SOMMAIRE VOS RENDEZ VOUS 2008 w Assemblée Générale 16 mai 2008 Mise en paiement du dividende 23 mai 2008 wInformation trimestrielle au 31 mars 2008 28 avril 2008 Résultat du 1 ersemestre 2008 30 juillet 2008 Information trimestrielle au 30 septembre 2008 27 octobre 2008 wRéunions d’information actionnaires  à Paris – Grande Arche la Défense 16 octobre 2008 en province  Toulouse29 avril 2008 Amiens 29 mai 2008 Rennes 25 septembre 2008 Strasbourg 7 octobre 2008 Dijon 6 novembre 2008 Grenoble 25 novembre 2008 Compagnie Générale des Établissements Michelin Siège social   12  cours Sablon  Clermont Ferrand (Puy de Dôme)  France Le présent Document de Référence  a été déposé auprès de l’Autorité  des Marchés Financiers le 29 février 2008 conformément à l’article 212 13  de son Règlement général  Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des Marchés Financiers L’ESSENTIEL SUR MICHELIN 08 w = Profil 10 w =Le message de Michel Rollier 12 w = Direction 14 w =Contrôle 16 w =La stratégie de Michelin 28 w =2007 en chiffres  32 w =L’action Michelin 01 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 140 w = Gouvernement d’entreprise 150 wGestion des risques 154 w = Informations sociales  et environnementales 171 w = Sites de production 171 w = Contrats importants Le présent Document de Référence comprend le Rapport Financier annuel  wAttestation du responsable page 202 wRapport de gestion pages 16 à 61   64   150 à 153   176 à 179 wComptes consolidés pages 75 à 136 wComptes annuels pages 183 à 198 wRapports des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés et les comptes annuels pages 137 et 199  04 AUTRES INFORMATIONS  JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 174 w = Informations concernant  la CGEM et son capital 183 w = Comptes sociaux 199 w = Rapport des Commissaires aux Comptes  sur les comptes sociaux 200 w = Rapport des Commissaires aux Comptes  sur les conventions et engagements réglementés 201 w = Incorporation par référence des comptes 2005  et 2006  202 w = Attestation du Responsable du Document  de Référence et du Rapport Financier annuel 203 w = Table de concordance 05 LE RAPPORT DES GÉRANTS 36 w = Les activités et résultats 2007  par segment 56 w Les résultats 2007 du Groupe 61 w Perspectives 62 w Chiffres et ratios clés consolidés  1999 2007 64 w Propositions de résolutions 66 w Rapports du Conseil de Surveillance 02 LES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 74 w = États financiers consolidés 81 w = Annexe aux états financiers consolidés 137 w = Rapport des Commissaires aux Comptes  sur les comptes consolidés 03 2 RAPPORTANNUEL2007 Pour économiser  l햎nergie et mieux préserver l’environnement 50 millions de véhicules en 1950  plus de 900 millions actuel lement   le transport routier représente aujourd’hui près de 20%des émissions de dioxyde de carbone (CO 2)liées à l’acti vité humaine et consomme dans les pays industrialisés environ 65 % des ressources pétrolières  (1) À l’horizon 2030  le nombre total de véhicules devrait quasiment doubler pour atteindre 1 6 milliard  (2)et la consommation de pétrole liée aux transports fairede même alors qu’au rythme de la consommation actuelle les réserves aisément accessibles ne dépassent pas 30 ans  (3) Consommer moins et mieux est urgent et le pneu peut y contri buer significativement RÉDUIRE LA RÉSISTANCE AU ROULEMENT  ÉCONOMISE LE CARBURANT Les pneus présentent en effet une résistance au roulement intrin sèque qui a un impact direct sur la consommation de carburant En moyenne 1 plein sur 5 pour les voitures et 1 plein sur 3 pour les poids lourds sont consommés par la résistance au roulement des pneus  Pourquoi   Parce qu했 chaque tour de roue et sous l’effet de la charge  le pneu se déforme pour épouser la route et entraîne une certaine dissipation d’énergie sous forme de chaleur  C’est cette perte d’énergie que l’on appelle la résis tance au roulement  une des forces qui s’opposent à l’avance ment du véhicule   Réduire la résistance au roulement des pneus permet donc de réduire la consommation de carburant des véhicules et lesémissions de CO 2qu’elle produit  En la matière  le choix des pneumatiques est un véritable enjeu   les écarts de résistance au roulement entre les pneus disponibles sur le marché pour équiper un même véhicule peuvent atteindre 50 %  (1) Source   Agence Internationale de l햃nergie (2) Source   World Business Council for Sustainable Development (3) Source   ministère de l’Économie  des Finances et de l’Industrie français Moins consommer  et moins polluer grâce  aux pneus verts MICHELIN FAIT LA COURSE EN TÊTE  Depuis plus de 60 ans  Michelin réduit la résistance au roulement de ses pneuma tiques tout en maintenant l’ensemble des autres performances à leur plus haut niveau  en particulier l’adhérence  indis pensable à la sécurité  et la durée de vie Cela constitue un véritable challenge technologique  car l’amélioration d’une performance peut en dégrader une autre (en l’occurrence  résistance au roulement et durée de vie du pneu sont générale ment antagonistes)  Pionnier et leader de l’efficacité énergéti que  Michelin est le manufacturier le plus à même de relever le défi de progresser simultanément dans tous les domaines sans jamais sacrifier une performance du pneu à l’amélioration d’une autre Le choix des pneumatiques    un enjeu planétaire w Part des pneus verts dans  la production des pneus pour  voitures de Michelin 1992 2006 0 20 40 60 80 100 Autres pneus Michelin Pneus verts 92 94 96 98 00 02 04 06 w Évolution estimée du nombre d’automobiles dans le monde En milliards de véhicules légers WBCSD – rapport Mobilité 2030 20 05 2 030 2 050 0 751 32 570 millions de pneus verts Michelin vendus depuis 1992 3 RAPPORT ANNUEL 2007 DES INNOVATIONS DE RUPTURE  En 1895  un pneu tourisme présentait une résistance au rou lement de 25 kg à la tonne  Depuis  la résistance au roulement des pneus tourisme Michelin a été divisée par 3 En 1946  Michelin invente le pneu radial et fait chuter la résis tance au roulement de 20 % tout en améliorant la longévité l’adhérence et donc la sécurité Nouvelle révolution en 1992 avec l’introduction de silice dans la bande de roulement qui réduit les déperditions d’énergie tout en préservant la résistance à l’usure et les performances d’adhérence notamment sur sol mouillé  La première génération de pneus vertspermet de réduire la consommation moyenne de carburant de  0 15 litre aux 100 km Depuis lors  Michelin a mis au point trois générations de pneus verts toujours plus performants  ce que démontre brillamment Michelin Energy Saver   présenté au Salon de Francfort en 2007 le dernier né des pneus verts Michelin diminue encore en moyenne la consommation de carburant de 0 2 litre aux  100 km et les émissions de CO 2de près de 4 g par km   Belle illustration de la capacité d’innovation de Michelin qui estime pouvoir abaisser encore la résistance au roulement de 25 % d’ici 10 ans  ce qui permettrait  toutes choses égales par ailleurs un gain de consommation de carburant de près de 4 % w Michelin Energy Saver   la 4 egénération de pneus verts ENVIRONNEMENT Des kilogrammes  et des tonnes La résistance au roulement s’exprime en kg t  Un coefficient  de 12 kg t signifie qu’un pneu supportant une charge d’une tonne exige en permanence une force de 12 kg pour ne pas perdre de vitesse sous l’effet de la résistance  au roulement  Les coefficients  des pneus verts Michelin vont  de 8 à 9 kg t contre 10 à 12 kg t pour des pneus “noirs” Effets et équivalence La consommation de 1 litre d’essence ou de diesel équivaut  en moyenne à 10 3 kWh et émet 2 5 kg de CO 2 C onsommation  de carburant É missions de CO 2 Longévité Adhérence  sur le mouilléAdhérence  sur le sec Freinage  sur le sec Freinage  sur le mouilléPoidsB ruit 150 100 50 0 Michelin Energy Saver Michelin Energy 3A (base 100) > 100  performance améliorée 4 Carburant  environnement des gains spectaculaires pour les poids lourds Les dépenses liées aux pneumatiques ne représentent que  2 % des coûts d’exploitation des transporteurs routiers  mais leur résistance au roulement consomme 1 plein sur 3  Dès 1994  Michelin a adapté la technologie des pneus verts aux poids lourds DES BÉNÉFICES EXCLUSIFS La gamme Michelin Energy permet d햎conomiser jusqu했  2 3 litres aux 100 km pour un pneu neuf  Pour une flotte de  50 camions parcourant chacun 120 000 km par an  cela repré sente une économie annuelle de 60 000 litres de carburant et 160 tonnes de CO 2non rejetées dans l’atmosphère  La preuve en a été faite lors d’un défi organisé entre Clermont Ferrand et Hanovre sur 1 250 km  Deux camions les ont par courus  Seuls leurs pneus les différenciaient  À l’arrivée  le poids lourd équipé de Michelin A2 Energy avait consommé 2 3 litres de moins aux 100 km que son concurrent*   Un bénéfice considérable pour les transporteurs   le prix du gasoil a augmenté de 40 % en cinq ans et le carburant repré sente actuellement 27 % des dépenses d’exploitation des entre prises de transport en Europe   * Équipé de pneus Michelin E 2+ 4 VIES POUR PLUS D햃CONOMIES L’avantage ne s’arrête pas là  Un pneu Michelin une fois usé peut être recreusé  puis rechapé et recreusé à nouveau  Michelin mul tiplie ainsi par 2 5 la durée de vie du pneu  pour une dépense multipliée par 1 6 et une consommation de matières premières 1000 experts Michelin aident  les flottes à optimiser leurs économies de carburant  en Europe FAIT MARQUANT Opération Compteurs Verts Michelin Le 30 octobre 2007  Michelin a lancé simultanément à Berlin  New York Paris et Shanghai une opération  visant à attirer l’attention du public  sur les enjeux environnementaux  et énergétiques liés au choix  des pneumatiques  Sur des compteurs géants s’affichaient  seconde après seconde  les litres de carburant  et les rejets de CO 2que les pneus verts Michelin ont permis d햎conomiser depuis leur introduction sur le marché  en 1992   www compteur vert michelin com RAPPORT ANNUEL 2007 5 RAPPORT ANNUEL 2007 de 1 25  Le rechapage Michelin Remix permet de retrouver un pneu neuf qui apporte les mêmes économies de carburant que le pneu d’origine  mais aussi les mêmes qualités d’adhérence et de sécurité Des bénéfices pour les transporteurs et pour l’environnement  économies de matières premières consommées  milliers de ton nes de CO 2non rejetées dans l’atmosphère et moins de pneus usagés à recycler Challenge Bibendum    des véhicules encore plus sobres et plus propres demain “Serons nous capables de trouver des solutions permettant à la fois de développer la mobilité et d’en diminuer les inconvé nients ” PROMOUVOIR DES SOLUTIONS D’AVENIR En 1998  pour fêter les 100 ans de Bibendum  le Groupe crée en France le 1 erChallenge Bibendum  L’objectif   faire le point démonstrations à l’appui  sur les technologies et les avancées en faveur d’une meilleure mobilité Devenu le rendez vous mondial de la mobilité durable  le  Challenge Bibendum a tenu sa 9 eédition à Shanghai du 14 au  17 novembre dernier  Quatre jours de tests techniques  d’essais sur piste et sur route  de débats et de discussions entre les grands acteurs du secteur   des chercheurs aux fournisseurs d햎nergie des décideurs politiques aux fabricants de véhicules Énergies alternatives  sécurité routière  fluidité du trafic urbain pas moins de 10 tables rondes thématiques ont été animées dès la première journée par des experts internationaux  Et dans la tradition de Michelin  le Challenge Bibendum se distingue par la possibilité de passer de la théorie à la pratique sur le terrain plus de 120 véhicules à Shanghai pour tester et comparer les technologies de demain “Soyons réalistes  a souligné Michel Rollier à Shanghai   Le CO 2 est un problème  La sécurité de l’approvisionnement en éner gie est un problème  L’encombrement des villes  la pollution urbaine  la sécurité routière le sont aussi  Toutes ces questions doivent être traitées ensemble  C’est ainsi que nous envisageons une véritable mobilité routière durable  Les technologies exis tent  en particulier pour les pneumatiques  L’industrie automo bile tout entière doit accélérer son évolution ” * World Business Council for Sustainable Development   basée à Genève  cette association regroupe 190 entreprises internationales engagées en faveur du Déve loppement Durable  Michelin en est un membre depuis 2001 PRODUITS Michelin RemiX  le seul procédé qui double la durée de vie des pneus poids lourds avec des performances identiques à celles des pneus neufs Un pneu Michelin peut parcourir aux États Unis un million de kilomètres  rechapages compris L’ESSENTIEL SUR MICHELIN 08 w = Profil 10 w = Le message de Michel Rollier 12 w = Direction 14 w = Contrôle 16 w = La stratégie de Michelin 28 w = 2007 en chiffres  32 w = L’action Michelin 01 7 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN PROFIL 8 RAPPORT ANNUEL 2007 w w w Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM) France Compagnie Financière  Manufacture Française Michelin (CFM)*  des Pneumatiques Michelin Suisse France Sociétés industrielles   Sociétés industrielles commerciales et de recherche et commerciales hors de France en France ORGANIGRAMME JURIDIQUE SIMPLIFIÉ * Holding intermédiaire  la CFM est aussi le pôle de financement du Groupe   elle inter vient comme emprunteur auprès des banques et des marchés financiers w60 % 100 % 40 % Acteur majeur du secteur des pneumatiques* Michelin occupe des positions de premier plan sur tous les marchés du pneu et des services liés aux déplacements Avance technique  capacité d’innovation  qualité des produits et services   force des marques    Michelin conduit une stratégie de croissance mondiale et renforce dans tous les domaines son efficacité Son ambition   Contribuer au progrès de la mobilité des personnes et des biens en pratiquant ses valeurs   le respect des Clients  des Personnes  des Actionnaires  de l’Environnement et des Faits * Avec 17 2 % du marché mondial en valeur selon Tire Business  août 2007 9 DES PRODUITS ET DES SERVICES DE CONFIANCE w Pneumatiques pour automobiles  camions  tracteurs engins de manutention et de chantiers  deux roues avions  métros  tramways… des réponses innovantes  à des conditions d’utilisation et des attentes très différentes w Distribution et services 2 réseaux intégrés   Euromaster en Europe  TCI aux États Unis  des références sur leurs marchés par la qualité du conseil et du service   w Services d’assistance Michelin OnWay   Michelin Euro Assist w Conseil et gestion de flottes Michelin Fleet Solutions en Europe  Michelin Business Solutions et Tire Advisor  en Amérique du Nord Systèmes de liaison au sol et de surveillance  de pression  des solutions de pointe en partenariat  avec les meilleurs spécialistes Cartes et guides Michelin  services d’aide  à la mobilité ViaMichelin Produits Michelin Lifestyle développés en partenariat avec les sociétés licenciées   accessoires pour automobiles  et cycles  équipement de travail  de sport et de loisir  objets de collection L’ORGANISATION DU GROUPE 8 Lignes Produits  disposant de leurs propres  moyens de marketing  de développement  de production  et de commercialisation  2 Réseaux de distribution intégrée de pneus  Euromaster et TCI  2 Entités Business filialisées    ViaMichelin et Michelin Lifestyle  6 Zones Géographiques    Europe  Amérique du Nord  Amérique du Sud   Asie Pacifique  Chine  Afrique Moyen Orient  9 Services Groupe en charge des fonctions support    4 Directions de la Performance   Commerce  Industrie Recherche Développement Industrialisation et Corporate Development L’ESSENTIEL SUR MICHELIN 121 356 employés  (113 529 en équivalents temps plein) Une présence commerciale  dans plus de  170 pays 69 sites de production  dans  19 pays Ventes nettes    16 9 Md e UN PORTEFEUILLE DE MARQUES ÉQUILIBRÉ Deux marques mondiales – Michelin et BFGoodrich –  des mar ques régionales fortes – Uniroyal en Amérique du Nord  Kleber en Europe  Warrior en Chine –  des marques nationales leaders des marques de distributeurs pour couvrir tous les segments du marché  des solutions de rechapage L’ESSENTIEL SUR MICHELIN 10 RAPPORT ANNUEL 2007 La reconnaissance de l’apport  du pneumatique à l’équation environnementale d’un véhicule  est un événement majeur ” ” L’année 2007 a été pour Michelin une année importante   En 2007  dans un contexte caractérisé par des marchés  globalement favorables et un ralentissement de la hausse  du prix des matières premières  Michelin a très sensiblement amélioré ses performances avec une croissance de ses ventes de 6 5 %  à taux de change constant  et un résultat net  en hausse de 35 % La reprise d’une vraie croissance  l’amélioration de 1 6 point de la marge opérationnelle  un retour sur capital employé  de 9 7 % et un cash flow libre nettement positif  sont autant d’indicateurs que le Groupe est bien en ligne avec son plan de marche Horizon 2010 Toutes les activités du Groupe ont contribué à la croissance des ventes et à l’amélioration de la marge opérationnelle   Les activités de spécialités ont poursuivi l’amélioration de leur performance avec une marge opérationnelle en ligne avec la nature de leur activité Madame  Monsieur Cher Actionnaire LE MESSAGE  DE MICHEL ROLLIER L’ESSENTIEL SUR MICHELIN 11 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN par la justesse de ses choix possède sans aucun doute  une longueur d’avance sur ses concurrents   La contrainte environnementale  mais aussi le besoin  de plus de sécurité  de plus de confort  de moins de bruit sont autant d’opportunité pour Michelin de se différencier  et de s’affirmer encore davantage comme le manufacturier  le plus innovant et le plus à même de répondre aux vrais défis de la mobilité routière de demain   Je vous invite ainsi à parcourir ce rapport annuel dont  la thématique reflète les sujets importants que nous venons d’évoquer   comment faire en sorte que la mobilité routière de demain  en très forte croissance  ne se traduise pas par une dégradation des conditions de vie de nos concitoyens Enfin  2007 a aussi été une année importante pour Michelin avec l’approbation en mai dernier de modifications  concernant la gouvernance du Groupe La composition de la Direction de l’entreprise a été élargie  à des Gérants non commandités  pour mieux assurer  la collégialité de la gérance et sa pérennité Depuis près de 1 an  nous travaillons donc ensemble   dans un esprit de confiance  afin d’être l’équipe soudée  et efficace dont Michelin a besoin pour relever les défis  qui sont les siens Notre plan “Horizon 2010” commence à porter ses fruits 2008 promet d’être une année où la conjoncture sera plus incertaine que jamais  Nous l’abordons dans une situation financière renforcée  préparés à faire face aux multiples défis qui seront sur notre route et décidés  avec nos équipes   à poursuivre le développement du Groupe partout dans  le monde C’est dans cette perspective que nous proposerons  à la prochaine Assemblée Générale la distribution  d’un dividende de 1 60  par action  en hausse de 10 % Je vous remercie pour votre confiance Cette performance n’a pas été réalisée en sacrifiant le long terme au court terme   Michelin a poursuivi ses efforts de recherche et développement et le niveau d’investissements pour soutenir le déploiement du Groupe sur les zones  de forte croissance et pour moderniser l’outil industriel  à l’Ouest  est resté élevé à plus de 1 3 milliard d’euros Mais 2007 a été aussi une année importante car  elle marque un vrai tournant dans la prise de conscience  du public de l’impact environnemental du transport routier et surtout dans la contribution positive que l’industrie  pneumatique en général et Michelin en particulier  peuvent avoir   La reconnaissance “officielle”  par le biais de lois ou  règlements votés aux États Unis ou en discussion en Europe de l’apport du pneumatique à l’équation environnementale d’un véhicule est un événement majeur  qui vient justifier tous les efforts faits par Michelin depuis près de deux  décennies pour promouvoir le pneu “vert”  Michelin   par la qualité de sa recherche et de son développement   Michel Rollier Depuis le 11 mai 2007   la Direction du Groupe est assurée par MM  Michel Rollier Gérant Associé commandité Didier Miraton et  Jean Dominique Senard Gérants non commandités Ils sont assistés par le Conseil Exécutif du Groupe (CEG)   Le Conseil Exécutif du Groupe comporte sept membres choisis parmi les directeurs  des Services Groupe   des Lignes Produits  et  des Zones Géographiques RAPPORT ANNUEL 2007 12 De gauche à droite   MM  Didier Miraton  Michel Rollier et Jean Dominique Senard DIRECTION 13 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN LES GÉRANTS w Michel Rollier  Né en 1944   Diplômé de l’IEP Paris  DES de droit Paris Entré chez Aussedat Rey en 1971 (Groupe International Paper)  il est  successivement contrôleur de gestion Directeur d’unité opérationnelle  Direc teur Financier de 1987 à 1994 et Direc teur Général Adjoint de 1994 à 1996  Entré dans le groupe Michelin en 1996 Directeur du Service Juridique et des Opérations Financières  Directeur Financier et membre du Conseil Exécutif du Groupe à partir d’octobre 1999 Gérant depuis le 20 mai 2005 w Didier Miraton  Né en 1958  Ingénieur civil des Ponts et Chaussées  Entré en 1982 dans le groupe Michelin il a fait l’essentiel de sa carrière dans larecherche et l’innovation en France et aux États Unis  notamment dans les domaines des pneumatiques Poids lourd puis Génie civil et Manutention  Directeur Général du Centre de Techno logies Michelin et membre du Conseil Exécutif du Groupe Michelin depuis 2001  Gérant depuis le 11 mai 2007 w Jean Dominique Senard  Né en 1953  Diplômé d’HEC  maîtrise de droit  De 1979 à 1996  il exerce des respon sabilités financières et opérationnelles dans le groupe Total  puis chez Saint Gobain  En 1996  il rejoint le groupe Pechiney dont il est Directeur Financier  membre du Comité Exécutif  puis Directeur du sec teur Aluminium Primaire  Entré dans le groupe Michelin en 2005 Directeur Financier et membre du Conseil Exécutif du Groupe  Gérant depuis le 11 mai 2007 Michel Rollier détient 18 629 actions de la Société  dont 17 500 au titre de l’obli gation statutaire de détention imposée collectivement aux Gérants Associés commandités de la Société En raison des dispositions de l’article L 222 6 du Code de commerce (sur ren voi de l’article L 226 1 du même code) prohibant la réalisation d’actes de gestion externe par un Actionnaire  les Gérants non commandités ne doivent pas déte nir d’actions de la Société LE CONSEIL EXÉCUTIF  DU GROUPE EN 2007 w Michel Caron Qualité et Organisation Cartes et Guides  ViaMichelin Supply chain  Systèmes d’information Risk management w Thierry Coudurier Tourisme camionnette Compétition w Éric de Cromières Europe Euromaster Direction de la Performance Marketing et Ventes w Jim Micali Amérique du Nord TCI w Jean Moreau Personnel w Pete Selleck Poids lourd Afrique Moyen Orient w Bernard Vasdeboncœur Produits de Spécialités Agricole  Avion  Deux roues  Génie civil Composants Amérique du Sud Achats Secrétaire du Conseil Exécutif du Groupe Patrick Oliva Démarche Performance  et Responsabilité Michelin Michelin Lifestyle Les Zones Géographiques  Asie Pacifique et Chine le Centre de Technologies et la  Direction de la Prévention et de la Performance Industrielle les fonctions Finance  Corporate Development   Juridique  Audit et  Communication dépendent directement des Gérants Au cours du 1 ersemestre 2008  afin d’accroître le partage des orienta tions et des informations émanant des Lignes Produits  des Directions de Performance et des Zones Géo graphiques  le Conseil Exécutif du Groupe (CEG) sera modifié et com prendra les membres suivants    wFlorent Menegaux Directeur de la Ligne Produit Tourisme camionnette   wPete Selleck Directeur  de la Ligne Produit Poids lourd wBernard Vasdeboncœur Directeur des Lignes Produits  de Spécialités   wJean Christophe Guérin Directeur de la Performance Industrielle   wÉric de Cromières Directeur de la Performance Commerciale wClaire Dorland Clauzel Directrice de la Communication  et des Marques  Secrétaire du CEG wJean Michel Guillon Directeur du Personnel 14 RAPPORT ANNUEL 2007 De gauche à droite  au premier plan   Laurence Parisot  Éric Bourdais de Charbonnière  Édouard de Royère  au second plan   Benoît Potier  Pierre Michelin  Pat Cox  François Grappotte Le Conseil de Surveillance assure le contrôle  permanent de la gestion  de la Société pour le compte des Actionnaires auxquels  il rend compte annuellement de sa mission  Il est composé de sept membres 15 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN w Éric Bourdais de Charbonnière Né en 1939 – Français Membre indépendant Président du Conseil de Surveillance Membre du Comité d’Audit 1 074 actions détenues Après vingt cinq ans chez JP Morgan  dont il a présidé la Banque en France   Éric Bourdais de Charbonnière a été Directeur Financier de Michelin de 1990 à 1999  date à laquelle il a quitté le Groupe Il préside le Conseil de Surveillance  de Michelin depuis 2000 Autres mandats et fonctions  Membre du Conseil de Surveillance    Oddo et Cie  Thomson SA  ING Group w Pat Cox Né en 1952 – Irlandais Membre indépendant 250 actions détenues Gérant du cabinet de conseil European Integration Solutions  Pat Cox a été député au Parlement national et au Parlement européen dont il a assuré la Présidence  de janvier 2002 à juin 2004 Autres mandats et fonctions  Président Directeur Général de European Integration Solutions LLc Président de International Movement headquarters Président du Mouvement Européen Administrateur de Trustees of the Crisis Group Administrateur de Trustees Friends of Europe Commissaire général de Europalia Administrateur de UCD Michael Smurfit Graduate School of Business w François Grappotte Né en 1936 – Français Membre indépendant Président du Comité d’Audit 1 000 actions détenues Après avoir assuré pendant 20 ans  la Direction Générale du groupe Legrand François Grappotte en a été le Président non exécutif à partir de 2004  et en est le Président d’Honneur depuis  le 17 mars 2006 Autres mandats et fonctions  Président d’Honneur   Legrand Administrateur   BNP Paribas  Valeo Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Conseil de Promotelec (Promotion de l’installation électrique  dans les bâtiments neufs et anciens) w Pierre Michelin Né en 1949 – Français Membre indépendant Membre du Comité d’Audit 1 481 actions détenues Après avoir exercé des fonctions  de Direction Informatique chez Philips   il a intégré le groupe Bull au sein duquel  il est actuellement Directeur de division Depuis 2003  il est également professeur en systèmes d’information à Reims Management School (RMS) Autres mandats et fonctions  Sans aucun mandat dans d’autres sociétés w Laurence Parisot Née en 1959 – Française Membre indépendant 500 actions détenues Après avoir été (1986) Directrice Générale de l’Institut de sondage Louis Harris France elle devient en 1990 Présidente Directrice Générale de l’Institut Français de l’Opinion Publique (Ifop) et Présidente de la société Optimum jusqu’en mars 2006   Elle est également Présidente du MEDEF depuis juillet 2005 Autres mandats et fonctions  Présidente de l’Ifop Administrateur de BNP Paribas Administrateur de Coface SA  (depuis le 1 erfévrier 2007) Présidente du MEDEF  w Benoît Potier Né en 1957 – Français Membre indépendant 2 509 actions détenues Depuis 25 ans au sein du groupe Air Liquide SA  Benoît Potier en a assuré  la Direction Générale à partir de 1997 avant d’être nommé Président du Directoire de Air Liquide SA en novembre 2001  puis Président Directeur Général en mai 2006 Autres mandats et fonctions  Président Directeur Général    Air Liquide  Air Liquide International American Air Liquide Inc  Air Liquide International Corporation Président   American Air Liquide Holdings Inc Administrateur   Air Liquide Italia Srl (jusqu’en avril 2007)  AL Air Liquide Espana (jusqu’en mai 2007) Président du Comité d’Audit et Administrateur du groupe DanoneMembre du Conseil d’Administration  École Centrale des Arts & Manufactures Membre du Conseil de Surveillance  de l’Insead w Édouard de Royère (jusqu’au 30 novembre 2007) Né en 1932 – Français Membre indépendant Membre du Comité d’Audit 1 980 actions détenues Entré à Air Liquide en 1966  Édouard  de Royère en a assuré la Direction Générale à partir de 1982  puis la Présidence  de 1985 à 1995 Autres mandats et fonctions  Membre du Conseil d’Administration    Air Liquide SA Censeur   Fimalac Président d’honneur de l’Association Nationale des Sociétés par Actions (ANSA) LES COMMISSAIRES  AUX COMPTES Titulaires PricewaterhouseCoopers Audit Représentée par  Christian Marcellin Associé  Corevise Représentée par  Stéphane Marie Associé Suppléants Pierre Coll   Associé de PricewaterhouseCoopers Audit Jacques Zaks   Associé de Corevise CONTRÔLE 16 RAPPORT ANNUEL 2007 Michelin s’est fixé 5 grands objectifs économiques pour 2010  une croissance annuelle en volume d’au moins 3 5 % et davan tage sur les segments à forte valeur ajoutée  une marge opérationnelle* d’au moins 10 %  des stocks ramenés à 16 % des ventes nettes  une rentabilité des capitaux employés d’au moins 10 %  un cash flow libre significativement positif et récurrent Pour atteindre ses objectifs dans un environnement toujours  plus exigeant  Michelin privilégie trois orientations  apporter toujours plus de valeur à ses clients avec des produits encore plus performants  des services personnalisés et innovants qui optimisent les coûts de ses clients professionnels  accélérer son expansion sur les marchés en forte croissance  renforcer sa compétitivité La démarche Performance et Responsabilité Michelin constitue la démarche de Développement Durable du Groupe  Intégrée à tous les plans d’actions et projets engagés  elle contribue à la performance de l’Entreprise et à son développement équilibré  et responsable  en s’appuyant sur la mise en pratique de ses valeurs   le respect des Clients  des Personnes  des Actionnaires de l’Environnement et des Faits * Avant éléments non récurrents w w www w w w STRATÉGIE Accentuer la différenciation   accélérer l’expansion   renforcer la compétitivité w Le marché mondial 2006 en valeur par fabricant  17 2 % Bridgestone 17 2 % Michelin 16 0 % Goodyear 30 5 % 12 acteurs suivants 19 1 % Autres 29 % Amérique du Nord 25% Europe 12% Chine 7% Japon 12% Autres pays d’Asie 9% Afrique Moyen Orient 6% Amérique du Sud 60 0 % Tourisme camionnette 28 0 % Poids lourd 6 0 % Génie civil 3 5 % Deux roues 2 0% Agricole 0 5 % Avion Tire Business – Août 2007 Pneus neufs Tourisme camionnette  et Poids lourd  estimations Michelin Estimations Michelin w Le marché mondial 2007 en valeur par catégorie  17 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN Un marché important  une industrie concentrée Le marché mondial des pneus est estimé à 110 milliards de dol lars  (1)  60 % pour les véhicules légers  près de 30 % pour les poids lourds  (2)  Cela représente près de 1 2 milliard de pneus pour les voitures et camionnettes  près de 150 millions pour les camions et les bus  Le marché a triplé en valeur en 20 ans L’industrie est relativement concentrée   les trois premiers manu facturiers mondiaux représentent 50 % du marché mondial  (1)   Un marché de remplacement pour les 3 4 de sa valeur Le marché du pneumatique est moins cyclique que celui de l’automobile car c’est d’abord un marché de remplacement Michelin réalise plus de 70 % de ses ventes sur les marchés du remplacement qui progressent en moyenne de 2 à 3 % par an Des perspectives solides et durables La mobilité des personnes et des biens est étroitement liée au développement économique  Le parc automobile mondial devrait augmenter de plus de 500 millions de voitures d’ici 2030 pour atteindre 1 3 milliard de véhicules légers  La distance par courue en voiture devrait croître de 65 % par rapport à 2005 et le fret routier de 85 %  (3)   Un marché en profonde évolution Avec la vigoureuse croissance des pays émergents  la hausse de la demande de pneus en volume devrait se répartir de manière sensiblement égale entre les pays développés et les pays en développement Tous les marchés présentent un important potentiel d’enrichis sement lié à la montée en gamme des véhicules  au désir de confort et de sécurité accru des conducteurs  aux exigences de fiabilité et de rentabilité des transporteurs Au delà de la croissance en volume et en valeur  les marchés sont engagés dans des évolutions de fond liées à la prise en compte de problématiques environnementales et notamment la néces sité d’économiser l’énergie et les matières premières  Il s’agit  également de mieux satisfaire des exigences plus fortes dans les domaines de la sécurité et de la santé  Pour relever ces défis   la capacité d’innovation est un atout stratégique majeur (1) Source Tire Business  août 2007 (2) Estimations Michelin (3) Source International Energy Agency  estimations Michelin Le marché mondial des pneumatiques 2007 2011 États Unis 450 448 Europe de l’Ouest 514 534 Europe de l’Est 194 223 Brésil 105 116 Inde 8 12 Chine 14 23 Source    Global Insight World Car Industry Forecast Report  – Septembre 2007 w Nombre de voitures  pour 1 000 habitants  w Le marché mondial 2007 en volume  par zone géographique  En équivalent tonnage 18 RAPPORT ANNUEL 2007 Les pneumatiques Tourisme camionnette    un marché toujours plus exigeant Ils représentent 60 % du marché en valeur et près de 1 2 mil liard d’unités dont plus de 70 % sont vendues au remplacement Au cours des dix prochaines années  le marché devrait connaî tre une croissance régulière de 2 6 % par an pour atteindre près de 1 5 milliard d’unités  La croissance sera plus vigoureuse en Asie (+ 3 9 %)  en Amérique du Sud (+ 4 0 %) et en Afrique Moyen Orient (+ 3 2 %) que dans les régions matures   + 1 2 % en Amérique du Nord et + 2 1 % en Europe  (1) Le marché évolue au profit de pneus de plus grande dimension ou présentant des performances plus élevées  généralement vendus nettement plus cher que les pneus d’entrée de gamme   Les segments Haute Performance  (2)  Loisirs  (3)et Hiver totalisent près de 450 millions de pneus et 40 % du marché mondial Les pneus de dimension égale ou supérieure à 17 pouces attei gnent 11 % du marché total et devraient dépasser 20 % du mar ché d’ici dix ans  Les pneus Hiver devraient progresser de plus de 45 % pour dépasser 150 millions d’unités en 2017 et le seg ment Haute Performance augmentera de 75 % pour s’élever à 260 millions de pneus Plus de 70 % des ventes mondiales de pneus au remplacement sont assurées par des distributeurs spécialisés  mais la situation diffère d’un pays à l’autre  En Europe  les spécialistes ne ven dent que 50 % des volumes tandis que les concessionnaires automobiles  peu présents sur ce marché dans le reste du monde dépassent 20 %  La plupart des grands manufacturiers déve loppent des réseaux de vente spécialisés en propre ou en par tenariat d’enseigne avec des distributeurs indépendants  Ils peuvent ainsi connaître les attentes des conducteurs et les offres de leurs concurrents tout en maîtrisant une partie de leur distribution (1) Estimations Michelin (2) Pneus pour voitures particulières d’indices de vitesse V et au delà (3) Pneus pour véhicules de type SUV  4x4  Crossover Les pneumatiques Poids lourd  des biens d’équipement stratégiques Ils constituent près de 30 % du marché mondial en valeur et près de 150 millions d’unités*  83 % sont vendus au remplacement Dominée par la Chine  l’Asie représente près de la moitié du marché  La croissance s’inscrit dans une tendance à long terme de 1 à 2 %  Le progrès des infrastructures  de la logistique et le développement du “juste à temps” favorisent le transport routier qui reste toutefois très lié à la conjoncture économique 65 % des pneus pour poids lourds sont des pneus radiaux  et la radialisation progresse de façon continue  notamment en Asie  en Amérique du Sud  et surtout en Inde et en Russie Sur les marchés matures d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord  radialisés à 100 %  la croissance du marché des pneuma tiques Poids lourd accompagne la croissance économique En Amérique du Nord et du Sud  les marchés du rechapage  sont du même ordre en volume que ceux des pneus neufs de remplacement * Donnée non comparable avec le Rapport Annuel 2006 en raison  d’un changement de périmètre w Tourisme camionnette   Première monte  + 2 2 % an  Remplacement  + 2 6 % an ZOOM En 2020 le marché de première monte d’Asie sera supérieur  à ceux de l’Amérique du Nord  et de l’Europe réunis et le parc  de véhicules en Chine aura rejoint celui du Japon ZOOM Les contrats de gestion du poste pneumatique concernent désormais 50 % des plus grandes flottes d’Europe de l’Ouest  Première monte  + 5 4 % an  Remplacement  + 4 3 % an w Évolution du marché  mondial des pneumatiques  Poids lourd radiaux  EN MILLIONS DE PNEUS 2007 2017 Première monte 331 412 Remplacement 826 1 075 Total 1 157 1 487 Estimations Michelin EN MILLIONS DE PNEUS RADIAUX 2007 2012 Première monte2026 Remplacement7795 Total97 121 Estimations Michelin STRATÉGIE 19 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN Les pneus Poids lourd sont des biens d’équipement  Ils repré sentent 2 à 3 % des frais d’exploitation des flottes de transport et ont un impact important sur la consommation de carburant Les grandes flottes pratiquent une gestion rationnelle de leur poste pneumatique avec une politique d’achat de marque dont le choix est spécifié aux constructeurs en première monte et confirmé au remplacement  Le coût de revient kilométrique du pneu est un élément clé ce qui favorise le rechapage  Les solu tions associant produits et services sont également un moyen privilégié d’accroître la compétitivité des transporteurs en amé liorant la disponibilité et la mobilité de leurs véhicules Sur les marchés développés  la distribution est essentiellement assurée par des revendeurs spécialisés  au côté de ventes direc tes aux grandes flottes  et l’on assiste à un fort développement du service “au pied du camion” pour en limiter l’immobilisation Les pneumatiques de spécialités  le radial investit tous les marchés Les pneumatiques de spécialités représentent 12 % du marché mondial en valeur  Les pneus pour deux roues sont des biens de consommation   les pneus destinés aux engins agricoles et de génie civil ou aux avions sont des biens d햎quipement   tous sont des  produits de haute technicité dont l’offre s’enrichit régulièrement Avec la croissance du commerce international  la forte demande de matières premières  le développement des infrastructures  les perspectives sont très bonnes pour les engins de manutention de travaux publics  de gros génie civil et notamment d’exploi tation minière Après des années difficiles  le monde agricole retrouve une crois sance soutenue des productions de céréales  tirée par l’essor des biocarburants et l’augmentation du niveau de vie dans les pays émergents  Les opportunités sont importantes pour les engins agricoles de forte puissance  extra larges ou au contraire très compacts  et plus généralement pour les pneus radiaux Le marché des pneus pour avions se radialise avec le dévelop pement de nouvelles générations d’appareils Quant aux motos  le segment de la performance sportive est celui qui progresse le plus vite en Europe de l’Ouest  tandis que les grandes routières continuent de s’imposer en Amérique du Nord  Sur tous les marchés émergents  l’essor des ventes de motos de petites cylindrées  premier instrument de la mobi lité  se poursuit Cartes  guides  aide électronique aux déplacements  des marchés très disputés Sur le marché des guides  la concurrence est toujours plus vive et le nombre d’acteurs a beaucoup augmenté ces dernières années Pour les cartes et les atlas  les nouveaux équipements numéri ques comme le GPS ou le calcul d’itinéraires sur Internet modi fient les habitudes d’utilisation des produits papier ce qui devrait se traduire par une concentration des cartographes en Europe et en Amérique du Nord Michelin est actif sur les services d’aide à la mobilité faisant appel aux technologies numériques à travers sa filiale ViaMiche lin  qui propose à tous les usagers de la route une offre com plète de produits et services Produits dérivés   un potentiel mondial Les produits dérivés représentent un chiffre d’affaires mondial de l’ordre de 115 milliards de dollars US Les entreprises de divertissement et de sport détiennent les pre mières places  mais les grandes entreprises industrielles repré sentent 25 % du marché  (1)  Parmi elles  Michelin avec Michelin Lifestyle se classe au 6 erang (1) Magazine Licence w Le marché mondial  des pneumatiques Génie civil w La radialisation  du marché Avion  w Le marché mondial des  pneumatiques Moto et Scooter w La radialisation du marché pneumatique Agricole EN MILLIERS DE TONNES 2007 2012 1 320 1 900 Estimations Michelin 2007 2012 Part des pneus radiaux  en % du marché total  (en valeur) 28 % 40 % Estimations Michelin 2006 2012 Europe 70 % 81 % Amérique du Nord 29 % 43 % Reste du monde 8 % 15 % Estimations Michelin  marché du remplacement EN MILLIONS DE PNEUS 2007 2012 285 410 Estimations Michelin 20 RAPPORT ANNUEL 2007 Technologie  innovation  service  accentuer la différenciation Dans un contexte de renforcement de la concurrence et des réglementations  notamment en matière de sécurité et d’envi ronnement  Michelin veut renforcer la différenciation de son offre en apportant toujours plus de valeur à ses clients avec des produits encore plus performants  des services toujours plus personnalisés et innovants Pour soutenir ces orientations  le Groupe investit 3 4 % de son chiffre d’affaires en recherche développement et place la mobi lité durable au cœur de sa stratégie de différenciation  Grâce à sa capacité d’innovation  Michelin compte parmi les mieux armés pour transformer les défis de la mobilité durable en opportunités de croissance rentable Avec 4 000 chercheurs et un budget de 571 millions d’euros en 2007  la recherche de Michelin est la plus importante dans le domaine du pneu Sécurité  longévité  économie de carburant et réduction des émissions de CO 2  Michelin apporte à ces exigences toujours plus pressantes des solutions nouvelles et meilleures chaque année  Des innovations de rupture comme les Michelin Dura ble Technologies dans le domaine des pneus pour poids lourds ou la dernière génération de pneus à très basse résistance au roulement Michelin Energy Saver pour les voitures en sont de nouvelles illustrations Ces pneus très performants  plus complexes et difficiles à  fabriquer  génèrent des marges plus élevées et progressent bien plus vite que les pneus d’entrée de gamme  en particulier sur les marchés développés Autre voie de différenciation   tous les services qui facilitent et sécurisent les déplacements  optimisent l’exploitation et les coûts des clients professionnels Transporteurs routiers  compagnies aériennes  entreprises  minières   Michelin développe pour ces clients des solutions à haute valeur ajoutée  de la maintenance sur site à la vente au kilomètre  à la tonne transportée ou au nombre d’atterrissages qui font du Groupe un véritable partenaire de leur performance Accélérer l’expansion dans les zones en forte croissance Michelin accélère son développement industriel et commercial en Europe Centrale et Orientale  en Amérique du Sud  en Asie afin de servir la demande locale avec des pneus produits sur place et accroître la part de ses ventes dans ces régions en forte crois sance  pour être à terme en ligne avec la répartition du marché mondial  Ses investissements industriels dans les pays émer gents sont de l’ordre de 500 millions d’euros par an pour la période 2006 2010   Au 2 esemestre 2007  l’usine Génie civil de Campo Grande au Brésil est entrée en service  Elle permet de libérer les capacités européennes pour les marchés d’Europe  d’Afrique Moyen Orient  d’Asie et d’Océanie w Un mix catégorie  qui ne cesse de s’enrichir Répartition du marché mondial des pneumatiques Tourisme camionnette par indice de vitesse (marché total OE + RT) ZOOM Michelin figure parmi les premières marques mondiales  par sa notoriété  Principaux attributs   l’avance technologique et la qualité 2007 2017 Tourisme ST 34 % 23 % Tourisme H 17 % 19 % Tourisme VZ 13 % 18 % Loisirs* 15 % 18 % Camionnettes 10 % 9 % Hiver11 %13 % * SUV  4x4  Crossovers STRATÉGIE 21 Au Mexique  afin d’accroître son offre sur le marché nord amé ricain  le Groupe a ouvert une nouvelle usine de rechapage Poids lourd Michelin Retread Technologies en juillet et décidé d’inves tir 740 millions de dollars d’ici 2014 dans une usine ultramo derne de pneus pour véhicules de tourisme et camionnette  La production devrait démarrer en 2010  L’usine fabriquera des pneus à la marque Michelin  y compris des pneus pour 4x4 et des pneus haute performance Pour répondre à la très forte croissance du marché chinois Michelin a pour objectif de doubler ses capacités de production de pneus tourisme et poids lourd dans ses usines chinoises Renforcer la compétitivité sur les marchés développés Michelin optimise son dispositif industriel en Europe de l’Ouest en Amérique du Nord et au Japon pour s’assurer une base solide et rentable sur les marchés développés  Ce programme straté gique s’appuie sur trois leviers     la concentration de l’outil avec des usines plus grandes et plus spécialisées  équipées de procédés de production plus flexibles plus homogènes et plus efficaces   le déploiement des meilleures pratiques  l’amélioration des  processus et des organisations dans tous les domaines   les départs naturels de près de 20 000 personnes sur la période 2006 2010 qui ne seront que partiellement remplacées De nouvelles mesures d’optimisation industrielle ont été enga gées en 2007 En Allemagne  Michelin va investir 250 millions d’euros de 2007 à 2012 pour moderniser ses quatre usines tandis que les sala riés passeront de 37 5 heures à 39 heures par semaine sans compensation salariale En Espagne  Michelin va investir 320 millions d’euros de 2008 à 2011 pour renforcer la compétitivité des sites et accroître  globalement sa production de 5 % en privilégiant les pneus de haute technologie  L’adaptation des effectifs s’appuiera princi palement sur des départs anticipés à la retraite En France  le Groupe prévoit l’arrêt en 2009 de la production de l’usine de Toul dont la fabrication de pneus Tourisme de moyenne gamme n’est plus compétitive  Michelin s’est engagé à proposer à chaque employé concerné deux postes dans l’une des 16 usines du Groupe en France Les usines de Bourges et de Cholet ont été renforcées dans leur production avec comme objectif d’améliorer leur excellence tech nique et leur compétitivité  Elles deviennent ainsi  chacune dans sa spécialité – pneus radiaux pour avion à Bourges et pneus camion nette à Cholet – des centres de production de référence ZOOM Restructurations    accompagner chaque  personne concernée Lorsque Michelin opère  des restructurations  il propose  à toutes les personnes concernées  soit des solutions de reclassement  en interne (mutation dans une autre usine du Groupe avec aide au déménagement et prime de mobilité aide à la recherche d’emploi pour  le conjoint  à la recherche d’école  pour les enfants  etc )  soit  un accompagnement personnalisé (aide à la réalisation d’un projet personnel  pilotage d’opérations  de reclassement dans des sociétés locales ou en formation longue  par exemple)   Ces actions sont engagées 8 à 12 mois avant l’arrêt de l’activité pour préparer le mieux possible le personnel  au changement Parallèlement  le Groupe s’attache  à créer des emplois dans les bassins  où il opère en s’appuyant notamment sur 10 sociétés Michelin Développement L’ESSENTIEL SUR MICHELIN 22 RAPPORT ANNUEL 2007 UN DÉPLOIEMENT MONDIAL Afin de réduire ses stocks et ses coûts logistiques en Europe tout en améliorant le service aux clients  Michelin réalise un très important centre logistique près de Valenciennes  La première tranche a été mise en service fin 2007   la seconde le sera en 2008 Aux États Unis  la production de pneus de tourisme de l’usine de Mogadore (Ohio) a été transférée vers l’usine BFGoodrich deTuscaloosa (Alabama) dans un objectif d햎conomies d햎chelle Michelin investit 350 millions de dollars sur quatre ans pour agrandir et moderniser ses principales unités de Caroline du Sud  Au Canada  50 millions de dollars canadiens vont être investis d’ici 2009 pour améliorer la flexibilité de l’usine de Brid gewater et produire des pneus sophistiqués et de plus grande dimension pour véhicules de tourisme  La province de Nouvelle Écosse contribue pour 6 millions de dollars à cet investissement Sur le marché du rechapage  l’acquisition d’Oliver Rubber vient renforcer les capacités industrielles et de services du réseau de Michelin Retread Technologies en Amérique du Nord Au Japon  Michelin spécialise son usine d’Ota sur des produits technologiques pour mieux répondre aux besoins spécifiques du marché japonais  L’usine d’Ota servira également de support au centre R&D du Groupe en Asie w Répartition des effectifs entre pays matures (États Unis   Canada  Europe de l’Ouest  Japon) et pays émergents  Équivalents temps plein  hors distribution intégrée   STRATÉGIE 66 63467 % Pays matures 33 258 33 % Pays émergents 23 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN EUROPE DE L’OUEST 15 usines TC 12 usines PL 9 usines Pneus de Spécialités 57 204 personnes* Évolutions industrielles w Plan d’amélioration de la compétitivité  en Espagne (2008 2011)  Spécialisation de Lasarte pour devenir un pôle mondial de développement et de fabrication de pneus moto haut de gamme  Arrêt de la production de pneus de tourisme  Augmentation de la production de Vitoria en pneus tourisme et génie civil  Spécialisation d’Aranda sur les nouvelles gammes Michelin Durable Technologies    Augmentation de la production de pneus tourisme  agricole et rechapage poids lourd de Valladolid   w France  Spécialisation des usines de Cholet (pneus camionnette) et de Bourges (pneus radiaux pour avion)  Fermeture de l’usine tourisme de Toul annoncée pour 2009 EUROPE DE L’EST 5 usines TC 3 usines PL 3 usines Pneus de Spécialités 13 378 personnes* Évolutions industrielles   Projets d’augmentation de 20 % des capacités de pneus TC et de plus de 50 % des capacités de pneus PL  essentiellement en Roumanie et en Pologne AMÉRIQUE DU NORD 11 usines TC 6 usines PL 3 usines Pneus de Spécialités 22 351 personnes* Évolutions industrielles  w États Unis et Canada  Doublement de la capacité de production de pneus PL Michelin XOne    2005 2008   augmentation de 50 % de la capacité de pro duction de pneus Génie civil de Lexington w Mexique  Nouvelle usine de fabrication de bandes de roulement inau gurée en 2007  Projet de construction d’une nouvelle usine de pneus TC AMÉRIQUE DU SUD 2 usines TC 3 usines PL 1 usine Pneus de Spécialités 5 909 personnes* Évolutions industrielles   Projets d’augmentation de 30 % des capacités de pneus PL  Mise en service de l’usine Génie civil de Campo Grande (capa cité   40 000 tonnes de pneus an) ASIE 5 usines TC 3 usines PL 2 usines Pneus de Spécialités 13 440 personnes* Évolutions industrielles  w Chine  Projets de doublement des capacités de production de pneus TC et PL w Japon  Spécialisation de l’usine d’Ota pour mieux répondre aux besoins spécifiques du marché japonais AFRIQUE ET MOYEN ORIENT 1 usine PL 1 247 personnes* Évolutions industrielles   Arrêt de la production de l’usine de Port Harcourt au Nigeria en 2007 * Équivalents temps plein au 31 12 2007  TC   Tourisme camionnette   PL   Poids lourd 24 RAPPORT ANNUEL 2007 productivité spécifiques à Michelin  En 2007  100 % des usines du Groupe sont engagées dans l’application des bonnes prati ques MMW Parallèlement  Michelin améliore le fonctionnement de ses grands processus en privilégiant la rapidité  l’efficacité  la res ponsabilisation   recherche et développement  frais généraux et logistiques seront les principaux contributeurs à ces réductions de coûts grâce à la simplification des processus  (Programme Tonus) à la généralisation des meilleures pratiques dans les domaines de la conception et de la relation client  (Michelin  Design Way – MDW et Michelin Selling Way – MSW) Dans le domaine des achats de matières premières  des écono mies substantielles seront permises par la mise en œuvre de deux programmes complémentaires développés par le Groupe Value to cost qui associe marketing et développement pour définir la juste performance du produit et optimiser ainsi son coût de fabrication  et  Triangle qui repose sur une relation renforcée entre le client interne  le spécificateur et l’acheteur pour analy ser un projet ou un sujet avec un objectif unique   la réduction du coût total Une gestion environnementale exigeante Les impacts environnementaux de la fabrication des pneus sont limités et Michelin s’attache à les réduire encore  Le Groupe s’est doté d’un standard interne de performance environnementale de ses sites industriels qui est appliqué dans tous les pays Plus de 80 % des achats de matières premières en 2007 sont issus de sites de fournisseurs certifiés ISO 14001 et près de 100% des pneus du Groupe sont fabriqués dans des sites cer tifiés ISO 14001  À fin 2007  le Système de Management Envi ronnemental Michelin (SMEM) est en place dans 94 % des sites de production  R&D et plantations d’hévéas  et en cours de déploiement dans les centres logistiques 1erPrix Michelin de la QualitéL’usine de Karlsruhe (Allemagne) l’a emporté pour sa démarche “Offensive Qualité” qui a permis de réduire les pertes de matières de 400 000 euros en deux ans Cap sur l’excellence opérationnelle Avec Michelin Manufacturing Way (MMW)  le Groupe a entre pris d’aligner toutes ses usines sur les pratiques des meilleures d’entre elles d’ici 2010  Les principaux indicateurs de perfor mance de MMW sont le taux de fréquence et de gravité des acci dents du travail  le taux de satisfaction des clients  la perte de matière  la qualité des produits et des indicateurs de coût et de 10 % à  25 % de gain de productivité  avec peu d’investissement  c’est le résultat qui peut être obtenu par la mise en œuvre des outils de Michelin Manufacturing Way FAITS MARQUANTS De meilleurs pneus  plus vite avec XAO Ce nouvel outil de CAO déployé mondialement facilite l’interaction entre les équipes de conception et développement et les responsables de l’industrialisation  L’objectif  mettre plus vite les nouvelles gammes sur le marché Mieux approvisionner  avec Callisto L’objectif de ce programme européen   35 millions d’euros d햎conomies sur les stocks  et 5 millions par an sur les coûts logistiques tout en améliorant  le taux de satisfaction  de la demande STRATÉGIE 25 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN Un indicateur de performance environnementale des sites  le MEF   Michelin sites Environmental Footprint est intégré au tableau de bord du Groupe et fait l’objet d’un reporting trimes triel  Le MEF prend en compte la consommation d’eau et d’éner gie  les émissions de CO 2et de COV (Composés Organiques Volatils)  la génération et la mise en décharge de déchets  par tonne de pneus produite  D’ici 2011  l’objectif est de réduire le MEF de 20 % par rapport à 2005  Le Groupe vise notamment une baisse de 7 % de sa consommation d햎nergie  de 10 % de ses émissions de CO 2  une forte réduction de sa consommation de solvant permettant d’atteindre une baisse de 25 % de ses émissions de COV et une baisse de 60 % de ses déchets non valorisés  ce qui équivaudra à un taux de valorisation supérieur à 90 %  En 2007  la réduction du MEF a atteint 16 4 %   Développer les compétences et favoriser l’engagement Michelin emploie 120 000 personnes de 120 nationalités  différentes  Chercher la croissance et l’épanouissement des personnes dans l’exercice de leurs responsabilités  développer la diversité et la richesse humaine de l’Entreprise sont des orien tations stratégiques de Michelin Les managers sont responsables du développement des membres de leur équipe  Les organisations favorisent la coopération   l’initiative et la responsabilité  La formation encourage  l’enrichissement  le partage des compétences  l’ouverture au changement  Près de 4 % des heures travaillées y sont consacrées   Des bilans périodiques de développement encouragent et per mettent d’accélérer la mobilité  le développement interne et la promotion des personnes  Plus d’un quart des cadres et la quasi totalité des chefs d’équipes sont issus de la promotion interne Les cadres et les techniciens changent en moyenne de poste ou de métier tous les quatre ans et un cadre sur dix travaille dans un pays différent de son pays d’origine ce qui contribue à l’ou verture et à la créativité 20 % des besoins de chaleur  du site de Bassens en France proviennent de la combustion de déchets  ce qui évite l햎mission de 25 000 t de CO 2 an FAITS MARQUANTS Michelin dans le Climate Leadership Index France Pour la 2 eannée consécutive Michelin est retenu dans cet index qui sélectionne les entreprises  qui prennent en compte dans  leur stratégie les risques liés  au réchauffement climatique  et qui agissent concrètement  pour réduire les émissions de gaz à effet de serre Michelin participe activement à l’organisation des filières de valorisation des pneus en fin de vie Sur tous les continents  il travaille en étroite coopération avec  les administrations concernées pour mettre en place les systèmes de collecte et valorisation  des flux annuels de pneus usagés et progressivement résorber  les stocks historiques   En Europe  12 sociétés dédiées sont maintenant en activité 2 éoliennes en Écosse atteignant une puissance totale de 4 MW évitent l’émission de 7 000 t de CO 2 an 26 RAPPORT ANNUEL 2007 Le personnel est intéressé à la performance de l’entreprise  La rémunération des cadres comporte une part variable liée aux performances du Groupe et à l’atteinte d’objectifs individuels fixés chaque année Dans le même esprit  Michelin a mis en place un plan de stock options ouvert de manière sélective à l’encadrement et un plan mondial d’actionnariat salarié  Initié en 2002 et reconduit en 2003  il a concerné près de 113 000 salariés dont 69 % ont choisi de devenir actionnaires de l’Entreprise  Un nouveau plan sera lancé en 2008 La sécurité au travail est une priorité absolue et les efforts déployés ces dernières années se traduisent dans les résultats   le nombre d’accidents du travail a été divisé par 10 depuis 2001  Afin de continuer à progresser Michelin a notamment lancé la réalisation d’un dossier de prévention complet affiché sur place pour chaque poste de travail La sécurité routière est un autre axe d’action prioritaire un des enjeux majeurs de la mobilité durable Seuls points de contact entre le véhicule et la chaussée les pneus jouent un rôle prépondérant que Michelin n’a de cesse d’améliorer  Surveillance de pression  tenue de route  réduction des distances de freinage sont autant de domaines d’innovation et de facteurs de différenciation Plus largement  Michelin se mobilise dans chaque pays pour sensibiliser le public à la sécurité Partenaire en 2007 de la première semaine mondiale de la sécurité routière organisée par les Nations Unies et l’Or ganisation Mondiale de la Santé  le Groupe renforce ses actions en Chine avec le  Michelin Safety Club un pro gramme TV animé par Bibendum  et la  Michelin Safety Brochure un livret destiné aux employés du Groupe en Chine  aux élèves des auto écoles de Shanghai  Pékin et Shenyang  et aux conducteurs à travers les distributeurs de la marque Michelin  Michelin est membre du Global Road Safety Partnership depuis 2003 SÉCURITÉ   MICHELIN SE MOBILISE  SUR TOUS LES FRONTS ACCIDENTS DU TRAVAIL 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Taux de fréquence 18 06 9 93 5 73 3 61 2 55 2 39 Taux de gravité 0 65 0 46 0 32 0 25 0 21 0 21 STRATÉGIE 27 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN La démarche Performance et Responsabilité Michelin coordonne depuis 2002 l’engagement du Groupe en faveur d’un Dévelop pement Durable  équilibré et responsable  Elle répond à une double volonté   construire sur le long terme le développement de l’Entreprise et l’associer à la recherche de réponses aux enjeux de société  Fondée sur les cinq valeurs du Groupe  la démarche s’appuie sur la  Charte Performance et Responsabilité Michelin un référentiel très largement diffusé La mise en place d’une approche structurée et mondiale lui a permis de se déployer partout sur le terrain  dans les actions de progrès internes et dans les relations entretenues avec ses publics Neuf domaines d’actions privilégiés À la suite d’un diagnostic interne  neuf domaines  d’actions  pilotés chacun par un chef de projet Groupe   ont été sélectionnés  w la contribution de Michelin à la mobilité durable w la performance responsable de ses produits  et services w l’impact environnemental de l’usage  des pneumatiques w la valorisation et le recyclage des pneus usagés non réutilisables w le management environnemental des sites  du Groupe w la maîtrise des risques de l’entreprise w la qualité de vie au travail w la diversité w les relations avec les communautés LA DÉMARCHE PERFORMANCE ET RESPONSABILITÉ MICHELIN    ÊTRE PERFORMANT DANS L’EXERCICE DE TOUTES NOS RESPONSABILITÉS  Michelin rend compte de sa démarche en publiant un Rapport Performance et Responsabilité tous les deux ans et une mise à jour synthétique de ses principaux indicateurs les années inter médiaires  Le Rapport 2005 2006 a été récompensé du prix du meilleur Rapport de Développement Durable attribué par le Conseil de l’Ordre des Experts Comptables La  Charte Performance et Responsabilité Michelin les  Rapports Performance et Responsabilité Michelin 2003 2004 et 2005 2006 ainsi que leurs mises à jour sont téléchargeables sur le site www michelin com corporate ou disponibles sur simple demande auprès de la Direction des Relations Investisseurs FAIT MARQUANT 300 ambassadeurs pour promouvoir la diversité Si l’unité de Michelin fait sa force sa diversité fait sa richesse   Elle permet de refléter la société dans laquelle le Groupe opère d’être plus performant vis à vis  de ses clients  plus attrayant pour ceux qui y travaillent Michelin a engagé un programme d’envergure pour promouvoir la diversité avec un réseau dédié qui compte plus de 300 ambassadeurs de la démarche et des actions concrètes dans l’ensemble du Groupe  Un tableau de bord diversité est opérationnel dans l’ensemble des pays depuis 2007 Son suivi conduit les équipes  à mettre en œuvre les plans d’actions nécessaires pour progresser sur l’ensemble des axes retenus   genre  âge  origine ethnique  culture et nationalité handicap Quelques initiatives   en Amérique du Nord   400 personnes ont suivi  un programme de sensibilisation sur le racisme   en France  signature de la Charte Diversité par le Directeur des Ressources Humaines France   des programmes de santé existent désormais dans les 8 pays industriels les plus importants  du Groupe 50 100 150 200 250 300 2003 2004 2005 2006 2007 2008 20 40 60 80 100 2003 2004 2005 2006 2007 2008 300 600 900 1 200 1 500 2003 2004 2005 2006 2007 2008 500 1 000 1 500 2 000 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2007 EN CHIFFRES Les paramètres économiques Michelin a supporté un renchérissement de ses coûts externes* de  142 millions d’euros en 2007  dont 72 millions d’euros pour les matières premières  Ces surcoûts s’étaient élevés à 824 millions d’euros en 2006 et à 562 millions d’euros en 2005  L’évolution des parités monétaires  et principalement la poursuite de l’appréciation de l’euro par rapport au dollar américain  a eu un impact négatif élevé de 584 millions d’euros sur les ventes nettes du Groupe  Cet impact avait été nul en 2006 et positif de 139 millions d’euros en 2005 * Matières premières  énergie  logistique w Le caoutchouc naturel représente un tiers des achats  de matières premières de Michelin en valeur   les noirs de carbone  et les matières premières entrant dans la fabrication du caoutchouc synthétique près de 40 %  En euros la hausse du prix d’achat  des matières premières a été pour le Groupe de 30 % entre 2004  et 2007  soit 1 milliard d’euros w Évolution des cours des matières premières Caoutchouc naturel (US $ cents kg) 28 RAPPORT ANNUEL 2007 Brent (US $ baril) Butadiène* Butadiène US Gulf  (US $ t) Butadiène Europe  ( t) RSS3 TSR20 Styrène*  Styrène US Gulf  (US $ t) Styrène Europe  ( t) * Produits dérivés du pétrole entrant dans la fabrication des caoutchoucs synthétiques Les chiffres clés de Michelin Les ventes progressent de 3 0 % grâce à des volumes en croissance de 3 2 % et un effet mix prix maintenu à un niveau élevé de 3 2 %  L’impact de la variation des parités monétaires est fortement négatif à  3 3 %   À taux de change constants  la croissance des ventes atteint 6 5 %   La performance commerciale du Groupe et sa maîtrise des frais de  structure se traduisent par une rentabilité opérationnelle* en forte  progression de 1 6 point pour atteindre 9 8 %  Le résultat net s’établit à 772 millions d’euros  en hausse de 35 % en dépit d’un alourdissement de 106 millions d’euros des charges non récurrentes de restructuration   Les investissements bruts se sont élevés à 1 340 millions d’euros  contre  1 414 millions en 2006  À 433 millions d’euros  le cash flow libre est en hausse significative de plus de 470 millions d’euros  Le Groupe continue de renforcer sa structure financière   le ratio d’endettement s’améliore de 19 points pour ressortir à 70 % au 31 décembre 2007 * Avant éléments non récurrents w Ventes nettes + 3 0 % En millions d’euros * 2003 en normes françaises 29 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN 2003* 2004 2 005 2 006 2 007 15 370 15 04815 59016 38416 867 w Évolution des parités euro US dollar Taux de change moyen de la période 20 03 2 004 2 005 2 006 2 007 1 131 241 251 261 37 w Michelin réalise environ 40 %  de ses ventes en zone $ et achète près des 2 3  de ses matières premières  en US $ ou dans des devises qui  lui sont corrélées w Ventes nettes 2007 par activitéEn millions d’euros et évolution en % 9 041 + 0 6 % Tourisme camionnette & distribution associée 5 639 + 4 1 % Poids lourd & distribution associée 2 187 + 10 7 % Activités de spécialités w Ventes nettes 2007 par zone géographiqueEn millions d’euros et évolution en % 8 503  + 6 1 % Europe 5 517  3 9 % Amérique du Nord et Mexique 2 847  + 8 3 % Amérique du Sud Asie Pacifique Afrique Moyen Orient 30 RAPPORT ANNUEL 2007 w Résultat opérationnel (1)2007 par activité En millions d’euros et évolution en % 830  + 12 8 % Tourisme camionnette & distribution associée 427  + 19 6 % Poids lourd & distribution associée 388  + 58 4 %  Activités de spécialités w Marge opérationnelle (1)2007 par activité En % des ventes et évolution en pt 9 2 % + 1 0 pt Tourisme camionnette & distribution associée 7 6 %+ 1 0 pt Poids lourd & distribution associée 17 8 % + 5 4 pts Activités de spécialités (1) Avant éléments non récurrents 2007 EN CHIFFRES 31 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN w Résultat opérationnel (1)+ 22 9 % En millions d’euros w Marge opérationnelle (1) + 1 6 pt En % des ventes nettes (1) Avant éléments non récurrents w Investissements corporels  et incorporels bruts   5 2 % En millions d’euros w Résultat net attribuable  aux Actionnaires + 35 3 % En millions d’euros w Cash flow libre (2)en amélioration  de 472 millions d’euros En millions d’euros (2) Cash flow libre = Flux de trésorerie sur activités  opérationnelles   Flux de trésorerie sur activités d’investissement (3) Endettement net après mise en œuvre des normes IAS 32  et 39 au 1 erjanvier 2005   dettes financières   liquidités et équivalents de trésorerie +  instruments financiers dérivés w Flux de trésorerie sur  activités opérationnelles + 56 3 % En millions d’euros w Endettement net (3) sur capitaux propres 20 03 2 004 2 005 2 006 2 007 7 4 %8 7 %8 8 % 8 2 %9 8 % 11431 3031 368 1 3381 645 20 03 2 004 2 005 2 006 2 007 3186458 89 572774 20 03 2 004 2 005 2 006 2 007 1 542 1  322 1 0311 1911  862 20 03 2 004 2 005 2 006 2 007 1 118 1 1071 3361 414 1 340 20 03 2 004 2 005 2 006 2 007 299 266  124  39433 20 03 2 004 2 005 2 006 2 007 78 %90 %90 % 89 % 70 % 32 wLes actions détenues depuis  plus de 4 ans bénéficient  d’un droit de vote double   (dont Capital Research and Management Company 9 93 % du capital et 7 76 % des droits de vote au 7 août 2007) 0 10 000 000 20 000 000 30 000 000 40 000 000 50 000 000 2003 2004 2005 2006 2007 50 100 150 200 250 300 350 2003 2004 2005 2006 2007 w Cours de l’action Michelin de 2003 à 2007(clôture au 31 décembre 2007  base 100   31 décembre 2002) L’ACTION MICHELIN EST COTÉE  SUR EURONEXT PARIS  Eurolist Compartiment A  Service à Règlement Différé (SRD)  Code ISIN   FR 0000121261  Valeur nominale   2   Unité de transaction   1 CAPITALISATION BOURSIÈRE 11 3 Md au 31 décembre 2007 MOYENNE ANNUELLE  DES ÉCHANGES QUOTIDIENS 1 217 949 en 2007 INDICES Michelin entre dans la composition de deux grands indices de performance boursière   CAC 40   1 05 % de l’indice  au 31 décembre 2007  Euronext 100   0 51 % de l’indice  au 31 décembre 2007 Michelin figure dans les principaux  indices éthiques   DJSI (Dow Jones Sustainability Index) Stoxx pour l’Europe et DJSI World pour le monde  ESI (Ethibel Sustainability Index)  ASPI (Advanced Sustainability Index) LE CAPITAL ET L’ACTIONNARIAT Au 31 12 2007  Montant du capital   287 998 338   Nombre total d’actions   143 999 169  Nombre total de droits de vote    184 480 009 Michelin  CAC 40  Volume mensuel des titres échangés  L’ACTION  MICHELIN w Répartition du capital  Au 31 12 2007 w Répartition des droits de vote  Au 31 12 2007 1 66 % Personnel – Plan d’épargne entreprise 11 86 % Actionnaires individuels 20 62 % Institutionnels français 65 86 % Institutionnels non résidents 2 31 % Personnel – Plan d’épargne entreprise 17 34 % Actionnaires individuels 21 75 % Institutionnels français 58 60 % Institutionnels non résidents RAPPORT ANNUEL 2007 33 L’ESSENTIEL SUR MICHELIN DISTINCTIONS  Michelin a remporté le Prix  des Relations Investisseurs 2007 décerné par Nyse Euronext  et Middlenext  la SFAF  et Question ComFi  Le Rapport Annuel 2006 a reçu  le Prix du Meilleur Rapport Annuel  dans la catégorie CAC 40 décerné conjointement par l’hebdomadaire  La Vie Financière et le quotidien  Les Echos  Le rapport Performance  et Responsabilité Michelin  a été classé parmi les meilleurs  des sociétés du CAC 40 par plusieurs études spécialisées Il a notamment reçu le prix  2007 du meilleur rapport de Développement Durable attribué par le Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables lors  de la 8 eédition du trophée  de la qualité des informations environnementales et sociales   w Données boursières  COURS DE L’ACTION EN  2007 2006 2005 2004 2003 Plus haut 106 70 73 30 56 20 47 80 38 11 Plus bas67 75 43 21 43 75 34 82 25 02 Ratio plus haut plus bas 1 57 1 70 1 28 1 37 1 52 Dernier cours de l’année 78 50 72 50 47 48 47 19 36 38 Évolution sur l’année+ 8 3 %+ 52 7 %+ 0 6 %+ 29 7 %+ 10 7 % Évolution du CAC 40 sur l’année + 1 % + 18 % + 23 % + 7 % + 16 % Capitalisation boursière au 31 12 (Md ) 11 30 10 41 6 81 6 77 5 22 Moyenne annuelle des échanges quotidiens 1 217 949 1 191 679 842 053 742 311 797 844 Nombre moyen de titres composant le capital 143 770 101  143 390 450 143 387 025 143 250 487 141 488 047 Nombre d’actions échangées sur l’année 310 577 078 303 878 126 216 407 691 192 258 470 203 450 155 Taux de rotation des actions 216 % 212 % 151 % 134 % 144 % w Données par action  EN  SAUF RATIOS 2007 2006 2005 2004 2004* 2003* Actif net 36 7 32 6 31 5 24 2 32 1 30 2 Résultat de base 5 32 3 95 6 13 4 46 3 59 2 23 Résultat dilué (1) 5 22 3 94 6 12 4 46 3 59 2 23 PER 14 8 18 4 7 7 10 6 13 1 16 3 Dividende 