertitudes liés aux autorisations réglementaires et au processus de recherche et de développement, les six critères d’immobilisation ne sont pas réputés remplis avant l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché des médicaments (AMM) en règle générale. Par conséquent, les frais de développement principalement composés des coûts des études cliniques, sont généralement comptabilisés en charges, sur la ligne Frais de recherche et développement, dès lors qu’ils Certains frais de développement industriel, tels que les frais liés au développement de voies de synthèse de seconde génération, sont des coûts engagés après l’obtention de l’AMM dans le but d’améliorer le processus industriel relatif à un principe actif. Dans la mesure où l’on considère que les six critères prévus par la norme IAS 38 sont satisfaits, ces frais sont inscrits à l’actif, sur la ligne Autres actifs incorporels, dès lors qu’ils sont encourus. De même, certaines études cliniques, telles que les études cliniques en vue d’obtenir une extension géographique pour une molécule ayant déjà obtenu l’autorisation de mise sur le marché sur un marché majeur, d’immobilisation d’IAS 38 ; ces frais sont alors inscrits à l’actif, sur la ligne Autres actifs incorporels, dès lors Les paiements effectués pour l’acquisition séparée de comptabilisés en tant qu’Autres Actifs incorporels dès lors qu’ils répondent à la définition d’une immobilisation ressource contrôlée, dont Sanofi attend des avantages économiques futurs et qui est identifiable, c’est-à-dire séparable ou résultant de droits contractuels ou légaux. En application du paragraphe 25 de la norme IAS 38, le premier critère de comptabilisation, relatif à la probabilité l’immobilisation incorporelle, est présumé atteint pour les travaux de recherche et développement lorsqu’ils sont acquis séparément. Dans ce cadre, les montants versés à des tiers sous forme de paiement initial ou de paiements n’ayant pas encore obtenu d’autorisation de mise sur le marché sont comptabilisés à l’actif. Ces droits sont amortis linéairement, à partir de l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché, sur leur durée d’utilité. Les versements liés à des accords de recherche et développement portant sur l’accès à des technologies ou à des bases de données ainsi que concernant l’acquisition de dossiers génériques sont également immobilisés. Ils sont amortis sur la durée Les accords de sous-traitance et les dépenses au titre de contrats de services de recherche et de développement ou les paiements relatifs à des collaborations continues en demeurent indépendants du résultat de ces dernières, sont comptabilisés en charges tout au long des périodes au cours desquelles les services sont reçus. Les licences, autres que celles relatives à des spécialités pharmaceutiques ou à des projets de notamment les licences de logiciels, sont immobilisées sur la base du coût d’acquisition comprenant les coûts directement attribuables à la préparation de l’utilisation des logiciels. Les licences de logiciels sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité pour Sanofi (trois à Les coûts de développement des logiciels développés en interne, relatifs à la création ou à l’amélioration de ces derniers, sont immobilisés dès lors que les critères de comptabilisation de la norme IAS 38 sont respectés. Ils sont amortis linéairement sur la durée d’utilité des logiciels dès lors qu’ils sont prêts à être utilisés. Dans le cadre des regroupements d’entreprises, les autres recherche et développement en cours et à des produits commercialisés, qui peuvent être évalués de manière fiable, sont identifiés séparément de l’écart d’acquisition, évalués à la juste valeur et constatés dans les Autres actifs incorporels conformément aux normes IFRS 3, Regroupements d’entreprises, et IAS 38, Immobilisations incorporelles. Un passif d’impôts différés y afférent est également constaté en cas de différence temporelle Les travaux de recherche et développement en cours lors de l’acquisition sont amortis linéairement sur leur durée d’utilité à partir de l’obtention de l’autorisation de mise sur Les droits sur les produits commercialisés par Sanofi sont amortis linéairement sur leur durée d’utilité. La durée d’utilité est déterminée sur la base des prévisions de flux de trésorerie qui prennent en compte, entre autres, la période de protection des brevets sous-jacents. Les immobilisations corporelles sont initialement évaluées et enregistrées à leur coût d’acquisition pour Sanofi, comprenant tous les coûts directement attribuables à la 212 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES préparation de leur utilisation, ou à leur juste valeur à la immobilisations corporelles sont reconnues en utilisant l’approche par composant. Selon celle-ci, chaque composant d’une immobilisation corporelle, ayant un coût significatif par rapport au coût total de l’immobilisation et une durée d’utilité différente des autres composants, doit leur coût diminué du cumul des amortissements et, le cas échéant, du cumul des pertes de valeur, sauf pour les terrains qui sont comptabilisés au coût minoré des pertes de valeur. Les coûts ultérieurs ne sont pas comptabilisés en tant qu’actifs sauf s’il est probable que des avantages économiques futurs associés à ces derniers iront à Sanofi et que ces coûts peuvent être évalués de façon fiable. corporelles sont constatés dans le résultat au cours de la d’immobilisations corporelles sont capitalisés dans le coût d’acquisition des immobilisations corporelles pour la part encourue au cours de la période de construction. Les subventions publiques liées à des actifs non courants sont constatées en déduction de la valeur d’acquisition immobilisations prises en location sont comptabilisées à l’actif du bilan, assorties d’une dette au passif, lorsque les conditions des contrats sont telles que ces derniers sont qualifiés de contrats de location-financement, c’est-à-dire qu’ils transfèrent substantiellement à Sanofi les risques et avantages attachés à la propriété du bien. De telles immobilisations sont présentées à l’actif à la juste valeur des biens loués ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Elles sont amorties sur la période la plus courte entre la durée d’utilité et la durée des contrats. Le montant amortissable des immobilisations corporelles est amorti selon le mode linéaire sur les durées d’utilité en tenant compte des valeurs résiduelles. En général, la durée d’utilité correspond à la durée de vie économique Les durées d’utilité des immobilisations corporelles sont 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI annuelle. Le cas échéant, l’incidence des modifications de durée d’utilité ou de valeur résiduelle est comptabilisée de manière prospective comme un changement d’estimation Les amortissements des immobilisations corporelles sont constatés dans les différentes lignes fonctionnelles du B.6. DÉPRÉCIATION DES ACTIFS CORPORELS ET INCORPORELS ET DES PARTICIPATIONS DANS DES Conformément à la norme IAS 36, Dépréciation d’actifs, les actifs générant des flux de trésorerie propres et les actifs inclus dans des unités génératrices de trésorerie (UGT) font l’objet d’un test de dépréciation lorsque des événements ou des circonstances nouvelles indiquent que les actifs ou les UGT pourraient avoir subi une perte de valeur. Une UGT est le plus petit groupe identifiable d’actifs qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par IAS 36 précise que chaque UGT à laquelle l’écart d’acquisition est affecté doit représenter le niveau le plus bas auquel l’écart d’acquisition est suivi pour des besoins de gestion interne et ne doit pas être plus grand qu’un secteur opérationnel déterminé selon IFRS 8, Secteurs L’examen d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs, dont les principaux sont des indicateurs relatifs au développement du portefeuille de recherche et développement, à la pharmacovigilance, aux litiges relatifs aux brevets et à l’arrivée de produits concurrents, est effectué à chaque date d’arrêté. S’il existe une indication interne ou externe de perte de valeur, Sanofi évalue la valeur recouvrable de Les autres actifs incorporels qui ne sont pas disponibles à l’utilisation (tels que les travaux en cours de recherche et développement immobilisés), ainsi que les UGT incluant un écart d’acquisition, sont soumis à un dépréciation chaque année, indépendamment de tout indicateur de dépréciation, et plus fréquemment dès lors qu’un événement ou une circonstance laisse à penser En cas d’existence d’une indication interne ou externe de perte de valeur, Sanofi évalue la valeur recouvrable de l’actif concerné et comptabilise une perte de valeur lorsque la valeur comptable de l’actif excède sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable de l’actif est la valeur la plus élevée entre sa juste valeur nette des frais de cession et sa valeur d’utilité. Afin de déterminer la valeur d’utilité, Sanofi s’appuie sur des estimations de flux de trésorerie futurs, générés par l’actif ou l’UGT, établis selon Sanofi ‰Document de référence 2016 | 213 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI les mêmes méthodes que celles utilisées pour les évaluations initiales en fonction des plans stratgiques à Pour les écarts d’acquisition, l’estimation des flux de trésorerie futurs repose sur un plan stratégique à moyen terme, une extrapolation de ces flux de trésorerie au-delà du plan et une valeur terminale. Pour les autres actifs incorporels, cette période s’appuie sur la durée de vie Les flux de trésorerie estimés sont actualisés en retenant des taux du marché à long terme qui reflètent les meilleures estimations par Sanofi de la valeur temps de l’argent, des risques spécifiques des actifs ou de l’UGT géographiques dans lesquelles s’exerce l’activité attachée Dans certains cas, les actifs et les passifs non attribuables directement sont affectés aux unités génératrices de trésorerie, sur une base raisonnable et cohérente avec Les pertes de valeurs sur actifs corporels, logiciels et certains droits sont comptabilisées dans les lignes du compte de résultat appropriées selon l’origine de la perte Les pertes de valeur sur autres actifs incorporels sont Conformément à la norme IAS 28, Participations dans des entreprises associées, Sanofi applique les critères d’IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation (voir note B.8.2.) pour déterminer si les participations dans les sociétés mises en équivalence (SME) ont pu perdre de la valeur. Si tel est le cas, le montant de cette perte de valeur est déterminé en appliquant la norme IAS 36 (voir note B.6.1.) et enregistré sur la ligne Quote-part du À chaque date d’arrêté, Sanofi apprécie également si des événements ou des circonstances nouvelles indiquent qu’une perte de valeur, comptabilisée au cours de périodes antérieures pour un actif autre qu’un écart d’acquisition ou pour des participations dans des sociétés mises en équivalence, est susceptible d’être reprise. Dans ce cas, lorsque la valeur recouvrable déterminée sur la base des nouvelles estimations excède la valeur nette comptable de l’actif concerné, Sanofi effectue une reprise de perte de valeur, dans la limite de la valeur nette comptable qui aurait été déterminée en l’absence de toute Les reprises de perte de valeur sur autres actifs incorporels sont comptabilisées sur la ligne Dépréciations des incorporels dans le compte de résultat ; les reprises relatives à des participations dans des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées sur la ligne Quote-part dépréciations des écarts d’acquisition, lorsqu’elles sont constatées, ne sont jamais reprises, sauf lorsque ces participations dans des sociétés mises en équivalence. B.7. ACTIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS OU ÉCHANGÉS ET PASSIFS RELATIFS AUX ACTIFS DESTINÉS À ÊTRE Conformément à la norme IFRS 5, Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, un actif non courant ou un groupe d’actifs doit être classé en actifs destinés à être cédés au bilan si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d’une cession plutôt que par son utilisation continue. Au sens de la norme, le terme cession recouvre les ventes et les L’actif non courant ou le groupe d’actifs destinés à être cédés doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel, sous réserve uniquement des conditions qui sont habituelles et coutumières dans le cadre de la vente de tels actifs, et la cession doit être hautement probable. Les critères à prendre en compte pour apprécier le caractère hautement probable sont Š un plan de cession doit avoir été engagé par un niveau Š un programme actif pour trouver un acquéreur et finaliser le plan doit avoir été lancé ; Š l’actif doit être activement commercialisé en vue de la vente à un prix qui est raisonnable par rapport à sa Š la cession doit de façon prévisible être conclue dans les 12 mois à compter du reclassement en Actifsdestinés Š et les mesures nécessaires pour finaliser le plan changements notables soient apportés au plan ou que Avant leur reclassement dans la catégorie Actifsdestinés à être cédés ou échangés, l’actif non courant ou les actifs et passifs du groupe d’actifs sont évalués selon les À la suite de leur reclassement dans la catégorie Actifs destinés à être cédés ou échangés, l’actif non courant ou le groupe d’actifs est évalué au montant le plus faible entre sa valeur nette comptable et sa juste valeur diminuée des coûts de cession, une perte de valeur étant constatée le cas échéant. Le reclassement d’un actif non courant comme destiné à être cédé ou échangé entraîne l’arrêt des amortissements pour cet actif. 214 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Dans le cas d’une cession entraînant une perte de contrôle, l’ensemble des actifs et passifs de la filiale sont classés en actifs ou passifs « détenus en vue de la vente » sur les lignes du bilan Actifs destinés à être cédés ou échangés et Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés dès lors que la cession répond aux Le résultat net relatif à un groupe d’actifs destinés à être cédés doit être présenté sur une ligne distincte du compte de résultat, pour l’exercice en cours et les périodes comparatives présentées, dès lors que ce groupe d’actifs : Š ou fait partie d’un plan unique et coordonné pour se Š ou est une filiale acquise exclusivement en vue de la Conforme´ ment a` la norme IFRS 10, les transactions re´ alise´ es entre les socie´ te´ s de´ tenues en vue de la vente ou traite´ es en activite´ s abandonne´ es et les autres socie´ te´ s consolide´ es sont e´ limine´ es. contrôle de Sanofi peuvent conduire à étendre la période nécessaire pour finaliser la cession ou l’échange au-delà d’un an, sans remettre en cause le classement de l’actif (ou du groupe) dans la catégorie Actifs destinés à être cédésouéchangés, si l’Entreprise peut démontrer qu’elle d’échange.Enfin, en cas de modifications apportées à un plan de cession, mettant fin au classement de l’actif comme détenu en vue de la vente, les dispositions d’IFRS Š Les actifs et passifs précédemment classés en actifs et passifs destinés à être cédés sont reclassés sur les lignes appropriées du bilan, sans retraitement des Š Chacun de ces actifs est évalué au montant le plus bas entre a) sa valeur comptable avant le classement de l’actif comme destiné à être cédé, ajustée de tout comptabilisé si l’actif n’avait pas été reclassé comme destiné à être cédé et b) sa valeur recouvrable à la date Š Le montant lié au rattrapage des amortissements et dépréciations non constatés pendant la période de classement des actifs non courants en actifs destinés à être cédés est présenté sur la même ligne du compte de résultat que celle dédiée aux pertes de valeurs d’actifs en actifs destinés à être cédés et aux résultats de cession de ces actifs. Dans le compte de résultat consolidé, ces impacts sont présentés sur la ligne comme destinée à être abandonnée ou échangée, 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI présenté sur une ligne spécifique du compte de résultat, doit être reclassé et inclus dans le résultat des opérations poursuivies pour toutes les périodes présentées. Š De plus, les éléments de l’information sectorielle fournis en annexe en application de la norme IFRS 8, Secteurs opérationnels, et relatifs au compte de résultat et au tableau de flux de trésorerie (acquisitions d’actifs non courants) doivent également être retraités pour toutes Conformément aux normes IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation, et IAS 32, Instruments financiers : présentation, Sanofi a adopté la classification présentée ci-après pour les actifs financiers non dérivés, en fonction de leur nature et sur la base de l’objectif retenu par la Direction à la date de leur comptabilisation initiale. La désignation et le classement de ces actifs financiers sont par la suite revus à chaque date d’arrêté. Les actifs financiers non dérivés sont comptabilisés à la date à laquelle Sanofi devient partie prenante dans les dispositions contractuelles de tels actifs. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont évalués à leur juste valeur majorée des coûts directs de transaction lorsque ces actifs ne sont pas classés en tant qu’actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du compte Le classement, la présentation et l’évaluation ultérieure des actifs financiers non dérivés s’analysent comme suit: Ces actifs sont classés au bilan sous les rubriques Autres actifs non courants, Autres actifs courants et Les actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat comprennent les actifs détenus à des fins de transaction (actifs financiers acquis dans le but principal d’une revente à court terme, généralement sur une période de moins de 12 mois) et les instruments financiers désignés comme étant évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat dès leur comptabilisation initiale, conformément aux conditions d’application de l’option juste valeur. Ces actifs financiers sont comptabilisés à leur juste valeur sans déduction des coûts de transaction qui pourraient être encourus lors de leur vente. Les gains et pertes, réalisés ou latents, liés au changement de la juste valeur de ces actifs, sont inscrits au compte de résultat en Les gains et pertes de change, réalisés ou latents, sur des actifs financiers en devises autres que l’euro, sont inscrits Sanofi ‰Document de référence 2016 | 215 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les actifs financiers disponibles à la vente sont des actifs financiers non dérivés qui ont été désignés comme tels par la Direction ou qui ne sont pas classés dans les catégories « Actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat », « Placements détenus jusqu’à leur échéance » ou « Prêts et créances ». Cette catégorie inclut les participations dans des sociétés cotées ou non, autres que les participations dans les sociétés mises en équivalence et les coentreprises. Ces participations sont classées en actifs financiers sous la rubrique Autres comptabilisés à leur juste valeur sans déduction des coûts de transaction qui pourraient être encourus lors de leur vente. Les gains et pertes résultant du changement de la juste valeur de ces actifs, y compris les gains et pertes de change latents, sont constatés directement en capitaux propres dans l’état consolidé du résultat global, dans la période au cours de laquelle ils interviennent, à l’exception des pertes de valeur et des gains et pertes de change relatifs aux instruments de dettes. Lorsque ces actifs financiers sont décomptabilisés ou lorsqu’une perte de précédemment constatés en capitaux propres, sont recyclés dans le compte de résultat de la période sous la Lorsque Sanofi est en droit de recevoir un paiement, les produits d’intérêts ou les dividendes liés aux instruments de capitaux propres sont enregistrés dans le compte de Les actifs financiers disponibles à la vente représentant des participations dans des sociétés qui n’ont pas de cotation sur un marché actif, et dont la juste valeur ne peut être déterminée de façon fiable, sont évalués à leur coût d’acquisition et font l’objet d’une dépréciation en cas d’indication objective de perte de valeur. Les compléments de prix liés à des cessions, lorsqu’ils trésorerie à la date de la cession, sont comptabilisés en actifs financiers disponibles à la vente à leur juste valeur majorée des coûts de transaction le cas échéant. La juste valeur initiale est évaluée sur la base des flux de trésorerie Les variations ultérieures de juste valeur provenant de la immédiatement en résultat. Les produits d’intérêts générés par ces actifs sont calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif et constatés en résultat lorsqu’ils sont encourus. Les compléments de prix liés à des cessions font l’objet d’une dépréciation constatée en résultat en cas de perte de valeur liée à un risque de crédit de la Les autres variations de juste valeur, telles que celles liées à un changement de taux d’actualisation, sont constatées directement en capitaux propres dans l’état consolidé du résultat global dans la période au cours de laquelle elles Les placements détenus jusqu’à leur échéance sont des financiers non dérivés assortis de paiements déterminés ou déterminables et d’une échéance fixe, que Sanofi a la ferme intention et la capacité de conserver Ces placements sont évalués à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Sanofi n’a détenu aucun placement entrant dans cette catégorie au cours des exercices clos aux 31 décembre Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés à paiements déterminés ou déterminables, qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont pre´ sente´ s sous les rubriques Autres actifs courants, Clients et comptes rattache´ s et Tre´ sorerie et e´ quivalents de Lorsque l’échéance est supérieure à 12 mois, les prêts sont classés en “prêts et avances à long terme” sous la rubrique Autres actifs non courants. Ces actifs financiers sont évalués à leur coût amorti en utilisant la méthode du Les indicateurs de perte de valeur sont examinés pour l’ensemble des actifs financiers non dérivés à chaque date d’arrêté. Ces indicateurs comprennent des éléments tels que des manquements aux paiements contractuels, des difficultés financières significatives de l’émetteur ou du prolongée ou significative du cours de bourse. Une perte de valeur est constatée au compte de résultat s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou générateur de pertes ») et que cet événement a un impact, sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier ou du groupe d’actifs financiers, qui peut être La perte de valeur des prêts et créances, qui sont comptabilisés à leur coût amorti, est égale à la différence entre la valeur comptable des actifs et la valeur des flux de trésorerie futurs estimés actualisés au taux d’intérêt Concernant les actifs financiers disponibles à la vente, les en capitaux propres sont comptabilisées au compte de résultat lorsqu’une perte de valeur est identifiée. Le montant comptabilisé en résultat correspond alors à la remboursement en principal et de tout amortissement) et 216 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES la juste valeur à la date de dépréciation, diminuée de toute perte de valeur précédemment constatée au compte de La dépréciation des titres de sociétés, qui n’ont pas de cotation sur un marché actif et qui sont valorisés à leur coût, correspond à la différence entre la valeur comptable de ces titres et la valeur des flux de trésorerie futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt courant du marché Les pertes de valeur sur les prêts sont constatées sous la Les pertes de valeur sur les créances clients sont comptabilisées sous la rubrique Frais commerciaux et Les pertes de valeur sur les instruments de capitaux propres classés en actifs financiers disponibles à la vente ne peuvent pas être reprises par le compte de résultat. Les instruments dérivés qui ne sont pas qualifiés en ultérieurement évalués à leur juste valeur et tous les changements de juste valeur sont comptabilisés au compte de résultat en Autresproduits d’exploitationou en Produits financiers ou Charges financières selon la nature du sous-jacent économique dont ils assurent la Les instruments dérivés qui sont qualifiés en comptabilité de couverture sont évalués conformément aux critères de la comptabilité de couverture de la norme IAS 39 (voir La norme IFRS 13, Evaluation de la juste valeur, requiert de tenir compte du risque de contrepartie dans l’évaluation de la juste valeur des instruments financiers. Ce risque est évalué à partir de données statistiques publiques Pour qu’un actif et un passif financier puissent être présentés sur une base nette au bilan selon la norme il faut qu’il y ait : a) existence d’un droit juridiquement exécutoire de compenser et b) l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de Par ailleurs IFRS 7, Instruments financiers : informations à effectuées au titre d’IAS 32 ainsi que les transactions pour compensations potentielles telles que celles prévues dans les accords de close out netting (compensation des positions uniquement en cas de défaut tel que prévu dans le standard ISDA – International Swap and Derivatives Association) soit présenté dans un tableau dans les notes 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les opérations de couverture s’effectuent en ayant recours à des instruments financiers dérivés dont les variations de juste valeur ont pour but de compenser l’exposition des éléments couverts à ces mêmes Dans le cadre de sa politique de gestion globale des risques de taux et de change, Sanofi a conclu un certain nombre de transactions impliquant la mise en place d’instruments dérivés. Les instruments dérivés utilisés par Sanofi dans le cadre de sa politique de couverture peuvent notamment comprendre des contrats de change à terme, des options sur des devises étrangères ainsi que des contrats de swaps et d’options de taux d’intérêt. Des instruments financiers dérivés sont désignés comme instruments de couverture et sont comptabilisés selon les principes de la comptabilité de couverture dès lors a) qu’il existe une désignation et une documentation formalisées décrivant la relation de couverture ainsi que l’objectif de la Direction en matière de gestion des risques et de stratégie de couverture à l’initiation de l’opération, b) que la Direction s’attend à ce que la couverture soit hautement efficace dans la compensation des risques, c) que les transactions prévues faisant l’objet de la couverture sont hautement probables et comportent une exposition aux variations de flux de trésorerie qui pourrait in fine affecter le compte de résultat, d) que l’efficacité de la couverture peut être mesurée de façon fiable, (e) que l’efficacité de la couverture est évaluée de façon continue et que la couverture est déterminée comme hautement efficace durant toute la durée de la couverture. Ces critères sont appliqués lorsque Sanofi a recours à des instruments dérivés désignés comme instruments de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie ou comme instruments de couverture d’investissements nets à Une couverture de juste valeur est une couverture de l’exposition aux variations de la juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé, ou d’un engagement ferme non Les variations de la juste valeur de l’instrument de couverture et les variations de la juste valeur de l’élément comptabilisées au compte de résultat sous la rubrique Autres produits d’exploitation pour les opérations de couverture relatives aux activités opérationnelles et sous la rubrique Produits financiers ou Charges financières pour les opérations de couverture liées aux activités Une couverture de flux de trésorerie est une couverture de l’exposition aux variations des flux de trésorerie qui sont Sanofi ‰Document de référence 2016 | 217 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI attribuables à un risque spécifique associé à un actif ou un hautement probable, et qui pourraient affecter le résultat. Les variations de la juste valeur de l’instrument de couverture sont constatées directement en capitaux propres dans l’état consolidé du résultat global, pour ce qui concerne la partie efficace de la relation de couverture. Les variations de la juste valeur relatives à la partie inefficace de la couverture sont constatées au compte de résultat sous la rubrique Autres produits d’exploitation pour la couverture des éléments relatifs aux activités opérationnelles et sous la rubrique Produitsfinanciersou Chargesfinancièrespour la couverture des éléments liés aux activités d’investissement et de financement. Les variations cumulées de la juste valeur de l’instrument de couverture précédemment comptabilisées en capitaux propres sont recyclées dans le compte de résultat lorsque la transaction couverte affecte ce dernier. Les gains et pertes ainsi transférés sont comptabilisés dans les Autres produits d’exploitation pour la couverture des activités Charges financières pour la couverture des activités comptabilisation d’un actif ou d’un passif non financier, les variations cumulées de la juste valeur de l’instrument de propres sont intégrées dans l’évaluation initiale de l’actif Lorsque l’instrument de couverture prend fin, les gains ou pertes cumulés précédemment comptabilisés en capitaux propres sont conservés dans les capitaux propres et ne sont recyclés au compte de résultat que lorsque la transaction prévue est effectivement réalisée. Toutefois, lorsque Sanofi ne s’attend plus à la réalisation de la précédemment constatés en capitaux propres, sont le cas d’une couverture de change d’un investissement net à l’étranger, les variations de la juste valeur de l’instrument de couverture sont comptabilisées directement en capitaux propres dans l’état consolidé du résultat global, pour ce qui concerne la partie efficace de la relation de couverture, tandis que les variations de la juste valeur relative à la partie inefficace de la couverture sont constatées au compte de résultat sous la rubrique Produits financiers ou Charges financières. Lorsque l’entité étrangère est cédée, les variations de la juste comptabilisées en capitaux propres sont transférées au compte de résultat sous la rubrique Produits financiers La comptabilité de couverture est interrompue lorsque l’instrument de couverture arrive à maturité ou est cédé, résilié ou exercé, lorsque la couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture, lorsque Sanofi met fin à la désignation en tant que couverture ou lorsque la Direction ne s’attend plus à la réalisation de la Les emprunts bancaires et les instruments de dette sont évalués initialement à la juste valeur de la contrepartie reçue, diminuée des coûts de transaction directement Par la suite, ils sont évalués à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Tous les frais relatifs à l’émission d’emprunts ou d’obligations ainsi que toute différence entre les produits d’émission nets des coûts de transaction et la valeur de remboursement sont constatés au compte de résultat en Charges financières sur la durée de vie des emprunts selon la méthode du taux Les passifs liés à des regroupements d’entreprises et à des intérêts non contrôlants sont décomposés en part courante et part non courante. Ces lignes reflètent la juste valeur des contreparties éventuelles (compléments de prix) liées à des regroupements d’entreprises, selon les modalités décrites dans la note B.3.1., ainsi que celle des engagements d’achat auprès d’actionnaires de filiales consolidées, y compris les options de vente (puts) Les ajustements de la juste valeur des engagements d’achats auprès d’actionnaires de filiales consolidées, y compris options de vente accordées aux Intérêts Non Contrôlants sont comptabilisés en contrepartie des Les autres passifs financiers non dérivés comprennent les dettes fournisseurs. Les dettes fournisseurs sont évaluées à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale qui, dans la plupart des cas, correspond à la valeur nominale, Les informations requises par IFRS 13 relatives à la juste valeur des principaux actifs et passifs financiers présentés au bilan et dans les notes annexes de Sanofi, ainsi que les niveaux de hiérarchie de ces instruments, sont présentés dans la note D.12. Les informations requises par IFRS 13 relatives à la sensibilité des justes valeurs de niveau 3 sont présentées dans la note D.18. 218 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le tableau ci-dessous présente les informations requises par IFRS 7 relatives aux principes d’évaluation utilisés pour Principe de détermination de la juste valeur S’agissant des compléments de prix à recevoir relatifs à des cessions, ils constituent, conformément à la norme IAS 39, des actifs financiers. La juste valeur de ces passifs est déterminée par révision du complément de prix à la date d’arrêté selon la méthode décrite dans la note D.7. Le coût amorti des prêts, avances et autres créances à long terme ne présente pas à la date de clôture d’écart significatif par rapport à leur juste < 1 an : Mid Money > 1 an : Mid Zero < 1 an : Mid Money > 1 an : Mid Zero S’agissant d’instruments de durée inférieure à 3 mois, le coût amorti constitue une approximation acceptable de la juste valeur indiquée dans les S’agissant des dettes financières de durée inférieure à 3 mois, le coût amorti constitue une approximation acceptable de la juste valeur indiquée dans les S’agissant des dettes financières de durée supérieure à 3 mois, la juste valeur indiquée dans les notes annexes aux comptes consolidés est déterminée soit par référence aux cotations à la date d’arrêté des comptes (pour les instruments cotés) soit par actualisation des flux futurs résiduels sur la base des données de marché observables à cette date (pour les S’agissant des contreparties éventuelles à payer sur les regroupements d’entreprises, ils constituent, conformément à la norme IAS 32, des passifs financiers. La juste valeur de ces passifs est déterminée par révision du complément de prix à la date d’arrêté selon la méthode décrite dans la note (b)Dans le cas des dettes financières qualifiées d’éléments couverts dans une relation de couverture de juste valeur, la valeur au bilan dans les comptes (c)Concernant les regroupements d’entreprises antérieurs à l’application d’IFRS 3 révisée, les contreparties éventuelles sont comptabilisées quand elles Sanofi ‰Document de référence 2016 | 219 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Concernant les autres actifs et passifs financiers existants Š S’agissant des actifs et passifs financiers courants non dérivés, du fait de leur échéance proche de la date d’arrêté, Sanofi considère que la valeur au bilan, c’est-à-dire le coût historique diminué le cas échéant des provisions pour risque de crédit, constitue une approximation acceptable de la juste valeur. Lors des phases de lancement de nouveaux produits dans l’attente de l’obtention des autorisations réglementaires, les stocks constitués sont entièrement dépréciés. La provision pour dépréciation est reprise lorsque l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché devient hautement Š Les titres de participation non cotés dont la juste valeur n’est pas mesurable de façon fiable sont mesurés au coût amorti, conformément à la norme IAS 39. Sanofi décomptabilise les actifs financiers lorsque les droits contractuels de recevoir les flux de trésorerie de ces actifs ont pris fin ou ont été transférés et lorsque Sanofi a transféré la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de ces actifs. Par ailleurs, si Sanofi ne transfère ni ne conserve la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de ces actifs, ces derniers sont décomptabilisés dès lors que Sanofi ne conserve pas leur Les passifs financiers sont décomptabilisés lorsque les obligations contractuelles liées à ces passifs sont levées, Les risques de marché sur les actifs financiers non courants, les équivalents de trésorerie, les instruments dérivés et la dette financière sont détaillés dans le paragraphe 5 de la section sur les facteurs de risque (section 3.1.8.) du rapport de gestion. Le risque de crédit correspond au risque de non-paiement de leurs créances par les clients. Ce risque provient également de la concentration des ventes réalisées avec les clients les plus importants, en particulier certains paragraphe 2 de la section sur les facteurs de risque (section 3.1.8.) du rapport de gestion. Les stocks sont évalués au plus bas du coût ou de leur valeur nette de réalisation. Le coût correspond au prix de revient. Celui-ci est calculé selon la méthode du prix moyen pondéré ou selon la méthode « premier entré, premier sorti » selon la nature des stocks. d’acquisition, les coûts de transformation et les autres coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts B.10. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE La trésorerie et les équivalents de trésorerie, figurant dans le bilan et dans le tableau des flux de trésorerie, représentent les disponibilités ainsi que les placements à présentent un risque négligeable de changement de valeur en cas d’évolution des taux d’intérêt. Conformément à la norme IAS 32, les actions propres de Sanofi, quel que soit l’objet de leur détention, viennent en déduction des capitaux propres. Aucun gain ou aucune perte n’est comptabilisé dans le compte de résultat lors de l’achat, de la cession, de la dépréciation ou de l’annulation En conformité avec IAS 37, Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, Sanofi comptabilise des provisions dès lors qu’il existe des obligations actuelles, juridiques ou probable que des sorties de ressources représentatives d’avantages économiques seront nécessaires pour régler les obligations et que le montant de ces sorties de ressources peut être estimé de manière fiable. Les provisions dont l’échéance est supérieure à un an ou dont l’échéance n’est pas fixée de façon précise sont En ce qui concerne les programmes d’assurance dans lesquels la captive de Sanofi intervient, les provisions sont basées sur des estimations de l’exposition aux risques. Ces estimations sont calculées par la Direction avec l’assistance d’actuaires indépendants par des techniques, dites techniques IBNR (Incurred But Not Reported), qui se basent sur l’évolution passée du coût des sinistres, au sein de Sanofi ou sur le marché, pour estimer son Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés mais font l’objet d’une information dans les notes annexes sauf si la probabilité d’une sortie de ressources est très faible. Sanofi évalue les provisions sur la base des faits et des circonstances relatifs aux obligations actuelles à la date de clôture, en fonction de son expérience en la matière et au mieux de ses connaissances à la date d’arrêté. 220 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Si des produits viennent compenser les sorties de ressources prévues, un actif est comptabilisé dès lors qu’ils sont quasiment certains. Les actifs éventuels ne sont Le cas échéant, des provisions pour restructuration sont reconnues dans la mesure où Sanofi dispose à la clôture d’un plan formalisé et détaillé de restructuration et où il a indiqué aux personnes concernées qu’il mettra en œuvre Aucune provision n’est constatée au titre des pertes Sanofi constate des provisions à long terme relatives à certains engagements tels que des obligations légales ou implicites en matière de protection de l’environnement et des litiges pour lesquels une sortie de ressources est probable et le montant de ces sorties de ressources peut être estimé de manière fiable. Lorsque l’effet de la valeur temps de l’argent est significatif, de telles provisions sont constatées pour leurs montants actualisés, c’est-à-dire pour la valeur actuelle des dépenses attendues jugées nécessaires pour régler les obligations correspondantes. Pour déterminer la valeur actuelle de ces engagements, Sanofi utilise des taux d’actualisation reflétant l’estimation de la valeur temps de l’argent et des risques spécifiques à L’augmentation des provisions enregistrée pour refléter les effets de l’écoulement du temps est comptabilisée en Les revenus résultant des ventes de produits sont présentés en Chiffre d’affaires dans le compte de résultat. Le chiffre d’affaires de Sanofi comprend les revenus des ventes de produits pharmaceutiques, de principes actifs et de vaccins, enregistrés nets des retours de marchandises, nets des avantages et escomptes accordés aux clients, ainsi que de certains montants versés ou dus aux organismes de santé dont le calcul est Le chiffre d’affaires est reconnu dès lors que tous les critères suivants sont remplis : le transfert au client des risques et des avantages liés à la propriété a eu lieu, Sanofi n’est plus impliquée dans le contrôle effectif des biens cédés, le montant des revenus et les coûts associés à la transaction peuvent être évalués de façon fiable et il est probable que les avantages économiques associés à la transaction iront à Sanofi, conformément à IAS 18, Produits des activités ordinaires. En particulier, contrats signés par Sanofi Pasteur avec des agences gouvernementales stipulent les conditions de mise à disposition et d’acceptation des lots de vaccins. Les ventes sont comptabilisées lorsque ces conditions sont Sanofi accorde différents types de réductions sur le prix commercialisés aux États-Unis bénéficient de différents programmes (tels que Medicare, Medicaid, etc.) dans le 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI cadre desquels les produits vendus font l’objet de remises. De plus, des rabais sont accordés aux organismes de santé et à certains clients en fonction des accords contractuels avec ces derniers. Certains distributeurs bénéficient également de rétrocessions en fonction des prix de vente aux clients finaux, selon des accords spécifiques. Enfin, des escomptes de règlement peuvent être accordés en cas de règlement anticipé. Les retours, escomptes et rabais décrits ci-dessus sont enregistrés sur la période de comptabilisation des ventes sous-jacentes et sont présentés en déduction du chiffre Ces montants sont calculés de la manière suivante : Š les provisions pour rétrocessions sont estimées en fonction des conditions générales de vente propres à chaque filiale et, dans certains cas, aux conditions contractuelles spécifiques à certains clients. Elles représentent la meilleure estimation par la Direction des montants qui seront finalement rétrocédés aux clients ; Š les provisions pour rabais liés à l’atteinte d’objectifs sont estimées et constatées au fur et à mesure des Š les provisions pour réduction de prix dans le cadre des notamment aux États-Unis, sont estimées sur la base des dispositions spécifiques à la réglementation ou aux accords, et constatées au fur et à mesure des ventes Š les provisions pour retours de produits sont calculées sur la base de la meilleure estimation par la Direction du montant des produits qui seront finalement retournés par les clients. Dans les pays où les retours de produits sont possibles, Sanofi a mis en place une politique de retours qui permet au client de retourner les produits sur une certaine période avant et après la date d’expiration des produits (généralement 6 mois avant et 12 mois après la date d’expiration). L’estimation de la provision pour retours est basée sur De plus, Sanofi prend en compte des facteurs tels que, entre autres, les niveaux de stocks dans les différents canaux de distribution, la date d’expiration des produits, les informations sur l’arrêt éventuel des produits, l’entrée sur le marché de produits génériques concurrents ou des lancements de médicaments en vente libre (Over The Dans chaque cas, les provisions font l’objet d’une revue permanente et de mises à jour en fonction de l’information la plus récente dont dispose la Direction. Sanofi estime être en mesure d’évaluer de manière fiable les provisions ci-dessus, en s’appuyant sur les critères suivants pour réaliser ces estimations : Š la nature des produits vendus, ainsi que le profil des Sanofi ‰Document de référence 2016 | 221 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Š les dispositions réglementaires applicables ou conditions spécifiques aux différents contrats conclus avec les États, les distributeurs et les autres clients ; Š les données historiques concernant la réalisation de quantitatifs ainsi que pour les rétrocessions ; Š l’expérience passée et les taux de croissance des Š les niveaux réels de stocks des réseaux de distribution que Sanofi évalue à l’aide de statistiques internes de ventes ainsi que de données externes ; Š la « durée de vie sur l’étagère » (shelflife) des produits Š et les tendances du marché en termes de concurrence, de prix et de niveaux de la demande. Les autres revenus sont composés essentiellement des redevances relatives aux accords de licences (voir note C.) et des ventes de produits provenant de fabricants tiers réalisées par l’entité VaxServe (voir note A.5.). Le coût des ventes comprend principalement le coût de revient industriel des produits vendus, les redevances versées dans le cadre de licences ainsi que les coûts de distribution. Le coût de revient industriel des produits vendus inclut le coût des matières, les dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et des logiciels, les frais de personnel et les autres Les produits perçus d’avance (upfront payments) sont différés tant que demeure une obligation de prestation. Les paiements dont l’étalement est fonction de l’atteinte de certains objectifs (milestone payments) sont évalués au cas par cas et enregistrés dans le compte de résultat lorsque les produits et/ou services concernés ont été livrés et/ou réalisés. Les produits générés dans le cadre de ces prestations sont enregistrés en fonction de la livraison des biens ou des services à l’autre partie contractante. Cette rubrique comprend également les gains et pertes de opérationnelles (voir note B.8.4.), ainsi que les plus-values de cession non financières et non considérées comme des Les Autres charges d’exploitation sont principalement constituées de charges relatives à des rétrocessions versées sur opérations faites en collaboration avec des Les charges enregistrées sur cette ligne sont constituées de l’amortissement des droits sur les produits (voir note D.4.), lesquels contribuent de façon indissociable aux fonctions commerciales, industrielles et de développement Les amortissements des logiciels et d’autres droits de nature industrielle ou opérationnelle sont enregistrés dans les lignes fonctionnelles du compte de résultat. Les notes B.4.1. « Recherche et développement hors regroupements d’entreprises » et B.4.3. « Autres actifs incorporels acquis dans le cadre des regroupements d’entreprises » exposent les principes de comptabilisation des frais de recherche et développement. partenaires sont présentées en diminution de la ligne Les Autres produits d’exploitation incluent les revenus collaboration avec des partenaires au titre d’accords rubrique enregistre également les revenus générés dans le cadre de certaines transactions complexes qui peuvent comprendre des accords de partenariat et de copromotion. Cette rubrique comprend les pertes de valeurs (hors amortissements des logiciels et d’autres droits de nature industrielle ou opérationnelle. Elle enregistre également les reprises de pertes de valeur correspondantes le cas B.19. AJUSTEMENT DE LA JUSTE VALEUR DES PASSIFS LIÉS À DES CONTREPARTIES ÉVENTUELLES Les variations de juste valeur des compléments de prix éventuels, présents dans l’entité acquise ou accordés lors comptabilisés au passif conformément à la norme IFRS 3 révisée, sont comptabilisées en résultat conformément aux principes décrits dans la note B.3.1. Ces ajustements sont présentés séparément au compte de résultat sur la ligne Ajustement de la juste valeur des passifs liés à également l’impact de la désactualisation et les effets liés 222 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI aux variations de cours des devises, lorsque le passif est libellé dans une devise différente de valeur sur les instruments financiers. Le cas échéant, les reprises de pertes de valeur sont également constatées B.20. COÛTS DE RESTRUCTURATION ET AUTRES Les coûts de restructuration sont des dépenses engagées à l’occasion de la transformation et de la réorganisation des activités opérationnelles et fonctionnelles de Sanofi. Ces dépenses comprennent les coûts liés à des plans de départs collectifs, les indemnités versées à des tiers au ruptures anticipées de contrats ou des engagements pris dans le cadre des décisions de transformation et de réorganisation. Elles comprennent également les dotations aux amortissements accélérés liés à la fermeture de sites ainsi que les pertes sur cession En outre, cette rubrique comprend des coûts liés à des transformation annoncée en novembre 2015 et destinés à la mise en œuvre d’une solution globale de systèmes d’information, à la standardisation et à la consolidation des processus ainsi qu’à la transition vers une plateforme de La ligne Autres gains et pertes, litiges inclut notamment, l’impact de transactions significatives, inhabituelles par leur nature et/ou leur montant, et que Sanofi considère nécessaire de présenter distinctement au compte de Š les plus ou moins-values de cessions majeures d’actifs corporels, incorporels, d’actifs (ou de groupes d’actifs et de passifs) destinés à être cédés ou d’activités au sens de la norme IFRS 3 révisée, non considérées comme Š les pertes de valeur et les reprises de pertes de valeur d’actifs (ou de groupes d’actifs et de passifs) destinés à être cédés, non considérées comme des coûts de Š les gains sur acquisitions avantageuses ; Š les coûts et provisions relatifs aux litiges majeurs. les intérêts payés relatifs au financement de Sanofi, les variations négatives de juste valeur des instruments financiers pour celles constatées au résultat, les pertes de financières et d’investissements, ainsi que les pertes de de désactualisation des provisions à long terme et la charge d’intérêts nette liée aux avantages du personnel. Elles excluent les escomptes à caractère commercial, comptabilisés en réduction du chiffre d’affaires. les dividendes reçus, les variations positives de juste valeur des instruments financiers pour celles constatées au résultat, les gains de change, réalisés ou latents, sur les opérations financières et d’investissements ainsi que les résultats de cessions d’actifs financiers. La ligne Charges d’impôts correspond à l’impôt exigible et aux impôts différés des sociétés consolidées. En matière d’impôts différés, Sanofi se conforme à IAS 12, Impôts sur le résultat, et les bases de préparation sont Š Des impôts différés actifs et passifs sont constatés lorsqu’il existe des différences temporelles déductibles différences temporelles sont les différences entre les valeurs comptables des actifs et des passifs au bilan de Š La réforme française de la taxe professionnelle entrée janvier 2010 a instauré la CET, « Contribution Économique Territoriale », composée de deux cotisations : la CFE, « Cotisation Foncière des Entreprises », et la CVAE, « Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises ». Cette dernière se détermine par l’application d’un taux sur la valeur ajoutée produite par l’entreprise au cours de l’année. Dans la mesure où, d’une part, le montant de la valeur ajoutée est certains produits et charges et que, d’autre part, cette taxe sera principalement supportée par des sociétés détentrices de droits de propriété intellectuelle sur les revenus liés (redevances et marges sur ventes tiers et à des sociétés Sanofi), l’Entreprise a jugé que la CVAE répond à la définition d’un impôt sur le résultat telle qu’énoncée par IAS 12 paragraphe 2 (« impôts dus sur la base des bénéfices imposables »). Š Les actifs et passifs d’impôts différés sont calculés en utilisant le taux d’impôt attendu sur la période au cours de laquelle les différences temporelles correspondantes se renverseront, sur la base des taux d’impôt adoptés ou quasi adoptés à la clôture. Š Les différences temporelles déductibles, les déficits Sanofi ‰Document de référence 2016 | 223 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI entraînent la comptabilisation d’impôts différés actifs à hauteur des montants dont la récupération future est probable. Les actifs d’impôts différés font l’objet d’une analyse de recouvrabilité au cas par cas en tenant compte des prévisions de résultat du Plan de Sanofi à Š Sanofi comptabilise un passif d’impôt différé pour les dans les filiales, entreprises associées et coentreprises, excepté lorsque Sanofi est à même de contrôler temporelles, c’est-à-dire notamment lorsqu’elle est en dividendes, et qu’il est probable que ces différences temporelles ne se renverseront pas dans un avenir participation dans les filiales et sociétés mises en équivalence ne donne pas lieu à la constatation d’impôt Š Les impôts différés au bilan sont présentés en position nette par entité fiscale, à l’actif et au passif du bilan consolidé. Les impôts différés actifs et passifs sont compensés uniquement dans la mesure où Sanofi compenser les actifs et les passifs d’impôt exigible, d’une part, et où les actifs et les passifs d’impôts différés concernent des impôts relevant d’une même Š Les impôts différés ne sont pas actualisés, sauf implicitement, lorsqu’ils portent sur des actifs ou passifs Š Les retenues à la source sur redevances et dividendes, Dans le cadre des regroupements d’entreprises, Sanofi se conforme aux dispositions de la norme IFRS 3 révisée en matière de comptabilisation d’actifs d’impôts différés après l’achèvement de la période de comptabilisation initiale. Ainsi, la reconnaissance, postérieurement à cette période, temporelles ou déficits reportables existant à la date d’acquisition, dans l’entité acquise, est comptabilisée en Les positions fiscales prises par Sanofi résultent de ses interprétations de la réglementation fiscale. Certaines d’entre elles peuvent avoir un caractère incertain. Sanofi procède alors à l’évaluation d’un passif en tenant compte des hypothèses suivantes : la position sera examinée par une ou des administrations fiscales disposant de toutes réglementation et les pratiques établies ; chaque position agrégation avec d’autres positions. Ces hypothèses sont considérées à partir des faits et circonstances existants à la date de clôture. Les conséquences comptables sont la comptabilisation d’un passif d’impôt fondé sur la meilleure estimation possible, dès lors que celui-ci est considéré comme probable, ou la non-reconnaissance d’un impôt différé actif. L’évaluation de ce passif comprend le cas échéant les pénalités et intérêts de retard. La ligne Charges d’impôts enregistre les impacts des litiges fiscaux ainsi que les pénalités et intérêts de retard Sanofi offre à ses salariés et retraités des avantages de retraite. Ces avantages sont comptabilisés conformément à la norme IAS 19, Avantages du personnel, dont la version révisée a été appliquée de manière obligatoire pour la première fois en 2013. Ces avantages sont accordés sous forme de régimes à cotisations définies ou à prestations définies. Pour les régimes à cotisations définies, la comptabilisation de la charge sur l’exercice est directe et correspond au montant de la prime versée. Pour les régimes à prestations définies, les engagements de Sanofi en matière de retraites et indemnités assimilées sont provisionnés en général sur la base d’une évaluation actuarielle des droits acquis ou en cours d’accumulation par les salariés ou retraités, selon la méthode des unités de crédits projetées. Ces estimations, effectuées au minimum une fois par an, notamment le taux d’actualisation, et démographiques dont l’espérance de vie, l’âge de la retraite, le taux de rotation des effectifs et l’évolution des salaires. Les autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi (soins médicaux, assurances vie) que les sociétés Sanofi ont consenti aux salariés sont également provisionnés sur la base d’une estimation actuarielle des droits acquis ou en cours d’accumulation par les salariés ou retraités à la date Les provisions sont comptabilisées après déduction de la juste valeur des fonds de couverture (actifs du régime). Dans le cas d’un régime à prestations définies multi- employeurs, lorsque les actifs du régime ne peuvent pas participant, le régime est traité comptablement comme un régime à cotisations définies, en application d’IAS 19 La charge de retraite se décompose essentiellement en : coût des services rendus, coût des services passés, charge nette d’intérêts, gains ou pertes dus à des liquidations de régime non prévues au règlement des plans, gains ou pertes actuarielles dus à des réductions de régime. La charge d’intérêts nette est calculée par l’application du taux d’actualisation défini par IAS 19 aux passifs nets (montant des engagements après déduction du montant des actifs du régime) comptabilisés au titre des régimes à prestations définies. Le coût des services passés est comptabilisé directement en résultat dans la période où il est généré, que les droits à prestations soient acquis ou non acquis lors de l’adoption des nouveaux plans ou des modifications de plans. 224 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Les écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies (retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi) appelés aussi « réévaluation du passif (actif) d’hypothèses démographiques, des écarts d’expérience et de la différence entre le rendement réel et la charge d’intérêts des actifs du régime. Ils sont constatés dans les Autres Éléments du Résultat Global, nets d’impôts différés ; ces éléments ne font pas ultérieurement l’objet liées aux paiements en actions sont comptabilisées sur les différentes lignes opérationnelles du compte de résultat en fonction des critères d’affectation par destination. L’évaluation de la charge prend également le niveau d’atteinte des conditions de Sanofi a mis en place plusieurs plans de rémunération en actions (plans d’options de souscription et d’achat d’actions) consentis à certains membres du personnel. Ces plans peuvent prévoir l’atteinte d’un critère de Conformément à la norme IFRS 2, Paiement fondé sur des actions, les services reçus des salariés relatifs à l’octroi de plans d’options sont comptabilisés en charges dans le compte de résultat en contrepartie directe des capitaux propres. La charge correspond à la juste valeur des plans d’options de souscription et d’achat d’actions, laquelle est comptabilisée linéairement dans le compte de résultat sur les périodes d’acquisition des droits relatifs à ces plans (durée d’acquisition des options de quatre ans). La juste valeur des plans d’options est évaluée à la date d’attribution, selon le modèle d’évaluation Black & Scholes, en tenant compte de leur durée de vie attendue. La charge d’annulation estimé des options. La charge est ajustée sur la durée d’acquisition en prenant en compte le taux d’annulation réel lié au départ des bénéficiaires et l’atteinte Sanofi peut offrir à ses salariés de souscrire à une augmentation de capital réservée, à une valeur décotée par rapport au cours de bourse de référence. Les actions attribuées aux salariés dans ce cadre entrent dans le conséquence, une charge est comptabilisée à la date de souscription sur la base de la valeur de la décote Sanofi peut mettre en place des plans d’attribution gratuite d’actions consentis à certains membres du personnel. Ces 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI juste valeur de ces plans est comptabilisée linéairement dans le compte de résultat sur les périodes d’acquisition des droits relatifs à ces plans avec une contrepartie directe en capitaux propres. Selon les pays, la durée d’acquisition des droits est de trois ou quatre ans. Les plans dont la durée d’acquisition est de trois ans sont assortis d’une période de La juste valeur des plans d’options est basée sur la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués, représentant la juste valeur des services reçus pendant la période d’acquisition des droits. La juste valeur d’une action attribuée correspond au prix de marché de l’action à la date d’octroi, ajusté des dividendes attendus pendant la Le résultat net par action est calculé sur la base de la moyenne pondérée du nombre d’actions en circulation, durant chaque période considérée, et retraitée au prorata temporis de la date d’acquisition du nombre de titres Sanofi auto-détenus. Le résultat net dilué par action est calculé sur la base de la moyenne pondérée du nombre d’actions évaluée selon la méthode du rachat d’actions. Cette méthode suppose, d’une part, l’exercice des options et bons de souscription d’actions existant dont l’effet est dilutif et, d’autre part, l’acquisition des titres par Sanofi, au cours du marché, pour un montant correspondant à la trésorerie reçue en échange de l’exercice des options, augmentée de la charge de stock-options restant à En application d’IFRS 8, Secteurs ope´ rationnels, l’information sectorielle pre´ sente´ e est e´ tablie sur la base Directeur Ge´ ne´ ral, principal de´ cideur ope´ rationnel de Les secteurs pre´ sente´ s sont les secteurs ope´ rationnels ; lieu a` agre´ gation. Les secteurs ope´ rationnels de Sanofi se de´ composent en une activite´ Pharmacie et une activite´ Vaccins Humains (Vaccins). Š les ope´ rations commerciales des franchises Me´ decine de Spe´ cialite´ s (Maladies rares, Scle´ rose en plaques, Oncologie), du Diabe` te et Cardiovasculaire, des Produits de Prescription E´ tablis, de la Sante´ Grand Public et des Produits Ge´ ne´ riques ; et Š les activite´ s de´ die´ es de recherche et de´ veloppement, production et commercialisation pour l’ensemble des Sanofi ‰Document de référence 2016 | 225 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Š les ope´ rations commerciales de Sanofi Pasteur ; et Š les activite´ s de´ die´ es de recherche et de´ veloppement, production et commercialisation pour l’activite´ Vaccins. globales centralise´ es qui sont alloue´ es dans le cadre du Š l’animation du marché secondaire de l’action par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la charte de Š la remise d’actions lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital par d’un bon ou de toute autre manière ; Les autres activite´ s identifie´ es, qui ne correspondent pas a` la de´ finition d’un secteur ope´ rationnel, sont regroupe´ s Š la remise d’actions (à titre d’échange, de paiement ou Ces secteurs ope´ rationnels refle` tent l’organisation interne de Sanofi. Le reporting interne par activite´ communique´ au principal de´ cideur ope´ rationnel s’appuie sur cette structure et est celui utilise´ pour le suivi de la performance et L’information sur les secteurs ope´ rationnels est donne´ e En 2016, l’entreprise a revu la de´ finition de ces segments ope´ rationnels suite a` la signature d’un accord d’e´ change de son activite´ Sante´ animale contre les activite´ s Sante´ Grand public de Boehringer Ingelheim (BI). L’activite´ Sante´ animale ne repre´ sente plus un secteur ope´ rationnel dans la mesure ou` la transaction a e´ te´ finalise´ e le 1er janvier 2017 et ou` Sanofi ne suit plus la performance de cette activite´ de manie` re prospective. Dans le compte de re´ sultat consolide´ , l’activite´ Sante´ animale (Merial) est pre´ sente´ e, conforme´ ment a` la norme IFRS 5, sur une ligne distincte Re´ sultat net de l’activite´ Sante´ animale destine´ e a` eˆ tre e´ change´ e (voir les notes D.2. et D.36. aux e´ tats financiers consolide´ s). B.27. INFORMATION SUR LES CAPITAUX PROPRES Afin de maintenir ou d’ajuster la structure du capital, Sanofi peut ajuster le montant des dividendes distribués aux actionnaires, procéder à des rachats d’actions, émettre de nouvelles actions, ou émettre des titres Les programmes de rachat d’actions peuvent avoir pour Š la réalisation d’opérations d’achat, vente ou transfert par tous moyens par un prestataire de services Š ou tout autre but autorisé ou qui viendrait à être autorisé par la loi ou la réglementation en vigueur. Sanofi n’est soumise à aucune exigence sur ses capitaux Les capitaux propres incluent les Capitaux propres – Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi et les Capitaux propres – Part attribuable aux Intérêts Non La dette financière nette est définie comme la somme de la dette financière à court terme, de la dette financière à long terme et des instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière, diminuée du montant de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et des instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents amendements de normes et interprétations publiés par l’IASB et applicables de manière obligatoire à partir de l’exercice 2017 ou au-delà, et indique la position de Sanofi quant à l’application future de ces textes. Aucun de ces textes n’a été appliqué par anticipation par Sanofi. Š la mise en œuvre de tout plan d’options d’achat d’actions de la société mère de Sanofi ; Š l’attribution ou la cession d’actions aux salariés au titre de leur participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise et de la mise en œuvre de tout plan Š l’annulation de tout ou partie des titres rachetés ; L’IASB a publié fin mai 2014 la norme IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients. Cette norme, a été élaborée dans le cadre d’un projet conjoint entre les référentiels IFRS et américain. IFRS 15 remplacera, à compter du 1er janvier 2018, les normes IAS 18, Produits des activités ordinaires et IAS 11, 226 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES l’identification des obligations de performance, les notions d’agent et de principal et la comptabilisation des revenus issus des licences. L’adoption de ces clarifications par reconnaissance des produits, notamment au titre de l’identification des obligations de performance ou de l’allocation du prix de la transaction pour les contrats à éléments multiples et elle modifie les analyses à mener sur le chiffre d’affaires généré par les contrats de licences ou la prise en compte des revenus variables. Elle comprend aussi de nouvelles exigences en matière Sanofi a débuté son projet de mise en œuvre de la norme IFRS 15 par une phase de diagnostic durant laquelle les différentes catégories de contrats conclus avec les clients, représentatives de l’activité de Sanofi, ont été analysées l’entreprise n’a pas identifié de changement majeur par rapport au traitement actuel selon IAS 18. Toutefois, des analyses sont en cours de finalisation concernant : Š les contrats de vente aux distributeurs afin de déterminer si la notion de transfert du contrôle selon IFRS 15, pourrait conduire à modifier les conclusions Š les redevances relatives aux accords de licences ; Š et d’autres transactions à caractère spécifique. Sanofi envisage d’appliquer la norme IFRS 15 à compter janvier 2018 selon la méthode rétrospective IFRS 9, Instruments Financiers. Cette norme remplacera, à compter du 1er janvier 2018, les normes actuellement en vigueur en matière de présentation, de reconnaissance et d’évaluation des instruments financiers (IAS 32 et IAS 39). IFRS 9 a été structurée selon trois grandes thématiques : classification et évaluation, dépréciation et comptabilité de européenne, est applicable de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. Compte tenu de la nature de ses activités, Sanofi n’anticipe pas de changement majeur à l’exception de l’option « juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global » qui pourrait être retenue pour certaines actions classées sous IAS 39 en actifs disponibles à la vente. De plus, des analyses sont en cours concernant la mise en œuvre du nouveau modèle de reconnaissance du risque de crédit (fondé sur les « pertes de crédit attendues ») s’agissant notamment des créances clients. Sanofi envisage d’appliquer la norme IFRS 9 à compter du 1er janvier 2018. L’IASB a publié en janvier 2016 la norme IFRS 16, Contrats de Location, qui aligne la comptabilisation des contrats de location simple sur celle des contrats de location financement (i.e. : comptabilisation au bilan d’une dette au titres des loyers futurs et d’un actif au titre du droit d’utilisation). La mise en œuvre de cette norme entrainera, 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI également un changement de présentation de la charge loyers au compte de résultat (ie. dotation aux amortissements et charge d’intérêts) et dans le tableau remboursement de la dette sera présenté en flux de trésorerie liés aux activités de financement et celui affecté à l’actif sera présenté en flux de trésorerie liés aux activités d’investissement). La norme est applicable pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019 et son adoption par l’Union européenne est en cours. L’analyse des impacts de cette norme est en cours. L’IASB a publié en 2016, deux textes relatifs aux informations à fournir dans les notes annexes aux états financiers qui seront applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017, sous réserve de leur adoption Š Amendements à la norme IAS 7, État des flux de trésorerie, concernant la variation de la dette nette; Š Amendement à IFRS 12, Intérêts détenus dans d’autres entités classés conformément à IFRS 5 en actifs détenus en vue de la vente. En novembre 2007, Sanofi et Regeneron ont signé de nouveaux accords (amendés en novembre 2009) portant Dans le cadre des accords amendés de 2009, Sanofi s’engage à financer la découverte et le développement 2017 jusqu’à hauteur de 160 millions de dollars par an. Sanofi bénéficie d’une option pour développer et commercialiser les anticorps découverts par Regeneron dans le cadre de cette collaboration. Suite à la signature en juillet 2015 de l’accord de collaboration portant sur l’immuno-oncologie et décrit ci-après, 75 millions de dollars (étalés sur trois ans) ont été réaffectés vers ce En cas d’exercice de cette option, Sanofi codéveloppe l’anticorps avec Regeneron et en assure son financement. Sanofi et Regeneron partagent les droits de copromotion codéveloppés. Après réception des premiers résultats positifs d’une étude de Phase d’un des anticorps, les coûts ultérieurs de Phase de cet anticorps sont alors partagés à 80 % par Sanofi et 20 % par Regeneron. Le montant reçu à ce titre de Regeneron est comptabilisé sur la ligne Frais de recherche et développement. Lors de la commercialisation d’un produit, et sous réserve que la Sanofi ‰Document de référence 2016 | 227 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI quote-part de résultats trimestriels liés à cet accord soit positive, Sanofi bénéficie d’une quote-part additionnelle des profits trimestriels, dans une limite de 10 % de la quote-part de Regeneron et à concurrence du paiement par Regeneron de 50 % du cumul des coûts de développement encourus par les parties dans le cadre de la collaboration. L’entreprise peut également être tenue de verser des paiements d’étapes en fonction des ventes cumulées de tous les anticorps. Au 31 décembre 2016, le cumul des coûts de développement encourus par les deux parties s’élève à 5,1 milliards d’euros (dont 3,0 milliards d’euros financés à 100 % par Sanofi et 2,1 milliards d’euros financés à hauteur de 80 % par Sanofi et 20 % par Regeneron). Au plus tard 24 mois avant la date de lancement prévue ou après les premiers résultats de Phase positifs, Sanofi et Regeneron partagent les frais commerciaux des anticorps codéveloppés dans le cadre de l’accord de licence. Sanofi comptabilise l’intégralité des ventes de ces anticorps. Les bénéfices/pertes sont réalisée aux États-Unis. En dehors des États-Unis, la quote-part revenant à Sanofi s’établit entre 55 % et 65 % du bénéfice selon l’atteinte de niveaux de ventes des anticorps, ou à 55 % en cas de perte. La quote-part aux bénéfices/pertes, due à Regeneron dans le cadre de l’accord, est comptabilisée sur la ligne Autres produits d’exploitation ou Autres charges d’exploitation, en résultat opérationnel. En outre, Regeneron est en droit de recevoir des paiements jusqu’à 250 millions de dollars, liés à l’atteinte de certains niveaux de ventes en dehors des programme de découverte, Sanofi bénéficie d’une quote- part additionnelle de profit à concurrence de 50 % des développement clinique. Ce profit additionnel est limité à Sanofi et Regeneron s’engagent également à financer le développement de REGN2810, un anticorps anti-PD-1, à parts égales et pour un montant maximum de 650 millions de dollars (soit 325 millions de dollars par entreprise). Sanofi effectuera en outre au profit de Regeneron un paiement d’étape unique de 375 millions de dollars, dans l’hypothèse où les ventes d’un produit PD-1, et de tout autre anticorps issu de la collaboration, vendu pour être utilisé en combinaison avec un PD-1, dépassent, en cumulé, 2 milliards de dollars sur toute période de 12 mois consécutifs. Enfin, les deux entreprises sont convenues de réaffecter à la recherche et au développement d’anticorps en immuno-oncologie 75 millions de dollars (étalés sur trois ans) de la contribution annuelle de 160 millions de dollars que Sanofi apporte à la collaboration existante sur les anticorps, qui se poursuit par ailleurs selon les mêmes modalités que celles annoncées en novembre 2009. Outre programmes qui auront franchi l’étape de la preuve de développement, Sanofi a la possibilité d’exercer son droit d’option de licence des candidats issus du programme de Dans les cas où Sanofi n’exerce pas l’option de licence pour un anticorps, Sanofi reçoit de Regeneron une redevance sur les ventes de cet anticorps. La conduite du développement de chaque candidat pour lequel Sanofi aura exercé son droit d’option, alternera au cas par cas entre Sanofi et Regeneron. Le 28 juillet 2015, Sanofi et Regeneron ont annoncé une nouvelle collaboration mondiale pour la recherche, le développement et la commercialisation de nouveaux anticorps anticancéreux dans le domaine émergent de l’immuno-oncologie. Dans le cadre de cette alliance, les anticorps inhibiteur du récepteur-1 de mort cellulaire nouveaux candidats thérapeutiques identifiés dans le cadre des programmes précliniques innovants en cours. Sanofi a versé un paiement initial de 640 millions de dollars à Regeneron. Les deux entreprises investiront ensuite un montant de l’ordre de 1 milliard de dollars dans oncologie, depuis la recherche amont jusqu’à la preuve de concept (qui correspond habituellement aux études de Phase IIa). Ces anticorps seront utilisés en monothérapie innovantes. Regeneron participera à hauteur de 25 % des coûts (soit 250 millions de dollars) et Sanofi à hauteur de 75 % (750 millions de dollars). Dans Sanofi financera la totalité des coûts de développement de développement et Regeneron remboursera la moitié de ces coûts, ces remboursements étant plafonnés à 10 % Sanofi et Regeneron partageront de manière égale les coûts de développement de ces candidats dans le cas où C.2. ACCORDS AVEC BRISTOL-MYERS SQUIBB (BMS) Deux des principaux médicaments de Sanofi ont été codéveloppés avec BMS : l’antihypertenseur irbesartan Le 27 septembre 2012, Sanofi et BMS Company ont signé un accord relatif à leur alliance, à la suite de la perte d’exclusivité de Plavix® et d’Avapro® / Avalide® sur de Selon les termes du nouvel accord, qui a pris effet le 1er janvier 2013, BMS a rendu à Sanofi ses droits sur Plavix® et Avapro®/Avalide® dans le monde, à l’exception des États-Unis et de Porto Rico pour Plavix®, donnant à Sanofi le contrôle exclusif sur ces produits et sur leur 228 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES commercialisation. En échange, BMS recevra jusqu’en 2018 des paiements calculés sur les ventes de Plavix® et d’Avapro®/ Avalide®, produits de marque et génériques, réalisées par Sanofi dans le monde (hors États-Unis et Porto Rico pour Plavix®), BMS recevra également un versement de 200 millions de dollars de Sanofi en décembre 2018, dont une partie concernant le rachat d’intérêts non contrôlants (voir note D.18.). Les droits sur Plavix® aux États-Unis et à Porto Rico resteront inchangés et conformes aux modalités de l’accord initial jusqu’en Dans tous les pays gérés par Sanofi (incluant les États-Unis et Porto Rico pour Avapro®/Avalide®), tels que définis dans le nouvel accord, l’entreprise consolide dans exploitation propre. La quote-part de résultat revenant à Dans le territoire géré par BMS (États-Unis et Porto Rico pour Plavix), Sanofi comptabilise sa quote-part de résultat sur la ligne Quote-part du résultat net des sociétés D.1. CHANGEMENTS DE PÉRIMÈTRE LIÉS À DES Au cours des exercices 2016 et 2015, Sanofi a poursuivi l’acquisition de titres de la société biopharmaceutique Regeneron pour respectivement 115 millions d’euros en 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI 2016 et 117 millions d’euros en 2015. Le montant de la d’euros contre 2 245 millions d’euros en 2015 (voir note D.6.). Sanofi détient 22,1 % du capital de la société au 31 de´ cembre 2016 et 2015. Au cours de l’année 2014, Sanofi a acquis 7 millions de titres de Regeneron, portant ainsi sa participation à 22,3 % dans le capital de la société au 31 décembre 2014, contre 15,9 % au 31 décembre 2013. Depuis début avril 2014, cette participation est comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence à la suite de la nomination de l’administrateur désigné par Sanofi au Conseil (Board of Directors) de Regeneron. Elle était préalablement présentée au bilan dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente et valorisée à sa valeur de marché comptabilisation et évaluation. À la date de mise en coentreprises, selon lesquelles le coût correspond à la somme des prix d’acquisition, y compris frais, des achats successifs de titres de la société Regeneron (voir note B.1.). En conséquence, les variations liées à la valeur de marché des titres antérieurement comptabilisées parmi les la mise en équivalence. Un écart d’acquisition est calculé pour chaque étape d’acquisition de titres. Il correspond à la différence entre le prix identifiable, évalué conformément à la norme IFRS 3, Les principaux impacts du passage à la mise en équivalence sont reflétés dans le tableau ci-dessous : Actifs financiers disponibles à la vente MSD, afin de poursuivre séparément leur stratégie de Le 8 mars 2016, Sanofi Pasteur et MSD (connu sous le nom de Merck aux États-Unis et au Canada) avaient coentreprise dans le domaine du vaccin, Sanofi Pasteur intention de mettre un terme à La coentreprise Sanofi Pasteur MSD, détenue à parts égales par Sanofi Pasteur et MSD, avait été créée en 1994 pour développer et commercialiser des vaccins issus de la recherche des deux entreprises afin d’améliorer et de promouvoir la santé publique dans 19 pays européens. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 229 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI coentreprise Sanofi Pasteur MSD a été reclassée en de la mise en équivalence n’est plus appliquée. La transaction a été réalisée les 30 et 31 décembre 2016 et s’est décomposée en deux étapes : Š Cession des titres de la coentreprise Sanofi Pasteur Sanofi a cédé à MSD le 30 décembre 2016 les titres détenus dans la coentreprise Sanofi Pasteur MSD. Le prix de cession comprend un montant 127 millions d’euros, reçu le 4 janvier 2017, et un complément de prix basé sur un pourcentage des ventes futures pour MSD de certains produits précédemment distribués par la coentreprise Sanofi Pasteur MSD au cours de la période 2017 – 2024, qui sera perçu par annuité sur cette même période. Au 31 décembre 2016, ce complément de prix a été évalué à 458 millions d’euros reflétant sa juste valeur à cette date, montant comptabilisé dans la catégorie des Actifs financiers disponibles à la Le résultat de cession avant effet d’impôts est présenté note D.28.) pour un montant de 211 millions d’euros. anciennement logée dans la coentreprise Sanofi Cette transaction a été finalisée le 31 décembre 2016. L’affectation provisoire du prix d’acquisition est présentée Juste valeur à la date d’acquisition Le prix d’acquisition comprend principalement un montant fixe de 154 millions d’euros, payé le 4 janvier 2017, et un complément de prix de 354 millions d’euros basé sur un pourcentage des ventes futures réalisées par Sanofi Pasteur de certains anciens produits de la coentreprise 230 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Sanofi Pasteur MSD au cours de la période 2017 – 2024, qui sera versé par annuité sur cette même période. Conformément à la norme IFRS 3, Regroupements d’entreprises, au 31 décembre 2016 ce complément de prix a été reconnu en Passifsliésàdesregroupements d’entreprises et à des intérêts non contrôlants (voir Si l’acquisition avait eu lieu le 1er janvier 2016, elle aurait conduit à reconnaître un chiffre d’affaires supplémentaire de l’ordre de 262 millions d’euros en 2016. Les frais relatifs à l’acquisition enregistrés en résultat au cours de la période s’élèvent à 3 millions d’euros, principalement comptabilisés sur la ligne Autres charges Au cours des années 2016 et 2015, les impacts liés aux autres acquisitions ne sont pas significatifs aux bornes de pharmaceutique Globalpharma Co. LLC, basé à Dubai, faire une plateforme de production et de commercialisation de son portefeuille de produits génériques au Moyen-Orient. Les impacts liés à cette En 2016, 2015 et 2014, Sanofi n’a pas réalisé d’autres cessions d’activité ou de société modifiant de manière D.2. ÉCHANGE DE L’ACTIVITÉ SANTÉ ANIMALE A la suite de l’accord d’exclusivité conclu en décembre 2015, prévoyant d’échanger l’activité Santé animale de Sanofi (Merial) contre l’activité Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim, les deux groupes avaient annoncé le 27 juin 2016 la signature de contrats en vue de sceller les négociations amorcées fin 2015. La transaction a été finalisée le 1er janvier 2017 (voir note G.). En conséquence et conformément aux dispositions de la norme IFRS 5 (voir note B.7.), l’ensemble des actifs de d’échange ainsi que les passifs directement liés à ces actifs ont été classés respectivement dans les lignes Actifs destinés à être cédés ou échangés et Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés du bilan consolidé aux 31 décembre 2016 et 2015. En outre, l’activité Santé animale a les caractéristiques d’une activité abandonnée selon la norme IFRS 5 (voir note B.7.), et par conséquent le résultat net de cette activité est présenté de manière séparée sur la ligne présentation sur une ligne distincte dans le compte de résultat s’applique aux opérations de l’année 2016 et à RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les informations détaillées relatives à la contribution de l’activité Santé animale dans les comptes consolidés sont données dans la note D.36. Activité Santé animale représente plus un secteur opérationnel compte tenu de la finalisation de la transaction d’échange avec Boehringer Sanofi ‰Document de référence 2016 | 231 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les immobilisations corporelles s’analysent comme suit (y compris immobilisations acquises sous forme de location- Valeurs brutes au 1er janvier 2014 Valeurs brutes au 31 décembre 2014 Valeurs brutes au 31 décembre 2015 Valeurs brutes au 31 décembre 2016 Valeurs nettes au 31 décembre 2014 Valeurs nettes au 31 décembre 2015 Valeurs nettes au 31 décembre 2016 (b)Cette ligne inclut les actifs corporels de l’activité Santé animale reclassés en Actifs destinés à être cédés ou échangés au 31 décembre 2015 232 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 1 340 millions d’euros. Elles reflètent, d’une part, les investissements réalisés dans le secteur de la Pharmacie pour 1 069 millions d’euros, principalement dans domaine industriel (761 millions d’euros hors Genzyme en 2016 contre 594 millions d’euros en 2015 et 452 millions d’euros en 2014) et dans la construction et l’équipement de sites de recherche (164 millions d’euros en 2016 contre 82 millions d’euros en 2015 et 55 millions d’euros en 2014). Genzyme contribue aux investissements du secteur à hauteur de 8 millions d’euros pour l’année 2016 (contre 80 millions d’euros en 2015 et 113 millions d’euros en 2014). D’autre part, le secteur des Vaccins contribue aux acquisitions de l’exercice 2016 à hauteur de 271 millions (contre 260 millions d’euros en 2015 et 202 millions d’euros en 2014). Les investissements de l’exercice comprennent 17 millions d’euros d’intérêts capitalisés (contre 15 millions d’euros en 2015 et Le tableau ci-dessous présente les soldes relatifs aux 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les commandes fermes d’immobilisations s’élèvent à 545 millions d’euros au 31 décembre 2016 (436 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 348 millions d’euros au 31 décembre 2014). Les immobilisations données en nantissement de passifs s’élèvent à 241 millions d’euros 31 décembre 2015 et 242 millions d’euros au Par ailleurs, l’évaluation des actifs corporels selon la méthode décrite dans la note B.6. a conduit à enregistrer au titre de l’année 2016 une perte de valeur nette de 159 millions d’euros. Au titre de l’année 2015, une perte de valeur nette de 132 millions d’euros liée principalement au secteur de la Pharmacie avait été enregistrée. Au titre de l’année 2014, une perte de valeur nette de 97 millions d’euros liée principalement au secteur de la Pharmacie biens détenus en location-financement inclus dans les location-financement au 31 décembre 2016 s’élèvent à 66 millions d’euros (contre 83 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 74 millions d’euros au 31 décembre L’échéancier de paiement se présente comme suit : 2014), incluant des intérêts pour 13 millions d’euros (contre 15 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 12 millions d’euros au 31 décembre 2014). Sanofi ‰Document de référence 2016 | 233 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI D.4. ÉCARTS D’ACQUISITION ET AUTRES ACTIFS INCORPORELS La variation des écarts d’acquisition s’analyse comme suit : anciennement logée dans la coentreprise Sanofi L’allocation définitive du prix d’acquisition de l’activité Vaccins en Europe a conduit à la comptabilisation d’actifs incorporels, hors écart d’acquisition, pour un montant total de 465 millions d’euros à la date d’acquisition. Ces actifs détenu par la coentreprise Sanofi Pasteur MSD, dans les domaines des combinaisons pédiatriques, des rappels 31 décembre 2016 (voir note D.1.2.). L’allocation définitive du prix d’acquisition de Genzyme a conduit à la comptabilisation d’actifs incorporels, hors écart d’acquisition, pour un montant total de 10 059 comprenaient des produits commercialisés pour un montant de 7 727 millions d’euros, concernant les produits des activités maladies rares (Cerezyme®, Fabrazyme® et principalement) et oncologie. En outre, le montant des actifs incorporels relatifs aux projets de recherche et réveloppement en cours de Genzyme a été estimé à 2 148 principalement Lemtrada® (alemtuzumab) et eliglustat. La marque Genzyme a été évaluée à 146 millions d’euros. L’écart d’acquisition résultant de l’acquisition Genzyme Au 31 décembre 2016, la valeur nette des produits commercialisés et de la marque Genzyme représente plus de 99 % des autres actifs incorporels de Genzyme et celle des projets de recherche et développement en cours Au cours de l’exercice 2015, une partie de la recherche acquise de Genzyme (474 millions d’euros) a été mise en service et fait l’objet d’un amortissement à compter de l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. Il s’agit principalement de Cerdelga® (eliglustat) en dehors des Au cours de l’exercice 2014, une partie de la recherche acquise de Genzyme (778 millions d’euros) a été mise en service et fait l’objet d’un amortissement à compter de l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. Il s’agit principalement de Cerdelga® (eliglustat) et de Lemtrada® Le 20 août 2004, Sanofi a acquis Aventis, un groupe pharmaceutique de dimension mondiale issu de la fusion, en 1999, de Rhône-Poulenc et de Hoechst. Dans le cadre de la création du Groupe Sanofi, les deux et Aventis ont fusionné le 31 décembre 2004. Le prix d’acquisition total s’élevait à 52 908 millions d’euros selon les principes d’IFRS 3, Regroupements d’entreprises, dont 15 894 millions d’euros ont été versés L’écart d’acquisition résultant de l’acquisition d’Aventis aux 31 décembre 2015 et 2014). 234 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les droits sur les produits commercialisés ainsi que l’écart d’acquisition relatifs à Aventis ont été affectés par secteur d’activité de Sanofi et par zone géographique, ce qui a conduit à valoriser ces actifs en différentes devises, principalement en euros et en dollars US. L’ensemble de ces travaux a été réalisé avec l’assistance d’un évaluateur Au cours de l’exercice 2014, une partie de la recherche acquise d’Aventis (47 millions d’euros) a été mise en service et fait l’objet d’un amortissement à compter de l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. Il s’agit Sanofi ‰Document de référence 2016 | 235 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI La variation des autres actifs incorporels s’analyse comme suit : Valeur brute au 1er janvier 2014 Valeur brute au 31 décembre 2014 Valeur brute au 31 décembre 2015 Valeur nette au 31 décembre 2014 Valeur nette au 31 décembre 2015 Valeur nette au 31 décembre 2016 Valeur brute au 31 décembre 2016 Amortissements et dépréciations au 1er janvier 2014 Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2014 Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2016 236 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2015 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les « Produits, marques et autres droits » (à l’exclusion des éléments relatifs à l’activité Santé animale présentée sur la ligne Actifs destinés à être échangés, voir note Š des « Produits commercialisés », dont la valeur nette était de 8,4 milliards d’euros au 31 décembre 2016 (contre 9,4 milliards d’euros au 31 décembre 2015 et 12,3 milliards d’euros au 31 décembre 2014) et la durée d’amortissement moyenne pondérée est d’environ dix respectivement 0,3 milliard et 0,4 milliard d’euros aux 31 décembre 2015 et 2014). La durée d’amortissement moyenne pondérée est d’environ 13 années. Les caractéristiques des principaux « Produits commercialisés », représentant 85 % de la valeur nette de ce poste au 31 décembre 2016, sont les suivantes : Les acquisitions d’autres actifs incorporels hors logiciels de l’année 2016 s’élèvent à 269 millions d’euros. Une partie de la recherche acquise a été mise en service et fait l’objet d’un amortissement à compter de l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. Les principales mises en service concernent les antidiabétiques Lyxumia® et Soliqua™ 100/33 pour 52 millions d’euros. Au cours de l’exercice 2015, une partie de la recherche acquise a été mise en service et fait l’objet d’un amortissement à compter de l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. La principale mise en service concerne le vaccin contre la Dengue pour 230 millions Au cours de l’exercice 2014, une partie de la recherche acquise provenant d’accords de collaboration a été mise en service et fait l’objet d’un amortissement à compter de l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. Il s’agit principalement de Apleway® (tofogliflozin) au Japon pour La charge d’amortissement des autres actifs incorporels est constatée dans le compte de résultat sur la ligne Amortissementsdesincorporels,à l’exception des amortissements des logiciels et d’autres droits de nature industrielle ou opérationnelle, qui sont comptabilisés sur les différentes lignes opérationnelles du compte de résultat en fonction des critères d’affectation par destination. Cette ventilation est la suivante : D.5. DÉPRÉCIATION DES ACTIFS INCORPORELS ET recouvrable des unite´ s ge´ ne´ ratrices de tre´ sorerie (UGT) est de´ termine´ e sur la base de leur valeur fonde´ e sur l’actualisation des flux futurs de tre´ sorerie estime´ s des UGT en application des principes de´ crits dans la note B.6.1. Sur la base de la nouvelle organisation de Sanofi effective a` compter du 1er janvier 2016, ou` l’axe ge´ ographique n’est plus conside´ re´ comme un crite` re pertinent pour le de´ coupage des UGT au sein de Sanofi, et en conside´ rant l’ope´ ration d’e´ change de l’activite´ Sante´ animale re´ alise´ e au 1er janvier 2017, les Sanofi ‰Document de référence 2016 | 237 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI e´ carts d’acquisition sont de´ sormais affecte´ s aux UGT de´ cisions ont une influence significative sur la ge´ ne´ ration d’entre´ es de tre´ sorerie de l’UGT. L’e´ cart d’acquisition est suivi en interne au niveau de chaque UGT mentionne´ e ci-dessus. Celle-ci refle` te sur la base d’un pe´ rime` tre ge´ ographique mondial et global commerciales, ainsi qu’aux activite´ s de R&D et industrielles de l’UGT. Le Groupe conside` re que ces La re´ allocation des e´ carts d’acquisition aux nouvelles UGT a donne´ lieu a` un test de de´ pre´ ciation qui n’a pas conduit a` la comptabilisation de perte de valeur. En outre, un test de de´ pre´ ciation re´ alise´ sur la base de la structure ante´ rieure des UGT n’a pas montre´ non plus la ne´ cessite´ de constater une perte de valeur. L’affectation des écarts d’acquisition au 31 décembre 2016 se présente comme suit : La valeur d’utilité de chaque UGT a été déterminée en utilisant un taux d’actualisation après impôts appliqué à des flux futurs de trésorerie estimés après impôt. Un taux d’actualisation distinct est utilisé pour chaque UGT, afin de prendre en compte ses conditions Les taux utilisés pour le test de dépréciation réalisé en 2016 s’élèvent à 7,6 % pour l’UGT Pharmacie et 7,7 % pour l’UGT Vaccins ; le taux unique appliqué à l’ensemble des UGT qui conduirait à une valeur d’utilité identique pour Les taux d’actualisation avant impôts appliqués sur des flux de trésorerie estimés avant impôts sont calculés sur la base d’un processus itératif à partir de la valeur d’utilité préalablement déterminée. Ils s’élèvent à 10,9 % et respectivement ; le taux unique équivalent ressort à Les hypothèses utilisées pour les tests de dépréciation des écarts d’acquisition sont revues annuellement. Outre le taux d’actualisation, les principales hypothèses utilisées en 2016 sont les suivantes : Š les taux de croissance à l’infini des flux futurs de trésorerie s’élèvent à 0,6 % pour l’UGT Pharmacie et 1,5 % pour l’UGT Vaccins ; Š Sanofi s’appuie également sur des hypothèses relatives à la probabilité de succès de ses projets de recherche et développement en cours et plus généralement à sa capacité à renouveler son portefeuille à plus long terme. Une comparaison entre la valeur d’utilité ainsi déterminée et la valeur nette au bilan est effectuée et fait l’objet d’analyses de sensibilité en fonction des principaux Š l’évolution du taux d’actualisation ; Š l’évolution du taux de croissance à l’infini ; Š l’évolution du taux de marge opérationnelle. Aucune dépréciation des écarts d’acquisition testés ne serait à constater en cas d’évolution raisonnablement possible des hypothèses utilisées en 2016. Un calcul de valeur d’utilité pour chacune des UGT ne donnerait pas lieu à dépréciation en utilisant : Š un taux d’actualisation pouvant aller jusqu’à + 3,5 points au-delà des taux de base utilisés ; Š un taux de croissance perpétuel pouvant aller jusqu’à – 4,3 points en deçà des taux de base utilisés, ou ; Š un taux de marge opérationnelle pouvant aller jusqu’à – 8,9 points en deçà des taux de base utilisés. Aucune dépréciation n’a été constatée sur les écarts d’acquisition au titre des exercices 2016, 2015 et 2014. Quand un indicateur de dépréciation a été identifié pour un actif, un calcul de la valeur d’utilité est effectué, fondé sur les prévisions de flux futurs de trésorerie après impôts de cet actif actualisés avec un taux après impôts. Dans le cadre des tests de dépréciation, les flux financiers d’impôts liés à cet actif sont déterminés en fonction d’un taux notionnel d’impôts, qui intègre l’avantage fiscal notionnel qui résulterait de l’amortissement de cet actif incorporel en considérant sa valeur d’utilité comme sa base fiscale amortissable. L’utilisation de taux d’actualisation après impôts appliqués à des flux de trésorerie après impôts conduit à la détermination de valeurs d’utilité identiques à appliqués à des flux de trésorerie non fiscalisés. Les taux d’actualisation après impôts utilisés en 2016 pour les tests des autres actifs incorporels des UGT Pharmacie et Vaccins sont dérivés du coût moyen pondéré du capital de Sanofi et ajustés en fonction des risques spécifiques d’actualisation après impôts compris entre 6 % et 10,5 %. Dans la plupart des cas, il n’existe pas de données de marché permettant de déterminer la juste valeur nette des frais de cession autrement que par une estimation similaire des flux futurs de trésorerie. Par conséquent, la valeur recouvrable est en substance égale à la valeur d’utilité. Au titre de l’exercice 2016, le résultat des tests de dépréciation des autres actifs incorporels (hors logiciels) a conduit à enregistrer une dépréciation nette d’un montant 238 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES de 192 millions d’euros portant principalement sur des projets de recherche et développement (58 millions d’euros) dans les secteurs Pharmacie et Vaccins et des droits relatifs à plusieurs produits commercialisés dans le Au titre de l’exercice 2015, le résultat des tests de dépréciation des autres actifs incorporels (hors logiciels) a conduit à enregistrer une dépréciation nette d’un montant de 767 millions d’euros portant principalement sur : Š des projets de recherche et développement (340 millions hanche et le projet de vaccin contre le rotavirus (Shantha) ; Š des droits relatifs à plusieurs produits commercialisés dans le secteur Pharmacie (427 millions d’euros), notamment Afrezza® aux États-Unis à la suite de la rupture de l’accord de licence et de collaboration avec MannKind Corporation et Auvi-Q®/Allerject® aux États-Unis et au Canada à la suite du rappel volontaire du produit. Le montant des dépréciations nettes au résultat reclassé en Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être échangées’élève à (3) millions d’euros pour l’année 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Au titre de l’exercice 2014, le résultat des tests de dépréciation des autres actifs incorporels (hors logiciels) a conduit à enregistrer une reprise de dépréciation nette de 31 millions d’euros incluant principalement : Š la reprise partielle, à hauteur de 356 millions d’euros, de la dépréciation constatée en 2013 sur Lemtrada® suite à l’approbation du médicament aux États-Unis par Š une perte de valeur nette s’élevant à 203 millions d’euros relative à divers projets de recherche dans les secteurs Pharmacie et Vaccins, suite à l’arrêt de programmes de développement, notamment dans le domaine des anti-infectieux, les projets en collaboration avec Alopexx (SAR 279 356) et Kalobios (KB001-A), ou suite à la révision des perspectives commerciales, notamment le projet de vaccin Rotavirus (Shantha) ; Š la dépréciation de droits relatifs à plusieurs produits Vaccins, pour un montant de 123 millions d’euros, principalement certains actifs de Santé Grand Public Le montant des dépréciations nettes au résultat reclassé en Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être échangée s’élève à (4) millions d’euros pour l’année Le montant des dépréciations relatives aux actifs corporels est présenté en note D.3. D.6. PARTICIPATIONS DANS DES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE Les sociétés mises en équivalence comprennent les entreprises associées et les coentreprises (voir note B.1.). Les participations concernant les sociétés mises en équivalence s’analysent comme suit : Infraserv GmbH & Co. Höchst KG(b) Entités et sociétés gérées par Bristol-Myers Squibb(d) Depuis début avril 2014, la participation dans Regeneron Pharmaceuticals, Inc. est comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence (voir note D.1.). Le 8 mars 2016, Sanofi Pasteur et MSD (connu sous le nom de Merck aux États-Unis et au Canada) ont annoncé leur intention de mettre un terme à leur coentreprise Sanofi Pasteur MSD afin de poursuivre séparément leur stratégie de développement en Europe. La transaction a été finalisée le 31 décembre 2016 (voir notes B.1. et D.1.2.). Á la suite de l’annonce, la participation dans la coentreprise Sanofi Pasteur MSD a été reclassée en Actifs destinés à Sanofi ‰Document de référence 2016 | 239 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le tableau suivant donne la quote-part globale de Sanofi dans le résultat net des sociétés mises en équivalence et la quote-part globale de Sanofi dans les autres éléments du résultat global des sociétés mises en équivalence en distinguant coentreprises et entreprises associées conformément à IFRS 12 (les montants sont non significatifs pris isolément) : Les états financiers incluent certaines transactions commerciales entre Sanofi et des sociétés qui sont consolidées par mise en équivalence, considérées comme des parties liées, conclues aux conditions normales de marché. Les principales transactions et soldes avec les parties liées (y compris Regeneron depuis début avril 2014) se présentent comme suit : Achats et autres charges (y compris frais de recherche)(a) Les engagements de financement envers les entreprises associées et coentreprises s’élèvent à 12 millions d’euros au 31 décembre 2016 essentiellement envers Les engagements hors bilan à caractère opérationnel concernant les coentreprises sont présentés ci-après dans Les principaux agrégats des états financiers consolidés de Regeneron intégrant les retraitements IFRS, et avant les ajustements de juste valeur, sont présentés ci-dessous : Autres éléments du résultat global au titre de la période, nets d’impôts 240 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI La réconciliation avec la valeur comptable de la participation se présente comme suit : (a)Diffe´rence re´ sultant principalement de la quote-part des re´ sultats accumule´ s et des autres variations de l’actif net de Regeneron pour les pe´ riodes pre´ ce´ dant la mise en e´ quivalence, et par la suite de la quote-part de la charge de stock-options comptabilise´ e dans les comptes de Regeneron en contrepartie des capitaux propres, des impoˆ ts diffe´ re´ s sur stock-options comptabilise´ s en contrepartie des capitaux propres (en application d’IAS 12 Quote-part des capitaux propres attribuable à Sanofi Ajustements liés à la juste valeur des actifs et passifs à la date Valeur comptable de la participation Regeneron Au 31 décembre 2016, la valeur de marché des titres Regeneron détenus est de 8 159 millions d’euros sur la base d’un cours de bourse unitaire de 367,09 dollars US à cette date (contre 11 523 millions d’euros au 31 décembre 2015 sur la base d’un cours de bourse unitaire de 542,87 sur la base d’un cours de bourse unitaire de 410,25 dollars US) en Actifs financiers disponibles à la vente. Actifs financiers disponibles à la vente Engagements de retraite financés d’avance (D.19.1.) Prêts, avances et autres créances à long terme Actifs financiers comptabilisés selon l’option juste valeur Dans le cadre de l’accord d’investissement signé début 2014, Sanofi est tenu de calculer sur une base trimestrielle le niveau de participation atteint dans Regeneron et de la maintenir au niveau le plus élevé afin de conserver la présence d’un administrateur au Conseil (Board of Directors). Au-delà d’une détention de 25 %, le niveau minimum de participation requis est figé à 25 %. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 241 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les titres de la société Regeneron Pharmaceuticals, Inc. sont comptabilisés en Participations dans des sociétés mises en équivalence depuis avril 2014 La participation dans Nichi-Iko Pharmaceuticals Co. Ltd., a été entièrement cédée au cours de l’exercice 2016. La valeur au bilan de cette participation s’élevait à 63 millions d’euros au 31 décembre 2015 et à 37 millions d’euros au La participation dans Merrimack Pharmaceuticals, Inc, a été entièrement cédée au cours de l’exercice 2015. La valeur au bilan de cette participation s’élevait à 49 millions Les actifs financiers disponibles à la vente comprennent également des participations non cotées sur un marché actif. La valeur nette de ces participations s’élève à 112 millions d’euros au 31 décembre 2016, 102 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 79 millions d’euros au Dans le cadre du démantèlement de la coentreprise Sanofi Pasteur MSD, Sanofi Pasteur a comptabilisé un actif financier disponible à la vente de 458 millions d’euros, correspondant à un complément de prix à recevoir par Sanofi Pasteur, basé sur un pourcentage des ventes futures réalisées par MSD sur la période 2017- 2024 sur certains produits précédemment distribués par la coentreprise Sanofi Pasteur MSD (voir notes B.1. et D.1.2.). La juste valeur du complément de prix MSD est déterminée sur la base du pourcentage de redevances prévu au contrat appliqué à des prévisions de ventes et actualisées. Si le taux d’actualisation baissait d’un point, la juste valeur du complément de prix MSD augmenterait de Les participations classées en tant qu’actifs financiers Š une participation acquise début 2014 dans la société Alnylam Pharmaceuticals, Inc. Le 5 octobre 2016, Alnylam Pharmaceuticals, Inc. a annoncé sa décision de terminer le programme de développement de revusiran entrainant une baisse du cours de l’action de 48 % le 6 octobre 2016. Par conséquent, Sanofi a comptabilisé une dépréciation reflétant la différence entre le coût historique d’acquisition des titres et leur valeur de marché au 31 décembre 2016. La dépréciation s’élève à 457 millions d’euros au 31 décembre 2016. Sur la base du cours de bourse, le montant de la participation s’élève à 364 millions d’euros au 31 décembre 2016 (869 millions d’euros au 31 décembre 2015 et à 728 millions d’euros au 31 décembre 2014) ; Š une contribution au capital de la société Voyager Therapeutics, Inc. réalisée dans le cadre de l’accord de collaboration signé avec celle-ci en février 2015 et dont la valeur s’élève à 30 millions d’euros au 31 décembre 2016, représentant à cette date une détention d’environ 9 % du capital de la société (50 millions d’euros au 31 décembre 2015, représentant à cette date une détention d’environ 9 % du capital de la société) ; Š une contribution au capital de la société JHL Biotech, Inc. réalisée dans le cadre de l’accord de collaboration signée avec celle-ci le 5 décembre 2016 et dont la valeur s’élève à 58 millions d’euros au 31 décembre 2016, représentant à cette date une détention d’environ 13 % du capital de la société ; Š des actifs financiers adossés à des engagements relatifs à des plans d’avantages postérieurs à l’emploi accordés aux salariés pour un montant de 372 millions d’euros au 31 décembre 2016 (353 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 347 millions d’euros au Autres éléments du résultat global avant impôts Autres éléments du résultat global avant impôts 242 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Concernant la part des actifs financiers disponibles à la vente, composée d’actions cotées, une baisse de 10 % du cours des actions aurait engendré, au 31 décembre 2016, l’impact suivant : Concernant les autres titres, une baisse de 10 % du cours de ces derniers, simultanée à une augmentation de la courbe des taux de 0,5 %, aurait engendré au 31 décembre 2016 l’impact suivant : RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Les autres éléments du résultat global constatés au titre des actifs financiers disponibles à la vente représentent des gains latents nets d’impôts de 158 millions d’euros au 31 décembre 2016 (dont un montant non significatif relatif à l’activité Santé animale), 213 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 234 millions d’euros au 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les prêts, avances et autres créances à long terme comprennent également des créances fiscales à plus d’un Les actifs financiers comptabilisés selon l’option juste valeur correspondent au portefeuille de placements financiers adossé à un plan de rémunération différée D.8. ACTIFS ET PASSIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS OU ÉCHANGÉS Les actifs destinés à être cédés ou échangés, et les passifs relatifs à ces actifs s’analysent comme suit : Actifs destinés à être cédés ou échangés Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés Les stocks se décomposent comme suit : 31 décembre 2015 31 décembre 2014 La dépréciation inclut le montant des stocks de produits en attente d’autorisation de mise sur le marché. Les stocks donnés en garantie de passifs s’élèvent à 24 millions d’euros au 31 décembre 2016 (contre 25 millions d’euros au 31 décembre 2015, et 46 millions Les créances clients s’analysent comme suit : L’incidence des pertes de valeur sur créances clients et des reprises représente une charge nette de 32 millions d’euros sur l’exercice 2016 (contre 53 millions d’euros sur l’exercice 2015 et 37 millions d’euros sur l’exercice 2014). La part des créances échues dans le total des créances clients en valeur brute s’élève à 597 millions d’euros au 31 décembre 2016 contre 677 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 849 millions d’euros au Sanofi ‰Document de référence 2016 | 243 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les créances échues à plus d’un mois correspondent principalement à des créances auprès d’organismes Certaines filiales de Sanofi ont transféré sans recours des créances clients à des sociétés d’affacturage ou à des mentionnées dans la note B.8.7., le montant des créances décomptabilisées s’élève à 428 millions d’euros au 31 décembre 2016 (contre 414 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 428 millions d’euros au 31 décembre 2014). Le montant résiduel des garanties liées à ces cessions est marginal au 31 décembre 2016. Les autres actifs courants s’analysent comme suit : Instruments dérivés de taux en juste valeur (voir note D.20.) Instruments dérivés de change en juste valeur (voir note D.20.) Autres actifs financiers à court terme D.12. ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR En application d’IFRS 7, Instruments financiers : Informations à fournir, les évaluations à la juste valeur doivent être classées selon une hiérarchie qui comporte les niveaux suivants : les cours de marche´ s actifs pour le meˆ me instrument (sans modification ni reconditionnement) ; les cours de marchés actifs pour des actifs ou passifs semblables et les techniques de valorisation dont toutes les données importantes sont fondées sur des informations de marché observables ; les techniques de valorisation dont les données importantes ne sont pas toutes fondées sur des Les techniques de valorisation utilisées sont décrites dans la note B.8.6. 244 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le tableau ci-dessous indique les soldes d’actifs et passifs évalués à la juste valeur. Niveau de la juste valeur dans Niveau de la juste valeur dans Niveau de la juste valeur dans Compléments de prix liés à des CVR émis dans le cadre de Autres compléments de prix liés à Au cours de l’exercice 2016, aucun transfert n’a eu lieu entre les différents niveaux de hiérarchie. Dans le cadre du démantèlement de la coentreprise Sanofi Pasteur MSD dont la transaction a été finalisée le 31 décembre 2016, Sanofi Pasteur a comptabilisé (voir Š un actif financier de 458 millions d’euros relatif à un complément de prix à recevoir par Sanofi Pasteur et basé sur un pourcentage des ventes futures réalisées par MSD sur la période 2017-2024 sur certains produits précédemment distribués par la coentreprise Sanofi Š un passif financier de 354 millions d’euros relatif à un complément de prix à payer à MSD et basé sur un pourcentage des ventes futures réalisées par Sanofi Pasteur sur la période 2017-2024 sur certains produits précédemment distribués par la coentreprise Sanofi Sanofi ‰Document de référence 2016 | 245 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI D.13. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (a)Au 31 décembre 2016, les équivalents de trésorerie comprennent principalement 6210 millions d’euros de placements en gestion collective sur des OPCVM monétaires libellés en euros et dollars US (5042 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 2537 millions d’euros au 31 décembre 2014), 1469 millions d’euros de dépôts à terme (1594 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 1756 millions d’euros au 31 décembre 2014), 617 millions par les sociétés captives d’assurance et de réassurance dans le cadre de la réglementation sur les assurances (385 millions d’euros au 31 décembre (b)Dont montant non significatif détenu par les filiales vénézuéliennes au 31 décembre 2016 (90 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 242 millions Revalorisation des autres actifs incorporels acquis(a) Les impôts différés nets s’analysent comme suit : Retraitements de consolidation sur marges en stocks Provision pour retraites et autres avantages Comptabilisation à la juste valeur des immobilisations corporelles Participations dans les filiales et investissements dans des sociétés(b) Stock-options et autres paiements en actions Charges à payer et provisions déductibles lors du paiement(c) Total des impôts différés actifs/(passifs) nets (a)Dont (377) millions d’euros au 31 décembre 2016 concernant la revalorisation des autres actifs incorporels d’Aventis et (1870) millions d’euros constate un impôt différé passif sur les réserves des filiales étrangères et françaises (de l’ordre de 37,8 milliards d’euros) dont la distribution est considérée comme probable dans un avenir prévisible. Le montant de l’impôt différé passif au 31 décembre 2016 est déterminé en prenant en compte Au 31 décembre 2016, les réserves des filiales de Sanofi, imposables en cas de distribution, dont le reversement n’est pas prévu et qui n’ont pas donné lieu à la comptabilisation d’impôts différés passifs, s’élèvent à 25,2 milliards d’euros contre 23,9 milliards d’euros au 31 décembre 2015 et 20,1 milliards d’euros au L’essentiel des pertes fiscales reportables de Sanofi sont indéfiniment reportables. Les principes de reconnaissance des impôts différés actifs sont décrits dans la note B.22. La reconnaissance des actifs d’impôts différés est déterminée notamment en fonction des prévisions de résultats de chaque groupe fiscal et des conséquences fiscales des opportunités stratégiques de l’entreprise. Ces projections sont cohérentes avec le Plan Stratégique de l’entreprise à moyen terme et tiennent compte des horizons de temps considérés au regard notamment de la durée de vie des reports déficitaires et de la situation spécifique de chaque groupe fiscal. L’impôt différé actif relatif aux pertes fiscales reportables au 31 décembre 2016 s’élève à 1 501 millions d’euros dont 431 millions 246 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI L’échéancier des pertes fiscales par date d’expiration est présenté ci-dessous : (b)L’impôt différé actif relatif aux pertes fiscales reportables au 31 décembre 2015 s’élève à 1 721 millions d’euros dont 559 millions d’euros non pris en (c)L’impôt différé actif relatif aux pertes fiscales reportables au 31 décembre 2014 s’élève à 1 237 millions d’euros dont 499 millions d’euros non pris en Les déficits fiscaux reportables ne pourront être utilisés que par les sociétés à l’origine des déficits fiscaux correspondants. Dans les pays ayant opté pour un régime d’intégration fiscale, les déficits fiscaux peuvent être imputés sur les bénéfices fiscaux générés par les sociétés Les actifs d’impôts différés non pris en compte, car leur récupération est jugée non probable au regard des perspectives de résultat des entités concernées s’élèvent à 561 millions d’euros en 2016, 666 millions d’euros en 2015 et 586 millions d’euros en 2014. Le détail des actions propres détenues par Sanofi se présente comme suit : Les actions propres sont enregistrées en diminution des capitaux propres de Sanofi. En cas de cession, les plus ou moins-values réalisées sur ces titres sont directement en capitaux propres et n’ont pas d’impact sur Sanofi ‰Document de référence 2016 | 247 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI L’évolution du capital de la société mère Sanofi sur les trois derniers exercices se présente ainsi : Augmentation de capital par exercice d’options de Augmentation de capital par attribution gratuite Réduction de capital par annulation d’actions Réduction de capital par annulation d’actions Augmentation de capital par exercice d’options de Augmentation de capital par attribution gratuite Réduction de capital par annulation d’actions Réduction de capital par annulation d’actions Augmentation de capital par exercice d’options de Augmentation de capital par attribution gratuite Réduction de capital par annulation d’actions Augmentation de capital par exercice d’options de L’information sur les capitaux propres en application d’IFRS 7 est donnée dans la note B.27. À la suite des levées d’options de souscription d’actions Sanofi, 3 418 421 actions ont été émises sur l’année 2016. Par ailleurs, dans le cadre des plans d’attribution d’actions gratuites, 3 664 248 actions ont été définitivement acquises et ont été émises sur l’année 2016. Les programmes d’attribution d’actions sont comptabilisés en application des principes décrits dans la note B.24.3. Les principales caractéristiques de ces plans sont les suivantes : Date du conseil d’administration ayant décidé l’émission Dont soumises à une période de service de 4 ans Dont soumises à une période de service de 3 ans Juste valeur du plan à l’attribution (en millions d’euros) 248 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le montant de la charge enregistrée hors Santé animale au 31 décembre 2016 au titre de cette augmentation de capital s’élève à 16 millions d’euros, dont 3 millions Il n’y a pas eu d’augmentation de capital réservée aux salariés sur les exercices 2015 et 2014. L’assemblée générale ordinaire des actionnaires de Sanofi du 4 mai 2016 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois. Dans ce cadre, Sanofi a racheté 19 947 202 actions au cours de l’année 2016 pour un montant total de 1 503 millions d’euros (ce montant ne concernant que ce programme de rachat). L’assemblée générale ordinaire des actionnaires de Sanofi du 4 mai 2015 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois. Dans ce cadre, Sanofi a racheté 18 764 233 actions au cours de l’année 2016 pour un montant total de 1 402 millions d’euros (ce montant ne concernant que ce programme de rachat) et 6 527 368 actions au cours de l’année 2015 pour un montant total de 551 millions d’euros (ce montant ne concernant que ce programme de rachat). L’assemblée générale ordinaire des actionnaires de Sanofi du 5 mai 2014 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois. Dans ce cadre, actions pour un montant total de 1 230 millions d’euros (ce montant ne concernant que ce programme de rachat) et d’euros (ce montant ne concernant que ce programme de rachat) au cours de l’exercice 2014. Les réductions de capital sur les exercices présentés sont décrites dans le tableau de la note D.15.1. Ces annulations n’ont pas eu d’impact sur les capitaux Au 31 décembre 2016, la charge totale hors Santé animale relative à l’ensemble des plans d’attribution d’actions gratuites s’élevait à 219 millions d’euros (dont Vaccins 26 millions d’euros), contre 187 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 177 millions d’euros au Le nombre d’actions en cours d’acquisition au relatives aux plans 2016, 3 667 620 relatives aux plans Le nombre d’actions en cours d’acquisition s’élevait à Par ailleurs, le conseil d’administration réuni en date du 5 mars 2014 a décidé d’octroyer un plan d’unités de performance, acquis à l’issue d’une période de service de trois ans et soumis à des conditions de performance. S’agissant d’instruments réglés en trésorerie, l’évaluation est effectuée à la date d’octroi, à chaque date de clôture et à la date de règlement. La juste valeur est déterminée à partir du prix de marché de l’action à cette date, ajusté des dividendes attendus pendant la période d’acquisition des juste valeur du plan d’attribution d’unités de performance, provisionnée au 31 décembre 2016 sur la base des droits acquis et incluant les charges sociales, Le conseil d’administration du 3 mars 2016 a décidé une augmentation de capital réservée aux salariés et a offert aux salariés de Sanofi la possibilité de souscrire à une augmentation de capital à un prix de souscription de 57,25 euros, correspondant à 80 % de la moyenne des premiers cours côtés de l’action lors des 20 séances de bourse précédant le 8 juin 2016. La période de souscription s’est déroulée du 13 au 24 juin 2016\. L’augmentation de capital a donné lieu à la souscription de 1 756 972 actions et à l’émission de 47 014 actions à titre d’abondement immédiat. Les écarts de conversion s’analysent comme suit : Au 31 décembre 2016, ce solde comprend 66 millions d’euros après impôts relatifs aux couvertures de change d’investissements nets dans des entités étrangères (voir principes décrits dans la note B.8.4.), contre 66 millions d’euros au 31 décembre 2015, et 72 millions d’euros au Sanofi ‰Document de référence 2016 | 249 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Ce solde inclut par ailleurs, un montant de 144 millions d’euros relatif aux écarts de conversion de l’activité Santé animale présentée en Actifs destinés à être cédés ou échangés et Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés au 31 décembre 2016 (195 millions Le dollar US contribue pour l’essentiel à la variation du Les autres éléments du résultat global ont varié de la manière suivante : Š Gains/(pertes) actuariels hors sociétés mises en équivalence (voir Š Gains/(pertes) actuariels sur sociétés mises en équivalence nets Éléments ne faisant pas ultérieurement l’objet d’un reclassement Actifs financiers disponibles à la vente : Š Variation de juste valeur hors sociétés mises en équivalence(c)/(d) Š Variation de juste valeur sur sociétés mises en équivalence nette Couvertures de flux de trésorerie : Variation des écarts de conversion : Š Variation de juste valeur hors sociétés mises en équivalence(e) Š Variation de juste valeur sur sociétés mises en équivalence nette Š Écarts de conversion liés aux filiales étrangères hors sociétés mises Š Écarts de conversion liés aux sociétés mises en équivalence Š Couvertures d’investissements nets à l’étranger Éléments faisant ultérieurement l’objet d’un reclassement en (b)Eléments ne faisant pas ultérieurement l’objet d’un reclassement en résultat attribuables à l’activité Santé animale: (3) millions d’euros en 2016, (f)Eléments faisant ultérieurement l’objet d’un reclassement en résultat attribuables à l’activité Santé animale: (51) millions d’euros en 2016 (écarts de conversion), 92 millions d’euros en 2015 (écarts de conversion) et 169 millions d’euros en 2014 (dont 168 millions d’euros d’écarts de conversion et 250 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Attribution de plans d’options de souscription d’actions Sanofi a retenu les hypothèses suivantes pour valoriser Le 4 mai 2016, le conseil d’administration a attribué 402 750 options de souscription d’actions au prix d’exercice de 75,90 euros. La durée d’acquisition des droits est de quatre ans et l’échéance du plan est fixée au Le 24 juin 2015, le conseil d’administration a attribué 435 000 options de souscription d’actions au prix d’exercice de 89,38 euros. La durée d’acquisition des droits est de quatre ans et l’échéance du plan est fixée au Le 5 mars 2014, le conseil d’administration a attribué 1 009 250 options de souscription d’actions au prix d’exercice de 73,48 euros. La durée d’acquisition des droits est de quatre ans et l’échéance du plan est fixée au Évaluation des plans de souscription d’actions ou La juste valeur du plan d’options de souscription accordé en 2016 s’élève à 3 millions d’euros. Cette valeur est enregistrée en charge sur la période d’acquisition des droits avec une contrepartie directe en capitaux propres. À ce titre, une charge de 0,4 million d’euros a été reconnue La juste valeur du plan d’options de souscription accordé en 2015 s’élève à 7 millions d’euros. Š taux de rendement du dividende de 4,51 % (plan 2016) et de 3,64 % (plan 2015) ; Š volatilité de l’action Sanofi calculée sur une base historique de 24,54 % pour le plan 2016 et de 27,52 % Š taux d’intérêt sans risque de 0,056 % (plan 2016) et de Š et maturité des plans de sept ans (plan 2016 et 2015). La maturité correspond à la moyenne des durées de vie attendues des options : elle reflète les comportements des salariés, observés sur les années précédentes. La juste valeur des options accordées s’élève à 6,60 euros par option en 2016, à 16,12 euros par option en 2015 et à 12,61 euros par option en 2014. La charge constatée en contrepartie des capitaux propres sur les plans de stock-options s’est élevée à 6 millions d’euros en 2016 contre 6 millions d’euros pour l’exercice 2015 et 15 millions d’euros pour l’exercice 2014 (dont Au 31 décembre 2016, la charge totale de stock-options restant à constater pour les droits non encore acquis s’élève à 9 millions d’euros (contre 12 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 12 millions d’euros au 31 décembre 2014). La durée moyenne pondérée d’amortissement de cette charge est de deux ans. Le gain d’impôt courant lié à l’exercice des stock-options en 2016 s’élève à 2 millions d’euros (12 millions en 2015 et 15 millions en 2014). Le tableau présente tous les plans d’options d’achat d’actions Sanofi pour lesquels il y a eu des levées au cours de l’exercice ou pour lesquels il reste des options en circulation au 31 décembre 2016. Les actions Sanofi acquises pour couvrir les plans d’options d’achat sont classées en diminution des capitaux levée des options d’achat aurait pour conséquence une augmentation des capitaux propres de Les conditions d’exercice des options de souscription accordées dans le cadre des différents plans d’options de souscription d’actions sont présentées ci-dessous, en équivalent actions Sanofi. Ces plans d’options de souscription sont au profit de certains des mandataires sociaux et membres du personnel des sociétés de Sanofi. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 251 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le tableau présente tous les plans d’options de souscription d’actions Sanofi encore en vigueur ou pour lesquels il y a eu des levées au cours de l’exercice 2016. L’augmentation des capitaux propres résultant de la levée des options de souscription d’actions Sanofi représenterait environ 707 millions d’euros. L’exercice d’une option de souscription donne lieu à la création d’une action. Synthèse des plans d’options de souscription et d’achat d’actions Les options en circulation à la date de clôture ainsi que les mouvements au cours des périodes présentées sont résumés Options en circulation au 1er janvier 2014 Options en circulation au 31 décembre 2014 Options en circulation au 31 décembre 2015 Options en circulation au 31 décembre 2016 252 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le tableau ci-dessous synthétise les informations concernant les options en circulation et en particulier les options exerçables au 31 décembre 2016 : Fourchette des prix d’exercice par action De 30,00 à 40,00 euros par action De 40,00 à 50,00 euros par action De 50,00 à 60,00 euros par action De 60,00 à 70,00 euros par action De 70,00 à 80,00 euros par action De 80,00 à 90,00 euros par action Le nombre d’actions retenu pour le calcul du résultat dilué par action prend en compte les actions en circulation, les options sur actions ayant un effet dilutif ainsi que les actions gratuites. Ajustement pour options sur actions ayant un effet dilutif Nombre moyen d’actions pour le calcul du résultat dilué En 2016, 2,4 millions d’options sur actions n’ont pas été prises en compte pour le calcul du résultat dilué par action car elles n’ont pas un effet dilutif, contre 0,4 million d’options sur actions en 2015 et 1,7 million d’options sur actions en 2014. Les intérêts non contrôlants ne représentent pas une part significative des états financiers consolidés de Sanofi au cours des exercices 2016, 2015 et 2014. D.17. EMPRUNTS, DETTES FINANCIÈRES, TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE La situation financière de Sanofi a évolué comme suit : Emprunts à long terme – partie à plus d’un an Emprunts à court terme et part à court terme de la dette à long terme Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Le total « Dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie » est un indicateur financier utilisé par la Direction et les investisseurs pour mesurer l’endettement net global de Sanofi. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 253 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Tableau de réconciliation valeur au bilan/valeur de remboursement Emprunts à long terme – partie à Emprunts à court terme et part à court terme de la dette à long Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de Dette, nette de la trésorerie et a) Principales opérations de financement de l’exercice Sanofi a réalisé deux émissions obligataires en 2016. Une première émission obligataire a été réalisée en avril 2016 pour un montant total de 1,8 milliard d’euros en trois Š 500 millions d’euros d’obligations à échéance avril 2019, portant intérêt au taux annuel de 0 % ; Š 600 millions d’euros d’obligations à échéance avril 2024, portant intérêt au taux annuel de 0,625 % ; Š 700 millions d’euros d’obligations à échéance avril 2028, portant intérêt au taux annuel de 1,125 %. Une deuxième émission obligataire a été réalisée en septembre 2016 pour un montant total de 3 milliards Š 1 milliard d’euros d’obligations à échéance janvier 2020, portant intérêt au taux annuel de 0 % ; Š 850 millions d’euros d’obligations à échéance septembre 2022, portant intérêt au taux annuel de 0 % ; Š 1,15 milliard d’euros d’obligations à échéance janvier 2027, portant intérêt au taux annuel de 0,5 %. Ces émissions obligataires ont été effectuées dans le cadre d’un programme d’émission obligataire (Euro Deux emprunts ont été remboursés à leur échéance : Š un emprunt obligataire émis en mars 2011 d’un montant de 1,5 milliard de dollars US, portant intérêt à taux fixe, échu le 29 mars 2016 ; Š un emprunt obligataire émis en mai 2009 d’un montant de 1,5 milliard d’euros, portant intérêt à taux fixe, échu Par ailleurs, dans le cadre de ses opérations courantes, Sanofi dispose au 31 décembre 2016 de deux facilités de crédit syndiquées de 4 milliards d’euros chacune afin d’assurer sa liquidité. La maturité d’une de ces deux facilités a été étendue au 3 décembre 2021 suite à l’exercice d’une deuxième option d’extension en novembre 2016\. La maturité de l’autre facilité est le 17 décembre 2020\. Sanofi ne dispose plus d’option d’extension de ces 254 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI b) Endettement financier net par nature en valeur de remboursement Les emprunts obligataires, émis par Sanofi sous Š obligations émises en octobre 2009 XS0456451771 ] d’un montant de 800 millions d’euros, à échéance octobre 2019, portant intérêt annuel à Š obligations émises en novembre 2012 FR0011355791 ] d’un montant de 750 millions d’euros, à échéance novembre 2017, portant intérêt annuel à Š obligations émises en septembre 2013 FR0011560333 ] d’un montant de 1 milliard d’euros, à échéance septembre 2020, portant intérêt annuel à Š obligations émises en septembre 2015 FR0012969012 ] d’un montant de 750 millions d’euros, à échéance mars 2019, portant intérêt annuel au taux Euribor 3 mois +0,30 % ; Š obligations émises en septembre 2015 FR0012969020 ] d’un montant de 500 millions d’euros, à échéance septembre 2021, portant intérêt annuel à Š obligations émises en septembre 2015 FR0012969038 ] d’un montant de 750 millions d’euros, à échéance septembre 2025, portant intérêt annuel à FR0013143989 ] d’un montant de 500 millions d’euros, à échéance avril 2019, portant intérêt annuel à 0 % ; Š obligations émises en novembre 2013 FR0011625433 ] d’un montant de 1 milliard d’euros, à échéance novembre 2023, portant intérêt annuel à FR0013143997 ] d’un montant de 600 millions d’euros, Š obligations émises en septembre 2014 FR0012146751 ] d’un montant de 750 millions d’euros, à échéance septembre 2018, portant intérêt annuel au taux Euribor 3 mois +0,23 % ; FR0013144003 ] d’un montant de 700 millions d’euros, Š obligations émises en septembre 2014 FR0012146777 ] d’un montant de 1 milliard d’euros, à échéance mars 2022, portant intérêt annuel à 1,125 % ; Š obligations émises en septembre 2016 FR0013201613 ] d’un montant de 1 milliard d’euros, à échéance janvier 2020, portant intérêt annuel à 0 % ; Š obligations émises en septembre 2014 FR0012146801 ] d’un montant de 1,51 milliard d’euros (dont 260 millions d’euros émis en novembre 2015), à échéance septembre 2026, portant intérêt annuel à Š obligations émises en septembre 2016 FR0013201621] d’un montant de 850 millions d’euros, à échéance septembre 2022, portant intérêt annuel à Sanofi ‰Document de référence 2016 | 255 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Š obligations émises en septembre 2016 FR0013201639 ] d’un montant de 1,15 milliard d’euros, à échéance janvier 2027, portant intérêt annuel à Les emprunts obligataires, émis par Sanofi dans le cadre du programme d’émission obligataire publique (shelf registration statement) enregistré auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, se US80105NAG07 ] d’un montant de 2 milliards de dollars US, à échéance mars 2021, portant intérêt US801060AB05 ] d’un montant de 1,5 milliard de dollars US, à échéance avril 2018, portant intérêt Les émissions réalisées en dollars US ont été conservées dans cette devise et n’ont pas été « swappées » en euros. Les emprunts obligataires, émis par la société Genzyme Corp., sont constitués d’obligations émises en juin 2010 [ ISIN : US372917AS37 ] d’un montant de 500 millions de dollars US, à échéance juin 2020, portant intérêt annuel à La ligne « Autres emprunts » comprend en particulier : Š des titres participatifs émis en 1983 dont le nombre restant en circulation est de 82 698 pour un montant nominal de 13 millions d’euros ; Š des « titres participatifs série A » émis en 1989, dont le nombre restant en circulation est de 3 271, pour un montant nominal de 0,2 million d’euros. Sanofi dispose afin d’assurer la liquidité de ses opérations Š d’une ligne de crédit syndiquée de 4 milliards d’euros, mobilisable en euros et en dollars US, dont la maturité a été étendue au 17 décembre 2020 suite à l’exercice d’une deuxième option d’extension en novembre 2015. Š d’une ligne de crédit syndiquée de 4 milliards d’euros, mobilisable en euros et en dollars US, de maturité le 3 décembre 2021 suite à l’exercice d’une deuxième Sanofi dispose également de deux programmes, un de 6 milliards d’euros de « Billets de Trésorerie » en France et un de 10 milliards de dollars US de « Commercial Paper » aux États-Unis. En 2016, seul le programme américain a été utilisé pour 2,6 milliards d’euros en (5,4 milliards d’euros au maximum). Au 31 décembre 2016, aucun de ces programmes n’est Les financements en place au 31 décembre 2016 au niveau de la Société Holding qui centralise l’essentiel des financement de Sanofi ne sont pas comportent ni clause d’indexation des marges ni c) Endettement financier par échéance en valeur de remboursement Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Dette, nette de la trésorerie et des équivalents de 256 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Dette, nette de la trésorerie et des équivalents de Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de Dette, nette de la trésorerie et des équivalents Au 31 décembre 2016, les principales facilités de crédit confirmées de la Société Holding, non utilisées, à usage général, s’élèvent à 8 milliards d’euros, pour moitié de maturité 2020 et pour l’autre moitié de maturité 2021. Au 31 décembre 2016, aucune contrepartie ne représentait plus de 7 % des programmes de lignes de Sanofi ‰Document de référence 2016 | 257 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI d) Endettement financier par taux d’intérêt en valeur de remboursement La répartition taux fixe/taux variable et l’échéancier des prochaines révisions de taux d’intérêts sur la dette financière en valeur de remboursement s’établissent ainsi au 31 décembre 2016, avant prise en compte des instruments dérivés : Dette financière à taux variable échéancée par Dette, nette de la trésorerie et des équivalents Suite au financement de l’acquisition de Genzyme, Sanofi gère sa dette nette en deux devises, l’euro d’une part et le dollar US d’autre part. La part variable de cette dette expose l’entreprise à la hausse des taux d’intérêts, principalement sur les références Eonia et Euribor d’une part et US Libor et Federal Fund Effective d’autre part. Afin d’optimiser ses coûts de financement et/ou de réduire la volatilité de sa dette, Sanofi utilise des instruments dérivés (swaps de taux d’intérêts, swaps de taux d’intérêt multidevises et, le cas échéant, des options de taux d’intérêts) qui modifient la répartition taux fixe/taux variable ainsi que l’échéancier des prochaines révisions de taux d’intérêts : Dette financière à taux variable échéancée par date de Dette, nette de la trésorerie et des équivalens de 258 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI La répartition taux fixe/taux variable de la dette financière en valeur de remboursement s’établissait ainsi aux 31 décembre 2015 et 2014, après prise en compte des instruments dérivés : Dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie La moyenne pondérée du taux d’intérêt applicable à la dette brute s’élève à 1,6 % au 31 décembre 2016 avant instruments financiers dérivés et à 1,4 % après instruments financiers dérivés. La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont intégralement investis au taux moyen de 0,6 % au 31 décembre 2016. Appliquée à la dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, la sensibilité en année pleine à la variation des taux d’intérêts projetée sur 2017 s’établit à : Hypothèses de variation des taux court terme EUR, USD e) Endettement financier par devise en valeur de remboursement Au 31 décembre 2016, la dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, de Sanofi se répartissait ainsi par devise, avant et après instruments financiers dérivés, visant à ramener les dettes externes en devises fonctionnelles des Dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Aux 31 décembre 2015 et 2014, la dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, de Sanofi se répartissait ainsi par devise, après instruments financiers dérivés, visant à ramener les dettes externes en devises fonctionnelles des Dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Sanofi ‰Document de référence 2016 | 259 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI f) Valeur de marché de la dette financière La valeur de marché de la dette, nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et des dérivés et hors coupon couru, La juste valeur de la dette est déterminée par référence aux cotations à la date d’arrêté des comptes pour les instruments cotés (niveau 1 selon la hiérarchie IFRS 7, voir note D.12.) et par référence à la juste valeur des instruments de dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière (niveau 2 selon la hiérarchie IFRS 7, voir note D.12.). g) Flux de trésorerie contractuels futurs relatifs à la dette financière et dérivés associés Les flux (principal et intérêts) futurs contractuels non actualisés relatifs à la dette financière et les flux sur les instruments dérivés de couverture de la dette financière, se présentent ainsi : Les flux futurs contractuels sont présentés sur la base des encours au bilan à la clôture, sans présumer de toute décision de gestion ultérieure pouvant modifier significativement la structure de la dette financière de Sanofi ou la politique de Les flux (principal et intérêts) futurs contractuels non actualisés relatifs à la dette financière et les flux sur les instruments dérivés de couverture de la dette financière s’établissaient ainsi aux 31 décembre 2015 et 2014 : 260 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI D.18. PASSIFS LIÉS À DES REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES ET À DES INTÉRÊTS NON La nature des passifs comptabilisés sur les lignes Passifs liés à des regroupements d’entreprises et à des intérêts non contrôlants est décrite dans la note B.8.5. Les principales acquisitions sont décrites dans la note D.1. Les passifs liés à des regroupements d’entreprises et à des intérêts non contrôlants dans le tableau ci-dessous sont des instruments de niveau 3 selon la classification IFRS 7 (voir note D.12.) à l’exception des CVR émis dans le cadre de l’acquisition de Genzyme, qui sont des Les variations des passifs liés à des regroupements d’entreprises et à des intérêts non contrôlants sont les suivantes : comptabilisés en résultat – (gain) / comptabilisés en résultat – (gain) / comptabilisés en résultat – (gain) / (b)Sur la base de la valeur cotée d’un CVR de 0,38 dollar US au 31 décembre 2016, 0,11 dollar US au 31 décembre 2015, et de 0,79 dollar US au (c)Montants présentés dans la ligne du compte de résultat Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles, (d)Dont au 31 décembre 2016, partie à plus d’un an 1378 millions d’euros (1121 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 1133 millions d’euros au 31 décembre 2014) et partie à moins d’un an 198 millions d’euros (130 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 131 millions d’euros au 31 décembre Dans le cadre du regroupement d’entreprise relatif à l’acquisition des activités Sanofi Pasteur logées dans l’ancienne coentreprise Sanofi Pasteur MSD, Sanofi a comptabilisé un complément de prix de 354 millions d’euros à payer à Merck basé sur un pourcentage des ventes futures réalisées par Sanofi Pasteur sur la période 2017- 2024 sur certains produits précédemment distribués par la coentreprise Sanofi Pasteur MSD (voir notes B.1. et D.1.2.). La juste valeur du complément de prix est déterminée sur la base du pourcentage de redevances prévu au contrat Sanofi ‰Document de référence 2016 | 261 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI appliqué à des prévisions de ventes, et actualisées. Si le taux d’actualisation baissait d’un point, la juste valeur du complément de prix augmenterait de 4 % environ. La dette relative au complément de prix Bayer provient de Dans le cadre d’un regroupement d’entreprises préalable à sa prise de contrôle par Sanofi, Genzyme a acquis, en mai 2009, auprès de Bayer Schering Pharma A.G (Bayer) des droits de développement et les droits mondiaux de commercialisation de l’alemtuzumab, sous le nom de la sclérose en plaques. Genzyme a également acquis les droits concernant les produits Campath®, Fludara® et Leukine®. En échange, Bayer est en droit de recevoir les paiements potentiels suivants : Š un pourcentage des ventes d’alemtuzumab pour un montant total maximum de 1 250 millions de dollars US ou pendant une période limitée à dix ans, selon la Š des paiements d’étapes basés sur les ventes mondiales d’alemtuzumab, à compter de 2021, si certains niveaux de chiffre d’affaires sont atteints, à moins que Genzyme n’exerce un droit de rachat de ces paiements d’étapes au moyen d’un règlement unique pour un montant maximum de 900 millions de dollars US. La juste valeur de cette dette est évaluée à 1 013 millions d’euros au 31 décembre 2015, et 896 au 31 décembre La juste valeur de la dette Bayer est déterminée sur la base de ces conditions contractuelles appliquées à des prévisions de ventes, affectées d’une probabilité de succès et actualisées. Si le taux d’actualisation baissait d’un point, la juste valeur de la dette Bayer augmenterait Par ailleurs, le montant nominal des compléments de prix (montant maximal à payer) et des engagements fermes de rachat d’intérêts non contrôlants est présenté dans le tableau ci-dessous : Engagements relatifs à des compléments de prix concernant des regroupements d’entreprises(a) et aux (a)Dont complément de prix Bayer 1,8 milliard d’euros (contre 1,9 milliard d’euros au 31 décembre 2015 et 1,8 milliard d’euros au 31 décembre 2014) et CVR 2,5 milliards d’euros dans le cadre de l’acquisition de Genzyme (contre 2,6 milliards d’euros au 31 décembre 2015 et 2,3 milliards d’euros au Ces engagements s’élevaient respectivement à 5 073 et 4 745 millions d’euros aux 31 décembre 2015 et 2014. La principalement des engagements relatifs à l’acquisition de Genzyme (paiements annuels du complément de prix Bayer et diminution de l’engagement relatif aux CVR). Cette diminution est partiellement compensée par le complément de prix dans le cadre de la fin de la coentreprise Sanofi Pasteur MSD (voir note D.1.2.). 