12 3 4 5 6 Michelin en bref 2 4 Profil et présence mondiale 8 Le message de Michel Rollier 10 Direction et Contrôle 14 Chiffres clés et données boursières 20 Faits marquants Michelin son industrie sa stratégie 24 26 L’industrie mondiale du pneu 31 La stratégie de Michelin Les états financiers consolidés 82 84 États financiers consolidés 88 Annexe aux états financiers consolidés 141 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés Rapport de la Gérance 40 42 Les marchés du pneu en 2006 44 Résultats 2006 par segment de reporting 64 Résultats 2006 du Groupe 69 Perspectives 2007 70 Chiffres et ratio clés sur 8 ans 72 Propositions de résolutions 74 Rapports du Conseil de Surveillance Autres informations juridiques et financières 170 172 Informations complémentaires concernant la CGEM le capital les organes de Direction et de Surveillance 181 Comptes sociaux et Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes sociaux 198 Rapport spécial des Commissaires aux Comptessur les Conventions Réglementées 199 Personne Responsable du Document de Référence 200 Table de concordance Informations complémentaires 142 144 Gouvernement d’entreprise 150 Gestion des risques 154 Informations sociales et environnementales 168 Sites de production 169 Contrats importants sommaire Assemblée Générale 11 mai 2007 Mise en paiement du dividende 15 mai 2007 Information trimestrielle au 31 mars 2007 24 avril 2007 Résultat du 1 ersemestre 2007 27 juillet 2007 Information trimestrielle au 30 septembre 2007 29 octobre 2007 Résultats 2007 Février 2008* Réunions d’information actionnaires à Paris – Carrousel du Louvre 15 octobre 2007 en province Nice 29 mars 2007 Caen 31 mai 2007 Nancy 21 juin 2007 Reims 8 octobre 2007 Tours 29 novembre 2007 Montpellier 10 décembre 2007 * Cette date est donnée à titre indicatif Vos rendez vous 2007 Compagnie Générale des Établissements Michelin Siège social 12 cours Sablon Clermont Ferrand (Puy de Dôme) France Conception et réalisation W PRINTEL Photos © Michelin © Michelin Arnaud Childéric © Michelin DPPI Embraer Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 2 mars 2007 conformément à l’article 212 13 de son Règlement général Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des Marchés Financiers 1 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Accélérer Pour relever les défis d’un environnement en forte évolution Michelin veut accélérer ses performances dans 3 domaines la croissance la productivité la réduction des coûts Michelin Une meilleure façon d’avancer 2 Michelin en bref 1 4 Profil 6 Un déploiement mondial 8 Le message de Michel Rollier 10 Direction 12 Contrôle 14 2006 en chiffres 18 L’action Michelin 20 Faits marquants 3 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 102 102 c’est le nombre total de victoires de Michelin en Formule 1 Au terme de la saison 2006 Michelin a fait le choix de se retirer de la F1 mais n’a pas manqué de conclure en beauté son engagement dans cette discipline en remportant pour la 2 e année consécutive les 2 titres de Champion du Monde avec Fernando Alonso et Renault 4 Profil Acteur majeur du secteur des pneumatiques* Michelin occupe des positions de premier plan sur tous les marchés du pneu et des services liés aux déplacements Avance technique capacité d’innovation qualité des produits et services force des marques Michelin conduit une stratégie de croissance mondiale et renforce dans tous les domaines son efficacité Son ambition Contribuer au progrès de la mobilité en pratiquant ses valeurs le respect des clients des personnes des actionnaires de l’environnement et des faits * Avec 17 7 % du marché mondial en valeur selon Tire Business 28 aoû\ t 2006 8 Lignes Produits disposant de leurs propres moyens de marketing de développement de production et de commercialisation 2 Réseaux de distribution intégrée de pneus Euromaster et TCI 2 Entités Business filialisées ViaMichelin et Michelin Lifestyle 6 Zones Géographiques Europe Amérique du Nord Amérique du Sud Asie Pacifique Chine* Afrique Moyen Orient 10 Services Groupe en charge des fonctions support 1 Centre de Technologies réparti entre l’Europe les États Unis et l’Asie 1 Direction de la Performance Industrielle 1 Direction de la Performance Marketing et Ventes * En 2007 L’organisation du Groupe ORGANIGRAMME JURIDIQUE SIMPLIFIÉ Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM) France Compagnie Financière Manufacture FrançaiseMichelin (CFM)* des Pneumatiques Michelin Suisse France Sociétés industrielles Sociétés industrielles commerciales et de recherche et commerciales hors de France en France * Holding intermédiaire la CFM est aussi le pôle de financement d\ u Groupe elle intervient comme emprunteur auprès des banque s et des marchés financiers 100 % e e 40 % e 60 % q e 115 755 employés Une présence commerciale dans 170 pays (en équivalents temps plein) 5 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES UN SOLIDE PORTEFEUILLE DE MARQUES Deux marques mondiales – Michelin et BFGoodrich – des marques régionales fortes – Uniroyal en Amérique du Nord Kleber en Europe Warrior en Chine – des marques nationales leaders et des marques de distributeurs pour couvrir tous les segments du marché PNEUMATIQUES pour automobiles camions tracteurs engins de manutention et de chantiers deux roues avions métros tramways… des réponses innovantes à des conditions d’utilisation et des attentes très différentes DISTRIBUTION ET SERVICES Euromaster en Europe TCI aux États Unis des références sur leurs marchés par la qualité du conseil et du service Des produits et des services de confiance SERVICES D’ASSISTANCE Michelin OnWay Michelin Euro Assist CONSEIL ET GESTION DE FLOTTES Michelin Fleet Solutions en Europe Michelin Business Solutions et Tire Advisor en Amérique du Nord SYSTÈMES DE LIAISON AU SOL ET DE SURVEILLANCE DE PRESSION des solutions de pointe en partenariat avec les meilleurs spécialistes CARTES ET GUIDES MICHELIN SERVICES ET ÉQUIPEMENTS NUMÉRIQUES d’aide à la mobilité ViaMichelin PRODUITS MICHELIN LIFESTYLE développés en partenariat avec les sociétés licenciées accessoires pour automobiles et cycles équipement de travail de sport et de loisir objets de collection 69 sites de production dans 19 pays Ventes nettes 16 4 Md € 6 Un déploiement mondial Création de “Michelin et Cie” à Clermont Ferrand (France) La Michelin Tyre Co Ltd est créée à Londres Michelin implante sa première usine hors de France à Turin (Italie) Michelin traverse l’Atlantique et implante une usine aux États Unis dans le New Jersey (fermée en 1931) 1 reusine en Angleterre 1 reusine en Allemagne 1 reusine en Espagne 1 reusine au Canada Michelin s’installe en Afrique au Nigeria en 1962 puis en Algérie en 1963 1889 1905 1906 1907 1927 1931 1934 1962 1963 1971 Michelin 100 ans d’internationalisation Europe 72 113 PERSONNES* Europe de l’Ouest 14 usines Tourisme camionnette 13 usines Poids lourd 9 usines Spécialités Europe de l’Est 4 usines Tourisme camionnette 3 usines Poids lourd 3 usines Spécialités Extensions – réorganisations À partir de 2007 en France spécialisation des usines de Bourges et Cholet En 2007 en Pologne + 3 5 millions de pneus Tourisme camionnette an Amérique du Nord 22 078 PERSONNES* 11 usines Tourisme camionnette 4 usines Poids lourd 3 usines Spécialités Extensions – réorganisations En 2008 au Canada + 200 000 pneus Poids lourd an En 2010 aux États Unis + 50 % de pneus Génie civil Mexique États Unis Canada Russie Roumanie Italie Espagne France Royaume Uni Allemagne Pologne Hongrie 7 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Michelin se réimplante aux États Unis avec l’usine de Greenville en Caroline du Sud Michelin s’installe au Brésil avec 2 usines la création d’une plantation dans le Mato Grosso et la reprise d’une autre à Bahia Michelin s’implante en Asie en Thaïlande après l’accord de partenariat Michelin Siam Tyre Company et au Japon après la création de la joint venture Michelin Okamoto Intégration d’Uniroyal Goodrich Tire Company (États Unis) Intégration de la société polonaise Stomil Olsztyn Intégration de la société Taurus en Hongrie 1 reusine Michelin en Chine Intégration de la société colombienne Icollantas Michelin se renforce en Chine avec la création de Shanghai Michelin Warrior Tire et en Roumanie avec l’acquisition de 2 usines Afrique et Moyen Orient 2 475 PERSONNES* 1usine Tourisme camionnette 2 usines Poids lourd Extensions – réorganisations En 2007 au Nigeria Arrêt de la production de pneus * Effectifs en équivalents temps plein au 31 12 2006 Asie 13 155 PERSONNES* 5 usines Tourisme camionnette 3 usines Poids lourd 2 usines Spécialités Extensions – réorganisations En 2010 en Chine + 1 4 million de pneus Tourisme camionnette an + 200 000 pneus Poids lourd an En 2010 en Thaïlande + 1 8 million de pneus Tourisme camionnette an + 200 000 pneus Poids lourd an Amérique du Sud 5 934 PERSONNES* 2 usines Tourisme camionnette 3 usines Poids lourd Extensions – réorganisations Nouvelle usine en 2007 au Brésil (capacité finale 40 000 tonnes de pneus Génie civil an) En 2007 au Brésil + 600 000 pneus Poids lourd an Algérie Nigeria Colombie Japon Chine Thaïlande Brésil 1975 1981 1988 1990 1995 1996 1998 2001 2004 1re usine en Russie 8 Le message de Michel Rollier 2006 a été une nouvelle année d’inflation massive de nos principaux coûts externes matières premières énergie logistique Nous avons réussi à compenser une partie significative de ces hausses sans précédent (plus de 800 M€) par l’augmentation de nos tarifs la poursuite de l’enrichissement de notre offre et la maîtrise de nos frais commerciaux administratifs et de recherche Michelin est ainsi resté l’un des manufacturiers les plus profitables de l’industrie du pneumatique avec une marge opérationnelle de 8 2 % en recul de 0 6 point seulement par rapport à 2005 L’ensemble des équipes Michelin doit en être félicité Les marchés du remplacement en Amérique du Nord ont été affectés par le niveau élevé des prix du carburant Dans ce contexte la croissance de nos ventes mondiales en hausse de 5 1 % doit être appréciée positivement même si nos prévisions envisageaient une augmentation plus importante de nos volumes La performance économique de notre activité Poids lourd a particulièrement souffert de la forte inflation des prix du caoutchouc naturel alors même que nous avons été en mesure de renforcer nos positions sur tous les marchés remplacement du monde Quant aux activités Tourisme et camionnette malgré un nouvel enrichissement de l’offre du Groupe notamment à la marque Michelin elles ont connu des volumes globaux de vente stables Nos Activités de spécialités à fort contenu technologique et en nette amélioration depuis trois ans sont devenues les plus rentables du Groupe Signalons en particulier la très belle performance réalisée en pneus de Génie civil 2006 confirme le bien fondé de notre stratégie de différenciation et de partenariat avec nos clients professionnels Michelin a poursuivi sur le terrain de l’innovation en mettant sur le marché les premiers Madame Monsieur Cher Actionnaire Nous avons tous les atouts pour réussir notre ambition ” ” pneus poids lourd bénéficiant des avancées technologiques des “Michelin Durable Technologies” Il a confirmé l’importance qu’il accorde aux pneumatiques à très basse résistance au roulement facteur clé pour réduire la consommation en carburant des véhicules et diminuer de ce fait les émissions de dioxyde de carbone Le niveau des investissements du Groupe a été cette année encore important 1 4 milliard d’euros Un tel montant est en ligne avec nos ambitions pour améliorer la productivité de notre outil industriel dans les pays occidentaux et accélérer notre expansion dans les zones de forte croissance Michelin se dote ainsi des moyens d’accroître sa compétitivité et de faire face au renforcement de la concurrence mondiale 2006 a aussi été l’année du lancement de notre plan stratégique 2006 2010 – conçu avec Monsieur Édouard Michelin et communiqué à toutes nos équipes sous le nom “Horizon 2010” – qui vise à faire de Michelin un leader profitable dans la durée Nos défis sont en effet grands tant en termes de croissance que d’amélioration continue de notre performance économique Nous sommes donc plus que jamais mobilisés sur nos efforts de productivité nous voulons d’ici 2010 éliminer les handicaps de compétitivité que nous avons dans certains segments importants pour notre avenir Les projets déjà initiés me confortent dans l’idée que nous avons tous les atouts pour réussir notre ambition notre croissance en Asie sera déterminante tout comme notre capacité à rendre notre outil industriel plus performant et à réussir nos objectifs de réduction de coûts Le programme Michelin Manufacturing Way qui vise à accélérer et harmoniser les progrès dans nos usines ainsi que les projets pour réduire nos coûts d’achat et maîtriser nos frais de structure sont en cours Les premiers résultats sont conformes à notre plan de marche et très prometteurs 9 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Je tiens à remercier les équipes Michelin qui ont réussi à se concentrer sur des objectifs ambitieux tout en réduisant encore très significativement le nombre et la gravité des accidents au travail et en progressant sur tous les sujets de notre démarche “Performance et Responsabilité” En 2007 nous devrions bénéficier d’une stabilisation des prix des matières premières et nous continuerons à accélérer la mise en œuvre de notre stratégie dont l’un des éléments les plus visibles sera la capacité à générer un cash flow croissant Les ventes nettes et la marge opérationnelle de Michelin devraient être en progression sensible par rapport à 2006 Pour aborder l’avenir avec toute la solidité requise je souhaite donner à la Direction de l’Entreprise les moyens de mener une action large mondiale au plus près des équipes et dans la durée C’est pourquoi en accord avec le Conseil de Surveillance je vous proposerai lors de la prochaine Assemblée Générale la nomination de nouveaux Gérants – Didier Miraton et Jean Dominique Senard – dans un cadre de gouvernance qui tout à la fois assouplit les conditions d’accès à la Direction de l’Entreprise et assure la pérennité de la Gérance C’est avec confiance dans l’avenir que sera proposée à la prochaine Assemblée Générale la distribution d’un dividende de 1 45 €par action en hausse de 7 4 % Merci pour votre soutien Édouard Michelin 1963 2006 La disparition brutale d’Édouard Michelin nous a tous affectés profondément Vous savez combien son dynamisme et sa vision ont permis à l’Entreprise de grandir de continuer à se développer Proche des femmes et des hommes de l’Entreprise il avait su susciter l’enthousiasme et l’engagement de tous Nous aimions sa chaleur sa curiosité sa détermination à faire vivre pleinement toutes les valeurs qui ont façonné Michelin Il était confiant dans notre capacité à relever les défis ambitieux qui se présentent au Groupe L’ensemble du personnel et la Direction de Michelin sauront montrer qu’il avait raison Michel Rollier 6 5 9 1 10 Michel Rollier Né en 1944 Diplômé de l’IEP Paris DES de droit Paris Entré dans le groupe Michelin en 1996 Directeur du service juridique et des opérations financières Directeur financier du Groupe Gérant depuis le 20 mai 2005 17 853 actions détenues La Direction de Michelin est assurée par M Michel Rollier Gérant Il est assisté par le Conseil Exécutif du Groupe (CEG) Le CEG comporte dix membres choisis parmi les directeurs des Services Groupe des Lignes Produits du Centre de Technologies et des Zones Géographiques Le Gérant Michel Caron Qualité et Organisation Cartes et Guides ViaMichelin Supply chain Systèmes d’information Thierry Coudurier Tourisme camionnette Chine Compétition Hervé Coyco Asie Pacifique Le Conseil Exécutif du Groupe 1 2 3 4 Direction 11 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Éric de Cromières Europe Euromaster Direction de la Performance Marketing et Ventes Jim Micali Amérique du Nord TCI Didier Miraton Centre de Technologies Direction de la Performance Industrielle Jean Moreau Personnel Environnement et Prévention Pete Selleck Poids lourd Afrique Moyen Orient Jean Dominique Senard Finances Juridique Bernard Vasdeboncoeur Produits de Spécialités Agricole Avion Deux roues Génie civil Composants Amérique du Sud Achats Secrétaire du Conseil Exécutif du Groupe Patrick Oliva Démarche Performance et Responsabilité Michelin Michelin Lifestyle L’Audit et la Communication dépendent directement du Gérant 5 8 9 10 11 6 7 3 11 4 7 10 8 2 12 Contrôle Le Conseil de Surveillance 1 2 3 Éric Bourdais de Charbonnière Né en 1939 – Français Membre non indépendant Président du Conseil de Surveillance Membre du Comité d’Audit 1 074 actions détenues Après vingt cinq ans chez JP Morgan dont il a présidé la Banque en France Éric Bourdais de Charbonnière a été Directeur Financier de Michelin de 1990 à 1999 date à laquelle il a quitté le Groupe Il préside le Conseil de Surveillance de Michelin depuis 2000 Autres mandats et fonctions Administrateur et Président du Comité d’audit Thomson SA Membre du Conseil de Surveillance Oddo et Cie ING Group Pat Cox Né en 1952 – Irlandais Membre indépendant 250 actions détenues Professeur d’économie à l’Institut de l’Administration Publique de Dublin Pat Cox est député au Parlement national et au Parlement européen dont il a assuré la Présidence de janvier 2002 à juin 2004 Autres mandats et fonctions Président Directeur Général de European Integration Solutions LLc Président de International Movement headquarters Président du Mouvement Européen Administrateur de Trustees of the Crisis Group Administrateur de Trustees Friends of Europe Commissaire général de Europalia Administrateur de UCD Michael Smurfit Graduate School of Business François Grappotte Né en 1936 – Français Membre indépendant Président du Comité d’Audit 1 000 actions détenues Après avoir assuré pendant 20 ans la Direction Générale du groupe Legrand François Grappotte en a été le Président non exécutif depuis début 2004 et en est le Président d’Honneur depuis le 17 mars 2006 Autres mandats et fonctions Président d’Honneur Legrand Administrateur Legrand Legrand France BNP Paribas Valeo Membre du Conseil consultatif de la Banque de France Membre du Bureau de la F I E E C Membre du Bureau du Gimélec Membre du Conseil de Promotelec 6 4 2 1 5 13 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 4 5 7 6 Pierre Michelin Né en 1949 – Français Membre indépendant Membre du Comité d’Audit 1 481 actions détenues Après avoir exercé des fonctions de direction informatique chez Philips il a intégré le groupe Bull au sein duquel il est actuellement Directeur de division Depuis 2003 il est également professeur en systèmes d’information à Reims Management School (RMS) Laurence Parisot Née en 1959 – Française Membre indépendant 500 actions détenues Après avoir été (1986) Directrice Générale de l’Inst\ itut de sondage Louis Harris France elle devient en 1990 Présidente Directrice Générale de l’Institut Français de l’Opinion P\ ublique (Ifop) et Présidente de la société Optimum jusqu’en mars 2\ 006 Elle est également Présidente du Medef depuis juillet 2005 Autres mandats et fonctions Présidente Medef Présidente Ifop Administrateur Coface Administrateur BNP Paribas Havas (jusqu’en juin 2006) Membre du Conseil de Surveillance Euro Disney SCA (jusqu’en janvier 2006) Benoît Potier Né en 1957 – Français Membre indépendant 2 359 actions détenues Depuis 25 ans au sein du groupe Air Liquide SA Benoît Potier après en avoir assuré la Direction Générale à partir de\ 1997 a été nommé Président du Directoire de Air Liquide SA en novembre 2001 puis Président Directeur Général en mai 2006 Autres mandats et fonctions Président Directeur Général Air Liquide Air Liquide International American Air Liquide Inc Air Liquide International Corporation Président American Air Liquide Holdings Inc Administrateur de la Société d’Oxygène et d’Acétylè\ ne d’Extrême Orient (SOAEO) jusqu’en mars 2006 Administrateur Air Liquide Italia Srl AL Air Liquide España Président du Comité d’audit et Administrateur du groupe Danone Membre du Conseil d’Administration École Centrale des Arts & Manufactures Membre du Conseil France de l’Insead Titulaires PricewaterhouseCoopers Audit Représentée par Dominique Paul Associé jusqu’à l’Assemblée Générale mixte des actionnaires du 12 mai 2006 et par Christian Marcellin Associé depuis cette date Corevise Représentée par Stéphane Marie Associé Suppléants Pierre Coll Associé de PricewaterhouseCoopers Audit Jacques Zaks Associé de Corevise Édouard de Royère Né en 1932 – Français Membre indépendant Membre du Comité d’Audit 1 980 actions détenues Entré à Air Liquide en 1966 Édouard de Royère en a assuré\ la Direction Générale à partir de 1982 puis la Présidence d\ e 1985 à 1995 Autres mandats et fonctions Membre du Conseil de Surveillance Air Liquide SA Censeur Fimalac Président d’Honneur de l’Association Nationale des Société\ s par Actions (ANSA) Les Commissaires aux Comptes 7 3 50 100 0 150 200 250 300 2003 2004 2005 2006 2002 14 2006 en chiffres Les paramètres économiques (1) La forte hausse des coûts externes (2)a représenté pour le Groupe un surcoût de 824 millions d’euros soit l’équivalent de 5 points de marge opérationnelle Dans cet environnement exigeant la résistance des résultats de Michelin traduit l’efficacité de sa stratégie Le Groupe a pu compenser une grande partie de ce renchérissement par des hausses de prix acceptées une bonne croissance des ventes des produits les mieux valorisés une nouvelle amélioration de la productivité et une stricte maîtrise des coûts (1) L’évolution des marchés du pneu est analysée en page 42 (2) Matières premières énergie logistique ÉVOLUTION DES COURS DES MATIÈRES PREMIÈRES Caoutchouc naturel (US $ cents kg) RSS3 TSR20 Le caoutchouc naturel représente un tiers des achats de matières premières de Michelin en valeur les noirs de carbone et les matières premières entrant dans la fabrication du caoutchouc synthétique près de 40 % En euros la hausse du prix d’achat des matières premières a été pour le Groupe de + 51 % entre 2003 et 2006 soit 1 9 milliard d’euros ÉVOLUTION DES PARITÉS EURO US DOLLAR Taux de change moyen de la période Michelin réalise environ 40 % de ses ventes en zone dollar et achète près des 2 3 de ses matières premières en US $ ou dans des devises qui lui sont corrélées 2002 2003 2004 2005 2006 1 2 6 1 25 1 24 1 13 0 95 2003 2004 2005 2006 2002 100 20 30 40 50 60 70 80 2003 2004 2005 2006 2002 0 0 200 400 600 800 1 000 10 20 30 40 50 60 2003 2004 2005 2006 2002 0 0 30 40 50 60 70 80 400 600 800 1 000 1 200 15 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Brent (US $ baril) Butadiène* Cents $ €Cents $ € Butadiène US Gulf (US $ cents baril) Butadiène Europe ( € t) Styrène* Styrène US Gulf (US $ cents baril) Styrène Europe (€ t) * Produits dérivés du pétrole entrant dans la fabrication des c\ aoutchoucs synthétiques * 2002 et 2003 en normes françaises Les chiffres clés de Michelin Les ventes progressent de 5 1 % grâce à un effet mix prix très favorable + 4 7 % mais pour la quatrième année consécutive Michelin a \ dû faire face à une très forte hausse du coût des matières premières de l’énergie et des transports qui a alourdi ses charges de 824 millions d’euros Malgré une baisse des volumes vendus sur certains marchés en particulier en Amérique du Nord l’efficacité de sa politique de prix et ses efforts de productivité lui ont permis de préserver un niveau de rentabilité opérationnelle* élevé 8 2 % Le résultat net s’établit à 573 millions d’euros en baisse de 35 5 % du fait d’importantes charges non récurrentes de restructuration et d’arrêt d’activités Le cash flow libre se redresse de 85 millions d’euros grâce à l’amélioration du besoin en fonds de roulement alors même que le Groupe a poursuivi son important programme d’investissement les investissements bruts se sont élevés à 1 414 millions d’euros Le ratio d’endettement est stable par rapport au 1 erjanvier 2006 et ressort à 89 % * Marge opérationnelle avant éléments non récurrents VENTES NETTES + 5 1 %En millions d’euros 2002* 2003* 2004 2005 2006 1 6 3 84 15 590 15 04 8 15 370 15 645 16 2006 en chiffres VENTES NETTES 2006 PAR ACTIVITÉEn millions d'euros et évolution en % + 4 3 % Tourisme camionnette & distribution associée + 6 8 % Poids lourd & distribution associée + 4 1 % Activités de spécialités 1 975 5 418 8 991 VENTES NETTES 2006 PAR ZONEEn millions d'euros et évolution en % + 4 6 % Europe + 3 6 % Amérique du Nord et Mexique + 10 1 % Amérique du Sud Asie Pacifique Afrique Moyen Orient 2 629 5 738 8 017 RÉSULTAT OPÉRATIONNEL (1) 2006 PAR ACTIVITÉ En millions d'euros et évolution en % 5 9 % Tourisme camionnette & distribution associée 20 8 % Poids lourd & distribution associée + 81 5 % Activités de spécialités 245 357 736 MARGE OPÉRATIONNELLE (1) 2006 PAR ACTIVITÉ En % des ventes et évolution en point 0 9 pt Tourisme camionnette & distribution associée 2 3 pts Poids lourd & distribution associée + 5 3 pts Activités de spécialités 12 4 % 6 6 % 8 2 % (1) Avant éléments non récurrents 2002* 2003* 2004 2005 2006 8 2 % 8 8 % 8 7 % 7 4 % 7 8 % 1 33 8 1 368 1 303 1 143 1 225 2002* 2003* 2004 2005 2006 572 88 9 6 45 31 8 5 81 2002* 2003* 2004 2005 2006 1 191 1 031 1 322 1 542 1 534 2002* 2003* 2004 2005 2006 8 9 % 90 % 90 % 7 8 % 8 5 % 2002* 2003* 2004 2005 2006 39 1242 66 299 6 37 2002* 2003* 2004 2005 2006 1 414 1 33 6 1 107 1 11 8 9 67 17 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES RÉSULTAT OPÉRATIONNEL (1) 2 2 % En millions d’euros MARGE OPÉRATIONNELLE (1) En % * 2002 et 2003 en normes françaises (1) Avant éléments non récurrents INVESTISSEMENTS CORPORELS ET INCORPORELS BRUTS + 5 8 % En millions d’euros RÉSULTAT NET ATTRIBUABLE AUX ACTIONNAIRES 35 7 % En millions d’euros CASH FLOW LIBRE (2) en amélioration de 85 millions d’euros En millions d’euros (2) Cash flow libre = Flux de trésorerie sur activités opérat\ ionnelles – Flux de trésorerie sur activités d'investissement FLUX DE TRÉSORERIE SUR ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES + 15 5 % En millions d’euros ENDETTEMENT NET SUR CAPITAUX PROPRES 50 100 0 150 200 10 000 000 20 000 000 30 000 000 40 000 000 50 000 000 0 2002 2003 2004 2005 2006 18 L’action Michelin L’action Michelin est cotée sur Euronext Paris Eurolist Compartiment A Service à Règlement Différé (SRD) Code ISIN FR 0000121261 Valeur nominale 2 € Unité de transaction 1 Capitalisation boursière 10 41 Md €au 31 décembre 2006 Moyenne annuelle des échanges quotidiens 1 191 679 en 2006 Indices Michelin entre dans la composition de deux grands indices de performance boursière CAC 40 0 99 % de l’indice Euronext 100 0 47 % de l’indice Michelin figure aussi dans les principaux indices éthiques DJSI (Dow Jones Sustainability Index) Stoxx pour l’Europe et DJSI World pour le monde ESI (Ethibel Sustainability Index) ASPI (Advanced Sustainability Index) DONNÉES BOURSIÈRES Cours de l’action en € 2006 2005 2004 2003 2002 Plus haut 73 30 56 20 47 80 38 11 45 05 Plus bas 43 21 43 75 34 82 25 02 24 50 Ratio plus haut plus bas 1 70 1 28 1 37 1 52 1 84 Dernier cours de l’année 72 50 47 48 47 19 36 38 32 86 Évolution sur l’année + 52 7 % + 0 6 % + 29 7 % + 10 7 % 11 3 % Évolution du CAC 40 sur l’année + 18 % + 23 % + 7 % + 16 % 34 % Capitalisation boursière au 31 12 (Md€) 10 41 6 81 6 77 5 22 4 66 Moyenne annuelle des échanges quotidiens 1 191 679 842 053 742 311 797 844 760 143 Nombre moyen de titres composant le capital 143 390 450 143 387 025 143 250 487 141 488 047 133 430 884 Nombre d’actions échangées sur l’année 303 878 126 216 407 691 192 258 470 203 450 155 193 836 344 Taux de rotation des actions 212 %151 % 134 % 144 % 145 % COURS DE L’ACTION MICHELIN DE 2002 À 2006(clôture au 31 décembre 2006 base 100 31 décembre 2001) Michelin CAC 40 Volume mensuel des titres échangés 19 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES DONNÉES PAR ACTION En €sauf ratios 2006* 2005* 2004* 2004 2003 2002 Actif net 32 6 31 5 24 2 32 1 30 2 30 5 Résultat de base 3 95 6 13 4 46 3 59 2 23 4 28 Résultat dilué (1) 3 94 6 12 4 46 3 59 2 23 4 28 PER 18 4 7 7 10 6 13 1 16 3 7 7 Dividende (2) 1 45 1 35 1 25 1 25 0 93 0 93 Taux de distribution (2) 36 7 %** 22 0 % 28 0 % 34 8 % 41 7 % 21 7 % Rendement (3) 2 0 % 2 8 % 2 6 % 2 6 % 2 6 % 2 8 % * Normes IFRS ** Retraité des charges non récurrentes le taux de distribution r\ essort à 26 5 % (1) Résultat net après prise en compte le cas échéant des cons\ équences de l’exercice des droits liés aux éléments dilutifs sur le résultat et le nombre d’actions\ de la période (2) Dividende 2006 soumis à l’accord de l’Assemblée Gén\ érale des Actionnaires du 11 mai 2007 (3) Sur la base du cours au 31 12 Le capital et l’actionnariatAu 31 12 2006 Montant du capital 287 304 636 € Nombre total d’actions 143 652 318 Nombre total de droits de vote 185 376 936 ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ACTIONNAIRES Au 31 décembre 2006 2005 2004 2003 2002 157 445 193 455 191 531 227 762 199 703 RÉPARTITION DU CAPITALAu 31 12 2006 Personnel – Plan d’épargne entreprise Actionnaires individuels Institutionnels français Institutionnels non résidents (dont Capital Research and Management Company 14 426 857 titres au 4 juillet 2006) 62 3 % 23 2 % 12 5 % 2 0 % RÉPARTITION DES DROITS DE VOTEAu 31 12 2006 Personnel – Plan d’épargne entreprise Actionnaires individuels Institutionnels français Institutionnels non résidents (dont Capital Research and Management Company 14 426 857 droits de vote au 4 juillet 2006) 55 2 % 24 3 % 18 2 % 2 3 % Les actions détenues depuis plus de 4 ans bénéficient d’un d\ roit de vote double DIVIDENDE NET PAR ACTION En euros 2006* 2005 2004 2003 2002 1 45 1 35 1 25 0 93 0 93 * Soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale des A\ ctionnaires du 11 mai 2007 20 Faits marquants CROISSANCE & COMPÉTITIVITÉ Amérique du Nord développement sélectif des capacités Au Canada le Groupe augmente ses capacités de production de câbles d’acier et va lancer la fabrication de pneus poids lourd Michelin X One à Waterville d’ici 2007 doublant ainsi leur production en Amérique du Nord Aux États Unis Michelin a doublé la capacité de l’usine de rechapage de Covington et prévoit d’augmenter de près de 50 % les capacités en pneus pour engins de génie civil de l’usine de Lexington Il investit pour accroître de 20 % la pr oductivité de l’usine de Greenville dédiée aux pneus pour voitures de tourisme et camionnettes Au Mexique le Groupe a lancé une production de pneus à la marque Michelin à Queretaro et construit une nouvelle usine de fabrication de bandes de roulement pour pneus Poids lourd destinés au marché domestique et à l’ensemble du marché nord américain En revanche l’usine Uniroyal Goodrich de Kitchener qui fabriquait des pneus d’entrée de gamme a été fermée et sa production transférée dans trois autres sites aux États Unis Une réduction de 30 à 40 % des effectifs de l’usine BFGoodrich d’Opelika a également été annoncée Europe optimisation des moyens de production En France Michelin spécialise ses usines de Cholet et de Bourges la première dans la production de pneus pour camionnettes la seconde dans celle de pneus radiaux pour avions 40 millions d’euros seront investis pour accroître leurs capacités et renforcer leur productivité Le Groupe engage 400 millions d’euros sur 4 ans en France en Espagne et en Allemagne pour produire plus de 4 millions de pneus poids lourd utilisant les “Michelin Durable Technologies” et prévoit d’investir 100 millions d’euros supplémentaires pour le site d’Olsztynen Pologne qui bénéficie déjà d’un programme d’investissement en cours de plus de 250 millions d’euros Pour optimiser ses flux logistiques Michelin va implanter près de Valenciennes (France) sa plateforme logistique pour l’Europe continentale Le siège de Michelin Mexique à Queretaro L’usine de Waterville (Canada) 21 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES FINANCE Asie montée en puissance de la production de pneus Michelin En Chine le Groupe enregistre une montée en puissance de 41 % de sa production de pneumatiques tourisme et poids lourd à la marque Michelin Cette montée en puissance se poursuivra en 2007 Afrique optimisation des actifs au Nigeria Michelin a apporté ses plantations du Nigeria à la SIPH (Société Internationale des Plantations d’Hévéas) dont il est devenu actionnaire à hauteur d’environ 20 % Michelin assurait déjà l’assistance technique des plantations de la SIPH au Ghana et en Côte d’Ivoire Le 18 janvier 2007 Michelin a annoncé sa décision d'arrêter la fabrication de pneumatiques dans son usine de Port Harcourt au Nigeria L'activité commerciale ainsi que les activités liées aux plantations au Nigeria sont par ailleurs maintenues Réévaluation de tous les tarifs Pour faire face à la hausse continue du coût des matières premières Michelin a augmenté les prix de tous ses produits sur tous les marchés Vente du solde de la participation dans Peugeot SA D’un montant de 139 millions d’euros la transaction a porté sur 1 20 % du capital social de Peugeot SA Elle dégage une plus value nette après impôts de 105 millions d’euros Amérique du Nord nouveau contrat triennal Michelin a renégocié avec succès un nouveau contrat triennal avec le syndicat USW Les modalités vont dans le sens d’une plus grande compétitivité des usines américaines Récolte du latex dans une plantation d’hévéas L’atelier Tourisme camionnette à Shenyang (Chine) 22 Faits marquants Mobilité et Écologie Au Salon International de Genève comme au Mondial de l’Automobile à Paris Michelin a concentré ses efforts de communication sur le rôle du pneumatique et de sa juste pression dans la réduction de la consommation de carburant et de la pollution et dans l’amélioration de la sécurité Un engagement reconnu Pour la 3 eannée consécutive l’agence de notation spécialisée SAM (Sustainability Asset Management) a retenu Michelin dans ses deux indices le DJSI Stoxx pour l’Europe et le DJSI World pour le monde DÉVELOPPEMENT DURABLE COMMUNICATION Bibendum en vedette Depuis 2006 Bibendum est au centre des campagnes de communication publicitaire conduites par Michelin partout dans le monde Porte parole du Groupe il promeut les avantages individuels et collectifs que procurent les pneus et les services Michelin et leur contribution à une mobilité plus sûre plus économe et plus respectueuse de l’environnement Bibendum s’expose Depuis sa création en 1898 Bibendum boit l’obstacle conseille et séduit Élu meilleur logo de tous les temps en 2000 par un jury international réuni par le Financial Times le voici engagé dans une tournée internationale L’exposition Nunc Est Bibendum a été accueillie en 2006 dans dix villes d’Espagne Elle va poursuivre son chemin en 2007 ailleurs dans le monde L’Usine Nouvelle a décerné à Michelin le Prix des Ingénieurs de l’année catégorie Innovation pour Michelin Durable Technologies Michel Rollier lors de la réunion d’actionnaires de Paris du 18 octobre 2006 Depuis 2006 Bibendumest l’acteur central des campagnes de communication de Michelin 23 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES PRIX & RÉCOMPENSES Compétition des titres mondiaux dans toutes les disciplines Michelin a remporté les titres de Champion du Monde dans toutes les disciplines majeures où la marque était présente en Formule 1 avec Renault F1 Team et Fernando Alonso en MotoGP avec Repsol Honda Team et Nicky Hayden aux 24 Heures du Mans avec Audi en American Le Mans Series en Le Mans Series en VTT etc BFGoodrich l’autre marque mondiale du groupe Michelin a remporté le Championnat du Monde des Rallyes le Dakar et la coupe du monde FIA de Cross Country Satisfaction des clients de nouvelles distinctions En 2006 J D Power a décerné les meilleures notes pour la technologie la qualité et la performance aux pneus Michelin de première monte aux États Unis Cela porte à 75 le nombre total de prix J D Power remportés par le Groupe au niveau mondial Le site Internet corporate primé par Boursoscan Le site Michelin s’est classé au deuxième rang dans la catégorie “communication financière” Le service des actionnaires récompensé Michelin a reçu le 3 eprix décerné par le Journal des Finances dans le cadre de son enquête annuelle sur les services des actionnaires des sociétés de l’indice CAC 40 Assemblée Générale du 12 mai 2006 départ de René Zingraff Le départ à la retraite de René Zingraff a été un des temps forts de l’Assemblée 2006 qui a ponctué plus de 40 années passées dans l’entreprise dont 20 en tant que co Gérant du groupe Michelin Fernando Alonso et Michelin Champions du Monde de F1 24 Michelin son industrie sa stratégie 2 26 L’industrie mondiale du pneu les marchés de Michelin (1) 31 La stratégie de Michelin 31 Accélérer 32 Se différencier par l’innovation 33 L’expansion dans les pays émergents 34 L’amélioration de la productivité 35 Réduire les coûts 36 Des équipes engagées 38 L’exigence de mobilité durable (1) Une présentation détaillée des marchés et des position\ s concurrentielles du Groupe est disponible dans le Fact Book Michelin Édition 2007 téléchar\ geable sur www michelin com corporate 25 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 20 % 20 % c’est le gain de productivité qui peut être obtenu par la mise en œuvre d’un outil de management commun à toutes les usines et l’application systématique des meilleures pratiques démontrées Michelin Manufacturing Way (MMW) L’objectif de Michelin est d’accélérer le déploiement de la démarche MMW pour qu’elle soit effective dans toutes les unités d’ici 2010 26 L’industrie mondiale du pneu les marchés de Michelin Les défis de la mobilité durable des opportunités de croissance et de différenciation 750 millions de voitures aujourd’hui plus de 1 3 milliard en 2030 le développement économique et la mobilité vont de pair mais posent d’immenses défis L’enjeu environnemental est devenu planétaire Sécurité longévité économie de carburant et réduction des émissions polluantes Michelin apporte à ces exigences toujours plus pressantes des solutions nouvelles et meilleures chaque année Grâce à sa capacité d’innovation le Groupe compte parmi les mieux armés pour transformer les défis de la mobilité durable en opportunités de croissance rentable au bénéfice de ses clients de ses actionnaires et de la société focus Un marché important une industrie concentrée Équilibré entre l’Amérique du Nord l’Europe et l’Asie le marché mondial du pneu s’élève à 100 milliards de dollars (1) plus de la moitié pour les véhicules légers un quart pour les poids lourds (2) Cela représente 1 1 milliard de pneus pour les voitures et 150 millions pour les camions et les bus L’industrie est très concentrée les trois premiers manufacturiers mondiaux représentent près de 55 % du marché mondial (1)et sont présents sur tous les marchés et tous les types de pneus Un marché de remplacement pour les 3 4 de sa valeur Le marché du pneu est moins cyclique que le marché automobile car c’est essentiellement un marché de remplacement Michelin réalise plus de 70 % de ses ventes sur les marchés du remplacement qui progressent en moyenne de 2 à 3 % par an NOMBRE DE VOITURES POUR 1 000 HABITANTS 2006 Projection 2011 Europe de l’Ouest 507 532 Europe de l’Est 186 217 Brésil 102 116 Chine 12 23 Inde 8 12 Source Global Insight World Car Industry Forecast Report septembre 2006 Des perspectives solides et durables La mobilité des personnes et des biens est étroitement liée au développement économique Le parc automobile mondial devrait ainsi augmenter de plus de 500 millions de voitures d’ici 2030 pour atteindre 1 3 milliard de véhicules légers La distance parcourue en voiture devrait croître de 65 % par rapport à 2005 et le fret routier de 85 % (3) Un marché en profonde évolution Avec la vigoureuse croissance des pays émergents la hausse de la demande de pneus en volume devrait se répartir de manière sensiblement égale entre les pays développés et les pays en développement L’ensemble des marchés offre par ailleurs un important potentiel en valeur lié à la montée en gamme des véhicules au désir de confort et de sécurité accru des conducteurs aux exigences de fiabilité et de rentabilité des transporteurs et aux enjeux environnementaux (1) Source Tire Business août 2006 (2) Source Michelin (3) Source International Energy Agency estimations Michelin 27 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES LE MARCHÉ MONDIAL 2005 EN VALEUR PAR FABRICANT Bridgestone Michelin Goodyear Acteurs de taille moyenne Acteurs locaux Tire Business – Août 2006 18 0 % 28 8 % 17 3 % 17 7 % 18 2 % LE MARCHÉ MONDIAL 2005 EN VOLUME PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE En équivalent tonnage Amérique du Nord Europe Chine Japon Autres pays d’Asie Afrique Moyen Orient Amérique du Sud LMC 2006 et estimations Michelin 6 2 % 8 0 % 10 0 % 7 1 % 11 3 % 25 2 % 32 2 % LE MARCHÉ MONDIAL 2006 EN VALEUR PAR CATÉGORIE Tourisme camionnette Poids lourd Génie civil Deux roues Agricole Avion Estimations Michelin 0 5 % 2 0 % 4 0 % 5 5 % 27 0 % 61 0 % Brésil Russie Inde Chine à la conquête des grands marchés d’avenir 6 6 millions de voitures vendues en Chine 2 millions en Russie 1 8 million au Brésil 1 4 million en Inde (1) dans ces pays et dans bien d’autres en Europe de l’Est en Amérique du Sud en Asie la croissance annuelle des pneus pour voitures devrait dépasser 7 % en volume durant les cinq ans à venir Quant aux pneus radiaux pour poids lourds ils offrent un important potentiel en Chine qui représente à elle seule 1 5 edu marché mondial plus de la moitié des pneus poids lourd restent à radialiser dans ce marché qui est le plus dynamique du monde Sur tous ces grands marchés d’avenir Michelin développe ses positions Il augmente ses capacités de production en Pologne en Russie en Thaïlande en Chine au Brésil développe des ré\ seaux de distribution partenaires crée des ateliers de rechapage lance de nouveaux services d’assistance (1) Estimation du marché des véhicules légers 2006 Source Global Insight World Car Industry Forecast Report – Septembre 2006 focus L’ÉVOLUTION ESTIMÉE DU NOMBRE D’AUTOMOBILES DANS LE MONDE En milliards de véhicules légers WBCSD – rapport Mobilité 2030 2005 2030 2050 2 1 3 0 75 2006 2016 1 416 1 0 81 28 L’industrie mondiale du pneu les marchés de Michelin Les pneumatiques Tourisme camionnette Ils représentent plus de 60 % du marché en valeur et 1 1 milliard d’unités dont 72 % sont vendues au remplacement Ce marché devrait croître de 2 7 % par an en moyenne sur les 10 prochaines années avec des évolutions contrastées en fonction des zones géographiques – de 1 5 % en moyenne annuelle pour l’Amérique du Nord à 4 2 % pour l’Asie en passant par une croissance estimée à 2 4 % en Europe Au total cela représente une hausse de plus de 300 millions de pneus dans les 10 prochaines années (1) Parallèlement le marché se valorise au profit de pneus de plus grande dimension ou présentant des performances plus élevées Les segments Haute Performance (2) Loisirs (3)et Hiver représentent désormais près de 410 millions de pneus et 40 % du marché mondial (1) Source estimations Michelin (2) Pneus pour voitures particulières d’indices de vitesse V et au delà (3) Pneus pour véhicules de type SUV 4 x 4 Crossover ÉVOLUTION DU MARCHÉ MONDIAL DES PNEUMATIQUES TOURISME CAMIONNETTE Sur la période 2006 2016 – En millions de pneus Estimations Michelin Première monte + 2 % an Remplacement + 3 % an ÉVOLUTION DU MARCHÉ MONDIAL DES PNEUMATIQUES POIDS LOURD RADIAUX Sur la période 2006 2011 – En millions de pneus radiaux Les pneus de dimension supérieure ou égale à 17 pouces comptent déjà pour 11 % dans le marché total et connaissent une progression très rapide qui devrait leur permettre de représenter plus de 20 % du marché d’ici 10 ans Les pneus Hiver doivent progresser de plus de 50 % pour atteindre 150 millions d’unités en 2016 et le segment Haute Performance quasiment doubler pour atteindre 270 millions de pneus Les prix de vente unitaires de ces produits sont globalement le double de ceux des pneus d’entrée de gamme Plus de 70 % des ventes mondiales de pneus au remplacement sont assurées par des distributeurs spécialisés mais la situation diffère d’un pays à l’autre En Europe les spécialistes ne vendent que 50 % des volumes alors que les concessionnaires automobiles peu présents sur le marché du remplacement dans le reste du monde atteignent plus de 20 % La plupart des grands manufacturiers développent des réseaux de vente spécialisés en propre ou en partenariat d’enseigne avec des distributeurs indépendants Cela leur permet de mieux connaître les attentes des conducteurs et les offres de leurs concurrents tout en maîtrisant une partie de leur distribution Les pneumatiques Poids lourd Ils constituent 1 4 du marché mondial en valeur et près de 150 millions d’unités 55 % seulement sont des pneus radiaux 85 % sont vendus au remplacement La croissance s’inscrit dans une tendance à long terme de 1 à 2 % par an plus heurtée que celle des pneus pour voitures car les évolutions du transport routier et de la conjoncture économique sont très liées Les pneus Poids lourd sont des biens d’équipement Ils représentent au moins 3 % des frais d’exploitation des flottes de transport La résistance au roulement des pneus a aussi un impact significatif elle peut représenter jusqu’à 30 % de la consommation de carburant poste qui atteint à lui seul 20 % du coût d’exploitation d’une entreprise de transport 2006 2011 10 8 90 Estimations Michelin Première monte + 3 % an Remplacement + 4 % an 1 331 1 650 1 2 82 2006 2007 2011 2005 2011 33 % 25 % 2006 2011 401 254 29 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Sur les marchés développés la distribution est essentiellement assurée par des revendeurs spécialisés au côté de ventes directes aux grandes flottes et l’on assiste à un fort développement du service “au pied du camion” pour en limiter l’immobilisation Les grandes flottes pratiquent une gestion rationnelle de leur poste pneumatique avec une politique précise d’achat de marque en première monte pour laquelle leur choix est spécifié aux constructeurs et au remplacement Les solutions associant produits et services sont aussi un moyen d’accroître leur compétitivité en améliorant la disponibilité et la mobilité de leurs véhicules Le coût de revient kilométrique du pneu est un élément clé En Amérique du Nord et en Amérique du Sud les marchés du rechapage et des pneus neufs de remplacement sont ainsi du même ordre en volume Les pneumatiques de spécialités Ils représentent un peu plus de 10 % du marché mondial en valeur Les pneus pour deux roues sont des biens de consommation les pneus destinés aux engins agricoles et de génie civil ou aux avions sont des biens d’équipement tous sont des produits de haute technicité dont l’offre s’enrichit régulièrement Avec la croissance du commerce international la forte demande de matières premières le développement des infrastructures les perspectives sont très bonnes pour les engins de manutention de travaux publics de gros génie civil et notamment d’exploitation minière Les opportunités sont importantes pour les engins agricoles de forte puissance extra larges ou au contraire très compacts et plus généralement pour les pneus radiaux Le marché des pneus pour avions se radialise avec le développement de nouvelles générations d’appareils Quant aux motos le segment de la performance sportive est celui qui progresse le plus vite en Europe de l’Ouest tandis que les grandes routières continuent de s’imposer en Amérique du Nord Sur tous les marchés émergents l’essor des ventes de motos de petites cylindrées 1 erinstrument de la mobilité se poursuit LE MARCHÉ MONDIAL DES PNEUMATIQUES GÉNIE CIVIL En milliers de tonnes LA RADIALISATION DU MARCHÉ AVIONPart des pneus radiaux en % du marché total (en valeur) * Données non comparables avec celles du Rapport Annuel Michelin 2005\ en raison d’un changement de périmètre Estimations Michelin LA RADIALISATION DU MARCHÉ PNEUMATIQUE AGRICOLE Part des pneus radiaux en % LE MARCHÉ MONDIAL DES PNEUMATIQUES MOTO En millions de pneus 2004 2010 Europe 56 % 69 % Amérique du Nord 26 % 32 % Reste du monde 7 % 9 % 30 L’industrie mondiale du pneu les marchés de Michelin Sur le marché des Guides la concurrence est toujours plus vive et le nombre d’acteurs a beaucoup augmenté ces dernières années Pour les Cartes et les Atlas d’importantes mutations technologiques se produisent les nouveaux équipements numériques tels que le GPS ou le calcul d’itinéraires sur Internet modifient les habitudes d’utilisation des produits papier entraînant une baisse de ce marché qui devrait se traduire par une concentration des cartographes en Europe et en Amérique du Nord Les services et équipements électroniques d’aide au déplacement présentent un fort potentiel auprès du grand public et des professionnels Auprès des particuliers par exemple la navigation portable confirme sa percée avec un marché estimé à plus de 6 millions d’unités en 2006 (1) Michelin est présent sur ces marchés en Europe à travers sa filiale ViaMichelin qui propose à tous les usagers de la route une offre complète de produits et services liés à la mobilité Les produits dérivés représentent un chiffre d’affaires mondial de l’ordre de 115 milliards de dollars US Les entreprises de divertissement et de sport détiennent les premières places mais les grandes entreprises industrielles représentent 25 % du marché (2) Parmi elles Michelin se classe au 6 erang avec son activité Michelin Lifestyle (1) Source GFK 2006 (2) Magazine Licence Notoriété et qualité Michelin n° 1 Michelin figure parmi les premières marques mondiales avec une notoriété comprise entre 90 % et 100 % en Europe Amérique du Nord Brésil Japon et Chine Ses principaux attributs l’avance technologique et la qualité Parmi ses initiatives pour valoriser ce capital exceptionnel Michelin développe un programme international de produits dérivés Il repose sur le partenariat et la complémentarité entre Michelin et les entreprises avec lesquelles les produits sont développés en exclusivité Sécurité fiabilité performance ces produits incarnent les fondamentaux de la marque Michelin et répondent aux mêmes exigences de qualité Le Groupe vise une position de référence sur chaque segment abordé focus 31 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Acteur global présent sur tous les marchés du pneu Michelin développe une stratégie de croissance mondiale rentable durable et ciblée Elle s’appuie sur l’avance technologique et l’innovation la qualité et la performance de produits et de services promus par des marques fortes et dont les bénéfices sont clairement reconnus par les clients Michelin s’est fixé 5 grands objectifs pour 2010 une croissance annuelle en volume d’au moins 3 5 % et davantage sur les seg\ ments à forte valeur ajoutée une marge opérationnelle d’au moins 10 % des stocks ramenés à 16 % des ventes nettes une rentabilité des capitaux employés d’au moins 10 % un cash flow libre significativement positif et récurrent Pour atteindre ses objectifs dans un environnement toujours plus exigeant Michelin accélère la mise en œuvre de sa stratégie dans trois domaines la différenciation par l’innovation et l’expansion dans les pays émergen\ ts pour stimuler la croissance l’amélioration de sa productivité la baisse des coûts d’achat et des frais généraux La démarche Performance et Responsabilité Michelin est intégrée aux pla\ ns d’actions et projets engagés Elle vise la performance de l’entreprise dans l’exercice de ses responsabilités envers chacun de ses publics en pratiquant ses valeurs le respect des Clients des Personnes des Actionnaires de l’Environnement et des Faits Elle concrétise les orientations du Groupe en matière de Développement Durable Stratégie Accélérer la croissance les gains de productivité et la baisse des coûts 32 Stratégie Se différencier encore davantage par l’innovation… Trois atouts permettent à Michelin de pratiquer des prix supérieurs de 10 à 15 % sur le marché des pneus pour voitures de tourisme et camionnettes et de 20 à 25 % sur celui des pneus pour poids lourds la qualité et la performance de ses produits et de ses services la force de ses marques et sa capacité à innover Cette stratégie de différenciation par l’innovation sera intensifiée Rechercher l’excellence technologique afin d’apporter toujours plus de valeur aux clients s’assurer que cette supériorité est reconnue et bien valorisée avec 4 000 chercheurs et développeurs en Amérique du Nord en Europe et en Asie un budget de 591 millions d’euros représentant 3 6 % de ses ventes nettes en 2006 l’innovation est au cœur du développement de Michelin depuis sa création Le Groupe dispose d’un portefeuille de projets solides et prometteurs à court moyen et long termes et met chaque année sur le marché des produits qui assurent de nouveaux et significatifs progrès à leurs utilisateurs À l’origine d’avancées techniques majeures Michelin joue un rôle moteur dans la transformation de son industrie Il est notamment l’un des seuls fabricants capable d’apporter de vraies solutions à l’absolue nécessité de consommer moins de carburant Plusieurs lancements récents sur le marché très exigeant des poids lourds témoignent de la productivité de la R&D C’est le cas par exemple du pneu Hiver Michelin XDN2 Grip conçu pour les camions couvrant de longues distances et qui bénéficie des avancées du bouquet d’innovations “Michelin Durable Technologies” Sa longévité est améliorée de 25 % et son adhérence de 30 % par rapport à la génération précédente Engagé en compétition dans la quasi totalité des disciplines Michelin renforce ses liens avec les constructeurs et démontre sur tous les terrains les bénéfices qu’apportent aux conducteurs les innovations issues de la compétition … pour s’imposer sur les segments les plus porteurs et les mieux valorisés Technologie innovation service le Groupe s’attache à exploiter les territoires où sa compétence est clairement reconnue et pratique une politique de prix en accord avec cette approche Tous les pneus ne se valent pas Certains apportent davantage aux clients particuliers ou professionnels du transport constructeurs ou conducteurs Plus complexes plus difficiles à fabriquer ils sont aussi plus chers génèrent des marges plus élevées et… progressent bien plus vite que les pneus d’entrée de gamme en particulier sur les marchés développés UN MIX CATÉGORIE QUI NE CESSE DE S’ENRICHIR Répartition du marché mondial des pneumatiques Tourisme camionnette par indice de vitesse (marché total OE+RT) Tourisme ST Tourisme H Tourisme VZ Loisirs (SUV 4X4 Crossovers) Camionnettes Hiver 2006 2016 33 % I17 % I14 % I15 % I10 % I11 % 23 % I19 % I19 % I18 % I9 % I12 % 33 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Dans les 5 prochaines années la part des segments Hiver Haute Performance Loisirs et Sport des pneus Tourisme va progresser de 5 points pour atteindre 44 % du marché mondial Le marché hiver devrait connaître une hausse de 25 % soutenue en particulier par les pays d’Europe de l’Est Sur le marché Poids lourd l’introduction d’innovations technologiques majeures comme les pneus extra larges Michelin X One de prestations à valeur ajoutée élevée comme l’assistance garantie en cas de crevaison les services d’entretien sur site la gestion globale du poste pneumatique la vente au kilomètre et le rechapage enrichit les ventes La tendance est la même pour les pneus pour l’agriculture le génie civil les avions et les deux roues Les clients recherchent des produits toujours mieux adaptés à l’usage particulier qu’ils en font et des performances toujours meilleures Poursuivre l’expansion dans les pays émergents Europe centrale et orientale Amérique du Sud Asie Michelin accélère son développement dans ces régions du monde à fort potentiel afin de servir en priorité la demande locale L’objectif du Groupe est double augmenter la part de ses ventes dans les pays en développement en ligne avec la répartition du marché mondial et son évolution et équilibrer ses capacités de production avec ses ventes pour produire les pneus dans les régions où ils seront vendus L’Asie représente près d’un tiers du marché mondial contre 25 % il y a six ans Le Groupe met en œuvre une politique de croissance interne soutenue complétée par des acquisitions sélectives et des partenariats Il renforce ses moyens de développement pour ajuster son offre aux attentes des marchés locaux Il dispose ainsi de centres de recherche à Bangkok et Ohta (Japon) Le 20 octobre 2006 Michel Rollier visitait le chantier de la nouvelle usine depneus Génie civil de Jacarandà au Brésil Les investissements industriels dans les pays émergents seront de l’ordre de 500 millions d’euros par an sur la période 2005 2010 soit 3 milliards d’euros au total équitablement répartis entre ces trois grandes zones D’ici 2010 les extensions et les nouvelles usines programmées en Pologne en Chine en Thaïlande et au Brésil augmenteront les capacités annuelles d’environ 7 millions de pneus Tourisme 1 million de pneus Poids lourd et 40 000 tonnes de pneus Génie civil 34 Stratégie Le 11 juillet 2006 l’usine d’Epinal a reçu pour la deuxième année consécutive le prix “Achievement in Safety” Améliorer fortement la productivité En quatre ans la flambée du prix des matières premières a fait exploser les coûts Les achats de Michelin ont augmenté de 79 % en dollars et de 51 % en euros ce qui a représenté un surcoût de 1 9 milliard d’euros sur la période Le Groupe a réussi à le compenser en très grande partie par des hausses régulières de prix mais cette politique a une limite Ses produits doivent rester accessibles d’autant que la concurrence ne cesse de se renforcer notamment en provenance d’Asie Pour accroître sa compétitivité Michelin développe ses capacités dans les pays émergents et optimise son dispositif industriel en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord L’objectif est de doubler les gains de productivité annuels pour que les productions du Groupe dans les pays développés soient en 2010 aussi compétitives que les importations d’Asie qui supportent des coûts logistiques importants Ce programme stratégique majeur de hausse de la productivité et de baisse des coûts de main d’œuvre s’appuie sur trois leviers l’identification et le déploiement des meilleures pratiques industrielles fin 2006 tous les sites du Groupe avaient commencé à mettre en place le Michelin Manufacturing Way pour accélérer leurs progrès la concentration de l’outil avec des usines plus grandes et plus spécialisées équipées de procédés de production plus flexibles homogènes et efficaces les départs naturels (retraites et turnover) de près de 20 000 personnes en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord sur la période 2006 2010 qui ne seront que partiellement remplacées MMW cap sur l’excellence opérationnelle Avec la démarche MMW Michelin Manufacturing Way le Groupe a entrepris d’aligner toutes ses usines sur les pratiques des meilleures d’entre elles d’ici 2010 Des méthodes communes ont été définies à partir de perfor\ mances démontrées sur le terrain et sont déployées avec l’adhé\ sion de tous Douze sites pilotes MMW contribuent à la formation de toutes les usin\ es Quatre outils de progrès rapides ne nécessitant pas ou peu d’investissement font l’objet d’un déploiement accéléré BIB Standard BIB Boost BIB Flex et BIB Innovation Les principaux indicateurs de la performance liée à MMW le taux de fréquence et le taux de gravité des accidents du travai\ l le taux de satisfaction des clients la perte de matière et la garantie de qualité des produits et des indicateurs de coût et de productivité spécifiques à Michelin focus 35 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES En Amérique du Nord le Groupe a en 2006 concentré sur 3 sites la production de pneus Tourisme fabriqués par BFGoodrich entrepris une augmentation de 20 % de la productivité de l’usine de Greenville (Tourisme camionnette) et lancé la production de pneus X One dans l’usine de Waterville pour en faire sa deuxième plus grande usine de pneus Poids lourd au monde Michelin a également engagé la construction de deux usines au Mexique une unité de production de pneus Tourisme camionnette à la marque Michelin et une unité de fabrication de bandes de roulement pour répondre à la forte demande en Amérique du Nord En France Michelin va spécialiser ses usines de Cholet et de Bourges Cholet accueillera la production de pneus Camionnette de Bourges qui va devenir pour sa part le pôle de référence mondial de pneus Avion radial du Groupe Réduire les coûts d’achat et les frais généraux Les achats représentent plus de 50 % des ventes nettes du Groupe Michelin a pour objectif de réduire ses coûts d’achat de plusieurs centaines de millions d’euros entre 2006 et 2010 Il développe à cet effet deux programmes complémentaires Value to cost qui associe marketing et développement pour définir la juste performance du produit et optimiser ainsi son coût de fabrication Triangle qui repose sur une relation renforcée entre le client interne le spécificateur et l’acheteur pour analyser un projet ou un sujet avec un objectif unique la réduction du coût total Triangle optimiser l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement La clé de cette démarche qui permet d’agir sur tous les leviers possibles de réduction des coûts est une association étroite du client de l’acheteur et du spécificateur Un exemple récent est le Triangle “Construction de l’usine de Jacaranda” Il a induit une amélioration du cahie\ r des charges architectural permettant une réduction et une meilleure exploitation des surfaces et instauré un système de bonus malus incitant les prestataires à respecter les coûts et les délais Le programme Triangle a démarré fin 2005 avec une phase pilote de 4 triangles (le noir de carbone le caoutchouc naturel le transport intercontinental et l’usine de Jacaranda au Brésil) Après des ré\ sultats concluants il a été déployé massivement 14 Triangles ont été achevés et 26 sont en cours (Silice Maintenance Industrielle Énergie