2 SOMMAIRE 1 PERSONNES RESPONSABLES 4 2 CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES 5 3 INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES 5 4 FACTEURS DE RISQUES 7 5 INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR 15 5 1 Histoire et évolution de la société 5 2 Investissements 6 APERCU DES ACTIVITÉS 17 6 1 Principales activités 6 2 Principaux marchés 7 ORGANIGRAMME 29 8 PROPRIETES IMMOBILIERES USINES ET EQUIPEMENTS 29 9 EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT 29 9 1 Situation financière 9 2 Résultat d’exploitation 10 TRÉSORERIE ET CAPITAUX 30 11 RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT BREVETS ET LICENCES 30 12 INFORMATION SUR LES TENDANCES 30 13 PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE 33 14 ORGANES D’ADMINISTRATION DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE 34 15 RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES 40 16 FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION 44 17 SALARIES 49 18 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES 51 19 OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS 54 20 INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR 55 20 1 Informations financières historiques 20 2 Informations financières pro forma 20 3 Etats financiers 20 4 Vérification des informations financières historiques annuelles 20 5 Date des dernières informations financières 20 6 Informations financières intermédiaires et autres 20 7 Politique de distribution des dividendes 3 20 8 Procédures judiciaires et d’arbitrage 20 9 Changement significatif de la situation financière ou commerciale 21 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES 147 21 1 Capital social 21 2 Acte constitutif et statuts 22 CONTRATS IMPORTANTS 153 23 INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS 153 24 DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC 154 25 INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS 154 ANNEXES Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225 235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de la société Carrefour pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux Tableaux récapitulatifs de la rémunération des mandataires sociaux Document d’information annuel Honoraires des Commissaires aux comptes Informations sur le programme de rachat d’actions Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années Evolution du cours de bourse sur 18 mois 4 Conformément à l’article 28 du règlement européen n° 809 2004 du 29 avril 2004 le présent document de référence incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à se reporter au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2008 comptes consolidés comptes sociaux et rapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référence déposé le 16 avril 2009 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D 09 267 respectivement aux pages 54 à 119 120 à 135 167 à 168 et 169 à 171 Le rapport des Contrôleurs légaux sur les comptes sociaux contient une observation au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2007 comptes consolidés comptes sociaux et rapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référence déposé le 22 avril 2008 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D 08 275 respectivement aux pages 58 à 115 121 à 134 165 à 166 et 167 à 168 Les informations incluses dans ces deux documents de référence autres que celles visées ci dessus sont le cas échéant remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent document de référence Ces deux documents de référence sont accessibles dans les conditions décrites à la rubrique 24 « Documents accessibles au public » du présent document de référence 1 PERSONNES RESPONSABLES 1 1 Monsieur Lars Olofsson Administrateur Directeur Général 1 2 « J'atteste après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet que les informations contenues dans le présent document de référence sont à ma connaissance conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée J'atteste à ma connaissance que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière et du résultat de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et le rapport de gestion ci joint présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires des résultats et de la situation financière de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi qu'à la lecture d'ensemble du document Les états financiers consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2009 présentés dans ce document ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux figurant en pages 178 à 179 qui contient une observation relative aux changements de méthodes comptables Les comptes sociaux 2008 ont fait l’objet d’un rapport des Contrôleurs légaux qui contient une observation » Le 22 avril 2010 Lars Olofsson Administrateur Directeur Général 5 2 CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES Commissaires aux comptes titulaires Deloitte & Associés 185 avenue Charles de Gaulle (92524) Neuilly sur Seine cedex représenté par M Frédéric Moulin Date du premier mandat AGO du 15 04 2003 Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014 KPMG SA 3 cours du Triangle 92939 Paris la Défense cedex représenté par M Eric Ropert Date du premier mandat AGO du 05 09 1968 Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014 Commissaires aux comptes suppléants BEAS 7 9 villa Houssay (92524) Neuilly sur Seine Cedex Date du premier mandat AGO du 15 04 2003 Expiration du mandat actuel Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014 Le renouvellement de ce mandat sera soumis à l’approbation des actionnaires lors de l’Assemblée Générale d’avril 2014 M Bernard Perot 32 rue du 19 janvier (92500) Rueil Malmaison Date du premier mandat AGO du 28 04 2009 Expiration du mandat actuel Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014 3 INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES 2009 a été une année de transition qui a permis au Groupe de préparer son avenir avec des équipes mobilisées autour de la nouvelle stratégie et le lancement réussi du Plan de Transformation une marque Carrefour ravivée et une dynamique commerciale renforcée Malgré un environnement toujours difficile les objectifs 2009 ont été atteints le Groupe a regagné des parts de marché notamment en France baissé ses coûts de 590 millions d’euros réalisé un résultat avant éléments non courant dans le haut de la fourchette annoncée et généré un cash flow libre de 1 479 M€ qui traduit notamment la rigueur de la politique d’investissement et la réduction des stocks Les performances financières 2009 reflètent la mise en œuvre du Plan de Transformation et se caractérisent par Une légère croissance des ventes +1 2% à changes constants hors essence et hors effet calendaire ( 1 2% en données publiées) tirée par les marchés de croissance 6 Un résultat opérationnel avant éléments non courants de 2 777 M€ en repli de 16% affecté par des investissements commerciaux de 639 M€ mais soutenu par des économies de coûts significatives notamment au second semestre Un résultat net des activités poursuivies part du Groupe de 385 M€ impacté par des charges non courantes et de restructuration de 1 072 M€ Une forte sélectivité des investissements 2 137 M€ en 2009 contre 2 908 M€ en 2008 Chiffre d’affaires hors taxe consolidé 85 963 M€ En 2009 le chiffre d’affaires du Groupe a baissé de 1 2% en données publiées mais progresse de 1 2% à changes constants hors essence et hors effet calendaire tiré par les marchés de croissance En France le chiffre d’affaires est en baisse de 0 9% hors essence La part de marché du Groupe progresse de 20 points de base sur l’année dynamisée par les excellentes performances du réseau supermarchés dont la conversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée à la fin 2009 En Europe le chiffre d’affaires est en repli de 2 8% hors essence à changes constants ( 5 4% publié) Dans l’ensemble des pays les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques et par la déflation en Espagne La croissance du chiffre d’affaires en Amérique latine est restée soutenue (+17 1% à changes constants et +11 9% en publié) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil et d’une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone La croissance en Asie est de 4 5% à taux de change constants (+8 4% à taux de changes courants) portée par un rythme d’expansion toujours soutenu Résultat opérationnel avant éléments non courants amortissements et provisions 4 656 M€ Le résultat opérationnel avant éléments non courants amortissements et provisions du Groupe (ACDA) recule de 9 9% en 2009 impacté principalement par le recul de la marge des activités courantes en valeur (en retrait de 1 2%) baisse qui reflète la décision du Groupe d’investir davantage dans les prix en 2009 Ces investissements supplémentaires de 639 M€ n’ont été que partiellement compensés par l’impact positif des gains liés à la réduction des coûts de logistique et de démarque (50 M€) et des gains provenant des initiatives sur les achats (50 M€) Les frais généraux augmentent sous la pression des coûts d’expansion et de l’inflation mais restent néanmoins sous contrôle avec une progression annuelle limitée à 1 8% grâce aux économies de coûts d’environ 540 M€ Résultat opérationnel avant éléments non courants 2 777 M€ Le résultat opérationnel avant éléments non courants s’établit à 2 8 Md d’€ soit une baisse de 16% par rapport à 2008 En France il recule de 26 9% à 1 100 M€ sous l’effet de la baisse des volumes et des investissements dans l’offre commerciale En Europe il atteint 962 M€ en recul de 17 6% par rapport à 2008 L’impact sur la rentabilité de la baisse des ventes de 1 743 M€ a été partiellement atténué par une bonne tenue de la marge des activités courantes et par une excellente maîtrise des frais généraux En Amérique Latine il progresse de 23% (+28 1% à taux de changes constants) reflétant une importante croissance du chiffre d’affaires une bonne maîtrise des frais généraux et de la marge des activités courantes En Asie le résultat opérationnel avant éléments non courants diminue de 5% à 229 M€ La baisse est principalement imputable à la Thaïlande et à Taiwan Endettement et liquidité Au 31 décembre 2009 la dette nette s’établit à 6 460 millions d’euros en baisse de 2 9% par rapport au 31 décembre 2008 En 2009 le ratio dette nette sur fonds propres s’établit donc à 58% contre 61% en 2008 soit une légère amélioration 7 La couverture des frais financiers par le résultat opérationnel avant éléments non courants amortissements et provisions s’établit à 7 6X en 2009 contre 9 2X en 2008 Le ratio autofinancement sur dette nette s’élève à 52 9% contre 60 3% l’année précédente Au cours de l’exercice le Groupe a refinancé un endettement de 1 3 Md€ sous forme de placements privés La situation de liquidité du Groupe est saine avec 3 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et l’étalement de l’échéancier des emprunts obligataires de 8 7 Md€ sur les huit prochaines années Résultat net des activités poursuivies part du Groupe 385 M€ Le résultat net des activités poursuivies part du Groupe ressort à 385 M€ contre 1 274 M€ en 2008 soit une baisse de 69 8% affecté par les charges non courantes de 1072 M€ dont 766M€ de charges d’impairment (principalement en l’Italie) Corrigé des charges d’impairment le résultat net Part du Groupe est en baisse de 35% à 1 151 M€ Résultat net des activités poursuivies par action 0 56€ Le résultat net des activités poursuivies par action est de 0 56€ soit une baisse de 69 8% par rapport à fin 2008 Le résultat net part du Groupe par action après prise en compte des produits liés aux activités cédées ou en cours de cession s’élève à 0 48€ en 2009 contre 1 85€ en 2008 4 FACTEURS DE RISQUES RISQUES FINANCIERS Le Groupe est exposé aux risques suivants liés à l’utilisation d’instruments financiers risque de crédit risque de liquidité risque de marché Il incombe au Conseil d’Administration de définir et superviser le cadre de la gestion des risques du Groupe Un Comité des Risques responsable de la définition et du contrôle de la politique de gestion des risques du Groupe a été mis en place Il se compose du directeur financier du Groupe du directeur de la direction trésorerie et des financements du groupe (DTFG) des responsables Front Office et Contrôle des Risques de la DTFG du directeur de l'audit interne groupe et d'un cabinet de conseil externe La politique de gestion des risques du Groupe a pour objectif d’identifier et d’analyser les risques auxquels le Groupe doit faire face de définir les limites dans lesquelles les risques doivent se situer et les contrôles à mettre en œuvre de gérer les risques et de veiller au respect des limites définies La politique et les systèmes de gestion des risques sont régulièrement revus afin de prendre en compte les évolutions des conditions de marché et des activités du groupe Le Groupe par ses règles et procédures de formation et de gestion vise à développer un environnement de contrôle rigoureux et constructif dans lequel tous les membres du personnel ont une bonne compréhension de leurs rôles et de leurs obligations Le Comité des Comptes du Groupe a pour responsabilité de veiller à l’application de la politique et des procédures de gestion des risques du Groupe et d’examiner l’adéquation du cadre de gestion des risques avec les risques auxquels le Groupe doit faire face Le Comité des Comptes est assisté dans son rôle de surveillance par l’audit interne L’audit interne réalise des revues régulières et ciblées des contrôles et des procédures de gestion des risques dont les résultats sont communiqués au Comité des Comptes 8 Risque de crédit Le Groupe considère que son exposition est la suivante Exp osition au risque de crédit31 12 2009 31 12 2008en mi ll io ns d'eu ro sTitres de partici pation274 420Autres immobilisations financières long terme 1 040 892Total Autres actifs financiers non cou rants1 3141 312Enc ours clients des sociétés financières 5 220 4 805C réances commerciales2 238 3 156Autres actifs financiers courants2 051 245Autres Actifs545 686Trésorerie et équivalents trésorerie3 301 5 317Exp osition m axim ale au risque de crédit14 668 15 521 Créances d’exploitation Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs des franchisés et les loyers à recevoir des galeries marchandes Elles font l’objet le cas échéant d’une dépréciation qui prend en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance Détail des variations de dépréciation créances douteuses Clôture 31 12 08(180)dotations(95)repris es72 autres mouvements(2)Clôture 31 12 09(206) Au 31 décembre 2009 le montant net des créances commerciales s’élève à 2 238 millions d’euros Le montant net des créances échues s’élève à 553 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plus de 90 jours représente 6% du montant net total des créances commerciales Ne présentant pas de risque de non recouvrement ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire Encours clients des sociétés financières Afin de mesurer le risque de crédit afférent aux encours clients des sociétés financières le Groupe procède à l’actualisation (aux conditions d’origine du crédit) des flux recouvrables dans le cadre du calcul des dépréciations pour créances douteuses En outre une décote est calculée sur les crédits restructurés par l’utilisation d’un taux de référence Enfin s’agissant des créances restructurées ayant un caractère douteux et des créances douteuses non restructurées les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps est inscrite en marge d’intérêts 9 Ventilation des encours échus et non échus E n mill ions d'eurosentre 0 et 3 moisentre 3 et 6 moisen tre 6 mo is et un anau delà d'un anencours des sociétés f inancières5 220 4 613 258 93 156 100 Créances échuesCréance non échue à la date de clôtureSo lde au 31 12 2009 Balance âgée des encours clients des sociétés financières (En millions d'euros )TOT AL < 1 an> 1 an < 5 ans> 5 ansFr ance2 871 1 435 1 344 91Belgique171 156 0 15Espagne1 252 745 254 254Italie123 88 35 0Grèce16 13 2 0Argentine74 72 2 0Brésil702 702 0 0D ia Espagne10 4 0 6To tal5 220 3 215 1 638 367 Placements Le Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides et uniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor et A1 de Moody Risque de liquidité Le risque de liquidité correspond au risque que le Groupe éprouve des difficultés à honorer ses dettes lorsque celles ci arriveront à échéance L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer dans la mesure du possible qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs lorsqu’ils arriveront à échéance dans des conditions normales ou « tendues » sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation du Groupe Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1 5 milliards d’euros mettre en place des crédits syndiqués pour 3 milliards d’euros utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 1 5 milliards d’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros) Ainsi au 31 décembre 2009 la situation de liquidité du Groupe était solide le Groupe disposait de 3 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2011 et 2012) et avait émis pour 8 7 milliards d’euros d’obligations sachant que l’échéance 2010 était déjà refinancée Au 31 décembre 2009 le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’un montant de 500 millions d’euros En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie un tirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3 milliards d’euros) pourra être effectué 10 En novembre 2009 la société financière S2P a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fonds commun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009 01 » pour un montant de créances cédées de 857 millions d'euros L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligibles pour participer aux appels d’Open Market de la BCE Cette titrisation est « auto souscrite » c'est à dire que l’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation afin de financer l'acquisition des créances cédées a fait l’objet d’une souscription intégrale par S2P Le fonds Copernic PP 2009 01 étant détenu et consolidé par le Groupe cette opération constitue une opération intra groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du Groupe Carrefour au 31 décembre 2009 Carrefour est noté A stable par S & P A3 negative outlook par Moody’s et A stable par Fitch Risque de marché Le risque de marché correspond au risque que des variations de marché tels que les cours de change les taux d’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres affectent le résultat du Groupe La gestion du risque de marché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables tout en optimisant le couple rentabilité risque Le Groupe achète et vend des instruments financiers afin de gérer les risques de marché Toutes ces opérations sont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques Généralement le Groupe cherche à appliquer dans la mesure du possible une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses résultats Risque de change Les activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur propre pays (achats et ventes en devises locales) Par conséquent l’exposition du Groupe au risque de change sur les opérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation Le risque sur les opérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises Les investissements prévus dans des pays étrangers sont parfois couverts par des options Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale La maturité des opérations de change est inférieure à 12 mois Risque de taux d’intérêt La gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction trésorerie et des financements du Groupe (DTFG) Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure de performance mensuelle permettant d’identifier le résultat sur les actions menées l’adéquation des actions entreprises avec la politique des risques du Groupe L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instruments financiers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt 1) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billets de trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers 2) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe protégeant ainsi le Groupe contre une hausse des taux Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement de la baisse des taux 11 Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux tout en bénéficiant d’une baisse éventuelle Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableau ci dessous Variation de charges financi ères avant dérivés (19) 19 Variation de charges financi ères des dérivés3 (3)Variations de charges financ ières après dérivés (16)16 Effet sur les charges financières d'une simu lation sur les taux d'intérêts (en M€) *baisse des taux de 0 50%hausse des t aux de 0 50% * (Gains) perte Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt de référence du Groupe l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + 50 points de base de la courbe des taux d’intérêts euro au 31 décembre 2009 Risque sur actions 1) Actions Carrefour Carrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions Il s’efforce de disposer d’une capitalisation boursière suffisante afin de préserver la confiance des investisseurs des créanciers et du marché soutenir le développement futur de l’activité Occasionnellement le Groupe achète ses propres actions sur le marché Le rythme et le volume de ces achats dépendent des cours sur le marché Ces actions sont principalement utilisées dans le cadre des programmes d’attribution d’options sur actions du Groupe 2) Autres actions Le Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières Ainsi les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placements monétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible Au 31 décembre 2009 le Groupe détient 563 488 actions d’autocontrôle RISQUES JURIDIQUES Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs activités dont des contentieux avec les administrations fiscales et sociales Les charges susceptibles d’être estimées avec une fiabilité suffisante et jugées probables par les sociétés et leurs experts ont fait l’objet de provisions pour risques et charges 12 Aucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés du Groupe sont impliquées de l’avis de leurs experts n’est susceptible d’affecter de manière significative l’activité les résultats ou la situation financière du Groupe Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale judiciaire ou d’arbitrage y compris toute procédure dont la Société a connaissance qui est en suspens ou dont elle est menacée susceptible d’avoir ou ayant eu au cours de 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et du Groupe ASSURANCES Carrefour suit une politique d'assurance pour essayer au mieux de protéger les hommes et les biens A cette fin le Groupe a mis en place des programmes mondiaux transversaux (notamment dommage responsabilité civile environnement construction) permettant une uniformité de couverture de l'ensemble des formats (magasins intégrés) quels que soient leurs lieux d'implantation (à l’exception de pays dont la règlementation ne permet pas ce type de montage) De plus le Groupe veille à ce que les nouvelles acquisitions réalisées en cours d'année rejoignent rapidement ses protections transversales ou le cas échéant bénéficient de ses protections en DIC DIL (« Difference in conditions Difference in limits ») La politique d'assurance de Carrefour procède d’une identification et d’une évaluation des risques existants et émergents en étroite collaboration avec les opérationnels les différentes Directions du Groupe concernées et des spécialistes extérieurs Cette politique d’assurance implique aussi un suivi des mesures de prévention des risques au travers d'une gestion centralisée menée avec les assureurs et les relais du Groupe dans chaque pays Le Groupe transfère les risques assurables qu’il a pu identifier au marché de l’assurance Les méthodes de suivi et de gestion des assurances font l'objet d'un contrôle et d'une attention régulière de la part d'acteurs indépendants notamment les courtiers et les assureurs mais aussi en interne par l’intermédiaire de la Direction des Assurances Groupe qui dépend de la Direction Juridique Groupe Les informations qui suivent sont données à titre indicatif afin d'illustrer les champs d'action de l'année 2009 elles ne sauraient être considérées comme inamovibles dans la mesure où le marché de l'assurance est mouvant En effet la politique d'assurance du Groupe dépend et s'adapte aux conditions du marché aux placements et couvertures disponibles Par ailleurs afin d'optimiser ses coûts d'assurance et d'avoir une meilleure maîtrise de ses risques Carrefour mène une politique de conservation de ses lignes de fréquence via sa captive de réassurance et depuis le 1er janvier 2005 via sa propre société d'assurance implantée en Irlande Carrefour Insurance Limited agréée par les autorités Irlandaises dont les résultats sont consolidés dans les comptes du Groupe Cette société d'assurance directe couvre principalement les risques de dommage aux biens et pertes d'exploitation des filiales de la zone Europe en Libre Prestation de Services les filiales situées hors de la zone Europe (LPS) font l'objet d'une réassurance par le Groupe Un aggregate par sinistre et par année d'assurance a été mis en place afin de protéger les intérêts de la captive et de limiter ses engagements Au delà d'une certaine limite les risques sont transférés au marché de l'assurance Cette même stratégie de souscription s'applique pour les risques de responsabilité civile mais au travers d’un schéma de réassurance uniquement Les montants d'engagement de la captive sont limités par sinistre et par année d'assurance Au delà d'un certain montant ils sont transférés au marché traditionnel de l'assurance Dommage aux biens et pertes d'exploitation Cette assurance a pour objectif de protéger les actifs de l’entreprise 13 La police en vigueur est délivrée sous forme "tous sauf" sur la base des garanties disponibles sur le marché de l'assurance Elle couvre notamment les risques traditionnels de ce type de garantie incendie foudre vol évènements naturels pertes d'exploitation Les franchises sont adaptées aux formats des magasins et aux pays Carrefour pratique par ailleurs pour certains formats une politique de Self Insured Retention adaptée à une sinistralité bien ciblée Le programme mis en place par le Groupe offre une limite de garantie de 220 millions d’euros par sinistre en dommages directs et pertes d'exploitation confondus Ce programme comporte des sous limitations notamment dans le domaine des évènements naturels Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché L’échéance de ce contrat est fixé au 1er juillet de chaque année Responsabilité Civile Il s'agit de couvrir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile de Carrefour pour le cas où sa responsabilité serait recherchée et engagée suite à la survenance d'un sinistre subi par un ou des tiers et dont le Groupe pourrait être à l'origine tant en cours d'exploitation qu'après livraison Carrefour est un Groupe dont la plupart des sites sont classés ERP (Etablissement Recevant du Public) de ce fait son exposition aux risques doit tout particulièrement être prise en compte et implique une grande vigilance Les franchises varient selon les pays Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché elles concernent en particulier certaines substances reconnues et identifiées comme toxiques cancérigènes etc Carrefour est couvert pour les risques d’atteinte à l’environnement dans le cadre de son programme mondial d’assurance de responsabilité civile Ces risques font l’objet d’une approche assurance particulière en raison des conditions imposées par les réassureurs qui offrent des schémas de garanties plus limités pour les risques de pollution graduelle Néanmoins Carrefour a souscrit et mis en place des protections spécifiques et dédiées à ce type de risques Les couvertures d’assurance de construction Elles ont pour objet de couvrir les intervenants à l’acte de construire mais aussi les conséquences de leurs actes Les montants de garantie mis en place sont conformes aux pratiques du marché et aux limites disponibles sur le marché de l’assurance pour ce type de risque Avantages sociaux Conformément à la législation en vigueur aux conventions collectives et aux accords d'entreprise des programmes couvrant les risques liés aux accidents du travail frais médicaux prévoyance et retraite ont été mis en place dans chaque pays 14 RISQUES INDUSTRIELS ET LIES A L’ENVIRONNEMENT Le Groupe Carrefour a fait de sa responsabilité environnementale un engagement fort de sa politique Compte tenu de notre activité qui ne comprend pas de risque environnemental majeur direct nous avons identifié les principaux impacts environnementaux sur lesquels le Groupe a mis en place des actions Prévention des risques liés aux stations services (pollution des sols hydrocarbures) Maîtrise des consommations de fluides réfrigérants et d'énergie Pollution automobile (parking distribution de carburants moins polluants) Logistique réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moins polluants Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit intégration paysagère) Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques bois…) Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès la conception de l’emballage réduction des emballages) Valorisation des déchets Recyclage Gestion de l’eau Les coûts engagés pour prévenir les conséquences de notre activité sur l’environnement correspondent pour partie aux frais de fonctionnement de la Direction Qualité & Développement Durable et de ses relais dans les pays Cependant la part la plus importante est la partie opérationnelle correspondant aux montants alloués aux projets spécifiques En effet la politique environnementale et la gestion des risques sont inhérents et gérés par chaque métier et ne sont pas uniquement opérés par la Direction Qualité et Développement Durable 15 5 INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR 5 1 Histoire et évolution de la société 5 1 1 Carrefour 5 1 2 RCS Nanterre 652 014 051 5 1 3 La durée de la Société qui a pris cours le 11 juillet 1959 expirera le 10 juillet 2058 sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation 5 1 4 Société anonyme de droit français régie par les dispositions du Code de commerce La Société a été transformée en société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance à la suite de la décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005 Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 la Société a modifié sa structure de gouvernance et adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées Son siège social est sis à Levallois Perret (92300) 26 Quai Michelet 5 1 5 1959 Création de la société Carrefour supermarchés par les familles Fournier Badin et Defforey qui exploitaient à Annecy un supermarché pratiquant des prix discompte 1963 Ouverture du premier hypermarché français à Sainte Geneviève des Bois (Essonne) 1970 Cotation en bourse des titres Carrefour 1989 Carrefour prend pied aux Etats Unis et à Taiwan 1993 Carrefour cède la participation de 28 8 % qu'il possédait dans le capital de Castorama Carrefour cède la participation de 30 % qu'il possédait dans le capital de But 1994 Carrefour devient majoritaire dans le capital de Picard Surgelés Signature d'une co entreprise avec un partenaire chinois pour développer à Shanghaï et à Pékin des activités commerciales de type supermarchés hypermarchés 1996 Prise de participation de 42 % dans la société GMB qui contrôle le groupe Cora 1997 Guyenne et Gascogne les Coop Atlantique et le groupe Chareton ont signé un accord avec Carrefour leurs 16 hypermarchés ont pris l'enseigne Carrefour en 1998 mais ces groupes conservent la gestion de leurs magasins 1998 OPA OPE amicale de Carrefour sur Comptoirs Modernes en octobre 1999 Lancement de l'OPE de Carrefour sur Promodès 2000 La Commission européenne autorise la fusion Carrefour Promodès qui donne naissance au 2ème distributeur mondial Conséquence de la fusion Carrefour Promodès cession en France de 7 hypermarchés et 14 supermarchés fin 2000 Ouverture du 1er hypermarché Carrefour au Japon 2001 Carrefour cède sa participation (73 89 % du capital) dans Picard Surgelés Carrefour prend le management de sa filiale Norte (139 supermarchés) en Argentine Carrefour cède sa participation de 42 % détenue dans le capital de Cora 2002 Nombreuses ouvertures de magasins dans le monde pour renouer avec la croissance 16 2003 Décès dans un accident d’avion d’un des fondateurs du groupe Promodès Paul Louis Halley 2004 Forte croissance organique création de 914 magasins dont 793 à l’étranger 2005 2006 Cession des hypermarchés au Mexique et Japon Renforcement de la participation dans Hyparlo Carrefour acquiert Penny Market de l’allemand Rewe et lui cède sa filiale de restauration collective Prodirest Restructuration des supermarchés chinois Cession de la Corée de la République Tchèque et de la Slovaquie Intégration de Hyparlo Acquisition de Ahold Polska 2007 2008 2009 Acquisition de Atacadao au Brésil (avril) Cession des activités slovaques (juin) Acquisition des magasins Plus en Espagne (juillet) Cession des hypermarchés portugais (juillet) Cession des activités suisses (août) Acquisition de Artima en Roumanie (octobre) Acquisition de Alfa Retail Indo en Indonésie Déploiement de Carrefour Market en France Acquisition de Cross System Company (rebaptisée Carrefour Property Development) destinée à devenir le holding immobilier du Groupe Reconduction du partenariat avec Guyenne et Gascogne Lancement de tests de la nouvelle enseigne de proximité Le Groupe lance 7 initiatives stratégiques pour transformer Carrefour La loi dite LME a été introduite en France en 2008 Ses impacts potentiels pour Carrefour sont les suivants Plus de flexibilité dans la négociation avec les fournisseurs Un impact sur la trésorerie d’un maximum de 500 millions d’euros (amorti sur plusieurs années) La suppression de la demande d’autorisation d’ouverture de magasins d’une surface supérieure à 1 000 mètres carrés ce qui devrait augmenter la capacité d’expansion de Carrefour 5 2 Investissements Cf la section 20 du présent document de référence 17 6 APERCU DES ACTIVITÉS Carrefour est là où ses clients vont Son offre de magasins multi format répond à tous les modes de vie et à toutes les attentes En 2009 Carrefour innove et propose des concepts dans l’air du temps modernes accessibles et agréables Carrefour une marque dynamique 50 ans et plus dynamique que jamais En 2009 la marque Carrefour a redoublé d’initiatives pour ses clients et ses consommateurs Innovation dans les concepts innovation dans l’offre de produits innovation dans les services…Carrefour est indéniablement mobilisé pour devenir le commerçant préféré Une marque du côté des clients et des consommateurs Depuis sa création Carrefour est devenu une marque phare pour les consommateurs à la recherche d’un excellent rapport qualité prix Capital essentiel du Groupe elle génère plus de 3 milliards de passages en caisse par an soit la moitié de la population mondiale En 2009 Carrefour a décidé de rapprocher encore plus sa marque de ses clients en adoptant un nouveau positionnement résolument positif et en leur donnant de nouvelles preuves concrètes de son engagement à leur côté Son offre s’est enrichie et démocratisée avec la création notamment de la gamme Carrefour Discount proposant des produits de qualité à prix discount Ses promotions se sont adaptées au contexte économique difficile notamment en Espagne Ses actions responsables se sont multipliées pour permettre aux clients et consommateurs de vivre en accord avec leurs préoccupations lancement d’énergie verte en France suppression des sacs plastiques en Espagne opérations de tris et recyclage au Brésil…autant de marques d’attention pour améliorer la qualité de la vie Une marque qui s’écrit en multi format Pour répondre à tous les modes de vie Carrefour propose une variété de formats de magasins qui vont de l’hypermarché au supermarché en passant par le magasin de proximité et le hard discount Pour les professionnels Carrefour développe également le Cash & Carry A fin 2009 Carrefour compte plus de 15 600 magasins dans 35 pays Au total sur l’année plus de 1000 magasins ont été ouverts ou acquis dans tous les formats avec un fort dynamisme dans la proximité et le hard discount 2009 est aussi une année de renouveau particulièrement en France où près de 1000 supermarchés sont devenus des Carrefour Market et plus d’une soixantaine de magasins de proximité ont adopté le nouveau concept Carrefour City Dans le hard discount les magasins Ed ont commencé à adopter un nouveau concept sous l’enseigne DIA des magasins modernes où discount rime avec plaisir Ce vent d’innovation souffle ailleurs en Europe et dans le monde pour faire de Carrefour une marque de référence et de préférence Une marque qui génère de la multi fidélité Aujourd’hui les clients et les consommateurs sont devenus multi fidèles à la marque Carrefour et à ses enseignes Ils vont faire leurs courses dans ses différents magasins selon leurs besoins leurs habitudes d’achat ou le moment de leur journée et bénéficient de tous les avantages de la carte de fidélité Carrefour En Europe plus de 25 millions de foyers sont porteurs de la carte de fidélité Un atout précieux pour Carrefour qui se mobilise pour mieux connaître ses clients et leur proposer des offres et des promotions toujours plus pertinentes CARREFOUR L’HYPERMARCHE POUR TOUS Un concept en réinvention Sur les marchés matures l’essor des distributeurs spécialisés le besoin de proximité et l’envie de courses plus rapides challengent le concept du “tout sous le même toit” En France les hypermarchés attirent toujours 1 million de clients quotidiens mais l’heure est venue de leur donner un nouveau souffle pour enchanter à nouveau les clients Des courses plaisir et multi canal un vrai marché de produits frais plus attractif qu’un simple rayon un large espace saisonnier et d’animation qui crée une fête permanente et une offre non alimentaire traitée en boutiques spécialisées c’est le plan de réinvention de l’hypermarché testé dès 2010 en France en Belgique et en Espagne pour un déploiement en 2011 2012 18 Un modèle de conquête Sur les marchés de croissance le format de l’hypermarché reste très porteur et synonyme de commerce moderne C’est avec un hypermarché que Carrefour entre en Bulgarie à Burgas Il propose sur 13 000 m2 plus de 50 000 produits adaptés aux goûts et traditions bulgares et améliore la qualité de vie de la population En Chine Carrefour inaugure son 150e hypermarché sur 6 000 m2 à Pékin Au Brésil et en Argentine le nouveau format “mini hyper” séduit une clientèle en quête de courses rapides et les plus grands hypermarchés théâtralisent leurs rayons non alimentaires pour gagner en attractivité CARREFOUR MARKET LE MARCHE COMME ON L’AIME Un supermarché nouvelle génération Carrefour Market est un nouveau concept de supermarché moderne chaleureux et généreux La présentation des produits frais comme sur un marché traditionnel crée la convivialité du lieu L’offre large et diversifiée en alimentaire et en non alimentaire du textile aux loisirs et aux arts de la table incite à la découverte L’agencement et la communication simplifient le parcours du client et la mise en avant des produits à marque Carrefour valorise la qualité et l’image prix de l’enseigne L’engagement sur le temps d’attente en caisse et la Carte de fidélité Carrefour donnent définitivement toutes les raisons de préférer Carrefour Market Un format attractif En un an Carrefour Market est devenu le supermarché préféré des Français et donne tout son sens au multi format sous la marque Carrefour À fin 2009 près de 1 000 supermarchés intégrés et franchisés arborent l’enseigne Carrefour Market avec un succès général Le chiffre d’affaires progresse de 3 8 % hors essence à parc comparable en 2009 Le trafic et le panier moyen augmentent respectivement de 2 2 % et 1 4 % au 4e trimestre La performance des supermarchés tire la croissance de Carrefour et de sa part de marché en France qui progresse de 0 3 % pour la première fois depuis trois ans LA PROXIMITE SOUS LA MARQUE CARREFOUR AU PLUS PRES DES CLIENTS Le magasin solution Situés en centre ville ou dans des zones résidentielles les magasins de proximité sous enseigne Carrefour adoptent le rythme de vie d’une clientèle pressée et mobile C’est le cas de Carrefour City en France Ouvert 6 jours sur 7 de 7 h à 22 h voire le dimanche le magasin Carrefour City déploie sur 350 à 600 m2 une offre ciblée des produits prêts à consommer “pour tout de suite” et des achats quotidiens rapides “pour plus tard” qui cultivent la tendance santé bio et commerce équitable Soit une sélection de 5 700 références dont 30 % de produits à marque Carrefour Une conversion réussie Une série de tests réalisés dans six magasins pilotes à Paris Nîmes Avignon et Toulouse a permis de valider l’attractivité du concept avec des résultats supérieurs aux attentes + 30 % de ventes en moyenne À fin juin 2010 69 magasins Carrefour City fleurissent un peu partout en France grâce aux franchisés séduits par le concept Carrefour en campagne Dans les petites villes et les villages Carrefour s’adapte et innove pour ses clients Sur une surface allant de 400 à 900 m2 le magasin Carrefour Contact propose une offre généreuse associant des produits frais en libre service des rayons boucherie et fromage et des corners dédiés santé beauté et vin à côté d’une offre non alimentaire centrée sur l’essentiel Une palette de 8 000 références dont 30 % de produits à marque Carrefour Testé en France dans huit sites pilotes le concept Carrefour Contact a lui aussi dépassé les espérances avec une progression de 30 % des ventes après conversion À fin juin 2010 78 magasins arborent l’enseigne Carrefour Contact qui sera également déployée en franchise 19 LE DISCOUNT PAR CARREFOUR UNE NOUVELLE DYNAMIQUE La relance du hard discount Pour redynamiser son activité hard discount en France le groupe Carrefour s’appuie sur l’expérience réussie de la marque Dia en Espagne et transforme les magasins Ed Le nouveau concept concentre le meilleur de l’enseigne maxidiscompte la fraîcheur de plus de 100 fruits et légumes la qualité et l’origine contrôlée des 1 700 produits Dia et une sélection de grandes marques le tout à prix hard discount et dans un magasin au design moderne qui privilégie le confort d’achat L’offre satisfait les attentes de toute la famille en optimisant le pouvoir d’achat Elle rencontre un succès spectaculaire avec une croissance des ventes à deux chiffres dans les quatre magasins tests Ce qui incite le groupe Carrefour à revoir son plan de conversion à la hausse Début 2010 50 magasins Dia ont ouvert leurs portes et Dia s’impose comme la 2e marque du groupe Carrefour en France En Espagne Dia poursuit la modernisation de ses magasins qui se font plus attractifs et plus commerçants Les rayons s’étoffent de produits frais de libre service de viande de poisson et de plats tout prêts À fin 2009 608 Dia Market et 475 Dia Maxi sont implantés un peu partout en Espagne CASH & CARRY UNE REVOLUTION DE PROS La révolution Promocash En 2009 l’enseigne de libre service de gros dédiée aux professionnels de la restauration et de l’alimentation réussit la mutation de son modèle vers la franchise Tous ses magasins sont désormais convertis à la location gérance et des pionniers ont déjà franchi le pas de la franchise L’autre révolution de Promocash est un bouquet de services incluant notamment la livraison à domicile Testée en début d’année elle est désormais opérationnelle dans 70 magasins avec une croissance de 10 % du chiffre d’affaires à la clé La troisième révolution de l’enseigne Cash & Carry du groupe Carrefour est en marche C’est un nouveau concept déployé dans le magasin test de Wasquehal qui se plie en quatre pour coller à toutes les attentes des clients de l’acheteur traditionnel autonome jusqu’au partisan de la livraison directe en passant par les adeptes de la précommande avec retrait express des marchandises DES IDEES NEUVES AUX QUATRE COINS DU MONDE Dans une société de consommation en pleine mutation Carrefour développe partout où la marque est présente des idées neuves qui la rapprochent jour après jour de tous ses clients et consommateurs FRANCE LE POSITIF EST DE RETOUR La France reste la priorité n°1 de Carrefour Elle représente 43 % du chiffre d’affaires du Groupe en 2009 et pour la première fois depuis quatre ans Carrefour gagne des parts de marché dans son pays d’origine Le succès des nouveaux concepts Le déploiement de nouveaux concepts sous la marque unique Carrefour fait recette la part de marché du Groupe progresse de 20 points de base en 2009 La transformation des magasins Champion en Carrefour Market engagée en juin 2008 est quasiment achevée à fin 2009 avec 899 supermarchés Carrefour Market plébiscités + 3 8 % de chiffre d’affaires (hors essence) La conversion des magasins de proximité en concepts Carrefour contemporains fait un triomphe À fin juin 2010 69 magasins Carrefour City et 78 magasins Carrefour Contact offrent les produits et les services Carrefour à deux pas de chez soi avec des résultats qui dépassent les espérances + 30 % de ventes en moyenne La métamorphose des magasins maxidiscompte Ed en Dia rencontre un succès spectaculaire avec une croissance des ventes supérieure à 30 % qui conforte l’accélération du déploiement Début 2010 50 magasins Dia optimisent le pouvoir d’achat des clients partout en France 20 Le lancement de la marque Carrefour Discount En mai les clients de Carrefour en France ont découvert dans tous les rayons de tous les formats la gamme Carrefour Discount 423 références à la qualité Carrefour et à prix discount Le succès a été immédiat et double Huit mois après le lancement 11 6 millions de foyers français ont acheté des produits Carrefour Discount qui représentent 3 9 % des ventes PGC en volume et 2 % en valeur L’autre succès tient dans l’amélioration de l’image prix perçue Le Groupe comptait entre 18 et 24 mois pour réussir ce changement En France le lancement de Carrefour Discount a largement accéléré le processus De 93 2 en janvier 2009 l’indice score d’image prix grimpe à 102 8 en décembre La dynamique des produits Carrefour Nouvelle gamme cosmétique sans conservateurs Carrefour & Pur’ collection de 13 vins de pays signée Augustin Florent Pass Master Card location de véhicules utilitaires ou énergie verte à petit prix “Carrefour Energie by Poweo” en 2009 les clients de Carrefour en France ont aussi découvert 1 940 nouveaux produits et services Carrefour et les ont adoptés Les ventes de produits à marque propre progressent de 9 % Un autre levier de la nouvelle image de Carrefour qui devient la 1ère marque de produits de grande consommation en France avec 24 6 % de parts de marché EUROPE DE L’OUEST DE NOUVELLES BASES POUR L’AVENIR Espagne Italie et Belgique sont la priorité n°2 de Carrefour En 2009 dans un environnement économique tendu les équipes du 1er distributeur européen se sont mobilisées pour entamer une nouvelle étape de leur développement Espagne prêt pour la reprise Deuxième pays pour Carrefour après la France l’Espagne connaît une situation économique difficile Carrefour joue son rôle de leader et se bat chaque jour pour améliorer la qualité de vie de ses clients Carrefour Espagne applique dès le mois de mars la plus forte baisse des prix de l’histoire de la distribution espagnole Les réductions vont jusqu’à 25 % sur quelque 10 000 articles adaptés au panier de la ménagère locale À l’automne une vaste campagne de communication nationale relayée par 19 millions de catalogues invite les consommateurs à fêter les 50 ans de Carrefour dans les 170 hypermarchés les 101 supermarchés et les 14 magasins de proximité du pays En 2010 jouant une fois de plus la carte de la convergence Carrefour va développer une cinquantaine de supermarchés sous l’enseigne Carrefour Market et une trentaine de magasins de proximité sous l’enseigne Carrefour Express Côté hard discount la modernisation des magasins Dia s’accélère et conforte l’attractivité de l’enseigne hard discount espagnole qui compte 475 Dia Maxi et 608 Dia Market à fin 2009 L’offensive de Dia se joue aussi sur le web les clients ont