ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2018 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS, FAITS MARQUANTS ET PERSPECTIVES COMMENTAIRES SUR LES RÉSULTATS ET LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉS GESTION DES RISQUES FINANCIERS ET OPÉRATIONNELS, CONTRÔLE INTERNE RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LA SOCIÉTÉ LVMH RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE COMPTES DE LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY - LOUIS VUITTON RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL ; BOURSE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET POLITIQUE D’INFORMATION Si l’histoire du groupe LVMH commence en 1987 lors du rapprochement de Moët Hennessy et Louis Vuitton, c’est au dix- huitième siècle, en Champagne, qu’il faut remonter pour retrouver ses racines, à l’époque où un certain Claude Moët décida de poursuivre l’œuvre de Dom Pérignon, contemporain de Louis XIV. Ou encore au dix- neuvième siècle, dans le Paris des fêtes impériales, quand Louis Vuitton, artisan malletier, inventa les bagages modernes. Aujourd’hui leader mondial du luxe, le groupe LVMH est le fruit d’alliances successives entre des entreprises qui, de génération en génération, ont su marier tradition d’excellence, passion créative, ouverture au monde et esprit de conquête. Désormais, ensemble, elles composent un groupe puissant de dimension mondiale, mettent leur expertise au service de marques plus jeunes et continuent à cultiver l’art de grandir et de traverser le temps sans perdre leur âme et leur image d’exception. Du XIVe siècle à nos jours (en millions d’euros, sauf résultats par action) 2018 2017 2016 Résultat opérationnel courant 10003 8293 7026 Résultat net, part du Groupe 6354 5365 4066 Capacité d’autofinancement générée par l’activité (a) 11965 10405 8733 Cash flow disponible (b) 5452 4696 3911 Capitaux propres (c) 33957 30377 27898 Dette financière nette ajustée (d) 5487 (e) 7153 3244 Ratio Dette financière nette ajustée/Capitaux propres 16 % (e) 24 % 12 % (a) Avant paiement de l’impôt et des frais financiers. (b) Variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation. (d) Hors engagement d’achat de titres de minoritaires, classés en Autres passifs non courants. (e) Hors acquisition des titres Belmond. Ventes par groupe d’activités (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Vins et Spiritueux 5143 5084 4835 Mode et Maroquinerie 18455 15472 12775 Parfums et Cosmétiques 6092 5560 4953 Montres et Joaillerie 4123 3805 3468 Autres activités et éliminations (633) (596) (404) Variation des ventes par groupe d’activités 2018 2017 Variation 2018/2017 2016 Vins et Spiritueux 5143 5084 + 1 % + 5 % 4835 Mode et Maroquinerie 18455 15472 + 19 % + 15 % 12775 Parfums et Cosmétiques 6092 5560 + 10 % + 14 % 4953 Montres et Joaillerie 4123 3805 + 8 % + 12 % 3468 Distribution sélective 13646 13311 + 3 % + 6 % 11973 Autres activités et éliminations (633) (596) - - (404) Total 46826 42636 + 10 % + 11 % 37600 (a) À périmètre et taux de change comparables. L’effet de l’évolution des parités monétaires sur les ventes du Groupe est de - 4 % et l’effet des variations de périmètre de + 3 %. Les principes de détermination des effets de l’évolution des parités monétaires sur les ventes des entités en devises et des variations de périmètre sont décrits en page 37. Résultat opérationnel courant par groupe d’activités (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Vins et Spiritueux 1629 1558 1504 Mode et Maroquinerie 5943 4905 3873 Parfums et Cosmétiques 676 600 551 Montres et Joaillerie 703 512 458 Autres activités et éliminations (330) (357) (279) Ventes par zone géographique de destination (en pourcentage) 2018 2017 2016 Europe (hors France) 19 19 18 Asie (hors Japon) 29 28 26 Ventes par devise de facturation (en pourcentage) 2018 2017 2016 Hong Kong dollar 6 6 6 Nombre de boutiques (en nombre) 2018 2017 (a) 2016 (b) Europe (hors France) 1153 1156 1061 Asie (hors Japon) 1289 1151 991 (a) Dont 198boutiques pour Christian Dior Couture et 57pour Rimowa. (b) Hors Rimowa dont le réseau a été intégré en 2017. Résultat net, part du Groupe 12,64 10,68 8,08 Résultat net, part du Groupe après dilution 12,61 10,64 8,06 Montant brut global versé au titre de l’exercice (a) (b) 6,00 5,00 4,00 (a) Pour l’exercice 2018, montant proposé à l’Assemblée générale du 18avril 2019. (b) Montant global versé au titre de l’exercice, avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE (3) Cooptée par le Conseil d’administration du 25 octobre 2018. La liste des mandats des Administrateurs figure au point 1.4.1 du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise pages 137 à 147 du Document de référence. ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2018 (*) Consolidation par mise en équivalence. L’organigramme ci-dessous est «simplifié» dans la mesure où l’objectif retenu est de présenter le contrôle, direct et/ou indirect, des marques et enseignes par les principales sociétés holdings, et non le détail exhaustif des filiations RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Le groupe LVMH a été créé en 1987 par la fusion de Moët Hennessy et Louis Vuitton. C’est en 1989 que Bernard Arnault en devient l’actionnaire principal et le Président- directeur général avec l’ambition de faire de LVMH le leader mondial du luxe. Aujourd’hui, le groupe LVMH fonde sa position de leader sur un patrimoine unique constitué de 70 Maisons d’exception réparties dans 6 secteurs d’activités. Chacune d’entre elles crée des produits porteurs d’un savoir- faire maîtrisé, d’un héritage préservé, et puise son dynamisme dans son esprit d’innovation Le Groupe développe ses Maisons sur le long terme, dans le respect de leur force et de leur singularité mais aussi selon des valeurs et un modèle communs. LVMH met à leur disposition toutes les ressources nécessaires à leur développement en matière de création, de fabrication et de distribution sélective de leurs Au travers de ses Maisons, le groupe LVMH est le seul acteur simultanément présent dans les secteurs du luxe suivants : Vins et Spiritueux : situées en Champagne, dans le Bordelais ou dans les régions viticoles les plus renommées, les Maisons du groupe LVMH, souvent séculaires, cultivent un caractère unique et partagent une forte culture de l’excellence. Les activités de LVMH dans les Vins et Spiritueux se répartissent entre la branche Champagne et Vins et la branche Cognac et Spiritueux. S’appuyant sur un réseau de distribution international agile et puissant, ce groupe d’activités axe son développement sur les segments haut de gamme du marché. Numéro un mondial du cognac avec Hennessy et du champagne avec le premier portefeuille de marques rassemblant des gammes complémentaires, LVMH détient également une activité de vins pétillants et tranquilles haut de gamme implantée à travers le monde. Mode et Maroquinerie : LVMH réunit à la fois des Maisons à l’héritage unique et des marques plus récentes à fort potentiel. Maisons de Haute Couture ou de mode de luxe, les Maisons de LVMH fondent leur réussite sur la qualité, l’authenticité et l’originalité de leurs créations, portées par des créateurs au talent reconnu. Les Maisons du Groupe se concentrent sur la créativité de leurs collections, le développement de produits iconiques et intemporels, l’excellence de leur distribution et le renforcement de leur présence en ligne, tout en préservant leur identité. Parfums et Cosmétiques : acteur majeur du secteur des parfums, du maquillage et des soins, LVMH regroupe des Maisons mondia lement établies et des jeunes marques à l’avenir prometteur. L’activité Parfums & Cosmétiques de LVMH bénéficie d’une dynamique exceptionnelle qui repose aussi bien sur la péren - nisation et le développement de lignes phares que sur l’audace de nouvelles créations. Les Maisons entretiennent ce qui fait leur singularité, gage de différenciation pour leurs adeptes sur un marché mondial très concurrentiel. Toutes sont animées par les mêmes valeurs : quête d’excellence, créativité, innovation et parfaite maîtrise de leur image. Montres et Joaillerie : au sein de ce groupe d’activités le plus récemment mis en place, les Maisons du Groupe opèrent dans l’horlogerie haut de gamme, la joaillerie et la Haute Joaillerie. LVMH rassemble des marques aux positionnements complé - mentaires, parmi les plus dynamiques du marché. Fortes d’un savoir- faire parfaitement maîtrisé, ces Maisons déploient créativité et innovation pour surprendre leurs clients à travers le monde Distribution sélective : les enseignes de distribution sélective du Groupe poursuivent un seul et même objectif : transformer le shopping en une expérience unique. Architecture d’intérieur élégante, sélection pointue de produits et services haut de gamme avec une personnalisation de la relation : les clients sont au cœur de leurs attentions au quotidien. Opérant aux quatre coins du monde, les Maisons sont présentes à travers deux concepts, la distribution sélective et la vente de produits de luxe à la clientèle des voyageurs internationaux (travel retail). Autres activités : les Maisons de ce groupe d’activités ont en commun d’être les ambassadeurs de la culture et d’un certain art de vivre cher à LVMH. Cette approche est notamment partagée par le groupe Les Echos qui, outre Les Echos – premier quotidien économique français – réunit plusieurs titres de la presse économique et culturelle, le chantier naval Royal Van Lent – qui construit et commercialise des yachts sur- mesure sous la prestigieuse bannière Feadship, et les hôtels d’exception Cheval Blanc qui opèrent à travers le monde. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE (1) Sous contrat à durée indéterminée. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Leviers d’excellence, trois valeurs fondamentales sont les piliers de la performance et de la pérennité du Groupe. Partagées par tous les acteurs de LVMH, elles inspirent et guident leurs actions. Elles constituent l’une des clefs de la réussite des Maisons, de leur ancrage dans l’air du temps et dans la société qui les entoure : Être créatifs et innovants : la créativité et l’innovation sont inscrites dans les gènes de LVMH et ont, au fil du temps, assuré le succès des Maisons et assis leur légitimité. Socle des Maisons qui composent le Groupe, ce tandem créativité- innovation est au cœur d’une délicate équation : renouveler l’offre proposée par les Maisons et être résolument tournés vers l’avenir, tout en s’inscrivant dans le respect de leur patrimoine. LVMH a mis en place un modèle opérationnel unique qui repose sur six piliers et qui contribue à la réussite à long terme du Groupe en conjuguant croissance rentable, durabilité et engagement en faveur de l’excellence : Une organisation décentralisée : le mode de fonctionnement adopté par LVMH garantit autonomie et forte réactivité aux Maisons. Cela leur permet d’être au plus près des clients, d’assurer une prise de décision rapide, efficace, juste et de motiver durablement les collaborateurs du Groupe en les incitant à La croissance interne : le groupe LVMH donne la priorité à la croissance interne et s’attache à tout mettre en œuvre pour développer ses Maisons et y encourager et protéger la créativité. Les collaborateurs sont clefs dans un tel modèle et les accompagner dans leur carrière, les inciter à toujours se dépasser est primordial. L’intégration verticale : pour cultiver l’excellence d’amont en aval, l’intégration verticale permet de maîtriser tous les aspects de la chaîne de valeur, depuis les sources d’approvisionnement jusqu’à la distribution sélective, en passant par l’outil de fabrication. Cette maîtrise garantit le contrôle rigoureux de l’image des Offrir l’excellence : au sein du Groupe, aucun compromis n’est possible sur la qualité. Parce que les Maisons incarnent l’univers de l’artisanat en ce qu’il a de plus noble et de plus abouti, une attention minutieuse est portée aux détails et à la perfection : du produit au service, c’est dans cette quête d’excellence que le Cultiver l’esprit d’entreprise : agile, l’organisation décentralisée du Groupe favorise l’efficacité et la réactivité. Elle stimule les initiatives individuelles en confiant des responsabilités importantes à chacun. L’esprit d’entreprise promu par le Groupe facilite la prise de risque et encourage la persévérance ; il nécessite un esprit pragmatique et une capacité à mobiliser des équipes en les entraînant vers des objectifs ambitieux. La mise en place de synergies : la mise en commun à l’échelle du Groupe de moyens pour créer des synergies intelligentes se fait dans le respect de l’identité et de l’autonomie des Maisons. La puissance mutualisée que représente LVMH en tant que Groupe doit pouvoir bénéficier à chacune d’entre elles. La pérennisation des savoir- faire : les Maisons composant le Groupe s’inscrivent dans un temps long. Pour préserver leur identité et leur excellence, LVMH et ses Maisons ont mis en place de nombreux dispositifs de transmission de savoir- faire et de valorisation des métiers de l’artisanat et de la création auprès Un équilibre des activités et des implantations géographiques : le groupe LVMH s’est donné les moyens de progresser réguliè - rement grâce à l’équilibre entre ses activités et une présence répartie géographiquement. Cet équilibre permet au Groupe de mieux résister aux aléas de l’économie. La distribution des Vins et Spiritueux Faits marquants 2018 et perspectives 2019 Les marques du groupe Mode et Maroquinerie Faits marquants 2018 et perspectives 2019 Les marques du groupe Parfums et Cosmétiques Production, sources d’approvisionnement et sous- traitance Faits marquants 2018 et perspectives 2019 Les marques du groupe Montres et Joaillerie Faits marquants 2018 et perspectives 2019 Faits marquants 2018 et perspectives 2019 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives En 2018, les ventes du groupe d’activités Vins et Spiritueux représentent 11 % des ventes totales du groupe LVMH. La part des champagnes et vins est de 46 %, celle des cognacs et spiritueux de 54 %. 1.1.1 Les marques de champagne et vins LVMH produit et commercialise une gamme de marques très étendue de vins de champagne de haute qualité. En dehors de la Champagne, le Groupe élabore et distribue un ensemble de vins pétillants et tranquilles haut de gamme produits dans neuf pays et sur quatre continents : France, Espagne, États- Unis (Californie), Argentine, Brésil, Australie, Nouvelle- Zélande, Inde Moët & Chandon, fondée en 1743, premier vigneron, producteur et premier exportateur de la Champagne, est caractérisée par son héritage légendaire et son esprit pionnier. La Maison, forte de son solide ancrage dans la tradition avec sa cuvée emblématique Moët Impérial et ses déclinaisons rosées et millésimées, se place résolument dans une dynamique d’innovation, illustrée notamment par le Moët Ice Impérial, le tout premier champagne conçu exclusivement pour être dégusté sur glace et dans de grands verres pour en révéler toute sa subtilité. Dom Pérignon, champagne de prestige qui n’existe que millésimé, porte l’héritage de Dom Pierre Pérignon, considéré comme le père spirituel du champagne. La première cuvée de Dom Pérignon a été élaborée par Moët & Chandon en 1936. Veuve Clicquot occupe le deuxième rang de la profession. Les champagnes Veuve Clicquot incarnent un art de vivre chic et audacieux que la Maison cultive depuis sa création, en 1772. Les emblèmes de la Maison sont le Brut Carte Jaune, le Veuve Clicquot Rosé, le tout premier rosé d’assemblage créé il y a 200 ans, la cuvée de prestige La Grande Dame, un assemblage exclusif des huit grands crus historiques de la Maison, ainsi que la cuvée premium « Extra Brut Extra Old », lancée en 2017, et assemblée en exclusivité à partir de vins de réserve sélectionnés. Ruinart, fondée en 1729, est la plus ancienne des Maisons de Champagne. Chacune des cuvées porte la signature distinctive du chardonnay, cépage emblématique de la Maison. Krug, Maison fondée en 1843 et acquise par LVMH en janvier 1999, est la première Maison de champagne qui recrée tous les ans une cuvée de prestige, la Grande Cuvée. Mercier, Maison fondée par Eugène Mercier en 1858, se veut un champagne pour toutes les occasions, Le portefeuille de vins hors Champagne de LVMH regroupe des appellations prestigieuses, que ce soit dans le nouveau Monde Les domaines du Nouveau Monde sont : Cape Mentelle en Australie, Cloudy Bay en Nouvelle- Zélande, Newton Vineyard en Californie, Terrazas de los Andes et Cheval des Andes en Argentine, Ao Yun en Chine, Numanthia Termes en Espagne, fondée en 1998 et acquise par LVMH en 2008, ainsi que Colgin Cellars, domaine acquis par LVMH en 2017 et fondé par Ann Colgin il y a 25 ans, niché au cœur de la Napa Valley. La marque Chandon, créée en 1959 en Argentine, regroupe les vins pétillants (« sparkling ») de Moët Hennessy élaborés en Californie, en Argentine, au Brésil, en Australie, en Inde et en En France, LVMH détient depuis 1999 Château d’Yquem, le plus prestigieux des vins de Sauternes, unique Premier Cru Supérieur du classement de 1855. 50 % du prestigieux Château Cheval Blanc, Premier Grand Cru classé A Saint- Émilion ont été acquis par le Groupe en 2009. Enfin, en 2014, LVMH a acquis le Domaine du Clos des Lambrays, l’un des plus anciens et prestigieux domaines viticoles de la Bourgogne, et premier Grand Cru de la côte de Nuits. En 2018, les expéditions en volume des marques de champagne de LVMH sont en retrait de 3 %, tandis que les expéditions de la région Champagne reculent de 2 % (source : CIVC). La part de marché de LVMH atteint ainsi 21,7 % du total des expéditions de la région, Les expéditions de champagne, pour la totalité de la région Champagne, se répartissent ainsi : Volumes Part de Volumes Part de Volumes Part de Région LVMH (%) Région LVMH (%) Région LVMH (%) France 147,0 8,7 5,9 153,5 9,9 6,4 157,7 9,8 6,2 Export 154,9 56,7 36,6 153,9 57,3 37,3 148,4 52,7 35,6 Total 301,9 65,4 21,7 307,4 67,2 21,9 306,1 62,5 20,4 (Source: Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne–CIVC). La ventilation géographique des ventes de champagne de LVMH en 2018, en pourcentage des ventes totales exprimées en nombre de bouteilles, est la suivante : L’appellation Champagne recouvre une zone géographique délimitée classée en A.O.C. qui s’étend sur les 34 000 hectares légalement utilisables pour sa production. Trois variétés de cépage sont très largement majoritaires pour la production du champagne : le chardonnay, le pinot noir et le pinot meunier. Outre son effervescence, la caractéristique du champagne est de résulter de l’assemblage de vins d’années différentes et/ou de différents cépages et parcelles de récolte. C’est par la maîtrise de l’assemblage et la constance de leur qualité dues au talent de leurs œnologues, que se distinguent les meilleures marques. Les conditions climatiques influencent très sensiblement la récolte du raisin d’année en année. L’élaboration du champagne requiert en outre un vieillissement en cave d’environ deux années et davantage pour les cuvées « premium », millésimées et/ou de prestige. Pour se prémunir des irrégularités de vendanges et gérer les fluctuations de la demande, mais aussi pour maintenir une qualité constante au fil des années, les Maisons de Champagne de LVMH ajustent les quantités disponibles à la vente et conservent en stock, principalement en cuves, des vins de réserve. Compte tenu des temps de vieillissement, le Groupe maintient en permanence des stocks de champagne importants dans ses caves. En moyenne, le nombre de bouteilles stockées en Champagne dans les caves de LVMH représente 200 millions de bouteilles, soit l’équivalent de 3 années de vente environ ; à ce stock de bouteilles s’ajoutent les vins en attente de tirage en cuves (équivalent à 89 millions de bouteilles) dont la réserve qualitative bloquée suivant les règles applicables à la profession (pour l’équivalent de 10 millions de bouteilles). RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives La fabrication du champagne implique des processus de fabrication d’une rigueur extrême, pour garder au fil des ans une qualité de champagne d’une constance absolue. Moët et Chandon, dont le site de production historique se situe à Epernay, s’est agrandie avec le nouveau site de Mont Aigu, sur la commune de Oiry. À proximité de l’un des centres de pressurage de la Maison, l’aménagement du site a suivi un cahier des charges très strict en répliquant tout en élevant le savoir- faire ancestral de la Maison, en suivant une démarche en faveur du développement durable avec une intégration paysagère, et une consommation en eau et en électricité réduites. La cuverie, les installations de tirage, de vieillissement (caves), de dégorgement et d’habillage du site de Mont Aigu complètent aujourd’hui les capacités de production des sites historiques d’Epernay. Les sites de production historiques de Veuve Clicquot, Ruinart et Krug se situent à Reims. Le Groupe possède un peu plus de 1 700 hectares en production, qui fournissent légèrement plus de 20 % des besoins annuels. Au- delà, les Maisons du Groupe s’approvisionnent en raisins et vins auprès de vignerons et de coopératives, sur la base d’accords pluriannuels ; le premier fournisseur de raisins et de vins représente moins de 10 % du total des approvisionnements des Maisons Depuis 1996, des accords interprofessionnels ont instauré une réserve qualitative afin de faire face aux irrégularités des récoltes, les stocks excédentaires ainsi « bloqués » pouvant être mis en vente les années de faible récolte. Chaque année, l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) fixe, d’une part, le niveau de récolte maximum pouvant être vinifié et commercialisé en appellation Champagne, et d’autre part, le « plafond limite de classement (PLC) », correspondant à la quantité qu’il est possible de récolter au- delà du rendement commercialisable. Pour la récolte 2018, le rendement disponible de l’appellation Champagne maximum de la réserve bloquée est fixé à 8 000 kg/ha. Le prix payé par kilo de raisin de la vendange 2018 s’établit entre 5,72 euros et 6,55 euros suivant les crus, en augmentation moyenne de 2,5 % par rapport à celui de la vendange 2017. À ce prix de base peuvent s’ajouter des primes en fonction des conditions particulières de chaque partenariat (dont le niveau d’effort réalisé à la mise en œuvre de la viticulture durable). Les matières sèches, c’est- à- dire les bouteilles, bouchons, et tous autres éléments constituant le contenant ou l’emballage sont acquis auprès de fournisseurs hors Groupe. En 2018, les Maisons de Champagne ont eu recours à des sous- traitants pour un montant de près de 28 millions d’euros ; ces prestations portent notamment sur les opérations de pressurage, de manipulation RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives 1.2.1 Les marques de cognac et spiritueux Avec Hennessy, LVMH détient la marque la plus puissante dans le secteur du cognac. La société a été fondée par Richard Hennessy en 1765. Historiquement, les premiers marchés de la marque sont irlandais et britannique, mais rapidement Hennessy augmente sa présence en Asie qui représente déjà près de 30 % des expéditions en 1925. La marque devient le leader mondial du cognac dès 1890. Hennessy est le créateur du X.O (Extra Old) en 1870 et développe depuis une gamme de cognac haut de LVMH a acquis Glenmorangie en 2005, qui détient les whiskies single malt Glenmorangie, issu des plus hauts alambics d’Europe au nord- est de l’Écosse et Ardbeg, élaboré sur l’île d’Islay située au sud de l’archipel des Hébrides. Depuis 2007, LVMH détient la vodka de luxe Belvedere, créée en 1993 dans le but d’apporter au marché américain une vodka de luxe pour connaisseurs. Celle- ci est élaborée dans la distillerie Polmos Zyrardow située en Pologne, créée en 1910. Depuis 2017, les flacons du tequila Volcán De Mi Tierra, créé avec l’entrepreneur mexicain Juan Gallardo Thurlow, sont commercialisés dans un nombre limité de points de vente aux En 2017, le Groupe a acquis Woodinville Whiskey Company, fondée en 2010 par Orlin Sorensen et Brett Carlile et plus grande distillerie artisanale de l’État de Washington. En 2018, les volumes d’expédition de la région de Cognac sont en augmentation de 4 % par rapport à 2017 (source : Bureau National Interprofessionnel du Cognac – BNIC), tandis que les expéditions en volume de Hennessy sont en légère augmentation. La part de marché de Hennessy s’établit ainsi à 47,0 %, contre 48,6 % en 2017. La société est leader mondial du cognac, ses positions étant particulièrement fortes aux États- Unis et en Asie. Les principaux marchés géographiques du cognac pour la profession et pour LVMH, sur la base des expéditions en nombre de bouteilles hors vrac, sont les suivantes : (enmillions de bouteilles et pourcentage) 2018 2017 2016 Volumes Part de Volumes Part de Volumes Part de Région LVMH (%) Région LVMH (%) Région LVMH (%) France 4,0 0,8 19,1 3,5 0,7 20,1 3,5 0,4 11,2 Europe (hors France) 33,3 8,1 24,3 35,3 8,4 23,9 33,1 8,2 24,8 États- Unis 86,9 53,6 61,6 82,4 53,4 64,8 73,9 48,0 65,0 Asie 61,9 22,9 36,9 58,1 23,0 39,7 51,8 22,3 43,0 Autres marchés 14,5 8,9 61,7 14,1 8,4 59,8 13,1 7,8 59,7 Total 200,6 94,2 47,0 193,3 94,0 48,6 175,5 86,7 49,4 La ventilation géographique des ventes de cognac de LVMH, en pourcentage des ventes totales exprimées en nombre de Asie (hors Japon) 23 24 25 Europe (hors France) 9 9 10 La région délimitée de Cognac se situe autour du bassin de la Charente. Le vignoble, qui s’étend actuellement sur environ 75 000 hectares, est composé presque exclusivement du cépage ugni blanc qui donne un vin produisant les meilleures eaux- de- vie. La région est découpée en six crus ayant chacun ses qualités propres : la Grande Champagne, la Petite Champagne, les Borderies, les Fins Bois, les Bons Bois et les Bois Ordinaires. Hennessy sélectionne ses eaux- de- vie essentiellement parmi les quatre premiers crus, où la qualité des vins est la plus adaptée La distillation charentaise présente la particularité de se dérouler en deux temps appelés première et seconde chauffe. Les eaux- de- vie ainsi obtenues vieillissent en barriques de chêne. Le cognac résulte de l’assemblage progressif d’eaux- de- vie sélectionnées en fonction de leurs crus, de leurs origines et de leur âge. Hennessy, dont la production est intégralement basée à Cognac, a inauguré en 2017 une nouvelle plate- forme logistique et unité de conditionnement, baptisée « Pont Neuf ». Au terme du projet, les capacités de production de la Maison seront portées à 10 millions de caisses par an. La conception de cette plate- forme de 26 000 m² répond à des standards environnementaux et de et eaux- de- vie de cognac et sous- traitance L’essentiel des eaux- de- vie de cognac nécessaires à Hennessy pour sa production est acheté auprès d’un réseau d’environ 1 600 producteurs indépendants, avec lesquels la société veille au maintien d’une extrême qualité, dans le cadre d’une politique ambitieuse de viticulture durable. Hennessy exploite en propre près de 170 hectares, soit moins de 1 % de ses besoins en eaux- de- vie. Les prix d’achat des eaux- de- vie sont agréés entre la société et chaque producteur selon l’offre et la demande et le niveau qualitatif des eaux- de- vie. En 2018, le prix des eaux- de- vie de la récolte est en augmentation de 7 % par rapport à celui de la Grâce à un stock optimisé d’eaux- de- vie, la Maison peut gérer les effets des évolutions de prix, en adaptant ses achats d’une année sur l’autre, dans le cadre contractuel établi avec les partenaires. Hennessy poursuit la maîtrise de ses engagements d’achats et la diversification de ses partenariats, pour préparer sa croissance Comme pour les activités de Champagne et Vins, Hennessy s’approvisionne en matières sèches (bouteilles, bouchons et autres constituants d’emballage) auprès de fournisseurs hors Groupe. Les barriques et foudres utilisés pour le vieillissement du cognac La distribution des Vins et Spiritueux RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives proviennent également de fournisseurs hors Groupe. Hennessy a peu recours à la sous- traitance pour ce qui concerne son cœur de métier : le vieillissement, l’assemblage et le conditionnement 1.2.5 Mode d’élaboration de la vodka, sources La vodka est généralement obtenue par la distillation de différentes céréales ou de pommes de terre. La vodka Belvedere résulte de la quadruple distillation de seigle polonais, trois d’entre elles étant réalisée à la distillerie Polmos Zyrardow, en Pologne, qui recourt à une eau purifiée selon un procédé spécifique, permettant l’élaboration d’une vodka au goût unique. Globalement, le premier fournisseur d’eau- de- vie brute de Belvedere représente moins de 30 % des approvisionnements de la société. 1.2.6 Mode d’élaboration du Scotch whisky Conformément aux critères définis pour bénéficier de l’appellation Scotch Whisky, les whiskies single malt Glenmorangie et Ardbeg sont produits en Écosse à partir d’eau et d’orge malté, dont on obtient la fermentation au moyen de levures ; ils sont distillés et mis à vieillir sur le territoire écossais pour une durée d’au moins 3 années, dans des fûts de chêne d’une capacité n’excédant pas 700 litres. S’agissant de whiskies single malt, ils proviennent d’une seule distillerie. Les alambics de Glenmorangie, les plus hauts d’Écosse, s’élèvent à 5,14 mètres de hauteur, ne laissant se dégager et se condenser que les émanations les plus subtiles. Chez Ardbeg, les alambics sont équipés d’un purificateur unique en son genre. Les whiskies Glenmorangie et Ardbeg subissent habituellement un vieillissement d’au moins 10 années qui s’opère dans des fûts de très grande qualité. Moët Hennessy dispose d’un réseau de distribution mondial puissant et agile, grâce auquel le groupe d’activités Vins et Spiritueux poursuit le déploiement géographique équilibré de son portefeuille de marques. Une partie de ce réseau est constituée de joint- ventures avec le groupe de spiritueux Diageo (1), en vertu d’accords conclus depuis 1987 afin de répondre à l’objectif de renforcer les positions des deux groupes de mieux contrôler leur distribution, d’améliorer le service rendu à leur clientèle et d’accroître leur rentabilité par un partage des coûts de distribution. Ceci concerne principalement le Japon, la Chine, et la France. En 2018, 26 % des ventes de champagne et de cognac ont été (1) Diageo détient une participation de 34 % dans Moët Hennessy, société holding des activités Vins et Spiritueux du groupe LVMH. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Faits marquants 2018 et perspectives 2019 Ventes (en millions d’euros) 5143 5084 4835 Dont: Champagne et vins 2369 2406 2288 Cognac et spiritueux 2774 2679 2547 Vins tranquilles et pétillants 38,5 43,8 44,2 Europe (hors France) 19 18 18 Asie (hors Japon) 23 22 22 (en millions d’euros) 1629 1558 1504 Marge opérationnelle (en %) 31,7 30,6 31,1 de la période (en millions d’euros) 298 292 276 Le groupe Vins et Spiritueux réalise une belle performance, dans la continuité de sa stratégie de valeur, et réaffirme sa position de leader en s’appuyant sur un développement géographique équilibré avec une dynamique particulièrement remarquable aux États- Unis et en Asie. Les Maisons maintiennent une forte politique d’innovation et accentuent leur engagement environ - Les Maisons de champagne connaissent une bonne progression en valeur dans un contexte particulièrement concurrentiel. Tandis que les volumes de champagne sont en recul de 1 %, la croissance organique des ventes s’établit à 4 %. La croissance en valeur est portée par la progression plus rapide des cuvées de prestige et une politique ferme de hausses de prix. Pour l’ensemble des Maisons, l’année est marquée par des vendanges exceptionnelles tant sur la quantité que sur la qualité. Moët & Chandon conforte son leadership avec une croissance solide en valeur grâce au succès de ses innovations, comme Ice Impérial et Ice Impérial Rosé. La Maison dévoile en juin sa nouvelle signature, « Must be Moët & Chandon », et en décembre un partenariat avec le championnat de Formule E de la FIA réservé Dom Pérignon continue d’affirmer son modèle unique. Sa croissance est portée par Dom Pérignon Vintage 2009 et Dom Pérignon 2000 Plénitude 2. L’année est marquée par le passage du flambeau des mains de Richard Geoffroy, Chef de Cave de la Maison depuis 28 ans, à celles de Vincent Chaperon qui travaille à ses côtés depuis 2005\. Une collaboration artistique est initiée avec Lenny Kravitz. À l’occasion du 160e anniversaire de sa fondation, Mercier dévoile un centre de visites complètement rénové. À l’issue d’une nouvelle année record, Ruinart confirme sa progression, portée notamment par ses cuvées premium et son iconique Blanc de Blancs. L’excellence œnologique de la Maison est à nouveau mise en lumière par le lancement de Dom Ruinart 2007. Son soutien à l’art contemporain est illustré par les créations de Liu Bolin autour des hommes et du savoir- faire. Veuve Clicquot célèbre en 2018 le bicentenaire de l’invention du rosé d’assemblage par Madame Clicquot. La Maison continue de mettre en avant les femmes qui osent à travers le monde en lançant le Prix Veuve Clicquot de la Femme d’Affaires au Japon, à Hong Kong, en Russie et en Corée. La construction de son nouveau site de production se poursuit près de Reims. Krug renforce sa dynamique grâce à Krug Grande Cuvée 166e Édition et Krug Rosé 21e Édition. Le programme « Krug Encounters », déployé à travers le monde, connaît un grand succès et la plate- forme de communication « Krug Echoes » s’enrichit d’expériences de Estates & Wines renforce la réputation d’excellence de ses vins auprès des consommateurs et leaders d’opinion : Terrazas de los Andes est nommé « Producteur argentin de l’année », tandis que Newton est salué par la presse professionnelle avec des Chandon lance aux États- Unis, Chandon Aluminum Sweet Star Mini, petite bouteille de 18,7 cl. Les titres de meilleur pétillant en Australie (Chandon Brut) et en Argentine (Baron B Brut Nature) viennent couronner le travail de ses œnologues. Hennessy poursuit une excellente dynamique sur ses marchés stratégiques (États- Unis et Chine) et émergents (Afrique, Caraïbes, Russie, Europe de l’Est), nourrie par l’ensemble de ses qualités de cognac dans un contexte d’approvisionnement tendu. La croissance organique des ventes ressort en 2018 à 7 % avec des volumes en hausse de 3 %. La Maison poursuit ses efforts d’innovation sur les différentes qualités de son portefeuille. Elle maintient par ailleurs un haut niveau d’investissements pour garantir l’excellence de ses eaux- de- vie et augmenter ses capacités de production dans le nouveau site Pont Neuf inauguré en 2017, un modèle en matière d’écoconception. Les plans de communication permettent un ciblage toujours plus précis de la clientèle tandis que la part Les whiskies Glenmorangie et Ardbeg réalisent une performance solide, grâce à une innovation continue et à la création de valeur apportée par les offres de prestige destinées à une clientèle de connaisseurs et collectionneurs. Un plan d’expansion ambitieux est engagé pour les distilleries des deux Maisons. La croissance de la vodka Belvedere est également portée par l’innovation. Sa nouvelle série Single Estate Rye est récompensée par de nombreux prix. La Maison poursuit son engagement en matière de responsabilité sociale et environnementale. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives La tequila Volcán De Mi Tierra, lancée en 2017, continue son déploiement sélectif au sein de ses deux principaux marchés, les États- Unis et le Mexique. Le whiskey Woodinville entame avec succès son développement commercial en dehors de l’État de Washington. La plate- forme en ligne Clos 19 développe son offre de produits et d’expériences exclusives. Elle poursuit son expansion aux États- Unis et consolide son positionnement au Royaume- Uni Excellence, innovation et attention portée aux attentes spécifiques des consommateurs dans chaque pays continueront à porter la croissance et la création de valeur du groupe Vins et Spiritueux au cours des mois qui viennent. Dans un contexte mondial incertain, toutes les Maisons s’appuieront sur l’engagement fort de leurs équipes, sur leur dynamique d’excellence et d’innovation et sur la désirabilité des marques pour continuer à les renforcer et à construire durablement leur avenir. Rendu possible grâce à la créativité et à la valeur du portefeuille de produits, le développement d’une grande diversité d’expériences clients permet notamment de s’adapter à de nouveaux styles de vie et de recruter la prochaine génération de consommateurs. La puissance et l’agilité du réseau mondial de distribution de Moët Hennessy constituent un atout clé pour réagir aux aléas conjoncturels et saisir toutes les opportunités de gains de parts de marché. Le développement des capacités de production demeure un axe majeur, au même titre qu’une politique très active d’approvisionnement pour toutes les Maisons. S’inscrivant dans une vision de long terme, toutes les Maisons ont pour ambition de renforcer leur engagement durable pour l’environnement et En 2018, les ventes du groupe d’activités Mode et Maroquinerie ont représenté 39 % des ventes totales de LVMH. Les marques du groupe Mode et Maroquinerie LVMH réunit dans le secteur de la mode et de la maroquinerie de luxe un ensemble de marques d’origine française dans leur majorité, mais également italienne, espagnole, britannique, Depuis 1854, Louis Vuitton a bâti sa réussite sur l’exécution sans faille de son métier de malletier, la maîtrise totale de sa distribution et son exceptionnelle liberté créative, source de renouvellement et d’invention permanente. En veillant au juste équilibre entre nouveautés et lignes de maroquinerie iconiques, entre le perfectionnement constant d’un savoir- faire artisanal unique et la dynamique d’une mode conçue en parfaite osmose avec l’univers de la marque, la Maison s’attache à surprendre ses clients, et à faire de ses boutiques des lieux inspirants. Depuis plus de 150 ans, sa gamme de produits s’enrichit ainsi continuellement de nouveaux modèles pour le voyage ou pour la ville et de nouvelles matières, formes et couleurs. Réputée pour l’originalité et la grande qualité de ses créations, Louis Vuitton est aujourd’hui la première marque mondiale de produits de luxe et propose une offre globale : maroquinerie et haute maroquinerie, prêt- à- porter féminin et masculin, souliers et accessoires, montres, joaillerie, lunettes et, depuis 2017, une collection de neuf fragrances Christian Dior a été fondée en 1946. Depuis son premier défilé, baptisé New Look, la Maison n’a cessé d’imposer sa vision à travers des lignes élégantes architecturales et féminines, jusqu’à devenir dans le monde entier synonyme de luxe à la française. La vision de Christian Dior se transmet aujourd’hui avec audace et inventivité à travers toute l’offre de la Maison, que ce soit la Haute Couture, la maroquinerie, le prêt- à- porter, les souliers et accessoires féminins et masculins ainsi que les montres et la joaillerie. Les Parfums Christian Dior sont intégrés dans le groupe Créée à Rome par Adele et Edoardo Fendi en 1925, Fendi a d’abord séduit les élégantes italiennes avant de conquérir le reste du monde. Fendi fait partie du Groupe depuis 2000. Particulièrement connue pour son savoir- faire et sa créativité dans le travail de la fourrure, la marque est présente dans les accessoires, avec, notamment, le mythique sac Baguette et l’intemporel Peekaboo, le prêt- à- porter et les souliers. Loewe, Maison espagnole créée en 1846 et acquise par LVMH en 1996, s’est spécialisée à l’origine dans le travail de cuirs de très haute qualité. Elle est aujourd’hui présente dans la maroquinerie et le prêt- à- porter. Les Parfums Loewe sont intégrés dans le Marc Jacobs, créée à New York en 1984, est la marque éponyme de son fondateur, et fait partie de LVMH depuis 1997. Elle se veut, à travers ses collections de prêt- à- porter homme et femme, de maroquinerie et de souliers, le symbole d’une mode urbaine et irrévérencieuse, culturelle mais aussi engagée. Celine, fondée en 1945 par Céline Vipiana, et détenue par LVMH depuis 1996, développe une offre de prêt- à- porter, maroquinerie, Kenzo, créée en 1970, a rejoint le Groupe en 1993. Célèbre pour ses imprimés foisonnants et ses couleurs vibrantes, la Maison exerce ses activités dans le prêt- à- porter féminin et masculin, les accessoires de mode et la maroquinerie. Son activité dans le domaine des parfums est intégrée dans le groupe d’activités RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Givenchy, fondée en 1952 par Hubert de Givenchy et dans le Groupe depuis 1988, ancrée dans les traditions d’excellence de la Haute Couture, est également reconnue pour ses collections de prêt- à- porter féminin et masculin et ses accessoires de mode. Les Parfums Givenchy sont intégrés dans le groupe d’activités Pink Shirtmaker, marque née en 1984 et entrée dans le Groupe en 1999, est au Royaume- Uni un spécialiste réputé de la chemise Emilio Pucci, marque italienne fondée en 1947, est, dans le domaine du prêt- à- porter de luxe, le symbole d’une mode sans contrainte, synonyme d’évasion et de loisirs raffinés. Emilio Pucci Berluti, artisan bottier depuis 1895, marque détenue par LVMH depuis 1993, crée et commercialise des souliers pour homme de très haute qualité, ainsi qu’une ligne de maroquinerie et de Loro Piana, Maison italienne fondée en 1924 et détenue par LVMH depuis 2013, crée des produits et des tissus exceptionnels, en particulier à partir du cachemire, dont elle est le premier transformateur au monde. La Maison est célèbre pour sa dévotion à la qualité et aux matières premières les plus nobles, pour ses standards incomparables dans le design et son savoir- faire Rimowa, fondée à Cologne en 1898, est la première marque allemande détenue par LVMH. Emblème des bagages haut- de gamme, elle propose des produits combinant design iconique Nicholas Kirkwood, marque de souliers britannique éponyme de son fondateur née en 2004, dans laquelle LVMH a acquis une participation de 52 % en 2013, est connue dans le monde entier pour son approche unique et innovante dans la création Le marché du Luxe, dans le secteur de la Mode et Maroquinerie, est très fragmenté et se compose à la fois de quelques grands acteurs internationaux mais également de nombreuses marques indépendantes de plus petite taille. LVMH, dont les marques sont présentes dans le monde entier, se positionne comme un des groupes les plus internationaux. L’ensemble de ces acteurs est en concurrence à la fois sur les différentes catégories de produits S’assurer la collaboration des meilleurs créateurs, en accord avec l’esprit de chaque marque, est une priorité stratégique : les directeurs artistiques font rayonner l’identité des Maisons, sont les artisans de leur excellence créative et de leur capacité à se réinventer. Afin de renouveler continuellement cette richesse, LVMH a toujours eu à cœur de soutenir la jeune création et d’accompagner les talents de demain, notamment à travers le Prix LVMH pour les Jeunes créateurs de Mode dont chaque édition récompense un talent créatif particulièrement remarquable. LVMH considère comme un atout essentiel d’avoir su attirer au sein de ses Maisons un grand nombre de créateurs au talent mondialement reconnu. Si Karl Lagerfeld et Silvia Fendi ont longtemps porté ensemble le succès de la Maison romaine, l’année 2018 a été marquée par quatre nominations : Virgil Abloh et Kim Jones en qualité de Directeur artistique des collections Homme respectivement chez Louis Vuitton et Christian Dior Couture, Hedi Slimane en tant que Directeur de la Création artistique et de l’Image de Celine, et Kris Van Assche comme responsable de l’ensemble des collections chez Berluti. En 2017, Clare Waight Keller s’est vu confier la Direction artistique pour la Haute Couture, le prêt- à- porter et les accessoires féminins et masculins de Givenchy et John Ray a pris la tête de la Direction artistique de Pink Shirtmaker. Depuis 2016, Maria Grazia Chiuri est la première femme Directrice artistique des collections femme de Dior. Chez Louis Vuitton, Nicolas Ghesquière conçoit depuis 2013 une mode en parfaite osmose avec l’univers de la marque sur les collections féminines. Jonathan Anderson est en charge de la Direction artistique de Loewe depuis 2013 et Humberto Leon et Carol Lim de celle de Kenzo depuis 2011. Marc Jacobs continue de porter la création de la marque qu’il a fondée en 1984. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives La maîtrise de la distribution de ses produits est un axe stratégique essentiel pour LVMH, particulièrement dans le domaine de la mode et de la maroquinerie de luxe. Cette maîtrise permet de conserver dans le Groupe les marges de distribution, garantit le contrôle rigoureux de l’image des marques, l’accueil et l’environnement commercial qui doit leur correspondre ; elle permet aussi de resserrer la proximité avec chaque clientèle, de mieux anticiper ses attentes et de lui offrir ainsi des expériences Pour répondre à ces objectifs, LVMH dispose du premier réseau mondial de boutiques exclusives à l’enseigne de ses marques de Mode et Maroquinerie. Ce réseau comprend plus de 1 500 boutiques au 31 décembre 2018. En 2018, Louis Vuitton accroît sa capacité de production, principalement en France, grâce à une campagne de recrutement massive de maroquiniers et l’ouverture d’un nouvel atelier en Vendée. Les vingt- et- un ateliers de fabrication de Maroquinerie de Louis Vuitton, quinze en France, trois en Espagne, deux aux États- Unis et un en Italie, assurent l’essentiel de la fabrication des articles de Maroquinerie de la Maison Louis Vuitton. Les ateliers Louis Vuitton de Fiesso d’Artico, en Italie, regroupent l’ensemble des savoir- faire, du développement à la fabrication, pour toutes les catégories de souliers, tout comme les ateliers Louis Vuitton de Barbera (Catalogne) et Gallarate (Lombardie) concentrent l’activité Accessoires (textiles, bijoux, ceintures, lunettes…). Louis Vuitton ne recourt à des fabricants externes que pour compléter ses fabrications et obtenir une flexibilité de son volume de Louis Vuitton achète ses matières auprès de fournisseurs localisés dans le monde entier et avec lesquels la Maison a établi des relations de partenariat. La stratégie fournisseurs mise en œuvre depuis quelques années a permis de répondre aux besoins tant en termes de volumes que de qualité et d’innovation grâce à une politique de concentration et d’accompagnement des meilleurs fournisseurs tout en limitant la dépendance de Louis Vuitton vis- à- vis de ces derniers. Ainsi le premier fournisseur de cuirs ne pèse qu’environ 18 % du total des approvisionnements Chez Dior Couture, les capacités de production et le recours à la sous- traitance sont très variables selon les produits concernés. Dans le domaine de la Maroquinerie, Dior Couture fait appel à des entreprises tierces pour compléter ses fabrications et lui assurer une grande flexibilité de production. Dans le domaine du prêt- à- porter et de la Haute Joaillerie, elle s’approvisionne Fendi et Loewe disposent d’ateliers de maroquinerie dans leurs pays d’origine, et en Italie pour Celine et Berluti, qui ne couvrent qu’une part de leurs besoins de production. Rimowa assure une grande partie de la fabrication de ses produits en Allemagne. De façon générale, la sous- traitance à laquelle a recours le groupe d’activités est diversifiée en termes de nombre de sous- traitants, et située pour une large part dans le pays d’origine de la marque, Loro Piana gère toutes les étapes de la fabrication, de la collecte des fibres naturelles à la livraison du produit fini en boutique. Loro Piana se procure ses matières uniques (« Baby Cashmere » du nord de la Chine et de Mongolie, vigogne des Andes, laine Merino extra- fine d’Australie et de Nouvelle- Zélande) dans le cadre de partenariats exclusifs noués avec des fournisseurs du monde entier. Les textiles et produits d’exception de la marque sont En outre, afin de protéger et développer l’accès des Maisons de Mode et Maroquinerie aux matières premières et aux savoir- faire d’excellence qui leur sont indispensables, LVMH Métiers d’Art, secteur d’activités créé en 2015, investit et accompagne dans la durée les meilleurs de ses fournisseurs. Ainsi, dans les métiers du cuir, LVMH s’est associé en 2011 aux frères Koh afin de développer la tannerie Heng Long, à Singapour. Créée en 1950, elle est aujourd’hui leader dans le tannage des peaux de crocodilien. En 2012, LVMH a acquis les Tanneries Roux, fondées en 1803, l’une des dernières tanneries françaises spécialisées dans le tannage des peaux de veau. En 2017, LVMH a lancé Thélios, une co- entreprise regroupant les expertises de LVMH et de Marcolin Enfin, pour les différentes Maisons, les fournisseurs de tissu sont très souvent italiens, sans qu’il y ait toutefois d’exclusivité. Les créateurs et les bureaux de style de chacune des Maisons permettent, de façon générale, de ne pas dépendre, pour la fabrication, de brevets ou de savoir- faire exclusifs appartenant RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Faits marquants 2018 et perspectives 2019 Ventes (en millions d’euros) 18455 15472 12775 Europe (hors France) 23 24 23 Asie (hors Japon) 31 29 28 du total des ventes (hors Louis Vuitton Ventes au détail 67 64 64 Ventes de gros 32 35 35 (en millions d’euros) 5943 4905 3873 Marge opérationnelle (en %) 32,2 31,7 30,3 de la période (en millions d’euros) 827 563 506 Nombre de boutiques 1852 1 769(a) 1 508(b) (a) Dont 198boutiques pour Christian Dior Couture et 57pour Rimowa. (b) Hors Rimowa dont le réseau a été intégré en 2017. Le groupe d’activités Mode et Maroquinerie réalise une croissance organique de 15 % de ses ventes en 2018. L’excellente performance de Louis Vuitton est portée par la dynamique de tous ses territoires créatifs et reflète un juste équilibre entre la vitalité des lignes iconiques et l’apport de nouvelles créations. Ouvrant un nouveau chapitre pour les collections Homme, le premier défilé de Virgil Abloh a reçu en juin un accueil remarquable. Inscrite dans une longue tradition d’amitiés artistiques, la collaboration entre Nicolas Ghesquière, Directeur artistique des collections Femme, et la styliste Grace Coddington décline un bestiaire ludique sur une collection de sacs, accessoires et souliers. En maroquinerie, une nouvelle ligne New Wave fait son apparition et les modèles iconiques Twist, Capucines et Néonoé sont revisités. Tandis que sont lancés les premiers parfums Louis Vuitton pour homme, la collection de parfums féminins se développe. Lors du lancement du dernier- né, Attrape- Rêves, l’actrice Emma Stone devient l’héroïne du premier film Louis Vuitton dédié au parfum. Toujours en quête d’offrir à ses clients des expériences uniques, la Maison poursuit le développement qualitatif de son réseau de distribution, avec notamment la rénovation de sa boutique de South Coast Plaza en Californie. Des espaces éphémères sont aussi ouverts dans plusieurs villes du monde. Afin d’accompagner la forte demande pour ses produits, Louis Vuitton met en service en France un nouvel atelier en Vendée en 2018. La Maison reçoit en octobre le prix de « Butterfly Mark » de Positive Luxury pour sa démarche d’excellence en matière de responsabilité sociale et environne - mentale. Poursuivant son périple autour du monde, l’exposition « Volez, Voguez, Voyagez » s’installe à Shanghai en fin d’année. Pour sa première année complète au sein du groupe LVMH, Christian Dior Couture réalise un parcours remarquable pour toutes ses catégories de produits et dans toutes les régions, et renforce sa désirabilité partout dans le monde. L’excellence et la créativité de la Maison Dior s’expriment notamment lors des défilés des collections féminines de Maria Grazia Chiuri : le défilé Haute Couture Printemps- Été 2018 très applaudi, d’inspiration surréaliste, est suivi d’un extraordinaire bal masqué dans les jardins du Musée Rodin ; la Croisière défile au Domaine de Chantilly avec un spectaculaire numéro de cavalières tradition nelles mexicaines ; la collection de Prêt- A- Porter Printemps- Été 2019 est accompagnée d’un ballet poétique de danse contemporaine. En juin 2018, le premier défilé Printemps- Été 2019 de Kim Jones, nouveau Directeur artistique des collections Homme, présenté dans la cour de la Garde républicaine, tout comme le défilé Automne 2019 présenté à Tokyo en novembre 2018, reçoivent un accueil retentissant. L’iconique toile de Jouy Dior habille les imposantes façades des plus grandes boutiques de Dior. Pour la première fois, la collection Haute Joaillerie Dior Dior Dior est exposée au Musée d’Art Moderne de Paris lors de la semaine de la Couture, avec grand succès. Fendi continue d’affirmer sa créativité et son savoir- faire à travers ses collections de prêt- à- porter, sacs et souliers, et son défilé Couture à Paris, imaginé par Karl Lagerfeld et Silvia Fendi. L’iconique sac Peekaboo fait l’objet d’une campagne digitale innovante, tandis que sont lancées deux collections capsules, FF Reloaded et Fendi Mania, expressions très contemporaines de la marque. La Maison renforce son réseau de distribution et réaffirme son engagement dans la préservation des savoir- faire avec une exposition à Rome et une participation forte à l’Institut des Métiers La croissance de Loro Piana est portée notamment par le succès de sa récente collection The Gift of Kings, issue d’une laine d’une finesse inégalée, emblématique de l’excellence des matières premières que se procure la Maison. Le Baby Cashmere, autre matière d’exception, célèbre son 10e anniversaire dans une série de boutiques éphémères à travers le monde. Les souliers connaissent une excellente performance. La Maison met l’accent sur le développement du prêt- à- porter féminin et sur l’expérience client dans un réseau de boutiques dont l’expansion reste sélective. La dynamique de Celine est toujours forte, portée par le succès continu de ses lignes de maroquinerie. La Maison aborde une nouvelle étape de son développement avec l’arrivée de Hedi Slimane en qualité de Directeur de la création artistique et de l’image. En septembre, son premier défilé a connu un grand RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives remportent un grand succès et renforcent l’attractivité de Rimowa. La Maison célèbre ses 120 ans et lance sa première campagne Thomas Pink revoit son identité visuelle et devient Pink Shirtmaker La progression de Louis Vuitton s’inscrira dans la continuité de sa dynamique créative et de son savoir- faire artisanal unique. En termes de produits, des initiatives fortes verront le jour dans tous les métiers. Des projets sont par ailleurs engagés pour plusieurs boutiques emblématiques. Des campagnes et événements liés aux temps forts de l’activité soutiendront ces développements. La Maison poursuivra le renforcement de ses capacités de production avec l’ouverture, début 2019, d’un nouvel atelier situé à Beaulieu- sur- Layon en Maine- et- Loire. Christian Dior Couture se fixe des objectifs toujours plus ambitieux pour les mois qui viennent. Créativité, innovation et savoir- faire continueront de dynamiser l’activité et plusieurs événements marquants dans les marchés stratégiques renforceront le rayonnement de la Maison dans le monde. Fendi compte accentuer son développement avec de nombreux lancements au cours des mois qui viennent et grâce à la dynamique des collections de prêt- à- porter et l’enrichissement de l’offre de maroquinerie. Le premier temps fort de l’année sera consacré à la remise en avant de l’iconique sac Baguette. Chez Celine, l’arrivée en boutique au premier semestre des premières collections de prêt- à- porter de son nouveau créateur marquera le début du déploiement de son nouveau concept de boutiques. Toutes les Maisons continueront de se concentrer sur la créativité des collections, l’excellence des produits, de la distribution et de l’expérience client. La poursuite de l’extension sélective de leurs réseaux de boutiques ira de pair avec le renforcement de leur stratégie digitale et le développement de leurs ventes en ligne. Givenchy bénéficie du succès des premières collections de Clare Waight Keller, lancées en boutique à partir de février. La création de la robe de mariée de la Duchesse de Sussex a fortement accru la visibilité de la marque. Clare Waight Keller voit son talent distingué à plusieurs reprises au cours de l’année, en particulier par les British Fashion Awards. Une boutique phare est inaugurée sur New Bond Street à Londres. Sous l’impulsion de son Directeur artistique Jonathan Anderson, Loewe connaît une très bonne dynamique avec notamment le succès de sa nouvelle ligne de maroquinerie Gate et la progression rapide du prêt- à- porter. Une offre de cadeaux très étoffée est proposée en fin d’année. La Maison continue d’améliorer et de développer sélectivement son réseau de boutiques. L’offre urbaine décontractée de Kenzo est renforcée avec un succès particulier chez l’Homme. Le prêt- à- porter féminin affirme l’équilibre recherché entre modernité et désirabilité. L’année est marquée par une expansion géographique significative : ouverture de boutiques et inauguration de la présence digitale aux États- Unis, reprise de la distribution en Chine et à Macao. Berluti réalise une belle performance et étend sa distribution. Toutes les catégories de produits sont en progression, notamment l’offre d’exception (souliers sur- mesure, cuirs exotiques, commandes spéciales…). Les souliers Zero Cut, exécutés dans une seule pièce de cuir, expriment la quintessence du savoir- faire bottier de Berluti. L’année est marquée par l’arrivée de Kris Van Assche en Marc Jacobs poursuit sa réorganisation et l’évolution de ses gammes de produits. La ligne de maroquinerie Snapshot connaît un développement rapide. Une boutique éphémère est inaugurée sur Madison Avenue à New York à l’occasion du lancement de la collection capsule Redux Grunge Collection 1993/2018. Rimowa poursuit une politique de collaborations pour la création de valises en édition limitée. Les collections créées avec la marque de streetwear Supreme et Off- White, le label de Virgil Abloh, En 2018, les ventes du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques se sont élevées à 6 092 millions d’euros, soit 13 % des ventes totales Les marques du groupe Parfums et Cosmétiques La société Parfums Christian Dior est née en 1947, année du premier défilé de Christian Dior, qui a créé le concept révolution - naire de beauté globale avec le lancement du parfum Miss Dior, suivi du maquillage avec le rouge à lèvres Rouge Dior lancé en 1953 et du soin, lancé en 1973. Aujourd’hui, Parfums Christian Dior, qui consacre à la recherche 1,2 % de ses ventes, se situe à l’avant- garde en matière d’innovation. François Demachy, parfumeur- créateur et Peter Philips, Directeur artistique du maquillage, perpétuent aujourd’hui l’héritage de Christian Dior, mêlant esprit d’audace et savoir- faire, en symbiose avec les collections de la Maison de Guerlain, fondée en 1828 par Pierre- François- Pascal Guerlain, a créé plus de 700 parfums depuis son origine. La marque jouit d’une image exceptionnelle dans l’univers du parfum. Aujourd’hui, héritier d’un catalogue olfactif de plus de 1100 fragrances, Thierry Wasser, Parfumeur Maison, explore le monde à la recherche des matières premières les plus exclusives. Une audace que partage Olivier Echaudemaison, Creative Director Maquillage, qui œuvre à révéler et sublimer la beauté des femmes. Parmi les parfums emblématiques de la Maison figurent Shalimar, L’Instant de Guerlain, La Petite Robe Noire. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Parfums Givenchy, fondée en 1957, perpétue les valeurs portées par son fondateur, Hubert de Givenchy dans l’univers des parfums, du maquillage et des soins. De L’Interdit à Givenchy Gentleman, les parfums de la Maison incarnent la vision de la marque. Inspiré par l’esprit avant- gardiste et la sensualité des créations Couture, Nicolas Degennes, Directeur artistique Maquillage et Couleurs, perpétue depuis 1999 l’inventivité propre à la marque. La première fragrance féminine de Kenzo Parfums a vu le jour en 1988. Kenzo Parfums s’est ensuite développé avec des créations dont l’identité unique et décalée pose une empreinte sur le monde de la parfumerie, comme FlowerbyKenzo, L’eau Kenzo ou Benefit Cosmetics, créée en 1976 à San Francisco par les jumelles Jean et Jane Ford, a rejoint LVMH fin 1999. Benefit s’est façonné un statut résolument à part dans le paysage des marques de cosmétiques avec la pertinence et l’efficacité de ses produits aux noms audacieux teintés d’humour, ses packagings créatifs Fresh, simple boutique d’apothicaire ouverte en 1991 à l’origine, a rejoint LVMH en septembre 2000. Fidèle à son usage d’ingrédients naturels tels que le sucre, la Maison continue de développer son approche unique associant ingrédients innovants et rituels de beauté ancestraux pour créer une expérience Parfums Loewe lance son premier parfum en 1972. Les Parfums Loewe incarnent l’esprit espagnol : élégants, raffinés, lumineux, forts et imprévisibles avec des essences fleuries, boisées et Make Up For Ever, créée en 1984, qui a rejoint LVMH en 1999, est une marque de maquillage professionnel offrant une ligne de produits innovants et d’une qualité exceptionnelle pour les artistes de la scène, les makeup artists et les passionnés de Acqua di Parma a été fondée en 1916 à Parme et acquise par LVMH en 2001. À travers des fragrances et des produits de beauté empreints d’élégance, Acqua di Parma, symbole du savoir- faire et du savoir- vivre italiens, incarne un luxe discret. Kendo est un incubateur de marques cosmétiques créé en 2010, qui regroupe aujourd’hui 5 marques : Kat Von D Beauty, Marc Jacobs Beauty, Ole Henriksen, Bite Beauty et Fenty Beauty by Rihanna lancée en 2017. Elles sont principalement distribuées Maison Francis Kurkdjian, fondée en 2009 par Francis Kurkdjian, créateur de parfums renommé qui offre de nouveaux territoires d’expression au parfum à travers la création de son atelier de parfum sur- mesure, ses collaborations artistiques et ses installations éphémères. Cette acquisition, réalisée en 2017, permet au groupe LVMH de se positionner dans le domaine des parfums de niche Au niveau mondial, les marques du groupe LVMH ont bénéficié en 2018 d’une croissance supérieure à celle du marché, leur permettant ainsi d’accroître leur part de marché sur les principaux marchés suivis avec des panels externes tels que le panel NPD ou le « Beauty Research sell-out panel ». Innovation et recherche perpétuelle de performance sont au cœur de l’ADN des marques de Parfums et Cosmétiques du Groupe. Les marques du Groupe ont mutualisé leurs ressources dans le domaine de la recherche et développement dès 1997 avec un centre en commun à Saint- Jean- de- Braye (France), sur le site industriel de Parfums Christian Dior. Avec la création de Hélios il y a quelques années, LVMH Recherche a investi dans un nouveau centre de R&D, afin de développer ses activités dans des conditions optimales et de s’impliquer encore davantage dans des programmes scientifiques ambitieux. Situé en plein cœur de la Cosmetic Valley, Hélios accueille environ 270 chercheurs et plus de 20 métiers nécessitant des expertises pointues telles que la biologie moléculaire et cellulaire, la dermatologie, l’ethnobotanique… Second pôle français de recherche cosmétique, l’équipe est composée de chercheurs, biologistes et formulateurs qui collaborent étroitement avec les plus prestigieuses universités du monde. Deux centres d’innovation, au Japon et en Chine, répondent aux besoins spécifiques des femmes asiatiques. Grâce à leurs connaissances des mécanismes cellulaires, les chercheurs ont mis à jour les cibles biologiques qui construisent la beauté et la jeunesse de la peau : protection des cellules souches cutanées, hydratation liée aux aquaporines, mécanismes de détoxification cutanés. Plus de 200 brevets couronnent leurs innovations. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Production, sources d’approvisionnement et sous- traitance Les cinq centres de production français de Guerlain, Parfums Christian Dior et LVMH Fragrances Brands assurent la quasi- totalité de la production des quatre grandes marques françaises, y compris Kenzo Parfums, tant dans le domaine des produits parfumants que dans ceux du maquillage ou des produits de soin. Make Up For Ever dispose également de capacités de production en France. Les marques Benefit, Parfums Loewe, et Fresh confient la fabrication de leurs produits pour partie aux autres marques du Groupe, le solde étant sous- traité à l’extérieur du Groupe. Au total, la sous- traitance industrielle représente en 2018, pour cette activité, environ 8 % du coût des ventes ; s’y ajoutent environ 10 millions d’euros de sous- traitance logistique. La présence d’un large éventail de marques au sein du groupe d’activités génère des synergies et constitue une force sur le marché. L’effet de volume permet notamment l’achat d’espace publicitaire à des tarifs compétitifs et la négociation de meilleurs emplacements dans les grands magasins. L’utilisation de services partagés par les filiales augmente l’efficacité des fonctions de support de distribution dans le monde et facilite l’expansion des marques les plus récentes. Ces économies d’échelle permettent d’investir davantage dans la création et la communication, qui sont deux facteurs clés de succès dans le secteur d’activités L’excellence de la distribution est un axe clé pour les Maisons de Parfums et Cosmétiques. Elle passe par l’expertise et l’attention des conseillers, et par l’innovation dans les points de vente. Les produits des marques de Parfums et Cosmétiques du Groupe sont commercialisés principalement dans les circuits dits de « distribution sélective », par opposition à la grande distribution et à la parapharmacie, mais également pour certaines marques Les produits de Parfums Christian Dior sont principalement distribués dans les enseignes de distribution sélective, telles Sephora, et les grands magasins. Les produits Guerlain sont Les matières sèches, c’est- à- dire les flaconnages, bouchons, et tout autre élément constituant le contenant ou l’emballage, sont acquis auprès de fournisseurs hors Groupe, ainsi que les matières premières entrant dans l’élaboration des produits finis. Dans certains cas, ces matières ne sont disponibles qu’auprès d’un nombre limité de fournisseurs français ou étrangers. Les formules des produits sont développées majoritairement dans les laboratoires de LVMH Recherche à Saint- Jean- de- Braye en France, le Groupe pouvant également acquérir ou développer des formules auprès de sociétés spécialisées, notamment dans le domaine des jus de parfums. majoritairement distribués à travers son réseau de boutiques en propre, complété par un réseau de points de vente partenaires. En outre, son savoir- faire unique est mis en valeur dans les boutiques Guerlain Parfumeur qui proposent une immersion captivante dans l’univers de la Maison. Outre les ventes réalisées par ses soixante- dix- neuf boutiques exclusives à travers le monde, Benefit est actuellement distribuée dans une cinquantaine de pays à travers le monde. Les produits Make Up For Ever sont distribués dans des boutiques exclusives à Paris, New York, Los Angeles et Dallas, et dans différents circuits de distribution sélective, notamment en France, en Europe, aux États- Unis, marchés développés en partenariat avec Sephora, mais aussi en Chine, en Corée du Sud et au Moyen- Orient. Aujourd’hui basée à Milan, Acqua di Parma s’appuie sur un réseau de distribution exclusif, dont ses boutiques en propre. Les marques de Kendo En réponse aux attentes des jeunes générations, à la recherche de singularité et à la demande d’une expérience physique et virtuelle unifiée, toutes les marques accélèrent la mise en œuvre de leurs dispositifs de vente en ligne et renforcent leurs initiatives et contenus digitaux. L’intégration d’outils digitaux se poursuit activement dans le but d’élever l’expérience client et de séduire RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Faits marquants 2018 et perspectives 2019 Ventes (en millions d’euros) 6092 5560 4953 Ventes par ligne de produits (en %) Produits de soins 18 17 18 Europe (hors France) 22 24 25 Asie (hors Japon) 35 30 28 (en millions d’euros) 676 600 551 Marge opérationnelle (en %) 11,1 10,8 11,1 de la période (en millions d’euros) 330 286 268 Nombre de boutiques 354 302 248 Portée principalement par les performances de ses marques phares, l’activité Parfums et Cosmétiques enregistre une forte croissance, particulièrement élevée en Asie. Reflet de la créativité et de la démarche d’excellence des différentes Maisons, l’ensemble des catégories de produits contribue à cette progression. Parfums Christian Dior réussit à nouveau une excellente année et gagne des parts de marché, témoignant de la vitalité de ses parfums emblématiques et du succès de ses innovations. J’adore, soutenu par une nouvelle communication, réalise de nouvelles avancées et Miss Dior établit son leadership en Asie. Le parfum masculin Sauvage, dont la gamme s’enrichit d’une Eau de Parfum, connaît une croissance exceptionnelle. Avec le lancement de Joy de Dior, incarné par l’actrice Jennifer Lawrence, la marque ouvre un nouveau territoire olfactif. Le concept de boutiques Maison Christian Dior, proposant une collection de fragrances d’exception, confirme son attractivité avec d’excellents résultats. Parfums Christian Dior met en valeur son ancrage à Grasse, à la fois terre d’inspiration, lieu de création avec Les Fontaines Parfumées, laboratoire de François Demachy, et terroir d’exception pour ses domaines de fleurs à parfum. Nourri de la vision créative de Peter Philips et servi par une forte communication digitale, le maquillage renforce ses positions avec de belles performances sur le rouge à lèvres avec notamment celles du nouveau rouge à lèvres Ultra Rouge et une accélération notable sur celui du teint grâce aux nouveautés de la gamme Forever et au lancement de Teint Dior Backstage Face & Body inspiré des techniques des make- up artists. Le soin bénéficie du dynamisme de l’Asie, de la vitalité et des innovations de la gamme Prestige, Micro- Huile de Rose et Micro- Sérum de Rose. Capture Youth, lancé en janvier 2018, recrute une clientèle de trentenaires autour de six sérums à Guerlain réalise une performance remarquable. L’activité du parfum est très soutenue avec l’expansion de Mon Guerlain et le déploiement international des boutiques Guerlain Parfumeur qui proposent une immersion captivante dans l’univers de la Maison. La dynamique du maquillage est portée par le grand succès de Rouge G, dont l’offre de personnalisation est inégalée avec 450 combinaisons possibles d’écrins et de couleurs. Dans le domaine du soin, Guerlain bénéficie de la forte croissance de ses lignes Orchidée Impériale et Abeille Royale. Fidèle à son engagement durable « Au Nom de la Beauté », la Maison continue de renforcer ses actions pour la préservation de la biodiversité, notamment en faveur des abeilles. Lors des Journées Particulières LVMH, Guerlain a célébré ses 190 ans avec le public en dévoilant une scénographie exceptionnelle au 68 Champs- Elysées, son adresse Parfums Givenchy accélère sa croissance avec un rythme très soutenu en Europe dans le domaine du parfum et de fortes progressions du maquillage en Asie. Le succès du nouveau parfum féminin L’Interdit incarné par l’actrice Rooney Mara permet à la marque de gagner des parts de marché. Les ventes de maquillage sont particulièrement soutenues sur les lèvres et le teint. Kenzo Parfums poursuit le déploiement de Kenzo World et revisite son icône Flower by Kenzo avec une nouvelle communication filmée dans les rues de San Francisco. Avec le lancement très réussi de BADgal BANG!, Benefit se hisse au premier rang mondial de la catégorie du mascara. La Maison conforte aussi sa première place sur le sourcil grâce au succès de Brow Contour, un crayon 4- en- 1 très innovant. Make Up For Ever poursuit son dévelop - pement à l’international, en particulier grâce à l’expansion de ses ventes en ligne. Fresh connaît une forte croissance, notamment en Asie, avec le succès de ses lignes de soin Rose et Black Tea. Cette gamme s’enrichit de l’essence anti- âge pour le visage Black Tea Kombucha, offrant toujours une expérience sensorielle unique grâce à la fusion d’ingrédients naturels efficaces, de rituels traditionnels et de science moderne. Acqua di Parma voit ses lignes Colonia progresser fortement, grâce notamment à Colonia Pura, tandis que la fragrance Chinotto di Liguria vient compléter la gamme Blu Mediterraneo. Pour sa première année complète d’activité, Fenty Beauty by Rihanna confirme son succès mondial à travers une communication digitale très active et un programme soutenu d’innovation sur le teint et les lèvres avec le rouge à lèvres Mattemoiselle. La dynamique de Marc Jacobs Beauty est soutenue par le lancement de son nouveau fond de teint liquide Shameless. Parfums Loewe lance l’édition féminine de sa ligne Solo Loewe. Maison Francis Kurkdjian bénéficie de la très forte croissance de son parfum emblématique Baccarat Rouge 540 et continue d’affirmer son savoir- faire d’exception d’artisan parfumeur. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Dans un environnement de marché très compétitif, le groupe Parfums et Cosmétiques s’appuiera sur son portefeuille de marques bien différencié pour gagner de nouvelles parts de marché. Les Maisons se concentreront sur l’accélération de leur dynamique d’innovation, sur la qualité de leur distribution et sur leur communication digitale. Parfums Christian Dior innovera dans ses trois catégories de produits. En parfum, la Maison continuera de valoriser ses piliers mondiaux avec un soutien fort en communication, en lien avec la Couture, et déploiera son concept de boutiques ainsi que la construction d’une expérience client unique autour du parfum tant en boutique qu’en ligne. S’appuyant notamment sur l’expertise des maquilleurs professionnels et l’esprit couture de la Maison, le maquillage fera l’objet d’un plan d’innovation très soutenu, servi par une activation digitale renforcée. Le soin Dior, avec la volonté d’accélérer les avancées de la marque sur la ligne Prestige et l’anti- âge, sera porté par la dynamique de l’Asie. Guerlain poursuivra le déploiement des boutiques Guerlain Parfumeur, le développement des gammes phares en maquillage et soin et le lancement d’un fond de teint alliant performance et naturalité, en ligne avec l’engagement durable de la Maison « Au nom de la Beauté ». Une nouvelle variante olfactive de L’Interdit et de fortes innovations en maquillage contribueront à accélérer le développement de Parfums Givenchy. Les initiatives de Benefit porteront principalement sur les produits pour les sourcils afin de renforcer son leadership de la catégorie et sur la communication de son positionnement unique, en particulier dans l’univers digital. Kenzo lancera une eau de parfum légère Flower by Kenzo et une nouvelle variante de Kenzo World. Parfums Loewe lancera sa toute nouvelle identité visuelle, soutenue par une campagne inédite matérialisant un lien plus étroit avec la Couture. Fenty Beauty by Rihanna continuera son expansion à l’international, notamment en Asie. En 2018, les ventes du groupe d’activités Montres et Joaillerie ont représenté 9 % des ventes totales de LVMH. Les marques du groupe Montres et Joaillerie TAG Heuer, pionnier de l’horlogerie suisse depuis 1860, acquise par LVMH en novembre 1999, conjugue innovations techno logiques, chronométrage de précision et designs avant- gardistes pour donner naissance à des produits à la précision extrême. Les séries les plus réputées pour les montres et chronographes classiques et automatiques sont Carrera, Aquaracer, Formula 1, Link et Monaco. TAG Heuer a lancé en 2010 son premier mouvement développé et fabriqué dans sa manufacture et, en 2015, une montre connectée. Hublot, marque fondée en 1980 et faisant partie de LVMH depuis 2008, a innové dès son origine en créant la première montre dotée d’un bracelet en caoutchouc naturel. Dotée d’un savoir- faire horloger de premier plan, la marque est reconnue pour son concept original de fusion de matériaux nobles et technologiques et pour son modèle icône Big Bang né en 2005. En parallèle aux nombreuses déclinaisons de ce modèle, Hublot a lancé les gammes Classic Fusion et, plus récemment, Spirit of Big Bang. Zenith, fondée en 1865 et implantée au Locle près du Jura suisse, a rejoint LVMH en novembre 1999. Zenith appartient au cercle très restreint des manufactures horlogères. Le terme manufacture désigne, dans le monde de l’horlogerie, une entreprise qui assure intégralement la conception et la fabrication des mouvements mécaniques. Les deux mouvements phares de Zenith, le chronographe El Primero et le mouvement Elite, références absolues de l’horlogerie helvétique, équipent les Bvlgari, fondée en 1884, synonyme de créativité et d’excellence dans le monde entier, est unanimement reconnue comme l’un des acteurs majeurs de son secteur. La célèbre Maison italienne tient une place prééminente dans les domaines de la joaillerie, avec une réputation exceptionnelle pour son savoir- faire dans la combinaison des pierres de couleur et de l’horlogerie, de même qu’un rang significatif dans celui des parfums et des accessoires. Ses lignes iconiques comprennent Serpenti, B.Zero1, Diva et Octo. Chaumet, joaillier depuis 1780, maintient un savoir- faire prestigieux qui se reflète dans toutes ses créations, qu’il s’agisse de pièces de Haute Joaillerie, de collections de bijoux ou de montres. Ses lignes majeures sont Joséphine et Liens. Le groupe LVMH a acquis Fred, fondée en 1936 et faisant partie de LVMH depuis 1995, est présente dans la Haute Joaillerie, la joaillerie et l’horlogerie. Depuis son arrivée au sein du Groupe, Fred a entrepris un renouvellement complet de sa création, de son image et de sa distribution. Ce renouveau se traduit dans un style audacieux et contemporain porté en particulier par sa ligne iconique, Force 10. Le marché de la Joaillerie est très fragmenté et se compose à la fois de quelques grands acteurs internationaux mais également de nombreuses marques indépendantes de tailles et de nationalités très variées. LVMH, dont les marques sont présentes dans le monde entier, se positionne parmi les premiers groupes RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives Le groupe d’activités, désormais largement déployé à l’international, bénéficie de la coordination et de la mise en commun de moyens administratifs, commerciaux et marketing. Un réseau de services après- vente multimarques afin d’améliorer la satisfaction de sa clientèle a été progressivement mis en place à travers le monde. LVMH Montres et Joaillerie dispose d’une organisation territoriale couvrant tous les marchés européens, le continent américain, le Nord de l’Asie, le Japon et la région Asie- Pacifique. Le pôle d’activités met l’accent sur la qualité et la productivité des réseaux de distribution ainsi que le développement des ventes en ligne. Dans le domaine de la distribution multimarques, cet objectif se traduit par une grande sélectivité dans le choix des détaillants et la construction de relations de partenariat pour qu’ils soient d’excellents ambassadeurs des marques auprès du client final. Tout aussi sélectif, le développement des boutiques en propre, rénovations et nouvelles ouvertures, se poursuit sur les marchés porteurs, dans des villes clés. Le réseau de boutiques des marques de Montres et Joaillerie compte 428 boutiques en propre fin 2018, situées dans des emplacements prestigieux des plus grandes villes du monde. Le groupe Montres et Joaillerie a également développé un réseau Pour l’horlogerie, une coordination industrielle a été mise en place par l’utilisation de ressources communes, en particulier pour la conception de prototypes, et par un partage des meilleures méthodes en matière d’investissements, d’amélioration de la productivité et de négociation des conditions d’achat auprès des fournisseurs. Pour la joaillerie un contrôle centralisé des diamants a été introduit ainsi qu’une coopération technique entre Maisons pour le développement de nouveaux produits. Grâce à ses ateliers et manufactures suisses, situés au Locle, à La Chaux- de- Fonds, à Neuchâtel, à Cornol, à Tramelan, au Sentier, à Chevenez et à Nyon, le Groupe assure une grande partie de l’assemblage des montres et chronographes vendus sous les marques TAG Heuer, Hublot, Zenith, Bvlgari, Montres Dior, Chaumet et Fred, la conception et fabrication de mouvements mécaniques notamment El Primero et Elite de Zenith, le Heuer 01 de TAG Heuer, l’UNICO de Hublot et le Solotempo de Bvlgari ainsi Faits marquants 2018 et perspectives 2019 Ventes (en millions d’euros) 4123 3805 3468 Europe (hors France) 23 25 26 Asie (hors Japon) 35 31 28 (en millions d’euros) 703 512 458 Marge opérationnelle (en %) 17,1 13,5 13,2 de la période (en millions d’euros) 303 269 229 Nombre de boutiques 428 405 397 que la fabrication d’une partie des composants critiques que sont les cadrans, les boites et les bracelets. La Manufacture de Zenith au Locle a fait l’objet d’une rénovation majeure en 2012. En 2013, TAG Heuer a inauguré une nouvelle manufacture de mouvements à Chevenez et en 2015 Hublot s’est doté d’une deuxième manufacture sur son site de Nyon. Bvlgari a ouvert, fin 2016, une manufacture joaillière en Italie, à Valenza. La Maison exploite également un atelier de Haute Globalement, dans les activités horlogères et joaillères, la sous- traitance représente en 2018 environ 10 % du coût des ventes. Bien que le groupe Montres et Joaillerie ait parfois recours à des tiers pour le dessin de ses modèles, ceux- ci sont le plus souvent élaborés dans ses propres bureaux d’études. La croissance du groupe Montres et Joaillerie est toujours portée par la créativité des Maisons et les bonnes performances de leurs boutiques. La joaillerie fait preuve d’une remarquable dynamique et gagne des parts de marché. Dans un environnement encore difficile, l’activité horlogère progresse grâce à la force des lignes phares des Maisons et à l’excellence de leurs innovations. Bvlgari réalise une très belle année et continue d’accroître ses parts de marché. La joaillerie bénéficie d’une forte dynamique créative. Les lignes Serpenti, B.Zero1 et Diva’s Dream s’enrichissent de nouveautés et le lancement de la collection Fiorever, conçue autour d’un diamant central et de l’or blanc, s’annonce comme un nouveau pilier pour la marque. La collection de Haute Joaillerie Wild Pop, incarnation de la modernité et du savoir- faire de Bvlgari, poursuit son déploiement. En horlogerie, les nouvelles montres Lucea, Serpenti Tubogas et Diva’s Dream rencontrent un vif succès et l’accueil réservé aux nouveaux modèles Octo Finissimo confirme le potentiel iconique de cette ligne masculine. La dynamique en maroquinerie est portée par les modèles Serpenti Forever et Black Glam. Le plan d’amélioration des boutiques se poursuit avec des réouvertures à Hong Kong et Milan, tandis RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives que de nouvelles boutiques sont ouvertes, notamment à Boston et Saint- Pétersbourg. Un programme d’espaces éphémères complète et anime ce réseau. Le développement dans le secteur de l’hôtellerie de luxe se poursuit avec l’inauguration d’un nouvel établissement Bvlgari Hotels & Resorts à Shanghai. Au musée du Kremlin à Moscou, l’exposition « Tribute to Femininity » présente plus de 500 pièces de joaillerie exceptionnelles qui racontent la Maison, la richesse de son inspiration, sa créativité visionnaire TAG Heuer continue de renforcer ses lignes phares Carrera, Aquaracer et Formula 1. Le catalogue s’enrichit des éditions limitées Monaco Bamford et Carrera Fujiwara, tandis qu’une variante 41 mm de la montre connectée élargit l’offre avec succès. L’année est aussi marquée par l’ouverture d’une boutique phare sur la 5e Avenue à New York et d’une boutique modulaire et connectée, fidèle à l’esprit d’avant- garde de la Maison, dans le quartier de Ginza à Tokyo. Son équipe d’ambassadeurs, ses contrats dans les domaines sportifs ou culturels et sa présence très active dans les réseaux sociaux permettent à TAG Heuer de développer sa visibilité auprès de sa clientèle cible. Hublot poursuit sa croissance vigoureuse, nourrie par les lignes Classic Fusion et Big Bang ainsi que la contribution de Spirit of Big Bang, dorénavant troisième pilier de la marque. La Maison illustre sa créativité en lançant des modèles étonnants ou très techniques, tels la Meca- 10Ceramic Blue ou la Classic Fusion Aerofusion Orlinski réalisée avec le plasticien français Richard Orlinski. De nouvelles boutiques sont ouvertes à Londres et Genève et une boutique est reprise à Beverly Hills. Un programme de communication associant partenariats prestigieux, événements et forte activité digitale soutient la notoriété de la marque. Un accent particulier a été donné à la Coupe du Monde de football 2018, avec notamment la première montre Hublot connectée, la Big Bang Referee 2018. Le jeune footballeur Kylian Mbappé a rejoint le réseau Tout en développant ses collections iconiques, Chronomaster, Elite et Pilot, Zenith complète le lancement de sa ligne Defy. Celle- ci rencontre un vif succès avec son modèle révolutionnaire El Primero 21 qui affiche la mesure du centième de seconde. Zenith continue de consolider son organisation tout en bénéficiant des synergies offertes par les autres Maisons horlogères du Groupe. Le succès des lignes Liens et Joséphine et la poursuite de sa montée en gamme portent la croissance de Chaumet, notamment en Chine. Les créations Liens Séduction, les bracelets Liens Evidence et les nouvelles bagues Joséphine Aigrette enrichissent les lignes phares. La Maison exprime sa forte créativité en Haute Joaillerie en lançant la collection Les Mondes de Chaumet qui se décline en trois chapitres, Promenades Impériales, Chant du Printemps et Trésors d’Afrique. Le succès de l’exposition du musée Mitsubishi Ichigokan présentant la culture et l’histoire de Chaumet renforce le rayon - nement de la Maison au Japon. Le développement du réseau de boutiques se poursuit, notamment en Asie. Fred appuie sa croissance sur sa ligne Force 10 et sa nouvelle collection 8°0. La Maison ouvre de nouvelles boutiques à Tokyo, Macao, Saint- Tropez et Busan en Corée. Avec une constante vigilance et une grande sélectivité dans l’allocation des ressources, le groupe Montres et Joaillerie poursuit activement son objectif de gains de parts de marché. Cette ambition repose sur le maintien des vecteurs clés de sa dynamique : la grande créativité des Maisons, alliée à leur recherche constante de perfection au service des lignes iconiques et des nouvelles collections ; le renforcement de leur excellence artisanale et de leur avance technologique grâce aux investissements dédiés aux capacités de production ; le ciblage précis des programmes de communication, en particulier dans le domaine digital, afin d’accroître la visibilité et le rayonnement des marques horlogères et joaillières dans les régions clés ; enfin, l’amélioration de la qualité, de la productivité et de la rentabilité des réseaux de distribution reste un axe majeur. Bvlgari poursuivra l’extension de son réseau, avec notamment l’ouverture à Paris d’une boutique phare avenue des Champs- Élysées et l’agrandissement de la boutique de la place Vendôme ainsi que des ouvertures et rénovations sélectives en Asie et aux États- Unis. La ligne phare B.Zero1 célébrera ses 20 ans. TAG Heuer prévoit des ouvertures en Chine et à Hong Kong. Chaumet poursuivra le déploiement de son nouveau concept de boutiques avec des projets qui renforceront sa En 2018, les ventes du groupe d’activités Distribution sélective ont représenté 29 % des ventes totales de LVMH. Duty Free Shoppers (« DFS »), qui a rejoint LVMH en 1997, est le pionnier et le leader mondial de la vente de produits de luxe aux voyageurs internationaux. Son activité est très liée aux cycles Depuis son origine en 1960 en qualité de concessionnaire de produits hors taxes au sein de l’aéroport de Kai Tak à Hong Kong, DFS a acquis une connaissance approfondie des besoins de la clientèle des voyageurs, a bâti de solides partenariats avec les tour- opérateurs japonais et internationaux ainsi qu’avec les plus grandes marques de luxe et a considérablement développé son activité, tout particulièrement au sein des destinations touristiques situées dans la région Asie- Pacifique. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives En lien avec le « travel retail », DFS a également développé ses boutiques Galleria de centre- ville, qui assurent aujourd’hui près carrés environ, les vingt Gallerias de DFS sont implantées dans les centres- villes d’importantes destinations aériennes en Asie- Pacifique, aux États- Unis, au Japon, et en Europe, avec la T Fondaco dei Tedeschi inaugurée en 2016 à Venise en Italie. Chacune associe en un même lieu, à proximité des hôtels où séjournent les voyageurs, deux espaces commerciaux différents et complémentaires : une offre généraliste de produits de luxe (parfums et cosmétiques, mode et accessoires…) et une galerie de boutiques de grandes marques appartenant ou non au groupe LVMH (Louis Vuitton, Hermès, Bvlgari, Tiffany, Christian Dior, Tout en poursuivant le développement de ses Gallerias, DFS maintient son intérêt stratégique pour les concessions d’aéroports si celles- ci sont remportées ou renouvelées dans de bonnes conditions économiques. DFS est actuellement présent dans une vingtaine d’aéroports internationaux situés en Asie- Pacifique, aux États- Unis, au Japon et à Abu Dhabi. Starboard Cruise Services, dont l’acquisition a été réalisée par LVMH en 2000, est une société américaine fondée en 1958, leader mondial de la vente de produits de luxe hors taxes à bord des navires de croisière. Elle fournit ses services à environ 90 bateaux représentant plusieurs compagnies maritimes. Elle édite, en outre, des revues touristiques, des catalogues et fiches publicitaires disponibles à bord des navires. L’enseigne Sephora, fondée en 1969, a développé au fil du temps un concept de parfumerie alliant le libre accès et le conseil. Ce concept a donné naissance à une nouvelle génération de boutiques à l’architecture sobre et luxueuse, structurées en trois espaces dédiés respectivement au parfum, au maquillage et au soin. Grâce à la qualité de ce concept, Sephora a su conquérir la confiance des marques sélectives de parfums et cosmétiques. L’enseigne propose en outre depuis 1995 des produits vendus sous sa propre marque et a développé une offre de produits exclusifs grâce à son association avec des marques sélectionnées pour leur audace et leur créativité. Depuis son acquisition par LVMH en juillet 1997, Sephora a connu une expansion rapide en Europe en ouvrant de nouvelles boutiques et en réalisant l’acquisition de sociétés exploitant des chaînes de parfumerie. En Europe, Sephora est implantée dans 16 pays. Le concept de Sephora a traversé l’Atlantique en 1998, avec une forte présence aux États- Unis, un site Internet, sephora.com, et un réseau au Canada. Sephora est implantée en Chine depuis 2005\. L’enseigne est également présente au Moyen- Orient, en Amérique latine, en Russie, via l’enseigne de distribution de parfums et cosmétiques Ile de Beauté, détenue à 100 % depuis 2016, et en Asie du Sud- Est, notamment via l’acquisition en 2015 du site de e- commerce Luxola, présent dans huit pays d’Asie Sephora se situe à l’avant- garde de la transformation qui s’opère en distribution avec l’inexorable montée en puissance de la digitalisation. S’appuyant sur la complémentarité entre commerce Suite à la récente consolidation du marché, DFS est désormais le quatrième opérateur en Travel Retail (selon une Étude Bain réalisée sur base de données à fin 2016). Aux États- Unis, Sephora est leader du marché depuis le premier trimestre 2016, et continue sa progression depuis. En France, où le marché de la Beauté physique et électronique et sur sa présence forte sur les réseaux sociaux, l’enseigne multiplie les points de contact et les occasions de complicité avec ses clients. Avec ses sites internet, ses boutiques digitalisées, les applications mobiles au service de ses clients et de ses conseillers, la Maison conçoit une expérience de la beauté omnicanale, toujours plus innovante et personnalisée, offrant interactivité, fluidité et flexibilité dans le parcours d’achat. Le Bon Marché Rive Gauche, premier grand magasin au monde à avoir vu le jour, ouvre ses portes en 1852, sous l’impulsion d’Aristide Boucicaut. À la fois précurseur et prescripteur, Le Bon Marché Rive Gauche présente une sélection de marques pointue et exclusive, au cœur d’un concept architectural fort. Les clients internationaux à la recherche d’une véritable expérience parisienne y côtoient une clientèle française attachée à l’esprit singulier du lieu et à la qualité du service. Unique grand magasin de la rive gauche à Paris, il a été acquis par LVMH en 1998. La nouvelle Grande Épicerie de Paris, inaugurée fin 2013, est un concept d’épicerie très ambitieux. La Grande Épicerie de Paris propose à ses clients une expérience gourmande unique, servie par le savoir- faire de ses artisans, de ses architectes et des artistes choisis pour ce projet, afin de devenir un lieu incontournable de la gastronomie. La Grande Épicerie de Paris, historiquement installée au rez- de- chaussée du Bon Marché, est également présente depuis 2017 rue de Passy dans le XVIe arrondissement de Paris, dans les anciens locaux de Franck et Fils. Prestige (hors e-commerce) décline de 3,3 % en 2018 par rapport à 2017, Sephora améliore légèrement sa part de marché. Par ailleurs, Sephora continue de gagner des parts de marché au Canada où elle est leader depuis 2015 et en Italie. Faits marquants 2018 et perspectives 2019 Ventes (en millions d’euros) 13646 13311 11973 Europe (hors France) 9 8 8 Asie (hors Japon) 27 28 27 (en millions d’euros) 1382 1075 919 Marge opérationnelle (en %) 10,1 8,1 7,7 de la période (en millions d’euros) 537 570 558 Par leur dynamique soutenue, toutes les Maisons qui composent l’activité Distribution sélective contribuent à la croissance organique de 6 % des ventes en 2018. Elle ressort à 12 % en excluant l’impact de l’arrêt fin 2017 des concessions aéroportuaires de Sephora réalise une nouvelle année de forte croissance, en particulier en Amérique du Nord, en Asie et au Moyen- Orient, et gagne des parts de marché. Au contact de ses clients dans plus de 1 900 boutiques et via 29 sites de vente en ligne, la Maison, présente à travers 34 pays, est nommée « Retailer de l’année » lors de l’édition 2018 du World Retail Congress. Son succès mondial, sa dynamique d’innovation continue et son avance dans l’univers digital sont ainsi mis en lumière. L’expansion se poursuit via l’ouverture de plus de 100 boutiques dans le monde, comme les très belles boutiques de Nanjing Road à Shanghai, Zeil à Francfort et Gare Saint- Lazare à Paris, la création du site de vente en ligne en Allemagne, la nouvelle version du site sephora.fr complètement réinventé et les nombreuses innovations digitales du site sephora.cn. La Maison opère avec succès l’ouverture de ses premiers points de vente sous l’enseigne Sephora en Russie et la rénovation des boutiques emblématiques de Soho à New York et Milan Duomo en Italie. Elle continue de renforcer la personnalisation de l’expérience offerte à ses clients afin de toujours mieux les captiver et les satisfaire. Grâce à des équipes engagées, ses boutiques proposent des services de soins et maquillage toujours renouvelés autour des Beauty Hubs, ainsi qu’un véritable parcours expérientiel à travers la boutique. Dans tout son écosystème digital, des outils interactifs de l’application mobile permettent par ailleurs de prolonger l’expérience et de se connecter à la communauté des « Beauty Addicts ». Cette relation personnalisée et omnicanale permet d’accompagner au mieux RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives chaque client dans la découverte des marques emblématiques, des nombreuses nouveautés et des exclusivités particulièrement Dans un contexte de reprise de ses marchés, l’activité de DFS progresse fortement, portée par les initiatives commerciales engagées pour séduire les voyageurs internationaux : campagnes de marketing à fort impact, événements en boutiques, introduction de nouveaux outils de communication. La Maison complète son offre de produits pour répondre aux attentes de voyageurs plus jeunes et plus exigeants tout en mettant en valeur la particularité de chaque destination. Tandis que d’importants travaux de rénovation ont été achevés à Sydney et Auckland, DFS continue de renforcer sa présence à Macao avec l’ouverture de deux boutiques consacrées à la beauté, portant à six le nombre de ses boutiques dans cette ville. Une boutique de mode multimarque conçue pour attirer la clientèle des Millennials a également été inaugurée au sein de la T Galleria City Of Dreams. À Venise, le magasin T Fondaco dei Tedeschi réalise d’excellentes performances, soutenues par un programme continu d’événements qui en font un lieu de shopping et de culture incontournable. La T Galleria de Siem Reap au Cambodge connaît aussi une belle dynamique avec une offre faisant la part belle à un artisanat local de qualité aux côtés des produits de luxe. Starboard Cruise Services maintient sa position de leader de la distribution de marques haut de gamme à bord des navires de croisière en développant sa présence en Asie. La Maison continue d’améliorer l’attractivité des boutiques et d’élever la qualité de son assortiment de produits et des expériences offertes aux clients. Le Bon Marché poursuit sa belle progression au cours d’une année riche en actualité. Le raffinement, la qualité de service et la sélectivité du grand magasin parisien de la rive gauche continuent de créer la différence pour la clientèle française et internationale et son programme de fidélité connaît un vif succès. Le nouvel espace Enfant, dont la transformation s’est achevée au second semestre, offre un concept inédit dans l’univers des grands magasins, enrichi par des ateliers pour petits et grands et l’ouverture d’un service de garderie, « Les Récrés du Bon Marché ». En termes d’animation, on retiendra notamment le fort impact médiatique de l’exposition de l’artiste argentin Leandro Erlich en début d’année et le grand succès de celle consacrée à Los Angeles à l’automne. La Grande Épicerie de Paris Rive Droite, ouverte fin 2017, conquiert une nouvelle clientèle. La plate- forme digitale 24 Sèvres poursuit son développement ciblé et enrichit son offre avec notamment des offres exclusives, dont une collection capsule en collaboration avec la créatrice Inès de la Fressange. En 2019, Sephora continuera de façonner et proposer à ses clients la meilleure expérience omnicanale dans l’univers de la beauté en maintenant l’accent sur ses atouts traditionnels : l’engagement et le professionnalisme de ses équipes, le développement et la rénovation de son réseau de boutiques, la richesse et l’innovation de son offre de produits et de services, la volonté de continuer à surprendre ses clients et de leur proposer une relation toujours plus personnalisée dans ses boutiques et à travers son écosystème digital. DFS aborde 2019 avec confiance tout en maintenant la RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Présentation des activités, faits marquants et perspectives vigilance inhérente à son secteur d’activités face aux fluctuations monétaires et aux éventuelles évolutions de l’environnement commercial. Des travaux sont en cours pour agrandir et embellir le magasin phare de Canton Road à Hong Kong et rénover celui de Macao Four Seasons. La Maison étendra son réseau de magasins, en Asie en particulier, et renforcera ses initiatives digitales au service des voyageurs. Le Bon Marché continuera de cultiver sa différence, la créativité et l’exclusivité de son offre, son double profil de magasin prescripteur et de lieu d’art et de culture. L’ouverture d’un salon VIP viendra compléter les propositions offertes à ses clients. La Grande Épicerie de Paris poursuivra les actions destinées à renforcer son attractivité et la fidélité de sa clientèle de chaque côté de la Seine. LVMH a acquis le Groupe Les Echos en 2007. Le groupe Les Echos comprend Les Echos, premier quotidien économique en France, LesEchos.fr, premier site Internet économique en France, le magazine Enjeux- Les Echos, ainsi que d’autres services économiques spécialisés. En outre, le Groupe Les Echos réunit plusieurs titres de la presse économique et culturelle anté - rieurement détenus directement par LVMH : Investir–Le Journal des finances, né de la fusion en 2011 des titres Investir et Le journal des finances, Connaissance des Arts, ainsi que la station de radio française Radio Classique. Le groupe Les Echos est également présent dans le domaine de la presse professionnelle, avec les titres édités par SID Presse, et du service aux entreprises, avec notamment Les Echos Formation, Les Echos Conférences, Le Salon des Entrepreneurs, et les études Eurostaf. Depuis fin 2015, Les Echos intègre également le quotidien Le Parisien ainsi que son magazine La Samaritaine est un ensemble immobilier situé au cœur de Paris, en bordure de Seine. Il était constitué d’un grand magasin et d’immeubles locatifs de bureaux et commerces jusqu’en 2005, date de fermeture du grand magasin pour raisons de sécurité. Il fait l’objet d’un projet de rénovation d’envergure qui s’inscrit dans une démarche environnementale innovante et place la mixité, chère aux fondateurs du grand magasin, au cœur de sa raison d’être. Plusieurs activités seront ainsi regroupées au sein des bâtiments répartis sur deux îlots entre le quai du Louvre et la rue de Rivoli : un grand magasin, un palace Cheval Blanc, 96 logements sociaux, une crèche et des bureaux. Fondée en 1849, Royal Van Lent est spécialisée dans la conception et la construction sur mesure de yachts de luxe commercialisés sous la marque Feadship, l’une des plus prestigieuses au monde pour les bateaux de plus de 50 mètres. LVMH Hotel Management porte le développement des activités hôtelières du groupe LVMH, sous l’enseigne Cheval Blanc. L’approche Cheval Blanc, dont les valeurs fondatrices sont le sens de l’artisanat, l’exclusivité, la créativité et l’art de recevoir, est déclinée dans tous ses hôtels, qu’ils soient détenus en propre ou qu’ils fassent l’objet d’un mandat de gestion. Cheval Blanc accueille ses hôtes à Courchevel (France), à Saint- Barthélemy (Antilles françaises), dans l’hôtel acquis en 2013, ainsi qu’aux Symbole du Paris moderne imaginé par l’Empereur Napoléon et inauguré en 1860, le Jardin d’Acclimatation est le premier parc d’attractions et de loisirs créé en France. LVMH en détient la concession depuis 1984. Suite au renouvellement de cette concession en 2016, un ambitieux projet de modernisation a été entrepris, conduisant à la réouverture d’un Jardin entièrement COMMENTAIRES SUR L’ACTIVITÉ ET LA SITUATION FINANCIÈRE Commentaires sur le compte de résultat consolidé Commentaires sur la variation de trésorerie consolidée 3.1 Dépenses de communication et promotion Investissements industriels et dans les réseaux de distribution PLANS D’OPTIONS MIS EN PLACE PAR DES FILIALES RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés 1\. COMMENTAIRES SUR L’ACTIVITÉ ET LA SITUATION FINANCIÈRE Commentaires sur le compte de résultat consolidé (a) Les principes de détermination des effets de l’évolution des parités monétaires sur les ventes des entités en devises et des variations de périmètre sont décrits en Les ventes de l’exercice 2018 s’élèvent à 46 826 millions d’euros, en hausse de 10 % par rapport à l’exercice précédent. Elles ont été impactées négativement de 4 points par la baisse de nombreuses devises de facturation du Groupe par rapport à l’euro, notamment La principale évolution du périmètre des activités consolidées depuis le 1er janvier 2017 concerne l’intégration de Christian Dior Couture dans la Mode et Maroquinerie à compter du deuxième semestre 2017 ; cette intégration a une incidence positive de 3 points sur la variation des ventes. À taux de change et périmètre comparables, la hausse des ventes Hong Kong dollar 6 6 6 La répartition des ventes entre les différentes devises de facturation varie peu. Les poids de l’euro et du dollar US baissent de 1 point chacun pour s’établir à respectivement 22 % et 29 %. Le poids du yen japonais et du Hong Kong dollar restent stables à 7 % et 6 % respectivement tandis que celui des autres devises augmente de 2 points pour s’établir à 36 %. Ventes par zone géographique de destination Europe (hors France) 19 19 18 Asie (hors Japon) 29 28 26 Par zone géographique, on constate une hausse du poids relatif dans les ventes du Groupe de l’Asie (hors Japon) de 1 point pour s’établir à 29 %, tandis que les États- Unis, à 24 %, baissent de 1 point. Les poids relatifs de la France, de l’Europe (hors France), du Japon et des autres marchés restent stables à respectivement 10 %, 19 %, 7 % et 11 %. (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Vins et Spiritueux 5143 5084 4835 Mode et Maroquinerie 18455 15472 12775 Parfums et Cosmétiques 6092 5560 4953 Montres et Joaillerie 4123 3805 3468 Autres activités et éliminations (633) (596) (404) Par groupe d’activités, la répartition des ventes du Groupe varie sensiblement. Le poids de la Mode et Maroquinerie augmente de 3 points pour s’établir à 39 % tandis que ceux des Vins et Spiritueux et de la Distribution sélective baissent respectivement des Parfums et Cosmétiques et des Montres et Joaillerie restent stables et s’établissent à 13 % et 9 %. Les ventes du groupe d’activités Vins et Spiritueux sont en hausse de 5 % à taux de change et périmètre comparables. Impactées par un effet de change négatif de 4 points, les ventes publiées du groupe d’activités sont en hausse de 1 %. Cette performance est tirée pour une large part par la hausse des prix mais également par un effet mix favorable. La demande reste toujours RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés très dynamique en Asie et notamment en Chine, cette dernière demeurant le deuxième marché du groupe d’activités Vins et La croissance organique des activités Mode et Maroquinerie est de 15 %. L’effet périmètre positif de 8 points lié à l’intégration de Christian Dior Couture, tempéré par l’effet de change négatif de 3 points, porte la croissance à 19 % en données publiées. La performance de ce groupe d’activités bénéficie de la très forte dynamique enregistrée par Louis Vuitton et par Christian Dior Couture, mais également par les marques Celine, Loro Piana, Kenzo, Loewe, Fendi et Berluti, qui confirment leur potentiel Les ventes des activités Parfums et Cosmétiques sont en hausse de 14 % à taux de change et périmètre comparables et de 10 % en données publiées. Cette progression et les gains de parts de marché associés confirment l’efficacité de la stratégie de valeur fermement maintenue par les marques du Groupe dans un contexte concurrentiel tendu. Le groupe d’activités Parfums et Cosmétiques a très sensiblement augmenté son chiffre d’affaires dans toutes les régions et notamment en Asie. Les ventes du groupe d’activités Montres et Joaillerie sont en hausse de 12 % à taux de change et périmètre comparables et 8 % en données publiées. Ce groupe d’activités bénéficie des bonnes performances de Bvlgari ; Chaumet, Hublot et Fred ont enregistré de fortes progressions. L’Asie et les États- Unis constituent les Les ventes des activités de Distribution sélective sont en hausse de 6 % à taux de change et périmètre comparables et de 3 % en données publiées. À noter que cette performance est réalisée malgré l’impact négatif de l’arrêt, fin 2017, des concessions de l’aéroport de Hong Kong opérées par DFS. La performance de ce groupe d’activités est tirée par Sephora dont les ventes progressent sensiblement ainsi que par le retour des touristes chinois dans les zones où DFS est fortement présent. (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Coût des ventes (15625) (14783) (13039) Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 23 (3) 3 Résultat opérationnel courant 10003 8293 7026 Taux de marge opérationnelle (en %) 21,4 19,5 18,7 La marge brute du Groupe s’élève à 31 201 millions d’euros, en hausse de 12 % par rapport à l’exercice précédent. Le taux de marge brute sur les ventes s’élève à 67 %, en hausse de 1,3 point Les charges commerciales, qui s’élèvent à 17 755 millions d’euros, sont en hausse de 8 % en données publiées et de 11 % à taux de change et périmètre comparables. Cette augmentation provient principalement du développement des réseaux de distribution, mais aussi du renforcement des investissements en com - munication notamment dans les Parfums et Cosmétiques. Le niveau de ces charges en pourcentage des ventes baisse de 0,6 point et s’établit à 38 %. Parmi ces charges commerciales, les frais de publicité et de promotion représentent 12 % des ventes et sont en augmentation de 14 % à taux de change et périmètre L’implantation géographique des boutiques évolue comme présenté (en nombre) 2018 2017 (a) 2016 (b) Europe (hors France) 1153 1156 1061 Asie (hors Japon) 1289 1151 991 (a) Dont 198boutiques pour Christian Dior Couture et 57pour Rimowa. (b) Hors Rimowa dont le réseau a été intégré en 2017. Les charges administratives s’élèvent à 3 466 millions d’euros, en hausse de 10 % en données publiées et de 9 % à taux de change et périmètre comparables. Elles représentent 7 % des ventes, un niveau stable par rapport à celui de 2017. Résultat opérationnel courant par groupe d’activités (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Vins et Spiritueux 1629 1558 1504 Mode et Maroquinerie 5943 4905 3873 Parfums et Cosmétiques 676 600 551 Montres et Joaillerie 703 512 458 Autres activités et éliminations (330) (357) (279) Le résultat opérationnel courant du Groupe s’établit à 10 003 millions d’euros, en hausse de 21 %. Le taux de marge opérationnelle sur ventes du Groupe s’élève à 21,4 %, en hausse de 1,9 point par RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Les activités Mode et Maroquinerie présentent un résultat opérationnel courant de 5 943 millions d’euros, en hausse de 21 % par rapport à 2017. Cette forte augmentation intègre l’effet positif de la consolidation de Christian Dior Couture mais enregistre surtout la très bonne performance de certaines marques. Louis Vuitton maintient un niveau de rentabilité exceptionnel. Loewe et Loro Piana confirment leur dynamique de croissance rentable tandis que Marc Jacobs, Pink Shirtmaker et Pucci améliorent leur résultat. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d’activités augmente de 0,5 point et s’établit à 32,2 %. (a) Les principes de détermination des effets de l’évolution des parités monétaires sur les résultats opérationnels courants des entités en devises et des variations de périmètre sont décrits en page 37. L’effet total de l’évolution des parités monétaires sur le résultat opérationnel courant par rapport à l’exercice précédent est négatif de 439 millions d’euros. Ce chiffre intègre les trois éléments suivants : l’effet des variations des parités monétaires sur les ventes et les achats des sociétés du Groupe exportatrices et importatrices ; la variation du résultat de la politique de couverture de l’exposition commerciale du Groupe aux différentes devises ; l’effet des variations des devises sur la consolidation des résultats opérationnels courants des filiales hors zone euro. Ventes (en millions d’euros) 6092 5560 4953 (en millions d’euros) 676 600 551 Taux de marge opérationnelle (en %) 11,1 10,8 11,1 Le résultat opérationnel courant des activités Parfums et Cosmétiques est de 676 millions d’euros, en hausse de 13 % par rapport à 2017. Cette hausse est tirée par Parfums Christian Dior, Guerlain, Fresh, Parfums Givenchy et Benefit, qui améliorent leur résultat, grâce au succès de leurs lignes de produits phares et à une forte dynamique d’innovation. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d’activités augmente de À taux de change et périmètre comparables, le résultat opérationnel courant du Groupe est en hausse de 24 %. Ventes (en millions d’euros) 5143 5084 4835 (en millions d’euros) 1629 1558 1504 Taux de marge opérationnelle (en %) 31,7 30,6 31,1 Le résultat opérationnel courant du groupe d’activités Vins et Spiritueux s’établit à 1 629 millions d’euros, en hausse de 5 % par rapport à 2017. La part des Champagnes et vins représente 649 millions d’euros et celle des Cognacs et spiritueux 980 millions d’euros. Cette performance résulte à la fois de l’augmentation des ventes en volume mais également d’un effet favorable du mix des produits vendus. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de cette activité augmente de 1,1 point à 31,7 %. Ventes (en millions d’euros) 18455 15472 12775 (en millions d’euros) 5943 4905 3873 Taux de marge opérationnelle (en %) 32,2 31,7 30,3 Ventes (en millions d’euros) 4123 3805 3468 (en millions d’euros) 703 512 458 Taux de marge opérationnelle (en %) 17,1 13,5 13,2 Le résultat opérationnel du groupe d’activités Montres et Joaillerie est de 703 millions d’euros, en hausse de 37 % par rapport à 2017. Cette augmentation provient des bonnes performances de Bvlgari, Hublot et Chaumet. Le taux de marge opérationnelle sur ventes progresse de 3,6 points pour s’établir à 17,1 %. Ventes (en millions d’euros) 13646 13311 11973 (en millions d’euros) 1382 1075 919 Taux de marge opérationnelle (en %) 10,1 8,1 7,7 Le résultat opérationnel courant du groupe d’activités Distribution sélective est de 1 382 millions d’euros, en hausse de 29 % par rapport à 2017. Cette amélioration est portée par DFS qui enregistre les effets de sa forte performance commerciale ainsi que l’impact favorable lié à l’arrêt des concessions de l’aéroport de Hong Kong. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d’activités augmente de 2 points et s’établit à 10,1 %. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Le résultat opérationnel courant lié aux Autres activités et éliminations est négatif de 330 millions d’euros, en amélioration par rapport à 2017. Outre les frais de siège, cette rubrique intègre le pôle Média, les yachts Royal Van Lent ainsi que les activités 1.1.3 Autres éléments du compte de résultat (en millions d’euros) 2018 2017(1) (2) 2016 (1) Résultat opérationnel courant 10003 8293 7026 Autres produits et charges (126) (180) (122) Impôts sur les bénéfices (2499) (2214) (2133) Résultat net avant part des minoritaires 6990 5840 4453 Part des minoritaires (636) (475) (387) Résultat net, part du Groupe 6354 5365 4066 (1) Les états financiers aux 31décembre 2017 et 2016 ont été retraités des effets de l’application d’IFRS9Instruments financiers, rétrospectivement au 1er janvier 2016. Voir Note1.2 de l’annexe aux comptes consolidés. (2) Les états financiers au 31décembre 2017 ont été retraités des effets de la finalisation de l’allocation du prix d’acquisition de Christian Dior Couture. Voir Note 2 de Les Autres produits et charges opérationnels sont négatifs de \- 126 millions d’euros contre un montant négatif de - 180 millions d’euros en 2017. En 2018, les Autres produits et charges incluent \- 117 millions d’euros d’amortissements et dépréciations de marques et écarts d’acquisition. Le solde est essentiellement constitué Le résultat opérationnel du Groupe est de 9 877 millions d’euros, en hausse de 22 % par rapport à 2017. Le résultat financier de l’exercice est négatif de - 388 millions d’euros ; le résultat financier au 31 décembre 2017 (retraité des effets de l’application d’IFRS 9) était négatif de - 59 millions d’euros. \- du coût global de la dette financière nette qui s’élève à \- 117 millions d’euros, en amélioration de 20 millions d’euros par rapport à 2017 (après retraitement des effets de l’application \- des autres produits et charges financiers qui s’élèvent à \- 271 millions d’euros, à comparer à un montant positif de 78 millions d’euros en 2017 (après retraitement des effets de l’application d’IFRS 9). La charge liée au coût des dérivés de change est négative de -160 millions d’euros, contre -168 millions un an avant. Enfin, les autres produits sur instru ments financiers, résultant principalement des résultats de cession et des réévaluations à valeur de marché des investissements et placements financiers, sont négatifs de 108 millions d’euros, contre un montant positif de 264 millions d’euros en 2017. Le taux effectif d’impôt du Groupe s’établit à 26 %, en baisse de 1 point par rapport à 2017. Cette diminution résulte notamment du contexte mondial de baisse des taux d’impositions, en La part du résultat net revenant aux minoritaires est de 636 millions d’euros contre 475 millions d’euros en 2017 ; il s’agit principalement des minoritaires de Moët Hennessy et de DFS. Le résultat net part du Groupe s’élève à 6 354 millions d’euros, à comparer à 5 365 millions d’euros en 2017. Il représente 14 % des ventes en 2018, en hausse de 1 point par rapport à 2017. Le résultat net, part du Groupe en 2018 est en hausse de 18 % Commentaires sur la détermination des effets de l’évolution des parités monétaires et des variations de périmètre Les effets de l’évolution des parités monétaires sont déterminés par conversion des comptes de l’exercice des entités ayant une monnaie fonctionnelle autre que l’euro aux taux de change de l’exercice précédent, à l’exclusion de tout autre retraitement. Les effets des variations de périmètre sont déterminés: pour les acquisitions de l’exercice, en déduisant des ventes de l’exercice le montant des ventes réalisées durant l’exercice par les entités acquises à compter de leur entrée dans pour les acquisitions de l’exercice précédent, en déduisant des ventes de l’exercice le montant des ventes réalisées au cours des mois durant lesquels les entités acquises n’étaient pas consolidées lors de l’exercice précédent ; pour les cessions de l’exercice, en ajoutant aux ventes de l’exercice le montant des ventes réalisées par les entités cédées l’exercice précédent, au cours des mois durant lesquels ces entités ne sont plus consolidées sur l’exercice en cours ; pour les cessions de l’exercice précédent, en ajoutant aux ventes de l’exercice les ventes réalisées durant l’exercice précédent par les entités cédées. Le retraitement du résultat opérationnel courant s’effectue selon les mêmes principes. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés 1.2.1 Retraitements du bilan au 31décembre 2017 Le bilan au 31 décembre 2017 a été retraité : \- des effets de l’application de la norme IFRS 9 Instruments financiers, rétrospectivement au 1er janvier 2016 : voir Note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; \- des effets de la finalisation de l’allocation du prix de l’acquisition de Christian Dior Couture réalisée en 2017 : voir Note 2 de (en milliards d’euros) 31déc. 31déc. Variation (en milliards d’euros) 31déc. 31déc. Variation Autres actifs non courants 4,6 4,0 0,6 Dette financière à plus d’un an 6,0 7,0 (1,0) Autres passifs non courants 17,5 17,4 0,1 Actifs non courants 50,7 48,7 2,0 Autres actifs courants 11,1 10,2 0,9 Dette financière à moins d’un an 5,0 4,5 0,5 Autres passifs courants 11,8 10,5 1,3 Le total du bilan consolidé de LVMH à fin 2018 s’élève à 74,3 milliards d’euros, en progression de 7 % par rapport à fin 2017. Les actifs non courants, qui augmentent de 2,0 milliards d’euros, représentent 68 % du total du bilan contre 70 % à fin 2017. Les autres passifs non courants sont stables, à 17,5 milliards d’euros contre 17,4 milliards en 2017, cette progression de 0,1 milliard d’euros étant liée à la réévaluation des engagements d’achat de Les immobilisations corporelles et incorporelles progressent de 1,4 milliard d’euros, dont 1,0 milliard lié aux investissements de l’année, nets des dotations aux amortissements et des cessions. Les investissements de l’année sont commentés dans le cadre des variations de trésorerie. S’y ajoute une progression de 0,4 milliard d’euros liée à l’effet de l’évolution des parités monétaires, principalement le dollar US et le franc suisse, sur la valeur des immobilisations corporelles et incorporelles. Les autres actifs non courants progressent de 0,6 milliard d’euros pour s’établir à 4,6 milliards d’euros. Cette hausse est liée, à hauteur de 0,4 milliard d’euros, aux acquisitions d’investissements financiers (notamment, pour 0,3 milliard d’euros, de titres Belmond), et, pour 0,2 milliard, à la progression des impôts Les stocks sont en progression de 1,6 milliard d’euros, dont 1,7 milliard lié à l’évolution de l’activité (cette variation est commentée dans le cadre des analyses de variations de trésorerie), et 0,1 milliard d’euros résultant de l’évolution des parités monétaires, principalement celle du dollar US. À l’inverse, les dotations nettes aux provisions pour dépréciation représentent un effet négatif de - 0,3 milliard d’euros. Les autres actifs courants sont en hausse de 0,9 milliard d’euros, dont 0,9 milliard d’euros lié à la progression du niveau de trésorerie, 0,5 milliard d’euros à celle des créances clients, et 0,2 milliard d’euros à celle des placements financiers. À l’inverse, les créances d’impôt sur les sociétés et la valeur de marché des instruments dérivés reculent chacune de - 0,4 milliard d’euros. Les autres passifs courants progressent de 1,3 milliard d’euros, pour s’établir à 11,8 milliards d’euros, dont 1,3 milliard d’euros au titre de la progression des dettes fournisseurs et autres dettes opérationnelles, et 0,2 milliard lié à la hausse des dettes fiscales et sociales. À l’inverse, la dette d’impôt sur les sociétés recule de Dette financière nette et capitaux propres (en milliards d’euros ou en pourcentage) 31déc. 31déc. Variation Dette financière à plus d’un an 6,0 7,0 (1,0) Dette financière à moins d’un an et instruments dérivés 5,2 4,5 0,7 des instruments dérivés 11,2 11,5 (0,3) de trésorerie, et autres (a) (5,7) (4,3) (1,4) (hors acquisition des titres Belmond) 5,5 7,2 (1,7) ajustée/Capitaux propres 16,2 % 23,7 % - 7,5pts (a) La dette financière nette ajustée (hors acquisition des titres Belmond) présentée ci- dessus permet de refléter les effets de la performance du Groupe au cours de 2018 sur le niveau de dette financière nette à la clôture. Voir Note18 de l’annexe Le ratio dette financière nette (ajustée) sur capitaux propres, qui s’élevait à 23,7 % au 31 décembre 2017, est en recul de 7,5 points, et s’établit à 16,2 % ; la trésorerie générée au cours de l’exercice a permis de réduire significativement l’endettement Le total des capitaux propres s’élève à 34,0 milliards d’euros à fin 2018, en progression de 3,6 milliards d’euros par rapport à fin 2017. Cette variation reflète en premier lieu les bons résultats du Groupe, distribués en partie seulement, soit une progression nette de 3,9 milliards d’euros. L’effet de l’évolution des parités monétaires représente une progression de 0,2 milliard d’euros, liée principalement à l’appréciation du dollar US et du franc suisse par rapport à l’euro entre le 31 décembre 2017 et le 31 décembre 2018. À l’inverse, l’évolution des écarts de réévaluation a un impact négatif de - 0,2 milliard d’euros, en raison, principalement, de la baisse des gains latents sur les couvertures de flux de trésorerie futurs en devises. L’effet de la variation des engagements d’achat de titres de minoritaires est également négatif, de - 0,3 milliard d’euros. Au 31 décembre 2018, le total des capitaux propres représente 46 % du total du bilan, contre 44 % à fin 2017. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés La dette financière brute après effet des instruments dérivés s’élève à fin 2018 à 11,2 milliards d’euros, en recul de 0,3 milliard d’euros par rapport à fin 2017, dont - 0,6 milliard lié aux rembour - sements nets réalisés durant l’exercice ; ce recul est partiellement compensé par l’effet des réévaluations de dettes et instruments dérivés, positif de 0,3 milliard d’euros. Au cours de l’exercice, les remboursements de dettes se sont élevés à - 2,1 milliards d’euros, dont, pour - 1,8 milliard d’euros, le remboursement d’une tranche de l’émission obligataire réalisée en 2017 suite à l’acquisition de Christian Dior Couture. À l’inverse, l’encours de billets de trésorerie a progressé de 1,3 milliard d’euros en 2018\. Aucune émission obligataire n’a été réalisée sur l’exercice. La trésorerie et équivalents de trésorerie, les placements financiers, les investissements financiers en couverture de dettes financières et les titres Belmond acquis en décembre 2018 postérieurement à l’annonce de l’acquisition de Belmond par LVMH s’élèvent en fin d’exercice à 5,7 milliards d’euros, en progression de 1,4 milliard d’euros par rapport à fin 2017. À fin 2018, le montant disponible de lignes de crédit confirmées non tirées est de 3,9 milliards d’euros, et excède le programme de billets de trésorerie, dont l’encours au 31 décembre 2018 Commentaires sur la variation de trésorerie consolidée 1.3.1 Retraitements de la variation de trésorerie consolidée au 31décembre 2017 La variation de trésorerie consolidée au 31 décembre 2017 a été retraitée : \- des effets de l’application de la norme IFRS 9 Instruments financiers, rétrospectivement au 1er janvier 2016 : voir Note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; \- des effets de la finalisation de l’allocation du prix de l’acquisition de Christian Dior Couture réalisée en 2017 : voir Note 2 de 1.3.2 Variation de trésorerie au 31décembre 2018 (en millions d’euros) 31déc. 2018 31déc. 2017 Variation Capacité d’autofinancement générée par l’activité 11965 10405 1560 Coût de la dette financière nette: intérêts payés (113) (129) 16 Capacité d’autofinancement après intérêts financiers et impôt 9577 7486 2091 Variation du besoin en fonds de roulement (1087) (514) (573) Cash flow disponible 5452 4696 756 Opérations en capital (3531) (2105) (1426) Variation de la trésorerie avant opérations de financement 1520 (3740) 5260 La capacité d’autofinancement générée par l’activité, à 11 965 millions d’euros, progresse de 15 % par rapport aux 10 405 millions enregistrés un an plus tôt. Après paiement des intérêts financiers et de l’impôt, la capacité d’autofinancement atteint 9 577 millions d’euros, en progression de 28 % par rapport à l’exercice 2017. Les intérêts payés, à 113 millions d’euros, reculent par rapport au montant de 2017, l’effet favorable de la baisse du taux d’intérêt moyen du Groupe ayant été supérieur à l’effet défavorable lié à la progression du niveau d’endettement net moyen du Groupe RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Les impôts payés atteignent 2 275 millions d’euros, en baisse de 18 % par rapport aux 2 790 millions décaissés l’an dernier, évolution liée au contexte mondial de baisse des taux d’impositions notamment aux États- Unis et à la non-récurrence de certains La progression du besoin en fonds de roulement, de 1 087 millions d’euros, est supérieure à celle observée un an plus tôt, de 514 millions. Le besoin de trésorerie lié à la progression des un an plus tôt, en raison, principalement, de la progression des activités de Mode et Maroquinerie et de Distribution sélective. La hausse des dettes fournisseurs et des dettes fiscales et sociales, plus élevée en 2018 qu’en 2017 (806 millions d’euros en 2018 contre 624 millions d’euros en 2017), a permis de financer en partie le besoin de trésorerie lié à la progression des stocks. Les investissements d’exploitation, nets des cessions, représentent d’euros un an plus tôt, soit une progression de 762 millions d’euros. Ceux- ci incluent principalement les investissements des marques du Groupe dans leurs réseaux de distribution, notamment ceux de Sephora, Louis Vuitton, DFS, Parfums Christian Dior, Bvlgari et Christian Dior Couture. Ils comprennent également les investissements des marques de champagne, de Hennessy, de Louis Vuitton et de Parfums Christian Dior dans leur outil de production, les investissements liés aux projets de La Samaritaine et du Jardin d’Acclimatation, ainsi que divers En 2018, 401 millions d’euros ont été consacrés aux investissements financiers, dont 274 millions d’euros liés à l’acquisition, fin décembre 2018, de titres Belmond, postérieurement à l’annonce de l’acquisition de Belmond par LVMH. La variation de trésorerie issue des opérations en capital représente un débours de 3 531 millions d’euros. Ce montant correspond, à hauteur de 2 714 millions d’euros, aux dividendes versés au cours de l’exercice par LVMH SE, hors actions auto- détenues, dont 1 717 millions d’euros au titre du solde du dividende 2017 et 997 millions d’euros à titre d’acompte pour l’exercice 2018. À cela s’ajoutent les dividendes versés aux minoritaires des filiales consolidées, pour 339 millions d’euros, et les acquisitions d’intérêts minoritaires, soit un décaissement de - 236 millions d’euros (voir Note 2 de l’annexe aux comptes consolidés). Les acquisitions d’actions LVMH ont représenté un débours complémentaire de 295 millions d’euros, tandis que les levées de souscriptions d’actions et les augmentations de capital souscrites par les minoritaires ont permis de recueillir 90 millions L’excédent de trésorerie après toutes opérations d’exploitation, d’investissement et en capital s’est ainsi élevé à 1 520 millions d’euros, et a été consacré à hauteur de 792 millions d’euros au désendettement du Groupe. L’effet de la variation des écarts de conversion sur les soldes de trésorerie étant positif de 67 millions d’euros, le niveau de trésorerie en fin d’exercice est en progression de 795 millions d’euros par rapport à celui à fin 2017. Au cours de l’exercice, les principaux axes de la politique financière du Groupe ont été les suivants : • L’amélioration de la structure et de la flexibilité financière du Groupe, avec pour principaux indicateurs : \- le niveau des capitaux propres : les capitaux propres avant affectation du résultat connaissent une progression de 12 % et atteignent 34,0 milliards d’euros fin 2018, contre 30,4 milliards \- l’accès à la liquidité du Groupe grâce notamment aux programmes de Billets de Trésorerie et d’US Commercial Paper qui bénéficient à la fois de taux et de spreads extrêmement attractifs, mais aussi à la capacité à faire appel de manière récurrente aux marchés obligataires sur des maturités moyen/long terme, avec des spreads d’émission qui restent bas en 2018 ; \- le maintien d’un volume nécessaire de placements de trésorerie et équivalents de trésorerie auprès de contreparties bancaires diversifiées et de premier rang ou de fonds monétaires court terme. Une attention particulière a été portée à la rémunération de ces placements pour éviter autant que possible des rendements négatifs, corollaire de la politique d’assouplissement quantitatif de la Banque Centrale Européenne ; \- la flexibilité financière du Groupe, grâce à un volant significatif de lignes de crédit confirmées non tirées de 3,9 milliards d’euros au total, dont un crédit syndiqué d’un montant de 2,5 milliards d’euros d’une maturité résiduelle de cinq ans. • Une politique prudente de gestion des risques de change et de taux d’intérêt, avec pour objectif principal la couverture des risques générés directement ou indirectement par l’exploitation et la couverture de la dette du Groupe. • Une concentration accrue des liquidités du Groupe grâce aux déploiements de « cash poolings » à travers le monde, qui assure une fluidité de ces liquidités à travers le Groupe et qui permet une gestion optimisée des excédents. De manière générale, le Groupe pratique une politique d’investissement et • Une politique de distribution dynamique en faveur des actionnaires, associant ceux- ci aux très bonnes performances \- paiement d’un acompte sur le dividende 2018 de 2,00 euro \- proposition de versement d’un dividende par action de 6,00 euros au titre de l’exercice (soit un solde de 4,00 euros distribuable en 2019). La distribution aux actionnaires de la société LVMH est ainsi d’un montant total de 3,0 milliards d’euros au titre de l’année 2018, avant effet des actions L’endettement net (ajusté de la valeur des titres Belmond acquis fin 2018, voir Note 18 de l’annexe aux comptes consolidés) s’élève à 5,5 milliards d’euros à fin 2018 contre 7,2 milliards un an auparavant. La dette nette a ainsi reculé de 1,7 milliard d’euros, grâce à une génération de trésorerie issue des opérations d’exploitation et d’investissement (cash flow disponible) élevée en 2018, qui a permis de rembourser une part significative des dettes contractées en 2017 afin de financer l’acquisition de RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Le Groupe a pu profiter en 2018 de conditions de marché toujours plus favorables et maintenir un bon équilibre de dettes à court et long terme. Ainsi, le coût de la dette nette a reculé de 20 millions d’euros par rapport à 2017, s’élevant à 117 millions d’euros en 2018, contre 137 millions d’euros en 2017, soit une baisse de 15 % malgré une légère progression de l’endettement net moyen par rapport à 2017. En matière de change, les couvertures des sociétés exportatrices sous forme d’achat d’options ou de tunnels, qui permettent de se protéger contre l’impact négatif de la baisse d’une devise tout en gardant le bénéfice d’une partie de la hausse, ont continué à être privilégiées. Cette année est marquée par l’affaiblissement du dollar US et du Yen japonais tout au long de l’année. Les stratégies de couverture ont permis d’obtenir pour le dollar US et le Yen japonais des cours de couverture meilleurs que les cours moyens respectifs sur l’année, et pour la livre Sterling un cours de couverture en ligne avec la moyenne 3.1 Dépenses de communication et promotion Sur les trois derniers exercices, les investissements en dépenses de communication ont représenté pour le Groupe dans son ensemble les montants suivants, en valeur absolue et en pour - Dépenses de communication 2018 2017 2016 \- en millions d’euros 5518 4831 4242 \- en % des ventes 11,8 11,3 11,3 En matière de recherche et développement, les investissements sur les trois derniers exercices ont été les suivants : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Frais de recherche et développement 130 130 111 Ces frais englobent essentiellement le coût des campagnes publicitaires, notamment lors de lancements des nouveaux produits, ainsi que le coût des opérations de relations publiques et de promotion, et des équipes de marketing responsables de Ces montants couvrent principalement les dépenses de recherche scientifique et de développement des produits de soins et de maquillage dans l’activité Parfums et Cosmétiques. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Investissements industriels et dans les réseaux de distribution Au- delà des investissements dans les domaines de la com - munication, de la promotion et des frais de recherche et l’amélioration et le développement des réseaux de distribution ainsi que la mise en œuvre des moyens de production adéquats. Les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles pour les trois derniers exercices ont été les suivantes, en valeur absolue et en pourcentage de la capacité d’autofinancement générée par l’activité du Groupe : \- en millions d’euros 2990 2299 2261 \- en % de la capacité d’autofinancement générée par l’activité 25 22 26 À l’instar des enseignes de la Distribution sélective qui gèrent directement l’ensemble de leurs points de vente, Louis Vuitton assure la distribution de ses produits exclusivement dans ses boutiques. La commercialisation des produits des autres marques du Groupe est assurée par des agents, grossistes ou distributeurs pour les activités de gros, ainsi que par un réseau de boutiques en propre ou de franchises pour les activités de vente au détail. En 2018, outre les acquisitions d’actifs immobiliers, les investis - sements d’exploitation ont principalement porté sur les points de vente, le réseau total de boutiques du Groupe étant porté développement de son réseau mondial, qui atteint 1 886 boutiques à fin 2018 contre 1 825 à fin 2017. Dans l’activité Vins et Spiritueux, en complément des renouvel - lements nécessaires de barriques et d’équipements industriels, les investissements de 2018 concernent également la poursuite des investissements en Champagne (initiés en 2012) ainsi que du nouveau site de conditionnement et d’expédition chez Le Groupe est propriétaire de vignobles en France et à l’international, aux superficies suivantes : Total Dont en Total Dont en Appellation Champagne 1851 1759 1845 1718 Vignobles bourguignons 12 12 11 11 Dans le tableau ci- dessus, le nombre total d’hectares détenus est déterminé hors surfaces non utilisables en viticulture. La différence entre le nombre total d’hectares détenus et le nombre d’hectares en production correspond à des surfaces plantées mais non encore productives et à des surfaces en jachère. Le Groupe possède également des bâtiments industriels, des « wineries », des caves, des entrepôts, des bureaux et des centres de visite et de réception liés à chacune de ses principales marques des Vins et Spiritueux ou à ses opérations de production en France, au Royaume- Uni, aux États- Unis, en Argentine, Australie, Chine, Nouvelle- Zélande, au Brésil, en Inde et en Espagne ainsi que des distilleries, des entrepôts, et des bureaux à Cognac et en Pologne. L’ensemble représente environ 829 000 m² en France et 305 000 m² à l’étranger. Louis Vuitton est propriétaire de ses vingt-et-un ateliers de fabrication de maroquinerie et souliers ainsi que de son atelier de création de parfums, qui se trouvent essentiellement en France ; des ateliers importants sont également situés près de Barcelone en Espagne, à Fiesso en Italie et à San Dimas en Californie. En 2018, Louis Vuitton a achevé la construction de son nouvel atelier à Beaulieu-sur-Layon (France), qui sera mis en service début 2019. L’ensemble des ateliers et entrepôts en propriété Fendi est propriétaire en Italie de son site de production près de Florence, ainsi que de l’immeuble Palazzo Fendi à Rome regroupant la boutique historique ainsi qu’une activité hôtelière. Celine possède également des installations de production et de logistique situées près de Florence en Italie. L’usine de production de souliers de Berluti à Ferrare en Italie Rossimoda est propriétaire de ses bureaux et de son atelier de Loro Piana détient plusieurs ateliers de production en Italie ainsi qu’un site à Oulan- Bator en Mongolie. Rimowa est propriétaire de ses bureaux en Allemagne et possède plusieurs ateliers de production et entrepôts en Allemagne, République Tchèque et au Canada. L’ensemble des biens en propriété représente environ 69 000 m². Christian Dior Couture possède quatre ateliers de fabrication (dont trois en Italie et un en Allemagne) et un entrepôt en France. Ces biens en propriété représentent environ 30 000 m². LVMH Métiers d’Arts est propriétaire de plusieurs fermes de crocodiles d’une surface d’environ 2 200 000 m², en Australie et aux États- Unis, ainsi que d’une Tannerie d’environ 13 500 m² en France et d’une usine d’environ 8 500 m² en Italie. Les autres installations utilisées par le groupe d’activités sont La distribution des produits du Groupe est réalisée principalement dans des boutiques exclusifs. Ce réseau de boutiques est le plus souvent en location, le groupe LVMH n’étant que très exception - Louis Vuitton est propriétaire des murs de certaines de ses boutiques de Tokyo, Hawaï, Guam, Séoul, Cannes, Saint- Tropez, Gênes ; l’ensemble représente environ 8 000 m². Christian Dior Couture est propriétaire des murs de certaines de ses boutiques en France, en Corée, au Japon, en Angleterre, en Australie et en Espagne ; l’ensemble représente environ 5 400 m². RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Les installations de Recherche et Développement des activités Parfums et Cosmétiques du Groupe, de fabrication et de distribution de Parfums Christian Dior, près d’Orléans en France, sont la propriété de Parfums Christian Dior, l’ensemble représentant 140 000 m². Fin 2018, Parfums Christian Dior a acquis une usine de production d’environ 18 000 m² à Chartres. Guerlain possède à Chartres un site de production, d’une surface de 20 000 m². Un autre centre de production à Orphin en France, d’une superficie de 10 500 m², est également la propriété de Parfums Givenchy possède deux usines en France, à Beauvais et à Vervins, d’une surface totale de 19 000 m², cette dernière unité assurant la production à la fois des lignes de produits Givenchy et Kenzo. La société possède également des installations de logistique à Hersham au Royaume- Uni. Make Up For Ever est propriétaire d’un site d’entreposage à Gennevilliers en France pour 2 300 m². TAG Heuer détient deux ateliers en Suisse, l’un à Cornol et l’autre à Chevenez, pour une superficie totale d’environ 4 700 m². Zenith est propriétaire de la Manufacture où sont fabriqués ses mouvements et montres au Locle (Suisse). Hublot est propriétaire de ses ateliers de production en Suisse Bvlgari est propriétaire de ses ateliers de production en Italie Les installations des autres marques du groupe d’activités (Chaumet et Fred) sont en location. Celine, Fendi et Berluti sont également propriétaires de boutiques, Le Bon Marché est propriétaire d’une partie de ses magasins, ce qui représente une surface totale d’environ 78 000 m². DFS est propriétaire de ses magasins de Guam, des îles Mariannes Le Groupe est propriétaire de l’hôtel Cheval Blanc à Saint- Barthélemy et de la Résidence de la Pinède à Saint-Tropez. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Commentaires sur les résultats et la situation financière consolidés Au 31 décembre 2018, le réseau de boutiques du Groupe est réparti de la façon suivante : (en nombre de boutiques) 2018 2017 2016 (en nombre de boutiques) 2018 2017 2016 Europe (hors France) 1153 1156 1061 Asie (hors Japon) 1289 1151 991 Mode et Maroquinerie 1852 1769 1508 Parfums et Cosmétiques 354 302 248 Montres et Joaillerie 428 405 397 Autres, incluant DFS 54 55 52 Les bâtiments administratifs du Groupe sont le plus souvent en location, à l’exception de sièges sociaux de certaines marques, en particulier ceux de Louis Vuitton, Christian Dior Couture, Par ailleurs, le Groupe est également propriétaire d’immeubles locatifs à vocation de bureaux à Paris, New York, Osaka et Londres 3 000 m², 2 000 m². Ces bâtiments sont loués à des tiers. Le Groupe détient 40 % de la société propriétaire de l’immeuble où se trouve son siège social avenue Montaigne à Paris. De plus, il détient trois immeubles à New York d’une surface d’environ 18 000 m² de bureaux et trois immeubles à Londres d’une surface d’environ 3 500 m² de bureaux. Ces ensembles sont occupés par des entités appartenant au Groupe. Le patrimoine immobilier utilisé précédemment pour l’exploitation commerciale du grand magasin parisien de La Samaritaine fait l’objet d’un projet de reconversion qui le transformera en un ensemble essentiellement constitué de bureaux, de commerces PLANS D’OPTIONS MIS EN PLACE PAR DES FILIALES Aucun événement n’est intervenu entre le 31 décembre 2018 et la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration, Dans un contexte géopolitique et monétaire incertain, LVMH dispose des meilleurs atouts pour poursuivre en 2019 sa dynamique de croissance pour l’ensemble de ses métiers. Le Groupe maintiendra une stratégie centrée sur le développement de ses marques porté par une politique soutenue d’innovation et d’investissement ainsi que par une exigence permanente de qualité des produits et de leur distribution. Fort de la grande réactivité de ses équipes, de leur esprit entrepreneurial et de la bonne répartition entre ses différents métiers et les zones géographiques où il opère, LVMH aborde l’année 2019 avec une confiance prudente et se fixe à nouveau comme objectif de renforcer son avance sur le marché mondial Un programme global de préservation des écosystèmes Une démarche d’évaluation et d’accompagnement des fournisseurs Un souci constant de qualité et de sécurité dans le cadre de nos activités Un effort permanent d’attraction et d’accompagnement des talents Une attention constante portée à l’inclusion et à l’épanouissement Une politique d’intégrité dans la conduite des affaires Une gestion responsable des données personnelles RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT SUR EXTRA- FINANCIÈRE FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION 7.1 Déclaration de performance extra- financière RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Depuis sa création, LVMH cherche à : \- s’assurer que ses pratiques reflètent les standards les plus élevés d’intégrité, de responsabilité et de respect de ses partenaires ; \- offrir un cadre de travail qui permette à ses collaborateurs la pleine expression de leur talent et la mise en œuvre de leur expertise et de leurs savoir-faire ; \- veiller à ce que ses Maisons définissent et adaptent leurs processus de production, leurs habitudes, leurs comportements, pour toujours mieux répondre aux défis environnementaux \- participer par ses activités au développement des territoires dans lesquels il est implanté ; \- mobiliser ressources et compétences au service d’initiatives d’intérêt général et de mécénat et promouvoir l’accès du plus grand nombre à l’art et à la culture. Acteur responsable et engagé, le Groupe cherche à anticiper et à répondre aux attentes de la société civile en matière de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, parmi \- une plus grande transparence dans la gestion des approvision - nements, afin d’assurer des conditions de vie et de travail satisfaisantes et des méthodes de production respectueuses de l’environnement auprès de l’ensemble des acteurs de la \- une exigence d’intégrité dans la conduite des affaires, alors que se renforcent partout dans le monde les obligations de prévention et de détection à la charge des grands groupes en \- une prise en compte des défis environnementaux face, en particulier, à l’urgence des transformations qu’appelle la lutte \- l’intégration des nouvelles attentes professionnelles et l’accom - pa gnement des collaborateurs face en particulier à la singularité des nouveaux parcours de carrière, aux mutations technologiques et aux nouveaux équilibres démographiques ; \- une sensibilité quant à l’utilisation des données personnelles, enjeu de protection du droit fondamental au respect de la vie Ces dernières années un certain nombre de textes réglementaires s’appliquant aux entreprises ont été adoptés sur ces sujets aux niveaux français et européen, dont la loi relative au devoir de vigilance des sociétés-mères sur les thématiques sociale et envi - ron nementale, la loi dite « Sapin » relative notamment à la prévention de la corruption, la Directive européenne sur le reporting extra-financier et ses mesures de transposition nationales, ou encore le Règlement général européen relatif à la protection Pour tenir compte des attentes des parties prenantes et des évolutions réglementaires, LVMH a repensé l’organisation et la présentation des informations relatives à sa démarche responsable. Les éléments correspondant au Plan de vigilance et à la Déclaration de performance extra-financière du Groupe sont retracés dans les tables de correspondance figurant à la fin Le groupe LVMH cultive sa différence par une recherche permanente de l’excellence. Cette quête implique une exigence d’exemplarité en matière d’éthique, de responsabilité sociale et de respect de Au cours des dernières années, le Groupe a soutenu ou adhéré à plusieurs référentiels internationaux, dont il promeut la mise en œuvre dans sa sphère d’influence, et s’est doté de ses propres Le groupe LVMH a manifesté très tôt sa volonté d’agir en entreprise responsable et à aligner ses opérations et sa stratégie au soutien de différents textes internationaux de référence, dont : \- les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale \- les 17 objectifs du développement durable élaborés et développés \- le Pacte Mondial des Nations Unies, auquel le Groupe a adhéré en 2003, ainsi que l’initiative Caring for Climate ; \- la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; \- les principes directeurs de l’OCDE ; \- la Charte de la Diversité, signée par le Groupe en 2007 ; \- la charte mondiale des Nations Unies sur les « Principes d’autonomisation des femmes », signée par le Groupe en 2013 ; RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE \- la Stratégie nationale de la France pour la biodiversité ; \- les conventions CITES sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées. \- le Processus de Kimberley, régime international de certification Le Code de conduite de LVMH En 2009, LVMH a établi son premier Code de conduite, conçu comme le socle d’éthique commun du Groupe et de ses Maisons. En 2017, les dispositions de ce Code ont été précisées et mises à jour pour tenir compte de l’évolution des contextes nationaux, Le Code de conduite LVMH rassemble les règles que chaque collaborateur doit suivre dans l’exercice de ses fonctions, et favorise la cohérence ainsi que l’amélioration continue des Il s’articule autour des six grands principes suivants : \- agir de manière responsable et solidaire ; \- offrir un environnement de travail épanouissant et valoriser \- s’engager pour la préservation de l’environnement ; \- mériter la confiance des clients ; \- mériter la confiance des actionnaires ; \- concrétiser et promouvoir l’intégrité dans la conduite des Soutenu par les membres du Comité exécutif et par les Présidents de Maisons du Groupe, il favorise la cohérence et l’amélioration continue des pratiques dans les différentes entités du Groupe. Il ne remplace pas les codes et chartes existant au sein des Maisons mais leur sert de base commune et de source d’inspiration. Ses principes sont, le cas échéant, précisés par chaque Maison en fonction de son secteur d’activité ou de son implantation géographique. En outre, des codes ou chartes d’application locales sont déployés lorsque cela s’avère pertinent au regard Traduit en dix langues, le Code est largement diffusé à travers le Groupe, et des outils complémentaires ont été développés pour permettre aux collaborateurs de mieux connaître et appliquer ses principes, dont un module de formation e-learning et En 2008, le Groupe s’est doté d’un Code de conduite Fournisseurs qui matérialise à l’égard de ses partenaires ses exigences dans les domaines de la responsabilité sociale, de l’environnement et de la lutte anti-corruption. Comme le Code de conduite LVMH, le Code de conduite Fournisseurs a fait l’objet d’une révision en 2017 pour en préciser et compléter les exigences. Le Code de conduite Fournisseurs a été diffusé auprès des Maisons du Groupe ; il requiert l’engagement à en respecter les principes pour toute collaboration avec un partenaire. Sont précisées dans ce Code les exigences sociales (interdiction du travail forcé, du travail des enfants, du harcèlement, des discriminations, dispositions relatives aux salaires, aux horaires, à la liberté syndicale, à l’hygiène et à la sécurité), environnementales, de conduite des affaires (relatives notamment à la légalité, aux douanes, à la sécurité et à la sous-traitance) et les mesures de prévention et de lutte contre la corruption et le trafic d’influence devant être respectées par les fournisseurs et leurs sous-traitants éventuels dans la gestion de leur entreprise. Le Code de conduite Fournisseurs précise que les fournisseurs de LVMH et de ses Maisons se portent garants du travail effectué par leurs propres sous-traitants et fournisseurs et garantissent le respect par ces derniers des principes exposés dans le Code Il confère également à LVMH un droit d’audit lui permettant, dans la mesure du possible, de s’assurer du respect effectif de En cas de violation du Code de conduite Fournisseurs par l’un de ses fournisseurs ou par l’un des fournisseurs ou sous-traitants de celui-ci, LVMH ou la Maison concernée se réservent le droit de mettre un terme à la relation commerciale, dans les conditions prévues par la loi applicable et eu égard au degré de sévérité Adoptée en 2001, la Charte Environnement est le document fondateur des cinq grandes ambitions de LVMH dans le domaine \- rechercher un haut niveau de performance environnementale ; \- susciter un engagement collectif ; \- maîtriser les risques environnementaux ; \- concevoir des produits en intégrant innovation et créativité Elle invite les Présidents des Maisons à s’impliquer dans la démarche Cette charte a été fortement dynamisée par le programme stratégique LIFE (LVMH Initiatives For the Environment), lancé en 2011, décrit dans la partie « Environnement et durabilité ». Mis en place en 2009, le Code de conduite Recrutement est largement diffusé à l’ensemble des collaborateurs exerçant une activité de recrutement dans le Groupe. Il précise l’éthique du recrutement chez LVMH au travers de quatorze engagements. Un accent particulier est mis sur la prévention de toute forme de discrimination et sur la promotion de la diversité. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE La Charte sur les relations de travail avec les mannequins La Charte interne de conformité au droit de la concurrence En 2017, une Charte sur les relations de travail avec les mannequins a été établie par le Groupe en concertation avec Kering et des professionnels du secteur, animés du même souci de respect de la dignité, de la santé et du bien-être des mannequins. Applicable à l’ensemble des Maisons partout dans le monde, cette charte a pour objectif d’insuffler un véritable changement dans l’univers de la mode en faisant disparaître certains compor - tements et pratiques qui ne correspondent pas aux valeurs du Groupe et de faire prendre conscience aux mannequins qu’ils sont pleinement acteurs de ces changements. La diffusion des principes de cette charte est soutenue par la mise en place d’un site Internet dédié, wecareformodels.com, réalisé par les équipes du groupe LVMH et celles de Kering. Ce site à l’attention des mannequins met notamment à leur disposition des bonnes pratiques et conseils prodigués par des La mise en œuvre opérationnelle des valeurs et référentiels éthiques du Groupe est portée par une gouvernance dédiée. Au sein du Conseil d’administration, le Comité d’éthique et du développement durable, composé en majorité d’Administrateurs indépendants, veille au respect des valeurs individuelles et collectives sur lesquelles le Groupe fonde son action. Le Comité joue un rôle d’orientation en matière d’éthique et de responsabilité environnementale, sociale et sociétale. La cartographie des risques extrafinanciers finalisée au niveau du Groupe en 2018 a notamment été soumise à son examen. La Direction générale du Groupe coordonne l’action des directions de l’audit, du contrôle interne, des opérations, des achats, de l’environnement, du développement social, de l’éthique et conformité ainsi que de la communication financière de LVMH, qui collaborent ensemble afin de sensibiliser et faire progresser les Maisons, tout particulièrement dans les domaines de la gestion des risques et des relations fournisseurs en matière Sous la responsabilité du Directeur éthique et conformité du Groupe, rattaché au Directeur général délégué, la Direction « Éthique et Conformité », élabore des normes de comportement et met en place différents outils pour accompagner les différentes entités du Groupe dans la mise en œuvre des réglementations applicables. Dotée d’un budget et d’effectifs propres, elle est également soutenue par des représentants issus des différentes directions du Groupe, pour favoriser la coordination sur les En 2012, le Groupe a formalisé son engagement au respect d’une concurrence libre et non faussée avec l’adoption d’une Charte interne de conformité au droit de la concurrence, dont l’objectif est de contribuer, au sein du Groupe, au développement d’une véritable culture de conformité en ce domaine. Cette charte présente les principales règles que l’ensemble des collaborateurs doivent connaître dans la conduite des relations commerciales au quotidien, et définit de manière pragmatique les standards de conduite qui sont attendus de leur part. LVMH interdit notamment tout abus de position dominante, pratique concertée ou entente illicite par accords, projets, arrangements ou compor - tements coordonnés entre concurrents concernant les prix, les territoires, les parts de marché ou les clients. Cette charte est notamment accessible via l’Intranet « Éthique et Conformité ». Autour de cette fonction centrale, un réseau des correspondants « éthique et conformité », nommés par les présidents de chacune des Maisons, coordonne au sein des Maisons le déploiement du programme de conformité, et contribue aux échanges de bonnes pratiques à travers le Groupe. Par ailleurs, ces instances s’appuient également sur : \- le réseau de correspondants « responsabilité sociale » désignés au sein des Maisons, qui a pour vocation de structurer les actions à mettre en œuvre et de permettre aux Maisons de se les approprier et de les décliner en fonction de leurs valeurs propres, de leur environnement et des attentes de \- la « Commission Environnement » rassemblant un réseau de correspondants « environnement » issus des Maisons. Cette instance représente un forum de réflexion et de discussion autour des grands objectifs (programme LIFE), des opportunités \- le séminaire Achats Responsables, qui rassemble tous les représentants des Maisons responsables des achats, de la filière et des relations avec les fournisseurs, afin de faire le point sur les sujets prioritaires, de lancer de nouvelles initiatives et d’échanger des points de vue sur les bonnes pratiques au sein \- le réseau de correspondants « contrôle interne » animé par la Direction de l’audit et du contrôle interne, qui coordonne la mise en œuvre des dispositifs de pilotage du contrôle interne et de la gestion des risques. Ces correspondants sont chargés, au sein des Maisons, à la fois de veiller au respect des procédures de contrôle interne du Groupe et d’élaborer les RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Les activités du Groupe impliquent une exposition à différents risques qui font l’objet d’un travail régulier d’identification et de gestion dans le contexte des évolutions notamment réglementaires. La démarche d’identification des risques que les activités du Groupe sont susceptibles de générer pour ses parties prenantes a été systématisée dans le cadre d’un exercice global de cartographie des risques au titre de la lutte contre la corruption, du respect des droits de l’homme et de la protection de l’environnement, sur la base d’une méthodologie commune L’exercice de cartographie des risques extra-financiers a été effectué en 2018 avec l’appui du prestataire externe Verisk Maplecroft, spécialisé dans l’analyse des risques politiques, économiques, Sur l’ensemble de ces risques, la cartographie établie distingue les activités administratives, de production et de distribution, et permet de rendre compte des niveaux de risques potentiels générés par les activités en propre du Groupe comme de ceux En s’appuyant notamment sur ce travail de cartographie, sur les remontées des réseaux de correspondants éthique et conformité, responsabilité sociale et environnement des Maisons, et sur une appréciation de l’impact et de la probabilité d’occurrence des différents enjeux identifiés, les risques suivants ont été retenus comme « principaux » compte tenu des activités du Groupe par les représentants de différentes fonctions centrales et par la \- l’impact sur les écosystèmes et l’épuisement des ressources Il repose sur le croisement d’indicateurs externes de référence, fournis par ce prestataire, avec des informations qualitatives et quantitatives fournies en interne par les différentes entités du Groupe comme par exemple leur niveau d’activité, les montants d’achats par catégories, le nombre de sites (production, logistique, boutiques) et le nombre de salariés. \- l’établissement et la continuité de chaînes d’approvisionnement \- la préservation de la santé et de la sécurité dans le cadre de Une grande variété de facteurs a été analysée dans ce cadre, selon une approche à la fois géographique et sectorielle : indice de corruption, travail des enfants, salaires et temps de travail décents, discrimination sur le lieu de travail, liberté d’association et syndicale, hygiène et sécurité, travail forcé, qualité de l’air, gestion des déchets, stress hydrique, qualité de l’eau, déforestation, \- la perte des savoir-faire et compétences-clés ; \- la mise en œuvre d’une politique d’inclusion et d’épanouissement \- la survenance d’une faille dans la mise en œuvre des règles de protection des données personnelles ; \- la défaillance dans la mise en œuvre des dispositifs de conformité Dans le souci constant d’améliorer sa maîtrise des risques extra-financiers, le Groupe a mis en place un suivi régulier des risques sur les thématiques de responsabilité éthique, sociale et Dans le cadre de l’exercice de cartographie des risques, qui fera l’objet d’une actualisation régulière, un questionnaire d’évaluation rempli par chacune des Maisons permet d’établir leurs niveaux respectifs de maîtrise des risques en matière de lutte contre la corruption, de respect des droits humains et de protection de l’environnement, dans chacun des pays identifiés comme particulièrement significatifs au regard de leur niveau de risque et du poids de leurs activités (chiffre d’affaires, montants d’achats, En s’appuyant sur ce questionnaire, les Maisons établissent et mettent en œuvre des plans d’action qui détaillent les initiatives entreprises pour améliorer les dispositifs de prévention des risques identifiés, et les prochaines étapes. Ces informations sont prises en compte dans les lettres d’affir - mation portant sur les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne dans le cadre de la démarche « ERICA », présentée dans la partie « Gestion des risques financiers et Chaque année, la Direction Éthique et Conformité rend compte de la mise en œuvre de la politique d’éthique et conformité auprès du Comité d’éthique et du développement durable du Les politiques mises en œuvre pour gérer les risques principaux identifiés ci-dessus, ainsi que les résultats de celles-ci, lorsque pertinent, sont présentés dans la présente section. Des renvois aux parties « Talents et attractivité » et « Environnement et durabilité » sont opérés le cas échéant. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Un programme global de préservation des écosystèmes et ressources naturelles Parce que ses métiers exaltent la nature dans ce qu’elle a de plus pur et de plus beau, la préserver est pour LVMH un impératif stratégique. L’intégration de cette exigence dans l’ensemble des activités du Groupe constitue un levier essentiel de sa stratégie de croissance, permettant de répondre aux attentes des parties prenantes et de stimuler constamment l’innovation. Construit autour de neuf enjeux clés de la performance environnementale du Groupe, le programme global LIFE (LVMH Initiatives For the Environment) permet de structurer cette démarche écologique, de la conception à la vente des produits. Il fait l’objet d’une présentation détaillée dans la partie Une démarche d’évaluation et d’accompagnement des fournisseurs Le groupe LVMH attache une grande importance à ce que ses Maisons et leurs partenaires partagent un ensemble commun de règles, d’usages et de principes en matière d’éthique, de responsabilité sociale et de protection de l’environnement. La complexité des chaînes d’approvisionnement mondiales implique un risque d’exposition à des pratiques contraires à ces La démarche de gestion responsable des approvisionnements du Groupe a donc pour objet de mobiliser les fournisseurs et l’ensemble des filières sous-jacentes autour du respect des De longue date, LVMH a fait de l’accompagnement de ses fournisseurs un axe stratégique, afin de maintenir avec eux des relations durables mues par une même quête d’excellence. Le Groupe développe une démarche globale visant à s’assurer de l’adoption par ses partenaires de pratiques respectueuses de Cette démarche repose sur l’articulation entre : \- l’identification des zones prioritaires, éclairée notamment par l’exercice de cartographie des risques extrafinanciers couvrant les activités du Groupe et de ses fournisseurs directs ; \- les audits de sites, permettant de vérifier sur le terrain la correcte mise en œuvre des exigences du Groupe ; \- les actions d’accompagnement et de formation des fournisseurs ; \- la participation à des initiatives intersectorielles couvrant les Dans une large mesure, les actions déployées mêlent à la fois les problématiques liées au respect de l’environnement et au L’exercice de cartographie des risques extrafinanciers, décrit au point 4, a vocation à éclairer le choix des fournisseurs à auditer en priorité. Sont pris en compte les risques relatifs aux pays, En complément, le Groupe a renforcé en 2018 sa participation à la plate-forme EcoVadis, qui permet également d’identifier les fournisseurs prioritaires en évaluant leur performance éthique, sociale et environnementale via la collecte de données documentaires et de veille externes. Plus de 500 fournisseurs du Groupe ont été invités à y participer, et Sephora a souscrit en propre à la plate-forme, rejoignant ainsi la Direction Achats Groupe, Louis Vuitton et la branche « Parfums et Cosmétiques ». Le portefeuille de fournisseurs du Groupe évalué a obtenu des notes supérieures à la moyenne EcoVadis, notamment sur les Actions d’évaluation et plans de remédiation LVMH se singularise par une très forte internalisation dans la fabrication de ses produits, et la sous-traitance de production ne représente qu’une faible part du coût des ventes. Le Groupe est donc en mesure de veiller directement au respect de conditions de travail sûres et respectueuses des droits humains pour une Les Maisons mettent en œuvre des mesures de diligence raisonnable et mènent des audits de vérification auprès de leurs fournisseurs et, au-delà du rang 1, auprès de sous-traitants, afin de s’assurer qu’ils répondent bien aux exigences du Code de Une clause est intégrée aux contrats passés avec les fournisseurs avec lesquels le Groupe entretient des relations directes, les S’agissant de certaines Maisons, les audits menés au-delà du rang 1 sont majoritaires, comme par exemple chez Fendi, où 60 % des audits menés en 2018 portaient sur des sous-traitants Les Maisons travaillent avec le fournisseur direct dans une logique collaborative et l’accompagnent dans le déploiement des audits et des éventuels plans de remédiation. Pour mener à bien ces audits, le Groupe fait appel à des entreprises indépendantes spécialisées. En 2018, 1092 audits (hors évaluations EcoVadis) ont été réalisés chez 877 fournisseurs et sous-traitants ; par ailleurs, les Maisons actives dans la plate- forme Sedex ont eu accès par ce biais aux résultats de 37 audits supplémentaires. La majorité couvrent à la fois les aspects sociaux (santé-sécurité, travail forcé, travail des enfants, salaires décents, temps de travail, discriminations, liberté d’association et de revendication, droit de grève) et environnementaux (système de management des aspects environnementaux, utilisation et pollution de l’eau, émission de gaz et pollution atmosphérique, gestion des produits chimiques, gestion des déchets, type de matières premières utilisées). D’autres sont uniquement sociaux (30 %) ou uniquement environnementaux (13 %). Les Maisons concentrent leurs efforts sur des ré-audits (représentant 22 % des audits réalisés en 2018) ainsi que sur les audits de fournisseurs potentiels avant le lancement en phase de production (ainsi, 13 relations commerciales n’ont pas été initiées en 2018 en raison de conclusions insatisfaisantes des audits). RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Certaines Maisons ont déployé en 2018 des solutions permettant de recueillir directement les avis d’employés de fournisseurs. Ainsi, pour renforcer l’évaluation des droits humains et du niveau de satisfaction sur les sites des fournisseurs, Sephora US a piloté en Chine avec Elevate, société de conseil au service de chaînes d’approvisionnement responsables, trois sondages pour recueillir directement les commentaires de 91 employés via la En 2018, 20 % des fournisseurs audités ne répondaient pas aux exigences définies par le Groupe, selon une échelle de performance à quatre niveaux, tenant compte du nombre et de la gravité des non-conformités constatées – dont 4 % avec des non-conformités jugées critiques. Des plans d’action correctifs sont systématiquement définis avec les fournisseurs concernés, dont la mise en œuvre fait l’objet d’un suivi par l’acheteur responsable au niveau de la Maison. L’appui de consultants externes spécialisés est parfois proposé : c’est systématiquement le cas chez Fendi, Loro Piana ou encore Bvlgari Joaillerie. Lorsqu’en dépit de l’accompagnement proposé par LVMH, le fournisseur ou ses sous-traitants ne se montrent pas prêts à consentir les efforts nécessaires pour satisfaire aux exigences requises, il est mis fin à la relation. Ainsi en 2018, neuf cas de rupture ont été recensés, concernant pour la grande majorité des sous-traitants de rang 2, d’un commun accord avec le Actions de formation des fournisseurs et acheteurs Dans une logique continue d’accompagnement et d’amélioration, des formations sont régulièrement proposées par le Groupe à ses fournisseurs. Ainsi, en 2018 : \- 200 fournisseurs du Groupe ont participé à une formation organisée sur les approvisionnements en coton responsable, en partenariat avec des membres de la Better Cotton Initiative ; \- Bvlgari a organisé la réunion d’une soixantaine de ses fournisseurs pour échanger sur les enjeux et plans d’actions-clés en matière de responsabilité sociale et environnementale ; \- des formations ciblées continuent à être proposées via la plate- forme multipartite Sedex, dont LVMH est membre. En 2018, Marc Jacobs a notamment intégré un module spécifique en matière de formation RSE, proposé à une soixantaine d’employés Parallèlement, le Groupe veille à la formation de ses acheteurs sur les sujets relatifs aux achats responsables. Ainsi, en 2018 : \- 5 formations ont été proposées à la communauté Achats concernant l’évaluation des risques environnementaux sur les \- la branche Parfums et cosmétique a mis en place une formation relative au suivi des plans d’actions correctifs, réunissant \- Louis Vuitton a proposé une formation spécifique aux acheteurs chargés de suivre les audits de certification SA8000 et les plans \- plus d’une centaine de personnes ont participé au séminaire Achats Responsables annuel organisé en novembre par la Direction Achats du Groupe, en collaboration avec la Direction Environnement. Ce rendez-vous favorise le partage d’expériences et l’échange de bonnes pratiques entre les Maisons sur les enjeux de responsabilité sociale et environnementale. Outre les actions menées auprès de ses fournisseurs directs, LVMH participe à des initiatives visant à renforcer la visibilité sur les chaînes d’approvisionnement et réseaux de sous-traitants, pour être en mesure de mieux évaluer et accompagner Les enjeux spécifiques aux différents secteurs d’activité du Groupe, ont conduit à la mise en place de groupes de travail (appelés « coordinations ») et au déploiement de programmes ciblés. De manière générale, les initiatives sectorielles réunissant de nombreux donneurs d’ordres sont privilégiées pour renforcer l’efficacité et la capacité d’influence sur les pratiques des sous- S’agissant des Maisons de « Montres et Joaillerie », les filières d’extraction minière, très fragmentées, et laissant une large part à l’économie informelle, présentent des risques importants en matière d’atteinte aux droits humains et font l’objet à ce titre d’engagements forts de la part des Maisons, dans le cadre du programme LIFE 2020 en matière de garantie d’approvision - nements en diamant et en or certifiés par le Responsible Jewellery Council (RJC). LVMH contribue également avec des fournisseurs et autres concurrents pionniers au Coloured Gemstones Working Group piloté par The Dragonfly Initiative, société de conseil en développement durable, pour mieux encadrer les conditions Les Maisons de « Parfums et Cosmétiques » ont rejoint l’initiative Responsible Beauty Initiative pilotée par EcoVadis pour développer des plans d’action répondant aux enjeux propres à leurs activités en collaboration avec des acteurs majeurs du secteur. Un travail de cartographie des filières d’approvision nements indiennes en mica, engagé en 2015 suivi d’un programme d’audit jusqu’aux mines, leur permet de couvrir plus de 80 % de leurs approvision - nements. La Branche est par ailleurs engagée dans la Responsible Mica Initiative, qui a pour objectif de mutualiser les ressources de différents acteurs du secteur pour garantir des conditions de travail acceptables dans ces filières d’ici 2022. Enfin, les Maisons du groupe d’activités « Parfums et Cosmétiques » ont dépassé leur objectif d’utilisation d’au moins 50 % de dérivés issus d’huile de palme certifiée RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) à fin 2018 (79 % de dérivés certifiés, en tonnage). RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE S’agissant des Maisons de « Mode et Maroquinerie », les filières cuir et coton font l’objet d’exigences particulières de traçabilité intégrées dans le programme LIFE 2020. La traçabilité du cuir est intégrée via le score établi dans le cadre des audits du standard Leather Working Group. S’agissant du coton, 70 % des approvisionnement devront répondre à des critères durables (tels que les référentiels « GOTS », « Certified recycled », « BCI ») Un souci constant de qualité et de sécurité dans le cadre de nos activités Pour l’ensemble des Maisons, et plus particulièrement pour les groupes d’activités « Distribution sélective », « Vins & Spiritueux » et « Parfums et Cosmétiques », les achats d’éléments de packaging font l’objet d’une attention particulière en raison de la fragmentation des chaînes de production dans ce secteur. dont le règlement européen relatif aux produits cosmétiques. Leurs produits doivent répondre aux exigences internes très strictes de développement, de contraintes de qualité, de traçabilité Les Maisons des groupes d’activité « Mode et Maroquinerie » et « Montres et Joaillerie » se sont dotées d’un standard interne interdisant ou restreignant la présence de certaines substances dans les articles mis sur le marché et leur utilisation par les fournisseurs : la LVMH Restricted Substances List. Ce standard, qui s’applique notamment aux pièces métalliques, va au-delà des prescriptions réglementaires et est régulièrement mis à jour grâce à un travail de veille scientifique constant. En 2018, plus de 300 salariés ainsi qu’une centaine de fournisseurs ont été Pour accompagner les fournisseurs dans l’élimination des substances figurant dans cette liste, des guides techniques spécifiques proposant des alternatives ont été élaborés par la Direction de l’Environnement du Groupe. Des formations sont régulièrement Autre outil interne, le LVMH Testing Program renforce le système de contrôle des Maisons du groupe d’activités « Mode et Maroquinerie » : il leur permet en effet de tester dans cinq laboratoires partenaires les substances jugées les plus à risque Les Maisons de vins et spiritueux du groupe LVMH sont mobilisées dans la lutte contre les pratiques de consommation inappropriée de boissons alcoolisées. Depuis de nombreuses années, Moët Hennessy promeut une consommation responsable de ses champagnes, vins et spiritueux. Cet engagement se matérialise à travers une diversité d’actions à destination des collaborateurs, des consommateurs, et des invités et visiteurs de ses Maisons. Moët Hennessy s’impose, outre le respect scrupuleux des règlementations locales, des règles d’autodiscipline pour l’ensemble de ses communications et pratiques marketing et suit des lignes directrices strictes en matière de communication digitale tel que le filtrage des mineurs sur les sites Internet de ses Maisons. Sur toutes les bouteilles de vin et de champagne vendues dans l’Union européenne (sauf en France pour des raisons légales), Moët Hennessy appose des mentions relatives à des sites Internet tels que « www.wineinmoderation.com » pour les vins, « www.responsibledrinking.eu » pour les spiritueux ou « www.drinkaware.co.uk » au Royaume-Uni, qui offrent aux LVMH s’attache en permanence à proposer des produits de la plus haute qualité par la recherche et l’innovation, par une grande exigence dans la sélection des matières et dans la mise en œuvre des savoir-faire de ses métiers. Le Groupe est animé du souci constant de préserver la santé et la sécurité de ses parties S’agissant de ses propres collaborateurs, LVMH met en œuvre une démarche de santé-sécurité et bien-être au travail, présentée dans la partie « Talents et attractivité ». S’agissant des employés des fournisseurs, les audits sociaux menés auprès des fournisseurs de rang 1 et supérieur comprennent parmi leurs critères d’évaluation les aspects liés à la santé et à la S’agissant de ses clients, le Groupe porte une attention particulière à deux enjeux principaux : l’utilisation avisée de composés chimiques dans les processus de production et la promotion d’une consommation responsable de vins et spiritueux. Une utilisation avisée de composés chimiques Soucieux de prévenir les risques inhérents à l’utilisation de composés chimiques, LVMH respecte les textes réglementaires, recommandations des associations professionnelles et avis des comités scientifiques sur ce sujet. Le Groupe cherche constamment à anticiper ces évolutions en mettant à contribution l’expertise de ses collaborateurs au service de produits plus sûrs. Les experts du Groupe participent régulièrement aux groupes de travail des autorités nationales et européennes et sont très actifs au sein des organisations professionnelles. Leur travail de veille sur l’évolution des connaissances scientifiques et régle - mentations conduit régulièrement LVMH à bannir l’utilisation de certaines substances et à travailler à la reformulation de Les Maisons du Groupe mettent à disposition de leurs clients des services de relation clientèle permettant l’analyse de toute réclamation, y compris celles liées aux effets indésirables. S’agissant du groupe d’activité « Parfums & Cosmétiques », une équipe dédiée à la cosmétovigilance tient à la disposition des Maisons un réseau européen de professionnels de santé capables d’intervenir rapidement auprès des consommateurs en cas d’effets secondaires indésirables. Le suivi des produits après leur mise sur le marché permet d’explorer de nouvelles pistes de recherche et d’améliorer sans cesse leur qualité et leur bonne tolérance. Les Maisons de ce groupe d’activité respectent les législations internationales les plus sévères en matière de sécurité, RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE consommateurs des informations relatives à la consommation responsable de produits alcoolisés. Des liens vers ces sites sont aussi disponibles sur les sites Internet des Maisons de ce groupe La sensibilisation des consommateurs passe également par leur éducation. Ainsi, chaque année les équipes de Moët Hennessy forment des centaines de consommateurs aux rituels de Moët Hennessy continue à former ses collaborateurs à la consommation responsable, notamment à travers une nouvelle application mobile interne, et à déployer sa campagne de communication rappelant aux collaborateurs qu’ils sont « Tous Partant du constat que la consommation responsable est l’affaire de toute la filière, Moët Hennessy a développé et lancé un programme de formation entièrement numérique destiné aux élèves des écoles hôtelières avec lesquelles sont conclus des partenariats. L’objectif est de s’assurer que les personnes qui seront amenées à servir les produits des Maisons de Moët Hennessy, sauront et auront à cœur de transmettre les principes Enfin, Moët Hennessy poursuit son soutien actif aux programmes de consommation responsable initiés par les organisations sectorielles dont elle est membre à travers le monde. Moët Hennessy est en particulier l’une des trois entreprises ambassadrices de l’association Wine in Moderation, qui soutient activement une culture du vin faisant partie d’un mode de vie sain et équilibré. Un effort permanent d’attraction et d’accompagnement des talents La mise en œuvre de notre stratégie de croissance, d’internatio - nalisation et de digitalisation repose sur la capacité du Groupe à identifier les talents en adéquation avec ses besoins et à attirer ces profils prometteurs dans un environnement très concurrentiel. La spécificité et l’exigence des métiers du luxe nécessitent en particulier le recrutement de collaborateurs maîtrisant d’exceptionnels savoir-faire artisanaux. La promotion de nos métiers, la transmission des compétences et la formation des artisans-créateurs de demain sont donc pour LVMH des enjeux C’est pourquoi le déploiement d’initiatives de recrutement innovantes, la mise en place et l’animation de partenariats académiques et de programmes de formation professionnelle sont des axes majeurs de notre politique de ressources humaines, détaillés dans la partie « Talents et attractivité ». Une attention constante portée à l’inclusion et à l’épanouissement des collaborateurs LVMH s’efforce en permanence de créer les conditions permettant à ses collaborateurs de développer tout leur potentiel au service de son succès. Dans un contexte de mutation des attentes professionnelles, favoriser l’épanouissement et les aspirations de nos collaborateurs et valoriser la diversité et la richesse C’est pourquoi le souci du bien-être au travail, l’accompagnement des parcours de carrières, la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, l’intégration des travailleurs handicapés et le maintien dans l’emploi des seniors constituent des priorités de notre politique de ressources humaines, détaillées dans la partie « Talents et attractivité ». Une politique d’intégrité dans la conduite des affaires Toute défaillance dans la prévention et la détection, dans le cadre de ses activités, de pratiques contraires aux réglementations applicables est susceptible de porter une atteinte grave à la réputation de LVMH, de générer une perturbation de ses activités et de l’exposer, le cas échéant, à différents types de sanctions administratives et judiciaires (amendes, retrait d’autorisations, mise en cause de collaborateurs …). Souvent dotées d’une dimension extraterritoriale, les législations relatives à la prévention de la corruption et aux autres formes de délinquance économique, ainsi que les politiques de sanctions internationales donnent de plus en plus fréquemment lieu à des actions d’application et au prononcé de sanctions judiciaires Désormais, la responsabilité personnelle des dirigeants du Groupe peut être engagée pour manquement à l’obligation de mise en œuvre des mesures de prévention et détection adéquates, y compris, le cas échéant, en l’absence d’activité illicite constatée. Groupe d’envergure mondiale, LVMH intervient dans de nombreux pays à travers le monde, y compris dans des États dont le niveau de maturité en matière d’éthique des affaires est jugé insatisfaisant par les classements internationaux de référence. Compte-tenu de son modèle d’affaires, le Groupe ne conclut pas de contrats commerciaux significatifs avec des gouvernements : le Groupe n’est dès lors pas sujet aux risques de corruption RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Toutefois, la conduite de nos activités implique des interactions avec des autorités publiques, notamment pour l’octroi d’auto - risations et permis divers. De même, dans un souci d’échange et de coopération avec les autorités et les décideurs, LVMH contribue au débat public des pays où cela s’avère autorisé et pertinent pour ses activités. Cette intervention du Groupe dans la sphère publique s’inscrit dans le respect des lois et des règles propres aux institutions et organisations concernées, et LVMH est inscrit aux registres des représentants d’intérêts là où son D’autre part, le Groupe est susceptible d’être exposé, au même titre que toute entreprise privée, au risque de corruption vis-à- Compte-tenu de la diversité des secteurs d’activité, et du modèle d’organisation décentralisé de LVMH, les Maisons ont développé des politiques propres à leurs contextes d’activité respectifs. Au niveau central, la Direction Éthique et Conformité développe et coordonne le déploiement d’initiatives transversales visant à renforcer les dispositifs de conformité existants au sein du Groupe, et à en assurer la cohérence. Des actions de communication, sensibilisation et formation visant à développer la vigilance de tous les collaborateurs sont mises en œuvre. D’autre part, sont mis en place des règles, procédures et outils communs, visant à faciliter au quotidien la prévention et la détection de comportements prohibés par les Actions de communication, sensibilisation et formation Point d’information central sur la politique d’éthique et conformité du Groupe, l’Intranet « Éthique et Conformité » de LVMH met à disposition de tous les collaborateurs un ensemble de documents, outils et informations relatifs à l’éthique des affaires. Les Maisons du Groupe disposant de leur propre site Intranet y Le Code de conduite et le système d’alerte interne font l’objet d’une communication spécifique à l’occasion de l’accueil de nouveaux collaborateurs, sous la responsabilité des directions des ressources humaines compétentes. Un outil de formation en ligne a été mis à la disposition de l’ensemble des collaborateurs au sein de l’Intranet « Éthique et Conformité » afin de favoriser la compréhension et l’assimilation par chacun des règles, pratiques et valeurs qu’expose le Code de conduite LVMH. Ce module a fait l’objet en 2018 d’une traduction en une dizaine de langues, afin d’en favoriser la diffusion. Des actions de sensibilisation sont menées par la Direction Éthique et Conformité qui intervient lors de séminaires organisés par le Groupe dans différentes régions. Ainsi, au titre de 2018, des interventions ont eu lieu aux États-Unis, dans plusieurs pays d’Europe et en Chine (pour la zone Asie), en particulier auprès de la communauté des contrôleurs internes et des acheteurs, acteurs clés du dispositif de conformité. Un module de formation en ligne spécifiquement dédié à l’anti- corruption a été développé par le Groupe et mis à la disposition des Maisons afin de constituer un tronc commun, en complément des dispositifs de formation préexistants. Ce module doit être obligatoirement suivi par les personnels identifiés comme particulièrement exposés au risque de corruption, et fait l’objet En complément du Code de conduite LVMH, le Groupe s’est doté de principes directeurs internes, un ensemble de documents applicables dans toutes ses entités ayant vocation à être utilisés comme un guide de référence pour aider les collaborateurs à adopter les comportements appropriés, sur différents sujets liés à l’éthique des affaires. Ces principes abordent en particulier : \- la lutte contre la corruption et le trafic d’influence, avec des éléments de définition de ces notions et l’identification d’un certain nombre de comportements suspects devant inciter les collaborateurs à la plus grande vigilance ; \- la pratique des cadeaux et invitations, et les règles impératives \- la prévention du blanchiment de capitaux, rappelant notamment l’existence de plafonds de paiement en espèces et de formalités déclaratives pour les règlements importants ; \- les règles de prévention, signalement et résolution des situations de conflit d’intérêts – à cet égard, chaque année, une campagne de déclaration des conflits d’intérêts est conduite au sein des instances dirigeantes du Groupe et au sein des Maisons ; \- l’usage des actifs du Groupe et des Maisons, rappelant entre autres le caractère temporaire de la mise à disposition de ces actifs, et l’obligation d’en faire un usage professionnel et \- les prêts de vêtements et accessoires des Maisons à des collaborateurs ou personnes extérieures au Groupe ; \- la politique du Groupe relative aux déplacements et à la sécurité, qui inclut des règles relatives à l’autorisation des déplacements, et au paiement des notes de frais. Le référentiel de contrôle interne de LVMH a fait l’objet d’une révision en 2018 pour y intégrer notamment des exigences nouvelles ou renforcées en matière d’éthique et conformité, et s’assurer que celles-ci sont bien satisfaites par les différentes entités En complément des canaux habituels de communication et d’alerte existants au sein du Groupe et des Maisons, LVMH a mis en place un dispositif d’alerte interne centralisé, disponible en une dizaine de langues, permettant le recueil et le traitement de signalements soumis par tout collaborateur concernant des atteintes ou risques d’atteinte sérieux à la loi, au règlement, ainsi qu’aux dispositions du Code de conduite LVMH ou à d’autres principes, lignes directrices et politiques internes. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Les alertes traitées dans le cadre des dispositifs dédiés permettent d’enrichir les processus d’identification des risques, dans une Le non-respect par les collaborateurs des règles fixées par le Code de conduite, par les principes directeurs et plus généralement par le Règlement intérieur (ou tout document équivalent) de la Maison qui les emploie, conduit le Groupe à prendre les mesures appropriées et opportunes visant à mettre fin au manquement constaté, ceci incluant toute sanction disciplinaire adaptée et proportionnée à la gravité de l’atteinte, conformément aux dispositions du Règlement intérieur en vigueur (ou tout document équivalent), des lois et des réglementations applicables. Sont couverts les comportements suivants : \- la corruption et le trafic d’influence ; \- le blanchiment d’argent, la fraude, la falsification de livres et \- la violation de la protection des données ; \- la discrimination, le harcèlement, les violences ou menaces ; \- les infractions aux normes sociales et au droit du travail, \- les infractions aux réglementations sur la santé et la sécurité au travail, violation des règlementations sur la protection de \- les pratiques contraires à l’éthique. Une gestion responsable des données personnelles La sensibilité accrue de la société civile à l’égard de la sécurité et de l’utilisation des données personnelles, le durcissement des règles et le renforcement des sanctions, le fractionnement des législations et leur complexité, imposent la mise en place À l’heure où le Groupe innove et se différencie par une ambitieuse stratégie numérique, tournée vers ses clients et leurs aspirations, il se doit d’assurer la parfaite conformité des services qu’il leur propose. Cela requiert la diffusion d’une culture de protection des données personnelles qui irrigue l’ensemble des activités et des métiers ainsi que la prise en compte des évolutions Dans un souci de cohérence et d’efficacité, une politique de protection des données est proposée aux Maisons afin de leur fournir un référentiel commun de règles et recommandations permettant d’assurer une protection adéquate des données personnelles au sein du groupe LVMH à travers le monde, dans Cette politique définit un programme de conformité Groupe en matière de protection des données à caractère personnel, visant à mettre en place une gouvernance claire et transparente pour gérer ces problématiques, ainsi qu’un ensemble de directives, organisations et processus communs. Elle s’appuie notamment sur les règles internes relatives à l’exigence de conformité, dès leur conception, des Systèmes d’information traitant des données personnelles ; sur les principes du Règlement général sur la protection des données ; et sur les recommandations des différentes autorités nationales de protection des données. Cette politique vise en particulier à promouvoir une approche cohérente et exigeante en matière de protection de la vie privée des clients du groupe. Il est rappelé à cet égard que LVMH et ses Maisons ne vendent pas les données personnelles de leurs clients et ne leur adressent de communications que dans le plus strict respect des règles applicables en la matière. Une communauté d’échanges et de partage d’expériences, réunissant les Data Protection Officers des Maisons du Groupe s’est constituée afin de traiter des problématiques communes et de définir des approches concertées sur les thématiques Métiers. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT SUR LA DÉCLARATION CONSOLIDÉE DE PERFORMANCE EXTRA- FINANCIÈRE FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION En notre qualité d’organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3- 1050 (portée d’accréditation disponible sur le site www.cofrac.fr) et membre du réseau de l’un des Commissaires aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton SE (ci- après « entité »), nous vous présentons notre rapport sur la déclaration consolidée de performance extra- financière relative à l’exercice clos le 31 décembre 2018 (ci- après la « Déclaration »), présentée dans le Rapport de gestion en application des dispositions légales et réglementaires des articles L.225 102- 1, R.225- 105 et R.225- 105- 1 du Code de commerce. Il appartient au Conseil d’administration d’établir une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires, incluant une présentation du modèle d’affaires, une description des principaux risques extra- financiers, une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance. La Déclaration a été établie en appliquant les procédures de l’entité (ci- après le « Référentiel ») dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration et disponibles sur demande auprès de la Direction Environnement et de la Direction des ressources Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L.822- 11- 3 du Code de commerce et le Code de déontologie de la profession. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, de la doctrine professionnelle et des textes légaux et réglementaires Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur : • la conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à l’article R.225- 105 du Code de commerce ; • la sincérité des informations fournies en application du 3° du et du de l’article R.225 105 du Code de commerce, à savoir les résultats des politiques, incluant des indicateurs clés de performance, et les actions, relatifs aux principaux risques, ci- après Il nous appartient également d’exprimer, à la demande de l’entité et hors champ d’accréditation, une conclusion d’assurance raisonnable sur le fait que les informations environnementales sélectionnées par l’entité et identifiées par une « 3 » en Annexe 1 (ci- après les « Informations Environnementales Sélectionnées ») ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur : • le respect par l’entité des autres dispositions légales et réglementaires applicables, notamment en matière de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale ; • la conformité des produits et services aux réglementations applicables. Avis motivé sur la conformité et la sincérité de la Déclaration Nos travaux décrits ci- après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225 1 et suivants du Code de commerce déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission et selon la doctrine professionnelle ainsi qu’à la norme internationale ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information. Nous avons mené des travaux nous permettant d’apprécier la conformité de la Déclaration aux dispositions réglementaires et la • Nous avons pris connaissance de l’activité de l’ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation, de l’exposé des principaux risques sociaux et environnementaux liés à cette activité et, le cas échéant, de ses effets quant au respect des droits de l’homme et à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale ainsi que des politiques qui en découlent et de leurs résultats. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE • Nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité et son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur. • Nous avons vérifié que la Déclaration couvre chaque catégorie d’information prévue au de l’article L.225- 102- 1 Code de commerce en matière sociale et environnementale ainsi que de respect des droits de l’homme et de lutte contre la corruption et • Nous avons vérifié que la Déclaration comprend une explication des raisons justifiant l’absence des informations requises par le 2e alinéa du de l’article L.225- 102- 1 Code de commerce. • Nous avons vérifié que la Déclaration présente le modèle d’affaires et les principaux risques liés à l’activité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation, y compris, lorsque cela s’avère pertinent et proportionné, les risques créés par ses relations d’affaires, ses produits ou ses services ainsi que les politiques, les actions et les résultats, incluant des indicateurs clés • Nous avons vérifié, lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques ou des politiques présentés, que la Déclaration présente les informations prévues au de l’article R.225- 105 Code de commerce. • Nous avons apprécié le processus de sélection et de validation des principaux risques. • Nous nous sommes enquis de l’existence de procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par l’entité. • Nous avons apprécié la cohérence des résultats et des indicateurs clés de performance retenus au regard des principaux risques et • Nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé, à savoir l’ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation conformément à l’article L.233- 16 Code de commerce avec les limites précisées dans la Déclaration. • Nous avons apprécié le processus de collecte mis en place par l’entité visant à l’exhaustivité et à la sincérité des Informations. • Nous avons mis en œuvre pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les plus importants présentés en Annexe 1 : \- des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte consolidation des données collectées ainsi que la cohérence de leurs \- des tests de détail sur la base de sondages, consistant à vérifier la correcte application des définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces justificatives. Ces travaux ont été menés auprès d’une sélection d’entités contributrices listées ci- après : \- pour les informations environnementales : Activité Vins et Spiritueux : MHCS (France), Glenmorangie (Tain, Écosse), Chandon Argentina (Argentine), Belvedere (Pologne), Chandon India (Inde) ; Activité Parfums et Cosmétiques : Parfums Christian Dior (Saint-Jean-de-Braye, France), Guerlain (Orphin, France), LVMH Fragrance Brands (Vervins, France) ; Activité Mode et Maroquinerie : Louis Vuitton Malletier (siège et sites industriels), Loro Piana (Quarona, Italie), Rimowa (Cologne, Allemagne), Christian Dior Couture Magasins (France) ; Activité Montres et Joaillerie : Bulgari (Rome, Italie), Artecad (Suisse), Tag Heuer (La Chaux- de- Fonds, Suisse) ; Activité Distribution sélective : Sephora Europe/Moyen- Orient/Asie (France) ; DFS Magasins (Singapour, Hong Kong) ; Autres activités : Royal Van Lent (Pays-Bas) , \- pour les informations sociales : Activité Vins et Spiritueux : MHCS (France) ; Activité Parfums et Cosmétiques : LVMH Fragrance Brands (France) ; Activité Mode et Maroquinerie : Société Louis Vuitton Services (France), Givenchy (France) ; Activité Montres et Joaillerie : Bulgari S.P.A, Bulgari Italia S.P.A., Bulgari Accessori S.R.L (Rome, Italie) ; Activité Distribution sélective : Le Bon Marché (France), Sephora USA Inc. ; Autres activités : Royal Van Lent (Pays- Bas) , \- pour les informations sociétales : Activité Vins et Spiritueux : MHCS (France) ; Activité Parfums et Cosmétiques : Parfums Christian Dior (France) ; Activité Mode et Maroquinerie : Louis Vuitton Malletier (France) ; Activité Montres et Joaillerie : \- les entités sélectionnées couvrent entre 11 % et 86 % des données consolidées sélectionnées pour ces tests (17 % des effectifs, 54 % des émissions de gaz à effet de serre liées aux consommations d’énergie, 58 % des approvisionnements en cuirs issus de • Nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (actions et résultats) que nous avons considérées les plus importantes présentées en Annexe 1. • Nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration par rapport à notre connaissance de l’ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation. • Nous estimons que les travaux que nous avons menés en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Nos travaux ont mobilisé les compétences de neuf personnes et se sont déroulés entre septembre 2018 et février 2019 sur une durée Nous avons mené une dizaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration représentant notamment les directions générale, administration et finances, gestion des risques, éthique et conformité, ressources humaines, Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration de performance extra- financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel. Rapport d’assurance raisonnable sur les Informations Sélectionnées Concernant les Informations Sélectionnées par l’entité identifiées par une « 3 » en Annexe 1, nous avons mené des travaux de même nature que ceux décrits dans le paragraphe 1 ci- dessus pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les plus importants, mais de manière plus approfondie, en particulier en ce qui concerne l’étendue des tests. L’échantillon sélectionné représente ainsi en moyenne 51 % des Informations Environnementales Sélectionnées. Nous estimons que ces travaux nous permettent d’exprimer une assurance raisonnable sur les Informations Sélectionnées. À notre avis, les Informations Sélectionnées par l’entité ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux Paris- La Défense, le 7 février 2019 Annexe 1: informations considérées comme les plus importantes RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE \- Taux de turnover des salariés en CDI du 1er janvier au 31décembre \- La santé et la sécurité au travail \- L’attraction et la formation des étudiants et des jeunes diplômés \- La prévention des discriminations dans le recrutement \- La formation et l’accompagnement des collaborateurs (incluant les indicateurs clé de performance) \- Répartition de l’effectif inscrit au 31décembre par sexe \- Recrutements en CDI du 1er janvier au 31décembre \- Part des salariés en CDI formés selon les catégories professionnelles \- Nombre de jours de formation des salariés en CDI \- Taux de fréquence des accidents du travail \- Taux de gravité des accidents du travail (incluant les indicateurs clés de performance) \- Part des sites industriels certifiés ISO14001 (%) 3 \- Consommations d’énergie totales (MWh) 3 \- Émissions de gaz à effet de serre liées aux consommations \- Consommation totale d’eau pour les besoins « process » (m³) 3 \- Demande Chimique en Oxygène après traitement (tonnes/an) 3 \- Total de déchets produits (tonnes) 3 \- Total de déchets dangereux produits (tonnes) 3 \- Taux de valorisation des déchets (%) 3 \- Total d’emballages remis aux clients (tonnes) 3 \- Indice de Performance Environnementale des emballages (valeur) \- Part des raisins (en kg), issus des vignobles en propres ou achetés, produits sous certification de viticulture durable (%) \- Part des dérivés d’huile de palme (en kg) certifiés RSPO Mass \- Part des cuirs (enm²) issus de tanneries certifiées LWG (%) \- Part de l’or (en kg) acheté certifié RJC CoP ou CoC \- Part des diamants (en ct) achetés certifiés RJC CoP \- Part du coton (en tonnes) acheté certifié BCI (%) \- Émissions de gaz à effet de serre évitées par an par les projets réalisés dans le cadre du Fonds Carbone \- L’organisation de la démarche environnementale, en particulier la gouvernance et les engagements, incluant le programme LIFE \- L’impact environnemental des emballages et le suivi de l’objectif \- Les standards environnementaux pris en compte dans les approvisionnements et le suivi des objectifs LIFE « Filières » \- La lutte contre le changement climatique et le suivi de l’objectif \- Le management environnemental des sites et le suivi des objectifs RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE (incluant les indicateurs clés de performance) \- Nombre d’audits fournisseurs et sous- traitants réalisés \- Part des approvisionnements en raisins (en kg), issus des vignobles en propres ou achetés, produits sous certification de viticulture \- Part des approvisionnements en dérivés d’huile de palme (en kg) certifiés RSPO Mass Balance ou Segregated (%) \- Part des approvisionnements en cuirs (enm²) issus de tanneries \- Part des approvisionnements en or (en kg) certifié RJC CoP ou CoC \- Part des approvisionnements en diamants (en ct) certifiés RJC CoP \- Part des approvisionnements en coton (en tonnes) certifié BCI (%) \- Le déploiement de la Charte sur les conditions de travail et le bien- être des mannequins \- La démarche d’évaluation et d’accompagnement des fournisseurs \- La gestion des données personnelles \- La démarche d’intégrité dans la conduite des affaires RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 7.1 Déclaration de performance extra- financière Comme tout acteur économique, le groupe LVMH est confronté à un ensemble de risques d’ordre extra- financier susceptibles d’affecter ses performances, de porter atteinte à sa réputation et d’impacter ses parties prenantes et/ou l’environnement. Les risques suivants ont été retenus comme « principaux » compte tenu des activités du Groupe par les représentants de différentes fonctions centrales et par la Direction générale (cf. « Éthique et \- l’impact sur les écosystèmes et l’épuisement des ressources \- l’établissement et la continuité de chaînes d’approvisionnement \- la préservation de la santé et de la sécurité dans le cadre de \- la perte des savoir- faire et compétences- clés ; \- la mise en œuvre d’une politique d’inclusion et d’épanouis - \- la survenance d’une faille dans la mise en œuvre des règles de protection des données personnelles ; \- la défaillance dans la mise en œuvre des dispositifs de conformité LVMH s’attache à maîtriser chacun de ces risques par la mise en œuvre de politiques adaptées. Les tables de correspondance ci- après regroupent de manière synthétique les informations constitutives de la Déclaration de performance extra- financière du Groupe au titre de l’article L.225- 102- 1 du Code de commerce, et leur emplacement au sein du présent Rapport de gestion. Ils incluent des références aux informations requises par ce texte au titre du respect des droits de l’Homme et des luttes contre la corruption, le changement climatique, et les discriminations. Les autres informations requises par ce texte figurent aux \- s’agissant du modèle d’affaires du Groupe, dans les sections intitulées « Modèle économique de LVMH » et « Présentation des activités, faits marquants et perspectives », en introduction \- s’agissant de la présentation des effectifs par groupe d’activité et par zone géographique, dans le chapitre « Talents et Attractivité », au point 1.3 ; \- s’agissant des accords collectifs conclus dans l’entreprise, dans le chapitre « Talents et Attractivité », au point 3.2 ; \- s’agissant des informations relatives à l’économie circulaire, dans le chapitre « Environnement et Durabilité », aux points \- s’agissant des informations relatives à la lutte contre le gaspillage alimentaire, dans le chapitre « Environnement et Durabilité », \- s’agissant des engagements sociétaux en faveur du dévelop - pement durable, outre les thèmes traités dans les tables de correspondance ci- dessous au titre des conséquences sociales, du respect des droits humains et de l’environnement, dans le chapitre « Solidarité et Mécénat », aux points 1. et 2. ; \- s’agissant du respect du bien- être animal, dans le chapitre « Environnement et Durabilité », aux points 3.1 et 3.3 ; \- s’agissant de la lutte contre l’évasion fiscale, dans le chapitre « Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle Enfin, compte tenu de la nature des activités du Groupe, les thèmes de la lutte contre la précarité alimentaire et de l’alimentation responsable, équitable et durable, ne font pas l’objet de développements dans le présent Rapport de gestion. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE \- Partenariats académiques (« Talents et Attractivité », §2.2) \- Institut des Métiers d’Excellence (« Talents et \- Formation et accompagnement des collaborateurs \- Recrutements par groupe d’activités et zone géographique (« Talents et Attractivité », §2.1) \- Investissement formation (« Talents et (« Talents et Attractivité », §3.1) \- Données relatives à la mobilité interne (« Talents et \- Dispositif « EXCELLhanCE » pour la formation et l’emploi de personnes en situation de handicap (« Talents et \- Accompagnement des talents féminins dans la prise de positions- clés (« Talents et Attractivité », §3.1) sur l’attractivité des employeurs (« Talents et \- Code de conduite LVMH (« Éthique et \- Répartition, taux de fréquence et de gravité des accidents du travail (« Talents et Attractivité », §3.2) \- Dispositif d’alerte interne (« Éthique et \- Données relatives aux audits sociaux, qui incluent une dimension santé- sécurité (« Éthique et \- Formation des salariés et fournisseurs au standard interne « LVMH Restricted Substances List » (« Éthique \- Charte sur les relations de travail avec les mannequins (« Éthique et Responsabilité », §2.2) \- Investissements en hygiène- santé- sécurité (« Talents \- Formations des collaborateurs sur l’hygiène- santé- sécurité (« Talents et Attractivité », §3.2) \- Audits sociaux des fournisseurs et sous- traitants (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Démarche relative à l’utilisation de composés \- Promotion d’une consommation responsable de vins et spiritueux (« Éthique et Responsabilité », §5.3) \- Dispositif d’alerte interne (« Éthique et \- Plateforme LVMH Talent (« Talents et Attractivité », §3.1) \- Programme DARE (« Talents et Attractivité », §3.1) (« Talents et Attractivité », §3.1) \- Formation spécifique des managers (« Talents et \- Comité de Groupe et Comité des Sociétés européennes (« Talents et Attractivité », §3.2) \- Code de conduite LVMH (« Éthique et \- Nombre de managers ayant bénéficié de programmes \- Nombre de collaborateurs ayant bénéficié de séminaires d’intégration (« Talents et Attractivité », §3.1) \- Nombre de collaborateurs ayant validé des processus de revue de performance et carrière en 2018 (« Talents et Attractivité », §3.1) \- Nombre de réunions des instances représentatives du personnel en 2018 (« Talents et Attractivité », §3.2) RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE \- Code de conduite LVMH (« Éthique et \- Répartition des fournisseurs et audits (« Éthique et \- Code de conduite Fournisseurs (« Éthique et \- Charte sur les relations de travail avec les mannequins \- Données sur les audits mixtes et audits spécifiquement sociaux réalisés auprès des fournisseurs (« Éthique et (« Éthique et Responsabilité », §2.2) \- Dispositif d’alerte interne (« Éthique et \- Cartographie des risques (« Éthique et \- Audits sociaux des fournisseurs et sous- traitants (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Collecte d’informations sur la performance sociale et éthique des fournisseurs via la plate- forme EcoVadis (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Participation à des initiatives multipartites couvrant les filières à risques (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Données sur les ré- audits (« Éthique et \- Taux de fournisseurs ne répondant pas aux exigences du Groupe (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Nombre de ruptures suite aux audits (« Éthique et \- Nombre de relations commerciales non- initiées suite aux audits (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Code de conduite LVMH (« Éthique et \- Taux d’emploi de personnes en situation de handicap (« Talents et Attractivité », §2.3) \- Dispositif d’alerte interne (« Éthique et \- Proportion de femmes aux postes- clés (« Talents et \- Code de conduite Recrutement (« Éthique et \- Formation spécifique des recruteurs (« Talents et \- Contrôle indépendant des pratiques de recrutement (« Talents et Attractivité », §2.3) \- Dispositif « EXCELLhanCE » pour la formation et l’emploi de personnes en situation de handicap (« Talents et \- Accompagnement des talents féminins dans la prise de positions- clés (« Talents et Attractivité », §3.1) \- Nombre de bénéficiaires du programme de coaching d’accompagnement des talents féminins (« Talents \- Représentation des femmes dans les recrutements et dans les effectifs du Groupe (« Talents et \- Nombre de bénéficiaires du dispositif « EXCELLhanCE » (« Talents et Attractivité », §2.3) \- Politique de protection des données (« Éthique et \- Code de conduite LVMH (« Éthique et \- Constitution d’une communauté des Data Protection Officers (« Éthique et Responsabilité », §5.7) RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE \- Charte Environnement LVMH (« Environnement \- Amélioration de l’Indice de Performance \- Programme LIFE et objectifs LIFE 2020 (« Environnement et Durabilité », §1.1 et 1.2) \- Lutte contre le changement climatique et fonds carbone LVMH (« Environnement et Durabilité », §4.) Environnementale des emballages pour les Vins et Spiritueux et pour les Parfums et Cosmétiques (« Environnement et Durabilité », §2.3) \- Intensification du déploiement de la viticulture durable et biologique (« Environnement et \- Certification des matières utilisées pour la conception des produits: cuir, coton, fourrure, dérivés d’huile de palme, diamant et métaux précieux (« Environnement \- Atteinte des objectifs fixés pour le Fonds carbone (« Environnement et Durabilité », §4.2) \- Augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique (« Environnement et \- Déploiement d’un système de management (« Environnement et Durabilité », §5.5) \- Données sur les audits environnementaux réalisés auprès des fournisseurs (« audits mixtes et audits \- Programme LIFE 2020–Objectif « Filières », notamment pour les filières du raisin, des cuirs et peaux, des pierres et métaux précieux, des dérivés de l’huile de palme et des substances chimiques règlementées (« Environnement et Durabilité », §3.) \- Code de conduite LVMH (« Éthique et \- Code de conduite Fournisseurs (« Éthique et \- Charte Environnement LVMH (« Environnement \- Programme LIFE et objectifs LIFE 2020 (« Environnement et Durabilité », §1.1 et 1.2) \- Dispositif d’alerte interne (« Éthique et \- Cartographie des risques (« Environnement \- Collecte d’informations sur la performance environnementale des fournisseurs via la plate- forme EcoVadis (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Participation à des initiatives multipartites couvrant les filières à risques (« Environnement et Durabilité », §3.) RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE \- Code de conduite LVMH (« Éthique et \- Aucun cas de corruption ou de trafic d’influence \- Le système d’alerte interne Groupe n’a pas donné lieu, depuis sa mise en service au premier semestre 2018, à des signalements portant sur des situations susceptibles de constituer des faits de corruption \- Code de conduite Fournisseurs (« Éthique et \- Dispositif d’alerte interne (« Éthique et \- Intranet Éthique et Conformité du Groupe (« Éthique et Responsabilité », §5.6) \- Cartographie des risques (« Éthique et \- Rôle de la Direction Éthique et Conformité (« Éthique et Responsabilité », §3. et 5.6) \- Principes directeurs internes (« Éthique et \- Formation anticorruption (« Éthique et \- Règles de conformité intégrées au référentiel d’audit et contrôle interne (« Éthique et Responsabilité », §5.6) RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Acteur responsable et engagé présent à l’échelle mondiale, le groupe LVMH s’efforce d’exercer une influence positive sur les sociétés et territoires dans lesquels il évolue, et de prévenir les atteintes éventuelles que son activité, comme celle de ses fournisseurs et sous- traitants sont susceptibles de générer pour ses parties prenantes et l’environnement. Les tables de correspondance ci- dessous regroupent de manière synthétique les informations constitutives du Plan de vigilance du Groupe au titre de l’article L.225- 102- 4 du Code de commerce, et leur emplacement au sein du présent Rapport de gestion. 7.2.1 Droits humains et libertés fondamentales Activités du Groupe Activités des fournisseurs et sous- traitants \- Cartographie des risques Groupe (« Éthique et \- Cartographie des risques Groupe (« Éthique et \- Évaluation complémentaire des risques de certains fournisseurs dans le cadre de la plate- forme EcoVadis (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Référentiels d’audit et contrôle interne \- Audits et ré- audits de vérification (« Éthique et (« Gestion des risques financiers et opérationnels, \- Plans d’actions correctifs suite aux audits (« Éthique \- Formation spécifique des recruteurs pour prévenir les discriminations (« Talents et Attractivité », §2.3) \- Code de conduite Fournisseurs (« Éthique et \- Contrôle indépendant des pratiques de recrutement \- Formation des fournisseurs et des acheteurs (« Talents et Attractivité », §2.3) (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Dispositif d’alerte interne centralisé (« Éthique et \- Plans d’actions des Maisons sur les pays prioritaires au regard de la cartographie des risques \- Prise en compte des plans d’actions dans le cadre de la démarche ERICA (« Éthique et Responsabilité, §5.) \- Actualisation régulière prévue de la cartographie des risques \- Participation à des initiatives multipartites couvrant les filières à risques (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Objectifs d’approvisionnements certifiés (« Éthique \- Les collaborateurs du Groupe ont la possibilité d’utiliser le système d’alerte pour signaler des atteintes constatées chez les fournisseurs ou \- Certaines Maisons ont déployé des solutions permettant de recueillir directement les avis d’employés de fournisseurs sur leurs conditions de travail (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Plans de remédiation des défaillances constatées lors des audit (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Ré- audits des fournisseurs (« Éthique et RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 7.2.2 Santé et sécurité des personnes Activités du Groupe Activités des fournisseurs et sous- traitants \- Cartographie des risques Groupe (« Éthique et \- Cartographie des risques Groupe (« Éthique et \- Évaluation complémentaire des risques de certains fournisseurs dans le cadre de la plate- forme EcoVadis (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Référentiels d’audit et contrôle interne \- Audits et ré- audits de vérification (« Éthique et (« Gestion des risques financiers et opérationnels, \- Plans d’actions correctifs suite aux audits (« Éthique \- Standard interne LVMH Restricted Substances List \- Code de conduite Fournisseurs (« Éthique et (« Éthique et Responsabilité », §5.3) \- LVMH Testing Program (« Éthique et Responsabilité », \- Formation des fournisseurs et des acheteurs (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Promotion d’une consommation responsable de vins et spiritueux (« Éthique et Responsabilité », §5.3) \- Participation à des initiatives multipartites couvrant les filières à risques (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Assurance responsabilité civile et retrait de produits (« Gestion des risques financiers et opérationnels, \- Programmes d’assurance spécifiques dans les pays où les accidents du travail ne sont pas couverts par des organismes publics (« Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne, », §2.3) \- Dispositif d’alerte interne centralisé (« Éthique et (« Éthique et Responsabilité », §5.) \- Plans d’actions des Maisons sur les pays prioritaires au regard de la cartographie des risques \- Prise en compte des plans d’actions dans le cadre de la démarche ERICA (« Éthique et Responsabilité », §5.) \- Actualisation régulière prévue de la cartographie des risques \- Objectifs d’approvisionnements certifiés (« Éthique dans l’élimination des substances chimiques dont l’utilisation est restreinte ou prohibée par LVMH (« Éthique et Responsabilité », §5.3) \- Charte sur les relations de travail avec les mannequins (« Éthique et Responsabilité », §2.2) \- Les collaborateurs du Groupe ont la possibilité d’utiliser le système d’alerte pour signaler des atteintes constatées chez les fournisseurs \- Certaines Maisons ont déployé des solutions permettant de recueillir directement les avis d’employés de fournisseurs sur leurs conditions de travail (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Plans de remédiation des défaillances constatées lors des audit (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Ré- audits des fournisseurs (« Éthique et RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Activités du Groupe Activités des fournisseurs et sous- traitants \- Cartographie des risques Groupe (« Éthique et \- Cartographie des risques Groupe (« Éthique et \- Audits et ré- audits de vérification (« Éthique et (« Environnement et durabilité », §5.) \- Objectifs LIFE 2020 (« Environnement et durabilité », \- Code de conduite Fournisseurs (« Éthique et \- Assurance couvrant les atteintes à l’environnement (« Gestion des risques financiers et opérationnels, \- Dispositif d’alerte interne centralisé (« Éthique et \- Suivi de l’atteinte des objectifs LIFE 2020 (« Environnement et durabilité », §2. à 5.) \- Plans d’actions des Maisons sur les pays prioritaires au regard de la cartographie des risques (« Éthique et \- Prise en compte des plans d’actions dans le cadre de la démarche ERICA (« Éthique et Responsabilité », §5.) \- Actualisation régulière prévue de la cartographie des risques \- Évaluation complémentaire des risques de certains fournisseurs dans le cadre de la plate- forme EcoVadis (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Plans d’actions correctifs suite aux audits (« Éthique \- Formation des fournisseurs et des acheteurs (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Participation à des initiatives multipartites couvrant les filières à risques (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Objectifs d’approvisionnements certifiés (« Éthique \- Les collaborateurs du Groupe ont la possibilité d’utiliser le système d’alerte pour signaler des atteintes constatées chez les fournisseurs \- Plans de remédiation des défaillances constatées lors des audit (« Éthique et Responsabilité », §5.2) \- Ré- audits des fournisseurs (« Éthique et 1.1 Organisation de la démarche environnementale Identification des risques et objectifs LIFE 2020 LIFE 2020–OBJECTIF « CHANGEMENT CLIMATIQUE » Perspectives pour l’adaptation au changement climatique 5.2 Management environnemental et démarche de certification Consommation d’eau et prévention des pollutions RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 1.1 Organisation de la démarche environnementale \- définir et consolider les indicateurs environnementaux ; La préservation de l’environnement est, pour LVMH, bien plus qu’une obligation : elle est un impératif, un moteur de compétitivité. Conscient de cela depuis 25 ans, le Groupe s’est doté d’une Direction de l’Environnement en 1992, rattachée à la Direction générale. Composée de 10 collaborateurs, cette Direction a pour \- déployer le programme LIFE – LVMH Initiatives For the \- orienter la politique environnementale des sociétés du Groupe, dans le respect de la Charte Environnement de LVMH ; \- entreprendre des audits internes d’évaluation de la performance \- assurer la veille réglementaire et technique ; \- créer des outils de gestion qui abordent, par exemple, les sujets suivants : conception des emballages, relation fournisseurs, \- aider les sociétés du Groupe à prévenir les risques ; \- former et sensibiliser les collaborateurs de tout niveau hiérarchique ; \- travailler avec les diverses parties prenantes (associations, agences Chaque Maison s’appuie également sur des compétences internes en matière environnementale. Ces experts forment un réseau de près de 90 correspondants Environnement issus des Maisons qui se réunit plusieurs fois par an lors des Commissions Environ - nement afin notamment d’échanger sur les bonnes pratiques. Par ailleurs, l’amélioration continue de la démarche de LVMH en matière d’environnement est étroitement liée à la capacité du Groupe à faire de ses 156 000 collaborateurs des acteurs de cette démarche. La Direction de l’Environnement s’attache donc à sensibiliser, informer et former ses collaborateurs sur la préservation des ressources naturelles. Depuis 2016, cette mission est confiée à une Académie de l’Environnement. Elle élabore des parcours qui répondent aux grands enjeux du programme LIFE, à l’aide de supports pédagogiques variés : sessions présentielles, e- learning, classes virtuelles, etc. et couvre de nombreux sujets comme l’éco- conception ou l’audit environnement. Par ailleurs, la quasi- totalité des Maisons ont poursuivi cette année la formation et la sensibilisation de leur personnel à l’environnement. Ces actions représentent un volume total de 20 196 heures. Signée en 2001 par le Président du Groupe, la Charte Environnement est le document fondateur des cinq grandes \- rechercher un haut niveau de performance environnementale ; \- susciter un engagement collectif ; \- maîtriser les risques environnementaux ; \- concevoir des produits en intégrant innovation et créativité \- s’engager au- delà de l’entreprise. La Charte Environnement incite également chaque Président de Maison à s’impliquer dans la démarche par des actions concrètes et engage chaque Maison à mettre en place un système de management de l’environnement efficace, réfléchir collectivement aux enjeux environnementaux liés aux produits, gérer les risques et utiliser les meilleures pratiques environnementales. En 2003, le Groupe a adhéré au Pacte Mondial des Nations Unies qui promeut la responsabilité civique des entreprises via le respect de dix principes universellement acceptés, dont les trois \- appliquer l’approche de précaution face aux problèmes touchant \- promouvoir une plus grande responsabilité en matière \- favoriser la mise au point et la diffusion de technologies Lancé en 2011, le programme LIFE – LVMH Initiatives For the Environment – est conçu de façon à renforcer l’intégration de l’environnement dans la stratégie des marques, faciliter le développement de nouveaux outils de pilotage et tenir compte des évolutions et enrichissements découlant des pratiques innovantes des Maisons. Depuis 2014, les Maisons intègrent le programme LIFE dans leur plan stratégique. Mis en œuvre par le Comité de direction de chaque Maison, le programme LIFE est établi autour de neuf dimensions clés de la performance \- environnement dans la conception ; \- sécurisation de l’accès aux matières premières stratégiques et \- traçabilité et conformité des matières ; \- responsabilité environnementale et sociale des fournisseurs ; \- préservation des savoir- faire critiques ; \- réduction des émissions de gaz à effet de serre ; \- excellence environnementale des procédés de fabrication ; \- durée de vie et réparabilité des produits ; \- informations des clients et autres parties prenantes. En 2018, le Groupe est sélectionné dans les principaux indices basés sur les critères de l’investissement responsable : FTSE4Good Global 100, Euronext Vigeo Eurozone 120, ESI (Ethibel Sustainability RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Les postes de dépenses environnementales ont été comptabilisés en suivant les recommandations de l’avis de l’Autorité des Normes Comptables (ANC). Les charges d’exploitation et les investissements ont été reportés pour chacun des postes suivants : \- protection de l’air ambiant et du climat ; \- protection et assainissement du sol, des eaux souterraines et \- gestion des eaux usées ; \- lutte contre le bruit et les vibrations ; \- protection de la biodiversité et du paysage ; \- protection contre les rayonnements ; \- autres activités de protection de l’environnement. En 2018, le montant des dépenses liées à la protection de l’environ - nement se répartit comme suit : \- charges d’exploitation : 26,1 millions d’euros ; \- investissements : 12,7 millions d’euros. Le montant des provisions pour risques environnementaux au 31 décembre 2018 est de 12,4 millions d’euros. Cette somme correspond aux garanties financières légales pour les installations Identification des risques et objectifs LIFE 2020 Le reporting des indicateurs environnementaux couvre en 2018 Intégration de sites industriels Rimowa et Louis Vuitton. (b) Dont principalement: certains sites administratifs régionaux de Louis Vuitton et de Moët Hennessy ainsi que des sites administratifs hébergeant un faible effectif. Les sites de production sont couverts à 97 %. Les sites industriels, logistiques et administratifs non couverts par le reporting environnemental le sont essentiellement pour des raisons opérationnelles et sont peu significatifs. Un plan d’intégration Les surfaces de vente prises en compte dans le calcul de la consommation d’énergie, des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d’eau sont les suivantes, en pourcentage des surfaces de vente totales du Groupe : % des surfaces de vente % des surfaces de vente du Groupe prises en compte pour du Groupe prises en compte la consommation d’énergie et les pour la consommation d’eau (a) émissions de gaz à effet de serre (a) (a) Le périmètre de reporting n’inclut pas les boutiques exploitées en franchise par les activités Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques ainsi que Montres et Joaillerie. Les surfaces de vente des principales Maisons prises en compte dans le calcul de la consommation d’énergie, des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d’eau sont les suivantes, en pourcentage des surfaces de vente totales de chaque Maison : % des surfaces de vente de la % des surfaces de vente Maison prises en compte pour de la Maison prises en compte la consommation d’énergie et les pour la consommation d’eau émissions de gaz à effet de serre Louis Vuitton 69 66 16 - Sephora North America et Latin America 59 71 - 18 Le Bon Marché 100 - 100 - Christian Dior Couture 74 - 22 - RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Pour le calcul de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre sont également pris en compte : toutes les boutiques françaises de Berluti, Givenchy, Guerlain, Kenzo, Make Up For Ever et certaines boutiques de Acqua di Parma, Benefit, Bvlgari, Celine, Chaumet, Fendi, Fred, Hublot, Loewe, Loro Piana, Marc Jacobs, Parfums Christian Dior, Pucci, TAG Pour le calcul de la consommation d’eau, sont également pris en compte : certaines boutiques de Berluti, Bvlgari, Chaumet, Fendi, Guerlain, Kenzo, Loewe. Les 19 % de surface de boutiques pris en compte représentent une consommation totale de Pour la production de déchets seuls les magasins DFS, Le Bon Marché et certaines boutiques Acqua di Parma, Berluti, Bvlgari, Christian Dior Couture, Givenchy, Louis Vuitton et Sephora Europe sont pris en compte dans le périmètre. Les 17 % de surface de boutiques pris en compte représentent une production de Les principaux risques identifiés en matière environnementale 1\. l’impact sur les écosystèmes ; 2\. l’épuisement des ressources naturelles ; 3\. l’établissement et la continuité de chaînes d’approvisionnement Les politiques mises en œuvre et les résultats qui en découlent sont présentés principalement dans la partie 3. LIFE 2020 – Objectif « Filières » ci- après. Dans le détail, la matrice complète d’analyse des risques révèle les enjeux environnementaux suivants liés aux activités du Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Après avoir mené un travail approfondi d’analyse et de cartographie des risques environnementaux (voir ci- avant) le Groupe a souhaité donner à ses Maisons, quel que soit leur domaine d’activité, quatre objectifs communs découlant du programme LIFE à atteindre à l’horizon 2020 (avec 2013 comme année de référence, le niveau des indicateurs en 2013 étant présenté dans la colonne intitulée « Base line » des tableaux ci- après) : \- éco- conception des produits : d’ici 2020, les Maisons du Groupe devront améliorer la performance environnementale de tous leurs produits. Les Maisons de Parfums et Cosmétiques et de Vins et Spiritueux s’engagent à améliorer de 10 % leur note selon l’Indice de Performance Environnementale. Les Maisons de Mode et Maroquinerie et de Montres et Joaillerie travaillent à l’amélioration de l’empreinte environnementale liée à \- fournisseurs et matières premières : les Maisons devront s’assurer du déploiement des meilleurs standards dans leurs approvision - nements en matières premières et chez leurs fournisseurs dans 70 % de leur chaîne d’approvisionnement en 2020 et 100 % \- réduction de 25 % des émissions de CO2 liées aux consommations \- amélioration des performances environnementales de chaque site et boutique : les Maisons s’engagent à réduire de 10 % sur chaque site au moins un indicateur parmi la consommation d’eau, la consommation d’énergie ou la production de déchets et à avoir un système de management de l’environnement efficace visant l’amélioration continue. L’efficacité énergétique des boutiques doit être améliorée de 15 % et les nouvelles boutiques devront atteindre une performance minimum de 50 % suivant la grille « LVMH Store Guidelines ». Les Maisons de LVMH ont toujours agi pour limiter l’impact de leurs produits sur le milieu naturel. LIFE 2020 les pousse à s’engager davantage en leur fixant un nouveau cap : améliorer la performance environnementale de tous leurs produits, en prenant en compte l’intégralité du cycle de vie. L’impact environ - nemental des étapes d’approvisionnement des matières premières, de la production, du transport et de la vente sont couverts par les autres objectifs LIFE 2020. L’éco- conception est l’axe majeur de cet objectif, pour les Maisons de luxe du groupe LVMH. La garantie d’une très haute qualité associée à une démarche d’innovation permanente en sont deux composantes essentielles. Pour relever ce défi, les Maisons s’appuient sur la palette d’outils élaborée avec leur aide par la Direction de l’Environnement. Parmi eux : EDIBOX, un outil web qui calcule l’IPE (Indice de Performance Environnementale) des emballages et l’impact CO2 des matériaux utilisés pour les fabriquer. L’IPE permet de noter chaque emballage en fonction du poids et du volume d’emballage, du nombre de couches d’emballage ainsi que de la séparabilité D’ici 2020, les Maisons de Parfums et Cosmétiques et de Vins et Spiritueux s’engagent à améliorer de 10 % leur note selon l’Indice de Performance Environnementale (IPE) des emballages. Les Maisons de Mode et Maroquinerie et de Montres et Joaillerie travaillent à l’amélioration de l’empreinte environnementale liée à l’approvisionnement des matières premières. Le calcul de l’Indice de Performance Environnementale des emballages intègre les éléments suivants : \- Montres et Joaillerie : étuis et écrins… \- Vins et Spiritueux : bouteilles, cartons, capsules… \- Mode et Maroquinerie : sacs boutique, pochettes, coffrets… \- Parfums et Cosmétiques : flacons, étuis… \- Distribution sélective : sacs boutique, pochettes, coffrets… Les emballages utilisés pour les transports sont exclus de cette RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Tableau de suivi des objectifs LIFE 2020 Produits : Indicateurs Baseline Performance 2018 Objectif 2020 IPE emballages Parfums et Cosmétiques 8,32 8,55 (+ 4 %) + 10 % IPE emballage Vins et Spiritueux Champagne 16,03 16,88 (+ 5 %) + 10 % Cognac 10,60 11,90 (+ 12 %) Le poids des emballages remis aux clients évolue ainsi entre 2017 et 2018 : (en tonnes) 2018 2017 2018 Évolution (1) Vins et Spiritueux 159844 161890 154688 (4) Mode et Maroquinerie 11059 9522 10971 15(a) Parfums et Cosmétiques 29167 28340 29167 3 Montres et Joaillerie 4834 4880 4834 (1) Distribution selective 4651 5177 4651 (10) (a) Évolution liée à l’activité et à l’optimisation du processus de reporting. Le poids total d’emballages remis aux clients par type de matériau se répartit ainsi en 2018 : (en tonnes) Verre Papier- Plastique Métal Textile Autres matériaux Vins et Spiritueux 138968 15650 1809 1807 75 1535 Mode et Maroquinerie - 9355 130 25 1530 19 Parfums et Cosmétiques 15094 4886 6914 1935 97 241 Montres et Joaillerie 1936 1248 1234 184 152 80 Total 156097 34291 11410 4019 1855 1833 La forte dépendance de LVMH aux ressources naturelles, de même que ses valeurs, poussent le Groupe à déployer depuis plusieurs années une politique d’approvisionnement durable. LVMH est très attentif à la traçabilité et à la conformité des matières et des substances utilisées pour fabriquer ses produits. Le Groupe développe les achats responsables et met en place des filières respectueuses de l’environnement, en liaison étroite avec ses fournisseurs et sous- traitants. Le groupe LVMH s’est doté d’une stratégie d’approvisionnement et de préservation des matières premières encadrée par les objectifs LIFE 2020 qui engagent les Maisons d’ici 2020 à acheter et produire au moins 70 % de leurs matières premières stratégiques en favorisant les meilleurs standards environnementaux, qu’ils concernent la matière première ou le site de production. Le choix des composants dans la fabrication des produits est un levier capital de la préservation de l’environnement et notamment des ressources rares indispensables à la fabrication des produits. Pour renforcer cette approche, plusieurs projets de développement de nouvelles filières d’approvisionnements responsables sont en cours pour les groupes d’activités Parfums et Cosmétiques, Mode et Maroquinerie, Montres et Joaillerie. (1) Valeur et évolution à périmètres comparables. Par ailleurs, les Maisons ont mis en place des procédures pour s’assurer que l’ensemble de leurs produits respecte les exigences de la convention internationale CITES. Cette convention, par un système de permis d’importation et d’exportation, lutte contre la surexploitation de certaines espèces animales et végétales en L’objectif « Filières » concerne notamment les matières premières \- les cuirs et les peaux brutes de veaux, agneaux, cuirs exotiques \- les pierres et métaux précieux ; \- l’huile de palme et ses dérivés ; \- les substances chimiques réglementées. Toutes les Maisons ont intégré les exigences du règlement européen REACH dans leurs documents contractuels afin d’impliquer tous les fournisseurs Pour des raisons historiques et stratégiques, le groupe d’activité Vins et Spiritueux est activement engagé dans la viticulture durable ou biologique, ce qui permet de réduire de façon drastique son impact sur l’environnement, notamment via la réduction de RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE LVMH mène une action globale et de long terme aux côtés de nombreux partenaires en faveur de la préservation de la biodiversité. LVMH a été le premier acteur privé à rejoindre les huit organismes publics de recherche qui siègent au Conseil d’administration de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB). Cet événement consacre l’implication du Groupe aux côtés de la FRB, qu’il accompagne depuis plus de sept ans. Sylvie Bénard, Directrice de l’Environnement de LVMH, a ainsi occupé pendant quatre ans la Vice- présidence du Comité d’Orientation Stratégique de la Fondation. Dans le cadre de ce comité, qui réunit plus de 160 parties prenantes pour réfléchir à la co- construction de programmes de recherche en faveur de la biodiversité, le Groupe s’est notamment intéressé à la question de l’accès aux ressources génétiques et au partage des avantages L’intensification du déploiement de la viticulture durable ou biologique dans les vignobles des Maisons et des livreurs de raisins (fournisseurs indépendants de raisins) a donc été retenue comme objectif LIFE 2020. Les certifications sont multiples selon la localisation du vignoble : Viticulture Durable en Champagne, HVE 3 en Cognac, biologique pour certains vignobles, Napa Les activités de Mode et Maroquinerie ont retenu cinq objectifs \- la certification de la totalité des fermes de crocodiles approvi - sionnant la tannerie du Groupe ; \- l’approvisionnement en cuir issu de tanneries certifiées LWG à hauteur de 70 % des volumes achetés. La certification LWG est un standard très ambitieux créé par le Leather Working Group pour améliorer la performance environnementale des tanneries \- l’approvisionnement en coton durable à hauteur de 70 % des volumes achetés. Le Groupe a notamment adhéré à la Better Cotton Initiative (BCI), qui a développé un standard pour favoriser des améliorations mesurables des principaux impacts environnementaux de la culture du coton à l’échelle mondiale ; \- l’approvisionnement en peaux issues de fermes certifiées pour la fourrure à hauteur de 80 % d’ici la fin 2019 notamment en \- l’intégration dans les contrats fournisseurs de l’Animal Sourcing Principles, développé avec l’organisme Business for Social Responsibility (BSR). LVMH partage avec la société civile l’objectif d’amélioration du bien- être animal qui est lié à plusieurs matières premières comme les cuirs, les laines et les fourrures. Le Groupe s’est doté de règles écrites qui engagent ses Maisons et leurs fournisseurs à déployer les meilleures pratiques en Le secteur d’activités Parfums et Cosmétiques s’est doté d’objectifs LIFE 2020 dans le cadre de sa supply chain fournisseurs, notamment via l’élaboration d’un système d’évaluation de la performance environnementale et sociale de ses fournisseurs. Des objectifs initiaux de performance ont été fixés pour les fournisseurs d’emballage et d’ingrédients. Par ailleurs, le groupe d’activités participe à des initiatives spécifiques traitant de l’approvisionnement en huile de palme (RSPO) et en mica (RMI). Le département Recherche & Développement et les Maisons sont également engagés sur l’ethnobotanique depuis des années. Ils identifient à travers la planète les espèces végétales présentant un intérêt cosmétique particulier tout en participant à la préservation de ces espèces et au développement économique local. Le partenariat peut se concrétiser de différentes manières au travers d’un accompagnement financier, d’une aide technique et scientifique, ou d’un mécénat de compétence en mettant à RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE disposition des expertises présentes dans les équipes de LVMH au service de ses partenaires. Ainsi, Parfums Christian Dior dispose des Jardins de Dior, un ensemble de parcelles dédiées à la culture d’essences végétales sélectionnées pour leurs propriétés exceptionnelles. Guerlain a également lancé de nombreux partenariats autour de l’orchidée de Chine, du vétiver d’Inde, du miel d’Ouessant, du santal d’Asie ou de la lavande du sud Dans le cadre des objectifs LIFE 2020, toutes les Maisons de Montres & Joaillerie sont certifiées RJC (Responsible Jewellery Council) et s’appuient sur cette certification, déployée dans les filières d’approvisionnement en or et diamants, pour développer Bvlgari est même devenue la première entreprise sur son marché Tableau de suivi des objectifs LIFE 2020 Filières : à obtenir la certification CoC (Chain of Custody) mise en place par le RJC pour l’or. Le Groupe et ses Maisons participent également à une initiative visant à déployer les meilleures pratiques environnementales et sociales dans la filière pierres de couleur. Plusieurs audits ont déjà été réalisés. Indicateurs Baseline (2013) Performance 2018 Objectif 2020 (en pourcentage de tonnage de raisins certifiés) (en pourcentage de tonnage de cuir issu de tanneries certifiées) (en pourcentage de tonnage de dérivés certifiés RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE LIFE 2020–OBJECTIF « CHANGEMENT CLIMATIQUE » La lutte contre le changement climatique est un axe majeur de la politique écologique de LVMH. Le Groupe a souvent joué un rôle pionnier dans ce domaine. Il a notamment participé au début des années 2000 à l’expérimentation de la méthode qui allait devenir le Bilan Carbone. Il fut aussi la première entreprise, dans l’univers du luxe, à mettre en place en 2015 un fonds carbone interne. Consommation d’énergie, production, transport, logistique, habitudes de travail… LVMH explore toutes les pistes afin de diminuer l’impact de ses activités sur le climat. Dans le cadre de LIFE 2020, le Groupe affiche une nouvelle ambition pour accélérer ses progrès : il vise désormais une baisse de 25 % des émissions de CO2 liées aux consommations d’énergie entre 2013 et 2020. Trois axes d’actions sont privilégiés : améliorer le suivi et le reporting, augmenter l’efficacité énergétique des opérations, notamment dans les boutiques du Groupe, et développer le recours aux énergies renouvelables. Une étude spécifique sur l’évaluation de l’impact environnemental de la production des matières premières et de la supply chain a été conduite en 2016. Sur l’ensemble de la chaîne de valeur du Groupe quantifiée, 50 % des émissions sont générées par la production des matières premières et 30 % par le transport amont et aval. Viennent ensuite les émissions générées par les sites de production, les centres logistiques, les bureaux et les boutiques des Maisons (20 %), que celles- ci soient directes (scope 1) ou indirectes (scope 2). Les émissions en aval générées par l’usage des produits (lavage des produits de mode, rinçage de certains produits cosmétiques…) ou leur traitement en fin de vie seront Créé en 2016, le Fonds Carbone LVMH s’inscrit dans la politique LIFE 2020 – « changement climatique ». Annuellement la contribution attendue de chaque Maison est calculée en multipliant les émissions de gaz à effet de serre issues de ses activités par le prix carbone fixé par LVMH qui est passé de 15 euros à 30 euros la tonne en 2018. Le montant ainsi obtenu doit être investi l’année suivante dans des projets visant à réduire les émissions. Le Fonds Carbone a atteint son objectif en 2018 : 11,4 millions d’euros et 112 projets réalisés qui pourraient éviter l’émission dans l’atmosphère de 2 800 tonnes de gaz à effet de serre par an. La recherche de l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables constituent des axes majeurs de la politique menée par LVMH pour réduire son impact carbone, politique impliquant également une meilleure gestion de l’énergie, indispensable pour faire baisser la consommation d’énergie globale. La consommation d’énergie globale s’est élevée à 1 096 760 MWh en 2018 pour les filiales du Groupe incluses dans le périmètre de reporting. Celle- ci correspond à la somme des sources d’énergie primaire (fioul, butane, propane, gaz naturel) et des sources d’énergie secondaire (électricité, vapeur et eau glacée) principalement utilisées pour la mise en œuvre des procédés de fabrication, de la climatisation et du chauffage des bâtiments et des boutiques. La consommation d’énergie par groupe d’activités a évolué ainsi entre 2017 et 2018 : (enMWh) 2018 2017 2018 Évolution (1) Vins et Spiritueux 220454 188292 217135 15(a) Mode et Maroquinerie 393598 371105 361135 (2) Parfums et Cosmétiques 94044 90160 92726 3 Montres et Joaillerie 40935 35924 36515 2 Distribution sélective 325723 296537 279257 (4) Autres activités 22006 17091 18486 8 (a) Évolution liée à l’augmentation de l’activité et à l’installation d’un nouvel équipement sur un site de Glenmorangie. (1) Valeur et évolution à périmètres comparables. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE La consommation d’énergie par groupe d’activités et par source d’énergie s’établit ainsi en 2018 : (en MWh) Électricité Gaz naturel Fioul lourd Fioul Butane Vapeur Eau glacée Énergies Vins et Spiritueux 21387 73151 23790 26101 3047 - - 72978 Mode et Maroquinerie 158684 114608 - 8546 6156 2124 2392 101088 Parfums et Cosmétiques 7769 31263 - 1874 - 1236 405 51497 Montres et Joaillerie 14062 6853 - 867 149 - - 19004 Distribution sélective 182182 31157 - 1159 4 5182 9932 96107 Autres activités 3689 4386 - 1259 43 1717 3590 7322 Total 387773 261418 23790 39806 9399 10259 16319 347996 4.3.2 Émissions directes (scope 1) et émissions indirectes (scope 2) Les émissions scope 1 sont les émissions générées directement par les sites, essentiellement par des combustions de fioul et de gaz naturel. Les émissions de scope 2 sont les émissions indirectes liées aux consommations d’énergie, essentiellement par l’électricité consommées sur les sites. Des actions sont menées depuis longtemps au sein des sites de production des Maisons. Les Maisons se consacrent également avec force à l’amélioration de l’efficacité énergétique de leurs espaces de vente, principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre de LVMH. Grâce à leur mobilisation, elles ont déjà atteint un des objectifs de LIFE 2020 : l’amélioration de 15 % de l’efficacité énergétique moyenne de chaque boutique existante, notamment en déployant les meilleures technologies d’éclairage qui leur sont proposées dans la plate- forme interne LVMH Lighting ainsi qu’en déployant les LVMH Stores Guidelines (voir Partie 5 LIFE 2020 – Objectif Les émissions de CO2 par groupe d’activités ont évolué ainsi entre 2017 et 2018 : (en tonnes équivalent CO2) Émissions de Dont Émissions de Émissions de Évolution (1) CO2 en 2018 CO2 en 2017 CO2 en 2018 (en %) Vins et Spiritueux 40845 72 28 36442 40454 11 (a) Mode et Maroquinerie 113783 24 76 104990 99401 (5) Parfums et Cosmétiques 12807 54 46 11892 12025 4 Montres et Joaillerie 7027 24 76 5633 4718 (15)(b) Distribution sélective 117978 6 94 116375 97912 (14)(c) Autres activités 3319 38 62 2800 2995 7 Total 295759 25 75 278132 257505 (6) (a) Évolution liée à l’augmentation de l’activité et à l’installation d’un nouvel équipement sur un site de Glenmorangie. (b) Évolution principalement liée au passage en énergie renouvelable pour certains sites. (c) Évolution principalement liée au passage en énergie renouvelable pour certains sites et au déploiement de technologies plus économes en énergie. 4.3.3 Matières premières et transport (scope 3) L’étude menée en 2016 sur l’impact environnemental de la production des matières premières nécessaires à la fabrication des produits des Maisons a été mise à jour en 2018. Elle souligne que plus de 70 % des émissions sont générées par le cuir, le raisin et le verre des emballages. Avec l’aide de ses partenaires, le Groupe poursuit ses efforts pour quantifier ces émissions et cherche également à affiner l’évaluation de l’impact des matières premières comme le cuir, l’or et le coton : \- production de matières premières : les principaux postes d’émission de gaz à effet de serre sont la production des cuirs (432 000 teq CO2), la viticulture (172 000 teq CO2, ce chiffre inclut les vignes appartenant aux Maisons du Groupe ainsi qu’aux livreurs de raisin) et le verre des emballages (158 000 teq CO2) ; \- transport amont : transport des matières premières et composants vers les sites de production. Seuls les principaux composants et matières premières sont pris en compte ; \- transport aval : transport des produits finis depuis les sites de production vers les plates- formes de distribution. (1) Valeur et évolution à périmètres comparables. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Les émissions de gaz à effet de serre générées par le transport amont se répartissent ainsi en 2018 : (en tonnes équivalentCO2) Route Air Maritime Total Vins et Spiritueux 16294 407 1120 17821 Mode et Maroquinerie 966 15876 52 16894 Parfums et Cosmétiques 1205 37239 457 38901 Montres et Joaillerie 3 1997 1 2001 Distribution sélective - - - - Les émissions de gaz à effet de serre générées par le transport aval se répartissent ainsi en 2018 : (en tonnes équivalentCO2) Route Rail Air Maritime Barge Route Gaz naturel Total Parfums et Cosmétiques 2911 - 279969 2632 - - - 285512 Montres et Joaillerie 349 - 39179 196 - - - 39724 Distribution sélective 3124 - 10802 185 - 81 - 14192 Les Maisons Rimowa, Château Cheval Blanc, Le Bon Marché, Château d’Yquem, DFS, Fred, Rossimoda et Les Echos n’ont pas reporté leurs données pour cet indicateur. Parallèlement aux actions menées pour diminuer sa consommation d’énergies fossiles, LVMH augmente sa consommation d’énergies renouvelables. La hausse est rapide, puisqu’entre 2013 et 2018, la part de ces énergies dans le mix énergétique du Groupe est passée de 1 % à plus de 27 %. L’un des principaux leviers de progrès du Groupe est la signature de contrats cadres avec des fournisseurs. Le premier date de 2015 et permet d’alimenter en électricité verte les 450 sites français de LVMH, appartenant à 27 Maisons. Un contrat similaire a été signé en 2016 pour la fourniture de plusieurs Maisons italiennes et un troisième est en préparation pour les sites implantés en Espagne. Par ailleurs, de nombreux sites sont équipés de panneaux photovoltaïques ou d’installations Perspectives pour l’adaptation au changement climatique En parallèle de ses actions, le Groupe conduit également une réflexion concernant les différents enjeux de l’adaptation au changement climatique. À moyen terme, l’évolution des pratiques de viticulture est la composante majeure de la stratégie d’adaptation du Groupe. Pour les vignobles européens plusieurs réponses sont possibles selon l’ampleur du changement climatique qui sera constatée depuis la modification des dates de vendange, l’évolution des modes de conduite des vignes (élargissement des rangs, augmentation de la taille des pieds de vigne, utilisation de l’irrigation dans certains pays…) jusqu’au test de nouveaux cépages. Pour les vignobles localisés en Argentine et en Californie, l’enjeu majeur est la disponibilité en eau (cf. § 5.3 Consommation d’eau et prévention des pollutions). Enfin, au regard des connaissances scientifiques actuelles, les vignobles localisés en Nouvelle- Zélande et dans l’ouest australien sont les moins RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Tableau de suivi des objectifs LIFE 2020 Changement climatique : dans le mix énergétique du Groupe Indicateurs Baseline Performance 2018 Objectif 2020 Dès son lancement en 2012, le programme LIFE intégrait un impératif : des sites respectueux de l’environnement. Cet engagement a été renforcé avec LIFE 2020. En tant qu’acteur majeur de l’industrie du luxe, LVMH veut faire en sorte que ses 393 sites industriels et administratifs et ses 4 000 boutiques soient exemplaires. Le Groupe a demandé à ses Maisons de mettre en place un système de management environnemental dans tous leurs sites de production ainsi que dans les sites administratifs qui accueillent plus de 50 personnes. Les Maisons doivent également s’engager dans une démarche d’amélioration continue : en prenant pour année de référence 2013, LVMH leur demande de réduire de 10 %, dans chacun de leurs sites, au moins l’un des indicateurs suivants : consommation d’eau, consommation d’énergie, production de déchets. Des objectifs leur ont aussi été assignés pour leurs boutiques. Leur performance environnementale doit atteindre au moins 50/100 sur la grille LVMH Store Guidelines, élaborée en 2016 sur la base des référentiels internationaux les plus exigeants. Elle recense les dix points les plus importants pour la performance environ - nementale d’une boutique, de l’isolation du bâtiment à la densité d’éclairage, en passant par la climatisation et le chauffage. Ces guidelines ont été élaborés dans le cadre du programme LVMH LIFE in Stores. Son objectif est de favoriser l’intégration des enjeux environnementaux en amont des projets de boutiques, 5.2 Management environnemental et démarche de certification Le Groupe a décidé de généraliser la certification environnementale de ses sites, qui constitue un outil à la fois dynamique, fédérateur et motivant pour l’amélioration continue. Cette démarche de certification n’est pas nouvelle pour les Maisons : la Charte Environnement de LVMH leur impose en effet de mettre en place un système de management environnemental porté au niveau de la direction. Nombre d’entre elles ont opté pour la norme ISO 14001. Hennessy a joué un rôle pionnier, devenant en 1998 la première entreprise de vins et spiritueux au monde à décrocher la certification ISO 14001. À fin 2018, 53 % de l’ensemble des sites industriels, logistiques ou administratifs du Groupe étaient certifiés ISO 14001, et plus particulièrement 63 % des RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Consommation d’eau et prévention des pollutions 5.3.1 Analyse de la consommation d’eau La consommation d’eau est analysée pour les utilisations suivantes : \- besoins « process » : utilisation de l’eau pour les opérations de nettoyage (cuves, produits, appareils, sols), la climatisation, le personnel, la fabrication des produits…, l’eau ainsi consommée \- besoins agricoles : utilisation de l’eau à des fins d’irrigation des vignes hors de France, l’irrigation n’étant pas pratiquée en France pour les vignobles du Groupe. Dans ce cadre, l’eau est prélevée directement dans le milieu naturel pour être utilisée en irrigation ; son niveau d’utilisation d’une année sur l’autre est étroitement lié aux variations climatiques. Il convient toutefois de noter que les consommations d’eau pour les besoins agricoles sont évaluées par les sites avec une incertitude plus importante que les consommations d’eau pour les besoins La consommation d’eau varie de la manière suivante entre 2017 et 2018 : (enm³) 2018 2017 2018 Évolution (1) Besoins « process» 4170596 3876536 4045833 4 Besoins agricoles (irrigation des vignes) 5568770 4721037 5568759 18(a) (a) Évolution principalement liée à l’augmentation des besoins en irrigation suite à des sécheresses significatives en Argentine et en Californie. La consommation d’eau pour des besoins « process » se décompose ainsi, par groupe d’activités : (besoins « process », enm³) 2018 2017 2018 Évolution (1) Vins et Spiritueux 1193364 1151814 1183962 3 Mode et Maroquinerie 1996697 1714661 1872325 9 Parfums et Cosmétiques 211493 178646 211395 18(a) Montres et Joaillerie 81279 91416 99770 9 Distribution sélective 422774 483950 420855 (13)(b) Autres activités 264989 256049 257526 1 (a) Évolution liée à l’activité et l’amélioration du reporting (b) Évolution liée à l’activité et à l’amélioration des équipements Une analyse approfondie de sensibilité aux contraintes locales a été menée pour l’ensemble des Maisons du Groupe en utilisant l’indice de Pfister, 2009 et la base de données Aquastat, 2012. Cette analyse se base sur l’évaluation de la sensibilité de chaque zone géographique en comparant localement la consommation d’eau aux ressources disponibles. Quatre Maisons avec des consommations d’eau significatives à l’échelle du Groupe sont localisées dans des zones avec un stress hydrique proche de 100 %, signifiant que le besoin en eau dans ces régions est proche \- les vignobles de Domaine Chandon Argentina (Agrelo et Terrazas) qui représentent 85 % des besoins agricoles en eau \- les vignobles de Domaine Chandon California et Newton qui représentent 7 % des besoins agricoles en eau du Groupe. L’irrigation des vignes est une pratique autorisée et encadrée en Californie et en Argentine en raison du climat. Cette irrigation est nécessaire au développement des vignes. Pour limiter néanmoins la consommation d’eau les mesures suivantes sont prises : récupération d’eau de pluie, mise en place de protocoles de mesures et de caractérisation des besoins en eau, pratique généralisée de l’irrigation au goutte- à- goutte en Californie, anticipations météorologiques pour une utilisation optimisée de l’irrigation ou pratique de « l’irrigation à déficit réduit » qui limite l’utilisation de l’eau et améliore la qualité des raisins et la taille de la vigne, permettant en outre une concentration des arômes et de la couleur. (1) Valeur et évolution à périmètres comparables. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Concernant la prévention de la pollution de l’eau, seul est retenu comme indicateur important et pertinent les rejets de substances dans l’eau par les activités Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie et Parfums et Cosmétiques concourant à l’eutrophisation. Les autres activités du Groupe n’ont qu’un très faible impact sur la qualité de l’eau. L’eutrophisation est la prolifération excessive d’algues et de plantes aquatiques due à une surcharge d’éléments La DCO après traitement évolue ainsi entre 2017 et 2018 : nutritifs dans les eaux (phosphore en particulier), entraînant une réduction de leur oxygénation, néfaste pour l’environnement. Le paramètre pour la mesurer est la Demande Chimique en Oxygène (DCO), calculée après traitement des effluents dans les stations du Groupe ou dans les stations externes avec lesquelles les sites ont des conventions. Sont considérées comme traitements les opérations suivantes : l’assainissement collectif, l’assainissement DCO après traitement (tonnes / an) 2018 2017 2018 Évolution (1) Vins et Spiritueux 1066 1611 1065 (34)(a) (a) Évolution liée à l’amélioration du traitement des eaux usées. En 2017, grâce à la mise en service chez Glenmorangie d’une installation utilisant des technologies innovantes de traitement des eaux usées, la DCO après traitement a été réduite de manière significative. 2018 est la première année pleine de fonctionnement de cette installation, cela explique (b) Évolution liée à l’activité et à l’amélioration du reporting. La fréquence des mesures des Maisons les plus contributrices est conforme à la réglementation locale mais reste limitée au regard des variations observées sur les quantités rejetées. Les émissions de COV font l’objet de plans de prévention notamment pour les activités de Parfums et Cosmétiques et les En 2018, 91 % des déchets ont été valorisés (91 % en 2017). Sont considérés comme déchets valorisés ceux dont la destination finale correspond, par ordre décroissant d’intérêt conformément aux législations européennes et françaises, à l’une des filières suivantes : \- réutilisation, c’est- à- dire utilisation d’un déchet pour le même usage que celui pour lequel le produit a été initialement conçu ; Le poids des déchets produits a varié comme suit entre 2017 et 2018 : \- valorisation matière, c’est- à- dire recyclage (réintroduction directe d’un déchet dans le cycle de production dont il est issu en remplacement total ou partiel d’une matière première vierge), compostage ou épandage contrôlé de déchets composés de matières organiques pour la fertilisation des sols ; \- incinération avec valorisation énergétique, c’est- à- dire récupé - ration de l’énergie issue de la combustion du déchet sous (en tonnes) Déchets Dontdéchets Déchets Déchets Évolution produits dangereux produits produits en 2018 des déchets en2018 produits en2018(a) en2017 pro-forma (1) produits (1) (en %) Vins et Spiritueux 65423 646 48410 65089 34 (b) Mode et Maroquinerie 16603 3150 12505 14628 17 (c) Parfums et Cosmétiques 10191 2347 8741 10190 17 (d) Distribution sélective 6852 8 5994 6503 9 Autres activités 2234 106 1995 2104 5 Total 102184 6471 78549 99386 27 (a) Déchets nécessitant un tri et un traitement séparés des déchets dits « banals » (cartons, plastiques, papier…). (b) Évolution liée à l’augmentation des déchets de pressurage suite à des vendanges exceptionnelles. (c) Évolution liée à des opérations exceptionnelles de maintenance à la tannerie Heng Long. (1) Valeur et évolution à périmètres comparables. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Les déchets ont été valorisés ainsi en 2018 : (en% des déchets produits) Réutilisation Valorisation Valorisation Total Les Maisons de Parfums et Cosmétiques, Sephora depuis 2010 et Louis Vuitton depuis 2011 utilisent la plate- forme CEDRE Écologique) dédiée au tri, au recyclage et à la valorisation de l’ensemble des déchets issus de la fabrication, du conditionnement, de la distribution et de la vente des produits cosmétiques. Cette plate- forme de déconditionnement accueille plusieurs types de gisements : les articles de conditionnement obsolètes, les produits alcooliques obsolètes, les éléments de publicité, les testeurs utilisés en boutique et les emballages vides rapportés par les clients en boutique. Depuis 2014, les prestations ont été élargies au textile. En 2018 ce sont 2 174 tonnes de déchets qui ont été traités. Les différents matériaux (verre, carton, bois, métal, plastique, alcool et cellophane) sont revendus à un réseau de 5.4.2 Actions contre le gaspillage alimentaire En matière de gaspillage alimentaire, La Grande Épicerie de Paris dispose de plusieurs ateliers de production de denrées fraîches. La Maison a développé un système précis de prévision des ventes afin d’adapter quotidiennement la production aux volumes de Un partenariat a été signé avec La Croix Rouge qui récupère chaque jour la production invendue et qui a été étendu en 2018 à de nouveaux rayons et de nouveaux produits. Un nouveau partenariat a été lancé en 2018 avec la société Too Good To Go, qui permet aux commerçants de proposer leurs invendus aux La Grande Épicerie Rive Droite comme La Grande Épicerie Rive Gauche ont pour objectifs d’étudier la mise en place de nouveaux partenariats avec des acteurs engagés en la matière, et d’étendre la sélection de produits proposés dans le cadre de ces partenariats. Au regard des activités du Groupe, la précarité alimentaire et les actions en faveur d’une alimentation responsable, équitable et durable ne constituent pas des risques principaux. Tableau de suivi des objectifs LIFE 2020 Sites : Indicateurs Baseline Performance 2018 Objectif 2020 Niveau de déploiement du système de management environnemental (ISO14001, EMAS…) dans les sites 1.1 Organisation de la démarche de responsabilité sociale 2.1 Des opportunités inégalables au succès non démenti Faire émerger les talents de demain Accompagner les collaborateurs dans leur parcours professionnel Veiller à la santé et à la sécurité de tous au travail, et favoriser le dialogue social RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Au cœur des actions du Groupe, une conviction forte : nos talents font toute la différence. Pour accompagner son développement, LVMH doit attirer et faire évoluer les meilleurs sur tous les continents. Créer les conditions de leur réussite au sein de notre écosystème est un gage de pérennité. Accueillir les meilleurs éléments via un recrutement ambitieux et ouvert à tous les talents et offrir aux collaborateurs un environ - nement de travail qui leur permette de s’épanouir au travail en donnant le meilleur d’eux-mêmes sont des objectifs essentiels Ces deux pivots de la politique des ressources humaines de LVMH sont donc présentés alternativement dans le présent chapitre, précédés d’informations générales sur la démarche de responsabilité sociale, l’organisation du reporting social et les 1.1 Organisation de la démarche de responsabilité sociale Les actions des Maisons en matière de responsabilité sociale font l’objet d’un recensement annuel spécifique. Couvrant l’ensemble des Maisons, ce recensement a pour objet les thématiques du respect des droits de l’homme, de la prévention des discriminations et de la diversité, du développement des compétences, des conditions de travail, de l’écoute des salariés et du dialogue social, et de l’implication sociale territoriale. Un formulaire de recensement précise les références aux conventions et recommandations de l’Organisation Internationale du Travail, La démarche de responsabilité sociale se structure autour de quatre axes en matière de responsabilité identifiés à partir d’échanges et interactions entre les différentes parties prenantes et d’une L’exercice de cartographie des risques mené au niveau du Groupe et au niveau de chacune des Maisons a permis d’enrichir cette démarche en précisant notamment les facteurs liés aux pays d’implantation et aux types d’activités menées sur les sujets suivants : salaires et temps de travail décents, non-discrimination sur le lieu de travail, liberté d’association et syndicale. Ces axes sont les suivants : le développement des talents et des savoir-faire, l’attention constante portée aux conditions de travail, la prévention contre toutes les formes de discrimination et le respect de la singularité, ainsi que l’implication sociale territoriale Ces axes communs à toutes les Maisons précisent leur cadre d’action global tout en leur laissant la possibilité d’identifier d’autres enjeux spécifiques à leurs métiers et leur environnement, et de Le Groupe veille à assurer la qualité et l’exhaustivité des données sociales à travers des processus de collecte et de validation Collecte et validation des données du reporting social Les Directeurs des ressources humaines des Maisons, responsables du reporting effectué sur leur périmètre, nomment pour chaque société un rapporteur en charge de collecter et de déclarer l’ensemble des données sociales, ainsi qu’un relecteur ayant pour responsabilité de contrôler les données déclarées et de vérifier l’exactitude de celles-ci par le biais d’une signature électronique lors de la validation d’un questionnaire complété en ligne. Le Directeur des ressources humaines de la Maison valide lui-même l’ensemble du processus par la signature d’une lettre d’affirmation. Des contrôles informatiques sont mis en place tout au long de la session de reporting afin de vérifier la fiabilité et la cohérence Depuis l’exercice 2007, une sélection d’indicateurs du reporting social annuel du Groupe fait l’objet d’une vérification par l’un des Commissaires aux comptes. Pour l’exercice 2018, les données sociales ont été vérifiées par le cabinet Ernst & Young, confor - mément à l’article R.225-105-2 du Code de commerce (dans sa rédaction issue de la transposition en droit français de la directive européenne 2014/95/UE sur la publication d’informations non financières et d’informations relatives à la diversité par certaines Un support d’accompagnement est accessible à l’ensemble des acteurs du reporting social du Groupe, pour leur permettre de se familiariser avec les objectifs de cette démarche et d’approfondir leur compréhension de la méthodologie de calcul des indicateurs critiques. Pour chaque indicateur social, une fiche descriptive précise la pertinence de l’indicateur, les définitions des données, la procédure à appliquer pour le recueil de l’information et les différents contrôles à effectuer lors de la saisie des données. Précisions sur le périmètre du reporting social Le rapprochement des entités organisationnelles et des entités légales assure la cohérence du reporting social et du reporting financier ; le périmètre du reporting social couvre ainsi la totalité des effectifs du Groupe présents dans les sociétés consolidées par intégration globale, mais ne comprend pas les effectifs des RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Les collaborateurs de LVMH en Chine sont comptabilisés dans les effectifs CDI (13 595 au 31 décembre 2018). En effet, bien que selon la législation sociale chinoise, de tels contrats comportent une durée légale et ne peuvent être pérennisés qu’après plusieurs années, le Groupe considère ces personnes comme des effectifs L’effectif moyen total 2018 du Groupe, en équivalent temps plein (ETP), est de 136 633 personnes, en augmentation de 8 % par Les effectifs publiés ci-dessous concernent l’ensemble des sociétés consolidées au 31 décembre 2018, incluant la part de LVMH dans les joint-ventures, à l’exception de certaines sociétés faisant partie du Groupe depuis moins d’un an. Les autres indicateurs sociaux ont été calculés sur un périmètre de 740 entités organisa - tionnelles couvrant près de 99 % de l’effectif mondial et intègrent les collaborateurs présents au cours de l’exercice, y compris dans en augmentation de 7 % par rapport à 2017. Il se répartit en 139 715 personnes sous contrat à durée indéterminée (CDI) et 16 373 sous contrat à durée déterminée (CDD). 28 349 salariés travaillent à temps partiel, soit 18 % de l’ensemble du personnel. Les effectifs hors de France représentent 80 % des effectifs 1.3.1. Répartition de l’effectif par groupe d’activités, par région du monde et par catégorie professionnelle Effectif total au 31décembre (a) 2018 % 2017 % 2016 % Vins et Spiritueux 7380 5 7157 5 6938 5 Mode et Maroquinerie 48101 31 41212 (b) 28 32887 24 Parfums et Cosmétiques 29141 18 26699 18 24170 18 Montres et Joaillerie 8784 6 8100 6 7937 6 Distribution sélective 57975 37 57360 40 57428 43 Autres activités 4707 3 4719 3 5116 4 Total 156088 100 145247 100 134476 100 (a) Effectif total CDI et CDD. (b) La hausse des effectifs dans la division Mode et Maroquinerie s’explique par l’intégration de Christian Dior Couture. Effectif total au 31décembre (a) 2018 % 2017 % 2016 % France 31156 20 29578 20 26970 20 Europe (hors France) 38645 25 34159 24 30803 23 États-Unis 32724 21 32717 23 32265 24 Japon 6905 4 6397 4 5991 4 Asie (hors Japon) 34802 22 31102 21 27835 21 Autres Marchés 11856 8 11294 8 10612 8 Total 156088 100 145247 100 134476 100 (a) Effectif total CDI et CDD. Effectif total au 31décembre (a) 2018 % 2017 % 2016 % Cadres 29288 19 26631 18 23279 17 Techniciens, responsables d’équipe 14500 9 14009 10 12823 10 Employés administratifs, personnel de vente 91624 59 86742 60 81632 61 Personnel de production 20676 13 17865 12 16742 12 Total 156088 100 145247 100 134476 100 (a) Effectif total CDI et CDD. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 1.3.2 Âge moyen et répartition par âge L’âge moyen de l’effectif mondial en CDI est de 36 ans et l’âge médian est de 33 ans. Les tranches d’âge les plus jeunes sont prédominantes dans le personnel de vente, principalement en Asie, aux États-Unis et sur les Autres marchés. (en%) Effectif France Europe États-Unis Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Âge: moins de 25ans 12,4 5,9 9,3 20,0 3,5 13,5 21,8 25 - 29ans 20,2 16,1 16,1 22,3 12,4 26,8 22,8 30 - 34ans 19,8 16,1 18,1 17,6 19,1 26,1 21,0 35 - 39ans 14,9 14,1 15,8 12,0 21,0 16,0 14,8 40 - 44ans 10,8 12,5 14,0 7,8 21,5 7,5 8,8 45 - 49ans 8,5 12,1 11,5 6,5 13,1 4,3 5,1 50 - 54ans 6,3 10,3 8,2 5,3 6,1 2,9 2,9 55 - 59ans 4,3 8,1 4,9 4,2 3,1 1,6 1,9 60 ans et plus 2,7 4,9 2,2 4,3 0,2 1,2 1,0 1.3.3 Ancienneté moyenne et répartition par ancienneté L’ancienneté moyenne au sein du Groupe est de 10 ans en France et varie de 4 à 8 ans dans les autres zones géographiques. Cette différence s’explique principalement par la prédominance, dans ces zones géographiques, des activités de distribution caractérisées par un taux de turnover plus important. Elle s’explique également par l’implantation récente des sociétés du Groupe dans les pays en forte croissance, où l’on constate une plus grande fluidité (en%) Effectif France Europe États-Unis Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Ancienneté: moins de 5ans 60,1 42,6 52,2 72,1 45,7 70,5 77,0 5 - 9ans 18,1 19,1 20,4 15,9 19,2 18,1 13,6 10 - 14ans 10,1 13,1 13,8 7,1 18,1 6,4 5,3 15 - 19ans 5,7 10,9 7,4 2,9 10,7 2,1 2,2 20 - 24ans 2,6 4,8 3,5 0,9 3,6 1,4 0,9 25 - 29ans 1,6 4,0 1,4 0,5 1,9 0,9 0,4 30 ans et plus 1,8 5,5 1,4 0,5 0,7 0,7 0,6 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE 2\. UN RECRUTEMENT AMBITIEUX ET INCLUSIF Essentiel au dynamisme du Groupe, le recrutement est un pilier stratégique de sa politique de Ressources Humaines. Compte tenu de la richesse des opportunités offertes, LVMH bénéficie d’un fort capital d’attractivité, qu’il renforce constamment en formant les profils prometteurs, tout en veillant à l’exemplarité de ses pratiques de recrutement, afin d’accueillir tous les talents sans considération de sexe, d’âge, de handicap, ou tout autre caractéristique non pertinente dans l’exercice des fonctions 2.1 Des opportunités inégalables au succès non démenti Intégrer le groupe LVMH, c’est rejoindre une communauté de femmes et d’hommes partageant les mêmes valeurs fondamentales que sont la créativité, le goût pour l’innovation, l’excellence et l’esprit d’entreprise. Groupe au rayonnement international se réinventant chaque jour pour relever de nouveaux défis, LVMH propose des perspectives de carrière passionnantes : la diversité des Maisons et métiers qui le constituent offre à ses collaborateurs des possibilités d’évolution variées, à tous les La mobilité interne fait partie intégrante de la culture du Groupe, et les passerelles sont nombreuses au sein de son écosystème, d’un point de vue tant fonctionnel, sectoriel que géographique. Ainsi en 2018, 67 % des postes de cadres dirigeants et 56 % de l’ensemble des postes de cadres ouverts ont été pourvus via la promotion interne. Cette mobilité interne est un paramètre important d’attraction et de rétention des talents, car elle permet à ces derniers de développer de nouvelles compétences, de se nourrir d’expériences variées et d’étoffer leurs réseaux professionnels. L’attractivité du Groupe tient également à des niveaux de rémunération bien positionnés par rapport au marché. Des enquêtes de salaires prenant en compte la spécificité des métiers et secteurs d’activités sont menées annuellement et à l’échelle internationale afin de s’assurer de ce bon positionnement. Les parties variables de la rémunération, basées sur les résultats financiers de la société d’appartenance et sur la réalisation d’objectifs individuels permettent une juste corrélation entre En France, la répartition de la rémunération brute moyenne mensuelle des salariés sous contrat à durée indéterminée, à temps complet et présents tout au long de l’année, est la suivante : Effectif concerné (en %) 2018 2017 2016 Moins de 1500euros 1,5 1,6 1,6 Plus de 3000euros 59,5 57,4 53,4 Au niveau mondial, la répartition des frais de personnel s’établit (en millions d’euros) 2018 2017 2016 à durée déterminée ou indéterminée 5787,2 5746,6 4886,3 Charges sociales patronales 1490,9 1412,6 1275,7 Total frais de personnel 7584,2 7446,9 6408,4 Le poids des frais de mise à disposition de personnel par des prestataires de service ou de travail temporaire est en hausse par rapport à l’année précédente et représente 7,0 % du total de la masse salariale dans le monde (6,6 % en 2017), charges sociales Toutes les sociétés françaises de 50 salariés et plus disposent d’un Plan de Participation, d’Intéressement ou d’Épargne. Ces plans ont représenté en 2018 une charge globale de 281,7 millions d’euros, versée au titre de l’année 2017, en augmentation par (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Abondement aux plans d’épargne 26,7 24,0 21,0 Portée par son offre inégalable, l’attractivité du Groupe et des Maisons s’est à nouveau confirmée en 2018. Ainsi, pour la troisième année consécutive LVMH a été désigné comme l’employeur le plus attractif de France par le classement Top Companies établi par le réseau social LinkedIn, et le Groupe a également fait cette année son entrée dans le classement dédié aux États-Unis. Le Groupe suscite toujours autant d’attrait auprès des étudiants issus d’écoles de commerce en France, qui l’ont placé au premier rang de leurs entreprises préférées pour la treizième année consécutive selon le classement de l’institut Universum. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE La sélection des nombreux candidats repose sur un réseau interne de 800 recruteurs, qui cherche en permanence à maximiser son efficacité et sa connaissance du marché via la mise en place d’outils de recrutement innovants. Un partenariat étroit avec LinkedIn est mis en place, et différentes initiatives sont déployées comme le développement des entretiens vidéo pré-enregistrés ou la numérisation des CV lors des salons de recrutement. En 2018, 40 614 personnes ont été recrutées sous contrat à durée indéterminée, dont 4 946 en France. En complément, pour faire notamment face aux pics saisonniers liés aux ventes lors des fêtes de fin d’année, 8 128 personnes sous contrat à durée déterminée Le nombre de départs de salariés en contrat à durée indéterminée, tous motifs confondus, s’élève à 32 087 en 2018, dont 48 % dans la Distribution sélective, groupe d’activité traditionnellement caractérisé par un taux de renouvellement important. (en%) 2018 France Europe États-Unis Japon Asie Autres 2017 2016 Turnover global (a) 22,9 13,4 17,0 34,3 11,0 26,5 33,4 22,7 20,5 dont: turnover volontaire (b) 17, 5 6,0 12,7 29,7 9,9 20,8 25,7 16,4 15,2 Turnover involontaire (c) 4,9 6,1 3,7 4,3 0,9 5,5 7,5 5,8 4,8 (a) Tous motifs. Hors mobilité interne et transferts hors Groupe. Répartition des mouvements (a) sous contrat à durée indéterminée par groupe d’activités et zone géographique Mode et Maroquinerie 11915 8509 5965 7610 6884 5300 Parfums et Cosmétiques 8113 6895 6314 6343 5458 5239 Montres et Joaillerie 1697 1356 1256 1124 1187 1110 Distribution selective 17176 14782 18113 15458 14566 11705 Total 40614 33191 33477 32087 29640 24785 France 4946 4411 4000 3818 3516 2953 Europe (hors France) 8205 6403 5767 5608 4996 4071 États-Unis 10261 7922 11038 9348 8837 7566 Asie (hors Japon) 12266 9630 7663 8929 8378 6962 Autres marchés 3909 3944 4280 3702 3272 2709 Total 40614 33191 33477 32087 29640 24785 (a) Sous contrat à durée indéterminée, incluant les titularisations CDD vers CDI et excluant les mobilités au sein du Groupe. Faire émerger les talents de demain Afin d’assurer la pérennité de son succès, le Groupe cherche en permanence à attirer et former les meilleurs profils correspondants à ses besoins actuels et futurs. LVMH met en œuvre de nombreuses initiatives à destination des étudiants et jeunes diplômés, dont les principales sont le développement de l’Institut des Métiers d’Excellence (IME), le programme immersif « INSIDE LVMH » et l’animation de différents partenariats académiques internationaux. Afin d’assurer la transmission des savoir-faire de ses métiers, LVMH a fondé en 2014 l’Institut des Métiers d’Excellence, un programme de formation professionnelle dans les métiers de l’artisanat, de la création et de la vente à destination des jeunes Cette formation en alternance a été conçue en partenariat avec 15 écoles et universités prestigieuses, sélectionnées pour la qualité de leur enseignement et la reconnaissance de leurs diplômes. Il permet aux alternants de bénéficier d’un cursus alliant enseignement technique et théorique au sein de ces établissements, et expérience pratique au sein des Maisons du Groupe, via des contrats de professionnalisation rémunérés. Dans le cadre de ce programme, les alternants bénéficient de formations aux langues étrangères, de rencontres avec des artisans, experts et créateurs, et de visites d’ateliers ou boutiques. Implanté d’abord en France, l’IME a essaimé en Suisse en 2016 puis en Italie en 2017. Il propose à ce jour 20 formations allant du CAP au Master 2, et a enregistré en 2018 un taux de réussite de 98 % et un taux de placement de 83 % – dont les deux tiers au sein de Maisons du Groupe ou de partenaires externes. Depuis sa création, 500 jeunes ont intégré l’IME. Afin de créer une passerelle entre la sphère académique où évoluent les jeunes talents et le monde professionnel, LVMH a lancé en 2018 le programme INSIDE LVMH, un parcours offrant à près de 5 000 étudiants de 50 écoles et universités partenaires du Groupe en Europe une immersion au cœur de 5 champs d’expertise du Groupe. 200 étudiants répartis en 50 équipes ont été sélectionnés pour leurs idées innovantes sur « l’expérience du luxe de demain ». L’originalité de ce dispositif repose sur Ouvert à tous les talents, LVMH cherche constamment à prévenir toute forme de discrimination dans ses pratiques de recrutement. Depuis 2011, le Groupe forme spécifiquement ses recruteurs à la prévention des discriminations à travers une session de formation obligatoire dont le contenu a été enrichi en 2018. Des sessions de formation spécifiques sont également déployées dans les différentes implantations locales du Groupe, afin de correspondre D’autre part, depuis 2008, le Groupe a mis en place un contrôle indépendant et continu de ses pratiques de recrutement en faisant réaliser par un cabinet indépendant des tests de discrimination sur ses offres d’emploi publiées. Les campagnes sont déployées sur de longues périodes, à intervalle régulier, et sont d’envergure mondiale depuis 2014. Les résultats en sont présentés aux directeurs des ressources humaines du Groupe et des Maisons, et des mesures adéquates sont mises en place le cas échéant. Particulièrement soucieux d’attirer les meilleurs candidats sans distinction de handicap, le groupe LVMH déploie de nombreuses initiatives visant à sélectionner et former des personnes en situation de handicap, et à les intégrer à ses équipes dans les meilleures conditions. Créée en 2007, la Mission Handicap pilote la démarche du Groupe en la matière, en s’appuyant sur un réseau de 40 correspondants handicap en Maisons. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE l’enrichissement mutuel des idées entre les participants issus de la génération des Millenials et les cadres dirigeants du Groupe. Au total, plus de 350 étudiants ont été recrutés dans le cadre de En 2018, LVMH a continué à renforcer ses liens historiques avec des écoles et universités reconnues telles que l’Essec, HEC et Telecom ParisTech en France, Central Saint Martins au Royaume-Uni, l’université Bocconi en Italie ou encore l’université de Fudan, en Chine. Les partenariats noués par le Groupe avec ces institutions prennent des formes diverses, incluant des initiatives dans la recherche, dans l’enseignement, dans le financement de bourses de scolarité et dans le soutien apporté En complément des trois initiatives majeures détaillés ci-dessus, la politique d’attraction des jeunes talents du Groupe repose sur la participation à des centaines d’événements permettant aux collaborateurs du Groupe et de ses Maisons d’aller à la rencontre des étudiants pour leur proposer des offres de stages, apprentissages, volontariats internationaux en entreprise, contrats à durée déterminée ou indéterminée. Signataire de la Charte de l’apprentissage, le Groupe a particulièrement soutenu ce mode d’insertion professionnelle, et dénombrait au 31 décembre 2018 plus de 1 400 jeunes en contrat d’apprentissage ou de profession - nalisation (IME compris) dans l’ensemble de ses sociétés françaises. Le Groupe a conclu plusieurs conventions de partenariat avec l’AGEFIPH (dernière en date 2014-2016), partenaire de référence en France sur le sujet de l’emploi des personnes en situation de handicap. Certaines Maisons ont également conclu ou renouvelé des conventions en propre avec l’AGEFIPH, notamment Sephora en 2017, et les Maisons Hennessy, Christian Dior Couture et Dans le cadre de cette collaboration avec l’AGEFIPH, LVMH a lancé en 2014 le dispositif « EXCELLhanCE » permettant à des personnes en situation de handicap d’obtenir à la fois un diplôme, une expérience significative dans les Maisons et sociétés du groupe et l’acquisition de savoir-faire spécifiques à l’univers du luxe. Ce dispositif s’appuie sur des formations en alternance d’une durée de 12 à 24 mois dans trois métiers : la vente, la logistique et la gestion des Ressources humaines. La sélection des candidats est réalisée selon le processus « Handi- Talents » basé sur des mises en situations professionnelles permettant une identification objective des aptitudes et des compétences de chacun. La troisième promotion d’EXCELLhanCE a été lancée à l’automne 2018. En partenariat avec six Maisons, elle a permis l’intégration en contrat de professionnalisation de douze personnes en situation de handicap, pour la plupart en reconversion professionnelle, dans les métiers de conseiller de vente, gestionnaire de stock et assistant en ressources humaines. Depuis son lancement, cinquante personnes ont pu bénéficier RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Au niveau mondial, 1 % de salariés en situation de handicap travaillent au sein du groupe LVMH. En France, fin 2018, le taux d’emploi de personnes en situation de handicap était de 4,4 % en normes officielles (addition du taux d’emploi direct et indirect). Le recrutement de travailleurs en situation de handicap s’opère à tous les niveaux, dans toutes les Maisons et dans tous les pays. À titre d’exemple, au Japon, Louis Vuitton agit pour l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap à travers une collaboration avec 5 agences de recrutement spécialisées. Avec un taux d’emploi de personnes en situation de handicap de 2,2 %, la Maison se classe parmi les entreprises japonaises les plus actives 3\. UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ÉPANOUISSANT Le Groupe LVMH cherche à créer les conditions permettant à l’ensemble de ses collaborateurs de s’épanouir dans le cadre de leurs fonctions, et de développer tout leur potentiel. L’atteinte de cet objectif repose d’une part sur la qualité de l’accompagnement proposé à chacun dans son parcours professionnel, d’autre part sur la mise en œuvre de bonnes pratiques en matière de santé et sécurité, et sur la structuration du dialogue social. Accompagner les collaborateurs dans leur parcours professionnel Tout au long du parcours de ses collaborateurs, LVMH propose des dispositifs de formation et d’accompagnement, ainsi que des initiatives visant à renforcer sa culture partagée d’innovation, d’excellence et d’entrepreneuriat. Des programmes spécifiques sont mis en place pour accompagner la prise de fonctions managériales et l’évolution des talents féminins vers des postes-clés. Convaincu qu’une bonne compréhension de la culture d’entreprise est un gage de performance, LVMH veille à accompagner ses nouveaux collaborateurs dans leur prise de fonctions en leur offrant, à travers des séminaires d’intégration, la possibilité de découvrir les valeurs, les principes fondamentaux de management ainsi que l’histoire et le positionnement de ses Maisons. 39 276 collaborateurs, en contrats à durée déterminée ou permanents, ont bénéficié de tels séminaires en 2018. Faire des collaborateurs les acteurs de leur mobilité Le Groupe LVMH encourage ses collaborateurs à être acteurs de leur mobilité et de leur développement professionnel. En étroite collaboration avec leur Direction des ressources humaines, les managers participent activement au plan de développement des compétences et à la gestion des parcours de carrière de leurs L’innovation et l’esprit d’entreprise sont des valeurs fondamentales de la culture du Groupe. Afin d’encourager ses collaborateurs à mettre en pratique ces valeurs, LVMH a conçu en 2017 l’initiative DARE (Disrupt, Act, Risk to be an Entrepreneur), un programme mondial d’innovation collaborative inspiré des méthodes de Le Groupe s’est doté de programmes de formation spécifiques destinés à l’accompagnement des managers. Une organisation et des équipes dédiées à l’élaboration et au déploiement de ces programmes ont été mises en place dans le monde entier. Les programmes délivrés sont structurés autour de quatre domaines d’intervention clairement identifiés : l’intégration, le leadership et le management, l’excellence et l’innovation ouverte. Plus de 5 000 personnes ont pris part aux programmes proposés dans La mixité professionnelle fait partie intégrante de la culture de LVMH. S’ajoutant aux leviers classiques de la politique RH, le programme « EllesVMH », lancé en 2007, vise à favoriser le développement professionnel des femmes par la mise en place d’initiatives telles que le coaching et le mentorat. Fin 2018, les femmes représentaient 73 % des effectifs permanents (38 % de l’effectif des Vins et Spiritueux, 69 % de la Mode et Maroquinerie, 83 % des Parfums et Cosmétiques, 59 % des Montres et Joaillerie, 83 % de la Distribution sélective et 35 % des Autres activités). 65 % des cadres sont des femmes, et à fin septembre 2018, les postes-clés du Groupe étaient détenus à 42 % par des femmes (contre 23 % en 2007) et 13 sociétés du Groupe ont à leur LVMH s’est fixé pour objectif à l’horizon 2020 une représentation des femmes à hauteur de 50 % aux positions-clés du Groupe. Afin d’atteindre cet objectif, le Groupe déploie annuellement un programme de coaching pour ses talents féminins les plus prometteurs. En 2018, 33 collaboratrices ont bénéficié d’un tel programme, amenant à 200 le nombre de femmes à « Haut Potentiel » ayant participé à ce programme depuis son lancement RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE En matière de rémunération, des initiatives et outils sont mis en place dans de nombreuses entités afin de réduire d’éventuels écarts de salaire entre les femmes et les hommes pour une même classification professionnelle. LVMH suit le développement de ses talents féminins lors de la revue annuelle de l’organisation grâce à un ensemble d’objectifs et d’indicateurs clés. En mars 2018, à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, le Groupe a organisé un événement faisant se rencontrer deux initiatives internes : le programme DARE, visant à développer des projets portés par les collaborateurs selon une méthodologie inspirée du modèle de création de startups ; et le programme EllesVMH. Il s’agissait pour les « intrapreneurs » (entrepreneurs en interne) du Groupe de faire émerger des solutions novatrices pour améliorer la représentativité des genres dans les postes de top management. 60 « intrapreneurs » sélectionnés parmi près de 750 candidatures ont pu participer à cet événement. À l’issue de cet événement, trois projets ont été retenus pour entrer en phase de développement, les équipes gagnantes bénéficiant d’un accompagnement et d’un mentorat pour leur permettre de Représentativité des femmes dans les recrutements et dans les effectifs du Groupe (a) (% de femmes) Recrutements Effectifs Groupe (a) Sous contrat à durée indéterminée, incluant les mobilités et les titularisations CDD vers CDI. Au global, l’investissement formation réalisé en 2018 par les sociétés du Groupe a représenté un montant de 131,0 millions d’euros, soit 2,3 % de la masse salariale. Une grande partie de la formation s’effectue également au quotidien, sur le lieu de travail, et n’est pas comptabilisée dans les indicateurs présentés ci-dessous : Investissement formation (en millions d’euros) 131,0 121,5 125,6 Part de la masse salariale (en %) 2,3 2,1 2,6 Nombre moyen de jours de formation par salarié 2,0 2,0 2,2 Coût moyen de la formation par salarié (en euros) 943 832 925 Salariés formés au cours de l’année (en %) 58,9 56,6 61,4 Note : Les indicateurs sont calculés sur l’effectif total CDI présent au 31décembre de l’exercice 2018. Les indicateurs sont calculés sur l’effectif total (CDI et CDD) présent au cours des exercices 2016 et 2017, à l’exception du taux de salariés formés au cours de l’année qui est calculé sur l’effectif CDI présent au 31décembre des années 2016 et 2017. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE L’investissement formation moyen par personne en équivalent temps plein se situe à environ 943 euros. Au cours de l’année 2018 le nombre total de jours de formation s’élève à 284 089 jours, soit un équivalent d’environ 1 235 personnes en formation à temps complet sur toute l’année. 58,9 % des salariés ont eu accès à la formation en 2018 et le nombre moyen de jours de formation par personne est de 2 jours. L’investissement formation est réparti entre les catégories professionnelles et les zones géographiques selon le tableau ci-dessous : France Europe États-Unis Japon Asie Autres Investissement formation (en millions d’euros) 38,2 22,8 26,6 5,3 30,7 7,1 Part de la masse salariale (en %) 2,6 1,7 2,1 1,8 2,7 2,3 Salariés formés au cours de l’année (en %) 51,9 55,9 61,9 51,7 65,5 63,2 Dont: Cadres 58,7 71,7 57,4 58,0 64,3 58,7 Techniciens et Responsables d’équipe 63,4 65,7 44,9 53,2 66,4 58,3 Employés administratifs et Personnel de vente 49,2 58,6 65,4 49,9 66,5 65,1 Personnel de production 36,8 32,8 53,1 13,6 35,9 46,7 Note : Les indicateurs sont calculés sur l’effectif total CDI présent au 31décembre de l’exercice. Veiller à la santé et à la sécurité de tous au travail, et favoriser le dialogue social Offrir un environnement de travail de qualité à tous ses collabo - rateurs est un souci constant pour le Groupe, qui veille à assurer leur santé, leur sécurité, à adapter les postes de travail – en particulier s’agissant des collaborateurs seniors ou en situation de handicap – et à favoriser un dialogue social constructif. Des diagnostics santé, sécurité et ergonomie sont régulièrement conduits sur les sites de production, les ateliers et les vignobles ainsi que dans les boutiques et sièges. Ils permettent de mettre en place des plans d’actions structurés répondant aux besoins Garantir la santé et la sécurité de tous les collaborateurs LVMH veille à la santé et à la sécurité de ses collaborateurs, s’assure que l’ensemble de ses activités respecte les législations et réglementations sanitaires en vigueur dans tous les pays dans lesquels il opère et s’attache à mettre en œuvre les meilleures pratiques relatives à la sécurité sur le lieu de travail. Compte-tenu de la diversité des situations rencontrées au sein des groupes d’activités, les Maisons sont chacune responsables du déploiement des démarches santé-sécurité sur leur périmètre, et les actions visant à garantir des conditions d’hygiène et de sécurité au travail adaptées et à prévenir les accidents prennent des formes diverses dans le cadre d’un programme global d’investissement, de certification et de formation. Ainsi, en 2018, plus de 32,1 millions d’euros ont été investis dans le Groupe au titre de l’Hygiène et Sécurité. Ces sommes intègrent les dépenses de Médecine du travail, les équipements de protection et les programmes d’amélioration de la sécurité des personnes et de l’hygiène : mise en conformité des nouveaux équipements, signalisations, renouvellement des outils de protection, formation prévention incendie, réduction de l’impact du bruit. Plus généralement, le montant global des dépenses et investissements relatifs aux conditions de travail s’élève à plus de 64,8 millions d’euros soit 1,1 % de la masse salariale brute au Les actions de sensibilisations et de formation à la sécurité au travail et à la prévention des risques se développent. Ainsi, en 2018, 47 840 personnes ont été suivi une formation sur ces thématiques dans les sociétés du Groupe dans le monde. Des dispositifs pour améliorer l’ergonomie des postes de travail sont déployés et les postes sont aménagés pour répondre aux besoins des salariés. Le Groupe porte une attention particulière aux conditions de travail des collaborateurs âgés de plus de 50 ans, ou en situation de handicap, afin de permettre à chacun de poursuivre son activité professionnelle dans de bonnes Cela se traduit par la mise en place de dispositifs améliorant l’ergonomie des postes de travail, et prévenant la pénibilité, en particulier s’agissant des postes les plus exposés à des contraintes physiques ou psychiques dans les ateliers et sur les sites de En fin de carrière, les Maisons proposent aux salariés seniors des entretiens de dernière partie de carrière, des formations spécifiques, des aménagements voire un suivi médical particulier et un accompagnement à la retraite. S’agissant des collaborateurs déclarant une situation de handicap, les Maisons proposent des solutions de maintien dans l’emploi au cas par cas, via des aménagements de poste ou un accompagnement vers un changement d’activité. Pour favoriser le reclassement de collaborateurs, Moët & Chandon a créé en mars 2011 l’entreprise adaptée MHEA. Entreprise à part entière employant 100 % de travailleurs handicapés, MHEA permet d’accueillir dans les meilleures conditions des salariés ayant été touchés par le handicap, en maintenant leurs conditions de rémunération. Depuis sa création, MHEA a permis à 50 personnes de travailler en CDD ou en CDI et à une dizaine d’entre elles d’intégrer une des Maisons de champagne du Groupe en CDI. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE La répartition des accidents de travail avec arrêt, par groupe d’activités et par zone géographique, est la suivante : d’accidents fréquence (a) (b) gravité (b) (c) Vins et Spiritueux 108 8,54 0,24 Mode et Maroquinerie 317 4,04 0,11 Parfums et Cosmétiques 203 4,33 0,13 Montres et Joaillerie 37 2,37 0,02 Europe (hors France) 241 3,95 0,06 Asie (hors Japon) 151 2,27 0,04 Groupe LVMH 2018 1416 5,55 0,16 (a) Le Taux de fréquence est égal au nombre d’accidents avec arrêt, multiplié par 1000000 et divisé par le nombre total d’heures travaillées. (b) Le calcul des heures travaillées est basé pour la France sur des données réelles et pour les autres pays sur le nombre d’ETP présents au sein du groupe au 31décembre de l’exercice et un ratio d’heures travaillées par ETP et par pays issu des bases de l’OCDE. (c) Le Taux de gravité est égal au nombre de journées perdues, multiplié par 1000 et divisé par le nombre total d’heures travaillées. Le taux global d’absentéisme au sein du Groupe, pour les contrats à durée déterminée et indéterminée, se situe à 4,9 %. Il est en baisse par rapport à l’année précédente (5,0 %). Taux d’absentéisme (a) par région et par motif (en%) Effectif France Europe États-Unis Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Maladie 2,4 4,1 3,5 1,4 0,4 1,5 1,7 Accidents de travail et de trajet 0,1 0,4 0,1 0,1 0,0 0,0 0,1 Maternité 1,5 1,3 2,9 0,6 1,2 1,2 1,2 (événements familiaux) 0,3 0,3 0,4 0,2 0,2 0,4 0,4 Absences non rémunérées 0,4 0,9 0,3 0,4 0,2 0,4 0,2 Taux global d’absentéisme 4,9 7,0 7,2 2,8 2,0 3,5 3,5 (a) Nombre de jours d’absences divisé par le nombre de jours théoriques travaillés. L’épanouissement des collaborateurs au sein du Groupe passe également par l’action des représentants du personnel, qui relaient les attentes de leurs collègues à différents niveaux de l’organisation. Un Comité de Groupe a été instauré en 1985. Cette instance représentative du personnel, composée actuellement de 30 membres dont le mandat a été renouvelé en 2018, couvre le périmètre national et se réunit annuellement en session plénière. Les élus sont informés et dialoguent avec les Présidents de toutes les branches d’activités du Groupe sur les orientations stratégiques, les enjeux économiques et financiers, l’évolution de l’emploi au sein du Groupe et les perspectives envisagées. Au niveau européen, a été créé le Comité des Sociétés européennes, instance représentative du personnel composée de 28 membres issus des 22 pays européens où le Groupe est présent et dont les règles ont été arrêtées par un accord signé à l’unanimité le 7 juillet 2014 par des représentants du personnel originaires de ces 22 pays et par la Direction du Groupe. Pour l’année 2018, le Comité commun des Sociétés européennes s’est réuni le 25 avril Le Comité commun des Sociétés européennes est en charge des sujets transnationaux à l’échelle européenne. Cette instance vient donc, avec le Comité de Groupe, compléter le dispositif de représentation du personnel des Maisons qui, conformément à la culture de décentralisation du Groupe, traitent de l’essentiel RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE En France, les sociétés du Groupe sont dotées, cumulativement ou non en fonction de leurs effectifs, de Comités Sociaux et Économiques, de Comités d’entreprise, Délégation Unique du Personnel, Délégués du personnel ainsi que de Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail. Les Maisons du Groupe se dotent progressivement d’un Comité Social et Économique en application de l’une des Ordonnances du 22 septembre 2017. Il s’agit d’une instance de représentation du personnel devant être mise en place au plus tard le 31 décembre 2019 et qui fusionne les Délégués du personnel, le Comité d’Entreprise et le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail ou remplace la Délégation Unique du Personnel lorsqu’elle existait. Au cours de l’année 2018, les représentants du personnel ont participé à 1 809 réunions : Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail 374 Ces réunions ont notamment permis la signature de 107 accords Au niveau mondial, 13 % des salariés bénéficient d’horaires variables ou aménagés et 50 % travaillent en équipe ou en horaires Effectif mondial concerné par les différentes formes d’aménagement du temps de travail: Répartition par zone géographique Effectif concerné (a) (en%) Effectif France Europe États-Unis Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés (a) Les pourcentages sont calculés sur l’effectif total (CDI et CDD) en France. Pour les autres régions, ils sont calculés sur l’effectif CDI à l’exception du Temps partiel où les pourcentages sont calculés sur l’effectif total. Effectif concerné en France par les différentes formes d’aménagement du temps de travail: Effectif concerné (a) (en%) Effectif Cadres Techniciens Employés Personnel La valorisation du volume d’heures supplémentaires représente 106 millions d’euros, soit en moyenne 1,8 % de la masse salariale mondiale. (a) Les pourcentages sont calculés sur l’effectif total (CDI et CDD). (en% de la masse salariale) Effectif France Europe États-Unis Japon Asie Autres mondial (hors France) (hors Japon) marchés Heures supplémentaires 1,8 1,6 2,0 1,6 4,2 1,8 0,8 L’équilibre vie professionnelle – vie privée est l’une des autres composantes essentielles de la qualité de vie au travail sur laquelle s’appuient les Maisons du Groupe. Les dispositifs de conciergerie d’entreprise ou de mise à disposition de places en crèche sont de plus en plus répandus dans le Groupe. Au total, en France, en 2018, les différentes sociétés du Groupe ont consacré un budget de plus de 24,7 millions d’euros, soit 1,7 % de la masse salariale, à des activités sociales et culturelles par leur contribution aux Comités d’entreprise. Soutenir l’emploi, l’entrepreneuriat et le développement régional Accompagner l’insertion sociale et professionnelle des personnes Faciliter l’insertion des personnes en situation de handicap UN ENGAGEMENT SOLIDAIRE AU SOUTIEN DE CAUSES Favoriser l’accès à l’éducation des jeunes UNE ACTION DE MÉCÉNAT AU SERVICE DE LA CULTURE Initiatives en faveur de la jeunesse RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE L’ambition de LVMH en matière de responsabilité sociale et sociétale repose sur un principe fort de respect de la personne, de sa singularité, et sur un engagement à faire de l’excellence un levier d’insertion sociale et professionnelle. Le groupe LVMH et ses Maisons mobilisent ressources et compétences au service d’initiatives d’intérêt général, en solidarité avec les territoires sur lesquels le Groupe est implanté, avec la volonté de démultiplier l’impact social positif de leurs activités. le domaine de l’éducation et de la jeunesse, LVMH mène des initiatives pour, notamment, faciliter l’accès de tous à la richesse du patrimoine culturel mondial et favoriser l’émergence des talents de demain. Ces engagements s’inscrivent dans la durée et se traduisent par des contributions concrètes pour la société. Les Maisons déploient leurs propres engagements en fonction de leurs enjeux et contextes, le Groupe assurant une coordination LVMH entreprend de nombreuses initiatives dans les domaines de l’éducation et de la jeunesse, de la culture et de la création artistique – la démarche du Groupe traduisant également son attachement au patrimoine historique et artistique, ainsi qu’en faveur des grandes causes humanitaires et sociales. Dans LVMH conduit, au bénéfice du plus grand nombre, une activité de mécénat novateur dont les différents axes reflètent et transmettent les valeurs culturelles qui rassemblent les Maisons LVMH met ses valeurs au service de la société pour garantir à la fois la bonne insertion de ses Maisons et de leurs activités dans leurs tissus local et national, mais également pour susciter des retombées locales positives. Soutenir l’emploi, l’entrepreneuriat et le développement régional LVMH concourt au dynamisme économique et social des territoires dans lesquels il est présent – directement dans ses propres sites comme indirectement chez ses partenaires, au- travers de ses initiatives, de sa contribution aux recettes publiques des pays et régions dans lesquels il exerce ses activités, et grâce à la croissance soutenue de ses Maisons. Celles- ci créent de nombreux emplois dans les régions où elles sont présentes, et notamment dans le cadre de l’extension du réseau des boutiques De nombreuses sociétés du Groupe sont implantées histo - riquement dans les provinces françaises et sont des acteurs importants du développement de l’emploi dans leurs régions respectives : Parfums Christian Dior à Saint- Jean- de- Braye, près d’Orléans, Guerlain à Chartres, Veuve Clicquot et Moët & Chandon en Champagne, Hennessy à Cognac, Louis Vuitton dans la Drôme. Elles ont développé des politiques de relation et de communication avec les collectivités locales, en particulier dans les domaines de la culture, de l’éducation et de l’emploi. Sephora, qui déploie des boutiques dans toute la France, et dont les deux tiers de l’effectif travaillent en- dehors de la région parisienne, mène régulièrement des actions en faveur Le groupe LVMH est mobilisé de longue date en faveur de l’entrepreneuriat. Dans l’optique de lier open innovation, business development et nouvelles façons d’apprendre, le groupe LVMH a lancé début 2018 La Maison des Startups, un programme d’accélération de startups liées à l’univers du luxe, au sein du plus grand incubateur de start- ups au monde, la Station F. La Maison des Startups constitue pour ces entrepreneurs un formidable point d’entrée vers les Maisons du Groupe. Elle affirme la vocation entrepreneuriale de LVMH en offrant à ces entrepreneurs l’opportunité d’imaginer le futur du luxe et du Groupe en collaboration avec différents acteurs au sein d’un Accompagner l’insertion sociale et professionnelle des personnes éloignées de l’emploi Acteurs économiques majeurs dans plusieurs bassins d’emploi, LVMH et ses Maisons sont attentifs aux spécificités sociales régionales et ont développé des partenariats avec des associations ou des ONG afin d’accompagner l’insertion sociale et profes - sionnelle des personnes éloignées de l’emploi. En France, le Groupe a noué un partenariat durable avec l’association « Nos Quartiers ont des Talents » dont il est membre du Conseil d’administration. L’association propose à des jeunes diplômés issus d’univers sociaux défavorisés d’être parrainés par un cadre du Groupe en activité. En 2018, 78 cadres expérimentés ont parrainé des jeunes et à fin 2018, 50 sont toujours en cours de suivi. Depuis 2007, 569 jeunes ont trouvé un emploi après avoir été parrainés par un collaborateur du Groupe. LVMH s’est également mobilisé pour l’événement Talents Hub organisé par de bénéficier de conseils et d’orientation pour leur recherche Pour accélérer l’accès à l’emploi, LVMH a créé et anime des sessions « Jobstyle ». Ces sessions de coaching emploi font intervenir des recruteurs des Maisons du Groupe et des conseillers beauté Make Up For Ever et Sephora. L’objectif est de donner toute la ressource nécessaire aux chercheurs d’emploi pour se préparer RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE au mieux à l’entretien de recrutement et développer leur confiance en soi. Le dispositif s’adresse aux populations minorées dans l’emploi accompagnées par les partenaires du Groupe œuvrant dans le domaine de l’éducation, du handicap ou de l’insertion. En 2018, dix sessions ont été animées et plus de 300 personnes suivies par les partenaires de LVMH (Force Femmes, Nos Quartiers ont des Talents…) en ont bénéficié. Faciliter l’insertion des personnes en situation de handicap Le soutien à l’insertion professionnelle et l’emploi des personnes en situation de handicap est à l’origine de la démarche de respon - sabilité sociale de LVMH. Elle y garde une place prépondérante et agit en révélateur des valeurs portées par le Groupe : respect de la singularité de chacun et même exigence appliquée à tous. LVMH travaille avec des structures qui accompagnent les jeunes en formation en situation de handicap et des structures d’insertion sociale et professionnelle. Le Groupe a co- fondé l’association ARPEJEH (Accompagner la Réalisation des Projets d’Études de Jeunes Élèves et Étudiants Handicapés), structure rassemblant une soixantaine d’entreprises autour de la formation des plus jeunes handicapés. Les collaborateurs s’y impliquent et 37 jeunes ont bénéficié de l’implication de LVMH dans le dispositif en 2018. En Italie, les Maisons du groupe LVMH se sont regroupées autour d’un partenariat avec les associations AIPD (Associazione Italiana Persone Down) et AGPD (Associazione Genitori e Persone con Sindrome di Down). Ce partenariat implique la coordination des 13 Maisons italiennes ou présentes en Italie du Groupe pour soutenir l’insertion sociale et professionnelle des personnes atteintes du syndrome de Down. Il comporte deux parties distinctes : un don aux associations qui leur a permis de lancer des stages professionnels et des formations pour tuteurs et jeunes en situation de handicap, et une campagne de sensibilisation sur l’employabilité des personnes atteintes nommée « Assumiamoli » (Employons les) pour tous les collaborateurs du Groupe en Italie. Elle se double d’un appel au volontariat lancé auprès des mêmes collaborateurs pour les accueillir et les accompagner. Afin d’optimiser cette campagne, le site Intranet « TueNoi » (Toi et Nous) a été créé. Aujourd’hui, près de 200 collaborateurs LVMH incite aussi ses Maisons à développer leurs relations avec le secteur protégé et adapté. Ce secteur permet à une personne connaissant une situation de handicap lourd, définitive ou passagère, d’exercer une activité dans un milieu adapté à son handicap. Les prestations confiées au secteur protégé et adapté ont représenté 8,3 millions d’euros en 2018, en progression de 17 % par rapport à 2017. Ce volume d’achat représente 415 emplois en équivalent temps plein. Pour en faire la promotion, le Groupe organise le Salon Handicap, Emploi et Achats responsables ouvert au grand public. Avec 3500 visiteurs, la troisième édition du Salon Handicap, Emploi et Achats Responsables a confirmé 2\. UN ENGAGEMENT SOLIDAIRE AU SOUTIEN DE CAUSES LVMH incite ses Maisons à soutenir des causes qui lui sont chères, notamment l’accès à l’éducation des jeunes et l’aide aux populations Favoriser l’accès à l’éducation des jeunes L’excellence qui explique le succès des Maisons est mise au service de l’accès des jeunes à l’éducation. À cet effet, les Maisons tissent à la suite du Groupe de nombreux partenariats avec les écoles à proximité de leurs sites ou plus lointaines. Dans le but de favoriser l’égalité des chances dans l’accès et le suivi d’une formation d’excellence dans l’éducation supérieure, LVMH soutient l’opération « Conventions d’éducation prioritaire » de l’institut d’Études Politiques (Sciences Po Paris) en accordant des bourses d’étude et en permettant à des jeunes issus de cette filière d’être parrainés par des managers du Groupe. En 2018, LVMH a reconduit son engagement pour 3 ans consistant en un soutien financier et le mentorat d’une dizaine d’étudiants LVMH a noué un partenariat avec les villes de Clichy- sous- Bois et de Montfermeil, villes limitrophes aux populations jeunes et cosmopolites situées en banlieue parisienne. Porté par une ambition commune d’excellence, ce partenariat contribue à faciliter l’insertion de jeunes issus de quartiers défavorisés et la cohésion sociale. Toute une palette d’actions est déployée au profit des jeunes : stages « découverte de l’entreprise » offerts à près de 100 collégiens en 2018, visites des Maisons du Groupe, accueil en stage des élèves du lycée professionnel et soutien à la Le salon national présentant les offres de poste en alternance de l’Institut des Métiers d’Excellence s’y est également déroulé une nouvelle fois, le 16 janvier, attirant près de 500 visiteurs. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Le Groupe y parraine aussi le « Défilé Cultures et création » qui met en exergue les talents créatifs du territoire. Il forme les jeunes en amont dans le cadre de Master Classes et organise des rencontres avec les créateurs et artisans. Le Groupe décerne un trophée « Jeune talent » lors du défilé qui donne la possibilité à de jeunes passionnés par la création mais éloignés de l’univers de la mode, de se faire reconnaître. La lauréate 2018, Anne- Solène Rives, a pu exposer ses créations au Greenshowroom, salon dédié à la mode écoresponsable qui s’est déroulé à Berlin du 3 au 5 juillet puis elle a intégré la Maison Loewe pour une formation en alternance, tandis que la lauréate de l’an passé se forme chez Kenzo. Depuis le début du programme, plusieurs jeunes ont pu ainsi intégrer les Maisons du Groupe pour une formation longue en alternance à l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. En 2016, la lauréate 2013 a été embauchée à l’atelier Haute Couture de la Maison Christian Dior. LVMH et ses Maisons se montrent attentifs aux populations défavorisées présentes dans les territoires dans lesquels ils opèrent. Leur soutien peut se manifester par l’implication de leurs salariés auprès de ces populations, par le don de produits ainsi que par des dons financiers. Des initiatives majeures voient ainsi le jour. Le Groupe continue de soutenir, en France et dans le Monde, de nombreuses institutions reconnues pour leur action en faveur de l’enfance, des personnes âgées et handicapées et dans leur lutte contre les grandes causes de souffrance et d’exclusion. LVMH s’est engagé en particulier auprès de la Fondation des Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France, l’association « Le Pont- Neuf », la fondation « Save The Children » au Japon, la « Robin Hood Foundation » à New York, en faveur d’initiatives pour l’enfance, mais aussi auprès de la Fondation Claude Pompidou qui agit en faveur des personnes âgées et handicapées, ou bien encore de la fondation « Fraternité Universelle » pour l’accès à la santé, à l’éducation et pour le développement agricole des Hauts Plateaux de Haïti. Le Groupe soutient également de longue date plusieurs fondations ou équipes scientifiques mobilisées dans des recherches de pointe liées à la santé publique. En janvier 2016, Louis Vuitton a lancé un partenariat international avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Il a permis fin 2018 de récolter plus de 6 millions d’euros depuis son lancement, au profit des enfants en situation d’urgence, notamment dans les camps de réfugiés syriens au Liban et dans les camps de réfugiés Rohingyas au Bangladesh. En 2018, le micro don sur salaire au profit d’UNICEF a été mis en place en France et permet à tous les collaborateurs de s’impliquer mois après mois. Cinq d’entre eux ont également visité cette année les camps de réfugiés au Bangladesh afin de se rendre compte de l’utilisation des fonds. En boutiques, en 2017, la journée « Make a Promise Day », a permis de sensibiliser et d’impliquer les clients dans cette démarche. Plusieurs produits ont été développés depuis le lancement dans ce but : le Silver Lockit, le Silver Lockit Color et Fluo, et le Silver Lockit by Sophie Turner. Les profits tirés des ventes de ces produits sont reversés intégralement En 2018, Sephora a élargi son initiative « Sephora Stands », développée sur le continent américain, à l’Europe, au Moyen- Orient et à l’Asie. Sephora a lancé cette initiative pour soutenir des programmes ayant des impacts sociaux et environnementaux, qui comprend maintenant trois axes principaux : \- Sephora a noué des liens avec plus de 500 ONGs locales choisies pour leur action favorisant l’équité et l’inclusion. Sephora s’engage auprès d’elles avec des actions de bénévolat impliquant ses salariés mais encourage aussi la générosité des clients en jumelant des dons aux lancements de produits dont les bénéfices sont reversés à ces nombreuses associations. En 2018, plus d’un million d’euros a été levé par Sephora pour financer l’action de partenaires associatifs à travers notamment en France le « micro don », qui a permis de reverser 400 000 euros au profit de « Toutes à l’école » et « Women Safe » ; aux États- Unis grâce au Gift & Match Programme (500 000 euros) et en Chine avec Opération Smile. Plus de 3 000 heures de bénévolat de salariés ont été engagées pour les actions de \- Même dans l’industrie de la beauté, les femmes entrepreneures sont sous- représentées. Aussi Sephora a lancé « Sephora Accelerate » en 2016 pour soutenir des femmes ayant créé leurs startups, dans tous les domaines du secteur de la beauté et dans différents pays du monde. Chaque année, à l’occasion de la Journée de la Femme, Sephora mène des initiatives pour aider les femmes à progresser dans leur carrière professionnelle. En 2018, 10 finalistes de 6 pays ont pu profiter d’un programme de mentoring avec les meilleurs experts de Sephora et d’une semaine de coaching à San Francisco où elles ont pu rencontrer des investisseurs potentiels. L’objectif du programme est d’aider \- Avec « Classes for confidence », Sephora offre à la fois une formation de mise en beauté et un coaching pour permettre à celles qui traversent des changements de vie majeurs de mieux se présenter et de reprendre confiance en elles. Plus de 700 classes ont été dispensées aux États- Unis en 2018 au profit de personnes touchées par le cancer, de personnes éloignées de l’emploi et d’une communauté transgenre. Les classes ont aussi démarré en Europe dans 6 pays (France, Russie, Espagne, Italie, Grèce et Portugal). Au total depuis son lancement et avec les nouveaux supports disponibles en ligne, le programme a déjà pu toucher plus de 40 000 personnes. Dès 2009, Bvlgari a décidé de s’impliquer aux côtés de Save The Children. La Maison a ainsi reversé plus de 80 millions de dollars US depuis cette date pour 1,2 millions d’enfants bénéficiaires. Plus de 700 000 clients ont acheté les bijoux « Save The Children » de la Maison. Plus de 100 projets ont été mis en œuvre dans 33 pays à travers le monde. Le partenariat s’appuie sur 275 célébrités le soutenant. Bvlgari y associe ses salariés : plus de 270 employés ont visité les projets Save The Children RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Tous ces partenariats et l’ensemble de ces actions sont célébrés lors du Dîner des Maisons engagées. Réunies chaque année depuis 2013 par LVMH sous la présidence de Chantal Gaemperle, Directeur des ressources humaines et synergies Groupe, et en présence d’Antonio Belloni, Directeur général délégué du Groupe, les Maisons y célèbrent l’engagement social et sociétal du Groupe. À l’initiative des Ressources humaines, cet événement rassemble les parties prenantes de la responsabilité sociale de LVMH, relais internes et partenaires externes des Maisons et du Groupe. Il a réuni le 5 décembre 2018 près de 400 personnes au Palais Brongniart dont 6 membres du Comité exécutif et 17 présidents de Maison ainsi que de nombreux partenaires, leaders d’opinion et dirigeants d’ONG ou d’associations. LVMH soutient à cette occasion le centre de référence de la drépanocytose de l’hôpital Robert Debré à Paris auquel 800 000 euros ont été reversés depuis 2011 pour améliorer le suivi des patients et poursuivre les travaux de recherche. LVMH soutient également financièrement des causes « coup de cœur » : \- Kelina qui œuvre aux soins de la mère et de l’enfant au Bénin. Les fonds versés contribuent à la construction d’une maternité au Nord- Ouest du Bénin dans une région dépourvue de structures médicales ; plus de 100 000 euros ont été reversés \- K d’Urgences qui apporte un soutien humain, social et financier aux familles monoparentales en France. 80 000 euros ont été reversés depuis 2014. Le mercredi 6 juin 2018, le Jardin d’Acclimatation a accueilli 5 500 parents solo et enfants avec le soutien des équipes LVMH et en partenariat avec d’autres institutions et entreprises. Cette journée leur permettait d’accéder directement et gratuitement à tous les services emplois, juridiques et sociaux auxquels des familles monoparentales ont souvent 3\. UNE ACTION DE MÉCÉNAT AU SERVICE DE LA CULTURE Depuis plus de vingt ans, LVMH a entrepris un mécénat original, exprimant les valeurs artistiques et de solidarité communes à toutes ses Maisons, tout en respectant le territoire de communication et d’image qui leur est propre. LVMH a développé et poursuivi en 2018 tout un programme d’initiatives en faveur du plus grand nombre, regroupées autour de plusieurs axes consacrés à la diffusion et à la connais - sance de la culture, à la réhabilitation et à l’enrichissement du patrimoine historique, et à l’engagement en faveur de la création 3.1.1 Engagements en faveur de la culture Depuis 1991, le soutien à plus 50 expositions nationales et internationales aura permis de faire revivre et connaître les moments essentiels de l’histoire de l’Art en permettant à des millions de visiteurs de découvrir les artistes phares qui ont changé notre vision du monde : Matisse, Picasso, Van Gogh, Klein, Poussin, Cézanne, Giacometti, … mais aussi des artistes de notre temps comme Richard Serra, Annette Messager, Anish Kapoor, En 2018, LVMH a ainsi soutenu au printemps l’ouverture de l’Institut Giacometti puis, à l’automne, la réalisation de l’exposition « Le Cubisme » au Centre Pompidou, qui propose un panorama complet de l’un des mouvements fondateurs de l’histoire de l’art moderne (1907- 1917). En fin d’année, le Groupe a également apporté son mécénat à l’exposition « Georges Henri Rivière » En outre, LVMH a renouvelé son soutien au Secours populaire français pour la réalisation de la deuxième édition de l’opération recto/verso : 100 artistes français et internationaux ont offert chacun une œuvre au Secours populaire français. Ces 100 œuvres, exposées dans les espaces de la Fondation Louis Vuitton du 15 au 24 juin 2018 ont été mises aux enchères le dimanche 24 juin. L’intégralité des sommes réunies à cette occasion – 305 000 euros – sera consacrée au financement des actions du Secours populaire pour l’accès des personnes en difficulté à l’art et à la culture, dont près de 1 000 d’entre elles ont par ailleurs bénéficié d’un accueil spécifique à la Fondation Louis Vuitton pendant la durée Le mécénat de LVMH en faveur du château de Versailles constitue un exemple marquant de son engagement en faveur de la préservation et de l’enrichissement du patrimoine culturel et artistique, depuis le soutien apporté à la restauration des salles d’Afrique, de Crimée et d’Italie et à l’exposition « Les Tables Royales en Europe » en 1992/1993, jusqu’aux acquisitions du bureau de Riesener pour la Reine Marie- Antoinette en 2011 et de trois vases de Sèvres ayant appartenu à Madame Victoire, fille de Louis XV, en 2013… En 2018, LVMH a permis la restauration et la réouverture du Hameau de la Reine, grâce au mécénat de Dior, puis, à nouveau, l’acquisition d’un « Trésor national » : la verseuse en argent offerte par l’Ambassade du Siam à Louis XIV en 1685. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE LVMH a également achevé en 2018 son mécénat – à hauteur de près de 8 millions d’euros – , auprès du musée du Louvre et dans le cadre de sa campagne « Tous mécènes », pour l’acquisition et le retour dans les collections nationales du Livre d’Heures de François 1er, chef- d’œuvre de la joaillerie et de l’orfèvrerie de la Renaissance française, témoignage unique du règne d’une des plus grandes figures de l’Histoire de France. L’acquisition de ce « Trésor national » a marqué symboliquement les 20 ans d’amitié et de confiance qui unissent LVMH et le musée du Louvre depuis le mécénat pour l’acquisition du « Portrait de Juliette de Villeneuve » de David en 1998. En 2006, la création de la Fondation Louis Vuitton (voir ci- dessous note (1)) a marqué une nouvelle étape dans le mécénat du groupe LVMH et de ses Maisons. Elle est l’accomplissement des actions engagées depuis près de vingt- cinq ans pour soutenir l’art, la culture, le patrimoine et la création artistiques, et les artistes. La Fondation Louis Vuitton animée d’une mission d’intérêt général, affiche le double engagement de promouvoir l’art moderne et contemporain mais aussi d’en faciliter l’accès au plus grand nombre. La Fondation Louis Vuitton enrichit également le patrimoine de Paris d’un monument emblématique de l’architecture du XXIe siècle, construit sur le domaine public municipal et faisant l’objet d’une convention d’occupation de 55 ans avec la Ville de Paris. L’année 2018 a d’abord été marquée par une fréquentation de 1,2 million de visiteurs. L’exposition « Être moderne : le MoMA à Paris », qui s’est tenue du mois d’octobre 2017 jusqu’au mois de mars 2018, a accueilli pour la première fois en France une sélection exceptionnelle de 200 œuvres venues de New York afin de retracer à Paris l’histoire et la vocation de collectionneur du Museum of Modern Art. Au printemps, l’exposition intitulée Initiatives en faveur de la jeunesse Dans le domaine de la musique, l’engagement de LVMH a notamment permis, depuis plus de 20 ans, à plus de 40 000 élèves des Conservatoires de la Ville de Paris d’assister aux plus beaux concerts de la saison parisienne, à travers l’opération « 1 000 places pour les jeunes ». Les jeunes virtuoses bénéficient en outre des master classes de Seiji Ozawa à travers le soutien que le Groupe apporte à l’International Music Academy, tandis que le prêt des Stradivarius permet à Maxim Vengerov, Laurent Korcia, Kirill Troussov ou bien encore Tatjana Vassilieva d’exprimer sur les « Au diapason du monde » a réuni des œuvres modernes et contemporaines de près d’une trentaine d’artistes parmi lesquels Alberto Giacometti, Henri Matisse, Gerhard Richter, Pierre Huyghe, Yves Klein ou encore Takashi Murakami. Enfin, depuis le mois d’octobre 2018, les deux expositions « Egon Schiele » et « Jean- Michel Basquiat » présentent, en deux parcours distincts, deux artistes qui nous fascinent jusqu’à aujourd’hui par leur fulgurance et leur intensité, à travers une sélection de quelques 250 pièces issues de leurs œuvres exceptionnelles. LVMH a également poursuivi en 2018 son engagement en faveur de la création contemporaine. Mécène fidèle de Nuit Blanche depuis plus de onze ans, LVMH s’est engagé à nouveau cette année auprès de la Ville de Paris pour le soutien à la scène artistique française et internationale et pour la rencontre, au cœur de Paris, du plus large public avec les artistes de notre époque. 3.1.4 « LVMH Prize–Young Fashion Designer » Ayant toujours eu à cœur de soutenir les talents de demain, le groupe LVMH a renouvelé en 2018, pour la cinquième année consécutive, le Prix LVMH pour les Jeunes Créateurs de Mode, récompensant chaque année un styliste talentueux, sélectionné par un jury composé de directeurs artistiques des Maisons du Groupe. Avec 1 300 inscrits originaires de plus de 90 pays, le Prix LVMH a connu un record de participation en 2018. Les 9 finalistes ont présenté leurs créations lors d’une cérémonie organisée à la Fondation Louis Vuitton le 6 juin. Au terme de cette journée exceptionnelle, Masayuki Ino, créateur japonais basé à Tokyo, s’est vu remettre par l’actrice Emma Stone et Jaden Smith, jeune artiste pluridisciplinaire, le trophée du Prix accompagné d’une Bourse de 300 000 euros et d’un mentorat d’une année assuré par une équipe dédiée. Par ailleurs, un Prix spécial a été remis à Rok Hwang pour Rokh. Il recevra 150 000 euros et bénéficiera également d’une année de mentorat par LVMH. scènes du monde entier toute la mesure de leur talent avec les deux violons et le violoncelle de la collection de LVMH. En 2018, LVMH a notamment renouvelé son soutien à l’association « Orchestre à l’école », permettant à près de 200 enfants à travers la France d’accéder à la pratique musicale dans le cadre d’un programme pédagogique spécifique, et soutenu l’action de diffusion culturelle de l’Opéra- comique en offrant 500 places aux jeunes pour accéder à la saison 2018/2019. Fondation d’entreprise créée par arrêté préfectoral publié au Journal Officiel le 18novembre 2006, la Fondation Louis Vuitton est régie par la loi n°87- 571 du 23juillet 1987 sur le développement du mécénat. Organisme à but non- lucratif, elle met en œuvre des actions de toute nature contribuant au rayonnement national et international des activités de création artistique et culturelle et favorisant l’accès du plus grand nombre aux œuvres d’art: expositions, actions pédagogiques destinées aux publics scolaires et universitaires, Les membres de la Fondation sont les principales sociétés françaises du Groupe. La Fondation est administrée par un Conseil d’administration composé pour un tiers de personnalités extérieures au Groupe retenues pour leurs compétences dans ses domaines d’intervention et, pour deux- tiers, de mandataires sociaux et salariés de sociétés du Groupe. Son financement est assuré, d’une part, par les cotisations des Fondateurs dans le cadre de programmes pluriannuels, conformément à la loi et, d’autre part, par le recours à des financements externes garantis par LVMH. Elle est soumise au contrôle d’un Commissaire aux comptes qui exerce ses fonctions dans les mêmes conditions que celles applicables aux sociétés commerciales et au pouvoir général de surveillance du Préfet de la région d’Île- de- France et de Paris. Assurance de dommages aux biens et pertes d’exploitation PROCÉDURES D’ÉVALUATION ET DE CONTRÔLE MISES EN PLACE Procédures de contrôles comptables, internes et externes Formalisation et pilotage des dispositifs de gestion des risques Prévention et détection de la fraude RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne 1.1.1 Image et notoriété du Groupe 1.1.2 Contrefaçon et réseaux de distribution parallèles Le groupe LVMH est caractérisé par ses marques, un savoir- faire unique et des méthodes spécifiques de production, pour des produits vendus dans le monde entier. La notoriété des marques repose sur la qualité et l’exclusivité des produits et de leurs modes de distribution, ainsi que sur les politiques de communication et de promotion mises en œuvre. Des produits ou une politique de communication en inadéquation avec l’image des marques, des comportements inappropriés de la part des ambassadeurs des marques, des employés, distributeurs ou fournisseurs du Groupe, ainsi que la circulation dans les médias d’informations préjudiciables pourraient affecter la notoriété des marques et entraîner un effet défavorable sur les ventes. La valeur nette des marques, enseignes et écarts d’acquisition inscrits au bilan du Groupe au 31 décembre 2018 s’élève à 30 milliards d’euros. La vigilance de LVMH à l’égard de l’utilisation inappropriée par des tiers du nom de ses marques est extrême, dans le monde physique aussi bien que digital. Cette vigilance s’exerce notamment via l’enregistrement systématique des marques et principaux noms de produits, que ce soit en France ou dans les autres pays, via une communication visant à limiter le risque de confusion entre les marques LVMH et des marques de même nom, et via une veille constante associée, le cas échéant, à des recours juridiques. Les actions menées par le Groupe visent en particulier à la mise en place d’un cadre juridique adapté au monde digital, afin d’établir les responsabilités des différents acteurs impliqués, un devoir de vigilance contre les actes illicites en ligne devant être partagé par l’ensemble des acteurs tout au long de la chaîne Dans le cadre de ses activités de Vins et Spiritueux, de Parfums et Cosmétiques, et, dans une moindre mesure, de Montres et Joaillerie et de Mode et Maroquinerie, LVMH vend une partie de ses produits à des distributeurs hors Groupe, ceux- ci assurant la vente au client final. La notoriété des produits repose donc en partie sur le respect par les distributeurs des exigences du Groupe en matière de mise en valeur des produits, de politique de communication, et de respect de l’image de marque. Afin de se prémunir contre des pratiques inappropriées, les contrats de distribution encadrent strictement ces aspects, qui font également l’objet de contrôles réguliers de la part des Maisons. En outre, le Groupe soutient et développe la notoriété de ses marques en collaborant avec des professionnels réputés et innovants dans leur domaine (Direction artistique, Œnologie, Recherche en cosmétiques…), en impliquant le management au plus haut niveau dans les orientations stratégiques (collections, politiques de distribution, de communication), en respectant et mettant en avant la personnalité de chaque marque. Les collaborateurs de LVMH à tous les niveaux sont sensibilisés au respect de règles éthiques diffusées dans le Groupe. Enfin, afin de se prémunir contre le risque lié à la mise en cause publique du Groupe ou de l’une de ses marques, LVMH effectue une veille média constante et maintient en permanence un dispositif de gestion de crise. Les marques, savoir- faire et méthodes de production du Groupe peuvent être contrefaits ou copiés ; les produits du Groupe, notamment les articles de maroquinerie et les Parfums et Cosmétiques peuvent être distribués, en dehors de la volonté de LVMH, dans des réseaux de distribution parallèles, y compris les réseaux de vente sur Internet. Dans un effort conjoint visant à développer de nouvelles solutions pour engager davantage les consommateurs dans leur expérience digitale tout en préservant la valeur des marques et favoriser la créativité, LVMH et des acteurs majeurs de l’Internet (« pure players ») ont annoncé leur coopération afin de protéger les droits de propriété intellectuelle du Groupe et combattre la publicité et la vente en ligne des produits de contrefaçon. La contrefaçon et la distribution parallèle ont un effet défavorable immédiat sur le chiffre d’affaires et le résultat, et peuvent progres - sivement nuire à l’image de marque des produits concernés et à la confiance des consommateurs. Le Groupe met donc tout en œuvre pour protéger ses actifs et ses ressources et notamment ses droits de propriété intellectuelle. Les Maisons s’appuient sur une stratégie de lutte contre la contrefaçon basée sur la prévention, la coopération et la communication. Pour agir contre la contrefaçon des produits, outre la protection systématique des marques et principaux noms de produits mentionnés plus haut, des plans d’actions ont été développés, ayant pour objectif une collaboration étroite, dans les pays concernés, avec les autorités gouvernementales, les douanes, les avocats spécialistes de ces questions, et les acteurs du monde digital que LVMH sensibilise aux conséquences néfastes de la contrefaçon. Le Groupe est aussi très présent dans l’ensemble des organismes regroupant les grands noms de l’industrie du luxe, afin de promouvoir des actions concertées et un message commun au niveau mondial, seuls gages de succès. LVMH lutte également par divers moyens contre la vente de ses produits par des réseaux de distribution parallèles, notamment par le développement de la traçabilité des produits, l’interdiction de vente directe à ces réseaux et des actions spécifiques permettant de mieux contrôler les circuits de distribution. En dehors de l’Union européenne, LVMH n’est pas soumis à des contraintes juridiques de nature à entraver sa politique de distribution sélective, ou à restreindre ses voies de recours contre des tiers distribuant sans agrément les produits du Groupe. Au sein de l’Union européenne, le droit de la concurrence vise dans son principe à garantir une stricte égalité de traitement aux différents acteurs, notamment dans le domaine de la distribution, constituant potentiellement une entrave aux sociétés refusant de distribuer leurs produits en dehors d’un réseau de distributeurs agréés. Toutefois, le Règlement européen de 1999 n° 2790/1999 sur les restrictions verticales, en autorisant le recours à la distribution sélective, a instauré une exemption à ce principe général, dans le cadre de laquelle LVMH exerce ses activités, offrant ainsi une protection accrue à ses clients. L’exemption a été confirmée en avril 2010, lors du renouvellement du Règlement de 1999, et étendue aux ventes par Internet. Cette protection juridique donne au groupe LVMH des moyens supplémentaires de lutte contre la contrefaçon et la distribution parallèle de ses produits, lutte qui s’exerce dans le monde tant physique La lutte contre la contrefaçon a coûté au Groupe en 2018, en dépenses internes et externes, 40 millions d’euros environ. Dans le cadre de ses activités, le Groupe s’engage envers ses partenaires et notamment envers certains de ses fournisseurs sur des périodes pluriannuelles (contrats de location et de concession, de distribution, d’approvisionnement en particulier). En cas d’interruption de ces contrats avant leur échéance, des indemnités sont généralement prévues au contrat qui représenteraient une charge sans contrepartie immédiate. Le montant total des engagements minimum pris par le Groupe au titre des contrats pluriannuels de location, de concession et d’approvisionnement s’élève à 14,8 milliards d’euros au 31 décembre 2018 ; ces engagements sont détaillés dans les Notes 30.1 et 30.2 de l’annexe La conclusion de contrats engageant le Groupe sur des périodes pluriannuelles fait l’objet d’un processus d’approbation au sein des Maisons, à un niveau adapté à l’importance des enjeux financiers et opérationnels. Les contrats sont revus par les services juridiques, en liaison avec les courtiers d’assurances. En outre, le Groupe s’est engagé envers ses partenaires dans certaines activités à acquérir les participations que ceux- ci détiennent dans les activités concernées s’ils en font la demande, selon une formule de prix contractuelle. Cet engagement, évalué à 9,3 milliards d’euros au 31 décembre 2018, est enregistré au bilan du Groupe, en Autres passifs non courants (voir Note 20 Le Groupe s’est également engagé vis- à- vis de certains des actionnaires de ses filiales à distribuer un montant minimum de dividendes, sous réserve que la filiale dispose d’un montant suffisant de trésorerie. Ceci concerne notamment les activités Moët Hennessy et DFS, dont le montant de dividendes minimum est fixé contractuellement à 50 % du résultat consolidé de ces 1.1.4 Capacité du Groupe à anticiper les attentes La compréhension des besoins des clients est primordiale pour leur proposer des produits adaptés et une expérience client personnalisée. Ainsi, LVMH fournit à ses clients des informations sincères et claires quant à la méthode de fabrication, aux effets et au bon usage de ses produits, et veille à ne faire aucune déclaration ou allégation trompeuse concernant ses produits et leurs modes de fabrication. Conscient de l’impact sociétal de ses produits et de leur image, LVMH s’engage à la plus grande vigilance dans sa communication commerciale et publicitaire, en promouvant RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne En outre, les marques doivent identifier les nouvelles tendances, les changements de comportements et de goûts, afin de proposer des produits et des expériences en adéquation avec les attentes des consommateurs. À défaut, le succès de leurs produits serait menacé. Par l’entretien de relations fortes et en constant renouvel - lement avec leurs sources d’inspiration traditionnelles, tels le monde de l’art, du sport, du cinéma, des nouvelles technologies… les différentes marques du Groupe s’attachent à devancer et répondre pleinement aux nouvelles attentes des clients, dans le profond respect de l’identité et des affinités de chacune avec Les risques et incertitudes liés à une présence internationale sont de diverses natures. Il s’agit notamment de l’évolution du pouvoir d’achat de la clientèle, ou de la valeur des actifs d’exploitation localisés à l’étranger ; il s’agit aussi des évolutions économiques qui ne sont pas nécessairement simultanées d’une zone à l’autre ; il s’agit enfin des réglementations en matière de droit des sociétés, de fiscalité, de droits de douane ou restrictions à l’importation que peuvent imposer certains pays, et qui le cas échéant peuvent être pénalisantes pour le Groupe. Afin de se prémunir contre les risques liés au non- respect par méconnaissance d’une évolution de la réglementation, le Groupe met en œuvre un dispositif de veille réglementaire dans toutes Le Groupe est peu présent dans des zones instables politiquement, les cadres législatifs et réglementaires des principaux pays d’implantation du Groupe étant bien établis. Il importe de souligner que l’activité est répartie principalement sur trois zones géographiques et monétaires : l’Asie, l’Europe occidentale, et les États- Unis, ce qui compense en partie l’exposition aux risques En outre, une part significative des ventes du Groupe est liée aux flux touristiques, ceci concerne particulièrement les activités de « travel retail » au sein de la Distribution sélective, ainsi que le groupe d’activités Mode et Maroquinerie, dont les boutiques bénéficient de la clientèle des touristes. Des événements de nature à perturber ces flux (instabilité géopolitique et sécuritaire, naturelle…) auraient un impact défavorable sur les ventes du Enfin, le Groupe participe activement aux discussions globales visant à conclure une nouvelle génération d’accords de libre- échange entre l’Union européenne et les pays tiers, qui concernent non seulement l’accès aux marchés des pays tiers, mais aussi la signature d’accords facilitant l’accès des touristes des pays tiers à l’Union européenne. Ainsi, malgré un contexte sécuritaire tendu, poussant les États membres à demander des contrôles renforcés aux frontières, la Commission Européenne a proposé de créer un « touring visa » (période de séjour étendue et possibilité de traverser l’ensemble du territoire européen) qui facilitera le tourisme de shopping de luxe dans l’Union européenne. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Pratiquement toutes les activités du Groupe sont concernées par la saisonnalité ; celle- ci se manifeste par la part des ventes sur le dernier trimestre de l’exercice, liée aux manifestations festives de fin d’année ; cette part est d’environ 30 % pour l’ensemble des activités. Des événements imprévisibles sur les derniers mois de l’année peuvent ainsi affecter sensiblement le niveau d’activité Les métiers de LVMH requièrent des compétences particulières, par exemple dans le domaine de la maroquinerie ou de l’horlogerie. Afin de garantir la pérennité de ces savoir- faire, LVMH mène des actions en faveur de la formation et de la sauvegarde de ces métiers, indispensables à la qualité de ses produits, notamment à travers une action envers la reconnaissance de la spécificité des métiers du luxe comme métiers « d’excellence », avec des critères propres au secteur économique du luxe et permettant de mieux répondre à ses besoins et exigences. La gestion des compétences est un aspect important du dispositif de gestion des risques et du contrôle interne. LVMH veille tout particulièrement à l’adéquation des profils et responsabilités, à la formalisation des revues annuelles de performance des collaborateurs, au développement des compétences par la formation continue et la promotion de la mobilité interne. Ces éléments sont précisés dans le « Rapport de gestion du Conseil d’administration – Talents et attractivité » du Document de référence (§ 3.1 Accom pagner les collaborateurs dans leur parcours Enfin, le succès du Groupe repose également sur le développement de son réseau de distribution, et sur sa capacité à sécuriser les meilleurs emplacements sans obérer la rentabilité future des points de vente. Le Groupe a développé une expertise particulière dans le domaine immobilier, qui, partagée avec les différentes marques, permet d’optimiser le développement du réseau de Le Groupe est exposé à des cyber risques sur ses Systèmes d’information, pouvant résulter de malveillances internes ou externes ou bien d’événements non intentionnels. La matéria - lisation de ces risques peut entraîner la perte, la corruption ou la divulgation de données sensibles, telles que des informations relatives aux produits, aux clients, aux données financières. De tels risques peuvent également se traduire par une indisponibilité partielle ou totale de certains systèmes, désorganisant les processus et activités concernés. Afin de se prémunir contre ces risques, le Groupe a mis en place un service partagé de Cyber Défense qui assure la surveillance et la détection d’événements de sécurité suspects et apporte un support à chaque Maison pour répondre aux incidents avérés. L’architecture des Systèmes d’information étant décentralisée, la propagation des risques entre les Maisons reste limitée. Par l’intermédiaire de son réseau de Responsables de la Sécurité des Systèmes d’information, le Groupe continue de mettre en place, au niveau de chaque Maison, un ensemble de mesures techniques et organisationnelles permettant d’assurer la protection des données et systèmes sensibles, ainsi que des dispositifs de continuité d’exploitation et de reprise sur incident. Les risques environnementaux ainsi que les mesures prises pour assurer la conformité de l’activité aux dispositions législatives et réglementaires sont présentés de manière détaillée dans la partie « Environnement et durabilité ». L’activité de production de vins et spiritueux du Groupe dépend des conditions météorologiques prévalant avant la récolte des raisins. Les vignerons et négociants de Champagne ont instauré un mécanisme permettant de faire face à ces aléas, via le maintien d’une réserve qualitative. Voir la partie « Présentation des activités, faits marquants et perspectives » du Document de référence (§ 1.1.4 Sources d’approvisionnement en raisins et sous- traitance) concernant la description de ce mécanisme. Dans le cadre de ses activités de production et de stockage, le Groupe est exposé à la survenance de sinistres tels que les incendies, les dégâts des eaux, ou les catastrophes naturelles. Pour identifier, analyser et traiter les risques industriels et environnementaux, le Groupe s’appuie sur l’action combinée de compétences externes et de professionnels qualifiés au sein des sociétés du Groupe – notamment les responsables sécurité, qualité ou environnement. La définition et la mise en œuvre de la politique de maîtrise de ces risques sont réunies au sein La protection des actifs du groupe LVMH s’inscrit dans une politique de prévention appliquant les normes de sécurité les plus élevées (Norme incendie FM Global et NFPA). En concertation avec ses assureurs, LVMH adopte l’approche dite RHP (Risques Hautement Protégés) dont le but est de réduire de manière significative le risque d’incendie et pertes d’exploitation consécutives. L’amélioration continue de la qualité de la prévention des risques est un critère important pris en compte par les assureurs dans l’appréciation de ces risques et, par voie de conséquence, dans l’octroi de garanties étendues et compétitives. Cette démarche est combinée à un programme de suivi des risques industriels et environnementaux ; voir également la partie « Environnement et durabilité » du Rapport de gestion, § 5 LIFE 2020 – Objectif « Sites ». Des plans de prévention et de protection intègrent, en outre, la continuité des activités et des plans de secours. Enfin, les risques financiers liés aux effets du changement climatique ainsi que les mesures prises pour les réduire sont pour leur part décrits dans la partie « Environnement et durabilité ». La politique fiscale de LVMH est en adéquation avec les principes décrits dans le Code de conduite du Groupe. À ce titre, le respect des lois et règlements en vigueur dans les pays dans lesquels le Groupe exerce son activité ainsi que le suivi des bonnes pratiques constituent des principes fondamentaux, et LVMH s’engage à respecter aussi bien la lettre que l’esprit des textes La politique fiscale du Groupe reflète l’activité réelle et le développement du Groupe, tout en préservant sa compétitivité. Par ces activités, le Groupe participe au développement des territoires dans lesquels il est implanté notamment au travers de sa contribution fiscale. Outre l’impôt sur les bénéfices, le Groupe paye et collecte de nombreux autres impôts et contributions notamment des taxes sur le chiffre d’affaires, droits de douanes et d’accises, taxes sur les salaires, impôts fonciers et autres impôts locaux spécifiques à chaque pays, s’inscrivant dans le cadre de la contribution économique du Groupe au profit des territoires Le Groupe s’engage à adopter une attitude transparente vis- à- vis des autorités fiscales et à leur fournir les informations pertinentes leur permettant de mener à bien leur mission. Le Groupe respecte les obligations de « reporting pays par pays » et transmet les informations requises aux administrations fiscales conformément En raison de la nature des activités, une part importante des ventes réalisées par le Groupe n’entraîne pas de risque clients. Il s’agit des ventes effectuées directement à notre clientèle par la Distribution sélective, par les activités de Mode et Maroquinerie, et dans une moindre mesure par les Montres et Joaillerie ; cette part représente approximativement 69 % des ventes de 2018. En outre, pour les ventes non comprises dans ce chiffre, il n’existe pas de dépendance dans les différents métiers vis- à- vis d’un ou de plusieurs clients dont la perte pourrait avoir un effet significatif sur le niveau d’activité ou le résultat du Groupe. Le risque client est assuré de manière satisfaisante ; les demandes de couverture de crédit auprès des assureurs sont satisfaites à environ 84 % Le Groupe, à travers ses activités de financements, de placements et de couverture des risques de marchés, est exposé à un risque de contrepartie, principalement bancaire, qui doit être contrôlé de manière régulière et dynamique. La diversification de ce risque est un objectif important. Une attention particulière est portée aux expositions aux risques financiers et souverains de nos contreparties bancaires, ainsi qu’à leur notation qui doit refléter des signatures de premières catégories. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Une part prépondérante des ventes du Groupe est réalisée dans des monnaies autres que l’euro, en particulier le dollar US (ou devises liées au dollar US telles qu’entre autres le dollar de Hong Kong) et le yen japonais, alors que la majeure partie de ses dépenses de production est libellée en euros. Les fluctuations de change entre l’euro et les principales devises dans lesquelles sont libellées les ventes du Groupe peuvent donc modifier significativement le montant de ces ventes et les résultats du Groupe exprimés en euros, et rendre difficiles les comparaisons de ses performances d’une année sur l’autre. Le Groupe gère activement son exposition au risque de change, afin de réduire sa sensibilité à des variations défavorables des cours, en mettant en place des couvertures qui revêtent la forme de ventes à terme ou de produits optionnels. Une analyse de sensibilité du résultat net à la variation des principales devises auxquelles est exposé le Groupe ainsi que les niveaux de couverture des flux prévisionnels 2019 pour les principales devises de facturation sont détaillés dans la Note 22.5 de l’annexe aux La détention d’actifs substantiels en devises (principalement en dollar US et en franc suisse) est également créatrice d’un risque de change patrimonial. Ce risque de change peut être couvert de manière totale ou partielle par l’utilisation d’emprunts ou d’instruments à terme dans la devise de l’actif. Une analyse de l’exposition du Groupe au risque de change patrimonial est présentée dans la Note 22.5 de l’annexe aux comptes consolidés L’exposition du Groupe au risque de taux peut être évaluée à travers le montant de sa dette nette consolidée, qui atteint 5,8 milliards d’euros au 31 décembre 2018. Après effet des instruments dérivés, l’encours de dette financière brute est 68 % à taux fixe et 32 % à taux variable. Une analyse de la dette financière par échéance et nature de taux ainsi qu’une analyse de la sensibilité du coût de la dette financière nette aux variations de taux d’intérêt sont présentées dans les Notes 18.4 et 18.6 de La dette du Groupe est libellée dans différentes devises, la part libellée dans des devises autres que l’euro étant la plupart du temps transformée en euro par le biais de cross currency swaps ; le Groupe est alors exposé principalement à l’évolution des taux d’intérêt euro. Ce risque de taux est géré par la mise en place de swaps ou par l’achat d’instruments optionnels (protections contre la hausse des taux) destinés à limiter les effets négatifs d’une À travers la couverture de son risque de change par des couvertures à terme ou optionnelles décrites au paragraphe 1.2.4, le Groupe est également exposé aux différentiels entre les taux euro et les RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne L’exposition du Groupe au risque des marchés actions est pour partie liée aux actions LVMH auto- détenues, essentiellement en couverture des plans de stock- options et des plans d’attribution d’actions gratuites. Les actions LVMH constituent en normes IFRS des instruments de fonds propres dont les variations de valeur n’affectent pas le compte de résultat consolidé. En outre, des titres cotés peuvent être détenus par certains des fonds dans lesquels le Groupe a investi, ou directement parmi les Le Groupe peut utiliser des produits dérivés pour gérer ses positions, avec notamment pour objectif de réduire la sensibilité de la position à la variation des cours de bourse. Ainsi, peuvent être mises en place des couvertures de plans de rémunération ou d’instruments financiers liés au cours de l’action LVMH. Les produits dérivés peuvent aussi être utilisés pour disposer 1.2.7 Risque des marchés matières premières Le Groupe, essentiellement à travers son activité Montres et Joaillerie, peut être exposé à la variation du prix de certains métaux précieux, notamment l’or. Dans certains cas et afin de sécuriser le coût de production, des couvertures peuvent être mises en place, soit en négociant le prix de livraisons prévisionnelles d’alliages avec des affineurs, ou en négociant avec des producteurs le prix de produits semi- finis, soit par l’achat de couvertures auprès de banques de première catégorie. Dans ce dernier cas, les couvertures consistent à acheter de l’or auprès de banques ou à contracter des instruments fermes ou optionnels avec Outre des risques de liquidité locaux en règle générale peu significatifs, l’exposition du Groupe au risque de liquidité peut être appréciée au moyen du montant de sa dette financière à moins d’un an avant prise en compte des instruments dérivés, soit 5,0 milliards d’euros, couverte par le solde de 5,4 milliards d’euros de trésorerie et équivalents, ou de l’encours de son programme de billets de trésorerie, soit 3,2 milliards d’euros. Au regard du non- renouvellement éventuel de ces concours, le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non tirées pour un montant de 3,9 milliards d’euros. La liquidité du Groupe résulte ainsi de l’ampleur de ses placements, de l’existence de financements à long terme, de la diversité de sa base d’investisseurs (obligations et placements privés court terme), ainsi que de la qualité de ses relations bancaires, matérialisée ou non par des lignes de crédit confirmées. Les contrats d’emprunts et dettes financières ne sont assortis d’aucune clause spécifique susceptible d’en modifier significati - La ventilation des passifs financiers par échéance contractuelle est présentée dans la Note 22.7 de l’annexe aux comptes consolidés. 1.2.9 Organisation de la gestion des risques de change, de taux et des marchés actions Le Groupe applique une stratégie de gestion des risques de change et de taux destinée principalement à limiter l’impact négatif des fluctuations des monnaies ou des taux d’intérêts sur son activité ou ses investissements. Cette gestion est pour l’essentiel centralisée, que ce soit au niveau de la société mère ou de la filiale assurant la gestion centralisée de la trésorerie du Groupe. Le Groupe a mis en place une politique, des règles de gestion, et des procédures très strictes pour mesurer, gérer et contrôler ces risques de marché. L’organisation de ces activités repose sur la séparation des fonctions de mesure des risques, de mise en œuvre des opérations (trésorerie et front office), de gestion administrative (back office) et de contrôle financier. Cette organisation s’appuie sur un système d’information intégré qui permet un contrôle très rapide des opérations. Le dispositif de couverture est présenté au Comité d’audit. Les décisions de couverture sont prises selon un processus clairement établi qui comprend des présentations régulières au Comité exécutif du Groupe, et font l’objet d’une documentation La politique de gestion des risques du Groupe s’inscrit dans une démarche dynamique dont les principaux vecteurs sont : \- l’optimisation et la coordination des programmes d’assurances \- l’identification systématique et documentée des risques ; \- l’organisation de la prévention et de la protection des biens \- le déploiement de plans de secours et de continuité sur le \- un dispositif global de financement des risques visant à réduire les conséquences d’événements majeurs sur la situation financière La politique de couverture des risques du Groupe s’appuie principalement sur le transfert de ses risques aux marchés de l’assurance à des conditions financières raisonnables, dans le cadre de l’offre disponible sur ces marchés en termes de nature, de garanties et de limites de couverture. Les limites des couvertures d’assurance résultent soit d’une quantification du sinistre maximum possible, soit des contraintes imposées par le marché Par rapport aux capacités financières du Groupe, le niveau d’auto-assurance des risques n’est pas significatif. Les franchises à la charge des sociétés du Groupe répondent notamment à une optimisation du rapport couverture/coût global du risque. Les coûts de programmes d’assurance supportés par les sociétés du Groupe est proche de 0,15 % du chiffre d’affaires consolidé. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne La solidité financière des partenaires assureurs du Groupe est régulièrement vérifiée, et si nécessaire un assureur est remplacé Les principaux programmes d’assurance coordonnés par le Groupe sont les programmes visant à couvrir les risques de dommages aux biens, pertes d’exploitation, terrorisme, violence politique, cyber, construction, transport, crédit, responsabilité civile et Assurance de dommages aux biens et pertes d’exploitation La plupart des activités industrielles du Groupe sont couvertes dans le cadre d’un programme mondial consolidé d’assurance de dommages aux biens et de pertes d’exploitation consécutives. Les garanties de dommages aux biens sont délivrées à hauteur des capitaux exposés, les garanties de pertes d’exploitation couvrent la marge brute des sociétés du Groupe sur une période d’indemnisation d’une durée, selon l’exposition aux risques, de 12 à 24 mois. La limite de garantie de ce programme est de 2 milliards d’euros par sinistre, ce montant ayant été déterminé d’après l’analyse des sinistres maximums possibles du Groupe. Les garanties « événements naturels », accordées dans le cadre du programme mondial d’assurance de dommages du Groupe, ont été doublées en 2018 et sont maintenant de 150 millions d’euros par sinistre et par an. Suite à une étude de modélisation du risque tremblement de terre au Japon réalisée en 2014 ainsi qu’une mise à jour des zones de risques majeurs en 2016, et 2018 une garantie spécifique de 20 milliards de yens a été prise pour ce risque. Une deuxième étude similaire a été entreprise en 2018 pour le risque de tremblement de terre en Californie, suite à laquelle une garantie de 75 millions de dollars US a été souscrite, en augmentation sensible par rapport à 2017. Ces niveaux sont en adéquation avec les expositions des sociétés Les entités opérationnelles du Groupe sont couvertes par un contrat d’assurance transport « Stock et Transit ». La limite de garantie du programme est de 60 millions d’euros et correspond au risque maximal pour les transports en cours à un instant donné. Le groupe LVMH a mis en place, pour l’ensemble de ses filiales dans le monde entier, un programme d’assurance responsabilité civile et retrait de produits. Ce programme a été conçu pour répondre au mieux, compte tenu de l’offre disponible sur les marchés mondiaux d’assurance des grandes entreprises, aux risques identifiés par le Groupe. Les niveaux de couverture sont conformes à ceux des sociétés dont les activités sont comparables. En ce qui concerne le retrait des produits, la garantie achetée est nettement supérieure à la moyenne disponible sur Les atteintes à l’environnement en base accidentelle et graduelle ainsi que les dommages environnementaux (Directive 2004/35 CE) sont couverts dans le cadre de ce programme. Dans les pays où les accidents du travail ne sont pas couverts par des organismes publics, des programmes d’assurances spécifiques sont souscrits, notamment aux États- Unis. Les niveaux de couverture sont alors conformes aux obligations légales imposées par les différents États. Dans certaines conditions et limites, le Groupe couvre, directement ou à travers un contrat d’assurances, la responsabilité que ses dirigeants et collaborateurs pourraient encourir à titre personnel, individuellement ou solidairement, à l’égard de tiers en cas de faute professionnelle commise dans La couverture des risques politiques, la responsabilité civile des mandataires sociaux, la couverture des actes de fraude et malveillance, du risque crédit client, des actes de terrorisme et violence politique, des risques de pertes ou corruptions de données informatiques, et au sens plus large tous les risques « cyber », des risques liés aux projets de constructions immobiliers, ou risques liés à l’environnement sont assurées par des polices dédiées RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne PROCÉDURES D’ÉVALUATION ET DE CONTRÔLE MISES EN PLACE 3.1.1 Organisation du dispositif de gestion des risques LVMH rassemble cinq principaux groupes d’activités : Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, Montres et Joaillerie, Distribution sélective. Les Autres activités regroupent principalement le pôle média, la construction et commercialisation de yachts de luxe, les activités hôtelières, immobilières et les sociétés holdings. Ces groupes d’activités sont constitués d’entités de tailles diverses, détentrices de marques prestigieuses, implantées sur tous les continents. L’autonomie des marques, la décentralisation et les responsabilités des dirigeants sont des principes fondamentaux d’organisation du Groupe. La politique de gestion des risques et de contrôle interne en vigueur dans le Groupe est conforme à ces principes d’organisation : \- les sociétés holdings, dont la société mère LVMH SE, sont responsables de leurs propres systèmes de gestion des risques et de contrôle interne ; LVMH SE assure en outre un rôle de coordination et d’impulsion couvrant l’ensemble du Groupe ; elle met à disposition une méthodologie et un référentiel, et une plate- forme applicative centralisant l’ensemble des données de risques et de contrôle interne ; \- le Président d’une Maison est responsable de la gestion des risques et du contrôle interne de l’ensemble des filiales qui contribuent, au plan mondial, à l’activité de la marque ; par délégation, chaque Président de filiale l’est pour ses activités Les différents acteurs sont présentés sur le modèle des trois lignes de maîtrise définies ci- dessous, la supervision de ces dispositifs étant assurée par les instances de gouvernance. Le Comité d’audit de la performance s’assure notamment de l’application des principes comptables suivis par le Groupe conformément aux normes comptables en vigueur, examine les comptes sociaux et consolidés et veille à la mise en œuvre effective des procédures de contrôle interne et de gestion des Le Conseil d’administration contribue à l’environnement général de contrôle, par la compétence et la responsabilité de ses membres, la clarté et la transparence de ses décisions. Le Conseil est tenu régulièrement informé de la maturité du dispositif de contrôle interne, et veille à l’efficacité du pilotage des risques majeurs dont il rend compte dans son Rapport de gestion. Il est informé périodiquement, ainsi que son Comité d’audit, des résultats du fonctionnement des systèmes, des défaillances éventuelles et des plans d’actions arrêtés en vue de leur résolution. Le Comité éthique et développement durable, veille au respect des valeurs individuelles et collectives sur lesquelles le Groupe fonde son action, avec pour mission de : contribuer à la définition des règles de conduite devant inspirer le comportement des dirigeants et collaborateurs en matière d’éthique, de responsabilité sociale et environnementale ; veiller au respect de ces règles ; examiner la stratégie du Groupe dans ces matières et le contenu Le Comité exécutif, composé des Directions opérationnelles et fonctionnelles du Groupe, définit les objectifs stratégiques dans le cadre des orientations déterminées par le Conseil d’admi - nistration, coordonne leur mise en œuvre, veille au maintien de l’adéquation de l’organisation avec l’évolution de l’environnement, ainsi qu’à la définition et la bonne application des responsabilités et délégations de pouvoir des dirigeants. L’ensemble des collaborateurs du Groupe contribue à enrichir et faire vivre le dispositif de contrôle interne. Le management opérationnel : l’appropriation du contrôle interne au sein de chaque entité par les responsables opérationnels est un point majeur du dispositif de contrôle interne appliqué aux processus métier ; ceux- ci mettent en œuvre au jour le jour les contrôles adéquats sur les processus dont ils ont la charge et communiquent les informations appropriées à la deuxième Les Comités de direction des Maisons et filiales sont responsables de la mise en place et du bon fonctionnement du dispositif de contrôle interne pour l’ensemble des opérations de leur périmètre. Les Comités de direction des Maisons sont également responsables d’animer le dispositif de pilotage des risques majeurs ; ils révisent annuellement la cartographie des risques, évaluent le niveau de leur maîtrise et l’avancée des stratégies de La Direction « éthique et conformité » rattachée à la Direction générale, élabore des normes de comportement et met en place les différents outils nécessaires à l’accompagnement des différentes Maisons du Groupe dans la mise en œuvre des réglementations applicables en matière d’éthique des affaires et de protection des données personnelles. Elle participe à l’actualisation du référentiel de contrôle interne, pour s’assurer du respect de ces exigences dans toutes les entités. Elle administre le système d’alerte interne centralisé du Groupe et contribue à l’identification et l’évaluation des principaux risques. La Direction est assistée par les représentants issus des différentes directions du Groupe, et par le réseau des correspondants « éthique et conformité » mis en place au sein de chacune des Maisons, et rend compte au Comité d’éthique et du développement durable. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne La Direction juridique Groupe accompagne les activités et le développement du Groupe dans leur dimension juridique. Elle mène les négociations relatives aux acquisitions, cessions ou partenariats. Elle définit la stratégie judiciaire du Groupe dans les litiges d’importance dans lesquels les sociétés du Groupe se trouvent impliquées. Elle contribue à la définition et à la mise en œuvre de projets pluridisciplinaires concernant le Groupe dans son ensemble. Elle participe, par l’intermédiaire de son département « Propriété Intellectuelle », à la protection des actifs essentiels du Groupe que sont les marques et les brevets. Elle est en charge des questions de droit boursier et de droit des sociétés. Elle promeut le respect au sein du Groupe des lois et La Direction Corporate Affairs a pour objectif de protéger et promouvoir le modèle économique du Groupe et des Maisons. Avec des équipes basées à Paris et à Bruxelles, la Direction reste vigilante et, le cas échéant, mobilisée sur tous les sujets qui peuvent avoir un impact sur les priorités business et la réputation du Groupe. Pour cela, la Direction réalise un travail d’analyse des politiques et législations pertinentes, mène des réflexions sur les enjeux stratégiques, coordonne les actions visant au position - nement externe du Groupe et participe, en collaboration avec les Maisons et les directions régionales de LVMH, au processus décisionnel des autorités européennes, américaines et asiatiques, directement et/ou en lien avec les associations représentatives. Les domaines clés pour le business incluent : la propriété intellectuelle et l’économie numérique, la distribution et la concurrence, la gouvernance d’entreprise, les sujets liés à la filière (matières premières, production…) ainsi que la promotion et protection des industries culturelles et créatives du haut La Direction de l’Environnement accompagne le Groupe et ses Maisons pour une performance environnementale d’excellence, alignée sur la Charte signée par le Président du Groupe portant sur les 9 enjeux du programme LIFE « LVMH Initiatives For the Environment » et les 4 objectifs LIFE 2020. L’organisation et les actions de la Direction et leurs déclinaisons dans les Maisons sont présentées dans le chapitre Rapport de gestion du Conseil d’administration : le Groupe – « Environnement et Durabilité ». La Direction des risques et assurances Groupe, au- delà des responsables opérationnels qui ont la charge des risques inhérents à leur activité, est particulièrement impliquée au niveau du Groupe dans le recensement des risques, la prévention des sinistres ainsi que la stratégie de couverture et de financement Les autres Directions fonctionnelles, présentées dans le chapitre Acteurs propres à l’information financière et comptable, contribuent au pilotage propre à l’information financière et La Direction du contrôle interne, rattachée au Directeur de l’audit et du contrôle interne, coordonne la mise en œuvre des dispositifs de pilotage du contrôle interne et de la gestion des risques. Elle suit et anticipe les évolutions réglementaires pour adapter les dispositifs. Elle anime un réseau de contrôleurs internes qui sont chargés, au sein des Maisons sous la responsabilité de leur Comité de direction, à la fois de veiller au respect des procédures de contrôle interne du Groupe et d’élaborer les contrôles propres à leurs métiers. Ils sont en outre les vecteurs des différents projets relatifs aux dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques et favorisent la diffusion et l’application des instructions. En 2017 La Direction contrôle interne du Groupe a lancé l’Académie du contrôle interne LVMH, avec pour objectif l’animation « structurée » de l’ensemble du réseau des contrôleurs et auditeurs internes et correspondants. Dans ce cadre, un parcours de formation « The Fundamentals », sur 3 jours, a été mis en place en France et à l’étranger ; ce parcours est totalement créé et animé par des contrôleurs internes seniors identifiés dans les La Direction de la protection des Actifs et des Personnes détermine et met en œuvre au bénéfice de vingt et une Maisons du Groupe la politique de lutte contre la contrefaçon et le marché gris tant sur les marchés offline qu’online. Son action mondiale vise à démanteler les réseaux criminels qui portent atteinte aux droits de propriété intellectuelle et à la réputation de nos marques. Elle est par ailleurs en charge de la coordination des mesures de sûreté applicables au sein des Maisons et au bénéfice des collaborateurs en déplacement ou expatriés. Ainsi, le Comité de sécurité des salariés se réunit régulièrement pour analyser l’efficacité des dispositifs assurant la sécurité des voyageurs et des salariés du Groupe à l’étranger, et prendre les décisions exigées par toute situation exceptionnelle. Directions équivalentes dans les Marques ou Groupes d’activité : l’organisation décrite ci- avant au niveau Groupe, a son équivalent dans les principales branches d’activités et marques du Groupe. La Direction de l’audit et du contrôle interne intervient dans l’ensemble du Groupe et opère dans le cadre d’un plan actualisé chaque année. Ce plan d’interventions permet de vérifier et de renforcer la compréhension et la correcte application des activités de contrôles attendues. Le plan d’audit est élaboré à partir d’une analyse des risques potentiels, existants ou émergents, par type d’activité (taille, contribution au résultat, éloignement géographique, qualité du management en place…) et d’entretiens avec les responsables opérationnels concernés ; il peut être modifié en cours d’année en réponse à des changements d’environ - nement économique et politique ou à des réorientations Les équipes d’audit effectuent des missions d’évaluation du contrôle interne couvrant différents processus opérationnels et financiers. Elles réalisent également des missions d’audit de comptes et des missions couvrant des sujets transversaux sur une même branche d’activité. Le suivi des recommandations sur les missions passées est renforcé par des visites sur site systématiques pour les filiales présentant les enjeux les plus significatifs. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne L’Audit interne restitue les conclusions de ses travaux à la Direction de l’entité concernée et rend compte à la Direction générale du Groupe via un rapport d’audit précisant les constats, les recommandations et l’engagement du management de les appliquer dans des délais raisonnables. L’Audit interne met les Commissaires aux comptes en copie des rapports émis et les rencontre périodiquement pour échanger sur les points à date concernant le contrôle interne. Les grandes orientations du plan d’audit, les principales conclusions de l’année en cours et le suivi des principales recommandations sur les missions passées sont présentées au Comité d’audit de la performance. Les auditeurs externes et les différents organismes certificateurs (RJC, ISO 14001…) contribuent par leurs travaux et leurs recom - mandations au renforcement du dispositif actuel. La gestion des risques et le contrôle interne relatifs à l’information comptable et financière sont sous la responsabilité des Directions suivantes de la Direction financière Groupe : Comptabilité et Consolidation, Contrôle de gestion, Systèmes d’information, Financement et trésorerie, Fiscalité et Communication financière. La fonction comptable et consolidation est responsable de la production et de l’établissement des comptes sociaux de LVMH SE et des sociétés des holdings de contrôle des participations du Groupe, des comptes consolidés et des publications semestrielles et annuelles, en particulier le Rapport financier semestriel et le Document de référence. Dans ce cadre, la fonction normes et pratiques comptables définit les normes comptables du Groupe, veille à leur diffusion et à leur application et met en place les formations nécessaires. La fonction consolidation coordonne également la mission des Commissaires aux comptes du Groupe. La fonction contrôle de gestion est responsable de la coordination du processus budgétaire, de ses ré- estimés établis en cours d’année, du plan stratégique à cinq ans ainsi que des tests de perte de valeur des actifs immobilisés. La fonction contrôle de gestion produit le reporting mensuel de gestion, ainsi que toutes les analyses nécessaires à la Direction générale ; elle assure également le suivi des investissements et du cash flow, ainsi que la production de statistiques et d’indicateurs de gestion spécifiques. La fonction contrôle de gestion est, de par ses attributions et la structure du reporting qu’elle produit, un acteur essentiel du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques financiers. Ces deux fonctions sont rattachées à la Direction financière La Direction des Systèmes d’information définit et met en place les Systèmes d’information nécessaires aux fonctions centrales. Elle diffuse les standards techniques du Groupe indispensables à une architecture décentralisée (matériels, applications, réseaux…) et propose des synergies entre métiers, dans le respect de l’autonomie des marques. Elle développe et maintient un système de télécommunications, des centres d’hébergement informatique et des applications transversales partagés par l’ensemble du Groupe. Elle supervise, en coopération avec les filiales, la création d’un plan à trois ans des Systèmes d’information par groupe d’activités et société. Elle définit des orientations stratégiques en matière de cybersécurité, élabore et publie des politiques internes et des plans d’action communs, et aide les marques dans la mise en œuvre de systèmes de détection et de réponse à incidents ainsi que dans l’élaboration de plans de secours. La Direction des financements et de la trésorerie est responsable de l’application de la politique financière du Groupe qui comprend la gestion optimisée du bilan, la stratégie de financement, la maîtrise des frais financiers, la rentabilité des excédents de trésorerie et des investissements, l’amélioration de la structure financière, et une politique prudente de gestion des risques de solvabilité, de liquidité, de marchés et de contrepartie. Au sein de cette Direction, la Trésorerie Internationale veille plus particulièrement à la centralisation des disponibilités excédentaires du Groupe, et répond aux besoins de liquidités et de financements court et moyen terme des filiales. Elle est également responsable de l’application de la stratégie de gestion centralisée des risques Au département des Marchés, également situé au sein de cette Direction, est déléguée la mise en œuvre de la politique centralisée de couverture des risques de marché générés par les sociétés du Groupe : risques de change, de taux et de contrepartie incorporés dans les actifs et les passifs. Une politique de gestion et des procédures très strictes ont été mises en place pour mesurer, gérer et consolider ces risques de marché. Au sein de cette Direction, la distinction entre front office et back office, ainsi que l’existence d’une cellule de contrôle indépendante rapportant au Directeur financier adjoint sont les garants du respect de la séparation des tâches. Cette organisation s’appuie sur un système d’informations intégré qui permet un contrôle en temps réel des opérations de couverture. Le dispositif de couverture est présenté régulièrement au Comité exécutif du Groupe ainsi qu’au Comité d’audit de la performance et fait La Direction fiscale veille au respect des réglementations et législations fiscales en vigueur, conseille les différents groupes d’activités et sociétés, et propose des solutions fiscales adaptées aux orientations opérationnelles du Groupe. Elle organise des formations appropriées relatives aux changements majeurs intervenus dans la législation fiscale et assure le reporting unifié La Direction de la communication financière est responsable de la coordination des informations diffusées à la communauté financière afin de donner à celle- ci une compréhension claire, transparente et précise de la performance et des perspectives du Groupe. Elle a aussi pour rôle de fournir à la Direction générale les perceptions de la communauté financière sur la stratégie de l’entreprise ou sur son positionnement dans son environnement concurrentiel. En travaillant en étroite collaboration avec la Direction générale et avec les groupes d’activités, elle détermine les messages clés ; elle en assure la cohérence et en coordonne la diffusion au travers de moyens divers (rapport annuel et semestriel, présentations financières, réunions avec les actionnaires ou les RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Chacune de ces Directions veille à la qualité du contrôle interne dans son domaine respectif via les Directions financières des groupes d’activités, des sociétés et des filiales, elles- mêmes responsables de fonctions similaires dans leurs entités. Ainsi, chacune des Directions centrales anime son dispositif de contrôle à travers sa ligne fonctionnelle (Contrôleur de gestion, Responsable comptable, Consolideur, Trésorier…). Des commissions financières réunissant les Directions financières des principales sociétés du Groupe et les Directions de la société mère LVMH précédemment listées sont organisées périodiquement. Animées et coordonnées par les Directions centrales, ces commissions traitent notamment des normes et procédures à appliquer, des performances financières et des actions correctrices à apporter, et du contrôle interne appliqué aux données comptables et de gestion. À travers son Intranet Ethics & Compliance, accessible par l’ensemble des collaborateurs du Groupe, celui- ci diffuse les codes, chartes et principes destinés à guider la Holding et les Maisons dans la conduite de leurs activités. Il s’agit principalement du Code de conduite du groupe LVMH, des principes directeurs internes au groupe LVMH, du Code de conduite Fournisseurs et de diverses chartes (Charte du Conseil d’administration, Charte sur les conditions de travail des mannequins et leur bien- être, Charte de conformité au droit de la concurrence, Charte Environnement, Charte relative à la sécurité des Systèmes À travers son Intranet Finance, le Groupe met à disposition l’ensemble des règles et procédures concourant à l’information comptable et financière, et applicables à chacune des filiales : il s’agit notamment des principes et normes comptables, de la consolidation, de la fiscalité, des investissements, du reporting (budget et plan stratégique), de la trésorerie et du financement (centralisation de trésorerie, couvertures de change et de taux…) ; ces procédures précisent, en outre, les formats, contenus et Cet Intranet est également utilisé pour la diffusion des principes et bonnes pratiques de contrôle interne : \- le référentiel de contrôle interne LVMH, qui couvre l’environ - nement général de contrôle et 14 processus clés communs à tous nos métiers (Ventes, Ventes de détail, Achats, Licences, Voyages et déplacements, Stocks, Production, Cash, Immobi - lisations, Ressources humaines, Systèmes d’information et Clôture des comptes, Environnement, Assurance) ; Les plans stratégiques de développement des Systèmes d’information et de communication au sein du Groupe sont coordonnés par la Direction des Systèmes d’information qui veille à l’harmonisation des solutions mises en place et à la continuité des opérations. Les aspects de contrôle interne (séparation des tâches, droits d’accès…) sont intégrés lors de la mise en place de nouveaux Systèmes d’information puis revus régulièrement. Les Systèmes d’information et télécommunications et les risques afférents (physiques, techniques, sécurité interne et externe…) font l’objet de procédures particulières : un kit méthodologique « Plan de continuité des opérations » a été diffusé dans le Groupe afin de définir pour chaque entité significative les grandes lignes d’un tel plan ainsi qu’un Plan de Reprise d’Activité. En particulier, un Plan de continuité des opérations ainsi qu’un Plan de Reprise d’Activité ont été développés et testés au niveau des sociétés \- le socle minimum de contrôle interne, « IC Base », composé de 67 contrôles clés extraits du référentiel LVMH, support de l’auto- évaluation annuelle ; ce socle a été étendu cette année : il intègre le respect des exigences des lois Sapin 2, devoir de vigilance et lois sur la protection des données à caractère personnel, ainsi que les nouveaux standards LVMH relatifs à \- les référentiels métiers développés pour refléter les carac - téristiques propres à nos activités (Vins et spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, Montres et Joaillerie, Concessions pour les activités Duty Free). Une section « Risques majeurs » de l’Intranet Finance rassemble les procédures et outils dédiés à l’évaluation, à la prévention et à la couverture de ces risques. Les bonnes pratiques sur les familles de risques opérationnels sélectionnées y sont également disponibles. Ces éléments sont à la disposition de l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion du risque. Enfin, la Direction juridique du Groupe prépare à destination des Maisons des outils visant à leur permettre de se conformer (i) à diverses règlementations notamment à celles relatives à la lutte contre le blanchiment, aux limitations applicables aux règlements en espèces en vigueur dans les principaux marchés au sein desquels le Groupe est présent, aux embargos et sanctions économiques mises en place par certains pays ou encore au nouveau Règlement Général européen en matière de Protection Les entités significatives sont dotées d’un RSSI « Responsable de la Sécurité des Systèmes d’information ». Les RSSI sont animés par le RSSI Groupe ; ils forment un réseau de vigilance quant à l’évolution des risques SI et mettent en place les dispositifs préventifs adéquats en fonction de la probabilité du risque et Des campagnes d’audit, de tests d’intrusion et audits de vulnérabilités sont menées par les entités et par la Direction LVMH a mis en place depuis avril 2015, un centre opérationnel de surveillance et d’évaluation de la sécurité des Systèmes d’information, au service des Maisons du Groupe. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Procédures de contrôles comptables, internes et externes 3.4.1 Principes comptables et de gestion Les filiales adoptent les principes comptables et de gestion communiqués par le Groupe pour les besoins des comptes consolidés publiés et du reporting interne ; elles utilisent toutes le même référentiel (plan de comptes et manuel des principes comptables LVMH) et le système de reporting comptable et de gestion administré par le Groupe, garantissant ainsi la cohérence La consolidation des comptes fait l’objet d’instructions régulières et précises ; un système de remontées d’information adapté permet de traiter une information homogène, exhaustive et fiable dans des délais appropriés. Le Président et le Directeur financier de chaque société s’engagent sur la qualité et l’exhaustivité de l’information financière transmise au Groupe, y compris les éléments figurant hors bilan, par le biais d’une lettre d’affirmation signée, confortant ainsi la qualité de l’information financière Des paliers de consolidation existent par Maison et groupe d’activités garantissant un premier niveau de contrôle et de Au niveau du Groupe, les équipes responsables de la consolidation sont organisées par activité et sont en contact permanent avec les groupes d’activités et sociétés concernés ; cette proximité permet une meilleure compréhension et validation de l’information financière communiquée et une anticipation du traitement des La qualité de l’information financière et sa régularité au regard des normes sont également garanties par des échanges permanents avec les Commissaires aux comptes lorsque les situations sont complexes et laissent place à l’interprétation. Toutes les entités consolidées du Groupe produisent annuellement un plan stratégique, un budget complet et des ré- estimés annuels. Des instructions détaillées sont envoyées aux sociétés Ces grandes étapes de gestion sont l’occasion d’analyses approfondies des données réelles en comparaison des données budgétaires et de celles de l’année précédente, et d’un dialogue permanent entre les filiales et le Groupe, élément indispensable au dispositif de contrôle interne financier. Une équipe de contrôleurs de gestion, au niveau Groupe, spécialisée par activité, est en contact permanent avec les groupes d’activités et les sociétés concernés, autorisant ainsi une meilleure connaissance des performances et des choix de gestion, ainsi L’arrêté des comptes semestriels et annuels fait l’objet de réunions spécifiques de présentation des résultats en présence des Directions concernées de la Direction financière ; durant ces réunions, les Commissaires aux comptes font état de leurs conclusions, tant en termes de qualité d’information financière et comptable que d’appréciation du contrôle interne des différentes Formalisation et pilotage des dispositifs de gestion des risques et du contrôle interne 3.5.1 La démarche ERICA « Enterprise Risk Répondant aux directives européennes, le Groupe a mis en place une démarche, dénommée ERICA « Enterprise Risk and Internal Control Assessment », démarche globale d’amélioration et d’intégration des dispositifs de gestion des risques majeurs, et de contrôle interne liés à ses activités courantes. Cette démarche, depuis 2015, est déployée sur l’ensemble des marques du Groupe ; elle comprend notamment un volet cartographie annuelle des risques majeurs de chaque marque, et l’auto- évaluation de 67 contrôles clés extraits du référentiel de contrôle interne par toutes les entités du Groupe a minima tous les 3 ans. Dans cette période des 3 ans, le Groupe actionne l’auto- évaluation sur un périmètre restreint d’entités revu chaque année, les Maisons ayant toute autonomie pour étendre le processus sur le périmètre qu’elles jugent approprié. Le premier cycle de 3 ans s’est clos le 30 juin 2018 : il redémarre donc sur la campagne 2018/2019 et concerne à nouveau l’ensemble des entités du Groupe sauf celles générant moins de 10 millions Un délai de 2 ans est accordé aux nouvelles acquisitions pour entrer dans cette démarche une fois le processus d’intégration La responsabilité des Maisons et groupes d’activités dans cette démarche est attestée annuellement par la signature de deux lettres \- une lettre d’affirmation « ERICA », portant sur les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne, signée au 30 juin. Le Président, le Directeur financier et/ou les membres du Comité de direction confirment par leur signature leur responsabilité sur ces dispositifs, et décrivent leur évaluation, les insuffisances majeures et les plans de remédiation correspondants. Ces lettres sont analysées, suivies et « consolidées » à chaque niveau supérieur de la structure organisationnelle du Groupe (Régions, Maisons, Groupes d’activités) ; elles sont communiquées à la Direction financière et à la Direction de l’audit et du contrôle interne Groupe. Celles- ci sont également à la disposition des \- la lettre annuelle d’affirmation sur le reporting financier, comprenant un paragraphe dédié au contrôle interne. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : LE GROUPE Gestion des risques financiers et opérationnels, contrôle interne Depuis 2013, et selon les circonstances, les Présidents de Maisons sont amenés à présenter au Comité d’audit de la performance, sur leur périmètre de responsabilités, les réalisations, les plans d’actions en cours et les perspectives, en termes de contrôle interne et de maîtrise des risques. 3.5.2 Le pilotage des risques majeurs et du dispositif de contrôle interne Les risques majeurs sur nos marques et activités sont gérés au niveau de chacun de nos groupes d’activités et Maisons. Dans le cadre du cycle budgétaire et d’établissement du plan à trois ans, l’identification et l’évaluation des risques majeurs pesant sur les objectifs stratégiques, opérationnels et financiers sont menées et formalisées dans des chapitres dédiés. Une fois le niveau de risque acceptable déterminé et validé, le traitement des risques se fait à travers des actions de prévention et des actions de protection ; ce dernier volet intègre les plans de continuité d’activités (PCA) et de gestion de crise afin d’organiser la meilleure réponse au risque une fois survenu. Enfin, en fonction de la typologie des risques d’une marque ou d’une entité et du montant du risque résiduel, celle- ci peut, en coordination avec le Groupe, décider de faire appel au marché de l’assurance pour transférer une part ou la totalité de ce risque résiduel et/ou arbitrer en faveur de sa rétention. Prévention et détection de la fraude Depuis quelques années, le risque de fraude a subi de fortes mutations : recrudescence des fraudes par usurpation d’identité, intensification du recours au « social engineering » avec tentatives d’intrusion et récupération de données. Le Groupe et les Maisons ont intensifié leur vigilance, adaptant leurs procédures internes et leurs campagnes de sensibilisation et formation à l’évolution des scenarii rencontrés ou raisonnablement prévisibles. Le référentiel de contrôle interne est, par le nombre important des contrôles préventifs et détectifs associés à ce risque, le socle L’obligation faite à toute entité de rendre compte au Directeur de l’audit et du contrôle interne de toute tentative de fraude ou fraude avérée constitue une autre composante essentielle de ce dispositif : au- delà de la supervision des actions et décisions La surveillance continue du dispositif de contrôle interne et l’examen périodique de son fonctionnement sont assurés à \- une forte responsabilisation du management des Maisons et des opérationnels, avec le support des contrôleurs internes, de façon à apprécier le niveau de contrôle interne sur la base de contrôles clés, identifier les faiblesses et engager les actions correctives. Des rapports d’exceptions ou d’anomalies permettent de travailler sur les contrôles détectifs en complément des \- un processus formalisé d’auto- évaluation annuelle d’une liste de contrôles clés extraits du référentiel de contrôle interne, processus intégré au dispositif ERICA ; \- les Commissaires aux comptes, tenus informés de cette démarche, ainsi que le Comité d’audit de la performance, via \- les travaux de revue effectués par l’Audit interne Groupe et les Commissaires aux comptes, dont les résultats et les recom - mandations sont transmis au management des entités et à la \- la revue du dispositif ERICA et de la qualité des auto- évaluations, partie intégrante de la mission de l’Audit interne sur les entités de traitement de chaque cas remonté, le Directeur s’attache à tirer les enseignements et à redescendre, après anonymisation, cette information aux directeurs financiers de toutes les Maisons. La Direction de l’audit et du contrôle interne a ainsi mis en place un programme de sensibilisation aux risques de fraude, par le biais de communiqués périodiques, qui recensent les scénarios de tentatives et cas avérés de fraude au sein du Groupe. Pour chaque scénario est présenté un dispositif de prévention, dont l’existence doit être vérifiée par les Maisons et filiales. Ces communiqués sont diffusés très largement dans le Groupe pour une sensibilisation soutenue des personnels les plus exposés. Enfin, pour compléter ce dispositif, un module spécifique fraude est intégré au parcours de formation « the Fundamentals » de Résultats de la société mère et perspectives d’avenir Actions détenues par les organes de direction et de contrôle Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription Attributions d’actions gratuites et d’actions gratuites de performance ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS RÉALISÉES SUR LES TITRES LVMH AU COURS DE L’EXERCICE 2018 PAR LES DIRIGEANTS ET LES PERSONNES QUI LEUR SONT ÉTROITEMENT LIÉES Information sur les programmes de rachat d’actions 6.2 Descriptif des principales caractéristiques du programme de rachat soumis à l’autorisation de l’Assemblée générale mixte du 18avril 2019 Tableau de déclaration synthétique des opérations réalisées par l’émetteur sur ses propres titres du 1er janvier au 31décembre 2018 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le 13 décembre 2018, LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton SE et Belmond Ltd ont conclu un accord définitif en vue de l’acquisition de Belmond par le groupe LVMH. Belmond détient et exploite un portefeuille exceptionnel d’hôtels et d’expériences de voyage de très haut de gamme dans les destinations les plus désirables et prestigieuses au monde. Belmond Ltd est cotée sur le NY Stock Exchange. L’opération interviendra pour un prix de 25 USD par action Class A, faisant ressortir une valeur de fonds propres de 2,6 milliards de dollars US. La réalisation de cette acquisition, sous réserve de l’approbation des actionnaires de Belmond (1) et de l’obtention de certaines autorisations en matière de concurrence, devrait intervenir au premier semestre 2019. Le bilan, le compte de résultat et l’annexe de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton SE (ci- après « LVMH » ou « la Société ») arrêtés au 31 décembre 2018 ont été établis conformément aux dispositions légales françaises en vigueur. 2.1.1 Évolution du portefeuille de titres de participation La valeur brute du portefeuille de participations s’élève à 27,2 milliards d’euros, en hausse de 500 millions d’euros par rapport à 2017. Cette évolution correspond à la souscription par LVMH à l’augmentation de capital de sa filiale LVMH Finance à hauteur de 500 millions d’euros ; le pourcentage de détention du capital de LVMH Finance par LVMH, soit 99,99 %, reste Au cours de l’exercice, LVMH a remboursé la dette de 500 millions d’euros émise en 2011 et celle de 1 250 millions d’euros émise La société LVMH utilise de façon régulière des instruments financiers. Cette pratique répond aux besoins de couverture du risque de change ou de taux sur ses actifs ou passifs financiers, y compris les flux de dividendes à recevoir de participations étrangères ; chaque instrument utilisé est affecté aux soldes En raison du rôle de LVMH au sein du Groupe, peuvent être utilisés des instruments ayant nature de couverture d’actifs nets en devises en consolidation mais non adossés en comptes sociaux, ils constituent de ce fait des positions ouvertes isolées. Les contreparties des contrats de couverture sont sélectionnées en fonction de leur notation de crédit, et dans un souci de Au 31 décembre 2018, le capital social d’un montant de 151,5 millions d’euros est constitué de 505 029 495 actions Au cours de l’exercice, 762 851 actions ont été émises du fait d’exercice d’options de souscription ; en outre 2 775 952 actions 2.1.5 Informations sur les délais de paiement En application des articles L.441- 6- 1 et D.441- 4 du Code de commerce, nous vous informons qu’au 31 décembre 2018 : \- les dettes fournisseurs sont non échues ; \- les créances clients échues à la date de clôture de l’exercice correspondent, sur la base du délai légal de paiement, à 0,1 %, soit 0,3 million d’euros, des prestations de services et revenus (1) L’Assemblée Générale de Belmond Ltd qui s’est tenue le 14 février 2019 a approuvé le projet d’acquisition de Belmond par LVMH. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Résultats de la société mère et perspectives d’avenir Le résultat financier de l’exercice est de 3 344,8 millions d’euros ; il était de 2 656,7 millions d’euros en 2017. Le résultat de gestion des filiales et participations est de 3 417,5 millions d’euros en 2018, contre 2 570,5 millions d’euros en 2017. Cette évolution provient principalement d’une augmentation des produits financiers de filiales et participations (3 550,5 millions d’euros en 2018 contre 2 645,5 millions d’euros Les produits financiers de filiales et participations sont constitués Le résultat financier inclut en outre le coût de la dette financière nette et des instruments dérivés de taux associés pour 30,4 millions d’euros en 2018, ainsi que les pertes sur instruments et opérations de change pour 33,4 millions d’euros en 2018. Le résultat d’exploitation reflète les charges d’exploitation non refacturées aux filiales et participations, soit une charge de 191,5 millions d’euros en 2018 contre 182,9 millions d’euros en 2017. Après effet positif de l’impôt sur les sociétés de 230,8 millions d’euros, intégrant l’effet du résultat d’intégration fiscale, le résultat net s’élève à 3 384,1 millions d’euros, en augmentation par rapport à celui de l’exercice 2017 qui s’élevait à 2 853,2 millions Compte tenu des résultats de 2018 des filiales et participations détenues par la société LVMH, il est attendu en 2019 des distributions de dividendes d’un niveau satisfaisant. Enfin, lors de l’établissement de la déclaration fiscale de la Société, aucune dépense n’a été considérée comme devant être réintégrée dans le résultat imposable ou non déductible, au sens des articles 39- 4, 39- 5, 54 quater et 223 quinquies du Code La proposition d’affectation du montant distribuable de l’exercice Part disponible de la réserve légale (a) 60393,03 au titre de l’exercice clos le 31/12/2018 3030176970,00 \- dont dividende statutaire de 5 %, (a) Part de la réserve légale supérieure à 10 % du capital social au 31décembre 2018. Pour mémoire, au 31 décembre 2018, la Société détient 2 135 404 de ses propres actions, correspondant à un montant non distribuable de 421,3 millions d’euros, équivalent au coût d’acquisition de ces actions. Si cette affectation est retenue, le dividende global pour l’exercice clos le 31 décembre 2018 ressortira à 6,00 euros par action. Un acompte sur dividende de 2,00 euros par action ayant été distribué le 6 décembre 2018, le solde du dividende est de 4,00 euros par action. Le solde du dividende sera détaché le 25 avril 2019 et sera mis en paiement le 29 avril 2019. Au 1er janvier 2019 en l’état de la législation fiscale applicable aux revenus de capitaux mobiliers, ces dividendes ouvrent droit, pour les résidents fiscaux français personnes physiques qui ont opté pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu sur l’ensemble de leurs revenus mobiliers éligibles, à Le dividende est par priorité prélevé sur le bénéfice distribuable provenant des dividendes reçus de Filiales Éligibles au régime des sociétés mères au sens de la directive 2011/96/UE (les « Filiales Éligibles ») dans l’ordre de priorité suivant : d’abord sur les dividendes reçus de Filiales Éligibles dont le siège est situé dans un État membre de l’Union européenne autre que la France ; (ii) ensuite sur les dividendes reçus de Filiales Éligibles dont le siège est situé en France ; et enfin sur les dividendes reçus de Filiales Éligibles dont le siège est situé dans un État tiers à Enfin, dans le cas où, lors de la mise en paiement de ce solde, la Société détiendrait dans le cadre des autorisations données une partie de ses propres actions, le montant correspondant aux dividendes non versés en raison de cette détention serait affecté RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Conformément à la loi, nous vous rappelons le montant brut du dividende par action versé au titre des trois derniers exercices : Exercice Nature Date de mise en paiement Dividende 2016 Acompte 1er décembre 2016 1,40 Les informations concernant les principaux actionnaires de la Société au 31 décembre 2018 figurent au chapitre Autres Informations point 3.1 « Actionnariat de la Société », page 286 du présent Document de référence. Actions détenues par les organes de direction et de contrôle Les informations concernant les actions détenues par les organes de direction et de contrôle au 31 décembre 2018 figurent au chapitre Autres Informations point 3.1 « Actionnariat de la Société », page 286 du présent Document de référence. Les informations concernant l’actionnariat des salariés au 31 décembre 2018 figurent au chapitre Autres Informations point 3.1 « Actionnariat de la Société », page 286 du présent Document de référence. Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription Les bénéficiaires des plans d’options sont sélectionnés selon les critères suivants : performance, potentiel de développement et Un plan d’options de souscription, ayant un solde d’options positif et mis en place par LVMH le 14 mai 2009, était en vigueur au 31 décembre 2018. Le prix d’exercice de ces options à la date d’ouverture du plan était égal au cours de référence, calculé conformément aux dispositions légales. Ce plan a une durée de dix ans. Sous réserve du respect des conditions fixées par le plan, les options peuvent être exercées après un délai de quatre ans à compter de l’ouverture du plan. La parité est d’une action Outre une condition de présence dans le Groupe, l’exercice des options attribuées le 14 mai 2009 était soumis à des conditions de performance liées aux trois indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation et taux de marge opérationnelle Concernant les options attribuées aux dirigeants mandataires sociaux, leurs options ne devenaient exerçables que si, au titre de trois des quatre exercices 2009 à 2012, l’un au moins de ces trois indicateurs enregistrait une variation positive par rapport à l’exercice 2008. La condition de performance a été satisfaite en 2009, 2010, 2011 et 2012 de sorte que les options sont devenues exerçables à compter du 14 mai 2013. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Pour les plans mis en place depuis 2007, le Président- directeur général et le Directeur général délégué doivent, en cas d’exercice de leurs options, conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions un nombre d’actions correspondant à un pourcentage dégressif compris entre 50 % et 30 % (en fonction de la durée de vie résiduelle du plan) de la plus- value notionnelle nette d’impôts et de prélèvements sociaux déterminée sur la base du cours de clôture la veille du jour de la levée. Cette obligation prenant fin dès lors que la valeur des actions conservées excède deux fois le montant de leur rémunération fixe et variable Concernant les options attribuées aux autres bénéficiaires, elles ne devenaient exerçables que si, au titre des exercices 2009 et 2010, l’un au moins de ces indicateurs enregistrait une variation positive par rapport à l’exercice 2008. La condition de performance a été satisfaite en 2009 et 2010 de sorte que les options sont devenues exerçables à compter du 14 mai 2013. Les mandataires sociaux de la Société, dirigeants ou salariés, doivent également respecter certaines restrictions relatives à la Aucun plan d’options d’achat n’était en vigueur au 31 décembre 2018. Date du Conseil d’administration 15/05/2008 14/05/2009 Total Nombre total d’options attribuées à l’ouverture du plan (a) 1698320 1301770 3000090 Dont mandataires sociaux (b) (c) 766000 541000 1307000 Dont dix premiers salariés (d) 346138 327013 673151 Point de départ d’exercice des options 15/05/2012 14/05/2013 Prix de souscription (en euros) (e) (f) 65,265 50,861 Nombre d’options exercées en 2018(e) 706777 56074 762851 Nombre d’options devenues caduques en 2018 (e) 6113 640 6753 Nombre cumulé d’options exercées au 31décembre 2018 (e) 1687818 906810 2594628 Nombre cumulé d’options caduques au 31décembre 2018 (e) 99193 52305 151498 Options en vie en fin d’exercice (e) \- 411088 411088 (a) Avant ajustements liés à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. (b) Options attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’ouverture du plan. (c) Le détail des options attribuées à l’ouverture du plan aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2018 figure au point 2.2.6.2 du Rapport du Conseil d’administration (d) Options attribuées aux dix premiers salariés–hors mandataires sociaux–en fonction à la date d’ouverture du plan. (e) Après ajustements liés à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. (f) Prix de souscription pour les résidents italiens: 65,445euros pour le plan du 15mai 2008 et 50,879euros pour le plan du 14mai 2009. Au 31 décembre 2018, la dilution théorique liée à l’attribution de ces options représente 0,08 % du capital. Toutefois, LVMH procédant à l’annulation d’un nombre d’actions équivalent à celui des actions émises dans le cadre des levées, l’exercice des options de souscription n’entraîne aucune dilution pour les actionnaires. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 4.4.3 Options attribuées et options levées par les dix premiers salariés du Groupe non mandataires sociaux durant Les informations concernant les mandataires sociaux figurent au point 2.2.4 du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement Options attribuées aux dix salariés du Groupe, non mandataires sociaux Aucun plan d’options n’a été ouvert en 2018. Options levées par les dix salariés du Groupe, non mandataires sociaux, ayant exercé le plus grand nombre d’options (a) Société ayant attribué les options Date Nombre Prix de LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton 15/05/2008 37953 65,265 (a) Après ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. Attributions d’actions gratuites et d’actions gratuites de performance Les bénéficiaires des actions gratuites sont sélectionnés parmi les salariés et dirigeants des sociétés du Groupe en fonction de leur niveau de responsabilité et de leur performance individuelle. • Pour les plans mis en place en 2014 et 2015, les actions gratuites et les actions gratuites de performance, sous réserve pour ces dernières de la réalisation de la condition de performance, sont attribuées définitivement aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France au terme d’une période d’acquisition de trois ans, au- delà de laquelle les bénéficiaires doivent conserver les actions attribuées pendant une durée de deux ans. Elles sont attribuées définitivement aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale à l’étranger et librement cessibles à l’issue d’un délai de quatre ans. Pour les plans mis en place depuis 2016, sauf exception mentionnée ci- dessous, les actions gratuites et les actions gratuites de performance, sous réserve, pour ces dernières, de la réalisation de la condition de performance, sont attribuées définitivement à l’ensemble des bénéficiaires après un délai de trois ans et librement cessibles dès leur attribution définitive. • Sous réserve de certaines exceptions, l’attribution définitive des actions gratuites est soumise à une condition de présence dans le Groupe à la date de cette attribution. Les plans mis en place les 23 octobre 2014, 16 avril 2015, exclusivement l’attribution d’actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH. Le plan mis en place le 24 juillet 2014 prévoit exclusivement l’attribution d’actions gratuites sans condition de performance. Le plan mis en place le 20 octobre 2016 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions non soumises à une condition de performance. Le plan mis en place le 26 juillet 2017 comporte des conditions liées spécifiquement à la performance d’une filiale. Le plan mis en place le 25 octobre 2017 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale ainsi qu’un certain nombre d’actions non soumises à une condition de performance. Le plan mis en place le 25 janvier 2018 attribue un certain nombre d’actions gratuites non soumises à une condition de performance mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une Le plan mis en place le 12 avril 2018 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance • Pour les plans mis en place les 23 octobre 2014 et 16 avril 2015, les actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du Groupe ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH pour l’exercice 2015 affichent une variation positive par rapport à l’exercice 2014 de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation, taux de marge opérationnelle courante du Groupe (ci- après les « Indicateurs »). Cette condition a été satisfaite de sorte que les bénéficiaires du plan du 23 octobre 2014 se sont vu attribuer définitivement leurs actions le 23 octobre 2017 pour ceux ayant leur résidence fiscale en France et le 23 octobre 2018 pour ceux ayant leur résidence fiscale hors de France. Les bénéficiaires du plan du 16 avril 2015 ayant leur résidence fiscale en France se sont vu attribuer définitivement les actions le 16 avril 2018. Pour les plans mis en place les 22 octobre 2015 et 20 octobre 2016, les actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du Groupe ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+ 1 et N+ 2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. En ce qui concerne le plan du 22 octobre 2015, la condition a été satisfaite en 2016 et en 2017. En ce qui concerne le plan du 20 octobre 2016, la condition a été satisfaite en 2017 et 2018. Les bénéficiaires du plan du 22 octobre 2015 se sont vu attribuer définitivement leurs actions le 22 octobre 2018 pour ceux ayant leur résidence fiscale en Pour le plan mis en place le 13 avril 2017, les actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du Groupe ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH affichent pour l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») une variation positive par rapport à l’exercice N- 1 de l’un ou l’autre des Indicateurs. Cette condition a été satisfaite. Les actions ont été définitivement attribuées le 13 avril 2018 et sont soumises à une obligation de conservation d’une durée de deux ans. Pour le plan mis en place le 26 juillet 2017, les actions gratuites sont attribuées définitivement à raison d’une moitié le 30 juin 2020 et de l’autre le 30 juin 2021, ou dans certaines conditions en totalité le 30 juin 2021, à chaque fois sous réserve de réalisation de la condition de performance portant sur le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel courant de la filiale Pour les actions gratuites du plan mis en place le 25 octobre 2017 et soumises à une condition liée à la performance du Groupe, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+ 1 et N+ 2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. La condition a été satisfaite en 2018. Les actions gratuites de ce plan dont l’attribution définitive est subordonnée à la réalisation de la performance d’une filiale, seront attribuées définitivement le 30 juin 2024 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires et son résultat opérationnel courant au titre de RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton l’exercice clos en 2023 et d’objectifs qualitatifs, l’attribution définitive étant avancée au 30 juin 2023 si lesdits objectifs sont réalisés au titre de l’exercice clos en 2022. Pour le plan mis en place le 25 janvier 2018, les actions gratuites soumises à des conditions de performance spécifiques liées à une filiale seront attribuées définitivement le 30 juin 2024 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2023, l’attribution définitive étant avancée au 30 juin 2023 si lesdits objectifs sont réalisés au titre de l’exercice clos en 2022. Pour les actions gratuites du plan mis en place le 12 avril 2018 et soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+ 1 et N+ 2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un Les actions gratuites de ce plan dont l’attribution définitive est subordonnée à la réalisation de la performance d’une filiale seront attribuées définitivement le 30 juin 2023 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2022. Si les conditions de performance ne sont pas remplies au titre de l’exercice clos en 2022, l’attribution définitive sera reportée au 30 juin 2024 et portera sur un nombre d’actions moindre sous réserve et fonction de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2023 et d’objectifs Pour les actions gratuites du plan mis en place le 25 octobre 2018 et soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+ 1 et N+ 2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un • Le Président- directeur général et le Directeur général délégué doivent, pour les plans mise en place depuis 2010, en cas d’attribution définitive de leurs actions, conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions, un nombre d’actions correspondant à la moitié de la plus- value notionnelle nette d’impôts, taxes et prélèvements sociaux calculée à la date d’attribution définitive des actions sur la base du cours d’ouverture du jour de l’attribution définitive pour les plans mis en place avant 2013 et sur la base du cours de clôture la veille du jour de l’attribution définitive pour les plans mis en • S’agissant de l’attribution d’actions existantes, les attributions définitives n’entraînent aucune dilution pour les actionnaires. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 4.5.1 Plans d’actions gratuites et d’actions gratuites de performance Date de l’Assemblée 18/04/2013 18/04/2013 16/04/2015 16/04/2015 14/04/2016 14/04/2016 Date du Conseil d’administration 24/07/2014 23/10/2014 16/04/2015 22/10/2015 20/10/2016 20/10/2016 Actions Actions de Actions de Actions de Actions Actions de gratuites performance performance performance gratuites performance provisoirement à l’ouverture du plan (a) 61000 307548 73262 315532 50010 310509 Dont mandataires sociaux (b) (c) \- 19235 41808 46990 - 43462 Dont dix premiers salariés (d) 61000 36280 31454 61858 50010 57734 Date d’attribution définitive 24/07/2017 (e) 23/10/2017 (e) 16/04/2018 (e) 22/10/2018 (e) 20/10/2019 20/10/2019 les actions sont cessibles 24/07/2019 (e) 23/10/2019 (e) 16/04/2020 (e) 22/10/2020 (e) 20/10/2019 20/10/2019 d’attribution initiale (en euros) (a) 126,61 (e) 114,62 (e) 157,41 (e) 144,11 (e) 155,10 155,10 Condition de Performance - Satisfaite Satisfaite Satisfaite - Satisfaite devenues définitives en 2018 (k) 61098 141175 55940 154668 - - devenues caduques en 2018 (k) \- 10173 - 13337 - 14097 définitives au 31/12/2018 (k) 67764 288773 55940 154738 - 65 caduques au 31/12/2018 (k) \- 52905 - 28972 - 19987 Attributions en vie en fin d’exercice (k) \- - 17322 131822 50010 290457 (a) Pour les plans antérieurs à 2015, avant ajustements liés à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. (b) Actions de performance attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’attribution provisoire. (c) Le détail des actions attribuées aux mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2018 figure au point 2.2.7 du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise. (d) Actions gratuites et actions de performance attribuées aux salariés–hors mandataires sociaux LVMH–en fonction à la date d’attribution provisoire. (e) Attribution définitive et disponibilité des actions les 24juillet 2018, 23octobre 2018, 16avril 2019 et 22octobre 2019 pour les bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France ; et valorisations unitaires à la date d’attribution initiale pour ces actions respectivement de 125,21euros, 113,14euros, 156,62euros et 142,91euros. (f) Attribution définitive et disponibilité des actions en deux tranches de 21700actions, les actions issues de la seconde tranche étant attribuées définitivement le 30juin 2021 ; et valorisation unitaire de 199,83euros pour les actions issues de la seconde tranche. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 12/04/2018 13/04/2017 26/07/2017 25/10/2017 25/10/2017 25/01/2018 25/01/2018 12/04/2018 25/10/2018 Actions de Actions de Actions Actions de Actions Actions de Actions de Actions de Total performance performance gratuites performance gratuites performance performance performance 46860 43400 18502 346490 72804 47884 332116 9477 2035394 \- - - 43549 - - 37759 - 232803 46860 43400 18502 120378 72804 47884 134814 7492 790470 13/04/2018 30/06/2020 (f) 25/10/2020 25/10/2020 (g) 25/01/2021 30/06/2024 (h) 12/04/2021 (i) 25/10/2021 13/04/2020 30/06/2020 (f) 25/10/2020 25/10/2020 (g) 25/01/2021 30/06/2024 (h) 12/04/2021 (i) 26/10/2021 195,66 205,06 (f) 227,01 227,01 (g) 224,80 207,12 (h) 261,84 (i) 240,32 Satisfaite Non - Satisfaite - Non Non Non applicable en 2018 (j) applicable applicable applicable 46860 - - - - - - - 459741 \- - - 8306 - - - 45913 46860 - - - - - - - 614140 \- - - 8306 - - - - 110170 \- 43400 18502 338184 72804 47884 332116 9477 1351978 (g) Pour les actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale, attribution définitive et disponibilité des actions le 30juin 2024 si les objectifs sont atteints au titre de l’exercice clos le 31décembre 2023 (ou le cas échéant le 30juin 2023 si les objectifs sont atteints au titre de l’exercice clos le 31décembre 2022) ; et valorisation unitaire de 210,29euros pour ces actions si elles sont attribuées le 30juin 2023. (h) Attribution définitive et disponibilité des actions le 30juin 2023 si les objectifs sont atteints au titre de l’exercice clos le 31décembre 2022 et valorisation unitaire de 207,12euros pour ces actions si elles sont attribuées le 30juin 2023. (i) Pour les actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale, attribution définitive et disponibilité de la totalité des actions le 30juin 2023 sous performance n’ont pas été atteintes au titre de l’exercice 2022 mais le sont au titre de l’exercice 2023 ; et valorisation unitaire pour ces actions de 244,22euros en cas d’attribution le (j) Condition liée à la performance de la société LVMH. (k) Pour les plans antérieurs à 2015, après ajustements liés à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 4.5.2 Actions gratuites et actions gratuites de performance attribuées durant l’exercice aux dix salariés du Groupe non mandataires sociaux, ayant reçu le plus grand nombre d’actions Actions attribuées provisoirement durant l’exercice aux dix salariés du Groupe non mandataires sociaux Actions attribuées définitivement durant l’exercice aux dix salariés du Groupe non mandataires sociaux (a) Société ayant attribué les actions Date du plan Nombre d’actions LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton 23/10/2014 (b) 16097 (a) Salariés en fonction à la date de l’attribution définitive. (b) Après ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. Les informations concernant les mandataires sociaux figurent au point 2.2.5 du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise. ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS RÉALISÉES SUR LES TITRES LVMH AU COURS DE L’EXERCICE 2018 PAR LES DIRIGEANTS ET LES PERSONNES QUI LEUR SONT ÉTROITEMENT LIÉES L’état récapitulatif des opérations réalisées par les dirigeants mandataires sociaux et les personnes qui leur sont étroitement liées sur les titres LVMH au cours de l’exercice 2018 figure au point 3 du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise. Information sur les programmes de rachat d’actions L’objet de ce paragraphe est d’informer l’Assemblée générale des opérations d’achat d’actions propres qui ont été réalisées par la Société, entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2018, dans le cadre des programmes de rachat d’actions ayant été autorisés par les Assemblées générales mixtes de la Société tenues respectivement les 13 avril 2017 et 12 avril 2018. Dans le cadre du contrat de liquidité conclu par la Société avec les sociétés Oddo & Cie Entreprise d’Investissement et Oddo Corporate Finance le 23 septembre 2005, la Société a acquis 932 130 actions LVMH au cours moyen de 269,15 euros et a cédé 927 130 actions LVMH au cours moyen de 269,05 euros. Ces opérations ont généré un montant de frais de 0,3 million RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le tableau ci- dessous récapitule par finalité les opérations effectuées, en date de valeur, pendant la période du 1er janvier 2018 au (en nombre d’actions Contrat Couverture Couverture de Échange ou Actions destinées Total sauf indication contraire) de liquidité de plans valeurs mobilières paiement lors à être annulées Solde au 31décembre 2017 92000 2236137 - - 1952960 4281097 Achats 314873 355000 - - - 669873 Prix moyen (en euros) 243,40 237,45 - - - 240,25 Cessions (328873) - - - - (328873) Prix moyen (en euros) 246,57 - - - - 246,57 Attributions d’actions gratuites - - - - - - Réallocations à d’autres finalités - - - - - - Annulations - (62297) - - (1952960) (2015257) Solde au 12avril 2018 78000 2528840 - - - 2606840 Achats 617257 460000 - - 270000 1347257 Prix moyen (en euros) 282,29 292,15 - - 275,77 284,35 Cessions (598257) - - - - (598257) Prix moyen (en euros) 281,41 - - - - 281,41 Attributions d’actions gratuites - (459741) - - - (459741) Réallocations à d’autres finalités - - - - - - Annulations - (760695) - - (760695) Solde au 31décembre 2018 97000 1768404 - - 270000 2135404 annulation ou en couverture de plans d’options de souscription. 6.2 Descriptif des principales caractéristiques du programme de rachat soumis à l’autorisation de l’Assemblée générale mixte du 18avril 2019 • Titres concernés : actions émises par LVMH Moët Hennessy • Part maximale du capital susceptible d’être acheté par la • Nombre maximal d’actions propres pouvant être acquises par la Société, sur la base du nombre d’actions composant le • Prix d’achat unitaire maximum : 400 euros. Les acquisitions d’actions pourront viser tout objectif compatible avec les textes applicables alors en vigueur, et notamment : \- l’animation du marché ou la liquidité de l’action (par achat ou vente) dans le cadre d’un contrat de liquidité mis en place par la Société conforme à la Charte de déontologie de \- l’affectation des actions à la couverture de plans d’options sur actions, d’attributions gratuites d’actions ou de toutes autres formes d’allocations d’actions ou de rémunérations liées au cours de l’action, en faveur de salariés ou mandataires sociaux de la Société ou d’une entreprise liée à elle dans les conditions prévues par le Code de commerce, notamment aux articles L.225- 180 et L.225- 197- 2 ; \- leur affectation à la couverture de titres de créance échangeables en titres de la Société et plus généralement de valeurs mobilières donnant droit à des titres de la Société notamment par conversion, présentation d’un bon, remboursement ou \- leur annulation sous réserve de l’adoption de la dix-septième \- leur conservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe dans la limite de 5 % du capital social ; \- plus généralement, la réalisation de toute opération admise ou qui viendrait à être autorisée par la réglementation en vigueur, ou qui s’inscrirait dans le cadre d’une pratique de marché admise ou qui viendrait à être admise par l’Autorité • Durée du programme : 18 mois à compter de l’Assemblée générale ordinaire du 18 avril 2019. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION La société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Tableau de déclaration synthétique des opérations réalisées par l’émetteur sur ses propres titres du 1er janvier au 31décembre 2018 Le tableau ci- après, établi conformément aux dispositions de l’instruction AMF n° 2005- 06 du 22 février 2005 prise en application de l’article 241- 2 du Règlement général de l’AMF, récapitule sous forme synthétique les opérations réalisées par la Société sur ses propres titres du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018. Pourcentage de capital auto- détenu de manière directe et indirecte 0,42 % Nombre d’actions annulées au cours des 24derniers mois 3567929 Nombre de titres détenus en portefeuille 2135404 Valeur de marché du portefeuille 551361313 Flux bruts cumulés Positions ouvertes au 31 décembre 2018 Achats Ventes/ Positions ouvertes à l’achat Positions ouvertes à la vente Calls achetés Achats à terme Calls vendus Ventes à terme Nombre de titres 2017130 4162823 - - - - \- contrat de liquidité 932130 927130 - - - - \- achats en couverture de plans 815000 - - - - - \- attributions d’actions gratuites - 459741 - - - - \- achats pour annulation 270000 - - - - - \- annulations - 2775952 - - - - Échéance maximale moyenne - - - - - - Cours moyen de la transaction (en euros) 269,70 269,05 (a) \- - - - Montants (en euros) 544027210 249447762 (a) \- - - - (a) Hors actions attribuées gratuitement et annulations. Code de gouvernement d’entreprise–application des recommandations Composition et fonctionnement du Conseil d’administration 1.4 Mandats des organes de Direction et de contrôle Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations Comité d’éthique et du développement durable 1.12 Récapitulatif des délégations et autorisations financières en cours 1.13 Autorisations proposées à l’Assemblée générale des actionnaires 1.14 Information sur les conventions visées à l’article L.225- 37- 42° 1.15 Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Rémunérations versées ou attribuées au titre de l’exercice 2018 Présentation des projets de résolutions relatives à la rémunération ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS RÉALISÉES SUR LES TITRES LVMH DURANT L’EXERCICE PAR LES DIRIGEANTS ET LES PERSONNES RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Ce rapport établi, conformément aux dispositions des articles L.225- 37 et suivants du Code de commerce, a été arrêté par le Conseil d’administration dans sa délibération du 29 janvier 2019 et sera présenté aux actionnaires lors de l’Assemblée générale du 18 avril 2019. Instance stratégique de la Société, le Conseil d’administration a pour objectifs prioritaires l’accroissement de la valeur de l’entreprise et la défense de l’intérêt social. Le Conseil d’administration s’attache à promouvoir la création de valeur par l’entreprise à long terme en considérant, notamment, les enjeux sociaux et environnementaux de ses activités. Il a pour missions principales l’adoption des grandes orientations stratégiques de la Société et du Groupe et le suivi de leur mise en œuvre, la vérification de la fiabilité et de la sincérité des informations relatives à la Société et au Groupe et la protection du patrimoine social, la vérification que les risques majeurs encourus par la Société au regard de sa structure et de ses objectifs, qu’ils soient financiers, juridiques, opérationnels, sociaux ou environnementaux, sont pris en compte dans la gestion de la Le Conseil d’administration veille également à la mise en œuvre de dispositifs de prévention de la corruption et du trafic d’influence. Il s’assure de la mise en œuvre d’une politique de non- discrimination et de diversité, notamment en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein Le Conseil d’administration de LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton garantit le respect de ses droits à chacun des actionnaires participant à la composition de son capital et s’assure que ceux- ci remplissent la totalité de leurs devoirs. Le Conseil d’administration est doté d’une Charte qui fixe, notamment, les règles régissant sa composition, ses missions, Trois Comités, le Comité d’audit de la performance, le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations et le Comité d’éthique et du développement durable sont constitués au sein du Conseil d’administration. Leur composition, leur rôle et leurs missions sont définis par un règlement intérieur. La Charte du Conseil d’administration et les règlements intérieurs des Comités sont communiqués à tout candidat aux fonctions d’Administrateur ainsi qu’au représentant permanent d’une personne morale avant leur entrée en fonction. Ces documents figurent in extenso sur le site internet www.lvmh.fr. Ils sont régulièrement révisés pour prendre en compte l’évolution des dispositions législatives ou règlementaires et des bonnes pratiques En application des dispositions de la Charte du Conseil d’admi - nistration, les Administrateurs doivent porter à la connaissance du Président du Conseil d’administration toute situation de conflit d’intérêts, même potentiel, entre leurs devoirs à l’égard de la Société et leurs intérêts privés ou d’autres devoirs et doivent s’abstenir, dans une telle situation, de participer au débat et au vote de la délibération correspondante. Ils doivent également l’informer de toute mise en examen, condamnation pour fraude, incrimination et/ou sanction publique, interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à leur encontre ainsi que de toute faillite, mise sous séquestre ou liquidation à laquelle ils auraient été associés. Aucune information n’a été communiquée à la Société au titre de cette obligation au cours de l’exercice. Les Administrateurs doivent statutairement détenir directement et personnellement un minimum de 500 actions de la Société. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Code de gouvernement d’entreprise–application des recommandations Le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF est celui auquel se réfère la Société. Ce code est Le tableau ci- dessous présente les explications de la Société sur les recommandations du Code AFEP/MEDEF qui ne sont pas Recommandation du Code AFEP / MEDEF Point 8.5.6: Ne pas être Administrateur de la société Le Conseil d’administration a écarté ce critère, considérant que l’ancienneté du mandat n’était pas de nature à émousser le sens critique ou à porter atteinte à la liberté de jugement des Administrateurs concernés compte tenu tant de leur personnalité que de leur situation personnelle et professionnelle. En outre, leur bonne connaissance du Groupe constitue un atout majeur lors des décisions à prendre Article 7: Représentation des actionnaires salariés et des salariés Point 7.1: Présence d’Administrateurs représentant les salariés au sein du Conseil d’administration de la société. La Société, remplissant les conditions définies par le Code de commerce pour bénéficier de la dérogation applicable aux holdings, n’est pas soumise à l’obligation de désigner des représentants des Article 24: La rémunération des dirigeants mandataires sociaux Point 24.3.3: Disposition spécifique aux options d’actions et actions de performance: mentionner dans la résolution d’autorisation d’attribution proposée au vote de l’Assemblée un sous- plafond d’attribution pour les dirigeants mandataires sociaux. Le Conseil d’administration a décidé de ne pas inclure dans les résolutions soumises au vote des actionnaires un sous- plafond pour l’attribution d’options ou d’actions gratuites de performance aux dirigeants mandataires sociaux, considérant que le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations exclusivement composé d’Administrateurs indépendants et qui a pour rôle de faire des propositions sur l’octroi d’options ou d’actions gratuites de performance aux dirigeants, assure un contrôle adéquat de la politique d’attribution. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Composition et fonctionnement du Conseil d’administration Le Conseil d’administration est composé de quinze membres nommés pour la durée statutaire de trois années. Prénom–Nom Nationalité Âge au Nombre d’actions Nombre de mandats Mandat exercé 31/12/2018 détenues à titre dans des sociétés Bernard ARNAULT Français 69ans 639073 1 Président-Directeur Antoine ARNAULT Français 41ans 316650 - Administrateur Delphine ARNAULT Française 43ans 477572 3 Administratrice Nicolas BAZIRE Français 61ans 118539 4 Administrateur Antonio BELLONI Italien 64ans 428094 - Administrateur Sophie CHASSAT Française 40ans 500 1 Administratrice Bernadette CHIRAC Française 85ans 500 - Administratrice Charles de CROISSET Français 75ans 1000 - Administrateur Diego DELLA VALLE Italien 65ans 500 3 Administrateur Clara GAYMARD Française 58ans 500 3 Administratrice Marie- Josée KRAVIS Américaine 69ans 500 1 Administratrice Charles POWELL Britannique 77ans 550 3 Administrateur Marie- Laure SAUTY de CHALON Française 56ans 500 2 Administratrice Yves- Thibault de SILGUY Français 70ans 500 3 Administrateur Hubert VÉDRINE Français 71ans 500 - Administrateur (a) Voir point 1.2ci- dessus pour l’application par la Société des critères d’indépendance définis par le Code AFEP/MEDEF. (b) Selon les critères d’indépendance retenus par la Société. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Position au sein du Conseil Participation à des Comités du Conseil Date de première Indépendance (a) Échéance Comités institués au sein du Conseil d’administration Comité d’audit Comité de sélection Comité d’éthique de la performance des Administrateurs et du développement 14/05/2009 Oui 2021 Président Membre Président RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.3.2 Évolution de la composition du Conseil d’administration et de ses Comités Le tableau ci- dessous récapitule les évolutions intervenues dans la composition du Conseil d’administration au cours de l’exercice 2018. Départ Nomination Renouvellement au 12avril 2018 Les informations personnelles concernant les Administrateurs figurent au paragraphe 1.4 ci- dessous. La proportion d’Administrateurs de chaque sexe étant au moins égale à 40 % de ses membres, la composition du Conseil d’administration continuera à respecter les dispositions du Code de commerce sur la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration. Messieurs Bernard Arnault, Président- directeur général, et Antonio Belloni, Directeur général délégué, n’exercent pas plus de deux mandats d’Administrateur dans des sociétés cotées extérieures Le Conseil d’administration, lors de sa réunion du 29 janvier 2019, a apprécié et revu la situation de chaque Administrateur et candidat aux fonctions d’Administrateur, notamment au regard des critères d’indépendance définis aux articles 8.5 à 8.7 du Code AFEP/MEDEF et rappelés ci- dessous : Critère 1 : ne pas être ou avoir été au cours des 5 années précédentes salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société, salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou Administrateur d’une société qu’elle consolide, de sa société mère ou d’une société consolidée par sa société mère. Critère 2 : ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirec - tement un mandat d’Administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social exécutif de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de 5 ans) détient Critère 3 : ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement, conseil, significatif de la Société ou de son groupe ou pour lequel la Société ou son groupe représente En vue d’assurer un renouvellement des mandats des Admi - nistrateurs aussi équilibré dans le temps que possible, et en tout cas complet pour chaque période de trois ans, le Conseil d’administration a mis en place un renouvellement par roulement Le Conseil d’administration, au cours de sa réunion du 29 janvier 2019, a décidé de soumettre à l’Assemblée générale du 18 avril 2019 la ratification de la cooptation de Madame Sophie Chassat, (ii) examiné les mandats d’Administrateur de Messieurs Bernard Arnault et Hubert Védrine et de Mesdames Sophie Chassat, Bernadette Chirac et Clara Gaymard qui arrivent à échéance à l’issue de l’Assemblée générale du 18 avril 2019, décidé de soumettre à ladite Assemblée le renouvellement de leur mandat d’Administrateur à l’exception de celui de Madame Bernadette Chirac qui a fait part au Président du Conseil d’administration de sa décision de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat d’Admi nistratrice et décidé de soumettre à l’Assemblée générale du 18 avril 2019 la nomination en qualité d’Administratrice de Madame Iris Knobloch pour une durée de trois années, laquelle prendra fin à l’issue de l’Assemblée générale des actionnaires appelée à statuer en 2022 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2021. Il a également décidé de soumettre à ladite Assemblée la nomination en qualité de Censeur de La Société remplissant les conditions définies par le Code de commerce pour bénéficier de la dérogation applicable aux holdings n’est pas soumise à l’obligation de désigner des représentants des salariés parmi les Administrateurs. (Voir point Le Conseil d’administration, sous réserve des décisions de l’Assemblée générale du 18 avril 2019, sera donc composé de quinze membres : Mesdames Delphine Arnault, Sophie Chassat, Clara Gaymard, Iris Knobloch, Marie- Josée Kravis et Marie- Laure Sauty de Chalon ainsi que Messieurs Bernard Arnault, Antoine Arnault, Nicolas Bazire, Antonio Belloni, Charles de Croisset, Diego Della Valle, Yves- Thibault de Silguy, Hubert Védrine et RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Critère 4 : ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire Goldman Sachs ne résultant des relations d’affaires existant Critère 5 : ne pas avoir été Commissaire aux comptes de l’entreprise au cours des 5 dernières années. Critère 6 : ne pas être Administrateur de la Société depuis plus Critère 7 : ne pas percevoir de rémunération variable en numéraire ou en titres ou toute autre rémunération liée à la performance de la Société ou du Groupe. Critère 8 : ne pas représenter des actionnaires participant au À l’issue de cette revue, le Conseil d’administration a conclu (i) Mesdames Sophie Chassat, Bernadette Chirac, Clara Gaymard, Marie- Josée Kravis, Marie- Laure Sauty de Chalon et Iris Knobloch dont la nomination sera proposée à l’Assemblée générale du 18 avril 2019, ainsi que Monsieur Yves- Thibault de Silguy remplissent l’ensemble de ces critères ; (ii) Monsieur Charles de Croisset, par ailleurs Conseiller international de Goldman Sachs doit être considéré comme indépendant, aucune dépendance de LVMH à l’égard de (iii) Messieurs Diego Della Valle et Hubert Védrine, qui sont membres du Conseil d’administration depuis plus de 12 ans, doivent être considérés comme indépendants. Le Conseil a écarté, en l’espèce, le critère posé par le Code AFEP/MEDEF lié à l’ancienneté de leur mandat, considérant que celle- ci n’était pas de nature à émousser leur sens critique ou à porter atteinte à leur liberté de jugement compte tenu tant de leur personnalité que de leur situation personnelle et profes - sionnelle. En outre, leur bonne connaissance du Groupe constitue un atout majeur lors des décisions à prendre sur Ainsi, sous réserve des décisions de l’Assemblée générale du 18 avril 2019, neuf Administrateurs sur quinze composant le Conseil d’administration sont considérés comme indépendants et libres d’intérêts à l’égard de la Société. Ils représentent 60 % Au regard des critères d’indépendance définis par le Code 47 % des membres du Conseil d’administration, proportion supérieure à celle du tiers, préconisée par ce Code pour les Tableau de synthèse sur l’indépendance des Administrateurs à l’issue de la revue des critères d’indépendance par le Conseil d’administration du 29janvier 2019 Dans ce tableau « 3 » représente un critère d’indépendance satisfait et « — » représente un critère d’indépendance non satisfait. Prénom–Nom Critères AFEP / MEDEF (a) Administrateur Bernard ARNAULT — 3 3 — 3 — — — Non Antoine ARNAULT — 3 3 — 3 3 — — Non Delphine ARNAULT — 3 3 — 3 — — — Non Nicolas BAZIRE — 3 3 3 3 — — 3 Non Antonio BELLONI — 3 3 3 3 — — 3 Non Sophie CHASSAT 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Bernadette CHIRAC 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Charles de CROISSET 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Diego DELLA VALLE 3 3 3 3 3 — 3 3 Oui (b) Clara GAYMARD 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Marie- Josée KRAVIS 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Charles POWELL — 3 3 3 3 — 3 3 Non Marie- Laure SAUTY de CHALON 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Yves- Thibault de SILGUY 3 3 3 3 3 3 3 3 Oui Hubert VÉDRINE 3 3 3 3 3 — 3 3 Oui (b) (a) Voir point 1.2ci- dessus pour l’application par la Société des critères d’indépendance définis par le Code AFEP/MEDEF. (b) Selon les critères retenus par la Société. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Le Conseil a constaté que : \- la fréquence des réunions et la qualité des informations qui sont communiquées (orientations stratégiques, marche des affaires, états financiers, budget et plan à trois ans) donnent \- l’assiduité des Administrateurs est légèrement plus élevée par \- les domaines d’expertises, les qualifications, les expériences professionnelles des Administrateurs ainsi que la présence de personnalités de nationalité autre que française apportent une complémentarité d’approches et de sensibilités essentielle dans un Groupe de dimension mondiale ; \- le Conseil joue son rôle au regard de ses missions et objectifs que sont l’accroissement de la valeur d’entreprise et la défense \- les règles de répartition des jetons de présence et le nombre d’actions que doit détenir chaque Administrateur n’appellent pas d’observations particulières de la part des Administrateurs ; il en est de même de la composition des trois Comités et de Le Conseil d’administration a, en outre, modifié la Charte du Conseil d’administration et le Règlement intérieur du Comité d’audit de la performance et du Comité de sélection des Admi - nistrateurs et des rémunérations, notamment quant aux missions qui leur sont confiées, au regard du Code AFEP/MEDEF révisé En outre, le Conseil d’administration a examiné la politique du Groupe pour se prémunir contre les évolutions économiques La composition du Conseil d’administration est équilibrée quant au pourcentage d’Administrateurs extérieurs, eu égard à la répartition de son capital et quant à la diversité et à la complémentarité des compétences et expériences de ses membres. Les domaines d’expertises, les qualifications, les expériences professionnelles des Administrateurs ainsi que la présence de personnalités de nationalité autre que française apportent une diversité d’approches et de sensibilités essentielle dans un La proportion d’Administrateurs de chaque sexe est au moins égale à 40 % de ses membres. En outre, 65 % des cadres du Groupe sont des femmes, et à fin septembre 2018, les postes- clés du Groupe étaient détenus à 42 % par des femmes (contre 23 % en 2007) et 13 sociétés du Groupe ont à leur tête une Présidente. Au cours de l’exercice 2018, le Conseil d’administration s’est réuni cinq fois sur convocation de son Président. Le taux de présence des Administrateurs aux réunions s’est élevé à 89 % en Le Conseil a arrêté les comptes sociaux et consolidés annuels et semestriels, pris connaissance de l’activité trimestrielle et s’est prononcé notamment sur les grandes orientations et décisions stratégiques du Groupe, le budget, la rémunération des mandataires sociaux, la mise en place de plans d’attribution d’actions gratuites et d’actions gratuites de performance, la mise en place d’un plan d’intéressement à moyen terme d’un dirigeant de filiale et la mise en œuvre du programme de rachat d’actions. Le Conseil d’administration a approuvé le projet d’acquisition Il a autorisé la Société à se porter garante du respect des engagements et obligations d’une de ses filiales dans le cadre Il a renouvelé les autorisations données au Président- directeur général d’accorder des cautions au profit de tiers et au Président- directeur général ainsi qu’au Directeur général délégué d’émettre des emprunts obligataires. Il a également réduit le capital social par annulation d’actions auto- détenues. Il a procédé à l’examen des conventions réglementées dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice et a autorisé la modification d’une convention réglementée entre sociétés apparentées. Il a passé en revue les mesures prises par la Société pour assurer la sécurité du Président et de sa famille. Le Conseil d’administration a également procédé à l’évaluation de sa capacité à répondre aux attentes des actionnaires en passant en revue la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil d’administration et des trois Comités constitués en son sein. Il a pris acte de la démission d’une Administratrice et a coopté Enfin, il a été tenu informé des dispositions adoptées par le Groupe en matière d’égalité professionnelle et salariale. Préalablement à la séance du 25 octobre 2018, le Conseil d’admi - nistration s’est réuni hors la présence des dirigeants mandataires sociaux et des autres membres exerçant des fonctions exécutives Les Administrateurs ont procédé à un échange de vues sur la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil d’administration et des trois Comités constitués en son sein, Dans sa séance du 29 janvier 2019, le Conseil d’administration a passé en revue, sa composition, son organisation et son fonction nement. Le Conseil a considéré que sa composition est équilibrée quant au pourcentage d’Administrateurs extérieurs, eu égard à la répartition de son capital et quant à la diversité et à la complémentarité des compétences et expériences de ses RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.4 Mandats des organes de Direction et de contrôle 1.4.1 Liste des mandats et fonctions des membres du Conseil d’administration 1.4.1.1 Mandats arrivant à échéance à l’Assemblée générale Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – Monsieur Bernard Arnault choisit la carrière d’ingénieur, qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret- Savinel. En 1974, il en devient Directeur de la construction, puis Directeur général en 1977 et enfin Président- directeur général en 1978. Il le restera jusqu’en 1984, date à laquelle il devient Président- directeur général de Financière Agache et de Christian Dior. Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie de développement fondée sur les marques de prestige. Il fait de Christian Dior la pierre angulaire En 1989, il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton, et crée ainsi le premier groupe mondial du luxe. Il en prend la Présidence en janvier 1989. LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) LVMH MoëtHennessy - LouisVuittonInc. (États- Unis) LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton Japan KK (Japon) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Adresse professionnelle : Intikka – 26 rue de Grenelle – 75007 Ancienne élève de l’École Normale Supérieure- rue d’Ulm et agrégée de philosophie, Sophie Chassat a enseigné pendant 7 ans (dont 4 années à l’Université) et publié plusieurs ouvrages. Après avoir créé et dirigé le département Identité Verbale au sein de l’agence de communication Angie pendant 3 ans, elle est actuellement Présidente de la société de conseil Intikka, spécialisée sur les enjeux de philosophies de marque. LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 Adresse de correspondance : 4 rue de Tournon – 75006 Paris Épouse de Monsieur Jacques Chirac, Président de la République française de 1995 à 2007, Madame Bernadette Chirac est élue au Conseil municipal de Sarran en 1971 puis devient Adjointe au maire en 1977. Elle est élue Conseillère générale de la Corrèze en 1979 et réélue sans discontinuer jusqu’en 2015. En 1990, elle fonde l’association Le Pont Neuf, dont elle est la Présidente, association dissoute depuis lors. En 1994, elle devient Présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France et s’investit dans les opérations « Pièces Jaunes » et « Plus de Vie » qui, grâce à son soutien et son implication, sont devenues des manifestations caritatives établies en France. Depuis 2007, elle est également Présidente de la Fondation Claude Pompidou. LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Fondation Hôpitaux de Paris–Hôpitaux de France Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Adresse professionnelle : Raise – 138 bis, rue de Grenelle – 75007 Madame Clara Gaymard a exercé diverses fonctions au sein de l’administration française notamment à la Direction des Relations Économiques Extérieures (DREE) au ministère de l’Économie et des Finances (1986- 2003) avant de diriger l’Agence Française pour les Investissements Internationaux (2003- 2006) puis de rejoindre le groupe General Electric (GE) où elle a exercé la fonction de Présidente France jusqu’en 2016. Madame Clara Gaymard est co- fondatrice de la société de capital investissement Raise. LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 for the economy and society) SAS Adresse professionnelle : Hubert Védrine (HV) Conseil – 15 rue de Laborde – 75008 Paris (France). Monsieur Hubert Védrine a exercé diverses fonctions au sein de l’Administration et du Gouvernement français. Il a notamment été Conseiller diplomatique à la Présidence de la République de 1981 à 1986, Porte- parole de la Présidence de la République de 1988 à 1991, Secrétaire général de la Présidence de la République de 1991 à 1995 et Ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002. Début 2003, il a créé une société de Conseil en stratégie géopolitique, « Hubert Védrine (HV) Conseil ». LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Administrateur et Membre du Comité d’éthique Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.4.1.2 Nomination d’une Administratrice proposée à l’Assemblée générale Née le 13 février 1963 de nationalité allemande. Adresse professionnelle : Warner Bros. Entertainment France - 115/123 avenue Charles de Gaulle – 92525 Neuilly-sur-Seine Madame Iris Knobloch, juriste de formation, a débuté sa carrière comme avocate dans plusieurs cabinets en Allemagne et aux États-Unis. Elle a ensuite exercé diverses fonctions commerciales et marketing au sein de Warner Bros. et a également été en charge des relations institutionnelles et de la politique stratégique de Time Warner Europe. Depuis 2006, Madame Iris Knobloch est Présidente de Warner Bros. Entertainment France. Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 Adresse professionnelle : Berluti – 120, rue du Faubourg Saint- Honoré – 75008 Paris (France). Monsieur Antoine Arnault, diplômé d’HEC Montréal et titulaire du MBA de l’INSEAD, a créé en 2000 une société dans le secteur de l’Internet, plus particulièrement dans l’enregistrement de En 2002, il cède sa participation et rejoint le groupe familial au sein de la société Louis Vuitton où il occupe successivement les fonctions de Responsable Marketing, puis de Directeur du En 2007, il devient Directeur de la Communication de Louis Vuitton. Publicité, éditions, développement digital et achats d’espace sont sous sa responsabilité. Depuis 2011, il est Directeur général de la Maison Berluti. Il est cette même année à l’initiative de l’opération « Les Journées Particulières ». Il est également Président du Conseil d’administration de la société Loro Piana depuis fin 2013. En plus de ses fonctions actuelles, et depuis juin 2018, Monsieur Antoine Arnault supervise la communication et l’image du Groupe, ainsi que les grands événements. LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Berluti Hong Kong Company Limited (Hong Kong) Administrateur et Membre du Comité d’audit de la performance Représentant permanent de la société LV Group, Administrateur RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 Berluti Orient FZ- LLC (Émirats Arabes Unis) Adresse professionnelle : Louis Vuitton Malletier – 2, rue du Pont- Neuf – 75001 Paris (France). Madame Delphine Arnault a commencé sa carrière dans le cabinet international de conseil en stratégie McKinsey où elle fut consultante pendant deux ans. En 2000, elle participe au développement de la société John Galliano où elle acquiert une expérience concrète du métier de la mode. En 2001, elle rejoint le Comité de direction de Christian Dior Couture dont elle a été Directrice générale adjointe jusqu’en août 2013. Depuis septembre 2013, elle est Directrice générale adjointe de Louis Vuitton, chargée de superviser l’ensemble des activités produits de la Maison Louis Vuitton. En janvier 2019, Madame Delphine Arnault est devenue Membre du Comité exécutif du groupe LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Emilio Pucci International BV (Pays- Bas) Administratrice et Membre du Comité d’éthique 21stCentury Fox Corporation (États- Unis) (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 Métropole Télévision « M6 » SA (1) RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Nicolas BAZIRE, Directeur Développement et Acquisitions Adresse professionnelle : LVMH – 22, avenue Montaigne – 75008 Monsieur Nicolas Bazire devient Directeur du Cabinet du Premier ministre Édouard Balladur en 1993. Associé- gérant de Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999, il est Directeur général de LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Vice- Président du Conseil de surveillance, Président du Comité des rémunérations et Membre du Comité de désignation Représentant permanent d’Ufipar, Membre du Comité d’orientation Administrateur et Membre du Comité des rémunérations Administrateur, Membre du Comité d’audit de la performance et Membre du Comité de sélection des Administrateurs Directeur général délégué et Représentant permanent Directeur général délégué et Représentant permanent Administrateur et Président du Comité des nominations Administrateur, Membre du Comité d’audit, du Comité des rémunérations et du Comité stratégique Administrateur, Membre du Comité d’audit et des comptes, du Comité des nominations et de la gouvernance Représentant permanent d’Ufipar, Administrateur et Rapporteur de la Commission d’Administrateurs Finances et Audit Société des Bains de Mer de Monaco SA(1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 Représentant permanent de Montaigne Finance, Administrateur RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Adresse professionnelle : LVMH Italia – Largo Augusto 8 – Monsieur Antonio Belloni a rejoint le groupe LVMH en juin 2001, après une carrière de 22 ans au sein du groupe Procter & Gamble. Nommé Président de la division européenne de Procter & Gamble en 1999, il était auparavant Président- directeur général pour les opérations italiennes de la firme. Il a commencé sa carrière chez Procter & Gamble en 1978 en Italie et a occupé diverses fonctions en Suisse, en Grèce, en Belgique et aux États- Unis. Depuis septembre 2001, il est Directeur- général délégué de LVMH. LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Le Bon Marché, Maison Aristide Boucicaut SA Cruise Line Holdings Co. (États- Unis) Emilio Pucci International BV (Pays- Bas) LVMH MoëtHennessy - LouisVuittonInc. (États- Unis) LVMH (Shanghai) Management & Consultancy Co. Ltd Thomas Pink Holdings Limited (Royaume- Uni) Vice- Président et Membre du Conseil de surveillance Représentant permanent de LVMH Finance, Administrateur Barilla G. e R. Fratelli SpA (Italie) RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 De Beers Diamond Jewellers Limited (Royaume- Uni) De Beers Diamond Jewellers Trademark Ltd Fendi Asia Pacific Limited (Hong Kong) Représentant permanent de LV Group, Administrateur Représentant permanent de LV Group, Administrateur Adresse professionnelle : Goldman Sachs International – Peterborough Court, 133 Fleet Street – EC4A 2BB Londres Monsieur Charles de Croisset entre à l’Inspection des Finances en 1968. Après une carrière dans l’administration, il rejoint en 1980 LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) le Crédit Commercial de France (CCF) dont il fut successivement Secrétaire général, Directeur général adjoint puis Directeur général. En 1993, il est nommé Président- directeur général du CCF, et en 2000 Executive Director de HSBC Holdings Plc. En mars 2004, il devient Vice- Chairman pour l’Europe de Goldman Sachs puis International Advisor chez Goldman Sachs Administrateur, Président du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations et Membre du Comité d’audit de la performance Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 Adresse professionnelle : Tod’s SpA – Corso Venezia, 30 – Monsieur Diego Della Valle rejoint l’entreprise familiale en 1975. Il a joué un rôle essentiel dans la définition de la stratégie de l’entreprise et la création des marques qui en ont façonné l’image. Il a développé un plan marketing innovant, devenu un modèle mondialement reconnu dont beaucoup d’entreprises de l’industrie des produits de haute qualité se sont inspirées. Depuis octobre 2000, il est Président et Administrateur délégué du groupe Tod’s SpA qui est aujourd’hui l’un des leaders du RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Diego Della Valle & C. Srl (Italie) Président du Conseil d’administration et Administrateur délégué Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 Adresse de correspondance : 625 Park Avenue – NY 10065 Madame Marie- Josée Kravis est économiste et spécialiste des questions relatives aux politiques publiques et à la planification stratégique. Elle a débuté sa carrière comme analyste financière chez Power Corporation of Canada et a travaillé ensuite auprès du Solliciteur général du Canada et du Ministre des Approvi - sionnements et Services canadien. Vice- Présidente du Conseil d’administration et chercheur senior du Hudson Institute, elle est depuis 2005 Présidente du Museum of Modern Art (MoMA) LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Administratrice et Membre du Comité de sélection Federal Reserve Bank of New York (États- Unis) Memorial Sloan Kettering Cancer Center (États- Unis) The Economic Club of New York (États- Unis) The Museum of Modern Art de New York (États- Unis) Membre du Conseil de surveillance et Présidente du Comité Vice- Présidente du Conseil d’administration et chercheur senior Vice- Présidente du Conseil et membre du Comité exécutif Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Adresse professionnelle : LVMH – Clarendon House – 12 Clifford Street – W1S 2LL Londres (Royaume- Uni). Lord Powell a été Secrétaire privé et Conseiller pour les Affaires Étrangères et la Défense des Premiers ministres Margaret Thatcher et John Major de 1983 à 1991. Il est membre indépendant du House of Lords au Parlement du Royaume- Uni. LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Hong Kong Land Holdings (Bermudes) (1) Matheson & Co. Ltd (Royaume- Uni) Northern Trust Corporation (États- Unis) (1) Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 Northern Trust Global Services (Royaume- Uni) Adresse de correspondance : 14 rue Rambuteau – 75003 Paris Après une carrière dans diverses régies publicitaires au sein de la presse et de la télévision, Madame Marie- Laure Sauty de Chalon est devenue en 2001 Présidente- directrice générale de Consodata North America. Elle a ensuite pris en 2004 la tête du groupe Aegis Media en France et en Europe du Sud, puis entre 2010 et 2018 a été Présidente- directrice générale d’Aufeminin. Elle a fondé Factor K dont le Groupe NRJ a pris une part minoritaire en Juillet 2018 et est professeur à l’Institut d’Études LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Administratrice et Membre du Comité d’éthique Administratrice et Membre du Comité RSE RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 Adresse professionnelle : YTSeuropaconsultants – 13 bis avenue de la Motte- Picquet – 75007 Paris (France). Monsieur Yves- Thibault de Silguy a exercé différentes fonctions au sein de l’administration française et auprès de la Communauté européenne en tant que Commissaire européen chargé des affaires économiques, financières et monétaires (1995- 1999). En 1988, il rejoint le groupe Usinor- Sacilor dont il est Directeur LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) des Affaires Internationales jusqu’en 1993. De 2000 à 2006, il exerce successivement les fonctions de membre du Directoire, Directeur général puis Délégué général de Suez. En juin 2006, il est nommé Président du Conseil d’administration de Vinci, puis, en mai 2010, Vice- Président- Administrateur référent et, à partir de novembre 2018, Vice- Président du Conseil d’admi - nistration. Il est Président de YTSeuropaconsultants depuis Administrateur, Président du Comité d’audit de la performance, Membre du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations et Président du Comité d’éthique Société des Autoroutes du Sud de la France SA Membre du Conseil de surveillance et Président du Comité d’audit Fonctions et mandats ayant cessé postérieurement au 1er janvier 2014 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Date de début du Mandats en cours Date de nomination Date de fin de mandat 1/2, place des Saisons - 92400Courbevoie–Paris- La Défense 1 Assemblée annuelle approuvant Représenté par Jeanne Boillet et Patrick Vincent- Genod 14avril 2016 (a) 14avril 2016 les comptes de l’exercice 2021 Tour Exaltis - 61, rue Henri Regnault - 92400Courbevoie Assemblée annuelle approuvant Représenté par Simon Beillevaire et Loïc Wallaert 14avril 2016 14avril 2016 les comptes de l’exercice 2021 (a) Le réseau Ernst & Young exerce les fonctions de Commissaire aux comptes de LVMH depuis 1988. Date de début du Mandats en cours Date de nomination Date de fin de mandat Tour Exaltis - 61, rue Henri Regnault - 92400Courbevoie 14avril 2016 14avril 2016 les comptes de l’exercice 2021 Monsieur Bernard Arnault est Président- directeur général de la Société depuis 1989. Le Conseil d’administration n’a pas apporté de limitation aux pouvoirs du Directeur général. Le Conseil d’administration a considéré que le cumul des fonctions de Président et de Directeur général était adapté à la spécificité de l’actionnariat de la Société et permettait en outre une plus grande réactivité dans la prise de décisions. En conséquence, il a décidé de ne pas dissocier les fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général. En septembre 2001, sur proposition du Président- directeur général, il a nommé Monsieur Antonio Belloni en qualité de Directeur général délégué. Le Directeur général délégué dispose des mêmes pouvoirs Lors de sa réunion du 14 avril 2016, le Conseil d’administration a renouvelé Monsieur Bernard Arnault dans ses fonctions de Président- directeur général et, sur proposition du Président- directeur général, Monsieur Antonio Belloni dans ses fonctions Le Conseil d’administration se réunissant après l’Assemblée générale du 18 avril 2019 sera appelé à statuer sur le renouvellement du mandat du Président- directeur général et, sur proposition de ce dernier, du Directeur général délégué ainsi que sur le mode d’exercice de la Direction générale. L’équilibre des pouvoirs au sein du Conseil d’administration est assuré par les dispositions de la Charte du Conseil d’admi - nistration et des règlements des trois Comités institués en son sein qui définissent les missions de chacun de ces organes. La Charte du Conseil d’administration prévoit notamment que le Conseil d’administration a pour missions principales de définir les grandes orientations stratégiques de la Société et du Groupe et le suivi de leur mise en œuvre, d’approuver toute opération significative hors des orientations stratégiques définies par le Conseil d’administration, de vérifier la fiabilité et la sincérité des informations relatives à la Société et au Groupe et la protection du patrimoine social, de s’assurer que les risques majeurs encourus par la Société au regard de sa structure et de ses objectifs, qu’ils soient financiers, juridiques, opérationnels, sociaux ou environnementaux, sont pris en compte dans la Le Conseil d’administration veille également à la mise en œuvre de dispositifs de prévention de la corruption et du trafic d’influence, et d’une politique de non- discrimination et de diversité, notamment en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances dirigeantes. Le Conseil d’administration peut également, sur des sujets spécifiques ou d’importance, désigner en son sein un ou plusieurs comités ad hoc. Enfin, les Administrateurs indépendants ont la possibilité de se réunir en dehors de la présence des autres membres (voir point 1.3.4 ci- dessus sur le fonctionnement du Cet équilibre est également assuré par la composition du Conseil d’administration et des différents comités institués en son sein. En effet, le Conseil d’administration compte 47 % d’Administrateurs indépendants selon les critères du Code AFEP/MEDEF. En outre, RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations est entièrement composé d’Administrateurs indépendants ; le Comité d’audit de la performance et le Comité d’éthique et du développement durable comptent l’un et l’autre au moins Le Comité d’audit de la performance a pour missions essentielles : \- de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et extra- financière, notamment des comptes sociaux et consolidés et, le cas échéant, de formuler des recommandations pour en \- de suivre la réalisation par les Commissaires aux comptes de leur mission, en tenant compte, s’il y a lieu, des constatations et conclusions du Haut conseil du Commissariat aux comptes sur les contrôles exercés par celui- ci en application des articles L.821- 9 et suivants du Code de commerce ; \- de veiller à l’existence, l’adéquation, l’application et l’efficacité des procédures de contrôle interne, de gestion des risques y compris ceux de nature sociale et environnementale et d’Audit interne, d’assurer le suivi de l’efficacité de ces dernières et d’adresser des recommandations à la Direction générale sur les priorités et les orientations générales de l’Audit interne, d’analyser l’exposition de la Société et du Groupe aux risques et en particulier à ceux identifiés par les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, y compris ceux de nature sociale et environnementale ainsi que les engagements hors bilan significatifs de la Société et du Groupe ; \- d’examiner les risques pesant sur l’indépendance des Commissaires aux comptes et, le cas échéant, les mesures de sauvegarde prises pour atténuer les risques éventuels d’atteinte à leur indépendance, d’émettre un avis sur les honoraires versés aux Commissaires aux comptes et ceux versés au réseau auquel ils appartiennent par la Société et les sociétés qu’elle contrôle ou qui la contrôlent, que ce soit au titre de leur mission de Commissariat aux comptes ou au titre de missions accessoires, de piloter la procédure de sélection des Commissaires aux comptes de la Société et d’émettre une recommandation sur les nominations à proposer à l’Assemblée générale au vu des \- d’approuver les services autres que la certification des comptes fournis par les Commissaires aux comptes ou les membres du réseau auquel ils appartiennent à la Société, ou aux personnes ou entités qui la contrôlent ou qui sont contrôlées par elle au sens des et de l’article L.233- 3 du Code de commerce, après avoir analysé les risques pesant sur l’indépendance des Commissaires aux comptes et les mesures de sauvegarde pris \- de prendre connaissance des conventions majeures conclues par une société du Groupe ainsi que des conventions entre une société du Groupe et une société tierce ayant pour dirigeant ou principal actionnaire un Administrateur de la société LVMH. Les opérations significatives entrant dans le champ d’application des dispositions de l’article L.225- 38 du Code de commerce font l’objet d’une attestation par un expert indépendant désigné sur proposition du Comité d’audit de la performance ; \- d’évaluer les situations de conflits d’intérêts pouvant affecter un Administrateur et de proposer les mesures propres à les Il est composé de trois membres désignés par le Conseil d’administration : Monsieur Yves- Thibault de Silguy (Président) qui a, notamment, exercé les fonctions de Commissaire européen chargé des affaires économiques, financières et monétaires, de Trustee de la IFRS Foundation et de Directeur général de Suez, Monsieur Antoine Arnault, Président du Directoire de Berluti et Président du Conseil d’administration de Loro Piana, et Monsieur Charles de Croisset, qui a exercé des fonctions de Direction générale successivement au CCF, chez HSBC Holdings Plc et Goldman Sachs International. De par leur expérience professionnelle (voir également point 1.4.1 ci- dessus : « Liste des mandats et fonctions des membres du Conseil d’administration ») et leur bonne connaissance des procédures comptables et financières applicables aux groupes de sociétés, Messieurs Yves- Thibault de Silguy, Antoine Arnault et Charles de Croisset ont les compétences nécessaires pour l’exercice de ces fonctions. Les Administrateurs indépendants représentent les deux- tiers des membres du Comité, proportion préconisée par le Code Le Comité d’audit de la performance s’est réuni quatre fois au cours de l’exercice 2018 en présence de la totalité de ses membres. Ces réunions se sont toutes tenues en dehors de la présence des membres de la Direction générale de la Société. Les réunions consacrées à l’examen des comptes se sont tenues au plus tard deux jours avant leur examen par le Conseil d’administration. Participaient également à ces réunions le collège des Commissaires aux comptes, le Directeur financier, le Directeur financier adjoint, la Directrice de l’Audit interne, la Directrice fiscale, le Directeur juridique et, en fonction des sujets abordés, le Directeur du financement et de la trésorerie, le Directeur de la communication financière, le Directeur du Risque Management et le Directeur Outre l’examen des comptes sociaux et consolidés annuels et semestriels, en liaison avec l’analyse détaillée de l’évolution des activités et du périmètre du Groupe, les travaux du Comité ont porté principalement sur les points suivants : l’Audit interne, la démarche de contrôle interne dans le Groupe et le regard du marché financier sur le Groupe, la situation fiscale du Groupe, et l’entrée en vigueur, à partir du 1er janvier 2019, de la nouvelle norme IFRS16. Ces différents points ont fait l’objet de présentations RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE L’examen des comptes sociaux et consolidés 2017 a fait l’objet d’une présentation du collège des Commissaires aux comptes portant, notamment, sur le contrôle interne et les points d’audit identifiés, le contexte d’arrêté des comptes eu égard à l’acquisition de Christian Dior Couture et une actualité fiscale riche en France et aux États- Unis ainsi que sur le périmètre de leurs travaux. En outre, les Commissaires aux comptes ont rappelé le nouveau règlement européen relatif à la réforme de l’audit concernant Il a eu communication de la déclaration d’indépendance des Commissaires aux comptes ainsi que du montant des honoraires versés au réseau des Commissaires aux comptes par les sociétés contrôlées par la Société ou l’entité qui la contrôle, au titre des prestations qui ne sont pas directement liées à la mission des Commissaires aux comptes et a été informé des prestations accomplies au titre des diligences directement liées à la mission Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations Le Comité a pour mission d’émettre, après étude, un avis motivé sur les candidatures et renouvellements aux postes d’Admi - nistrateur et de Censeur de la Société en veillant à ce que figurent au sein de son Conseil d’administration des personnalités extérieures et indépendantes de celle- ci. Il débat notamment de la qualité d’Administrateur indépendant des membres du Conseil au regard des critères applicables. En outre, il émet des propositions sur la nomination ou le renouvellement du Président du Comité d’audit de la performance. Dans le cadre de la préparation du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, le Comité émet des avis sur la politique de diversité appliquée aux membres du Conseil d’administration, la description des objectifs de cette politique, les modalités de sa mise en œuvre et les résultats obtenus au cours de l’exercice concerné par ledit rapport. Le Comité est sollicité par le Président du Conseil d’admi - nistration ou par les Administrateurs exerçant les fonctions de Directeur général ou de Directeur général délégué pour leur donner un avis sur les candidatures aux fonctions de membre du Comité exécutif du Groupe et de Direction générale de ses principales filiales. Il est l’instance de réflexion en charge de définir les mesures à prendre en cas de vacance imprévisible de Le Comité émet, après étude, des propositions sur la répartition des jetons de présence versés par la Société et dresse un tableau récapitulatif des jetons de présence effectivement payés à chaque Il fait des propositions au Conseil sur les rémunérations, fixe, variable et exceptionnelle, immédiates et différées et sur les avantages en nature du Président du Conseil d’administration, du Directeur général et du (des) Directeur(s) général(aux) délégué(s) de la Société ainsi que des Administrateurs et Censeurs liés à la Société ou à l’une de ses filiales par un contrat de travail ; le cas échéant, il donne également un avis sur les contrats de consultant conclus, directement ou indirectement, avec ceux- ci. Le Comité fait des recommandations quant aux critères qualitatifs et quantifiables sur la base desquels sera déterminée la partie variable de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux ainsi que sur les conditions de performance applicables à l’exercice des options et à l’attribution définitive des actions gratuites. Le Comité se prononce sur la politique générale d’attribution d’options et d’actions gratuites au sein du Groupe et fait des propositions sur leur octroi aux dirigeants mandataires sociaux et aux Administrateurs et Censeurs liés à la Société ou à l’une de ses filiales par un contrat de travail. Il prend position sur les éventuels régimes de retraite complé - mentaire mis en place par la Société au bénéfice de ses dirigeants et formule des recommandations sur les éventuelles indemnités de départ qui pourraient être versées à un dirigeant mandataire social à l’occasion de la cessation de ses fonctions. Le Comité fournit un avis sur les rémunérations, fixes et variables, immédiates et différées, ainsi que sur les avantages en nature et les attributions d’options et d’actions gratuites des membres du Comité exécutif du Groupe et des autres dirigeants des principales filiales du Groupe. À cet égard, le Comité peut demander communication des accords conclus et de toutes données comptables relatives aux paiements effectués. Le Comité s’informe également des procédures concernant les versements d’honoraires et remboursements de frais aux prestataires extérieurs et fait toutes recommandations à ce sujet. Le Comité prépare chaque année un projet de rapport qu’il soumet au Conseil d’administration, destiné à l’Assemblée générale des actionnaires et relatif aux rémunérations des mandataires sociaux, aux actions gratuites qui leur ont été attribuées au cours de l’exercice ainsi qu’aux options qui leur ont été octroyées ou qu’ils ont levées au cours de cette même période. Ce rapport mentionne également la liste des dix salariés de l’entreprise ayant bénéficié des principales dotations et de ceux ayant effectué les principales levées d’options. Il est composé de trois membres, désignés par le Conseil d’administration : Monsieur Charles de Croisset (Président), Madame Marie- Josée Kravis et Monsieur Yves- Thibault de Tous ses membres sont indépendants, proportion supérieure à la recommandation du Code AFEP/MEDEF qui préconise une majorité de membres indépendants. Le Comité s’est réuni trois fois au cours de l’exercice 2018, et a enregistré un taux de présence de ses membres aux réunions de 89 % en moyenne. Il a notamment émis des propositions relatives à la rémunération RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE fixe et variable ainsi qu’aux avantages en nature du Président- directeur général et du Directeur général délégué, aux critères de performance afférents à leur rémunération variable et au poids respectif de ceux- ci, à l’attribution d’actions de performance à ces mêmes personnes ainsi qu’à l’obligation de conservation d’une partie des actions qui pourraient leur être définitivement attribuées, examiné la performance du Président- directeur général et du Directeur général délégué au regard de chacun de leurs objectifs tant quantifiables que qualitatifs rendu des avis sur la rémunération, les actions de performance, et les avantages en nature attribués à certains Administrateurs par la Société ou ses filiales, émis un avis favorable sur l’octroi d’un plan d’intéressement à moyen terme en faveur de certains dirigeants de filiales et (v) pris connaissance du tableau des jetons de présence versés aux Administrateurs et Censeurs au En outre, le Comité a émis un avis sur la situation de l’ensemble des Administrateurs au regard, notamment, des critères d’indé - pendance énoncés par le Code AFEP/MEDEF. Il a examiné les mandats des membres du Conseil d’administration venant à échéance à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale du 12 avril 2018 et rendu un avis sur le renouvellement des mandats d’Administrateur. Il a retenu la candidature de Madame Sophie Chassat en qualité d’Administratrice et émis un avis favorable à son entrée au Conseil d’administration à la suite de la démission de Madame Natacha Valla. Il a examiné les dispositions prises par la Société pour assurer la sécurité du Président et de sa famille. En outre, il a passé en revue le plan de succession des Préalablement à la réunion du Conseil d’administration du 29 janvier 2019, le Comité a en particulier passé en revue la politique de rémunération des dirigeants et a recommandé que la partie variable annuelle de la rémunération du Président- directeur général repose désormais pour 60 % sur l’atteinte d’objectifs quantifiables et 40 % sur l’atteinte d’objectifs qualitatifs. Il a procédé à la revue de la rémunération fixe des dirigeants mandataires sociaux et considéré qu’aucun événement ne justifiait sa modification. Il a examiné les critères définis pour déterminer le montant de leur rémunération variable et émis des recommandations sur la rémunération variable au titre de l’année 2018 qu’il a proposé de maintenir au même niveau que pour l’année 2017. Il a également formulé une préconisation relative aux rémunérations fixe pour 2019 et variable pour 2018 des Administrateurs recevant une rémunération de la Société Il a également examiné l’ensemble des mandats d’Admini - strateur arrivant à échéance en 2019 et exprimé un avis favorable (i) au renouvellement du mandat d’Administrateur de Messieurs Bernard Arnault et Hubert Védrine ainsi que de Mesdames Sophie Chassat, sous réserve de la ratification de sa cooptation en qualité d’Administratrice par l’Assemblée générale du 18 avril 2019, et Clara Gaymard, à la nomination en qualité de nouvelle Administratrice de Madame Iris Knobloch, Madame Bernadette Chirac n’ayant pas sollicité le renouvellement de son mandat et à la nomination en qualité de Censeur Enfin, le Comité a examiné les mandats de Président du Conseil d’administration et de Directeur général de Monsieur Bernard Arnault et de Directeur général délégué de Monsieur Antonio Belloni et a exprimé un avis favorable au renouvellement de Le Comité a également émis un avis favorable sur le cumul des fonctions de Président et de Directeur général en rappelant que ce mode d’exercice de la Direction générale était adapté à la spécificité de l’actionnariat de la Société et permettait en outre une plus grande réactivité dans la prise de décisions. Comité d’éthique et du développement durable Lors de sa réunion du 14 avril 2016, le Conseil d’administration a décidé d’instituer en son sein un Comité d’éthique et du développement durable qui a pour missions essentielles de : \- examiner les informations environnementales, sociales et sociétales contenues dans le Rapport de gestion du Conseil d’admi - nistration et transmettre au Conseil un avis sur ces informations ; \- veiller au respect des règles et valeurs définies par le Code de conduite de LVMH ainsi que par les codes et chartes en \- contribuer à la définition des règles de conduite ou principes d’action qui doivent inspirer le comportement des dirigeants et collaborateurs du Groupe en matière d’éthique, et de responsabilité environnementale, sociale et sociétale ; \- examiner les problématiques du Groupe en matière d’éthique ainsi que de responsabilité environnementale, sociale et \- assurer le suivi du fonctionnement des dispositifs d’alerte mis en place au sein du Groupe. Il est composé de quatre membres, désignés par le Conseil d’administration : Messieurs Yves- Thibault de Silguy (Président) et Hubert Védrine ainsi que Mesdames Delphine Arnault et Trois de ses membres sont indépendants. Le Comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice en présence de la totalité de ses membres. Lors de cette réunion, le Directeur Éthique & Compliance a présenté l’avancement du programme de conformité mis en place par le Groupe dans le cadre notamment de la Loi Sapin 2 et de la loi sur le devoir de vigilance RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Le Vice- Président a pour mission de présider les réunions du Conseil d’administration ou de l’Assemblée générale en l’absence du Président du Conseil d’administration. La Société n’a pas procédé à la nomination d’un Vice- Président. Les Censeurs sont nommés par l’Assemblée générale sur proposition du Conseil d’administration et sont choisis parmi les actionnaires à raison de leur compétence. La durée statutaire de leur mandat est de trois années. Ils sont convoqués aux séances du Conseil d’administration et prennent part aux délibérations avec voix consultative. Ils peuvent être consultés par le Président du Conseil d’administration sur les orientations stratégiques du Groupe et plus généralement sur tous sujets intéressant l’organisation ou le développement de la Société. Les Présidents des Comités peuvent également recueillir leur avis sur les sujets relevant de leurs compétences respectives. Leur absence ne peut nuire à la validité des La Société compte actuellement un Censeur, Monsieur Paolo Bulgari, dont la bonne connaissance du Groupe et du marché mondial du luxe constitue un atout indéniable lors des débats Prénom–Nom Nationalité Date de première Renouvellement Adresse professionnelle : Bvlgari – Lungotevere Marzio, 11 – Nombre d’actions LVMH détenues à titre personnel : 500 actions. Neveu de Sotirio Bulgari, fondateur de la Maison Bvlgari, Monsieur Paolo Bulgari débute sa carrière de spécialiste des pierres précieuses au sein de l’entreprise familiale en 1960. Il est Président du groupe Bvlgari depuis 1984. Reconnu comme l’un des plus grands experts en pierres précieuses, il est l’âme de la Maison et l’inspirateur de l’équipe créative. LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton SE (1) Président du Conseil d’administration et Administrateur délégué Président du Conseil d’administration et Administrateur délégué 1.10.2 Liste des mandats des Censeurs RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1.10.2.2 Nomination d’un Censeur proposée à l’Assemblée générale Né le 13 mars 1946 de nationalité française. Adresse professionnelle : Fondation GoodPlanet – Carrefour de Monsieur Yann Arthus-Bertrand qui a débuté sa carrière comme photographe et réalisateur, s’est très tôt engagé en faveur de l’environnement à travers son travail artistique. En 2005, il crée la Fondation GoodPlanet, fondation reconnue d’utilité publique, qu’il préside toujours, dont l’objectif est de placer l’écologie et l’humanisme au cœur des consciences. Outre ses actions de sensibilisation du public et des jeunes en particulier, la Fondation soutient de nombreux programmes visant notamment à lutter contre le réchauffement climatique et la déforestation ainsi qu’à Les modalités de participation des actionnaires aux Assemblées générales et, notamment, les conditions d’attribution d’un droit de vote double aux actions détenues sous la forme nominative, sont définies au chapitre Autres informations (paragraphe 1.3 informations complémentaires) du présent Document de 1.12 Récapitulatif des délégations et autorisations financières en cours et de leur utilisation Programme de rachat d’actions (L.225- 209 et suivants du Code de commerce) (a) Nature Date de Échéance / Montant Utilisation au 10 % du capital(b) Mouvements au cours de l’exercice (c) des actions achetées dans le cadre Actions annulées au cours de l’exercice: Il sera proposé à l’Assemblée générale du 18avril 2019 de renouveler ces autorisations à l’identique. Voir point 1.13ci- dessous. (b) Soit, à titre indicatif, 50502734actions sur la base du capital statutaire au 31décembre 2018. (c) Mouvements entre le 12avril 2018 et le 31décembre 2018 mentionnés au point 6 du Rapport de gestion du Conseil d’administration –La société LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Augmentation du capital social (L.225- 129, L.225- 129- 2 et L.228- 92 du Code de commerce) (a) Nature Date de Échéance / Montant Modalités de Utilisation au l’autorisation Durée autorisé détermination du 31décembre (L.225- 129- 2 et L.225- 130) à émettre en cas de demandes de capital social, avec maintien ou des 20e, 21e, et 22e résolutions à 20 % du capital social Dans la limite de 15 % Dans le cadre d’une offre publique Dans le cadre d’apports en nature 10 % du capital à la date Il sera proposé à l’Assemblée générale du 18avril 2019 de renouveler ces autorisations à l’identique. Voir point 1.13ci- dessous. (b) Montant nominal maximum (soit 166666666actions sur la base d’une valeur nominale de 0,30euro par action). Il s’agit d’un plafond commun fixé par l’Assemblée générale du 13avril 2017 pour les émissions décidées au titre des 18e, 20e, 21e, 22e, 23e, 24e, 25e, 26e, 27e et 28e résolutions. (c) Dans la limite du respect du plafond global de 50millions d’euros visé au (b), ce montant est susceptible d’être augmenté dans la limite de 15 % de l’émission initiale en cas de demandes excédentaires (Assemblée du 13avril 2017, 24e résolution). (d) Dans la limite de 10 % du capital, le Conseil d’administration peut fixer librement le prix d’émission sous réserve que celui- ci soit au moins égal à 90 % de la moyenne pondérée des cours des trois dernières séances de bourse précédant la fixation (Assemblée du 13avril 2017, 23e résolution). (e) Soit, à titre indicatif, 50502734actions sur la base du capital statutaire au 31décembre 2018. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Date de Échéance / Montant Modalités de Utilisation au l’autorisation Durée autorisé détermination du 31décembre 2018 1 % du capital social (b) (c) 1 % du capital social (b) 1 % du capital (b) (c) Moyenne des cours Il sera proposé à l’Assemblée générale du 18avril 2019 de renouveler ces autorisations à l’identique. Voir point 1.13ci- dessous. (b) Dans la limite du plafond global de 50millions d’euros fixé par l’Assemblée générale du 13avril 2017 sur lequel s’impute ce montant. (c) Soit, à titre indicatif, 5069802actions sur la base du capital statutaire au 13avril 2017 et au 12avril 2018. (d) S’agissant des options d’achat, le prix ne peut être inférieur au cours moyen d’achat des actions. 1.13 Autorisations proposées à l’Assemblée générale des actionnaires du 18avril 2019 Programme de rachat d’actions (L.225- 209 et suivants du Code de commerce) Réduction du capital par annulation des actions achetées dans le cadre du programme de rachat d’actions (a) Soit, à titre indicatif, 50502734actions sur la base du capital statutaire au 31décembre 2018. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Augmentation du capital social (L.225- 129, L.225- 129- 2 et L.228- 92 du Code de commerce) Date de Échéance/Durée Montant autorisé Modalités de à 20 % du capital social Dans la limite de 15 % 10 % du capital à la date (a) Montant nominal maximum (soit 166666666actions sur la base d’une valeur nominale de 0,30euro par action). Il s’agit d’un plafond commun fixé par l’Assemblée générale du 18avril 2019 (28e résolution) pour les émissions décidées au titre des 18e, 19e, 20e, 21e, 22e, 23e, 24e, 25e, 26e et 27e résolutions. (b) Le montant de l’augmentation de capital décidée par le Conseil d’administration est susceptible d’être augmenté dans la limite de 15 % de l’émission initiale en cas de demandes excédentaires (Assemblée du 18avril 2019, 23e résolution) et dans la limite du respect du plafond global de 50millions d’euros visé au (a) ci- dessus. (c) Dans la limite de 10 % du capital, le Conseil d’administration peut fixer librement le prix d’émission sous réserve que celui- ci soit au moins égal à 90 % de la moyenne pondérée des cours des trois dernières séances de bourse précédant la fixation du prix de souscription (Assemblée du 18avril 2019, 22e résolution). (d) Soit, à titre indicatif, 50502734actions sur la base du capital statutaire au 31décembre 2018. (L.225- 129- 2 et L.225- 130) de titres à émettre en cas de des 19e, 20e et 21e résolutions RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Gouvernement d’entreprise. Rémunération des dirigeants mandataires sociaux Date de Échéance/ Durée Montant autorisé Modalités de 1 % du capital social (a) (b) 1 % du capital (a) (b) (a) Dans la limite du plafond global de 50millions d’euros proposé à l’Assemblée générale du 18avril 2019 (28e résolution) sur lequel s’imputerait ce montant. (b) Soit, à titre indicatif, 5050274actions sur la base du capital statutaire au 31décembre 2018. (c) S’agissant des options d’achat, le prix ne peut être inférieur au cours moyen d’achat des actions. 1.14 Information sur les conventions visées à l’article L.225- 37- 42° du Code de commerce Aucune nouvelle convention visée à l’article L.225- 37- 4 2° du Code de commerce n’a été conclue au cours de l’exercice 2018. 1.15 Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Conformément aux dispositions de l’article L.225- 37- 5 du Code de commerce, sont mentionnés ci- dessous les éléments prévus par ce texte, susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre • structure du capital de la Société : la Société est contrôlée par le Groupe Familial Arnault qui, au 31 décembre 2018, contrôlait 47,16 % du capital et 63,27 % des droits de vote exerçables en • émission et rachat d’actions dans le cadre de différentes \- d’augmenter le capital social, soit avec maintien, soit avec suppression du droit préférentiel de souscription et offre au public ou placement privé, dans la limite d’un montant nominal global de 50 millions d’euros, soit 33 % du capital \- d’augmenter le capital dans le cadre d’une offre publique Ces délégations sont suspendues en période d’offre publique. \- l’Assemblée générale a en outre délégué au Conseil d’admi - \- l’Assemblée générale a délégué au Conseil d’administration \- d’attribuer des options de souscription d’actions ou des actions gratuites à émettre dans la limite de 1 % du capital, \- d’augmenter le capital social au profit des salariés dans la \- d’acquérir des actions de la Société dans la limite d’un montant de 10 % du capital, limite de 1 % du capital. Ces délégations ne sont pas suspendues en période d’offre La politique de rémunération des dirigeants est définie par le Conseil d’administration après consultation du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations qui a notamment pour mission de faire des propositions sur les rémunérations fixe, variable et exceptionnelle ainsi que sur les avantages en nature du Président du Conseil d’administration, du Directeur général et du Directeur général délégué, de se prononcer sur l’octroi d’options ou d’actions gratuites de performance au Directeur général et au Directeur général délégué, et sur l’obligation de conservation d’une partie des actions qu’ils viendraient à détenir dans ce cadre, de prendre position sur les régimes de retraite complémentaire mis en place par la Société au profit de ses dirigeants et de faire des propositions sur les éventuelles indemnités de départ qui pourraient être versées à un dirigeant à l’occasion de la cessation de ses fonctions. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Les rémunérations et avantages accordés aux dirigeants mandataires sociaux prennent en compte principalement le niveau des responsabilités attachées à leurs fonctions et leurs performances individuelles ainsi que les résultats du Groupe et l’atteinte des objectifs fixés. Ils prennent également en considération les rémunérations versées par les entreprises comparables en termes de taille, de secteurs d’activités et d’implantation internationale. 2.1.1 Rémunérations et avantages en nature La rémunération des dirigeants mandataires sociaux est déterminée par référence aux principes énoncés par le Code AFEP/MEDEF. Ces rémunérations se composent comme suit : La rémunération versée au Président- directeur général et au Directeur général délégué comprend une partie fixe pour laquelle est fait le choix de la stabilité. La rémunération versée au Président- directeur général et au Directeur général délégué comprend en outre une partie variable annuelle qui repose sur l’atteinte d’objectifs quantifiables d’une part, et qualitatifs d’autre part. Pour le Président- directeur général, les objectifs quantifiables et qualitatifs pèsent à compter de 2019 pour respectivement 60 % et 40 % dans la détermination de la rémunération variable ; pour le Directeur général délégué, ils comptent respectivement pour 2/3 et 1/3. Les critères quantifiables sont de nature financière et portent sur l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe, de son résultat opérationnel et de la génération de fonds (cash flow) par rapport au budget, chacun de ces trois éléments comptant pour un tiers. Les critères qualitatifs, relevant en particulier de la responsabilité sociétale et du développement durable, sont établis de manière précise mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité. L’appréciation de la performance fait l’objet d’une évaluation du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations. Compte tenu du choix fait d’une stabilité des rémunérations fixes, le plafond de la partie variable est fixé à 250 % de la rémunération fixe pour le Président- directeur général, et à 150 % de celle- ci pour le Directeur général délégué. Une rémunération exceptionnelle peut également, le cas échéant, être attribuée au Président-directeur général et au Directeur Le versement au Président- directeur général et au Directeur général délégué de la partie variable et de la partie exceptionnelle de leur rémunération est conditionné à l’approbation préalable de son montant par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires. Le Président- directeur général et le Directeur général délégué sont éligibles aux plans d’actions gratuites et aux plans d’options mis en place par la Société au profit des salariés et dirigeants du Groupe. Les actions gratuites dont ils sont bénéficiaires sont obligatoirement soumises à des conditions de performance fixées par le Conseil d’administration sur proposition du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations. Le Conseil d’administration a fait sienne la recommandation du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations et fixé respectivement à 60 % et 40 % de leur rémunération globale annuelle le montant maximum de la valeur financière des actions attribuées au Président- directeur général et au Directeur Pour les plans d’options mis en place en 2008 et en 2009 et tous les plans d’actions gratuites de performance mis en place depuis 2010, le Président- directeur général et le Directeur général délégué doivent en cas de levée de leurs options ou d’attribution définitive de leurs actions, conserver au nominatif, jusqu’à la cessation de leurs fonctions, un nombre d’actions déterminé dans les conditions définies par les plans (voir points 4.4 et 4.5 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Aucun plan d’options de souscription ou d’achat d’actions n’a été mis en place par la Société depuis 2010. Le Conseil d’administration a décidé de ne pas inclure dans les résolutions soumises au vote des actionnaires un plafond spécifique pour l’attribution d’options ou d’actions gratuites de performance aux dirigeants mandataires sociaux, considérant que le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations exclusivement composé d’Administrateurs indépendants et qui a pour rôle de faire des propositions sur l’octroi d’options ou d’actions gratuites de performance aux dirigeants, assure un contrôle adéquat de la politique d’attribution. La Charte du Conseil d’administration interdit en outre aux dirigeants mandataires sociaux de recourir à des opérations de couverture de leur risque sur leurs options d’achat ou de souscription et sur leurs actions de performance jusqu’à la fin de la période de conservation fixée par le Conseil. L’Assemblée générale détermine le montant global des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’administration. Ce montant global et annuel est fixé à 1 260 000 euros depuis l’Assemblée générale du 5 avril 2012. Il est réparti entre l’ensemble des Administrateurs et des Censeurs conformément à la règle définie par le Conseil d’administration sur proposition du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations, (i) deux unités pour chaque Administrateur ou Censeur ; (ii) une unité additionnelle pour les fonctions de membre d’un RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE (iii) deux unités additionnelles pour les fonctions de membre (iv) deux unités additionnelles pour les fonctions de Président ou de Vice- Président du Conseil d’administration de la étant précisé que le montant correspondant à une unité est obtenu en divisant le montant global des jetons de présence par le nombre total d’unités à servir. Le paiement d’une partie des jetons de présence des Admi - nistrateurs est subordonné à leur participation aux réunions du Conseil d’administration et, le cas échéant, du ou des Comités dont ils sont membres. Un abattement est appliqué sur un montant correspondant aux deux tiers des jetons visés au ci- dessus, proportionnel au nombre de réunions du Conseil auxquelles l’Administrateur concerné n’a pas participé. En outre, pour les membres des Comités, un abattement est appliqué sur les jetons complémentaires visés aux et ci- dessus, proportionnel au nombre de réunions du Comité dont il est membre auxquelles l’Administrateur concerné n’a Le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations est tenu informé du montant des jetons de présence versés aux dirigeants mandataires sociaux par les filiales du Groupe dans lesquelles ils exercent des mandats sociaux. Une rémunération exceptionnelle peut être attribuée à certains Administrateurs pour toutes missions spécifiques qui leur sont confiées par le Conseil d’administration. Son montant est déterminé par le Conseil d’administration et communiqué aux Commissaires aux comptes de la Société. Comme les autres membres du Comité exécutif du Groupe, le Président- directeur général et le Directeur général délégué bénéficient d’une voiture de fonction. Cet avantage est valorisé 2.1.2 Autres engagements et conventions réglementées Indemnités accordées à l’occasion du départ Lors de sa réunion du 4 février 2010, le Conseil d’administration a approuvé, conformément aux dispositions de l’article L.225- 42- 1 du Code de commerce, la clause de non- concurrence figurant dans le contrat de travail de Monsieur Antonio Belloni – contrat suspendu pendant la durée de son mandat de Directeur général délégué ; cet engagement de non- concurrence d’une durée de douze mois prévoit le versement chaque mois d’une indemnité compensatoire égale à la rémunération mensuelle à la date de cessation des fonctions majorée du douzième du dernier bonus perçu. L’article 21 du Code AFEP/MEDEF recommandant la cessation du contrat de travail du salarié devenant dirigeant mandataire social ne s’applique pas au Directeur général délégué, fonctions assumées depuis le 26 septembre 2001 par Sous réserve de cette clause, ni le Président- directeur général, ni le Directeur général délégué ne bénéficient, en cas de départ, de dispositions leur accordant à cette occasion une indemnité spécifique ou dérogeant aux règles relatives à l’exercice des plans d’options ou à l’attribution définitive des actions gratuites de Les membres du Comité exécutif du Groupe, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, justifiant d’une présence d’au moins six ans au sein dudit Comité, bénéficient d’un complément de retraite sous réserve qu’ils liquident leurs retraites acquises au titre des régimes externes simultanément à la cessation de leurs fonctions dans le Groupe, cette condition n’étant pas requise s’ils quittent le Groupe à l’initiative de ce dernier après l’âge de 55 ans et ne reprennent aucune activité professionnelle jusqu’à la liquidation de leurs retraites externes. Ce complément de retraite est déterminé sur la base d’une rémunération de référence égale à la moyenne des trois rému - nérations annuelles les plus élevées perçues au cours de leur carrière dans le Groupe, plafonnée à trente- cinq fois le plafond 2018). Le complément de retraite annuel est égal à la différence entre 60 % de ladite rémunération de référence, le cas échéant plafonnée, et la totalité des pensions servies en France (régime général de la Sécurité sociale et régimes complémentaires, notamment, de l’ARRCO et de l’AGIRC) et à l’étranger. Ainsi, au 31 décembre 2018, le montant total des pensions et du complément de retraite ne peut excéder 834 372 euros par an. Il résulte du dispositif ci- dessus que, sur la base des rémunérations versées en 2018 au Président- directeur général et au Directeur général délégué, le complément de retraite qui leur serait versé n’excéderait pas 45 % de leur dernière rémunération annuelle, conformément aux recommandations du Code AFEP/MEDEF. Le complément de retraite n’est acquis qu’au moment de la liquidation des droits à la retraite. Compte tenu des caractéristiques du régime institué par la Société et de leur situation personnelle, les retraites complémentaires dont Messieurs Bernard Arnault et Antonio Belloni sont susceptibles de bénéficier ne donnent plus lieu à acquisition annuelle de droits supplémentaires et en conséquence, à l’accroissement corrélatif de l’engagement financier de la Société. Les droits potentiels des intéressés sont financés par des cotisations versées auprès d’un organisme assureur qui sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur les sociétés et soumises à la contribution prévue par l’article L.137- 11, I, 2°, a) du Code de la Sécurité sociale, dont le taux est fixé à 24 %. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Rémunérations versées ou attribuées au titre de l’exercice 2018 2.2.1 Synthèse des rémunérations, des options et actions de performance attribuées aux dirigeants mandataires sociaux (a) Rémunérations fixe et variable dues au titre de l’exercice 3319382 3339947 Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice - - Valorisation des actions gratuites de performance ayant fait l’objet d’une attribution provisoire au cours de l’exercice (b) 4482439 4482312 Rémunérations fixe et variable dues au titre de l’exercice 5471048 5556802 Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice - - Valorisation des actions gratuites de performance ayant fait l’objet d’une attribution provisoire au cours de l’exercice (b) 2021405 2021297 (a) Rémunérations brutes et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L.225- 37- 3 du Code de commerce hors jetons de présence. (b) Le détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux dirigeants mandataires sociaux au cours de l’exercice figure au point 2.2.5ci- dessous et les conditions de performance à satisfaire pour l’attribution définitive des actions au point 4.5 du Rapport de gestion du Conseil d’administration –La société LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton. 2.2.2 Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social (a) Rémunérations (en euros) Montants dus au titre de l’exercice Montants versés au cours de l’exercice Rémunération fixe 1119382 1139947 1119382 1139947 Rémunération variable 2200000 (b) 2200000 2200000 (c) 2200000 (c) Rémunération exceptionnelle - - - - Jetons de présence(d) 114443 116413 116413 102659 Avantages en nature (e) 41359 37807 41359 37807 Rémunérations (en euros) Montants dus au titre de l’exercice Montants versés au cours de l’exercice Rémunération fixe (f) 3155798 3241552 3155798 3241552 Rémunération variable 2315250 (b) 2315250 2315250 (c) 2315250 (c) Rémunération exceptionnelle - - - - Jetons de présence(d) 87245 87245 87245 87245 Avantages en nature (e) 6437 10188 6437 10188 (a) Rémunérations brutes et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L.225- 37- 3 du Code de commerce. (b) Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale du 18avril 2019. (c) Montants versés au titre de l’exercice précédent. (d) Les règles d’attribution des jetons de présence au sein de la Société figurent au point 2.1.1ci- dessus. (e) Avantage en nature: voiture de fonction. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 2.2.3 Récapitulatif des jetons de présence, rémunérations, avantages en nature et engagements en faveur des autres mandataires sociaux (a) Administrateurs Jetons de présence Rémunération fixe Rémunération variable Rémunération (en euros sauf indication contraire) versés en versée au cours versée au cours exceptionnelle versée de l’exercice de l’exercice au cours de l’exercice Antoine Arnault (b) (c) 77500 77500 765000 750000 350000 300000 - - Delphine Arnault (b) (c) 89411 61987 875799 869522 680000 1780000 (d) \- - Nicolas Bazire(b) (c) (e) 59290 55000 1235000 1235000 2700000 2700000 - - Sophie Chassat (f) 2500 - - - - - - - Bernadette Chirac 15000 15000 - - - - - - Charles de Croisset 112500 112500 - - - - - 15 000 (i) Diego Della Valle 45000 35000 - - - - - - Clara Gaymard 45000 45000 - - - - - - Marie- Josée Kravis 52500 56875 - - - - - - Lord Powell of Bayswater 37500 40 000 205000 (g) 205000 (g) \- - - - Marie- Laure Sauty de Chalon 67500 67500 - - - - - - Yves- Thibault de Silguy 157500 157500 - - - - - 15 000 (i) Natacha Valla(h) 20000 45000 - - - - - 15 000 (i) Hubert Védrine 60000 56875 - - - - - - (a) Jetons de présence et rémunérations bruts et/ou honoraires et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L.225- 37- 3 du Code de commerce. (b) Le détail des titres de capital ou donnant accès au capital attribués aux mandataires sociaux au cours de l’exercice figure au point 2.2.5ci- dessous. (c) Avantages en nature: voiture de fonction. (d) Dont 1200000euros en 2017 au titre d’un plan d’intéressement à moyen terme. (e) Autre avantage: complément de retraite. (f) Administratrice depuis le 25octobre 2018. (i) Membre du comité ad hoc constitué dans le cadre de l’acquisition par la Société de la branche Christian Dior Couture. En outre, les jetons de présence bruts versés par la Société aux Censeurs en 2018 s’élèvent à : Au titre de l’exercice 2018, LVMH a versé aux membres de son Conseil d’administration ainsi qu’aux Censeurs un montant brut de 966 250 euros à titre de jetons de présence. 2.2.4 Options attribuées et levées durant l’exercice par les mandataires sociaux Options attribuées aux mandataires sociaux de la Société Voir également point 4.4 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton pour les Aucun plan d’options n’a été ouvert en 2018. Options levées par les dirigeants mandataires sociaux de la Société (a) Bénéficiaires Société ayant Date Nombre Prix attribué les options du plan d’options d’exercice Bernard Arnault LVMH 15/05/2008 444344 65,265 Antonio Belloni LVMH 15/05/2008 146898 65,265 (a) Après ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Options levées par les autres mandataires sociaux de la Société (a) Bénéficiaires Société ayant Date Nombre Prix attribué les options du plan d’options d’exercice Antoine Arnault LVMH 15/05/2008 10554 65,265 Delphine Arnault LVMH 15/05/2008 10554 65,265 Nicolas Bazire LVMH 14/05/2009 7692 50,861 (a) Après ajustement lié à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. 2.2.5 Actions de performance attribuées durant l’exercice aux mandataires sociaux Voir également point 4.5 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton pour les Actions attribuées provisoirement durant l’exercice aux dirigeants mandataires sociaux de la Société Bénéficiaires Société Date de Date du plan Nombre % du capital Valorisation ayant attribué l’Assemblée d’actions de des actions Bernard Arnault LVMH 14/04/2016 12/04/2018 17119 0,0034 4482439 Antonio Belloni LVMH 14/04/2016 12/04/2018 7720 0,0015 2021405 Actions attribuées provisoirement durant l’exercice aux autres mandataires sociaux de la Société Bénéficiaires Société ayant Date du plan Nombre d’actions Actions attribuées définitivement durant l’exercice aux dirigeants mandataires sociaux de la Société Bénéficiaires Société ayant Date du plan Nombre d’actions RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Actions attribuées définitivement durant l’exercice aux autres mandataires sociaux de la Société Bénéficiaires Société ayant Date du plan Nombre d’actions Les actions gratuites de performance attribuées aux dirigeants mandataires sociaux au titre du plan du 12 avril 2018 représentent 10,41 % du montant total des attributions de ce plan portant sur des actions gratuites soumises à des conditions liées à la performance Aucun plan d’options d’achat d’actions n’était en vigueur en 2018. Un plan d’options de souscription, ayant un solde d’options positif et mis en place le 14 mai 2009, était en vigueur au 31 décembre 2018\. Les conditions d’exercice des options ainsi que les conditions de performance liées à l’exercice des options figurent au point 4.4 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton. Pour les plans d’options mis en place depuis 2007, le Président-directeur général et le Directeur général délégué doivent, en cas d’exercice de leurs options, conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions un nombre d’actions correspondant à un pourcentage dégressif compris entre 50 % et 30 % (en fonction de la durée de vie résiduelle du plan) de la plus- value notionnelle nette d’impôts et de prélèvements sociaux déterminée sur la base du cours de clôture la veille du jour de la levée. Cette obligation prend fin dès lors où la valeur des actions conservées excède deux fois le montant de leur rémunération fixe et variable la plus Date du Conseil d’administration 15/05/2008 14/05/2009 Total Nombre total d’options attribuées à l’ouverture du plan (a) 1698320 1301770 3000090 Dont mandataires sociaux (b) 766000 541000 1307000 Bernard Arnault (c) 400000 200000 600000 Antoine Arnault (c) 9500 9500 19000 Delphine Arnault (c) 9500 9500 19000 Nicolas Bazire (c) 142500 100000 242500 Antonio Belloni (c) 142500 100000 242500 Dont dix premiers salariés (d) 346138 327013 673151 Point de départ d’exercice des options 15/05/2012 14/05/2013 Prix de souscription (en euros) (e) 65,265 50,861 (a) Avant ajustements liés à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. (b) Options attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’ouverture du plan. (c) Mandataires sociaux en fonction au 31décembre 2018. (d) Options attribuées aux dix premiers salariés–hors mandataires sociaux–en fonction à la date d’ouverture du plan. (e) Après ajustements liés à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 2.2.7 Historique des attributions d’actions de performance Les modalités d’attribution et les conditions de performance liées à l’attribution définitive des actions figurent au point 4.5 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Le Président- directeur général et le Directeur général délégué doivent, pour les plans mis en place depuis 2010, en cas d’attribution définitive de leurs actions, conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions, un nombre d’actions correspondant à la moitié de la plus- value notionnelle nette d’impôts, taxes et prélèvements sociaux calculée à la date d’attribution définitive des actions sur la base du cours d’ouverture du jour de l’attribution définitive pour les plans mis en place avant 2013 et sur la base du cours de clôture la veille du jour de l’attribution définitive pour les plans mis en place depuis 2013. Date de l’Assemblée 18/04/2013 16/04/2015 16/04/2015 14/04/2016 14/04/2016 14/04/2016 Date du Conseil d’administration 23/10/2014 16/04/2015 22/10/2015 20/10/2016 (a) 25/10/2017 (a) 12/04/2018 Actions de Actions de Actions de Actions de Actions de Actions de Total performance performance performance performance performance performance provisoirement à l’ouverture du plan (b) 307548 73262 315532 310509 346490 332116 1 685 457 Dont mandataires sociaux (c) 19235 41808 46990 43462 43549 37759 232803 Bernard Arnault (d) 4606 10012 14626 13528 19745 17119 79636 Antoine Arnault (d) 659 1432 2093 1936 1323 1148 8591 Delphine Arnault (d) 659 1432 2093 1936 4673 4052 14845 Nicolas Bazire (d) 4437 9644 14089 13031 8904 7720 57825 Antonio Belloni (d) 4437 9644 14089 13031 8904 7720 57825 Dont dix premiers salariés (e) 36280 31454 61858 57734 120378 134814 442518 Date d’attribution définitive 23/10/2017(f) 16/04/2018 (f) 22/10/2018(f) 20/10/2019 25/10/2020(g) 12/04/2021(h) les actions sont cessibles 23/10/2019 (f) 16/04/2020 (f) 22/10/2020 (f) 20/10/2019 25/10/2020 (g) 12/04/2021 (h) Condition de Performance Satisfaite Satisfaite Satisfaite Satisfaite Satisfaite Non (a) Le nombre total d’actions gratuites et d’actions de performance des plans ouverts les 20octobre 2016 et 25octobre 2017 s’élèvent respectivement à 360519actions et 364992actions (cf point 4.5.1 du Rapport de gestion du Conseil d’administration –La société LVMH MoëtHennessy - LouisVuitton). Aucune action gratuite n’a été attribuée aux mandataires sociaux. (b) Pour le plan antérieur à 2015, avant ajustements liés à la distribution exceptionnelle d’un dividende en actions Hermès International le 17décembre 2014. (c) Nombre total d’actions de performance attribuées aux mandataires sociaux en fonction à la date d’attribution provisoire. (d) Mandataires sociaux en fonction au 31décembre 2018. (e) Actions de performance attribuées aux dix premiers salariés–hors mandataires sociaux LVMH–en fonction à la date d’attribution provisoire. (f) Attribution définitive et disponibilité des actions les 23octobre 2018, 16avril 2019 et 22octobre 2019 pour les bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France. (g) Pour les actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale, attribution définitive et disponibilité des actions le 30juin 2024 si les objectifs sont atteints au titre de l’exercice clos le 31décembre 2023 (ou le cas échéant le 30juin 2023 si les objectifs sont atteints au titre de l’exercice clos le 31décembre 2022). (h) Pour les actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale, attribution définitive et disponibilité de la totalité des actions le 30juin 2023 sous réserve de l’atteinte des objectifs au titre de l’exercice 2022 ou, le cas échéant, attribution définitive et disponibilité de 71681 de ces actions le 30juin 2024 si les conditions de performance n’ont pas été atteintes au titre de l’exercice 2022 mais le sont au titre de l’exercice 2023. (i) Condition liée à la performance de la société LVMH. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 2.2.8 Contrat de travail, retraite spécifique, indemnités de départ et clause de non- concurrence en faveur des dirigeants mandataires sociaux Dirigeants mandataires Contrat de travail Régime de retraite Indemnités ou avantages Indemnités relatives sociaux supplémentaire dus ou susceptibles à une clause de Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non Président- directeur général X X X X Directeur général délégué X (a) X X X (a) (a) Contrat de travail suspendu pendant la durée du mandat de Directeur général délégué ; clause de non- concurrence d’une durée de douze mois figurant dans le contrat de travail, prévoyant le versement pendant chaque mois de son application d’une indemnité compensatoire égale à la rémunération mensuelle à la date de cessation des fonctions majorée du douzième du dernier bonus perçu. La société a institué un régime de retraite à prestations définies, conformément aux dispositions prévues par l’article L.137- 11 du Code de la Sécurité sociale, au bénéfice des cadres dirigeants dont les caractéristiques sont décrites au point 2.1.2. La dotation aux provisions relative à ce complément de retraite pour 2018 est incluse dans le montant figurant au titre des avantages postérieurs à l’emploi dans la Note 32.4 de l’annexe Présentation des projets de résolutions relatives à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux 2.3.1 Rémunérations versées ou attribuées au titre de 2018 En application de l’article L.225- 100 du Code de commerce, il sera proposé à l’Assemblée générale du 18 avril 2019 d’approuver les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés ou attribués à Messieurs Bernard Arnault et Antonio Belloni au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social (a) La rémunération versée au Président- directeur général comprend une partie fixe pour laquelle a été fait le La rémunération versée au Président- directeur général comprend une partie variable annuelle qui repose à parts égales sur l’atteinte d’objectifs quantifiables d’une part, qualitatifs d’autre part. Les critères quantifiables sont de nature financière et portent sur l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe, de son résultat opérationnel et de la génération de fonds (cash flow) par rapport au budget, chacun de ces trois éléments comptant pour un tiers. Les critères qualitatifs, relevant en particulier de la responsabilité sociétale et du développement durable, ont été établis de manière précise mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité. L’appréciation de la performance a fait l’objet d’une évaluation par le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations. La partie variable représente un peu moins de deux fois le montant de la rémunération fixe, et est donc inférieure au plafond de 250 % fixé par la politique de rémunération en vigueur. Le versement au Président- directeur général de la partie variable annuelle de sa rémunération est conditionné à l’approbation préalable de son montant par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires. Les membres du Comité exécutif du Groupe, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, justifiant d’une présence d’au moins six ans au sein dudit Comité, bénéficient d’un complément de retraite sous réserve qu’ils liquident leurs retraites acquises au titre des régimes externes simultanément à la cessation de leurs fonctions dans le Groupe, cette condition n’étant pas requise s’ils quittent le Groupe à l’initiative de ce dernier après l’âge de 55ans et ne reprennent aucune activité professionnelle jusqu’à la liquidation de leurs Ce complément de retraite est déterminé sur la base d’une rémunération de référence égale à la moyenne des trois rémunérations annuelles les plus élevées perçues au cours de leur carrière dans le Groupe, plafonnée à trente- cinq fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 1390620euros au 31décembre 2018). Le complément de retraite annuel est égal à la différence entre 60 % de ladite rémunération de référence, le cas échéant plafonnée, et la totalité des pensions servies en France (régime général de la Sécurité sociale et régimes complémentaires, notamment, de l’ARRCO et de l’AGIRC) et à l’étranger. Ainsi, au 31 décembre 2018, le montant total des pensions et du complément de retraite ne peut excéder 834372euros par an. Il résulte du dispositif ci- dessus que, sur la base des rémunérations versées en 2018 à Monsieur Bernard Arnault, le complément de retraite qui lui serait versé n’excéderait pas 45 % de sa dernière rémunération annuelle, conformément aux recommandations du Code AFEP/MEDEF. Le complément de retraite n’est acquis qu’au moment de la liquidation des droits à la retraite. Compte tenu des caractéristiques du régime institué par la Société et de sa situation personnelle, la retraite complémentaire dont Monsieur Bernard Arnault est susceptible de bénéficier ne donne plus lieu à acquisition annuelle de droits supplémentaires et en conséquence, à accroissement corrélatif de l’engagement financier (a) Rémunérations brutes et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L.225- 102- 1 du Code de commerce. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE La rémunération versée au Directeur général délégué comprend une partie fixe pour laquelle a été fait le La rémunération versée au Directeur général délégué comprend une partie variable annuelle qui repose sur l’atteinte d’objectifs quantifiables pour 2/3, et qualitatifs pour 1/3. Les critères quantifiables sont de nature financière et portent sur l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe, de son résultat opérationnel et de la génération de fonds (cash flow) par rapport au budget, chacun de ces trois éléments comptant pour un tiers. Les critères qualitatifs, relevant en particulier de la responsabilité sociétale et du développement durable, ont été établis de manière précise mais ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité. L’appréciation de la performance a fait l’objet d’une évaluation par le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations. La partie variable est inférieure à la moitié du plafond fixée par la politique de rémunération en vigueur. Le versement au Directeur général délégué de la partie variable annuelle de sa rémunération est conditionné à l’approbation préalable de son montant par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires. Contrat de travail suspendu pendant la durée du mandat de Directeur général délégué ; clause de non- concurrence d’une durée de douze mois figurant dans le contrat de travail, prévoyant le versement pendant chaque mois de son application d’une indemnité compensatoire égale à la rémunération mensuelle à la date de cessation des fonctions majorée du douzième du dernier bonus perçu. Les membres du Comité exécutif du Groupe, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, justifiant d’une présence d’au moins six ans au sein dudit Comité, bénéficient d’un complément de retraite sous réserve qu’ils liquident leurs retraites acquises au titre des régimes externes simultanément à la cessation de leurs fonctions dans le Groupe, cette condition n’étant pas requise s’ils quittent le Groupe à l’initiative de ce dernier après l’âge de 55ans et ne reprennent aucune activité professionnelle jusqu’à la liquidation de leurs Ce complément de retraite est déterminé sur la base d’une rémunération de référence égale à la moyenne des trois rémunérations annuelles les plus élevées perçues au cours de leur carrière dans le Groupe, plafonnée à trente- cinq fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 1390620euros au 31décembre 2018). Le complément de retraite annuel est égal à la différence entre 60 % de ladite rémunération de référence, le cas échéant plafonnée, et la totalité des pensions servies en France (régime général de la Sécurité sociale et régimes complémentaires, notamment, de l’ARRCO et de l’AGIRC) et à l’étranger. Ainsi, au 31 décembre 2018, le montant total des pensions et du complément de retraite ne peut excéder 834372euros par an. Il résulte du dispositif ci- dessus que, sur la base des rémunérations versées en 2018 à Monsieur Antonio Belloni, le complément de retraite qui lui serait versé n’excéderait pas 45 % de sa dernière rémunération annuelle, conformément aux recommandations du Code AFEP/MEDEF. Le complément de retraite n’est acquis qu’au moment de la liquidation des droits à la retraite. Compte tenu des caractéristiques du régime institué par la Société et de sa situation personnelle, la retraite complémentaire dont Monsieur Antonio Belloni est susceptible de bénéficier ne donne plus lieu à acquisition annuelle de droits supplémentaires et en conséquence, à accroissement corrélatif de l’engagement financier (a) Rémunérations brutes et avantages en nature versés ou supportés par la Société et les sociétés contrôlées ainsi que rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Jean Goujon et Christian Dior, visées à l’article L.225- 102- 1 du Code de commerce. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE État récapitulatif des opérations réalisées sur les titres lvmh durant l’exercice par les dirigeants et les personnes qui leur sont étroitement liées En application de l’article L.225- 37- 2 du Code de commerce, il sera proposé à l’Assemblée générale du 18 avril 2019 d’approuver les principes et critères applicables à la détermination, à la répartition et à l’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au Président- directeur général et au Directeur général délégué en raison de l’exercice de leur mandat pour l’exercice 2019 et constituant la politique de rémunération les concernant (quatorzième et quinzième résolutions). Ces principes et critères arrêtés par le Conseil d’administration dans sa séance du 29 janvier 2019, sur proposition du Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations du 29 janvier 2019, sont présentés au point 2.1.1 ci- dessus du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise prévu par l’article précité. Le versement au Président- directeur général et au Directeur général délégué de la partie variable annuelle de leur rémunération est conditionné à l’approbation préalable de son montant par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires dans les conditions prévues par l’article L.225- 100 du Code de ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS RÉALISÉES SUR LES TITRES LVMH DURANT L’EXERCICE PAR LES DIRIGEANTS ET LES PERSONNES QUI LEUR SONT ÉTROITEMENT LIÉES (a) Administrateur concerné Nature des opérations Nombre d’actions / Prix moyen Bernard Arnault Exercice d’options (b) 444344 65,2650 Société(s) liée(s) à Bernard Arnault Mainlevée de nantissement (c) 1230000 256,0341 Antoine Arnault Exercice d’options (b) 10554 65,2650 Delphine Arnault Exercice d’options (b) 10554 65,2650 Nicolas Bazire Exercice d’options (b) 7692 50,8610 Antonio Belloni Exercice d’options (b) 176898 62,8222 (a) Personnes liées au sens de l’article R.621- 43- 1 du Code monétaire et financier. (b) Levée(s) d’options de souscription d’actions. (c) Mainlevée de nantissement de comptes- titres. ÉTAT GLOBAL DES GAINS ET PERTES CONSOLIDÉS TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE CONSOLIDÉE LISTE DES SOCIÉTÉS NON INCLUSES DANS LA CONSOLIDATION (en millions d’euros, sauf résultats par action) Notes 2018 2017 (1) (2) 2016 (1) Ventes 23- 24 46826 42636 37600 Coût des ventes (15625) (14783) (13039) Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 7 23 (3) 3 Résultat opérationnel courant 23- 24 10003 8293 7026 Autres produits et charges opérationnels 25 (126) (180) (122) Coût de la dette financière nette (117) (137) (133) Autres produits et charges financiers (271) 78 (185) Résultat financier 26 (388) (59) (318) Impôts sur les bénéfices 27 (2499) (2214) (2133) Résultat net avant part des minoritaires 6990 5840 4453 Part des minoritaires 17 (636) (475) (387) Résultat net, part du Groupe 6354 5365 4066 Résultat net, part du Groupe par action (en euros) 28 12,64 10,68 8,08 Nombre d’actions retenu pour le calcul 502825461 502412694 502911125 Résultat net, part du Groupe par action après dilution (en euros) 28 12,61 10,64 8,06 Nombre d’actions retenu pour le calcul 503918140 504010291 504640459 (1) Les états financiers aux 31décembre 2017 et 2016 ont été retraités des effets de l’application d’IFRS9Instruments financiers, rétrospectivement au 1er janvier 2016. Voir Note1.2. (2) Les états financiers au 31décembre 2017 ont été retraités des effets de la finalisation de l’allocation du prix d’acquisition de Christian Dior Couture. Voir Note2\. ÉTAT GLOBAL DES GAINS ET PERTES CONSOLIDÉS (en millions d’euros) Notes 2018 2017 (1) (2) 2016 (1) Résultat net avant part des minoritaires 6990 5840 4453 Variation du montant des écarts de conversion 274 (958) 78 Montants transférés en résultat (1) 18 - Variation de valeur des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises 3 372 47 Montants transférés en résultat (279) (104) (26) Variation de valeur du coût des instruments de couverture (271) (91) (273) Montants transférés en résultat 148 210 180 Gains et pertes enregistrés en capitaux propres, transférables en compte de résultat (1) (714) 20 Variation de valeur des terres à vignes 6 8 (35) 30 Montants transférés en réserves consolidées - - - Engagements envers le personnel: variation de valeur liée aux écarts actuariels 28 57 (88) Gains et pertes enregistrés en capitaux propres, non transférables en compte de résultat 29 80 67 Part des minoritaires (681) (341) (433) Résultat global, part du Groupe 6337 4865 4107 (1) Les états financiers aux 31décembre 2017 et 2016 ont été retraités des effets de l’application d’IFRS9Instruments financiers, rétrospectivement au 1er janvier 2016. Voir Note1.2. (2) Les états financiers au 31décembre 2017 ont été retraités des effets de la finalisation de l’allocation du prix d’acquisition de Christian Dior Couture. Voir Note2\. ACTIF (en millions d’euros) Notes 2018 2017 (1) (2) 2016 (1) Marques et autres immobilisations incorporelles 3 17254 16957 13335 Écarts d’acquisition 4 13727 13837 10401 Immobilisations corporelles 6 15112 13862 12139 Investissements financiers 8 1100 789 744 Impôts différés 27 1932 1741 2053 Actifs non courants 50749 48694 40219 Stocks et en- cours 10 12485 10888 10546 Créances clients et comptes rattachés 11 3222 2736 2685 Impôts sur les résultats 366 780 280 Autres actifs courants 12 2868 2919 2342 Trésorerie et équivalents de trésorerie 14 4610 3738 3544 Total de l’actif 74300 69755 59616 PASSIF ET CAPITAUX PROPRES (en millions d’euros) Notes 2018 2017 (1) (2) 2016 (1) Actions LVMH et instruments dénouables en actions LVMH 15.2 (421) (530) (520) Écarts de conversion 15.4 573 354 1165 Écarts de réévaluation 875 1111 799 Résultat net, part du Groupe 6354 5365 4066 Capitaux propres, part du Groupe 32293 28969 26388 Intérêts minoritaires 17 1664 1408 1510 Dette financière à plus d’un an 18 6005 7046 3932 Provisions à plus d’un an 19 2430 2484 2342 Impôts différés 27 5036 4989 4137 Autres passifs non courants 20 10039 9870 8497 Passifs non courants 23510 24389 18908 Dette financière à moins d’un an 18 5027 4530 3447 Fournisseurs et comptes rattachés 21.1 5314 4539 4184 Impôts sur les résultats 538 763 428 Autres passifs courants 21.2 5585 4753 4399 Total du passif et des capitaux propres 74300 69755 59616 (1) Les états financiers aux 31décembre 2017 et 2016 ont été retraités des effets de l’application d’IFRS9Instruments financiers, rétrospectivement au 1er janvier 2016. Voir Note1.2. (2) Les états financiers au 31décembre 2017 ont été retraités des effets de la finalisation de l’allocation du prix d’acquisition de Christian Dior Couture. Voir Note2\. TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS (en millions d’euros) Nombre Capital Primes Actions Écarts de Écarts de réévaluation Résultat Total des capitaux propres d’actions LVMH et conversion et autres instruments Investis- Couvertures Terres à Enga- réserves Part du Intérêts Total dénouables sements et de flux de vignes gements Groupe mino- en actions placements trésorerie envers le ritaires Effet des changements de normes (1) \- - - - - (103) (61) - - 160 (4) - (4) après retraitement 507139110 152 2579 (241) 1137 - (71) 965 (107) 19922 24336 1460 25796 Résultat net 4066 4066 387 4453 Résultat global - - - 28 - (44) 113 (56) 4066 4107 433 4540 dénouables en actions LVMH (321) (21) (342) - (342) de souscription d’actions LVMH 907929 64 64 - 64 Annulation d’actions LVMH (920951) (42) 42 - - - Augmentations de capital des filiales - 41 41 Dividendes et acomptes versés (1811) (1811) (272) (2083) dans les entités consolidées (5) (5) 22 17 de parts d’intérêts minoritaires (58) (58) (34) (92) de titres de minoritaires 58 58 (142) (84) Au 31décembre 2016 507126088 152 2601 (520) 1165 - (115) 1078 (163) 22190 26388 1510 27898 en capitaux propres (811) 245 36 30 - (500) (134) (634) Résultat net 5365 5365 475 5840 dénouables en actions LVMH (50) (11) (61) - (61) souscription d’actions LVMH 708485 53 53 - 53 Annulation d’actions LVMH (791977) (40) 40 - - - Augmentations de capital des filiales - 44 44 Dividendes et acomptes versés (2110) (2110) (261) (2371) dans les entités consolidées (6) (6) 114 108 de parts d’intérêts minoritaires (86) (86) (56) (142) de titres de minoritaires (129) (129) (291) (420) Résultat net 6354 6354 636 6990 dénouables en actions LVMH (256) (26) (282) - (282) souscription d’actions LVMH 762851 49 49 - 49 Annulation d’actions LVMH (2775952) (365) 365 - - - Augmentations de capital des filiales - 50 50 Dividendes et acomptes versés (2715) (2715) (345) (3060) dans les entités consolidées (9) (9) 41 32 de parts d’intérêts minoritaires (22) (22) (19) (41) de titres de minoritaires (112) (112) (156) (268) Au 31décembre 2018 505029495 152 2298 (421) 573 - (129) 1117 (113) 28816 32293 1664 33957 (1) Les états financiers aux 31décembre 2017 et 2016 ont été retraités des effets de l’application d’IFRS9Instruments financiers, rétrospectivement au 1er janvier 2016. Voir Note1.2. TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE CONSOLIDÉE (en millions d’euros) Notes 2018 2017 (1) (2) 2016 (1) Dotations nettes aux amortissements et provisions 2302 2376 2143 Autres charges calculées (141) (43) (177) Capacité d’autofinancement générée par l’activité 11965 10405 8733 Coût de la dette financière nette: intérêts payés (113) (129) (122) Capacité d’autofinancement après intérêts financiers et impôt 9577 7486 6688 Variation du besoin en fonds de roulement 14.2 (1087) (514) (512) Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation 8490 6972 6176 Investissements d’exploitation 14.3 (3038) (2276) (2265) Variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation (cash flow disponible) 5452 4696 3911 Acquisitions d’investissements financiers (a) 8 (445) (125) (28) Impôt payé relatif aux investissements financiers et aux titres consolidés (2) - (461) Incidences des acquisitions et cessions de titres consolidés 2.4 (17) (6306) 310 Variation de la trésorerie issue des investissements financiers (401) (6331) (33) Augmentations de capital de la société LVMH 15.1 49 53 64 et instruments dénouables en actions LVMH 15.2 (295) (67) (352) Dividendes et acomptes versés par la société LVMH 15.3 (2715) (2110) (1859) Impôt payé relatif aux dividendes et acomptes versés (36) 388 (145) Dividendes et acomptes versés aux minoritaires des filiales consolidées 17 (339) (260) (267) Acquisitions et cessions d’intérêts minoritaires 2.4 (236) (153) (95) Variation de la trésorerie issue des opérations en capital (3531) (2105) (2613) Variation de la trésorerie avant opérations de financement 1520 (3740) 1265 Émissions ou souscriptions d’emprunts et dettes financières 18.1 1529 5931 913 Remboursements d’emprunts et dettes financières 18.1 (2174) (1760) (2181) Acquisitions et cessions de placements financiers (a) 13 (147) 92 (104) Variation de la trésorerie issue des opérations de financement 14.2 (792) 4263 (1372) V. INCIDENCE DES ÉCARTS DE CONVERSION 67 (242) 54 VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE (I+II+III+IV+V) 795 281 (53) TRÉSORERIE NETTE À L’OUVERTURE 14.1 3618 3337 3390 TRÉSORERIE NETTE À LA CLÔTURE 14.1 4413 3618 3337 TOTAL DE L’IMPÔT PAYÉ (2314) (2402) (2529) (a) Les effets de trésorerie des investissements financiers en couverture de dette financière nette (voir Note 18) sont présentés dans la section « IV. Opérations de financement », au niveau de la ligne Acquisitions et cessions de placements financiers. (1) Les états financiers aux 31décembre 2017 et 2016 ont été retraités des effets de l’application d’IFRS9Instruments financiers, rétrospectivement au 1er janvier 2016. Voir Note1.2. (2) Les états financiers au 31décembre 2017 ont été retraités des effets de la finalisation de l’allocation du prix d’acquisition de Christian Dior Couture. Voir Note2\. MARQUES, ENSEIGNES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 188 ÉVALUATION DES ACTIFS INCORPORELS À DURÉE DE VIE INDÉFINIE INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES DE MARCHÉ 25\. AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS ENGAGEMENTS DE RETRAITES, PARTICIPATION AUX FRAIS MÉDICAUX ET AUTRES ENGAGEMENTS VIS- À- VIS DU PERSONNEL Les Notes annexes aux 31décembre 2017 et 2016 ont été retraitées des effets de l’application d’IFRS9Instruments financiers, rétrospectivement au 1er janvier 2016. Voir Note1.2. Les Notes annexes au 31décembre 2017 ont été retraitées des effets de la finalisation de l’allocation du prix d’acquisition de Christian Dior Couture. Voir Note2\. Les comptes consolidés de l’exercice 2018 sont établis en conformité avec les normes et interprétations comptables internationales (IAS/IFRS) adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2018. Ces normes et interprétations sont appliquées de façon constante sur les exercices présentés. Les comptes conso lidés de l’exercice 2018 ont été arrêtés par le Conseil d’admi - La norme IFRS 15 sur la comptabilisation du chiffre d’affaires a été appliquée prospectivement au 1er janvier 2018. Son application n’a pas eu d’effets significatifs sur les états financiers du Groupe, étant donnée la nature de ses activités. En application d’IFRS 15, la provision pour retour et reprises de produits, précédemment présentée en réduction des créances clients (voir Note 1.25), est désormais présentée au sein des Autres passifs courants (voir La norme IFRS 9 sur les instruments financiers a été appliquée rétrospectivement depuis le 1er janvier 2016. Les états financiers du Groupe pour les périodes comparatives, y compris les Notes annexes, ont été retraités. Les effets de l’application de la norme IFRS 9 au sein du Groupe sont liés principalement au changement de mode de comptabilisation du coût des couvertures (primes d’options et points de terme des contrats à terme) et de la réévaluation à valeur de marché des investissements et placements Le coût des couvertures est dorénavant comptabilisé ainsi : \- concernant les couvertures de change à caractère commercial, les variations de valeur liées aux points de terme des contrats à terme ainsi qu’à la valeur temps des contrats d’options sont enregistrées en gains et pertes en capitaux propres. Le coût des contrats à terme (points de terme) et des options (primes) est transféré en Autres produits et charges financiers à la réalisation \- concernant les couvertures à caractère financier ou patrimonial, les charges et produits liés aux points de terme sont enregistrés prorata temporis en Coût de la dette financière brute sur la durée des instruments de couverture. L’impact sur la variation de trésorerie des charges et produits liés aux points de terme est présenté au niveau du coût de la dette financière nette : intérêts payés. L’écart entre les montants comptabilisés en Résultat financier et la variation de valeur de marché liée aux points de terme est comptabilisé en gains et pertes en capitaux propres. Les valorisations à valeur de marché des couvertures à caractère financier ou patrimonial sont désormais présentées au niveau de la dette financière nette (voir Note 18). Le Groupe a opté pour la présentation en Résultat financier (au sein des Autres produits et charges financiers) de la variation de valeur de marché des investissements et placements financiers pour l’ensemble des titres détenus en portefeuille au cours des Les tableaux suivants présentent les effets de l’application rétrospective de la norme IFRS 9 sur les états financiers du Groupe aux 1er janvier et 31 décembre 2016 ainsi qu’au 31 décembre 2017. (en millions d’euros) Au 1er janvier Au 31décembre Au 31décembre Total de l’actif (4) (5) (2) Écarts de réévaluation, dont: (165) (249) (362) Investissements et placements financiers (104) (125) (311) Parts inefficaces des couvertures (61) (124) (51) Capitaux propres, part du Groupe (4) (5) (5) Total du passif et des capitaux propres (4) (5) (2) Effets sur le compte de résultat (en millions d’euros) Au 31décembre Au 31décembre Coût de la dette financière brute (66) (58) Produits de la trésorerie et des placements financiers - - Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux 16 (16) Coût de la dette financière nette (50) (74) Dividendes reçus au titre des investissements financiers - - Part inefficace des dérivés de change 143 (44) Résultat relatif aux investissements, placements et autres instruments financiers 22 241 Autres produits et charges financiers 165 197 Impôts sur les bénéfices (24) (22) Résultat net avant part des minoritaires 91 101 Résultat net, part du Groupe 85 111 Effets sur l’état global des gains et pertes consolidés (en millions d’euros) Au 31décembre Au 31décembre Résultat net avant part des minoritaires 91 101 Variation de valeur des investissements et placements financiers (18) (274) Montants transférés en résultat (4) 33 Variation de valeur des parts inefficaces des instruments de couverture (273) (92) Montants transférés en résultat 180 210 Gains et pertes enregistrés en capitaux propres, transférables en compte de résultat (92) (101) Résultat global, part du Groupe 1 (4) Effets sur la variation de la trésorerie consolidée (en millions d’euros) Au 31décembre Au 31décembre Coût de la dette financière nette: intérêts payés (63) (58) Variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d’exploitation Variation de la trésorerie issue des opérations de financement (36) 187 Incidence des écarts de conversion 99 (129) Autres évolutions normatives et normes d’application Le Groupe a initié fin 2016 le projet de mise en œuvre de la norme IFRS 16 relative aux contrats de location, applicable à partir du 1er janvier 2019. Lors de la conclusion d’un contrat de location dont les paiements sont fixes, cette norme impose d’enregistrer un passif au bilan correspondant aux paiements futurs actualisés, en contrepartie d’un droit d’usage à l’actif amorti sur la durée du contrat. La norme IFRS 16 sera appliquée au 1er janvier 2019, suivant la méthode de transition dite « rétrospective modifiée » qui prévoit la comptabilisation d’un passif à la date de transition égal aux seuls loyers résiduels actualisés, en contrepartie d’un droit d’usage ajusté du montant des loyers payés d’avance ou en charges à payer ; tous les impacts de la transition seront enregistrés en contrepartie des capitaux propres. La norme prévoit diverses mesures de simplification lors de la transition, le Groupe a notamment retenu celles permettant d’exclure les contrats d’une durée résiduelle inférieure à douze mois, d’exclure les contrats portant sur des actifs de faible valeur, de reprendre à l’identique les contrats qualifiés de location financement selon la norme IAS 17 et de ne pas capitaliser les coûts directement liés à la Le montant du passif est sensiblement dépendant des hypothèses retenues en matière de durée des engagements et de taux d’actualisation. La durée du contrat retenue pour le calcul du passif est celle du contrat initialement négocié, sans prise en compte des options de résiliation anticipée ou d’extension, sauf cas particulier. Le taux d’actualisation est déterminé comme la somme du taux sans risque pour la devise du contrat, par référence à sa duration, et du risque de crédit du Groupe pour cette même référence de devise et de duration. Le Groupe a mis en place un outil informatique dédié pour collecter les données contractuelles et effectuer les calculs imposés par la norme. Le recensement des contrats et la collecte des données nécessaires au calcul du passif à la date de transition sont en cours d’achèvement. L’impact sur le bilan lié à la première application d’IFRS 16 sera compris entre 11 et 13 milliards d’euros, à comparer au montant des engagements de location au 31 décembre 2018, soit 12,6 milliards d’euros (voir Note 30). L’essentiel des contrats de location portent sur les locaux commerciaux du Groupe. Ceux- ci font l’objet d’une gestion dynamique en lien direct avec la conduite des activités des Maisons et leur stratégie de distribution. La norme prohibe, en cas d’application de la méthode de transition rétrospective modifiée, le retraitement des exercices comparatifs. Le Groupe prévoit néanmoins de préparer des données retraitées au titre de 2018 pour les besoins de sa communication financière. En outre, compte tenu de l’importance des loyers pour les activités du Groupe et afin de présenter des indicateurs de performance cohérents, indépendamment du caractère fixe ou variable des loyers payés, des indicateurs spécifiques seront utilisés pour les besoins internes de suivi de la performance ainsi qu’à des fins de communication financière ; en particulier, les paiements relatifs aux loyers fixes capitalisés seront déduits en totalité des flux permettant de calculer l’agrégat intitulé « cash flow disponible d’exploitation ». Corrélativement, le passif relatif aux contrats de location capitalisés sera exclu de la définition de la dette financière nette. L’incidence de l’application de IFRS 16 sur le résultat opérationnel courant et sur le résultat net sera peu significative. Les effets de l’application de l’interprétation IFRIC 23 relative au traitement des positions fiscales incertaines, à partir du 1er janvier 2019, sont en cours d’analyse. Le Groupe suit les discussions en cours à l’IFRIC et à l’IASB relatives à la comptabilisation des engagements d’achat de titres de minoritaires et des variations de leurs montants. Voir Note 1.12 concernant le mode de comptabilisation de ces engagements Les premiers comptes établis par le Groupe en conformité avec les normes IFRS l’ont été au 31 décembre 2005 avec une date de transition au 1er janvier 2004. La norme IFRS 1 prévoyait des exceptions à l’application rétrospective des normes IFRS à la date de transition ; celles retenues par le Groupe ont notamment \- regroupement d’entreprises : l’exemption d’application rétrospective n’a pas été retenue. La comptabilisation du rapprochement des groupes Moët Hennessy et Louis Vuitton en 1987 et toutes les acquisitions postérieures ont été retraitées conformément à la norme IFRS 3 ; les normes IAS 36 Dépré - ciations d’actifs et IAS 38 Immobilisations incorporelles ont été appliquées rétrospectivement depuis cette date ; \- conversion des comptes des filiales hors zone euro : les réserves de conversion relatives à la consolidation des filiales hors zone euro ont été annulées au 1er janvier 2004 en contrepartie des Soldes intermédiaires du compte de résultat L’activité principale du Groupe est la gestion et le développement de ses marques et enseignes. Le résultat opérationnel courant provient de ces activités, qu’il s’agisse d’opérations récurrentes ou non récurrentes, principales ou accessoires. Les « Autres produits et charges opérationnels » comprennent les éléments constitutifs du résultat qui, en raison de leur nature, de leur montant ou de leur fréquence, ne peuvent être considérés comme faisant partie des activités et du résultat opérationnel courants du Groupe. Il s’agit en particulier des effets des variations de périmètre, des dépréciations d’écarts d’acquisition ainsi que des dépréciations et amortissements des marques et enseignes. Il s’agit également, s’ils sont significatifs, des effets de certaines transactions inhabituelles, telles les plus ou moins- values de cession d’actifs immobilisés, les frais de restruc - turation, les frais liés à des litiges, ou tout autre produit ou charge non courants susceptibles d’affecter la comparabilité du résultat opérationnel courant d’une période à l’autre. La variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation est déterminée sur la base du résultat opérationnel, qui est ajusté des transactions n’ayant aucun effet sur la trésorerie. En outre : \- les dividendes reçus sont présentés en fonction de la nature des participations concernées, soit, pour les sociétés consolidées par mise en équivalence, au sein de la Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation et, pour les sociétés non consolidées, au sein de la Variation de la trésorerie issue des \- l’impôt payé est présenté en fonction de la nature des transactions dont il est issu : au sein de la Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation pour la part relative aux transactions d’exploitation, au sein de la Variation de la trésorerie issue des investissements financiers pour la part relative aux transactions sur investissements et placements financiers, en particulier l’impôt payé sur les résultats de cession, au sein de la Variation de trésorerie issue des opérations en capital pour la part relative aux transactions sur les capitaux propres, en particulier les impôts de distribution liés aux versements de dividendes. Dans le cadre du processus d’établissement des comptes consolidés, l’évaluation de certains soldes du bilan ou du compte de résultat nécessite l’utilisation d’hypothèses, estimations ou appréciations. Il s’agit notamment de la valorisation des actifs incorporels (voir Note 5), des engagements d’achat de titres de minoritaires (voir Notes 1.12 et 20), de la détermination du montant des provisions pour risques et charges (voir Note 19) ou des provisions pour dépréciation des stocks (voir Notes 1.16 et 10) et, le cas échéant, des actifs d’impôts différés (voir Note 27). Ces hypothèses, estimations ou appréciations établies sur la base d’informations ou de situations existant à la date d’établissement des comptes, peuvent se révéler, ultérieurement, différentes de la réalité. Les filiales dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif, en droit ou en fait, sont Les sociétés sous contrôle conjoint, ainsi que les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. Ces entités, bien que sous contrôle conjoint, sont pleinement intégrées aux activités opérationnelles du Groupe. LVMH présente leur résultat net, ainsi que celui des activités mises en équivalence (voir Note 7), sur une ligne distincte au sein du résultat opérationnel courant. Les actifs et passifs, produits et charges des filiales de distribution des Vins et Spiritueux détenues en commun avec le groupe Diageo sont consolidées à hauteur de la part correspondant aux seules activités du groupe LVMH (voir Note 1.25). L’intégration, individuellement ou collectivement, des sociétés non consolidées (voir Liste des sociétés non incluses dans la consolidation) n’aurait pas d’impact significatif sur les principaux Conversion des états financiers des entités La devise d’établissement des comptes consolidés est l’euro ; les comptes des entités utilisant une monnaie fonctionnelle différente sont convertis en euros : \- aux cours de clôture pour les postes du bilan ; \- aux cours moyens de la période pour les éléments du compte Les différences de change résultant de l’application de ces cours sont inscrites dans les capitaux propres, en « Écarts de conversion ». 1.8 Opérations en devises et couvertures Les opérations réalisées par les sociétés consolidées dans des devises autres que leur monnaie fonctionnelle sont converties dans leur monnaie fonctionnelle aux cours des devises à la date Les créances et dettes exprimées en devises autres que la monnaie fonctionnelle de la société concernée sont converties aux cours de ces devises à la date de clôture. Les pertes et gains de change résultant de cette conversion sont enregistrés : \- en coût des ventes pour les opérations à caractère commercial ; \- en résultat financier pour les opérations de nature financière. Les pertes et gains de change résultant de la conversion et de l’élimination d’opérations ou créances et dettes intra- Groupe exprimées dans une monnaie différente de la monnaie fonction - nelle de la société concernée sont enregistrés au compte de résultat, à moins qu’ils ne proviennent d’opérations de financement intra- Groupe à long terme pouvant être considérées comme des opérations en capital : ils sont dans ce cas inscrits dans les capitaux propres, en « Écarts de conversion ». Les instruments dérivés affectés à la couverture d’opérations commerciales, financières ou patrimoniales sont comptabilisés au bilan à leur valeur de marché (voir Note 1.9) à la date de clôture. La variation de valeur de ces instruments dérivés au titre des parts efficaces est enregistrée comme suit : \- pour les couvertures à caractère commercial : \- en coût des ventes pour les couvertures de créances et dettes inscrites au bilan à la date de clôture, \- en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation », pour les couvertures de flux de trésorerie futurs, ce montant étant transféré en coût des ventes lors de la comptabilisation des créances et dettes objets de la couverture ; \- pour les couvertures à caractère patrimonial (couverture de situations nettes de filiales dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro), au sein des capitaux propres, en « Écarts de conversion », ce montant étant transféré en compte de résultat lors de la cession ou de la liquidation (partielle ou totale) de la filiale dont la situation nette est couverte ; \- pour les couvertures à caractère financier, en Résultat financier, au sein des Autres produits et charges financiers. Les variations de valeur de ces instruments dérivés liées aux points de terme des contrats à terme ainsi qu’à la valeur temps des contrats d’options sont enregistrées comme suit : En l’absence de relation de couverture, les variations de valeur de marché des instruments dérivés sont enregistrées en résultat \- pour les couvertures à caractère commercial en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation ». Le coût des contrats à terme (points de terme) et des options (primes) est transféré en Autres produits et charges financiers à la réalisation de la transaction \- pour les couvertures à caractère patrimonial et financier, les charges et produits liés aux points de terme sont enregistrés prorata temporis en Coût de la dette financière brute sur la durée des instruments de couverture. L’écart entre les montants comptabilisés en Résultat financier et la variation de valeur liée aux points de terme est comptabilisé en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation ». Voir également Note 1.21 pour la définition des notions de part efficace et inefficace et Note 1.2 concernant les effets de la première application, rétrospectivement au 1er janvier 2016, de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers. La juste valeur (ou valeur de marché) correspond, pour les actifs, au prix de vente qui serait obtenu en cas de cession et, pour les passifs, au montant qui serait versé pour les transférer, ces transactions hypothétiques étant conclues dans des conditions Les actifs et passifs évalués à leur juste valeur au bilan sont les suivants : Modalités de détermination de la juste valeur Montants à la date risque de variation de valeur résultant d’achat de titres de minoritaires dont la formule de prix est la juste valeur Sur la base de transactions récentes portant sur des actifs similaires. Sur la base des prix d’achat de raisins équivalents. Voir Note1.16. Sur la base de données de marché et selon des modèles d’évaluation Sur la base de données de marché et selon des modèles d’évaluation Généralement, sur la base des multiples boursiers de sociétés comparables. Investissements et placements financiers Actifs cotés: cotation boursière au cours de clôture de la date d’arrêté. Actifs non cotés: estimation de leur valeur de réalisation, soit selon des formules de calcul reposant sur des données de marché, soit sur la base de cotations privées. Voir Note1.15 Sur la base de la valeur liquidative en date de clôture. Voir Note1.18. Aucun autre actif ou passif n’a été réévalué à sa valeur de marché à la date de clôture. 1.10 Marques et autres immobilisations incorporelles Seules les marques et enseignes acquises, individualisables et de notoriété reconnue sont inscrites à l’actif, selon leur valeur de marché à la date de leur acquisition. Les marques et enseignes sont évaluées à titre principal par la méthode des flux de trésorerie prévisionnels actualisés ou sur la base des transactions comparables, méthode utilisant les multiples de chiffre d’affaires et de résultat retenus lors de transactions récentes portant sur des marques similaires, ou sur la base des multiples boursiers applicables aux activités concernées. D’autres méthodes sont utilisées à titre complémentaire : la méthode des royalties, donnant à la marque une valeur équivalente à la capitalisation des royalties qu’il faudrait verser pour son utilisation ; la méthode du différentiel de marge, applicable lorsqu’il est possible de mesurer la différence de revenus générée par une marque, par référence à un produit similaire sans marque ; enfin, la méthode du coût de reconstitution d’une marque équivalente, notamment en termes de frais de publicité et de promotion. Les frais engagés pour créer une marque nouvelle ou développer une marque existante sont enregistrés en charges. Les marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles à durée de vie définie sont amorties sur la durée estimée de leur utilisation. Le classement d’une marque ou enseigne en actifs à durée d’utilisation définie ou indéfinie résulte en particulier de l’application des critères suivants : \- positionnement global de la marque ou enseigne sur son marché en termes de volume d’activité, de présence internationale, \- perspectives de rentabilité à long terme ; \- degré d’exposition aux aléas conjoncturels ; \- événement majeur intervenu dans le secteur d’activité et susceptible de peser sur le futur de la marque ou enseigne ; \- ancienneté de la marque ou enseigne. Les marques dont la durée d’utilisation est définie sont amorties sur une période comprise entre 5 et 20 ans, fonction de l’estimation de la durée de leur utilisation. Des tests de perte de valeur sont pratiqués pour les marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles suivant la Les frais de recherche ne sont pas immobilisés. Les frais de développement d’un nouveau produit ne sont immobilisés que si la décision de lancement de ce produit est effectivement prise. Les immobilisations incorporelles autres que les marques et enseignes sont amorties sur les durées suivantes : \- droits au bail, pas de porte : selon les conditions de marché, le plus souvent sur la durée du bail ; \- droits liés aux contrats de sponsoring et de partenariats médiatiques : sur la durée des contrats, selon les modalités \- frais de développement : maximum 3 ans ; \- logiciels, sites Internet : 1 à 5 ans. Lors de la prise de contrôle d’une entreprise en droit ou en fait, les actifs, passifs et passifs éventuels de l’entreprise acquise sont évalués à leur valeur de marché à la date de prise de contrôle ; la différence entre le coût de la prise de contrôle et la quote- part du Groupe dans la valeur de marché de ces actifs, passifs et passifs éventuels est inscrite en écart d’acquisition. Le coût de la prise de contrôle est le prix payé par le Groupe dans le cadre d’une acquisition, ou l’estimation de ce prix si l’opération se fait sans versement de trésorerie, à l’exclusion des frais liés à l’acquisition qui sont présentés en « Autres produits La différence entre la valeur comptable des intérêts minoritaires acquis postérieurement à la prise de contrôle et le prix payé pour leur acquisition est comptabilisée en contrepartie des Les écarts d’acquisition sont comptabilisés dans la devise Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis mais font l’objet d’un test de perte de valeur annuel suivant la méthodologie présentée en Note 1.14. La charge de dépréciation éventuelle est comprise dans les « Autres produits et charges opérationnels ». 1.12 Engagements d’achat de titres de minoritaires Les actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale bénéficient de promesses d’achat de leurs En l’absence de dispositions spécifiques des normes IFRS, le Groupe comptabilise ces engagements de la façon suivante : \- la valeur de l’engagement à la date de la clôture figure en « Autres passifs non courants », ou en « Autres passifs courants » si l’actionnaire minoritaire a notifié l’exercice de son option de vente avant la date de clôture ; \- les intérêts minoritaires correspondants sont annulés ; \- pour les engagements contractés antérieurement au 1er janvier 2010, la différence entre le montant des engagements et les intérêts minoritaires annulés est maintenue à l’actif du bilan, en écart d’acquisition, ainsi que les variations ultérieures de cette différence. Pour les engagements contractés à compter du 1er janvier 2010, la différence entre le montant des engagements et les intérêts minoritaires est enregistrée en capitaux propres, Ce mode de comptabilisation n’a pas d’effet sur la présentation des intérêts minoritaires au compte de résultat. La valeur brute des immobilisations corporelles, à l’exception des terres à vignes, est constituée de leur coût d’acquisition. Les frais financiers supportés au cours de la période précédant la mise en exploitation ou durant la période de construction Les terres à vignes sont comptabilisées à leur valeur de marché à la date de clôture. Cette valeur résulte de données officielles publiées sur les transactions récentes dans la même région. L’écart entre le coût d’acquisition historique et la valeur de marché est inscrit en capitaux propres, en « Écarts de réévaluation ». Si la valeur de marché devient inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est comptabilisée en résultat, du montant de Les immeubles majoritairement occupés par des tiers sont présentés en immeubles locatifs, à leur coût d’acquisition, sans Les actifs financés par contrat de location financement sont immobilisés sur la base de la valeur actuelle des loyers futurs ou sur la base de leur valeur de marché si celle- ci est inférieure. La base amortissable des immobilisations corporelles est constituée du coût d’acquisition de leurs composants, diminué de la valeur résiduelle ; la valeur résiduelle correspond à l’estimation de valeur de revente de l’immobilisation au terme de la période Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement sur la durée estimée de leur utilisation ; les durées retenues sont les \- constructions, immeubles locatifs 20 à 50 ans ; \- matériels et installations 3 à 25 ans ; \- agencements 3 à 10 ans ; \- vignobles 18 à 25 ans. Les frais d’entretien et de réparation sont comptabilisés en charges 1.14 Tests de perte de valeur des actifs Des tests de perte de valeur sont réalisés pour les actifs immobilisés corporels et incorporels dès lors qu’un indice de perte de valeur apparaît (suite notamment à des modifications importantes survenues dans les conditions d’exploitation de l’actif), et au moins une fois par an pour les actifs incorporels à durée de vie indéfinie, principalement les marques, enseignes et écarts d’acquisition. Lorsque la valeur nette comptable de ces actifs à durée de vie indéfinie devient supérieure au montant le plus élevé de leur valeur d’utilité ou de marché, une dépréciation est enregistrée, du montant de la différence ; la dépréciation, imputée en priorité sur l’écart d’acquisition, est comptabilisée en « Autres La valeur d’utilité est fondée sur les flux de trésorerie futurs actualisés qui seront générés par ces actifs. La valeur de marché de l’actif est déterminée par référence à des transactions similaires récentes ou à des évaluations réalisées par des experts indépendants Les flux de trésorerie prévisionnels sont établis au niveau du Groupe par secteur d’activité, un secteur d’activité correspondant à une ou plusieurs marques ou enseignes et à une équipe de Direction dédiée. Au sein du secteur d’activité, peuvent être déterminées des unités génératrices de trésorerie d’un niveau plus petit, tel un ensemble de magasins. Les données utilisées dans le cadre de la méthode des flux de trésorerie prévisionnels actualisés proviennent des budgets annuels et plans pluriannuels établis par la Direction des secteurs d’activité concernés. Les plans consistent en des projections à cinq ans, cette durée pouvant être étendue lorsqu’il s’agit de marques en cours de repositionnement stratégique, ou dont le cycle de production est supérieur à cinq ans. À la valeur résultant des flux de trésorerie prévisionnels actualisés s’ajoute une valeur terminale correspondant à la capitalisation à l’infini des flux de trésorerie issus, le plus souvent, de la dernière année du plan. Les taux d’actualisation sont définis par groupe d’activités, par référence à des sociétés exerçant des activités comparables. Le taux d’actualisation des flux de trésorerie prévisionnels reflète le taux de rendement attendu par un investisseur dans le domaine d’activité concerné et la prime de risque propre à cette activité. Lorsque plusieurs scénarios prévisionnels sont retenus, une probabilité de survenance est attribuée à chacun d’entre eux. Les actifs financiers sont présentés en actifs non courants (« Investissements financiers ») ou en actifs courants (« Placements Les investissements financiers comprennent les prises de participation, stratégiques et non stratégiques, si la durée estimée et le mode de leur détention le justifient. Les placements financiers (présentés au sein des « Autres actifs courants », voir Note 12) incluent des placements temporaires en actions, parts de SICAV, ou Fonds Commun de Placement (FCP) et assimilés, à l’exclusion des placements relevant de la gestion de trésorerie au jour le jour, qui sont comptabilisés en « Trésorerie et équivalents de trésorerie » (Voir Note 1.18). Investissements et placements financiers sont évalués au cours de clôture s’il s’agit d’actifs cotés, et, s’il s’agit d’actifs non cotés, sur la base d’une estimation de leur valeur de réalisation, effectuée soit selon des formules de calcul reposant sur des données de marché, soit sur la base de cotations privées à la date de clôture. Les variations de valeur, positives ou négatives, sont enregistrées en Résultat financier (au sein des Autres produits et charges financiers) pour l’ensemble des titres détenus en portefeuille au cours des périodes publiées. Voir Note 1.2 concernant les effets de la première application, rétrospectivement au 1er janvier 2016, de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers. À l’exception des vins produits par le Groupe, les stocks sont comptabilisés à leur prix de revient, hors frais financiers. Le prix de revient est constitué du coût de production (produits finis), ou du prix d’achat majoré des frais accessoires (matières premières, marchandises) ; il ne peut excéder la valeur nette de réalisation. Les stocks de vins produits par le Groupe, en particulier les vins de champagne, sont évalués sur la base de la valeur de marché de la vendange correspondante, déterminée par référence au prix moyen d’achat de raisins équivalents, comme si les raisins récoltés avaient été acquis auprès de tiers. Jusqu’à la date de vendange, l’évaluation des raisins, comptabilisée prorata temporis, se fait sur la base d’un rendement et d’une valeur de marché Les mouvements de stocks sont valorisés, selon les métiers, au coût moyen pondéré ou par la méthode « Premier entré- premier Compte tenu du processus de vieillissement nécessaire au champagne et aux spiritueux (cognac, whisky), la durée de détention de ces stocks est le plus souvent supérieure à un an. Ces stocks restent classés en actifs courants conformément à Les dépréciations de stocks sont constatées principalement dans les activités autres que Vins et Spiritueux. Elles sont établies le plus souvent en raison de l’obsolescence des produits concernés (saison ou collection terminées, date limite d’utilisation proche…) ou sur la base de leurs perspectives d’écoulement. 1.17 Créances clients, autres créances et prêts Les créances clients, autres créances et prêts sont comptabilisés au coût amorti, correspondant à leur valeur nominale. La part des créances et prêts non couverts par une assurance- crédit donne lieu à l’enregistrement d’une dépréciation dès l’enregistrement des créances, à hauteur des pertes attendues à l’échéance. Celle- ci reflète la probabilité de défaut des contreparties et le taux de perte attendue, évalués, selon les cas, sur la base de statistiques historiques, d’informations communiquées par les agences de crédit, ou de notes attribuées par les agences de notation. Lorsque l’échéance des créances et prêts est supérieure à un an, leur montant fait l’objet d’un calcul d’actualisation, dont les effets sont enregistrés en résultat financier, selon la méthode 1.18 Trésorerie et équivalents de trésorerie La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » inclut les liquidités ainsi que les placements monétaires immédiatement disponibles dont la valeur dans le temps présente un risque de Les placements monétaires sont évalués à leur valeur de marché, basée sur le cours de bourse et sur le cours de change à la date de clôture, les variations de valeur étant enregistrées en résultat Une provision est comptabilisée dès lors qu’existe une obligation, vis- à- vis d’un tiers, entraînant pour le Groupe un décaissement probable dont le montant peut être évalué de façon fiable. Voir également Notes 1.23 et 19. Lorsque la date d’exécution de cette obligation est au- delà d’un an, le montant de la provision fait l’objet d’un calcul d’actua - lisation, dont les effets sont enregistrés en résultat financier selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les dettes financières sont comptabilisées au coût amorti, c’est- à- dire à leur valeur nominale nette des primes et frais d’émission qui sont enregistrés progressivement en résultat financier jusqu’à l’échéance, selon la méthode du taux d’intérêt En cas de couverture du risque de variation de valeur de la dette financière résultant de l’évolution des taux d’intérêt, le montant couvert de la dette, ainsi que les instruments de couverture associés, figurent au bilan à leur valeur de marché à la date de clôture ; les effets de cette réévaluation sont enregistrés en résultat financier, au niveau des « Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux ». Voir Note 1.9 concernant l’évaluation à valeur de marché de la dette couverte. Les charges et produits d’intérêt relatifs aux instruments de couverture sont enregistrés en Résultat financier au niveau du « Coût de la dette En cas de couverture du risque d’évolution de la charge d’intérêt future, la dette financière dont les flux sont couverts reste comptabilisée au coût amorti, la variation de valeur de la part efficace de l’instrument de couverture étant enregistrée dans les capitaux propres en « Écarts de réévaluation ». En l’absence de relation de couverture, ou pour la partie inefficace des couvertures, les variations de valeur des instruments dérivés La dette financière nette est constituée des dettes financières à plus et moins d’un an et de la valeur de marché à la date de clôture des instruments dérivés sur risque de taux d’intérêt, sous déduction du montant des investissements financiers en couverture de dette financière, des placements financiers, de la trésorerie et équivalents de trésorerie à la date de clôture ainsi que de la valeur de marché à cette date des instruments dérivés sur risque de change associés à l’un de ces éléments. Voir également Note 1.2 concernant les effets de la première application, rétrospectivement au 1er janvier 2016, de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers. Le Groupe négocie des instruments financiers dérivés dans le cadre de sa stratégie de couverture des risques de change, de taux Concernant la couverture du risque de change commercial, financier ou patrimonial, le Groupe a recours à des options, des contrats à terme, des swaps cambistes, et des cross- currency swaps. Les valeurs temps des options, la composante points de terme des contrats à terme et des swaps cambistes ainsi que la composante foreign currency basis spread des cross- currency swaps sont systématiquement exclues de la relation de couverture. Par conséquent, seule la valeur intrinsèque des instruments est considérée comme instrument de couverture. Concernant les éléments couverts (flux de trésorerie futurs en devises, dettes et créances commerciales ou financières en devises, situations nettes de filiales dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro), seule leur variation de valeur au titre du risque de change est considérée comme élément couvert. Ainsi, l’alignement des principales caractéristiques des instruments (nominaux, devises, échéances) de couverture avec celles des éléments couverts permet une parfaite compensation des variations de valeur. Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur valeur de marché à la date de clôture. Les variations de valeur des instruments dérivés sont enregistrées selon les modalités précisées en Note 1.8 pour les couvertures de risque de change et en Note 1.20 pour les couvertures de risque de taux d’intérêt. La valeur de marché est établie sur la base de données de marché et selon des modèles d’évaluation communément utilisés. Les instruments dérivés dont la maturité est supérieure à douze mois sont présentés en actifs et passifs non courants. 1.22 Actions LVMH et instruments dénouables Les actions LVMH et options d’achat d’actions LVMH détenues par le Groupe sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, en déduction des capitaux propres consolidés, quel que soit l’objet En cas de cession, le prix de revient des actions cédées est établi par catégorie d’affectation (voir Note 15.2) selon la méthode Premier entré- premier sorti (FIFO) à l’exception des actions détenues dans le cadre de plans d’options pour lesquels le calcul est effectué par plan, selon la méthode du prix moyen pondéré. Les résultats de cession sont inscrits directement en capitaux propres, pour leur montant net d’impôt. 1.23 Retraites, participation aux frais médicaux et autres engagements vis- à- vis du personnel Lorsque les régimes d’indemnités de départ à la retraite, de retraites, de participation aux frais médicaux ou autres prévoient le versement par le Groupe de cotisations à des organismes extérieurs responsables du paiement ultérieur des indemnités, des retraites ou de la participation aux frais médicaux, ces cotisations sont comptabilisées dans les charges de l’exercice au titre duquel elles sont dues, aucun passif n’étant comptabilisé Lorsque le versement des indemnités de départ à la retraite, des retraites, de la participation aux frais médicaux ou autres sont à la charge du Groupe, le montant de l’engagement actuariel correspondant donne lieu à provision au bilan. La variation de \- en résultat opérationnel courant de l’exercice, pour la part correspondant au service rendu par les employés durant l’exercice et au coût financier net de l’exercice ; \- en gains et pertes enregistrés en capitaux propres, pour la part liée à l’évolution des hypothèses actuarielles et aux écarts entre les données projetées et les données réelles Si cet engagement est couvert, partiellement ou en totalité, par des fonds versés par le Groupe à des organismes financiers, le montant de ces placements dédiés vient en déduction de L’engagement actuariel est calculé sur la base d’évaluations spécifiques au pays et à la société du Groupe concernée ; ces évaluations intègrent notamment des hypothèses de taux d’actualisation, de progression des salaires, d’inflation, d’espérance de vie, et de rotation des effectifs. La charge d’impôt comprend l’impôt exigible des différentes sociétés consolidées et l’impôt différé résultant de différences Les différences temporelles entre les valeurs en consolidation des éléments d’actif et de passif, et celles résultant de l’application de la réglementation fiscale, donnent lieu à la constatation Le taux d’impôt retenu pour le calcul des impôts différés est celui connu à la date de clôture ; les effets des changements de taux sont enregistrés sur la période au cours de laquelle la décision de ce changement est prise. Les économies d’impôt résultant de déficits fiscaux reportables sont enregistrées en impôts différés actifs, qui sont dépréciés si estimés non recouvrables, seul le montant dont l’utilisation est probable étant maintenu à l’actif du bilan. Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés. Les impôts dus au titre des réserves distribuables des filiales font l’objet de provisions à hauteur des distributions envisagées. Les ventes incluent principalement des ventes au détail dans le cadre des magasins du Groupe (incluant les sites de e- commerce) et des ventes de gros à des distributeurs et agents. Sont assimilées à des opérations au détail les ventes effectuées dans le cadre de magasins appartenant à des tiers si les risques et avantages liés à la propriété du stock sont conservés par le Groupe. Les ventes au détail proviennent des activités Mode et Maroquinerie et Distribution sélective, ainsi que de certaines marques de Montres et Joaillerie ou de Parfums et Cosmétiques. Ces ventes sont comptabilisées lors de l’achat par la clientèle. Les ventes de gros proviennent essentiellement des activités Vins et Spiritueux et de certaines marques de Parfums et Cosmétiques ou de Montres et Joaillerie. Ces ventes sont comptabilisées lors Les frais d’expédition et de transport refacturés aux clients ne sont compris dans les ventes que lorsqu’ils sont inclus forfaitairement dans le prix des produits facturés. Les ventes sont présentées nettes de toutes formes de remises et ristournes. En particulier, les sommes permettant le référencement des produits ou correspondant à des accords de participation publicitaire avec le distributeur viennent en déduction des Les sociétés du groupe d’activités Parfums et Cosmétiques et dans une moindre mesure des activités Mode et Maroquinerie, ou Montres et Joaillerie, peuvent reprendre auprès de leurs clients et distributeurs les produits invendus ou périmés. Lorsque cette pratique est établie, les ventes enregistrées sont diminuées d’un montant correspondant à une estimation de ces retours, en contrepartie d’une provision comptabilisée au sein des Autres passifs courants (Voir Notes 1.2 et 21.2) et d’une inscription en stocks. Le taux de retour retenu pour l’établissement de ces estimations est calculé sur la base de statistiques historiques. Une partie significative des ventes des activités Vins et Spiritueux est réalisée dans le cadre d’accords de distribution avec Diageo, consistant le plus souvent en un partenariat dans des entités communes. Celles- ci assurent les livraisons et les ventes à la clientèle des marques des deux groupes, le partage du compte de résultat et du bilan de ces entités entre LVMH et Diageo étant régi par les accords de distribution. Selon ces accords, les actifs et passifs, produits et charges des entités concernées sont consolidées à hauteur de la part correspondant aux seules Pour les plans d’attribution d’actions gratuites, l’estimation du gain est calculée sur la base du cours de clôture de l’action la veille du Conseil d’administration ayant mis en place le plan et sous déduction du montant des dividendes anticipés sur la période d’acquisition des droits. Une décote peut être appliquée à la valeur des actions gratuites ainsi calculée pour tenir compte, le cas échéant, d’une période d’incessibilité. Pour l’ensemble des plans, la charge d’amortissement est répartie linéairement en résultat sur la période d’acquisition des droits, en contrepartie des réserves au bilan. En cas de plan de rémunérations lié au cours de l’action LVMH et dénoué en numéraire, l’estimation du gain est réévaluée à chaque clôture du cours de l’action LVMH à cette date, et enregistrée en charge prorata temporis sur la période d’acquisition des droits, en contrepartie d’une provision au bilan. Au- delà de cette date et jusqu’à dénouement, la variation de l’espérance de gain résultant de la variation du cours de l’action LVMH est 1.26 Frais de publicité et de promotion Les frais de publicité et de promotion incluent le coût de la réalisation des supports publicitaires, des achats d’espaces média, de la fabrication d’échantillons et de catalogues et, de manière générale, le coût de l’ensemble des activités destinées à la promotion des marques et produits du Groupe. Les frais de publicité et de promotion sont enregistrés au sein des charges commerciales lors de leur réception ou de leur production, s’il s’agit de biens, ou lors de la réalisation des Les plans d’options d’achat ou de souscription d’actions donnent lieu à enregistrement d’une charge constituée de l’amortissement de l’estimation du gain pour les bénéficiaires de ces plans ; l’estimation du gain est calculée selon la méthode Black & Scholes sur la base du cours de clôture de l’action la veille du Conseil Le résultat par action est calculé sur la base du nombre moyen pondéré d’actions en circulation durant l’exercice, sous déduction du nombre moyen d’actions auto- détenues. Le résultat par action après dilution est établi sur la base du nombre moyen pondéré d’actions avant dilution, majoré du nombre moyen pondéré d’actions qui résulterait de la levée, durant l’exercice, des options de souscription existantes ou de tout autre instrument dilutif. Les fonds recueillis au titre de ces levées, augmentés de la charge restant à comptabiliser au titre des plans d’options et assimilés (voir Note 1.27), sont présumés affectés, dans ce calcul, au rachat d’actions LVMH à un prix correspondant à leur cours de bourse moyen sur l’exercice. Au deuxième semestre 2018, LVMH a acquis les 20 % du capital de Fresh non encore détenus ; le prix payé a donné lieu à la comptabilisation d’un écart d’acquisition définitif, comptabilisé jusqu’à cette date en « Écarts d’acquisition sur engagements d’achat Le 3 juillet 2017, dans le cadre de la simplification des structures du groupe Christian Dior- LVMH et conformément aux termes du protocole de négociation conclu avec Christian Dior le 24 avril 2017, LVMH a acquis auprès de Christian Dior 100 % de Christian Dior Couture pour 6,0 milliards d’euros. À cette date, Christian Dior détenait directement et indirectement 41,0 % du capital et 56,8 % des droits de vote de LVMH. Le périmètre acquis inclut la société Grandville, détenue à 100 % par Christian Dior, et sa filiale Christian Dior Couture. Le prix payé a été établi sur la base d’une valeur d’entreprise de 6,5 milliards d’euros, soit 15,6 fois le Résultat avant charges financières, impôt, amortissements et dépréciations (EBITDA) ajusté des 12 derniers mois à mars 2017. L’acquisition de Christian Dior Couture a permis à LVMH d’intégrer une des marques les plus emblématiques au monde et de regrouper les marques Christian Dior Couture et Parfums Christian Dior, cette dernière faisant déjà partie du groupe LVMH. Fort de son histoire et de ses perspectives favorables, Christian Dior Couture constitue une source de croissance pour LVMH. Au cours des prochaines années, le développement de Christian Dior Couture sera notamment soutenu par sa dynamique créative et par les investissements importants déjà réalisés, en particulier en Amérique, en Chine et au Japon. Le tableau suivant présente les modalités définitives d’allocation du prix payé par LVMH au 3 juillet 2017, date de prise de (en millions d’euros) Allocation Variations Allocation provisoire du prix définitive du prix Marque et autres immobilisations incorporelles 361 3243 3604 Autres actifs non courants 59 - 59 Provisions à plus d’un an (32) (10) (42) Dette financière nette (385) - (385) Actif net acquis 1154 2676 3830 Intérêts minoritaires indirects (9) - (9) Actif net part du Groupe 1145 2676 3821 Valeur comptable de la participation au 3juillet 2017 6000 - 6000 La marque Christian Dior Couture a été évaluée à titre principal selon la méthode des redevances et à titre secondaire selon la méthode du surprofit. La valeur retenue, soit 3 500 millions d’euros, correspond à la moyenne supérieure des fourchettes de valeurs obtenues. L’écart d’acquisition définitif, d’un montant de 2 179 millions d’euros, est représentatif du savoir- faire et de la créativité mondialement reconnus de Christian Dior Couture dans les domaines de la mode, de la maroquinerie et de la joaillerie, ainsi que de la capacité à s’appuyer sur un réseau de distribution en propre hautement qualitatif, présent dans les meilleurs Le bilan et le compte de résultat au 31 décembre 2017, y compris les notes annexes, ont été retraités afin de refléter l’allocation définitive du prix d’acquisition de Christian Dior Couture. Outre les incidences sur le bilan présentées dans le tableau ci- dessus, le résultat net retraité de l’exercice 2017 inclut un produit d’impôt différé de 124 millions d’euros correspondant à l’effet, sur les impôts différés à long terme, de la baisse du taux d’impôt sur les sociétés en France, décidée dans la Loi de finances pour 2018, relatif à la marque Christian Dior et aux réévaluations des immo - En 2017, l’acquisition de Christian Dior Couture a généré un décaissement de 5 782 millions d’euros, net de la trésorerie acquise de 218 millions d’euros. L’opération a été financée au moyen de diverses émissions obligataires, pour un montant total de 5 milliards d’euros, et d’émission de billets de trésorerie pour le complément (voir Note 18 de l’annexe aux comptes Les frais d’acquisition de Christian Dior Couture ont été enregistrés en Autres produits et charges opérationnels ; ils représentaient un montant de 6 millions d’euros au 31 décembre 2017, voir Note 25. Au cours du deuxième semestre 2017, les ventes consolidées de Christian Dior Couture ont été de 1 183 millions d’euros, pour un résultat opérationnel courant de 236 millions d’euros. Pour l’ensemble de l’année 2017, les ventes consolidées de Christian Dior Couture ont été de 2 230 millions d’euros, pour un résultat opérationnel courant de 353 millions d’euros. Christian Dior Couture a été consolidé à compter de juillet 2017 au sein du groupe d’activités Mode et Maroquinerie. Si la date d’acquisition de Christian Dior Couture avait été le 1er janvier 2017, les ventes consolidées du Groupe pour 2017 se seraient élevées à 43 683 millions d’euros, le résultat opérationnel courant 2017 aurait été de 8 410 millions d’euros et le résultat net de Le 23 janvier 2017, conformément à l’accord de transaction annoncé le 4 octobre 2016, LVMH a acquis, pour un montant de 640 millions d’euros, avec un effet au 2 janvier 2017, une participation de 80 % dans Rimowa, malletier et maroquinier fondé à Cologne en 1898 réputé pour ses bagages innovants de haute qualité. Le capital non acquis, soit 20 %, fait l’objet d’une promesse d’achat par LVMH, exerçable à partir de 2020. La différence, de 71 millions d’euros, entre la valeur de l’engagement d’achat (enregistré en Autres passifs non courants, voir Note 20) et les intérêts minoritaires a été portée en déduction des réserves consolidées. Rimowa a été consolidé par intégration globale au sein du groupe d’activités Mode et Maroquinerie à partir de janvier 2017. Le tableau suivant présente les modalités définitives d’allocation du prix payé par LVMH : Provisions à plus d’un an (31) Actif net part du Groupe (80 %) 355 Valeur comptable de la participation au 2janvier 2017 640 En 2017, les ventes consolidées de Rimowa ont été de 417 millions d’euros, pour un résultat opérationnel courant de 9 millions La marque Rimowa, de 475 millions d’euros, a été évaluée selon la méthode des redevances. L’écart d’acquisition, de 285 millions d’euros, est représentatif du savoir- faire et de la capacité d’innovation mondialement reconnue de Rimowa dans le domaine du bagage Les frais d’acquisition de Rimowa ont été enregistrés en Autres produits et charges opérationnels ; en 2017, ils représentent un montant de 1 million d’euros, en complément des frais enregistrés en 2016 pour un montant de 3 millions d’euros, voir Note 25. En 2017, l’acquisition de Rimowa a généré un décaissement de 615 millions d’euros, net de la trésorerie acquise de 25 millions En février 2017, suite à l’exercice partiel de l’option de vente dont bénéficiait la famille Loro Piana dans la société éponyme, LVMH a acquis une participation complémentaire de 5 % dans Loro Piana, portant son pourcentage de détention à 85 %. La différence entre le prix d’acquisition et les intérêts minoritaires a été enregistrée en déduction des capitaux propres. Le 1er décembre 2016, conformément à l’accord signé le 22 juillet 2016, LVMH a cédé la société Donna Karan International à G- Apparel Group. La cession s’est effectuée sur la base d’une valeur d’entreprise de 650 millions de dollars US, ramenée à un prix de cession provisoire de 542 millions de dollars US, après ajustements et déduction de la dette financière contractée par Donna Karan auprès de LVMH. LVMH a consenti à G- Apparel Group un crédit vendeur de 125 millions de dollars US (enregistré en Autres actifs non courants, voir Note 9) et a perçu l’équivalent de 75 millions de dollars US en titres G- (enregistrés en Investissements financiers, voir Note 8). En outre, le financement de 129 millions de dollars US octroyé à Donna Karan par LVMH a été remboursé par G- Apparel Group. L’effet de la cession de Donna Karan International sur le résultat net du Groupe de 2016 était un produit de 44 millions d’euros. En décembre 2016, suite à l’exercice de l’option de vente dont bénéficiait son partenaire, LVMH Métiers d’Arts a acquis une participation complémentaire de 35 % dans la tannerie Heng Long (Singapour), portant son pourcentage de détention à 100 %. La différence entre le prix d’acquisition et les intérêts minoritaires a été enregistrée en déduction des capitaux propres. En novembre 2016, suite à l’exercice de l’option de vente dont bénéficiait son partenaire, Sephora a acquis une participation complémentaire de 35 % dans Ile de Beauté (Russie), portant son pourcentage de détention à 100 %. La différence entre le prix d’acquisition et les intérêts minoritaires a été enregistrée en déduction des capitaux propres. Incidence sur la trésorerie nette des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Montant payé pour l’acquisition de titres consolidés et de titres de minoritaires (258) (6971) (254) Disponibilités/(découverts bancaires) des sociétés acquises 5 251 5 Montant reçu pour la cession de titres consolidés - 80 354 (Disponibilités)/découverts bancaires des sociétés cédées - 181 110 Incidences des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées sur la trésorerie nette (253) (6459) 215 Dont: acquisitions et cessions de titres consolidés (17) (6306) 310 acquisitions et cessions d’intérêts minoritaires (236) (153) (95) En 2018, l’incidence sur la trésorerie nette des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées résulte princi - palement du rachat des intérêts minoritaires dans Fresh ainsi que dans diverses filiales de distribution, en particulier au En 2017, l’incidence sur la trésorerie nette des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées résultait principalement des acquisitions de Christian Dior Couture, à hauteur de 5 782 millions d’euros, et de Rimowa, à hauteur de En 2016, l’incidence sur la trésorerie nette des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées résultait principalement de la cession de Donna Karan International, à hauteur de 435 millions d’euros. 3\. MARQUES, ENSEIGNES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Marques 14292 (696) 13596 13515 9773 Enseignes 3851 (1586) 2265 2176 2440 Logiciels, sites Internet 1903 (1359) 544 459 362 Total 22010 (4756) 17254 16957 13335 La variation du solde net des marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles au cours de l’exercice est constituée des Valeur brute Marques Enseignes Logiciels, Droits au bail Autres Total (en millions d’euros) sites Internet immobilisations Au 31décembre 2017 14184 3692 1661 858 989 21384 Cessions, mises hors service - - (82) (10) (126) (218) Reclassements - - 124 (47) (80) (3) Au 31décembre 2018 14292 3851 1903 893 1071 22010 Amortissements Marques Enseignes Logiciels, Droits au bail Autres Total Au 31décembre 2017 (669) (1516) (1202) (460) (580) (4427) Amortissements (18) (1) (221) (60) (148) (448) Dépréciations - - - (2) (7) (9) Effets des variations de périmètre - - - - (1) (1) Effets des variations de change (9) (69) (15) (1) (7) (101) Reclassements - - (1) 63 (48) 14 Au 31décembre 2018 (696) (1586) (1359) (450) (665) (4756) Valeur nette Marques Enseignes Logiciels, Droits au bail Autres Total (en millions d’euros) sites Internet immobilisations Cessions, mises hors service - - (1) (1) - (2) Effets des variations de périmètre (364) - (2) (5) 14 (357) Amortissements (23) (1) (155) (39) (130) (348) Dépréciations (34) - - (2) - (36) Reclassements - - 60 5 (66) (1) Cessions, mises hors service - - (1) (3) - (4) Effets des variations de périmètre 3981 - 13 85 13 4092 Amortissements (26) (1) (177) (47) (149) (400) Dépréciations (50) - (2) - (1) (53) Effets des variations de change (163) (263) (23) (7) (20) (476) Reclassements - - 107 1 (101) 7 Les effets des variations de périmètre de l’exercice 2017 étaient principalement liés à l’acquisition de Christian Dior Couture et Rimowa. La répartition des marques et enseignes par groupe d’activités est la suivante : Mode et Maroquinerie 8843 (363) 8480 8439 4470 Montres et Joaillerie 3633 (73) 3560 3507 3682 Distribution sélective 3804 (1539) 2265 2176 2440 Marques et enseignes 18143 (2282) 15861 15691 12213 Les marques et enseignes comptabilisées sont celles acquises par le Groupe. Elles comprennent principalement au 31 décembre \- Vins et Spiritueux : Veuve Clicquot, Krug, Château d’Yquem, Belvedere, Glenmorangie, Newton Vineyards et Numanthia \- Mode et Maroquinerie : Louis Vuitton, Fendi, Celine, Loewe, Givenchy, Kenzo, Pink Shirtmaker, Berluti, Pucci, Loro Piana, Rimowa et Christian Dior Couture ; \- Parfums et Cosmétiques : Parfums Christian Dior, Guerlain, Parfums Givenchy, Make Up For Ever, Benefit Cosmetics, Fresh, Acqua di Parma, KVD Beauty, Fenty et Ole Henriksen ; \- Montres et Joaillerie : Bvlgari, TAG Heuer, Zenith, Hublot, \- Distribution sélective : DFS Galleria, Sephora, Le Bon Marché \- Autres activités : les titres de presse du groupe Les Échos- Investir, le journal Le Parisien- Aujourd’hui en France, la marque Royal Van Lent- Feadship, La Samaritaine et la pâtisserie Cova. Ces marques et enseignes figurent au bilan à la valeur déterminée lors de leur acquisition par le Groupe, qui peut être très inférieure à leur valeur d’utilité ou de marché à la date d’établissement des comptes du Groupe ; c’est notamment le cas, sans que cette liste puisse être considérée comme exhaustive, des marques Louis Vuitton, Veuve Clicquot et Parfums Christian Dior, ou de Voir également Note 5 pour l’évaluation des marques, enseignes et autres actifs incorporels à durée de vie indéfinie. Écarts d’acquisition sur titres consolidés 10389 (1735) 8654 8538 6115 d’achat de titres de minoritaires 5073 - 5073 5299 4286 Total 15462 (1735) 13727 13837 10401 Les variations sur les exercices présentés du solde net des écarts d’acquisition s’analysent de la façon suivante : Au 1er janvier 15446 (1609) 13837 10401 10122 Effets des variations de périmètre 45 - 45 2605 (44) de titres de minoritaires (126) - (126) 1008 348 Variation des dépréciations - (100) (100) (51) (97) Effets des variations de change 97 (26) 71 (126) 72 Au 31décembre 15462 (1735) 13727 13837 10401 Les effets des variations de périmètre 2017 étaient liés principalement aux acquisitions de Christian Dior Couture et Rimowa. Les effets de variations de périmètre 2016 résultaient principalement de la cession de Donna Karan International. Voir également Note 2 pour les effets de variations de périmètre et Note 20 pour les écarts d’acquisition provenant d’engagements ÉVALUATION DES ACTIFS INCORPORELS À DURÉE DE VIE INDÉFINIE Les marques, enseignes et autres actifs incorporels à durée de vie indéfinie ainsi que les écarts d’acquisition ont fait l’objet d’un test annuel de perte de valeur. Aucune dépréciation significative n’a été enregistrée à ce titre au cours de l’exercice 2018. Comme décrit en Note 1.14, l’évaluation est effectuée le plus souvent à partir des flux de trésorerie prévisionnels actualisés attendus de ces actifs, déterminés dans le cadre de plans pluriannuels établis au cours de chaque exercice. Les principaux paramètres retenus pour la détermination des flux prévisionnels sont les suivants : Taux d’actualisation Taux de Taux de Taux Taux de Taux de Taux Taux de Taux de croissance croissance d’actualisation croissance croissance d’actualisation croissance croissance Après impôt Avant impôt moyen des au-delà après impôt moyen des au-delà après impôt moyen des au-delà ventes sur la de la durée ventes sur la de la durée ventes sur la de la durée durée du plan du plan durée du plan du plan durée du plan du plan Vins et Spiritueux 6,5à 11,0 9,7à 16,4 5,7 2,0 6,5à 11,0 5,9 2,0 6,5à 11,0 6,0 2,0 Maroquinerie 8,0à 10,5 13,9à 15,7 9,7 2,0 8,0à 10,5 6,6 2,0 9,3à 10,5 6,8 2,0 Cosmétiques 7,4à 10,1 11,0à 15,1 8,9 2,0 7,4à 10,1 9,3 2,0 7,4à 10,1 9,6 2,0 Joaillerie 9,0à 10,4 13,4à 15,5 8,3 2,0 9,0à 10,4 6,9 2,0 9,0à 10,4 9,9 2,0 sélective 7,3à 9,4 10,9à 14,0 9,8 2,0 7,3à 8,3 8,2 2,0 7,3à 9,4 7,7 2,0 Autres 6,5à 9,3 9,7à 13,9 4,5 2,0 6,5à 7,3 8,4 2,0 6,5à 7,5 4,4 2,0 La durée des plans est de 5 ans, mais peut être étendue jusqu’à 10 ans pour les marques dont le cycle de production s’étend sur plus de 5 ans, ou pour les marques qui sont en cours de reposition nement stratégique. Les taux de croissance moyens des ventes et la progression des taux de marge sur la durée des plans sont comparables aux croissances réalisées au cours des quatre exercices antérieurs, à l’exception des marques en cours de repositionnement stratégique, dont les progressions attendues sont supérieures aux performances historiques, en raison des mesures de repositionnement mises en œuvre. Les taux de croissance annuelle retenus pour la période au- delà de la durée des plans sont ceux habituellement retenus par le Au 31 décembre 2018, les actifs incorporels à durée de vie indéfinie dont les valeurs nettes comptables sont les plus significatives ainsi que les paramètres retenus pour le test de perte de valeur de ces actifs sont les suivants : (en millions d’euros) Marques et Écarts Total Taux Taux de Période couverte enseignes d’acquisition d’actualisation croissance par les flux de après impôt au-delà de la trésorerie (en pourcentage) durée du plan prévisionnels Christian Dior 3500 2179 5679 9,3 2,0 5ans Louis Vuitton 2058 482 2540 8,0 2,0 5ans Loro Piana(a) 1300 1048 2348 n.a. n.a. n.a. Fendi 713 404 1117 9,3 2,0 5ans Bvlgari 2100 1547 3647 9,0 2,0 5ans TAG Heuer 1101 209 1310 9,0 2,0 5ans DFS Galleria 1999 10 2009 9,4 2,0 5ans (a) Pour les besoins du test de perte de valeur, la juste valeur de Loro Piana a été évaluée par référence à des multiples boursiers de sociétés comparables, appliqués aux données opérationnelles consolidées de Loro Piana. La variation des multiples qui résulterait d’une baisse de 10 % de la capitalisation boursière des sociétés comparables ou du résultat opérationnel de Loro Piana n’entraînerait pas de risque de dépréciation des incorporels de Loro Piana. Au 31 décembre 2018, pour les secteurs d’activité listés ci- dessus (à l’exception de Loro Piana, voir Note (a) ci- dessus) une variation de 0,5 point du taux d’actualisation après impôt ou du taux de croissance au- delà de la durée des plans par rapport aux taux retenus au 31 décembre 2018, ou une réduction de 2 points du taux de croissance moyen des ventes sur la durée des plans n’entraînerait pas de dépréciation de ces incorporels. Le Groupe considère que des variations supérieures aux niveaux indiqués ci- dessus conduiraient à des niveaux d’hypothèses non pertinents, au regard de l’environnement économique actuel et des perspectives de croissance des activités concernées à moyen Parmi les autres secteurs d’activité, trois présentent des actifs incorporels ayant une valeur comptable proche de leur valeur recouvrable. Les tests de perte de valeur concernant les actifs incorporels à durée de vie indéfinie de ces secteurs ont été effectués sur la base de la valeur d’utilité. Le montant de ces actifs incorporels au 31 décembre 2018, ainsi que le montant de la dépréciation qui résulterait d’une variation de 0,5 point du taux d’actualisation après impôt ou du taux de croissance au- delà de la durée des plans, ou d’une variation de 2 points du taux de croissance moyen cumulé des ventes par rapport aux taux retenus au 31 décembre 2018 sont détaillés ci- dessous : (en millions d’euros) Montant des Montant de la dépréciation en cas de : Hausse de Baisse de Baisse de 0,5 % du taux 2 % du taux 0,5% du taux après impôt moyen des au-delà de la Montres et Joaillerie 15 (3) (2) (1) Autres groupes d’activités 359 (17) (13) (14) Au 31 décembre 2018, les valeurs brutes et nettes des marques, enseignes et écarts d’acquisition ayant donné lieu à amortissement et/ou dépréciation en 2018 sont de 644 millions d’euros et 467 millions d’euros, respectivement (546 et 222 millions d’euros au 31 décembre 2017). Voir Note 25 concernant les amortissements et dépréciations enregistrés au cours de l’exercice. Terrains 2921 (83) 2838 2374 1305 Terres à vignes et vignobles (a) 2584 (111) 2473 2432 2474 Constructions 4130 (1838) 2292 2052 1735 Agencements, matériels et installations 12739 (8661) 4078 3971 3417 Immobilisations en- cours 1238 (1) 1237 785 950 Autres immobilisations corporelles 2074 (482) 1592 1485 1403 Total 26323 (11211) 15112 13862 12139 coût historique des terres à vignes (a) Les terres à vignes constituent la quasi- totalité de la valeur nette du poste Terres à vignes et vignobles. La variation des immobilisations corporelles au cours de l’exercice s’analyse de la façon suivante : Valeur brute Terres à Terrains Immeubles Agencements, matériels Immobili- Autres Total (en millions d’euros) vignes et et cons- locatifs et installations sations immobili- Au 31décembre 2017 2538 6169 819 7889 2572 1286 786 1932 23991 de marché des terres à vignes 8 - - - - - - - 8 Cessions, mises hors service (1) (61) (6) (407) (60) (54) (2) (26) (617) Au 31décembre 2018 2584 7051 637 8632 2756 1351 1238 2074 26323 Amortissements Terres à Terrains Immeubles Agencements, matériels Immobili- Autres Total et dépréciations vignes et et cons- locatifs et installations sations immobili- (en millions d’euros) vignobles tructions en-cours sations Au 31décembre 2017 (106) (1742) (56) (5207) (1689) (880) (2) (447) (10129) Amortissements (6) (192) (2) (946) (172) (127) - (67) (1512) Dépréciations - (2) - 2 (1) - - (2) (3) Effets des variations de périmètre - - - (1) - (1) - - (2) Effets des variations de change - (34) (1) (108) (5) (15) - (7) (170) y compris transferts - (12) 18 (51) - 26 - 12 (7) Au 31décembre 2018 (111) (1921) (35) (5907) (1810) (944) (1) (482) (11211) Au sein du poste « Autres immobilisations corporelles » figurent notamment les œuvres d’art détenues par le Groupe. Les acquisitions d’immobilisations corporelles incluent princi - palement les investissements des marques du Groupe dans leurs réseaux de distribution, notamment ceux de Sephora, Louis Vuitton, DFS, Parfums Christian Dior, Bvlgari et Christian Dior Couture. Ils comprennent également les investissements des marques de champagne, de Hennessy, de Louis Vuitton et de Parfums Christian Dior dans leur outil de production, les investissements liés aux projets de La Samaritaine et du Jardin d’Acclimatation, ainsi que divers investissements immobiliers. L’effet de la réévaluation à valeur de marché des terres à vignes d’euros au 31 décembre 2017, 1 829 millions d’euros au 31 décembre 2016). Voir Notes 1.9 et 1.13 concernant la méthode La valeur de marché des immeubles locatifs, selon les expertises réalisées par des tiers indépendants, s’élève au moins à 0,8 milliard d’euros au 31 décembre 2018. Les méthodes d’évaluation employées reposent sur les données de marché. Valeur nette Terres à Terrains Immeubles Agencements, matériels Immobili- Autres Total (en millions d’euros) vignes et et cons- locatifs et installations sations immobili- Cessions, mises hors service - (1) - (1) (4) (1) (1) 2 (6) Amortissements (6) (155) (6) (772) (134) (125) - (76) (1274) Dépréciations (1) (2) - 9 (1) - (4) (2) (1) de marché des terres à vignes 30 - - - - - - - 30 Effets des variations de périmètre - 31 - (14) (4) (2) - - 11 Cessions, mises hors service - (3) - (3) (3) (2) (11) 6 (16) Amortissements (7) (172) (5) (858) (179) (135) - (66) (1422) Dépréciations 1 (1) - (4) - - (1) - (5) de marché des terres à vignes (35) - - - - - - - (35) Effets des variations de change (16) (132) (57) (179) (17) (17) (34) (22) (474) Les effets des variations de périmètre de l’exercice 2017 étaient liés principalement à l’acquisition de Christian Dior Couture et Les acquisitions d’immobilisations corporelles de l’exercice 2016 et 2017 incluaient les investissements des marques du Groupe dans leurs réseaux de distribution, ceux des marques de champagne et de Hennessy dans leur outil de production, ainsi que, pour 2017, les investissements liés au projet de La Samaritaine et, pour 2016, des investissements immobiliers affectés à Brut Dépré- Net Dont Net Dont Net Dont ciations Activités en Activités en Activités en Dividendes versés (28) - (28) (9) (22) (8) (21) (8) Effets des variations de périmètre (18) 8 (10) 2 (82) (84) 27 \- Effets des variations de change 7 - 7 \- (33) (7) 7 (1) Au 31 décembre 2018, les titres mis en équivalence comprennent • Pour les activités en partenariat, une participation de 50 % dans le domaine viticole de Château Cheval Blanc (Gironde, France), producteur du Saint- Émilion Grand cru classé A du • Pour les autres sociétés : \- une participation de 40 % dans Mongoual SA, société immo - bilière propriétaire d’un immeuble de bureaux à Paris (France), siège social de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton ; \- une participation de 45 % dans PT. Sona Topas Tourism Industry Tbk (STTI), société de distribution indonésienne, titulaire notamment de licences de ventes en duty- free dans \- une participation de 46 % dans JW Anderson, marque londonienne de prêt- à- porter ; \- une participation de 40 % dans L Catterton Management, société de gestion de fonds d’investissement créée en décembre 2015 Repossi, marque italienne de bijouterie dans laquelle le Groupe avait pris une participation de 41,7 %, acquise en novembre 2015, consolidée jusqu’au 31 décembre 2017 par mise en équivalence, est désormais consolidée par intégration globale, suite à l’acquisition d’une participation complémentaire dans cette société, portant le taux de détention du Groupe de 41,7 % à 68,9 %. Les effets des variations de périmètre de 2017 étaient liés principalement à la cession de la participation dans De Beers Diamond Jewellers et au changement de méthode de consolidation des Ateliers Horlogers Dior SA, désormais consolidé selon la méthode de l’intégration globale suite à l’acquisition de Christian Dior Couture. Voir Note 2. Les investissements financiers ont évolué de la façon suivante au cours des exercices présentés : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Au 1er janvier 789 744 574 Cessions à valeur de vente (45) (85) (44) Variations de valeur de marché (a) (101) 101 (20) Effets des variations de périmètre - 5 67 Effets des variations de change 16 (43) 20 Les acquisitions de l’exercice 2018 comprennent notamment, pour 274 millions d’euros, l’effet de l’acquisition de titres Belmond (voir Notes 18 et 30), ainsi que, pour 87 millions d’euros, l’effet de la souscription de titres dans des fonds d’investissement et des prises de participations minoritaires. Les acquisitions de l’exercice 2017 comprenaient notamment, à hauteur de 64 millions d’euros, l’effet de la souscription de Les acquisitions de l’exercice 2016 comprenaient, à hauteur de 120 millions d’euros, l’effet de la souscription d’investissements financiers venant en couverture d’émissions obligataires conver - tibles dénouables en espèces réalisées sur la période (voir Note 18.1). Les effets des variations de périmètre correspondaient à la participation dans G- Apparel Group reçue en paiement partiel du prix de cession de Donna Karan International (voir La valeur de marché des investissements financiers est établie selon les méthodes décrites en Note 1.9, voir également Note 22.2 concernant la ventilation des investissements financiers selon (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Dépôts de garantie 379 320 295 Instruments dérivés (a) 257 246 168 Créances et prêts 303 264 288 Vins et eaux- de- vie en cours de vieillissement 4796 (12) 4784 4517 4281 Autres matières premières et en- cours 2105 (405) 1700 1370 1225 Marchandises 2316 (225) 2091 1767 1819 Produits finis 4852 (942) 3910 3234 3221 Total 14069 (1584) 12485 10888 10546 La variation du stock net au cours des exercices présentés provient des éléments suivants : Au 1er janvier 12426 (1538) 10888 10546 10096 Variation du stock brut 1722 - 1722 1006 819 Effet de la provision pour retours (a) 7 - 7 11 (4) Effets de la mise à valeur de marché des vendanges 16 - 16 (21) (19) Variation de la provision pour dépréciation - (285) (285) (339) (377) Effets des variations de périmètre 29 (4) 25 237 (62) Effets des variations de change 140 (31) 109 (550) 93 Autres, y compris reclassements (271) 274 3 (2) - Au 31décembre 14069 (1584) 12485 10888 10546 Les effets de la mise à valeur de marché des vendanges sur le coût des ventes et la valeur des stocks des activités Vins et Spiritueux (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Mise à valeur de marché de la récolte de l’exercice 41 5 13 Effets des sorties de stocks de l’exercice (25) (26) (32) Incidence nette sur le coût des ventes de l’exercice 16 (21) (19) Incidence nette sur la valeur des stocks au 31décembre 126 110 131 Voir Notes 1.9 et 1.16 concernant la méthode d’évaluation des vendanges à leur valeur de marché. (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Créances à valeur nominale 3302 3079 2979 Provision pour dépréciation (78) (78) (66) Provision pour retours et reprise de produits (a) (2) (265) (228) (a) Voir Note1.25. Voir également Note1.2. La variation des créances clients au cours des exercices présentés provient des éléments suivants : Au 1er janvier 2814 (78) 2736 2685 2521 Variation de la provision pour dépréciation - (1) (1) (11) (1) Variation de la provision pour retours et reprises de produits (a) 7 - 7 (43) 5 Effets des variations de périmètre 5 - 5 141 (16) Effets des variations de change 24 - 24 (154) 46 Au 31décembre 3300 (78) 3222 2736 2685 (a) Voir Note1.25. Voir également Note1.2. Le solde clients est constitué essentiellement d’en- cours sur des clients grossistes ou des agents, en nombre limité et avec lesquels le Groupe entretient des relations le plus souvent continues. Au 31 décembre 2018, la majeure partie des créances clients a fait l’objet de demandes de couverture de crédit client auprès des assureurs, celles- ci ayant été satisfaites à environ 84 % Au 31 décembre 2018, la ventilation de la valeur brute et de la provision pour dépréciation des créances clients, en fonction de l’ancienneté des créances, s’analyse de la façon suivante : (enmillions d’euros) Valeur brute Dépréciations Valeur nette Non échues: - moins de 3mois 2690 (16) 2674 \- plus de 3mois 146 (9) 137 Échues: - moins de 3mois 340 (5) 335 \- plus de 3mois 126 (50) 76 Au cours de chacun des exercices présentés, aucun client n’a représenté un montant de chiffre d’affaires excédant 10 % du chiffre La valeur actuelle des créances clients n’est pas différente de leur valeur comptable. (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Placements financiers (a) 666 515 374 Instruments dérivés (b) 123 496 261 Créances d’impôts et taxes, hors impôt sur les résultats 895 747 620 Fournisseurs: avances et acomptes 216 203 191 Charges constatées d’avance 430 396 379 (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Valeurs mobilières de placement non cotées, parts de SICAV et de fonds non monétaires - - - Valeurs mobilières de placement cotées, comptes et dépôts à terme 666 515 374 Dont: coût historique des placements financiers 576 344 351 La valeur nette des placements financiers a évolué de la façon suivante au cours des exercices présentés : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Au 1er janvier 515 374 385 Cessions à valeur de vente (164) (181) (181) Variations de valeur de marché (a) 3 156 19 Effets des variations de périmètre - - - Effets des variations de change 1 (4) - La valeur de marché des placements financiers est établie selon les méthodes décrites en Note 1.9. Voir Note 22.2 concernant la ventilation des placements financiers selon les méthodes d’évaluation. 