1 60 (2) 1 45 1 35 1 25 1 25 0 93 Taux de distribution30 1 %36 7 %22 0 %28 0 %34 8 %41 7 % Rendement (3) 2 0 %2 0 % 2 8 % 2 6 % 2 6 % 2 6 % * Normes françaises (1) Résultat net par action après prise en compte  le cas échéant  des conséquences de l’exercice  des droits liés aux éléments dilutifs sur le résultat et le nombre d’actions moyen de la période (2) Dividende 2007 soumis à l’approbation de l’Assemblée générale des Actionnaires du 16 mai 2008 (3) Dividende cours de l’action au 31 décembre   w Dividende net par action En euros 2007* 2006 2005 2004 2003 1 60 1 45 1 35 1 25 0 93 * Soumis à l’approbation de l’Assemblée générale des Actionnaires  du 16 mai 2008  Le dividende sera payé le 23 mai 2008 10 34 San Francisco   États Unis En quinze ans  par rapport à tout autre type de pneu  les  570 millions de pneus verts Michelin vendus à travers le monde ont déjà permis une économie estimée à 9 milliards de litres de carburant et plus de 22 millions de tonnes de CO 2 non rejetées dans l’atmosphère  soit l’équivalent de ce que peuvent capter 880 millions d’arbres par an   34 RAPPORT ANNUEL 2007 LE RAPPORT DES GÉRANTS SUR L’ACTIVITÉ  ET LES RÉSULTATS 2007 36 w = Les activités  36 w Tourisme camionnette et distribution associée 42 w Poids lourd et distribution associée 48 w Activités de spécialités 56 w = Les résultats 61 w = Perspectives  62 w = Chiffres et ratios clés consolidés 1999 2007  64 w = Propositions de résolutions  66 w = Rapport du Conseil de Surveillance  67 w = Rapport du Président du Conseil de Surveillance 73 w = Rapport des Commissaires aux Comptes sur  le rapport du Président du Conseil de Surveillance 02 35 LE RAPPORT DES GÉRANTS 36 RAPPORT ANNUEL 2007 TOURISME CAMIONNETTE  & DISTRIBUTION ASSOCIÉE w LEADER TECHNOLOGIQUE w 38 USINES DANS 18 PAYS  w 71 % DES PNEUS VENDUS AU REMPLACEMENT Michelin est en tête de l’enquête de satisfaction J D Power auprès des utilisateurs de pneus de  tourisme en première monte aux États Unis  au Japon et en Afrique du Sud   Plébiscité par les consommateurs européens qui le considèrent comme le fabricant de pneus le plus innovant d’Europe  Michelin a remporté le Frost & Sullivan Customer Choice Award for Brand Offering 2007* dans les catégories “Meilleure marque de pneus” et “Meilleurs pneus en matière de sécurité et de durabilité”   * Étude conduite auprès de 2 000 personnes en Allemagne  Espagne  France  Italie et Royaume Uni w Ventes nettes + 0 6 % En millions d’euros w Les pneus pour voitures de tourisme et camionnettes représentent 50 %  du résultat opérationnel* consolidé w Les pneus pour voitures de tourisme et camionnettes représentent 54 % des ventes consolidées w Marge opérationnelle* + 1 0 pt En % w Résultat opérationnel* + 12 8 % En millions d’euros 37 LE RAPPORT DES GÉRANTS Stratégie Partenaire stratégique des constructeurs par  sa capacité d’innovation et sa couverture mondiale Michelin gagne en première monte la loyauté des automobilistes dont une partie importante reste fidèle à la marque de pneu qui équipe leur véhicule à l’origine  C’est le cas en Europe de plus  d’un consommateur sur deux Au remplacement  le Groupe couvre tous  les segments du marché avec un portefeuille multimarque et offre toujours plus de services  aux consommateurs et aux distributeurs pour accroître leur satisfaction et leur fidélité Sur tous ses marchés  Michelin est très actif  sur les segments techniques  en croissance  et bien valorisés   Pour s’assurer une compétitivité durable dans  un contexte très concurrentiel et accompagner  la croissance des marchés  le Groupe optimise  ses moyens industriels et logistiques dans  les pays matures  développe ses capacités  dans les pays émergents et renforce partout  sa productivité  sa flexibilité et l’efficacité  de son organisation   * Avant éléments non récurrents 2006 2007 8 9919 041 2006 2007 8 2 %9 2 % 736830 Une nouvelle usine au Mexique Michelin va construire une nouvelle usine ultramoderne de pneus pour véhicules de tourisme et camionnettes au Mexique  Située dans l’État de Guanajuato   elle fabriquera des pneus de marque Michelin  y compris des pneus pour 4x4 et des pneus haute performance Michelin prévoit d’investir jusqu’à 740 millions de dollars d’ici à 2014 sur ce nouveau site qui devrait créer 1 300 emplois à pleine capacité  La construction devrait débuter fin 2008 et la production démarrer en 2010 TOURISME CAMIONNETTE  & DISTRIBUTION ASSOCIÉE Hausse des volumes vendus L’activité Tourisme camionnette et distribution associée a enre gistré une hausse particulièrement satisfaisante des volumes de pneumatiques vendus en 2007  après plusieurs années de crois sance plus modeste  L’enrichissement des ventes au profit des marques et des segments les mieux valorisés s’est poursuivi  L’ef fet prix est positif en raison du plein effet des hausses mises en œuvre tout au long de l’année 2006  Les ventes nettes n’aug mentent toutefois que de 0 6 %  pénalisées par un impact très négatif des parités  Hors effet de change  la croissance des ven tes ressort à 4 5 % Sur le marché du remplacement  en hausse d’environ 3 % par tout dans le monde à l’exception de l’Europe  toutes les zones géographiques ont contribué à la croissance avec une mention spéciale pour la région Afrique Moyen Orient Le Groupe a amélioré ses performances sur les marchés de la première monte  très bien orientés dans les zones émergentes et en Europe  mais en retrait en Amérique du Nord malgré une nette amélioration au second semestre 2007   Hausse de la marge opérationnelle Ces performances commerciales alliées à une stabilisation des coûts des matières premières sur l’année et à une amélioration des coûts de production et des frais de structure se traduisent par une hausse de la marge opérationnelle*  Elle gagne 1 point par rapport à 2006 et s’établit à 9 2 %   * Avant éléments non récurrents 38 RAPPORT ANNUEL 2007 1 er au classement de l’ADAC Avec la mention “Très recommandable”  le nouveau pneu hiver Michelin Primacy Alpin obtient la plus haute distinction du 1 erautomobile club d’Europe FAIT MARQUANT BFGoodrich en compétition    un palmarès prestigieux 1 000 victoires dont les titres de champion du monde des rallyes (WRC) 2006 et 2007  partout dans le monde sur tous les terrains  BFGoodrich marque le rallye automobile de son empreinte Le BFGoodrich Victory Tour célèbre  ce palmarès hors norme dans cinq grandes villes d’Europe  Paris  Londres Essen  Turin  Madrid   à chaque étape un village de 2 000 m 2fait découvrir l’univers de la marque dont la gamme couvre désormais 85 % des véhicules composant le parc européen AMÉRIQUEAMÉRIQUE AFRIQUE  EUROPE DU NORD  (1) ASIE DU SUD MOYEN ORIENT TOTAL Première monte + 4 5 %  1 8 % + 8 1 % + 20 % + 3 4 % + 5 0 % Remplacement  1 6 %+ 3 0 %+ 2 8 %+ 3 3 %+ 3 3 %+ 1 4 % Source   estimations Michelin (1) États Unis  Canada  Mexique w Tourisme camionnette   l’évolution du marché mondial en 2007  Europe   des positions consolidées Le marché européen du remplacement est en repli de 1 6 % avec des évolutions très contrastées   en baisse de plus de 3 % à l’Ouest  la demande progresse de près de 6 % à l’Est   L’absence de neige s’est traduite par une diminution de 6 % de la demande de pneumatiques du segment hiver  Cette évolu tion a été particulièrement marquée dans les pays clés du mar ché hiver que sont l’Allemagne  la Suisse et l’Autriche   39 LE RAPPORT DES GÉRANTS 10 evictoire consécutive aux 24 Heures du Mans pour Michelin avec Audi Sport L’enrichissement du mix s’est toutefois poursuivi  Alors que les pneumatiques d’entrée de gamme sont en recul de plus de 6 %  les segments à indice de vitesse élevée progressent de près de 7 % et la croissance de la demande de pneus pour 4x4 et SUV atteint presque 12 % L’évolution des ventes du Groupe a été meilleure que celle du marché  C’est particulièrement le cas pour la marque Michelin qui conforte sa position de leader en Europe  Le Groupe a gagné des parts de marché sur le segment Hiver  Il a fortement béné ficié de l’enrichissement des ventes  Il a également réussi à ser vir la forte demande exprimée en Europe Centrale et Orientale   En première monte  le marché européen est resté bien orienté tout au long de l’année  favorisé par la reprise de l’activité des principaux constructeurs établis en Europe de l’Est   Les ventes de Michelin ont été en ligne avec cette évolution favorable Michelin Pilot Sport  est le pneu le plus rapide du marché    il a battu le record du monde de vitesse à plus de 400 km h Michelin  Energy Saver réduit de 4 g au km l’émission  de CO 2 En abaissant encore de 20 % la résistance au roulement  le nouveau Michelin Energy Saver  4 egénération des pneus verts Michelin  économise près de 0 2 litre de carburant aux 100 km  soit près de 2 euros à chaque plein  Il évite ainsi de rejeter près de 4 grammes de CO 2pour chaque kilomètre parcouru*  Cela représente 20 % de l’objectif fixé par la Commission Européenne aux constructeurs automobiles   ils doivent diminuer de 20 g km  le niveau moyen d햎mission de CO 2sur l’ensemble de leurs gammes pour passer de 140 g km en 2008  à 120 g km en 2012  À lui seul et sans rien changer d’autre sur un modèle existant  Michelin Energy Saver permet aux constructeurs de réaliser  1 5 edu chemin * Test ISO réalisé par le TÜV SÜD Automotive en 2007 sur les dimensions 195 65R15 et 205 55 R16  Donnée intégrant les pneumatiques de six manu facturiers de première ligne  achetés sur le marché EUROPE AMÉRIQUE  DU NORD (1) Haute Performance (VZ) + 6 5 % + 11 4 % Loisirs (SUV  4x4  Crossover) + 11 8 % + 8 6 % Hiver  6 0 %  0 1 % (1) États Unis  Canada et Mexique Source   estimations Michelin w Tourisme camionnette   l햎volution  du marché mondial des segments  au remplacement en 2007 Pneumatiques d’exception  pour très hautes performances La nouvelle gamme de pneus pour 4x4 Michelin Latitude couvre tous les usages  Sur le segment été  Michelin Latitude Sport équipe les 4x4 de luxe et Michelin LatitudeTour HP chausse aussi bien les 4x4 polyvalents ou compacts que les modèles les plus haut de gamme à usage surtoutroutier  Sur le segment hiver  la gamme propose le pneu hautes performances Michelin Latitude Alpin  un pneu clouté pour conditions extrêmes  Michelin Latitude X Ice North  et un pneu spécialiste de la glace non clouté pour plus de confort de conduite  Michelin Latitude X Ice TOURISME CAMIONNETTE  & DISTRIBUTION ASSOCIÉE Amérique du Nord   enrichissement du mix et hausses de prix Le marché du remplacement a réalisé une croissance de 3 % malgré la crise des crédits à risque et la persistance du prix élevé du carburant  La part des importations asiatiques a encore aug menté  Mais le marché a continué d’évoluer en faveur des seg ments supérieurs   les ventes progressent de près de 9 % pour les pneus pour 4x4 et de plus de 11 % pour les pneus Haute Performance  La demande a été bien orientée aux États Unis au Canada et au Mexique  malgré une nouvelle règle fiscale mexicaine pénalisant les stocks élevés en fin d’année  ce qui a affecté les ventes de décembre La performance commerciale du Groupe est en léger retrait sur l’évolution du marché  mais la marque Michelin a maintenu ses positions et bénéficié de la belle croissance des segments Haute Performance et 4x4  Grâce à l’enrichissement du mix et auxrelèvements de prix opérés fin 2006  les ventes en valeur sont en croissance significative En première monte  les marchés en retrait par rapport à 2006 se sont redressés en fin d’année  Michelin a conforté ses posi tions auprès de l’ensemble des constructeurs  américains  japo nais et européens Forte croissance dans les pays émergents  En Asie  l’évolution des marchés du remplacement a été très contrastée  En baisse au Japon  elle est en demi teinte dans  la plupart des pays développés  mais poursuit une croissance  soutenue en Inde  en Malaisie  au Vietnam et en Chine où elle est de l’ordre de 20 %   40 RAPPORT ANNUEL 2007 FAITS MARQUANTS Michelin Energy Endurance Challenge promeut la performance énergétique Ouvert aux participants des six épreuves du championnat LeMans Series et des 24 Heures du Mans   il récompense les écuries qui ont fait  le meilleur usage du carburant consommé  Pour cela  un Indice  de Rendement Énergétique (IRE)  est calculé après chaque épreuve   Il prend en compte la vitesse moyenne réalisée sur toute la distance parcourue le poids du véhicule et sa consommation réelle aux 100 kilomètres  Un prix  est attribué à la meilleure équipe  de chacune des quatre catégories engagées  LM P1  LM P2  GT1 et GT2 Sécurité  économie    des conseils sur téléphone mobile Économiser du carburant en roulant  à juste pression  améliorer la sécurité au volant par tous les temps   voilà quelques uns des services mis en place gratuitement par Michelin sur son site WAP* à l’occasion des grands départs d’été  Ils sont accessibles en France depuis les téléphones mobiles raccordés aux réseaux Orange et SFR   * Protocole de communication permettant d’accéder à Internet à l’aide d’un mobile 70 % des marchés russes  et scandinaves sont couverts par la gamme hiver de BFGoodrich qui s’est enrichie d’un nouveau pneu clouté 41 LE RAPPORT DES GÉRANTS Le Groupe renforce ses positions en Asie  En Chine  la marque Michelin progresse au rythme du marché  Les hausses de prix du second semestre 2006 et de 2007 ont tenu et se traduisent par une augmentation significative des prix de vente unitaires En Amérique du Sud  les ventes sont en léger retrait sur l햎volu tion du marché en hausse de 3 % avec une forte dynamique de la première monte  Le Groupe a enrichi son mix et gagné des parts de marché sur les segments SUV et Haute Performance   En Afrique Moyen Orient  les ventes sont en forte croissance dans un marché soutenu  Le Groupe a renforcé ses positions en Turquie  en Afrique du Sud et dans les pays du Golfe Bonne évolution de la marge opérationnelle* Malgré une mauvaise saison hiver en Europe et au Japon du fait des conditions climatiques et l’impact très négatif des varia tions de parités monétaires  le résultat opérationnel* de l’ac tivité Tourisme camionnette progresse de 12 8 %  La marge opérationnelle* s’établit ainsi à 9 2 %  en augmentation de  1 point sur 2006 La croissance des ventes en volume et en valeur grâce au suc cès des segments haut de gamme  au renforcement de la mar que Michelin partout dans le monde et au plein effet des haus ses de prix opérées en 2006  la stabilisation des coûts des matières premières et l’accélération des gains de productivité sont les principaux facteurs de cette performance * Avant éléments non récurrents Michelin Energy   1er au hit parade de l’usure “Le Michelin Energy reste une référence d’endurance et de longévité  Il l’emporte  “haut la gomme”  se permettant un écart kilométrique de presque 20 % par rapport  au deuxième…” Cette appréciation publiée  par  Auto Plus concerne Michelin Energy qui  a remporté la 1replace au hit parade de l’usure  du magazine français pour la 2 eannée consécutive avec une durée de vie de 42 500 km  Ce test est réalisé par le laboratoire indépendant TÜV SÜD    les pneus de dimension 205 55 VR 16 de sept grandes marques ont été testés en condition  réelle pendant cinq semaines Auto Plus  n°99 – 4 septembre 2007 400 TyrePlus en Chine en 2007 et 100 ouvertures de nouveaux centres de distribution et de services prévues en 2008 SEGMENT GAMME EFFICACITÉ  MICHELIN ÉNERGÉTIQUE LONGÉVITÉ Entrée de gamme Energy E3A T + 23 % + 27 % Performance Energy E3A V + 19 % + 52 % Hiver Alpin A3 + 11 % + 47 % Haute performance Primacy HP + 10 % + 25 % Performance hiver Pilot Alpin PA2 + 15 % + 49 % 4x4 hiverLatitude Alpin+ 20 %+ 56 % w Les avantages concurrentiels  des pneus de tourisme Michelin* * Étude commanditée par Michelin  réalisée en Europe en 2006 par des organis mes indépendants  Sur chaque segment étudié en 2006  l’offre Michelin la plus récente a été comparée à un panel représentatif composé de 6 à 12 pneus récents de différentes marques  Les modalités techniques détaillées de cette étude figu rent dans le Rapport Performance et Responsabilité Michelin 2005 2006  page 23 POIDS LOURD  & DISTRIBUTION ASSOCIÉE Plus de kilomètres  plus d’adhérence plus de capacité de charge et  à la clé  plus de performances pour  les transporteurs routiers   avec Michelin Durable Technologies  les chercheurs et techniciens de Michelin sont parvenus à dépasser le compromis entre l’usure et les autres performances du pneu  Sept ans de recherche couronnés de succès   en 2007  le Groupe a vendu près de 1 million de pneus Michelin Durable Technologies 42 RAPPORT ANNUEL 2007 w N°1 MONDIAL w 28 USINES DANS 16 PAYS  w 68 % DES PNEUS VENDUS AU REMPLACEMENT (MARCHÉ RADIAL) 43 LE RAPPORT DES GÉRANTS w Ventes nettes + 4 1 % En millions d’euros w Les pneus pour poids lourds représentent 26 %  du résultat opérationnel* consolidé w Les pneus pour poids lourds représentent 33 % des ventes consolidées w Marge opérationnelle*+ 1 0 pt En % * Avant éléments non récurrents w Résultat opérationnel*+ 19 6 % En millions d’euros Stratégie Michelin conforte sa position de leader technologique incontesté en première monte   au remplacement et au rechapage  en accélérant l’introduction d’innovations de rupture   Il développe une offre toujours plus spécialisée  pour satisfaire précisément les besoins  des différents segments du transport routier  de marchandises et des personnes   Il propose des solutions combinées de produits  et de services qui optimisent la qualité du pneu renforcent la compétitivité des transporteurs  en augmentant la disponibilité de leurs véhicules  et en réduisant leurs coûts d’exploitation   Le Groupe développe des partenariats étroits  avec les constructeurs et avec la distribution  qu’il contribue à développer et professionnaliser dans les pays en développement   Il accroît la taille critique et la productivité  de ses usines  adapte leurs moyens à la forte demande pour ses nouvelles générations  de pneus Michelin Durable Technologies   renforce ses moyens de rechapage  améliore  sa logistique et développe ses capacités  de production sur les marchés émergents 2006 2007 5 4 185 639 2006 2007 6 6 %7 6 % 357427 Solide croissance des ventes   forte hausse des résultats L’activité Poids lourd et distribution associée a réalisé une bonne année dans un environnement contrasté Les ventes nettes sont en augmentation de 4 1 % et de 7 % hors effet de change  Le résultat opérationnel* progresse de 19 6 % et la marge opérationnelle* s’améliore de 1 point  à 7 6 %   Ces performances sont dues à la forte croissance des volumes vendus dans la plupart des régions du monde  à l’exception de l’Amérique du Nord  et à l’amélioration significative des prix de vente unitaires  De nombreux relèvements de prix ont été mis en œuvre en 2006 et au cours du premier semestre 2007 dans la plupart des régions du monde L’impact des taux de change a toutefois pénalisé la profitabilité de ce segment  En outre  la saturation des capacités industriel les du Groupe ne lui a pas toujours permis de servir entièrement la demande * Avant éléments non récurrents 44 RAPPORT ANNUEL 2007 POIDS LOURD & DISTRIBUTION ASSOCIÉE Objectif   2 000 points de vente en Chine en 2010Dans 5 ans  le réseau routier et autoroutier chinois sera le 1 erdu monde   Pour croître plus vite encore sur ce formidable marché  Michelin veut proposer aux professionnels du transport le plus large et le meilleur service Le premier Michelin Service Center a ouvert en avril 2007 à Sanhe dans  l’est du pays  Depuis  une centaine de distributeurs ont choisi de rénover  leurs points de vente à la nouvelle identité et de bénéficier du programme proposé par Michelin   Michelin X Energy 315 60 R 22 5 XF plus fort  plus sobre  plus endurant Disponible depuis février 2007 en première monte  en Europe  c’est le premier pneu Michelin Durable Technologies spécialement conçu pour les essieux directeurs  Grâce à la technologie exclusive Infinicoil  400 mètres de fil d’acier continu enroulés sous la bande de roulement  il peut porter jusqu했 400 kg de charge supplémentaire sur l’essieu directeur  Son empreinte au sol très uniforme accroît son adhérence de 5 % par rapport au pneu qu’il remplace et pourtant  sa résistance au roulement est abaissée de 7 %   Le Michelin X Energy 315 60 R 22 5 XF permet ainsi d햎conomiser jusqu했 190 litres de carburant par an   Autre facteur d햎conomie   pour durer encore  plus longtemps  il est recreusable et rechapable  en Michelin RemiX AMÉRIQUEAMÉRIQUEAFRIQUE  EUROPE (1) DU NORD (2) ASIE DU SUD MOYEN ORIENT TOTAL Première monte + 18 6 %  32 % + 14 9 % + 27 3 %  0 5 %  1 4 % Remplacement + 2 8 %  2 0 % + 11 4 % + 14 8 % + 5 4 % + 5 8 % Source   estimations Michelin (1) Hors Russie (2) États Unis  Canada  Mexique w Poids lourd   l’évolution du marché mondial en 2007 Marché radial  Europe   très forte demande en première monte En augmentation de 2 8 %  les marchés européens du rempla cement ont été dans l’ensemble bien orientés  avec un léger tas sement en fin d’année dû à un environnement économique moins porteur  Ils progressent de 9 % en Europe de l’Est où l’activité des transporteurs reste soutenue Le marché de la première monte a connu une croissance pro che de 19 % avec une accélération aux troisième et quatrième trimestres  La demande a été particulièrement vigoureuse en Europe de l’Est où elle a progressé de 50 %  ainsi qu’en Alle magne et en Espagne   Le niveau élevé des exportations de camions vers d’autres régions du monde et notamment vers la Russie et le Moyen Orient ali mente la croissance de ce marché Dans ce contexte porteur  le Groupe a mobilisé au maximum ses capacités de production pour servir dans les meilleurs délais ses clients constructeurs et approvisionner les marchés du rem placement  Ses importants efforts d’optimisation industrielle etlogistique ont permis de repousser le point de saturation des usi nes  mais une partie de la demande n’a pu être servie Amérique du Nord   des positions renforcées  dans un contexte déprimé Le recul prononcé de la première monte constaté au premier semestre  avec l’entrée en vigueur de nouvelles normes environ nementales  s’est accentué au second semestre avec la dégra 45 LE RAPPORT DES GÉRANTS 20 % du marché mondial  du rechapage sont détenus  par Michelin*   * En incluant Oliver Rubber acquis en 2007 500 000 pneus X One roulent sur les routes américaines   Ils ont déjà permis d’économiser plus de 60 millions  de litres de carburant et de réduire de plus de 165 000 tonnes les rejets  de CO 2dans l’atmosphère FAITS MARQUANTS De nouveaux moyens  en Amérique du Nord Pour répondre à la très forte demande de produits rechapés Michelin Retread Technologies sur tout le marché nord américain  le Groupe a mis en service une nouvelle unité au Mexique en juillet 2007  après avoir doublé en 2006  la capacité de Covington en Géorgie   Michelin a également racheté  le fabricant américain Oliver Rubber Co dont les capacités et le portefeuille  de produits de rechapage viennent renforcer ceux de Michelin  Les deux marques désormais associées vont permettre d’élargir l’accès aux produits et services de rechapage du Groupe pour le plus grand profit des transporteurs routiers nord américains Équipé du déflecteur Antisplash le nouveau pneu pour usage grand routier et régional Michelin XF2 385 65 R22 5 améliore la sécurité  des automobilistes en divisant par 4  la hauteur des projections d’eau   12  mètres de moins pour freiner  et un roulage silencieux avec  le nouveau Michelin X Coach XZ pour autocars grands routiers Un contrat international  avec le groupe Volvo Premier fournisseur de pneumatiques du groupe Volvo Michelin a renouvelé en janvier 2007 un contrat mondial  à long terme avec le 2 efabricant mondial de poids lourds   Il concerne la fourniture de pneus Poids lourd pour équiper en première monte les véhicules assemblés en Europe   en Amérique du Nord et en Amérique du Sud sous  les marques Volvo Trucks  Volvo Bus  Renault Trucks et Mack Trucks  Les principales gammes de Volvo vont ainsi bénéficier des innovations Michelin Durable Technologies apportant plus de sécurité et plus de rentabilité aux transporteurs   dation de l’environnement économique  Au total  la demande est en baisse de 32 % Au remplacement  le marché est en baisse pour la deuxième année consécutive  L’environnement économique pèse sur le fretroutier  Morose dans les trois pays de la zone  le marché est  particulièrement affecté au Canada en raison de l’appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain  Dans ce contexte déprimé  la demande de pneus importés d’Asie a très fortement baissé Dans ces marchés en forte baisse  Michelin a renforcé ses posi tions grâce au succès de ses produits “Michelin Durable Tech nologies”  au développement du rechapage et des services de gestion de flottes  Le renforcement des capacités de production des pneus larges Michelin X One  l’ouverture d’une usine de fabrication de bandes de roulement au Mexique et le rachat du fabricant Oliver Rubber Co pour répondre à la demande en pro duits rechapés traduisent la confiance du Groupe dans sa capa cité à gagner de nouvelles parts de marché grâce à la supério rité de son offre Forte croissance dans les pays émergents En Asie  les marchés des pneus radiaux poursuivent une forte croissance en première monte et au remplacement dans la plu part des pays  Seul le Japon fait exception avec une demande en légère baisse   L’Amérique du Sud enregistre une croissance supérieure à  27% en première monte et proche de 15 % sur le marché du remplacement  En Afrique Moyen Orient  la demande a évo lué de façon satisfaisante  notamment dans les pays du Golfe en Turquie et en Afrique du Sud POIDS LOURD & DISTRIBUTION ASSOCIÉE 46 RAPPORT ANNUEL 2007 FAIT MARQUANT Michelin XDA5 La garantie de 30 %  de durée de vie en plus  Conçu pour le marché nord américain et bénéficiant de la sculpture autorégénérante Michelin Durable Technologies  ce nouveau pneu pour poids lourds dure 30 % plus longtemps sans compromis sur les autres performances  Il bénéficie également  de la technologie de striage Matrix  qui procure une adhérence optimale  sur les surfaces sèches et mouillées Son lancement s’est accompagné  d’une garantie de kilométrage permettant au client  si la durée de vie de Michelin XDA5 ne surpassait pas  de 30 % celle du pneu précédemment monté  d’être remboursé du double  de la différence de prix entre les deux pneus N° 1 Michelin Fleet Solutions avec environ la moitié  du marché européen  de la gestion déléguée  des pneus Meilleure image de marque  du monde du transport  Une fois de plus  Michelin finit premier de l햎tude  sur l’image de marque des fournisseurs du secteur  des transports et de la logistique en Allemagne   Avec 844 points sur 1000  Michelin est le vainqueur  toute catégorie confondue du classement mené  par l’institut de sondage d’opinion TNS Emnid   Le Groupe est le seul à avoir obtenu l’appréciation “excellente”  Conduite auprès de 240 transporteurs allemands et publiée par le magazine spécialisé  Verkehrs Rundschau  cette étude souligne que la qualité  du produit et l’orientation client sont les deux facteurs  qui influencent le plus l’image de marque Le Groupe a réalisé de bonnes performances sur tous ces  marchés et particulièrement en Russie et en Chine où il va déve lopper ses capacités de production Amélioration de la marge opérationnelle* Le résultat opérationnel* augmente de 19 6 %  La marge opé rationnelle* gagne 1 point  passant de 6 6 % à 7 6 % en 2007   Cette amélioration est due à la forte croissance des ventes en volume  confortée par le développement du rechapage  Les relèvements de prix ont permis de compenser la hausse du coût des matières premières  en particulier celle du caoutchouc natu rel dont l’impact sur les pneus pour poids lourds est important En revanche  l’évolution des parités monétaires a été très néga tive pour le Groupe qui a continué de produire en Europe des pneus exportés vers des zones dont la monnaie s’est dépréciée par rapport à l’euro * Avant éléments non récurrents 47 LE RAPPORT DES GÉRANTS Michelin  X InCity XZU 3 L’innovation au service  des transports urbains Conçu pour les véhicules de transport de personnes urbain et interurbain  le Michelin X InCity XZU 3  est issu de la technologie Michelin Durable Technologies   Ses lamelles double vague assurent une meilleure adhérence quelles que soient les conditions météo Il offre une plus grande robustesse et une meilleure protection contre les chocs de trottoirs  Recreusage rechapage Michelin Remix  contrôle des pressions  les services associés à cette nouvelle gamme  de pneu permettent aux flottes de transport urbain de consommer moins de carburant et de réduire ainsi leur impact sur l’environnement Pneu recreusé une seconde fois Michelin RemiX Pneu neuf Michelin(base 100) Pneu recreusé Michelin Michelin RemiX Pneu rechapé Durée de vieCoûtMatières consommées 100 100 100 100 125 125 125 105 225 155 250 160 w Le pneu Poids lourd Michelin  le meilleur coût d’usage du marché 49 LE RAPPORT DES GÉRANTS w Ventes nettes + 10 7 % En millions d’euros w Les activités  de spécialités représentent 24 %  du résultat opérationnel consolidé* w Les activités  de spécialités représentent 13 % des ventes consolidées w Marge opérationnelle*+ 5 4 pts En % * A vant éléments non récurrents w Résultat opérationnel*+ 58 4 % En millions d’euros 49 Stratégie Michelin est actif sur tous les marchés des pneus  de spécialités  Le Groupe mobilise son avance technologique dans le domaine des pneus radiaux pour conduire une stratégie ciblée sur les segments les plus techniques En Génie civil et Avion  Michelin augmente  ses capacités pour servir une très forte demande  et développe des services avancés qui permettent  à ses clients d’optimiser leurs performances   Sur le marché Agricole  le Groupe développe ses activités avec les grands constructeurs et renforce ses partenariats avec des distributeurs pour développer les services apportés aux agriculteurs En Deux roues  Michelin met la compétition   dont il est le leader  au service des consommateurs en transférant directement dans les pneus de série les technologies développées sur les circuits Les cartes et guides  les services numériques ViaMichelin participent à la mission d’aide à  la mobilité de Michelin en renforçant la sécurité   la facilité et l’agrément des déplacements   Michelin Lifestyle développe un programme international de produits dérivés en partenariat avec des sociétés licenciées 2006 2007 1 9 752 187 2006 2007 12 4 %17 8 % 245388 La Chine s’ouvre  aux pneus géants Michelin    3 7 mètres de haut  poids supérieur à 4 tonnes  capacité  de charge de 82 tonnes   la fiche d’identité du pneu  Génie civil Michelin 53 80R63 XDR B est impressionnante   À cette liste hors du commun  il faudra désormais rajouter  le plus gros pneu jamais vendu en Chine 50 RAPPORT ANNUEL 2007 Forte croissance des ventes Les activités de spécialités ont évolué dans des environnements généralement bien orientés  à l’exception du secteur de la construction aux États Unis Les ventes nettes sont en croissance de 10 7 % et de 14 3 % hors effet de change  Michelin a renforcé ses positions sur la plupart des marchés où il opère grâce à des offres de produits et de services bien adaptées et dont les performances sont reconnues par les clients professionnels  Le Groupe a égale ment tiré parti de l’amélioration de sa chaîne d’approvisionne ment  qui lui a permis de mieux satisfaire une très forte demande sur certains segments Les hausses de prix mises en œuvre en 2006 et en 2007 se sont traduites par une hausse sensible des prix de ventes unitaires Nouvelle et forte hausse des résultats  La rationalisation de l’outil industriel  la spécialisation des usines et la mise en service de nouvelles capacités de production ont contribué à la nouvelle et forte amélioration de la profitabilité de ce segment  Le résultat opérationnel* progresse de 58 4 % et représente près du quart du résultat opérationnel* consolidé du Groupe  La marge opérationnelle* ressort à 17 8 % en hausse de 5 4 points sur l’exercice précédent Toutes les activités pneumatiques ont participé à cette excellente performance * Avant éléments non récurrents ACTIVITÉS DE SPÉCIALITÉS FAITS MARQUANTS Premiers résultats du plan d’extension de l’usine  de Lexington En début d’année 2007  Michelin  a présenté les premiers résultats  de l’investissement de 85 millions  de dollars destiné à l’extension de l’usine de Lexington  Ce projet aura permis   à fin 2008  d’augmenter la capacité  de l’usine de 50 % par rapport à 2005   Mise en service de l’usine Génie civil de Campo Grande au Brésil Michelin a démarré en novembre 2007 sa nouvelle usine brésilienne de production de pneus Génie civil   Elle vient compléter les unités du Groupe aux États Unis  en France et en Espagne dont les capacités sont renforcées pour servir une demande très dynamique  sur tous les segments   mines de surface et mines souterraines  carrières  ciment construction d’infrastructures et  de bâtiments  équipements portuaires manutention industrielle  Avec des pneus de 5 6 kg à 5 300 kg  110 dimensions 45 sculptures   la gamme Génie civil Michelin répond précisément à chaque besoin l’augmentation des capacités  de production de pneus Génie civil de Michelin entre 2006 et 2010 PNEUMATIQUES DE SPÉCIALITÉS Génie civil   croissance et rentabilité La demande mondiale de pneumatiques pour engins de génie civil est restée très forte à l’exception du secteur de la construc tion aux États Unis  en recul d’environ 25 %   Malgré l’augmentation progressive des capacités de produc tion des principaux manufacturiers  le déséquilibre entre l’offre et la demande persiste  C’est particulièrement le cas pour la demande des marchés des mines et carrières qui n’a pu être tota lement satisfaite Les ventes nettes de Michelin progressent très fortement en rai son de l’augmentation des volumes vendus  et du plein effet en 2007 des hausses de prix passées en 2006 et en début d’an née  La croissance des volumes vendus a été possible grâce aux investissements de capacités réalisés ces dernières années notamment à Lexington aux États Unis   51 LE RAPPORT DES GÉRANTS + 65 % FAIT MARQUANT MEMS conjugue surveillance  et performance Lancé en 2007  le Michelin Earthmover Management System (MEMS)  est la première solution de surveillance électronique des pneus de Génie civil Développé pour être utilisé sur les engins affectés aux grandes exploitations minières à ciel ouvert  il permet de mesurer en temps réel la température  et la pression des pneus   À la clé   une meilleure sécurité et une maintenance préventive qui accroît la productivité des véhicules en réduisant leur temps d’immobilisation  et diminue leur consommation de carburant grâce au réglage de la juste pression   Les pneus XZM performants 2 fois plus longtemps 2 fois plus d’heures   c’est la performance garantie  de ces pneus radiaux Michelin tubeless destinés  aux chariots de manutention par rapport aux pneus pleins souples traditionnels et aux pneus diagonaux   La garantie est valable pendant 2 ans à compter  de la date d’achat Elle complète la garantie “Satisfaction 90 jours”  qui permet de tester ses pneumatiques XZM pendant 90 jours et de se faire rembourser si les pneus  ne devaient pas donner entière satisfaction   52 RAPPORT ANNUEL 2007 ACTIVITÉS DE SPÉCIALITÉS En première monte  Michelin a renforcé sa coopération avec les grands constructeurs  devenant le partenaire privilégié de l’équi pement pneumatique des machines de forte puissance   Au remplacement  la pénétration des marques “premium” Michelin et Kleber s’est accélérée  ce qui a favorisé la hausse du prix de vente unitaire La technologie Michelin Ultraflex  contribue à la performance d’une agriculture durable   respect des sols  amélioration des rendements   de la productivité  de la sécurité et du confort de conduite  économie de carburant et résistance à l’usure renforcée FAITS MARQUANTS Sécurité et longévité  avec Michelin Pilot Road 2  Destiné aux motos routières  ce nouveau pneu associe une gomme tendre  aux épaules pour le grip et la sécurité  et une gomme plus résistante au centre pour la longévité  une technologie issue des courses du MotoGP Harley Davidson  a choisi Michelin comme fournisseur officiel de pneus de remplacement  pour ses motos en Amérique du Nord 20062012 Europe 70 % 81 % Amérique du Nord 29 % 43 % Autres régions 8 % 15 % w Évolution de la radialisation  du marché des pneus Agricole Agricole   des résultats en progrès Le marché des pneumatiques pour engins agricoles a été mar qué par une forte augmentation de la production de machines agricoles qui s’est traduite par une hausse vigoureuse du marché de la première monte  C’est notamment le cas de la production des tracteurs de forte puissance  supérieure à 150 CV  qui a connu une croissance à deux chiffres   Les marchés du remplacement sont au contraire en légère baisse par rapport à 2006  mais ils continuent de s’enrichir en raison du développement de la radialisation et d’une demande tou jours plus forte pour des produits à haute valeur ajoutée Les ventes du Groupe ont fortement progressé en volume et en valeur grâce à un meilleur approvisionnement des clients et au succès des nouveaux produits 53 LE RAPPORT DES GÉRANTS Deux roues   hausse des volumes vendus Les principaux marchés des pneumatiques pour les engins à deux roues motorisés ont continué à progresser dans les pays déve loppés comme dans les pays en développement où les immatri culations ont enregistré une croissance à deux chiffres  Les mar chés du remplacement profitent de cette tendance de fond Les ventes en volume du Groupe ont poursuivi une croissance très soutenue et les ventes en valeur sont aussi en hausse signi ficative  Cette performance est due notamment au succès des nouvelles gammes radiales Michelin Pilot Road 2 qui s’adressent au segment des motos “touring” et au développement des ven tes sur de nouveaux marchés comme celui d’Amérique du Sud Avion   amélioration des performances La demande est restée soutenue sur tous les marchés des pneu matiques pour avion  Pour les pneus de technologie radiale  le déséquilibre important entre l’offre des manufacturiers et la demande des compagnies aériennes a persisté toute l’année Malgré l’effet pénalisant de la cherté de l’euro face au dollar les ventes de Michelin sont en croissance significative en volume et en valeur  L’augmentation des capacités et la signature de nou veaux contrats avec les compagnies aériennes ont nourri cette croissance sur tous les continents Le vélo en ville est tendance  En Europe  comme en Amérique du Nord  ce segment de marché  est en pleine croissance  Michelin a dévoilé en 2007 sa nouvelle gamme  de pneumatiques vélo conçus pour la ville comme pour les chemins    City Trekking  La technologie PROTEK leur confère une résistance au vieillissement  aux variations climatiques  à la pollution et aux crevaisons la part des pneus radiaux Michelin en 1 remonte  sur le marché de l’aviation générale   FAIT MARQUANT Contrat record avec  l’armée de l’air américaine Il s’élève à 700 millions de dollars US  sur 10 ans  Michelin  associé à son partenaire en logistique Lockheed Martin MS2  est désormais responsable des fournitures et des livraisons de tous  les pneus pour avions de l’armée américaine   70 % Michelin  fournisseur exclusif du Falcon F7X Capable de relier Paris à Singapour ou Los Angeles sans escale  le dernier jet d’affaires Dassault a choisi le pneu radial Michelin Air X 20   Plus léger de 20 à 30 % que le pneu conventionnel équivalent  il permet  des économies de carburant et offre une longévité accrue de 50 %    54 RAPPORT ANNUEL 2007 Plus de 680 publications 1 2 million de guides hébergement  et restauration  2 5 millions de guides touristiques 11 millions de cartes  plans et atlas vendus dans plus de 90 pays Tous les guides et cartes Michelin peuvent désormais être commandés  et achetés sur le site Internet www cartesetguides michelin fr  FAIT MARQUANT Un premier accord exclusif Michelin a signé un contrat de trois ans avec Shell pour devenir le fournisseur exclusif en cartes et guides dans cinq pays européens  un canal de vente très porteur  Shell est le 2 epétrolier mondial et consacre chaque année plus de  5 millions d’euros à l’achat de produits cartographiques dans 20 pays d’Europe et plus de 5 000 stations service CARTES ET GUIDES Un programme éditorial soutenu Dans un marché en recul  les cartes et guides ont bien résisté Le Guide Rouge Michelin France 2007  toujours plus proche des attentes de ses lecteurs  s’est enrichi de 500 nouvelles adres ses et doté d’un petit frère   Les Bonnes Petites Tables du Guide Michelin  Ce guide recense tous les restaurants Bib Gourmands qui proposent une cuisine de qualité au prix maximum de  28 euros en province et 35 euros à Paris Le Guide Michelin Paris 2007 fait peau neuve  avec une maquette totalement nouvelle   2 établissements sont présen tés par page  avec des commentaires plus détaillés sur la cui sine  le décor  mais aussi l’ambiance  Ce guide est une sélection de plus de 450 établissements  dont 400 restaurants  Il s’est enrichi de nouvelles rubriques  d’informations pratiques et d’un plan de ville détachable Les guides Michelin Los Angeles et Las Vegas sont venus com pléter New York et San Francisco en Amérique du Nord La première édition du guide Michelin Tokyo  paru en novem bre 2007  a connu un véritable succès puisque les 250 000 premiers exemplaires ont été épuisés en moins d’un mois   La collection  “Michelin Voyager Pratique” a lancé 15 nouveaux titres en français et poursuit sa croissance avec désormais  40 guides à son catalogue Le Guide Vert s’internationalise et compte désormais 73 titres en français  59 en anglais  33 en italien  30 en allemand  18 en espagnol  12 en polonais  41 en néerlandais  6 en chinois   14 en hébreu  La gamme des Guides Verts reste le leader incon testé en France avec plus de 30 % de part de marché Disponible en anglais  et en japonais   le guide Michelin Tokyo 2008 a une particularité    il ne propose que des restaurants  étoilés  Avec 191 étoiles  Tokyo  devient LA ville de la haute gastronomie mondiale  la ville la plus étoilée  au monde… VIAMICHELIN Un succès qui se confirme ViaMichelin s’adresse à tous les usagers privés et professionnels de la route en Europe  ainsi qu’aux entreprises  Son site Inter net www ViaMichelin com est le premier site d’Information Voyages en Europe*  Il permet de préparer ses déplacements à l’aide de nombreux outils   cartographie numérique  itinéraires géolocalisation  état du trafic  réservation d’hôtels  restaurants informations touristiques  etc   La publicité en ligne a nettement progressé  ainsi que le service de réservation hôtelière qui est de plus en plus sollicité L’information trafic confirme son succès auprès des construc teurs automobiles et des principaux acteurs de la navigation personnelle  En France  ViaMichelin est un fournisseur majeur d’informations sur le trafic en temps réel auprès des construc teurs automobiles et des fabricants de GPS De nouveaux GPS Deux nouveaux GPS ont été lancés en 2007   ViaMichelin Navi gation X 960  un appareil compact  léger (136 g)  performant et facile à utiliser  et le X 970T pour les voyageurs exigeants Outre l’information trafic en temps réel  il offre des fonctionna lités avancées comme le kit mains libres (décrochage des appels par simple clic sur l’écran) et possède un haut parleur intégré Début 2008  ViaMichelin a annoncé son projet de renforcer ses positions sur les technologies numériques en se concentrant sur deux domaines   son site Internet et la fourniture de servi ces numériques pour faciliter les voyages et les déplacements tels que l’information trafic et les informations touristiques  De ce fait  ViaMichelin ne développera plus de nouvelle gamme de GPS à partir de 2008 et continuera à commercialiser les gam mes actuelles et à en assurer le service après vente ACTIVITÉS DE SPÉCIALITÉS 55 LE RAPPORT DES GÉRANTS site d’Information Voyages*  en Europe et 3 esite  de voyages* le plus visité d’Europe avec une moyenne  de 36 5 millions de visites  par mois   ZOOM Toute l’information  pour rouler et voyager  Plus de 60 pays dans le monde   de la carte routière nationale au plan  de ville détaillé 8 millions de km de routes et de rues 62 000 hôtels et restaurants testés  et sélectionnés par les inspecteurs  du Guide Michelin 22 000 sites touristiques inventoriés * Top European Travel Information Sites & Top European Travel Sites by Unique Visitors in Europe – Source comScore Europe Metrix 1 er MICHELIN LIFESTYLE Un modèle économique attrayant  En cinq ans  le Groupe a pris place au 6 erang des entreprises industrielles qui développent une activité de produits dérivés à leur marque  Les produits exclusifs Michelin Lifestyle revendi quent les valeurs de sécurité  de fiabilité et de performance qui sont celles de Michelin  et répondent à sa stratégie de marque offrir une meilleure mobilité Ils sont développés dans trois grands domaines   les accessoi res pour automobiles et cycles   les chaussures  vêtements accessoires et équipements de travail  de sport et de loisirs   les cadeaux et objets de collection illustrant le patrimoine culturel de Michelin et de Bibendum Un accent sur le sport et les loisirs  En 2007  plusieurs produits techniques ont été lancés dans les domaines du sport et des loisirs   Michelin et Umbro ont développé une chaussure de football X Boot III  qui améliore le contrôle du ballon  Michelin a travaillé sur la zone de frappe en mettant au point une texture innovante à base de silicone qui  combinée à la “Touch Control” d’Um bro  limite considérablement l’effet de glissement lorsque le ballon entre en contact avec la chaussure  Michelin et Babolat ont conçu les nouvelles chaussures de tennis Babolat Propulse  Leur semelle associe la technologie OCS (Optimized Cell System) de Michelin et la technologie Exact Pro de Babolat  La résistance de cette chaussure à l’abrasion est supérieure de 40 % aux meilleurs produits du marché  Michelin et U kan ont mis sur le marché le roller Skate ’n Walk combinaison unique d’un patin haut de gamme et d’une chaussure Sportswear amovible  qui per met d’allier performance de patinage et confort de marche 75 partenaires sous licence une gamme de 1 500 produits et plus de 12 millions d’unités vendues dans plus de 85 pays  ZOOM Michelin Cockpit   Michelin Navigator  des enfants bien protégés Le premier est un siège auto   le second un rehausseur pour enfant Sécurité  confort et facilité d’installation  ils répondent déjà à la future norme  de sécurité européenne EURO NCAP   Le siège Michelin Cockpit se distingue  en outre par sa durée d’utilisation    il convient à tous les enfants  de 9 à 25 kg   Disponibles en exclusivité chez Aubert  en France  en Belgique et en Suisse   ces produits seront progressivement distribués par des réseaux spécialisés  en puériculture sur tous les grands marchés européens Des performances solides Croissance soutenue des volumes vendus  hausse significative  de la marge opérationnelle*  très forte amélioration du cash flow libre  augmentation de 35 % du résultat net après d’importantes charges de restructuration renforcement de la structure financière   les performances opérationnelles de 2007 confirment l’efficacité du plan  de croissance et de compétitivité Horizon 2010 * Avant éléments non récurrents 56 RAPPORT ANNUEL 2007 L햃VOLUTION  DES RÉSULTATS DU GROUPE Des ventes nettes en croissance  de 6 5 % à parités constantes Les ventes nettes s’élèvent à 16 867 millions d’euros  en hausse de 3 % à parités courantes et de 6 5 % à taux de change constants avec  wun effet volume très positif  + 3 2 %  wun effet mix prix élevé  + 3 2 % à taux de change constants grâce à l’enrichissement des mix marques et segments et aux hausses de prix passées fin 2006 et durant l’année  étant précisé que les hausses de prix dans l’activité Tourisme camionnette pre mière monte n’ont pas permis de rattraper l’augmentation cumu lée du coût des matières premières sur les 4 dernières années  wun impact négatif de la variation des taux de change    3 3% lié principalement à la dépréciation par rapport à l’euro du  dollar américain    8 3 %  du peso mexicain    8 5 % et du yen  japonais   9 4 %  sur la base des cours moyens Une marge opérationnelle en hausse  de 1 6 point à 9 8 % La marge brute s’établit à 29 9 % des ventes  contre 28 9 % en 2006  Les frais opérationnels représentent 20 2 % des ventes  contre 20 7 % en 2006  Hors charge ponctuelle de 74 millions d’euros liée à l’application de la loi de financement de la Sécurité sociale française relative aux indemnités de fin de carrière  les frais opé rationnels représenteraient 19 7 % des ventes La hausse de 1 point de la marge brute et la baisse de 0 5 point des frais opérationnels contribuent à l’amélioration de 1 6 point de la marge opérationnelle avant éléments non récurrents  à 9 8 %  Elle aurait atteint 10 2 % sans l’impact de la loi précitée À 1 645 millions d’euros  le résultat opérationnel avant élé ments non récurrents est en augmentation de 22 9 % Augmentation de 34 7 % du résultat net Le résultat net ressort à 772 millions d’euros en augmentation de 199 millions d’euros par rapport à 2006  Cette évolution prend en compte    wune amélioration de 307 millions d’euros du résultat opéra tionnel avant éléments non récurrents  wun alourdissement de 106 millions d’euros des charges de restructuration qui s’élèvent à 326 millions d’euros    2007 2006 2007 2006 S1 07 S1 06 S1 07 S1 06 S2 07 S2 06 S2 07 S2 06(EN M )(EN %)(EN M )(EN %)(EN M )(EN %) VARIATION TOTALE + 483 + 3 0 % + 379 + 4 7 % + 104 + 1 2 % Volumes + 519 + 3 2 % + 286 + 3 6 % + 233 + 2 8 % Prix mix + 548 + 3 2 % + 369 + 4 4 % + 179 + 2 1 % Parités  584  3 3 %  276  3 2 %  308  3 5 % Périmètre   w L’évolution des ventes nettes 2007 par rapport à 2006En millions d’euros et en % 32 % Caoutchouc naturel 22 % Caoutchouc synthétique 15 % Charges renforçantes 14 % Produits chimiques 09 % Câbles  08 % Textile  57 LE RAPPORT DES GÉRANTS wune hausse de 84 millions d’euros de la charge financière nette  le Groupe ayant bénéficié en 2006 d’une plus value de 114 millions d’euros sur la cession de titres PSA  wune diminution de 70 millions d’euros de la charge d’impôts sur les sociétés  réduisant significativement de manière ponc tuelle le taux moyen d’imposition  en raison notamment de la comptabilisation d’un crédit d’impôt de 39 millions d’euros en Pologne   Résultat opérationnel 2006 1 338 Prix mix + 548 Volumes+ 200 Parités  217 Coûts externes*  142 Autres frais**  82 Résultat opérationnel 2007 1 645 * Coûts externes   dont 72 millions d’euros de hausse du coût des matières  premières et 32 millions d’euros de surcoûts liés à l’énergie et au transport ** Autres frais   dont 74 millions d’euros de charge ponctuelle liée à l’application  de la loi de financement de la sécurité sociale française votée en décembre 2007 relative aux indemnités de fin de carrière w L’évolution du résultat opérationnel 2007 avant éléments non récurrents En millions d’euros w Résultat opérationnel avant éléments non récurrents par segmentEn millions d’euros et en % VENTES NETTESRÉSULTAT OPÉRATIONNEL MARGE OPÉRATIONNELLE 2007 2007 2007 2006 M % DU TOTAL 2007 2006 M % DU TOTAL Tourisme camionnette et distribution associée (SR1) 9 041 54 % + 0 6 % 830 50 % 9 2 % 8 2 % Poids lourd et distribution associée (SR2) 5 639 33 % + 4 1 % 427 26 % 7 6 % 6 6 % Activités de spécialités (SR3) 2 187 13 % + 10 7 % 388 24 % 17 8 % 12 4 % Groupe 16 867 100 % + 3 0 % 1 645 100 % 9 8 % 8 2 % w Les achats de matières premières en valeur en 2007  w 4 449 M e w Évolution des charges de personnel En % des ventes nettes * Hors charge ponctuelle de 74 millions d’euros liée à l’effet de l’application de la loi de finance ment de la Sécurité sociale française 2008 relative aux indemnités de fin de carrière * 20 05 2 006 2 007 30 7 % 28 8 % 27 6 % Très forte amélioration du cash flow libre* À 433 millions d’euros  le cash flow libre progresse de 472 mil lions d’euros  traduisant  wla hausse de 259 millions d’euros de l’EBITDA**  en ligne avec l’évolution du résultat opérationnel avant éléments non récurrents  wl’amélioration du besoin en fonds de roulement grâce à des progrès très sensibles dans le pilotage des stocks qui augmen tent deux fois moins vite qu’en 2006 (+ 132 millions d’euros contre + 252 millions d’euros en 2006) et à une gestion active des créances clients nettes  en baisse de 229 millions d’euros malgré la croissance des ventes  wune hausse de 200 millions d’euros de la consommation de trésorerie d’investissements  2006 ayant notamment bénéficié du produit de la vente des titres PSA (114 millions d’euros) Les investissements corporels et incorporels bruts se sont  élevés à 1 340 millions d’euros  contre 1 414 millions d’euros l’exercice précédent  soit 7 9 % des ventes nettes  contre 8 6 % précédemment Un ratio d’endettement net en amélioration  de 19 points  à 70 % Les capitaux propres sont en hausse de 602 millions d’euros en raison principalement de la contribution du résultat net à hauteur de 772 millions d’euros  de la composante capitaux pro pres nette d'impôt de l’émission en mars 2007 d’obligations à option de conversion ou d햎change en actions nouvelles ou exis tantes (OCEANE) pour 82 millions d’euros  et de la distribution de dividendes pour 215 millions d’euros La dette financière nette au 31 décembre 2007 s’élève à  3 714 millions d’euros  en baisse de 464 millions d’euros  Cettediminution s’explique par un impact positif de 107 millions d’euros des conversions monétaires  dû notamment à l’appré ciation de l’euro par rapport au dollar américain  la contribution du cash flow libre positif de 433 millions d’euros  la compo sante capitaux propres de l’émission d’OCEANE pour 97 mil lions d’euros et par la réduction des engagements d’achat de  participations de certains minoritaires dans les filiales du Groupe à hauteur de 55 millions d’euros  et alors même que les distri butions de dividendes se sont élevées à 215 millions d'euros Le ratio dettes nettes sur fonds propres ressort ainsi en amélio ration de 19 points  à 70 %  contre 89 % à fin décembre 2006 * Cash flow libre   trésorerie d’activité   trésorerie d’investissement ** EBITDA avant non récurrents   résultat opérationnel hors amortissement et perte de valeur sur actifs corporels et incorporels 20072006 Dette au 1 erjanvier4 1784 083 Parités monétaires  107  127 Cash flow libre  433 + 39 Distributions+ 215+ 205 Autres variations des capitaux propres  107  16 Engagement d’achats de participations  55  31 Nouveaux contrats de location financement + 26 + 34 Périmètre et divers  3  9 Dette au 31 décembre 3 714 4 178 Variation  464 + 95 w Évolution de la dette nette en 2007En millions d’euros Les charges de restructuration Les charges de restructuration 2007 s’élèvent à 326 millions d’euros   Elles correspondent  wà la spécialisation de l’usine d’Ota au Japon pour 62 millions d’euros  wau plan d’amélioration de  la compétitivité du Groupe en France pour 120 millions d’euros et en Espagne pour 144 millions d’euros   Ce montant se compare  à 220 millions d’euros de charges  de restructuration en 2006 au titre  de la fermeture de l’usine BFGoodrich de Kitchener au Canada et de l’arrêt des activités industrielles de l’usine de Port Harcourt au Nigeria w Les charges opérationnelles  2007 par nature  En % des ventes 29 % Matières premières 31 % Frais de personnel 06 % Transport de marchandises 05 % Charges d’amortissements 29 % Autres charges L햃VOLUTION  DES RÉSULTATS DU GROUPE RAPPORT ANNUEL 2007 58 59 LE RAPPORT DES GÉRANTS 31 DÉCEMBRE 2007 31 DÉCEMBRE 2006 Endettement net 3 714 4 178 Capitaux propres 5 290 4 688 Endettement net   Capitaux propres 0 70 0 89 Endettement net   EBITDA 1 50 1 89 w Endettement financier netEn millions d’euros 31 DÉCEMBRE 2007 31 DÉCEMBRE 2006 À moins d’un an21 6 %34 8 % De 1 à 5 ans40 1 %40 0 % À plus de 5 ans 38 3 % 25 2 % w Répartition de la dette financière netteEn % 31 DÉCEMBRE 200731 DÉCEMBRE 2006 Taux fixes 52 % 34 % Taux variables 48 % 66 % Euro et devises européennes 76 % 70 % Dollar US 10 % 18 % Autres devises 14 % 12 % w Répartition en taux et devises de la dette financière bruteEn % Une émission appréciable  et appréciée Michelin a émis  en mars 2007   700 millions d’euros d’obligations convertibles en actions nouvelles  ou existantes (OCEANE)   Cette opération a reçu un très bon accueil des investisseurs   Michelin  a exercé en totalité son option  de surallocation  Elle diversifie  les sources de financement  du Groupe  allonge la maturité  moyenne de sa dette et réduit  son coût de financement 60 RAPPORT ANNUEL 2007 Retour sur capitaux investis (ROCE*) Atteindre un retour sur capitaux investis supérieur à 10 % est l’un des objectifs du plan Horizon 2010 de Michelin   Les autres indicateurs clés de mesure de la performance du Groupe sur la période 2006 2010 sont le rythme annuel de croissance des volumes vendus  le taux de marge opération nelle avant éléments non récurrents  le niveau des stocks et le cash flow libre Le ROCE mesure la rentabilité des capitaux engagés par le Groupe  C’est un ratio constitué  wau numérateur du Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents diminué d’une charge d’impôt théori que sur les sociétés du Groupe  soit un résultat opérationnel net d’impôt appelé NOPAT (Net Operating Profit After Tax)  Le taux d’imposition retenu pour le calcul du ROCE correspond à un taux moyen standard d’imposition de 34 %  wau dénominateur des Actifs employés  c’est à dire la somme des actifs immobilisés incorporels et corporels  des actifs finan ciers long terme et du besoin en fonds de roulement Les taux de change appliqués sont les cours de la fin de la période pour les éléments du bilan et les cours moyens de la période pour les éléments du compte de résultat La comparaison du ROCE au WACC**  qui mesure le coût moyen pondéré des capitaux propres et de la dette  permet de savoir si le Groupe a créé de la valeur au cours de la période ce qui est le cas lorsque le ROCE est supérieur au WACC   * ROCE   Return on capital employed ** WACC   Weighted Average Cost of Capital 20072006 Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents 1 645 1 338 Taux moyen d’imposition 34 % 34 % Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents net d’impôt (NOPAT) 1 086 883 Actifs immobilisés incorporels et corporels 7 725 7 467 Prêts et dépôts 152 170 Titres mis en équivalence 62 71 Total actifs non courants7 9397 708 Besoin en fonds de roulement 3 353 3 436 Actifs économiques fin de période11 292 11 144 Actifs économiques moyens 11 218 11 009 ROCE9 7 %8 0 % En millions d’euros L햃VOLUTION  DES RÉSULTATS DU GROUPE 61 LE RAPPORT DES GÉRANTS PERSPECTIVES Michelin estime que la croissance des marchés pneumatiques devrait être tirée par le dynamisme des pays émergents Par ailleurs  pour l’ensemble de l’année 2008  la hausse du prix des matières premières pourrait générer des surcoûts estimés à 200 millions d’euros  à taux de change courant  compte tenu du renchérissement  au cours du second semestre 2007  du caoutchouc naturel et de produits dérivés du pétrole entrant dans la composition des pneumatiques Dans le contexte décrit précédemment  Michelin continuera la mise en œuvre de sa politique tarifaire visant à compenser  pardes hausses de prix  l’impact négatif de la hausse du coût des matières premières et poursuivra ses efforts  en termes de gains de productivité et de réduction des frais de structure  pour amé liorer sa compétitivité Ainsi  sauf détérioration marquée de l’environnement  les ventes nettes et le résultat opérationnel avant éléments non récurrents de Michelin devraient être de nouveau en progrès en 2008 AMÉRIQUEAMÉRIQUEAFRIQUE  EUROPE DU NORD  (1) ASIE DU SUD MOYEN ORIENT TOTAL Première monte + 1 %  4 5 % + 8 % + 3 % + 14 % + 1 5 % Remplacement + 1 5 % + 1 % + 5 % + 4 % + 4 % + 3 % Poids lourd*  AMÉRIQUE AMÉRIQUE AFRIQUE  EUROPE  (2) DU NORD  (1) ASIE DU SUD MOYEN ORIENT TOTAL Remplacement + 9 %  0 5 % + 15 % + 14 % + 4 % + 8 5 % Première monte + 2 %  4 % + 8 % + 6 % + 4 % + 3 5 % (1) États Unis  Canada  Mexique (2) Hors Russie * Marché radial w L’évolution estimée du marché mondial en 2008 Tourisme camionnette  Les objectifs industriels du plan de croissance et de compétitivité Horizon 2010 w L’objectif de 30 % de gain  de productivité* d’ici 2010 par rapport  à 2005 sera très vraisemblablement dépassé   wLa taille des sites  qui est un facteur important de productivité  devrait augmenter fortement  En 2005  un quart de la production était issue de sites d’une capacité annuelle supérieure  à 100 000 tonnes   un peu plus  de la moitié devrait l’être en 2010 wLe Groupe va considérablement accroître ses capacités industrielles  dans les pays émergents   celles ci devraient ainsi doubler dans les activités de pneumatiques Tourisme camionnette et de spécialités  L’objectif est  de produire les pneus dans les zones  où ils sont vendus  ce qui n’est pas encore toujours le cas * Exprimé en tonnes   jour   effectifs Notation financière en hausse Standard & Poor’s estimait le 3 août 2007 que “Michelin va continuer  à améliorer sa rentabilité et générer  de la trésorerie grâce aux mesures  de réduction de coûts et d’amélioration de capacités mises en œuvre les deux dernières années ”  La perspective pour le Groupe a été relevée de négative à stable et la notation à court terme de Michelin révisée en hausse à A 2 et celle à long terme maintenue à BBB 62 RAPPORT ANNUEL 2007 CHIFFRES CLÉS ET DONNÉES CONSOLIDÉES SUR 8 ANS CHIFFRES CLÉS ET DONNÉES CONSOLIDÉES IFRS En millions d’euros 2007 2006 2005 2004 Ventes nettes 16 867 16 384 15 590 15 048 % de variation + 3 0 % + 5 1% + 3 6% N App Total des frais de personnel 4 732 4 718 4 780 4 837 % des ventes nettes 28 1 %* 28 8 % 30 7 % 32 1% Effectifs (en équivalents temps plein) 113 529 115 755 119 030 120 456 Frais de recherche et développement (1) 571 591 565 576 % des ventes nettes 3 4 % 3 6 % 3 6 % 3 8% EBITDA (2) 2 468 2 209 2 171 2 030 Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents 1 645 1 338 1 368 1 303 Marge opérationnelle avant produits et charges non récurrents 9 8 % 8 2 % 8 8 % 8 7 % Résultat opérationnel 1 319 1 118 1 574 1 239 Marge opérationnelle 7 8 % 6 8 % 10 1 % 8 2 % Coût de l’endettement net 294 315 310 N App Autres produits et charges financiers 29 135 280 235 Résultat avant impôts 1 071 942 1 300 985 Impôts sur le résultat 299 369 411 331 Taux d’impôt moyen 27 9 % 39 2 % 31 6 % 33 6 % Résultat net772 573 889 654 % des ventes nettes 4 6 % 3 5 % 5 7 % 4 3 % Distributions (3) 215 205 221 185 Flux de trésorerie sur activités opérationnelles 1 862 1 191 1 031 1 322 % des ventes nettes 11 0 % 7 3 % 6 6 % 8 8 % Investissements incorporels et corporels bruts 1 340 1 414 1 336 1 107 % des ventes nettes 7 9 % 8 6 % 8 6 % 7 4 % Investissements nets en immobilisations incorporelles et corporelles après cessions 1 378 1 277 1 208 951 Flux de trésorerie sur activités d’investissement 1 429 1 230 1 155 1 056 % des ventes nettes 8 5 % 7 5 % 7 4 % 7 0 % Endettement net (4) 3 714 4 178 4 083 3 292 Capitaux propres (5) 5 290 4 688 4 527 3 647 Endettement net Capitaux propres (6) 70 % 89 % 90 % 90 % Endettement net EBITDA 1 50 1 89 1 88 1 62 Flux de trésorerie sur activités opérationnelles Endettement net 50 1 % 28 5 % 25 3 % 40 2 % Taux moyen de la charge d’intérêt nette (7) 6 6 % 6 3 % 6 9 % N App Résultat opérationnel avant non récurrents Charge d’intérêt nette 6 1 4 2 4 4 N App Cash flow libre (8) 433 39 124 266 ROE – Rentabilité des capitaux propres part du Groupe (9) 14 7 % 12 2 % 19 7 % 18 5 % ROCE – Rentabilité des capitaux investis (10) 9 7 % 8 0 % N App N App Données par action (en euros) Actif net par action (11) 36 7 % 32 6 31 5 24 2 Résultat de base par action 5 32 3 95 6 13 4 46 Résultat dilué par action 5 22 3 94 6 12 4 46 PER (12) 14 8 18 4 7 7 10 6 Dividende par action 1 60** 1 45 1 35 1 25 Taux de distribution (13) 30 1 % 36 7 % 22 0 % 28 0 % Rendement par action (14) 2 0 % 2 0 % 2 8 % 2 6 % Taux de rotation des actions (15) 216 % 212 % 151 % 134 % (1) À la suite du passage aux normes IFRS une partie des frais de recherche et développement est comptabilisée dans le coût des ventes dans le compte de résultat par fonction (2) EBITDA résultat net avant amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles résultat financier et impôts (3) Ensemble des dividendes distribués sur la période (4) Endettement net après mise en œuvre des normes IAS 32 et 39 au 1 erjanvier 2005 dettes financières liquidités et équivalents de trésorerie + instruments financiers dérivés (5) Capitaux propres après mise en œuvre des normes IAS 32 et 39 au 1 erjanvier 2005 (6) Au 31 décembre 2004 le ratio d’endettement net en normes IFRS était de 93 % À la suite de la mise en œuvre des normes IAS 32 et39 au 1 erjanvier 2005 le ratio ressortait à 90 % (7) Charge d’intérêt nette charge d’intérêt financier produit d’intérêt de la trésorerie + amortissement du report déport sur couverture de change (8) Cash flow libre flux de trésorerie sur activités opérationnelles flux de trésorerie sur activités d’investissement (9) ROE résultat net part du Groupe capitaux propres part du Groupe (10) ROCE résultat opérationnel net d'impôt (NOPAT) Actifs employés (immobilisations incorporelles et corporelles + actifs financiers long terme + besoin en fonds de roulement) (11) Actif net par action actif net nombre d’actions fin de période (12) PER cours de l’action fin de période résultat net par action (13) Taux de distribution dividende par action résultat de base par action (14) Rendement dividende cours de l’action au 31 décembre (15) Taux de rotation nombre d’actions échangées durant l’exercice nombre moyen d’actions en circulation durant l’exercice N App ne s’applique pas * Hors charge ponctuelle de 74 millions d’euros liée à l’effet de l’application de la loi de financement de la Sécurité sociale française 2008 relative aux indemnités de fin de carrière les frais de personnel représentent 27 6 % des ventes nettes ** Dividende 2007 soumis à l’approbation de l’Assemblée générale des Actionnaires du 16 mai 2008 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIERAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 63 RAPPORT DES GÉRANTS (1) EBITDA = EBE résultat d’exploitation + dotations aux amortissements et provisions reprises de provisions (2) Dividendes attribués aux actionnaires de la société mère (3) Marge brute d’autofinancement d’exploitation courante capacité d’autofinancement + variation du besoin en fonds de roulement (4) Capacité d’autofinancement résultat des sociétés intégrées + dotation aux amortissements et provisions sur actifs immobilisés provisions et impôts différés + ou values de cession d’actifs (5) En 2001 montant hors opération de croissance externe (SMW 167 millions d’euros) (6) Dette financière nette dettes financières (y compris titrisation) valeurs de placement disponibilités (7) Fonds propres capital + primes + réserves + résultat consolidé + intérêts minoritaires (8) Charges financières courantes charges financières liées à la dette (9) Cash flow libre capacité d’autofinancement variation du besoin en fonds de roulement investissements nets (10) ROE résultat net part du Groupe fonds propres part du Groupe (11) Actif net par action actif net nombre d’actions au 31 décembre (12) PER cours de l’action au 31 décembre résultat net par action (13) Taux de distribution dividende net résultat net par action (14) Rendement net dividende net cours de l’action au 31 décembre (15) Taux de rotation nombre d’actions échangées durant l’exercice nombre moyen d’actions en circulation durant l’exercice CHIFFRES CLÉS ET DONNÉES CONSOLIDÉES NORMES FRANÇAISES En millions d’euros 2004 2003 2002 2001 2000 1999 proforma Chiffre d’affaires 15 689 15 370 15 645 15 775 15 396 13 763 % de variation + 2 1 % 1 8 % 0 8 % + 2 5 % + 11 9 % + 10 2 % Frais de personnel 4 872 4 997 5 152 5 242 5 137 4 756 % du chiffre d’affaires 31 1 % 32 5 % 32 9 % 33 2 % 33 4 % 34 6 % Effectif moyen 126 474 127 210 126 285 127 467 128 122 130 434 Dépenses de recherche et développement 674 710 704 702 645 589 % du chiffre d’affaires 4 3 % 4 6 % 4 5 % 4 4 % 4 2 % 4 3 % EBITDA – Excédent brut d’exploitation (1) 2 043 1 992 1 978 2 091 2 170 2 127 Résultat d’exploitation 1 299 1 143 1 225 1 040 1 162 1 207 Marge d’exploitation 8 3 % 7 4 % 7 8 % 6 6 % 7 6 % 8 8 % Résultat financier 213 225 260 321 314 238 Résultat exceptionnel 206 19 75 29 76 353 Dont charges de restructuration 55 192 17 340 67 388 Résultat net avant impôts 843 590 997 644 729 538 Impôts 316 261 382 330 290 213 % du résultat avant impôts 37 5 % 44 3 % 38 4 % 51 2 % 39 9 % 39 7 % Résultat net après impôts y compris part des minoritaires 527 329 614 314 438 325 % du chiffre d’affaires 3 4 % 2 1 % 3 9 % 2 0 % 2 8 % 2 4 % Dividendes (2) 133 131 113 105 93 87 MBA d’exploitation courante (3) 1 337 1 542 1 534 1 263 1 017 1 014 Capacité d’autofinancement (4) 1 353 1 407 1 225 1 323 1 416 1 547 % du chiffre d’affaires 8 6 % 9 2 % 7 8 % 8 4 % 9 2 % 11 2 % Investissements corporels et incorporels bruts (5) 1 117 1 118 967 1 150 1 201 1 252 % du chiffre d’affaires 7 1 % 7 3 % 6 2 % 7 3 % 7 8 % 9 1 % Investissements corporels et incorporels nets (5) 1 025 1 017 809 1 089 1 091 1 003 Investissements financiers nets 106 229 62 (184) 166 255 Dette financière nette (6) 3 223 3 440 3 818 4 881 4 926 4 329 Fonds propres y compris intérêts minoritaires (7) 4 677 4 409 4 502 4 326 4 155 3 838 Dette financière nette Fonds propres 69 % 78 % 85 % 113 % 119 % 113 % Coût moyen de la dette 5 9 % 5 8 % 6 2 % 6 1 % 6 5 % 9 4 % EBITDA Dette financière nette 63 4 % 57 9 % 51 8 % 42 8 % 44 1 % 49 1 % MBA d’exploitation courante Dette financière nette 41 5 % 44 8 % 40 2 % 25 9 % 20 7 % 23 4 % Charges financières courantes (8) 209 219 273 311 324 419 Résultat d’exploitation Charges financières courantes 6 2 5 2 4 5 3 3 3 6 2 9 Cash flow libre (9) 226 299 637 309 241 300 ROE – Rentabilité des capitaux propres part du Groupe (10) 11 2 % 7 3 % 13 4 % 7 4 % 10 4 % 8 0 % Données par action (en euros) Actif net par action (11) 32 1 30 2 30 5 29 7 28 5 26 2 Résultat net publié par action 3 59 2 23 4 28 2 20 2 96 2 10 Résultat net dilué par action 3 59 2 23 4 28 2 20 2 96 2 10 PER (12) 13 1 16 3 7 7 16 8 13 0 18 6 Dividende net par action 1 25 0 93 0 93 0 85 0 80 0 71 Taux de distribution (13) 34 8 % 41 7 % 21 7 % 38 6 % 27 0 % 33 8 % Rendement net par action (14) 2 6 % 2 6 % 2 8 % 2 3 % 2 1 % 1 8 % Taux de rotation des actions (15) 134 % 144 % 145 % 108 % 97 % 105 % 64 RAPPORT ANNUEL 2007 PROPOSITIONS DE RÉSOLUTIONS Propositions de résolutions Dans le cadre de l’Assemblée générale ordinaire il vous est demandé d’approuver les opérations traduites par le compte de résultat et le bilan de la Compagnie qui vous sont soumis puis de statuer sur l’affectation du bénéfice qui s’élève à €277 547 730 64 Après déduction de la part statutaire revenant aux Associés commandités soit €7 718 000 et dotation de la réserve légale pour €69 370 20 le solde de €269 760 360 44 augmenté du report à nouveau qui s’élève à €241 845 315 52 représente un bénéfice distribuable aux Actionnaires de €511 605 675 96 Nous vous proposons à partir de ce bénéfice la distribution d’un montant total de €230 398 670 40 qui permettra le paiement d’un dividende de €1 60 par action en progression de 10 6 % par rapport au dividende versé au titre de l’exercice 2006 Cette augmentation est un signe de confiance dans l’avenir et marque une continuité de notre politique d’augmentation du dividende Le détachement du droit à dividende interviendrait le 20 mai 2008 date à laquelle les actions seront cotées ex droit au dividende au