accès à un site modernisé www dia es proposant de nombreuses informations sur les promotions les services et les avantages fidélité du Club Dia Italie cap au Nord En 2009 Carrefour Italie a décidé d’établir des bases solides pour le futur Le plan de transformation est en marche et Carrefour recentre ses activités dans le Nord du pays Commercialement le processus de convergence s’est accéléré avec le passage de 50 magasins GS sous l’enseigne Carrefour Market et de 15 magasins de proximité DiperDi sous l’enseigne Carrefour Express C’est sur ces nouvelles bases que Carrefour Italie entend bâtir son leadership En 2010 l’Italie devrait compter 400 Carrefour Market et 700 Carrefour Express dans tout le pays Le lancement de la gamme Carrefour Discount et l’extension des gammes de produits à marque renforceront aussi la présence de Carrefour dans le panier des consommateurs La réinvention des hypermarchés dopera leur attractivité et le développement des supermarchés en franchise dynamisera l’expansion de Carrefour Belgique un nouveau départ En 2009 Carrefour Belgique a achevé la mise en place de la stratégie mono marque et multiformat lancé la gamme Carrefour Discount dans tous ses magasins avec succès et inauguré une plate forme e commerce conçue pour les clients actifs et pressés Mais dix ans après son entrée dans le pays Carrefour se trouve dans une situation difficile dans un contexte concurrentiel et économique tendu Fort d’un diagnostic approfondi un plan stratégique est proposé pour développer Carrefour en Belgique sur une base saine et redéfinie 21 L’objectif lui donner tous les moyens pour pérenniser son activité en relançant le commerce et en adaptant ses structures de coûts DANS LE RESTE DE L’EUROPE CARREFOUR MAINTIENT LE CAP En 2009 la zone Europe de l’Est et du Sud connaît des difficultés économiques Dans ce contexte Carrefour agit pour se rapprocher des consommateurs et capitalise sur son excellente image Des positions clés à l’Est En Pologne Carrefour rebondit Le Groupe inaugure 3 hypermarchés 1 supermarché et 13 franchises de proximité pour répondre aux envies diversifiées des consommateurs et renforce sa politique de petits prix pour accompagner la baisse du pouvoir d’achat Au final les ventes TTC à magasin comparable augmentent de 2% en 2009 En Roumanie Carrefour inaugure son 7e hypermarché à Bucarest et conforte son positionnement sur le format du supermarché en signant un partenariat avec Winmarkt Il se concrétise dès 2009 avec l’ouverture de trois Carrefour Market dans des centres commerciaux C’est sous le format hypermarché que Carrefour fait son entrée en Bulgarie à Burgas sur les côtes de la mer Noire avec une offre de produits qui fait travailler plus de 700 fournisseurs pour la plupart bulgares dynamisant ainsi l’économie locale Des avancées volontaires au Sud En Grèce le Groupe poursuit une expansion rythmée en dépit du contexte économique difficile avec plus de 38 000 m2 inaugurés dans tous les formats Pour aider les familles défavorisées Carrefour soutient l’ouverture de deux nouvelles épiceries sociales au Pirée et à Thelassonique En Turquie Carrefour inaugure son 25e hypermarché dans la région d’Istanbul et confirme ses performances dynamisées par l’expansion L’accord de franchise signé avec le groupe Label’Vie 2e opérateur de supermarchés au Maroc donne naissance au 1er hypermarché Carrefour dans ce pays à Rabat Salé AMERIQUE LATINE UNE CROISSANCE RAPIDE En 2009 les pays d’Amérique latine affichent une croissance remarquable de + 17 1 % Ils représentent 13 7 % du chiffre d’affaires du Groupe et constituent son relais de croissance privilégié Brésil une formidable énergie La forte progression des ventes conjuguée à une expansion des surfaces tire la croissance du Groupe en 2009 Carrefour Brésil inaugure 2 nouveaux hypermarchés 10 acquisitions et 51 créations viennent grossir le parc des supermarchés hard discount Bairro qui passent le seuil du million de Real Mais c’est le modèle Atacadão qui tire la croissance des parts de marché de Carrefour Brésil Les ouvertures de 2009 portent le parc à 58 magasins hypercash qui cartonnent avec leurs produits essentiels à prix bas déployés à grande échelle Dans les cinq années à venir le Groupe prévoit un bond de ses ventes au Brésil qui devrait compter à lui seul pour 20 % de son chiffre d’affaires Argentine l’autre moteur de croissance L’extension du parc à 185 magasins et les multiples initiatives commerciales dynamisent la croissance de Carrefour Argentine Les 80 mini hypermarchés drainent une clientèle en quête de courses rapides Les rayons non alimentaires théâtralisés des plus grands hypermarchés Vicente Lopez notamment dopent le panier moyen La valorisation des produits à marque propre par “l’étiquette noire” qui garantit le meilleur rapport qualité prix et les campagnes de “prix fous” font recette dans tous les formats 22 ASIE LA LOCOMOTIVE ORIENTALE DE CARREFOUR En 2009 les pays d’Asie représentent 7 6 % du chiffre d’affaires du Groupe et enregistrent une croissance de + 4 5 % portée par un rythme d’expansion toujours soutenu dans un environnement qui a connu des tensions Chine la vitalité durable Le Groupe poursuit sa stratégie d’expansion offensive avec 22 hypermarchés et 63 magasins hard discount inaugurés en 2009 Présent depuis 12 ans en Chine Carrefour dispose désormais de 156 hypermarchés pour conquérir un marché estimé à 1 3 milliard d’habitants Carrefour en Chine a fait face tout au long de l’année à une pression déflationniste mais a renoué avec une progression de ses ventes en comparable au dernier trimestre La Chine est l’un des leviers de la croissance future de Carrefour Le positif à l’échelle du continent Carrefour Taiwan fête ses 20 ans et profite de l’occasion pour positiver dans un contexte économique difficile en déployant de grandes promotions tout au long de l’année Avec 65 points de vente de tous formats répartis dans toute l’île Carrefour est aujourd’hui le distributeur de référence des consommateurs taïwanais En 2009 l’ouverture du premier magasin de proximité “Carrefour Convenient buy” rapproche un peu plus la marque de ses clients Il propose un choix très diversifié à deux pas de chez soi et 24h sur 24 Le tout vaut à Carrefour Taiwan le Top Service Award En 2009 Carrefour Thaïlande inaugure son 36e hypermarché et célèbre son 13e anniversaire en présence des plus hautes personnalités du pays dans son magasin de Ladprao Sous le thème positif “13 ans de bonheur” Carrefour a révélé le montant de ses dons aux associations du pays (soit 2 5 millions de baht en 2008) et partagé un gâteau géant en forme de Tour Eiffel avec les VIP invités En Malaisie Carrefour compte désormais 19 hypermarchés et crée l’événement en ouvrant son 1er Carrefour Market au cœur de Kuala Lumpur Résolument moderne le magasin déploie sur plus de 2 000 m2 une offre locale riche en produits frais et en produits du quotidien En Indonésie 6 ouvertures et 16 transferts portent à 61 le parc des hypermarchés Carrefour Signe d’adaptation aux modes de vie les parkings sont conçus pour accueillir les motos autant voire plus que les voitures L’hypermarché de Gunung Agung au nord de Jakarta par exemple s’étend sur plus de 7 000 m2 compte 40 caisses et un parking qui peut accueillir 6 000 automobiles et 10 000 motos DE NOUVEAUX ENGAGEMENTS POUR LE COMMERCE RESPONSABLE Sociale économique environnementale Carrefour prend toutes ses responsabilités pour devenir l’employeur de référence le partenaire recherché et le commerçant préféré de tous les consommateurs partout où il est présent Carrefour une marque engagée Pour l’accessibilité des produits Carrefour Discount met les produits de tous les jours à la portée de tous On peut désormais faire un bon repas pour 1 € On peut aussi manger bio 30 % moins cher avec la gamme AGIR Bio de Carrefour et la démocratisation de la consommation ne se limite pas à l‘alimentaire Avec les produits Ecolabel Dia à prix discount l’entretien de la maison devient plus responsable sans être plus cher La téléphonie mobile et l’ADSL à petit prix réduisent la fracture numérique en Roumanie à Taiwan ou en Argentine La consommation d’aujourd’hui est pour tout le monde avec Carrefour 23 Pour l’équilibre alimentaire Carrefour accueille chaque jour 25 millions de clients à travers le monde Sa responsabilité en matière de nutrition est une évidence Elle commence par son offre de produits à marque propre Les fournisseurs s’engagent à respecter les exigences de Carrefour en matière de réduction de sel de sucre de lipides ou d’acides gras et le Groupe a été le premier à afficher l’information nutritionnelle sur ses produits L’équilibre alimentaire est la vocation de la gamme Carrefour Nutrition qui réunit des produits à base de soja hypocaloriques ou riches en oméga 3 La gamme Carrefour Kids est une référence en termes de qualité nutritionnelle pour les enfants Régulièrement des promotions incitent les clients à consommer cinq fruits et légumes de saison par jour La Semaine de la Nutrition sensibilise tous les clients de Carrefour à travers le monde et le soutien aux programmes de prévention de l’obésité des enfants contribue à la diffusion des bons réflexes alimentaires en France en Belgique en Grèce ou en Argentine Pour la qualité et la sécurité 78 % des produits alimentaires à marque propre proviennent de producteurs locaux et les 418 Filières Qualité Carrefour scellent la coopération vertueuse dans 15 pays La qualité et la sécurité des produits alimentaires sont stipulées dans les cahiers des charges et garanties par un plan de surveillance annuel Des contrôles réguliers en magasins complètent la démarche qualité du Groupe et le réseau de veille permet de gérer toute suspicion de non conformité et de réagir en temps réel jusqu’au retrait des produits en magasin si besoin En non alimentaire les produits sensibles jouets vêtements pour enfants cosmétiques à marque propre sont placés sous haute surveillance et soumis à des tests bien plus exigeants que la réglementation en vigueur Des audits d’usine réguliers sont également réalisés Pour le respect des Droits de l’homme Carrefour contrôle les conditions sociales de fabrication de ses produits à marque de distributeur à travers le monde Tous les fournisseurs signent la Charte Sociale Carrefour fondée sur les obligations de la Déclaration universelle des Droits de l’homme et sur les principes de l’Organisation Internationale du Travail Des audits vérifient sa mise en œuvre dans les pays sensibles comme la Chine l’Inde ou le Bangladesh Pour faire progresser les Droits de l’homme Carrefour partage les résultats de ses audits avec tous les distributeurs français et œuvre pour l’harmonisation des standards sociaux à travers le monde en tant que membre fondateur du Global Social Compliance Programme LE DEVELOPPEMENT DURABLE AU CŒUR DE LA STRATEGIE CARREFOUR Une démarche articulée autour de deux axes forts Le développement durable imprègne la stratégie du groupe Carrefour et l’engage dans deux axes phares > Intégrer le développement durable dans la conduite de ses activités Partout où il est implanté le groupe Carrefour s’attache à dynamiser l’activité économique locale et la croissance de ses fournisseurs Pour devenir l’employeur préféré Carrefour développe et motive ses collaborateurs par une politique de ressources humaines responsables Soucieux de limiter l’impact de ses activités sur l’environnement le Groupe est engagé dans la lutte contre le changement climatique la protection de la biodiversité et la réduction de ses déchets > Promouvoir le développement durable auprès de ses clients Offrir des produits de qualité qui permettent au plus grand nombre d’accéder à une alimentation saine et équilibrée et entraîner ses fournisseurs et ses clients dans une consommation responsable c’est l’engagement de Carrefour Une organisation dédiée au Développement Durable Pour rallier tous les métiers et les pays autour du Développement Durable le groupe Carrefour est doté d’une Direction Développement Durable qui impulse la politique porte les dossiers auprès du Comité Exécutif et pilote la mise en oeuvre des orientations fixées tout en diffusant les bonnes pratiques Elle s’appuie sur des comités scientifiques des experts internes et travaille en étroite collaboration avec toutes les Directions opérationnelles et transverses du Groupe 24 Pour faire vivre la stratégie dans tous les pays la Direction Développement Durable dispose de relais locaux qui déploient la politique en fonction des réalités locales et assurent le reporting des actions mises en place Pour optimiser la démarche en France le service Développement Durable France a rejoint la Direction du Groupe Un dialogue grand ouvert avec ses partenaires Carrefour réunit chaque année ses principales parties prenantes et a scellé des partenariats avec des ONG depuis plus de dix ans qui l’aident à avancer plus efficacement dans ses projets Le Groupe collabore avec la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) pour veiller aux conditions sociales de fabrication de ses produits dans les pays sensibles Le WWF accompagne au quotidien les acheteurs et les responsables Qualité de Carrefour pour faire progresser sa politique d’approvisionnement du bois des ressources halieutiques ou encore de l’huile de palme L’éco attitude “maison” Pour impliquer ses collaborateurs dans les sièges comme dans les magasins Carrefour déploie des programmes de sensibilisation aux éco gestes des formations adaptées à ses différents métiers et s’associe à de nombreuses manifestations En 2009 les sièges France ont recyclé près de 350 tonnes de papier et carton économisé 50 % d’eau et mis en ligne un site de co voiturage Le personnel des magasins belges français espagnols et italiens ont découvert l’éco attitude à travers une BD et La Semaine européenne de l’énergie durable a impliqué les magasins de 6 pays UNE ENERGIE POSITIVE AVEC LES COLLABORATEURS DE CARREFOUR Les collaborateurs heureux et engagés font les clients heureux c’est la conviction et le fondement de la politique de Ressources Humaines de Carrefour Elle repose sur les trois valeurs du Groupe Engagés Attentionnés Positifs et doit permettre au Groupe de devenir un employeur de référence Engagés dans une entreprise motivante 7ème employeur privé mondial et dans le top 10 en France Carrefour développe une politique sociale motivante et attentionnée pour que chacun se sente bien au travail et puisse évoluer dans l’entreprise Résolument ouvert le Groupe offre des perspectives d’emploi à tous plus de 120 métiers dans le Groupe des contrats pour tous les modes de vie (CDI CDD stages VIE…) des méthodes de recrutement fondées sur les compétences des parcours apprenants En France le groupe Carrefour et Pôle emploi ont signé en 2009 un accord de coopération national qui prévoit notamment le transfert automatique des offres d’emploi de Carrefour vers le site www pole emploi fr Toujours sur le web les enseignes du groupe Carrefour en France ont désormais une adresse Internet unique dédiée à l’emploi www recrute carrefour fr Ce site permet aux candidats de découvrir les 120 métiers du Groupe et d'accéder aux offres en un clic Cette diversité est la richesse de Carrefour et l’entreprise donne résolument sa chance à chacun En deux ans près de 6 000 jeunes de quartiers défavorisés ont été recrutés dans le cadre du plan Espoir Banlieues en France et le Plan Emploi Jeunes 2009 2010 prévoit d’en recruter 4 000 autres en contrats d’alternance Au Brésil Carrefour soutient l’insertion des jeunes par l’apprentissage et en Argentine Carrefour offre des formations qualifiantes à des jeunes issus de foyers défavorisés Pour favoriser l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des collaborateurs handicapés des programmes volontaires sont menés en Roumanie Grèce Turquie Espagne Brésil Colombie Malaisie et en France… Rejoindre Carrefour c’est aussi l’assurance de travailler dans un Groupe respectueux des grands principes universels sur les Droits de l’Homme les normes du travail le respect de l’environnement et la lutte contre la corruption Travailler pour Carrefour c’est enfin choisir un Groupe solidaire qui fait du mécénat de compétences l’une de ses distinctions la Fondation Carrefour compte plus de 6 000 collaborateurs bénévoles dans le monde mettant leur métier au service de l’entraide 25 Positifs pour construire leur avenir avec Carrefour En 2009 des millions d’heures de formation ont été dispensées dans les 9 centres de formation du Groupe à travers le monde représentant une moyenne de 14 5 heures par personne Des formations diplômantes accompagnent les jeunes sans qualification vers un emploi stable et responsabilisant En France 100 employés obtiennent chaque année un Certificat de qualification professionnelle en supermarché Pour la première fois en 2010 le Groupe lance un plan de formation individuel dédié à tous ses cadres dirigeants dans le monde pour les accompagner dans la réussite du plan de transformation de Carrefour Le Groupe s’attache à dynamiser les carrières pour preuve 75 % des directeurs du Groupe sont issus de la promotion interne Cette politique repose sur un entretien annuel d’évaluation En 2009 25 000 cadres l’ont réalisé en ligne grâce au déploiement de l’outil Cap Careers dans la plupart des pays Et pour mieux diffuser les opportunités la France a mis en place le “Carrefour des métiers” Ce dispositif dynamise les initiatives individuelles de mobilité en recensant tous les métiers et en affichant les parcours de formation pour passer d’un métier à l’autre Attentionnés à transmettre leur bien être aux clients La concertation fait partie de la culture Carrefour et les transformations du Groupe ne font que la renforcer Le Comité d’Information et de Concertation Européen (CICE) réunit les partenaires sociaux européens de Carrefour dans un dialogue social riche et constructif En 2009 Lars Olofsson Directeur Général du Groupe a marqué sa volonté d’inclure pleinement les partenaires sociaux français et européens dans la réflexion stratégique de l’entreprise L’écoute a 20 ans chez Carrefour Les Ecoutes du Personnel permettent aux collaborateurs de s’exprimer de façon anonyme sur leur vie dans l’entreprise Un véritable baromètre du climat social déployé dans 12 pays Plus de 23 000 collaborateurs dans le monde s’expriment ainsi chaque année La synthèse est remise à la direction du magasin et fait l’objet d’une restitution auprès de l’ensemble des équipes et de leurs représentants Des plans d’actions sont ensuite présentés magasin par magasin rayon par rayon En 2009 ce dispositif a été étendu à Taiwan et à la Thaïlande La santé des collaborateurs est une préoccupation de tous les jours chez Carrefour Le Groupe s’assure que la couverture sociale des employés est appropriée dans tous les pays où il est implanté En cas de défaillance d’un système il met en place des régimes “maison” Au delà Carrefour organise des campagnes de vaccinations contre des maladies comme la dengue ou plus récemment contre le virus de la grippe H1N1 La réduction des accidents de travail fait l’objet de formations de campagnes de sensibilisation de procédures et d’audits réguliers des sites En Thaïlande par exemple le magasin Carrefour de Bangnon a participé au concours de sécurité organisé par le Ministère du Travail et Carrefour Thaïlande a décroché le prix Health & Safety Les premiers audits de stress lancés en 2007 dans 4 hypermarchés en France avaient montré un niveau de stress équivalent ou inférieur à d’autres secteurs Début 2010 la décision a été prise de réaliser un nouvel audit de stress sur 4 autres hypermarchés soit 1600 salariés L’accord Santé au travail en supermarché signé en mai 2009 prévoit quant à lui un diagnostic de la santé au travail et des engagements de prévention étendus aux risques psychosociaux En 2010 la formation à la gestion du stress testée par les hypermarchés français sera déployée à l’ensemble des collaborateurs de Carrefour France L’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle est un élément clé de motivation et de fidélisation des collaborateurs Carrefour le favorise de différentes façons En 2009 le guide parentalité a été distribué à tous les managers en France et les supermarchés ont mis en place le Chèque Domicile pour faciliter la garde d’enfants Dans les hypermarchés français 20 000 personnes bénéficient des horaires en îlot qui permettent de planifier son emploi du temps plusieurs semaines à l’avance et satisfont 93 % du personnel de caisse Et pour mettre fin au temps partiel imposé Carrefour propose la polyactivité à tout employé qui le désire 26 UN PARTENARIAT DURABLE AVEC LES FOURNISSEURS DE CARREFOUR Garantir des débouchés à des milliers de producteurs Pour ses produits alimentaires à marques propres Carrefour privilégie l’approvisionnement local et dynamise l’activité d’une multitude de PME et de producteurs agricoles dans le monde Avec le Partenariat Garanti les hypermarchés français s’engagent contractuellement sur les volumes d’achat de fruits et légumes en amont de la production Autre action phare les Filières Qualité Carrefour (ou Engagement Qualité Carrefour en France) Lancées en 1992 95 % des fournisseurs sont restés fidèles Le partenariat repose sur un contrat à durée indéterminée avec engagement de volume et sur une juste rémunération du producteur et de ses efforts dans une démarche qualité qui va du champ à l’assiette Le dynamisme des Filières Qualité Carrefour est tel que certains fournisseurs ont créé des Clubs FQC comme les fournisseurs de fromage qui se réunissent deux fois par an pour proposer des améliorations de la filière à Carrefour Toujours dans une relation de fidélité la marque Reflets de France mobilise 140 entreprises avec succès + 85 % de chiffre d’affaires en dix ans Ailleurs Carrefour Chine promeut l’achat de produits frais sans intermédiaires pour mieux rémunérer les producteurs tout en baissant les prix pour les consommateurs chinois En 2009 cet approvisionnement direct a représenté 60 % des commandes de fruits et légumes de Carrefour Chine Ces partenariats de long terme incluent des formations à la démarche qualité et aux méthodes de production agricole modernes En 2009 plus de 1 000 agriculteurs représentant 250 coopératives de 9 provinces les ont suivies Accompagner les fournisseurs dans le Développement Durable Créé avec l’ADEME et le WWF l’autodiagnostic Développement Durable de Carrefour est un outil accessible via Internet qui permet aux fournisseurs d’auto évaluer leurs pratiques et d’accéder à des conseils Des audits sont réalisés chez un panel de fournisseurs pour valider les résultats déclarés et proposer des actions de progrès Plus de 2 200 fournisseurs de produits alimentaires à marques propres ont déjà accès à cet outil et Carrefour prépare son déploiement dans le non alimentaire et à l’international Dès 2009 des audits conseil environnement ont été menés chez tous les fournisseurs de produits Carrefour Agir Eco Planète et Tex Agir bio Contrôler les conditions de travail Carrefour a été l’une des premières entreprises internationales à s’engager dans le contrôle des conditions de travail chez ses fournisseurs et à œuvrer pour l’adoption d’un modèle de contrôle commun à tous les grands distributeurs et industriels mondiaux Sa Charte sociale s’applique à tous les fournisseurs de produits à marques de distributeur Début 2010 Carrefour l’a faite évoluer en intégrant le Code de référence élaboré dans le cadre du GSCP (Global Social Compliance Programme) Pour aller plus loin Carrefour s’engage dans la formation de ses fournisseurs et de leurs salariés à leurs droits et devoirs au travail Au Bangladesh 56 usines ont bénéficié de cette démarche entre 2006 et 2009 soit la totalité du parc fournisseur de Carrefour UN DYNAMISME RENOUVELE GRACE AUX COMMERCES CARREFOUR Réenchanter la vie locale Avec plus de 4 600 magasins de proximité dans le monde Carrefour est un acteur majeur du développement socio économique En France le partenariat avec La Poste vise à pallier la fermeture de bureaux de poste dans les petites communes 45 Relais Poste ont été créés dans des magasins Carrefour Ils permettent de faire ses courses et des opérations postales courantes et maintiennent une dynamique vitale en milieu rural De plus Carrefour facilite la reconversion des postiers À la périphérie urbaine les hypermarchés et les supermarchés tiennent souvent lieu de centres de vie et constituent des pôles d’emploi dans les quartiers sensibles 90 % des embauches se font dans la zone de chalandise Favoriser la création d’entreprises locales Carrefour facilite l’accès de ses collaborateurs à la franchise grâce à des passerelles comme la location gérance Elle permet d’acquérir un magasin de proximité après deux à trois ans de location Aujourd’hui 450 magasins Shopi Marché Plus ou 8 à Huit sont destinés à la location gérance 27 Les meilleurs n°2 de ces magasins peuvent aussi accéder à la franchise via la formation “Adjoint Évolutif” qui a permis de concrétiser 56 projets depuis 2004 Dans le monde de nombreuses heures de formation ont été dispensées en 2009 à des managers Carrefour pour contribuer à l’extension du réseau de franchisés Préserver l’environnement local Carrefour Property qui gère le patrimoine immobilier commercial du Groupe en France Espagne Italie Pologne et Roumanie s’engage dans une l’éco conception Rénovation extension ou création d’espace commercial chaque projet est pensé pour minimiser son impact sur l’environnement maîtrise des consommations énergétiques matériaux durables et intégration au cadre grâce à la Charte paysagère Carrefour Elle va de la végétation adaptée au climat local au traitement des lisières du site en passant par l’accès multimodal en voiture en transports en commun et en vélo Soutenir les communautés locales Carrefour agit pour améliorer le quotidien des plus démunis et soutenir le développement local dans les 15 pays où il est implanté L’engagement solidaire du Groupe est tout particulièrement porté par la Fondation Carrefour Sa mission une meilleure qualité de vie pour tous en agissant sur trois domaines l’alimentation l’insertion et la solidarité Dotée de 4 57 millions d’euros par an elle a soutenu 45 projets en 2009 Dans les pays la solidarité s’organise aussi en invitant les salariés à y contribuer Ainsi Carrefour Solidarités France soutient des actions en faveur des personnes en difficulté avec les 1000 magasins Carrefour et Carrefour Market et les sièges de Carrefour France Les catastrophes naturelles justifient parfois de combiner l’aide des pays et de la Fondation Ce fut le cas en Italie en avril 2009 où la région des Abruzzes a été frappée par un violent séisme Les équipes de Carrefour Italie ont envoyé 5 camions de produits alimentaires et la Fondation Carrefour a dégagé un fonds d’urgence de 30 000 euros UNE PLANETE RESPECTEE GRACE A L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CARREFOUR L’efficacité énergétique revue à la hausse En 2009 le groupe Carrefour a signé le Communiqué de Copenhague sur le Changement Climatique et hissé son ambition d’efficacité énergétique de 20 % à 30 % entre 2004 et 2020 Pour l’atteindre le Groupe s’appuie sur un programme d’investissements d’une trentaine de millions d’euros par an sur 10 ans qui a déjà permis des gains d’efficacité de 15 % depuis 2004 Les fuites des fluides réfrigérants représentent le deuxième poste d’émissions de CO2 du Groupe après l’électricité et sont interdites à partir du 1er janvier 2010 En Europe le Groupe identifie toutes les installations émettrices et expérimente des fluides alternatifs comme le CO2 sur le froid négatif Nouveaux engagements CO2 de la chaîne logistique Carrefour privilégie les modes de transports alternatifs et l’optimisation du remplissage des camions En France le Groupe a économisé 14 300 tonnes de CO2 sur le transport amont et aval en 2009 soit 43 800 camions et 20 5 millions de kilomètres en moins Pour le transport amont des ports aux entrepôts 45% des produits d’import destinés aux hypermarchés ont été transportés par voies fluviale et ferroviaire contre 41 7% en 2008 Cinq nouvelles plates formes de consolidation ont été ouvertes en 2009 ce qui porte à 7 le parc Elles permettent aux fournisseurs de livrer en un point unique à partir duquel Carrefour approvisionne ses entrepôts par camions complets et multifournisseurs Pour le transport aval des entrepôts aux magasins le Groupe développe le transport multimodal rail route Toutes les directions Logistique des pays travaillent à l’optimisation du remplissage des camions Une dizaine d’hypermarchés français testent les camions à poutres qui permettent de doubler leur contenance Cette solution sera déployée au niveau national à fin 2010 Limiter les retours à vide est un autre levier d’optimisation En France le système de “Reverse emballage” qui consiste à organiser le retour des supports de palette des magasins vers les entrepôts a permis d’économiser 7 millions de kilomètres à vide en 2009 Enfin Carrefour incite ses prestataires à passer au transport vert En France 65 % de la flotte de véhicules était constituée de camions aux Normes Euro 4 et Euro 5 en 2009 28 100 % d’huile de palme durable La déforestation contribue pour environ 18 % aux émissions annuelles de CO2 dans le monde et l’huile de palme y est pour beaucoup Composant de nombreux produits alimentaires et d’hygiène elle est devenue la 2e huile produite au monde et l’expansion des plantations de palme contribue fortement à la déforestation de la planète Depuis 2006 Carrefour est membre de la RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) qui développe une filière huile de palme responsable certification à l’appui En 2009 le Groupe a décidé de renforcer son rôle dans la gouvernance de cette organisation en nommant un responsable de Carrefour Indonésie au sein de l’Executive Board Les premiers volumes d’huile de palme certifiée durable par la RSPO ont été mis sur le marché et Carrefour s’est engagé à utiliser cette huile dans tous ses produits à marques propres au niveau mondial d’ici 2015 2009 année de la biodiversité L’engagement de Carrefour dans la protection de la biodiversité remonte à plus de 15 ans mais cette année dédiée lui donne un nouvel élan Pour une pêche responsable 75 % des ressources halieutiques sont surexploitées ou en passe de l’être Carrefour agit Les acheteurs Carrefour utilisent le guide du Seafood Choice Alliance pour éviter les espèces menacées Avec 26 références Carrefour propose l’offre la plus large de produits à marques propres certifiés MSC (Marine Stewardship Council) en France Carrefour sensibilise ses clients dans ses magasins et ses catalogues et a lancé en 2009 un programme de sensibilisation de ses acheteurs à la protection des ressources halieutiques en partenariat avec le WWF Pour une gestion durable des forêts Le mobilier extérieur vendu par Carrefour est exclusivement composé de produits certifiés FSC (Forest Stewardship Council) et d’acacia une espèce non menacée Pour ses publications commerciales européennes le Groupe a réduit ses grammages de 54 g à 49 g entre 2005 à 2009 et le papier journal a remplacé à 80 % le papier couché En 2010 le Groupe compte atteindre son objectif de 100 % de papier issu de fibres de bois recyclées et ou de forêts en gestion durable certifiée La protection des ressources en eau L’agriculture absorbe les trois quarts du volume d’eau consommé dans le monde Carrefour a engagé ses fournisseurs de produits à marques propres dans une gestion raisonnée de l’eau qui est l’un des critères de son auto diagnostic Développement Durable En 2009 le premier Trophée “Respect de la planète” a récompensé le fournisseur le plus engagé dans la maîtrise des consommations et des rejets dans l’eau Carrefour agit aussi dans ses magasins La consommation par m2 de surface de vente des hypermarchés a déjà baissé de 7 % par rapport à 2007 L’offensive contre les déchets Réduire les déchets et optimiser leur recyclage est un engagement environnemental phare de Carrefour En France l’accord 2008 2011 conclu ave l’ADEME prévoit le test d’un système de réutilisation des emballages et une réflexion sur la gestion des déchets organiques à partir de l’expérience de méthanisation menée dans le magasin de Lomme (59) Principal déchet généré par les magasins le carton est trié dans tous les pays Le tri des autres déchets est organisé en fonction des systèmes de récupération locaux En France plus de 60 % des déchets sont traités dans les filières de valorisation Depuis 10 ans Carrefour optimise le poids des emballages de ses produits à marques de distributeur ce qui a permis d’économiser plus de 15 000 tonnes d’emballages Le Groupe s'est engagé à l’arrêt total de la distribution des sacs de caisse plastiques jetables gratuits d'ici fin 2012 Après Taiwan la Belgique la France la Chine et la Pologne c’est au tour de la Roumanie et de l’Espagne en 2009 29 7 ORGANIGRAMME 7 1 La société Carrefour assume un rôle de holding gère à ce titre des participations en France et à l'étranger 7 2 Cf Section 20 (tableau des filiales consolidées) 8 PROPRIETES IMMOBILIERES USINES ET EQUIPEMENTS Pour le Groupe Carrefour les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente exploitées par le Groupe A fin décembre 2009 le Groupe exploite plus de 18 millions de m² Cette information ainsi qu’un détail des surfaces est communiqué dans la note « Parc de magasins intégrés » du rapport annuel Les modalités de détention des actifs sont détaillées dans les notes 15 et 18 des annexes des comptes consolidés clos le 31 décembre 2009 9 EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT Cf section 20 du présent document de référence 30 10 TRÉSORERIE ET CAPITAUX Cf section 20 du présent document de référence 11 RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT BREVETS ET LICENCES Néant 12 INFORMATION SUR LES TENDANCES 2009 des performances qui reflètent la mise en œuvre du Plan de Transformation Légère croissance des ventes +1 2% à changes constants hors essence et hors effet calendaire ( 1 2% en données publiées) tirée par les marchés de croissance Résultat opérationnel avant éléments non courants de 2 777 M€ en repli de 16% affecté par des investissements commerciaux de 639 M€ mais soutenu par des économies de coûts significatives notamment au second semestre Résultat net des activités poursuivies part du Groupe de 385 M€ (vs 1 274 M€ en 2008) impacté par des charges non courantes et de restructuration de 1 072 M€ Forte sélectivité des investissements 2 137 M€ en 2009 (vs 2 908 M€ en 2008) Objectifs 2009 atteints Gains de parts de marché notamment en France (+0 2%1) grâce à l’attractivité renforcée de notre marque et de nos enseignes Réduction des coûts de 590 M€ Résultat avant éléments non courants de 2 777 M€ dans le haut de la fourchette annoncée de 2 7 Md€ à 2 8 Md€ Cash flow libre de 1 479 M€ qui traduit notamment la rigueur de la politique d’investissement et la réduction des stocks Priorités et objectifs pour 2010 Gagner des parts de marché à surface constante grâce à des investissements commerciaux ciblés et à une image prix renforcée Améliorer la marge opérationnelle grâce à l’exécution parfaite du Plan de Transformation amélioration de l’efficacité opérationnelle avec des économies de coûts brutes de 500 M€ Privilégier la génération de cash poursuite de la sélectivité des investissements du même ordre qu’en 2009 en donnant la priorité à la mise en œuvre du plan de transformation dans le G4 et à l’expansion en Chine et au Brésil nouvelle réduction des stocks de 2 jours Lars Olofsson Administrateur Directeur Général de Carrefour a déclaré « Avec le lancement réussi du Plan de Transformation ‘’En Avant’’ et des équipes entièrement mobilisées Carrefour est entré dans une nouvelle dynamique L’année écoulée nous a permis de réaliser des avancées majeures un gain de parts de marché en France une marque Carrefour redynamisée le succès des produits Carrefour Discount et le déploiement accéléré de la convergence d’enseignes et des nouveaux concepts Les objectifs 2009 ont été atteints et les bases du Carrefour de demain sont désormais en place En 2010 dans un environnement économique qui devrait rester difficile le groupe consolidera ses positions par une exécution sans faille du plan de transformation et une dynamique commerciale renforcée sur nos marchés clés Carrefour fort d’une organisation renouvelée et simplifiée et d’un nouveau management poursuivra en 2010 la mise en œuvre de sa stratégie pour atteindre notre ambition devenir le commerçant préféré » 31 Le Conseil d’Administration de Carrefour réuni le 18 février 2010 a examiné et arrêté les comptes consolidés 2009 Il a été décidé de proposer à l’Assemblée Générale des actionnaires le 4 mai prochain un dividende de 1 08€ action au titre de l’exercice 2009 un niveau équivalent par rapport à 2008 Ce dividende sera proposé pour mise en paiement le 12 mai 2010 (en millions d’euros) 2008 2009 Var Chiffre d’affaires hors taxes 86 967 85 963 1 2% Résultat opérationnel avant éléments non courants amortissements et provisions (ACDA) 5 168 4 656 9 9% Résultat opérationnel avant éléments non courants 3 307 2 777 16 0% Produits et charges non courants 518 1 072 Nd Résultat opérationnel après éléments non courants (EBIT) 2 789 1 705 38 9% Résultat net des activités poursuivies Part du Groupe 1 274 385 69 8% Performance par zone Répartition géographique des ventes Résultat opérationnel avant éléments non courants par zone Millions d’€ (HT) 2008 2009 Variation Variation à changes constants 2008 2009 Var France 37 968 36 943 2 7% 2 7% 1 504 1 100 26 9% Europe 32 418 30 675 5 4% 3 1% 1 168 962 17 6% Amérique Latine 10 505 11 758 11 9% 17 1% 395 486 +23 0% Asie 6 076 6 586 8 4% 4 5% 241 229 5 0% Total 86 967 85 963 1 2% 0 0% 3 307 2 777 16 0% Dont Dia 9 629 9 600 0 3% 0 8% 195 171 12 3% France En France le chiffre d’affaires est en baisse de 0 9% hors essence La part de marché du Groupe progresse de 20 points de base sur l’année dynamisée par les excellentes performances du réseau supermarchés dont la conversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée à la fin 2009 Le résultat opérationnel avant éléments non courants recule de 26 9% à 1 100 M€ sous l’effet de la baisse des volumes et des investissements dans l’offre commerciale Europe En Europe le chiffre d’affaires se replie de 2 8% hors essence à changes constants ( 5 4% publié) Dans l’ensemble des pays les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques et par la déflation en Espagne Au total le résultat opérationnel avant éléments non courants atteint 962 M€ en recul de 17 6% par rapport à 2008 L’impact sur la rentabilité de la baisse des ventes de 1 743 M€ a été partiellement atténué par une bonne tenue de la marge des Activités Courantes et par une excellente maîtrise des frais généraux 32 Amérique latine La croissance du chiffre d’affaires en Amérique latine est restée soutenue (+17 1% à changes constants et +11 9% en publié) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil et d’une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone La forte progression de 23% du résultat opérationnel avant éléments non courants (+28 1% à taux de changes constants) reflète une bonne maîtrise des frais généraux et de la marge des activités courantes Asie La croissance des ventes des activités en Asie est de 4 5% à taux de change constants (+8 4% à taux de changes courants) portée par un rythme d’expansion toujours soutenu Les performances à magasins comparables ont été négatives dans tous les pays de la zone reflet d’un environnement économique généralement difficile La Chine a de plus fait face tout au long de l’année à une pression déflationniste mais a renoué avec une progression de ses ventes en comparable au dernier trimestre Le résultat opérationnel avant éléments non courants de la zone diminue de 5% ( 9 2% à taux de change constants) à 229 M€ La baisse du résultat opérationnel est principalement imputable à Taiwan et à la Thaïlande alors que la Chine enregistre une hausse de son résultat Dia L’ensemble du réseau de hard discount voit ses ventes progresser de 0 8% à changes constants ( 0 3% à changes courants) Les performances en comparable sont restées difficiles tout au long de l’année reflétant une moindre fréquentation du concept hard discount en France et une forte déflation en Espagne En France les magasins sous enseigne Dia (46 à la fin 2009) enregistrent d’excellentes progressions des ventes à plus de 30% Le résultat opérationnel avant éléments non courants est en baisse de 12 3% la baisse étant principalement expliquée par la France Analyse des résultats 2009 Chiffre d’affaires profitabilité et position financière Compte de résultat Le chiffre d’affaires est en baisse de 1 2% par rapport à 2008 mais en hausse de 1 2% hors essence et effets de change et ajusté de l’effet calendaire La marge des Activités Courantes en pourcentage du chiffre d’affaires est stable (et recule de 20 points de base hors essence) en raison des investissements du Groupe dans l’offre commerciale Leurs effets sont en partie compensés par des économies de coûts liées à la démarque et à la logistique et des gains sur achats Les économies de frais généraux s’élèvent à 540 M€ au dessus des objectifs initiaux Ces économies ont compensé en partie les effets de l’inflation et de l’expansion de sorte que les frais généraux sont restés sous contrôle avec une progression annuelle limitée à 1 8% Les frais généraux hors coûts d’actifs augmentent légèrement (+1 2%) alors que l’augmentation des coûts d’actifs ralentit en seconde partie d’année pour s’établir à +4 3% sur l’ensemble de l’exercice Le résultat opérationnel avant éléments non courants est en baisse de 16 0 % à 2 777 M€ Les charges non courantes s’élèvent à 1 072 M€ Les principaux postes sont les suivants 766 M€ de charges d’impairment principalement en Italie 172 M€ de charges de restructuration et 66 M€ au titre du plan de transformation En conséquence l’EBIT du Groupe recule de 38 9% à 1 705 M€ Les charges financières augmentent de 8 6% à 610 M€ Le taux d’imposition est de 58 3% sous l’effet de la non déductibilité de charges exceptionnelles d’impairment La variation des intérêts minoritaires (110 M€ contre 266 M€ en 2008) tient aux facteurs suivants (1) la plus value réalisée sur les cessions de Merter et Mercury en 2008 et (2) une moindre contribution au résultat des filiales qui ne sont pas détenues à 100% Le résultat net des activités poursuivies part du Groupe ressort à 385 M€ contre 1 274 M€ en 2008 Corrigé des éléments exceptionnels le résultat net des activités poursuivies part du Groupe est en baisse de 35% à 1 151 M€ 33 Tableau de trésorerie dette et liquidité L’autofinancement s’élève à 3 419 Md€ en baisse de 14 6% reflétant principalement le repli du résultat opérationnel avant éléments non courants amortissements et provisions Le besoin en fonds de roulement se traduit par un flux positif de 320 M€ (contre 971 M€ en 2008) reflétant principalement l’amélioration de la trésorerie marchandises de 313 M€ (655 M€ en 2008) grâce notamment à une meilleure gestion des stocks Les investissements opérationnels ont fait l’objet d’un contrôle très strict et se sont inscrits en baisse de 26 5% à 2 137 M€ La baisse est principalement due à l’Europe Les investissements sont restés stables en France reflétant la conversion à l’enseigne Carrefour Market En conséquence le cash flow libre s’établit à 1 479 M€ contre 1 916 M€ au 31 décembre 2008 Au 31 décembre 2009 la dette financière nette ressort à 6 460 M€ en baisse de 2 9% par rapport au 31 décembre 2008 (6 652 M€) Au cours de l’exercice le Groupe a refinancé un endettement de 1 3 Md€ sous forme de placements privés La situation de liquidité du Groupe est saine avec 3 Md€ de crédits syndiqués non tirés et l’étalement de l’échéancier des emprunts obligataires de 8 7 Md€ sur les huit prochaines années 13 PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE Néant 34 14 ORGANES D’ADMINISTRATION DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE Par décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005 la Société avait adopté la forme de société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées Le Conseil d’Administration est composé de douze membres Monsieur Amaury de Seze (Président) Monsieur Jean Martin Folz (Vice président) Madame Anne Claire Taittinger Monsieur René Abate Monsieur Bernard Arnault Monsieur Sébastien Bazin Monsieur Nicolas Bazire Monsieur Jean Laurent Bonnafé Monsieur Thierry Breton Monsieur René Brillet Monsieur Charles Edelstenne Monsieur José Luis Leal Maldonado (jusqu’au 15 avril 2009) et Monsieur Lars Olofsson (depuis le 28 avril 2009) Robert Halley Président d’Honneur Amaury de Seze Président (Personnalité indépendante) Né le 7 mai 1946 Français Nombre d’actions détenues dans la Société 12 500 Date de nomination 28 juillet 2008 Amaury de Seze démarre sa carrière en 1968 chez Bull General Electric En 1978 il rejoint le groupe Volvo où il occupe successivement les postes de Directeur Général Président Directeur Général de Volvo France Président de Volvo Corporate Europe membre du Comité Exécutif du Groupe Volvo et membre du Comité Stratégique Renault Volvo Il rejoint le groupe Paribas en 1993 en tant que Membre du Directoire de la Compagnie Financière de Paribas et de la Banque Paribas en charge des participations et des affaires industrielles puis comme responsable du pôle Participations de la Banque BNP Paribas Il était Président de PAI Partners de 1998 à décembre 2007 Autres mandats Vice Chairman de Power Corporation du Canada Administrateur de Groupe Industriel Marcel Dassault S A S BW Group Groupe Bruxelles Lambert Erbe Pargesa Holding S A Suez Environnement Imerys et Publicis Groupe Jean Martin Folz Vice président (Personnalité indépendante) Né le 11 janvier 1947 Français Nombre d’actions détenues dans la Société 1 000 Date de nomination 28 juillet 2008 Date de renouvellement 28 avril 2009 Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et ingénieurs des Mines Jean Martin Folz commence sa carrière en 1972 au sein d’une direction régionale du Ministère de l’Industrie après avoir passé un an à Tokyo à la Maison Franco Japonaise Entre 1975 et 1978 il occupe différentes fonctions dans les cabinets ministériels et en dernier lieu est directeur du Cabinet du Secrétaire d’Etat à l’Industrie En 1978 il entre dans le groupe Rhône Poulenc directeur d’usine à Saint Fons puis Directeur Général Adjoint de Rhône Poulenc Spécialités Chimiques De 1984 à 1987 il est Directeur Général Adjoint puis Président Directeur Général de Jeumont Schneider En juillet 1987 il devient Directeur Général de Péchiney puis Président de Carbonne Lorraine En 1991 il devient Directeur Général de Eridania Béghin Say et Président de Béghin Say 35 Il entre dans le Groupe PSA Peugeot Citroën en juillet 1995 et devient Directeur de la Division Automobile du Groupe en avril 1996 Il est nommé Président du Groupe PSA Peugeot Citroën à compter du 1er octobre 1997 date à laquelle il devient également Président d’Automobiles Peugeot et d’Automobiles Citroën Il quitte ces fonctions en 2007 Il est Président de l’Afep jusqu’en mars 2010 Autres mandats Administrateur de Société Générale Saint Gobain Alstom et de Solvay (Belgique) Membre du Conseil de Surveillance de AXA Lars Olofsson Directeur Général Né le 19 décembre 1951 Suédois Nombre d’actions détenues dans la Société 1 000 Date de nomination 28 avril 2009 Après un diplôme en administration des affaires à l’Université de Lund en Suède Lars Olofsson commence sa carrière en 1976 chez Nestlé Il y entre en tant que chef de produit pour les Surgelés Findus De 1981 à 1992 il travaille chez Nestlé France où il exerce différentes fonctions commerciales et marketing En 1992 il devient Directeur Général de « Glaces Findus » en France Puis il est Président de Pripps Procordia Suède Il prend ensuite la direction de la Division Produits Laitiers et Diététiques de Sopad Nestlé En 1995 il est nommé Directeur Général de la zone pays nordiques de Nestlé En 1997 Lars Olofsson devient Directeur Général de Nestlé France avant d’être nommé en 2001 Vice Président Exécutif du Groupe Nestlé en charge de l’ensemble des activités européennes En 2005 il est promu Vice Président Exécutif du Groupe Nestlé en charge des Strategic Business Units du marketing et des ventes au plan mondial Depuis le 1er janvier 2009 Lars Olofsson est Directeur Général de Carrefour Il est également Président de la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour Administrateur de Finiper (Italie) et représentant permanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration de Carrefour Marinopoulos (Grèce) René Abate (Personnalité indépendante) Né le 27 août 1948 Français Nombre d’actions détenues dans la Société 1 000 Date de nomination 28 juillet 2008 Date de renouvellement 28 avril 2009 René Abate est diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et de la Harvard Business School Il commence sa carrière comme ingénieur au Port of New York Authority en 1970 puis intègre le BCG en 1974 où il conseille dans les domaines de la stratégie et de l’organisation des grandes entreprises de secteurs variés notamment dans les biens de grande consommation et dans la distribution alimentaire et spécialisée Il a été successivement Senior Vice President responsable de l’activité du cabinet en France Chairman du Groupe pour l’Europe et membre du Comité Exécutif Monde fonctions auxquelles il a renoncé en 2006 Il en est aujourd’hui Senior Advisor Autres mandats Associé Gérant de Delphen Sàrl Administrateur de Atos Origin et du Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies Bernard Arnault Né le 5 mars 1949 Français Nombre d’actions détenues dans la Société 1 000 Date de nomination 28 juillet 2008 Bernard Arnault choisit la carrière d’ingénieur qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret Savinel En 1974 il en devient Directeur de la Construction puis Directeur Général en 1977 et enfin Président Directeur général en 1978 Il le restera jusqu’en 1984 date à laquelle il devient Président Directeur Général de Financière Agache SA et de Christian Dior SA 36 Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie de développement fondée sur les marques de prestige Il fait de Christian Dior la pierre angulaire de cette structure En 1989 il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton et crée ainsi le premier groupe mondial du luxe Il en prend la Présidence en janvier 1989 Autres mandats Président Directeur Général de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton SA Président du Conseil d’Administration de Christian Dior SA de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise) Président de Groupe Arnault SAS Administrateur de Christian Dior Couture SA de la Société Civile du Cheval Blanc de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton Inc (Etats Unis) de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton Japan KK (Japon) Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA Sébastien Bazin Né le 9 novembre 1961 Français Nombre d’actions détenues dans la Société 1 000 Date de nomination 28 juillet 2008 De 1985 à 1990 Sébastien Bazin exerce ses fonctions au sein des Groupes Clore puis Painewebber à New York San Francisco et Londres Entre 1990 et 1992 il a occupé les fonctions de Directeur adjoint de Hottinguer Rivaud Finances (Paris) Entre 1992 et 1997 il est Directeur Général de l’Immobilière Hôtelière SA Entre 1997 et 1999 il est de Président Directeur Général de Colony Capital SAS Depuis 1999 il est Directeur Général Exécutif de Colony Europe Autres mandats Directeur Général Exécutif de Colony Europe Président Directeur Général des sociétés SESE (Société d’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements) Président du CS de la société PSG Football Club Administrateur des sociétés Accor et Moonscoop IP Membre du Conseil de Surveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France) Président (SAS) de Colwine Colfilm Bazeo Europe SAS et Colony Capital SAS Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPA SAS Gérant (SàRL) de CC Europe Invest Administrateur (SAS) de Moonscoop SAS Membre du Conseil de Surveillance (SAS) de Groupe Lucien Barrière Nicolas Bazire Né le 13 juillet 1957 Français Nombre d’actions détenues dans la Société 1 000 Date de nomination 28 juillet 2008 Date de renouvellement 28 avril 2009 Nicolas Bazire a été Auditeur puis Conseiller référendaire à la Cour des Comptes En 1993 il devient Directeur du Cabinet Chargé de mission auprès du Premier Ministre Edouard Balladur Associé Gérant de Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999 il est nommé Président du Conseil des Commanditaires à cette date Il est Directeur Général de Groupe Arnault SAS depuis 1999 Autres mandats Directeur Général de Groupe Arnault SAS Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton de LVMH Fashion Group Atos Origin et Suez Environnement et Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS Jean Laurent Bonnafé Né le 14 juillet 1961 Français Nombre d’actions détenues dans la Société 1 000 Date de nomination 28 juillet 2008 Polytechnicien et Ingénieur du Corps des Mines Jean Laurent Bonnafé rejoint le Groupe BNP en 1993 à la Direction des Grandes Entreprises Après avoir été Responsable de la Stratégie et du Développement à partir de 1997 puis Responsable du rapprochement dans le cadre de la fusion BNP et Paribas il est depuis 2002 Responsable du pôle Banque de Détail en France Directeur des Réseaux France et membre du Comité Exécutif du Groupe BNP Paribas Jean Laurent Bonnafé a été nommé Directeur Général Délégué et dirige les activités de banque de détail du Groupe 37 Autres mandats Directeur Général Délégué de BNP Paribas Administrateur de BNP Paribas Personal Finance et de BNL Banca Nazionale del Lavoro (Italie) Président du Comité de Direction du Comité Exécutif et Chief Executive Officer de BNP Paribas Fortis (depuis mai 2009) Thierry Breton (Personnalité indépendante) Né le 15 janvier1955 Français Nombre d’actions détenues dans la Société 1 000 Date de nomination 28 juillet 2008 Thierry Breton est diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) de Paris et de la 46e session de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) Il devient en 1986 chef du projet du Futuroscope de Poitiers puis en dirige le téléport et intègre le cabinet de René Monory au ministère de l'Education nationale en tant que conseiller pour l'informatique et les technologies nouvelles Il siège également au Conseil Régional de Poitou Charentes de 1986 à 1992 (en tant que Vice président à partir de 1988) Il entre ensuite chez Bull en tant que Directeur de la stratégie et du développement puis Directeur Général adjoint Administrateur du groupe en février 1996 il est successivement Vice président du Conseil d'Administration puis Administrateur Délégué du Groupe Président Directeur Général de Thomson (1997 2002) puis Président Directeur Général de France Telecom (2002 2005) il a été Ministre de l'Economie des Finances et de l'Industrie entre le 25 février 2005 et le 16 mai 2007 puis professeur à l'Université Harvard aux États Unis titulaire d'une chaire « Leadership corporate accountability » avant de prendre en novembre 2008 la Présidence du Directoire de Atos Origin Autre mandat Président Directeur Général de Atos Origin René Brillet (Personnalité indépendante) Né le 1er août 1941 Français Nombre d’actions détenues dans la Société 270 250 Date de nomination 28 juillet 2008 Ancien Directeur Général Asie de Carrefour René Brillet débute sa carrière comme officier radio dans la marine marchande en 1968 Il rentre en 1972 chez Carrefour et occupe successivement les postes de chef comptable en Italie et au Brésil puis de directeur de magasin et directeur Organisation et Méthodes toujours au Brésil En 1981 il rejoint l’Argentine comme Directeur Exécutif puis dirige l’Espagne de 1982 à 1985 et la France de 1986 à 1995 En 1996 il est nommé Directeur Général Europe puis Directeur Général Asie en 1998 poste qu’il occupe jusqu’au 28 février 2004 Charles Edelstenne (Personnalité indépendante) Né le 9 janvier 1938 Français Nombre d'actions détenues dans la Société 1 000 Date de nomination 28 juillet 2008 Expert comptable diplômé (Lauréat de l'IFEC) Charles Edelstenne intègre Dassault Aviation en 1960 en qualité de Chef du Service des Etudes Financières Nommé successivement Secrétaire Général Adjoint Secrétaire Général Vice président Chargé des Affaires Economiques et Financières il est nommé en qualité d'Administrateur en 1989 puis élu Président Directeur Général en 2000 fonction qu'il occupe depuis lors 38 Autres mandats Président Directeur Général de Dassault Aviation SA Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS Administrateur de Thales SA (depuis le 19 mai 2009) de Sogitec Industries SA de SABCA (Belgique) Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats Unis) President de Dassault International Inc (Etats Unis) et Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2 NILI et NILI 2 Anne Claire Taittinger (Personnalité indépendante) Née le 3 novembre 1949 Française Nombre d’actions détenues dans la Société 1 000 Date de nomination 28 juillet 2008 Anne Claire Taittinger diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris titulaire d’une maîtrise en sociologie urbaine diplômée d’études supérieures spécialisées d’urbanisme et du Centre de perfectionnement aux affaires démarre sa carrière en 1976 dans le Groupe Caisse des Dépôts et Consignations comme responsable d’opérations d’urbanisme à la Société centrale d’équipement du territoire Elle intègre le Groupe du Louvre en 1979 au poste de Secrétaire Général puis devient Président Directeur Général de la Compagnie Financière Deville Elle sera successivement Président Directeur Général de la Compagnie Financière Leblanc de ELM LEBLANC Vice président Directeur Général du pôle industriel DEVILLE Président Directeur Général des Parfums Annick Goutal France USA puis de BACCARAT Elle devient Directeur Général puis Président du Directoire de la Société du Louvre en 1997 puis en 2002 Président du Directoire de Groupe Taittinger ainsi que Directeur Général de sa filiale Groupe du Louvre dans le cadre d’une dissociation des fonctions de Président du Conseil et de Directeur Général fonctions qu’elle quitte en juillet 2006 à la suite du changement d’actionnariat du Groupe Taittinger Autres mandats Administrateur et membre du comité d’audit et du comité des nominations rémunérations et gouvernement d’entreprise de Club Méditerranée Administrateur de Financités de Tocqueville Finance Holding et de Tocqueville Finances SA Membre du Conseil de Surveillance de Planet Finance Président de SAS Le Riffray Gérant de Eurl Le Riffray I et Directeur Général de SAS DFT Immobilier Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la Direction Générale Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise des sociétés cotées et par la recommandation de la Commission Européenne le Conseil d’Administration estime que parmi ses membres sept peuvent être considérés comme des personnalités indépendantes qui n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société son groupe ou sa direction qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement Ainsi Madame Anne Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze Jean Martin Folz René Abate Thierry Breton René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants Conformément aux dispositions de la Recommandation CE du 30 avril 2009 le Conseil a vérifié qu’un membre indépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières en matière financière ou comptable et qu'un membre au moins du Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et de l'expérience en matière de politique de rémunération Le Conseil a procédé au cours de l’exercice 2009 avec l’assistance d’un Cabinet extérieur à l’évaluation de son fonctionnement Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’un minimum de mille actions La durée du mandat d’Administrateur est de trois ans Au cours de l’exercice 2009 le Conseil d’Administration s’est réuni 14 fois (dont une fois sous forme de séminaire stratégique) le taux de présence moyen s’élevant à 83% 39 Lors de ses réunions le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants Examen de la stratégie proposée par le Directeur Général Etude d’opérations d’acquisitions rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations internes Définition de l’étendue des pouvoirs du Directeur Général et détermination de sa rémunération Arrêté des comptes annuels et semestriels examen des chiffres d’affaires trimestriels et de la communication financière y afférente préparation de l’Assemblée Générale Mise en œuvre du programme de rachat d’actions Attribution d’options d’achat d’actions et attribution d’actions de présence et ou de performance au profit des salariés et du mandataire social définition d’un régime de retraite complémentaire pour les principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général membres du Comex et quelques cadres clés) Comptes rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise du Comité des Comptes et du Comité Stratégie) La Direction Générale de la Société est assurée depuis le 1er janvier 2009 par Monsieur Lars Olofsson nommé à cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008 Le Directeur Général n’est pas lié à la Société par un contrat de travail Lors de ses séances des 28 juillet 2008 et 6 octobre 2009 le Conseil d’Administration a décidé que le Directeur Général ne pourra accomplir au nom et pour le compte de la Société les opérations ou actes suivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil Les engagements de caution d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500 millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrations fiscales et douanières) les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros les cessions totales ou partielles de participations les constitutions de sûretés sur les biens sociaux les décisions d'implantation à l'étranger directement par création d'établissement de filiale directe ou indirecte ou par prise de participation ou les décisions de retrait de ces implantations toute opération de fusion scission et apport d'actifs l'acquisition sous quelque forme que ce soit notamment par voie d'investissement de souscription à une augmentation de capital ou d'emprunts d'actifs immobilisés pour une valeur d’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffre d’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée la cession sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs d'actifs immobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les Marques et les fichiers Clients toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au delà d'un montant cumulé supérieur sur un même exercice social à 500 millions d’euros en cas de litige toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription ou d'achat d'actions ou de plans d’attributions gratuites d’actions toute modification de l’organisation de la Société la politique de rémunération des principaux dirigeants toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe et variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à court terme Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent la fixation des critères de performance (quantitatifs et ou qualitatifs) applicables à la détermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effet de porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui ci à un montant supérieur à 16 plafonds de Sécurité sociale 40 Pour les besoins de leurs mandats sociaux les membres du Conseil d’Administration sont domiciliés au siège social de l’Emetteur Il n’existe aucun lien familial entre les mandataires sociaux de l’Emetteur A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence aucun des mandataires sociaux (membres du Conseil d’Administration et Directeur Général) n’a au cours des cinq dernières années été condamné pour fraude été associé à une faillite mise sous séquestre ou liquidation fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par une autorité statutaire ou réglementaire été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration de direction ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence aucun conflit d’intérêt n’est identifié entre les devoirs de chacun des mandataires sociaux ((membres du Conseil d’Administration et Directeur Général) à l’égard de l’Emetteur et leurs intérêts privé ou autres devoirs A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence il n’existe aucun arrangement ou accord conclu avec les principaux actionnaires des clients des fournisseurs ou autres en vertu duquel l’un des mandataires sociaux (membres du Conseil d’Administration et Directeur Général) aurait été sélectionné en tant que membre d’un organe d’administration de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la direction générale 15 RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES Président du Conseil d’Administration Sur proposition du Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise le Conseil d’Administration a fixé à 700 000 € la rémunération annuelle du Président du Conseil d’Administration étant précisé que cette rémunération ne comporte pas d’options d’achat ou de souscription d’actions mais sera assortie d’une part variable dont les critères seront définis et appréciés au regard du fonctionnement de la nouvelle gouvernance Le Conseil a également décidé que la Société mettra à la disposition du Président un véhicule de fonction avec chauffeur 41 Directeur Général Le Conseil d’Administration de Carrefour réuni le 17 juin 2009 a fixé la rémunération de Lars Olofsson comme suit Il bénéficie D’une rémunération fixe annuelle de 1 350 000 euros bruts (un million trois cent cinquante mille euros bruts) D’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la rémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés et davantage en cas de dépassement avec un butoir à 200% Cette performance est appréciée pour 70% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires hors carburant Ebit hors éléments exceptionnels cash flow libre et parts de marché) et pour 30% en fonction d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration Au titre de 2009 il lui a été attribué 130 000 (cent trente mille) options d’achat d’actions moyennant un prix d’exercice de 33 7 € par option 65 000 (soixante cinq mille) actions de performance au maximum – 32 500 cible (trente deux mille cinq cent cible) L’acquisition de ces options et actions de performance est soumise aux conditions de présence et de performance suivantes Pour les options d’achat d’actions la condition de performance consistera pour moitié à atteindre sur l’année fiscale 2010 un Chiffre d’Affaires Groupe Hors Taxe et Hors Carburant en croissance positive comparé au Chiffre d’Affaires Groupe de 2008 (et ce à périmètre constant c'est à dire hors cessions et acquisitions) pour moitié à atteindre sur l’année fiscale 2010 un Free Cash Flow Groupe d’au moins 1 7 MD€ Pour les actions les conditions de performance sont ainsi définies il est attribué à Lars Olofsson 2 enveloppes d’actions également réparties et associées chacune à un « panier d’actions » L’acquisition effective des enveloppes d’actions à l’issue de la période dépendra de la performance de la valeur Carrefour relativement à la performance des valeurs de chaque panier Les 2 paniers d’actions de référence sont ainsi désignés groupe « Retail » et groupe « Consumer Goods » L’indice de performance retenu est le « Total Shareholder Return » (TSR) c’est à dire le taux de rentabilité de l’action sur la période T4 2008 T4 2010 intégrant d’une part l’écart de valeur de l’action mesuré sur la période (plus moins value) et d’autre part les dividendes reçus par action sur la même période le tout rapporté à la valeur Le nombre d’actions effectivement acquises sera fonction du classement du TSR de l’action Carrefour au sein de chacun des 2 paniers d’actions (Retail et Consumer Goods) selon le barème précisé ci après Classt Groupe « Retail » % d’actions dont la propriété sera transférée 1er & 2ème 100% 3ème 75% 4ème 60% RETAIL 5ème 30% 6ème et au delà 0% 42 Classt Groupe « Consumer goods » % d’actions dont la propriété sera transférée 1er et 2ème 100% 3ème 90% 4ème 80% 5ème 70% 6ème 60% 7ème 40% 8ème 30% 9ème 20% 10ème 10% CONS GOODS 11ème et au delà 0% Le nombre d’actions devant être conservé par les mandataires sociaux pendant la durée de leur mandat a été fixé à 33% de la plus value nette d’acquisition jusqu’à ce que ce montant corresponde à quatre ans de salaire de base moment à partir duquel seuls 10% de la plus value nette d’acquisition devront être conservés compte tenu de cette obligation de détention la disponibilité des actions de performance n’est pas conditionnée par l’achat d’actions supplémentaires Lars Olofsson bénéficie d’une clause de départ dont les dispositions sont les suivantes En cas de cessation de son mandat hors démission mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure et sauf pour faute grave ou lourde Carrefour proposera au Directeur Général dans le cadre d’une transaction emportant renonciation de sa part à tout recours une indemnité transactionnelle (« l’Indemnité ») dont le montant sera égal à deux ans (24 mois) de rémunération si la fin du mandat intervient à compter du 1er janvier 2010 et à 1 an (12 mois) de rémunération si la fin du mandat intervient avant le 1er janvier 2010 La rémunération annuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette Indemnité sera la moyenne annuelle brute des rémunérations fixes et bonus en ce compris primes sur objectifs (à l'exclusion des primes d'impatriation avantages en nature et remboursements de frais personnels ou professionnels et système d'actionnariat tels que actions de performance actions gratuites et stock options) versés au titre de tout mandat social au sein du Groupe Carrefour par toute société du Groupe Carrefour au cours des vingt quatre mois précédant la fin du mandat (ci après la « Rémunération ») Dans le cas où la fin du mandat interviendrait avant qu’au moins un bonus annuel (ou prime sur objectifs) ait été versé c’est le bonus cible (100% du salaire fixe) qui serait pris en compte dans la Rémunération annuelle servant de référence au calcul de l’Indemnité Le versement de l'Indemnité n'interviendra que sous réserve que à périmètre constant et changes constants la moyenne de la progression d'une part du chiffre d'affaires hors carburant du Groupe Carrefour d'autre part de l'EBIT hors éléments exceptionnels du Groupe Carrefour au titre des deux derniers exercices clos précédant l’expiration du mandat soit positive ou à défaut au moins égale à l’évolution prévue dans les objectifs budgétaires annuels fixés par le Conseil d’Administration Si la condition de performance telle que définie ci dessus n’est remplie que pour une seule des deux variables sur la période précitée l'indemnité de cessation du mandat sera limitée à 50% de l’Indemnité définie au paragraphe ci dessus 43 Dans le cas où la cessation du mandat (hors démission mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure et sauf pour faute grave ou lourde) interviendrait dans un délai de 12 mois suivant un changement de contrôle du Groupe Carrefour (au sens de l’article L 233 3 du Code du Commerce) la condition de présence nécessaire à l’acquisition des actions gratuites attribuées le 13 janvier 2009 serait réputée levée et le montant de l’Indemnité de rupture mentionnée au paragraphe ci dessus serait de 2 ans (24 mois) quand bien même la fin du mandat interviendrait avant le 1er janvier 2010 Les conditions de performance prévues ci avant continueront bien entendu de s’appliquer Les engagements qui précèdent en matière de conditions de départ autorisés par le Conseil d’Administration seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale des actionnaires qui sera saisie à cet effet Lars Olofsson bénéficie enfin soit d'une prise en charge par Carrefour du loyer et des charges de son logement personnel à hauteur d'un montant maximum annuel de 100 000 euros bruts (cent mille euros bruts) soit d'une allocation logement d'un montant annuel de 100 000 euros bruts (cent mille euros bruts) versée en douze mensualités d’une voiture avec chauffeur et d’outils informatiques et de communication (ordinateur portable agenda électronique téléphone mobile etc…) Lors de sa réunion du 15 avril 2009 le Conseil d’Administration a confirmé l’attribution au profit de Lars Olofsson de 100 000 actions soumises à condition de présence pendant une période de 2 ans au regard des avantages auxquels ce dernier a renoncé en rejoignant le Groupe Carrefour Le Conseil d’Administration de Carrefour réuni le 6 octobre 2009 a autorisé la mise en place au sein du Groupe Carrefour d’un régime de retraite Ce régime de retraite à prestations définies de type additif bénéficiera aux principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général membres du COMEX et quelques cadres clé) travaillant en France ou sous statut expatriés de France depuis 3 ans au moins dont la rémunération annuelle brute est supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale soit 548 928 € en 2009 Les principales caractéristiques du régime sont Taux de cotisation unique égal à 1 5 % de la rémunération (salaire de base + bonus) Reconnaissance d’ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans (45 ans = 0 46 ans = 1 an 47 ans = 2 ans…) Minimum de 3 ans d’ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime Maintien des droits au régime en cas de départ à partir de 60 ans si aucune reprise d’activité professionnelle La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles plafonnée à 60 PASS (2 058 480 € en 2009) Taux de remplacement maximum 50 % de la rémunération de référence telle que décrite ci dessus (tous régimes confondus) Reconnaissance d’un maximum de 20 ans d’ancienneté dans le régime En cas de décès une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de la rente de retraite du bénéficiaire Le régime est contracté par la société Carrefour Après un appel d’offres auprès de 5 assureurs il a été décidé d’externaliser le régime auprès de la Compagnie d’assurance AXA Lars Olofsson ès qualités de Directeur Général est l’un des bénéficiaires potentiels du régime de retraite 44 Jetons de présence alloués aux Membres du Conseil d’Administration de la Société L’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 a fixé à 900 000 € le montant des jetons de présence alloués au Conseil d’Administration Sur proposition du Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise le Conseil d’Administration a décidé de répartir lesdits jetons de présence annuellement de la manière suivante Président du Conseil d’Administration 10 000 € Vice Président du Conseil d’Administration 10 000 € Président du Comité des comptes et du contrôle interne 10 000 € Président du Comité des Rémunérations 10 000 € Président du Comité Stratégie 10 000 € Membre d’un Comité (un ou plus) 10 000 € Membres du Conseil d’Administration 55 000 € étant précisé que les 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieurs Comités seront fonction de l’assiduité du membre du Comité aux séances de celui ci (ceux ci) les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seront composés d’une part fixe de 40 000 € et d’une part variable de 15 000 € fonction de l’assiduité du membre du Conseil aux séances de celui ci Le montant des jetons de présence sera versé une fois par an au mois de juillet Ainsi pour la période comprise entre juillet 2008 et juillet 2009 les Administrateurs ont perçu les jetons de présence suivants Amaury de Sèze 85 000 00 € Jean Martin Folz 84 062 50 € Anne Claire Taittinger 74 062 50 € José Luis Leal Maldonado 37 500 00 € René Abate 64 062 50 € René Brillet 74 062 50 € Lars Olofsson 14 687 50 € Thierry Breton 52 187 50 € Sébastien Bazin (Blue Partners) 74 062 50 € Nicolas Bazire 65 000 00 € Bernard Arnault 55 625 00 € Charles Edelstenne 52 187 50 € Jean Laurent Bonnafé 50 312 50 € 16 FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION 16 1 Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 pour une durée de 3 exercices Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite Assemblée Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres le Conseil d’Administration a par tirage au sort déterminé les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de la première et de la deuxième année 45 En conséquence les Administrateurs sortants par anticipation au terme de l’exercice 2009 seront Madame Anne Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin Thierry Breton et Charles Edelstenne Les mandats de Messieurs Amaury de Seze Bernard Arnault Jean Laurent Bonnafé et René Brillet viendront à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010 Les mandats de Messieurs René Abate Nicolas Bazire et Jean Martin Folz ont été renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 28 avril 2009 16 2 Il n’existe aucun lien contractuel entre l’Emetteur et les membres du Conseil d’Administration 16 3 Le Conseil d’Administration a constitué trois Comités spécialisés Le Comité des Comptes le Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie Ces Comités se réunissent à leur convenance avec ou sans participation du management de la Société Ils peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin Le Président de Comité peut demander au Président du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable au sein du Groupe de questions relevant de la compétence de Comité Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration Les Présidents des Comités ou en cas d’empêchement un autre membre de ce même Comité présentent oralement une synthèse de leurs travaux au Conseil Un compte rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué après approbation aux Administrateurs Le Comité des Comptes Le Comité composé pour au moins les deux tiers de ses membres d’Administrateurs indépendants se réunit au moins quatre fois par an Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières en matière financière ou comptable Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi (i) du processus d’élaboration de l’information financière (ii) de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques (iii) du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et (iv) de l’indépendance des Commissaires aux comptes Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers choix des référentiels comptables provisions résultats analytiques normes prudentielles calcul de rentabilité et toute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques potentiels Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant notamment du risque de réputation ou de l’éthique professionnelle Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes formule un avis sur le montant des honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat de cette sélection Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes leurs recommandations et leur suivi 46 Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe Carrefour aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent recensés selon un modèle approuvé par le Comité Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le chiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à l’indépendance des Commissaires aux comptes Il donne son accord préalable sur toute mission dont le montant des honoraires (hors taxes) excède un million d’euros Le Comité ratifie a postériori les autres missions sur présentation de la Direction Financière du Groupe Le Comité reçoit tous les ans un compte rendu de la Direction Financière du Groupe sur l’ensemble des missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux comptes du Groupe Chaque Commissaires aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif de contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans le déroulement de la mission d’audit Au moins deux fois par an le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec les Collège des Commissaires aux comptes hors la présence de la Direction Générale de la Société Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Sur tous les sujets de sa compétence le Comité entend à sa diligence et hors la présence des membres de la Direction Générale s’il l’estime opportun les responsables financiers et comptables du Groupe ainsi que le responsable de l’audit et du contrôle interne La composition du Comité est la suivante Président Jean Martin Folz (Administrateur indépendant) Membres René Brillet (Administrateur indépendant) Sébastien Bazin Au cours de l’exercice 2009 le Comité s’est réuni cinq fois le taux de présence s’élevant à 100% Le Comité a procédé entre autres à l’examen des comptes au 31 décembre 2008 et 30 juin 2009 des méthodes de consolidation et du bilan du Groupe des faits marquants et des principales options des éléments de synthèse du compte de résultat et du bilan de la situation de trésorerie et du financement ainsi qu’à la préparation de la clôture 2009 Le Comité a également étudié l’activité des services financiers et assurances du Groupe Enfin le Comité a été informé de l’évolution des contentieux significatifs et du suivi du plan de transformation du Groupe Lors de chacune de ses réunions le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne Le Comité veille au respect de l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens qui lui sont alloués avec la mission qui lui est dévolue Le Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise Le Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend une majorité de membres indépendants Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration En tant que Comité des Rémunérations il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux notamment les rémunérations les retraites et les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction de la Société 47 Il examine les conditions le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achat d’actions De même il examine les conditions d’attribution d’actions de performance Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise il a pour mission d’assister le Conseil d’Administration dans la détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de son fonctionnement Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national Il en présente une synthèse au moins une fois l’an au Conseil d’Administration Il sélectionne les mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures organisations et comportements de celui ci sur les meilleures pratiques Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise Il prépare avec le Président les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée générale des actionnaires En tant que Comité des Nominations il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du Président En concertation avec le Président il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général et le cas échéant le choix de Directeurs Généraux délégués Le Comité apprécie en l’absence de l’intéressé la manière dont le Président s’acquitte de sa mission Il procède en l’absence des intéressés à l’évaluation des performances du Directeur Général et le cas échéant des Directeurs Généraux délégués Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leur renouvellement Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes au Conseil d’Administration La composition du Comité est la suivante Président Anne Claire Taittinger (Administrateur indépendant) Membres René Abate (Administrateur indépendant) René Brillet (Administrateur indépendant) nommé le 2 décembre 2009 Nicolas Bazire Au cours de l’exercice 2009 le Comité s’est réuni 11 fois le taux de présence s’élevant à 100% Le Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise a proposé au Conseil d’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération et les avantages accordés au mandataire social savoir une rémunération composée d’une rémunération fixe d’une part variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la rémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés et davantage en cas de dépassement avec un butoir à 200% Cette performance est appréciée pour 70% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires hors carburant Ebit hors éléments exceptionnels cash flow libre et parts de marché) et pour 30% en fonction d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration une rémunération long terme (options d’achat d’actions et ou attribution d’actions de présence et ou de performance) 48 des avantages consistant en une allocation logement (le cas échéant) le bénéfice d’une protection sociale une voiture avec chauffeur et des outils de communication (téléphone ordinateur…) Enfin une indemnité transactionnelle conforme dans son quantum et ses conditions d’octroi aux recommandations AFEP MEDEF d’octobre 2008 peut dans certains cas être accordée au mandataire social en cas de cessation anticipée de son mandat Le Comité a par ailleurs étudié et proposé au Conseil d’Administration les conditions dans lesquelles un régime de retraite complémentaire pourrait être mis en place au profit des principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général membres du Comex et quelques cadres clés) apprécié l’indépendance des Administrateurs proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plans d’attribution d’actions de présence et ou de performance au profit des salariés et du mandataire social du Groupe examiné les conditions de départ de cadres dirigeants étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants ainsi que celles de membres potentiels du Comex et la structure de rémunération susceptible de leur être proposée Le Comité a également procédé avec l’assistance d’un Cabinet extérieur à l’évaluation du fonctionnement du Conseil d’Administration Le Comité Stratégie Le Comité est composé de quatre membres désignés par le Conseil d’administration parmi ses membres Son Président est désigné par le Conseil d’Administration Le Comité Stratégie a pour mission d’aider le Conseil d’Administration à orienter et fixer la stratégie du Groupe et non de se substituer à lui en ce domaine Il a pour objet de préparer les décisions les plus importantes pour l’avenir du Groupe (acquisitions et cessions d’actifs études d’opportunités de croissance externe ouverture de nouveaux pays…) et d’orienter les travaux préparatoires en vue d’organiser le séminaire annuel du Conseil d’Administration Il constitue une cellule de réflexion et peut conduire ses travaux avec l’aide d’invités choisis en fonction de leurs domaines d’expertise et d’expérience Le Président du Comité rend compte périodiquement au Conseil d’Administration de ses travaux (analyses études réflexions conclusions) La composition du Comité est la suivante Président Amaury de Seze (Administrateur indépendant) Membres Bernard Arnault Nicolas Bazire (en cas d’absence de Bernard Arnault) Sébastien Bazin René Brillet (Administrateur indépendant) Le Comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2009 le taux de présence s’élevant à 100% Au cours de cette réunion le Comité a examiné le plan stratégique 2010 2015 le budget 2009 ainsi que des projets afférents à des acquisitions et à la rationalisation du portefeuille d’activités 49 16 4 Lors de sa séance du 12 novembre 2008 le Conseil d’Administration a décidé que le code de gouvernance auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF en ce compris les recommandations d’octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux 17 SALARIES 17 1 Au 31 décembre 2009 le nombre total de salariés du Groupe s’élevait à 475 976 répartis de la manière suivante Catégories Cadres dirigeants 0 1% Directeurs 0 5% Autres cadres 9 4% Employés (dont caisses) 90 0% Zones géographiques Europe 287 097 Amérique Latine 105 716 Asie 83 163 Formats Hypermarchés 286 885 Supermarchés 80 030 Hard discount 51 102 Proximité Autres Log et sièges 57 959 17 2 Participations et stock options Lars Olofsson17 06 2016Somme des dix premiers bénéficiaires17 06 2009PlanDate d'échéanceNombre d'options attribuéesPrixOptions consenties durant l'exercice à chaque mandataire social590 000 33 70 € 17 06 201633 70 €130 00017 06 2016 Synthèse des plans d’options en vigueur 51 17 3 Le personnel du groupe bénéficie des règles légales en matière de participation et d’intéressement L’accord de participation groupe France existant depuis le 28 juin 2002 a fait l’objet d’un renouvellement le 28 juin 2007 Les salariés des sociétés désignées dans l’accord de participation de groupe en bénéficient à partir du troisième mois d’ancienneté Il est dérogatoire c’est à dire plus favorable que les règles de droit commun tant sur le périmètre que sur la formule de calcul Le montant de la réserve spéciale de participation de groupe France s’élevait pour les cinq dernières années à 2005 144 111 000 € 2006 131 865 449 € 2007 149 040 830 € 2008 156 092 472 € 2009 134 369 239 € En matière d’intéressement chaque entité du groupe a son propre accord qui peut être d’entreprise ou d’établissement Le montant de l’intéressement est calculé en fonction des objectifs particuliers à chaque entreprise ou établissement La consolidation des montants versés n’a dès lors pas pu être faite 18 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES Le capital social au 31 décembre 2009 s’élève à 1 762 256 790 euros divisé en 704 902 716 actions chacune de 2 5 euros de nominal entièrement libérées et toutes de même catégorie Il est inchangé par rapport au 31 décembre 2008 Les actions sont nominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire La Société est autorisée à procéder à l’identification des titres au porteur Sur la base d’extrapolations réalisées à partir du relevé TPI effectué au mois de décembre 2008 le nombre d’actionnaires répertoriés s’élèverait à plus de 250 000 actionnaires (dont un peu plus de 2 700 inscrits au nominatif) Le nombre de droit de vote au 31 décembre 2009 ressort à 814 756 528 En soustrayant de ce chiffre les droits de vote qui ne peuvent être exercés le nombre total de droits de vote ressort à 814 193 040 52 CAPITAL (au 31 décembre 2009)Actionnaires Nombre de titres En %Nombre de voix AGOEn %Nombre de voix AGEEn %Blue Capital 75 326 258 10 69% 139 370 068 17 12% 139 370 068 17 12%Colony Blue Investor 15 166 770 2 15% 15 166 770 1 86% 15 166 770 1 86%Groupe Arnault SAS* 5 000 000 0 71% 5 000 000 0 61% 5 000 000 0 61%Salariés 7 404 745 1 05% 14 723 490 1 81% 14 723 490 1 81%Autodétention 563 488 0 08%AutocontrôlePublic 601 441 455 85 32% 639 932 712 78 60% 639 932 71278 60%Total 704 902 716 100 00%814 193 040 100 00%814 193 040 100 00%* Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L 233 9 4° du Code de commerce La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital S àr l (1) (1 rue du Saint Esprit L 1475 Luxembourg Grand Duché de Luxembourg) la société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Colony Blue Investor (2) (1 rue du Saint Esprit L 1475 Luxembourg Grand Duché de Luxembourg) et la société par actions simplifiée Groupe Arnault SAS (3) (41 avenue Montaigne 75008 Paris) ont déclaré agir de concert (4) (1) La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital S àr l est détenue à hauteur de 50% par Blue Partners S àr l une société de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par les fonds d’investissement Colony Investors VIII LP et Colyzeo Investors II LP conseillés par Colony Capital LLC une société d’investissement sous la conduite de M Thomas J Barrack Jr à hauteur de 50% par Cervinia SA une société de droit belge contrôlée par Groupe Arnault SAS (2) Société de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par le fonds d’investissement Colony Investors VIII LP conseillé par Colony Capital LLC une société d’investissement sous la conduite de M Thomas J Barrack Jr (3) Contrôlée par M Bernard Arnault et sa famille (4) Colony Blue Investor et Groupe Arnault SAS étant réputés en vertu de l’article L 233 10 II 2° être de concert avec Blue Capital S àr l société qu’elles contrôlent conjointement (directement ou indirectement) Sept actionnaires ont informé la Société qu’ils détenaient plus de 1% du capital et des droits de vote au 31 décembre 2009 53 Pacte d’actionnaires de Carrefour Il n’existe aucun pacte d’actionnaires au sein de Carrefour Pour mémoire la répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2007 et 31 décembre2008 était la suivante CAPITAL (au 31 décembre 2007)Actionnaires Nombre de titres En %Nombre de voix AGOEn %Nombre de voix AGEEn %Groupe Familial Halley 93 106 789 13 21% 169 440 413 20 84% 169 440 413 20 84%Blue Capital 64 045 810 9 09% 64 045 810 7 88% 64 045 810 7 88%Salariés 7 615 075 1 08% 15 219 200 1 87% 15 219 200 1 87%Autodétention 10 942 439 1 55% Autocontrôle Public 529 192 603 75 07% 564 159 219 69 40% 564 159 21969 40%Total 704 902 716100 00%812 864 642100 00%812 864 642100 00% CAPITAL (au 31 décembre 2008)Actionnaires Nombre de titres En %Nombre de voix AGOEn %Nombre de voix AGEEn %Blue Capital 75 326 258 10 69% 75 326 258 10 27% 75 326 258 10 27%Blue Partner Sàrl 15 166 770 2 15% 15 166 770 2 07% 15 166 770 2 07%Groupe Arnault SAS* 5 000 000 0 71% 5 000 000 0 68% 5 000 000 0 68%Salariés 7 421 440 1 05% 14 809 440 2 02% 14 809 440 2 02%Autodétention 19 325 573 2 74%AutocontrôlePublic 582 662 675 82 66% 623 035 364 84 96% 623 035 36484 96%Total 704 902 716 100 00%733 337 832 100 00%733 337 832 100 00%* Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L 233 9 4° du Code de commerce L’action Carrefour est cotée sur l’Eurolist de la Bourse Euronext Paris (Compartiment A – Code Isin FR 0000120172) Elle est éligible au SRD (Service de Règlement Différé) Elle fait partie des indices CAC 40 SBF 120 FTSE 100 et DJ Euro Stoxx 50 Au 31 décembre 2009 l’action se situait en 11e position dans l’indice CAC 40 en termes de capitalisation boursière avec un poids de 2 8 % 54 L'action carrefouren euros 2005 2006 2007 2008 2009cours plus haut41 75 51 15 58 1 52 52 33 79plus bas35 36 38 1 42 95 24 68 22 89au 31 décembre39 58 45 94 53 29 27 52 33 56Nombre d'actions au 31 décembre 704 902 716 704 902 716 704 902 716 704 902 716 704 902 716Capitalisation boursière au 31 décembre (en milliards d'euros)27 9 32 4 37 6 19 4 23 7Moyenne des volumes quotidiens 2 613 756 3 117 619 4 337 998 4 168 131 2 946 152 **Résultat net des activités poursuivies par action 2 58 2 64 2 67 1 83 0 56Dividende net1 1 03 1 08 1 08 1 08 *Rendement2 53% 2 24% 2 03% 3 92% 3 22%*sous réserve de l'approbation des actionnaires en Assemblée Générale le 4 mai 2010** Moyenne des volumes quotidiens sur Euronext en 2009 Cours de l'a ction Ca rre four e n 2009 compa ré à l'indice CAC 40 à l'indice BEFOODR* e t à l'indice DJ Stox x Europe Re ta il Inde x** (ba se 100)708 09 010 011012 013 014 0 * Composition de l'indice Befoodr Carrefour Casino Colruyt Delhaize Sainsbury Ahold Metro AG Wm Morrison et Tesco ** Composition de l'indice DJ Stoxx Europe Retail Index 23 composants dont Carrefour Casino Metro Ahold Tesco Morrisons Sainsbury Colruyt Delhaize J Martins Marks & Spencer PPR H&M Inditex Kesa Kingfisher Next 19 OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS Cf la note 33 aux comptes consolidés dans la section 20 du présent document de référence 55 20 INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR PRINCIPES COMPTABLES Les comptes consolidés du Groupe Carrefour au titre de l’exercice 2009 sont établis selon les normes comptables internationales IFRS Le compte de résultat au 31 décembre 2008 est présenté au titre de la période antérieure ACTIVITE – RESULTATS Dans un environnement difficile et déflationniste les performances de l’année 2009 reflètent la mise en œuvre du plan de transformation les ventes à changes constants hors essence et effet calendaire sont en légère hausse (+1 2%) tirées par les marchés de croissance le résultat opérationnel avant éléments non courants est en repli de 16% affecté par les investissements commerciaux mais soutenu par des économies de coûts notamment au second semestre le résultat net des activités poursuivies part du Groupe est pénalisé par des dépréciations d’actifs des coûts de restructuration et d’autres charges exceptionnelles ayant généré un résultat non courant négatif de 1 072 millions d’euros le cash flow libre s’élève à 1 5 milliard d’euros reflet de la politique rigoureuse d’investissements et de réduction des stocks Principaux agrégats du compte de résultat En millions d'euros 2009 2008Variation 2009 2008Chiffre d'affaires hors taxes85 963 86 967 1 2%Résultat opérationnel avant éléments non courants 2 777 3 307 16 0%Résultat net des activités poursuivies Part du Groupe 385 1 274 69 8%Résultat net des activités abandonnées Part du Groupe 57 5 Résultat net Part du Groupe327 1 269 74 2% Chiffre d'affaires En millions d'euros 2009 2008Prog en % 2009 2008Prog en % 2009 2008 à change constantFrance 