Moul\ es etc ) D’ici 2010 tous les domaines d’achat et toutes les zones \ géographiques auront été couverts focus 750 millions d’euros par an soit près de la moitié du montant des investissements c’est l’économie qui peut être obtenue en réduisant la valeur des stocks à moins de 16 % des ventes nettes objectif que Michelin s’est fixé d’ici 2010 36 Stratégie Des équipes engagées et motivées Chaque jour chez Michelin près de 116 000 personnes (1) de 120 nationalités différentes exercent leur métier au service du progrès de la mobilité Donner à chacun la possibilité d’accroître en permanence ses compétences et de les mettre en œuvre au quotidien dans l’exercice de ses responsabilités sont des enjeux majeurs pour l’Entreprise Le nombre d’heures passées en formation représente 3 % environ des heures travaillées Une attention particulière est apportée au Programme Individuel de Formation Il s’agit de s’assurer qu’à tout changement de poste la personne est formée pour être compétente dès sa prise de fonction Les managers sont responsables du développement des membres de leurs équipes L’Entreprise met à leur disposition des outils et des méthodes leur permettant de manager la performance des personnes et de contribuer à leur motivation Les organisations et les modes de fonctionnement mis en place stimulent le travail en équipe la coopération et la prise de responsabilité Des bilans périodiques de développement encouragent et permettent d’accélérer la mobilité le développement et la promotion interne des personnes Les parcours professionnels permettent de répondre conjointement aux besoins futurs de l’entreprise et aux attentes individuelles de développement Pour accompagner le déploiement mondial du groupe Michelin 800 personnes sont aujourd’hui en situation d’expatriation L’étape d’intégration dans l’Entreprise va être généralisée à l’ensemble des pays Elle devient plus modulaire et plus adaptée au besoin de chaque nouvel embauché (1) En équivalents temps plein Plus largement Michelin adapte son organisation à la pression des coûts C’est l’objet du programme Tonus dont la première phase a permis d’économiser 230 millions d’euros sur la période 2004 2006 Au delà de la baisse des coûts Tonusaméliore le fonctionnement de grands processus Recherche Développement Industrialisation service aux clients de la commande à l’encaissement système qualité Rechercher en permanence la simplicité être plus rapide et plus efficace responsabiliser le nouveau programme Tonus doit permettre au Groupe de rejoindre d’ici 2010 les meilleures entreprises en termes de fonctionnement et de frais généraux Le renforcement de la part variable des rémunérations des managers en fonction de la réalisation des objectifs fixés devrait y contribuer 37 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Dans le cadre de sa démarche Performance et Responsabilité Michelin a engagé un programme d’envergure pour promouvoir la diversité qui se déploie par des actions concrètes dans l’ensemble du Groupe Parmi les actions les plus significatives de 2006 on peut citer la formalisation de la politique handicap Groupe Elle représente une base commune à partir de laquelle les pays devront déployer une politique conforme aux législations locales En France un “accord mixité” a été signé avec les organisations syndicales Un premier suivi des indicateurs a eu lieu en juin 2006 En Amérique du Nord un programme de sensibilisation est en cours de déploiement auprès de l’ensemble des managers Un tableau de bord diversité a été formalisé en 2006 Il sera opérationnel dans l’ensemble des pays dès 2007 Le personnel est intéressé à la performance de l’Entreprise La rémunération des cadres comporte une part variable directement liée aux résultats du Groupe et à l’atteinte d’objectifs individuels fixés en début d’année Dans le même esprit Michelin a mis en place un plan de stock options ouvert de manière sélective à l’encadrement et un plan mondial d’actionnariat salarié initié en 2002 et reconduit en 2003 qui a concerné près de 113 000 salariés dont 69 % ont choisi de devenir actionnaires de l’Entreprise Michelin Amérique du Nord a mis en place un Programme Michelin Développement pour stimuler la création d’emplois nouveaux au cours des six prochaines années dans la région de Waterloo Kitchener (Ontario – Canada) où l’usine BFGoodrich de Kitchener a été fermée UNE SÉCURITÉ AU TRAVAIL EN FORTE AMÉLIORATION Accidents du travail 2006 2005 2004 2003 Taux de fréquence 2 55 3 61 5 73 9 93 Taux de gravité 0 21 0 25 0 32 0 46 Taux de Fréquence Nombre d’accidents du travail avec arrêt supérieur à 1 jour survenus au cours de la période par million d’heures travaillées \ Taux de gravité Nombre de jours d’arrêt de travail supérieur à 1 jour pour cause d’accidents du travail au cours de la période par millier d\ ’heures travaillées L’École des Métiers de l’Industrie de Michelin a pour vocation d’augmenter le niveau des compétences des techniciens et des managers dans leur poste Elle a formé plus de 1 200 personnes en 2006 dont les 2 3 hors d’Europe 38 Stratégie Des perspectives renforcées par l’exigence de mobilité durable L’énergie et les matières premières resteront chères ce qui aura un effet persistant sur le marché la demande et le comportement des consommateurs Émissions de gaz à effet de serre pollutions locales encombrements bruit sécurité routière la croissance du parc de véhicules dans le monde pose des problèmes d’une envergure nouvelle Les exigences techniques et réglementaires seront toujours plus élevées Renforcer la sécurité augmenter la durée de vie des pneumatiques réduire la résistance au roulement pour consommer moins de carburant trouver de nouveaux matériaux concevoir des pneus plus silencieux développer la valorisation des pneus usagés… les défis de la mobilité durable sont pour Michelin autant d’opportunités de faire valoir son avance technologique et les progrès concrets apportés par ses solutions Le stand Michelin du Salon de Genève était entièrement dédié\ au thème“Économies d’énergie et respect de l’environnement” Réduire les consommations 20 % de la consommation de carburant d’une voiture 30 % de celle d’un poids lourd servent à vaincre la résistance au roulement Les performances des pneus contribuent directement à réduire la facture énergétique des conducteurs la consommation de combustibles fossiles et les rejets dans l’atmosphère La technologie radiale de Michelin a réduit cette résistance de 30 % puis le pneu vert de 20 % supplémentaires Pour la seule Europe si tous les véhicules étaient équipés de pneus verts cela permettrait d’économiser 6 milliards de litres de carburant par an et de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 15 millions de tonnes par an Le Groupe travaille à une nouvelle innovation de rupture dans ce domaine qui divisera par 2 la résistance au roulement Renforcer la sécurité Seuls points de contact entre le véhicule et la chaussée les pneus jouent un rôle prépondérant dans la sécurité Dans ce domaine Michelin poursuit une politique active d’innovation surveillance de pression tenue de route réduction des distances de freinage sur sol sec et sur sol mouillé sont autant de domaines de progrès et de facteurs de différenciation Au delà des aspects directement liés au pneu Michelin s’engage depuis plusieurs années pour faire progresser la sécurité routière par exemple au sein de l’association Global Road Safety Partnership ou encore en organisant des opérations locales dans de nombreux pays (“Faites le plein d’air” actions sécurité Junior bike…) PSA Peugeot Citroën a remis à Michelin le prix de l’Innovation pour son nouveau pneu Très Basse Résistance au Roulement il permet de consommer moins de carburant et de limiter les émissions de CO 2tout en améliorant les capacités de freinage de 5 % à 10 % 39 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Préserver l’environnement Le Groupe cherche à préserver l’environnement tout au long du cycle de vie des pneus en augmentant leur longévité en réduisant la résistance au roulement en développant le rechapage des pneus poids lourd Au stade de la fabrication il renforce son système de management environnemental 99 6 % de la production des produits finis sont réalisés sur des sites certifiés ISO 14001 à fin 2006 Pour ce qui concerne les pneus en fin de vie il participe activement à l’organisation des filières de valorisation En Europe 12 sociétés de valorisation des pneus sont en activité ce qui a permis de supprimer les mises en décharge depuis le milieu de l’année 2006 Promouvoir les solutions de demain Privilégiant l’expérimentation le Groupe a créé en 1998 le Challenge Bibendum devenu le rendez vous mondial de la mobilité durable pour les constructeurs fournisseurs d’énergie équipementiers chercheurs représentants des pouvoirs publics Il s’est tenu en 2006 à Paris Plus de 2 500 représentants d’une centaine d’organismes ont pu essayer les 150 véhicules venus spécialement pour le Challenge visiter le centre d’exposition technologique assister aux conclusions des tables rondes organisées sur trois thèmes de la mobilité durable le défi énergétique pour le transport routier de demain les technologies avancées au service de la mobilité routière urbaine le rôle de la technologie en matière de sécurité routière La démarche Performance et Responsabilité Michelin être performant dans l’exercice de toutes nos responsabilités Fondée sur les cinq valeurs du Groupe la démarche Performance et Responsabilité Michelin coordonne depuis 2002 les progrès du Groupe qui souhaite répondre de façon équilibrée aux différentes attentes de ses parties prenantes S’appuyant sur un Référentiel largement diffusé au sein du Groupe la Charte Performance et Responsabilité Michelin cette démarche se déploie sur le terrain dans les actions de progrès internes et dans les relations entretenues avec ses publics Elle vise notamment à mesurer et réduire l’écart entre les valeurs de l’Entreprise et leur mise en pratique Elle contribue à faire face sur le long terme aux enjeux de la mobilité et de la pérennité de l’Entreprise En particulier neuf domaines d’action ont été retenus à la suite d’un diagnostic interne la contribution de Michelin à la mobilité durable la performance responsable de ses produits et services l’impact environnemental de l’usage des pneumatiques la valorisation et le recyclage des pneus usagés non réutilisables le management environnemental des sites du Groupe la maîtrise des risques de l’entreprise la qualité de vie au travail la diversité les relations avec les communautés Michelin rend compte de cette démarche en publiant un Rapport Performance et Responsabilité tous les deux ans et une mise à jour\ synthétique de ses principaux indicateurs les années intermédia\ ires Le nouveau Rapport Performance et Responsabilité Michelin 2005 2006 est téléchargeable à compter de mai 2007 sur le site www michelin com corporate ou disponible sur simple demande auprès de la Direction des Relations Investisseurs focus Michelin est depuis 5 ans membre du World Business Council for Sustainable Development qui regroupe 175 entreprises internationales décidées à unir leurs efforts et leurs réflexions pour progresser sur la voie du Développement Durable 40 Rapport de la Gérance sur l’activité et les résultats 2006 3 42 Les marchés du pneumatique en 2006 44 Résultats 2006 par segment d’activité 44 Tourisme camionnette et distribution associée 50 Poids lourd et distribution associée 56 Activités de spécialités 64 L’évolution des résultats 69 Perspectives 2007 70 Chiffres et ratios clés sur 8 ans 72 Propositions de résolutions 74 Rapport du Conseil de Surveillance 75 Rapport du Président du Conseil de Surveillance sur le contrôle interne 81 Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance 41 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 3 5 % Sur un marché en croissance globale de 3 % l’objectif de Michelin est de croître de 3 5 % par an durant les 5 ans à venir afin de continuer à s’imposer au premier rang de son industrie 42 Les marchés du pneumatique en 2006 Une croissance globalement satisfaisante Les marchés ont globalement connu des niveaux de croissance satisfaisants à l’exception des marchés du remplacement Tourisme camionnette et Poids lourd en Amérique du Nord et du marché de la première monte Poids lourd au Brésil En Europe le déclin du marché d’entrée de gamme (indices S&T) se poursuit en remplacement Tourisme camionnette 7 6 % contrastant avec la bonne évolution du segment Haute Performance (indices V&Z) + 4 8 % et le dynamisme du segment Hiver + 12 8 % Le marché de la première monte est en érosion de 0 5 % Le marché du remplacement Poids lourd a renoué avec la croissance + 2 4 % avec une légère progression à l’Ouest et un très fort dynamisme à l’Est + 11 5 % où le transport routier profite de l’élargissement de l’Union Européenne La première monte Poids lourd a vivement progressé + 8 8 % stimulée par les nouvelles normes antipollution européennes et par une vigoureuse demande à l’Est où l’on assiste à une consolidation du secteur du transport routier qui se traduit par la modernisation et le développement des flottes En Amérique du Nord le marché du remplacement Tourisme camionnette qui a souffert de la hausse du prix du carburant est en baisse de 3 8 % aux États Unis et 6 3 % au Canada alors que le Mexique est en léger progrès avec + 0 7 % Tous les segments sont en recul à l’exception de celui de la Haute Performance en croissance de 11 8 % grâce à l’effet positif induit par la première monte Celle ci est en baisse de 2 5 % du fait des difficultés des constructeurs américains Le marché Poids lourd est également affecté au remplacement aux États Unis 6 6 % et au Canada 10 7 % Il progresse de 3 1 % au Mexique où les pneus radiaux se développent bien En revanche la première monte Poids lourd est restée dynamique + 7 9 % favorisée par l’entrée en vigueur des nouvelles normes environnementales EPA 2007 En Amérique du Sud le marché du remplacement Tourisme camionnette marqué par des importations croissantes d’Asie est en progression de 1 7 % La première monte est restée très bien orientée + 7 3 % En Poids lourd le marché du remplacement progresse fortement avec la radialisation + 10 3 % En revanche la première monte a souffert du niveau élevé du real brésilien face au dollar américain qui a pénalisé les exportations des constructeurs brésiliens La baisse du marché ressort à 3 7 % En Asie le marché du remplacement Tourisme camionnette progresse en Chine + 19 % en Inde et dans les pays de l’ASEAN (1) Il est resté stable en Australie à Taiwan en Corée du Sud et en Thaïlande et a fléchi de 3 % au Japon en raison notamment d’une moins bonne saison hiver Le marché de la première monte est en croissance de + 9 2 % la Chine et la Thaïlande ayant poursuivi une croissance soutenue En Poids lourd au remplacement le marché radial est en forte croissance + 10 % tiré par la Chine où le taux de radialisation est supérieur à 30 % En première monte le marché est en croissance de 14 % grâce au marché chinois qui progresse de 40 % La radialisation du marché Poids lourd se poursuit également à un rythme soutenu en Turquie en Arabie Saoudite et en Afrique du Sud Parmi les pneumatiques de spécialités la demande est restée très supérieure aux capacités de production mondiale en Génie civil en raison d’une demande très forte de matières premières et d’énergie Elle est demeurée vigoureuse également pour les pneus Avion un marché en rapide radialisation Les pneus pour motos et scooters ont poursuivi une croissance dynamique Le marché des pneus agricoles est resté mal orienté du fait notamment de conditions météorologiques défavorables aux États Unis (1) Association of South East Asian Nations 43 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES TOURISME CAMIONNETTE En millions de pneus Europe (1) Amérique du Nord (2) Asie Amérique du Sud Afrique Moyen Orient Remplacement + 2 4 % 3 7 % + 3 % + 1 7 % + 3 % Première monte 0 5 % 2 5 % + 9 2 % + 7 3 % + 3 8 % TOURISME CAMIONNETTE ÉVOLUTION DES SEGMENTS AU REMPLACEMENT En millions de pneus Europe (1) Amérique du Nord (2) Entrée de gamme (indices ST) 7 6 % 9 4 % Haute performance (indice VZ) + 4 8 % + 11 8 % Hiver + 12 8 % 7 8 % Loisirs SUV 4X4 Crossover + 14 2 % 1 7 % POIDS LOURD En millions de pneus Europe (1) Amérique du Nord (2) Asie * Amérique du Sud * Afrique Moyen Orient Remplacement + 2 4 % 5 4 % + 10 % + 10 3 % + 2 1 % Première monte + 8 8 % + 7 9 % + 14 % 3 7 % + 10 2 % * Radial seulement Source estimations Michelin (1) Europe de l’Ouest et de l’Est (2) États Unis Canada Mexique Michelin Alpin A3 mention “Très recommandable” Freinage 3 mètres plus court sur le mouillé mobilité exceptionnelle sur la neige durée de vie encore plus longue et sécurité jusqu’au dernier kilomètre pour le nouveau Michelin Alpin A3 qui a obtenu la mention “Très recommandable” la plus haute distinction décernée par l’ADAC* En Europe le segment des pneus Hiver est très porteur il représente 29 % du marché Tourisme avec près de 65 millions d’unités et sa croissance est estimée à près de 8 % par an d’ici 2010 * 1erclub automobile d’Europe Leader technologique M ICHELIN LA MARQUE DE PNEUMATIQUES PRÉFÉRÉE DES AUTOMOBILISTES 45 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 37 USINES DANS 18 PAY S VENTES NETTES + 4 3 %En millions d’euros 55 % des ventes nettes consolidées 74 % DES PNEUS VENDUS AU REMPLACEMENT RÉSULTAT OPÉRATIONNEL* 5 9 %En millions d’euros MARGE OPÉRATIONNELLE* 0 9 ptEn % 55 % du résultat opérationnel* consolidé * Avant éléments non récurrents Dans un contexte très concurrentiel le Groupe optimise ses moyens industriels et logistiques sur les marchés développés accroît ses capacités dans les pays émergents et accélère partout ses gains d’efficacité pour s’assurer une compétitivité durable Partenaire stratégique des constructeurs par sa capacité d’innovation et\ sa couverture mondiale Michelin gagne en première monte la loyauté des automobilistes qui restent très souvent fidèles à la marque de pneu qui équipe leur véhicule à l’origine (plus d’\ un consommateur sur deux en Europe) Au remplacement le Groupe couvre tous les segments du marché et offre toujours plus de services aux consommateurs et aux distributeurs Sur tous ses marchés Michelin est très actif sur les segments techniques en croissance et bien valorisés Tourisme camionnette & distribution associée 2005 2006 8 991 8 621 2005 2006 73 6 I 8 2 % 782 I 9 1 % 46 Tourisme camionnette & distribution associée Une planification de la production plus efficace Réduire les stocks en continuant d’améliorer le taux de service des clients est un véritable défi qui exige de piloter la production au plus juste C’est la mission du nouveau Système Michelin de Planification de la Production (SMPP) un moteur de calcul très efficace intégré au logiciel de planification des entités Sa vitesse de calcul et ses capacités de modélisation assurent une vision à court et moyen terme beaucoup plus performante C’est avec ce nouvel outil que l’entité Tourisme camionnette en Europe optimise sa planification de production Les usines de Cholet et de Montceau sont pilotes et les résultats attendus sont au rendez vous À fin 2008 la majorité des usines Tourisme camionnette en Europe utilisera cet outil focus Singing in the rain Lancé en Europe en 22 dimensions le nouveau pneu Haute Performance Kleber Hydraxer repousse les limites de l’aquaplaning Une coréenne chaussée Michelin Michelin équipe en exclusivité la nouvelle Cee’d du constructeur coréen KIA qui est fabriquée en Slovaquie La capacité annuelle de Cholet (France) va passer à 4 millions de pneus pour camionnettes les 2 3 pour l’exportation + 60 % Résistance des résultats Les ventes du Groupe progressent de 4 3 % en valeur Les marchés du remplacement ont connu une évolution en ligne avec leur croissance de long terme en Europe Ils ont été en net recul en Amérique du Nord dans un contexte de ralentissement de la croissance économique et de prix du carburant très élevé jusqu’en septembre 2006 Les marchés de première monte sont en retrait dans ces deux zones et particulièrement en Amérique du Nord Dans les autres régions du monde la plupart des marchés sont en croissance avec des progressions très fortes en Chine où Michelin a renforcé ses positions L’augmentation du coût des matières premières a été partiellement compensée par des hausses de tarifs au remplacement La bonne évolution des marques “premium” le dynamisme des pneus Haute Performance et Hiver et la stricte maîtrise des frais géné\ raux ont cependant permis de limiter à 0 9 point le retrait de la marge opérationnelle* qui s’établit à 8 2 % * Avant éléments non récurrents 47 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES BFG OODRICH l’autre marque mondiale du groupe Michelin En 2006 BFGoodrich est devenu le porte drapeau du Groupe en Championnat du Monde des Rallyes L’objectif accroître sa notoriété et en faire une grande marque mondiale BFGoodrich détient déjà l’un des plus gros palmarès sportifs de l’industrie particulièrement en tout terrain 1 000 000 d’automobilistes en France adhèrent à Michelin OnWay qui assure notamment une assistance gratuite en cas de crevaison dès l’achat de deux pneus Michelin Euromaster n° 1 en Europe vend près de 10 millions de pneus Tourisme par an à 4 millions de clients 1 650 centres de services dans 10 pays Europe renforcement des parts de marché des marques premium Le marché du remplacement progresse de 2 4 % au profit des segments les mieux valorisés les pneus Haute Performance V & Z augmentent deux fois plus vite que la moyenne du marché + 4 8 % et les pneus Hiver font cinq fois mieux avec une croissance de 12 8 % Les marques Michelin Kleber et BFGoodrich ont renforcé leurs parts de marché au détriment des marques privées et associées Les ventes en volume ont été supérieures à celles du marché dans plusieurs pays C’est le cas en Allemagne en Autriche au Benelux et en Italie où le Groupe a renforcé ses positions Le lancement réussi du nouveau pneu Hiver Michelin Alpin A3 y a contribué notamment en Allemagne le marché hiver le plus important d’Europe où ce pneu a pris la tête du classement établi par l’ADAC l’influente fédération des automobiles clubs allemands En première monte sur un marché en retrait de 0 5 % les ventes de Michelin ont diminué davantage en raison de l’évolution défavorable des parts de marché de ses principaux clients et de leurs modèles 48 Tourisme camionnette & distribution associée Des réseaux partenaires en fort développement Pour satisfaire et fidéliser ses clients Michelin développe au niveau mondial sous 4 enseignes des partenariats qui facilitent le déploieme\ nt de réseaux de distributeurs professionnels et le développement de services innovants auprès des automobilistes Près de 5 000 points de vente dont 60 % dans les pays émergents \ ont choisi l’un des quatre formats d’enseigne que propose le Groupe selon le pays et l’environnement où ils opèrent En Chine le réseau d’indépendants Tyre Plus a ainsi ouvert plus de 375 points de vente en trois ans un support important pour des offres de services aux automobilistes comme Sui Ni Xing lancée cette anné\ e l’équivalent chinois de Michelin OnWay est déjà disponible dans plus de 160 villes focus Viva Queretaro Au Mexique Michelin a démarré en juillet la production locale de pneus à la marque Michelin dans son usine de Queretaro ISO 14001 en Chine Créée il y a dix ans Shenyang est depuis 2006 la première usine chinoise de Michelin certifiée ISO 14001 Amérique du Nord baisse des volumes et enrichissement du mix Les volumes vendus au remplacement sont en baisse significative aux États Unis et au Canada et en légère hausse au Mexique Les marques Michelin BFGoodrich et Uniroyal ont toutes renforcé leur position avec des croissances particulièrement remarquables sur le segment Haute Performance (VZ) en hausse de 11 8 % En revanche les ventes aux marques privées et associées sont en fort recul sur un marché d’entrée de gamme très déprimé Les réorganisat\ ions industrielles opérées en Amérique du Nord s’inscrivent dans ce contexte Les prix de vente unitaires ont fortement augmenté grâce aux trois augmentations de tarifs réalisées pendant l’année et à l’\ enrichissement des ventes en termes de marques et de produits En première monte les ventes sont en repli sur un marché en recul de 2 5 % La baisse relative de la part des véhicules de loisir 4X4 et SUV au profit de voitures plus petites sur lequel le Groupe est moins présent l’a désavantagé Michelin a toutefois continué d’accroître ses positions auprès des constructeurs asiatiques il s’est notamment renforcé sur le véhicule le plus vendu aux États Unis la Toyota Camry MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 49 P LUS DE SÉCURITÉ avec le Michelin Latitude Tour HP Disponible en 16 dimensions ce nouveau pneu toutes saisons pour Crossover SUV et 4X4 améliore l’adhérence sur route sèche et mouillée grâce à Michelin SecureLock des pains de gomme qui se verrouillent en cas de forte accélération de freinage ou de virage pour améliorer la performance globale L’augmentation de productivité engagée à Greenville (Caroline du Sud – États Unis) avec de nouveaux procédés + 20 % avec les lancements de All terrain T A Comp pour les rallyes Krawler T A KX en Europe et 4 nouvelles dimensions du Macadam T A pour les véhicules utilitaires et sportifs BFGoodrich enrichit sa gamme pour 4X4 Forte croissance en Chine En Asie les volumes vendus au remplacement ont connu une croissance significative en Chine dans les pays de l’ASEAN (1) à l’exception de la Thaïlande et en Inde Le Groupe a développé ses positions sur l’ensemble de la zone et notamment en Chine où la marque Michelin a encore renforcé son leadership sur le marché des véhicules de tourisme (1) Association of South East Asian Nations En première monte les ventes ont fortement progressé et le Groupe a continué de gagner des parts de marché en Chine notamment à la marque Michelin En Amérique du Sud Michelin a maintenu ses parts de marché dans la plupart des pays hispanophones En revanche l’évolution de ses ventes a été légèrement inférieure à celle du marché au Brésil dans un contexte de forte concurrence des importations asiatiques En Afrique et au Moyen Orient les ventes de Michelin en valeur ont été favorisées par une meilleure répartition entre les marchés de la première monte et du remplacement et par le bon développement des segments les plus rémunérateurs Recul limité de la marge opérationnelle* Malgré la bonne évolution des volumes vendus au remplacement en Europe et en Asie et la croissance des marques premium et des segments les plus techniques dans toutes les zones géographiques la baisse des ventes en volume au remplacement en Amérique du Nord et en première monte Amérique du Nord et Europe et la forte inflation des coûts externes se traduisent par une marge opérationnelle* en retrait de 0 9 point à 8 2 % La bonne maîtrise des investissements les gains de productivité et les nouveaux progrès enregistrés dans la gestion des stocks et le recouvrement des créances clients n’ont pas permis de compenser l’intégralité des éléments défavorables * Avant éléments non récurrents Partenaire de la performance du transport routier Michelin Durable Technologies signe des innovations de rupture issues de deux familles de technologie brevetées de nouvelles sculptures qui se régénèrent à l’usage et de nouvelles architectures qui renforcent la carcasse grâce à la technologie Infinicoil Adhérence longévité pérennité des performances ces innovations majeures améliorent la compétitivité des transporteurs routiers et la sécurité des chauffeurs et des usagers de la route n° 1 mondial LEADER DES PNEUS DE HAUTE TECHNICITÉ MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 51 28 USINES DANS 16 PAYS DES PNEUS VENDUS AU REMPLACEMENT (MARCHÉ RADIAL ) Michelin accélère l’introduction d’innovations de rupture pour conforter sa première place technologique incontestée en première monte au remplacement et au rechapage Il propose des solutions combinées de pneus et de services qui renforcent la compétitivité de ses clients du transport en augmentant la disponibilité de leurs v\ éhicules et en réduisant leurs coûts d’exploitation Il développe des partenariats étroits avec les constructeurs et la distribution qu’il contribue à professionnaliser dans les pays en développement Il accroît la taille critique et la productivité de ses usines adapte leurs moyens à la forte demande pour ses nouvelles générations de pneus améliore sa logistique et développe ses capacités sur les marchés émergents Poids lourd & distribution associée 67 % VENTES NETTES + 6 8 %En millions d’euros 33 % des ventes nettes consolidées RÉSULTAT OPÉRATIONNEL* 20 8 %En millions d’euros MARGE OPÉRATIONNELLE* 2 3 ptsEn % 27 % du résultat opérationnel* * Avant éléments non récurrents 2005 2006 5 418 5 072 2005 2006 357 I 6 6 % 451 I 8 9 % 52 Poids lourd & distribution associée Michelin Fleet Solutions 240 000 véhicules sous contrat Mobilité simplicité économie la gestion déléguée d\ es pneumatiques séduit de plus en plus les opérateurs de grosses flottes Aujourd’hui les transporteurs tendent à se recentrer sur leur cœur de métier et externalisent certains postes comme la maintenance des véhicules Michelin propose la prise en charge totale de la gestion pneumatique et grâce à son savoir faire optimise pour ses clients la qualité et le retour sur investissement de ses produits Sur ce marché dont la croissance est deux fois plus rapide que pour les pneus Poids lourd Michelin est leader en Europe et pionnier dans le reste du monde En Europe Michelin Fleet Solutions a conquis 45 % du marché en améliorant la productivité de ses clients grâce à une maintenance préventive optimisée et en leur assurant une parfaite maîtrise \ budgétaire avec un coût au kilomètre prédéterminé focus Rechapage haute technologieMichelin RemiX rechape désormais les pneus de la gamme Michelin Durable Technologies Un succès durable Durant les 5 premiers mois de sa commercialisation le Michelin XDN 2 GRIP 1 reapplication des Michelin Durable Technologies s’est vendu deux fois plus que son prédécesseur en un an de longévité pour le Michelin X One MaxiTrailer nouveau pneu dédié aux remorques issu du programme Michelin Durable Technologies + 50 % Des résultats pénalisés par la forte hausse du prix du caoutchouc naturel Les ventes du Groupe progressent de 6 8 % en valeur Le marché des pneus pour poids lourds a été très dynamique en première monte dans toutes les zones géographiques à l’exception de l’Amé\ rique du Sud La situation a été plus contrastée sur le marché du remplacement en fort recul en Amérique du Nord en reprise en Europe après une baisse record en 2005 en croissance à deux chiffres en Amérique du Sud et en Asie Le résultat opérationnel* s’établit à 357 millions d’e\ uros en baisse de 94 millions d’euros par rapport à 2005 La marge opérationnelle* est en retrait de 2 3 points à 6 6 % Les hausses de prix opérées duran\ t l’année n’ont pas permis de compenser la très forte augmenta\ tion du prix du caoutchouc naturel les pneus pour poids lourds en consomment proportionnellement davantage que les pneus pour véhicules de tourisme ce qui démultiplie l’impact des hau\ sses du caoutchouc naturel sur ce segment * Avant éléments non récurrents MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 53 A SSISTANCE EN 2 H CHRONO dans 20 pays d’Europe Être sur le lieu de la panne dans les 2 heures suivant l’appel rembourser dès la première minute de retard les 70 euros de frais de prise en charge voilà le nouvel engagement de Michelin Euro Assist qui assure plus de 20 000 dépannages de poids lourds par an à Tours (France) Aranda (Espagne) et Homburg (Allemagne) pour pouvoir produire 4 millions de pneus bénéficiant des innovations de Michelin Durable Technologies 400 M€ investis d’ici à 2011 L’Europe renoue avec la croissance Sur un marché de la première monte en croissance de 8 8 % stimulé par l’entrée en vigueur des nouvelles normes antipollution Euro IV les ventes de Michelin progressent légèrement moins vite La part de marché s’est stabilisée au niveau souhaité par le Groupe pour préserver sa flexibilité et maintenir un niveau d’offre suffisant au remplacement Au remplacement le marché est de nouveau en croissance (+ 2 4 %) Michelin gagne des parts de marché en Europe de l’Ouest et en Europe de l’Est en pneus neufs et rechapés Les hausses de prix passées en début d’année ont bien tenu la prime à la qualité dont bénéficie Michelin s’est maintenue Amérique du Nord renforcement des parts de marché Sur le marché de la première monte dynamisé comme en Europe par l’introduction de nouvelles normes environnementales les ventes du Groupe progressent légèrement moins vite afin de maintenir le niveau de part de marché jugé adéquat Au remplacement les ventes ont été mieux orientées que le marché en recul de 5 4 % Pour la troisième année consécutive Michelin continue de gagner des parts de marché aux États Unis au Canada et au Mexique Les hausses de prix passées en début d’année ont permis de revaloriser significativement le prix de vente moyen Les produits Michelin Durable Technologies confirment leur potentiel avec des ventes en forte croissance L’activité rechapage a poursuivi un bon développement et renforcé ses parts de marché avec l’ouverture de 9 nouveaux ateliers en 2006 54 Poids lourd & distribution associée Une usine XXL pour Michelin X One au Canada Michelin double sa capacité de production de pneus Michelin X One Il répond ainsi à la forte demande pour ces pneus larges qui remplacent les pneus jumelés en assurant aux transporteurs des gains de charge utile et des économies de carburant 92 millions de dollars canadiens sont investis dans l’usine de Waterville en Nouvelle Écosse qui va devenir la deuxième plus grande usine de fabrication de pneus Poids lourd Michelin au monde 75 emplois seront créés au cours des phases successives de ce projet focus Chine Le 2 000 000 epneu Poids lourd fabriqué à Shenyang est sorti de l’usine cette année Nouveau né en Algérie Le dernier né de la gamme All Roads assure au transport nord africain une durée de vie accrue de près de 20 % une meilleure adhérence et une plus grande résistance aux agressions de la chaussée U NE NOUVELLE USINE de fabrication de bandes de roulement au Mexique Alors que Covington (Georgia – États Unis) a doublé sa capacité en 2006 une nouvelle usine sera opérationnelle au Mexique à l’été 2007 pour répondre à la très forte demande en produits rechapés Michelin Retread Technologies (MRT) sur l’ensemble du marché nord américain Autres régions Michelin tire parti de la radialisation des marchés En Asie le Groupe poursuit une croissance dynamique et gagne des parts de marché en première monte comme au remplacement notamment en Chine et en Inde En Amérique du Sud Michelin a renforcé ses positions dans les pays hispanophones mais a souffert au Brésil de la forte hausse des importations en provenance d’Asie Le Groupe poursuit le développement de son réseau de rechapage En Afrique et au Moyen Orient où les produits d’origine asiatique sont également en forte croissance Michelin a bénéficié de la radialisation du marché notamment en Turquie en Arabie Saoudite et dans les pays du Golfe MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Les bus anglais sous surveillancePlus de 8 bus sur 10 sont sous contrat Michelin Fleet Solutions au Royaume Uni 55 Bus brésiliens Le tiers des 180 000 bus brésiliens roule en Michelin Lancé en 2006 le Michelin X PASS XZU3 offre un rendement kilométrique supérieur de 35 % à celui de son prédécesseu\ r d’économie par rapport à l’achat de deux pneus neufs c’est le bénéfice d’un rechapage Michelin 36 % En 2006 Michelin a équipé 100 % des nouveaux bus de la Beijing Public Transportation Company soit 3 950 véhicules Un 1 ercontrat avait déjà été signé en 2005 portant sur 3 300 véhicules Les bus de Beijing sous contrat Fort recul de la marge opérationnelle* La hausse du prix du caoutchouc naturel et le renchérissement de l’énergie et des coûts de transport n’ont pu être totalement compensés par les revalorisations de tarifs et les gains de productivité Le résultat opérationnel* s’inscrit ainsi en baisse de 94 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent À cet égard il faut rappeler que le délai est de 4 mois entre l’achat des matières premières et leur consommation l’impact n’étant enregistré au compte de résultat qu’au moment de la vente des produits finis Ainsi la baisse du prix du caoutchouc naturel intervenue au 2 esemestre 2006 ne se répercutera pas avant le 1 ersemestre 2007 dans les résultats de ce segment Afin de mieux compenser l’impact très pénalisant de la hausse du coût des matières premières de nouvelles augmentations de prix ont été annoncées Elles s’établiront entre 3 à 5 % en Europe au remplacement au cours du 1 ertrimestre 2007 et s’élèveront à 8 % pour les pneus hiver au Japon à partir du 1 eravril 2007 * Avant éléments non récurrents Mines et carrières de nouvelles capacités Partenaire des grands exploitants de mines et carrières à ciel ouvert Michelin contribue directement à leurs performances avec des pneus sans équivalent par leur puissance leur résistance aux dété\ riorations et leur longévité Afin de satisfaire la croissance explosive de ce marché stimulée par la demande de l’Inde et de la Chine Michelin augment\ e de près de 50 % la capacité de son usine de Lexington (États U\ nis) et disposera de 40 000 tonnes supplémentaires grâce à sa nouvelle usine de Jacaranda au Brésil n° 1 mondial DES PNEUS RADIAUX G ÉNIE CIVIL ET AVION n° 1 européen DES PNEUS A GRICOLE MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 57 17 Michelin 1 re marque POUR LES PNEUS M OTO EN EUROPE n° 1 européen DES CARTES ET GUIDES ET DES SITES D ’AIDE À LA MOBILITÉ USINES DANS 8 PAY S Actif sur tous les marchés des pneus de spécialités Michelin développe des parten\ ariats forts avec les constructeurs Il conduit une stratégie ciblée sur \ les segments les plus techniques de chaque marché et recueille largement les fruits du travail de fond engagé pour accroître la contribution de ces activités aux résultats du Groupe Les cartes et guides les services et équipements numériques d’\ aide à la mobilité ViaMichelin contribuent à inscrire la marque Michelin dans l’univers quotidien des consommateurs Plusieurs créneaux sont très porteurs Michelin est aussi présent sur le marché des produits dérivés afin d’étendre son territoire de marque Activités de spécialités VENTES NETTES + 4 1 %En millions d’euros 12 % des ventes nettes consolidées RÉSULTAT OPÉRATIONNEL* + 81 5 %En millions d’euros MARGE OPÉRATIONNELLE* + 5 3 ptsEn % 18 % du résultat opérationnel* * Avant éléments non récurrents 2005 2006 1 975 1 897 2005 2006 245 I 12 4 % 135 I 7 1 % 58 Activités de spécialités La marque de la performance Le nouveau Michelin X Super Terrain AD est conçu pour les tombereaux articulés évoluant sur des terrains très accidentés sur le marché du remplacement grâce à son offre multimarque et au développement de son partenariat avec les revendeurs spécialisés Michelin ExelAgri En 2006 plus de 450 sociétés de revente participaient à ce programme Marché agricole Europe Michelin accroît sa position de leader Pneumatiques de spécialités Un marché qui pèse lourd Dédiée aux grues tout terrain la nouvelle gamme radiale Michelin X Crane AT vise un marché mondial de 23 000 pneus par an en première monte et 45 000 au remplacement À l’abordage Le marché de la manutention portuaire est en forte hausse le trafic des containers a augmenté d’un tiers en 5 ans Nouvelle et forte hausse des résultats Les activités Agricole Deux roues et Avion ont poursuivi leur redressement Les ventes des activités de spécialités progressent de 4 1 % avec une évolution positive sur la quasi totalité des marchés Le résultat opérationnel* est en hausse de plus de 80 % il améliore la marge opérationnelle* de 5 3 points Ce segment à fort contenu technologique est désormais le plus profitable du Groupe Cette performance s’appuie sur des offres de services très innovantes dont les clients mesurent clairement les bénéfices et que Michelin peut donc bien valoriser Elle est favorisée par la situation du marché des activités Génie civil et Avion radial où les capacités de production ne suffisent pas à satisfaire une demande très vigoureuse * Avant éléments non récurrents MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Toujours plus résistant Conçu pour les engins compacts utilisés dans l’agriculture et l\ e BTP le nouveau Michelin XMCL offre une durée de vie supérieure de 46 %\ à la génération précédente et une résistance à la p\ erforation accrue de 10 % 59 Un succès qui ne se tasse pas Destiné aux tracteurs de 80 à 200 CV le nouveau Michelin MultiBib réduit l’orniérage et le tassement des sols et offre une durée de vie supérieure de 3\ 5 % Bourges (France) va multiplier par 2 sa capacité de production et devenir le pôle de référence mondial des pneus radiaux pour avions x 2 de parts de marché gagnés par Michelin en moins de 3 ans sur le segment très exigeant des pneus motos Hypersport +10 points Génie civil croissance et rentabilité Le marché des pneumatiques pour le génie civil est resté tendu avec une demande très supérieure à l’offre Le phénomène a été encore plus marqué qu’en 2005 notamment dans le secteur des mines où les stocks ont été entièrement épuisés chez les clients et les revendeurs L’ampleur de ce cycle haussier est due à la conjonction d’une demande très forte en matières premières et en énergie tendance qui devrait perdurer plusieurs années Les ventes nettes de Michelin sont en forte hausse grâce à des augmentations marginales de capacités qui ont permis de fournir davantage de pneus et surtout du fait des revalorisations de prix opérées pour compenser l’augmentation massive du coût des matières premières Agricole résultats contrastés Le marché des pneumatiques agricoles a été à nouveau difficile en 2006 avec une baisse globale de 2 % En Amérique du Nord le marché du remplacement dont 25 % environ est radialisé a accusé un net repli en raison de conditions météorologiques défavorables Malgré une performance nord américaine en demi teinte Michelin a néanmoins pu augmenter ses volumes de vente grâce à l’Europe où sa politique de partenariats avec la distribution a été un succès Les ventes en valeur ont progressé favorisées par les bonnes performances de la marque Michelin et par la hausse de la part des pneumatiques destinés aux tracteurs de forte puissance Roulez comme les champions Taillé pour gagner Michelin Pro2Race Service Course a été proposé en même temps aux cyclistes professionnels et amateurs une première La technologie bi gomme fait école Avec Michelin Pilot Power 2CT la technologie bi gomme s’ouvre aux motos sportives utilisées sur route Il a été nommé produit de l’année par MCN le magazine n° 1 de la moto au Royaume Uni Du radial dans l’air Le constructeur brésilien Embraer leader de l’aviation régionale homologue avec Michelin en 2006 le 1 erpneu radial pour l’Embraer 190 60 Activités de spécialités Michelin détient plus de 60 % du marché très porteur des pneus radiaux pour avions Avec 65 dimensions de pneus avions radiaux Michelin est présent en aéronautique commerciale militaire générale et régionale Tous ces marchés se tournent aujourd’hui vers la technologie radiale qui devient le nouveau standard des pneus avions par sa contribution à une meilleure exploitation des appareils plus grand nombre d’atterrissages gains de poids sécurité accrue Leader grâce à la qualité de son offre de produits et de services Michelin équipe en première monte l’ensemble des modèles Airbus la majorité des Boeing et gagne de nombreux contrats Cela se traduit au remplacement par une demande croissante de pneus radiaux Michelin de la part des grandes compagnies aériennes focus Deux roues hausse des volumes vendus Les marchés des pneumatiques pour deux roues ont connu dans l’ensemble une croissance dynamique Si les ventes de pneus pour vélo ont été stables les ventes en volume ont progressé au remplacement sur les segments Scooter et Moto où le Groupe a gagné des parts de marché La récente sélection de Michelin pour équiper au remplacement les motos Harley Davidson en Amérique du Nord est une nouvelle reconnaissance des performances des produits du Groupe sur le segment de la “Moto cruiser” En valeur l’évolution des ventes a cependant été pénalisée par une répartition défavorable des marchés géographiques et des volumes vendus entre première monte et remplacement ce qui a érodé la rentabilité Avion nette amélioration des performances Le marché des pneumatiques pour avions a confirmé sa bonne orientation en 2006 et fortement bénéficié de l’accélération de la radialisation Tous les nouveaux appareils commerciaux dont le succès repose en partie sur une moindre consommation de kérosène utilisent des pneumatiques radiaux Une certaine tension commence d’ailleurs à apparaître en raison de capacités de production insuffisantes Les ventes ont progressé en valeur et bénéficié de la croissance des produits les plus techniques Encouragé par les succès de ses pneus radiaux Michelin poursuit le développement de son offre sur les segments encore faiblement radialisés de l’aviation générale régionale et militaire qui présentent un potentiel d’autant plus important 61 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Cartes et guides En chinois Michelin a édité ses deux premiers guides touristiques en chinois le guide Europe et le guide France L’Amérique voit rouge… Après le Guide Michelin New York City 2006 élu “Meilleur guide de Restaurants du Monde” aux “Gourmand World Cookbook Awards” cap sur la côte ouest avec le guide “San Francisco Bay Area and Wine Country 2007” Le monde est à nous 25 nouveaux guides “Voyager Pratique” en un an c’est l’exploit des équipes en charge de cette nouvelle collection qui a pris la 2 eplace sur le marché français dès la première année 1 million de guides hébergement et restauration 2 millions de guides touristiques 14 millions de cartes plans et atlas vendus dans plus de 90 pays plus de 650 publications 80 ANS et toujours vert Pour ses 80 printemps le Guide Vert Michelin fait peau neuve avec une refonte en profondeur de la présentation et de l’organisation de l’information Des positions confortées Dans un marché en recul l’activité Cartes et Guides a bien résisté L’édition 2006 du Guide Rouge Michelin France enrichie de plus de 300 adresses de maisons d’hôtes et de 22 cartes régionales s’est particulièrement bien vendue Le Guide Rouge New York et le nouveau Guide Rouge “San Francisco Bay Area and Wine Country 2007” ont confirmé leur intérêt De nouveaux Guides Rouges seront lancés en 2007 La refonte de la collection des Guides Verts a été bien accueillie ainsi que la nouvelle collection “Voyager Pratique” qui comporte désormais près de 45 guides Le marché reste toutefois peu porteur en France pour les guides de voyages et Michelin se tourne vers l’international pour valoriser les contenus existants auprès de nouveaux lecteurs Deux Guides Verts ont été édités en chinois pour la première fois en 2006 6 Guides Verts en polonais sont en préparation D’autres projets sont engagés qui s’appuieront notamment sur les partenariats avec des éditeurs étrangers Dans le secteur profitable de la cartographie les nouvelles cartes “haute résistance” se développent bien La gamme s’est enrichie en 2006 et continuera de l’être Une nouvelle gamme d’atlas et une cartographie rénovée des États Unis seront aussi lancées en 2007 L’activité cartes et guides réalise des ventes significatives auprès de ViaMichelin dont elle approvisionne le site Internet et les systèmes de navigation personnelle en cartes et informations touristiques et pratiques L’objectif est de développer auprès d’autres opérateurs cette activité de fourniture de contenus 62 Via Michelin Activités de spécialités Le GPS ViaMichelin X 980T vous guide au son au doigt et à l’œil Doté d’un double affichage sur écran panoramique il bénéficie d’une fonction mains libres d’un son parmi les meilleurs du marché et du “text to speech” qui annonce le nom des rues dans lesquelles s’engager Il intègre la dernière version du logiciel de navigation guidage en 15 langues information trafic en temps réel contenus des guides Michelin D ES CONTENUS UNIQUES Plus de 42 pays d’Europe de la carte routière nationale jusqu’au plan de ville détaillé (États Unis et Canada également disponibles) 8 millions de km de routes et de rues 62 000 hôtels et restaurants testés et sélectionnés par les inspecteurs du Guide Michelin 22 000 sites touristiques inventoriés Un environnement très concurrentiel ViaMichelin s’adresse à tous les usagers privés et professionnels de la route en Europe ainsi qu’aux entreprises Son site Internet est le premier site d’aide au déplacement en Europe avec des services de cartographie numérique d’itinéraires et de géo localisation des informations sur l’état du trafic les hôtels restaurants les centres d’intérêts touristiques etc En 2006 les activités Internet de ViaMichelin ont été soutenues auprès du grand public comme auprès de la clientèle professionnelle grâce à une offre actualisée très régulièrement La publicité en ligne a nettement progressé ainsi que le service de réservation d’hôtels L’information trafic confirme son succès auprès des constructeurs automobiles et des principaux acteurs de la navigation personnelle En France ViaMichelin est un acteur majeur d’informations sur ce marché En navigation personnelle la croissance de ViaMichelin a été tirée par celle du marché européen qui a doublé de taille en un an ViaMichelin a pris la 3 eplace en France Dans cet environnement en évolution rapide et très concurrentiel ViaMichelin a recentré son offre sur le segment des appareils GPS tout en un avec une gamme complète de cinq produits incluant l’intégralité du Guide Michelin des informations touristiques du Guide Vert et l’information trafic en temps réel sur certaines versions N° 1 des sites d’aide au déplacement en Europe Parallèlement aux rubriques itinéraires et cartes toujours très plébiscitées par les internautes le service de réservation d’hôtels en ligne connaît un succès grandissant Jusqu’à 1 5 million de visites par jour 63 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Michelin Lifestyle Un développement très soutenu Coûts fixes réduits immobilisations limitées l’activité de produits sous licence Michelin Lifestyle est opérationnelle depuis 2002 et bénéficiaire depuis 2004 En cinq ans le Groupe a pris place au 6 erang des entreprises industrielles* dans ce domaine à fort potentiel qui contribue à enrichir et renforcer la marque Michelin sur tous les continents Les produits exclusifs Michelin Lifestyle revendiquent les valeurs de sécurité de fiabilité et de performance qui sont celles de Michelin et répondent à sa stratégie de marque le “Mieux Mobile” * Licence Magazine Michelin Lifestyle a poursuivi un développement dynamique et rentable en 2006 Parmi les nouveaux produits une nouvelle collection de chaînes à neige a été lancée en Europe avec une première chaîne révolutionnaire en matériau composite Easy Grip La part des chaînes Michelin sur le segment Haut de gamme est estimée à 20 % en Europe En Amérique du Nord où 8 millions de balais d’essuie glaces Michelin ont été vendus en 2006 un nouveau balai tout temps très innovant a été lancé Plusieurs articles de sport intégrant la technologie Michelin sont en cours de développement Michelin Lifestyle a obtenu en juin 2006 deux nominations aux LIMA* Awards l’association des fabricants sous licence meilleur programme global de licence et meilleur programme d’octroi de licences de produits dérivés * Licensing Industry Manufacturers Association Plus de 1 300 produits différents vendus dans 85 pays et plus de 30 000 points de vente Plus de 75 partenaires sous licence Ils ont porté les couleurs de Michelin Cette collection de véhicules miniatures publicitaires ou professionnels Michelin a été distribuée par plus de 30 000 marchands de journaux à travers la France Toujours plus simples toujours plus efficaces Des experts Michelin et leurs partenaires testent dans les Alpes les nouvelles chaînes à neige Pour les amoureux de l’automobile Introduite en Europe en 2006 cette nouvelle gamme de produits d’entretien pour voitures rend la route plus belle et plus sûre et qui plus est respecte l’environnement Essuie glaces haute performance Lancés en 2006 aux États Unis les essuie glaces Michelin High Performance et Michelin HydroEdge prennent rapidement des parts de marché 64 L’évolution des résultats du Groupe Les ventes nettes progressent de 5 4 % à données comparables Les ventes nettes s’élèvent à 16 384 millions d’euros en augmentation de 5 4 % à données constantes et de 5 1 % à données courantes Les facteurs suivants expliquent cette évolution un effet mix prixtoujours très positif (+ 4 7 %) et qui s’est encore renforcé en fin d’année (+ 6 1 % au 4 etrimestre) Il reflète les hausses de prix passées sur tous les produits et dans toutes les zones géographiques pour compenser la très forte hausse du coût des matières premières Il traduit également l’enrichissement continu de l’offre du Groupe notamment sur les segments Haute Performance et Hiver un effet volume légèrement positif (+ 0 7 %) compte tenu d’un mois de décembre 2006 en net recul par rapport à 2005 Le Groupe a particulièrement souffert de la baisse du marché tourisme camionnette nord américain un effet périmètre négatif ( 0 2 %) essentiellement lié à la cession de l’activité roues en mai 2005 un impact neutre des taux de change L’appréciation de l’euro par rapport au dollar américain (+ 0 9 %) et au forint hongrois (+ 6 1 %) a été compensée par l’appréciation du dollar canadien (+ 5 6 %) du réal brésilien (+ 10 1 %) et du bath thaïlandais (+ 5 0 %) par rapport à la devise européenne Pour la quatrième année consécutive Michelin a dû faire face en 2006 à une nouvelle et forte inflation de ses coûts externes matières premières énergie transports notamment L’efficacité de sa politique de prix lui a toutefois permis de préserv\ er un niveau de rentabilité opérationnelle élevé ÉVOLUTION DES VENTES NETTES 2006 PAR RAPPORT À 2005En millions d’euros et en % 2006 % T1 % T2 % T3 % T4 % Parités 0 0 0 % + 171 + 4 7 % + 29 + 0 8 % 58 1 5 % 142 3 2 % Volumes + 102 + 0 7 % + 74 + 2 0 % 4 0 1 % + 86 + 2 2 % 54 1 2 % Prix mix + 736 + 4 7 % + 147 + 3 8 % + 160 + 4 1 % + 163 + 4 1 % + 266 + 6 1 % Périmètre 44 0 2 % 22 0 6 % 22 0 5 % 0 + 0 0 % 0 0 0 % Total + 794 + 5 1 % + 370 + 10 2 % + 163 + 4 2 % + 191 + 4 9 % + 70 + 1 7 % 65 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES LES ACHATS DE MATIÈRES PREMIÈRES EN 2006 Caoutchouc naturel Caoutchouc synthétique Charges renforçantes (noirs de carbone silice…) Produits chimiques Câbles d’acier Textile 8 % 10 % 13 % 16 % 22 % 31 % À 8 2 % la marge opérationnelle avant éléments non récur\ rents est conforme aux perspectives annoncées par le Groupe fin juillet 2006 À 8 2 % la marge opérationnelle avant éléments non récurrents est en retrait de 0 6 point par rapport à 2005 Le résultat opérationnel avant éléments non récurrents est en baisse de 2 2 % à 1 338 millions d’euros La hausse sans précédent des coûts externes s’est traduite par un alourdissement des charges du Groupe de plus de 800 millions d’euros par rapport à 2005 dont 740 millions d’euros pour les seules matières premières Ce surcoût n’a pu être totalement absorbé par les hausses de prix passées sur l’ensemble des produits partout dans le monde En conséquence le taux de marge brute diminue de 1 6 point par rapport à l’an passé pour s’établir à 28 9 % Le Groupe a tiré parti de l’amélioration de la flexibilité de son outil industriel pour adapter tout au long de l’année ses capacités de production aux fluctuations des marchés Il a ainsi évité une partie significative des surcoûts industriels supportés fin 2005 lorsqu’il avait été contraint de freiner brutalement la production de certaines de ses usines La maîtrise des frais de structure du Groupe s’est traduite par une baisse de leur poids relatif 20 7 % des ventes nettes en 2006 contre 21 7 % en 2005 La marge opérationnelle du Groupe avant éléments non récurrents s’établit ainsi à 8 2 % en ligne avec les perspectives annoncées en juillet 2006 ÉVOLUTION DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL AVANT ÉLÉMENTS NON RÉCURRENTS En millions d’euros Résultat opérationnel 2005 (1) 1 368 Prix mix 736 Productivité* 53 Volumes 51 Parités 46 Coûts externes ** 824 Résultat opérationnel 2006 (1) 1 338 (1) Avant éléments non récurrents * Productivité = amélioration de la productivité moins coûts\ de démarrage et de restructuration ** Coûts externes = matières premières + énergie + transport\ s Michelin se classe au 5 erang du palmarès mondial 2006 des entreprises les plus respectées établi par “The Reputation Institute” 5 e rang 66 L’évolution des résultats du Groupe La hausse des coûts externes Le coût des matières premières consommées a augmenté de 26 2 % en 2006 par rapport à 2005 Globalement l’augmentation du coût des matières premières de l’énergie et des transports a représenté une charge supplémentaire de 824 millions d’euros par rapport à 2005 Elle a été compensée à hauteur de 736 millions d’euros par des hausses de tarifs et une amélioration du mix focus RÉSULTAT OPÉRATIONNEL AVANT ÉLÉMENTS NON RÉCURRENTS PAR SEGMENTEn millions d’euros et en % Ventes nettes Résultat opérationnel* Marge opérationnelle* M€ % du total 2006 2005 M €% du total 2006 2005 2006 2005 Tourisme camionnette et distribution associée 8 991 55 % + 4 3 % 736 55 % 5 9 % 8 2 % 9 1 % Poids lourd et distribution associée 5 418 33 % + 6 8 % 357 27 % 20 8 % 6 6 % 8 9 % Activités de spécialités** 1 975 12 % + 4 1 % 245 18 % + 81 5 % 12 4 % 7 1 % Groupe 16 384 100 % + 5 1 % 1 338 100 % 2 2 % 8 2 % 8 8 % * Avant éléments non récurrents ** Pneumatiques de spécialités Cartes et guides ViaMichelin Michelin Lifestyle À 573 millions d’euros le résultat net baisse de 35 5 % du fait d’importantes charges non récurrentes de restructuration et d’arrêt d’activités La diminution de 316 millions d’euros du résultat net par rapport à 2005 est due à la diminution du résultat opérationnel avant éléments non récurrents à hauteur de 30 millions d’euros des éléments non récurrents représentant une charge de 220 millions d’euros contre un produit de 206 millions d’euros en 2005 cette charge correspond aux coûts de restructuration supportés par le Groupe pour la fermeture de son usine de Kitchener au Canada aux coûts liés à l’arrêt de l’activité industrielle de son usine de Port Harcourt au Nigeria l’amélioration du résultat financier de 100 millions d’euros qui a bénéficié d’un résultat sur actifs financiers en hausse de 105 millions d’euros grâce à la plus value réalisée lors de la vente des titres PSA Peugeot Citroën Le coût de l’endettement net est resté stable sur la période par rapport à l’an passé la diminution de l’impôt sur les sociétés de 42 millions d’euros en raison d’une baisse du résultat imposable 67 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Le cash flow libre se redresse de façon significative de 85 millions d’euros Il résulte de l’amélioration du besoin en fonds de roulement alors même que le Groupe a poursuivi son ambitieux programme d’investissements L’EBITDA (1)avant éléments non récurrents est en léger progrès à 2 209 millions d’euros L’amélioration de 160 millions d’euros de la trésorerie résultant de l’activité s’explique notamment par les éléments suivants une augmentation des créances clients de 107 millions d’euros en 2006 contre une augmentation de 171 millions d’euros en 2005 en raison de ventes plus faibles en décembre 2006 par rapport à décembre 2005 une contribution positive des autres BFR d’exploitation pour 190 millions d’euros une stabilité des stocks en volume à fin 2006 par rapport à fin 2005 En valeur ils ont davantage augmenté en 2006 en raison de la hausse massive du coût des matières premières Le cash flow libre négatif de 124 millions d’euros en 2005 se redresse de 85 millions d’euros pour ressortir à 39 millions d’euros alors même que les investissements bruts sont restés élevés à 1 414 millions d’euros (1) Le Groupe définit l’EBITDA comme le résultat opérationnel avant (i) les produits et charges non récurrents (ii) les amortissements des actifs corporels et incorporels y compris les goodwill et avant toute perte de valeur s’y rapportant 2 contrats historiques avec l’armée américaine Fin janvier 2007 deux semaines après avoir attribué à Michelin un contrat de fourniture de pneumatiques pour avions d’une valeur de 700 millions de dollars sur 10 ans le plus gros contrat jamais signé par Michelin Aircraft Tire l’armée américaine a une nouvelle fois choisi Michelin pour gérer son dispositif de pneus militaires D’une valeur de 1 7 milliard de dollars ce contrat porte sur l’équipement de tous les véhicules au sol de l’armée de terre de l’armée de l’air de la Navy et du corps des Marines dans le monde focus CHARGES OPÉRATIONNELLES 2006 PAR NATURE Matières premières et autres fournitures consommées variation des stocks de produits finis Frais de personnel Transports de produits Charges d’amortissements et de pertes de valeur Autres charges 13 5 % 5 8 % 6 0 % 31 4 % 43 3 % 68 L’évolution des résultats du Groupe Au cours de l’exercice les capitaux propres du Groupe se sont appréciés de 161 millions d’euros Cette augmentation s’explique principalement par la contribution du résultat net de l’exercice à hauteur de 573 millions d’euros diminués de la distribution de dividendes pour 205 millions d’euros de variations négatives dues aux conversions monétaires pour 142 millions d’euros et de variations négatives de juste valeur des investissements disponibles à la vente pour 83 millions d’euros À 89 % le ratio d’endettement