titre de l’exercice 2007 Ce dividende serait mis en paiement le 23 mai 2008 Les dividendes mis en paiement au titre des trois exercices précédents sont rappelés dans le tableau ci après Exercice Dividendes Dividende distribués par action (en euros) 2004 179 233 781 25 1 25 2005 193 573 293 75 1 35 2006 208 295 861 11 1 45 Vous aurez d’autre part à approuver les comptes consolidés du Groupe d’où il ressort un bénéfice net de €771 819 952 32 En ce qui concerne la composition du Conseil de Surveillance M Édouard de Royère nous a fait part de la décision de quitter ses fonctions en fin d’année 2007 Nous tenons à lui exprimer tous nos remerciements pour tout ce qu’il a apporté à la Compagnie au cours d’une longue et fructueuse collaboration Par ailleurs il vous est proposé de renouveler les mandats de MM Benoît Potier et Pierre Michelin qui arrivent à expiration à l’issue de la présente Assemblée et de nommer deux nouveaux membres Monsieur Louis Gallois et Madame Barbara Dalibard pour une durée de 5 ans M Louis Gallois est actuellement Chief Executive Officer d’EADS et Président d’Airbus Il a été antérieurement Président de la SNCF et a occupé diverses fonctions dans l’industrie aéronautique (Président Directeur Général de la SNECMA puis d’Aérospatiale) et au ministère de l’Économie et des Finances au ministère de la Recherche et de l’Industrie et au ministère de la Défense Madame Barbara Dalibard est actuellement Membre du Comité de Direction Générale du Groupe France Télécom en charge des services de communication pour les Entreprises et Président Directeur Général de EQUANT Elle a auparavant occupé différentes fonctions de direction dans le domaine commercial au sein de ce même groupe et dans le groupe Alcatel Comme précédemment nous vous proposons d’autoriser pour une durée de dix huit mois un programme de rachat d’actions de la Compagnie portant au maximum sur 10 % du capital Nous vous proposons de retenir comme critères €100 pour le cours maximum d’achat et de €60 pour le cours minimum de vente Cette autorisation se substituerait à celle donnée sur le même objet par l’Assemblée générale du 11 mai 2007 étant précisé que cette autorisation n’a pas été utilisée en 2007 et qu’aucun contrat de liquidité avec un prestataire de services d’investissement n’a à ce jour été conclu C’est la raison pour laquelle il n’y a pas lieu d’établir un rapport spécifique sur l’utilisation du programme de rachat d’actions de la Compagnie pour 2007 Enfin nous vous proposons d’autoriser pour une durée de 26 mois l’émission d’emprunts obligataires pour un montant maximum de un milliard d’euros qui se substituerait à l’autorisation ayant le même objet accordée par l’Assemblée générale mixte du 12 mai 2006 et qui n’a pas été utilisée Dans le cadre des résolutions à caractère extraordinaire à l’exception d’une nouvelle résolution d’attribution gratuite d’actions nous vous soumettons le renouvellement dans des conditions identiques ou similaires de délégations de compétence ou d’autorisations en matière financière accordéesaux Gérants par l’Assemblée générale mixte du 12 mai 2006 en vue de réaliser des opérations permettant à la Compagnie de saisir le cas échéant les opportunités de mettre en place des moyens financiers adaptés à ses besoins Les deux premières résolutions concernent des augmentations de capital par émission d’actions nouvelles et de toutes catégories de valeurs mobilières donnant accès au capital la première pour l’émission de ces titres avec maintien de votre droit préférentiel de souscription la seconde avec suppression de ce droit Dans ce dernier cas vous bénéficieriez en proportion des actions que vous détiendriez d’une priorité de souscription qui s’exercerait le cas échéant à titre réductible Les plafonds de ces autorisations sont raisonnablement limités puisque le montant nominal total des augmentations de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription ne pourrait être supérieur à cent millions d’euros (€100 000 000) soit 35 % du capital actuel et celui concernant les augmentations de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription ne pourrait être supérieur à cinquante sept millions d’euros (€57 000 000) soit 20 % du capital actuel Dans ce dernier cas nous vous précisons que la loi prévoit que le prix d’émission des actions sera au moins égal à la moyenne pondérée des premiers cours cotés des trois derniers jours de bourse précédant la fixation diminué le cas échéant d’une décote maximale de 5 % Pour les augmentations de capital par incorporation de réserves le plafond serait de quatre vingt millions d’euros (€80 000 000) Nous vous proposons en outre conformément aux dispositions légales et afin de pouvoir saisir le cas échéant des opportunités de marché d’autoriser La faculté d’augmenter le nombre de titres à émettre en cas de demandes excédentaires dans le cadre et la limite des plafonds des augmentations de capital avec ou sans droit préférentiel de souscription visées ci dessus Cette faculté est limitée par la loi à un délai de trente jours suivant la clôture de l’émission initiale et à un plafond de 15 % de cette émission La faculté de déterminer le prix d’émission des actions ordinaires ou des valeurs mobilières donnant accès au capital en cas de suppression du droit préférentiel de souscription MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIERAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 65 RAPPORT DES GÉRANTS dans la limite annuelle de 10 % du capital le prix d’émission correspondrait alors soit à la moyenne pondérée du cours de l’action sur une période maximale de six mois précédant la date de fixation du prix d’émission soit au cours moyen pondéré du jour de bourse précédant la fixation du prix d’émission éventuellement diminué dans les deux cas d’une décote maximale de 5 % Nous vous proposons en outre de nous donner la faculté d’augmenter le capital avec suppression de votre droit préférentiel de souscription pour les cas où il serait opportun de proposer des actions de la Compagnie dans le cadre d’offres publiques d’échange ou d’apports en nature Cette autorisation est limitée par le plafond précité de cinquante sept millions d’euros (€57 000 000) soit 20 % du capital actuel applicable aux augmentations de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription Enfin nous vous proposons d’autoriser l’émission de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance ne donnant pas accès au capital social pour un montant maximum de un milliard d’euros (€1 000 000 000) Nous vous précisons qu’au moment où il serait fait usage de l’une ou l’autre de ces autorisations nous établirions unrapport complémentaire qui porté à votre connaissance dans les conditions prévues par la réglementation décrirait les conditions de l’opération décidée et s’il y a lieu son incidence sur votre quote part des capitaux propres et son incidence théorique sur la valeur boursière de l’action à ce moment là Nous vous proposons également de fixer une limitation globale pour les augmentations de capital susceptibles d’être réalisées au titre desdites autorisations financières qui serait d’un montant nominal de cent millions d’euros (€100 000 000) et pour les émissions d’emprunts ou de titres de créance réalisables au titre desdites autorisations une limitation globale de deux milliards d’euros (€2 000 000 000) D’autre part nous vous soumettons une résolution relative à des attributions gratuites d'actions au profit des salariés de la Société et de ses filiales par laquelle les Gérants détermineraient les bénéficiaires ou catégories de bénéficiaires le nombre d’actions attribuées à chaque bénéficiaire ou catégorie d’entre eux ainsi que les conditions et le cas échéant les critères d’attribution Cette nouvelle résolution permettrait à la Gérance de procéder à des attributions gratuites d’actions de manière prudente et sélective principalement destinées au personnel non dirigeant dessociétés du Groupe afin de pouvoir assurer une mobilisation encore plus forte des équipes sur les objectifs économiques du Groupe Ces attributions deviendraient définitives dans les délais prévus par la loi étant précisé que le nombre d’actions pouvant être attribuées par souscription d’actions au titre de cette autorisation serait limité à 0 5 % du capital au jour de la décision Par ailleurs nous vous proposons d’autoriser d’éventuelles augmentations de capital qui seraient réservées aux membres du personnel de la Société et de ses filiales dans le cadre de plans d’actionnariat salarié et dont le montant global ne serait pas supérieur à 2 % du capital actuel La durée de ces autorisations financières serait de vingt six mois à compter de la présente Assemblée sauf en ce qui concerne l’autorisation d’attributions gratuites d’actions qui serait de 38 mois à compter de cette même date Après avoir entendu la lecture des rapports des Commissaires aux Comptes et celle du rapport du Conseil de Surveillance vous serez invités en conséquence à adopter les résolutions soumises à votre approbation Clermont Ferrand le 12 février 2008 Michel Rollier Didier Miraton Jean Dominique Senard 66 RAPPORT ANNUEL 2007 Rapport du Conseil de Surveillance Mesdames Messieurs Le rapport de vos Gérants et les documents comptables et financiers mis à votre disposition montrent l'évolution des activités et des résultats du Groupe au cours de l'exercice 2007 Le rapport général des Commissaires aux Comptes au titre de cet exercice n'appelle pas d'observation de notre part Les comptes consolidés font apparaître un bénéfice net de 772 millions d'euros contre 573 millions d'euros en 2006 Cette forte hausse (35 %) s’explique principalement par une sensible amélioration du résultat opérationnel avant éléments non récurrents et une baisse de la charge de l’impôt sur les sociétés malgré un alourdissement des charges de restructuration Les ventes du Groupe ont progressé en données comparables de 6 5 % Avant éléments non récurrents le résultat opérationnel a augmenté de 22 9 % à 1 645 millions d'euros et à 9 8 % la marge opérationnelle a progressé de 1 6 point par rapport à 2006 Hors charge ponctuelle de 74 millions d’euros liée à l’effet de l’application de la nouvelle loi de financement de la Sécurité Sociale française votée en décembre 2007 relative aux indemnités de fin de carrière la marge opérationnelle se serait élevée à 10 2 % Le ratio d'endettement sur fonds propres est en progression de 19 points par rapport au 31 décembre 2006 Dans ces conditions le Conseil de Surveillance s'associe à la proposition de vos Gérants de porter le montant du dividende à €1 60 par action soit une augmentation de 10 6 % par rapport à l'exercice 2006 Par ailleurs un rapport spécifique du Président du Conseil de Surveillance est annexé au rapport du Gérant à l'Assemblée Ce rapport spécifique rend compte d'une part des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil de Surveillance et des Comités durant l'exercice et d'autre part des procédures de contrôle interne mises en place par la Société Le Conseil de Surveillance exerce sa mission de contrôle en toute indépendance et bénéficie d'une information transparente complète et fiable sur la Société notamment sur ses comptes ses engagements financiers et les risques inhérents à ses activités et son environnement ainsi que sur la stratégie du Groupe Sur ces bases le Conseil de Surveillance est en mesure de confirmer sa confiance dans l'avenir de votre Société D’autre part comme suite à la décision de M Édouard de Royère de quitter ses fonctions de membre du Conseil de Surveillance en fin d’année 2007 l’ensemble des membres du Conseil tient à le remercier et à lui rendre hommage pour la qualité du travail effectué au sein du Conseil Au sujet des autres résolutions vous aurez à vous prononcer en premier lieu concernant la composition du Conseil de Surveillance sur le renouvellement des mandats de MM Benoît Potier et Pierre Michelin et sur la nomination de deux nouveaux membres Monsieur Louis Gallois et Madame Barbara Dalibard En second lieu en matière financière il vous sera proposé le renouvellement dans des conditions identiques ou similaires à l’exception d’une autorisation nouvelle relative à des attributions gratuites d’actions des délégations de compétence ou autorisations accordées aux Gérants par l’Assemblée générale mixte du 12 mai 2006 Dans ces conditions nous vous recommandons d'adopter les propositions soumises à votre approbation et en conséquence de voter les résolutions correspondantes Clermont Ferrand le 11 février 2008 Éric Bourdais de Charbonnière Président du Conseil de Surveillance MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIERAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 67 RAPPORT DES GÉRANTS Rapport du Président du Conseil de Surveillance sur les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil de Surveillance et sur les procédures de contrôle interne mises en place par la Société Mesdames Messieurs En application des dispositions légales issues de la loi de sécurité financière du 1 eraoût 2003 j'ai l'honneur de vous rendre compte dans le présent rapport en ma qualité de Président du Conseil de Surveillance des conditions de préparation et d’organisation des travaux de ce Conseil au cours de l’exercice 2007 ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la Société Conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil de Surveillance 1 Composition du Conseil de Surveillance En vertu des dispositions légales et statutaires le Conseil de Surveillance est composé de trois membres au moins et de dix au plus nommés par l’Assemblée générale des Actionnaires pour une durée de cinq ans et choisis exclusivement parmi les Actionnaires Le Conseil de Surveillance est actuellement composé de sept membres tous considérés comme indépendants au regard des critères fixés par le règlement intérieur du Conseil Ces critères d’indépendance s’inspirent de la définition des rapports de place sur le gouvernement d’entreprise fondée sur le principe selon lequel un membre du Conseil de Surveillance est indépendant et libre d’intérêts dès lors qu’il n’entretient directement ou indirectement aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société son Groupe ou sa direction qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement 2 Mission du Conseil de Surveillance Le Conseil de Surveillance assume une mission de contrôle permanent de la gestion de la Société Le règlement intérieur du Conseil précise que cette mission de contrôle s’étend aux domaines suivants l’examen des comptes sociaux et consolidés annuels et semestriels arrêtés par les Gérants l’appréciation de la régularité et de l’opportunité de la gestion l’appréciation des systèmes de contrôle interne et de maîtrise des risques l’appréciation du respect des droits des Actionnaires 3 Fonctionnement du Conseil de Surveillance Pour lui permettre d’exercer pleinement sa mission de contrôle le Conseil de Surveillance a précisé dans son règlement intérieur qu’il devait lors de ses séances bénéficier de présentations dans les domaines spécifiques suivants les analyses des résultats par la Gérance et le Directeur Financier les principaux projets stratégiques l’analyse des risques de toute nature tout sujet indispensable à la bonne compréhension de la stratégie de la Société de ses activités et de ses perspectives ainsi que des marchés et de la concurrence Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance prévoit également que les membres du Conseil reçoivent un tableau de bord trimestriel comprenant des indicateurs clés et de façon régulière des dossiers d’informations comportant notamment les principaux communiqués publiés par le Groupe les études d’analystes significatives et tous éléments concernant l’environnement du Groupe 4 Évaluation du fonctionnement du Conseil de Surveillance Comme chaque année et conformément au règlement intérieur du Conseil je me suis assuré de la réalisation par celui ci d’une évaluation de ses modalités de fonctionnement Après avoir recueilli l'avis des membres du Conseil les conclusions de cette évaluation ont fait l'objet d'un débat lors de la réunion du 12 février 2007 Le Conseil a apprécié la qualité des informations et des rapports qui ont été présentés ainsi que la qualité des échanges entre le Conseil et la Gérance Le Comité d’Audit a examiné les comptes sociaux et consolidés et a rendu compte de ses conclusions au Conseil de Surveillance Le Conseil de Surveillance considère en conclusion qu'il est à même de jouer pleinement son rôle 68 RAPPORT ANNUEL 2007 5 Compte rendu de l’activité du Conseil au cours de l’exercice 2007 Le Conseil de Surveillance s’est réuni à cinq reprises en 2007 pour des réunions d’une durée moyenne de cinq heures et demie Le taux de participation a été de 94 % À chacune de ces réunions une analyse détaillée des résultats du Groupe a été présentée au Conseil Lors de ses réunions des 12 février et du 23 juillet 2007 le Conseil de Surveillance a procédé respectivement à l’examen des comptes consolidés et sociaux de l’exercice 2006 et des comptes du premier semestre 2007 et a pris connaissance des éléments de la communication financière sur lesquels il a exprimé son avis En début d’année 2007 le Conseil de Surveillance a examiné des propositions relatives à l’évolution de la gouvernance du Groupe et au choix des nouveaux dirigeants avec l’assistance d’un cabinet de conseil Le Conseil de Surveillance a ensuite recommandé à l’Assemblée générale des Actionnaires d’approuver les modifications statutaires et la nomination des 2 Gérants non commandités afin de renforcer la direction du Groupe Le Conseil de Surveillance a également bénéficié de présentations spécifiques effectuées par la Gérance ou par des responsables opérationnels notamment sur les sujets suivants l’analyse des résultats par la Gérance la problématique produits marchés les objectifs et l'avancement de la stratégie du Groupe à l'horizon 2010 la maîtrise et le contrôle de divers risques de l'Entreprise la gouvernance du Groupe la stratégie industrielle du Groupe Le Conseil de Surveillance a notamment dédié une journée complète à l’examen de la stratégie du Groupe 6 Travaux du Comité d’Audit Le Comité d’Audit est uniquement composé de membres indépendants Il est présidé par M François Grappotte les autres membres étant MM Éric Bourdais de Charbonnière Pierre Michelin et Édouard de Royère (jusqu’au 30 novembre 2007) Le Comité d’Audit s’est réuni à 4 reprises en 2007 Le taux de participation a été de 94 % Son activité a plus particulièrement porté sur les points suivants l’examen des comptes de l’exercice 2006 et des comptes semestriels 2007 l’analyse et l’évaluation du contrôle interne l’analyse de la gestion des risques juridiques et financiers l’examen des programmes annuels de révision des Commissaires aux Comptes Lors de ses réunions il a notamment entendu le Directeur Financier du Groupe les responsables des services des affaires comptables du contrôle de gestion du service juridique et de l’audit interne Le Comité d’Audit s’est également réuni avec les Commissaires aux Comptes qui lui ont communiqué leurs commentaires Le Président du Comité d’Audit a présenté un rapport sur les travaux du Comité lors des réunions du Conseil de Surveillance des 12 février et 23 juillet 2007 7 Travaux du Comité des Rémunérations Le Conseil de Surveillance exerce dans son ensemble les fonctions généralement déléguées à un Comité des Rémunérations Le Comité des Rémunérations s’est réuni 3 fois en 2007 avec un taux de participation de 95 % À ce titre le Conseil a été amené au cours de l’exercice 2007 à examiner les éléments pris en compte dans la détermination de la part variable liée à la performance du Groupe dans la rémunération de l’encadrement Il a par ailleurs conseillé les Gérants pour la politique d’attribution des stock options et apprécié l’évolution dans le temps du nombre d’actions nouvelles pouvant résulter de la mise en place de plans d’options de souscription d’actions Il a enfin été consulté au sujet de la détermination de la rémunération des Gérants non commandités et de la rémunération des membres du Conseil Exécutif du Groupe pour 2007 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIERAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 69 RAPPORT DES GÉRANTS Procédures de contrôle interne mises en place par le groupe Michelin Le groupe Michelin a retenu la définition du contrôle interne du Cadre de Référence de l’AMF publié en janvier 2007 définition très proche de la définition du COSO reprise en 2006 Le Contrôle Interne est un dispositif de la société défini et mis en œuvre sous sa responsabilité Il comprend un ensemble de moyens de comportements de procédures et d’actions adaptés aux caractéristiques propres de chaque société et du Groupe pris dans son ensemble qui contribue à la maîtrise de ses activités à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources et doit lui permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs qu’ils soient opérationnels financiers ou de conformité Le Contrôle Interne a pour objectif d'assurer la conformité aux lois et règlements l’application des instructions et des orientations fixées par les Gérants le bon fonctionnement des processus internes de chaque société notamment ceux concourant à la sauvegarde de ses actifs la fiabilité des informations financières et d’une façon générale contribue à la maîtrise de ses activités à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources Toutefois le contrôle interne ne peut fournir une garantie absolue que les objectifs de la société seront atteints Il existe en effet des limites inhérentes à tout système de contrôle interne comme par exemple les incertitudes de l’environnement extérieur l’exercice de la faculté de jugement ou le rapport coût bénéfice de la mise en place de nouveaux contrôles Dans le cadre du groupe Michelin la société mère veille à l’existence de dispositifs de contrôle interne au sein de ses filiales Ces dispositifs sont adaptés aux caractéristiques propres aux filiales et aux relations entre société mère et sociétés consolidées L’environnement de contrôle Le groupe Michelin est doté d’une organisation en Lignes Produits chacune dédiée à un périmètre d’activité et disposant de moyens marketing développement production et commercialisation auxquelles sont associés deux réseaux de distribution de produits (Euromaster pour l’Europe et Tire Centers Inc (TCI) pour l’Amérique du Nord) Les Lignes Produits s’appuient sur neuf Services Groupe en charge des fonctions support (Achat Juridique Personnel…) Au niveau régional la cohérence et la synergie du Groupe sont assurées au sein de structures implantées dans six Zones Géographiques Europe Amérique du Nord Amérique du Sud Asie et Pacifique Chine Afrique et Moyen Orient Le Centre de Technologies est en charge de la recherche et du développement La Direction de la Performance Industrielle et la Direction de la Performance Marketing et Ventes pilotent les initiatives Groupe dans ces domaines Pour chacune de ces entités le Groupe a défini les missions leur organisation leur contribution aux décisions critiques la mesure de leur performance et leurs échanges avec les autres entités Pour compléter cette organisation le Groupe a formalisé les critères et les modalités applicables pour la nomination des mandataires sociaux des sociétés filiales et le renouvellement de leurs mandats ainsi que les conditions d’exercice et de délégation de leurs pouvoirs Le Groupe est fortement attaché aux valeurs de responsabilité d’intégrité et d’éthique Elles ont d’ailleurs été rappelées dans la charte Performance et Responsabilité Michelin qui a été largement diffusée à l’intérieur et à l’extérieur du Groupe Cette charte indique la façon dont le Groupe entend mettre en pratique ses valeurs de respect des clients des actionnaires des personnes de l’environnement et des faits Un bilan périodique est réalisé tous les deux ans (Rapport Performance et Responsabilité Michelin) complété les années intermédiaires par un document de mise à jour La prise en compte des risques et la démarche de maîtrise des risques Les objectifs du Groupe sont définis par les Gérants Ils concernent non seulement la performance économique mais aussi les domaines dans lesquels le Groupe vise à atteindre un degré particulier d'excellence tels que le management des personnes la qualité l'innovation les conditions de travail et l’environnement Ces objectifs généraux actualisés et communiqués tous les ans aux différentes entités précisent les grandes orientations qui sont ensuite déclinées en orientations stratégiques à cinq ans et en plans annuels par toutes les entités telles que décrites ci dessus Ces plans comportent une partie activité ainsi qu'une partie progrès qui vise à augmenter la performance et la qualité du service rendu Les objectifs tiennent compte des performances passées d’un diagnostic approfondi ainsi que de l’évolution de l’environne ment L'analyse des risques liés aux activités fait partie intégrante du processus d'élaboration des plans qui prévoit une identification des facteurs clés de succès et une analyse de sensibilité des principales hypothèses pour l'atteinte des objectifs Les risques stratégiques sont spécifiquement traités au cours de cette démarche Le Groupe veille également à la maîtrise de ses risques opérationnels Ceux ci ont été classés en dix familles risque Produit risque Financier risque Informatique risque de Rupture des Approvisionnements risque Légal risque de Sécurité risque de Sûreté et de Fraude risque Environnemental risque Social et risque d’Image Un contrôle interne à trois niveaux est mis en œuvre pour en assurer la maîtrise Le management en charge des opérations (Unités Opérationnelles Lignes Produits Direction des Zones Géographiques …) est responsable de l’identification et de la maîtrise des risques de son entité Cette responsabilité englobe à la fois – les mesures destinées à prévenir la survenance des risques – les mesures destinées à protéger les personnes les équipements les biens pour atténuer les conséquences de la réalisation éventuelle d’un risque – les plans garantissant un rétablissement de l’activité en cas de dysfonctionnement majeur 70 RAPPORT ANNUEL 2007 Pour chaque famille de risques définie dans le paragraphe précédent un Service Groupe (achats juridique système d’informations…) synthétise les risques définit les standards applicables pour les maîtriser anime et contrôle la mise en œuvre de ces standards Enfin l’audit interne vérifie de manière indépendante l’efficacité de l’ensemble du dispositif lors de ses missions d’audit Le Risk Manager Groupe rattaché directement à un Membre du Conseil Exécutif du Groupe garantit le bon fonctionnement du processus de maîtrise des risques de l’Entreprise avec une priorité pour les risques majeurs Animateur de la démarche il en définit la méthodologie et développe une culture de gestion du risque dans le Groupe Il s’assure que les risques majeurs du Groupe ont été recensés évalués par les entités concernées et qu’ils font l’objet de mesures de prévention et protection robustes ainsi que de plans de reprise appropriés Durant l’année écoulée la formalisation de ces plans de continuité a été poursuivie ainsi que l’aptitude des entités à faire face aux crises éventuelles par la mise en place des cellules de crise et leur entraînement au cours d’exercice de simulation de crises Ces différents aspects (prévention protection et reprise d’activités) sont traités avec le Comité des Risques Groupe dont la mission est de recommander aux Gérants des dispositifs destinés à maîtriser les risques majeurs c’est à dire à réduire significativement leur probabilité d’occurrence et leurs conséquences éventuelles Le Comité s’est réuni 2 fois durant l’année écoulée les plans de continuité les plus complexes l’actualisation des responsabilités dans l’Entreprise en cas de crise y ont notamment été discutés Les procédures de contrôle Dans le cadre du Système Qualité Michelin les processus de l’Entreprise sont décrits des procédures et instructions fixent les responsabilités de chacun et précisent les modes opératoires et les contrôles associés Par ailleurs dans le cadre de ce Système des audits sont organisés pour vérifier la conformité aux normes qualité du Groupe qui s’inspirent très largement des normes internationales en la matière Des auditeurs qualité sont formés à cet effet À ces audits internes s’ajoutent les certifications attribuées par des organismes externes Enfin le système prévoit des revues de direction périodiques pour évaluer l’efficacité et l’efficience du dispositif et ainsi en déduire des axes de progrès L’information Les informations issues des systèmes de gestion sont analysées et diffusées auprès des managers concernés qui disposent ainsi de tableaux de bord pour gérer leurs activités Un tableau de bord existe également pour le Conseil Exécutif du Groupe afin de lui rendre compte de l’activité mensuelle du Groupe Le Service Groupe Finance assure la pertinence et la cohérence de ces données de gestion Le Service Groupe Systèmes d'Informations a la charge de piloter la politique des systèmes d'information et des moyens informatiques Des procédures incorporées au Système Qualité définissent les règles en matière d'accès et de protection des informations de développement des applications d'organisation et de séparation des fonctions entre développement industrialisation et production Le pilotage du contrôle interne Les managers du Groupe peuvent au travers des outils de pilotage de leurs activités détecter d’éventuelles anomalies de leurs dispositifs de contrôle interne À cela s’ajoutent des revues internes aux entités qu’elles font réaliser par leurs experts métier Des mécanismes très rigoureux sont en place pour recueillir les réclamations en provenance des clients ayant trait à la qualité du produit les analyser et leur apporter une réponse adaptée Par ailleurs le Service Groupe d’Audit Interne est un organe indépendant des opérations rattaché directement aux Gérants et composé d’une équipe centrale réalisant des audits dans tous les pays du Groupe d’équipes locales en Amérique du Nord et du Sud et d’auditeurs dans plusieurs pays d’Asie et d’Afrique Il effectue des évaluations régulières du contrôle interne et de la maîtrise des risques que ces risques soient opérationnels comptables informatiques industriels ou liés à la qualité du produit Son périmètre d'action couvre l’intégralité des processus et des entités du Groupe À partir des constatations faites lors de ses missions il émet des recommandations aux entités auditées qui doivent consécutivement produire des plans d’actions correctives L’Audit Interne suit ensuite la mise en place de ces actions Des synthèses périodiques des résultats des missions et de la mise en œuvre des recommandations sont présentées aux divers niveaux de la hiérarchie aux Gérants et enfin au Comité d’Audit Enfin les auditeurs externes locaux remettent leurs recommandations en matière de contrôle interne aux responsables comptables dans les pays qui sont chargés de les mettre en place MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIERAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 71 RAPPORT DES GÉRANTS Description des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Description Les Gérants sont responsables de la publication d’une information financière et comptable fiable Pour ce faire ils s'appuient en particulier sur les départements comptables les services de consolidation de contrôle de gestion et de la communication financière Ce rapport a été débattu avec les Gérants puis en réunion de Conseil de Surveillance Au sein de l’organisation du Groupe les équipes comptables dépendent principalement des Zones Géographiques tandis que les contrôleurs de gestion sont essentiellement rattachés aux Lignes Produits Des comptes sociaux et consolidés sont établis mensuellement dans des conditions similaires à celles de la clôture de fin d'exercice Les procédures de contrôle interne nécessaires à la production d’une information comptable fiable sont mises en place au niveau local Elles comprennent notamment des prises d’inventaires physiques (aussi bien pour les actifs immobilisés que pour les stocks) une séparation des tâches et des réconciliations avec des sources d’information indépendantes L’homogénéité des principes comptables est assurée par une équipe dédiée qui est responsable du suivi des évolutions des normes de la tenue à jour d’une documentation de référence comptable applicable à l'ensemble des filiales du Groupe ainsi que du suivi des questions émanant de ces dernières Les données de comptabilité générale et de gestion sont reçues en même temps des filiales Les systèmes vérifient la cohérence des principaux agrégats (chiffre d’affaires résultat opérationnel …) Les données de comptabilité générale sont contrôlées pour en vérifier la cohérence puis consolidées afin de produire les états financiers du Groupe Les variations mensuelles dans les états financiers consolidés sont toutes analysées Les écarts entre le plan et le réel tirés des informations de gestion sont examinés en détail tous les mois par le Conseil Exécutif du Groupe et les Lignes Produits A chaque clôture semestrielle et annuelle les Directeurs de Zones Géographiques certifient par écrit qu’à leur connais sance les comptes des sociétés de leur zone reflètent correc tement les activités qu’elles exercent Cette attestation reprend explicitement un certain nombre de points dont le non respect (textes réglementaires dispositions contractuel les) ou la survenance (litiges fraudes) pourrait affecter les états financiers de manière significative Le service Groupe d’Audit Interne propose aux Gérants et réalise chaque année des missions spécifiques liées aux activités de contrôle relatives à l’information financière et comptable Les Commissaires aux Comptes du Groupe dans le cadre de l'organisation des travaux d'audit sur les comptes annuels de la société et sur les comptes consolidés donnent instructions aux auditeurs locaux d'appliquer les normes internationales d’audit L’examen des comptes consolidés est réalisé de manière concertée entre les Commissaires aux Comptes du Groupe et les auditeurs locaux Cette concertation se concrétise par l’envoi d’instructions d’audit l’établissement et l’exploitation de questionnaires d’audit l’envoi par les auditeurs locaux d’une attestation d’examen limité au 30 juin et d’un rapport d’audit au 31 décembre ainsi que des comptes rendus d’intervention et une communication régulière tout au long de l’année sur des points particuliers ou des éléments d’actualité Les travaux d’audit des Commissaires aux Comptes du Groupe sont enrichis par des visites réalisées chaque année sur plusieurs sites à l'étranger Ils peuvent ainsi rencontrer leurs homologues locaux et appréhender de manière plus précise certains thèmes qu'ils souhaitent examiner La Direction des Relations Investisseurs partie intégrante de la Direction Financière du Groupe est en charge de concevoir et diffuser l’ensemble de la communication financière du Groupe à destination des marchés financiers Cette communication se fait selon trois vecteurs principaux le Rapport Annuel et le Document de Référence les communiqués à caractère financier les documents utilisés lors des rencontres avec les analystes et investisseurs La conception du Rapport Annuel et du Document de Référence est coordonnée par la Direction des Relations Investisseurs avec une forte contribution de la Direction Juridique du Groupe Leur rédaction fait appel à de nombreux intervenants experts dans leur domaine contribuant à la richesse et à la qualité des informations données Le Rapport Annuel et le Document de Référence sont revus et validés par la Gérance avant diffusion Les communiqués à caractère financier sont systématiquement revus par le Directeur des Relations Investisseurs ceux relatifsaux annonces de résultats sont également revus par le Conseil de Surveillance Les documents utilisés lors des rencontres avec les analystes et les investisseurs sont directement élaborés par la Direction des Relations Investisseurs et validés par la Gérance Démarche d’évaluation des processus ayant une incidence sur la fiabilité de l’information financière La démarche retenue dans la phase 2004 2006 Les informations comptables et financières contenues dans les comptes consolidés du Groupe ont été analysées en terme de matérialité et de niveau de risque à l’aide de différents critères (complexité des opérations sous jacentes niveau de décentralisation …) Un périmètre de six processus a ainsi été retenu pour être évalué dans une première phase Ce sont les cycles d’achats (de la commande au paiement du fournisseur) de ventes (de la commande passée par le client au règlement) de gestion des stocks Ce sont également les processus de financement du Groupe et de gestion des risques financiers d’échanges intragroupe et de recensement des engagements Le contrôle interne mis en place pour assurer la gestion et l’administration des systèmes d’information utilisés par ces processus vient compléter ce périmètre Pour chacun des processus un questionnaire d’évaluation vise à recenser les contrôles en place permettant de répondre au risque qu’un enregistrement incorrect survienne dans les comptes puis à tester leur efficacité Si nécessaire un plan d’actions est établi pour répondre aux axes de progrès identifiés Un échantillon de sociétés a été constitué de manière à représenter environ 80 % des soldes des comptes du Groupe Il couvre également l’ensemble des zones géographiques et des activités (industrielles commerciales et réseaux de distribution) Avant de déployer la démarche sur l’ensemble de l’échantillon une phase pilote a été menée durant l’année 2004 en Amérique du Nord sur les processus achats ventes et gestion des stocks Elle avait pour objectif de confirmer la pertinence de la méthodologie adoptée Les travaux engagés en 2004 pour l’évaluation des trois processus achats ventes et stocks ont été étendus en 2005 et 2006 aux sociétés de l’échantillon faisant partie des autres zones géographiques Des axes d’amélioration ont été identifiés qui ont fait l’objet de plans d’actions dans chacune des sociétés mis en œuvre par les équipes opérationnelles 72 RAPPORT ANNUEL 2007 RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Les travaux réalisés en 2007 En 2007 les trois autres processus financement du Groupe et gestion des risques financiers échanges intragroupe et recensement des engagements ont été à leur tour analysés La synthèse de ces travaux est en cours d’élaboration ainsi que la définition des plans d’actions qui en résultent Un des axes de progrès identifiés lors de la phase de recensement des activités de contrôle est la nécessité de mieux formaliser dans des manuels de contrôle interne les contrôles clés pour chacun des six processus pour l’ensemble des sociétés du Groupe Ce travail avait été réalisé en 2006 pour le cycle de gestion des stocks jugé prioritaire au niveau du Groupe Le déploiement des manuels de contrôle interne cités ci dessus s’appuie sur un rôle renforcé des propriétaires de processus qui prennent en charge la mise en œuvre des activités de contrôle et leur autoévaluation À cet effet une formation approfondie au contrôle interne a été élaborée et déployée en Amérique du Nord à titre de test Le déploiement de ces formations a été réalisé sur les autres continents durant 2007 2007 a été l’année de déroulement des autodiagnostics sur les six processus suivants processus achats stocks ventes risques financiers échanges intragroupe et engagements Enfin le Conseil de Surveillance a examiné début 2007 la cartographie des principaux risques de l’Entreprise Celle ci est réalisée par consolidation par le Risk Manager Groupe des analyses de risques établies dans les entités opérationnelles Cette cartographie constitue le tableau de bord “Maîtrise des risques Groupe” qui permet d’identifier les risques prioritaires nécessitant éventuellement un plan d’action de contrôler régulièrement les risques les plus élevés et d’aider a l’élaboration du plan de travail de l’audit interne Les risques identifiés par les entités sont évalués en partant de leurs conséquences qui déterminent leur gravité Ils sont positionnés graphiquement selon deux axes la gravité et la vulnérabilité résiduelle c’est à dire en tenant compte du niveau des moyens de prévention et de protection mis en place Une appréciation du plan de continuité est également mentionnée dans cette cartographie Les risques sont classés d’une part par familles opérationnelles (risque qualité et flux produits risque financier risque informatique risque de rupture des approvisionnements risque légal risque de sécurité des personnes et des biens risque sûreté et fraude risque environnemental risque social et risque sur l’image) qui permettent de définir le “propriétaire” durisque et d’autre part par familles d’impact (qualité produit flux produits flux financiers impact sur les personnes normes et règlements impact image) pour une vision synthétique de l’ensemble des risques selon leurs conséquences Le Conseil de Surveillance a pu examiner un ensemble de risques répertoriés comme par exemple les approvisionnements en caoutchouc synthétique en produits semi finis et outillages le contrôle interne au département Achats les risques épidémiologiques pour le personnel travaillant dans des zones géographiques exposées la robustesse du processus de gestion de crise la défaillance partielle ou totale d’usines approvisionnant d’autres sites en semi finis ou essentielle pour certaines productions de produits finis en série réduite etc Il a pu apprécier le niveau de prévention protection ainsi que celui des plans de continuité élaborés pour permettre à une entité d’assurer ses engagements vis à vis de ses clients même en cas de réalisation d’un risque aux impacts élevés et formuler des recommandations Perspectives À compter de 2008 le groupe Michelin a pris la décision de recourir partiellement à un partenaire externe en matière de tenue de comptabilité afin de garantir une qualité de service et un coût au niveau des meilleurs La signature du contrat pour une durée de six ans étant désormais effective à fin novembre 2007 chaque zone géographique réalisera les études de faisabilité nécessaires par société et les plans de transition qui nous permettront progressivement de mettre en place les solutions les plus adaptées Les premières transitions devraient démarrer au cours du 2 etrimestre 2008 et s’échelonner sur une période de deux ans Les processus concernés par cet outsourcing progressif sont les suivants comptabilité fournisseurs clients immobilisations intragroupe Le Conseil de Surveillance rendra compte de la réalisation de cet outsourcing dans son prochain rapport 2008 verra également la poursuite de l’effort de formalisation des activités de contrôle clés qui a été réalisé en 2006 et 2007 pour le cycle de gestion des stocks les cycles d’achats de ventes les processus de financement du Groupe et de gestion des risques financiers d’échanges intragroupe et de recensement des engagements Les autres processus qui restent à couvrir pour les années 2008 et 2009 sont les processus relatifs aux cycles Immobilisations aux Ressources Humaines aux Taxes Le processus Consolidation Informations Financières et Acquisitions seront également parties intégrantes de cette formalisation Pour vérifier la mise en application de ces activités de contrôle dans l’échantillon de sociétés des autoévaluations seront complétées par les équipes opérationnelles sous la responsabilité des propriétaires des processus concernés La mise en œuvre effective des contrôles clés et la qualité des autoévaluations seront ensuite testées par les équipes de contrôle interne Le Comité d’Audit informe le Conseil de Surveillance au fur et à mesure de l’état d’avancement et des résultats de cette démarche d’évaluation Clermont Ferrand le 11 février 2008 Éric Bourdais de Charbonnière Président du Conseil de Surveillance MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIERAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 73 RAPPORT DES GÉRANTS Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance sur les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Exercice clos le 31 décembre 2007 Mesdames Messieurs En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la Compagnie Générale des Établissements Michelin et en application des dispositions de l’article L 225 235 du Code de commerce nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président du Conseil de Surveillance de votre société en application des dispositions de l’article L 225 37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2007 Il appartient au Président du Conseil de Surveillance de rendre compte dans son rapport notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil de Surveillance et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Nous avons effectué nos travaux selon la norme d’exercice professionnel applicable en France Celle ci requiert la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Ces diligences consistent notamment à prendre connaissance des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière sous tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du Président Sur la base de ces travaux nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil de Surveillance établi en application des dispositions de l’article L 225 37 du Code de commerce Fait à Neuilly sur Seine et Paris le 11 février 2008 PricewaterhouseCoopers Audit Corevise Christian MARCELLIN Stéphane MARIE Commissaires aux Comptes Membres des Compagnies Régionales de Versailles et Paris 74 RAPPORT ANNUEL 2007 14 46 Brandebourg Allemagne Issu de la technologie brevetée Ultraflex Michelin AxioBib est l’unique pneu à basse pression pour les tracteurs les plus puissants Ses atouts des sols moins compactés un meilleur rendement agronomique un confort et une sécurité sur route améliorés une durée de vie plus longue et jusqu’à 9 % d’économie de car burant aux champs LES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 77w Compte de résultat consolidé 78w Bilan consolidé 79w Tableau de variations des capitaux propres consolidés 80w Tableau de flux de trésorerie consolidés 81w Annexe aux états financiers consolidés 137w Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés 03 75 RAPPORT ANNUEL 2007 wGÉNÉRALITÉS 01 Informations générales 02 Modalités d’élaboration 03 Principes comptables 04 Gestion des risques financiers wCOMPTES DE RÉSULTAT 05 Information sectorielle 06 Charges par nature 07 Frais de personnel 08 Autres produits et charges opérationnelles 09 Produits et charges non récurrents 10 Coût de l’endettement net et des autres produits et charges financiers 11 Impôts sur le résultat 12 Résultat par actionwBILAN 13 Immobilisations incorporelles 14 Immobilisation corporelles 15 Actifs financiers et autres actifs à long terme 16 Instruments financiers dérivés 17 Titres mis en équivalence 18 Impôts différés actifs et passifs 19 Stocks 20 Créances commerciales 21 Actifs financiers à court terme 22 Autres actifs à court terme 23 Trésorerie 24 Capital social et primes 25 Dettes financières 26 Avantages du personnel 27 Plans d’options sur actions 28 Provisions et autres passifs à long terme 29 Autres passifs à court termewDIVERS 30 Détail des flux de trésorerie 31 Engagements conditionnels et éventualités 32 Acquisitions et cessions d’activités 33 Transactions avec des parties liées 34 Événements postérieurs à la clôture du bilan 35 Liste des principales sociétés du Groupe DÉTAIL DE L’ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS 76 RAPPORT ANNUEL 2007 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 77 RAPPORT ANNUEL 2007 Compte de résultat consolidé (en millions d’euros sauf pour les données par action) NoteAnnée 2007 Année 2006 Ventes nettes 5 16 867 16 384 Coût de revient des ventes(11 817) (11 653) Marge brute5 050 4 731 Frais commerciaux(1 803) (1 799) Frais de recherche et développement(571) (591) Frais administratifs et généraux(937) (965) Autres produits et charges opérationnels8(94) (38) Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents 5 1 645 1 338 Charges non récurrentes9(326) (220) Résultat opérationnel 1 319 1 118 Coût de l’endettement net10(294) (315) Autres produits et charges financiers1029 135 Résultat net des sociétés mises en équivalence17 4 Résultat avant impôts1 071 942 Impôts sur le résultat11(299) (369) Résultat net772 573 Attribuable aux Actionnaires774 572 Attribuable aux intérêts non assortis de contrôle(2) 1 Résultat par action (en euros)12 Résultat de base par action5 32 3 95 Résultat dilué par action5 22 3 94 Les notes de 1 à 35 font partie intégrante de ces états financiers consolidés États financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 78 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Bilan consolidé Actif (en millions d'euros) Note31 décembre 2007 31 décembre 2006 Goodwill13401 438 Autres immobilisations incorporelles13200 181 Immobilisations corporelles147 124 6 848 Actifs financiers et autres actifs à long terme15452 449 Titres mis en équivalence1762 71 Impôts différés actifs18926 1 005 Actifs non courants9 165 8 992 Stocks193 353 3 342 Créances commerciales202 993 3 237 Actifs financiers à court terme2135 79 Autres actifs à court terme22573 544 Trésorerie23330 680 Actifs courants7 284 7 882 Total de l’actif16 449 16 874 Passif et capitaux propres (en millions d'euros) Note31 décembre 2007 31 décembre 2006 Capital social24288 287 Primes liées au capital241 885 1 863 Réserves consolidées3 109 2 527 Intérêts non assortis de contrôle811 Capitaux propres5 290 4 688 Dettes financières à long terme252 925 2 736 Avantages du personnel262 567 2 730 Provisions et autres passifs à long terme28895 818 Impôts différés passifs1861 58 Passifs non courants6 448 6 342 Dettes financières à court terme251 145 2 157 Dettes fournisseurs1 642 1 776 Autres passifs à court terme291 924 1 911 Passifs courants4 711 5 844 Total du passif et des capitaux propres16 449 16 874 Les notes de 1 à 35 font partie intégrante de ces états financiers consolidés États financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 79 RAPPORT ANNUEL 2007 Tableau de variations des capitaux propres consolidés (en millions d’euros) Capital Primes Titres Réserves consolidées Intérêts Total social liées d’auto Écarts Écarts de Résultats non des au contrôle de juste non assortis capitaux capital conversion valeur distribués de propres et autres contrôle réserves Total au 31 décembre 2005 287 1 845 – 170 162 2 047 16 4 527 Variation de la juste valeur des investissements disponibles à la vente (nette d’impôts) – gains (pertes) non réalisés–– ––26 ––26 – (gains) pertes réalisés transférés en compte de résultat – – – – (109) – – (109) Plans d’options sur actions – coûts des services rendus–7 ––– ––7 – accroissement lié aux actions émises – 11 – – – – – 11 Dividendes et autres prélèvements – – – – – (204) (1) (205) Résultat net– – – – – 572 1 573 Écart de conversion et autres– – – (138) 1 – (5) (142) Total au 31 décembre 2006 287 1 863 – 32 80 2 415 11 4 688 Variation de la juste valeur des investissements disponibles à la vente (nette d’impôts) – gains (pertes) non réalisés–– ––43 ––43 – (gains) pertes réalisés transférés en compte de résultat – – – – (9) – – (9) Plans d’options sur actions – coûts des services rendus–9 ––– ––9 – accroissement lié aux actions émises 1 13 – – – – – 14 Part capitaux propres des obligations convertibles (nette d’impôts) (note 25) – – – – 82 – – 82 Dividendes et autres prélèvements – – – – – (215) – (215) Résultat net– – – – – 774 (2) 772 Écart de conversion et autres– – – (90) (2) (1) (1) (94) Total au 31 décembre 2007 288 1 885 – (58) 194 2 973 8 5 290 Les notes de 1 à 35 font partie intégrante de ces états financiers consolidés États financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 80 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Tableau de flux de trésorerie consolidés (en millions d’euros) NoteAnnée 2007 Année 2006 Résultat net772 573 Ajustements pour EBITDA – Coût de l’endettement financier net10294 315 – Autres produits et charges financiers10(29) (135) – Impôts sur les résultats11299 369 – Amortissements et pertes de valeur des actifs incorporels et corporels823 871 – Produits et charges non récurrents9326 220 – Résultat net des sociétés mises en équivalence(17) (4) EBITDA avant produits et charges non récurrents2 468 2 209 Autres produits et charges sans impact sur la trésorerie30(26) (75) Variation des provisions et des avantages du personnel(175) (229) Intérêts nets et autres charges et produits financiers payés30(277) (311) Impôts payés sur le résultat(294) (182) Variation des besoins en fonds de roulement nets des pertes de valeur30166 (221) Flux de trésorerie sur activités opérationnelles1 862 1 191 Investissements nets en immobilisations incorporelles et corporelles30(1 484) (1 379) Cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles106 102 Acquisitions de participations nettes de trésorerie acquise(106) (41) Cessions de participations nettes de trésorerie cédée– (3) Acquisitions d’investissements disponibles à la vente(5) (60) Cessions d’investissements disponibles à la vente19 146 Variation des autres actifs financiers3041 5 Flux de trésorerie sur activités d’investissement(1 429) (1 230) Augmentation de capital2414 11 Dividendes versés aux Actionnaires(208) (193) Autres prélèvements(7) (12) Produit de l’émission de l’emprunt obligataire convertible694 – Variation des dettes financières30(1 262) 311 Autres(5) 5 Flux de trésorerie sur activités de financement(774) 122 Effet des variations des parités monétaires(9) (14) Augmentation (diminution) de la trésorerie(350) 69 Trésorerie au 1 erjanvier680 611 Trésorerie au 31 décembre 23 330 680 Les notes de 1 à 35 font partie intégrante de ces états financiers consolidés États financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 81 RAPPORT ANNUEL 2007 Annexe aux états financiers consolidés 1 Informations générales La Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM ou la “Société”) et ses filiales (formant ensemble le “Groupe”) fabriquent distribuent et vendent des pneus dans le monde entier La CGEM est une société en commandite par action enregistrée à Clermont Ferrand (France) La Société est cotée à la Bourse de Paris Après examen par le Conseil de Surveillance la publication des états financiers consolidés a été autorisée par les Gérants le 11 février 2008 Sauf indication contraire tous les montants sont exprimés en millions d’euros 2 Modalités d’élaboration Les principes comptables utilisés pour l’élaboration des États financiers consolidés du Groupe sont décrits dans la note 3 Sauf mention particulière ils ont été appliqués de manière homogène sur tous les exercices présentés Les normes IFRS utilisées Les États financiers consolidés sont établis conformément aux normes IFRS publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB) et aux IFRS telles qu'adoptées par l'Union Européenne Les États financiers consolidés ont été élaborés selon la convention du coût historique sauf en ce qui concerne l’évaluation des actifs financiers disponibles à la vente et des actifs et passifs financiers (y compris les dérivés) à la juste valeur par le biais du compte de résultat Les normes mises à jour et interprétations applicables en 2007 IFRS 7 (Instruments financiers Informations à fournir) ainsi que la mise à jour de IAS 1 (Présentation des états financiers – Informations à fournir sur le capital) requièrent la présentation de nouvelles informations sur les instruments financiers mais n’ont pas d’incidence sur leur classification et leur évaluation ou sur les informations à fournir au sujet des impôts des fournisseurs et autres passifs Les normes mises à jour et interprétations qui ne sont pas encore applicables et qui n’ont pas été appliquées de manière anticipée par le Groupe Les normes mises à jour et interprétations suivantes ont été publiées et seront applicables pour les exercices 2008 ou suivants mais le Groupe a décidé de ne pas les appliquer de manière anticipée La mise à jour d’IAS 23 (Coûts d’emprunt) sera applicable à partir de l’exercice 2009 Elle doit encore être approuvée par l’Union Européenne Elle requiert la capitalisation dans le coût historique des coûts d’emprunt directement attribuables à l’acquisition la construction et la production d’un actif (pour autant que la durée avant l’utilisation ou la vente soit suffisamment longue) Il ne sera plus possible de prendre en charge ces coûts immédiatement Le Groupe appliquera la mise à jour d’IAS 23 à partir de l’exercice 2009 IFRS 8 (Secteurs opérationnels) sera applicable à partir de l’exercice 2009 IFRS 8 remplace IAS 14 La nouvelle norme requiert que l’information par secteurs d’activité soit présentée sur la même base que celle utilisée par la Direction pour les suivis internes Le Groupe appliquera IFRS 8 à partir de l’exercice 2009 Le Groupe ne pense pas qu’il en résultera des changements significatifs IFRIC 14 (IAS 19 – La limite d’un actif d’un régime à prestation définie les exigences de financement minimum et leur interaction) sera applicable à partir de l’exercice 2008 IFRIC 14 montre comment évaluer la limite à partir de laquelle dans IAS 19 le surplus peut être reconnu à l’actif Il explique aussi comment l’actif ou le passif lié aux pensions peut être affecté par des exigences statutaires ou contractuelles de financement minimum Le Groupe appliquera IFRIC 14 à partir de l’exercice 2008 mais ne pense pas qu’il en résultera des effets significatifs La mise à jour de IAS 1 (Présentation des états financiers) modifie la présentation des transactions avec les actionnaires dans le tableau de variations des capitaux propres ainsi que la présentation de l’état du résultat global Elle n’a pas d’impacts sur la comptabilisation l’évaluation et les notes à fournir sur les transactions spécifiques ou sur d’autres événements telles que requises par d’autres normes IFRIC 8 (Champ d’application d’IFRS 2) requiert la prise en compte de transactions impliquant une émission de capitaux propres lorsque le montant identifiable reçu est inférieur à la juste valeur des capitaux propres émis dans le but de déterminer si la transaction entre dans le champ d’application d’IFRS 2 Cette norme n’a eu aucun effet sur les états financiers du Groupe IFRIC 10 (Information financière intermédiaire et pertes de valeur) interdit qu’une perte de valeur liée aux goodwill ou aux placements en instruments de capitaux propres et en actifs financiers comptabilisés au coût enregistrée dans les états financiers intermédiaires fasse l’objet d’une reprise dans les états financiers annuels Cette norme n’a eu aucun effet sur les états financiers du Groupe L’interprétation appliquée de manière anticipée par le Groupe IFRIC 11 (IFRS 2 – Transactions intragroupe et transactions faisant intervenir des actions propres) a été adoptée de manière anticipée en 2007 IFRIC 11 porte sur le fait de savoir si les transactions dans lesquelles la Société accorde directement aux salariés d’une entité du Groupe des droits sur ses propres instruments de capitaux propres doivent être comptabilisés comme des transactions dénouées en instruments de capitaux propres ou en trésorerie dans les états financiers individuels de la Société et de ses filiales Cette norme n’a eu aucun effet sur les états financiers du Groupe Les normes mises à jour et interprétations applicables en 2007 mais qui ne sont pas pertinentes par rapport aux activités du Groupe Les normes mises à jour et interprétations suivantes sont d’application obligatoire pour l’exercice 2007 mais ne sont pas pertinentes par rapport aux activités du Groupe IFRS 4 (Contrats d’assurance) IFRIC 7 (Application de l’approche du retraitement dans le cadre d’IAS 29 Information financière dans les économies hyper inflationnistes) et IFRIC 9 (Réévaluation des dérivés incorporés) Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 82 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les interprétations qui ne sont pas encore applicables et qui ne sont pas pertinentes par rapport aux activités du Groupe Les interprétations suivantes de normes existantes ont été publiées et seront applicables pour les exercices 2008 ou suivants mais ne sont pas pertinentes par rapport aux activités du Groupe IFRIC 12 (Contrat de concession de services) sera applicable à partir de l’exercice 2008 IFRIC 12 s’applique aux contrats par lesquels un opérateur du secteur privé participe au développement au financement à la gestion et à la maintenance d’infrastructures utilisées par le service publique IFRIC 13 (Programmes de fidélisation de la clientèle) sera applicable à partir du 1 erjuillet 2008 IFRIC 13 clarifie le traitement de situations impliquant la vente de biens ou services avec un incitatif de fidélisation de la clientèle (par exemple des points fidélité ou des produits gratuits) ou celles impliquant des contrats de vente portant sur plusieurs éléments et dont le montant à recevoir est réparti entre les différents composants au prorata de leur juste valeur IFRIC 13 n’est pas pertinent par rapport aux activités du Groupe car aucune des sociétés du Groupe n’utilise de programme significatif de fidélisation de la clientèle Juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers négociés sur des marchés actifs est basée sur les cotations au jour de clôture du bilan La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs est déterminée à l’aide des techniques d’évaluation Le Groupe a recours à différentes méthodes décrites dans les principes comptables et détermine des hypothèses basées sur les conditions de marché telles qu’elles prévalent à la date du bilan Hypothèses clés et appréciations L’élaboration des comptes consolidés en application des normes IFRS repose sur des hypothèses et estimations déterminées par la Direction pour calculer la valeur des actifs et des passifs à la date de clôture du bilan et celle des produits et charges de l’exercice Les résultats réels pourraient s’avérer différents de ces estimations Les principales sources d’incertitude relatives aux hypothèses clés et aux appréciations portent sur les pertes de valeur d’actifs non financiers et les avantages du personnel Pertes de valeur sur actifs non financiers Les cash flows futurs des unités génératrices de trésorerie (UGT) utilisés pour déterminer la valeur d’utilité (note 3 – Pertes de valeur sur actifs non financiers) proviennent des orientations stratégiques à cinq ans L’élaboration des orientations stratégiques est un exercice impliquant les différents acteurs des UGT faisant l’objet d’une validation par leur management Ce processus requiert l’utilisation d’hypothèses clés et d’appréciations notamment pour déterminer les tendances de marché le coût des matières premières et les politiques de fixation de prix Les cash flows futurs effectifs peuvent donc différer des estimations utilisées pour déterminer la valeur d’utilité Avantages du personnel Le Groupe propose à ses salariés et retraités différents plans de retraite avantages liés à l’ancienneté et autres avantages postérieurs à l’emploi L’évaluation de ces avantages est réalisée annuellement par des actuaires indépendants La méthode d’évaluation actuarielle utilisée est la méthode des Unités de Crédit Projetées Conformément à cette méthode de nombreuses informations statistiques et hypothèses sont utilisées pour déterminer les charges les passifs et les actifs liés aux régimes d’avantages du personnel Les hypothèses comprennent principalement le taux d’actualisation le taux de croissance à long terme des salaires le taux de rendement attendu des actifs des régimes et le taux prévu d’augmentation des coûts médicaux Les informations statistiques sont pour la plupart liées à des hypothèses démographiques telles que la mortalité la rotation du personnel l’incapacité et le départ en retraite anticipé Les hypothèses et les informations statistiques utilisées sont déterminées par les responsables du Groupe en charge des avantages du personnel en application des procédures internes en vigueur et en relation avec les actuaires Les hypothèses actuarielles mises en œuvre pour l’évaluation des régimes peuvent s’avérer différentes des résultats réels en cas de modification des conditions de marché et de changements significatifs de nature économique et sociale L’écart en résultant est enregistré au compte de résultat sur la base de la durée de travail résiduelle estimée des salariéscouverts par le régime dans la mesure où le montant cumulé net est supérieur à 10 % de la plus grande des valeurs représentées par (1) la valeur actuelle des obligations différées ou (2) la juste valeur des actifs du régime 3 Principes comptables Méthodes de consolidation Les comptes consolidés du Groupe intègrent l’ensemble des filiales entreprises associées et co entreprises de la Compagnie Générale des Établissements Michelin Filiales Les filiales sont toutes les entités (y compris les entités ad hoc) dont le Groupe dirige les politiques financières et opérationnelles ce qui correspond généralement à une participation supérieure à la moitié des droits de vote Les états financiers des filiales sont intégrés dans les comptes consolidés à partir de la date à laquelle ce contrôle s’exerce et jusqu’à la date à laquelle il prend fin Les transactions soldes et plus values latentes sur transactions intragroupe sont éliminés Les pertes latentes sont également éliminées sauf si la transaction aboutit à une perte de valeur sur cession d’actif Les principes comptables retenus par les filiales ont été modifiés le cas échéant de manière à harmoniser les règles appliquées au sein du Groupe Entreprises associées Les entreprises associées sont des entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sans pour autant les contrôler Il s’agit d’entités dans lesquelles le Groupe détient généralement une participation de 20 % à 50 % des droits de vote Les participations dans les entreprises associées sont mises en équivalence et sont initialement comptabilisées au coût Elles intègrent les goodwill constatés au moment de l’acquisition (nets du cumul des pertes de valeurs) La quote part du Groupe dans les résultats des entreprises associées constatés après l’acquisition est comptabilisée au compte de résultat jusqu’à la date à laquelle l’influence notable cesse Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 83 RAPPORT ANNUEL 2007 Lorsque la part du Groupe dans les pertes d’une société associée devient égale ou supérieure à la valeur de sa participation dans cette entreprise associée le Groupe ne comptabilise plus de pertes futures sauf s’il est soumis à une obligation ou s’il a effectué des paiements au nom de cette entreprise associée Les plus values latentes sur transactions entre le Groupe et ses entreprises associées sont éliminées à hauteur de la participation du Groupe dans ces dernières Les pertes latentes sont également éliminées sauf si la transaction aboutit à une perte de valeur sur cession d’actif Co entreprises Les co entreprises sont des entités ayant des activités dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint conformément à un accord contractuel Les investissements dans des co entreprises sont mis en équivalence comme il est décrit à la section Entreprises associées ci dessus Les participations dans des sociétés autres que des filiales entreprises associées ou co entreprises ne sont pas consolidées Elles sont comptabilisées dans les actifs financiers non dérivés (voir le principe comptable correspondant) Information sectorielle Un secteur d’activité est une composante distincte d’une entité engagée dans la fourniture de produits ou de services soumis à des risques et des rentabilités différents de ceux des autres secteurs Un secteur géographique est engagé dans la fourniture de produits ou de services dans un environnement économique particulier qui est exposé à des risques et des rentabilités différents de ceux des autres secteurs d’activité opérant dans d’autres environnements économiques Compte tenu de la structure des risques et de la rentabilité du Groupe le premier niveau d’information sectorielle correspond aux secteurs d’activité et le deuxième niveau aux secteurs géographiques Ceci est reflété dans la structure d’organisation interne et de gestion du Groupe et dans son système d’informations financières interne Les secteurs primaires sont Activité Tourisme camionnette et distribution associée Activité Poids lourd et distribution associée Activités de spécialités Génie civil Agricole Deux roues Avion Cartes et Guides ViaMichelin Michelin LifeStyle Les secteurs secondaires sont L’Europe (de l’Ouest et de l’Est) L’Amérique du Nord (y compris le Mexique) Les autres Zones (l’Asie l’Amérique du Sud le Moyen Orient et l’Afrique) Les actifs sectoriels comprennent le goodwill et les autres immobilisations incorporelles les immobilisations corporelles les créances commerciales et les stocks de produits finis Les actifs communs du Groupe sont alloués aux secteurs proportionnellement au montant de leurs actifs directs Aucun passif opérationnel n’est affecté aux secteurs dans le système interne de suivi des résultats Les prix de transfert entre les secteurs géographiques sont fixés en fonction des conditions normales du marché Opérations en devises étrangères Monnaie de présentation et monnaies fonctionnelles La comptabilité est tenue dans la monnaie fonctionnelle de chacune des sociétés du Groupe c’est à dire dans la monnaie de l’environnement économique principal dans lequel elle opère et qui correspond en général à la monnaie locale Les États financiers consolidés sont exprimés en euros (EUR) qui est la monnaie fonctionnelle de la société consolidante Transactions Les transactions en monnaies étrangères sont converties dans la monnaie fonctionnelle au taux de change effectif à la date de la transaction Les gains et pertes de change résultant du règlement de ces transactions ainsi que la réévaluation au taux de change de clôture des actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont comptabilisés en résultat Les gains et pertes de change sur les investissements en actions considérés comme disponibles à la vente sont comptabilisés dans les capitaux propres jusqu’à la cession de l’actif Conversion Les états financiers des sociétés du Groupe dont la monnaie fonctionnelle n’est pas identique à la monnaie de présentation des États financiers consolidés sont convertis en euros comme suit les actifs et les passifs sont convertis au taux de clôture à la date du bilan les produits et les charges sont convertis au taux de change moyen de l’exercice et les écarts de change qui en résultent sont imputés dans les capitaux propres Les flux de trésorerie sont convertis au taux moyen de la période En cas de cession ou de dissolution d’une entité le résultat de change accumulé dans les capitaux propres est inclus dans le résultat de cession Les goodwill et les ajustements de valeur constatés lors d’acquisitions de sociétés sont considérés comme des actifs et passifs de l’entité acquise et sont convertis au taux effectif à la date de transaction Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 84 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Taux de change des principales devises Par rapport à l’euro Taux de clôture Taux moyen 31 décembre 31 décembre Année 2007 Année 2006 2007 2006 Dollar américain (USD) 1 475 1 317 1 371 1 257 Franc suisse (CHF) 1 656 1 607 1 643 1 573 Livre britannique (GBP) 0 738 0 670 0 684 0 682 Dollar canadien (CAD) 1 442 1 528 1 469 1 