262 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les provisions et autres passifs non courants s’analysent comme suit : Augmentations de provisions et autres passifs Charge d’intérêts nette liée aux avantages du personnel et effets de la désactualisation Écarts actuariels sur régimes à prestations Charge d’intérêts nette liée aux avantages du personnel et effets de la désactualisation Écarts actuariels sur régimes à prestations Augmentations de provisions et autres passifs Charge d’intérêts nette liée aux avantages du personnel et effets de la désactualisation Écarts actuariels sur régimes à prestations Augmentations de provisions et autres passifs (a)Concernant les provisions pour retraites et autres avantages postérieurs àl’emploi, la ligne “Augmentations de provisions et autres passifs” correspond aux droits acquis par les employés au cours de lapériode et aux coûtsdesservices passés; laligne“Reprises de provisions utilisées”correspond aux cotisations versées aux fonds de pension et aux liquidations de régime, et la ligne “Reprises de provisions non utilisées” correspond aux réductions de (b)Les dotations de l’exercice incluent principalement des provisions couvrant des risques fiscaux dans différents pays et la réestimation des dépenses (c)Les reprises concernent principalement les provisions fiscales. Ces reprises résultent soit, de la prescription pendant l’exercice de risques ayant donné lieu à provision soit, du règlement, dans l’année, de procédures avec les autorités fiscales dans plusieurs pays ayant abouti à des résultats plus (e)Lespassifsdel’activitéSantéanimaleprésentés en2014 surchaquelignedubilan selon leurnature, ont étéreclassésen2015enPassifsrelatifsaux Sanofi ‰Document de référence 2016 | 263 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les autres passifs courants sont décrits dans la note Sanofi accorde à ses salariés des plans de retraite et caractéristiques de ces plans (formules de prestations, politique d’investissement dans les fonds et actifs détenus) varient en fonction des lois et des règlements applicables avantages au personnel sont comptabilisés conformément à la norme IAS 19 révisée (voir note B.23.). Les engagements de retraite des quatre principaux pays représentent plus de 90 % de engagements au titre des prestations définies et plus de 89 % de la valeur totale des actifs de régime au 31 décembre 2016. Les caractéristiques des principaux régimes à prestations définies de ces quatre pays sont Tous les salariés travaillant pour Sanofi en France leur départ à la retraite, d’une indemnité dont le montant dépend à la fois de leur ancienneté dans l’Entreprise et des droits garantis par les conventions collectives et les accords internes. Ces indemnités de départ à la retraite sont calculées en tenant représentent environ 30 % du total des engagements en Ces régimes prévoient le paiement de prestations à partir de la date de départ en retraite. Pour bénéficier de ces avantages, les salariés doivent respecter un certain nombre de critères d’éligibilité. A l’exception d’un seul, ces régimes ne sont plus ouverts aux nouveaux entrants (régimes fermés). Ces plans représentent environ 68 % du Il s’agit d’un plan de retraite entièrement financé par l’entreprise (pas de cotisations des employés) par le biais prestation est estimée à partir d’un salaire moyen de carrière. Le critère d’éligibilité pour percevoir une rente dans ce régime est d’avoir un salaire supérieur au plafond de sécurité sociale. Le montant de la retraite est calculé en considérant différents taux d’accumulation de droits par tranche de salaire. Ce régime comprend également des garanties en cas d’invalidité et de décès. Ce plan représente environ 72 % du total des engagements en 264 | Document de référence 2016 ‰Sanofi A partir d’avril 2015, un nouveau régime de retraite supplémentaire (SAV plus) a remplacé le régime de retraite supplémentaire à prestations définies. Les contribuent dans un plan à primauté de cotisations partiellement financé par le biais du Contractual Trust Tous les employés ayant un salaire dépassant le plafond de la sécurité sociale sont automatiquement couverts par ce plan. La contribution de l’employeur s’élève à 15 % du salaire de l’employé au-dessus du plafond de la sécurité Ce régime est un régime à prestations définies traité comme un régime à cotisations définies en application des Actuellement, les cotisations couvrent le niveau des rentes. Seule la part liée à la revalorisation future des rentes est incluse dans les engagements de retraite à revalorisation s’élève à 663 millions d’euros au 31 décembre 2016, contre 670 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 745 millions d’euros au 31 décembre 2014. Ce plan représente environ 19 % du total des engagements à prestations définies en Aux États-Unis, il existe des régimes de retraite à prestations définies dits « qualifiés » et des régimes dits Š Les régimes « qualifiés », au sens de la législation Employee Retirement Income Security Act de 1974 (ERISA) garantissent des avantages aux salariés éligibles pendant la retraite, en cas de décès et en cas d’invalidité. Les employés ont la possibilité d’opter pour une rente viagère réduite en échange d’une rente viagère fournie à une personne désignée par les bénéficiaires en cas de décès. Une rente de survie est également prévue en cas de décès avant la retraite. Aucune contribution n’est versée par les salariés éligibles. Ces régimes sont fermés aux nouveaux entrants et l’acquisition des droits relatifs aux périodes de services futurs est partiellement gelée. Ces plans représentent environ 68 % du total des engagements Š Les régimes « non-qualifiés », au sens de la législation complémentaires à certains employés éligibles, suivant leur niveau de responsabilité et avec un plafonnement du salaire pris en compte. Ces plans représentent environ 9 % du total des engagements aux États-Unis. RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Les sociétés Sanofi garantissent une couverture médicale et une assurance vie pendant la période de retraite à certains salariés éligibles (l’abondement de Sanofi est limité à un certain niveau). Ce plan représente environ 23 % du total des engagements aux États-Unis. En 2016, une partie des engagements de retraite a été externalisée et des paiements uniques forfaitaires ont été proposés à certains bénéficiaires éligibles. Cela a entrainé une réduction de l’engagement de 246 millions d’euros et une réduction de l’actif de 243 millions. Au Royaume-Uni, Sanofi a un certain nombre de plans de retraite qui reflètent ses acquisitions historiques. Les deux accords les plus significatifs sont les plans de retraite à prestations définies, que sont les régimes de retraite de Sanofi et de Genzyme Limited, qui sont clôturés depuis le 1er octobre 2015. Les employés ne peuvent plus contribuer dans ces plans. A partir du 1er janvier 2017, le plan Genzyme Limited sera fusionné avec le plan Sanofi. Dans ces plans de retraite à prestations définies une rente est versée à partir de la date de départ en retraite. Celle-ci est calculée en fonction de l’ancienneté du salarié au 30 septembre 2015, de son salaire de fin de carrière ou du salaire à la date à laquelle l’employé quitte Sanofi. 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les droits acquis sont calculés en fonction de taux différents selon les membres. La plupart des participants accumulent des droits à hauteur de 1,25 % ou 1,50 % du dernier salaire pour chaque année de service ouvrant droit à une prestation. L’âge théorique de départ à la retraite cependant la plupart des départs à la retraite s’effectuent à l’âge de 65 ans. Les membres peuvent choisir de partir avant ou après l’âge théorique de départ à la retraite (60 ans), le montant annuel de retraite est alors ajusté pour tenir compte de la nouvelle estimation de la durée de la phase de retraite. Les retraites sont revalorisées en général à hauteur du Retail Price Index (RPI). Les membres contribuaient aux plans de retraite à hauteur d’un pourcentage fixe, ce pourcentage variait selon la catégorie d’employés ; l’employeur versait la différence rapport aux cotisations exigées. Ces plans représentent environ 99 % du total des engagements au Concernant les services à venir à partir du 1er octobre 2015, les employés participeront à un nouveau régime de Hypothèses actuarielles utilisées pour l’évaluation des Une évaluation actuarielle des engagements a été effectuée avec l’assistance d’actuaires externes pour les clôtures aux 31 décembre 2016, 2015 et 2014. Ces calculs s’appuient sur les hypothèses financières et démographiques suivantes : 4,00 % 2,75 % 2,25 % 4,00 % 4,00 % 1,75 % 2,00 % 3,15 % 1,75 % 2,25 % 3,15 % 1,75 % -(d) 5,96 % 1,50 % 2,00 % -(d) 6,10 % 1,50 % 2,00 % en fonction de la durée des principaux plans. Cette nouvelle méthodologie est jugée plus proche de la réalité des marchés financiers que l’approche Sanofi ‰Document de référence 2016 | 265 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Moyenne pondérée de la durée des engagements de retraites et autres avantages à long terme des principaux pays La durée des engagements de Sanofi pour les principaux pays est la suivante : La sensibilité des engagements pour retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi de Sanofi aux principales hypothèses actuarielles est analysée ci-dessous : Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi des principaux pays Le tableau suivant rapproche l’engagement net relatif aux plans de retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi de Sanofi avec les montants reconnus dans les états financiers consolidés : Pertes/(gains) actuariels dus à des changements d’hypothèses démographiques Pertes/(gains) actuariels dus à des changements d’hypothèses financières Pertes/(gains) actuariels dus à des changements d’expérience Liquidations de régime prévues au règlement du plan Liquidations de régime non prévues au règlement du plan Montant des engagements à la clôture 266 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Juste valeur des actifs affectés aux plans : Produit d’intérêts des actifs du régime Différence entre rendement réel et produit d’intérêts des actifs du régime Liquidations de régime prévues au règlement du plan Liquidations de régime non prévues au règlement du plan Juste valeur des actifs affectés aux plans à la clôture Montant net figurant au bilan : Montant net figurant au bilan à la clôture Montant net reconnu à la clôture (Gains)/pertes dus à des liquidations de régime non prévues au règlement du plan (Gains)/pertes actuariels dus à des réductions de régime Frais d’administration et impôts payés au cours de l’année Réévaluation du passif/(de l’actif) net des prestations définies (écarts actuariels) Sanofi ‰Document de référence 2016 | 267 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les engagements nets de Sanofi concernant les plans de retraite et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi par zone géographique sont les suivants : Juste valeur des actifs affectés aux plans Montant net figurant au bilan à la clôture Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi par zone Juste valeur des actifs affectés aux plans Montant net figurant au bilan à la clôture Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi par Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi par Juste valeur des actifs affectés aux plans Montant net figurant au bilan à la clôture La juste valeur des actifs des régimes de retraite et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi de Sanofi, est composée des catégories d’actifs ci-dessous : Titres cotés sur un marché actif Sanofi a pour objectif, sur le long terme, de maintenir ou d’augmenter la couverture de ses engagements de retraite par des actifs. Dans ce but, Sanofi met en place une politique d’adossement des actifs de régime aux passifs relatifs aux engagements de retraite (stratégie de gestion vise à s’assurer de la cohérence des actifs détenus avec les profils des passifs auxquels ils sont rattachés et avec les paiements futurs attendus aux bénéficiaires. Pour y parvenir, Sanofi met en place une stratégie de pilotage et de gestion des risques (principalement risques de taux d’intérêt et de taux d’inflation) en investissant de façon croissante dans des obligations de haute qualité et ayant Sanofi n’a pas modifié sa stratégie de gestion actif-passif et sa politique de pilotage des principaux risques au cours 268 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le coût des prestations pour Sanofi par zone géographique pour les retraites et autres avantages sociaux postérieurs à Réévaluation du passif/(de l’actif) net des prestations Charge/(produit) net d’intérêts incluant les frais d’administration et impôts payés au cours de l’année (Gains)/pertes dus à des liquidations de régime non (Gains)/pertes actuariels dus à des réductions de régime Charge/(produit) net d’intérêts incluant les frais d’administration et impôts payés au cours de l’année (Gains)/pertes dus à des liquidations de régime non (Gains)/pertes actuariels dus à des réductions de régime Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi par zone Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi par zone Réévaluation du passif/(de l’actif) net des prestations Sanofi ‰Document de référence 2016 | 269 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Charge/(produit) net d’intérêts incluant les frais d’administration et impôts payés au cours de l’année (Gains)/pertes dus à des liquidations de régime non (Gains)/pertes actuariels dus à des réductions de régime Réévaluation du passif/(de l’actif) net des prestations Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi par zone Au cours de l’exercice 2016, Sanofi n’a pas connu d’évènement spécial significatif. Les écarts actuariels (ou réévaluation du passif/(de l’actif) net des prestations définies) relatifs aux retraites et avantages sociaux postérieurs à l’emploi s’analysent de la façon suivante : Le solde avant impôts des écarts actuariels (hors sociétés mises en équivalence) comptabilisés directement en capitaux propres est de (3 006) millions d’euros au 31 décembre 2016, contre (2 898) millions d’euros au 31 décembre 2015 et (3 548) millions d’euros au engagements relatifs aux régimes de retraite et autres avantages sociaux postérieurs à l’emploi, intégralement ou partiellement financés, s’élève à 11 713 millions d’euros et la valeur actuelle des engagements non financés à 1 375 millions d’euros (respectivement 11 473 millions 11 933 millions d’euros et 1 369 millions d’euros au La charge totale de retraite et autres avantages postérieurs à l’emploi de 278 millions d’euros en 2016 a été ventilée sur les lignes du compte de résultat comme suit : 270 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les contributions que l’employeur prévoit de verser aux actifs de régime en 2017 s’élèvent à : Contributions de l’employeur en 2017 (estimation) : Le tableau ci-dessous présente l’échéancier estimé des prestations à payer relatives aux retraites et avantages postérieurs à l’emploi pour les dix prochaines années : Estimations des prestations à payer : L’échéancier des paiements concernant les régimes non financés de retraite et avantages postérieurs à l’emploi est estimé comme suit au 31 décembre 2016 : De 1 an à 3 ans Le tableau ci-dessous présente les mouvements intervenus sur les provisions pour restructuration classées en passifs non Š Classé en passifs non courants Š Classé en passifs non courants Variation des provisions constatées dans le résultat de la période (a)Cette ligne inclut les provisions pour restructuration de l’activité Santé animale reclassés en Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou Le montant provisionné au titre des indemnités de fin de travail s’élève à 1 159 millions d’euros 31 décembre 2015 et 1 235 millions d’euros au 31 décembre 2014, reflétant principalement les plans de départs annoncés dans le cadre de l’adaptation des forces commerciales, de Recherche et de Développement et de l’activité industrielle en France, aux États-Unis et dans Sanofi ‰Document de référence 2016 | 271 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI certains pays d’Europe. Concernant la France, la provision s’établit à 933 millions d’euros au 31 décembre 2016 contre 772 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 1 087 millions d’euros au 31 décembre 2014. La provision en France prend en compte les montants actualisés des rentes brutes non externalisées concernant les plans de pré-retraite (les plans de cessation d’activité (CAA) et les plans de transition de fin de carrière (TFC) en cours ainsi que le nouveau plan de CFC (Congé de Fin de Carrière) mis en place fin 2016), auxquelles s’ajoutent les charges sociales et taxes Fillon, associées à ces rentes et celles ayant fait l’objet d’une externalisation. La durée moyenne de portage résiduelle relative à ces plans est de 2,51 ans au 31 décembre 2016, 2,64 ans au 31 décembre 2015 et 3,08 ans au 31 décembre 2014. En 2016, il n’y a pas eu de primes versées au titre de l’externalisation des rentes (l’impact des réformes sur les anciens plans externalisés ayant pris fin en 2015 et sachant que les plans mis en place depuis 2011 ne sont plus externalisés) contre 4,4 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 18 millions d’euros au 31 décembre 2014. L’échéancier des reversements des indemnités de fin de contrat de travail se présente comme suit : Indemnités de fin de contrat de travail Indemnités de fin de contrat de travail Indemnités de fin de contrat de travail Risques environnementaux et remise en état En outre, le solde des provisions restructuration au 31 décembre 2016 comprend un montant de 163 millions d’euros (contre 199 millions d’euros au 31 décembre 2015) relatif à l’engagement sur une durée de cinq ans pris envers la société Evotec concernant le site de Recherche & Développement de Toulouse (France). Les autres provisions incluent les provisions pour risques et litiges environnementaux, fiscaux, commerciaux et produits. Les provisions à caractère fiscal correspondent à des risques probables, résultant de positions prises par Sanofi ou l’une de ses filiales, dont l’estimation a été réalisée à la date d’arrêté des comptes, en application des principes comptables décrits dans la note B.22. Les provisions pour risques environnementaux et remise en état sont liées pour la plupart à des engagements Les risques environnementaux recensés font l’objet de provisions évaluées sur la base des coûts auxquels Sanofi estime devoir faire face au cours d’une période n’excédant 272 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI pas, sauf exception, 30 ans. Sanofi s’attend à utiliser ces provisions sur 2017 pour 153 millions d’euros et sur la période 2018-2021 pour 350 millions d’euros. gouvernementales en cours sont décrits en note D.22. Une évaluation de l’ensemble de ces risques et litiges est effectuée avec le concours des avocats de Sanofi et des provisions sont enregistrées lorsque les circonstances les rendent nécessaires, selon les principes présentés en La rubrique « Risques produits, litiges et autres » inclut principalement les provisions pour risques relatives à la responsabilité produits (y compris les provisions dites « IBNR » décrites en note B.12.), aux enquêtes gouvernementales, aux réclamations en matière de concurrence et de réglementation ou aux engagements Les autres passifs courants s’analysent comme suit : Instruments financiers dérivés – Taux (D.20.) Instruments financiers dérivés – Change (D.20.) Les autres dettes comprennent notamment la part à court terme des provisions relatives aux litiges, aux retours produits et risques divers ainsi que les dettes vis-à-vis des sociétés mises en équivalence (voir note D.6.) et auprès des organismes gouvernementaux et de santé (voir D.20. INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS ET RISQUES DE MARCHÉ La juste valeur des instruments dérivés s’établit ainsi aux 31 décembre 2016, 2015 et 2014 : Objectifs poursuivis dans l’utilisation des instruments Sanofi est amenée à utiliser des instruments dérivés pour gérer son exposition opérationnelle à la fluctuation des cours de change et son exposition financière à la fluctuation des taux d’intérêt et des cours de change (dans les cas où la dette, ou la créance, n’est pas libellée dans la devise fonctionnelle de la société emprunteuse ou prêteuse). Plus exceptionnellement, Sanofi a recours à des instruments dérivés sur actions dans le cadre de la gestion de son portefeuille de titres et de participations. Sanofi procède de façon périodique à une revue des transactions et accords contractuels afin d’identifier les éventuels dérivés incorporés et de les comptabiliser séparément du contrat hôte, conformément aux principes de la norme IAS 39. Aux 31 décembre 2016, 2015 et 2014, Sanofi ne détient aucun instrument dérivé incorporé Au 31 décembre 2016, les opérations de couvertures de change et de taux sont réalisées auprès de contreparties bancaires de premier rang, aucune contrepartie ne concentrant plus de 12 % des positions globales de change et de taux en notionnel. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 273 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI a) Instruments dérivés de change dédiés à la gestion de Sanofi a mis en place une politique de couverture du risque de change afin de réduire l’exposition de son résultat opérationnel aux variations des devises régulière de son exposition en devises étrangères au niveau mondial, à partir des transactions de la société mère et de ses filiales qui sont réalisées en devises dépenses de comarketing et de copromotion, et les transactions aux variations des cours de change, Sanofi met en place des couvertures, en utilisant des instruments dérivés liquides, principalement des contrats de vente ou d’achat à terme de devises ainsi que des swaps de Le tableau ci-après fournit un état des encours d’instruments de couverture de change opérationnelle en portefeuille au 31 décembre 2016. Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture : Ces positions couvrent principalement les flux futurs significatifs en devises étrangères intervenant après la date de clôture du bilan, liés à des transactions effectuées pendant l’exercice 2016 et comptabilisées au bilan de Sanofi au 31 décembre 2016. Les profits et pertes sur les instruments de couverture (termes fermes) sont calculés et reconnus parallèlement à la reconnaissance des profits et pertes sur les éléments couverts. Du fait de cet adossement, l’écart de change commercial à constater sur 2017 sur ces éléments (couvertures et éléments couverts) 274 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le tableau ci-dessous fournit un état des encours d’instruments de couverture de change opérationnelle en portefeuille au 31 décembre 2015. Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture : Le tableau ci-dessous fournit un état des encours d’instruments de couverture de change opérationnelle en portefeuille au 31 décembre 2014. Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture : b) Instruments dérivés de change et de taux dédiés à la La centralisation des excédents et besoins de financement des filiales étrangères hors zone euro et certaines opérations de financement de Sanofi exposent certaines entités à un risque de change financier (risque lié à la variation de valeur de dettes ou de créances financières libellées en devises autres que la devise fonctionnelle de l’entité emprunteuse ou prêteuse). Ce risque de change est couvert par Sanofi au moyen d’instruments financiers fermes (swaps de change ou contrats à terme) contractés Sanofi ‰Document de référence 2016 | 275 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le tableau ci-dessous fournit un état des instruments de couverture de change financière. Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture : Ces contrats « forward » génèrent un résultat de change financier net, fonction de l’écart de taux d’intérêt entre la devise couverte et l’euro, l’écart de change sur les dettes et créances financières en devises étant compensé par la couverture. Par ailleurs, Sanofi peut être amenée à couvrir certains flux financiers futurs d’investissement ou de Suite au financement de l’acquisition de Genzyme, Sanofi gère sa dette nette en deux devises, l’euro d’une part et le dollar US d’autre part (voir note D.17.). La part variable de Ces instruments s’établissent ainsi au 31 décembre 2016 : cette dette expose Sanofi à la hausse des taux d’intérêts, principalement sur les références Eonia et Euribor d’une part et US Libor et Federal Fund Effective d’autre part. Dans ce contexte, afin d’optimiser le coût de son endettement ou d’en réduire la volatilité, Sanofi utilise des swaps de taux d’intérêt, des swaps de taux d’intérêt multidevises et, le cas échéant, des options de taux d’intérêt qui modifient la répartition taux fixe/taux variable de sa dette. Les instruments dérivés sont libellés pour l’essentiel en euro et en dollar US. US dollar Libor 3m et 6m 276 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Ces instruments s’établissaient ainsi au 31 décembre 2015 : 0,26 % / receveur 2,73 % payeur US dollar Libor 3m / payeur 1,22 % / receveur US Ces instruments s’établissaient ainsi au 31 décembre 2014 : 0,26 % / receveur 2,73 % US dollar Libor 3m et 6m Sanofi ‰Document de référence 2016 | 277 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le tableau ci-dessous est établi conformément aux principes décrits dans la note B.8.3. : critères de compensation IAS 32) (d) : Les engagements hors bilan sont présentés ci-dessous à leur valeur nominale et n’incluent pas les engagements liés à l’activité Santé animale destinée à être échangée. Les engagements hors bilan liés aux activités opérationnelles de Sanofi s’analysent comme suit : Accords de licences de recherche et développement Engagement ferme relatif à l’accord BMS(f) note D.3.), et (ii) les engagements fermes d’achat de biens et services. Les obligations d’achat irrévocables au 31 décembre 2015 s’élèvent, pour les (e)Les paiements d’étapes potentiels n’incluent que les paiements conditionnels des projets considérés raisonnablement possibles, c’est-à- dire les paiements d’étapes potentiels des projets en phase de développement. Les paiements d’étapes potentiels au 31 décembre 2015 s’élèvent à Sanofi loue certains de ses locaux et équipements utilisés dans le cadre de ses activités ordinaires. La plupart des 278 | Document de référence 2016 ‰Sanofi engagements de loyers futurs relatifs à des contrats de location simple concernent des biens immobiliers ; le reste des engagements correspond à des véhicules et à RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES d’autres biens pris en location. Les loyers futurs minimaux sur la durée de prise ferme des locations simples au 31 décembre 2016 s’élèvent à 1 507 millions d’euros 1 235 millions d’euros au31 décembre 2014). La charge de loyers comptabilisée par Sanofi au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2016 s’élève à 309 millions d’euros (contre 340 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 317 millions d’euros au 31 décembre 2014). Accords de licences de recherche et développement Dans le cadre de sa stratégie, Sanofi peut procéder à des acquisitions de technologie ou de droits relatifs à des produits. De telles acquisitions peuvent impliquer plusieurs types d’accords : acquisition de titres, prêts, accords de licence, développement conjoint et comarketing. Ces accords prévoient en général des paiements à effectuer à la signature de l’accord et à différentes étapes de développement, ainsi que des redevances. Certains de ces accords complexes incluent des engagements de financement de travaux de recherche au cours des prochaines années et des paiements conditionnels qui développement, à l’obtention d’agréments, ou à l’atteinte de certains niveaux de vente une fois que le produit est La rubrique « Accords de licences de recherche et développement ou de technologie, et les paiements c’est-à-dire l’ensemble des paiements d’étapes potentiels des projets en phase de développement, dont incidences financières futures sont connues ou probables et dont l’évaluation est déterminée de façon suffisamment fiable. Cette rubrique exclut les engagements des projets en phase de recherche (6,2 milliards d’euros en 2016, 4,7 milliards d’euros en 2015 et 4,2 milliards d’euros en 2014) et les paiements conditionnels liés à l’atteinte de certains niveaux de vente une fois que le produit est commercialisé (8,2 milliards d’euros en 2016, 8,0 milliards d’euros en 2015 et 4,7 milliards d’euros en 2014). En 2016, les accords majeurs suivants ont été signés : Š Le 29 décembre 2016, Sanofi et Hanmi Pharmaceutical Co., Ltd. ont conclu un amendement au contrat de le 5 novembre 2015. Par cet amendement, Sanofi a rendu à Hanmi les droits de l’insuline à administration hebdomadaire et Hanmi a repris à ses frais la responsabilité du développement de hebdomadaire pour une période de temps définie, les autres stipulations relatives à cette combinaison restant collaboration sur Efpeglenatide relatifs aux paiements d’étapes de développement et d’enregistrement, les droits à redevances d’Hanmi ainsi que la participation d’Hanmi aux frais développement d’Efpeglenatide ont 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI été modifiés. En contrepartie de cet accord, Hanmi s’est engagé à verser 196 millions d’euros à Sanofi ; Š Le 05 décembre 2016, Sanofi et JHL Biotech, Inc. ont annoncé une alliance stratégique pour collaborer au développement et à la commercialisation de traitements l’enregistrement et de la production tandis que Sanofi Š Le 16 mars 2016, Sanofi et DiCE Molecules ont annoncé une collaboration mondiale de cinq ans pour la thérapeutiques présentant un intérêt stratégique pour Sanofi. Cette collaboration s’appuie sur la plateforme unique de DiCE qui exploite les techniques d’évolution dirigée pour sélectionner et optimiser des molécules de Š Le 11 janvier 2016, Sanofi et Innate Pharma ont annoncé la mise en place d’un accord de collaboration et de licence dans le but d’appliquer la nouvelle bispécifiques recrutant, via leur récepteur activateur NKp46, les cellules NK contre les cellules tumorales ; Š Le 11 janvier 2016, Sanofi et Warp Drive Bio ont annoncé l’extension et la refonte de leur collaboration Targeting) et Genome Mining de Warp Drive pour la recherche de nouveaux agents anticancéreux et collaboration et de licence pour le développement et la inhibiteur expérimental des cotransporteurs du sodium- glucose 1 et 2 (SGLT-1 et SGLT-2) ; Š BioNTech A.G. (2015) : collaboration exclusive et accord de licence portant sur la découverte et le Š Evotec AG et Apeiron Biologics AG collaboration et accord de licence dans le but de découvrir et de développer des traitements d’immuno- oncologie à base de petites molécules haut de gamme Š Evotec International GmbH (2015) : collaboration de recherche stratégique avec pour le développement de cellules bêta, qui pourraient permettre de réduire, voire de supprimer, le recours aux injections d’insuline ; Sanofi ‰Document de référence 2016 | 279 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI (2015) : accord de collaboration de d’anticorps dans le domaine de l’immuno-oncologie Š Regeneron Pharmaceuticals, Inc. (2015) : l’accord de collaboration signé en septembre 2003 entre Sanofi et relatif au développement et à la commercialisation de Zaltrap® (aflibercept) a été amendé (Voir note C.1.) ; Š Lead Pharma (2015) : collaboration de recherche et d’un accord de licence avec pour la découverte, le molécules dirigées contre les récepteurs hormonaux Š Voyager Therapeutics (2015) : accord de collaboration contre les troubles graves du système nerveux central ; Š Immune Design (2014) : accord de l’utilisation de la plateforme de recherche GLAAS®, afin de développer des agents thérapeutiques pouvant traiter une allergie alimentaire identifiée ; Š Eli Lilly and Company (2014) : accord en vue d’obtenir une approbation réglementaire pour Cialis® (tadalafil) Š Alnylam Pharmaceuticals Inc. (2014) : élargissement de l’accord stratégique pour développer et commercialiser des traitements dans les maladies génétiques rares ; Š UCB (2014) : collaboration scientifique et stratégique de recherche et développement de petites molécules anti- inflammatoires innovantes pour le traitement potentiel d’un large éventail de maladies auto-immunes, dans Š Ascendis (2010) : licence et transfert de brevet portant carrier. Cet accord permettra à Sanofi de développer, fabriquer et commercialiser les produits combinant cette technologie à des molécules actives pour le traitement du diabète et de ses troubles associés ; Š Avila Therapeutics Inc. (2010) (Avila, acquis par Celgene Corporation en 2012) : recherche de médicaments anticancéreux covalents ciblés, dirigés contre six protéines de signalisation jouant un rôle essentiel dans molécules à partir de microRNA dans le domaine de la Š Exelixis, Inc. (2009) : accord de licence mondiale pour Sanofi et Selecta Biosciences ont décidé d’arrêter leur collaboration (2012) pour identifier et développer des Les engagements liés ne sont donc plus inclus au Sanofi a signé avec Royalty Pharma en décembre 2014 et avec Novaquest en décembre 2015 des accords qui ont des caractéristiques communes : selon ces accords qui portent sur des projets en développement, les partenaires financent sur une base trimestrielle une partie des coûts de développement restants du projet et seront rémunérés sur la base de redevances sur les ventes futures. Ces transactions sont des co-investissements par lesquels le partenaire acquiert un intérêt dans le produit codéveloppé par le biais de sa contribution à l’effort de développement ; par conséquent, les montants reçus par Sanofi sont développement engagés par Sanofi sont comptabilisés en résultat selon les principes décrits dans la note B.4.1. En février 2014, en application de « l’Accord Cadre de Préparation en cas de grippe pandémique pour l’échange des virus grippaux et l’accès aux vaccins et autres avantages », Sanofi Pasteur et l’OMS ont signé un accord bilatéral sur le « Transfert de matériels 2 (SMTA 2) ». Cet accord prévoit, lors de périodes pandémiques déclarées, d’une part la donation par Sanofi Pasteur de 7,5 % et d’autre part la fourniture à des conditions préférentielles de 7,5 % de la production réelle de vaccins pandémique contre toute souche ayant le potentiel de générer une pandémie. Cet accord annule et remplace tous les engagements précédents de donation de vaccins Les lignes de crédit non utilisées se présentent comme suit : Lignes de crédit à utilité générale Au 31 décembre 2016, le montant des lignes de crédit 280 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les garanties données et reçues se présentent comme suit : Š Garanties données aux banques sur lignes de crédit Š Autres cautions, avals, garanties donnés D.21.3. Engagements hors bilan liés au périmètre de constituées qui représente l’estimation de la charge Les engagements hors bilan de financement envers les entités associées et les coentreprises sont indiqués en Le montant maximal des compléments de prix conditionnels relatifs aux acquisitions est présenté en note Sanofi et les autres sociétés du Groupe sont impliquées dans des contentieux, des arbitrages et d’autres procédures légales. Ces procédures sont généralement liées à des litiges en responsabilité civile produits, des (notamment les actions initiées contre des fabricants de produits génériques cherchant à limiter la protection conférée par les brevets de Sanofi sur ses produits), des litiges en matière de droit de la concurrence et de pratiques commerciales, en matière commerciale, en matière de droit social, en matière fiscale, des litiges liés traitement des déchets et à des atteintes à l’environnement et des demandes au titre de garanties de passif relatives à des cessions d’activités. Les provisions relatives aux litiges et arbitrages sont comptabilisées conformément aux principes décrits dans la note B.12. La plupart des questions soulevées par ces réclamations sont extrêmement complexes et sujettes à d’importantes d’évaluer la probabilité que Sanofi ait à reconnaître une charge et d’en estimer le montant. Les passifs éventuels concernent ces cas dans lesquels soit il n’est pas raisonnablement possible de fournir une estimation fiable de l’impact financier potentiel susceptible de résulter de la résolution définitive du cas concerné, soit la probabilité que le cas résulte en un paiement par le Groupe est faible. Dans de tels cas, une description de la nature du passif éventuel est fournie ainsi que, dans la mesure du possible, une estimation de son impact financier, une indication sur les incertitudes liées au montant et à l’échéance de tout paiement, ainsi que la possibilité d’un remboursement, conformément au paragraphe 86 d’IAS 37. transactions ou qui ont donné lieu à jugement ou lorsque le montant des amendes et pénalités encourues a pu être déterminé, le Groupe indique le montant des charges Dans un nombre limité d’affaires en cours, bien que le Groupe soit en mesure d’estimer les charges attendues ou leur ordre de grandeur et qu’il ait constitué une provision à cet effet, Sanofi considère que la divulgation de cette information au cas par cas ou par catégorie de cas lui procédure concernée ou des éventuelles négociations en vue d’une transaction. En conséquence, en de tels cas, Sanofi divulgue une information sur la nature du passif éventuel mais ne divulgue pas son estimation de l’ordre de grandeur des charges potentielles, conformément au L’évaluation des risques repose en général sur une série futurs. Les évaluations sont fondées sur des estimations et des hypothèses qui sont considérées comme raisonnables par la Direction. Sanofi estime que le montant global des provisions comptabilisées pour les sujets susvisés est inhérentes à ces litiges et à l’estimation des passifs éventuels, Sanofi ne peut exclure qu’elle subisse à l’avenir des décisions qui pourraient avoir un impact défavorable Les provisions à long terme sont détaillées en note D.19. Š Les provisions pour risques produits, litiges et autres s’élèvent à 968 millions d’euros à fin 2016. Ces du fait des produits, les enquêtes gouvernementales, le droit de la concurrence, les réclamations en matière réglementaire ou les engagements liés à des garanties de passif résultant de cessions d’activités (hors risques environnementaux) et des réclamations diverses ; Š Les provisions pour risques environnementaux et remise en état s’élèvent à 732 millions d’euros à fin 2016\. La plupart de ces provisions sont liées à des Litiges produits relatifs au vaccin contre l’hépatite B de Depuis 1996, plus de 180 actions en justice ont été Sanofi ‰Document de référence 2016 | 281 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI l’encontre de Sanofi Pasteur, une filiale française de Sanofi, et/ou de Sanofi Pasteur MSD S.N.C., une coentreprise établie conjointement avec Merck & Co., Inc. à laquelle il a été mis un terme, et dont les litiges en cours sont maintenant gérés par l’entité les ayant générés. Dans ces actions en justice, les demandeurs prétendent être atteints d’une variété de troubles neurologiques et de maladies auto-immunes, notamment de sclérose en plaques et de syndrome de Guillain-Barré, à la suite de l’administration d’un vaccin contre l’hépatite B. À ce jour, un seul arrêt s’est prononcé contre la société et a été confirmé par la Cour de cassation. En janvier 2008, la société Sanofi Pasteur MSD S.N.C. et l’un de ses dirigeants, ainsi qu’un ancien dirigeant de Sanofi Pasteur, ont été mis en examen dans le cadre d’une enquête pénale en France concernant de prétendus effets secondaires causés par le vaccin contre l’hépatite B. En mars 2012, Sanofi Pasteur et son ancien pharmacien responsable, Directeur Général Adjoint, ont été placés sous le statut de témoin assisté (advisedwitness). Plavix® – Litige produit aux Etats-Unis Des sociétés du Groupe et Bristol-Myers Squibb faisaient demandeurs à qui le produit a été prescrit), réclamant une indemnisation à la suite de dommages prétendument causés par l’utilisation de Plavix®. Les actions ont été introduites devant diverses juridictions américaines, dont notamment les tribunaux fédéraux et/ou d’état dans les États du New Jersey, New York, Californie et Delaware. Il n’est pas possible, à ce stade, de faire une évaluation fiable de l’issue de ces actions en justice ou de l’impact financier qu’elles pourraient avoir sur la Société. Taxotere® – Litige produit aux Etats-Unis Des sociétés du Groupe faisaient l’objet au 31 décembre 2016 d’environ 791 actions en justice, impliquant environ 944 demandeurs (dont 868 demandeurs à qui le produit a été prescrit), à la suite de dommages prétendument causés par l’utilisation de Taxotere®. Les actions ont été introduites devant diverses juridictions américaines, dont les tribunaux fédéraux et/ou d’état dans les Etats de Louisiane, Missouri, New Jersey, Californie et Delaware. Il n’est pas possible, à ce stade, de faire une évaluation fiable de l’issue de ces actions en justice ou de l’impact financier qu’elles pourraient avoir sur la Société. Depakine® – Litige produit en France Au 25 janvier 2017, 29 plaintes individuelles et une action de groupe potentielle ont été déposées à l’encontre de la filiale France de Sanofi, visant à obtenir, au titre du droit français, l’indemnisation pour dommages corporels que des enfants auraient subis suite à l’utilisation de Depakine®, un traitement antiépileptique au valproate de sodium, par des mères pendant leur grossesse. Ces actions sont intentées dans plusieurs juridictions françaises. Une enquête est également en cours concernant une plainte pénale contre X Le gouvernement français a mis en place, dans le cadre de la loi de finances 2017 adoptée le 29 décembre 2016, effectivement subis suite à la prescription de valproate de sodium et de ses produits dérivés. Il n’est pas possible, à ce stade, de faire une évaluation fiable de l’issue de ces actions ou de l’impact financier qu’elles pourraient avoir sur la Société. Litiges relatifs aux brevets ramipril au Canada Sanofi est partie à un certain nombre de procédures impliquant des sociétés qui commercialisent une version générique d’Altace® (ramipril) au Canada. Malgré les procédures engagées par Sanofi, huit fabricants ont obtenu des autorisations de mise sur le marché du Ministère de la Santé canadien afin de commercialiser la version générique de ramipril au Canada. À la suite de la commercialisation de ces produits, Sanofi a engagé des actions en contrefaçon contre ces huit sociétés. Dans le cadre d’une action en contrefaçon, la Cour Fédérale du Canada (Federal Court of Canada) a décidé le 29 juin 2009 que le brevet revendiqué par Sanofi était invalide. L’appel de Sanofi contre le jugement du tribunal a été rejeté en 2012. Teva, Apotex et Riva ont chacune engagé une action sur le fondement de l’Article 8 (Section 8 action) contre Sanofi afin d’obtenir des dommages-intérêts pour avoir été empêchées de mettre un générique de ramipril sur le marché pendant les procédures menées contre le Ministère de la Santé canadien. En juin 2012, Sanofi et Teva sont parvenues à un accord portant sur la demande de Teva dont le montant est confidentiel et en novembre 2012, Apotex s’est vue accorder le paiement de Sanofi a fait appel de ces deux jugements. En mars 2014, la Cour d’appel Fédérale (Federal Court of Appeal) a rejeté l’appel interjeté par Sanofi dans l’action intentée par Teva et a rendu une décision dans l’action intentée par Apotex majorant les dommages-intérêts reçus par Apotex et les coûts liés aux différentes procédures d’appel (hors coûts liés au procès sous-jacent). En mai 2014, Apotex et Sanofi ont signé un accord transactionnel conforme à la décision de la Cour d’appel Fédérale (Federal Court of Appeal) d’augmenter les dommages-intérêts reçus par Apotex. Le 20 avril 2015, la Cour Suprême du Canada (Supreme Court of Canada) a rejeté le pourvoi formé par Sanofi à l’encontre de la décision de la Cour d’appel (Court of Appeals) relative à Apotex, confirmant ainsi le jugement de la Cour d’appel. L’action intentée par Riva sur le fondement de la Section 8 qui était suspendue jusqu’à l’issue de la décision de la Cour Suprême a été transigée en septembre 2015 suite à une médiation mandatée par le En juin 2011, tandis que l’action sur le fondement de l’Article 8 (Section 8 action) se poursuivait devant le Tribunal Fédéral, Apotex a initié une action devant la Cour demandant des dommages-intérêts en application, entre 282 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES autres, de la loi sur les monopoles en Ontario (theOntario Statute of Monopolies), de la loi sur les monopoles au Royaume Uni (theU.K.StatuteofMonopolies) et de la loi collectivement l’ « Action Ontario ». L’Action Ontario a été suspendue en attendant la fin de la procédure d’appel relative à l’action sur le fondement de l’Article 8 et, malgré le fait d’avoir été pleinement indemnisé dans le cadre de l’action portant sur l’Article 8, Apotex a relancé l’Action Ontario à l’issue de la procédure en appel. Litige brevet Amgen en lien avec Praluent® (alirocumab) Amgen a intenté quatre actions distinctes contre Sanofi aux États-Unis, pour contrefaçon de ses brevets les 17 et la soumission par Sanofi et Regeneron de leur demande de licence de produit biologique aux États-Unis (Biologic License Application) pour alirocumab. Ces demandes allèguent que le produit alirocumab de Sanofi contrefait sept brevets d’Amgen et visent à obtenir une injonction et des dommages-intérêts pour un montant non défini. Ces actions ont été consolidées en une action unique en jury a confirmé la validité des revendications d’Amgen portant sur 2 brevets relatifs aux anticorps ciblant PCSK9. Puis, en mars 2016, Sanofi, Regeneron et Amgen ont réglé une partie des procédures liées à certains dommages passés, sous réserve de l’issue de la procédure d’appel. En janvier 2017, le Tribunal de District a rejeté la demande de Sanofi et Regeneron concernant l’obtention d’un nouveau procès et un jugement reconnaissant le manque de preuve à la disposition du jury pour décider de la validité des revendications brevetaires d’Amgen (Judgment as a Matter of Law – JMOL) et a accordé une injonction empêchant la commercialisation, la vente et la fabrication de Praluent® aux E´ tats-Unis pendant la validité des deux brevets d’Amgen, à partir du 21 février 2017. Sanofi et Regeneron ont déposé une requête pour demander une suspension de cette injonction dans l’attente de l’issue de leur appel. Sanofi et Regeneron ont également fait appel des décisions qui leur sont défavorables dans cette affaire. Litiges brevet Amgen en Europe en lien avec Praluent® Amgen a déposé trois actions en contrefaçon séparées contre Sanofi et Regeneron en Europe. Le 25 juillet 2016, Amgen a intenté une action judiciaire devant la Haute Cour de Justice du Royaume Uni – Section Brevets (U.K. High Court of Justice, Chancery Division Patents Court) à l’encontre de cinq filiales de Sanofi et Regeneron, alléguant la violation par alirocumab de son brevet ‘124 au Royaume Uni et a sollicité une injonction ainsi que des dommages-intérêts non déterminés. Le 25 juillet 2016 également, Amgen a intenté une action judiciaire en Allemagne devant le tribunal régional (Regional Court) de Düsseldorf à l’encontre de trois sociétés de Sanofi et Regeneron alléguant la violation par alirocumab de son 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI brevet ‘124 en Allemagne et a sollicité une injonction ainsi que des dommages-intérêts non déterminés. Le 26 septembre 2016, Amgen a intenté une action judiciaire en France devant le Tribunal de Grande Instance de Paris à l’encontre de deux sociétés de Sanofi et Regeneron alléguant la violation par alirocumab de son brevet ‘124 en Brevets (European Patent Office) en lien avec Praluent® EP2215124. Le 24 février 2016 également, Sanofi a intenté une action auprès de l’OEB demandant la révocation du brevet ‘124 d’Amgen dans sa totalité pour tous les états contractants en invoquant la non-brevetabilité du brevet contesté. Le 24 novembre 2016, Sanofi a intenté une seconde action (au nom de trois filiales Sanofi dans l’action en contrefaçon en Allemagne – voir ci-dessus) et Regeneron a intenté une action séparée demandant la En juillet 2015, Sanofi et Regeneron ont intenté des actions judiciaires et administratives contre Genentech, Inc. et City of Hope (COH) relatives à certains brevets liés administrative (Inter Partes Review – IPR) a été intentée devant l’Office américain des brevets et des marques (U.S.PTO) contre le brevet n° 6 331 415 (« Cabilly ») et affirme que l’état antérieur de la technique rend évidentes les revendications dudit brevet. L’action judiciaire a été déposée devant le Tribunal américain du District Central de Californie (U.S. District Court forthe Central District of américain n° 7 923 221 (« Cabilly »). En septembre 2015, Genentech/COH ont déposé une réponse à l’action judiciaire intentée par Sanofi, ont contrefaçon concernant Cabilly et ont sollicité une injonction ainsi que des dommages-intérêts. En août 2016, les parties ont conclu un accord transactionnel portant sur les réclamations et les contre-réclamations en cours dans les différentes juridictions relatives aux brevets Cabilly et, à la demande des parties, le Tribunal de District (District Court) et l’Office américain des brevets et des marques (U.S. PTO) ont ensuite classé ces affaires qui sont Litige brevet en lien avec Lyxumia® (lixisenatide) aux En juillet 2015, Sanofi a intenté une action judiciaire contre Pharmaceuticals, LLC (Amylin) relative à certains brevets liés à des agonistes GLP-1 et des formulations. Cette action a été intentée devant le Tribunal américain du Sanofi ‰Document de référence 2016 | 283 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI District de Delaware (U.S. District Court for the District of Amylin ne sont pas valides et/ou contrefaits. De plus, en décembre 2015, Sanofi a intenté quatre actions (Inter Partes Reviews – IPRs) devant l’Office américain des brevets et des marques (U.S. PTO) contre quatre brevets séparés d’AZ/Amylin (brevets américains n° 7 297 761, En décembre 2015, AZ/Amylin ont déposé une réponse à l’action judiciaire intentée par Sanofi, ont formulé des concernant quatre brevets américains n° 7 399 489, En septembre 2016, Sanofi et AZ ont conclu un accord d’exendine. A la demande des parties, le Tribunal de District (DistrictCourt)et l’Office américain des brevets et des marques (U.S. PTO) ont ensuite classé ces affaires Litige relatif à Plavix® (Gouvernement) en Australie En août 2007, GenRX (une filiale d’Apotex) a obtenu l’enregistrement d’un produit générique du bisulfate de clopidogrel au Registre australien des produits Goods). En parallèle, GenRX a engagé une action en australien de Sanofi sur l’énantiomère des sels de clopidogrel (nullity action). En septembre 2007, Sanofi a obtenu une ordonnance de référé préliminaire (preliminary injunction) du Tribunal Fédéral interdisant le lancement du produit générique du bisulfate de clopidogrel jusqu’au jugement portant sur la validité et la contrefaçon du brevet. En février 2008, Spirit Pharmaceuticals Pty. Ltd. a également introduit une action en nullité du brevet australien de Sanofi sur l’énantiomère. La procédure de Spirit a été jointe à celle d’Apotex. En août 2008, la Cour Fédérale d’Australie a confirmé que la revendication portant sur le brevet australien de Sanofi sur l’énantiomère de bisulfate de clopidogrel (Plavix® sous forme de sel) était valide et le brevet contrefait. En appel, l’assemblée plénière de la Cour Fédérale d’Australie (Full FederalCourtofAustralia), statuant en septembre 2009, a considéré que toutes les revendications du brevet étaient invalides. L’appel de Sanofi devant la Cour Suprême australienne a été rejeté en mars 2010. La caution versée par Sanofi en relation avec la première ordonnance de référé obtenue en 2007 a été ultérieurement portée de 40 millions de dollars australiens à 204 millions de dollars australiens (27 à 140 millions d’euros au 31 décembre 2016). Apotex a réclamé des dommages-intérêts de l’ordre de 20 millions à 236 millions de dollars australiens 14 millions à 162 millions d’euros au 31 décembre 2016), plus les intérêts pour avoir été empêchée de lancer son produit du fait de l’ordonnance de référé préliminaire. Department of Health and Ageing) a déposé une requête devant la Cour Fédérale (FederalCourt) d’Australie afin de réclamer à Sanofi des dommages-intérêts au titre de concernant Apotex pour un montant compris entre 375 millions et 529 millions de dollars australiens (257 millions et 363 millions d’euros au 31 décembre En novembre 2014, Sanofi et BMS ont signé un accord transactionnel avec Apotex. Suite à cet accord, que la Cour examine un ensemble de questions juridiques de façon distincte du procès dans un but de simplification du procès. En décembre 2015, la Cour d’appel a jugé que la loi n’empêchait pas le gouvernement australien de demander des dommages-intérêts dans des cas comme celui-ci. Sanofi et BMS ont demandé une autorisation spéciale de faire appel de cette décision. En novembre Suprême sur la question de l’invalidité du brevet a été En mai 2016, la demande de pourvoi devant la Cour Suprême d’Australie intentée par Sanofi et BMS a été rejetée. En conséquence, un procès se tiendra concernant la demande de dommages-intérêts du gouvernement En août 2008, Eisai Inc. (Eisai) a engagé une action contre Sanofi U.S., LLC et Sanofi U.S., (collectivement, Sanofi U.S.) devant le Tribunal Fédéral pour le District du New Jersey (U.S. District Court for the District of New Jersey) alléguant que certaines pratiques contractuelles concernant la vente de Lovenox® violaient les lois antitrust américaines tant fédérales qu’étatiques. En mars 2014, le tribunal a fait droit à la demande de jugement sommaire (summary judgment) de Sanofi U.S. sur la question de la responsabilité, mettant ainsi fin à l’affaire. Cette décision a été confirmée en appel en mai 2016\. En juillet 2016, les parties ont conclu un accord de principe afin de résoudre toutes les questions en suspens relatives au volet fédéral du litige antitrust ainsi qu’une question séparée qui était encore en suspens devant le Tribunal d’état du New Jersey (New Jersey State Court). En décembre 2011, une action de groupe a été déposée devant le Tribunal Fédéral du New Jersey (New Jersey FederalDistrictCourt) alléguant que Sanofi Pasteur Inc. a les Sections 1 et 2 du Sherman Act en monopolisant illégalement et limitant le commerce sur le 284 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES marché des vaccins contre la méningite et en réclamant notamment le triplement des dommages-intérêts (treble damages) du fait des prétendus surcoûts liés à ces pratiques anticoncurrentielles. En août 2012, le tribunal a rejeté la demande de fin de non-recevoir de Sanofi Pasteur et en septembre 2015, le tribunal a certifié l’action de groupe, qui, sous réserve de certaines exclusions, concerne toutes les personnes ou entités localisées aux États-Unis ayant acheté Menactra® directement à Sanofi Pasteur ou à ses filiales après le 1er mars 2010. En transactionnel pour un montant de 61,5 millions de dollars En janvier 1997, un litige brevet relatif au médicament Cipro® impliquant Barr Laboratories (« Barr ») et Bayer a fait l’objet d’un accord transactionnel. Hoechst Marion Roussel, l’un des prédécesseurs de Sanofi (« HMR »), avait apporté son aide financière à Barr pour contester le brevet Cipro® de Bayer et était partie à A partir de 2000, des acheteurs directs et indirects ont transactionnel Cipro® devant des tribunaux étatiques et fédéraux ont été consolidées dans une procédure multi- districts (Multi-District Litigation, « MDL ») dans le District Est de New York (EasternDistrictofNewYork). En 2005, dans la procédure MDL, un jugement a été rendu qui a considéré qu’il n’y avait aucune violation des règles en matière de concurrence dans la mesure où l’accord transactionnel relevait du champ du brevet. Ce jugement a été confirmé par le Second Circuit et le Federal Circuit et la Cour Suprême a refusé d’examiner les pourvois formés contre la décision de 2009 (Federal Circuit) et 2011 Cependant, en 2013, dans une affaire n’impliquant pas Sanofi, la Cour Suprême a rejeté le test du champ brevetaire dans l’affaire FTC vs. Actavis, tandis qu’une action portant sur l’accord Cipro® était toujours en cours transactionnel d’un montant de 100 millions de dollars US a été signé avec les plaignants de l’Etat de Californie et le paiement a été effectué en septembre 2016. Action de groupe d’actionnaires aux États-Unis En décembre 2014, une action de groupe putative a été déposée devant le Tribunal Fédéral pour le District Sud de New York (U.S. District Court for the Southern District of New York) au nom de détenteurs d’actions (American Depositary Shares – ADS). La plainte, qui visait Sanofi et certains de ses actuels ou anciens dirigeants en tant que défendeurs et qui invoquait des réclamations au titre de la loi américaine « Securities Exchange Act» de 1934, alléguait que les publications de Sanofi n’informaient pas 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI sur des paiements illicites à des professionnels de santé en violation de la loi fédérale et une défaillance de ses contrôles internes sur le reporting financier, ce qui aurait fait monter le prix de ses actions. En février 2015, une action de groupe associée a été déposée devant le Tribunal pour le District Sud de New York (U.S. Southern District of New York), alléguant le même manquement mais invoquant des réclamations au titre de américaine « SecuritiesAct» de 1933. En mars 2015, les deux actions ont été consolidées et en mai 2015, les plaignants ont déposé une plainte consolidée modifiée, assignant Sanofi et son ancien Directeur Général en tant que défendeurs et invoquant des réclamations au titre du «Exchange Act». En août 2015, les défendeurs ont demandé le rejet de cette plainte modifiée et en janvier 2016, le tribunal a fait droit à cette requête. Le 4 février les plaignants ont déposé une demande de réexamen de la décision de rejet de janvier 2016 ainsi qu’une demande en vue d’amender la plainte consolidée modifiée. Le 24 juin 2016, le juge a rejeté la requête des demandeurs en vue du réexamen de la décision de rejet et leur requête afin de modifier leurs demandes. Le 25 juillet 2016, les demandeurs ont fait appel auprès de la U.S. Court of Appeals for the Second Circuit (i) de la décision de rejet de janvier 2016 et de la décision de juin 2016 sur la demande de réexamen et de modification de leurs demandes. Le 4 novembre 2016, les demandeurs ont volontairement abandonné leur appel. Le 7 novembre droit à leur demande, mettant ainsi un terme à cette En décembre 2013, deux actions de groupe putatives ont été déposées devant le Tribunal Fédéral pour le District Sud de New York (United States District Court for the Southern District of New York) au nom de détenteurs de certificats de valeur conditionnelle (Contingent Value Rights, «CVR») émis dans le cadre de l’acquisition de Genzyme en 2011. Les plaintes, qui assignaient Sanofi et certains de ses dirigeants en tant que défendeurs et qui invoquaient des réclamations au titre de la loi américaine « Securities Exchange Act» de 1934 alléguaient que les publications de Sanofi comportaient des informations trompeuses sur l’efficacité et la sécurité de Lemtrada® (alemtuzumab) et le design des études cliniques CARE-MS et CARE-MS . Selon les demandeurs, ces augmentation artificielle du prix des CVR. En mars 2014, ces actions ont été consolidées. Egalement en mars 2014, un groupe distinct de 32 détenteurs de CVR ont intenté une action en justice devant le tribunal du District Sud de New York (Southern District of New York) contre Sanofi, Genzyme et certains de ses dirigeants (l’ « AG Funds Action»), invoquant des réclamations au titre des lois américaines Exchange Act, Securities Act et de la loi des États de Californie, Massachussetts et Minnesota, sur la base de déclarations trompeuses et d’omissions relatives à Lemtrada®, son développement et ses chances de Sanofi ‰Document de référence 2016 | 285 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI succès devant la FoodandDrugAdministration(« FDA ») américaine. En avril 2014, le plaignant, agissant dans le cadre de l’action de groupe putative consolidée (« l’Action Consolidée »), a déposé une action de groupe modifiée désignant Sanofi et certains de ses dirigeants et invoquant des réclamations au titre de la loi américaine Exchange Act. En juin 2014, les défendeurs de l’Action Consolidée et de AG Funds ont déposé une demande de rejet de ces deux plaintes et, le 28 janvier 2015, le tribunal a accordé cette requête. Les plaignants ont fait appel devant la Cour d’appel américaine du Second Circuit (U.S. Court of Appeals for the Second Circuit). Le 4 mars 2016, la Cour d’appel américaine du Second Circuit a confirmé la décision du tribunal du District pour les deux actions. Litige CVR (certificats de valeur conditionnelle) Trustee En novembre 2015, American Stock Transfer & Trust Company LLC (« AST »), le Trustee du contrat portant sur les CVR entre AST et Sanofi en date du 30 mars 2011, a déposé une plainte contre Sanofi devant le Tribunal Fédéral pour le District Sud de New York (United States District Court for the Southern District of New York), alléguant que Sanofi avait violé le contrat CVR et l’obligation implicite de bonne foi et loyauté, y compris prétendument en omettant de faire des efforts diligents, au sens du contrat CVR, pour l’approbation règlementaire et Le 29 janvier 2016, Sanofi a demandé le rejet des demandes relatives à « la violation de contrat pour manquement à fournir des efforts diligents pour atteindre les objectifs de vente du produit » (Count II) et celles relatives à « la violation des engagements de bonne foi et d’équité » (Count III) contenues dans la plainte. En mai 2016, AST a démissionné de sa fonction de Trustee. Avant que sa démission ne devienne effective, AST a déposé une demande supplémentaire visant l’introduction droit, entre autres, au remboursement des honoraires d’avocat et autres frais juridiques encourus par son conseil externe dans le cadre de l’enquête et de la poursuite des demandes formulées en vertu du contrat CVR. En juin 2016, un nouveau Trustee, UMB Bank, N.A. (« UMB ») a été nommé. En juillet 2016, UMB a demandé un jugement visant, entre autres, le remboursement des honoraires d’avocat et autres frais juridiques encourus par son conseil externe dans le cadre de l’affaire. En septembre 2016, le tribunal a émis une décision rejetant (en partie) la demande de Sanofi relative à Count II, a accordé dans sa totalité la demande de Sanofi relative à Count et a rejeté la demande d’UMB de jugement partiel (partial honoraires d’avocat et autres frais juridiques encourus par son conseil externe. En octobre 2016, UMB a fait appel devant la Cour d’appel américaine pour le Second Circuit (U.S. Court of Appeals for the Second Circuit) de cette partie de la décision. En décembre 2016, la Cour d’appel américaine pour le Second Circuit a accordé la demande de Sanofi visant à rejeter l’appel. La phase de discovery e) Engagements résultant de certaines cessions Il y a quelques années, Sanofi et ses filiales Hoechst et Aventis Agriculture ont cédé des activités principalement chimiques, y compris des activités agrochimiques, ainsi que certaines activités dans le domaine de la santé. Du fait de ces cessions, le Groupe est soumis à un certain nombre d’obligations légales et contractuelles concernant l’état des activités cédées, leurs actifs et leurs passifs. La cession d’Aventis Behring et de ses actifs liés aux protéines thérapeutiques a pris effet le 31 mars 2004. L’acte de cession prévoyait un ensemble de déclarations et garanties usuelles de la part du cédant, Sanofi, au profit de l’acquéreur, CSL Ltd. Les obligations d’indemnisation de Sanofi à l’égard de CSL Ltd. ont pour l’essentiel expiré le 31 mars 2006 (date du second anniversaire de prise d’effet de la cession). Toutefois, certaines obligations d’indemnisation, ayant été consenties pour une durée plus longue, demeurent en vigueur. Ainsi, les garanties liées à la structure et à la propriété d’Aventis Behring et de ses filiales étaient valables jusqu’au 31 mars 2014, celles liées à la responsabilité civile produits le sont jusqu’au 31 mars 2019, ce terme étant susceptible de prorogation pour toute réclamation relative à la responsabilité civile produits intervenue avant cette date. La période de garantie couvrant les risques fiscaux, quant à elle, couvre tous les exercices fiscaux clos au plus tard à la date de réalisation de la cession et expire trente jours suivant la fin de la période légale de prescription applicable. En outre, les du fait des contaminations éventuelles par le Virus de Aux termes de l’accord d’indemnisation, Sanofi n’est généralement tenue d’indemniser CSL Ltd. que dans la mesure où les dommages ou pertes excèdent 10 millions de dollars US et dans la limite d’un plafond global de 300 millions de dollars US. Concernant les risques couvre 90 % des préjudices indemnisables. Les garanties liées à la responsabilité du fait des produits font l’objet de d’indemnisation global fixé à 500 millions de dollars US. responsabilité du fait des contaminations éventuelles par le VIH et à la fiscalité ne sont pas limitées en montant. La cession par Aventis Agriculture SA et Hoechst GmbH (aux droits desquelles Sanofi est venue) de totale de 76 % au capital de Aventis CropScience AG (BCS), filiale intégralement détenue par Bayer, qui elle-même détient les actions d’ACS, a pris 286 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES effet le 3 juin 2002. L’accord de cession en date du 2 octobre 2001 comportait les déclarations et garanties usuelles dans le cadre d’une cession d’activités, ainsi environnementale accordées à ce titre sont limitées à un montant maximum de 836 millions d’euros, à l’exception de certaines déclarations et garanties légales et de risques fiscaux, certaines procédures judiciaires, le risque StarLink® et certains passifs antérieurs à la cession en particulier s’agissant de la responsabilité civile produits (pour laquelle l’obligation d’indemnisation est limitée à un plafond de 418 millions d’euros compris dans le montant maximum de 836 millions d’euros ci-dessus) . La durée de la garantie varie selon la nature et l’objet de la demande d’indemnisation. Par ailleurs, Bayer et BCS sont soumises à certaines obligations de coopération et de minimisation Depuis décembre 2005, Aventis Agriculture SA et Hoechst GmbH ont conclu plusieurs accords transactionnels pour mettre fin à un nombre important de litiges avec Bayer et BCS, notamment un arbitrage initié par BCS en août 2003 sur la base de prétendues violations d’une déclaration relative aux états financiers figurant dans le contrat de cession. Ces accords ont aussi mis fin à plusieurs autres réclamations ayant donné lieu à la mise en jeu de la garantie, y compris en matière de environnementale et de responsabilité civile produits. Un garantie de passif restent en cours. Le 19 décembre 2014, BCS a initié une demande d’arbitrage à l’encontre d’Aventis Agriculture S.A. et Hoechst GmbH à des fins d’indemnisations conformément à différentes dispositions de l’accord de cession (Stock Purchase Agreement – SPA), réclamant la somme de 787,5 millions d’euros. Bayer réclame une indemnisation suite à des dommages allégués liés à plusieurs centaines de plaintes individuelles et actions judiciaires introduites aux États-Unis devant les tribunaux fédéraux et étatiques par des cultivateurs de riz, des minotiers et des distributeurs à l’encontre de sociétés CropScience faisant (ou ayant fait) partie du groupe ACS avant l’acquisition par Bayer des actions d’ACS. Ces actions font suite à la détection en 2006 de traces de riz génétiquement modifié « LibertyLink® Rice 601 » (LLRICE601) ou « Liberty Link® Rice 604 » (LLRICE604) dans des échantillons de riz long grain. Bayer prétend avoir versé plus de 1,2 milliard de dollars US en vertu de décisions de justice, d’accords transactionnels et de frais de défense. Le montant réclamé correspond à la part résiduelle du montant d’indemnisation Sanofi considère qu’il ne s’agit pas de dommages indemnisables au titre de l’accord de cession (SPA) et s’oppose à la demande d’indemnisation de Bayer dans le cadre de la procédure d’arbitrage initiée devant le DIS 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Garanties de Passif Aventis Animal Nutrition Aventis Animal Nutrition SA et Aventis (aux droits desquelles Sanofi est venue) ont signé un accord pour la vente à Drakkar Holdings SA de l’activité Aventis Animal Nutrition en avril 2002. L’accord de cession comporte des déclarations et garanties usuelles. Les engagements l’exception des engagements d’indemnisation relatifs à l’environnement (qui ont perduré jusqu’en avril 2012), aux risques fiscaux (qui courent jusqu’à l’expiration du délai légal de prescription) et aux pratiques anticoncurrentielles d’indemnisation prévoient un plafond global de 223 millions d’euros à l’exception de certains litiges environnementaux pour lesquels un plafond inférieur a été fixé. Pour des réclamations en matière fiscale et de concurrence, il n’existe aucun plafond d’indemnisation. La scission de l’activité de spécialités chimiques d’Hoechst à Celanese AG (à présent Celanese GmbH) a eu lieu le 22 octobre 1999. Dans le cadre de cet accord de scission entre Hoechst et Celanese, Hoechst a formellement exclu toute déclaration et garantie relatives aux titres et aux actifs apportés à Celanese. Celanese a transféré ses droits et obligations en matière de environnementale émanant de l’accord de scission à une filiale dénommée « CCC Environmental Management and Solutions GmbH & Co. KG » (« CCC »). Les engagements listés ci-dessous pris par Hoechst se poursuivent. Š Toutes les obligations de Hoechst pouvant résulter de règles de droit public ; des réglementations d’environnement ; de même que les responsabilités « contamination » (telles que définies dans l’accord de scission) ont été intégralement transférées à Celanese selon les termes de l’accord de scission. Néanmoins, depuis le transfert à CCC, CCC peut demander à Hoechst une indemnité à hauteur des deux tiers pour toute dépense engagée au titre de ces obligations. Š En ce qui concerne les activités antérieurement cédées scission), les responsabilités envers les cessionnaires en matière de dommages environnementaux sont à la Hoechst jusqu’à 750 millions d’euros ; au-delà, sans plafond, elles sont réparties entre Hoechst pour les deux tiers et CCC pour un tiers. Une fois la contribution de Celanese aux droits et obligations en matière de été tenu responsable conjointement avec CCC jusqu’en Sanofi ‰Document de référence 2016 | 287 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Au 31 décembre 2016, les indemnisations cumulées versées par Celanese et CCC à des tiers au titre des premier seuil de 250 millions d’euros. En janvier 2004, deux actionnaires minoritaires de Rhodia et leurs sociétés d’investissement respectives ont introduit deux actions devant le Tribunal de Commerce de Paris à l’encontre d’Aventis, à laquelle a succédé Sanofi, et d’autres défendeurs dont d’anciens administrateurs et commissaires aux comptes de Rhodia en fonction à l’époque des faits litigieux allégués. Les demandeurs cherchent à obtenir la condamnation conjointe et solidaire des défendeurs pour fautes de gestion et communication aux actionnaires d’informations trompeuses, entre 1999 et 2002, concernant, entre autres, l’acquisition par Rhodia des sociétés Albright & Wilson et ChiRex. Ces dommages-intérêts à hauteur de 925 millions d’euros en réparation du préjudice subi par Rhodia elle-même (action ut singuli) ainsi que la condamnation des défendeurs à hauteur de 4,3 millions d’euros et 125,4 millions d’euros en réparation de leurs préjudices personnels respectifs. Sanofi conteste tant la recevabilité que le bien-fondé de introduites en France par ces mêmes demandeurs ainsi que d’un réquisitoire supplétif du Parquet de Paris pris à la suite de la transmission par l’Autorité des Marchés Financiers de son rapport sur la communication financière de Rhodia. En 2006, le Tribunal de Commerce de Paris a accepté de prononcer le sursis à statuer sur les actions civiles demandé par Sanofi et les autres défendeurs dans l’attente d’une décision sur les En décembre 2016, la Cour d’appel de Paris a rejeté l’appel intenté par les mêmes plaignants à l’encontre de l’ordonnance émise en octobre 2015 par d’instruction, rejetant toutes les actions pénales dans cette affaire. Les demandeurs ont forme´ un pourvoi devant la Cour de Cassation contre la de´ cision de de´ cembre 2016. Suite à cette décision, les plaignants peuvent formuler une requête devant le Tribunal de Commerce de Paris visant la réouverture des cas au civil ci-dessus, du fait de la Garanties de Passif Clariant – Activité de spécialités Hoechst a transféré son activité de spécialités chimiques à Clariant AG (Clariant) aux termes d’un contrat en 1997. Clariant s’est engagée à indemniser Hoechst de tous les Toutefois, certaines obligations d’indemnisation au profit de Clariant en matière d’environnement restent à la Hoechst doit indemniser Clariant, sans limitation de durée au titre du coût des pollutions environnementales attribuables à certaines activités de Hoechst ou de tiers s’agissant de sites rachetés par Clariant ; des coûts liés à quatre sites de stockage de déchets situés en Allemagne se trouvant en dehors des sites rachetés par Clariant (au-delà d’un montant indexé approximatif de 20,5 millions d’euros) ; du coût de certaines pollutions concentrées localement sur les sites rachetés par Clariant non causées par les activités de spécialités chimiques antérieures et de 75 % des coûts relatifs à un site spécifique de stockage de déchets situé à Francfort en Dans le cadre d’un apport partiel d’actif en date du 19/20 décembre 1996, modifié en 1997, Hoechst a apporté tous ses terrains, bâtiments et actifs du site de Hoechst situé à Francfort-Höchst à Infraserv GmbH & Co. Höchst KG. Infraserv Höchst a accepté d’indemniser Hoechst de tous les passifs environnementaux relatifs au site et à certains sites de stockage de déchets. En contrepartie, Hoechst a transféré à Infraserv Höchst approximativement 57 millions d’euros qui ont été provisionnés. En 1997, Hoechst a aussi accepté de total de 143 millions d’euros. Toutefois, en tant qu’ancien propriétaire du terrain, et ancien utilisateur des sites de stockage de déchets, Hoechst pourrait être redevable des coûts de remise en état excédant ce montant. 