est stable par rapport au 1 erjanvier 2006 La dette financière nette a augmenté de 95 millions d’euros en raison du paiement des dividendes au cours de l’exercice pour 205 millions d’euros et du financement du cash flow libre négatif pour 39 millions d’euros diminués d’un impact positif des conversions monétaires de 127 millions d’euros dû en particulier à l’appréciation de près de 11 % de l’euro par rapport au dollar américain Le ratio d’endettement est ainsi resté stable à 89 % ÉVOLUTION DE L’ENDETTEMENT NET EN 2006En millions d’euros Dette nette au 1 erjanvier 2006 4 083 Parités monétaires 127 Cash flow libre négatif + 39 Distributions + 205 Autres variations des capitaux propres 16 Engagement d’achats de participations 31 Nouveaux contrats de location financement + 34 Périmètre et divers 9 Dette nette au 31 décembre 2006 4 178 ENDETTEMENT FINANCIER NETEn millions d’euros 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Endettement net 4 178 4 083 Capitaux propres 4 688 4 527 Endettement net Capitaux propres 0 89 0 90 Endettement net EBITDA 1 89 1 88 RÉPARTITION DE LA DETTE FINANCIÈRE NETTEEn % 31 décembre 2006 31 décembre 2005 À moins d’un an 34 8 % 25 1 % De 1 à 5 ans 40 0 % 47 7 % À plus de 5 ans 25 2 % 27 2 % RÉPARTITION EN TAUX ET DEVISES DE LA DETTE FINANCIÈRE BRUTEEn % 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Taux fixes 34 % 34 % Taux variables 66 % 66 % Euro et devises européennes 70 % 69 % Dollar US 18 % 13 % Autres devises 12 % 18 % 69 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES En 2007 la croissance des marchés devrait être bien orientée partout dans le monde à l’exception des marchés du Poids lourd en Amérique du Nord qui devraient être pénalisés par l’entrée en vigueur des nouvelles normes environnementales et par un certain ralentissement de la croissance économique Avec des croissances proches de 3 % les marchés du remplacement en Europe devraient bénéficier d’un environnement économique davantage porteur Les marchés de la première monte Tourisme camionnette devraient être stables dans les pays développés Les zones émergentes de l’Asie de l’Amérique du Sud et de l’Afrique Moyen Orient devraient continuer à croître de façon dynamique Après une inflation sans précédent en 2006 le prix des matières premières devrait se stabiliser à un niveau élevé en 2007 avec un impact limité sur le compte de résultat du Groupe Dans ce contexte les ventes nettes et la marge opérationnelle de Michelin devraient être en progression sensible par rapport à 2006 en ligne avec les objectifs 2010 du Groupe Perspectives 2007 Marchés estimés à fin décembre 2007 MARCHÉS TOURISME CAMIONNETTE Europe (1) Amérique du Nord (2) Asie Amérique du Sud Afrique Moyen Orient Première monte + 0 5 % + 0 3 % + 8 % + 10 % + 6 % Remplacement + 3 0 % + 0 8 % + 6 % + 4 % + 3 % MARCHÉS POIDS LOURD Europe (1) Amérique du Nord (2) Asie Amérique du Sud Afrique Moyen Orient Première monte + 4 % 28 % + 8 9 % + 4 % + 4 4 % Remplacement + 2 7 % 2 0 % + 7 5 % + 6 % + 5 5 % (1) Europe de l’Ouest et de l’Est (2) États Unis Canada et Mexique 70 CHIFFRES CLÉS ET DONNÉES CONSOLIDÉES IFRS En millions d’euros 2006 2005 2004 Ventes nettes 16 384 15 590 15 048 % de variation + 5 1 % + 3 6 % N App Total des frais de personnel 4 718 4 780 4 837 % des ventes nettes 28 8 % 30 7 % 32 1 % Effectifs (en équivalents temps plein) 115 755 119 030 120 456 Frais de recherche et développement (1) 591 565 576 % des ventes nettes 3 6 % 3 6 % 3 8 % EBITDA (2)avant produits et charges non récurrents 2 209 2 171 2 030 Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents 1 338 1 368 1 303 Marge opérationnelle avant produits et charges non récurrents 8 2 % 8 8 % 8 7 % Résultat opérationnel 1 118 1 574 1 239 Marge opérationnelle 6 8 % 10 1 % 8 2 % Coût de l’endettement net 315 310 N App Total produits et charges financiers 180 280 235 Résultat avant impôts 942 1 300 985 Impôts sur le résultat 369 411 331 Taux d’impôt effectif 39 2 % 31 6 % 33 6 % Résultat net 573 889 654 % des ventes nettes 3 5 % 5 7 % 4 3 % Distributions (3) 205 221 185 Flux de trésorerie sur activités opérationnelles 1 191 1 031 1 322 % des ventes nettes 7 3 % 6 6 % 8 8 % Investissements incorporels et corporels bruts 1 414 1 336 1 107 % des ventes nettes 8 6 % 8 6 % 7 4 % Investissements nets en immos incorp et corp après cessions 1 277 1 208 951 Flux de trésorerie sur activités d’investissement 1 230 1 155 1 056 % des ventes nettes 7 5 % 7 4 % 7 0 % Endettement net (4) 4 178 4 083 3 292 Capitaux propres (5) 4 688 4 527 3 647 Endettement net Capitaux propres (6) 89 % 90 % 90 % Endettement net EBITDA 1 89 1 88 1 62 Flux de trésorerie sur activités opérationnelles Endettement net 28 5 % 25 3 % 40 2 % Charge d’intérêts nette (7) 6 3 % 6 9 % N App Résultat opérationnel avant non récurrents Charge d’intérêt nette 4 2 4 4 N App Cash flow libre (8) 39 124 266 ROE – Rentabilité des capitaux propres part du Groupe (9) 12 2 % 19 7 % 18 5 % Données par action (en euros) Actif net par action (10) 32 6 31 5 24 2 Résultat de base par action (11) 3 95 6 13 4 46 Résultat dilué par action (12) 3 94 6 12 4 46 PER (13) 18 4 7 7 10 6 Dividende par action 1 45* 1 35 1 25 Taux de distribution (14) 36 7 % 22 0 % 28 0 % Rendement par action (15) 2 0 % 2 8 % 2 6 % Taux de rotation des actions (16) 212 % 151 % 134 % Chiffres clés et données consolidées sur 8 ans (1) À la suite du passage aux normes IFRS une partie des frais de recherche et développement est désormais comptabilisée dans le coût des ventes dans le com\ pte de résultat par fonction (2) EBITDA résultat net avant amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles résultat financier et impôts (3) Ensemble des dividendes distribués sur la période (4) Endettement net après mise en œuvre des normes IAS 32 et 39 \ au 1 erjanvier 2005 dettes financières liquidités et équivalents de trésorerie + instruments financiers dérivés (5) Capitaux propres après mise en œuvre des normes IAS 32 et 39\ au 1 erjanvier 2005 (6) Au 31 décembre 2004 le ratio d’endettement net en normes IFRS était de 93 % À la suite de la mise en œuvre des normes IAS 32 et 39 au 1 erjanvier 2005 le ratio ressortait à 90 % (7) Charge d’intérêts nette charge d’intérêts financiers produit d’intérêts de l\ a trésorerie + amortissement du report déport sur couverture de change (8) Cash flow libre flux de trésorerie sur activités opérationnelles flux de trésorerie sur activités d’investissement (9) ROE résultat net part du Groupe capitaux propres part du Groupe (10) Actif net par action actif net nombre d’actions fin de période (11) Résultat de base par action résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires (nombre moyen\ pondéré d’actions en circulation au cours de la période + ac\ tions autodétenues actions annulées au cours de la période) (12) Résultat dilué par action résultat net après prise en compte le cas échéant des conséquences de l’exercice des droits liés aux éléments dilutifs sur le ré\ sultat et le nombre d’actions de la période (13) PER cours de l’action fin de période résultat net par action (14) Taux de distribution dividende par action résultat de base par action (15) Rendement dividende cours de l’action au 31 décembre (16) Taux de rotation nombre d’actions échangées durant l’exercice nombre moyen d’actions en circulation durant l’exercice * Dividende soumis à l’Assemblée Générale ordinaire du 11 mai 2007 N App ne s’applique pas 71 CHIFFRES CLÉS ET DONNÉES CONSOLIDÉES NORMES FRANÇAISES En millions d’euros 2004 2003 2002 2001 2000 1999 proforma Chiffre d’affaires 15 689 15 370 15 645 15 775 15 396 13 763 % de variation + 2 1 % 1 8 % 0 8 % + 2 5 % + 11 9 % + 10 2 % Frais de personnel 4 872 4 997 5 152 5 242 5 137 4 756 % du chiffre d’affaires 31 1 % 32 5 % 32 9 % 33 2 % 33 4 % 34 6 % Effectif moyen 126 474 127 210 126 285 127 467 128 122 130 434 Dépenses de recherche et développement 674 710 704 702 645 589 % du chiffre d’affaires 4 3 % 4 6 % 4 5 % 4 4 % 4 2 % 4 3 % EBITDA Excédent brut d’exploitation (1) 2 043 1 992 1 978 2 091 2 170 2 127 Résultat d’exploitation 1 299 1 143 1 225 1 040 1 162 1 207 Marge d’exploitation 8 3 % 7 4 % 7 8 % 6 6 % 7 6 % 8 8 % Résultat financier 213 225 260 321 314 238 Résultat exceptionnel 206 19 75 29 76 353 Dont charges de restructuration 55 192 17 340 67 388 Résultat net avant impôts 843 590 997 644 729 538 Impôts 316 261 382 330 290 213 % du résultat avant impôts 37 5 % 44 3 % 38 4 % 51 2 % 39 9 % 39 7 % Résultat net après impôts y compris part des minoritaires 527 329 614 314 438 325 % du chiffre d’affaires 3 4 % 2 1 % 3 9 % 2 0 % 2 8 % 2 4 % Dividendes (2) 133 131 113 105 93 87 MBA d’exploitation courante (3) 1 337 1 542 1 534 1 263 1 017 1 014 Capacité d’autofinancement (4) 1 353 1 407 1 225 1 323 1 416 1 547 % du chiffre d’affaires 8 6 % 9 2 % 7 8 % 8 4 % 9 2 % 11 2 % Investissements corporels et incorporels bruts (5) 1 117 1 118 967 1 150 1 201 1 252 % du chiffre d’affaires 7 1 % 7 3 % 6 2 % 7 3 % 7 8 % 9 1 % Investissements corporels et incorporels nets (5) 1 025 1 017 809 1 089 1 091 1 003 Investissements financiers nets 106 229 62 (184) 166 255 Dette financière nette (6) 3 223 3 440 3 818 4 881 4 926 4 329 Fonds propres y compris intérêts minoritaires (7) 4 677 4 409 4 502 4 326 4 155 3 838 Dette financière nette Fonds propres 69 % 78 % 85 % 113 % 119 % 113 % Coût moyen de la dette 5 9 % 5 8 % 6 2 % 6 1 % 6 5 % 9 4 % EBITDA Dette financière nette 63 4 % 57 9 % 51 8 % 42 8 % 44 1 % 49 1 % MBA d’exploitation courante Dette financière nette 41 5 % 44 8 % 40 2 % 25 9 % 20 7 % 23 4 % Charges financières courantes (8) 209 219 273 311 324 419 Résultat d’exploitation Charges financières courantes 6 2 5 2 4 5 3 3 3 6 2 9 Cash flow libre (9) 226 299 637 309 241 300 ROE Rentabilité des capitaux propres part du Groupe (10) 11 2 % 7 3 % 13 4 % 7 4 % 10 4 % 8 0 % Données par action (en euros) Actif net par action (11) 32 1 30 2 30 5 29 7 28 5 26 2 Résultat net publié par action (12) 3 59 2 23 4 28 2 20 2 96 2 10 Résultat net dilué par action (13) 3 59 2 23 4 28 2 20 2 96 2 10 PER (14) 13 1 16 3 7 7 16 8 13 0 18 6 Dividende net par action 1 25 0 93 0 93 0 85 0 80 0 71 Taux de distribution (15) 34 8 % 41 7 % 21 7 % 38 6 % 27 0 % 33 8 % Rendement net par action (16) 2 6 %2 6 %2 8 %2 3 %2 1 %1 8 % Taux de rotation des actions (17) 134 % 144 % 145 % 108 % 97 % 105 % MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES (1) EBITDA = EBE résultat d’exploitation + dotations aux amortissements et provisions reprises de provisions (2) Dividendes attribués aux actionnaires de la société mère (3) Marge brute d’autofinancement d’exploitation courante capacité d’autofinancement + variation du besoin en fonds de roulement (4) Capacité d’autofinancement résultat des sociétés intégrées + dotation aux amortissements et provisions sur actifs immobilisés provisions et impôts différés + ou values de cession d’actifs (5) En 2001 montant hors opération de croissance externe (SMW 167 millions d’euros) (6) Dette financière nette dettes financières (y compris titrisation) valeurs de placement disponibilités (7) Fonds propres capital + primes + réserves + résultat consolidé + intérêts minoritaires (8) Charges financières courantes charges financières liées à la dette (9) Cash flow libre capacité d’autofinancement variation du besoin en fonds de roulement investissements nets (10) ROE résultat net part du Groupe fonds propres part du Groupe (11) Actif net par action actif net nombre d’actions au 31 12 (12) Résultat net par action résultat net part du Groupe (nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercic\ e + actions autodétenues actions annulées au cours de l’exercice)\ (13) Résultat net dilué par action résultat net après prise en compte le cas échéant des conséquences de l’exercice des droits liés aux éléments dilutifs sur le résultat et le nombre d’actions\ de la période (14) PER cours de l’action au 31 décembre résultat net par action (15) Taux de distribution dividende net Résultat net par action (16) Rendement net dividende net cours de l’action au 31 décembre (17) Taux de rotation nombre d’actions échangées durant l’exercice nombre moyen d’actions en circulation durant l’exercice 72 La Compagnie Générale des Établissements Michelin existe sous une forme juridique originale la société en commandite par actions Les règles statutaires de gouvernance de l’Entreprise sont fondées sur une claire séparation des pouvoirs et des responsabilités entre ses organes sociaux et ses associés commandités ou non commandités Les principes de fonctionnement de ce modèle répondent aux exigences d’un Gouvernement d’entreprise moderne il contribue en effet à favoriser le déploiement de stratégies à long terme par une direction stable et responsable sous le contrôle d’un Conseil de Surveillance indépendant Dans le cadre de l'Assemblée Générale extraordinaire il vous est proposé d'approuver un certain nombre de modifications statutaires relatives à la composition et à l'exercice de la Gérance de la Compagnie à la suite de la disparition brutale de Monsieur Édouard Michelin Depuis l'origine de la Compagnie ses règles statutaires de gouvernance sont fondées sur une étroite corrélation entre le pouvoir exercé et la responsabilité assumée cette corrélation est d'autant plus cohérente que votre Compagnie a depuis sa fondation adopté le statut de commandite par actions C'est ainsi que selon les statuts actuels de la Compagnie tout Gérant doit obligatoirement être associé commandité et donc indéfiniment responsable sur ses biens propres des dettes de la Compagnie Il est apparu opportun d’assouplir les règles relatives à la composition de la Gérance et au statut de ses membres Les statuts seraient donc modifiés de telle sorte que sur proposition unanime des associés commanditéset après consultation du Conseil de Surveillance une Assemblée Générale ordinaire des actionnaires puisse nommer un ou plusieurs Gérant(s) non commandité(s) personne(s) physique(s) ce mandat étant d'une durée limitée et renouvelable qu'en cas de nécessité les associés commandités après consultation du Conseil de Surveillance puissent mettre fin par anticipation au mandat du ou des Gérant(s) non commandité(s) que les associés commandités fixent la rémunération des Gérants non commandités et qu'enfin si la Gérance de la Compagnie venait à n'être exercée que par des Gérants non commandités ceux ci répondent de leur mission auprès des associés commandités du fait même de la responsabilité que ces derniers assument à l'égard des tiers dans l’attente d’une nomination d’un ou de plusieurs Gérants commandités Le statut de ces Gérants non commandités ainsi défini devrait faciliter la promotion ou le recrutement de dirigeants de valeur sans remettre en cause cette corrélation entre l'exercice du pouvoir et la responsabilité qui en découle et qui caractérise votre Société À titre complémentaire il vous est également proposé d'élargir la mission de l'associé commandité non Gérant en l'occurrence la Société Auxiliaire de Gestion – SAGES – de telle sorte que celle ci puisse assurer la continuité de la Gérance de la Compagnie non seulement dans l’hypothèse d’une vacance ce qui est déjà prévu par les statuts mais également en cas d’impossibilité temporaire d'exercice de la fonction de Gérant La SAGES aurait alors pour mission d’une part d'assurer temporairement la Gérance et d'autre part de vous proposer la nomination d’un ou de plusieurs nouveaux Gérants dans un délai porté de six mois à un an Par ailleurs concernant la SAGES nous avons pris les mesures suivantes son actionnariat sera dorénavant réparti entre des membres de la famille fondatrice des dirigeants ou anciens dirigeants de Michelin et des personnalités extérieures qualifiées ces trois collèges étant représentés au sein de son organe de direction ce dernier pourra exercer au mieux la mission dévolue à la SAGES Enfin les dernières modifications à apporter aux statuts auraient pour objet d'une part d'introduire une clause attributive de compétence et d'autre part leur mise en harmonie avec les dispositions légales et réglementaires en vigueur en ce qui concerne la raison et la signature sociales et le délai d'inscription des actionnaires sur le registre de la Société pour pouvoir participer aux Assemblées ce délai étant ramené de cinq à trois jours Dans le cadre de l'Assemblée Générale ordinaire il vous est demandé d’approuver les opérations traduites par le compte de résultat et le bilan de la Compagnie qui vous sont soumis puis de statuer sur l’affectation du bénéfice qui s’élève à € 225 095 285 33 Après déduction de la part statutaire revenant aux associés commandités soit €5 731 124 28 et dotation de la réserve légale pour €52 938 60 le solde de €219 311 222 45 augmenté du report à nouveau qui s’élève à €230 829 954 18 représente un bénéfice distribuable aux actionnaires de € 450 141 176 63 Nous vous proposons à partir de ce bénéfice la distribution d’un montant total de €208 295 861 11 qui permettra le paiement d’un dividende de €1 45 par action en progression de 7 4 % par rapport à celui versé au titre de l’exercice 2005 Cette augmentation reste un signe de confiance dans l’avenir et marque une continuité de notre politique d’augmentation du dividende Le détachement du droit à dividende interviendrait le 15 mai 2007 date à laquelle les actions seront cotées ex droit au dividende au titre de l’exercice 2006 Le solde de €241 845 315 52 sera affecté au poste “report à nouveau” Les dividendes mis en paiement au titre des trois exercices précédents sont rappelés dans le tableau ci après Propositions de résolutions Exercice Dividendes distribués (en euros) Dividende Avoir fiscal (1) Revenu global 2003 133 349 933 25 0 93 0 465 1 395 2004 179 233 781 25 1 25 2005 193 573 293 75 1 35 (1) L’avoir fiscal a été supprimé à compter du 1 erjanvier 2005 73 Vous aurez par ailleurs à approuver les comptes consolidés du Groupe d’où il ressort comme nous vous l’avons indiqué un bénéfice net de €573 112 427 61 Comme précédemment il vous est proposé d’autoriser pour une durée de dix huit mois un programme de rachat d’actions de la Compagnie portant au maximum sur 10 % du capital Nous vous proposons de retenir comme critères € 100 pour le cours maximum d’achat et €60 pour le cours minimum de vente Cette autorisation se substituerait à celle donnée sur le même objet par l’Assemblée Générale du 12 mai 2006 étant précisé que cette autorisation n’a pas été utili\ sée en 2006 et qu’aucun contrat de liquidité avec un prestataire de services d’investissement n’a à ce jour été conclu Enfin les deux dernières résolutions ont pour objet la nomination de deux nouveaux Gérants non associés commandités en conséquence des modifications statutaires que vous auriez adoptées dans le cadre de l'Assemblée Générale extraordinaire MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Nous vous proposons ainsi de nommer en qualité de Gérants non commandités pour une durée de cinq ans prenant fin à l'issue de l'Assemblée Générale appelée en 2012 à st\ atuer sur les comptes annuels de l'exercice 2011 Monsieur Didier Miraton 48 ans entré dans l'Entreprise en 1982 il a assumé des responsabilités dans différents services de la Compagnie et est actuellement Directeur de la recherche et de la performance industrielle et membre du Conseil Exécutif du Groupe Monsieur Jean Dominique Senard 54 ans qui a rejoint Michelin plus récemment après avoir assumé des fonctions de direction au sein de grands groupes internationaux il est actuellement Directeur Financier et membre du Conseil Exécutif du Groupe Ils formeront avec moi même Gérant associé commandité la Gérance de votre Compagnie Après avoir entendu la lecture des rapports des Commissaires aux Comptes et celle du rapport du Conseil de Surveillance vous serez invités en conséquence à adopter les résolutions soumises à votre approbation Clermont Ferrand le 12 février 2007 Michel Rollier Gérant 74 Mesdames Messieurs Le rapport de votre Gérant et les documents comptables et financiers mis à votre disposition montrent l’évolution des activités et des résultats du Groupe au cours de l’exercice 2006 Le rapport général des Commissaires aux Comptes au titre de cet exercice n’appelle pas d’observation de notre part Les comptes consolidés font apparaître un bénéfice net de 573 millions d’euros contre 889 millions d’euros en 2005 cette baisse reflétant d’importantes charges non récurrentes de restructuration et d’arrêts d’activités industrielles Les ventes du Groupe ont progressé en données comparables de 5 4 % On soulignera la poursuite des efforts réalisés depuis plusieurs années en matière de flexibilité de l’outil industriel qui a permis d’améliorer l’adaptation des capacités de production aux fluctuations des marchés On relèvera également la hausse sans précédent des coûts externes et l’efficacité de la politique de prix qui a toutefois permis de préserver un niveau de rentabilité opérationnelle élevé Avant éléments non récurrents le résultat opérationnel est en baisse de 2 2 % à 1 338 millions d’euros et à 8 2 % la marge opérationnelle est en baisse de 0 6 point par rapport à 2005 mais en ligne avec les perspectives annoncées en juillet 2006 Le ratio d’endettement sur fonds propres est resté stable par rapport au 1 erjanvier de l’exercice Dans ces conditions le Conseil de Surveillance s’associe à la proposition de votre Gérant de porter le montant du dividende à €1 45 par action soit une progression de 7 4 % par rapport à l’exercice 2005 Par ailleurs un rapport spécifique du Président du Conseil de Surveillance est annexé au rapport du Gérant à l’Assemblée ce rapport spécifique rend compte d’une part des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil de Surveillance et des Comités durant l’exercice et d’autre part des procédures de contrôle interne mises en place par la Société Le Conseil de Surveillance exerce sa mission de contrôle en toute indépendance et bénéficie d’une information transparente complète et fiable sur la Société notamment sur ses comptes ses engagements financiers et les risques inhérents à ses activités et son environnement ainsi que sur la stratégie du Groupe Sur ces bases le Conseil de Surveillance est en mesure de confirmer sa confiance dans l’avenir de votre Société Par ailleurs vous aurez à vous prononcer en premier lieu sur les modifications statutaires proposées par votre Gérant actuellement seul en charge de la Direction de l’Entreprise Dès le décès de Monsieur Édouard Michelin le Conseil de Surveillance a été très étroitement associé à l’étude menée par votre Gérant sur les dispositions à envisager pour assurer la pérennité de la Gérance de la Compagnie En définitive la réflexion a conduit à retenir les deux propositions suivantes l'assouplissement des conditions de nomination de Gérants certains d'entre eux pouvant dorénavant être nommés en cette qualité sans être également associés commandités et l'extension du rôle de l'associé commandité non Gérant la Société Auxiliaire de Gestion – SAGES – en cas d'impossibilité temporaire d'exercice de leur mission par les Gérants Le Conseil de surveillance souscrit totalement aux modifications statutaires proposées Dans ces conditions nous vous recommandons d’adopter les propositions soumises à votre approbation et en conséquence de voter les résolutions correspondantes Clermont Ferrrand le 12 février 2007 Éric Bourdais de Charbonnière Président du Conseil de Surveillance Rapport du Conseil de Surveillance 75 Mesdames Messieurs En application des dispositions légales issues de la loi de sécurité financière du 1 eraoût 2003 j'ai l'honneur de vous rendre compte dans le présent rapport en ma qualité de Président du Conseil de Surveillance des conditions de préparation et d’organisation des travaux de ce Conseil au cours de l’exercice 2006 ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la Société Conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil de Surveillance 1 Composition du Conseil de Surveillance En vertu des dispositions légales et statutaires le Conseil de Surveillance est composé de trois membres au moins et de dix au plus nommés par l’Assemblée Générale des Actionnaires pour une durée de cinq ans et choisis exclusivement parmi les Actionnaires Le Conseil de Surveillance est actuellement composé de sept membres dont six sont considérés comme indépendants au regard des critères fixés par le règlement intérieur du Conseil Ces critères d’indépendance s’inspirent de la définition des rapports de place sur le Gouvernement d’entreprise fondée sur le principe selon lequel un membre du Conseil de Surveillance est indépendant et libre d’intérêts dès lors qu’il n’entretient directement ou indirectement aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société son Groupe ou sa direction qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement 2 Mission du Conseil de Surveillance Le Conseil de Surveillance assume une mission de contrôle permanent de la gestion de la Société Le règlement intérieur du Conseil précise que cette mission de contrôle s’étend aux domaines suivants l’examen des comptes sociaux et consolidés annuels et semestriels arrêtés par les Gérants l’appréciation de la régularité et de l’opportunité de\ la gestion l’appréciation des systèmes de contrôle interne et de maîtrise des risques l’appréciation du respect des droits des Actionnaires 3 Fonctionnement du Conseil de Surveillance Pour lui permettre d’exercer pleinement sa mission de contrôle le Conseil de Surveillance a précisé dans son règlement intérieur qu’il devait lors de ses séances bénéficier d\ e présentations dans les domaines spécifiques suivants les analyses des résultats par la Gérance et le directeur financier les principaux projets stratégiques l’analyse des risques de toute nature tout sujet indispensable à la bonne compréhension de la stratégie de la Société de ses activités et de ses perspect\ ives ainsi que des marchés et de la concurrence Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance prévoit également que les membres du Conseil reçoivent un tableau de bord trimestriel comprenant des indicateurs clés et de façon régulière des dossiers d’informations comportant notamment les principaux communiqués publiés par le Groupe les études d’analystes significatives et tous éléments\ concernant l’environnement du Groupe MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Rapport du Président du Conseil de Surveillance sur les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Co\ nseil de Surveillance et sur les procédures de contrôle interne mises en place par la Société 76 Rapport du Président du Conseil de Surveillance 4 Évaluation du fonctionnement du Conseil de Surveillance Comme chaque année et conformément au règlement intérieur du Conseil je me suis assuré de la réalisation par celui ci d’une évaluation de ses modalités de fonctionnement Après avoir recueilli l’avis des membres du Conseil les conclusions de cette évaluation ont fait l’objet d’un débat lors de la réunion du 23 février 2006 Le Conseil a bénéfici\ é tout au long de l’année d’informations et de présentations de très grande qualité Il a apprécié la manière et la qualité des présentations faites au cours des réunions l’exhaustivité\ de l’information mise à sa disposition et la coopération avec la Gérance responsable de la gestion a été excellente Le Comité d’Audit a examiné les comptes sociaux et consolidés et a rendu compte de ses conclusions au Conseil de Surveillance Au total le Conseil de Surveillance considère qu’il est en mesure d’exercer de manière constructive sa mission de contrôle 5 Compte rendu de l’activité du Conseil au cours de l’exercice 2006 A la suite du décès tragique de Monsieur Edouard Michelin survenu le 26 mai 2006 le Conseil de Surveillance s'est réuni à diverses reprises en présence de Monsieur Michel Rollier co gérant de la société Madame et Messieurs les membres du Conseil de Surveillance ainsi que Monsieur Michel Rollier ont examiné ensemble diverses évolutions statutaires possibles de nature à assurer la pérennité de la Gérance de la Société et à renforcer sa bonne gouvernance Le Conseil a formulé divers avis et préconisations sur ces sujets La proposition qui vous est faite de nommer deux Gérants non commandités permettra au Gérant commandité d'être assisté pour faire face aux exigences de sa mission Le Conseil a également réfléchi à une évolution du rôle q\ ue doit jouer la SAGES pour assurer la pérennité de Michelin Les modifications proposées ont pour objectif principal d'assurer de manière renforcée cette pérennité Au total ces modifications permettront de moderniser les statuts de Michelin et de les adapter aux réalités de l'entreprise Pour ces raisons le Conseil de Surveillance vous recommande d'adopter les propositions soumises à votre approbation et en conséquence de voter les résolutions correspondantes Le Conseil de Surveillance s’est réuni à six reprises en 2006 pour des réunions d’une durée moyenne de cinq heures Le taux de participation a été de 95 % À chacune de ces réunions une analyse détaillée des résultats du Groupe a été présentée au Conseil Lors de ses réunions des 10 et 23 février et du 27 juillet 2006 le Conseil de Surveillance a procédé à l’examen des comptes consolidés et sociaux de l’exercice 2005 et du premier semestre 2006 et pris connaissance des éléments de la communication financière sur lesquels il a exprimé son avis Le Conseil de Surveillance a également bénéficié de présentations spécifiques effectuées par des responsables opérationnels notamment sur les sujets suivants l’analyse des résultats par la Gérance et le Directeur Financier la stratégie du Groupe concernant la marque Michelin les objectifs et l’avancement de la stratégie du Groupe à l’horizon 2010 la maîtrise et le contrôle de divers risques de l’Entreprise l’évolution des frais de structure la gouvernance du Groupe la stratégie industrielle du Groupe l’activité du Groupe en Amérique du Nord 6 Travaux du Comité d’Audit Le Comité d’Audit est composé de quatre membres dont trois sont indépendants Il est présidé par M François Grappotte les autres membres étant MM Éric Bourdais de Charbonnière Pierre Michelin et Edouard de Royère Le Comité d’Audit s’est réuni à 4 reprises en 2006 Le taux de participation a été de 100 % Son activité a plus particulièrement porté sur les points suivants l’examen des comptes de l’exercice 2006 l’analyse et l’évaluation du contrôle interne l’analyse de la gestion des risques juridiques et financiers l’examen des programmes annuels de révision des Commissaires aux Comptes Lors de ses réunions il a notamment entendu le directeur financier du Groupe les responsables des services des affaires comptables du contrôle de gestion du service juridique et de l’audit interne Le Comité d’Audit s’est également réuni avec les Commissaires aux Comptes qui lui ont communiqué leurs commentaires l’une de ces réunions s’est déroulée en l’absence de tout représentant de la direction du Groupe Le Président du Comité d’Audit a présenté un rapport sur \ les travaux du Comité lors des réunions du Conseil de Surveillance des 23 février et 27 juillet 2006 7 Travaux du Comité des Rémunérations Le Conseil de Surveillance exerce dans son ensemble les fonctions généralement déléguées à un Comité des Rémunérations À ce titre le Conseil a été amené au cours de l’exercice 2006 à examiner les éléments pris en compte dans la détermination de la part variable liée à la performance du Groupe dans la rémunération de l’encadrement Il a par ailleurs conseillé les Gérants pour la politique d’attribution des stock options et apprécié l’évolution dans le temps du nombre d’actions nouvelles pouvant résulter de la mise en place de plans d’options de souscription d’actions 77 Procédures de contrôle internemises en place par la Société 1 Description générale du contrôle interne 1 1 Définition Le groupe Michelin a adopté la définition du contrôle interne proposée par le COSO (Committee of Sponsoring Organisations of the Treadway Commission) selon lequel le contrôle interne est un processus mis en œuvre par la direction et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants la réalisation et la bonne gestion des opérations la fiabilité des informations financières la conformité aux lois et réglementations en vigueur 1 2 Périmètre du contrôle interne Les dispositifs de contrôle interne du Groupe Michelin s’appliquent à toutes les filiales Bien entendu ces dispositifs sont adaptés aux caractéristiques propres de chacune d’entre elles 1 3 Composantes du contrôle interne L’environnement de contrôle Le Groupe Michelin est doté d’une organisation en Lignes Produits chacune dédiée à un périmètre d’activité et disposant de moyens marketing développement production et commercialisation auxquelles sont associées deux réseaux de distribution de produits (Euromaster pour l’Europe et Tire Centers Inc (TCI) pour l’Amérique du Nord) Les Lignes Produits s’appuient sur dix Services Groupe en charge des fonctions support (Achat Juridique Personnel ) Au niveau régional la cohérence et la synergie du Groupe sont assurées au sein de structures implantées dans cinq zones géographiques Europe Amérique du Nord Amérique du Sud Asie et Pacifique Afrique et Moyen Orient Le Centre de Technologies est en charge de la recherche et du développement La Direction de la Performance Industrielle et la Direction de la performance Marketing et Ventes pilotent les initiatives Groupe dans ces domaines Pour chacune de ces entités le Groupe a défini les missions leur organisation leur contribution aux décisions critiques la mesure de leur performance et leurs échanges avec les autres entités Pour compléter cette organisation le Groupe a formalisé les critères et les modalités applicables pour la nomination des mandataires sociaux des sociétés filiales et le renouvellement de leurs mandats ainsi que les conditions d’exercice et de délégation de leurs pouvoirs Le Groupe est fortement attaché aux valeurs de responsabilité d’intégrité et d’éthique Elles ont d’\ ailleurs été rappelées dans la charte Performance et Responsabilité Michelin qui a été largement diffusée à l’intérieur et à l’extérieur du Groupe Cette charte indique la façon dont le Groupe entend mettre en pratique ses valeurs de respect des clients des Actionnaires des personnes de l’environnement et des faits Un bilan périodique est réalisé tous les deux ans\ (Rapport Performance et Responsabilité Michelin) complété les années intermédiaires par un document de mise à jour La prise en compte des risques et la démarche de maîtrise des risques Les objectifs du Groupe sont définis par les Gérants Ils concernent non seulement la performance économique mais aussi les domaines dans lesquels le Groupe vise à atteindre un degré particulier d’excellence tels que le management des Personnes la qualité l’innovation les conditions de travail et l’environnement Ces objectifs généraux actualisés et communiqués tous les ans aux différentes entités précisent les grandes orientations qui sont ensuite déclinées en orientations stratégiques à cinq ans et en plans annuels par toutes les entités telles que décrites ci dessus Ces plans comportent une partie activité ainsi qu’une partie progrès qui vise à augmenter la performance et la qualité du service rendu Les objectifs tiennent compte des performances passées d’un diagnostic approfondi ainsi que de l’évolution de l’environnement L’analyse des risques liés aux activités fait partie intégran\ te du processus d’élaboration des plans qui prévoit une identification des facteurs clés de succès et une analyse de sensibilité des principales hypothèses pour l’atteinte des objectifs Les risques stratégiques sont spécifiquement traités au cours de cette démarche Le Groupe veille également à la maîtrise de ses risques opérationnels Ceux ci ont été classés en dix familles risque Produit risque Financier risque Informatique risque de Rupture des Approvisionnements risque Légal risque de Sécurité risque de Sûreté et de Fraude risque Environnemental risque Social et risque d’Image Un contrôle interne à trois niveaux est mis en œuvre pour en assurer la maîtrise Le management en charge des opérations (Unités Opérationnelles Direction des Zones Géographiques ) est responsable de l’identification et de la maîtrise des risques de son entité Cette responsabilité englobe à la fois les mesures destinées à prévenir la survenance des risques et les plans garantissant un rétablissement de l’activité en cas de dysfonctionnement majeur Pour chaque famille de risques définie dans le paragraphe précédent un Service Groupe (achats juridique système d’informations ) synthétise les risques définit les standards applicables pour les maîtriser anime et contrôle la mise en œuvre de ces standards Enfin l’audit interne vérifie de manière indépendante l’efficacité de l’ensemble du dispositif lors de ses missions d’audit Le Risk Manager Groupe rattaché directement à un membre du Conseil Exécutif du Groupe garantit le bon fonctionnement du processus de maîtrise des risques de l’Entreprise avec une priorité pour les risques majeurs Animateur de la démarche il en définit la méthodologie et développe une culture de gestion du risque dans le Groupe Il s’assure que les risques majeurs du Groupe ont été recensés et évalués par les entités concernées que des plans robustes de reprise d’activité sont prêts pour y répondre MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 78 Rapport du Président du Conseil de Surveillance Durant l’année écoulée la formalisation de ces plans de continuité a été poursuivie ainsi que l’aptitude des entité\ s à faire face aux crises éventuelles Le Risk Manager anime également le Comité des Risques Groupe dont la mission est de valider le partage des responsabilités entre les entités pour assurer la gestion des risques ainsi que de proposer aux Gérants des recommandations pour gérer les risques majeurs Le Comité s’est réuni trois fois durant l’année écoulée les plans de continuité les plus complexes l’actualisation des responsabilités dans l’Entreprise en cas de crise y ont notamment été discutés Les procédures de contrôle Dans le cadre du Système Qualité Michelin les processus de l’Entreprise sont décrits des procédures et instructions fixent les responsabilités de chacun et précisent les modes opératoires et les contrôles associés Par ailleurs dans le cadre de ce Système des audits sont organisés pour vérifier la conformité aux normes qualité du Groupe qui s’inspirent très largement des normes internationales en la matière Des auditeurs qualité sont formés à cet effet À ces audits internes s’ajoutent les certifications attribuées par des organismes externes Enfin le système prévoit des revues de direction périodiques pour évaluer l’efficacité et l’efficience du dispositif et ainsi en déduire des axes de progrès L’information Les informations issues des systèmes de gestion sont analysées et reportées aux managers concernés qui disposent ainsi de tableaux de bord pour gérer leurs activités Un tableau de bord existe également pour le Conseil Exécutif du Groupe afin de lui rendre compte de l’activité mensuelle du Groupe Le Service Groupe Finance assure la pertinence et la cohérence de ces données de gestion Le Service Groupe Systèmes d’Information a la charge de piloter la politique des systèmes d’information et des moyens informatiques Des procédures incorporées au Système Qualité définissent les règles en matière d’accès et de protection des informations de développement desapplications d’organisation et de séparation des fonctions entre développement industrialisation et production Le pilotage du contrôle interne Les managers du Groupe peuvent au travers des outils de pilotage de leurs activités détecter d’éventuelles anomalie\ s de leurs processus de contrôle interne À cela s’ajoutent des revues internes aux entités qu’elles font réaliser par leurs experts métier Des mécanismes très rigoureux sont en place pour recueillir les réclamations en provenance des clients ayant trait à la qualité du produit les analyser et leur apporter une réponse adaptée Par ailleurs le Service Groupe d’Audit Interne est un organe indépendant des opérations rattaché directement aux Gérants et composé d’une équipe centrale réalisant des audits dans tous les pays du Groupe d’équipes locales en Amérique du Nord et du Sud et d’auditeurs dans plusieurs pays d’Asie et d’Afrique Il effectue des évaluations régulières du contrôle interne et de la maîtrise des risques que ces risques soient opérationnels comptables informatiques industriels ou liés à la qualité du produit Son périmètre d’action couvre l’intégralité des processus et des entités du Groupe À partir des constatations faites lors de ses missions il émet des recommandations aux entités auditées qui doivent consécutivement produire des plans d’actions correctives L’Audit Interne suit ensuite la mise en place de ces actions Des synthèses périodiques des résultats des missions et de la mise en œuvre des recommandations sont présentées aux divers niveaux de la hiérarchie aux Gérants et enfin au Comité d’Audit Enfin les auditeurs externes locaux remettent leurs recommandations en matière de contrôle interne aux responsables comptables dans les pays qui sont chargés de les mettre en place 1 4 Limites du contrôle interne Le dispositif de contrôle interne aussi bien conçu et appliqué soit il ne peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs Il existe en effet des limites inhérentes à tout système de contrôle interne comme par exemple les incertitudes de l’environnement extérieur l’exercice de la faculté de jugement ou le rapport coût bénéfice de la mise en place de nouveaux contrôles 2 Description des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière 2 1 Description Les Gérants sont responsables de la publication d’une information financière et comptable fiable Pour ce faire ils s’appuient en particulier sur les départements comptables les services de consolidation de contrôle de gestion et de la communication financière Au sein de l’organisation du Groupe les équipes comptables dépendent principalement des Zones Géographiques tandis que les contrôleurs de gestion sont essentiellement rattachés aux Lignes Produits Des comptes sociaux et consolidés sont établis mensuellement dans des conditions similaires à celles de la clôture de fin d’exercice Les procédures de contrôle interne nécessaires à la production d’une information comptable fiable sont mises en place au niveau local Elles comprennent notamment des prises d’inventaires physiques (aussi bien pour les actifs immobilisés que pour les stocks) une séparation des tâches et des réconciliations avec des sources d’information indépendantes L’homogénéité des principes comptables est assurée par une\ équipe dédiée qui est responsable du suivi des évolutions des normes de la tenue à jour d’une documentation de référence comptable applicable à l’ensemble des filiales du Groupe ainsi que du suivi des questions émanant de ces dernières Les données de comptabilité générale et de gestion sont reçues en même temps des filiales Les systèmes vérifient la cohérence des principaux agrégats (chiffre d’affaires résultat opérationnel ) 79 Les données de comptabilité générale sont contrôlées p\ our en vérifier la cohérence puis consolidées afin de produire les états financiers du Groupe Les variations mensuelles dans les états financiers consolidés sont toutes analysées Les écarts entre le plan et le réel tirés des informations de gestion sont examinés en détail tous les mois par le Conseil Exécutif du Groupe et les Lignes Produits A chaque clôture semestrielle et annuelle les Directeurs de Zones Géographiques certifient par écrit qu’à leur connaissance les comptes des sociétés de leur zone reflètent correctement les activités qu’elles exercent Cette attestation reprend explicitement un certain nombre de points dont le non respect (textes réglementaires dispositions contractuelles) ou la survenance (litiges fraudes) pourrait affecter les états financiers de manière significative Le service Groupe d’Audit Interne propose aux Gérants et réalise chaque année des missions spécifiques liées aux activités de contrôle relatives à l’information financière et comptable Les Commissaires aux Comptes du Groupe dans le cadre de l'organisation des travaux d'audit sur les comptes annuels de la société et sur les comptes consolidés donnent instructions aux auditeurs locaux d'appliquer les normes internationales d’audit L’examen des comptes consolidés est réalisé de manière concertée entre les Commissaires aux Comptes du Groupe et les auditeurs locaux Cette concertation se concrétise par l’envoi d’instructions d’audit l’établissement et l’exploitation de questionnaires d’audit l’envoi par les auditeurs locaux d’une attestation d’examen limité au 30 juin et d’un rapport d’audit au 31 décembre ainsi que de comptes rendus d’intervention et une communication régulière tout au long de l’année sur des points particuliers ou des éléments d’actualité Les travaux d’audit des Commissaires aux Comptes du Groupe sont enrichis par des visites réalisées chaque année sur plusieurs sites à l’étranger Ils peuvent ainsi rencontrer leurs homologues locaux et appréhender de manière plus précise certains thèmes qu’ils souhaitent examiner La direction des Relations Investisseurs partie intégrante de la Direction financière du Groupe est en charge de concevoir et diffuser l’ensemble de la communication financière du Groupe à destination du marché financier Cette communication se fait selon trois vecteurs principaux le rapport annuel et le document de référence les communiqués à caractère financier les documents utilisés lors des rencontres avec les analystes et investisseurs La conception du rapport annuel et du document de référence est coordonnée par la Direction des Relations Investisseurs avec une forte contribution de la Direction Juridique du Groupe Leur rédaction fait appel à de nombreux intervenants experts dans leur domaine contribuant à la richesse et à la qualité des informations données Le rapport annuel et le document de référence sont revus par le Directeur financier et validés par le Gérant avant diffusion Les communiqués à caractère financier sont systématiquement revus par le Directeur des Relations Investisseurs ceux relatifs aux annonces de résultats sont également revus par le Conseil de Surveillance Les documents utilisés lors des rencontres avec les analystes et les investisseurs sont directement élaborés par la Direction des Relations Investisseurs et validés par le Directeur financier du Groupe 2 2 Démarche d’évaluation des processus ayant une incidence sur la fiabilité de l’information financière La démarche retenue Les informations comptables et financières contenues dans les comptes consolidés du Groupe ont été analysées en terme de matérialité et de niveau de risque à l’aide de différents critères (complexité des opérations sous jacentes niveau de décentralisation ) Un périmètre de six processus a ainsi été retenu pour être évalué dans une première phase Ce sont les cycles d’achats (de la commande au paiement du fournisseur) de ventes (de MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES la commande passée par le client au règlement) de gestion des stocks Ce sont également les processus de financement du Groupe et de gestion des risques financiers d’échanges intragroupe et de recensement des engagements Le contrôle interne mis en place pour assurer la gestion et l’administration des systèmes d’information utilisés par ces\ processus vient compléter ce périmètre Pour chacun des processus un questionnaire d’évaluation vise à recenser les contrôles en place permettant de répondre au risque qu’un enregistrement incorrect survienne dans les comptes puis à tester leur efficacité Si nécessaire un plan d’actions est établi pour répondre aux axes de progrès identifiés Un échantillon de sociétés a été constitué de maniè\ re à représenter environ 80 % des soldes des comptes du Groupe Il couvre également l’ensemble des zones géographiques et des activités (industrielles commerciales et réseaux de distribution) Les travaux réalisés depuis 2004 Avant de déployer la démarche sur l’ensemble de l’échantillon une phase pilote a été menée durant l’a\ nnée 2004 en Amérique du Nord sur les processus achats ventes et gestion des stocks Elle avait pour objectif de confirmer la pertinence de la méthodologie adoptée Les travaux engagés en 2004 pour l’évaluation des trois processus achats ventes et stocks ont été étendus en 2005 aux sociétés de l’échantillon faisant partie des autres zones géographiques Des axes d’amélioration ont été identifié\ s qui ont fait l’objet de plans d’actions dans chacune des sociétés mis en œuvre par les équipes opérationnelles En 2006 les trois autres processus de financement du Groupe et de gestion des risques financiers d’échanges intragroupe et de recensement des engagements ont été à leur tour analysés La synthèse de ces travaux est en cours d’élaboration ainsi que la définition des plans d’actions qu\ i en résultent Un des axes de progrès identifiés lors de la phase de recensement des activités de contrôle est la nécessité de mieux formaliser dans des manuels de contrôle interne les contrôles clés pour chacun des six processus pour l’ensemble 80 des sociétés du Groupe Ce travail a été réalisé en 2006 pour le cycle de gestion des stocks jugé prioritaire au niveau du Groupe Le déploiement des manuels de contrôle interne cités ci dessus s’appuie sur un rôle renforcé des propriétaires de processus qui prennent en charge la mise en œuvre des activités de contrôle et leur autoévaluation À cet effet une formation approfondie au contrôle interne a été élaborée et déployée en Amérique du Nord à titre de test Perspectives 2007 verra la poursuite de l’effort de formalisation des activités de contrôle clés qui a été réalisé en 20\ 06 pour le cycle de gestion des stocks aux 5 autres processus de la première phase (c’est à dire les cycles d’achats de ventes les processus de financement du Groupe et de gestion des risques financiers d’échanges intragroupe et de recensement des engagements) et la fin du déploiement de la formation destinée aux propriétaires de processus Pour vérifier la mise en application de ces activités de contrôle dans l’échantillon de sociétés des autoévalu\ ations seront complétées par les équipes opérationnelles sous la responsabilité des propriétaires des processus concernés La mise en œuvre effective des contrôles clés et la qualité des autoévaluations seront ensuite testées par les équipes de contrôle interne Le Comité d’Audit informe le Conseil de Surveillance au fur et à mesure de l’état d’avancement et des résultats de cette démarche d’évaluation Enfin le Conseil de Surveillance examinera début 2007 un tableau de bord basé sur la cartographie des principaux risques de l’Entreprise Clermont Ferrand le 12 février 2007 Éric Bourdais de Charbonnière Président du Conseil de Surveillance Rapport du Président du Conseil de Surveillance 81 Mesdames Messieurs En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la Compagnie Générale des Établissements Michelin nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président du Conseil de Surveillance de votre Société conformément aux dispositions de l’article L 621 18 3 du Code Monétaire et Financier Le Président du Conseil de Surveillance rend compte dans son rapport notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil de Surveillance et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la Société Nous vous présentons les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France Celle ci requiert la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Ces diligences consistent notamment à prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne ainsi que des procédures internes relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière présentés dans le rapport du Président prendre connaissance des travaux sous tendant les informations ainsi données dans le rapport Sur la base de ces travaux nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil de Surveillance établi conformément aux dispositions de l’article L 621 18 3 du Code Monétaire et Financier MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance sur les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Fait à Neuilly sur Seine et à Paris le 12 février 2007 PricewaterhouseCoopers Audit Corevise Christian MARCELLIN Stéphane MARIE Commissaires aux Comptes Membres des Compagnies Régionales de Versailles et de Paris 82 Les états financiers consolidés 4 84 Compte de résultat consolidé 85 Bilan consolidé 86 Tableau de variations des capitaux propres consolidés 87 Tableau de flux de trésorerie consolidés 88 Annexe aux états financiers consolidés 141 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés DÉTAIL DE L’ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS GÉNÉRALITÉS 1 Informations générales 2 Modalités d’élaboration 3 Principes comptables 4 Gestion des risques financiers COMPTE DE RÉSULTAT 5 Information sectorielle 6 Charges par nature 7 Frais de personnel 8 Autres produits et charges opérationnels 9 Produits et charges non récurrents 10 Coût de l’endettement net et des autres produits et charges financiers 11 Impôts sur le résultat 12 Résultat par action États financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 83 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES BILAN 13 Immobilisations incorporelles 14 Immobilisations corporelles 15 Actifs financiers et autres actifs à long terme 16 Instruments financiers dérivés 17 Titres mis en équivalence 18 Impôts différés actifs et passifs 19 Stocks 20 Créances commerciales 21 Actifs financiers à court terme 22 Autres actifs à court terme 23 Trésorerie 24 Capital social et primes 25 Dettes financières 26 Avantages du personnel 27 Plans d’options sur actions 28 Provisions et autres passifs à long terme 29 Autres passifs à court termeDIVERS 30 Détail des flux de trésorerie 31 Engagements conditionnels et éventualités 32 Acquisitions et cessions d’activités 33 Transactions avec des parties liées 34 Événements postérieurs à la clôture du bilan 35 Liste des principales sociétés du Groupe États financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 84 États financiers consolidés Compte de résultat consolidé (en millions d’euros sauf pour les données par action) Note Année 2006 Année 2005 Ventes nettes 516 384 15 590 Coût de revient des ventes (11 653) (10 835) Marge brute 4 731 4 755 Frais commerciaux (1 799) (1 775) Frais de recherche et développement (591) (565) Frais administratifs et généraux (965) (999) Autres produits et charges opérationnels8(38) (48) Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents 51 338 1 368 Produits non récurrents 9 256 Charges non récurrentes 9(220) (50) Résultat opérationnel 1 118 1 574 Coût de l’endettement net 10(315) (310) Autres produits et charges financiers 10135 30 Résultat net des sociétés mises en équivalence 46 Résultat avant impôts942 1 300 Impôts sur le résultat11(369) (411) Résultat net 573 889 Attribuable aux Actionnaires 572 889 Attribuable aux intérêts non assortis de contrôle 1 Résultat par action attribuable aux Actionnaires (en euros) 12 Résultat de base par action 3 95 6 13 Résultat dilué par action 3 94 6 12 Les notes de 1 à 35 font partie intégrante de ces états financi\ ers consolidés États financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 85 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Bilan consolidé Actif (en millions d'euros) Note31 décembre 2006 31 décembre 2005 Goodwill 13438 444 Autres immobilisations incorporelles 13181 192 Immobilisations corporelles 146 848 6 577 Actifs financiers et autres actifs à long terme 15449 435 Titres mis en équivalence 1771 50 Impôts différés actifs 181 005 1 227 Actifs non courants 8 992 8 925 Stocks 193 342 3 225 Créances commerciales 203 237 3 273 Actifs financiers à court terme 2179 229 Autres actifs à court terme 22544 618 Trésorerie 23680 611 Actifs courants 7 882 7 956 Total de l’actif16 874 16 881 Passif et capitaux propres (en millions d'euros) Note31 décembre 2006 31 décembre 2005 Capital social 24287 287 Primes liées au capital 241 863 1 845 Réserves 2 527 2 379 Intérêts non assortis de contrôle 11 16 Capitaux propres4 688 4 527 Dettes financières à long terme 252 736 3 092 Avantages du personnel 262 730 3 049 Provisions et autres passifs à long terme 28818 801 Impôts différés passifs 1858 71 Passifs non courants 6 342 7 013 Dettes financières à court terme 252 157 1 647 Dettes fournisseurs 1 776 1 792 Autres passifs à court terme291 911 1 902 Passifs courants 5 844 5 341 Total du passif et des capitaux propres16 874 16 881 Les notes de 1 à 35 font partie intégrante de ces états financi\ ers consolidés États financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 86 États financiers consolidés Tableau de variations des capitaux propres consolidés (en millions d’euros) Capital Primes Titres Réserves Intérêts Totalsocial liées d’auto Écarts Écarts de Résultats non des au contrôle de juste non assortis capitaux capital conversion valeur distribués de propres et autres contrôle réserves Total au 1 erjanvier 2005 287 1 842 (5) 111 1 343 69 3 647 Variation de la juste valeur des investissements disponibles à la vent\ e (nette d’impôts) – gains (pertes) non realisés 51 51 Plans d’options sur actions – coûts des services rendus 3 3 – accroissement lié aux actions émises Distributions (186) (35) (221) Résultat net 889 889 Écart de conversion et autres 175 1 (18) 158 Total au 31 décembre 2005287 1 845 170 162 2 047 16 4 527 Variation de la juste valeur des investissements disponibles à la vent\ e (nette d’impôts) gains (pertes) non réalisés 26 26 (gains) pertes réalisés transférés en compte de résulta\ t (109) (109) Plans d’options sur actions coûts des services rendus 7 7 accroissement lié aux actions émises 11 11 Distributions (204) (1) (205) Résultat net 572 1 573 Écart de conversion et autres (138) 1 (5) (142) Total au 31 décembre 2006287 1 863 32 80 2 415 11 4 688 Les notes de 1 à 35 font partie intégrante de ces états financi\ ers consolidés États financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 87 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Tableau de flux de trésorerie consolidés (en millions d'euros) Note Année 2006 Année 2005 Résultat net573 889 Ajustements pour EBITDA – Coût de l’endettement financier net 10315 310 – Autres produits et charges financiers 10(135) (30) – Impôts sur les résultats 11369 411 – Amortissements et pertes de valeur des actifs incorporels et corporels 871 803 – Produits et charges non récurrents 9220 (206) – Résultat net des sociétés mises en équivalence (4) (6) EBITDA avant produits et charges non récurrents2 209 2 171 Autres produits et charges sans impact sur la trésorerie 30(75) (22) Variation des provisions et des avantages du personnel (229) (147) Intérêts nets et autres charges et produits financiers payés 30(311) (284) Impôts payés sur le résultat (182) (261) Variation des besoins en fonds de roulement nets des pertes de valeur30(221) (426) Flux de trésorerie sur activités opérationnelles 1 191 1 031 Investissements nets en immobilisations incorporelles et corporelles 30(1 379) (1 292) Cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles 102 84 Acquisitions de participations nettes de trésorerie acquise (41) (41) Cessions de participations nettes de trésorerie cédée (3) (3) Acquisitions d’investissements disponibles à la vente (60) (17) Cessions d’investissements disponibles à la vente 146 2 Variation des autres actifs financiers305 112 Flux de trésorerie sur activités d’investissement (1 230) (1 155) Augmentations de capital 2411 Apports des minoritaires dans le capital des sociétés intégrées 14 Dividendes versés aux Actionnaires (193) (179) Dividendes versés aux minoritaires des filiales intégrées (1) (35) Autres prélèvements (11) (7) Variation des dettes financières 30311 (739) Autres 5(8) Flux de trésorerie sur activités de financement122 (954) Effet des variations des parités monétaires (14) 34 Augmentation (diminution) de la trésorerie 69 (1 044) Trésorerie au 1 erjanvier 611 1 655 Trésorerie au 31 décembre23680 611 Les notes de 1 à 35 font partie intégrante de ces états financi\ ers consolidés États financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 88 1 Informations générales La Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM ou la “Société”) et ses filiales (formant ensemble le “Groupe”) fabriquent distribuent et vendent des pneus dans le monde entier La CGEM est une société en commandite par action enregistrée à Clermont Ferrand (France) La Société est cotée à la Bourse de Paris La publication de ces états financiers consolidés a été approuvée par le Conseil de Surveillance le 12 février 2007 Sauf indication contraire tous les montants sont exprimés en millions d’euros 2 Modalités d’élaboration Les principes comptables utilisés pour l’élaboration des éta\ ts financiers consolidés du Groupe sont décrits dans la note 3 Sauf mention particulière ils ont été appliqués de manière homogène sur tous les exercices présentés Les normes IFRS utilisées Les comptes consolidés du Groupe ont été préparés en appliquant les normes IFRS telles qu’adoptées par l'Union Européenne Les états financiers consolidés ont été élabo\ rés selon la convention du coût historique sauf en ce qui concerne l’évaluation des actifs financiers disponibles à la vente et des actifs et passifs financiers (y compris les dérivés)\ à la juste valeur par le biais du compte de résultat L’amendement de la norme IAS 19 (Avantages du personnel – Gains et pertes actuariels plans Groupe et informations) a été appliqué par anticipation dans les comptes de l’exercice 2005 et n’a pas eu de conséquences significatives sur les états financiers consolidés Le Groupe n’a pas de transactions significatives entrant dans le champ d’application des nouvelles