425 Zloty polonais (PLN) 3 603 3 825 3 783 3 896 Real brésilien (BRL) 2 627 2 812 2 666 2 734 Yen japonais (JPY) 165 1 156 6 161 2 146 1 Yuan chinois (CNY) 10 77 10 29 10 42 10 02 Instruments financiers dérivés Des instruments financiers dérivés sont utilisés dans le but de gérer les expositions aux risques financiers Tous les dérivés sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur initialement à la date de souscription du contrat et ultérieurement lors de chaque clôture Le traitement des gains ou pertes de réévaluation dépend de la désignation ou non du dérivé comme instrument de couverture et si c’est le cas de la nature de l’élément couvert (voir la politique de couverture ci après) Les variations de juste valeur des dérivés qui ne sont pas désignés comme des instruments de couverture sont comptabilisées en résultat financier durant la période à laquelle elles se rapportent Les justes valeurs sont basées sur les valeurs de marché pour les instruments cotés ou sur des modèles mathématiques tels que les modèles de valorisation d’options ou des méthodes d’actualisation des flux de trésorerie pour les instruments non cotés Ces modèles intègrent les données de marché Les dérivés incorporés sont comptabilisés de manière séparée dès lors qu’ils ne sont pas étroitement liés au contrat hôte Couverture Certains instruments financiers dérivés sont considérés comme des instruments de couverture de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé (couverture de juste valeur) des instruments de couverture de transactions prévues hautement probables (couverture de flux de trésorerie) ou des instruments de couverture d’investissements nets dans une activité à l’étranger Le Groupe n’a généralement recours à la comptabilité de couverture que pour un nombre limité de transactions importantes Certains instruments financiers dérivés bien qu’ils offrent une couverture économique efficace au regard de la politique financière du Groupe ne répondent pas aux critères de la comptabilité de couverture ou alors n’ont pas été assimilés à des instruments de couverture (voir la politique concernant les instruments financiers dérivés ci dessus) Par exemple les dérivés de change utilisés dans le but de couvrir l’exposition au risque de change des actifs et passifs financiers comptabilisés ne sont pas qualifiés d’instruments de couverture Au début de la couverture le Groupe documente la relation entre l’instrument de couverture et l’élément couvert ainsi que les objectifs et stratégies de gestion des risques Tant au début que durant la couverture le Groupe documente aussi l’évaluation de son efficacité à compenser les variations de juste valeur des éléments couverts Les variations de juste valeur des instruments dérivés sont enregistrées différemment selon le type de couverture Les couvertures de juste valeur Les variations de juste valeur des instruments dérivés sont comptabilisées en résultat parallèlement aux variations de juste valeur se rapportant au risque couvert des éléments sous jacents Les couvertures de flux de trésorerie La partie efficace des variations de juste valeur des instruments dérivés est comptabilisée dans les capitaux propres Les gains et pertes qui se rapportent à la partie inefficace sont immédiatement comptabilisés en résultat Les montants accumulés dans les capitaux propres sont repris en résultat sur la période pendant laquelle l’élément couvert affecte le résultat Toutefois lorsque la transaction couverte prévue implique la comptabilisation d’un actif ou d’un passif non financier les gains et pertes préalablement comptabilisés en capitaux propres sont isolés et imputés au coût d’acquisition de l’actif ou du passif en question Lors de la cession ou de l’échéance d’un instrument de couverture ou dès lors qu’un instrument de couverture ne remplit plus les critères requis pour bénéficier de la comptabilité de couverture le montant accumulé dans les capitaux propres à cette date demeure dans les capitaux propres jusqu’à la date à laquelle la transaction prévue est finalement comptabilisée en résultat Lorsqu’il s’avère qu’une transaction prévue ne se produira pas le montant des gains et pertes accumulés dans les capitaux propres est immédiatement comptabilisé en résultat Les couvertures d’investissements nets dans une activité à l’étranger Ces couvertures sont comptabilisées de la même manière que les couvertures de flux de trésorerie Tout gain ou perte sur l’instrument de couverture se rapportant au risque couvert est comptabilisé en capitaux propres le gain ou la perte se rapportant à la portion inefficace est immédiatement comptabilisé en résultat Le montant des gains et pertes accumulés dans les capitaux propres est comptabilisé en résultat lors de la cession de cette activité Résultat avant intérêts impôts amortissements et pertes de valeur (EBITDA) Le Groupe définit l’EBITDA comme le résultat opérationnel avant (i) les produits et charges non récurrents (ii) les amortissements des actifs corporels et incorporels y compris les goodwill et avant toute perte de valeur s’y rapportant Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 85 RAPPORT ANNUEL 2007 Enregistrement des produits Le montant des produits est évalué à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir après déduction de toute ristourne ou de toute action commerciale corrélée aux ventes de l’entité du Groupe Les rabais différés sont comptabilisés sur la base de données historiques et des paiements prévus Les ventes sont enregistrées comme suit Ventes de biens Le produit des ventes de biens est enregistré à la date à laquelle le Groupe – a transféré à l’acheteur l’essentiel des risques et avantages liés à la propriété des biens – n’est plus impliqué dans la gestion telle qu’elle incombe normalement au propriétaire ni dans le contrôle effectif des biens cédés – s’attend à recevoir les avantages économiques liés à la transaction Compte tenu de la nature des produits des conditions générales de vente des incoterms de transport et des polices d’assurance les produits sont généralement enregistrés à la date de facture Ventes de services Le produit des ventes de services est enregistré en fonction du degré d’avancement de la transaction à la date de clôture lorsque ce degré d’avancement peut être évalué de manière fiable et que les avantages économiques futurs associés à cette transaction iront au Groupe Les produits financiers sont enregistrés comme suit Produits d’intérêt Les produits d’intérêt sont enregistrés prorata temporis selon la méthode du taux d’intérêt effectif Dividendes perçus Les dividendes reçus sont comptabilisés dès lors que le droit à recevoir des dividendes est avéré Coût de revient des ventes Le coût de revient des ventes intègre les coûts de fabrication et le coût des biens achetés destinés à la revente Il comprend le coût d’acquisition des matières premières les coûts de production des produits manufacturés ainsi que lesfrais généraux de production basés sur la capacité normale des installations de production Les frais généraux de production intègrent l’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles directement liées aux unités produites ainsi que la dépréciation des stocks Le coût de revient des ventes intègre également la part directement attribuable des frais généraux dans la mesure où ils sont encourus pour amener les produits manufacturés à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent Frais de recherche et de développement Les frais de recherche ne sont pas immobilisables Les coûts de développement sont immobilisables en immobilisations incorporelles lorsque les conditions liées à la faisabilité technique au potentiel commercial à la capacité à évaluer de façon fiable les frais attribuables et à générer des avantages économiques futurs sont remplies Les coûts de développement sont revus annuellement afin de déterminer si les critères de comptabilisation d’une immobilisation incorporelle sont remplis Produits et charges non récurrents Les éléments significatifs inhabituels anormaux ou peu fréquents sont présentés séparément dans le compte de résultat Ils sont intégralement détaillés dans l’annexe Impôts sur le résultat La charge d’impôt au compte de résultat comprend l’impôt exigible et l’impôt différé ainsi que les retenues à la source relatives aux redevances et à la distribution de réserves entre sociétés du Groupe sauf pour ce qui relève des transactions affectées directement dans les capitaux propres et dans ce cas elle est imputée aux capitaux propres L’impôt exigible est basé sur les bénéfices des sociétés du Groupe Il est calculé conformément aux règles locales et intègre les éventuels ajustements au titre des exercices précédents L’impôt différé est calculé selon la méthode du report variable sur les différences temporelles existant entre les bases fiscales des actifs et passifs et leur valeur figurant dans les comptes consolidés en utilisant les taux d’imposition applicables ou raisonnablement estimés comme devant être applicables à la date à laquelle ces différences temporelles sont supposées se résorber Aucun impôt différé n’est reconnu lors de l’enregistrement initial de transactions qui ne proviennent pas de regroupements d’entreprise et qui n’affectent ni le résultat comptable ni le résultat fiscal Les impôts différés actifs ne sont comptabilisés que dans la mesure où il est probable que des résultats futurs taxables permettront d’absorber les différences temporelles et les déficits reportables L’impôt différé est calculé sur les différences temporelles relatives aux participations dans des filiales et entreprises associées sauf lorsque la date de renversement de la différence temporelle est contrôlée par le Groupe et lorsqu’il semble peu probable que cette différence temporelle se renverse à court ou moyen terme Immobilisations incorporelles Goodwill Les goodwill comprennent l’excédent du coût d’une acquisition sur la juste valeur des actifs et passifs à la date où l’engagement d’acquisition est pris ainsi que l’excédent du coût des parts des minoritaires acquises par rapport à leur valeur comptable Les goodwill ne peuvent faire l’objet d’un amortissement Ils sont comptabilisés au coût historique sous déduction de toute perte de valeur accumulée Les ajustements estimés du coût d’acquisition dépendant d’événements futurs sont imputés aux goodwill Autres immobilisations incorporelles Les autres actifs incorporels sont immobilisés dans la mesure où les avantages économiques futurs associés à ces actifs bénéficieront au Groupe et lorsque les coûts correspondants peuvent être identifiés de façon fiable Ils sont amortis selon la méthode linéaire sur leur durée d’utilité qui n’excède pas en général 7 ans Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au bilan du Groupe à leur coût diminué du cumul des amortissements et s’il y a lieu du cumul des pertes de valeur Ce coût comprend les coûts d’acquisition ou de production et tout autre coût directement attribuable à l’acquisition ou à la production de l’actif Les frais financiers sont comptabilisés en Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 86 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS charges dans la période au cours de laquelle ils sont encourus Les subventions d’investissements sont initialement présentées au bilan du Groupe comme des produits différés et ultérieurement comptabilisées en produits sur la durée d’utilité de l’actif concerné Les coûts de réparation et d’entretien courants sont enregistrés en charges au fur et à mesure qu’ils sont encourus Les autres coûts ultérieurs sont comptabilisés dans la valeur comptable de l’actif ou enregistrés séparément dans la mesure où les critères de comptabilisation d’un actif sont satisfaits Les immobilisations corporelles sont amorties suivant la méthode linéaire à l’exception des terrains qui ne sont pas amortis L’amortissement des immobilisations corporelles reflète le rythme selon lequel les avantages économiques futurs liés à l’actif sont estimés être consommés L’amortissement est imputé au coût de revient des ventes aux frais commerciaux aux frais de recherche et développement et aux frais administratifs Les durées d’amortissement appliquées par le Groupe basées sur la durée d’utilité prévue des actifs correspondants sont les suivantes constructions installations générales des terrains et constructions 25 ans équipements industriels et commerciaux 5 à 12 ans équipements informatiques et de télécommunications 5 ans matériels de transport 5 ans autres 2 à 12 ans Les durées d’utilité des immobilisations corporelles ainsi que leur valeur résiduelle respective font l’objet d’un examen annuel Lorsque les actifs sont vendus ou sortis du bilan l’écart entre le produit net et la valeur nette comptable des actifs est enregistré comme un produit ou une charge dans les autres produits et charges opérationnels Les immobilisations corporelles faisant l’objet d’un contrat de location ayant pour effet de transférer au Groupe l’essentiel des risques et avantages liés à la propriété de l’actif sont enregistrées à la juste valeur de l’actif loué ou si celle ci est inférieure à la valeur actualisée des paiements minimaux tels que déterminés au début du contrat de location Lorsque le transfert de propriété des actifs loués est incertain les actifs objets du contrat de location sont amortis sur la période la plus courte entre la durée d’utilité de l’actif loué et la durée du contrat de location Les paiements futurs au titre des contrats de location financement sont actualisés et portés au bilan du Groupe dans les passifs financiers Les paiements relatifs aux contrats de location simple sont enregistrés comme une charge de la période au cours de laquelle ils sont encourus Perte de valeur d’actifs non financiers Lorsqu’il existe un quelconque indice que la valeur recouvrable d’un actif (immobilisation incorporelle ou corporelle) pourrait être inférieure à sa valeur nette comptable alors la valeur recouvrable de l’actif est évaluée et le cas échéant une perte de valeur est constatée En matière d’actifs individuels ces indices proviennent essentiellement d’une diminution des valeurs de marché d’une obsolescence technique ou d’une modification prévue dans leur utilisation La valeur recouvrable est généralement basée sur la valeur de marché En matière de tests de pertes de valeur au niveau du Groupe les actifs non financiers sont regroupés dans le plus petit groupe d’actifs identifiables qui génère des flux de trésorerie (Unités Génératrices de Trésorerie – UGT) Toutes les UGT sont testées annuellement du fait qu’elles comprennent des goodwill Pour la plupart des UGT la valeur recouvrable est basée sur la valeur d’utilité égale au montant des cash flows futurs actualisés en fonction d’un Coût Moyen Pondéré du Capital (CMPC) Les cash flows futurs des UGT sont basés sur des prévisions à cinq ans auxquels s’ajoute une valeur terminale évaluée à partir des prévisions de cash flows divisées par le CMPC Les taux d’actualisation sont déterminés à partir du taux de fonds propres provenant du rendement attendu par les marchés des titres de la Société et des taux de dettes et de risques associés aux pays dans lesquels les actifs du Groupe sont localisés Ces taux sont ajustés pour déterminer le taux d’actualisation avant impôts cohérent avec les hypothèses de prévisions de cash flows avant impôts Lorsque la valeur d’utilité des UGT de Distribution est inférieure à la valeur de leurs actifs la valeur recouvrable est déterminée en fonction d’une juste valeur diminuée des coûts de cession Du fait que la plupart des actifs sont composés de terrains et de bâtiments des évaluations externes ou des techniques d’évaluations immobilières sont utilisées pour déterminer les valeurs de marché En cas de constation d’une perte de valeur le goodwill est déprécié en premier le solde éventuel est ensuite imputé aux autres actifs au prorata de leur valeur nette comptable à la date de clôture Lorsque les circonstances conduisant à constater une perte de valeur des actifs ont cessé d’exister la perte de valeur correspondante est reprise à l’exception de celle relative aux goodwill Les variations de pertes de valeur sont enregistrées dans les autres produits et charges opérationnels sauf lorsqu’elles figurent dans les éléments non récurrents Actifs financiers non dérivés Le Groupe classe ses actifs financiers non dérivés dans les catégories suivantes les prêts et créances les actifs financiers disponibles à la vente les actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat et les placements détenus jusqu’à leur échéance Cette classification dépend de l’intention au moment de l’acquisition Le Groupe détermine la classification de ses actifs financiers non dérivés lors de la comptabilisation initiale et réexamine cette classification lors de chaque clôture Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés assortis de paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché Ils apparaissent lorsque le Groupe vend des biens ou des services ou accorde des prêts sans avoir l’intention d’utiliser ces créances ou ces prêts à des fins de transactions Ils figurent au bilan dans les actifs courants sauf lorsque l’échéance est de plus de 12 mois à la date de clôture Les actifs financiers disponibles à la vente comprennent généralement des titres non monétaires Ils figurent au bilan dans les actifs non courants à moins que le Groupe n’envisage de les céder dans les 12 mois qui suivent la date de clôture Les actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat se répartissent en deux sous catégories les actifs financiers détenus à des fins de transaction et ceux désignés lors de l’acquisition comme étant à la juste valeur par le biais du compte de résultat Un actif financier est classé dans cette catégorie s’il a été acquis principalement en vue d’être revendu à court terme ou s’il a été désigné par le Groupe comme devant appartenir à cette catégorie Ces actifs figurent au bilan dans les actifs courants s’ils sont détenus à des fins de transaction ou s’ils sont destinés à être cédés ou remboursés dans les 12 mois qui suivent la date de clôture Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 87 RAPPORT ANNUEL 2007 Les placements détenus jusqu’à leur échéance sont des actifs financiers non dérivés assortis de paiements déterminés ou déterminables d’une échéance fixée que le Groupe a l’intention manifeste et la capacité de conserver jusqu’à l’échéance Les achats et les ventes d’actifs financiers non dérivés sont comptabilisés à la date de la transaction – date à laquelle le Groupe s’engage à acheter ou vendre l’actif Les actifs financiers non dérivés sont initialement enregistrés à leur juste valeur majorée des coûts de transaction pour l’ensemble des actifs financiers qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat Les actifs financiers non dérivés sont sortis du bilan au moment de l’échéance ou du transfert des droits contractuels sur les flux de trésorerie qui leur sont liés et du transfert de la quasi totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif financier Les actifs financiers disponibles à la vente sont ensuite comptabilisés à leur juste valeur déterminée essentiellement par référence directe à un prix publié sur un marché actif Les prêts et créances ainsi que les placements détenus jusqu’à leur échéance sont ensuite enregistrés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif Les gains et pertes réalisés ou non provenant des variations de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat sont immédiatement comptabilisés en résultat Les gains et pertes non réalisés provenant des variations de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente sont enregistrés en capitaux propres sauf si ces gains et pertes résultent de couvertures de juste valeur auquel cas ils sont enregistrés en résultat au cours de la période pendant laquelle ils sont constatés Lorsque des actifs financiers disponibles à la vente sont cédés ou ont subi une perte de valeur les gains et pertes non réalisés sont comptabilisés en résultat Lors de chaque clôture le Groupe recherche toute indication objective de perte de valeur d’un actif financier ou groupe d’actifs financiers Dans le cas de valeurs mobilières classées comme disponibles à la vente une baisse substantielle ou prolongée de la juste valeur en dessous du coût d’acquisition est une indication de perte de valeur En présence d’une telle indication pour des actifs financiers disponibles à la vente la perte cumulée – égale à la différence entre le coût d’acquisition et la juste valeur actuelle diminuée de toute perte de valeur précédemment comptabilisée en résultat pour cet actif financier – est sortie des capitaux propreset comptabilisée en résultat Les pertes de valeur sur instruments financiers non monétaires comptabilisées en résultat ne peuvent pas être reprises Stocks Les stocks sont évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation Le coût des achats des matières premières fournitures et produits finis achetés comprend le prix d’achat et les autres coûts directement attribuables à l’acquisition Le coût des travaux en cours et des produits finis manufacturés comprend les charges de main d’œuvre directe ainsi que les autres coûts directement liés aux unités produites et les frais généraux de production basés sur la capacité normale des installations de production Les frais financiers ne sont pas intégrés dans le coût Les stocks sont calculés selon la méthode du coût moyen pondéré La valeur nette réalisable correspond au prix de vente attendu après déduction des coûts estimés pour l’achèvement et la commercialisation Les stocks sont ramenés à leur valeur nette réalisable dès lors qu’il existe un indice que cette valeur est inférieure aux coûts et la dépréciation est reprise dès que les circonstances ayant conduit à déprécier la valeur des stocks cessent d’exister Créances commerciales Les créances commerciales sont comptabilisées initialement à leur juste valeur puis réévaluées ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif après déduction des éventuelles pertes de valeur Lorsque les délais de paiement sont inférieurs à un an la juste valeur initiale et le coût amorti ultérieur sont égaux au montant nominal Une perte de valeur est comptabilisée en présence d’indications objectives que le Groupe ne sera pas en mesure d’encaisser toutes les sommes dues selon les conditions de la transaction originale Les faillites les processus légaux de protection contre les créanciers les cas d’insolvabilité notoire ou de disparition du débiteur les retards de paiement supérieurs à six mois (à l’exception des cas où un plan de paiement a été accordé et est respecté et que le débiteur a le choix d'acheter à crédit) les risques économiques ou politiques du pays de résidence du débiteur ainsi que la détérioration de son crédit sont autant d’indicateurs qu’unecréance commerciale est dépréciée Le montant de la perte de valeur correspond à la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée au taux d’intérêt effectif initial des encaissements futurs estimés Avant de reconnaître une perte de valeur la qualité des garanties potentiellement obtenues doit être évaluée ainsi que la capacité à les mettre en oeuvre Dans les cas de retard de paiement supérieurs à six mois le département du crédit détermine si le risque est limité au montant dont le retard de paiement est supérieur à six mois ou s’il doit s’étendre à tous les montants dus par les clients Pour les risques économiques et ou politiques ainsi que pour les cas de détérioration du crédit client la perte de valeur est également déterminée par le département du crédit Pour tous les autres cas la totalité du montant dû est dépréciée La perte de valeur est comptabilisée dans les frais commerciaux Lorsque la créance est irrécouvrable elle est annulée par compensation avec la perte de valeur précédemment constatée Les éventuels encaissements ultérieurs correspondant à des créances précédemment annulées sont enregistrés en diminution des frais commerciaux au compte de résultat Trésorerie La trésorerie comprend les liquidités les dépôts bancaires à vue ainsi que les autres placements à court terme hautement liquides dont les échéances d’origine sont égales ou inférieures à trois mois ainsi que les découverts bancaires Capital social Les actions ordinaires sont comptabilisées dans les capitaux propres Lorsqu’une société du Groupe acquiert des actions de la CGEM soit directement soit dans le cadre d’un contrat de liquidité conclu avec un établissement financier le prix payé augmenté des coûts directs supplémentaires est comptabilisé en titres d’autocontrôle et déduit des fonds propres Lorsque ces actions viennent à être vendues ultérieurement le prix encaissé sous déduction de tous les coûts directement attribuables à la cession est enregistré dans les fonds propres Dette fournisseur Les dettes fournisseurs sont comptabilisées initialement à leur juste valeur et sont ensuite évaluées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 88 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Passifs financiers non dérivés Les emprunts sont présentés au bilan dans les passifs courants à moins que le Groupe dispose d’un droit inconditionnel de différer le remboursement du montant pour une période d’au moins 12 mois après la date de clôture Les financements en actions sont comptabilisés en passifs financiers non dérivés s’ils sont assortis d’une obligation de remboursement Les passifs financiers non dérivés sont initialement comptabilisés à leur juste valeur coûts d’émission déduits et sont ultérieurement réévalués au coût amorti Toute différence entre le montant initialement encaissé (coûts d’émission déduits) et le montant finalement remboursé est comptabilisée en résultat sur la durée de l’emprunt selon la méthode du taux d’intérêt effectif La juste valeur de la composante dette des obligations convertibles est évaluée initialement sur la base du taux d’intérêt de marché appliqué à une obligation non convertible équivalente Cette composante est comptabilisée en dettes financières à long terme au coût amorti au taux effectif Le montant résiduel (après déduction de la composante dette) représentant la valeur de l’option de conversion est comptabilisé en capitaux propres net d’impôts Dans la mesure où les emprunts ont fait l’objet de couvertures de juste valeur la valeur comptable de l’élément couvert est ajustée à hauteur des variations de juste valeur de la composante du risque ainsi couverte Avantages du personnel Les rémunérations les salaires les cotisations de Sécurité sociale les congés payés annuels et congés de maladie les primes et les avantages non monétaires sont comptabilisés au cours de l’exercice pendant lequel les salariés du Groupe ont rendus les services associés Les avantages à long terme lorsqu’ils sont accordés par le Groupe tels que les retraites et autres avantages postérieurs à l’emploi donnent lieu à la comptabilisation d’un passif ou d’un actif et à l’enregistrement des coûts associés Pensions et autres avantages postérieurs à l’emploi Les avantages postérieurs à l’emploi sont les avantages du personnel payables après la cessation de l’emploi Les sociétés du Groupe offrent à la majorité de leurs employés des prestations de retraite qui sont versées soit directement soitpar l’intermédiaire de contributions à des fonds gérés de manière indépendante Les avantages du personnel accordés par le Groupe varient en fonction des réglementations locales en matière de travail et de fiscalité ainsi que de la situation économique de chaque pays et sont habituellement basés sur un ou plusieurs facteurs tels que la rémunération l’âge et l’ancienneté du salarié Les obligations se rapportent à la fois aux retraités actuels et aux droits des futurs retraités Les sociétés du Groupe accordent des avantages postérieurs à l’emploi dans le cadre de régimes à prestations définies et de régimes à cotisations définies Dans le cas des régimes à cotisations définies la société verse des cotisations fixes à des compagnies d’assurance publiques ou privées Ces cotisations libèrent la société de tout engagement de verser des contributions supplémentaires si les actifs investis ne sont pas suffisants pour payer à tous les salariés les prestations correspondantes Les cotisations versées sont comptabilisées comme des charges de la période au cours de laquelle elles sont dues et à ce titre sont intégrées dans le coût de revient des ventes les frais commerciaux les frais de recherche et de développement ou les frais administratifs et généraux La grande majorité des avantages du personnel postérieurs à l’emploi accordés par le Groupe en faveur du personnel est aujourd’hui portée par des régimes à prestations définies distinguant d’une part des régimes financés (principalement des régimes de retraite) dont les actifs détenus sont gérés séparément par des organismes de gestion indépendants et d’autre part des régimes non financés garantissant la couverture des dépenses de santé et le paiement des indemnités de fin de carrière L’évaluation des obligations en matière d’avantages du personnel postérieurs à l’emploi et des coûts des services rendus associés est basée sur la Méthode des Unités de Crédit Projetées Un régime à prestations définies est un régime par lequel le Groupe s’est engagé à payer les prestations convenues au personnel en activité et aux membres retraités de son personnel Tous les régimes à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles annuelles pour les régimes les plus importants et à intervalles réguliers pour les autres Ces évaluations actuarielles sont réalisées par des actuaires indépendants Les hypothèses actuarielles principalement lestaux d’actualisation les taux de prévision d’augmentation des salaires le taux de croissance prévu des dépenses de santé et le rendement à long terme attendu des actifs des régimes sont intégrées dans les évaluations actuarielles et révisées chaque année Les passifs ou actifs enregistrés au bilan du Groupe au titre des régimes à prestations définies correspondent à la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture après déduction de la juste valeur des actifs du régime compte tenu des écarts actuariels non reconnus et du coût des services passés non encore comptabilisés La valeur actualisée des obligations au titre des régimes à prestations définies désigne la valeur actualisée des paiements futurs attendus évaluée en utilisant un taux d’actualisation déterminé par référence à un taux de marché fondé sur les obligations d’entités de première catégorie dont le terme est cohérent avec la durée des obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi Un actif net ne sera enregistré au bilan du Groupe que dans la mesure où il correspond à un avantage économique futur réellement disponible pour le Groupe sous forme de remboursement en trésorerie ou de réductions des cotisations futures à verser au régime concerné Les écarts actuariels résultent principalement de l’évolution des hypothèses actuarielles et des écarts entre les estimations et la réalité Ils sont reconnus au compte de résultat par intégration dans la charge nette périodique du Groupe au titre du coût des régimes à prestations définies dans la mesure où au début de l’exercice leur montant net cumulé est supérieur à 10 % de la plus grande des valeurs représentées par (1) la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies ou (2) la juste valeur des actifs du régime Dans un tel cas la fraction des écarts actuariels comptabilisée au compte de résultat est égale à l’excédent qui en résulte divisé par la durée de vie active résiduelle attendue des salariés bénéficiant du régime Des coûts des services passés peuvent être générés lorsqu’un nouveau régime à prestations définies est introduit ou lorsque les prestations à payer sont modifiées dans le cadre d’un régime existant Ils sont immédiatement enregistrés au compte de résultat si les droits à prestations sont déjà acquis Si les droits à prestations ne sont pas acquis lors de l’introduction d’un nouveau régime à prestations définies ou de sa modification les coûts des services passés sont amortis selon Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 89 RAPPORT ANNUEL 2007 le mode linéaire sur la durée moyenne restant à courir jusqu’à ce que les droits correspondants soient acquis par les salariés La charge nette périodique du Groupe au titre des régimes à prestations définies enregistrée au compte de résultat comprend le coût des services rendus au cours de la période le coût financier les effets de toute réduction et liquidation des régimes le coût des services passés ainsi que les écarts actuariels dans la mesure où ils sont reconnus Paiements sous forme d’actions Les avantages relatifs aux options d’achat d’actions attribuées au Gérant et à certains salariés du Groupe sont évalués à leur date d’attribution en utilisant la méthode binomiale La date d’attribution est celle à laquelle la décision des Gérants sur le nombre d’options attribuées est communiquée aux bénéficiaires accompagnée du document décrivant les conditions qui leur sont attachées La méthode binomiale repose sur le cours spot de l’action de la Société (moyenne des cours des 20 jours précédant la date d’attribution) le prix d’exercice la volatilité historique (calculée sur une période égale à la durée de vie estimée de l’option) un taux d’intérêt sans risque (bons d’état avec une échéance équivalente à la durée de vie de l’option) et une projection de dividendes basée sur les attentes du marché Les avantages sont étalés sur la période au cours de laquelle les services sont rendus Ils sont comptabilisés en autres charges et produits opérationnels Provisions Des provisions sont enregistrées lorsqu’une obligation actuelle juridique ou implicite devrait être éteinte par une sortie de ressources dont le montant peut être estimé de manière fiable Les provisions pour restructurations sont comptabilisées lorsque le Groupe a annoncé un plan formalisé et détaillé Les provisions sont enregistrées à la valeur nette actuelle des décaissements estimés 4 Gestion des risques financiers 4 1 Politique de gestion des risques financiers Organisation de la gestion des risques financiers Le contrôle la mesure et la supervision des risques financiers est sous la responsabilité de la fonction financière du Groupe tant au niveau de chaque société comme au niveau de chaque zone géographique et au niveau groupe à travers le Service Groupe Finance Le Service Groupe Finance est directement rattaché à la Direction Financière du Groupe Une des missions permanentes du Service Groupe Finance consiste notamment à formuler des règles en matière de politique de gestion des risques financiers dont le pilotage repose sur une gamme complète de normes internes de procédures et de référentiels Les directeurs financiers des zones géographiques étant responsables de la mise en application de la politique de gestion des risques financiers par les responsables financiers des sociétés du Groupe Par ailleurs l’évaluation des risques financiers peut aussi faire l’objet de missions d’audit interne afin de mesurer les niveaux de maîtrise des risques et de proposer des voies d’amélioration Toutes les décisions d’ordre stratégique sur la politique de couverture des risques financiers du Groupe sont décidées par la Direction Financière du Groupe 4 1 1 Risque de liquidité La Direction Financière a pour mission d’assurer le financement et la liquidité du Groupe au meilleur coût Le financement du Groupe est assuré par le recours aux marchés des capitaux via des ressources à long terme (émissions obligataires) des ressources bancaires (emprunts et lignes de crédits) des programmes d’émissions de billets de trésorerie et de titrisation de créances commerciales Les niveaux des lignes de crédit confirmées et de trésorerie disponibles sont fixés en fonction des prévisions de besoins de financement assorties d’une marge de sécurité pour faire face aux aléas économiques Ces moyens de financement supplémentaires à long terme sont essentiellement concentrés chez la holding financière Hors contraintes particulières liées aux spécificités des marchés financiers locaux les filiales opérationnelles disposent de lignes de crédit bancaires non confirmées à court terme pour faire face à leurs besoins de fonctionnementcourant ainsi que de lignes confirmées auprès de la holding financière pour faire face à d’éventuels imprévus majeurs Le pilotage du risque de liquidité repose sur les principes et normes de gestion définis au niveau du Groupe pour gérer les besoins de financement en situation courante comme dans l’hypothèse d’évènement à caractère exceptionnel Les besoins de financements à court terme sont sous la responsabilité de chaque entité de trésorerie du Groupe Les financements de moyen et long terme et stratégiques sont gérés par la holding financière du Groupe Afin d’assurer une politique financière prudente le Groupe a toujours veillé à éviter d’inclure dans ses contrats financiers des engagements limitant les possibilités d’utilisation ou affectant le terme de ses lignes de crédit de type ratios ou “material adverse change” Au 31 décembre 2007 il n’existait pas de telles clauses dans les emprunts du Groupe de quelque nature que ce soit Certains contrats comprenaient toutefois des clauses de “negative pledges” et de “cross default” mais assorties de seuils et de dérogations 4 1 2 Risque de change Risque de change sur transactions Chaque filiale mesure en permanence son exposition au risque de change comptable par rapport à sa monnaie fonctionnelle et la couvre systématiquement Certaines dérogations temporaires peuvent néanmoins être accordées par la Direction Financière lorsque des circonstances de marché exceptionnelles le justifient Les dettes et créances en devises étant pour l’essentiel de même nature et de termes équivalents une compensation est effectuée et seul le net fait l’objet d’une couverture Celle ci est en règle générale réalisée auprès de la holding financière ou à défaut auprès d’établissements bancaires La holding financière calcule à son tour sa propre exposition nette et la couvre auprès de ses banques Les instruments de couverture utilisés sont pour l’essentiel les contrats de change à terme dont la plupart ont des échéances courtes trois mois environ Le contrôle permanent des résultats de change ainsi que des audits régulièrement menés permettent de s’assurer du bon respect de la politique de couverture par l’ensemble des entités du Groupe Le pilotage du risque de change et sa couverture repose sur des référentiels internes au Groupe Un dispositif de surveillance du risque de change transactionnel est en œuvre sur l’ensemble du Groupe et Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 90 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS repose sur le Service Groupe Finance dont la responsabilité est de garantir le suivi et le pilotage du risque de change Toutes les expositions au risque de change transactionnel font l’objet d’un tableau de bord mensuel détaillé Risque de change de conversion Les titres de participation dans les filiales étrangères sont comptabilisés dans la devise fonctionnelle de la société mère Ces participations qui n’entrent pas dans la position de change de la société mère sont financées dans la devise de cette dernière Les cash flows futurs liés aux investissements dans les filiales consolidées (dividendes redevances versées pour la recherche et pour l’utilisation de la marque augmentations de capital) font l’objet de couvertures sélectives selon le degré de certitude Les titres disponibles à la vente ne font pas l’objet de couverture de change 4 1 3 Risque sur taux d’intérêt La politique de gestion des taux est coordonnée et contrôlée de manière centralisée avec pour objectif la protection des flux de trésorerie futurs et la réduction de la volatilité de la charge financière La gestion des taux d’intérêt à moins d’un an est assurée de manière décentralisée Le Groupe utilise les divers instruments disponibles sur le marché notamment des contrats d’échange de taux ou de fixation de taux futurs ainsi que des options de taux d’intérêt (achats de “caps”) L’exposition au risque de taux est analysée et pilotée par le Groupe sur la base d’indicateurs de performance et de tableaux de bord fournis mensuellement 4 1 4 Risque sur actions Les investissements en actions sont effectués pour des raisons stratégiques et non financières Ces titres sont détenus dans une perspective à moyen ou long terme et non dans une approche de gestion de portefeuille à court terme 4 1 5 Risque de contrepartie Le Groupe apporte une attention particulière au choix des établissements bancaires qu’il utilise et ceci de façon encore plus critique lorsqu’il s’agit de gérer les placements de la trésorerie disponible En effet considérant qu’il n’est pas opportun de rajouter des risques financiers aux risques industriels et commerciaux naturellement associés à l’activité de l’entreprise Michelin privilégie la sécurité et la disponibilité pour tous les placements de trésorerie Ceux ci sont réalisés sur deséchéances courtes (généralement moins de trois mois) auprès de banques de premier plan et avec des instruments financiers peu risqués (de type certificats de dépôts bancaires ou OPCVM) et tout en évitant des niveaux de concentration significatifs 4 1 6 Risque de crédit Les créances commerciales représentent environ 20 % des ventes annuelles Le Département du Crédit qui fait partie de la Direction Financière détermine les délais de paiement maximum et fixe les limites de crédits aux clients à appliquer par les entités opérationnelles Le Département du Crédit gère et contrôle l’activité de crédit les risques et les résultats et est également responsable de la gestion des créances commerciales et de leur recouvrement Les principales politiques et procédures sont définies au niveau du Groupe et sont pilotées et contrôlées tant au niveau du Groupe qu’au niveau de chaque zone géographique Un système de tableaux de bord mensuel permet de faire le suivi du crédit En 2007 le Département du Crédit du Groupe a contribué à la mise en place de projets visant à diminuer progressivement les créances commerciales dans les années à venir Ses autres actions ont porté sur la modernisation des systèmes de gestion du crédit ainsi que sur le développement des compétences des gestionnaires de crédit du Groupe 4 2 Données quantitatives et qualitatives relatives aux risques financiers 4 2 1 Risque de liquidité La liquidité du Groupe peut être détaillée de la manière suivante (en millions d’euros) 31 décembre 31 décembre 2007 2006 Dettes financières (note 25) 4 070 4 893 – moins instruments dérivés passifs (notes 16 et 25) (24) (21) Dettes financières hors instruments dérivés 4 046 4 872 – dont partie à court terme 1 122 2 136 – dont partie à long terme 2 924 2 736 Trésorerie (note 23)(330) (680) Lignes de crédit non tirées et confirmées à plus d’un an 1 753 1 785 Le différentiel de coût entre le portage d’une trésorerie excédentaire et le niveau actuel des commissions de confirmation des lignes de crédit conduit le Groupe à arbitrer prioritairement en faveur des lignes de crédit confirmées Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 91 RAPPORT ANNUEL 2007 4 2 2 Risque de change Risque de change sur transactions Les tableaux ci dessous montrent les positions de change transactionnelles comptables du Groupe (lorsqu’un actif ou un passif monétaire est libellé dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de la Société) avant et après couverture (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 EUR RSD BRL CNY USD Autres EUR CSD BRL CNY USD Autres Actifs monétaires 8 159 – 19 25 3 568 1 888 7 218 – – 10 3 391 1 920 Passifs monétaires (9 280) (11) – – (2 381) (1 237) (8 046) (17) – – (2 485) (899) Position nette avant gestion (1 121) (11) 19 25 1 187 651 (828) (17) – 10 906 1 021 Couvertures 1 011–––(1 154) (613) 759–––(1 003) (962) Position nette après gestion (110) (11) 19 25 33 38 (69) (17) – 10 (97) 59 Une variation défavorable de l’euro contre la totalité des devises représenterait un impact cumulé dans le compte de résultat consolidé après couverture inférieur à 1 million d’euros (2006 2 millions d’euros) pour chaque centime de variation L’échéancier des dettes financières à long terme et des lignes de crédit non tirées à plus d’un an se répartit de la manière suivante 0 et plus * 500 1 000 1 500 2015 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Dettes financières à long terme En millions d'euros Au 31 décembre 2007 Lignes de crédit non tirées et confimées à + 1 an 0 et plus * 500 1 000 1 500 2014 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Dettes financières à long terme En millions d'euros Au 31 décembre 2006 Lignes de crédit non tirées et confimées à + 1 an * Comprend les titres subordonnés de dernier rang émis par CGEM en 2003 et remboursables en numéraire (TSDR) pour un montant de 469 millions d’euros avec comme échéance décembre 2033 Cependant CGEM est autorisée à son initiative à procéder au remboursement anticipé en numéraire et au pair de la totalité des titres en 2013 ou par la suite trimestriellement lors de chaque date de paiement d’intérêts jusqu’en décembre 2033 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 92 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Risque de change de conversion Le tableau de synthèse des risques liés au financement du Groupe donne la répartition par devise des capitaux propres consolidés (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 EUR1 823 1 751 USD768 654 CHF675 738 BRL522 282 PLN438 362 CAD281 205 GBP176 140 CNY101 139 THB82 38 MXN79 75 HUF73 61 RSD66 54 Autres206 189 Total5 290 4 688 4 2 3 Risque de taux d’intérêt La position nette de taux avant et après couverture est la suivante (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Taux Taux fixes Taux Taux fixes variables de 1 à 5 ans > à 5 ans Total variables de 1 à 5 ans > à 5 ans Total Passifs 1 884 1 044 1 142 4 070 3 248 634 1 011 4 893 Actifs (381) (38) (86) (505) (819) (25) (56) (900) Position nette avant gestion 1 503 1 006 1 056 3 565 2 429 609 955 3 993 Couvertures 220 (220) – – 220 (220) – – Position nette après gestion 1 723 786 1 056 3 565 2 649 389 955 3 993 Une variation de 1 % des taux d’intérêt à court terme impliquerait une variation nette de 17 millions d’euros (2006 26 millions d’euros) des charges et des produits d’intérêt Des options sur taux d’intérêt de type “caps” sur 300 millions de dollars US (soit environ 204 millions d’euros) ont été achetées par le Groupe afin de minimiser le risque face à une hause des taux d’intérêt US au delà de 6 % Par ailleurs un déplacement parallèle de 1 % de la courbe des taux impliquerait une variation de juste valeur des actifs (actifs financiers et autres actifs à long terme de la note 15) et passifs (dettes financières de la note 25) de 220 millions d’euros (2006 67 millions d’euros) La plus grande partie de ces variations ne serait pas comptabilisée car les actifs et passifs sous jacents sont évalués au coût amorti (à l’exception principalement des instruments dérivés) 4 2 4 Risque sur actions Le risque sur actions est le risque de variation de valeur lié à une variation défavorable de 10 % du cours des titres détenus (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Valeur au bilan (note 15)265 248 Sensibilité du résultat–– Sensibilité des capitaux propres(23) (21) Le calcul de sensibilité comprend l’impact de la couverture (note 15) mais pas celui de l’effet fiscal Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 93 RAPPORT ANNUEL 2007 4 2 5 Risque de contrepartie Plus de 80 % de la trésorerie du Groupe est placée auprès de 15 des principaux groupes bancaires internationaux dont la notation est égale ou supérieure à “single A” 4 2 6 Risque de crédit Au 31 décembre 2007 les soldes nets des dix clients les plus importants chacun d’eux représentant plus de 0 9 % du montant total s’élevaient à 602 millions d’euros (2006 571 millions d’euros) Six de ces clients sont établis en Amérique du Nord et quatre en Europe Au 31 décembre 2007 quarante deux clients (2006 quarante) bénéficient d’une limite de crédit supérieure à 10 millions d’euros Vingt de ces clients sont établis en Europe vingt en Amérique du Nord et deux en Asie Il n’existe pas de montants significatifs reçus en garantie afin de limiter le risque de crédit En 2007 les pertes sur clients s’élèvent à 0 12 % des ventes (2006 0 12 %) 4 2 7 Dérivés de matières premières En 2007 le Groupe n’avait aucun contrat significatif de couverture sur matières premières 4 3 Risque sur le capital Les objectifs du Groupe lorsqu’il gère son capital sont d’assurer sa capacité à continuer son exploitation de manière à pouvoir continuer à rémunérer les Actionnaires ainsi que les autres parties prenantes et de rémunérer les Actionnaires de manière adéquate au travers d’une politique de fixation de prix des biens et services proportionnelle au niveau de risque encouru Le Groupe détermine le montant du capital en fonction des risques Il gère la structure de son capital et l’ajuste par rapport aux modifications des conditions économiques et du profil de risque des actifs sous jacents Il évalue de manière approfondie ses besoins en fond de roulement ainsi que le rendement attendu de ses dépenses d’investissements de manière à minimiser ses besoins de financement En dernier recours le Groupe pourrait aussi émettre du capital ou vendre des actifs pour diminuer ses dettes Le Groupe utilise le ratio d’endettement comme indicateur Ce ratio correspond à l’endettement net divisé par les capitaux propres Durant 2007 la stratégie du Groupe inchangée depuis 2006 consistait à diminuer son endettement net de manière à obtenir des financements dont le coût restait raisonnable en gardant les notations de crédit actuelles (note 25) Les ratios d’endettement au 31 décembre 2007 et 2006 étaient les suivants (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Endettement net (note 25) 3 714 4 178 Capitaux propres (tels qu’ils ressortent du bilan) 5 290 4 688 Ratio d’endettement 0 70 0 89 La baisse du ratio d’endettement en 2007 provient de la baisse de l’endettement net (principalement due à un flux de trésorerie net positif des activités opérationnelles et d’investissement) et de l’augmentation des capitaux propres (principalement due au résultat de l’exercice) Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 94 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 5 Information sectorielle Secteurs d’activité(en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Activité Activité Activités de Total Activité Activité Activités de Total Tourisme Poids lourd* spécialités** Tourisme Poids lourd* spécialités** camionnette* camionnette* Éléments du compte de résultat Ventes nettes 9 041 5 639 2 187 16 867 8 991 5 418 1 975 16 384 Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents 830 427 388 1 645 736 357 245 1 338 En pourcentage des ventes 9 2 % 7 6 % 17 8 % 9 8 % 8 2 % 6 6 % 12 4 % 8 2 % Actifs sectoriels Immobilisations incorporelles et corporelles 4 031 2 596 1 098 7 725 4 121 2 451 895 7 467 Stocks de produits finis 1 199 710 345 2 254 1 190 705 347 2 242 Créances commerciales 1 630 977 386 2 993 1 772 1 008 457 3 237 Total des actifs sectoriels 6 860 4 283 1 829 12 972 7 083 4 164 1 699 12 946 Autres informations Charge d’amortissements 507 268 103 878 494 259 98 851 Pertes de valeur de la période – (6) (49) (55) 6 – 14 20 Investissements non financiers 579 436 325 1 340 747 429 238 1 414 * Et distribution associée ** Activités de spécialités (Génie civil Agricole Deux roues Avion Cartes et Guides ViaMichelin Michelin LifeStyle) Comme indiqué dans la note 3 aucun passif opérationnel n’est affecté aux secteurs dans le système interne de suivi des résultats Secteurs géographiques(en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Europe Amérique Autres Total Europe Amérique Autres Total du Nord zones du Nord zones Ventes nettes 8 503 5 517 2 847 16 867 8 017 5 738 2 629 16 384 Actifs sectoriels 7 451 3 315 2 206 12 972 7 457 3 487 2 002 12 946 Investissements non financiers 699 280 361 1 340 888 303 223 1 414 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 95 RAPPORT ANNUEL 2007 6 Charges par nature Les charges récurrentes suivantes sont imputées dans les rubriques appropriées du compte de résultat par fonction (en millions d’euros) Année 2007 Année 2006 Matières premières et autres fournitures consommées et variation des stocks de produits finis (6 686) (6 518) Frais de personnel (note 7)(4 732) (4 718) Transports de marchandises(933) (901) Charges d’amortissements et de pertes de valeur(823) (871) Autres charges(2 049) (2 038) Total des charges par nature(15 223) (15 046) 7 Frais de personnel (en millions d’euros) Année 2007 Année 2006 Salaires et rémunérations(3 475) (3 564) Charges de Sécurité sociale(955) (971) Coût des régimes à prestations définies(232) (118) Coût des régimes à cotisations définies (note 26 2)(61) (58) Plans d’options sur actions (note 27)(9) (7) Total des frais de personnel(4 732) (4 718) Les frais de personnel sont imputés aux rubriques appropriées du compte de résultat par fonction Le nombre moyen de salariés est de 122 050 en 2007 (2006 126 673) 8 Autres produits et charges opérationnels Les produits et charges récurrents enregistrés dans les autres produits et charges opérationnels du compte de résultat sont les suivants (en millions d’euros) Année 2007 Année 2006 Gains (pertes) sur cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles19 64 Coûts de restructuration(49) (32) Produits (charges) liés aux pertes de valeur d’immobilisations corporelles et incorporelles 55 (20) Coût des avantages aux retraités(55) (60) Autres produits (charges) opérationnels(64) 10 Total des autres produits et (charges) opérationnels(94) (38) Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 96 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 9 Produits et charges non récurrents 2007 Japon Le Groupe a annoncé la spécialisation de la production de pneus de son usine d’Ota pour mieux répondre aux besoins spécifiques très technologiques du marché japonais L’usine arrêtera de ce fait ses autres activités exports qui représentent environ 60 % de sa production L’ajustement correspondant des capacités de production se traduit par une provision de 62 millions d’euros couvrant les montants à verser aux salariés ainsi que les pertes de valeur des actifs incorporels et corporels concernés Europe Le Groupe a annoncé un projet en France concernant l’arrêt de la production de l’usine de Toul en 2009 et un projet en Espagne d’amélioration de la compétitivité de l’ensemble des usines espagnoles et de la spécialisation du site de Lasarte L’usine de Toul fabrique des pneus Tourisme milieu de gamme très fortement concurrencés par des pneus importés de pays à faibles coûts de production qui ont massivement investi sur ce créneau spécifique depuis 5 ans Le marché est par ailleurs en surcapacité pour les catégories de pneus fabriqués à Toul La provision de 120 millions d’euros couvre les coûts de financement du volet social les pertes de valeur des bâtiments et matériels ainsi que ceux nécessaires à la réindustrialisation du site de Toul et la revitalisation du bassin environnant Le site de Lasarte se spécialisera pour devenir un pôle mondial de production de pneus moto haut de gamme Le projet prévoit l’arrêt de la production des pneus Tourisme d’ici fin 2008 parce qu’elle n’est plus compétitive en raison de la taille insuffisante du site La provision de 144 millions d’euros couvre pour l’essentiel le financement des départs en préretraite 2006 Canada Une provision de 157 millions d’euros avait été enregistrée lors de la fermeture de l’usine de Kitchener Nigeria Une provision de 63 millions d’euros avait été enregistrée lors de la fermeture de l’usine de Port Harcourt 10 Coût de l’endettement net et des autres produits et charges financiers Les deux composantes du résultat financier sont détaillées dans le tableau ci dessous (en millions d’euros) Année 2007 Année 2006 Coût de l’endettement net Coût de l’endettement brut Charge d’intérêts financiers(258) (254) Réévaluation monétaire(36) (59) Autres charges liées à l’endettement(12) (12) (306) (325) Produit d’intérêt de la trésorerie12 10 Total du coût de l’endettement net(294) (315) Autres produits et charges financiers Produit net des actifs financiers (autres que la trésorerie) Produits d’intérêts87 Cessions sur investissements disponibles à la vente10 119 Dividendes74 25 130 Charge de désactualisation des provisions(4) (4) Autres89 Total des autres produits et charges financiers29 135 Les produits de cessions des investissements disponibles à la vente comprenait en 2006 un montant de 114 millions d’euros liés à la vente des titres de Peugeot SA Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 97 RAPPORT ANNUEL 2007 11 Impôts sur le résultat La ventilation de la charge d’impôt est la suivante (en millions d’euros) Année 2007 Année 2006 Charge d’impôt exigible(283) (221) Produit (charge) d’impôt différé (note 18)(16) (148) Total des impôts sur le résultat(299) (369) Les impôts exigibles comprennent 27 millions d’euros de retenues à la source sur les redevances et les distributions de réserves entre les sociétés du Groupe (2006 23 millions d’euros) Rapprochement de la charge fiscale effective du Groupe (en millions d’euros) Année 2007 Année 2006 Résultat avant impôts1 071 942 Impôts calculés aux taux locaux sur les résultats de chaque pays(339) (339) Impact fiscal des – différences permanentes(24) 6 – variation des différences temporelles non reconnues728 – variation de pertes fiscales non reconnues(2) (33) – changements de taux d’imposition(39) (55) – crédits d’impôts et retenues à la source77 23 – autres éléments21 1 Charge d’impôt(299) (369) Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 98 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Les composantes des calculs des résultats de base et dilué par action sont présentées ci dessous Année 2007 Année 2006 Résultat net (en millions d’euros) à l’exclusion de la part des intérêts non assortis de contrôle 774 572 – diminué des propositions d’attributions aux Associés commandités(9) (6) Résultat net attribuable aux Actionnaires utilisé pour le calcul du résultat de base 765 566 – augmenté des charges d’intérêt sur les obligations convertibles18 – Résultat net attribuable aux Actionnaires utilisé pour le calcul des résultats de base et dilué par action 783 566 Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (milliers d’actions) utilisé pour le calcul du résultat de base par action 143 770143 390 – augmenté de l’ajustement relatif aux plans d’options sur actions6 228 305 Nombre moyen pondéré d’actions utilisé pour le calcul du résultat dilué par action 149 998 143 695 Résultat par action attribuable aux Actionnaires (en euros) – de base5 32 3 95 – dilué5 22 3 94 12 Résultat par action Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net attribuable aux Actionnaires de la Société par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation durant l’exercice à l’exception des actions acquises par le Groupe dans un but d’autocontrôle Le résultat dilué par action est calculé en ajustant le nombre moyen pondéré d’actions en circulation afin de tenir compte de la conversion de toutes les actions potentiellement dilutives La Société a deux types d’actions potentiellement dilutives les options sur actions (note 27) et les obligations convertibles (note 25) Les obligations convertibles sont réputées avoir été converties en actions et le résultat net est ajusté de manière à éliminer la charge d’intérêts diminuée del’effet fiscal Concernant les options sur actions un calcul est réalisé pour déterminer le nombre d’actions qui auraient pu être acquises à leur juste valeur (déterminée comme étant la moyenne annuelle des valeurs boursières de l’action de la Société) en fonction de la valeur monétaire des droits de souscription attachés aux options en circulation Le nombre d’actions ainsi déterminé est comparé au nombre d’actions qui auraient été émises si les options avaient été exercées Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 99 RAPPORT ANNUEL 2007 13 Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles ont évolué comme suit (en millions d’euros) Autres immobilisations Goodwill incorporelles Total Montants bruts comptabilisés Au 1 erjanvier 2006455 697 1 152 Écart de conversion(10) (16) (26) Acquisitions (droits d’émission inclus) 5 83 88 Sorties d’actifs(11) (33) (44) Variation du périmètre de consolidation – 2 2 Transferts et autres(1) 6 5 Au 31 décembre 2006438 739 1 177 Écart de conversion(12) (14) (26) Acquisitions (droits d’émission inclus) 6 88 94 Sorties d’actifs (droits d’émission inclus) – (45) (45) Variation du périmètre de consolidation – 10 10 Transferts et autres112 Au 31 décembre 2007433 779 1 212 Cumul des amortissements et des pertes de valeur Au 1 erjanvier 2006(11) (505) (516) Écart de conversion–1212 Amortissements– (64) (64) Pertes de valeur nettes––– Sorties d’actifs11 8 19 Variation du périmètre de consolidation – – – Transferts et autres– (9) (9) Au 31 décembre 2006– (558) (558) Écart de conversion–1111 Amortissements– (55) (55) Pertes de valeur nettes(32) – (32) Sorties d’actifs–2424 Variation du périmètre de consolidation – – – Transferts et autres– (1) (1) Au 31 décembre 2007(32) (579) (611) Montants nets comptabilisés au 31 décembre 2007 401 200 601 Montants nets comptabilisés au 31 décembre 2006 438 181 619 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 100 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Goodwill Les pertes de valeur des goodwill sont liées aux opérations non récurrentes mentionnées dans la note 9 Les montants affectés aux UGT sont les suivants (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 UGT Tourisme camionette Amérique du Nord et Mexique 105 114 UGT Tourisme camionette Asie 99 136 UGT Tourisme camionette Autres zones 61 57 Autres UGT136 131 Total des goodwill401 438 Autres immobilisations incorporelles Il n’y a pas d’immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie Logiciels Le montant net comptabilisé au 31 décembre 2007 au titre des logiciels s’est élevé à 162 millions d’euros (2006 138 millions d’euros) Les logiciels sont initialement comptabilisés au coût historique Il comprend les coûts d’acquisition ou de production et tout autre coût directement attribuable à l’acquisition ou à la production de l’actif Droits d’émission Les droits attribués sont enregistrés en immobilisations incorporelles en utilisant le cours du jour de leur attribution La contrepartie est enregistrée en subventions au passif du bilan La charge et la dette relatives aux émissions et le produit correspondant à l’utilisation de la subvention sont enregistrés au cours d’attribution Le solde des droits alloués au 31 décembre 2007 s’élève à 0 8 million de tonnes pour une valeur de 6 millions d’euros Le passif correspondant aux émissions effectives de 2007 s’élève à 0 4 million de tonnes pour une valeur de 0 6 million d’euros Il sera soldé par la délivrance des droits alloués L’équilibre global annuel a conduit le Groupe à ne pas intervenir sur les marchés financiers autrement que pour vendre les excédents de droits effectivement constatés Il n’est donc pas envisagé d’achats de droits à fin 2007 Pour 2008 les droits annuels d’émission de CO 2attribués au Groupe au titre de ses installations énergétiques dans certains pays d’Europe ne sont pas encore définis Frais de développement En 2007 et 2006 aucun coût de développement n’a été immobilisé du fait que les critères de capitalisation n’ont pas été remplis En effet pour être immobilisés les coûts de développement engagés dans le cadre d’un projet d’une nouvelle gamme ou d’une évolution significative d’une gamme existante doiventsatisfaire six critères Parmi ces critères il en est un qui impose de démontrer l’existence d’un marché pour la production issue du projet L’existence du marché est démontrée lorsque le Groupe a reçu l’homologation des constructeurs et que les volumes proposés par les constructeurs génèrent une rentabilité suffisante Or les frais de développement correspondants sont encourus à un stade du projet antérieur à l’homologation des constructeurs Pertes de valeur sur les actifs incorporels Le montant cumulé des pertes de valeur des actifs incorporels s’élève au 31 décembre 2007 à 45 millions d’euros (2006 13 millions d’euros) Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 101 RAPPORT ANNUEL 2007 14 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles ont évolué comme suit (en millions d’euros) Terrains et Équipements Autres Total Constructions industriels équipements Montants bruts comptabilisés Au 1 erjanvier 20063 732 11 038 1 363 16 133 Écart de conversion(89) (419) (29) (537) Acquisitions278 1 000 106 1 384 Sorties d’actifs(113) (291) (68) (472) Variation du périmètre de consolidation(2) (3) (11) (16) Transferts et autres8 (34) 10 (16) Au 31 décembre 20063 814 11 291 1 371 16 476 Écart de conversion(70) (272) (27) (369) Acquisitions270 942 71 1 283 Sorties d’actifs(91) (363) (75) (529) Variation du périmètre de consolidation2 (9) (4) (11) Transferts et autres13 (24) 11 – Au 31 décembre 20073 938 11 565 1 347 16 850 Cumul des amortissements et des pertes de valeur Au 1 erjanvier 2006(1 819) (6 753) (984) (9 556) Écart de conversion54 274 21 349 Amortissements(102) (608) (78) (788) Pertes de valeur nettes(4) (57) (1) (62) Sorties d’actifs80 271 60 411 Variation du périmètre de consolidation1236 Transferts et autres–6612 Au 31 décembre 2006(1 790) (6 865) (973) (9 628) Écart de conversion41 180 21 242 Amortissements(104) (646) (73) (823) Pertes de valeur nettes218 –20 Sorties d’actifs43 337 70 450 Variation du périmètre de consolidation19212 Transferts et autres1––1 Au 31 décembre 2007(1 806) (6 967) (953) (9 726) Montants nets comptabilisés au 31 décembre 2007 2 132 4 598 394 7 124 Montants nets comptabilisés au 31 décembre 2006 2 024 4 426 398 6 848 Des immobilisations corporelles d’une valeur nette de 42 millions d’euros ont été données en garantie de passifs financiers (2006 42 millions d’euros) Les immobilisations corporelles comprennent des immobilisations en cours de réalisation pour un montant de 1 263 millions d’euros (2006 1 262 millions d’euros) Le montant cumulé des pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles s’élève au 31 décembre 2007 à 114 millions d’euros (2006 178 millions d’euros) Le CMPC utilisé pour déterminer la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs est compris entre 10 % et 14 % Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 102 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Contrats de location financement La valeur nette comptable des actifs détenus dans le cadre de contrats de location financement au 31 décembre 2007 s’élève à 159 millions d’euros (2006 206 millions d’euros) Le montant brut comptabilisé pour ces actifs est de 311 millions d’euros (2006 389 millions d’euros) L’échéancier des paiements futurs minimaux au titre des contrats de location financement est indiqué dans le tableau suivant (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Valeur Valeur non Valeur Valeur non actualisée actualisée actualisée actualisée À moins d’un an47 55 40 41 Entre un et cinq ans101 119 164 205 Plus de cinq ans70 94 80 106 Valeur totale des paiements futurs minimaux (note 25) 218 268 284 352 Contrats de location simple La charge au titre des contrats de location simple s’élève au 31 décembre 2007 à 235 millions d’euros (2006 231 millions d’euros) L’échéancier des paiements futurs minimaux (non actualisés) au titre des contrats de location simple est le suivant (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 À moins d’un an117 114 Entre un et cinq ans242 217 Plus de cinq ans103 94 Total des paiements futurs minimaux462 425 15 Actifs financiers et autres actifs à long terme La valeur comptable des actifs financiers et autres actifs à long terme est détaillée dans le tableau ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Actifs financiers Investissements disponibles à la vente265 242 Prêts et dépôts152 170 Instruments dérivés (note 16)14 12 Autres17 22 448 446 Autres actifs Avantages du personnel – partie active (note 26)43 Actifs financiers et autres actifs à long terme452 449 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 103 RAPPORT ANNUEL 2007 Investissements disponibles à la vente Les investissements disponibles à la vente consistent principalement en un portefeuille d’actions prévues pour être vendues comme suit (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Partie à long terme265 242 Partie à court terme (note 21)–6 Total du portefeuille d’investissements disponibles à la vente265 248 Le tableau ci dessous retrace les variations du portefeuille au cours de l’exercice (en millions d’euros) 2007 2006 Au 1 erjanvier248 306 Écarts sur conversion des devises(6) (6) Acquisitions560 Cessions(21) (141) Variations de juste valeur imputées aux capitaux propres39 29 Au 31 décembre265 248 En 2007 et en 2006 aucune perte de valeur n’a été enregistrée au compte de résutat En 2006 la principale cession concernait les titres de Peugeot SA (note 10) La ventilation du portefeuille par devise est la suivante (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 KRW (Won coréen)123 117 EUR75 80 INR (Roupie indienne)53 33 IDR (Rupiah indonésienne)12 15 Autres devises23 Total265 248 Prêts et dépôts La valeur comptable des prêts et dépôts est détaillée ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Prêts et dépôts bruts247 294 – diminués des pertes de valeur(72) (74) Prêts et dépôts nets175 220 – diminués de la partie à court terme (note 21)(23) (50) Partie à long terme152 170 Les prêts et dépôts comprennent essentiellement des dépôts bancaires (de plus de trois mois) ainsi que des prêts à des salariés et des clients La juste valeur qui est calculée conformément à la note 2 (Modalités d’élaboration Juste valeur des instruments financiers) s’élève à 161 millions d’euros (2006 205 millions d’euros) Au 31 décembre 2007 le taux d’intérêt effectif reçu se montait à 1 63 % (2006 2 36 %) Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 104 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Le détail par devise et par échéance est indiqué ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Entre un et Entre un et À moins d’un an cinq ans Plus de cinq ans Total À moins d’un an cinq ans Plus de cinq ans Total EUR 17 7 66 90 24 25 53 102 CHF – 36 – 36 15 44 – 59 GBP 1 5 15 21 5 18 – 23 Autres 5 17 6 28 6 28 2 36 Total 23 65 87 175 50 115 55 220 16 Instruments financiers dérivés Comme indiqué à la note 3 (couverture) certains instruments dérivés bien que répondant à la politique de gestion des risques financiers du Groupe n’ont pas été qualifiés d’instruments de couverture pour les besoins de la comptabilité de couverture Dérivés actifs (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Montants Montants Justes contractuels Justes contractuels valeurs ou notionnels valeurs ou notionnels Total des dérivés actifs (note 25) Dérivés de taux d’intérêt dans des couvertures de juste valeur 8 220 12 220 Dérivés non qualifiés d’instruments de couverture – Dérivés de change12 1 921 19 1 718 – Dérivés de taux d’intérêt–204–– – Autres dérivés621 423 26 2 366 35 1 961 Moins la partie à long terme comprise dans les actifs financiers à long terme (notes 15) Dérivés de taux dans des couvertures de juste valeur (8) (220) (12) (220) Dérivés