288 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI D.23. PROVISIONS POUR RABAIS ET RETOURS CLIENTS Les éléments d’ajustements entre le chiffre d’affaires brut et le chiffre d’affaires net tels que décrits dans la note B.14. sont comptabilisés selon leur nature en provisions ou en moins des comptes clients. L’évolution de ces éléments s’analyse ainsi : Le montant total des frais de personnel est le suivant : Charges sociales (y compris régimes de retraites à cotisations définies) Charges de stock-options et autres paiements en actions Retraites – régimes à prestations définies (a)A l’exclusion des frais de personnel relatifs à l’activité Santé animale qui s’élèvent à: 0,6 milliard d’euros pour 2016, 0,6 milliard d’euros pour 2015 et Sanofi ‰Document de référence 2016 | 289 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les effectifs inscrits, excluant les effectifs de l’activité Santé animale, étaient de 106 859 personnes au 31 décembre 2016, 109 089 personnes au 31 décembre 2015 et 107 387 personnes au 31 décembre 2014. Les effectifs par fonction se répartissent de la façon suivante au 31 décembre de chaque année : Les autres produits d’exploitation s’e´ le` vent a` 355 millions d’euros en 2016 contre 254 millions d’euros en 2015 et Ils sont constitue´ s de produits relatifs aux partenaires pharmaceutiques (191 millions d’euros en 2016 contre 59 millions d’euros en 2015 et 47 millions d’euros en 2014) qui incluent notamment 141 millions d’euros au titre de l’accord avec Regeneron en 2016 (contre 66 millions Regeneron aux be´ ne´ fices/pertes ge´ ne´ re´ s par commercialisation des anticorps a` hauteur de 419 millions d’euros en 2016 (contre 216 millions d’euros en 2015) nette des de´ penses de commercialisation encourues par Regeneron pour 278 millions d’euros en 2016 (contre Les autres produits d’exploitation incluent également des indemnités d’un montant de 192 millions d’euros octroyées à la suite de l’arbitrage de litiges contractuels, le résultat de change opérationnel (voir note B.17.1.) qui D.27. COÛTS DE RESTRUCTURATION ET ASSIMILÉS (146) millions d’euros en 2016 contre (98) millions d’euros en 2015, et (105) millions d’euros en 2014, ainsi que les gains de cessions sur opérations courantes qui s’élèvent à 40 millions d’euros en 2016, contre 146 millions d’euros en 2015 et 230 millions Les autres charges d’exploitation s’élèvent à 482 millions d’euros en 2016 contre 462 millions d’euros en 2015 et 157 millions d’euros en 2014. En 2016, Sanofi a enregistré une perte de change de 102 millions d’euros relative aux opérations de ses filiales vénézuéliennes (voir note A.4.). Ce poste comprend également des rétrocessions versées partenaires autres que BMS et le partenaire de l’accord commercialisation de produits (96 millions d’euros en 2016 contre 52 millions d’euros en 2015 et 23 millions d’euros en 2014) ainsi qu’une charge de 90 millions d’euros correspondant au règlement d’un litige concernant les Les coûts de restructuration et assimilés comptabilisés s’élèvent à 879 millions d’euros en 2016, 795 millions d’euros en 2015 et 404 millions d’euros en 2014 et s’analysent comme suit : Indemnités de rupture anticipée de contrat (autres que contrats de travail) En 2016, les coûts de restructuration correspondent la mise en œuvre d’un plan de transformation de l’organisation de Sanofi en France, ainsi que dans le reste du monde, dans le cadre du plan Les coûts relatifs aux programmes de transformation de restructuration », tels que définis dans la note B.20.1., s’élèvent à 45 millions d’euros au 31 décembre 2016. En 2015 et 2014, Sanofi n’a pas supporté de coûts de nature 290 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES principalement des charges de personnel liées à des plans d’ajustement d’effectifs aux États-Unis, au Japon et dans reste du monde, ainsi que d’autres coûts de restructuration liés à la réorganisation de la Recherche & Développement, notamment en France, à la suite de la signature de l’accord avec la société Evotec. Les charges principalement des dépréciations d’actifs industriels en Les charges financières et les produits financiers s’analysent ainsi : Coût de la dette financière nette de la trésorerie et des équivalents Gains/(pertes) de change (hors activités opérationnelles) Charges d’intérêts nettes liées aux avantages du personnel Plus et moins-values sur cessions d’actifs financiers 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI En 2014, ces coûts concernent principalement des charges de personnel liées à des plans d’ajustement des effectifs en France et en Europe. D.28. AUTRES GAINS ET PERTES, LITIGES Sanofi a cédé à MSD le 30 décembre 2016 les titres réalisant ainsi un résultat de cession avant effet d’impôt s’élèvant à 211 millions d’euros (voir note D.1.2.). L’entreprise n’a pas constaté de transactions significatives au cours des exercices 2015 et 2014, ni de coûts relatifs à du cours de l’action de 48% le 6 octobre 2016. Par conséquent, Sanofi a comptabilisé une dépréciation reflétant la différence entre le coût historique d’acquisition des titres et leur valeur de marché. La dépréciation s’élève à 457 millions d’euros au 31 décembre 2016 et est présentée sur la ligne En 2016, 2015 et 2014, l’impact de l’inefficacité des opérations de couverture est non significatif. La charge d’impôt s’analyse comme suit : Sanofi a opté pour des régimes d’intégration fiscale dans un certain nombre de pays dont principalement la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence Sanofi ‰Document de référence 2016 | 291 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI L’écart entre le taux effectif d’imposition et le taux normal de l’impôt sur les sociétés en vigueur en France s’analyse comme Différence entre le taux normal d’imposition français et les taux applicables à Sanofi(b) Taux de l’impôt en vigueur en France Différentiel de taux sur les marges en stocks(c) Effet d’impôts sur le résultat attribué à BMS (voir note D.32.) Contribution sur les revenus distribués (3 %)(d) Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE)(e) Réestimation des risques fiscaux et résolutions de contentieux Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles Taux effectif d’imposition sur le résultat Contribution Exceptionnelle française (10,7% en 2016, 2015 et 2014). Cet impact n’estpas significatif aux bornes de Sanofi. Ellecomprend également Sur les périodes présentées, le montant des impôts dépréciés lors de regroupements d’entreprises, est non A noter que la contribution sur les revenus distribués, dont le fait générateur de la comptabilisation est la décision de l’Assemblée Générale, n’est pas prise en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts différés. D.31. QUOTE-PART DE RÉSULTAT NET DES SOCIÉTÉS Ce poste comprend depuis début avril 2014 la quote-part de résultat de Regeneron représentant un produit de 126 millions d’euros (contre une charge de 54 millions d’euros en 2015 et 126 millions d’euros en 2014). Ce réévaluation à la juste valeur des actifs incorporels et stocks à hauteur de la quote-part acquise. intègre également la part de résultat de copromotion revenant à Sanofi, qui est copromotion réalisée dans les pays dépendants d’entités majoritairement détenues par BMS (voir note C.2.). L’impact lié à cet accord s’élève à 25 millions d’euros en 2016, desquels il faut déduire l’effet d’impôts de 9 millions d’euros (contre 57 millions d’euros en 2015 avec un effet d’impôts de 21 millions d’euros et 50 millions d’euros en 2014 avec un effet d’impôts de 19 millions d’euros). La coentreprise Sanofi Pasteur MSD n’est plus comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence depuis le 8 mars 2016 (date de l’annonce du projet de démantèlement de la coentreprise, voir notes B.1. et Ce poste comprend également la quote-part de résultat des autres sociétés mises en équivalence pour des montants non significatifs en 2016, 2015, et 2014. D.32. PART ATTRIBUABLE AUX INTÉRÊTS NON La part du résultat de copromotion revenant à BMS, qui dépendants d’entités majoritairement détenues par Sanofi (voir note C.2.), est présentée en Part attribuable aux IntérêtsNonContrôlantspour un montant de 86 millions d’euros en 2016, 94 millions d’euros en 2015 et 109 millions d’euros en 2014, sans effet d’impôts étant donné que BMS reçoit une part avant impôts. Ce poste intègre également la part du résultat revenant aux autres intérêts non contrôlants soit 5 millions d’euros en 2016, 7 millions d’euros en 2015 et 10 millions d’euros 292 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI D.33. RELATIONS AVEC LES PARTIES LIÉES Les principales parties liées sont les sociétés que Sanofi contrôle et celles sur lesquelles Sanofi exerce une influence notable ainsi que les coentreprises, les membres des organes de direction et les principaux actionnaires. Il n’existe pas d’opération conclue avec un membre des organes de direction. Par ailleurs, les relations à caractère financier avec les principaux actionnaires, présentent le caractère d’opérations courantes et sont non significatives aux 31 décembre 2016, 2015 et 2014. La liste des principales sociétés que Sanofi contrôle est la note F.1. Ces sociétés étant consolidées selon la méthode d’intégration globale décrite dans la note B.1., les transactions entre ces sociétés, et entre la société mère et ses filiales, sont éliminées pour lesquelles Sanofi exerce une influence notable et avec les coentreprises sont présentées dans la note D.6. Les principaux dirigeants incluent les mandataires sociaux (dont un administrateur durant 4 mois en 2016 contre deux durant les exercices 2015 et 2014, bénéficiant du régime de retraite supplémentaire, voir note 5 à la section « 1.2.1. Organes d’administration et de direction » du document de les membres du comité exécutif (en moyenne 13 membres en 2016 contre 11 membres en 2015 et 12 membres en 2014). La rémunération des principaux dirigeants est présentée ci-dessous par catégorie de rémunération : Le cumul des engagements de retraite supplémentaire dus à certains mandataires sociaux et aux membres du comité exécutif s’élève à 72 millions d’euros au 31 décembre 2016 contre 128 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 124 millions d’euros au 31 décembre 2014. La diminution de l’engagement vis-à-vis des mandataires sociaux au 31 décembre 2016 est principalement liée à la fin de mandat des administrateurs et ne reflète pas la baisse de Le cumul des indemnités de départ et de fin de carrière dues aux principaux dirigeants s’élève à 8 millions d’euros au 31 décembre 2016 contre 6 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 9 millions d’euros au 31 décembre 2014. Le risque de crédit correspond au risque de non-paiement des créances par les clients : grossistes, distributeurs, pharmacies, hôpitaux, cliniques ou agences gouvernementales. La gestion du risque de crédit comprend l’examen préalable de la situation financière des clients permettant la détermination d’une limite de crédit et d’un niveau de risque, la mise en place éventuelle de garanties ou assurances, ainsi que la réalisation de contrôles et le suivi d’indicateurs du niveau et de la qualité de l’encours de créances clients, tels que le délai de règlement et les retards de paiements. Le risque de crédit clients provient également de la concentration des ventes réalisées avec les clients les plus importants, en particulier certains grossistes aux représentent respectivement environ 12 %, 7 % et 6 % du chiffre d’affaires de Sanofi en 2016 (contre 10 %, 6 % et 5 % en 2015, et 9 %, 6 % et 5 % en 2014). ope´ rationnels de Sanofi se de´ composent de´ sormais en une activite´ Pharmacie et une activite´ Vaccins Humains (Vaccins). Au 31 de´ cembre 2016, l’activite´ Sante´ animale ne repre´ sente plus un secteur ope´ rationnel a` la suite de la transaction d’e´ change avec Boehringer Ingelheim qui a e´ te´ finalise´ e de´ but janvier 2017 (voir note D.2.). commerciales des franchises Médecine de Spécialités (Maladies rares, Sclérose en plaques, Oncologie), du Diabète et Cardiovasculaire, des Produits de Prescription la Santé Grand Public et des Produits Génériques, les activités de recherche et développement, de production et de commercialisation dédiées à la pharmacie. Le portefeuille pharmaceutique de Sanofi inclut des produits majeurs ainsi qu’une large gamme de médicaments de prescription, de médicaments génériques et de produits de santé grand public. Ce secteur intègre également toutes les entreprises associées dont l’activité est liée à la pharmacie, en particulier Regeneron et les Le secteur Vaccins est une activité entièrement dédiée aux vaccins qui intègre les opérations commerciales de développement, de production et de commercialisation dédiées aux vaccins. Ce secteur inclut la coentreprise Sanofi Pasteur MSD jusqu’au 30 décembre 2016, date de globales centralisées qui sont allouées dans le cadre du Sanofi ‰Document de référence 2016 | 293 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Le secteur Autres regroupe l’ensemble des secteurs non reportables selon les dispositions d’IFRS 8. Ce secteur inclut notamment les impacts liés a` des engagements conserve´ s relatifs a` des activite´ s cédées. Š extourne des amortissements et des dépréciations des actifs incorporels (hors logiciels et d’autres droits de Š ajout de la quote-part du résultat net des sociétés mises Les transactions entre secteurs ne sont pas significatives. re´ sultat sectoriel de Sanofi est ope´ rationnel des activite´ s ». Cet indicateur est utilise´ en interne par le principal de´ cideur ope´ rationnel pour e´ valuer la performance de chaque secteur ope´ rationnel et de´ cider Le « Résultat opérationnel des activités » correspond au Résultat opérationnel après prise en compte des Š retraitements des montants figurant sur les lignes Coûts de restructuration et assimilés, Ajustement contreparties éventuelles et Autres gains et pertes, Š déduction de la part attribuable aux Intérêts Non Š extourne des autres impacts liés aux acquisitions (principalement impact de l’écoulement des stocks d’acquisition et des conséquences des acquisitions sur les sociétés mises en équivalence) ; Š extourne des coûts de restructuration relatifs aux Š ajustement non récurrent et non lié à la performance sectorielle, de la charge annuelle supplémentaire de Prescription Fee), comptabilisée en 2014 suite à la publication en juillet 2014 par les autorités fiscales américaines (IRSregulation) de la réglementation finale Les résultats sectoriels sont présentés dans les tableaux ci-dessous : Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Part attribuable aux intérêts non contrôlants Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Part attribuable aux intérêts non contrôlants 2016, sur la ligne Autres revenus. Par conséquent, le Chiffre d’affaires et les Autres revenus des périodes comparatives ont été représentés (voir 294 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence Part attribuable aux intérêts non contrôlants Le tableau ci-dessous pre´ sente le total des re´ sultats sectoriels, « Re´ sultat ope´ rationnel des activite´ s », re´ concilie´ avec le Re´ sultatavantimpoˆ tsetsocie´ te´ smisesene´ quivalence, conforme´ ment a` IFRS 8 : Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence(a) Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants(b) Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles Charges résultant des conséquences des acquisitions sur les stocks(c) Double effet de la charge annuelle liée à la taxe « Branded Prescription Drug » prélevée Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence (a)A l’exclusion des coûts de restructuration et charges résultant des conséquences des acquisitions sur les sociétés mises en équivalence, et après (d)Taxe annuelle relative aux ventes réalisées en 2013 à la suite de la réforme “IRS” en juillet 2014 modifiant la date de comptabilisation du passif et selon la méthode de la mise en équivalence ainsi que les montants des acquisitions des actifs corporels et incorporels sont présentés dans les tableaux ci-dessous. Les sociétés mises en équivalence affectées au secteur Pharmacie sont essentiellement : la société Regeneron Pharmaceuticals Inc. (voir note D.1.1.), ainsi que des entités détenues majoritairement par BMS (voir note C.2.) et Infraserv GmbH & Co. Höchst KG. Le secteur Vaccins comprend principalement la société Sanofi Pasteur MSD jusqu’au 8 mars 2016 (voir note B.1. et D.1.2.). Sanofi ‰Document de référence 2016 | 295 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles correspondent aux acquisitions d’immobilisations réglées au Participation dans les sociétés mises en équivalence Participation dans les sociétés mises en équivalence Participation dans les sociétés mises en équivalence L’information par zone géographique présentée ci-dessous est établie sur la base de l’implantation géographique des clients pour le chiffre d’affaires. Les actifs non courants présentés sont, conformément à la norme IFRS 8, les actifs non courants autres que les instruments financiers, les actifs d’impôts différés et les excédents versés sur engagements de 2016, sur la ligne Autres revenus. Par conséquent, le Chiffre d’affaires et les Autres revenus des périodes comparatives ont été représentés (voir 296 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI 2016, sur la ligne Autres revenus. Par conséquent, le Chiffre d’affaires et les Autres revenus des périodes comparatives ont été représentés (voir Conformément à la note D.5., il n’y a pas d’allocation de l’e´ cart d’acquisition par zone ge´ ographique. D.36. ACTIVITÉ SANTÉ ANIMALE DESTINÉE À ÊTRE ÉCHANGÉE Conformément aux dispositions de la norme IFRS 5, au 31 décembre 2016 (voir notes B.7. et D.2.), l’ensemble des actifs de l’activité Santé animale ainsi que les passifs directement liés à ces actifs sont présentés respectivement sur les lignes consolidé au 31 décembre 2016 (voir note D.8.). Le détail de ces lignes est présenté ci-dessous : Participations dans des sociétés mises en équivalence Total des actifs destinés à être cédés ou échangés Total des passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés Lors de la prise de contrôle de Merial en 2009, des actifs incorporels, hors écart d’acquisition ont été reconnus pour total de 3 980 millions d’euros, dont commercialisés, incluant notamment les produits à base de fipronil, 674 millions d’euros relatifs à des projets de recherche et développement en cours à d’acquisition et 131 millions d’euros pour la marque Merial. Au cours de l’exercice 2015, il n’y a pas eu de mise en service d’actifs issus de la recherche acquise. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 297 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Au cours de l’exercice 2014, une partie de la recherche acquise de Merial (44 millions d’euros) a été mise en service et fait l’objet d’un amortissement à compter de l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché. Il s’agit principalement du vaccin antirabique félin Purevax® Feline Conformément aux dispositions de la norme IFRS 5, le résultat net de l’activité Santé animale est présenté de manière séparée au compte de résultat pour l’exercice 2016 et les périodes comparatives (voir notes B.7. et D.2.), Le tableau ci-dessous détaille les principaux éléments présentés sur la ligne Résultat net de l’activité Santé animale destinée à Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence Résultat net de l’activité Santé Animale destinée à être échangée Conforme´ ment aux principes de´ crits en note B.7., les transactions re´ alise´ es entre les socie´ te´ s appartenant a` l’activite´ Sante´ animale et les autres socie´ te´ s consolide´ es sont e´ limine´ es. Le montant des transactions e´ limine´ es au compte de re´ sultat n’est pas significatif sur les pe´ riodes pre´ sente´ es. Au 31 de´ cembre 2016, les emprunts a` court terme des socie´ te´ s de la Sante´ animale vis-a` -vis des autres socie´ te´ s consolide´ es e´ limine´ s au bilan s’e´ le` vent a` 954 millions d’euros et le montant des cre´ ances clients et des dettes fournisseurs e´ limine´ es n’est pas significatif. Le tableau ci-dessous indique le résultat de base par action et le résultat dilué par action relatifs à l’activité Santé animale destinée à être échangée, conformément à la norme IAS 33, Résultat par action : Le tableau ci-dessous présente la réconciliation entre le « Résultat opérationnel des activités » et le Résultat net de Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être échangée Nombre moyen d’actions en circulation (en millions) Nombre moyen d’actions après dilution (en millions) Š Résultat de base par action (en euros) Š Résultat dilué par actions (en euros) Arrêt des amortissements des actifs corporels et incorporels(b) Résultat net de l’activité Santé animale destinée à être échangée 298 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Les engagements hors bilan liés aux activités opérationnelles de l’activité Santé animale s’analysent comme suit : Engagements liés à des accords de licences de (a)Les obligations d’achat irrévocables comprennent (i) les engagements fermes vis-à-vis de fournisseurs d’immobilisations, nets des acomptes versés et E/ Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leurs re´seaux pris en charge par le PricewaterhouseCoopers Audit et Ernst & Young et Autres agissent en tant que commissaires aux comptes du Groupe au 31 de´ cembre 2016, et pour chacune des pe´ riodes pre´ sente´ es. Le tableau suivant pre´ sente les honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leurs re´ seaux pris en charge par Sanofi et ses filiales consolide´ es aux 31 de´ cembre 2016 et 2015 : Services autres que la certification des comptes la socie´ te´ me`re et des filiales franc¸aises: Ernst & Young la socie´ te´ me`re et des filiales franc¸aises: Ernst & Young Politiques et proce´ dures de pre´approbation de´finies par le comite´ d’audit Le comite´ d’audit de Sanofi a e´ tabli une politique et mis en place les proce´ dures d’approbation des prestations d’audit et de pre´ approbation des autres prestations a` fournir par les commissaires aux comptes. En 2016, le comite´ d’audit de Sanofi a e´ tabli un budget de´ taillant la nature des diligences et des autres prestations (services autres que la certification des comptes) pouvant eˆ tre fournis par les commissaires aux comptes ainsi que les honoraires s’y rapportant. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 299 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI F/ Liste des principales sociétés comprises dans le périmètre de consolidation durant l’exercice 2016 Les principales sociétés dans les zones d’implantation et activités de Sanofi sont : 300 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Zentiva Saglik Urunleri Sanayi ve Ticaret A.S. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 301 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Hangzhou Sanofi Minsheng Consumer Healthcare Co., Ltd Merial Animal Health Co Ltd China Shenzhen Sanofi pasteur Biological Products Co, Ltd 302 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI Sanofi-Aventis de Mexico S.A de CV Merial de Mexico SA de CV Sanofi Pasteur SA de CV (Mexico) Sanofi-Aventis de la Republica Dominicana S.A. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 303 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. E´ TATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI F.2. PRINCIPALES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE Infraserv GmbH & Co. Höchst KG Bristol-Myers Squibb / Sanofi Canada Partnership Bristol-Myers Squibb / Sanofi Pharmaceuticals Holding Partnership Bristol-Myers Squibb / Sanofi Pharmaceuticals Partnership Bristol-Myers Squibb / Sanofi Pharmaceuticals Partnership Puerto Rico Bristol-Myers Squibb / Sanofi-Synthélabo Puerto Rico Partnership (a)LacoentrepriseSanofiPasteurMSDae´ te´ ce´ de´ ele30de´ cembre2016(voirNoteD.1.2.). G/ Evénements postérieurs au 31 décembre Clôture de la transaction d’échange de l’activité Santé animale de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public Suite à l’accord d’exclusivité conclu en décembre 2015 et à l’annonce le 27 juin 2016 de la signature de contrats en vue de sceller les négociations amorcées fin 2015, Sanofi a finalisé, le 1er janvier 2017, la transaction consistant à échanger son activité Santé animale contre l’activité Santé Cet échange d’activités donne à Sanofi la possibilité de bâtir une unité opérationnelle de Santé Grand Public (CHC) solide et innovante et contribue à valoriser son Après prise en compte des ajustements préliminaires des valeurs d’entreprises, les valeurs d’échange des deux activités ont été provisoirement arrêtées à 10,3 milliards d’euros pour l’activité Santé animale de Sanofi et à 6,2 milliards d’euros pour l’activité Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim. Ces valeurs n’incluent pas les montants des transferts intervenant de manière décalée Cession de l‘activité Santé animale : La cession de l’activité Santé animale donnera lieu en 2017 à un résultat de cession de l’ordre de 4,3 milliards d’euros net d’impôts (hors impact des ajustements de prix Acquisition de l’activité Santé Grand Public de Boehringer (CHC) : L’affectation provisoire du prix d’acquisition de l’activité Santé Grand Public de Boehringer (CHC) est la suivante (en Actif net de l’activité CHC acquise de Boehringer Ingelheim au 1er janvier 2017 L’écart d’acquisition représente notamment la capacité à le portefeuille de produits existants en s’appuyant sur une structure spécialisée, les compétences du personnel transféré, les avantages tirés de la création de nouvelles plateformes de croissance et des synergies futures attendues ainsi que les autres effets bénéfiques liés au regroupement des activités CHC de Boehringer 304 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDE´ S DE SANOFI La part fiscalement déductible de l’écart d’acquisition généré n’est pas déterminée à ce stade, les affectations du prix d’achat n’étant pas finalisées pour chacune des Les coûts relatifs à l’acquisition de l’activité Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim n’excèdent pas 20 millions à une seule action (en euros) : Sanofi ‰Document de référence 2016 | 305 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI 3.4. Comptes annuels de la société Sanofi Exercice clos le 31 décembre 2016 En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2016, sur : Š le contrôle des comptes annuels de la société Sanofi, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; Š la justification de nos appréciations ; Š les vérifications et informations spécifiques prévues par Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I - Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet En application des dispositions de l’article L. 823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les Š Les titres de participation figurant à l’actif du bilan de présentées dans la note 2.d de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons examiné les éléments pris en sociétés de votre Groupe, ainsi que les hypothèses d’évaluation utilisées et, le cas échéant, nous avons vérifié le calcul des provisions pour dépréciations. Nous avons vérifié que les notes 6.a et 6.b de l’annexe aux Š Votre société doit faire face à un ensemble de risques et litiges fiscaux ou liés à la propriété intellectuelle et à des garanties de passif tel que cela est décrit dans les notes 2.m et 11 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons pris connaissance des différents éléments d’estimations que nous a communiqués votre société à l’appui des provisions constituées parmi lesquels des Comme indiqué dans la note 2.n de l’annexe aux comptes annuels, les estimations mentionnées aux paragraphes reposent sur des prévisions ou des hypothèses dont la réalisation définitive pourrait, en raison des incertitudes inhérentes à tout processus d’évaluation, différer de celle anticipée dans la détermination de ces Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce III - Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes Concernant les informations fournies en application des l’article L. 225-102-1 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et 306 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI En application de la loi, nous nous sommes assurés que participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 2 mars 2017 Sanofi ‰Document de référence 2016 | 307 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI 3.4.2 Rapport spécial des commissaires aux Avec M. Olivier Brandicourt, directeur général de votre société à partir du 2 avril 2015 Au titre du régime de retraite supplémentaire Assemblée générale d’approbation des comptes de En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, engagements déjà approuvés par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec documents de base dont elles sont issues. Conventions et engagements soumis à l’approbation de Conventions et engagements autorisés au cours de Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement autorisés au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce. Conventions et engagements autorisés depuis la Nous avons été avisés de l’engagement suivant, autorisé depuis la clôture de l’exercice écoulé, qui a fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’administration. d’administration de votre société a modifié l’engagement pris au bénéfice de Monsieur Olivier Brandicourt concernant le régime collectif de retraite supplémentaire à Il a été décidé d’introduire, en application des modifications apportées par la loi Macron, à compter du janvier 2017, une condition de performance à l’acquisition de nouveaux droits conditionnels dans le cadre du régime de retraite supplémentaire dont bénéficie Une année ne sera prise en compte dans la détermination du montant de la rente que si elle correspond à une année au titre de laquelle la condition de performance a été La condition de performance conditionnant l’acquisition des droits en matière de retraite supplémentaire est fixée rémunération est égal ou supérieur à la cible, soit 150 % de la rémunération fixe, 100 % des droits conditionnels en matière de retraite supplémentaire seront acquis, ce qui correspond à une augmentation de 1,5 % de la rémunération annuelle servant de référence au calcul de la rente versée au titre de ce rémunération est inférieure à 100 % de la rémunération fixe, aucun droit en matière de retraite supplémentaire ne sera acquis au titre de l’année considérée ; Š et entre ces deux bornes, le calcul des droits octroyés Ainsi, le quantum de l’accroissement annuel des droits conditionnels est plafonné à 1,5 % de la rémunération annuelle servant de référence au calcul de la rente versée au titre de ce régime, et reste donc inférieur à la limite de 3 % de la rémunération annuelle de référence prévue à l’article L. 225-42-1 du Code de commerce. Le Conseil d’administration vérifiera, chaque année avant la tenue de l’assemblée générale, que la condition de performance a bien été respectée, et déterminera les droits conditionnels en matière de retraite supplémentaire Aucun autre élément du régime de retraite n’a été modifié. 308 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES Conventions et engagements déjà approuvés par Conventions et engagements approuvés au cours l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice Avec M. Olivier Brandicourt, directeur général de votre société à partir du 2 avril 2015 Au titre d’une indemnité de fin de mandat d’administration de votre société a autorisé l’engagement pris au bénéfice de M. Olivier Brandicourt concernant le paiement d’une indemnité de fin de mandat. En cas de départ contraint et lié à un changement de contrôle ou de stratégie, M. Olivier Brandicourt percevrait une indemnité de cessation de mandat. Cette indemnité serait d’un montant équivalent à deux années de rémunération totale sur la base de sa rémunération fixe en vigueur à la date de cessation du mandat et de la dernière à cette date si les conditions de performance décrites ci-dessous sont remplies. Cette indemnité ne serait pas due dans le cas où le conseil d’administration de votre société constaterait une faute lourde préalablement au départ de M. Olivier Brandicourt ou dans le contexte de Le versement de l’indemnité de fin de mandat sera performance appréciés sur les trois exercices précédant la Š moyenne des ratios du résultat net ajusté hors éléments particuliers sur chiffre d’affaires de chaque exercice au moins égale à 15 % ; d’autofinancement sur chiffre d’affaires de chaque exercice au moins égale à 18 %. Le montant ressortant de ce calcul sera diminué de toute somme perçue au titre de l’indemnité compensatrice de l’engagement de non-concurrence, de sorte que montant cumulé de ces deux indemnités ne puisse en aucun cas excéder deux ans de rémunération fixe plus 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Au titre d’une indemnité de non-concurrence d’administration de votre société a également autorisé l’engagement pris au bénéfice de M. Olivier Brandicourt En cas de départ de votre société, M. Olivier Brandicourt s’est engagé pour une période expirant douze mois après son départ à ne pas rejoindre comme salarié ou mandataire social, ni à effectuer de prestations pour, ni coopérer avec – de quelque façon que ce soit – une société concurrente de votre société et/ou toute entité détenant une participation dans votre société et/ou cherchant à acquérir une participation dans votre société et/ou un ou plusieurs actifs de votre société. Cette clause, si elle venait à être mise en œuvre, donnerait lieu au paiement à M. Olivier Brandicourt d’une indemnité de non-concurrence d’un montant égal à un an de rémunération totale (sur une base identique à la rémunération prise en compte pour le calcul de l’indemnité compensatrice serait payable en douze mensualités. En cas de départ de M. Olivier Brandicourt de votre société, le conseil d’administration pourrait décider de le décharger de cet engagement de non-concurrence, pour tout ou partie de la durée de douze mois. Dans cette hypothèse, l’indemnité compensatrice décrite ci-dessus ne serait pas due pour la période à laquelle votre société Au titre du régime de retraite supplémentaire d’administration de votre société a également autorisé l’engagement pris au bénéfice de M. Olivier Brandicourt concernant le régime collectif de retraite supplémentaire à prestations définies dont bénéficient les cadres de votre société et de ses filiales françaises, répondant à des conditions d’éligibilité définies au règlement dudit régime. Les principales caractéristiques du régime sont Le complément de retraite, qui ne peut dépasser 37,50 % (1,5 % par année d’ancienneté plafonnée à 25 ans) de la rémunération de référence, prévoit une rente viagère, réversible, basée sur la moyenne arithmétique des trois versées au cours des cinq années, consécutives ou non, Sanofi ‰Document de référence 2016 | 309 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI rémunération de référence est limitée à 60 Plafonds Annuels de la Sécurité Sociale (PASS) en vigueur l’année Le bénéfice du régime de retraite supplémentaire à prestations définies de votre société accordé à M. Olivier Brandicourt s’accompagne d’une reconnaissance, à sa prise de fonction, d’une ancienneté de dix ans. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 2 mars 2017 310 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI [CETTE PAGE EST LAISSÉE EN BLANC VOLONTAIREMENT] Sanofi ‰Document de référence 2016 | 311 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI 3.4.3. Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2016 Avances et acomptes versés sur commandes Placements et dépôts à court terme 312 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Sanofi ‰Document de référence 2016 | 313 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI 314 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Dotations aux provisions et dépréciations (nettes de reprises)(b) Plus ou moins-values sur cessions d’actifs immobilisés(c) (Gains) et pertes de change liés au financement des filiales (Augmentation) / Diminution du besoin en fonds de roulement FLUX DE TRÉSORERIE PROVENANT DE L’EXPLOITATION Octroi de prêts et avances à long terme Remboursements de prêts et avances à long terme et autres flux FLUX DE TRÉSORERIE AFFECTÉS AUX INVESTISSEMENTS Variation des dettes financières à moins d’un an(d) FLUX DE TRÉSORERIE PROVENANT DES OPÉRATIONS DE Sanofi ‰Document de référence 2016 | 315 Variation des placements financiers à moins d’un an(d) 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Note 1/ Evénements significatifs de l’exercice décembre 2015, prévoyant d’échanger l’activité Santé Animale de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim, les deux groupes avaient annoncé le 27 juin 2016 la signature de contrats en vue de sceller les négociations amorcées fin 2015. La transaction a été Le 29 mars 2016, Sanofi a placé une émission obligataire en 3 tranches d’un montant de 1,8 milliard d’euros : Š 500 millions d’euros à échéance avril 2019 ; Š 600 millions d’euros à échéance avril 2024 ; Š 700 millions d’euros à échéance avril 2028. Le 6 septembre 2016, Sanofi a placé une émission obligataire en 3 tranches d’un montant de 3 milliards Š 1 milliard d’euros à échéance janvier 2020 ; Š 850 millions d’euros à échéance septembre 2022 ; Š 1,15 milliard d’euros à échéance janvier 2027. Š le 29 mars 2016, un emprunt d’un montant de 1,5 milliard de dollars US ; Š le 18 mai 2016, un emprunt d’un montant de 1,5 milliard Les comptes annuels de l’exercice 2016 sont présentés conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur en France telles que décrites dans le plan comptable général, et conformément aux principes Aucun changement de méthode comptable n’est intervenu Les immobilisations incorporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition et sont amorties sur le mode linéaire ou dépréciées sur une période correspondant à leur durée de protection juridique ou à défaut à leur durée de vie La valeur des actifs incorporels est testée dès qu’un risque de perte de valeur est identifié. Le test consiste à rapprocher la valeur nette comptable de ces actifs aux flux de trésorerie futurs établis sur la base des plans à moyen terme. Lorsque la valeur nette comptable est supérieure à dépréciation est comptabilisée correspondant à l’écart entre la somme de ces flux et la valeur nette comptable. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût accessoires nécessaires à la mise en état d’utilisation du bien, et sont comptabilisées en utilisant l’approche par composants. Selon cette dernière, chaque composant la durée d’utilité est différente des autres composants, et dont le coût est significatif par rapport au coût total de l’immobilisation, doit être amorti séparément. sont utilisées. L’écart entre les amortissements en mode linéaire et les amortissements fiscaux est comptabilisé au passif du bilan dans les provisions réglementées. Une revue des indicateurs de perte de valeur est menée annuellement pour les immobilisations corporelles. En cas d’indice de perte de valeur, les valeurs d’utilité sont mises à jour sur la base des valeurs vénales. Lorsque la nouvelle comptable, une dépréciation est constituée pour La valeur d’entrée dans le patrimoine est constituée par le coût d’acquisition, y compris les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d’actes. Une revue des indicateurs internes et externes de perte de valeur (traduisant l’évolution au regard de l’exercice précédent) est menée annuellement pour chaque participation. En cas d’indice de perte de valeur, les évaluations sont mises à jour à partir de méthodes d’évaluation en adéquation avec l’activité de l’entité. Les méthodes d’évaluation retenues pour ces sociétés sont déterminées en fonction du type d’activité des entités peuvent être fondées sur la quote-part de capitaux propres ou sur les flux de trésorerie futurs actualisés. D’autres méthodes d’évaluation peuvent être utilisées : des multiples de chiffre d’affaires, des valorisations externes retenues dans le cadre d’opérations d’acquisitions tiers ou les motifs d’appréciation sur lesquels repose la transaction Lorsque la nouvelle valeur d’inventaire devient inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation est constituée 316 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES e) Autres titres immobilisés et valeurs mobilières de La valeur d’entrée dans le patrimoine est constituée par le coût d’acquisition. Lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’acquisition, une dépréciation est constituée pour la différence. La valeur d’inventaire est prévus par le Plan Comptable Général. Š La valeur d’inventaire des titres immobilisés non cotés (autres que les titres de participation) est déterminée en prenant en considération différents critères tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité, les capitaux propres, l’utilité pour le Groupe ainsi que les motifs Š La valeur d’inventaire des titres cotés est déterminée par rapport au cours moyen du dernier mois précédant Š Les valeurs mobilières de placement sont évaluées au plus bas du prix d’achat ou du prix de marché. Les actions propres détenues dès l’origine aux fins des plans d’achat d’actions et affectées à ces plans pour leur durée sont comptabilisées en valeurs mobilières de placement. Leur valorisation dépend de la probabilité Š celles dont la levée est probable, car le prix de l’option est inférieur au cours de bourse à la clôture, sont évaluées plan par plan au plus bas du prix d’acquisition ou du prix d’exercice de l’option d’achat ; Š celles dont la levée est improbable, car le prix de l’option est supérieur au cours de bourse à la clôture, ainsi que les actions non encore affectées à des plans ou devenues caduques, sont évaluées au plus bas du prix moyen d’acquisition de l’ensemble de ces actions ou de la moyenne des cours de bourse du dernier mois. Les actions propres acquises à des fins d’annulation sont inscrites en titres immobilisés, leur valeur comptable n’est Les actions propres acquises dans le cadre d’un contrat de liquidité sont comptabilisées en valeurs mobilières de placement. Elles sont valorisées au cours d’achat. 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI La perte latente de change résultant de la détermination d’une position globale de change par devise sur les actifs, passifs et instruments dérivés qualifiés de couverture de ces actifs et passifs existant à la clôture, fait l’objet d’une instruments dérivés de change qualifiés de couverture de flux futurs : les pertes latentes sont différées à l’instar des Par ailleurs, les pertes latentes ainsi que les gains latents des dérivés de change non qualifiés de couverture sont Les avances en devises capitalisables accordées aux filiales restent évaluées pour leur valeur nominale au cours historique. Les achats et ventes de devises à terme figurent dans les engagements hors bilan au cours de Les emprunts bancaires et les billets de trésorerie figurent au bilan pour leur valeur nette. Les intérêts courus sont rattachés au bilan aux emprunts concernés. Les emprunts obligataires sont inscrits au bilan pour leur valeur totale, primes de remboursement incluses. j) Opérations de couverture de taux Les charges et produits sur opérations de taux sont constatés en résultat à l’échéance des contrats. À la clôture de l’exercice sont comptabilisés : Š les intérêts courus sur les instruments qualifiés de Š la perte latente résultant de la valorisation à la juste valeur des instruments non qualifiés de couverture, qui fait l’objet d’une provision pour risque de taux. Les opérations de couverture de taux (options et swaps) figurent par échéance dans les engagements hors bilan. Les branches prêteuses et emprunteuses des swaps de devises sont présentées au bilan pour leur montant net et sont converties au cours de clôture. Il est fait usage de la faculté de répartir sur la durée du sous-jacent les charges liées à des émissions d’emprunts. Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l’opération. Les dettes, créances, disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contrevaleur au cours de fin d’exercice. La différence résultant de la conversion des dettes et créances en devises à ce dernier cours est portée au bilan en « écart La société accorde à ses salariés des plans de retraites et autres avantages postérieurs à l’emploi. Ces avantages au personnel sont comptabilisés conformément à la méthode préférentielle de la recommandation de l’ANC 2013-02 du Lors de la première application de cette recommandation en 2014, il a été décidé d’appliquer la méthode 2 (convergence partielle avec IAS19R), à savoir : Š la comptabilisation immédiate en charge du coût des services passés non acquis de l’exercice ; Sanofi ‰Document de référence 2016 | 317 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Les provisions sont évaluées sur la base des faits et des circonstances relatifs aux obligations actuelles à la date de clôture, en fonction de l’expérience de la société en la matière et au mieux de ses connaissances à la date La préparation des états financiers requiert, de la part de la Direction, l’utilisation d’estimations et d’hypothèses jugées raisonnables susceptibles d’avoir un impact sur les montants d’actifs, passifs, produits et charges figurant dans les comptes, ainsi que sur les informations figurant en annexe sur les actifs et passifs éventuels à la date hypothèses, élaborées sur la base des informations disponibles lors de la clôture des comptes, portent en Š la dépréciation des actifs corporels, incorporels et des participations (voir notes 2.b, 2.c, 2.d, 4, 5 et 6) ; Š la valorisation des actifs incorporels ainsi que leur durée de vie estimée (voir notes 2.b, 2.l et 4) ; Š la valorisation des participations (voir notes 2.d et 6) ; Š le montant des engagements de retraite (voir notes Š le montant des provisions pour restructuration, des Š la juste valeur des instruments financiers dérivés Les montants définitifs pourraient être différents de ces La Société Sanofi a opté pour le régime fiscal des groupes tel que prévu par les articles 223 A à Q du Code Général comprend Sanofi et 36 filiales françaises détenues à plus de 95 %. Chacune des sociétés entrant dans le périmètre comptabilise sa propre charge d’impôt. Conformément à l’avis 2005-G du comité d’urgence du CNC, l’impact définitif d’impôt généré par le régime est comptabilisé en résultat exceptionnel par la Société Sanofi (voir note 19). Les déficits des filiales, comprises dans le périmètre de l’intégration fiscale, qui pourraient leur être restitués par comptabilisation d’une dette au bilan (voir note 20). Š le calcul du rendement des actifs sur la base du taux d’actualisation retenu pour la dette ; tout en autorisant d’opter pour la comptabilisation des écarts actuariels de manière étalée selon la méthode du Corridor afin de limiter la volatilité du compte de résultat. La fraction des écarts actuariels non comptabilisés à la fin de l’exercice précédent et excédant la plus grande des Š 10 % de la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture ; Š 10 % de la juste valeur des actifs du régime à la date est amortie sur la durée de vie active résiduelle moyenne attendue des membres du personnel bénéficiant de ces l) Frais de recherche et de développement Les frais de recherche et de développement réalisés au sein du Groupe sont enregistrés en autres achats et charges externes de l’exercice au cours duquel ils sont Les droits acquis auprès de tiers au titre de travaux de développement peuvent être immobilisés si les trois critères suivants sont remplis simultanément : les droits acquis constituent une source régulière de profit, ils ont une pérennité suffisante, et ils sont susceptibles de faire l’objet d’une cession ou d’une concession. En conséquence, les acquisitions auprès de tiers de droits relatifs à des spécialités pharmaceutiques n’ayant pas encore obtenu d’autorisation de mise sur le marché sont comptabilisées en charges. Les paiements d’étape réalisés postérieurement à l’obtention d’autorisation de mise sur le marché sont immobilisés s’ils remplissent les trois critères précédents. Les paiements d’étape comptabilisés à l’actif sont amortis linéairement sur leur Les accords de sous-traitance et les dépenses au titre de contrats de services de recherche et de développement ou les paiements relatifs à des collaborations continues en matières de recherche et de développement mais qui demeurent indépendants du résultat de ces dernières, sont comptabilisés en charges tout au long des périodes au cours desquelles les services sont reçus. m) Provisions pour risques et charges Les provisions sont comptabilisées dès lors qu’il existe des obligations actuelles, juridiques ou implicites, résultant d’événements passés, qu’il est probable que des sorties seront nécessaires pour régler les obligations et que le montant de ces sorties de ressources peut être estimé de 318 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Les immobilisations incorporelles s’analysent comme suit : Mali de fusion sur actifs incorporels Mali de fusion sur actifs incorporels Le poste « autres immobilisations incorporelles » regroupe les licences, logiciels, concessions, procédés, droits et valeurs similaires et principalement une licence sur le produit Eloxatine pour 392 millions d’euros, suite au contrat signé entre Sanofi et Debiopharm le 4 juin 2002, contrat par lequel Debiopharm concédait à Sanofi une licence sur l’ensemble des droits de propriété industrielle, en particulier sur les brevets et le savoir-faire jusqu’en 2016. Cette licence est intégralement amortie depuis 2006. Le 29 février 2016, Sanofi a cédé la gamme Oenobiol et constaté une sortie d’un mali de fusion sur actifs incorporels généré lors de la Transmission Universelle de Patrimoine (TUP) de la société Laboratoire Oenobiol au La réduction du poste « Immobilisations incorporelles en cours » est dû à la cession de l’accord conclu avec la société Hanmi Pharmaceutical Co., Ltd à allemande de Sanofi en avril 2016. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 319 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Les immobilisations corporelles s’analysent comme suit : Ces comptes regroupent principalement les bâtiments et agencements de sites de recherche du Groupe Sanofi en France. Les immobilisations financières s’analysent comme suit : 320 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI a) Variation des titres de participation Valeurs brutes au 1er janvier 2016 Valeurs brutes au 31 décembre 2016 b) Variation des dépréciations des titres de participation Le 19 octobre 2016, Sanofi a cédé 100% de sa filiale Sanofi-aventis Fipart à la société Secipe pour un prix de 103 millions d’euros. Cette opération a dégagé une plus-value de cession d’un montant de 3 millions d’euros. c) Créances rattachées à des participations En 2016, ce poste enregistre principalement les flux liés : Š au remboursement de l’échéance du 31 mars 2016, pour un montant de 62 millions d’euros du prêt octroyé Š au remboursement de l’échéance du 29 juillet 2016 pour un montant de 45 millions de dollars US du prêt octroyé le 29 janvier 2009 à la société Life Science Š au remboursement partiel le 3 septembre 2016 du prêt octroyé à la société belge Sanofi European Treasury Center pour un montant de 86 millions d’euros. propres dans la rubrique « immobilisations financières ». Dans le cadre du programme de rachat autorisé par l’assemblée générale du 4 mai 2015 Sanofi a acquis 18 764 233 actions de janvier à avril 2016 pour un montant total de 1 400 millions d’euros. L’assemblée générale mixte des actionnaires de Sanofi du 4 mai 2016 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois. Dans ce cadre, le Groupe a racheté 19 947 202 actions pour un montant un montant de 1 million d’euros affectées à la couverture de plans d’attribution d’actions de performance, comptabilisées sur la ligne placements et dépôts à court Le conseil d’administration du 28 avril 2016 a décidé d’annuler 22 561 090 actions auto-détenues comptabilisés dans la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 1 700 millions d’euros Sanofi ‰Document de référence 2016 | 321 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Note 7/ Placements et dépôts à court terme Par ailleurs, Sanofi détient principalement : Au 31 décembre 2016, Sanofi détient directement 156 843 actions propres représentant 0,01 % du capital social pour une valeur nette de 5 millions d’euros. 20 000 titres sont affectés à la couverture de plans d’attribution d’actions de performance et 136 843 titres sont affectés aux plans d’options d’achat d’actions consentis à des membres du Ces titres ont une valeur brute de 6 millions d’euros et sont dépréciés à hauteur de 1 million d’euros. Dans le cadre du contrat de liquidité, en 2016, Sanofi a acquis 2 110 240 actions propres qui ont intégralement été cédées. Sanofi ne détient pas d’actions propres au titre du contrat de liquidité au 31 décembre 2016. Š des valeurs mobilières de placement et créances assimilées pour une valeur nette de 6 363 millions d’euros, dont 6 210 millions d’euros de placements en gestion collective sur des OPCVM libellés en « euros monétaires » et « monétaires court terme » selon la 2 086 millions d’euros dont 617 millions d’euros de certificats de dépôts et billets de trésorerie émis par des sociétés françaises et 1 469 millions d’euros de dépôts bancaires à terme à moins de 3 mois. Note 8/ Comptes de régularisation actif Au 31 décembre 2016, ce poste est constitué par des frais d’émission d’emprunts pour 23 millions d’euros dont 3,3 millions d’euros de frais sur lignes de crédit, et 15 millions d’euros de charges constatées d’avance. 322 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Note 9/ Variation des capitaux propres Solde au 31 décembre 2013 avant Dividendes distribués au titre de l’exercice 2013 en numéraire (2,80 euros par action) Solde au 31 décembre 2014 avant Dividendes distribués au titre de l’exercice 2014 en numéraire (2,85 euros par action) Solde au 31 décembre 2015 avant Dividendes distribués au titre de l’exercice 2016 en numéraire (2,93 euros par action) Solde au 31 décembre 2016 avant Sanofi ‰Document de référence 2016 | 323 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Les rachats d’actions propres intervenus au cours des trois dernières années s’analysent comme suit : Assemblée Générale Mixte du 5 mai 2014 Assemblée Générale Mixte du 4 mai 2015 Assemblée Générale Mixte du 4 mai 2016 Les actions propres auto détenues comptabilisées dans la rubrique « immobilisations financières » (voir note 6.d.) ont fait l’objet de décisions d’annulation par le conseil d’administration : b) Plans d’options de souscription d’actions L’augmentation des capitaux propres qui résulterait de l’exercice de la totalité de ces options s’élèverait à 707 millions Le conseil d’administration a décidé de mettre en place des plans d’actions de performances comme suit : 324 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES d) Augmentation de capital réservée aux salariés Le conseil d’administration, a décidé le 3 mars 2016, de l’assemblée générale mixte du 4 mai 2015 en procédant à une augmentation de capital réservée aux salariés dans la limite de 6,6 millions d’actions au prix de 57,25 euros par action. Les souscriptions d’actions pouvant faire l’objet d’un abondement sous forme d’action nouvelles. La période de souscription s’est déroulée du 13 au 24 juin 2016 et 1 803 986 actions nouvelles ont été émises (dont 47 014 au titre de l’abondement), soit une augmentation de capital de 4 millions d’euros assortie d’une prime En application de la recommandation 2013-02 de l’ANC relative aux passifs, les engagements pour retraites et avantages similaires non encore reconnus, ont fait l’objet d’une dotation par le report à nouveau en 2014. Le nombre de titres participatifs émis dans le cadre de la janvier 1983 et restant en circulation au 31 décembre 2016 est de 82 698 titres participatifs. Le Note 11/ Provisions pour risques et charges 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI montant nominal total est de 13 millions d’euros assorti d’une prime de 3 millions d’euros. L’intérêt annuel est payable le 1er octobre. Il est calculé selon une formule comprenant une partie fixe de 7 % et une partie variable indexée sur l’activité. Les taux d’intérêts servis sur les coupons payés en octobre 2014, 2015 et 2016 s’élevaient respectivement à 15,1 %, 15,3 % et 16,0 %. Émis en 1989, les titres participatifs série A restant en circulation au 31 décembre 2016 sont au nombre de 3 271 pour un montant total de 0,2 million d’euros (y compris la prime). Ils n’ont pas de droit de vote, ne sont pas remboursables et peuvent être librement échangés. Ils donnent droit à une rémunération payable annuellement qui comprend une partie fixe (1,14 euro par TPSA) et une partie variable calculée d’après une formule prenant notamment en compte le niveau de dividende d’une action ordinaire décidée par l’assemblée générale et la variation du chiffre d’affaires consolidé et du résultat net consolidé. En 2016, la rémunération s’est élevée à 21,78 euros par titre, soit un total de rémunération versée de 71 milliers d’euros contre 69 milliers d’euros en 2015 et 68 milliers Provisions pour risques et charges : Sanofi ‰Document de référence 2016 | 325 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Échéancier des provisions pour risques et charges : Provisions pour risques et charges : Provisions pour engagements de retraite et autres a) Les provisions pour risques divers comprennent principalement des provisions pour pertes de change, des provisions à caractère fiscal, des provisions relatives à des litiges de propriété industrielle et des garanties de passif. leur ancienneté dans le Groupe et des droits garantis par les conventions collectives et les accords internes. Ces indemnités de départ sont calculées en tenant compte du salaire de fin de carrière ; Š La provision pour perte de change s’élève au 31 décembre 2016 à 19 millions d’euros. Š La provision pour perte de taux s’élève au 31 décembre 2016 à 140 millions d’euros ; cette provision concerne la perte latente résultant de la valorisation à la juste valeur de swaps de devises accordés à des sociétés du Groupe et non qualifiés de couverture. Š Les provisions à caractère fiscal correspondent à des risques probables, résultant de positions prises par la Société, dont l’estimation a été réalisée à la date d’arrêté des comptes. La reprise nette des provisions pour risques fiscaux au cours de l’exercice s’élève à 119 millions d’euros (voir note 19). b) Provisions pour engagements de retraite et autres Les principaux régimes de la société sont de trois types : Š indemnités de départ à la retraite : tous les salariés de la société bénéficient, lors de leur départ à la retraite, d’une indemnité dont le montant dépend à la fois de Š couverture médicale post emploi : ce régime facultatif prévoit une aide au financement du régime frais de santé des retraités nés avant le 1er janvier 1956. Cette aide consiste en un versement par Sanofi d’une cotisation à l’organisme d’assurance du régime de frais Š régimes de retraite à prestations définies : ces régimes prévoient le paiement de prestations à partir de la date de départ en retraite. Pour bénéficier de ces avantages, les salariés doivent respecter un certain nombre de critères d’éligibilité. A l’exception d’un seul, ces régimes ne sont plus ouverts aux nouveaux entrants (régimes constitutionnel le 20 novembre 2015 de la disposition légale mettant à la charge de l’employeur une contribution additionnelle de 45 % sur les rentes excédant 8 fois le plafond annuel de la sécurité sociale (PASS), aucun montant relatif à cette contribution n’est inclus dans la valorisation des provisions pour engagements de retraite et autres avantages de la société au 31 décembre 2016. 