normes interprétations ou amendements entrant en vigueur en 2006 IAS 21 sur l’effet des variations des cours des monnaiesétrangères IAS 39 sur l’option juste valeur IAS 39 sur la couverture des flux de trésorerie au titre des transactions intragroupe futures IAS 39 et IFRS 4 sur les contrats de garantie financière IFRS 1 et IFRS 6 sur l’adoption de IFRS 6 avant le 1 erjanvier 2006 IFRS 6 sur la prospection et l’évaluation des ressources minérales IFRIC 4 sur la détermination si un accord contient un contrat de location IFRIC 5 sur les droits aux intérêts émanant de fonds de gestion dédiés au démantèlement à la remise en état et à la réhabilitation de l’environnement Les normes interprétations et amendements suivants publiés par l’IASB et non encore entrés en vigueur n’ont pas été appliqués par anticipation et ne devraient pas avoir de conséquences significatives sur les comptes consolidés amendement de IAS 1 sur les informations relatives au capital dans la présentation des états financiers IFRIC 7 sur les modalités pratiques de retraitement des états financiers selon IAS 29 IFRIC 8 sur le champ d’application de IFRS 2 IFRIC 9 sur le réexamen des dérivés incorporés IFRIC 10 sur l’information financière intermédiaire et dépréciation IFRIC 11 sur les actions propres et transactions intra groupe IFRIC 12 sur les concessions de services Les normes interprétations et amendements suivants publiés par l’IASB et non encore entrés en vigueur n’ont pas été formellement appliqués par anticipation par le Groupe IFRS 7 sur les informations à fournir sur les instruments financiers IFRS 8 sur les segments opérationnels À la date de publication leurs impacts potentiels sur les annexes sont en cours d’analyse Juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers négociés sur des marchés actifs est basée sur les cotations au jour de clôture du bilan La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs est déterminée à l’aide des techniques d’évaluation Le Groupe a recours à différentes méthodes décrites dans les principes comptables et établit des hypothèses basées sur les conditions de marché telles qu'elles prévalent à la date du bilan Hypothèses clés et appréciations L’élaboration des comptes consolidés en application des normes IFRS repose sur des hypothèses et estimations déterminées par la Direction pour calculer la valeur des actifs et des passifs à la date de clôture du bilan et celle des produits et charges de l’exercice Les résultats réels pourraient s’avérer différents de ces estimations Les principales sources d’incertitude relatives aux hypothèses clés et aux appréciations portent sur les pertes de valeur d’actifs non financiers et les avantages du personnel Pertes de valeur sur actifs non financiers Les cash flows futurs des unités génératrices de trésorerie (UGT) utilisés pour déterminer la valeur d’utilité (note \ 3 – Pertes de valeur sur actifs non financiers) proviennent des orientations stratégiques à cinq ans L’élaboration des orientations stratégiques est un exercice impliquant les différents acteurs des UGT faisant l’objet d’une validation par leur management Ce processus requiert l’utilisation d’hypothèses clés et d’appréciations notamment pour déterminer les tendances de marché le coût des matières premières et les politiques de fixation de prix Les cash flows futurs effectifs peuvent donc différer des estimations utilisées pour déterminer la valeur d’utilité États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Annexe aux états financiers consolidés 89 Avantages du personnel Le Groupe propose à ses salariés et retraités différents plans de retraite avantages liés à l’ancienneté et autres avantages postérieurs à l’emploi L’évaluation de ces avantages est réalisée annuellement par des actuaires indépendants La méthode d’évaluation actuarielle utilisée est la méthode \ des Unités de Crédit Projetées Conformément à cette méthode de nombreuses informations statistiques et hypothèses sont utilisées pour déterminer les charges les passifs et les actifs liés aux régimes d’avantages du personnel Les hypothèses comprennent principalement le taux d’actualisation le taux de croissance à long terme des salaires le taux de rendement attendu des actifs des régimes et le taux prévu d’augmentation des coûts médicaux Les informations statistiques sont pour la plupart liées à des hypothèses démographiques telles que la mortalité la rotation du personnel l’incapacité et le départ en retraite anticipé Les hypothèses et les informations statistiques utilisées sont déterminées par les responsables du Groupe en charge des avantages du personnel en référence aux procédures internes en vigueur et en relation avec les actuaires Les hypothèses actuarielles mises en œuvre pour l’évaluation des régimes peuvent s’avérer différentes des résultats réels en cas de modification des conditions de marché et de changements significatifs de nature économique et sociale L’écart en résultant est enregistré au compte de résultat sur la base de la durée de travail résiduelle estimée des salarié\ s couverts par le régime dans la mesure où le montant cumulé net est supérieur à 10 % de la plus grande des valeurs représentées par (1) la valeur actuelle des obligations différées ou (2) la juste valeur des actifs du régime 3 Principes comptables Méthodes de consolidation Les comptes consolidés du Groupe intègrent l’ensemble des filiales entreprises associées et co entreprises de la Compagnie Générale des Établissements Michelin Filiales Les filiales sont toutes les entités (y compris les entités ad hoc) dont le Groupe dirige les politiques financières et opérationnelles ce qui correspond généralement à une participation supérieure à la moitié des droits de vote Les états financiers des filiales sont intégrés dans les compte\ s consolidés à partir de la date à laquelle ce contrôle s’e\ xerce et jusqu’à la date à laquelle il prend fin Les transactions soldes et plus values latentes sur transactions intragroupe sont éliminés Les pertes latentes sont également éliminées sauf si la transaction indique une perte de valeur sur cession d’actif Les principes comptables retenus par les filiales ont été modifiés le cas échéant de manière à harmoniser les règles appliquées au sein du Groupe Entreprises associées Les entreprises associées sont des entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sans pour autant les contrôler Il s’agit d’entités dans lesquelles le Groupe détient généralement une participation de 20 % à 50 % des droits de vote Les participations dans les entreprises associées sont mises en équivalence et sont initialement comptabilisées au coût Elles intègrent les goodwill constatés au moment de l’acquisition (nets du cumul des pertes de valeurs) La quote part du Groupe dans les résultats des entreprises associées constatés après l’acquisition est comptabilisée\ au compte de résultat jusqu’à la date à laquelle l’influence\ notable cesse Lorsque la part du Groupe dans les pertes d’une société associée devient égale ou supérieure à la valeur de sa participation dans cette entreprise associée le Groupe ne comptabilise plus de pertes futures sauf s’il a encouru une obligation ou s’il a effectué des paiements au nom de cette entreprise associée Les plus values latentes sur transactions entre le Groupe et ses entreprises associées sont éliminées à hauteur de la participation du Groupe dans ces dernières Les pertes latentes sont également éliminées sauf si la transaction indique une perte de valeur sur cession d’actif Co entreprises Les co entreprises sont des entités ayant des activités dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint conformément à un accord contractuel Les investissementsdans des co entreprises sont mis en équivalence comme il est décrit à la section Entreprises associées ci dessus Les participations dans des sociétés autres que des filiales entreprises associées ou co entreprises ne sont pas consolidées Elles sont comptabilisées dans les actifs financiers non dérivés (voir le principe comptable correspondant) Information sectorielle Un secteur d’activité est une composante distincte d’une entité engagée dans la fourniture de produits ou de services soumis à des risques et des rentabilités différents de ceux des autres secteurs Un secteur géographique est engagé dans la fourniture de produits ou de services dans un environnement économique particulier qui est exposé à des risques et des rentabilités différents de ceux des autres secteurs d’activité opérant dans d’autres environnements économiques Compte tenu de la structure des risques et de la rentabilité du Groupe le premier niveau d’information sectorielle correspond aux secteurs d'activité et le deuxième niveau aux secteurs géographiques Ceci est reflété dans la structure d’organisation interne et de gestion du Groupe et dans son système d’informations financières interne Les secteurs primaires sont Le Segment de Reporting 1 (Activité Tourisme camionnette et distribution associée) Le Segment de Reporting 2 (Activité Poids lourd et distribution associée) Le Segment de Reporting 3 (Activités de spécialités Génie\ civil Agricole Deux roues Avion Cartes et Guides ViaMichelin Michelin LifeStyle) Les secteurs secondaires sont L’Europe (de l’Ouest et de l’Est) L’Amérique du Nord (y compris le Mexique) Les autres Zones (l’Asie l'Amérique du Sud le Moyen Orient et l’Afrique) Les actifs sectoriels comprennent le goodwill et les autres immobilisations incorporelles les immobilisations corporelles les créances commerciales et les stocks Les actifs communs du Groupe sont alloués aux secteurs proportionnellement au montant de leurs actifs directs MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 90 Aucun passif opérationnel n’est affecté aux secteurs dans le système interne de suivi des résultats Les prix de transfert entre les secteurs géographiques sont fixés en fonction des conditions normales du marché Opérations en devises étrangères Monnaie de présentation et monnaies fonctionnelles La comptabilité est tenue dans la monnaie fonctionnelle de chacune des sociétés du Groupe c’est à dire dans la monnaie de l’environnement économique principal dans lequel elle opère et qui correspond en général à la monnaie locale Les états financiers consolidés sont exprimés en euros (EUR) qui est la monnaie fonctionnelle de la société consolidante Transactions Les transactions en monnaies étrangères sont converties dans la monnaie fonctionnelle au taux de change effectif à la date de la transaction Les gains et pertes de change résultant du règlement de ces transactions ainsi que la réévaluation au taux de change de clôture des actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont comptabilisés en résultat Les gains et pertes de change sur les investissements en actions considérés comme disponibles à la vente sont comptabilisés dans les capitaux propres Conversion Les états financiers des sociétés du Groupe dont la monnaie fonctionnelle n’est pas identique à la monnaie de présentation des états financiers consolidés sont convertis en euros comme suit les actifs et les passifs sont convertis au taux de clôture à la date du bilan les produits et les charges sont convertis au taux de change moyen de l’exercice et les écarts de change qui en résultent sont imputés dans les capitaux propres Les flux de trésorerie sont convertis au taux moyen de la période En cas de cession d’une entité le résultat de change accumulé dans les capitaux propres est inclus dans le résultat de cession Les goodwill et les ajustements de valeur constatés lors d’acquisitions de sociétés sont considérés comme des acti\ fs et passifs de l’entité acquise et sont convertis au taux de clôtur\ e Taux de change des principales devises Par rapport à l'euro Taux de clôture Taux moyen31 décembre 31 décembre Année 2006 Année 2005 2006 2005 Dollar américain (USD) 1 317 1 188 1 257 1 245 Franc suisse (CHF) 1 607 1 557 1 573 1 548 Livre britannique (GBP) 0 670 0 688 0 682 0 684 Dollar canadien (CAD) 1 528 1 383 1 425 1 509 Zloty polonais (PLN) 3 825 3 857 3 896 4 025 Real brésilien (BRL) 2 812 2 764 2 734 3 040 Yen japonais (JPY) 156 6 139 3 146 1 136 9 Yuan chinois (CNY) 10 29 9 589 10 02 10 20 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Instruments financiers dérivés Des instruments financiers dérivés sont utilisés dans le but de\ gérer les expositions aux risques financiers Tous les dérivés sont évalués et comptabilisés à leur j\ uste valeur initialement à la date de souscription du contrat et ultérieurement lors de chaque clôture Le traitement des gains ou pertes de réévaluation dépend de la désignation ou non du dérivé comme instrument de couverture et si c’est le cas de la nature de l’élément couvert (voir la politique de couverture ci après) Les variations de juste valeur des dérivés qui ne sont pas désignés comme des instruments de couverture sont comptabilisées en résultat financier durant la période à laquelle elles se rapportent Les justes valeurs sont basées sur les valeurs de marché pour les instruments cotés ou sur des modèles mathématiques tels que les modèles de valorisation d’options ou des méthodes d’actualisation des flux de trésorerie pour les instruments non cotés Ces modèles intègrent les données de marché Les dérivés incorporés sont comptabilisés de manière séparée dès lors qu’ils ne sont pas étroitement liés au contrat hôte Couverture Certains instruments financiers dérivés sont considérés comm\ e des instruments de couverture de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé (couverture de juste valeur) des instruments de couverture de transactions prévues hautement probables (couverture de flux de trésorerie) ou des instruments de couverture d’investissements nets dans une activité à l’étranger Le Groupe n’a généralement recours à la comptabilité de couverture que pour un nombre limité de transactions importantes Certains instruments financiers dérivés bien qu’ils offrent une couverture économique efficace au regard de la politique financière du Groupe ne répondent pas aux critères de la comptabilité de couverture ou alors n’ont pas été considérés comme instruments de couverture (voir la politique concernant les instruments financiers dérivés ci dessus) Par exemple les dérivés de change utilisés dans le but de couvrir l’exposition au risque de change des actifs et passifs financiers comptabilisés ne sont pas considérés comme des instruments de couverture Au début de la couverture le Groupe documente la relation entre l’instrument de couverture et l’élément couvert ainsi que les objectifs et stratégies de gestion des risques Tant au début que durant la couverture le Groupe documente aussi l’évaluation de son efficacité à compenser les variations de juste valeur des éléments couverts Les variations de juste valeur des instruments dérivés sont enregistrées différemment selon le type de couverture Les couvertures de juste valeur Les variations de juste valeur des instruments dérivés sont comptabilisées en résultat parallèlement aux variations de juste valeur se rapportant au risque couvert des éléments sous jacents 91 Les couvertures de flux de trésorerie La partie efficace des variations de juste valeur des instruments dérivés est comptabilisée dans les capitaux propres Les gains et pertes qui se rapportent à la partie inefficace sont immédiatement comptabilisés en résultat Les montants accumulés dans les capitaux propres sont repris en résultat durant la période pendant laquelle l’élément cou\ vert affecte le résultat Toutefois lorsque la transaction couverte prévue implique la comptabilisation d’un actif ou d’un passif non financier les gains et pertes préalablement comptabilisés en capitaux propres sont ressortis et sont imputés au coût d’acquisition de l’actif ou du passif en question Lors de la cession ou de l'échéance d’un instrument de couverture ou dès lors qu’un instrument de couverture ne remplit plus les critères requis pour bénéficier de la comptabilité de couverture le montant accumulé dans les capitaux propres à cette date demeure dans les capitaux propres jusqu’à la date à laquelle la transaction prévue est finalement comptabilisée en résultat Lorsqu’il s’avère qu’une transaction prévue ne se produira pas le montant des gains et pertes accumulés dans les capitaux propres est immédiatement comptabilisé en résultat Les couvertures d’investissements nets dans uneactivité à l’étranger Ces couvertures sont comptabilisées de la même manière que les couvertures de flux de trésorerie Tout gain ou perte sur l’instrument de couverture se rapportant au risque couvert est comptabilisé en capitaux propres le gain ou la perte se rapportant à la portion inefficace est immédiatement comptabilisé en résultat Le montant des gains et pertes accumulés dans les capitaux propres est comptabilisé en résultat lors de la cession de l’activité à\ l’étranger Résultat avant intérêts impôts amortissements et pertes de valeur (EBITDA) Le Groupe définit l’EBITDA comme le résultat opérationnel avant (i) les produits et charges non récurrents (ii) les amortissements des actifs corporels et incorporels y compris les goodwill et avant toute perte de valeur s’y rapportant Enregistrement des produits Le montant des produits est évalué à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir après déduction de toute ristourne ou de toute action commerciale corrélée aux ventes de l’entité du Groupe Les rabais différés sont comptabilisés sur la base d’historiques et des paiements prévus Les ventes sont enregistrées comme suit Ventes de biens Le produit des ventes de biens est enregistré à la date à laquelle le Groupe a transféré à l’acheteur l’essentiel des risques et \ avantages liés à la propriété des biens n’est plus impliqué dans la gestion telle qu’elle incombe\ normalement au propriétaire ni dans le contrôle effectif des biens cédés s’attend à recevoir les avantages économiques liés à la transaction Compte tenu de la nature des produits des conditions générales de vente des incoterms de transport et des polices d’assurance les produits sont généralement enregistrés à la date de facture Ventes de services Le produit des ventes de services est enregistré en fonction du degré d’avancement de la transaction à la date de clôture lorsque ce degré d’avancement peut être évalué de manière fiable et que les avantages économiques futurs associés à cette transaction iront au Groupe Les produits financiers sont enregistrés comme suit Produits d’intérêt Les produits d’intérêt sont enregistrés prorata temporis selon la méthode du taux d’intérêt effectif Dividendes perçus Les dividendes reçus sont comptabilisés dès lors que le droit à recevoir des dividendes est avéré Coût de revient des ventes Le coût de revient des ventes intègre les coûts de fabrication et le coût des biens achetés destinés à la revente Il comprend le coût d’acquisition des matières premières les coûts de production des produits manufacturés ainsi que les frais généraux de production basés sur la capacité normale des installations de production Les frais généraux de production intègrent l’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles directement liées aux unités produites ainsi que la dépréciation des stocks Le coût de revient des ventes intègre également la part directement attribuable des frais généraux dans la mesure où ils sont encourus pour amener les produits manufacturés à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent Frais de recherche et de développement Les frais de recherche ne sont pas immobilisables Les coûts de développement sont immobilisables en immobilisations incorporelles lorsque les conditions liées à la faisabilité technique au potentiel commercial à la capacité à évaluer de façon fiable les frais attribuables et à générer des avantages économiques futurs sont remplies Les coûts de développement sont revus annuellement afin de déterminer si les critères de comptabilisation d’une immobilisation incorporelle sont remplis Produits et charges non récurrents Les éléments significatifs inhabituels anormaux ou peu fréquents sont présentés séparément dans le compte de résultat Ils sont intégralement détaillés dans l’annexe \ Impôts sur le résultat La charge d’impôt au compte de résultat comprend l’impôt exigible et l’impôt différé ainsi que les retenues à la source relatives aux redevances et à la distribution de réserves entre sociétés du Groupe sauf pour ce qui relève des transactions affectées directement dans les capitaux propres et dans ce cas elle est imputée aux capitaux propres L’impôt exigible est basé sur les bénéfices des société\ s du Groupe Il est calculé conformément aux règles locales et intègre les éventuels ajustements au titre des exercices précédents L’impôt différé est calculé selon la méthode du report variable sur les différences temporelles existant entre les bases fiscales des actifs et passifs et leur valeur figurant dans les comptes consolidés en utilisant les taux d’imposition applicables ou raisonnablement estimés comme devant être MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 92 applicables à la date à laquelle ces différences temporelles sont supposées se résorber Aucun impôt différé n’est reconnu lors de l’enregistrement initial de transactions qui ne proviennent pas de regroupements d’entreprise et qui n’affectent ni le résultat comptable ni le résultat fiscal Les impôts différés actifs ne sont comptabilisés que dans la mesure où il est probable que des résultats futurs taxables permettront d’absorber les différences temporelles et les déficits reportables L’impôt différé est calculé sur les différences temporelles relatives aux participations dans des filiales et entreprises associées sauf lorsque la date de renversement de la différence temporelle est contrôlée par le Groupe et lorsqu’il semble peu probable que cette différence temporelle se renverse à court ou moyen terme Immobilisations incorporelles Goodwill Les goodwill comprennent l’excédent du coût d’une acquisition sur la juste valeur des actifs et passifs à la date où\ l’engagement d’acquisition est pris ainsi que l’excédent du coût des parts des minoritaires acquises par rapport à leur valeur comptable Les goodwill ne peuvent faire l’objet d’un amortissement Ils sont comptabilisés au coût historique sous déduction de toute perte de valeur accumulée Les ajustements estimés du coût d’acquisition dépendant d’événements futurs sont imputés aux goodwill Autres immobilisations incorporelles Les autres actifs incorporels sont immobilisés dans la mesure où les avantages économiques futurs associés à ces actifs iront au Groupe et les coûts correspondants peuvent être identifiés de façon fiable Ils sont amortis selon la méthode linéaire sur leur durée d’utilité qui n’excède pas en général 7 ans Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au bilan du Groupe à leur coût diminué du cumul des amortissements et s’il y a lieu du cumul des pertes de valeur Ce coût comprend les coûts d’acquisition ou de production et tout autre coût directement attribuable à l’acquisition ou à la production de l’actif Les frais financiers sont comptabilisés en charges dans la période au cours de laquelle ils sont encourus Les subventions d’investissements sont initialement présentées au bilan du Groupe comme des produits différés et ultérieurement comptabilisées en produits sur la durée d’utilité de l’actif concerné Les coûts de réparation et d’entretien courants sont enregistrés en charges au fur et à mesure qu’ils sont encourus Les autres coûts ultérieurs sont comptabilisés dans la valeur comptable de\ l’actif ou enregistrés séparément dans la mesure où les critères de comptabilisation d’un actif sont satisfaits Les immobilisations corporelles sont amorties suivant la méthode linéaire à l’exception des terrains qui ne sont pas amortis L’amortissement des immobilisations corporelles reflète le rythme selon lequel les avantages économiques futurs liés à l’actif sont estimés être consommés L’amortissement est imputé au coût de revient des ventes aux frais commerciaux aux coûts de recherche et développement et aux frais administratifs Les durées d’amortissement appliquées par le Groupe basées sur la durée d’utilité prévue des actifs correspondants sont les suivantes constructions installations générales des terrains et constructions 25 ans équipements industriels et commerciaux 5 à 12 ans équipements informatiques et de télécommunications 5 ans matériels de transport 5 ans autres 2 à 12 ans Les durées d’utilité des immobilisations corporelles ainsi que leur valeur résiduelle respective font l’objet d’un examen annuel Lorsque les actifs sont vendus ou cédés l’écart entre le produit net et la valeur nette comptable des actifs est enregistré comme un produit ou une charge dans les autres produits et charges opérationnels Les immobilisations corporelles faisant l’objet d’un contrat de location ayant pour effet de transférer au Groupe l’essentiel des risques et avantages liés à la propriété de l’actif sont enregistrées à la juste valeur de l’actif loué ou si celle ci est inférieure à la valeur actualisée des paiements minimaux tels que déterminés au commencement du contrat de location Lorsque le transfert de propriété des actifs loués est incertain les actifs objets du contrat de location sont amortis sur la période la plus courte entre la durée d’utilité de l’actif loué et la durée du contrat\ de location Les paiements futurs au titre des contrats de location financement sont actualisés et portés au bilan du Groupe dans les passifs financiers Les paiements relatifs aux contrats de location simple sont enregistrés comme une charge de la période au cours de laquelle ils sont encourus Perte de valeur d’actifs non financiers Lorsqu’il existe un quelconque indice que la valeur recouvrable d’un actif (immobilisation incorporelle ou corporelle) pourrait être inférieure à sa valeur nette comptable alors la valeur recouvrable de l’actif est évaluée et le cas échéant une perte de valeur est constatée En matière d’actifs individuels ces indices proviennent essentiellement d’une diminution des valeurs de marché d’une obsolescence technique ou d’une modification prévue dans leur utilisation La valeur recouvrable est généralement basée sur la valeur de marché D’un point de vue général en matière de tests de pertes de valeur les actifs non financiers sont regroupés dans le plus petit groupe d’actifs identifiables qui génère des flux de trésorerie (Unités Génératrices de Trésorerie – UGT) Toutes les UGT sont testées annuellement La valeur recouvrable est égale au montant des cash flows futurs actualisés en fonction d’un Coût Moyen Pondéré du Capital (CMPC) Les cash flows futurs sont basés sur les prévisions à cinq ans auxquelles s’ajoute une valeur terminale égale à la prévisio\ n de cash flows divisée par le CMPC Le CMPC est déterminé à partir d’un taux de fonds propres correspondant au rendement attendu sur les titres de la Société d’un taux de dettes et du risque pays où sont localisés les actifs La perte de valeur constatée est en premier lieu imputée au goodwill le solde éventuel est ensuite imputé aux autres actifs au prorata de leur valeur nette comptable à la date de clôture Les variations de pertes de valeur sont enregistrées dans les autres produits et charges opérationnels sauf lorsqu’elles figurent dans les éléments non récurrents États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 93 Lorsque les circonstances conduisant à constater une perte de valeur des actifs ont cessé d’exister la perte de valeur correspondante est reprise à l’exception de celle relative aux goodwill Actifs financiers non dérivés Le Groupe classe ses actifs financiers non dérivés dans les catégories suivantes les prêts et créances les actifs financiers disponibles à la vente les actifs financiers à la just\ e valeur par le biais du compte de résultat et les placements détenus jusqu’à leur échéance Cette classification dé\ pend de l’intention au moment de l’acquisition Le Groupe détermine la classification de ses actifs financiers non dérivé\ s lors de la comptabilisation initiale et réexamine cette classification lors de chaque clôture Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés\ assortis de paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché Ils apparaissent lorsque le Groupe vend des biens ou des services ou accorde des prêts sans avoir l’intention d’utiliser ces créances ou ces prêts à des fins de transaction Ils figurent au bilan dans les actifs courants sauf lorsque l’échéance est de plus de 12 mois à la date de clôture Les actifs financiers disponibles à la vente comprennent généralement des titres non monétaires Ils figurent au bilan dans les actifs non courants à moins que le Groupe n’envisage de les céder dans les 12 mois qui suivent la date de clôture Les actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat se répartissent en deux sous catégories les actif\ s financiers détenus à des fins de transaction et ceux désigné\ s lors de l’acquisition comme étant à la juste valeur par le biai\ s du compte de résultat Un actif financier est classé dans cette catégorie s’il a été acquis principalement en vue d’\ être revendu à court terme ou s’il a été désigné par le Groupe comme devant appartenir à cette catégorie Ces actifs figurent au bilan dans les actifs courants s’ils sont détenus à des fins de transaction ou s’ils sont destinés à être cédés ou remboursés dans les 12 mois qui suivent la date de clôture Les placements détenus jusqu’à leur échéance sont des actifs financiers non dérivés assortis de paiements déterminés ou déterminables d’une échéance fixée \ que le Groupe a l’intention manifeste et la capacité de conserver jusqu’à l’échéance Les achats et les ventes d’actifs financiers non dérivés sont comptabilisés à la date de la transaction – date à laquelle \ le Groupe s’engage à acheter ou vendre l’actif Les actifs financiers non dérivés sont initialement enregistrés à leur juste valeur majorée des coûts de transaction pour l’ensemble des actifs financiers qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat Les actifs financiers non dérivés sont sortis du bilan au moment de l'échéance ou du transfert des droits contractuels sur les flux de trésorerie qui leur sont liés et du transfert de la quasi totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif financier Les actifs financiers disponibles à la vente sont ensuite comptabilisés à leur juste valeur déterminée essentiellement\ par référence directe à un prix publié sur un marché actif Les prêts et créances ainsi que les placements détenus jusqu’à\ leur échéance sont ensuite enregistrés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif Les gains et pertes réalisés ou non provenant des variations de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat sont immédiatement comptabilisés en résultat Les gains et pertes non réalisés provenant des variations de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente sont enregistrés en capitaux propres sauf si ces gains et pertes résultent de couvertures de juste valeur auquel cas ils sont enregistrés en résultat au cours de la période pendant laquelle ils sont constatés Lorsque des actifs financiers disponibles à la vente sont cédés ou ont subi une perte de valeur les gains et pertes non réalisés sont comptabilisés en résultat Lors de chaque clôture le Groupe recherche toute indication objective de perte de valeur d’un actif financier ou groupe d’actifs financiers Dans le cas de valeurs mobilières classées comme disponibles à la vente une baisse substantielle ou prolongée de la juste valeur en dessous du coût d’acquisition est une indication de perte de valeur En présence d’une telle indication pour des actifs financiers disponibles à la vente la perte cumulée – égale à la différence entre le coût d’acquisition et la juste valeur actuelle diminuée de toute perte de valeur précédemment comptabilisée en résultat pour cet actif financier – est sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat Les pertes de valeur sur instruments financiers non monétaires comptabilisées en résultat ne peuvent pas être reprises Stocks Les stocks sont évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation Le coût des achats des matières premières fournitures et produits finis achetés comprend le prix d’achat et les autres coûts directement attribuables à l’acquisition Le coût des travaux en cours et des produits finis manufacturés comprend les charges de main d’œuvre directe ainsi que les autres coûts directement liés aux unités produites et les frais généraux de production basés sur la capacité normale des installations de production Les frais financiers ne sont pas intégrés dans le coût Les stocks sont mesurés selon la méthode du coût moyen pondéré La valeur nette réalisable correspond au prix de vente attendu après déduction des coûts estimés pour l’achèvement et la commercialisation Les stocks sont dépréciés à leur valeur nette réalisable \ dès lors qu’il existe un indice que cette valeur est inférieure aux coûts et la dépréciation est reprise dès que les circonstances ayant conduit à déprécier la valeur des stocks cessent d’exister Créances commerciales Les créances commerciales sont comptabilisées initialement à leur juste valeur puis réévaluées ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif après déduction des éventuelles pertes de valeur Lorsque les délais de paiement sont inférieurs à un an la juste valeur initiale et le coût amorti ultérieur sont égaux au\ montant nominal Une perte de valeur est comptabilisée en présence d’indications objectives que le Groupe ne sera pas en mesure d’encaisser toutes les sommes dues selon les conditions de la transaction originale Le montant de la perte de valeur correspond à la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée au taux d’intér\ êt effectif initial des encaissements futurs estimés La perte de valeur est comptabilisée dans les frais commerciaux Lorsque la créance est irrécouvrable elle est annulée par compensation avec la perte de valeur précédemment constatée Des encaissements ultérieurs correspondant à des créances précédemment annulées sont enregistrés en diminution des frais commerciaux au compte de résultat MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 94 Trésorerie La trésorerie comprend les liquidités les dépôts bancaires à vue ainsi que les autres investissements à court terme hautement liquides dont les échéances d’origine sont égales ou inférieures à trois mois Capital social Les actions ordinaires sont comptabilisées dans les capitaux propres Lorsqu’une société du Groupe acquiert des actions de la CGEM soit directement soit dans le cadre d’un contrat de liquidité conclu avec un établissement financier le prix payé augmenté des coûts directs supplémentaires est comptabilisé en titres d’autocontrôle et déduit des fonds propres Lorsque ces actions viennent à être vendues ultérieurement le prix encaissé sous déduction de tous les coûts directement attribuables à la cession est enregistré dans les fonds propres Passifs financiers non dérivés Les emprunts apparaissent au bilan dans les passifs courants à moins que le Groupe dispose d’un droit inconditionnel de différer le remboursement du montant pour une période d’au moins 12 mois après la date de clôture Les financements en actions sont comptabilisés en passifs financiers non dérivés s’ils sont assortis d’une obligation \ de remboursement Les passifs financiers non dérivés sont initialement comptabilisés à leur juste valeur coûts d’émission déduits et sont ultérieurement réévalués au coût amorti Toute différence entre le montant initialement encaissé (coûts d’émission déduits) et le montant finalement remboursé est comptabilisée en résultat sur la durée de l’emprunt selon l\ a méthode du taux d’intérêt effectif Dans la mesure où les emprunts sont sujets à des couvertures de juste valeur la valeur comptable de l’élément couvert est ajustée à hauteur des variations de juste valeur de la composante du risque ainsi couverte Avantages du personnel Les rémunérations les salaires les cotisations de Sécurité sociale les congés payés annuels et congés de maladie les primes et les avantages non monétaires sont comptabilisés au cours de l’exercice pendant lequel les salariés du Groupe ont rendu les services associés Les avantages à long terme lorsqu’ils sont accordés par le Groupe tels que les retraites et autres avantages postérieurs à l’emploi donnent lieu à la comptabilisation d’un passif o\ u d’un actif et à l’enregistrement des coûts associés Pensions et autres avantages postérieurs à l’emploi Les avantages postérieurs à l’emploi sont les avantages du personnel payables après la cessation de l’emploi Les société\ s du Groupe offrent à la majorité de leurs employés des prestations de retraite qui sont versées soit directement soit par l’intermédiaire de contributions à des fonds gérés de manière indépendante Les avantages du personnel accordés par le Groupe varient en fonction des réglementations locales en matière de travail et de fiscalité ainsi que de la situation économique de chaque pays et sont habituellement basés sur un ou plusieurs facteurs tels que la rémunération l’âge et l’ancienneté du salarié Les obligations se rapportent à la \ fois aux retraités actuels et aux droits des futurs retraités Les sociétés du Groupe accordent des avantages postérieurs à l’emploi dans le cadre de régimes à prestations définies et de régimes à cotisations définies Dans le cas des régimes à cotisations définies la société verse des cotisations fixes à des compagnies d’assurances publiques ou privées Ces cotisations libèrent la société de tout engagement de verser des contributions supplémentaires si les actifs investis ne sont pas suffisants pour payer à tous les salariés les prestations correspondantes Les cotisations versées sont comptabilisées comme des charges de la période au cours de laquelle elles sont dues et à ce titre sont intégrées dans le coût de revient des ventes les frais commerciaux les frais de recherche et de développement ou les frais administratifs et généraux La grande majorité des avantages du personnel postérieurs à l’emploi accordés par le Groupe en faveur du personnel est aujourd’hui portée par des régimes à prestations définies distinguant d’une part des régimes financés (principalement des régimes de retraite) dont les actifs détenus sont gérés séparément par des organismes de gestion indépendants et d’autre part des régimes non financés garantissant la couverture des dépenses de santé et le paiement des indemnités de fin de carrière L’évaluation des obligations en matière d’avantages du personnel postérieurs à l’emploi et des coûts des services rendus associés est basée sur la Méthode des Unités de Crédit Projetées Un régime à prestations définies est un régime par lequel le Groupe s’est engagé à payer les prestations convenues au personnel en activité et aux membres retraités de son personnel Tous les régimes à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles annuelles pour les régimes les plus importants et à intervalle régulier pour les autres Ces évaluations actuarielles sont réalisées par des actuaires indépendants Les hypothèses actuarielles principalement les taux d’actualisation les taux de prévision d’augmentation des salaires le taux de croissance prévu des dépenses de santé et le rendement à long terme attendu des actifs des régimes sont intégrées dans les évaluations actuarielles et révisées chaque année Les passifs ou actifs enregistrés au bilan du Groupe au titre des régimes à prestations définies correspondent à la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture après déduction de la juste valeur des actifs du régime compte tenu des écarts actuariels non reconnus et du coût des services passés non encore comptabilisés La valeur actualisée des obligations au titre des régimes à prestations définies désigne la valeur actualisée des paiements futurs attendus évaluée en utilisant un taux d’actualisation déterminé par référence à un taux de marché fondé sur les obligations d’entités de première catégorie dont le terme est cohérent avec la durée des obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi Un actif net ne sera enregistré au bilan du Groupe que dans la mesure où il correspond à un avantage économique futur réellement disponible pour le Groupe sous forme de remboursement en trésorerie ou de réduction des cotisations futures à verser au régime concerné Les écarts actuariels résultent principalement de l’évolutio\ n des hypothèses actuarielles et des écarts entre les estimations et la réalité Ils sont reconnus au compte de États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 95 résultat par intégration dans la charge nette périodique du Groupe au titre du coût des régimes à prestations définies dans la mesure où au début de l’exercice leur montant net cumulé est supérieur à 10 % de la plus grande des valeurs représentées par (1) la valeur actualisée de l’obligation a\ u titre des prestations définies ou (2) la juste valeur des actifs du régime Dans un tel cas la fraction des écarts actuariels comptabilisée au compte de résultat est égale à l’excé\ dent qui en résulte divisé par la durée de vie active résiduelle attendue des salariés bénéficiant du régime Des coûts des services passés peuvent être générés lorsqu’un nouveau régime à prestations définies est introduit ou lorsque les prestations à payer sont modifiées dans le cadre d’un régime existant Ils sont immédiatement enregistrés au compte de résultat si les droits à prestations sont déjà acquis Si les droits à prestations ne sont pas acquis lors de l’introduction d’un nouveau régime à prestations définies ou de sa modification les coûts des services passés sont amortis selon le mode linéaire sur la durée moyenne restant à courir jusqu’à ce que les droits correspondants soient acquis par les salariés La charge nette périodique du Groupe au titre des régimes à prestations définies enregistrée au compte de résultat comprend le coût des services rendus au cours de la période le coût financier les effets de toute réduction et liquidation des régimes le coût des services passés ainsi que les écart\ s actuariels dans la mesure où ils sont reconnus Paiements sous forme d’actions Les avantages relatifs aux options d’achat d’actions attribuées au Gérant et à certains salariés du Groupe sont évalués à leur date d’attribution en utilisant la méthode\ binomiale Les avantages sont étalés sur la période au cours de laquelle les services sont rendus Ils sont comptabilisés en autres charges et produits opérationnels L’évaluation de la volatilité est basée sur une durée équivalente à la durée de vie estimée de l’option Elle e\ st calculée en utilisant les cours de Bourse correspondants précédant la date d’attribution Provisions Des provisions sont enregistrées lorsqu’une obligation actuelle juridique ou implicite devrait être éteinte par une sortie de ressources dont le montant peut être estimé de manière fiable Les provisions pour restructurations sont comptabilisées lorsque le Groupe a annoncé un plan formalisé et détaillé Les provisions sont enregistrées à la valeur nette actuelle des décaissements estimés 4 Gestion des risques financiers 4 1 Politique de gestion des risquesfinanciers 4 1 1 Risque de liquidité La Direction Financière a pour mission d’assurer le financement et la liquidité du Groupe au meilleur coût Les niveaux des lignes de crédit confirmées et de trésorerie disponibles sont fixés en fonction des prévisions de besoins de financement assorties d’une marge de sécurité pour faire face aux aléas économiques Ces moyens de financement supplémentaires à long terme sont essentiellement concentrés chez la holding financière Compagnie Financière Michelin (CFM) Hors contraintes particulières liées aux spécificités des marchés financiers locaux les filiales opérationnelles disposent de lignes de crédit bancaires non confirmées à court terme pour faire face à leurs besoins de fonctionnement courant ainsi que de lignes confirmées auprès de la CFM pour faire face à d’éventuels imprévus majeurs Dans un souci de prudence et de protection financière le Groupe a toujours veillé à éviter d’inclure dans ses contrats financiers des engagements limitant les possibilités d’utilisation de ses lignes de crédit de type ratios ou “material adverse change” Au 31 décembre 2006 il n’existait pas de telles clauses dans les emprunts du Groupe de quelque nature que ce soit Certains contrats comprenaient toutefois des clauses de “negative pledges” et de “cross default” mais assorties de seuils et de dérogations MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 4 1 2 Risque de change Risque de change sur transactions Chaque filiale mesure en permanence son exposition au risque de change comptable par rapport à sa monnaie fonctionnelle et la couvre systématiquement Certaines dérogations temporaires peuvent néanmoins être accordées par la Direction Financière lorsque des circonstances de marché exceptionnelles le justifient Les dettes et créances en devises étant pour l’essentiel de même nature et de termes équivalents une compensation est effectuée et seul le net fait l’objet d’une couverture Celle ci est en règle générale réalisée auprès de la holding financière CFM ou à défaut auprès d’établissements bancaires La CFM calcule à son tour sa propre exposition résultante et la couvre auprès de ses banques Les instruments de couverture utilisés sont pour l’essentiel les contrats de change à terme Le contrôle permanent des résultats de change ainsi que des audits régulièrement menés permettent de s’assurer du bon respect de la politique de couverture par l’ensemble des entités du Groupe Risque de change de conversion Les titres de participation dans les filiales étrangères sont comptabilisés dans la devise fonctionnelle de la société mère Ces participations qui n’entrent pas dans la position de change de la société mère sont financées dans la devise de cette dernière Les cash flows futurs liés aux investissements dans les filiales consolidées (dividendes redevances versées pour la recherche et pour l’utilisation de la marque augmentations de capital) font l’objet de couvertures sélectives selon le degré de certitude Les titres disponibles à la vente ne font pas l’objet de couverture de change 96 4 1 3 Risque sur taux d’intérêt La politique de gestion des taux est coordonnée et contrôlée de manière centralisée avec pour objectif la protection des flux de trésorerie futurs et la réduction de la volatilité de la charge financière La gestion des taux d’intérêt à moins d’un an est assurée de manière décentralisée Le Groupe utilise les divers instruments disponibles sur le marché notamment des contrats d’échange de taux ou de fixation de taux futurs 4 1 4 Risque sur actions Les investissements en actions sont effectués pour des raisons stratégiques et non financières Ces titres sont détenus dans une perspective à moyen ou long terme et non dans une approche de gestion de portefeuille à court terme 4 1 5 Risque de contrepartie Le Groupe apporte une attention particulière dans le choix des établissements bancaires avec qui il opère et ceci de façon encore plus critique lorsqu’il s’agit de gérer les placements de la trésorerie disponible En effet considérant qu’il n’est pas opportun de rajouter des risques financiers aux risques industriels et commerciaux naturellement associés à l’activité de l’entreprise Michelin privilégie la sécurité et la disponibilité pour tous les placements de trésorerie Ceux ci sont réalisés sur des échéances courtes (généralement moins de trois mois) auprès de banques de premier plan et avec des instruments financiers peu risqués (de type certificats de dépôts bancaires ou OPCVM) 4 1 6 Risque de crédit Le Département du Crédit qui fait partie de la Direction Financière détermine les délais de paiement maximum et fixe les limites de crédit aux clients à appliquer par les entité\ s opérationnelles En 2006 le Département du Crédit a contribué à attirer l’attention sur la taille des soldes des créances commerciales Ses autres actions ont porté sur la modernisation des systèmes et des procédures ainsi qu’à l’amélioration des compétences des gestionnaires de crédit États financiers consolidés 4 2 Données quantitatives et qualitativesrelatives aux risques financiers 4 2 1 Risque de liquidité La liquidité du Groupe peut être détaillée de la manière suivante Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin (en millions d'euros) 31 décembre 31 décembre 2006 2005 Dettes financières (note 25) 4 893 4 739 moins instruments dérivés passifs (notes 16 et 25) (21) (19) Dettes financières hors instruments dérivés 4 872 4 720 dont partie à court terme2 136 1 628 dont partie à long terme 2 736 3 092 Trésorerie (note 23) (680) (611) Lignes de crédit non tirées et confirmées à plus d’un an 1 785 1 922 Le différentiel de coût entre le portage d’une trésorerie excédentaire et le niveau actuel des commissions de confirmation des lignes de crédit conduit le Groupe à arbitrer prioritairement en faveur des lignes de crédit confirmées L’échéancier des dettes financières à long terme et des lignes de crédit non tirées à plus d’\ un an se répartit de la manière suivante * Comprend les titres subordonnés de dernier rang émis par CGEM en\ 2003 et remboursables en numéraire (TSDR) pour un montant de 500 millions d’euros avec comme échéance décembre 2033 Cependant CGEM es\ t autorisée à son initiative à procéder au remboursement a\ nticipé en numéraire et au pair de la totalité des titres en 2013 ou par la suite trimestr\ iellement lors de chaque date de paiement d’intérêts jusqu ’en décembre 2033 0 et plus * 500 1 000 1 500 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Dettes fin an cières à long terme En millions d'euros Au 31 dé cem bre 2006 Lignes de crédit non tirées et confimées à + 1 an 0 et plus * 500 1 000 1 500 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Dettes fin an cières à long terme En millions d'euros Au 31 dé cem bre 2005 Lignes de crédit non tirées et confimées à + 1 an 97 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 4 2 2 Risque de change Risque de change sur transactions Les tableaux ci dessous montrent les positions de change transactionnelles comptables du Groupe (lorsqu’un actif ou un passif monétaire est libellé dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de la Société) avant et aprè\ s couverture Au 31 décembre 2006 (en millions d’euros) EUR USD JPY CAD Autres Actifs monétaires 7 218 3 391 475 397 1 057 Passifs monétaires (8 046) (2 485) (86) (144) (686) Position nette avant gestion (828) 906 389 253 371 Couvertures 759 (1 003) (378) (248) (335) Position nette après gestion (69) (97) 11 5 36 Au 31 décembre 2005 (en millions d’euros) EUR USD JPY CAD Autres Actifs monétaires 6 089 3 701 485 354 406 Passifs monétaires (5 656) (1 623) (302) (183) (280) Position nette avant gestion 433 2 078 183 171 126 Couvertures (451) (2 135) (164) (167) (86) Position nette après gestion (18) (57) 19 4 40 Une variation défavorable de l’euro contre la totalité des devises représenterait un impact cumulé dans le compte de résultat consolidé après couverture inférieur à 2 millions d’euros (2005 1 million d’euros) pour chaque centime de variation Risque de change de conversion Le tableau de synthèse des risques liés au financement du Groupe donne la répartition par devise des capitaux propres consolidé s (en millions d’euros) 2006 2005 EUR 1 751 1 599 CHF 738 775 USD 654 602 PLN 362 361 BRL 282 200 CAD 205 279 GBP 140 108 CNY 139 145 Autres417 458 To t a l4 688 4 527 4 2 5 Risque de contrepartie Plus de 80 % de la trésorerie du Groupe est concentrée auprès de 15 des principaux groupes bancaires internationaux dont la notation est égale ou supérieure à “single A” 4 2 6 Risque de crédit Au 31 décembre 2006 les soldes nets des dix clients les plus importants chacun d’eux représentant plus de 0 7 % du montant total s’élevaient à 571 millions d’euros (2005 600 millions d’euros) Cinq de ces clients sont établis en Amérique du Nord et cinq en Europe Au 31 décembre 2006 quarante clients (2005 quarante sept) bénéficient d’une limite de crédit supérieure à 10 millions d’euros Vingt de ces clients sont établis en Europe dix huit en Amérique du Nord et deux en Asie Il n’existe pas de montants significatifs reçus en garantie afin de limiter le risque de crédit En 2006 les pertes sur clients s’élèvent à 0 12 % des vente\ s (2005 0 13 %) 4 2 7 Commodities derivatives En 2006 le Groupe n’avait aucun contrat significatif de couverture sur matières premières 98 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 4 2 3 Risque de taux d’intérêt La position nette de taux avant et après couverture est la suivante Au 31 décembre 2006 (en millions d’euros) Taux fixes Taux variables de 1 à 5 ans > à 5 ans Total Passifs 3 248 634 1 011 4 893 Actifs (819) (25) (56) (900) Position nette avant gestion 2 429 609 955 3 993 Couvertures 220 (220) Position nette après gestion 2 649 389 955 3 993 Au 31 décembre 2005 (en millions d’euros) Taux fixes Taux variables de 1 à 5 ans > à 5 ans Total Passifs 2 926 782 1 031 4 739 Actifs (766) (64) (39) (869) Position nette avant gestion 2 160 718 992 3 870 Couvertures 214 (214) Position nette après gestion 2 374 504 992 3 870 Une variation de 1 % des taux d’intérêt à court terme impliq\ uerait une variation nette de 26 millions d’euros (2005 24 millions d’euros) des charges et des produits d’intérêts Par ailleurs un déplacement parallèle de 1 % de la courbe des tau\ x impliquerait une variation de juste valeur des actifs (actifs financiers et autres actifs à long terme de la note 15) et passifs (dettes financiè\ res de la note 25) de 67 millions d’ euros (2005 83 millions d’euros) La plus grande partie de ces variations ne serait pas comptabilisé\ e car les actifs et passifs sous jacents sont évalués au coût amorti (à l’exception \ principalement des instruments dérivés) 4 2 4 Risques sur actions Le risque sur actions est le risque de variation de valeur lié à u\ ne variation défavorable de 10 % du cours des titres détenus (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Valeur au bilan (note 15) 248 306 Sensibilité du résultat Sensibilité des capitaux propres (21) (14) Le calcul de sensibilité comprend l’impact de la couverture (note 15) mais pas celui de l'effet fiscal 99 5 Information sectorielle Secteurs d’activité (en millions d'euros) Au 31 décembre 2006 SR 1 SR 2 SR 3 Total Éléments du compte de résultat Ventes nettes 8 991 5 418 1 975 16 384 Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents 736 357 245 1 338 En pourcentage des ventes 8 2 % 6 6 % 12 4 % 8 2 % Actifs sectoriels Immobilisations incorporelles et corporelles 4 121 2 451 895 7 467 Stocks de produits finis 1 190 705 347 2 242 Créances commerciales 1 772 1 008 457 3 237 Total des actifs sectoriels 7 083 4 164 1 699 12 946 Autres informations Charge d’amortissements 494 259 98 851 Pertes de valeur de la période 6 14 20 Investissements non financiers 747 429 238 1 414 Au 31 décembre 2005 SR 1 SR 2 SR 3 Total Éléments du compte de résultat Ventes nettes 8 621 5 072 1 897 15 590 Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents 782 451 135 1 368 En pourcentage des ventes 9 1 % 8 9 % 7 1 % 8 8 % Actifs sectoriels Immobilisations incorporelles et corporelles 4 175 2 347 691 7 213 Stocks de produits finis 1 120 690 331 2 141 Créances commerciales 1 775 1 056 442 3 273 Total des actifs sectoriels 7 070 4 093 1 464 12 627 Autres informations Charge d’amortissements 476 251 79 806 Pertes de valeur de la période (3) (3) Investissements non financiers 709 469 158 1 336 Segment de Reporting 1 Activité Tourisme camionnette et distribution associée Segment de Reporting 2 Activité Poids lourd et distribution associée Segment de Reporting 3 Activités de spécialités (Génie civil Agricole Deux roues Avion Cartes et Guides ViaMichelin Michelin LifeStyle) Comme indiqué dans la note 3 aucun passif opérationnel n’est a\ ffecté aux secteurs dans le système interne de suivi des résulta ts MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 100 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Secteurs géographiques (en millions d'euros) Au 31 décembre 2006 Europe Amérique du Nord Autres zones Total Ventes nettes 8 017 5 738 2 629 16 384 Actifs sectoriels 7 457 3 487 2 002 12 946 Investissements non financiers 888 303 223 1 414 Au 31 décembre 2005 Europe Amérique du Nord Autres zones Total Ventes nettes 7 664 5 538 2 388 15 590 Actifs sectoriels 6 837 3 829 1 961 12 627 Investissements non financiers 829 247 260 1 336 6 Charges par nature Les charges récurrentes suivantes sont imputées dans les rubriques appropriées du compte de résultat par fonction (en millions d'euros) Année 2006 Année 2005 Matières premières et autres fournitures consommées et variation des stocks de produits finis (6 518) (5 860) Frais de personnel (note 7) (4 718) (4 780) Transports de marchandises (901) (851) Charges d’amortissements et de pertes de valeur (871) (803) Autres charges (2 038) (1 928) Total des charges par nature (15 046) (14 222) 7 Frais de personnel (en millions d'euros) Année 2006 Année 2005 Salaires et rémunérations (3 564) (3 519) Charges de Sécurité sociale (971) (964) Coût des régimes à prestations définies (118) (246) Coût des régimes à cotisations définies (58) (48) Plans d’options sur actions (note 27) (7) (3) Total des frais de personnel (4 718) (4 780) Les frais de personnel sont imputés aux rubriques appropriées du compte de résultat par fonction Le nombre moyen de salariés est de 126 673 en 2006 (2005 127 319) 101 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 8 Autres produits et charges opérationnels Les produits et charges récurrents enregistrés dans les autres produits et charges opérationnels du compte de résultat sont les suivants (en millions d'euros) Année 2006 Année 2005 Gains (pertes) sur cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles 64 7 Coûts de restructuration (32) (6) Diminutions (augmentations) des pertes de valeur d’immobilisations corporelles et incorporelles (20) 3 Coût des avantages aux retraités (60) (64) Autres produits (charges) opérationnels 10 12 Total des autres produits et charges opérationnels (38) (48) 9 Produits et charges non récurrents En 2006 Canada BFGoodrich Tire Manufacturing une division de Michelin North America (Canada) Inc a décidé de fermer son usine implantée à Kitchener Ontario La production a été transférée dans d’autres sites de BFGoodrich Tire Manufacturing en Amérique du Nord La provision de 157 millions d’euros couvre les montants versés aux salariés les coûts médicaux et les autres charges sociales les coûts de retraites et des autres avantages postérieurs à l’emploi ainsi que les pertes de valeurs sur les bâtiments et matériels Nigeria Le groupe Michelin a décidé d’arrêter les activités industriel\ les de son usine nigériane de Port Harcourt Les mesures de chômage technique en vigueur depuis décembre 2006 sont prolongées jusque fin mai de manière à trouver et à mettre en œuvre des mesures pour les employés concernés L’usine de Port Harcourt fabrique principalement des pneus Poids lourd pour le marché local et le continent africain Une provision de 63 millions d’euros a été constituée pour couvrir les coûts et les pertes de valeur liées à cette déci\ sion Comme publié le 18 janvier 2007 il a été convenu avec les autorités du Nigeria de rechercher ensemble le plus rapidement possible un repreneur En 2005 Medicare Part D En 2005 Michelin Amérique du Nord a modifié ses programmes de prise en charge des frais de médicaments pour ses retraités non syndiqués aux États Unis Les changements apportés au programme gouvernemental américain “Medicare” – la mise en place d’un volet “D” couvrant les frais de médicaments – ont permis au Groupe de mettre en œuvre ces modifications Le nouveau programme (de prise en charge par le Groupe des frais de médicaments) a pris effet le 1 erjanvier 2006 et a été communiqué en 2005 à l’ensemble des employés et retraités concernés Ces modifications ont pour conséquence une diminution de 401 millions d’euros de la valeur actualisée des obligations futures du Groupe (PBO) Cette diminution est principalement le fait de la participation des retraités non syndiqués éligibles au “Medicare” et de leurs ayants droit au “Medicare Part D” à compter du 1 erjanvier 2006 ainsi qu’à l’alignement sur le “Medicare Part D“ du programme de couverture des dépenses de médicaments pour les retraités non éligibles au “Medicare” et leurs ayants droit La diminution du PBO a été enregistrée en produits avant impôts à hauteur de 256 millions d’euros dans les comptes consolidés de l’exercice 2005 Ceci correspond à la part de diminution du PBO relative aux avantages accordés aux retraités actuels et aux salariés éligibles à la retraite Elle est comptabilisée en réduction du “Coût des services passés”\ et impacte immédiatement le compte de résultat Le solde de la réduction totale du PBO de 401 millions d’euros sera amorti de façon linéaire sur la durée résiduelle moyenne d’emploi des salariés Restructurations Une provision pour restructurations de 50 millions d’euros a été constituée en 2005 pour couvrir notamment les coûts associés à l’arrêt des activités industrielles Poids lour\ d à l’usine de Poitiers (France) 102 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 10 Coût de l’endettement net et des autres produits et charges financiers Les deux composantes du résultat financier sont détaillées dans\ le tableau ci dessous (en millions d'euros) Année 2006 Année 2005 Coût de l’endettement net Coût de l’endettement brutCharge d’intérêts financiers (254) (254) Réévaluation monétaire (59) (44) Autres charges liées à l’endettement(12) (29) (325) (327) Produit d’intérêt de la trésorerie 10 17 (315) (310) Autres produits et charges financiers Produit net des actifs financiers (autres