non qualifiés d’instruments de couverture – Dérivés de taux d’intérêt– (204) – – – Autres dérivés(6) (21) – – (14) (445) (12) (220) Partie à court terme comprise dans les actifs financiers à court terme (note 21) 12 1 921 23 1 741 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 105 RAPPORT ANNUEL 2007 Dérivés passifs (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Montants Montants Justes contractuels Justes contractuels valeurs ou notionnels valeurs ou notionnels Total des dérivés passifs Dérivés non qualifiés d’instruments de couverture – Dérivés de change23 655 21 915 – Autres dérivés111 –12 24 666 21 927 Moins la partie à long terme comprise dans les passifs financiers à long terme (note 25) 1 11 – – Partie à court terme comprise dans les passifs financiers à court terme (note 25) 23 655 21 927 Les montants contractuels des instruments financiers dérivés de change qui sont essentiellement des contrats de change à terme sont ventilés par devise dans les tableaux ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Devises achetées à terme Devises achetées à terme EUR USD CHF JPY THB Autres Total EUR USD CHF JPY THB Autres Total Devises vendues à terme EUR – – 23 3 6 17 49 – 5 16 1 2 25 49 USD 557 – 364 – 24 41 986 482 – 481 13 22 18 1 016 JPY 377–––11379367–––1–368 PLN 339–2–––3412899––––298 THB 11 12 – 257 – – 280 14 14 – 244 – – 272 BRL 9130––––139–98––––98 Autres 285107––19402275189–––68532 Total 1 578 249 389 260 32 68 2 576 1 427 315 497 258 25 111 2 633 Les montants contractuels des instruments financiers dérivés hors change sont ventilés par devise ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 EUR USD Total EUR USD Total Dérivés de taux d’intérêt 220 204 424 220 – 220 Autres dérivés4 28 32 4 31 35 Total224 232 456 224 31 255 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 106 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 17 Titres mis en équivalence La valeur des entreprises associées et des co entreprises mises en équivalence de 62 millions d’euros (2006 71 millions d’euros) comprend essentiellement MC Projects B V aux Pays Bas et le Groupe SIPH en France Les états financiers des entreprises associées et des co entreprises comprennent les valeurs suivantes (en millions d’euros) 2007 2006 Actifs409 597 Passifs168 371 Ventes nettes873 917 Résultats nets53 25 18 Impôts différés actifs et passifs Les montants d’impôts différés au bilan sont les suivants (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Impôts différés actifs926 1 005 Impôts différés passifs(61) (58) Actifs nets d’impôts différés865 947 Le détail des actifs et passifs d’impôts différés à la fin de l’exercice indépendamment de toutes compensations des soldes est le suivant (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Impôts différés actifs par nature de différence temporelle – Immobilisations incorporelles26 27 – Instruments financiers109 125 – Stocks44 42 – Créances et dettes à court terme197 187 – Avantages du personnel775 784 – Provisions149 123 – Déficits fiscaux récupérables74 111 – Crédits d’impôts à récupérer(65) (26) 1 309 1 373 Impôts différés passifs par nature de différence temporelle – Immobilisations corporelles(444) (426) (444) (426) Actifs nets d’impôts différés865 947 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 107 RAPPORT ANNUEL 2007 La variation des actifs nets d’impôts différés est la suivante (en millions d’euros) 2007 2006 Au 1 erjanvier947 1 156 – Écart de conversion(54) (78) – Produit (charge) d’impôts différés (note 11)(16) (148) – Impôts enregistrés en capitaux propres(15) 11 – Autres variations36 Au 31 décembre865 947 Les impôts différés enregistrés en capitaux propres durant l’exercice sont les suivants (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Écarts de juste valeur en capitaux propres – instruments financiers composés (obligations convertibles)(15) – Total des impôts différés enregistrés en capitaux propres(15) – ( ) signifie un effet négatif sur les capitaux propres Des actifs d’impôts différés ne sont enregistrés que dans la mesure où la réalisation de profits taxables futurs est probable et qu’elle permettra d’absorber les déficits fiscaux reportables et les différences temporelles déductibles Le détail des actifs d’impôts différés non reconnus est le suivant (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Différences temporelles déductibles85 109 Pertes fiscales124 169 – dont expirant dans moins d’un an54 – dont expirant dans 1 à 5 ans46 17 – dont expirant à plus de 5 ans16 17 – sans échéance57 131 Crédits d’impôts84 57 Total des actifs d’impôts différés non reconnus293 335 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 108 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 19 Stocks Les stocks sont constitués des éléments suivants (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Matières premières et autres fournitures845 863 Travaux en cours290 275 Produits finis2 328 2 303 Provisions pour dépréciations(110) (99) Stocks nets3 353 3 342 La variation des provisions pour dépréciations de stocks est la suivante (en millions d’euros) 2007 2006 Au 1 erjanvier(99) (81) Écart de conversion et autres32 Dépréciations constatées(77) (90) Reprise de provisions pour dépréciations63 70 Au 31 décembre(110) (99) Les provisions pour dépréciations de stocks s’élèvent à 110 millions d’euros au 31 décembre 2007 (2006 99 millions d’euros) et se décomposent comme suit – Provisions pour dépréciations sur matières premières et autres fournitures 35 millions d’euros (2006 36 millions d’euros) – Provisions pour dépréciations sur travaux en cours 1 million d’euros (2006 1 million d’euros) – Provisions pour dépréciations sur produits finis 74 millions d’euros (2006 62 millions d’euros) Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 109 RAPPORT ANNUEL 2007 20 Créances commerciales La valeur comptable des créances commerciales est détaillée ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Créances commerciales brutes3 089 3 362 Pertes de valeur(96) (125) Créances commerciales nettes2 993 3 237 Toutes les créances commerciales ont des échéances inférieures à douze mois Les créances commerciales brutes sont détaillées par échéance dans le tableau ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Non échues2 870 3 130 Échues – moins de 3 mois167 163 – entre 3 et 6 mois14 20 – plus de 6 mois38 49 Créances commerciales brutes3 089 3 362 La variation des pertes de valeur est détaillée dans le tableau ci dessous (en millions d’euros) 2007 2006 Au 1 erjanvier(125) (119) Écarts de conversion et autres6 (17) Pertes de valeur constatées(27) (28) Reprises de pertes de valeur50 34 Autres–5 Au 31 décembre(96) (125) Les reprises de pertes de valeur 2007 comprennent des annulations de créances pour 20 millions d’euros (2006 19 millions d’euros) Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 110 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Créances commerciales données en garantie Le Groupe gère trois programmes distincts dans le cadre desquels certaines filiales européennes et nord américaines ont cédé des participations dans leurs portefeuilles de créances commerciales éligibles Les caractéristiques de ces programmes sont les suivantes Financement maximum Europe394 millions d’euros États Unis d’Amérique636 millions de dollars US Canada150 millions de dollars canadiens 929 millions d’euros Au 31 décembre 2007 les programmes sont surdimensionnés à hauteur de 186 millions d’euros (2006 210 millions d’euros) en faveur des établissements financiers Cela couvre les pertes de crédit qui pourraient intervenir Dans la mesure où le Groupe a conservé en substance l’ensemble des risques et avantages liés à la propriété des créances les participations dans les portefeuilles de créances commerciales vendues par ses filiales européennes et nord américaines n’ont pas été sorties du bilan et les financements reçus des établissements financiers s’élevant à 625 millions d’euros au 31 décembre 2007 (2006 988 millions d’euros) ont été comptabilisés en emprunts garantis (note 25) 21 Actifs financiers à court terme La valeur comptable des actifs financiers à court terme est détaillée ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Investissements disponibles à la vente (note 15)–6 Prêts et dépôts bancaires nets (note 15)23 50 Instruments dérivés (note 16)12 23 Total des actifs financiers à court terme35 79 22 Autres actifs à court terme Le montant net des autres actifs à court terme est détaillé ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Salariés23 Fournisseurs88 75 État Impôts exigibles99 70 Autres créances sur l’État264 260 Autres127 144 Provisions pour pertes de valeur(7) (8) Total des autres actifs à court terme573 544 Les autres créances sur l’État concernent essentiellement la TVA Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 111 RAPPORT ANNUEL 2007 23 Trésorerie La valeur comptable de la trésorerie est détaillée ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Banques et liquidités205 568 Dépôts bancaires à court terme (moins de trois mois) et autres équivalents trésorerie 125 112 Total de la trésorerie330 680 Le taux d’intérêt effectif des dépôts bancaires à court terme est de 3 39 % en 2007 (2006 2 34 %) La trésorerie est libellée dans les devises suivantes (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 EUR143 387 USD38 62 CAD23 42 SGD23 5 DKK21 1 Autres82 183 Total de la trésorerie330 680 24 Capital social et primes (en millions d’euros) Actions ordinaires Primes liées au capital Titres d’auto contrôle Total 143 387 625 actions en circulation au 1 erjanvier 2006 287 1 845 – 2 132 Plan d’options sur actions – valeur des services rendus – 7 – 7 – produit de l’émission de 264 693 actions – 11 – 11 143 652 318 actions en circulation au 31 décembre 2006 287 1 863 – 2 150 Plan d’options sur actions – valeur des services rendus – 9 – 9 – produit de l’émission de 346 851 actions 1 13 – 14 143 999 169 actions en circulation au 31 décembre 2007 288 1 885 – 2 173 Le nombre total d’actions ordinaires émises au 31 décembre 2007 est de 143 999 169 actions (contre 143 652 318 au 31 décembre 2006) d’une valeur nominale de 2 euros par action (valeur inchangée par rapport à 2006) L’augmentation est principalement due à l’exercice des options sur actions acoordées à des salariés du Groupe Toutes les actions émises sont entièrement libérées et nominatives Les actions détenues depuis plus de 4 ans bénéficient d’un droit de vote double Le dividende qui sera proposé aux Actionnaires lors de l’Assemblée générale ordinaire du 16 mai 2008 est de 1 60 euro par action Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 112 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 25 Dettes financières La valeur comptable des dettes financières est détaillée ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Long terme Obligations2 051 1 465 Emprunts auprès des établissements financiers et autres702 1 027 Engagements liés aux contrats de location financement (note 14)171 244 Instruments dérivés (note 16)1– 2 925 2 736 Court terme Obligations et billets de trésorerie219 684 Emprunts auprès des établissements financiers et autres856 1 412 Engagements liés aux contrats de location financement (note 14)47 40 Instruments dérivés (note 16)23 21 1 145 2 157 Total des dettes financières4 070 4 893 L‘endettement net du Groupe est présenté ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Dettes financières4 070 4 893 Dérivés actifs (note 16)(26) (35) Trésorerie (note 23)(330) (680) Endettement net3 714 4 178 La juste valeur des dettes financières à long terme calculée selon la note 2 est présentée ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Obligations2 125 1 651 Emprunts auprès des établissements financiers et autres708 1 005 Engagements liés aux contrats de location financement170 247 Instruments dérivés1– Juste valeur totale des dettes financières à long terme3 004 2 903 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 113 RAPPORT ANNUEL 2007 Obligations et billets de trésorerie Les obligations et billets de trésorerie du Groupe ont les caractéristiques mentionnées dans le tableau ci dessous Valeur comptable (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Taux d’intérêt Court terme Long terme Court terme Long terme Description effectif en 2007 Obligations subordonnées émises par la Compagnie Générale des Établissements Michelin – valeur nominale de 469 millions d’euros (2006 500 millions d’euros) – émises en décembre 2003 avec une échéance en 2033 sauf décision du Groupe d’un remboursement anticipé entre décembre 2013 et la date d’échéance 6 60 % – 463 – 494 – taux d’intérêt nominal de 6 375 % jusqu’en décembre 2013 et d’Euribor 3 mois + 2 95 % ultérieurement – option de paiement différé du coupon lorsque la Société ne distribue pas de dividendes Obligations émises par Michelin Luxembourg SCS – valeur nominale de 500 millions d’euros (2006 500 millions d’euros) – émises en avril 2002 avec une échéance en avril 2012 6 63 % – 498 – 497 – taux d’intérêt nominal de 6 5 % Obligations émises par Michelin Luxembourg SCS – valeur nominale de 470 millions d’euros (2006 470 millions d’euros) – émises en avril 2002 avec une échéance en avril 2009 – taux d’intérêt nominal de 6 125 % 6 24 % – couverture partielle par un contrat de swap de taux d’intérêt de 220 millions d’euros (2006 220 millions d’euros) avec échéance (5 70 %) (1) – 471 – 474 en avril 2009 (couverture de juste valeur) (note 16) Partie dette des obligations convertibles (OCEANE) émises par la Compagnie Générale des Établissements Michelin 4 76 % – 619 – – selon le détail ci dessous Billets de trésorerie émis par la Compagnie Générale des Établissements Michelin – valeur nominale de 220 millions d’euros (2006 686 millions d’euros) 4 71 % 219 – 684 – Taux d’intérêt effectif moyen pondéré 5 85 % et valeur comptable totale (5 74 %) (1) 219 2 051 684 1 465 (1) Après couverture Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 114 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Durant l’année l’augmentation des obligations à long terme provient essentiellement de l’émission par la Société d’obligations sans coupon à option de conversion et ou d’échange en actions de la Compagnie Générale des Établissements Michelin nouvelles ou existantes (les “obligations” ou les “OCEANE”) Les principales caractéristiques de l’émission sont décrites dans le tableau ci dessous Date d’émission21 mars 2007 Nombre d’obligations émises6 742 438 obligations Obligations converties21 obligations Coûts directs d’émission6 millions d’euros Produit net de l’émission694 millions d’euros Rendement annuel brut3 07 % Ratio de conversion et ou d’échange1 obligation pour 1 action ordinaire Échéance1 erjanvier 2017 Montant remboursable à l’échéance941 millions d’euros À tout moment les obligataires ont le droit de demander la conversion (ou l’échange) de leurs obligations en actions de la Compagnie Générale des Établissements Michelin Sous certaines conditions la Société a la possibilité de rembourser toutes les obligations en circulation à partir du 21 mars 2011 Comme le ratio de conversion et ou d’échange est fixe (à l’exception de certaines clauses d’ajustement protégeant les obligataires mais pour lesquelles à la date d’émission il n’est pas dans l’intention du Groupe de les activer) le produit net d’émission a été comptabilisé à la date d’émission de la manière suivante (en millions d’euros) 2007 Composante dette à long terme597 Composante capitaux propres97 Produit net de l’émission694 La composante capitaux propres avant impôts différés reste inchangée L’impact net sur les capitaux propres au 31 décembre 2007 est détaillé dans le tableau ci dessous (en millions d’euros) 2007 Composante capitaux propres (montant brut)97 Impôts différés(15) Composante capitaux propres (montant net)82 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 115 RAPPORT ANNUEL 2007 Emprunts auprès des établissements financiers et autres Les emprunts auprès des établissements financiers et autres comprennent essentiellement des montants tirés sur des lignes de crédit des emprunts garantis par des créances commerciales comme mentionné à la note 20 et des dettes provenant d’achats d’actions de minoritaires Les emprunts auprès des établissements financiers et autres ont les caractéristiques mentionnées ci dessous (avant couverture) Au 31 décembre 2007 (en millions d’euros) EUR USD THB CNY RUB CAD Autres Total Emprunts auprès des établissements financiers et autres 688 294 219 115 14 38 190 1 558 – dont à taux fixes 10 12 65 – – – 14 101 – dont à taux variables 678 282 154 115 14 38 176 1 457 Taux d’intérêt effectif moyen pondéré 4 68 % 5 69 % 4 40 % 5 72 % 6 36 % 4 72 % 7 78 % 5 36 % Au 31 décembre 2006 (en millions d’euros) EUR USD THB CNY RUB CAD Autres Total Emprunts auprès des établissements financiers et autres 1 151 722 127 105 55 35 244 2 439 – dont à taux fixes 29 87 7 – – 4 – 127 – dont à taux variables 1 122 635 120 105 55 31 244 2 312 Taux d’intérêt effectif moyen pondéré 3 17 % 5 90 % 5 10 % 5 24 % 6 03 % 4 04 % 8 17 % 4 87 % L’exposition au risque de taux d’intérêt des emprunts auprès des établissements financiers et autres ainsi que l’échéancier contractuel des modifications des taux est le suivant (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 6 mois ou moins1 437 2 301 6 12 mois20 11 1 5 ans47 72 Plus de 5 ans54 55 1 558 2 439 Notation Au 31 décembre 2007 les notations sont les suivantes CGEM CFM Court termeStandard & Poor’s A 2 A 2 Moody’s P 3 P 2 Long termeStandard & Poor’s BBB BBB Moody’s Baa3 Baa2 PerspectiveStandard & Poor’s Stable Stable Moody’s Stable Stable Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 116 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26 Avantages du personnel Selon les lois et usages applicables dans chaque pays le Groupe participe à des régimes de retraite de prévoyance de couverture des frais médicaux et d’indemnités de fin de carrière dont les prestations versées dépendent de différents facteurs tels que l’ancienneté les salaires et les versements à des régimes généraux d’assurance Ces régimes peuvent être à prestations définies ou à cotisations définies Pour les régimes à prestations définies les engagements sont évalués selon la méthode des Unités de Crédit Projetées Pour les régimes à cotisations définies les engagements correspondent aux cotisations dues 26 1 Régimes à prestations définies En complément des assurances sociales régies par la loi le Groupe a mis en place des plans de retraite et des plans de couverture de fais médicaux postérieurs à l’emploi ainsi que quelques plans d’indemnités de fin de carrière et de médailles du travail Le tableau suivant donne un résumé de la situation financière des principaux régimes à prestations définies (en millions d’euros) Régimes de pensions à Autres régimes à 31 décembre 2007 31 décembre 2006 prestations définies prestations définies (dont couverture des frais médicaux) Valeur actualisée des obligations partiellement ou totalement financées 5 068 – 5 068 5 661 Juste valeur des actifs des régimes (4 744) – (4 744) (4 858) Déficits (excédents) de couverture des engagements 324 – 324 803 Valeur actualisée des obligations non financées 512 1 650 2 162 2 298 Services passés non encore comptabilisés (2) 73 71 122 Écarts actuariels non reconnus 62 (64) (2) (496) Actifs non reconnus au titre des règles de plafonnement des actifs 8 – 8 – Engagements nets totaux des régimes à prestations définies 904 1 659 2 563 2 727 Reflétés au bilan consolidé du Groupe comme suit – Actifs (note 15)(4) (3) – Passifs2 567 2 730 Engagements nets2 563 2 727 Les écarts actuariels non reconnus correspondant aux variations de la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies ou de la juste valeur des actifs des régimes concernés résultent principalement de modifications des hypothèses actuarielles à long terme telles que le taux d’inflation le taux d’actualisation le taux d’évolution des salaires et les nouvelles tables de mortalité d’écarts entre les estimations et la réalité Les services passés non encore comptabilisés correspondent à la valeur des droits non définitivement acquis par les salariés lors des modifications apportées aux avantages accordés Le Groupe n’enregistre au bilan aucun actif qui excéderait la somme des pertes actuarielles nettes cumulées non reconnues et du coût des services passés non comptabilisés et de la valeur actualisée des avantages économiques disponibles sous forme de remboursements du régime ou sous forme de diminution des cotisations futures versées au régime Au 31 décembre 2007 les pertes actuarielles non reconnues s’élèvent à 2 millions d’euros (2006 496 millions d’euros) et les services passés non encore comptabilisés à 71 millions d’euros (2006 122 millions d’euros) Au 31 décembre 2007 l’application des règles de plafonnement des actifs a conduit le Groupe à ne pas enregistrer un actif pour un montant de 8 millions d’euros Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 117 RAPPORT ANNUEL 2007 Variation de l’engagement net enregistré au Bilan au titre des régimes à prestations définies (en millions d’euros) Régimes de pensions à Autres régimes à 2007 2006 prestations définies prestations définies (dont couverture des frais médicaux) Au 1 erjanvier990 1 737 2 727 3 014 Écart de conversion(32) (92) (124) (132) Charges enregistrées au compte de résultat (éléments récurrents) 58 172 230 118 Contributions versées aux organismes chargés de la gestion des fonds (93) – (93) (126) Prestations versées directement aux bénéficiaires (21) (123) (144) (176) Coût des avantages au personnel enregistré dans les provisions pour restructurations non récurrentes 2(22) (20) 29 Variation du périmètre de consolidation– (13) (13) – Au 31 décembre904 1 659 2 563 2 727 En 2007 le montant net comptabilisé au compte de résultat est une charge de 212 millions d’euros (2006 149 millions d’euros) se décomposant comme suit Montant net comptabilisé au compte de résultat Régimes de pensions à Autres régimes à Année 2007 Année 2006 (en millions d’euros) prestations définies prestations définies (dont couverture des frais médicaux) Coût des services rendus au cours de l’exercice 105 42 147 169 Coût financier317 87 404 400 Rendement attendu des actifs des régimes (356) – (356) (340) Écarts actuariels reconnus dans l’année5 276 Coût des services passés reconnus dans l’année 2 57 59 8 Effet de toute réduction ou liquidation de régime (17) (14) (31) (125) Effet des règles de plafonnement des actifs 2 – 2 – Coût des avantages au personnel enregistré dans les provisions pour restructurations non récurrentes 2(22) (20) 31 Total enregistré au compte de résultat 60 152 212 149 Les charges annuelles sont déterminées par des actuaires externes et indépendants au début de l’exercice de la manière suivante charge correspondant à l’acquisition d’une année de droits supplémentaires (“coût des services rendus au cours de l’exercice”) charge correspondant à la “désactualisation” annuelle (“coût financier”) produit correspondant au rendement prévu des actifs donnés en gestion (“rendement attendu des actifs des régimes”) charge ou produit correspondant à l’amortissement annuel des écarts actuariels (“écarts actuariels reconnus dans l’année”) charge ou produit éventuel correspondant aux modifications des régimes (“coût des services passés reconnus dans l’année”) charge ou produit lié à toute réduction ou liquidation des régimes charge ou produit lié à l’effet des règles de plafonnement des actifs Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 118 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 26 1 1 Plans de pensions Le Groupe offre à ses salariés différents plans de pensions dont les caractéristiques varient selon les lois et réglementations applicables dans chaque pays et suivant les pratiques conventionnelles propres à chaque filiale Ces avantages sont couverts soit par des régimes à prestations définies soit par des régimes à cotisations définies Dans le cadre des régimes à prestations définies le Groupe garantit le niveau futur des prestations telles que définies dans le règlement du régime L’évaluation de ces régimes à prestations définies fait appel aux techniques actuarielles et est réalisée par des actuaires indépendants Les régimes à prestations définies peuvent être financés par des versements à des fonds externes spécialisés dans la gestion des contributions reçues Lorsqu’ils ne sont pas financés notamment pour les régimes de retraite en Allemagne un passif est constitué au bilan du Groupe Les principaux pays ayant des régimes à prestations définies sont les États Unis le Canada et le Royaume Uni Les prestations futures servies par ces régimes sont généralement basées sur l’ancienneté et le salaire moyen de fin de carrière Depuis 2004 les régimes de pensions à prestations définies accordés par le Groupe aux salariés de ses filiales implantées en Amérique du Nord et au Royaume Uni sont progressivement fermés aux nouveaux salariés Ceux ci bénéficient désormais d’un nouveau régime de pensions à cotisations définies Dans le cadre des régimes à cotisations définies l’engagement du Groupe est limité au versement des cotisations prévues Il ne garantit pas le niveau futur des prestations versées aux retraités La charge annuelle correspond à la cotisation due au titre d’un exercice Aujourd’hui les régimes à cotisations définies concernent principalement les plans 401 K aux États Unis et RRSP au Canada Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 119 RAPPORT ANNUEL 2007 Évolution de la situation financière des régimes à prestations définies (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Amérique Amérique du Nord Europe Autres Total du Nord Europe Autres Total Valeur actualisée de l’obligation en début d’exercice 2 933 3 248 24 6 205 3 225 3 230 35 6 490 Écart de conversion (184) (217) 1 (400) (313) 58 – (255) Variation du périmètre de consolidation – 14 – 14–––– Coût des services rendus au cours de l’exercice 49 49 – 98 60 56 – 116 Coût financier de l’exercice 153 147 1 301 157 147 1 305 Modification ou changement des régimes durant l’exercice Coûts immédiatement reconnus (22) 11 – (11) 2 16 (4) 14 Coûts non encore comptabilisés – – – – 1 2 – 3 Prestations payées sur l’exercice (183) (114) – (297) (162) (217) (5) (384) Autres éléments– ––– 42(4)2 (Gains) pertes actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice (82) (249) 1 (330) (41) (46) 1 (86) Valeur actualisée de l’obligation en fin d’exercice 2 664 2 889 27 5 580 2 933 3 248 24 6 205 Juste valeur des actifs donnés en gestion en début d’exercice 2 761 2 089 8 4 858 2 809 1 971 11 4 791 Écart de conversion (166) (182) 1 (347) (272) 45 – (227) Variation du périmètre de consolidation – 14 – 14–––– Rendement attendu des actifs des régimes 212 125 1 338 210 122 1 333 Cotisations versées aux fonds 29 72 1 102 50 87 1 138 Coûts supportés par les organismes chargés de la gestion des actifs – (7) – (7) – (6) – (6) Prestations payées par les fonds aux bénéficiaires au cours de l’exercice (183) (96) – (279) (159) (199) (6) (364) Autres éléments– ––– –––– Gains (pertes) actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice 94 (32) 3 65 123 69 1 193 Juste valeur des actifs donnés en gestion en fin d’exercice 2 747 1 983 14 4 744 2 761 2 089 8 4 858 Déficits (excédents) de couverture des engagements en fin d’exercice (83) 906 13 836 172 1 159 16 1 347 Éléments différés en début d’exercice 101 258 (2) 357 293 368 (1) 660 Écart de conversion (9) (14) – (23) (29) 6 – (23) Variation du périmètre de consolidation – – – ––––– Actifs non reconnus au titre des règles de plafonnement des actifs (8) – – (8)–––– Amortissement des écarts actuariels au cours de l’exercice (2) (2) – (4) (1) (4) – (5) Amortissement des coûts des modifications au cours de l’exercice – – – ––––– Écarts actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice (171) (218) (2) (391) (162) (114) (1) (277) Coûts non reconnus des modifications apparus au cours de l’exercice 1 – – 1 – 2 – 2 Éléments différés en fin d’exercice (88) 24 (4) (68) 101 258 (2) 357 Actif Passif net comptabilisé au bilan du Groupe en fin d’exercice 5 882 17 904 71 901 18 990 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 120 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS En 2007 la diminution de la valeur actualisée de l’obligation au titre des régimes de pensions à prestations définies s’élève à 625 millions d’euros Les éléments à l’origine de cette variation sont les suivants – l’effet des parités monétaires entre l’euro et le dollar US la livre sterling et le dollar canadien400 millions d’euros – les gains actuariels générés par la variation des hypothèses et l’écart entre les prévisions et la réalité 330 millions d’euros – l’écart entre le coût (coût des services et coût financier) et les prestations payées sur l’exercice (102) millions d’euros – l’effet des modifications des régimes d’avantages du personnel11 millions d’euros – les variations du périmètre de consolidation(14) millions d’euros La juste valeur des actifs des régimes s’établit au 31 décembre 2007 à 4 744 millions d’euros en diminution de 114 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2006 Les éléments à l’origine de cette variation sont les suivants – l’effet des parités monétaires entre l’euro et le dollar US la livre sterling et le dollar canadien (347) millions d’euros – l’écart entre les contributions versées aux fonds et les prestations payées par ces derniers(177) millions d’euros – le rendement réel des actifs des régimes403 millions d’euros – les autres éléments7 millions d’euros Les montants pour l’exercice 2007 et pour les trois exercices précédents de la valeur actualisée de l’obligation de la juste valeur des actifs donnés en gestion et des ajustements liés à l’expérience s’établissent comme suit (en millions d’euros) 2007 2006 2005 2004 Valeur actualisée de l’obligation(5 580) (6 205) (6 490) (5 423) Juste valeur des actifs4 744 4 858 4 791 3 965 Surplus (déficit)(836) (1 347) (1 699) (1 458) Ajustements liés à l’expérience – sur les passifs des régimes(31) (2) (16) 5 – sur les actifs des régimes64 192 227 80 Les principales hypothèses actuarielles moyennes pondérées utilisées pour calculer les engagements relatifs aux plans de pensions sont les suivantes 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Amérique du Nord Europe Autres Amérique du Nord Europe Autres Taux d’actualisation 5 84 % 5 57 % 11 30 % 5 63 % 4 86 % 11 30 % Taux d’inflation salariale (1) 3 34 % 3 44 % 7 62 % 3 34 % 3 21 % 7 62 % Durée moyenne résiduelle d’activité 11 6 ans 10 7 ans 12 5 ans 12 0 ans 11 1 ans 12 9 ans Taux de rendement attendu des actifs 8 34 % 6 62 % 11 30 % 8 36 % 6 58 % 11 30 % (1) Y compris toutes les hypothèses concernant entre autres l’évolution des carrières les promotions et l’ancienneté sur la durée de la vie active du salarié Les engagements du Groupe sont évalués régulièrement par des actuaires indépendants en utilisant la Méthode dite “des Unités de Crédit Projetées” avec salaire de fin de carrière Les hypothèses retenues sont déterminées chaque année par le management sur propositions des actuaires Les taux d’actualisation permettant de déterminer la valeur actualisée des engagements sont basés sur les taux des obligations d’entreprises qualifiées de “première Qualité” ou d’État ayant une durée équivalente à celle des engagements à la date d’évaluation Les hypothèses principales (évolutions des salaires âge de départ à la retraite probabilité de présence dans le Groupe mortalité invalidité) varient selon les conditions démographiques et économiques dans les pays et les filiales dans lesquels les régimes sont en vigueur Les taux de rendement attendu des actifs sont déterminés pour chaque portefeuille d’investissement en tenant compte des conditions de marché à la date d’évaluation des classes d’actifs ainsi que des rendements à long terme de chaque classe ou sous classe d’actifs Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 121 RAPPORT ANNUEL 2007 Le taux d’actualisation est une des hypothèses majeures utilisée dans l’évaluation de l’obligation d’un plan à prestations définies et peut avoir un impact significatif sur les montants évalués Une variation d’un point du taux d’actualisation par rapport à ceux utilisés en 2007 aurait les effets suivants 1 % point d’augmentation 1 % point de diminution Effet sur l’obligation 13 0 % + 14 1 % Effet sur le coût des services et le coût financier 1 9 % 0 3 % Les produits et charges nettes comptabilisés dans le compte de résultat sont les suivants (en millions d’euros) Année 2007 Année 2006 Amérique du Nord Europe Autres Total Amérique du Nord Europe Autres Total Coût des services rendus au cours de l’exercice 51 52 2 105 63 50 6 119 Coût financier 160 156 1 317 164 145 1 310 Rendement attendu des actifs des régimes (220) (135) (1) (356) (219) (120) (1) (340) Écarts actuariels reconnus au cours de l’exercice 2 3 – 5 2 4 – 6 Coût des services passés reconnus au cours de l’exercice – 2 – 2 17 15 1 33 Effet de toute réduction ou liquidation des régimes (23) 6 – (17) (49) 1 (5) (53) Effet des règles de plafonnement des actifs 2 – – 2–––– Coût des avantages au personnel enregistré dans les provisions pour restructurations non récurrentes – 2 – 2 31 – – 31 Coût des régimes de pension (28) 86 2 60 9 95 2 106 Rendement réel des actifs donnés en gestion 306 93 4 403 333 191 1 525 L’allocation des actifs des plans de pension totalement ou partiellement financés est la suivante 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Canada USA UK Autres Canada USA UK Autres Actions62 % 47 % 57 % 6 % 67 % 43 % 60 % 6 % Investissements alternatifs (1) 3%17%0%3% 0%17%0%5% Immobilier0% 7% 0% 3% 0% 7% 0% 3% Obligations et liquidités 35 % 29 % 43 % 88 % 33 % 33 % 40 % 86 % Total100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % (1) Hedge funds et venture capital Dans la mesure où les réglementations locales lui permettent d’influer sur la politique d’investissement des fonds le Groupe a fait le choix responsable de ne pas placer de titres du Groupe dans les fonds gérés En ce qui concerne les fonds généraux investis auprès de compagnies d’assurance ainsi que dans des investissements alternatifs le Groupe ne dispose pas de tous les éléments d’information sur les investissements sous jacents Le Groupe n’a pas de montants significatifs investis dans ses propres titres Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 122 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS A notre connaissance Michelin n’occupait ou n’utilisait aucun bien immobilier inclus dans les différents portefeuilles L’allocation des actifs de chaque plan de pension est déterminée périodiquement par un organisme indépendant de l’employeur tenant un rôle fiduciaire (Investment Board Board of Trustees) sur recommandation d’actuaires indépendants et en collaboration avec des banques ou sociétés d’investissement en accord avec chacune des filiales Ces allocations d’actifs tiennent compte des structures des passifs sociaux et de leur durée Les cotisations versées aux régimes préfinancés et les prestations versées aux salariés en 2007 et dans les quatre prochaines années se ventilent comme suit (en millions d’euros) Amérique du Nord Europe Autres Total Contributions versées paiements effectués 200731 67 1 99 Estimations des contributions et paiements futurs 200813 115 1 129 200918 69 1 88 201019 76 1 96 201176 76 1 153 Le Groupe effectue des contributions aux plans qui sont totalement ou partiellement financés afin de faire face aux paiements futurs des prestations aux bénéficiaires Ces cotisations sont déterminées périodiquement par le Groupe basées sur des éléments tels que le niveau de funding les considérations légales et fiscales et les pratiques locales en consultation avec les boards et les actuaires locaux le cas échéant Pour les régimes non financés ces paiements sont effectués aux dates d’échéances directement aux bénéficiaires ou indirectement aux organismes de gestion Les estimations des paiements futurs pour les régimes non financés ont été effectuées sur la base des éléments inclus dans le calcul du DBO (Defined Benefit Obligation) par rapport aux dates de départs prévues chaque année tout comme pour les capitaux constitutifs des régimes partiellement financés auprès de compagnies d’assurance Pour les régimes financés les estimations de contributions futures ont été établies en fonction des évolutions réglementaires connues à la date d’arrêté des comptes (Pension Protection Act 2006 aux États Unis qui aura un impact sur les contributions versées à partir de 2011 et Pension Act 2004 au Royaume Uni en place depuis 2007) 26 1 2 Autres régimes à prestations définies Les salariés du Groupe bénéficient dans de nombreux pays d’autres avantages postérieurs à l’emploi et d’avantages à long terme pendant l’emploi Les autres avantages postérieurs à l’emploi comprennent essentiellement la couverture des frais médicaux et certaines indemnités conventionnelles servies au départ à la retraite du salarié Ces régimes à prestations définies se situent principalement aux États Unis au Canada en France et en Italie Les autres avantages à long terme concernent les rémunérations différées régies par les normes légales des pays dans lesquels les sociétés du Groupe sont implantées ou par des accords d’entreprise spécifiques Ces régimes à prestations définies essentiellement accordés par les sociétés européennes du Groupe sont généralement basés sur l’ancienneté des salariés Au même titre que les régimes de retraite à prestations définies l’évaluation des autres régimes à prestations définies fait appel aux techniques actuarielles et est réalisée par des actuaires indépendants Les obligations relatives à ces régimes ne sont pas couvertes par des actifs et sont intégralement provisionnées au bilan du Groupe Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 123 RAPPORT ANNUEL 2007 Évolution de la situation financière des autres régimes à prestations définies (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Amérique du Nord Europe Autres Total Amérique du Nord Europe Autres Total Valeur actualisée de l’obligation en début d’exercice 999 736 19 1 754 1 172 743 18 1 933 Écart de conversion (76) (1) – (77) (114) – (1) (115) Variation du périmètre de consolidation – 0 (10) (10)–––– Coût des services rendus au cours de l’exercice 13 25 – 38 16 31 1 48 Coût financier de l’exercice 51 33 – 84 57 29 1 87 Modification ou changement des régimes durant l’exercice – Coûts immédiatement reconnus – 40 (7) 33 (17) (59) 3 (73) – Coûts non encore comptabilisés – 19 – 19 (20) 106 – 86 Prestations payées sur l’exercice (54) (71) – (125) (55) (96) (1) (152) Autres éléments4 1 – 5 (4) 3 – (1) (Gains) pertes actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice (36) (35) – (71) (36) (21) (2) (59) Valeur actualisée de l’obligation en fin d’exercice 901 747 2 1 650 999 736 19 1 754 Juste valeur des actifs donnés en gestion en début d’exercice–––– –––– Écart de conversion–––– –––– Rendement attendu des actifs des régimes–––– –––– Cotisations versées aux fonds–––– –––– Coûts supportés par les organismes chargés de la gestion des actifs–––– –––– Prestations payées par les fonds aux bénéficiaires au cours de l’exercice–––– –––– Autres éléments–––– –––– Gains (pertes) actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice–––– –––– Juste valeur des actifs donnés en gestion en fin d’exercice–––– –––– Déficits (excédents) de couverture des engagements en fin d’exercice 901 747 2 1 650 999 736 19 1 754 Éléments différés en début d’exercice (142) 161 (2) 17 (113) 72 (1) (42) Écart de conversion 17 – – 17 11 – – 11 Variation du périmètre de consolidation – – 2 2–––– Amortissement des écarts actuariels au cours de l’exercice (3) 1 – (2) 4 (4) – – Amortissement des coûts des modifications au cours de l’exercice 21 (11) – 10 20 1 – 21 Écarts actuariels non reconnus apparus au cours de l’exercice (36) (36) – (72) (44) (14) (1) (59) Coûts non reconnus des modifications apparus au cours de l’exercice – 19 – 19 (20) 106 – 86 Éléments différés en fin d’exercice (143) 134 – (9) (142) 161 (2) 17 Actif Passif net comptabilisé au bilan du Groupe en fin d’exercice 1 044 613 2 1 659 1 141 575 21 1 737 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 124 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS En 2007 la baisse de la valeur actualisée de l’obligation au titre des autres régimes à prestations définies s’élève à 104 millions d’euros Les éléments à l’origine de cette variation sont les suivants l’effet des parités monétaires entre l’euro et le dollar US la livre sterling et le dollar canadien77 millions d’euros l’effet des modifications des régimes d’avantages du personnel(52) millions d’euros l’écart entre le coût (coût des services et coût financier) et les prestations payées sur l’exercice3 millions d’euros les gains actuariels générés par la variation des hypothèses et l’écart entre les prévisions et la réalité 71 millions d’euros les autres éléments5 millions d’euros Les montants pour l’exercice 2007 et pour les trois exercices précédents de la valeur actualisée de l’obligation et des ajustements liés à l’expérience s’établissent comme suit (en millions d’euros) 2007 2006 2005 2004 Valeur actualisée de l’obligation (1 650) (1 754) (1 933) (1 969) Ajustements liés à l’expérience sur les passifs des régimes 19 26 69 26 Les principales hypothèses actuarielles moyennes pondérées utilisées pour calculer les engagements relatifs aux autres régimes à prestations définies sont les suivantes 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Amérique du Nord Europe Autres (1) Amérique du Nord Europe Autres Taux d’actualisation 5 89 % 5 19 % – 5 67 % 4 44 % 11 63 % Durée moyenne résiduelle d’activité 12 9 ans 11 8 ans – 13 3 ans 13 7 ans 17 5 ans (1) Le Groupe ne propose plus aucun “autres régimes à prestations défininies” nécessitant l’utilisation d’hypothèses actuarielles en dehors de ceux proposés en Amérique du Nord et en Europe Les taux d’actualisation permettant de déterminer la valeur actualisée des engagements sont basés sur les taux des obligations d’entreprises qualifiées de “première Qualité” ou d’État ayant une durée équivalente à celle des engagements à la date d’évaluation Les principales hypothèses (inflation des dépenses médicales âge de départ à la retraite probabilité de présence dans le Groupe mortalité invalidité) varient selon les conditions démographiques et économiques dans les pays et les filiales dans lesquels les régimes sont en vigueur Une variation d’un point du taux d’actualisation par rapport à ceux utilisés en 2007 aurait les effets suivants 1 % point d’augmentation 1 % point de diminution Effet sur l’obligation 8 9 % + 11 1 % Effet sur le coût des services et le coût financier+ 1 7 % 1 8 % Hypothèses futures en matière d’évolution des frais médicaux 31 décembre 2007 31 décembre 2006 USA Canada USA Canada Taux de croissance attendu des coûts médicaux la 1 reannée 7 93 % 6 91 % 8 41 % 7 91 % Taux de croissance minimum des coûts médicaux à terme 5 00 % 5 00 % 5 00 % 5 00 % Année au cours de laquelle le taux de croissance minimum sera atteint 2014 2010 2014 2010 Le taux de variation attendu des coûts médicaux a un impact significatif sur les montants évalués Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 125 RAPPORT ANNUEL 2007 La variation d’un point du taux de variation attendu des coûts médicaux par rapport à ceux utilisés en 2007 aurait les effets suivants 1 % point d’augmentation 1 % point de diminution Effet sur l’obligation+ 6 79 % 5 72 % Effet sur le coût des services et le coût financier+ 7 64 % 6 36 % Les produits et charges nets comptabilisés dans le compte de résultat sont les suivants (en millions d’euros) Année 2007 Année 2006 Amérique du Nord Europe Autres Total Amérique du Nord Europe Autres Total Coût des services rendus au cours de l’exercice 14 27 1 42 17 32 1 50 Coût financier54 33 – 87 59 29 2 90 Rendement attendu des actifs des régimes–––– –––– Écarts actuariels reconnus au cours de l’exercice 3 (1) – 2 4 (4) – – Coût des services passés reconnus au cours de l’exercice (22) 86 (7) 57 (39) 9 5 (25) Effet de toute réduction ou liquidation des régimes – (14) – (14) (1) (69) (2) (72) Coût des avantages au personnel enregistré dans les provisions pour restructurations non récurrentes – (22) – (22)–––– Coût des autres régimes à prestations définies 49 109 (6) 152 40 (3) 6 43 Les prestations versées aux intéressés en 2007 et celles à verser dans les quatre prochaines années se ventilent comme suit (en millions d’euros) Amérique du Nord Europe Autres Total Contributions versées paiements effectués 200753 94 – 147 Estimations des contributions et paiements futurs 200856 48 – 104 200958 52 – 110 201060 54 – 114 201161 72 – 133 Pour les régimes non financés ces paiements sont effectués aux dates d’échéances directement aux bénéficiaires ou indirectement aux organismes de gestion Les paiements effectués en 2007 sont significativement plus élevés que ceux estimés pour les années à venir dû à des paiements anticipés (principalement en France) 26 2 Régimes à cotisations définies Dans certaines sociétés du Groupe les salariés bénéficient de plans à cotisations définies Ces régimes accordent aux salariés principalement des prestations complémentaires aux régimes de retraite légaux Les principaux pays ayant des régimes à cotisations définies sont les États Unis le Canada et le Royaume Uni En 2007 les cotisations versées à ces régimes et enregistrées au compte de résultat se sont élevées à 61 millions d’euros (2006 58 millions d’euros) Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 126 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 27 Plans d’options sur actions Les évolutions du nombre des options attribuées dans le cadre de plans d’options sur actions et de leur prix moyen pondéré d’exercice sont les suivantes 2007 2006 Prix moyen pondéré Options Prix moyen pondéré Options d’exercice d’exercice (en euros par option) (en euros par option) Au 1 erjanvier44 41 2 442 057 43 57 2 585 850 Attribuées91 00 1 188 230 58 00 136 700 Annulées57 97 (21 730) 44 53 (15 800) Exercées39 68 (346 830) 43 18 (264 693) Au 31 décembre61 80 3 261 727 44 41 2 442 057 Sur les 3 261 727 options restantes au 31 décembre 2007 545 177 étaient exerçables (2006 453 407 sur 2 442 057) Les hypothèses utilisées pour valoriser les options attribuées en 2007 sont les suivantes Date d’attribution14 mai 2007 Nombre d’options attribuées1 188 230 Cours spot (en euros par action)91 08 Prix d’exercice (en euros par option)91 00 Volatilité30 14 % Taux d’intérêt sans risques4 21 % Valeur de marché de l’option à la date d’attribution (en euros par option)16 57 Le gain maximum est limité à 100 % du prix d’exercice Les plans d’achat d’options ont les caractéristiques suivantes Date d’attribution Date d’exercice Date d’échéance Prix d’exercice Options (en euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Mai 2002 Mai 2006 Mai 2011 44 00 240 085 453 407 Mai 2003 Mai 2007 Mai 2012 32 25 118 447 223 800 Novembre 2003 Novembre 2007 Novembre 2012 34 00 186 645 214 500 Mai 2004 Mai 2008 Mai 2013 40 00 169 900 169 900 Juillet 2004 Juillet 2008 Juillet 2013 44 50 120 700 121 300 Mai 2005 Mai 2009 Mai 2014 48 00 218 500 218 500 Novembre 2005 Novembre 2009 Novembre 2014 48 00 888 000 903 950 Mai 2006 Mai 2010 Mai 2015 58 00 136 700 136 700 Mai 2007 Mai 2011 Mai 2015 91 00 1 182 750 – Nombre d’options restantes3 261 727 2 442 057 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 127 RAPPORT ANNUEL 2007 28 Provisions et autres passifs à long terme La valeur comptable des provisions et autres passifs à long terme est détaillée dans le tableau ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Passifs à long terme – Produits différés Subventions publiques121 109 – Dettes envers le personnel et les organismes sociaux101 123 Provisions – Provisions pour restructurations442 250 – Provisions pour litiges113 113 – Autres provisions118 223 Provisions et autres passifs à long terme895 818 Variation des provisions au cours de l’exercice (en millions d’euros) Restructurations Litiges Autres provisions Au 1 erjanvier 2007250 113 223 Nouvelles provisions358 55 45 Provisions utilisées au cours de l’exercice(124) (55) (117) Reprises de montants non utilisés(30) – – Effet des variations monétaires2 – (3) Variations de périmètre– – (29) Transfert vers d’autres rubriques du bilan et autres effets(14) – (1) Au 31 décembre 2007442 113 118 Au 31 décembre 2007 le montant restant dû sur les provisions pour restructurations est principalement localisé en – Espagnepour 204 millions d’euros – Canadapour 48 millions d’euros – Francepour 125 millions d’euros les autres provisions comprennent notamment le montant résiduel des décisions prises par le Groupe en 2006 – d’arrêter les opérations industrielles au Nigeria22 millions d’euros – de spécialiser les sites de Bourges et Cholet en France28 millions d’euros 29 Autres passifs à court terme La valeur comptable des autres passifs à court terme est détaillée dans le tableau ci dessous (en millions d’euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Clients Remises différées606 564 Avantages du personnel356 360 Dettes auprès des organismes sociaux305 291 Dettes sur restructurations88 79 État Impôts exigibles125 120 État Autres dettes134 164 Autres310 333 Total des autres passifs à court terme1 924 1 911 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 128 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 30 Détails des flux de trésorerie Le détail du tableau des flux de trésorerie est présenté dans le tableau ci dessous (en millions d’euros) Année 2007 Année 2006 Autres produits et charges sans impact sur la trésorerie Résultat sur cessions d’actifs non financiers(19) (64) Autres(7) (11) (26) (75) Intérêts nets et autres charges et produits financiers payés Charges d’intérêts et autres frais financiers(322) (340) Produits d’intérêts et autres produits financiers35 24 Dividendes perçus10 5 (277) (311) Variation des besoins en fonds de roulement nets des pertes de valeur Variation des stocks(132) (252) Variation des créances commerciales166 (107) Variation des autres créances et dettes d’exploitation132 138 166 (221) Investissements nets en immobilisations incorporelles et corporelles Acquisitions d’immobilisations incorporelles(82) (63) Acquisitions d’immobilisations corporelles(1 258) (1 351) Subventions d’investissement reçues16 14 Variation des dettes sur immobilisations(160) 21 (1 484) (1 379) Variation des autres actifs financiers courants et non courants Augmentation des autres actifs financiers à long terme(39) (39) Diminution des autres actifs financiers à long terme58 49 Variation nette des actifs financiers à court terme22 (5) 41 5 Variation des dettes financières courantes et non courantes Augmentation des dettes financières à long terme325 463 Diminution des dettes financières à long terme(458) (402) Remboursement des contrats de location financement(79) (36) Variation nette des dettes financières à court terme(1 062) 279 Dérivés12 7 (1 262) 311 Détail des transactions sans mouvement de trésorerie – Contrats de location financement26 34 – Engagements d’achat d’intérêts non assortis de contrôle(55) (31) – Nouveaux droits d’émission520 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 129 RAPPORT ANNUEL 2007 31 Engagements conditionnels et éventualités Michelin Pension Trust Ltd UK Dans le cadre du “Pension Act 2004” au Royaume Uni un plan de contribution pluriannuel au fonds de pension UK “Recovery Plan” a été établi entre Michelin Pension Trust Ltd UK et Michelin UK Afin de limiter le montant des contributions et de les étaler sur plus de dix ans le Groupe a émis une garantie envers le fonds de pension pour couvrir les contributions que devra faire sa filiale Le montant actualisé de la garantie qui excède le montant déjà enregistré dans les comptes se monte à 78 millions de livres sterling Autres engagements Le Groupe a de multiples engagements d’achats portant sur les marchandises et les services ainsi que sur l’acquisition de biens d’équipement Ces engagements portent principalement sur les achats de 2008 Ils sont réalisés à des conditions normales de marché et interviennent dans le cadre des activités ordinaires du Groupe Fonds de pension canadien En juin 2005 un groupe de bénéficiaires du fonds de pension de Michelin au Canada a engagé une action judiciaire à l’encontre de la filiale canadienne du Groupe en vue de contraindre cette dernière à verser une somme de 350 millions de dollars canadiens au fonds précité Avant le procès de mai 2007 les plaignants ont ramené leur demande à 269 millions de dollars canadiens Du fait que Michelin Canada a toujours soutenu qu’il pouvait s’opposer valablement à cetteréclamation aucune provision n’avait été constituée dans les comptes du Groupe En octobre 2007 à l'issue du procès la Cours Suprême de Nouvelle Écosse a prononcé un jugement en faveur de Michelin Canada et débouté les plaignants En janvier 2008 les demandeurs ont interjeté appel de cette décision Michelin Canada n’attend pas de modification du jugement rendu et considère toujours qu’il n’y a pas lieu de constituer de provision Autres éventualités Dans le cadre de leurs activités ordinaires les sociétés du Groupe peuvent être engagées dans des procédures administratives des litiges et des plaintes Bien que des provisions aient été constituées pour les risques avérés et qui donneront probablement lieu à une sortie de trésorerie il existe des incertitudes sur certaines procédures litiges et plaintes Le Groupe estime que ces actions en justice n’auront pas d’impact significatif sur sa situation financière ou sa trésorerie 32 Acquisitions et cessions d’activités En octobre 2007 le Groupe a acquis 100 % de Oliver Rubber Co pour 66 millions de dollars US Oliver est un producteur de caoutchouc et d’équipement de rechapage Cette acquisition a généré un goodwill de 3 millions d’euros Il n’y a pas eu d’autre acquisition importante en 2007 33 Transactions avec des parties liées Filiales et sociétés associées La liste des principales filiales et sociétés associées du Groupe figure à la note 35 Les transactions entre la société mère et ses filiales ainsi que celles entre les filiales sont éliminées lors de la consolidation Les transactions et soldes entre les sociétés du Groupe et les sociétés associées sont détaillées ci dessous (en millions d’euros) 2007 2006 Compte de résultat Produits de la vente de produits ou de services24 Produits d’intérêts–1 Charges liées à l’achat de produits ou de services(130) (29) Bilan Créances–– Prêts–15 Dettes financières(4) (3) Dettes fournisseurs(9) (3) Autres dettes et créances d’exploitation12 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 130 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Organes de Direction et de Contrôle Le montant alloué au Gérant Associé commandité en 2007 au titre de 2006 sous forme de prélèvements statutaires proportionnels aux bénéfices a été de 4 2 millions d’euros (en 2006 au titre de 2005 pour les trois Gérants Associés commandités 9 9 millions d’euros) Les frais de personnel relatifs aux Gérants non commandités se sont élevés à 1 4 million d’euros depuis leur entrée en fonction en mai 2007 Ils se décomposent en avantages à court terme (1 2 million d’euros) avantages postérieurs à l’emploi (0 1 million d’euros) et avantages liés aux plans d’options sur actions (0 1 million d’euros) Les frais de personnel relatifs aux membres du Conseil Exécutif du Groupe se sont élevées à 6 8 millions d’euros en 2007 (2006 6 5 millions d’euros) et se décomposent de la manière suivante avantages à court terme 5 3 millions d’euros (2006 5 2 millions d’euros) avantages postérieurs à l’emploi 0 6 million d’euros (2006 0 4 million d’euros) avantages liés aux plans d’options sur actions 0 9 million d’euros (2006 0 9 million d’euros) Ils comprennent les montants relatifs aux Gérants Associés non commandités jusqu’au 11 mai 2007 Les membres du Conseil de Surveillance ont reçu en 2007 au titre de l’exercice 2006 0 3 million d’euros de jetons de présence (2006 au titre de 2005 0 1 million d’euros) 34 Événements postérieurs à la clôture du bilan Les montants des actifs et passifs au bilan de clôture sont ajustés le cas échéant jusqu’à la date à laquelle le Conseil de Surveillance a autorisé la publication des États financiers consolidés 2007 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 131 RAPPORT ANNUEL 2007 35 Liste des principales sociétés du Groupe Les pays sont présentés en fonction de leur affectation aux secteurs géographiques du Groupe 35 1 Sociétés consolidées par intégration globale SociétésSiège Nature % Intérêts EUROPE Allemagne Laurent Reifen GmbH Oranienburg Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Reifenwerke AG & Co KGaA Karlsruhe Industrielle & commerciale 100 00 EUROMASTER GmbH Kaiserslautern Commerciale 99 98 ViaMichelin Deutschland GmbH Griesheim Commerciale 100 00 Autriche Euromaster Reifenservice GmbH Vienne Commerciale 97 56 Michelin Reifenverkaufsgesellschaft m b H Vienne Commerciale 100 00 Belgique Michelin Belux S A Zellik Commerciale 100 00 Société pour le Traitement de l’Information TRINFOVER Zellik Divers 100 00 Danemark Michelin Gummi Compagni A S Brøndby Commerciale 100 00 Euromaster Danmark A S Viborg Commerciale 99 94 Espagne Michelin España Portugal S A Tres Cantos Industrielle & commerciale 99 80 Euromaster Automoción y Servicios S A Madrid Commerciale 99 94 ViaMichelin España S L Tres Cantos Commerciale 100 00 Estonie Michelin Rehvide ASTallinn Commerciale 100 00 Finlande Oy Suomen Michelin Ab Espoo Commerciale 100 00 Suomen Euromaster Oy Pori Commerciale 99 94 France Compagnie Générale des Établissements Michelin Clermont Ferrand Société consolidante Manufacture Française des Pneumatiques Michelin Clermont Ferrand Industrielle & commerciale 100 00 Pneu LaurentAvallon Industrielle & commerciale 100 00 Pneumatiques KléberToul Industrielle & commerciale 100 00 Simorep et Cie Société du Caoutchouc Synthétique Michelin Bassens Industrielle 100 00 Société de Développement Mécanique Wattignies Industrielle 100 00 S O D G Clermont Ferrand Industrielle 100 00 Euromaster France Montbonnot Saint Martin Commerciale 98 35 Michelin Aircraft Tyre Clermont Ferrand Commerciale 100 00 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 132 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS SociétésSiège Nature % Intérêts Recamic Services Clermont Ferrand Commerciale 100 00 Société d’Exportation Michelin Clermont Ferrand Commerciale 100 00 Transityre France Clermont Ferrand Commerciale 100 00 ViaMichelin Boulogne Billancourt Commerciale 100 00 Michelin Développement Clermont Ferrand Financière 100 00 Michelin Middle East Clermont Ferrand Financière 100 00 Participation et Développement Industriels – PARDEVI Clermont Ferrand Financière 100 00 Société des Procédés Industriels Modernes Clermont Ferrand Financière 100 00 SpikaClermont Ferrand Financière 100 00 Société Civile Immobilière Michelin Breteuil Paris Divers 100 00 Société de Technologie Michelin Clermont Ferrand Divers 100 00 Grèce Elastika Michelin A E Halandri Commerciale 100 00 Hongrie Michelin Hungaria Tyre Manufacture Ltd Nyíregyháza Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Central Europe Commercial Private Company Limited by Shares Budapest Commerciale 99 98 Taurus Carbonpack Commercial and Supplying Ltd Tuzsér Commerciale 100 00 Irlande Oboken LimitedDublin Financière 100 00 Mireis LimitedDublin Divers 100 00 Miripro Insurance Company Limited Dublin Divers 100 00 Italie Società per Azioni Michelin Italiana Turin Industrielle & commerciale 100 00 ViaMichelin Italia S r l Milan Commerciale 100 00 Lettonie Michelin Riepas SIARiga Commerciale 100 00 Lituanie UAB Michelin Padangos Vilnius Commerciale 100 00 Luxembourg Michelin Luxembourg SCS Luxembourg Financière 100 00 Norvège Norsk Michelin Gummi AS Lørenskog Commerciale 100 00 Pays Bas Eurodrive Services and Distribution N V Amsterdam Commerciale 99 94 Euromaster Bandenservice B V Deventer Commerciale 99 94 Michelin Nederland N V Drunen Commerciale 100 00 Transityre B V Breda Commerciale 100 00 Michelin Finance (Pays Bas) B V Amsterdam Financière 100 00 Fitlog B V ‘s Hertogenbosch Divers 100 00 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 133 RAPPORT ANNUEL 2007 SociétésSiège Nature % Intérêts Pologne Michelin Polska S A Olsztyn Industrielle & commerciale 100 00 Portugal Michelin Companhia Luso Pneu Limitada Lisbonne Commerciale 100 00 Serbie TIGAR TYRES d o o Pirot Pirot Industrielle & commerciale 100 00 République Slovaque Michelin Slovensko s r o Bratislava Commerciale 100 00 République Tchèque Michelin Ceská republika s r o Prague Commerciale 100 00 Roumanie Silvania S A Zalau Industrielle & commerciale 99 94 Victoria S A Floresti Industrielle & commerciale 99 21 Michelin RomRetreading S R L Bucarest Industrielle 100 00 Michelin Romsteel Cord S A Zalau Industrielle 100 00 Michelin Romania S A Bucarest Commerciale 100 00 Royaume Uni Michelin Tyre Public Limited Company Angleterre et Pays de Galles Industrielle & commerciale 100 00 Associated Tyre Specialists Limited Angleterre et Pays de Galles Commerciale 99 94 Michelin Lifestyle Limited Angleterre et Pays de Galles Commerciale 100 00 ViaMichelin UK Limited Angleterre et Pays de Galles Commerciale 100 00 Michelin Europe (EEIG) Angleterre et Pays de Galles Divers 99 96 Michelin Services Ltd Angleterre et Pays de Galles Divers 100 00 XM Services LimitedÉcosse Divers 100 00 Russie LLC “Michelin Russian Tyre Manufacturing Company” Davydovo village Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Tyres Russian General Agency ZAO Moscou Commerciale 100 00 Slovénie Michelin Slovenija pnevmatike d o o Ljubljana Commerciale 100 00 Suède Euromaster ABVarberg Commerciale 99 94 Michelin Nordic AB Stockholm Commerciale 100 00 Suisse Euromaster Granges Paccot Commerciale 100 00 Michelin Suisse S A Givisiez Commerciale 100 00 Compagnie Financière Michelin Granges Paccot Financière 100 00 Michelin Recherche et Technique S A Granges Paccot Divers 100 00 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 134 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS SociétésSiège Nature % Intérêts AMÉRIQUE DU NORD ET MEXIQUE Canada Michelin North America (Canada) Inc Laval Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Retread Technologies (Canada) Inc New Glasgow Commerciale 100 00 États Unis Michelin Aircraft Tire Company LLC Wilmington Industrielle & commerciale 100 00 Michelin North America Inc New York Industrielle & commerciale 100 00 American Synthetic Rubber Company LLC Wilmington Industrielle 100 00 Michelin Retread Technologies Inc Wilmington Commerciale 100 00 Tire Centers LLC Wilmington Commerciale 100 00 CR Funding Corporation Wilmington Financière 100 00 Michelin Corporation New York Financière 100 00 Michelin Americas Research & Development Corp Wilmington Divers 100 00 Mexique Industrias Michelin S A de C V Mexico Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Mexico Holding S A de C V Mexico Financière 100 00 AMÉRIQUE DU SUD Argentine Michelin Argentina Sociedad Anónima Industrial Comercial y Financiera Buenos Aires Commerciale 100 00 Brésil Sociedade Michelin de Participações Indústria e Comércio Ltda Rio de Janeiro Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Espírito Santo – Comércio Importações e Exportações Ltda Espírito Santo Commerciale 100 00 Plantações E Michelin Ltda Rio de Janeiro Divers 100 00 Plantações Michelin da Bahia Ltda Rio de Janeiro Divers 100 00 Chili Michelin Chile Ltda Santiago du Chili Commerciale 100 00 Colombie Industria Colombiana de Llantas S A Cali Industrielle & commerciale 99 94 Pérou Michelin del Perú S A Lima Commerciale 100 00 Vénézuela Michelin Venezuela S A Valencia Commerciale 100 00 ASIE ET OCÉANIE Australie Michelin Australia Pty Ltd Melbourne Commerciale 100 00 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 135 RAPPORT ANNUEL 2007 SociétésSiège Nature % Intérêts Chine Michelin Shenyang Tire Co Ltd Liaoning Province Industrielle & commerciale 100 00 Shanghai Michelin Warrior Tire Co Ltd Shanghai Industrielle & commerciale 70 00 Michelin (Shanghai) Trading Co Ltd Shanghai Commerciale 100 00 Michelin Asia (Hong Kong) Limited Hong Kong Commerciale 100 00 Michelin (China) Investment Co Ltd Shanghai Commerciale 100 00 Michelin Asia Pacific Export (HK) Limited Hong Kong Divers 100 00 Michelin Asia Pacific Import (HK) Limited Hong Kong Divers 100 00 Michelin Asia Pacific Import Export (HK) Limited Hong Kong Divers 100 00 Michelin Tire Research and Development Center (Shanghai) Co Ltd Shanghai Divers 100 00 Corée du Sud Michelin Korea Co Ltd Séoul Commerciale 100 00 Inde Michelin India Private Limited New Delhi Commerciale 100 00 Michelin India Tyres Private Limited New Delhi Commerciale 100 00 Japon Nihon Michelin Tire Co Ltd Tokyo Industrielle & commerciale 100 00 Michelin Research Asia Co Ltd Chiyoda Ku Tokyo Divers 100 00 Malaisie Michelin Malaysia Sdn Bhd Malaisie Commerciale 100 00 Nouvelle Zélande M Michelin & Company Limited Nouvelle Zélande Commerciale 100 00 Singapour Michelin Asia (Singapore) Co Pte Ltd Singapour Commerciale 100 00 Michelin Asia Pacific Pte Ltd Singapour Divers 100 00 Société des Matières Premières Tropicales Pte Ltd Singapour Divers 100 00 Taiwan Michelin Chun Shin Ltd Taipei Commerciale 100 00 Thaïlande Michelin Siam Company Limited Bangkok Industrielle & commerciale 100 00 Siam Steel Cord Co Ltd Rayong Industrielle 100 00 Siam Tyre Phra Pradaeng Co Ltd Samutprakarn Industrielle 100 00 Thai Tyre Mould Co Ltd Chonburi Industrielle 100 00 Michelin Aircraft Tire Asia Limited Bangkok Commerciale 100 00 Michelin Research Asia (Thailand) Co Ltd Bangkok Divers 100 00 Michelin Siam Group Co Ltd Bangkok Financière 100 00 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin 136 RAPPORT ANNUEL 2007 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS SociétésSiège Nature % Intérêts AFRIQUE ET MOYEN ORIENT Afrique du sud Michelin Tyre Company South Africa (Proprietary) Limited Johannesburg Commerciale 100 00 Algérie Michelin Algérie SPAAlger Industrielle & commerciale 100 00 Cameroun Société Moderne du Pneumatique Camerounais Douala Commerciale 100 00 Nigeria Michelin Tyre Services Company Ltd Nigeria Commerciale 60 28 Turquie Michelin Lastikleri Ticaret A S Istanbul Commerciale 100 00 35 2 Sociétés consolidées par mise en équivalence SociétésSiège Nature % Intérêts Société Internationale de Plantations d’Hévéas Courbevoie France 20 00 EnTire Solutions LLC Wilmington États Unis 50 00 RubberNetwork com LLC Wilmington États Unis 27 75 MC Projects B V Amsterdam Pays Bas 50 00 Sapphire Energy Recovery Limited Angleterre et Pays de Galles Royaume Uni 25 00 Annexe aux états financiers consolidés 2007 du groupe Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCEÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 137 RAPPORT ANNUEL 2007 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2007 Aux Actionnaires de la Compagnie Générale des Établissements Michelin Mesdames Messieurs En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Compagnie Générale des Établissements Michelin relatifs à l'exercice clos le 31 décembre tels qu'ils sont joints au présent rapport Les comptes consolidés ont été arrêtés par vos Gérants Il nous appartient sur la base de notre audit d'exprimer une opinion sur ces comptes 1 Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives Un audit consiste à examiner par sondages les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimationssignificatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci après Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation 2 Justification des appréciations En application des dispositions de l'article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants La note 2 de l’annexe relative aux modalités d’élaboration des états financiers consolidés précise les hypothèses clés et appréciations déterminées par la Direction en particulier pour ce qui concerne les pertes de valeur d’actifs non financiers et les avantages du personnel Nous avons examiné le processus de détermination par la Direction des hypothèses utilisées et leur mise en œuvre ainsi que l’information fournie dans l’annexe La note 9 de l’annexe “Produits et charges non récurrents” fait état de provisions comptabilisées au titre de la spécialisation de l’usine d’Ota au Japon du projet d’arrêt dela production en 2009 de l’usine française de Toul et du projet de modernisation et de réorganisation de la production des usines espagnoles du Groupe Dans le cadre de nos appréciations nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations retenues pour le calcul de ces provisions La note 18 de l’annexe “Impôts différés actifs et passifs” fait état d’un montant d’actifs nets d’impôts différés de 865 millions d’euros Dans le cadre de nos travaux nous nous sommes assurés du caractère recouvrable de ce montant d’actifs nets d’impôts différés Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport 3 Vérification spécifique Nous avons également procédé conformément aux normes professionnelles applicables en France à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés Fait à Neuilly sur Seine et à Paris le 11 février 2008 PricewaterhouseCoopers Audit Corevise Christian MARCELLIN Stéphane MARIE Commissaires aux Comptes Membres des Compagnies Régionales de Versailles et de Paris INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 140w  Gouvernement d’entreprise 150w Gestion des risques 154w Informations sociales et environnementales 171w Sites de production  171w Contrats importants 04 139 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 4 mètres de diamètre une masse de plus de 5 tonnes et la capacité d’en porter 100 le Michelin XDR série 80 est le plus gros pneu minier du monde Sa qualité est tout aussi exceptionnelle à l’usage son coût représente moins de la moitié de celui de ses princi paux concurrents 17 31 Kalgoorlie Australie 140 RAPPORT ANNUEL 2007 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Le Gouvernement d’entreprise de Michelin est conforme au régime en vigueur en France et aux recommandations du rapport consolidé AFEP−MEDEF sur le Gouvernement d’entreprise des sociétés cotées Les principes de fonctionnement de la Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM)  société en commandite par actions  sont interprétés de façon transparente et constructive par l’Entreprise et répondent pleinement aux attentes des Actionnaires et aux exigences d’un Gouvernement d’entreprise moderne  Ces principes contribuent en effet à favoriser le déploiement de stratégies à long terme par une direction stable et responsable  sous le contrôle d’un Conseil de Surveillance indépendant dont les fonctions sont nettement dissociées de celles de la Direction De plus  la forme exclusivement nominative des actions de la Société lui permet d’entretenir une relation étroite et directe avec chacun des Actionnaires À la suite du décès tragique de Monsieur Édouard Michelin survenu le 26 mai 2006  l’Assemblée générale du 11 mai 2007 a approuvé les évolutions de la gouvernance du Groupe proposées par la Direction de Michelin et son Conseil de Surveillance  notamment en décidant la nomination de deux nouveaux Gérants afin de mieux assurer la pérennité de la Gérance Une Direction expérimentée stable et responsable Expérience Selon les dispositions statutaires  la Direction de Michelin est assurée par un ou plusieurs Gérants  personnes physiques ayant ou non la qualité d’Associé commandité MM  Michel