Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 19 avril 2010 conformément à l’article 212 13 de son règlement général Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’AMF Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires SommaireDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR11 3 5 7 2468PPR en 2009 3Les activités du Groupe 13La R esponsabilité S ociale et E nvironnementale (RSE) de PPR 57Éléments nanciers 133Éléments juridiques 301Gouvernement d’entreprise 311Responsable du document de référence et responsables du contrôle des comptes 343Tables de concordance et de réconciliation et Index 347 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR31 PPR en 2009HISTORIQUE 4CHIFFRES CLÉS CONSOLIDÉS DU GROUPE 6PPR ENTREPRENDRE NOTRE GRANDE AVENTURE 8Un mode d’organisation décentralisée fondé sur la délégation de responsabilités 8Un patrimoine d’actifs en constante optimisation 9Une stratégie de marques équilibrée 9Un groupe équilibré et solide qui maintient le cap et sortira plus fort encore des turbulences économiques liées à la crise 10Une politique de responsabilité sociale et environnementale structurée dans une démarche de progrès continu 10Organigramme du groupe PPR au 31 décembre 2009 11 4DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRPPR EN 20091HistoriqueHistoriqueFondé en 1963 par François Pinault autour des métiers du bois et des matériaux de construction le groupe PPR s’est positionné à partir du milieu des années quatre vingt dix sur le secteur de la Distribution devenant rapidement l’un des premiers acteurs dans ce domaine La prise d’une participation de contrôle dans Gucci Group en 1999 et la formation d’un groupe de Luxe multimarque ont marqué une nouvelle étape dans le développement du Groupe En 2007 le Groupe saisit une nouvelle opportunité de croissance avec l’acquisition d’une participation de contrôle dans Puma un leader mondial et une marque de référence dans le monde du Sportlifestyle Ainsi PPR poursuit le développement de ses activités sur les marchés les plus porteurs au travers de marques puissantes et reconnues 1963 Création par François Pinau lt du groupe Pinault spécialisé dans le négoce de bois 1988 Introduction au Second Marché de la Bourse de Paris de Pinault  SA société spécialisée dans le négoce la distribution et la transformation du bois 1990 Acquisition de Cfao spécialisé dans la distribution de matériel électrique (au travers de la CDME devenue Rexel en 1993) et dans le négoce avec l’Afrique 1991 Entrée dans la Distribution Grand Public avec la prise de contrôle de Conforama 1992 Naissance du groupe Pinault Printemps avec la prise de contrôle de Au  Printemps  SA détenant 54  % de La Redoute et de Finaref 1994 Absorption de La  Redou te par Pinault Pr intemps renommé Pinault Printemps Redoute Prise de contrôle de la Fnac 1995 Lancement du 1er site Internet du Groupe laredoute fr 1996 Acquisition par Cfao de SCOA principal répartiteur pharmaceutique d’Afrique de l’Ouest au travers de sa liale Eurapharma Création d’Orcanta chaîne de lingerie féminine Lancement de Fnac com site Internet de la Fnac 1997 Prise de contrôle par Redcats le pôle vente à distance de PPR d’Ellos leader en Scandinavie Création de Fnac Junior un concept de magasins pour les moins de 12 ans 1998 Prise de contrôle de Guilbert leader européen de la distribution de fournitures et de mobilier de bureau Acquisition par Redcats de 49 9 % de Brylane n° 4 de la vente à distance aux États Unis Création de Made in Sport chaîne de magasins consacrée aux passionnés des événements sportifs 1999 Achat du solde du capital de Brylane Entrée dans le secteur du Luxe avec l’acquisition de 42 % de Gucci Group NV Premières étapes de la construction d’un groupe de Luxe multimarque avec les acquisitions par Gucci Group d’Yves Saint Laurent d’YSL Beauté et de Sergio Rossi 2000 Acquisition de Surcouf distributeur spécialisé dans les produits de micro informatique Acquisition par Gucci Group de Boucheron Lancement de Citadium nouveau magasin de sport du Printemps DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR5PPR EN 20091Historique2001 Acquisition par Gucci Group de Bottega Veneta et de Balenciaga et signature d’accords de partenariat avec Stella McCartney et Alexander McQueen Entrée de Conforama en Italie avec le rachat du groupe Emmezeta un des leaders de l’équipement du foyer en Italie Renforcement de la participation de Pinault Printemps Redoute dans le capital de Gucci Group portée à 53 2 % 2002 Renforcement de la participation dans le capital de Gucci Group portée à 54 4 % Cession des activités de vente à distance de Guilbert à Staples Inc Vente d’une partie du pôle Crédit et Services Financiers en France et en Scandinavie à Crédit Agricole SA (61 % de Finaref) et à BNP Paribas (90 % de Facet) 2003 Renforcement de la participation dans le capital de Gucci Group portée à 67 6 % Ce ssion de Pinau lt B ois e t M atériau x au grou pe britannique Wolseley Vente de l’activité «  contract » de Guilbert au groupe américain O ce Depot Cession complémentaire de 14 5 % de Finaref 2004 Montée dans le capital de Gucci Group à hauteur de 99 4 % à l’issue de l’o re publique d’achat Cession de Rexel Cession de la participation ré siduelle de 24 5  % de Finaref 2005 C ha ngement de dé nominat io n so ciale   Pin ault Printemps Redoute devient PPR Cession de MobilePlanet Cession de la participation résiduelle de 10 % dans le capital de Facet 2006 Cession de 51  % de France Printemps à RREEF et au groupe Borletti Cession d’Orcanta au groupe Chantelle Cession du site industriel de Bernay (Société YSL Beauté Recherche et Industrie) Arrêt des activités de Fnac Service Prise de contrôle majoritaire par Conforama de Sodice Expansion Acquisition par Redcats Group de The Sportsman’s Guide  Inc 2007 Cession de la participation résiduelle de 49 % de France Printemps à RREEF et au groupe Borletti Cession de Kadéos au groupe Accor Acquisition d’une participation de contrôle dans Puma de 27 1 % puis montée dans le capital de Puma à hauteur de 62 1 % à l’issue de l’o re publique d’achat Acquisition par Redcats USA de United Retail Group 2008 Cession de YSL Beauté à L’Oréal Cession de Conforama Pologne Cession par Redcats UK d’Empire Stores Cession par Redcats USA de la division Missy Prise de participation dans Girard Perregaux à hauteur de 23 % du capital 2009 Acquisition par Puma de Dobotex International BV Acquisition par Puma de Brandon AG Cession de Bédat & Co Cession de Surcouf Introduction en bourse et cession du contrôle majoritaire de Cfao (58 %) 6DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRPPR EN 20091Chi res clés consolidés du GroupeÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEChi res clés consolidés du GroupeÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ(en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires16 525 17 207 4 0 %dont réalisé hors de France (en % du chiffre d’affaires) 56 9% 55 8% + 1 1 ptMarge brute7 775 8 076 3 7 %Résultat opérationnel courant 1 383 1 441 4 0 %Rentabilité opérationnelle (en % du chiffre d’affaires) 8 4% 8 4% + 0 0 ptRésultat net part du Groupe 985 921 + 6 9 % Cash flow libre opérationnel (*)1 117 844 + 32 3 %(*) Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles acquisitions nettes d’immobilisations corporelles et incorporelles Données par action (en euros)2009 2008 VariationRésultat net part du Groupe par action 7 79 7 31 + 6 6 %Dividende par action 3 30 (**)3 30 + 0 0 %(**) Soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 19 mai 2010 Hors éléments non courants l’évolution des résultats nets part du Groupe des activités poursuivies s’établit comme suit 2009 2008 VariationRésultat net part du Groupe des activités poursuivies712718 0 8 %Résultat net part du Groupe des activités poursuivies par action (en euros) 5 63 5 70 1 2 %Les informations comparatives 2008 ont été retraitées comme décrit en Notes 2 2 et 2 23 de l’annexe DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR7PPR EN 20091Chi res clés consolidés du GroupeÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ (1)STRUCTURE FINANCIÈRE  RATIO D’ENDETTEMENT 20 00 000 01833 33 337 43666 66 674 85500 00 012 27333 33 349 69166 66 687 0SOLVABILITÉLIQUIDITÉ(3) Endettement nancier net dé ni page 134 8DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRPPR EN 20091PPR Entreprendre notre grande aventurePPR Entreprendre notre grande aventurePPR s’incarne avant tout dans un état d’esprit qui est l’essence même de son identité  la volonté et le goût d’entreprendre présents dès la création du Groupe en 1963 Depuis lors PPR s’est profondément et régulièrement transformé et c’est la même dynamique entrepreneuriale qui a été le moteur de ses évolutions stratégiques majeures À chaque étape de sa construction PPR a agi avec audace et imposé sa culture de la performance investissant et s’investissant dans chacun de ses métiers pour les développer et leur o rir de fortes perspectives de croissance Toutes les énergies du Groupe sont mobilisées pour porter l’ambition au plus haut et pour transformer une vision conquérante de l’avenir en réalisations novatrices et créatrices de valeur Bâtir de nouveaux périmètres d’activité étendre la couverture géographique de ses entreprises inventer des produits formats et concepts originaux mettre en œuvre des modèles inédits de croissance et d’amélioration des performances c’est l’aventure de PPR qui se renouvelle en permanence se réin vente et va sans cesse de l’avant en portant une attention co nstante à sa r esponsabilité sociale sociétale et environnementale Cette culture de l’action et du mouvement conforte la capacité des collaborateurs du Groupe à élargir leurs champs de vision évaluer les risques prendre des décisions rapides et exercer leurs responsabilités À l’opposé des principes de pure application des procédures établies les équipes de PPR sont portées par l’esprit de conquête l’ingéniosité l’enthousiasme et l’envie de réussir UN MODE D’ORGANISATION DÉCENTRALISÉE FONDÉ SUR LA DÉLÉGATION DE RESPONSABILITÉSLa forte culture entrepreneuriale de PPR privilégie de longue date le principe de décentralisation Celui ci repose sur l’équilibre entre des Branches opérationnelles qui disposent dans un cadre dé ni d’une large autonomie et une Holding légère qui assure le pilotage du Groupe Ce mode d’organisation confère responsabilités et initiative à tous les collaborateurs du Groupe qui optimisent la création de valeur de PPR Chacun s’investit dans le développement des patrimoines con és et se sent responsable et comptable de ses performances Sur le terrain les Branches assument l’intégralité des responsabilités d’exécution nécessaires à la conduite de leurs a aires Proches des marchés et des clients elles élaborent la stratégie des marques et enseignes xent les orientations métiers et prennent l’ensemble des décisions opérationnelles Elles s’appuient sur des structures de direction rapides exibles et interconnectées Cette latitude laissée aux équipes opérationnelles suscite l’implication et l’engagement des collaborateurs ainsi que leur attachement au Groupe  elle favorise également l’émergence des talents La Holding dé ni t la stratégie de PPR et assure l’alignement des intérêts des diverses parties prenantes du Groupe Elle anime le pilotage de la performance de toutes les entités constituantes grâce à des boucles courtes d’orientation de régulation et de contrôle Elle prend en charge pour l’ensemble du Groupe certaines missions relevant de son domaine réservé (fusions & acquisitions trésorerie & nancement relations avec les actionnaires et gouvernance du Groupe notamment) et exerce des fonctions d’impulsion d’animation d’assistance et de coordination dans les autres domaines PPR privilégie la mise en commun des moyens et la mutualisation des dispositifs dans la mesure où celles ci apportent de la valeur ajoutée aux Branches et améliorent leurs performances Des politiques transversales visent également à optimiser certains processus clés pour l’ensemble du Groupe (gestion des talents en particulier) Le partage au sein du Groupe des connaissances des savoir faire et des meilleures pratiques est systématiquement favorisé Cela contribue à promouvoir la création l’innovation et l’excellence des processus ou à optimiser les ressources et réduire les coûts La culture de PPR repose notamment sur des valeurs de concertation de liberté d’expression et de convivialité qui fédèrent et cimentent le Groupe et constituent un véritable catalyseur de solidarités Cela s’illustre en particulier par des dispositifs de communication et d’échanges simples authentiques et uides Ce style de management singulier est au cœur du fonctionnement et de la performance du Groupe DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR9PPR EN 20091PPR Entreprendre notre grande aventureUN PATRIMOINE D’ACTIFS EN CONSTANTE OPTIMISATIONPPR a acquis un savoir faire sans égal en matière de distribution avec les formats les plus variés les modèles les plus di érenciant et les canaux les plus innovants Redcats Fnac et Conforama sont chacun à leur manière des précurseurs dans leurs domaines et ont bâti des positions de marché incontournables Ces enseignes se distinguent notamment par l’enrichissement et le renouvellement permanent de leur o re de produits et de services le déploiement du commerce en ligne l’innovation dans leurs interactions avec les clients et l’expansion de leurs réseaux Avec Gucci Group d’une part et Puma d’autre part PPR dispose de deux ensembles cohérents de marques mondiales prestigieuses et complémentaires qui s’expriment sur un secteur en croissance l’équipement de la personne (habillement chaussures et accessoires principalement) Gucci Group évolue dans l’univers du Luxe Ses marques incarnent des valeurs et des traditions d’excellence  elles restent dèles à leurs racines et prolongent leur magie et leur réussite dans la modernité  elles évoquent la qualité ultime et l’exclusivité et proposent des biens prestigieux et coûteux Puma vise des marchés Grand Public plus larges et une clientèle qui cherche à se reconnaître dans des modes de vie partagés et identitaires (Lifestyle) La marque puise sa légitimité dans son identité son authenticité sa technicité et son contenu stylistique  elle propose au plus grand nombre des niveaux de gamme et de prix abordables PPR anime donc un patrimoine de marques et de savoir faire hors pair enrichi depuis quarante ans par la volonté et l’exigence toujours renouvelées d’exploiter de nouveaux gisements de croissance et de rentabilité PPR veille en permanence à faire évoluer son portefeuille d’actifs afin d’en améliorer la pe rformance globale C’est cette ambition d’expansion durable et de création de valeur qui a fondé les transformations que le Groupe a connues depuis sa création Ainsi PPR est toujours susceptible de procéder à des arbitrages au sein de son portefeuille d’actifs stratégiques qu’il s’agisse de cessions (comme l’introduction en bourse de 58  % du capital de Cfao en décembre 2009) ou d’acquisitions La cr oissance externe pe ut concerner des ac tifs de dimension signi cative qui modi ent la physionomie du Groupe ou encore des investissements tactiques visant à compléter ses dispositifs marques ou produits Dans tous les cas le Groupe applique des critères d’exigence élevés Ainsi ne sont considérées que les cibles recelant un potentiel d’amélioration des performances nancières que PPR peut révéler et exploiter dans le temps De même ne sont retenus que les actifs dont l’acquisition est compatible avec la politique du Groupe en matière de progression du résultat net consolidé de solidité de la structure nancière et de retour sur investissement UNE STRATÉGIE DE MARQUES ÉQUILIBRÉEPPR va faire évoluer progressivement le centre de gravité de ses actifs stratégiques vers un ensemble de mar ques universelles et puissantes centrées sur l’équipement de la personne Les catégories de produits concernées comprennent principalement l’habillement les chaussures les accessoires et les extensions naturelles que les marques pourront assumer tout en restant dèles à leurs racines et à leurs valeurs Seront privilégiées les marques ayant démontré leur souci d’un développement harmonieux et responsable cohérent avec les exigences que se donne PPR en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale L’objectif du Groupe est de maintenir un équilibre global entre d’une part un pôle Luxe (Gucci Group) regroupant les marques dont le positionnement haut de gamme et le caractère exclusif justi ent des prix et des marges élevés et d’autre part un pôle Grand Public (incarné aujourd’hui par Puma) dont les produits sont plus accessibles et qui opère sur des segments de marché de plus grande taille À l’instar des marques actuelles du portefeuille de PPR les marques visées se distingueront par la pertinence durable et renouvelée de leur positionnement Leur légitimité sera fondée sur un capital identitaire d’exception sur l’a rmation d’un authentique contenu stylistique et sur des savoir faire rares et exigeants L’expansion de ces ensembles se fera  dans la limite des critères de performances nancières de PPR  en fonction de la qualité intrinsèque des actifs qui seront identi és et en particulier de leur potentiel de croissance  en tenant compte de leur cohérence mutuelle et des potentiels de complémentarité entre eux qui pourront être matérialisés sous l’impulsion de PPR C’est le respect de l’ensemble de ces critères qui dictera le rythme et le calendrier de l’évolution des contours de PPR À terme le Groupe présentera un pro l équilibré et cohérent de marques mondiales qui partageront un socle de compétences créateur de valeur  il béné ciera ainsi à la fois des marges élevées du luxe et de la volumétrie des marchés grand public 10DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRPPR EN 20091PPR Entreprendre notre grande aventureUN GROUPE ÉQUILIBRÉ ET SOLIDE QUI MAINTIENT LE CAP ET SORTIRA PLUS FORT ENCORE DES TURBULENCES ÉCONOMIQUES LIÉES À LA CRISEPPR est engagé dans une démarche de progrès continu visant à accroître durablement le rendement des capitaux engagés Animées par une forte culture de contrôle des coûts les entreprises du Groupe s’emploient sans relâche à améliorer leur modèle d’a aires pour faire progresser leur rentabilité opérationnelle Elles s’appliquent aussi à augmenter la productivité des capitaux immobilisés et à ajuster les besoins en fonds de roulement au plus près des nécessités de chaque métier En n par leur souci du détail et de l’exécution soignée elles assurent l’e cience des processus et des dispositifs L’optimisation de chaque maillon de la chaîne de valeur est orchestrée par des équipes passionnées et de grand talent tant dans les métiers opérationnels que dans les fonctions de support Face à un contexte économique qui ne s’est pas amélioré au cours de l’année 2009 PPR et ses Branches ont intensi é encore la rigueur de leur gestion et ont mis en œuvre des plans d’action visant à améliorer l’e cacité commerciale optimiser les structures de coûts accroître la génération de liquidités et développer les compétences de leurs collaborateurs De nombreuses améliorations opérationnelles ont ainsi pu être réalisées dont les effets sont déjà mesurables et se poursuivront durablement Ces améliorations opérationnelles accélérées par l’urgence liée aux retombées de la crise nancière de 2008 2009 se sont inscrites dans des plans de réévaluation des modèles économiques des entreprises du Groupe Ces plans ont abouti au delà des mesures nécessaires de contention à des innovations en matière de produits et services de processus de décision d’organisation des fonctions qui permettent au Groupe de con rmer ses avantages concurrentiels et le mettent en position d’anticipation sur les tendances de ses marchés Des e orts particuliers ont été réalisés et des mesures initiées dans plusieurs domaines clés  l’analyse et le décryptage des comportements des consommateurs en vue d’adapter les produ its des marques du Groupe au x aspirations les plus récentes de leurs clients  l’amélioration systématique des activités e commerce du Groupe par l’enrichissement des fonctionnalités et l’amélioration de la uidité de ses sites web et l’optimisation des chaînes logistiques associées  l’innovation en matière de services tant dans les activités de luxe et de haut de gamme que sur les segments grand public  la mo d e rn i sa t io n d es sy s tèm es d ’ in f orm a tio n a ve c d e s investissements substantiels visant non seulement à maintenir mais aussi et surtout à optimiser encore les solutions existantes  le renforcement des programmes de développement des talents en vue d’intensi er les cycles de formation et de favoriser les échanges fructueux de compétences au sein du Groupe Tous ces programmes seront évidemment poursuivis dans le futur mais 2010 ser a é galement l’année des initiatives à dominante commerciale Apr ès s’ êt re foc alisé es su r l ’optimisatio n d e la rentabilité les équipes opérationnelles vont maintenir la pression sur le contrôle des coûts et vont faire porter l’essentiel de leurs e orts sur les leviers de croissance organique et la maximisation des lignes de chi re d’a aires rentables PPR parvient ainsi à mettre à pro t la période actuelle de ralentissement économique pour accélérer la modernisation de ses structures en vue de tirer parti dans les meilleures conditions du retournement à la hausse des tendances de consommation UNE POLITIQUE DE RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE STRUCTURÉE DANS UNE DÉMARCHE DE PROGRÈS CONTINUDepuis de nombreuses années le Groupe mobilise ses énergies au service d’une conduite des a aires responsable qui allie rentabilité économique sans laquelle il n’est pas d’entreprise durable équité sociale et impératif écologique La recherche de l’optimum entre ces trois piliers représente une véritable opportunité stratégique pour le Groupe et fait désormais partie intégrante de la culture de PPR et des valeurs portées par ses 73 000 collaborateurs à n 2009 PPR a identifié de manière concer tée avec ses B ranches sept enjeux stratégiques communs à toutes les sociétés du Groupe qui constituent un cadre simple mais précis dans lequel chaque entité xe son niveau d’intervention avec des objectifs clairs et formels de progrès La dé nition des o res la conception des produits et services la mise en place des circuits d’approvisionnement ou la promotion commerciale tout est désormais passé au crible de cette DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR11PPR EN 20091PPR Entreprendre notre grande aventuretriple exigence demeurer un développeur de marques et de talents dèle aux valeurs entrepreneuriales historiques du Groupe tout en remplissant pleinement son rôle d’employeur responsable et solidaire de son environnement Une combinaison désormais indispensable pour une recherche optimisée et durable de la performance Le formidable élan suscité par le film HOME déjà vu par plus de 150  millions de personnes dans le monde et la création de la Fondation pour la Dignité et les Droits des Femmes sont de s illustrations exemplaires de l’accélération donnée depuis maintenant trois ans aux engagements sociaux sociétaux et environnementaux du Groupe ORGANIGRAMME DU GROUPE PPR AU 31 DÉCEMBRE 2009 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR132 Les activités du GroupeLES ACTIVITÉS GRAND PUBLIC 14FNAC 15REDCATS 22CONFORAMA 29PUMA 33LES ACTIVITÉS LUXE 38GUCCI GROUP 39GUCCI 43BOTTEGA VENETA 46YVES SAINT LAURENT 49LES AUTRES MARQUES 52 14DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLes activités Grand Public DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR15LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Fnac Acteur majeur de la distribution de produits culturels et technologiques en France en Belgique en Espagne et au Portugal Une présence dans huit pays France Belgique Brésil Espagne Italie Portugal Grèce et Suisse 3 6 millions d’adhérents Fnac com leader des sites marchands en termes d’audience (1) Premier distributeur de micro ordinateurs en France (1) 59 000 références en micro photo son TV vidéo logiciels jeux bureautique téléphonie Premier libraire de France avec 774 000 références (1) Premier disquaire de France avec plus de 335 000 références (2) 2 3 millions d’adhérents 18 millions de clients par an et 150 millions de visites magasins en France(1) Source  Médiamétrie (2) Source  GFK 4 375M de chi re d’a aires en 2009182M de résultat opérationnel courant en 200914 632collaborateurs en 2009 (3)143 magasins gérés en propre à fin 2009 (hors Fnac Éveil & Jeux) et 3 magasins en joint venture en Grèce(3) Effectifs moyens CONCEPT COMMERCIALDepuis sa création en 1954 la Fnac défriche les tendances et propose à ses clients une o re culturelle inégalée et l’accès aux produits technologiques les plus innovants En 2009 la Fnac a rme son ambition de devenir l’enseigne préférée et référente sur son o re en délisant et développant chacune de ses cibles de clientèle grâce à une approche commerciale complète et personnalisée La singularité de l’o re de la Fnac consiste à mettre à disposition dans un magasin unique un assortiment inégalé de livres disques vidéos jeux vidéo et produits techniques Cette o re s’appuie sur la sélectivité et le choix impartial des produits grâce notamment à l’indépendance des acheteurs et des vendeurs vis à vis des fournisseurs et aux travaux du laboratoire d’essais La Fnac poursuit également une politique unique de conseil et de prescription auprès de ses clients notamment par ses dossiers techniques et ses guides d’achats distribués en magasins ainsi que par sa revue Contact envoyée au domicile de ses adhérents Ses magasins physiques et virtuels sont autant des lieux d’achats que des lieux où se partagent toutes les cultures se nourrissent et s’enrichissent toutes les passions Engagée la Fnac reste dèle à sa mission d’acteur culturel et technologique d’entreprise citoyenne  comme en attestent les di érentes manifestations organisées chaque année dans ses magasins et à l’extérieur ses publications et ses prises de parole sur la diversité culturelle la liberté d’expression ou encore son soutien à la défense des droits de l’homme Présente dans huit pays  en France en Belgique en Suisse en Italie en Espagne au Portugal au Brésil et en Grèce (3 joint ventures) la Fnac compte 146 magasins – dont 66 à l’international – pour une surface globale de vente de près de  332  000 m2 En France ses 80 magasins reçoivent chaque année près de 150 millions de visites et servent 18 millions de clients 16DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2FnacENVIRONNEMENT CONCURRENTIELDans les 7 pays où la France est implantée (3) le marché des produits techniques représente environ 55 milliards d’euros en 2009 (Source Fnac) dont 11 4 milliards d’euros pour le marché français (Estimation GFK novembre 2009) Parmi ses principau x conc urrents la Fnac compte des acteurs Pure Players comme Pixmania Cdiscount com et Amazon des distributeurs internationaux tels que Mediamarkt ou des acteurs nationaux Darty et Boulanger en France Worten en Espagne et au Portugal Vanden Borre en Belgique et Unieuro en Italie Le mar ché d es produits éditoriau x pèse quant à lu i près de 18  milliards d’euros (Source Fnac) dont 7 7 milliards d’euros pour le marché français (Source GFK novembre 2009) Ce marché est composé des produits audio vidéo gaming et livre En France il est porté par la croissance du livre et connaît une forte migration vers Internet (6 7  % des ventes en 2009) Les principaux concurrents de la Fnac sur ce marché sont à la fois des Pure Players Internationaux comme Amazon ou iTunes ou des distributeurs spécialisés nationaux tels que Cultura Espaces culturels E  Leclerc ou Virgin Megastore en France El Corte Inglès en Espagne Bertrand au Portugal ou Mondadori en Italie par exemple STRATÉGIEEn 2009 la Fnac a réa rmé sa stratégie initiée en 2006 grâce au projet d’entreprise 100 % Client Pour la phase 2009 2011 l’enseigne restera concentrée sur les quatre leviers de croissance identi és  conquérir la périphérie des villes renforcer son leadership sur Internet développer les services et poursuivre l’expansion à l’international La conquête de la périphérieEn o rant un très large vivier d’emplacements la périphérie des villes est un relais de croissance essentiel pour la Fnac qui en prenant place dans les nouvelles zones commerciales périurbaines s’adapte à l’évolution des lieux et modes de consommation de ses clients L’excellence de Fnac comEn 2009 Fnac com fête ses 10  ans Depuis sa création le site est devenu l’un des premiers sites de e commerce en France et propose près de 2 millions de produits neufs et d’occasion et un catalogue de plus de 3 millions de titres à télécharger L’expertise de Fnac com est aujourd’hui déclinée à l’international Ainsi les nouvelles versions des sites www fnac it et www fnac es respectivement lancées en avril et en août béné cient elles du socle technique mais aussi des dernières fonctionnalités de Fnac com Le développement des servicesLa Fnac propose à ses clients une large palette de services favorisant le choix de l’enseigne lors de l’acte d’achat En 2009 les ventes de services ont été largement renforcées grâce au déploiement d’une o re complète de prestations à domicile  installation formation assistance sous la marque Labo Fnac Le développement de l’internationalL’expansion internationale est un des axes majeurs du développement de la Fnac La Fnac a ouvert 3 nouveaux magasins hors de France en 2009 (dont un en joint venture en Grèce) Malgré une conjoncture di cile le poids des activités internationales est en croissance et représente 30 5 % du chi re d’a aires de la Fnac en 2009 Depuis 2000 la Fnac a multiplié par 3 le nombre de ses magasins à l’international Forte de cette expansion l’enseigne poursuit la professionnalisation de son organisation à l’international par la rationalisation de certaines activités  développement de  la politique européenne d’achats de produits techniques déploiement de l’expertise et du socle technologique de Fnac com dans les pays mutualisation d’outils de ressources humaines (3) France Espagne Portugal Belgique Italie Suisse Brésil DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR17LES ACTIVITÉS DU GROUPE2FnacUNE OFFRE ET UNE EXPÉRIENCE D’ACHAT ADAPTÉES À CHACUN DE SES CLIENTSPou r accélér er sa tr an sformation l’ense igne a ent rep ri s dè s janvier 2009 un plan de relance commerciale Baptisé 100% Révolution Client ce plan met l’acce nt sur l’innovation commerciale et la relation client L’objectif est de déliser et développer chacune de ses cibles de clientèle en ayant une approche commerciale complète et personnalisée La Fnac a rme ainsi son ambition  « se réinventer pour devenir l’enseigne préférée et référente pour chacun de ses clients sur l’o re culturelle et technologique » Une plateforme de marque porteuse du nouveau positionnementEn 2009 un travail approfondi a été mené sur le repositionnement de la marque A rmant son rôle de prescripteur la Fnac entend deveni r le lieu privilégié de toutes les cultures en accentuant la personnalisation et le service à ses clients lesquels sont désormais au cœur de ses prises de paroles Un positionnement qui se traduit notamment par de nouvelles campagnes publicitaires et la publication de nouveaux guides d’achats Une o re référente dans chacune de ses gammes de produitsPour répondre aux évolutions structurelles majeures de ses marchés et aux nouveaux comportements des consommateurs la Fnac adapte son o re avec l’introduction de nouvelles gammes de produits  Jeux vidéo d’occasionL’offre de j eux vidéo d’occasion a été lancée en avril  2009 s ur sept magasins pilotes puis étendue à l’ensemble des magasin s en France et en Europe sous le label Okaz Gaming Produits dérivés papeterie jeux et jouetsDepuis juin 2009 les premiers espaces papeterie de la Fnac en France ont ouvert à Bordeaux La Défense et Grenoble La Fnac a également lancé au 1er semestre une o re de produits dérivés (posters goodies t shirts…) ainsi qu’une nouvelle o re de jeux et jouets dans ses rayons enfants Market PlaceFnac com a lancé n mai  2009 une «  Market Place  » destinée aux pr ofessionnels puis ouverte mi septembre au x particuliers Ce nouveau service met en relation des vendeurs et des acheteurs de produits neufs ou d’occasion permettant ainsi d’élargir l’o re disponible et de s’inscrire sur de nouveaux marchés comme les produits dérivés les partitions et instruments de musique ou les jeux et jouets Services du Labo FnacLa Fnac a créé en octobre 2009 la marque Labo Fnac pour réunir ses conseillers experts et ses formateurs Avec les dossiers techniques prestations et formations en magasin à distance ou à domicile toutes les expertises sont réunies au service d’un seul objectif  guider le client tout au long de son processus d’achat depuis le choix du produit jusqu’à son utilisation Une relation personnalisée avec chacun des clientsCarte « One »Lancée en test n 2008 la carte d’adhésion « One » a été étendue en mai 2009 à tous les magasins Fnac de France Ce nouveau service est dédié aux meilleurs adhérents de l’enseigne et leur propose une qualité de service optimale  un point d’accueil réservé en magasin une ligne dédiée 7j 7 de 8h30 à 22h la réservation en avant première de produits ou événements un SAV dédié pour un diagnostic en direct ou si nécessaire un rendez vous personnalisé avec un vendeur Fnac Carte GamingPour accompagner l’o re Okaz Gaming la Fnac a mis en place un programme de délité dédié à la clientèle visée La carte Fnac Gaming a été lancée le 25 septembre 2009 et permet aux clients de revendre et d’acheter facilement des jeux d’occasion et de béné cier de nombreux avantages tels que des remises et promotions sur les jeux vidéo neufs et les accessoires ou la possibilité de consulter leur compte sur internet et obtenir la priorité sur les pré réservations des jeux neufs Carte adhérentDe nouveaux programmes d’adhésion ont été lancés en Espagne et au Portugal permettant de renforcer l’attractivité et la personnalisation des o res de délité Une expérience d’achat riche et impliquanteMerchandising et concept magasinLa Fnac réinvente l’expérience d’achat et imagine de nouveaux univers pour répondre aux attentes d’un consommateur passionné et toujours plus informé En novembre 2009 trois magasins parisiens inaugurent les Espaces Passion Ces espaces mettent en exergue l’excellence de l’o re et le meilleur de l’expertise des vendeurs Fnac dans les domaines suivants  Photo Hi Home cinéma BD et Manga Musique classique et Jazz Les clients peuvent désormais découvrir au sein de ces 7 espaces une o re de produits élargie et pointue grâce à des équipements et des aménagements adaptés accompagnés des meilleurs experts de l’enseigne 18DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2FnacLa Fnac repense également son o re par univers Ainsi l’enseigne a t elle développé en 2009 en France et à l’international des univers jeunesse réunissant dans un même espace et avec un merchandising dédié l’o re destinée à un jeune public Une politique d’action culturelle renforcéeDistributeur de produits culturels et technologiques mais aussi acteur culturel  incontournable la Fnac a organisé en 2009 plus de 10 000 événements au travers de son réseau de forums et de Galeries photos Elle favorise de cette façon les échanges et rencontres entre un large public et de nombreux artistes  auteurs philosophes musiciens acteurs cinéastes photographes…MusiquePrès de 2 000  showcases sont organisés en magasins illustrant tous les styles de musique La Fnac a aussi organisé des rendez vous majeurs tels que « La Fnac de la musique » sur une vingtaine de scènes avec cinquante concerts sur toute la France et quelque 200 musiciens ou encore le festival « Fnac Indétendances » à Paris rassemblant plus de 100 000 personnes autour de la diversité musicale La Fnac est aussi partenaire du Printemps de Bourges dédié à la découverte de jeunes talents ainsi que de nombreux événements dans chacun de ses pays d’implantation LivreChaque année lors de la rentrée littéraire en partenariat avec le Ministère de l’Éducation nationale et l’Académie Goncourt la Fnac organise le Prix Goncourt des lycéens issu du choix indépendant de 400 adhérents et 300 libraires Fnac Partenaire du Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême la Fnac multiplie les événements dédicaces rencontres en magasin et partenariats autour de la bande dessinée en France et à l’international Gaming et nouvelles technologiesEn 2009 la Fnac s’impose comme l’un des acteurs majeurs du jeu vidéo à l’occasion de son partenariat avec le Festival du Jeu Vidéo mais aussi avec  les Trophées Fnac du Jeu Vidéo qui ont réuni au total plus de 30 000 participants dans les magasins français  le Trophée Fnac Européen du jeu avec des sélections dans chaque pays et une grande finale à Madrid réunissant plus de 2  300 participants Les galeries photosActeur incontournable dans le domaine de la photographie la Fnac a organisé des Marathons photo qui ont réuni plus de 6 000 participants dans 40 villes en 2009 Partenaire des Rencontres Internationales d’Arles l’enseigne est également partenaire du Salon de la photo à Paris rendez vous incontournable des passionnés de photographie Enf in en 2009 135  expositions ont tourné dans les Fnac dont 20 nouvelles expositions CinémaÀ l’occasion des sorties de films et DVD la Fnac or ganise des Master Classes rencontres lmées avec des maîtres du cinéma dont certaines ont donné lieu à des éditions de DVD exclusives  Francis Ford Coppola Terry Gilliam Jean Pierre Jeunet… Sont également programmées des avant premières et des rencontres en magasins La Fnac remet le prix « Attention Talent Court métrage » à l’occasion du Festival International de court métrage de Clermont Ferrand Les lms accompagnés par la Fnac ces six