que la trésorerie)Produits d’intérêts 730 Cessions sur investissements disponibles à la vente 119 (4) Pertes de valeur (6) Dividendes 46 130 26 Charge de désactualisation des provisions (4) (6) Autres 910 135 30 11 Impôts sur le résultat La ventilation de la charge d’impôt est la suivante (en millions d'euros) Année 2006 Année 2005 Charge d'impôt exigible (221) (230) Produit (charge) d’impôt différé (note 18)(148) (181) Total des impôts sur le résultat(369) (411) Les impôts exigibles comprennent 23 millions d’euros de retenues à la source sur les redevances et les distributions de réserve s entre les sociétés du Groupe (2005 25 millions d’euros) 103 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Rapprochement de la charge fiscale effective du Groupe (en millions d'euros) Année 2006 Année 2005 Résultat avant impôts942 1 300 Impôts calculés aux taux locaux sur les résultats de chaque pay\ s (316) (454) Impact fiscal des – différences permanentes 6 (24) – variation des différences temporelles non reconnues 28 1 – variation de pertes fiscales non reconnues (33) 44 – changements de taux d’imposition (55) (13) – autres éléments 24 60 Charge d’impôt (hors retenues à la source) (346) (386) 12 Résultat par action Le résultat par action est calculé en divisant le résultat net attribuable aux Actionnaires de la Société par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation durant l’exercice à l’exception des actions ordinaires acquises par le Groupe dans un but d’autocontrôle Le résultat dilué par action est calculé en ajustant le nombre moyen pondéré d’actions en circulation afin de tenir compte de la conversion de toutes les actions potentiellement dilutives Les seules actions potentiellement dilutives (note 27) sont celles des plans d’options sur actions de la Société \ Le nombre d’actions qui auraient pu être acquises à leur juste valeur (déterminée comme étant la moyenne annuelledes valeurs boursières de l’action de la Société) est calculé en fonction de la valeur monétaire des droits de souscription attachés aux options en circulation Le nombre d’actions ainsi déterminé est comparé au nombre d’actions qui auraient été émises si les options avaient été exercées Les composantes des calculs des résultats de base et dilué par act\ ion sont présentées ci dessous Année 2006 Année 2005 Résultat net (en millions d’euros) à l’exclusion de la part des intérêts non assortis de \ contrôle 572 889 diminué des propositions d’attributions aux Associés Commandités (6) (11) Résultat net attribuable aux Actionnaires utilisé pour le calcul des résultats de base et dilué par ac\ tion 566 878 Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (milliers d’actions) utilisé pour le calcul du résul\ tat de base par action 143 390 143 387 augmenté de l’ajustement relatif aux plans d’options sur actions 305 174 Nombre moyen pondéré d’actions utilisé pour le calcul du résul\ tat dilué par action 143 695 143 561 Résultat par action attribuable aux Actionnaires (en euros) de base 3 95 6 13 dilué 3 94 6 12 104 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 13 Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles ont évolué comme suit (en millions d'euros) Goodwill Autres Totalimmobilisations incorporelles Montants bruts comptabilisés Au 1 erjanvier 2005 308 584 892 Écart de conversion 21 23 44 Acquisitions (droits d’émission inclus) 133 103 236 Cessions (7) (14) (21) Variation du périmètre de consolidation (10) (10) Transferts et autres 1111 Au 31 décembre 2005455 697 1 152 Écart de conversion (10) (16) (26) Acquisitions (droits d’émission inclus) 58388 Cessions (droits d’émission inclus) (11) (33) (44) Variation du périmètre de consolidation 22 Transferts et autres 66 Au 31 décembre 2006439 739 1 178 Cumul des amortissements et des pertes de valeur Au 1 erjanvier 2005(7) (430) (437) Écart de conversion (17) (17) Amortissements (70) (70) Pertes de valeur nettes (11) (2) (13) Cessions 71320 Variation du périmètre de consolidation 44 Transferts et autres (3)(3) Au 31 décembre 2005(11) (505) (516) Écart de conversion 1212 Amortissements (64) (64) Pertes de valeur nettes Cessions 11 8 19 Variation du périmètre de consolidation Transferts et autres (9)(9) Au 31 décembre 2006 (558) (558) Montants nets comptabilisés au 31 décembre 2006439 181 620 Montants nets comptabilisés au 31 décembre 2005444 192 636 105 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Goodwill Il n’y a pas eu de changements significatifs dans les goodwill au 31 décembre 2006 Au 31 décembre 2006 les montants affectés aux UGT sont les suivants UGT Tourisme CamionnetteAmérique du Nord et Mexique 113 millions d’euros UGT Tourisme Camionnette Asie 111 millions d’euros UGT Tourisme Camionnette Autres zones 84 millions d’euros Autres UGT 130 millions d’euros Autres immobilisations incorporelles Il n’y a pas d’immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie Logiciels Le montant net comptabilisé au 31 décembre 2006 au titre des logiciels s’est élevé à 138 millions d’euros (2005 140 millions d’euros) Les logiciels sont initialement comptabilisés au coût histori que Il comprend les coûts d’acquisition ou de production et tout autre coût directement attribuable à l’acquisition ou à la production de l’actif Droits d’émission Les droits annuels d’émissions de CO 2attribués au groupe Michelin au titre de ses installations énergétiques dans certains pays d’Europe s’élèvent à 1 3 million de tonnes pour les années 2005 à 2007 Ils sont légèrement supérieurs aux émissions effectives de CO 2de ces installations Les droits attribués sont enregistrés en immobilisations incorporelles en utilisant le cours du jour de leur attribution La contrepartie est enregistrée en subventions au passif du bilan Du fait de l’équilibre global entre les droits attribués et les émissions effectives la charge et la dette relatives à ces dernières et le produit correspondant à l’utilisation de la subvention sont enregistrés au cours d’attribution ne générant donc aucun effet significatif dans le compte de résultat Le solde des droits alloués au 31 décembre 2006 correspond aux attributions 2006 et 2007 pour certains pays Il s’élève à 1 8 million de tonnes pour une valeur de 23 millions d’euros Le passif correspondant aux émissions effectives de 2006 s’élève à 1 3 million de tonnes pour une valeur de 20 millions d’euros Il sera apuré par la délivrance des droits alloués Cet équilibre global annuel a conduit le Groupe à ne pas intervenir sur les marchés financiers autrement que pour vendre les quelques milliers d’excédents de droits effectivement constatés Il n’est donc pas envisagé d’achat de droits à fin 2007 Frais de développement En 2006 et 2005 aucun coût de développement n’a été immobilisé du fait que les critères de capitalisation n’ont pas été remplis En effet pour être immobilisés les coûts de développement engagés dans le cadre d’un projet d’une nouvelle gamme ou d’une évolution significative d’une gamme existante doivent satisfaire six critères Parmi ces critères il en est un qui impose de démontrer l’existence d’un marché pour la production issue du projet L’existence du marché est démontrée lorsque le Groupe a reçu l’homologation des constructeurs et que les volumes proposés par les constructeurs génèrent une rentabilité suffisante Or les frais de développement correspondants sont encourus à un stade du projet antérieur à l’homologation des constructeurs Pertes de valeur sur les actifs incorporels Le montant cumulé des pertes de valeur des actifs incorporels individuels s’élèvent au 31 décembre 2006 à 13 millions d’euros (2005 14 millions d’euros) 106 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 14 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles ont évolué comme suit (en millions d'euros) Terrains et Équipements Autres Total Constructions industriels équipements Montants bruts comptabilisés Au 1 erjanvier 20053 424 9 884 1 333 14 641 Écart de conversion 178 695 61 934 Acquisitions 232 948 88 1 268 Cessions (70) (326) (106) (502) Variation du périmètre de consolidation (7) (165) (19) (191) Transferts et autres(25) 2 6 (17) Au 31 décembre 20053 732 11 038 1 363 16 133 Écart de conversion (89) (419) (29) (537) Acquisitions 278 1 000 106 1 384 Cessions (113) (291) (68) (472) Variation du périmètre de consolidation (2) (3) (11) (16) Transferts et autres 8 (34) 10 (16) Au 31 décembre 20063 814 11 291 1 371 16 476 Cumul des amortissements et des pertes de valeur Au 1 erjanvier 2005(1 689) (6 141) (1 085) (8 915) Écart de conversion (96) (419) (46) (561) Amortissements (91) (566) (79) (736) Pertes de valeur nettes 119 (3)17 Cessions 42 298 95 435 Variation du périmètre de consolidation 14 174 12 200 Transferts et autres (118) 122 4 Au 31 décembre 2005(1 819) (6 753) (984) (9 556) Écart de conversion 54 274 21 349 Amortissements (102) (608) (78) (788) Pertes de valeur nettes (4) (57) (1) (62) Cessions 80 271 60 411 Variation du périmètre de consolidation 1236 Transferts et autres 6612 Au 31 décembre 2006(1 790) (6 865) (973) (9 628) Montants nets comptabilisés au 31 décembre 2006 2 024 4 426 398 6 848 Montants nets comptabilisés au 31 décembre 2005 1 913 4 285 379 6 577 Des immobilisations corporelles d’une valeur nette de 42 millions d’euros ont été données en garantie de passifs financiers (20 05 35 millions d’euros) Les immobilisations corporelles comprennent des immobilisations en cours de réalisation pour un montant de\ 1 262 millions d’eur os (2005 1 148 millions d’euros) Le montant cumulé des pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles s’élève au 31 décembre 2006 à 178 millions d’e uros (2005 125 millions d’euros) Le CMPC utilisé pour déterminer la valeur actualisée des flux d\ e trésorerie futurs est compris entre 10 % et 13 % 107 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Contrats de location financement La valeur nette comptable des actifs détenus dans le cadre de contrats de location financement au 31 décembre 2006 s’élève à 206 millions d’euros (2005 191 millions d’euros) Le montant brut comptabilisé pour ces actifs est de 389 millions d’\ euros (2005 392 millions d’euros) L’échéancier des paiements futurs minimaux au titre des contrats de location financement est indiqué dans le tableau su\ ivant (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Valeur Valeur Valeur Valeur actualisée non actualisée actualisée non actualisée À moins d’un an 40 41 35 48 Entre un et cinq ans 164 205 184 224 Plus de cinq ans 80 106 88 107 Valeur totale des paiements futurs minimaux (note 25) 284 352 307 379 Contrats de location simple Les charges au titre des contrats de location simple s’élèvent au 31 décembre 2006 à 231 millions d’euros (2005 228 millions d’euros) L’échéancier des paiements futurs minimaux (non actualisés)\ au titre des contrats de location simple est le suivant (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 À moins d’un an 114 105 Entre un et cinq ans 217 213 Plus de cinq ans 94 91 Total des paiements futurs minimaux 425 409 15 Actifs financiers et autres actifs à long terme La valeur comptable des actifs financiers et autres actifs à long terme est détaillée dans le tableau ci dessous\ (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 December 2005 Actifs financiers Investissements disponibles à la vente 242 168 Prêts et dépôts 170 190 Instruments dérivés (note 16) 12 22 Autres 22 20 446 400 Autres actifs Avantages du personnel – partie active (note 26) 3 35 Actifs financiers et autres actifs à long terme 449 435 108 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Investissements disponibles à la vente Les investissements disponibles à la vente consistent principalement \ en un portefeuille d’actions prévues pour être vendues comme suit (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Part à long terme 242 168 Part à court terme (note 21) 6 138 Total du portefeuille d’investissements disponibles à la vente 248 306 Au 31 décembre 2005 la part à court terme du portefeuille était essentiellemen\ t constituée de 2 826 000 actions de Peugeot SA Ces actions ont été vendues en février 2006 générant\ un profit avant impôts de 114 millions d’euros (enregistré dans les autres produits et charges financiers) Le tableau ci dessous retrace les variations du portefeuille au cours de l’exercice (en millions d'euros) 2006 2005 Au 1 erjanvier306 260 Écarts sur conversion des devises (6) (1) Acquisitions 60 16 Cessions (141) (4) Variations de juste valeur imputées aux capitaux propres 29 35 Au 31 décembre 248 306 En 2005 et en 2006 aucune perte de valeur n’a été enregistrée au compte de résultat La ventilation du portefeuille par devise est la suivante (en millions d'euros) 2006 2005 KRW (Won coréen) 117 62 EUR 70 193 INR (Roupie indienne) 33 30 IDR (Rupiah indonésienne) 15 15 Autres devises 13 6 To t a l248 306 Prêts et dépôts La valeur comptable des prêts et dépôts est détaillée ci \ dessous (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Prêts et dépôts bruts 294 309 – diminués des pertes de valeur (74) (51) Prêts et dépôts nets 220 258 – diminués de la partie à court terme (note 21) (50) (68) Partie à long terme170 190 Les prêts et dépôts comprennent essentiellement des dépôts bancaires (de plus de trois mois) ainsi que des prêts à des salariés et des clients La juste valeur qui est calculée conformément à la note 2 (modalités d’\ élaboration juste valeur des instrume nts financiers) s’élève à 205 millions d’euros (2005 242 millions d’euros) Au 31 décembre 2006 le taux d’intérêt effectif reçu se montait à 2 36 % (2005 1 80 %) 109 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Le détail par devise et par échéance est indiqué ci dessous \ Au 31 décembre 2006 (en millions d’euros) À moins Entre un et Plus de Totald’un an cinq ans cinq ans EUR 24 25 53 102 CHF 15 44 59 GBP 5 18 23 Autres 6 28 2 36 Total 50 115 55 220 Au 31 décembre 2005 (en millions d’euros) À moins Entre un et Plus de Totald’un an cinq ans cinq ans EUR 41 92 37 170 CHF 15 10 25 GBP 5 15 20 Autres 7 36 43 Total 68 153 37 258 16 Instruments financiers dérivés Comme indiqué à la note 3 (couverture) certains instruments dérivés bien que répondant à la p\ olitique de gestion des risques financiers du Groupe n’ont pas été désignés comme instruments de couverture pour les besoins de la comptabilité de couverture Dérivés actifs (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Justes Montants Justes Montants valeurs contractuels valeurs contractuels ou notionnels ou notionnels Total des dérivés actifs (note 25) Instruments de couverture dans des couvertures de juste valeur – dérivés de taux d’intérêt 12 220 22 220 – dérivés sur actions 6 139 Dérivés non considérés comme instruments de couverture – dérivés de change 19 1 718 10 380 – autres dérivés 423 721 35 1 961 45 760 Moins la partie à long terme comprise dans les actifs financiers à\ long terme (notes 15 et 25) Dérivés de taux dans des couvertures de juste valeur (12) (220) (22) (220) (12) (220) (22) (220) Partie à court terme comprise dans les actifs financiers à court t\ erme (note 21) 23 1 741 23 540 110 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Dérivés passifs (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Justes Montants Justes Montants valeurs contractuels valeurs contractuels ou notionnels ou notionnels Total des dérivés passifs Dérivés non considérés comme instruments de couverture – dérivés de change 21 915 19 2 863 – autres dérivés 12 21 927 19 2 863 Moins la partie à long terme comprise dans les passifs financiers à\ long terme (note 25) Partie à court terme comprise dans les passifs financiers à court \ terme (note 25) 21 927 19 2 863 Les montants contractuels des instruments financiers dérivés de ch\ ange qui sont essentiellement des contrats de change à terme et des contrats de swap de devises sont présentés par devise dans les tableaux ci dessous Au 31 décembre 2006 (en millions d'euros) Devises achetées à terme EUR USD CHF JPY Autres Total Devises vendues à terme EUR 5 16 1 27 49 USD 482 481 13 40 1 016 CHF JPY 367 1 368 PLN 289 9 298 Autres 289 301 244 68 902 Total 1 427 315 497 258 136 2 633 Au 31 décembre 2005 (en millions d'euros) Devises achetées à terme EUR USD CHF JPY Autres Total Devises vendues à terme EUR 157 62 219 USD 632 720 65 1 417 CHF 90 228 318 JPY 343 1 25 1 370 PLN Autres 319 258 92 245 5 919 Total 1 384 259 994 245 361 3 243 111 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Les montants contractuels des instruments financiers dérivés hors \ change sont présentés par devise ci dessous Au 31 décembre 2006 (en millions d'euros) EUR USD Total Dérivés de taux 220 220 Dérivés sur actions Autres dérivés 4 31 35 Total 224 31 255 Au 31 décembre 2005 (en millions d'euros) EUR USD Total Dérivés de taux 220 220 Dérivés sur actions 139 139 Autres dérivés 21 21 Total 359 21 380 Les montants contractuels des instruments financiers dérivés sont \ présentés par échéance ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 À moins Entre un Total À moins Entre un Total d’un an et cinq ans d’un an et cinq ans Dérivés de taux 220 220 220 220 Dérivés de change 2 633 2 633 3 243 3 243 Dérivés sur actions 139 139 Autres dérivés 35 35 21 21 Total 2 668 220 2 888 3 403 220 3 623 17 Titres mis en équivalence La valeur des entreprises associées et des co entreprises mises en équivalence de 71 millions d’euros (2005 50 millions d’eur os) comprend essentiellement la société Woco Michelin AVS BV aux Pays Bas et le Groupe SIPH en France Les états financiers des entreprises associées et des co entreprises comprennent les valeurs suivantes Actifs 597 millions d’euros (2005 471 millions d’euros) Passifs 371 millions d’euros (2005 333 millions d’euros) Ventes nettes 917 millions d’euros (2005 504 millions d’euros) Résultats nets 25 millions d’euros (2005 003 millions d’euros) 112 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 18 Impôts différés actifs et passifs Les montants d’impôts différés au bilan sont les suivants (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Impôts différés actifs 1 005 1 227 Impôts différés passifs (58) (71) Actifs nets d’impôts différés 947 1 156 Le détail des actifs et passifs d’impôts différés à la fin de l’exercice indépendamment de toutes compensations des soldes es t le suivant (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Impôts différés actifs par nature de différence temporelle Immobilisations incorporelles 27 34 Instruments financiers 125 67 Stocks 42 28 Créances et dettes à court terme 187 239 Avantages du personnel 784 880 Provisions 123 132 Déficits fiscaux récupérables 111 227 Crédits d’impôts à récupérer (26) (7) 1 373 1 600 Impôts différés passifs par nature de différence temporelle Immobilisations corporelles (426) (444) Instruments financiers (426) (444) Actifs nets947 1 156 La variation des actifs nets d’impôts différés est la suivante (en millions d'euros) 2006 2005 Au 1 erjanvier 1 156 1 250 Mise en œuvre de la norme IAS 32 39 (22) Écart de conversion (78) 147 Variation du périmètre de consolidation (49) Produit (charge) d’impôts différés (note 11) (148) (181) Impôts enregistrés en capitaux propres 11 (11) Autres variations 622 Au 31 décembre947 1 156 113 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Les impôts différés enregistrés en capitaux propres durant l’exercice sont les suivants (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Écarts de juste valeur en capitaux propres – Couvertures – Investissements disponibles à la vente 11 (11) Total des impôts différés enregistrés en capitaux propres 11 (11) ( ) signifie un effet négatif sur les capitaux propres Des actifs d’impôts différés ne sont enregistrés que dans la mesure où la réalisation de profits taxables futurs est probable e t qu’elle permettra d’absorber les déficits fiscaux reportables et les différences temporelles déductibles Le détail des actifs d’impôts différés non reconnus est le suivant (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Différences temporelles déductibles 109 146 Pertes fiscales 169 183 – dont expirant dans moins d 'un an 4 27 – dont expirant dans 1 à 5 ans 17 39 – dont expirant à plus de 5 ans 17 14 – sans échéance 131 103 Crédits d’impôts 57 72 Total des actifs d’impôts différés non reconnus 335 401 19 Stocks Les stocks sont constitués des éléments suivants (en millions d'euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Matières premières et autres fournitures 863 853 Travaux en cours 275 262 Produits finis 2 303 2 191 Provisions pour dépréciations (99) (81) Stocks nets3 342 3 225 La variation des provisions pour dépréciations de stocks est la suivante (en millions d'euros) 2006 2005 Au 1 erjanvier (81) (104) Écart de conversion et autres 2 2 Dépréciations constatées (90) (75) Reprise de provisions pour dépréciations 70 96 Au 31 décembre (99) (81) 114 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 20 Créances commerciales La valeur comptable des créances commerciales est détaillée ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Créances commerciales brutes 3 362 3 392 Pertes de valeur (125) (119) Créances commerciales nettes 3 237 3 273 Toutes les créances commerciales ont des échéances inférieures à douze mois La variation des pertes de valeur est détaillée dans le tableau ci\ dessous (en millions d’euros) 2006 2005 Au 1 erjanvier(119) (114) Écarts de conversion et autres (17) (8) Pertes de valeur constatées (28) (33) Reprises de pertes de valeur 34 36 Autres 5 Au 31 décembre(125) (119) Les reprises de pertes de valeur 2006 comprennent des annulations de créances pour 19 millions d’euros (2005 20 millions d’euros) Créances commerciales données en garantie Le Groupe gère trois programmes distincts dans le cadre desquels certaines filiales européennes et nord américaines ont cédé des participations dans leurs portefeuilles de créances commerciales éligibles Les caractéristiques de ces programmes sont les suivantes Financement maximum Echéances Europe 543 millions d’euros 2007 États Unis d’Amérique 632 millions de dollars US 2010 Canada 150 millions de dollars canadiens 2007 1 121 millions d’euros Le Groupe a prévu le renouvellement de ses programmes européen et canadien pour cinq ans Au 31 décembre 2006 les programmes sont surdimensionnés à hauteur de 210 millions d’euros (2005 189 millions d’euros) en faveur des établissements financiers Cela couvre les pertes de crédit qui pourraient intervenir Dans la mesure où le Groupe a conservé en substance l’ensemble des risques et avantages l\ iés à la propriété des créances les participations dans les portefeuilles de créances commerciales vendues par ses filiales européennes et nord américaines n’ont p as été sorties du bilan et les financements reçus des établissements financiers s’élevant à 988 milli\ ons d’euros au 31 décembre 2 006 (2005 899 millions d’euros) ont été comptabilisés en emprunts garantis (note 25) 115 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 21 Actifs financiers à court terme La valeur comptable des actifs financiers à court terme est détail\ lée ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Investissements disponibles à la vente (note 15) 6 138 Prêts et dépôts bancaires nets (note 15) 50 68 Instruments dérivés (note 16) 23 23 Total des actifs financiers à court terme 79 229 22 Autres actifs à court terme Le montant net des autres actifs à court terme est détaillé ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Salariés 33 Fournisseurs 75 90 État Impôts exigibles 70 131 Autres créances sur l’État 260 254 Autres 144 146 Provisions pour pertes de valeur (8) (6) Total des autres actifs à court terme 544 618 Les autres créances sur l’État concernent essentiellement la TVA 23 Trésorerie La valeur comptable de la trésorerie est détaillée ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Banques et liquidités 568 568 Dépôts bancaires à court terme (moins de trois mois) et autres équivalents trésorerie 112 43 Total de la trésorerie680 611 Le taux d’intérêt effectif des dépôts bancaires à court terme est de 2 34 % en 2006 (2005 2 01 %) La trésorerie est libellée dans les devises suivantes (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 EUR 387 230 USD 62 108 CAD 42 17 SEK 23 7 BRL 821 Autres158 228 Total de la trésorerie680 611 116 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 24 Capital social et primes (en millions d’euros) Actions Primes liées Titres d’auto Totalordinaires au capital contrôle 143 387 025 actions en circulation au 1 erjanvier 2005 287 1 842 2 129 Plan d’options sur actions – valeur des services rendus 3 3 – produit de l’émission de 600 actions 143 387 625 actions en circulation au 31 décembre 2005 287 1 845 2 132 Plan d’options sur actions – valeur des services rendus 7 7 – produit de l’émission de 264 693 actions 11 11 143 652 318 actions en circulation au 31 décembre 2006 287 1 863 2 150 Le nombre total d’actions ordinaires émises au 31 décembre 2006 est de 143 652 318 actions (contre 143 387 625 au 31 décembre 2 005) d’une valeur nominale de 2 euros par action (valeur inchangée par rapport à 2005) Toutes les actions émises sont entièrement libérées et nominatives Les actions détenues depuis plus\ de 4 ans bénéficient d’un droit de vote double Le dividende qui sera proposé aux Actionnaires lors de l’Assemblée Générale Ordinaire du 11 mai 2007 est de 1 45 euro par actio n 25 Dettes financières La valeur comptable des dettes financières est détaillée ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Long terme Obligations 1 465 1 472 Emprunts auprès des établissements financiers et autres 1 027 1 348 Engagements liés aux contrats de location financement (note 14) 244 272 Instruments dérivés (note 16) 2 736 3 092 Court terme Obligations et billets de trésorerie 684 305 Emprunts auprès des établissements financiers et autres 1 087 820 Engagements liés aux contrats de location financement (note 14) 40 35 Instruments dérivés (note 16) 21 19 Découverts bancaires et autres passifs financiers à court terme 325 468 2 157 1 647 Total des dettes financières 4 893 4 739 117 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin L‘endettement net du Groupe est présenté ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Dettes financières 4 893 4 739 Dérivés actifs (note 16) (35) (45) Trésorerie (note 23)(680) (611) Endettement net4 178 4 083 La juste valeur des dettes financières à long terme calculée selon la note 2 est présentée ci \ dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Obligations 1 651 1 677 Emprunts auprès des établissements financiers et autres 1 005 1 350 Engagements liés aux contrats de location financement 247 264 Instruments dérivés Juste valeur totale des dettes financières à long terme 2 903 3 291 118 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Obligations et billets de trésorerie Les obligations et billets de trésorerie du Groupe ont les caractéristiques mentionnées dans le tableau ci desso\ us Description Taux d’intérêt Valeur comptable (en millions d’euros) effectif en 200631 décembre 2006 31 décembre 2005 Court terme Long terme Court terme Long terme Obligations subordonnées émises par la Compagnie Générale des Établissements Michelin – valeur nominale de 500 millions d’euros (2005 500 millions d’euros) – émises en décembre 2003 avec une échéance en décembre 2033 sauf décision du Groupe d’un remboursement anticipé entre décembre 2013 et la date d’échéance 6 60 % 494 493 – taux d’intérêt nominal de 6 375 % jusqu’en décembre 2013 et d’Euribor 3 mois + 2 95 % ultérieurement – option de paiement différé du coupon lorsque la Société ne distribue pas de dividendes Obligations émises par Michelin Luxembourg SCS – valeur nominale de 500 millions d’euros (2005 500 millions d’euros) – émise en avril 2002 avec une échéance en avril 2012 6 63 % 497 497 – taux d’intérêt nominal de 6 5% Obligations émises par Michelin Luxembourg SCS – valeur nominale de 470 millions d’euros (2005 470 millions d’euros) – émise en avril 2002 avec une échéance en avril 2009 – taux d’intérêt nominal de 6 125% 6 24 % – couverture partielle par un contrat de swap de taux d’intérêt de 220 millions d’euros (2005 220 millions d’euros) arrivant à échéance (5 15 %) (1) 474 482 en avril 2009 (couverture de juste valeur) (note 16) Obligations émises par la Compagnie Générale des Établisseme\ nts Michelin – valeur nominale de 305 millions d’euros (2005 305 millions d’euros) – émise en février 1996 avec une échéance en février 2\ 006 6 84 % 305 – taux d’intérêt nominal de 6 7% Billets de trésorerie émis par la Compagnie Générale des Établissements Michelin – valeur nominale de 686 millions d’euros (2005 0) 3 67 % 684 – émis en novembre et décembre 2006 avec des échéances entre janvier et mars 2007 Taux d’intérêt effectif moyen pondéré 5 60 % et valeur comptable totale (5 36 %) (1) 684 1 465 305 1 472 (1) Après couverture 119 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Emprunts auprès des établissements financiers et autres Les emprunts auprès des établissements financiers et autres comprennent essentiellement des montants tirés sur des lignes de crédit des emprunts garantis par des créances commerciales comme mentionné à la note 20 et des dettes provenant d’achats d’actions de minoritaires Les emprunts auprès des établissements financiers et autres ont les caractéristiques mentionnées ci dessous (avant couvert\ ure) Au 31 décembre 2006 (en millions d’euros) EUR USD THB CNY RUB CAD Autres Total Emprunts auprès des établissements financiers et autres 1 011 705 127 105 55 16 95 2 114 dont à taux fixes 29 87 7 4 127 dont à taux variables 982 618 120 105 55 12 95 1 987 Taux d’intérêt effectif moyen pondéré 3 17 % 5 97 % 5 10 % 5 24 % 6 03 % 4 18 % 9 69 % 4 85 % Au 31 décembre 2005 (en millions d’euros) EUR USD THB CNY RUB CAD Autres Total Emprunts auprès des établissements financiers et autres 1 076 432 186 124 83 129 138 2 168 dont à taux fixes 32 141 173 dont à taux variables 1 044 432 45 124 83 129 138 1 995 Taux d’intérêt effectif moyen pondéré 3 14 % 4 98 % 3 42 % 5 11 % 6 11 % 2 90 % 6 12 % 4 13 % Découverts bancaires Les découverts bancaires ont les caractéristiques mentionnées ci dessous (avant couvert\ ure) Au 31 décembre 2006 (en millions d’euros) EUR HUF DZD CAD USD PLN Autres Total 140 71 48 19 17 30 325 Taux d’intérêt effectif moyen pondéré 3 13 % 7 14 % 6 00 % 3 92 % 2 87 % 9 23 % 5 13 % Au 31 décembre 2005 (en millions d’euros) EUR HUF DZD CAD USD PLN Autres Total 158 40 41 15 102 112 468 Taux d’intérêt effectif moyen pondéré 2 44 % 7 44 % 6 02 % 3 31 % 5 42 % 8 23 % 4 70 % 120 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Notation Durant l’année 2006 Standard & Poor’s et Moody’s ont abaissé la notation de crédit de Michelin Au 31 décembre 2006 les notations sont les suivantes CGEM CFM Court terme Standard & Poor’s A 3 A 3 Moody’s P 3 P 2 Long terme Standard & Poor’s BBB BBB Moody’s Baa3 Baa2 Perspective Standard & Poor’s Négatif Négatif Moody’s Stable Stable 26 Avantages du personnel Selon les lois et usages applicables dans chaque pays le Groupe participe à des régimes de retraite de prévoyance de couvert ure des frais médicaux et d’indemnités de fin de carrière dont les prestations versées dépendent de différents facteurs tels que l’ancienneté les salaires et les versements à des régim es généraux d’assurance Ces régimes peuvent être à prestations définies ou à cotisations définies Pour les régimes à prestations définies les engagements sont évalués selon la mé\ thode des Unités de Crédit Projetées Pour les régimes à cotisations définies les engagements correspondent aux cotisations dues 26 1 Régimes à prestations définies En complément des assurances sociales régies par la loi le Groupe a mis en place des plans de retraite et des plans de couvert ure de fais médicaux postérieurs à l’emploi Le tableau suivant donne un aperçu de la situation financière des principaux régimes à prestations définies (en millions d’euros) Régimes de pensions à Autres régimes à 31 décembre 2006 31 décembre 2005 prestations définies prestations définies (dont couverture des frais médicaux) Valeur actualisée des obligations partiellement ou totalement financé\ es 5 661 5 661 5 931 Juste valeur des actifs des régimes (4 858) (4 858) (4 791) Déficits (excédents) de couverture des engagements 803 803 1 140 Valeur actualisée des obligations non financées 544 1 754 2 298 2 492 Services passés non encore comptabilisés 122 122 256 Écarts actuariels non reconnus(357) (139) (496) (874) Engagements nets totaux des régimes à prestations définies 990 1 737 2 727 3 014 Reflétés au bilan consolidé du Groupe comme suit Actifs (note 15) (3) (35) Passifs2 730 3 049 Engagements nets2 727 3 014 121 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Les écarts actuariels non reconnus correspondant aux variations de la valeur actualisée de l’obligation a\ u titre des prestations définies ou de la juste valeur des actifs des régimes concernés résultent principalement de modifications des hypothèses actuarielles à long terme telles q\ ue le taux d’inflation le taux d’actualisation le taux d’é\ volution des salaires et les nouvelles tables de mortalité d’écarts entre les estimations et la réalité Les services passés non encore comptabilisés correspondent à la valeur des droits non définitivement acquis par les salariés lo rs des modifications apportées aux avantages accordés Au 31 décembre 2006 les pertes actuarielles non reconnues s’élèvent à 496 millions d’euros (2005 874 millions d’euros) et les services passés non encore comptabilisés à 122 millions d’euros (2005 256 millions d’euros) Variation de l’engagement net enregistré au bilan au titre des régimes à prestations définies (en millions d’euros) Régimes de pensions à Autres régimes à 2006 2005 prestations définies prestations définies (dont couverture des frais médicaux) Au 1 erjanvier 1 039 1 975 3 014 3 157 Écart de conversion (8) (124) (132) 227 Charges enregistrées au compte de résultat (éléments récurrents) 75 43 118 249 Contributions versées aux organismes chargés de la gestion des fon\ ds (126) (126) (154) Prestations versées directement aux bénéficiaires (20) (156) (176) (160) Modifications des plans enregistrées au compte de résultat (éléments non récurrents) 30 (1) 29 (256) Variation du périmètre de consolidation (49) Au 31 décembre990 1 737 2 727 3 014 En 2006 le montant net comptabilisé au compte de résultat est une\ charge de 149 millions d’euros (2005 produit de 7 millions d’euros) se décomposant comme suit Montant net comptabilisé au compte de résultat Régimes de pensions à Autres régimes à Année 2006 Année 2005(en millions d’euros) prestations définies prestations définies (dont couverture des frais médicaux) Coût des services rendus au cours de l’exercice 119 50 169 168 Coût financier 310 90 400 417 Rendement attendu des actifs des régimes (340) (340) (320) Écarts actuariels reconnus dans l’année 6 65 Coût des services passés reconnus dans l’année 33 (25) 8 (274) Effet de toute réduction ou liquidation de régime (22) (72) (94) (3) Total enregistré au compte de résultat 106 43 149 (7) La charge nette de 149 millions d’euros enregistrée au compte de résultat a été répartie en charges \ récurrentes pour 118 millio ns d’euros (voir note 7) et en charges non récurrentes pour 31 millions d’euros Les charges annuelles sont déterminées par des actuaires externes au début de l’exercice de la manière suivante charge correspondant à l’acquisition d’une année de droits supplémentaires (“coût des services rendus au cours de l’exercice”) charge correspondant à la “désactualisation” annuelle (“coût fin\ ancier”) produit correspondant au rendement prévu des actifs donnés en gestion (“rendement attendu des actifs des régimes”) charge ou produit correspondant à l’amortissement annuel des écarts actuariels (“\ écarts actuariels reconnus dans l’année”) charge ou produit éventuel correspondant aux modifications des régimes (“coût des services pa\ ssés reconnus dans l’année”) charge ou produit lié à toute réduction ou liquidation des régimes 122 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 26 1 1 Plans de pensions Le Groupe offre à ses salariés différents plans de pensions dont les caractéristiques varient selon les lois et réglementations applicables dans chaque pays et suivant les pratiques conventionnelles propres à chaque filiale Ces avantages sont couverts soit par des régimes à prestations définies soit par des régimes à cotisations définies Dans le cadre des régimes à prestations définies le Groupe garantit le niveau futur des prestations telles que définies dans le règlement du régime L’évaluation de ces régimes à prestations définies fait appel aux techniques actuarielles et est réalisée par des actuaires indépendants Les régimes à prestations définies peuvent être financés par des versements à des fonds externes spécialisés dans la gestion des contributions reçues Lorsqu’ils ne sont pas financés notamment pour les régimes de retraite en Allemagne un passif est constitué au bilan du Groupe Les principaux pays ayant des régimes à prestations définies sont les États Unis le Canada et le Royaume Uni Les prestations futures servies par ces régimes sont généralement basées sur l’ancienneté et le salaire moyen de fin de carrière Depuis 2004 les régimes de pensions à prestations définies accordés par le Groupe aux salariés de ses filiales implantées en Amérique du Nord et au Royaume Uni sont progressivement fermés aux nouveaux salariés Ceux ci bénéficient désormais d’un nouveau régime de pensions à cotisations définies Dans le cadre des régimes à cotisations définies l’engagement du Groupe est limité au versement des cotisations prévues Il ne garantit pas le niveau futur des prestations versées aux retraités La charge annuelle correspond à la cotisation due au titre d’un exercice Aujourd’hui les régimes à cotisations définies concernent principalement les plans 401 K aux États Unis et RRSP au Canada 123 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Évolution de la situation financière des régimes à prestations définies (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Amérique du Nord Europe Autres Total Amérique du Nord Europe Autres Total Valeur actualisée de l’obligation en début d’exercice 3 225 3 230 35 6 490 2 491 2 903 29 5 423 Écart de conversion (313) 58 (255) 391 56 3 450 Variation du périmètre de consolidation (43) (43) Coût des services rendus au cours de l’exercice 60 56 116 59 52 1 112 Coût financier de l’exercice 157 147 1 305 169 149 2 320 Modification ou changement des régimes durant l’exercice Coûts immédiatement reconnus 2 16 (4) 14 Coûts non encore comptabilisés 1 2 3 Prestations payées sur l’exercice (162) (217) (5) (384) (185) (127) (312) Autres éléments 4 2 (4) 2 (2) 2 (Gains) pertes actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice (41) (46) 1 (86) 302 240 (2) 540 Valeur actualisée de l’obligation en fin d’exercice 2 933 3 248 24 6 205 3 225 3 230 35 6 490 Juste valeur des actifs donnés en gestion en début d’exercice 2 809 1 971 11 4 791 2 307 1 650 8 3 965 Écart de conversion (272) 45 (227) 363 41 1 405 Rendement attendu des actifs des régimes 210 122 1 333 219 112 1 332 Cotisations versées aux fonds 50 87 1 138 35 126 1 162 Coûts supportés par les organismes chargés de la gestion des actifs (6) (6) (4) (4) Prestations payées par les fonds aux bénéficiaires au cours de l’exercice (159) (199) (6) (364) (185) (110) (295) Autres éléments Gains (pertes) actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice 123 69 1 193 70 156 226 Juste valeur des actifs donnés en gestion en fin d’exercice 2 761 2 089 8 4 858 2 809 1 971 11 4 791 Déficits (excédents) de couverture des engagements en fin d’exercice 172 1 159 16 1 347 416 1 259 24 1 699 Éléments différés en début d’exercice 293 368 (1) 660 54 284 338 Écart de conversion (29) 6 (23) 8 4 12 Variation du périmètre de consolidation (3) (3) Amortissement des écarts actuariels au cours de l’exercice (1) (4) (5) (2) (2) Amortissement des coûts des modifications au cours de l’exercice Écarts actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice ( 162) (114) (1) (277) 230 85 (1) 314 Coûts non reconnus des modifications apparus au cours de l’exercice 2 2 1 1 Éléments différés en fin d’exercice 101 258 (2) 357 293 368 (1) 660 Actif Passif net comptabilisé au bilan du Groupe en fin d’exercice 71 901 18 990 123 891 25 1 039 124 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin En 2006 la diminution de la valeur actualisée de l’obligation au \ titre des régimes de pensions à prestations définies s’élève à 285 millions d’euros Les principaux éléments à l’origine de cette variation sont \ les suivants – l’effet des parités monétaires entre l’euro et le dollar US la livre sterling et le dollar canadien 255 millions d’euros – les gains actuariels générés par la variation des hypothèses\ et l’écart entre les prévisions et la réalité 86 millions d’euros – l’écart entre le coût (coût des services et coût financier) et les prestations payées sur l’exercice (37) millions d’euros – l’effet des modifications des régimes d’avantages au personnel (17) millions d’euros La juste valeur des actifs des régimes s’établit au 31 décem\ bre 2006 à 4 858 millions d’euros en progression de 67 millions d’ euros par rapport au 31 décembre 2005 Les principaux éléments à l’origine de cette variation sont \ les suivants – l’effet des parités monétaires entre l’euro et le dollar US la livre sterling et le dollar canadien (227) millions d’euros – l’écart entre les contributions versées aux fonds et les prestations payées par ces derniers (232) millions d’euros – le rendement attendu des actifs des régimes 333 millions d’euros – les gains actuariels générés par l’écart entre le rendement réel et prévu des actifs des régimes 193 millions d’euros Les montants pour l’exercice 2006 et pour les deux exercices précédents de la valeur actualisée de l’obligation de la juste valeur des actifs donnés en gestion et des ajustements li\ és à l’expérience s’établissent comme suit (en millions d’euros) 2006 2005 2004 Valeur actualisée de l’obligation (6 205) (6 490) (5 423) Juste valeur des actifs 4 858 4 791 3 965 Surplus (déficit)(1 347) (1 699) (1 458) Ajustements liés à l’expérience Sur les passifs des régimes (2) (16) 5 Sur les actifs des régimes192 227 80 Les principales hypothèses actuarielles moyennes pondérées uti\ lisées pour calculer les engagements relatifs aux plans de pensi ons sont les suivantes 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Amérique du Nord Europe Autres Amérique du Nord Europe Autres Taux d’actualisation 5 63 % 4 86 % 11 30 % 5 45 % 4 63 % 11 30 % Taux d’inflation salariale (1) 3 34 % 3 21 % 7 62 % 3 00 % 3 15 % 7 63 % Durée moyenne résiduelle d’activité 12 0 ans 11 1 ans 12 9 ans 12 2 ans 14 5 ans 13 8 ans Taux de rendement attendu des actifs 8 36 % 6 58 % 11 30 % 8 36 % 6 31 % 11 30 % (1) Y compris toutes les hypothèses concernant entre autres l’\ évolution des carrières les promotions et l’ancienneté sur \ la durée de la vie active du salarié Les engagements du Groupe sont évalués régulièrement par des actuaires indépendants en utilisant la méthode dite “des Unités de Crédit Projetées” avec salaire de fin de carrière Les hypothèses retenues sont déterminées chaque année par le management sur propositions des actuaires Les taux d’actualisation permettant de déterminer la valeur actual\ isée des engagements sont basés sur les taux des obligations d’entreprises qualifiées de “première Qualité” ou d’État ayant une durée équivalente à \ celle des engagements à la date d’évaluation Les hypothèses principales (évolutions des salaires âge de départ à la retraite probabilité de présence dans le Groupe morta lité invalidité) varient selon les conditions démographiques et économiques dans le\ s pays et les filiales dans lesquels les régimes sont en vigu eur Les taux de rendement attendu des actifs sont déterminés pour chaque portefeuil\ le d’investissement en tenant compte des conditi ons de marché à la date d’évaluation des classes d’actifs ainsi que des r\ endements à long terme de chaque classe ou sous classe d’actif 125 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Une variation d’un point du taux d’actualisation par rapport à ceux utilisés en 2006 aurait les effets suivants Les produits et charges nettes comptabilisés dans le compte de résultat \ sont les suivants Année 2006 Année 2005 (en millions d’euros) Amérique du Nord Europe Autres Total Amérique du Nord Europe Autres Total Coût des services rendus au cours de l’exercice 63 50 6 119 56 50 3 109 Coût financier 164 145 1 310 160 150 1 311 Rendement attendu des actifs des régimes (219) (120) (1) (340) (207) (113) (320) Écarts actuariels reconnus au cours de l’exercice 2 4 6 2 2 Coût des services passés reconnus au cours de l’exercice 17 15 1 33 1 1 Effet de toute réduction ou liquidation des régimes (18) 1 (5) (22) (1) (1) Coût des régimes de pensions 9 95 2 106 10 88 4 102 Rendement réel des actifs donnés en gestion 333 191 1 525 289 267 1 557 L’allocation des actifs des plans de pensions totalement ou partiellem\ ent financés est la suivante 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Canada USA RU Autres Canada USA RU Autres Actions 67 % 43 % 60 % 6 % 65 % 44 % 61 % 12 % Investissements alternatifs (1) 0 % 17 % 0 % 5 % 0 % 17 % 0 % 0 % Immobilier 0 % 7 % 0 % 3 % 0 % 6 % 0 % 1 % Obligations et liquidités 33 % 33 % 40 % 86 % 35 % 33 % 39 % 87 % Total 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % (1) Hedge funds et venture capital Dans la mesure où les réglementations locales lui permettent d’influer sur la politique d’investissement des fonds le Groupe a fait le choix responsable de ne pas placer de titres du Groupe dans les fonds gérés En ce qui concerne les fonds généraux investis auprès de compagnies d’assurance ainsi que dans des investissements alternatifs le Groupe ne dispose pas de tous les éléments d’information sur les investissements sous jacents Le Groupe n'a pas de montant significatif investi dans ses propres titres À notre connaissance Michelin n’occupait ou n’utilisait aucun bien immobilier inclus dans les différents portefeuilles L’allocation des actifs de chaque plan de pension est déterminée périodiquement par un organisme indépendantde l’employeur tenant un rôle fiduciaire (Investment Board Board of Trustees) sur recommandation d’actuaires indépendants et en collaboration avec des banques ou sociétés d’investissement en accord avec chacune des filiales Ces allocations d’actifs tiennent compte des structures des passifs sociaux et de leur durée EFFETS SUR L OBLIGATION (DBO) + 4 % 4 % + 1 % 1 % Variation du taux (en %) EFFETS SUR LE COÛT DES SERVICES ET LE COÛT FINANCIER Analyse de sensibilité 126 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Au 31 décembre 2006 les contributions versées et les paiements effectués par le Groupe aux plans de pensions se présentent comme suit (en millions d’euros) Amérique du Nord Europe Autres Total Contributions versées paiements effectués 2006 50 94 1 145 Estimations des contributions et paiements futurs 2007 32 98 130 2008 24 101 1 126 2009 17 108 1 126 2010 88 107 1 196 2011 90 108 1 199 Le Groupe effectue des contributions aux plans qui sont totalement ou partiellement \ financés afin de faire face aux paiements futurs des prestations aux bénéficiaires Ces cotisations sont déterminées périodiquement par le Groupe basées sur des élément s tels que le niveau de funding les considérations légales et fisca\ les et les pratiques locales en consultation avec les boards et les actuaires locaux le cas échéant Pour les régimes non financés ces paiements sont effectués aux dates d’échéances directement aux bénéficiaires ou indirectement aux organismes de gestion Les estimations des paiements futurs pour les régimes non financés\ ont été effectuées sur la base des éléments inclus dans le calcul du DBO (Defined Benefit Obligation) par rapport aux dates de dé\ part prévues chaque année tout comme pour les capitaux constitutifs des régimes partiellement financés auprès de compa\ gnies d’assurance Pour les régimes financés les estimations d\ e contributions futures ont été établies en fonction des évolutions réglementa\ ires connues à fin 2006 Cela concerne principalement les États Unis (impact à partir de 2010) et le Ro\ yaume Uni (stabilité au niveau des contributions) 26 1 2 Autres régimes à prestations définies Les salariés du Groupe bénéficient dans de nombreux pays d’autres avantages postérieurs à l’emploi et d’avantages à long\ terme pendant l’emploi Les autres avantages postérieurs à l’emploi comprennent essentiellement la couverture des frais médicaux et certaines indemnités conventionnelles servies au dé\ part à la retraite du salarié Ces régimes à prestations définie s se situent principalement aux États Unis au Canada en France et en Ita\ lie Les autres avantages à long terme concernent les rémunérations différées régies par les normes légales des pays dans lesquels \ les sociétés du Groupe sont implantées ou par des accords d’entreprise spécifiques Ces régimes à prestations définies essentiellement accordés par les sociétés européennes du Groupe sont généralement basés sur l’ancienneté des salari\ és Au même titre que les régimes de retraite à prestations définies l’évaluation des autres régimes à prestations définies fait a ppel aux techniques actuarielles et est réalisée par des actuaires indépendants Les obligations relatives à ces régimes ne sont pas couvertes par des actifs et sont intégralement provisionnées au bilan du Groupe 127 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Évolution de la situation financière des autres régimes à prestations définies (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Amérique du Nord Europe Autres Total Amérique du Nord Europe Autres Total Valeur actualisée de l’obligation en début d’exercice 1 172 743 18 1 933 1 256 695 18 1 969 Écart de conversion (114) (1) (115) 191 1 192 Variation du périmètre de consolidation (12) (12) Coût des services rendus au cours de l’exercice 16 31 1 48 24 34 1 59 Coût financier de l’exercice 57 29 1 87 75 33 2 110 Modification ou changement des régimes durant l’exercice Coûts immédiatement reconnus (17) (59) 3 (73) (274) 1 (273) Coûts non encore comptabilisés (20) 106 86 (139) (139) Prestations payées sur l’exercice (55) (96) (1) (152) (85) (52) (2) (139) Autres éléments (4) 3 (1) (1) (1) (Gains) pertes actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice (36) (21) (2) (59) 125 44 (2) 167 Valeur actualisée de l’obligation en fin d’exercice 999 736 19 1 754 1 172 743 18 1 933 Juste valeur des actifs donnés en gestion en début d’exercice Écart de conversion Rendement attendu des actifs des régimes Cotisations versées aux fonds Coûts supportés par les organismes chargés de la gestion des actifs Prestations payées par les fonds aux bénéficiaires au cours de l’exercice Autres éléments Gains (pertes) actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice Juste valeur des actifs donnés en gestion en fin d’exercice Déficits (excédents) de couverture des engagements en fin d’exercice 999 736 19 1 754 1 172 743 18 1 933 Éléments différés en début d’exercice (113) 72 (1) (42) (99) 30 1 (68) Écart de conversion 11 11 (28) (28) Variation du périmètre de consolidation (1) (1) Amortissement des écarts actuariels au cours de l’exercice 4 (4) (1) (2) (3) Amortissement des coûts des modifications au cours de l’exercice 20 1 21 16 1 17 Écarts actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice (44) (14) (1) (59) 125 44 (2) 167 Coûts non reconnus des modifications apparus au cours de l’exercice (20) 106 86 (126) (126) Éléments différés en fin d’exercice (142) 161 (2) 17 (113) 72 (1) (42) Actif Passif net comptabilisé au bilan du Groupe en fin d’exercice 1 141 575 21 1 737 1 285 671 19 1 975 128 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin En 2006 la baisse de la valeur actualisée de l’obligation au titr\ e des autres régimes à prestations définies s’élève à 179 millions d’euros Les principaux éléments à l’origine de cette variation sont les suivants – l’effet des parités monétaires entre l’euro et le dollar US la livre sterling et le dollar canadien 115 millions d’euros – l’effet des modifications des régimes d’avantages du personnel (13) millions d’euros – l’écart entre le coût (coût des services et coût financier) et les prestations payées sur l’exercice 17 millions d’euros – les gains actuariels générés par la variation des hypothèses\ et l’écart entre les prévisions et la réalité 59 millions d’euros Les montants pour l’exercice 2006 et pour les deux exercices précédents de la valeur actualisée de l’obligation et \ des ajusteme nts liés à l’expérience s’établissent comme suit (en millions d’euros) 2006 2005 2004 Valeur actualisée de l’obligation (1 754) (1 933) (1 969) Ajustements liés à l’expérience sur les passifs des régim\ es 26 69 26 Les principales hypothèses actuarielles moyennes pondérées uti\ lisées pour calculer les engagements relatifs aux autres régimes à prestations définies sont les suivantes 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Amérique du Nord Europe Autres Amérique du Nord Europe Autres Taux d’actualisation 5 67 % 4 44 % 11 63 % 5 46 % 3 96 % 9 90 % Durée moyenne résiduelle d’activité 13 3 années 13 7 années 17 5 années 14 7 années 11 1 années 18 3 années Les taux d’actualisation permettant de déterminer la valeur actual\ isée des engagements sont basés sur les taux des obligations d’entreprises qualifiées de “première Qualité” ou d’État ayant une durée équivalente à celle des engagements à la date d’é\ valuation Les principales hypothèses (inflation des dépenses médicales \ âge de départ à la retraite probabilité de présence dans le Grou pe mortalité invalidité) varient selon les conditions démogr\ aphiques et économiques dans les pays et les filiales dans lesquels les rég\ imes sont en vigueur Une variation d’un point du taux d’actualisation par rapport à \ ceux utilisés en 2006 aurait les effets suivants + 9 % 9 % + 1 % 1 % Variation du taux (en %) EFFETS SUR L’OBLIGATION (DBO) Analyse de sensibilité + 0 % 0 % + 1 % 1 % Variation du taux (en %) EFFETS SUR LE COÛT DES SERVICES ET LE COÛT FINANCIER Analyse de sensibilité 129 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Hypothèses futures en matière d’évolution des frais médicaux 31 décembre 2006 31 décembre 2005 USA Canada USA Canada Taux de croissance attendu des coûts médicaux la 1 reannée 8 41 % 7 91 % 9 03 % 8 90 % Taux de croissance minimum des coûts médicaux à terme 5 00 % 5 00 % 4 75 % 5 00 % Année au cours de laquelle le taux de croissance minimum sera atteint 2014 2010 2015 2010 La variation d’un point du taux de variation attendu des coûts mé\ dicaux par rapport à ceux utilisés en 2006 aurait les effets s uivants + 8 % 7 % + 1 % 1 % Variation du taux (en %) EFFETS SUR LE COÛT DES SERVICES ET LE COÛT FINANCIER Analyse de sensibilité + 7 % 6 % + 1 % 1 % Variation du taux (en %) EFFETS SUR L’OBLIGATION (DBO) Analyse de sensibilité 130 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Les produits et charges nets comptabilisés dans le compte de résultat so\ nt les suivants Année 2006 Année 2005 (en millions d’euros) Amérique du Nord Europe Autres Total Amérique du Nord Europe Autres Total Coût des services rendus au cours de l’exercice 17 32 1 50 23 35 1 59 Coût financier 59 29 2 90 71 33 2 106 Rendement attendu des actifs des régimes Écarts actuariels reconnus au cours de l’exercice 4 (4) 1 2 3 Coût des services passés reconnus au cours de l’exercice (39) 9 5 (25) (277) (1) 2 (275) Effet de toute réduction ou liquidation des régimes (1) (69) (2) (72) (2) (2) Coût des autres régimes à prestations définies 40 (3) 6 43 (182) 70 3 (109) (1) Dont 256 millions d 'euros dus à l 'introduction du Medical Part D Au 31 décembre 2006 les paiements du Groupe au titre des autres régimes à prestations définies se présentent comme suit (en millions d’euros) Amérique du Nord Europe Autres Total Contributions versées 2006 62 95 5 162 Estimations des contributions futures 2007 61 34 95 2008 61 42 1 104 2009 63 53 1 117 2010 66 53 119 2011 67 66 133 Pour les régimes non financés ces paiements sont effectués aux dates d’échéances directement aux bénéficiaires ou indirectement aux organismes de gestion Les paiements effectués en 2006 sont significativement plus élevés que ceux est\ imés pour les années à venir ce qui est dû à de s paiements anticipés (principalement en France) 26 2 Régimes à cotisations définies Dans certaines sociétés du Groupe les salariés bénéficient de plans à cotisations déf\ inies Ces régimes accordent aux salariés principalement des prestations complémentaires aux régimes de retraite légaux Les principaux pays ayant des régimes à cotisations définies sont les États Unis le Canada et le Royaume \ Uni En 2006 les cotisations versées à ces régimes et enregistrées au compte de résultat se sont élevées à 58 mill\ ions d’euros (200 5 48 millions d’euros) 131 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 27 Plan d’options sur actions Les évolutions du nombre des options attribuées dans le cadre de plans d’options sur actions et de leur prix moyen pondéré \ d’exercice sont les suivantes 2006 2005 Prix moyen pondéré Options Prix moyen pondéré Options d’exercice d’exercice (en euros par option) (en euros par option) Au 1 erjanvier 43 57 2 585 850 40 12 1 472 300 Attribuées 58 00 136 700 48 00 1 131 850 Annulées 44 53 (15 800) 39 09 (17 700) Exercées 43 18 (264 693) 44 00 (600) Échues Au 31 décembre44 41 2 442 057 43 57 2 585 850 Sur les 2 442 057 options restantes au 31 décembre 2006 453 407 étaient exerçables (2005 aucune) Les hypothèses utilisées pour valoriser les options attribuées \ en 2006 sont les suivantes Date d’attribution 15 mai 2006 Nombre d’options attribuées 136 700 Cours spot (en euros par action) 57 15 Prix d’exercice (en euros par option) 58 00 Volatilité 30 84 % Taux d’intérêt sans risques 3 91 % Valeur de marché de l’option à la date d’attribution (en euros par option) 10 02 L’évaluation de la volatilité est basée sur une durée é\ quivalente à la durée de vie estimée de l’option Elle est c\ alculée en u tilisant les cours de bourse des sept années précédant la date \ d’attribution Le gain maximum est limité à 100 % du prix d’exercice Les plans d’achat d’options ont les caractéristiques suivantes \ Date d’attribution Date d’exercice Date d’échéance Prix d’exercice Options (en euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Mai 2002 Mai 2006 Mai 2011 44 00 453 407 694 300 Mai 2003 Mai 2007 Mai 2012 32 25 223 800 238 800 Novembre 2003 Novembre 2007 Novembre 2012 34 00 214 500 217 100 Mai 2004 Mai 2008 Mai 2013 40 00 169 900 179 900 Juillet 2004 Juillet 2008 Juillet 2013 44 50 121 300 125 100 Mai 2005 Mai 2009 Mai 2014 48 00 218 500 218 500 Novembre 2005 Novembre 2009 Novembre 2014 48 00 903 950 912 150 Mai 2006 Mai 2010 Mai 2015 58 00 136 700 Nombre d’options restantes 2 442 057 2 585 850 132 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 28 Provisions et autres passifs à long terme La valeur comptable des provisions et autres passifs à long terme est détaillée dans le tableau ci dessou\ s (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Passifs à long terme Produits différés – Subventions publiques 109 134 Dettes envers le personnel et les organismes sociaux 123 133 Provisions Provisions pour restructurations 250 286 Provisions pour litiges 113 32 Autres provisions223 216 Provisions et autres passifs à long terme 818 801 Variation des provisions au cours de l’exercice (en millions d’euros) Restructurations Litiges Autres provisions Au 1 erjanvier 2006 286 32 216 Nouvelles provisions 196 32 178 Provisions utilisées au cours de l’exercice (154) (27) (40) Reprises de montants non utilisés (2) Effet des variations monétaires (5) (2) (4) Variations de périmètre (1) Autres effets (71) 78 (126) Au 31 décembre 2006 250 113 223 Au 31 décembre 2006 Au 31 décembre 2006 le solde des provisions pour restructurations est principalement localisé les autres provisions comprennent notamment – en Espagne pour 104 millions d’euros – 62 millions d’euros liés à la décision du Groupe – au Canada pour 69 millions d’euros (note 9) d’arrête r les activités industrielles au Nigeria (note 9) – en France pour 48 millions d’euros – 40 millions d’euros liés à la spécialisation des usines de Bourges et de Cholet (France) 29 Autres passifs à court terme La valeur comptable des autres passifs à court terme est détaillée dans le tableau ci desso\ us (en millions d’euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Clients Remises différées 564 543 Avantages du personnel 360 324 Dettes auprès des organismes sociaux 291 295 Dettes sur restructurations 79 87 État Impôts exigibles 120 152 État Autres dettes 164 163 Autres333 338 Total des autres passifs à court terme 1 911 1 902 133 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 30 Détails des flux de trésorerie Le détail du tableau des flux de trésorerie est présenté dans le tableau ci dessous (en millions d’euros) Année 2006 Année 2005 Autres produits et charges sans impact sur la trésorerie Résultat sur cessions d’actifs non financiers (64) (6) Autres (11) (16) (75) (22) Intérêts nets et autres charges et produits financiers payés Charges d’intérêts et autres frais financiers (340) (321) Produits d’intérêts et autres produits financiers 24 31 Dividendes perçus 56 (311) (284) Variation des besoins en fonds de roulement nets des pertes de valeur Variation des stocks (252) (203) Variation des créances commerciales (107) (171) Variation des comptes fournisseurs 60 Variation des autres créances et dettes d’exploitation 138 (112) (221) (426) Investissements nets en immobilisations incorporelles et corporelles Acquisitions d’immobilisations incorporelles (63) (69) Acquisitions d’immobilisations corporelles (1 351) (1 267) Subventions d’investissement reçues 14 5 Variation des dettes