34 266 35 150 2 5% 2 5%Europe (hors France) 25 058 26 674 6 1% 3 5%Amérique 10 598 9 560 10 9% 15 8%Asie 6 441 5 955 8 2% 4 3%Hard Discount 9 600 9 629 0 3% 0 8%Total 85 963 86 967 1 2% 0 0% Le chiffre d’affaires hors taxes s’élève à 85 963 millions d’euros et reste stable par rapport au chiffre d‘affaires 2008 à taux de changes constants Après incidence des taux de change le chiffre d’affaires diminue de 1 2% 56 Répartition du chiffre d’affaires HT par secteur opérationnel 20092008France 39 9% 40 4%Europe (hors France) 29 1% 30 7%Amérique 12 3% 11 0%Asie 7 5% 6 8%Hard Discount 11 2% 11 1%Total 100 0% 100 0%En % Résultat opérationnel avant éléments non courants En millions d'euros 2009 2008Prog en % 2009 2008Prog en % 2009 2008 à change constantFrance 1 084 1 469 26 2% 26 2%Europe (hors France) 805 1 000 19 5% 18 4%Amérique 472 384 22 9% 27 7%Asie 244 258 5 4% 9 6%Hard Discount 171 195 12 1% 11 5%Total 2 777 3 307 16 0% 15 4% Le résultat opérationnel avant éléments non courants s’élève à 2 777 millions d’euros en diminution de 16 0% par rapport à 2008 il représente 3 2% du chiffre d’affaires contre 3 8% en 2008 Répartition du résultat opérationnel avant éléments non courants par secteur opérationnel 20092008France 39 0% 44 4%Europe (hors France) 29 0% 30 2%Amérique 17 0% 11 6%Asie 8 8% 7 8%Hard Discount 6 2% 5 9%Total 100 0% 100 0%En % Amortissements et provisions Les amortissements et provisions s’élèvent à 1 879 millions d’euros Ils représentent 2 2% du chiffre d’affaires en 2009 contre 2 1% en 2008 57 Produits et charges non courants Le résultat non courant est une charge de 1 072 millions d’euros Les charges et produits non courants comprennent des charges de dépréciation d’actifs pour (766) millions d’euros des coûts de transformation pour (66) millions d’euros des plus ou moins values de cessions représentant un produit de 44 millions d’euros des restructurations pour (172) millions d’euros des coûts divers pour (112) millions d’euros Résultat opérationnel Le résultat opérationnel s’élève à 1705 millions d’euros en diminution de 38 9% par rapport à 2008 il représente 2 0% du chiffre d’affaires contre 3 2% en 2008 Résultat opérationnel par secteur opérationnel 2 0092 008France814 1 144Europe (hors France) 82 875Amérique470 384Asie164 239Hard Discount 175 147Total1 705 2 789En millions d'euros Répartition du résultat opérationnel par secteur opérationnel 20092008France 47 8% 41 0%Europe (hors France) 4 8% 31 4%Amérique 27 6% 13 8%Asie 9 6% 8 6%Hard Discount 10 2% 5 3%Total 100 0% 100 0%En % Résultat financier Le résultat financier est une charge nette de 610 millions d’euros en dégradation de 8 7% par rapport au résultat de 2008 Cette charge représente 0 7% du chiffre d’affaires contre 0 6% en 2008 Impôts La charge effective d’impôt est de 638 millions d’euros en 2009 Elle représente 58 3% du résultat avant impôts contre 33 2% en 2008 La hausse du taux d’imposition s’explique en grande partie par la non déductibilité des charges exceptionnelles d’impairment 58 Mises en équivalence Le résultat des entités mises en équivalence s’élève à 38 millions d’euros soit 14 millions d’euros de moins qu’en 2008 Intérêts minoritaires La quote part de résultat revenant aux minoritaires s’élève à 110 millions d’euros ce qui représente 156 millions d’euros de moins que l’an dernier Cette variation s’explique principalement par la plus value réalisée sur des cessions en Turquie et en Bulgarie en 2008 et par une moindre contribution au résultat des filiales où le Groupe travaille avec des partenaires Résultat net des activités poursuivies – part du Groupe Celui ci s’élève à 385 millions d’euros en baisse de 69 8% par rapport à 2008 où il s’établissait à 1 274 millions d’euros Résultat net des activités abandonnées – part du Groupe Celui ci représente une charge de 57 millions d’euros en 2009 attribuable au traitement de la Russie en activités abandonnées selon IFRS 5 Le 15 octobre 2009 le Groupe a fait état de sa volonté de vendre les activités en Russie et de quitter ce marché en l’absence de perspectives de croissance organique suffisantes et d’opportunités de croissance externe à court et moyen terme qui permettraient d’y atteindre une position de leadership Autofinancement et investissements L’autofinancement s’établit à 3 419 millions d’euros contre 4 005 en 2008 Les investissements nets de l’année s’élèvent à 2 109 millions d’euros contre 2 402 millions d’euros en 2008 Les investissements corporels et incorporels ont représenté 2 137 millions d’euros en 2009 contre 2 908 millions d’euros en 2008 La baisse est principalement due à l’Europe en revanche les investissements sont restés stables en France du fait de la conversion à l’enseigne Carrefour Market Les investissements financiers représentent 154 millions d’euros contre 439 millions d’euros en 2008 Les désinvestissements ayant impacté notre trésorerie en 2009 s’élèvent à 182 millions d’euros contre 945 millions d’euros en 2008 Situation nette Celle ci s’élève à 11 115 millions d’euros au 31 décembre 2009 contre 10 923 millions d’euros l’année précédente Endettement net L’endettement net du Groupe est passé de 6 652 millions d’euros à fin 2008 à 6 460 millions d’euros à fin 2009 59 FRANCE Au 31 décembre 2009 le parc de magasins intégrés en France s'établit comme suit Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total 203 582 5 790 En 2009 le parc intégré a diminué de 8 supermarchés et de 4 magasins Cash & Carry Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants (en millions d'euros) (en millions d'euros) 34 26635 1502008 2009 1 4691 0842008 2009 Le chiffre d'affaires en France est en baisse de 2 5% La part de marché du Groupe tous formats confondus progresse de 20 points de base sur l’année (source Kantar Worldpanel) dynamisée par les excellentes performances du réseau supermarchés dont la conversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée Au total le résultat opérationnel avant éléments non courants en France diminue de 26 2% sous l’effet de la baisse des volumes et des investissements dans l’offre commerciale Les investissements opérationnels en France s’élèvent à 718 millions d’euros Ils représentent 2 1% du chiffre d’affaires EUROPE (hors France) Au 31 décembre 2009 le parc de magasins intégrés en Europe (hors France) s'établit comme suit Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total 449 996 223 1668 En 2009 le parc intégré a augmenté de 12 hypermarchés et de 22 supermarchés Il a diminué de 13 magasins de proximité Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants (en millions d'euros) (en millions d'euros) 26 67425 0582008 2009 1 0008052008 2009 60 Le chiffre d’affaires européen est en repli de 3 5% à changes constants (6 1% à changes courants) Les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques dans l’ensemble des pays de la zone en général et par la déflation en Espagne en particulier L’incidence de la baisse des ventes sur la rentabilité a été partiellement atténuée par une bonne tenue de la marge des activités courantes et par la maîtrise des frais généraux Au total le résultat opérationnel avant éléments non courants baisse de 19 5% à 805 millions d’euros Les investissements opérationnels en Europe s’élèvent à 405 millions d’euros Ils représentent 1 6% du chiffre d’affaires AMERIQUE Au 31 décembre 2009 le parc de magasins intégrés dans la zone Amériques s'établit comme suit Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total 309 166 8 483 En 2009 le parc a augmenté de 21 hypermarchés et de 15 supermarchés Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants (en millions d'euros) (en millions d'euros) 9 56010 5982008 2009 3844722008 2009 Les ventes en Amérique latine enregistrent une progression significative de +15 8% à changes constants (10 9% à changes courants) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil et d’une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone La maîtrise des frais généraux et de la marge des activités courantes permet d’enregistrer une progression du résultat opérationnel avant éléments non courants de 22 9% à 472 millions d’euros Les investissements opérationnels s’élèvent à 372 millions d’euros Ils représentent 3 5 % du chiffre d’affaires ASIE Au 31 décembre 2009 le parc de magasins intégrés dans la zone Asie s'établit comme suit Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total 339 18 1 358 En 2009 le parc a augmenté de 54 hypermarchés dont 16 transformations de supermarchés 61 Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants (en millions d'euros) (en millions d'euros) 5 9556 4412008 2009 Asie2582442008 2009 La croissance des ventes en Asie est de 4 3% à changes constants (8 2% à changes courants) portée par un rythme d’expansion toujours soutenu Les performances à magasins comparables ont été négatives dans tous les pays de la zone reflet d’un environnement économique généralement difficile Au total le résultat opérationnel avant éléments non courants diminue de 5 4% à 244 millions d’euros Cette baisse est principalement imputable à Taïwan et à la Thaïlande alors que la Chine enregistre une hausse de son résultat malgré une forte pression déflationniste tout au long de l’année Les investissements opérationnels en Asie s’élèvent à 301 millions d‘euros Ils représentent 4 7% du chiffre d’affaires HARD DISCOUNT Au 31 décembre 2009 le parc de magasins intégrés du Hard Discount s’établit comme suit France Europe Amérique Asie Total 835 2 988 635 268 4 726 En 2009 le parc a augmenté de 29 magasins en Amérique Il a diminué de 7 magasins en France 50 en Europe et 41 en Asie Chiffre d'affaires Résultat opérationnel avant éléments non courants (en millions d'euros) (en millions d'euros) 9 6299 6002008 2009 195 171 2008 2009 Les ventes du Hard Discount sont en hausse de 0 8% à changes constants (en baisse de 0 3% à changes courants) Ces performances reflètent une moindre fréquentation du concept Hard Discount en France et une forte déflation en Espagne Au total la baisse de 12 1% du résultat opérationnel avant éléments non courants à 171 millions d’euros s’explique principalement par la baisse du résultat en France 62 Les investissements opérationnels du hard discount s’élèvent à 341 millions d‘euros Ils représentent 3 6% du chiffre d’affaires OBJECTIFS L’environnement économique global devrait rester difficile en 2010 Afin de respecter ses ambitions en termes de gains de parts de marché d’amélioration de l’efficacité opérationnelle et de génération de cash le Groupe poursuivra la mise en œuvre de son plan de transformation et renforcera sa dynamique commerciale sur les marchés clés 63 Les états financiers au 31 décembre 2008 présentés ci après ont été retraités afin de tenir compte de l’application rétroactive d’IFRIC 13 de l’amendement d’IAS 38 et d’IFRS 5 (cf note 1 4) Les états financiers sont présentés en millions d’euros avec arrondi à la centaine de milliers d’euros près Des écarts d’arrondis peuvent ainsi apparaître entre différents états COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE C onvention de s igne ( charges + produits)En millions d'eurosNo tes 31 12 2009 31 12 2008% Prog C hiffre d'affaires hors taxes485 963 86 967 (1 2%)Programmes de fidélisation(604) (626) (3 5%)C hiffre d'affaires hors taxes net de la fidélisation85 359 86 341 (1 1%)Autres Revenus52 020 1 899 6 4%R evenus Totaux 87 379 88 239 (1 0%)Prix de revient des ventes6(68 098) (68 719) (0 9%)Mar ge des Activités couran tes19 281 19 520 (1 2%)Frais généraux7(14 625) (14 352) 1 9%Amortissements et provi sions8(1 879) (1 861) 1 0%R ésultat opérationnel avant éléments non courants2 777 3 307 (16 0%)Produits et charges non courants9(1 072) (518) R ésultat opérationnel1 705 2 789 (38 9%)R ésultat financier(610) (561) 8 7%Produits financiers147 383 (61 6%)C harges financières(757) (944) (19 9%)R ésultat avant Impôts1 095 2 228 (50 9%)Impôts sur les résultats11(638) (740) (13 8%)R ésultat net des activités pour suivies des so ciétés intég rées457 1 488 (69 3%)Quote part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalenc e38 52 (27 2%)R ésultat net des ac tivités poursuivies494 1 540 (67 9%)R ésultat net des ac tivités abandonnées12(57) (5) R ésultat net total437 1 535 (71 5%)dont Résultat net part du Gro upe327 1 269 (74 2%)dont Résultat des activités po ursuivies part du Gro upe385 1 274 (69 8%)dont Résultat des activités abandonnées par t d u Group e(57) (5) dont Rés ultat net part des minoritaires110 266 (58 7%) Résultat de b ase par action en €31 12 200931 12 2008ProgR ésultat net des ac ti vités poursuivies par action 0 56 1 86 (69 8% )R ésultat net des ac ti vités abandonnées par actionnsR ésultat net part du groupe par action0 48 1 85 (74 2% )R ésultat dilué par action en €31 12 200931 12 2008ProgR ésultat net des ac ti vités poursuivies par action 0 56 1 86 (69 8% )R ésultat net des ac ti vités abandonnées par actionnsR ésultat net part du groupe par action0 48 1 85(74 2% ) 64 ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE (en millions d'euros)31 12 2009 31 12 2008R ésultat net total437 1 535Part efficace de la couverture de flux de tr ésorerie (1) (9) (39)Variation des actifs disponibles à la vente (1) 7 Autres éléments du résultat global (1) Variation des écarts de conversion 577 (828)Autres éléments du résultat global après impôt 575 (867)R ésultat global total1 012 668 dont part du groupe886 463 dont part des minoritaires126 205 L’effet du recyclage en résultat est présenté en note 10 L’effet de l’impôt est présenté en note 13 ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE Actif (En millions d'eur os)N otes 31 12 2009 31 12 2008Goodwill1411 473 11 363 Autres immobilisations incorporelles141 083 1 055 Immobilisations corporelles1515 044 14 809 Autres actifs financiers non courants161 314 1 312 Titres mis en équivalence16201 429 Impôts différés actifs17712 681 Immeubles de placem ent18455 346 Enc ours clients des sociétés financières Part à plus d'un an282 005 2 097 Actifs non courants32 286 32 091 Stock s196 670 6 891 C réances commerciales202 238 3 156 Enc ours clients des sociétés financières Part à moins d'un an283 215 2 708 Autres actifs financiers courants212 051 245 Actifs d'im pôts exigibles563 673 Autres actifs22989 1 058 Trésorerie et équivalents de trésorerie233 301 5 317 Actifs non courants détenus en vue de la vente (1)241 150 Actifs couran ts19 267 20 198 TOT AL ACT IF51 553 52 288 Passif (En millions d'euros)N otes 31 12 2009 31 12 2008C apital social241 762 1 762 R éserves consolidées (y compris résultat)8 552 8 370 C apitaux pr opres part du Groupe10 315 10 132 Intérêts minoritaires800 790 C apitaux pr opres11 115 10 923 Emprunts P art à plus d'un an269 794 9 506 Provisions 252 520 2 320 Impôts différés passifs17496 424 R efinancement des encours clients Part à plus d'un an27592 451 Passifs non courants13 402 12 700 Emprunts P art à moins d'un an262 018 2 709 Fournisseurs et autres créditeurs2816 800 17 545 R efinancement des encours clients Part à m oins d'un an274 061 4 044 Pas sifs d'impôts exigibles1 324 1 467 Autres pas sifs2 740 2 877 Pas sifs non courants détenus en vue de la vente (1)93 25 Passifs courants27 036 28 666 TOT AL PASS IF51 553 52 288 (1) les actifs et passifs non courants détenus en vue de la vente correspondent en 2008 à certains actifs et passifs en Bulgarie Turquie en Pologne et chez Dia Espagne en 2009 à certains actifs et passifs en Italie Russie et Bulgarie 66 TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE (En millions d'euros)31 12 2009 31 12 20081 095 2 228OPERATIONS D'EXPLOITATIONImpôts(622) (624)Dotations aux amortissements1 984 1 946Plus et moins values sur cessions d'actifs8 (225)Variation des provisions et impairment942 642Dividendes des sociétés mises en équivalence38 50Impact des activités abandonnées(25) (12)Autofinancement 3 419 4 005Variation du besoin en fonds de roulement320 971Impact des activités abandonnées2 213 740 4 997Variation des encours sur crédit à la consommation(256) (111)3 484 4 887OPERATIONS D'INVESTISSEMENTAcquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (2 137) (2 908)Acquisitions d'actifs financiers(38) (143)Acquisitions de filiales (116) (296)Cessions de filiales 47 191Cessions d'immobilisations128 742Cessions de titres de participation7 12Sous Total Investissements nets de désinvestissements(2 109) (2 402)Autres emplois (225) (171)Impact des activités abandonnées(50) (23)Variation de la trésorerie issue des investissements(2 384) (2 596)OPERATIONS DE FINANCEMENTAugmentation de capital en numéraire 7 3Dividendes versés par Carrefour (société mère)(741) (740)Dividendes versés par les sociétés consolidées aux intérêts hors Groupe(161) (202)Variation des actions propres et autres instruments1 (404)Variation des actifs financiers courants(1 834) (233)Variation de l'endettement(470) 561Impact des activités abandonnées34 (13)Variation de la trésorerie issue du financement(3 164) (1 028)Variation nette de la trésorerie avant effet change(2 064) 1 262Incidence des variations de change48 (110)Variation nette de la trésorerie (2 016) 1 153Trésorerie à l'ouverture de l'exercice5 317 4 164Trésorerie à la clôture de l'exercice3 301 5 317Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation (hors sociétés financières)Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation totaleRESULTAT AVANT IMPÔT 67 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES En millions d'eurosCapitalRéserves liées à la variation d'actions propresEcart de conversion part du groupeRéserves liées à la variation de juste valeur des instruments financiers (1)Autres réserves et résultatsCapitaux Propres part du GroupeIntérêts hors GroupeTotal capitaux propresCapitaux propres au 31 12 071 762 (36) 434 (8) 8 510 10 663 1 107 11 770 Résultat net total 20081 272 1 272 266 1 539 Autres élém ents du résultat global après impôt(781)(25)(806)(61)(867)Résultat global total 20080 0 (781) (25) 1 272 466 205 672 Paiement en actions55 55 55 Actions propres (net d'impôt)(274) (274) (274)Dividendes au titre de l'exercice 2007(740) (740) (187) (927)Variation de capital et primes0 3 3 Effet des variations de périmètre et autres mouvements (8) (8) (338) (346)Capitaux propres au 31 12 08 1 762 (36) (347) (33) 8 814 10 161 791 10 952 Retraitements liés au changement de méthode(29) (29) (1) (30)Capitaux propres au 31 12 08 retraités 1 762 (36) (347) (33) 8 784 10 133 790 10 923 Résultat net total 2009327 327 110 437 Autres élém ents du résultat global après impôt563 (5)559 16 575 Résultat global total 20090 0 563 (5) 327 886 126 1 012 Paiement en actions29 29 29 Actions propres (net d'impôt)12 12 12 Dividendes au titre de l'exercice 2008(741) (741) (121) (862)Variation de capital et primes0 7 7 Effet des variations de périmètre et autres mouvements (4) (4) (2) (6)Capitaux propres au 31 12 091 762 (36) 217 (38) 8 408 10 315 801 11 115 (1) Ce poste est constitué de la réserve de couverture (partie efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture des flux de trésorerie) la réserve de juste valeur (variation de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente) 68 NOTE 1 PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES 1 1 Principes généraux et déclaration de conformité Les états financiers consolidés au 31 décembre 2009 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration le 18 février 2010 Les comptes ne seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée Générale ordinaire et extraordinaire des actionnaires du 4 mai 2010 Carrefour (« la Société ») est une entreprise domiciliée en France Les états consolidés annuels prenant fin le 31 décembre 2009 comprennent la Société et ses filiales (l’ensemble désigné comme « le Groupe ») et la quote part du Groupe dans les entreprises associées et sous contrôle conjoint Ils sont établis en euros monnaie fonctionnelle de la société En application du règlement européen n° 1606 2002 du 19 juillet 2002 les états financiers consolidés du Groupe Carrefour de l’exercice 2009 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales telles qu’approuvées par l’Union européenne au 31 décembre 2009 et qui sont d’application obligatoire à cette date Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards) les IAS (International Accounting Standards) les interprétations de l’IFRIC (International Financial Reporting Interpretation Committee) et du SIC (Standing Interpretations Committee) L’ensemble des textes adoptés par l’Union Européenne est disponible sur le site Internet de la commission européenne à l’adresse suivante http ec europa eu internal_market accounting ias index_fr htm 1 2 Référentiel IFRS appliqué Les méthodes comptables et les modalités de calcul adoptées dans les comptes consolidés 2009 sont identiques à celles adoptées dans les comptes consolidés au 31 décembre 2008 à l’exception des nouvelles normes et interprétations et des amendements de normes tels qu’adoptés par l’Union Européenne qui sont entrés en vigueur au 1er janvier 2009 Les textes ayant un impact sur les états financiers consolidés du Groupe sont IAS 1 révisée – Présentation des états financiers IFRS 8 – Secteurs opérationnels l’amendement d’IFRS 7 – Amélioration des informations communiquées au titre des investissements financiers l’amendement d’IAS 38 – Immobilisations incorporelles relatif à la comptabilisation des activités de publicité et promotion et issu des améliorations des IFRS publiées en mai 2008 IFRIC 13 – Programmes de fidélisation des clients L’application de la norme IAS 1 révisée a un impact en termes de présentation des états financiers sur l’ensemble des périodes présentées et notamment Modification de l’appellation du bilan qui devient « L’Etat de la situation financière » Présentation d’un « Etat du résultat global » regroupant le résultat net total de l’exercice et les autres éléments du résultat global 69 La norme IFRS 8 « secteurs opérationnels » remplace la norme IAS 14 « information sectorielle » La norme IAS 14 requérait une information sectorielle selon deux niveaux (secteurs d’activité et secteurs géographiques) La norme IFRS 8 requiert désormais la présentation de données relatives aux secteurs opérationnels du Groupe extraites du reporting interne et utilisées par la Direction dans ses décisions d’investissement et d’évaluation de la performance Les secteurs opérationnels répondant aux critères de la nouvelle norme correspondent aux secteurs géographiques tels que présentés conformément à l’ancienne norme (France Europe Amérique et Asie) desquels a été extrait le secteur opérationnel de l’activité Hard discount L’application de l’amendement de la norme IFRS 7 – Amélioration des informations communiquées au titre des investissements financiers a une incidence en termes de présentation des notes annexes Cet amendement requiert notamment des informations supplémentaires sur l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers L’amendement de la norme IAS 38 et l’interprétation IFRIC 13 constituent des changements de méthodes comptables appliqués rétroactivement Les capitaux propres d’ouverture de l’exercice 2009 ainsi que les données comparatives présentées ont été retraités Ces retraitements sont détaillés dans le paragraphe 1 4 « Changements de méthodes comptables et retraitement de l’information comparative» Les autres nouvelles normes et interprétations applicables au 31 décembre 2009 et n’ayant pas eu d’incidence significative sur les états financiers et leur présentation sont listées ci dessous L’amendement d‘IAS 1 IAS 32 – Instruments financiers remboursables au gré du porteur et obligations générées lors de la liquidation publié en février 2008 La norme IAS 23 révisée – Coûts d’emprunt supprimant l’option de comptabiliser en charge les coûts financiers d’actifs qualifiés L’amendement d’IFRS 2 (concernant les paiements fondés sur des actions) – Conditions d’acquisition des droits et annulations publié en janvier 2008 L’amendement d’IAS 16 – Immobilisations corporelles relatif aux ventes d’actifs préalablement donnés en location IFRIC 14 – Plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies exigences de financement minimal et leur interaction IFRIC 16 – Couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger Les amendements d’IFRIC 9 et IAS 39 relatifs à la réévaluation des dérivés incorporés IFRIC 11 – IFRS 2 – Actions propres et transactions intragroupe IFRIC 15 – Contrats pour la construction de biens immobiliers Les autres amendements de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS publiés en mai 2008 Le Groupe a décidé de ne pas adopter par anticipation les amendements et les révisions de normes ainsi que les interprétations publiés par l’IASB applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 IFRS 3 révisée – Regroupements d’entreprises IAS 27 révisée – Etats financiers consolidés et individuels L’amendement d’IAS 39 – Instruments financiers comptabilisation et évaluation – éléments éligibles à la comptabilité de couverture L’amendement d’IAS 32 relatif au classement des droits de souscription émis L’amendement d’IFRS 2 relatif aux transactions intragroupes dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie IFRIC 17 – Distribution d’actifs non monétaires aux actionnaires IFRIC 18 – Transferts d’actifs des clients Les amendements de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS publiés en avril 2009 IFRIC 12 – Accords de concession de services 70 Les impacts éventuels de ces textes sont en cours d’évaluation 1 3 Méthodes comptables Les méthodes comptables exposées ci dessous ont été appliquées de façon permanente à l’ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés et d’une manière uniforme par les entités du groupe Principales estimations et jugements du management La préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte d’estimations et d’hypothèses par la Direction du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs et de passifs de produits et de charges ainsi que les informations données dans les notes annexes La Direction du Groupe revoit ses estimations et hypothèses de manière régulière afin de s’assurer de leur pertinence au regard de l’expérience passée et de la situation économique actuelle Ainsi les états financiers ont été établis en tenant compte du contexte actuel de crise économique sur la base des paramètres financiers de marché disponibles au 31 décembre 2009 En fonction de l’évolution de ces hypothèses les éléments figurant dans les futurs états financiers pourraient être différents des estimations actuelles Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissement des états financiers concernent les durées d’utilité des actifs opérationnels l’évaluation des valeurs recouvrables des actifs incorporels (dont goodwill) (note 14) et corporels (note 15) le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l’activité (note 25) ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite (note 25) ou la reconnaissance des impôts différés (note 17) L’application de la norme IAS 32 conduit à reconnaître au passif une dette financière relative aux engagements de rachat des parts des minoritaires dans les filiales du Groupe ceci non seulement pour la partie déjà comptabilisée en intérêts minoritaires (reclassée en dette) mais également pour l’excédent résultant de la valeur actuelle de l’engagement En l’absence de précision de la norme sur le sujet le Groupe a choisi d’imputer la contrepartie de cet excédent en goodwill comme précisé dans le paragraphe « Engagements d’achat de titres de minoritaires » de la partie 1 3 « Méthodes comptables » Périmètre Méthode de consolidation Sont consolidées par intégration globale les sociétés que le Groupe contrôle de manière exclusive directement ou indirectement Le contrôle existe lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger directement ou indirectement les politiques financières et opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses activités Pour apprécier le contrôle les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en considération Par ailleurs sont consolidées par mise en équivalence les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable ou un contrôle conjoint Les états financiers consolidés incluent la quote part du Groupe dans le montant total des profits et pertes comptabilisé par les entreprises mises en équivalence après prise en compte d’ajustements de mise en conformité des méthodes comptables avec celles du Groupe à partir de la date à laquelle l’influence notable est exercée jusqu’à la date à laquelle l’influence notable ou le contrôle conjoint prend fin Lorsque Carrefour n'a pas une influence notable ou un contrôle conjoint sur les décisions opérationnelles ou financières de sociétés dont le Groupe détient les titres ceux ci sont présentés en Autres actifs financiers non courants La méthode d’évaluation et de dépréciation est exposée dans le paragraphe « Actifs et passifs financiers» Le Groupe ne dispose pas d’entités ad hoc Regroupements d’entreprises 71 Lors de la transition aux IFRS le Groupe a choisi de retenir l’option offerte par la norme IFRS 1 qui consistait selon la norme IFRS 3 à ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2004 A compter du 1er janvier 2004 tous les regroupements d’entreprises sont comptabilisés en appliquant la méthode de l’acquisition La différence entre le coût d’acquisition qui inclut les frais directement attribuables à l’acquisition et la juste valeur des actifs acquis nets des passifs et passifs éventuels assumés dans le cadre du regroupement est comptabilisée en goodwill Le goodwill négatif résultant de l’acquisition est immédiatement comptabilisé en résultat Les compléments d’acquisitions postérieurement à la prise de contrôle font l’objet d’un calcul de goodwill complémentaire sans réévaluation des actifs et passifs de la filiale En ce qui concerne les sociétés acquises en cours d'exercice et les augmentations de participation seuls les résultats de la période postérieure à la date d'acquisition sont retenus dans le compte de résultat consolidé Pour les sociétés cédées en cours d'exercice et les dilutions seuls les résultats de la période antérieure à la date de la cession sont retenus dans le compte de résultat consolidé Conversion des états financiers des sociétés étrangères Pour les sociétés implantées dans les pays en hyperinflation les immobilisations les titres de participation les capitaux propres et les autres postes non monétaires sont réévalués en fonction de la diminution du pouvoir d'achat général de la monnaie locale au cours de l'exercice le retraitement est effectué à l’aide d’indice de prix pertinent à la date de clôture l'ensemble des postes du bilan à l'exception des capitaux propres revenant au Groupe est ensuite converti en euros sur la base du cours en vigueur en fin d'exercice en ce qui concerne les capitaux propres revenant au Groupe le solde d'ouverture est repris pour la valeur en euros de la fin de l'exercice précédent les autres mouvements sont convertis aux taux réels des transactions L'écart en euros ainsi créé entre l'actif et le passif du bilan est enregistré dans un compte « Ecarts de conversion » inclus dans les « Capitaux propres Part du Groupe » le compte de résultat en monnaie locale est ajusté des effets de l'inflation entre la date des transactions et la fin de l'exercice L'ensemble des postes est ensuite converti sur la base des taux en vigueur en fin d'exercice En 2008 et 2009 il n’y a pas dans le périmètre du Groupe de pays en hyperinflation Pour les autres sociétés les postes du bilan sont convertis au taux de clôture les postes du compte de résultat sont convertis au taux moyen de l'année lorsque celui ci n’est pas matériellement différent du cours en vigueur à la date des transactions Ecarts de conversion sur entités étrangères Lors de la transition aux IFRS le Groupe a choisi conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1 de reclasser en « Réserves consolidées » les écarts de conversion cumulés au 1er janvier 2004 Cette option n’a pas eu d’incidence sur le total des capitaux propres du Groupe il s’agissait d’un reclassement au sein des capitaux propres du poste « Ecarts de conversion » vers le poste « Autres réserves » pour un montant de 3 236 millions d’euros Immobilisations 72 1) Goodwill Conformément à la norme IFRS 3 les goodwill ne sont plus amortis depuis le 1er janvier 2004 En contrepartie ils font l’objet d’un test de dépréciation qui est réalisé annuellement Les méthodes de dépréciation sont décrites dans le paragraphe « tests de dépréciation » 2) Immobilisations incorporelles Les autres immobilisations incorporelles correspondent essentiellement aux logiciels qui sont amortis sur des durées allant d’un an à cinq ans 3) Immobilisations corporelles Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles » les terrains les constructions et les équipements sont évalués à leur valeur d’acquisition ou à leur coût de revient moins les amortissements et les pertes de valeur La révision de la norme IAS 23 « Coûts d'emprunt » impose d‘incorporer dans le coût des immobilisations les coûts d'emprunt directement attribuables à l'acquisition la construction ou la production des actifs qualifiés Un actif qualifié est un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu En 2009 l’application de la norme révisée est sans incidence pour le Groupe Les immobilisations corporelles en cours de construction sont comptabilisées au coût diminué de toute perte de valeur identifiée L’amortissement des actifs commence lorsqu’ils sont prêts à être utilisés Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement en fonction des durées d’utilité estimées suivantes Constructions bâtiments 40 ans sols 10 ans parkings 6 ans 2 3 Matériel agencements et installations 6 ans 2 3 à 8 ans Autres immobilisations 4 ans à 10 ans Les modes d’amortissement les durées d’utilité et les valeurs résiduelles sont révisés à chaque clôture Les acquisitions d'immobilisations réalisées au moyen d'un contrat de location financement c'est à dire un contrat qui a pour effet de transférer substantiellement les risques et avantages inhérents à la propriété d’un bien au preneur sont comptabilisées de la façon suivante les actifs sont immobilisés pour la juste valeur du bien loué ou si elle est inférieure pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location Ces actifs sont amortis selon les mêmes durées que les immobilisations corporelles dont le Groupe est propriétaire ou sur la durée du contrat si elle est inférieure à la durée d’utilité du bien la dette correspondante est inscrite au passif du bilan les redevances payées au titre de la location sont ventilées entre la charge financière et l’amortissement du solde de la dette 4) Tests de dépréciation 73 Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs » lorsque des événements ou modifications d’environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur des actifs individuels et ou UGT (Unités Génératrices de Trésorerie) ceux ci font l’objet d’une revue détaillée afin de déterminer si la valeur nette comptable est inférieure à leur valeur recouvrable celle ci étant définie comme la plus élevée de la juste valeur (diminuée du coût de cession) et de la valeur d’utilité La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs attendus de l’utilisation du bien Dans le cas où le montant recouvrable serait inférieur à la valeur nette comptable une perte de valeur est comptabilisée pour la différence entre ces deux montants Les pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles et incorporelles à durée de vie définie peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable redevient plus élevée que la valeur nette comptable (dans la limite de la dépréciation initialement comptabilisée) et des amortissements qui auraient été comptabilisés si aucune perte de valeur n’avait été constatée Les pertes de valeur relatives aux immobilisations à durée de vie indéfinie sont quant à elles irréversibles Ces tests de dépréciation sont réalisés annuellement pour l’ensemble des immobilisations Dépréciation des Goodwill La norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs » prescrit qu’un test de dépréciation soit réalisé annuellement au niveau de chaque Unité Génératrice de Trésorerie « UGT » ou groupe d’UGT auxquels le goodwill a été affecté Tel que le préconise la norme IAS 36 le goodwill doit être affecté à chaque UGT ou à chacun des groupes d’UGT susceptibles de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises Chaque unité ou groupe d’unités auquel le goodwill est ainsi affecté doit représenter au sein de l’entité le niveau le plus bas auquel le goodwill est suivi pour les besoins de gestion interne et ne doit pas être plus grand qu’un secteur déterminé selon la norme IFRS 8 Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des goodwill correspond aux pays Il convient de noter que les goodwill de l’activité Hard Discount sont testés séparemment également par pays Ce choix d’UGT est fondé sur des critères tant organisationnels que stratégiques Le fonctionnement des activités dans les pays (hypermarchés supermarchés…) s’appuie sur des moyens communs (gestion des achats systèmes commerciaux un siège par pays…) Les décisions d’arbitrage de portefeuilles d’activité sont généralement prises au niveau du pays La valeur d’utilité est estimée par actualisation de flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans avec détermination d’une valeur terminale calculée à partir de l’extrapolation des données de la cinquième année au taux de croissance perpétuelle à l’infini et l’utilisation d’un taux d’actualisation spécifique par pays Le calcul du taux d’actualisation par pays (moyenne pondérée du coût des fonds propres et du coût de l’endettement) prend en compte un gearing sectoriel médian Le coût des fonds propres spécifique par pays est obtenu en ajoutant au coût des fonds propres de la France le différentiel d’inflation et une prime de risque pays Celle ci est constituée de l’écart entre le spread du credit defaut swap (CDS) à cinq ans applicable aux pays dans lequel le Groupe exerce une activité et celui applicable à la France Les hypothèses de taux de croissance perpétuelle et de taux d’actualisation par zone géographique se présentent comme suit 74 ZonesTaux d'actualisation après impôtTaux de croissance perpétuelleTaux d'actualisation après impôtTaux de croissance perpétuelleFrance 6 8% 1 5% 7 7% 1 5%Europe entre 6 8% et 15 6% entre 1 5% et 4 0% entre 8 2% et 16 7% entre 1 0% et 1 5%Amériques entre 11 6% et 30 7% entre 1 5% et 3 74% entre 11 0% et 20 8% 1 5%Asie entre 6 2% et 14 8% 1 50% entre 8 1% et 16 0% 1 5%20092008 Dépréciation des autres immobilisations incorporelles et des immobilisations corporelles Conformément à la norme IAS 36 les immobilisations corporelles qui présentent des signes tangibles de perte de valeur (par exemple un résultat opérationnel négatif avant éléments non courants) font l’objet d’une revue détaillée afin de déterminer si leur valeur nette comptable est inférieure à leur valeur recouvrable celle ci étant la plus élevée de la valeur de marché ou de la valeur d’utilité Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des immobilisations corporelles correspond au magasin pour les hypermarchés et les supermarchés et à un groupement de magasins (liés sur le plan logistique) pour l’activité Hard discount La valeur d’utilité est estimée par actualisation des flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans majorée d’une valeur résiduelle La valeur de marché est appréciée au regard de transactions récentes de pratiques professionnelles ou d’expertises indépendantes Les taux d’actualisation utilisés sont les mêmes que pour les tests de dépréciation des goodwill retraités avant impôts Actifs et passifs financiers A Actifs financiers non dérivés 1) Principe de comptabilisation En application d’IAS 39 les principaux actifs financiers sont classés suivant l’une des quatre catégories suivantes les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat y compris les dérivés les prêts et créances les actifs détenus jusqu’à échéance les actifs disponibles à la vente La classification détermine le traitement comptable de ces actifs Elle est déterminée par le Groupe à la date de comptabilisation initiale en fonction de l’objectif suivant lequel ces actifs ont été acquis Les achats et ventes d’actifs financiers sont comptabilisés à la date de transaction date à laquelle le Groupe est engagé dans l’achat ou la vente de l’actif Les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat 75 Il s’agit d’actifs financiers détenus par le Groupe à des fins de réalisation d’un profit de cession à court terme ou encore d’actifs financiers volontairement classés dans cette catégorie Ces actifs sont évalués à la juste valeur avec enregistrement des variations de valeur en résultat Classés en actifs courants dans les équivalents de trésorerie ces actifs financiers comprennent notamment les parts d’OPCVM de trésorerie Les prêts et créances Les prêts et créances sont des actifs financiers dont les paiements sont déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des fins de transaction ni disponibles à la vente Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif Pour les créances à court terme sans taux d’intérêt déclaré la juste valeur est assimilée au montant de la facture d’origine sauf si le taux d’intérêt effectif a un impact significatif Ces actifs font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur Une dépréciation est comptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée Les créances rattachées à des participations les autres prêts et créances et les créances commerciales sont inclus dans cette catégorie Ils figurent en autres actifs financiers et en créances commerciales Les actifs détenus jusqu’à échéance Les actifs détenus jusqu’à échéance sont des actifs financiers autres que les prêts et créances ayant une échéance fixée dont les paiements sont déterminés ou déterminables et que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à cette échéance Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif Ils font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur Une dépréciation est comptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée Les actifs détenus jusqu’à échéance sont présentés en autres actifs financiers Le Groupe ne disposait pas de ce type d’actifs au 31 décembre 2009 Les actifs disponibles à la vente Les actifs disponibles à la vente sont des actifs financiers qui ne font pas partie des catégories précitées Ils sont évalués à la juste valeur Pour les titres cotés la juste valeur correspond à un prix de marché Pour les titres non cotés elle est déterminée par référence à des transactions récentes ou par des techniques de valorisation qui intègrent des données de marché fiables et observables Toutefois lorsqu’il est impossible d’estimer raisonnablement la juste valeur d’un titre ce dernier est comptabilisé au coût historique Les plus ou moins values latentes constatées sont comptabilisées dans les capitaux propres jusqu’à leur cession Cependant lorsqu’il existe une indication objective de la dépréciation d’un actif disponible à la vente (baisse durable ou significative de la juste valeur) la perte cumulée est comptabilisée en résultat Les dépréciations constatées sur les titres à revenus variables ne peuvent pas être reprises lors d’un arrêté ultérieur 2) Actifs financiers non dérivés détenus par le groupe Les principaux actifs financiers non dérivés détenus par le groupe sont les suivants Créances d’exploitation Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs des franchisés et les loyers des galeries marchandes à recevoir Elles font l’objet le cas échéant d’une dépréciation qui prend en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance Encours clients Refinancement des sociétés financières 76 Les encours clients des sociétés financières sont essentiellement constitués des crédits à la consommation alloués aux clients des sociétés appartenant au périmètre de consolidation du Groupe Ces prêts ainsi que les encours de refinancement qui leur sont adossés sont classés en fonction de leur échéance en actifs et passifs courants et non courants Trésorerie et Equivalents de trésorerie Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme très liquides qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue B Passifs financiers non dérivés 1) Principe de comptabilisation Les passifs financiers non dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur ajustée des frais de transactions et primes directement imputables à leur émission Après la comptabilisation initiale ces passifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif 2) Passifs financiers non dérivés détenus par le groupe Les principaux passifs financiers non dérivés comprennent les emprunts obligataires les intérêts courus non échus les dettes relatives aux contrats de locations financements les emprunts et concours bancaires les dettes financières relatives aux créances titrisées pour lesquelles le groupe supporte le risque de crédit les engagements d’achat de titres de minoritaires les dettes fournisseurs Dette financière relative aux créances titrisées Le Groupe a mis en place en décembre 2002 un programme de titrisation de créances Ce programme ne transfère que partiellement les risques et avantages attachés à la variation de la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs de ces créances De ce fait une partie de ces créances titrisées a été reconnue en dette financière Engagements d’achat de titres de minoritaires Le Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines de ses filiales consolidées par intégration globale des engagements d’achat de leurs participations Le prix d’exercice de ces opérations peut être fixe ou établi selon une formule de calcul prédéfinie en outre ces opérations peuvent être exercées à tout moment ou à une date définie En l’état actuel des normes le traitement comptable retenu est le suivant Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 32 le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires des entités concernées Le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtés ultérieurs sur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste valeur 77 Comme décrit dans la note 1 3 « principales estimations et jugements du management » la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des intérêts minoritaires et pour le solde en goodwill en référence à IFRS 3 L’obligation d’enregistrer un passif alors même que l’option de vente n’est pas exercée par le partenaire conduit par cohérence à retenir initialement pour ces opérations le même traitement que celui appliqué aux augmentations de pourcentage d’intérêts dans les sociétés contrôlées La variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant des intérêts minoritaires et du goodwill (hors effet d’actualisation) Le résultat part du Groupe reste calculé sur la base du pourcentage de parts détenu dans la filiale sans tenir compte du pourcentage d’intérêt attaché aux options de vente cédées Les principes comptables décrits ci dessus pourraient être revus en fonction de l’évolution des normes C Instruments financiers dérivés Le Groupe détient des instruments financiers dérivés afin de couvrir son exposition aux risques de change et de taux d’intérêt Les dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur Après la comptabilisation initiale ils sont évalués à la juste valeur et les variations en résultant sont comptabilisées selon les modalités décrites ci dessous 1) Instruments dérivés désignés comme instruments de couverture La comptabilité de couverture est applicable si et seulement si les conditions suivantes sont réunies une relation de couverture est clairement identifiée formalisée et documentée dès sa date de mise en place l’efficacité de la relation de couverture est démontrée dès l’origine Couverture de flux de trésorerie Lorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de flux futurs les variations de juste valeur correspondant à la partie efficace sont directement comptabilisées en capitaux propres et ce jusqu’au moment où la transaction couverte est elle même reconnue dans les états financiers du Groupe Les variations correspondant à la partie inefficace sont comptabilisées en résultat financier Sont notamment qualifiés d’instrument de couverture de flux futurs les swaps de taux dont l’objectif est de couvrir le taux flottant de la dette Couverture