dernières années ont reçu par la suite quatre César et un Oscar L’enseigne est également partenaire de festivals de cinéma tels que la Quinzaine des réalisateurs à Cannes le Festival du lm d’animation d’Annecy et la Mostra Internacional de Cinema au Brésil RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR19LES ACTIVITÉS DU GROUPE2FnacUNE ENTREPRISE RÉFÉRENTE QUI LIBÈRE LES ÉNERGIES ET LES TALENTS DE SES COLLABORATEURSEn 2009 la Fnac a poursuivi un programme ambitieux et volontariste de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences en lien avec l’évolution de son organisation et de ses marchés L’enjeu est de permettre aux salariés concernés une évolution vers les lières en forte croissance au sein de la Fnac grâce à un programme de formation quali ant La Fnac reste plus que jamais dèle à son ambition de développer l’employabilité des salariés et de promouvoir les aptitudes de chacun Elle a poursuivi une politique de rémunération et de protection sociale référente dans l’univers de la distribution La participation et l’intéressement traduisent la performance collective de l’entreprise tandis que la part variable de la rémunération assure l’équité tout en préservant la solidarité En 2009 la Fnac a fait évoluer le système de rémunération variable des employés et agents de maîtrise dans les magasins de France Il s’agit d’une deuxième étape un an et demi après l’instauration d’un nouveau système reposant sur la reconnaissance de la performance individuelle des salariés tout en maintenant la prise en compte du résultat collectif de l’équipe L’objectif principal de l’évolution 2009 a consisté à augmenter les espérances de gain pour les salariés les plus performants Dans le même esprit un mode de rémunération variable inspiré du système français a été déployé en 2009 en Espagne et en Belgique D’autres pays sont en cours de ré exion sur le même sujet Par ailleurs la Fnac se situe dans le peloton de tête des entreprises européennes qui se sont lanc ées dans un programme de VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) Cette démarche est déployée en France et en Espagne depuis 2004 et se poursuivra en 2010 En France après avoir engagé une validation des bacs pro puis des BTS commerciaux la Fnac a permis de valider l’an passé 11 licences en sciences de gestion et 7 masters en sciences de gestion Ainsi après trois ans de mise en place près de 30 directeurs ou managers ont obtenu un BAC  +  5 et 30 autres salariés ont obtenu une licence en sciences de gestion à l’issue d’un accompagnement de la Fnac L’implication de l’entreprise dans l’accompagnement des candidats à la VAE a permis d’obtenir un taux de réussite supérieur à la moyenne nationale Enfin en 2009 l’ensemble des salariés des magasins parisiens concernés par le redimensionnement de leur lière métier a été reclassé en interne ou en externe L’optimisation de l’organisation sera poursuivie en 2010 UNE ENTREPRISE CITOYENNE ET RESPONSABLEEnvironnementLa Fnac s’est engagée à réduire de 20 % son empreinte énergétique d’ici 5  ans afin de ré pondr e aux enjeux fond ament aux de la responsabilité sociale et environnementale Ainsi les sacs de caisse sont désormais fabriqués en plastique recyclé pour les petits et moyens modèles Les grands et très grands modèles ont été supprimés début 2010 et remplacés par des sacs réutilisables proposés à l’achat  L’a chage environnemental a débuté sur le Dossier technique Fnac consacré aux téléviseurs  les produits les plus écologiques sont symbolisés par une feuille d’arbre Volet sociétal En juin la Fnac a mis à la disposition des clients à l’entrée de ses 22  plus grands magasins de France ainsi que sur son site www fnac com le rapport concernant les « aidants de sans papiers » publié par la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH)  Pour la première année en 2009 la Fnac devient partenaire du Prix de la liberté de la presse décerné par Reporters sans frontières Volet socialSur l’année 2009 la totalité des managers de la Fnac en France a été formée à la Diversité  non discrimination égalité de traitement entre autres RÉSULTATSLa Fnac a réalisé en 2009 un chi re d’a aires de 4 375 millions d’euros en recul de 1 9 % en données comparables par rapport à 2008 Le résultat opérationnel courant s’établit à 182  millions d’euros en 2009 Il représente 4 2 % du chi re d’a aires contre 4 0 % en données comparables en 2008 20DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2FnacLa Fnac a annoncé le 18 février 2009 un plan de conquête commerciale en France et à l’international ainsi que des mesures d’économies Dans le cadre de son projet d’entreprise 100% Révolution Client la Fnac a initié en 2009 de nouveaux produits et services innovants 2009 en FranceFnacmusic la plateforme de téléchargement musical propose depuis le premier trimestre l’o re française la plus complète en téléchargement légal et compatible avec tous les baladeurs numériques soit près de 3 millions de titres En avril 2009 l’o re de jeux vidéo d’occasion est lancée En mai Fnac com fête ses 10 ans et lance sa « Market Place » auprès des professionnels avant de l’ouvrir en septembre aux particuliers En juin la Fnac soutient la sortie mondiale du lm HOME de Yann Arthus Bertrand Le DVD commercialisé en exclusivité en France en Suisse en Espagne et au Portugal est un record de vente depuis sa sortie Les premiers espaces Papeterie de la Fnac ouvrent à Bordeaux à La Défense puis à Grenoble durant l’été 2009 ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)010002000300040005000NOMBRE DE MAGASINS FNAC HORS FILIALES (1) FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR21LES ACTIVITÉS DU GROUPE2FnacLa marque Labo Fnac Formations Prestations est lancée en octobre réunissant les dossiers techniques et l’o re des services à domicile En novembre la Fnac inaugure au sein de trois magasins parisiens les Espaces Passion dédiés à la Photo à la Hi au Home cinéma à la BD au Manga à la Musique classique et au Jazz La Fnac lance l’application Tick&Live pour iPhone en décembre Le magasin de Bastille à Paris ferme en décembre 2009 2009 à l’internationalLe Brésil fête ses 10 ans d’implantation En Suisse le magasin de Bâle ferme en mars L’o re de jeux vidéo d’occasion est lancée en mars en Espagne en septembre en Belgique en octobre en Suisse et en novembre en Italie L’expertise de Fnac com est déclinée en Italie sur le site de e commerce www fnac it en avril puis en Espagne sur www fnac es en août De nombreux magasins Fnac à l’international ont connu de profonds réaménagements ou la création de nouveaux espaces  l’aménagement et le merchandising des magasins ont été repensés au Portugal  de nouveaux espaces ont été déployés au Brésil (espaces iPods Apple Shops zones gaming test d’espace goodies à Morumbi augmentation des zones Fnac Kids…)  le merchandising des produits techniques a été refondu en Suisse  le magasin de Liège en Belgique a rénové au premier semestre les rayons produits techniques et créé un Apple in line (espace dédié aux produits Apple) En novemb re trois nouveau x magasins ont été inau gurés  l e 9e magasin au Brésil à Ribeirão Preto le 3e magasin en Grèce à Athènes et le 16e magasin au Portugal à Guimarães La Fnac en 20102010 verra la poursuite du plan de redéploiement et de reconquête commercial e amorcé en 2009 Il s’orchestrera autour de cinq principaux axes  l’accélération de la stratégie Internet avec  – l’enrichissement de l’o re et le développement de contenus communautaires au sein du site www fnac com – la poursuite de la déclinaison de Fnac com à l’international (notamment au Portugal) – le d éploiement de la «  M arket Place  » comme outil de développement de l’activité Internet – la mise en place d’une politique active de réinvestissement dans les activités numériques Musique et Livre  le développement de l’o re multicanal au travers de l’activité Clic et  Mag qui se traduit par la mise au service réciproque des ressources magasins et des fonctionnalités du site Internet  le renforcement de l’expérience magasin  avec la mise en place d’un nouvel Espace Passion Jeunesse et le déploiement des Espaces Passion initiés en 2009  la poursuite des nouvelles activités  papeterie produits dérivés jeux et jouets  l’intensification de la politique de recrutement de nouveaux adhérents et la personnalisation des avantages du programme SURFACES DE VENTE MAGASINS FNAC HORS FILIALES (1) (en m2) 22DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2Redcats L’un des tout premiers groupes internationaux de distribution sur Internet de mode et décoration Plus de 60 sites e commerce 27 millions de clients actifs en Europe et aux États Unis Près de 45 millions de visiteurs uniques par mois sur l’ensemble des sites web 177 5 millions de pièces vendues dans le monde en 20093 386M de chi re d’a aires en 2009115M de résultat opérationnel courant en 200915 672collaborateurs en 2009 (1)Plus de 60 sites Internet marchands(1 ) Effectifs moyens CONCEPT COMMERCIALRedcats est un groupe d’enseignes européennes et américaines spécialisées dans la distribution sur Internet de l’équipement de la personne et de la maison Redcats est aujourd’hui l’un des 3 premiers vendeurs d’habillement sur Internet dans le monde grâce à sa présence dans 30 pays A n de s’approvisionner en permanence dans les meilleures conditions Redcats détient son propre réseau de bureaux d’achats en Asie au Brésil et en Turquie RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES (2) 2009 PAR FORMAT DE VENTE (2) Hors crédits et services nanciers DES ENSEIGNES DE DISTRIBUTION DE MODE ET DÉCORATIONRedcats anime et développe un portefeuille d’enseignes spécialisées dans la distribution de mode et de meubles et décoration sur Internet L’o re produit de l’ensemble des enseignes de Redcats couvre une cible de clients très étendue en termes d’âge (nouveau nés adolescents seniors…) mais également de mode et de style de vie (mode grandes tailles prêt à porter pour futures mamans articles de sport et loisirs…) Ces enseignes développent sans cesse de nouveaux produits et services cherchant à construire des o res ciblées capables de devancer et satisfaire les attentes des clients DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR23LES ACTIVITÉS DU GROUPE2RedcatsLES ENSEIGNES EUROPÉENNESRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUELa  Redoute s’a rme comme un multi spécialiste en prêt à porter et décoration di usant sa « French Touch  » dans 21  pays et auprès de 10 millions de clients actifs dans le monde L’enseigne développe également des collections spécialisées telles Taillissime qui habille les hommes et femmes « grandes tailles  » ou AM PM qui meuble et décore les intérieurs L’enseigne distribue ses collections via des sites Internet et des catalogues tout au long de l’année En France La Redoute est le quatrième vendeur d’habillement féminin et le troisième vendeur de linge de maison (source  IFM) Avec une moyenne de 8  millions de visiteurs uniques par mois au cours de l’année 2009 (source  Panel Médiamétrie) le site web laredoute fr se pose comme le 1er  site d’achats d’habillement et de décoration en France (source IFM) Il a par ailleurs été élu «  numéro  1 des sites d’achats habillement & maison » (source  baromètre Fevad Médiamétrie NetRatings) « meilleur site e commerce féminin de l’année 2009 » par les lectrices de Marie Claire fr (source  Fevad) et « site de commerce en ligne proposant la meilleure qualité de service en 2009 dans le secteur du textile de l’habillement et de la mode  » (source  IFOP) Pour conforter la notoriété de son site web l’enseigne a lancé en n d’année une campagne publicitaire en a chage dans les rues de grandes villes françaises et en encarts dans la presse gratuite et la presse féminine Le canal Internet représente désormais 59 3 % du chi re d’a aires VAD (vente à distance) de La Redoute (France et International) L’activité de La Redoute à l’international tirée notamment par la Russie et l’Italie contribue pour 9 5 % au chi re d’a aires de Redcats en 2009 La maison de Valérie est spécialisée dans l’équipement de la maison Tout en maintenant son positionnement tourné vers l’accessibilité crédit grâce aux facilités de paiement l’enseigne fait évoluer son o re en fonction des styles de vie et des besoins de ses clients Les ventes de La maison de Valérie se développent sur Internet et son site web a été élu au 2e trimestre 2009 2e site e commerce le plus visité en France dans la catégorie ameublement et bricolage (source  Médiamétrie NetRatings) Spécialiste de l’enfant Vertbaudet a revu en 2009 son identité visuelle et le nom de ses collections La collection habillement (ex « Histoires d’enfants  ») devient Vertbaudet «  Kids  » celle du mobilier et de la déco (ex « Histoires de chambres ») devient « Home » et la ligne bébé et future maman est rassemblée sous l’appellation « Baby » Objectifs de ces changements associés à un nouveau logo plus contemporain  renouer avec les racines de la marque et retrouver les notions de proximité et d’accessibilité liées à son positionnement Cette année la marque a remporté le Grand Prix de la mode enfant dans la catégorie « petit prix » et inauguré 2 nouveaux points de vente Vertbaudet gère en propre 40 boutiques – plus 9 en partenariat – et est présent dans 12 pays via Internet ou catalogue Cyrillus développe une collection habillement pour toute la famille mais également une ligne pour la maison et la décoration En 2009 la marque a ouvert 2 nouveaux magasins sur le territoire français Cyrillus s’appuie aujourd’hui sur un réseau de 55 boutiques (48 en France 3 en Belgique 3 en Suisse une en Allemagne) de 16 corners (1 en France 15 en Allemagne) et de plusieurs sites Internet Somewhere a continué de défendre son positionnement d’enseigne «  responsable » en inaugurant en France des magasins dits «  éco conçus  » intégrant notamment des peintures écologiques et des éclairages économiques Au plan des nouveautés 2009 l’enseigne a inauguré 5 nouveaux magasins et envoyé aux clients son premier catalogue spécial Noël regroupant idées cadeaux et tenues de fêtes Somewhere distribue aujourd’hui son offre «  casual chic  » dans 30 boutiques en propre en France et est présent dans 11 pays Daxon propose une o re mode « bien être » et maison pour les seniors et déploie également sous le nom de Célaia une ligne spécialisée pour les femmes actives de plus de 45 ans En 2009 la décision a été prise de stopper le concept Edmée qui développait une o re casual wear accessible Par ailleurs Daxon a testé la commercialisation de services d’aides à la personne en partenariat avec La Poste et mis en vente sa gamme de chaussures Pédiconfort sur le site Sarenza fr l’un des leaders de la chaussure en ligne en France ainsi que dans le catalogue 24DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2RedcatsLa Redoute «  Connivences  » La marque Daxon est présente dans 7 pays Ellos n° 1 de la vente à distance d’habillement en Suède (source  GFK) propose une o re accessible et contemporaine pour toute la famille supportée par 3 marques en propre – « Sara Kelly  » (pour les femmes actives) « JSFN » (pour un style tendance et original) et « e basics » (pour les femmes hommes et enfants) – et 2 concepts de collections  Jotex spécialiste du linge de maison et Enjoy spécialiste des lms et de la musique Dans le cadre d’une simpli cation de son o re Ellos a stoppé en 2009 la di usion du catalogue Josefssons dont la ligne de produits est désormais distribuée uniquement sur les sites web d’Ellos Au rang des innovations commerciales Ellos a accueilli Zara Home durant l’été 2009 sur son site web se plaçant comme le principal canal de distribution de la ligne maison de Zara dans les pays nordiques L’enseigne scandinave a aussi lancé de nouvelles campagnes de pub TV au cours de l’année couvrant pour la première fois les quatre pays de la zone nordique  Suède Norvège Danemark et Finlande Sur Internet Ellos poursuit sa forte progression avec plus de 65 % de son chi re d’a aires vente à distance réalisés sur ce canal en 2009 LES ENSEIGNES AMÉRICAINESAux États Unis Redcats  USA s’impose comme le spécialiste du marché «  grandes tailles  » en VAD à travers 5 marques  Jessica London Roaman’s et Woman Within développe nt une ligne de vêtements et d’accessoires pour femme  KingSize di use des collections masculines «  casual  »  et Avenue vient compléter cette o re en ciblant une clientèle plus jeune férue de mode et disposant d’un réseau de 447 magasins répartis dans 37 états américains En 2009 Redcats USA a entrepris plusieurs actions sur ses enseignes  changement de logo pour moderniser l’image de Woman Within  projet de fusion entre Avenue et Jessica London pour rassembler à terme les atouts des deux marques en une seule et positionner Avenue sur les 3 médias de distribution magasin Internet et catalogue Sur OneStopPlus com l’espace marchand communautaire dédié aux « grandes tailles » de Redcats USA sont désormais réunies les o res des 5  marques américaines «  grandes tailles  » la gamme de BrylaneHome mais aussi une partie des collections Taillissime et Ellos Depuis son lancement en 2006 ce premier « mall on line » spécialiste des « grandes tailles » connaît un franc succès et a che des records de tra c  au mois de mars  2009 à titre d’exemple OneStopPlus a enregistré 1 million de visiteurs uniques En 2009 le site a di usé son premier spot publicitaire sur 4 chaînes TV américaines et a sorti simultanément son premier catalogue papier L’activité «  sports & loisirs  » de Redcats  USA est constituée des marques The Sportsman’s Guide un des leaders de la vente d’articles de sport et de loisirs sur Internet et par catalogue et de sa liale The Golf Warehouse spécialisée dans la vente en ligne de matériel de golf Ces deux marques continuent d’enregistrer de fortes croissances sur l’année 2009 En n au sein du pôle « lifestyle » la marque BrylaneHome consacrée à l’éq uipement de la maison et à la décoration fait l’objet d’un repositionnement sur une o re plus sélective et à plus forte valeur ajoutée combinant les collections Home et Kitchen Une nouvelle o re baptisée « Lifestyle Plus » a vu le jour au printemps 2009 Fondée sur une sélection d’articles de mode et décoration destinés à améliorer le quotidien des clients «  grandes tailles  » cette nouvelle gamme est aujourd’hui disponible sur les sites de BrylaneHome KingSize Woman Within et OneStopPlus com  elle devrait être mise en ligne sur Roaman’s l’an prochain Au global en 2009 les marques américaines ont réalisé 57 5 % de leur chi re d’a aires VAD sur Internet STRATÉGIERedcats vise à devenir le 1er groupe de distribution sur Internet de mode et décoration dans le monde Les enseignes de Redcats sont soit spécialistes d’un segment (seniors enfants grandes tailles…) soit multi spécialistes s’adressant à un public plus large et proposent leurs collections à travers un mode de distribution privilégiant Internet mais s’appuyant aussi sur des catalogues et des magasins Positionner le web comme média cléAu c œu r d e la stra tég ie d e Re dcat s I nter net con tin ue son développement se positionnant aujourd’hui comme un média clé pour l’ensemble des enseignes du Groupe Redcats a développé un large réseau de plus de 60 sites marchands qu’il fait évoluer en permanence pour améliorer l’expérience shopping des clients et qu’il enrichit avec le lancement de nouveaux sites DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR25LES ACTIVITÉS DU GROUPE2RedcatsToutes les enseignes de Redcats disposent ainsi d’un site web pour assurer la distribution de leurs produits et les équipes enrichissent constamment ces plateformes marchandes de multiples innovations pour rendre l’achat plus rapide plus facile plus convivial À titre d’exemple cette année La Redoute a perfectionné son site français au moyen de fonctionnalités nouvelles et de services additionnels avec notamment  une navigation guidée un moteur de recherche plus performant un abonnement simpli é à la newsletter un nouveau formulaire de commande directe plus lisible un nouveau mode de paiement (PayPal) un service de retour et un remboursement des échanges plus rapide une refonte de l’espace « Kangourou » et l’introduction de vidéos dans les ches produits Des liales comme La Redoute Russie ou La Redoute Suède ont également mis cette année à pro t pour moderniser leur site Internet et l’enrichir de nouveaux outils de e merchandising Le site d’Ellos a aussi fait peau neuve proposant notamment une navigation supérieure entièrement revue et un design revisité En n les marques américaines n’ont eu de cesse de dynamiser leurs sites e commerce tout au long de l’année au moyen de vidéos de produits et de publicités en ligne Redcats a aussi développé la mise en commun de moyens informatiques a n d’optimiser les coûts et d’améliorer l’e cacité des équipes et des sites Ainsi la plate forme Millena innovation technologique majeure issue d’une collaboration entre les équipes françaises et américaines a été étendue à la plupart des sites marchands de Redcats – dernier en date le site d’Avenue a migré en 2009 En appui du média Internet la plupart de s ense ignes diffusent également des supports catalogues à leurs clients pour mettre en valeur leur o re produit de manière di érente et travailler à la fois leur image et leur notoriété En n quelques enseignes dont le positionnement le justi e sont dotées de magasins – c’est le cas d’Avenue aux États Unis de Cyrillus Somewhere et Vertbaudet et à moindre échelle de La Redoute en France En 2009 Redcats a réalis é sur Internet un chiffre d’affaires de 1 575 millions d’euros en croissance de 2 2 % à données comparables par rapport à 2008 Le canal Internet représente 47 5  % du chi re d’a aires (1) en 2009 contre 42 2 % en 2008 Placer le produit au cœur de l’o reLa vente de prêt à porter constitue le cœur de métier de Redcats  le produit se pose donc comme un élément essentiel de la stratégie des enseignes Parmi les initiatives capables de servir cette mise en avant du produit  le renouvellement des collections en cours de saison C’est ainsi qu’à l’automne 2009 La Redoute a testé avec succès la sortie d’un catalogue hiver de 220  pages centré sur l’habillement et la décoration et envoyé en cours de saison à plus de 3  millions de clients La moitié de ce nouveau catalogue dévoilait une collection entièrement nouvelle disponible en parallèle sur le site web Le c anal I nte rnet au tor is ant des actualisatio ns tou jour s pl us nombreuses et rapides les sites d’enseignes comm e Ellos ou La Redoute sont en mesure de proposer des collections au plus près des tendances tout au long de l’année Multiplier les synergies entre les collectionsChacune des enseignes de Redcats développe ses propres collections  cette richesse d’o re est l’un des atouts majeurs de Redcats dans la mesure où elle permet à chaque collection d’être distribuée par plusieurs enseignes et ainsi béné cier de la notoriété de l’implantation et du réservoir de clientèle de la marque distributrice Le partage de collections inter enseignes permet aux marques de renforcer leur notoriété dans des zones géographiques où elles sont encore peu présentes de développer leur image auprès d’une nouvelle cible clientèle ou encore d’élargir de manière signi cative leur o re produit C’est ainsi que OneStopPlus a enrichi son o re « grandes tailles » des collections Taillissime et Ellos Plus qu’Ellos est disponible depuis cette année sur le site de La Redoute UK et que Taillissime est en vente sur Ellos De même Daxon a réitéré son partage de collection avec Ellos qui a développé une centaine de pages « Chic Fashion Daxon  » dans sa collection hiver permettant à la marque dédiée aux seniors de développer sa notoriété dans la zone nordique Tisser des partenariats avec des marques externesAxe stratégique majeur pour l’avenir de Redcats la signature de partenariats avec des marques externes mondiales puissantes entamée en 2008 s’est poursuivie en 2009 avec l’entrée de noms comme Esprit ou Zara Home Ainsi cette année Ellos et La Redoute ont noué un partenariat avec Zara Home pour distribuer sur leurs sites web une large gamme de linge de maison et de meubles ainsi qu’une ligne d’articles textiles pour les chambres d’enfants « Zara Home Kids » Cette opération fait béné cier le géant espagnol de la puissance de distribution de ces deux enseignes de Redcats et permet en contrepartie à Ellos et La Redoute de tirer pro t de la notoriété d’une collection signée Zara Le suédois Ellos a en outre signé un accord avec la marque Zizzi (150 boutiques en Scandinavie) pour éto er sa gamme de prêt à porter «  grandes tailles » Aux États Unis Redcats USA a conclu un partenariat avec eBags géant mondial de la vente de sacs et d’accessoires en ligne permettant aux clients des sites web « grandes tailles » et « maison » de Redcats USA l’accès à plus de 30 000 sacs et accessoires gri és En complément de cette politique de marques externes chaque saison les enseignes poursuivent leur travail de coopération avec des créateurs À titre d’exemple Alexis Mabille et Michel Klein gurent parmi les invités de La Redoute en 2009 (1) H ors crédits et services financiers 26DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2RedcatsÉcouter satisfaire et mieux anticiper les attentes du clientLes enseignes déploient une palette d’outils et d’actions visant à renforcer le lien tissé avec le client a n de garantir une « satisfaction shopping » toujours plus grande Au rang des programmes de fidélité la carte «  Kangourou  » de La Redoute détenue par 2 200  000 clients permet de béné cier de facilités de paiement sans frais ou à taux promotionnel et d’accéder à des services privilégiés tel un numéro de téléphone prioritaire pour une commande plus rapide avec un accueil personnalisé Dans la droite ligne de son positionnement tourné vers l’accessibilité crédit La maison de Valérie a revu en 2009 le package commercial de sa carte «  Mandarine »  délivrée gratuitement elle o re aujourd’hui au client la possibilité de ne rien payer à la commande d’être livré gratuitement en permanence de payer en 10 fois pour un euro de plus de béné cier d’une assurance innovante et de nombreuses réductions avec des partenaires Chez Somewhere la carte de délité proposée en boutique est désormais valable sur le web et par téléphone Vertbaudet a lancé cette année une nouvelle carte de délité dotée d’un programme plus simple et plus avantageux pour le client le grati ant d’un point de délité à chaque euro dépensé Aux côtés de ces cartes de délité les concepts de «  clubs  » permettent aussi de créer un attachement du client à la marque Aux États Unis Roaman’s a lancé sa carte « Bra  Club » dans le but de déliser la clientèle sur la catégorie de produit lingerie  OneStopPlus a ouvert son «  OSP Shopper’s Club » qui une semaine après son lancement enregistrait déjà 1 000 membres et à n 2009 plus de 16 000 De son côté e Sportsmans’ Guide a lancé son «  Buyer’s Club » dont le succès fut immédiat et qui compte à n 2009 plus de 550 000 adhérents Créer de l’attachement à la marque passe aussi par de nouvelles façons de vendre  en témoigne le succès des ventes privées lancées par La Redoute Cyrillus et Somewhere – des ventes ash en temps limité proposées sur Internet mais aussi en magasin selon les enseignes En termes de livraison Redcats apporte un soin tout particulier à livrer e cacement ses clients Ainsi en France La Redoute fr propose l’o re Colissimo© en partenariat avec La Poste (pour une livraison à domicile) en complément de la livraison en 24  heures dans les Relais Colis® tout comme Daxon qui propose cette même o re Colissimo© à 1 euro depuis 2008 Redcats enrichit en outre sa gamme de services avec le développement de « Relais Espace Services » (RES) équipés de bornes à écran tactile permettant notamment d’accélérer considérablement le remboursement des retours et de permettre la prise de commandes avec ou sans échange Dans les années à venir de nouveaux « Relais Espaces Services » viendront renforcer les 268 existants en France Ces bornes innovantes se retrouvent dans les quelque 4 000 Relais Colis® existants aujourd’hui dans l’Hexagone Autres actions innovantes menées en 2009 en terme d’orientation client les enseignes ont inauguré ou renforcé leur présence sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter à l’instar de Roaman’s La Redo ute Th e G ol f War ehouse Woman Wit hin Avenue OneStopPlus Somewhere… Au travers de cette présence sur des sites communautaires populaires et in uents les enseignes entendent véhiculer une forte image de marque instaurer avec leurs clients une nouvelle relation plus intime et interactive et recruter ainsi de nouveaux clients Assurer une couverture mondialeRedcats développe avec succès l’internationalisation de ses marques par implantation directe ou au travers des infrastructures et des moyens déjà en place au sein du Groupe  en 2009 Somewhere s’est ainsi exporté au Royaume Uni au Portugal en Espagne en Suisse en Autriche et en Italie sur la base d’un partenariat avec les liales européennes de La Redoute Daxon s’est développé au Portugal et avec l’appui d’Ellos en Suède en Norvège et au Danemark Le développement in ternational peut aussi se faire au travers de partenariats externes tels ceux d’Ellos avec Wehkamp aux Pays Bas ou de Vertbaudet avec Al  Hokair en Arabie Saoudite aux Emirats Arabes Unis et à Dubaï À n 2009 La Redoute est implantée dans 21 pays au total et réalise plus de 25 % de son chi re d’a aires à l’international  Vertbaudet est présent dans 12 pays et réalise plus de 16 % de son chi re d’a aires à l’international  Cyrillus est implanté dans 4 pays et réalise 18 % de son chi re d’a aires à l’international et Daxon présent dans 7 pays génère 18 % de son chi re d’a aires à l’international Encourager les collaborateurs à réinventer leur métierL’une des grandes orientations de la politique de Ressources humaines de Redcats repose sur la volonté de véhiculer une image de marque employeur ouverte au dialogue et à la diversité Les grandes lignes de cette politique se retrouvent dans un guide baptisé «  e Art of Engaging Dialogue  » (édité en français et en anglais) destiné aux managers de toutes les marques pour renforcer la qualité des dialogues autour des 5 processus RH  Recruter Intégrer Performer Développer et Reconnaître 2009 a marqué l’arrivée de nouvelles personnalités dirigeantes et avec elles la valorisation de qualités humaines et professionnelles di érentes C’est ainsi que Redcats encourage ses collaborateurs à réinventer leur métier en privilégiant la créativité et l’innovation mais aussi la prise de risque et de responsabilités Une posture et des qualités que chacun doit déployer au service du projet commun du Groupe  faire de Redcats le 1er groupe de distribution sur Internet de mode et décoration dans le monde Parmi les actions notables de 2009 l’université interne SPEED (pour SPEcific EDucation) de Redcats a lancé une nouvelle formation destinée à sensibiliser les managers aux enjeux de la diversité S’engager de manière responsable et citoyenneLa responsabilité sociale et environnementale (RSE) est au cœur des valeurs de Redcats depuis plusieurs années Redc ats a structur é s a démarche d e responsabilité socia le et environnementale autour des 7 axes stratégiques dé nis par PPR et s’attache à prendre en compte de manière systématique ces enjeux dans ses activités en se xant des objectifs clairs en cohérence avec les valeurs de ses enseignes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR27LES ACTIVITÉS DU GROUPE2RedcatsC’est ainsi que Redcats s’engage notamment à entretenir des relations claires vis à vis de ses collaborateurs de ses partenaires – fournisseurs ou clients – et déploie par ailleurs de nombreuses actions en faveur de l’environnement comme en matière de solidarité En 2009 le Groupe a lancé une série d’initiatives pour développer l’employabilité de ses collaborateurs notamment au travers de la formation et a également inauguré un module de sensibilisation à la diversité destiné à ses managers À travers le Code de conduite des a aires PPR et sa Charte fournisseurs Redcats a aussi intensi é son engagement en matière de contrôle de la qualité sociale auprès de ses fournisseurs Côté produits les enseignes ont étendu leur o re de produits éco conçus et éco citoyens Autre initiative marquante en 2009 Redcats a fondé l’association SolidarCité Redcats pour soutenir et accompagner toutes les actions solidaires et citoyennes de se s collaborateurs en France Enfin toute s les enseignes de Redcats dans le monde se sont mobilisées pour soutenir la sortie du lm « HOME » signé Yann Arthus Bertrand dont la presse s’est fait écho aux quatre coins de la planète Bon nombre d’autres initiatives témoignent de l’engagement général de Redcats aux enjeux sociaux et environnementaux et de la mobilisation de ses collaborateurs RÉSULTATSEn 2009 Redcats  a réalisé un chi re d’a aires de 3  386  millions d’euros en recul de 8 9 % en comparable Le résultat opérationnel courant s’établit à 115  millions d’euros Le taux de rentabilité s’élève à 3 4 % à n 2009 pour 3 1 % à n 2008 en comparable FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010À partir du deuxième trimestre 2009 sous l’impulsion de son nouveau Président Directeur général Jean Michel Noir Redcats a concentré ses e orts sur l’optimisation de son organisation et le renouvellement de ses équipes dirigeantes dans la plupart des enseignes Parallèlement les actions des équipes ont été guidées par le souci de rendre l’o re produit de leurs enseignes toujours plus attractive notamment au travers de collections renouvelées en cours de saison et de l’accueil de marques externes mondiales puissantes Ainsi Ellos et La Redoute ont elles enrichi leur collection décoration en accueillant Zara Home sur leurs sites web se posant comme distributeurs en ligne exclusifs de la gamme maison et décoration du géant espagnol Cette nouvelle marque externe a remporté un franc succès auprès des clients En matière de renouvellement des collections Redcats a testé avec succès le lancement d’un catalogue hiver La Redoute de 220  pages adressé aux clients en cours de saison et composé pour moitié d’une o re habillement entièrement nouvelle ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)05001000150020002500300035004000 28DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2RedcatsAux États Unis Redcats USA a retravaillé l’identité visuelle de Woman Within et entamé la fusion entre Avenue et Jessica London dans l’objectif de permettre à Avenue d’être présente sur les 3 supports de distribution (magasin Internet catalogue) et ne conserver à terme qu’une seule et même marque En 2009 Interne t a pou rs uivi s a progr essio n dans tout es le s marques de Redcats et se pose comme le média clé de distribution et de recrutement client pour les années à venir Le web représente aujourd’hui 47 5  % du chiffre d’affair es hors crédits et services nanciers de Redcats Parallèle ment à ces actions commerciales e t d’innovation de s plans ont été mis en œuvre et lancés en 2009 a n d’améliorer la compétitivité de Redcats En France La Redoute a lancé un Plan de Départs Volontaires En n d’année l’enseigne de meubles et décoration La maison de Valérie a annoncé un projet de sauvegarde de sa compétitivité et de redimensionnement des e ectifs et a fait l’objet d’un projet de rachat par le groupe Conforama Aux États Unis suite à la cession des marques du Boston Apparel Group (Chadwick’s Metrostyle) la décision a été prise de fermer l’un des call centers situé dans le Texas et de rationaliser le portefeuille de magasins Avenue Au Royaume Uni la division a présenté un projet visant à maintenir sa position sur le marché britannique la contraignant à supprimer une centaine de postes dans des fonctions liées aux «  Opérations  » (sur les sites de Bradford et Wake eld) Des redimensionnements de moindre envergure ont également été opérés dans des pays européens en di culté comme l’Autriche ou l’Espagne En 2010 Redcats entend poursuivre le travail entamé sur l’o re produit distribuée par les enseignes avec pour objectifs de la rendre toujours plus attractive et d’être capable de la proposer au client au bon prix et au bon moment Pour y parvenir trois objectifs seront poursuivis  mettre l’accent sur la venue de marques externes mondiales séduisantes  accentuer le partage de collections inter enseignes  et développer des sites web marchands encore plus performants et conviviaux Redcats souhaite aussi capitaliser sur des o res à succès comme celle proposée par OneStopPlus (site marchand communautaire) aux États Unis en testant le concept en Europe DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR29LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Conforama Acteur majeur de l’équipement de la maison en Europe Une offre discount multi produit et multi style 864 000 m2 de surface de vente dans les magasins gérés en propre Une présence dans 7 pays européens2 928M de chi re d’a aires en 2009125M de résultat opérationnel courant en 200911 805collaborateurs en 2009 (1)211magasins gérés en propre à n 2009 (non compris 25 magasins a liés)CONCEPT COMMERCIALConforama est un des acteurs majeurs de l’équipement de la maison à prix discount en Europe L’enseigne est un multi spécialiste de l’équipement de la maison et propose à ses clients dans un même magasin une o re complète de meubles d’articles de décoration d’électroménager et d’électronique de loisirs avec une disponibilité immédiate des produits Conforama exploite 236 magasins dans le monde dont 211 en propre En France l’enseigne dispose d’un très bon maillage du territoire grâce à ses 186 points de vente dont 161 magasins gérés en propre et 25  franchisés (19  en France métropolitain e et 6  dans les collectivités d’outre mer) À l’international Conforama possède un réseau de 50 magasins répartis dans six pays européens  