sur immobilisations 21 39 (1 379) (1 292) Variation des autres actifs financiers Augmentation des autres actifs financiers (44) (50) Diminution des autres actifs financiers 49 162 5 112 Variation des dettes financières Augmentation des dettes financières 742 106 Diminution des dettes financières (402) (825) Remboursement des contrats de location financement (36) (119) Dérivés 799 311 (739) Détail des transactions sans mouvement de trésorerie Nouveaux contrats de location financement 34 1 Engagements d'achat d'intérêts non assortis de contrôle (31) 151 Nouveaux droits d’émission 20 34 134 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin 32 Acquisitions et cessions d’activités L’impact des acquisitions et cessions d’activités sur les différentes composantes du bilan n’est pas matériel tant en 2006 qu’en 2005 33 Transactions avec des parties liées Filiales et sociétés associées La liste des principales filiales et sociétés associées du Groupe figure à la note 35 Les transactions entre la société mère et ses filiales ainsi que celles entre les filiales sont éliminées lors de la consolidation Les transactions et soldes entre les sociétés du Groupe et les sociétés associées sont détaillées ci dessous\ (en millions d’euros) 2006 2005 Compte de résultat Produits de la vente de produits ou de services 4 2 Produits d’intérêts 1 Charges liées à l’achat de produits ou de services (29) (6) Bilan Prêts 15 15 Dettes financières (3) Dettes fournisseurs (3) (1) Autres dettes et créances d’exploitation 2 31 Engagements conditionnels et éventualités Garantie de passif dans le cadre de la cession de son activité “Roues” au groupe allemand Mefro intervenue le 12 mai 2005 le Groupe a été conduit comme condition de réalisation de la transaction à consentir au dit groupe une garantie valable jusqu’au 12 mai 2007 d’un montant maximal de 50 millions d’euros en matière de responsabilité civile produit et de 5 millions d’euros pour tous les autres chefs de garanties Autres engagements le Groupe a de multiples engagements d’achats portant sur les marchandises et les services ainsi que sur l’acquisition de biens d’équipement Ces engagements portent principalement sur les achats de 2007 Ils sont réalisés à des conditions normales de marché et interviennent dans le cadre des activités ordinaires du Groupe Fonds de pension canadiens en juin 2005 un groupe de bénéficiaires du fonds de pension de Michelin au Canada a engagé une action judiciaire à l’encontre de la filiale canadienne du Groupe en vue de contraindre cette dernière à verser une somme de 350 millions de dollars canadiens au fonds précité Michelin Canada pense pouvoir s’opposer valablement à cette réclamation À ce stade de la procédure le Groupe estime qu’il n’y a pas lieu de constituer de provision Autres éventualités dans le cadre de leurs activités ordinaires les sociétés du Groupe peuvent être engagées dans des procédures administratives des litiges et des plaintes Bien que des provisions aient été constituées pour les risques avérés et qui donneront probablement lieu à une sortie de trésorerie il existe des incertitudes sur certaines procédures litiges et plaintes Le Groupe estime que ces actions en justice n’auront pas d’impact significatif sur sa situation financière ou sa trésorerie 135 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin Organes de Direction et de Contrôle Les montants alloués aux Gérants Associés Commandités en 200\ 6 au titre de 2005 sous forme de prélèvements statutaires proportionnels aux bénéfices ont été de 9 9 millions d'euros (en 2005 au titre de 2004 6 1 millions d'euros) Les frais de personnel relatifs aux membres du Conseil Exécutif du Groupe ont été en 2006 de 5 1 millions d'euros (2005 5 1 millions d'euros) Les membres du Conseil de Surveillance ont reçu en 2006 au titre de l’exercice 2005 0 1 million d’euros de jetons de présence (2005 au titre de 2004 0 1 million d’euros) 34 Événements postérieurs à la clôture du bilan Les montants des actifs et passifs au bilan de clôture sont ajustés le cas échéant jusqu’à la date à laqu\ elle le Conseil de Surveillance a autorisé la publication des états financiers consol\ idés 2006 35 Liste des principales sociétés du Groupe Les pays sont présentés en fonction de leur affectation aux secteurs géographiques du Groupe 35 1 Sociétés consolidées par intégration globale SociétésSiège Nature % Intérêts EUROPE Allemagne Laurent Reifen GmbH Oranienburg Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Reifenwerke AG & Co KGaA Karlsruhe Industrielle & commerciale 100 00 EUROMASTER Holding GmbH Kaiserslautern Commerciale 99 98 ViaMichelin Deutschland GmbH Griesheim Commerciale 100 00 Autriche Euromaster Reifenservice GmbH Vienne Commerciale 97 56 Michelin Reifenverkaufsgesellschaft m b H Vienne Commerciale 100 00 Belgique Michelin Belux S A Zellik Commerciale 100 00 Société pour le Traitement de l’Information TRINFOVER Zellik Divers 100 00 Danemark Michelin Gummi Compagni A S Brøndby Commerciale 100 00 Scanrub Holding A S Viborg Commerciale 99 94 Espagne Michelin España Portugal S A Tres Cantos Industrielle & commerciale 99 80 Euromaster Automoción y Servicios S A Madrid Commerciale 99 94 ViaMichelin España S L Tres Cantos Commerciale 100 00 Estonie Michelin Rehvide AS Tallinn Commerciale 100 00 136 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin SociétésSiège Nature % Intérêts Finlande Oy Suomen Michelin Ab Espoo Commerciale 100 00 Suomen Euromaster Oy Pori Commerciale 99 94 France Compagnie Générale des Etablissements Michelin Clermont Ferrand Société consolidante Manufacture Française des Pneumatiques Michelin Clermont Ferrand Industrielle & commerciale 100 00 Pneu Laurent Avallon Industrielle & commerciale 100 00 Pneumatiques Kléber Toul Industrielle & commerciale 100 00 Simorep et Cie Société du Caoutchouc Synthétique Michelin Bassens Industrielle 100 00 Société de Développement Mécanique Wattignies Industrielle 100 00 S O D G Clermont Ferrand Industrielle 100 00 Euromaster France Montbonnot Saint Martin Commerciale 98 36 Michelin Aircraft Tyre Clermont Ferrand Commerciale 100 00 Recamic Services Clermont Ferrand Commerciale 100 00 Société d’Exportation Michelin Clermont Ferrand Commerciale 100 00 Transityre France Clermont Ferrand Commerciale 100 00 ViaMichelin Boulogne Billancourt Commerciale 100 00 Michelin Développement Clermont Ferrand Financière 100 00 Michelin Middle East Clermont Ferrand Financière 100 00 Participation et Développement Industriels – PARDEVI Clermont Ferrand Financière 100 00 Société des Procédés Industriels Modernes Clermont Ferrand Financière 100 00 Spika Clermont Ferrand Financière 100 00 Société Civile Immobilière Michelin Breteuil Paris Divers 100 00 Société de Technologie Michelin Clermont Ferrand Divers 100 00 Grèce Elastika Michelin A E Halandri Commerciale 100 00 Hongrie Michelin Hungaria Tyre Manufacture Ltd Nyíregyháza Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Central Europe Commercial Private Company Limited by Shares Budapest Commerciale 99 98 Taurus Carbonpack Commercial and Supplying Ltd Tuzsér Commerciale 100 00 Irlande Oboken Limited Dublin Financière 100 00 Mireis Limited Dublin Divers 100 00 Miripro Insurance Company Limited Dublin Divers 100 00 Italie Società per Azioni Michelin Italiana Turin Industrielle & commerciale 100 00 ViaMichelin Italia S r l Milan Commerciale 100 00 Lettonie Michelin Riepas SIA Riga Commerciale 100 00 137 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin SociétésSiège Nature % Intérêts Lituanie UAB Michelin Padangos Vilnius Commerciale 100 00 Luxembourg Michelin Luxembourg SCS Luxembourg Financière 100 00 Norvège Norsk Michelin Gummi AS Lørenskog Commerciale 100 00 Pays Bas Eurodrive Services and Distribution N V Amsterdam Commerciale 99 94 Euromaster Bandenservice B V Deventer Commerciale 99 94 Michelin Nederland N V Drunen Commerciale 100 00 Transityre B V Breda Commerciale 100 00 Michelin Finance (Pays Bas) B V Amsterdam Financière 100 00 Michelin Holding (Pays Bas) B V Amsterdam Financière 100 00 Fitlog B V ‘s Hertogenbosch Divers 100 00 Pologne Michelin Polska S A Olsztyn Industrielle & commerciale 100 00 Portugal Michelin Companhia Luso Pneu Limitada Lisbonne Commerciale 100 00 Serbie TIGAR TYRES llc Pirot Pirot Industrielle & commerciale 100 00 République Slovaque Michelin Slovensko s r o Bratislava Commerciale 100 00 République Tchèque Michelin Ceská republika s r o Prague Commerciale 100 00 Roumanie Silvania S A Zalau Industrielle & commerciale 99 94 Victoria S A Floresti Industrielle & commerciale 99 21 Michelin RomRetreading S R L Bucarest Industrielle 100 00 Michelin Romsteel Cord S A Zalau Industrielle 100 00 Michelin Romania S A Bucarest Commerciale 100 00 Royaume Uni Michelin Tyre Public Limited Company Angleterre et Pays de Galles Industrielle & commerciale 100 00 Associated Tyre Specialists Limited Angleterre et Pays de Galles Commerciale 99 94 Michelin Lifestyle Limited Angleterre et Pays de Galles Commerciale 100 00 ViaMichelin UK Limited Angleterre et Pays de Galles Commerciale 100 00 Michelin Europe (EEIG) Angleterre et Pays de Galles Divers 99 96 Michelin Services Ltd Angleterre et Pays de Galles Divers 100 00 XM Services Limited Écosse Divers 100 00 138 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin SociétésSiège Nature % Intérêts Russie LLC “Michelin Russian Tyre Manufacturing Company” Davydovo village Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Tyres Russian General Agency ZAO Moscou Commerciale 100 00 Slovénie Michelin Slovenija pnevmatike d o o Ljubljana Commerciale 100 00 Suède Euromaster AB Varberg Commerciale 99 94 Michelin Nordic AB Stockholm Commerciale 100 00 Suisse Euromaster Granges Paccot Commerciale 100 00 Michelin Suisse S A Givisiez Commerciale 100 00 Compagnie Financière Michelin Granges Paccot Financière 100 00 Michelin Recherche et Technique S A Granges Paccot Divers 100 00 AMÉRIQUE DU NORD ET MEXIQUE Canada Michelin North America (Canada) Inc Laval Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Retread Technologies (Canada) Inc New Glasgow Commerciale 100 00 États Unis Michelin Aircraft Tire Company LLC Wilmington Industrielle & commerciale 100 00 Michelin North America Inc New York Industrielle & commerciale 100 00 American Synthetic Rubber Company LLC Wilmington Industrielle 100 00 Michelin Retread Technologies Inc Wilmington Commerciale 100 00 Tire Centers LLC Wilmington Commerciale 100 00 CR Funding Corporation Wilmington Financière 100 00 Michelin Corporation New York Financière 100 00 Michelin Americas Research & Development Corp Wilmington Divers 100 00 Mexique Industrias Michelin S A de C V Mexico Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Mexico Holding S A de C V Mexico Financière 100 00 AMÉRIQUE DU SUD Argentine Michelin Argentina Sociedad Anónima Industrial Comercial y Financiera Buenos Aires Commerciale 100 00 Brésil Sociedade Michelin de Participações Indústria e Comércio Ltda Rio de Janeiro Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Espírito Santo – Comércio Importações e Exportações Ltda Espírito Santo Commerciale 100 00 Plantações E Michelin Ltda Rio de Janeiro Divers 100 00 Plantações Michelin da Bahia Ltda Rio de Janeiro Divers 100 00 Chili Michelin Chile Ltda Santiago du Chili Commerciale 100 00 Colombie Industria Colombiana de Llantas S A Cali Industrielle & commerciale 99 93 139 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin SociétésSiège Nature % Intérêts Pérou Michelin del Perú S A Lima Commerciale 100 00 Venezuela Michelin Venezuela S A Valencia Commerciale 100 00 ASIE ET OCÉANIE Australie Michelin Australia Pty Ltd Melbourne Commerciale 100 00 Chine Michelin Shenyang Tire Co Ltd Liaoning Province Industrielle & commerciale 100 00 Shanghai Michelin Warrior Tire Co Ltd Shanghai Industrielle & commerciale 70 00 Michelin (Shanghai) Trading Co Ltd Shanghai Commerciale 100 00 Michelin Asia (Hong Kong) Limited Hong Kong Commerciale 100 00 Michelin (China) Investment Co Ltd Shanghai Commerciale 100 00 Michelin Asia Pacific Export (HK) Limited Hong Kong Divers 100 00 Michelin Asia Pacific Import (HK) Limited Hong Kong Divers 100 00 Michelin Asia Pacific Import Export (HK) Limited Hong Kong Divers 100 00 Michelin Tire Research and Development Center (Shanghai) Co Ltd Shanghai Divers 100 00 Corée du Sud Michelin Korea Co Ltd Séoul Commerciale 100 00 Inde Michelin India Private Limited New Delhi Commerciale 100 00 Michelin India Tyres Private Limited New Delhi Commerciale 100 00 Japon Nihon Michelin Tire Co Ltd Tokyo Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Research Asia Co Ltd Chiyoda Ku Tokyo Divers 100 00 Malaisie Michelin Malaysia Sdn Bhd Malaisie Commerciale 100 00 Nouvelle Zélande M Michelin & Company Limited Nouvelle Zélande Commerciale 100 00 Singapour Michelin Asia (Singapore) Co Pte Ltd Singapour Commerciale 100 00 Michelin Asia Pacific Pte Ltd Singapour Divers 100 00 Société des Matières Premières Tropicales Pte Ltd Singapour Divers 100 00 Ta ï w a n Michelin Chun Shin Ltd Taipei Commerciale 98 26 140 États financiers consolidés Annexe aux états financiers consolidés 2006 du groupe Michelin SociétésSiège Nature % Intérêts Thaïlande Michelin Siam Company Limited Bangkok Industrielle & commerciale 100 00 Siam Steel Cord Co Ltd Rayong Industrielle 100 00 Siam Tyre Phra Pradaeng Co Ltd Samutprakarn Industrielle 100 00 Thai Tyre Mould Co Ltd Chonburi Industrielle 100 00 Michelin Aircraft Tire Asia Limited Bangkok Commerciale 100 00 Michelin Research Asia (Thailand) Co Ltd Bangkok Divers 100 00 Michelin Siam Group Co Ltd Bangkok Financière 100 00 AFRIQUE ET MOYEN ORIENT Afrique du Sud Michelin Tyre Company South Africa (Proprietary) Limited Johannesburg Commerciale 100 00 Algérie Michelin Algérie SPA Alger Industrielle & commerciale 100 00 Cameroun Société Moderne du Pneumatique Camerounais Douala Commerciale 100 00 Nigeria Michelin (Nigeria) Limited Nigeria Industrielle 80 00 Michelin Tyre Services Company Ltd Nigeria Commerciale 60 28 Turquie Michelin Lastikleri Ticaret A S Istanbul Commerciale 100 00 35 2 Sociétés consolidées par mise en équivalence Sociétés Siège Pays % Intérêts Innovations in Safety Systems Drancy France 50 00 Société Internationale de Plantations d’Hévéas Courbevoie France 20 00 EnTire Solutions LLC Wilmington Etats Unis 50 00 RubberNetwork com LLC Wilmington Etats Unis 27 75 Michelin Tire Chiba HBKK Chiba Japon 37 50 Michelin Tire Fukushima HBKK Fukushima Japon 39 17 Michelin Tire Shizuoka HBKK Shizuoka Japon 35 00 Michelin Tire Yamanashi HBKK Yamanashi Japon 35 00 Global Run Flat Systems Research Development and Technology B V Amsterdam Pays Bas 50 00 MC Projects B V Amsterdam Pays Bas 50 00 Woco Michelin AVS B V Amsterdam Pays Bas 49 00 Sapphire Energy Recovery Limited Angleterre et Pays de Galles Royaume Uni 25 00 141 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Aux actionnaires de la Compagnie Générale des Établissements Michelin Mesdames Messieurs En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Compagnie Générale des Établissements Michelin relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2006 tels qu’ils sont joints au présent rapport Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Gérant Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes 1 Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives Un audit consiste à examiner par sondages les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci après Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation 2 Justification des appréciations En application des dispositions de l’article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants La note 2 de l’annexe relative aux modalités d’élaboration des états financiers consolidés précise les hypothèses clés et appréciations déterminées par la Direction en particulier pour ce qui concerne les pertes de valeur d’actifs non financiers et les avantages du personnel Nous avons examiné le processus de détermination par la Direction des hypothèses utilisées et leur mise en œuvre ainsi que l’information fournie dans l’annexe La note 9 de l’annexe “produits et charges non récurrents” fait état de provisions comptabilisées au titre de la fermeture de l’usine de Kitchener au Canada et de l’arrêt de la fabrication de pneumatiques dans l’usine de Port Harcourt au Nigeria Dans le cadre de nos appréciations nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations retenues pour le calcul de ces provisions La note 18 de l’annexe “Impôts différés actifs et passifs” fait état d’un montant d’actifs nets d’impôts différés de 947 millions d’euros Dans le cadre de nos travaux nous nous sommes assurés du caractère recouvrable de ce montant d’actifs nets d’impôts différés Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport 3 Vérification spécifique Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2006 Fait à Neuilly sur Seine et à Paris le 12 février 2007 PricewaterhouseCoopers Audit Corevise Christian MARCELLIN Stéphane MARIE Commissaires aux Comptes Membres des Compagnies Régionales de Versailles et de Paris 142 Informations complémentaires 5 144 Gouvernement d’entreprise  150 Gestion des risques 154 Informations sociales et environnementales 168 Sites de production  169 Contrats importants 143 MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 90 % Depuis 2001  grâce aux efforts de tous   le Taux de Fréquence des accidents avec arrêt  de travail a été divisé par 10  En 2006  7 usines du Groupe n’ont connu aucun accident avec arrêt de travail (TF = 0) et 11 usines  ont atteint un TF inférieur à 1*   * Un TF égal à 1 représente 1 accident avec arrêt de travail\ dans l’année pour un site de 600 personnes 144 Le Gouvernement d’entreprise de Michelin est conforme au régime en vigueur en France et aux recommandations du rapport consolidé AFEP−MEDEF sur le Gouvernement d’entreprise des sociétés cotées La Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM)  société mère du Groupe  existe sous forme de société en commandite par actions depuis plus de 140 ans Les principes de fonctionnement de cette forme de société interprétés de façon transparente et constructive par l’Entreprise  répondent pleinement aux attentes des actionnaires et aux exigences d’un Gouvernement d’entreprise moderne  ils contribuent en effet à favoriser le déploiement de stratégies à long terme par une direction stable et responsable  sous le contrôle d’un Conseil de Surveillance indépendant dont les fonctions sont nettement dissociées de celles de la Direction De plus  la forme exclusivement nominative des actions de la Société lui permet d’entretenir une relation étroite et directe avec chacun des actionnaires A la suite du décès tragique de Monsieur Edouard Michelin survenu le 26 mai 2006  la Direction de Michelin et son Conseil de Surveillance ont mis à l'étude diverses évolutions possibles de la gouvernance du Groupe  notamment en vue de mieux assurer la pérennité de la Gérance Une Direction expérimentée stable et responsable Expérience Selon les dispositions statutaires  la Direction de Michelin est assurée par un ou plusieurs Gérants  personnes physiques ayant la qualité d’Associé commandité  Depuis le départ e\ n retraite de M  René Zingraff  le 12 mai 2006  et le décès de M  Édouard Michelin le 26 mai 2006  M  Michel Rollier nommé Gérant en 2005  assure la Direction de l’Entreprise Il bénéficie d’une expérience acquise dans diverses fonction\ s au sein de l’Entreprise   Le Gérant rend compte de sa gestion aux actionnaires  Il est assisté par le Conseil Exécutif du Groupe qui est réuni chaque mois et dont les dix membres sont présentés en pages 10 et 11 de ce rapport Stabilité La stabilité du statut de Gérant commandité  permet de définir des orientations à long terme particulièrement adaptées à l’industrie du pneumatique  dont les retours sur investissements sont longs et dont la diffusion des innovations technologiques nécessite beaucoup de persévérance Responsabilité En sa qualité d'Associé commandité  le Gérant est responsable indéfiniment sur ses biens personnels des dettes de Michelin  Cette spécificité est une garantie peu commune donnée aux actionnaires que l’Entreprise est gérée dans leur intérêt à moyen et long terme  Elle renforce aussi la vigilance de la Direction à l’égard de la maîtrise des risques Consacrant ce principe de responsabilité dans la durée  le Gérant ne peut renoncer à sa qualité de commandité  sauf accord des actionnaires réunis en Assemblée Générale extraordinaire  Il assume donc les conséquences à long terme de ses décisions   Le Gérant commandité perçoit un prélèvement statutaire attribué en fonction des bénéfices de l’exercice  Le fait qu’aucune autre forme de rémunération ne s’y ajoute (salaires  avantages en nature  systèmes de retraites   ) consacre le principe d’une variabilité totale dans ce domaine (voir informations complémentaires page 146 du présent document) Des instances de contrôle strictement séparées de la Direction en relation directe avec les actionnaires Conseil de Surveillance Composition Conformément aux dispositions légales et statutaires  le Conseil de Surveillance est composé de trois membres au moins et dix au plus  nommés par l’Assemblée Générale ordinaire des Actionnaires  pour une durée de cinq années  Les membres du Conseil de Surveillance sont rééligibles Mission Le Conseil de Surveillance assume le contrôle permanent de la gestion de la Société pour le compte des Actionnaires auxquels il rend compte annuellement de sa mission  Cette mission s햎tend aux domaines suivants  examen des comptes sociaux et consolidés  appréciation de la régularité\ et de l’opportunité de la gestion de la Société  apprécia\ tion de la qualité du système de contrôle interne et de la maîtrise des risques  Le Conseil de Surveillance est régulièrement informé des perspectives et de la stratégie du Groupe Indépendance Le Conseil est composé de sept membres  Éric Bourdais de Charbonnière  Président du Conseil de Surveillance Laurence Parisot  Pat Cox  François Grappotte  Pierre Michelin  Benoît Potier  Édouard de Royère  Six d’entre  eux sont indépendants  c’est−à−dire qu’ils n’entretiennent aucune relation avec la Société Michelin et sa Direction qui puisse compromettre leur liberté de jugement   Les éléments biographiques concernant les membres du Conseil de Surveillance figurent en pages 12 et 13 du Le Gouvernement d’entreprise de Michelin une structure résolument moderne 145 présent document et les informations relatives à leurs rémunérations en p  146 Compétence Les membres du Conseil réunissent des compétences managériales  industrielles et financières de premier plan Engagement Le Conseil s’est réuni 6 fois en 2006  avec un taux de participation de 95 %  Une réunion s’est tenue à titre exceptionnel  le 29 mai 2006  après le décès de M  Édouard Michelin  et une autre sur l’un des sites de production aux États−Unis  ce qui a permis aux membres du Conseil de mieux appréhender la réalité opérationnelle de l’Entreprise Afin de renforcer l’efficacité des travaux du Conseil de Surveillance  deux Comités l’assistent dans sa mission Le Comité d’Audit Composé de quatre membres du Conseil de Surveillance (MM  François Grappotte  Éric Bourdais de Charbonnière Pierre Michelin et Édouard de Royère)  dont trois sont indépendants  et présidé par François Grappotte  le Comité\ d’Audit est chargé notamment d’assister le Conseil de Surveillance dans ses missions de contrôle des comptes sociaux et consolidés et d’évaluation des risques et des procédures de contrôle interne  le Comité d’audit s’est réuni à 4 reprises en 2006  avec un taux de participation de 100 % Le Comité de Rémunération Présidé par le Président du Conseil de Surveillance  le Comité\ de Rémunération  composé de l’ensemble des membres du Conseil de Surveillance  s’est réuni une fois en 2006 pour exercer son contrôle sur les éléments de la rémunération des cadres dirigeants du Groupe  la part variable et les plans de stock−options Commissaires aux Comptes Les Commissaires aux Comptes sont nommés par l’Assemblée Générale ordinaire des Actionnaires pour une durée de six exercices  sur proposition du Conseil de Surveillance après examen du Comité d’Audit  Ils contrôlent la régularité des comptes et exercent l’ensemble des missions de contrôle prévues par la loi  Les autres missionsqui peuvent leur être confiées par Michelin ne sont pas de nature à porter atteinte à leur indépendance Le respect des Actionnaires est une valeur essentielle de Michelin L’ensemble des Actionnaires a accès à une information complète  transparente et claire  adaptée aux besoins de chacun Une très large variété de documents publics couvre l’activité la stratégie et l’information financière de l’entreprise Rapport Annuel et Livret de l’Actionnaire  Lettres aux Actionnaires  Rapport Performance et Responsabilité Michelin  Fact−book  Tous sont facilement accessibles sur demande auprès du Service des Relations Investisseurs de Michelin et sur le site Internet www michelin com corporate Michelin publie aussi au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO) toutes les informations périodiques et annuelles requises d’une société cotée Les statuts de la Société peuvent être consultés au siège social Allant directement à la rencontre de ses Actionnaires individuels  Michelin a organisé en 2006 cinq réunions d’actionnaires à Bordeaux  Marseille  Paris  Lyon et Lille Parallèlement  258 réunions et rendez−vous individuels dans 20 pays ont permis de dialoguer directement avec plus de 725 investisseurs institutionnels et analystes financiers en 2006  Des présentations thématiques et des visites de sites ont été organisées pour des analystes  des investisseurs et des gérants de portefeuille  Michelin conduit également un effort particulier de communication auprès des investisseurs et des agences de notations de l’Investissement Socialement Responsable (ISR) Le Comité Consultatif d’Actionnaires  créé en 2003  est composé de douze membres dont deux sont des actionnaires salariés du Groupe  Le rôle de ce Comité est de contribuer  par ses avis et conseils  à l’amélioration de la communication en termes financiers et ou en termes d’image entre Michelin et ses actionnaires  Ce Comité s’est réuni 2 fois en 2006 Initié en 2002 et reconduit en 2003 dans 69 pays  le Plan d’Actionnariat Salarié du Groupe a concerné près de 113 000 salariés dont 69 % ont choisi de devenir actionnaires de l’Entreprise Chaque année  les actionnaires et les principaux conseils en vote (Proxy solicitors) sont informés de la date de l’Assemblée Générale et des démarches à accomplir pour pouvoir voter  Michelin leur rappelle notamment que la nominativité des titres Michelin leur confère une liquidité ininterrompue jusqu’à l’Assemblée Générale Allant plus loin  Michelin prend à sa charge aux États−Unis les coûts d’acheminement de l’information financière par les banques dépositaires  s’assurant ainsi qu’une information complète soit reçue au plus tôt avant l’Assemblée par ses Actionnaires in fine Enfin  Michelin considère que les Actionnaires qui manifestent un engagement et une prise de risque au côté du Groupe dans la durée  doivent avoir une influence plus forte sur les décisions stratégiques à long terme de l’Entreprise  Ceci est reconnu par le droit de vote double dont bénéficie  selon les statuts  tout Actionnaire détenant ses actions depuis quatre ans au moins MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Le Conseil Exécutif du Groupe Les frais de personnel relatifs aux membres du Comité Exécutif du Groupe ont été  en 2006  de 5 1 millions d’euros Le Conseil de Surveillance Le montant des jetons de présence alloués au Conseil de Surveillance est fixé globalement par l’Assemblée Général\ e ordinaire des Actionnaires et réparti librement par les membres du Conseil entre eux Les membres du Conseil de Surveillance ont reçu  en 2006 au titre de l’exercice 2005  les jetons de présence suivants MM Éric Bourdais de Charbonnière (Président) 32 500 € François Grappotte 27 000  € Pierre Michelin 22 500  € Grégoire Puiseux* 9 000  € Édouard de Royère 22 500  € Benoît Potier 18 000  € Laurence Parisot** 9 000  € Pat Cox** 9 000  € * M Puiseux n’ayant pas sollicité le renouvellement de son mandat\ ses fonctions de membre du Conseil de Surveillance ont pris fin à l’issue de l’Assemblée Générale mixte des Actionnaires du 20 mai 2005 \ ** Mme Laurence Parisot et M Pat Cox ont été nommés par cette \ même Assemblée Générale 146 Mandats rémunérations stock options Mandats et fonctions exercés par le Gérant dans d’autres sociétés M Michel Rollier (né en 1944) Associé commandité Compagnie Financière Michelin Administrateur Moria Membre du Conseil de Surveillance Altamo Montants alloués aux organes de Direction et de Surveillance (par la Société et ses filiales) Les Gérants Associés Commandités Le ou les Gérants  en leur qualité d’associés commandités\  sont indéfiniment − et solidairement en cas de pluralité − responsables des dettes de Michelin sur leurs biens personnels En contrepartie de cette responsabilité  ils bénéficient de prélèvements statutaires qui leur sont attribués en fonction des bénéfices  Ils partagent ainsi pleinement l’intérêt des Actionnaires puisqu’ils n’ont droit à ces prélèvements que s’il existe des bénéfices Le ou les Gérants ne reçoivent par ailleurs aucune rémunération  avantages en nature  jetons de présence retraite complémentaire ou indemnité de départ Prélèvements statutaires proportionnels aux bénéfices En leur qualité d’associés commandités  les Gérants en fonction en 2005  Messieurs Édouard Michelin  René Zingraff et Michel Rollier  ont reçu  en 2006  au titre de l’exercice 2005  un montant total de  €9 978 141 Rémunération des Gérants Salaire 0 Rémunération variable 0 Avantages en nature 0 Jetons de présence 0 Retraite complémentaire 0 To t a l 0 Stock options Michelin poursuit depuis 2002  année au cours de laquelle elle a été introduite  une politique d’attribution de stock−options raisonnable et prudente  Les options sont attribuées au prix du marché au moment de leur attribution  sans aucune décote ni redéfinition du prix d’exercice dans le cas où celui−ci serait passé “en dehors de la monnaie”  en raison d’une baisse du cours du titre  Les stock−options sont exerçables pendant cinq ans  à l’issue d’un délai de blocage de quatre ans L’Assemblée Générale du 12 mai 2006 a autorisé les Géra\ nts à consentir des options de souscription ou d’achat d’actions au profit de membres de la direction et du personnel  Le montant total des options de souscription à attribuer ne peut donner droit à un nombre d’actions supérieur à 3 000 000  soit 2 % du capital social Lorsque des options sont attribuées aux Gérants et aux membres du Conseil Exécutif du Groupe  après examen par le Conseil de Surveillance  elles le sont chaque année à date fixe  au lendemain de l’Assemblée Générale Sur les 136 700 options de souscription d’actions attribuées en 2006  en vertu de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 12 mai 2006  aucune option n’a été attribué\ e aux Gérants Gouvernement d’entreprise HISTORIQUE DES OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS ATTRIBUÉES À CHACUN DES GÉRANTS 2006 2005 2004 2003 2002 Nombre d’options attribuées 0 0 10 000 (1) 15 000 (1) 15 000 (1) Prix d’exercice − − 40  €32 25 € 44 € Date de 1 erexercice − − 17 mai 2008 19 mai 2007 19 mai 2006 Date de fin d’exercice − − 16 mai 2013 18 mai 2012 18 mai 2011 Nombre d’options exercées en 2006 − − Non applicable Non applicable 0 Plus haut − plus bas de l’action Michelin ( €) − − 47 80 − 34 82 38 11 − 25 02 45 05 − 24 50 (1) Attribution à chacun des Gérants alors en fonction MM Édouard Michelin et René Zingraff Au titre de ses fonctions de Directeur Financier M Michel Rollier a reçu dans les mêmes conditions et au même\ prix d'exercice que ci dessus 8 000 options de souscription d'actions en 2002 10 000 en 2003 7 000 e\ n 2004 En 2005 M Michel Rollier a reçu 10 000 option s au prix d'exercice de 48 euros exerçables à compter du 23 mai 2009 147 MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Informations complémentaires concernant les membres du Conseil de Surveillance Nom Date de première Année de fin nomination renouvellement de mandat Indépendance* Éric Bourdais de Charbonnière 11 juin 1999 2004 Non Président 14 mai 2004 2009 Pat Cox 20 mai 2005 2010 Oui François Grappotte 11 juin 1999 2004 Oui 14 mai 2004 2009 Pierre Michelin 12 juin 1998 2003 Oui 16 mai 2003 2008 Laurence Parisot 20 mai 2005 2010 Oui Benoît Potier 16 mai 2003 2008 Oui Édouard de Royère 12 juin 1998 2003 Oui 16 mai 2003 2008 * Au regard des critères fixés par le règlement du Conseil de S\ urveillance rappelés dans le rapport du Président du Conseil de Surveillance (page 75) Les plans d’options La situation des plans d’option de souscription d’actions au 31 dé\ cembre 2006 est la suivante Plan n° 1 Plan n° 2 Plan n° 3 Plan n° 4 Plan n° 5 Plan n° 6 Plan n° 7 Plan n° 8 Date d’assemblée 18 05 2001 18 05 2001 18 05 2001 18 05 2001 18 05 2001 14 05 2004 14 05 2004 12 05 2006 Date de la décision de la Gérance 19 05 2002 19 05 2003 24 11 2003 17 05 2004 05 07 2004 23 05 2005 07 11 2005 15 05 2006 Nombre total d’actions pouvant être souscrites ou achetées 716 600 243 000 226 200 179 900 129 100 218 500 913 350 136 700 Point de départ d’exercice des options 19 05 2006 19 05 2007 24 11 2007 17 05 2008 05 07 2008 23 05 2009 07 11 2009 15 05 2010 Date d’expiration 18 05 2011 18 05 2012 23 11 2012 16 05 2013 04 07 2013 22 05 2014 06 11 2014 14 05 2015 Prix de souscription  44 00  € 32 25  € 34 00 € 40 00 € 44 50 € 48 00 € 48 00 € 58 00 € Modalités d’exercice Nombre d’actions souscrites au 31 décembre 2006 239 693 15 000 0 10 000 600 0 0 0 Options de souscription d’actions annulées 23 500 4 200 11 700 0 7 200 0 9 400 0 Options de souscription d’actions restantes au 31 décembre 2006 453 407 223 800 214 500 169 900 121 300 218 500 903 950 136 700 148 Nous vous rappelons que l’Assemblée Générale mixte des actionnaires du 12 mai 2006 a autorisé l’attribution d’options d’achat et de souscription d’actions à des membres de la Direction et du personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens des dispositions de l’ar\ ticle L 225−180 du Code de Commerce  le nombre d’actions pouvant être émises par exercice des options de souscription étant limité à 3 000 000  soit 2 % du capital Sur la base de cette autorisation  il a été procédé  en 2006 à l’attribution de 136 700 options de souscription d’actions exerçables à compter du 15 mai 2010  au prix de €58 00 Nous vous précisons  par ailleurs  qu’au cours de l’exercice 2006  aucun mandataire social n’a reçu d’options de souscription d’actions et que les dix salariés non−mandataires sociaux  ayant bénéficié de l’attribution du plus grand nombre d’options  soit six mille options chacun  sont Messieurs Michel CARON  Thierry COUDURIER  Hervé COYCO  Éric de CROMIERES  Jim MICALI  Didier MIRATON  Jean MOREAU  Pete SELLECK Jean−Dominique SENARD et Bernard VASDEBONCOEUR membres du Conseil Exécutif du Groupe Clermont−Ferrand  le 12 février 2007 Michel Rollier Gouvernement d’entreprise Rapport spécial du Gérant sur les stock options 149 La loi française a institué un contrôle légal de caractèr\ e permanent par deux Commissaires aux Comptes indépendants  La vérification de la régularité  de la sincé\ rité et de l’image fidèle des comptes constitue l’objectif principal\ de ce contrôle Les Commissaires aux Comptes sont nommés par l’Assemblée Générale ordinaire des actionnaires pour une durée de six exercices et sont rééligibles La Compagnie Générale des Établissements Michelin structure de tête du groupe Michelin  a pour Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit 63  rue de Villiers 92200 Neuilly−sur−Seine Représentée par  Christian MARCELLIN  Associé Avec pour suppléant  Pierre COLL  associé du même Cabinet Corevise 3−5  rue Scheffer 75016 Paris Représentée par  Stéphane MARIE  Associé Avec pour suppléant  Jacques ZAKS  associé du même Cabinet Corevise exerce son activité en France et ne dispose pas d’implantations à l’étranger Il n’existe ni dépendance juridique ni dépendance économique\ entre eux ou leurs firmes Nommés par l’Assemblée Générale mixte des actionnaires du 14 mai 2004  le mandat des Commissaires aux Comptes arrive à expiration à l’issue de l’Assemblée Généra\ le appelée en 2010 à statuer sur les comptes de l’exercice 2009 Le tableau suivant détaille le total des honoraires versés en 2006 par le groupe Michelin à ses Commissaires aux Comptes et auditeurs externes  Il convient de rappeler que la CGEM consolide 249 filiales dans 58 pays  Les comptes de chacune de ces filiales sont audités dans leur pays  par des auditeurs externes  membres ou non de grands réseaux Tableau des honoraires des Commissaires aux Comptes de la Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM) Années 2006 et 2005 PricewaterhouseCoopers Corevise Autres cabinets Total milliers d’euros % milliers d’euros % milliers d’euros % milliers d’euros % 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 2006 2005 Audit Commissariat aux comptes  certification examen des comptes individuels et consolidés − CGEM 178  177  4 0 % 3 9 % 178  177  48 5 % 50 4 % −  −  0 0 % 0 0 % 356  354  3 8 % 3 7 % − Filiales françaises intégrées globalement 546  597  12 3 % 13 1 % 146  174  39 8 % 49 6 % 165  160  3 7 % 3 4 % 857  931  9 2 % 9 7 % − Filiales étrangères intégrées globalement 3 225  3 286  72 7 % 72 0 % −  −  0 0 % 0 0 % 1 937  1 969  43 2 % 42 1 % 5 162  5 255  55 6 % 54 8  % Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes − CGEM −  −  0 0 % 0 0 % −  −  0 0 % 0 0 % −  −  0 0 % 0 0 % −  −  0 0 % 0 0 % − Filiales intégrées globalement 34  48  0 8 % 1 1 % −  −  0 0 % 0 0 % 49  50  1 1 % 1 1 % 83  98  0 9 % 1 0 % Sous total Audit 3 983 4 108 89 8 % 90 0 % 324 351 88 3 % 100 0 % 2 151 2 179 48 0 % 46 5 % 6 458 6 638 69 6 % 69 2 % Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement Juridique  fiscal et social 319  362  7 2 % 7 9 % −  −  0 0 % 0 0 % 1 963  1 918  43 8 % 41 0 % 2 282  2 280  24 6 % 23 8 % Autres 132  92  3 0 % 2 0 % 43  −  11 7 % 0 0 % 370  585  8 3 % 12 5 % 545  677  5 9 % 7 1 % Sous total Autres 451 454 10 2 % 10 0 % 43 11 7 % 0 0 % 2 333 2 503 52 0 % 53 5 % 2 827 2 957 30 4 % 30 8 % Total général 4 434 4 562 100 0 % 100 0 % 367 351 100 0 % 100 0 % 4 484 4 682 100 0 % 100 0 % 9 285 9 595 100 0 % 100 0 % MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Honoraires des Commissaires aux Comptes 150 Maîtrise des risquesopérationnels Michelin cherche à conjuguer responsabilité et indépendance de jugement de trois niveaux d’acteurs garantissant la robustesse de sa maîtrise des risques Le management opérationnel il est responsable de l’identification et de la maîtrise des risques de son entité (prévention protection et continuité) dans le respect de standards Les Services Groupe (Finance  Juridique  Environnement & Prévention  …)  ils analysent les risques de leur domaine   définissent les standards  animent et contrôlent leur mise en œuvre Les auditeurs internes ils vérifient l’ensemble des mesures de maîtrise des risques L’ensemble de la démarche est animé et coordonné par le Risk Manager Groupe Celui−ci réunit au moins deux fois par an le Comité des Risques Groupe  qui assiste la Gérance pour les décisions relatives à la maîtrise des risques  en particulier ceux qui auraient un impact significatif Risques financiers La gestion des risques financiers est traitée dans la note 4 de l’annexe aux comptes consolidés  en page 95 du présent rapport Risques industriels Maîtriser les risques industriels  c’est garantir la pérennité et la continuité des activités du Groupe tout en assurant la protection du personnel  de ses actifs et de ses environnements Une cartographie établie en 2003−2004 et mise à jour en 2005 a permis de mieux cerner les risques de l’Entreprise et d’apprécier leur criticité  Des plans d’action pluriannuels adaptés et hiérarchisés  mettant l’accent sur la prévention ont été et continueront à être systématiquement déployés Ils couvrent en particulier les domaines de la Sécurité au Travail  de l’Hygiène industrielle  de la Protection du Patrimoine et de l’Environnement Le pilotage du progrès Environnement et Prévention dans le Groupe s'appuie sur  − des orientations et des objectifs à 5 ans  réactualisés  chaque année en fonction de l'évolution des diagnostics  réalisés  Ces orientations et objectifs sont déclinés de  façon concrète dans les plans de progrès et les plans  d'investissements de chaque entité opérationnelle − un réseau de spécialistes  basés dans chacun des sites du Groupe  apportant un support technique et méthodologique aux managers locaux  Ces derniers sont in fine responsables de la performance Environnement et Prévention de leur entité   La robustesse de la démarche est assurée par la mise en œuvre d'un système de management environnement et  prévention des risques (SMEP)  Celui−ci est une extension à tous les domaines (protection du patrimoine  sécurité hygiène industrielle  ergonomie) du système de management environnemental existant Ce système se met en place progressivement sur les sites industriels  Des équipes internes Michelin ont audité les sites pilotes au cours des années 2005 et 2006  Le déploiement du système devrait être achevé à l'horizon 2011 Gestion des risques Activité industrielle Principaux risques Action Michelin Production de caoutchouc de synthèse 2 sites industriels concernés à Bassens en France et Louisville (Kentucky) aux États−Unis Nature inflammable des hydrocarbures utilisés pour la synthèse de caoutchouc Réévaluation régulière de la qualité des mesures de sécurité et de protection des sites programmes d’investissements significatifs pour améliorer encore la maîtrise des risques et limiter les conséquences d’un événement  C’est ainsi que s’est ach\ evée  en 2006  une opération d’envergure de sécurisation du stockage du butadiène à Bassens (investissemen\ t de 30 M €) Production de renforts métalliques présence sur 10 sites de production dans le monde pour l’approvisionnement de 80 usines Rejet accidentel d’effluents liquides provenant des installations de traitement électrochimique des renforts métalliques Procédures de contrôle régulier des installations  et traitement de tous l\ es effluents en station d햎puration Production de mélanges de gommes présence sur 49 sites de production dans le monde pour l’approvisionnement de 80 usines Situations accidentelles propices aux départs de feu Poursuite du plan de généralisation de la protection automatique par sprinklers et de la séparation des risques par compartimentage des activités  Fin 2006  le programme de généralisation de la protection par sprinklage des ateliers de mélangeage a été quasim\ ent achevé au périmètre Groupe L’échéance Groupe du plan progrès relatif à la séparation des risques par compartimentage des activités est fixée à 2009 Production de renforts textiles présence sur 3 sites de production Libération de vapeurs et de gaz lors des opérations de fabrication des colles Mise en place de “laveurs” sur chacune des installations Des risques industriels limités Les principaux facteurs de risque des activités du Groupe 151 Risque incendie Le risque incendie constitue le principal risque industriel du Groupe  tant au niveau des process qu했 celui des stockages de matières premières et de produits finis Toutefois  le nombre de départs de feu significatifs demeure très limité dans l’ensemble des sites du Groupe  de l’ordre de 3 à 5 par an au cours des trois dernières années Au cours de cette période  aucun événement de cette nature ou autre accident industriel n’a entraîné  ni dommage conséquent à l’encontre du personnel  du patrimoine industriel du Groupe ou de tiers  ni impact environnemental vis−à−vis des riverains La maîtrise de ce risque majeur repose sur une démarche globale d’évaluation et de mise sous contrôle du risque incendie Michelin est à l’origine d’un programme d’essais ambitieux à vocation intra et extra−professionnelle  destiné à améliorer et à partager les connaissances “métier” en matière de protection automatique par sprinklage des stockages de pneumatiques et d’impact environnemental d’un incendie de pneus Cette campagne d’essais a été réalisée entre 2001 et 2006 respectivement aux États−Unis (Centre UL à Chicago)  et en France au CNPP (Centre National de Prévention et de Protection) Elle a été conduite en partenariat avec les principaux manufacturiers de pneumatiques  des logisticiens et un équipementier spécialisé  sous l’égide du SNCP (Syndicat\ National du Caoutchouc et des Polymères) Ce programme  qui constitue la première approche d’envergure de ce type d’essais  a porté sur des stocks significatifs de pneumatiques (de 2 000 à 4 000 pneus par essai en vraie grandeur)  dans des dispositions reproduisant les conditions réelles de stockage  21 essais de réglage et  12 essais en “vraie grandeur” ont été réalisés  dans d\ es configurations de stockages de pneus variées  sur flanc  sur bande de roulement  en chaîne  Ces essais ont également permis  entre autres  de comparer différentes familles de sprinklers (de types Spray et ESFR)  ou encore de tester l’efficacité d’additifs mouillants dans l’eau d’extinction Cette campagne a permis de nombreux retours d’expérience permettant d’améliorer la performance de la protection incendie des magasins existants  de mesurer l’efficacité  de nouvelles technologies destinées à équiper les infrastructures futures  tout en optimisant  en sécurité  leur exploitation Elle aura également permis d’approfondir  par des analyses des composants de fumées d’incendie et d’eaux d’extinction  ainsi que par des études de dispersion atmosphériques  l’impact environnemental de ce type d’incendie Une approche robuste de la maîtrise du risque incendie Michelin a développé son propre standard d’exigence pour la mise sous contrôle des risques incendie et sinistres majeurs  le standard High Protected Risk Michelin (HPRM) Ce concept s’appuie sur trois piliers − la  prévention (ensemble des moyens destinés à empêcher la survenance des sinistres) − l’ intervention (détection précoce  forces et moyens de réaction rapide) − la  protection (dispositifs de protection automatique et dispositions passives pour la séparation des risques  afin de limiter les dommages en cas de sinistre significatif) Une équipe centrale d’experts pilote un réseau de correspondants opérationnels sur les sites pour veiller à l’application progressive de ce standard aux installations existantes  L’état des sites et leurs actions sont appréciés au regard de ce standard HPRM  Les axes de progrès ainsi identifiés sont ensuite hiérarchisés dans des plans de progrès pluriannuels  établis par tous les sites industriels et logistiques Par ailleurs  tous les nouveaux projets (construction  réfection extension  changement de procédé de fabrication  …) sont validés après expertise par un correspondant du réseau Environnement et Prévention qui vérifie la conformité du projet au regard du standard HPRM Cette démarche globale de contrôle interne s’appuie sur un outil original développé par le Groupe et déployé par l’équipe centrale  Cet outil permet d’évaluer la conformité\ des sites vis−à−vis des standards internes  en ce qui concerne à la fois la sûreté du patrimoine et les risques incendie  Son utilisation stabilisée en marche courante est programmée pour le 1 erjanvier 2008 L’exploitation du Retour d’Expérience et l’échange de bonnes pratiques poursuivant le succès obtenu par l’emploi du logiciel Michelin “SECURISTAT” de recueil et de traitement des données événementielles relatives à la gestion des risques industriels  déployé depuis 2004  le service central de prévention incendie a structuré une démarche originale d’exploitation des retours d’expériences internes et externes  les événements sont analysés et leurs enseignements  source de progrès  partagés dans le Groupe Impact de l’évolution de la directive Seveso La directive européenne “Seveso II” vise à prévenir les accidents majeurs liés à des substances dangereuses présentes sur les sites industriels et à limiter leurs conséquences pour l’homme et l’environnement  Elle conduit à un classement des sites en fonction de la quantité de ces substances stockées sur le site  L’importance des exigences réglementaires d’information et de prévention découle de ce classement  À fin 2004  sur plus de 40 sites européens Michelin  1 seul était classé “seuil haut” et 5 “seuil ba\ s” L’amendement Seveso 2003  applicable en 2005 2006 prévoit de diviser par un facteur compris entre 2 et 4 la valeur des stocks entraînant le classement  Malgré une gestion optimisée des stocks de matières premières sur site lancée dès 2005  la nouvelle réglementation conduit comme nous l’avions annoncé  à une évolution du nombre de sites classés Seveso De ce fait  à risque réel identique  2 sites sont maintenant classés “seuil haut” et 7 sites “seuil bas” MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 152 Transfert des risquesaux assureurs En complément d’une politique volontariste de protection et de prévention  la politique d’assurance du Groupe se fonde sur trois grands principes 1 L’évaluation des risques Réalisée par les Services “Audit” et “Environnement et Prévention”  elle permet de déterminer les montants des couvertures souhaitables 2 Le transfert des risques de forte intensité Pour les risques les plus importants  des programmes d’assurance mondiaux intégrés ont été mis en place dans l\ es limites des possibilités des marchés de l’assurance et de la réassurance  Il s’agit principalement des programmes “dommages” et “responsabilité civile” Dommages Un programme d’assurances a été souscrit pour un montant de couverture de 500 millions d’euros  Pour permettre de poursuivre les activités en cas de sinistre dans les meilleures conditions financières  ce programme comporte la garantie des Frais Supplémentaires d’Exploitation pour un montant de 40 millions d’euros  inclus dans la couverture globale mentionnée ci−dessus Responsabilité civile Ce programme est constitué de trois volets principaux  la responsabilité civile produit la responsabilité civile d’exploitation qui intervient directement pour les pays de la Communauté Européenne et dans tous les autres pays au−delà des limites des contrats souscrits localement  l’atteinte accidentelle à l’environnement  dont bénéficient toutes les sociétés du Groupe Sont exclues la garantie des Frais de Défense et celle du Rappel de Produit D’autres programmes d’assurances pour des risques de moindre intensité sont également souscrits 3 Le recours à des sociétés d’assurances appartenant au Groupe (captives) Le Groupe détient plusieurs captives dont le rôle est de couvrir les risques d’intensité modérée  Cette mutualisation\ des risques au sein du Groupe vise à réduire les coûts Ces captives  avec des plafonds adaptés à leurs ressources interviennent principalement − pour le programme “dommages” avec un engagement maximum de 30 millions d’euros par événement − pour le programme “responsabilité civile produits” aux États−Unis et au Canada avec un maximum de 5 millions d’USD par sinistre − pour une garantie “rappel de produit” avec un maximum de 20 millions d’euros par sinistre Le total des primes pour l’exercice 2006 s’est élevé à 66 6 millions d’euros* * Ce montant inclut les primes versées aux captives via des sociét\ és hors Groupe Risques juridiques Michelin veille au respect de toutes les dispositions légales et réglementaires applicables dans ses relations avec l’ensemble de ses partenaires  Il n’est soumis à aucune loi ou réglementation ni disposition fiscale particulière  ni à aucune autorisation pour l’exercice de son activité susceptible d’avoir une incidence significative sur sa situation financière Les risques juridiques du Groupe sont liés à ses activités de concepteur  manufacturier et distributeur de pneumatiques La recherche constante de la sécurité et de la qualité des produits offerts à ses clients doit permettre au Groupe de prévenir et de maîtriser ces risques De manière générale  le Groupe peut être impliqué dans des litiges en matière de responsabilité civile produits (notamment aux États−Unis) ainsi qu’en matière de commercialisation de ses produits  d’obligations de nature sociale (notamment dans le domaine des pensions)  de propriété intellectuelle (notamment s’agissant de contrefaçon) ou encore  de maladies professionnelles En 2005  un groupe de bénéficiaires du fonds de pension Michelin au Canada a engagé une action judiciaire à l’encontre de la filiale canadienne du Groupe en vue  de contraindre cette dernière à verser une somme de  350 millions de dollars canadiens au fonds précité Le Groupe considère que l’entreprise pouvait valablement limiter ou se dispenser d’effectuer certaines de ses contributions annuelles  en raison des surplus financiers générés par la gestion du fonds à prestations définies  à concurrence du montant précité À ce stade de la procédure et compte tenu de ses perspectives de succès dans ce litige  le Groupe estime qu’il n’y a pas lieu de constituer de provision Dans la gestion courante des affaires  certaines sociétés du Groupe sont impliquées dans des procédures judiciaires Ainsi  des procédures judiciaires ont été engagées par certains de ses employés ou anciens employés  en matière d’amiante et de discrimination  Bien que l’issue de l’ensemble des procédures pendantes ne soit pas prévisible le Groupe considère  à ce jour  qu’elles n’auront pas d’effet défavorable significatif sur sa situation financière Plus généralement  il n’existe  au 31 décembre 2006  aucun litige  arbitrage ou fait exceptionnel susceptible d’avoir ou ayant eu  dans un passé récent  une incidence significative sur la situation financière  le résultat  l’activité et le patrimoine du Groupe Risques liés à la concurrence Le groupe Michelin fait face à une concurrence mondiale importante   celle−ci s’intensifie  notamment en provenance des pays asiatiques  Bien que le Groupe soit engagé dans  une stratégie reposant sur la poursuite de l’innovation l’accélération du renforcement de sa présence sur les marchés à forte croissance et l’amélioration de sa compétitivité  une telle situation pourrait avoir un impact négatif sur l’activité\  du Groupe  sa situation financière et ses résultats Gestion des risques 153 Risques liés à la mise en œuvredu plan “horizon 2010” La stratégie du groupe Michelin pour les 4 ans à venir  est clairement définie   il s’agit de poursuivre la politique d’innovation  d’accélérer le renforcement de la présence sur les marchés à forte croissance et d’améliorer significativement la compétitivité  La capacité du Groupe à réussir la mise en œuvre de cette stratégie pourrait être diminuée à la faveur de mouvements de fond affectant négativement ses activités tels que (i) la concurrence mondiale de plus en plus exacerbée avec l햎mergence de nouveaux entrants dont le niveau technologique progresse  (ii) l’existence d’un niveau de surcapacités industrielles pérennes qui auraient pour corollaire une pression à la baisse sur le niveau général des prix  (iii) un environnement économique peu porteur  notamment dans les économies développées  et enfin (iv) la poursuite d’un\ e hausse significative des coûts externes et en premier lieu de celle des matières premières Michelin ne peut donc garantir le succès de la mise en œuvre de sa stratégie à horizon 2010  Si cette stratégie devait rencontrer des obstacles à sa mise en œuvre  ceci pourrait avoir un impact négatif sur l’activité du Groupe  sa situation financière et ses résultats Risques liés à l’environnementmatières premières Une part significative des charges du groupe Michelin  est constituée par l’achat de matières premières qui représentaient plus du quart des ventes nettes et la moitié des achats du Groupe en 2006  Bien que Michelin ait toujours eu pour politique de traduire dans ses prix de vente la hausse du coût des matières premières  il n’est pas certain qu’un nouveau renchérissement du coût des matières premières puisse être de nouveau absorbée par une augmentation des tarifs de vente  Il est rappelé d’autre part que le Groupe n’est pas en mesure de couvrir ses achats de matières premières  les instruments de couverture n’étant pas suffisamment efficients à ce jour MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 154 Dans son article L  225−102−1 complété par les décrets et arrêtés d’application des 20 février et 30 avril 2002  le Co\ de de Commerce rend obligatoire la publication au sein du Rapport Annuel “d’informations sur la manière dont la Société prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité” En 2006  Michelin a poursuivi la mise en place de son système d’indicateurs sur le périmètre mondial de ses 69 implantations industrielles dans 19 pays et plus de 170 implantations commerciales  dans le but de donner une vision aussi réaliste que possible de ses responsabilités sociales et environnementales  Le périmètre considéré lorsqu’il ne s’agit pas de la totalité du Groupe  est précisé au cas par cas Les principes de responsabilité du groupe Michelin vis−à−vis de ses clients  des personnes  de ses actionnaires et de l’environnement sont exposés dans un document intitulé “Charte Performance et Responsabilité Michelin”  quiconstitue le référentiel de sa démarche de développement responsable  Cette charte est disponible sur le site www michelin com Le rapport  “Performance et Responsabilité Michelin 2005 2006”  publié en mai 2007 en français et en anglais présente les résultats détaillés des actions en cours pour allier les objectifs de croissance et de performance économique du Groupe avec l’exercice de toutes ses responsabilités Informations sociales et environnementales 2006 publiées au titre de la loi sur les Nouvelles Régulations Économiques (NRE) Informations sociales 1 a Effectifs du Groupe répartition hommes femmes mouvements de personnel contrats à\ durée déterminée heures supplémentair es main d’œuvre extérieure à la Société Effectifs du Groupe au 31 12 2006 (en équivalents temps plein  tous types de contrat de travail) Europe Amérique Amérique Asie Afrique Total du Nord du Sud Pacifique Moyen Orient Groupe Effectifs 72 113 22 078 5 934 13 155 2 475 115 755 Répartition hommes femmes (tous types de contrat de travail) Pourcentage de femmes par rapport à l’effectif au 31 12 2006 Europe Amérique Amérique Asie Afrique Groupe du Nord du Sud Pacifique Moyen Orient Agents 7 63 14 31 8 64 5 61 1 40 8 65 Collaborateurs 25 72 28 24 26 35 27 31 20 36 26 25 Cadres15 62 12 17 13 24 14 29 10 96 14 78 Périmètre Groupe hors Euromaster TCI plantations Nigeria 155 MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Mouvements de personnel en 2006 (tous types de contrat de travail) Europe Amérique Amérique Asie Afrique Total du Nord du Sud Pacifique Moyen Orient Groupe Départs naturels 4 727 1 965 475 887 186 8 240 Départs accompagnés 2 469 866 622 350 74 4 381 Préretraites 2 117 852 0 10 9 2 988 Embauches 5 818 2 369 627 1 642 439 10 895 Périmètre Groupe hors Euromaster TCI plantations Nigeria 1 b Informations relatives aux plans de réduction des effectifs aux actions de maintien des emplois aux efforts de reclassement et aux mesures d’accompagnement La stratégie industrielle du groupe Michelin s’appuie sur deux objectifs complémentaires “muscler” les usines de l’Ouest (Europe de l’Ouest Amérique du Nord  Japon)  en y améliorant en permanence la productivité  dans des productions à haut contenu technologique développer notre production à l’Est (Europe de l’Est  Asie Amérique du Sud)  pour satisfaire les marchés locaux en fort développement Cette stratégie de développement et de pérennisation peut entraîner des réorganisations industrielles entraînant des suppressions de postes  comme cela a été le cas en 2006 en particulier au Canada  en Colombie  en Espagne  aux États− Unis  en France  en Hongrie  en Italie et au Royaume−Uni  où un peu plus de 6 000 personnes ont été concernées par des plans de départ accompagné ou de reclassement Le groupe Michelin met alors systématiquement en œuvre de nombreuses actions pour éviter d’avoir recours à des Contrats à durée déterminée En 2006  la masse salariale correspondant aux contrats à durée déterminée a représenté 2 2 % de la masse salariale totale du Groupe Les heures supplémentaires la main d’œuvre extérieure à la Société Le recours aux heures supplémentaires peut être décidé pour des raisons de disponibilité de personnel ou de réponse à la demande des clients  En moyenne en 2006  le recours aux heures supplémentaires a représenté 3 2 % du total des heures annuelles travaillées  Ce taux varie de 1 7 % en Europe à 5 8 % en Amérique du Nord  Les salaires versés correspondant aux heures supplémentaires ont représenté en 2006 1 8 % du total des salaires versés par le Groupe Le recours à de la main−d’oeuvre extérieure travaillant sur nos sites a représenté en moyenne Groupe 6 3 % de l’effectif total (équivalents temps plein)  variant de 4 7 % en Amérique du Sud à 6 9 % en Europe licenciements et accompagner individuellement les membres du personnel propositions de reclassement au sein du Groupe  c’est la mesure pratiquée en priorité  mise en œuvre en particulier en 2006 en France  Hongrie et Italie mise en place d’un dispositif permanent pour faciliter et anticiper la mobilité interne et externe (France) systèmes de préretraite et équivalents (CATS en France “mobilita corta” et “mobilita lunga” en Italie  retraite anticipée classique ou avec “contrato de relevo” en Espagne en Hongrie  au Royaume−Uni) aide à la recherche d’emploi par des antennes emplois financées par le Groupe ou des structures d’outplacement plans d’accompagnement financier spécifiques  généralement supérieurs au minimum légal (Canada  Colombie) En Europe  l’activité “Michelin Développement” a pour mission de contribuer à créer des emplois dans les bassins où le Groupe opère  