de juste valeur Lorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de juste valeur les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat où elles compensent les variations de juste valeur du sous jacent pour la partie efficace Les swaps d’émission adossés à des obligations à taux fixe sont considérés comme des instruments de couverture de juste valeur Les passifs financiers couverts par ces swaps sont réévalués pour la partie couverte Les variations de juste valeur sont comptabilisées en compte de résultat et sont compensées par les variations symétriques de la juste valeur des swaps de taux pour la partie efficace 2) Autres instruments dérivés 78 Les autres instruments dérivés sont comptabilisés à la valeur de marché les variations de juste valeur étant comptabilisées en résultat Les instruments utilisés sont des swaps de taux et ou des options de taux de type vanille D Méthode de détermination de la juste valeur Les valeurs de marché des instruments de change et de taux sont déterminées sur la base de modèles d’évaluation reconnus sur le marché ou par recours aux cotations établies par des établissements financiers tiers Les valeurs estimées par des modèles de valorisation sont basées sur l’actualisation des flux de trésorerie futurs attendus Ces modèles utilisent des paramètres calibrés à partir de données de marché (courbes de taux taux de change) obtenus sur Reuters Ainsi pour calculer la juste valeur de la majorité des dérivés de taux les courbes des taux EURO et les courbes de volatilité retenues sont celles figurant sur les écrans Reuters à la date de clôture (courbe des dépôts pour des maturités inférieures à un an puis courbe des swaps au delà) La juste valeur de la dette à long terme est estimée à partir de la valeur boursière des emprunts obligataires ou à partir de la valeur de tous les flux futurs actualisés sur la base des conditions de marché sur un instrument similaire (en termes de devise échéance type d'intérêt et autres facteurs) Immeubles de placement Selon la norme IAS 40 les immeubles de placement sont des éléments d’actif corporel (constructions ou terrains) détenus pour la location ou la valorisation du capital Au regard des critères attachés à cette norme ces actifs qui ne sont pas utilisés pour l’exploitation correspondent au sein du Groupe aux galeries marchandes (ensemble de commerces et de services implantés derrière les lignes de caisses des magasins) en pleine propriété ou copropriété et dont la surface est au moins égale à 2 500 mètres carrés Les immeubles de placement sont comptabilisés à leur valeur historique et amortis sur la même période que les immobilisations corporelles de même nature Une évaluation de la juste valeur des immeubles de placement est réalisée annuellement Cette évaluation est réalisée en appliquant aux loyers bruts annualisés générés par chaque immeuble de placement un multiple fonction de la rentabilité calculée sur chacune des galeries marchandes et un taux de capitalisation fonction du pays La juste valeur est présentée dans la note 18 Stocks Conformément à la norme IAS 2 « Stocks » les stocks de marchandises sont valorisés au plus faible de leur coût de revient et de leur valeur nette de réalisation Le coût de revient correspond au dernier prix d'achat majoré des frais accessoires méthode adaptée à la rotation rapide des stocks et qui ne génère pas d’écart significatif avec la méthode du FIFO Cette valorisation incorpore l’ensemble des éléments constitutifs du coût d’achat des marchandises vendues (à l’exception des pertes et gains de change) et prend également en compte la totalité des conditions obtenues à l'achat de la part des fournisseurs La valeur nette de réalisation des stocks correspond au prix de vente estimé sur la base des perspectives d’écoulement minoré des coûts additionnels nécessaires à la vente Provisions 79 Conformément à la norme IAS 37 « Provisions passifs éventuels et actifs éventuels » les provisions sont comptabilisées lorsqu’à la date de clôture le Groupe a une obligation actuelle juridique ou implicite qui résulte d’un fait générateur passé dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation Cette obligation peut être d’ordre légal réglementaire ou contractuel Ces provisions sont estimées selon leur nature en tenant compte des hypothèses les plus probables Les montants sont actualisés lorsque l’effet du passage du temps est significatif Avantages au personnel Les salariés du Groupe bénéficient d’avantages à court terme (congés payés congés maladie participation aux bénéfices) d’avantages à long terme (médaille du travail prime d’ancienneté… ) et d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations prestations définies (indemnité de fin de carrière prestations de retraite…) a) Régimes à cotisations définies Les régimes à cotisations définies se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière Ces régimes libèrent l’employeur de toute obligation ultérieure l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régime vieillesse de base de la Sécurité Sociale régimes complémentaires de retraite fonds de pension à cotisations définies) Ces cotisations sont comptabilisées en charge quand elles sont dues b) Régimes à prestations définies et avantages à long terme Le Groupe Carrefour provisionne les différents avantages à prestations définies conditionnés par l’accumulation d’années de service au sein du Groupe Cet engagement est calculé annuellement selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compte d’hypothèses actuarielles telles que l’augmentation des salaires l’âge de départ la mortalité la rotation du personnel et le taux d’actualisation Le taux d’actualisation est égal au taux d’intérêt à la date de clôture des obligations de première catégorie ayant une date d’échéance proche de celle des engagements du Groupe Les calculs sont effectués par un actuaire qualifié Le Groupe a pris la décision d’appliquer la méthode du « corridor » à savoir l’absence de reconnaissance en résultat de l’effet des variations des hypothèses actuarielles tant que ces dernières restent comprises dans une fourchette de 10% de l’engagement Ainsi les écarts actuariels excédant 10% de la valeur de l’engagement (ou de la valeur des actifs de couverture si celle ci est supérieure à la valeur de l’engagement) sont étalés en résultat sur la durée de vie active moyenne résiduelle des membres du personnel bénéficiant de ce régime c) Paiements fondés sur des actions Le Groupe a mis en place deux modalités de paiements fondés sur des actions à destination de ses dirigeants et de certains de ses salariés des plans d’options d’achat d’actions et des plans d’actions gratuites Lors de la transition aux normes IFRS conformément à l’option offerte par IFRS 1 le Groupe a décidé de limiter l’application d’IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » aux plans de stocks options réglés en actions attribuées 80 postérieurement au 7 novembre 2002 dont les droits n’étaient pas encore acquis au 1er janvier 2004 Cette application n’a pas eu d’impact sur le total des capitaux propres au 1er janvier 2004 En revanche les plans octroyés entre 2003 et 2009 entrent dans le périmètre d’application de la norme IFRS 2 Les avantages accordés par ces plans sont comptabilisés en charges de personnel en contrepartie d’une augmentation des capitaux propres les plans étant réglés en instruments de capitaux propres La charge comptabilisée au titre de chaque période correspond à la juste valeur de l’avantage accordé évalué selon la formule de « Black & Scholes » à la date d’octroi pour les options d’achat d’actions et sur la base du cours de bourse à la date d’octroi pour les actions gratuites La charge ainsi calculée est ensuite étalée sur la période d’acquisition des droits Conformément à IFRS 2 les conditions d’acquisition autres que les conditions de marché ne sont pas prises en considération lors de l’estimation de la juste valeur des actions et options d’achat d’actions à la date d’évaluation Impôts sur les résultats La charge d’impôt de l’exercice comprend l’impôt exigible et la charge d’impôt différé Un impôt différé est calculé selon la méthode bilantielle du report variable pour toutes les différences temporelles existant entre la valeur comptable inscrite au bilan consolidé et la valeur fiscale des actifs et passifs L’évaluation des impôts différés repose sur la façon dont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeur comptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi adopté à la date d’arrêté des comptes Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés et sont classés au bilan en actifs et passifs non courants Un impôt différé actif est comptabilisé sur les différences temporelles déductibles et pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d’impôt dans la mesure où leur réalisation future parait probable Nouvelle réglementation fiscale en France applicable au 1er janvier 2010 La loi de finances pour 2010 votée le 30 décembre 2009 a supprimé l’assujettissement des entités fiscales françaises à la taxe professionnelle à compter de 2010 et l’a remplacée par deux nouvelles contributions La Cotisation Foncière des Entreprises (C F E) assise sur les valeurs locatives foncières de l’actuelle Taxe Professionnelle La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C V A E) assise sur la valeur ajoutée résultant des comptes sociaux A la suite du changement fiscal mentionné ci dessus le Groupe a réexaminé le traitement comptable de l’impôt en France au regard des normes IFRS en tenant compte des derniers éléments d’analyse disponibles sur le traitement comptable des impôts et taxes et notamment ceux fournis par l’IFRIC Le Groupe a considéré que le changement fiscal mentionné ci dessus conduisait en réalité à remplacer la taxe professionnelle par deux nouvelles contributions de natures différentes La CFE dont le montant est fonction des valeurs locatives foncières et qui peut le cas échéant faire l’objet d’un plafonnement à un pourcentage de la valeur ajoutée présente des similitudes importantes avec la taxe professionnelle et sera donc comptabilisée en 2010 comme cette dernière en charges opérationnelles La CVAE qui selon l’analyse du Groupe répond à la définition d’un impôt sur le résultat telle qu’énoncée par IAS 12 2 (« impôts dus sur la base des bénéfices imposables ») Pour conduire son analyse la société a notamment pris en considération les décisions de rejet d’ajout du sujet à son 81 agenda formulées par l’IFRIC en mars 2006 et mai 2009 sur la question du champ d’application de la norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » L’IFRIC a en effet précisé que pour entrer dans le champ d’IAS 12 un impôt doit être calculé sur la base d’un montant net de produits et de charges et que ce montant net peut être différent du résultat net comptable Le Groupe a jugé que la CVAE remplissait les caractéristiques mentionnées dans cette conclusion dans la mesure où la valeur ajoutée constitue le niveau intermédiaire de résultat qui sert systématiquement de base selon les règles fiscales françaises à la détermination du montant dû au titre de la CVAE Conformément aux dispositions d’IAS 12 la qualification de la C V A E en tant qu’impôt sur le résultat a conduit à comptabiliser dès le 31 décembre 2009 des impôts différés relatifs aux différences temporelles existant à cette date par contrepartie d’une charge nette au compte de résultat de l’exercice la loi de finances ayant été votée en 2009 Cette charge d’impôt différé est présentée sur la ligne « impôt sur le résultat » En outre à compter de l’exercice 2010 le montant total de la charge courante et différée relative à la CVAE sera présentée sur cette même ligne Titres d’autocontrôle Les titres d’autocontrôle sont inscrits pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres consolidés Les résultats de cession éventuelle d’actions d’autocontrôle (ainsi que les effets d’impôts correspondants) sont directement imputés en capitaux propres et ne contribuent pas au résultat net de l’exercice Actifs et groupes d’actifs détenus pour être cédés et activités abandonnées Une activité abandonnée est une composante d’une entité dont l’entité s’est séparée ou bien qui est classée comme détenue en vue de la vente et qui représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte et fait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou d’une région géographique et distincte ou est une filiale acquise exclusivement en vue de la vente La classification comme activité abandonnée a lieu au moment de la cession ou à une date antérieure lorsque l’activité satisfait aux critères pour être classée comme détenue en vue de la vente Lorsqu’une activité est classée en activité abandonnée le compte de résultat comparatif est retraité comme si l’activité avait satisfait aux critères d’une activité abandonnée à compter de l’ouverture de la période comparative Chiffre d’affaires hors taxes Le chiffre d’affaires hors taxes intègre uniquement le chiffre d’affaires réalisé dans les magasins et les entrepôts Autres revenus Les autres revenus (services financiers voyages revenus locatifs redevances franchisés…) sont comptabilisés sur une ligne distincte appelée « autres revenus » et classée sous la ligne « chiffre d’affaires hors taxes » au compte de résultat Ce poste intègre les commissions perçues par les sociétés financières au titre des cotisations carte bancaire de dossiers de crédit classique ou de crédit revolving Les commissions sont étalées sur la durée du contrat Marge des activités courantes 82 La marge des activités courantes correspond à la somme du chiffre d’affaires hors taxes et des autres revenus diminuée du prix de revient des ventes tel que défini dans la note 6 Résultat opérationnel avant éléments non courants Le résultat opérationnel avant éléments non courants correspond à la marge des activités courantes diminuée des frais généraux et des amortissements et provisions Produits et charges non courants Sont comptabilisés en produits et charges non courants certains éléments significatifs à caractère inhabituel de par leur nature et leur fréquence tels que des dépréciations d’actifs ou des coûts de restructuration Résultat par action Le résultat par action de base est calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de la société par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période Les actions dont l’émission est conditionnelle ne sont traitées comme étant en circulation que lorsque toutes les conditions nécessaires sont remplies Le résultat par action dilué est déterminé en ajustant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires et le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation des effets de toutes les instruments potentiellement dilutifs qui comprennent notamment les obligations convertibles et les options d’achat d’actions attribuées aux membres du personnel Les options d’achat d’actions sont considérées comme potentiellement dilutives si elles sont « dans la monnaie » (le prix d’exercice considéré incluant la juste valeur des services rendus selon IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions ») Les actions gratuites sont considérées comme potentiellement dilutives si les événements conditionnant leur attribution sont survenus 1 4 Changements de méthodes comptables et retraitement de l’information comparative L’amendement de la norme IAS 38 impose que toutes les dépenses de publicité et de promotion soient comptabilisées lors de la mise à disposition des produits par le fournisseur ou au moment où les services sont rendus Une charge doit être enregistrée dès que l’entreprise a reçu livraison des services de publicité ou des biens même si la campagne de publicité n'a pas encore eu lieu ou si les catalogues n'ont pas encore été adressés ou diffusés Jusqu’à présent les coûts relatifs aux catalogues non encore expédiés ou aux campagnes publicitaires non encore diffusées étaient comptabilisés en charges constatées d’avance jusqu’à leur date d’envoi ou de diffusion Ces coûts ont été réaffectés aux exercices auxquels ils se rattachent conformément aux dispositions de la norme amendée L’interprétation IFRIC 13 traite de la comptabilisation des avantages qu’une entité accorde à ses clients dans le cadre de programmes de fidélisation Selon IFRIC 13 les avantages accordés constituent un élément séparable de la transaction initiale Le montant reçu au titre de la vente doit être scindé entre les biens vendus ou services fournis initialement pour lesquels le produit est comptabilisé immédiatement et les avantages accordés et utilisables ultérieurement pour lesquels le produit est différé jusqu’à ce que le client utilise son droit et que l’entreprise remplisse son obligation Par ailleurs les avantages accordés doivent être évalués à leur juste valeur c'est à dire au montant auquel ces avantages pourraient être vendus séparément Le Groupe a appliqué cette interprétation à l’ensemble des programmes de fidélité entrant dans le champ d’application 83 Conformément aux dispositions de la norme IAS 8 ces changements de méthodes comptables ont été appliqués de manière rétroactive Il est à noter que l’incidence qu’aurait eu l’application d’IFRIC 13 et de l’amendement d’IAS 38 sur les comptes antérieurs au 1er janvier 2008 n’a pas été prise en compte eu égard à l’absence de matérialité Les impacts sur le résultat 2008 et sur le bilan au 31 décembre 2008 sont détaillés ci après 86 NOTE 2 FAITS MARQUANTS DE l’EXERCICE Acquisition de la période Acquisition de Mercadefam Le 15 septembre 2008 un protocole d’accord a été conclu entre la société Grandes Superficies de Colombia S A (Carrefour) et les actionnaires de la société Mercados De Familia S A (Mercadefam) permettant au Groupe Carrefour d’acquérir 100% des parts de la société Mercadefam pour 35 millions d’euros Cette opération a été autorisée par les autorités de la concurrence le 15 décembre 2008 La société Mercadefam exploite 7 magasins dont 3 hypermarchés Cette société est consolidée par intégration globale depuis le 1er janvier 2009 Ces magasins ont réalisé un chiffre d’affaires sur l’exercice 2009 de 62 millions d’euros et le résultat net de la société Mercadefam sur l’exercice 2009 s’est élevé à 3 millions d’euros (en millions d'euros) Valeur comptable chez Mercadefam Juste valeur Immobilisations 0 4 Stocks5 5 Dettes fournisseurs (4) (4) Autres passifs (3) (3) Actif net (2) 2 Coût du regroupement d'entreprise 35 Juste valeur des actifs nets acquis 2 Goodwill34 Cessions et arrêts d’activité de la période A l’occasion du communiqué sur le chiffre d’affaires du 30 septembre 2009 le Groupe a annoncé sa décision de vendre les activités en Russie et de quitter ce marché en l’absence de perspectives de croissance organique suffisantes et d’opportunités de croissance externe à court et moyen terme qui permettraient d’y atteindre une position de leadership Présent dans le pays depuis 2008 Carrefour y exploitait deux hypermarchés situés à Moscou et à Krasnodar Conformément à la norme IFRS 5 – actifs disponibles à la vente et activités abandonnées le résultat des exercices 2009 et 2008 de la société russe a été reclassé en résultat net des activités abandonnées pour respectivement (55) millions d’euros et (21) millions d’euros De même les actifs et passifs 2009 de la société ont été reclassés sur les lignes distinctes d’actifs et passifs disponibles à la vente pour respectivement 12 et 62 millions d’euros 87 Autre événement marquant Suite aux négociations menées en 2009 et ayant abouti à un protocole d’accord Carrefour et l’actionnaire majoritaire du groupe Finiper ont signé et annoncé le 18 février 2010 un accord définitif aux termes duquel l’actionnaire majoritaire s’engage à acquérir la participation de 20% détenue par Carrefour les parties mettant également fin aux contrats d’option de vente et d’achat Dans les comptes consolidés au 31 décembre 2009 cet accord a eu pour effet le reclassement des titres antérieurement mis en équivalence en Actifs détenus en vue de la vente et leur mise à la juste valeur nette des coûts de cession ce qui a entrainé la comptabilisation d’une charge de 153 millions d’euros en résultat non courant La fin de l’option de vente détenue par le partenaire s’est traduite par l’annulation d’environ 1 milliard d’euros d’engagement de rachat de titres présentés en engagements hors bilan au 31 décembre 2009 par rapport au 31 décembre 2008 NOTE 3 INFORMATIONS SECTORIELLES 31 12 2009En millions d'eur osTo tal F rance Europe Amérique Asie Har d discountC hiffre d'affaires hors taxes 85 963 34 266 25 058 10 598 6 441 9 600 Autres Revenus2 020 823 529 352 250 66 R ésultat opérationn el avant élém ents non courants 2 777 1 084 805 472 244 171 R ésultat opérationn el1 705 R ésultat financier(610)R ésultat avant Imp ôts1 095 R ésultat net total437 Investissements corporels et incorporels (1) 2 137 718 405 372 301 341D otations aux amortiss ements(1 910) (660) (569) (227) (213) (242) 31 12 2009En millio ns d'eur osTotal France Europe Amériqu e Asie Har d disco untACTIFGoodwill11 473 4 132 5 296 1 147 90 808 Autres immobilisati ons incorporelles 1 083 386 413 228 10 45 Immobilisations c orporelles 15 044 4 102 4 949 2 864 1 427 1 701 Immeubles de placem ent455 64 285 18 88 Autres actifs sectoriels (2) 15 680 6 445 5 280 2 501 657 798 Total Actifs sectoriels43 734 15 129 16 222 6 758 2 271 3 353 Autres actifs non affectés7 819 Total Actif51 553 (1) Les investissements incorporels et corporels correspondent aux acquisitions d’immobilisations présentées dans le tableau de flux de trésorerie (2) Les autres actifs sectoriels comprennent les stocks les créances clients et comptes rattachés et les autres débiteurs 88 31 12 2008En millio ns d 'eurosTotal Fra nce Europe Amérique Asie Hard d iscountC hiffre d'affaires hors taxes 86 967 35 1 50 26 674 9 560 5 955 9 629 Autres Revenus1 899 780 475 358 221 65 R ésultat opérationnel avant éléments non courants 3 307 1 469 1 000 384 258 195 R ésultat opérationnel2 789 R ésultat financier(561)R ésultat avant Impôts2 228 R ésultat net total1 535 Investissements corporels et incorporels (1) 2 908 759 810 546 351 442D otations aux amortiss ements (1 869) (646) (585) (218) (195 ) (225) 31 12 2008En m illions d 'eu rosTotal France E urope Amérique Asie Har d disco untACTIFGoodwill11 363 4 056 5 510 905 83 809 Autres immobilisati ons incorpor elles 1 055 352 464 180 10 49 Immobilisations c orporelles 14 809 4 176 5 260 2 328 1 391 1 655 Immeubles de placem ent346 32 217 16 81 Autres actifs sectoriels (2) 16 582 7 069 6 078 1 843 717 874 Total Actifs sectoriels44 154 15 685 17 529 5 272 2 281 3 387 Autres actifs non affectés8 134 Total Actif52 288 NOTE 4 CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXES A taux de changes constants le chiffre d’affaires aurait été de 87 001 millions d’euros L’incidence de la variation des taux de change représente (1 038) millions d’euros au 31 décembre 2009 dont (475) millions d’euros sur la zone Amérique (688) millions d’euros sur la zone Europe (103) millions d'euros sur le Hard discount et + 228 millions d’euros sur la zone Asie (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Prog en %Chiffre d'affaires 85 963 86 967 1 2% 89 CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXES PAR PAYS (1) (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008(en millions d'euros)31 12 200931 12 2008France36 94337 968Amérique11 75810 505Brésil8 309 7 255Argentine 2 222 2 135Eur ope (ho rs France)30 67532 418Colombie 1 227 1 114Espagne 12 975 13 77 6Italie 6 087 6 38 4Bel giq ue 4 112 4 20 5Asie6 5866 076Grece 2 535 2 62 3 T aiwan 1 290 1 302Pol ogn e 1 790 2 12 9 Chine3 473 2 990Turquie 1 383 1 47 0 T hailande 598 550R oumanie 954 1 00 0 Ma laisie329 326Portugal 823 83 0 Ind onésie 812 820Autres 16 0 Singapour 85 88 (1) toute activité confondue NOTE 5 AUTRES REVENUS PAR NATURE (en m illions d'euros)31 12 200931 12 2008Prog en %Commissions financières1 124 1 0556 6%Revenus de location273 24611 1%Revenus de sous location176 14918 1%Revenus divers447 449(0 6%)Total2 0201 8996 4% Les revenus divers sont essentiellement composés de redevances de franchisés de revenus de location gérance et de produits annexes NOTE 6 PRIX DE REVIENT DES VENTES Le prix de revient des ventes intègre outre les achats et variations de stock d’autres coûts essentiellement composés des coûts des produits vendus par les sociétés financières des produits liés à l’escompte ainsi que des écarts de change générés par les achats de marchandises 90 NOTE 7 FRAIS GENERAUX (en millions d'euros)31 12 2009 31 12 2008 Prog en %Frais de Personnel8 319 8 297 0 3%Locations immobilières 1 157 1 049 10 3%Entretien et réparation773 758 2 1%Honoraires717 664 7 9%Publicité1 101 1 065 3 4%Taxes 635 563 12 7%Energie et électricité782 728 7 4%Autres frais généraux1 141 1 229 (7 1%)Total14 625 14 352 1 9% NOTE 8 AMORTISSEMENTS ET DOTATIONS AUX PROVISIONS (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Prog en % Amortissements des immobilisations corporelles 1 648 1 623 1 5% Amortissements des immobilisations incorporelles 213 198 7 7% Amortissements des contrats de location financement29 28 3 3% Amortissements des immeubles de placem ent 21 20 1 1% Dotations et reprises de provisions (31) (9) 252 6% Total1 8791 8611 0% NOTE 9 PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS En millions d'euro s31 12 200931 12 2008Dépréciati ons d'actifs(766) (396)Coûts de restructuration ( 237) (72)Autres produits et charges non courants(70) (50)Total(1 072) (518) 91 En 2009 les dépréciations d’actifs incluent notamment l’impairment du goodwill GS (Italie) pour 240 millions d’euros la mise à juste valeur des titres Finiper classés en Actifs destinés à la vente pour 153 millions d’euros ainsi que des impairments de magasins pour 345 millions d’euros Les coûts de restructuration incluent des coûts non récurrents liés à des évènements spécifiques plan de transformation Groupe fermetures de magasins… Sont comptabilisés en autres produits non courants et en autres charges non courantes certains éléments significatifs à caractère inhabituel de par leur nature et leur fréquence Les plus values nettes de cession s’élèvent ainsi à 44 millions d’euros au 31 décembre 2009 NOTE 10 RESULTAT FINANCIER Le détail des éléments du résultat financier liés aux instruments financiers peut s’analyser comme suit C omptabilisés en résultat (en millions d 'euros)31 12 200931 12 2008Produits d'intérêts sur les dépôts bancaires11 17D ividendes perçus au titre d'actifs disponible à la vente13 10Produit net de c ess ion des actif s disponibles à la vente sor ti des capitaux propres1 6Gain de change net15 Variation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transaction62 117Variation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du c ompte de résultat3712Variation nette de juste valeur des instr uments de couver ture de flux de trésorerie sortie des capitaux 2Variation de juste valeur des passifs financiers2 115Produits sur instruments de taux 99Produits sur titres de placement6 5D ivers Produit s financiers147383C harges d'intérêt sur les passifs financ iers évalués au coût amorti(593) (672)Perte nette de change0 (18)Variation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transaction(58) (63)Variation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du c ompte de résultat(2) (115)Variation de juste valeur des passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du c ompte de résultat (37) ( 12)Variation nette de juste valeur des instr uments de couver ture de flux de trésorerie sortie des capitaux (7) Perte de valeur des titres détenues jusqu'à échéancen a n aPart inefficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie C harges s ur instruments de taux(9) C harge financière d'ac tualisation(45) (41)Autres charges financi ères(6)(23)C harges financières(757)(944)R ésultat financier net(610)(561)C omptabilisés directem ent en cap itaux propres (en millions d' euros)31 12 200931 12 2008Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente7 (6)Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente transférée en résultat(1) 6 Part efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie (15) (39)Juste valeur des instruments de couverture de flux de trésoreri e trans férée en résultat 7 (2)Ecart de change résultant des activités à l'étranger577 (828)Total575 (868) 92 NOTE 11 IMPOTS SUR LES RESULTATS En millions d'euros31 12 200931 12 08Impôts sur les résultats605 573 Impôts différés33 167 Total impôts638 740 Taux effec ti f d'impôt58 3% 33 2% Rapprochement du taux d’impôt théorique et du taux d’impôt effectif En Millions d'eur os31 12 2009R ésultat courant avant impôts1 095Taux normatif34 4%Impôt Théorique377Effet impôts différences permanentes 153 (1)Effets impôts résultat non taxé ou taxé à un taux différent (49)Autres156 (2)Total impôts638Taux effec ti f d'impôt 58 3% (1) cette ligne inclut l’incidence de la dépréciation du goodwill GS en Italie ainsi que de la mise à juste valeur des titres Finiper pour lesquelles aucun impôt différé n’a été reconnu ce qui représente une incidence de 108 millions d’euros sur l’impôt du Groupe (2) cette ligne inclut a des dépréciations d’impôts différés actifs à hauteur de 67 millions d’euros b l’enregistrement d’un impôt différé passif de 17 millions d’euros en lien avec la réforme de la taxe professionnelle en 2010 (cf note sur l’impôt sur le résultat dans les principes comptables) NOTE 12 RESULTAT DES ACTIVITES ABANDONNEES (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Activités abandonnées part du Groupe(57) (5)Activités abandonnées part des minoritaires0 0 Total (57)(5) Le résultat des activités abandonnées provient en 2008 du résultat net 2008 de l’entité russe pour (21) millions d’euros de l’ajustement du prix de cession du Portugal pour (30) millions d’euros des résultats de cession et de l’activité de la période de la Slovaquie pour 23 millions d’euros des résultats de cession et de l’activité de la période de la Suisse pour 12 millions d’euros de la finalisation des cessions antérieures pour 11 millions d’euros 93 Le résultat des activités abandonnées provient en 2009 du résultat net 2009 de l’entité russe pour (56) millions d’euros de frais résiduels liés aux cessions en Suisse et en Slovaquie pour (1) million d’euros NOTE 13 AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL (en milli ons d'euros)BrutImpôtNetBrutImpôtNetPart efficace de la couverture de flux de trésorerie (21) 13 (9) (58) 19 (39)Variation des actifs disponibles à la vente 9 (3) 7 0 0 0Variation des écarts de conversion 577 0 577 (828) 0 (828)Autr es éléments du résultat glob al56510575(886)19(867)déc 09 déc 08 NOTE 14 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Immobilisations incorporelles(en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Goodwill nets11 473 11 363 Autres immobilisations incorporelles brutes2 658 2 430 Amortissement des autres immobilisations incorporelles (1 558) (1 323)Impairment(180) (178)Autres immobilisations incorporelles nettes919 929 Immobilisations incorporelles en cours163 126 Immobilisations incorporelles nettes12 556 12 417 Variation des goodwill (en millions d'euros)Goodwill n ets fin décembre 2007Acquisitions 2008Cessions 2008 Impairment 2008Autres mouvementsEcarts d e conversion 2008Goodwill nets fin décembre 2008Acquisitions 2009Cessions 2009 Impairment 2009Autres mouvementsEcarts de conversion 2009Goodwill nets fin décembre 2009France 3 959 954 054 111 (10) (26)4 129Italie 3 135 9 (197)2 947 2 (3) (240) (46) 2 660Belgique 946 2948 1 (1)948Espagne 815815815Bresil 841 35(164) 712 19 (3)209 937Argentine 161(6) 156(19) 136Hard Dis count 726 88(5)809 8(8)810Autres pays 1 089 105(195) (78) 921 42 (6) 0 78 1 1 038Total11 6743340(197)(200)(248)11 363183(21)(266)2519011 473 Les principales variations positives de l’exercice sont liées à l’acquisition de Mercadefam en Colombie ainsi que divers mouvements individuellement non significatifs en France 94 Les autres mouvements concernent essentiellement la variation de juste valeur des engagements d’achat de participations détenues par des actionnaires minoritaires (méthode de comptabilisation décrite dans les principes comptables – « Actifs et passifs financiers ») Variation des immobilisations incorporelles (en millions d'euros)Valeur bruteReduction de valeurValeur netteAu 31 décem bre 200716 998(4 151)12 847Acquis iti ons405405C ess ions(83) 25 (58)Variation de change(306) (306)Amortissements(193) (193)Impairment(245) (245)Variation de périmètre et transfert(179) 147 (32)Au 31 décem bre 200816 835(4 417)12 419Acquis iti ons417417C ess ions(67) 29 (38)Variation de change239239Amortissements(213) (213)Impairment(284) (284)Variation de périmètre transfert et autres mouvements 103 (86) 17Au 31 décem bre 200917 526(4 970)12 556 Dépréciation des goodwill et analyse de sensibilité Les principes de dépréciation des actifs sont détaillés dans la note « Principes comptables » La méthode d’évaluation de la valeur recouvrable des UGT est la valeur d’utilité Les tests de dépréciation d’actifs réalisés en 2009 conformément à IAS 36 ont conduit le Groupe à comptabiliser une perte de valeur de 240 millions d’euros sur l’Italie (goodwilll GS) Cette perte de valeur résulte principalement de la mise à jour du plan d’affaires de l’Italie reflet de la dégradation de l’environnement économique local Le taux de croissance perpétuelle utilisé pour actualiser les projections de flux de trésorerie de l’Italie est de 1 7% et le taux d’actualisation s’élève à 7 57% Une analyse de sensibilité aux hypothèses de taux d’actualisation et de croissance perpétuelle a été réalisée sur les résultats du test d’impairment 2009 Une augmentation de 25 points de base des taux d’actualisation aurait eu une incidence sur le montant de la perte de valeur de l’Italie uniquement pour un montant de 154 millions d’euros Sur l’Italie ce même test de sensibilité avec une augmentation de 20 points de base du taux de croissance perpétuelle aurait eu une incidence sur le montant de la perte de valeur de l’Italie de 59 millions d’euros Une analyse de sensibilité aux hypothèses de croissance du chiffre d’affaires et du taux de marge d’Ebitda a été réalisée sur le test de l’Italie 95 Les incidences des variations de taux sur la perte de valeur constatée sur l’Italie sont présentées dans le tableau ci dessous (230) (158) (84) (50) 0 105 131 211 240 * variable d'ajustement sur chacune des 5 années du plan d'affairesCroissance du CA HT (%) * NOTE 15 IMMOBILISATIONS CORPORELLES (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Terrains3 099 2 913Constructions10 502 9 838Matériel agencements et installations15 004 14 006Autres immobilisations1 121 1 159Immobilisations en cours676 769Terrains en location financement205 195Constructions en location financement1 363 1 374Matériel agencements et installations en location financement 128 129Autres immobilisations en location financement16 17Immobilisations corporelles brutes32 115 30 402Amortissements(15 671) (14 321)Amortissements des immobilisations en location financement(1 032) (1 011)Impairment(368) (260)Immobilisations corporelles nettes15 04414 809 Les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente gérées par le Groupe Un détail du parc exploité par le Groupe à fin décembre 2009 est communiqué dans la note « Parc de magasins intégrés » du rapport annuel 96 Immobilisations en location financement Le Groupe Carrefour a effectué une revue de l’ensemble de ses contrats de location immobilière Les contrats qualifiés de location financement sont capitalisés les autres contrats étant considérés comme des contrats de location simple Contrats de location financementTotalà moins d'un an de 1 à 5 ansPlus de 5 ans(en millions d'euros)Loyers minimaux à payer602 48 173 381Valeur actualisée460 49 151 261Total des revenus de sous location à recevoir14 n a n a n aLoyers minimaux acquittés lors de l'exercice66 n a n a n aLoyers conditionnels0 n a n a n aRevenus de sous location18 n a n a n aContrats de location simpleTotalà moins d'un an de 1 à 5 ansPlus de 5 ans(en millions d'euros)Loyers minimaux à payer6 198 1 002 2 183 3 014Total des revenus minimum de sous location à recevoir 27 n a n a n aLoyers minimaux acquités lors de l'exercice1 167 n a n a n aLoyers conditionnels37 n a n a n aRevenus de sous location101 n a n a n a Variation des immobilisations corporelles En millions d'euros Valeur bruteRéduction de valeurValeur netteAu 31 décembre 200729 439 (14 687)14 751 Acquisitions2 605 2 605 Cessions(882) 580 (302)Amortissements(1 651) (1 651)Impairment(122) (122)Variation de change(487) (487)Variation de périmètre et transfert(275) 290 15 Au 31 décembre 200830 401 (15 591)14 809 Acquisitions1 891 1 891 Cessions(749) 581 (168)Amortissements(1 677) (1 677)Impairment(191) (191)Variation de change409 409 Variation de périmètre transfert et autres mouvements 164 (194) (30)Au 31 décembre 200932 115 (17 072)15 044 97 NOTE 16 AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS ET TITRES MIS EN EQUIVALENCE (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Titres de sociétés mises en équivalence (1)201 429 Titres de partici pation274 420 Prêts à plus d'un an29 10 Autres (2)1 011 882 Total1 515 1 741 (1) La variation de ce poste se présente comme suit Clôture 31 12 2008429 Ecart de conversion2 Quote part de rés ultat net38 Dividendes(36)Autres (a)(232)Clôture 31 12 2009201 (a) dont reclassement des titres Finiper (Italie) en actifs disponibles à la vente conformément à la norme IFRS 5 Les principaux éléments financiers caractéristiques des sociétés classées en titres mis en équivalence au 31 décembre 2009 sont les suivants % of interest Total bilanCapitaux propresActifs immobilisésChiffre d'affaire hors taxesRésultat netTOTAL1 447 550 655 3 887 129dont Majid Al Futtaim25% 575 153 176 2 045 111 Provencia SA50% 322 163 194 655 8 Iper Orio50% 138 42 112 177(2) Mestdagh25% 130 60 23 399 8 Altis50% 116 43 42 408 4 autres sociétés *167 89 108 203 0 * ligne comprenant 15 sociétés considérées individuellement comme non significatives (2) Ce poste comprend principalement les dépôts et cautionnements et les autres créances immobilisées 98 NOTE 17 IMPOTS DIFFERES (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Impôts différés actifs712 681Impôts différés passifs(496) (424)Total216 257 La nature des impôts différés est décrite dans la note 1 Ces derniers correspondent essentiellement à des différences temporelles entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales des actifs et des passifs Tableau de passage des impôts différés (en millions d'euros)31 12 2008 Effet changeDotations ReprisesAutres (1) 31 12 2009Impôts différés nets257 1 (33) (10)216 (1) Essentiellement incidence des changements de méthode (voir Note 1 4) et des effets périmètre Actifs d’impôts différés non activés (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Impôts différés actifs sur différences temporelles525 403Impôts différés actifs sur déficits reportabl es445 568Impôts différ és non activés 970 971 99 NOTE 18 IMMEUBLES DE PLACEMENT (en millions d'euros)31 12 200931 12 08Immeubles de placement en valeur brute597AmortissementsTotal455 Variation des immeubles de placement Les produits locatifs générés par ces immeubles de placement et comptabilisés en résultat en 2009 s’élèvent à 89 millions d’euros contre 71 millions d'euros en 2008 Les charges opérationnelles directes s'élèvent à 5 8 millions d’euros en 2009 contre 3 8 millions d’euros en 2008 La juste valeur des immeubles de placement au 31 décembre 2009 a été estimée à 929 millions d’euros contre 786 millions d'euros au 31 décembre 2008 100 NOTE 19 STOCKS (en millions d'euros)31 12 200931 12 08Stocks en valeur brute6 947 7 167Dépréciation(277) (275)Stocks en valeur nette6 6706 891 NOTE 20 CREANCES COMMERCIALES (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Créances sur clients1 196 1 190 Depréciation des créances douteuses(206) (180)Créances nettes sur clients991 1 010 Fournisseurs débiteurs1 247 2 146 Total2 238 3 156 Les créances clients sont essentiellement dues par les franchisés du Groupe Les créances fournisseurs correspondent à des ristournes et à des coopérations commerciales à recevoir des fournisseurs du Groupe NOTE 21 AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTS (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Actifs disponibles à la vente1 749 51 Dérivés68 126 Dépôts à plus de 3 mois235 69 Total2 051 245 L’augmentation des actifs disponibles à la vente de 1 698 millions d’euros est à mettre en relation avec la baisse de 2 350 millions d’euros du poste « Equivalents de trésorerie » (Note 23) Ces variations s’expliquent par les décisions de placement du Groupe en fonds commun de placement à la clôture 2009 en placements bancaires court terme à la clôture 2008 101 NOTE 22 AUTRES ACTIFS (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Créances envers le personnel25 19Prêts à moins d'un an12 14Créances sur cession d'immobilisations incorporelles corporelles et financieres75 91Charges constatées d'avance444 372Autres créances d'exploitation nettes433 561Total989 1 058 NOTE 23 TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Equivalents de trésorerie988 3 338 Trésorerie2 313 1 979 Total3 301 5 317 La variation du poste Equivalents de trésorerie est expliquée dans la note 21 NOTE 24 CAPITAUX PROPRES Gestion du capital Les capitaux propres de la société mère Carrefour doivent être suffisants pour être conformes aux dispositions du Code de commerce Les contrats de financement du Groupe ne prévoient pas de covenants Le Groupe détient un certain nombre de participations dans des entreprises ayant une activité financière (banques compagnies d’assurances) Les capitaux propres de ces filiales doivent être suffisants pour satisfaire aux impératifs de solvabilité et aux limites prescrites par les autorités de tutelle des pays dans lesquels elles opèrent La gestion des capitaux employés du Groupe (capitaux propres et dette financière) a pour objectif d’assurer la continuité de son exploitation de générer une rentabilité aux actionnaires et des avantages aux autres parties concernées de maintenir une structure capitaux propres dette adéquate dans le but de minimiser le coût du capital et de préserver une bonne notation du crédit par les agences de notation 102 Par ailleurs pour maintenir ou ajuster la structure des capitaux employés le Groupe peut être amené à souscrire de nouvelles dettes ou rembourser celles existantes ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires effectuer un remboursement en capital aux actionnaires émettre de nouvelles actions racheter des actions existantes ou céder des actifs afin de réduire l’endettement Capital social Au 31 décembre 2009 le capital social était composé de 704 902 716 actions ordinaires d’une valeur nominale de 2 5 € Toutes les actions émises ont été libérées entièrement (en milliers d'actions)20092008En circulation au 1er janvier704 903 704 903Emission contre de la trésorerie Options sur actions exercées En circulation au 31 décembre704 903 704 903Actions ordinaires Actions propres Les actions propres sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attributions gratuites d’actions Tous les droits sont suspendus jusqu’à ce que ces actions soient remises en circulation A fin 2009 le nombre total d’actions propres s’élève à 563 488 Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites Carrefour a procédé au cours de l’exercice à une réorganisation de ses couvertures A ce titre le 15 juin 2009 le Groupe a cédé 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28 725 euros soit un prix de vente total de 535 millions d’euros Le même jour Carrefour a procédé à l’achat à terme de 18 638 439 actions au même prix unitaire de 28 725 euros par action Cette opération est sans incidence sur le compte de résultat consolidé Dividendes En 2009 le groupe a versé un dividende de 1 08 euro par action au titre de l’année 2008 pour un montant total de 741 millions d’euros 103 Résultat par action Les actions d’auto contrôle ainsi que les titres faisant partie du dispositif d’achat à terme décrit au paragraphe précédent ne sont pas considérés comme des actions en circulation pour le calcul du bénéfice net par action Paiements fondés sur des actions La charge totale constatée en résultat en 2009 au titre des paiements en actions s’élève à 61 millions d’euros Elle était de 74 millions d’euros en 2008 Conformément à la norme IFRS 2 cette charge après effet impôt a pour contrepartie une augmentation des capitaux propres Les plans d’options d’achat d’actions et les plans d’actions gratuites mis en place par le Groupe afin de rémunérer ses dirigeants et certains de ses salariés présentent les caractéristiques suivantes Actions gratuites Année du plan2007200820082009200920092009Date d'attribution (1) 15 mai 07 16 juil 08 16 juil 0817 juin 09 17 juin 09 13 janv 09 17 juin 09Date de transfert de propriété 15 mai 10 16 juil 11 16 juil 10 17 juin 12 17 juin 11 13 janv 11 17 juin 11Date de cessibilité15 mai 12 16 juil 13 16 juil 12 17 juin 14 17 juin 13 13 janv 13 17 juin 13Conditions d'acquisistionConditions de présence (2) oui oui oui oui oui oui ouiConditions de performance externe (3) non non oui non oui non nonJuste valeur de l'action à la date d'octroiCours de référence (spot) en €46 9933 833 831 5431 5426 9931 54Nombre d'actionsActions attribuables au début du plan (a)143 50093 500567 00094 700461 300100 00035 000Annulations (b)10 000 3 000 134 000 1 600 6 400 0 0Actions attribuables au 31 déc 2009 (a b)133 50090 500433 00093 100454 900100 00035 000 104 (1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008) ou du Conseil d’Administration (après cette date) ayant décidé l’octroi de chacun des plans (2) L’acquisition des actions est conditionnée à une obligation de présence dans le Groupe généralement comprise entre 2 et 3 ans (3) Performance de la valeur Carrefour relativement à celle de paniers d’actions de référence Au titre de l’année 2009 les livraisons d’actions et les annulations de droits consécutivement au départ des bénéficiaires sont les suivantes Année des plans2006 2007 (1) 2008 2009Total plansActions livrées 307 750 35 491 343 241Annulations 284 509 137 000 8 000429 509 (1) Cumul des livraisons d’actions et annulations de droits relatifs au plan du 15 mai 2007 présenté ci dessus ainsi qu’à un autre plan octroyé en 2007 totalement échu à fin 2009 Options d’achat d’actions Année du plan20062007200820082009Date d'attribution (1)25 avr 06 15 m ai 07 06 juin 08 07 juil 08 17 jui n 09Date d'acquisition ( 2)50% au 25 avr 0875% au 25 avr 09100% au 25 avr 1050% au 15 mai 0975% au 15 mai 10100% au 15 mai 1150% au 06 j ui n 1075% au 06 j ui n 11100% au 06 j uin 1250% au 07 juil 1075% au 07 juil 11100% au 07 juil 1250% au 17 juin 1175% au 17 juin 12100% au 17 juin 13Date d'expir ation du plan (3)25 avr 13 15 m ai 14 06 juin 15 07 juil 15 17 jui n 16Juste valeur de l'option à la date d 'o ctroiPrix d'exerc ice en €43 91 56 40 45 26 45 26 33 7Cours de référence en € à la date d'octroi 44 82 52 23 32 8 43 94 31 54Vol atilité im plicite en %24 70% 25 54% 32 25% 33 15% 43 35%Croissance des dividendes en %14 87% 12 96% 2 25% 2 34% 34 95%Taux d'intérêt en %4 07% 4 50% 4 80% 4 80% 3 30%Juste valeur de l'option en € (4)12 7710 927 3114 7412 67Nombr e d'optionsOptions attribuées au début du plan (a) 6 747 050 3 884 300 4 093 500 15 000 7 407 325Options radiées (b)733 900 346 750 373 500 0 67 550Options ac quises au 31 décem bre 2009 (c ) 4 574 072 1 797 224 0 0 0Options ex ercées ( d)5 000 0 0 0 0Options non encore acquises au 31 décem bre 2009 (a b c d) 1 434 078 1 740 326 3 720 000 15 000 7 339 775 (1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008) ou du Conseil d’Administration (après cette date) ayant décidé l’octroi de chacun des plans (2) L’acquisition des options d’achat d’actions est soumise à des conditions de présence Depuis 2006 ces conditions sont les suivantes 50% des options sont acquises au bout de 2 ans 25% des options sont acquises au bout de 3 ans 25% des options sont acquises au bout de 4 ans Concernant la date d’exercice de l’option des modalités particulières sont applicables en cas de décès du bénéficiaire (3) Fin de la période durant laquelle l’option est exerçable (4) La juste valeur de l'option est calculée selon le modèle de Black & Scholes Les hypothèses sont déterminées via un benchmark réalisé auprès d’un panel de banques 