Suisse Luxembourg Espagne Portugal Italie et Croatie Avec plus de 20 000 produits référencés en magasin dont 80 % disponibles immédiatement l’o re produit de Conforama est valorisée sur une surface de vente moyenne de 3 500 m2 et sur le canal Internet via les sites web marchands www conforama fr en France et www conforama ch en Suisse Cette o re est soutenue par de fréquentes campagnes de promotion (12 à 25 fois par an selon les formats) et des opérations de marketing opérationnel ciblées RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE(1) Effectifs moyens 30DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2ConforamaENVIRONNEMENT CONCURRENTIELEn France Conforama béné cie d’une excellente notoriété et d’un très bon maillage du territoire tout en étant confrontée à la densi cation des implantations de plusieurs enseignes concurrentes et à l’évolution des canaux de distribution notamment avec le développement de la vente via internet N°2 mondial de l’équipement de la maison Conforama partage les marchés sur lesquels elle opère aussi bien avec les grandes surfaces spécialisées qu’avec les grands magasins et hypermarchés Toutefois on identi e di érents concurrents selon les pays d’implantation En France avec 14 % de parts de marché sur le meuble en légère baisse de 3 % par rapport à 2008 (source  IPEA) Conforama partage les marchés du podium avec Ikea et But qui occupent respectivement la première et la troisième place L’enseigne opère notamment sur les marchés du meuble et du Blanc Brun Gris pesant 9 35 milliards d’euros et 20 629 milliards d’euros Au sein de la péninsule ibérique Conforama est en concurrence avec Ikea Merkamueble et Muebles Rey En Italie l’enseigne fait face à Ikea Marcatone Uno et Mondo Convenienza En Suisse Conforama retrouve Ikea et Media Mark Conforama se singularise des autres acteurs du marché par son positionement de discounter couvrant à la fois l’ameublement la décoration l’électroménager et l’électronique de loisirs L’enseigne adapte son o re aux goûts des consommateurs des pays dans lesquels elle est implantée NOMBRE DE MAGASINS CONFORAMA HORS AFFILIÉS STRATÉGIELa stratégie de Conforama s’inscrit dans le projet d’entreprise Cap Confo dévoilé en janvier 2009 par ierry Guibert Ce projet d’entreprise à 5 ans (2009 2013) comporte 3 engagements  faire la di érence accroître la performance de l’enseigne et fédérer autour d’un nouveau contrat social Capitaliser sur l’ADN de la marque  discount et proximité« Bien chez soi bien moins cher » la signature de Conforama a rme le positionnement de discounter de l’enseigne Dans tous ses pays d’implantation Conforama est présente sur le premier quartile de prix dans toutes les familles de produits Le positionnement discount de Conforama est un atout dans la période économique actuelle où les consommateurs sont particulièrement attentifs au rapport qualité prix des produits qu’ils achètent Par ailleu rs Conforama dé ploie d es nou veau x se rvices pour accompagner ses clients avant p enda nt et apr ès l’achat Par exemple la nouvelle garantie « Confo Excellence » lancée en France en octobre  2009 donne notamment accès à une réparation ou à un échange de produit en moins de 8  jours en cas de panne pour les produits blancs bruns et gris D’autres services conçus pour les di érents moments de la vie des clients sont proposés  les solutions Confo (la solution Étudiant la solution Cuisine la solution Jeunes Parents) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR31LES ACTIVITÉS DU GROUPE2ConforamaAccélérer la transformation de l’enseigneEn 2009 C onfor a ma a mis en œ u vr e un va ste chantier d e transformations structurelles pour restaurer sa compétitivité Au printemps 2009 un nouveau concept de magasins a été lancé en France à Paris Pont Neuf dans le navire amiral de l’enseigne Ce nouveau concept de magasins Conforama est organisé autour de quatre univers  « jour » « nuit » « cuisine » et « déco » avec un nouveau merchandising tourné autour du « bien chez soi » Chaque secteur est plus fonctionnel avec une mise en scène qui facilite la circulation des visiteurs et permet de valoriser davantage les produits Aujourd’hui à n 2009 en France 12  magasins sont au nouveau concept Tout en restant dèle à l’ADN de la marque Conforama dynamise son image notamment avec son retour à la télévision et le lancement d’une saga publicitaire originale intitulée « Mes chers voisins » La stratégie de développement multi canal de Conforama vise à réaliser 10 % du chi re d’a aires de l’enseigne via le canal Internet à horizon 2013 En 2009 le site web marchand français de Conforama a enregistré une moyenne de 3 5  millions de visiteurs par mois en progression de 13 % par rapport à 2008 En outre Conforama est en négociation exclusive avec Redcats pour le rachat de La maison de Valérie Ce projet devrait permettre à l’entreprise d’être rapidement plus performante sur les di érents canaux de vente et notamment d’accroître dès 2010 ses parts de marché sur Internet A n de capitaliser sur sa notoriété Conforama vient de lancer sa marque propre Confo Home qui permet à l’enseigne une plus grande maîtrise de ses créations et une meilleure délisation de ses clients Conforama souhaite également diversi er ses formats de distribution avec le lancement en 2010 de « Confo Dépôt » et de « Confo Déco » « Confo Dépôt » est un magasin d’écoulement de produits en n de vie à prix hard discount « Confo Déco » est un nouveau concept de magasins uniquement dédiés à la décoration et aux arts de la table Ces magasins d’une surface de 500 à 800 m2 seront situés en centre ville ou dans des centres commerciaux Con rmer le potentiel de Conforama à l’internationalÀ l’international Conforama adapte sa stratégie de développement aux pays d’Europe dans lesquels l’enseigne est implantée En Suisse où l’enseigne est présente depuis 1976 Conforama compte 13  magasins sur l’ensemble du territoire S’a chant comme l’un des principaux acteurs de l’équipement de la maison dans le pays Conforama intensi e néanmoins ses e orts de développement en Suisse alémanique En 2009 l’enseigne a lancé son site web marchand www conforama ch et a gagné des parts de marché par rapport à ses concurrents Dans la péninsule ibérique Conforama dispose de 14  magasins en Espagne et 4 au Portugal La fermeture n 2008 de magasins non rentables et la création de la zone péninsule ibérique ont d’ores et déjà porté leurs fruits en 2009 avec la mutualisation des gammes la coordination des période s promotionnelles et une nouvelle dynamique commerciale En Italie o ù l’enseigne est pré sente depuis 2001 à la suite de l’acquisition d’Emmezeta Conforama a poursuivi la transformation de son parc  n 2009 sur 15 magasins italiens 13 sont à l’enseigne Conforama SURFACES DE VENTE MAGASINS CONFORAMA HORS AFFILIÉS (en m2)ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRESET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)0500100015002000250030003500 32DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2ConforamaDiversi er le sourcing et accroître l’e cacité de la supply chainLa politique de sourcing de Conforama a pour principal objectif d’assurer la qualité des produits tout en restant compétitif sur les prix de vente et la disponibilité produit Fin 2009 83 % des approvisionnements des produits d’ameublement et de décoration sont réalisés dans l’Union Européenne dont 7 % en Pologne Les produits d’électroménager et d’électronique de loisirs sont eux aussi majoritairement originaires de l’Union Européenne  18 % des achats sont réalisés en Asie et en Turquie pour ces familles de produits En 2009 Conforama a continué à augmenter la part de sourcing lointain et à o ptimiser les achats et les fl ux de mar chandises L’approvisionnement de Conforama s’appuie sur 6 bureaux d’achat situés à Paris Milan Varsovie à Shenzhen à Sao et à Ho Chi Minh ainsi que sur 5 antennes asiatiques  deux en Chine une au Pakistan une en Inde et une en Indonésie Grâce à ce maillage les principaux bassins de production d’ameublement et d’articles de décoration dans le monde sont couverts par les entités de sourcing de Conforama Le dispositif logistique de l’enseigne a été adapté au processus de centralisation Les surfaces d’entrepôts atteignent 200 000 m2 et sont réparties sur 5 plates formes majeures en France A n de limiter ses émissions de CO2 liées au transport Conforama privilégie depuis 2001 le transport par voies uviales En 2009 l’enseigne a acheminé 80 % de ses marchandises en provenance du grand import par barges 9 % par le rail et 11 % par la route Priorité à l’amélioration de l’e cacité opérationnelleEn 2009 pour mettre en œuvre son plan d’économies de 50 millions d’euros tout en limitant son impact social Conforama a mis en place des passerelles métiers a n d’accompagner tous les collaborateurs désir eux de pour suivr e une activité pr ofessionnelle au sein de Conforama Ces passerelles ont permis aux collaborateurs concernés par les réorganisations de conserver un emploi au sein de Conforama La mise en œuvre de ce plan d’économies se poursuit en 2010 Pa r a i ll eu r s C o n f or a ma r e n f o r ce s e s a cti o n s en m a t i èr e d’environnement Des critères de performances environnementales ont été intégrés aux cahiers des charges produits et un partenariat a été initié avec le Forest Stewardship Council RÉSULTATSE n 2 0 0 9 C o n f or a m a a r é a l i s é u n c h i f f r e d ’ a f f a i r es d e 2  928  millions  d’euros en baisse de 7 9  % par rapport à 2008 en données comparables Le résultat opérationnel courant s’élève à 125 millions d’euros Le taux de rentabilité de Conforama est de 4 3 % contre 3 7 % en 2008 en données comparables FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010En 2009 sous l’impulsion de son projet d’entreprise Cap Confo Conforama a enclenché un travail de fond visant à transformer st ru c tu re lle ment l’en s eig ne C onf oram a a ain s i a ccélér é s a modernisation en France et à l’international tout en restant dèle à ses fondamentaux  le discount et la proximité En 2010 l’enseigne poursuivra sa transformation à travers le recentrage des magasins vers les clients l’intensi cation du déploiement de services innovants à prix discount (lancement d’une nouvelle solution moments de vie Confo  la solution Futurs Parents) le développement de la vente sur Internet l’ouverture de « Confo Dépôt » et du premier « Confo Déco » l’élargissement de l’o re produits sous la marque propre Confo Home le lancement en France d’une nouvelle gamme cookware cookshop et arts de la table À l’international Conforama va renforcer sa présence en Suisse alémanique et dans la péninsule ibérique DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR33LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Puma Une marque Sportlifestyle au design original s’inspirant du monde du sport et de la mode représentative d’un certain style de vie et inscrite dans une vision internationale Présente dans plus de 120 pays Une image construite sur un héritage sportif solide une longue tradition d’innovation et de performance et la collaboration avec de grands athlètes et de grandes équipes L’un des plus grands équipementiers mondiaux de chaussures de vêtements et d’accessoires d’athlétisme Propriétaire d’une autre marque à fort potentiel TretornMarque créée en 19482 461M de chi re d’a aires en 2009320M de résultat opérationnel courant en 20099 646collaborateurs en 2009 (1)(1) Effectifs moyens CONCEPT COMMERCIALL’ambition a chée de Puma est de devenir la marque la plus désirable de son secteur  choisie autant pour la qualité et la créativité de ses produits que pour son attitude et son engagement pour un monde meilleur Puma s’est engagé à inscrire son développement dans le respect de normes environnementales sociales et fondamentales strictes (concept SAFE  Social and Fundamental Environmental Standards) et dans le respect des fondamentaux d’une identité empreinte d’équité d’honnêteté de positivité et de créativité dans les prises de décisions et agissements Avec un pied dans le monde du sport et l’autre dans le monde de la mode le développement de Puma s’appuie sur  les labels Sport performance et Lifestyle présents entre autres dans le football la course à pied les sports motorisés le golf et la voile  Black Label reposant sur des partenariats avec des créateurs célèbres comme Alexander McQueen Yasuhiro Mihara et Sergio Rossi 34DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2PumaENVIRONNEMENT CONCURRENTIELLes concurrents de Puma sont principalement des fabricants mondiaux de chaussures de vêtements et d’accessoires ou de Sportifestyle STRATÉGIEPoursuivant l’objectif de devenir la société la plus désirable de son secteur Puma déploie une stratégie visant à exploiter les nombreuses opportunités du marché du Sportlifestyle toutes catégories et zones géographiques confondues afin de re nfo rcer sa position parmi les rares mar ques véritablement pluridisciplinaires ce tout en poursuivant son concept unique mariant hautes performances et technologies innovantes à des critères de mode et de style de vie et en renforçant le lien créatif entre sport et mode La société entend pénétrer les catégories et les segments de marché où le positionnement unique l’originalité et le potentiel de sa marque pourront s’exprimer pleinement et durablement Le développement futur s’articulera autour de 3 axes  l’élargissement des gammes et du portefeuille de produits a n de couvrir dans sa totalité le marché du Sportlifestyle  l’expansion géographique notamment via des acquisitions a n d’accroître les débouchés des activités existantes et de tirer parti du potentiel de la marque sur les di érents marchés  le dé veloppement des autres marques telles que «  Tretorn  » (détenue depuis 2001) et « Dobotex International BV » (détenue depuis 2009)  d’autres acquisitions pouvant être réalisées dans le respect des objectifs de la société et des critères nanciers du groupe Optimisation des activités de détailAu cours de l’exercice 2009 des mesures ont été prises pour optimiser le portefeuille d’activités de détail La société a néanmoins procédé à une expansion sélective de ses activités de détail gérées en propre Le réseau de magasins de la société constitue une source de revenus importante et un maillon clé de la stratégie de marque La proximité directe avec le consommateur accroît la réactivité aux évolutions du marché servie par la rapidité avec laquelle les produits sont développés et commercialisés En outre dans les magasins sous enseigne les produits innovants peuvent être présentés dans un environnement centré sur la marque assurant ainsi une expérience unique Par ailleurs Puma a pour objectif de dégager des taux de croissance nettement supérieurs à la moyenne pour son activité de e commerce Conception et développement des produitsEn 2008 Puma a nommé un Directeur Artistique le créateur de mode londonnien Hussein Chalayan pour les collections Lifestyle et les catégories chaussures vêtements et accessoires Il travaille en étroite collaboration avec les équipes de conception de Puma depuis Herzogenaurach (Allemagne) Boston (États Unis) et Londres (Royaume Uni) Pour renforcer les compétences créatives de la RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR CATÉGORIE DE PRODUITS DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR35LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Pumamarque dans le domaine de la mode Lifestyle Puma collabore avec d’autres grands créateurs comme Alexander McQueen et Yashuiro Mihara Autant d’apports cré atifs et artistique s qui associés à une conception innovante des produits permettent à Puma de se renouveller en permanence et d’entretenir la délité et l’attachement des clients à la marque Développement durableLutte contre le réchau ement climatiqueEn accord avec son concept de durabilité PUMAVision Puma est devenue la première société Sportlifestyle à se joindre au «  Climate Neut ral Ne twork  » d u Pr og ramme des N ati on s Unie s po u r l’Environne ment (PNUE) en 2009 La coopération souligne les e orts faits par Puma pour contribuer à la réduction des émissions de carbone Le concept PUMAVision guide toutes les activités de Puma par le biais de trois programmes clefs que sont « Puma safe » « Puma creative » et « Puma peace » a n de créer un monde meilleur en soutenant la créativité le développement durable et la paix En ouvrant son nouveau centre opérationnel à Herzogenaurach Puma a matérialisé son engagement dans la lutte contre le réchau ement climatique Ce nou veau siège so cial de par sa conception sa fabrication et son fonctionnement n’a aucun impact énergétique ni polluant Et depuis n 2009 les sites les plus importants de Puma en Allemagne sont alimentés exclusivement en électricité provenant de sources d’énergie renouvelables Produits durablesA n de contribuer activement à la protection de l’environnement Puma interdit depuis de nombreuses années l’utilisation du PVC dans toutes les matières premières utilisées pour la fabrication de l’ensemble de ses produits Cette politique est mise en lumière auprès des consommateurs par des étiquettes « Sans PVC » La collaboration avec l’organisation « Aid by Trade Foundation » a été renforcée Fin 2009 environ un million d’articles de textile avaient été fabriqués à partir d’un coton africain certi é biologique et portaient une étiquette « Coton Made in Africa » Cette étiquette présente les caractéristiques écologiques et sociales spéci ques de ce programme qui se déroule dans le sud de l’Afrique (Zambie Burkina Faso  etc ) En 2009 le logo Fairtrade a fait sa première apparition sur un produit Puma  un ballon en l’occurrence Un fabricant pakistanais avec lequel Puma collabore de longue date a obtenu la certi cation de l’organisme indépendant FLO Cert à cette n ApprovisionnementFocalisation sur l’AsieLe marché asiatiqu e p rio rité de «  Worl d Cat  » la stru ctur e d’approvisionnement de la société a continué de prendre le pas sur les autres régions pour s’imposer comme principale source d’approvisionnement Les achats de produits sont répartis entre plusieurs principaux partenaires de longue date qui pour la plupart gèrent des installations de production locales indépendantes Pour assurer l’optimisation des ux les fabricants sont référencés dans le cadre de partenariats stratégiques RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE 36DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2PumaÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)0100200300400500En 2009 Puma a une fois encore marqué l’histoire du sport en tant que sponsor de l’équipe jamaïcaine d’athlétisme lors du Championnat du monde d’athlétisme à Berlin Trois fois médaille d’or aux Jeux Olympiques Usain Bolt battait de manière stupé ante le record du monde du 100 mètres et devenait champion du monde du 200 mètres balayant son propre record de l’année dernière et con rmant son statut de star du sprint Avec l’équipe jamaïcaine arrivée première du relais 4x100 mètres l’athlète Puma achevait une semaine de course extraordinaire en enrichissant son palmarès d’une nouvelle médaille d’or et d’un titre de champion du monde Dans le domaine de la voile « il mostro » – le voilier de Puma – et l’équipage Puma engagés pour leur première course à la Volvo Ocean Race ont terminé à la deuxième place le 27 juin 2009 à St Pétersbourg en Russie Cette course autour du globe de 37 000 miles nautiques (68 524 km) compte parmi les événements sportifs les plus di ciles au monde La participation de Puma à la Volvo Ocean Race a été la campagne marketing la plus innovante jamais lancée par la société et s’est avérée être un signal de départ extrêmement réussi pour la catégorie voile avec un fort retour sur investissement En 2009 la ligne Moto rspo rt de Puma a célé bré so n dixième anniversaire Des débuts modestes en 1999 à la pole position en Motorsport d’aujourd’hui – un des plus grands triomphes sportifs de la société son histoire est celle d’une longue et extraordinaire réussite Pour célébrer cet anniversaire Puma a lancé la collection « PUMA Motorsport 10th Anniversary » de vêtements chaussures et accessoires qui conjugue performance technique et attrait de la mode Dans un secteur en ralentissement la ligne Golf de Puma a connu une nouvelle dynamique et une croissance constante au cours de l’année 2009 La campagne marketing «  Look better Feel better Play better  » alliée à l’introduction de chaussures et de vêtements innovants a dopé la marque dans un sport longtemps perçu comme trop classique pour ménager une place à la mode dernier cri Puma a introduit dans sa ligne de vêtements de golf la technologie innovante InvisiBonding qui élimine les coutures De même a été développée une gamme de chaussures équipées de la Smart Quill Technology procurant plus de légèreté de confort et de traction Récemment la gamme de chaussures de golf a été enrichie avec la Cell Fusion – la première chaussure équipée de crampons remplaçables nouveau facteur de di érenciation Le chiffre d’affaires consolidé de Puma est en recul de 7 6  % en données comparables passant à 2 461 millions d’euros en 2009 Le résultat opérationnel courant atteint 320 millions d’euros en 2009 établissant le taux de rentabilité opérationnelle à 13 0 % contre 13 9 % en 2008 RÉSULTATSFAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR37LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Puma2010  une année placée sous le sceau du Football et de l’Afrique deux piliers de l’image de Puma Dans la perspective de la coupe du Monde Football 2010 qui se tiendra en Afrique du Sud premier événement sportif de cette envergure sur le continent africain et pour manifester son engagement historique en Afrique la marque a été jusqu’à changer son logo remplaçant l’emblématique puma par le continent africain dans ses documents publicitaires dans ses boutiques et sur certains produits durant la Coupe du Monde Ce qui est une première mondiale Ce nouveau « logo  » a été lancé en janvier en même temps que la Coupe d’Afrique des Nations qui a constitué une véritable phase d’échau ement en football pour l’année 2010 Neuf équipes Puma sur un total de 16 ont participé au tournoi en Angola Les joueurs d’Angola du Cameroun du Togo de Tunisie du Mozambique d’Algérie d’Egypte du Ghana et de Côte d’Ivoire arboraient tous le puma bondissant sur leur maillot Pour la première fois Puma a été fournisseur o ciel du tournoi et a géré les zones commerciales extérieures aux stades en Angola au cours de l’événement Pour la Coupe du Monde sept équipes Puma nationales sur 32 ont été quali ées pour l’événement majeur de l’année en football et qui démarrera le 11 juin à Johannesbourg L’Italie actuel champion du monde le Cameroun l’Algérie le Ghana la Côte d’Ivoire la Suisse et l’Uruguay tous quali és porteront le nouvel équipement Puma v1 10 En n Puma s’est associé à l’artiste Kehinde Wiley peintre américain d’o rig ine nigériane pou r c rée r une sér ie d’œuvres or iginales représentant les plus grands joueurs de football africains Samuel Eto’o John Mensah et Emmanuel Eboué Les portraits commandés seront utilisés pour élaborer en édition limitée une collection de vêtements qui seront vendus durant la Coupe du Monde 2010 38DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLes activités Luxe DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR39LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Gucci Group Un acteur mondial du Luxe Un portefeuille de marques leaders Gucci Bottega Veneta Yves Saint Laurent Balenciaga Boucheron Sergio Rossi Alexander McQueen et Stella McCartney3 390M de chi re d’a aires en 2009692M de résultat opérationnel courant en 200911 371collaborateurs en 2009 (1)609magasins gérés en propre à la n 2009(1) Effectifs moyens UN ACTEUR MAJEUR DE L’INDUSTRIE DU LUXEGucci Group possède l’un des principaux portefeuilles de marques de Luxe globales L’innovation et la créativité ont toujours été au cœur de ce portefeuille  de l’héritage sans cesse revisité des marques telles que Gucci Bottega Veneta et Yves Saint Laurent à la création d’avant garde réputée de Balenciaga en passant par les marques contemporaines et sophistiquées que sont Alexander McQueen et Stella McCartney ou des marques leaders spécialisées comme Boucheron et Sergio Rossi Gucci Group opère sur le marché du Luxe dont la taille est estimée à 153 milliards d’euros en 2009 (Source Bain & Co 26 novembre 2009) En 2008 ce marché représentait 167 milliards d’euros ENVIRONNEMENT CONCURRENTIELDans l’univers du Luxe les concurrents de Gucci Group réunissent des groupes multimarques et multiproduits des sociétés de luxe et de prêt à porter haut de gamme des joailliers et des horlogers ainsi que des groupes dont les racines sont dans la maroquinerie et les chausseurs Ces concurrents sont principalement français italiens britanniques et américains et disposent d’un réseau de distribution internationale comparable à celui de Gucci Group RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR MARQUERÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR CATÉGORIE DE PRODUITS 40DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2Gucci GroupSTRATÉGIEUNE PRÉSENCE GLOBALEGucci Group présent sur tous les principaux marchés mondiaux du Luxe continue à renforcer et à étendre globalement la présence de ses marques Le Groupe est présent sur des marchés établis tels que l’Europe et l’Amérique du Nord ou sur des marchés émergents à croissance rapide comme la Chine l’Inde la Russie et l’Amérique Centrale et du Sud Toutes les marques de Gucci Group développent une clientèle locale importante tout en béné ciant des opportunités du marché touristique mondial L’Europe marché historique du Groupe a généré un chi re d’a aires de 1 141 millions d’euros en 2009 en baisse de 6 4 % (1) par rapport à 2008 L’Asie Paci que constitue désormais le deuxième marché avec un chi re d’a aires de 960 millions d’euros en 2009 en hausse de 17 4 % (1) par rapport à 2008 con rmant son fort potentiel pour le Groupe La zone la plus dynamique d’Asie est la Chine où le Groupe possédait 39  boutiques gérées en propre à la n de l’année (1) À périmètre et taux de change comparables RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN 2009NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPREUN PORTEFEUILLE DE MARQUES RICHE ET ÉQUILIBRÉGucci Group conçoit fabrique et commercialise des produits de luxe haut de gamme notamment dans les secteurs de la maroquinerie des chaussures du prêt à porter des montres et de la joaillerie La taille la diversité et l’innovation constante de l’o re de produits sont les plus grands atouts du Groupe Grou pe m ul tima r que G u cci Grou p fa vorise le p ar tag e d es connaissances entre ses di érentes marques mettant à pro t le savoir faire spéci que de chacune d’entre elles Béné ciant de l’équilibre nancier d’une structure de groupe chaque marque peut inscrire son développement dans la durée et rester concentrée sur sa vision et sa stratégie à long terme La stratégie de Gucci Group repose sur deux grands principes  assurer la croissance rentable du Groupe et pour chaque marque créer des produits désirables et innovants dans le respect de leur tradition ainsi que d’un positionnement cohérent en termes d’image de catégories de produit de segments de marché et de secteurs La mise en œuvre de cette stratégie repose sur une organisation décentralisée conférant dans un cadre dé ni une large autonomie aux Présidents des di érentes marques qui sont désormais responsables de la création du merchandising et de toutes les dimensions liées à la performance opérationnelle de leurs marques Gucci Group s’est également engagé pour le développement durable de ses activités Cette volonté se traduit par de nombreuses initiatives en matière de gestion environnementale et par des actions socialement responsables dans chaque communauté où le Groupe est présent DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR41LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Gucci GroupUN RÉSEAU DE DISTRIBUTION MAÎTRISÉA n de préserver les valeurs fondamentales de son portefeuille de marques globales Gucci Group s’attache à développer un réseau de distribution intégrée strictement contrôlé et reposant sur une répartition géographique rationnelle Cette approche constitue l’un des axes stratégiques majeurs du Groupe Les produits sont ainsi principalement distribués dans des magasins gérés en propre conçus selon un modèle spéci que à chacune des marques assurant une uniformité de présentation des produits et de qualité des services partout dans le monde En 2009 les 609  magasins gérés en propre ont représenté environ 67 % du chi re d’a aires de Gucci Group À noter que le e commerce prend progressivement de l’ampleur au sein des ventes directes toutes les marques étant déjà accessibles en ligne aux États Unis Les produits Gucci Group sont également distribués au travers d’un nombre limité de magasins sous franchise exclusive ainsi que de boutiques duty free de grands magasins et magasins spécialisés rigoureusement sélectionnés o rant ainsi aux clients du Groupe d’autres canaux qualitatifs de distribution UNE QUALITÉ EXCEPTIONNELLEPar la maîtrise de sa chaîne d’approvisionnement Gucci Group garantit la qualité exceptionnelle de ses produits Pour ce faire il sélectionne les meilleurs matériaux et exerce un contrôle très rigoureux sur la production qu’elle soit assurée en interne ou con ée à des sous traitants sélectionnés et contrôlés consciencieusement Le développement des prototypes et l’ensemble de la chaîne de fabrication font l’objet d’un contrôle qualité élevé tandis qu’une veille permanente assure le maintien du plus haut niveau de performance en matière d’approvisionnement UN ENGAGEMENT EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLEPrésent dans de nombreuses régions du monde Gucci Group se doit d’apporter une contribution positive dans tous les pays où il exerce ses activités en respectant les cultures locales et en cherchant à minimiser l’impact de son activité sur l’environnement Toutes les marques appliquent les principes du Code de conduite des a aires de Gucci Group préconisant une conduite professionnelle responsable et éthique Par ailleurs le Groupe a collaboré avec e CarbonNeutral Company en vue d’atteindre un niveau zéro CONTRIBUTION DE CHAQUE MARQUE AU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 2009 DE GUCCI GROUP(en % du résultat opérationnel courant) 42DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2Gucci Groupd’émissions de CO2 en accord avec l’objectif de développement durable pris à tous les niveaux de son activité La chaîne d’approvisionnement du Groupe est contrôlée par des organismes de certi cation indépendants Luxury Goods Logistics détenu à 100 % par Gucci Group est le premier centre de distribution du secteur du Luxe à obtenir des certi cations pour la gestion intégrée de la qualité de l’environnement de la santé de la sécurité et de la responsabilité sociale Le site industriel de Gucci Group à Cadempino est accrédité par le Global Organic Textile Standard Le Groupe est résolument engagé dans le Kimberly Process Certification S cheme concernant le s diamants et dans la Washington Convention CITIES concernant les peaux précieuses Il exige de ses fournisseurs une transparence accrue et le respect du Code de conduite des a aires Gucci Group s’attache également à respecter les droits de l’homme et à améliorer constamment les conditions économiques et sociales des lieux où il exerce ses activités comme en témoigne par exemple la participation active de Boucheron à la campagne No Dirty Gold UNE POLITIQUE DE COMMUNICATION CLAIRE ET MAÎTRISÉEGrâce à la gestion rigoureuse de son image de marque à une politique de communication claire et maîtrisée à l’excellence de ses produits à sa stratégie axée sur le développement durable et à une parfaite maîtrise de son réseau de distribution Gucci Group préserve la notoriété de ses marques et sa position de leader quant aux valeurs fondamentales du Luxe La stratégie de communication de Gucci Gr oup associe les pr ése ntations de collections les campagnes publicitaires la collaboration avec la presse les relations publiques les événements spéciaux ain si que la conception des magasins et des vitrines Cette combinaison de supports vise non seulement à préserver l’exclusivité des marques mais aussi à protéger leur image haut de gamme et à renforcer leur positionnement global RÉSULTATSEn 2009 Gucci Group a dégagé un chi re d’a aires de 3 390 millions d’euros soit une baisse de 3 6 % à taux de change comparable par rapport à l’exercice précédent Les activités Mode et Maroquinerie on t en reg ist ré un r ecu l d e 2 9  % e n donn ées comp ar abl es Le résultat opérationnel courant s’établit à 692  millions d’euros en 2009 pour un taux de rentabilité opérationnelle de 20 4  % contre 21 6 % en 2008 en données comparables ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT EN 2009(en millions d’euros)0500100015002000250030003500 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR43LES ACTIVITÉS DU GROUPE2GucciMarque créée en 19212 266M de chi re d’a aires en 2009618M de résultat opérationnel courant en 20096 938collaborateurs en 2009 (1)283magasins gérés en propre à la n 2009(1) Effectifs moyens CONCEPT COMMERCIALFondé à Florence en 1921 Gucci est l’un des leaders mondiaux du Luxe Gucci conçoit fabrique et distribue des produits très conv oités tels que des articles de maroquinerie (sacs petite maroquinerie et bagages) des chaussures des articles de prêt à porter des soies des pièces d’horlogerie et des bijoux Les lunettes et les parfums sont fabriqués et distribués sous licence par des leaders mondiaux de ces secteurs Les produits Gucci sont essentiellement vendus au travers d’un réseau de magasins gérés en propre ainsi que par un petit nombre de grands magasins et de boutiques spécialisées La marque a été l’une des premières dans le Luxe à utiliser la puissance de l’e commerce dès 2002 comme outil de vente au détail POSITIONNEMENTGucci a pour priorité constante de renforcer les valeurs qui font sa réputation depuis près de 90 ans  l’exclusivité la qualité le Made in Italy le savoir faire italien et le statut de référence dans le domaine de la mode Le double positionnement original de la marque alliant modernité et héritage innovation et savoir faire création de tendance et sophistication di érencie fortement Gucci de ses concurrents RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE 44DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2GucciSTRATÉGIEEn 2009 sur fond de crise économique mondiale et sous la houlette d’une nouvelle équipe de direction pilotée par Patrizio di Marco Président Directeur général Gucci s’est e orcé de consolider et de renforcer sa présence sur le marché du Luxe en affinant son positionnement de marque La stratégie a évolué vers un ajustement minutieux des prix et des gammes de produits et donné une priorité nouvelle au savoir faire à l’héritage à la conception optimisée des magasins à l’e cience de la gestion de la chaîne d’approvisionnement et à un regain d’attention porté sur l’équilibre de la valeur de marque dans le marketing et la communication Parallèlement la société a procédé à une analyse approfondie de ses processus internes pour en accroître l’e cacité dans une optique dépassant la seule réduction des coûts et a mené un examen rigoureux sur la façon de redé nir les processus et de rationaliser les structures RÉSULTATSEn 2009 Gucci a réalisé un chi re d’a aires de 2 266 millions d’euros en recul de 1 4  % en données comparables par rapport à l’année dernière les magasins gérés en propre représentant 72 2 % du chi re d’a aires total Les activités Mode et Maroquinerie ont enregistré un recul de 0 3 % en données comparables Gucci a dégagé un résultat opérationnel courant de 618 millions d’euros en 2009 pour un taux de rentabilité opérationnelle de 27 3 % contre 28 3 % l’an dernier à données comparables FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010L’année 2009 a été consacrée à l’a nement du positionnement de la marque au travers d’un large éventail de mesures axées sur le renforcement des valeurs qui font le renom de Gucci depuis près de 90 ans  l’exclusivité la qualité le savoir faire italien et le rôle de référence dans le domaine de la mode NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS PAR RÉGION DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR45LES ACTIVITÉS DU GROUPE2GucciCette évolution se traduit par une modernisation et une réduction du nombre de produits par gamme une attention accrue portée aux produits de la gamme des prix moyens à élevés ainsi qu’à l’exclusivité et au savoir faire sur le plan de la conception Cette évolution est parfaitement illustrée par l’introduction d’articles intemporels tels que les sacs à main New Jackie Icon Bit et New Bamboo ou la ligne de bagages Diamante tous inspirés du riche héritage de Gucci de ses produits iconiques et de la réputation acquise de qualité remarquable de ses cuirs et de ses peaux précieuses Le réseau de magasins en propre a connu des changements parmi lesquels une rationalisation de la conception des magasins à l’échelle mondiale centrée sur le concept de la Directrice de Création Frida Giannini et introduit pour la première fois en 2008 dans le flagship de Gucci sur la Cinquième Avenue Parallèlement des e orts concertés ont été entrepris pour renforcer la qualité du service et ce faisant l’expérience de la clientèle les principaux magasins de luxe ayant connu un échissement global de la fréquentation à l’échelle mondiale Enrichir le flux d’informations nécessaire à la compréhension approfondie du pro l et des habitudes des clients permettra de mieux anticiper leurs besoins et leurs désirs Pour ce faire Gucci a mis en œuvre un système mondial de marketing relationnel Le réseau de magasins en propre a continué d’être éto é de façon