14\. TRÉSORERIE ET VARIATIONS DE TRÉSORERIE 14.1 Trésorerie et équivalents de trésorerie (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Dépôts à terme à moins de trois mois 654 708 520 Parts de SICAV et FCP 192 194 668 Trésorerie et équivalents de trésorerie au bilan 4610 3738 3544 Le rapprochement entre le montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie apparaissant au bilan et le montant de la trésorerie nette figurant dans le tableau de variation de trésorerie s’établit de la façon suivante : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Trésorerie et équivalents de trésorerie 4610 3738 3544 Trésorerie nette du tableau de variation de trésorerie 4413 3618 3337 14.2 Variation du besoin en fonds de roulement La variation du besoin en fonds de roulement au cours des exercices présentés s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) Notes 2018 2017 2016 Variation des stocks et en- cours 10 (1722) (1006) (819) Variation des créances clients et comptes rattachés 11 (179) (134) (122) Variation des soldes clients créditeurs 8 2 9 Variation des autres créances et dettes 91 367 185 Variation du besoin en fonds de roulement (a) (1087) (514) (512) Les investissements d’exploitation au cours des exercices présentés sont constitués des éléments suivants : (en millions d’euros) Notes 2018 2017 2016 Acquisitions d’immobilisations incorporelles 3 (537) (456) (440) Acquisitions d’immobilisations corporelles (a) 6 (2604) (1889) (2150) Déduction des acquisitions en location financement 14 6 204 Variation des dettes envers les fournisseurs d’immobilisations 137 40 125 Effet sur la trésorerie des acquisitions d’immobilisations (2990) (2299) (2261) Effet sur la trésorerie des cessions d’immobilisations 10 26 6 Dépôts de garantie versés et autres flux d’investissement d’exploitation (58) (3) (10) Investissements d’exploitation (b) (3038) (2276) (2265) (a) Y compris acquisitions en location- financement. Les variations du capital social et des primes, en nombre d’actions et en valeur, s’analysent de la façon suivante : Au 1er janvier 507042596 152 2614 2766 2753 2731 Annulations d’actions (2775952) - (365) (365) (40) (42) Au 31décembre 505029495 152 2298 2450 2766 2753 Le portefeuille d’actions LVMH, ainsi que leur affectation, s’analyse de la façon suivante : (ennombre d’actions ou en millions d’euros) 2018 2017 2016 Plans d’options de souscription 413606 20 57 98 Plans d’attribution d’actions gratuites 1354798 302 122 90 Couverture des plans d’options et assimilés (a) 1768404 322 179 188 Contrat de liquidité 97000 25 23 15 Actions destinées à être annulées 270000 74 328 317 Actions LVMH 2135404 421 530 520 (a) Voir Note16concernant les plans d’options et assimilés. Au 31 décembre 2018, la valeur boursière des actions LVMH détenues dans le cadre du contrat de liquidité est de 25 millions d’euros. Au cours de l’exercice, les mouvements sur le portefeuille d’actions LVMH ont été les suivants : (ennombre d’actions ou en millions d’euros) Nombre Montant Effet sur la Achats d’actions (a) 2017130 544 (544) Attribution définitive d’actions gratuites (459741) (39) - Cessions à valeur de vente(a) (927130) (249) 249 Plus value/(moins value) de cession - - Au 31décembre 2018 2135404 421 (295) (a) Les achats d’actions et cessions de titres LVMH sont liés principalement à la gestion du contrat de liquidité. 15.3 Dividendes versés par la société mère LVMH SE Selon la réglementation française, les dividendes sont prélevés sur le résultat de l’exercice et les réserves distribuables de la société mère, après déduction de l’impôt de distribution éventuellement dû et de la valeur des actions auto- détenues. compte de la proposition de distribution de dividendes pour l’exercice 2018. (en millions d’euros, sauf données par action, en euros) 2018 2017 2016 Acompte au titre de l’exercice en cours (2018 : 2,00euros ; 2017: 1,60euro ; 2016: 1,40euro) 1010 811 710 Effet des actions auto- détenues (4) (7) (6) Montant brut versé au titre de l’exercice 1006 804 704 Solde au titre de l’exercice précédent (2017: 3,40euros ; 2016: 2,60euros) 1717 1319 1115 Effet des actions auto- détenues (8) (13) (9) Montant brut versé au titre de l’exercice précédent 1709 1306 1106 Montant brut total versé au cours de la période (a) 2715 2110 1810 (a) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. Le solde du dividende pour l’exercice 2018, proposé à l’Assemblée générale des actionnaires du 18 avril 2019, est de 4,00 euros par action, soit un montant total de 2 020 millions d’euros avant déduction du montant correspondant aux actions auto- détenues à la date du détachement de dividende. La variation du montant des écarts de conversion inscrits dans les capitaux propres part du Groupe, y compris les effets de couverture des actifs nets en devises, s’analyse par devise de la façon suivante : (en millions d’euros) 2018 Variation 2017 2016 Livre sterling (115) (8) (107) (85) Autres devises (250) (80) (170) (94) Couvertures d’actifs nets en devises (a) (450) (29) (421) (515) Total, part du Groupe 573 219 354 1165 (a) Dont: - 141millions d’euros au titre du dollar US (- 130millions d’euros au 31décembre 2017 et - 169millions d’euros au 31décembre 2016), - 117millions d’euros au titre du dollar de Hong Kong (- 117millions d’euros au 31décembre 2017 et - 135millions d’euros au 31décembre 2016) et - 193millions d’euros au titre du franc suisse (- 180millions d’euros au 31décembre 2017 et - 214millions d’euros au 31décembre 2016). Ces montants incluent l’effet impôt. \- capitaux permanents sur actifs immobilisés ; \- part de la dette à plus d’un an dans la dette financière nette. Les capitaux permanents s’entendent comme la somme des capitaux propres et des passifs non courants. Ces indicateurs sont, le cas échéant, ajustés des engagements L’objectif de flexibilité financière se traduit aussi par l’entretien de relations bancaires nombreuses et diversifiées, par le recours régulier à plusieurs marchés de dette négociable (à plus d’un an comme à moins d’un an), par la détention d’un montant significatif de trésorerie et équivalents de trésorerie et par l’existence de montants appréciables de lignes de crédit confirmées non tirées, ayant vocation à aller bien au- delà de la couverture de l’encours du programme de billets de trésorerie, tout en représentant un coût raisonnable pour le Groupe. Pour les plans mis en place en 2014 et 2015, les actions gratuites et les actions gratuites de performance, sous réserve, pour ces dernières, de la réalisation de la condition de performance, (i) sont définitivement attribuées aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France au terme d’une période d’acquisition de trois ans, au- delà de laquelle les bénéficiaires doivent conserver les actions attribuées pendant une durée de deux ans et sont définitivement attribuées aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France et librement cessibles à l’issue Pour les plans mis en place depuis 2016, les actions gratuites et les actions gratuites de performance, sous réserve, pour ces dernières, de la réalisation de la condition de performance, seront attribuées définitivement à l’ensemble des bénéficiaires après une période de trois ans et librement cessibles dès leur attribution définitive. Toutefois, par exception, la période d’acquisition applicable aux actions attribuées le 13 avril 2017 est d’un an (avec obligation de conservation pendant deux ans) et celle applicable à certaines actions de performance attribuées 12 avril 2018 s’échelonne entre trois et sept ans. 15.5 Stratégie en matière de structure financière Le Groupe estime que la gestion de la structure financière participe, avec le développement des sociétés qu’il détient et la gestion du portefeuille de marques, à l’objectif d’accroissement de la richesse de ses actionnaires. Le maintien d’une qualité de crédit adaptée constitue un objectif essentiel pour le Groupe, autorisant une large capacité d’accès aux marchés, à des conditions favorables, ce qui permet à la fois de saisir des opportunités et de bénéficier des ressources nécessaires au développement de À cette fin, le Groupe suit un certain nombre de ratios et d’agrégats : \- dette financière nette (voir Note 18) sur capitaux propres ; \- capacité d’autofinancement générée par l’activité sur dette \- variation de trésorerie issue des opérations et investissements Plans d’options d’achat et de souscription L’Assemblée générale du 13 avril 2017 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de vingt- six mois expirant en juin 2019, de consentir, en une ou plusieurs fois, au bénéfice de membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, des options de souscription ou d’achat d’actions dans la limite de 1 % du capital de la Société. Au 31 décembre 2018, cette autorisation n’a pas été utilisée par Aucun plan d’options de souscription ou d’achat d’actions n’a été mis en place depuis 2010. Un plan d’options de souscription, ayant un solde positif, restait en vigueur au 31 décembre 2018. Ce plan a une durée de dix ans, les options étant exerçables après un délai de quatre ans et la parité étant d’une action pour une option attribuée. L’Assemblée générale du 12 avril 2018 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de vingt- six mois expirant en juin 2020, de procéder, en une ou plusieurs fois, au bénéfice de membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, à des attributions d’actions gratuites existantes ou à émettre dans la limite de 1 % du capital de la Société au jour de cette autorisation. Outre une condition de présence dans le Groupe, l’exercice des options attribuées le 14 mai 2009 ainsi que l’attribution définitive des actions gratuites de certains plans sont assortis de conditions liées aux performances financières de LVMH, à la réalisation desquelles est subordonné leur bénéfice définitif : les options ne sont exerçables et les actions ne sont attribuées définitivement que si les comptes consolidés de LVMH pour un ou plusieurs exercices (spécifiés dans chaque plan) affichent une variation positive par rapport à un exercice de référence (défini dans chaque plan) de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, trésorerie issue des opérations et investis - sements d’exploitation, taux de marge opérationnelle courante du Groupe. Les plans et exercices concernés sont les suivants : Date d’ouverture du plan Nature du plan Bénéfice des actions / options subordonné à une variation positive de l’un des 23octobre 2014 Actions gratuites 2015 et 2014 16avril 2015 ” 2015 et 2014 13avril 2017 ” 2017 et 2016 (a) Par dérogation, pour les dirigeants mandataires sociaux, le bénéfice des options est subordonné à la variation positive de l’un ou l’autre des trois indicateurs au titre de trois des quatre exercices 2009, 2010, 2011 et 2012. Les actions gratuites attribuées le 26 juillet 2017, ainsi que certaines actions gratuites attribuées le 25 octobre 2017, le 25 janvier 2018 et le 12 avril 2018 sont soumises à des conditions de performance spécifiques liées à une filiale qui, d’une part portent sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé et, d’autre part, pour une partie d’entre elles, relèvent Effets de la distribution de titres Hermès sur les plans d’options et assimilés Afin de protéger les bénéficiaires d’options de souscription d’actions et d’actions gratuites, les actionnaires, lors de l’Assemblée du 25 novembre 2014, ont autorisé le Conseil d’administration à ajuster le nombre et le prix d’exercice des options de souscription n’ayant pas été exercées avant le 17 décembre 2014, ainsi que le nombre des actions gratuites non encore définitivement attribuées à cette date. En conséquence, le nombre d’options de souscription et d’actions gratuites concernées a été augmenté de 11,1 %, tandis que le prix d’exercice de ces options a été réduit de 9,98 %. Ces ajustements ayant pour seul objectif de préserver les droits des bénéficiaires dans le cadre de cette distribution, ils n’ont eu aucun effet sur les états financiers consolidés. Les principales caractéristiques des plans d’options de souscription ainsi que leur évolution durant l’exercice sont les suivantes : Date d’ouverture du plan Nombre Prix Période Nombre Nombre Nombre d’options d’exercice (a) d’acquisition d’options d’options d’options attribuées (a) (en euros) des droits exercées devenues restant à 15mai 2008 1708542 65,265 4ans (705666) (2947) - ” 78469 65,445 ” (1111) (3166) - 14mai 2009(b) 1333097 50,861 ” (56074) (640) 394063 ” 37106 50,879 ” - - 17025 (a) Après l’effet des ajustements effectués sur le nombre d’options encore en vie au 17décembre 2014 du fait de la distribution en nature d’actions Hermès. Voir Note16.1. (b) Plan soumis à conditions de performance, voir Note16.1Caractéristiques générales des plans. Le nombre d’options de souscription non exercées et les prix d’exercice moyens pondérés ont évolué comme décrit ci- dessous au Nombre Prix d’exercice Nombre Prix d’exercice Nombre Prix d’exercice moyen pondéré moyen pondéré moyen pondéré (en euros) (en euros) (en euros) à exercer au 1er janvier 1180692 59,56 1903010 65,17 2821150 66,79 Options devenues caduques (6753) 63,98 (13833) 74,67 (10211) 68,07 Options exercées (762851) 64,21 (708485) 74,33 (907929) 70,19 à exercer au 31décembre 411088 50,86 1180692 59,56 1903010 65,17 Les principales caractéristiques des plans d’attribution d’actions gratuites ainsi que leur évolution durant l’exercice sont les suivantes : Date d’ouverture du plan Attributions Dont : Conditions Période Attributions Attributions Attributions initiales (a) actions de satisfaites ? d’acquisition devenues devenues provisoires au performance (a) (b) des droits caduques définitive 31 / 12 / 2018 24juillet 2014 67764 \- - 3 (c) ou 4 (d) ans - (61099) - 23octobre 2014 341678 341678 oui 3 (c) ou 4 (d) ans (10173) (141175) - 16avril 2015 73262 73262 oui 3 (c) ou 4 (d) ans - (55940) 17322 22octobre 2015 315532 315532 oui 3 (c) ou 4 (d) ans (13337) (154668) 131822 20octobre 2016 360519 310509 oui 3ans (14097) - 340467 13avril 2017 46860 46860 oui 1an - (46860) - 26juillet 2017 21700 21700 (e) 3ans - - 21700 26juillet 2017 21700 21700 (e) 4ans - - 21700 25octobre 2017 288827 270325 (e) 3ans (8306) - 280521 25octobre 2017 76165 76165 (e) 7ans (f) \- - 76165 25janvier 2018 72804 72804 - 3ans - - 72804 25janvier 2018 47884 47884 (e) 6ans (f) \- - 47884 12avril 2018 238695 238695 (e) 3ans - - 238695 12avril 2018 93421 93421 (e) 5ans (g) \- - 93421 25octobre 2018 9477 9477 (e) 3ans - - 9477 Total 2076288 1940012 (45913) (459742) 1351978 (a) Après l’effet des ajustements effectués du fait de la distribution en nature d’actions Hermès. Voir Note16.1. (b) Voir Note16.1Caractéristiques générales des plans. (c) Bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France. (d) Bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France. (e) Les conditions de performance ont été considérées comme satisfaites pour la détermination de la charge de l’exercice 2018, sur la base des données budgétaires. (f) Attribution définitive le 30juin 2024 avancée au 30juin 2023 dans certaines circonstances. (g) Attribution définitive le 30juin 2023 reportée au 30juin 2024 dans certaines circonstances et pour un nombre réduit d’actions. Le nombre d’attributions provisoires a évolué comme décrit ci- dessous au cours de l’exercice : (en nombre d’actions) 2018 2017 2016 Attributions provisoires au 1er janvier 1395351 1312587 1456068 Attributions provisoires de la période 462281 455252 360519 Attributions devenues définitives (459741) (335567) (465660) Attributions devenues caduques (45913) (36921) (38340) Attributions provisoires au 31décembre 1351978 1395351 1312587 Des actions détenues en portefeuille ont été remises en règlement des attributions devenues définitives. (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Charge de la période au titre des plans d’options de souscription et d’attribution d’actions gratuites 82 62 41 Voir Note 1.27 concernant la méthode d’évaluation de la charge comptable. Le cours de clôture de l’action LVMH la veille de la date d’attribution du plan du 25 janvier 2018 était de 241,20 euros, il était de 278,25 euros la veille de la date d’attribution du plan du 12 avril 2018 et de 259,65 euros la veille de la date d’attribution du plan La valeur unitaire moyenne des attributions provisoires d’actions gratuites de l’exercice 2018 est de 246,33 euros. Au 1er janvier 1408 1510 1460 Part des minoritaires dans le résultat 636 475 387 Dividendes versés aux minoritaires (345) (261) (272) Effets des prises et pertes de contrôle dans les entités consolidées 41 114 22 Effets des acquisitions et cessions de titres de minoritaires (19) (56) (34) Dont: Loro Piana - (58) - Total des effets des variations de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées 22 58 (12) Augmentations de capital souscrites par les minoritaires 50 44 41 Part des minoritaires dans les gains et pertes enregistrés en capitaux propres 45 (134) 46 Part des minoritaires dans les charges liées aux plans d’options 4 7 2 Effets des variations des intérêts minoritaires bénéficiant d’engagements d’achat (156) (291) (142) L’évolution de la part des intérêts minoritaires dans les gains et pertes enregistrés en capitaux propres se décompose ainsi : (enmillions d’euros) Écarts de Couverture de Terres à Écarts de Total part des conversion flux de trésorerie vignes réévaluation minoritaires futurs en devises et des avantages Variations de l’exercice 41 (5) 25 (15) 46 Variations de l’exercice (178) 30 11 3 (134) Les intérêts minoritaires sont principalement constitués des 34 % détenus par Diageo dans Moët Hennessy SAS et Moët Hennessy International SAS (« Moët Hennessy ») ainsi que des 39 % détenus par Mari- Cha Group Ltd (anciennement Search Investment Group Ltd) dans DFS. Les 34 % détenus par Diageo dans Moët Hennessy faisant l’objet d’un engagement d’achat, ils sont reclassés à la clôture en Autres passifs non courants, et sont donc exclus du total des intérêts minoritaires à la date de clôture. Voir Notes 1.12 et 20. Le montant des dividendes versés à Diageo au cours de l’exercice 2018, relatifs à l’exercice 2017, est de 173 millions d’euros. La part du résultat net de l’exercice 2018 revenant à Diageo s’élève à 356 millions d’euros, et sa part dans les intérêts minoritaires (avant comptabilisation de l’engagement d’achat octroyé à Diageo qui a pour effet de les reclasser en capitaux propres, part du Groupe) s’élève à 3 215 millions d’euros au 31 décembre 2018. À cette date, le bilan consolidé résumé de Moët Hennessy se présente ainsi : Trésorerie et équivalents de trésorerie 2,3 Dette financière à moins d’un an 1,3 Voir également Note 23 concernant les ventes, le résultat opérationnel et les principaux actifs de l’activité Vins et Spiritueux, principalement constituée des activités de Moët Hennessy. Concernant DFS, le montant des dividendes versés à Mari- Cha Group Ltd au cours de l’exercice 2018, relatifs à l’exercice 2017, est de 35 millions d’euros. La part du résultat net de l’exercice 2018 revenant à Mari- Cha Group Ltd s’élève à 173 millions d’euros, et sa part (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Dette financière à plus d’un an 6005 7046 3932 Dette financière à moins d’un an 5027 4530 3447 Dette financière brute 11032 11576 7379 Instruments dérivés liés au risque de taux d’intérêt (16) (28) (65) Instruments dérivés liés au risque de change 146 (25) (21) Dette financière brute après effet des instruments dérivés 11162 11523 7293 Placements financiers (a) (666) (515) (374) Investissements financiers en couverture de dettes financières (b) (125) (117) (131) Trésorerie et équivalents de trésorerie (c) (4610) (3738) (3544) Dette financière nette 5761 7153 3244 Titres Belmond (présentés en Investissements financiers) (b) (274) - - Dette financière nette ajustée (hors acquisition des titres Belmond) 5487 7153 3244 Fin décembre 2018, postérieurement à l’annonce de l’acquisition de Belmond par LVMH, le Groupe a acquis sur le marché des titres Belmond pour un montant de 274 millions d’euros. Ceux- ci sont présentés en Investissements financiers (voir Note 8). La dette financière nette ajustée (hors acquisition des titres Belmond) présentée ci- dessus permet de refléter les effets de la performance du Groupe au cours de 2018 sur le niveau de dette La variation de la dette financière brute après effet des instruments dérivés au cours de l’exercice s’analyse ainsi : (enmillions d’euros) 31décembre Variations Effets des Effets des Variations Reclas- 31décembre 2017 de la variations variations de périmètre sements 2018 trésorerie (a) de change de valeur et autres Dette financière à plus d’un an 7046 (43) (20) 5 - (983) 6005 Dette financière brute 11576 (598) 55 7 5 (13) 11032 Instruments dérivés (53) (47) - 233 - (3) 130 des instruments dérivés 11523 (645) 55 240 5 (16) 11162 (a) Dont 1529 au titre des émissions et souscriptions d’emprunts et (2174) au titre des remboursements d’emprunts et de dettes financières. Au cours de l’exercice, LVMH a remboursé la dette de 500 millions d’euros émise en 2011 et celle de 1 250 millions d’euros émise LVMH a procédé en mai 2017 à une émission obligataire en quatre tranches d’un total de 4,5 milliards d’euros, dont 3,25 milliards à taux fixe et 1,25 milliard à taux variable. LVMH a également procédé, en juin 2017, à une émission obligataire à taux fixe de 400 millions de livres sterling à échéance juin 2022. L’emprunt avait fait l’objet de swaps à l’émission le convertissant en un emprunt en euros. Ces opérations sont intervenues dans le cadre de l’acquisition de Christian Dior Couture (voir Note 2), réalisée en juillet 2017. Au cours de l’exercice 2017, LVMH a remboursé la dette de 850 millions de dollars US émise en 2012, celle de 150 millions d’euros émise en 2009 et celle de 350 millions de livres émise En février 2016, LVMH avait réalisé une émission d’obligations convertibles à cinq ans dont le dénouement s’effectue exclu - sivement en espèces, pour un montant nominal de 600 millions de dollars US, abondée en avril 2016 pour un montant de 150 millions de dollars US. Émises respectivement à 103,00 % et 104,27 % de leur valeur nominale, ces obligations sont remboursables au pair (en l’absence de conversion) et ne portent pas intérêt. Parallèlement à ces émissions, LVMH avait souscrit à des instruments financiers de même maturité lui permettant de couvrir intégralement son exposition à l’évolution, positive ou négative, du cours de l’action. L’ensemble de ces opérations, qui ont été swappées en euros, procure ainsi au Groupe l’équivalent d’un financement obligataire classique en euros à Conformément aux principes comptables applicables, les composantes optionnelles des obligations convertibles et des instruments financiers souscrits en couverture sont enregistrées au niveau du poste « Instruments dérivés » (voir Note 22), les instruments financiers de couverture hors composante optionnelle étant inscrits en « Investissements financiers » (voir Note 8). Compte tenu de leur lien avec les obligations émises, les instru - ments financiers de couverture (hors composante optionnelle) sont présentés en déduction de la dette financière brute dans le calcul de la dette financière nette et leur incidence sur la trésorerie est présentée au niveau du poste « Opérations de financement » du Tableau de variation de trésorerie. En 2016, LVMH a remboursé l’emprunt obligataire de 650 millions d’euros émis en 2013 et 2014. La dette financière nette n’inclut pas les engagements d’achat de titres de minoritaires, classés en « Autres passifs non courants » 18.2 Analyse de la dette financière brute par nature (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Emprunts obligataires et Euro Medium- Term Notes (EMTN) 5593 6557 3476 Location financement et locations de longue durée 315 296 342 Emprunts auprès des établissements de crédit 97 193 114 Dette financière à plus d’un an 6005 7046 3932 Emprunts obligataires et Euro Medium- Term Notes (EMTN) 996 1753 1377 Location financement et locations de longue durée 26 21 10 Emprunts auprès des établissements de crédit 220 340 291 Billets de trésorerie 3174 1855 1204 Autres emprunts et lignes de crédit 395 408 330 Dette financière à moins d’un an 5027 4530 3447 Dette financière brute totale 11032 11576 7379 La valeur de marché de la dette financière brute, évaluée sur la base de données de marché et selon des modèles d’évaluation communément utilisés, est de 11 076 millions d’euros au 31 décembre 2018 (11 651 millions d’euros au 31 décembre 2017, à moins d’un an (4 533 millions d’euros au 31 décembre 2017, d’euros à plus d’un an (7 118 millions d’euros au 31 décembre 2017, 3 947 millions d’euros au 31 décembre 2016). Aux 31 décembre 2018, 2017 et 2016, aucun encours n’était comptabilisé selon l’option juste valeur. Voir Note 1.20. (en devises) d’émission initial (a) (enmillions obligataires et EMTN 6589 8310 4853 (a) Avant effet des couvertures de taux mises en place concomitamment ou postérieurement à l’émission. (b) Montants cumulés et taux effectif initial moyen pondéré résultant d’un emprunt de 600millions de dollars US émis en février 2016 à un taux effectif initial de 1,96 % et d’un abondement de 150millions de dollars US réalisé en avril 2016 à un taux effectif de 1,74 %. Ces rendements ont été déterminés en excluant la composante optionnelle. (c) Montants cumulés et taux effectif initial moyen pondéré résultant d’un emprunt de 500millions d’euros émis en 2013 à un taux effectif initial de 1,38 % et d’un abondement de 100millions d’euros réalisé en 2014 à un taux effectif de 0,62 %. 18.4 Analyse de la dette financière brute par échéance et par nature de taux (en millions d’euros) Dette financière brute Effets des Dette financière brute Taux Taux Total Taux Taux Total Taux Taux Total fixe variable fixe variable fixe variable Total 10405 627 11032 (2264) 2394 130 8141 3021 11162 Voir Note 22.4 pour la valeur de marché des instruments de taux d’intérêt. L’échéance 2019 de la dette financière brute se décompose ainsi, par trimestre : 18.5 Analyse de la dette financière brute par devise après effet des instruments dérivés (en millions d’euros) 2018 2017 2016 La dette en devises a pour objet de financer le développement des activités du Groupe en dehors de la zone euro, ainsi que le patrimoine Sur la base de la dette au 31 décembre 2018 : \- une hausse instantanée de 1 point sur les courbes de taux des devises d’endettement du Groupe aurait pour effet une augmentation de 30 millions d’euros du coût de la dette financière nette après effet des instruments dérivés, et une baisse de 109 millions d’euros de la valeur de marché de la dette financière brute à taux fixe après effet des instruments \- une baisse instantanée de 1 point de ces mêmes courbes aurait pour effet une diminution de 30 millions d’euros du coût de la dette financière nette après effet des instruments dérivés, et une hausse de 109 millions d’euros de la valeur de marché de la dette financière brute à taux fixe après effet des instruments Ces variations resteraient sans incidence sur le montant des capitaux propres au 31 décembre 2018, en raison de l’absence de couverture de la charge d’intérêt future. Dans le cadre de certaines lignes de crédit, le Groupe peut s’engager à respecter certains ratios financiers. Au 31 décembre 2018, aucune ligne de crédit significative n’est concernée par ces dispositions. 18.8 Lignes de crédit confirmées non tirées Au 31 décembre 2018, l’encours total de lignes de crédit confirmées non tirées s’élève à 3,9 milliards d’euros. Au 31 décembre 2018, le montant de la dette financière couverte par des sûretés réelles est inférieur à 200 millions d’euros. (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Provisions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés 605 625 698 Provisions pour risques et charges 1823 1850 1626 Provisions pour réorganisation 2 9 18 Part à plus d’un an 2430 2484 2342 Provisions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés 7 4 4 Provisions pour risques et charges 341 366 319 Provisions pour réorganisation 21 34 29 Part à moins d’un an 369 404 352 Au cours de l’année 2018, les soldes des provisions ont évolué de la façon suivante : (en millions d’euros) 31 déc. Dotations Utilisations Reprises Variations Autres (a) 31déc. médicaux et engagements assimilés 629 122 (122) (2) - (15) 612 Provisions pour risques et charges 2216 314 (218) (166) (24) 42 2164 Provisions pour réorganisation 43 3 (22) (1) - - 23 Total 2888 439 (362) (169) (24) 27 2799 Dont: résultat opérationnel courant 358 (325) (84) Inclut les effets des variations de change et des écarts de réévaluation. Les provisions pour risques et charges correspondent à l’estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges (voir Note 31), situations contentieuses réalisés ou probables, qui résultent des activités du Groupe : ces activités sont en effet menées dans le contexte d’un cadre réglementaire international souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits, leur conditionnement, le calcul de l’impôt, ou les relations avec les partenaires du Groupe (distributeurs, fournisseurs, actionnaires En particulier, les entités du Groupe en France et à l’étranger peuvent faire l’objet de contrôles fiscaux et, le cas échéant, de demandes de rectification de la part des administrations locales. Ces demandes de rectification, ainsi que les positions fiscales incertaines identifiées non encore notifiées, font l’objet de provisions appropriées dont le montant est revu régulièrement conformément aux critères des normes IAS 37 Provisions et Les provisions pour retraites, participation aux frais médicaux et autres engagements vis- à- vis du personnel sont analysées en (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Engagements d’achat de titres de minoritaires 9281 9177 7877 Instruments dérivés (a) 283 229 134 Participation du personnel aux résultats 89 94 91 Au 31 décembre 2018, les engagements d’achat de titres de minoritaires sont constitués, à titre principal, de l’engagement de LVMH vis- à- vis de Diageo plc pour la reprise de sa participation de 34 % dans Moët Hennessy pour un montant égal à 80 % de la juste valeur de Moët Hennessy à la date d’exercice de l’option. Cette option est exerçable à chaque instant avec un préavis de six mois. Dans le calcul de l’engagement, la juste valeur a été déterminée par référence à des multiples boursiers de sociétés comparables, appliqués aux données opérationnelles consolidées Moët Hennessy SAS et Moët Hennessy International SAS (« Moët Hennessy ») détiennent les participations Vins et Spiritueux du groupe LVMH à l’exception des participations dans Château d’Yquem, Château Cheval Blanc, Clos des Lambrays et Colgin Cellars et à l’exception de certains vignobles champenois. Les engagements d’achat de titres de minoritaires incluent en outre l’engagement relatif aux minoritaires de Loro Piana (15 %), Rimowa (20 %), ainsi que de filiales de distribution dans différents L’option de vente accordée aux minoritaires de Fresh a été exercée En 2017, l’option de vente accordée à la famille Loro Piana dans la société éponyme a été partiellement exercée. Les options de vente accordées aux minoritaires de Ile de Beauté (35 %) et Heng Long (35 %) ont été exercées en 2016. Voir Note 2. 21\. FOURNISSEURS ET AUTRES PASSIFS COURANTS La variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés au cours des exercices présentés provient des éléments suivants : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Au 1er janvier 4539 4184 3960 Variation des fournisseurs et comptes rattachés 715 257 235 Variation des clients créditeurs 8 2 9 Effets des variations de périmètre 7 315 (36) Effets des variations de change 49 (198) 46 (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Instruments dérivés (a) 166 45 207 Personnel et organismes sociaux 1668 1530 1329 Participation du personnel aux résultats 105 101 103 État et collectivités locales: impôts et taxes, hors impôt sur les résultats 685 634 574 Clients: avances et acomptes versés 398 354 237 Provision pour retour et reprise de produits (b) 356 - - Différé de règlement d’immobilisations 646 548 590 Produits constatés d’avance 273 255 251 INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES DE MARCHÉ 22.1 Organisation de la gestion des risques de change, de taux et des marchés actions Les instruments financiers utilisés par le Groupe ont principalement pour objet la couverture des risques liés à son activité et à son La gestion des risques de change et de taux, les transactions sur actions et les instruments financiers sont effectués de façon Le Groupe a mis en place une politique, des règles et des procédures strictes pour gérer, mesurer et contrôler ces risques L’organisation de ces activités repose sur la séparation des fonctions de mesure des risques, de mise en œuvre des opérations (front- office), de gestion administrative (back- office) et de Cette organisation s’appuie sur un système d’information intégré qui permet un contrôle rapide des opérations. Le dispositif de couverture est présenté au Comité d’audit. Les décisions de couverture sont prises selon un processus établi qui comprend des présentations régulières au Comité exécutif du Groupe et font l’objet d’une documentation détaillée. Les contreparties sont retenues notamment en fonction de leur notation et selon une approche de diversification des risques. 22.2 Actifs et passifs financiers comptabilisés à la juste valeur ventilés par méthode de valorisation Investissements Instruments Trésorerie et Investissements Instruments Trésorerie et Investissements Instruments Trésorerie et et placements dérivés équivalents et placements dérivés équivalents et placements dérivés équivalents financiers (parts de financiers (parts de financiers (parts de SICAV et FCP SICAV et FCP SICAV et FCP Cotation boursière 1171 - 4610 772 - 3738 721 - 3544 Cotations privées 288 - - 201 - - 193 - - Actifs 1766 380 4610 1304 742 3738 1118 429 3544 Cotation boursière - - - - - - - - - données de marché - 449 - - 274 - - 341 - Cotations privées - - - - - - - - - Passifs - 449 - - 274 - - 341 - (a) Voir Note1.9concernant les méthodes de valorisation et Note1.2concernant l’application, rétrospective au 1er janvier 2016, de la norme IFRS9Instruments financiers. Les instruments dérivés utilisés par le Groupe sont valorisés à leur juste valeur, évaluée au moyen de modèles de valorisation communément utilisés et sur la base de données de marché. Le risque de contrepartie relatif à ces instruments dérivés (« Credit valuation adjustment ») est évalué sur la base de spreads de crédit issus de données de marché observables, et de la valeur de marché des instruments dérivés ajustée par des add- ons forfaitaires fonction du type de sous- jacent et de la maturité de l’instrument dérivé. Celui- ci est non significatif aux 31 décembre Le montant des actifs financiers évalués sur la base de cotations privées a évolué ainsi en 2018 : Cessions (à valeur de vente) (18) Gains et pertes enregistrés en résultat (4) Gains et pertes enregistrés en capitaux propres 3 Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan dans les rubriques et pour les montants suivants : Risque de taux d’intérêt Actifs: non courants 23 33 53 Passifs: non courants (7) (8) - Risque de change Actifs: non courants 18 34 46 Passifs: non courants (60) (42) (65) Autres risques Actifs: non courants 216 179 69 Passifs: non courants (216) (179) (69) Passifs: non courants 20 (283) (229) (134) L’incidence des instruments financiers sur l’état global des gains et pertes consolidés de l’exercice se décompose ainsi : (en millions d’euros) Risque de change (a) Risque de taux d’intérêt (b) Total (c) Réévaluations des parts efficaces, dont: Rééva luation Total Rééva luations Inef ficacité Total de flux de de juste d’actifs nets de résultat - 196 - 196 - 196 (1) (3) (4) 192 et pertes consolidés (276) - (44) (320) (125) (445) \- 2 2 (443) (a) Voir Notes1.8 et 1.21concernant les principes de réévaluation des instruments de couverture de risque de change. (b) Voir Notes1.20 et 1.21concernant les principes de réévaluation des instruments de risque de taux d’intérêt. La réévaluation des éléments couverts inscrits au bilan compensant la réévaluation des parts efficaces des instruments de couverture de juste valeur (voir Note 1.21), aucune inefficacité au titre des couvertures de change n’a été constatée au cours de l’exercice. 22.4 Instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux d’intérêt L’objectif de la politique de gestion menée est d’adapter le profil de la dette au profil des actifs, de contenir les frais financiers, et de prémunir le résultat contre une variation sensible des taux d’intérêt. Dans ce cadre, le Groupe utilise des instruments dérivés de taux à nature ferme (swaps) ou conditionnelle (options). Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux en vie au 31 décembre 2018 sont les suivants : (en millions d’euros) Montants nominaux par échéance Valeur de marché (a) (b) À 1 an De 1 à 5 ans Au-delà Total Couverture de Non Total payeur de taux fixe - 343 - 343 - (2) (2) payeur de taux euro 92 447 - 539 - - - receveur de taux euro 69 133 - 202 (6) - (6) (b) Voir Note1.9concernant les modalités d’évaluation à la valeur de marché. 22.5 Instruments dérivés liés à la gestion du risque de change Une part importante des ventes faites par les sociétés du Groupe, à leurs clients ou à leurs propres filiales de distribution, ainsi que certains de leurs achats, sont effectués en devises différentes de leur monnaie fonctionnelle ; ces flux en devises sont constitués principalement de flux intra- Groupe. Les instruments de couverture utilisés ont pour objet de réduire les risques de change issus des variations de parité de ces devises par rapport à la monnaie fonctionnelle des sociétés exportatrices ou importatrices, et sont affectés soit aux créances ou dettes commerciales de l’exercice (couverture de juste valeur), soit aux transactions prévisionnelles des exercices suivants (couverture des flux de Les flux futurs de devises font l’objet de prévisions détaillées dans le cadre du processus budgétaire, et sont couverts progres - sivement, dans la limite d’un horizon qui n’excède un an que dans les cas où les probabilités de réalisation le justifient. Dans ce cadre, et selon les évolutions de marché, les risques de change identifiés sont couverts par des contrats à terme ou des instruments En outre, le Groupe peut couvrir les situations nettes de ses filiales situées hors zone euro, par des instruments appropriés ayant pour objet de limiter l’effet sur ses capitaux propres consolidés des variations de parité des devises concernées contre l’euro. Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de change en vie au 31 décembre 2018 sont les suivants : (en millions d’euros) Montants nominaux par exercice d’affectation (a) Valeur de marché (b) (c) 2018 2019 Au-delà Total Couverture Couverture Couverture Non Total de flux de de juste d’actifs affectés Put JPY 10 16 - 26 - - - - - Put GBP 28 9 - 37 - - - - - Vendeur JPY - 1135 - 1135 - 9 - - 9 HKD 106 1 - 107 - - - - - JPY 85 - - 85 (2) - - - (2) CHF (1) (114) - (115) 1 3 - - 4 CNY 25 - - 25 - - - - - USD 812 1223 (524) 1511 (117) - - - (117) GBP 933 - - 933 (11) - - - (11) JPY 386 - - 386 (18) - (1) - (19) Autres (182) - - (182) 7 - (2) - 5 2029 1234 (509) 2754 (142) - (3) - (145) Total 3326 8567 (118) 11775 (139) 54 (3) - (88) (b) Voir Note1.9concernant les modalités d’évaluation à la valeur de marché. L’effet en résultat des couvertures de flux de trésorerie futurs ainsi que les flux de trésorerie futurs couverts par ces instruments seront comptabilisés en 2019 principalement, leur montant étant fonction des cours de change en vigueur à cette date. Les incidences sur le résultat net de l’exercice 2018 d’une variation de 10 % du dollar US, du yen japonais, du franc suisse et du Hong Kong dollar contre l’euro, y compris l’effet des couvertures en vie durant l’exercice, par rapport aux cours qui se sont appliqués en 2018 auraient été les suivantes : (enmillions d’euros) Dollar US Yen japonais Franc suisse Hong Kong dollar \+ 10% - 10% + 10% - 10% + 10% - 10% + 10% - 10% \- au taux d’encaissement des ventes en devises 134 (38) 41 (3) - - - - \- à la conversion des résultats des sociétés Les données figurant dans le tableau ci- dessus doivent être appréciées sur la base des caractéristiques des instruments de couverture en vie au cours de l’exercice 2018, constitués princi - Au 31 décembre 2018, les encaissements prévisionnels de 2019 en dollar US et yen japonais sont couverts à hauteur de 80 %. A minima, pour la part couverte, les cours de cession s’élèveront à 1,21 USD/EUR pour le dollar US et 130 JPY/EUR pour le yen L’incidence des variations de change sur les capitaux propres hors résultat net peut être évaluée au 31 décembre 2018 à travers les effets d’une variation de 10 % du dollar US, du yen japonais, du franc suisse et du Hong Kong dollar contre l’euro par rapport aux cours à la même date : (enmillions d’euros) Dollar US Yen japonais Franc suisse Hong Kong dollar \+ 10% - 10% + 10% - 10% + 10% - 10% + 10% - 10% 22.6 Instruments financiers liés à la gestion des autres risques La politique d’investissement et de placement du Groupe s’inscrit dans la durée. Occasionnellement, le Groupe peut investir dans des instruments financiers à composante action ayant pour objectif de dynamiser la gestion de son portefeuille de placements. Le Groupe est exposé aux risques de variation de cours des actions soit directement, en raison de la détention de participations ou de placements financiers, soit indirectement du fait de la détention de fonds eux- mêmes investis partiellement en actions. Le Groupe peut utiliser des instruments dérivés sur actions ayant pour objet de construire synthétiquement une exposition économique à des actifs particuliers, de couvrir les plans de rémunérations liées au cours de l’action LVMH, ou de couvrir certains risques liés à l’évolution du cours de l’action LVMH. Le cas échéant, la valeur comptable retenue pour ces instruments, qui ne font pas l’objet d’une cotation, correspond à l’estimation, fournie par la contrepartie, de la valorisation à la date de clôture. La valorisation des instruments tient ainsi compte de paramètres de marché tels les taux d’intérêt et le cours de bourse. Le Groupe, essentiellement à travers son activité Montres et Joaillerie, peut être exposé à la variation du prix de certains métaux précieux, notamment l’or. Dans certains cas, afin de sécuriser le coût de production, des couvertures peuvent être mises en place, soit en négociant le prix de livraisons prévisionnelles d’alliages avec des affineurs, ou le prix de produits semi- finis avec des producteurs, soit en direct par l’achat de couvertures auprès de banques de première catégorie. Dans ce dernier cas, ces couvertures consistent à acheter de l’or auprès de banques ou à contracter des instruments fermes ou optionnels avec livraison physique de l’or. Les instruments dérivés liés à la couverture du prix des métaux précieux en vie au 31 décembre 2018 ont une valeur de marché positive de 3 millions d’euros. D’un montant nominal de 158 millions d’euros, ces instruments financiers auraient, en cas de variation uniforme de 1 % des cours de leurs sous- jacents au 31 décembre 2018, un effet net sur les réserves consolidées du Groupe inférieur à 1 million d’euros. Ces instruments sont à échéance 2019. Outre des risques de liquidité locaux en règle générale peu significatifs, l’exposition du Groupe au risque de liquidité peut être appréciée au moyen du montant de sa dette financière à moins d’un an avant prise en compte des instruments dérivés, soit 5,0 milliards d’euros, inférieure au solde de 5,4 milliards d’euros de trésorerie et équivalents, ou de l’encours de son programme de billets de trésorerie, soit 3,2 milliards d’euros. Au regard du non- renouvellement éventuel de ces concours, le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non tirées pour un montant de 3,9 milliards d’euros. La liquidité du Groupe repose ainsi sur l’ampleur de ses placements, sur sa capacité à dégager des financements à long terme, sur la diversité de sa base d’investisseurs (titres à court terme et obligations), ainsi que sur la qualité de ses relations bancaires, matérialisée ou non par des lignes de crédit confirmées. Le tableau suivant présente, pour les passifs financiers comptabilisés au 31 décembre 2018, l’échéancier contractuel des décaissements relatifs aux passifs financiers (hors instruments dérivés), nominal et intérêts, hors effet d’actualisation : Emprunts obligataires et EMTN 1037 1883 1328 1264 9 1209 6730 Autres emprunts et lignes de crédit 396 - - - - - 396 Billets de trésorerie 3174 - - - - - 3174 Découverts bancaires 197 - - - - - 197 Dette financière brute 5061 1939 1419 1294 37 1894 11644 Fournisseurs et comptes rattachés 5314 - - - - - 5314 Total des passifs financiers 15524 2004 1448 1320 60 2001 22357 (a) Correspond à hauteur de 5146millions d’euros aux « Autres passifs courants » (hors instruments dérivés et produits constatés d’avance) et de 253millions d’euros aux « Autres passifs non courants » (hors instruments dérivés, engagements d’achat de minoritaires et produits constatés d’avance d’un montant de 222millions d’euros au 31décembre 2018). Voir Note 30.3 concernant l’échéancier contractuel des cautions et avals, Notes 18.5 et 22.5 concernant les instruments dérivés de change et Note 22.4 concernant les instruments dérivés de taux. Les marques et enseignes du Groupe sont organisées en six groupes d’activités. Quatre groupes d’activités : Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, Montres et Joaillerie, regroupent les marques de produits de même nature, ayant des modes de production et de distribution similaires. Les informations concernant Louis Vuitton et Bvlgari sont présentées selon l’activité prépondérante de la marque, soit le groupe d’activités Mode et Maroquinerie pour Louis Vuitton et le groupe d’activités Montres et Joaillerie pour Bvlgari. Le groupe d’activités Distribution sélective regroupe les activités de distribution sous enseigne. Le groupe Autres et Holdings réunit les marques et activités ne relevant pas des groupes précités, notamment le pôle média, le constructeur de yachts néerlandais Royal Van Lent, les activités hôtelières ainsi que l’activité des Rimowa et Christian Dior Couture sont consolidés dans le groupe d’activités Mode et Maroquinerie à compter de janvier 2017 et juillet 2017 respectivement. L’acquisition de Christian Dior Couture n’a pas eu d’incidence sur la présentation de Parfums Christian Dior, qui reste consolidé au sein du groupe d’activités (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations et Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) Ventes hors Groupe 5115 18389 5015 4012 13599 696 - 46826 Total des ventes 5143 18455 6092 4123 13646 714 (1347) 46826 Résultat opérationnel courant 1629 5943 676 703 1382 (270) (60) 10003 et charges opérationnels (3) (10) (16) (4) (5) (88) - (126) Charges d’amortissement (155) (759) (275) (238) (461) (72) - (1960) Charges de dépréciation (7) (5) - (1) (2) (97) - (112) et écarts d’acquisition(b) 6157 13246 1406 5791 3430 951 - 30981 Immobilisations corporelles 2871 3869 677 576 1817 5309 (7) 15112 Stocks 5471 2364 842 1609 2532 23 (356) 12485 Autres actifs opérationnels 1449 1596 1401 721 870 976 8709 (c) 15722 Total actif 15948 21075 4326 8697 8649 7259 8346 74300 Capitaux propres - - - - - - 33957 33957 Passifs 1580 4262 2115 1075 3005 1249 27057 (d) 40343 Total passif et capitaux propres 1580 4262 2115 1075 3005 1249 61014 74300 Investissements d’exploitation (e) (298) (827) (330) (303) (537) (743) - (3038) (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations et Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) Ventes hors Groupe 5051 15422 4534 3722 13272 635 - 42636 Total des ventes 5084 15472 5560 3805 13311 651 (1247) 42636 Résultat opérationnel courant 1558 4905 600 512 1075 (309) (48) 8293 et charges opérationnels (18) (29) (8) (90) (42) 7 - (180) Charges d’amortissement (159) (669) (254) (223) (452) (65) - (1822) Charges de dépréciation 1 - - (50) (58) (2) - (109) et écarts d’acquisition(b) 6277 13149 1280 5684 3348 1056 - 30794 Immobilisations corporelles 2740 3714 607 537 1701 4570 (7) 13862 Stocks 5115 1884 634 1420 2111 16 (292) 10888 Autres actifs opérationnels 1449 1234 1108 598 845 1279 7698 (c) 14211 Total actif 15581 19981 3629 8239 8005 6921 7399 69755 Capitaux propres - - - - - - 30377 30377 Passifs 1544 3539 1706 895 2839 1223 27632 (d) 39378 Total passif et capitaux propres 1544 3539 1706 895 2839 1223 58009 69755 Investissements d’exploitation (e) (292) (563) (286) (269) (570) (297) 1 (2276) (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations et Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) Ventes hors Groupe 4805 12735 4083 3409 11945 623 - 37600 Total des ventes 4835 12775 4953 3468 11973 638 (1042) 37600 Résultat opérationnel courant 1504 3873 551 458 919 (244) (35) 7026 et charges opérationnels (60) 10 (9) (30) (64) 31 - (122) Charges d’amortissement (148) (601) (212) (208) (399) (54) - (1622) Charges de dépréciation (4) (34) (1) (32) (62) (1) - (134) et écarts d’acquisition(b) 5185 6621 1305 5879 3692 1054 - 23736 Immobilisations corporelles 2613 2143 585 529 1777 4499 (7) 12139 Stocks 4920 1501 581 1403 2172 235 (266) 10546 Total actif 14137 11239 3419 8531 8549 6768 6973 59616 Capitaux propres - - - - - - 27898 27898 Passifs 1524 2641 1593 918 2924 1178 20940 (d) 31718 Total passif et capitaux propres 1524 2641 1593 918 2924 1178 48838 59616 Investissements d’exploitation (e) (276) (506) (268) (229) (558) (434) 6 (2265) (a) Les éliminations portent sur les ventes entre groupes d’activités ; il s’agit le plus souvent de ventes des groupes d’activités hors Distribution sélective à ce dernier. Les prix de cession entre les groupes d’activités correspondent aux prix habituellement utilisés pour des ventes à des grossistes ou à des détaillants hors Groupe. (b) Les immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition sont constitués des montants nets figurant en Notes3 et 4. (c) Les actifs non affectés incluent les investissements et placements financiers, les autres actifs à caractère financier et les créances d’impôt courant et différé. (d) Les passifs non affectés incluent les dettes financières, les dettes d’impôt courant et différé ainsi que les dettes relatives aux engagements d’achat de titres de minoritaires. La répartition des ventes par zone géographique de destination est la suivante : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Europe (hors France) 8731 8000 6825 Asie (hors Japon) 13723 11877 9922 La répartition des investissements d’exploitation par zone géographique se présente ainsi : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Europe (hors France) 539 450 375 Asie (hors Japon) 411 309 314 Il n’est pas présenté de répartition des actifs sectoriels par zone géographique dans la mesure où une part significative de ces actifs est constituée de marques et écarts d’acquisition, qui doivent être analysés sur la base du chiffre d’affaires que ceux- ci réalisent par région, et non en fonction de la région de leur La répartition des ventes par groupe d’activités et par trimestre est la suivante : (en millions d’euros) Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Éliminations Total Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings Premier trimestre 1195 4270 1500 959 3104 161 (335) 10854 Deuxième trimestre 1076 4324 1377 1019 3221 186 (307) 10896 Troisième trimestre 1294 4458 1533 1043 3219 173 (341) 11379 Quatrième trimestre 1578 5403 1682 1102 4102 194 (364) 13697 Total 2018 5143 18455 6092 4123 13646 714 (1347) 46826 Premier trimestre 1196 3405 1395 879 3154 163 (308) 9884 Deuxième trimestre 1098 3494 (a) 1275 959 3126 163 (285) 9830 Troisième trimestre 1220 3939 1395 951 3055 146 (325) 10381 Quatrième trimestre 1570 4634 1495 1016 3976 179 (329) 12541 Total 2017 5084 15472 5560 3805 13311 651 (1247) 42636 Premier trimestre 1033 2965 1213 774 2747 154 (266) 8620 Deuxième trimestre 1023 2920 1124 835 2733 161 (228) 8568 Troisième trimestre 1225 3106 1241 877 2803 145 (259) 9138 Quatrième trimestre 1554 3784 1375 982 3690 178 (289) 11274 Total 2016 4835 12775 4953 3468 11973 638 (1042) 37600 Inclut la totalité des ventes de Rimowa pour le premier semestre 2017. 24\. VENTES ET CHARGES PAR NATURE Les ventes sont constituées des éléments suivants : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Ventes réalisées par les marques et enseignes 46427 42218 37184 Royalties et revenus de licences 114 96 102 Revenus des immeubles locatifs 23 32 31 La part des ventes réalisées par le Groupe dans ses propres magasins, y compris les ventes réalisées via les sites de e- commerce, en 2017 et 24 321 millions d’euros en 2016). Le résultat opérationnel courant inclut notamment les charges suivantes : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Frais de publicité et de promotion 5518 4831 4242 Charges de loyer 3678 3783 3422 Charges de personnel 8290 7618 6575 Dépenses de recherche et développement 130 130 111 Les frais de publicité et de promotion sont principalement constitués du coût des campagnes médias et des frais de publicité sur les lieux de vente ; ils intègrent également les frais du personnel Au 31 décembre 2018, le nombre de magasins exploités par le Groupe dans le monde, en particulier par les groupes Mode et Maroquinerie et Distribution sélective, est de 4 592 (4 374 en Dans certains pays, les locations de magasins comprennent un montant minima et une part variable, en particulier lorsque le bail contient une clause d’indexation du loyer sur les ventes. La charge de location des magasins s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Loyers fixes ou minima 1910 1847 1669 Part variable des loyers indexés 911 791 620 Concessions aéroportuaires–part fixe ou minima 466 550 580 Concessions aéroportuaires–part variable 391 595 553 Les charges de personnel sont constituées des éléments suivants : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Salaires et charges sociales 8081 7444 6420 Retraites, participation aux frais médicaux et avantages assimilés au titre des régimes à prestations définies (a) 127 112 114 Charges liées aux plans d’options et assimilés (b) 82 62 41 Charges de personnel 8290 7618 6575 La répartition par catégorie professionnelle de l’effectif moyen de 2018 en équivalent temps plein s’établit ainsi : Cadres 27924 21 % 25898 20 % 22810 20 % Techniciens, responsables d’équipe 14057 10 % 13455 10 % 12614 11 % Employés administratifs, personnel de vente 76772 56 % 72981 57 % 65788 56 % Personnel de production 17880 13 % 16303 13 % 15574 13 % Total 136633 100 % 128637 100 % 116786 100 % 24.3 Honoraires des Commissaires aux comptes Le montant des honoraires des Commissaires aux comptes de LVMH SE et des membres de leurs réseaux enregistrés dans le compte de résultat consolidé de l’exercice 2018 se détaille comme suit : Honoraires relatifs à des prestations d’audit 10 7 17 Honoraires relatifs à des prestations autres que l’audit 4 n.s. 4 Les honoraires relatifs aux prestations d’audit incluent des prestations connexes aux missions de certification des comptes consolidés et statutaires pour des montants peu significatifs. Outre les prestations fiscales, principalement réalisées hors de France afin de permettre aux filiales et aux expatriés du Groupe de répondre à leurs obligations déclaratives locales, les prestations autres que l’audit incluent des attestations de natures diverses, portant principalement sur le chiffre d’affaires de certains magasins requises par les bailleurs, ainsi que des vérifications particulières réalisées à la demande du Groupe. 25\. AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Résultats de cessions (5) (15) 39 Réévaluation de titres acquis antérieurement à leur première consolidation - (12) - Frais liés aux acquisitions de sociétés consolidées (10) (13) (3) Dépréciation ou amortissement des marques, enseignes, écarts d’acquisition et autres actifs immobilisés (117) (128) (155) Autres produits et charges opérationnels (126) (180) (122) Les dépréciations ou amortissements enregistrés portent essentiellement sur des marques et écarts d’acquisition. Les résultats de cession de 2016 incluaient notamment le résultat relatif à la cession de Donna Karan International à G- Apparel (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Coût de la dette financière brute (158) (169) (158) Produits de la trésorerie et des placements financiers 44 34 26 Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux (3) (2) (1) Coût de la dette financière nette (117) (137) (133) Dividendes reçus au titre des investissements financiers 18 13 6 Coût des dérivés de change (160) (168) (187) Effets des réévaluations des investissements et placements financiers (108) 264 28 Autres produits et charges financiers (271) 78 (185) Les produits de la trésorerie et des placements financiers comprennent les éléments suivants : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Revenus de la trésorerie et équivalents 31 21 14 Revenus des placements financiers 13 13 12 Produits de la trésorerie et des placements financiers 44 34 26 Les effets des réévaluations de la dette financière et des instruments de taux proviennent des éléments suivants : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Dette financière couverte 1 27 (10) Dérivés de couverture (1) (30) 9 Dérivés non affectés (3) 1 - Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux (3) (2) (1) Le coût des dérivés de change s’analyse comme suit : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Coût des dérivés de change commerciaux (156) (175) (267) Coût des dérivés de change relatifs aux actifs nets en devises 3 - (6) Coût et autres éléments relatifs aux autres dérivés de change (7) 7 (57) Coût des dérivés de change (160) (168) (330) 27.1 Analyse de la charge d’impôt (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Impôt courant de l’exercice (2631) (2875) (2650) Impôt courant relatif aux exercices antérieurs 76 474 (16) Variation des impôts différés 57 137 251 Effet des changements de taux d’impôt sur les impôts différés (1) 50 282 Charge totale d’impôt au compte de résultat (2499) (2214) (2133) Impôts sur éléments comptabilisés en capitaux propres 118 (103) 139 En octobre 2017, le Conseil Constitutionnel français a invalidé le dispositif de la taxe sur les dividendes instituée depuis 2012 qui obligeait les sociétés à payer une taxe d’un montant égal à 3 % des dividendes versés. Afin de financer ce remboursement, une surtaxe exceptionnelle a été instituée qui majore de 15 % ou 30 %, selon le seuil de chiffre d’affaires réalisé, le montant de l’impôt dû par les sociétés françaises au titre de l’exercice 2017. Le montant du remboursement perçu, y compris intérêts moratoires, net de la surtaxe exceptionnelle était un produit de En 2017, l’effet des changements de taux d’impôt sur les impôts différés incluait principalement deux effets opposés. D’une part, la Loi de finances française pour 2018 a poursuivi la réduction du taux d’impôt initiée par la Loi de finances 2017 et a porté le taux d’impôt à 25,83 % à partir de 2022 ; les impôts différés à long terme des entités françaises, essentiellement relatifs aux marques acquises, ont été réévalués selon le taux applicable à partir de 2022. D’autre part, la réforme fiscale décidée aux États- Unis a porté, à compter de 2018, le taux d’imposition global de 40 % à 27 % ; les impôts différés des entités imposables aux États- Unis ont été réévalués en conséquence. En 2016, l’effet des changements de taux d’impôt sur les impôts différés résultait essentiellement de la réduction du taux d’impôt en France votée dans la Loi de finances 2017, qui portait le taux d’impôt à 28,92 % à partir de 2020. Par conséquent, les impôts différés à long terme, essentiellement relatifs aux marques acquises, avaient été réévalués selon le taux applicable à partir 27.2 Ventilation des impôts différés nets au bilan Les impôts différés nets au bilan s’analysent comme suit : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Impôts différés actifs 1932 1741 2053 Impôts différés passifs (5036) (4989) (4137) Impôts différés nets au bilan (3104) (3248) (2084) 27.3 Analyse de l’écart entre le taux d’imposition effectif et le taux d’imposition théorique Le taux d’imposition effectif s’établit comme suit : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Résultat avant impôt 9489 8054 6586 Charge totale d’impôt (2499) (2214) (2133) Taux d’imposition effectif 26,3 % 27,5 % 32,4 % Le rapprochement entre le taux d’imposition théorique, qui est le taux légal applicable aux sociétés françaises, y compris la contribution sociale de 3,3 %, et le taux d’imposition effectif constaté dans les états financiers consolidés, s’établit de la façon (en pourcentage du résultat avant impôt) 2018 2017 2016 Taux d’imposition en France 34,4 34,4 34,4 Changements de taux d’impôt (a) \- (2,2) (4,3) Différences entre les taux d’imposition étrangers et français (8,8) (6,2) (5,5) Résultats et reports déficitaires, et autres variations d’impôts différés 0,7 0,9 0,5 Différences entre les résultats consolidés et imposables, et résultats imposables à un taux réduit (1,2) 2,5 5,1 Taxe sur les dividendes applicable aux sociétés françaises, nette de la surtaxe exceptionnelle (a) \- (2,9) 0,9 Autres impôts de distribution (b) 1,2 1,0 1,3 Taux d’imposition effectif du Groupe 26,3 27,5 32,4 (b) Les impôts de distribution sont principalement relatifs à la taxation des dividendes intragroupe. En 2018, l’accroissement des différences entre les taux d’imposition étrangers et français résulte principalement des effets de la réforme fiscale aux États- Unis qui ont conduit à réduire le taux d’imposition dans ce pays de 13 points, le taux d’imposition global passant de 40 % à 27 %. (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Évaluation des marques (1) 325 407 Autres écarts de réévaluation 2 62 53 Gains et pertes sur les investissements et placements financiers 6 (51) (2) Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises (3) 3 17 Provisions pour risques et charges (63) (74) 45 Marge intra- Groupe comprise dans les stocks 85 (38) 14 Autres retraitements de consolidation 14 (16) (28) (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Réévaluation des terres à vignes à valeur de marché (2) 82 108 Gains et pertes sur les investissements et placements financiers - - - Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises 110 (112) 23 Gains et pertes au titre des engagements envers le personnel (5) (24) 17 (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Évaluation des marques (3902) (3872) (3114) Réévaluation des terres à vignes à valeur de marché (574) (565) (650) Autres écarts de réévaluation (458) (459) (320) Gains et pertes sur les investissements et placements financiers (50) (55) (3) Gains et pertes au titre des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises 49 (58) 50 Provisions pour risques et charges 551 596 732 Marge intra- Groupe comprise dans les stocks 795 707 727 Autres retraitements de consolidation 447 433 434 Au 31 décembre 2018, les reports déficitaires et crédits d’impôt non encore utilisés et n’ayant pas donné lieu à comptabilisation de montants à l’actif du bilan (impôts différés actifs ou créances) représentent une économie potentielle d’impôt de 497 millions d’euros (446 millions d’euros en 2017 et 331 millions en 2016). • Les autres régimes de consolidation fiscale en vigueur, notamment aux États- Unis, ont généré une diminution de la charge d’impôt courant de 61 millions d’euros en 2018 (85 millions d’euros en 2017, 99 millions d’euros en 2016). • Le régime français d’intégration fiscale permet à la quasi- totalité des sociétés françaises du Groupe de compenser leurs résultats imposables pour la détermination de la charge d’impôt d’ensemble, dont seule la société mère intégrante reste redevable. Ce régime a généré une diminution de la charge d’impôt courant de 225 millions d’euros en 2018 (augmentation de la charge d’impôt de 6 millions d’euros en 2017 et diminution de la charge d’impôt de 37 millions en 2016). Résultat net, part du Groupe (en millions d’euros) 6354 5365 4066 Nombre moyen d’actions en circulation sur l’exercice 505986323 507172381 507210806 Nombre moyen d’actions auto- détenues sur l’exercice (3160862) (4759687) (4299681) Nombre moyen d’actions pris en compte pour le calcul avant dilution 502825461 502412694 502911125 Résultat par action (en euros) 12,64 10,68 8,08 Nombre moyen d’actions en circulation pris en compte ci- dessus 502825461 502412694 502911125 Effet de dilution des plans d’options et d’actions gratuites 1092679 1597597 1729334 Autres effets de dilution - - - Nombre moyen d’actions pris en compte pour le calcul après effets dilutifs 503918140 504010291 504640459 Résultat par action après dilution (en euros) 12,61 10,64 8,06 Au 31 décembre 2018, la totalité des instruments susceptibles de diluer le résultat par action a été prise en considération dans la détermination de l’effet de dilution, l’ensemble des options de souscription en vie à cette date étant considérées comme exerçables, en raison d’un cours de bourse de l’action LVMH supérieur au prix d’exercice de ces options. Aucun événement de nature à modifier significativement le nombre d’actions en circulation ou le nombre d’actions potentielles n’est intervenu entre le 31 décembre 2018 et la date d’arrêté des 29\. ENGAGEMENTS DE RETRAITES, PARTICIPATION AUX FRAIS MÉDICAUX ET AUTRES ENGAGEMENTS VIS- À- VIS DU PERSONNEL La charge enregistrée au cours des exercices présentés au titre des engagements de retraite, de participation aux frais médicaux et autres engagements vis- à- vis du personnel s’établit ainsi : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Coût des services rendus 113 110 100 Coût financier, net 12 12 13 Modifications des régimes 3 (10) - Charge de l’exercice au titre des régimes à prestations définies 127 112 114 (en millions d’euros) Notes 2018 2017 2016 Droits couverts par des actifs financiers 1515 1490 1523 Droits non couverts par des actifs financiers 189 179 193 Valeur actualisée des droits 1704 1669 1716 Valeur de marché des actifs financiers (1137) (1077) (1038) Engagement net comptabilisé 567 592 678 29.3 Analyse de la variation de l’engagement net comptabilisé (enmillions d’euros) Valeur Valeur de marché Engagement net Au 31décembre 2017 1669 (1077) 592 Coût des services rendus 113 113 Coût financier, net 30 (19) 11 Prestations aux bénéficiaires (83) 58 (25) Augmentation des actifs financiers dédiés - (106) (106) Contributions des employés 9 (9) - Variations de périmètre et reclassifications - - - Modifications des régimes (1) 5 4 Dont: effets d’expérience (a) 4 41 45 changements d’hypothèses démographiques (a) (40) - (40) changements d’hypothèses financières (a) (32) - (32) Effet des variations de taux de change 35 (30) 5 Au 31décembre 2018 1704 (1137) 567 Les écarts actuariels liés aux effets d’expérience dégagés durant les exercices 2014 à 2017 se sont élevés à : Écarts liés aux effets d’expérience sur la valeur actualisée des droits 3 (11) (1) 4 Écarts liés aux effets d’expérience sur la valeur de marché des actifs financiers (28) (12) (25) (49) Écarts actuariels liés aux effets d’expérience (a) (25) (23) (26) (45) Les hypothèses actuarielles retenues pour l’estimation des engagements au 31 décembre 2018 dans les principaux pays concernés (en pourcentage) 2018 2017 20 16 France États- Royaume- Japon Suisse France États- Royaume- Japon Suisse France États- Royaume- Japon Suisse Unis Uni Unis Uni Unis Uni Taux d’actu alisation (a) 1,50 4,43 2,90 0,50 0,83 1,50 3,70 2,60 0,50 0,65 1,30 3,92 2,80 0,50 0,11 future des salaires 2,75 4,59 3,38 1,99 1,74 2,68 1,70 3,53 2,00 1,69 2,75 4,88 4,00 2,00 1,77 (a) Les taux d’actualisation ont été déterminés par référence aux taux de rendement des obligations privées notées AA à la date de clôture dans les pays concernés. Ont été retenues des obligations de maturités comparables à celles des engagements. L’hypothèse d’augmentation du coût des frais médicaux aux États- Unis est de 6,40 % pour 2019, puis décroît progressivement pour atteindre 4,50 % à l’horizon 2037. Une augmentation de 0,5 point du taux d’actualisation entraînerait une réduction de 114 millions d’euros de la valeur actualisée des droits au 31 décembre 2018 ; une réduction de 0,5 point du taux d’actualisation entraînerait une augmentation de 112 millions L’analyse de la valeur actualisée des droits par type de régime est la suivante : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Indemnités de départ en retraite et assimilées 326 311 299 Médailles du travail 27 25 24 Valeur actualisée des droits 1704 1669 1716 La répartition géographique de la valeur actualisée des droits est la suivante : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Europe (hors France) 556 569 618 Asie (hors Japon) 41 44 48 Valeur actualisée des droits 1704 1669 1716 Les principaux régimes constitutifs de l’engagement au 31 décembre 2018 sont les suivants : \- en France : il s’agit de l’engagement vis- à- vis des membres du Comité exécutif et de cadres dirigeants du Groupe, qui bénéficient, après une certaine ancienneté dans leurs fonctions, d’un régime de retraite complémentaire dont le montant est fonction de la moyenne des trois rémunérations annuelles les plus élevées ; il s’agit en outre des indemnités de fin de carrière et médailles du travail, dont le versement est prévu par la loi et les conventions collectives, respectivement lors du départ en retraite ou après une certaine ancienneté ; \- en Europe (hors France), les engagements concernent les régimes de retraite à prestations définies mis en place au Royaume- Uni par certaines sociétés du Groupe, la participation des sociétés suisses au régime légal de retraite (« Loi pour la Prévoyance Professionnelle »), ainsi que le TFR (Trattamento di Fine Rapporto) en Italie, dont le versement est prévu par la loi au moment du départ de l’entreprise, quel qu’en soit le motif ; \- aux États- Unis, l’engagement provient des régimes de retraite à prestations définies ou de remboursement des frais médicaux aux retraités, mis en place par certaines sociétés du Groupe. 29.5 Analyse des actifs financiers dédiés Les valeurs de marché des actifs financiers dans lesquels les fonds versés sont investis se répartissent ainsi, par type de support : \- émetteurs privés 36 36 34 \- émetteurs publics 5 6 8 Trésorerie, fonds d’investissement, immobilier et autres 36 33 30 Ces actifs ne comportent pas de titres de créance émis par les sociétés du Groupe, ou d’actions LVMH pour un montant important. Le Groupe prévoit d’augmenter en 2019 les actifs financiers dédiés par des versements de 120 millions d’euros environ. (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Raisins, vins et eaux- de- vie 2040 1925 1962 Autres engagements d’achat de matières premières 215 123 87 Immobilisations industrielles ou commerciales 721 525 613 Titres de participation et investissements financiers 2151 205 953 Dans l’activité Vins et Spiritueux, une partie des approvision - nements futurs en raisins, vins clairs et eaux- de- vie résulte d’engagements d’achat auprès de producteurs locaux diversifiés. Ces engagements sont évalués, selon la nature des approvision - nements, sur la base des termes contractuels, ou sur la base des prix connus à la date de la clôture et de rendements de Au 31 décembre 2018, les engagements d’achat de titres de participation incluent les effets de l’engagement pris par LVMH d’acquérir, en numéraire, la totalité des actions Class A de Belmond Ltd au prix unitaire de 25 dollars US, soit 2,3 milliards de dollar US après prise en compte des titres acquis sur le marché en décembre 2018. Belmond détient et exploite un portefeuille exceptionnel d’hôtels et d’expériences de voyage de très haut de gamme dans les destinations les plus désirables et prestigieuses au monde. La société est présente dans 24 pays et est cotée au New York Stock Exchange. La réalisation de la transaction devrait intervenir au premier semestre 2019 et est soumise à l’approbation des actionnaires de Belmond et de certaines autorités en matière Les engagements d’achat de titres de participation et investissements financiers incluaient, au 31 décembre 2016, le montant relatif à l’acquisition de Rimowa. Voir Note 2. Au 31 décembre 2018, l’échéancier des engagements d’achat est le suivant : (en millions d’euros) À moins De un à Au-delà de Total d’un an cinq ans cinq ans Raisins, vins et eaux de vie 659 1346 35 2040 Immobilisations industrielles ou commerciales 601 121 (1) 721 Titres de participation et investissements financiers 2049 102 - 2151 Dans le cadre de son activité, le Groupe souscrit des contrats de location d’espace ou des contrats de concession aéroportuaire ; le Groupe finance également une partie de son équipement par des locations simples de longue durée. Au 31 décembre 2018, les engagements futurs minima fixes non résiliables résultant de ces contrats de location simple ou de concession s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 À moins d’un an 2334 2172 2024 De un à cinq ans 6098 5595 4965 Au- delà de cinq ans 4141 3677 3107 Engagements donnés au titre de locations simples et concessions 12573 11444 10096 À moins d’un an 18 15 14 De un à cinq ans 48 35 17 Au- delà de cinq ans 3 13 6 Engagements reçus au titre de sous- locations 69 63 37 En outre, le Groupe peut souscrire des contrats de location simple ou de concession comportant un montant garanti variable. 30.3 Cautions, avals et autres garanties Au 31 décembre 2018, ces engagements s’analysent de la façon suivante : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Avals et cautions 342 379 400 Les échéances de ces engagements se répartissent ainsi : (en millions d’euros) À moins De un à Au-delà de Total d’un an cinq ans cinq ans À la connaissance du Groupe, il n’existe pas d’engagements hors bilan significatifs autres que ceux décrits ci- dessus. Dans le cadre de la gestion de ses activités courantes, le Groupe est partie à diverses procédures concernant le droit des marques, la protection des droits de propriété intellectuelle, la protection des réseaux de distribution sélective, les contrats de licence, les relations avec ses salariés, le contrôle des déclarations fiscales et toutes autres matières inhérentes à ses activités. Le Groupe estime que les provisions constituées au bilan, au titre de ces risques, litiges ou situations contentieuses connus ou en cours à la date de clôture, sont d’un montant suffisant pour que la situation financière consolidée ne soit pas affectée de manière En septembre 2017, les ouragans Harvey, Irma, et Maria se sont abattus sur les États- Unis et les Caraïbes, causant des dommages importants aux deux hôtels du Groupe situés à St Barthélemy ainsi que, dans une moindre mesure, aux magasins des zones touchées. Les pertes subies au titre des dommages matériels et de l’interruption des activités étant couvertes en grande partie par les polices d’assurance du Groupe, l’impact de ces événements sur les comptes consolidés au 31 décembre 2017 est non matériel. Fin octobre 2017, ayant découvert qu’un sous- traitant lui avait livré des lots de produits ne répondant pas à ses exigences de qualité, Benefit a engagé une procédure de retrait mondial de ceux- ci ainsi qu’une campagne de communication. Une large partie des coûts liés à cet incident étant couverte par la police d’assurance responsabilité civile Groupe, l’impact financier résiduel sur les comptes au 31 décembre 2018 n’est pas significatif. L’indemnisation de ce sinistre est prévue au 1er semestre 2019. Un recours a été engagé conjointement avec la compagnie Aucune évolution significative n’est intervenue au cours de l’exercice 2018 concernant les faits exceptionnels et litiges. Il n’existe pas de procédure administrative, judiciaire ou d’arbitrage dont la Société a connaissance, qui soit en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets significatifs sur la situation financière 32.1 Relations de LVMH avec Christian Dior et Groupe Arnault Le groupe LVMH est consolidé dans les comptes de Christian Dior SE, société cotée sur l’Eurolist d’Euronext Paris et contrôlée par la société Groupe Arnault SE via sa filiale Financière La société Groupe Arnault SE, qui dispose d’équipes spécialisées, fournit au groupe LVMH des prestations d’assistance principa - lement dans les domaines de l’ingénierie financière, de la stratégie, du développement, du droit des affaires et de l’immobilier. En outre, la société Groupe Arnault donne en location au groupe LVMH des locaux à usage de bureaux. Inversement, le groupe LVMH fournit diverses prestations administratives et opérationnelles et donne en location des biens immobiliers ou mobiliers à la société Groupe Arnault SE ou à Les transactions entre LVMH et Groupe Arnault et ses filiales peuvent être résumées comme suit : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Facturations de Groupe Arnault SE, Financière Agache et Christian Dior SE à LVMH (3) (6) (6) Montant dû au 31décembre - (2) (2) Facturations de LVMH à Groupe Arnault SE, Financière Agache et Christian Dior SE 5 5 5 Montant à recevoir au 31décembre - 1 4 Moët Hennessy SAS et Moët Hennessy International SAS (ci- après « Moët Hennessy ») détiennent les participations Vins et Spiritueux du groupe LVMH, à l’exception de Château d’Yquem, de Château Cheval Blanc, du Domaine du Clos des Lambrays, de Colgin Cellars et de certains vignobles champenois. Le groupe Diageo détient une participation de 34 % dans Moët Hennessy. Lors de la prise de participation, en 1994, a été établie une convention entre Diageo et LVMH ayant pour objet la répartition des frais communs de holding entre Moët Hennessy et les autres holdings du groupe LVMH. En application de cette convention, Moët Hennessy a supporté 15 % des frais communs en 2018 (16 % en 2017 et 17 % en 2016), et a refacturé à ce titre à LVMH SE les frais excédentaires encourus. Après refacturation, le montant des frais communs supporté par Moët Hennessy s’élève à 17 millions d’euros en 2018 (19 millions d’euros en 2017, 21 millions d’euros en 2016). 32.3 Relations avec la Fondation Louis Vuitton La Fondation Louis Vuitton a ouvert en octobre 2014 un musée d’art moderne et contemporain à Paris. Le groupe LVMH finance la Fondation dans le cadre de ses actions de mécénat. Les contributions nettes correspondantes figurent en « Immo - bilisations corporelles » et sont amorties depuis l’ouverture du musée, soit depuis octobre 2014, sur la durée résiduelle de la convention d’occupation du domaine public octroyée par la Par ailleurs, la Fondation Louis Vuitton a recours à des financements externes garantis par LVMH. Ces garanties figurent en engagement La rémunération globale des membres du Comité exécutif et du Conseil d’administration, au titre de leurs fonctions dans le Groupe, s’analyse de la façon suivante : (en millions d’euros) 2018 2017 2016 Rémunérations brutes, charges patronales et avantages en nature 61 63 62 Avantages post emploi 19 17 16 Autres avantages à long terme 19 2 11 Indemnités de fin de contrat de travail 13 12 - Coût des plans d’options et assimilés 29 14 14 L’engagement comptabilisé au 31 décembre 2018 au titre des avantages post- emploi, net des actifs financiers dédiés, est de 66 millions d’euros (68 millions d’euros au 31 décembre 2017, 72 millions d’euros au 31 décembre 2016). 33\. ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE Aucun événement significatif n’est intervenu entre le 31 décembre 2018 et la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration, Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux Société Civile des Crus de Champagne Moët Hennessy South Africa Pty Ltd MH Champagnes and Wines Korea Ltd Moët Hennessy Services Singapore Pte Ltd Singapour Moët Hennessy Vietnam Importation Co. Hô- Chi- Minh- Ville, Vietnam Moët Hennessy Asia Pacific Pte Ltd Manufacture des Accessoires Louis Vuitton Fiesso d’Artico, Italie Société des Magasins Louis Vuitton France La Fabrique du Temps Louis Vuitton La Fabrique de Maroquinerie Louis Vuitton Louis Vuitton Polska Sp. Z O.O. Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux Louis Vuitton India Retail Pte Ltd LVMH Fashion Group Trading Korea Ltd. Heng Long Leather Co. (Pte) Ltd Heng Long Leather (Guangzhou) Co. Ltd Guangzhou, Chine Marc Jacobs Macau Distribution Company Macao, Chine Raz Al- Kamah, Émirats Arabes Unis Rimowa GmbH & Co Distribution KG Christian Dior Fashion (Malaysia) Sdn. Bhd. Kuala Lumpur, Malaisie Christian Dior S. de R.L. de C.V. Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux Christian Dior Trading India Pte Ltd Outshine Mexico S. de R.L. de C.V. Support Retail Mexico S de R.L. de C.V. Fendi Brasil- Comercio de Artigos de Luxo Emilio Pucci Hong Kong Company Limited Hong Kong, Chine Emilio Pucci (Shanghai) Company Limited Shanghai, Chine Loro Piana (Shanghai) Textile Trading Co. Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux Fa Hua Fragance & Cosmetic Co. Fa Hua Frag. & Cosm. Taiwan Make Up For Ever Academy China Make Up For Ever UK Limited LVMH Relojeria y Joyeria España SA LVMH Watch & Jewelry Central Europe Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux LVMH Watch & Jewelry Far East LVMH Watch & Jewelry Australia Pty Ltd LVMH Watch & Jewelry Hong Kong LVMH Watch & Jewelry Russia LLC LVMH Watch & Jewelry Macau Company Macao, Chine LVMH Watch & Jewelry Italy SpA In Gold Jewelry and Precious Stones BK for Jewelry and Precious Metals PT MU and SC Trading (Indonesia) Sephora Mexico S. de R.L de C.V Servicios Ziphorah S. de R.L de C.V Dotcom Group Comércio de Presentes SA Rio de Janeiro, Brésil Joint Stock Company « Ile De Beauté» Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux New Asia Wave International (S) Pte Ltd LAX Duty Free Joint Venture 2000 JFK Terminal 4 Joint Venture 2001 PT Sona Topas Tourism industry Tbk Blanc Saint- Barth Isle de France Sociétés Siège social Méthode de Taux Sociétés Siège social Méthode de Taux LVMH South & South East Asia Pte Ltd IG : Société consolidée par intégration globale. MEE : Société consolidée par mise en équivalence. JV : Société constituée en joint- venture avec Diageo : intégration de la seule activité Moët Hennessy. Voir également Notes 1.6 et 1.25 pour le principe de comptabilisation relatif à Liste des sociétés non incluses dans la consolidation LISTE DES SOCIÉTÉS NON INCLUSES DANS LA CONSOLIDATION Société Nouvelle de Libraire et de l’Édition Innovacion en Marcas de Prestigio SA Groupement Forestier des Bois de la Celle Cognac, France Ces sociétés, non incluses dans la consolidation, sont, soit des entités sans activité et/ou en cours de liquidation, soit des entités dont l’intégration, individuellement ou collectivement, n’aurait pas d’impact significatif sur les principaux agrégats du Groupe. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés À l’Assemblée générale de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton (« LVMH ») relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit de la performance. Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537 / 2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci- dessus, nous attirons votre attention sur la Note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés \- les impacts relatifs à l’application en 2018 des normes IFRS 9 sur les instruments financiers et IFRS 15 sur la comptabilisation \- les effets attendus de l’application de la norme IFRS 16 relative aux contrats de location, que le Groupe appliquera à compter Justification des appréciations–Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823- 9 et R.823- 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci- avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés • Allocation du prix d’acquisition de Christian Dior Couture Le 3 juillet 2017, LVMH a acquis auprès de Christian Dior SE 100 % de Christian Dior Couture pour 6 milliards d’euros, comme cela est précisé en Note 2.2 de l’annexe aux comptes consolidés. Conformément à la norme IFRS 3, le groupe LVMH a procédé, au cours du premier semestre 2018, à l’identification et à l’évaluation des actifs acquis et des passifs repris, notamment l’évaluation de la marque et des actifs corporels. L’écart d’acquisition définitif en résultant s’élève à 2 179 millions d’euros. Nous avons considéré que l’allocation définitive du prix d’acquisition de Christian Dior Couture est un point clé de l’audit en raison : du niveau de jugement requis pour identifier les actifs acquis et les passifs repris et des estimations utilisées pour évaluer leur juste valeur ; du caractère significatif des actifs évalués et de l’écart d’acquisition résultant de cette acquisition. Nos travaux d’audit sur le sujet ont notamment consisté à : examiner la pertinence de la méthodologie mise en place par le Groupe pour identifier les actifs acquis ainsi que les passifs repris ; apprécier, avec l’aide de nos experts en évaluation, les principaux actifs et passifs évalués et examiner le caractère raisonnable des hypothèses retenues pour estimer leur juste valeur, notamment : les hypothèses clés des méthodes retenues pour évaluer la marque telles que décrites en Note 2.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; les hypothèses ayant conduit à l’évaluation des immobilisations corporelles ; examiner le caractère approprié des informations fournies dans Évaluation des actifs immobilisés, notamment les actifs incorporels Au 31 décembre 2018, la valeur de l’actif immobilisé du groupe s’élève à 46 milliards d’euros au regard d’un total bilan de 74 milliards d’euros. Cet actif immobilisé est essentiellement composé par les marques, enseignes et écarts d’acquisition reconnus lors des opérations de croissance externe et, dans une moindre mesure, par les immobilisations corporelles, principalement constituées de terrains, de terres à vignes, d’immeubles et d’agencements des magasins. Nous avons considéré que l’évaluation de ces actifs immobilisés est un point clé de l’audit en raison de leur importance significative dans les comptes du groupe et parce que la détermination de leur valeur recouvrable, le plus souvent fondée sur des prévisions de flux de trésorerie futurs actualisés, nécessite l’utilisation d’hypothèses, estimations ou appréciations, comme indiqué dans la Note 1.5 de l’annexe aux comptes consolidés. Le Groupe réalise des tests de perte de valeur sur ces actifs, dont les modalités sont décrites dans les Notes 1.14 et 5 de l’annexe aux comptes consolidés. Dans ce cadre, nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests de perte de valeur et avons principalement orienté nos travaux sur les Maisons pour lesquelles la valeur comptable représente un multiple élevé du résultat opérationnel courant. En particulier, parmi les actifs incorporels les plus significatifs reconnus par le Groupe présentés en Note 5 de l’annexe aux comptes consolidés, les acquisitions récentes font l’objet de notre part d’une attention spécifique. Nous avons apprécié le caractère raisonnable des principales estimations, notamment les prévisions de flux de trésorerie, les taux de croissance long terme et les taux d’actualisation retenus. Nous avons également analysé la cohérence des prévisions avec les performances passées, les perspectives de marché, l’historique de performance du groupe et avons réalisé des analyses de sensibilité sur les tests de perte de valeur. De plus, lorsque la valeur recouvrable est déterminée par référence à des transactions similaires récentes, nous avons corroboré les analyses présentées avec les données de marché disponibles. L’ensemble de ces analyses a été mené avec l’aide de nos experts en évaluation. Enfin, nous avons examiné le caractère approprié des informations fournies dans l’annexe aux comptes consolidés. Évaluation des stocks et en- cours Le succès des produits du groupe, en particulier dans les activités de Mode & Maroquinerie et Montres & Joaillerie, dépend notamment de sa capacité à identifier les nouvelles tendances, les changements de comportement et de goûts, afin de proposer des produits en adéquation avec les attentes des consommateurs. Le Groupe détermine le montant des provisions pour dépréciations de stocks à partir de l’estimation des perspectives d’écoulement sur les différents marchés ou en raison de l’obsolescence des produits concernés comme cela est précisé en Note 1.16 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré ce sujet comme un point clé de l’audit, car les perspectives évoquées ci- dessus et les éventuelles provisions qui en découlent sont par nature dépendantes d’hypothèses, estimations ou appréciations du groupe. En outre, les stocks sont présents dans un grand nombre de filiales et la détermination de ces provisions repose notamment sur l’estimation des retours et le suivi des marges internes, qui sont annulées dans les comptes consolidés tant que les stocks ne sont pas vendus aux clients hors groupe. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Dans le cadre de nos diligences, nous avons analysé les perspectives d’écoulement estimées par le Groupe au regard des réalisations historiques et des derniers budgets afin de corroborer les montants de dépréciation qui en découlent. Nous avons, le cas échéant, examiné les hypothèses retenues par le Groupe pour la comptabilisation de provisions spécifiques. Nous avons également apprécié la cohérence des niveaux de marges internes annulées dans les comptes consolidés, en examinant notamment le niveau de marge réalisé avec les différentes filiales de distribution et en vérifiant que le pourcentage d’élimination retenu est cohérent. Les activités du groupe sont menées dans un cadre réglementaire international souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits, leur emballage, le calcul de l’impôt ou les relations avec les partenaires du groupe (distributeurs, fournisseurs, actionnaires de filiales, etc.). Dans ce contexte, les activités du groupe peuvent induire des risques, litiges ou situations contentieuses et les entités du groupe en France et à l’étranger peuvent faire l’objet de contrôles fiscaux et, le cas échéant, de demandes de rectification de la part des administrations locales. En particulier, comme indiqué en Note 19 de l’annexe aux comptes consolidés, les demandes de rectification ainsi que les positions fiscales incertaines identifiées non encore notifiées font l’objet de provisions dont les montants sont établis conformément aux normes IAS 37 « Provisions » et IAS 12 « Impôts sur le résultat ». Nous avons considéré ce sujet comme un point clé de l’audit en raison de l’importance des montants en jeu et du niveau de jugement requis pour le suivi des changements réglementaires en cours, en particulier en ce qui concerne la fiscalité française et américaine, et pour l’évaluation de ces provisions dans un contexte réglementaire international en Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont notamment consisté à : examiner les procédures mises en œuvre par le Groupe afin d’identifier et de recenser l’ensemble des risques ; prendre connaissance de l’analyse des risques effectuée par le Groupe, de la documentation correspondante et revoir, le cas échéant, les consultations écrites des conseils externes ; apprécier avec l’aide de nos experts, notamment fiscalistes, les principaux risques identifiés et examiner le caractère raisonnable des hypothèses retenues par la direction du groupe pour estimer le montant des provisions ; procéder à l’examen critique des analyses relatives à l’utilisation des provisions pour risques et charges préparées par le Groupe ; examiner, avec l’aide de nos experts fiscalistes, les évaluations préparées par la direction fiscale du groupe relatives aux conséquences des réformes fiscales en France et aux États- Unis ; examiner le caractère approprié des informations relatives à ces risques présentées en annexe. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le Rapport de gestion du Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra- financière prévue par l’article L.225- 102- 1 du Code de commerce figure dans le Rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823- 10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires • Désignation des Commissaires aux comptes Nous avons été nommés Commissaires aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton par l’Assemblée générale Au 31 décembre 2018, nos cabinets étaient dans la troisième année de leur mission sans interruption, étant précisé qu’antérieurement les cabinets ERNST & YOUNG et Autres et ERNST & YOUNG Audit, membres du réseau international EY, étaient respectivement Commissaires aux comptes de 2010 à 2015 et de 1988 à 2009. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles- ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de la performance de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’Audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux- ci. Comme précisé par l’article L.823- 10- 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : \- il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles- ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non- détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; \- il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; \- il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; \- il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; \- il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous- jacents de manière à en donner une image fidèle ; \- concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Rapport au Comité d’audit de la performance Nous remettons au Comité d’audit de la performance un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit de la performance figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit de la performance la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537- 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822- 10 à L.822- 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d’audit de la performance des risques pesant sur notre indépendance et des mesures Courbevoie et Paris- La Défense, le 7 février 2019 TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE ANNEXE AUX COMPTES DE LA SOCIÉTÉ LVMH RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS Comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Produits / (Charges) (enmillions d’euros) Notes 2018 2017 Produits financiers de filiales et participations 3550,5 2645,5 Titres en portefeuille: dépréciations et provisions (133,0) (75,0) Gestion des filiales et participations 4.1 3417,5 2570,5 Coût de la dette financière nette 4.2 (30,4) (49,9) Résultat de change 4.3 (33,4) 136,0 Autres produits et charges financiers 4.4 (8,9) 0,1 Prestations de services et autres revenus 5 316,0 267,3 Frais de personnel 6 (181,1) (120,3) Autres charges nettes de gestion 7 (326,4) (329,9) RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT 3153,3 2473,8 Impôt sur les sociétés 9 230,8 379,4 Comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Immobilisations incorporelles 9,2 (7,7) 1,5 8,3 Terres à vignes 45,2 - 45,2 45,1 Autres immobilisations corporelles 48,2 (1,8) 46,4 22,1 Immobilisations incorporelles et corporelles 10 102,6 (9,5) 93,1 75,5 Participations 11 27170,2 (1716,4) 25453,8 25086,7 Actions LVMH 12 94,6 - 94,6 385,6 Autres immobilisations financières 13 132,0 - 132,0 126,0 Immobilisations financières 27396,8 (1716,4) 25680,4 25598,3 ACTIF IMMOBILISÉ 27499,4 (1725,9) 25773,5 25673,8 Créances 14 594,3 - 594,3 1080,7 Actions LVMH 12 326,7 (0,1) 326,6 144,9 ACTIF CIRCULANT 951,6 (0,1) 951,5 1258,0 Comptes de régularisation 15 25,2 - 25,2 34,2 TOTAL ACTIF 28476,2 (1726,0) 26750,2 26966,0 Capital social (dont versé: 151,5) 16.1 151,5 152,1 Primes d’émission, de fusion et d’apport 16.2 2298,5 2614,1 Réserves et écarts de réévaluation 17 388,0 388,0 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 18 692,3 647,1 Autres dettes financières 19 3102,4 1951,8 Comptes de régularisation 21 13,6 32,6 Comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton TABLEAU DE VARIATION DE LA TRÉSORERIE Dépréciation et amortissement des actifs immobilisés 134,5 77,2 Variation des autres provisions 45,3 27,2 Plus ou moins- values de cessions d’actifs 37,6 17,0 Variation des comptes courants intra- Groupe 1207,4 2212,1 Variation des autres créances et dettes 416,4 40,7 VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS D’EXPLOITATION 5225,3 5227,4 (Acquisition)/Cession d’immobilisations incorporelles et corporelles (18,1) (13,9) Acquisition de titres de participation - (6642,9) Cession de titres de participation et opérations assimilées - - Souscription aux augmentations de capital de filiales (500,0) (133,2) VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT (518,1) (6790,0) Acquisitions et cessions d’actions LVMH (293,7) (68,2) Dividendes et acomptes versés dans l’exercice (2714,3) (2109,5) Émission ou souscription de dettes financières - 4957,0 Remboursement de dettes financières (1750,0) (1270,0) (Acquisition)/Cession d’investissements et placements financiers - - VARIATION DE LA TRÉSORERIE ISSUE DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (4709,0) 1562,0 VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE (1,8) (0,6) TRÉSORERIE À L’OUVERTURE DE L’EXERCICE 32,4 33,0 TRÉSORERIE À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 30,6 32,4 ANNEXE AUX COMPTES DE LA SOCIÉTÉ LVMH MOËT HENNESSY - LOUIS VUITTON ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ ET FAITS SIGNIFICATIFS DE L’EXERCICE FAITS SIGNIFICATIFS ET ÉVÉNEMENTS POST- CLÔTURE PRESTATIONS DE SERVICES ET AUTRES REVENUS VARIATION DES DÉPRÉCIATIONS ET DES PROVISIONS Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 1\. ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ ET FAITS SIGNIFICATIFS DE L’EXERCICE Hormis les activités de portefeuille liées à son statut de société holding, la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton SE (« LVMH », « la Société ») assure la direction et la coordination des activités opérationnelles de l’ensemble de ses filiales, et apporte à celles- ci diverses prestations d’assistance qui leur sont facturées, en particulier en matière juridique, financière, fiscale, ou dans Le 13 décembre 2018, LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton SE et Belmond Ltd ont conclu un accord définitif en vue de l’acquisition de Belmond par le groupe LVMH. Belmond détient et exploite un portefeuille exceptionnel d’hôtels et d’expériences de voyage de très haut de gamme dans les destinations les plus désirables et prestigieuses au monde. Belmond Ltd est cotée sur le NY stock exchange. L’opération interviendra pour un prix de 25 USD par action Class A, faisant ressortir une valeur de fonds propres de 2,6 milliards de dollars US. La réalisation de cette acquisition, sous réserve de l’approbation des actionnaires de Belmond et de l’obtention de certaines autorisations en matière de concurrence, devrait intervenir au premier semestre 2019. Le bilan et le compte de résultat de LVMH sont établis conformément aux dispositions légales françaises, en particulier les règlements 2014- 03 et 2015- 05 de l’Autorité des Normes Comptables, sous réserve de la présentation du compte de Le résultat est présenté de manière à distinguer les deux activités de la Société : l’activité patrimoniale, liée à la détention de participations, et l’activité de direction et coordination de l’ensemble des entités constituant le groupe LVMH, comme Cette présentation du compte de résultat inclut trois soldes intermédiaires : le résultat financier, le résultat d’exploitation et le résultat exceptionnel ; résultat financier et résultat d’exploitation cumulés forment le résultat courant avant impôt. Le résultat financier comprend le résultat de gestion des filiales et participations, le coût de la dette financière qui est liée en substance à la détention de ces participations, ainsi que les autres éléments résultant de la gestion des filiales ou de la dette, en particulier les résultats de change ou sur instruments de couverture. Le résultat de gestion des filiales et participations comprend tous les éléments de gestion du portefeuille : dividendes, variation des dépréciations de titres, variation des provisions pour risques et charges liées au portefeuille, résultats de cession de titres. Le résultat d’exploitation inclut les frais de gestion de la Société et les frais de direction et coordination opérationnelle du Groupe, frais de personnel ou autres frais de gestion, sous déduction du montant refacturé aux filiales concernées, soit par facturation de prestations d’assistance de gestion, soit par refacturation des frais qui ont été pris en charge pour compte. Les résultats financier et d’exploitation incluent les éléments dont la nature relève de la gestion financière de la Société, ou de l’exploitation administrative, quel que soit leur montant ou leur occurrence. Le résultat exceptionnel englobe ainsi les seules opérations qui, du fait de leur nature, ne peuvent être comprises dans les résultats financier ou d’exploitation. Les immobilisations incorporelles et corporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais d’acquisition) ou à leur valeur d’apport, à l’exception des immobilisations corporelles acquises avant le 31 décembre 1976 qui ont été réévaluées en 1978 (réévaluation légale de 1976). Les immobilisations incorporelles sont constituées de droits au bail amortis sur la durée des baux et de coûts de développement informatique amortis sur une durée de 3 ans à 5 ans. Les immobilisations corporelles sont amorties, le cas échéant, linéairement sur la durée estimée de leur utilisation ; les durées \- mobilier et agencements 5 à 25 ans ; \- constructions 40 à 100 ans. Les terres à vignes ne font pas l’objet d’amortissements. Les immobilisations financières hors créances, prêts et dépôts, sont enregistrées à leur coût d’acquisition (hors frais accessoires) Lorsque leur valeur d’inventaire à la date de clôture est inférieure à la valeur comptabilisée, une dépréciation est enregistrée, du montant de cette différence. S’agissant des participations, leur valeur d’inventaire est déterminée par référence à leur valeur d’utilité ou à leur valeur de cession. La valeur d’utilité est fondée sur les flux de trésorerie prévisionnels de ces entités ; la valeur de cession est calculée à partir de ratios ou cours boursiers d’entreprises similaires, à partir d’évaluations faites par des experts indépendants dans une perspective de cession, ou par référence Les variations du montant des dépréciations du portefeuille de titres de participation sont classées en Gestion des filiales et Les titres de participation en portefeuille au 31 décembre 1976 ont été réévalués en 1978 (réévaluation légale de 1976). Les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale. Lorsque leur valeur d’inventaire, basée sur la probabilité de leur recouvrement, est inférieure à cette dernière, une dépréciation est enregistrée du montant de la différence. Les valeurs mobilières de placement, y compris les produits monétaires de capitalisation, sont enregistrées à leur coût d’acquisition (hors frais de transaction) ; lorsque leur valeur de marché est inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est enregistrée en Résultat financier, du montant de cette différence. La valeur de marché des valeurs mobilières de placement est déterminée, pour les titres cotés, par référence à la moyenne des cours de bourse du dernier mois de l’exercice, convertie le cas échéant aux taux de change de clôture ; pour les titres non cotés, par référence à leur valeur de réalisation estimée. Ce calcul s’effectue par ligne de titres, sans compensation entre les plus et moins- values constatées. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la détermination du résultat de cession s’effectue selon la méthode « Premier Les actions LVMH acquises dans le cadre des programmes de rachat ou dans le cadre du contrat de liquidité figurent en valeurs mobilières de placement. Les actions détenues dans la perspective d’une détention de longue durée, en vue d’une annulation ou d’un échange, sont comptabilisées en Immobilisations financières. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Les actions détenues dans le cadre de plans d’options d’achat et d’attribution d’actions gratuites sont affectées à ces plans. Les actions LVMH sont comptabilisées, à la date de livraison, à leur prix d’acquisition hors frais de transaction. Lors de la cession, le prix de revient des actions cédées est établi par catégorie d’affectation selon la méthode « Premier entré- premier sorti » (FIFO), à l’exception des actions détenues dans le cadre des plans d’options d’achat, pour lesquels le calcul est effectué plan par plan, selon la méthode du prix moyen pondéré. Lorsque la valeur de marché des actions LVMH classées en valeurs mobilières de placement, calculée comme défini au 2.5 ci- dessus, devient inférieure à leur prix d’acquisition, une dépréciation est enregistrée en Résultat financier en Autres produits et charges financiers, du montant de cette différence. En ce qui concerne les actions LVMH affectées aux plans d’options \- s’il s’agit d’un plan non exerçable (valeur de marché de l’action LVMH inférieure au prix d’exercice de l’option), le calcul de la dépréciation, enregistrée en Résultat d’exploitation en Frais de personnel, est effectué par rapport au prix moyen d’ensemble des plans non exerçables concernés ; \- s’il s’agit d’un plan exerçable (valeur de marché de l’action LVMH supérieure au prix d’exercice de l’option), une provision pour charges est enregistrée et calculée comme décrit en Note 2.6.3 Les actions LVMH affectées aux plans d’attribution d’actions gratuites et les actions classées en Immobilisations financières ne font pas l’objet de dépréciation. 2.6.3 Charge relative aux plans d’options La charge relative aux plans d’options et d’attribution d’actions gratuites portant sur des actions LVMH est répartie de manière linéaire sur la période d’acquisition des droits. Elle est compta - bilisée au compte de résultat dans la rubrique Frais de personnel, en contrepartie d’une provision pour charges au bilan. La charge relative aux plans d’options d’achat et d’attribution d’actions gratuites portant sur des actions LVMH correspond : \- pour les plans d’options d’achat, à la différence entre la valeur en portefeuille des actions affectées à ces plans et le prix d’exercice correspondant s’il est inférieur ; \- pour les plans d’attribution d’actions gratuites, à la valeur en portefeuille des actions affectées à ces plans. Les plans d’options de souscription d’actions ne donnent pas Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Les distributions des filiales et participations, ainsi que les quotes- parts de résultats de Groupements d’Intérêt Économique faisant l’objet d’une clause statutaire d’attribution aux associés, sont enregistrées lorsque celles- ci sont considérées acquises aux Les opérations en devises sont enregistrées aux cours des devises Les dettes et créances en devises sont réévaluées aux cours du 31 décembre. Les gains et pertes non réalisés résultant de cette réévaluation sont portés en écart de conversion lorsque les dettes et créances ne sont pas couvertes. Les pertes de change non réalisées au 31 décembre font l’objet de provisions, excepté pour les pertes compensées par des gains non réalisés dans une Lorsque les dettes et créances sont couvertes, les gains et pertes non réalisés résultant de cette réévaluation sont compensés par les gains et pertes non réalisés des opérations de couverture Les dérivés de change sont comptabilisés selon les principes • Lorsque ces dérivés sont qualifiés de couverture : \- ils sont réévalués au cours du jour de clôture en Autres créances et Autres dettes ; les pertes ou gains non réalisés résultant de cette réévaluation compensent les pertes et gains non réalisés sur les actifs et passifs couverts par ces instruments, \- les pertes ou gains non réalisés sont différés si ces instruments sont affectés à des opérations futures, \- les pertes ou gains réalisés à l’échéance sont enregistrés en compensation des pertes et gains sur les actifs et passifs • Lorsque ces dérivés ne sont pas qualifiés de couverture \- les gains non réalisés résultant de leur réévaluation au cours de clôture sont inscrits en Autres créances en contrepartie \- les pertes non réalisées donnent lieu à constitution d’une provision pour charge à due concurrence, comptabilisée \- les gains et pertes réalisés sont enregistrés dans le Résultat Le report déport est enregistré prorata temporis sur la durée des contrats en Coût de la dette financière nette. Les dérivés de taux qui sont qualifiés de couverture sont enregistrés prorata temporis sur la durée des contrats, sans effet sur la valeur nominale de la dette financière dont le taux est Les dérivés de taux qui ne sont pas qualifiés de couverture sont réévalués à leur valeur de marché à la date de clôture. Les gains non réalisés résultant de cette réévaluation sont différés ; les pertes non réalisées donnent lieu à constitution d’une provision Les primes d’émission des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de l’emprunt. Les frais d’émission sont enregistrés Une provision est comptabilisée dès lors qu’il existe une obligation, vis- à- vis d’un tiers, entraînant pour la Société un décaissement probable dont le montant peut être évalué de façon fiable. 2.12 Impôt sur les sociétés: convention LVMH est société mère d’un groupe fiscal constitué avec la plupart de ses filiales françaises (Art. 223 A et suivants du CGI). La convention d’intégration ne modifie pas, le plus souvent, la charge d’impôt ou le droit au bénéfice des reports déficitaires des filiales concernées ; leur situation fiscale vis- à- vis de LVMH reste en effet identique à celle qui résulterait d’une imposition séparée, tant que ces filiales sont membres du groupe fiscal. L’économie ou la charge complémentaire d’impôt, du montant de la différence entre la somme de l’impôt comptabilisé par chacune des sociétés intégrées et l’impôt résultant de la détermination du résultat imposable d’ensemble, est enregistrée par LVMH. Les écarts de change constatés en fin d’exercice sur des disponibilités en devises sont enregistrés dans le compte de résultat. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton FAITS SIGNIFICATIFS ET ÉVÉNEMENTS POST- CLÔTURE À la date d’arrêté des comptes, le 29 janvier 2019, aucun événement postérieur à la clôture n’est intervenu. 4.1 Gestion des filiales et participations Le résultat provenant de la gestion des filiales et participations s’analyse de la façon suivante : Dividendes perçus de sociétés françaises 3355,3 2456,8 Dividendes perçus de sociétés étrangères et assimilés 196,1 188,9 Quotes- parts de résultats de Groupements d’Intérêt Économique (0,9) (0,2) Produits financiers de filiales et participations 3550,5 2645,5 Variation des provisions pour risques et charges - - Dépréciations et provisions au titre des filiales et participations (133,0) (75,0) Gestion des filiales et participations 3417,5 2570,5 Concernant la variation des dépréciations et provisions, voir également Note 18. Coût de la dette financière nette Le coût de la dette financière nette, y compris effet des instruments de couverture de taux, s’analyse de la façon suivante : Intérêts et primes sur emprunts (43,6) (52,7) Revenus et produits financiers 19,2 5,3 Coût de la dette financière nette hors Groupe (24,4) (47,4) Charge d’intérêts intra- Groupe (6,0) (2,5) Produit d’intérêts intra- Groupe - - Coût de la dette financière nette intra- Groupe (6,0) (2,5) Coût de la dette financière nette (30,4) (49,9) Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le résultat de change est constitué des éléments suivants : Différences positives de change 49,0 240,0 Différences négatives de change (76,2) (145,5) Variation des provisions pour pertes de change latentes (6,2) 41,5 Sur la variation des provisions, voir également Note 18. Le résultat de change est principalement constitué des pertes et gains générés par les encours d’emprunts en devises ainsi que par les instruments dérivés de change souscrits dans le cadre des opérations décrites en Note 22 (couvertures d’actifs nets des filiales en devises). Le montant des autres produits et charges financiers s’analyse de la façon suivante : Résultat sur actions LVMH 0,4 6,8 Autres produits et charges financiers (8,9) 0,1 Sur la variation des provisions, voir également Note 18. PRESTATIONS DE SERVICES ET AUTRES REVENUS Les prestations de services et autres revenus se décomposent de la façon suivante : L’ensemble des prestations de services et autres revenus concerne des sociétés liées : \- les prestations de services consistent en des prestations d’assistance, voir également Note 1.1 ; \- les refacturations portent sur des rémunérations et frais engagés par LVMH pour compte ; \- les revenus fonciers proviennent de la location de terres à vignes champenoises dont LVMH a la propriété. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Les frais de personnel incluent en 2018 les rémunérations brutes et charges patronales, les avantages post- emploi, les autres avantages à long terme et le coût des plans d’options et assimilés, voir également Note 12.3.2. Compte tenu de la nature de l’activité de la Société, telle que décrite en Note 1.1 Activité de la Société, une part importante de ces rémunérations est refacturée aux sociétés du Groupe dans le cadre de prestations d’assistance de gestion. La rémunération brute globale des mandataires sociaux et membres du Comité exécutif de la Société, pour l’exercice 2018, s’élève à 53 millions d’euros, dont 0,9 million d’euros au titre de Engagements en matière d’avantages post- emploi: pensions complémentaires de retraite et indemnités de départ en retraite Ces engagements concernent principalement les membres du Comité exécutif qui bénéficient, après une certaine ancienneté dans leurs fonctions, d’un régime de retraite complémentaire dont le montant est fonction de la moyenne des trois rémunérations Au 31 décembre 2018, l’engagement non comptabilisé, net des actifs financiers venant en couverture, déterminé selon les mêmes principes que ceux utilisés pour les comptes consolidés du groupe LVMH, est de 70 millions d’euros. Le taux d’actualisation retenu dans l’estimation de cet engagement Les versements effectués en couverture de cet engagement, soit 17 millions d’euros en 2018 (13,5 millions d’euros en 2017), sont comptabilisés dans la rubrique Frais de personnel. 7\. AUTRES CHARGES NETTES DE GESTION Les charges de gestion sont constituées notamment d’honoraires, frais de communication, primes d’assurances et loyers. Compte tenu de la nature de l’activité de la Société telle que décrite en Note 1.1 Activité de la Société, une part importante des autres charges de gestion est refacturée aux sociétés du Groupe, soit dans le cadre de prestations d’assistance de gestion, soit dans le cadre de refacturations de frais engagés pour compte. En outre, lors de la prise de participation de Diageo dans le groupe Moët Hennessy en 1994, a été établie une convention entre Diageo et LVMH ayant pour objet la répartition des frais communs de holding entre Moët Hennessy SAS et les autres holdings du groupe LVMH. En application de cette convention, la quote- part des frais communs revenant à la société LVMH a donné lieu à facturation par Moët Hennessy à LVMH d’un montant de Le montant des impôts, taxes et versements assimilés comptabilisé dans les autres charges de gestion s’élève à 3,8 millions d’euros sur l’exercice 2018 (3,7 millions d’euros en 2017). Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton L’impôt sur les sociétés se ventile de la façon suivante : (enmillions d’euros) Résultat (Charge) / Résultat Impôt sur exercices antérieurs (a) \- 16,1 16,1 Provisions pour risques généraux - (10,3) (10,3) Incidence de l’intégration fiscale - 154,7 154,7 (a) Net des reprises de provisions afférentes. Concernant les provisions pour risques généraux, voir également Note 18. 9.2 Déficits liés à l’intégration fiscale Au 31 décembre 2018, le montant des déficits fiscaux restituables par LVMH à ses filiales s’élève à 4 337 millions d’euros. Le solde d’impôts différés provenant de différences temporaires d’imposition s’élève au 31 décembre 2018 à un montant net débiteur de 13,7 millions d’euros, dont 1,9 millions d’euros au titre de différences temporaires devant se dénouer en 2019. Valeur nette des immobilisations au 31décembre 2017 75,5 Cessions et mises hors service (7,5) Valeur nette des immobilisations au 31décembre 2018 93,1 Valeur brute du portefeuille de participations 27170,2 26670,1 Valeur nette du portefeuille de participations 25453,8 25086,7 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le portefeuille de participations est détaillé dans le tableau des filiales et participations et l’inventaire du portefeuille. L’évolution de la dépréciation du portefeuille est analysée en Les méthodes de dépréciation des titres de participation sont décrites en Note 2.3. Le plus souvent, la dépréciation est calculée par référence à la valeur d’utilité de la participation concernée, qui est fondée sur les flux de trésorerie prévisionnels générés La valeur du portefeuille au 31 décembre 2018, répartie en fonction de l’affectation des titres détenus, s’analyse de la façon suivante : Valeur brute Dépréciations Valeur nette Valeur nette Plans d’options de souscription 20,1 - 20,1 57,1 En voie d’annulation 74,5 - 74,5 328,5 Titres immobilisés 94,6 - 94,6 385,6 Plans d’attribution d’actions gratuites 302,1 - 302,1 122,1 Contrat de liquidité 24,6 (0,1) 24,5 22,8 Valeurs mobilières de placement 326,7 (0,1) 326,6 144,9 Au cours de l’exercice, les mouvements de portefeuille ont été les suivants : Titres immobilisés Plans d’options En voie d’annulation Total Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Au 1er janvier 2018 1242989 57,1 1952960 328,5 3195949 385,6 Achats - - 270000 74,5 270000 74,5 Transferts (6391) (0,3) - - (6391) (0,3) Annulations (822992) (36,7) (1952960) (328,5) (2775952) (365,2) Au 31décembre 2018 413606 20,1 270000 74,5 683606 94,6 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Valeurs mobilières de placement Autres plans Contrat de liquidité Total Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Nombre Valeur brute Au 1er janvier 2018 993148 122,1 92000 22,8 1085148 144,9 Achats 815000 218,7 932130 250,8 1747130 469,5 Cessions - - (927130) (249,0) (927130) (249,0) Transferts 6391 0,3 - - 6391 0,3 Attribution d’actions gratuites (459741) (39,0) - - (459741) (39,0) Au 31décembre 2018 1354798 302,1 97000 24,6 1451798 326,7 Dans le cadre du contrat de liquidité, les plus- values nettes de cession au cours de l’exercice ont été de 0,4 millions d’euros et les actions détenues au 31 décembre 2018 représentent, au cours de bourse à cette date, une valeur de 25 millions d’euros. Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription L’Assemblée générale du 13 avril 2017 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de vingt- six mois expirant en juin 2019, de consentir, en une ou plusieurs fois, au bénéfice des membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, des options de souscription ou d’achat d’actions dans la limite de 1 % du capital de la Société. Au 31 décembre 2018, cette autorisation n’a pas été utilisée par Aucun plan d’options de souscription ou d’achat d’actions n’a été mis en place depuis 2010. Un plan d’options de souscription d’actions, ayant un solde positif et mis en place le 14 mai 2009 par LVMH, était en vigueur au 31 décembre 2018. Ce plan a une durée de dix ans, les options étant exerçables après un délai de quatre ans et la parité étant d’une action pour une option attribuée. L’Assemblée générale du 12 avril 2018 a renouvelé l’autorisation accordée au Conseil d’administration, pour une période de vingt- six mois expirant en juin 2020, de procéder, en une ou plusieurs fois, au bénéfice de membres du personnel ou dirigeants des sociétés du Groupe, à des attributions d’actions gratuites existantes ou à émettre dans la limite de 1 % du capital de la Société au jour de cette autorisation. Pour les plans mis en place en 2014 et 2015, les actions gratuites et les actions gratuites de performance, sous réserve pour ces dernières de la réalisation de la condition de performance, sont attribuées définitivement aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France au terme d’une période d’acquisition de trois ans, au- delà de laquelle les bénéficiaires doivent conserver les actions attribuées pendant une durée de deux ans. Elles sont attribuées définitivement aux bénéficiaires ayant leur résidence fiscale à l’étranger et librement cessibles à l’issue d’un délai de Pour les plans mis en place depuis 2016, sauf exception mentionnée ci- dessous, les actions gratuites et les actions gratuites de perfor - mance, sous réserve pour ces dernières, de la réalisation de la condition de performance, sont attribuées définitivement à l’ensemble des bénéficiaires après une période de trois ans et librement cessibles dès leur attribution définitive. Outre une condition de présence dans le Groupe, l’exercice des options attribuées le 14 mai 2009 ainsi que l’attribution définitive des actions gratuites de certains plans sont assortis de conditions liées aux performances financières de LVMH, à la réalisation desquelles est subordonné leur bénéfice définitif. Les plans mis en place les 23 octobre 2014, 16 avril 2015, exclusivement l’attribution d’actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH. Le plan mis en place le 24 juillet 2014 prévoit exclusivement l’attribution d’actions gratuites sans condition de performance. Le plan mis en place le 20 octobre 2016 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions non soumises à une condition de performance. Le plan mis en place le 26 juillet 2017 comporte des conditions liées spécifiquement à la performance d’une filiale. Le plan mis en place le 25 octobre 2017 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale ainsi qu’un certain nombre d’actions non soumises Le plan mis en place le 25 janvier 2018 attribue un certain nombre d’actions gratuites non soumises à une condition de performance mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une filiale. Le plan mis en place le 12 avril 2018 attribue principalement des actions gratuites soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH mais aussi un certain nombre d’actions soumises à une condition liée spécifiquement à la performance d’une Pour le plan d’options mis en place le 14 mai 2009, les options ne sont exerçables que si les comptes consolidés de LVMH pour l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») et l’exercice N+ 1 affichent une variation positive par rapport à l’exercice N- 1 de l’un ou l’autre des indicateurs suivants : résultat opérationnel courant, trésorerie issue des opérations et investis - sements d’exploitation, taux de marge opérationnelle courante du Groupe (ci- après les « Indicateurs »). Cette condition a été validée pour ce plan de sorte que les options sont devenues exerçables à compter du 14 mai 2013. En outre, par dérogation, les options attribuées aux dirigeants mandataires sociaux ne sont exerçables que si, au titre de trois des quatre exercices 2009 à 2012, l’un au moins des trois Indicateurs enregistre une variation positive par rapport à l’exercice 2008. Cette condition a été satisfaite en 2009, 2010, 2011 et 2012 de sorte que les options sont devenues exerçables à compter du 14 mai 2013. Pour les plans du 23 octobre 2014 et du 16 avril 2015, les actions de performance ne sont attribuées définitivement que si les comptes consolidés de LVMH pour l’exercice 2015 affichent une variation positive par rapport à l’exercice 2014 de l’un ou l’autre des Indicateurs. Cette condition a été satisfaite de sorte que les bénéficiaires du plan du 23 octobre 2014 se sont vus attribuer définitivement leurs actions le 23 octobre 2017 pour ceux ayant leur résidence fiscale en France et le 23 octobre 2018 pour ceux ayant leur résidence fiscale hors de France. Les bénéficiaires du plan du 16 avril 2015 ayant leur résidence fiscale en France se sont vus attribuer définitivement les actions le 16 avril 2018. Pour les plans mis en place le 22 octobre 2015 et le 20 octobre 2016, les actions de performance ne seront définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH pour les exercices N+ 1 et N+ 2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. En ce qui concerne le plan du 22 octobre 2015, la condition de performance a été satisfaite en 2016 et en 2017. En ce qui concerne le plan du 20 octobre 2016, la condition de performance a été satisfaite en 2017 et 2018. Les bénéficiaires du plan du 22 octobre 2015 se sont vus attribuer définitivement leurs actions le 22 octobre 2018 pour ceux ayant Pour le plan mis en place le 13 avril 2017, les actions de performance ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de la société LVMH affichent pour l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») une variation positive par rapport à l’exercice N- 1 de l’un ou l’autre des Indicateurs. Cette condition a été satisfaite. Les actions ont été définitivement attribuées le 13 avril 2018 et sont soumises à une obligation de conservation d’une durée de deux ans. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Pour le plan mis en place le 26 juillet 2017, les actions gratuites sont attribuées définitivement à raison d’une moitié le 30 juin 2020 et de l’autre le 30 juin 2021, ou dans certaines conditions, en totalité le 30 juin 2021, à chaque fois sous réserve de réalisation de la condition de performance portant sur le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel courant de la filiale concernée. Pour les actions gratuites du plan mis en place le 25 octobre 2017 et soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+ 1 et N+ 2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Indicateurs. Les actions du plan mis en place le 25 octobre 2017 dont l’attribution définitive est subordonnée à la réalisation de performances d’une filiale, seront attribuées définitivement le 30 juin 2024 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel courant au titre de l’exercice clos en 2023, et d’objectifs qualitatifs, l’attribution définitive étant avancée au 30 juin 2023 si lesdits objectifs sont réalisés au titre de l’exercice clos en 2022. Pour le plan mis en place le 25 janvier 2018, les actions gratuites soumises à des conditions de performance spécifiques liées à une filiale sont définitivement attribuées sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de Pour les actions gratuites du plan mis en place le 12 avril 2018 et soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+ 1 et N+ 2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des indicateurs. Les actions gratuites de ce plan dont l’attribution définitive est subordonnée à la réalisation de la performance d’une filiale seront attribuées définitivement le 30 juin 2023 sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2022. Si les conditions de performance ne sont pas remplies au titre de l’exercice clos en 2022, l’attribution définitive sera reportée au 30 juin 2024 et portera sur un nombre d’actions moindre sous réserve de l’atteinte d’objectifs quantitatifs portant sur son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel courant consolidé au titre de l’exercice clos en 2023 Pour les actions gratuites du plan mis en place le 25 octobre 2018 et soumises à une condition liée à la performance du groupe LVMH, les actions ne sont définitivement attribuées que si les comptes consolidés de LVMH des exercices N+ 1 et N+ 2 affichent une variation positive par rapport à l’exercice au cours duquel le plan est mis en place (exercice « N ») de l’un ou l’autre des Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 12.2.2 Évolution des plans d’options et assimilés Les droits attribués dans le cadre des différents plans portant sur des actions LVMH ont évolué comme suit au cours de l’exercice : Droits non exercés au 1er janvier 2018 1180692 1395351 Attributions provisoires de la période - 462281 Options/attributions devenues caduques en 2018 (6753) (45913) Options exercées/attributions devenues définitives en 2018 (762851) (459741) Droits non exercés au 31décembre 2018 411088 1351978 Les attributions devenues définitives proviennent d’actions Le montant comptabilisé en 2018, en Frais de personnel, au titre des plans d’options et assimilés, est une charge de 70,9 millions d’euros (2017 : charge de 37,2 millions d’euros, 2016 : charge de La valeur ayant servi d’assiette au calcul de la contribution sociale de 20 %, payable lors de l’attribution définitive des plans, correspond au cours de clôture de l’action LVMH au 31 décembre 2018, soit Au 31 décembre 2018, le solde des autres immobilisations financières comprend, à hauteur de 131 millions d’euros, les investissements financiers venant en couverture d’émissions obligataires convertibles dénouables en espèces et souscrits en 2016. Le solde des autres créances s’analyse ainsi : Valeur brute Dépréciations Valeur nette Valeur nette Créances sur des entreprises liées 424,5 - 424,5 510,7 dont: compte courant financier 338,4 - 338,4 395,2 comptes courants d’intégration fiscale 26,0 - 26,0 61,0 Créances sur l’État 147,8 - 147,8 541,0 Autres créances 22,0 - 22,0 29,0 dont: réévaluation des instruments financiers 16,7 - 16,7 18,4 soulte sur swap à recevoir - - - 4,8 L’échéance de l’ensemble des autres créances est inférieure à un an. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le solde des comptes de régularisation actif est principalement constitué de primes d’émission sur investissements financiers. Le capital social, entièrement libéré, est constitué de 505 029 495 actions au nominal de 0,30 euro. Toutes les actions composant le capital ont les mêmes droits, à l’exception des actions conservées sous forme nominative depuis plus de trois ans dont les détenteurs bénéficient d’un droit de Les actions détenues par LVMH ne bénéficient ni du droit de vote, ni du droit au dividende. Au cours de l’exercice, 762 851 actions ont été émises du fait d’exercice d’options de souscription ; en outre 2 775 952 actions Au 31 décembre 2018, le capital se décompose ainsi : Actions à droit de vote double 231834011 45,91 Actions à droit de vote simple 271060080 53,67 Actions détenues par LVMH 2135404 0,42 La variation des capitaux propres au cours de l’exercice s’analyse de la façon suivante : (enmillions d’euros) Nombre Capital Primes Autres Report à Acompte Résultat de Total d’actions réserves et nouveau sur l’exercice capitaux avant affectation du résultat 507042596 152,1 2614,1 388,1 10424,6 (804,4) 2853,2 15627,7 Affectation du résultat 2017 - - - - 2853,2 - (2853,2) - Dividendes 2017 - - - - (2528,5) 804,4 - (1724,1) Effet des actions auto- détenues - - - - 15,4 - - 15,4 après affectation du résultat 507042596 152,1 2614,1 388,1 10764,7 - - 13919,0 Exercice d’options de souscription 762851 0,2 48,8 - - - - 49,0 Annulation d’actions (2775952) (0,8) (364,4) - - - - (365,2) Acompte sur dividendes 2018 - - - - - (1010,0) - (1010,0) Effet des actions auto- détenues - - - - - 4,3 - 4,3 Résultat de l’exercice 2018 - - - - - - 3384,1 3384,1 avant affectation du résultat 505029495 151,5 2298,5 388,1 10764,7 (1005,7) 3384,1 15981,2 L’affectation du résultat de l’exercice 2017 résulte des résolutions de l’Assemblée générale mixte du 12 avril 2018. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 17\. RÉSERVES ET ÉCARTS DE RÉÉVALUATION Les réserves s’analysent de la façon suivante : Les Réserves réglementées sont constituées de la Réserve spéciale des plus- values à long terme et des réserves indisponibles de 2,2 millions d’euros résultant de la réduction de capital effectuée concomitamment à la conversion du capital en euros. La Réserve spéciale des plus- values à long terme n’est distribuable qu’après Les « Écarts de réévaluation » proviennent des opérations réalisées en 1978 dans le cadre de la réévaluation légale de 1976. Ils concernent les immobilisations non amortissables suivantes : Titres de participation (Parfums Christian Dior) 23,6 23,6 18\. VARIATION DES DÉPRÉCIATIONS ET DES PROVISIONS La variation des dépréciations d’actifs et des provisions s’analyse de la façon suivante : (enmillions d’euros) 31décembre 2017 Dotations Utilisations Reprises 31décembre 2018 Titres de participation 1583,4 133,0 - - 1716,4 Actions LVMH - 0,1 - - 0,1 Autres actifs - - - - - Dépréciations d’actifs 1583,4 133,1 - - 1716,5 Plans d’options et assimilés 27,6 45,6 (13,7) - 59,5 Risques généraux 560,2 54,6 - (44,3) 570,5 Pertes de change latentes 1,4 7,6 (1,4) - 7,6 Autres charges 57,9 26,4 (20,5) (9,1) 54,7 Provisions pour risques et charges 647,1 134,2 (35,6) (53,4) 692,3 Total 2230,5 267,3 (35,6) (53,4) 2408,8 dont: résultat financier 140,7 (1,4) (0,2) dont frais de personnel 72,0 (34,2) (1,9) Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Les provisions pour risques généraux correspondent à l’estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges, situations contentieuses réalisés ou probables, qui résultent des activités de la Société ou de ses filiales ; ces activités sont en effet exercées à un niveau international, dans le contexte d’un cadre réglementaire souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits ou administrations fiscales. Ces demandes de rectifications, ainsi que les positions fiscales incertaines identifiées non encore notifiées, font l’objet de provisions appropriées dont le montant est revu régulièrement conformément aux critères du règlement 2014- 03 de l’Autorité des Normes Comptables. L’évolution des provisions reflète notamment la résolution de certaines discussions avec des administrations fiscales, douanières ou autres, tant en En particulier, la Société peut faire l’objet de contrôles fiscaux et, le cas échéant, de demandes de rectifications de la part des Voir également Notes 4, 9, 11 et 12. La dette financière brute s’analyse de la façon suivante : Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit - - Dette financière intra- Groupe 3102,4 1951,8 Les emprunts obligataires sont constitués de la façon suivante : Taux d’intérêt Swap vers Prix Échéance Nominal au Intérêts Total facial taux variable d’émission (a) 31décembre courus (enmillions (en% du 2018 après swap d’euros) EUR1200000000 ; 2017 0,750 % 25,00 % 99,542 % 2024 1200,0 4,8 1204,8 EUR800000000 ; 2017 0,375 % 25,00 % 99,585 % 2022 800,0 1,7 801,7 GBP 400000000 ; 2017 1,000 % 25,00 % 99,583 % 2022 447,2 0,8 448,0 EUR1250000000 ; 2017 - - 99,609 % 2020 1250,0 - 1250,0 USD 750000000 ; 2016 - - 102,806 % 2021 655,0 - 655,0 EUR650000000 ; 2014 1,000 % total 99,182 % 2021 650,0 0,3 650,3 AUD 150000000 ; 2014 3,500 % total 99,177 % 2019 92,5 - 92,5 EUR300000000 ; 2014 variable - 99,900 % 2019 300,0 - 300,0 EUR100000000 ; 2014 1,250 % - 103,152 % 2019 100,0 0,2 100,2 EUR500000000 ; 2013 1,250 % 50,00 % 99,198 % 2019 500,0 0,5 500,5 EUR600000000 ; 2013 1,750 % 66,67 % 99,119 % 2020 600,0 1,0 601,0 Les émissions obligataires sont principalement réalisées, dans le cadre d’un programme « Euro Medium- Term Notes » dont l’encours maximum est de 20 milliards d’euros au 31 décembre 2018. Sauf mention contraire, les emprunts obligataires sont rembour - Les swaps de taux mentionnés dans le tableau qui précède ont été conclus soit à l’émission des emprunts obligataires soit lors d’opérations d’optimisation ultérieures. L’ensemble des emprunts obligataires en devises fait l’objet de couvertures de change (voir Au cours de l’exercice, LVMH a remboursé la dette de 500 millions d’euros émise en 2011, et celle de 1 250 millions d’euros émise Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 19.2 Analyse de la dette financière brute par échéance La répartition de la dette financière brute par nature et selon son échéance, ainsi que les charges à payer rattachées, est présentée dans le tableau ci- après : À1 an au plus De 1 à5 ans À plus de 5 ans à payer liées Emprunts obligataires 6604,0 1001,8 4402,2 1200,0 9,3 - Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit - - - - \- - Dette financière intra- Groupe 3102,4 3102,4 - - 1,6 3102,4 Autres dettes financières 3102,4 3102,4 - - 1,6 3102,4 Dette financière brute 9706,4 4104,2 4402,2 1200,0 10,9 3102,4 La dette financière intra- Groupe correspond essentiellement à un emprunt moyen terme avec la Société assurant la centralisation de Dans le cadre de certaines lignes de crédit, LVMH peut s’engager à respecter un ratio de dette financière nette sur capitaux propres calculé sur les données consolidées. Au 31 décembre 2018, aucune ligne de crédit tirée ou non tirée n’est concernée par cette disposition. Au 31 décembre 2018, la dette financière ne fait l’objet d’aucune garantie ou sûreté réelle. La répartition des autres dettes par nature et selon leur échéance, ainsi que les charges à payer rattachées, sont présentées dans le (enmillions d’euros) Total Montant Dont Dont À1 an au plus De 1 à5 ans À plus de 5 ans à payer liées Dettes fournisseurs et comptes rattachés 160,9 160,9 - - 144,6 127,3 Dettes fiscales et sociales 42,5 42,5 - - 31,9 - Autres dettes 153,3 153,3 - - \- 131,1 dont comptes courants d’intégration fiscale 129,7 129,7 - - - 129,7 Autres dettes 356,7 356,7 - - 176,5 258,4 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le solde des comptes de régularisation passif est principalement constitué de primes d’émission relatives à des obligations convertibles émises par la Société en 2016, et de gains latents sur les dérivés qui ne sont pas qualifiés de couverture (voir Note 2.9). 22\. EXPOSITION AUX RISQUES DE MARCHÉ La société LVMH utilise de façon régulière des instruments financiers. Cette pratique répond aux besoins de couverture du risque de change ou de taux sur ses actifs ou passifs financiers, y compris les flux de dividendes à recevoir de participations étrangères ; chaque instrument utilisé est affecté au risque couvert. En raison du rôle de LVMH au sein du Groupe, peuvent être utilisés des instruments ayant nature de couverture d’actifs nets en devises en consolidation mais non adossés en comptes sociaux, ils constituent de ce fait des positions ouvertes isolées. Les contreparties des contrats de couverture sont sélectionnées en fonction de leur notation de crédit, et dans un souci de La Société couvre partiellement le risque de variation de valeur des dettes obligataires émises à taux fixe (nettes des investissements financiers venant en couverture). Les instruments de taux d’intérêt couvrent, en règle générale, des dettes financières dont les échéances sont identiques ou supérieures à celles des instruments. Les positions financières de la Société face au risque de taux d’intérêt s’analysent de la façon suivante au 31 décembre 2018 : (enmillions d’euros) Taux fixe Taux variable Total (a) Immobilisations financières (Voir Note13) 131,0 - 131,0 Dettes obligataires (voir Note19) (6294,7) (300,0) (6594,7) Total des positions financières (6163,7) (300,0) (6463,7) Instruments de couverture 1997,0 (1997,0) - Positions financières après couverture (4166,7) (2297,0) (6463,7) La nature des instruments en vie au 31 décembre 2018, leur montant notionnel réparti par échéance ainsi que leur valeur de marché s’analysent de la façon suivante : (enmillions d’euros) Montant Échéancier Valeur de À 1 an au plus De 1 à5 ans À plus de 5 ans Swaps payeurs de taux variable 2339,8 342,5 1697,3 300,0 (19,3) Swaps payeurs de taux fixe 342,8 - 342,8 - (2,2) Autres - - - - - Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Le risque de change découlant des opérations d’exploitation n’est pas significatif. La Société couvre le risque de change résultant de ses positions financières en devises en utilisant des swaps cambistes ou des cross Elles s’analysent de la façon suivante au 31 décembre 2018 : (enmillions d’euros) Dollar US Dollar australien Livre sterling Total (a) Immobilisations financières (voir Note13) 131,0 - - 131,0 Dettes obligataires (voir Note19) (655,0) (92,5) (447,2) (1194,7) Total des positions financières (524,0) (92,5) (447,2) (1063,7) Instruments de couverture des positions financières 524,0 92,5 447,2 1063,7 Position financière nette - - - - La Société couvre également le risque de change lié aux actifs nets du Groupe situés hors zone euro. Au sens du règlement 2015- 05 de l’Autorité des Normes Comptables, ces instruments constituent des positions ouvertes isolées dans les comptes annuels de la Société. Les valeurs de marché des positions ouvertes isolées se décomposent ainsi : Provisions pour risques et charges (3,8) - Valeurs de marché des positions ouvertes isolées (1,3) 16,2 Les montants nominaux des contrats existants au 31 décembre 2018, ainsi que leur valeur de marché au 31 décembre, s’analysent de (enmillions d’euros) Montant Échéancier Valeur de À 1 an au plus de 1 à5 ans À plus de 5 ans Dollar US 524,0 - 524,0 - 13,9 Dollar australien 92,5 92,5 - - (11,3) Livre sterling 447,2 - 447,2 - (9,9) Couvertures des positions financières 1063,7 92,5 971,2 - (7,3) Dollar US (393,0) (393,0) - - 2,5 Franc suisse (601,2) (601,2) - - (2,8) Yen japonais (45,3) (45,3) - - (1,0) Positions ouvertes isolées (1039,5) (1039,5) - - (1,3) Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 23.1 Engagements d’achat de titres de participation Les engagements d’achat de titres de participation s’élèvent à 11 377 millions d’euros ; ce montant représente les engagements contractuels pris par le Groupe pour l’achat de titres de minoritaires dans des sociétés consolidées, prises de participation, participations complémentaires dans des sociétés non consolidées, ou pour le paiement de compléments de prix éventuels pour des opérations réalisées. Ce chiffre inclut principalement les effets du Protocole d’Accord intervenu le 20 janvier 1994 entre LVMH et Diageo, par lequel LVMH s’est engagé à acheter à Diageo ses participations de 34 % dans les sociétés Moët Hennessy SAS et Moët Hennessy International SAS, sous préavis de 6 mois, pour un montant égal à 80 % de leur valeur à la date d’exercice de la Les engagements d’achat de titres de participations incluent également l’engagement pris par LVMH d’acquérir en numéraire, la totalité des actions Class A de Belmond Ltd, soit 2,3 milliards de dollars US après prise en compte des titres acquis sur le marché en décembre 2018 (voir Note 1.2) ainsi que l’engagement relatif aux minoritaires de Loro Piana (15 %), Rimowa (20 %), et de filiales de distribution dans différents pays, principalement au 23.2 Autres engagements en faveur de tiers 23.3 Autres engagements en faveur de LVMH (en millions d’euros) Au 31décembre 2018 (en millions d’euros) Au 31décembre 2018 ou autres sociétés du Groupe 8241,5 Lignes de crédit à plus d’un an Lignes de crédit à moins d’un an 23.4 Relations avec les parties liées Au cours de l’exercice, il n’a été conclu aucune convention nouvelle avec les parties liées au sens de l’article R.123- 198 du Code de commerce, d’un montant significatif et à des conditions qui n’auraient pas été des conditions normales de marché. finance la Fondation dans le cadre de ses actions de mécénat. Dans ce contexte, la Fondation Louis Vuitton a également recours à des financements externes garantis par LVMH. Ces garanties sont incluses dans les engagements hors- bilan (voir Note 23.2). La Fondation Louis Vuitton a ouvert en octobre 2014 un musée d’art moderne et contemporain à Paris. Le groupe LVMH Voir également Note 7 sur la convention entre Diageo et LVMH. 23.5 Identité de la société consolidante Les comptes de LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton SE sont inclus, suivant la méthode de l’intégration globale, dans les comptes consolidés de Christian Dior SE, 30 avenue Montaigne - 75008 Paris (France). Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Titres de participation Pourcentage de Valeur 508493000actions de valeur nominale EUR16,57 de Sofidiv SAS 100,00 10116,4 100000000actions de valeur nominale EUR1 de Grandville SA (Luxembourg) 100,00 6000,0 245000actions de valeur nominale EUR100 de Bulgari SpA (Italie) 100,00 4268,7 110120000actions de valeur nominale EUR1 de Vicuna Holding SpA (Italie) 100,00 1533,4 35931661actions de valeur nominale EUR7 de Moët Hennessy SAS 58,67 1018,9 23743207actions de valeur nominale EUR1,50 de LV Group SA 99,95 822,4 25000actions de valeur nominale EUR1 de Rimowa Group GmbH (Allemagne) 100,00 642,8 36832647actions de valeur nominale EUR15 de LVMH Finance SA 99,99 588,4 1961052actions de valeur nominale EUR15 de Le Bon Marché SA 99,99 259,2 68960actions de valeur nominale EUR38 de Parfums Christian Dior SA 99,99 76,5 31482978actions de valeur nominale EUR2,82 de Moët Hennessy International SAS 58,67 74,4 34414870actions de valeur nominale GBP 1 de LVMH Services Ltd (Grande Bretagne) 100,00 29,5 7000parts de valeur nominale EUR1265 du GIE LVMH Services 20,00 8,9 23000actions de valeur nominale JPY 50000 de LVMH KK (Japon) 100,00 7,6 9660actions de valeur nominale EUR30 de Loewe SA (Espagne) 5,44 6,7 Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton 1\. Filiales ( > 50 %) Sofidiv SAS Paris EUR 8427,4 3895,7 100,00 % 10116,4 10116,4 - - 871,9 862,9 813,6 Grandville SA Luxembourg EUR 100,0 542,9 100,00 % 6000,0 6000,0 - - - (0,3) - Bulgari SpA Rome EUR 24,5 321,4 100,00 % 4268,7 4268,7 - - 295,5 230,8 160,0 LVMH Finance SA Paris EUR 552,5 (119,2) 99,99 % 2290,5 588,4 - - 0,2 (139,0) - Vicuna Holding SpA Milan EUR 110,1 1626,9 100,00 % 1533,4 1533,4 - - 64,0 59,0 35,0 Moët Hennessy SAS Paris EUR 428,7 2367,5 58,67 % 1018,9 1018,9 - - 1140,0 397,7 134,7 LV Group SA Paris EUR 35,6 1072,4 99,95 % 822,4 822,4 - - 2361,3 2343,3 2000,1 Rimowa Group GmbH Cologne EUR 642,8 (3,6) 100,00 % 642,8 642,8 - - - - - Le Bon Marché SA Paris EUR 29,4 126,5 99,99 % 259,2 259,2 - - 469,3 13,9 18,0 Parfums Christian Dior SA Paris EUR 2,6 845,7 99,99 % 76,5 76,5 - 6,1 1773,3 448,6 235,9 Moët Hennessy Inter. SAS Paris EUR 151,6 444,8 58,67 % 74,4 74,4 - - 176,9 173,9 153,0 LVMH Services Ltd Londres GBP 34,4 (7,6) 100,00 % 43,8 29,5 - - 2,6 (1,3) - LVMH KK Tokyo JPY 1150,0 879,3 100,00 % 7,6 7,6 - 390,9 1037,8 151,7 0,6 2\. Participations ( > 10 % et < 50 %) GIE LVMH Services Paris EUR 44,3 (3,8) 20,00 % 8,9 8,9 - - 2,6 (3,8) - 3\. Participations ( < 10 %) Loewe SA Madrid EUR 5,3 46,0 5,44 % 6,7 6,7 - - 236,4 16,4 0,5 (a) En devises pour les filiales étrangères. (b) Avant affectation du résultat de l’exercice. (d) Y compris les produits financiers de filiales et participations. Annexe aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Montant du capital 152,3 152,1 152,1 152,1 151,5 Nombre d’actions ordinaires existantes 507711713 507139110 507126088 507042596 505029495 Nombre maximal d’actions futures à créer: \- par conversion d’obligations - - - - - \- par exercice de bons de souscription - - - - - \- par exercice d’options de souscription 3384313 2821150 1903010 1180692 411088 2\. Opérations et résultats de l’exercice Produits financiers de participations et autres revenus 7583,5 6842,7 3441,3 2912,8 3866,5 Résultat avant impôts et charges calculées (amortissements et provisions) 7698,3 5971,8 2917,7 2523,0 3322,8 (Produit)/Charge d’impôts sur les bénéfices (a) \- - - - - Résultat après impôts et charges calculées (amortissements et provisions)(b) 7160,5 6019,8 2645,3 2853,2 3384,1 Résultat distribué (c) 1624,7 1800,3 2028,5 2535,2 3030,2 Résultat après impôts, mais avant charges calculées (amortissements et provisions) 14,38 11,79 5,45 5,72 7,04 Résultat après impôts et charges calculées (amortissements et provisions)(b) 14,10 11,87 5,22 5,63 6,70 Dividende brut distribué à chaque action (c) (d) 3,20 3,55 4,00 5,00 6,00 Montant de la masse salariale 75,5 77,7 103,4 103,5 161,0 au titre des avantages sociaux 17,4 19,3 15,7 16,8 20,1 (a) Hors effets de la convention d’intégration fiscale, des quotes- parts de résultats fiscaux des sociétés dites transparentes, des impôts sur exercices antérieurs et des provisions. (b) Après effets de la convention d’intégration fiscale, des quotes- parts de résultats fiscaux des sociétés dites transparentes, des impôts sur exercices antérieurs et des provisions. (c) Montant de la distribution résultant de la résolution de l’Assemblée générale, avant effets des actions LVMH auto- détenues à la date de la distribution. Pour l’exercice 2018, montant proposé à l’Assemblée générale du 18avril 2019. (d) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire. Exercice clos le 31 décembre 2018 À l’Assemblée générale de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci- dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit de la performance. Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations–Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823- 9 et R.823- 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci- avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Au 31 décembre 2018, les titres de participation sont inscrits à l’actif pour un montant net de 25 milliards d’euros, incluant 1,7 milliards d’euros de dépréciation, soit 95 % du total bilan. Ils sont comptabilisés à leur date d’entrée au coût d’acquisition, hors frais accessoires ou à leur valeur d’apport, après réévaluations légales le cas échéant. Lorsque leur valeur d’inventaire à la date de clôture est inférieure à la valeur comptabilisée, une dépréciation est enregistrée, du montant de cette différence. Comme indiqué dans la Note 2.3 de l’annexe, s’agissant des participations, leur valeur d’inventaire est déterminée par référence à leur valeur d’utilité ou à leur valeur de cession. La valeur d’utilité est fondée sur les flux de trésorerie prévisionnels de ces entités. La valeur de cession est calculée à partir de ratios ou cours boursiers d’entreprises similaires, à partir d’évaluations faites par des experts indépendants dans une perspective de cession, ou par référence à des transactions récentes. Nous avons considéré que l’évaluation des titres de participation est un point clé de l’audit en raison de leur importance significative dans les comptes de la Société et parce que la détermination de leur valeur d’inventaire, en particulier concernant la valeur d’utilité nécessite l’utilisation d’hypothèses, estimations ou appréciations par la direction présentant un degré élevé d’incertitudes. Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre des tests de dépréciation tels que décrits en Note 2.3 de l’annexe aux comptes annuels et avons principalement orienté nos travaux sur les participations les plus significatives, ainsi que celles présentant une valeur d’inventaire proche de leur valeur nette comptable. Nous avons apprécié le caractère raisonnable des principales estimations, notamment les prévisions de flux de trésorerie, les taux de croissance long terme et les taux d’actualisation retenus. Nous avons également analysé la cohérence des prévisions avec les performances passées et les perspectives de marché et avons réalisé des analyses de sensibilité sur les tests de perte de valeur. De plus, lorsque la valeur d’inventaire est déterminée par référence à des transactions similaires récentes, nous avons corroboré les analyses présentées avec les données de marché disponibles. Ces analyses ont été menées avec l’aide de nos experts en évaluation. Enfin, nous avons également examiné le caractère approprié des informations fournies dans l’annexe aux comptes annuels. Les provisions pour risques et charges s’établissent à 692 millions d’euros au 31 décembre 2018 et sont principalement constituées des provisions pour risque généraux pour 571 millions d’euros. Les activités de la Société ou de ses filiales sont exercées à un niveau international dans le contexte d’un cadre réglementaire souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s’appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits ou le En particulier, comme indiqué dans la Note 18 de l’annexe aux comptes annuels, la Société peut faire l’objet de contrôles fiscaux et, le cas échéant, de demandes de rectification de la part des administrations fiscales. Ces demandes de rectifications, ainsi que les positions fiscales incertaines identifiées non encore notifiées, font l’objet de provisions appropriées dont le montant est revu régulièrement conformément aux critères du règlement 2014- 03 de l’Autorité des Normes Comptables. L’évolution des provisions reflète notamment la résolution de certaines discussions avec des administrations fiscales, douanières ou autres, tant en France qu’à Nous avons considéré ce sujet comme un point clé de l’audit compte tenu des montants en jeu et du niveau de jugement requis pour l’évaluation de ces provisions dans un contexte réglementaire international en constante évolution. Dans le cadre de notre audit des comptes annuels, nos travaux ont principalement consisté à : • examiner les procédures mises en œuvre par la Société afin d’identifier et recenser l’ensemble des risques ; • prendre connaissance de l’analyse des risques effectuée par la Société, de la documentation correspondante et revoir, le cas échéant, les consultations écrites des conseils externes ; • apprécier avec l’aide de nos experts, notamment fiscalistes, les principaux risques identifiés et examiner le caractère raisonnable des hypothèses retenues par la direction pour estimer le montant des provisions ; • examiner le caractère approprié des informations relatives à ces risques présentées en annexe. Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques Informations données dans le Rapport de gestion et dans les autres documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le Rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les autres documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et Informations relatives aux délais de paiement Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441- 4 du Code de commerce. Nous attestons de l’existence, dans le Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225- 37- 3 et L.225- 37- 4 du Code de commerce. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225- 37- 3 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre Société auprès des sociétés contrôlant votre Société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations, étant précisé que, comme indiqué dans le Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, ces informations correspondent aux rémunérations et avantages en nature versés ou supportés par votre Société et les sociétés qu’elle contrôle, ainsi qu’aux rémunérations et avantages versés ou supportés par les sociétés Financière Concernant les informations relatives aux éléments que votre Société a considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de l’article L.225- 37- 5 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur ces informations. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le Rapport de gestion. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires Nous avons été nommés Commissaires aux comptes de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton par l’Assemblée générale du Au 31 décembre 2018, nos cabinets étaient dans la troisième année de leur mission sans interruption. Antérieurement, le Cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes de 2010 à 2015 et le Cabinet ERNST & YOUNG Audit de 1988 à 2009. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles- ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la Société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la Société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité d’audit de la performance de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’Audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux- ci. Comme précisé par l’article L.823- 10- 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : • il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles- ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non- détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; • il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; • il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous- jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au Comité d’audit de la performance Nous remettons un rapport au Comité d’audit de la performance qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit de la performance figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit de la performance la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537- 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822- 10 à L.822- 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d’audit de la performance des risques pesant sur notre indépendance et des mesures Fait à Courbevoie et Paris- La Défense, le 7 février 2019 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS À l’Assemblée générale de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton, En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien- fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225- 31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225- 31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE En application de l’article L.225- 40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants conclus au cours de l’exercice écoulé qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’administration. Avec la société Groupe Arnault S.E.D.C.S. Personnes concernées : MM. Bernard Arnault, Antoine Arnault et Nicolas Bazire, Administrateurs. Nature, objet : Convention d’assistance avec la société Groupe Arnault S.E.D.C.S. Modalités et motifs justifiant de l’intérêt de la convention pour la Société Dans sa séance du 25 janvier 2018, le Conseil d’administration a autorisé la signature d’un nouvel avenant, conclu le 29 mars 2018, à la convention d’assistance du 31 juillet 1998 relative à diverses prestations, principalement, dans les domaines de l’ingénierie juridico- financière, du droit des affaires et de l’immobilier entre la Société et la société Groupe Arnault S.E.D.C.S. qui compte un certain nombre d’experts dans leur domaine. La convention d’assistance mise en place avec la société Groupe Arnault S.E.D.C.S. couvre un large éventail de services à forte valeur ajoutée, principalement financiers, juridiques, fiscaux et administratifs assurés par des spécialistes bénéficiant d’une grande expérience. Elle permet la mise en commun de compétences et la mutualisation de certaines dépenses, et en réduit par conséquence la charge dans l’intérêt des deux parties. La modification de cette convention porte sur la rémunération prévue dans ce contrat qui a été fixée à 3 000 000 euros par an à Sur l’exercice 2018, votre Société a versé à la société Groupe Arnault S.E.D.C.S. au titre de cette convention la somme de 3 000 000 euros hors taxes. CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS DÉJÀ APPROUVÉS PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE En application de l’article R.225- 30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Avec la société Moët Hennessy SAS, filiale de votre Société 1\. Répartition des frais communs de holding du groupe LVMH Le groupe Diageo détient une participation de 34 % dans la société Moët Hennessy SAS. Lors de la prise de participation, en 1994, une convention entre Diageo et votre Société a été établie, ayant pour objet la répartition des frais communs de holding entre la société Moët Hennessy SAS et les autres holdings du groupe LVMH. En application de cette convention, la société Moët Hennessy SAS a supporté 14,9 % des frais communs en 2018 et a refacturé à ce titre à votre Société les frais excédentaires encourus. Après refacturation, le montant des frais communs supporté par la société Moët Hennessy SAS au titre de cette convention s’est élevé à 17,4 millions d’euros en 2018. Avec MM.Bernard Arnault, Antonio Belloni et Nicolas Bazire, Administrateurs 2\. Financement du régime de retraite complémentaire Le financement du régime de retraite complémentaire, via une compagnie d’assurances, mis en place en 1999 et aménagé en 2004 et en 2012 au bénéfice des membres du Comité exécutif, salariés ou dirigeants de sociétés françaises, dont certains membres sont également Administrateurs, s’est poursuivi au cours de l’exercice 2018. La charge en résultant pour votre Société au cours de l’exercice 2018 est comprise dans le montant figurant à la Note 32.4 de Avec la société Christian Dior SE Personnes concernées : MM. Bernard Arnault, Nicolas Bazire et Mme Delphine Arnault, Administrateurs. 3\. Convention de prestations de services avec la société Christian Dior SE La convention de prestations de services du 7 juin 2002 modifiée par avenant en date du 16 mai 2014, entre votre Société et la société Christian Dior SE, relative à des prestations en matière juridique, et, notamment, en droit des sociétés et gestion du service Au titre de cette convention, votre Société a perçu 60 000 euros hors taxes de redevance annuelle de la part de la société Christian Dior SE au cours de l’exercice 2018. Courbevoie et Paris- La Défense, le 7 février 2019 concernant la Société et son capital ; Bourse Rôle de la Société dans le Groupe État des délégations et autorisations données au Conseil d’administration Évolution du capital de la Société au cours des trois derniers exercices RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE 3.2 Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des trois derniers exercices 3.3 Nantissements d’actions détenues au nominatif pur Personnes morales ou physiques pouvant exercer un contrôle sur la Société MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS ÉMIS PAR LVMH Évolution du nombre d’actions en circulation Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Rôle de la Société dans le Groupe La société LVMH assure la direction et la coordination des activités opérationnelles de l’ensemble de ses filiales et apporte à celles- ci diverses prestations d’assistance au management, en particulier en matière juridique, financière, fiscale ou dans L’ensemble de ces prestations est rémunéré par des facturations aux filiales concernées, sur la base du prix de revient réel ou aux conditions normales de marché, selon la nature de la prestation. Pour l’exercice 2018, LVMH a facturé à ses filiales un montant de 178 millions d’euros au titre de l’assistance de gestion. LVMH assure également la gestion de la dette financière à long terme du Groupe et du risque de taux associé, ainsi que des opérations de change pour son propre compte. Les marques du Groupe appartenant aux différentes filiales d’exploitation, LVMH ne perçoit aucune redevance à ce titre. Dénomination sociale (article 3 des statuts) : LVMH Siège social (article 4 des statuts) : 22, avenue Montaigne, 75008 Forme juridique (article 1 des statuts) : société européenne. La Société a été transformée de société anonyme en société Législation de la Société (article 1 des statuts) : Société régie par Registre du Commerce et des Sociétés : la Société est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés sous le numéro 775 670 417 RCS Paris. Code APE : 6420Z. Le texte complet des statuts en vigueur figure in extenso sur le site internet de la Société www.lvmh.fr. Objet social (Extrait de l’article 2 des statuts) : toute prise d’intérêt dans toute société ou groupement ayant notamment pour activité le commerce des vins de champagne, des cognacs et autres alcools, de tous produits de parfumerie et de cosmétique ; la fabrication et la vente d’articles de maroquinerie, habillement, accessoires ainsi que de tous objets ou produits de haute qualité et de marque ; l’exploitation de domaines viticoles ; l’exploitation de tout droit de propriété intellectuelle. Le Conseil d’administration (Extraits des articles 11, 12, 13, 14 et • La Société est administrée par un Conseil composé de trois membres au moins, et, de dix- huit membres au plus, nommés par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires et pouvant être des personnes physiques ou morales. Pendant toute la durée de son mandat, chaque Administrateur doit être propriétaire d’au moins cinq cents (500) actions de Nul ne peut être nommé Administrateur si, ayant dépassé l’âge de soixante- dix ans, sa nomination a pour effet de porter à plus du tiers des membres du Conseil le nombre d’Admini - Date de constitution – Durée (article 5 des statuts) : LVMH a été constituée le 1er janvier 1923 pour une durée de 99 ans expirant le 31 décembre 2021, sauf dissolution anticipée ou prorogation décidée par l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires. L’Assemblée générale du 14 avril 2016 a décidé de proroger par anticipation la durée de la Société de 99 ans à compter du 1er janvier 2017, soit jusqu’au 31 décembre 2115. Lieu de consultation des documents relatifs à la Société : les statuts, comptes et rapports, procès- verbaux d’Assemblées générales peuvent être consultés au siège social à l’adresse strateurs ayant dépassé cet âge. Le nombre des Administrateurs ayant dépassé l’âge de soixante- dix ans ne peut excéder le tiers, arrondi, le cas échéant, au chiffre immédiatement supérieur, des membres du Conseil d’administration. Lorsque cette limite est dépassée, l’Administrateur le plus âgé est réputé démis - sionnaire à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été dépassée. La durée des fonctions des Administrateurs est de trois années. Le mandat d’un Administrateur prend fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expire le mandat dudit Administrateur. Toutefois, en vue d’assurer un renouvellement des mandats aussi égal que possible et, en tout cas, complet pour chaque période de trois ans, le Conseil aura la faculté de déterminer, en séance, un ordre de sortie par tirage au sort chaque année, d’un tiers des membres. Une fois le roulement établi, les renouvellements s’effectuent par ancienneté de nomination. En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges d’Administrateurs, le Conseil d’administration peut, entre deux Assemblées générales, procéder à des nominations Le Conseil d’administration élit parmi ses membres un Président qui doit être une personne physique. Il détermine la durée de ses fonctions, qui ne peut excéder celle de son mandat d’Administrateur et peut le révoquer à tout moment. Le Président du Conseil d’administration préside les réunions du Conseil, organise et dirige les travaux de celui- ci, dont il rend compte à l’Assemblée générale. Il veille au bon fonction - nement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les Administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Le Président du Conseil d’administration ne peut être âgé de plus de soixante- quinze ans. Si le Président atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Président, il est réputé démissionnaire d’office à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Sous réserve de cette disposition, le Président Le Conseil peut élire parmi ses membres un ou plusieurs vice- présidents, en fixant la durée de leurs fonctions qui ne peut excéder celle de leur mandat d’Administrateur. • Le Conseil d’administration se réunit, sur la convocation de son Président, aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige et au minimum tous les trois mois. Les convocations sont faites au moyen d’une lettre adressée à chacun des Administrateurs, huit jours avant la réunion, et mentionnant l’ordre du jour de celle- ci, lequel ordre du jour est arrêté par l’auteur de la convocation. Le Conseil se réunit au siège social de la Société ou en tout autre endroit en France ou hors de France. Le Conseil d’administration se réunit valablement dès lors que la moitié au moins de ses membres sont présents ou représentés. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés, chaque Administrateur disposant d’une voix pour lui- même et d’une voix pour l’Administrateur qu’il représente. En cas de partage des voix, celle du Président de • Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Le Conseil d’administration procède aux contrôles et vérifications Direction générale (Extrait de l’article 16 des statuts) : la Direction générale de la Société est assurée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’administration et portant le titre de Directeur général, selon la décision du Conseil d’administration qui choisit entre les deux modalités d’exercice de la Direction générale. Il en informe les actionnaires dans les Lorsque la Direction générale de la Société est assumée par le Président du Conseil d’administration, les dispositions ci- après relatives au Directeur général lui sont applicables. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Le Directeur général peut être choisi parmi les Administrateurs ou non. Le Conseil détermine la durée de son mandat ainsi que sa rémunération. La limite d’âge pour les fonctions de Directeur général est fixée à soixante- quinze ans. Si le Directeur général atteint cette limite d’âge au cours de son mandat de Directeur général, il est réputé démissionnaire d’office à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice au cours duquel elle a été atteinte. Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires Il représente la Société dans les rapports avec les tiers. La Société est engagée même par les actes du Directeur général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve. Sur proposition du Directeur général, le Conseil d’administration peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur général avec le titre de Directeur général délégué dont il détermine la rémunération. Le nombre de Directeurs généraux délégués ne peut être supérieur à cinq. En accord avec le Directeur général, le Conseil d’administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs généraux délégués. Ceux- ci disposent, à l’égard des tiers, des mêmes pouvoirs que le Directeur général. Collège des Censeurs (Extrait de l’article 21 des statuts) : l’Assemblée générale peut nommer, sur proposition du Conseil d’administration, des Censeurs dont le nombre ne peut excéder Les Censeurs sont convoqués aux séances du Conseil d’administration et prennent part aux délibérations avec voix consultative, sans que toutefois leur absence puisse nuire à la Les Censeurs peuvent être consultés par le Président du Conseil d’administration sur les orientations stratégiques du Groupe et plus généralement sur tous sujets intéressant l’organisation ou le développement de la Société. Les Présidents des comités peuvent également recueillir leur avis sur les sujets relevant de Assemblées générales (Extrait de l’article 23 des statuts) : les Assemblées générales sont convoquées et réunies dans les conditions fixées par la loi et les décrets en vigueur. L’ordre du jour des Assemblées figure sur les avis et lettres de convocation ; il est arrêté par l’auteur de la convocation. Un ou plusieurs actionnaires disposant ensemble d’actions représentant 10 % au moins du capital souscrit peuvent également demander au Conseil d’administration de convoquer l’Assemblée générale en précisant les points à faire figurer à l’ordre du jour. Les réunions ont lieu au siège social ou en tout autre lieu précisé Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Le droit de participer aux Assemblées est subordonné à l’inscription de l’actionnaire dans les registres de la Société. Un actionnaire peut toujours se faire représenter aux Assemblées générales par un autre actionnaire, son conjoint, le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité ou par toute autre personne physique ou morale de son choix. Les actionnaires peuvent, dans toutes les Assemblées, voter par correspondance dans les conditions prévues par les dispositions Dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les Assemblées générales pourront également, sur décision du Conseil d’administration, être organisées par visioconférence ou par l’utilisation de moyens de Les Assemblées sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, en son absence, par le Vice- Président le plus âgé ou, en l’absence de Vice- Président, par un Administrateur spécialement délégué à cet effet par le Conseil. À défaut, l’Assemblée élit elle- même son Président. Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux membres de l’Assemblée présents et acceptant ces fonctions qui disposent du plus grand nombre de voix. Le bureau désigne le Secrétaire, lequel peut être choisi en dehors des actionnaires. Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions (Extraits des articles 6, 8, 23 et 28 des statuts) : les actions sont toutes de même catégorie, nominative ou au porteur. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. À égalité de valeur nominale, chaque action de capital ou de jouissance donne droit à une voix. Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d’une inscription nominative depuis trois ans au moins au nom du même actionnaire ainsi qu’aux actions nominatives attribuées à un actionnaire en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. Ce droit peut être supprimé par décision de l’Assemblée générale extraordinaire après ratification de l’Assemblée Spéciale des titulaires de ce droit. Ce droit de vote double cessera de plein droit pour toute action convertie au porteur ou transférée en propriété. Néanmoins, ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai de trois ans ci- dessus mentionné, tout transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs, au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible. Il en est de même en cas de transfert par suite d’une fusion ou d’une scission d’une société actionnaire au profit de la société absorbante ou de la société bénéficiaire de la scission, ou, selon le cas, au profit de la société nouvelle résultant de l’opération de fusion ou de scission. Chaque action donne droit à une quotité proportionnelle dans la propriété de l’actif social, et dans le partage des bénéfices et du boni de liquidation. Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit, les actionnaires font leur affaire personnelle du regroupement du nombre Franchissements de seuil (Extrait de l’article 24 des statuts) : indépendamment des obligations légales, les statuts disposent que toute personne physique ou morale venant à détenir une fraction du capital égale ou supérieure à 1 % doit porter à la connaissance de la Société le nombre total d’actions qu’elle détient. Cette obligation s’applique chaque fois que la part du capital détenue augmente d’au moins 1 %. Elle cesse lorsque l’actionnaire concerné atteint le seuil de 60 % du capital. Exercice social (Extrait de l’article 26 des statuts) : du 1er janvier Répartition statutaire des bénéfices (Extrait de l’article 28 des statuts) : il est d’abord prélevé sur le bénéfice distribuable la somme nécessaire pour distribuer aux actionnaires un premier dividende égal à 5 % du montant libéré et non amorti des actions qu’ils possèdent. Sur le surplus, l’Assemblée générale a la faculté de prélever les sommes qu’elle juge à propos de fixer pour les affecter à la dotation de tous les fonds de réserves facultatives, ordinaires ou extraordinaires, ou de les reporter à nouveau. Le solde, s’il en existe un, est réparti entre les actionnaires L’Assemblée générale peut également décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition, soit pour fournir ou compléter un dividende, soit Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires : les statuts ne contiennent aucune disposition soumettant la modification des droits des actionnaires à des conditions plus Dispositions régissant les modifications du capital social : les statuts ne contiennent aucune disposition soumettant les modifications du capital à des conditions plus strictes que la loi. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Au 31 décembre 2018, le capital social de la Société s’élevait à Le Conseil d’administration, dans sa séance du 29 janvier 2019, a constaté l’augmentation du capital social résultant au 31 décembre 2018 de levées d’options de souscription d’actions puis décidé de réduire le capital social d’un nombre équivalent à celui des actions émises. Au 29 janvier 2019, le capital social statutaire 0,30 euro de nominal chacune, entièrement libérées. Parmi ces Au 31 décembre 2018, le capital autorisé de la Société s’élevait à Le capital autorisé correspond au montant maximum que pourrait atteindre le capital social en cas d’utilisation par le Conseil d’administration de la totalité des autorisations et délégations de compétence votées par l’Assemblée générale lui permettant État des délégations et autorisations données au Conseil d’administration Cet état figure au point 1.12 « Récapitulatif des délégations et autorisations financières en cours et de leur utilisation » du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise. L’article 25 des statuts autorise la Société à mettre en œuvre une procédure d’identification des détenteurs de titres. La Société n’a pas émis d’actions non- représentatives du capital social. Aucun titre donnant accès au capital, autre que les options de souscription décrites au paragraphe 4.4.2 du Rapport de gestion du Conseil d’administration – La société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton, n’était en vie au 31 décembre 2018. Évolution du capital de la Société au cours des trois derniers exercices (en milliers d’euros) Variation du capital Capital après opération Nature des Nombre Nominal Prime Montant Nombre cumulé Exercice 2016 Émission d’actions (a) 907929 272 63450 152414 508047039 ” Annulation d’actions 920951 (276) (41463) 152138 507126088 Exercice 2017 Émission d’actions (a) 708485 212 52450 152350 507834573 ” Annulation d’actions 791977 (238) (39589) 152113 507042596 Exercice 2018 Émission d’actions (a) 762851 228 48751 152342 507805447 ” Annulation d’actions 2775952 (833) (364379) 151509 505029495 (a) Dans le cadre de levées d’options de souscription d’actions. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE \- 234 862 766 actions étaient sous forme nominative pure ; \- 6 963 632 actions étaient sous forme nominative administrée ; \- 263 203 097 actions étaient au porteur. Actionnaires Nombre Nombre de % du capital % des droits d’actions droits de vote (a) de vote Dont : Financière Jean Goujon 207962425 415783750 41,18 56,59 Autres actionnaires (c) 266873990 269838087 52,84 36,73 Total au 31décembre 2018 505029495 734728102 100,00 100,00 (a) Droits de vote exerçables en Assemblée. (b) Outre Financière Jean Goujon, la Famille Arnault et des sociétés contrôlées par elle détiennent directement et indirectement 5,98 % du capital de la Société et 6,68 % des droits de vote exerçables en Assemblée (voir également points 3.2 et 3.4 ci-après). (c) Dont 2135404actions auto- détenues, soit 0,42 % du capital social. Sur la base de l’actionnariat nominatif et des informations résultant de la dernière enquête Euroclear effectuée sans seuil de détention en décembre 2016 auprès des établissements financiers dépositaires, la Société comptait environ 190 000 actionnaires. Au 31 décembre 2018, les salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L.225- 180 du Code de commerce, détenaient, dans le cadre de plans d’épargne d’entreprise, moins de 0,1 % du capital social. Sous réserve de ce qui est indiqué au paragraphe 3.4 ci- dessous, à la connaissance de la Société : \- aucun actionnaire ne détenait au moins 5 % du capital et des droits de vote au 31 décembre 2018 ; \- il n’existe aucun actionnaire détenant directement, indirectement ou de concert 5 % ou plus du capital ou des droits de vote ; \- il n’existe aucun pacte d’actionnaires portant sur au moins 0,5 % du capital ou des droits de vote ni aucune action de concert. Au 31 décembre 2018, les membres du Conseil d’administration et du Comité exécutif détenaient directement, à titre personnel et au nominatif, moins de 0,4 % du capital et des droits de vote propres actions. 1 451 798 actions étaient comptabilisées en valeurs mobilières de placement, avec principalement pour objectif la couverture de plans d’attribution d’actions gratuites 683 606 actions étaient comptabilisées en titres immobilisés, avec principalement pour objectif la couverture de plans d’options de souscription existants et l’annulation d’actions. Conformément à la loi, ces actions sont privées du droit de vote. Au cours de l’exercice 2018, Amundi et le Groupe MFS ont informé la Société de franchissements à la hausse de seuils statutaires respectivement de 1,04 % et 1,99 % du capital. Aucune offre publique d’achat ou d’échange ni aucune garantie de cours n’ont été effectuées par des tiers sur les actions de la Société au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018 et à la date de dépôt du présent Document de référence auprès de l’Autorité Les principaux actionnaires de la Société disposent de droits de vote identiques à ceux des autres actionnaires. Afin d’assurer le respect des droits de chacun des actionnaires, la Charte du Conseil d’administration prévoit la nomination d’au moins un tiers d’Administrateurs indépendants. En outre, le Comité d’audit de la performance doit compter au moins deux tiers de membres indépendants et le Comité de sélection des Administrateurs et des rémunérations ainsi que le Comité d’éthique et du développement durable une majorité de membres Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse 3.2 Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des trois derniers exercices Actionnaires Nombre % du capital Droits de vote % droits de vote Droits de vote % droits de vote d’actions théoriques théoriques exerçables en AG exerçables en AG Dont : Financière Jean Goujon 207962425 41,18 415783750 56,43 415783750 56,59 Auto- détention 2135404 0,42 2135404 0,29 - - Public au nominatif 7313267 1,45 12412768 1,68 12412768 1,69 Public au porteur 257425319 50,97 257425319 34,94 257425319 35,04 Total 505029495 100,00 736863506 100,00 734728102 100,00 (a) Outre Financière Jean Goujon, la Famille Arnault et des sociétés contrôlées par elle détiennent directement et indirectement 5,98 % du capital de la Société et 6,68 % des droits Actionnaires Nombre % du capital Droits de vote % droits de vote Droits de vote % droits de vote d’actions théoriques théoriques exerçables en AG exerçables en AG Dont : Financière Jean Goujon 207821325 40,99 415642650 56,42 415642650 56,75 Auto- détention 4281097 0,84 4281097 0,58 - - Public au nominatif 6527913 1,29 11342497 1,54 11342497 1,55 Public au porteur 258715821 51,03 258715821 35,12 258715821 35,32 Total 507042596 100,00 736698981 100,00 732417884 100,00 (a) Outre Financière Jean Goujon, la Famille Arnault et des sociétés contrôlées par elle détiennent directement et indirectement 5,85 % du capital de la Société et 6,38 % des droits de Actionnaires Nombre % du capital Droits de vote % droits de vote Droits de vote % droits de vote d’actions théoriques théoriques exerçables en AG exerçables en AG Dont : Financière Jean Goujon 207821325 40,98 415642650 56,43 415642650 56,82 Auto- détention 5097122 1,01 5097122 0,69 - - Public au nominatif 6554185 1,29 11674998 1,58 11674998 1,60 Public au porteur 258438492 50,96 258438492 35,09 258438492 35,33 Total 507126088 100,00 736558194 100,00 731461072 100,00 (a) Outre Financière Jean Goujon, la Famille Arnault et des sociétés contrôlées par elle détiennent directement et indirectement 5,76 % du capital de la Société et 6,25 % des droits de Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse 3.3 Nantissements d’actions détenues au nominatif pur par les principaux actionnaires La Société n’a connaissance d’aucun nantissement portant sur des actions détenues au nominatif pur par les principaux actionnaires. Personnes morales ou physiques pouvant exercer un contrôle sur la Société Au 31 décembre 2018 le Groupe Familial Arnault détenait, directement et indirectement, 47,16 % du capital de la Société et 63,27 % des droits de vote exerçables en Assemblée. Le Groupe Familial Arnault est composé de la Famille Arnault et de sociétés contrôlées par elle, notamment Groupe Arnault SEDCS, Christian Dior SE, contrôlée, directement et indirectement, à hauteur de 97,43 % de son capital par la Famille Arnault et Financière Jean Goujon, détenue à 100 % Au 31 décembre 2018, Financière Jean Goujon détenait 207 962 425 actions de la Société, représentant 41,18 % du capital et 56,59 % des droits de vote exerçables en Assemblée. Financière Jean Goujon a pour principale activité la détention de titres L’organigramme ci- dessous présente de manière simplifiée la structure de l’actionnariat au 31 décembre 2018 (% en capital/ % en droits de vote exerçables en Assemblée) : (a) Taux de détention directe et indirecte du Groupe Familial Arnault, au 31 décembre 2018, Semyrhamis détenant directement 85,57 % du capital et 85,48 % des droits de vote exerçables en Assemblée de Christian Dior SE. (b) Auto-détention : 0,16 % sur la base du capital statutaire au 31 décembre 2018. (c) Taux de détention directe et indirecte du Groupe Familial Arnault, au 31 décembre 2018, Financière Jean Goujon détenant directement 41,18 % du capital et 56,59 % des droits de vote exerçables en Assemblée de LVMH SE. (d) Auto-détention : 0,42 % sur la base du capital statutaire au 31 décembre 2018. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse 4\. MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS ÉMIS PAR LVMH Les actions de la Société sont cotées sur Euronext Paris (code ISIN FR0000121014) et sont éligibles au SRD (service de règlement LVMH est inclus dans les principaux indices français et européens utilisés par les gestionnaires de fonds : CAC 40, DJ- Euro Stoxx 50, MSCI Europe, FTSE Eurotop 100 ainsi que dans le Global Dow et le FTSE4Good, un des principaux indices d’investissement À fin décembre, la capitalisation boursière de LVMH atteignait 130 milliards d’euros, ce qui place LVMH au 1er rang du CAC 40. 171 662 309 titres LVMH ont été traités sur Euronext pendant l’année 2018 pour un montant total de 47 milliards d’euros. Ceci correspond à un volume quotidien moyen de 673 186 titres. Depuis le 23 septembre 2005, LVMH a confié à un établissement financier la mise en œuvre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie de l’AMAFI approuvée par l’Autorité des Marchés Financiers par décision du 22 mars 2005, et publiée au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires du 1er avril 2005. Nombre de titres et capitaux échangés sur Euronext Paris et évolution des cours sur l’année 2018 Cours d’ouverture Cours de clôture Cours le Cours le Nombre Capitaux premier jour dernier jour plus haut (a) plus bas (a) de titres échangés (en euros) (en euros) (en euros) (en euros) échangés (en milliards d’euros) Janvier 245,65 252,60 254,60 238,00 13755906 3,4 Février 253,80 246,50 253,95 232,50 15336369 3,7 Mars 246,00 250,20 253,65 237,55 13026815 3,2 Avril 249,05 289,30 289,30 248,70 14570591 4,0 Mai 290,15 297,05 313,70 289,10 12752035 3,8 Juin 300,55 285,20 311,50 278,60 14810600 4,4 Juillet 283,05 298,85 310,20 281,00 12079568 3,6 Août 299,00 301,85 312,60 290,00 10091365 3,0 Septembre 299,50 304,60 310,25 278,60 13740743 4,0 Octobre 304,55 268,80 307,95 256,15 20662404 5,6 Novembre 268,80 252,55 280,70 249,75 15266252 4,0 Décembre 260,50 258,20 269,05 242,30 15569661 4,0 LVMH a mis en place un programme de rachat d’actions approuvé par les Assemblées générales mixtes du 13 avril 2017 et du 12 avril 2018, lui permettant de racheter jusqu’à 10 % de son capital. Dans ce cadre, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018, les achats en bourse de titres LVMH par LVMH SE ont représenté 2 017 130 de ses propres actions, soit 0,4 % de son capital. Les cessions d’actions, les attributions d’actions gratuites et les annulations de titres ont porté sur l’équivalent de 4 162 823 actions LVMH. Renseignements de caractère général concernant la Société et son capital ; Bourse Parmi les obligations émises par LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton non échues au 31 décembre 2018, les suivantes font l’objet d’une cotation sur un marché réglementé. Devise Encours (en devise) Émission Maturité Coupon GBP 400000000 2017 2022 1,00 % EUR 1200000000 2017 2024 0,75 % EUR 800000000 2017 2022 0,375 % EUR 1250000000 2017 2020 0,00 % AUD 150000000 2014 2019 3,50 % EUR 650000000 2014 2021 1,00 % EUR 600000000 2013 2020 1,75 % EUR 600000000 2013 2019 1,25 % Il est proposé de distribuer un dividende de 6,00 euros par action au titre de l’exercice 2018, en progression de 1,00 euro par rapport au dividende versé au titre de l’exercice 2017. La Société a une politique constante de distribution de dividende, visant à assurer aux actionnaires une rémunération stable, tout en les associant à la croissance du Groupe. Sur la base d’un nombre d’actions en circulation de 505 029 495 au 31 décembre 2018, la distribution totale de LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton s’élèvera ainsi à 3 030 millions d’euros au titre de l’exercice 2018, avant effet de l’auto- détention. Conformément aux dispositions en vigueur en France, les dividendes et acomptes sur dividendes se prescrivent par cinq Évolution du nombre d’actions en circulation 762 851 actions ont été émises au cours de l’exercice du fait de levées d’options de souscription d’actions. 2 775 952 actions ont été annulées, ce qui porte le nombre d’actions en circulation à 505 029 495 actions au 31 décembre 2018. Historique des dividendes versés au titre (a) Proposition soumise à l’Assemblée générale du 18avril 2019. (en euros) 2018 2017 (1) (2) 2016 (1) Résultat net, part du Groupe après dilution 12,61 10,64 8,06 Progression/année précédente 20,0 % 25,0 % 12,7 % Cours le plus haut (en séance) 313,70 260,55 181,40 Cours le plus bas (en séance) 232,50 175,80 130,55 Cours au 31décembre 258,20 245,40 181,40 Variation/année précédente 5,2 % 35,3 % 25,2 % (1) Les états financiers aux 31décembre 2017 et 2016 ont été retraités des effets de l’application d’IFRS9Instruments financiers, rétrospectivement au 1er janvier 2016. Voir Note1.2 (2) Les états financiers au 31décembre 2017 ont été retraités des effets de la finalisation de l’allocation du prix d’acquisition de Christian Dior Couture. Voir Note2 de l’annexe aux DÉCLARATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE INFORMATIONS INCLUSES PAR RÉFÉRENCE DANS LE DOCUMENT Responsable du document de référence et politique d’information 1\. DÉCLARATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Nous attestons, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de référence sont, à notre connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. Nous attestons, à notre connaissance, que les Comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le Rapport de gestion figurant en page 9 présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. Nous avons obtenu des Commissaires aux comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble Dans leur rapport sur les comptes consolidés relatifs à l’exercice 2018, les Commissaires aux comptes ont attiré l’attention des actionnaires sur la Note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés qui expose : \- les impacts relatifs à l’application en 2018 des normes IFRS 9 sur les instruments financiers et IFRS 15 sur la comptabilisation \- les effets attendus de l’application de la norme IFRS 16 relative aux contrats de location, que le Groupe appliquera à compter du Par délégation du Président- directeur général Directeur financier, Membre du Comité exécutif Responsable du document de référence et politique d’information En application de l’article 28 du règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission Européenne, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de référence : \- les comptes consolidés de l’exercice 2017 établis en application des normes IFRS, ainsi que le rapport des Commissaires aux comptes sous le numéro D. 18- 0166 ; \- les comptes consolidés de l’exercice 2016 établis en application des normes IFRS, ainsi que le rapport des Commissaires aux comptes le numéro D. 17- 0209 ; \- l’évolution de la situation financière et du résultat des opérations du Groupe entre les exercices 2017 et 2016, présentée aux \- l’évolution de la situation financière et du résultat des opérations du Groupe entre les exercices 2016 et 2015, présentée aux \- les comptes annuels de la Société pour l’exercice 2017 établis en application des normes comptables Françaises, ainsi que le rapport déposé à l’AMF le 22 mars 2018 sous le numéro D. 18- 0166 ; \- les comptes annuels de la Société pour l’exercice 2016 établis en application des normes comptables Françaises, ainsi que le rapport déposé à l’AMF le 22 mars 2017 sous le numéro D. 17- 0209 ; \- le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées de l’exercice 2017, figurant en pages 277 à 278 \- le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées de l’exercice 2016, figurant en pages 228 à 229 du Document de référence 2016 déposé à l’AMF le 22 mars 2017 sous le numéro D. 17- 0209. Les parties non incluses des documents de référence 2017 et 2016 sont, soit sans objet pour l’investisseur, soit couvertes par le présent Les statuts de la société LVMH Moët Hennessy- Louis Vuitton sont inclus dans ce Document de référence. Les autres documents juridiques relatifs à la Société peuvent être consultés à son siège social dans les conditions prévues par la loi. Le Document de référence de LVMH déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers, ainsi que les communiqués de la Société relatifs aux ventes et aux résultats, les rapports annuels et semestriels, les comptes sociaux et consolidés et l’information relative aux transactions sur actions propres et au nombre total de droits de vote et d’actions peuvent être consultés sur le site Internet de la Société à l’adresse suivante : www.lvmh.fr. TABLE DE CONCORDANCE AVEC LES RUBRIQUES DE L’ANNEXE 1 TABLE DE RAPPROCHEMENT AVEC LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL TABLE DE CONCORDANCE AVEC LES RUBRIQUES DE L’ANNEXE 1 5.1. Histoire et évolution de la Société 1 ; 14-32 ; 282-284 Investissements 41-42 ; 219-222 ; 232-233 10.3. Conditions d’emprunt 38-41 ; 118 ; et structure financière 203 ; 207-211 ; 10.4. Restriction à l’utilisation des capitaux sur les opérations de l’émetteur N/A 10.5. Sources de financement attendues 39-41 ; brevets et licences 24 ; 41 13\. Prévisions ou estimations du bénéfice N/A et de surveillance et Direction générale 14.1. Organes d’administration et de direction 5 ; 137-147 14.2. Conflits d’intérêts au niveau des organes 15\. Rémunérations et avantages 150-151 ; 16.1. Date d’expiration des mandats actuels 137-147 16.2. Contrats de service liant les membres et le Comité des rémunérations 149-151 17.2. Participations et stock options 120-126 des salariés au capital de l’émetteur 157 18.1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social et des droits de vote 286 18.2. Existence de droits de vote différents 284-288 18.4. Accord connu de l’émetteur dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un changement de son contrôle 286 19\. Opérations avec des apparentés 234-235 ; Informations financières historiques 170-235 ; 293 Moët Hennessy-Louis Vuitton 250-274 ; 293 20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage 233 20.9. Changement significatif de la situation 24\. Documents accessibles au public 282; 293 Capital souscrit et informations 201 ; 285 21.1.2. Actions non représentatives du capital 285 échangeables ou assorties de bons 120-121 ; 21.1.6. Options sur le capital et accords prévoyant de placer le capital 120-126; 21.1.7. Historique du capital social 201 ; 285 de direction et de surveillance 282-283 TABLE DE RAPPROCHEMENT AVEC LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL (a) Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 275-278 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 244-248 Analyse de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière, principaux risques et incertitudes, politique de gestion des risques financiers 34-44 ; 118-119 Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée générale des actionnaires au Conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital 153-155 Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique 157 5.5. Déclaration des personnes assumant la responsabilité du Rapport de gestion 292 Rapport du Conseil d’administration sur le grouvernement d’entreprise 130-168 (a) Conformément aux articles L.451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du Règlement général de l’AMF. Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 27 mars 2019, conformément à l’article 212-13 de son règlement général. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il e complété par une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la reonsabilité de ses signataires. Conception et réalisation : Agence Marc Praquin LVMH, 22 avenue Montaigne - 75008 Paris