105 Les soldes d’options encore exerçables relatives aux plans antérieurs dont les droits ont été entièrement attribués à fin 2009 sont les suivants Année du plan200320042005Solde d'options exerçables 2 102 741 1 431 500 3 827 200 Au titre de l’année 2009 les transferts d’options et les annulations de droits consécutivement au départ des bénéficiaires sont les suivants Année du plan2003200420052006200720082009Total plansOptions acquises3 757 700 1 457 372 1 792 7247 007 796Options radiées 190 800 33 000 171 500 89 075 98 400 184 000 67 550834 325 Aucune levée d’option n’a été réalisée au cours de l’année 2009 NOTE 25 PROVISIONS (en millions d'euros)31 12 2008Ecart de changeD otation ActualisationReprises sans utilisationR eprises avec utilisationAutres 31 12 2009Engagements de départ à la retraite668 1 38 45 (1)(60)(1)689 Litiges1 057 63 271 0 (40) (222) (16) 1 112 Restructuration71 (0) 31 0 (6) (18) 0 79 Service après vente37 0 0 0 0 (14) 0 23 Autres487 23 286 0 (87) (102) 9 616 To tal2 320 86 626 45 (134)(416)(8)2 520 Les provisions pour litiges sont composées d’éléments relatifs à des risques fiscaux sociaux et légaux Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs activités dont des contentieux avec les administrations fiscales et sociales Les charges susceptibles d’être estimées avec une fiabilité suffisante et jugées probables par les sociétés et leurs experts ont fait l’objet d’une comptabilisation de provisions pour risques et charges Engagements de départ à la retraite Le coût des indemnités de départ en retraite est déterminé à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires et d’âge de départ en retraite L’engagement du Groupe est intégralement couvert par la provision ainsi que par la prise en charge par des organismes extérieurs 106 Synthèse de la situation financière des régimes à prestations définies dans les trois principaux pays du Groupe (France Italie Belgique) Les régimes à prestations définies du Groupe concernent essentiellement des compléments de retraites qui sont versés dans certains pays annuellement aux retraités anciens collaborateurs du Groupe et des indemnités de départ à la retraite prévues par les conventions collectives qui sont versées en une seule fois au moment du départ à la retraite Detail de la charge au compte de résultat en millions d'euros 31 12 2009 31 12 2008Coûts des services rendus29 26Coûts financiers46 44Rendement attendu des actifs financiers(11) (14)Autres4 (12)Total Charges (produits) 69 45 Mouvements bilantiels en millions d'eurosTotalProvision au 31 décembre 2007611Impact au compte de résultat45Effet périmètre0Prestations payées(53)Autres(6)Provision au 31 décembre 2008597Impact au compte de résultat69Effet périmètre0Prestations payées(52)Autres(1)Provision au 31 décembre 2009612 107 Variation de juste valeur des actifs de couverture en millions d'euros TotalJuste Valeur au 31 décembre 2007292Effet périmètre(1)Rendement attendu 14Prestations payées par le fonds(57)(Pertes) gains actuariels(33)Autres8Juste Valeur au 31 décembre 2008223Effet périmètre(0)Rendement attendu 11Prestations payées par le fonds(19)(Pertes) gains actuariels7Autres12Juste Valeur au 31 décembre 2009234 La répartition des actifs de couverture par catégorie se présente comme suit Obligations ActionsImmobilier et autres Obligations ActionsImmobilier et autres France76% 20% 4% 76% 20% 4%Belgique 81% 14% 4% 81% 14% 4%31 décembre 2009 31 décembre 2008 Les actifs de couverture concernent principalement les régimes en France et en Belgique L’Italie n’a pas d’actifs de couverture l’engagement de retraite étant intégralement couvert par la provision Le taux de rendement attendu des actifs a été déterminé à partir du calcul de la moyenne pondérée des taux de rendements attendus par catégorie d’actifs sur le total de la valeur des actifs Le taux de rendement des actifs au 31 décembre 2009 s’élève à 4 61% en Belgique (contre 4 77% en 2008) et à 5 05% en France (taux identique en 2008) Une augmentation (diminution) de 1% du rendement attendu sur les actifs de couverture de retraite conduirait à augmenter (diminuer) le produit financier annuel constaté sur l’exercice 2009 de 2 2 millions d’euros sur la France et la Belgique 108 Provision (en millions d'euros)31 12 200931 12 2008Defined Benefits Obligations (DBO)990 835Ecarts actuariels non reconnus(110) (15)Coût des services passés non comptabilisés(34)Juste valeur des actifs de couverture(234) (223)Provision 612597 L’augmentation de la valeur actuelle de l’engagement s’explique principalement par la diminution du taux d’actualisation pour la France et la Belgique (4 9% en 2009 vs 6% en 2008) ainsi que par la mise en place d’un nouveau régime de retraite sur le second semestre 2009 Ce nouveau régime de retraite à prestations définies bénéficiera aux principaux dirigeants de Carrefour présents depuis 3 ans au moins et dont la rémunération annuelle brute est supérieure à 16 plafonds de Sécurité Sociale Ce régime garantit un niveau de retraite en fonction de l'ancienneté et est soumis à deux plafonnements le montant de la rente ne peut excéder 25% de la rémunération versée pour la dernière année complète de service et ne peut excéder un montant qui conduirait à ce que le total des rentes perçues tous régimes confondus excède 50% de la rémunération de référence La rémunération de référence est égale à la moyenne des trois dernières années de rémunération dans la limite de 60 plafonds de Sécurité Sociale Le coût des services passés non reconnus au titre du nouveau régime de retraite est inscrit en engagements hors bilan Les hypothèses utilisées pour l’évaluation des engagements relatifs aux indemnités de départ à la retraite sont présentées dans le tableau ci dessous 20092008Age de départ à la retraite60 65 ans 60 65 ansEvolution des salaires1 5% à 3 0% 2 5% à 3 0%Taux de charges salariales7% à 45% 7% à 45%Taux d'actualisation4 7% à 4 9% 4 15% à 6 0% Le taux d’actualisation de la France et de la Belgique s’élève à 4 9% contre 6% en 2008 Ce taux est fondé sur un indice normatif (Iboxx) qui regroupe la performance à 10 ans d’obligations corporate (notées AA) Le taux d’actualisation retenu pour l’Italie s’élève à 4 7% contre 4 2 % en 2008 Ce taux est déterminé en fonction d’une courbe de rendement des obligations d’entreprises de première catégorie et est cohérent avec la durée estimée des obligations au titre des avantages accordés Les résultats des tests de sensibilité montrent qu’une diminution de 25 et de 50 points de base du taux d’actualisation aurait respectivement un impact de l’ordre de 23 millions d’euros et de 47 millions d’euros sur le montant de la valeur actuelle de l’engagement au titre des régimes en France et en Belgique 109 NOTE 26 PASSIFS FINANCIERS Note 26 1 DETTE NETTE La dette nette du groupe peut s’analyser comme suit (en millions d' euros)déc embre 20 09décembre 200 8Empr unts Obligataires8 499 9 010Autr es Emprunts et dette s lo ng terme1 580 773Billet de Trés orerie500 1 197Cr édit Baux407 443Total des Dettes hors dérivés pas sif10 986 11 423Dér ivés Passif826 791Total des Dettes11 812 12 215Autr es act ifs financiers coura nts2 051 245Dis ponibilités3 301 5 317Total des Placeme nt s5 352 5 562Det te Nette6 460 6 652 Note 26 2 EMPRUNTS Détail des emprunts hors dérivés passif par nature de taux (en millions d' euros)déc embre 2009décembre 2008Dette à ta ux fixe9 088 9 984Dette à ta ux v ariable1 898 1 440Total 10 986 11 424 Les dettes à taux fixe à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux fixe Les dettes à taux variable à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux variable 110 Détail des emprunts hors dérivés passif par devise (En millions d'euros )déc embre 20 09décembre 200 8Euro10 187 10 911Dollar US0 9Rea l Brésilien568 266Yuan Chinois4 3 51Livre Turqu e2 2Dollar Taiwanais9 280Ringg it Malais1 9 7Peso Colombien3 6Baht Thailandais1 5 7Zloty Polonais1 0 57Lei Roumain1 2 9Rup ie Indonesian1 8Rub le Russe018Total 10 986 11 424 La dette en euros représente 93% du total en décembre 2009 contre 96% en décembre 2008 Détail des emprunts obligataires (valeur nominale) (en millions d'euros)ÉchéanceTota lDétail des emprunts Obligata ires8 701Emissions Publiques 8 296Empr unt Obligata ir e Euro MTN Eu r 2 5ans 6 125%Empr unt Obligata ir e Euro MTN EUR 8 ans 4 375%Empr unt Obligata ir e Euro MTN EUR 2 5ans 4 3 75%Euro Bond EUR 5 ans Euribor 3M+15bpEmpr unt Obligata ir e Euro MTN GBP 10 ans 5 375%Euro Bond Fixed rate EUR 8 ans 3 625 %Empr unt Obligata ir e Euro MTN EUR 5 ans 6 625%Euro Bond Fixed rate EUR 7 ans 5 125%Empr unt Obligata ir e Euro MTN EUR 5 ans 5 125%Euro Bond Fixed rate EUR 7 ans 5 375%Euro Bond Fixed rate EUR 10 an s 3 825 %Euro Bond Fixed rate EUR 10 an s 3 85 %Euro Bond Fixed rate EUR 10 an s 4 375 %Empr unt Obligata ir e Euro MTN EUR 8 ans 4 678%Emissions Privé s 404 Les montants des dettes obligataires de ce tableau correspondent à la valeur de remboursement de ces dettes Ils prennent donc en compte l'effet à l'échéance des éventuels swaps de couverture mis en place à l'origine La valorisation de ces couvertures n’est pas reprise dans le tableau ci dessus 111 Détail des emprunts hors dérivés passif par échéance (En milli ons d'euros )déc embre 20 09décembre 200 81 an2 0182 6482 ans1 503 1 2823 à 5 ans4 4723 808Au delà de 5 ans2 993 3 686Total 10 98611 424 Covenants bancaires Au 31 décembre 2009 le Groupe n’a pas de covenants bancaires Note 27 REFINANCEMENT DES ENCOURS CLIENTS DES SOCIETES FINANCIERES Le refinancement des encours clients se fait au moyen d’emprunts bancaires contractés par les sociétés financières ainsi que depuis 2009 d’un emprunt obligataire souscrit par le Groupe et réaffecté à cette activité 112 Note 28 INSTRUMENTS FINANCIERS A instruments financiers inscrits au bilan Au 31 12 2009en M€valeur c omptableen juste valeur par résultatac tifs dis ponibles à la venteprêts créanc es et autres dettesdettes au coût amorti (1)instruments dérivésTitres de participation274 274 Autres immos financières LT1 040 1 040 Autres actifs financiers non courants1 314 274 1 040 Total encours clients des stés fin5 220 5 220 C réances commerciales2 238 2 238 Autres actifs financiers courants2 051 1 749 235 67 Autres actifs (2)545 545 Trésorerie et équivalent trésorerie3 301 3 301 ACTIF S14 669 3 301 2 022 9 278 67 Total emprunts 11 812 10 985 826 Total refinancement enc ours clients4 653 4 653 Fournisseurs16 800 16 800 Autres pas sifs (3)2 683 2 683 PASSIFS35 947 19 483 15 638 826 (1) y compris les passifs financiers f aisant l'object d'une couv erture d e jus te valeur (2) hors charges c onstatées d'a vance (3) hors pr oduits c onstatés d'av anceAu 31 12 2008en M€valeur c omptableen juste valeur par résultatac tifs dis ponibles à la venteprêts créanc es et autres dettesdettes au coût amorti (1)instruments dérivésTitres de participation420 420 Autres immos financières LT892 892 Autres actifs financiers non courants1 312 420 892 Total encours clients des stés fin4 805 4 805 C réances commerciales3 156 3 156 Autres actifs financiers courants245 51 69 126 Autres actifs (2)686 686 Trésorerie et équivalent trésorerie5 317 5 317 ACTIF S15 521 5 317 471 9 607 126 Total emprunts 12 214 11 423 791 Total refinancement enc ours clients4 495 4 495 Fournisseurs17 545 17 545 Autres pas sifs (3)2 813 2 813 PASSIFS37 066 20 358 15 918 791 (1) y compris les passifs financiers f aisant l'object d'une couv erture d e jus te valeur (2) hors charges c onstatées d'a vance (3) hors pr oduits c onstatés d'av anceventilatio n par catégo rie d'instrumentsventilatio n par catégo rie d'instruments 113 B Juste valeur Juste valeurs valeurs co mpt ab lesen mi llio ns d'eu ro sValeur comptableJuste valeurValeur comptableJuste valeurTitres de partici pation274 274 420 420Autres immobilisati ons financières long terme 1 040 1 040 892 892Autr es actifs financiers non courants1 3141 3141 3121 312Enc ours clients des sociétés financières5 220 5 220 4 805 4 805Créances d' exploitation2 238 2 238 3 156 3 156Actifs financiers courants2 051 2 051 245 245Autres Actifs545 545 686 686Disponibilités et valeurs mobilières de plac ement3 301 3 301 5 317 5 317To tal Actifs14 66914 66915 52115 521Dette couverte en juste valeur1 046 1 046 796 796Dette couverte en flux de trésorer ie780 780 251 251Dette à taux fixe8 034 8 444 8 517 8 466Dette non couverte720 720 1 417 1 417Pas sifs relatifs à des contrats de location financement407 407 443 443Instruments dérivés de taux826 826 791 791To tal Emprunts11 81212 22212 21512 164Dettes fournisseurs16 800 16 800 17 545 17 545Refinancement des encours clients4 653 4 653 4 495 4 495Autres pas sifs 2 683 2 683 2 813 2 813To tal Passifs35 94736 35737 06737 016To tal (+ passif n et actif net)21 27921 68921 54621 495Profit (perte n on comptabilisé)410 (50)31 12 2009 31 12 2008 Une évaluation de la juste valeur des instruments financiers du Groupe est effectuée dans la mesure où les données des marchés financiers permettent une estimation pertinente de leur valeur vénale dans une optique non liquidative Ventilation des actifs et passifs évalués en juste valeur (hors disponibilités) au 31 décembre 2009 niveau 1niveau 2niveau 3TotalTitres de partici pation274 274 Actifs financiers courants disponibles à la vente1 691 58 1 749 Actifs financiers courants dérivés67 67 D érivés pas sif564 261 825 Il existe trois hiérarchies de juste valeur Niveau 1 juste valeur évaluée par référence à des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs et passifs identiques Niveau 2 juste valeur évaluée par référence à des prix cotés visés au niveau 1 qui sont observables pour l'actif ou le passif concerné soit directement (à savoir des prix) soit indirectement (à savoir des données dérivées de prix) Niveau 3 juste valeur évaluée par référence à des données relatives à l'acti ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché 114 C Couverture de flux de trésorerie Le tableau suivant indique les périodes au cours desquelles le Groupe s’attend à ce que les flux de trésorerie associés aux instruments dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie interviennent et impactent le résultat * les risques de taux concernent principalement des swaps tandis que les instruments de change sont essentiellement composés de contrats à terme NOTE 29 GESTION DES RISQUES Les principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de taux de change de crédit de liquidité et le risque sur actions La politique du Groupe face aux différents risques est décrite dans les paragraphes suivants Risque de marché Le risque de marché correspond au risque que des variations de marché tels que les cours de change les taux d’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres affectent le résultat du Groupe La gestion du risque de marché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables tout en optimisant le couple rentabilité risque Le Groupe achète et vend des instruments financiers afin de gérer les risques de marché Toutes ces opérations sont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques Généralement le Groupe cherche à appliquer dans la mesure du possible une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses résultats Risque de change Les activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur propre pays (achats et ventes en devises locales) Par conséquent l’exposition du Groupe au risque de change sur les opérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation Le risque sur les opérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises Les investissements prévus dans des pays étrangers sont parfois couverts par des options Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale La maturité des opérations de change est inférieure à 12 mois 115 Risque de taux d’intérêt La gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction trésorerie et des financements du Groupe (DTFG) Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure de performance mensuelle permettant d’identifier le résultat sur les actions menées l’adéquation des actions entreprises avec la politique des risques du Groupe L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instruments financiers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt 3) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billets de trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers 4) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe protégeant ainsi le Groupe contre une hausse des taux Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement de la baisse des taux Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux tout en bénéficiant d’une baisse éventuelle Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableau ci dessous Variation de charges financi ères avant dérivés (19) 19 Variation de charges financi ères des dérivés3 (3)Variations de charges financ ières après dérivés (16)16 Effet sur les charges financières d'une simu lation sur les taux d'intérêts (en M€) *baisse des taux de 0 50%hausse des t aux de 0 50% * (Gains) perte Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt de référence du Groupe l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + 50 points de base de la courbe des taux d’intérêts euro au 31 décembre 2009 Risque sur actions 3) Actions Carrefour Carrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions Il s’efforce de disposer d’une capitalisation boursière suffisante afin de préserver la confiance des investisseurs des créanciers et du marché soutenir le développement futur de l’activité 116 Occasionnellement le Groupe achète ses propres actions sur le marché Le rythme et le volume de ces achats dépendent des cours sur le marché Ces actions sont principalement utilisées dans le cadre des programmes d’attribution d’options sur actions du Groupe 4) Autres actions Le Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières Ainsi les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placements monétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible Risque de crédit Le Groupe considère que son exposition est la suivante Exp osition au risque de crédit31 12 2009 31 12 2008en mi ll io ns d'eu ro sTitres de partici pation274 420Autres immobilisations financières long terme 1 040 892Total Autres actifs financiers non cou rants1 3141 312Enc ours clients des sociétés financières 5 220 4 805C réances commerciales2 238 3 156Autres actifs financiers courants2 051 245Autres Actifs545 686Trésorerie et équivalents trésorerie3 301 5 317Exp osition m axim ale au risque de crédit14 668 15 521 Créances d’exploitation Les créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs des franchisés et les loyers à recevoir des galeries marchandes Elles font l’objet le cas échéant d’une dépréciation qui prend en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance Détail des variations de dépréciation créances douteuses Clôture 31 12 08(180)dotations(95)repris es72 autres mouvements(2)Clôture 31 12 09(206) Au 31 décembre 2009 le montant net des créances commerciales s’élève à 2 238 millions d’euros (note 20) Le montant net des créances échues s’élève à 553 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plus de 90 jours représente 6% du montant net total des créances commerciales Ne présentant pas de risque de non recouvrement ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire 117 Encours clients des sociétés financières Afin de mesurer le risque de crédit afférent aux encours clients des sociétés financières le Groupe procède à l’actualisation (aux conditions d’origine du crédit) des flux recouvrables dans le cadre du calcul des dépréciations pour créances douteuses En outre une décote est calculée sur les crédits restructurés par l’utilisation d’un taux de référence Enfin s’agissant des créances restructurées ayant un caractère douteux et des créances douteuses non restructurées les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps est inscrite en marge d’intérêts Ventilation des encours échus et non échus E n mill ions d'eurosentre 0 et 3 moisentre 3 et 6 moisen tre 6 mo is et un anau delà d'un anencours des sociétés f inancières5 220 4 613 258 93 156 100 Créances échuesCréance non échue à la date de clôtureSo lde au 31 12 2009 Balance âgée des encours clients des sociétés financières (En millions d'euros )TOT AL < 1 an> 1 an < 5 ans> 5 ansFr ance2 871 1 435 1 344 91Belgique171 156 0 15Espagne1 252 745 254 254Italie123 88 35 0Grèce16 13 2 0Argentine74 72 2 0Brésil702 702 0 0D ia Espagne10 4 0 6To tal5 220 3 215 1 638 367 Placements Le Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides et uniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor et A1 de Moody Risque de liquidité Le risque de liquidité correspond au risque que le Groupe éprouve des difficultés à honorer ses dettes lorsque celles ci arriveront à échéance L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer dans la mesure du possible qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs lorsqu’ils arriveront à échéance dans des conditions normales ou « tendues » sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation du Groupe 118 Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1 5 milliards d’euros mettre en place des crédits syndiqués pour 3 milliards d’euros utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 1 5 milliards d’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros) Ainsi au 31 décembre 2009 la situation de liquidité du Groupe était solide le Groupe disposait de 3 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2011 et 2012) et avait émis pour 8 7 milliards d’euros d’obligations sachant que l’échéance 2010 était déjà refinancée Au 31 décembre 2009 le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’un montant de 500 millions d’euros En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie un tirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3 milliards d’euros) pourra être effectué En novembre 2009 la société financière S2P a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fonds commun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009 01 » pour un montant de créances cédées de 857 millions d'euros L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligibles pour participer aux appels d’Open Market de la BCE Cette titrisation est « auto souscrite » c'est à dire que l’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation afin de financer l'acquisition des créances cédées a fait l’objet d’une souscription intégrale par S2P Le fonds Copernic PP 2009 01 étant détenu et consolidé par le Groupe cette opération constitue une opération intra groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du Groupe Carrefour au 31 décembre 2009 119 31 12 2009Valeur comptableFlux d e trésorer ie con tractuels < 1an 2 5 ans > 5an sen mi ll io ns d'eu ro sD ette couverte en juste valeurD ette couverte en flux de trésorerieD ette à taux fixeD ette non couvertePas sifs relatifs à des c ontrats de location financementInstruments dérivés de tauxTotal Em prunt sFournisseurs et autres créditeursR efinancement des encours clientsAutres pas sifs Total35 947 37 240 26 167 7 839 3 234 31 12 2008Valeur comptableFlux d e trésorer ie con tractuels < 1an 2 5 ans > 5an sen mi ll io ns d'eu ro sD ette couverte en juste valeurD ette couverte en flux de trésorerieD ette à taux fixeD ette non couvertePas sifs relatifs à des c ontrats de location financementInstruments dérivés de tauxTotal Em prunt s17544 6313R efinancement des encours clientsAutres pas sifs Total37 067 39 051 27 632 7 273 4 148 NOTE 30 PASSIFS EVENTUELS Dans le cadre de leur activité courante les sociétés du Groupe font régulièrement l’objet de contrôles fiscaux douaniers et administratifs Le Groupe est par ailleurs sujet à divers litiges ou contentieux Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable Les pertes opérationnelles futures ne sont pas provisionnées Les passifs éventuels correspondent à des obligations potentielles résultant d’événements passés dont l’existence ne sera confirmée que par la survenance d’événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’entreprise ou des obligations actuelles résultant d’événements passés mais qui ne sont pas comptabilisées car il n’est pas probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation ou car le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante Il n’existe actuellement aucun fait exceptionnel ni affaire contentieuse risquant d’affecter significativement et avec une probabilité sérieuse les résultats la situation financière le patrimoine ou l’activité du Groupe 120 NOTE 31 ENGAGEMENTS HORS BILAN Les engagements donnés et reçus par le Groupe et non comptabilisés au bilan correspondent à des obligations contractuelles non encore réalisées et subordonnées à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures à l’exercice en cours Ces engagements sont de trois ordres ceux liés à la trésorerie ceux liés à l’exploitation des points de ventes et ceux liés aux acquisitions de titres En outre le Groupe a des contrats de location (loyers payables principalement sur les points de vente loués et loyers recevables principalement sur les boutiques de galeries marchandes) qui représentent également des engagements futurs donnés ou reçus 1 Les engagements hors bilan liés à la trésorerie sont composés de lignes de crédits mobilisables représentant les lignes de crédit confirmées mises à la disposition du Groupe et non utilisées à la date de clôture de cautions et hypothèques données ou reçues principalement dans le cadre de l’activité immobilière du Groupe des engagements de crédit donnés par les sociétés financières du Groupe à leur clientèle dans le cadre de leurs activités opérationnelles ainsi que d’engagements bancaires reçus 2 Les engagements hors bilan liés à l’exploitation sont composés d’engagements d’achats de terrains dans le cadre des programmes d’expansion du Groupe de dépendances diverses issues de contrats commerciaux d’engagements donnés pour l’accomplissement de travaux dans le cadre des programmes d’expansion du Groupe de garanties locatives et de garanties sur opérateurs de galeries marchandes de créances garanties des coûts des services passés relatifs à la mise en place de régimes de retraite à amortir ainsi que d’autres engagements donnés ou reçus 3 Les engagements liés aux acquisitions de titres sont composés d’engagements fermes reçus d’achat et de vente de titres majoritairement en France dans le cadre de l’activité de Franchise du Groupe ainsi que d’options d’achat de titres et de garanties de passifs Les garanties de passif reçues ne sont pas valorisées 4 Les engagements liés aux contrats de location A fin décembre 2009 le Groupe détient en pleine propriété 736 hypermarchés sur 1 300 hypermarchés intégrés 685 supermarchés sur 1762 supermarchés intégrés et 925 maxi discomptes sur 4 726 maxi discomptes intégrés Les magasins non détenus en pleine propriété font l’objet de contrats de location ayant représenté une charge de 1 157 millions d’euros sur l’année 2009 (cf note 7) 15 % de ces contrats sont à échéance de moins de 1 an 35 % à échéance de 1 à 5 ans et 50 % à échéance de plus de 5 ans 121 Le montant brut des loyers futurs déterminé en fonction de l’engagement maximal futur pris par le Groupe aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour s’élève à 6 800 millions d’euros L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement donné de 4 817 millions d’euros Le Groupe détient par ailleurs des galeries commerciales principalement autour des hypermarchés et supermarchés données en location et ayant généré sur l’année 2009 un produit de 273 millions d’euros Le montant brut des loyers futurs à recevoir déterminé en fonction de l’engagement futur pris par les locataires aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour s’élève à 835 millions d’euros L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement reçu de 738 millions d’euros NOTE 32 EFFECTIFS 31 12 2009 31 12 2008Effectif moyen du Groupe469 666 479 072Effectif fin de période du Groupe 475 976 495 287 122 NOTE 33 PARTIES LIEES La rémunération des mandataires sociaux au titre de l’année 2009 est détaillée dans la partie « Rémunération et Avantages » du document de Référence Les transactions entre la société mère et les sociétés mises en équivalence sont résumées ci dessous 2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008Ventes d e m archandises 1 1 1 2 1004Autres(42) (41) (7) (8)Dettes sur les E ngagements hors Engagements donnés engagements Engagements reçus engagements En mill ions d'eurosNature de la transactionMontant des Créances sur les NOTE 34 EVENEMENTS POST CLOTURE Grèce Les Groupes Carrefour et Marinopoulos ont annoncé le 18 février 2010 leur projet de transformer leur réseau de 381 magasins Dia en supermarchés et magasins de proximité sous enseigne Carrefour Ce projet est soumis à l’approbation des autorités de la concurrence Les deux Groupes ont par ailleurs annoncé leur projet d’intégrer la société Dia Hellas (détenue à 80% par Carrefour SA et à 20% par le Groupe Marinopoulos) au sein de leur société commune Carrefour Marinopoulos Le même jour les Groupes Carrefour et Marinopoulos ont également annoncé la création d’une Joint Venture pour développer des hypermarchés et supermarchés Carrefour en franchise dans les Balkans Indonésie Carrefour et Trans Corp ont annoncé le 15 avril 2010 la conclusion d’un partenariat stratégique en Indonésie qui vise à accélérer la croissance de Carrefour et son développement dans le pays Dans le cadre de ce partenariat Trans Corp acquiert une participation de 40% dans PT Carrefour Indonésie dans lequel le groupe Carrefour retient une participation majoritaire de 60% Trans Corp est la holding contrôlant les activités media divertissement pour la famille loisirs et mode de Para Group Le partenariat permettra de générer des synergies opérationnelles entre Carrefour et les autres activités de Para Group particulièrement dans les domaines des services financiers (banques assurances prêts personnels) des media de la mode et des loisirs 146 Note 14Filia le s et participationsInfor ma tion financié reCe rtaine s inform ati ons n'ont pas été fou rnies e n rais on du préjudice gra ve p ouvant rés ulter de leur divulg ation (en m illions d'e uros)CapitalCapitaux propre shor s capitalQuote part du capital détenue (e n %)Valeur comptable des titresBrute Valeur comptable des titre sNette Résultatdu dernier exercice closPrêts et avance s conse ntis par la société et non encore rem boursésMontant des cautions et avals donné s par la sociétéChiffre d'Affair es HTDividendes reçusObservationsA Rens eignements détaillés1 Filia les (%>5 0)Fr anceALODIS 1 6 78 9 03 100 0 0 1 7 69 2 14 2AMIDIS ET CIE 2 2 83 1285 69 71 6 0 103 2 64 103 2 64 68 19 29 29BOEDIM 7 5 90 0 98 100 0 0 7 6 90 7 6 90 0 05CARREFOUR FRAN CE 116 6 85 4345 30 99 3 5 156 1 69 156 1 69 184 21 28 8 6 13 58CRFP 4 2 0 17 1 74 100 0 0 20 52 20 52 0 16CRFP13 4 1 26 8 03 100 0 0 4 1 26 3 8 75 6ERTECO 3 14 870 72 100 0 0 8 7 69 8 7 69 4 57 16HOFIDIS II 2 9 00 364 33 100 0 0 57 2 95 57 2 95 1PRM 15 1 54 0 35 100 0 0 1 51 95 15 1 95 0 04S2P92 22 284 23 59 99 85 45 85 45 70 2441 95SOFIN EDIS 2 3 43 6 65 70 7 6 18 01 1 8 01 0 51 3SOVAL 1 83 42 78 72 9 8 28 73 28 73 3 23 5TOTAL3695 4 7 3675 2 7684 82Etr ange rCARREFOUR ASIA 1 5 97 40 25 100 0 0 2 2 95CARREFOUR Italie (1 ) 78 0 00 1716 13 95 0 0 127 4 37 82 2 181752 0 0CARREFOUR NED ERLAND 226 9 00 1352 66 100 0 0 345 7 35 345 7 35GMR (1 ) 812 9 50 65 40 28 2 4 3219 64 32 19 64NORFIN H OLDER (1) 2 02 4273 99 63 7 6 218 9 47 218 9 47NORTHSHORE 633 4 08 0 15 100 0 0 633 4 08 633 4 08PT CARREFOUR INDON ESIA (1)3272 0 8 3272 08 66 72 100 40 100 40TOTAL16598 27 1 6123 13 1752 002 Participations (10 <%<50)Fr anceCRFP 8 338 1 48 0 09 13 6 4 2528 00 25 28 00 0 10EUROMARCHE 0 02 1 47 13 1 8 4 19 18 3 75 76 0 10 1 89LOGIDIS 4 9 83 158 02 14 5 3 3 8 19 3 8 19 4 6 14 54 3 79TOTAL2985 3 7 2941 9 53 79Etr ange rCARREFOUR MARINOPOULOS210 25 169 05 21 44 34 58 34 5 8TOTAL34 58 34 58B Rens eignements globaux1 Autre s filialesFr ance79 80 79 769 82Etr ange r27 00 17 220 022 Autre s Pa rtic ipations Fr ance7 80 7 504 75Etr ange r267 87 102 7223 47C Rens eignements globaux sur le s titresFilia le s franç aises (ense mble)3775 2 8 3755 0 4694 64Filia le s étr angères (e nsem ble)16625 27 1 6140 350 02Par ticipations dans les sociétés frança is es (e nsemble) 2993 17 2949 458 54Par ticipations dans les sociétés étr angère s (ensemble ) 302 46 137 3023 47TOTAL GENERAL23696 17 2 2982 13726 68(1) Corres p ond a ux in form ations d e 200 8 car l es Inform ations 2009 n e sont p as dis ponible s 147 21 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES 21 1 Capital social 21 1 1 Le capital social au 31 décembre 2009 s’élève à 1 762 256 790 euros divisé en 704 902 716 actions chacune de 2 5 euros de nominal entièrement libérées et toutes de même catégorie Les actions sont nominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire La Société est autorisée à procéder à l’identification des titres au porteur Au 31 décembre 2008 le nombre d’actions s’élevait à 704 902 716 actions 21 1 2 Néant 21 1 3 Au 31 décembre 2009 l’Emetteur détenait 563 488 actions propres de 2 5 euros de valeur nominale Aucune des filiales de l’Emetteur ne détenait d’action de la société Carrefour 21 1 4 Néant 21 1 5 Néant 21 1 6 Néant 21 1 7 Tableau d’évolution du capital 148 EvènementVariation du nombre d'actionsMontant du capital (en Euros)Situation au 30 juin 1999233 069 544 582 673 860 00Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de Promodès 109 427 940Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions4 866Situation au 31 décembre 1999342 502 350 856 255 875 00Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Promodès 6 387 126Annulation de 15 000 CDV reçus dans le cadre de la fusion précitée 15 000Attribution d'actions gratuites (à raison de une action nouvelle pour une action ancienne) 348 874 476Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions6 600Augmentations de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions8 412Augmentations de capital à la suite de la conversion d'obligations1 062 032Augmentation de capital réservée aux salariés12 317 444Situation au 31 décembre 2000711 143 440 1 777 858 600 00Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions12 300Augmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions84Augmentation de capital à la suite de la conversion d'obligations30Situation au 31 décembre 2001711 155 854 1 777 889 635 00Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actions9 000Augmentation de capital à la suite de la conversion d'obligations72Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Bontemps 4 535 604Annulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitée 4 535 604Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de CentrosComerciales Carrefour (Espagne)4 976 845Situation au 31 décembre 2002716 141 771 1 790 354 427 50Augmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actions612Situation au 31 décembre 2003716 142 383 1 790 355 957 50Réduction de capital par annulation d'actions 11 022 833Situation au 31 décembre 2004705 119 550 1 762 798 875 00Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de Paroma79 158 600Annulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitée 79 159 434Situation au 20 avril 2005705 118 716 1 762 796 790 00Réduction de capital par annulation d'actions 216 000Situation au 31 décembre 2005704 902 716 1 762 256 790 00Situation au 31 décembre 2006704 902 716 1 762 256 790 00Situation au 31 décembre 2007704 902 716 1 762 256 790 00Situation au 31 décembre 2008704 902 7161 762 256 790 00Situation au 31 décembre 2009704 902 7161 762 256 790 00 21 2 Acte constitutif et statuts 149 21 2 1 Objet social (article 2 des statuts) La Société a pour objet la création l'acquisition et l'exploitation en France et à l'étranger de magasins pour la vente de tous articles produits denrées ou marchandises et accessoirement la prestation dans le cadre de ces magasins de tous services susceptibles d'intéresser la clientèle l'achat la fabrication la vente la représentation le conditionnement et l'emballage de ces produits denrées et marchandises et généralement toutes opérations industrielles commerciales et financières mobilières et immobilières se rattachant directement ou indirectement à cet objet ou susceptibles d'en faciliter la réalisation ou d'en assurer le développement La Société pourra agir directement ou indirectement et faire toutes ces opérations en tous pays pour son compte propre ou pour le compte de tiers et soit seule soit en participation association groupement ou société avec toutes autres personnes ou sociétés et les réaliser et exécuter sous quelque forme que ce soit La Société pourra également prendre tous intérêts et participations dans toutes sociétés ou entreprises françaises et étrangères quel qu'en soit l'objet 21 2 2 Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées Le Conseil d’Administration (Statuts articles 11 12 13 et 14) La société est administrée par un Conseil d'Administration composé de trois à dix huit membres Dès que le nombre des administrateurs ayant dépassé 70 ans est supérieur au tiers des administrateurs en fonction l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’office son mandat prendra fin à la date de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire Chaque administrateur doit être propriétaire de 1000 actions au moins pendant la durée de son mandat Les membres du Conseil d'Administration sont nommés pour une durée de trois années et renouvelés par tiers (ou par fraction aussi égale que possible) chaque année Lors du Conseil d'Administration suivant les premières nominations les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de la première et de la deuxième année sont déterminés par tirage au sort Les administrateurs sortants sont rééligibles Les fonctions des administrateurs prennent fin à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expire leur mandat Le Conseil d'Administration élit parmi ses membres un Président qui doit être une personne physique La limite d'âge pour exercer les fonctions de Président est fixée à 70 ans Le Président peut exercer ses fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il atteint son soixante dixième anniversaire La nomination du Président peut être faite pour toute la durée de ses fonctions d’administrateur 150 Le Conseil d'Administration nomme en son sein un Vice président qui est appelé à suppléer le Président en cas d'absence d’empêchement temporaire de démission de décès ou de non renouvellement de son mandat En cas d’empêchement temporaire cette suppléance vaut pour la durée limitée de l'empêchement dans les autres cas elle vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d'Administration dont il rend compte à l’Assemblée Générale Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission Le Conseil d'Administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige soit au siège social soit en tout autre endroit indiqué par la convocation Les administrateurs sont convoqués par le Président ou le cas échéant par le Vice président par tous moyens même verbalement Les réunions du Conseil d'Administration sont présidées par le Président du Conseil d'Administration ou le cas échéant par le Vice président Les délibérations sont prises aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi Le Secrétaire du Conseil d'Administration est habilité à certifier conformes les copies et extraits des procès verbaux des délibérations Le Conseil d'Administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui le concernent Le Conseil procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns Chaque administrateur reçoit toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut consulter tous les documents qu’il estime utiles Direction (Statuts article 16) Conformément aux dispositions légales la direction générale de la société est assumée sous sa responsabilité soit par le Président du Conseil d'Administration soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d'Administration et portant le titre de Directeur Général Le Conseil d'Administration choisit entre les deux modalités d’exercice de la direction générale précitées à la majorité des administrateurs présents ou représentés Le Conseil d'Administration nomme parmi ses membres ou en dehors d’eux le Directeur Général qui doit être une personne physique de moins de 65 ans qui est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil d'Administration Il représente la société dans ses rapports avec les tiers 151 La limite d'âge pour exercer les fonctions de Directeur Général est fixée à 65 ans les fonctions du Directeur Général qui atteint cet âge cessent à l'issue de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les compte de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle cet âge est atteint Lorsque la direction générale de la société est exercée par le Président les dispositions légales réglementaires ou statutaires relatives au Directeur Général lui sont applicables Il prend le titre de Président Directeur Général et peut exercer ses fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il atteint l’âge de 65 ans Le Conseil d'Administration peut définir les domaines dans lesquels le Directeur Général doit consulter le Conseil dans l’exercice de son mandat Aux termes des dispositions du Règlement Intérieur adopté par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 28 juillet 2008 sont soumises à autorisation préalables du Conseil d’Administration les décisions suivantes Les engagements de caution d'avals ou de garanties au nom de la Société les cessions d'immeubles par nature les cessions totales ou partielles de participations les constitutions de sûretés sur les biens sociaux les décisions d'implantation à l'étranger directement par création d'établissement de filiale directe ou indirecte ou par prise de participation ou les décisions de retrait de ces implantations toute opération de fusion scission et apport d'actifs l'acquisition sous quelque forme que ce soit notamment par voie d'investissement de souscription à une augmentation de capital ou d'emprunts d'actifs immobilisés toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée la cession sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs d'actifs immobilisés la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les Marques et les fichiers Clients toute décision d'emprunt au delà d'un seuil fixé par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser en cas de litige toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription ou d'achat d'actions ou de plans d’attributions gratuites d’actions toute modification de l’organisation de la Société la politique de rémunération des principaux dirigeants 152 toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe et variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à court terme Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent la fixation des critères de performance (quantitatifs et ou qualitatifs) applicables à la détermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effet de porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui ci à un montant supérieur à 16 plafonds de Sécurité sociale 21 2 3 (Article 9 des statuts) Un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrement libérées inscrites au nom du même titulaire depuis deux ans au moins 21 2 4 L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente pour modifier les droits des actionnaires conformément aux dispositions légales 21 2 5 Assemblées générales (Statuts Articles 20 à 23) Tout actionnaire a le droit d’assister aux Assemblées personnellement ou par mandataire sur justification de son identité et de la propriété des actions sous la forme et au lieu indiqués dans l’avis de convocation au plus tard trois jours ouvrés avant la date de réunion de l’Assemblée Générale à zéro heure heure de Paris Tout actionnaire peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire dans toutes les Assemblées Il peut également voter par correspondance dans les conditions légales Tout actionnaire pourra également si le Conseil d'Administration le décide au moment de la convocation de l’Assemblée participer et voter aux Assemblées par visioconférence ou par tout moyen de télécommunication y compris Internet permettant son identification dans les conditions et suivant les modalités fixées par les dispositions légales en vigueur Cette décision est communiquée dans l’avis de réunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin dans les délais exigés le formulaire électronique de vote proposé sur le site Internet mis en place par le centralisateur de l’Assemblée sont assimilés aux actionnaires présents ou représentés La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent être directement effectuées sur ce site grâce à un code identifiant et à un mot de passe conformément à la première phrase du deuxième alinéa de l’article 1316 4 du Code civil La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’Assemblée par ce moyen électronique ainsi que l’accusé de réception qui en est donné seront considérés comme des écrits non révocables et opposables à tous étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le troisième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure heure de Paris la société invalidera ou modifiera en conséquence selon le cas la procuration ou le vote exprimé avant cette date et cette heure Les Assemblées sont convoquées par le Conseil d'Administration dans les conditions et délais fixés par la loi Les réunions ont lieu soit au siège social soit dans tout autre lieu précisé dans l’avis de convocation L’Assemblée Générale est présidée par le Président du Conseil d'Administration ou en son absence par le Vice président ou un administrateur désigné par le Conseil 153 Les fonctions des scrutateurs sont remplies par les deux actionnaires présents et acceptants qui disposent tant en leur nom personnel que comme mandataires du plus grand nombre de voix Le Bureau désigne le Secrétaire qui peut être choisi en dehors des membres de l’Assemblée Les Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaires statuant dans les conditions de quorum et de majorité prescrites par la loi exercent les pouvoirs qui leur sont attribués conformément à celle ci 21 2 6 Néant 21 2 7 Aux termes des dispositions de l’article 7 des Statuts il ressort qu’outre le respect de l’obligation légale d’informer la Société de la détention de certaines fractions du capital et des droits de vote qui y sont attachés toute personne physique ou morale agissant seule ou de concert venant à détenir un nombre d’actions représentant une proportion du capital social ou des droits de vote égale ou supérieure à 1% du capital social ou des droits de vote ou tout multiple de ce pourcentage doit informer la Société du nombre total d’actions et des droits de vote qu’elle possède ainsi que des titres donnant accès à terme au capital et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés par lettre recommandée avec accusé de réception dans le délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil L’obligation d’informer la Société s’applique également lorsque la participation de l’actionnaire au capital ou en droits de vote devient inférieure à chacun des seuils mentionnés ci dessus Les sanctions prévues par la loi en cas d’inobservation de l’obligation de déclaration de franchissement des seuils légaux s’appliquent également en cas de non déclaration du franchissement des seuils prévus par les présents statuts à la demande consignée dans le procès verbal de l’Assemblée Générale d’un ou de plusieurs actionnaires détenant au moins 5% du capital ou des droits de vote de la Société 21 2 8 Néant 22 CONTRATS IMPORTANTS Néant 23 INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS Néant 154 24 DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC Les documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts ses comptes les rapports présentés à ses Assemblées par le Conseil d’Administration et les Commissaires aux Comptes peuvent être consultés au siège social dont l'adresse figure ci dessus paragraphe 5 1 4 Ces documents sont également consultables sur le site www carrefour com 25 INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS Cf la section 20 du présent document de référence 155 ANNEXES Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225 235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la