prioritaire avec la rénovation en mars du flagship de Sloane Street à Londres et l’ouverture d’un nouveau flagship à Shanghai en juin Leurs inaugurations ont été célébrées au moyen de campagnes d’image de grande envergure La rénovation des magasins existants se poursuivra sur les marchés où la marque est bien établie et où il est primordial de protéger l’image de marque Un facteur également prépondérant cette année pour le réseau de magasins en propre a été la pénétration rapide de marchés plus jeunes o rant une forte croissance En Chine continentale par exemple le réseau de boutiques Gucci est passé de 23 à 30  magasins gérés en propre en 2009 Parallèlement Gucci s’est établi sur le marché indien en créant une joint venture avec un nouveau partenaire local et a ouvert son troisième magasin indien à New Delhi Le réseau de Gucci s’est également enrichi d’un premier magasin au Brésil Sur le plan du marketing et de la communication l’année 2009 a été marquée par l’attention apportée à la dualité unique de l’esprit Gucci conjuguant dans toutes ses activités héritage et rôle de référence dans le monde de la mode L’introduction d’un Artisan Corner présentant en avant première le savoir faire des artisans de Gucci lors des événements réservés aux clients VIP  le retour après une absence de 20 ans au parrainage de concours de saut d’obstacle de haut niveau lors des Gucci Masters à Paris  le lancement d’une application iPhone sur le style de vie Gucci  ou le concept de boutique temporaire de baskets « Icon Temporary Pop Up store » sont autant d’exemples de la façon dont cet axe alliant la tradition à l’innovation s’est concrétisé durant l’année Au fur et à mesure que croît l’importanc e de Gucci à l’échelle mondiale le statut de sa marque continue de s’apprécier Dans le dernier classement Interbrand des 100 marques les plus cotées Gucci a progressé de 23 places et au cours des cinq dernières années gagné 18 places Parallèlement la Directrice de Création Frida Giannini a une nouvelle fois obtenu la plus grande reconnaissance du secteur en étant nommée «  Créateur de l’année » par Fashion Editors Club au Japon America’s Fashion Group International et Marie Claire Spain En outre lors de ses déplacements cette année Frida Giannini s’est rendue à Berlin où elle est intervenue lors de la conférence « Techno Luxury » de l’International Herald Tribune pour parler de la puissance d’Internet dans la relation directe avec les clients Elle s’est également rendue au Malawi pour une visite Unicef sur le terrain ainsi qu’au Radiant Eye Hospital de Beijing où elle a visité les projets soutenus par les fonds levés par Gucci ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)0460920138018402300 46DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2Bottega VenetaMarque créée en 1966402M de chi re d’a aires en 200992M de résultat opérationnel courant en 20091 371collaborateurs en 2009 (1)135magasins gérés en propre à la n 2009(1) Effectifs moyens CONCEPT COMMERCIALBottega Veneta « l’atelier véné tien » en français crée des produits de luxe dont le travail repose sur les valeurs fondamentales que sont la qualité le savoir faire l’exclusivité et le luxe discret À l’origine fabriquant et distributeur de produits de maroquinerie rendus célèbres par la fameuse signature intrecciato une technique de tissage unique inventée par les artisans de la marque Bottega Veneta propose aujourd’hui en plus d’une gamme complète de produits de maroquinerie (sacs petits articles de maroquinerie et gamme complète de bagages) des articles de prêt à porter pour homme et femme des chaussures des bijoux des meubles des accessoires de décoration et autres accessoires Au cours des dernières années la marque a également entamé des collaborations avec des partenaires stratégiques partageant les mêmes valeurs et le même engagement envers la qualité et le savoir faire comme Poltrona Frau pour le lancement du fauteuil Meta et KPM pour le lancement de la porcelaine Intreccio Svanito Récemment la société a annoncé avoir conclu un partenariat avec Coty en vue du lancement de parfums Bottega Veneta Les produits Bottega Veneta sont exclusivement distribués au sein d’un réseau parfaitement contrôlé de magasins gérés en propre ou sous franchise exclusive de grands magasins et de magasins spécialisés rigoureusement sélectionnés dans le monde entier POSITIONNEMENTBottega Veneta a toujours été synonyme d’un savoir faire de grande qualité d’un choix de matériaux parmi les plus ns d’une grande innovation et d’un design sobre La marque a été la première à introduire des sacs à mains souples et déstructurés se démarquant des structures rigides de l’école française Ils ont reçu un excellent accueil sur le marché et sont rapidement devenus très reconnus RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUERÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR CATÉGORIE DE PRODUITS DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR47LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Bottega VenetaÉVOLUTION DU NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPRESous l’impulsion créatrice du Directeur de Création Tomas Maier Bottega Veneta réaffir me constamment so n positionnement de marque de luxe haut de gamme dont les produits séduisent une clientèle à la fois sophistiquée et moderne appréciant le luxe discret sensible aux détails cachés et aux produits de grande qualité La combinaison de valeurs traditionnelles du Luxe – exclusivité savoir faire et qualité – et de concepts innovants donne aux produits Bottega Veneta un car actère moderne et une élégance intempor elle La marque doit la qualité d’exception de ses produits au savoir unique de ses artisans qui les confectionnent dans son atelier de Vénétie Le slogan « Quand vos initiales su sent » ainsi que la signature Bottega Veneta apposée uniquement à l’intérieur de ses produits témoignent de l’élégance discrète de la marque STRATÉGIEBottega Veneta se positionne clairement comme une marque de luxe dédiée à un certain style de vie Cette volonté se traduit par l’innovation qui caractérise chaque collection toujours alliée à l’exclusivité à une qualité exceptionnelle et à l’attention apportée aux détails Les matériaux les plus ra nés sont utilisés pour chacune des catégories de produits et tous les lancements de produits s’inscrivent dans une stratégie rigoureusement plani ée et soigneusement exécutée en parfait accord avec l’intégrité et la philosophie de la marque RÉSULTATSLe chi re d’a aires de Bottega Veneta qui s’est établi à 402 millions d’euros en 2009 est en baisse de 6 0 % en données comparables par rapport à l’exercice précédent En 2009 Bottega Veneta a a ché un résultat opérationnel courant de 92 millions d’euros (22 8 % des ventes pour 25 0  % en 2008 en données comparables) 48DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2Bottega VenetaÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)0100200300400500FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010Au cours d’une année marquée par l’évolution des comportements d’achat fortement a ectés par l’instabilité des marchés nanciers et par l’intensi cation des inquiétudes entourant l’économie mondiale Bottega Veneta est restée positionné comme une marque de luxe axée sur la qualité le savoir faire l’innovation et l’exclusivité Le contrôle des achats a été renforcé et malgré le contexte di cile quatorze nouveaux magasins ont été ouverts au cours de l’année portant leur nombre à 135 à n 2009 et renforçant sensiblement la présence de la marque en Asie avec six magasins en Corée deux en Chine deux à Hong Kong et deux à Macao Le réseau de magasins en propre reste le principal moteur de l’activité notamment grâce à l’expansion en Asie En outre la contribution de la distribution indirecte « agréée » au travers de franchisés de shop in shops dédiés et de boutiques duty free sur les marchés ém ergents s’est renforcée Bottega Veneta a continué à héberger l’exposition itinérante «  e Knot  A Retrospective » qui présente plus de cinquante versions de son sac emblématique Les produits iconiques – qui se déclinent en couleurs sais onni ères – restent le cœur de l’activité et sont parfaitement complété s dans chaque collection par l’introduction de nouveautés très bien accueillies par les clients à l’échelle mondiale L’alliance de l’innovation et du savoir faire reste la clé du succès de la marque Pour célébrer le monde de Bottega Veneta à Bergdorf Goodman à New York une installation extraordinaire a été mise en place début avril dans tout le magasin pour six semaines y compris celle de la Foire Internationale du Mobilier Contemporain de New York À cette occasion un cocktail regroupant quelque 250 invités a été organisé à Bergdorf Goodman le 14 avril Les invités comptaient des architectes des designers des artistes des personnalités des célébrités et des éditeurs du monde de la mode Le nouveau show room Bottega Veneta à Milan a été achevé en 2009 et utilisé pour accueillir les dé lés de mode féminine et masculine printemps été 2010 Tomas Maier a collaboré avec le photographe renommé Larry Sultan pour la campagne publicitaire printemps été 2009 Le glamour original de la collection était propice à la sensibilité énigmatique de Larry Sultan et à son utilisation spéci que de la lumière et des volumes Pour la campagne publicitaire 2009 2010 Tomas Maier a travaillé en collaboration avec Steven Meisel l’un des photographes de mode les plus renommés au monde Pour le Directeur de Création Tomas Maier la compréhension intuitive du glamour de Steven Meisel ses conventions ses ambiguïtés et son attrait irrésistible ont fait de lui un partenaire idéal pour la campagne En novembre 2009 Tomas Maier a reçu la distinction ACE Designer of the Year à New York «  e Hand of the Artisan  » une vidéo détaillant le savoir faire de la marque a été présentée par Tomas Maier lors de l’International Herald Tribune’s Luxury Conference à Berlin en novembre 2009 Pour 2010 Bottega Veneta a annoncé des projets de création de développement e t de dis tribu tion d’une ligne de parfums avec Coty  Inc un leader mondial du secteur de la beauté Aussi Bottega Veneta organisera un concours en partenariat avec l’Université de Tokyo de renommée mondiale L’issue du concours réservé aux étudiants en architecture du département d’ingénierie sera la présentation des trois projets gagnants en avril à l’occasion du Salone del Mobile (salon du meuble) 2010 de Bottega Veneta à Milan Dans une conjoncture économique di cile qui modi e la relation à la consommation des produits de luxe bon nombre d’instituts de recherche ont annoncé la n de l’ère de l’ostentatoire débridé et le retour à des plaisirs plus simples et authentiques et à l’essentiel Une tendance en plein accord avec le positionnement de Bottega Veneta et nettement favorable aux produits de la marque DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR49LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Yves Saint LaurentMarque créée en 1961238M de chi re d’a aires en 2009(10)M de résultat opérationnel courant en 20091 027collaborateurs en 2009 (1)66magasins gérés en propre à la n 2009(1) Effectifs moyens CONCEPT COMMERCIALFondée il y a près de 50 ans Yves Saint Laurent est l’une des plus prestigieuses maisons de mode du vingtième siècle Initialement maison de couture Yves Saint Laurent a été le précurseur du prêt à porter de luxe concept créé en 1966 sous le nom de « Rive Gauche » Depuis la Maison Yves Saint Laurent compte parmi les leaders de la dé nition et de la réinvention de la mode moderne Sous la direction de Valérie Hermann nommée P D G en 2005 et de Stefano Pilati Directeur de Création depuis 2004 Yves Saint Laurent crée et commercialise une gamme complète d’articles de prêt à porter féminin et masculin de maroquinerie de chaussures et de joaillerie La production est réalisée en Italie et en France où un atelier historique réalise le prêt à porter Par le biais d’un accord de licence conclu avec L’Oréal Yves Saint Laurent est également fortement présent dans les secteurs des parfums et des cosmétiques Le réseau des magasins Yves Saint Laurent comprend aujourd’hui 66 magasins gérés en propre dont les flagships de Paris New York Londres Milan Hong Kong et Beverly Hills  ces magasins gérés en propre ont dégagé plus de 53 % du chi re d’a aires d’Yves Saint Laurent en 2009 La marque compte également des points de vente dans la plupart des boutiques et des grands magasins multimarques les plus prestigieux du monde RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUERÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR CATÉGORIE DE PRODUITSPOSITIONNEMENTDepuis sa création Yves Saint Laurent a une forte in uence dans le domaine de la mode Au l des ans les designs révolutionnaires de la Maison sont devenus des références culturelles et artistiques emblématiques et son fondateur le couturier Yves Saint Laurent s’est imposé comme l’un des créateurs majeurs du vingtième siècle 50DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2Yves Saint LaurentÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros) 50 000 000 7 142 90235 71419 578 571293121 428 391164 285 488207 142 586249 999 683NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPRELes styles de sa signature tels que le smoking l’ensemble pantalon la saharienne et le trench coat ont révolutionné la garde robe féminine et continuent de symboliser le chic français l’élégance féminine et le pouvoir de séduction Le concept de «  Rive Gauche » de Saint Laurent a apporté une touche de démocratie à la mode en rendant une signature de luxe accessible à un public plus large Ces valeurs et ces idéaux sont toujours vivants et se retrouvent dans l’incarnation contemporaine de la Maison Depuis son rachat par Gucci Group en 1999 Yves Saint Laurent s’est repositionné à la pointe du marché de luxe revisitant l’héritage exceptionnel de son fondateur en apportant une touche résolument contemporaine Yves Saint Laurent qui s’impose comme une référence dans le monde du prêt à porter a créé avec succès des gammes de produits iconiques en maroquinerie tels que les sacs à main Muse Downtown Easy et Roady et les chaussures Tribute Marque véritablement internationale riche d’un héritage français authentique Yves Saint Laurent est à l’avant garde de la mode STRATÉGIEDepuis 2005 Yves Saint Laurent met en œuvre un plan stratégique visant à améliorer ses performances nancières par l’augmentation de son chi re d’a aires et de sa marge brute ainsi que par la maîtrise de ses coûts opérationnels et l’optimisation de ses ressources nancières Dans le respect de ce plan stratégiqu e qu i a su évolu er pou r s’adapter aux évolutions du marché les principaux objectifs de la société sont de continuer à créer et commercialiser des produits très attrayants re étant sous des formes innovantes l’essence même de la marque mettant à pro t sa présence historique dans le monde du prêt à porter en élargissant l’o re de produits avec l’extension des lignes à fort potentiel de croissance que sont les articles et accessoires de maroquinerie et en développant ses partenariats stratégiques dans les segments des parfums et des cosmétiques DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR51LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Yves Saint LaurentRÉSULTATSLe chi re d’a aires d’Yves Saint Laurent a atteint 238 millions d’euros en 2009 soit un recul de 11 8 % en données comparables par rapport à l’exercice précédent En 2009 le résultat opérationnel courant ressort à (10)  millions d’euros contre 0 3 million d’euros en données comparables en 2008 La marge opérationnelle n’est pas signi cative FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010La maroq uine rie a continu é d ’affi cher des rés ultat s positifs enregistrant notamment des ventes prometteuses à l’occasion du lancement à l’automne du dernier né des sacs à main Roady Les performances des sacs à main Muse Downtown et Easy des petits articles de maroquinerie Belle de Jour et du best seller que sont les chaussure s Tribute confirment la position d’Yves Saint Laurent comme l’un des leaders incontestés dans ce domaine Outre une solide performance commerciale en 2009 les collections de mode Yves Saint Laurent ont connu un grand succès et ont été applaudies par la critique à la faveur d’articles de presse et du placement de produits auprès de célébrités La gamme de produits a été élargie grâce au renouvellement de plusieurs petites collections baptisées «  Éditions  » et à l’introduction d’une nouvelle édition limitée dénommée New Vintage une collection écologique de prêt à porter et d’accessoires qui réutilise les chutes de tissus d’anciennes collections pour fabriquer des articles particulièrement représentatifs de l’œuvre du Directeur de Création Stefano Pilati Lancées au cours de la saison précédente ces collections ont connu une dynamique impressionnante  Édition 24 – des articles polyvalents et fonctionnels destinés aux femmes modernes qui voyagent beaucoup  Édition Unisex – inspirée par la tension masculin féminin emblématique des codes de la Maison  et Édition Soir – une collection de tenues de soirée quasiment haute couture L’année 2009 a également été marquée par l’évolution du Manifesto d’Yves Saint Laurent lancé en 2007 comme un outil révolutionnaire p ou r co mmu ni qu er l’ét hiq u e d e l a marq u e dire cte me nt a u consommateur Distribué gratuitement aux passants dans les rues de Paris New York Londres Milan Tokyo Hong Kong et Séoul le Manifesto conçu comme un acte généreux di use de manière démocratique la mode d’Yves Saint Laurent au plus grand nombre Parallèlement au lancement du Manifesto Automne hiver 2009 2010 en septembre 2009 la marque a construit un micro site dédié au projet – www yslmanifesto com – et fait sa première incursion dans l’univers des réseaux sociaux avec le lancement d’une page sur Facebook et d’un compte Twitter Da ns la d is tr i bu t i o n Y v es S a in t L au ren t a p ou rs u i vi s on développement de manière signi cative sur les marchés émergents notamment au Moyen Orient et dans la région Asie Paci que avec l’ouverture en 2009 de plusieurs magasins gérés en propre et magasins autonomes sous contrats de franchise La poursuite de l’expansion dans cette région y compris en Chine continentale sera une priorité pour la marque en 2010 et pour les années à venir 52DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2Les autres marquesLes autres marques484M de chi re d’a aires en 200925M de résultat opérationnel courant en 20091 871collaborateurs en 2009 (1)125magasins gérés en propre à la n 2009(1) Effectifs moyens Dans cette rubrique gurent Balenciaga Boucheron Sergio Rossi Alexander McQueen et Stella McCartney Depuis leur entrée dans Gucci Group toutes ces marques béné cient d’une très forte croissance de leur chi re d’a aires portée par la vision artistique propre à chaque créateur et par le soutien nancier du Groupe Gucci Group a réalisé des investissements importants pour favoriser le développement des collections l’ouverture de boutiques exclusives dans les diverses capitales de la mode le développement à l’échelle mondiale du réseau de ventes indirectes pour les grands magasins et les magasins spécialisés et en n la mise en place de l’infrastructure nécessaire à la gestion de la croissance NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPREÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)0 00 000083 3 332 98166 666 595249 999 893333 333 191416 666 489499 999786 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR53LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Les autres marquesLa Maison Balenciaga est l’un des établissements les plus in uents du monde de la mode et est en passe de s’imposer comme un acteur majeur de l’industrie du Luxe Créée en 1919 par Cristóbal Balenciaga et établie à Paris depuis 1936 elle a dicté les plus grandes tendances de la mode entre les années trente et soixante Une création et une vision provocatrices la maîtrise des techniques et des coupes une innovation constante dans les tissus sont autant d’éléments qui ont pu assurer à Balenciaga une place particulière dans les cœurs et les esprits de ses clients privilégiés et de ses adeptes Nicolas Ghesquière rejoint Balenciaga en 1995 et présente sa première collection deux ans plus tard à l’âge de 26  ans Les nombreuses distinctions décernées à ce jeune créateur qui a su captiver l’attention des médias e t des clients o nt lar gement contribu é au succè s commercial et à l’attractivité de la marque Alors que l’esprit de la marque est solidement ancré et évoqué dans des collections de prêt à porter remplies de symboles les lignes de sacs et de chaussures ont également rencontré un succès phénoménal dans le monde entier La fourchette de prix des collections de prêt à porter féminin et masculin est large variant des pièces les plus emblématiques à des produits plus « universels » et permettant ainsi à un public plus large d’accéder au style Balenciaga Durant les premières années de sa renaissance moderne Balenciaga a délibérément choisi de privilégier l’exclusivité de sa distribution Avec un portefeuille de produits conséquent et une forte demande pour ses sacs vêtements et chaussures Balenciaga vise une croissance sélective de son réseau de distribution à l’échelle internationale La priorité est désormais de s’assurer que la marque soit représentée dans un environnement respectant son esprit tant dans les magasins gérés en propre que dans les franchises et dans les points de vente de grands magasins multimarques Un plan cohérent visant la construction d’un réseau de magasins gérés en propre a é té déve loppé c es deux der nièr es a nnées permettant d’accéder pleinement à la marque Balenciaga dans le monde entier et d’en rééquilibrer l’expansion géographique Ce plan prévoyait l’ouverture de 32  magasins dans le monde en 2009 dont deux boutiques en ligne En Europe la représentation de la marque dans les grands magasins s’est renforcée avec l’ouverture d’un magasin à Paris (Galerie s Lafayette) et la conversion d’un point de vente en magasin à Londres (Harvey Nichols) L’année 2009 a été celle des premiers pas de Balenciaga en Chine continentale avec l’ouverture au printemps des deux premiers magasins de la marque gérés en propre à Shanghai et à Hangzhou Parallèlement l’expansion des activités de détail s’est poursuivie au Japon avec l’ouverture de trois nouveaux espaces boutiques (qui viennent s’ajouter aux dix magasins existants) Le ré seau des franc hise s pours uit son expansion Balenciaga a conclu des contrats de franchise et de distribution exclusive avec des partenaires de premier rang sur les marchés clés de Taiwan de Singapour de la aïlande de la Corée du Sud de la Russie de la Turquie et du Moyen Orient De nouveaux contrats ont récemment été signés en Corée et en Arabie Saoudite pour des boutiques duty free En n l’activité en ligne a été soutenue avec l’ouverture d’un site au Royaume Uni en juin 2009 L’ouverture de nouveaux magasins est prévue pour 2010 en priorité en Asie (notamment en Chine avec quatre nouveaux magasins à Hong Kong et au Japon) et aux États Unis (un nouveau magasin) a n d’alimenter la croissance du segment des ventes directes tout en préservant celle du segment indirect L’ouverture d’une boutique en ligne en France est également prévue au cours de l’année Dans la tradition de la joaillerie française Boucheron s’impose comme le créateur le plus audacieux Fondée en 1858 la Société fut la toute première joaillerie à s’installer sur la célèbre place Vendôme à Paris en 1893 Ce fut également la première Maison à intégrer de nouveaux matériaux dans ses collections et à lancer des produits innovant s comme le br acelet montre interchangeable Depuis 150 ans Boucheron est un créateur de tendances dans le monde très fermé de la haute joaillerie et s’est forgé une renommée internationale Boucheron puise largement son inspiration dans la nature le serpent étant l’un des modèles favoris de la Maison Filiale d e Gu cc i Gr ou p d ep uis 2000 B ou cher on fabr ique et commercialise des bijoux des montres et des parfums de luxe dans le flagship de la place Vendôme à Paris ainsi que dans des magasins gérés en propre des magasins franchisés des grands magasins des boutiques multimarques exclusives et sur la boutique en ligne 54DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2Les autres marquesÉcrivains artistes stars du cinéma Maharaja hommes d’a aires… Boucheron a toujours s u séduire une clientèle aussi c élèbr e et remarquable que ses propres créations Parmi ses admirateurs se trouvent des souverains comme le Maharaja de Patiala le Shah d’Iran le Tsar Alexandre III la Reine Farida d’Égypte la Reine Rania de Jordanie  de riches familles américaines comme les Astor les Vanderbilt et les Rockefeller  des stars légendaires comme Greta Garbo Rita Hayworth Marlène Dietrich et plus récemment Nicole Kidman Cameron Diaz Katie Holmes Julianne Moore et Anne Hathaway Après une année marquée par la célébration de son 150e anniversaire en 20 08 Boucheron est resté dans cet esprit commémoratif en décidant de s’inspirer des plaisirs de la vie parisienne pour sa dernière collection Baptisée Gaîté Parisienne cette collection se décline en sept parures uniques de haute joaillerie incarnations de Paris la capitale cosmopolite des plaisirs et de la culture Chaque parure a reçu le nom d’une femme dont la personnalité et le style ont inspiré ces créations L’année a également été marquée par la parution du livre signé Vincent Meylan « Les Archives secrètes de Boucheron » Deux ans de recherche ont été nécessaires pour retracer l’histoire des clients d’exception du joaillier  altesses royales courtisanes milliardaires stars de Hollywood… tous passionnés de pierres précieuses et de la Maison Boucheron Actuellement la marque compte 47 boutiques dans le monde ainsi qu’une boutique en ligne accessible de tous les pays aux amateurs de la joaillerie Boucheron continue de développer ses boutiques en France et à l’international Courchevel et Singapour ont accueilli de nouveaux magasins Le flagship de Cannes a rouvert ses portes en mars après avoir été rénové De nouveaux points de vente ont par ailleurs vu le jour chez Neiman Marcus à Topanga Dallas Chicago et Honolulu Cette année Boucheron a également signé avec Sparkle Roll Group Ltd un accord de partenariat visant à développer et renforcer sa présence en Chine via la création d’un réseau de six à dix boutiques en cinq ans Dix mois après la signature d’un accord de licence Boucheron a lancé une nouvelle collection de lunettes avec Gold & Wood Présentée pour la première fois au Silmo 2009 cette collection scelle l’union de deux passions  celle des designs innovants et celle du savoir faire unique Elle est en vente auprès d’une sélection d’opticiens prestigieux depuis n 2009 Les solaires seront distribuées dans les boutiques Boucheron dès mars 2010 Depuis sa création en Italie à la n des années 60 Sergio Rossi est devenu une ré férence mondiale dans le secteur de la chaussure féminine de luxe La marque a toujours été synonyme de glamour et de classe respectée pour sa créativité unique et pour son ajustement parfait Formes séduisantes lignes élégantes matériaux sensuels… la marque sait mettre en valeur la silhouette féminine s’imposant comme un instrument incontournable de l’art moderne de la séduction Da ns l es ateliers de Sa n Mau ro Pascoli au cœ ur de l ’I talie traditionnelle les artisans de la marque se distinguent par la passion qui les anime et par une quête permanente de la perfection En moins d’un demi siècle de Hollywood à Tokyo de Shanghai à New York dans l’animation des rues de la ville ou le glamour des podiums la marque Sergio Rossi s’est imposée partout dans le monde Sergio Rossi reste dèle à son cœur de métier la chaussure féminine pour créer des collections pour toutes les occasions décontractées pour les loisirs et le travail élégantes pour le soir Sergio Rossi o re aux femmes les accessoires qui les rendent désirables et féminines en toutes circonstances L’année 2009 a constitué un tournant dans l’histoire de la marque avec le lancement de la collection automne hiver 2009 du nouveau Directeur de Création Francesco Russo La marque sublime son savoir faire avec cette collection qui crée une femme qui s’a rme sensuelle et séduisante incarnant la « quintessence du chic » Les chau ss ures et acce ssoires S er gio Ross i sont vend us d ans 44 magasins gérés en propre et dans plus de 30 boutiques franchisées ainsi que dans des grands magasins et des magasins spécialisés choisis avec soin En 2009 de nouveaux magasins franchisés ont ouvert à Moscou Beijing Beyrouth Wuhan Djeddah et Taipei L’Europe compte 17  magasins gérés en propre et 12  boutiques franchisées Aux États Unis Sergio Rossi a choisi de se concentrer sur les activités de ventes indirectes qui se sont avérées être le canal approprié pour le développement et l’expansion future de la marque dans le pays Une stratégie complétée par l’ouverture de la boutique en ligne américaine En Asie Paci que important levier de croissance pour la marque Sergio Rossi compte un magasin géré en propre et 12  boutiques franchisées De nouveaux magasins devraient ouvrir prochainement en Chine continentale et en Malaisie Au Japon la marque dispose de 26 magasins gérés en propre DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR55LES ACTIVITÉS DU GROUPE2Les autres marquesReconnue pour son audace et sa créativité la marque Alexander McQueen jouit d’une réputation prestigieuse dans le monde de la mode Filiale de Gucci Group depuis 2001 Alexander McQueen a pour principal objet la commercialisation d’accessoires et de prêt à porter féminins Le portefeuille de la marque s’est enrichi de nouvelles lignes de prêt à porter masculin de chaussures et de petits articles de maroquinerie élargissant son o re de produits Les produits Alexander McQueen sont distribués dans des magasins gérés en propre des grands magasins et des magasins spécialisés haut de gamme ainsi que dans des boutiques en ligne La marque compte cinq magasins gérés en propre à Londres Milan New York Las Vegas et Los Angeles Un site Web marchand a également été lancé avec succès au Royaume Uni en novembre 2009 suite aux résultats prometteurs du site inauguré aux États Unis en juillet 2008 Au cours des quelques derni ères années Alexander McQueen a également ouvert plusieurs espaces boutiques dans de grandes chaînes de magasins du monde entier parmi lesquelles Harvey Nichols (Londres Jakarta) Selfridges (Londres) Saks 5th Avenue (New York) Shinsegae (Séoul) et Tsum (Moscou) Le programme de franchise de la marque a débuté à la n 2006 avec l’ouverture d’un magasin à Istanbul Plusieurs magasins ont ensuite été ouverts sur des marchés émergents clés dont Doha en 2009 Ces dernières années les segments des accessoires ont progressé jusqu’à représenter 35  % des activités de la Société en 2009 Les chaussures et les sacs de la marque sont vendus dans la plupart des grands magasins du monde entier En 2009 l’environnement des ventes directes a été plus di cile en raison d’une baisse de la fréquentation des magasins L’intérêt pour la marque ne s’est toutefois pas démenti comme en témoignent les solides performances commerciales Le développement de l’activité au Japon avec l’ouverture récente de cinq espaces boutiques combiné à la résilience des magasins historiques en Europe a permis aux ventes au détail de gagner 15 % en 2009 Le remarquable succès de la campagne printemps été 2010 plaide également en faveur d’un prochain retour à la croissance sur le segment des ventes indirectes L’année 2010 verra par ailleurs la poursuite de plusieurs accords de licence stra tég iqu es qu i ont pe rmis la c ommercia lisation internationale des créations Alexander McQueen auprès d’un public plus large  gammes de lunettes en partenariat avec Sa lo SpA lignes de vêtements et de chaussures de sport haut de gamme avec Puma AG ligne de prêt à porter denim commercialisée sous la marque McQ avec Sinv SpA et collection de sous vêtements et de maillots de bain dans le cadre d’un récent accord de licence avec Albisetti SpA S t ella McC art ney confir m e son d yna misme e t c onse rve u n positionnement unique celui d’une marque de créateur moderne dédiée à un certain style de vie qui bénéficie d’une présence mondiale de plus en plus importante Le talent de son Directeur de Création et son in uence croissante dans la profession lui ont valu des distinctions toujours plus nombreuses dont une nomination en 2009 au classement du magazine TIME des 100 personnalités les plus in uentes au monde « Évocatrice » tout en restant facile à porter la marque continue de trouver écho auprès de la femme moderne de tous les jours gagnant ainsi en popularité et a chant une croissance dynamique continue malgré une conjoncture mondiale di cile Le prêt à porter qui reste le moteur de l’activité a poursuivi sa progression tant grâce au développement de nouvelles catégories de produits qu’à la croissance des ventes dans les catégories existantes Solidement ancrées les valeurs éthiques de la marque s’expriment dans l’ensemble de l’activité depuis les produits bio et durables en plein essor jusqu’aux chaussures et accessoires réalisés dans des matières autres que du cuir Le lancement à l’automne 2009 d’une nouvelle collection de sacs en Nylon fabriqués à partir de matériaux recyclés a contribué à renf orcer le positionnement unique de la marque tout en restant dèle à l’esprit d’une mode fonctionnelle et accessible Les produits Stella McCartney sont distribués dans des grands magasins répartis dans 51 pays du monde entier L’optimisation de 56DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLES ACTIVITÉS DU GROUPE2Les autres marquesla visibilité de la marque essentielle à la poursuite de sa croissance stratégique passe par le déploiement de nouveaux espaces signés Stella McCartney dans ces grands magasins et par une représentation accrue des produits emblématiques Le style de vie re été par la marque joue un rôle clé dans la croissance des ventes au détail et chaque magasin décline l’éventail diversi é des produits Stella McCartney auprès d’un public cible L’ouverture d’un nouveau flagship à Paris au Palais Royal début 2009 et aux Galeries Lafayette en décembre ainsi que d’un nouveau magasin autonome à Milan en janvier 2010 est venue renforcer le positionnement et l’implantation de la marque en Europe de même qu’une présence déjà solide en Extrême Orient et au Moyen Orient grâce aux partenaires franchisés La collaboration initiée avec Gap en novembre  2008 dans le cadre d’une collection exclusive de vêtements enfants et bébés a connu un succès sans précédent et permis une diversi cation jugée naturelle par la marque Dans le sillage de cette réussite une seconde collection sortira en mars 2010 Les ac cor d s d e li cence ex istant s res tent l’un des pr inc ipau x constituants de l’ADN de la marque  parfums articles de lingerie et lunettes de soleil constituent une passerelle privilégiée vers la marque tout en renforçant l’attrait du style de vie qu’elle incarne La récente modi cation de l’accord conclu avec Luxottica se traduira par une créativité accrue et par un positionnement prix plus compétitif Déjà bien engagé le partenariat avec Adidas continue de porter ses fruits dans le monde entier grâce au mariage réussi du chic et de la performance technique En 2010 la croissance robuste des ventes et la poursuite du dynamisme de la marque demeureront une priorité parallèlement à l’expansion de l’activité en ligne DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR573 La R esponsabilité S ociale et E nvironnementale (RSE) de PPR INTRODUCTION 58Historique de la démarche 58Une organisation RSE dédiée et intégrée 59Faits marquants 2009 60Chi res clés 2009 61Le pro l humain du Groupe 62ENJEU 1  DÉVELOPPER L’EMPLOYABILITÉ À TRAVERS LA GESTION DES COMPÉTENCES ET  LA FORMATION 69Développer les compétences et les talents 69É valuer 75Faire évoluer 76La rémunération et les avantages sociaux 77Écouter et dialoguer avec son environnement social 78ENJEU 2  FORMER CHAQUE MANAGER AUX ENJEUX DE  LA  DIVERSITÉ 81Un engagement pris au plus haut 81Un pilotage inter enseignes 81Une démarche basée sur des diagnostics et un suivi des résultats 82Des actions de sensibilisation et de formation 82L’égalité des chances dans les process Ressources Humaines  du recrutement à la gestion de carrière 83L’implication des partenaires sociaux 84ENJEU 3  INTÉGRER DES CRITÈRES RSE DANS LE CHOIX DES FOURNISSEURS 85Les piliers de l’engagement de PPR vis à vis de ses partenaires commerciaux 85Des approches adaptées aux spéci cités du Groupe 86La déclinaison des politiques par des plans d’actions d’envergure 89Le soutien à l’insertion par l’économique et au secteur protégé 93ENJEU 4  MESURER ET LIMITER LES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX  TRANSPORTS 94Le management de l’environnement 94Les émissions de CO2 liées au transport 96ENJEU 5  RÉDUIRE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES MAGASINS ET DES INFRASTRUCTURES 100L’intensi cation de la démarche en 2009 100La politique énergétique du Groupe 101L’optimisation des matières premières 104La gestion des déchets 108L’évaluation et la gestion des risques environnementaux 111ENJEU 6  PROMOUVOIR DES PRODUITS ET USAGES RESPONSABLES 113La qualité et la traçabilité des produits 113Le développement de produits responsables 115Des clients responsables et solidaires 118ENJEU 7  METTRE EN PLACE DES PROGRAMMES DE SOLIDARITÉ EN LIEN AVEC L’ACTIVITÉ DES SOCIÉTÉS 121Les engagements au niveau du groupe PPR 121Des enjeux qui mobilisent les enseignes 124TABLE DE CONCORDANCE R  225104 ET R  225105 DU CODE DE COMMERCE 129RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX  COMPTES 131 58DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3IntroductionIntroductionLa RSE chez