Rollier  nommé Gérant Associé commandité en 2005  Didier Miraton  nommé Gérant non commandité lors de la dernière Assemblée générale du 11 mai 2007  etJean−Dominique Senard  nommé Gérant non commandité lors de cette même Assemblée générale  assurent la Direction de l’Entreprise M  Michel Rollier a occupé différentes fonctions de direction dans un grand groupe industriel avant d'entrer chez Michelin en 1996  Il a bénéficié depuis d'une expérience acquise dans diverses fonctions au sein de l'Entreprise M  Didier Miraton  entré chez Michelin en 1982  a fait l’essentiel de sa carrière dans la recherche et l’innovation  en France et en Amérique du Nord M  Jean−Dominique Senard a eu une longue expérience de direction dans de grands groupes internationaux  Il a rejoint Michelin en 2005 et a occupé les fonctions de Directeur Financier du Groupe Les Gérants rendent compte de leur gestion aux Actionnaires Ils sont assistés par le Conseil Exécutif du Groupe qui est réuni chaque mois et dont les membres sont présentés en page 13 du présent Document Stabilité La stabilité du statut de Gérant commandité permet de définir des orientations à long terme particulièrement adaptées à l’industrie du pneumatique  dont les retours sur investisse− ments sont longs et dont la diffusion des innovations techno− logiques nécessite beaucoup de persévérance Responsabilité En sa qualité d’Associé commandité  le Gérant Associé commandité est responsable indéfiniment sur ses biens personnels des dettes de Michelin  Cette spécificité est une garantie peu commune donnée aux Actionnaires que l’Entreprise est gérée dans leur intérêt à moyen et long termes Elle renforce aussi la vigilance de la Direction à l’égard de la maîtrise des risques Consacrant ce principe de responsabilité dans la durée  le Gérant Associé commandité ne peut renoncer à sa qualité decommandité  sauf accord des Actionnaires réunis en Assemblée générale extraordinaire  Il assume donc les consé− quences à long terme de ses décisions Le Gérant Associé commandité perçoit un prélèvement statutaire attribué en fonction des bénéfices de l'exercice  Le fait qu'aucune autre forme de rémunération ne s'y ajoute (salaires  avantages en nature  jetons de présence  …) consacre le principe d'une variabilité totale dans ce domaine Les Gérants non commandités sont nommés par l’Assemblée générale des Actionnaires pour une durée de 5 ans renouvelable sur proposition des Associés commandités et après consultation du Conseil de Surveillance  Ils perçoivent une rémunération déterminée chaque année par les Associés commandités  Gérants ou non Gérants  statuant à l’unanimité après consultation du Conseil de Surveillance Des instances de contrôle strictement séparées de la Direction en relation directe avec les Actionnaires Conseil de Surveillance Composition Conformément aux dispositions légales et statutaires  le Conseil de Surveillance est composé de trois membres au moins et dix au plus  nommés pour une durée de cinq ans par l’Assemblée générale ordinaire des Actionnaires  les Associés commandités ne pouvant pas participer à cette nomination Les membres du Conseil de Surveillance sont rééligibles Le Conseil est actuellement composé de six membres  M  Éric Bourdais de Charbonnière (Président)  Mme Laurence Parisot MM  Pat Cox  François Grappotte  Pierre Michelin et Benoît Potier (M  Édouard de Royère ayant souhaité quitter ses fonctions le 30 novembre 2007) Le Gouvernement d’entreprise de Michelin une structure résolument moderne MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 141 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Les éléments biographiques des membres du Conseil de Surveillance figurent en page 15 du présent document et les informations relatives à leur rémunération en page 146 Mission Le Conseil de Surveillance assume le contrôle permanent de la gestion de la Société pour le compte des Actionnaires auxquels il rend compte annuellement de sa mission  Cette mission s햎tend aux domaines suivants  examen des comptes sociaux et consolidés  appréciation de la régularité et de l’opportunité de la gestion de la Société  appréciation de la qualité du système de contrôle interne et de la maîtrise des risques  Le Conseil de Surveillance est régulièrement informé des perspectives et de la stratégie du Groupe Indépendance Tous les membres du Conseil sont indépendants au sens de son règlement intérieur  c’est−à−dire qu’ils n’entretiennent aucune relation avec la Société et sa Direction qui puisse compromettre leur liberté de jugement Compétence Les membres du Conseil réunissent des compétences managériales  industrielles et financières de premier plan Engagement Le Conseil s’est réuni 5 fois en 2007  avec un taux de participation de 94 % Afin de renforcer l’efficacité des travaux du Conseil de Surveillance  deux Comités l’assistent dans sa mission Le Comité d’audit Composé de membres du Conseil de Surveillance  tous indépendants (MM  François Grappotte  Éric Bourdais de Charbonnière  Pierre Michelin et Édouard de Royère jusqu’au 30 novembre 2007) et présidé par François Grappotte  le Comité d’audit est chargé notamment d’assister le Conseil de Surveillance dans ses missions de contrôle des comptes sociaux et consolidés et d’évaluation des risques et des procédures de contrôle interne  Le Comité d’audit s’est réuni à 4 reprises en 2007  avec un taux de participation de 94 % Le Comité des Rémunérations Présidé par le Président du Conseil de Surveillance  le Comité des rémunérations  composé de l'ensemble des membres du Conseil de Surveillance  tous indépendants  s'est réuni 3 foisen 2007 avec un taux de participation de 95 %  Il a exercé son contrôle sur les éléments de rémunération des cadres dirigeants du Groupe  dont la part variable et les plans de stock−options  Il a également été consulté au sujet de la fixation de la rémunération des Gérants non commandités Commissaires aux Comptes Les Commissaires aux Comptes sont nommés par l’Assemblée générale ordinaire des Actionnaires pour une durée de six exercices  sur proposition du Conseil de Surveillance après examen du Comité d’audit  Ils contrôlent la régularité des comptes et exercent l’ensemble des missions de contrôle prévues par la loi  Les autres missions qui peuvent leur être confiées par Michelin ne sont pas de nature à porter atteinte à leur indépendance Le respect des Actionnaires est une valeur essentielle de Michelin L’ensemble des Actionnaires a accès à une information complète  transparente et claire  adaptée aux besoins de chacun Une très large variété de documents publics couvre l’activité la stratégie et l’information financière de l’Entreprise Rapports Annuels et Rapport Financier semestriel  Livret de l’Actionnaire  Lettres aux Actionnaires  Rapport Performance et Responsabilité Michelin  Factbook  Tous sont facilement accessibles sur le site Internet www michelin com corporate sous la rubrique “Finance” et sur demande auprès du service des Relations Investisseurs de Michelin Michelin publie au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO) et diffuse au titre de l’information réglementée les informations périodiques et annuelles requises d’une société cotée Les statuts de la Société peuvent être consultés sur le site Internet précité ainsi qu’au siège social Allant directement à la rencontre de ses Actionnaires individuels  Michelin a organisé en 2007 six réunions d’Actionnaires à Caen  Montpellier  Nancy  Nice  Paris et Tours Parallèlement  265 réunions et rendez−vous individuels dans 20 pays ont permis de dialoguer directement avec 785 investisseurs institutionnels et analystes financiers en 2007 Des présentations thématiques et des visites de sites ont étéorganisées pour des analystes  des investisseurs et des gérants de portefeuille  Michelin soutient également un effort particulier de communication auprès des investisseurs et des agences de notations de l’Investissement Socialement Responsable (ISR) Le Comité Consultatif d’Actionnaires  créé en 2003  est composé de douze membres dont deux sont des Actionnaires salariés du Groupe  Le rôle de ce Comité est de contribuer  par ses avis et conseils  à l’amélioration de la communication en termes financiers et ou en termes d’image entre Michelin et ses Actionnaires individuels  Ce Comité s’est réuni 2 fois en 2007 Initié en 2002 et reconduit en 2003 dans 69 pays  le Plan d’Actionnariat Salarié du Groupe a concerné près de 113 000 salariés dont 69 % ont choisi de devenir actionnaire de l’Entreprise Chaque année  les Actionnaires et les principaux conseils en vote (Proxy solicitors) sont informés de la date de l’Assemblée générale et des démarches à accomplir pour pouvoir voter Michelin leur rappelle notamment que la nominativité des titres Michelin leur confère une liquidité ininterrompue jusqu’à l’Assemblée générale Allant plus loin  Michelin prend à sa charge aux États−Unis les coûts d’acheminement de l’information financière par les banques dépositaires  s’assurant ainsi qu’une information complète soit reçue au plus tôt avant l’Assemblée par ses Actionnaires in fine Enfin  Michelin considère que les Actionnaires qui manifestent un engagement et une prise de risque au côté du Groupe dans la durée  doivent avoir une influence plus forte sur les décisions stratégiques à long terme de l’Entreprise  Ceci est reconnu par le droit de vote double dont bénéficie  selon les statuts  tout actionnaire détenant ses actions depuis quatre ans au moins 142 RAPPORT ANNUEL 2007 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Mandats rémunérations et avantages stock options Mandats et fonctions exercés par les Gérants dans d’autres sociétés en 2007 M Michel Rollier (né en 1944) Administrateur − Associé Compagnie Financière Michelin indéfiniment responsable Administrateur Moria M Didier Miraton (né en 1958) Administrateur Vilmorin  (depuis le 12 décembre 2007) M Jean Dominique Senard (né en 1953) Directeur Compagnie Financière Michelin M Michel Rollier 2007 (en e) 2006 (en e) 1  prélèvement statutaire perçu de la Société 3 960 000 (1) 2 500 000 (2) 2  prélèvements statutaires perçus de sociétés contrôlées (3) 265 101 0 Total brut 4 225 101 2 500 000 (1) Montant perçu en 2007 et compris dans la part statutaire proportionnelle aux bénéfices allouée aux Associés commandités par décision de l’Assemblée générale mixte ordinaire et extraordinaire du 11 mai 2007 (13 erésolution) sur la base des bénéfices réalisés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2006 (2) Montant perçu en 2006 et compris dans la part statutaire proportionnelle aux bénéfices allouée aux Associés commandités par décision de l’Assemblée générale mixte ordinaire et extraordinaire du 12 mai 2006 (2 erésolution) sur la base des bénéfices réalisés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2005 (3) Montants perçus en 2007 des sociétés Compagnie Financière Michelin et Manufacture Française des Pneumatiques Michelin proportionnels aux bénéfices réalisés Montants alloués aux organes de Direction et de Surveillance (par la Société et ses filiales) Les Gérants Montants alloués au Gérant Associé commandité M Michel Rollier Les Associés commandités sont indéfiniment et solidairement responsables des dettes de la Société sur leurs biens personnels  En contrepartie de cette responsabilité  ils bénéficient de prélèvements statutaires et plafonnés qui leur sont attribués en fonction des bénéfices*  Ils partagent ainsi pleinement l’intérêt des Actionnaires puisqu’ils n’ont droit à ces prélèvements que si et seulement si la Société réalise des bénéfices * Cf les dispositions de l’article 30 des statuts rappelées dans le chapitre Autres informations juridiques et financières (page 176) En ce qui concerne M  Michel Rollier il n’a reçu en 2007  que ce soit en sa qualité de Gérant de la Société ou de mandataire social ou d’associé de sociétés contrôlées  aucun salaire  avantage en nature  prime  stock− options ou jetons de présence ni la Société ni aucune des sociétés contrôlées n’ont pris en charge des cotisations relatives à un quelconque régime de retraite dont M  Michel Rollier serait bénéficiaire ni la Société ni aucune des sociétés contrôlées n’ont pris d’engagement de verser à M  Michel Rollier des indemnités de départ susceptibles d’être dues lors de la cessation de ses fonctions MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 143 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES M Didier MIRATON2007 (en e) Salaire versé à la charge de MFPM (1)  (jusqu’au 11 mai 2007) 1  Part fixe85 005 2  Part variable (2) 59 918 3  Autres avantages (3) 22 426 Rémunération versée à la charge de CGEM  (à partir du 12 mai 2007) 1  Part fixe199 504 2  Part variable (2) – 3  Autres avantages  (3) 3 362 4  Bonus exceptionnel – Total hors cotisations370 215 Cotisations patronales123 494 Total chargé 493 709 (1) M Didier Miraton était salarié de la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin (MFPM) jusqu’à sa nomination en qualité de Gérant non comman dité de la Société par décision de son Assemblée générale mixte du 11 mai 2007 date à laquelle son contrat de travail avec MFPM s’est retrouvé automatique ment suspendu (2) Versée au 2 etrimestre de l’exercice au titre de l’exercice précédent (3) Ces avantages comprennent une prime de mission à l’étranger versée au 2 etrimestre de l’exercice suivant (€20 511 perçus en 2007 au titre de 2006) et la mise à disposition d’un véhicule de fonction (évaluée annuellement à €5 277) (1) En raison des dispositions de l’article L 222 6 du Code de commerce (sur renvoi de l’article L 226 1 du même code) prohibant la réalisation d’actes de gestion externe par un actionnaire les Gérants non commandités ne doivent pas détenir d’actions de la Société (2) Le montant de ce bonus exceptionnel et aléatoire correspond à l’attribution d’un nombre d’unités multiplié par un coefficient égal à la différence entre (i) la valeur de l’action de la Société le jour de la demande de versement dudit bonus et (ii) une valeur de référence de l’action identique au prix d’exercice des options de souscription d’actions attribuées aux salariés du Groupe en 2007 Les autres conditions et modalités d’attributions de ce bonus exceptionnel et aléatoire (notamment délais d’acquisition et conditions de présence dans le Groupe) sont identiques à celles définies dans le plan d’options de souscription d’actions 2007 sauf adaptations spécifiques rendues nécessaires par le statut juridique des Gérants non commandités Rémunérations et avantages perçus par les Gérants non commandités M Didier Miraton Conformément aux dispositions statutaires adoptées par l’Assemblée générale mixte du 11 mai 2007  les Associés commandités ont décidé  après consultation du Conseil de Surveillance  de verser à M  Didier Miraton  pour la fraction de l’année 2007 pendant laquelle il a exercé son mandat de Gérant non commandité  une rémunération comprenant une part fixe une part variable  calculée en fonction des résultats pour l’exercice 2007 des indicateurs de performance opérationnelle et financière du Groupe utilisés pour déterminer la part Groupe de la rémunération variable des cadres de la Société et de ses filiales des avantages accessoires  identiques à ceux dont bénéficient les autres membres du Conseil Exécutif du Groupe  et un bonus exceptionnel et aléatoire  Ce bonus a été mis en place en raison de l’interdiction légale faite aux Gérants non commandités de détenir des actions de la Société (1)  Il est calculé selon un mécanisme financier appliqué à l’évolution du cours de l’action de la Société dans des conditions similaires à celles du plan d’options de souscription d’actions décidé en 2007 (2) M  Didier Miraton pouvait prétendre en 2007  en cas de cessation anticipée de son mandat à l’initiative des Associés commandités (hors faute de gestion) à une indemnité de départ équivalente au montant des rémunérations fixe et variable perçues au titre des deux années précédant l’année de la cessation du mandat  La moitié de cette indemnité aurait été fonction des résultats des indicateurs de performance opérationnelle et financière fixés dans le plan stratégique du Groupe  obtenus pendant la durée effectuée du mandat de M  Didier Miraton  Cette indemnité n’a pas trouvé à s’appliquer en 2007 M  Didier Miraton a reçu en 2007 une rémunération brute globale de €370 215 M  Didier Miraton n’a reçu en 2007 aucun jeton de présence de sociétés du Groupe  aucun avantage autre que ceux précités et aucune option d’achat ou de souscription d’actions de la Société Il ne bénéficie d’aucun régime complémentaire de retraite spécifique aux Gérants 144 RAPPORT ANNUEL 2007 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE M Jean Dominique SENARD2007 (en e) Salaire versé à la charge de MFPM (1)  (jusqu’au 11 mai 2007) 1  Part fixe141 792 2  Part variable (2) 96 605 3  Autres avantages (3) 27 110 Rémunération versée à la charge de CGEM  (à partir du 12 mai 2007) 1  Part fixe305 909 2  Part variable (2) – 3  Autres avantages (3)  3 056 4  Bonus exceptionnel – Total hors cotisations574 472 Cotisations patronales168 687 Total chargé 743 159 (1) M Jean Dominique Senard était salarié de la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin (MFPM) jusqu’à sa nomination en qualité de Gérant non commandité de la Société par décision de son Assemblée générale mixte du 11 mai 2007 date à laquelle son contrat de travail avec MFPM s’est retrouvé automatiquement suspendu (2) Versée au 2 etrimestre de l’exercice au titre de l’exercice précédent (3) Ces avantages comprennent une prime de mission à l’étranger versée au 2 etrimestre de l’exercice suivant (€25 369 perçus en 2007 au titre de 2006) et la mise à disposition d’un véhicule de fonction (évaluée annuellement à €4 797) (1) En raison des dispositions de l’article L 222 6 du Code de commerce (sur renvoi de l’article L 226 1 du même code) prohibant la réalisation d’actes de gestion externe par un Actionnaire les Gérants non commandités ne doivent pas détenir d’actions de la Société (2) Le montant de ce bonus exceptionnel et aléatoire correspond à l’attribution d’un nombre d’unités multiplié par un coefficient égal à la différence entre (i) la valeur de l’action de la Société le jour de la demande de versement dudit bonus et (ii) une valeur de référence de l’action identique au prix d’exercice des options de souscription d’actions attribuées aux salariés du Groupe en 2007 Les autres conditions et modalités d’attributions de ce bonus exceptionnel et aléatoire (notamment délais d’acquisition et conditions de présence dans le Groupe) sont identiques à celles définies dans le plan d’options de souscription d’actions 2007 sauf adaptations spécifiques rendues nécessaires par le statut juridique des Gérants non commandités M Jean Dominique Senard Conformément aux dispositions statutaires adoptées par l’Assemblée générale mixte du 11 mai 2007  les Associés commandités ont décidé  après consultation du Conseil de Surveillance  de verser à M  Jean−Dominique Senard  pour la fraction de l’année 2007 pendant laquelle il a exercé son mandat de Gérant non commandité  une rémunération comprenant une part fixe une part variable  calculée en fonction des résultats pour l’exercice 2007 des indicateurs de performance opérationnelle et financière du Groupe utilisés pour déterminer la part Groupe de la rémunération variable des cadres de la Société et de ses filiales des avantages accessoires  identiques à ceux dont bénéficient les autres membres du Conseil Exécutif du Groupe  et un bonus exceptionnel et aléatoire  Ce bonus a été mis en place en raison de l’interdiction légale faite aux Gérants non commandités de détenir des actions de la Société  (1)  Il est calculé selon un mécanisme financier appliqué à l’évolution du cours de l’action de la Société dans des conditions similaires à celles du plan d’options de souscription d’actions décidé en 2007 (2) M  Jean−Dominique Senard pouvait prétendre en 2007  en cas de cessation anticipée de son mandat à l’initiative des Associés commandités (hors faute de gestion) à une indemnité de départ équivalente au montant des rémunérations fixe et variable perçues au titre des deux années précédant l’année de la cessation du mandat  La moitié de cette indemnité aurait été fonction des résultats des indicateurs de performance opérationnelle et financière fixés dans le plan stratégique du Groupe  obtenus pendant la durée effectuée du mandat de M  Jean−Dominique Senard  Cette indemnité n’a pas trouvé à s’appliquer en 2007 M  Jean−Dominique Senard a reçu en 2007 une rémunération brute globale de €574 472 M  Jean−Dominique Senard n’a reçu en 2007 aucun jeton de présence de sociétés du Groupe  aucun avantage autre que ceux précités et aucune option d’achat ou de souscription d’actions Il ne bénéficie d’aucun régime complémentaire de retraite spécifique aux Gérants MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 145 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Historique des options de souscription d’actions attribuées à exercées par chacun des Gérants 2007 2006 2005 2004 2003 2002 Nombre d’options attribuées 0 0 0 10 000 (1) 15 000 (1) 15 000 (1) Prix d’exercice – – – 40 €32 25 €44 € Date de 1 erexercice – – – 17 mai 2008 19 mai 2007 19 mai 2006 Date de fin d’exercice – – – 16 mai 2013 18 mai 2012 18 mai 2011 Nombre total d'options  exercées d’actions souscrites en 2007 – – – N A (2) 5 000 8 000 Plus haut – plus bas de l’action Michelin (€)N A (2) N A (2) N A (2) 47 80 – 34 82 38 11 – 25 02 45 05 – 24 50 (1) Attribution à chacun des Gérants alors en fonction MM Édouard Michelin et René Zingraff (2) Non applicable en 2006  6 000 options de souscription d’actions au prix d’exercice de 58 euros  exerçables à compter du 19 mai 2010 M  Didier Miraton détient  au 31 décembre 2007  28 000 options de souscription d’actions de la Société et ne détient aucune action de la Société Au titre de ses fonctions de Directeur Financier du groupe Michelin  M  Jean−Dominique Senard a reçu en 2005  10 000 options de souscription d’actions au prix d’exercice de 48 euros  exerçables à compter du 23 mai 2009  et en 2006  6 000 options de souscription d’actions au prix d’exercice de 58 euros  exerçables à compter du 15 mai 2010 M  Jean−Dominique Senard détient  au 31 décembre 2007 16 000 options de souscription d’actions de la Société et ne détient aucune action de la Société Il est rappelé qu’en raison des dispositions de l’article L 222−6 du Code de commerce (sur renvoi de l’article L 226−1 du même code) prohibant la réalisation d’actes de gestion externe par un actionnaire  les Gérants non commandités ne doivent pas détenir d’actions de la Société Au titre de ses fonctions de Directeur Financier  M  Michel Rollier a reçu dans les mêmes conditions et prix d’exercice indiqués dans le tableau ci−dessus  8 000 options de souscription d’actions en 2002  10 000 en 2003  7 000 en 2004  et en 2005  10 000 options de souscription d’actions au prix d’exercice de 48 euros  exerçables à compter du 23 mai 2009 M  Michel Rollier détient  au 31 décembre 2007 35 000 options de souscription d’actions  et 18 629 actions de la Société  dont 17 500 au titre de l’obligation statutaire de détention imposée collectivement aux Gérants Associés commandités de la Société Au titre de ses fonctions de Directeur Général du Centre de Technologies Michelin  M  Didier Miraton a reçu dans les mêmes conditions et prix d’exercice indiqués dans le tableau ci−dessus  8 000 options de souscription d’actions en 2002  10 000 en 2003 et 7 000 en 2004 en 2005  10 000 options de souscription d’actions au prix d’exercice de 48 euros  exerçables à compter du 23 mai 2009  etLe Conseil Exécutif du Groupe L’ensemble des membres du Comité Exécutif du Groupe  dont la liste figure en pages page 13  y compris les Gérants non commandités jusqu’au 11 mai 2007  ont perçu en 2007 une rémunération brute globale de €3 915 534  dont €680 672 au titre de la part variable 2006 (versée au cours du 2 etrimestre 2007)  contre €3 834 434 dont €422 276 au titre de la part variable 2005 (versés en 2006) Stock options Michelin poursuit depuis 2002  année au cours de laquelle elle a été introduite  une politique d’attribution de stock−options raisonnable et prudente  Les options sont attribuées au prix du marché au moment de leur attribution  sans aucune décote ni redéfinition du prix d’exercice dans le cas où celui−ci serait passé “en dehors de la monnaie”  en raison d’une baisse du cours du titre  Les stock−options sont exerçables pendant cinq ans  à l’issue d’un délai de blocage de quatre ans L’Assemblée générale du 12 mai 2006 a autorisé les Gérants à consentir des options de souscription ou d’achat d’actions au profit de membres de la Direction et du personnel  Le montant total des options de souscription à attribuer ne peut donner droit à un nombre d’actions supérieur à 3 000 000 soit 2 % du capital social Lorsque des options sont attribuées aux Gérants et aux membres du Conseil Exécutif du Groupe  après examen par leConseil de Surveillance  elles le sont chaque année à date fixe au lendemain de l’Assemblée générale Sur les 1 188 230 options de souscription d’actions attribuées le 14 mai 2007  en vertu de l’autorisation donnée par l’Assemblée générale du 12 mai 2006  aucune option n’a été attribuée aux Gérants 146 RAPPORT ANNUEL 2007 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Informations complémentaires concernant les membres du Conseil de Surveillance (1) Nom Date de première Année de fin nomination renouvellement de mandat Éric Bourdais de Charbonnière 11 juin 1999 2004 Président 14 mai 2004 2009 Pat Cox 20 mai 2005 2010 François Grappotte 11 juin 1999 2004 14 mai 2004 2009 Pierre Michelin 12 juin 1998 2003 16 mai 2003 2008 Laurence Parisot 20 mai 2005 2010 Benoît Potier 16 mai 2003 2008 Édouard de Royère (2) 12 juin 1998 2003 16 mai 2003 2008 (1) La totalité des membres du Conseil de Surveillance sont indépendants au regard des critères fixés par son règlement intérieur et rappelés dans le rapport du Président du Conseil de Surveillance (page 67) (2) M Édouard de Royère a démissionné de ses fonctions le 30 novembre 2007 Les plans d’options La situation des plans d’option de souscription d’actions au 31 décembre 2007 est la suivante Plan n° 1 Plan n° 2 Plan n° 3 Plan n° 4 Plan n° 5 Plan n° 6 Plan n° 7 Plan n° 8 Plan n° 9 Date d’Assemblée 18 05 2001 18 05 2001 18 05 2001 18 05 2001 18 05 2001 14 05 2004 14 05 2004 12 05 2006 12 05 2006 Date de la décision de la Gérance 19 05 2002 19 05 2003 24 11 2003 17 05 2004 05 07 2004 23 05 2005 07 11 2005 15 05 2006 14 05 2007 Nombre total d’actions pouvant être souscrites ou achetées 716 600 243 000 226 200 179 900 129 100 218 500 913 350 136 700 1 188 230 Point de départ d’exercice des options 19 05 2006 19 05 2007 24 11 2007 17 05 2008 05 07 2008 23 05 2009 07 11 2009 15 05 2010 14 05 2011 Date d’expiration 18 05 2011 18 05 2012 23 11 2012 16 05 2013 04 07 2013 22 05 2014 06 11 2014 14 05 2015 13 05 2016 Prix de souscription   4 4  € 32 25 € 34 € 40 € 44 50 € 48 00 € 48 00 € 58 00 € 91 00 € Nombre d’actions souscrites   d’options exercées au 31 décembre 2007 453 015 120 353 26 655 10 000 600 0 1 500 0 0 Options de souscription d’actions annulées 23 500 4 200 12 900 0 7 800  0 23 850 0 5 480 Options de souscription d’actions restantes au 31 décembre 2007 240 085 118 447 186 645 169 900 120 700 218 500 888 000 136 700 1 182 750 Le Conseil de Surveillance Le montant des jetons de présence alloués au Conseil de Surveillance est fixé globalement par l’Assemblée générale ordinaire des Actionnaires et réparti librement par décision collective du Conseil Les membres du Conseil de Surveillance ont reçu les jetons de présence suivants (en euros) 2007 (1) 2006 (2) MM Éric Bourdais de Charbonnière (Président) 50 000 32 500 François Grappotte 45 000 27 000 Pierre Michelin 40 000 22 500 Édouard de Royère (3) 40 000 22 500 Benoît Potier 30 000 18 000 Mme Laurence Parisot (4) 30 000 9 000 M Pat Cox (4) 30 000 9 000 (1) Nouvelle rémunération versée au titre de l’exercice 2006 décidée par l’Assemblée générale mixte des Actionnaires du 12 mai 2006 (2) Rémunération versée au titre de l’exercice 2005 (3) Membre jusqu’au 30 novembre 2007 (4) Mme Laurence Parisot et M Pat Cox ont été nommés par l’Assemblée générale ordinaire du 20 mai 2005 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 147 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES L’Assemblée générale mixte des Actionnaires du 12 mai 2006 a autorisé l’attribution d’options d’achat et de souscription d’actions à des membres de la Direction et du personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens des dispositions de l’article L 225−180 du Code de commerce  le nombre d’actions pouvant être émises par exercice des options de souscription étant limité à 3 000 000  soit 2 % du capital Sur la base de cette autorisation  il a été procédé en 2007 à l’attribution de 1 188 230 options de souscription d’actions exerçables à compter du 14 mai 2011  au prix de €91 00 dont les dix premiers attributaires salariés  non mandataires sociaux ont reçu 101 000 options (dont un bénéficiaire a reçu 15 000 options  2 bénéficiaires en ont reçu 13 500  unbénéficiaire en a reçu 12 000  3 bénéficiaires en ont reçu 10 000  un bénéficiaire en a reçu 8 000  un bénéficiaire en a reçu 5 000  et un bénéficiaire en a reçu 4 000) ont exercé – 17 900 options au prix de €44 par action (options attribuées le 19 mai 2002) – 44 700 options au prix de €32 25 par action (options attribuées le 19 mai 2003) Par ailleurs  aucun mandataire social de la Société n'a reçu d'options de souscription ou d’achat d'actions au cours de l'exercice 2007 Rapport spécial de la Gérance sur les stock options Clermont−Ferrand  le 12 février 2008 Michel Rollier Didier Miraton Jean−Dominique Senard 148 RAPPORT ANNUEL 2007 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE État récapitulatif des opérations sur les actions Michelin réalisées par les mandataires sociaux et leurs proches au cours de l’année 2007 Gérants Monsieur Michel Rollier Néant M Didier Miraton Exercice  le 11 septembre 2007  de 5 000 options de souscription d’actions au prix unitaire de 32 25 euros (options attribuées le 19 mai 2003) et de 8 000 options de souscription d’actions au prix unitaire de 44 00 euros (options attribuées le 19 mai 2002) Vente  aux dates et prix mentionnés ci−après  des quantités d’actions Michelin suivantes – le 11 septembre 2007  5 000 actions au prix unitaire de 86 37 euros et 8 000 actions au prix unitaire de 86 17 euros – le 16 novembre 2007  51 actions au prix unitaire de 80 00 euros M Jean Dominique Senard Vente  aux dates et prix mentionnés ci−après  des quantités d’actions Michelin suivantes le 13 décembre 2007  75 actions au prix unitaire de 77 10 euros et 80 actions au prix unitaire de 76 90 euros le 14 décembre 2007  80 actions au prix unitaire de 77 83 euros le 18 décembre 2007  80 actions au prix unitaire de 74 73 euros le 20 décembre 2007  75 actions au prix unitaire de 75 50 euros le 21 décembre 2007  75 actions au prix unitaire de 77 33 euros Conseil de Surveillance M Benoît Potier Achat  le 24 mai 2007  de 150 actions au prix unitaire de 90 40 euros À la connaissance de la Société  il n’y a pas eu d’autres opérations réalisées par les Gérants et par les membres du Conseil de Surveillance sur les actions de la Société au cours de l’exercice écoulé Clermont−Ferrand  le 12 février 2008 Michel Rollier Didier Miraton Jean−Dominique Senard MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 149 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Honoraires des Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Membre de la Compagnie Régionale de Versailles 63  rue de Villiers – 92200 Neuilly−sur−Seine Représentée par Christian MARCELLIN  Associé Avec pour suppléant  Pierre COLL  associé du même Cabinet Corevise Membre de la Compagnie Régionale de Paris 3 5  rue Scheffer – 75016 Paris Représentée par Stéphane MARIE  Associé Avec pour suppléant  Jacques ZAKS  associé du même Cabinet Corevise exerce son activité en France et ne dispose pas d’implantations à l’étranger Il n’existe ni dépendance juridique  ni dépendance économique entre eux ou leurs firmes Nommés par l’Assemblée générale mixte des Actionnaires du 14 mai 2004  le mandat des Commissaires aux Comptes arrive à expiration à l’issue de l’Assemblée générale appelée en 2010 à statuer sur les comptes de l’exercice 2009 Le tableau suivant détaille le total des honoraires versés en 2007 par le groupe Michelin à ses Commissaires aux Comptes et auditeurs externes  Il convient de rappeler que la CGEM consolide 249 filiales dans 58 pays  Les comptes de chacune de ces filiales sont audités dans leur pays  par des auditeurs externes  membres ou non de grands réseaux La loi française a institué un contrôle légal de caractère permanent par deux Commissaires aux Comptes indépendants  La vérification de la régularité  de la sincérité et de l’image fidèle des comptes constitue l’objectif principal de ce contrôle Les Commissaires aux Comptes sont nommés par l’Assemblée générale ordinaire des Actionnaires pour une durée de six exercices et sont rééligibles La Compagnie Générale des Établissements Michelin structure de tête du groupe Michelin  a pour Commissaires aux Comptes Tableau des honoraires des Commissaires aux Comptes de la Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM) Années 2007 et 2006 PricewaterhouseCoopers Corevise Autres cabinets Total milliers d’euros % milliers d’euros % milliers d’euros % milliers d’euros % 2007 2006 2007 2006 2007 2006 2007 2006 2007 2006 2007 2006 2007 2006 2007 2006 Audit Commissariat aux comptes certification  examen des comptes individuels et consolidés – CGEM 182 178 4 7 % 4 0 % 182 178 47 2 % 48 5 % – – 0 0 % 0 0 % 364 356 4 0 % 3 8 % – Filiales françaises intégrées globalement 552 546  14 2 % 12 3 % 146 146  37 8 % 39 8 % 166 165  3 4 % 3 7 % 864 857  9 5 % 9 2 % – Filiales étrangères intégrées globalement 2 675 3 225  68 9 % 72 7 % – –  0 0 % 0 0 % 1 649 1 937  34 2 % 43 2 % 4 324 5 162  47 6 % 55 6 % Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux Comptes – CGEM 36 – 0 9 % 0 0 % 14 – 3 6 % 0 0 % – – 0 0 % 0 0 % 50 – 0 6 % 0 0 % – Filiales intégrées globalement 104 34  2 7 % 0 8 % 44 –  11 4 % 0 0 % 94 49  1 9 % 1 1 % 242 83  2 7 % 0 9 % Sous total Audit 3 549 3 983 91 4%89 8 % 386 324 100 % 88 3 % 1 909 2 151 39 6 % 48 0 % 5 844 6 458 64 3 % 69 6 % Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement Juridique  fiscal et social 264 319  6 8 % 7 2 % – –  0 0 % 0 0 % 2 075 1 963  43 0 % 43 8 % 2 339 2 282  25 7 % 24 6 % Autres 68 132 1 8 % 3 0 % – 43 0 0 % 11 7 % 838 370 17 4 % 8 3 % 906 545 10 0 % 5 9 % Sous total Autres 332 451 8 6%10 2 % – 43 0 0 % 11 7 % 2 913 2 333 60 4 % 52 0 % 3 245 2 827 35 7 % 30 4 % Total général 3 881 4 434 100 0 % 100 0 % 386 367 100 0 % 100 0 % 4 822 4 484 100 0 % 100 0 % 9 089 9 285 100 0 % 100 0 % 150 RAPPORT ANNUEL 2007 GESTION DES RISQUES Gestion des risques Maîtrise des risques opérationnels Michelin cherche à conjuguer responsabilité et indépendance de jugement de trois niveaux d’acteurs garantissant la robustesse de sa maîtrise des risques Le management opérationnel il est responsable de l’identification et de la maîtrise des risques de son entité (prévention protection et continuité) dans le respect de standards Les Services Groupe(Finance  Juridique  Environnement & Prévention )  ils analysent les risques de leur domaine définissent les standards  animent et contrôlent leur mise en œuvre Les auditeurs internes ils vérifient l’ensemble des mesures de maîtrise des risques L’ensemble de la démarche est animé et coordonné par le Risk Manager Groupe couvrent en particulier les domaines de la Sécurité au Travail de l’Hygiène industrielle  de la Protection du Patrimoine et de l’Environnement Le pilotage du progrès Environnement et Prévention dans le Groupe s’appuie sur des orientations et des objectifs à 5 ans  réactualisés chaque année en fonction de l’évolution des diagnostics réalisés  Ces orientations et objectifs sont déclinés de façon concrète dans les plans de progrès et les plans d’investissements de chaque entité opérationnelle un réseau de spécialistes  basés dans chacun des sites du Groupe  apportant un support technique et méthodologique aux managers locaux  Ces derniers sont in fine responsables de la performance Environnement et Prévention de leur entité La robustesse de la démarche est assurée par la mise en œuvre d’un système de management environnement et prévention des risques (SMEP)  Celui−ci est une extension à tous les domaines (protection du patrimoine  sécurité  hygiène industrielle  ergo− nomie) du système de management environnemental existant Ce système se met en place progressivement sur les sites industriels  Des équipes internes Michelin ont audité les sites pilotes au cours des années 2005 et 2006  Le déploiement du système devrait être achevé à l’horizon 2011 Celui−ci réunit au moins deux fois par an le Comité des Risques Groupe  qui assiste la Gérance pour les décisions relatives à la maîtrise des risques  en particulier ceux qui auraient un impact significatif Risques financiers La gestion des risques financiers est traitée dans la note 4 de l’annexe aux comptes consolidés  en page 89 du présent rapport Risques industriels Maîtriser les risques industriels  c’est garantir la pérennité et la continuité des activités du Groupe tout en assurant la protection du personnel  de ses actifs et de ses environnements Une cartographie établie en 2003−2004 et mise à jour en 2005 a permis de mieux cerner les risques de l’Entreprise et d’apprécier leur criticité  Des plans d’actions pluriannuels adaptés et hiérarchisés  mettant l’accent sur la prévention  ont été et continueront à être systématiquement déployés  Ils Activité industrielle Principaux risques Action Michelin Production de caoutchouc de synthèse 2 sites industriels concernés à Bassens en France et Louisville (Kentucky) aux États−Unis Nature inflammable des hydrocarbures utilisés pour la synthèse de caoutchouc Réévaluation régulière de la qualité des mesures de sécurité et de protection des sites  programmes d’investissements significatifs pour améliorer encore la maîtrise des risques et limiter les conséquences d’un événement Production de renforts métalliques Présence sur 10 sites de production dans le monde pour l’approvisionnement de 69 usines Rejet accidentel d’effluents liquides provenant des installations de traitement électrochimique des renforts métalliques Procédures de contrôle régulier des installations  et traitement de tous les effluents en station d햎puration Production de mélanges de gommes Présence sur 49 sites de production dans le monde pour l’approvisionnement de 69 usines Situations accidentelles propices aux départs de feu Poursuite du Plan de généralisation de la protection automatique par sprinklers et de la séparation des risques par compartimentage des activités  Le programme de généralisation de la protection par sprinklage des ateliers de mélangeage au périmètre Groupe sera achevé fin 2009 L’échéance Groupe du plan progrès relatif à la séparation des risques par compartimentage des activités est fixée à 2009 Production de renforts textiles Présence sur 3 sites de production Libération de vapeurs et de gaz lors des opérations de fabrication des colles Mise en place de “laveurs” sur chacune des installations Des risques industriels limités Les principaux facteurs de risques des activités du Groupe MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 151 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Risque incendie Le risque incendie constitue le principal risque industriel du Groupe  tant au niveau des process qu했 celui des stockages de matières premières et de produits finis Toutefois  le nombre de départs de feu significatifs demeure très limité dans l’ensemble des sites du Groupe  de l’ordre de 3 à 5 par an au cours des trois dernières années Au cours de cette période  aucun événement de cette nature ou autre accident industriel n’a entraîné  ni dommage conséquent à l’encontre du personnel  du patrimoine industriel du Groupe ou de tiers  ni impact environnemental vis−à−vis des riverains La maîtrise de ce risque majeur repose sur une démarche globale d’évaluation et de mise sous contrôle du risque incendie Michelin est à l’origine d’un programme d’essais ambitieux à vocation intra et extraprofessionnelle  destiné à améliorer et à partager les connaissances “métier” en matière de protection automatique par sprinklage des stockages de pneumatiques et d’impact environnemental d’un incendie de pneus Cette campagne d’essais a été réalisée entre 2001 et 2006 respectivement aux USA (Centre UL à Chicago)  et en France au CNPP (Centre National de Prévention et de Protection) Elle a été conduite en partenariat avec les principaux manufacturiers de pneumatiques  des logisticiens et un équipementier spécialisé  sous l’égide du SNCP (Syndicat National du Caoutchouc et des Polymères) Ce programme  qui constitue la première approche d’envergure de ce type d’essais  a porté sur des stocks significatifs de pneumatiques (de 2 000 à 4 000 pneus par essai en vraie grandeur)  dans des dispositions reproduisant les conditions réelles de stockage  21 essais de réglage et 12 essais en “vraie grandeur” ont été réalisés  dans des configurations de stockages de pneus variées  sur flanc  sur bande de roulement  en chaîne  Ces essais ont également permis  entre autres  de comparer différentes familles de sprinklers (de types Spray et ESFR)  ou encore de tester l’efficacité d’additifs mouillants dans l’eau d’extinction Cette campagne a permis de nombreux retours d’expérience permettant d’améliorer la performance de la protection incendie des magasins existants  de mesurer l’efficacité denouvelles technologies destinées à équiper les infrastructures futures  tout en optimisant  en sécurité  leur exploitation Elle aura également permis d’approfondir  par des analyses des composants de fumées d’incendie et d’eaux d’extinction  ainsi que par des études de dispersion atmosphériques  l’impact environnemental de ce type d’incendie Une approche robuste de la maîtrise du risque incendie Michelin a développé son propre standard d’exigence pour la mise sous contrôle des risques incendie et sinistres majeurs  le standard High Protected Risk Michelin (HPRM) Ce concept s’appuie sur trois piliers − la prévention(ensemble des moyens destinés à empêcher la survenance des sinistres) − l’intervention(détection précoce  forces et moyens de réaction rapide) − la protection(dispositifs de protection automatique et dispositions passives pour la séparation des risques  afin de limiter les dommages en cas de sinistre significatif) Une équipe centrale d’experts pilote un réseau de correspondants opérationnels sur les sites pour veiller à l’application progressive de ce standard aux installations existantes  L’état des sites et leurs actions sont appréciés au regard de ce standard HPRM  Les axes de progrès ainsi identifiés sont ensuite hiérarchisés dans des plans de progrès pluriannuels  établis par tous les sites industriels et logistiques Par ailleurs  tous les nouveaux projets (construction  réfection extension  changement de procédé de fabrication ) sont validés après expertise par un correspondant du réseau Environnement et Prévention qui vérifie la conformité du projet au regard du standard HPRM Cette démarche globale de contrôle interne s’appuie sur un outil original développé par le Groupe et déployé par l’équipe centrale  Cet outil permet d’évaluer la conformité des sites vis− à−vis des standards internes  en ce qui concerne à la fois la sûreté du patrimoine et les risques incendie  Son utilisation stabilisée en marche courante est programmée pour le 1 er janvier 2008  L’exploitation du Retour d’Expérience et l’échange de bonnes pratiques poursuivant le succès obtenu par l’emploi du logiciel Michelin “SECURISTAT” de recueil et de traitement des données événementielles relatives à la gestion des risques industriels  déployé depuis 2004  le service central de prévention incendie a structuré une démarche originaled’exploitation des retours d’expériences  internes et externes les événements sont analysés et leurs enseignements  source de progrès  partagés dans le Groupe Classement “Seveso” La directive européenne “Seveso II” vise à prévenir les accidents majeurs liés à des substances dangereuses présentes sur les sites industriels et à limiter leurs conséquences pour l’homme et l’environnement  Elle conduit à un classement des sites en fonction de la quantité de ces substances stockées sur le site  L’importance des exigences réglementaires d’information et de prévention découle de ce classement  À fin 2007  sur plus de 40 sites européens Michelin  2 sites étaient classés “seuil haut” et 8 sites “seuil bas” 152 RAPPORT ANNUEL 2007 GESTION DES RISQUES Transfert des risques aux assureurs En complément d’une politique volontariste de protection et de prévention  la politique d’assurance du Groupe se fonde sur trois grands principes 1 L’évaluation des risques Réalisée par le Service “Audit”  elle concourt à déterminer les montants des couvertures souhaitables 2 Le transfert des risques de forte intensité Pour les risques les plus importants  des programmes d’assurance mondiaux intégrés ont été mis en place dans les limites des possibilités des marchés de l’assurance et de la réassurance  Il s’agit principalement des programmes “dommages” et “responsabilité civile” Dommages Un programme d’assurances a été souscrit pour un montant de couverture de 500 millions d’euros  Pour permettre de poursuivre les activités en cas de sinistre dans les meilleures conditions financières  ce programme comporte la garantie des Frais Supplémentaires d’Exploitation pour un montant de 50 millions d’euros  inclus dans la couverture globale mentionnée ci−dessus Responsabilité civile Ce programme est constitué de trois volets principaux la responsabilité civile produit la responsabilité civile d’exploitation qui intervient directement pour les pays de la Communauté Européenne et dans tous les autres pays au−delà des limites des contrats souscrits localement l’atteinte accidentelle à l’environnement  dont bénéficient toutes les sociétés du Groupe Dans le cadre de ce programme sont exclues la garantie des Frais de Défense et celle du Rappel de Produit D’autres programmes d’assurance pour des risques de moindre intensité sont également souscrits 3 Le recours à des sociétés d’assurance appartenant au Groupe (captives) Le Groupe détient plusieurs captives dont le rôle est de couvrir les risques d’intensité modérée  Cette mutualisation des risques au sein du Groupe vise à réduire les coûts Ces captives  avec des plafonds adaptés à leurs ressources interviennent principalement pour le programme “dommages” avec un engagement maximum de 30 millions d’euros par événement pour le programme “responsabilité civile produits” aux USA et au Canada avec un maximum de 5 millions de dollars US par sinistre pour une garantie “rappel de produit” avec un maximum de 20 millions d’euros par sinistre Le total des primes pour l’exercice 2007 s’est élevé à 59 7 millions d’euros* * Ce montant inclut les primes versées aux captives Risques juridiques Michelin veille au respect de toutes les dispositions légales et réglementaires applicables dans ses relations avec l’ensemble de ses partenaires  Il n’est soumis à aucune loi ou réglementation ni disposition fiscale particulière  ni à aucune autorisation pour l’exercice de son activité  susceptible d’avoir une incidence significative sur sa situation financière Les risques juridiques du Groupe sont liés à ses activités de concepteur  manufacturier et distributeur de pneumatiques La recherche constante de la sécurité et de la qualité des produits offerts à ses clients doit permettre au Groupe de prévenir et de maîtriser ces risques De manière générale  le Groupe peut être impliqué dans des litiges en matière de responsabilité civile produits (notamment aux États−Unis)  de commercialisation de ses produits d’obligations de nature sociale (notamment dans le domaine des pensions)  de propriété intellectuelle (notamment s’agissant de contrefaçon)  ou encore  de maladies professionnelles En 2005  un groupe de bénéficiaires du fonds de pension Michelin au Canada a engagé une action judiciaire à l’encontre de la filiale canadienne du Groupe en vue de contraindre cette dernière à verser une somme de 350 millionsde dollars canadiens au fonds précité  Cette somme a été ramenée à 268 9 millions à la date du 31 décembre 2005 Le Groupe considère que l’entreprise pouvait valablement limiter ou se dispenser d’effectuer certaines de ses contributions annuelles  en raison des surplus financiers générés par la gestion du fonds à prestations définies  à concurrence du montant précité  La Cour Suprême de Nouvelle−Écosse lui a donné raison  par décision du 30 octobre 2007  Les demandeurs ont interjeté appel de cette décision À ce stade de la procédure et compte tenu de ses perspectives de succès dans ce litige  le Groupe estime qu’il n’y a pas lieu de constituer de provision Dans la gestion courante des affaires  certaines sociétés du Groupe sont impliquées dans des procédures judiciaires  Ainsi des procédures judiciaires ont été engagées par certains de ses employés ou anciens employés  en matière d’amiante et de discrimination  Bien que l’issue de l’ensemble des procédures pendantes ne soit pas prévisible  le Groupe considère  à ce jour  qu’elles n’auront pas d’effet défavorable significatif sur sa situation financière Plus généralement  il n’existe  au 31 décembre 2007  aucun litige  arbitrage ou fait exceptionnel susceptible d’avoir ou ayant eu  dans un passé récent  une incidence significative sur la situation financière  le résultat  l’activité et le patrimoine du Groupe Risques liés à la concurrence Le groupe Michelin fait face à une concurrence mondiale importante  celle−ci s’intensifie  notamment en provenance des pays asiatiques  Bien que le Groupe soit engagé dans une stratégie reposant sur la poursuite de l’innovation l’accélération du renforcement de sa présence sur les marchés à forte croissance et l’amélioration de sa compétitivité  une telle situation pourrait avoir un impact négatif sur l’activité du Groupe  sa situation financière et ses résultats MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 153 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Risques liés à la mise en œuvre du plan “Horizon 2010” La stratégie du groupe Michelin pour les 3 ans à venir est clairement définie  il s’agit de poursuivre la politique d’innovation  d’accélérer le renforcement de la présence sur les marchés à forte croissance et d’améliorer significativement la compétitivité  La capacité du Groupe à réussir la mise en œuvre de cette stratégie pourrait être diminuée à la faveur de mouvements de fond affectant négativement ses activités  tels que (i) la concurrence mondiale de plus en plus exacerbée avec l햎mergence de nouveaux entrants dont le niveau technologique progresse  (ii) l’existence d’un niveau de surcapacités industrielles pérennes qui auraient pour corollaire une pression à la baisse sur le niveau général des prix  (iii) un environnement économique peu porteur  notamment dans les économies développées  et enfin (iv) la poursuite d’une hausse significative des coûts externes et en premier lieu de celle des matières premières Michelin ne peut donc garantir le succès de la mise en œuvre de sa stratégie à horizon 2010  Si cette stratégie devait rencontrer des obstacles à sa mise en œuvre  ceci pourrait avoir un impact négatif sur l’activité du Groupe  sa situation financière et ses résultats Risques liés à l’environnement matières premières Une part significative des charges du groupe Michelin est constituée par l’achat de matières premières qui représentaient la moitié des achats du Groupe en 2007  Bien que Michelin ait toujours eu pour politique de traduire dans ses prix de vente la hausse du coût des matières premières  il n’est pas certain qu’un nouveau renchérissement du coût des matières premières puisse être de nouveau absorbé par une augmentation des tarifs de vente  Il est rappelé d’autre part que le Groupe n’est pas en mesure de couvrir ses achats de matières premières  les instruments de couverture n’étant pas suffisamment efficients à ce jour 154 RAPPORT ANNUEL 2007 INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES 2007 Dans son article L 225−102−1 complété par les décrets et arrê− tés d’application des 20 février et 30 avril 2002  le Code de commerce rend obligatoire la publication au sein du Rapport Annuel “d’informations sur la manière dont la Société prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité”  Les pages 154 à 168 du présent Rapport présen− tent les informations correspondant à cette obligation  Sauf mention particulière  le périmètre de reporting est l’ensemble du Groupe En 2007  Michelin a poursuivi la formalisation et la fiabilisation de ses indicateurs  utilisés par ses 69 implantations industrielles dans 19 pays et plus de 170 implantations Informations sociales et environnementales 2007 publiées au titre de la loi sur les Nouvelles Régulations Économiques (NRE) commerciales  L’objectif pour le Groupe est de disposer d’une connaissance aussi précise que possible de ses responsabilités sociales et environnementales  tout en gagnant en efficacité année après année  Le périmètre considéré  lorsqu’il ne s’agit pas de la totalité du Groupe  est précisé au cas par cas La connaissance par Michelin de ses enjeux environnementaux et sociaux est un des éléments de sa démarche de Développement Durable  dénommée Performance et Responsabilité Michelin  Les principes de base en sont expo− sés dans un document intitulé Charte Performance et Responsabilité Michelin  téléchargeable sur le site www michelin com ou disponible sur simple demande Le Rapport Performance et Responsabilité Michelin 2005−2006 publié en mai 2007 en français et en anglais et la Mise à jour Performance et Responsabilité Michelin 2007  publiée en mai 2008 en français et en anglais  présentent les résultats détaillés des actions en cours pour allier les objectifs de croissance et de performance économique du Groupe et l’exercice de toutes ses responsabilités Ce rapport a reçu le 16 janvier 2008 le prix du Meilleur rapport de Développement Durable 2007 décerné par le Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables (voir www experts−comptables fr) Informations sociales 2007 1 a Effectifs du Groupe répartition hommes femmes mouvements de personnel contrats à durée déterminée heures supplémentaires main d’œuvre extérieure à la Société Effectifs du Groupe au 31 12 2007 (Effectifs inscrits  tous types de contrat de travail) Europe Amérique Amérique Asie Afrique Total du Nord du Sud Pacifique Moyen Orient Groupe Effectifs**77 237 23 095 6 322 13 455 1 247 121 356 Effectifs du Groupe au 31 12 2007 (Effectifs en équivalents temps plein  tous types de contrat de travail) Europe Amérique Amérique Asie Afrique Total du Nord du Sud Pacifique Moyen Orient Groupe Effectifs**70 582 22 351 5 909 13 440 1 247 113 529 ** Les indicateurs suivis de deux astérisques ont fait l’objet d’une vérification du processus d’élaboration et des données par PricewaterhouseCoopers (voir pages 169 170) MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 155 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Répartition hommes – femmes (Tous types de contrat de travail) Pourcentage de femmes par rapport à l’effectif au 31 12 2007 Europe Amérique Amérique Asie Afrique Groupe du Nord du Sud Pacifique Moyen Orient Agents7 90 % 14 53 % 8 37 % 5 10 % 0 65 % 8 85 % Collaborateurs 25 69 % 28 48 % 25 77 % 26 60 % 24 48 % 26 24 % Cadres15 74 % 12 75 % 13 47 % 15 33 % 14 06 % 15 08 % Périmètre Groupe hors Euromaster et TCI Le pourcentage de femmes par rapport à l’effectif inscrit est au niveau Groupe de 13 90 % Mouvements de personnel en 2007 (Tous types de contrat de travail) Europe Amérique Amérique Asie Afrique Total du Nord du Sud Pacifique Moyen Orient Groupe Départs naturels 4 762 1 204 1 355 109 308 7 738 Départs accompagnés 3 289 1 444 563 294 1 103 6 693 Préretraites1 771 892 9 0 1 2 673 Embauches5 937 2 769 2 124 606 206 11 642 Périmètre Groupe hors Euromaster et TCI Contrats à durée déterminée En 2007  la masse salariale correspondant aux contrats à durée déterminée a représenté 2 05 % de la masse salariale totale du Groupe Les heures supplémentaires la main d’œuvre extérieure à la Société Le recours aux heures supplémentaires peut être décidé pour des raisons de disponibilité de personnel ou de réponse à la demande des clients  En moyenne en 2007  le recours aux heures supplémentaires a représenté 5 3 % du total des heures annuelles travaillées  Ce taux varie de 1 5 % en Afrique Moyen−Orient à 10 7 % en Amérique du Nord  Les salaires versés correspondant aux heures supplémentaires ont représenté en 2007 2 4 % du total des salaires de base versés par le Groupe   L’effectif de main−d’œuvre extérieure travaillant sur les sites du Groupe a représenté en moyenne 3 6 % de l’effectif total (en équivalents temps plein)  variant de 3 0 % en Europe à 6 6 % en Amérique du Sud (données Groupe hors Euromaster et TCI) 1 b Informations relatives aux plans de réduction des effectifs aux actions de maintien des emplois aux efforts de reclassement et aux mesures d’accompagnement La stratégie industrielle du groupe Michelin vise d’une part à accélérer les extensions de capacité de production dans les zones du Monde où les marchés du pneumatique sont en forte croissance (Europe de l’Est  Asie  Amérique du Sud) et d’autre part à renforcer sa compétitivité dans les zones développées (Europe de l’Ouest  Amérique du Nord  Japon) Cette stratégie de croissance et de pérennisation implique des réorganisations industrielles entraînant des suppressions de postes  comme cela a été le cas en 2007 en particulier en Belgique  Espagne  France  Hongrie  Italie  Pays−Bas  Pologne Royaume−Uni  Canada  USA  Colombie  Japon  où un peu plus de 6 600 personnes ont été concernées par des plans de départ accompagné ou de reclassement   En Europe et Amérique du Nord  les départs naturels (retraite et turn−over) de près de 20 000 personnes prévus d’ici 2010 faciliteront ces évolutions de structure Lorsque ces réorganisations sont décidées  le groupe Michelin met systématiquement en œuvre de nombreuses actions pour éviter d’avoir recours à des licenciements et accompagner individuellement les membres du personnel propositions de reclassement dans un autre établissement du Groupe  c’est la mesure pratiquée en priorité  mise en œuvre en particulier en 2007 en Belgique  France  Hongrie et Italie mise en place d’un dispositif permanent pour faciliter et anticiper la mobilité interne et externe (France  Italie) systèmes de préretraite et équivalents (CATS en France “mobilita corta” et “mobilita lunga” en Italie  retraite anticipée classique ou avec “contrato de relevo” en Espagne  mesures analogues en Belgique  en Hongrie  au Royaume−Uni) aide à la recherche d’emploi par des antennes emplois financées par le Groupe ou des structures externes d’outplacement  appel au volontariat En Europe et au Canada  l’activité Michelin Développement a pour mission de contribuer à créer des emplois dans les bassins où le Groupe opère (voir plus loin le paragraphe 10 sur l’impact territorial des activités en matière d’emploi et de développement régional)  ce qui contribue à faciliter les évolutions de carrière hors de l’entreprise 156 RAPPORT ANNUEL 2007 INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES 2007 2 Organisation et durée du temps de travail temps partiel absentéisme Organisation du temps de travail Le travail du personnel au sein des 69 sites industriels et des dizaines de sites logistiques  commerciaux  administratifs est organisé dans le cadre des durées du travail légales  variables d’une législation nationale à une autre  Pour le personnel à temps plein ne travaillant pas en équipe  cette durée varie de 1 661 heures par an pour la France à 2 304 heures par an pour la Colombie  et de 213 jours par an pour la France à 265 jours par an pour la Chine Le travail en équipe permet d’augmenter le temps de production total de l’usine (jusqu’à 360 jours par an  7 jours sur 7) et d’optimiser ainsi l’utilisation de l’outil industriel Le personnel bénéficie alors d’une diminution significative du temps de travail effectif et d’avantages en terme de rémunération  Pour l’ensemble du Groupe  plus de 60 000 personnes travaillent en équipe  selon des modalités diverses (3x8 de manière prépondérante  mais aussi 4x8  5x8 équipes de fin de semaine )  liées aux nécessités industrielles et aux réglementations et préférences locales Temps partiel Pourcentage d’hommes et de femmes à temps partiel  par statut  par rapport à l’effectif au 31 12 2007 Femmes Hommes Total Agents 5 2 % 1 7 % 2 0 % Collaborateurs 7 6 % 1 1 % 2 8 % Cadres 8 3 % 0 9 % 2 0 % Total 6 6 % 1 5 % 2 2 % Périmètre Groupe hors Euromaster et TCI Des contrats de travail à temps partiel existent dans de nombreux pays où le Groupe est implanté  L’effectif concerné par cette disposition représente 2 2 % de l’effectif total (toutes catégories de personnel confondues) Absentéisme L’absentéisme sur les sites Michelin est habituellement inférieur aux taux nationaux pour des industries comparables La moyenne du Groupe toutes causes confondues est de 4 0 % (nombre d’heures d’absence rapporté au nombre d’heures travaillées prévues) Absences Absence Absence Moyenne maladie suite à accident longue durée Groupe 2 5 % 0 2 % 1 3 % 4 0 % 3 Les rémunérations et leur évolution les charges sociales l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes l’intéressement la participation les plans d’épargne salariale Total des charges dont dont dont dont dont de personnel en 2007 agents collaborateurs cadres CDD indemnités de départ (en millions d’euros)et restructurations 4 732 6 1 938 2 1 765 4 572 0 97 2 15 0 Décomposition non exhaustive le total comprend également les provisions pour pensions les impôts les avances sur stock options et autres avances long terme Les rémunérations et leur évolution les charges sociales En 2007  les charges de personnel ont représenté 28 1 % des ventes nettes du groupe Michelin  pour un montant total de 4 732 6 millions d’euros  dont 912 6 millions d’euros de charges sociales employeur Pour l’ensemble du Groupe  la répartition des charges de personnel est la suivante Salaires et rémunérations 71 2 % Charges sociales employeur 21 2 % Cotisations pensions  coûts départs 7 4 % Plans d’options sur actions 0 2 % 100 0 % Michelin vise à positionner et faire évoluer les rémunérations de manière compétitive dans ses pays d’implantation  en cherchant le meilleur équilibre entre satisfaction du personnel et performance économique  Cet enjeu essentiel fait l’objet d’une gestion attentive  le niveau de rémunération a un impact direct sur le prix de revient industriel des produits  La politique de rémunération du Groupe fait l’objet d’une approche à long terme  prenant en compte les responsabilités assumées  la performance individuelle pour atteindre des objectifs communs  le développement de carrière  l’évolution des marchés et les conditions locales  L’ensemble du personnel  y compris les agents  bénéficie d’une rémunération individualisée  valorisant les contributions de chacun au développement du Groupe Selon les pays et les niveaux hiérarchiques  des systèmes d’intéressement et de rémunération variable ont été instaurés En particulier  Michelin pratique une politique de rémunération variable pour le personnel d’encadrement  Celle−ci reconnaît la réalisation des objectifs individuels et la contribution aux objectifs communs et  dans un souci de cohérence internationale  s’appuie sur des mécanismes de gestion et des processus similaires dans tous les pays Les grilles d’évolution des rémunérations étant spécifiques à chaque pays  notamment pour tenir compte de conditions locales extrêmement variables  le calcul d’une augmentation moyenne n’aurait aucun caractère significatif  À titre indicatif en France  pays où l’effectif est le plus élevé avec plus de 29 000 personnes (effectif inscrit au 31décembre 2007 incluant Euromaster)  les augmentations de salaires en 2007 ont été les suivantes  dans un contexte d’un taux d’inflation de 1 5 % Agents + 2 8 % Collaborateurs + 3 0 % Cadres + 3 6 % L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes L햎cart en pourcentage entre la moyenne des salaires hommes et la moyenne des salaires femmes est calculé  pour chaque pays et chaque statut  sur les trois niveaux de responsabilité comptant les effectifs féminins les plus importants  Une moyenne pondérée en fonction des effectifs de chaque pays est ensuite déterminée au niveau Groupe MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 157 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Écart moyen Groupe rémunérations femmes rémunérations hommes Statut Écart Agents − 0 31 % Collaborateurs − 4 28 % Cadres − 6 60 % Les écarts négatifs constatés proviennent du fait que les anciennetés  et donc les niveaux d’expérience et de responsabilité sont généralement plus faibles chez les femmes que chez les hommes  Quelles que soient les catégories de personnel  les règles de gestion de la rémunération sont exactement les mêmes pour les femmes et pour les hommes  dans tous les pays L’intéressement la participation les plans d’épargne salariale Au−delà de la rémunération de base et de la part variable (en fonction de la performance individuelle et de la performance de l’entreprise)  des éventuelles heures supplémentaires et des indemnités directement liées au travail réalisé  les membres du personnel Michelin bénéficient de compléments de rémunération sous des formes légales très diverses  selon les pays  intéressement  participation  contribution mutuelle  plan d햎pargne retraite collectif  plans d햎pargne salariale (avec abondement de l’entreprise pouvant aller jusqu’à 50 % des sommes versées par le salarié)  Dix−huit pays disposent de telles modalités  qui touchent près de 73 000 personnes dans le Groupe  Les niveaux de ces compléments de rémunération sont très variables et peuvent représenter jusqu’à 12 % de la masse salariale considérée Pour la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin  un accord d’intéressement a été conclu avec les organisations syndicales pour la période 2005−2007  Les indicateurs à partir desquels le montant de l’intéressement est calculé sont variés nombre et nature des idées de progrès  pourcentage de déchets valorisés  taux de fréquence des accidents du travail  niveau des pertes matière  niveau de production  taux de satisfaction des clients  employabilité des personnes au niveau d’un site  Le montant de cet intéressement  versé au premier trimestre de l’année suivante  peut représenter jusqu’à 5 % du salaire Le montant total versé en 2007 au titre de l’intéressement 2006 est d’environ 22 millions d’euros (23 7 millions versés en 2006) représentant en moyenne 3 1 % du salaire brut (3 4 % en 2006) 4 Les relations professionnelles les accords collectifs Les pays où sont appliquées une ou plusieurs conventions ou accords collectifs sont les suivants  Algérie  Allemagne Belgique  Brésil  Colombie  Espagne  États−Unis  France Hongrie  Italie  Japon  Mexique  Pays−Bas  Pologne  Roumanie Royaume−Uni  Serbie  Suède  Thaïlande  Au total  ces conventions couvrent près de 60 000 personnes  soit plus de 95 % des effectifs concernés dans ces pays En 2007  il y a eu plus de 2 000 rencontres officielles planifiées avec des représentants du personnel dans 20 pays  soit une progression de plus de 25 % du nombre de rencontres par rapport à 2006  Ces rencontres ont conduit  au−delà des échanges formels et informels  à la signature de multiples accords En 2007 35 accords collectifs ont été conclus avec des représentants du personnel dans 14 pays  concernant près de 60 000 personnes  Dans plusieurs pays  les accords collectifs signés les années antérieures étaient valides en 2007 Exemples d’accord signés en 2007 Europe Allemagne  accord collectif avec le Conseil d’entreprise commun à plusieurs établissements de la MRW et avec le syndicat sur la durée hebdomadaire du travail et les salaires (passage à 38 75 heures semaine) dans le cadre de l’augmentation de la productivité de 30 % Belgique  accord sur l햎volution des salaires pour 2008 Espagne  accord avec tous les Comités d’entreprise sur la convention collective MEPSA pour les années 2007−2010 sur le temps de travail et sa répartition selon les différents systèmes  la rémunération  les congés  les avantages sociaux accord pour l’application de mesures d’adaptation des installations et des effectifs aux nouveaux projets industriels (arrêt d’activités  départs en préretraite  mobilité fonctionnelle et géographique  projets d’investissement)  accord sur les calendriers de travail sur les différents sites industriels pour l’année 2008  accord sur la nouvelle organisation du travail sur le site de Vitoria (passage à 5 équipes) et au magasin d’Aranda (passage à 3 équipes)  accords particuliers par site relatifs à différentes mesures de flexibilité (pointes de production  saisonnalité  activations et désactivations de jours de travail  changements d’organisation du travail ) France  accords PERCO (Plan d햃pargne Retraite Collectif) avec modification du montant total de l’abondement passant de 2 millions d’euros à 3 millions d’euros  accord sur la mise en place d’une Mutuelle obligatoire pour le personnel de la MFPM et la poursuite de la participation de la MFPM au régime facultatif des retraités et futurs retraités Italie  signature d’accords concernant les horaires de travail dans tous les sites Pologne  accord sur les augmentations de salaire selon le statut  accord avec les représentants du personnel concernant le dialogue employeur – représentants du personnel et les règles et modalités respectives Roumanie  accord sur les sites de Silvania et Victoria  en conformité avec le Code du Travail  le Contrat Collectif National  le Contrat Collectif au niveau de la Branche de la Pétrochimie et le règlement intérieur des sites  sur le contrat individuel de travail  les congés  les conditions de travail et la sécurité  la rémunération et les autres avantages sociaux  la formation professionnelle  les obligations et les droits respectifs de l’employé et de l’employeur Royaume−Uni  accord sur les salaires agents et collaborateurs pour 2007 et 2008 Serbie (Tigar)  accord sur les embauches  la non− concurrence  la protection des employés  les effectifs et sureffectifs  les horaires de travail et de repos  les congés  les rémunérations et compensations  les départs Amérique du Nord Mexique  renouvellement annuel de l’accord collectif sur les salaires États−Unis  au−delà des négociations collectives planifiées rencontres périodiques avec la direction du syndicat USWA pour communiquer des informations sur l’activité de l’entreprise  traiter les sujets d’actualité et échanger sur les thèmes d’intérêt commun Amérique du Sud Brésil  accord collectif annuel pour fixer les conditions générales de travail et des augmentations salariales avec le Syndicat des Employés de l’industrie du caoutchouc du département de Rio de Janeiro  accord annuel sur le montant et les conditions de versement de la participation des employés aux résultats de l’entreprise  sur les plantations d’hévéas PEM et PMB accord général annuel sur les conditions de travail et les salaires  accord sur les conditions générales de travail et les salaires à l’usine de Resende 158 RAPPORT ANNUEL 2007 INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES 2007 Colombie  accord sur un Plan Volontaire de participation aux Bénéfices  mise en place de la Convention collective (sans accord avec les syndicats) pour une période transitoire de six mois à partir d’août 2007 Asie Japon  accord définissant la mission et les activités du syndicat local  les enjeux des employés relevant de sa compétence  les modalités d’échange avec l’employeur (communication discussions  négociation  fonctionnement du comité) Thaïlande  accord sur la prise en charge hospitalière Plus de quarante canaux d’information (23) et de consultation (20) différents ont été recensés dans le Groupe  largement utilisés par les pays  chaque pays concerné utilise en moyenne 10 6 d’entre eux  parmi des moyens comme l’Intranet  les magazines d’entreprise (pays et entités)  les réunions quotidiennes  hebdomadaires et mensuelles d햎quipe  le magazine vidéo “Forward”  les réunions avec les représentants du personnel  les enquêtes sur Intranet  les tables rondes 5 L’hygiène et la sécurité au travail La prévention des risques dans le domaine de l’hygiène industrielle Le réseau des Correspondants Hygiène du Groupe s’appuie sur les experts Matériaux du Centre de Technologies et sur les Médecins du Travail  Il mène à bien un programme d’évaluation et de prévention du risque chimique au poste de travail  avec rédaction de guides et référentiels d’analyse de risques et de suivi d’exposition En 2007  l’entreprise a procédé à la mise en place d’un système d’information expert centralisé  dédié à l’hygiène industrielle  S’appuyant sur les meilleures pratiques recensées dans le Groupe  cet outil permettra la création de documents de sécurité homogènes  conformes aux réglementations locales et aux standards de l’entreprise  pour l’ensemble des produits utilisés dans le monde  semi−finis compris  Parmi ces documents figurent les fiches de données de sécurité  les Consignes de Sécurité Produit au Poste  les étiquettes  les documents de transport  Les modalités de son déploiement en 2008 sur l’Europe ont été définies Pour ce qui concerne l’amiante  il est nécessaire de rappeler que Michelin n’a jamais ni produit  ni transformé de l’amiante matériau qui n’a jamais été un élément constitutif du pneu Dans les années 60−70  l’amiante était utilisé par beaucoup d’entreprises  ainsi que pour la construction d’habitations comme isolant thermique  Michelin l’a alors utilisé pour cette propriété  en particulier pour le calorifugeage (gainage) des tuyauteries et des presses de cuisson  ainsi que dans les pièces de friction (frein) Une mission conduite en 2007 a permis de réaliser sur l’ensemble des sites industriels un état des lieux de notre conformité réglementaire et l’inventaire le plus exhaustif possible des matériaux amiantés encore présents dans nos bâtiments et équipements  À ce jour  il n’existe plus d’amiante libre dans l’entreprise  En ce qui concerne l’amiante lié  un outil d’analyse de risque a été développé avec un organisme agréé  Bureau Veritas  Appliqué aux inventaires réalisés  il permettra dès 2008 la hiérarchisation des situations et la priorisation des retraits  Les opérations de retrait prévues pour 2008 ont été planifiées  Le Groupe met en œuvre  au travers de retraits progressifs  une politique de maîtrise des risques pour son personnel et pour l’environnement  sous la conduite d’un responsable central nommé au siège La gestion du risque chimique au poste de travail demeure un enjeu prioritaire  L’équipe centrale s’est renforcée en 2007 afin de pouvoir assurer le pilotage des démarches engagées dans chaque pays avec l’aide du réseau des correspondants du domaine Hygiène Industrielle Le suivi de la santé du personnel Le suivi médical du personnel est assuré par nos propres services médicaux ou par des prestataires externes  sous la coordination d’un médecin Groupe  Un “Guide des activités du service de santé”  conçu à partir d’un relevé de bonnes pratiques internes et externes  définit l’organisation  les priorités et les voies d’action des services médicaux en fonction des zones géographiques  Ce document sera tenu à jour régulièrement Lorsque la qualité des structures médicales des services publics locaux est jugée insuffisante  Michelin met en œuvre les moyens nécessaires à leur amélioration (sites isolés de pays émergents notamment) En Chine  Michelin instaure une coopération avec des hôpitaux de Shanghai et Shenyang  pour organiser une meilleure prise en charge du personnel local et des expatriés notamment face aux risques d’infections nosocomiales  Leprincipe est de proposer aux praticiens locaux des formations dans des hôpitaux français   En Afrique  nos services médicaux jouent un rôle de conseil et de prestation de services pour la SIPH (Société Ivoirienne de Plantations d’Hévéas)  Suite à la mission d’un médecin Michelin au Ghana en 2006  une infirmière du Groupe a assuré en 2007 une mission complémentaire sur la plantation de Takorady au Ghana  pour le compte de la SIPH  afin d’améliorer l’organisation du service médical local  en particulier des premiers secours  et de perfectionner la formation et l햎ducation sanitaire du personnel soignant En 2007  les actions concernant les secours d’urgence se sont poursuivies finalisation de la mise en place d’appareils défibrillateurs avec l’installation de ces équipements en Chine formation des secouristes  plus de 90 % des sites ont débuté les programmes de formation (objectif poursuivi  10 % de l’effectif formé sur chacun des sites industriels) amélioration de la qualité des formations dispensées (standard minimum de 8 heures de formation  suivi d’un recyclage annuel de 4 heures)  depuis 2007  tous les nouveaux cycles de formation sont réalisés selon ce standard et représentent déjà la très grande majorité des modules En 2007  Michelin a poursuivi ses actions de prévention du SIDA  en focalisant ses efforts dans les pays où le problème est le plus critique  Le Groupe mène également de nombreuses actions de sensibilisation auprès du personnel Michelin et des populations locales  dans un contexte de prise de conscience souvent insuffisant Dans l’ensemble des pays où le Groupe est présent  en fonction des besoins et des particularités locales  des campagnes de santé publique ont été menées à destination des membres du personnel et de leur famille  formation à la manutention des charges  prévention des douleurs lombaires et articulaires  lutte contre la sédentarité  conseils diététiques et d’hygiène de vie  lutte contre le tabagisme  l’alcoolisme Pour ce qui concerne la grippe aviaire  le Groupe s’est doté d’un plan de pandémie grippale  décliné selon les situations locales  en fonction de la prise en charge par les autorités de la question des moyens de protection et de prévention (stocks de médicaments et de masques sur certains sites) MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 159 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES La sécurité au travail Pour l’ensemble des sites du groupe Michelin  le taux de fréquence des accidents du travail poursuit sa baisse  sous la barre des 2 5 2003 2004 2005 2006 2007 TF** 9 93 5 73 3 61 2 55 2 39 TG** 0 46 0 32 0 25 0 21 0 21 ** Les indicateurs suivis de deux astérisques ont fait l’objet d’une vérification du processus d’élaboration et des données par PricewaterhouseCoopers (voir pages 169 170) Nombre d’accidents avec arrêt de travail dans le Groupe Le nombre d’accidents a été divisé par 10 7 en six ans Le Taux de Fréquence (TF) est le nombre d’accidents avec arrêt de travail supérieur à 1 jour par million d’heures travaillées  Le taux de gravité (TG) est le nombre de jours d’arrêt de travail supérieur à 1 jour pour cause d’accidents du travail au cours de la période  par millier d’heures travaillées En 2007  dix−huit sites ont connu zéro accident (TF = 0) et trente au total ont un TF inférieur à 1  L’année 2007 a vu une amélioration significative des résultats de nos usines implantées en Amérique du Nord et en Asie  les autres implantations connaissant une stabilisation ou une régression de leurs résultats 2002 2003 2004 2006438 2005 626 2007 390 988 1 662 2001 4 200 3 010 Le maintien d’un TF très bas nécessite la mise en place d’un système de garantie des résultats  aussi appelé “gestion sub zéro”  Lorsque cette garantie n’a pas encore été mise en place le TF peut vite doubler  En effet  un TF de 1 représente un accident avec arrêt de travail dans l’année pour un site de 600 personnes  Certains sites continuent d’améliorer leur performance dans la durée et jouent le rôle de “benchmarks” internes La politique sécurité au travail du Groupe s’appuie sur plusieurs axes la participation du personnel  elle est clef dans notre politique de prévention  pour la suivre précisément  l’indicateur “taux de participation” a été généralisé dans le Groupe  En 2007 une personne sur trois a été acteur chaque mois d’une démarche touchant à la sécurité  soit deux fois plus qu’en 2005 le lancement de programmes spécifiques  après analyse des accidents survenus les années précédentes  l’année 2007 a été caractérisée par le lancement de programmes spécifiques sur toutes les entités du Groupe  par exemple les programmes sur les chariots élévateurs et leur circulation  sur le travail en hauteur  sur la distribution électrique la formation des agents de maîtrise  après avoir généralisé la formation des chefs d’atelier “je pilote la sécurité dans mon atelier” au niveau du Groupe  un nouveau stage  destiné aux agents de maîtrise  s’appuyant sur le dossier de prévention  a été construit  il définit le mode de management au quotidien de la sécurité que nous visons pour l’ensemble de nos sites il sera déployé en 2008 et 2009 En matière d’ergonomie  sept nouveaux projets ont été lancés comme par exemple pour les machines d’extrusion  s’appuyant sur un retour d’expérience permettant de mesurer l’efficacité des actions et méthodes employées  Cette approche permettra de déployer les meilleures pratiques sur ces situations de travail Le réseau Ergonomie s’est étoffé et compte actuellement 30 ergonomes qui interviennent au niveau des sites de production pour la correction des situations existantes  mais aussi au niveau des bureaux d’étude “procédés” pour l’intégration de l’ergonomie dès la conception Un travail conjoint avec les sociétés de travail temporaire a été réalisé  dans le cadre de la charte Sécurité signée entre Michelin et ces prestataires de service  Un diagnostic en commun  la généralisation d’une première série de bonnes pratiques et plusieurs analyses détaillées ont été réalisés surles sites les plus performants  afin d’identifier de nouveaux leviers plus spécifiques à l’intérim  Ils sont en cours de déploiement avec des résultats très encourageants La communication interne est un vecteur majeur de la politique sécurité du Groupe et plusieurs campagnes sont venues appuyer son déploiement  Ainsi en 2007 une campagne de communication mettant en scène Bibendum symbole de la marque  a accompagné les programmes spécifiques  Le Groupe a déployé d’importants efforts pour équiper l’ensemble de ses sites d’un système de communication télévisuel  en complément des supports traditionnels (affichage  publications ) Enfin  un programme particulier sur la sécurité routière dans le cadre du travail a été poursuivi en 2007  en cohérence avec les actions générales de Michelin pour promouvoir une mobilité routière plus durable et plus sûre  Michelin s’est engagé avec le concours de partenaires publics et privés dans des programmes nationaux et mondiaux visant à réduire le nombre d’accidents sur la route  Ces actions se sont traduites par des campagnes de sensibilisation  d햎ducation et de formation destinées à infléchir les comportements accidentogènes  Le projet sécurité routière a atteint durant l’année 2007 une envergure européenne et mondiale l’objectif étant le déploiement sur l’ensemble du Groupe à l’horizon 2008−2010 Les risques d’accidents encourus par les personnels de l’entreprise se rendant sur leur lieu de travail ou en mission ont fait l’objet de campagnes internes qui vont se poursuivre en 2008  Elles encouragent des pratiques de conduite plus sûres et un meilleur management des déplacements  Au cours d’événements coordonnés tels que “Conduite et Bonne conduite”  les employés Michelin ont été sensibilisés à la sécurité routière tandis que 17 Bibs gonfleurs ont été installés sur des sites industriels du Groupe  Les indicateurs TF et TG ont été adaptés aux sites commerciaux et seront utilisés en 2008 Tous ces programmes résultent de la réalisation des engagements dans la durée pris par le groupe Michelin notamment par le biais de chartes avec les instances nationales et européennes  Le renouvellement de la Charte européenne de la sécurité routière doit intervenir en 2008 et témoignera de la constance dans le temps de la politique Michelin sur ce sujet 160 RAPPORT ANNUEL 2007 INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES 2007 6 La formation Associée à une gestion des carrières active  la politique de formation de l’entreprise vise à proposer à tout employé les formations nécessaires pour qu’il exerce son métier avec efficacité  tout en préparant son évolution professionnelle L’accent est mis plus particulièrement sur la qualité des formations initiales lors des prises de poste Répartition par catégorie de personnel Agents Collaborateurs Cadres Total Heures de formation 4 662 000 1 386 000 252 000 6 300 000 Pourcentage 74 % 22 % 4 % 100 %En 2007  le taux d’accès à la formation (nombre d’heures de formation par rapport au nombre d’heures travaillées) a été pour le Groupe de 3 7 %  pour 3 1 % en 2006 Quantitativement  le nombre d’heures de formation en 2007 s’est élevé à 6 3 millions d’heures  pour 6 1 millions en 2006 soit en moyenne 63 heures par personne à l’effectif et 74 heures par personne formée  pour respectivement 52 et 74 heures en 2006 (chiffres 2006 retraités  voir note plus bas) Les formations métiers ont représenté en 2007 l’effort de formation le plus important  en cohérence avec la volonté du Groupe de contribuer au développement des compétences et de l’employabilité des personnes Note  la méthodologie d’élaboration de ces statistiques a évolué de 2006 à 2007  pour plus de précision  D’une part c’est maintenant l’effectif inscrit (présent en début d’année et entrant en cours d’année) et non l’effectif en équivalents temps plein qui est considéré  D’autre part c’est un quota d’heures annuelles travaillées de 1 700 heures qui est retenu et non 1 800  Le ratio des heures par personne en 2006 a été retraité en ce sens ainsi que le taux d'accès à la formation  Par ailleurs  un effort particulier a été réalisé en 2007 pour accroître la fiabilité du processus de remontée des statistiques de formation depuis les sites du Groupe 7 L’emploi des personnes handicapées la démarche “Diversité” La question de l’emploi des personnes handicapées est sur le plan légal d’une complexité particulière  chaque pays ayant sa propre législation sur ce sujet  Celles−ci vont de l’obligation d’employer un pourcentage déterminé de personnes handicapées (quatorze pays  préconisant un taux variant de 0 5 % en Thaïlande à 7 % en Italie) à l’absence de législation locale contraignante (Canada États−Unis  Russie  Serbie)  en passant par des politiques uniquement incitatrices (Pays−Bas  Colombie)  Plusieurs pays exigent  lorsque les taux ne sont pas respectés  le versement de contributions financières compensatrices  En général  la loi protège les personnes handicapées (au Royaume−Uni  au Canada aux États−Unis par exemple)  aussi bien pour ce qui concerne la confidentialité du handicap que le maintien dans l’emploi La prise en compte d’un handicap repose sur une déclaration individuelle qui doit parfois être validée par une commission médicale officielle (Brésil  Russie)  Cette autodéclaration est obligatoire dans certains pays (États−Unis) pour pouvoir légalement inclure une personne dans un décompte  Du fait des freins culturels personnels à l’autodéclaration  les statistiques doivent être considérées avec prudence et sont sans doute des sous−estimations  sans que l’on puisse déterminer dans quelle proportion Un document “Politique Groupe pour les personnes en situation de handicap”  applicable dans tous les pays où le Groupe est implanté  affirme la volonté de l’entreprise de recruter  maintenir dans l’emploi  gérer et former des personnes en situation de handicap  en appliquant les principes de non−discrimination de l’entreprise  et également de recourir aux services d’organismes spécialisés dans le travail des personnes en situation de handicap  lorsque la possibilité existe Compte tenu des limites significatives mentionnées plus haut sur la fiabilité des statistiques en la matière  le Groupe estime aujourd’hui à 2 6 % le nombre des personnes handicapées déclarées à son effectif (sur un périmètre de 88 000 personnes)  avec des disparités importantes entre les zones géographiques (Europe  3 7 %  Amérique du Nord  1 1 % Amérique du Sud  1 5 %  Asie  0 3 %  Afrique Moyen− Orient  0 %)  Les écarts entre les pays sont également importants  allant de 0 % de personnes déclarées dans plusieurs pays à 7 3 % en France  en passant par exemplepar 0 3 % en Chine  0 4 % en Pologne  0 5 % en Hongrie 1 2 % en Espagne  1 5 % au Brésil  1 6 % en Italie  4 1 % en Allemagne  5 8 % au Canada La démarche Diversité du Groupe poursuit son déploiement et a par exemple réalisé en 2007 un audit interne et externe de la procédure d’embauche en France  une formation du réseau Diversité à la question de l’âge et du vieillissement et poursuivi des actions de formation et communication sur les cinq axes retenus par le Groupe  cultures et nationalités  genre  origines ethniques  âge et capacités physiques 8 Les avantages sociaux Dans tous les pays où il est présent  Michelin contribue aux avantages sociaux  c’est−à−dire participe au financement d’un ensemble d’activités ou de services au bénéfice des membres de son personnel et de leurs familles  Certaines d’entre elles sont prévues et définies par les réglementations locales d’autres sont volontaires  L’éventail est large  mutuelles santé services de restauration  transport  activités culturelles sportives  de santé au sein des Comités d’établissement ou de leurs équivalents  Le montant de la participation annuelle du Groupe a été globalement estimé à plus de 25 millions d’euros 9 La sous traitance En 2007  les prestations de services externes non liés aux opérations de production (nettoyage de bâtiments  de machines et de vêtements de travail  gardiennage manutention et stockage  éliminations des déchets  travaux informatiques  télécoms et administratifs  etc ) se sont élevées à un montant équivalent à 16 0 % de la masse salariale pour 14 5 % en 2006 10 L’impact territorial des activités en matière d’emploi et de développement régional “Michelin Développement” en Europe et au Canada Avec le concours de ses filiales dédiées au soutien de l’activité et de l’emploi dans ses bassins de présence industrielle en Europe  dont la Société d’Industrialisation et de Développement Économique en France  “Michelin Développement” a poursuivi son aide au développement de petites et moyennes entreprises selon deux axes majeurs MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 161 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES l’appui pour bénéficier de prêts à taux réduit non garantis et l’offre d’expertise technique  en mettant particulièrement l’accent sur les projets à caractère innovant favorisant la pérennité des emplois créés  À ce titre  Michelin Développement s’est impliqué dans plusieurs démarches de type “cluster”  en facilitant l’accès d’entreprises innovantes à des Centres de Recherche et des Universités En Europe  cette mission menée par une équipe de 18 personnes au total  a consacré près de 2 000 heures à du conseil technique  D’autre part  s’appuyant sur un budget de plus de 12 millions d’euros  elle a contribué à la création de 1 780 emplois en participant à la validation et au financement de 168 projets d’entreprise  principalement en Allemagne Espagne  France  Italie et Royaume Uni  mais également en Hongrie  Pologne et Roumanie Au Canada  Michelin Développement est intervenu sur le site de Kitchener et a permis l’attribution de prêts permettant potentiellement la création de 403 emplois 11 Les relations avec les communautés les établissements d’enseignement les associations L’implication dans la vie locale Partout où il est implanté  le groupe Michelin participe à la vie des communautés en établissant des relations cordiales et constructives avec les organisations locales (services municipaux  établissements d’enseignement  associations par exemple)  Lorsque cela est pertinent  Michelin participe à leurs activités  par apport d’expérience ou de financement En 2007  pour le Groupe  plus de 17 000 journées ont été consacrées par des membres du personnel à ces actions  et un montant total de plus de 8 4 millions d’euros a été versé par l’entreprise à des organismes externes  La répartition de cet effort par zone géographique est assez comparable à celle des effectifs Pour ce qui est des contributions financières  la plus grande partie de cet effort est faite en direction de l’enseignement et de l햎ducation (54 %)  La résolution de questions humaines (santé  social  caritatif ) et les apports en faveur d’activités sportives et culturelles représentent 33 %  les 13 % restants étant consacrés à la mobilité  en particulier sur les questions de sécurité routière Pour ce qui est de la contribution en jours  par intervention directe de membres du personnel Michelin  l’enseignementcompte pour 43 % de la participation (soit plus de 7 300 jours) les actions diverses représentant 43 % également Les actions en faveur des communautés (au total  plus de 2 600 actions identifiées) sont d’une très grande variété Rendre compte de leur diversité est particulièrement difficile On en trouvera néanmoins ci−dessous quelques exemples Amérique du Nord importantes donations à une association américaine d’entraide sociale de grande notoriété (on notera qu’en sus des fonds apportés par Michelin  les employés de l’entreprise ont eux−mêmes donné plus de 1 3 million d’euros à cette association)  à des banques alimentaires locales  aux services de sécurité incendie partenariat avec plusieurs universités de Caroline du Sud aides financières à des clubs sportifs  des musées  opération “Meals on Wheels of Greenville”  dons du sang  dons à la Croix−Rouge  financement de véhicules d’urgence Amérique du Sud Programme d’appui à l’Agriculture Familiale dans l햃tat de Bahia  appui financier mensuel pour des activités éducatives des jeunes de la communauté sensibilisation contre l’abus d’alcool et la consommation de drogues  donations de fauteuils roulants  de chaises et tables d’école pour la prison de la région  d’ordinateurs et imprimantes  de meubles (armoires  tables  chaises  etc ) et jouets à un orphelinat  développement d’un jeu éducatif sur la sécurité routière en partenariat avec l’Organisme de Contrôle de la Circulation Urbaine de Rio de Janeiro (DETRAN) pour utilisation dans des écoles de la ville de Rio de Janeiro en Colombie  soutien financier pour la reconstruction et le fonctionnement d’un orphelinat  programme de soutien à des élèves des écoles publiques en difficulté scolaire Europe soutien de clubs sportifs  de rencontres sportives financement de locaux  cours de sécurité routière pour les écoliers “Achtung Auto”  “vado a piedi e uso la testa” rénovation de foyers pour personnes handicapées organisation de manifestations sportives  donation de matériel informatique  campagne don du sang  stages pour personnes en réinsertion professionnelle  concert sur un site d’usine (Épinal)  don à la Ligue contre la violence routière  don de mobilier pour un hôpital pédiatrique  dons de pneus pour des services d’urgence  financement d’équipement médical participation à la vie d’établissements scolaires (prestation de cours  comme par exemple de cartographie en Région Parisienne)  rencontres entreprises étudiants  participation au “Girls’Day” pour promouvoir les métiers techniques auprèsdes écolières et lycéennes  à Clermont−Ferrand  depuis plusieurs décennies  très forte implication de l’entreprise dans le club omnisports de l’ASM (Association Sportive Montferrandaise)  à la fois sur le plan financier et en temps passé par des responsables de l’entreprise Afrique Action “Moto Sida” pour la prévention de la maladie  soutien financier lors de manifestation de fin d’année scolaire  fourniture de matériel à une association de personnes handicapées Asie Pacifique en Chine  campagne de sensibilisation à la sécurité routière avec le RTSAC (Road and Traffic Security Association of China) dans les villes de Gui Zhou  Guang Xi Chong Qing  contribution à la Croix−Rouge locale  soutien financier pour des installations sportives pour des écoles campagne nationale pour le port du casque avec la “Asia Injury Prevention Foundation” au Vietnam  soutien financier d’écoles (bâtiments  bourses scolaires  matériel informatique bibliothèque) La contribution de Michelin à la sécurité routière Conformément aux engagements de sa démarche Performance et Responsabilité Michelin  le Groupe entend contribuer à améliorer la sécurité routière en s’adressant directement aux usagers de la route Des programmes de grande ampleur sont organisés grâce à de nombreux partenariats publics privés et nationaux internationaux comme le GRSP (Global Road Safety Partnership)  association rassemblant des organisations internationales  des entreprises multinationales et des organisations non gouvernementales  Le GRSP concentre ses actions vers les pays les plus en difficulté en matière de sécurité routière (Thaïlande  Vietnam  Chine  Koweït  Afrique du Sud Pologne  Roumanie  Hongrie  Brésil) et met en place des aides techniques et des conseils en matière législative et en prévention auprès des populations D’une part  Michelin a identifié les comportements les plus accidentogènes liés à son cœur de métier  le pneumatique  En 2007  les campagnes de sensibilisation “Faites le plein d’air” se sont déroulées dans 11 pays (six pays de l’Union Européenne et Algérie  Croatie  Russie  Serbie et Turquie) donnant l’occasion d’informer et former les conducteurs au respect de la pression de gonflage des pneumatiques  Au total  un peu plus de 16 000 voitures ont été contrôlées au cours de ces événements  60 6 % d’entre elles présentaient 162 RAPPORT ANNUEL 2007 INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES 2007 au moins un pneu sous−gonflé  Pour faciliter le maintien de la “juste pression”  Michelin a déjà installé gratuitement un total de 61 “Bibs gonfleurs” dans neuf pays  auxquels viendront prochainement s’ajouter 24 autres  En France  ce sont 29 nouveaux “Bibs gonfleurs” qui ont été mis à disposition grâce à un partenariat avec le réseau autoroutier ASF et 5 avec le réseau COFIROUTE  tandis qu’en Allemagne et Autriche 6 autres sont venus équiper des centres de l’ADAC et de l햅AMTC (automobile clubs) D’autre part  Michelin a souhaité promouvoir la sécurité routière en protégeant les populations les plus vulnérables aux risques d’accidents  les jeunes  les cyclistes et les piétons  En France  l’entreprise a organisé à Montceau−les−Mines  Bassens et La Roche−sur−Yon les “Michelin Junior Bike”  opérations destinées à faciliter  de manière ludique  l’apprentissage des règles de la route par les jeunes cyclistes  Ces événements ont attiré 1 700 participants de 4 à 11 ans  Quatre opérations similaires se sont déroulées en Italie (la Spezia  Parma  Santa− Maria−Maggiore  Viareggio) En Chine  outre la diffusion d’un guide à 50 000 exemplaires Michelin a produit un programme télévisé hebdomadaire diffusé dans 6 provinces et reçu par 5 millions de téléspectateurs  Présenté par Bibendum  il portait sur les dangers de la route  Enfin  le groupe Michelin a largement contribué à la tenue de la Première semaine mondiale de la sécurité routière par l’Organisation Mondiale de la Santé  du 23 au 29 avril 2007  Un film produit pour cette manifestation a été diffusé dans plus de 26 pays et mondialement par la BBC World Asia Today et Al−Jazeera English  Parallèlement  cet événement a donné lieu à des campagnes de sensibilisation dans plus de 14 pays 12 Relations avec les fournisseurs Compte tenu du montant de ses achats  qui représentent plus de 50 % de ses ventes nettes  et dans une logique de déploiement externe de ses actions  Michelin considère comme capital de travailler avec des fournisseurs adoptant également une démarche de développement équilibré et responsable  En établissant un dialogue permanent avec ses fournisseurs  l’entreprise entend les sélectionner non seulement en fonction du rapport qualité−prix de leurs produits et services  mais aussi de leur performance globale incluant des aspects sociaux  environnementaux et éthiques La dispersion géographique importante de ses fournisseurs rend nécessaire une grande vigilance En 2007  la démarche du Groupe s’est poursuivie avec l’insertion progressive dans les contrats de clauses issues du Code des Achats Michelin  Ce document  publié fin 2004 demande aux fournisseurs d’en respecter les principes  en particuliers sociaux et environnementaux (Conventions de l’Organisation Internationale du Travail  évaluation et maîtrise des impacts environnementaux )  Les audits internes et externes comprennent le suivi de ces clauses nouvelles notamment le contrôle de la bonne intégration dans les contrats locaux des exigences de notre Code des Achats incorporées dans les contrats cadre signés en central Dans le domaine des achats de matières premières  une “grille de maturité” a été établie et appliquée dans un premier temps aux fournisseurs les plus importants  avec bilan et échange au cours d’une trentaine de réunions  Des audits détaillés sont réalisés par nos équipes (30 à 40 annuellement)  À fin 2007  en Europe  plus de 80 % des achats de matières premières se font à partir de sites de production certifiés ISO14001  Le suivi de cette certification se met en place également en Asie  Amérique du Nord et Amérique du Sud  en particulier au Brésil Parallèlement  Michelin a mis en place au sein de son service Achats une fonction de Contrôle Interne chargée d’identifier d’éliminer les risques de fraude et de vérifier la bonne application de notre référentiel “Éthique des Achats“  Cette action est complétée par une démarche systématique d’identification des risques par l’Audit Interne Informations environnementales 1 La démarche du Groupe vis à vis de l’environnement 1 1 Accroître la performance environnementale des sites 1 1 1 La cible Groupe La quasi−totalité (99 5 % en tonnage) de ses pneumatiques étant aujourd’hui produite dans des usines certifiées ISO 14001  le Groupe a pratiquement atteint son objectif en matière de certification  Son ambition est maintenant de réduire l’impact environnemental de ses sites de 20 % d’ici 2011 par rapport à 2005  par tonne de pneu fabriquée  tout en contribuant à l’amélioration de la performance économique de l’entreprise  Cette cible a été déployée selon six axes de progrès prioritaires  dont la consommation d’énergie et les émissions de CO 2  L’atteinte de la cible est pilotée à l’aide d’un indicateur composite  intégré au tableau de bord du Groupe Accroître la performance environnementale des activités du Groupe implique de pouvoir la mesurer de manière suffisamment globale  Les indicateurs élémentaires dont le Groupe dispose – une quinzaine par site – ne constituent pas un outil adapté pour piloter le progrès au niveau des Directions du Groupe ou de ses entités (Lignes Produits et Zones Géographiques)  ni même à celui des sites  C’est pourquoi  en 2005  Michelin a défini un indicateur de performance environnementale de ses sites baptisé MEF (Michelin sites Environmental Footprint)  portant sur les six dimensions environnementales les plus pertinentes par rapport à ses enjeux à moyen terme Cet indicateur composite comprend la consommation de ressources en eau et énergie  les émissions de dioxyde de carbone (CO 2) et de composés organiques volatils (COV) et la génération et la mise en décharge de déchets  Chaque dimension est elle−même pondérée en fonction de son importance (voir schéma) et rapportée au tonnage de la production de pneumatiques  En 2006  à l’issue d’un travail mené en étroite collaboration entre le service Environnement central et les différentes entités du Groupe  des objectifs de progrès pour chaque dimension de l’indicateur et chaque entité ont été définis  Compte tenu de la pondération de chacune des six composantes  l’objectif global est de réduire le MEF de 20 % à l’horizon 2011 par rapport à une base 100 établie sur l’année 2005  L’indicateur MEF est désormais intégré au tableau de bord du Groupe et fait l’objet d’un reporting trimestriel depuis 2006 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 163 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Indicateur MEF (Michelin sites Environmental Footprint) composantes élémentaires et pondération Évolution de l’indicateur MEF (Michelin sites Environmental Footprint) de 2005 à 2007 Évolution par année du MEF du Groupe et des différentes Activités (base 100 2005) Indicateur MEF (Michelin sites Environmental Footprint) résultats 2007 Cible 2011 par rapport à 2005 2005 2006 2007 Évolution 2005 2007 MEF − 20 % 100 92 9 83 6 − 16 4 % Évolution des 6 composantes du MEF Unité Cible 2011 2005 2006 2007 Évolution 2005 2007 Consommation d햎nergie** Gj t* PP − 7 % 17 4 17 2 15 6 − 10 3 % Consommation d’eau** m 3 t PP − 10 % 15 0 14 9 13 3 − 11 3 % Émissions COV** g kg PP − 25 % 4 27 3 97 3 48 − 18 5 % Émissions CO 2** t t PP − 10 % 1 53 1 48 1 37 − 10 5 % Déchets générés kg t PP − 5 % 140 130 128 − 8 6 % Mise en décharge kg t PP − 60 % 33 26 20 − 39 4 % * t PP = tonne de pneumatiques produite ** Les indicateurs suivis de deux astérisques ont fait l’objet d’une vérification du processus d’élaboration et des données par PricewaterhouseCoopers (voir pages 169 170) A fin 2007 la cible est atteinte pour 4 composantes sur 6  Michelin  grâce aux résultats atteints dans les différentes entités du Groupe  est en avance sur son tableau de marche et se veut plus ambitieux   en 2008 sera définie une nouvelle cible à 5 ans Toutes les entités contribuent au progrès général du Groupe MEF Groupe Tourisme camionnette EuropePoids lourd EuropeTourisme camionnette Amérique du NordPoids lourd Amérique du NordActivités de Spécialités2005 2006 2007 0 20 40 60 80 100 164 RAPPORT ANNUEL 2007 INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES 2007 1 1 2 Les réponses des sites du Groupe aux enjeux du changement climatique la politique “Énergies Renouvelables” Conscient des enjeux liés au réchauffement climatique  le Groupe Michelin est déterminé à contribuer à l’effort mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre des secteurs du transport routier et de l’industrie Pour atteindre sa cible de − 10 % d햎mission de CO 2à l’horizon 2011 et pour compléter les actions déjà lancées dans le domaine de l’efficacité énergétique  le Groupe a défini en 2007 une politique Énergies Renouvelables (En R) dont les points clés sont Une ambition  mettre en œuvre les technologies En R dans chacun des sites du Groupe  sites industriels  logistiques centres de recherche  etc Un Business Model – améliorer globalement la performance économique du site – faire réaliser l’investissement par un partenaire – intégrer le projet dans le contexte local Des objectifs – les projets énergie intégreront les technologies En R dès la phase étude  Celles−ci seront mises en œuvre chaque fois qu’elles répondront aux critères du business model – à fin 2008 chaque site industriel du Groupe aura identifié les énergies renouvelables à mettre en œuvre localement et dressé un premier plan de mise en œuvre 1 2 La maîtrise de l’impact des produits Michelin L’analyse du cycle de vie d’un pneumatique montre que plus de 80 % de son impact sur l’environnement et la santé intervient pendant la phase d’usage  du fait notamment de sa résistance au roulement  En conditions courantes d’usage le pneu est responsable d’une part importante de la consommation de carburant des véhicules  estimée aujourd’hui à 20 % pour un véhicule de tourisme et plus de 30 % pour un poids lourd Pour Michelin  la priorité est la même depuis de nombreuses années  augmenter l’efficacité énergétique de ses pneus tout en améliorant les autres critères de performance  notamment en matière de sécurité routière  Réduire la résistance au roulement des pneumatiques permet de baisser la consommation de carburant des véhicules et donc de limiter les émissions de polluants locaux et les émissions de CO 2 Aujourd’hui le pneu “vert”  inventé par Michelin en 1992 sous le nom de Michelin Energy  offre une réduction de la résistance au roulement allant jusqu했 25 % par rapport aux autres pneus du marché  Il permet d’abaisser la consommation de carburant d’une voiture européenne moyenne de 0 2 l 100 km  soit 4 g de CO 2 km En Poids lourd  la technologie Energy  introduite en 1995  offre un gain moyen de 1 5 l 100 km  soit 40 g CO 2 km En quinze ans  par rapport à tout autre type de pneu  les 570 millions de pneus verts Michelin vendus à travers le monde ont déjà permis une économie estimée à 9 milliards de litres de carburant et plus de 22 millions de tonnes de CO 2non rejetées dans l’atmosphère  soit l’équivalent de ce que peuvent capter 880 millions d’arbres par an  Chaque seconde  ils permettent d햎conomiser 43 9 litres de carburant  soit 109 14 kg de CO 2 non rejetés (soit 3 4 millions de tonnes de CO 2par an) La poursuite de l’abaissement de la résistance au roulement  tout en améliorant ou au minimum en maintenant à leur meilleur niveau les autres performances des pneumatiques  demeure l’objectif majeur de la Recherche Développement du Groupe 1 3 Périmètre des données environnementales Le Groupe suit la qualité et l’exhaustivité des données et les chiffres présentés ci−après couvrent 100 % des activités industrielles de Michelin (production de produits finis et semi− finis)  ainsi que les activités de recherche et développement et les plantations d’hévéas 2 Revue des indicateurs demandés par la loi 2 1 Rejets dans l’air 2 1 1 Gaz à effet de serre Les émissions directes de CO 2par les chaudières du Groupe s’élèvent en 2007 à 0 64 t par tonne de produits finis fabriqués  en diminution de 12 % par rapport à 2006 Dans les pays de l’Union Européenne  ces émissions sont soumises à la réglementation instituant des droits d’émissions de CO 2(aussi appelés quotas)  En 2007  comme en 2006  les émissions des sites Michelin en Europe ont été légèrement inférieures aux droits attribués  Ce sujet fait l’objet d’un paragraphe spécifique dans la note 13 de l'annexe aux États Financiers consolidés (page 100) L’activité du Groupe est également à l’origine  de manière indirecte  des émissions de CO 2de ses fournisseurs d햎nergies électrique et thermique (vapeur)  Ces émissions indirectes sont évaluées à 0 72 t par tonne de produits finis fabriqués  soit − 4 % par rapport à 2006  Cette diminution est due à la forte réduction de notre consommation électrique grâce à une maîtrise opérationnelle optimisée et à la mise en œuvre des meilleures pratiques industrielles existantes au sein du Groupe  Par ailleurs Michelin pratique une politique volontariste en matière d’énergies renouvelables  contribuant ainsi à réduire les émissions d’origine fossile  soit directement par le choix de ses approvisionnements en énergie  soit indirectement en favorisant l’implantation de technologies propres sur ses sites (12 400 tonnes de CO 2indirect évitées en 2007) Site Technologie Tonnage CO 2évité Bamberg  Hombourg  Bad Photovoltaïque − 6 000 t CO 2 an Kreuznach  Landau (Allemagne) Dundee (Royaume−Uni) Éolien − 3 100 t CO 2 an Bassens (France) Biomasse  récupération vapeur − 3 300 t CO 2 an incinérateur situé à 1 km du site Le Groupe s’est fixé un objectif de réduction des émissions de CO 2de 10 % en 2011 par rapport à 2005 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 165 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 2 1 2 Autres rejets dans l’air* Composés Organiques Volatils (COV) Les émissions relatives de COV (3 48 kg t de produit fini) diminuent pour le Groupe de plus de 12 % entre 2006 et 2007  L’année 2007 a vu la poursuite du déploiement de nouveaux procédés de production innovants qui contribuent à la réduction des consommations et émissions de solvants Le graphique ci−dessous indique  pour l’activité de fabrication de pneus Tourisme camionnette en Europe  les progrès importants réalisés depuis la mise en place du projet de réduction en 1992 (− 65 %) Le Groupe s’est fixé un objectif de réduction des émissions de COV de 25 % en 2011 par rapport à 2005 2 2 Consommation d’eau et rejets dans l’eau 2 2 1 Consommation d’eau Les usines Michelin utilisent l’eau essentiellement pour le refroidissement de leurs installations et en tant que fluide caloporteur  Après un traitement adapté  l’eau ainsi consommée est rejetée  soit dans le milieu naturel  soit dans des stations de traitement locales La consommation d’eau spécifique s’établit à 13 3 m 3par tonne de produits finis fabriqués  soit une consommation en diminution de 10 7 % par rapport à 2006  Cette variation est due pour près de 20 % à une modification des règles de comptabilisation des eaux consommées Le Groupe s’est fixé un objectif de réduction de la consommation d’eau de 10 % en 2011 par rapport à 2005 2 2 2 Rejets dans le milieu aquatique Les principales substances susceptibles d’être rejetées par les sites de fabrication de pneumatiques du Groupe sont des Matières En Suspension (MES) et des hydrocarbures résiduels Ces paramètres ne sont pas spécifiques au procédé Michelin mais inhérents à la plupart des activités industrielles Pour les activités de traitement de fils métalliques et de fabrication d’élastomères de synthèse  qui utilisent l’eau dans le procédé de fabrication et sont susceptibles de rejeter respectivement des métaux (cuivre  zinc) et des hydrocarbures Michelin dispose en propre des moyens de traitement adaptés sur chacun de ses sites Dans l’ensemble des sites du Groupe nos rejets dans le milieu aquatique sont conformes aux réglementations locales 2 3 Rejets dans le sol L’activité du Groupe ne génère pas de rejet en continu dans le sol ou les eaux souterraines Au travers du SMEM (Système de Management Environnemental Michelin)  Michelin met en œuvre une démarche de prévention des risques de déversements accidentels  qui comporte des mesures matérielles (protection des sols  prévention des fuites) et un volet comportemental (modes opératoires pour les activités identifiées à risques  consignes d’intervention en cas d’accident) Les Exigences Environnement Groupe imposent un haut niveau de protection des sols  inspiré des réglementations les plus strictes en ce domaine et se situent souvent au−delà des réglementations locales 2 4 Déchets En 2007 le Groupe a poursuivi ses actions en vue de réduire la quantité de déchets mis en décharge  La quantité brute de déchets générés pour la fabrication d’une tonne de pneus est en légère baisse à 128 kg (− 1 5 %) et la quantité finalement mise en décharge baisse de 26 kg à 20 kg  ce qui constitue une amélioration de 23 % Le Groupe s’est fixé un objectif de réduction de la quantité mise en décharge de 60 % en 2011 par rapport à 2005 2 5 Consommation de ressources Énergie La consommation de ressources énergétiques du Groupe passe  à périmètre constant  de 17 2 GJ à 15 6 GJ pour une tonne de pneu produite  en baisse de plus de 9 % par rapport à 2006 La structure transverse créée fin 2004 dans le but d’améliorer l’efficacité énergétique des usines en accélérant le partage des bonnes pratiques internes a déployé sa méthodologie d’audit énergétique et recensé les meilleures pratiques et les pistes d’amélioration au niveau Groupe  À fin 2007  63 sites ont été audités  avec élaboration de plans d’action  Le reste des sites sera audité d’ici fin 2008 La politique Michelin de recours aux énergies renouvelables (détaillée au chapitre 1 1 2) a déjà apporté des réalisations dont l’impact est positif sur le plan non seulement environnemental mais également économique 2 6 Préservation des Écosystèmes Michelin  bénéficiant comme toute entreprise industrielle de “services rendus “par les écosystèmes et soucieux de les utiliser d’une manière durable  agit aujourd’hui selon trois axes pour limiter ses impacts sur ces derniers en mettant en œuvre des procédés et actions nouveaux pour maîtriser sa consommation d’eau en respectant les réglementations environnementales en vigueur concernant la préservation des écosystèmes locaux et en appliquant les exigences Environnement Groupe lorsqu’elles sont supérieures en concevant des pneus plus légers  économes en énergie et avec une durée de vie plus longue permettant ainsi de consommer moins de matière première et moins de carburant en pratiquant et en favorisant une hévéaculture durable (voir encart) 100 80 60 40 20 0 Fin 2007 65 % Politique volontaire de réductionPlan d’optimisation du procédé Mise au point et mise en œuvre nouveau procédé 92 93 9495 97 98 99 0001 02 03 0405 0607 96 Oxydes d’azote (NO X) Les émissions spécifiques de NO X  en provenance des chaufferies du Groupe  sont en hausse  à 0 89 kg par tonne de produit fini (contre 0 85 kg t en 2005  soit + 4 7 %) Oxydes de soufre (SO X) Les émissions d’oxydes de soufre (SO X) passent de 1 22 kg t  à 1 27 kg t de produit fini soit une hausse de 4 % Ces hausses (NO Xet SO X) résultent en fait de la mise en place de nouveaux moyens de mesure sur le deuxième site le plus contributeur à ces émissions  donc d’une amélioration de la fiabilité de cet indicateur * Correspondant aux termes “acidification” et “pollution photochimique” définis par l’arrêté ministériel du 30 avril 2002 166 RAPPORT ANNUEL 2007 INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES 2007 2 7 Prévention des risques de pollution Ce sujet  déjà abordé dans les paragraphes précédents  est également traité au chapitre “Risques industriels”  en page 150 2 8 Démarche de progrès 2 8 1 Certification et évaluation garantie de la conformité réglementaire La robustesse de la politique environnementale du Groupe en matière de sites industriels s’appuie sur le Système de Management Environnemental Michelin (SMEM)  conçu pour permettre à chacun de ses sites de maîtriser au quotidien et sur le long terme ses impacts environnementaux Le SMEM comporte entre autres une démarche de vérification du respect des exigences légales et des exigences Michelin l’obligation de définir et atteindre  chaque année  des objectifs de progrès adaptés aux enjeux locaux des dispositifs de prévention des risques de pollution accidentelle L’objectif du Groupe est que tous ses sites acquis depuis plus de 5 ans aient mis en place le SMEM  À fin 2007  parmi les sites industriels  les sites du Centre de Technologies  et les plantations  94 % des sites acquis depuis plus de 5 ans disposent du SMEM  Cette démarche est en cours de mise en place pour les sites de logistique Le cas exemplaire de notre plantation PMB du Brésil (État de Bahia) Les forêts tropicales d’Amérique du Sud représentent un enjeu particulièrement important pour la préservation des écosystèmes  car elles abritent une diversité biologique extrêmement riche  On estime par exemple qu’un tiers des espèces animales et végétales de la planète sont présentes au Brésil Conscients de cet enjeu particulier  nous avons constitué sur notre Plantation Michelin de Bahia (PMB)  une réserve écologique d’une superficie totale de 3 000 ha en reliant par des couloirs forestiers les différentes parcelles de forêt atlantique primaire situées sur la propriété  Cette réserve fait aujourd’hui l’objet d’un programme de réintroduction d’espèces animales et végétales menacées Le SMEM permet également aux sites du Groupe d’obtenir la certification ISO 14001  À fin 2007  le Groupe fabrique 99 5 % de ses pneumatiques dans des sites certifiés  Les deux plantations d’hévéas du Groupe  les principaux sites du Centre de Technologies et l’ensemble des usines de semi−finis sont également certifiés Par ailleurs  les “Exigences Environnement Groupe”  qui définissent le niveau de performance exigé  parfois au−delà des obligations réglementaires locales  s’appliquent à toutes les nouvelles installations ou modifications et permettront au Groupe de poursuivre progressivement un objectif d’excellence environnementale sur ses sites En ce qui concerne les installations existantes (sites industriels et Centre de Technologies)  à fin 2007 des analyses d’écart par rapport à ces Exigences Groupe ont été réalisées sur près de 94 % des sites  Un plan d’actions a été défini pour combler ces écarts  visant 95 % de mise en conformité à l’horizon 2012  En outre le déploiement se poursuivra en 2008 et parmi les quelques sites restants deux ont déjà initié leur analyse 2 8 2 Gouvernance environnementale et Organisation interne Pour garantir la robustesse des analyses de risques et la pertinence des solutions retenues  le Groupe Michelin s’est doté d’une structure en réseau traitant les aspects liés à l’environnement  l’hygiène et la sécurité des personnes au travail et à la prévention des risques industriels Le réseau Environnement et Prévention compte une centaine de spécialistes  répartis dans les différents pays et Lignes Produits du Groupe  auxquels s’ajoute sur chaque site une équipe dédiée à ces questions  Le responsable de ce réseau rend compte au Conseil Exécutif du Groupe et dispose d’un budget propre L’objectif de réduction du MEF de − 20 % à l’horizon 2011 est piloté de manière transverse par le responsable Environnement Groupe  L’indicateur MEF est intégré depuis 2006 au tableau de bord du Groupe Un objectif d’amélioration est défini chaque année dans le cadre du Plan Annuel  Son déploiement au sein des différentes activités en garantit la robustesse  Son avancement est revu trimestriellement par la Direction de la Prévention et de la Performance Industrielle (DPPI) et annuellement par la Direction du Groupe Michelin étant en avance sur son tableau de marche  − 16 3 % à fin 2007 pour un objectif de − 20 % à fin 2011  se veut plus ambitieux et une nouvelle cible à 5 ans sera définie en 2008 2 8 3 Formation et information des salariés Le déploiement du SMEM a permis de sensibiliser à l’environnement l’ensemble des personnes travaillant sur les sites certifiés  soit à ce jour plus de 88 000 employés  au moyen de formations spécifiques  Celles−ci concernent en particulier les impacts majeurs liés à l’activité du site et sont adaptées au poste de travail  Les connaissances du personnel sont régulièrement réactualisées 2 9 Provisions pour risques environnementaux dépenses environnementales Le montant total des provisions “pour risque environnemental” s’élève  au 31 décembre 2007  à 7 5 millions d’euros Dans le domaine industriel  le Groupe a consacré en 2007 34 5 millions d’euros à des projets d’amélioration de sa performance environnementale  dont la répartition est détaillée dans le tableau ci−dessous  Ce montant repose sur la définition de la recommandation n° 2003−R02 du 21 octobre 2003 du Conseil National de la Comptabilité Français qui couvre uniquement les dépenses “supplémentaires” (à l’exclusion de toutes les dépenses courantes d’entretien  de fonctionnement  d’élimination des déchets  etc ) et “exclusivement environnementales” (hors composante environnementale incluse dans les investissements industriels réalisés) MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 167 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES (en milliers d’euros) Investissements Charges Total dépenses d’exploitation 2007 2007 2007 2006 Prévention des pollutions de l’air18 134 1 047 19 181 18 582 Prévention des pollutions des eaux de surface 4 227 582 4 809 3 399 Prévention des pollutions du sol et des eaux souterraines 1 193 1 999 3 192 4 137 Autres6 300 973 7 273 6 963 Total29 854 4 601 34 455 33 081 2 10 Autres informations 2 10 1 Nuisances olfactives et sonores Les nuisances olfactives  sans risque sur la santé  sont néanmoins un enjeu pour les usines du Groupe qui sont situées dans un environnement urbanisé et qui transforment certains types de caoutchouc naturel indispensables à la fabrication des pneumatiques Le déploiement de la solution standard retenue se poursuit Cette solution fondée sur l’oxydation thermique des effluents est désormais en fonctionnement sur quatre usines européennes  Le Groupe continue ses recherches sur de nouvelles techniques  encore plus efficaces et respectueuses de l’environnement Plus généralement  chacune des équipes sur site met tout en œuvre  avec l’aide des experts du central  pour limiter la gêne (olfactive  sonore  etc ) qu’une activité industrielle peut provoquer pour les riverains 2 10 2 Relations avec les associations de protection de l’environnement Le groupe Michelin souhaite développer  lorsque cela est opportun  des liens avec des associations de protection de l’environnement ou des organismes qui agissent en faveur du respect de l’environnement Les efforts de Michelin en Amérique du Nord en termes d’engagement et d’action pour la protection de l’environnement ont ainsi été reconnus par l’agence américaine de protection de l’environnement EPA (Environmental Protection Agency)  depuis 2005  dix sites ont été retenus pour participer au programme “EPA Performance Track”  Pour être éligible  un site doit avoir une approche “entreprise citoyenne”  se doter d’objectifs de progrès continu pour sa performance environnementale  avoir mis en place un système de management de ses impacts environnementaux et être en conformité par rapport à la législation Michelin poursuit par ailleurs en Amérique du Nord son partenariat avec de nombreuses associations et administrations agissant notamment en faveur des économies d햎nergie (par exemple Alliance to Save Energy) ou la réduction des émissions liées au transport (par exemple EPA’s Smartways Program) En ce qui concerne la mise en œuvre des Énergies Renouvelables en Europe et aux États−Unis Michelin est membre depuis 2007 du Green Power Market Development Group  organisme piloté par l’ONG World Resources Institute (WRI) 168 RAPPORT ANNUEL 2007 INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES 2007 3 Tableau récapitulatif des données Nos indicateurs font référence au Global Reporting Initiative (GRI) Indicateurs 2005 2006 2007 2007 2006 GRI Consommation d’eau** 15 0 m 3 t 14 9 m 3 t 13 3 m 3 t − 10 7 % EN8 Consommation d햎nergie** 17 4 GJ t 17 2 GJ t 15 6 GJ t − 9 3 % EN3−EN4 dont Sources fixes Michelin 10 6 10 5 9 14 3 % EN3 Vapeur 1 0 1 1 1 2 + 9 % EN4 Électricité 5 7 5 6 5 4 3 6 % EN4 Émissions de Gaz à Effet de Serre** 1 53 t t 1 48 t t 1 37 − 7 4 % EN16 dont émissions directes sources fixes Michelin 0 75 0 73 0 64 12 3 % EN16 émissions indirectes vapeur 0 11 0 12 0 13 + 8 3 % EN16 émissions indirectes électricité 0 66 0 63 0 59 6 35 % EN16 Contribution Michelin Émissions évitées12 400 t EN18 Émissions de dioxyde de soufre 1 65 kg t 1 22 kg t* 1 27 kg t + 4 7 % EN20 Émissions de dioxyde d’azote 1 01 kg t 0 85 kg t* 0 89 kg t + 4 7 % EN20 Émissions de Composés Organiques Volatils** 4 27 kg t 3 97 kg t 3 48 kg t − 12 3 % EN20 Production de déchets 140 kg t 130 kg t 128 kg t − 1 5 % EN22 Quantité de déchets mis en décharge 33 kg t 26 kg t 20 kg t − 23 0 % EN22 Management de l’environnement  (% de produits finis issus de sites certifiés ISO 14001)** 94 8 % 99 4 % 99 5 % * Les émissions de dioxyde de soufre et de dioxyde d’azote non mesurées ont été estimées par le service Environnement sur la base des facteurs d’émission fournis par le Référentiel de Reporting Environnement et Prévention Ces émissions estimées représentent moins de 1 % des émissions du Groupe ** Les indicateurs suivis de deux astérisques ont fait l’objet d’une vérification du processus d’élaboration et des données par PricewaterhouseCoopers (voir pages 169 170) Pour plus d’informations sur la politique environnementale du groupe Michelin  voir le Rapport Performance et Responsabilité Michelin 2005−2006  paru en mai 2007   Une mise à jour sera disponible courant mai 2008 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 169 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Rapport d'examen de PricewaterhouseCoopers sur les processus d'établissement de certaines informations sociales et environnementales ainsi que sur certains indicateurs sociaux et environnementaux A l’attention de la Direction Générale du groupe Michelin A la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de commissaire aux comptes du groupe Michelin  nous avons effectué un examen visant à nous permettre d’exprimer une assurance modérée sur les processus d’établissement de certaines informations sociales et environnementales publiées par le groupe Michelin dans le présent Rapport Annuel pour l’exercice 2007 pour les informations sociales  il s’agit des indicateurs “Taux de Fréquence” et “Taux de gravité” des accidents du travail “Effectifs”  “Effectifs en équivalents temps plein” “Absentéisme”  “Taux d’accès à la formation”  “Répartition hommes femmes par statut et par zone géographique” pour les informations environnementales  il s’agit de l’ensemble des indicateurs présentés dans le “Tableau récapitulatif des données” Par ailleurs  nous avons effectué un examen visant à nous permettre d’exprimer une assurance modérée sur certains des indicateurs sociaux et environnementaux listés ci−dessus (signalés par le signe “**” en pages 154  159  163 et 168 du présent Rapport Annuel 2007) Ces processus  ainsi que les indicateurs publiés dans le présent Rapport Annuel 2007 ont été établis sous la responsabilité du“Service Groupe Environnement et Prévention”  du “Service Groupe Personnel” et du “Département Performance et Responsabilité” du groupe Michelin  conformément aux référentiels de reporting internes du groupe Michelin disponibles sur demande au siège du Groupe Il nous appartient  sur la base de nos travaux  d’exprimer une conclusion sur les processus d햎tablissement de ces informations ainsi que sur ces indicateurs Nature et étendue des travaux Nous avons mis en œuvre les diligences suivantes conduisant à une assurance modérée que les processus d’établissement de certaines informations sociales et environnementales  ainsi que certains indicateurs sociaux et environnementaux publiés ne comportent pas d’anomalie significative  Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux plus étendus   Pour ce qui concerne les processus d햎tablissement des informations sociales et environnementales  nos travaux ont été les suivants nous avons analysé les procédures de reporting de ces informations sociales et environnementales au regard de leur pertinence  leur fiabilité  leur objectivité et leur caractère compréhensible au niveau du Groupe  nous avons conduit des entretiens avec les personnes responsables de l햎laboration  de l’application des procédures ainsi que de la consolidation des données afin de vérifier la bonne compréhension et la correcte application de ces procédures  Nous avons ainsi rencontré les Directions et Départements suivants  le “Service Groupe Personnel”  le “Service Groupe Personnel − Système d’information”  le “Service Groupe Personnel − Rémunération Globale”  le “Département Hygiène  Sécurité et Ergonomie” au sein du “Service Groupe Environnement et Prévention”  le “Département Environnement” au sein du “Service Groupe Environnement et Prévention”  les services informatiques du “Service Groupe Environnement et Prévention” nous avons également élaboré et adressé un questionnaire à 19 sites du Groupe  répartis dans 12 pays  dans le but d’apprécier la correcte application des procédures de reporting des informations sociales et environnementales nous avons mis en œuvre des tests de cohérence  sur la base de sondages  afin de vérifier la correcte centralisation et consolidation des données chiffrées 170 RAPPORT ANNUEL 2007 Pour ce qui concerne les indicateurs sociaux et environnementaux signalés par le signe “**” du présent Rapport Annuel 2007  outre les travaux concernant les procédures de reporting précisés ci−avant  nous avons sélectionné un échantillon d’établissements industriels (Anderson  Ardmore  Bassens  Fossano  Hombourg  Louisville Olsztyn  Phrapradaeng et Vitoria) en fonction de leur contribution aux données consolidées du Groupe  Pour les sites et entités sélectionnés  nous avons vérifié  sur site  la compréhension et la correcte application des procédures et mené des tests de détail  sur la base de sondages  consistant à vérifier les calculs et à rapprocher les données avec les pièces justificatives  La contribution des entités sélectionnées aux données consolidées représente pour le domaine social  12 % des effectifs totaux du Groupe exprimés en Equivalent Temps Plein et 16 % des heures travaillées   pour le domaine environnemental  29 % pour l’indicateur “Consommation d’énergie”  39 % pour l’indicateur “Consommation d’eau”  52 % et 50 % respectivement pour les indicateurs “Émissions de SOx” et “Émissions de NOx” 22 % pour l’indicateur “Émissions de COV”  18 % de la production de pneumatiques Nous avons fait appel  pour nous assister dans la réalisation de ces travaux  aux experts de notre département Développement Durable Conclusion Sur la base de nos travaux  nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause les processus d햎tablissement des informations sociales et environnementales pour ce qui concerne les indicateurs mentionnés ci−avant  au regard des référentiels de reporting internes du groupe Michelin   les indicateurs examinés (signalés par le signe “**” du présent Rapport Annuel 2007) au regard des référentiels de reporting internes du groupe Michelin applicables en 2007   Fait à Neuilly−sur−Seine  le 20 février 2008 PricewaterhouseCoopers Audit Christian Marcellin  Sylvain Lambert Associé Associé Commissaire aux Comptes Département Développement Durable MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 171 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 69 sites de production dans 19 pays Ligne produit Tourisme camionnette 38 sites dans 18 pays France Cholet  Clermont−Ferrand (2 sites)  Lille  Montceau− les−Mines  Roanne  Toul Allemagne Bad−Kreuznach  Bamberg Espagne Lasarte  Valladolid  Vitoria Hongrie Nyiregyhaza Italie Cuneo  Turin Pologne Olsztyn Royaume Uni Dundee Russie Davydovo Roumanie Victoria Serbie Pirot États Unis Ardmore  Columbia  Dothan  Fort−Wayne Greenville (2 sites)  Opelika  Tuscaloosa Canada Bridgewater  Pictou Mexique Queretaro Brésil Resende Colombie Cali Chine Shenyang  Shanghai Japon Ota Thaïlande Laem Chabang  Phrapadaeng Ligne produit Poids lourd (ateliers de rechapage compris) 28 sites dans 16 pays France Avallon  Clermont−Ferrand  La Roche−sur−Yon  Tours Allemagne Homburg  Karlsruhe  Orianenburg Espagne Aranda  Valladolid Hongrie Budapest Italie Alessandria Pologne Olsztyn Royaume Uni Ballymena  Stoke on Trent Roumanie Zalau Algérie Hussein−Dey États Unis Spartanburg  Covington  Duncan  Asheboro Canada Waterville Mexique Queretaro Brésil Campo Grande  Resende Colombie Bogota Chine Shenyang Thaïlande Nongkae  Phrapadaeng Pneumatiques de spécialités 18 sites dans 9 pays France Bourges  Clermont−Ferrand  Le Puy−en−Velay Montceau−les−Mines  Troyes Espagne Lasarte  Valladolid  Vitoria Hongrie Nyiregyhaza Italie Cuneo Pologne Olsztyn Serbie Pirot États Unis Lexingtoon  Norwood  Kansas City Brésil Campo Grande Thaïlande Nongkae  Phrapadaeng Sites de production Il n’existe pas de contrats significatifs autres que ceux conclus dans le cadre normal des affaires Contrats importants Les immobilisations corporelles sont traitées dans la note 14 de l'annexe aux Etats Financiers consolidés 173 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 174w Informations de caractère général concernant  la Compagnie Générale des Établissements Michelin 177w Informations complémentaires concernant le capital 180w Informations complémentaires concernant  les organes de Direction et de Surveillance 183w Comptes sociaux au 31 décembre 2007 199w Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels au 31 décembre 2007 200w Rapport des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés 201w Incorporation par référence des comptes 2005 et 2006 202w Personne responsable du document de référence  et du rapport financier annuel 203w Table de concordance du document de référence 05 21 05 Beijing Chine Certifiés sur l’Embraer 190 avion régional court et moyen courrier les pneus radiaux Michelin permettent 300 atterris sages pour le train avant et 500 pour le train arrière soit respectivement 17 % et 50 % de mieux que la solution conventionnelle Ils sont aussi plus légers ce qui réduit la consommation de carburant 174 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Histoire et évolution de la Société L’origine de la Compagnie Générale des Établissements Michelin remonte à la société en commandite par actions Barbier  Daubrée et Cie  constituée le 15 juillet 1863 à Clermont−Ferrand (Puy−de−Dôme)  La raison sociale Michelin et Cie fut adoptée en 1889  l’année même où fut déposé le premier brevet pour le pneumatique Jusqu’en 1951  cette société  qui avait en 1940 pris le nom de Manufacture de Caoutchouc Michelin  a exercé directement son activité en France et indirectement  par l’intermédiaire de filiales diverses  une activité industrielle et commerciale à l햎tranger En 1951  elle apporta ses actifs industriels français à une nouvelle société  la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin  créée le 15 octobre 1951  La Manufacture de Caoutchouc Michelin prit alors le nom de Compagnie Générale des Établissements Michelin En 1960  les actifs situés à l’étranger ont eux−mêmes été regroupés au sein d’une société holding  la Compagnie Financière Michelin  dont le siège social est à Granges−Paccot Canton de Fribourg (Suisse) Ainsi  la Compagnie Générale des Établissements Michelin  à la tête du Groupe depuis 1951  n’a pas d’activité industrielle propre Jusqu’en 1987  la quasi−totalité du capital de la Compagnie Financière Michelin était détenue par la Compagnie Générale des Établissements Michelin  En 1987  une augmentation de son capital fut en partie réservée au public  qui possédait alors environ 6 % du capital de la Compagnie Financière Michelin dont les actions au porteur étaient cotées à la Bourse de Zurich  La même année  la Compagnie Financière Michelin a pris une participation d’environ 20 % dans le capital de la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin  Cette participation a été portée à 60 % en 1993 La Compagnie Financière devient ainsi la société mère de la très grande majorité des sociétés industrielles importantes duGroupe  constituant alors un ensemble cohérent  par ailleurs la Manufacture Française peut recourir à des financements d’origines plus diversifiées La Compagnie Générale des Établissements Michelin détentrice d’un important patrimoine technologique  perçoit de ce fait des redevances En 2002  afin de simplifier les structures juridiques du Groupe et de tirer parti de meilleures conditions d’accès aux marchés financiers  la Société a réalisé une offre publique d’échange sur les titres au porteur de la Compagnie Financière Michelin et engagé une procédure de “squeeze−out” des actions non apportées à l’offre Cette opération s’est traduite par la création d’un total de 5 97 millions d’actions nouvelles  soit 4 20 % du capital  dont 5 78 millions ont été émises le 20 novembre 2002  en rémunération des titres au porteur de la Compagnie Financière Michelin apportés à l’échange  le solde ayant été émis le 30 juin 2003  en conséquence du squeeze−out des actions qui n’avaient pas été apportées à l’offre publique d’échange L’histoire de Michelin est étroitement liée à celle du pneumatique  Depuis le dépôt de son premier brevet concernant ce produit  Michelin a innové en permanence dans ce domaine  qui représente l’essentiel de son activité L’invention par Michelin en 1946 du pneumatique à carcasse radiale constitue toujours une révolution technologique majeure dans l’industrie des transports  L’introduction du pneumatique radial a apporté des améliorations considérables dans de nombreux domaines  adhérence  sécurité  longévité confort  économie de carburant  Sa diffusion  sous l’impulsion de Michelin  s’est dans un premier temps opérée largement en Europe  avant de s’étendre rapidement à partir de 1970 aux autres principaux pays producteurs que sont les États−Unis et le Japon  Sur ces marchés  la part du radial très faible alors atteint aujourd’hui près de 100 % Depuis plusieurs années  d’importants travaux de recherche ont été poursuivis sur le pneumatique vert commercialisé sous l’appellation “Energy”  Cette innovation technologique permetde répondre au souci de protection de l’environnement  en réduisant la consommation de carburant de façon significative tout en préservant les qualités des pneumatiques Michelin que sont en particulier l’adhérence sur sol mouillé et la résistance à l’usure Structure du Groupe La Compagnie Générale des Établissements Michelin (C G E M ) est la maison mère du Groupe à laquelle sont rattachées directement ou indirectement toutes les sociétés liées à Michelin  Ses deux participations principales sont La Manufacture Française des Pneumatiques Michelin (M F P M ) dont la C G E M  détient 40 % du capital  La M F P M  coordonne l’ensemble des opérations industrielles commerciales et de recherche en France  à partir d’une méthode de répartition proportionnelle  elle facture les services correspondants et les frais de recherche La Compagnie Financière Michelin (C F M )  dont la C G E M détient 100 % du capital   La C F M  coordonne en tant qu’actionnaire l’activité de la plupart des sociétés industrielles  commerciales et de recherche du Groupe situées hors de France La C G E M  et la C F M  ont conclu avec les sociétés opérationnelles du Groupe des accords relatifs aux prestations de services à ces sociétés Ces deux Sociétés ont confié à la M F P M  la mission de rendre ces services  la Manufacture étant rémunérée par les sociétés opérationnelles selon la méthode du prix de revient majoré Les transactions entre les sociétés du Groupe existent dans de multiples domaines (biens incorporels  prestations de services de natures variées  équipements  matières premières  produits semi−finis et finis) et atteignent des volumes considérables  Les rémunérations ou prix correspondants sont fixés au moyen de méthodes qui varient selon le domaine concerné  Ces méthodes ont comme point commun d’être fondées sur le Informations de caractère général concernant la Compagnie Générale des Établissements Michelin MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 175 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES principe de pleine concurrence adopté par les Pays Membres de l’OCDE et qui fait l’objet des “Principes applicables en matière de prix de transfert à l’intention des entreprises multinationales et des administrations fiscales” Développement du groupe Michelin Michelin avait commencé à implanter des usines très tôt hors de France  en 1906 en Italie  en 1927 en Angleterre  en 1931 en Allemagne et en 1934 en Espagne Le développement de Michelin s’est fortement accéléré à partir des années 1960 par la construction de nombreuses usines  d’abord en France  puis à l’étranger et notamment sur le continent américain à partir des années 1970  Depuis 1985 Michelin a constitué des joint−ventures pour s’installer industriellement en Asie  Michelin s’est aussi