Dix sociétés “Michelin Développement” étaient en activité en 2006  dans les pays où se situent les principaux sites industriels du Groupe  et pour la première  fois en Amérique du Nord (Kitchener  Canada)  Cette dynamisation de l’activité économique locale facilite la reconversion des personnes qui sont éventuellement amenées à quitter l’entreprise  En 2006  Michelin Développement a contribué à créer plus de 1 300 emplois en Europe (voir paragraphe 10) 156 Informations sociales et environnementales 2006 2 Organisation et durée du temps de travail temps partiel absentéisme Organisation du temps de travail Le travail du personnel au sein des 69 sites industriels et des dizaines de sites logistiques  commerciaux  administratifs est organisé dans le cadre des durées du travail légales  variables d’une législation nationale à une autre  Pour le personnel à temps plein ne travaillant pas en équipe  cette durée varie de 1 591 heures par an pour la France à 2 100 heures par an pour la Colombie  et de 213 jours par an pour la France à 275 jours par an pour la Colombie Le travail en équipe permet d’augmenter le temps de production total de l’usine (jusqu’à 360 jours par an  7 jours sur 7) et d’optimiser ainsi l’utilisation de l’outil industrie\ l  Le personnel bénéficie alors d’une diminution significative du temps de travail effectif et d’avantages en termes de rémunération  Pour l’ensemble du Groupe  plus de 55 000 personnes travaillent en équipe  selon des modalités diverses (3x8 de manière prépondérante  mais aussi 4x8 5x8  équipes de fin de semaine…)  liées aux nécessités industrielles et aux réglementations et préférences locales Temps partiel Des contrats de travail à temps partiel existent dans la plupart des pays où le Groupe est implanté industriellement L’effectif concerné par cette disposition représente 4 5 % de l’effectif total (toutes catégories de personnel confondues) Ce taux est de 10 9 % pour les femmes et de 3 4 % pour les hommes  Il est de 3 0 % pour le personnel agents  2 5 % pour le personnel collaborateurs et 1 5 % pour le personnel cadres Absentéisme L’absentéisme sur les sites Michelin est habituellement inférieur aux taux nationaux pour des industries comparables  La moyenne du Groupe  toutes catégories de personnel confondues   est évaluée à 4 0 %  répartie entre absence pour maladie (2 2 %)  absence suite à accident (0 7 %) et absences longue durée (1 1 %) Selon les pays et les niveaux hiérarchiques  des systèmes d’intéressement et de rémunération variable ont été instaurés  En particulier  Michelin pratique une politique de rémunération variable pour le personnel d’encadrement Celle−ci reconnaît la réalisation des objectifs et  dans un souci de cohérence internationale  s’appuie sur des mécanismes de gestion et des processus similaires dans tous les pays Les grilles d’évolution des rémunérations étant spécif\ iques à chaque pays  une augmentation moyenne n’a aucun caractère représentatif  À titre indicatif  en France  pays où l’effectif est le plus élevé avec plus de 24 000 personnes (équivalents temps plein)  les augmentations de salaires en 2006 ont été les suivantes  dans un contexte d’un taux d’inflation de 1 6 % Agents + 2 70 % Collaborateurs + 3 00 % Cadres + 3 50 % L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes L햎cart en pourcentage entre la moyenne des salaires hommes et la moyenne des salaires femmes est calculé  pour chaque pays et chaque statut  sur les trois niveaux de responsabilité comptant les effectifs féminins les plus importants  Une moyenne pondérée en fonction des effectifs de chaque pays est ensuite déterminée au niveau Groupe Écart moyen Groupe rémunérations femmes rémunérations hommes Statut Écart Agents 0 21 % Collaborateurs − 4 06 % Cadres − 7 14 % Les écarts négatifs constatés proviennent du fait que les anciennetés  et donc les niveaux d’expérience et de responsabilité  sont généralement plus faibles chez les femmes que chez les hommes  Quelles que soient les catégories de personnel  les règles de gestion de la rémunération sont exactement les mêmes pour les femmes et pour les hommes  dans tous les pays 3 Les rémunérations et leur évolution les charges sociales l\ ’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes l’intéressement la participation les plans d’épargne salariale Total des charges dont dont dont dont dont de personnel en 2006* agents collaborateurs cadres CDD indemnités de départ (en millions d’euros) et restructurations 4 717 7 2 003 1 1 829 3 544 2 102 7 14 8 * Décomposition non exhaustive le total comprend également les pr\ ovisions pour pensions les impôts les avances sur stock o ptions et autres avances long terme Les rémunérations et leur évolution les charges sociales En 2006  les charges de personnel ont représenté 28 8 % des ventes nettes du groupe Michelin  pour un montant total de 4 717 7 millions d’euros  dont 971 millions d’euros de charges sociales employeur Pour l’ensemble du Groupe  la répartition des charges de personnel est la suivante Salaires et rémunérations 75 5 % Charges sociales employeur 20 6% Cotisations pensions 3 8 % Plans d’options sur actions 0 1 %Michelin vise à positionner et faire évoluer les rémunérations de manière compétitive dans ses pays d’implantation  en cherchant le meilleur équilibre entre satisfaction du personnel et performance économique  Cet enjeu essentiel fait l’objet d’une gestion attentive  le niveau de rémunération a un impact direct sur le prix de revient industriel des produits  La politique de rémunération du Groupe fait l’objet d’une approche à long terme  prenant en compte les responsabilités assumées  la performance individuelle  la gestion de carrière  l’évolution des marchés et les conditions locales  L’ensemble du personnel  y compris les agents  bénéficie d’une rémunération individualisé\ e valorisant les contributions de chacun au développement du Groupe 157 MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES L’intéressement la participation les plans d’épargne salariale Au−delà de la rémunération de base et de la part variable (fonction de la performance individuelle et de la performance de l’Entreprise)  des éventuelles heures supplémentaires et indemnités directement liées au travail réalisé  les membres du personnel Michelin bénéficient de compléments de rémunération sous des formes légales diverses  selon les pays  intéressement  participation  plans d’épargne salariale (avec abondement de l’Entreprise pouvant aller jusqu했 50 % des sommes versées par le salarié)  Quinze pays ont mis en place de telles modalités  qui touchent plus de 73 000 personnes dans le Groupe   Ces compléments de rémunération peuvent représenter ponctuellement jusqu했 12 % de la masse salariale considérée Pour la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin un nouvel accord d’intéressement a été conclu avec les organisations syndicales pour la période 2005−2007  Les indicateurs à partir desquels le montant de l’intéressement est calculé sont variés  nombre et nature des idées de progrès  pourcentage de déchets valorisés  taux de fréquence des accidents du travail  niveau des pertes matière  niveau de production  taux de satisfaction des clients  employabilité des personnes au niveau d’un site  Le montant de cet intéressement  versé au premier trimestre de l’année suivante  peut représenter jusqu’à 5 % du salaire Le montant total versé en 2006 au titre de l’intéressement 2005 a été de 23 7 millions d’euros (33 9 millions en 2005) représentant en moyenne 3 4 % du salaire brut et 968 euros par personne 4 Les relations professionnelles les accords collectifs En 2006  il y a eu plus de 1 600 rencontres officielles planifiées avec des représentants du personnel dans 22 pays Ces rencontres ont conduit  au−delà des échanges formels  et informels  à la signature de multiples accords  Une cinquantaine de canaux d’information et de consultation différents ont été recensés dans le Groupe  largement utilisés par les pays   chaque pays concerné utilise en moyenne 8 6 d’entre eux  parmi des moyens comme l’Intranet  le magazine d’entreprise  les réunions mensuelles d’équipe  le magazine vidéo “Forward”  les réunions avec les représentants du personnel  les enquêtes locales … Les pays où sont appliquées une ou plusieurs conventions collectives sont les suivants Algérie  Allemagne  Belgique  Brésil  Chine  Colombie Espagne  États−Unis  France  Hongrie  Italie  Japon  Mexique Nigeria  Pays−Bas  Pologne  Roumanie  Royaume−Uni  Suède Taiwan  Thaïlande  Au total  ces conventions concernent plus de 70 000 personnes  soit plus de 80 % des effectifs des pays concernés En 2006  39 accords collectifs ont été conclus avec des représentants du personnel dans 15 pays  concernant plus de 61 000 personnes  Dans plusieurs pays  les accords collectifs signés les années antérieures étaient valides en 2006 Exemples d’accord signés en 2006 Europe Allemagne  dans le cadre de l’augmentation de la productivité de 30 %  négociation d’un accord collectif avec le conseil d’entreprise allemand commun à plusieurs établissements de la MRW et avec le syndicat Espagne  accord sur les calendriers de travail sur les différents sites industriels pour l’année 2007  accord pour les départs en préretraite pour le personnel agent des sites de Lasarte  Vitoria  Aranda et Almería et pour le personnel collaborateur du site de Vitoria  accords particuliers des sites relatifs à différentes mesures de flexibilité  pointes de production  saisonnalité  activations et désactivations de jours de travail  changements d’organisation du travail France  accord sur le taux effectif garanti  quatre accords sur l햎volution du compte points  deux accords PERCO (Plan d’Epargne Retraite Collectif)   un avenant CCA (Convention de Cessation d’Activité) Pologne  accord sur les salaires  le temps de travail pour les employés intérimaires Italie  accord sur l’organisation et la durée du travail Royaume−Uni  accord sur les salaires agents et collaborateurs Amérique du Nord Mexique  renouvellement annuel de l’accord collectif sur les salaires  avantages hors salaires et conditions de travail États−Unis  accord entre la société BFGoodrich Tire Manufacturing et le syndicat United Steelworkers Canada  accord avec le syndicat United Steelworkers sur les conditions de la fermeture de l’usine de Kitchener (Ontario  Canada)  effective au 1 8 2006 Au−delà des négociations collectives planifiées  Michelin rencontre périodiquement la direction du syndicat USWA pour communiquer des informations sur l’activité de l’Entreprise  traiter les sujets d’actualité et échanger sur les thèmes d’intérêt commun Amérique du Sud Brésil  accord sur les conditions générales de travail et les salaires  le renouvellement des horaires de travail de l’usine de Resende  la participation aux résultats Colombie  renouvellement pour 6 mois de la Convention Collective  signature d’un plan de bénéfices valable 1 an permettant à tous les salariés de bénéficier d’avantages équivalents Asie Thaïlande  accord sur les primes de travail en équipe Afrique Moyen Orient Algérie  accord collectif SATI  décrivant les niveaux échelons  responsabilités des différents emplois de la société  cet accord a été réactualisé courant 2006 et le sera en 2007 158 Informations sociales et environnementales 2006 5 L’hygiène et la sécurité au travail La prévention des risques dans le domaine de l’hygiène industrielle Le réseau des Correspondants Hygiène s’appuie en particulier sur les Experts “Matériaux” du Centre de Recherche et sur les Médecins du Travail  Il mène à bien un programme d’évaluation et de prévention du risque chimique au poste de travail  avec rédaction de guides et référentiels d’analyse de risques et de suivi d’exposition En partant de l’expérience accumulée en Europe  en Amérique du Sud et en Amérique du Nord  cette approche doit permettre la mise en place d’un système performant en matière de gestion des risques chimiques Le Groupe a choisi de mettre en place  au niveau mondial un système d’information expert centralisé qui permettra la création  pour les produits semi−finis et finis  de documents de sécurité homogènes  conformes à la réglementation locale et aux standards du Groupe  partout dans le monde Parmi ces documents figurent les fiches de données de sécurité  les Consignes de Sécurité Produit au Poste  les étiquettes  les documents de transport En France  les sites ont mis en œuvre un processus technique rigoureux pour maîtriser le risque légionellose En ce qui concerne l’amiante  Michelin n’a jamais ni produit ni transformé de l’amiante  L’amiante n’a jamais été un élément constitutif du pneu  Dans les années 60−70 l’amiante était utilisé par beaucoup d’entreprises ainsi  que dans la construction d’habitations comme isolant thermique Michelin l'a alors utilisée comme isolant thermique  en particulier pour le calorifugeage (gainage) des tuyauteries et des presses de cuisson  ainsi que dans les pièces de friction (frein) Les lieux et équipements contenant de l'amiante “liée” sont identifiés   leur état de conservation fait l'objet d'un suivi particulier A ce jour  il n'existe plus d'amiante “libre” dans l'Entreprise Les matériaux et les pièces de rechange contenant de l'amiante “liée” font l'objet d'un plan de remplacement progressif Dans la continuité des travaux des années précédentes  la tenue à jour des dossiers techniques amiante (études formations  analyses d’écart  plan d’actions) a été ré\ alisée en France (DTA) Dans le cas d’acquisitions récentes de sites  Michelin applique la même démarche  y compris lorsque les législations locales sont peu développées Le suivi de la santé du personnel Le suivi médical du personnel est assuré par nos propres services médicaux ou par des prestataires externes  sous la coordination d’un médecin Groupe  Lorsque la qualité des structures médicales des services publics locaux est jugée insuffisante  Michelin met en œuvre les moyens nécessaires à leur amélioration (sites isolés de pays émergents notamment) \ Un “Guide des activités du service de santé”  qui définit\ l’organisation  les priorités et les voies d’action des service\ s médicaux en fonction des zones géographiques  a été conçu\ à partir d’un relevé de bonnes pratiques internes et externes Ce document a été diffusé dans le Groupe en 2006 En 2006  des actions de progrès concernant les secours d’urgence ont été poursuivies dans toutes les usines du Groupe mise en place d’appareils défibrillateurs  la quasi−totalité des sites est maintenant équipée  les formations nécessaires sont réalisées poursuite des formations des secouristes  avec pour objectif à terme la formation de 10 % de l’effectif poursuite de l’amélioration de la qualité des formations dispensées  avec un standard minimum de 8 heures de formation  suivi d’un recyclage annuel de 4 heures En 2006  Michelin a poursuivi ses actions de prévention du sida  en focalisant ses efforts dans les pays où le problème est le plus critique  Le Groupe mène également de nombreuses actions de sensibilisation auprès du personnel et des populations locales Dans de nombreux pays  des campagnes de santé publique ont été menées à destination des membres du personnel et de leur famille (lutte contre le tabagisme  la sédentarité conseils diététiques…) La sécurité au travail En moyenne  pour l’ensemble des sites du groupe Michelin l’évolution des taux de fréquence et taux de gravité des  accidents du travail est la suivante 2003 2004 2005 2006 TF 9 93 5 73 3 61 2 55 TG 0 46 0 32 0 25 0 21 En 2006  sur les 18 usines ayant atteint un TF inférieur à 1  il est à noter que 7 d'entre elles n’ont connu aucun accident avec arrêt de travail (TF = 0)  Pour mémoire  un TF égal à 1 représente un accident avec arrêt de travail dans l’année pour 1 000 000 d’heures travaillées soit l’équivalent  en moyenne  en France d’un site de 600 personnes Les progrès importants réalisés en 2006  dans la lignée de ceux de 2005  résultent de la poursuite d’actions visant à garantir les résultats et la poursuite du progrès  Cette démarche a conduit à la mise en place d’indicateurs de prévention  Notamment un indicateur a été développé pour mesurer la participation du personnel aux actions de communication  sensibilisation et formation  participation qui est fondamentale dans la mise en place de démarches de prévention robustes Une démarche spécifique a été initiée sur tous les sites pour mettre sous contrôle des risques qui ont été qualifiés de “hauts risques”  il s’agit par exemple du travail sous haute tension électrique  du travail en hauteur  de l’utilisation des chariots élévateurs  des activités de maintenance  … Un dossier prévention au poste de travail est en déploiement sur l’ensemble des usines du Groupe  Il permettra de rassembler et de pérenniser les savoirs et savoir−faire pour la conduite des installations dans toutes les configurations (exploitation normale ou anormale) Dans le domaine de l’ergonomie  un plan d’action ambitieux a été préparé pour un déploiement sur les cinq années \ à venir 2002 2003 2004 2005 2006 43 8 626 9 88 1 66 2 2001 4 200 3 010 Le nombre d’accidents a été divisé par 10 en 5 ans 159 MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Rappelons enfin qu’une charte spécifique aux sociétés intervenant sur nos sites a été signée en 2005 avec nos principaux fournisseurs d’intérim au niveau monde  Elle vise notamment à faire appliquer les consignes de sécurité au travail Michelin par le personnel non−Michelin travaillant sur un site du Groupe La sécurité routière Tout en poursuivant les progrès en qualité et performance de ses produits  progrès qui participent à la sécurité routière des véhicules  le groupe Michelin a décidé de s’engager au− delà du pneumatique pour une mobilité plus durable et plus sûre  en contribuant à la réduction du nombre d’accidents sur les routes à travers le monde  Pour cela les actions de sensibilisation  de formation  d햎ducation envers les conducteurs pour un meilleur comportement routier sont des leviers fondamentaux permettant de s’attaquer aux vraies causes d’insécurité routière dans le monde En 2006 le Groupe a également fait le choix d’initier un programme de sensibilisation et de formation à la sécurité routière pour l’ensemble de ses salariés  Les risques des personnels en mission  ainsi que ceux des trajets domicile travail (première cause de mortalité au travail dans les entreprises en Europe)  seront suivis par des indicateurs spécifiques  Ces actions vers l’ensemble du personnel  vont se déployer d’abord en Europe en 2007 puis progressivement à l’ensemble du Groupe sur la période 2008−2010 Le plan d’action Europe est le prolongement de nos engagements pris en 2004 dans le cadre de la Charte Européenne de la Sécurité Routière et concrétisé par la signature de la Charte Française en septembre 2006  Une première étape de déploiement débute avec des campagnes internes de sensibilisation et de formation des personnels actions pour un meilleur management des déplacements l햎change des meilleures pratiques mais aussi mise en place sur nos sites de “Bibendum Gonfleurs” (station de gonflage) Ils vont permettre  comme sur le réseau autoroutier français de donner une bonne accessibilité aux moyens de gonflage des pneumatiques et d’y associer des actions de prévention et de sensibilisation 7 L’emploi des personnes handicapées La question de l’emploi des personnes handicapées est sur  le plan légal d’une complexité particulière  chaque pays ayant sa propre législation sur ce sujet  Celles−ci vont de l’obligation d’employer un nombre déterminé de personnes handicapées (10 pays  préconisant un taux variant de 0 5 % en Thaïlande à 7 % en Italie) à l’absence de législation locale contraignante (Russie)  en passant par des politiques uniquement incitatrices (Pays−Bas  Colombie)  Plusieurs pays autorisent  lorsque les taux ne sont pas respectés  le versement de contributions financières compensatrices  En général  la loi protège les personnes handicapées (au Royaume−Uni  au Canada  aux États−Unis par exemple)  aussi bien pour ce qui concerne la confidentialité du handicap  que le maintien dans l’emploi La prise en compte d’un handicap repose sur une déclaration individuelle qui doit parfois être validée par une commission médicale officielle (Brésil  Russie)  Cette autodéclaration est obligatoire dans certains pays (États− Unis) pour pouvoir légalement inclure une personne dans le décompte  Du fait des freins culturels personnels à l’auto− déclaration  les statistiques doivent être considérées avec prudence et sont sans doute des sous−estimations  sans que l’on puisse déterminer dans quelle proportion Dans ce contexte  le groupe Michelin applique ses principes de diversité des personnes et de refus de la discrimination pour quelque motif que ce soit  Il cherche à faciliter  chaque fois que cela est possible  l’emploi des personnes handicapées  Les situations des sociétés Michelin dans le monde sont aujourd’hui également diverses  allant au minimum de la garantie de non−discrimination dans l’évolution professionnelle et de maintien de l’activité des personnes qui deviennent handicapées à des plans d’identification de postes accessibles aux personnes handicapées  de mise à niveau ergonomique et d’embauche En décembre 2006  un document “Politique Groupe personnes en situation de handicap” a été écrit et diffusé pour application dans tous les pays où le Groupe est implanté  Il affirme la volonté de l’entreprise de recruter maintenir dans l’emploi  gérer et former des personnes en situation de handicap  en appliquant les principes de non− discrimination de l’entreprise  et également recourir aux services d’organismes spécialisés dans le travail des personnes en situation de handicap  lorsque la possibilité existe Compte tenu des limites significatives mentionnées plus haut sur la fiabilité incertaine des statistiques en la matière le Groupe estime aujourd’hui à 2 75 % le nombre des personnes handicapées déclarées à son effectif (sur un La répartition par catégorie de personnel est la suivante Agents Collaborateurs Cadres Total Heures de formation 4 535 340 1 337 097 257 124 6 129 561 Pourcentage 74 0 % 21 8 % 4 2 % 100 0 % Les formations métiers ont représenté en 2006 l’effort de formation le plus important  en cohérence avec la volonté du Groupe de contribuer au développement des compétences des personnes 6 La formation Associée à une gestion des carrières active  la politique de formation de l’Entreprise vise à proposer à tout employé les formations nécessaires pour qu’il exerce son métier avec efficacité  tout en préparant son évolution professionnelle L’accent est mis plus particulièrement sur la qualité des formations initiales lors des prises de poste En 2006  le taux d’accès à la formation (nombre d’heures de formation par rapport au nombre d’heures travaillées) a été pour le Groupe de 2 9 % (2 8 % en 2005) Quantitativement  le nombre d’heures de formation en 2006 s’est élevé à 6 1 millions d’heures  pour environ 5 9 millions en 2005  soit en moyenne 52 heures par personne à l’effectif et 74 heures par personne formée  pour respectivement 50 et 73 heures en 2005 160 Informations sociales et environnementales 2006 périmètre de 90 000 personnes)  avec des disparités importantes entre les zones géographiques (Europe  3 6 % environ  Amérique du Nord  2 3 % environ  Amérique du Sud  0 9 % environ  Asie  0 3 % environ  Afrique Moyen− Orient  0 %)  Les écarts entre les pays sont également importants  allant de 0 % de personnes déclarées dans plusieurs pays à plus de 11 % au Canada  en passant par exemple par 0 4 % en Chine et en Hongrie  1 % au Brésil 1 9 % en Italie  4 2 % en Allemagne  6 1 % en France 8 Les œuvres sociales Dans tous les pays où il est présent  Michelin contribue  aux “œuvres sociales”  c’est−à−dire participe au financement d’un ensemble d’activités ou de services au bénéfice des membres de son personnel et de leurs familles  Certaines d’entre elles sont prévues et définies par les réglementations locales  d’autres sont volontaires  L’éventail est large mutuelles santé  services de restauration  transport  activités culturelles  sportives  de santé au sein des comités d’établissement ou de leurs équivalents  Le montant de la participation annuelle du Groupe a été globalement estimé à environ 25 millions d’euros 9 La sous traitance En 2006  les prestations de services externes non liés  aux opérations de production (nettoyage de bâtiments   de machines et de vêtements de travail  gardiennage manutention et stockage  éliminations des déchets  travaux informatiques  télécoms et administratifs) se sont élevées \ à un montant équivalent à 14 5 % de la masse salariale pour 14 0 % en 2005 10 L’impact territorial des activités en matière d’emploi et de développement régional “Michelin Développement” en Europe Grâce à son activité “Michelin Développement”  le Groupe participe concrètement à la création d’emplois dans les régions où il est implanté en Europe  à travers des activités de conseil technique et de soutien pour l’obtention de prêts à taux bonifiés en faveur des entreprises locales En 2006  Michelin Développement a poursuivi son action en Allemagne  en Espagne  en France (avec la SIDE  Société d’Industrialisation et de Développement Économique)  en Hongrie  en Italie  en Pologne  au Royaume−Uni  en Russie et en Roumanie  L’activité a débuté en Amérique du Nord  à Kitchener (Canada)  L’effectif se consacrant à cette activité est de 18 personnes  pour un budget de près de 8 millions d’euros permettant notamment de financer des projets contribuant à la création d’emplois  Michelin Développement a ainsi accompagné en 2006 la création d’environ 1 340 emplois  principalement en France  Espagne  Italie Allemagne et au Royaume−Uni 11 Les relations avec les communautés les établissements d’enseignement les associations Partout où il est implanté  le groupe Michelin participe à la vie des communautés en établissant des relations cordiales et constructives avec les organisations locales (services municipaux  établissements d’enseignement  associations par exemple)  Lorsque cela est pertinent  Michelin participe à leurs activités  par apport d’expérience ou de financement\ En 2006  pour le Groupe  plus de 17 000 journées ont été consacrées par des membres du personnel à ces actions  et un montant total de plus de 7 5 millions d’euros a été versé à des organismes externes  La répartition de cet effort par zone géographique est assez comparable à celle des effectifs Pour ce qui est des contributions financières  la plus grande partie de cet effort va à l’aide à la résolution de problèmes humains (santé  social … ) et aux activités sportives et culturelles (environ 36 %)  La participation financière à l’enseignement et à l’éducation représente environ 57 % de cet effort  les 7 % restants étant consacrés à la mobilité  en particulier sur les questions de sécurité routière Pour ce qui est de la contribution en jours  par intervention directe de membres du personnel Michelin  l’enseignement compte pour 45 % de la participation (soit 8 000 jours environ) Les actions en faveur des communautés (au total  plus de  1 200 identifiées) sont d’une très grande variété  Rendre compte de leur diversité est donc difficile  On en trouvera néanmoins ci−dessous quelques exemples  Amérique du Nord  donations à une importante association américaine d’entraide sociale  à des banques alimentaires locales  aux services de sécurité incendie partenariat avec plusieurs universités de Caroline du Sud aides financières à des clubs sportifs  des musées Amérique du Sud  financement d’une maison pour personnes âgées dépourvues de ressources  d’une institution d’aide aux jeunes orphelins (ASSOJYO  Société Française de Bienfaisance  Solidarité France Brésil) financement d’un cours d’artisanat pour personnes handicapées  Programme Agriculture Villageoise dans l햃tat de Bahia  don de rations alimentaires pour les personnes pauvres de la communauté  à Bogota (Colombie)  soutien économique pour la reconstruction d’une maison pour les enfants dépourvus de famille Europe  soutien de clubs sportifs  de rencontres sportives financement de locaux  cours de sécurité routière pour les écoliers  pour les utilisateurs de deux roues  bourses d햎tudes pour étudiants défavorisés  rénovation de foyers pour personnes handicapées  organisation de manifestations sportives pour personnes handicapées  dons de pneus pour des services d’urgence  financement d’équipement médical soutien matériel et participation à la vie d’établissements scolaires (prestation de cours  comme des cours de cartographie en Région parisienne)  rencontres entreprises− étudiants  à Clermont−Ferrand  depuis de très nombreuses années  très forte implication de l’entreprise dans le club omnisports de l’ASM (Association Sportive Montferrandaise) à la fois sur le plan financier et en temps passé par des responsables de l’entreprise Afrique  transport d’enfants et de leur encadrement vers leur colonie de vacances  don de matériel informatique Asie Pacifique  campagne de sécurité routière “Don’t Drunk Drive” avec exposition  spots radio  distribution d’autocollants campagne “Safe Drive” pour la sensibilisation du public en Thaïlande  soutien financier d’écoles (bâtiments  bourses scolaires  matériel informatique  bibliothèque)  financement d’une prothèse de pied  dons à une organisation de collecte de sang  contribution à la Croix−Rouge 161 MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 12 Relations avec les fournisseurs Compte tenu du poids représenté par les achats par rapport aux ventes nettes (plus de 50 %)  Michelin considère comme capital de travailler avec des fournisseurs adoptant également des principes de développement équilibré En maintenant un dialogue permanent avec nos fournisseurs nous entendons les sélectionner non seulement en fonction du rapport qualité−prix de leurs produits et services  mais aussi de leur performance globale  incluant les aspects sociaux et environnementaux ainsi que leurs pratiques éthiques  La dispersion géographique importante de nos fournisseurs  notamment dans des pays à faible coût de main−d’œuvre  nécessite un renforcement de notre vigilance Le Code des Achats  document qui expose aux fournisseurs actuels et potentiels de Michelin ses exigences dans les domaines sociaux et environnementaux  a été publié  fin 2004  Le respect des principes de l’Organisation Internationale du Travail concernant le travail des enfants  le travail forcé  le respect des minorités et les conditions de travail est mentionné comme une condition incontournable Ce document a été largement diffusé à l’ensemble des fournisseurs  lors des rencontres périodiques ou par envoi électronique  Il fait partie intégrante des documents définissant les modalités de collaboration impératives Des audits par sondage sont effectués chaque année  pour vérifier la conformité des modes de fonctionnement des fournisseurs relativement aux recommandations de l’Organisation Internationale du Travail  notamment en ce qui concerne le travail des enfants  le travail forcé  le respect des minorités et les conditions de travail  Nous continuons à faire progresser nos méthodes d’évaluation  par exemple par la mise en place du suivi permanent des sites certifiés  ISO 14001 de nos fournisseurs de matières premières ou encore le contrôle de la bonne intégration dans les contrats locaux des exigences de notre Code des Achats incorporés dans les contrats cadre signés en central Parallèlement  Michelin a procédé à la mise en place de systèmes d’alerte sur la fraude et la non−application de notre Code Éthique des Achats  incluant une démarche systématique d’identification des risques par notre audit interne Informationsenvironnementales 1 La démarche du Groupe vis à vis de l’environnement 1 1 La maîtrise de l’impact des sites industriels Michelin La robustesse de la politique environnementale du Groupe en matière de sites industriels s’appuie sur le Système de Management Environnemental Michelin (SMEM)  conçu pour permettre à chacun de ses sites de maîtriser au quotidien et sur le long terme ses impacts environnementaux Le SMEM comporte  entre autres une démarche de vérification du respect de la réglementation locale l’exigence de fixer et piloter  chaque année  des objectifs de progrès adaptés aux enjeux locaux des dispositifs de prévention des risques de pollution accidentelle Par ailleurs  les “Exigences Environnement Groupe”  qui définissent le niveau de performance exigé  s’appliquent à toutes les nouvelles installations ou modifications et permettront au Groupe de poursuivre progressivement un objectif d’excellence environnementale sur ses sites En ce qui concerne les installations existantes  à fin 2006 des analyses d’écart par rapport à ces Exigences Groupe ont été réalisées sur plus de 80 % des sites Début 2006  le Groupe a défini un indicateur de progrès de la performance environnementale de ses sites  portant sur les 6 dimensions environnementales les plus pertinentes par rapport à ses enjeux à moyen terme  consommation d’énergie et d’eau  émissions de COV et de CO 2  génération et valorisation des déchets  Cet indicateur composite baptisé MEF (Michelin Environmental Footprint)  est intégré au tableau de bord du Groupe  Des objectifs de progrès à horizon 2011 ont été définis pour chaque composante de l’indicateur Composition et objectifs de progrès du MEF Objectif Pondération Objectif 2011* 2011 global* Consommation d햎nergie  GJ t − 7 % 15 Consommation d’eau  m 3 t − 10 % 15 Émissions de composés organiques volatiles  kg t − 25 % 25 − 20 % Émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes  t t − 10 % 15 Génération de déchets  kg t − 5 % 15 Quantité de déchets mise en décharge  kg t − 60 % 15 * Par rapport à une base 2005 162 Informations sociales et environnementales 2006 1 2 La maîtrise de l’impact des produits Michelin L’analyse du cycle de vie d’un pneumatique montre que  plus de 80 % de son impact sur l’environnement intervient pendant la phase d’usage  du fait notamment de sa résistance au roulement  En conditions courantes d’utilisation  le pneu est responsable d’une part importante de la consommation de carburant des véhicules  estimée aujourd’hui à 20 % pour un véhicule de tourisme et de plus de 30 % pour un poids lourd Pour Michelin  la priorité est la même depuis de nombreuses années  augmenter l’efficacité énergétique de ses pneus tout en améliorant les autres critères de performance notamment en matière de sécurité routière  Réduire la résistance au roulement des pneumatiques permet de baisser la consommation de carburant des véhicules et donc de limiter les émissions de polluants locaux et les émissions de CO 2 Aujourd’hui le pneu “vert”  inventé par Michelin en 1992 sous le nom de Michelin Energy  offre une réduction de la résistance au roulement allant jusqu했 25 % par rapport aux autres pneus du marché  Il permet d’abaisser la consommation de carburant d’une voiture européenne moyenne de 0 2 l 100 km  soit  5 g de CO 2 km En Poids lourd  la technologie Energy  introduite en 1995 offre un gain moyen de 1 5 l 100 km  soit 40 g de CO 2 km 1 3 Périmètre des données environnementales Les données chiffrées présentées ci−après proviennent du système d’information environnemental du Groupe  nommé GAIA  Elles couvrent un périmètre de plus de 99 % des activités industrielles de Michelin (production de produits finis et semi−finis)  ainsi que les activités de recherche et développement et les plantations d’hévéas 2 Revue des indicateurs demandés par la loi 2 1 Rejets dans l’air 2 1 1 Gaz à effet de serre Les émissions directes de CO 2par les chaudières du Groupe s’élèvent en 2006 à 0 73 t par tonne de produits finis fabriqués  en diminution de 2 5 % Dans les pays de l’Union Européenne  ces émissions sont soumises à la réglementation instituant des quotas d햎missions de CO 2  En 2006  comme en 2005  les émissions des sites Michelin en Europe ont été légèrement inférieures aux quotas attribués L’activité du Groupe est également à l’origine  de manière indirecte  des émissions de CO 2 de ses fournisseurs d’énergies électrique et thermique (vapeur)  Ces émissions\ indirectes sont évaluées à 0 74 t par tonne de produits finis fabriqués  soit − 4 % par rapport à 2005    Cette diminution est due pour moitié à une baisse de la consommation et pour moitié à la variation des facteurs d’émission nationaux\ du GHG protocol (pour la composante électrique) Le Groupe s’est fixé un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 10 % en 2011 par rapport à 2005 2 1 2 Autres rejets dans l’air* Composés Organiques Volatils (COV) Les émissions relatives de COV (3 97 kg t de produit fini) diminuent pour le Groupe de 7 % entre 2005 et 2006   Dans ce domaine  le Groupe s’est fixé un objectif de réduction de 25 % en 2011 par rapport à 2005  L’année 2006 a vu la poursuite du déploiement de nouveaux procédés de production innovants qui permettront d’atteindre cet objectif Le graphique ci−après indique  pour l’activité de fabrication de pneus de tourisme et camionnettes en Europe  les progrès importants réalisés depuis la mise en place du projet de réduction en 1992 (− 60 %) * Correspondant aux termes “acidification” et “pollution photoc\ himique” définis par l’arrêté ministériel du 30 avril 2002 Oxydes d’azote (NO X) Les émissions spécifiques de NO x  en provenance des chaufferies du Groupe  sont en forte baisse  à 0 85 kg par tonne de produit fini (contre 1 01 kg t en 2005 soit − 15 4 %) Oxydes de soufre (SO X) Les émissions de dioxyde de soufre (SO 2) passent de 1 65 kg t à 1 22 kg t de produit fini   Ces fortes baisses (NO xet SO x) résultent de changements de combustible sur plusieurs sites et de la mise en place de  systèmes de traitement des fumées plus performants 2 2 Consommation d’eau et rejets dans l’eau 2 2 1 Consommation d’eau Les usines Michelin utilisent l’eau essentiellement pour le refroidissement de leurs installations  ainsi que comme fluide caloporteur  Après traitement adapté  l’eau ainsi consommée est généralement rejetée dans le milieu naturel La consommation d’eau spécifique s’établit à 14 9 m 3par tonne de produits finis fabriqués  soit une consommation en diminution de 0 7 % par rapport à 2005 Le Groupe s’est fixé un objectif de réduction de la consommation d’eau de 10 % en 2011 par rapport à 2005 2 2 2 Rejets dans le milieu aquatique Les principales substances susceptibles d’être rejetées par les sites de fabrication de pneumatiques du Groupe sont des Matières En Suspension (MES) et des hydrocarbures résiduels  Ces paramètres ne sont pas spécifiques au 100 80 60 40 20 0 Fin 2006 60 % Cible 2007 73 5 % Politique volontaire de réduction Plan d’optimisation du procédé Mise au point et mise en œuvre nouveau procédé 92 93 9495 97 9 899 00 01 02 03 04 0506 07 9 6 163 MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES procédé Michelin mais inhérents à la plupart des activités industrielles Pour les activités de traitement de fils métalliques et de fabrication d’élastomères de synthèse  qui utilisent l’eau dans le procédé de fabrication et sont susceptibles de  rejeter respectivement des métaux (cuivre  zinc) et des hydrocarbures  Michelin dispose en propre des moyens de traitement adaptés sur chacun de ses sites 2 3 Rejets dans le sol L’activité du Groupe ne génère pas de rejet en continu dans le sol ou les eaux souterraines Au travers du SMEM  Michelin met en œuvre une démarche de prévention des risques de déversements accidentels  qui comporte des mesures matérielles (protection des sols prévention des fuites) et un volet comportemental (modes opératoires pour les activités identifiées à risques  consignes d’intervention en cas d’accident) Les Exigences Environnement Groupe imposent un haut niveau de protection des sols  inspiré des réglementations les plus strictes en ce domaine 2 4 Déchets En 2006  le Groupe a poursuivi ses actions en vue de réduire au maximum la quantité de déchets mis en décharge  La quantité brute de déchets générés pour la fabrication d’\ une tonne de pneus passe de 140 kg à 130 kg (soit une diminution de 7 2 %)  et la quantité effectivement mise en décharge baisse de 33 kg à 26 kg  ce qui constitue une amélioration de 22 3 % Le Groupe s’est fixé un objectif de réduction de la quantité mise en décharge de 60 % en 2011 par rapport à 2005 2 5 Consommation de ressources Énergie La consommation de ressources énergétiques du Groupe passe  à périmètre constant  de 17 4 GJ à 17 2 GJ pour une tonne de pneu produite  en baisse de 1 3 % La structure transverse créée fin 2004 dans le but de rationaliser la consommation d햎nergie des usines en accélérant le partage des bonnes pratiques internes a déployé sa méthodologie d’audit énergétique et recensé lesmeilleures pratiques et les pistes d’amélioration au niveau Groupe À fin 2006  40 sites ont été audités  avec élaboration de\ plans d’action  Le reste des sites sera audité d’ici fin 2008 Une politique de recours aux énergies renouvelables est en cours de définition  avec déjà des réalisations dont l’im\ pact est positif sur le plan non seulement environnemental mais également économique Par exemple  sur le site de Dundee au Royaume−Uni  les éoliennes mises en place au premier semestre 2006 ont permis de générer plus de 3 GWh  Ces éoliennes seront capables de produire annuellement l햎quivalent de 25 % des besoins du site en électricité  Elles éviteront ainsi l’émission de plus 7 000 tonnes de CO 2par an Sur le site de Bassens en France  la récupération de la vapeur générée par un incinérateur situé à 1 km représentera 20 % des besoins en vapeur du site à partir de mars 2007  Cette action évitera ainsi la génération de plus de 25 000 tonnes de CO 2par an 2 6 Prévention des risques de pollution Ce sujet  déjà abordé dans les paragraphes précédents  est également traité au chapitre “Risques industriels”  en page 150 2 7 Démarche de progrès 2 7 1 Certification et évaluation garantie de la conformité réglementaire Le système de Management Environnemental Michelin (SMEM) est fondé notamment sur le respect de la réglementation locale à laquelle chacun des sites s’engage à\ se conformer  Les Exigences Environnement Groupe qui s’y ajoutent sont parfois plus exigeantes L’objectif du Groupe est que tous les sites acquis depuis plus de 5 ans aient mis en place le SMEM  A fin 2006  parmi les sites industriels  les sites du Centre de Technologies  et les plantations  89 % des sites acquis depuis plus de 5 ans disposent du SMEM  Cette démarche est en cours de mise en place pour les sites de logistique Le SMEM permet également aux sites du Groupe d’obtenir la certification ISO 14001  À fin 2006  le Groupe fabrique 99 4 % de ses produits finis dans des sites certifiés   ce taux est en progrès de 4 6 points par rapport à 2005  Les deux plantations d'hévéas du Groupe  les principaux sites du Centre de Technologies et l'ensemble des usines de semi− finis sont également certifiés 2 7 2 Organisation interne Pour garantir la robustesse des analyses de risques et la pertinence des solutions retenues  le groupe Michelin s’est doté d’une structure en réseau traitant les aspects liés à l’environnement  l’hygiène et la sécurité des personnes au travail  et la prévention des risques industriels Le réseau Environnement et Prévention compte une centaine de spécialistes  répartis dans les différents pays et Lignes−produits du Groupe  auxquels s’ajoute sur chaque site une équipe dédiée à ces problématiques  Le responsable de ce réseau rend compte au Conseil Exécutif du Groupe et dispose d’un budget propre 2 7 3 Formation et information des salariés Le déploiement du SMEM a permis de sensibiliser à l’environnement l’ensemble des personnes travaillant sur les sites certifiés (soit  à ce jour  plus de 70 000) via des formations spécifiques  Celles−ci concernent en particulier les impacts majeurs liés à l’activité du site et sont adapté\ es au poste de travail  Les connaissances du personnel sont régulièrement réactualisées 2 8 Provisions pour risques environnementaux dépenses environnementales Le montant total des provisions “pour risque environnemental” s’élève  au 31 décembre 2006  à 12 5 millions d’euros Dans le domaine industriel  le Groupe a consacré en 2006 33 millions d’euros à des projets d’amélioration de sa performance environnementale  dont la répartition est détaillée dans le tableau ci−après  Ce montant repose sur la définition de la recommandation n° 2003−R02 du 21 octobre 2003 du Conseil National de la Comptabilité Français qui couvre uniquement les dépenses “supplémentaires” (à l’exclusion de toutes les dépenses courantes d’entretien  de fonctionnement  d’élimination des déchets  etc ) et “exclusivement environnementales” (hors composante environnementale incluse dans les investissements industriels réalisés) 164 Informations sociales et environnementales 2006 2 9 Autres informations 2 9 1 Nuisances olfactives et sonores Les nuisances olfactives  quoique sans risque sur la santé sont néanmoins un enjeu pour les usines du Groupe qui sont situées dans un environnement résidentiel  et qui transforment certains types de caoutchouc naturel indispensables à la fabrication des pneumatiques Le déploiement de la solution standard retenue se poursuit Cette solution fondée sur l’oxydation thermique des effluents est désormais en fonctionnement sur quatre usines européennes  Le Groupe continue ses recherches sur de nouvelles techniques  encore plus efficaces et respectueuses de l’environnement Plus généralement  chacune des équipes sur site met tout en œuvre  avec l’aide des experts du central  pour limiter la gêne (olfactive  sonore  etc ) qu’une activité industrielle peut provoquer parmi les populations avoisinantes 2 9 2 Relations avec les associations de protection de l’environnement Le groupe Michelin s’efforce de développer  lorsque cela est opportun  des liens avec les associations de protection de l’environnement ou des organismes qui agissent en faveur du respect de l’environnement   Par exemple  les efforts de Michelin Amérique du Nord en termes d’engagement et d’action pour la protection de l’environnement sont reconnus par l’agence américaine de protection de l’environnement EPA  depuis 2005  dix sites ont été retenus pour participer au programme “EPA Performance Track Program”  Pour être éligible  un site doit avoir une approche “entreprise citoyenne”  se donner des objectifs de progrès continu pour sa performance environnementale  avoir mis en place un système de management de ses impacts environnementaux  et être en conformité par rapport à la législation Michelin Amérique du Nord poursuit par ailleurs son partenariat avec de nombreuses associations et administrations agissant notamment pour les économies d햎nergie (ex  Alliance to Save Energy) ou la réduction des émissions liées au transport (ex  EPA’s Smartways Program) Investissements Charges Total dépenses En milliers d’euros d’exploitation 2006 2006 2006 2005 Prévention des pollutions de l’air 17 601 981 18 582 9 897 Prévention des pollutions des eaux de surface 2 940 459 3 399 4 857 Prévention des pollutions du sol et des eaux souterraines 2 753 1 384 4 137 3 840 Autres 5 384 1 579 6 963 8 612 Total 28 678 4 403 33 081 27 207 165 MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 3 Tableau récapitulatif des données 2006 2005 2004 (1) 2006 2005 Consommation d’eau 14 9 m 3 t 15 0 m 3 t 15 3 m 3 t − 0 7 % Consommation d햎nergie 17 2 GJ t 17 4 GJ t 17 1 GJ t − 1 3 % dont Sources fixes Michelin 10 5 10 6 10 5 Vapeur 1 1 1 0 1 0 Électricité5 6 5 7 5 6 Émissions de gaz à effet de serre 1 48 t t 1 53 t t 1 48 t t − 3 3 % dont émissions directes sources fixes Michelin 0 73 0 75 0 73 émissions indirectes vapeur 0 12 0 11 0 12 émissions indirectes électricité 0 63 0 66 0 63 Émissions de dioxyde de soufre 1 22 kg t* 1 65 kg t 1 68 kg t − 25 8 % Émissions de dioxyde d’azote 0 85 kg t* 1 01 kg t 0 96 kg t − 15 4 % Émissions de Composés Organiques Volatils 3 97 kg t 4 27 kg t 4 56 kg t − 7 % Production de déchets 130 kg t 140 kg t 138 kg t − 7 2 % Quantité de déchets mis en décharge 26 kg t 33 kg t 35 kg t − 22 3 % Management de l’environnement (% de produits finis issus de sites certifiés ISO 14001) 99 4 % 94 8 % 90 0 % 4 6 points (1) 2004 données pro forma hors activité Roue * les émissions de dioxyde de soufre et de dioxyde d'azote non mesu\ rées ont été estimées par le service Environnement sur la base des facteurs d'émission fournis par le Référentiel de Repo\ rting Environnement et Prévention Ces émissions estimées représentent moins de 1% des émission\ s du Groupe Pour plus d’informations sur la politique environnementale du groupe Michelin  voir le rapport Performance et Responsabilité Mi chelin 2005−2006  à paraître en mai 2007 166 À l’attention de la Direction Générale du groupe Michelin À la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de Commissaires aux Comptes du groupe Michelin nous avons effectué un examen visant à nous permettre d’exprimer une assurance modérée sur les processus d햎tablissement de certains indicateurs sociaux et environnementaux publiés dans le présent rapport Pour la partie sociale  il s’agit des indicateurs “Effectifs” “Effectifs en équivalent temps plein”  “Absentéisme (1)” “Taux de fréquence” et “Taux de gravité” des accidents de travail Pour la partie environnementale  il s’agit de l’ensemble des indicateurs présentés dans le “tableau récapitulatif des données” Ces processus  ainsi que les informations publiées dans le présent rapport  ont été établis sous la responsabilité du “Service Groupe Environnement et Prévention”  du “Service Groupe Personnel” et du “Département Performance et Responsabilité” du groupe Michelin  conformément aux référentiels de reporting internes du groupe Michelin disponibles sur demande au siège du Groupe Il nous appartient  sur la base de nos travaux  d’exprimer une conclusion sur les processus d햎tablissement de ces informations Nature et étendue des travaux Nous avons mis en œuvre les diligences suivantes destinées à élaborer une assurance modérée que les processus d햎tablissement des informations sociales et environnementales pour ce qui concerne les indicateurs mentionnés ci−dessus ne comportent pas d’anomalie significative  Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux plus étendus  Par ailleurs  ces travaux n’ont pas pour objet  et donc ne permettent pas  de formuler une conclusion sur l’exactitude des informations et des données chiffrées publiées   Nos travaux ont été les suivants Nous avons analysé les procédures de reporting de ces informations sociales et environnementales au regard de leur pertinence  leur fiabilité  leur objectivité et leur caractère compréhensible Nous avons conduit des entretiens avec les personnes concernées par l’application de ces procédures de reporting  au siège et dans différentes entités du Groupe afin de vérifier la bonne compréhension et la correcte application de ces procédures   Nous avons également élaboré et adressé un questionnaire à 21 sites du Groupe  répartis dans 15 pays  dans le but d’apprécier la bonne application des procédures de reporting des informations sociales et environnementales Nous avons mis en œuvre des tests de cohérence  sur la base de sondages  afin de vérifier la correcte centralisation et consolidation des données chiffrées Nous avons ainsi rencontré les Directions et Départements suivants Pour les informations sociales – le “Service Groupe Personnel” et le “Service Groupe Personnel − Système d’information” en charge de la collecte et de la consolidation des données relatives à l’indicateur “Effectifs” et “Effectifs en équivalent temps plein” – le “Service Groupe Personnel − Rémunération Globale” en charge de la collecte et de la consolidation des données relatives à l’indicateur “Absentéisme” – le “Département Hygiène  Sécurité et Ergonomie” au sein du “Service Groupe Environnement et Prévention” en charge de la collecte et de la consolidation des données relatives aux indicateurs “Taux de fréquence” et “Taux de gravité” des accidents de travail – les responsables du “Service Personnel” en charge de la remontée des données sociales pour les sites industriels suivants  Karlsruhe  Blanzy  La Roche−sur−Yon et Valladolid Rapport d’examen de l’un des Commissaires aux Comptes sur les processus d’établissement de certaines informations sociales et environnementales (1) Nos travaux sur cet indicateur se sont limités au périmèt\ re Europe soit 64 % de l’effectif Groupe au 31 12 2006 167 MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Pour les informations environnementales – le Département Environnement au sein du “Service Groupe Environnement et Prévention” en charge de la collecte et de la consolidation des données relatives aux indicateurs environnementaux – les services informatiques du “Service Groupe Environnement et Prévention” en charge de l’outil de reporting des données relatives à l’environnement et la sécurité – le responsable Environnement et Prévention en charge de la remontée des données environnementales pour les sites industriels suivants  Karlsruhe  Blanzy  La Roche− sur−Yon et Valladolid Nous avons fait appel  pour nous assister dans la réalisation de ces travaux  aux experts de notre Département Développement Durable   Conclusion Sur la base de nos travaux  nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause les processus d햎tablissement des informations sociales et environnementales pour ce qui concerne les indicateurs mentionnés ci−avant  au regard des procédures de reporting définies par le groupe Michelin   Fait à Neuilly−sur−Seine  le 16 février 2007 Christian MARCELLIN Sylvain LAMBERT Associé Associé Commissaire aux Comptes Département Développement Durable Sites de production Sites de production de la ligne produit Tourisme camionnette France Cholet  Clermont−Ferrand  Lille Montceau−les−Mines  Roanne  Toul Allemagne Bad−Kreuznach  Bamberg Espagne Lasarte  Valladolid  Vitoria Hongrie Nyiregyhaza Italie Cuneo  Turin Pologne Olsztyn Royaume Uni Dundee Russie Davydovo Roumanie Victoria Nigeria Port−Harcourt** États Unis Ardmore  Columbia  Dothan   Fort−Wayne  Greenville  Opelika  Tuscaloosa Canada Bridgewater  Pictou Mexique Queretaro Brésil Resende Colombie Cali Chine Shenyang  Shanghai Japon Ohta Thaïlande Laem Chabang  Phrapadaeng Sites de production de la ligne produit Poids lourd France Avallon*  Clermont−Ferrand  La Roche−sur−Yon Tours Allemagne Homburg  Karlsruhe  Orianenburg* Espagne Aranda (2 sites)  Valladolid* Hongrie Budapest Italie Alessandria Pologne Olsztyn Royaume Uni Ballymena  Stoke on Trent* Roumanie Zalau Algérie Hussein−Dey Nigeria Port−Harcourt** États Unis Spartanburg  Covington*  Duncan* Canada Waterville Brésil Campo Grande  Resende* Colombie Bogota Chine Shenyang Thaïlande Nongkae  Phrapadaeng * Rechapage seulement Sites de production des pneumatiques de spécialités France Bourges  Clermont−Ferrand  Le−Puy−en−Velay Montceau−les−Mines  Troyes Espagne Lasarte Valladolid  Vitoria Hongrie Nyiregyhaza Italie Cuneo Pologne Olsztyn Serbie Pirot États Unis Lexingtoon  Norwood  Kansas City Thaïlande Nongkae  Phrapadaeng 69 sites de production dans 19 pays 168 ** Arrêt de la fabrication de pneus à Port Harcourt annoncé le \ 18 janvier 2007 169 MICHELIN EN BREF LEGROUPE  SON INDUSTRIE  SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Contrats importants Il n'existe pas de contrats significatifs autres que ceux conclus dans le cadre normal des affaires 170 Autres informations juridiques et financières 6 172 Informations de caractère général concernant la Compagnie Générale des Établissements Michelin 175 Informations complémentaires concernant le capital 178 Informations complémentaires concernant les organes de Direction et de Surveillance 181 Comptes sociaux au 31 décembre 2006 197 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels au 31 décembre 2006 198 Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées 199 Incorporation par référence des comptes 2004 et 2005 199 Personne responsable du Document de référence 200 Table de concordance du Document de référence 171 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 1 5 La résistance au roulement des pneus est consommatrice de 1 plein de carburant sur 5 Rien qu’en Europe 6 milliards de litres de carburant par an pourraient être économisés si tous les véhicules étaient équipés de pn\ eus verts Michelin a déjà considérablement œuvré à la réducti\ on de cette résistance par la technologie radiale puis par l’inventi\ on du pneu Michelin Energy Fort de cette avance technologique le Groupe ne cesse d’innover en faveur de la mobilité durable 172 Histoire et évolutionde la Société L’origine de la Compagnie Générale des Établissements Michelin remonte à la société en commandite par actions Barbier Daubrée et Cie constituée le 15 juillet 1863 à Clermont Ferrand (Puy de Dôme) La raison sociale Michelin et Cie fut adoptée en 1889 l’année même où fut déposé\ le premier brevet pour le pneumatique Jusqu’en 1951 cette société qui avait en 1940 pris le nom de Manufacture de Caoutchouc Michelin a exercé directement son activité en France et indirectement par l’intermédiaire de filiales diverses une activité industrielle et commerciale à l’étranger En 1951 elle apporta ses actifs industriels français à une nouvelle société la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin créée le 15 octobre 1951 La Manufacture de Caoutchouc Michelin prit alors le nom de Compagnie Générale des Établissements Michelin En 1960 les actifs situés à l’étranger ont eux mêmes é\ té regroupés au sein d’une société holding la Compagnie Financière Michelin dont le siège social est à Granges Paccot canton de Fribourg (Suisse) Ainsi la Compagnie Générale des Établissements Michelin à la tête du Groupe depuis 1951 n’a pas d’activité industrielle propre Jusqu’en 1987 la quasi totalité du capital de la Compagnie Financière Michelin était détenue par la Compagnie Générale des Établissements Michelin En 1987 une augmentation de son capital fut en partie réservée au public qui possédait alors environ 6 % du capital de la Compagnie Financière Michelin dont les actions au porteur étaient cotées à la Bourse de Zurich La même année la Compagnie Financière Michelin a pris une participation d’environ 20 % dans le capital de la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin Cette participation a été portée à 60 % en 1993 La Compagnie Financière devient ainsi la société mère de la très grande majorité des sociétés industrielles importantes du Groupe constituant alors un ensemble cohérent par ailleurs la Manufacture Française peut recourir à des financements d’origines plus diversifiées La Compagnie Générale des Établissements Michelin détentric\ e d’un important patrimoine technologique perçoit de ce fait des redevances En 2002 afin de simplifier les structures juridiques du Groupe et de tirer parti de meilleures conditions d’accès aux marchés financiers la Société a réalisé une offre publique d’échange sur les titres au porteur de la Compagnie Financière Michelin et engagé une procédure de “squeeze out” des actions non apportés à l’offre Cette opération s’est traduite par la création d’un total de\ 5 97 millions d’actions nouvelles soit 4 20 % du capital dont 5 78 millions ont été émises le 20 novembre 2002 en rémunération des titres au porteur de la Compagnie Financière Michelin apportés à l’échange le solde ayant été é\ mis le 30 juin 2003 en conséquence du squeeze out des actions qui n’avaient pas été apportées à l’offre publique d’échange L’histoire de Michelin est étroitement liée à celle du pneumatique Depuis le dépôt de son premier brevet concernant ce produit Michelin a innové en permanence dans ce domaine qui représente l’essentiel de son activité soit pour l'exercice 2003 (dernière année pour laquelle cette information est disponible) en % du chiffre d'affaires consolidé Pneumatiques et roues 99 4 % Caoutchouc manufacturé et plastiques cartes guides et divers 0 6 % L’invention par Michelin en 1946 du pneumatique à carcasse radiale constitue toujours une révolution technologique majeure dans l’industrie des transports L’introduction du pneumatique radial a apporté des améliorations considérables dans de nombreux domaines adhérence sécurité longévité confort économie de carburant Sa diffusion sous l’impulsion de Michelin s’est dans un premier temps opérée largement en Europe avant de s’étendre rapidement à partir de 1970 aux autres principaux pays producteurs que sont les États Unis et le Japon Sur ces marchés la part du radial très faible alors atteint aujourd’hui plus de 90 % des ventes Depuis plusieurs années d’importants travaux de recherche ont été poursuivis sur le pneumatique vert commercialisé sous l’appellation “Energy” Cette innovation technologique permet de répondre au souci de protection de l’environnement en réduisant la consommation de carburant de façon significative tout en préservant les qualités des pneumatiques Michelin que sont en particulier l’adhérence sur sol mouillé et la résistance à l’usure Structure du Groupe La Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM) est la maison mère du Groupe à laquelle sont rattachées directement ou indirectement toutes les sociétés liées à Michelin Ses deux participations principales sont La Manufacture Française des Pneumatiques Michelin (MFPM) dont la CGEM détient 40 % du capital La MFPM coordonne l’ensemble des opérations industrielles commerciales et de recherche en France à partir d’une méthode de répartition proportionnelle elle facture les services correspondants et est dédommagée de ses frais de recherche La Compagnie Financière Michelin (CFM) dont la CGEM détient 100 % du capital La CFM coordonne en tant qu’actionnaire l’activité de la plupart des sociétés industrielles commerciales et de recherche du Groupe La Société mère et sa filiale la Compagnie Financière Michelin ont conclu avec les sociétés opérationnelles du Informations de caractère général concernant la