PPRHISTORIQUE DE LA DÉMARCHEUn engagement RSE de longue date1996 Première Charte éthique du Groupe2001 Création de l’association SolidarCité qui mobilise les collaborateurs autour de projets de solidarité 1re étude d’opinion des salariés2003 Création d’un département Développement Durable au niveau du Groupe Mi s e e n p l a c e d ’ u n e p l a t e fo r m e d e r e p or ti n g environnemental2004 Signature par le Président de PPR de la Charte de la D iversité et mise en place du Comité D iversité et de la Mission Handicap2005 Signa tu re d ’u ne conv e nti on d e par te na ri at ave c l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Age ph) Déploiement du Code de conduite des a aires et création du Comité pour l’É thique et la R esponsabilité S ociale et E nvironnementale (CERSE) Création de la Fondation Télémaque2006 Première structuration des engagements du Groupe en matière de Responsabilité S ociale et E nvironnementale2007 Création de la Direction de la Responsabilité S ociale et E nvironnementale du Groupe représentée au Comité exécutif et directement rattachée au Président Dé nition de 7 enjeux clés 2008 2010 pour le Groupe en matière de RSE et création d’un Comité RSE chargé de s’assurer de la xation d’objectifs ambitieux sur ces 7 enjeux de leur mise en œuvre et des résultats obtenus Signature d’une seconde convention avec l’Age ph en faveur de l’emploi des personnes handicapées2008 Adhésion du groupe PPR au Global Compact Création de la Fondation d’e ntreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR59LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3IntroductionL’année 2009 aura été marquée par la sortie mondiale du lm documentaire HOME réalisé par Yann Arthus Bertrand coproduit par EuropaCorp et Elzévir Films et nancé par PPR dans sa très grande majorité Unique par ses images tournées du ciel dans plus de 50  pays à travers le monde inédit par son approche volontairement didactique et à destination du grand public avant gardiste par son souhait de bousculer la chronologie des médias pour être disponible gratuitement et sur tout support (Internet DVD télévision cinéma…) partout dans le monde le 5 juin 2009 date de la journée mondiale de l’environnement HOME a déjà été vu par plus de 150 millions de personnes dans le monde à ce jour Il aura également permis une formidable mobilisation des marques pour la promotion du lm et des collaborateurs de PPR  chacun des 88 000 collaborateurs que le Groupe comptait à la date de sortie du lm a ainsi reçu un DVD de HOME o ert par François Henri Pinault et a pu participer à un jeu concours HOME organisé en interne Au delà de la mobilisation individuelle HOME a également permis une accélération de l’appropriation par les marques et les Branches des enjeux de développement durable permettant ainsi une multiplication des engagements et projets en la matière Dans la suite logique de HOME et convaincu que l’accélération de l’engagement du Groupe en matière de Responsabilité S ociale et E nvironnementale repose sur les talents et l’esprit d’entrepreneuriat de ses collaborateurs PPR lancera en 2010 la 1re édition des Prix de l’Innovation et du Développement Durable UNE ORGANISATION RSE DÉDIÉE ET INTÉGRÉELa RSE est un sujet porté au plus haut au sein du groupe PPR à travers notamment une Direction dédiée à la RSE au niveau Groupe qui reporte au Président et est représentée au Comité exécutif A n de traduire en plans d’actions concrets la stratégie adoptée et pour être au plus près des réalités opérationnelles du terrain PPR dispose d’un réseau dédié à la RSE au sein de chacune de ses Branches Un cadre de référence commun à toutes les Branches Le Comité RSE constitué des membres du Comité exécutif du Groupe s’assure de la dé nition d’objectifs formels dans chacune des 5 Branches et au siège de PPR et suit leur mise en œuvre dans le cadre des 7  enjeux clés dé nis pour le Groupe Pour rappel ces 7 enjeux constituent un cadre commun à l’ensemble des Branches du Groupe  Enjeu 1 Développer l’emp loya bilit é à tra vers la ge stion des compétences et la formation  Enjeu 2 Former chaque manager aux enjeux de la diversité  Enjeu 3 Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs  Enjeu 4 M esu rer et l imit er le s é missions de C O2 liées a ux transports  Enjeu 5 Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures  Enjeu 6 Promouvoir des produits et usages responsables  Enjeu 7 Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés À noter en n qu'une part de la rémunération variable des dirigeants des Branches est directement liée à l'atteinte d' objectifs RSE Une Direction RSE au niveau du groupe PPR Cette entité créée en 2007 et composée de 8  personnes est directement rattachée au PDG du Groupe et est représentée au Comité exécutif La Direction RSE du groupe PPR a pour missio n de définir la politique du Groupe en matière de RSE d’acc ompagner les Branches sur les enjeux de RSE de répondre aux obligations légales en la matière d’anticiper et de préparer le Groupe aux obligations futures et de mettre en place des projets au niveau du Groupe Sur les aspects plus sociaux de la RSE la Direction RSE travaille en étroite collaboration avec la Direction des Ressources H umaines du Groupe  Une Direction RSE ou Développement Durable dans chaque Branche Dans chacune des 5 Branches un Directeur de la RSE ou Directeur du Développement Durable est en charge de mettre en place la politique générale RSE de sa Branche et des plans d’actions précis en cohérence avec le cadre de référence du Groupe que constituent les 7 enjeux RSE stratégiques En 2009 21 personnes travaillaient de manière directe sur les problématiques de RSE dans les 5 Branches du Groupe (au delà des 8 personnes chez PPR) Il existe également des Comités RSE organisés au niveau de certaines Branches qui regroupent les directions clés de l’entreprise autour de la Direction RSE ou Développement Durable De manière complémentaire PPR et ses Branches ont mis en place 2 importants réseaux de contributeurs à travers le monde dans le cadre du reporting social et du reporting environnemental 60DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3IntroductionFAITS MARQUANTS 2009Lancement et 1re année de fonctionnement de la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des FemmesCréée n 2008 la Fondation œuvre depuis le 29 janvier 2009 date de son 1er Conseil d’Administration autour de 2 axes stratégiques  la lutte contre les violences faites aux femmes et l’aide au développement au béné ce des femmes La Fondation soutient des projets de solidarité en partenariat avec des ONG locales et internationales et propose aux collaborateurs du Groupe de s’impliquer Elle a également pour mission de sensibiliser aux droits des femmes et organise expositions et débats sur le sujet En 2009 la Fondation a noué 17 partenariats choisis lors de son Conseil d’Administration et lors des deux comités de validation réunis en mars et juillet 2009 Redi usion du Code de conduite des a aires du Groupe à l’ensemble des collaborateursLe Code de conduite des a aires du Groupe dont la mise à jour avait fait l’objet des travaux du CERSE (Comité pour l’Éthique et la Responsabilité Sociale et Environnementale cf page 321) de PPR en 2008 a été redistribué à tous les collaborateurs du Groupe en 2009 Disponible dans les 14 langues les plus parlées dans le Groupe sa redi usion s’est accompagnée d’une campagne de communication p a rtou t d a ns l e G r ou pe p ou r a cc roître sa conn ai s san c e e t l’appropriation par tous des principes éthiques qu’il défend Multiplication des initiatives et projets autour des 7 enjeux RSE clés du GroupeLe cadre commun que constituent les 7  enjeux clés RSE du Groupe a permis en 2009 la multiplication des projets et l’accélération de l’engagement des Br anches À titre d’e xemple on retiendra la préparation la publication et la di usion à destination des 2 300 magasins du Groupe de la «  Green toolbox  » fruit d’un travail collaboratif sur l’année des équipes développement durable et patrimoine immobilier des Branches réuni es sous la houlette de PPR Conçu comme un véritable outil opérationnel de management environnemental ce guide doit permettre la réduction de l’empreinte environnementale des sites et la recherche combinée d’une e cacité économique et d’une performance écologique Entrée en vigueur au 1er octobre 2009 d’une 3e Convention signée avec l’Age ph pour l’intégration professionnelle des personnes handicapéesAprès une 1re Convention de partenariat s ignée en 2005 ave c l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Age ph) puis une 2e Convention signée en 2007 une 3e Convention est entrée en vigueur au 1er octobre 2009 En e et les résultats très encourageants de la 2e  Convention  en particulier les 126  embauches réalisées sur 2  ans au lieu des 75 prévues initialement – ont conduit à cette 3e  Convention qui porte sur une durée de 15 mois et intègre la Fnac Redcats Group PPR Siège & Services Partagés et les 4  marque s de Gucci Gr oup en France Conforama   de son côté poursuit ses actions en faveur du h andicap dans le cadre de l’accord d’entreprise signé en 2007 avec ses partenaires sociaux Réalisation de la 5e édition de l’enquête d’opinion interne « Quel temps fait il chez vous   »Véritable baromètre social qui permet de mesurer la perception des collaborateurs sur des thèmes liés à leur vie dans l’entreprise cette enquête d’opinion interne est conduite tous les 2 ans depuis 2001 Elle permet de dé nir et de mettre en œuvre des plans d’actions sur la base des résultats obtenus et d’en mesurer l’e cacité dans le temps Cette 5e édition a eu lieu au sein de PPR Siège & Services Partagés et des marques et enseignes Fnac Conforama Redcats Group et pour la première fois Puma Ce sont ainsi plus de 55 000 salariés qui ont été sondés en 12 langues et dans 55 pays Le taux de participation a été cette année de 77 % seuil jamais atteint jusque là témoignant ainsi du fort attachement des salariés à cette démarche Les résultats seront disponibles début 2010 et le 1er  semestre de l’année sera consacré à leur restitution aux collaborateurs ainsi qu’à l’élaboration des plans d’actions adéquats DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR61LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3IntroductionCHIFFRES CLÉS 2009 73  245 collaborateurs du Groupe inscrits au 31 décembre 2009 dont 56 8 % de femmes  1 193 travailleurs handicapés  90 7  % des collaborateurs sont en contrat à durée indéterminée (CDI)  50 5 % des managers sont des femmes  Les femmes représentent 60 1  % des embauches  12 171 CDI travaillent à temps partiel donc 81 7 % sont à temps complet  81 6 % des temps partiels sont des femmes et 96 7 % sont des non managers  77 1  % des non managers CDI travaillent à temps complet  36 6 ans est l’âge moyen des e ectifs en CDI en 2009  8 5 ans est l’ancienneté moyenne des e ectifs en CDI  662 802 heures de formation   57 902 collaborateurs formés  17 partenariats noués par la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes  25 collaborateurs partis en mission lors de congés solidaires  3 493 audits sociaux réalisés auprès des fournisseurs du Groupe y compris dans le cadre des démarches de certi cation SA 8000 mises en œuvre  56 % des déchets du Groupe ont été recyclés  65 % des achats directs de papier du Groupe sont issus de forêts gérées durablement  100  % des fo urnisseurs de papie r du Groupe sont certifiés ISO 14001 Chaque année PPR publie un point d’avancement de chacune des Branches sur les 7 enjeux clés du Groupe En 2010 il présentera les faits marquant 2009 de chaque Branche ainsi que les principaux objectifs mesurables retenus par chacune sur les 7 enjeux À noter en n que les indicateurs de reporting social et environnemental véri és par les Commissaires aux comptes dans le cadre de leurs travaux sur le reporting 2009 sont indiqués dans la suite du document par le symbole  ✓ Quand le périmètre véri é ne couvre pas la totalité de la valeur consolidée une note de bas de page précise la couverture du périmètre véri é 62DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3IntroductionLE PROFIL HUMAIN DU GROUPE 1(1) Pour chaque indicateur social présenté les données 2008 ont été retraitées à pro forma pour tenir compte de la variation du périmètre du Groupe en 2009 Par ailleurs il est indiqué un taux de couverture calculé en % des effectifs du Groupe inscrits au 31 décembre 2009 E ectifsRÉPARTITION DE L’EFFECTIF INSCRIT AU 31 DÉCEMBRE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE 2 EN %(Taux de couverture  100 %)RÉPARTITION DE L’EFFECTIF INSCRIT AU 31 DÉCEMBRE HOMMES MANAGERS FEMMES MANAGERS HOMMES NON MANAGERS FEMMES NON MANAGERS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN NOMBREManagersNon ManagersFemmesHommesFemmesHommes2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008Afrique1410252154673944Asie549 515 488 545 4 427 4 054 1 719 1 636Europe de l’Est147 13589 102 911 965 491 512France3 442 3 515 3 458 3 550 12 000 12 815 11 525 12 002Amérique du Nord1 327 1 266 754 716 7 034 8 139 2 643 2 812Océanie25263133 208 205 137 129Amérique du Sud10299 193 201 867 933 1 517 1 546Europe de l’Ouest1 016 1 061 1 455 1 513 9 440 10 261 7 118 7 436TOTAL6 622 6 627 6 493 6 681 34 941 37 439 25 189 26 117(Taux de couverture  100 %)(2) Tous les graphiques par zone géographique incluent les pays et territoires suivants  Afrique  Afrique du Sud  Asie  Émirats Arabes Unis Bangladesh Chine Guam Hong Kong Inde Japon Corée Macao Malaisie Pakistan Singapour Turquie Taïwan Vietnam  Europe de l’Est  Bulgarie République tchèque Estonie Croatie Hongrie Lituanie Pologne Roumanie Russie Slovaquie Slovénie Ukraine  France  Amérique du Nord  Canada États Unis  Océanie  Australie Nouvelle Zélande  Amérique du Sud  Aruba Argentine Brésil Chili Mexique Pérou Uruguay  Europe de l’Ouest  Autriche Belgique Suisse Allemagne Chypre Danemark Espagne Finlande Grande Bretagne Grèce Irlande Italie Luxembourg Monaco Malte Pays Bas Norvège Portugal Suède DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR63LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3IntroductionPART DES CDI PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %(Taux de couverture  100 %)NOMBRE D’INTÉRIMAIRES EN ETP* PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE(Taux de couverture  100 %)* ETP  Equivalent Temps Plein 64DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3IntroductionRÉPARTITION DES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF EN %Licenciementspour motiféconomiqueDépartsà l’initiativedu salariéDépartsà l’initiative del’employeurAutresdépartsDépartsà la retraiteDéparts à l'initiative conjointe du salarié et de l'employeur2008 20092 192 030 310 391 532 1055 2468 8925 4119 5515 327 04(Taux de couverture  100 %)RÉPARTI TION DES MANAGERS DANS LES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF EN %Licenciementspour motiféconomiqueDépartsà l’initiativedu salariéDépartsà l’initiative del’employeurAutresdépartsDépartsà la retraiteDéparts à l'initiative conjointe du salarié et de l'employeur2008 20096 333 360 840 762 823 8043 1858 3032 5725 2314 278 55(Taux de couverture  100 %)RÉPARTI TION DES NONMANAGERS DANS LES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF EN %Licenciementspour motiféconomiqueDépartsà l’initiativedu salariéDépartsà l’initiative del’employeurAutresdépartsDépartsà la retraiteDéparts à l'initiative conjointe du salarié et de l'employeur2008 20091 751 850 260 341 431 8859 2470 3022 0318 7915 296 83(Taux de couverture  100 %) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR65LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3IntroductionTemps de travailEn moyenne la durée du temps de travail hebdomadaire pour les collaborateurs du Groupe à temps plein est de 36 3 heures pour 2009 (taux de couverture  100 %) L’organisation du temps de travail dans les Branches du Groupe peut varier selon les sites et les populations concernés En France les forfaits (en heures ou en jours) les dispositifs d’annualisation et de modulation du temps de travail constituent les modes d’organisation du travail les plus fréquemment rencontrés  au delà il peut être mis en œuvre dans certaines structures du travail posté (jour et parfois nuit) ou des dispositifs ponctuels d’astreintes En 2009 260 368 heures supplémentaires ont été comptabilisées en France (taux de couverture  100 % du périmètre France) PART DES CDI À TEMPS PARTIEL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %AfriqueEuropede l’EstAsieAmériquedu NordFranceOcéanie Amériquedu SudEurope de l’OuestGroupe2008 20090 01 641 120 72 315 2914 931 6930 036 386 7316 713 824 8424 6019 2118 35(Taux de couverture  100 %)DURÉE HEBDOMADAIRE HABITUELLE DE TRAVAIL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN 2009 EN HEURESAfriqueEuropede l’EstAsie Amériquedu NordFrance Océanie Amériquedu SudEurope de l’OuestGroupe42 539 739 935 030 738 244 439 236 3(Taux de couverture  100 %) 66DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3IntroductionTAUX D’ABSENTÉISMES GLOBAL ET MALADIE 1 EN %20092008Taux d’absentéisme global5 55 18Taux d’absentéisme maladie3 573 42(Taux de couverture  100 %)Pro lÂGE MOYEN ET ANCIENNETÉ MOYENNE DES CDI PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN ANNÉESAge MoyenAncienneté moyenne2009200820092008Afrique30 1928 562 31 86Asie28 4531 863 373 18Europe de l’Est30 1634 124 363 72France39 8639 1112 6912 03Amérique du Nord36 1836 124 473 78Océanie28 728 993 973 77Amérique du Sud31 630 564 174 09Europe de l’Ouest36 1836 057 266 91GROUPE36 6136 678 528 04(Taux de couverture  99 96 %)(1) Le taux d’absentéisme maladie retranscrit le cumul des jours d’absence maladie uniquement Plus global le taux d’absentéisme global rassemble les absences pour maladie mais aussi tout autre type d’absence (accidents du travail absences injustifiées…) dès le premier jour d'absence RÉPARTITION DES EFFECTIFS INSCRITS PAR TRANCHE D’ÂGE EN 2009 EN %(Taux de couverture  99 96 %) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR67LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3IntroductionConditions d’hygiène et de sécuritéPPR et ses Branches considèrent comme devoir fondamental d’assurer la santé et la sécurité physique et mentale de leurs collaborateurs Pour cela les Branches déploient des procédures et des programmes d’actions en vue d’ide ntifier d’évaluer et de limiter les risques prépondérants liés à leurs activités En 2009 PPR a mis en place un dispositif de prévention au sein de ses Branches pour faire face à la menace de pandémie grippale du virus A (H1N1) Ce dispositif a mobilisé la Direction des Ressources Humaines et la Direction Sécurité du Groupe a n de promouvoir l’information auprès des collaborateurs par a chage d’instructions dans les Enseignes du Groupe d’acheter des masques de protection « FFP2 » aux Enseignes et de concevoir des règles de distribution et de proposer aux Enseignes une trame de Plan de Continuité d’Activité dès le mois d’août 2009 En 2009 le nombre total d’accidents du travail avec arrêt survenus sur le lieu de travail ou lors de déplacements professionnels s’élève à 1766 contre 1 834 en 2008 Aucun accident mortel n’est intervenu en 2009 NOMBRE D’ACCIDENTS DU TRAVAIL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE20092008Afrique0 0Asie4626Europe de l’Est1821France1 2371 225Amérique du Nord5876Océanie2 2Amérique du Sud6164Europe de l’Ouest344420TOTAL1 7661 834(Taux de couverture  99 99 %)NOMBRE DE SALARIÉS FORMÉS À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE20092008Afrique2 0Asie564743Europe de l’Est722744France5 5694 511Amérique du Nord3 7443 723Océanie5912Amérique du Sud185235Europe de l’Ouest5 6206 021TOTAL16 46515 989(Taux de couverture  93 46 %) 68DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Introduction NOMBRE D’HEURES DE FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE20092008Afrique1520Asie7 376 7 061Europe de l’Est4 807 5 343France36 815 31 144Amérique du Nord16 960 13 279Océanie308 65Amérique du Sud2 3842 430Europe de l’Ouest20 03221 878TOTAL88 83481 200(Taux de couverture  93 46 %)Emploi et insertion des travailleurs handicapésNOMBRE TOTAL DE TRAVAILLEURS HANDICAPÉS 1(Taux de couverture  81 98 % hors UK et hors USA)(1) Inscrits au 31 12 2009 et entrant dans les catégories de « bénéficiaires de l’obligation d’emploi » définies par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances la participation et la citoyenneté des personnes handicapées Au 31 12 2009 le groupe PPR compte 1 193 travailleurs ayant déclaré être en situation de handicap 72 % de ces collaborateurs soit 859 personnes travaillent en France ✓ et entrent  dans les catégories de «  béné ciaires de l’obligation d’emploi  » dé nies par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR69LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationEnjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationL’évolution des organisations et des métiers s’accélère et conduit à apporter de nouvelles réponses et des programmes d’actions plus adaptés au sein desquels le développement des compétences et l’employabilité des collaborateurs occupent une place prioritaire En matière de recrutement d’intégration et de délisation de ses talents le groupe PPR poursuit ses e orts a n d’o rir à tous une formation solide spéci que qui permette à chacun d’évoluer tout au long de sa vie professionnelle Il s’agit ainsi pour chaque marque et chaque Branche d’assurer le développement continu des compétences métiers et des compétences comportementales de ses collaborateurs La performance individuelle pérenne et le développement de son niveau de compétence sont les garants de l’employabilité interne comme externe de chaque collaborateur La volonté de permettre à chacun de développer son employabilité d’entretenir la résolution d’apprendre et d’évoluer de maintenir l’implication et la motivation des salariés ont amené le Groupe et ses Branches à mettre en place des programmes de formation ambitieux qui répondent à la fois à des impératifs à court terme et à moyen terme Repérer les talents mieux connaître les r essources in ternes de l’entreprise a n de les déliser et de les rendre pérennes au sein du Groupe est aussi une préoccupation importante Pour cela PPR et ses Branches s’appuient sur des dispositifs d’évaluation de suivi et de mobilité souples et pragmatiques qui sont en adéquation avec la culture décentralisée du Groupe DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES ET LES TALENTSEn 2009 l’objectif de la Direction du Développement des ressources humaines du Grou pe a été de pour suivre la mise en place de l’ensemble des outils et projets de développement des collaborateurs et des compétences en cohérence avec la stratégie de PPR  performance internationalisation esprit d’entreprenariat et innovation dans un souci constant de proximité de synergie et de transversalité pour accompagner au mieux les collaborateurs du Groupe dans leur développement professionnel Attirer et intégrerEn 2009 ont été recrutés 12 821  salariés en CDI 12  357 salariés en CDD et 2 829 8 intérimaires (en Équivalent Temps Plein – ETP  –) dans les 59  pays et territoires où le Groupe est implanté 60 1   % des collaborateurs recrutés étaient des femmes et 94 4  % des non managers 70DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationNOMBRE D’EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (Taux de couverture  100 %)En 2009 le marché de l’emploi est demeuré tendu Le Groupe a néanmoins poursuivi sa politique d’attraction de nouveaux talents et adapté les recrutements au contexte économique de PPR et à la diversité des métiers La crise économique et nancière a nécessité de revisiter les organisations par une mise en adéquation la plus ne possible des besoins et des compétences RÉPARTITION CDD CDI DES EMBAUCHES EN %Part des CDI50 92 %49 08 %Part des CDD2009(Taux de couverture  100 %) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR71LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationPART DES FEMMES DANS LES EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %(Taux de couverture  100 %)PART DES NON MANAGERS DANS LES EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %(Taux de couverture  100 %)Attirer de nouveaux talents tout en adaptant les recrutements au contexte économique et à la diversité des activités et des métiers du groupe PPR tel est l’objectif principal des Relations Écoles de PPR Soucieux de son image employeur et désirant s’affirmer comme un groupe de préférence PPR a dé ni avec ses Branches une liste d’établissements cibles (écoles de commerce universités  etc ) pour lesquels des actions et des partenariats spéci ques ont été établis  participation à des forums conférences sur le Groupe et les métiers phares des Branches organisation d’ateliers CV pour accompagner les étudiants dans leurs recherches de stage ou d’emploi…Par ailleurs pour la cinquième année consécutive PPR et ses Branches ont sponsorisé 20 équipes d’étudiants en France pour participer au Global Management Challenge jeu de simulation de gestion d’une entreprise virtuelle Cette opération vise à faciliter les échanges avec les étudiants des écoles et des uni versités présélectionnées mais également à les observer en situation réelle de travail pour créer un vivier de recrutement 72DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationPPR est en outre partenaire de l’ESSEC depuis plusieurs années dans le cadre du programme «  Une Grande École pourquoi pas moi   » Ce dispositif vise à favoriser l’accès de jeunes issus de milieux modestes et à bon potentiel vers des études supérieures ambitieuses en développant leur capital social et culturel et leur con ance en eux En 2009 plusieurs sites du Groupe (sièges sociaux et magasins) ont de nouveau ouvert leurs portes à des lycéens suivant ce programme a n de leur faire découvrir leurs environnements et métiers et de les aider dans leurs choix d’orientation En n a n d’o rir une meilleure compréhension de leur organisation et s tra tég ie c ha cun e de s B r anch es du G roup e pr op os e d e s programmes d’intégration à leurs nouveaux collaborateurs Ainsi Redcats Group organise une session « Newcomers » d’une journée et demie à destination de tous les cadres Redcats France des « talents » (nouveaux collaborateurs experts et futurs leaders) et membres du Senior Management Team à l’international dans les 6  premiers mois de leur arrivée Ces derniers ont alors l’occasion d’échanger avec des membres du Comité de Direction et de rencontrer des collaborateurs d’autres enseignes de Redcats Group Parallèlement chaque enseigne ou division Redcats Group organise localement un module d’intégration La Redoute par exemple organise une semaine d’intégration à destination de tous ses agents de maîtrise et cadres pour découvrir la stratégie de l’entreprise ses activités et son environnement (présentation des secteurs ou directions visite des sites industriels ou call centers découverte métiers…) De la même manière Boucheron a créé un programme d’intégration d’une jou rné e pour tous les nouveaux collaborateurs (salariés stagiaires   etc ) a n qu’ils connaissent tous l’histoire de la marque le Gucci Group le groupe PPR et qu’ils aient eu une présentation des produits Cette journée se termine sur le terrain par des visites  atelier et boutiques En n dans le cadre du projet «  Cap Confo  » il a été lancé chez Conforama en février 2009 les « Cap Confo Attitudes »  Je donne la priorité aux clients Je m’engage sur les résultats Je suis responsable et exemplaire dans l’action Elles dé nissent les comportements attendus collectivement et individuellement des collaborateurs pour la réussite du projet Les attitudes ont été déclinées dans toutes les strates de l’entreprise et placent ainsi chaque collaborateur au cœur du développement de l’entreprise a n qu’il contribue à pérenniser durablement s es per formances Les attitudes ont été intégrée s dans tous les processus RH de l’entreprise pour une animation au quotidien  le recrutement l’intégration les entretiens d’évaluation et la for mation Ces Attitudes so nt plus qu’une référence pour Conforama elles représentent à la fois un état d’esprit une image de marque et une identité qui serviront à se démarquer de la concurrence Développer les compétences des collaborateursEn 2009 662 802 heures de formation (hors formations à la sécurité) ont été dispensées dans les Branches Ce sont 57 902 collaborateurs qui ont béné cié d’au moins une formation (tous types de formation compris) Les femmes représentent 56 9 % de l’e ectif formé en 2009 (hors USA et hors formations à la sécurité) Le budget de formation au niveau du Groupe est de 24 8 millions d’euros (taux de couverture  99 99  %) Ce budget représente 1 31  % de la masse salariale globale du Groupe PART DE LA MASSE SALARIALE ALLOUÉE À LA FORMATION PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %(Taux de couverture  99 90 %) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR73LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationHEURES DE FORMATION HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN NOMBRE 120092008Afrique1 096348Asie98 59478 348Europe de l’Est20 66541 890France212 605 ✓249 145Amérique du Nord114 083150 269Océanie6 0904 550Amérique du Sud30 42831 682Europe de l’Ouest179 240241 829TOTAL662 802798 061(Taux de couverture  99 90 %)(1) Les heures de formations réalisées en France représentent 32 % du volume global des heures de formation suivies dans les différentes enseignes Elles remplissent les conditions pour être imputables dans la déclaration fiscale n° 2483 au titre de l’obligation légale de participation des entreprises à l’effort de formation ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes NOMBRE DE COLLABORATEURS FORMÉS HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE20092008Afrique7858Asie6 0453 626Europe de l’Est6741 050France11 84215 449Amérique du Nord9 4465 712Océanie172143Amérique du Sud1 527826Europe de l’Ouest11 65312 757TOTAL41 43739 621(Taux de couverture  99 90 %)RÉPARTITION MANAGERS NON MANAGERS DES EFFECTIFS FORMÉS HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ EN %20092008% managers19 721 57% non managers80 378 43(Taux de couverture  99 90 %)RÉPARTITION HOMMES FEMMES DES EFFECTIFS FORMÉS HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ EN %20092008% femmes56 954 85% hommes43 145 15(Taux de couverture  84 10 % hors USA)Le développement des compétences des collaborateurs repose au sein du Groupe sur deux types de dispositifs  l’UniverCité PPR et des cursus de formation propres à chaque Branche 74DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationL’UniverCité PPRL’UniverCité PPR s’adresse aux leaders cadres dirigeants et ressources clés du Groupe et de ses enseignes Elle vient compléter les dispositifs existants de formation au sein de s Branches pour mobiliser leurs compétences clés et développer leur vision globale L’UniverCité a complété son o re en 2009 par la création du séminaire Leadership dédié à renforcer le leadership et la capacité à mobiliser les équipes grâce à une meilleure identi cation et a rmation de son style personnel Plus d’une trentaine de collaborateurs ont pu suivre ce séminaire Les dirigeants ont pu également participer et s’entraîner à la prise de parole avec impact et répartie dans un nouveau séminaire de dialectique Courant 2009 l’UniverCité a souhaité amorcer une évolution de son o re pour répondre au mieux au positionnement stratégique du Groupe et au contexte économique de l’année L’UniverCité a donc conforté son offre sur des thématiques de développement individuel et collectif tout en prenant en compte les contraintes des opérationnels au sein des enseignes Les séminaires existants  leadership conduite du changement assertivité… ont été étudiés a n de réduire leur format à 2 jours En complément l’UniverCité s’est éto ée de nouvelles thématiques en lien direct avec les enjeux commerciaux  négociation innovation créativité nouveaux comportements d’achat… sous des formats pédagogiques de courte durée (1 soir 1 jour ou 1 journée) En outre l’UniverCité a poursuivi le développement des potentiels évolutifs détectés chaque année au sein des Branches Ces derniers béné cient d’un programme sur 18 mois  kick o learning expédition séminaires de formation conduite de projet menée collectivement sur un sujet lié à la R esponsabilité S ociale et ou E nvironnementale En juin 2009 l’UniverCité a dans ce cadre envoyé une dizaine de collaborateurs soutenir l’initiative d’une ONG au Burkina Faso Les participants se sont ainsi investis pour réaliser un projet concret solidaire  e ectuer un audit pour le compte de La Voute Nubienne (www lavoutenoubienne or g) visant à dé multiplier son modèle économique au Sahel En amont puis en se rendant sur place les collaborateurs ont ainsi pu associer leur savoir faire au pro t d’une initiative de Développement Durable et d’entreprenariat social En septembre 2009 ce sont une dizaine de participants qui ont pu bénéficier d’une Learning Expedition (ou voyage d’immersion) en Scandinavie a n d’étudier les business model de compétiteurs mondiaux suédois et danois L’UniverCité o re aussi aux « talents  » performants (47 en 2009) de p ar ticiper à u n nou veau séminaire intit ulé Res sou r ces et Déve loppement Ce dernier d onne l’opportu ni té de mieux s e connaître par un 360° feedback et un test de pro l personnel mais aussi de rédiger un plan de développement personnel suite à un séminaire de 3 jours Ces di érentes étapes permettent aux « talents » de renforcer leurs atouts  et de développer leurs compétences au travers de di érentes mises en situation et retours sur soi Une dizaine de collaborateurs de la lière RH dans les enseignes ont béné cié d’un parcours spéci que de certi cations (360° et Insight) a n d’accompagner ce public de « talents » au sein des enseignes Au total plus de 200 personnes ont participé en 2009 aux programmes de formation développés par l’UniverCité PPR Toutes ces actions sont mises en cohérence dans le cadre des relations de proximité avec les Directions Formation des enseignes et Comités de développement RH a n de mutualiser au mieux les dispositifs et par là même de créer une véritable synergie de l’o re de développement des compétences du Groupe Les o res de formation des BranchesPour répondre à leurs besoins spéci ques les Branches ont déployé une offr e de formation et de développement en 2009 qui vient renforcer les démarches clés initiées les années précédentes Parmi les nombreuses formations développées en 2009 les Branches ont fait des e orts pour favoriser des programmes en lien avec l’enjeu n° 1 de la politique RSE de toutes les Branches  « développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation » À ce titre La Fnac se situe dans le peloton de tête des entreprises européennes qui se sont lanc ées dans un programme de VAE (Validation des A cquis de l’Expé rienc e) En 2009 La F nac a poursuivi sa politique de valorisation des acquis professionnels en France et à l’international Elle encourage ainsi ses collaborateurs à faire reconnaître leur expérience professionnelle les préparant et les accompagnant dans l’obtention de leur diplôme  Bac professionnel ou B revet de Tech nic ien S upé rieur (B TS) et de puis 2 007 le s diplômes de Licence et Master L’implication de l’entreprise dans l’accompagnement des candidats à la VAE a permis d’obtenir un taux de réussite supérieur aux différentes moyenn es nationales Depuis 2004 plus de 350 collaborateurs Fnac ont pu béné cier de ce dispositif dont près de 30 directeurs ou managers La Fnac a par ailleurs mis en place un entretien de seconde partie de carrière qui sera déployé sur 2010 Destiné à toute personne ayant au moins 45 ans ou 20 ans d’ancienneté cet entretien sera systématique et permettra à chacun d'envisager sereinement la seconde partie de sa carrière au sein de l'enseigne De son côté Redcats Group poursuit également le déploiement de sa marque employeur dans tous les pays où la Branche est présente Redcats Gr ou p a poursuivi ses actions de déve loppement de s collaborateurs via les programmes SPEED de son université interne et ce sont plus de 200 personnes qui ont pu assister à ces séminaires en 2009 Une nouvelle formation « Manager la performance » lancée en 2009 pour l’ensemble des enseignes Redcats France a eu pour objectif de développer et professionnaliser les managers dans le pilotage de la performance des collaborateurs L’employabilité des non cadres a par ailleurs constitué un enjeu important en 2009 Ainsi une vingtaine de validations « Certi cats de Quali cation Professionnelle Inter Industries » (CQPI) ont été reçues par des employés logistiques de L a Redoute et Movitex Ces certi cats sont conçus et délivrés par des représentants des employeurs et des salariés du secteur du c uir peaux de l’habillement du textile et des DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR75LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationchaussures Ils apportent la preuve que les collaborateurs détiennent les compétences nécessaires à l’exercice de métiers transversaux communs à plusieurs Branches industrielles (Textile Métallurgie Médicament Papier carton Vente à distance…) Par ailleurs un programme de VAE est en cours à La Redoute Redcats Group a également déployé des formations sur les savoir faire de base a n de garantir l’employabilité des collaborateurs les moins quali és  formations autour des savoirs de base (français et mathématiques avec ouverture du niveau 2 pour les collaborateurs ayant suivi le niveau 1 en 2008) connaissances business (Connaissance des métiers de la Vente à Distance et du retail de la culture web d’une culture économique) accompagnement au changement avec « Être acteur de son projet professionnel » ou encore bureautique et langues Au total près de 300 personnes dans les