développé depuis 1995 en Europe de l’Est Au total  le développement de Michelin depuis 1960 l’a fait progresser dans le classement mondial des pneumaticiens le plus généralement accepté  de la dixième place en 1960  à la sixième en 1970 et à la deuxième en 1980  derrière Goodyear À la fin des années 80  Bridgestone a acquis le manufacturier américain Firestone et Michelin  de son côté  Uniroyal Goodrich  Du fait de ces développements  les chiffres d’affaires des pneumaticiens les plus importants se sont rapprochés  leur classement variant  selon les années  en fonction des fluctuations de taux de change et des modes de calcul  De fait aujourd’hui trois pneumaticiens  Bridgestone Goodyear et Michelin représentent 50 % du marché mondial du pneumatique Acte constitutif et statuts Dénomination sociale COMPAGNIE GÉNÉRALE DES ÉTABLISSEMENTS MICHELIN Registre du Commerce et des Sociétés 855 200 887 RCS CLERMONT−FERRAND Date de constitution et d’expiration Constituée le 15 juillet 1863 et venant à expiration le 31 décembre 2050  sauf dissolution anticipée ou prorogation prévues par les statuts Siège social 12  cours Sablon − CLERMONT−FERRAND (Puy−de−Dôme) Tél  04 73 98 59 00 Forme juridique Législation applicable Société en commandite par actions régie par les articles L 226−1 à L 226−14 du Code de commerce Associés commandités (article 1 erdes statuts) M  Michel Rollier (Gérant) La Société Auxiliaire de Gestion "SAGES"  société par actions simplifiée ayant son siège social à Clermont−Ferrand (Puy−de− Dôme)  dont l’objet est d’assurer l’intérim de la Gérance en cas de vacance de cette dernière  et de convoquer une Assemblée générale extraordinaire des actionnaires appelée à nommer un nouveau Gérant  Afin d’exercer au mieux son rôle et d’accompagner les modifications statutaires décidées par la dernière Assemblée générale du 11 mai 2007  la diversification de l’actionnariat de la SAGES  présentée dans le Rapport Annuel 2006  a été opérée en 2007  Cet actionnariat est composé dorénavant de membres de la famille fondatrice  de dirigeants ou d’anciens dirigeants de Michelin et de personnalités extérieures qualifiées  ces 3 collèges étant représentés à parts égales au sein de son organe de direction Objet social (article 2 des statuts) Toutes opérations et entreprises se rattachant directement ou indirectement à la production  la fabrication et la vente de caoutchouc  à tous les degrés de fabrication  sous toutes les formes et pour tous usages Toutes opérations industrielles  commerciales et financières concernant notamment – le pneumatique  ses composants et ses accessoires  et le caoutchouc manufacturé en général – la construction mécanique dans toutes ses applications et en particulier les véhicules automobiles et industriels composants  pièces détachées et accessoires – la fabrication  la vente et l’utilisation de produits chimiques naturels ou synthétiques et de leurs dérivés  en particulier les différentes variétés d’élastomères  plastiques  fibres et résines  et généralement toutes activités et tous produits de l’industrie chimique se rapportant notamment aux produits et opérations ci−dessus visés – le dépôt  l’acquisition  l’exploitation  la cession ou la vente de tous droits de propriété incorporels  et notamment de brevets et accessoires  marques  procédés de fabrication se rapportant à l’objet social Le tout directement  ainsi que par voie de participation  de création de sociétés nouvelles  de sociétés en participation  de groupements d’intérêt économique  d’apports  commandites souscription  achat ou échange de titres ou de droits sociaux dans toutes entreprises ayant des activités pouvant se rattacher aux objets précités  ou encore par voie de fusion ou autrement Et généralement  toutes opérations commerciales  industrielles immobilières  mobilières et financières se rattachant directement ou indirectement  en totalité ou en partie  à l’un quelconque des objets ci−dessus spécifiés  ou à tous objets similaires ou connexes Gérance (article 10 des statuts)* * Cf également les informations exposées dans le chapitre Gouvernement d’Entreprise pages 140 à 144 La Société est administrée par un ou plusieurs Gérants personnes physiques  Associés commandités ou non Associés commandités Les Gérants  agissant conjointement ou séparément  sont investis des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société   Exercice social (article 29 des statuts) Du 1 erjanvier au 31 décembre 176 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Répartition statutaire des bénéfices (article 30 des statuts) Attribution d’une somme égale à 12 % des bénéfices nets de l’exercice aux Associés commandités  cette somme ne pouvant excéder 1 % du résultat net consolidé de l’exercice  la différence éventuelle étant rapportée au bénéfice à affecter Le solde des bénéfices nets augmenté  le cas échéant  du report bénéficiaire constitue la part revenant aux actions   Sur cette part  sera prélevée une somme facultative destinée sur la proposition du (des) Gérant(s)  à créer ou augmenter un ou plusieurs fonds de réserve ou de prévoyance  sur lesquels les Associés commandités n’auront plus aucun droit Le solde du bénéfice revenant aux actions  après opération du prélèvement précité  sera distribué aux actions Assemblées générales Modes de convocation (article 21 des statuts) Les convocations aux Assemblées générales d’Actionnaires sont faites suivant les formes et dans les délais légaux Conditions d’admission (articles 22 et 24 des statuts) Les Assemblées générales se composent de tous les actionnaires quel que soit le nombre de leurs actions  à condition que ces actions aient été libérées des versements exigibles Ne peuvent prendre part à une Assemblée que les Actionnaires inscrits comme tels sur les registres de la Société trois jours au moins avant la date de cette Assemblée Conditions d’exercice du droit de vote droit de vote double (article 22 des statuts) Sauf dans les cas prévus par la loi  chaque membre de l’Assemblée a autant de voix qu’il possède ou représente d’actions  sans limitation Disposent toutefois de deux voix par action  sans limitation les propriétaires ou leurs mandataires de toutes les actions entièrement libérées  inscrites depuis quatre ans au moins au nom du même titulaire  En cas d’augmentation de capital  par incorporation de réserves  bénéfices ou primes d’émission  le droit de vote double est conféré dès leur émission aux actions nominatives attribuées à un Actionnaire à raison des actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit Le transfert par suite de succession  de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas les délais prévus ci−dessus Le droit de vote double cesse de plein droit pour toute action qui fera l’objet d’un transfert pour toute autre cause Existence de seuils statutaires Les statuts ne prévoient pas de déclaration à la Société de franchissements de seuils Changement de contrôle Compte tenu de sa structure juridique en commandite par actions et  par conséquent  de la présence d’Associés commandités  un Actionnaire qui obtiendrait le contrôle du capital et des droits de vote attachés ne pourrait contrôler la Société sans avoir recueilli l’accord unanime des Associés commandités qui serait nécessaire  notamment  pour prendre les décisions suivantes nomination de nouveaux Gérants modification des Statuts nomination de nouveaux Associés commandités Documents accessibles au public Les informations financières historiques  les Documents de Référence  les Lettres aux Actionnaires  les documents d’Assemblée (avis de convocation  compte−rendu de l’Assemblée)  les statuts de la Société et les éléments consti− tuant “l’information réglementée” au sens de l’article 221−1 du Règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers (notamment les communiqués  les informations trimestrielles et les différents Rapports Semestriels et Annuels) peuvent être consultés sur le site internet www michelin com corporate (rubrique Finance   Téléchargements) et  le cas échéant  au siège social de la Société MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 177 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Tableau d’évolution du capital Année Nature des opérations Variations du capital Capital après opération Nombre Nominal (en €) Prime (en €) Montant (en €) Nombre cumulé d’actionsd’actions Au 31 décembre 2001269 431 746 137 715 873 2002 Augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe 1 292 143 2 584 286 42 640 719 272 016 032 136 008 016 Rémunération des titres au porteur de la Compagnie Financière Michelin apportés à l’Offre Publique d’Échange initiée par la Société 5 784 714 11 569 428 159 600 259 26 283 585 460 141 792 730 2003 Augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe 1 404 300 2 808 600 29 490 300 286 394 060 143 197 030 Rémunération des titres au porteur de la Compagnie Financière Michelin non apportés à l’Offre Publique d’Échange initiée par la Société et attribués à cette dernière (squeeze−out) 189 995 379 990 5 241 962 05 286 774 050 143 387 025 2004286 774 050 143 387 025 2005 Augmentation de capital résultant de l’exercice d’options de souscription d’actions 600 1 200 26 400 286 775 250 143 387 625 2006 Augmentation de capital résultant de l’exercice d’options de souscription d’actions 264 693 529 386 10 901 156 287 304 636 143 652 318 2007 Augmentation de capital résultant de l’exercice d’options de souscription d’actions  346 830 693 660 6 032 866 287 998 296 143 999 148 Augmentation de capital résultant de la conversion d’OCEANE 21 42 2 138 287 998 338 143 999 169 État des délégations de compétence et des autorisations en vigueur Conférées par l’Assemblée générale mixte des Actionnaires du 12 mai 2006 Émissions avec droit préférentiel Titres concernés N° de résolution Durée de l’autorisation Montant maximum Montant nominal Utilisation (expiration) d’émission sur la base maximum pendant l’exercice d’un cours à 52 euros d’augmentation (en euros) de capital en euros Augmentation de capital (actions ordinaires et 9 e 26 mois (juillet 2008) 2 6 milliards 100 millions (1) (2) valeurs mobilières donnant accès au capital) (actions ordinaires) soit 35 % du capital actuelAucune 1 milliard (3) (valeurs mobilières donnant accès au capital) Augmentation de capital par incorporation de réserves 13 e 26 mois (juillet 2008) 2 08 milliards 80 millions Aucune (1) Plafond nominal global d’augmentation de capital pour les opérations autorisées par les 9 e 10 eet 14 erésolutions (18 erésolution) (2) Montant susceptible d’être augmenté de 15 % au maximum en cas de demandes excédentaires et dans la limite des plafonds respectivement fixés dans les 9 eet 10 erésolutions (11 erésolution) (3) Plafond global de un milliard d’euros pour toutes les émissions d’emprunt ou de titres de créance donnant accès ou non au capital autorisées par les 7 e 9e 10 eet 15 erésolutions (18 erésolution) Informations complémentaires concernant le capital 178 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Émissions sans droit préférentiel Titres concernés N° de résolution Durée de l’autorisation Montant maximum Montant nominal Utilisation (expiration) d’émission sur la base maximum pendant l’exercice d’un cours à 52 euros d’augmentation (en euros) de capital en euros Augmentation de capital (actions ordinaires 10 e 26 mois 1 12 milliard (actions ordinaires) 43 millions (2) (3) et valeurs mobilières donnant accès au capital) (juillet 2008) (soit 15 % du capital actuel) 700 millions (1) Émission d’OCEANE (valeurs mobilières pour un total de donnant accès au capital) 700 millions d’euros  (5) Augmentation de capital (actions ordinaires) 14 e 26 mois 1 12 milliard 43 millions  (4) Aucune pour rémunérer des apports de titres en cas (juillet 2008) d’offres publiques d’échange ou d’apports en nature (1) Plafond global de un milliard d’euros pour toutes les émissions d’emprunt ou de titres de créance donnant accès ou non au capital autorisées par les 7 e 9e 10 eet 15 erésolutions (18 erésolution) (2) Montant susceptible d’être augmenté de 15 % au maximum en cas de demandes excédentaires et dans la limite des plafonds respectivement fixés dans les 9 eet 10 erésolutions (11 erésolution) (3) Faculté de déterminer librement le prix d’émission des actions ordinaires dans la limite annuelle de 10 % du capital (12 erésolution) (4) Montant s’imputant sur le plafond global fixé dans la 10 erésolution (5) Cf les principales caractéristiques en pages 114 et 179 Émissions réservées aux salariés Titres concernés N° de résolution Durée de l’autorisation Commentaires Utilisation pendant (expiration) l’exercice Augmentation de capital 16 e 26 mois (juillet 2008) 2 % maximum du capital actuel Aucune Stock−options (options d’achat et ou de souscription d’actions) 17 e 38 mois (juillet 2009) 2 % maximum du capital actuel Attribution d’options  Prix d’exercice fixé sans décote de souscription d’actions (1) (1) Cf les informations figurant dans le tableau de la page 147 Titres de créances ne donnant pas accès au capital Titres d’emprunt Titres concernés N° de résolution Durée de l’autorisation Montant nominal maximum Utilisation pendant (expiration) d’émission (en euros) l’exercice Émission de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance ne donnant pas accès au capital 15 e 26 mois (juillet 2008) 1 milliard (1) Aucune Émission d’emprunts obligataires 7 e 5 ans (mai 2011) 1 milliard (1) Aucune (1) Plafond global de un milliard d’euros pour toutes les émissions d’emprunt ou de titres de créance donnant accès ou non au capital autorisées par les 7 e 9e 10 eet 15 erésolutions (18 erésolution) Conférée par l’Assemblée générale mixte des Actionnaires du 11 mai 2007 Programme de rachat d’actions Titres concernés N° de résolution Durée de l’autorisation Commentaires Utilisation pendant (expiration) l’exercice Actions16 e 18 mois (novembre 2008) Limite légale de 10 % du capital Aucune Prix maximum d’achat   € 100 Prix minimum de vente  € 60 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 179 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Au 31 décembre 2007  le nombre d’actions détenues dans  le public est de 143 999 169 correspondant à 100 % des droits de vote À la connaissance de la Société La société Capital Research and Management Company détenait  au 7 août 2007  14 288 000 actions et le même nombre de droits de vote Aucun autre Actionnaire ne détient directement ou indirectement plus de 5 % du capital et des droits de vote Il n’existe pas de pacte d’Actionnaires Nombre d’actions propres détenues en portefeuille  0 Il n’y a pas eu de modification significative dans la répartition du capital au cours des trois dernières années Émission de valeurs mobilières donnant accès au capital OCEANE Sur la base de la délégation qui lui a été consentie par l’Assemblée générale du 12 mai 2006  la Gérance a décidé en mars 2007 d’émettre  avec un droit de priorité réservé aux Actionnaires  un emprunt obligataire sous forme d’obligations à option de conversion et ou d’échange en actions nouvelles ou existantes (OCEANE) qui a été entièrement souscrit Le contrat d’émission correspondant a fait l’objet d’un prospectus visé par l’Autorité des Marchés Financiers le 12 mars 2007 sous le numéro 07−082 et d’une note d’opération publiée au Bulletin des annonces légales obligatoires du 14 mars 2007 (avec additifs des 19 et 21 mars 2007) Les principales caractéristiques de cet emprunt  après exercice de l’option de surallocation  sont les suivantes lieu de cotation  Euronext Paris code ISIN  FR0010449264 montant nominal total  699 999 913 16 euros nombre d’obligations émises  6 742 438 nombre d’obligations en circulation au 15 janvier 2008  6 742 417 valeur nominale unitaire des obligations  103 82 euros prix d햎mission des obligations  le pair date d’émission  de jouissance et de règlement des obligations  21 mars 2007 durée de l’emprunt  9 ans et 286 jours taux nominal − Intérêt  aucun (obligation zéro−coupon)  taux actuariel annuel brut  3 07 % (en l’absence de conversion et ou d’échange en actions et en l’absence de remboursement anticipé)  amortissement normal des obligations  en totalité le 1 erjanvier 2017 par remboursement à un prix unitaire de 139 57 euros remboursement anticipé au gré de la Compagnie à compter du 21 mars 2011 si  sur 20 jours consécutifs  le cours moyen de l’action et du ratio de conversion ou d’échange d’actions en vigueur excède 130 % du prix de remboursement anticipé ratio de conversion ou d’échange d’actions déterminé à la date d’émission et en vigueur à la date de publication du présent rapport  1 action pour 1 obligation  ce ratio peut être modifié dans les conditions prévues par la loi et par le contrat d햎mission Descriptif du programme de rachat d’actions soumis à l’approbation de l’Assemblée générale mixte des Actionnaires du 16 mai 2008 Ce descriptif est établi en application des articles 241−1 et suivants du Règlement Général de l’Autorité des marchés financiers et conformément aux dispositions du Règlement européen n° 2273 2003 du 22 décembre 2003 Date de l’Assemblée générale devant autoriser le programme de rachat d’actions 16 mai 2008 Nombre de titres et parts de capital détenus directement ou indirectement À la date de publication du présent descriptif  la Société ne détient  directement ou indirectement  aucune de ses propres actions et aucun contrat de liquidité avec un prestataire de services d’investissement n’a été conclu Objectifs du nouveau programme de rachat par ordre de priorité décroissant L'animation du marché ou la liquidité de l'action par un prestataire de services d'investissement  au travers d'un contrat de liquidité conforme à une charte de déontologie reconnue par l'AMF L’attribution d’actions aux salariés et dirigeants de la Société et de sociétés du Groupe  dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi  notamment en cas d’exerciced’options d’achat d’actions ou d’attribution gratuite d’actions existantes  ou en cas d’abondement en actions d’une opération réservée aux salariés La remise des actions à l'exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société Leur conservation  cession  remise à titre d'échange ou de dation en paiement particulier  dans le cadre d'opérations de croissance externe   Part maximale du capital nombre maximal et caractéristiques des titres que la Société se propose d’acquérir et prix maximum d’achat La part maximale de capital que la Société serait autorisée à acquérir est fixée à 10 % du nombre total des actions composant le capital  soit 14 399 916 actions sur la base du nombre d'actions existant au jour du présent descriptif Compte tenu du cours maximum d'achat de €100 par action et du fait que la Société ne détient pas actuellement d'actions propres  cela représente un investissement théorique maximum de €1 439 991 600 En application des dispositions de l’article L 225−210 du Code de commerce  la valeur de l’ensemble des actions que la Société viendrait à posséder ne pourra être supérieure au montant des réserves libres  autres que la réserve légale figurant dans les comptes sociaux arrêtés au 31 décembre 2007 Durée du programme de rachat 18 mois à compter de l’approbation du programme par l’Assemblée générale mixte du 16 mai 2008  soit jusqu’au 16 novembre 2009 inclus Opérations effectuées par voie d’acquisition de cession ou de transfert dans le cadre du précédent programme de rachat d’actions En 2007  il n’a été procédé à aucune des opérations visées ci−dessus 180 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Mandats et fonctions dans d’autres sociétés exercés au cours des cinq dernières années par les mandataires sociaux Gérant Associé commandité Michel ROLLIER 2003 2004 2005 Administrateur de Moria SA Membre du Conseil de Surveillance d’Altamo 2006 Associé de la Compagnie Financière Michelin Administrateur de Moria SA Membre du Conseil de Surveillance d’Altamo 2007 Associé de la Compagnie Financière Michelin Administrateur de Moria SA Gérant Didier MIRATON 2003 2004 2005 2006 Directeur Général du Centre de Technologies Michelin 2007 Directeur Général du Centre de Technologies Michelin (jusqu’à sa nomination en qualité de Gérant) Administrateur de Vilmorin (depuis le 12 décembre 2007) Gérant Jean Dominique SENARD 2003 Directeur du secteur Aluminium Primaire du groupe Péchiney 2004 Membre du Comité Exécutif du groupe Alcan en charge de l’intégration de Péchiney Président de Péchiney SA 2005 2006 2007 Directeur Financier du groupe Michelin (jusqu’à sa nomination en qualité de Gérant) Membres du Conseil de Surveillance Éric BOURDAIS DE CHARBONNIÈRE 2003 Membre du Conseil de Surveillance de Oddo et Cie Membre du Conseil d’Administration et Président du Comité d’Audit de Thomson SA 2004 2005 2006 Membre du Conseil de Surveillance de Oddo et Cie Membre du Conseil d’Administration et Président du Comité d’Audit de Thomson SA Membre du Conseil de Surveillance d’ING Group 2007 Membre du Conseil de Surveillance de Oddo et Cie Membre du Conseil d’Administration de Thomson SA Membre du Conseil de Surveillance d’ING Group Pat COX 2005 Président−Directeur Général de European Integration Solutions LLc 2006 2007 Président−Directeur Général de European Integration Solutions LLc Président de International Movement  headquarters Président du Mouvement Européen Administrateur de Trustees of the Crisis Group Administrateur de Trustees Friends of Europe Commissaire général de Europalia Administrateur de UCD Michael Smurfit Graduate School of Business François GRAPPOTTE 2003 Président−Directeur Général de Legrand Administrateur de BNP Paribas Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Bureau de la F I E E C (1) Membre du Bureau du Gimélec (2) Membre du Conseil de Promotelec (3)  2004 Président−Directeur Général de Legrand Administrateur de BNP Paribas Administrateur de Valeo Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Bureau de la F I E E C (1) Membre du Bureau du Gimélec (2) Membre du Conseil de Promotelec (3) Informations complémentaires concernant les organes de direction et de surveillance MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 181 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 2005 Président de Legrand Administrateur de BNP Paribas Administrateur de Valeo Membre du Conseil de Surveillance des Galeries Lafayette Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Bureau de la F I E E C (1) Membre du Bureau du Gimélec (2) Membre du Conseil de Promotelec (3) 2006 Président d’Honneur de Legrand Administrateur de BNP Paribas Administrateur de Valeo Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Bureau de la F I E E C (1) Membre du Bureau du Gimélec (2) Membre du Conseil de Promotelec (3) 2007 Président d’Honneur de Legrand Administrateur de BNP Paribas Administrateur de Valeo Membre du Conseil Consultatif de la Banque de France Membre du Conseil de Promotelec (3) (1) Fédération des Industries Électriques Électroniques et de Communication (2) Groupement des industries de l’équipement électrique du contrôle commande et des services associés (3) Promotion de l’installation électrique dans les bâtiments neufs et anciens Pierre MICHELIN 2003 2004 2005 2006 2007 Sans aucun mandat dans d’autres sociétés Laurence PARISOT 2003 2004 Président−Directeur Général de l’Ifop Président−Directeur Général de Optimum 2005 Présidente de l’Ifop Administrateur de BNP Paribas Administrateur de Havas  Membre du Conseil de Surveillance de Euro Disney SCA  Présidente du Medef 2006 Présidente de l’Ifop Administrateur de BNP Paribas Administrateur de Havas  (jusqu’en juin 2006) Membre du Conseil de Surveillance de Euro Disney SCA (jusqu’en janvier 2006) Présidente du Medef 2007 Présidente de l’Ifop Administrateur de BNP Paribas Administrateur de Coface SA  (depuis le 1 erfévrier 2007) Présidente du Medef Benoît POTIER 2003 Président du Directoire de l’Air Liquide SA Président−Directeur Général d’Air Liquide International Président−Directeur Général d’American Air Liquide Inc  (AAL) Administrateur de la Société d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême−Orient (SOAEO) Président−Directeur Général d’Air Liquide International Corporation (ALIC) Administrateur d’Air Liquide Italia Srl  AL Air Liquide España Air Liquide Asia Pte Ltd  Air Liquide Canada Inc Administrateur du groupe Danone Administrateur de l햃cole Centrale des Arts & Manufactures2004 Président du Directoire de l’Air Liquide SA Président−Directeur Général d’Air Liquide International Président−Directeur Général d’American Air Liquide Inc  (AAL) Administrateur de la Société d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême−Orient (SOAEO) Président−Directeur Général d’Air Liquide International Corporation (ALIC) Administrateur d’Air Liquide Italia Srl  AL Air Liquide España Air Liquide Asia Pte Ltd  Air Liquide Canada Inc Administrateur d’Air Liquide America Holdings Inc  (AHI) Président d’American Air Liquide Holdings Inc  (AALH) Administrateur du groupe Danone Administrateur de l햃cole Centrale des Arts & Manufactures 2005 Président du Directoire de l’Air Liquide SA Président−Directeur Général d’Air Liquide International Président−Directeur Général d’American Air Liquide Inc  (AAL) Administrateur de la Société d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême−Orient (SOAEO) Président−Directeur Général d’Air Liquide International Corporation (ALIC) Administrateur d’Air Liquide Italia Srl  AL Air Liquide España Air Liquide Asia Pte Ltd  Air Liquide Canada Inc Administrateur d’Air Liquide America Holdings Inc  (AHI) Président du Comité d’Audit et Administrateur du groupe Danone Administrateur de l햃cole Centrale des Arts & Manufactures 2006 Président−Directeur Général  Air Liquide  Air Liquide International  American Air Liquide Inc  Air Liquide International Corporation Président  American Air Liquide Holdings Inc Administrateur de la Société d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême−Orient (SOAEO) (jusqu’en mars 2006) Administrateur  Air Liquide Italia Srl  AL Air Liquide Espana Président du Comité d’Audit et Administrateur du groupe Danone Membre du Conseil d’Administration  École Centrale des Arts & Manufactures Membre du Conseil France de l’Insead 182 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 2007 Président−Directeur Général  Air Liquide  Air Liquide International  American Air Liquide Inc  Air Liquide International Corporation Président  American Air Liquide Holdings Inc Administrateur  Air Liquide Italia Srl  (jusqu’en avril 2007) AL Air Liquide Espana (jusqu’en mai 2007) Président du Comité d’Audit et Administrateur du groupe Danone Membre du Conseil d’Administration  École Centrale des Arts & Manufactures Membre du Conseil de Surveillance de l’Insead Édouard de ROYÈRE (jusqu’au 30 novembre 2007) 2003 Président d’honneur du Conseil de Surveillance de l’Air Liquide SA Administrateur  American Air Liquide Inc  Air Liquide International Corporation  L’Oréal  Sodexho Alliance Censeur  Fimalac et Wanadoo Président de l’Association Nationale des Sociétés par actions (ANSA) 2004 Président d’honneur du Conseil de Surveillance de l’Air Liquide SA Administrateur  American Air Liquide Inc  Air Liquide International Corporation  L’Oréal  Sodexho Alliance  Siparex Associés (à partir de juillet 2004) Censeur  Fimalac et Wanadoo Président de l’Association Nationale des Sociétés par actions (ANSA)2005 Président d’honneur du Conseil de Surveillance de l’Air Liquide SA Administrateur  Sodexho Alliance (jusqu’en février)  Siparex Associés Censeur  Fimalac et Wanadoo Président de l’Association Nationale des Sociétés par actions (ANSA) 2006 Membre du Conseil de Surveillance  Air Liquide SA Censeur  Fimalac Président d’honneur de l’Association Nationale des Sociétés par Actions (ANSA) 2007 Membre du Conseil d’Administration  Air Liquide SA Censeur  Fimalac Président d’honneur de l’Association Nationale des Sociétés par Actions (ANSA) Déclarations Les mandataires sociaux n’ont aucun lien familial entre eux À la connaissance de la Société  aucun des mandataires sociaux n’a fait l’objet  au cours des cinq dernières années d’une condamnation pour fraude  n’a été associé à une faillite mise sous séquestre ou liquidation  n’a fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires et ou n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration  de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur Aucun des mandataires sociaux n’est lié par un contrat de service avec la Société ou l’une de ses filiales Il n’existe pas d’arrangement ou d’accord conclu avec les principaux actionnaires  clients  fournisseurs ou autres  en vertu desquels ces personnes ont été sélectionnées en tant que mandataires sociaux de conflit d’intérêt potentiel entre les devoirs des mandataires sociaux à l’égard de la Société et leurs intérêts privés et ou d’autres devoirs de restriction acceptée par ces personnes à la cession  dans un certain laps de temps  de leur participation dans le capital de la Société  à l’exception des règles relatives à la prévention du délit d’initié et des règles applicables aux Gérants Associés commandités MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 183 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Comptes sociaux de la Compagnie Générale des Établissements Michelin Les comptes de la Société font apparaître un bénéfice de 277 547 730 64 euros  en augmentation de 52 millions  par rapport à celui de l’exercice 2006 qui s’élevait à 225 095 285 33 euros Le résultat d’exploitation  en amélioration de 72 6 millions d’euros  s’élève à 166 4 millions d’euros contre 93 8 millions d’euros en 2006  Il prend en compte une augmentation de 10 millions d’euros des redevances et une diminution de 62 millions d’euros des charges d’exploitation dont l’origine principale est la diminution des frais de recherche et des frais de compétition  refacturés à la Compagnie Générale des Établissements Michelin Le résultat financier s’est détérioré de 19 4 millions d’euros  Cette variation provient de l’effet conjugué de plusieurs facteurs l’augmentation – à hauteur de 35 4 millions d’euros – du produit des participations l’augmentation nette – à hauteur de 22 millions d’euros – des intérêts financiers l’impact des dotations à la provision pour dépréciation des titres de participations qui en 2007 se traduit par une charge de 55 millions d’euros contre 26 millions d’euros en 2006 Cette augmentation est notamment liée à la prise en compte des impacts de l’arrêt du développement de nouvelles gammes G P S  dans sa filiale ViaMichelin Ces différents éléments se retrouvent dans l’évolution du résultat courant qui s’est élevé à 278 millions d’euros contre 224 8 millions d’euros en 2006 L’impôt supporté par la Compagnie s’est élevé à 2 9 millions d’euros Dans la structure des capitaux propres  il convient de noter la création de 346 851 actions – pour un montant total en capital et primes d햎mission de 13 764 252 euros – suite à l’exercice d’options de souscription d’actions et de la conversion d’obligations intervenues en 2007 Dans la structure des dettes  l’augmentation des obligations à long terme provient de l’émission par la Société d’obligations sans coupon à option de conversion et ou d’échange en actions de la Compagnie Générale des Établissements Michelin nouvelles ou existantes (les “obligations” ou les “OCEANE”)  Les principales caractéristiques de l’émission sont les suivantes Date d’émission 21 mars 2007 Nombre d’obligations émises  6 742 438 obligations Coûts directs d’émission  6 millions d’euros Produit net de l햎mission  694 millions d’euros Taux d’intérêt nominal  0 00 % Rendement annuel brut  3 07 % Ratio de conversion et ou d햎change  1 obligation pour  1 action ordinaire Échéance  1 erjanvier 2017 Montant remboursable à l’échéance  941 millions d’euros À tout moment  les obligataires ont le droit de demander la conversion (ou l햎change) de leurs obligations en actions de  la Compagnie Générale des Établissements Michelin  Sous certaines conditions  la Société a la possibilité de rembourser toutes les obligations en circulation à partir du 21 mars 2011 184 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Bilan au 31 décembre 2007 Actif (en euros) 2007 2006 Brut Amortissements Net Net ou provisions pour dépréciations ACTIF IMMOBILISÉ Immobilisations incorporelles Concessions  brevets et droits similaires25 826 409 22 24 989 843 90 836 565 32 701 447 98 Autres immobilisations incorporelles61 296 21 53 594 08 7 702 13 8 985 81 Immobilisations en cours– ––– 25 887 705 43 25 043 437 98 844 267 45 710 433 79 Immobilisations corporelles Terrains102 469 01 – 102 469 01 102 469 01 Constructions1 836 860 64 1 787 784 88 49 075 76 58 351 43 Autres immobilisations corporelles343 678 76 297 807 36 45 871 40 51 755 74 Immobilisations corporelles en cours– ––– Avances et acomptes– ––– 2 283 008 41 2 085 592 24 197 416 17 212 576 18 Immobilisations financières (1) Participations4 722 840 039 51 117 214 011 62 4 605 626 027 89 4 611 420 439 33 Créances rattachées à des participations1 460 120 888 59 – 1 460 120 888 59 1 140 630 938 28 Autres titres immobilisés3 035 122 34 – 3 035 122 34 8 436 965 46 Prêts– ––– Autres immobilisations financières20 121 45 – 20 121 45 21 121 45 6 186 016 171 89 117 214 011 62 6 068 802 160 27 5 760 509 464 52 (I) 6 214 186 885 73 144 343 041 84 6 069 843 843 89 5 761 432 474 49 ACTIF CIRCULANT Créances187 742 063 59 – 187 742 063 59 188 554 150 75 Valeurs mobilières de placement Actions propres––– Valeurs mobilières de placement656 08 15 78 640 30 640 30 656 08 15 78 640 30 640 30 Disponibilités390 982 17 – 390 982 17 149 909 29 COMPTES DE RÉGULARISATION Charges constatées d’avance (2) 536 286 49 – 536 286 49 2 294 724 87 (II) 188 669 988 33 15 78 188 669 972 55 190 999 425 21 Charges à répartir sur plusieurs exercices et primes de remboursement des emprunts (III) 4 546 411 46 – 4 546 411 46 5 669 255 28 Écarts de conversion actif(IV) – – – – TOTAL DE L’ACTIF (I + II + III + IV) 6 407 403 285 52 144 343 057 62 6 263 060 227 90 5 958 101 154 98 (1) dont à moins d’un an1 460 120 888 59 1 131 087 856 25 (2) dont à plus d’un an–– MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 185 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Passif (en euros) 2007 2006 Capitaux propres Capital287 998 338 00   287 304 636 00 Primes liées au capital social1 863 637 079 24   1 850 566 528 77 Écarts de réevaluation626 682 176 36 627 958 740 91 Réserves1 276 770 085 27 1 276 717 146 67 Report à nouveau241 845 315 52 230 829 954 18 Résultat de l’exercice277 547 730 64 225 095 285 33 Provisions réglementées61 597 677 21 61 597 677 21 (I) 4 636 078 402 24 4 560 069 969 07 Provisions pour risques et charges Provisions pour risques–– Provisions pour charges174 896 00 – (II) 174 896 00 – Dettes (1) Emprunts obligataires convertibles716 771 000 41 – Emprunt subordonné470 981 853 44 502 532 534 25 Autres emprunts obligataires16 382 66 17 191 18 Autres emprunts220 000 000 00 686 000 000 00 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2) –– Emprunts et dettes financières divers (2) 128 197 667 59 103 405 955 13 Dettes fiscales et sociales7 166 879 91 9 279 927 05 Dettes sur immobilisations et comptes rattachés–– Autres dettes83 668 759 89 96 791 282 71 1 626 802 543 90 1 398 026 890 32 Comptes de régularisation Produits constatés d’avance (1) 4 385 76 4 295 59 (III) 1 626 806 929 66 1 398 031 185 91 Écarts de conversion passif(IV) – – TOTAL DU PASSIF(I + II + III + IV) 6 263 060 227 90 5 958 101 154 98 (1) dont à plus d’un an1 185 467 000 41 500 000 000 00 à moins d’un an441 339 929 25 898 031 185 91 (2) dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques–– 186 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Compte de résultat de l’exercice 2007 (en euros) 2007 2006 Produits d’exploitation (1) Chiffre d’affaires (redevances) (dont à l’exportation   363 224 267 50) 429 237 593 81 419 120 580 51 Autres produits3 507 887 16 3 074 431 84 Total des produits d’exploitation(I) 432 745 480 97 422 195 012 35 Charges d’exploitation (2) Charges externes258 004 540 45 318 721 624 82 Impôts  taxes et versements assimilés3 824 524 86 2 562 018 31 Salaires et traitements1 956 082 01 1 113 338 52 Charges sociales692 839 80 379 481 63 Dotations aux amortissements des immobilisations441 899 20 23 980 06 des charges d’exploitation à répartir–– Autres charges1 384 628 89 5 564 354 81 Total des charges d’exploitation(II) 266 304 515 21 328 364 798 15 Résultat d’exploitation(I II) 166 440 965 76 93 830 214 20 Produits financiers De participations (3) 234 859 531 55 199 735 589 99 Intérêts et produits assimilés (3) 8 287 897 71 108 414 41 Reprises sur provisions– 81 832 53 Différences positives de change1 704 057 38 6 417 842 84 Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement–– Total des produits financiers(III) 244 851 486 64 206 343 679 77 Charges financières Dotations financières aux amortissements et aux provisions55 865 745 97 27 537 967 27 Intérêts et charges assimilées (4) 74 186 319 40 43 894 433 86 Différences négatives de change3 201 671 71 3 854 205 04 Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement–– Total des charges financières(IV) 133 253 737 08 75 286 606 17 Résultat financier(III IV) 111 597 749 56 131 057 073 60 Résultat courant avant impôt(I II + III IV) 278 038 715 32 224 887 287 80 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 187 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES (en euros) 2007 2006 Produits exceptionnels Sur opérations de gestion111 583 97 66 410 47 Sur opérations en capital7 737 340 30 855 647 15 Reprises sur provisions–– Total des produits exceptionnels(V) 7 848 924 27 922 057 62 Charges exceptionnelles Sur opérations de gestion49 83 – Sur opérations en capital5 401 843 12 521 061 09 Dotations exceptionnelles aux amortissements et aux provisions–– Total des charges exceptionnelles(VI) 5 401 892 95 521 061 09 Résultat exceptionnel(V VI) 2 447 031 32 400 996 53 Impôt sur les bénéfices(VII) 2 938 016 00 192 999 00 Total des produits(I + III + V)685 445 891 88 629 460 749 74 Total des charges(II + IV + VI + VII)407 898 161 24 404 365 464 41 Bénéfice ou (perte)277 547 730 64 225 095 285 33 (1) dont produits afférents à des exercices antérieurs–– (2) dont charges afférentes à des exercices antérieurs–– (3) dont produits concernant les entreprises liées234 585 520 92 199 157 498 05 (4) dont charges concernant les entreprises liées4 669 734 33 1 001 959 68 188 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Annexe au bilan et au compte de résultat Le total du bilan avant répartition de l’exercice clos le  31 décembre 2007 se monte à €6 263 060 227 90 Le compte de résultat de l’exercice  présenté en liste  dégage les montants suivants  Total des produits  685 445 891 88 Total des charges  407 898 161 24 Bénéfice de l’exercice 277 547 730 64 L’exercice a une durée de 12 mois et coïncide avec l’année civile Les notes et tableaux constituant l’annexe font partie intégrante des comptes sociaux Faits caractéristiques de l’exercice La Société a émis le 21 mars 2007 des obligations convertibles ou échangeables en actions pour un montant de 700 millions d’euros Principes et méthodes comptables Les méthodes d’évaluation et de détermination du résultat sont restées inchangées par rapport à celles retenues pour les exercices précédents Les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2007 ont été élaborés et présentés conformément aux règles comptables  dans le respect des principes de prudence  de l’indépendance des exercices et de la continuité de l’exploitation Concrètement  les méthodes retenues pour l’évaluation des postes du bilan et du compte de résultat sont les suivantes  a) Immobilisations incorporelles Les “Concessions  brevets et droits similaires” sont valorisés au coût historique d’acquisition  Les concessions et brevets sont amortis sur 12 mois  Les droits similaires  essentiellement des logiciels achetés  sont amortis sur 12 mois ou sur 3 ans selon leur nature Les frais engagés pour la création et la conservation des “Marques” sont enregistrés dans les charges de l’exercice Les “Autres immobilisations incorporelles” sont des droits d’utilisation de parkings  amortis sur une durée de 40 ans b) Immobilisations corporelles Valeurs brutes Les immobilisations corporelles sont valorisées au coût historique d’acquisition majoré  le cas échéant  de la réévaluation légale intervenue en 1976 1978 Amortissements La méthode linéaire a été retenue  Les durées d’amortissement sont les suivantes  Constructions   30 ans Autres immobilisations corporelles   10 ans  à l’exception du matériel informatique pour lequel une durée de 5 ans  a été retenue c) Immobilisations financières Participations Valeurs brutes   les titres de participation sont valorisés au coût historique d’acquisition majoré  le cas échéant  de la réévaluation légale intervenue en 1976 1978 Valeurs nettes   pour les filiales et participations autres que les entités non autonomes  la valeur d’utilité retenue n’est pas supérieure à celle qui résulterait d’une mise en équivalence sur la base d’un actif net  social ou consolidé  éventuellement réestimé  de la Société Autres titres immobilisés Cette rubrique regroupe des titres que la Compagnie a l’intention de conserver  mais dont la détention n’est pas liée directement au fonctionnement de l’Entreprise Ces titres sont évalués selon la même méthode que les participations d) Créances Les créances sont valorisées à leur valeur nominale e) Primes liées au capital social Cette rubrique regroupe  pour l’essentiel  les primes de conversion d’obligations en actions et les primes d’émission d’actions  sous déduction des frais nets d’impôts y afférents f) Provisions réglementées Elles sont constituées en quasi−totalité par des plus−values réinvesties  sous le régime de l’ancien article 40 du Code Général des Impôts g) Opérations en devises Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre−valeur en euros à la date de l’opération Les dettes et créances en devises figurent au bilan pour leur contre−valeur en euros aux cours de fin d’exercice Les contrats de change à terme non échus à la clôture de l’exercice sont enregistrés au bilan à leur valeur de marché h) Charges à répartir sur plusieurs exercices et primes de remboursement des emprunts Ces charges et primes concernent  les frais d’émission de l’emprunt subordonné 2003 amortis sur une durée de 10 ans la prime de remboursement de l’emprunt subordonné 2003 amortie sur 10 ans i) Impôt La charge au compte de résultat comprend l’impôt exigible et l’impôt différé  L’impôt différé est calculé selon la méthode du report variable MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 189 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Actif immobilisé et amortissements Les immobilisations incorporelles et corporelles ainsi que les amortissements correspondant ont évolué comme suit  État de l’actif immobilisé (en euros) Valeurs brutes Acquisitions Cessions Valeurs brutes au début Nouveaux prêts Mises hors service à la fin de l’exercice Augmentations Diminutions des de l’exercice des intérêts courus prêts et des intérêts courus Immobilisations incorporelles 25 334 305 553 400 – 25 887 705 Immobilisations corporelles 2 275 836 7 173 – 2 283 009 27 610 141 560 573 – 28 170 714 Immobilisations financières Participations4 672 311 332 50 528 708 – 4 722 840 040 Créances rattachées à des participations 1 140 630 938 813 022 568 493 532 618 1 460 120 888 Autres titres immobilisés 8 436 966 – 5 401 843 3 035 123 Prêts–––– Autres immobilisations financières 21 121 – 1 000 20 121 5 821 400 357 863 551 276 498 935 461 6 186 016 172 Total5 849 010 498 864 111 849 498 935 461 6 214 186 886 État des amortissements (en euros) Amortissements Augmentations Diminutions Amortissements au début dotations amortissements à la fin de l’exercice de l’exercice afférents aux de l’exercice éléments sortis de l’actif Immobilisations incorporelles 24 623 872 419 566 – 25 043 438 Immobilisations corporelles 2 063 259 22 333 – 2 085 592 26 687 131 441 899 – 27 129 030 Charges à répartir sur plusieurs exercices 4 735 386 575 691 – 5 311 077 Primes remboursement emprunt 749 847 243 500 – 993 347 Total32 172 364 1 261 090 – 33 433 454 190 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES État des provisions Nature des provisionsMontants Augmentations Diminutions Montants (en euros)au début dotations reprises en fin de l’exercice de l’exercice de l’exercice d’exercice Provisions réglementées 61 597 677 – – 61 597 677 Provisions pour risques et charges 61 597 677 – – 61 597 677 Provisions pour dépréciations (1) 60 890 907 56 323 120 – 117 214 027  Total122 488 584 56 323 120 – 178 811 704 Dont dotations et reprises  financières55 046 555 – virement au poste  Écart de réévaluation1 276 565 – (1) Les mouvements des provisions pour dépréciations ont concerné les titres ou rubriques suivants Dotations Titres PARDEVI 55 046 555 Dotations Titres SEM 1 276 565 Éléments relevant de plusieurs postes du bilan Postes du bilanMontants concernant les entreprises Montants des dettes (en euros) liées avec lesquelles ou créances la Société a un lien représentées par de participation effets de commerce Participations (valeur nette)4 605 626 028 – – Créances rattachées à des participations 1 460 120 889 – – Autres titres immobilisés– 3 035 122 – Autres créances151 664 618 – – Emprunts et dettes financières divers128 197 668 – – Autres dettes80 580 751 – – Actions propres Au 31 décembre 2007  la Société ne détient aucune action propre MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 191 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES État des échéances des créances et des dettes Créances (en euros)Montants bruts dont à un an au plus dont à plus d’un an Actif immobilisé Créances rattachées à des participations1 460 120 889 1 460 120 889 – Prêts––– Autres immobilisations financières20 121 – 20 121 Actif circulant Autres créances187 742 064 187 742 064 – Total1 647 883 074 1 647 862 953 20 121 DettesMontants dont à dont à dont à (en euros)bruts un an au plus plus d’un an et plus de cinq ans cinq ans au plus Emprunt obligataire716 771 000 – – 716 771 000 (1) Emprunt subordonné 470 981 853 2 285 853 – 468 696 000 (2) Autres emprunts obligataires 16 383 16 383 – – Autres emprunts220 000 000 (3) 220 000 000 – – Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit–––– Emprunts et dettes financières divers 128 197 668 128 197 668 – – Dettes fiscales et sociales 7 166 880 7 166 880 – – Dettes sur immobilisations et comptes rattachés–––– Autres dettes83 668 760 83 668 760 – – Produits constatés d’avance4 386 4 386 – – Total1 626 806 930 441 339 930 – 1 185 467 000 (1) Emprunt obligataire convertible 2007 2017 Les frais d’émission de cet emprunt ont été comptabilisés en charge (2) Emprunt au taux de 6 375 % de 2003 à 2013 puis à taux variable de 2014 à 2033 (3) Au cours de l’exercice 2006 la Compagnie a mis en place un programme d’émission de billet de trésorerie d’un milliard d’euros La valeur nominale de l’encours au 31 décembre 2007 s’élève à 220 millions d’euros Charges à payer Postes du bilan concernant des charges à payer (en euros)Montants Emprunt subordonné2 285 853 Emprunts et dettes financières divers1 246 959 Dettes fiscales et sociales1 431 831 Autres dettes3 077 867 Total8 042 510 192 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Charges et produits constatés d’avance Les charges constatées d’avance sont des charges d’exploitation Leur montant est de €536 286 Les produits constatés d’avance sont des produits d’exploitation Leur montant est de € 4 386 Écarts de réévaluation Les écarts de réévaluation s’élèvent à€626 682 176 dont  €32 091 afférents aux terrains €626 650 085 afférents aux participations Composition du capital social Nombre Valeur nominale 1 Actions composant le capital social au début de l’exercice 143 652 318 2 euros 2 Actions émises pendant l’exercice346 851 2 euros 3 Actions annulées–– 4 Actions composant le capital social en fin d’exercice143 999 169 2 euros Plan d’options de souscription d’actions Au 31 décembre 2007  la situation des plans d’options de souscription d’actions est la suivante  Date d’attribution Date d’exercice Date d’échéance Prix d’exercice Options (en euros) 31 décembre 2007 31 décembre 2006 Mai 2002 Mai 2006 Mai 2011 44 00 240 085 453 407 Mai 2003 Mai 2007 Mai 2012 32 25 118 447 223 800 Novembre 2003 Novembre 2007 Novembre 2012 34 00 186 645 214 500 Mai 2004 Mai 2008 Mai 2013 40 00 169 900 169 900 Juillet 2004 Juillet 2008 Juillet 2013 44 50 120 700 121 300 Mai 2005 Mai 2009 Mai 2014 48 00 218 500 218 500 Novembre 2005 Novembre 2009 Novembre 2014 48 00 888 000 903 950 Mai 2006 Mai 2010 Mai 2015 58 00 136 700 136 700 Mai 2007 Mai 2011 Mai 2015 91 00 1 182 750 − Nombre d’options restantes3 261 727 2 442 057 Réserves (en euros) Au 31 décembre 2007  le détail des réserves s’établit comme suit  Réserve légale  dont 26 943 175  affectés aux plus−values long terme 28 730 463 Réserves spéciales des plus−values long terme  881 419 039 Autres réserves 366 620 583 1 276 770 085 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 193 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES c) Risque sur actions La Compagnie détient des titres de participation ou des titres immobilisés  dont l’évaluation découle de leur valeur d’utilité pour la Compagnie et de leur valeur potentielle de réalisation Rémunération des organes de direction En application des dispositions statutaires  la Société est administrée par un ou plusieurs Gérants ayant la qualité d’Associés commandités qui  ès qualités  bénéficient d’un prélèvement effectué sur la part des bénéfices attribuée statutairement à l’ensemble des Associés commandités  Le ou les Gérants ne bénéficient par ailleurs d’aucune rémunération et d’aucun avantage en nature deux Gérants ayant la qualité d’Associés non commandités dont la rémunération est versée par la Société Le montant alloué au Gérant Associé commandité en 2007 au titre de 2006  sous forme de prélèvements statutaires proportionnels aux bénéfices a été de 4 2 millions d’euros (en 2006 au titre de 2005 pour les trois Gérants Associés commandités   9 9 millions d’euros) Les frais de personnel relatifs aux Gérants non commandités se sont élevés à 1 4 million d’euros depuis leur entrée en fonction en mai 2007  Ils se décomposent en avantages à court terme (1 2 million d’euros)  avantages postérieurs à l’emploi (0 1 million d’euros) et avantages liés aux plans d’options sur actions (0 1 million d’euros) Effectif moyen Personnel Personnel salarié mis à disposition de l’Entreprise Gérants 2 – Cadres 5 – Agents de maîtrise et techniciens – – Employés 22 – Ouvriers – 1 29 1 Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires net  d’un montant de 429 237 594 euros est constitué en totalité de redevances provenant de  France  66 013 326 Étranger  363 224 268 429 237 594 Impôt sur les sociétés La Compagnie Générale des Établissements Michelin forme avec six sociétés filiales françaises qu’elle détient directement ou indirectement à 95 % au moins  un groupe fiscal dont elle est la Société tête de groupe La convention d’intégration fiscale prévoit que les six sociétés filiales intégrées continuent de supporter la charge d’impôt qu’elles auraient supportée en l’absence d’intégration  la différence de charge fiscale résultant de l’intégration étant prise en compte chez la Société tête de groupe Le montant de l’impôt sur les bénéfices qui serait dû par  les six sociétés filiales en l’absence d’intégration s’élève à 2 291 767 euros Les impôts sur le résultat comprennent les impôts exigibles et les impôts différés Au total  la charge d’impôt s’établit à 2 938 016 euros Risques de marché a) Risque de taux La Compagnie n’a pas souscrit à des instruments de taux b) Risque de change La Compagnie détient au 31 décembre 2007 un ensemble de créances représentant des redevances non encore encaissées et s’élevant au total  en valeur nette  à 88 millions d’euros Ces créances  exprimées dans les principales devises  figurent au bilan pour leur contre−valeur en euros aux cours de fin d’exercice  La politique de la Société est de se couvrir contre le risque de change Indemnités de départ en retraite Les obligations de la Compagnie  en la matière  sont définies par la Convention Collective  Le montant global actualisé de ces obligations s’élève  au 31 décembre 2007  à environ 0 9 million d’euros   il n’est pas constitué de provision Accroissements et allègements de la dette future d’impôts Nature des différences temporaires Montants Accroissements – Allègements Amortissement licence de brevets C3M 3 430 108 ORGANIC 681 882 Allégements futurs de la dette d’impôts 4 111 990 Taux 15 % 616 799 Contribution 3 3 % après abattement  de 763 000 euros sur l’impôt Total 616 799 194 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Inventaire des valeurs mobilières au 31 décembre 2007 (en euros)Nombre de titres Valeur d’inventaire Titres de participation et autres titres immobilisés dont la valeur d’inventaire est supérieure à 152 449 euros Compagnie Financière Michelin22 388 773 actions 3 615 110 164 29 Manufacture Française des Pneumatiques Michelin3 199 899 actions 902 568 916 29 Participation et Développement Industriels S A  “Pardevi”1 199 998 actions 44 853 076 51 Société de Technologie Michelin100 000 actions 15 244 901 72 Spika S A 200 000 actions 25 914 728 79 Siparex Croissance67 710 actions 1 060 103 95 Siparex Associés120 522 actions 1 639 625 67 Société Financière d’Innovation du Sud−Est “Sudinnova”21 786 actions 335 392 72 Société d’Exportation Michelin20 000 parts 1 934 240 13 Autres titres de participation (ensemble)0 16 Titres de placement Actions propres–– Valeurs commerciales de placement640 30 MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 195 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Liste des filiales et participations Filiales et Participations Capital (1) Autres Quote part Valeur comptable Prêts et avances Montant Chiffre Résultat Dividendes capitaux du capital des titres détenus consentis par la des cautions d’affaires du dernier comptabilisés propres détenue Société et et avals hors taxes exercice clos par la Société avant (en %) non encore donnés par du dernier au cours résultat (1) Brute Nette remboursés la Société exercice clos (1) de l’exercice A Renseignements détaillés concernant les filiales et participations (valeur d’inventaire supérieure à 1 % du capital de la Société) 1 Filiales (plus de 50 % du capital détenu) Société d’Exportation Michelin Place des Carmes−Déchaux 63000 Clermont−Ferrand 160 000 874 889 100 4 182 057 1 934 240 – – 824 148 921 553 2 400 000 euros euros euros euros euros euros euros Participation et Développement Industriels S A “Pardevi” 23  rue Breschet 63000 Clermont−Ferrand 18 000 000 81 899 798 99 99 159 728 034 44 853 077 – – – 55 046 647 – euros euros euros euros euros Compagnie Financière Michelin Route Louis−Braille 10   1763 Granges−Paccot (Suisse) 2 238 949 500 4 916 705 356 99 99 3 615 110 164 3 615 110 164 1 459 968 271 – – 245 432 723 130 141 002 francs suisses francs suisses euros euros euros francs suisses euros Société de Technologie Michelin 23  rue Breschet   63000 Clermont−Ferrand 15 200 000 1 930 148 100 00 15 244 902 15 244 902 – – 160 899 625 2 798 065 2 400 000 euros euros euros euros euros euros euros Spika S A 23  rue Breschet   63000 Clermont−Ferrand 3 000 000 37 878 196 100 00 25 914 729 25 914 729 – – – 16 353 891 2 000 000 euros euros euros euros euros euros 2 Participations (10 à 50 % du capital détenu) Manufacture Française des  Pneumatiques Michelin Place des Carmes−Déchaux   63000 Clermont−Ferrand 304 000 000 775 702 187 39 99 902 568 916 902 568 916 – – 5 172 431 359 61 150 339 39 998 738 euros euros euros euros euros euros euros B Renseignements globaux concernant les autres filiales et participations 1 Filiales non reprises en A Françaises–– –– – Étrangères–– –– – 2 Participations non reprises en A Françaises–– –– – Étrangères91 238 euros – – – – (1) Dans la monnaie locale d’opération 196 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Variations des capitaux propres (Bilan avant répartition  non consolidé) 2006 2007 Résultat de l’exercice (total en milliers d’euros et en euros par action) Résultat comptable Total Bénéfice ou (Perte)225 095 277 548 Par action Bénéfice ou (Perte)1 57 1 93 Dividende proposé Total208 296 230 399 Actions1 45 1 60 Tableau des variations des capitaux propres (en milliers d’euros) A) 1 − Capitaux propres à la clôture de l’exercice 20064 525 687 4 560 070 2 − Distribution décidée par l’A G O 202 467 214 027 3 − Capitaux propres à l’ouverture de l’exercice 20074 323 220 4 346 043 B)  Apports reçus avec effet rétroactif à l’ouverture de l’exercice 2007 1 − Variation du capital 2 − Variation des autres postes C)  Capitaux propres à l’ouverture de l’exercice 2007 après apports rétroactifs (A3 + B)4 323 220 4 346 043 D)  Variations en cours d’exercice 1 − Variation du capital529 694 2 − Variation des primes liées au capital social10 901 13 070 3 − Variation des écarts de réévaluation325 (1 277) 4 − Variation des réserves–– 5 − Variation des provisions réglementées–– 6 − Variation du report à nouveau–– 7 − Résultat de l’exercice 2007225 095 277 548 E)  Capitaux propres au bilan de clôture avant A G O  (C + D)4 560 070 4 636 078 F) Variation totale des capitaux propres au cours de l’exercice (E C) 236 850 290 035 G)  dont  variations dues à des modifications de structure–– H) Variation des capitaux propres au cours de l’exercice hors modification de structure (F G) 236 850 290 035 Notes D3  − Virement à la réserve de réévaluation325 (1 277) D6  − Affectation du dividende revenant aux actions propres que détient la Compagnie – – MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 197 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Tableau des affectations du résultat de l’exercice 2007 Origines (en euros) Report à nouveau antérieur241 845 315 52 Résultat de l’exercice277 547 730 64 Affectations Réserve légale69 370 20 Réserves spéciales des plus−values à long terme– Dividende230 398 670 40 Part statutaire des Associés commandités7 718 000 00 Impôt de distribution– Autres réserves– Report à nouveau281 207 005 56 Total519 393 046 16 519 393 046 16 198 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Résultats de la société au cours des cinq derniers exercices (en euros)2003 2004 2005 2006 2007 I Capital en fin d’exercice a) Capital social 286 774 050 286 774 050 286 775 250 287 304 636 287 998 338 b) Nombre des actions ordinaires existantes 143 387 025 143 387 025 143 387 625 143 652 318 143 999 169 c) Nombre des actions à dividende prioritaire (sans droit de vote) existantes – – – – – d) Nombre maximal d’actions futures à créer – – – – – II Opérations et résultats de l’exercice a) Chiffre d’affaires hors taxes 349 657 871 00  358 973 808 26  394 642 982 30 419 120 580 51  429 237 593 81  b) Résultat avant impôt et charges calculées (amortissements et provisions) nettes 171 879 396 33 232 415 973 57 196 470 258 86 252 768 399 13 336 793 391 81 c) Impôt sur les bénéfices 4 304 116 00 27 222 094 00 11 225 190 00 192 999 00 2 938 016 00 d) Participation des salariés due au titre de l’exercice – – – – – e) Résultat après impôt et charges calculées (amortissements et provisions) 178 237 815 34 295 151 971 68 270 156 351 29 225 095 285 33 277 547 730 64 III Résultats par action a) Résultat après impôt  mais avant charges calculées (amortissements et provisions) 1 17 1 43 1 29 1 76 2 32  b) Résultat après impôt et charges calculées (amortissements et provisions) 1 24 2 06 1 88 1 57 1 93  c) Dividende attribué à chaque action 0 93 1 25 1 35 1 45 1 60  IV Personnel a) Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 36 31 30 29 29 b) Montant de la masse salariale de l’exercice 1 224 689 86 1 135 963 43 1 068 495 48 1 113 338 52 1 956 082 01  c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale  Oeuvres sociales  etc ) 498 850 08 461 065 13 410 152 95 379 481 63 692 839 80  MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 199 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2007 Aux Actionnaires de la Compagnie Générale des Établissements Michelin Mesdames  Messieurs En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale  nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre  sur  le contrôle des comptes annuels de la Compagnie Générale des Établissements Michelin  tels qu'ils sont joints au présent rapport la justification de nos appréciations les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi Les comptes annuels ont été arrêtés par vos Gérants  Il nous appartient  sur la base de notre audit  d'exprimer une opinion sur ces comptes 1 Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France   ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives  Un audit consiste à examiner  parsondages  les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes  Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble  Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci−après Nous certifions que les comptes annuels sont  au regard des règles et principes comptables français  réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice 2 Justification de nos appréciations En application des dispositions de l'article L 823−9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations  nous portons à votre connaissance l’élément suivant  La Société évalue annuellement la valeur d’inventaire de ses titres de participation selon la méthode décrite dans l’annexe au paragraphe “Principes et Méthodes Comptables – Immobilisations financières” Nous avons revu l’approche utilisée par la Société et sur la base des éléments disponibles  nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations retenues par la Société au 31 décembre 2007 Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels  pris dans leurensemble  et ont donc contribué à la formation de notre opinion  exprimée dans la première partie de ce rapport 3 Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé  conformément aux normes professionnelles applicables en France  aux vérifications spécifiques prévues par la loi Nous n'avons pas d'observation à formuler sur  la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion de vos Gérants et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels la sincérité des informations données dans le rapport de gestion relatives au prélèvement statutaire  aux rémunérations et aux avantages versés à vos Gérants ainsi qu'aux engagements consentis en leur faveur à l'occasion de la prise de la cessation ou du changement de fonction ou postérieurement à celles−ci   En application de la loi  nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion Fait à Neuilly−sur−Seine et à Paris  le 11 février 2008 PricewaterhouseCoopers Audit Corevise Christian MARCELLIN Stéphane MARIE Commissaires aux Comptes Membres des Compagnies Régionales de Versailles et de Paris 200 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés Exercice clos le 31 décembre 2007 Mesdames  Messieurs En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société  nous devons vous présenter un rapport sur les conventions et engagements réglementés dont nous avons été avisés   Il n’entre pas dans notre mission de rechercher l’existence éventuelle de tels conventions et engagements Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement soumis aux dispositions de l’article L 226−10 du Code de commerce Fait à Neuilly−sur−Seine et Paris  le 11 février 2008 PricewaterhouseCoopers Audit Corevise Christian MARCELLIN Stéphane MARIE Commissaires aux Comptes Membres des Compagnies Régionales de Versailles et Paris MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 201 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Incorporation par référence des comptes 2005 et 2006 Les informations suivantes sont incorporées par référence dans le présent Document de Référence Les comptes consolidés et les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2006 ainsi que les rapports des Commissaires aux Comptes y afférents sont contenus dans le Document de Référence déposé auprès de l’AMF le 2 mars 2007 (D 07−0133) Les comptes consolidés et les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2005 ainsi que les rapports des Commissaires aux Comptes y afférents sont contenus dans le Document de Référence déposé auprès de l’AMF le 7 novembre 2006 (D 06−1044) 202 RAPPORT ANNUEL 2007 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Personne Responsable du Document de Référence et du Rapport Financier Annuel Responsable du Document de Référence et du Rapport Financier Annuel M  Michel ROLLIER  Gérant Associé commandité Attestation du Responsable du Document de Référence et du Rapport Financier Annuel J’atteste  après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet  que les informations contenues dans le présent Document de Référence sont  à ma connaissance  conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée J’atteste  à ma connaissance  que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine  de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation  et que le rapport de gestion (pages 16 à 61   64   150 à 153   176 et 179 du présent Document de Référence) présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires  des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux  dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent Document ainsi qu’à la lecture d’ensemble du Document Clermont−Ferrand  le 28 février 2008 Monsieur Michel ROLLIER Gérant Associé commandité MICHELIN EN BREF LE GROUPE SON INDUSTRIE SA STRATÉGIE RAPPORT DE LA GÉRANCE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 203 AUTRES INFORMATIONS JURIDIQUES ET FINANCIÈRES Pages 1 Personne responsable 202 2 Contrôleurs légaux des comptes 149 3 Informations financières sélectionnées 28 33 62 63 77 80 4 Facteurs de risque 150 153 5 Informations concernant l’émetteur 5 1 Histoire et évolution de la Société 174−176 5 2 Investissements 20−24  128 6 Aperçu des activités 6 1 Principales activités 9  36−55 6 2 Principaux marchés 17−19 6 3 Événements exceptionnels ayant influencé les renseignements fournis conformément aux points 6 1 et 6 2 Néant 6 4 Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences de contrats industriels  commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication N  App 6 5 Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle 17 7 Organigramme 8 8 Propriétés immobilières usines et équipements 8 1 Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée  20−24  171  101−102 8 2 Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles 162−168 9 Examen de la situation financière et du résultat 9 1 Situation financière 56−61 9 2 Résultat d’exploitation 57−58 10 Trésorerie et capitaux 79 89 93 111 128 11 Recherche et développement brevets et licences 20 77 100 12 Informations sur les tendances N App 13 Prévisions ou estimations du bénéfice N App 14 Organes d’administration de direction et de surveillance et Direction générale 14 1 Organes de direction et de surveillance 12−15  180−181 14 2 Conflit d’intérêt 182 15 Rémunération et avantages 142 146 16 Fonctionnement des organes d’administration et de direction 67 68 140 141 17 Salariés 154 162 17 1 Nombre de salariés 62  154−155 17 2 Participations et stock−options 146−147  156−157 17 3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur 157 18 Principaux actionnaires 32 179 19 Opérations avec des apparentés 129 130 20 Informations financières concernant le patrimoine la situation financière et les résultats de l’émetteur 20 1 Informations financières historiques 77−136  183−198 20 2 Informations financières pro forma 77−136  183−198 20 3 États financiers 77−136  183−198 20 4 Vérification des informations financières historiques annuelles 137  199  200 20 5 Date des dernières informations financières 77−136  183−198 20 6 Informations financières intermédiaires et autres N  App 20 7 Politique de distribution des dividendes 33  64 20 8 Procédures judiciaires et d’arbitrage 152 20 9 Changement significatif de la situation financière ou commerciale Néant 21 Informations complémentaires 21 1 Capital social 177−179 21 2 Acte constitutif et statuts 175−176 22 Contrats importants 171 23 Informations provenant de tiers déclarations d’experts et déclarations d’intérêts N App 24 Documents accessibles au public 176 25 Informations sur les participations 195 Pages Table de concordance du Document de Référence Afin de faciliter la lecture du Rapport Annuel déposé comme Document de Référence  la table thématique suivante permet d’identifier les principales informations requises par le règlement européen n° 809 2004 de la Commission du 29 04 2004 Conception et réalisation   W PRINTEL Rédaction   Michelin  Information et Conseil Photos   © Michelin  © Michelin   Arnaud Childeric  © Michelin   DPPI   Porsche  Dassault Aviation  Planet Observer  Getty  Corbis  Eyedea   Imprimé par FOT (France)  certifiée Imprim’Vert sur du papier écolabelisé PEFC   N° chaîne de contrôle 10−31−111  Mars 2008 PEFC 10 31 1111 SOMMAIRE VOS RENDEZ VOUS 2008 w Assemblée Générale 16 mai 2008 Mise en paiement du dividende 23 mai 2008 wInformation trimestrielle au 31 mars 2008 28 avril 2008 Résultat du 1 ersemestre 2008 30 juillet 2008 Information trimestrielle au 30 septembre 2008 27 octobre 2008 wRéunions d’information actionnaires  à Paris – Grande Arche la Défense 16 octobre 2008 en province  Toulouse29 avril 2008 Amiens 29 mai 2008 Rennes 25 septembre 2008 Strasbourg 7 octobre 2008 Dijon 6 novembre 2008 Grenoble 25 novembre 2008 Compagnie Générale des Établissements Michelin Siège social   12  cours Sablon  Clermont Ferrand (Puy de Dôme)  France Le présent Document de Référence  a été déposé auprès de l’Autorité  des Marchés Financiers le 29 février 2008 conformément à l’article 212 13  de son Règlement général  Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des Marchés Financiers L’ESSENTIEL SUR MICHELIN 08 w = Profil 10 w =Le message de Michel Rollier 12 w = Direction 14 w =Contrôle 16 w =La stratégie de Michelin 28 w =2007 en chiffres  32 w =L’action Michelin 01 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 140 w = Gouvernement d’entreprise 150 wGestion des risques 154 w = Informations sociales  et environnementales 171 w = Sites de production 171 w = Contrats importants Le présent Document de Référence comprend le Rapport Financier annuel  wAttestation du responsable page 202 wRapport de gestion pages 16 à 61   64   150 à 153   176 à 179 wComptes consolidés pages 75 à 136 wComptes annuels pages 183 à 198 wRapports des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés et les comptes annuels pages 137 et 199  04 AUTRES INFORMATIONS  JURIDIQUES ET FINANCIÈRES 174 w = Informations concernant  la CGEM et son capital 183 w = Comptes sociaux 199 w = Rapport des Commissaires aux Comptes  sur les comptes sociaux 200 w = Rapport des Commissaires aux Comptes  sur les conventions et engagements réglementés 201 w = Incorporation par référence des comptes 2005  et 2006  202 w = Attestation du Responsable du Document  de Référence et du Rapport Financier annuel 203 w = Table de concordance 05 LE RAPPORT DES GÉRANTS 36 w = Les activités et résultats 2007  par segment 56 w Les résultats 2007 du Groupe 61 w Perspectives 62 w Chiffres et ratios clés consolidés  1999 2007 64 w Propositions de résolutions 66 w Rapports du Conseil de Surveillance 02 LES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 74 w = États financiers consolidés 81 w = Annexe aux états financiers consolidés 137 w = Rapport des Commissaires aux Comptes  sur les comptes consolidés 03