Compagnie Générale des Établissements Michelin 173 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Groupe des accords relatifs aux prestations de services à ces sociétés Ces deux Sociétés ont confié à la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin la mission de rendre ces services la Manufacture étant rémunérée par les sociétés opérationnelles selon la méthode du prix de revient majoré Les transactions entre les sociétés du Groupe existent dans de multiples domaines (biens incorporels prestations de services de natures variées équipements matières premières produits semi finis et finis) et atteignent des volumes considérables Les rémunérations ou prix correspondants sont fixés au moyen de méthodes qui varient selon le domaine concerné Ces méthodes ont comme point commun d’être fondées sur le principe de pleine concurrence adopté par les pays membres de l’OCDE et qui fait l’objet des “Principes applicables en matière de prix de transfert à l’intention des entreprises multinationales et des administrations fiscales” Développement du groupeMichelin Michelin avait commencé à implanter des usines très tôt hors de France en 1906 en Italie en 1927 en Angleterre en 1931 en Allemagne et en 1934 en Espagne Le développement de Michelin s’est fortement accéléré à\ partir des années 1960 par la construction de nombreuses usines d’abord en France puis à l’étranger et notamment sur le continent américain à partir des années 1970 Depuis 1985 Michelin a constitué des joint ventures pour s’installer industriellement en Asie Michelin s’est aussi développé depuis 1995 en Europe de l’Est Au total le développement de Michelin depuis 1960 l’a fait progresser dans le classement mondial des pneumaticiens le plus généralement accepté de la dixième place en 1960 à\ la sixième en 1970 et à la deuxième en 1980 derrière Goodyear À la fin des années 80 Bridgestone a acquis le manufacturier américain Firestone et Michelin de son côté Uniroyal Goodrich Du fait de ces développements les chiffres d’affaires des pneumaticiens les plus importants se sont rapprochés leur classement variant selon les années en fonction des fluctuations de taux de change et des modes de calcul De fait aujourd’hui trois pneumaticiens Bridgestone Goodyear et Michelin représentent au total près de 55 % du marché mondial du pneumatique chacun occupant la première place sur son propre continent d’origine Acte constitutif et statuts Dénomination sociale COMPAGNIE GÉNÉRALE DES ÉTABLISSEMENTS MICHELIN Nom commercial M ROLLIER & Cie Registre du Commerce et des Sociétés 855 200 887 RCS CLERMONT FERRAND Date de constitution et d’expiration Constituée le 15 juillet 1863 et venant à expiration le 31 décembre 2050 sauf dissolution anticipée ou prorogation prévues par les statuts Siège social 12 cours Sablon CLERMONT FERRAND (Puy de Dôme) Tél 04 73 98 59 00 Forme juridique Législation applicable Société en commandite par actions régie par les articles L 226 1 à L 226 14 du Code de Commerce Associés commandités (article 1 erdes statuts) M Michel Rollier Gérant La Société Auxiliaire de Gestion “SAGES” société par actions simplifiée ayant son siège social à Clermont Ferrand (Puy de Dôme) dont l’objet est d’assurer l’intérim de la gérance en cas de vacance de cette dernière et de convoquer une Assemblée Générale extraordinaire des Actionnaires appelée à nommer un nouveau Gérant Objet social (article 2 des statuts) Toutes opérations et entreprises se rattachant directement ou indirectement à la production la fabrication et la vente de caoutchouc à tous les degrés de fabrication sous toutes les formes et pour tous usages Toutes opérations industrielles commerciales et financières concernant notamment – le pneumatique ses composants et ses accessoires et le caoutchouc manufacturé en général – la construction mécanique dans toutes ses applications et en particulier les véhicules automobiles et industriels composants pièces détachées et accessoires – la fabrication la vente et l’utilisation de produits chimiques naturels ou synthétiques et de leurs dérivés en particulier les différentes variétés d’élastomères plastiques fibres et résines et généralement toutes activités et tous produits de l’industrie chimique se rapportant notamment aux produits et opérations ci dessus visés – le dépôt l’acquisition l’exploitation la cession ou la ve\ nte de tous droits de propriété incorporels et notamment de brevets et accessoires marques procédés de fabrication se rapportant à l’objet social Le tout directement ainsi que par voie de participation de création de sociétés nouvelles de sociétés en participat\ ion de groupements d’intérêt économique d’apports commandites souscription achat ou échange de titres ou de droits sociaux dans toute entreprise ayant des activités pouvant se rattacher aux objets précités ou encore par voie de fusion ou autrement Et généralement toutes opérations commerciales industrielles immobilières mobilières et financières se rattachant directement ou indirectement en totalité ou en partie à l’un quelconque des objets ci dessus spécifiés ou\ à tous objets similaires ou connexes 174 Exercice social Du 1 erjanvier au 31 décembre Répartition statutaire des bénéfices (article 30 des statuts) Attribution d’une somme égale à 12 % des bénéfices nets de l’exercice aux associés commandités cette somme ne pouvant excéder 1 % du résultat net consolidé de l’exercice la différence éventuelle étant rapportée au bénéfice à affecter Le solde des bénéfices nets augmenté le cas échéant du report bénéficiaire constitue la part revenant aux actions Sur cette part sera prélevée une somme facultative destinée sur la proposition du (des) Gérant(s) à créer ou augmenter un ou plusieurs fonds de réserve ou de prévoyance sur lesquels les associés commandités n’auront plus aucun droit Le solde du bénéfice revenant aux actions après le prélèvement ci dessus sera distribué aux actions Assemblées Générales Modes de convocation Les convocations aux Assemblées Générales d’actionnaires sont faites suivant les formes et dans les délais légaux Conditions d’admission Les Assemblées Générales se composent de tous les actionnaires quel que soit le nombre de leurs actions à condition que ces actions aient été libérées des versements exigibles Ne peuvent prendre part à une Assemblée que les actionnaires inscrits comme tels sur les registres de la Société trois jours au moins avant la date de cette Assemblée Conditions d’exercice du droit de vote (article 22 des statuts) Sauf dans les cas prévus par la loi chaque membre de l’Assemblée a autant de voix qu’il possède ou représente d’actions sans limitation Droit de vote double Disposent toutefois de deux voix par action sans limitation les propriétaires ou leurs mandataires de toutes les actions entièrement libérées inscrites depuis quatre ans au moins au nom du même titulaire En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves bénéfices ou primes d’émission le droit de vote double est conféré dès leur émission aux actions nominatives\ attribuées à un actionnaire à raison des actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit Le transfert par suite de succession de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas les délais prévus ci dessus Le droit de vote double cesse de plein droit pour toute action qui fera l’objet d’un transfert pour toute autre cause Existence de seuils statutaires Les statuts ne prévoient pas de déclaration à la Société \ de franchissements de seuils Documents accessibles au public Les documents ci dessous peuvent être consultés au siège social et le cas échéant également sur le site Internet www michelin com corporate (rubrique “Finance”) Les statuts de la Société Les informations financières historiques les communiqués de presse les lettres aux actionnaires les documents d’Assemblée (avis de convocation compte rendu de l’Assemblée) l’ensemble des rapports annuels rapports semestriels d’activité documents de référence ainsi que l’ensemble de”l’information réglementée” au sens des recommandations de l’Autorité des Marchés Financiers Autres informations juridiques et financières 175 Tableau d’évolution du capital Année Nature des opérations Variations du capital Capital après opérationNombre Nominal Prime Montant Nombre cumulé d’actions d’actions Au 31 décembre 1999 269 431 746 137 715 873 2000269 431 746 134 715 873 2001269 431 746 134 715 873 2002 Augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe 1 292 143 2 584 286 42 640 719 272 016 032 136 008 016 Rémunération des titres au porteur de la Compagnie Financière Michelin apportés à l’Offre Publique d’Échange initiée par la Société 5 784 714 11 569 428 159 600 259 26 283 585 460 141 792 730 2003 Augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe 1 404 300 2 808 600 29 490 300 286 394 060 143 197 030 Rémunération des titres au porteur de la Compagnie Financière Michelin non apportés à l’Offre Publique d’Échange initiée par la Société et attribués à cette dernière (squeeze out) 189 995 379 990 5 241 962 05 286 774 050 143 387 025 2004 286 774 050 143 387 025 2005 Augmentation de capital résultant de l’exercice d’options de souscription d’actions 600 1 200 26 400 286 775 250 143 387 625 2006 Augmentation de capital résultant de l’exercice d’options de souscription d’actions 264 693 529 386 10 901 156 287 304 636 143 652 318 État des délégations de compétence et des autorisations en v\ igueur (conférées par l’Assemblée Générale mixte des Actionn\ aires du 12 mai 2006) Emissions avec droit préférentiel Titres concernés N° de résolution Durée de Montant maximum Montant nominal l’autorisation d’émission maximum (expiration) sur la base d’un cours d’augmentation à 52 euros (en euros) de capital en euros Augmentation de capital (actions ordinaires et 9 e 26 mois (juillet 2008) 2 6 milliards 100 millions (1) (2) valeurs mobilières donnant accès au capital) soit 35 % du capital actuel Augmentation de capital par incorporation de réserves 13 e 26 mois (juillet 2008) 2 08 milliards 80 millions MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Informations complémentaires concernant le capital 176 Émissions sans droit préférentiel Titres concernés N° de résolution Durée de Montant maximum Montant nominal l’autorisation d’émission maximum (expiration) sur la base d’un cours d’augmentation à 52 euros (en euros) de capital en euros Augmentation de capital (actions ordinaires et 10 e 26 mois 1 12 milliard 43 millions (2) (3) valeurs mobilières donnant accès au capital) (juillet 2008) soit 15 % du capital actuel Augmentation de capital (actions ordinaires) pour rémunérer 14 e 26 mois 1 12 milliard 43 millions (4) des apports de titres en cas d’offres publiques d’échange ou d’apports en nature (juillet 2008) Émissions réservées aux salariés Titres concernés N° de résolution Durée de Commentaires l’autorisation (expiration) Augmentation de capital 16 e 26 mois (juillet 2008) 2 % maximum du capital actuel Stock options (options d’achat et ou de souscription d’actions) 17 e 38 mois (juillet 2009) 2 % maximum du capital actuel Prix d’exercice fixé sans décote Titres de créances ne donnant pas accès au capital Titres d’emprunt Titres concernés N° de résolution Durée de Montant nominal maximum l’autorisation (expiration) d’émission (en euros) Émission de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance ne donnant pas accès au capital 15 e 26 mois (juillet 2008) 1 milliard (5) Émission d’emprunts obligataires 7 e 5 ans (mai 2011) 1 milliard (5) Programme de rachat d’actions Titres concernésN° de résolution Durée de Commentaires l’autorisation (expiration) Actions 6 e 18 mois (novembre 2007) Limite légale de 10 % du capital Prix maximum d’achat €70 Prix minimum de vente €40 (1) Plafond nominal global d’augmentation de capital pour les opé\ rations autorisées par les 9 e 10 eet 14 erésolutions (18 erésolution) (2) Montant susceptible d’être augmenté de 15 % au maximum en cas de demandes excédentaires et dans la limite des \ plafonds resp ectivement fixés dans les 9 eet 10 erésolutions (11 erésolution) (3) Faculté de déterminer librement le prix d’émission des\ actions ordinaires dans la limite annuelle de 10 % du capital (12 erésolution) (4) Montant s’imputant sur le plafond global fixé dans la 10 erésolution (5) Plafond global pour toutes les émissions d’emprunt ou de tit\ res de créance donnant accès ou non au capital autorisées par \ les 7 e 9e 10 eet 15 erésolutions (18 erésolution) Autres informations juridiques et financières 177 Le nombre d’actions détenues dans le public est de 143 652 318 correspondant à 100 % des droits de vote À la connaissance de la Société La société Capital Research and Management Company détenait au 4 juillet 2006 14 426 857 titres et le même nombre de droits de vote Aucun autre actionnaire ne détient directement ou indirectement plus de 5 % du capital et des droits de vote Il n’existe pas de pacte d’actionnaires Nombre d’actions propres détenues en portefeuille 0 Il n’y a pas de modification significative dans la répartition du capital au cours des trois dernières années À la connaissance de la Société il n’y a pas de personne physique ou morale qui exerce un contrôle sur la société Descriptif du programme de rachat d’actions soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale mixte des Actionnairesdu 11 mai 2007 Ce descriptif est établi en application des articles 241 1 et suivants du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers et conformément aux dispositions du Règlement européen n° 2273 2003 du 22 décembre 2003 Date de l’Assemblée Générale devant autoriser le programme de rachat d’actions 11 mai 2007 Nombre de titres et parts de capital détenus directement ou indirectement À la date de publication du présent descriptif la Société n\ e détient directement ou indirectement aucune de ses propres actions et aucun contrat de liquidité avec un prestataire de services d’investissement n’a été conclu Objectifs du nouveau programme de rachat par ordre de priorité décroissant L’animation du marché ou la liquidité de l’action par un prestataire de services d’investissement à travers un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l’AFEI reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers L’achat d’actions pour conservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe La couverture d’obligations liées à des titres de créances donnant accès au capital de la Société L’attribution d’actions à des membres de la direction et du personnel de la Société et de sociétés du Groupe dans le cadre de plans d’options d’achat d’actions Leur annulation en tout ou partie aux fins d’optimiser la gestion des fonds propres de la Société et le bénéfice net par action Part maximale du capital nombre maximal et caractéristiques des titres que la Société se propose d’acquérir et prix maximum d’achat La part maximale de capital que la Société serait autorisée à\ acquérir est fixée à 10 % soit 14 365 231 actions sur la base du nombre d’actions existant au jour du présent descriptif Compte tenu du cours maximum d’achat de €100 par action et du fait que la Société ne détient pas actuellement d’actions propres cela représente un investissement théorique maximum de €1 436 523 100 En application des dispositions de l’article L 225 210 du Code de Commerce la valeur de l’ensemble des actions que la Société viendrait à posséder ne pourra être supérieure au montant des réserves libres autres que la réserve légale figurant dans les comptes sociaux arrêtés au 31 décembre 2006 Durée du programme de rachat 18 mois à compter de l’approbation du programme par l’Assemblée Générale mixte du 11 mai 2007 soit jusqu’au 11 novembre 2008 inclus Opérations effectuées par voie d’acquisition de cession ou de transfert dans le cadre du précédent programme de rachat d’actions En 2006 il n’a été procédé à aucune des opérations visées ci dessus MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 178 Mandats dans d’autres sociétés exercés au cours des cinq dernières années parles mandataires sociaux Gérant Michel ROLLIER 2002 2003 2004 2005 2006 Administrateur de Moria SA Membre du Conseil de Surveillance d’Altamo Membres du Conseil de Surveillance Éric BOURDAIS DE CHARBONNIÈRE 2002 Membre du Conseil de Surveillance d’Oddo et Cie 2003 Membre du Conseil de Surveillance d’Oddo et Cie Membre du Conseil d’administration et Président du Comité d’Audit de Thomson SA 2004 2005 2006 Membre du Conseil de Surveillance d’Oddo et Cie Membre du Conseil d’administration et Président du Comité d’Audit de Thomson SA Membre du Conseil de Surveillance d’ING Group Pat COX 2005 Président Directeur Général de European Integration Solutions LLc 2006 Président Directeur Général de European Integration Solutions LLc Président de International Movement headquarters Président du Mouvement Européen Administrateur de Trustees of the Crisis Group Administrateur de Trustees Friends of Europe Commissaire général de Europalia Administrateur de UCD Michael Smurfit Graduate School of Business François GRAPPOTTE 2002 Président Directeur Général de Legrand Administrateur BNP Paribas Administrateur France Telecom Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Bureau de la F I E E C (1) Membre du Bureau du Gimélec (2) Membre du Conseil de Promotelec (3) 2003 Président Directeur Général de Legrand Administrateur BNP Paribas Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Bureau de la F I E E C (1) Membre du Bureau du Gimélec (2) Membre du Conseil de Promotelec (3) 2004 Président Directeur Général de Legrand Administrateur BNP Paribas Administrateur Valeo Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Bureau de la F I E E C (1) Membre du Bureau du Gimélec (2) Membre du Conseil de Promotelec (3) 2005 Président de Legrand Administrateur BNP Paribas Administrateur Valeo Membre du Conseil de Surveillance des Galeries Lafayette Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Bureau de la F I E E C (1) Membre du Bureau du Gimélec (2) Membre du Conseil de Promotelec (3) 2006 Président d’Honneur de Legrand Administrateur BNP Paribas Administrateur Valeo Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Bureau de la F I E E C (1) Membre du Bureau du Gimélec (2) Membre du Conseil de Promotelec (3) (1) Fédération des Industries Électriques Electroniques et de Communication (2) Groupement des industries de l’équipement électrique du \ contrôle commande et des services associés (3) Promotion de l’installation électrique dans les bâtiments\ neufs et anciens Autres informations juridiques et financières Informations complémentaires concernant les organes de direction et de surveillance 179 Pierre MICHELIN 2002 2003 2004 2005 2006 Sans aucun mandat dans d’autres sociétés Laurence PARISOT 2002 2003 2004 Président Directeur Général de Optimum Président Directeur Général de l’Ifop 2005 2006 Présidente du Medef Présidente de l’Ifop Administrateur BNP Paribas Havas (jusqu’en juin 2006) Membre du Conseil de Surveillance Euro Disney SCA (jusqu’en janvier 2006) Benoît POTIER 2002 Président du Directoire de l’Air Liquide SA Président Directeur Général d’Air Liquide International Président Directeur Général d’American Air Liquide Inc (AAL) Président Directeur Général d’Air Liquide International Corporation (ALIC) Président d’American Air Liquide Corporation (ALAC) Administrateur de Séchilienne Sidec SOAEO Air Liquide Italia Srl AL Air Liquide España Air Liquide Japan Ltd Air Liquide Asia Pte Ltd Air Liquide Canada Inc Administrateur de l’École Centrale des Arts & Manufactures Membre du Conseil France de l’INSEAD 2003 Président du Directoire de l’Air Liquide SA Président Directeur Général d’Air Liquide International Président Directeur Général d’American Air Liquide Inc (AAL) Administrateur de la Société d’Oxygène et d’Acétylè\ ne d’Extrême Orient (SOAEO) Président Directeur Général d’Air Liquide International Corporation (ALIC) Administrateur d’Air Liquide Italia Srl AL Air Liquide España Air Liquide Asia Pte Ltd Air Liquide Canada Inc Administrateur du Groupe Danone Administrateur de l’École Centrale des Arts & Manufactures2004 Président du Directoire de l’Air Liquide SA Président Directeur Général d’Air Liquide International Président Directeur Général d’American Air Liquide Inc (AAL) Administrateur de la Société d’Oxygène et d’Acétylè\ ne d’Extrême Orient (SOAEO) Président Directeur Général d’Air Liquide International Corporation (ALIC) Administrateur d’Air Liquide Italia Srl AL Air Liquide España Air Liquide Asia Pte Ltd Air Liquide Canada Inc Administrateur d’Air Liquide America Holdings Inc (AHI) Président d’American Air Liquide Holdings Inc (AALH) Administrateur du Groupe Danone Administrateur de l’École Centrale des Arts & Manufactures 2005 Président du Directoire de l’Air Liquide SA Président Directeur Général d’Air Liquide International Président Directeur Général d’American Air Liquide Inc (AAL) Administrateur de la Société d’Oxygène et d’Acétylè\ ne d’Extrême Orient (SOAEO) Président Directeur Général d’Air Liquide International Corporation (ALIC) Administrateur d’Air Liquide Italia Srl AL Air Liquide España Air Liquide Asia Pte Ltd Air Liquide Canada Inc Administrateur d’Air Liquide America Holdings Inc (AHI) Président du Comité d’audit et Administrateur du Groupe Danone Administrateur de l’École Centrale des Arts & Manufactures 2006 Président Directeur Général Air Liquide Air Liquide International American Air Liquide Inc Air Liquide International Corporation Président American Air Liquide Holdings Inc Administrateur de la Société d’Oxygène et d’Acétylè\ ne d’Extrême Orient (SOAEO) (jusqu’en mars 2006) Administrateur Air Liquide Italia Srl AL Air Liquide España Président du Comité d’Audit et Administrateur du Groupe Danone Membre du Conseil d’Administration École Centrale des Arts & Manufactures Membre du Conseil France de l’InseadÉdouard de ROYÈRE 2002 2003 Président d’honneur du Conseil de Surveillance de l’Air Liquide S A Administrateur American Air Liquide Inc Air Liquide International Corporation l’Oréal Sodexho Alliance Censeur Fimalac et Wanadoo Président de l’Association Nationale des Sociétés par Action\ s (ANSA) 2004 Président d’honneur du Conseil de Surveillance de l’Air Liquide S A Administrateur American Air Liquide Inc Air Liquide International Corporation l’Oréal Sodexho Alliance Siparex Associés (depuis juillet) Censeur Fimalac et Wanadoo Président de l’Association Nationale des Sociétés par Action\ s (ANSA) 2005 Président d’honneur du Conseil de Surveillance de l’Air Liquide S A Administrateur Sodexho Alliance (jusqu’en février) Siparex Associés Censeur Fimalac et Wanadoo Président de l’Association Nationale des Sociétés par Action\ s (ANSA) 2006 Membre du Conseil de Surveillance Air Liquide SA Censeur Fimalac Président d’honneur de l’Association Nationale des Société\ s par Actions (ANSA) MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 180 Déclarations Les mandataires sociaux n’ont aucun lien familial entre eux À la connaissance de la Société aucun des mandataires sociaux n’a fait l’objet au cours des cinq dernières années d’une condamnation pour fraude n’a été associé à une \ faillite mise sous séquestre ou liquidation n’a fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires et ou n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur Aucun des mandataires sociaux n’est lié par un contrat de service avec la Société ou l’une de ses filiales Il n’existe pas d’arrangement ou d’accord conclu avec les principaux actionnaires clients fournisseurs ou autres en vertu desquels ces personnes ont été sélectionnées en tant que mandataires sociaux de conflit d’intérêt potentiel entre les devoirs des mandataires sociaux à l’égard de la société et leurs intérêts privés et ou d’autres devoirs de restriction acceptée par ces personnes à la cession dans un certain laps de temps de leur participation dans le capital de la société à l’exception des règles relatives à la prévention du délit d’initié Autres informations juridiques et financières 181 Les comptes de la Société font apparaître un bénéfice de 225 095 285 33 euros en diminution de 45 millions par rapport à celui de l’exercice 2005 qui s’élevait à 270 156 351 29 euros Le résultat d’exploitation a diminué de 6 4 millions d’euros malgré une augmentation des redevances versées par les filiales de 24 5 millions d’euros Les charges d’exploitation sont en effet passées de 298 5 millions à 328 3 millions d’euros en raison notamment d’une augmentation des frais de recherche facturés à la Société Le résultat financier s’est détérioré de 48 7 millions d’\ euros Cette variation provient de l’effet conjugué de plusieurs facteurs l’augmentation du produit des participations à hauteur de 47 8 millions d’euros la diminution des frais financiers et l’amélioration du résulta\ t de change à hauteur de 18 millions d’euros l’impact net des dotations et reprises sur la provision des titres de participations qui en 2006 se traduit par une charge de 26 millions d’euros alors qu’il représentait un produit de 87 millions d’euros en 2005 exercice au cours duquel la Compagnie avait repris en totalité le solde de la provision pour dépréciation des titres de la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin Ces différents éléments se retrouvent dans l’évolution du résultat courant qui s’est élevé à 224 8 millions d’eu\ ros contre 280 3 millions en 2005 Enfin l’impôt supporté par la Compagnie s’est élevé à\ 0 2 million d’euros Dans la structure des capitaux propres il convient de noter la création de 264 693 actions – pour un montant total en capital et primes d’émission de 11 430 542 euros – suite à l’exercice d’options de souscription d’actions intervenues au cours de l’exercice 2006 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Comptes sociaux de la Compagnie Générale des Établissements Michelin 182 ACTIF 2006 2005 Brut Amortissements Net Net ou provisions En euros pour dépréciations ACTIF IMMOBILISÉ Immobilisations incorporelles Concessions brevets et droits similaires 25 273 009 22 24 571 561 24 701 447 98 Autres immobilisations incorporelles 61 296 21 52 310 40 8 985 81 10 269 49 Immobilisations en cours 245 456 11 25 334 305 43 24 623 871 64 710 433 79 255 725 60 Immobilisations corporelles Terrains 102 469 01 102 469 01 102 469 01 Constructions 1 836 860 64 1 778 509 21 58 351 43 65 023 59 Autres immobilisations corporelles 336 505 91 284 750 17 51 755 74 30 242 27 Immobilisations corporelles en cours Avances et acomptes 2 275 835 56 2 063 259 38 212 576 18 197 734 87 Immobilisations financières (1) Participations 4 672 311 331 43 60 890 892 10 4 611 420 439 33 4 637 774 552 91 Créances rattachées à des participations 1 140 630 938 28 1 140 630 938 28 645 078 504 49 Autres titres immobilisés 8 436 965 46 8 436 965 46 3 788 198 35 Prêts Autres immobilisations financières 21 121 45 21 121 45 13 401 45 5 821 400 356 62 60 890 892 10 5 760 509 464 52 5 286 654 657 20 (I) 5 849 010 497 61 87 578 023 12 5 761 432 474 49 5 287 108 117 67 ACTIF CIRCULANT Créances 188 554 150 75 188 554 150 75 186 517 931 60 Valeurs mobilières de placement Actions propres Autres titres 656 08 15 78 640 30 640 30 656 08 15 78 640 30 640 30 Disponibilités 149 909 29 149 909 29 48 993 59 COMPTES DE RÉGULARISATION Charges constatées d’avance (2) 2 294 724 87 2 294 724 87 37 903 44 (II) 190 999 440 99 15 78 190 999 425 21 186 605 468 93 Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) 3 984 102 28 3 984 102 28 4 599 456 12 Primes de remboursement des emprunts (IV) 2 435 000 00 749 847 00 1 685 153 00 1 928 653 00 Écarts de conversion actif (V) Total de l’actif (I + II + III + IV + V) 6 046 429 040 88 88 327 885 90 5 958 101 154 98 5 480 241 695 72 (1) dont à moins d’un an 1 131 087 856 25 635 931 563 46(2) dont à plus d’un an Autres informations juridiques et financières Bilan au 31 décembre 2006 183 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES PASSIF En euros2006 2005 CAPITAUX PROPRES Capital 287 304 636 00 286 775 250 00 Primes liées au capital social 1 850 566 528 77 1 839 665 372 77 Écarts de réévaluation 627 958 740 91 627 633 740 91 Réserves 1 276 717 146 67 1 276 717 026 67 Report à nouveau 230 829 954 18 163 141 247 14 Résultat de l’exercice 225 095 285 33 270 156 351 29 Provisions réglementées 61 597 677 21 61 597 677 21 (I) 4 560 069 969 07 4 525 686 665 99 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Provisions pour risques Provisions pour charges (II) DETTES (1) Emprunt subordonné 502 532 534 25 502 532 534 25 Autres emprunts obligataires 17 191 18 322 620 248 07 Autres emprunts 686 000 000 00 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2) Emprunts et dettes financières divers (2) 103 405 955 13 30 174 313 74 Dettes fiscales et sociales 9 279 927 05 13 178 612 41 Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Autres dettes 96 791 282 71 86 049 321 26 1 398 026 890 32 954 555 029 73 COMPTES DE RÉGULARISATION Produits constatés d’avance (1) 4 295 59 (III) 1 398 031 185 91 954 555 029 73 Écarts de conversion passif (IV) Total du passif (I + II + III + IV) 5 958 101 154 98 5 480 241 695 72 (1) dont à plus d’un an 500 000 000 00 500 000 000 00 à moins d’un an 898 031 185 91 454 555 029 73 (2) dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque\ s 184 Autres informations juridiques et financières En euros2006 2005 Produits d’exploitation (1) Chiffre d’affaires (redevances) (dont à l’exportation 345 610 690 58) 419 120 580 51 394 642 982 30 Autres produits 3 074 431 84 4 203 803 72 Total des produits d’exploitation (I) 422 195 012 35 398 846 786 02 Charges d’exploitation (2) Charges externes 318 721 624 82 291 524 002 74 Impôts taxes et versements assimilés 2 562 018 31 2 801 653 87 Salaires et traitements 1 113 338 52 1 068 495 48 Charges sociales 379 481 63 410 152 92 Dotations aux amortissements des immobilisations 23 980 06 1 053 054 18 des charges d’exploitation à répartir Autres charges 5 564 354 81 1 737 008 65 Total des charges d’exploitation (II) 328 364 798 15 298 594 367 84 Résultat d’exploitation (I II) 93 830 214 20 100 252 418 18 Produits financiers De participations (3) 199 735 589 99 151 939 036 38 Intérêts et produits assimilés (3) 108 414 41 Reprises sur provisions 81 832 53 96 257 111 20 Différences positives de change 6 417 842 84 2 067 225 80 Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement Total des produits financiers (III) 206 343 679 77 250 263 373 38 Charges financières Dotations financières aux amortissements et aux provisions 27 537 967 27 10 292 774 59 Intérêts et charges assimilées (4) 43 894 433 86 53 420 756 65 Différences négatives de change 3 854 205 04 6 771 752 40 Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement Total des charges financières (IV) 75 286 606 17 70 485 283 64 Résultat financier (III IV) 131 057 073 60 179 778 089 74 Résultat courant avant impôt (I II + III IV) 224 887 287 80 280 030 507 92 Compte de résultat de l’ exercice 2006 185 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Produits exceptionnels Sur opérations de gestion 66 410 47 37 033 37 Sur opérations en capital 855 647 15 1 314 000 00 Reprises sur provisions Total des produits exceptionnels (V) 922 057 62 1 351 033 37 Charges exceptionnelles Sur opérations de gestion Sur opérations en capital 521 061 09 Dotations exceptionnelles aux amortissements et aux provisions Total des charges exceptionnelles (VI) 521 061 09 Résultat exceptionnel (V VI) 400 996 53 1 351 033 37 Impôt sur les bénéfices (VII) 192 999 00 11 225 190 00 Total des produits(I + III + V)629 460 749 74 650 461 192 77 Total des charges (II + IV + VI + VII)404 365 464 41 380 304 841 48 Bénéfice ou (perte) 225 095 285 33 270 156 351 29 (1) dont produits afférents à des exercices antérieurs (2) dont charges afférentes à des exercices antérieurs (3) dont produits concernant les entreprises liées 199 157 498 05 151 701 813 91 (4) dont charges concernant les entreprises liées 1 001 959 68 680 050 00 En euros 2006 2005 186 Le total du bilan avant répartition de l’exercice clos le 31 décembre 2006 se monte à €5 958 101 154 98 Le compte de résultat de l’exercice présenté en liste dégage les montants suivants Total des produits 629 460 749 74 Total des charges 404 365 464 41 Bénéfice de l’exercice 225 095 285 33 L’exercice a une durée de 12 mois et coïncide avec l’année civile Les notes et tableaux constituant l’annexe font partie intégrante des comptes sociaux Faits caractéristiques de l’exercice Aucun fait significatif n’est intervenu au cours de l’exercice Principes et méthodescomptables Les méthodes d’évaluation et de détermination du résultat\ sont restées inchangées par rapport à celles retenues pour les exercices précédents Les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2006 ont été élaborés et présentés conformément aux rè\ gles comptables dans le respect des principes de prudence de l’indépendance des exercices et de la continuité de l’exploitation Concrètement les méthodes retenues pour l’évaluation des postes du bilan et du compte de résultat sont les suivantes a) Immobilisations incorporelles Les “Concessions brevets et droits similaires” sont valorisés au coût historique d’acquisition Les concessions et brevets sont amortis sur 12 mois Les droits similaires essentiellement des logiciels achetés sont amortis sur 12 mois ou sur 3 ans selon leur nature Les frais engagés pour la création et la conservation des “Marques” sont enregistrés dans les charges de l’exercice Les “Autres immobilisations incorporelles” sont des droits d’utilisation de parkings amortis sur une durée de 40 ans b) Immobilisations corporelles Valeurs brutes Les immobilisations corporelles sont valorisées au coût historique d’acquisition majoré le cas échéant de la réévaluation légale intervenue en 1976 1978 Amortissements La méthode linéaire a été retenue Les durées d’amortissement sont les suivantes – constructions 30 ans – autres immobilisations corporelles 10 ans à l’exception du matériel informatique pour lequel une durée de 5 ans a été retenue c) Immobilisations financières Participations Valeurs brutes les titres de participation sont valorisés aucoût historique d’acquisition majoré le cas échéant de \ la réévaluation légale intervenue en 1976 1978 Valeurs nettes pour les filiales et participations autres que les entités non autonomes la valeur d’utilité retenue n’est pas supérieure à celle qui résulterait d’une mise en équivalence sur la base d’un actif net social ou consolidé éventuellement réestimé de la Société Autres titres immobilisés Cette rubrique regroupe des titres que la Compagnie a l’intention de conserver mais dont la détention n’est pas liée directement au fonctionnement de l’Entreprise Ces titres sont évalués selon la même méthode que les participations d) Créances Les créances sont valorisées à leur valeur nominale e) Primes liées au capital social Cette rubrique regroupe pour l’essentiel les primes de conversion d’obligations en actions et les primes d’émission d’actions sous déduction des frais nets d’impôts y afférents f) Provisions réglementées Elles sont constituées en quasi totalité par des plus values réinvesties sous le régime de l’ancien article 40 du Code Général des Impôts g) Opérations en devises Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre valeur en euros à la date de l’opération Les dettes et créances en devises figurent au bilan pour leur contre valeur en euros aux cours de fin d’exercice Les contrats de change à terme non échus à la clôture de l’exercice sont enregistrés au bilan à leur valeur de marché h) Les charges à répartir sur plusieurs exercices Ces charges concernent les frais d’émission de l’emprunt subordonné 2003 et sont amorties sur une durée de 10 ans i) Les primes de remboursement des emprunts La prime de remboursement de l’emprunt subordonné 2003 est amortie sur 10 ans Autres informations juridiques et financières Annexe au bilan et au compte de résultat 187 Actif immobilisé et amortissements (en euros) Les immobilisations incorporelles et corporelles ainsi que les amortissements correspondant ont évolué comme suit État de l’actif immobilisé Valeurs brutes Acquisitions Cessions Valeurs brutesau début Nouveaux prêts Mises hors service à la fin de l’exercice Augmentations Diminutions des de l’exercice des intérêts courus prêts et des intérêts courus Immobilisations incorporelles 24 878 314 455 991 25 334 305 Immobilisations corporelles 2 347 912 37 538 109 614 2 275 836 27 226 226 493 529 109 614 27 610 141 Immobilisations financières Participations 4 672 393 165 81 833 4 672 311 332 Créances rattachées à des participations 645 078 504 1 113 629 937 618 077 503 1 140 630 938 Autres titres immobilisés 3 788 198 5 087 996 439 228 8 436 966 Prêts Autres immobilisations financières 13 401 7 720 21 121 5 321 273 268 1 118 725 653 618 598 564 5 821 400 357 To t a l5 348 499 494 1 119 219 182 618 708 178 5 849 010 498 État des amortissements Amortissements Augmentations Diminutions Amortissements au début dotations amortissements à la fin de l’exercice de l’exercice afférents aux de l’exercice éléments sortis de l’actif Immobilisations incorporelles 24 622 588 1 284 24 623 872 Immobilisations corporelles 2 150 177 22 696 109 614 2 063 259 26 772 765 23 980 109 614 26 687 131 Charges à répartir sur plusieurs exercices 4 120 031 615 355 4 735 386 Primes remboursement emprunt 506 347 243 500 749 847 To t a l 31 399 143 882 835 109 614 32 172 364 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 188 État des provisions (en euros) Nature des provisionsMontants Augmentations Diminutions Montants au début dotations reprises en fin de l’exercice de l’exercice de l’exercice d’exercice Provisions réglementées 61 597 677 61 597 677 Provisions pour risques et charges Provisions pour risques Provisions pour charges Provisions pour dépréciations (1) 34 618 627 26 679 113 406 833 60 890 907 To t a l96 216 304 26 679 113 406 833 122 488 584 Dont dotations et reprises d’exploitation financières 26 679 113 81 833 exceptionnelles virement au poste Ecart de réévaluation 325 000 (1) Les mouvements des provisions pour dépréciations ont concern\ é les titres ou rubriques suivants Dotations Titres PARDEVI 26 679 113 Reprises Titres SMPM 81 833 Reprises Titres SEM 325 000 Éléments relevant de plusieurs postes du bilan (en euros) Postes du bilan Montants concernant les entreprises Montants des dettes liées avec lesquelles ou créances la Société a un lien représentées par de participationeffets de commerce Participations (valeur nette) 4 611 420 439 Créances rattachées à des participations 1 140 630 938 Autres titres immobilisés 8 436 965 Autres créances 149 931 467 Emprunts et dettes financières divers 103 405 955 Autres dettes 93 974 561 Actions propres Au 31 décembre 2006 la Société ne détient aucune action propre Autres informations juridiques et financières 189 État des échéances des créances et des dettes (en euros) CRÉANCESMontants bruts dont à un an au plus dont à plus d’un an Actif immobilisé Créances rattachées à des participations 1 140 630 938 1 131 087 856 9 543 082 Prêts Autres immobilisations financières 21 121 21 121 Actif circulant Autres créances 188 554 151 186 105 825 2 448 326 To t a l1 329 206 210 1 317 193 681 12 012 529 DETTESMontants dont à dont à dont à bruts un an au plus plus d’un an et plus de cinq ans cinq ans au plus Emprunt subordonné 502 532 534 2 532 534 500 000 000 (1) Autres emprunts obligataires 17 191 (2) 17 191 Autres emprunts 686 000 000 (3) 686 000 000 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit Emprunts et dettes financières divers 103 405 955 103 405 955 Dettes fiscales et sociales 9 279 927 9 279 927 Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Autres dettes 96 791 283 96 791 283 Produits constatés d’avance 4 296 4 296 To t a l1 398 031 186 898 031 186 500 000 000 (1) Emprunt 6 375 % 2003 à 2013 taux variable de 2014 à 2033 (2) Au mois de février 2006 la Compagnie a remboursé l’inté\ gralité de l’emprunt obligataire 1996 dont la valeur nominale s’\ éle vait à 305 millions d’euros (3) Au cours de l’exercice 2006 la Compagnie a mis en place un pro\ gramme d’émission de billets de trésorerie d’un milliard d’\ e uros La valeur nominale de l’encours au 31 décembre 2006 s’é\ lève à 686 millions d’euros Charges à payer (en euros) Postes du bilan concernant des charges à payer Montants Emprunt subordonné2 532 534 Emprunts et dettes financières divers 341 058 Dettes fiscales et sociales 258 020 Autres dettes2 744 754 To t a l5 876 366 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 190 Charges et produits constatésd’avance Les charges constatées d’avance sont des charges d’exploitation\ Leur montant est de € 2 294 725 Les produits constatés d’avance sont des produits d’exploitation Leur montant est de € 4 296 Autres informations juridiques et financières Écarts de réévaluation Les écarts de réévaluation s’élèvent à € 627 958 741 dont € 32 091 afférents aux terrains € 627 926 650 afférents aux participations Réserves (en euros) Au 31 décembre 2006 le détail des réserves s’établit comme suit – Réserve légale dont 26 943 175 affecté aux plus values long terme 28 677 525 – Réserves spéciales des plus values long terme 881 419 039 – Autres réserves 366 620 583 1 276 717 147 Composition du capital social Nombre Valeur nominale 1 Actions composant le capital social au début de l’exercice 143 387 625 2 euros 2 Actions émises pendant l’exercice 264 693 2 euros 3 Actions annulées 4 Actions composant le capital social en fin d’exercice 143 652 318 2 euros Plan d’options de souscription d’actions Au 31 décembre 2006 la situation des plans d’options de souscription d’actions\ est la suivante Date Prix d’exercice Options d’attribution d’exercice d’échéance (en euros) 31 décembre 2006 31 décembre 2005 Mai 2002 Mai 2006 Mai 2011 44 00 453 407 694 300 Mai 2003 Mai 2007 Mai 2012 32 25 223 800 238 800 Novembre 2003 Novembre 2007 Novembre 2012 34 00 214 500 217 100 Mai 2004 Mai 2008 Mai 2013 40 00 169 900 179 900 Juillet 2004 Juillet 2008 Juillet 2013 44 50 121 300 125 100 Mai 2005 Mai 2009 Mai 2014 48 00 218 500 218 500 Novembre 2005 Novembre 2009 Novembre 2014 48 00 903 950 912 150 Mai 2006 Mai 2010 Mai 2015 58 00 136 700 Nombre d’options restantes 2 442 057 2 585 850 191 Chiffre d’affaires (en euros) Le chiffre d’affaires net d’un montant de 419 120 581 euros est constitué en totalité de redevances provenant de – France 73 509 890 – Étranger 345 610 691 419 120 581 Impôt sur les sociétés La Compagnie Générale des Établissements Michelin forme avec sept sociétés filiales françaises qu’elle détient di\ rectement ou indirectement à 95 % au moins un groupe fiscal dont elle est la société tête de groupe La convention d’intégration fiscale prévoit que les sept socié\ tés filiales intégrées continuent de supporter la charge d’impôt\ qu’elles auraient supportée en l’absence d’intégration l\ a différence de charge fiscale résultant de l’intégration étant prise en compte chez la société tête de groupe Le montant de l’impôt sur les bénéfices qui serait dû par\ les sept sociétés filiales en l’absence d’intégration s’\ élève à 3 417 510 euros Les impôts sur le résultat comprennent les impôts exigibles et les impôts différés Au total la charge d’impôt s’établit à 192 999 euros Risques de marché a) Risque de taux La Compagnie n’a pas souscrit à des instruments de taux b) Risque de change La Compagnie détient au 31 décembre 2006 un ensemble de créances représentant des redevances non encore encaissées et s’élevant au total en valeur nette à 66 millions d’euros Ces créances exprimées dans les principales devises figurent au bilan pour leur contre valeur en euros aux cours de fin d’exercice La politique de la Société est de se couvrir contre le risque de change MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES c) Risque sur actions La Compagnie détient des titres de participation ou des titres immobilisés dont l’évaluation découle de leur utilité po\ ur la Compagnie et de leur valeur potentielle de réalisation Rémunération des organesde direction En application des dispositions statutaires la Société est administrée par un ou plusieurs Gérants ayant la qualité d’associés commandités qui ès qualités bénéficien\ t d’un prélèvement effectué sur la part des bénéfices attribuée statutairement à l’ensemble des associés commandités Le ou les Gérants ne bénéficient par ailleurs d’aucune rémunération et d’aucun avantage en nature Effectif moyen Personnel Personnel salarié mis à disposition de l’Entreprise Cadres 6 Agents de maîtrise et techniciens Employés 23 Ouvriers 1 29 1 Indemnités de départ en retraite Les obligations de la Compagnie en la matière sont définies par la Convention Collective Le montant global actualisé de ces obligations s’élève au 31 décembre 2006 à environ 0 7 million d’euros il n’est pas constitué de provision Accroissements et allègementsde la dette future d’impôts (en euros) Nature des différences temporaires Montants Accroissements Allègements Amortissement licence de brevets C3M 4 573 474 ORGANIC 667 245 Amortissements réputés différés Déficits reportables Moins values à long terme Allègements futurs de la dette d’impôts Taux 15 % 786 108 Contribution 3 3 % après abattement de 763 000 euros sur l’impôt 763 Total 786 871 192 Autres informations juridiques et financières Inventaire des valeurs mobilières au 31 décembre 2006 (en euros) Nombre de titres Valeur d’inventaire Titres de participation et autres titres immobilisés dont la valeur d’inventaire est supérieure à 152 449 euros Compagnie Financière Michelin 22 139 054 actions 3 564 581 456 21 Euronext 71 722 actions 4 991 281 82 Manufacture Française des Pneumatiques Michelin 3 199 899 actions 902 568 916 29 Participation et Développement Industriels S A “Pardevi” 1 199 998 actions 99 899 631 48 Société de Technologie Michelin 100 000 actions 15 244 901 72 Spika S A 200 000 actions 25 914 728 79 Siparex Croissance 93 933 actions 1 470 665 25 Siparex Associés 120 522 actions 1 639 625 67 Société Financière d’Innovation du Sud Est “Sudinnova” 21 786 actions 335 392 72 Société d’Exportation Michelin 20 000 parts 3 210 804 68 Autres titres de participation (ensemble) 0 16 Titres de placement Actions propres Valeurs commerciales de placement 640 30 193 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Liste des Filiales et Participations Filiales et Participations Capital Autres Quote part Prêts et avances Montant Chiffre Résultat Dividendescapitaux du capital consentis par la des cautions d’affaires du dernier comptabiliséspropres détenue Société et et avals hors taxes exercice clos par la Société avant résultat (en %) non encore donnés par du dernier au cours Brute Nette remboursés la Société exercice clos de l’exercice A Renseignements détaillés concernant les filiales et participations (valeur d’inventaire supérieure à 1 % du capital de la Société) 1 Filiales (plus de 50 % du capital détenu) Société d’Exportation Michelin Place des Carmes Déchaux 63000 Clermont Ferrand 160 000 2 722 585 100 00 4 182 057 3 210 805 790 513 546 522 euros euros euros euros euros euros Participation et Développement Industriels S A “Pardevi” 23 rue Breschet 63000 Clermont Ferrand 18 000 000 1 407 941 99 99 159 728 034 99 899 631 80 491 857 euros euros euros euros euros Compagnie Financière Michelin Route Louis Braille 10 et 12 1763 Granges Paccot (Suisse) 2 238 949 500 4 867 433 985 98 88 3 564 581 456 3 564 581 456 1 113 103 747 263 330 598 134 556 362 francs suisses francs suisses francs suisses francs suisses francs suisses francs suisses francs suisses Société de Technologie Michelin 23 rue Breschet 63000 Clermont Ferrand 15 200 000 1 356 885 100 00 15 244 902 15 244 902 189 170 188 2 973 263 2 400 000 euros euros euros euros euros euros euros Spika S A 23 rue Breschet 63000 Clermont Ferrand 3 000 000 36 801 417 100 00 25 914 729 25 914 729 27 156 567 2 576 779 1 500 000 euros euros euros euros euros euros euros 2 Participations (10 à 50 % du capital détenu) Manufacture Française des Pneumatiques Michelin Place des Carmes Déchaux 63000 Clermont Ferrand 304 000 000 761 462 554 39 99 902 568 916 902 568 916 4 910 679 719 125 253 728 39 998 738 euros euros euros euros euros euros euros B Renseignements globaux concernant les autres filiales et participations 1 Filiales non reprises en A Françaises Étrangères 2 Participations non reprises en A Françaises Étrangères 91 238 euros Valeur comptabledes titres détenus 194 Autres informations juridiques et financières Variation des capitaux propres (Bilan avant répartition non consolidé) 2005 2006 Résultat de l’exercice (total en milliers d’euros et en euros par action) Résultat comptable Total Bénéfice ou (Perte) 270 156 225 095 Par action Bénéfice ou (Perte) 1 88 1 57 Dividende proposé To t a l 193 573 208 296 Par action 1 35 1 45 Tableau des variations des capitaux propres (en milliers d’euros) A) 1 Capitaux propres à la clôture de l’exercice 2005 4 525 687 2 Distribution décidée par l’A G O 202 467 3 Capitaux propres à l’ouverture de l’exercice 2006 4 323 220 B) Apports reçus avec effet rétroactif à l’ouverture de l’exercice 2006 1 Variation du capital 2 Variation des autres postes C) Capitaux propres à l’ouverture de l’exercice 2006 après apports rétroactifs (A3 + B)4 323 220 D) Variations en cours d’exercice 1 Variation du capital 529 2 Variation des primes liées au capital social 10 901 3 Variation des écarts de réévaluation 325 4 Variation des réserves 5 Variation des provisions réglementées 6 Variation du report à nouveau 7 Résultat de l’exercice 2006 225 095 E) Capitaux propres au bilan de clôture avant A G O (C + D) 4 560 070 F) Variation totale des capitaux propres au cours de l’exercice (E C) 0 236 850 G) dont variations dues à des modifications de structure H) Variation des capitaux propres au cours de l’exercice hors modification de structure (F G) 0 236 850 Notes D3 Virement à la réserve de réévaluation 325 D6 Affectation du dividende revenant aux actions propres que détient la Compagnie 195 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Tableau des affectations du résultat de l’exercice 2006 (en euros) Origines Report à nouveau antérieur230 829 954 18 Résultat de l’exercice225 095 285 33 Affectations Réserve légale 52 938 60 Réserves spéciales des plus values à long terme Dividende 208 295 861 11 Part statutaire des associés commandités 5 731 124 28 Impôt de distribution Autres réserves Report à nouveau 241 845 315 52 Total 455 925 239 51 455 925 239 51 196 Autres informations juridiques et financières Résultats de la Société au cours des cinq derniers exercices (en euros) 2002 2003 2004 2005 2006 I Capital en fin d’exercice a) Capital social283 585 460 286 774 050 286 774 050 286 775 250 287 304 636 b) Nombre des actions ordinaires existantes 141 792 730 143 387 025 143 387 025 143 387 625 143 652 318 c) Nombre des actions à dividende prioritaire (sans droit de vote) existantes d) Nombre maximal d’actions futures à créer II Opérations et résultats de l’exercice a) Chiffre d’affaires hors taxes 364 877 827 54 349 657 871 00 358 973 808 26 394 642 982 30 419 120 580 51 b) Résultat avant impôt et charges calculées (amortissements et provisions) nettes 306 269 486 48 171 879 396 33 232 415 973 57 196 470 258 86 252 768 399 13 c) Impôt sur les bénéfices 13 188 696 00 4 304 116 00 27 222 094 00 11 225 190 00 192 999 00 d) Participation des salariés due au titre de l’exercice e) Résultat après impôt et charges calculées (amortissements et provisions) 332 387 387 56 178 237 815 34 295 151 971 68 270 156 351 29 225 095 285 33 III Résultats par action a) Résultat après impôt mais avant charges calculées(amortissements et provisions) 2 07 1 17 1 43 1 29 1 76 b) Résultat après impôt et charges calculées (amortissements et provisions) 2 34 1 24 2 06 1 88 1 57 c) Dividende attribué à chaque action 0 93 0 93 1 25 1 35 1 45 IV Personnel a) Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 34 36 31 30 29 b) Montant de la masse salariale de l’exercice 1 409 510 18 1 224 689 86 1 135 963 43 1 068 495 48 1 113 338 52 c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale Oeuvres sociales etc ) 462 332 27 498 850 08 461 065 13 410 152 95 379 481 63 197 MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Aux Actionnaires de la Compagnie Générale des Établissements Michelin Mesdames Messieurs En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2006 sur le contrôle des comptes annuels de la CompagnieGénérale des Établissements Michelin tels qu’ils sont joints au présent rapport la justification de nos appréciations les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Gérant Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes 1 Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives Un audit consiste à examiner par sondages les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci après Nous certifions que les comptes annuels sont au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincèr\ es et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice 2 Justification de nos appréciations En application des dispositions de l’article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance l’élément suivant La Société évalue annuellement la valeur d’inventaire de ses titres de participation selon la méthode décrite dans l’annexe au paragraphe “Principes et Méthodes Comptables – Immobilisations financières” Nous avons revu l’approche utilisée par la Société et sur la base des éléments disponibles nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations retenues par la Société au 31 décembre 2006 Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport 3 Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé conformément aux normes professionnelles applicables en France aux vérifications spécifiques prévues par la loi Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion de votre gérant et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels la sincérité des informations données dans le rapport de gestion relatives au prélèvement statutaire à la rémunération et aux avantages versés à votre Gérant ainsi qu’aux engagements consentis en sa faveur à l’occasion de la prise de la cessation ou du changement de fonction ou postérieurement à celles ci En application de la loi nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2006 Fait à Neuilly sur Seine et à Paris le 12 février 2007 PricewaterhouseCoopers Audit Corevise Christian MARCELLIN Stéphane MARIE Commissaires aux Comptes Membres des Compagnies Régionales de Versailles et de Paris 198 Autres informations juridiques et financières Aux Actionnaires de la Compagnie Générale des Établissements Michelin Mesdames Messieurs En notre qualité de Commissaire aux Comptes de votre Société nous devons vous présenter un rapport sur les conven\ tions et engagements réglementés dont nous avons été avisés Il\ n’entre pas dans notre mission de rechercher l’existence éventuelle de tels conventions et engagements Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucu\ ne convention ni d’aucun engagement soumis aux dispositions de l’article L 226 10 du Code de commerce Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées Exercice clos le 31 décembre 2006 Fait à Neuilly sur Seine et à Paris le 12 février 2007 PricewaterhouseCoopers Audit Corevise Christian MARCELLIN Stéphane MARIE Commissaires aux Comptes Membres des Compagnies Régionales de Versailles et de Paris 199 Les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de référence Les comptes consolidés et les Comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2005 ainsi que les rapports des Commissaires aux Comptes y afférents sont contenus dans le Document de référence déposé auprès de l’AMF le 7 novembre 2006 (D 06 1044) Les comptes consolidés et les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2004 ainsi que les rapports des Commissaires aux Comptes y afférents sont contenus dans le Document de référence déposé auprès de l’AMF le 13 juin 2005 (D 05 0876) Incorporation par référence des comptes 2004 et 2005 Personne Responsable du Document de référence Responsable du Document de référence M Michel ROLLIER Gérant Attestation du Responsable du Document de référence J’atteste après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet que les informations contenues dans le présent document de référence sont à ma connaissance conformes à la réalité et ne c\ omportent pas d’omission de nature à en altérer la portée J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document de référence ainsi qu’à la lecture d’ensemble de ce document Monsieur Michel ROLLIERGérant MICHELIN EN BREF LEGROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 200 Autres informations juridiques et financières 15 Rémunération et avantages 146 147 16 Fonctionnement des organes d’administration et de direction 144 145 17 Salariés154 161 17 1 Nombre de salariés 154 155 17 2 Participations et stock options 10 12 13 146 148 17 3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’\ émetteur 145 18 Principaux actionnaires 19 175 177 19 Opérations avec des apparentés 134 135 20 Informations financières concernant le patrimoine la situation financière et les résultats de l’émetteur 20 1 Informations financières historiques 82 140 181 196 20 2 Informations financières pro forma 82 140 181 196 20 3 États financiers 82 140 181 196 20 4 Vérification des informations financières historiques annuelles 141 197 198 20 5 Date des dernières informations financières 82 140 181 196 20 6 Informations financières intermédiaires et autres N App 20 7 Politique de distribution des dividendes 19 72 20 8 Procédures judiciaires et d’arbitrage 152 20 9 Changement significatif de la situation financière ou commerciale N App 21 Informations complémentaires 21 1 Capital social 173 174 21 2 Acte constitutif et statuts 173 22 Contrats importants 169 23 Informations provenant de tiers déclarations d’experts et déclarations d’intérêts N App 24 Documents accessibles au public 174 25 Informations sur les participations 193 1 Personnes responsables 199 2 Contrôleurs légaux des comptes 149 3 Informations financières sélectionnées 15 19 70 71 84 87 4 Facteurs de risque 150 153 5 Informations concernant l’émetteur 5 1 Histoire et évolution de la Société 20 23 172 174 5 2 Investissements 6 7 32 35 133 6 Aperçu des activités6 1 Principales activités 5 44 63 6 2 Principaux marchés 26 30 42 43 6 3 Événements exceptionnels ayant influencé les renseignements fournis conformément aux points 6 1 et 6 2 N App 6 4 Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences de contrats industriels commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication N App 6 5 Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’é\ metteur concernant sa position concurrentielle 26 27 7 Organigramme 4 8 Propriétés immobilières usines et équipements 8 1 Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée 6 7 168 8 2 Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles 161 165 9 Examen de la situation financière et du résultat 9 1 Situation financière 64 69 9 2 Résultat d’exploitation 65 67 10 Trésorerie et capitaux 86 95 98 116 133 11 Recherche et développement brevets et licences 32 84 105 12 Informations sur les tendances N App 13 Prévisions ou estimations du bénéfice N App 14 Organes d’administration de direction et de surveillance et Direction générale14 1 Organes de direction et de surveillance 10 13 178 179 14 2 Conflit d’intérêt 180 Table de Concordance du Document de référence Afin de faciliter la lecture du Rapport Annuel déposé comme Document de référence la table thématique suivante permet d’identi fier les principales informations requises par le règlement euro péen n° 809 2004 de la Commission du 29 04 2004 Pages Pages 12 3 4 5 6 Michelin en bref 2 4 Profil et présence mondiale 8 Le message de Michel Rollier 10 Direction et Contrôle 14 Chiffres clés et données boursières 20 Faits marquants Michelin son industrie sa stratégie 24 26 L’industrie mondiale du pneu 31 La stratégie de Michelin Les états financiers consolidés 82 84 États financiers consolidés 88 Annexe aux états financiers consolidés 141 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés Rapport de la Gérance 40 42 Les marchés du pneu en 2006 44 Résultats 2006 par segment de reporting 64 Résultats 2006 du Groupe 69 Perspectives 2007 70 Chiffres et ratio clés sur 8 ans 72 Propositions de résolutions 74 Rapports du Conseil de Surveillance Autres informations juridiques et financières 170 172 Informations complémentaires concernant la CGEM le capital les organes de Direction et de Surveillance 181 Comptes sociaux et Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes sociaux 198 Rapport spécial des Commissaires aux Comptessur les Conventions Réglementées 199 Personne Responsable du Document de Référence 200 Table de concordance Informations complémentaires 142 144 Gouvernement d’entreprise 150 Gestion des risques 154 Informations sociales et environnementales 168 Sites de production 169 Contrats importants sommaire Assemblée Générale 11 mai 2007 Mise en paiement du dividende 15 mai 2007 Information trimestrielle au 31 mars 2007 24 avril 2007 Résultat du 1 ersemestre 2007 27 juillet 2007 Information trimestrielle au 30 septembre 2007 29 octobre 2007 Résultats 2007 Février 2008* Réunions d’information actionnaires à Paris – Carrousel du Louvre 15 octobre 2007 en province Nice 29 mars 2007 Caen 31 mai 2007 Nancy 21 juin 2007 Reims 8 octobre 2007 Tours 29 novembre 2007 Montpellier 10 décembre 2007 * Cette date est donnée à titre indicatif Vos rendez vous 2007 Compagnie Générale des Établissements Michelin Siège social 12 cours Sablon Clermont Ferrand (Puy de Dôme) France Conception et réalisation W PRINTEL Photos © Michelin © Michelin Arnaud Childéric © Michelin DPPI Embraer Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 2 mars 2007 conformément à l’article 212 13 de son Règlement général Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des Marchés Financiers