di érentes marques du groupe Redcats ont béné cié de ces formations Parce que les métier s de la c aisse sont en évolution au sein de Conforama un groupe de ré exion constitué de Responsables de c aisse de Responsables Administratifs d’un membre du service formation et d’Hôtes et Hôtesses de caisses a travaillé sur les bonnes pratiques et le métier d’Hôtes et Hôtesses de c aisse au sein de la Branche Ce travail a donné lieu à un livret de présentation des bonnes pratiques en termes d’organisation et de procédures un book de formation accompagné de modules d’e learning pour faciliter la prise de fonction l’intégration des nouveaux arrivants et développer les compétences des équipes ainsi qu’un livret personnel « le Fil Rouge » qui permet de se référer à tout moment aux informations essentielles pour l’exercice de la fonction « caisse accueil nancement  » chez Conf orama L’enjeu est double  accroître la qualité de service proposée au client développer et valoriser les compétences inhérentes à un métier souvent méconnu Enfin Gucci Group a lancé son 2e  programme international de développement de Leadership destiné à ses leaders Le programme est la suite de la « Journey » qui avait en 2008 l’objectif de permettre à chaque collaborateur de situer son propre style managérial et de s’interroger sur son impact en matière de mobilisation des équipes Ce nouveau programme « Quest » a réuni 79 dirigeants internationaux en 2009 Au sein des marques du Gu cci Group de nombreux programmes de formation ont également été lancés Boucheron au sein de son enseigne dispense par exemple des sessions sur les techniques métiers  atelier de fabrication dessin (formations diverses et diplômantes Gemmologie avec l’Institut National de Gemmologie ) vente nances et comptabilité langues bureautique produits développement personnel… En matière de création la marque a mis en place des modules de formation conçus en interne sur les di érentes époques du XXe siècle et leur stylistique dans le domaine des arts et du luxe ouverts prioritairement aux équipes de vente marketing création mais aussi accessibles à l’ensemble du personn el… À noter que Boucheron s’est investi au delà de l’obligation légale en formation concernant l’acquisition de nouvelles compétences et la professionnalisation dans les emplois existants Dans le but de développer et professionnaliser la fonction vente des équipes en boutiques Gucci a réalisé di érentes formations à destination des responsables de magasins managers et vendeurs sur les thèmes de la vente (vente orientation clients) ainsi que des formations de leadership (coaching) 1 400 collaborateurs de Gucci Italie ont été formés par des formateurs internes issus des ressources humaines en un jour sur l’évaluation et le développement des compétences É VALUERLes entretiens annuels d’évaluationCha q ue année PPR et s es Branc hes dépl oient u n processu s d’évaluation annuelle de la performance opportunité pour les managers et les collaborateurs d’échanger sur le bilan de l’année écoulée et sur les objectifs de l’année à venir Pour la 2e année consécutive Balenciaga a formé tous les managers au process d’évaluation dans le but de fédérer les équipes 82 % des collaborateurs sont rentrés dans cette dynamique en attendant la prochaine étape à savoir  recueillir les attentes pour faciliter la gestion de carrière Boucheron a de son côté segmenté les entretiens individuels annuels par métier Le taux de retour à la Direction des Ressources H umaines était de 90 % en 2009 À la Fnac dans le prolongement de l’entretien professionnel cet entretien annuel d’évaluation est également l’occasion d’échanger sur le projet professionnel de chaque collaborateur en vue de déterminer un plan de développement adapté (accompagnement managérial formation missions…) Les people reviewsTous les ans au sein de chaque Branche les éléments clés ressortant des entretiens d’évaluation et de développement des cadres (par exemple les mobilités potentielles) sont consolidés et analysés par les fonctions Ressources H umaines des Branches et du Groupe et par les dirigeants lors des Comités carrière appelés aussi people reviews En 2009 un nouvel outil a été intégré a n de permettre une analyse encore plus précise des informations consolidées par Branche Ces dernières font l’objet d’une synthèse et d’un échange au niveau du Groupe 76DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationCe suivi a a insi per mis  d’enga ger des pla ns de for mation e t de développement ad aptés a ux besoins d e l ’e ntreprise et de s collaborateurs de faciliter les mobilités internes et d’identi er les potentiels évolutifs du Groupe En 2009 Redcats Group a élargi le public de sa people review en intégrant tous les talents (nouveaux collaborateurs experts et futurs leaders en plus du Senior Management Team) Une enquête auprès de 100 talents a été lancée en 2009 pour mieux connaître cette population et véri er que les process et outils sont bien adaptés à leurs besoins Gucci Group réalise chaque année un « Talent Review » des équipes des Présidents des marques En 2009 ce sont 110 leaders de Gucci Group dont la performance et l'évolution de carrière ont été analysées FAIRE ÉVOLUERChaque année le processus d’évaluation de la perfor mance par Branche et les p eople r eviews Groupe permettent d’identi er les candidats internes à des mobilités potentielles au sein de la Branche ou au sein du Groupe suivis par un comité inter Branches qui les rapprochent des postes disponibles au sein des Branches Chaque année c’est ainsi une cinquantaine de dossiers qui sont traités Cette démarche de repositionnement s’exerce également en termes d’accompagnement et de reclassement de collaborateurs fragilisés individuellement L’accompagnement et le reclassementDepuis 1999 PPR s’engage pour favoriser le repositionnement interne des collaborateurs et animer une véritable solidarité emploi au sein du Groupe Sur l ’e nse mble du pé rimè tre du gro u pe PPR en F rance de s réorganisations des déménagements des fermetures de sites ou des cas d’inaptitudes physiques au poste de travail conduisent les Branches à repositionner certains collaborateurs Pour limiter autant que possible les conséquences individuelles de ces situations et tout mettre en œuvre pour réussir les reclassements internes de celles et ceux qui souhaitent poursuivre leur parcours professionnel au sein du Groupe PPR s’est doté en France d’une politique de reclassement et d’un Comité de pilotage  la « Coordination E mploi » La Coordination E mploi est un réseau interne de correspondants dans les Branches créé en 1999 en contact permanent pour identi er et proposer des solutions de reclassement Son rôle s’appuie sur le principe renforcé en 2005 par le Comité Exécutif du groupe PPR du gel temporaire et géographique des recrutements externes tant que la candidature de tous les collaborateurs en situation de reclassement dans le bassin d’emploi concerné et ayant un pro l correspondant au poste vacant n’a pas été étudiée L’implication des membres de la Coordination Emploi repose sur la volonté commune de continuer de disposer dix ans après la création du réseau de correspondants de règles communes au titre du reclassement des salariés du Groupe L’intégration de Puma France dans ce réseau est e ective depuis janvier 2008 L’action de la Coordination Emploi de PPR a pris une importance tou te particuliè re du rant l’anné e 2009 en raison du contex te économique extrêmement dégradé à l’origine d’un certain nombre de plans de réductions de coûts et de projets de restructurations ayant un impact sur l’emploi Cet environnement économique et social a favorisé la réa rmation de la responsabilité sociale du Groupe au travers de la solidarité emploi que la Coordination Emploi incarne Cette solidarité a ainsi fait l’objet d’engagements pris par chacune des Branches parmi lesquels  le principe réa rmé du gel des postes disponibles dès lors que des r eclassements de salariés des Branches sont en cours  la Coordination Emploi du Groupe est garante du respect de ce principe  la définition et la mise e n œuvre de règles de priorité dans le reclassement de salariés en cas de concomitance de plans impactants socialement et de concurrence sur des postes de reclassement disponibles Dans ce cadre la mise à jour et le partage des postes disponibles ont été optimisés la fréquence des réunions de la Coordination Emploi a été augmentée et les modalités de son fonctionnement adaptées aux besoins Par ailleurs le «  Guide de la Mobilité accompagnée  » au sein du Groupe en France a été mis à jour et réédité Il a fait l’objet d’une di usion dans toutes les enseignes en France Ce Guide constitue le socle de l’e ort commun de reclassement e ectué au pro t des collaborateurs concernés par des mutations économiques En 2009 pour faire face à son plan d’économie annoncé et limiter son impact sur les femmes et les hommes de Conforama l’enseigne a mis en place des passerelles métiers a n d’accompagner tous ceux désireux de poursuivre une activité professionnelle sur les métiers en devenir au sein de Conforama Ainsi une Hot line a été mise en place du 15 juillet au 15 septembre pour renseigner les collaborateurs 30 espaces mobilité ont été ouverts sur l’ensemble de la France pour aider les collaborateurs à formaliser et accompagner leur projet professionnel Ce sont ainsi près de 550 entretiens qui ont été réalisés et plus de 300 collaborateurs rencontrés 50  collabor ateurs ont aujourd’hui changé de métier au sein de Conf orama en bénéficiant de passerelles de formations internes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR77LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationthéoriques et pratiques parmi les 87 mobilités internes concrétisées Ce dispositif pérenne permet à Conforama d’accompagner dans le temps ses transformations en limitant les impacts sociaux des métiers en déclin et en accompagnant les collaborateurs sur les métiers en devenir De son côté Redcats Group a gelé systématiquement les postes à pourvoir pouvant correspondre au pro l d’un salarié en reclassement et a proposé ces postes aux personnes concernées Le G roupe s’est fait accompagner par un cabinet spécialisé dans le cadre du Plan de sauvegarde de l’emploi et du plan de départ volontaire de La Redoute tout en travaillant étroitement avec le groupe PPR et ses Branches pour les reclassements Enfin la Fnac a poursuivi en 2009 un programme ambitieux et volontariste de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences en lien avec l’évolution de son organisation et de ses marchés L’enjeu est d’assurer aux salariés dont l’emploi est fragilisé une évolution vers les lières métier en forte croissance au sein de la Fnac grâce à un programme de formation quali ant Ce programme de formation peut aller jusqu’à 110 heures hors parcours d’intégration dans la nouvelle lière métier Dans l’enseigne le passage à temps partiel est par ailleurs facilité pour les salariés de 57 ans et plus qui le souhaitent notamment par la prise en charge par la Fnac du di érentiel de cotisations retraite (salariales et patronales) À noter que ce dispositif fait partie de l’Accord Seniors de la marque La Fnac reste plus que jamais dèle à son ambition de développer l’employabilité des salariés et promouvoir les aptitudes de chacun L’ensemble des mesures prises par les Branches et le Groupe en termes de reclassement et d’accompagnement de mobilités témoignent de la responsabilité et de l’investissement social du Groupe au regard des p lans de restructuration et de leur impact sur l’emploi La gestion préventive et maintien dans l’emploi en matière d’inaptitudesLa problématique du maintien dans l’emploi des co llaborateurs devenus inaptes et la gestion préventive de ces inaptitudes est l’un des axes de travail de la politique de PPR en faveur de l’intégration professionnelle des personnes handicapées La Redoute a ainsi mis en place un vaste projet d’entreprise Cap Progr ès intégrant la démarche ergonomique au service de l’excellence industrielle en vue notamment de gérer les pénibilités physiques des postes de travail pour prévenir les inaptitudes D’abord testé en pilote ce projet a ensuite été largement déployé au sein de La Redoute et décliné au sein du pôle Enfant Famille via le Projet LEO (Logistique Excellence Opérationnelle) qui recherche l’amélioration continue des process et postes de travail et de la SOGEP à travers la mise en place d’un challenge « sécurité » sur ses 26 agences et de nouveaux matériels de tri pour améliorer les conditions de travail LA RÉMUNÉRATION ET LES AVANTAGES SOCIAUX Masse salariale du Groupe en 2009  1 9 milliard d’euros (taux de couverture  100 %) 338 6 millions d’euros de charges sociales patronales des marques et enseignes en France métropolitaine en 2009 (taux de couverture  100 % périmètre France) La politique de rémunérationEn raison de la spéci cité des activités et du mode de fonctionnement décentralisé du Groupe la politique de rémunération est établie au niveau de chacune des marques et Branches selon les principes d’équité interne et de compétitivité externe dé nis par PPR Dans ce cadre chacune des Branches analyse régulièr ement le positionnement de ses rémunér ations par rapport au marché à partir de données fournies par des cabinets spécialisés Ces analyses de marché permettent alors de dé nir des politiques de rémunération globale adaptées à chaque Branche et aux di érentes lières de métier En 2009 la Fnac a fait évoluer le système de rémunération variable des employés et agents de maîtrise dans les magasins France Il s’agit d’une deuxième étape un an et demi après l’instauration d’un nouveau système (principe   reconnais sance de la performance individuelle des salariés tout en maintenant la prise en compte du résultat collectif de l’équipe) L’objectif principal de l’évolution 2009 a consisté à augmenter les espérances de gain pour les salariés les plus performants Dans le même esprit un mode de rémunération variable inspiré du système français a été déployé en 2009 en Espagne et en Belgique D’autres pays sont en cours de ré exion sur le même sujet La rémunération des dirigeantsLes rémunérations des principaux dirigeants du Groupe sont suivies par la Direction des Ressources Humaines du Groupe et ceci dans un souci de cohérence et d’équité interne Par ailleurs le Comité des rémunérations du Conseil d’administration examine et propose au Conseil d’administration les éléments et conditions de rémunération des mandataires sociaux Il est informé par la Direction Générale des éléments de rémunération des membres du Comité exécutif du groupe PPR ainsi que des principaux critères de la politique de rémunération dans le Groupe 78DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationDepuis deu x années une p art ie de la ré munération varia bl e des Prés idents des d ifférentes Branches du Grou pe est liée à l’atteinte d’objectifs précis en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale Ces objectifs sont dé nis chaque année Le Conseil d’admini stration du groupe PPR en décidant de se référer aux principes du Code AFEP MEDEF comme cadre de sa gouvernance d’entreprise adhère aux recommandations AFEP MEDEF du 6  octobre 2008 sur la rémunération de s dirige ants sociaux des sociétés cotées Il considère que ces recommandations s’inscrivent toutes dans la démarche de gouvernement d’entreprise déjà mis en œuvre par le Groupe et détaillée dans le présent document de référence Les couvertures complémentaires santé prévoyance et retraiteEn 2009 plus de 80 % des collaborateurs béné cient d’une protection sociale complémentaire en France à travers les di érents régimes en place dans le Groupe Les autres collaborateurs disposent pour la plupart de couvertures complémentaires répondant aux obligations légales des pays dans lesquels ils travaillent En n les collaborateurs expatriés béné cient d’une couverture spéci que mise en place par le Groupe À la Fnac en 2009 pour une meilleure compréhension des régimes complémentaires Santé Prévoyance et Retraite par les salariés di érents forums et sessions d’information ont été mis en place et animés par les prestataires concernés Ces réunions ont permis de faire le point sur les évolutions précédentes notamment la mise en place de Santéclair société spécialisée dans la gestion du risque santé Cette démarche a pour objectif d’adapter les couvertures Frais de santé en répondant au réel besoin médical de l’assuré À titre d’exemple les résultats du régime de la Holding de PPR ont été améliorés de manière signi cative Des ré exions identiques sont en cours dans certaines autres Branches Par ailleurs les régimes de retraite à cotisations dé nies (dits article 83) ont été enrichis dans les Branches du Groupe qui en béné cient et les collaborateurs ont été particulièrement sensibilisés sur ces dispositifs Les accords de participation ou d’intéressementDans le cadre des dispositifs légaux existant en France près de 100 % des collaborateurs français de la Holding de PPR de Boucheron de Fnac de Conforama de Redcats  Group et de Puma béné cient d’une redistribution des béné ces de leurs entreprises sous forme de participation et plus des trois quarts sous forme d’intéressement Ces dispositifs sont régis par des accords propres à chaque entité juridique En 2009 Confo rama France a mis en place dans u n contexte économique di cile et à l’issue d’une négociation avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui permet aux collaborateurs de chaque établissement de béné cier d’une partie de la performance de leur établissement de rattachement En cas de versement sur un établissement l’accord prévoit un montant forfaitaire identique pour tous quels que soient le poste et le niveau de rémunération L’épargne salarialeLa quasi totalité des sociétés du Groupe en France béné cie de Plans d’Épargne Entreprise (PEE) destinés à recevoir la participation et selon les Branches l’intéressement les versements volontaires des salariés ou l’abondement des entreprises Ces dispositifs béné cient d’exo nérations sociales et fiscales sous réser ve du r espect de s conditions de blocage légal La communication individuelle des éléments de rémunérationAu delà de la xation des politiques de rémunération le groupe PPR souhaite renforcer l’information et la transparence auprès de ses collaborateurs sur les règles de détermination de la rémunération Certaines Branches ont donc mis en place un Bilan Social Individuel (BSI) Pou r la première année Conforama a ré alisé u n B il an Social Individuel permettant aux collaborateurs d’avoir une vision complète sur la structure de leur rémunération et les avantages sociaux accordés dans l’entreprise De son côté la Holding de PPR a reconduit la communication de son Bilan Social Individuel en l’enrichissant avec une estimation des taux de remplacement par catégorie de personnel Par ailleurs la Fnac a renouvelé pour la quatrième année consécutive cette opération En n Fnac Italie a di usé auprès de ses salariés un bulletin de paie pédagogique pour une meilleure compréhension des di érents éléments de la rémunération La carte collaborateursCette carte permet aux collaborateurs des Branches des activités Grand public (hors Puma) d’accéder à des conditions d’achat privilégiées dans ces mêmes Branches situées en France et dans certains pays européens (Benelux Espagne et Suisse) ÉCOUTER ET DIALOGUER AVEC SON ENVIRONNEMENT SOCIALEn favorisant la libre expression au sein du Groupe et le dialogue social avec les représentants du personnel PPR a rme clairement sa volonté de nouer des relations pérennes et constructives avec ses collaborateurs L’Étude d’opinion interne et la qualité du dialogue social au sein des deux instances de représentation du personnel au niveau du Groupe (le Comité de Groupe France et le Comité d’Entreprise Européen) démontrent cette volonté DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR79LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationChaque entreprise relaie cet engagement Ainsi en 2009 311 accords collectifs d’entreprise ont été conclus dans le Groupe notamment en Europe de l’Ouest en Asie et en France contre 303 en 2008 Ces accords ont principalement porté sur les rémunérations et les avantages sociaux (salaires variables intéressement participation) la représentation du personnel la durée et l’organisation du temps de travail En France toute une série d’accords a été signée sur le maintien dans l’emploi des Seniors au sein des enseignes Conforama Fnac Redcats Group et Gucci Group Des accords ont également été conclus dans le cadre de projets de restructuration (Italie Espagne) En 2009 malgré un contexte économique et social di cile le nombre d’heures de grève a fortement diminué et s’élève à 27 154 heures soit 0 022  % des heures théoriques de travail (taux de couverture  100 %) principalement en France contre 60 642 en 2008 Les grèves hors de France ont eu lieu principalement en Europe de l’Ouest Ces mobilisations ont notamment concerné des réorganisations les salaires et avantages sociaux et des mouvements répondant à des mots d’ordre nationaux NOMBRE D’ACCORDS COLLECTIFS SIGNÉS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE(Taux de couverture  100 %)« Quel temps fait il chez vous   » le baromètre social interneDepuis 2001 PPR mène tous les deux ans son Étude d’opinion interne « Quel temps fait il chez vous    » à l’échelle internationale a n de mesurer la perception de ses collaborateurs sur des thèmes liés à leur vie dans l’entreprise (relations dans le travail formation et développement personnel organisation et e cacité opérationnelle management…) Ce baromètre permet de dé nir et de mettre en œuvre des plans d’actions sur la base des résultats obtenus et d’en mesurer l’e cacité au l du temps Dans le cadre de cette enquête PPR s’engage à assurer l’anonymat des réponses la restitution des résultats à l’ensemble des équipes et la mise en place de plans d’actions au regard de ces derniers La 5e  édition de ce baromètre a eu lieu en 2009 au sein de PPR Sièg e &  S ervice s Partag és et de s ma rque s e t e nse igne s Fnac Conforama Redcats Group et pour la première année Puma Plus de 55 000 salariés (c e chi re comprend les e ectifs de Cfao qui était encore dans le périmètre de consolidation du Groupe au moment de l’étude) ont ainsi été sollicités en 12 langues et dans 55 pays et 77 % d’entre eux ont participé à l’enquête (contre 73 % en 2007) ce qui constitue le meilleur taux de participation jamais enregistré et atteste de l’adhésion des collaborateurs à la démarche Les résultats seront disponibles en tout début d’année 2010 et les six mois suivants seront dédiés à leur communication aux collaborateurs du Groupe et à la détermination de plans d’actions par Branche entité et site La prochaine édition de l’étude devrait avoir lieu en 2011 Les instances de dialogue du GroupeLe Comité de groupe PPRCréé en 1993 et renouvelé en 2007 le Comité de groupe PPR est une instance de représentation du personnel de droit français Réunis en séance plénière deux fois par an ses 24 membres sont informés sur les orientations stratégiques les enjeux économiques et nanciers ainsi que sur les actions de gestion des ressources humaines du Groupe Les dirigeants du Groupe et des Branches (Président Directeur général Directeur financier Directeurs des Ressour ces H umaines   etc ) interviennent le cas échéant directement devant le Comité de Groupe Chaque réunion plénière est précédée de 2 réunions préparatoires entre membres dont l’une se tient la veille même de chaque réunion plénière En 2009 le Comité de Groupe s’est réuni en séance plénière les 12 mai et 22 octobre 2009 Les principaux points portés à l’information de ses membres ont notamment concerné les résultats 2008 l’activité du Groupe et sa situation économique et nancière au premier semestre 2009 l’actualité des Branches l’enquête d’opinion « Quel temps fait il    » les actions de prévention de la pandémie grippale et en n la stratégie du Groupe et ses perspectives Le Comité d’Entreprise Européen de PPR (CEE)Créé par l’accord du 27  septembre 2000 le Comité d’Entreprise Européen (CEE) PPR est un lieu d’information voire de consultation d’échanges de vues et de dialogue à l’échelle européenne Véritable instanc e transnationale le CEE inter vient en complément de s représentations du personnel nationales existantes dans le cadre de prérogatives qui lui sont propres Le Comit é d’ Entrepris e Europé en de PP R a fa it l’objet d’ un renouvellement de ses membres en septembre  2009 et a vu son périmètre de représentation s’étendre en raison de l’intégration de Puma au sein du Groupe Réuni ordinairement deux fois par an en session plénière de trois jours le CEE est informé et le cas échéant consulté sur des questions transnationales ayant un impact sur les salariés du Groupe selon des modalités précisément dé nies par le nouvel accord régissant son 80DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationfonctionnement signé le 3 septembre 2008 Ce nouvel accord avait été signé entre la Direction du groupe PPR et les membres dudit Comité et s’inscrivait dans la continuité du précédent Il a fait évoluer le fonctionnement du Comité Européen en développant et précisant ses prérogatives et les di érentes modalités qui y sont attachées Le CEE est également doté d’un comité restreint de quatre membres élus par leurs pairs qui se réunit au moins cinq fois par an pour préparer et analyser les deux réunions plénières annuelles mais aussi pour mener avec la Direction du Groupe un certain nombre de concertations L’accord de fonctionnement du 3 septembre 2008 a fait l’objet d’un avenant signé le 25  juin 2009 ayant pour objet de subordonner le droit pour chaque pays de disposer d’au moins un poste de titulaire au Comité Européen à un seuil d’e ectifs minimum dans ce même pays de 50 salariés En 2009 le CEE a d’une manière générale abordé les sujets relatifs à la situation économique et nancière du Groupe ses activités perspectives et stratégie ainsi que les indicateurs sociaux européens Au cours de l’année et à ce titre l’instance a notamment été informée et consultée le 31  mars 2009 dans le cadre d’une réunion plénière extraordinaire sur les plans d’économies présentés en France par les enseignes Fnac et Conforama ainsi que sur les projets de restauration de la compétitivité ou de réorgani sation au sein des différentes enseignes du Groupe (La Redoute Conforama péninsule Ibérique et Conforama Italie) En 2009 les chartes en faveur de l’emploi des personnes handicapées et des Seniors négociées avec le Comité Européen en 2008 ont été di usées en interne dans le courant de l’année 2009 et un point à date du suivi de leur déclinaison a été réalisé auprès de l’instance Lors de la réunion plénière du 24  novembre 2009 il a été convenu de débuter une concertation avec le nouveau Comité Restreint du Comité Européen sur le thème des risques psycho sociaux Cette concertation a e ectivement débuté dès le mois de décembre 2009 pour se poursuivre sur l’année 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR81LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 2  former chaque manager aux enjeux de la diversitéEnjeu 2  former chaque manager aux enjeux de la diversitéPPR s’engage depuis longtemps en faveur de la diversité et à ce titre a été l’un des premiers signataires de la Charte de la D iversité en 2004 Au delà de son engagement socialement responsable le Groupe est convaincu qu’une entreprise qui intègre dans ses équipes toutes les diversités de la société environnante (en termes de sexe d’âge d’origine ou de handicap notamment) dispose d’un vrai avantage économique et concurrentiel Sans compter que la diversité est un levier de cohésion sociale et de dialogue interne Les managers en tant qu’acteurs dans le recrutement et l’évolution de carrière des membres de leurs équipes sont des relais clés de la politique de promotion de la diversité du Groupe À ce titre ils doivent être formés a n d’ancrer cet engagement dans la réalité de leurs pratiques managériales UN ENGAGEMENT PRIS AU PLUS HAUTEn intégrant la formation des managers à la promotion de la diversité à ses 7 enjeux stratégiques RSE le groupe PPR a clairement a rmé son ambition d’inscrire la diversité dans le quotidien de ses Branches Cette ambition a été formalisée par la signature de la Charte de la D iversité par François Henri Pinault en mai 2005 (déjà signée par PPR en 2004) et celle de la Charte d’engagement des entreprises au service de l’égalité des chances dans l’éducation en décembre 2006 Le Code de conduite des a aires de PPR déployé auprès des collaborateurs depuis 2005 se fait également l’écho de cet engagement Il a été redi usé auprès de l’ensemble des collaborateurs en 2009 La Holding PPR a en outre signé n 2009 la Charte de la parentalité a rmant ainsi son souhait d’o rir à ses salariés parents un cadre de travail permettant une meilleure conciliation vie professionnelle parentalité La mobilisation du Groupe en matière d’intégration professionnelle des personnes handicapées quant à elle se pérennise  une troisième convention PPR Age ph prenant e et au 1er octobre 2009 pour une durée de 15 mois a à ce titre été signée Ce nouveau partenariat intègre la Fnac Redcats Group PPR Siège &  Services P artagés et les quatre marques de Gucci Group en France Conforama qui continue à être partie prenante de la Mission Handicap PPR poursuit ses actions en faveur du handicap dans le cadre d’un accord d’entreprise signé en 2007 avec ses partenaires sociaux dont le renouvellement était en cours de négociation en n d’année 2009 En 2008 deux chartes ont en outre été négociées avec les membres du Comité d’entreprise européen en faveur de l’emploi des seniors pour l’une et des personnes handicapées pour l’autre Ces chartes élargissent à l’échelle européenne l’engagement du Groupe en faveur de la diversité UN PILOTAGE INTERENSEIGNESLe mode de gestion décentralisée est l’une des caractéristiques phares de PPR Le Groupe a en e et pour rôle de xer et de communiquer un cadre commun à l’ensemble de ses Branches de favoriser le partage de bonnes pratiques entre elles et de les accompagner dans la mise en œuvre opérationnelle de leurs plans d’actions spéci ques Forte de ce principe la Direction des R essources H umaines PPR via le Comité D iversité coordonne la politique du Groupe en faveur de la diversité en s’appuyant sur un réseau d’interlocuteurs au sein de chaque Branche Ce mode de fonctionnement permet de répondre au mieux aux problématiques propres de chacune en termes de culture d’histoire et de bassins d’emploi Il favorise également une réelle appropriation du sujet par chacune des entités qui composent le Groupe Le Comité D ive rsité se compose d’un à deux représentants de chaque Branche de deux représentants de la Direction RSE PPR et est coordonné par la Direction des R essources H umaines PPR La 82DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 2  former chaque manager aux enjeux de la diversitéMission Handicap s’y intègre naturellement Ce comité se réunit tous les trois mois depuis novembre 2004 pour rendre compte et suivre les avancées des enseignes sur les plans d’actions et les objectifs partager les bonnes pratiques et lancer de nouveaux projets L’engagement à former l’ensemble des managers aux enjeux de la diversité est l’un des sujets suivis de près par le Comité D iversité qui o re aux Branches l’opportunité de mutualiser leurs ré exions et d’échanger sur leurs actions respectives pour une mise en œuvre opérationnelle plus e cace UNE DÉMARCHE BASÉE SUR DES DIAGNOSTICS ET UN SUIVI DES RÉSULTATSA n de dé nir une politique de promotion de la diversité et des plans d’actions en phase avec ses caractéristiques et ses réalités le groupe PPR a initié dès 2004 trois diagnostics au sein de la Fnac Conforama et Redcats Group menés par des cabinets de conseils externes et indépendants D’autres diagnostics ciblés et assurés par des prestataires externes ont suivi en 2008 avec pour nalité d’identi er les axes à travailler en priorité en France  un état des lieux en matière d’emploi des personnes handicapées début 2008 au sein des quatre marques de Gucci Group (Yves Saint Laurent Gucci France Balenciaga et Boucheron) et une étude quantitative Égalité professionnelle Femmes Hommes dans neuf marques structures du Groupe Chaque année les Branches e ectuent en outre un autodiagnostic quantitatif et qualitatif sur leurs engagements et actions en matière d’égalité des chances et de diversité ce qui permet un suivi de leurs avancées dans le temps et une orientation optimale des actions à lancer Ce dispositif est complété par une veille sur les pratiques externes au Groupe Le partenariat de PPR avec l’Agefiph implique de so n côté un bilan complet à chaque date annive rsair e de la signature de la Convention En juin 2009 le reporting e ectué à l’issue des deux ans de la seconde Convention PPR Age ph a chait des résultats très positifs notamment en matière de recrutement  sur 75 embauches de travailleurs handicapés initialement attendues 126 ont nalement été réalisées (CDI contrats de professionnalisation CDD ou missions d’intérim de 6 mois et plus) sur le périmètre de la Convention (Fnac Redcats Group PPR Siège  &   Services P artagés et les 4 marques de Gucci Group en France) 181  actions d’insertion complémentaires (missions de moins de 6 mois stages) ont également été recensées À elle seule et grâce à son dispositif de contrats de professionnalisation dédié aux personnes en situation de handicap la Fnac a ainsi intégré 14  personnes handicapées en 2009 (béné ciant d’un parcours de formation de 455 heures) au sein de la lière « Services Clients » En n depuis 2005 l’étude d’opinion interne mesure entre autres la perception des collaborateurs quant à l’équité de traitement quels que soient le sexe la diversité des origines l’âge et l’état de santé ou handicap des personnes L’édition 2007 a permis pour la première fois d’apprécier l’évolution de la perception des collaborateurs vis à vis de ces questions Sur ces 4 items les scores favorables s’échelonnaient de 68 % à 79 % marquant ainsi une progression signi cative par rapport à 2005 Les résultats 2009 sont attendus pour le début de l’année 2010 DES ACTIONS DE SENSIBILISATION ET DE FORMATIONConvaincu du fait que la sensibilisation des collaborate urs à la diversité est le préalable indispensable à toute politique volontariste sur le sujet le groupe PPR et ses Branches développent de nombreuses et régulières actions de sensibilisation (réunions dédiées prise de parole dans les supports de communication interne modules de sensibilisation formation…) Dans le cadre de l’engagement à former l’ensemble des managers du Groupe aux enjeux de la diversité et dans le respect de la gestion décentralisée propre à PPR chacune des Branches construit ses programmes dispositifs et modules spécifiques PPR en suivant l’avancée de façon régulière Fin 2009 l’ensembl e des manage rs et des filières Res source s Humaines Fnac France a ainsi été formé via des modules ciblés en fonction du public (Ressources Humaines Directeurs de magasin de région managers de proximité) Cette formation comprend une sensibilisation à l’in fluence des stéréotypes un rappel du cadre légal un focus sur les di érentes thématiques de la diversité un état des lieux de la diversité à la Fnac un partage de ses engagements des mises en situation de pratiques managériales le détail du plan d’actions national et des exemples d’actions à mener par chacun Son déploiement se poursuivra à l’international en 2010 Conforama a également formé l’ensemble de sa communauté Ressources Humaines en France durant une journée en partenariat avec un cabinet indépendant expert en la matière Cette formation articulée en deux axes (l’égalité des chances et le management de la diversité) comprend des apports théoriques et culturels renforcés par des exercices sur les stéréotypes et les préjugés Elle est préalable à la formation des managers qui sera quant à elle intégrée à des modules managériaux existants En parallèle le Président Directeur général de Conforama a souhaité signer à nouveau la Charte de la D iversité témoignant de son engagement depuis sa prise de fonction au sein de l’enseigne DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR83LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 2  former chaque manager aux enjeux de la diversitéRedcats Group a de son côté construit son programme de formation sur la base des attentes émises par les managers en amont à l’occasion de focus groups dédiés Les jeux de rôles et les mises en situation y prédominent a n de préparer concrètement les managers à la gestion opérationnelle de la diversité au sein de leurs équipes En n de session un livret pratique recensant les grands principes et points d’attention leur est en outre remis La même approche opérationnelle a été privilégiée par les marques de Gucci Group en France qui ont bâti un module de formation commun d’une durée d’une journée centrée sur l’axe du recrutement À noter que 100 % des managers Gucci Group ont d’ores et déjà été sensibilisés aux enjeux de la diversité à travers un module de formation au Code de conduite des a aires du Groupe dispensé en e learning Pour la quatrième année consécutive à l’occasion de la semaine nationale pour l’emploi des personne s handicapées la Mission Handicap PPR a lancé une campagne de sensibilisation interne à l’échelle nationale Une campagne d’a chage déclinée en deux illustrations célébrait les 5 ans de la Mission Handicap PPR et en rappelait les principales avancées que ce soit en termes d’accueil de personnes en situation de handicap au sein des équipes PPR ou de mobilisation Ces a ches enjoignaient en outre les collaborateurs à rester engagés sur le sujet  « Ensemble Continuons   » L’opération a été relayée dans l’ensemble des Branches du Groupe en France ce qui représente