326 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Certains engagements de retraite à prestations sont couverts par des actifs de régime, dont la juste valeur est composée Titres cotés sur un marché actif Une évaluation actuarielle des engagements a été effectuée avec l’assistance d’actuaires externes. Les calculs s’appuient sur les hypothèses financières et démographiques suivantes : 61 et 7 mois à 67 ans 61 et 7 mois à 67 ans Taux d’indexation des prestations de retraite Sanofi ‰Document de référence 2016 | 327 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Le tableau suivant rapproche l’engagement net concernant les plans de retraite et autres avantages avec les montants reconnus au bilan de Sanofi : Montant des engagements à la clôture Valeur de marché des actifs affectés aux plans : Š Rendement réel des actifs des régimes Valeur de marché des actifs affectés aux plans, à la clôture Montant net figurant au bilan : Š Coûts des services passés non reconnus Š Gain (perte) actuariel non reconnu Charge de retraite de la période : Š Rendement attendu des actifs des régimes Š Amortissement des pertes (gains) actuariels Š Effet des réductions de régimes Charge de retraite de la période c) Les provisions pour charges comprennent principalement des engagements réciproques pris avec Evotec et avec 328 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Note 12/ Emprunts et dettes financières divers La dette s’analyse comme suit : (a)Les swaps de devises sont présentés non compensés dans leur devisede prêt (USD et JPY)ou d’emprunt (EUR); aubilan les branches prêteuses et Principales opérations de financement de l’exercice Sanofi a réalisé deux émissions obligataires en 2016. Une première émission obligataire a été réalisée en avril 2016 pour un montant total de 1,8 milliard d’euros en trois Une deuxième émission obligataire a été réalisée en septembre 2016 pour un montant total de 3 milliards Š 1 milliard d’euros d’obligations à échéance janvier 2020, portant intérêt au taux annuel de 0 % ; Š 500 millions d’euros d’obligations à échéance avril 2019, portant intérêt au taux annuel de 0 % ; Š 850 millions d’euros d’obligations à échéance septembre 2022, portant intérêt au taux annuel de 0 % ; Š 600 millions d’euros d’obligations à échéance avril 2024, portant intérêt au taux annuel de 0,625 % ; Š 1,15 milliard d’euros d’obligations à échéance janvier 2027, portant intérêt au taux annuel de 0,5 %. Š 700 millions d’euros d’obligations à échéance avril 2028, portant intérêt au taux annuel de 1,125 %. Ces émissions obligataires ont été effectuées dans le cadre d’un programme d’émission obligataire (Euro Sanofi ‰Document de référence 2016 | 329 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Deux emprunts ont été remboursés à leur échéance : Š un emprunt obligataire émis en mars 2011 d’un montant de 1,5 milliard de dollars US, portant intérêt à taux fixe, échu le 29 mars 2016 ; Š un emprunt obligataire émis en mai 2009 d’un montant de 1,5 milliard d’euros, portant intérêt à taux fixe, échu Par ailleurs, dans le cadre de ses opérations courantes, le Groupe dispose au 31 décembre 2016 de deux facilités de crédit syndiquées de 4 milliards d’euros chacune afin d’assurer sa liquidité. La maturité d’une de ces deux facilités a été étendue au 3 décembre 2021 suite à l’exercice d’une deuxième option d’extension en Les emprunts obligataires, émis par Sanofi sous- Š obligations émises en octobre 2009 XS0456451771 ] d’un montant de 800 millions d’euros, à échéance octobre 2019, portant intérêt annuel à Š obligations émises en novembre 2012 FR0011355791 ] d’un montant de 750 millions d’euros, à échéance novembre 2017, portant intérêt annuel à 1 % ; Š obligations émises en septembre 2013 FR0011560333 ] d’un montant de 1 milliard d’euros, à Š obligations émises en novembre 2013 FR0011625433 ] d’un montant de 1 milliard d’euros, à Š obligations émises en septembre 2014 FR0012146751 ] d’un montant de 750 millions d’euros, à échéance septembre 2018, portant intérêt annuel au taux Euribor 3 mois +0,23 % ; Š obligations émises en septembre 2014 FR0012146777 ] d’un montant de 1 milliard d’euros, à échéance mars 2022, portant intérêt annuel à 1,125 % ; Š obligations émises en septembre 2014 FR0012146801 ] d’un montant de 1,51 milliard d’euros (dont 260 millions d’euros émis en novembre 2015), à Š obligations émises en septembre 2015 FR0012969012 ] d’un montant de 750 millions d’euros, à échéance mars 2019, portant intérêt annuel au taux Euribor 3 mois +0,30 % ; Š obligations émises en septembre 2015 FR0012969020 ] d’un montant de 500 millions d’euros, à échéance septembre 2021, portant intérêt annuel Š obligations émises en septembre 2015 FR0012969038 ] d’un montant de 750 millions d’euros, à échéance septembre 2025, portant intérêt annuel Š obligations émises en avril 2016 [ ISIN : FR0013143989 ] d’un montant de 500 millions d’euros, à échéance avril 2019, portant intérêt annuel à 0 % ; Š obligations émises en avril 2016 [ ISIN : FR0013143997 ] d’un montant de 600 millions d’euros, à échéance avril 2024, portant intérêt annuel à 0,625 % ; Š obligations émises en avril 2016 [ ISIN : FR0013144003 ] d’un montant de 700 millions d’euros, à échéance avril 2028, portant intérêt annuel à 1,125 % ; Š obligations émises en septembre 2016 ] d’un montant de 1 000 millions d’euros, à échéance janvier 2020, portant intérêt annuel Š obligations émises en septembre 2016 FR0013201621] d’un montant de 850 millions d’euros, à échéance septembre 2022, portant intérêt annuel Š obligations émises en septembre 2016 ] d’un montant de 1 150 millions d’euros, à échéance janvier 2027, portant intérêt annuel Les emprunts obligataires, émis par Sanofi dans le cadre du programme d’émission obligataire publique (shelf registration statement) enregistré auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis se US80105NAG07 ] d’un montant de 2 milliards de dollars US, à échéance mars 2021, portant intérêt US801060AB05 ] d’un montant de 1,5 milliard de dollars US, à échéance avril 2018, portant intérêt Les émissions réalisées en dollars US ont été conservées dans cette devise et n’ont pas été « swappées » en euros. Afin d’assurer la liquidité de ses opérations courantes, Sanofi dispose au 31 décembre 2016 : Š d’une ligne de crédit syndiquée de 4 milliards d’euros, mobilisable en euros et en dollars US, dont la maturité a été étendue au 17 décembre 2020 suite à l’exercice d’une deuxième option d’extension en novembre 2015. Š d’une ligne de crédit syndiquée de 4 milliards d’euros, mobilisable en euros et en dollars US, de maturité le 3 décembre 2021 suite à l’exercice d’une deuxième Le Groupe ne dispose plus d’option d’extension de ces 330 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Les financements en place au 31 décembre 2016 au niveau de la Société Holding qui centralise l’essentiel des opérations de financement du Groupe ne sont pas comportent ni clause d’indexation des marges ni Le Groupe dispose également de deux programmes, un de 6 milliards d’euros de « Billets de Trésorerie » en France et un de 10 milliards de dollars US de « Commercial Paper » aux États-Unis. En 2016, seul le programme américain a été utilisé pour 2,6 milliards d’euros en moyenne (5,4 milliards d’euros au maximum). Au 31 décembre 2016, aucun de ces programmes Note 13/ État des créances et des dettes Avances et acomptes versés sur commandes Emprunts et dettes financières divers (voir note 12) Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Note 14/ Produits à recevoir et charges à payer Sanofi ‰Document de référence 2016 | 331 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI étrangères auxquelles elle a concédé la licence de brevets, de savoir-faire de fabrication et de marques Š et de sociétés tierces auxquelles elle a concédé la Sanofi assume la responsabilité de la recherche et du développement du Groupe, elle en définit les grands axes, initie et coordonne les travaux, effectue les choix en matière d’investissements, prend à son nom et à ses frais la protection de la propriété intellectuelle sur les produits Sanofi supporte, à ce titre, l’essentiel des frais de recherche amont et les frais de développement sur les Pour remplir ces fonctions, Sanofi confie les travaux de recherche et de développement à ses filiales disposant des moyens nécessaires et accessoirement à des tiers. Les frais de recherche s’élèvent à 1 511 millions d’euros 1 406 millions d’euros en 2014. La rémunération brute versée aux mandataires sociaux de Sanofi en 2016 s’est élevée à 6,8 millions d’euros dont 2 millions d’euros versés à Olivier Brandicourt au titre d’une indemnité forfaitaire payable en janvier 2016 et 1,4 million d’euros au titre des jetons de présence (payés au titre du solde de l’exercice 2015 et partiellement au titre Au cours de l’exercice 2016, un administrateur a perçu (4 millions d’euros versés à deux administrateurs en 2015 Le cumul des engagements de retraite supplémentaire dus aux mandataires sociaux s’élève à 12 millions d’euros au 31 décembre 2016 contre 86 millions d’euros au 31 décembre 2015 et 83 millions d’euros au 31 décembre 2014. La diminution de vis-à-vis des mandataires sociaux au 31 décembre 2016 (soit 71 millions d’euros) est directement liée à la fin de mandat des administrateurs et ne reflète pas la baisse de De plus la rémunération variable due au titre de l’exercice 2014 à Christopher Viehbacher (1,3 million d’euros) ainsi qu’une indemnité transactionnelle (3 millions d’euros) et une indemnité de non concurrence (1,5 million d’euros) Note 17/ Gestion des risques de marché La société Sanofi assure en permanence, au travers d’un système de gestion centralisé du risque de change, la gestion des risques dans ce domaine pour son compte et Afin de réduire l’exposition de ses transactions aux variations des cours de change et en particulier du dollar US, Sanofi met en place des couvertures en devises étrangères, en utilisant des instruments dérivés liquides, principalement des contrats de vente ou d’achat à terme de devises ainsi que des swaps de change. Suite au financement de l’acquisition de Genzyme, Sanofi gère sa dette nette en deux devises, l’euro d’une part et le dollar US d’autre part. La part variable de cette dette principalement sur les références Eonia et Euribor d’une part et US Libor et Federal Fund Effective d’autre part. Dans ce contexte, afin d’optimiser le coût de son endettement à court et à moyen terme ou d’en réduire la volatilité, Sanofi utilise des swaps de taux d’intérêt, des swaps de taux d’intérêt multidevises et, le cas échéant, des options de taux d’intérêt qui modifient la répartition taux fixe/taux variable de sa dette. Les instruments dérivés sont libellés pour l’essentiel en euro et en dollar US. 332 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Š produits nets sur cession de valeurs mobilières de placement Š autres intérêts et produits assimilés(a) Reprises/(Dotations) de provisions et dépréciations (hors change) Profit (Perte) net de change (y compris variation de provision) (a)Ce poste comprend principalement les intérêts sur les emprunts auprès de banques, sur comptes courants et prêts en application des conventions de (b)Voir note 6.b: dotation sur dépréciation Sanofi-aventis Groupe (40 millions d’euros) et reprise sur dépréciation Sanofi-aventis Recherche et Au 31 décembre 2016, la perte nette de change de (580) millions d’euros se décompose en une variation de la provision pour perte de change de 30 millions d’euros et une perte de change réalisée de (610) millions d’euros. Le perte nette de change de 610 millions d’euros provient principalement des opérations en dollars US pour un montant de 542 millions d’euros correspondant à : Š une perte de change de 299 millions d’euros constatée sur le remboursement des dettes financières dont principalement l’emprunt obligataire de 1,5 milliard de dollars US échu le 29 mars 2016 ; Š une perte de change de 137 millions d’euros liée à la revalorisation des comptes bancaires et comptes Note 19/ Charges et produits exceptionnels Š une perte de change de 106 millions d’euros constatée sur les dénouements des instruments de couverture. Au 31 décembre 2016, un gain latent net de 537 millions d’euros lié principalement à la revalorisation des emprunts obligataires et des swaps de taux d’intérêt multi devises en dollars US est comptabilisé en écart de conversion L’application des principes comptables en vigueur au 31 décembre 2016 ne permet pas la compensation des pertes réalisées avec les gains latents. Les charges et produits exceptionnels se sont élevés respectivement à (893) millions d’euros et 1 839 millions d’euros. Š de la reprise nette des dotations aux provisions pour risques et charges(a) Š de plus et moins-values nettes dégagées sur cessions d’immobilisations(b) Š du gain net de l’intégration fiscale Sanofi ‰Document de référence 2016 | 333 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Note 20/ Impôts sur les bénéfices La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés propres à la société Sanofi (montants nets des crédits d’impôt imputés) et s’analyse ainsi : Contribution sur les revenus distribués (3%) L’impôt sur le résultat courant correspond à l’impôt sur les Les produits de redevances bénéficient de l’imposition au taux réduit conformément à l’article 39 terdecies du Code Général des Impôts (15 % augmenté des contributions additionnelles en vigueur en 2016 qui portent Accroissements et allégements de la dette future d’impôt Les charges considérées en 2016 comme somptuaires (article 39.4 du Code Général des Impôts) et non déductibles pour l’assiette de l’impôt sur les sociétés se sont élevées à 0,1 million d’euros. Le montant de l’impôt différé actif et passif non constaté dans les comptes sociaux et relatif aux provisions temporairement non déductibles s’analyse comme suit : Impôts différés actifs (allègement de la charge future d’impôt) : Š provisions pour risques et charges Š amortissements et dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles Impôts différés passifs (accroissement de la charge future d’impôt) Le total des pertes fiscales reportables du groupe fiscal dont Sanofi est mère intégrante (voir note 3) est présenté Dans le cadre de l’intégration fiscale en cours, les déficits fiscaux peuvent être imputés à hauteur de la moitié des bénéfices fiscaux générés par le groupe fiscal. La société Sanofi a enregistré en 2016, une diminution de 3 millions d’euros de l’encours de ses pertes fiscales reportables, qui s’explique de la façon suivante : le bénéfice 2016 à hauteur de Š conséquences des contrôles fiscaux sur les entités du groupe fiscal aboutissant à une diminution du déficit fiscal de 62 millions d’euros ; Š augmentation du déficit pour un montant de 181 millions d’euros, à la suite du dépôt de la déclaration de résultat du groupe intégré au titre de l’exercice 2015 et de la liquidation finale de l’impôt de Les économies d’impôt que Sanofi pourrait restituer aux filiales comprises dans le périmètre d’intégration fiscale sont comptabilisées en « autres passifs circulants » pour d’euros (voir notes 3 et 13). 334 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Cautions données au profit de l’administration fiscale en contrepartie d’impositions contestées concernant Sanofi ou ses filiales Avals, cautions et garanties au profit des filiales du Groupe Cautions données en matière de loyers Accords de licences de recherche et développement : Compléments de prix à verser aux anciens actionnaires (a)Cette ligne n’inclut que les paiements d’étapes potentiels des projets considérés raisonnablement possibles, c’est-à-dire les projets en phase de Accords de licences de recherche et développement En 2016, un accord majeur a été signé : Dans le cadre de sa stratégie, le Groupe peut procéder à des acquisitions de technologie ou de droits relatifs à des produits. De telles acquisitions peuvent impliquer plusieurs types d’accords : acquisition de titres, prêts, accords de licence, développement conjoint et comarketing. Ces accords prévoient en général des paiements à effectuer à la signature de l’accord et à différentes étapes de développement, ainsi que des redevances. Certains de ces accords complexes incluent des engagements de financement de travaux de recherche au cours des prochaines années et des paiements conditionnels qui développement, à l’obtention d’agréments, ou à l’atteinte de certains niveaux de vente une fois que le produit est La rubrique « Accords de licences de recherche et développement ou de technologie, les paiements d’étapes dire l’ensemble des paiements d’étapes potentiels des projets en phase de développement dont les incidences financières futures sont connues ou probables et dont l’évaluation est déterminée de façon suffisamment fiable et les compléments de prix à verser aux anciens actionnaires. Cette rubrique exclut les engagements des projets en phase de recherche (2,7 milliards d’euros en 2016) et les paiements conditionnels liés à l’atteinte de certains niveaux de vente une fois que le produit est commercialisé (2 milliards d’euros en 2016). Š Le 11 janvier 2016, Sanofi et Innate Pharma ont annoncé la mise en place d’un accord de collaboration et de licence dans le but d’appliquer la nouvelle bispécifiques recrutant, via leur récepteur activateur NKp46, les cellules NK contre les cellules tumorales. Š BioNTech A.G. (2015) : collaboration exclusive et accord de licence portant sur la découverte et le Š Evotec AG et Apeiron Biologics AG collaboration et accord de licence dans le but de découvrir et de développer des traitements d’immuno- oncologie à base de petites molécules haut de gamme Š Evotec International GmbH (2015) : collaboration de cellules bêta, qui pourraient permettre de réduire, voire de supprimer, le recours aux injections d’insuline ; Š Lead Pharma (2015) : collaboration de recherche et molécules dirigées contre les récepteurs hormonaux nucléaires ROR gamma t pour le traitement de troubles Sanofi ‰Document de référence 2016 | 335 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Š UCB (2014) : collaboration scientifique et stratégique de recherche et développement de petites molécules anti- inflammatoires innovantes pour le traitement potentiel d’un large éventail de maladies auto-immunes, dans commercialiser l’avanafil, dans un certain nombre de pays (Afrique, Moyen Orient et Eurasie). Vivus, Inc. a obtenu les autorisations de mises sur le marché de ce produit aux États-Unis (marque Stendra®) et en Europe contre six protéines de signalisation jouant un rôle essentiel dans les cellules cancéreuses ; molécules à partir de micro-RNA dans le domaine de la Š Exelixis, Inc. (2009) : accord de licence mondiale pour Sanofi et Selecta Biosciences ont décidé d’arrêter leur collaboration (2012) pour identifier et développer des En avril 2016, Sanofi a transféré l’accord de licence mondial signé, en 2015, avec Hanmi Pharmaceutical, Co, Ltd. à sa filiale allemande, Sanofi Aventis Deutchland Compléments de prix à verser aux anciens actionnaires Sanofi a émis au bénéfice des anciens actionnaires de Genzyme, pour chaque action détenue, un certificat de valeur conditionnelle (contingent value right – CVR). Le CVR donne à son détenteur le droit de recevoir des paiements en numéraire complémentaires si certains événements concernant le Lemtrada® (nom de marque soumis aux autorités de santé pour alemtuzumab) se réalisent sur une période déterminée. Selon les termes du contrat de CVR, ces certificats expirent le 31 décembre 2020 ou plus tôt si le quatrième événement lié aux ventes Le 30 décembre 2013, Sanofi a reçu une lettre de réponse de la Food and Drug Administration à propos de la demande d’autorisation de mise sur le marché présentée pour Lemtrada®, indiquant que le dossier ne pouvait pas Au 2ème trimestre 2014, la Food and Drug Administration a Le 15 novembre 2014, la FDA a approuvé Lemtrada®, Les événements et paiements ne peuvent intervenir qu’une fois et peuvent être résumés, par CVR, comme Š 3 dollars US, si les ventes nettes dans le monde sur une période de quatre trimestres calendaires sont supérieures ou égales à 1,8 milliard de dollars US auquel s’ajoute 1 dollar US (soit un total de 4 dollars US), le milestone relatif à l’autorisation finale de Lemtrada® par la FDA n’ayant pas été atteint au Š 4 dollars US si les ventes nettes dans le monde sur une supérieures ou égales à 2,3 milliards de dollars US ; Š 3 dollars US si les ventes nettes dans le monde sur une supérieures ou égales à 2,8 milliards de dollars US. Sanofi a émis 291 millions de CVR qui sont cotés depuis le 4 avril 2011 sur le marché NASDAQ. En 2012, Sanofi a procédé à des rachats de CVR pour une valeur de rachat En 2013, Sanofi a procédé à des rachats de CVR pour une valeur de rachat de 6,4 millions d’euros pour un total de 10 928 075 CVR. En 2014, Sanofi a procédé à des rachats de CVR pour une valeur de rachat de 0,7 millions d’euros pour un total de 1 879 774 CVR. Au 31 décembre 2016, il reste en circulation 236 millions de CVR représentant un engagement maximum de 2,6 milliards de dollars US (soit 2 469 millions d’euros). La valeur cotée du CVR au 31 décembre 2016 s’élève à 0,38 dollars US soit une valeur totale de 85 millions Cette rubrique comprend 164 millions d’euros au titre de cautions et engagements divers auprès de tiers Programmes de facilités de crédit confirmées disponibles(a) 336 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Dans le cadre de l’acquisition en 2012 des titres de Genzyme Corp par Aventis Inc., cette dernière s’est engagée envers Sanofi à lui verser les montants équivalents aux montants payés par Sanofi au titre des 236 millions de CVR, émis au bénéfice des anciens actionnaires de Genzyme (cf. note 21 « compléments de prix à payer aux anciens actionnaires »). Au 31 décembre 2016, l’engagement maximum est de 2 469 millions d’euros, soit 2,6 milliards de dollars US. Sanofi pourrait recevoir des versements de la part de partenaires de recherche et développement portant sur des produits appartenant à Sanofi. Six contrats relatifs à encaissements futurs à hauteur de 219 millions d’euros. Les instruments financiers de couverture de change et de taux sont déclarés à leur valeur nominale. Engagements bancaires à terme de devises : Instruments de gestion de taux (swaps) : Sanofi ‰Document de référence 2016 | 337 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Engagements vis-à-vis des filiales du Groupe : Juste valeur des instruments de couverture La juste valeur des instruments de couverture, évaluée sur la base des données de marché en vigueur au 31 décembre 2016 et selon les modèles de valorisation généralement admis en la matière, se répartit comme suit : Instruments de couverture de change : Instruments de couverture de taux : 338 | Document de référence 2016 ‰Sanofi RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Les opérations de crédit-bail immobilier portent sur des locaux administratifs et de recherche : Valeur des biens au moment de la signature du contrat : Ventilation par poste du bilan : Amortissements qui auraient été enregistrés si le bien avait été acquis par l’entreprise : Évaluation au 31 décembre 2016 des redevances restant à payer : Š à un an au plus Š à plus d’un an et cinq ans ou plus Note 22/ Tableau des filiales et participations Renseignements globaux sur toutes les filiales et participations détenues par Sanofi Valeur comptable brute des titres détenus Valeur comptable nette des titres détenus Montant des prêts et avances accordés(a) Montant des cautions et avals donnés Sanofi ‰Document de référence 2016 | 339 3 RAPPORT DE GESTION, ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 3.4. COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI Filiales et participations dont la valeur brute comptable des titres détenus excède 1 % du capital social de la Société 3.4.4. Résultats financiers de la Société Sanofi Résultat avant impôts et charges calculées Participation des salariés due au titre de l’exercice Résultat après impôts et charges calculées Résultat après impôts, mais avant charges calculées Résultat après impôts et charges calculées Effectif à la clôture des salariés employés pendant l’exercice Montant de la masse salariale de l’exercice Montant des avantages sociaux de l’exercice 340 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Promotion et respect des conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) Politique générale en matière de santé, sécurité et environnement Informations en matière de santé et sécurité au travail 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX Impact territorial, économique et social de l’activité de Sanofi 4.3.2. Relations avec les parties prenantes 4.3.5. Autres actions engagées en faveur des droits de l’homme 4.4. NOTE MÉTHODOLOGIQUE SUR LE REPORTING DES DONNÉES 4.5. RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT SUR LES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION Sanofi ‰Document de référence 2015 |341 Ce chapitre fait partie intégrante du rapport de gestion, conformément aux dispositions des articles L. 225-102-1 et R. 225-104 à R. 225-105-2 du Code de Commerce relatives aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale, environnementale et sociétale. Il tient compte du de´ cret d’application des articles 70 et 173 de la loi n°2015-992 du 17 aouˆ t 2015 sur e´ nerge´ tique pour une croissance verte, qui pre´ cise notamment les informations a` publier concernant « les postes significatifs d’e´ missions de gaz a` effet de serre », et « l’e´ conomie circulaire » incluant « les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire ». Ce chapitre a fait l’objet d’ACréditation) et membre du réseau de commissaires aux comptes de Sanofi dont le rapport composé d’une attestation de présence et d’un avis sur la sincérité des informations est présenté en section « 4.5. consolidées figurant dans le rapport de gestion ». Les informations fournies dans le présent chapitre sont structurées suivant la proposition du décret d’application n° 2012-557, à l’exception des informations relatives à la santé et sécurité au travail qui sont intégrées à la section « environnement », dans la mesure où notre gouvernance santé, sécurité et environnement est commune (pour plus de précisions voir la table de concordance en fin de ce La politique de Ressources Humaines de Sanofi s’articule autour de cinq piliers stratégiques : Š bâtir la prochaine génération de leaders de Sanofi (voir la section « 4.1.4. Formation et Développement ») ; Š développer les compétences clés des collaborateurs pour favoriser la réussite de nos activités diversifiées Š améliorer l’efficacité de notre organisation dans un environnement en évolution et de plus en plus concurrentiel (voir la section « 4.1.1 Emploi – 1.B. Š placer la performance individuelle et collective au centre de nos préoccupations et mettre en cohérence les objectifs, les résultats et les rémunérations (voir la section « 4.1.1 Emploi – 1.C. Rémunérations ») ; Š favoriser le partage d’une culture commune au sein de l’entreprise pour permettre que nos valeurs, nos attitudes et nos principes d’actions soient effectivement mis en œuvre, tout en respectant la diversité et les héritages de nos diverses activités (voir les sections « 4.1.3 Relations sociales », « 4.1.5 Egalité de traitement » et « 4.1.6 Promotion et respect des conventions de l’Organisation 342 | Document de référence 2016 ‰Sanofi La stratégie de l’entreprise en matière de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) s’articule autour de 3 axes (Santé publique et accès aux soins, Communautés, Santé et planète). Cette stratégie est en ligne avec la stratégie globale de Sanofi (voir la section « 2.2.1. Stratégie » de ce document de référence) et place le patient au cœur de En termes de reporting RSE, Sanofi s’appuie à la fois sur la loi française dite « Grenelle » et sur le référentiel de la GRI (Global Reporting Initiative). Sanofi est également signataire du Pacte Mondial des Nations Unies et, à ce titre, communique annuellement les progrès réalisés pour répondre aux 10 principes énoncés dans ce pacte. En 2016, notre communication sur le progrès (Communication On Progress) pour l’exercice 2015 s’est maintenue au niveau « avancé », à savoir AdvancedLevel», et a reçu une attestation de vérification « 4. Responsabilité Sociale, Environnementale et Sociétale », les engagements, priorités, objectifs et actions menées par Sanofi en termes de RSE sont décrits dans le Rapport Annuel RSE et supports associés (fiches d’informations, brochures, vidéos, etc.) disponibles dans le centre de ressources de notre Les informations sociales présentées ci-dessous sont issues de la consolidation à l’échelle mondiale des méthodologique sur le reporting des données »). Certains indicateurs sont communiqués, depuis plusieurs années, pour un échantillon représentatif de cinq pays : Allemagne, Brésil, Chine, États-Unis et France qui représentent près de 59,1 % des collaborateurs de Sanofi. La transaction d’échange entre Merial et la partie Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim ayant été finalisée janvier 2017, les données Merial sont encore incluses dans ce reporting de l’année 2016, mais ont été Les effectifs totaux contribuant à l’activité de Sanofi collaborateurs bénéficiant d’un contrat avec Sanofi, y compris les stagiaires et les apprentis sous contrat) ainsi que les intérimaires et les forces de ventes externes tierces. Au 31 décembre 2016, ils atteignaient 121 789 Répartition des effectifs inscrits par activité et par zone géographique 100 % 43,8 % 43,2 % 14,8 % 14,8 % 36,1 % 36,5 % 81,2 % 80,7 % 81,3 % 72,2 % 73,0 % 85,6 % 86,1 % 64,9 % 68,9 % 13,1 % 13,4 % 13,3 % 18,1 % 17,9 % 10,0 % 9,7 % 25,7 % 22,8 % Au 31 décembre 2016, les effectifs inscrits s’élevaient à 113 816 collaborateurs, en diminution de 1,6 % par rapport Par type d’activité, les effectifs des secteurs Pharmacie, Vaccins et Santé Animale représentaient respectivement 80,4 %, 13,5 % et 6,1 % des effectifs inscrits. Géographiquement, les trois premiers pays employeurs de Sanofi sont la France, avec 27 465 salariés, (24,1 % du total des effectifs inscrits), les États-Unis avec 16 819 salariés (14,8 %) et l’Allemagne avec 9 095 salariés (8 %). La Chine suit de près l’Allemagne sur cette troisième position avec 9 008 salariés (7,9 %). Sanofi continue de développer sa présence dans le reste du monde et plus particulièrement dans les pays émergents : Chine, Brésil et Inde totalisent 19 439 salariés, soit 17,1 % des effectifs Les effectifs sont en légère diminution dans toutes les zones géographiques, en Europe (-0,1 %), aux États-Unis (-0,3 %), dans les pays émergents (-0,9 %), dans les Répartition des effectifs inscrits par fonction et par zone géographique 28,4 % 29,5 % 10,6 % 11,6 % 25,4 % 27,6 % 50,5 % 50,4 % 32,9 % 37,5 % 14,1 % 14,1 % 19,9 % 19,7 % 19,6 % 19,9 % 5,0 % 15,0 % 14,7 % 39,5 % 39,6 % 53,3 % 53,3 % 33,4 % 33,3 % 26,7 % 27,4 % 30,7 % 28,4 % 18,0 % 16,8 % 16,2 % 15,4 % 21,6 % 19,2 % 18,1 % 17,2 % 21,4 % 19,4 % Au 31 décembre 2016, les effectifs par fonction provenant Développement, de la Production, du Marketing et des Fonctions Support représentaient respectivement 28,4 %, 14,1 %, 39,5 % et 18,0 % des effectifs inscrits. Développement, de la Production sont restés stables par rapport à l’année 2015. Ils ont en revanche diminué dans Les effectifs du Marketing et des Fonctions Support ont progressé dans toutes les zones géographiques. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 343 Répartition des effectifs inscrits par sexe 45,8 % 45,5 % 48,5 % 48,4 % 50,0 % 49,3 % 41,2 % 41,1 % 43,0 % 41,4 % 54,2 % 54,5 % 51,5 % 51,6 % 50,0 % 50,7 % 58,8 % 58,9 % 57,0 % 58,6 % Le taux de féminisation des effectifs de l’entreprise à 45,8 % est en légère progression par rapport à 2015 Le taux de féminisation des effectifs de l’entreprise chez le rôle consiste à diriger des subordonnés directs) est de 41,4 % en 2016 contre 40,3 % en 2015 (voir la section « 4.1.5. Égalité de traitement »). Répartition des effectifs inscrits par tranche d’âge L’âge moyen des salariés (41 ans et 4 mois) a augmenté de 6 mois par rapport à 2015 (40 ans et 10 mois). 74,0 % des collaborateurs ont un âge compris entre 26 et 50 ans, en augmentation par rapport à 2015 (73,8 %). En 2016, 17,7 % des collaborateurs ont un aˆ ge compris entre 21 et 30 ans, et en particulier, 12,5 % ont entre 26 et 30 ans. 49,8 % des salariés ont 40 ans et moins, en diminution par rapport à 2015 (51,1 %). 20,6 % ont plus de 50 ans, en augmentation par rapport à 2015 (19,4 %). Répartition des effectifs inscrits, dans le monde, en fonction de leur ancienneté L’ancienneté moyenne de 10 ans et 5 mois est en augmentation par rapport à 2015 (10 ans et 3 mois). L’ancienneté moyenne en Europe (14 ans et 4 mois) est supérieure à l’ancienneté moyenne dans les autres pays (10 ans et 9 mois), aux États-Unis (8 ans et 11 mois) ainsi que dans les pays émergents (6 ans et 4 mois). 344 | Document de référence 2016 ‰Sanofi L’ancienneté moyenne des femmes (10 ans et 4 mois) est inférieure de 3 mois à l’ancienneté moyenne des hommes (10 ans et 7 mois). 59,3 % des salariés ont 10 ans d’ancienneté et moins, contre 61,2 % en 2015. Nombre d’embauches et de départs par zone(a) (a)Les chiffres relatifs aux mouvements (embauches et départs) couvrent plus de 98,7% du périmètre de reporting car ils n’incluent pas les sociétés informations concernant les entrées et les départs ne sont pas collectées. En outre, ces chiffres n’intègrent pas les mutations internes. Par contre, la En 2016, Sanofi a recruté 13 521 personnes, dont 52,9 % en contrat à durée indéterminée. Les départs de 15 128 (41,6 %), des licenciements (36,2 %), des fins de contrats à durée déterminée (19,0 %), et des départs en retraite Les départs sont liés notamment : Š à la cession d’un site industriel ainsi qu’à une réduction des Forces de Ventes en Italie ; Š à la nouvelle orientation stratégique de Sanofi à horizon 2020 (Forward) visant à gagner en efficacité, à augmenter la performance et défendre la compétitivité de Sanofi, notamment en Europe ; Š au cycle de vie des produits matures qui ont entraînés un certain nombre d’ajustements des structures en Š à la restructuration des Forces de Ventes au sein des Opérations Diabètes et Cardiovasculaires aux États- Unis liée à la réorganisation Forward; Š à la poursuite de la restructuration stratégique des Fonctions Supports et des Forces de Ventes liée à la perte de brevets au Japon ; Š à la vente d’un site industriel en Argentine et aux synergies engendrées par le projet de transformation Forward pour le Brésil et la Colombie. À la situation géopolitique au Venezuela qui s’est répercutée de manière significative sur les effectifs ; Š à la diminution et au redéploiement des Forces de Ventes consécutive à la révision du portefeuille de produits et à l’adaptation de la couverture géographique Sur les démissions globales, 23,5 % correspondent à des départs volontaires de contrats à durée déterminée (CDD) (dont 72,8 % en Chine où d’embauche est généralement à durée déterminée renouvelable) et 76,5 % à des départs volontaires de contrats à durée indéterminée (CDI), ce qui représente un taux de démission des effectifs inscrits en CDI de 4,2 %. Accompagnement social des réorganisations en France En 2016, dans le cadre de l’entreprise à horizon 2020, un plan d’adaptation des organisations a été initié ou mis en œuvre, essentiellement sur la base de plans de départ volontaire, dans le cadre de congés de fin de carrière, au Š Sanofi Aventis Groupe (SAG) : l’année 2016 a été d’adaptation à horizon 2017 accompagné de mesures de départ volontaire : 278 personnes éligibles au congé de fin de carrière ont adhéré, dont 16 carrières longues. Leur départ s’échelonne du 1er octobre 2016 au octobre 2017. En parallèle les nouvelles organisations se sont mises en place : 5 Entités globales (Global Business Units) et des Fonctions supports globales Par ailleurs, dans le cadre du projet d’échange entre Merial et Santé Grand Public de Boehringer Ingelhiem, les 63 collaborateurs SAG, dédiés à plus de 50 % de leur activité à Merial, se sont vu proposer un contrat de travail Merial au 1er octobre 2016 : 36 d’entre eux ont accepté. Š Sanofi Aventis France (SAF) : le plan de départ volontaire, annoncé début 2016, s’est achevé avec la prise en compte du nombre maximum de départs dispositifs de congé de fin de carrière (178 personnes) et de congé de mobilité (45 personnes). D’autres entités ont également mis en œuvre certaines adaptations de leurs organisations pour répondre à des Š Sanofi Chimie : au second semestre 2016, la Direction de la Chimie a présenté, dans le cadre d’une procédure regroupement des activités CEPIA (Commercial & développement dédiées au sein de la Direction Chimie Biochimie. Ce projet s’inscrit dans la continuité du changement d’organisation intervenu début 2016 avec la création de deux groupes de sites de production, l’un pour la Chimie captive, l’autre pour la Chimie tiers. Ce projet a pour objectif de répondre aux spécifiques des marchés captifs et tiers et d’utiliser tous les potentiels de croissance du marché API tiers pour Sanofi ‰Document de référence 2016 | 345 contribuer à l’amélioration des résultats de Sanofi. Début 2017, l’organisation opérationnelle sera mise en œuvre et la procédure d’apport partiel d’actifs sera initiée. Les contrats de travail de 55 collaborateurs seront transférés de SWI vers Sanofi Chimie. l’entreprise. Les rémunérations du Directeur Général et du Président sont explicitées à la section « 1.2.1. Organes d’administration et de direction – 5. Rémunérations » du chapitre de ce document de référence. Š Sanofi Winthrop Industrie (SWI) : l’année 2016 a été des Instances de Représentation du Personnel relative au Plan de réorganisation et d’adaptation à horizon 2018, ainsi qu’à la négociation d’un accord majoritaire mobilité interne et aux départs volontaires. Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) autorise 652 personnes éligibles à partir dans le cadre d’un congé de fin de carrière, dont 117 carrières longues. Leur fin En parallèle, pour atteindre ses objectifs de performance et sauvegarder sa compétitivité, SWI a engagé, en complément de l’ajustement des effectifs, des démarches d’optimisation industrielle de ses sites substitution relatif au temps de travail a été signé en 2016 intégrant également des engagements en matière transformation de 120 contrats à durée déterminée en contrats à durée indéterminée sur les sites industriels et projets d’investissement notamment pour un nouveau Š Sanofi Aventis Recherche et Développement (SARD) : en juin 2016, une information-consultation du d’adaptation d’organisation « R&D 2.0 » visant à poursuivre et renforcer la productivité de la R&D. La mise en œuvre de ces adaptations, à effectif constant et maintien de l’ensemble des postes pourvus, a été réalisée dès mi-2016. Un budget spécifique de formation à hauteur de 1 million d’euros a été dédié à d’évolution juridique de filialisation du site de Toulouse. Cette évolution, en lien avec la stratégie développée depuis 2013, a pour objet l’accompagnement des plateformes du site de Toulouse afin de leur permettre d’atteindre leur autonomie de fonctionnement, par la création de structures dédiées, de type « Biopark ». Cette évolution n’a aucune conséquence sur l‘emploi. 1.C.a. Les objectifs de la politique de rémunération de La politique de rémunération de Sanofi poursuit les Š rechercher une bonne cohérence avec les pratiques locales de marché afin d’assurer des niveaux de rémunération compétitifs et attractifs dans chacun des Š assurer un lien fort entre la performance de l’entreprise et la contribution des salariés à cette performance, dans le respect de l’équité entre collaborateurs; Š maintenir l’équilibre entre la performance à court terme et la performance à moyen et long terme. Cette politique s’inspire des principes retenus par le Conseil d’administration pour la rémunération du Directeur Général (voir section « 1.2. Gouvernement d’entreprise – 5. Rémunérations » du chapitre de ce document de Ces principes sont essentiellement applicables à Une cohérence avec les pratiques de marché L’objectif de Sanofi est d’apprécier les évolutions de marché pour chaque élément de la rémunération : Š rémunération fixe : appréciée en valeur absolue et en évolution d’une année sur l’autre ; Š protection sociale : constituée essentiellement des remboursement de frais médicaux ou la couverture des Š rémunération variable court terme : la rémunération Š rémunération variable moyen et long terme : il s’agit souscription d’actions et d’actions de performance pour lesquelles sont pris en compte le taux de dilution potentiel des actionnaires, le nombre de bénéficiaires La comparaison au marché se fait généralement au niveau de chaque pays en utilisant comme référence les concurrence, en priorité ses concurrents dans l’industrie pharmaceutique, mais également au sein d’autres secteurs en fonction des filières de métiers. La politique de rémunération de Sanofi entend rétribuer la contributions d’équipe, tout en tenant compte des résultats économiques globaux obtenus. Elle vise ainsi la promotion d’une culture de la performance et la valorisation des À cet effet, Sanofi participe chaque année, dans les différents pays où elle est active, à des enquêtes de salaires conduites par des cabinets de consultants reconnus afin d’obtenir des informations fiables sur les 346 | Document de référence 2016 ‰Sanofi L’objectif de Sanofi est de positionner le niveau moyen des rémunérations au niveau de la médiane du marché de référence tout en autorisant une grande variation en fonction des performances individuelles ou bien du niveau de maîtrise de son poste par le titulaire. Š Les résultats atteints pour chaque objectif défini pour 2016 sont mesurés et exprimés en pourcentage. Les résultats de chaque KPI permettront de calculer le score de Sanofi et ceux des Entités globales et Un lien fort entre la performance de l’entreprise et la contribution des salariés à cette performance L’intégralité de la rémunération variable, court terme ou moyen et long terme, est soumise à des conditions de financiers sont toujours mesurables, quantifiables, définis à l’avance et communiqués aux bénéficiaires. Un processus global de gestion de la performance est déployé dans toute l’entreprise et a été revu en 2016 afin de l’aligner avec la feuille de route fixée pour 2020 ainsi que la nouvelle organisation de l’entreprise par Entités globales (Global Business Units) et Fonctions globales. Il permet la fixation d’objectifs individuels et l’appréciation professionnels mis en œuvre pour les atteindre. Les objectifs individuels ou d’équipe sont déterminés en début d’année et les réalisations évaluées en fin de période avant les prises de décisions en matière de rémunération. Un équilibre entre performance à court terme et performance à moyen et long terme Près de 35 000 salariés bénéficient d’un plan annuel de Rémunération Variable Individuelle (RVI) harmonisé pour toutes les activités et tous les pays. Le niveau de la rémunération variable cible est essentiellement basé sur les pratiques du marché local. Il varie de 5 % à plus de 50 % pour les dirigeants, avec une moyenne de 15 %. Les forces de ventes bénéficient d’un système propre de rémunération à la performance, fondé sur la réalisation des résultats de leur entité commerciale. Le budget disponible pour la RVI sera déterminé par la performance globale de Sanofi et alloué à chaque Entité globale et chaque Fonction globale en fonction de leurs Par ailleurs, la performance globale de Sanofi tiendra désormais compte, au même titre que la croissance des ventes et le résultat net des activités, de la qualité de notre pipeline Recherche et Développement, du succès des lancements de nos nouveaux produits et de notre capacité Enfin, ce nouveau dispositif de RVI prendra en compte la transversalement, à agir pour faire évoluer l’entreprise et à Le montant du budget annuel disponible est déterminé par le niveau de réalisation d’objectifs clés de performance Š Le budget total disponible pour la RVI est calculé à partir du score de Sanofi et il est alloué aux Entités globales et Fonctions globales en fonction de leur performance respective. Une calibration de tous les budgets est effectuée au niveau de Š Chaque organisation décide en fonction de ses propres critères et de sa performance des enveloppes à distribuer aux managers. Les primes individuelles de RVI sont alors déterminées par les responsables hiérarchiques sur la base de leur évaluation de la performance du collaborateur et dans la limite du Les indicateurs de performance sont généralement des indicateurs financiers tels que la croissance des ventes, le résultat opérationnel ou bien le contrôle des coûts. Pour la R&D, les KPIs retenus, tels que la qualité de notre développement, l’utilisation du budget consacré à la R&D, ou l’avancement de projets clés, ont été définis afin de lancements de produits. Pour les Affaires Industrielles, la performance est mesurée grâce à une combinaison d’indicateurs alignés avec le système de production reflétant les écarts entre les coûts budgétés et les coûts Les 5 indicateurs retenus pour mesurer la performance de Š le résultat net des activités (voir définition à la section financières ») qui mesure notre rentabilité ; Š la croissance des ventes de l’entreprise mesurée par rapport au taux de croissance attendu pour l’année ; Š les réalisations de la R&D qui démontrent notre Š le taux de conversion en cash qui mesure notre capacité à transformer notre profit en cash; Š le niveau des ventes de nouveaux produits qui reflète notre capacité à réussir nos lancements. Une pondération spécifique est allouée à chaque indicateur. Ces indicateurs de performance sont utilisés pour tous les cadres éligibles à la RVI en complément d’indicateurs spécifiques à leur propre entité. Performance à moyen et long terme En 2016, des actions de performance et des options de souscription d’actions ont été attribuées à près de 7 700 salariés. Les attributions sont subordonnées à Sanofi ‰Document de référence 2016 | 347 réalisation de conditions de performance sur exercices ainsi qu’à une condition de présence. d’augmentation de capital réservées aux salariés (la dernière opération a eu lieu en 2016). Les conditions de performance sont déterminées par deux indicateurs mesurés au niveau de l’entreprise : le résultat net des activités et le ReturnOnAssets(ROA), appréciés, pour le premier, par rapport au budget fixé en début d’année et, pour le second, par rapport à une cible définie par le Conseil d’administration en début de période. Une condition supplémentaire de Total Shareholder Return, évaluée par rapport à un panel d’entreprises L’attribution d’actions de performance ou d’options de souscription d’actions ainsi que le choix des conditions de performance permettent ainsi un alignement de la création de valeur pour les bénéficiaires et pour les actionnaires. Pour un cadre dirigeant, la part de la rémunération variable moyen et long terme est similaire à celle de la En cohérence avec les pratiques de marché, le nombre de bénéficiaires de ce type d’attribution est limité afin de rester dans des niveaux acceptables en matière de dilution des actionnaires tout en offrant une rémunération Pour un niveau de poste donné et pour un même niveau de performance individuelle, Sanofi veille à ne faire aucune discrimination de rémunération, par exemple en Lorsque des disparités existent, Sanofi peut être amenée à mettre en place des budgets spécifiques pour rééquilibrer les niveaux de rémunération. Ainsi, en France, en 2016, certaines activités ont décidé de dédier jusqu’à 0,1 % de l’enveloppe budgétaire totale à des ajustements tels que la réduction des écarts de rémunération entre Sanofi met régulièrement en place des plans d’actionnariat Š fidéliser et motiver les salariés ; Š les fédérer et développer leur sentiment d’appartenance Š leur permettre de participer à la croissance et au intérêts des salariés et ceux des Au 31 décembre 2016, 1,43 % du capital de Sanofi était détenu par les salariés, ce qui représentait à la même date une valeur de marché de 1,37 milliard d’euros. Cet actionnariat salarié s’est constitué essentiellement par le l’abondement au plan d’épargne, un plan d’attribution gratuite d’actions et des opérations Un plan d’augmentation de capital réservé aux salariés « Action 2016 » a été décidé par d’administration du 3 mars 2016 et proposé à tous les salariés de l’entreprise dans les pays où l’opération est possible d’un point de vue juridique et fiscal. Ce plan a collaborateurs de l’entreprise aux succès de Sanofi et Dans le cadre de ce plan, les salariés ont eu la possibilité de souscrire des actions à un prix préférentiel (décote de rapport au marché), complété par un abondement de l’entreprise en actions (1 action gratuite actions souscrites ou plus). En contrepartie, les actions sont bloquées 5 ans. Dans le cadre de cette augmentation de capital, plus de 24 000 salariés dans plus de 80 pays ont investi 101 millions d’euros pour un nombre total de L’objectif de Sanofi est d’assurer, à chacun de ses collaborateurs dans le monde, une protection sociale de qualité dans le respect des règlementations et des cultures nationales en ce qui concerne la santé, la déploiement de cette couverture se traduit par la mise en place des garanties les mieux adaptées aux besoins des collaborateurs. Quel que soit le pays, les salariés (et en général leurs conjoints et enfants) bénéficient d’un bon niveau de remboursement des frais médicaux ainsi que Dans la très grande majorité des pays, Sanofi offre par ailleurs une protection contre l’invalidité, temporaire ou permanente. Par exemple, en France, tous les salariés de Sanofi, quel que soit leur type de contrat (temporaire ou permanent, à temps partiel ou à temps plein) bénéficient de la même couverture prévoyance ou médicale dès leur À cet effet, Sanofi participe régulièrement à une analyse globale de marché, effectuée dans plus de 60 pays, afin de valider la cohérence de son offre de protection sociale par rapport aux pratiques locales en vigueur. Par ailleurs, Sanofi veille à ce que les régimes de protection sociale mis en place s’inscrivent dans la durée. L’entreprise privilégie les plans à cotisations définies, par rapport aux plans à prestations définies, afin de limiter la constitution de passifs sociaux pour l’entreprise. recherchent l’optimisation des financements et la réduction des coûts d’administration par la mise en place de programmes tels que l’« insurance pooling» ou bien l’utilisation d’une société d’assurance « captive ». Un Comité de pilotage des avantages sociaux de Sanofi a été mis en place en 2010. Ce Comité qui est présidé par le 348 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Directeur Financier et le Directeur des Ressources Humaines a pour mission de : Š revoir et valider la stratégie globale de Sanofi en Š revoir et valider toute mise en place ou modification d’un plan à prestations définies quel que soit son coût ; Š revoir et valider toute mise en place ou modification d’un plan à cotisations définies au-delà d’un seuil Ainsi en France, afin de compléter les régimes obligatoires et inciter les salariés à épargner volontairement en vue de leur retraite, Sanofi a mis en place un plan facultatif, le Plan Épargne pour la Retraite Collectif (PERCO). Sanofi abonde les cotisations des salariés à hauteur de 250 % limité par un plafond. L’abondement, le plafond et la gestion des fonds sont assurés paritairement par la Lorsque cela est possible, Sanofi développe des programmes de protection sociale à la carte (médical, optique, dentaire, etc.) dans lesquels l’intéressé peut choisir d’orienter sa protection en fonction de sa situation familiale et de ses besoins personnels. Des programmes de ce type existent par exemple en Chine, aux États-Unis Sanofi a par ailleurs mis en place un programme d’assistance médicale et d’assistance voyage pour couvrir professionnels à l’étranger quel que soit le pays où ils évacuations et les rapatriements dans les situations Dans certains pays, la protection médicale est complétée par des programmes de prévention, de vaccination, de dépistage (diabète, mélanome, etc.), de recommandations sur la nutrition et de programmes sur le bien-être. Aux États-Unis, les employés ont la possibilité d’adhérer à En outre, Sanofi continue de favoriser l’équilibre vie privée/vie professionnelle de ses salariés dans le monde. Ainsi en France, Sanofi améliore en 2016, la couverture dépendance au bénéfice de ses 27 000 collaborateurs français confrontés à la perte d’autonomie d’un de leur Désormais, en plus des trois piliers déjà développés en 2015 (une plateforme d’assistance téléphonique, le fond de dépendance en cas d’invalidité partielle ou total et le contrat d’assurance dépendance comprenant une rente viagère et un capital premiers secours), les salariés en situation de dépendance peuvent bénéficier d’un don de jours pour accompagner leur parent ou leur conjoint en cas de pathologie mettant en jeu le pronostic vital ou en cas de perte d’autonomie d’une particulière gravité. Le salarié peut bénéficier d’un crédit maximum de 50 jours collaborateurs de sa société d’appartenance. Les jours ainsi donnés sont considérés comme du temps de travail effectif pour l’acquisition de congés payés, de RTT, et d’épargne salariale. Ainsi, depuis la mise en place de cette nouvelle mesure, trois appels au don de jours ont été Cette initiative innovante a été récompensée par le trophée Compensation & Benefitsde “l’engagement et de la solidarité” pour la mise en place d’une offre de services “garantie dépendance” au bénéfice de ses 27 000 collaborateurs et 11 000 retraités en France. En complément des protections médicales, invalidité et décès, Sanofi propose une protection retraite dans tous les pays où ce type de protection fait partie des pratiques de marché, soit plus de la moitié des pays où l‘entreprise 1.C.b. Les principaux indicateurs de la politique de Sanofi rémunère ses collaborateurs de manière équitable et en fonction des pratiques de marché, généralement au-dessus des minimas légaux en vigueur dans les pays où l’entreprise est active, afin de leur assurer le meilleur Comme indiqué dans la Note D.24 aux états financiers consolidés, le montant global des frais de personnel (principalement les rémunérations brutes et les charges sociales afférentes) s’élève à 9 113 millions d’euros en 2016 (à l’exclusion des frais de personnel relatifs à l’activité Santé Animale qui s’élèvent à : 0,6 milliard d’euros pour 2016). Ils étaient 9 716 millions d’euros en 2015 dont 0,6 milliard Salaire moyen des rémunérations les moins élevées Rapportée au salaire minimum légal d’un pays considéré, ou à celui du secteur d’activité, la moyenne des salaires de base bruts annuels dans l’entreprise Sanofi (hors d’intéressement, etc. versées en sus) des 15 % des salaires les moins élevés révèle un avantage substantiel au profit des collaborateurs de Sanofi. Cet indicateur, stable d’année en année, était détaillé depuis 2011 et représente chaque année entre 1,6 fois (France) et 3 fois (États-Unis) le salaire minimum légal en vigueur dans le pays, il a donc été décidé de ne plus communiquer ces d’augmentation des salaires (dont la répartition peut varier selon les catégories de salariés), qui prennent en compte : Š les augmentations au mérite ; Š les augmentations collectives dans les pays où elles Š les augmentations pour les promotions et automatismes Sanofi ‰Document de référence 2016 | 349 Les budgets sont définis en fonction de plusieurs critères : Š les évolutions de marché prévues par la concurrence et Š les contraintes économiques internes propres à chaque Les budgets annuels d’augmentations sont ainsi le fruit d’un compromis entre les observations du marché et le coût pour l’entreprise. En 2016, les budgets d’augmentations ont été de 1,9 % en France (incluant le GVT – soit les éléments liés aux automatismes, Glissement, Vieillesse, Technicité – et une enveloppe spécifique de 0,1 % pour professionnelle), 2 % aux États-Unis, 10,5 % au Brésil, 1,5 % pour les cadres et 4,5 % pour les non cadres en Allemagne, et 6,8 % en Chine. Ces budgets sont En complément de la RVI, certains pays ou activités ont mis en place une rémunération variable collective. 2007 un dispositif de rémunération collective de la performance appelé Plan de Progrès Annuel (PPA). Ce plan s’adresse uniquement aux collaborateurs qui ne sont pas déjà éligibles à une autre forme de rémunération Le principe du PPA est de rémunérer les collaborateurs éligibles en fonction de la performance collective du site de production par rapport aux objectifs fixés en début d’année. En 2016, le PPA est effectif sur 31 sites dans 22 pays. Le montant versé peut représenter jusqu’à 20 % du salaire de base de chaque bénéficiaire en fonction de En dehors des activités Affaires Industrielles, d’autres dispositifs de rémunération variable collective sont en place, en Allemagne, au Brésil et en France : Š en Allemagne, un accord négocié avec le Comité Central d’Entreprise a permis la mise en place d’un système d’intéressement collectif aux résultats pour la population Tariffs. Le montant cible de l’intéressement représente 6 % du salaire de base et le calcul de la prime finale est lié exclusivement aux résultats de Š au Brésil, l’enveloppe de l’intéressement est calculée sur la base d’indicateurs de performance et d’objectifs (ventes, parts de marché) préalablement définis. Le montant cible pour chaque employé est de l’ordre de 1 mois de salaire fixe ; Š en France, il existe deux dispositifs de rémunération – la participation est un dispositif obligatoire. Elle est calculée en fonction des profits réalisés par toutes les entités françaises. Sanofi la met en œuvre selon une formule de calcul dérogatoire plus favorable aux salariés que la formule légale ; – l’intéressement est un dispositif facultatif. Sa mise en place chez Sanofi a fait l’objet d’un accord triennal 2014-2016 avec les Organisations syndicales : la Direction et les Organisations syndicales définissent les indicateurs de performance (KPIs) à prendre en En 2016, le montant distribué aux collaborateurs en France au titre de la participation et de l’intéressement a été de 162,4 millions d’euros, pour des montants 350 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Le dispositif obligatoire de la prime de partage des profits a été abrogé, ce qui explique en partie la diminution de l’enveloppe globale de rémunération variable collective La rémunération variable collective minimale versée par Sanofi en France représente l’équivalent de 2,7 mois de salaire fixe pour les salaires les plus bas. Enfin, Sanofi abonde les versements volontaires des collaborateurs au Plan d’Épargne Groupe en France. Enfin, de nombreux pays proposent à leurs collaborateurs des programmes spécifiques afin de les accompagner, eux et leur famille, dans leur vie quotidienne (assistance aux salariés, subventions pour les dépenses de garde d’enfants, prestations à des tarifs préférentiels, etc.). Š La France a mis en place depuis 6 ans un bilan chaque collaborateur en France. Ce document détaille la rémunération perçue l’année précédente, c’est-à-dire le salaire, mais également la rémunération variable individuelle et collective, l’épargne salariale, l’épargne retraite, la protection sociale ou encore l’actionnariat salarié ainsi que les avantages spécifiques proposés Depuis 2014, un nouveau programme pour fournir un devenus dépendants a été mis en place et a fait l’objet syndicales. Cet accord est articulé en trois volets : – souscription d’un contrat d’assurance afin de fournir une rente aux salariés s’ils deviennent eux-mêmes dépendants. Les conjoints et les anciens salariés de 2.A. Organisation du temps de travail – mise à disposition d’une plateforme téléphonique d’assistance (informations sur les dispositifs d’aide, aide au placement, assistance juridique, etc.) ; – mise en place d’une aide financière d’urgence (pour aider les parents ou le conjoint). Š Les États-Unis ont mis en place : applicable à tous les salariés qui permet aux managers de reconnaître la performance de leurs reconnaissance non monétaire (système de points) pouvant être converti en achats d’objets, de – le programme “Action pour la santé” a été amélioré et fait maintenant partie intégrante d’une stratégie plus complète rebaptisée “Prospérer, mon bien-être – la plateforme “Votre Rémunération Globale”, qui permet aux employés d’avoir une vue complète de rémunération variable à court et à long terme ainsi que leur couverture médicale. Cet outil leur permet également d’évaluer la contribution de Sanofi à leur Š Le Brésil a mis en place le programme « Progredir», consistant à examiner les chemins de carrière de la force de vente et aligner leur grille de salaire sur les pratiques de marché. Le pays a également revu la structure des grades de salaires pour l’aligner aux pratiques de marché, ainsi que le catalogue des postes 89,2 % 92,2 % 92,7 % 99,9 % 100 % 79,0 % 79,4 % 95,7 % 96,3 % 0 % 21,0 % 20,6 % Sanofi ‰Document de référence 2016 | 351 augmentation de 0,4 points par rapport à 2015. Le ratio intérim versus contrats permanents est de 5,6 % et est 4,4 % des salariés en contrats permanents de Sanofi travaillent à temps partiel : ce taux est en augmentation par rapport à 2015 (3,8 %). Les salariés à temps partiel sont majoritairement des femmes (83,0 %) en légère diminution par rapport à 2015 (84,4 %). Dans les pays où l’entreprise est présente, la durée moyenne du travail hebdomadaire est généralement fixée En France, le travail est organisé dans le cadre de durées légales ou conventionnelles. En 2016, la durée annuelle Concilier l’amélioration des conditions de travail et la nécessaire adaptation de l’entreprise à son environnement est un impératif majeur affirmé dans la charte sociale de Sanofi. La charte stipule également que la santé et la sécurité de tous constituent une exigence pour l’entreprise et ses salariés et que tous les moyens nécessaires doivent être mis en œuvre pour les garantir. Le suivi de satisfaction de nos salariés au travail. Cet indicateur est suivi et piloté au niveau local en ligne avec les réglementations applicables, qui sont différentes selon les pays et ne peut donc pas être reporté de manière consolidée au niveau global. De ce fait, il a été l’absentéisme pour les cinq pays (l’Allemagne, le Brésil, la Chine, les États-Unis et la France). Dans tous les pays où elle est implantée, Sanofi s’attache à combiner performance économique et performance La responsabilité sociale de Sanofi, en ce qui concerne le l’entreprise qui précise les droits et les devoirs de chaque salarié. Cette charte aborde les thèmes majeurs sur collaborateurs : égalité des chances et non-discrimination, droit à la santé et à la sécurité, respect de la vie privée, droit à l’information, formation professionnelle ainsi qu’à la protection sociale des salariés et de leur famille, liberté d’association et droit à la négociation collective, respect des principes du Pacte Mondial et des conventions de Les relations sociales au sein de l’entreprise sont fondées sur le respect et le dialogue. Dans cet esprit, les partenaires sociaux et la Direction de l’entreprise se conclure des accords et assurer le suivi de leur mise en œuvre. Par ailleurs, depuis 2015, Sanofi a mis en place une politique monde sur la liberté d’association (voir section « 4.1.6 Promotion et respect des conventions de Cinq pays (Allemagne, Brésil, Chine, États-Unis et France) qui représentaient 59,1 % des effectifs au 31 décembre 2016 constituent à cet égard un échantillon représentatif. Dans ces différents pays, le dialogue social n’est pas structuré de la même façon, les spécificités locales requérant une approche diversifiée. Qu’il s’agisse d’information, de consultation ou de négociation, dialogue social peut se dérouler au niveau national, interprofessionnel, sectoriel ou les deux à la fois. Ses modalités peuvent être informelles ou institutionnalisées, ou une combinaison de ces deux approches. Dans tous les cas, Sanofi encourage les salariés à partager leurs opinions, à favoriser la création d’un environnement de travail intéressant et à participer aux décisions visant à améliorer les méthodes de travail. Cette pratique répond au principe de la charte sociale selon lequel l’amélioration des conditions de travail et la nécessaire adaptation de l’entreprise à son environnement vont de pair. 3.A. Le dialogue social en Europe Le Comité d’Entreprise Européen (CEE) de Sanofi, constitué de 40 titulaires et de 40 suppléants, représente les salariés actifs des pays de l’Union européenne. En 2016, cette instance s’est réunie en mars, juillet et en stratégiques de l’entreprise, ses résultats financiers et les perspectives de développement des différentes activités. Des communications lui ont régulièrement été faites sur des sujets importants tels que l’emploi en Europe et les Par ailleurs, des réunions intermédiaires avec le bureau Dans chacun des pays européens concernés, des personnel ont également été menées tout au long de l’année 2016 pour exposer les changements envisagés. Le dialogue social en France : le Comité de Groupe France, composé de 25 titulaires et 25 suppléants ainsi que de représentants syndicaux, s’est réuni en février, avril, juin et décembre 2016. Au cours de ces réunions, le Comité a été informé de la stratégie, l’activité, la situation financière, l’évolution de l’emploi de Sanofi en France et des projets de réorganisation au sein de l’entreprise. Bilan des accords collectifs en France En 2016, deux accords (dont un accord handicap) ont été signés. Dix-huit avenants (concernant entre autres la dépendance et l’accompagnement des salariés aidants, l’intéressement, la participation et l’abondement du Plan 352 | Document de référence 2016 ‰Sanofi d’épargne Groupe) ont été conclus avec les Organisations syndicales représentatives en France. En 2016, 100 % des salariés étaient couverts par des conventions Dans le cadre du plan d’actions concernant le contrat de génération établi en octobre 2013, Sanofi a pris l’engagement d’effectuer, sur une durée de trois ans, un recrutement minimum de 500 contrats à durée indéterminée (CDI) dont 40 % de jeunes (30 ans et moins, alternance) et 10 % de seniors (50 ans et plus). Il est également prévu de recruter 20 chercheurs postdoctoraux, en contrat à durée déterminée (CDD), au sein des équipes Après presque trois ans de mise en œuvre, 2 541 personnes ont été embauchées en CDI au sein de Sanofi en France, dont 45 % âgées de moins de 30 ans et 5 % âgées de 50 ans et plus. De plus, 30 chercheurs postdoctoraux ont été accueillis en CDD en trois ans depuis janvier 2014 jusqu’à fin septembre 2016. Le dialogue social en Allemagne : les salariés sont représentés par l’intermédiaire du Comité d’Entreprise ou du Comité des représentants du personnel dont les délégués, qui sont élus par les salariés pour une durée de quatre ans, représentent le partenariat social dans le secteur de la chimie en Allemagne. En 2016, plusieurs grands projets de restructuration ont été négociés avec succès et de façon constructive avec les Comités d’Entreprise au niveau local et central. Ces projets sont – par exemple – Forward, « BISHOP » et sur la réduction des effectifs dans les forces de vente. Dans le cadre du projet Forward, une convention collective interne pourrait être signée pour établir des lignes directrices pour travailler dans les Entités globales. Par ailleurs, la mise en œuvre de nouveaux systèmes comme eBuy, OneLMS et Workday ont été traités avec le Comité d’Entreprise Central. En consultation avec le Comité d’Entreprise de Berlin, un projet pilote a été entamé sur la possibilité de travailler à temps partiel pour les forces de vente. En 2015, 61 % des salariés étaient couverts par des conventions collectives et 21 conventions collectives 3.B. Le dialogue social dans d’autres pays les salariés sont représentés par des syndicats au niveau de la branche industrielle. Les laboratoires pharmaceutiques pour une durée de quatre ou cinq ans, bénéficient d’une garantie d’emploi et l’entreprise ne peut pas les licencier au cours de leur enregistrées auprès du Ministère du Travail, qui ont vocation à conduire la négociation collective sur des sujets tels que les salaires ou les avantages sociaux. Par ailleurs, le droit du travail impose aux entreprises la représentants des salariés, élus pour un mandat de deux ans, pour échanger et négocier sur des sujets spécifiques tels les accords de partage des bénéfices ou la prévention des accidents de travail. En 2016, 100 % des salariés étaient couverts par des conventions collectives et 16 conventions collectives internes ont été signées. En Chine : conformément au principe de d’association, Sanofi Chine a soutenu l’organisation de la représentation des salariés dans ses sites industriels. Des activités sont régulièrement créées et organisées par des volontaires au sein du personnel, avec le soutien de la Direction tant au siège que dans les bureaux régionaux. Les médias sociaux sont également utilisés pour motiver la nouvelle génération. En 2016, 21 % des salariés étaient couverts par des conventions collectives et quatre conventions collectives internes ont été signées. Aux États-Unis : à défaut de représentants élus des salariés, divers comités offrent aux collaborateurs la possibilité d’exprimer leurs opinions auprès de la Direction et de participer aux processus de décision. Par ailleurs, tous les employés peuvent adhérer et faire partie des thématiques et initiatives pour engager, développer et retenir les salariés (voir section « 5.D. Autres initiatives en faveur de la diversité et de l’égalité des chances »). 4.A. Stratégie de formation et de développement La formation, le développement personnel et professionnel collaborateurs et faire grandir les talents internes : ils jouent un rôle essentiel dans la stratégie de ressources Ces dernières années, les équipes ressources humaines d’homogénéiser à l’échelle mondiale les processus et pratiques de l’ensemble des filiales et des activités. Le déploiement récent de la solution logicielle Workday a processus de revue de la performance et de revue des talents dans une perspective de diffusion d’une culture Afin de promouvoir la culture de l’apprentissage et du développement, Sanofi a aussi défini des principes qui reconnaissent le rôle central des managers dans le développement de leurs équipes, notamment par le biais des plans de succession et de mobilité interne. Ceci se concrétise par des échanges réguliers sur la performance, sur les opportunités de développement personnel, sur les options de carrière et les plans de succession. L’objectif est de concilier un accompagnement managérial permettant l’évaluation de l’acquisition des compétences et une approche pédagogique, basée sur la formation. En 2016, Sanofi a aussi défini les bases d’une approche globale relative au développement professionnel et au développement du management et du leadership, ainsi Sanofi ‰Document de référence 2016 | 353 que le développement de formations transverses, dans le but d’optimiser les initiatives et d’améliorer l’efficacité L’objectif principal de cette approche globale est d’assurer compétences et qualités essentielles au succès de Sanofi. En parallèle, grâce au développement de l’offre de formations transverses, Sanofi accélère le développement de sa culture dans les domaines qui impactent le plus son professionnels de formation constitué des divisions de Sanofi, impliquées dans les biotechnologies (Specialty Care Operation Learning & Development, Sanofi Learning & Development). Dans une entreprise de haute technologie confrontée à la nécessité de rester à la pointe de l’innovation, ce réseau a pour impératif d’accompagner les collaborateurs dans l’évolution de plus en plus rapide de leurs métiers en transformation ou émergents. Ainsi, ce réseau contribue: Š au maintien du haut niveau de qualification du 4.B.a. Les principales évolutions de l’offre de formation Le développement, l’acquisition et la consolidation des compétences professionnelles sont essentielles pour le succès de toute entreprise dans le secteur de la santé. Ainsi, l’offre de formation continue de s’étoffer. Les dernières années ont vu notamment le développement d’académies internes et de programmes de management et leadershipau sein des différentes unités et géographies de l’entreprise. En 2014, le Comité exécutif Compliance a missionné une équipe interne afin de doter Sanofi d’une solution globale et unique de gestion de la formation. Cette solution doit être accessible à l’ensemble des collaborateurs et offrir toutes les garanties de conformité règlementaire vis-à-vis des bonnes pratiques de formation. A terme, cette solution devra remplacer les multiples systèmes de gestion de la formation actuellement en usage au sein de l’entreprise. Sanofi a fait le choix d’implémenter une solution de type bénéficier des technologies les plus récentes. Après études, le choix définitif de la solution s’est porté sur la plateforme Cornerstone SaaS. A ce jour, les ateliers nécessaires à la définition de la configuration de la solution ont été réalisés et le paramétrage de celle-ci a débuté. La mise à disposition de la solution est prévue au 3e trimestre de 2017 et portera le nom de ILearn. La mise en place d’une solution gérant les activités de formation au niveau monde de manière harmonisée devrait permettre à Sanofi de renforcer le développement professionnel de ses collaborateurs, en permettant, par exemple, de proposer des programmes cohérents et homogènes par thématique, de disposer d’un reporting (e-learning, formation sociale, formation mobile, etc.). Faire évoluer l’offre de formations : les académies En 2016, l’offre de formations couvre 15 académies. En effet, suite à une réorganisation de Sanofi en 2016, les missions de certaines académies ont été allouées aux Quelques exemples des activités des académies en 2016 qui ont continué à se développer : biotechnologies, « Campus Biotech» fait désormais place à un réseau coopératif plus large et structuré de Š à développer en continu les compétences des salariés au cœur des activités de biotechnologies tout au long de la chaîne de valeur du bio-médicament ; Š à proposer des formations à toute autre fonction impactée En 2016, 1 128 salariés ont participé aux 93 sessions proposées en France représentant un total de 16 712 learning CBL») a été mise en place par la division Specialty Care Operation qui vise à évaluer, sur un les écarts de compétences métiers des collaborateurs. Cette évaluation est réalisée à partir manager, sur la base d’une description de fonction très Š Market Access: l’académie Market Access (MAx) reste concentrée sur trois piliers de développement. Ces piliers sont : construire une capacité stratégique en termes de Market Access, promouvoir une culture de finance) et centraliser les connaissances associées. En 2016, l’Académie MarketAccessa poursuivi sa mission en développant des parcours de formation sur les prix opérationnels, les cas pratiques et la qualité de vie des également de nouveaux modules de e-learning afin d’augmenter l`expertise de Sanofi face à de nouvelles Š LEAN: l’année 2016 s’articule principalement autour de ce passage de l’Académie Lean qui devient Sanofi le SMS recouvre et comment activer ses multiples solutions à bon escient est l`objet des sessions de d’ambassadeurs relaient ensuite ce message auprès de l’ensemble des Affaires Industrielles avec leur Comité de direction. L’accent est également mis sur performance ciblée. Ce sont donc quatre nouveautés 354 | Document de référence 2016 ‰Sanofi qui s’ajoutent au catalogue de formation de l’année précédente pour accompagner cette évolution. La formation implique plus de 250 collaborateurs du réorganisation de Sanofi, les missions de l’académie Launch Excellence (LEx) sont désormais assurées par les Entités globales ou Global Business Units (GBU’s) Entretenir un vivier de leaders internationaux En 2016, l’offre de formation du leadershipcontinue de se développer et de nouveaux programmes sont lancés : Tomorrow» : lancés en 2014 ces programmes permettent de renforcer et de coordonner les pratiques de direction des cadres exécutifs compte tenu de la configuration du marché d’aujourd’hui, où l’agilité et la flexibilité sont essentielles. A date, 168 cadres exécutifs ont bénéficié du programme LFT et 176 cadres Š «Evolution Center for Excellence» et «Evolution programmes contribuent à renforcer le vivier de futurs leaders et les recrutements en interne, tout en aidant les cadres exécutifs ou dirigeants de Sanofi à élargir développement professionnel. A date, 280 cadres exécutifs ont participé au programme Evolution Center forExcellenceet 802 cadres dirigeants ont participé au programmes lancés respectivement en 2011, 2014 et 2015 ciblent les cadres dirigeants. Impact aide à 4.B.b. La formation dans le monde communiquer efficacement. À date 1 054 cadres dirigeants ont bénéficié de cette formation. Influence permet de développer sa capacité à travailler et influencer au sein d’une organisation matricielle. À date 370 cadres dirigeants y ont déjà participé. Inspire a pour objectif de former les cadres dirigeants à diriger leurs équipes, à date 232 cadres Š «Management Essentials»: ce programme a été lancé en 2015 dans 30 pays à travers 6 régions. De l’ordre de 1 500 managers de premier niveau ont participé à la formation Management Essentials pour maximiser la performance de leurs équipes et gagner en efficacité au sein d’un environnement complexe. Ce programme a permis d’harmoniser à tous les niveaux l’offre de nos programmes de développement au leadership pour promouvoir une culture de formation continue et de feedback, et a par conséquent enrichi fortement le vivier des talents. En effet, une plus grande diversité de managers a été formée aux principes du leadershipet ils bénéficient tous désormais de plans de développement précis et solides pour atteindre Š « Leadership Essentials» est un nouveau programme dont le pilote a été lancé en 2016 auprès de 65 managers de second niveau (managers de managers) en Europe et en Asie. Ce programme solidifie les bases d’un futur l’engagement et le développement des compétences pour les managers de second niveau. Š « Challenge your bias» a été créé pour sensibiliser environnement de travail accueillant et inclusif. Cette année, 185 cadres exécutifs – les top leaders – ont Les données de formation sont présentées ci-dessous pour les cinq pays (Allemagne, Brésil, Chine, États-Unis et France) qui représentent 59,1 % des effectifs de l’entreprise au 31 décembre 2016 et constituent à cet égard un échantillon (a)Les données prennent encompte l’ensemble des entités deSanofi sauf lesactivitésdeSanté Animale quisontisoléescette année pour chacun des 5 (b)En ce qui concerne les activités de Santé Animale et les données de formation Merial exclusivement: au Brésil, 11917 heures de formation ont été dispensées auprès de 3854 participants. En Chine, 2133 heures de formation ont été dispensées auprès de 1246 participants. Aux E´tats-Unis 2801 heures de formation ont été dispensées auprès de 1015 participants. EnFrance, 43941 heures de formation ont été dispensées auprès de 7339 (c)Le nombre total de participants est plus élevé que le nombre total de collaborateurs. Si un collaborateur participe à 3 formations cela compte comme En Allemagne, au total 343 490 heures de formation ont e´ te´ dispense´ es en 2016 (vs 314 094 en 2015) pour former 507 051 participants (vs 477 902 en 2015). Le nombre d’heures moyen consacre´ es a` la formation en 2016 est de 0,68 par participant (vs 0,66 en 2015), ce faible chiffre s’explique par les nombreuses formations en ligne, de Au Bre´ sil, incluant Merial, 190 868 heures de formation ont e´ te´ dispense´ es en 2016 (vs 169 095 en 2015, estimations). En 2016, 62 607 participants ont e´ te´ forme´ s. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 355 Le nombre d’heures moyen consacré à la formation en 2016 est de 3,05. Ce chiffre est en baisse par rapport à 2015, lié à la hausse du pourcentage de formations en ligne qui sont de plus courte durée et qui couvrent une plus grande audience. En 2016, 54 % des heures de formation ont e´ te´ de´ livre´ es en pre´ sentiel (hors Merial) et globale en actions concrètes, adaptées aux contextes des différents pays. En 2016, un forum de trois jours a été collaborateurs représentant plus de 20 pays y ont participé. En France, le réseau est complété par 39 délégués diversité et/ou handicap, couvrant l’ensemble des sites et entités, dont Merial. En Chine, incluant Merial, 256 550 heures de formation (vs 368 254 en 2015) ont e´ te´ dispense´ es en 2016 pour nombre d’heure moyen de formation de 1,4 (vs 2,2 en 2015). Ces formations s’axent autour du de´ veloppement marketing, etc.), de compe´ tences transversales, ou autour du leadership. Seuls les programmes de leadership ont connu une hausse du nombre d’heures et de participants de par le de´ ploiement de programmes globaux comme Management Essentials. Le nombre de formations en ligne a augmente´ et la strate´ gie de formation a change´ : la plupart des formations ne sont plus obligatoires, elles sont adapte´ es aux besoins du business. En 2016, 37 % des formations ont e´ te´ suivies en ligne (hors Merial) et 63 % Aux E´ tats-Unis, incluant Merial, 578 052 heures de formation (vs 721 262 en 2015) ont e´ te´ dispense´ es pour nombre moyen d’heures consacre´ par formation par participant est de 1,4 (vs 1,7 en 2015) traduisant un recours important aux formations en ligne, de courte dure´ e. Les formations en ligne repre´ sentent 59.5 % du total d’heures de formation (hors Merial) et les formations En France, incluant Merial, 515 452 heures de formation ont e´ te´ dispense´ es en 2016 (vs 490 579 en 2015) pour nombre d’heures de formations moyen est donc de 6,1 heures en 2016, (vs 6,1 heures en 2015). Le département Diversité, rattaché au Vice-Président Exécutif des Ressources Humaines, a été créé en 2007. Pour Sanofi, la diversité des collaborateurs est un levier qui permet de développer des solutions innovantes et ainsi mieux répondre aux besoins des patients. engagements de l’entreprise en termes de prévention des discriminations, d’égalité des chances et de promotion de la diversité ainsi que des engagements concernant le suivi annuel des actions menées au sein de l’entreprise. Le déploiement de la politique diversité s’appuie sur un réseau de délégués et partenaires. A l’international hors France, le réseau fonctionne avec 55 délégués diversité (73 en 2015) couvrant plus de 65 pays et toutes les entités, Merial inclus. Il permet de décliner la politique La communication interne et la sensibilisation sur les enjeux de cette politique se sont poursuivies auprès de l’ensemble des salariés, au cours d’initiatives mondiales comme la journée internationale de la femme ou la En 2016, un programme d’ateliers dédié aux biais et programme sera plus largement déployé en 2017 à travers Un intranet dédié à la diversité, ainsi que le site internet de l’entreprise (rubrique « notre responsabilité ») permettent d’illustrer, au-delà des engagements, des exemples de bonnes pratiques provenant des pays et des différentes entités de l’entreprise ; celles-ci couvrent un large panel de sujets, valorisant ainsi une dynamique d’actions collaborative, dédiée à la diversité, a également été ouverte en 2016 à l’ensemble des salariés de Sanofi. 5.B. Égalité professionnelle femmes / hommes La promotion de la mixité femmes / hommes est au cœur de la stratégie de Sanofi. Accroître les talents féminins fait partie des objectifs inclus dans la rémunération variable individuelle des membres du Comité exécutif. En 2016, l’entreprise a poursuivi son engagement pour la promotion 31 décembre 2016, 45,8 % des effectifs de l’entreprise incluant Merial (45,5 % en 2015) et 41,4 % des managers (dont le rôle consiste à diriger des subordonnés directs) étaient des femmes (40,3 % en 2015) (voir section « 4.1.1. À fin septembre 2016, les femmes représentaient 26 % des 434 cadres supérieurs au sein de l’entreprise, incluant Depuis 2014, le Global Gender Balance network se déploie à travers des relais dans l’ensemble des régions et des fonctions du monde et contribue à mettre en œuvre des initiatives locales en faveur de l’égalité professionnelle et de la mixité. Le réseau est piloté par sept membres, dont trois membres du Comité exécutif. Nombre d’initiatives ont été prises en 2016, dans différents pays et activités, pour faire avancer la cause de la mixité Š Le soutien de l’entreprise à des organisations agissant consécutive, Sanofi a sponsorisé le Women’s Forum à Deauville et a accompagné une délégation composée 356 | Document de référence 2016 ‰Sanofi de 30 personnes, femmes et hommes. Depuis 2010, plus de 180 collaborateurs ont été ainsi sensibilisés et ont pu devenir les ambassadeurs de cette démarche au sein de l’entreprise. En 2016, Sanofi a également sponsorisé et participé au Women’sForumàDubaï, au – La journée internationale de la femme a été célébrée dans plus de 35 pays autour d’initiatives multiples : conférences et débats, rencontres de salariées avec le management, illustrations de parcours de femmes au sein de l’entreprise, valorisation des réseaux de d’informations sur des médias divers. A l’occasion de cette journée, 10 collaboratrices et 5 initiatives internationales ont été récompensées dans le cadre d’une remise de prix interne – Gender Balance – Pour la première fois, 9 fondations d’entreprises dont Sanofi Espoir se sont réunies, autour de la situation des femmes dans le monde, pour la création et la diffusion, à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, d’un grand événement audiovisuel intitulé « Elles ont toutes une histoire ». – Des conférences et débats sur le thème de la mixité ; par exemple, une conférence à Paris in Healthcare» avec un membre du Comité exécutif et un membre du Conseil d’administration, un atelier au Japon avec un – En Allemagne, la troisième édition d’une journée consacrée à la parité, intégrée à une semaine entière et consacrée aux enjeux de la diversité. – A Paris, avec le soutien de membres du Comité exécutif, le lancement d’une seconde vague de impliquant au total 254 personnes, ainsi que la 5.C. Emploi et insertion des personnes en personnes en situation de handicap et privilégie notamment les objectifs suivants, dans le respect des cultures et des règlementations locales : Š un suivi prioritaire des salariés handicapés en vue de Š en fonction de l’activité, la poursuite de l’insertion de salariés handicapés quelle que soit la nature du Š le renforcement de l’information et de la communication Š la poursuite des relations avec le secteur protégé et Š une démarche continue en matière d’accessibilité au 5.C.a. Emploi des personnes en situation de handicap L’identification des employés en situation de handicap est toujours en accord avec les définitions du handicap dans les réglementations locales lorsque celles-ci existent. Au total, Sanofi emploie 2198 personnes en situation de handicap déclarées dans 44 pays (contre 2 252 en 2015) Š 466 salariés dans le monde hors Europe (525 en 2015), avec pour principaux pays les États-Unis (278 salariés en situation de handicap) le Brésil (100), le Japon Š 572 salariés en Europe (hors France) dans les pays de plus de 30 employés (545 en 2015), avec pour principaux pays l’Allemagne (423), l’Italie (78) et la Š 1 160 salariés en France, 1 182 en 2015. Dans le cadre de son intégration à Boehringer Ingelheim au 1er Janvier 2017, Merial intègre en parallèle l’accord de handicapés Merial ne sont pas comptabilisés dans la Déclaration d’emploi de travailleurs handicapés (DOETH) 5.C.b. Initiatives mises en place en 2016 Š organisation d’événements dans 22 sites dans le cadre Handicapées (SEPH) en novembre 2016 (30 sites en 2015, et 22 en 2014) ; troisième accord de groupe (2013-2016) sur le maintien dans l’emploi et l’insertion des salariés handicapés. Durant cette année, Sanofi réaffirme son engagement sur le sujet du handicap en démarrant le processus de renouvellement de l’accord. Ce 4ème accord (2017- 2020) a été signé en interne avec les organisations syndicales le 7 décembre 2016. Il s’articule autour de 5 axes : le maintien dans l’emploi, le recrutement, la la collaboration avec le secteur protégé et adapté et l’accessibilité (poste de travail et information). L’accord sera présenté à la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) pour agrément. Š à l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, un kit a été fourni aux pays pour préparer collaborateurs en situation de handicap diffusé dans le cadre du programme de vidéos Good Morning Sanofi consacré à la diversité, le « mémo handicap » adapté à l’international et une feuille de recommandations pour organiser des événements de sensibilisation ; Sanofi ‰Document de référence 2016 | 357 Š Sanofi poursuit également son engagement sur la « Enfants de Sanofi ». En 2016, 71 aides ont été apportées à des enfants handicapés de salariés dans 21 pays. Ces aides ont porté sur la santé, l’éducation spécialisée, les institutions de soins, ainsi que les aides 5.D. Autres initiatives en faveur de la diversité et Des projets sont initiés dans différents domaines pour discriminations et favoriser une culture inclusive à l’égard de l’ensemble des salariés. À noter par exemple : Š la poursuite du programme de vidéos, « Good Morning Sanofi» réalisé par et pour les salariés, avec pour objectif d’illustrer la diversité des collaborateurs dans le monde comme par exemple, la diversité culturelle, l’équilibre des temps de vie, l’égalité professionnelle femmes/hommes, les minorités. Plus de 20 vidéos sont ainsi accessibles sur les sites intranet de Sanofi ainsi que sur le site internet de Sanofi et U-tube. Cette série a reçu 5 récompenses externes ; Š la politique diversité spécifique à l’égard des Lesbian, déconstruire les stéréotypes sur les minorités sexuelles a été poursuivie. Une action de formation a été menée à Paris. De nombreuses actions, en lien avec la société civile, ont été menées aux États-Unis. Sanofi a reçu la note de 100/100 à l’index « 2017 Corporate Equality Š l’insertion des jeunes quelle que soit leur origine dans le monde du travail est un enjeu d’avenir important. L’entreprise développe des partenariats visant cette alternance, contrats de VIE (Volontariat International en Entreprise) sont autant de moyens d’ouvrir le monde du travail aux jeunes et de familiariser ceux-ci avec les logiques de l’entreprise (voir la section « 4.1.3.A. Le dialogue social en France ») ; Š en France, 79 salariés se sont investis dans des parrainages axés sur l’égalité des chances, avec « Nos Quartiers ont des Talents » pour faciliter l’insertion dans le monde du travail, « L’institut Télémaque » en vue d’accompagner et de soutenir des jeunes élèves talentueux et motivés issus de milieux défavorisés, et « Job dans la Ville » pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes en difficulté ; Š aux États-Unis, neuf groupes de salariés volontaires leur travail sur différentes thématiques ; par exemple : la génération Y, le cancer, le diabète, l’orientation sexuelle ou l’aide aux aidants. Des initiatives similaires, portées par les salariés, ont vu le jour dans d’autres pays comme la Russie, la République Tchèque, l’Italie 4.1.6. Promotion et respect des conventions La charte sociale et le code d’éthique(1) de Sanofi (voir la 2.B. Environnement de contrôle ») précisent les droits fondamentaux des salariés dans le cadre des principes du Pacte Mondial et en conformité avec les conventions de reconnaissance du droit à la négociation ; Š d’élimination de toute forme de travail forcé ; Š d’abolition effective du travail des enfants ; Š d’élimination de la discrimination en matière d’emploi. Outre la charte sociale et le code d’éthique, Sanofi a défini un code de conduite des fournisseurs faisant également référence aux conventions de l’OIT suivantes : Š convention OIT n°138 et n°182 sur le travail des enfants ; Š convention OIT n°29 et n°105 sur le travail forcé ; Š convention OIT n°14 et n°106 sur Š convention OIT n°95, n°131 et n°135 sur les salaires et Š convention OIT n°87 et n°98 sur la liberté syndicale, la protection du droit syndical et le droit d’organisation et de Š convention OIT n°100 et n°111 sur l’égalité des chances. Depuis 2015, trois nouvelles politiques internes relatives à la liberté d’association, à l’interdiction du travail forcé et à l’interdiction du travail des enfants ont été validées et déployées. Elles visent à établir, au niveau opérationnel, des processus d’identification et de maîtrise des risques de violations de ces droits. Elles demandent la mise en place de processus de diligence raisonnable et de mécanismes de réclamation pour les potentielles victimes. Pour ces politiques qui couvrent aussi les conditions de travail dans la chaîne de sous-traitance de Sanofi et chez ses fournisseurs, des contrôles internes ont été mis en place avec cinq points dédiés couvrant : le respect de la liberté d’association et la reconnaissance du droit à la négociation ; l’élimination de toute forme de travail forcé ; l’abolition du travail des enfants ; la promotion de la diversité et le bien-être au travail. Par ailleurs, le code d’éthique invite tous les collaborateurs de Sanofi à exprimer, auprès de hiérarchique ou du département Ethics & Business Integrity, leurs doutes concernant de possibles pratiques illicites ou des pratiques qu’ils jugent en contradiction avec En complément, une démarche d’évaluation ciblée des fournisseurs a été mise en place depuis 2007 (voir la section « 4.3.3. Sous-traitance et fournisseurs »). 358 | Document de référence 2016 ‰Sanofi La méthodologie de reporting des données de santé, sécurité et environnement est précisée dans la section 4.2.1. Politique générale en matière de santé, La politique de santé, sécurité et environnement est définie par la Direction HSE de l’entreprise (acronyme signifiant Health, Safety and Environment). La Direction HSE s’assure de l’application de cette politique dans l’ensemble des entités et établissements de Sanofi dans le 1.A. Présentation de la politique HSE Les activités de fabrication et de recherche de Sanofi sont soumises à des lois et règlements en matière de santé, de sécurité et d’environnement de plus en plus rigoureux. Ces lois et règlements sont complexes et évoluent rapidement. La politique santé, sécurité et environnement, mise en œuvre au plan mondial par l’entreprise, vise au maintien de la santé et du bien-être de ses collaborateurs et prestataires travaillant sur ses sites, ainsi qu’au respect En 2016, Sanofi a continué de promouvoir cette politique auprès du personnel travaillant sur ses sites ainsi que de ses façonniers. L’entreprise considère que cette politique fait partie intégrante de son engagement en matière de responsabilité sociale d’entreprise. Pour l’application de cette politique, 78 règles ont été définies dans les domaines clés : le management HSE (21 règles), les bonnes pratiques en matière de sécurité au travail (13 règles), la sécurité des procédés (10 règles), l’hygiène au travail (12 règles), la santé au travail (8 règles) et la protection de l’environnement (14 règles). La plupart de l’objet de standards et de guides méthodologiques permettant leur déploiement et leur mise en œuvre dans l’ensemble des établissements et entités à La Direction HSE s’assure du respect des règles définies réguliers dans les entités de Sanofi et chez les façonniers. Les informations relatives au processus d’évaluation sont détaillées à la section « 1.C. Évaluations et certifications » ci-après. De plus, l’intégralité des missions de la Direction HSE (définition, déploiement et vérification de l’application de la politique HSE) peut être auditée par la Direction Š responsables HSE régions : environ 30 collaborateurs dans 6 régions pour le support opérationnel des sites 1.B. Organisation de la fonction HSE dans l’entreprise conformément au projet Forward, la Direction HSE Globale a été réorganisée selon 3 piliers : Š experts HSE : environ 40 experts dans les domaines de l’environnement, l’hygiène au travail, la toxicologie industrielle, la sécurité au travail, la sécurité incendie, les risques industriels et la médecine du travail. Ils interviennent dans l’ensemble des établissements de l’entreprise. Ils sont en charge de préparer la politique les objectifs généraux HSE, d’animer et de coordonner leur réalisation, de maintenir et développer les expertises et de rendre compte des performances Š HSE Business Partners: environ 10 collaborateurs développent la stratégie HSE de chaque entité de l’entreprise avec les Experts et les responsables HSE régions, y compris la consolidation et la communication des résultats, de la performance et des évaluations de L’organisation HSE Globale est relayée par : Š un service HSE dans chacun des établissements 140 établissements(1) (hors sièges sociaux et centres administratifs) et environ 600 collaborateurs qui animent et concrétisent les programmes HSE dans les Š des services de santé au travail, internes ou externes, assurant un suivi médical adapté aux En outre, les cinq établissements européens classés Seveso disposent de moyens d’intervention spécialisés, mis en œuvre par des équipiers postés et par du personnel formé à la seconde intervention. Enfin, chaque établissement établit et maintient son plan d’urgence en fonction des risques à prévenir et des internes ou externes qu’il mobiliserait ou L’expertise HSE s’appuie sur des comités d’experts Š le comité ECOVAL évalue l’impact sur l’environnement des principes actifs pharmaceutiques inclus dans les médicaments mis sur le marché par l’entreprise. Il a développé une méthodologie d’évaluation du risque Sanofi ‰Document de référence 2016 | 359 et pilote des programmes d’acquisition des données nécessaires à cette évaluation. Des évaluations sont ainsi menées pour les produits mis sur le marché réglementaires. Sanofi va au-delà de la réglementation actuelle en effectuant des tests complémentaires de toxicité environnementale sur les produits mis sur le additionnelles lorsque les données disponibles sont insuffisantes. Ces tests ont ainsi permis de compléter ou d’actualiser l’évaluation des produits et de statuer sur les risques environnementaux liés à leur utilisation par les patients. Outre ces évaluations, la Direction HSE travaille sur des projets plus innovants en matière de suivi des impacts environnementaux en testant les nouvelles technologies mises sur le marché ou encore en développant des partenariats scientifiques avec des Š le comité TRIBIO a pour mission de classer l’ensemble des agents biologiques en fonction de leur degré de pathogénicité et de statuer sur les règles de confinement et les mesures de prévention à respecter au sein de Sanofi (voir section « 3.1.8. Facteurs de risque – 4\. Risques industriels liés à l’environnement »). Ce comité environnementaux liés aux agents biologiques. Au travers d’audits, ce comité s’assure de la maîtrise de ces risques et du respect des standards internes et internationaux. Par ailleurs ce comité participe à l’élaboration des formations nécessaires à l’expertise de l’entreprise ; Š le comité COVALIS est responsable de l’évaluation des dangers et du classement de tous les principes actifs produits dans nos établissements ou sous-traités à des tiers. De plus, les questions importantes impliquant des matières premières ou d’autres substances qui n’ont réglementaires sont aussi examinées. Ce comité Une veille réglementaire HSE est assurée pour l’ensemble des activités industrielles et scientifiques. Le respect de la réglementaires applicables localement et le respect des 78 règles HSE de l’entreprise sont évalués dans le cadre d’un programme d’audits mené par la Direction HSE. Ces Š aider les établissements et activités à définir les priorités et les plans d’actions HSE ; Š mesurer la performance de l’établissement par rapport aux règles Sanofi et à la réglementation ; Š donner à la Direction générale une vision objective et documentée de l’application de la politique et des performances HSE des établissements et filiales ; Š identifier, promouvoir et organiser les bonnes pratiques Š vérifier la mise en œuvre des éléments du système de management HSE et les programmes HSE. Ces audits HSE sont réalisés par 3 Lead Auditeurs Sanofi, qui sont certifiés par l’IRCA (International Register of Certified Auditors) et qui réalisent des audits tout au long de l’année. Ils sont accompagnés de collaborateurs de l’entreprise (94 en 2016, y compris 4 collaborateurs de Merial) qui effectuent en règle générale une mission d’audit dans l’année (4 à 5 jours d’audit HSE selon la collaborateurs, dont l’expertise HSE a été préalablement identifiée, font l’objet d’un programme spécifique de formation. Ce programme de formation est certifié par l’IRCA et débouche, pour certains auditeurs internes, sur une certification individuelle de l’IRCA (21 auditeurs certifiés en 2016, 90 auditeurs en cours de certification). En 2016, 52 établissements de l’entreprise Sanofi (y compris 3 de Merial) ont fait l’objet d’un audit complet santé, sécurité, environnement par les équipes internes. En outre, 10 missions d’audit relatives à la biosécurité, dont 2 de Merial, ont été conduites par des experts internes. De plus, 111 visites approfondies de prévention (dont 7 de Merial) et 91 visites spécifiques (dont 18 de Au-delà de la démarche interne de vérification et d’audit, les établissements de l’entreprise font régulièrement l’objet d’inspections de la part des autorités locales ou de missions de vérification réglementaires par des tierces- parties sur des thématiques spécifiques. Sanofi estime par ailleurs se conformer de manière substantielle aux lois et règlements applicables en matière de santé, de sécurité et d’environnement et avoir obtenu toutes les autorisations environnementales nécessaires au fonctionnement de ses Sanofi, par le biais de sa politique HSE et des audits internes, privilégie le respect de ses standards HSE pleinement adaptés aux activités de l’entreprise. Leur respect permet aux sites qui le souhaitent d’officialiser leur niveau d’engagement par une certification internationale (ISO 14001, ISO 50001, OHSAS 18001, etc.). 1.D. Actions de formation et d’information l’environnement et la prévention des risques santé et De manière générale, l’ensemble des salariés lors de son embauche dans l’entreprise reçoit une formation santé, sécurité et environnement adaptée à son poste, afin d’effectuer ses missions dans le respect strict des règles. Chaque collaborateur, en fonction de son activité, est ensuite amené à suivre des modules de formation 360 | Document de référence 2016 ‰Sanofi spécifiques liés à son métier (par exemple : éco-conduite pour les représentants et visiteurs médicaux, risque chimique pour les collaborateurs amenés à manipuler des Créée en 2012, l’Académie HSE de Sanofi regroupe des formations proposées et validées par la Direction HSE (formations réglementaires non incluses) et disponibles pour l’ensemble des collaborateurs. En 2016, environ 4 860 d’entre eux ont été Les programmes de formation comprennent notamment : Š la formation « culture HSE» dont l’objectif est de promouvoir la culture HSE auprès de l’ensemble des collaborateurs dans toutes les entités de Sanofi. Au total, près de 8 630 participants ont suivi ce programme depuis son lancement en 2003 ; Š le cycle « Leadership and Safety culture» dispensé au Centre Européen d’Éducation Permanente (CEDEP) et destiné aux directeurs de site et aux membres des comités de direction. Depuis sa récente création, 201 personnes ont été formées ; Š la formation « Atteindre une Culture d’Excellence en HSE et Qualité (ACE) » (issue de la refonte d’une formation existante depuis 2012 : « Human and Organisational management of safety» HOMS) est désormais déployée mondialement sur tous les sites Sanofi, d’abord au sein des Comités de direction, puis auprès des managers et superviseurs des sites. En Indonésie, Mexique, Singapour et Vietnam), Le déploiement de cette formation est prévu sur 3 ans. Par ailleurs, des formations expertes sont dispensées aux salariés selon la nature de leurs activités : Š en hygiène du travail, avec le renforcement des compétences sur site, en s’appuyant sur les modules 346 semaines de cours et examens ont été suivies par le personnel Sanofi (n’incluant pas le personnel Merial, qui a suivi 41 semaines de formation), sur tous les continents. Grâce à ce parcours de formation engagé s’engager dans le processus de reconnaissance d’une programmes de formation auprès du personnel des sites exposé au risque biologique (module de base, module « Bio Safety Officer» et un module destiné au personnel des laboratoires de contrôle qualité) ; Š en analyse des évènements HSE, développée pour former un réseau d’experts en analyse approfondie des évènements. Après 2 sessions pilotes en France et en Allemagne en 2016, cette formation sera déployée en 2017 pour former 1 à 3 experts (selon la taille du site) sur chaque site ; Š en sécurité routière pour les visiteurs médicaux, voir la section « 2.B.d. Sécurité routière ». Par ailleurs, depuis 2016, l’académie HSE met en ligne sur une plateforme dédiée : différents modules e-learning afin d’améliorer la maturité en matière d’évaluation des risques, des enquêtes sur les accidents et des rapports sur le périmètre des opérations commerciales. D’autres modules sont également disponibles pour former les En complément de ce dispositif, diverses actions de communication sont proposées au fil de l’année au travers l’intranet HSE, de newsletters, de campagnes ponctuelles d’information sur des thématiques particulières ou lors d’événements organisés sur les sites. 1.E. Moyens consacrés à la prévention des consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions sont intégrés aux investissements et dépenses engagés pour la mise en œuvre de la politique Les dépenses d’exploitation HSE se sont élevées à environ 224 millions d’euros en 2016. Ces dépenses consommables, l’énergie et la main d’œuvre dédiés aux installations de traitement, le coût de traitement ou de recyclage des déchets, les taxes environnementales, les études et les prestations de contrôle. L’entreprise poursuit sa démarche prospective de « plan stratégique environnement à dix ans » pour tous ses sites du métier de la chimie / biochimie. Cette démarche a permis de faire une synthèse fine et de hiérarchiser les différents enjeux environnementaux pour chaque site, tant réglementaires que liés au contexte local et de déterminer les moyens à consacrer pour la gestion des risques d’investissement définis à partir des conclusions de cette démarche sont progressivement mis en place et suivis Les indemnités à caractère environnemental versées en 1.F. Provisions et garanties pour risques en d’environnement peuvent contraindre Sanofi à éliminer ou atténuer les effets liés au rejet de substances chimiques de ses divers sites. Il peut s’agir de sites que l’entreprise détient ou exploite actuellement, ou de sites qu’elle a détenus ou exploités. L’entreprise pourrait ainsi avoir à Sanofi ‰Document de référence 2016 | 361 assumer les coûts nécessaires à l’enlèvement ou au traitement des substances dangereuses présentes sur, sous ou dans les sites concernés, ou sur des sites où des déchets provenant de son activité ont été entreposés et ce, même s’il ignorait la présence de ces substances et dans certains cas si ses activités n’étaient pas à l’origine de la contamination, ou si lors de l’exploitation du site le rejet de ces substances était autorisé. Comme pour un certain nombre de sociétés impliquées agrochimique, des pollutions du sol et de la nappe phréatique ont eu lieu par le passé sur certains sites de l’entreprise et d’autres pourraient survenir ou être découvertes. Pour la plupart, les sites concernés sont situés aux États-Unis, en Allemagne, en France, en Royaume-Uni. Dans le cadre de missions d’investigations environnementales effectuées ces dernières années, des évaluations détaillées des risques de pollution des sols et des nappes phréatiques ont été menées dans des établissements ou anciens établissements de l’entreprise. En collaboration avec les autorités nationales et locales, nécessaires de remise en état et met en œuvre les travaux de réhabilitation appropriés. Parmi ces chantiers, des travaux s’étendant sur plusieurs années sont en cours ou prévus aux États-Unis (Mount-Pleasant, East Palo Alto et Portland), à Porto Rico (Merial Barceloneta), en Allemagne (Francfort), en Italie (Brindisi), en Grande- République Tchèque (Prague) et en France (Beaucaire, Valernes, Limay, Romainville, Neuville, Vitry) et Merial Toulouse ainsi que sur plusieurs sites cédés à des tiers pour lesquels l’entreprise a accordé des garanties en La responsabilité de l’entreprise pourrait également être engagée dans le cadre d’investigations et de travaux de réhabilitation concernant plusieurs autres sites. Sanofi a constitué des provisions pour les sites identifiés et pour couvrir les garanties contractuelles en matière de risque Spécifiquement en France, Sanofi a mis en place les l’entreprise relative à certaines activités cédées est décrite dans la note D.22.e aux états financiers consolidés. En 2016, Sanofi a dépensé 81 millions d’euros (dont 0,3 million d’euros liés à l’activité Santé Animale, destinée à être échangée) pour la remise en état de terrains affectés par des pollutions historiques du sol ou des eaux environnementale encadrant les travaux de remise en état, les provisions constituées par l’entreprise au titre de ses obligations pourraient nécessiter d’être réévaluées en raison de la multiplicité des facteurs entrant en jeu. Ces facteurs comprennent la complexité des sites exploités ou envisagées, le calendrier prévu pour les remises en état et l’issue des discussions avec les autorités réglementaires nationales, voire avec d’autres parties potentiellement le cas de sites en exploitation conjointe. Compte tenu du long passé industriel de certains des sites de Sanofi et des obligations de remise en état dont Aventis avait hérité en raison de ses activités antérieures dans la chimie et l’agrochimie, il est impossible de prévoir précisément l’impact que ces lois et règlements auront à l’avenir (voir section « 3.1.8. Facteurs de risque – 4.Risques industriels liés à l’environnement »). L’entreprise a constitué, au mieux de ses connaissances et prévisions actuelles, des provisions pour les cas actuellement connus et pour couvrir les garanties de aux établissements cédés. Conformément aux standards internes de l’entreprise, les passifs environnementaux font l’objet d’une revue la plus exhaustive possible une fois par an. Les éléments recueillis à l’occasion de cette revue ont amené l’entreprise à réévaluer les provisions pour les porter à hauteur de 737 millions d’euros au 31 décembre 2016 (dont 5 millions d’euros liés à l’activité Santé Animale destinée à être échangée), contre 720 millions d’euros en 2015\. La note D.22. aux états financiers consolidés décrit les conditions de cession, obligations environnementales 4.2.2. Informations en matière de santé et Les nombreuses actions engagées depuis 2012 ont été poursuivies afin de garantir un bon niveau de contrôle des conditions de santé et sécurité au travail. 2.A. Programmes en matière de santé 2.A.a. Evaluation des impacts sur la santé De la mise au point des molécules jusqu’à la mise sur le marché des médicaments, les chercheurs de Sanofi évaluent en permanence l’impact des produits sur la santé humaine, et notamment celle de ses collaborateurs. Cette expertise est mise en pratique au sein des comités d’évaluation des risques chimiques et des risques prévention et de protection adéquates des collaborateurs. développe des méthodes d’analyse spécifiques aux produits pharmaceutiques afin de pouvoir surveiller disposition de tous les établissements de l’entreprise. Depuis 2014, ce laboratoire est accrédité NF EN ISO/CEI 17 025 par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC) pour les analyses quantitatives des prélèvements aériens affectées à la mise en place de la réglementation 362 | Document de référence 2016 ‰Sanofi l’autorisation et les restrictions des substances chimiques (REACH). Dans le cadre de la réglementation européenne produits et substances chimiques, l’entreprise a déclaré Chaque établissement définit et met en œuvre des programmes et des pratiques d’hygiène au travail en fonction des règles HSE définies par l’entreprise. Il s’agit principalement de mesures de confinement et de biologiques. Le personnel est suivi dans le cadre de programmes de surveillance médicale basés sur les résultats de l’évaluation des risques professionnels liés à Ainsi, la préservation de la santé au travail passe par une approche pluridisciplinaire et ne repose pas uniquement sur les services de santé au travail. 2.A.c. Les Services de Santé au travail Chaque établissement dispose des ressources médicales internes et/ou externes appropriées, conformes aux réglementations locales. Elles élaborent des programmes de prévention et d’identification des effets sur la santé des L’accord relatif à la création d’un service de santé au travail au sein de Sanofi en France a été signé en novembre 2014 et est mis en œuvre depuis l’obtention de En effet, saisissant les opportunités offertes par la réforme de la médecine du travail (en particulier, loi du 20 juillet 2011 et décrets du 30 janvier 2012) et compte tenu des projets de regroupement de salariés de différentes entités juridiques de l’entreprise au sein de nouveaux sites (projet Campus Sanofi Val de Bièvre et Campus Sanofi Lyon), Sanofi a souhaité mettre en place une nouvelle forme d’organisation de la médecine du travail. L’objectif est de créer une organisation durable, qui anticipe et soit adaptée aux nouvelles répartitions des salariés. Cela permet également d’optimiser l’organisation du temps médical. L’ambition affichée est d’homogénéiser le suivi médical des salariés au sein de l’entreprise, en développant la coordination médicale, dans le respect de l’indépendance des médecins du travail. Il s’agit également de favoriser l’élaboration de plans de formation des équipes médicales et notamment de fédérer l’ensemble des acteurs œuvrant pour la santé et la qualité de vie au travail. L’objectif permanent est de préserver la santé physique et mentale des salariés conformément aux principes et valeurs fondamentales de l’accord du 21 décembre 2009 relatif à la santé au travail dans l’entreprise Sanofi en France. En lien direct avec cet objectif, un premier avenant à cet accord a été signé en avril 2016 afin d’y intégrer le centre Un réseau international de santé au travail A l’international, l’animation d’un réseau de 8 médecins de santé au travail (Key Medical Doctors – KMD) basés dans les différentes régions du monde où Sanofi est présente, permet de développer et d’harmoniser les actions de prévention des risques professionnels et de surveillance médicale au sein de l’entreprise dans le respect des Les maladies professionnelles et leurs causes sont regroupées par catégories selon le classement du CEFIC être déclarées chez une même personne. Dans un but de prévention, une consolidation du nombre de maladies professionnelles est réalisée chaque année à chaque année la remontée d’information en s’appuyant sur les réglementations locales parfois très différentes Au 31 décembre 2016, au niveau mondial, le nombre de maladies professionnelles déclarées est de 30 pour l’année 2016 (hors Merial), essentiellement en France (28) et en Amérique du Nord (2) où les systèmes de déclaration et de reconnaissance sont bien établis et La reconnaissance du caractère professionnel d’une maladie en France peut demander des délais d’instruction assez longs (plus de six mois). Ainsi en France en 2016, les maladies professionnelles reconnues au 20 janvier 2017 étaient de 6 sur 28 déclarées contre 2 reconnues sur 2 déclarées en Amérique du Nord. européennes et en particulier en France, en Italie, en professionnelles reconnues dans l’entreprise en 2016 se 2.A.e. La santé et le bien-être Le programme de prévention de santé à destination des salariés de l’entreprise TakeCare&Bwel!, initié en 2012, a pour objectif de promouvoir la santé et de prévenir ou de focalisant sur trois piliers principaux : nutrition équilibrée, activité physique régulière, prévention des maladies non transmissibles, et ce grâce à des interventions élaborées avec l’aide d’experts internes et externes. En 2015, une évaluation de l’impact d’interventions ciblées sur les comportements des collaborateurs a été réalisée avec l’aide d’experts académiques lors du pilote lancé en Sanofi ‰Document de référence 2016 | 363 salariés (meilleurs choix alimentaires, augmentation de l’usage des escaliers, etc.). Ce pilote a permis d’identifier les interventions les plus efficaces pour pouvoir les Fin 2016, le programme est déployé dans 40 pays en Europe, en Asie-Pacifique, en Afrique, en Amérique du Sud et en Amérique du Nord. En France, le déploiement a été réalisé sur les sites Corporate, R&D et industriels. L’objectif de Sanofi est de continuer à étendre ce programme en accompagnant les sites dans la mise en place de bonnes pratiques et le suivi des modifications des comportements des salariés tout en promouvant l’utilisation d’outils d’e-santé. À ce titre, le programme a été sélectionné en 2015 par EIT Health (European Innovation and Technology) et a été financièrement soutenu en 2016 pour le développement d’outils d’e-santé reconnus pour leurs valeurs scientifiques collaborateurs. Ce programme pilote a été déployé sur 4 pays (UK, France, Espagne et Chine) et a enrôlé 1 000 salariés volontaires qui ont accepté que comportements en matière d’hygiène de vie et leur risque cardiovasculaire soient mesurés dans le temps avec des outils de e-santé. Cette étude est conduite en collaboration avec l’Université d’Oxford et les résultats Sanofi s’est engagée en 2016 en développant des interventions innovantes pour aider ses salariés à modifier leurs comportements en matière d’hygiène de vie et en particulier pour mieux accompagner l’arrêt du tabac. 2.B. Programmes de prévention des accidents 2.B.a. Prévention des accidents au travail Sanofi a mis en place une politique rigoureuse afin d’identifier et d’évaluer les risques en matière de sécurité et d’élaborer les moyens de prévention et les méthodes de contrôle de leur efficacité. Cette politique est mise en œuvre au niveau mondial pour assurer la sécurité de l’ensemble des collaborateurs et protéger leur santé. Tout projet, qu’il relève de la recherche, du développement ou de la production, fait l’objet de procédures d’évaluation intégrant les données relatives aux substances et aux procédés chimiques issus des comités COVALIS et TRIBIO, décrits au paragraphe 1.B. Les actions de prévention ont pour objectif premier de réduire le nombre et la gravité des accidents au travail et de minimiser les expositions pour le personnel Sanofi, pour les salariés en contrats temporaires et pour les prestataires. installations sont élaborées selon des standards et des guides internes qui intègrent les meilleures références de l’état de l’art industriel. Ce processus permet notamment d’évaluer la conformité aux obligations réglementaires. Une attention particulière est accordée aux changements générateurs de risques : modifications de procédés et d’installations, changements d’échelle de production et transferts entre unités industrielles ou de recherche. Les laboratoires de sécurité des procédés, intégrés dans les activités de développement chimique, mettent en œuvre des méthodes pour caractériser les substances produites (intermédiaires de synthèse et principes actifs) éventuellement rejetées en cas d’accident significatif. Dans ces laboratoires sont également déterminés les paramètres de dangerosité des réactions afin de cadrer l’extrapolation des procédés du stade de développement pilote au stade industriel. L’ensemble de ces processus permet de garantir la pertinence des évaluations de Sanofi considère répondre aux exigences de la loi et au meilleur état de l’art par les systèmes de gestion de la sécurité mis en place sur chacun des sites, les études de danger réalisées, les moyens de maîtrise du risque mis en Au niveau de l’entreprise, les sites français de production chimique situés à Aramon, Sisteron et Vertolaye (France), ainsi que les unités situées sur la plateforme industrielle chimique de Budapest (Hongrie) sont classés Seveso (selon la directive européenne du même nom qui vise les d’une liste d’activités et de substances associées à des seuils de classement). Les trois sites français précités sont soumis, en application de la loi française « prévention des risques technologiques », à un niveau d’inspection de sécurité accru dû aux matières toxiques ou inflammables entreposées et mises en œuvre dans les procédés. 2.B.b. Prévention des accidents graves ou Des crite` res de gravite´ potentielle des accidents du travail ont e´ te´ de´ finis par la Direction HSE de Sanofi en 2013, ce qui permet de mieux cibler les actions a` mettre en place graves (APG) et d’inte´ grer les facteurs humains et e´ ve´ nements. L’objectif est, a` terme, de concentrer les efforts de l’entreprise sur des actions de pre´ vention des e´ ve´ nements potentiellement graves, plutoˆ t que de se limiter a` des actions curatives post-accidentelles. Les APG sont syste´ matiquement identifie´ s, reporte´ s et font l’objet d’une analyse approfondie depuis janvier 2014. En 2016, les actions de prévention et le développement d’une méthodologie d’analyse des causes profondes des accidents graves ou potentiellement graves ont été renforcées. L’objectif est d’éviter toute récurrence de ces évènements et de développer progressivement une culture sécurité pour l’ensemble du personnel Sanofi, du personnel des entreprises extérieures et des intérimaires. 364 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Les objectifs du retour d’expérience sont : Š d’identifier les facteurs contributifs des évènements en identifiant des causes plus profondes que les causes techniques de manière à éviter leur apparition ou en Š d’éviter la récurrence d’événements par l’analyse des correctives et le partage des enseignements ; Š d’améliorer les performances dans tous les domaines par une évolution des méthodes d’exploitation, le partage des bonnes pratiques et la prise en compte de l’ensemble des composantes techniques, humaines et organisationnelles au travers de l’analyse approfondie Š d’améliorer la perception du personnel des dangers, des risques associés à leur environnement quotidien, à Š d’améliorer la prévention au niveau de l’entreprise face Š de valoriser la contribution positive des opérateurs dans la sécurité des tâches, activités et installations. La communication du retour d’expérience est assurée par une communication dédiée, contenant une analyse des évènements à potentiels en matière de sécurité et environnement, les causes immédiates et profondes ainsi L’analyse des causes profondes survenues lors d’un évènement est une étape clé de la démarche d’éradication évènements potentiellement graves (EPG). Un module de formation à l’analyse approfondie a été élaboré en 2016 En 2016, l’entreprise a poursuivi son engagement en matière de sécurité routière avec le lancement d’un plan de communication dédié. Une vidéo faisant intervenir les deux sponsors du Comité Risque Routier a été diffusée auprès des équipes des Opérations Commerciales à travers le monde. Ce plan est complété par un kit de communication traitant douze sujets clefs de la sécurité routière, allant de la vitesse aux dangers du téléphone au volant jusqu’aux risques encourus par les piétons. Ce kit Progressivement les filiales le traduisent dans d’autres langues. L’objectif est de responsabiliser le management de proximité dans le déploiement de ces douze modules. Au rythme d’un module par trimestre, les forces de ventes seront exposées aux messages de sécurité et à l’engagement qui est attendu de leur part. Des cycles de formations pratiques, renouvelés tous les trois ans, continuent de permettre aux forces de vente d’évaluation des distances de sécurité ou de conduite sur chaussée glissante sur un circuit fermé et en toute sécurité. Des formations en ligne complètent ce dispositif afin de garder présent à l’esprit les principes clefs de la La Direction HSE de Sanofi a travaillé étroitement avec ses filiales pour réaliser des analyses approfondies des accidents graves ou potentiellement graves afin Le comité sécurité routière a décerné des trophées à des visiteurs médicaux (Brésil, Philippines et États-Unis) ainsi qu’à des directeurs régionaux (Australie, Inde, Philippines et Vietnam) et des responsables HSE (Brésil, Finlande et Royaume-Uni) pour leur attitude exemplaire en matière de sécurité routière lors d’une cérémonie au Carrousel du Louvre à Paris qui s’est tenue en avril 2016. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 365 Taux de fréquence des accidents entraînant un arrêt de travail(a) Répartition du taux monde par activité : (a)Nombre d’accidents avec arrêt de travail supérieur ou égal à un jour, survenus au cours d’une période de 12 mois, rapporté à un million d’heures sont comptabiliséspourlesvisiteursmédicaux itinérants, selonlesrègles dereporting. Afind’avoirdesdonnées comparatives, lesvaleurs2015 ontété Le taux de fréquence des accidents au travail avec arrêt pour les collaborateurs de l’entreprise est de 1,7 (que ce soit avec ou sans Merial) et reste du même ordre de grandeur qu’en 2015 avec Merial (+6,3 % sans Merial), mais a diminué par rapport à 2010 (-19 % sans Merial). En France, le taux de fréquence des accidents au travail avec arrêt du personnel Sanofi est de 3,3 avec Merial (3,4 sans Merial) et a diminué par rapport à l’année précédente (-13,2 % avec Merial /-8,1 % sans Merial) et par rapport à Le taux de fréquence des accidents au travail avec arrêt des fonctions support, de Genzyme, de Merial, de l’activité vaccins et des entreprises extérieures affichent une amélioration par rapport à 2015. Les taux de fréquence de la R&D, des affaires industrielles et des opérations globales ont augmenté, mais restent néanmoins faibles. Sanofi a choisi de ne pas publier le taux de gravité calculé selon les critères définis par la réglementation française. Taux de fréquence total des accidents au travail Personnel Sanofi / Monde (hors Merial) Personnel Sanofi / Monde (avec Merial) Le calcul de ce taux étant basé uniquement sur un nombre de jours d’arrêt, il ne permet pas d’appréhender la réelle gravité des accidents sur le périmètre international. En effet, pour un même accident, le nombre de jours d’arrêt peut considérablement varier selon les pays en fonction des réglementations et systèmes compensatoires en place. En conséquence, Sanofi a choisi de publier le taux de fréquence total des accidents au travail. Cet indicateur prend en compte les accidents avec arrêt de travail et ceux sans arrêt de travail c’est à dire tous les accidents ayant un niveau de gravité significatif, en évitant ainsi, comme évoqué ci-avant, les variations dues au contexte règlementaire spécifique à chaque pays. Le taux de fréquence total des accidents de l’entreprise a diminué par rapport à l’année précédente (-17,9 % avec Merial / 366 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Les principaux objectifs de la politique environnementale de Sanofi sont : de prévenir les pollutions accidentelles pouvant survenir sur les sites de production ou de naturelles et de mettre en œuvre des techniques de fabrication visant à réduire l’impact de ses activités sur l’environnement. Afin d’optimiser et d’améliorer ses dans une stratégie d’amélioration continue pratiquée dans tous les établissements de l’entreprise par la mise en œuvre annuelle de plans de progrès en matière de santé, sécurité et environnement. Sanofi estime que cette l’implication de la Direction et des salariés dans les Dès 2010, l’entreprise a d’ailleurs pris des engagements ambitieux en matière de réduction des émissions de CO2 avec un objectif de -20 % sur ses émissions scope 1 et scope 2 et de -25 % sur ses prélèvements d’eau, entre 2010 et 2020 (à périmètre constant). l’environnement fait également partie de ses objectifs. Fin 2015, l’entreprise a atteint son objectif d’évaluer ses sites de production chimiques et biochimiques et de définir les molécules. En 2016, Sanofi a étendu l’évaluation aux sites de production pharmaceutique solide et a lancé plusieurs pilotes pour définir les outils et les moyens adéquats à la gestion spécifique des substances médicamenteuses pour Dès 2015, Sanofi a décidé de renforcer et d’étendre sa stratégie environnementale à l’ensemble de sa chaîne de valeur depuis l’achat des matières premières, la R&D, la production, le transport et la distribution, jusqu’à la fin de vie de ses médicaments et incluant la chaîne de valeur de ses fournisseurs. Le projet Planet Mobilization est né de Prélèvement d’eau de surface (lacs, rivières) (hors Merial)(b) Prélèvement d’eau de nappe souterraine (hors Merial)(c) Prélèvement d’eau de réseau (hors Merial)(d) Secrétaire Général de l’entreprise, un comité de pilotage a été créé. Il est composé des membres de la Direction de Logistique, ainsi que la R&D et la Communication. Le projet PlanetMobilizationa été communiqué à l’ensemble de l’entreprise, à travers l’organisation de 8 réunions de lancement en France, aux États-Unis, en Chine, en 2015, et au Brésil en 2016. Des ateliers de co-construction de la stratégie ont été menés avec les salariés de l’entreprise par le comité de pilotage du projet. L’objectif est de définir une feuille de route pour mieux processus de prise de décisions de notamment en prenant en compte l’économie circulaire, les conséquences sur le changement climatique de son activité et l’usage des biens et services produits. Il s’agit également de favoriser l’innovation, la réduction des coûts et de l’impact environnemental. De nombreuses initiatives menées au cours des dernières années au sein de l’entreprise répondent déjà aux enjeux de l’économie circulaire (voir notamment sections « 4.2.3. Informations environnementales – 3.A. Utilisation durable des ressources – 3.B. Changement climatique – 3.C. Pollution et gestion des déchets » du présent rapport). (fermentation en particulier) et pour des usages produits) provient essentiellement des cours d’eau et des nappes souterraines disponibles. Les actions spécifiques d’exploitation visant à bien gérer les utilisations d’eau et à réduire la consommation d’eau (sobriété et recyclage) sont L’entreprise s’est donnée comme objectif ambitieux de réduire son prélèvement d’eau de 25 %, entre 2010 et 2020. Par rapport à l’année de référence 2010, la réduction à fin 2016 est de 18,3 % (à périmètre constant). Sanofi ‰Document de référence 2016 | 367 En 2016, la consommation d’eau reste stable par rapport à 2015 (-0,24 %). Cette stabilisation s’explique par la forte baisse sur quatre sites de l’entreprise, représentant une baisse en absolue de plus d’1,5 millions de m3, en raison principalement, du passage d’un circuit ouvert à un circuit fermé pour le site de R&D à Francfort (Allemagne), du changement d’activité pour le site de Neuville (France) et de la baisse de consommation du site de Vertolaye (France), représentant 7 % de la consommation totale en eau. Cette baisse est compensée par des augmentations d’utilisations liées principalement à des accroissements de production à Elbeuf et Vitry Alfortville (France) et Brindisi 3.A.b. Approvisionnement en eau en fonction des intervient dans de nombreuses phases de production des médicaments et vaccins et Sanofi se doit de gérer cette ressource vitale de manière responsable, en particulier dans les zones où l’approvisionnement en Selon les standards HSE internes, tous les sites de l’entreprise doivent établir et suivre un plan de gestion de concernés par le risque de pénurie en eau, l’exigence interne est de définir et suivre un plan de réduction des consommations en eau, adapté au contexte local et aux caractéristiques industrielles du site. Ce plan de réduction doit établir des objectifs pertinents de réduction de leur consommation en eau et leur suivi, en liaison avec Chaque site, pour lequel la connaissance de la situation locale de l’eau n’est pas suffisante ou utilisant plus de 1 million de m3 par an, doit conduire une étude adaptée afin de déterminer et documenter s’il peut ou non rencontrer un risque de pénurie en eau. Il est demandé de mener au cas par cas une étude approfondie portant sur le contexte local d’approvisionnement en eau du site. Depuis 2014, l’entreprise a revu et affiné son approche sur les sites potentiellement sensibles à la ressource en eau en prenant en compte d’une part, le volume absolu en eau prélevée par le site et d’autre part, les conditions absolues de stress hydrique et de raréfaction relative de l’eau L’approfondissement de la réflexion, croisant des données internes locales et une expertise externe globale, a permis d’affiner, en 2015 et en 2016, la liste des localisations d’approvisionnement en eau (risque de pénurie, water scarcity en anglais) et celles pour Ainsi, hors Merial, 9 localisations comptant pour 20,9 % du total d’utilisation d’eau de Sanofi en 2016 sont d’approvisionnement en eau, et 10 autres localisations représentant 7,9 % de l’utilisation d’eau de l’entreprise nécessitent des investigations complémentaires au niveau local pour statuer sur leur sensibilité effective. Par ailleurs, 2 autres localisations utilisent plus de 1 million de m3 d’eau par an (16,7 % d’utilisation d’eau de l’entreprise). Une des localisations a démontré ne pas Francfort, Allemagne), et l’autre a conduit des études approfondies pour réduire sa consommation (à Toronto, Un programme de travail sur 4 ans a été défini fin 2015 Les études spécifiques sur la ressource en eau, et/ou les utilisations internes des sites sont poursuivies par exemple sur le site de vaccins de Toronto (Canada), et sur les sites de Vertolaye et d’Elbeuf (France). Aussi, dans le contexte des tensions sur l’approvisionnement en eau autour de Sao-Paulo (Brésil), un suivi spécifique est en place. D’autres sites engagent des initiatives en faveur de la réduction de la consommation d‘eau comme le site du Caire (Egypte) avec la récupération d’eau de rinçage de Par ailleurs, un outil informatique a été développé et mis à disposition des sites pour réaliser leur auto-évaluation par rapport aux problématiques de l’eau dans leur contexte local. Son utilisation s’est actuellement focalisée sur les sites des métiers de la chimie et des injectables, ainsi que des sites du Brésil, de Colombie et de Chine. Le Sanofi participe activement au questionnaire « Eau » de l’organisme Carbon Disclosure Project (CDP) depuis sa l’évaluation des réponses, Sanofi a obtenu la note B en 2016 (sur les données 2015) dans la continuité de 2015, soulignant aussi un bon niveau global de son approche par rapport à l’eau, en particulier sur son approche des spécifique pour l’eau. Des propositions ambitieuses en termes de réflexions stratégiques sont prévues pour les sites et envers les fournisseurs les plus concernés. La consommation d’énergie reste stable par rapport à 2015\. Parmi les trois principaux sites en baisse, deux ont connu une cession d’activité. Cette baisse est compensée par une hausse significative pour trois autres sites en raison d’une augmentation de leur activité (nouveau site à Ho Chi Minh, augmentation de la production à Swiftwater Production), ainsi que le fonctionnement plus important de 368 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Autres (vapeur, fluides caloporteurs, eau de refroidissement, air comprimé) (hors Hydrocarbures liquides (hors méthanol) (hors Merial)(d) En 2016 la part d’énergie renouvelable électrique de l’entreprise représente 9,3 % et est en légère hausse par rapport à 2015. Ce chiffre provient d’une part, pour chaque achetée, et d’autre part de la consommation de fluides caloporteurs d’origine renouvelable (géothermie) et de déchet) à des fins de production de chaleur. L’évolution de la consommation d’énergie par rapport à l’année de référence 2010 est à fin 2016 de -13,6 %. 3.A.d. Mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables L’entreprise adopte une stratégie unique pour prendre en ressources fossiles et au changement climatique (voir aussi la section « 3.B. Changement climatique »). La stratégie est déployée autour de Un programme d’économie d’énergie est mis en œuvre sur l’ensemble des sites, avec une attention particulière aux systèmes de traitement d’air qui assurent la qualité des environnements de production. Ces systèmes sont parmi les principaux consommateurs d’énergie, puisqu’ils peuvent représenter jusqu’à 70 % de la consommation d’énergie de certains sites pharmaceutiques ou vaccins. En 2013, l’entreprise a signé un accord de collaboration industrielle de trois ans avec Schneider Electric afin de déployer des outils de gestion de énergétique et de réaliser des études d’opportunités dans d’électricité, de chaleur et de froid, conjointement au La démarche de l’efficacité énergétique est étendue à l’ensemble des activités de l’entreprise, puisqu’elle porte aussi bien sur l’outil industriel que sur les flottes de véhicules des représentants médicaux ou le choix des moyens de transport utilisés lors de la distribution des meilleurs outils prenant en compte le coût total de possession des équipements, en particulier ceux dont la part liée au coût énergétique est la plus importante (moteurs, éclairage). En outre, l’entreprise a signé depuis 2012 un contrat cadre de services avec la société Cofely afin de déployer sur ses sites européens des unités de cogénération de haute efficacité et / ou des unités de renouvelables. En 2013, la période de cet accord a été prolongée jusqu’en 2017 et son périmètre étendu aux sites localisés en Chine, en Amérique latine et en Amérique du Nord. Les installations d’unités de cogénération ont été mises en route en 2016 sur les quatre sites italiens d’Origgio, Anagni, Brindisi et Scoppito ainsi qu’à Cologne Dans le cadre de sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’entreprise étudie régionalement le recours aux énergies renouvelables sur d’études de risques et opportunités (risque de rupture d’approvisionnement et opportunités liées aux incitations stratégie est assuré par une mesure étendue et détaillée des consommations énergétiques permettant d’évaluer la performance de l’entreprise dans ce domaine. Afin de coordonner les efforts au sein de l’ensemble des entités industrielles mais aussi R&D, l’entreprise a mis en place un « réseau énergie » depuis plus de 10 ans, qui est désormais pleinement opérationnel. Composé d’experts, il se réunit deux fois par an lors des « journées de l’énergie », en général sur un site industriel, pour partager la vision stratégique de l’entreprise en matière d’énergie et les améliorations possibles des méthodes d’exploitation. De plus, cela permet d’échanger sur les bonnes pratiques et les problèmes techniques rencontrés, ainsi que de Sanofi ‰Document de référence 2016 | 369 Chacune des activités industrielles de l’entreprise dispose d’un groupe de travail consacré à l’énergie. Ces groupes se réunissent au moins une fois par an, pour établir les objectifs et les plans d’action de leur activité, en vue de objectifs en matière d’émission de CO2. De plus, un manager et / ou spécialiste de l’énergie a été nommé sur 3.A.e. Consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation Les solvants, utilisés principalement pour la synthèse de principes actifs et leur mise en forme pharmaceutique (forme solide essentiellement), constituent la ressource recommandations de bon emploi ont été établies au niveau de l’entreprise. Ces composés sont choisis ou substitués notamment en fonction de leur capacité à Les solvants mis en œuvre dans le processus de production sont, soit achetés (quantités consommées), soit régénérés sur les sites de l’entreprise. L’optimisation possibles et la valorisation thermique, sont favorisées pour diminuer la quantité de ressources non renouvelables Dans le cadre du plan d’action démarré en 2015 sur la maîtrise des émissions de COV (composés organiques volatils), Sanofi a optimisé son reporting en 2016 de façon à récupérer les données de COV par le biais d’un bilan massique des solvants utilisés. Les sites concernés doivent respecter des règles plus contraignantes sur la maitrise des émissions et mettre en place un plan de diminution de l’utilisation des solvants (Plan de Gestion des Solvants, PGS). De ce fait les données de quantités de solvants font partie du reporting COV. L’utilisation des sols n’est pas considérée comme un enjeu l’entreprise représente un impact sur les sols qui est jugé très limité par rapport à d’autres industries. La limitation de l’impact sur les sols de l’activité de l’entreprise et les réparations qui pourraient en découler sont détaillées à la section « 4.2.1.F. Provisions et garanties pour risques en 3.B.a. Rejet des gaz à effet de serre La stratégie de l’entreprise relative à l’énergie et à la lutte contre le changement climatique porte sur trois piliers : la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et la facture énergétique de l’entreprise. Conscient des conséquences de l’utilisation des ressources fossiles sur le changement climatique (conversion du carbone fossile en carbone atmosphérique), mais aussi de leur l’entreprise s’est donné un objectif de réduction de ses émissions de CO2 : -20 % d’ici à 2020 des émissions de scope 1 et 2 (hors flotte de véhicule des visiteurs médicaux) à périmètre constant par rapport à 2010\. Cet objectif est déployé sur l’ensemble des sites industriels et de R&D de l’entreprise par le biais d’une d’amélioration de l’efficacité énergétique et de recours aux Mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le La combustion de gaz naturel et d’hydrocarbures liquides dégage du dioxyde de carbone dans (émissions directes). Le système européen d’échange de quotas d’émissions dit ETS (Emission Trading Scheme), établi en application du protocole de Kyoto, concerne pour la période 2013-2020, cinq des établissements industriels qualifiées d’indirectes chez les fournisseurs d’électricité des établissements de l’entreprise. Elles sont calculées à résultant de l’achat d’utilités sont bien intégrées. Comme pour la consommation totale d’énergie, le total des émissions de CO2 directes et indirectes reste stable. Par rapport à l’année de référence 2010, les émissions directes et indirectes (scope 1 et 2) des établissements de production et de recherche (hors flottes de véhicules) ont diminué de 19,4 % proche des 20 % de l’objectif fixé par Gaz à effet de serre (TonnesCO2 e)(a) Émissions directes : combustibles (scope 1 – hors flotte de véhicules des visiteurs Émissions indirectes : production d’électricité et autres énergies (scope 2) (hors 370 | Document de référence 2016 ‰Sanofi En complément d’information : en intégrant les émissions des véhicules des visiteurs médicaux (hors Merial) au scope 1, ce dernier reste stable entre 2016 et 2015. Les plans d’action sur l’éco-conduite ou l’établissement de règles visant à cadrer le choix des véhicules ont permis de gérer les émissions de CO2 pour cette catégorie, les émissions de CO2 ont été réduites de l’ordre de 10 %. Entre 2015 et 2016 les émissions totales de CO2 directes (flotte médicale incluse) et indirectes ont été réduites Le scope 3 a été calculé (Merial inclus) sur 12 catégories significatives (parmi une liste de 15) suivant la définition du GHG protocol. Six catégories représentent plus de 90 % des émissions de gaz à effet de serre du scope 3 La baisse des émissions de 11 % entre 2015 et 2016 est essentiellement liée à une meilleure connaissance des données d’entrée ainsi qu’à l’amélioration du process de calcul (-22 % sur la Cat 1. Achats de biens et services, notamment par des facteurs d’émissions plus précis que le Les six catégories sont listées ci-dessous par ordre Cat 1 - Achats de biens de services (54 % des émissions dispositifs médicaux et les matériaux plastiques) et de Les axes de progrès ont été identifiés et sont relatifs à l’optimisation des emballages. Des plans d’action de densification et de modification d’usage de matériaux ont été engagés pour différents produits. Cet aspect sera renforcé à travers la nouvelle stratégie environnementale qui doit être mise en œuvre en 2017. Cat 11 - L’utilisation des produits (10 % des émissions Les postes d’émission les plus importants de cette catégorie sont liés à l’existence de gaz propulseurs dans certains produits, aux déplacements générés par les actes de soins des professionnels de santé (infirmiers,…) et pour une faible part, à la réfrigération des produits catégorie reste grande (modélisation des actes de soins et l’élaboration de produits moins dépendants de la chaîne du froid. Comme pour la catégorie « achats de biens et également le dessein d’identifier et de mettre en œuvre les dérèglement climatique de l’utilisation des produits de Cat 2 - Immobilisations de biens (8 % des émissions 2016) Ce sont les émissions relatives à la production de biens d’équipement achetés ou acquis par Sanofi. Le travail réalisé en 2016 avec la Direction des Achats a permis d’ajuster des données sous-estimées en 2015. Cat 3 - Activités relatives aux combustibles et à l’énergie Cette catégorie est étroitement liée aux niveaux de consommation d’énergie du scope 1&2 et tend à diminuer grâce aux plans d’actions déjà engagés et décrits précédemment (voir la section « 3.A.c. Consommation Cat 5 - Déchets générés par les activités (5 % des Cette catégorie inclut les émissions liées aux traitements des déchets (solides ou liquides) générés, opérés ou sous Cat 9 - Transport et distribution aval (5 % des émissions Les émissions liées à cette catégorie sont minimes mais les efforts mis en œuvre pour les réduire depuis 2009 et qui se poursuivent sur 2016 sont à souligner (développement et pérennisation des transports fluviaux et Sanofi ‰Document de référence 2016 | 371 Cat 3. Activités relatives aux combustibles et à l’énergie(b)&(d) Cat 1. Achats de biens et services(b)&(c) Cat 4. Transport et distribution en amont(d) Cat 5. Déchets générés par les activités(d) Cat 9. Transport et distribution aval(b)&(c) Cat 11. Utilisation des produits vendus(d) Cat 12. Traitement de fin de vie des produits vendus(c) (e) Catégories d’émissions suivant le GHG protocol: les émissions Cat 8, Cat 13 (Actifs en leasing amont et aval) et Cat 14 (Franchise) ne sont pas des produits et services issus de cette collaboration sont déjà comptabilisées dans les autres catégories. En 2016, afin d’éviter le double-comptage, la 3.B.b. Adaptation aux conséquences du changement changement climatique peuvent présenter un risque à la fois pour les installations de production de l’entreprise et pour la chaîne de distribution de nos produits jusqu’aux patients. Afin de se prémunir de ces risques, l’entreprise met en œuvre les meilleures pratiques d’ingénierie et s’appuie sur les référentiels les plus exigeants pour la réalisation de ses installations, prenant en compte les contraintes maximales pour le dimensionnement des assureurs de l’entreprise émettent des recommandations lors de leurs visites visant à prendre en compte les conditions climatiques extrêmes, comme la mise en place d’un plan de sauvegarde, en cas de risque d’inondation. Par ailleurs, les risques naturels sont pris en compte dans le plan de gestion de crise de l’entreprise à tous les niveaux des établissements de production et des chaînes 3.C. Pollution et gestion des déchets 3.C.a. Mesures de prévention et de réduction des rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement Outre le dioxyde de carbone (CO2), des polluants locaux tels que les oxydes de soufre (SOx) et les oxydes d’azote (NOx) sont émis lors de la combustion de matière. Les énergétiques dégageant des SOx) ont pour la plupart été Seules les émissions de SOx liées à la combustion du charbon et du fuel sont reportées. Outre le charbon consommé sur un unique site localisé en Chine, le fuel est essentiellement consommé à des fins de production d’électricité sur des groupes électrogènes de secours (quelques utilisations mineures en production de chaleur). Les émissions de SOx ont diminué de 64,1 % entre 2015 et 2016. Cette forte baisse s’explique par le fait que la formule de calcul a été construite afin de majorer les émissions. Or, cette année, plusieurs sites ont renseigné des valeurs mesurées plus proche des émissions réelles, ce qui a tendance à fortement diminuer les émissions. La forte baisse s’explique en grande partie avec le site de Shantha pour lequel on observe un écart de 53,5 tonnes entre la valeur mesurée de 2016 et la valeur calculée de Les oxydes d’azote (NOx) sont dégagés par la combustion Les émissions de NOx liées aux procédés de fabrication, installations de combustion, ne sont pas consolidées. Le d’émission, les quantités annuelles d’émissions liées à la combustion d’hydrocarbures. Les émissions de NOx ont diminué de 23,7 % entre 2015 et 2016. 