société Carrefour pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux Document d’information annuel Honoraires des Commissaires aux Comptes Informations sur le programme de rachat d’actions Evolution du cours de bourse sur 18 mois 156 CARREFOUR Société anonyme au capital de 1 762 256 790 euros Siège social 26 Quai Michelet (92300) Levallois Perret 652 014 051 RCS NANTERRE Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques En application des dispositions de l’article L 225 37 du Code de commerce le présent rapport rend compte des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration au cours de l’année 2009 ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place dans le Groupe Carrefour Ce rapport a été approuvé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 23 mars 2010 1 Le Gouvernement d’entreprise 1 1 Le Conseil d’Administration et la Direction Générale Par décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005 la Société avait adopté la forme de société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées Le Conseil d’Administration est composé de douze membres Monsieur Amaury de Seze (Président) Monsieur Jean Martin Folz (Vice président) Madame Anne Claire Taittinger Monsieur René Abate Monsieur Bernard Arnault Monsieur Sébastien Bazin Monsieur Nicolas Bazire Monsieur Jean Laurent Bonnafé Monsieur Thierry Breton Monsieur René Brillet Monsieur Charles Edelstenne Monsieur José Luis Leal Maldonado (jusqu’au 15 avril 2009) et Monsieur Lars Olofsson (depuis le 28 avril 2009) Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 pour une durée de 3 exercices Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite Assemblée Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres le Conseil d’Administration a par tirage au sort déterminé les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de la première et de la deuxième année En conséquence les Administrateurs sortants par anticipation au terme de l’exercice 2009 seront Madame Anne Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin Thierry Breton et Charles Edelstenne Les mandats de Messieurs Amaury de Seze Bernard Arnault Jean Laurent Bonnafé et René Brillet viendront à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010 157 Les mandats de Messieurs René Abate Nicolas Bazire et Jean Martin Folz ont été renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 28 avril 2009 Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la Direction Générale Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise des sociétés cotées le Conseil d’Administration estime que parmi ses membres sept peuvent être considérés comme des personnalités indépendantes qui n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société son groupe ou sa direction qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement Ainsi Madame Anne Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze Jean Martin Folz René Abate Thierry Breton René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants Conformément aux dispositions (i) de l’article 823 19 du Code de commerce le Conseil a vérifié qu’un membre indépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières en matière financière ou comptable et (ii) de la Recommandation CE du 30 avril 2009 qu'un membre au moins du Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et de l'expérience en matière de politique de rémunération Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’un minimum de mille actions Au cours de l’exercice 2009 le Conseil d’Administration s’est réuni 14 fois (dont une fois sous forme de séminaire stratégique) le taux de présence moyen s’élevant à 83% Lors de ses réunions le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants Examen de la stratégie proposée par le Directeur Général Etude d’opérations d’acquisitions rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations internes Définition de l’étendue des pouvoirs du Directeur Général et détermination de sa rémunération Arrêté des comptes annuels et semestriels examen des chiffres d’affaires trimestriels et de la communication financière y afférente préparation de l’Assemblée Générale Mise en œuvre du programme de rachat d’actions Attribution d’options d’achat d’actions et attribution d’actions de présence et ou de performance au profit des salariés et du mandataire social définition d’un régime de retraite complémentaire pour les principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général membres du Comex et quelques cadres clés) Compte rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise du Comité des Comptes et du Comité Stratégie) La Direction Générale de la Société est assurée depuis le 1er janvier 2009 par Monsieur Lars Olofsson nommé à cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008 Lors de ses séances des 28 juillet 2008 et 6 octobre 2009 le Conseil d’Administration a décidé que le Directeur Général ne pourra accomplir au nom et pour le compte de la Société les opérations ou actes suivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil Les engagements de caution d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500 millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrations fiscales et douanières) 158 les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros les cessions totales ou partielles de participations les constitutions de sûretés sur les biens sociaux les décisions d'implantation à l'étranger directement par création d'établissement de filiale directe ou indirecte ou par prise de participation ou les décisions de retrait de ces implantations toute opération de fusion scission et apport d'actifs l'acquisition sous quelque forme que ce soit notamment par voie d'investissement de souscription à une augmentation de capital ou d'emprunts d'actifs immobilisés pour une valeur d’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffre d’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée la cession sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs d'actifs immobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont les Marques et les fichiers Clients toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au delà d'un montant cumulé supérieur sur un même exercice social à 500 millions d’euros en cas de litige toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à des valeurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription ou d'achat d'actions ou de plans d’attributions gratuites d’actions toute modification de l’organisation de la Société la politique de rémunération des principaux dirigeants toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe et variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à court terme Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent la fixation des critères de performance (quantitatifs et ou qualitatifs) applicables à la détermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effet de porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui ci à un montant supérieur à 16 plafonds de Sécurité sociale Lors de sa séance du 12 novembre 2008 le Conseil d’Administration a décidé que le code de gouvernance auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF Les statuts de la Société ne prévoient pas de modalités particulières pour la participation des actionnaires à l’Assemblée Générale Lors de sa réunion du 28 juillet 2008 le Conseil d’Administration a adopté un Règlement Intérieur divisé en 6 chapitres dont les principales dispositions sont les suivantes le premier chapitre est consacré au rappel de la mission du Conseil d’Administration à la description des modalités de réunion du Conseil de l’information des Administrateurs ainsi qu’à l’évaluation par le Conseil de son fonctionnement et de sa capacité à remplir ses missions les second et troisième chapitres précisent le rôle et les pouvoirs du Président et du Directeur Général le quatrième chapitre est consacré aux Comités du Conseil Comité des Comptes Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et Comité Stratégie (composition missions fonctionnement) les deux derniers chapitres traitent principalement de la rémunération des Administrateurs et de la déontologie dont chaque membre du Conseil doit faire preuve dans l’exercice de son mandat 1 2 Les Comités du Conseil 159 Le Conseil d’Administration a constitué trois Comités spécialisés Le Comité des Comptes le Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie Ces Comités se réunissent à leur convenance avec ou sans participation du management de la Société Ils peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin Le Président de Comité peut demander au Président du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable au sein du Groupe de questions relevant de la compétence de Comité Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration Les Présidents des Comités ou en cas d’empêchement un autre membre de ce même Comité présentent oralement une synthèse de leurs travaux au Conseil Un compte rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué après approbation aux Administrateurs 1 2 1 Le Comité des Comptes Le Comité composé pour au moins les deux tiers de ses membres d’Administrateurs indépendants se réunit au moins quatre fois par an Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières en matière financière ou comptable Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi (i) du processus d’élaboration de l’information financière (ii) de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques (iii) du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et (iv) de l’indépendance des Commissaires aux comptes Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers choix des référentiels comptables provisions résultats analytiques normes prudentielles calcul de rentabilité et toute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques potentiels Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant notamment du risque de réputation ou de l’éthique professionnelle Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes formule un avis sur le montant des honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat de cette sélection Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes leurs recommandations et leur suivi Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe Carrefour aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent recensés selon un modèle approuvé par le Comité Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le chiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à l’indépendance des Commissaires aux comptes Il donne son accord préalable sur toute mission dont le montant des honoraires (hors taxes) excède un million d’euros Le Comité ratifie a postériori les autres missions sur présentation de la Direction Financière du Groupe Le Comité reçoit tous les ans un compte rendu de la Direction Financière du Groupe sur l’ensemble des missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux comptes du Groupe 160 Chaque Commissaires aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif de contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans le déroulement de la mission d’audit Au moins deux fois par an le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec les Collège des Commissaires aux comptes hors la présence de la Direction Générale de la Société Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Sur tous les sujets de sa compétence le Comité entend à sa diligence et hors la présence des membres de la Direction Générale s’il l’estime opportun les responsables financiers et comptables du Groupe ainsi que le responsable de l’audit et du contrôle interne La composition du Comité est la suivante Président Jean Martin Folz (Administrateur indépendant) Membres René Brillet (Administrateur indépendant) Sébastien Bazin Au cours de l’exercice 2009 le Comité s’est réuni cinq fois le taux de présence s’élevant à 100% Le Comité a procédé entre autres à l’examen des comptes au 31 décembre 2008 et 30 juin 2009 des méthodes de consolidation et du bilan du Groupe des faits marquants et des principales options des éléments de synthèse du compte de résultat et du bilan de la situation de trésorerie et du financement ainsi qu’à la préparation de la clôture 2009 Le Comité a également étudié l’activité des services financiers et assurances du Groupe Enfin le Comité a été informé de l’évolution des contentieux significatifs et du suivi du plan de transformation du Groupe Lors de chacune de ses réunions le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne Le Comité veille à l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens qui lui sont alloués avec la mission qui lui est dévolue 1 2 2 Le Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise Le Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend une majorité de membres indépendants Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration En tant que Comité des Rémunérations il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux notamment les rémunérations les retraites et les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction de la Société Il examine les conditions le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achat d’actions De même il examine les conditions d’attribution d’actions de performance Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise il a pour mission d’assister le Conseil d’Administration dans la détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de son fonctionnement 161 Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national Il en présente une synthèse au moins une fois l’an au Conseil d’Administration Il sélectionne les mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures organisations et comportements de celui ci sur les meilleures pratiques Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise Il prépare avec le Président les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée générale des actionnaires En tant que Comité des Nominations il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du Président En concertation avec le Président il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général et le cas échéant le choix de Directeurs Généraux délégués Le Comité apprécie en l’absence de l’intéressé la manière dont le Président s’acquitte de sa mission Il procède en l’absence des intéressés à l’évaluation des performances du Directeur Général et le cas échéant des Directeurs Généraux délégués Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leur renouvellement Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes au Conseil d’Administration La composition du Comité est la suivante Président Anne Claire Taittinger (Administrateur indépendant) Membres René Abate (Administrateur indépendant) René Brillet (Administrateur indépendant) nommé le 2 décembre 2009 Nicolas Bazire Au cours de l’exercice 2009 le Comité s’est réuni 11 fois le taux de présence s’élevant à 100% Le Comité des Rémunérations des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise a proposé au Conseil d’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération et les avantages accordés au mandataire social savoir une rémunération composée d’une rémunération fixe d’une part variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la rémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés et davantage en cas de dépassement avec un butoir à 200% Cette performance est appréciée pour 70% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires hors carburant Ebit hors éléments exceptionnels cash flow libre et parts de marché) et pour 30% en fonction d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration une rémunération long terme soumise à conditions de performance (options d’achat d’actions et ou attribution d’actions de présence et ou de performance) des avantages consistant en une allocation logement (le cas échéant) le bénéfice d’une protection sociale une voiture avec chauffeur et des outils de communication (téléphone ordinateur…) Enfin une indemnité transactionnelle conforme dans son quantum et ses conditions d’octroi aux recommandations AFEP MEDEF d’octobre 2008 peut dans certains cas être accordée au mandataire social en cas de cessation anticipée de son mandat La description détaillée de la rémunération du Directeur Général figure dans le document de référence 162 Le Comité a par ailleurs étudié et proposé au Conseil d’Administration les conditions dans lesquelles un régime de retraite complémentaire pourrait être mis en place au profit des principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général membres du Comex et quelques cadres clés) apprécié l’indépendance des Administrateurs proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plans d’attribution d’actions de présence et ou de performance au profit des salariés et du mandataire social du Groupe examiné les conditions de départ de cadres dirigeants étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants ainsi que celles de membres potentiels du Comex et la structure de rémunération susceptible de leur être proposée Le Comité a également préparé avec l’assistance d’un Cabinet extérieur à l’évaluation du fonctionnement du Conseil d’Administration 1 2 3 Le Comité Stratégie Le Comité est composé de quatre membres désignés par le Conseil d’administration parmi ses membres Son Président est désigné par le Conseil d’Administration Le Comité Stratégie a pour mission d’aider le Conseil d’Administration à orienter et fixer la stratégie du Groupe et non de se substituer à lui en ce domaine Il a pour objet de préparer les décisions les plus importantes pour l’avenir du Groupe (acquisitions et cessions d’actifs études d’opportunités de croissance externe ouverture de nouveaux pays…) et d’orienter les travaux préparatoires en vue d’organiser le séminaire annuel du Conseil d’Administration Il constitue une cellule de réflexion et peut conduire ses travaux avec l’aide d’invités choisis en fonction de leurs domaines d’expertise et d’expérience Le Président du Comité rend compte périodiquement au Conseil d’Administration de ses travaux (analyses études réflexions conclusions) La composition du Comité est la suivante Président Amaury de Seze (Administrateur indépendant) Membres Bernard Arnault Nicolas Bazire (en cas d’absence de Bernard Arnault) Sébastien Bazin René Brillet (Administrateur indépendant) Le Comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2009 le taux de présence s’élevant à 100% Au cours de cette réunion le Comité a examiné le plan stratégique 2010 2015 le budget 2009 ainsi que des projets afférents à des acquisitions et à la rationalisation du portefeuille d’activités 2 Dispositif général de contrôle interne 2 1 Introduction 163 Le Groupe Carrefour a retenu la définition suivante du contrôle interne le contrôle interne est un processus conduit sous l’autorité du Directeur Général Il est mis en œuvre par les dirigeants et le personnel de l’entreprise et est destiné à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs suivants au sein de chaque business unit la réalisation et l’optimisation des opérations la fiabilité des informations financières la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur le processus de contrôle interne permet de prévenir et de maîtriser les risques résultant de l’activité de l’entreprise et les risques d’erreurs ou de fraudes en particulier dans les domaines comptables et financiers Comme tout système de contrôle il ne peut cependant fournir une garantie absolue que ces risques sont totalement éliminés Le rapport qui suit s’attache à décrire le processus de contrôle interne dans le Groupe notamment celui relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Le périmètre du Groupe couvert par le rapport s’étend à la société mère et à l’ensemble des filiales consolidées par intégration globale c'est à dire les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement une influence prépondérante La section 2 de ce rapport présente en se référant au référentiel COSO2 le dispositif général de contrôle interne du Groupe La section 3 couvre spécifiquement le contrôle interne comptable et financier et se réfère au guide d’application de l’AMF relatif au contrôle interne de l’information comptable et financière Les diligences ayant sous tendu la rédaction du rapport ont consisté à actualiser les principes décrits dans le rapport précédent auprès des principales fonctions du Groupe concernées par les thèmes abordés et à s’assurer que chacune de ces directions disposait d’une formalisation adéquate de ces principes 2 2 Evaluation et traitement des risques La gestion des risques est adaptée à la structure décentralisée du Groupe 2 2 1 Gestion des risques au niveau Pays BU La maîtrise de l’exposition aux risques décentralisés repose sur les responsables locaux au plus près des risques liés aux activités qu’ils exercent ou supervisent Le processus d’élaboration du plan stratégique est l’occasion de faire le point sur les principaux risques et opportunités externes Les revues de performance mensuelles contribuent à la détection de l’apparition et de la survenance des risques Les lignes fonctionnelles dans leur rôle de garant et moteur de progrès peuvent être amenées à identifier des risques et proposer un plan d’action à la ligne hiérarchique en vue de les maîtriser 2 2 2 Gestion des risques au niveau Groupe 164 Une cartographie des risques a été réalisée à l’échelle du Groupe et est réactualisée régulièrement Elle s’est attachée à identifier les risques potentiels internes et externes en mesurer l’importance relative et la probabilité de survenance L’appréciation de ces risques par les dirigeants des pays et du Groupe et de leur impact sur les comptes ont permis de mener une revue du contrôle interne des processus sur 3 ans sur la base de questionnaires d’autoévaluation Le Groupe a focalisé son attention en 2008 sur l’identification des risques majeurs sur les états financiers accompagnée d’une démarche d’autoévaluation auprès des principales Business unit du Groupe en 2009 sur une actualisation de la cartographie des risques pays accompagnée de la diffusion d’un suivi mensuel des risques pays une analyse détaillée de l’exposition des magasins du groupe aux risques naturels une cartographie des risques criminels et terroristes démarches engagées par la Direction Risks & Compliance visant à approfondir la connaissance des risques et à développer des actions de prévention Les principaux risques et les dispositifs mis en place par les directions opérationnelles et fonctionnelles pour les maîtriser sont décrits dans le Document de Référence 2 2 3 Gestion de crise Le Groupe Carrefour est exposé aux crises potentielles du fait de ses métiers de sa taille de sa diversité et de sa présence sur des marchés émergents La Direction Risks & Compliance a défini et communiqué à l’ensemble des Business Units des standards en matière de gestion de crise (« Ticket minimum ») permettant à ces dernières de mettre en place des procédures adaptées à leur situation Pour assurer une diffusion adaptée et homogène des bonnes pratiques et outils à l’ensemble des pays un site extranet a été déployé par la Direction Risks & Compliance et la Direction Communication Groupe « Carrefouralert » Ce site rassemble notamment les coordonnées des coordinateurs de gestion de crise et de communication de crise les fiches pratiques et fiches réflexes les outils de prévention ainsi que de nombreuses informations utiles Afin de renforcer la préparation de nos équipes plusieurs comités de direction de nos filiales ont été formés à la gestion de crise et à la communication de crise Certains ont également testé les dispositifs de gestion de crise dans le cadre de simulations de crise Compte tenu de l’exposition du Groupe au risque « Produit » un dispositif très complet concernant la gestion des rappels et des retraits est piloté par la Direction Qualité Groupe qui assure la coordination et la diffusion des bonnes pratiques dans les pays et participe également au comité de coordination de crise du Groupe 2 3 Environnement de contrôle interne 2 3 1 Organisation du Groupe En 2009 le Groupe a lancé un plan de transformation basé sur 7 initiatives stratégiques Les initiatives 2 et 3 terminées en 2009 ont un impact sur l’organisation du Groupe décrite ci dessous 165 2 3 1 1 Principes généraux Clients et consommateurs sont au cœur de tout ce qu’entreprend le Groupe Carrefour Pour garantir la meilleure prise en compte des spécificités locales des clients et consommateurs et la meilleure réactivité opérationnelle l’organisation de l’entreprise est géographique Le Pays est le maillon de base de l’organisation du Groupe Le siège du Groupe (le Corporate) a quatre rôles 1 Définir et diriger les orientations stratégiques du Groupe 2 Vérifier les progrès et les résultats 3 Définir et contrôler l’application de règles pour garantir l’intégrité du Groupe Ces règles s’imposent à tous les Pays 4 Diffuser le savoir faire et les innovations pour développer les avantages compétitifs du Groupe Des activités sont mutualisées entre Pays pour tirer partie de la taille du Groupe au service de l’efficacité opérationnelle et commerciale des Pays Des opérateurs métier gèrent pour les Pays des activités spécifiques distinctes du métier de la distribution afin de les professionnaliser et d’accélérer leur développement 2 3 1 2 Fonctionnement de l’organisation 2 3 1 2 1 Le Pays Le Pays est organisé en centres de profits (Business Units) qui correspondent à l’ensemble des magasins physiques ou virtuels d’un même format (par exemple hypermarché supermarché proximité cash & carry et internet) Le Directeur Exécutif Pays dirige l’activité du Pays Il est responsable du développement et de la rentabilité des activités placées sous sa ligne hiérarchique directe Il dispose des ressources et des moyens nécessaires à l’exercice de cette responsabilité Il a la visibilité sur la performance financière et opérationnelle des opérateurs métier avec lesquels il travaille en collaboration Chaque « business unit » est dirigée par une équipe de direction qui comprend des responsables opérationnels et des responsables fonctionnels nécessaires à l’exercice de l’activité La plupart des pays ont centralisé les fonctions qui ne sont pas directement liées à l’activité opérationnelle des magasins particulièrement les fonctions administratives financières et informatiques Cette centralisation permet aux parties prenantes (clients fournisseurs salariés administrations) de disposer de canaux de communication centralisés pour répondre aux questions qui peuvent se poser dans leur relation avec les entités opérationnelles 2 3 1 2 2 Le Corporate Sont représentés au Comité Exécutif du Groupe la France une zone regroupant l’Espagne la Belgique l’Italie et la Pologne une zone couvrant l’activité maxi discompte une zone regroupant les business unit d’Amérique Latine une zone regroupant la Chine et Taiwan une zone couvrant les autres business units du Groupe Sont également 166 représentés au Comex du Groupe Carrefour Property la Direction Commerciale et Marchandises et la Direction Finances Gestion du Groupe Les rôles du Corporate sont les suivants Il garantit l’intégrité du Groupe Il définit et dirige les orientations stratégiques du Groupe Il développe les avantages compétitifs du Groupe 2 3 1 2 3 Activités mutualisées entre Pays La taille du Groupe permet sur certains domaines de bénéficier d’économies d’échelle et d’assurer que les Pays aient la meilleure expertise A cette fin le Groupe encourage la mutualisation d’activités entre les Pays La réflexion a été initiée en 2009 et doit se concrétiser en 2010 sur les activités suivantes Marchandises Non Alimentaires France Espagne puis le G4 à terme (Belgique et Italie) Global Sourcing Monde Achats non marchands Groupe 2 3 1 2 4 Opérateurs métier Certaines directions opérationnelles avec une spécificité métier forte sont des opérateurs métier au service des Pays Il y a deux opérateurs métier dans le Groupe Carrefour la Direction des Services Financiers et Assurances Groupe et la Direction Carrefour Property Groupe qui opèrent sur des périmètres géographiques spécifiques Les opérateurs métier sont des centres de profits placés sous une ligne hiérarchique distincte de celle du Directeur Exécutif des Pays 2 3 2 Délégations de pouvoirs Les cadres du Groupe à tous les niveaux exercent leurs responsabilités dans les limites de fonctions définies Chaque responsable est juge de ce qu’il doit faire pour atteindre les objectifs convenus en s’adaptant aux circonstances La liberté d’initiative que suppose cette conception de la responsabilité requiert l’observation de règles de délégations de pouvoirs notamment concernant les engagements vis à vis des tiers Ces délégations sont en place aujourd’hui pour les principaux managers opérationnels et fonctionnels Le Groupe a mis en place pour la plupart des entités juridiques des délégations de pouvoirs répertoriant les décisions spécifiques nécessitant l’approbation préalable du Conseil d’Administration ou de l’organe équivalent dans chaque entité concernée Les délégations ou sous délégations entre les dirigeants et leurs subordonnés sont de la responsabilité de chaque entité avec le support de la Direction Juridique du Groupe Le Groupe privilégie la ligne hiérarchique opérationnelle qui est pleinement responsable du développement rentable et maîtrisé des « business units » De plus la ligne hiérarchique opérationnelle est maître d’œuvre des interventions des lignes fonctionnelles Les employés et leur encadrement disposent respectivement de définitions de tâches et de fonctions et de listes de points de contrôle permettant de maintenir un degré d’exigence compatible avec les engagements des enseignes 2 3 3 Ressources humaines La politique de ressources humaines contribue à enrichir l’environnement de contrôle interne notamment par l’existence de descriptions de fonctions d’un système d’évaluation des collaborateurs et par l’investissement en formation 167 La Direction des Ressources Humaines du Groupe anime la fonction en définissant les grandes orientations en mettant à disposition des bonnes pratiques et outils et en pilotant la mise en œuvre Des descriptions de fonctions existent pour les principales fonctions et les principales « business units» Ces descriptions font référence aux contrôles nécessaires à la supervision de l’activité et servent également de cadre au système d’évaluation individuelle La mise en place progressive d’un système commun de gestion des compétences est l’occasion d’étendre ces descriptions de fonctions Les formations inscrites dans les plans annuels sont orientées vers une maîtrise des métiers alliant le savoir faire spécifique et le management Elles sont dispensées à la prise de poste et pour assurer le développement individuel Des plans de succession sont en place depuis 2003 pour les principales fonctions d’encadrement du Groupe La plupart des pays ont mis en place un système d’évaluation annuel du personnel Les principales fonctions d’encadrement sont par ailleurs suivies par la Direction des Ressources Humaines du Groupe Les politiques de rémunération sont gérées par la Direction des Ressources Humaines du Groupe pour les principales fonctions d’encadrement et laissées à l’initiative des pays pour les autres fonctions dans le respect des grandes orientations définies Le pilotage de la mise en place des grandes orientations Ressources Humaines par le Groupe est réalisé au travers de plusieurs outils la remontée régulière de tableaux de bord des visites en pays et des systèmes d’écoute du personnel à différents niveaux passant par des questionnaires et des groupes d’expression Carrefour a renforcé le reporting social du Groupe par de multiples actions Un outil décisionnel de collecte et de consolidation a été mis en place auprès de toutes les directions Ressources Humaines des pays afin de fiabiliser et faciliter le reporting des indicateurs Ressources Humaines Une harmonisation des règles de gestion ainsi qu'un dictionnaire des indicateurs a été arbitré et partagé avec tous les contrôleurs de gestion Ressources Humaines du Groupe Un suivi mensuel des effectifs permettant le pilotage des évolutions par pays a été mis en place depuis septembre 2009 2 3 4 Systèmes d’Information La Direction des Systèmes d'Information (DSI) du Groupe est responsable de l'élaboration de la stratégie du Groupe Carrefour en termes de Système d'Information (SI) et du pilotage de son exécution L'élaboration de la stratégie repose sur un plan stratégique triennal qui est validé chaque année par la Direction Générale du Groupe Ce plan repose sur les éléments suivants Les objectifs en termes de SI et leur alignement vis à vis des priorités du Groupe Les feuilles de routes des Centres de Compétences et leur alignement vis à vis des priorités des Directions Fonctionnelles et des Directions Pays Les initiatives majeures permettant d'assurer la bonne exécution de la stratégie en termes de SI et l'atteinte des objectifs 168 Le plan financier permettant de soutenir la réalisation des feuilles de route et des initiatives majeures ainsi que son alignement vis à vis des objectifs financiers du Groupe Le pilotage de l'exécution de la stratégie SI s’appuie sur le modèle de gouvernance du Groupe qui se caractérise par les éléments suivants Les activités de gouvernance La gestion du portefeuille des applications La gestion de la demande La gestion du portefeuille des projets La gestion des feuilles de route des Centres de Compétences L'élaboration de standards pour les produits et services Le référencement des produits et des partenaires L'élaboration de standards pour les termes et conditions contractuels La gestion des achats La gestion des délégations La réalisation d'audit et d'analyses comparatives La gestion des feuilles de route des DSI Pays et de la DSI Groupe en termes de sécurité des SI La gestion des risques relatifs aux principaux contrats Le pilotage des investissements des dépenses opérationnelles et des amortissements La veille et l'innovation appliquées aux technologies de l'information La mesure de la satisfaction client La mesure de la satisfaction vis à vis des Partenaires stratégiques La mesure de l'opinion des employés La gestion de la relation avec les Partenaires stratégiques La gestion des Ressources Humaines La communication L'organisation de la DSI dans les Pays et au niveau du Groupe Les instances de pilotage Le Comité de Gestion de la Demande Les Comités d'Investissement des DSI Pays ou au niveau du Groupe Les Revues de Performance des DSI Pays ou au niveau du Groupe Les Revues de Contrat Les Revues de Projet Les Comités Projet Les Réunions de Crise Les Revues avec les Partenaires stratégiques Les Comités Carrière Les Comités de Direction Les Réunions d'Equipe Les Réunions des Centres de Compétence Les Réunions d'Information 2 3 5 Procédures modes opératoires et outils Des bases documentaires contenant des procédures et modes opératoires existent pour la plupart des métiers Ces informations peuvent être disponible sur les différents sites Intranet des entités au sein du Groupe ou être consultables dans les établissements 169 Les lignes fonctionnelles sont garantes et moteur du progrès Leur mission consiste à concevoir et réaliser des outils et rapports prêts à l’emploi pour les opérationnels à identifier des synergies et proposer des innovations Elles ont un rôle de garant et d’alerte sur les méthodes et les pratiques Elles sont organisées en réseaux fonctionnels (ou « Files ») c'est à dire qu’au sein d’une même direction fonctionnelle les pays désignent des interlocuteurs pour fonctionner en réseau avec d’autres pays ou au niveau Groupe pour travailler sur des projets échanger sur des bonnes pratiques ou proposer des actions dans leur domaine d’expertise Par ailleurs des spécialistes métiers contribuent dans l’organisation de Files opérationnelles à orienter les équipes opérationnelles sur les préconisations en matière de concept de vente d’organisation et de respect des assortiments Ces spécialistes servent de support technique aux opérationnels en magasin diffusent les bonnes pratiques déploient les projets vérifient les points de contrôle et procèdent à des contrôles périodiques avec des diagnostics et des plans d’actions 2 3 6 Principes et valeurs Afin de développer une culture commune Carrefour a défini un cadre permettant à chaque collaborateur de remplir sa mission et contribuer à la pérennité et à la croissance du Groupe Ce cadre fondement de l’action individuelle et collective est décrit dans la Raison d’Etre déclinée en Rêve en Valeurs « Engagés positifs et attentionnés » et en Convictions Ces notions sont définies dans le Guide des valeurs Carrefour communiqués aux salariés à l’occasion de leur embauche et de leur formation Afin de renforcer la coordination des actions relatives à la conformité et à l’éthique au niveau du Groupe un Directeur Risks & Compliance assurant la fonction de « Compliance officer » du Groupe a été nommé au début de l’année 2009 sous la responsabilité du Directeur Juridique Groupe Enfin selon l’environnement et les risques spécifiques à chacun des Pays ces derniers peuvent être amenés à mettre en place des « hotline » éthiques 2 4 Activités de Contrôle Le suivi de l’activité et des projets est assuré dans le cadre de revues de performance mensuelles qui ont lieu systématiquement tant pour la ligne opérationnelle que pour les lignes fonctionnelles L’établissement d’un modèle d’entreprise dans le cadre de la cartographie des risques a permis de segmenter l’activité du Groupe en processus majeurs de nature stratégique opérationnelle et de support Tout responsable de « business unit » du Groupe dispose depuis fin 2006 de l’ensemble de la documentation du contrôle interne issu des questionnaires d’autoévaluation Cette documentation indique les points de contrôle clé ou les meilleures pratiques permettant d’avoir une couverture efficace des risques Elle met également l’accent sur les dysfonctionnements susceptibles de se produire si les contrôles ne sont pas efficaces et contribue de la sorte à la responsabilisation de l’intéressé Cette documentation des points de contrôle des processus vise à établir un référentiel commun en matière de contrôle interne pour l’ensemble des pays et des fonctions du Groupe Ces travaux ont contribué à l’homogénéisation du niveau de contrôle interne dans l’ensemble du Groupe et fait bénéficier toutes les activités des meilleures pratiques 2 5 Information et Communication Afin de permettre à chacun dans le Groupe de prendre la mesure de sa contribution chiffrée et de l’importance de sa responsabilité en matière de contrôle interne le Groupe s’appuie sur un processus unique et homogène de fixation d’objectifs et d’analyse de la performance 170 Les objectifs sont fixés annuellement dans le cadre du processus budgétaire à partir d’un plan stratégique pluriannuel Ce processus est organisé autour de la remontée de données budgétaires à partir des niveaux de responsabilité appropriés rayon en hypermarchés et supermarchés et magasin pour le hard discount Cette remontée s’effectue avec différentes étapes de validation dont une des principales se situe au niveau de la « business unit » La responsabilisation des managers jusqu’au niveau le plus fin (c'est à dire des responsables d’un compte de résultat d’activité ou de l’animation d’équipes) sur des objectifs budgétaires discutés et approuvés est une composante essentielle de l’efficacité du pilotage par le management Le budget est mensualisé pour que chacun à chaque niveau puisse suivre sa performance tout au long de l’année Il comprend des éléments commerciaux et financiers ainsi que des indicateurs de performance adaptés Au cours de l’année les investissements prévus au budget font l’objet d’études de rentabilité actualisées et d’autorisations spécifiques Les chiffres de gestion sont mensuellement transmis au Groupe par les pays Ils portent sur des éléments commerciaux (chiffres d’affaires débits paniers moyens surfaces de vente ouvertures en particulier) et financiers (compte de résultat bilan tableau de trésorerie en particulier) Un contrôle de l’unicité entre les données comptables et de gestion est réalisé lors de chaque arrêté Le périmètre de ce reporting (entités modes de consolidation pourcentage d’intérêt…) est identique à celui retenu pour les arrêtés consolidés du Groupe Ainsi le Groupe utilise pour ses décisions de gestion les mêmes résultats que ceux issus de sa comptabilité consolidée Ces mêmes chiffres sont utilisés à chaque arrêté lors des arrêtés semestriels pour la communication financière Chaque mois les performances réalisées sont comparées aux performances prévues dans le budget et à celles réalisées l’année précédente Une synthèse des performances du Groupe et des pays est présentée au Comex Groupe Le Conseil d’Administration reçoit une synthèse de l’évolution du chiffre d’affaires et du tableau de bord tous les mois Le contrôle de gestion est présent pour assister les managers dans l’élaboration et le suivi des budgets participer aux phases de validation proposer les plans d’action rendus nécessaires par les écarts constatés dans son exécution et d’une manière générale être garant de la fiabilité de l’ensemble du processus et des données financières qui en sont issues 2 6 Surveillance du dispositif 2 6 1 Pilotage managérial Le pilotage du contrôle interne par le management s’effectue en permanence et au quotidien dans la mesure où l’activité commerciale requiert une vigilance de tous les instants notamment sur les surfaces de vente en magasin Les « Files » et les spécialistes métiers participent activement aux activités de contrôle dans les pays BU et sont amenés à mettre en place des systèmes de pilotage permettant de mesurer la bonne application des principes définis Dans le cadre de l’organisation décentralisée du Groupe il appartient à chaque « Business Unit » de définir et mettre en place l’organisation adaptée à la gestion du dispositif de contrôle interne dans son contexte Plusieurs d’entre elles ont mis en place des fonctions contrôle interne axées principalement sur la conformité Les revues de performance contribuent à la surveillance régulière du dispositif à chaque niveau de management 171 Les Directeurs Exécutifs et les Directeurs Financiers de l’ensemble des business units du Groupe attestent formellement chaque année de la qualité du contrôle interne de l’entité qu’ils dirigent 2 6 2 Audit Interne 2 6 2 1 Mission de l’Audit Interne L’Audit Interne participe dans le cadre du plan d’audit annuel du Groupe à l’évaluation de la maîtrise du contrôle interne de l’ensemble des activités Cette mission est assurée de manière indépendante vis à vis du management La Direction de l’Audit intervient à tous les niveaux et dans toutes les entités du Groupe Cette évaluation porte en particulier sur les aspects suivants La fiabilité et l’intégrité des informations financières et opérationnelles L’efficacité et l’efficience des opérations La protection du patrimoine Le respect des lois règlements et contrats Les missions et responsabilités de l’Audit Interne sont régies par une charte validée en Comex Groupe et en Comité des Comptes du Conseil d’Administration 2 6 2 2 Organisation de l’Audit Interne La Direction de l’Audit reporte hiérarchiquement au Directeur Général La fonction d’Audit Interne est exercée à plein temps par des auditeurs bénéficiant de la formation et de l’expérience adaptée et répartis sur l’ensemble des géographies du Groupe Les responsables de l’Audit Interne des zones sont rattachés hiérarchiquement au Directeur de l’Audit Groupe ce dernier étant lui même rattaché au Directeur Général La Direction dispose d’un budget validé annuellement par le Directeur Général lui permettant de mener à bien sa mission Le budget est revu annuellement en fonction de l’évolution des métiers du Groupe et de son périmètre Fin décembre 2009 le Groupe Carrefour comptait 38 auditeurs internes 2 6 2 3 Plan d’Audit Interne Un projet de plan d’audit annuel est établi par la Direction de l’Audit en s’appuyant notamment sur le référentiel de processus du Groupe et sur la cartographie des risques des métiers du Groupe Ce projet fait l’objet d’échanges avec les principaux responsables du Groupe Le plan d’audit annuel peut être complété à la demande des principaux responsables opérationnels ou fonctionnels Le Directeur de l’Audit apprécie ces demandes avant de les intégrer ou non au plan d’audit annuel Le contenu de la mission est alors défini en lien avec le demandeur 172 Le plan d’audit annuel prévisionnel ainsi établi est examiné et validé par le Directeur Général et présenté au Comité des Comptes Des missions spécifiques peuvent également être organisées à la demande du Comité des Comptes et du Président du Conseil en concertation avec le Directeur Général 2 6 2 4 Organisation des missions de l’Audit Interne L’Audit Interne s’appuie sur les normes et pratiques professionnelles pour mener ses missions Une grande attention est portée aux spécificités et enjeux de chaque activité du Groupe de telle sorte que les audits constituent une source de valeur ajoutée pour les entités concernées Les missions sont toujours coordonnées avec les services audités afin dans la mesure du possible de ne pas perturber leur fonctionnement Les missions sont réalisées soit par la Direction de l’Audit Interne elle même soit lorsque c’est nécessaire pour accéder à toutes les compétences utiles à une analyse pertinente des risques et des processus par des équipes réunissant des membres de la Direction de l’Audit Interne et des autres Directions du Groupe ou des divisions Le cas échéant l’Audit Interne fait appel à des conseils extérieurs 2 6 2 5 Rapports et synthèses de l’Audit Interne Pour chaque audit un rapport détaillé et une synthèse sont établis Ils sont validés et diffusés dans les conditions suivantes Un document final comprenant le rapport d’audit la synthèse les éventuelles observations écrites du management les plans d’action correctifs du Management et les réponses éventuelles de la Direction de l’Audit Interne aux observations du Management est communiqué à l’audité au Directeur Exécutif et au Directeur Finance Gestion de l’entité auditée Les plans d’action correctifs doivent préciser les grandes lignes des actions les responsabilités de mise en place et le calendrier de mise en place Une synthèse de ce rapport est communiquée au Directeur Général et au Directeur financier du Groupe et au responsable de la Zone concernée Les missions ayant des recommandations font l’objet d’un suivi de la mise en œuvre des plans d’actions du Management Le Directeur de l’Audit rend compte au Directeur Général et au Comité des Comptes du bon déroulement du plan d’Audit de la façon suivante Chaque trimestre un rapport détaillé sur l’exécution du programme d’Audit ainsi que sur les principaux constats analyses et recommandations qui en résultent est présenté au Directeur Général Une synthèse est présentée régulièrement au Comex Groupe Chaque trimestre un rapport de synthèse sur l’exécution du programme d’Audit ainsi que sur les principaux constats analyses et recommandations qui en résultent est présenté au Comité des Comptes Les résultats du suivi de la mise en place des recommandations sont présentés au Comité des Comptes 3 Eléments liés au contrôle interne comptable et financier 3 1 Processus de pilotage de l’organisation comptable et financière 3 1 1 Organisation de la fonction comptable et de gestion 173 La fonction comptable est assurée par des équipes centralisées au niveau de chaque pays Ces équipes font partie de la « File » Finances et Gestion animée par la Direction Financière du Groupe Le Groupe a procédé ces dernières années à l’harmonisation des outils comptables utilisés dans les pays Ceci a notamment permis de mettre en place un modèle d’organisation avec la constitution de centres partagés spécialisés (traitement et paiement des factures de marchandises immobilisations frais généraux paye) homogénéisant et documentant les procédures dans les différents pays et permettant une séparation adéquate des tâches Des modes opératoires sont disponibles pour les opérateurs La fonction de contrôle de gestion est garante de la fiabilisation des informations financières de gestion 3 1 2 Organisation de la fonction consolidation Chaque pays a en charge la réalisation de la consolidation des comptes à son niveau Cette consolidation