près de 3  000 a ches imprimées et envoyées sur sites par des ESAT (Établissements et Services d’Aide par le Travail) De nombreuses ani mations complémentaires ont ponctué cette semaine de mobilisation  accueil de demandeurs d’emplo i en situation de handicap dans le cadre de l’opération « Un jour un métier en action  » organisée par l’Age ph participation de Conforama à Handichat (chats vidéo sur Internet permettant un échange en direct entre entreprises et personnes handicapées) participation à des forums de recrutement spécialisés ateliers Langue des Signes Française échanges avec des artistes en situation de handicap et ou des associations en lien avec le handicap témoignage d’athlètes des Jeux Paralympiques saynètes théâtrales démonstrations de chiens guides d’aveugles bu ets cocktails créés par des ESAT etc C onf or ama a en outr e d if fu sé au près de l’ ens emb le d e ses collaborateurs les 2 derniers lms de sa campagne de sensibilisation (6  courts métrages au total dont la di usion a démarré n 2008 et a ponctué l’année 2009) La campagne a déjà été récompensée par deux prix («  Grand prix de la Créativité RH  » remis par l’ACCE (1) et le « Prix de l’événement interne d’entreprise » remis par l’UJJEF – Communication et Entreprise) pour sa qualité Par ailleurs l’enseigne a pour la première fois cette année associé ses clients à sa campagne de mobilisation Parallèlement à sa distribution aux collaborateurs de l’enseigne une bande dessinée véritable outil de sensibilisation a en e et été mise en vente en magasin au prix symbolique de 2  euros à destination des clients et a permis de soutenir l’association A I M E 77 (Autisme Intégration par Méthodes Éducatives 77) Cette association a pour mission de fav oriser la scolarisation et le développement personnel d’enfants autistes ou atteints de troubles envahissants du développement (T E D)   Conforama a souhaité soutenir cette démarche de structure publique qui permet aux enfants autistes une scolarité adaptée et épanouissante parmi les autres enfants En dehors de la semaine nationale pour l’emploi des personnes handicapées Conforama a é galement poursuivi s es effor ts de sensibilisation en interne notamment via la distribution à tous ses collaborateurs d’un « Guide pratique Conforama du handicap » dans lequel l’ensemble des aides de l’entreprise mais également des aides publiques et scales à destination des travailleurs handicapés sont recensées (1) ACCE  Agence Conseil en Communication pour l’Emploi L’ÉGALITÉ DES CHANCES DANS LES PROCESS RESSOURCES H UMAINES  DU RECRUTEMENT À LA GESTION DE CARRIÈREPromouvoir la diversité au sein des équipes implique au préalable de diversi er ses sources de recrutement C’est pourquoi PPR et ses Branches di usent leurs o res sur des sites d’emploi généralistes ou spécialisés tels que Hanplo i  (2) et concluent des partenariats avec des structures favorisant notamment l’insertion de personnes handicapées telles que Cap Emploi (3) De nombreuses autres actions sont menées en la matière au sein des Branches  participation à des forums (AFIJ Alliance Adapt…)  collaboration avec des structures dédiées (Ettique Hors les Murs…)  mise en place de promotions de contrats de professionnalisation pour des travailleurs handicapés…(3) Cap Emploi  structures associatives partenaires de l’AGEFIPH qui accompagnent les entreprises dans leurs projets de recrutement du public handicapé et les candidats dans leur parcours d’insertion (2) Hanploi  site Internet dédié à la recherche d’emploi de personnes handicapées (3) Cap Emploi  structures associatives partenaires de l’AGEFIPH qui accompagnent les entreprises dans leurs projets de recrutement du public handicapé et les candidats dans leur parcours d’insertion 84DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 2  former chaque manager aux enjeux de la diversitéPar ailleurs l’égalité de traitement au sein du Groupe est favorisée par les di érents process d’évaluation de la performance et d’évolution professionnelle mis en place (entretien annuel d’évaluation de la performance Comité emploi ou car rière avec prise de décision collégiale Comité de validation dans le cadre de la revue de s rémunérations procédure d’accès à la formation communiquée et informatisée…) L’IMPLICATION DES PARTENAIRES SOCIAUXEn 2007 Conforama a conclu en France un accord d’entreprise en faveur de l’insertion professionnelle des personnes handicapées pour 3  ans Cet accord a été signé par l’ensemble des organisations syndicales Un Comité paritaire de pilotage veille au respect des dispositions de l’accord Le bilan annuel de ce dernier est par ailleurs présenté en CCE Dès septembre 2009 les négociations ont été ouvertes pour le renouvellement de cet accord dont la nalisation était proche dans les derniers jours du mois de décembre En 2008 la direction du groupe PPR et les membres de son Comité d’E ntreprise E uropéen ont négocié deux chartes visant à renforcer les engagements du Groupe pour l’emploi des personnes handicapées et des seniors au sein des entreprises et des enseignes de PPR en Europe Ces deux textes ont vocation à orienter l’action des Branches sur ces thèmes et visent également à faire évoluer les mentalités des collaborateurs Chaque entreprise du Groupe détermine ses propres actions parmi les axes proposés par ces deux chartes se xe des objectifs et se donne les moyens nécessaires à leur réalisation Ces chartes ont fait l’objet d’une présentation devant les instances représentatives du personnel de chaque structure Ces documents sont téléchargeables sur le site ppr com rubrique engagements Un point d’avancement est réalisé une fois par an et partagé avec les membres de Comité d’Entreprise Européen En toute n d’année 2009 une concertation sur le thème des risques psycho sociaux a été entamée avec le nouveau Comité Restreint du Comité d’Entreprise Européen pour se poursuivre sur l’année 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR85LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursEnjeu 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursÉconomie mondialisée attentes croissantes des consommateurs en matière de transparence sur les produits qu’ils achètent volonté des entreprises de respecter des principes éthiques dans la conduite des a aires sont autant de facteurs qui font de la maîtrise de la relation fournisseurs un enjeu clé qui voit se multiplier les actions en la matière  audits de conformité des fournisseurs déréférencement de ceux dont la performance sociale et environnementale est insu sante voire en violation des principes élémentaires de respect des droits de l’H omme mise en place de partenariats locaux…Le groupe PPR souhaite entreteni r avec ses pre stataire s et se s partenaires commerciaux des relations durables Pour cela le Groupe s’est doté d’un cadre qui dé nit les engagements mutuels entre PPR et ses partenaires Sa démarche s’appuie sur la promotion du respect des droits humains sociaux et environnementaux et sur l’intégration de partenaires issus de l’économie sociale LES PILIERS DE L’ENGAGEMENT DE PPR VISÀVIS DE SES PARTENAIRES COMMERCIAUXLe groupe PPR donne sa préférence à des partenariats de long terme gages de continuité et de abilité Ces relations partenariales durables reposent sur un ensemble de règles strictes énoncées notamment dans le Code de conduite des a aires de PPR L’intégralité de ces documents se base sur les principales conventions de l’Organisation Internationale du Travail ( OIT) et les textes internationaux de référence en matière de droits de l’homme Par ailleurs et dans le respect de la décentralisation propre au Groupe chaque Branche inscrit sa démarche dans le cadre le mieux approprié à ses métiers et modes de fonctionnement Ainsi Puma travaille avec la Fair labour association (FLA) et a obtenu son accréditation en 2007 De leur côté Redcats Group Conforama et PPR Purchasing (PPR–P structure d’achats directs des produits blancs bruns et gris appareils électroménagers équipements audiovisuels équipements informatiques de marque propre de PPR) suivent la méthodologie de l’Initiative C lause S ociale (ICS) tandis que Gucci Group développe une politique de certi cation SA  8000 (Social Accountability 8000) de ses marques À noter que Redcats Group a mis en place en 2008 en accord avec l’ICS (Initiative Clause Sociale) une méthodologie plus spéci que en matière de mesure du temps de travail Quels que soient l’approche le système et les outils utilisés ceux ci conco urent tou s au même ob jectif d ’accompagnement de s fournisseurs du Groupe dans l’acquisition de standards minimums et le développement de leur approche de R esponsabilité S ociale et E nvironnementale et ainsi assurer des relations durables et pérennes En n l’adhésion du groupe PPR au Global Compact (Pacte mondial) en 2008 a renforcé encore l’attachement du Groupe à la défense et à la promotion des 10 grands principes défendus par les Nations Unies en matière de droits de l’H omme de droit du travail de respect de l’environnement et de lutte contre la corruption Dans le cadre de cet engagement PPR a réalisé sa première COP (communication on progress) en 2009 disponible sur les sites Internet de PPR et du Global Compact  www ppr com – www unglobalcompact orgLe Code de conduite des a aires de PPRConçu par PPR et partagé par les enseignes depuis 2005 le Code de conduite des a aires du Groupe est basé sur les textes internationaux de référence  la Déclaration universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies et la Convention européenne des Droits de l’Homme  les « Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales »  la Convention des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant  et les principales conventions de l’Organisation I nternationale du T ravail Durant l’année 2008 le C ode a fait l’objet d’une mise à jour par les membres du Comité pour l’Éthique et la Responsabilité Sociale et Environnementale Elle a été accompagnée en 2009 d’une redi usion de ce Code à l’ensemble des salariés Il a été ainsi traduit dans les 14  langues les plus parlées du Groupe et diffusé au plus proche 86DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursdes collaborateurs Pour ce faire certaines Branches ont joint un exemplaire de ce code aux ches de paye de leurs salariés tandis que d’autres ont préféré des envois électroniques accompagnés de campagnes de communication Ce document est téléchargeable sur le site ppr com La Charte fournisseurs du groupe PPR mise en place depuis 2002Détaillant l’ensemble des règles auxquelles doivent se conformer les fournisseurs du Groupe et dans l’alignement des principes éthiques énoncés dans le Code de conduite des a aires du Groupe la Charte fournisseur s de PPR se base sur le s principales conventions de l’Organisation Internationale du Travail et sur le respect des lois et réglementations sociales et environnementales qui garantissent  la prohibition du travail des enfants de moins de 15  ans et du travail forcé (conventions 29 105 138 et 182)  le respect des règles d’hygiène et de sécurité (convention 155)  l’égalité de rémunération (convention 100)  le droit d’organisation et de négociation collective (conventions 87 et 98)  la prohibition de toute forme de discrimination (convention 111)  et le respect des lois et réglementations sociales et environnementales Dans ce cadre les fournisseurs directs du Groupe sont également invités à faire respecter les principes énoncés dans la charte auprès de leurs propres fournisseurs A n d’être la plus facilement appliquée et comprise par les fournisseurs certaines marques ont traduit le document dans les langues locales de leurs zones d’implantation (Bengali Kanada Tamoul…) Des engagements sectoriels pris par le GroupeEn complément de cette Charte fournisseurs la Direction des Achats Indir ects de PPR a élaboré en 2004 une Charte de déontologie spéci que à la logistique et au transport Transmise aux transporteurs sous contrat PPR depuis 2005 elle précise notamment les engagements de limitation de temps de travail des chauffeurs ou des critères environnementaux que les entreprises contractantes et leur sous traitance sont invités à respecter D’autre part des appels d’o res émanant de PPR incluent des exigences en matière de R esponsabilité S ociale et E nvironnementale Parallèlement le Code de déontologie spéci que à la pratique des négociations en ligne décrit les engagements des acheteurs et des fourni sseurs à chaque étape du processus de négociation pour garantir un esprit de con ance réciproque dans ce nouveau mode de relation commerciale Ce document a été actualisé en 2005 a n d’inclure les dispositions de la loi Dutreil relative à la modernisation des relations commerciales En n pour ses achats indirects le Groupe privilégie à prestations égales des fournisseurs responsables pouvant justi er leur engagement avec des documents ables Le Groupe est donc attentif aux démarches mises en place en matière de RSE chez ses fournisseurs L’analyse des fournisseurs indirects référencés par la Direction des Achats Indirects de PPR montre ainsi qu’en 2009  en ce qui concerne le transport express 100 % des fournisseurs possèdent une certi cation ISO  9001 et  80  % une certi cation ISO 14001  en ce qui concerne le transport aérien 59 % des fournisseurs possèdent une certi cation ISO  9001 et 26  % une certi cation ISO 14001   en ce qui concerne le transport maritime 81 % des fournisseurs du Groupe possèdent une certi cation ISO Parmi eux 85 % ont une certi cation ISO 9001 et 92 % une certi cation ISO 14001 DES APPROCHES ADAPTÉES AUX SPÉCIFICITÉS DU  GROUPE Dans le cadre de la politique de décentralisation du Groupe et pour permettre à chaque Branche de traiter e cacement ses problématiques spéci ques chaque Branche organise et structure la politique de conformité sociale de sa chaîne d’approvisionnement dans le respect impératif des principes éthiques du Code de conduite des a aires du Groupe DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR87LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursDans ce contexte trois types de démarches émergent au sein du Groupe  LES DIFFÉRENTES DÉMARCHES DE CONFORMITÉ SOCIALE DES CHAÎNES D’APPROVISIONNEMENT DANS LE GROUPE (1) Équipe en charge de la RSE au sein de la marque http safe puma comLes évaluations internesAu sein du groupe PPR seul Puma dispose aujourd’hui d’une équipe interne de 13 personnes à temps plein dédiée à la mise en conformité des fournisseurs avec les principes éthiques défendus par la marque Le concept SAFE de Puma (Social and Fundamental Environmental S ta n d a rd s) v ei l le à l ’a p pl ica t i on d es sta nd a r ds s oci a u x e t environnementa ux d e Puma au sein de l’entre prise et de se s fournisseurs Ce concept a été mis en place dès l’année 1993 lorsque le Code de conduite de Puma a été publié pour la première fois et envoyé aux fournisseurs de Puma en Asie L’intégralité du référentiel SAFE est disponible sur le site Internet de la marque Depuis 2007 le programme SAFE de Puma béné cie de la certi cation complète de la FLA La FLA est une association externe dédiée au contrôle et à la mise en place des standards essentiels en matiè re de travail chez les fournisseurs En tant que membre de la FLA Puma doit régulièrement envoyer à celle ci des listes mises à jour de ses fournisseurs dont jusqu'à 5  % d es sites sont c hoisi s par la FLA pour des audits indépendants externes et non plani és réalisés par des auditeurs accrédités FLA Conformément aux engagements de Puma vis à vis de la FLA la liste de ses fournisseurs est depuis 2005 à disposition du public Au delà des évaluations et des partenariats avec ses fournisseurs en matière de développement et de formation Puma organise une conférence annuelle avec ses parties prenantes « Talks at Banz » en coopération avec le réseau allemand d’éthique des a aires (German Network of Business Ethics) Lors de ces rencontres représentants 88DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursde l’université fournisseurs employés ONG et autres experts de la R esponsabilité S ociale et E nvironnementale se réunissent avec les équipes de Puma concernées pour discuter des enjeux RSE d’actualité ainsi que de la stratégie sociale et environnementale de la marque Dans son souci constant de transparence Puma publie régulièrement des rapports de développement durable qui illustrent notamment les progrès faits par rapport aux objectifs xés Puma a rempli les exigences du Global reporting ini tiative leur per mettant ainsi d’atteindre le niveau «  A+ » une nouvelle fois en 2009 Le dernier rapport publié en 2009 contenait également un avis de véri cation et de certi cation de l’organisme de certi cation TÜV Rheinland Les évaluations externesSoucieuses d’inscrire leur politique dans une démarche de progrès des enseignes du Groupe ont souhaité mutualiser leurs connaissances en adhérant à l’ICS en 2002 L'ICS est une structure qui regroupe 13 des plus grands distributeurs français et 2 distributeurs européens qui sont engagés à inciter leurs fournisseurs à respecter les Droits de l’Homme et la réglementation sociale locale dans leurs unités de production Cet engagement repose entre autres sur une véri cation sur place de la réalité des conditions de travail Cette véri cation est con ée à des cabinets d’audits extérieurs indépendants spécialisés et accrédités par l’ICS Soucieux de travailler au plus près de la réalité opérationnelle de ses marques et enseignes le Groupe a modi é en 2007 son adhésion à l’ICS au profit des marques qui souhaitaient poursuivr e le ur collaboration avec l’I nitiative Présent sur des marchés très divers PPR cherche avant tout la performance opérationnelle et entend que celle ci passe par l’adhésion de ses marques et de ses enseignes à des initiatives sectorielles propres à leur cœur de métiers Les enseignes membres ont développé en collaboration avec les cabinets d’audits référencés par l’ICS un ensemble d’outils communs de référence  le Code de déontologie ICS le manuel d’audit le pro l de l’usine le questionnaire d’audit les principes Directeurs de l’audit le plan d’actions correctives la noti cation d’alerte À noter que durant l’année 2009 le Code de conduite de l’ICS a été révisé il est désormais proche de celui du GSCP (Global Social Compliance Program) une initiative internationale qui tend à uniformiser mondialement les référentiels et les outils utilisés dans la gestion de la conformité sociale de la chaîne d’approvisionnement Le questionnaire d’audit utilisé comme référentiel commun par les enseignes membres de l’ICS pour la réalisation des audits sociaux prend en compte les principales conventions et recommandations de l’OIT et les réglementations locales de chaque pays Ce référentiel commun est structuré en huit sections  travail d' enfants travail forcé  discrimination  pratiques disciplinaires harcèlement ou mauvais traitements  liberté d’association  heures de travail rémunérations  et avantages sociaux et conditions d'hygiène et de sécurité Un système d’alerte garantit qu’en cas de non conformité majeure le manager responsable des audits sociaux dans chaque enseigne est prévenu au plus tard dans les 48  heures suivant la découverte de cette non conformité Les manquements critiques qui justi ent l’envoi d’une alerte sont notamment la présence physique d’enfants dans l’usine le travail forcé avéré le travail sans rémunération avéré des preuves de mauvais traitements physiques ou de pratiques disciplinaires excessives ou l’existence d’un environnement de travail présentant un risque immédiat pour la santé et ou la sécurité des travailleurs Parallèlement PPR et ses enseignes se réservent le droit de déclencher une procédure de déréférencement du panel des fournisseurs lorsque les engagements pris par le Groupe en matière de Responsabilité S ociale et E nvironnementale dans le Code de conduite des a aires et dans la Charte fournisseurs ne sont pas respectés À noter que Redcats Group utilise un référentiel très proche de celui de l’ICS et qui béné cie d’une pondération di érente des non conformités considérées comme graves La SA 8000 chez Gucci GroupSoucieux du savoir faire de ses fournisse urs Gucci Group veut soutenir et protéger sa lière dans le cadre de sa responsabilité sociale et s’est ainsi engagé dans un véritable processus de certi cation sociale La c er tifi ca ti on S A  80 0 0 es t u n sta nd a r d i nte rn at io na l d e responsabilité sociale qui prend en compte l’entreprise en interne ainsi que ses relations avec sa chaîne d’approvisionnement Basé principalement sur les principes de l’Organisation Internationale du Travail ce référentiel exige le respect de neuf critères (travail des enfants travail forcé hygiène et sécurité liberté syndicale et droit à la négociation collective discrimination pratiques disciplinaires temps de travail rémunération et systèmes de gestion) et l’amélioration continue des conditions de travail par la mise en place d’un système de management Cette certi cation est accréditée par l’ONG Social Accountability International dont la marque Gucci est membre du Comité consultatif depuis 2009 Dans la lignée des certi cations SA 8000 obtenues par Gucci en 2007 pour les activités de maroquinerie et les chaînes d’approvisionnement dans la joaillerie l’année 2009 a été marquée par de nouvelles obtentions de certi cation SA 8000 pour les activités de production de chaussures en mars 2009 et pour les lières de prêt à porter et de soie en novembre 2009 Par ailleurs la plateforme logistique principale de Gucci Group LGI (Luxury Goods International) a également obtenu la certification SA  8 000 en décembre 2009 L’enseigne poursuit désormais ses démarches sur la certi cation SA 8000 des boutiques italiennes En n la marque Bottega Veneta elle aussi engagée dans une démarche similaire pour ses activités a obtenu en 2009 la certi cation SA 8000 pour la production de chaussures et la maroquinerie DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR89LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursLA DÉCLINAISON DES POLITIQUES PAR DES PLANS D’ACTIONS D’ENVERGURECompte tenu de la di érence entre les systèmes d’évaluation des fournisseurs parmi les enseignes ou marques de PPR les résultats des audits ci dessous sont présentés d’abord pour Puma qui mène ses propres audits grâce à son équipe SAFE puis pour les enseignes qui ont choisi d’e ectuer des évaluations de leurs fournisseurs en se basant sur les outils de l’ICS et en sous traitant leurs audits et en n pour le système Gucci Group et sa démarche SA 8000 Les résultats sont également présentés par zone géographique pour des raisons de transparence sur les zones présentant un risque majeur La répartition des audits re ète les zones géographiques d’achats et d’approvisionnement des enseignes du Groupe et sa volonté de réaliser des audits dans les pays où il existe un plus fort risque de non conformités au Code de conduite des a aires de PPR Le Groupe s’appuie d’ailleurs sur les compétences de ses 29 bureaux d’achats qui emploient majoritairement des salariés locaux Sur l’année 2009 PPR a réalisé 3  493   audits toutes démarches confondues (é valuations internes suivi d es règle s de l’ICS ou certi cation SA 8000) NOMBRE D’AUDITS RÉALISÉS PAR PPR EN 2009 ET EN 2008Nombre d’audits en 2009Nombre d’audits hors SA 80002009 20083 493 810 934On constate une baisse de 13 % du nombre d’audits diligentés par les enseignes (hors démarche SA  8000) qui est notamment imputable aux e orts de rationalisation du parc de fournisseurs entrepris dans le Groupe En 2009 PPR a réalisé des audits dans 41 pays soit quatorze pays de moins qu’en 2008 ce qui traduit la volonté des enseignes de se focaliser sur les zones à risques Parmi les 3 493  audits réalisés 77 % l’ont été en Europe (principalement les audits de Gucci Group) et 21 % en Asie (11 % en Chine) RÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS PAR PPR EN 2009 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEPumaLe s ystème d’évaluation et de suivi internePuma a conduit plus de 2 5 00 audits depuis 2002 et a développé une base de données interne pour assurer une parfaite transparence et responsabilité des contrôles vis à vis de ses fournisseurs Lors de chaque audit les usines sont évaluées et notées (A B+ B C D) selon le système formalisé d’évaluation interne de Puma Les nouvelles usines doivent d’abord satisfaire aux exigences des audits avant d’être accréditées comme usines de Puma Les nouvelles usines échouant à l’audit sont automatiquement disquali ées mais elles ont le droit de demander un nouvel essai après avoir mis en place les améliorations demandées À l’issue des audits des rapports de suivi sont rédigés par les équipes internes de la marque ayant conduit les audits pour contrôler les progrès dans la mise en place des plans d’actions correctives Les usines informent sur les actions mises en place Bien que les preuves par écrit soient acceptées dans un premier temps elles ne remplacent pas un audit de suivi pour véri er que les plans d’actions correctives ont été mis en place de façon satisfaisante Les procédures d’information et de réclamationEn 2005 Puma a publié son premier « guide de poche  » SAFE à destination des s alariés des u sines travaillant pour la marque d’abord en anglais et chinois et désormais également en vietnamien 90DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursthaïlandais bangladais ou rdou malaisien (Bahasa Malaysia) indonésien (Bahasa Indonesia) turc espagnol et arabe Ce document est une version abrégée du manuel SAFE contenant les informations essentielles sur les standards sociaux environnementaux d’hygiène et de sécurité de Puma ainsi que toutes les coordonnées pour que les s alariés de l’usine puissent contacter directement l’équipe SAFE en cas de violation du Code de conduite de Puma En complément les auditeurs de Puma distribuent des exemplaires aux salariés choisis pour des entretiens pendant les audits Ainsi le « guide de poche  » sert aussi bien d’outil d’information que de moyen de communication pour les salariés Les coordonnées de l’équipe SAFE sont également disponibles sur des a ches du Code de conduite de Puma a chées dans les usines dans la langue du pays Puma maintient ainsi un canal de communication con dentiel avec ses employés indirects de par le monde depuis 2005 Outre ce lien direct qui a déjà été utilisé par di érents employés travaillant dans des usines distinctes l’adhésion de Puma à la FLA donne le droit à toute tierce partie qui suspecterait une violation du Code de déposer une réclamation o cielle par le biais de la FLA L'é valuation des fournisseurs de Puma en 2009Puma distingue deux grands types de fournisseurs  les fournisseurs directs et les fourni ss eurs indire cts qui sont les sous traitants des fournisseurs directs La marque se focalise en priorité sur ses fournisseurs directs mais elle entend également suivre la performance sociale des fournisseurs de ses fournisseurs à travers la réalisation de ses audits En 2009 Puma a menée 341 audits dont 294 chez des fournisseurs directs ( appelés fournisseurs Tier1) et 47 chez des fourni sseurs indirects RÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS EN 2009 PAR PUMA PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN % Asie 93 3 %0 6 % Europe de l'Ouest4 4 % Afrique1 7 % Europe de l'EstTotal 341 auditsParmi les 336 fournisseurs directs 281 ont été audités en 2009 au cours de 294 audits ainsi 84 % des fournisseurs directs de Puma ont été audités en 2009 L’année 2009 a permis également à Puma de continuer à développer sa démarche à l’égard de ses fournisseurs indirects qui sont cartographiés suivant leur rang  Les fournisseurs « Tier2 » qui sont des sous traitants des fournisseurs directs  Les fournisseurs « Tier3 » qui fournissent aux fournisseurs Tier1 des composants tels que les fermetures éclair les lacets les boutons…En e et les équipes de Puma ont pu auditer 39  fournisseurs indirects (au cours de 47 audits) ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes RÉPARTITION PAR RÉSULTAT DES AUDITS RÉALISÉS PAR PUMA EN 2009 EN % ✓B+ 49 %28 5 % B 12 3 % C2 6 % DA 7 6 % Total 341 audits DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR91LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursAu delà des audits sociaux  le développement des compétences chez les fournisseurs (capacity building programs)Le programme de développement et de formation de Puma repose sur la prise de conscience que l’évaluation va de pair avec la construction de compétences et de systèmes pérennes au sein des usines C’est dans cette optique que Puma s’est associé à Adidas et à TÜV Rheinland pour développer un programme de formation à la gestion des ressources humaines qui a été déployé en 2006 et 2007 en Chine Devant le succès de l’expérience chinoise Puma a lancé n 2008 un programme similaire pour des fournisseurs vietnamiens La première phase de ce projet qui réunit 3 autres enseignes mondiales du sport a débuté n 2008 et s’est poursuivi durant l’année 2009 En 2009 des responsables des ressources humaines de 13 fournisseurs vietnamiens principalement des fabricants de chaussures ont donc suivi la totalité des modules de formation Cette initiative a été soutenue par la chambre de commerce et de l’industrie du Vietnam 2010 va voir la mise en place de la deuxième phase du projet qui permettra de former des «  responsables de la conformité sociale  » travaillant majoritairement chez des fabricants d’accessoires Les fournisseurs déjà formés en 2009 auront pour but de les accompagner en jouant le rôle de tuteurs Par ailleurs Puma s’attache é galement à prése nter à un gr and nombre de ses fournisseurs des outils des bonnes pratiques et des plans d’action qui leur permettent de s’engager avec pragmatisme et efficacité dans le développement de leur propre politique de Développement Durable En e et Puma a organisé des conférences sur les politiques de Développement Durable à l’attention de ses fournisseurs Ces conférences réparties sur trois continents ont abordé des thèmes tels que les systèmes de certi cations (ISO 14001 OSHAS  18001 GOTS ou Oeko Tex  100) la gestion opérationnelle des indicateurs de performance environnementaux ou encore les technologies de production sobre en consommation énergétique Ces conférences ont connu un réel succès et ont par exemple permis à certains fournisseurs d’être désormais en mesure de fournir des produits en coton biologique tout en ayant obtenu des certi cations environnementales et en présentant d’excellentes performances sociales Dans la continuité de ce projet 10  fournisseurs ont été également accompagnés dans la rédaction de leur propre rapport de développement durable À titre d’exemple un des principaux fournisseurs sud africains de Puma a publié en 2009 son deuxième rapport de développement durable et est devenu le premier fournisseur de textile neutre en carbone du continent africain Puma et ses partenaires entendent ainsi créer une émulation parmi les fournisseurs et être moteurs dans la di usion des bonnes pratiques de Développement Durable dans les tissus industriels de leurs pays d’approvisionnement PPR P Conforama et Redcats GroupL'é valuation externePar ailleurs des audits de conformité sont diligentés par les enseignes du Groupe à des structures indépendantes pour être menés au sein du parc de fournisseurs de PPR Outil de mesure ces audits sont réalisés suivant la méthodologie de l’ICS pour Conforama et PPR P et permettent d’identi er les axes de progrès Redcats Group quant à lui suit une méthodologie largement basée sur le référentiel et la méthodologie ICS Cette méthodologie permet par exemple de caractériser plus précisément les non conformités les plus critiques telles que le nombre d'heures de travail excessif en particulier pendant les pics d'activité RÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS PAR PPRP CONFORAMA ET REDCATS GROUP EN 2009 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %Asie 86 4 %2 5 % Europe de l'Ouest4 1 % Afrique0 8 % Amérique du Nord0 4 % Amérique du Sud5 8 % Europe de l'EstTotal 469 auditsEn considérant PPR P Conforama et Redcats Group les audits réalisés en 2009 s’élèvent à 469 contre 539 en 2008 Le Groupe a la volonté de se focaliser sur les zones les plus à risques aussi 86 4 % de ces audits ont eu lieu en Asie Les r ésultats des audits sociauxLa méthodologie de l’ICS permet d’attribuer aux fournisseurs à l’issue des audits une note nale pouvant aller de A (excellent) à D (inacceptable) Les huit sections qui structurent le questionnaire d’audit comportent une liste de questions qui sont notées puis pondérées pour obtenir 92DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursla note nale permettant à l’auditeur de classer le site audité en A B C ou D Pour chacune des sections il existe une question dite «  critique  » dont une réponse positive mène l’auditeur à donner une note D à la question La quali cation du fournisseur est le résultat moyen des notes obtenues par questionnaire pondéré par la présence de D dans tous les questionnaires La méthodologie di érente utilisée cette année par Redcats Group ainsi que la di érence d’activité des enseignes du Groupe ne permettent pas de comparaison Comme en 2007 et 2008 aucun des fournisseurs de Redcats Group Conforama ou PPR P n’a été jugé comme excellent (note A) en 2009 Cependant 37   % des audits réalisés par Conforama ont évalué les sites audités comme acceptables (note B) 43  % comme nécessitant des améliorations (note C) et 20  % comme inacceptables (note D) RÉSULTATS PAR GRADES DES AUDITS RÉALISÉS PAR CONFORAMA ET PPRP EN 2009 EN % ✓D 23 1 %36 3 % B40 6 % CTotal 91 audits ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes À noter 84 audits conduits par Conforama en 2009RÉSULTATS PAR GRADES DES AUDITS RÉALISÉS PAR REDCATS GROUP EN 2009 EN % ✓D 27 3 %64 8 % BC 7 9 %Total 378 auditsEnf in pour Redcats Group 65  % des audits ont évalué les sites audités comme acceptables (note B) 8  % comme nécessitant des améliorations (note C) et 27 % comme inacceptables (note D) Suite à l’identi cation des axes d’améliorations des plans d’actions correctives immédiats ont été mis en œuvre Dans le but de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue des enseignes comme Redcats Group ou Conforama mettent l’accent sur le suivi du respect des engagements du Groupe notamment par les fournisseurs ayant des améliorations à apporter (C et D) Ainsi un nouvel audit est programmé et réalisé sous les 3  mois pour tout fournisseur ne répondant pas aux attentes et engagements de Redcats Group  6 mois dans le cas de Conforama Le taux de ré audit Conforama Redcats Group et PPR P est de 28  % ce qui traduit la volonté d’inscrire dans la durée les démarches de collaboration des enseignes du Groupe avec leurs fournisseurs Cette attitude produit des résultats concrets  ainsi en 2009 71  % des fournisseurs de Redcats Group qui étaient préalablement notés C ou D et qui ont fait l'objet d'un réaudit ont présenté un niveau de performance sociale su sant pour obtenir un B lors de ce réaudit DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR93LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursL’enseigne montre ainsi sa volonté de faire progresser et de progresser elle même avec ses partenaires commerciaux Les axes de progrèsEn 2009 les non conformités constatées dans l’analyse des audits concernent essentiellement l’hygiène et la sécurité avec 53 % du total des non conformités (contre 50  % en 2008) Le non respect de la sécurité est identi é lorsque par exemple des issues de secours sont obstruées ou en nombre insu sant lors d’absence ou d’insu sance de protec tion de s mac hi nes ou lor s de l’abse nce d’e xercic e d’évacuation en cas d’incendie Le non respect de l’hygiène est avéré lorsque les toilettes les places de cantines ou les dortoirs sont en nombre insu sant par rapport aux e ectifs Suivent le non respect des salaires et protection sociale avec 20  % (non respect du salaire minimum heures supplémentaires non payées ou inférieures au taux légal absence de cotisations d’assurance ou de retraite légalement requises…) et le non respect des conditions de travail avec 16 % (pas de jour de repos hebdomadaire heures supplémentaires excessives…) Par ailleurs en 2009 6 3 % des non conformités totales ont relevé des suspicions de travail d’enfant Les audits diligentés par le Groupe ont conduit au déréférencement de 11 fournisseurs pour cause de travail d’enfant de 14 ans avéré Une non conformité est signalée par les auditeurs dès lors qu’ils constatent par exemple un manque de documents prouvant l’âge des employés l’absence de permis de travail gouvernemental ou parental l’absence de certi cat médical la non restriction d’horaires pour les mineurs ou encore la non restriction des travailleurs en dessous de l’âge légal Gucci GroupLa démarche de certi cation sociale de Gucci a été initiée en 2006 en invitant tous les fournisseurs à des séminaires d’information et de formation SA  8000 Depuis 2006 c’est au total 400 fournisseurs et sous traitants qui ont été formés et sensibilisés aux problématiques de responsabilité sociale En ce qui concerne les séminaires notons à titre d’exemple le séminaire regroupant 300 fournisseurs organisé en juillet 2009 préalablement au lancement de la certi cation SA 8000 pour les activités de prêt à porter et de soie de la marque En matière de suivi des fournisseurs un cabinet d’audits extérieur indé p en dan t mène r égu li èrement d es au di ts sociau x au pr ès des fournisseurs et sous traitants de Gucci La réalisation d’une cartographie des risques permet de dé nir les audits prioritaires De nombreux paramètres sont pris en compte pour déterminer le niveau de risque tels que la situation géographique le type d’activités… En fonction du degré de risque (faible moyen élevé) du fournisseur les audits sont menés plus ou moins fréquemment