372 | Document de référence 2016 ‰Sanofi émissions de Composés Organiques Volatils (COV) issues des activités de synthèse et de fabrication des médicaments. Cette démarche s’appuie sur une approche intégrée à chaque stade du développement des produits de la recherche à la production : la réduction de l’usage des solvants organiques par la mise en œuvre de principes de chimie verte et d’outils la réduction des émissions à la source par l’adaptation confinement maximal de l’usage des solvants. Voir paragraphe « 3.A.e. Consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l’efficacité Š et les procédés de fabrication et les équipements ne pouvant être totalement hermétiques, les émissions de COV résiduelles sont captées et traitées sur des installations de traitement spécifiques conformes aux meilleures techniques disponibles en fonction des (cryogénie, laveurs de gaz, oxydeurs thermiques). Entre 2016 et 2015, la DCO a augmenté de 18,9 %, ce qui s’explique notamment par la hausse significative du site d’Elbeuf en raison d’un dysfonctionnement de la station d’épuration interne, compensée en partie par la baisse de la DCO sur le site Mourenx. Sur un plan local, chaque site est responsable de la définition de son programme de management des effluents aqueux. Ces programmes spécifiques sont basés sur des évaluations d’impact environnemental et la caractérisation des principaux polluants et sources la définition des technologies à mettre en œuvre fonction des caractéristiques des effluents aqueux ; En réponse au sujet des Produits Pharmaceutiques dans PIE), l’entreprise a développé une approche pilotée par la Les rejets d’effluents industriels sont épurés soit dans les unités de traitement des eaux internes au sein des établissements de l’entreprise, soit dans les stations de traitement municipales selon des conventions établies correspondent aux effluents après traitement interne et/ou externe. La Demande Chimique en Oxygène (DCO) est le principal indicateur environnemental des effluents aqueux. En cas d’absence d’information sur le traitement extérieur, rendement épuratoire de 50 % est considéré. L’ensemble des installations de traitement des sites de fait l’objet de mesures d’amélioration continue : tri à la source des effluents et traitement séparé de certains flux en amont et optimisation des traitements biologiques avec l’aide des équipes des laboratoires environnementaux de Les données sont communiquées pour les sites des activités Chimie et Biotech, activités produisant la majorité l’entreprise et la réglementation en vigueur. ligne avec la politique RSE de L’approche de l’entreprise comprend quatre dimensions Š approfondir la connaissance de l’entreprise sur l’impact de ses produits, en analysant les dangers et risques réglementaires, soit réalisées de façon volontaire par l’entreprise. Le comité ECOVAL effectue ces analyses aussi bien sur les produits nouvellement mis sur le marché que sur des substances plus anciennes ; Š développer les connaissances générales de l’entreprise recherche avec des universités (exemple : Université de Montpellier) ou d’autres parties prenantes Š analyser les effluents aqueux des sites de production l’environnement en développant, si nécessaire, des valeurs cibles environnementales pour les produits Sanofi ‰Document de référence 2016 | 373 Chaque site gère ses déchets en se conformant aux Š réduction à la source ; Š réutilisation ou recyclage sur site, ou envoi en filière de recyclage auprès de sous-traitants sélectionnés ; Š incinération de préférence avec récupération d’énergie ; Š et envoi des déchets en filière d’enfouissement en ressort, en veillant à ce que contrôlée. Les filières d’enfouissement utilisées pour les déchets dangereux sont auditées annuellement et celles utilisées pour les déchets non dangereux tous les Le programme de gestion des déchets de l’entreprise inclut des procédures permettant de caractériser les déchets générés en fonction des procédés et de les identifier clairement, de les collecter, les trier, les stocker, caractéristiques. En outre, l’entreprise conserve tous les documents relatifs à la gestion des déchets en vue d’assurer leur traçabilité jusqu’au traitement final. Avant tout contrat avec un nouveau sous-traitant, sa réglementaire sont vérifiées exhaustivement et ce pour Des approches intégrées de gestion des déchets par pays ont été menées pour optimiser les filières déchets de nos industrielle est la plus importante et où les synergies potentielles y sont les plus fortes (France, Canada et orientations fortes et précises autour des déchets, avec l’ambition de considérer les déchets issus des process industriels comme des ressources potentielles. Ainsi, la proposition est, d’ici 2030, d’avoir moins de 1 % des tonnages de déchets opérationnels mis en décharge, et surtout d’atteindre un taux de valorisation et recyclage de pharmaceutiques à travers le comité ECOVAL, ainsi que des méthodes d’analyse ad hoc au sein d’un laboratoire interne. Un programme d’étude 2012-2015 portant sur plusieurs sites et ciblant 30 produits présélectionnés sur des critères de danger, a notamment pour but de définir des valeurs guides environnementales pour les produits mis en évidence dans les effluents. À ce jour 100 % des produits présélectionnés, quantifiés dans les effluents, disposent Š explorer les nouvelles technologies de traitement de Depuis 2014, le site de Vertolaye a mis en place un équipement dédié au traitement quaternaire des micro- polluants basé sur une technologie innovante. S’agissant technologie innovante, le déploiement de cet équipement En complément, l’entreprise soutient des programmes de collecte des médicaments non utilisés auprès des patients pour promouvoir les bonnes pratiques de leur élimination. recommandations « que faire de vos médicaments non utilisés » à destination des patients. En matière de prévention et conformément à sa politique santé, sécurité et environnement et aux exigences réglementaires, l’entreprise met en œuvre sur l’ensemble de ses sites des moyens de confinement et / ou de collecte des rejets accidentels vers les sols afin d’éviter leur infiltration. Chaque site met en œuvre les standards les plus élevés pour la construction des moyens de confinement et les programmes de maintenance adaptés, permettant de garantir l’étanchéité des réseaux de collecte d’effluents. En complément, chaque site de l’entreprise est équipé de kits de confinement d’urgence, aux endroits où sont stockés ou manipulés des produits potentiellement Un programme systématique pluriannuel de surveillance et d’étude des sols et eaux souterraines des implantations de l’entreprise est déployé, que ces sites soient en activité ou à vendre. Des évaluations détaillées conduisent si nécessaire à des travaux de remise en état. Mesures de prévention, de recyclage et d’élimination La réduction des quantités de déchets et la gestion appropriée des déchets sont des objectifs importants de l’entreprise. L’élément clé de la politique de l’entreprise est de réduire à la source la génération de déchets, puis systématiquement d’évaluer le recyclage des déchets 374 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Déchets dangereux incinérés avec valorisation thermique (hors Merial)(c) Déchets dangereux incinérés sans valorisation thermique (hors Merial)(d) Déchets dangereux enfouis en centre agréé (hors Merial)(e) La hausse pour les déchets dangereux (+3,9 %) s’explique principalement par la forte augmentation pour le site de Swiftwater – Production (augmentation de la production et rénovation/construction sur le site), compensée en partie (reclassification d’un déchet dangereux en non dangereux) et Mourenx (destruction exceptionnelle en 2015). Déchets non dangereux recyclés (hors Merial)(b) Déchets non dangereux incinérés avec valorisation thermique (hors Merial)(c) Déchets non dangereux incinérés sans valorisation thermique (hors Merial)(d) Déchets non dangereux enfouis en centre agréé (hors Merial)(e) quantité globale des déchets dangereux émis par l’entreprise. Cette filière ultime n’est utilisée que lorsque les infrastructures locales de traitement par incinération ne La quantité de déchets non dangereux (hors déchets de cantine) est en hausse de 8,3 % par rapport à 2015. Cette hausse s’explique essentiellement par la forte hausse de (+12 500 tonnes en 2016) en raison de la reclassification d’un déchet dangereux en déchet non dangereux, alors que pour la plupart des autres sites la quantité de déchets En 2016, on dénombre également 1 483 tonnes de déchets de cantines, déchets non comptabilisés jusqu’à maintenant. Au global, les déchets totaux de l’entreprise (hors déchets de cantine) sont en hausse de 5,7 % et le taux de valorisation et de recyclage des déchets sortant est de Il est précisé que les déchets de chantiers non dangereux ne sont pas inclus dans les données ci-dessus, même si les efforts de l’entreprise portent là aussi sur Actions de lutte contre le gaspillage alimentaire pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Ainsi, en 2016, 86 % des sites français ont mis en place des actions d’organisation qui concernent 3 niveaux : la réduction des déchets à la source, notamment par le respect d’un grammage précis prévu dans les contrats et par des enquêtes régulières particulièrement à l’approche de période de faibles fréquentations par exemple ; la gestion responsable du service par l’adaptation des quantités au plus juste des besoins, la mise en place d’un service en flux tendu sur certains périphériques, le paiement du pain pour éviter la prise systématique et le gaspillage important lié au pain, la diminution de l’offre proposée en fin de service ainsi que l’instauration du paiement au poids (salade et fruits coupés) ; la gestion des restes et déchets en bout de chaîne par la valorisation des restes en retravaillant les légumes de la veille, l’installation de poubelles de tri pour une meilleure valorisation des déchets, la mise en place de contrats de dons alimentaires avec des associations agréée pour les personnes dans le besoin. En France, de nombreux sites (tertiaires, R&D et industriels) ont déjà mis en place de nombreuses actions Par ailleurs, des actions de sensibilisation sont régulièrement réalisées pour 69,5 % des sites français, Sanofi ‰Document de référence 2016 | 375 lesquels des actions de pesée des (notamment du pain) et de communication aux convives, des actions de sensibilisation au tri grâce à la mise en place de poubelles de tri, ainsi que l’échange de bonnes 3.C.c. Prise en compte des nuisances sonores et autres Les activités de Sanofi n’entraînent pas de nuisances La problématique de nuisance sonore est avant tout traitée en réponse au risque de santé encouru par les salariés à proximité des machines. Au cas par cas, des mesures de bruit sont effectuées en périphérie de site, sans que cela fasse l’objet d’une stratégie globale de l’entreprise. Par exemple, la réalisation de telles mesures de bruit périphérique sur un établissement situé au Canada a amené l’entreprise à mettre en place des protections anti-bruit autour des tours de refroidissement La problématique de nuisance olfactive est avant tout liée aux activités de fermentation de l’entreprise. L’entreprise, sur chacun de ses sites, s’engage à apporter une réponse à toute plainte qui pourrait être déposée par son voisinage En tant que leader mondial de la santé, Sanofi est consciente du potentiel que représentent les ressources naturelles (végétales, animales, etc.) des écosystèmes en termes d’innovations médicales pour prévenir ou guérir les maladies, même si cela représente un partie très faible du portefeuille actuel. L’entreprise reconnaît par conséquent le besoin de protéger et conserver les ressources naturelles et préserver les écosystèmes qui composent la globales définissant les principes de préservation de la Š la Convention sur la diversité biologique, figurant dans le programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE) et née d’un accord conclu lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, et plus particulièrement le protocole de Nagoya (2010) relatif à l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ; Š les principes des Droits de l’Homme concernant le respect du droit des populations indigènes à conserver, intellectuelle en matière d’héritage culturel, de savoir- faire traditionnel et d’expressions culturelles ; Š et le Pacte Mondial et les Objectifs de Développement L’entreprise est consciente que toute exploitation non autorisée ou excessive des ressources naturelles ainsi que toute activité de production polluante peut mettre en péril l’écologie et l’économie des pays concernés. L’entreprise développe des processus pour protéger et conserver la biodiversité qui prévoient : Š le respect des droits nationaux d’accès à la biodiversité et la mise en œuvre d’un partage équitable des bénéfices liés à la commercialisation de médicaments qui seraient dérivés de ressources naturelles ; Š le contrôle des fournisseurs responsables de la collecte de ressources naturelles utilisées pour les projets de recherche visant à découvrir de nouveaux médicaments ; Š l’approvisionnement de matériaux biologiques et services annexes auprès de fournisseurs appliquant des normes appropriées de préservation de l’environnement et de la biodiversité ; production et d’utilisation des médicaments de l’entreprise sur les ressources naturelles par une revue des substances actives utilisées à des fins industrielles sur les sites de production, lancée en 2013. Sur la base des informations recensées à ce jour, aucune plante ou animal figurant dans les listes CITES (Convention on International Trade in Endangered Species) ne sont Š la préservation des habitats et des espèces dans le périmètre des sites de l’entreprise à travers le monde. fait réaliser en 2014, par un cabinet indépendant, une évaluation sur base bibliographique de la sensibilité au regard de la biodiversité des sites de son portefeuille industriel. Cette évaluation a mis en évidence que hors Merial, seuls 7 sites (dont 4 en Europe) présentent une sensibilité forte au regard de la biodiversité. En 2016, l’entreprise a procédé à une identification plus fine des espèces potentiellement en danger à proximité des sites de l’entreprise (oiseaux, Cette étude contribue au programme environnemental de l’entreprise (Planet Mobilization) qui comprend un volet concernant la biodiversité. En effet, l’orientation retenue est d’affiner la connaissance du contexte de tous nos sites par des études locales de biodiversité autour des sites et en commençant par ceux concernés ou proches de zones reconnues comme sensibles pour la biodiversité. Aussi il est envisagé de développer des actions de promotion et de protection de la biodiversité en impliquant les salariés Pour aider les sites à promouvoir la biodiversité, un guide de bonnes pratiques est disponible depuis 2013. Par ailleurs l’entreprise a mis en œuvre un programme d’installation de ruches sur les sites de Sanofi pour protéger les abeilles qui pollinisent 80 % des cultures. À ce jour, ces ruches sont implantées en France, aux E´ tats- Unis et en Belgique sur un total de 23 sites. Ainsi 60 ruches ont été implantées à ce jour. Cette initiative est à l’origine d’un bel engouement des salariés volontaires et a permis d’engager plus de 250 collaborateurs. En 2016, 256 kilogrammes de miel ont été collectés sur 6 sites. 376 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 4.3. Informations relatives aux engagements sociétaux en 4.3.1. Impact territorial, économique et social d’activite´ e´ conomique dans le monde. L’entreprise Sanofi emploie plus de 110 000 personnes dans 100 pays. La majeure partie travaille sur plus d’une centaine de sites industriels et plus d’une vingtaine de centres de R&D. Cependant l’empreinte e´ conomique de Sanofi va bien au-dela` de son activite´ , impactant de nombreux secteurs e´ conomiques et institutions publiques Pour mieux appréhender la contribution socio-économique internationale de l’entreprise, Sanofi a décidé d’estimer sa création de valeur à travers la totalité de sa chaine de fournisseurs, et auprès des ménages et institutions publiques. L’analyse a ainsi été réalisée en 2015 par un cabinet de conseil français indépendant reconnu pour son expertise en développement durable et en empreinte socio-économique. L’outil LOCAL FOOTPRINT® a permis d’estimer les effets de l’activité de Sanofi sur les échanges économiques localement et dans 186 pays avec un détail sur 25 secteurs comme l’agriculture, l’industrie du papier et du bois, l’industrie des produits chimiques et du pétrole, le commerce de gros, les transport et logistiques, les financiers et de soutien aux entreprises LOCAL FOOTPRINT® est une méthodologie fondée sur les tables « entrée-sortie » qui retracent l’ensemble des liens économiques existants entre les pays. Les premiers travaux sur les tables ont été entrepris par Wassily Leontieff, et lui ont valu un prix Nobel d’économie en 1973. Pour le besoin de cette étude, le cabinet de conseil a exploité et adapté la base de données Eora, dès sa première parution. Fruit d’un très large projet de recherche australien pour constituer la première table entrée-sortie à l’échelle internationale et offrant des données de qualité régulièrement mises à jour, la base Eora combine des données sur les échanges internationaux à la maille des pays et des secteurs d’activité économique. Rassemblées et consolidées par les instituts de statistiques des Nations- Unies (UNComtrade et UNData), ce sont les meilleures sources de données permettant de représenter Fonde´ sur les donne´ es qualifie´ es des achats, ressources humaines, et fiscales renseigne´ es par l’entreprise, chaque euro que Sanofi de´ pense a` salaires aupre` s de ses employe´ s ou paye´ en impoˆ ts, et Trois types d’impacts sont envisagés et quantifiés : Š les impacts directs : ce sont les impacts propres à l’entreprise Sanofi – ses emplois et la valeur ajoutée Š les impacts indirects : les emplois et le PIB soutenus au sein de la chaine de fournisseurs et de sous-traitants – fournisseurs directs, de rang 1 mais également de rang Š les impacts induits : ce sont les impacts soutenus par la consommation des ménages (grâce aux salaires payés par l’entreprise Sanofi et ceux estimés de sa chaine de fournisseurs) et par les dépenses des administrations publiques (grâce aux impôts payés par l’entreprise Sanofi et ceux estimés de sa chaîne de fournisseurs). Le périmètre de cette étude concerne l’exercice fiscal 2014 de 25 pays sélectionnés pour leur importance dans les achats et ventes de l’entreprise, leur nombre de salariés ou leurs spécificités locales (présence de centres de distribution, de fabrication ou de sites de R&D). Deux types d’études ont été réalisés : une étude globale analyse la manière dont les pays sont impactés par l’activité de l’entreprise Sanofi et une seconde approche consiste en 25 études locales analysant l’impact de l’activité de chacun des 25 pays sur l’activité des autres pays. En 2014, les 25 pays sélectionnés ont représenté environ 90 % des achats de l’entreprise (soit 11 390 millions d’euros de dépenses dans le monde), 83 % du chiffre d’affaires global, 93 % des taxes payées, 95 % des emplois et 94 % de la rémunération globale (avec 104 250 personnes employées pour 7 722 millions d’euros de rémunération brute) et environ 80 % de la valeur ajoutée Cette étude démontre que l’entreprise Sanofi soutient près de 1,2 million d’emplois par an et génère plus de 51 milliards d’euros de PIB dans le monde grâce à ses impacts directs, indirects et induits. Les pays bénéficiant le plus de l’activité de l’entreprise sont les États-Unis, la France, la Chine, l’Inde et l’Allemagne et les secteurs les plus impactés sont les services financiers et de soutien aux entreprises, les industries des produits chimiques et pétroliers et enfin les services publics d’enseignement et Sanofi en France en 2016, représente : Š environ 27 500 personnes ; Sanofi ‰Document de référence 2016 | 377 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE Š 42 sites(1) dans 11 régions (sur les 13 nouvelles – 8 sites de R&D ; – 23 sites de production ; – 4 sites de distribution ; – 7 sites tertiaires dont le siège social de Sanofi et les sièges mondiaux des activités R&D, Affaires Industrielles, Sanofi Pasteur (Vaccins) et Merial Š un chiffre d’affaires d’environ 2,2 milliards d’euros en 2016 (incluant Merial), soit environ 6 % du chiffre d’affaires mondial de Sanofi (incluant Mérial) ; Š une contribution positive de 6,2 milliards d’euros à la balance commerciale de la France, faisant de Sanofi le Š 46,4 % des dépenses totales de R&D de Sanofi, soit 2,4 milliards d’euros avec un peu plus de 6 600 employés (41 % des effectifs mondiaux de R&D) ; Š 1/3 de la production mondiale de l’entreprise avec 15 000 employés dans les 27 sites industriels en France (1/3 des effectifs mondiaux des Affaires Š 27 % des achats mondiaux de Sanofi, pour un total de 3,8 milliards et avec 15 000 fournisseurs. Les impacts et la responsabilité socio-économiques de Sanofi vont bien au-delà de son champ d’activité direct reflété précédemment. Afin d’évaluer sa contribution plus large en France, Sanofi a fait appel à la méthodologie LOCAL FOOTPRINT® (voir section « 4.3.1.A. Empreinte socio-économique de Sanofi dans le monde »), pour estimer les retombées socio-économiques de l’ensemble des activités de Sanofi sur le territoire français. La profondeur d’analyse permet d’estimer la propagation des effets de l’activité (impacts directs) le long de la chaîne de fournisseurs (impacts indirects), et prenant en compte les effets de la consommation liée aux salaires versés et ceux de la dépense publique liée aux impôts et taxes acquittés Ainsi, sur la base des données de l’exercice fiscal 2014, 1 emploi chez Sanofi soutient 3,3 emplois sur le territoire les services aux entreprises et les services de santé et d’éducation. De même, 1 euro de valeur ajoutée produite par Sanofi en France génère 1,3 euro supplémentaire de Produit Intérieur Brut dans l’économie française. Depuis plus de 30 ans, Sanofi s’est dotée de structures Entrepreneuriale de Sanofi), afin de participer à la dynamique de développement de l’économie locale autour des 42 sites de Sanofi en France, en favorisant la création d’emplois durables et en encourageant les initiatives 1\. la mise en place d’actions de développement économique local, autour des sites Sanofi en France ; 2\. le soutien au développement de Très Petites Entreprises / Petites et Moyennes Entreprises (TPE/PME) et de start-up, afin d’accélérer la création d’emplois, notamment dans le secteur de la santé, de l’industrie ou du service aux entreprises, dans le cadre du Plan PME de Sanofi mis en place depuis 2015. A travers ce plan PME, Sanofi en France souhaite rendre ces actions plus visibles et faciliter leur articulation, mieux les structurer, pour dégager de nouvelles synergies, et ainsi se propulser parmi les entreprises de référence en matière de relations avec les PME et les start-up. Par-delà le rapport traditionnel de donneur d’ordre à sous-traitant, la start-up et la PME peuvent être considérées comme un maillon essentiel de la chaîne de valeur. Sanofi leur permet ainsi d’assurer leur pérennité tout en améliorant son image d’entreprise citoyenne (voir section « 4.3.3. 3\. la gestion des conventions de revitalisation et d’appui En 2016, les actions de Sanofi Développement ont concerné principalement les départements : des Alpes de Haute Provence (04), de l’Essonne (91), de l’Eure (27), du Gard (30), de l’Oise (60), du Puy de Dôme (63), du Rhône (69), de la Seine Saint-Denis (93) et du Val de Marne (94). Sanofi Développement a mis en place des prêts auprès d’entreprises en développement créatrices d’emplois, a porté des opérations de mécénat de compétences et a assuré des subventions auprès des acteurs économiques sur des programmes structurants de développement Sanofi a ainsi mobilisé en 2016 plus de 3 millions d’euros sur ces départements et financé notamment 40 TPE/PME/ PMI (Petites et Moyennes Industries) en développement afin de les aider à croître et créer des emplois en CDI économique, portés par les acteurs économiques locaux, afin d’aider à la création d’emplois induits. Plusieurs projets financés sont liés à des programmes d’économie sociale et solidaire, à la mise en place de réseaux d’accompagnement aux entreprises, et à des projets dans Ainsi en 2016, ces aides sous forme de prêts ou de subventions ont contribué à la création de plus de La Cellule Entrepreneuriale de Sanofi est dédiée aux salariés de Sanofi porteurs d’un projet de création ou de d’accompagner aussi des alternants qui ont un projet de (1) Certaines de nos implantations géographiques hébergent plusieurs activités (par exemple, production et R&D sur le site de Vitry-sur- Seine / Alfortville, 378 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE En 2016, 66 collaborateurs ont été accompagnés par cette principalement dans les secteurs d’activités du service, Š de mettre en place des projets de partenariats notamment dans les domaines de la santé : soutien d’associations de patients ; programmes d’aide Par ailleurs, dans le cadre d’une politique soutenue d’accompagnement des jeunes dans la formation et l’emploi, plus de 5 % des effectifs de Sanofi en France en 2016 étaient des contrats en alternance (contrats de Afin d’optimiser leur accès à l’emploi notamment dans le secteur de la santé, des forums post alternance ont été organisés avec la branche professionnelle du LEEM et les acteurs économiques des régions Normandie, Centre, Ile- de-France et Auvergne-Rhône-Alpes. Ces forums ont permis aux alternants de rencontrer des PME et des start-up du secteur de la santé qui recrutent. Sanofi a participé au concours Altern’up pour soutenir des alternants et stagiaires créateurs de leur entreprise. Afin de faciliter l’orientation professionnelle des jeunes, Sanofi a participé à plusieurs forums étudiants ainsi qu’à des programmes de découverte du monde de l’entreprise et de ses métiers avec les étudiants et leurs enseignants comme « Ma caméra chez les pro » ou la Fondation 4.3.2. Relations avec les parties prenantes 2.A. Conditions du dialogue avec les parties Sanofi interagit au quotidien, et dans l’ensemble du monde, avec une multitude de parties prenantes. Ces interactions ont des objectifs variés et sont très ancrées dans la démarche de Responsabilité Sociale d’Entreprise conduite par l’entreprise. Elles permettent en effet : Š de fournir à ces parties prenantes des informations fiables et factuelles (par exemple : bon usage des produits commercialisés par Sanofi ; produits en réponses à des questionnaires et sollicitations diverses, Š de conduire un processus formalisé de dialogue et de concertation visant à impliquer les parties prenantes dans les décisions stratégiques prises par Sanofi et de mesurer si l’entreprise répond de façon adéquate à leurs attentes : comités de parties prenantes ; réalisation d’enquêtes parties prenantes ; enquêtes de satisfaction clients ; enquête d’engagement avec nos salariés ; organisation de forums ; panels de riverains ; Pour ce qui concerne sa stratégie RSE, Sanofi a mis en place dans les fonctions centrales et dans de nombreuses filiales, des initiatives permettant de disposer d’instances de dialogue et de concertation formalisées visant à faire réagir les parties prenantes sur la stratégie et les objectifs nécessaires et de construire une vision partagée des Après avoir conduit pendant 4 ans une démarche de dialogue avec ses parties prenantes en France, Sanofi s’est engagée en 2016 dans un processus formalisé de dialogue à un niveau international sous la forme d’un comité de parties prenantes. L’objectif est d’échanger autour des enjeux RSE de Sanofi et de s’engager avec elles dans une démarche de co-construction pour aboutir Ce comité international est composé d’une quarantaine de personnalités qualifiées venant en leur nom propre : ONG santé, chercheurs universitaires en sciences humaines ou Responsable (ISR), syndicats, médias ainsi que d’une quinzaine de parties prenantes internes représentant les différentes activités et métiers de l’entreprise (R&D, Humaines, Environnement , Communication, Gestion des Sites et du Patrimoine Immobilier et RSE, pilote du projet). Ce comité s’est réuni une première fois pendant une journée complète animée par un tiers facilitateur. Les discussions ont permis de mettre en évidence quatre thèmes à traiter en priorité pour les parties prenantes externes et internes de Sanofi. Des groupes de travail ont été mis en place sur les thèmes suivants : accès aux soins, prix de l’innovation, approche éthique de Sanofi en de Sanofi dans les territoires. Des experts de ces sujets Conformément aux règles de transparence auxquelles Sanofi s’est engagée, la synthèse des séances plénières sera publiée sur une plateforme digitale dédiée aux parties prenantes et sur le site internet de Sanofi. Les débats sont régis par les règles de la ChathamHouseafin de garantir à la fois transparence des échanges et confidentialité des Sanofi ‰Document de référence 2016 | 379 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE Un autre exemple de dialogue avec les parties prenantes est le CSRBoardqui a lieu en Égypte une fois par an. En 2016, pour la quatrième année consécutive, 24 parties prenantes externes (acteurs institutionnels, politiques et patients et professionnels de santé) se sont réunies. Les d’amélioration de la prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques et ont identifié des actions afin de sensibiliser et éduquer les enfants et leur entourage à une En outre, la Direction RSE de Sanofi a finalisé une boîte à outils dédiée à aider les filiales à s’engager auprès de leurs parties prenantes internes et externes et à effectuer leur propre test de matérialité pour identifier leurs priorités locales en matière de RSE. En 2016, 3 pays ont déployé l’outil de matérialité locale : Brésil, Canada et Russie. Chacun de ces pays élabore son plan d’actions et travaille 2.B. Actions de partenariat ou de mécénat en Les enjeux liés à la Responsabilité Sociale de l’Entreprise et notamment celui de l’accès aux soins pour tous à travers le monde, sont des problématiques complexes que l’industrie pharmaceutique ne peut résoudre seule. C’est pourquoi Sanofi entend associer son expertise et son savoir-faire à ceux de très nombreux partenaires privés, publics et/ou associatifs, afin de répondre efficacement possible à certains défis sociétaux majeurs Des exemples d’actions phares concrètes sont décrits ci-après sans pour autant représenter de façon exhaustive la multitude des projets pilotés par Sanofi (voir la section « 3.1.3. Événements marquants de l’année 2016 » pour des informations complémentaires sur les partenariats de l’entreprise, ainsi que le rapport annuel RSE et supports Partenariat pour lutter contre les Maladies Tropicales Initié en 2001 avec un programme de lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine (ou maladie du sommeil), le partenariat de Sanofi avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a été reconduit en 2006 et élargi à d’autres Maladies Tropicales Négligées (MTN) : la leishmaniose, l’ulcère de Buruli et la maladie de Chagas. En mars 2011, le Directeur Général de Sanofi et Margaret Chan, Directrice Générale de l’OMS, ont renouvelé pour cinq ans leur engagement sur les MTN. Pour Sanofi, cet engagement, sur la période de 2001 à 2016, se traduit par un soutien financier à hauteur de 75 millions de dollars, soit 5 millions de dollars par an. Depuis le début de ce partenariat, plus de 36 millions de personnes ont bénéficié d’actions de dépistage de la maladie du sommeil et près de 200 000 patients ont été traités pour cette maladie presque toujours mortelle en l’absence de traitement. Grâce à ce partenariat, les nouveaux cas rapportés sont ainsi passés de 30 000 en (les nouveaux cas rapportés en 2016 n’étant pas encore disponibles) confortant l’objectif de l’OMS d’éliminer cette maladie d’ici à 2020. C’est le nombre de nouveaux cas le plus bas depuis la mise en place d’un registre fiable il y a 75 ans. Les actions de dépistage actif et passif continuent dans le but d’arriver à l’atteinte des objectifs de 2020 de Le 30 janvier 2012, Sanofi a signé la déclaration de les MTN aux côtés d’autres groupes des États-Unis et du Royaume-Uni, de la Fondation Bill & En octobre 2015, Sanofi et l’Institut Pasteur de Tunis ont signé un accord de partenariat dans le domaine de la lutte contre les leishmanioses. Cet accord prévoit la mise en place d’un programme de sensibilisation sur leishmaniose cutanée en milieu scolaire à partir de 2016. Près de 40 000 bandes dessinées ont été distribuées à des élèves de la sixième année primaire dans sept gouvernorats endémiques. Transmise à l’homme par la parasitaire et non contagieuse, constitue en Tunisie un problème important de santé publique avec environ 3 000 WIPO ReSearch, un consortium public-privé pour L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI – WIPO en anglais) a orchestré le rapprochement de nombreux acteurs des secteurs public et privé, dont Sanofi, pour promouvoir l’innovation et la recherche sur les maladies tropicales négligées (MTN). WIPO ReSearch est un consortium au sein duquel des organismes publics et privés unissent leurs efforts pour diffuser plus largement des actifs de propriété intellectuelle parmi les chercheurs du monde entier pour renforcer la R&D sur les MTN, le en/). Sanofi est l’une des entreprises fondatrices de ce consortium qui compte désormais un peu plus de 100 membres, répartis sur les cinq continents. Plus de 100 accords de collaboration sont en place, dont certains (1) Les actions que l’OMS a pu entreprendre ou prolonger grâce au soutien de Sanofi sont détaillées dans le rapport d’activité 2006-2011: WHO – Sanofi 380 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE Des partenariats pour surveiller l’émergence de résistances et la sécurité des médicaments Sanofi et la fondation Drugs for Neglected Diseases initiative(DNDi) ont mis en place un ambitieux programme d’études cliniques afin de documenter l’efficacité et la sécurité du médicament antipaludique ASAQ Winthrop®, une association d’artesunate et d’amodiaquine à dose fixe, développé en partenariat. Ce programme comporte plus de 20 études menées dans 22 pays et prévoit d’inclure à terme plus de 30 000 épisodes palustres traités avec ce médicament. Sanofi a souhaité enrichir ce travail en académiques. En janvier 2012, le WorldWideAntimalarial Resistance Network (WWARN) et Sanofi ont annoncé un accord visant à surveiller l’émergence de résistances aux partage avec le WWARN de l’ensemble des données d’efficacité des études cliniques menées avec ASAQ Winthrop®. Ces données collectées contribuent à enrichir la base de données mondiale que le WWARN a créée pour surveiller l’émergence des résistances et ont donné lieu à plusieurs publications en 2016. En 2013, Sanofi a signé un partenariat similaire avec la Liverpool School of Tropical Medicine afin de partager également avec des équipes académiques les données concernant la sécurité Un nouveau traitement contre l’infection tuberculeuse latente autorisé grâce à un partenariat avec les Centers Le 25 novembre 2014, la Food and Drug Administration des États-Unis (FDA) a approuvé une nouvelle indication pour Priftin® (rifapentine) sur la base d’une étude pivotale menée par les CDC d’Atlanta (États-Unis) dans le cadre du partenariat public/privé entre Sanofi et les CDC. Ce médicament est désormais indiqué en association avec l’isoniazide dans le traitement de l’infection tuberculeuse latente (ITL) des patients de plus de deux ans exposés à un risque élevé de tuberculose active. Approuvé aux États-Unis depuis 1998, Priftin® est un antimycobactérien utilisé en association avec un ou plusieurs antituberculeux pour le traitement de la tuberculose pulmonaire active causée par mycobacteriumtuberculosis. En 2015, l’OMS a essentiels et dans ses directives pour la prise en charge de l’infection tuberculose latente dans les pays à revenu élevé et intermédiaire supérieur qui ont une incidence de tuberculose en-deçà de 100 pour 100 000 habitants. En 2016, Sanofi, engagée dans la recherche de traitements antituberculeux depuis plus d’un demi-siècle, a déposé des dossiers d’enregistrement de la rifapentine dans l’indication tuberculose latente dans trois nouveaux pays (Afrique du Sud, Corée du Sud et Taïwan). Sanofi Pasteur et la Fondation Bill & Melinda Gates s’allient pour la découverte de nouveaux vaccins En octobre 2013, Sanofi Pasteur a annoncé un partenariat avec la fondation Bill & Melinda Gates pour explorer et développer de nouvelles plateformes et de nouvelles méthodes visant à accélérer la R&D dans le domaine des vaccins, en particulier pour des problématiques de santé au niveau mondial. Le partenariat pour la découverte de nouveaux vaccins (VxDP) est un nouveau mécanisme qui permet à la Fondation Bill & Melinda Gates de collaborer directement avec Sanofi Pasteur et d’autres sociétés pharmaceutiques spécialisées dans les vaccins, pour directes et durables, fondées sur un protocole d’entente. Ce partenariat doit accélérer le développement de vaccins candidats destinés aux pays en développement. En 2014, les équipes scientifiques de la Fondation Bill & Melinda Gates et les équipes R&D de Sanofi Pasteur ont identifié plusieurs domaines de coopération notamment dans le cadre de projets de santé publique innovants (adjuvants, concept de médecine expérimentale, etc.). Sanofi Pasteur est en discussion sur des modèles de vaccins humains et Découverte et Sciences Translationnelles de la Fondation Gates. L’entreprise est également en discussion sur des domaines stratégiques majeurs tels que l’immunisation maternelle, de nouvelles formes de distribution de vaccins (thermostabilité et co-administration de vaccins) ainsi que la recherche de synergies pour les pays en voie de développement concernant le portefeuille vaccins innovant de sa filiale basée en Inde, Shantha ; et ce tout en permettant aux partenaires de l’industrie de développer et de tester de nouvelles technologies qu’ils pourront ensuite appliquer à d’autres programmes de R&D. Dans le cadre de ce partenariat avec la Fondation Bill & Melinda Gates, Sanofi Pasteur a annoncé en octobre 2015 la création d’un centre d’innovation sur les vaccins avec l’IDRI (Infectious Disease Research Institute) basé à Seattle, aux États-Unis. Baptisée GHVCI (Global Health Vaccine Center of Innovation), cette structure a pour objectif d’accélérer le développement de vaccins et de technologies associées ciblant les maladies infectieuses et de s’assurer que les nouveaux vaccins seront disponibles pour les populations des pays en développement. Sanofi Pasteur aux côtés des acteurs de santé publique pour en finir avec la polio Depuis son lancement par l’OMS en 1988, l’Initiative Mondiale pour l’Eradication de la Polio (GPEI) a fait reculer la polio de 99,9 % : de 350 000 cas par an à 74 cas en 2015. Sanofi Pasteur est un des principaux fournisseurs du vaccin polio oral (OPV), dont l’emploi massif a interrompu la circulation du virus dans la quasi- totalité des pays du monde. Pour achever l’éradication, l’OMS a recommandé en 2013, l’abandon progressif de l’OPV et l’inscription d’une dose de vaccin polio inactivé Sanofi ‰Document de référence 2016 | 381 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE (IPV) dans le calendrier vaccinal de chaque pays. Ayant investi dans le développement de ses capacités de production et dans un programme d’enregistrement réglementaire sans précédent, Sanofi Pasteur est aujourd’hui le principal fournisseur de l’UNICEF, qui assure la mise à disposition du vaccin aux différents pays, selon leurs besoins et leurs plans de vaccination. Sanofi Pasteur et la Fondation Bill & Melinda Gates ont mis au point un mécanisme de prix reposant sur une contribution financière de chacun des deux partenaires, dans le but de favoriser l’adoption rapide et généralisée du vaccin IPV. Ce mécanisme permet à Sanofi Pasteur de proposer le vaccin IPV au prix de 0,75 euro la dose à 73 pays parmi les plus pauvres de la planète. A l’occasion du forum du secteur privé des Nations-Unies 2015, différentes initiatives du secteur privé ont été identifiées et retenues Développement Durable (ODD). Le mécanisme de prix établi entre Sanofi Pasteur et la Fondation Bill & Melinda Gates pour l’introduction de la vaccination IPV a été retenu dans le but de contribuer à atteindre l’objectif 3 des Partenariats dans le domaine des maladies non Dans le domaine du diabète, Sanofi s’engage dans des partenariats innovants dans le but de renforcer les Sensibiliser et renforcer la prévention à l’école : le Chaque année, environ 86 000 enfants développent un diabète de type 1 dans le monde. L’école joue un rôle important dans l’accompagnement de ces enfants mais, pour nombre d’entre eux, le manque de connaissances sur le diabète au sein de l’isolement, à la stigmatisation et à la discrimination. En 2013, la Fédération Internationale du Diabète (IDF), en collaboration avec la Société internationale pour le diabète de l’enfant et de l’adolescent (ISPAD) et Sanofi, a lancé le projet Kids and Diabetes in Schools (KiDS). L’objectif est scolaire sûr, qui permette de sensibiliser au diabète, les enfants, le personnel scolaire et les parents, d’aider les enfants qui en sont atteints et de promouvoir des comportements alimentaires et physiques sains à l’école. Depuis le lancement de KiDS, 53 écoles ont bénéficié d’actions de sensibilisation touchant ainsi plus de 44 000 enfants et 4 500 enseignants dans les pays pilotes (Inde et Brésil). En novembre 2016, le programme KiDS a été lancé dans deux nouveaux pays : le Pakistan et les Émirats Arabes Unis. Des projets similaires d’éducation à l’école sont déployés en Turquie, au Canada et en Algérie. BeHe@lthyBeMobile:le mobile au service de la lutte moyens de prendre en charge leurs maladies. En février 2015, l’entreprise s’est jointe à BeHe@lthyBeMobile(La mobilité c’est la santé), une initiative innovante conjointe Télécommunications (UIT). Sanofi collabore avec l’UIT, notamment sur le programme mDiabète de l’initiative Be He@lthy Be Mobile lancé au Sénégal. mDiabète a pour but de déployer des stratégies de e-santé en faveur des personnes vivant avec le diabète notamment par l’envoi régulier de SMS (par exemple, plus de 430 000 SMS depuis le début du programme au Sénégal) et des sessions de formation pour les professionnels de santé. En 2016, le programme a été lancé en Égypte. Plus d’informations sur le programme sont disponibles à Lutter contre un double fardeau croissant : le diabète et la tuberculose en Afrique du Sud En novembre 2015, la filiale sud-africaine de Sanofi a annoncé une initiative conjointe avec l’University Research Co (URC), la South African Aquity Innovations et le Département de la Santé dont l’objectif est d’améliorer la détection précoce et la prise en charge de personnes atteintes de diabète et de tuberculose. La prévalence du diabète ne cesse d’augmenter en Afrique du Sud et on estime aujourd’hui que 2,3 millions d’adultes en sont atteints. Ils encourent un risque accru de développer une tuberculose active (risque deux à trois fois plus élevé que les personnes sans diabète). Cette initiative de santé publique mise en place dans quatre provinces pilotes d’Afrique du Sud (KwaZulu Natal, Eastern Cape, Gauteng et Free State) doit permettre d’améliorer le dépistage et le diagnostic de diabète pour les personnes atteintes de tuberculose et inversement, de renforcer les compétences et pratiques des professionnels de santé et d’améliorer la sensibilisation sur la prévention et le contrôle de ces maladies. En 2016, des formations de professionnels de santé ont été développées professionnels de santé (Health Professional Council South Africa). 535 professionnels de santé ont été (27 médecins, 214 infirmières et 294 agents de santé sensibilisation, communication et mobilisation sociale ont permis de sensibiliser environ 3 700 personnes. Il est estimé que 135 000 personnes ont bénéficié d’une campagne de sensibilisation sur le diabète et la tuberculose, renforçant ainsi la prévention et le dépistage. Partenariats avec les associations de patients Sanofi s’engage à collaborer avec les associations de patients à travers le monde, en prenant en compte leurs priorités et ainsi trouver de meilleures solutions de santé et une meilleure prise en compte des besoins du patient et de ses proches durant la maladie. Sanofi veille à rester à la pointe de l’innovation en matière de santé en offrant aux patients des solutions utilisant les nouvelles technologies mobiles qui leur donnent les L’entreprise encourage un dialogue ouvert pour écouter et collaboration de Sanofi avec les associations de patients 382 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE est guidée par un esprit de partenariat, de respect mutuel l’indépendance de l’association. Une politique mondiale vise à garantir que les relations de Sanofi avec les responsable et transparente. Dans le cadre de ses activités Affaires Publiques, Sanofi a mis en place un réseau de correspondants qui couvre l’ensemble des pays dans lesquels elle est présente. De plus, de nombreux engagements sont pris avec les associations de patients dans différentes régions dans l’objectif de responsabiliser les patients et d’échanger sur différents sujets comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’asthme, etc. Attachée au principe de transparence permettant le développement de relations de confiance avec les parties prenantes, le public et surtout les patients, Sanofi rend associations de patients basées en Europe depuis 2010, en Australie, au Brésil, au Canada, aux États-Unis et au Japon depuis 2011 (voir la liste complète sur le site Sensibilisation aux enjeux de santé liés au climat Sanofi a décidé de s’engager sur le sujet du changement climatique afin de sensibiliser les différentes parties prenantes aux conséquences de ce dernier sur la santé. Pour cela, en 2015, Sanofi a mis en place un comité consultatif constitué d’experts climat et santé dans le but de bien cerner les enjeux liés au changement climatique, notamment ceux liés à la santé, et définir son approche. Afin de marquer son engagement, Sanofi a été un (COP 21) à la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques organisée à Paris en novembre et décembre 2015. A cette occasion, le Directeur Général de Sanofi a signé, avec 38 autres dirigeants de grandes entreprises françaises, un appel à la mobilisation pour endiguer le changement climatique. En 2016, dans la poursuite de son engagement, Sanofi a activement participé à la COP 22 lors de plusieurs conférences à Marrakech. Sanofi Maroc y a porté les réalisations de environnementale ainsi que sa stratégie d’anticipation des conséquences en santé du changement climatique sur les thèmes des allergies liées à la pollution, les maladies Sanofi a créé la Fondation Sanofi Espoir pour renforcer son engagement de solidarité internationale et le rendre plus lisible pour l’ensemble de ses parties prenantes. Sa mission est de contribuer à réduire les inégalités en santé et la pauvreté auprès des populations les plus démunies. Au-delà de la réponse aux urgences humanitaires qu’elle coordonne, la Fondation agit sur le long terme dans trois domaines : lutter contre les cancers des enfants dans les pays à ressources limitées, réduire la mortalité maternelle et néonatale dans les pays à ressources limitées et améliorer l’accès à la santé des populations les plus En 2016, la Fondation a apporté son soutien au lancement et au développement de 36 programmes pluriannuels, déployés avec 35 partenaires principaux dans 31 pays. Les actions de réponse aux urgences humanitaires, pour permettre une continuité d’accès aux soins aux personnes blessées ou déplacées, ont concerné 2 pays et les dons de médicaments et de vaccins ont bénéficié à 6 pays. Lutter contre les cancers de l’enfant dans les pays à Le programme My Child Matters a été initié par la Fondation en 2006, pour permettre aux enfants atteints de cancer dans les pays à faibles et moyens revenus d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine de bénéficier d’une meilleure prise en charge diagnostique et thérapeutique. Il vise à renforcer les capacités des équipes locales et est Contre le Cancer), le GFAOP (Groupement Franco- Africain d’Oncologie Pédiatrique), le Children Cancer Institute (CCI) et l’Alliance Mondiale Contre le Cancer (AMCC). En 10 ans, ce programme a permis la mise en œuvre de 65 projets dans 40 pays, la prise en charge de 50 000 enfants et la formation de 15 000 professionnels de santé. La Fondation agit via l’organisation d’appels à projets tous les 3 ans, la mise en relation des équipes avec les experts internationaux, le développement d’un programme de mentorat, la mise en œuvre de formations destinées aux équipes projets, le partage des bonnes pratiques et un soutien financier qui s’élève à 9 millions d’euros à ce jour. En 2016, 16 projets sont en cours en Réduire la mortalité maternelle et néonatale La Fondation est à l’origine de l’initiative MidwivesforLife pour lutter contre les complications et décès des mères et de leurs nouveaux-nés, en grande partie évitables dans les pays en développement, par le recours à du personnel de santé mieux formé et plus nombreux, en particulier les sages-femmes qui sont des acteurs clés. A fin 2016, 10 programmes étaient en cours pour réduire la mortalité maternelle et néonatale en Asie (Birmanie, Cambodge), en Amérique latine (Mexique) et en Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire, Tanzanie et Ethiopie). La Fondation Sanofi Espoir a lancé en 2014 les Midwives for Life Awards afin de récompenser des initiatives portées par des sages- femmes cherchant à réduire la mortalité maternelle et néonatale et à améliorer la santé des femmes et des nouveau-nés dans les pays en développement. En 2016, 8 projets ont été sélectionnés par un jury d’experts, en Afghanistan, aux Comores, en Indonésie, en Côte d’Ivoire, en Gambie, au Malawi, en Zambie et au Chili/Equateur. L’accès aux soins des plus démunis En France, pour améliorer la prise en charge médicale des personnes en grande précarité, la Fondation s’engage aux côtés de huit partenaires de terrain (la Croix-Rouge française, Médecins du Monde, le Samusocial de Paris, le réseau SOLIPAM, le Centre d’Action Sociale Protestant, le Sanofi ‰Document de référence 2016 | 383 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE Femmes et Emmaus Défi) en choisissant des programmes autour d’une thématique commune : les femmes et les Lors de crises humanitaires, les besoins en santé sont parmi les plus essentiels. En 2016, des actions ont été notamment en Haïti et en Irak. Ainsi, dans le cadre de la crise syrienne, la Fondation Sanofi Espoir a renforcé son partenariat avec Première Urgence Internationale en Irak, dans le camp de réfugiés de Bardarash, pour la création d’un pôle mère-enfant qui vient compléter les activités Suite au cyclone qui a frappé Haïti en octobre 2016, la Fondation Sanofi Espoir a apporté son soutien à la Croix Rouge française et Première Urgence Internationale pour leurs actions médicales, notamment avec le renforcement des centres de santé très affaiblis et la mise en place d’activités de prévention et de lutte contre les épidémies. humanitaires et dans le respect de la charte des dons de médicaments et vaccins mise en place par Sanofi, 863 301 boîtes de médicaments/doses de vaccins ont été données en 2016 au profit de 6 pays. Sanofi achetant pour près de 14 milliards d’euros de biens et de services, les achats responsables constituent un enjeu clé de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise. Cet enjeu, stipulé dans le code de conduite des fournisseurs de Sanofi, repose à la fois sur le Pacte Mondial des l’entreprise, et s’inscrit dans la gestion des relations avec nos fournisseurs actuels et futurs en matière de respect des droits de l’homme et des conditions de travail, de santé et sécurité, de protection de l’environnement et du Garante de la gestion des relations fournisseurs, la fonction Achats de Sanofi a mis en œuvre, depuis 2007, performance RSE fait partie intégrante de l’appréciation de la performance globale des fournisseurs et constitue une étape nécessaire dans le processus de sélection et de management continu des fournisseurs et des sous- traitants. La démarche d’évaluation est intégrée dans le modèle et les processus de gestion des risques achats et vise à l’amélioration continue de nos fournisseurs. Elle s’appuie sur une analyse de risques RSE globale d’achats, pays dans lesquels Sanofi opère, performance Afin de renforcer son approche, Sanofi a rejoint en mars regroupe une vingtaine de sociétés européennes et américaines. TfS met en œuvre un programme mondial impliquer les fournisseurs, à évaluer et améliorer les pratiques d’approvisionnement durable, y compris sur les aspects environnementaux et sociaux. L’initiative repose sur les bonnes pratiques et tire parti des Nations-Unies et la Charte mondiale du Responsible Social Accountability International (SAI) et bien d’autres. L’initiative TfS conduit des évaluations et des audits fournisseurs réalisés par des experts indépendants dont les résultats sont partagés entre les membres de TfS sur La campagne d’évaluation annuelle de 2016 initiée dans le cadre de TfS a impliqué plus de 280 fournisseurs de Par ailleurs, plusieurs initiatives sont menées en faveur de la diversité des fournisseurs, traduisant l’engagement de locales où elle est implantée. Ainsi, Sanofi a adopté en France une démarche volontariste en ratifiant la charte de la relation interentreprises et s’est engagée vis-à-vis des Š respecter les engagements formulés dans cette charte grands donneurs d’ordres et fournisseurs stratégiques tissu économique local, lutte contre la corruption, etc. ) ; Š accepter la mise en place d’un processus d’évaluation de conformité (par un tiers expert) de son organisation et de ses pratiques de gestion avec le référentiel de Š adopter toute mesure corrective afin de réaliser les La fonction Achats pilote et coordonne les plans d’activité appropriés à la mise en œuvre de cette charte, le suivi des Pour aller encore plus loin dans cette démarche, un programme PME Sanofi qui décline 11 mesures de soutien aux PME est en cours de déploiement. Ainsi, depuis 2015, Sanofi soutient 36 PME et start-up sur des critères d’innovation, d’agilité et de performance, que des binômes achat/métier ont rencontrées pour comprendre leur stratégie de développement et leur proposer des leviers d’accompagnement adaptés. En février 2016, Sanofi a rassemblé, pour la première fois, une centaine de chefs d’entreprise PME et start-up en présence d’acteurs économiques et institutionnels majeurs pour présenter le plan PME et start-up Sanofi, au travers de témoignages croisés, échanger sur les problématiques majeures des PME et start-up en France et travailler autour de 3 384 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE loi du Royaume-Uni contre la corruption (UKBriberyAct), contribuent à l’atteinte de cet objectif. Afin de concrétiser cet engagement et en assurer l’indépendance, Sanofi est dotée depuis 2012 de la fonction de médiateur interne, indépendant de la fonction Achats. Ce médiateur, pouvant être saisi par un fournisseur ou un acheteur, a pour missions principales de faciliter le rapprochement entre les deux parties avec neutralité, impartialité et confidentialité afin de les aider dans l’identification d’une solution, à défendre l’accord et non les parties et à relayer les problématiques posées et les solutions apportées dans une démarche d’amélioration Le 8 juin 2016, la Médiation inter-entreprises du Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique a distingué Relations Fournisseurs Responsables à la suite d’un audit approfondi qui a souligné les pratiques suivantes : le Plan PME et start-up de Sanofi France, la nette amélioration des délais de paiement, la promotion de l’innovation fournisseurs, les engagements en matière sociale et anti- échanges avec les fournisseurs tout au long des relations contractuelles et la culture ancrée en matière d’achats Sur le périmètre des achats France 2015, la part des achats réalisés auprès des PME françaises s’élève à 13,2 % en valeur contre 18 % en 2014, 14,1 % en 2013 et Aux États-Unis, Sanofi est engagée auprès des PME (entreprises appartenant à des personnes issues de minorités, handicapées, ou anciens combattants, ou défavorisées). Cette initiative renforce l’attachement de 4.A. Actions engagées pour prévenir la Aujourd’hui, toutes les parties prenantes sont conscientes non seulement des conséquences économiques néfastes de la corruption, mais aussi du fait qu’il s’agisse d’un important frein au développement, en particulier dans les internationales acceptées par le plus grand nombre de pays, associées à une législation anti-corruption efficace mise en œuvre au niveau national. L’adoption des Développement Économiques (OCDE) et des Nations- nationales au champ d’application très large, telles que la loi des États-Unis sur les pratiques de corruption à l’étranger (US Foreign Corrupt Practices Act, FCPA) et la Les entreprises multinationales doivent jouer un rôle actif dans la lutte contre la corruption. Sanofi, en accord avec sa démarche éthique, a donc souscrit aux réglementations Š les principes de référence du Pacte Mondial des Š la Convention des Nations-Unies contre la corruption, adoptée le 31 octobre 2003 : www.unodc.org/unodc/en/ Š les mesures adoptées en application de Par ailleurs, ces dernières années, les autorités de plusieurs pays en Europe mais aussi aux États-Unis ont amplifié leurs efforts dans la lutte anti-corruption vis-à-vis d’entreprises appartenant à certains secteurs d’activité. Ainsi, les entreprises de la santé font, depuis quelques années, l’objet d’une attention particulière de la part des multitude de parties prenantes, comme notamment les En réponse à ces exigences croissantes et depuis maintenant plusieurs années, Sanofi a développé et mis en place des actions et des outils dans le but de prévenir et de lutter contre toute forme de corruption partout où Le programme de prévention de la corruption chez Sanofi s’appuie sur deux textes de référence : Š le code d’éthique de Sanofi. La formation au code est obligatoire pour tous les nouveaux entrants et des campagnes de rappels sont organisées à l’initiative des Š une politique anti-corruption accessible à tous les collaborateurs sur l’intranet de Sanofi définissant les attentes de l’entreprise en matière de prévention et de document de référence d’autres politiques ayant trait à d’évènements avec des tierces parties comme les Les principes contenus dans ces documents sont promus dans l’ensemble de l’entreprise par la Direction Ethics & Business Integrity présente au niveau du siège, des régions, des activités, des métiers et des pays à travers, notamment, des actions de formation. En effet, des régulièrement dispensées aux collaborateurs lors de sessions dédiées et une bibliothèque de cours, au format Sanofi ‰Document de référence 2016 | 385 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE d’e-learning, comportant plusieurs modules sur ce thème, est disponible pour tous les collaborateurs sur l’intranet de Par ailleurs, un Comité exécutif Compliance, présidé par le Directeur Général, a été créé pour garantir l’efficacité des différentes composantes du programme de conformité de Sanofi et pour en faciliter la mise en place et le respect. Le comité joue un rôle directeur de recommandation et de passage en revue des actions mises en œuvre pour un engagement continu des collaborateurs vis-à-vis des Les filiales de Sanofi sont, quant à elles, encouragées à mettre en place des comités locaux de conformité pour s’assurer du respect des dispositions du code d’éthique, des politiques et des procédures de l’entreprise ainsi que la conformité aux exigences légales et réglementaires et aux normes applicables du secteur. Les meilleures pratiques ainsi que des recommandations concernant la charte-type des comités locaux de conformité ont été communiquées aux filiales de Sanofi dans tous les pays. En 2006, un dispositif d’alerte a été mis en place, en application des dispositions du code d’éthique de Sanofi, afin de permettre à chaque collaborateur de signaler à la règles et principes énoncés dans le code. En 2016, toutes les alertes reçues par ce département ont fait l’objet d’un suivi. Dans les cas où les éléments collectés ont permis de confirmer les allégations, différents types de sanctions ont été appliqués, allant de simples avertissements à des Un des axes majeurs de la prévention de la corruption passe par la mise en place d’un processus rigoureux de sélection des tiers (prestataires, partenaires, etc.) dans la mesure où ces derniers peuvent représenter une source de risque pour l’entreprise dans leurs interactions avec les perspective, Sanofi a mis en place un processus de vérification préalable concernant les tiers, prenant en compte de nombreux facteurs tels que la nature de l’activité, l’environnement local, le type de relation, la nature et l’étendue des tâches que le tiers aura à réaliser Bonnes Pratiques de Laboratoire promues par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) et autres autorités de santé locales et En outre, la stricte application des Bonnes Pratiques de l’élaboration du produit afin de garantir disposition de produits répondant à des standards de Le respect des Bonnes Pratiques de Distribution est également essentiel pour protéger la qualité et garantir la traçabilité du produit du centre de distribution au point de livraison final : grossiste (revendeur), pharmacie d’officine Au-delà de ces bonnes pratiques, de nombreuses autres en matière de pharmacovigilance, d’information médicale et de pratiques promotionnelles et commerciales. Sanofi, en tant qu’acteur mondial de la santé centré sur commercialise à travers le monde un large portefeuille de produits de santé et notamment une grande variété de médicaments de prescription, de santé grand public, de produits de santé animale, de vaccins, de génériques et La sécurité des patients est une priorité absolue pour Sanofi. Dans cette optique, l’approche de l’entreprise consiste à déployer des principes directeurs de qualité et d’amélioration continue couvrant toutes les étapes du cycle de vie du produit et des services associés. Pour ce faire, Sanofi a mis en place des dispositifs de pilotage Š garantir la sécurité des patients participant aux essais Š garantir la qualité des produits en développement et commercialisés ainsi que des activités réglementées grâce à une organisation qualité dédiée ; Š surveiller et évaluer en permanence le rapport bénéfice/ risque de ses produits par la mise en œuvre d’un Š mener une politique de lutte contre la contrefaçon des 4.B. Mesures prises en faveur de la santé et de évolue dans un environnement hautement réglementé (voir la section « 2.2.6. Marchés – 3/ Réglementation »). La mise sur le marché des produits pharmaceutiques nécessite au préalable la réalisation de nombreux essais cliniques et études de laboratoire qui visent à évaluer et le cas échéant, améliorer le rapport bénéfice/risque des produits. Ces essais et études doivent être menés en conformité avec les Bonnes Pratiques Cliniques et les 4.B.a. Sécurité des patients participant aux essais Les essais cliniques sont requis dans la procédure permettant la mise sur le marché de nouveaux produits, et commercialisation pour le suivi de la tolérance du produit 386 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE L’objectif des essais cliniques est de recueillir des observées chez les sujets sains et les patients. Les essais cliniques réalisés par Sanofi sont conduits dans le monde entier, y compris dans les pays en développement et les pays émergents pour prendre en Sanofi applique tous les standards internationaux pour la mise en place et le suivi des essais cliniques partout dans le monde : la Déclaration d’Helsinki ; les recommandations de l’International Council on Harmonization (ICH) et en particulier les Bonnes Pratiques Cliniques (BPC). Au-delà de ces standards internationaux, Sanofi applique aux nationales et internationales dont notamment les directives réglementations CFR21 définies par la FDA aux États- Unis et les réglementations émises par les autorités Un essai clinique ne peut débuter qu’après avoir été soumis aux autorités de santé ainsi qu’à des comités d’éthique indépendants représentant les professionnels de santé et les patients du pays où se déroule l’essai, conformément à la réglementation applicable à l’échelle Chaque comité d’éthique est un organe indépendant chargé de protéger les droits, la sécurité et le bien-être des personnes participant à un essai clinique. Il rend un d’information destinés aux sujets inclus dans des essais afin de recueillir leur consentement libre et éclairé. Sanofi s’assure que tous les sujets (ou leurs représentants légaux) des essais cliniques conduits par l’entreprise donnent leur consentement libre et éclairé pour participer à l’étude et que ce consentement a été obtenu avant toute procédure ou intervention prévue sur le sujet et avant toute collecte de données. Tous les documents liés à l’essai clinique, notamment le formulaire de consentement de participation à l’étude, doivent être conformes à la législation en vigueur et doivent fournir aux sujets des Les sujets doivent être informés de leur droit d’accès et de rectification des données personnelles les concernant, conformément à la législation en vigueur. Sanofi a mis en place des procédures et des outils afin de préserver la Sanofi s’engage à être transparente sur ses travaux de recherche médicale et à communiquer aux professionnels de santé et aux patients toutes les informations utiles sur ses projets de développement et ses produits afin qu’ils puissent prendre leurs décisions médicales en toute connaissance de cause. Sanofi met à disposition des professionnels de santé et des personnes ayant participé aux essais cliniques les résultats de ces essais sur un site Sanofi met en œuvre une stratégie d’audits des essais cliniques, des systèmes associés et des sous-traitants potentiellement impliqués dans la conduite de ces essais afin de vérifier la conformité des opérations avec les standards qualité de l’entreprise et les réglementations en vigueur et de mettre en place un processus d’amélioration continue. Le programme d’audits est défini sur la base d’une évaluation des risques potentiels identifiés pour les activités de recherche clinique. Il est conçu afin d’assurer une bonne couverture des projets et des essais conduits dans différents pays et régions à travers le monde. En d’inspections de la part d’autorités de santé visant à garantir le respect des règles d’éthique et de la législation dans le cadre de la conduite des essais cliniques. En 2016, les 98 inspections conduites sur les activités de recherche clinique n’ont donné lieu à aucune action La Direction générale de Sanofi s’engage résolument à mettre à disposition, partout dans le monde, des produits efficaces et sûrs, développés, fabriqués, distribués et réglementaires et des valeurs de l’entreprise. À cette fin, le ChiefQualityOfficer(CQO), ayant un accès direct au Directeur Général, est responsable de équipes qualité existantes dans l’entreprise au sein de la commerciales dans les pays. Elle assure une mise en œuvre cohérente de la politique qualité tout au long du cycle de vie du produit et veille à l’application des mêmes standards élevés de qualité partout dans le monde, permettant ainsi de garantir la sécurité des patients et de répondre aux attentes des parties prenantes. Une politique qualité globale répondant à cet objectif est mise à la disposition de tous les collaborateurs dans tous les pays (en 27 langues). La version en vigueur de cette politique, cosignée par le Directeur Général et le Chief Quality Officer et publiée en 2015, affirme notre engagement envers les patients, le caractère global de la mise en œuvre de nos principes qualité, ainsi que l’importance des fondamentaux de la culture qualité, devant être appliqués par l’ensemble du personnel. Des responsables qualité sont nommés dans chaque unité opérationnelle et dans chaque site ou filiale impliqué dans des activités impactant potentiellement la qualité du produit, la sécurité du patient ou l’intégrité des données. conformité, s’assurent du respect des règles qualité tant au sein des activités opérationnelles de l’entreprise que des sous-traitants et fournisseurs. Ils assurent également la préparation et le suivi des inspections d’autorités de Sanofi ‰Document de référence 2016 | 387 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE L’efficacité des systèmes qualité est suivie au niveau de chacune des entités de Sanofi par la mise en place d’objectifs, le suivi d’indicateurs de performance et par des revues qualité périodiques avec la participation des équipes de direction et des partenaires internes. 