au niveau palier est assurée par les équipes financières centralisées au niveau pays L’équipe consolidation Groupe anime le processus et a en charge la production des états consolidés du Groupe Des responsabilités par zone ont été définies ainsi que des responsabilités d’analyse transverse au sein de l’équipe Groupe Les principes comptables du Groupe sont définis dans un document mis à jour régulièrement et diffusé à l’ensemble des intervenants du processus Chaque pays met en place des outils répondant à ses besoins spécifiques de consolidation Au niveau Groupe un outil a été développé permettant de faciliter la remontée des données les contrôles et les opérations de consolidation 3 2 Processus concourant à l’élaboration de l’information comptable et financière 3 2 1 Risques et activités de contrôle En 2008 un questionnaire d’auto évaluation ciblant un nombre limité de risques majeurs a été adressé aux Directeurs Financiers des principaux Pays Les risques majeurs de l’activité ont été identifiés en croisant les points d’analyse proposés par le Cadre de référence de l’AMF avec la cartographie des risques et avec les spécificités du secteur et du Groupe Le socle documentaire LSF établi par le Groupe constitue une base de référence de contrôle interne des activités sur laquelle les Pays BU peuvent s'appuyer L’équipe de consolidation Groupe dans le cadre de ses responsabilités zone et transverse est amenée à réaliser les contrôles au niveau de la consolidation pays (visites en pays revue des liasses identification des principales options et des corrections nécessaires le cas échéant) et au niveau de la consolidation Groupe (analyses transverses de postes notamment) 3 2 2 Arrêtés semestriels et annuels La consolidation a lieu trimestriellement depuis 2008 Seuls les comptes consolidés semestriels et annuels font l'objet d'une publication 174 Les filiales préparent leurs comptes statutaires les comptes consolidés de leur périmètre et convertissent ces états en euros Les Directeurs Financiers des pays disposent d’une liste de contrôles standards préparée par l’équipe consolidation Groupe à effectuer sur ces comptes consolidés Les principales options et estimations comptables font l’objet de revues systématiques par le Groupe et les directeurs financiers de pays en lien avec les auditeurs externes locaux Les visites en pays régulières de l’équipe consolidation Groupe au moment des arrêtés sont l’occasion d’améliorer le processus au niveau pays (compréhension et diffusion des principes comptables du Groupe traitement des questions spécifiques des pays réalisation de contrôles sur place) Les visites donnent lieu si nécessaire à l’émission de recommandations d’amélioration du processus de consolidation en pays 3 3 Maîtrise de la communication financière 3 3 1 Rôle et mission de la communication financière L’objectif de la communication financière est d’informer de manière continue la régularité et la qualité du flux de l’information doivent se faire dans la durée Elles sont fondamentales pour la crédibilité de l’entreprise et sont garantes de la fidélisation de ses actionnaires en véhiculant un message cohérent et clair la communication doit permettre aux investisseurs d’acquérir une compréhension exacte et précise de la valeur de la société et de la capacité de son management à la développer Le choix de l’investisseur doit être éclairé en respectant le principe d’égalité des actionnaires devant l’information toute information à caractère financier et pouvant avoir un impact sur son cours de bourse est rendue publique par une source unique et centralisée au niveau du Groupe 3 3 2 Organisation de la communication financière La communication financière s’adresse à un public diversifié essentiellement composé d’investisseurs institutionnels de particuliers et de salariés à travers quatre canaux le service des relations avec les actionnaires prend en charge l’information du grand public (actionnaires individuels) le service des relations investisseurs la Direction Financière ainsi que le Directeur Général sont les interlocuteurs uniques des analystes et des investisseurs institutionnels la direction des ressources humaines gère avec l’appui de la direction de la communication l’information auprès des salariés la direction de la communication gère les relations avec la presse Dans la pratique le message financier est élaboré en étroite collaboration entre la direction financière et la direction de la communication Il est délivré par les moyens édictés par la loi (Assemblée Générale) et les règlements de l’AMF (publications périodiques communiqués) De plus au delà des obligations légales la communication financière de Carrefour dispose d’un large éventail de supports En fonction de l’importance de l’événement Carrefour choisit entre la presse l’internet les contacts téléphoniques directs des réunions individuelles ou évènementielles à caractère exceptionnel 175 3 3 3 Procédures de contrôle de la communication financière La direction financière est la pourvoyeuse exclusive des informations chiffrées Le contrôle interne du processus de communication financière porte essentiellement sur le respect du principe d’égalité entre les actionnaires Tout communiqué et toute communication significative sont élaborés d’un commun accord entre le service de la communication financière qui relève de la direction financière et la direction de la communication Groupe La répartition des rôles et des responsabilités permet d’assurer la stricte indépendance entre le Comex Groupe les départements sensibles (par exemple le département fusions et acquisitions) et le service de la communication financière 176 Carrefour Société Anonyme 26 Quai Michelet 92300 Levallois Perret Rapport des Commissaires aux Comptes établi en application de l'article L 225 235 du Code de commerce sur le rapport du président du Conseil d'administration Exercice clos le 31 décembre 2009 Aux actionnaires En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Carrefour S A et en application des dispositions de l’article L 225 235 du Code de commerce nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l'article L 225 37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009 Il appartient au président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d'administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L 225 37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière et d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L 225 37 du Code de commerce étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président Ces diligences consistent notamment à prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière sous tendant les informations présentées dans le rapport du président ainsi que de la documentation existante prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante 177 déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du président Sur la base de ces travaux nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du Conseil d'administration établi en application des dispositions de l'article L 225 37 du Code de commerce Autres informations Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L 225 37 du Code de commerce Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 12 avril 2010 Les Commissaires aux Comptes KPMG Audit Département de KPMG S A Eric ROPERT Associé Deloitte & Associés Frédéric MOULIN 178 Carrefour Société Anonyme 26 Quai Michelet 92300 Levallois Perret __________ Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2009 ___________ Aux actionnaires En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 sur le contrôle des comptes consolidés de la société Carrefour S A tels qu’ils sont joints au présent rapport la justification de nos appréciations la vérification spécifique prévue par la loi Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration Il nous appartient sur la base de notre audit d'exprimer une opinion sur ces comptes 1 Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation 179 Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci dessus nous attirons votre attention sur les notes 1 2 et 1 4 de l’annexe aux comptes consolidés qui exposent les changements de méthodes comptables résultant de l’application à compter du 1er janvier 2009 de nouvelles normes et interprétations notamment IAS 1 révisée « Présentation des états financiers » IFRS 8 « Secteurs opérationnels » IFRIC 13 « Programmes de fidélisation de la clientèle » et des amendements d’IFRS 7 « Amélioration des informations communiquées au titre des investissements financiers » et d’IAS 38 « Immobilisations incorporelles » relatif à la comptabilisation des activités de publicité et promotion 2 Justification des appréciations En application des dispositions de l’article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants La note 1 3 de l'annexe aux comptes consolidés précise que la Direction de la société est amenée à prendre en compte des estimations et des hypothèses qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs et de passifs ainsi que les informations données dans les notes annexes Dans le cadre de notre audit au 31 décembre 2009 nous avons notamment examiné l’impact de ces estimations faites par la société sur les dépréciations des goodwill des immobilisations incorporelles et corporelles Nous avons apprécié les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par la direction de votre société dans le contexte actuel induit par la crise économique revu les calculs effectués par celle ci comparé les estimations comptables des périodes précédentes avec les réalisations correspondantes et examiné la procédure d'approbation de ces estimations par la direction apprécié les provisions comptabilisées par la société Notre appréciation s’est fondée sur une prise de connaissance des procédures en vigueur dans votre groupe permettant leur recensement leur évaluation et leur traduction comptable et des estimations indépendantes comparées avec celles de la société Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport 3 Vérification spécifique Nous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 12 avril 2010 Les Commissaires aux comptes KPMG Audit Département de KPMG S A Eric ROPERT Associé Deloitte & Associés Frédéric MOULIN 180 Carrefour Société Anonyme 26 Quai Michelet 92300 Levallois Perret Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2009 Aux actionnaires En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009 sur le contrôle des comptes annuels de la société Carrefour S A tels qu'ils sont joints au présent rapport la justification de nos appréciations les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration Il nous appartient sur la base de notre audit d'exprimer une opinion sur ces comptes I Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifions que les comptes annuels sont au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice II Justification des appréciations En application des dispositions de l’article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe les immobilisations incorporelles dont les perspectives de rentabilité future ne permettent plus de recouvrer leur valeur nette comptable font l’objet d’une dépréciation Celle ci est déterminée par comparaison de la valeur nette comptable avec le montant le plus élevé entre la valeur d’utilité et la valeur de marché 181 Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe les titres de participation sont dépréciés au regard de leur valeur de marché ou de leur valeur d’utilité celle ci étant estimée par la société sur la base de la valeur des capitaux propres la projection des flux de trésorerie futurs ou de prévisions raisonnables d’exploitation Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les calculs des valeurs d’utilité en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par la direction de votre société dans le contexte actuel induit par la crise économique Nous avons revu les calculs effectués par celle ci comparé les estimations comptables des périodes précédentes avec les réalisations correspondantes et examiné la procédure d’approbation de ces estimations par la direction Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport III Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France aux vérifications spécifiques prévues par la loi Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L 225 102 1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et le cas échéant avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle Sur la base de ces travaux nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations En application de la loi nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 12 avril 2010 Les Commissaires aux Comptes KPMG Audit Département de KPMG S A Eric ROPERT Associé Deloitte & Associés Frédéric MOULIN 182 TABLEAUX AFEP MEDEF SUR LA REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX Nom et fonction du dirigeant mandataire social Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) Valorisation des options attribuées aux cours de l’exercice (détaillée au tableau 4) Valorisation des actions de performances attribuées aux cours de l’exercice (détaillée au tableau 6) TOTAL Le Conseil d’Administration réuni le 13 janvier 200 9 a attribué à Lars Olofsson 100 000 actions soumi ses à condition de présence pendant une période de 2 ans à titre de compensation des avantages auxquels ce d ernier a renoncé en rejoignant le Groupe Carrefour Ces actions sont valorisées à 2 699 000 € N A N A N A 788 776 € N A N A Exercice 2009 1 647 100 € 6 917 043 € Lars Olofsson Directeur Général du Groupe Carrefo ur Amaury de Seze Président du Conseil d'Administr ation 333 672 € 788 776 € Exercice 2008 (août décembre) Tableau 1 N A Exercice 2008 Exercice 2009 N A N A 2 050 100 € 3 219 843 € Tableau de synthèse des rémunérations et des option s et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social 333 672 € Tableau 2 Rémunération 2009 (le bonus au titre de l'année 2009 est versé en mars 2010) Définition 'dus' montant théorique (ex exprime l e bonus en cible à atteindre) dus versés dus versés dus versés dus versés rémunération fixe N A N A 1 350 000 € 1 350 000 € 300 212 € 300 212 € 700 000 € 700 000 € rémunération variable N A N A 1 350 000 € 1 761 185 € 0 € 0 € 0 € 0 € rémunération exceptionnelle N A N A 0 € 0 € 0 € 0 € 0 € 0 € jetons de présence N A N A 55 000 € 14 688 € 32 500 € 3 2 500 € 85 000 € 85 000 € avantages en nature N A N A 93 970 € 93 970 € 960 € 960 € 3 776 € 3 776 € TOTAL N A N A 2 848 970 € 3 219 843 € 333 672 € 333 672 € 788 7 76 € 788 776 € Lars Olofsson Directeur Général du Groupe Carrefo ur Montants au titre de l’exercice 2008 Montants au titre de l’exercice 2009 Montants au titre de l’exercice 2009 Montants au titre de l’exercice 2008 Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque d irigeant mandataire social Amaury de Seze Président du Conseil d'Administrat ion Nom et fonction du dirigeant mandataire social Membres du Conseil Amaury de Seze (Président)Jean Martin Folz (Vice président)Lars OlofssonAnne Claire Taittinger (Président CRNGE)René AbateJosé Luiz AmaldonadoBernard ArnaultSébatien BazinNicolas BazireJean Laurent BonnaféThierry BretonRené BrilletCharles Edelstenne74 062 50 €52 187 50 €52 187 50 €65 000 00 €50 312 50 €64 062 50 €37 500 00 €55 625 00 €74 062 50 €85 000 00 €84 062 50 €74 062 50 €Tableau 3Tableau sur les jetons de présenceJetons de présencesversés en 200914 687 50 € 186 Options attribuées à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du groupe (liste nominative)N° et date du planNature des options (achat ou souscription)Valorisation des options selon la méthode retenue pour les comptes consolidés Nombre d’options attribuées durant l’exercicePrix d’exercicePériode d’exerciceLars Olofsson 17 06 2009 Achat 1 647 100 € 130 000 33 7016 06 2016* 50 % des options sont exerçables au 17 juin 2011* 75 % des options sont exerçables au 17 juin 2012* 100 % des options sont exerçables au 17 juin 2013N° et date du planNombre d’options levées durant l’exercicePrix d’exerciceAnnée d’attributionTableau 4Tableau 5Options de souscriptions ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire socialOptions levées par les dirigeants mandataires sociaux (liste nominative)Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire socialAucune levée n'a été effectuée par les mandataires sociaux en 2009 187 Actions de performance attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du groupe (liste nominative)N° et date du planNombre d’actions attribuées durant l’exercice*Date d’acquisitionDate de disponibilitéLars Olofsson 2009 perf 65 00017 06 2011 16 06 2013Lars Olofsson 2009 pres 100 00013 01 2011 12 01 2013* Exprimé en nombre maximal avec la cible représentant la moitié de ce nombreN° et date du planConditions d’acquisitionAnnée d’attribution2 050 100 €2 699 000 €NéantActions de performance devenues disponibles pour les dirigeants mandataires sociaux (liste nominative)Nombre d’actions devenues disponibles durant l’exerciceActions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire socialTableau 7Tableau 6Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidésActions de performance attribuées à chaque dirigeant mandataire social 188 DOCUMENT D’INFORMATION ANNUEL BALO Dates Publications Sites www journal officiel gouv fr www carrefour com 29 mai 2009 Comptes annuels et consolidés 2008 22 avril 2009 2ème Avis de convocation à l’AG du 28 04 2009 3 avril 2009 Avis de convocation à l’AG du 28 04 2009 (rectificatif) 16 mars 2009 Avis de convocation à l’AG du 28 04 2009 A M F Dates Publications Sites www amf france org Documents de référence 4 décembre 2009 Actualisation du document de référence 16 avril 2009 Document de référence Seuils 6 mai 2009 Déclaration de franchissement de seuil 17 février 2009 Déclaration de franchissement de seuil et déclaration d’intention Déclarations 10 septembre 2009 Déclarations des dirigeants 7 janvier 2009 Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions 16 décembre 2008 Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions 12 novembre 2008 Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions 31 octobre 2008 Déclaration des dirigeants 6 octobre 2008 Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions GREFFE – Informations déposées au Greffe du Tribunal de Commerce de Paris et de Nanterre Dates Publications Sites www infogreffe fr Tribunal de Commerce de Nanterre 20 août 2009 Procès verbal du Conseil d’Administration Démission d’un Administrateur 189 10 juillet 2009 Procès verbal d’Assemblée Mixte Nomination d’Administrateur(s) changement de commissaire aux comptes suppléant 10 février 2009 Procès verbal du Conseil d’Administration Changement du Directeur Général 22 septembre 2008 Modification de la forme juridique modifications statutaires nominations d’Administrateurs 22 septembre 2008 Nomination du Président du Conseil d’Administration Nomination du Directeur Général 22 septembre 2008 Statuts à jour au 28 juillet 2008 CARREFOUR Communiqués Dates Publications Sites wwwcarrefour com 15 avril 2010 Carrefour annonce un plan d'achat d'actions a hauteur de 6% de son capital 15 avril 2010 Carrefour et Trans Corp annoncent un partenariat en Indonésie 18 mars 2010 Lars Olofsson nomme Vicente Trius Directeur Executif Europe membre de la Direction Executive de Carrefour 18 février 2010 Accord entre Carrefour Grèce et Marinopoulos passage des magasins Dia sous enseignes Carrefour 18 février 2010 Refonte des accords entre les groupes Carrefour et Finiper 18 février 2010 Accords entre Carrefour et Marinopoulos pour le développement de Carrefour dans les Balkans 10 février 2010 Pour la seconde année consécutive Carrefour se voit attribuer le label Top Employeurs pour ses performances en matière de ressources humaines 14 janvier 2010 Nouvelle organisation 18 décembre 2009 La Fondation d’entreprise Internationale Carrefour et l’association Pacte inaugurent une nouvelle épicerie sociale à Asnières (92) 10 décembre 2009 Le Groupe Carrefour lauréat des Oscars de l’innovation avec son concept urbain de proximité Carrefour City 25 novembre 2009 José Carlos Gonzalez Hurtado rejoint le Comité Exécutif de Carrefour en tant que Directeur Exécutif Développement Commercial et Marketing Groupe 20 novembre 2009 A l’ occasion de la première édition des Trophées du « Mieux vivre en entreprise » Carrefour Proximité a été récompensé pour son engagement en faveur du mieux être au travail via le programme Ereukikom 19 novembre 2009 Pour la première fois le 17 novembre 2009 Carrefour a remis ses Trophées développement durable à quatre de ses fournisseurs les plus engagés en la matière 22 octobre 2009 A moins de 50 jours de Copenhague le Groupe Carrefour rappelle sa mobilisation et son engagement en matière de lutte contre le changement climatique 3 septembre 2009 « Le positif est de retour »Carrefour révèle son nouveau positionnement et lance une campagne publicitaire résolument optimiste 30 juin 2009 Sept initiatives stratégiques pour transformer Carrefour Point sur les performances semestrielles attendues 18 juin 2009 Carrefour ouvre son premier hypermarché en Russie et poursuit son expansion internationale 13 mai 2009 Le groupe Carrefour ouvre 3 magasins pilotes à Toulouse sous sa nouvelle enseigne de proximité Carrefour City 12 mai 2009 Le nouveau Carrefour Paris Auteuil Un hypermarché sur mesure 30 avril 2009 Signature d’un accord cadre national entre le groupe Carrefour et Pôle emploi 24 avril 2009 Test d'un nouveau concept de magasin sous enseigne hard discount "DIA" en France 190 22 avril 2009 Carrefour lance "Carrefour Discount" une nouvelle gamme de produits de qualité à prix discount 27 mars 2009 Ricardo Curras remplace Javier Campo à la tête de DIA International la branche hard discount du Groupe Carrefour 16 mars 2009 Pierre Bouchut rejoint le groupe Carrefour en tant que Directeur Exécutif Finances Groupe membre du Comité Exécutif 10 février 2009 Carrefour lance une offre d’électricité à prix réduit en partenariat avec POWEO 6 février 2009 Le groupe Carrefour et Label’Vie signent un accord de franchise au Maroc 3 février 2009 Les groupes Carrefour et Coop Atlantique ont conclu ce jour un accord de partenariat portant sur le parc d’hypermarchés et supermarchés en France Documents publiés à l’étranger Dates Publications Sites www bourse lu 17 mars 2010 Supplément au prospectus de base 15 décembre 2009 Prospectus de Base 191 CARREFOUR Société Anonyme au capital de 1 762 256 790 € Siège social 26 Quai Michelet (92300) Levallois Perret RC Nanterre B 652 014 051 HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Exercice 2009 Deloitte & Associés KPMG Montant en KE % Montant en KE %2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008AuditCommissariat aux comptes certification examen des comptesindividuels et consolidésEmetteur 296 299 5 11% 4 47% 322 292 5 21% 4 00%Filiales intégrées globalement 4 333 4 882 74 82% 72 97% 5 517 5 951 89 33% 81 55%Autres diligences et prestationsdirectement liées à la missiondu commissaire aux comptesEmetteur 17 17 0 29% 0 25% 42 164 0 68% 2 25%Filiales intégrées globalement 699 1 246 12 07% 18 62% 23 761 0 37% 10 43%Sous total 5 345 6 44492 30% 96 32%5 904 7 16895 60% 98 23%Autres prestations rendues parles réseaux aux filiales intégrées globalementJuridique fiscal social 171 246 2 95% 3 68% 52 46 0 84% 0 63%Autres 275 0 4 75% 0 00% 220 83 3 56% 1 14%Sous total 446 2467 70% 3 68%272 1294 40% 1 77%TOTAL5 791 6 690100 00% 100 00%6 176 7 297100 00% 100 00% 192 INFORMATIONS SUR LE PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONS L'Assemblée Générale réunie le 28 avril 2009 et statuant conformément aux dispositions de l'article L 225 209 du Code de commerce du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers et du Règlement n° 2273 2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003 avait autorisé le Conseil d’Administration à procéder à l’achat des actions de la Société afin de permettre à celle ci d’utiliser les possibilités d’intervention sur actions propres en vue notamment d’animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnue par l’Autorité des marchés financiers de servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefour au titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L 225 177 et suivants du Code de commerce de procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L 225 197 1 et suivants du Code de commerce de procéder à des remises ou échanges de titres lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissance externe de les annuler Pour chacune des finalités poursuivies le nombre de titres achetés a été le suivant 1 Contrat de liquidité La Société agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement a acquis au cours de l’exercice 200 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 26 68 euros par titre représentant un coût total de 5 336 euros La Société agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement a cédé au cours de l’exercice 24 803 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 33 44 euros par titre représentant un gain total de 829 412 32 euros 2 Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuites Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites décidés par le Directoire et le conseil d’administration Carrefour a procédé au cours de l’exercice à une réorganisation de ses couvertures A ce titre Carrefour a cédé le 15 juin 2009 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28 725 euros par action soit un prix de vente total de 535 389 160 28 euros Le même jour Carrefour a procédé à l’achat à terme de 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28 725 euros par action soit un prix d’achat total de 535 389 160 28 euros Le 15 septembre 2009 Carrefour a exercé partiellement sa faculté d’achat pour 244 198 actions à un prix unitaire de 28 725 euros par action soit un prix total de 7 014 587 55 euros Pour plus de précisions cf la note d’information descriptive du programme ci dessous 193 CARREFOUR Société Anonyme au capital de 1 762 256 790 € Siège social 26 Quai Michelet (92300) Levallois Perret RC Nanterre B 652 014 051 Descriptif du programme de rachat d’actions voté par les actionnaires lors de l’Assemblée Générale du 28 avril 2009 1) Date de l'Assemblée Générale ayant autorisé le programme de rachat d'actions et décision de mise en œuvre Autorisation du programme Assemblée Générale du 28 avril 2009 Décision de mise en œuvre Conseil d’Administration du 28 avril 2009 2) Nombres de titres et part du capital que l'émetteur détient directement ou indirectement A la date du 31 mars 2009 la Société détenait 19 325 573 actions propres soit 2 74 % du capital 3) Répartition par objectifs des titres de capital détenus par la Société 18 783 930 actions sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions et 541 643 actions détenues par la Société le sont dans le cadre du contrat de liquidité AFEI 194 4) Objectifs du programme de rachat Les achats seront réalisés par ordre de priorité décroissant pour animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnue par l’Autorité des marchés financiers servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefour au titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L 225 177 et suivants du Code de commerce procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L 225 197 1 et suivants du Code de commerce de procéder à des remises ou échanges de titres lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissance externe les annuler L’achat la cession ou le transfert des actions pourront être effectués et payés par tous moyens en une ou plusieurs fois sur le marché ou de gré à gré y compris par utilisation de mécanismes optionnels d’instruments dérivés notamment l’achat d’options d’achat – ou de valeurs mobilières donnant droit à des actions de la Société dans les conditions prévues par les autorités de marché De plus la part maximale du capital pouvant être transférée sous forme de blocs de titres pourra atteindre la totalité du programme de rachat d’actions La Société pourra utiliser l’autorisation de l’Assemblée du 28 avril 2009 et poursuivre l’exécution de son programme de rachat même en cas d’offre publique portant sur les actions titres ou valeurs mobilières émis par la Société ou initiées par la Société 5) Part maximale du capital nombre maximal et caractéristique des titres que la Société se propose d’acquérir et prix maximum d’achat Le prix unitaire maximal d'achat est fixé à 45 euros et le nombre maximum d’actions pouvant être acquises à 70 000 000 (soit près de 10 % du capital sur la base du capital au 31 décembre 2008) Le montant total maximal que la Société pourra consacrer au rachat de ses propres actions ne pourra excéder 3 150 000 000 euros Compte tenu du nombre d'actions déjà détenues au 31 mars 2009 19 325 573 actions propres soit 2 74 % du capital social à cette date le nombre maximum d'actions pouvant être achetées dans le cadre de cette autorisation s'élève à 50 674 427 (environ 7 19 % du capital) 6) Durée du programme de rachat 18 mois à compter du 28 avril 2009 conformément à l’autorisation donnée lors de l’Assemblée Générale du 28 avril 2009 soit jusqu’au 28 octobre 2010 2004 2005 2006 2007 2008 Memb res du Conseil Amaury de Seze Président du Conseil Cobepa SA Président de Financ ière PAI SAS Financière P AI Part ners SAS PAI Partners SAS PAI Partners UK Ltd Administrateur d' Eiffage SA Erbe SA G epeco SA GI B SA Groupe Industriel Marc el Dassault SA Nov alis SAS PAI Eur ope III General Partner NC PAI Europe III UK Gen eral Partner Ltd Pargesa Holding SA Power Corporation du Canada Saaco Spa Membre du Conseil de surveil lance de Gras Sav oye SC A et Publicis Groupe Représentant de NHG SAS Président de Financière PAI SAS Financ ière PAI Pa rtners SAS PAI Partners UK Ltd Adminis trateur de Carrefour SA Eiffage SA Erbe SA Gepeco SA Groupe Industriel Marcel Dassault SA Novalis S AS Novasseur SAS PAI Europe III General Partner NC P AI Europe IV Genera l Partner NC PAI Europe IV UK G eneral Par tner Ltd PAI Partners Srl Pargesa Holding SA Power Corpora tion du Canada Saeco Spa Vivarte SA Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SC A et Publicis Groupe Prési dent du Conseil de Surveillance de PAI partner s SAS Prési dent de PAI Partners UK Ltd Vice Prési dent du Cons eil de S urveillance de Carref our SA Adminis trateur d'Eiffage SA Erbe S A Gepeco SA Gr oupe Industri el Marcel Dassaul t SA Novalis SAS Nov asse ur SAS PAI Europe III General Partner NC PAI Europe IV Genera l Partner NC PAI Europe IV UK General Partner Ltd PAI Pa rtners Srl Pargesa Holding SA Power Corporation du Canada Saeco Spa Vivarte SA Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SC A et Publicis Groupe Prési dent du Conseil de Surveillance de PAI partner s SAS (j usqu 'au 3 décembre 2007) Prési dent de PAI Partners UK Ltd Vice Prési dent du Cons eil de S urveillance de Carref our SA Adminis trateur d'Eiffage SA Erbe S A Groupe Indust riel Marcel Dassault SA PAI Europe III General Partner NC PAI Europe IV Ge neral Partner NC PAI Europe IV UK General Partner Ltd PAI Partners Srl Pargesa Holding SA Power Corporation du Canada Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SC A et Publicis Groupe Président du Conseil de Surveillance de P AI partner s SAS (jus qu'au 3 décembre 2007) Président de PAI Partners UK Ltd Vice Président du Consei l de Surveillan ce de Carref our SA Admi nis tra teur d'Eiffage SA Erbe SA Groupe Indust riel Marc el Dassault SA PAI Europe III General Partner NC PAI Europe I V General Partner NC PAI Europe IV UK General P artner Ltd PAI Partners Srl Pargesa Holding SA Power Corporation du Canada Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SC A et Publicis Groupe René Abate Membre du Consei l de Surveillance de Carrefour Membre du Consei l d'Administration et Vice Présiden t de l'association l' ENVOL pour l'enfant européen Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Membre du Conseil d'Adm inistration et Vice Prés iden t de l'a ss ociation l'ENVOL pour l'enfant européen Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Associé Gérant de Delphen SARL Membre du Conseil d'administration du laboratoire F rançais du Fonctionnement et des Biotechnologies Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Associé Gérant de Delphe n SARL Membre du Conseil d'Adm inistration et Vice Prés iden t de l' ass ociation l'ENVOL pour l'enfant européen Membre du Conseil d'administration du laboratoire F rançais du Fonctionnement et des Biotec hnologies Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Associé Gérant de Delphen SARL Membre du Conseil d'Administration et Vi ce Présiden t de l'association l'ENVOL pou r l 'enfant européen Membre du Conseil d'administration du laboratoire F rançais du Fonctionnement et des Biotechnologies Bernard Arnault ND Président Direc teur Général de LVMH Moët Hennessy L ouis Vuitton SA Président du Cons eil d'administration d e Christian Di or SA de Louis Vuitton pour la Création (Fondati on d'Entrepris e) Président de Groupe Arnault SAS Adm inistrateur de Chri stian Dior Couture SA de Raspail Investisse ments SA de la Société Civile du Cheval Blanc de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton J apan KK (J apon) Membre du Conseil d e Surveill ance de Lagardère SCA et de Métropole Télév ision "M6" SA Président Di rec teur Général de LVMH Moët Hennessy L ouis Vuitton SA Président du Cons eil d'administration d e Christian Dior SA de Louis Vuitton pour la Création (Fondati on d' Entreprise) Président de Groupe Arnault SAS Administrateur de Christian Dior Couture SA de Raspail In vestissements SA de la So ciété Civile du Cheval Bl anc de LVMH Moët Hennes sy Louis Vuitton J apan KK (J apon) Membre du Conseil de Surveillance de Lagar dère SCA et de Métropole Télévision "M6" SA Président Di recteur Général de LVMH Moët Hennessy L ouis Vuitton SA Président du Conseil d'administration de Christian Dior SA de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d'Entreprise) Prés ident de Groupe Arnault S AS Adminis trateur de Chris tian Dior Couture SA de Ras pail Inve stiss ements SA de la Société Ci vile du Cheval B lanc de LVMH Moët Hen nessy Louis Vuitton J apan KK (Japon) Membre du Con seil de Surveillanc e de La gardère SCA et de Métropole Télévision "M6" SA Président Direc teur Général de LVMH Moët Henness y L ouis Vuitton SA Président du Conseil d'admi nistration de Chris tian Di or SA de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d'Entreprise) Présid en t de Groupe Arnault SAS Administrateur de Christian Dior Couture SA de Ras pail Investissements SA de la Société Civile du Chev al Blanc de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton Japan KK (Japon) Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA et de Métropole Télévision "M6" SA Sébastien Bazin Gérant de Colony Santa Maria SNC Représentant permanent de LUCIA Administrateur de RSI Italia spa et RSI Group spa Président de Financière Ba ltimore SAS SAS Baltim ore Financière le Parc SAS SAS Le Parc SAS ABC HOTELS SAS DEFEN SE CB3 SHAF SAS Fi nanc ière Elysées Ponthieu SAS SAS Elys ées Ponthieu Financière Terminus Nord SAS SA S Terminus Nord Fi nancière Terminus EST SAS SAS Terminus E ST SIHPP Financiè re Libertel 2 SAS SAS Libertel 2 SAS SAS Libertel 2 Financière Libertel TER SAS SAS L ibertel TER Financière Libertel Bis SAS SAS Libertel Bis Fiancière Libertel Quater SAS SAS L ibertel Quater Financière Libertel 16 SAS SAS Libert el 16 Coldif SAS COLEVEN SAS F inancière Libertel Régions SAS Li bertel Régions Fiancière M arignan Elysées SAS Marignan Elys ées SAS HOTEL THE GRAND CO LONY C APITAL SAS Représentant permanentde Fi neurogest SA Gérant de Colony Santa Maria SNC Représentant p ermanent de LUCIA Adminis trateur de RSI Italia spa et RSI Group spa Prési dent de Financière Baltimore SAS SA S Baltim ore Fi nancière le Parc SAS SAS Le Parc SAS ABC HOTELS SA S DEFENSE CB3 SHAF SAS Financière Elysées Ponthieu SAS SAS Elysées Ponthieu Fi nanc ière Terminus Nord SAS SAS Terminus Nord Financière T erminus EST SAS SAS Ter minus EST SIHP P Financière Libertel 2 SAS SAS Libertel 2 SAS SAS Libertel 2 Financière Libe rtel TER SAS SAS Li bertel TER Fi nancière Libertel Bis SAS SAS Libertel Bis Fian cière Libertel Quater SA S SAS Libertel Quater Financière Liberte l 16 SAS SAS Libertel 16 Coldif SAS COLEVEN SAS Financièr e Libertel Régi ons SAS Libertel Régions Fiancière M arignan Elysées SAS Marignan Elys ées SAS HOTEL THE G RAND COLONY CAPITAL SAS Représentant p ermanentde Fineurogest S A Gérant de Colony Santa Maria SNC Représentant p ermanent de LUCIA Adminis trateur de RSI Italia sp a et RSI Group spa Prési dent de Financière Baltimore SAS SA S Baltim ore Fi nancière le Parc SAS SAS Le Parc SAS ABC HOTELS SA S DEFENSE CB3 SHAF SAS Financière Elysées Ponthieu SAS SAS Elysées Ponthieu Financ ière Terminus Nord SAS SAS Terminus Nord Financière T erminus EST SAS SAS Ter minus EST SIHP P Financière Libertel 2 SAS SAS Libertel 2 SAS SAS Libertel 2 Fina ncière Libertel TER SAS SAS Libert el TER Fi nancière Libertel Bis SAS SAS Libertel Bis Fian cière Libertel Quater SA S SAS Libertel Quater Financière Liberte l 16 SAS SAS Libertel 16 Col dif SAS COLEVEN SAS Financière Li bertel Régions SAS Libertel Régions Fiancière Marign an E lysées SA S Marignan Elysées SAS HOTEL TH E GRAND COLO NY CAPIT AL SAS Représentant p ermanentde Fineurogest S A Prési dent du CA et DG de la Soci été d'explo itation sports et évènements Holding Sport et évènements Adminis trateur d'ACCORD et de France Animation (man dat ac cepté 16 03 2007) Membre du Conseil de Surveillance de l'ANF et de CA RREFOUR Prési dent de Cowine SAS Colbis on SAS SAIP Colfil m SAS Spazio Directeu r Général de Toulouse Canceropole Gérant de Colony Le Chalet EURL (demission en décem bre 2007) CC Europe Invest Colmas sy Adminis trateur de Moonscoop SAS (mandat accepté 16 03 2007) Membre du Conseil de Surveillance d'une SAS du Grou pe Lucien Barrière SAS Prési dent de RSI SA (société Belge) Adminis trateur de Sis ters SA (société Luxembourgeoi se) Vice Prési dent du Cons eil de S urveillance et Membre du Consei l de Surveillance de Buffalo GRILL (d émiss ion 27 07 2007) Prési dent du CA non Directeur Général de Château La scombes (démission 31 07 2007) Prési dent de Front de seine participations et Colad ria SAS Adminis trateur de Moonscoop SAS Prési dent du CA et DG de LUCIA (démiss ion 11 05 200 7) Gérant de Colony Santa Maria EURL (démission 29 06 200 7) et Colony Pinta SNC (démission 29 06 2007) Représentant permanent de Front de Seine particip ations SAS elle même Assoc ié Gérant de Front de Seine Hôtel Fineurogest SA elle même Admi nistrateu r de France Animation LUCIA (démission 11 05 2007) Gérant Associé de SNC Immobilière Luci a et c ompagni e SNC Lucia 92 et compagnie SNC Immobiloisir serre chev alier Prési dent de Lucia Club CH Lucia Inves timm o Luc ia Invest Adria Gérant non ass oc ié de Lusi Danton et Lusi Danton 2 Président du CA et DG de la Société d'exploitation sports et évènements Holding Sport et évènements Admi nis tra teur d'ACCORD et de France A nimation (man dat ac cepté 16 03 2007) Membre du Conseil de Surveillance de l'ANF et de CA RREFOUR Président de Cowine SAS Colbison SAS SAIP Colfil m SA S Spazio Di recteur Général de Toulouse Canceropole Gérant de Colo ny Le Chalet EURL (demissi on en décem bre 2007) CC Europe Inves t Colmassy Admi nis tra teur de Moonscoop SAS (mandat accepté 16 03 2007) Membre du Conseil de Surveillance d'une SAS du Grou pe Lucien Barrière SAS Président de RSI SA (société Belge) Admi nis tra teur de Sisters SA (société Lux embourgeoi se) Vice Président du Consei l de Surveillan ce et Membre du Conseil de Surveill ance de Buffalo GRILL (démiss ion 27 07 2007) Président du CA non Directeur Général de Château La scombes (démission 31 07 2007) Président de Front de seine participations et Colad ria SAS Admi nis tra teur de Moonscoop SAS Président du CA et DG de LUCIA (démission 11 05 200 7) Gérant de Colo ny Santa Maria EURL (démis si on 29 06 2007) et Colony Pinta SNC (démis sion 29 06 2007 ) Représentant permanent de Front de Seine particip atio ns SAS elle même Ass oc ié Gérant de Front de Seine Hô tel Fineurogest SA elle même Administrateur de France Animation LUCIA (démiss ion 11 05 2007) Gérant As socié de SNC Immobilière Lucia e t compagni e SNC Lucia 92 et compagnie SNC Immobiloisir serre cheval ier Président de Lucia Club CH Lucia Inv estimmo Luc ia Invest Adria Gérant non associé de Lusi Danton et Lusi Danton 2 Anne Claire Taittinger Administrateur de Dexia Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Adminis trateur de Dexia Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Adminis trateur de Dexia Clud Méditerranée et de Ba cca rat Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Adminis trateur de Dexia Clud Méditerranée et de Ba ccarat Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Admi nis tra teur de Dexi a Clud Méditerranée et de Ba ccarat Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Nicolas Bazire ND ND Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Adminis trateur de LVMH Moët Hennessy Lou is Vuitto n Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & C ie Banque SCS France Adminis trateur de IPSOS Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Adminis trateur de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitto n Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & C ie Banque SCS Fra nce Adminis trateur de IPSOS Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Admi nis tra teur de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitto n Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & C ie Banque SCS France Admi nis tra teur de IPSOS Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dern ières années 1 2 196 Jean Laurent Bonnafé ND ND ND ND Directeur Général Délégué de BNP Paribas Administr ateur de BNP Paribas Personal Finance et de BNL Banca Nazionale del La voro (Italie) Président de BNP Paribas Développement (jus qu'au 17 décembre 2008) Thierry Breton Président et Directeur Général de France Telecom (F ranc e) Président du Conseil d'Adm inistration d’Orange SA TSA (Anciennement Thomson SA) Membre du Conseil de Sur veillanc e d’Equant NV Axa Administrateur de Thomson (anc iennem ent Thomson Mul timédia) Schneider Electric TSA Dexia Banque (Belgique) Ministre de l’Ec onomie des Finances et de l’Indus t rie Ministre de l’Economie des Finances et de l’In dustrie Ministre de l’Economie des Financ es et de l’Industrie Président Directeur Général de Atos Origin René Brillet Membe du Conseil de Surveillanc e de Carrefour Membe du Conseil de Surveillance de Car refour Membe du Conseil de Sur veillanc e de Carrefour Membe du Conseil de Sur veill anc e de Carrefour Membe du Conseil de Sur veillanc e de Carref our Charles Ede lstenne Pr ésident Directeur G énéral de Dass ault Aviation SA Pr ésident du Conseil d'Administration de Dassault S ys tèm es SA Administrateur du Groupe Industriel Marcel Dassault SA de Thales Systèmes Aéroportés SA de Sogitec Industries SA d e European Aeros ystems Ltd (GB) de la Société Anonyme Belge d e Constructions Aéronautiques (Belgique) de Dassault Réassuranc e S A (Luxembour g) Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats Unis) Pr esident de Das saul t International Inc (Etats Uni s) Gérant des Sociétés Civiles ARIE et NILI Président Directeur Général de Dassault Aviation SA Président du Conseil d'Administra tion de Dassault S ystèmes SA Administrateur du Groupe Industriel Marcel Dassault SA de Thales Systèm es Aéropor tés SA de Sogitec Industrie s SA de European Aerosys tems Ltd (G B) de la Société Anonym e Belge de Constructions Aéronautiques (Belgique) de Dassa ult Réassurance SA ( Luxembour g) Chairm an de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats Unis ) President de Dassault International Inc (Etats Uni s) Gérant des Sociétés Civiles ARIE et NILI Président du G IFAS (Groupement des Industr ies Franç aises Aéronautiques et Spatiales) (d epuis mai 2005) Président Directeur G énér al de Dass ault Aviation SA Président du Cons eil d'Administration de Dassault S ystèmes SA Membr e du Conseil de Survei llance du Groupe Indus tr iel Marcel Dassault SAS Administrateur de Thales Systèm es Aéroportés SA de Sogitec Industries SA de la Société Anonyme Belge de Const ructions Aéronautiques (Belgique) de Dassault Réassurance S A (Luxembourg) (jusqu' en août 2006) Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats Unis) President de Dass ault International Inc (Etats Uni s) Gérant des Sociétés Civiles ARIE et NILI Président du GIFAS (Groupem ent des Industries Franç aises Aéronautiques et Spatiales) Président du CIDEF (Cons eil des Industries de Défen se Fr ançaises) Président de l'ASD (Aerospace and Defence Industrie s Assoc iation of Eur ope) (depuis octobre 2006) Président D irecteur Général de Dassault Aviation SA Président du Conseil d'Admini stra tion de Dassault S ystèmes SA Membre du Conseil de Surveillanc e du Groupe Indus tr iel Marc el Dassault SAS Administrateur de Thales Systèmes Aéroportés SA (ju squ'en j uin 2007) de Sogitec Industries SA de la Société Anonyme Belge de Constructions Aéronautiques (Belgique) Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats Unis) President de Dassault International Inc (Etats Uni s) Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2 NILI et NILI 2 Président du G IFAS (Groupement des Industries Franç aises Aéronautiques et Spatiales) Président du CIDEF (Cons eil des Industries de Défen se Françaises) Président de l'ASD (Aerospac e and Defence Industrie s As soc iation of Europe) (jusqu'en octobre 2007) Président Directeur Général de Dassault Aviation SA Président du Conseil d'Administra tion de Dassault S ystèmes SA Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Indus tr iel Marc el Dassault SAS Administrateur de Carrefour SA (depuis juillet 2008 ) de Sogitec Industries SA de SABCA (Belgique) Chair man de Dassault F alcon Jet Corporation (Etats Unis) President de Dassault International Inc (Etats Uni s) Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2 NILI et NILI 2 Président du G IFAS (Groupement des Industries Franç aises Aéronautiques et Spatiales) Président du CIDEF (Cons eil des Industries de Défen se Françaises) (jusqu'en févr ier 2008) Jean Martin Folz ND ND Membr e du Conseil de Survei llance de Carrefour Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgiq ue) Membre du Conseil de Surveillanc e de Carrefour Administrateur de Saint Gobai n et de Solvay (Belgiq ue) Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Administrateur de Sai nt Gobain et de Solvay (Belgiq ue) José Luis Leal Maldonado Administrateur de Saint Gobain de Saint Gobain Cr istaleria Espanola de CEPSA Renault Espagne et Alcatel (Esp agne) Pr ésident de Dialogo Association d'amitié hispano fra nçaise et de Accion Contra el Hambre Vice président de la Fundacion Abril Martotell et m embre du Real Patro nato del Museo del Prado et de la Fundacion Du ques de Soria Administrateur de Saint Gobain de Saint Gobain Cr istal eria Espanola de CEPSA Renault Espagne et Alcatel (Esp agne) Président de Dialogo Association d'amitié hispano française et de Accion Contr a el Hambre Vice président de l a Fundacion Abril Martotell et m embre du Real Patronato del Museo del Prado et de la Fundaci on Duques de Soria Administrateur de Saint Gobain de Saint Gobain Cr istaleria Espanola de CEPSA Renault Es pagne et Alcatel (Esp agne) Président de Dialogo Association d'amitié hispano française et de Accion Contra el Hambre Vice pr ésident de la Fundacion Abril Martotell et m embre du Real Patronato del Museo del Pra do et de la Fundac i on Duques de Soria Administrateur de Saint Gobain de Saint Gobain Cr istaleria Es panola de CEPSA Renault Espagne et Alcatel (Espagne) Président de Dialogo Association d'amitié hispano françai se et de Accion Contra el Hambre Vice président de l a Fundacion Abril Martotell et m embre du Real Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Sori a Administrateur de Saint Gobain de Saint Gobain Cr istaleria Es panola de CEPSA Renault Espagne et Alcatel (Espagne) Président de Dialogo Association d'amitié hispano françai se et de Accion Contra el Hambre Vice président de la F undacion Abril Martotell et m embre du Real Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Du ques de Soria Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dern ières années 2 2