4.B.c. Qualité des produits commercialisés et en La mise sur le marché de médicaments doit répondre à de permanente, afin de garantir notamment une qualité Le système qualité mis en place par Sanofi est garant de la qualité et de la sécurité des produits commercialisés par Ce système qualité permet d’assurer partout dans le monde la stricte application des Bonnes Pratiques de Fabrication définies par la réglementation et des directives qualité Sanofi, mais aussi de garantir un niveau de qualité La mise en application de ce système qualité inclut Š pour chaque lot produit, des contrôles qualité sont réalisés et documentés à toutes les étapes de la fabrication, en préalable à sa libération ; Š des revues qualité sont réalisées annuellement pour chaque produit commercialisé afin d’évaluer la validité et le respect du procédé de fabrication et de permettre Š un système de surveillance des défauts qualité produits reportés par les patients et professionnels de santé permet l’analyse rapide des réclamations et la mise en œuvre d’actions correctives et préventives ; Š une stratégie d’audits est définie et mise en œuvre au sein des activités de fabrication des produits de l’entreprise, des systèmes associés et des sous- traitants potentiellement impliqués dans ces activités. Ces audits contribuent au respect des exigences Epidemiology (GPE) de Sanofi est placée sous responsabilité du ChiefSafetyOfficer(CSO). Le CSO agit sous la responsabilité du ChiefMedicalOfficer(CMO) qui est en relation directe avec le Directeur Général. L’organisation GPE représente le centre d’expertise de Sanofi en matière d’évaluation et de suivi du rapport bénéfice/risque sur la totalité du portefeuille produits de l’entreprise. La composition de ce portefeuille inclut les médicaments de prescription, de santé grand public, les Les différentes activités de Pharmacovigilance liées à l’utilisation du portefeuille dans le monde sont uniquement gérées sous la responsabilité de GPE depuis la première administration chez l’homme durant les différentes phases commercialisation. Chaque spécialité du portefeuille est gérée par des équipes dédiées composées d’experts L’ensemble des activités et responsabilités exercées par recommandations exigées aux niveaux national et international. GPE s’appuie aussi sur un réseau mondial de pharmacovigilants locaux et régionaux qui lui rapporte hiérarchiquement. GPE dispose également d’une équipe dédiée pour l’Europe afin d’assurer les missions, activités et responsabilités exigées auprès de la personne qualifiée. La personne qualifiée responsable de pharmacovigilance ou QPPV est désignée auprès de l’Agence européenne compétentes. Le QPPV désigné est unique chez Sanofi pour toutes les entités afin de garantir une supervision centralisée du système de pharmacovigilance ainsi que sa Un respect strict des réglementations officielles orchestré par la mise en place d’un système qualité robuste et documenté par GPE et l’ensemble de son réseau est essentiel. Cette politique de conformité en cas d’audits ou élément de garantie fondamentale en matière d’excellence du suivi du bénéfice/risque, de surveillance de la sécurité d’utilisation du portefeuille, de communication du respect des délais de déclaration et de transparence vis-à-vis des patients, des autorités de tutelle et des professionnels de Sanofi s’aligne systématiquement sur les standards les plus exigeants en matière d’application des Bonnes Pratiques de Pharmacovigilance et ce, quelles que soient standards s’appliquent également aux essais cliniques ou programmes cliniques qui ne sont pas directement conduits par Sanofi et aux projets réalisés en collaboration avec des organisations non gouvernementales (ONG). pharmacovigilance monde du portefeuille est collecté, suivi, déclaré auprès des autorités de tutelle, et analysé grâce à un puissant système de base de données associé à des outils d’analyses algorithmiques et d’aggrégations des données. L’intégrité et le maintien d’un tel système technologique validé et sécurisé reviennent à la direction La direction GPE évalue de manière continue et systématique le rapport bénéfice/risque des produits de l’entreprise. Un comité interne spécifique est mis en place de manière permanente à cet usage, d’Evaluation Bénéfice/Risque (BRAC). Le BRAC, présidé par le Chief Medical Officer, a pour rôle la revue et l’évaluation du rapport bénéfice/risque des produits depuis les étapes précliniques jusqu’à la commercialisation et durant toute la vie du médicament sur le marché. 388 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE données collectées sont mis en place systématiquement pharmacovigilance extraits de l’analyse du contenu des événements indésirables collectés. Ce processus a pour but de mettre en évidence de manière proactive les risques potentiels liés à l’utilisation des produits du portefeuille. Les étapes internes de validation scientifique et médicale de ces signaux potentiels auprès de la hiérarchie permettent de documenter les éléments de décision nécessaires à la construction des plans de minimisation du risque. Le contenu de ces plans de minimisation et les stratégies de suivi qui leur sont associées doivent être systématiquement validés auprès des autorités de tutelle avant toute mise en place effective sur le terrain. Dans la majorité des scénarios dits de routine, l’identification et la confirmation des nouveaux signaux résulteront dans la proposition de rédaction d’un ou plusieurs amendements de la notice d’information produit dédiée aux patients et professionnels de santé. Le verbatim de ces amendements officiels résulte d’une concertation entre le titulaire de la mise sur le marché et les autorités de tutelle concernées. Un calendrier est alors respecté pour la mise en place de ces notices révisées. Pour des situations exceptionnelles liées à un risque sérieux et avéré pour la santé publique, un dispositif d’alerte spécifique est mis en place par le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) sous le contrôle des autorités de tutelle pouvant aller jusqu’à justifier le déclenchement d’une procédure de gestion de Des activités d’audits sont diligentées régulièrement auprès de GPE ou de ses partenaires par la Qualité globale de Sanofi. Les objectifs principaux de ces audits sont à la fois de vérifier la conformité des activités réalisées vis-à-vis des standards qualité internes et des réglementations en vigueur et de déclencher la mise en place de processus d’amélioration continue associant des actions correctrices et préventives. Les programmes stratégique des risques potentiels identifiés pour les En cas d’inspections par les autorités de tutelle, GPE dispose d’une équipe entrainée dédiée qui prend en charge tous les aspects de préparation, d’organisation, de conduite, d’information, de communication interne et de suivi auprès des autorités de tutelle en liaison avec les Réglementation/ 3.A. Généralités » et « 3.2.1. Rapport du Président/ 2.C.c. Identification, évaluation et gestion des risques liés à la sécurité des produits en développement et Le respect des Bonnes Pratiques de Distribution est essentiel pour protéger la qualité et garantir la traçabilité du produit du centre de distribution au point de livraison final : grossiste (revendeur) ; pharmacie d’officine et La direction Supply Chain Globale de Sanofi, rattachée à la direction des Affaires Industrielles, a pour mission d’assurer constamment la mise à disposition sans rupture de la chaîne logistique, des médicaments auprès des patients. L’objectif fixé est de n’avoir aucune rupture de stock, autrement dit aucun maillon de la chaîne ne doit intègrent notamment les activités suivantes : la définition des niveaux des stocks produits, en prenant en compte leur criticité, la durée de fabrication et leur volatilité du point de vue des prévisions l’activation des back-up établis sur certains produits ; la coordination et le pilotage des situations de pénurie La continuité de l’approvisionnement tout au long de la chaine, depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à la distribution des médicaments, est intégrée à la fois au sein de la Supply Chain et de la gestion des risques de l’entreprise, tant en termes de définitions que de procédures, processus d’évaluation, de plans d’actions et de monitoring. Des comités multifonctionnels transverses veillent à la détection, la coordination, le pilotage et la résolution des situations à risque de manière Sanofi met aussi en œuvre une stratégie d’audits des activités de distribution des produits de l’entreprise, des systèmes associés et des sous-traitants potentiellement impliqués dans ces activités afin de vérifier la conformité des opérations avec les standards qualité de l’entreprise et les réglementations en vigueur et de mettre en place un Les activités criminelles de contrefaçon des médicaments représentent un enjeu majeur de santé publique, car elles sont responsables de centaines de milliers de morts par an (par exemple, paludisme et tuberculose(1)). Sanofi est mobilisée depuis de nombreuses années pour lutter contre ce phénomène en croissance permanente afin de donner accès aux patients du monde entier à des médicaments de qualité. Toutes les gammes thérapeutiques peuvent faire l’objet de contrefaçon, et tous les pays peuvent être touchés, que ce soit au travers de la chaine de distribution Sanofi agit de manière proactive au travers d’un large éventail d’actions au niveau mondial : Š une gouvernance s’organise autour d’une équipe de coordination centrale chargée de travailler au quotidien pour détecter les cas de suspicions de contrefaçon de Sanofi ‰Document de référence 2016 | 389 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE produits de l’entreprise (sur le terrain ou sur internet), les analyser et agir en conséquence. Cette structure apporte également son soutien aux autorités de santé et aux autorités répressives compétentes à l’échelle nationale et internationale, et agit en coordination avec les différentes entités de l’écosystème (Organisation de Š le Laboratoire Central Anti-Contrefaçon (LCAC) de Sanofi est doté d’une équipe dédiée d’experts et de technologies de pointe pour identifier et analyser les produits contrefaits. Depuis 2008, plus de 30 000 produits ont été traités au LCAC afin de détecter les cas Š parmi les actions conduites en 2016, l’identification de autorités locales de procéder au démantèlement de Š des dispositifs et processus industriels visant à mieux l’authenticité de ses produits sont également mis en place par l’entreprise, tels que: emballages avec témoin Data Matrix (code-barres à 2 dimensions) permettant En outre, chaque année, une journée de sensibilisation sur les dangers de la contrefaçon des médicaments est déployée en interne auprès des salariés de Sanofi du En 2016, des programmes de formation pour les étudiants en médecine ou en pharmacie ont également été 4.C. Relations avec les professionnels de santé fondamentales pour innover et garantir l’adéquation entre les besoins de santé des patients et les projets conduits par l’entreprise. Sanofi travaille au quotidien avec les recherche biomédicale et accompagner le bon usage des produits et services de santé. Ainsi, Sanofi collabore avec les acteurs de santé pour : Š mieux comprendre les maladies et approfondir les connaissances sur la physiopathologie des maladies ou sur le mécanisme d’action de nouvelles molécules ; Š bénéficier de leur expertise pour adapter les projets au Š encourager le bon usage des produits ; Š développer des réunions d’information scientifique sur les pathologies, leur environnement ou les produits de Voir aussi les sections « 2.2.6. Marchés – 3/ Réglementation – 3.F. Transparence et accès public aux documents – 3.G. Autres nouvelles lois en discussion ou récemment 4.C.a. Transparence dans nos relations avec les Sanofi, entreprise de santé centrée sur les besoins des principes d’éthique et d’intégrité les plus élevés. Cette priorité est essentielle à l’occasion de la mise en place de la transparence des liens d’intérêts. Au cours des dix dernières années, plusieurs pays ont intégré dans leur réglementation des dispositions relatives à la transparence des liens d’intérêt applicables aux industries de santé, notamment la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et janvier 2015, les 33 pays européens(2) couverts par le Code de l’EFPIA sur la publication des transferts de valeurs des entreprises du médicament aux professionnels de santé et aux établissements de santé et organisations de professionnels de santé, dit Disclosure régissant les relations avec les acteurs de santé. Dans ce cadre, l’entreprise fournit à l’ensemble des collaborateurs L’engagement des collaborateurs est un aspect essentiel et s’inscrit dans le droit fil de la responsabilité d’acteur intégré de la santé de Sanofi. Des règles strictes sont appliquées, visant à garantir la qualité scientifique en s’assurant de la juste rémunération de l’expertise. Le choix des experts se fait sur des critères scientifique qui leur est confiée, permettant d’attester de l’expertise du professionnel de santé : spécialité médicale, L’information délivrée à l’expert par Sanofi doit garantir son objectivité et la qualité scientifique de sa mission. Le travail fourni nécessite de l’expertise et mobilise du temps qu’il convient de rémunérer. Cette rémunération se doit d’être raisonnable, et représente la juste contrepartie du travail réalisé en conformité avec les règles internes. Š concevoir et conduire des essais cliniques sur les molécules en développement, mais aussi sur les produits commercialisés afin d’évaluer leur sécurité et Les avantages tels que l’hospitalité (hébergement, repas) sont toujours accessoires à l’objet scientifique de la mission et sont consentis dans le strict respect des procédures internes de Sanofi et des règles externes. (2) Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, 390 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE 4.C.b. Informations promotionnelles sur nos produits En tant qu’entreprise pharmaceutique mondiale, Sanofi adhère aux codes en vigueur en Europe (EFPIA), aux matière d’activité promotionnelle. Les codes internes de l’entreprise s’appuient sur ces standards et y Le département des Affaires Réglementaires et département Ethics & Business Integrity ont mis en place des procédures et des directives conformes aux standards promotionnels ou non promotionnels : des principes de bonnes pratiques régissent la communication sur les médicaments/produits de santé via des documents/ Š pour l’information scientifique mais aussi promotionnelle via des sites internet : le comité internet a mis en place une procédure de validation de l’ensemble des sites développés par l’entreprise et ses filiales dans le Š pour les interactions avec les professionnels de santé : détermination des règles d’hospitalité associées à la tenue des événements scientifiques et des règles de rémunération et d’engagement auprès des experts avec lesquels Sanofi met en place des contrats de Pour faire respecter les principes éthiques dans nos pratiques, Sanofi s’engage par ailleurs à : Š fournir une formation continue aux visiteurs médicaux et évaluer les activités de visite médicale ; Š mettre en œuvre les standards éthiques les plus stricts Š fournir des informations scientifiques précises, à jour et objectives afin que les collaborateurs soient pertinents dans les interactions avec les professionnels de santé Š fournir des documents qui permettent une évaluation objective par les professionnels de santé de la qualité des produits et des usages pour lesquels ils ont été Š mener des audits internes pour s’assurer du respect par les filiales des procédures d’approbation des matériels scientifiques et du respect des codes internes, externes 4.C.c. La pratique de l’information promotionnelle en Dans le cadre de son activité d’information promotionnelle, Sanofi a pour mission de délivrer une information de qualité sur les médicaments présentés dans le respect notamment de leur Autorisation de Mise sur le Marché et de promouvoir leur bon usage auprès des professionnels Le LEEM et le Comité Économique des Produits de Santé (CEPS) ont signé le 15 octobre 2014 une nouvelle « charte de l’information par démarchage ou prospection visant à la promotion des médicaments ». Ce texte, qui se substitue à la « charte de la visite médicale » de 2004, réforme le cadre d’exercice de l’information promotionnelle et met en place des dispositions nouvelles afin de garantir la qualité de l’information délivrée aux professionnels de santé et de renforcer le bon usage des médicaments. Elle introduit six changements majeurs : un élargissement du périmètre d’application de la charte, une extension des missions des acteurs de l’information promotionnelle, la (proactive) et l’information scientifique non promotionnelle (en réponse à une demande du professionnel de santé), le remaniement des obligations portant sur la formation continue, le renforcement des règles de déontologie et la Sur la base de cette nouvelle charte, la Haute Autorité de Santé (HAS) a élaboré un nouveau référentiel de certification, paru au JO le 13 avril 2016. L’audit de certification consiste à s’assurer que l’entreprise est capable de réaliser de manière fiable la politique et les objectifs qu’elle a déclarés, que son système de management est conforme aux exigences spécifiées et qu’il est mis en œuvre de manière efficace, notamment dans les domaines suivants : politique qualité en matière d’information promotionnelle (qui s’inscrit dans notre démarche qualité globale), formation et évaluation des personnes exerçant cette activité par démarchage ou prospection visant à la promotion des médicaments et la Ces évolutions ont constitué une opportunité pour renforcer l’expertise des équipes de visite médicale et l’excellence opérationnelle globale, toujours dans une conformité des activités couvertes par la charte. La visite médicale de Sanofi est l’une des premières à avoir été certifiée en février 2007. Cette certification a depuis été confirmée chaque année, après audit, le dernier ayant eu lieu en février 2016. Pour tout commentaire sur la qualité de la visite médicale, Sanofi met à la disposition des professionnels de santé 4.3.5. Autres actions engagées en faveur des Le respect des droits humains est un sujet clé en matière de Responsabilité Sociale de l’Entreprise pour Sanofi, convaincue que ces principes s’appliquent aux personnes, aux nations et par extension aux entreprises. Sanofi soutient et applique les principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits humains. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 391 4.3. INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIETAUX EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE En lien avec ces principes, Sanofi a adopté, en interne, une démarche proactive afin de s’assurer que les droits humains sont intégrés au niveau de toutes les opérations Š la conduite d’auto-évaluations des pratiques internes, pour une sélection d’enjeux clés auxquels l’entreprise l’abolition du travail forcé, l’abolition du travail des enfants, le respect de la liberté d’association, etc.) ; Š l’adoption de politiques ciblées sur les droits des collaborateurs (voir la section « 4.1.6. Promotion et respect des conventions de l’OIT ») ; Š l’identification des enjeux droits humains tout au long de la chaîne de valeur : Sanofi a élaboré, en 2013, un guide « Les droits humains dans nos activités », articulé autour des quatre grandes étapes du cycle de vie des médicaments. Pour chaque étape, le respect des attentes des parties prenantes et une sélection de bonnes pratiques de l’entreprise ont été décrites. Il a été publié et mis à disposition de l’ensemble des collaborateurs de Sanofi fin 2013. Pour faciliter son déploiement, il s’accompagne d’outils (mini-site intranet et support de présentation) à destination des formation des collaborateurs : depuis 2010, 156 managers et cadres dirigeants, représentant plus de 25 fonctions (dont les auditeurs internes) ont suivi une formation d’une journée aux droits humains en entreprise, organisée avec le soutien d’experts externes à Sanofi. Par ailleurs, un e-learning de sensibilisation sur le sujet des droits de l’homme a été mis à la disposition de l’ensemble des collaborateurs de Sanofi sur l’intranet fin 2016 lors de la journée internationale Š l’évaluation des fournisseurs depuis 2007 (voir la section « 4.3.3. Sous-traitance et fournisseurs ») ; Š la participation à des initiatives et groupes de travail interentreprises sur les droits humains dans le cadre de l’association EDH (Entreprises pour les Droits de l’Homme) dont Sanofi est l’un des membres fondateurs Par ailleurs, Sanofi prend en compte les droits humains l’identification de risques spécifiques mais aussi à travers la prise en compte des impacts potentiels sur les patients dans l’évaluation de la sévérité des risques. 392 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.4. NOTE MÉTHODOLOGIQUE SUR LE REPORTING DES DONNÉES 4.4. Note méthodologique sur le reporting des données Š les données RH sont consolidées pour la totalité des sociétés de Sanofi dans le monde, dès lors qu’elles sont pleinement intégrées financièrement, quelles que soient leurs activités (sites industriels ou de recherche, filiales commerciales et sièges administratifs) ; Š les données hygiène et sécurité (accidents au travail) sont consolidées au niveau mondial sur la totalité des sociétés de Sanofi, y compris les coentreprises (joint- ventures) et les sociétés consolidées dans les résultats Š les données environnementales, dépenses incluses, sont consolidées sur l’ensemble des établissements industriels (le site de Tucson a été exclus du reporting du fait de la cessation de son activité au 2ème trimestre 2016) et de recherche et de développement ; Š l’entité globale Merial a été cédée au 1er Janvier 2017. De ce fait, les chiffres Merial ont été communiqués à part et ne sont pas consolidées aux bornes de l’entreprise. Ainsi les commentaires sur les résultats ne Š l’impact environnemental des sièges administratifs n’est pas intégré dans le périmètre de consolidation ; d’émissions de CO2 de la flotte de véhicules concerne direction) et est communiqué à titre d’information. (créations et fermetures de sites, transferts d’activités) entre 2015 et 2016 ont été traitées suivant des règles prédéfinies afin de pouvoir évaluer la performance de l’entreprise sur un périmètre comparable d’une période à l’autre. Ainsi, le reporting pour les données CO2 scope 1 (à l’exception de la flotte automobile), scope 2 ainsi que les données sur l’eau se font sur un périmètre constant Afin d’assurer l’homogénéité et la fiabilité des indicateurs suivis dans l’ensemble de ses entités, Sanofi a mis en œuvre des référentiels communs de reporting social, de sécurité et d’environnement. Ces documents précisent les méthodologies à suivre pour le reporting des indicateurs d’émission. En outre, Sanofi s’est dotée d’outils communs Convergence couvre la quasi-totalité de la population de Sanofi (98,7 % de l’effectif). Cette plateforme a été lancée en 2011 pour faciliter la gestion du personnel et la mise en œuvre des processus et pour donner accès aux managers et salariés à un vaste éventail d’outils et d’informations RH. Les contrôles de la qualité des données de la plateforme Convergence, qui avaient été renforcés en 2013, ont été poursuivis en 2014, 2015 et 2016 au niveau global comme au niveau des entités de Š sécurité : le système MSRS permet de collecter et de les données sécurité de Sanofi sur l’ensemble du périmètre pour 2016 ; Š environnementales : en 2016 l’entreprise a procédé au remplacement de l’outil GREEN par un nouveau logiciel données de Sanofi présentées dans le rapport a été réalisée grâce à cet outil. Ce projet a été l’occasion de remettre à jour les standards sur le reporting de Sanofi. environnementaux de l’année 2016 est du 1er octobre Les données des émissions du scope 3 prennent en compte la totalité de Sanofi (Merial inclus). Les méthodologies relatives à certains indicateurs sociaux et HSE peuvent présenter des limites du fait : l’absence de définitions reconnues au niveau national et/ou international, concernant notamment les différents types de contrats de travail ; Š des estimations nécessaires, de la représentativité des mesures effectuées ou encore de la disponibilité limitée de données externes nécessaires aux calculs ; Š des modalités pratiques de collecte et de saisie de ces Š que les dépenses d’exploitation HSE sont extraites de C’est pourquoi sont précisées dans la mesure du possible, méthodologies utilisées et le cas échéant, les marges Sanofi ‰Document de référence 2016 | 393 4.4. NOTE METHODOLOGIQUE SUR LE REPORTING DES DONNEES Le taux de fréquence des accidents au travail avec arrêt est le nombre d’accidents avec arrêt de travail supérieur ou égal à un jour, survenus au cours d’une période de douze mois, par million d’heures travaillées. Pour le personnel sédentaire, les accidents de trajet domicile-lieu de travail ne sont pas pris en compte dans cet indicateur. En revanche, ils sont comptabilisés pour les visiteurs médicaux itinérants selon les règles de reporting En cas d’accidents supplémentaires pas encore enregistrés lors de l’arrêté de l’exercice ou si des changements dans la qualification des accidents sont constatés une fois l’exercice clos, la donnée est corrigée a Sanofi a choisi de ne pas publier le taux de gravité calculé selon les critères définis par la réglementation française. Le calcul de ce taux étant basé uniquement sur un nombre de jours d’arrêt, il ne permet pas d’appréhender la réelle gravité des accidents d’un point de vue international. En effet, pour un même accident, le nombre de jours d’arrêt peut considérablement varier selon les pays en fonction des réglementations et systèmes compensatoires en place. En conséquence, Sanofi a choisi de publier le taux de fréquence total des accidents au travail. Le taux de fréquence total des accidents au travail est le nombre d’accidents du travail avec et sans arrêt par Est considéré comme accident de véhicule tout accident qui survient pendant que le conducteur est au volant du Sont concernés tous les accidents de la circulation survenant sur un véhicule qui est la propriété de Sanofi, qui est loué par Sanofi ou qui est la propriété du collaborateur s’il est conduit régulièrement pour l’exécution Les indicateurs environnementaux sont collectés lors d’une campagne annuelle sauf les indicateurs portant sur la consommation d’énergie et la consommation d’eau qui indirectes résultant d’autres sources d’énergie achetées à l’extérieur sont prises en compte de la façon suivante : Š les émissions liées à la production de l’électricité : les facteurs d’émissions (FE) sont issus du rapport (CO2e highlights 2015) publié par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). L’AIE publie au premier trimestre 2015 les FE de l’année 2013. On applique alors ces FE pour les années, 2013 de façon définitive, et temporairement pour les années 2014, 2015 et 2016. A la parution du nouveau rapport de l’AIE prévu au premier trimestre 2017 (valeur de l’année 2014) nous mettrons à jour les définitive) et des années 2015, 2016 et 2017 de façon Š les émissions liées à la production de vapeur sont calculées sur la base de facteurs spécifiques par site ou sur la base d’estimations définies dans les standards de Š les émissions provenant des véhicules utilisés par les visiteurs médicaux (VM) sont incluses et renseignées à titre informatif, mais ne rentrent pas en compte dans le Sanofi est calculé sur la base de l’énergie achetée sur le réseau national au regard du mix énergétique national et sur la consommation directe du site provenant d’une biomasse, etc.). L’AIE publie chaque année N le mix énergétique pour chaque pays de l’année N-2. En 2016 nous avons revu notre process de reporting pour Les émissions de NOx sont générées par les installations mesurées sur site. Si ce n’est pas le cas, elles sont reporting environnemental, en multipliant les quantités d’énergie fossile brûlées sur site par un facteur d’émission spécifique. Les FE utilisés dans ce calcul sont ceux pour les chaudières au fuel, au gaz naturel et au bois (source CITEPA). Les émissions de SOx sont générées par les installations de combustion utilisant du fuel domestique, du fuel lourd ou du charbon et elles sont mesurées sur environnemental, en multipliant les quantités d’énergie fossile brûlées sur site par un Les émissions directes sont calculées à partir des données du Greenhouse Gas (GHG) Protocol. En 2016 nous avons modifié notre comptabilité carbone afin d’être conforme aux règles du GHG protocol. Les émissions Remarque : il n’est pas requis de rapporter les émissions de SOx liées aux processus car elles sont considérées comme étant bien plus faibles que les émissions causées 394 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.4. NOTE METHODOLOGIQUE SUR LE REPORTING DES DONNEES Les données présentées correspondent aux effluents après traitement interne et/ou externe. En cas d’absence d’information sur l’efficacité du traitement externe, un rendement épuratoire de 50 % est pris en compte pour la Seules les données sur les sites de chimie et de biotech ont été collectées. Elles représentent en effet la grande majorité de DCO de l’entreprise (environ 80 %). La distinction entre déchets dangereux et déchets non dangereux est celle de la réglementation européenne pour les pays membres de l’Union européenne (décision 2000/532/CE du 3 mai 2000) et celle de la réglementation locale pour les autres. Il est précisé que les déchets liés aux opérations de dépollution de sol ne sont pas inclus dans le total publié afférent aux activités opérationnelles. La valorisation correspond au recyclage et à l’incinération avec récupération d’énergie réalisée à l’extérieur du site. Les déchets de cantine sont comptabilisés, mais non inclus dans les données déchets ; ils sont précisés dans Sont considérés comme effectifs inscrits les employés ayant un contrat de travail (CDI ou CDD) avec une société de l’entreprise Sanofi au dernier jour calendaire de l’année. Les effectifs inscrits sont exprimés en nombre de salariés, quel que soit le temps de travail ou la date Les embauches et les départs aux bornes de l’entreprise excluent tous les mouvements intra entreprise tels que les transferts internationaux, les transferts inter sociétés ou Pour 2016, une nouvelle méthodologie et un travail spécifique ont été menés afin d’éliminer mouvements intra entreprise. Par ailleurs, des actions ont été lancées afin de fiabiliser les données relatives aux chiffres relatifs aux mouvements (embauches et départs) couvrent plus de 98 % du périmètre de reporting, et notamment n’intègrent pas les sociétés intégrées ou acquises au cours de l’exercice, ni les mouvements relatifs Convergence pour lesquelles les informations concernant les entrées et les départs ne sont pas collectées. Les conversions de CDD en CDI, ne rentrent pas dans le comptage, que ce soit en termes d’embauche ou de La moyenne des 15 % des rémunérations les moins élevées rapportée au salaire minimum ou conventionnel d’un pays, a été calculée depuis 2011 dans cinq pays représentatifs de la diversité d’implantation de Sanofi (Allemagne, Brésil, Chine, États-Unis et France). Cet indicateur, stable d’année en année, était détaillé depuis 2011 et représente chaque année entre 1,6 fois (France) et 3 fois (États-Unis) le salaire minimum légal en vigueur il a donc été décidé de ne plus communiquer, en 2016, ces données chiffrées pays par Cet indicateur est suivi et piloté au niveau local en ligne avec les réglementations applicables et ne peut pas être reporté de manière consolidée au niveau global. En raison des différences de réglementations locales, il ne fait pas l’objet d’un suivi au niveau de l’entreprise et il a été donc décidé de ne plus communiquer, en 2016, les données sur l’absentéisme pour les 5 pays (l’Allemagne, le Brésil, la Chine, les États-Unis et la France) qui représentent 59,1 % des effectifs de Sanofi. Les données sur le dialogue social sont fournies par les départements de ressources humaines de chacun des cinq principaux pays (Allemagne, Brésil, Chine, États-Unis et France). Les conventions collectives sont celles qui ont été signées par l’entreprise elle-même ou par des organisations patronales dont elle est membre. Si la même convention est signée par plusieurs sites ou entités, elle n’est prise en compte qu’une seule fois. Un reporting des heures de formation a été introduit depuis 2014, auprès des cinq principaux pays où Sanofi est présente (Allemagne, Brésil, Chine et États-Unis, France), représentant 59,1 % des employés dans le la mesure où cet exercice se base uniquement sur les données enregistrées dans les bases de données locales, il est possible que cet indicateur soit Les heures de formations recueillis dans le cadre de ce Š aux formations obligatoires, notamment les formations Š aux formations mises en œuvre par Sanofi (formations présentielles ou e-learning) et délivrées par des Pour les cinq pays les données quantitatives sur la formation (nombre total d’heures réalisées et nombre de participants en 2016) sont consolidées à partir de reportings disponibles pour chaque entité Sanofi, mais les activités de Santé Animale sont exclues cette année du Sanofi ‰Document de référence 2016 | 395 4.4. NOTE METHODOLOGIQUE SUR LE REPORTING DES DONNEES Le déploiement d’un outil global de suivi et de reporting ILearn permettra d’approfondir ce reporting dans les également réalisés par les Directions RH et HSE de Les TOP 400 (composé de 434 cadres dirigeants) correspondent aux postes de cadres dirigeants et de managers qui sont considérés comme essentiels à la continuité de l’activité et aux besoins de planification des effectifs sur le plan de l’activité mondiale. Ces positions sont identifiées par les responsables d’activités mondiaux et les départements de ressources humaines de leur Convergence. On entend par « Manager » toute personne qui compte un ou plusieurs subordonnés directs Ces contrôles incluent la comparaison avec les données des exercices précédents, les écarts jugés significatifs rapprochées des données consolidées dans la base de indicateurs HSE par les correspondants des sites ainsi que de la pertinence des données objet du reporting, une vérification des données HSE objet du reporting est réalisée lors des audits internes menés sur les sites de Les données sont consolidées sous la responsabilité des Directions Groupe RH et HSE sur la base des informations fournies par les sites industriels et de recherche, par les filiales de Sanofi et les sièges administratifs dans le Lorsque les sites regroupent plusieurs fonctions, l’impact environnemental est soit attribué à celle ayant le plus fort impact, soit subdivisé entre toutes les fonctions. Une environnement est systématiquement réalisée par les coordinateurs HSE de chaque activité avant consolidation. En application des dispositions du décret Grenelle du 24 avril 2012 et de l’arrêté du 13 mai 2013 sur la vérification des données RSE du rapport de gestion, Sanofi a désigné un de ses commissaires aux comptes comme Organisme Tiers Indépendant (OTI) chargé de vérifier la présence et la sincérité des informations RSE. L’attestation de présence et de sincérité de disponible en section « 4.5. Rapport de l’organisme tiers environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion » détaille les travaux effectués par l’OTI ainsi que leurs commentaires et conclusions. 396 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.5. RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT SUR LES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION 4.5. Rapport de l’organisme tiers indépendant sur les consolidées figurant dans le rapport de gestion personnes et se sont déroulés entre octobre 2016 et mars 2017 sur une durée totale d’intervention d’environ 20 semaines. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de conformément à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission ainsi qu’à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention et, concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000(2). 1\. Attestation de présence des Informations RSE Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de développement environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce. Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l’article L.233-1 et les sociétés qu’elle commerce, avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée au paragraphe « 4.4. Note méthodologique sur le reporting des données » du rapport Exercice clos le 31 décembre 2016 En notre qualité de commissaire aux comptes de la société SANOFI, désigné organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-1060(1), nous présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du code de commerce. Il appartient au conseil d’administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R.225-105-1 du code de commerce, préparées conformément aux protocoles et standards RSE utilisés par la société (ci-après les « Référentiels »), dont un résumé figure dans le rapport de gestion et disponibles sur demande au siège de la société. réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article L.822-11-3 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques et des textes Il nous appartient, sur la base de nos travaux : Š d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R.225-105 du code de commerce (Attestation de présence des Informations Š d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément aux Sanofi ‰Document de référence 2016 | 397 4.5. RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT SUR LES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises, à l’exception des informations sociales suivantes : les heures de formation et les relations sociales, qui ne sont présentées que sur un périmètre limité (59,1 % des effectifs) tel que mentionné dans la note méthodologique. 2\. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE Nous avons mené une vingtaine d’entretiens avec une trentaine de personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin : Š d’apprécier le caractère approprié des Référentiels au fiabilité, leur neutralité, leur caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes Š de vérifier la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses développement durable et des bonnes pratiques Pour les informations RSE que nous avons considérées Š au niveau de l’entité consolidante, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour politiques, actions), nous avons mis en œuvre des quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de Š au niveau d’un échantillon représentatif d’entités que nous avons sélectionnées(2) en fonction de leur activité, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des représente en moyenne 47 % des effectifs considérés comme grandeur caractéristique du volet social et en Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de vérification plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système Informations RSE ne peut être totalement éliminé. Sur la base de ces travaux, à l’exception de l’incidence éventuelle de la limitation de pe´ rime` tre mentionne´ e dans la partie 1 du présent rapport, nous n’avons pas relevé d’autres anomalies significatives de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, Fait à Neuilly-sur-Seine, le 2 mars 2017 (2) Sites RH centraux basés en Chine, aux États-Unis et en France; sites industriels et visiteurs médicaux basés en Allemagne (Cologne), au Canada (Toronto), en Chine (Hangzhou), aux États-Unis (Allston), en France (Aramon, Chilly Mazarin, Compiègne, Croix de Berny, La Boétie, Val de Rueil, 398 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 4.5. RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT SUR LES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION Š Effectifs et répartition des salariés par genre, par âge et Annexe : Informations RSE que nous avons considérées Š Conditions de santé et sécurité au travail ; Š Fréquence et gravité des accidents de travail ; Š Les politiques mises en œuvre en matière de Š Nombre d’heures de formation ; Š Mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes Š La politique de lutte contre les discriminations ; Š Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l’OIT relatives au respect de la liberté d’association et du droit à la négociation collective, à l’élimination des discriminations en matière d’emploi et obligatoire, à l’abolition effective du travail des enfants. Š Montant des provisions et garanties pour risques en Š Mesures de prévention, réduction et réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement Š Mesure de prévention, de recyclage et d’élimination des Š Consommation d’eau et Approvisionnement en eau en Š Consommation de matières premières et Mesures prises pour améliorer l’efficacité dans l’utilisation des Š Consommation d’énergie et mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours aux Š Les postes significatifs d’émissions de gaz à effet de serre générés du fait de l’activité de la société, notamment par l’usage des biens et services qu’elle Š Impact territorial, économique et social de l’activité de la Š Relations avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de la société ; Š Mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité Š Organisation de la société pour prendre en compte les Š Les actions engagées pour prévenir la corruption. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 399 [CETTE PAGE EST LAISSÉE EN BLANC VOLONTAIREMENT] 400 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Sanofi à l’écoute de ses actionnaires Sanofi ‰Document de référence 2016 |401 L’action Sanofi est cotée sur Euronext Paris, compartiment A. Les actions ordinaires sont identifiées par le code ISIN FR0000120578 et le code mnémonique SAN. Elles sont négociées en continu et éligibles au Système de règlement différé (SRD) ainsi qu’au Plan d’Épargne en également cotées sur le New York Stock Exchange (NYSE) sous la forme d’American Depositary Shares (ADS). Les ADS de Sanofi sont cotées sous le symbole Aucune action nouvelle n’a été créée à l’occasion de cette cotation. L’établissement dépositaire des ADS est L’action Sanofi entre notamment dans la composition des Š indices multisectoriels américains : NYSE World Š indice sectoriel américain : NYSE Health Care Index – Š indice multisectoriel international : S&P Global 100 L’action Sanofi fait également partie des principaux indices de notation extrafinancière prenant en compte des critères Š indice de référence en matière de développement Š indice FTSE4Good du FTSE (Financial Times Stock Š indice multisectoriel français : CAC 40 ; Š indices multisectoriels européens : Dow Jones Euro Š indice sectoriel européen : Dow Jones Europe Stoxx CAC 40 au 31 décembre 2016. Sa pondération dans le CAC 40 était de 8,39 % à cette date. 402 | Document de référence 2016 ‰Sanofi Sanofi ‰Document de référence 2016 | 403 2/ New York Stock Exchange (ADS(1)) 404 | Document de référence 2016 ‰Sanofi La relation qui lie Sanofi à ses actionnaires est fondée sur la confiance. Sanofi s’attache à entretenir et à renforcer cette confiance en informant ses actionnaires de la vie de la Société de façon régulière, transparente et accessible. La qualité de la communication financière de Sanofi a été reconnue et récompensée à plusieurs reprises au cours des dernières années par des études indépendantes Rapports annuels : chaque année, Sanofi publie un document de référence comprenant le rapport financier annuel établi en application de la directive Transparence, (AMF), et un Rapport annuel Form 20-F (équivalent américain du document de référence, en langue anglaise) Commission(SEC). Sanofi rend également compte de ses responsabilités en matière économique, sociale et environnementale dans le Rapport responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). Ce rapport est disponible en ligne, complété par le site internet ainsi qu’un centre de Publications des résultats financiers : Sanofi publie quatre fois par an un communiqué de presse pour annoncer les résultats financiers trimestriels, accompagné d’une présentation mettant en exergue les principales financières, d’activité et de Recherche & Développement. Le Directeur Général ou le Directeur Financier de Sanofi commente les éléments clés dans une interview vidéo publiée sur le site internet www.sanofi.com et sur YouTube. Enfin, le management présente les résultats à la communauté financière au cours d’une disponible en différé sur le site internet. Publications actionnaires : en 2016, Sanofi a publié un Carnet de l’actionnaire présentant l’essentiel des faits et chiffres et fournissant des renseignements sur la gestion des titres et la relation de la Société avec ses actionnaires. Sanofi a également publié quatre nouveaux numéros de sa Lettre aux actionnaires, source d’information régulière sur son actualité, ainsi que des mémentos trimestriels présentant la stratégie et les chiffres clés de Sanofi. Le Carnet et la Lettre sont également disponibles en ligne Application mobile pour tablettes et smartphones : Sanofi Relations Investisseurs met à disposition de la communauté financière l’application mobile SANOFI IR. Elle permet un accès direct aux informations essentielles, telles que le cours de Bourse, le calendrier financier, les communiqués de presse, les résultats trimestriels, les Sanofi ‰Document de référence 2016 | 405 rubrique destinée aux actionnaires individuels ainsi que les fonctionnalités suivantes : partage des informations sur les réseaux sociaux et via e-mail, ajout des événements connexion et notifications sur les nouvelles publications et les événements financiers. SANOFI IR est disponible pour iPhone et iPad ainsi que les tablettes et téléphones Site internet : L’espace « Actionnaires individuels » du publications destinées aux actionnaires individuels et complète les informations de la rubrique « Investisseurs » qui s’adresse à toute la communauté financière. Pour suivre toute l’actualité et se tenir au courant des nouvelles actionnaires ont la possibilité de s’inscrire au service d’alerte e-mail. Les éléments disponibles sur le site Š publications destinées aux actionnaires ; Š informations sur les modes de détention des actions, le dividende, les régimes fiscaux et les ordres en Bourse. L’espace « Investisseurs », directement accessible via le Š « Activités & chiffres clés » ainsi que des informations utiles sur la dette et l’action Sanofi, dont le cours de Bourse à Paris et à New York ; Š liste des analystes suivant Sanofi et un accès au consensus publié par Vara Research ; relatifs aux trois derniers exercices) et rapports annuels sous « Rapports & publications » ; Š calendrier financier, présentations et retransmissions des événements financiers, résultats des votes et documents relatifs aux assemblées générales sous « Résultats & présentations » ; d’entreprise », dont les statuts de la Société ; conformément aux modalités de diffusion et d’archivage de l’information réglementée issues de la directive Transparence en vigueur depuis le 20 janvier 2007 ; Š « Contacts » pour les investisseurs institutionnels et les Réseaux sociaux : En complément de son site internet, Sanofi relaie son actualité sur les réseaux sociaux. Sur SlideShare sont publiées toutes les présentations pour la communauté financière et les actionnaires individuels. La chaîne d’information vidéo Sanofi TV sur YouTubepermet de découvrir Sanofi à travers des vidéos thématiques, notamment les interviews des dirigeants sur les résultats financiers dans la Playlist Relations Investisseurs. Sanofi est également présente sur Twitter, LinkedInet Flickr. Les statuts de la Société ainsi que les procès-verbaux d’assemblées générales, les rapports des commissaires aux comptes et tous les documents tenus à la disposition des actionnaires dans les conditions légales peuvent être informations publiées par la Société sur les sites internet Š www.amf-france.org, pour les communiqués de presse publiés avant le 3 mai 2007, les documents de d’actionnaires et déclarations envoyés à l’AMF ; publiés au Bulletin des annonces légales obligatoires Š www.sec.gov/edgar.shtml, pour les documents publiés au titre de la cotation de la Société au New York Stock Exchange, qui peuvent être recherchés sur le site de la Securities and Exchange Commission en entrant « company name : SANOFI » et « Central Index Key Š www.infogreffe.fr, pour les dépôts effectués auprès du greffe du Tribunal de Commerce de Paris (recherche par numéro d’identification : 395 030 844). exploratoires sponsorisées par Sanofi sont disponibles sur 5.2.2. Sanofi à l’écoute de ses actionnaires Les actionnaires et personnes intéressées par le titre (gratuit depuis la France) afin de contacter une équipe de relatives à l’action Sanofi. Le serveur vocal leur permet également de connaître le cours de l’action en direct ou de consulter les actualités, l’agenda de l’actionnaire et des informations sur la gestion des actions au nominatif. Sanofi renouvelle le comité partiellement tous les trois ans à la suite de la publication d’un appel à candidatures dans la Lettre aux actionnaires et sur le site internet. Le comité vient d’être renouvelé début 2017. Il est composé de douze membres, dont dix actionnaires sélectionnés selon 406 | Document de référence 2016 ‰Sanofi leur représentativité de l’actionnariat individuel de Sanofi et, pour la première fois en 2017, deux étudiantes. Il est présidé par Jérôme Contamine, Vice-Président Exécutif, Investisseurs. Sa mission est double : individuels et faire part de leurs attentes et préoccupations d’une part ; être force de proposition pour améliorer les relations avec les actionnaires et participer à la réflexion sur les orientations et les projets de communication En 2016, le comité s’est réuni quatre fois pour des réunions de travail et de discussion avec les représentants de Sanofi. Au cours de ces réunions, les membres du comité ont notamment pu échanger avec Serge Weinberg, Président du Conseil d’administration, Jérôme Contamine, Vice-Président Exécutif, Directeur Financier et Philippe Globales et Président de Sanofi en France. L’une des réunions s’est tenue à Neuville-sur-Saône, ou est situé le premier et unique centre mondial de production du vaccin contre la dengue, Dengvaxia®. Le Directeur du site a ambitieuse qui en fait aujourd’hui le troisième pôle de production européen de Sanofi Pasteur, entièrement dédié à la production biotechnologique de Dengvaxia®. À la suite de la présentation, le CCAI a visité l’unité de production de Dengvaxia®, et a pu observer les salles dédiées à la culture cellulaire et à la culture virale. 5.2.3. Les rencontres avec les actionnaires L’assemblée générale est un moment de rencontre privilégiée avec les actionnaires de la Société. Tous les les actionnaires ne pouvant pas assister à l’assemblée générale en direct sur le site internet. Le différé de la retransmission vidéo de l’assemblée générale 2016 est disponible jusqu’au 4 mai 2017 via le lien : également voter par Internet. Depuis 2014, Sanofi est connectée à VOTACCESS, la plateforme de vote pré- assemblée de la Place de Paris qui permet de faire une demande de carte d’admission, voter à distance et désigner ou révoquer un mandataire en ligne. investisseurs institutionnels internationaux à des réunions en Europe, aux États-Unis et en Asie leur permettant de questions liées à son activité et à sa stratégie. Les membres du Comité exécutif et de l’équipe Relations l’année à de nombreux roadshows et des conférences organisés par les grandes banques. Sanofi organise régulièrement des séminaires thématiques. En 2016, des l’échange de l’activité Santé Animale de Sanofi contre l’activité Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim ainsi que les résultats d’études cliniques sur dupilumab dans le traitement de la dermatite atopique modérée à sévère. En décembre 2016, Le Revenu a attribué à Sanofi le duCAC40. Ce prix récompense l’engagement de l’équipe chargée des relations avec les actionnaires individuels d’offrir une communication de qualité via une multitude de supports et de permettre des moments de rencontres et d’échange, notamment lors des nombreuses réunions La volonté de dialogue de l’entreprise se traduit en effet par des réunions d’information destinées aux actionnaires individuels qui permettent des échanges directs avec les représentants de Sanofi. En France, les membres de l’équipe des Relations Investisseurs se sont rendus dans sept villes de province en 2016. Sanofi a également Les 18 et 19 novembre 2016, l’équipe des Relations Investisseurs a accueilli de nombreux visiteurs sur son stand au salon Actionaria à Paris. Cette manifestation annuelle est l’occasion de dialoguer de façon informelle avec toutes les personnes intéressées par le titre et de renforcer la présence de Sanofi auprès de l’actionnariat Résultats du 4e trimestre et de l’année 2 novembre 2017 : Résultats du 3e trimestre 2017 Sanofi ‰Document de référence 2016 | 407 1228 Middle Yan’an Road, Jing An District Tél. : +33 (0) 800 075 876 (gratuit à partir de la France) Tél. : +1 888 516 3002 (gratuit à partir des États-Unis) Fax : +1 908 981 7870 Pour les actionnaires individuels inscrits au nominatif : Corporate Trust Services – Services aux émetteurs Pour les actionnaires détenant des ADS : Tél. : +1 877 272 9475 (gratuit à partir des États-Unis) Tél. depuis l’étranger : +1 651 453 2128 408 | Document de référence 2016 ‰Sanofi 6.1. PERSONNE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 6.2. ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 6.3. PERSONNES RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES 6.4. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES PRÉVISIONS DE BÉNÉFICE NET DES ACTIVITÉS PAR ACTION Table de concordance du document de référence Table de concordance du rapport financier annuel Table de concordance entre le document de référence et le rapport de gestion Table de concordance responsabilité sociale, environnementale et sociétale Sanofi ‰Document de référence 2016 |409 6 PERSONNES RESPONSABLES, ATTESTATION ET TABLES DE CONCORDANCE 6.1. Personne responsable du document de référence 6.2. Attestation du responsable du document de référence « J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et que le rapport de gestion figurant aux pages 130 et suivantes présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de consolidation et qu’il décrit les principaux risques et J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation document ainsi qu’à la lecture d’ensemble du document. » 6.3. Personnes responsables du contrôle des comptes Š mandat renouvelé lors de l’assemblée générale du Commissaire aux comptes, membre de la Compagnie Régionale de Versailles, représenté par Nicolas Pfeuty. Š mandat expirant à l’issue de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2016. Š entrée en fonction le 28 avril 1994 ; Š mandat renouvelé lors de l’assemblée générale du Š mandat expirant à l’issue de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2017. Commissaire aux comptes, membre de la Compagnie Régionale de Versailles, représenté par Philippe Vogt et Š entrée en fonction le 12 mars 1999 ; Š entrée en fonction le 31 mai 2006 ; Š mandat renouvelé lors de l’assemblée générale du Š mandat expirant à l’issue de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2017. Š entrée en fonction le 6 mai 2011 ; Š mandat expirant à l’issue de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2016. 410 | Document de référence 2016 ‰Sanofi PERSONNES RESPONSABLES, ATTESTATION ET TABLES DE CONCORDANCE 6.4. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES PRÉVISIONS DE BÉNÉFICE NET DES 6.4. Rapport des commissaires aux comptes sur les prévisions de bénéfice net des activités par action En notre qualite´ de commissaires aux comptes et en application du re` glement (CE) N° 809/2004, nous avons e´ tabli le pre´ sent rapport sur les pre´ visions de be´ ne´ fice net des activite´ s par action 2017 de la socie´ te´ Sanofi incluses dans le chapitre 3.1.6 du pre´ sent document de re´ fe´ rence. Ces pre´ visions et les hypothe` ses significatives qui les sous-tendent ont e´ te´ e´ tablies sous votre responsabilite´ , en N° 809/2004 et des recommandations ESMA relatives aux Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d’exprimer, dans les termes requis par l’annexe I, point 13.2, du re` glement (CE) N° 809/2004, une conclusion sur le caracte` re ade´ quat de l’e´ tablissement de ces pre´ visions. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons commissaires aux comptes relative a` cette mission. Ces diligences ont comporte´ une appre´ ciation des proce´ dures mises en place par la direction pour l’e´ tablissement des pre´ visions ainsi que la mise en œuvre de diligences permettant de s’assurer de la conformite´ des me´ thodes comptables utilise´ es avec celles suivies par la socie´ te´ Sanofi pour l’e´ tablissement de ses comptes consolide´ s au 31 de´ cembre 2016. Elles ont e´ galement consiste´ a` collecter les informations et les explications que nous Neuilly-sur-Seine et Paris-La De´ fense, le 2 mars 2017 avons estime´ ne´ cessaires permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les pre´ visions sont ade´ quatement e´ tablies sur la base des hypothe` ses qui sont e´ nonce´ es. Nous rappelons que, s’agissant de pre´ visions pre´ sentant diffe´ reront parfois de manie` re significative des pre´ visions pre´ sente´ es et que nous n’exprimons aucune conclusion sur la possibilite´ de re´ alisation de ces pre´ visions. Š les pre´ visions ont e´ te´ ade´ quatement e´ tablies sur la Š la base comptable utilise´ e aux fins de ces pre´ visions est conforme aux me´ thodes comptables applique´ es par la socie´ te´ Sanofi pour l’e´ tablissement de ses comptes consolide´ s au 31 de´ cembre 2016. Ce rapport est e´ mis aux seules fins : Š du de´ poˆ t du document de re´ fe´ rence aupre` s de l’AMF ; Š et, le cas e´ che´ ant de l’admission aux ne´ gociations sur re´ glemente´ , et/ou d’une offre au public, d’actions ou de titres de cre´ ance de valeur nominale unitaire infe´ rieure a` € 100.000 de la socie´ te´ Sanofi en France et dans les autres pays de l’Union europe´ enne dans lesquels le prospectus vise´ par l’AMF, serait et ne peut pas eˆ tre utilise´ dans un autre contexte. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 411 6 PERSONNES RESPONSABLES, ATTESTATION ET TABLES DE CONCORDANCE 6.5.1. Table de concordance du document de En application de l’article 28 du règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission européenne, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent commissaires aux comptes correspondant, les comptes annuels et le rapport des commissaires aux comptes correspondant, ainsi que les informations financières respectivement aux pages 201 et suivantes, 312 et suivantes et 130 et suivantes du document de référence de l’exercice 2015 déposé auprès de l’AMF en date du 4 mars 2016 sous le n° D.16-011 ; commissaires aux comptes correspondant, les comptes annuels et le rapport des commissaires aux comptes correspondant, ainsi que les informations financières respectivement aux pages 189 et suivantes, 300 et suivantes et 129 et suivantes du document de référence de l’exercice 2014 déposé auprès de l’AMF en date du 11 mars 2015 sous le n° D.15-0126 ; Les parties non incluses des documents de référence 2014 et 2015 sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couvertes dans une autre partie du document de référence Table de concordance du document de référence permettant d’identifier les informations prévues par l’annexe du règlement (CE) n° 809/2004 du 29 avril 2004 Dans le tableau ci-dessous, les pages mentionnées font référence au présent document de référence de Sanofi déposé auprès de l’AMF sauf mentions des pages du document de référence 2015 ou 2014. RUBRQUES DE L’ANNEXE DU RÈGLEMENT (CE) N° 809/2004 3.2. Informations financières sélectionnées pour des périodes intermédiaires 5.1. Histoire et évolution de la Société 5.1.1. Raison sociale et nom commercial de l’émetteur 5.1.2. Lieu et numéro d’enregistrement de l’émetteur 5.1.3. Date de constitution et durée de vie de l’émetteur 5.1.4. Siège social et forme juridique de l’émetteur, législation régissant ses activités, son pays d’origine, adresse et numéro de téléphone de son siège 5.1.5. Événements importants dans le développement des activités de l’émetteur 67-68 ; 83 ; 92-94 ; 121-124 ; 134 ; 229-237 68 ; 83 ; 92 ; 121-125 ; 135-136 ; 233-240 du document de référence 2015 66 ; 92 ; 122-125 ; 135-136 ; 138 ; 224-231 du document de référence 2014 5.2.3. Principaux investissements que compte réaliser l’émetteur à l’avenir 412 | Document de référence 2016 ‰Sanofi PERSONNES RESPONSABLES, ATTESTATION ET TABLES DE CONCORDANCE RUBRQUES DE L’ANNEXE DU RÈGLEMENT (CE) N° 809/2004 6.1.1. Nature des opérations effectuées par l’émetteur et ses principales activités 6.4. Dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication 8\. Propriétés immobilières, usines et équipements 8.1. Immobilisations corporelles importantes existantes ou planifiées 8.2. Contraintes environnementales pouvant influencer l’utilisation, faite par l’émetteur, de 9\. Examen de la situation financière et du résultat 130-168 du document de référence 2015 129-158 du document de référence 2014 9.2.1 Facteurs importants, influant sensiblement sur le revenu d’exploitation de l’émetteur 9.2.2. Explications des changements importants du chiffre d’affaires net ou des produits nets 9.2.3. Stratégie ou autre facteur ayant influé ou pouvant influer sensiblement, de manière directe ou indirecte, sur les opérations de l’émetteur 10.1 Informations sur les capitaux de l’émetteur 10.2 Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur 10.3 Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement de l’émetteur 4-6 ; 183 ; 204-205 ; 247-253 ; 323-325 10.4 Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux 10.5 Informations concernant les sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les engagements relatifs aux investissements 11\. Recherche et développement, brevets et licences 12.1. Principales tendances ayant affecté la production, les ventes et les stocks, les coûts et les prix de vente depuis la fin du dernier exercice 83-94 ; 152-153 ; 211-212 ; 234-237 12.2. Tendances connues, incertitudes ou demandes ou engagements ou événements raisonnablement susceptibles d’influer sensiblement sur les perspectives de l’émetteur, au 13\. Prévisions ou estimations du bénéfice 13.1. Déclaration énonçant les principales hypothèses sur lesquelles l’émetteur a fondé sa 13.2. Rapport élaboré par les contrôleurs légaux Sanofi ‰Document de référence 2016 | 413 6 PERSONNES RESPONSABLES, ATTESTATION ET TABLES DE CONCORDANCE RUBRQUES DE L’ANNEXE DU RÈGLEMENT (CE) N° 809/2004 14\. Organes d’administration, de direction et de surveillance et direction générale 14.1. Nom et fonction, dans la société émettrice, des membres des organes d’administration et de direction, mention des principales activités qu’ils exercent en dehors de la Société et expertise et expérience en matière de gestion b) Condamnation pour fraude prononcée au cours des cinq dernières années au moins c) Détail de toute faillite, mise sous séquestre ou liquidation à laquelle un des membres des organes d’administration ou de direction a été associé au cours des cinq dernières années d) Incrimination et/ou sanction publique officielle prononcée contre une telle personne par 14.2. Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de la 15.1. Montant de la rémunération versée et avantages en nature 15.2. Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur ou ses filiales aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages 16\. Fonctionnement des organes d’administration et de direction 16.1. Date d’expiration des mandats actuels 16.2. Contrats de service prévoyant l’octroi d’avantages 16.4. Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur en 17.3. Accords prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur 18.1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital 18.2. Existence de droits de vote différents 18.3. Détention ou contrôle de l’émetteur 18.4. Accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de contrôle 121 ; 239-241 ; 293 ; 308-310 121 ; 242-243 ; 297 ; 314-315 ; 339 du document de référence 2015 120 ; 234-235 ; 288-289 ; 302-304 ; 331 du document de référence 2014 20\. Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les 201-310 ; 312-345 du document de référence 2015 189-298 ; 300-337 du document de référence 2014 20.5. Date des dernières informations financières 20.6. Informations financières intermédiaires et autres 20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles 414 | Document de référence 2016 ‰Sanofi PERSONNES RESPONSABLES, ATTESTATION ET TABLES DE CONCORDANCE RUBRQUES DE L’ANNEXE DU RÈGLEMENT (CE) N° 809/2004 20.7. Politique de distribution des dividendes 20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale 21.1.2. Titres non représentatifs du capital 21.1.4. Informations sur les valeurs mobilières 21.1.5. Informations sur le capital souscrit, mais non libéré 21.1.6. Informations sur le capital de tout membre de groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord prévoyant de le placer sous option 21.2.2. Dispositions statutaires ou autres concernant les organes d’administration et 21.2.3. Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions 21.2.4. Modification des droits des actionnaires 21.2.5. Convocation et admission aux assemblées d’actionnaires 21.2.6. Dispositions statutaires ou autres qui pourraient avoir pour effet de retarder, différer ou empêcher un changement de contrôle 21.2.8. Dispositions statutaires ou autres régissant les modifications du capital, lorsque ces conditions sont plus strictes que la loi ne le prévoit 23\. Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations 23.1 Déclaration ou rapport d’expert, informations concernant l’expert et 23.2. Attestation de reproduction fidèle des informations provenant d’une tierce 120 ; 239-241 ; 300-304 ; 339-340 Sanofi ‰Document de référence 2016 | 415 6 PERSONNES RESPONSABLES, ATTESTATION ET TABLES DE CONCORDANCE 6.5.2. Table de concordance du rapport financier annuel La table de concordance ci-après permet d’identifier les principales informations prévues à l’article L.451-1-2 du code monétaire et financier et à l’article 222-3 du règlement général de l’Autorité des marchés financiers. Comptes annuels de la Société Sanofi Informations contenues aux articles L.225-100 et L.225-100-2 du code de commerce Š Analyse et évolution des affaires, des résultats et de la situation d’endettement Š Indicateurs clés de performance financière et non-financière Š Utilisation des instruments financiers par l’entreprise Š Tableau des délégations en matière d’augmentation de capital Informations contenues aux articles L.225-100-3 du code de commerce : éléments susceptibles d’avoir une Informations contenues à l’article L.225-211 du code de commerce : rachat par la société de ses propres Attestation du responsable du rapport financier annuel Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidé Rapport du Président du Conseil d’administration (article L. 225-37 du Code de commerce) sur le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne Rapport des commissaires aux comptes sur le contrôle interne 416 | Document de référence 2016 ‰Sanofi PERSONNES RESPONSABLES, ATTESTATION ET TABLES DE CONCORDANCE 6.5.3. Table de concordance entre le document de référence et le rapport de gestion Le présent document de référence comprend tous les éléments du rapport de gestion requis par les dispositions légales et réglementaires. Le tableau ci-après identifie les pages du présent document de référence constituant les principaux Activité et évolution des affaires du Groupe Modifications apportées au mode de présentation des comptes annuels ou aux méthodes d’évaluation suivies les années précédentes Evolution prévisible de la situation de la société et perspectives 66-68 ; 106-109 ; 134-138 ; 160-162 Montant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercices Tableau des résultats sur les cinq derniers exercices Mandataires sociaux et dirigeants (mandats, rémunération, transactions sur titres) Eléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Rapport du Président du Conseil d’administration (article L.225-37 du code de commerce) sur le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne Sanofi ‰Document de référence 2016 | 417 PERSONNES RESPONSABLES, ATTESTATION ET TABLES DE CONCORDANCE 6.5.4. Table de concordance responsabilité sociale, environnementale et sociétale La table de concordance ci-dessous reprend les informations requises en application de l’article L.225-102-1 alinéa 5 du Š l’effectif total et la répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique ; Š les embauches et les licenciements ; Š les rémunérations et leur évolution ; Š l’organisation du temps de travail ; personnel et de négociation avec celui-ci ; le bilan des accords collectifs ; Š les conditions de santé et de sécurité au travail ; Š l’organisation du dialogue social, notamment les procédures d’information et de consultation du le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au travail ; les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies Š les politiques mises en œuvre en matière de formation ; Š le nombre total d’heures de formation ; Š les mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes ; Š les mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées ; Š la politique de lutte contre les discriminations ; g) Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales Š au respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective ; Š à l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession ; Š à l’élimination du travail forcé ou obligatoire ; Š à l’abolition effective du travail des enfants ; a) Politique générale en matière environnementale : Š l’organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d’évaluation ou de certification en matière d’environnement ; les actions de formation et d’information des salariés menées en matière de protection de Š les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions ; le montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours ; 418 | Document de référence 2016 ‰Sanofi PERSONNES RESPONSABLES, ATTESTATION ET TABLES DE CONCORDANCE b) Pollution et gestion des déchets : Š les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant les mesures de prévention, de recyclage, de re´ utilisation, d’autres formes de valorisation et d’e´ limination des de´ chets ; les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire la prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une c) Utilisation durable des ressources : la consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales ; la consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur la consommation d’énergie, les mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et le recours les postes significatifs d’e´ missions de gaz a` effet de serre ge´ ne´ re´ s du fait de l’activite´ de la socie´ te´ , notamment par l’usage des biens et services qu’elle produit ; l’adaptation aux conséquences du changement climatique ; e) Protection de la biodiversité : les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité ; 3\. Informations relatives aux engagements sociétaux en faveur du développement durable : a) Impact territorial, économique et social de l’activité de la société : Š en matière d’emploi et de développement régional ; Š sur les populations riveraines ou locales ; b) Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de la associations de défense de l’environnement, les associations de consommateurs et les les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations ; les actions de partenariat ou de mécénat ; la prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux. l’importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale ; les actions engagées pour prévenir la corruption ; les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs ; e) Autres actions engagées en faveur des droits de l’homme. Sanofi ‰Document de référence 2016 | 419 Crédits photos : Couverture / © Blend Images – Jon Feingersh / GettyImages, © Marthe Lemelle (page 23), © Denis Felix (page 24), © Franck Parisot (pages 25 à 32), © Patrice Maurein (pages 33 à 34).