Chaque audit est accompagné d’un programme d’actions correctives ou d’amélioration En 2009 environ 1 000 fournisseurs ont été audités et 2683 audits ont été e ectués certains fournisseurs pouvant être audités plusieurs fois En e et à titre d’exemple pour la lière cuir 100 % des fournisseurs directs et des sous traitants de ces fournisseurs ont été audités au moins deux fois durant l’année 2009 Ce programme ambitieux porte ses fruits en e et les cas de non conformités sont en large baisse puisqu’on note une baisse de 20 % entre 2008 et 2009 LE SOUTIEN À L’INSERTION PAR L’ÉCONOMIQUE ET AU SECTEUR PROTÉGÉL’insertion par l’économiqueDepuis de nombreuses années PPR sous l’impulsion initiale de son association SolidarCité (devenue Fondation d’Entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes) cherche à faciliter l’insertion sociale et professionnelle des personnes en grande di culté  permettre à des chômeurs de longue durée des jeunes de moins de 26  ans sans formation et sans emploi des personnes sans domicile xe ou toute personne dans une situation de précarité de retourner à l’emploi grâce à un accompagnement personnalisé En les accueillant lors de leur parcours d’insertion les enseignes du Groupe leur donnent la possibilité de réacquérir les savoir faire et les savoir être nécessaires à l’intégration dans l’entreprise En 2009 les deux Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion – Janus et Id’ées Adecco Insertion – référencées parmi les prestataires du Groupe depuis 2007  – ont continué à travailler avec l’ensemble des Branches du Groupe en France Ainsi 169  personnes ont été déléguées essentiellement pour des missions de manu tention des postes d’hôtes hôtesses de caisse et de vendeurs vendeuses 53 517 heures d’intérim ont été con ées à ces deux entreprises soit l’équivalent de plus de 29 Équivalents Temps Plein (ETP) La collaboration avec le secteur protégé Par ailleurs le Groupe continue de développer ses partenariats avec le secteur protégé (ESAT – Établissements et Services d’Aide par le Travail  – anciennement appelés CAT) et les entreprises adaptées Ces structures permettent à des personnes plus ou moins lourdement handicapées d’exercer une activité professionnelle dans des conditions de travail aménagées En 2009 le Groupe et ses Branches ont ainsi eu recours à ces structures pour des travaux de blanchisserie mis e sous pli impr es sion conditionnement routage plateaux repas bu ets compositions florales mise à disposition de travailleurs handicapés pour des missions ponctuelles etc Toute la logistique a érente à la campagne de sensibilisation Mission Handicap PPR 2009 a par exemple été prise en charge par le secte ur protégé (impr ession des affiches conditionnement et routage) 94DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 4  mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsEnjeu 4  mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsL’impact des activités humaines sur le changement climatique est maintenant avéré et s’il subsiste encore de nombreuses interrogations sur son ampleur et ses conséquences le consensus est désormais quasi unanime quant à ses causes Aussi la nécessité de réduire les émissions de gaz à e et de serre au premier rang desquels le dioxyde de carbone (CO2) est devenu en quelques années un impératif qui s’impose à tous et particulièrement au domaine des transports qui constitue le premier poste d’émissions en France (26 % des émissions) et le deuxième au niveau mondial (27 % des émissions) Avec plus de 85 % des émissions générées par les transports en France et en Europe le transport routier est le principal mode incriminé même s’il ne faut pas négliger le fort impact du fret aérien dans les échanges internationaux (1) PPR a chois i comme un de ses 7  en je ux clé s e n mat ière d e R esponsabilité S ociale et E nvironnementale la mesure et la limitation des émissions de CO2 liées aux transports bien que les activités essentiellement de distribution du Groupe ne soient pas comparables à celles de grands groupes industriels fortement émetteurs de gaz à e et de serre Si les schémas logistiques doivent continuer à servir la disponibilité produit à un coût optimisé leur élaboration ne peut désormais plus faire l’impasse sur les niveaux de pollution qu’ils génèrent (1) Source  Eurostat et OCDE LE MANAGEMENT DE L’ENVIRONNEMENTUne organisation propre à chaque enseigne et une communauté inter enseignes pour piloter le management de l’environnementAu sein du groupe PPR chaqu e Branche développe sa propr e organisation pour la gestion de l’environnement et met en place des plans d’actions spéci ques pour limiter ses impacts environnementaux Chaque Branche béné cie de l’expertise d’au moins un manager dédié aux questions de RSE Il a la responsabilité du déploiement de la démarche RSE du Groupe et notamment du pilotage des actions environnementales spéci ques aux activités de sa Branche Ces correspondants se réunissent régulièrement a n de partager et de mutualiser les bonnes pratiques développées dans les enseignes du Groupe Au delà de l’échange d’expériences ces réunions permettent de dé nir les plans d’actions qui répondent aussi bien aux enjeux transversaux du Groupe qu’à ceux plus spéci ques des enseignes concernées Pour suivre durablement ses performances environnementales le groupe PPR a mis en œuvre depuis 2004 une organisation able et des outils dédiés  u n g r ou p e d e t rav a il c on sti t u é d e s mem br es d u ré sea u environnement des enseignes et marques permet de diffuser les engagements du Groupe et de s’assurer de leur déploiement au niveau des sites Il remonte également les besoins ou bonnes pratiques des enseignes et des marques  des indicateurs environnementaux pertinents garantissent une collecte ciblée des données quantitatives et qualitatives Repris d’une campagne de reporting à l’autre ils permettent la mesure des évolutions Le groupe de travail les fait néanmoins évoluer à la marge chaque année pour mieux correspondre à la réalité des informations disponibles et aux enjeux environnementaux clés du Groupe L’ensemble des indicateurs environnementaux du Groupe et la méthodologie de collecte de saisie et de validation sont regroupés dans le protocole de reporting environnemental du groupe PPR  une plateforme informatique de reporting permet de recueillir les données relatives à ces indicateurs auprès des sites de suivre la prise en compte des engagements et d’en assurer le pilotage Pour permettre une meilleure lecture lors de la saisie puis de l’exploitation des données les indicateurs sont regroupés par thème Des indicateurs performants et révélateurs des enjeux environnementaux du GroupeLes indicateurs du reporting sont tous représentatifs des enjeux environnementaux de chacune des enseignes et s’inscrivent dans DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR95LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 4  mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsla politique RSE du Groupe Huit thèmes sont ainsi suivis chaque année depuis 2004 dans le cadre du reporting environnemental  la consommation de matières premières le transport la production de déchets la consommation d’énergie la consommation d’eau la politique produits le management de l’environnement et la gestion des risques environnementaux Un 8e  thème regroupe des données générales (super cie chi res d’a aires  etc ) permettant notamment de disposer de ratios Si c ertains indicate urs retenus peuvent apparaîtr e comme de s leviers de progrès mineurs comparés à d’autres secteurs d’activités l’approche adoptée vise d’abord à connaître l’impact environnemental du groupe PPR et n’exclut a priori aucun enjeu Les évolutions de plateforme de reporting en 2009Dans le prolongement des améliorations effectué es le s année s précédentes l’année 2009 a permis de poursuivre la abilisation des données la stabilisation des indicateurs du reporting et le renforcement des process de collecte de véri cation et de validation des données Cela s’est notamment traduit par  la mise en place d’indicateurs de pilotage et de ratios internes per metta nt d e v is ua lis er le s év ol u tion s sign ific atives d e s indicateurs de suivis  la mise en place po ur le transport B to B d ’un indicateur permettant d’appliquer un facteur d’émission spéci que pour les transports routiers de la Fnac France Le périmètre de reporting en 2009TAUX DE COUVERTURE DU REPORTING ENVIRONNEMENTAL DE PPR EN 2009Groupe PPRTous les sites du groupe PPR dans le monde Périmètre de reporting 2009Tous les sites qui reçoivent les questionnaires du reporting environnemental de PPR en 2009 Périmètre 2009 atteint (par indicateur)Indicateur par indicateur tous les sites qui ont eectivement répondu au reporting environnemental PPR 2009 Il varie donc d’un indicateur à l’autre en fonction des sites qui n’ont pas répondu à un indicateur donné Le taux de couverture des sites inclus dans le reporting PPR 2009 représente 88 3 % des eectifs du Groupe inscrits au 31 12 2009 87 5 % du chire d’aaires 2009 du Groupe Le taux de couverture de chaque indica teur par rapport au périmètre de Repor ting 2009 est exprimé en % du chire d’aaires ou % surfacique et est dispo nible par indicateur sur www ppr com rubrique Engagements Coin des experts Reporting environnemental 2009 C haq u e ann ée PPR él arg it le nombre de sites r ecevan t le s questionnaires de reporting environnemental dans le but de couvrir à terme l’intégralité de ses activités à travers le monde En 2009 cela s’est traduit par l’intégration de nouveaux sites au sein des marques Yves Saint Laurent Stella McCartney et Alexander McQueen et de sièges sociaux du Gucci Group En 2009 le périmètre du reporting environnemental couvre  88 3 % du chi re d’a aires 2009 du groupe PPR  87 5  % du nombre de collaborateurs du groupe PPR inscrits au 31 décembre 2009 À noter que les consomm ations d’eau d’énergie et de matières premières les productions de déchets et les ux de transport des sites Conforama hors France ont fait l’objet d’une estimation basée sur leurs chi res d’a aires respectifs Ces entités représentent environ 33 % de l’activité de Conforama A n de suivre de façon able les évolutions d’une année sur l’autre plusieurs indicateurs du Groupe sont présentés dans ce rapport à pro forma Cette méthode permet de s’a ranchir des changements de périmètre susceptibles de fausser les évolutions en ne prenant en compte que les sites ayant renseignés des données ables lors de deux années consécutives (2008 et 2009) 96DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 4  mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsLES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AU TRANSPORTChaque marque dispose de sa propre logistique et par conséquent les ux de transport sont extrêmement divers au sein du Groupe Les ux de transport pris en compte dans le reporting correspondent uniquement aux transports sous le contrôle des enseignes c’est à dire payés par celles ci  les livraisons fournisseurs quand elles sont payées À l’inverse les ux de transports de produits livrés directement aux plates formes logistiques ne sont pas comptabilisés  les trajets des ottes captives entre les di érents sites  le ux d’approvisionnement des magasins par les entrepôts  la livraison aux clients Pour plus de facilité et de clarté dans le reporting le transport a été considéré en deux catégories au moment de la collecte d’informations  le « B to B » Il couvre tous les ux de transport de marchandises payés par les marques exceptés ceux liés à la livraison des clients Pour plus de représentativité des volumes transportés par les enseignes les ux routiers ferroviaires maritimes uviaux et aériens sont exprimés en  tonnes kilomètres Cela correspond à la somme de la distance parcourue multipliée par le tonnage transpor té De s facteu rs d’é mission p er me ttent ens uite d e convertir ces unités en tonnes de CO2 Pour le transport maritime deux méthodologies ont été utilisées  soit le volume transporté (normalisé grâce aux containers exprimé en Équivalent Vingt Pieds ou EVP) qui détermine les émissions de CO2 et dont l’indicateur correspond à la somme pour chaque transport des volumes transportés multipliée par le temps de trajet et est exprimé en EVP jour  soit les distances parcourues et dont l’indicateur est exprimé en tonnes kilomètres  le « B to C  » Il ne couvre que les ux de transport relatifs à la livraison des clients Ces ux sont exclusivement réalisés par la route Les types de véhicules utilisés étant nombreux il a été demandé aux enseignes de calculer la consommation de carburant (en litres de diesel) des véhicules en 2009 Pour le calcul de ces indicateurs transport et des facteurs d’émission associés PPR s’est appuyé sur la méthode Bilan Carbone™ développée par l’ADEME Les transports e ectués par les fournisseurs en direct et les trajets des employés ne sont pas comptabilisés en raison de la di culté à collecter des données externes pour lesquelles le champ d’action de PPR est réduit Le détail précis des activités couvertes par le reporting transport es t dis ponible en ligne su r le site Internet de PPR ru br iqu e « Engagements » La répartition des émissions de CO2 au sein du GroupeÉMISSIONS DE CO2 DE PPR LIÉES AUX TRANSPORTS EN 2009 EN TONNES DE CO22009Transport B to B226 619 Transport B to C36 816TOTAL263 435  ✓En 2009 les émissions de CO2 du Groupe relatives aux transports s’élèvent au total à plus de 263 000 tonnes de CO2 ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes La valeur vérifiée par les Commissaires aux comptes porte sur les enseignes Redcats Group Conforama et Fnac qui représentent plus de la moitié de la valeur consolidée PPR VOLUME D’ACTIVITÉS TRANSPORT  B TO B  EN 2009 ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES 1Total 2009Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2 )Route (t km)329 891 598 29 726Maritime (evp jour)793 215 79 322Maritime (t km)1 665 519 214 14 823Aérien (t km)110 514 241101 361Fluvial (t km)22 420 667690Ferroviaire (t km)135 629 401697TOTAL « B TO B »226 619(1) Les facteurs de conversion utilisés pour le calcul des émissions de CO2 liées aux différents modes de transport sont disponibles sur le site Internet de PPR rubrique « Engagements » DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR97LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 4  mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsEn 2009 le transport « B to B  » a émis près de 227  000 tonnes de CO2 représentant un taux d’émission de 158  kg de CO2 par tonne transportée (1) Au sein du Groupe le moyen de transport le plus utilisé pour l’approvisionnement des matières premières et des produits nis est le transport maritime faible émetteur de CO2 À l’inverse bien que peu utilisé le transport aérien représente près de la moitié des émissions de CO2 liées aux transports « B to B » du Groupe En comparaison avec l’année 2008 la place du transport aérien dans les émissions totales enregistre toutefois un recul significatif en passant de 55 % à 45 % des émissions Cette diminution s’explique chez Redcats Group notamment par une politique volontariste de limitation du fret de marchandises par voie aérienne et parallèlement par le développement du transport ferroviaire (+ 37 % entre 2008 et 2009) en particulier sur le post acheminement des marchandises de Redcats USA D ans u ne moindre me sur e cette diminution s'explique également par une diminution des émissions liées au fret aérien de Puma en raison d’une année 2009 moins riche que 2008 en évènements sportifs de grande envergure (Jeux Olympiques de Pékin et Euro de Football notamment) En n on constate une augmentation de 31 % du volume d'activité du transport par route Cette évolution est essentiellement causée par l’amélioration du reporting de la Fnac sur ce type de transport En e et cette année l’ensemble des activités logistiques de Fnac notamment en Italie et au Brésil a été comptabilisé dans le reporting (1) Le calcul du ratio d’émissions de CO2 tonne transportée n’inclut pas Gucci et Stella McCartney CONSOMMATION DE CARBURANTS EN TRANSPORT  B TO C  EN 2009 ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉESTotal 2009(en m3 de diesel)Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2 )TOTAL « B TO C »13 841 36 816Concernant le transport « B to C » le transport par route a émis en 2009 près de 37  000 tonnes de CO2 On constate une diminution par rapport à l’année 2008 de près de 15 % à pro forma s’expliquant notamment par le ralentissement de l’activité Des actions pour optimiser les ux de transports et limiter les rejets dans l’atmosphèreL’optimisation des ux de transport constitue un levier d’action majeur au cœur de la stratégie de réduction des émissions de gaz à e et de serre du groupe PPR Optimiser les chargements et les ux logistiquesEn agissant sur la diminution des distances pour l’acheminement et la livraison des marchandises sur l’amélioration du taux de remplissage des camions lors des trajets aller retour et sur les performances des ottes de camions les enseignes du Groupe peuvent in uer de façon signi cative sur la réduction de leurs empreintes carbone Ces actions ont par ailleurs des répercussions notables sur les consommations de carburant permettant de concilier béné ces environnementaux et économiques Ainsi les enseignes cherchent à généraliser la pratique des livraisons « multidrop » et à atteindre un niveau de chargement optimum pour les transports réalisés avec leurs ottes de véhicules À titre d’exemple la Fnac France s’est dotée d’un reporting spéci que lui permettant de mesurer précisément le taux de chargement et de retour à vide des camions et camionnettes de livraison Dans le cadre de la signature d’une Charte d’engagement avec le Ministère des Transports en 2008 la SOGEP liale logistique et livraison de Redcats Group a pour sa part mis en place un programme de formation de ses chau eurs à l’éco conduite fondé sur l’utilisation d’un nouvel outil capable d’enregistrer certaines données clés lors des trajets en camion  kilomètres parcourus vitesse accélérations freinages  etc L’analyse de ces informations permet dès lors d’évaluer l’impact de la conduite sur la consommation de carburant et les émissions de CO2 des véhicules a n de dégager des axes de progrès Tous les chau eurs de la SOGEP auront suivi cette formation d’ici n 2010 À noter que le partenariat conclu en 2008 entre la SOGEP et Mercedes visant à tester 2  véhicules alimentés en GNV a été réalisé tout au long de l’année 2009 pour les livraisons en centre ville En raison d’un volume de chargement trop faible (10  m3 au lieu de 18 m3 habituels) et d’un nombre de stations GNVert encore trop limité en région parisienne l’initiative s’est avérée non concluante La SOGEP a donc pour le moment décidé de ne pas donner suite à ce projet Gucci a pour sa part réorganisé son circuit logistique de distribution en mettant en place deux plateformes de distribution une pour le nord de l’Italie située à Vincenza et une pour le centre et le sud du pays située à Firenze Ce découplage des centres de distribution a permis de réduire la distance annuelle de transport de plus de 100 000 km En n en vue de réduire son empreinte environnementale Puma a rejoint en 2009 le Programme des Nations Unies the Climate Neutral Network À travers cette démarche la marque s’est engagée à optimiser sa logistique et ses ux de transports à l’échelle mondiale Travailler en partenariat avec les fournisseurs du GroupePPR s’e orce par ailleurs de privilégier des prestataires de transport eux mêmes engagés dans des démarches de réduction de leurs impacts environnementaux Le principal transporteur aérien sollicité par Redcats USA a ainsi doté en 2009 sa otte d’un nouveau système de localisation (Automatic Dependent Surveillance – Broadcast) 98DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 4  mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportspermettant une réduction sensible des consommations de carburant notamment lors des phases d’atterrissages Ce système permet de réaliser une économie de près de 4 millions de litres de carburant par an de diminuer de 34 % les émissions d’oxyde nitreux un puissant gaz à e et de serre et de réduire de 30 % les nuisances sonores Puma travaille de son côté en étroite collaboration avec son prestataire logistique dans le but d’optimiser et de réduire les émissions de gaz à e et de serre dues aux transports De nouvelles pistes sont explorées telles que la combinaison du maritime avec l’aérien pour les délais de livraison très courts au lieu de privilégier uniquement le transport aérien ou la mise en place d’une chaîne logistique complète concernant le transport maritime pour éviter des ruptures de cette dernière Développer le recours aux transports alternatifsDepuis 2001 Conforama utilise majoritairement le transport uvial en France pour le post acheminement maritime de ses conteneurs en provenance du grand import Le 1er juillet 2008 l’enseigne a signé un protocole «  Grande Distribution  » en faveur du développement du transport uvial sur l’axe Rhône Saône Ce protocole signé entre l’État la Compagnie Nationale du Rhône les Voies Navigables de France et sept enseignes de la grande distribution vise à accroître la part du mode uvial entre Fos sur Mer et Lyon Conforama s’était engagé à con er la quasi totalité de son tra c à destination de ses entrepôts lyonnais à la voie d’eau « Fos Lyon » conduisant à une économie prévisionnelle annuelle de 1300 poids lourds La fermeture d’un site logistique alimenté par cet axe a contraint l’enseigne à reporter pour partie l’arrivée des marchandises sur le port du Havre Ce n’était plus 1  300 conteneurs qui allaient emprunter l’axe mais 1  130 Parallèlement la baisse d’activité aura également pénalisé l’enseigne qui pourtant parvient à atteindre son objectif à 98  % soit une économie de 1  100 poids lourds sur les 1 130 recalculés Ce mode de transport est également utilisé depuis 2005 depuis le port du Havre et le port d’Anvers pour acheminer les marchandises vers les entrepôts logistiques Conforama de l’Ile de France et du Nord Tous euves confondus en 2009 la part du transport uvial chez Conforama atteint 80 % des ux post acheminement contre 9 % pour le transport par rail et 11 % pour le transport routier D’autres actions sont également entreprises à travers le Groupe dans les ux post acheminement des marchandises pour favoriser le développement d’alternatives au transport routier Conforama s’est pour sa part associé à l’un de ses prestataires dans le cadre du test de deux véhicules fonctionnant à l’électricité et au GNV pour la réalisation de livraisons clients sur le secteur Paris intra muros Redcats Group privilégie pour sa part le transpor t fe rroviair e aux États Unis et dans le nord de la France pour les marchandises volumineuses Notons en n l’initiative mise en œuvre par la Fnac Suisse qui a conclu en mai 2009 un partenariat avec une société consistant à organiser des livraisons à vélos triporteurs chez les clients de centre ville pour les colis pesant moins de 40 kg Limiter les rejets dans l’atmosphèreEn 2008 Confo rama s’est engagé avec d’au tres entreprises de transport de la région dans le co finance ment d’un «  puits de carbone » à Saint Quentin Fallavier en France Ce projet piloté par l’EPANI (1) (ex EPIDA) qui a con é la réalisation technique à l’ONF (O ce National des Forêts) a consisté à implanter une forêt de 10 hectares dans le but d’absorber naturellement du CO2 En accord avec l’engagement pris par la marque de s’impliquer dans ce projet dans la durée (pendant 5 ans) Conforama a nancé en 2009 une partie de l’entretien de ce puits de carbone Les déplacements professionnels  politique et impactsLes déplacements pr ofe ssionnels ont également un impact sur le changement climatiq ue et parmi eux le transport aérien est généralement le plus contributeur non seulement parce que les distances parcourues sont en moyenne plus longues mais aussi parce que le facteur d’émission associé (2 ) est élevé (du même ordre que la voiture 4 fois plus que le train) Cette année la cartographie couvre les pays suivants  Franc e États Unis Allemagne Italie Suisse et Royaume Uni Les distances parcourues sont détaillées selon la localisation géographique initiale des collaborateurs du Groupe Le tableau suivant présente ainsi les émissions associées aux voyages en avion effectués par les collabor ateurs localisés dans les pay s concernés  (1) EPANI  Etablissement Public d'Aménagement Nord Isère (2 ) Le détail des sources est disponible sur le site Internet de PPR rubrique « Engagements » DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR99LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 4  mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX DÉPLACEMENTS PROFESSIONNELS EN 2009 1 Total 2009 (passager km)Émissions de CO2 associées (en tonnes CO2 )France28 157 545 4 919États Unis38 117 076 6 659Allemagne12 291 317 2 147Italie2 347 648410Suisse1 512 267264Royaume Uni1 211 069212TOTAL83 636 92214 611Les émissions correspondantes se montent à environ 14 600 tonnes de CO2 (1 ) Source des données passager km  agences de voyage de référence du groupe PPR Le facteur de conversion utilisé pour le calcul des émissions en tonnes CO2 est disponible sur le site Internet de PPR rubrique « Engagements » La politique « voitures de fonction » du GroupeLe groupe PPR a poursuivi sa stratégie de diminution des émissions de CO2 des véhicules de fonction La politique voiture du Groupe favorise les modèles performants en matière d’émission de CO2 ce qui a eu pour conséquence de modi er le catalogue de véhicules et d’exclure les véhicules les plus polluants L’application des mesures prises dans le cadre de cette politique et le renouvellement progressif du parc de véhicules de fonction ont permis d’atteindre les objectifs initialement xés En e et les émissions de CO2 ont diminué de plus de 10 % pour atteindre 1 554 tonnes en 2009 De plus l’émission moyenne de CO2 d’un véhicule de la otte PPR est passée de 162 g de CO2 à 151 g de CO2 soit une diminution de près de 7 % Notons également que plus de 80 % des véhicules de fonction du Groupe ne dépassent pas 160 g de CO2 Par ailleurs la Holding de PPR a renouvelé pour la seconde année son opération de sensibilisation de ses collaborateurs sur les modes de transports alternatifs et moins polluants en prenant en charge des abonnements Vélib’ un système de location de vélos dans la ville de Paris 100DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresEnjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresPerformance énergétique faible isolation thermique insu sante chau age et climatisation énergétivores usages électriques en forte croissance consommation élevée d’eau font du bâtiment un secteur qui pèse pour environ 20 % dans les émissions de gaz à e et de serre en France et près de 10 % dans le monde Il représenterait même le plus gros gisement d’économies d’énergies en Europe Au delà de l’émission de gaz à e et de serre l’exploitation même d’un certain nombre d’infrastructures au premier rang desquelles les installations industrielles fait peser sur leur lieu d’implantation des risques environnementaux conséquents Avec 2  300 magasins et plus de 1 3  million de m2   de surfaces d’entreposage répartis à travers le monde le groupe PPR est fortement conc erné par l’impact environnemental de ses bâtiments Bien qu’essentiellement locataire des infrastructures qu’il occupe le Groupe a dé ni comme un des enjeux clés de sa politique RSE la réduction de l’impact environnemental de ses magasins et infrastructures L’INTENSIFICATION DE LA DÉMARCHE EN 2009Une approche Groupe sur l’éco conception et l'éco aménagement des bâtimentsDepuis 2008 le groupe PPR s’est engagé dans un travail de fond portant sur l’intégration de critères env ironnementaux dans les programmes d’aménagement d’exploitation et de maintenance des bâtiments Cela s’est traduit par la mise en place d’un groupe de travail «  construction et aménagements durables  » rassemblant les Directeurs du Patrimoine les développeurs les architectes ou les responsables techniques des di érentes Branches Les participants ont continué à se réunir régulièrement en 2009 autour d’un expert externe chargé de faire partager son savoir faire en matière d’éco conception et de gestion durable d’un bâtiment Ces rencontres ont également constitué des moments privilégiés d’échanges de bonnes pratiques entre les Branches En 2009 le groupe de travail a décidé de focaliser ses e orts sur le bâti existant Les problématiques d’exploitation et de maintenance ont été au cœur des échanges car elles constituent les principaux leviers d’action pour réduire l’impact environnemental d’un magasin existant L’année 2009 a ainsi été l’occasion de concevoir un guide de bonnes pratiques intitulé e Green Toolbox permettant de réduire l’impact environnemental d’un magasin Ce document prend la forme d’un recueil de 16 bonnes pratique s dites prioritaires et de 32 dites complémentaires Toutes ont été sélectionnées pour leur intérêt environnemental mais aussi parce qu’elles ont le plus souvent un impact économique positif L’objectif du guide est de mettre en lumière des bonnes pratiques déjà en place dans certains magasins et qui en raison de leur e cacité avérée peuvent être partagées et généralisées Le guide se veut pragmatique et simple d’utilisation  il explique donc pour chaque bonne pratique les béné ces attendus les facteurs clés de succès et les modalités qui ont permis la réussite de leur déploiement Il est destiné à l’ensemble des personnes qui travaillent dans et pour les magasins La sortie du guide à l’automne 2009 s’est accompagnée d’un vaste plan de di usion auprès des équipes Immobilier M aintenance et E xploitation et des Directeurs de magasin Chaque Branche a organisé la di usion du guide en fonction de son organisation a n que le guide soit le plus facilement et rapidement utilisé De son côté PPR a pris part à la bonne di usion du guide en organisant la promotion du guide dans les supports de communication internes du Groupe Parallèlement à la di usion du guide les Branches ont travaillé à l’identi cation de magasins pilotes dans lesquels la mise en place de ces bonnes pratiques sera suivie avec attention La multiplication des initiatives d’éco constructions et d’éco aménagementsDans la continuité des actions mises en place en 2008 l’année 2009 a été marquée par la livraison de nouveaux bâtiments à l’impact environnemental limité Chez Puma le nouveau siège allemand de la marque qui a été inauguré en 2009 est ainsi équipé de panneaux solaires d’équipements sanitaires permettant d’économiser l’eau ou encore de systèmes de régulation de la chaleur et de la climatisation dans le bâtiment Des études ont également été menées pour intégrer le bâtiment sur son territoire et pour l’orienter de manière à minimiser les besoins en lumière arti cielle tout en assurant des conditions de travail optimum pour les collaborateurs de Puma DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR101LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures2009 a également vu l’ouverture du nouveau centre de recherche de Puma au Vietnam Dans la droite ligne du concept «  PUMA Vision  » qui structure sa démarche en matière de Développement Durable la marque s’est e orcée de mettre en place un certain nombre d’installations a n de réduire les impacts de ses activités Le toit du bâtiment est ainsi équipé de réservoirs d’eau qui collectent les pluies tout au long de l’année et plus particulièrement durant la saison des pluies (de mai à novembre) Le système permet ainsi d’arroser les espaces verts et de rafraîchir le bâtiment pendant la saison sèche Puma a également cherché à réduire la consommation énergétique de son site  une casquette protège l’usine et les bureaux du soleil et des panneaux solaires fournissent de l’énergie pour la consommation d’eau chaude et l’air conditionné Chez Gucci Group l’obtention de la certi cation LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) est étudiée pour les ouvertures de nouveaux magasins Le magasin Gucci de San Francisco est ainsi certi é LEED depuis 2009 Autre exemple au sein du Gucci Group la démarche d’Yves Saint Laurent qui dans son nouveau concept de magasin – le concept « Opium » – a recours à des installations économes en énergie Les nouveaux magasins Yves Saint Laurent intègrent ainsi les nouvelles technologiques en matière d’éclairage  éclairage LED et uorescent horloge automatique d’éclairage en fonction des saisons détecteurs de présence dans les locaux annexes tels que les zones de stockages… À noter que pour le sol et les comptoirs de ce nouveau concept la marque utilise un béton innovant à base de bres végétales reconnu pour ses qualités environnementales En n Somewhere a continué en 2009 le déploiement de son nouveau concept de boutiques qui a été intégralement pensé dans une démarche responsable  concept épuré (limitation des faux plafonds ou peintures à même le mur quand le support le permet…) optimisation des consommations énergétiques recours à des consommables labellisés notamment au niveau du papier qui est 100 % recyclé et ou PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes) et recours aux éco matériaux (peintures écologiques ou labellisées parquets issus de forêts gérées durablement…) En 2008 la marque prévoyait d’appliquer le concept à 3  boutiques  ce sont nalement 6 boutiques qui en sont équipées en 2009 LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE DU GROUPELes consommations d’énergie et les émissions de CO2 associéesLes indicateurs de cette thématique permettent d’évaluer les consommations énergétiques du Groupe et les émissions de gaz à e et de serre directes (combustion du gaz naturel et du oul domestique) et indirectes (production d’électricité et de vapeur) CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES EN 2009 1Consommations énergétiques (en MWh)Émissions de CO2 associées (en tonnes CO2 )Électricité575 716 151 095Gaz Naturel172 977 31 952Fioul Domestique13 353 3 387Vapeur8 5162 623TOTAL ÉNERGIE770 562189 057✓(1) Les facteurs de conversion utilisés pour le calcul des émissions de CO2 liées aux consommations énergétiques sont disponibles sur le site Internet de PPR rubrique « Engagements » ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes La valeur vérifiée par les Commissaires aux comptes porte sur les enseignes Redcats Group Conforama et Fnac qui représentent plus de la moitié de la valeur consolidée PPR En 2009 la consommation totale d’énergie du groupe PPR s’est élevée à plus de 770 GWh Représentant 75 % de la consommation d’énergie l’électricité est la principale source énergétique du Groupe Compte tenu de l’activité de distribution de PPR cette énergie est principalement utilisée pour l’éclairage des surfaces de vente et la mise en valeur des produits 102DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLes répartitions des consommations d’énergie et des émissions de CO2 associées du groupe PPR en 2009 sont données respectivement ci dessous  RÉPARTITION DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES DU GROUPE PPR EN 2009 EN %Gaz naturel 22 5 %74 7 % ÉlectricitéVapeur 1 1 % 1 7 %Fioul domestiqueTotal 770 562 MWhRÉPARTITION DES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES À L’ÉNERGIE DU GROUPE PPR EN 2009 EN %Le to tal de s émissions de C O2 du Grou pe en 2009 du es à la consommation d’énergie e st d’env ir on 1 90  000  tonn es émise s maj oritaire ment d e façon indir ecte lor s de la prod uction d e l’électricité ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES EN MWH ET ÉMISSIONS DE CO2  ASSOCIÉES EN TONNES DE CO2Périmètre pro forma 2008 2009Évolution 2009 20082009 2008Électricité544 191561 966  3 %Gaz Naturel133 796131 7152 %Fioul Domestique12 20711 4507 %Vapeur7 5215 67633 %TOTAL ÉNERGIE697 715710 807  2 %Émissions directes27 81127 2352 %Émissions indirectes145 152152 187  5 %TOTAL ÉNERGIE ÉMISSIONS172 963179 422  4 %À pro forma l’énergie consommée par le Groupe passe de 711 GWh en 2008 à 698  GWh en 2009 soit une baisse de 2 % qui s’explique principalement par une diminution homogène des consommations d’électricité de l’ensemble des enseignes La baisse des consommations électriques du Groupe s’explique à la fois par une amélioration de l’e cacité énergétique des infrastructures du Groupe et par une baisse d’activité dans certaines Branches La forte hausse des co nsommations de vapeur du Groupe a un impact moindre sur le total des consommations énergétiques du fait de la faible utilisation de cette énergie comparée à l’électricité au gaz naturel et au oul domestique Cette augmentation s’explique néanmoins par la mise en place d’un réseau de chaleur sur le nouveau siège social de Puma en Allemagne L a hausse de fioul domestiq ue de près de 7  % s’expliqu e par l’appr ovisionnement courant 200 9 de plusieur s cuves de fioul de Redcats Group servant à alimenter des groupes électrogènes remplissages qui n’avaient pas eu lieu en 2008 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR103LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX TRANSPORTS ET À L’ÉNERGIE EN 2009 EN TONNES DE CO2Total Transport (émissions directes)263 435Total Énergie189 057 Dont Énergie directe35 339 Dont Énergie indirecte153 718TOTAL452 492En 2009 les émissions de CO2 du Groupe dues aux transports et à l’énergie s’élèvent au total à plus de 452  000 tonnes de CO2 dont 66  % d’émissions directes Le détail des émissions de CO2 liées aux transports gure au paragraphe sur les transports du Groupe (enjeu n° 4) RÉPARTITION DES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX TRANSPORTS ET À L’ÉNERGIE EN 2009 EN % Les engagements et initiatives pour réduire les consommations d’énergieSi les économies d’énergie constituent l’un des axes majeurs des di érentes initiatives d’éco conception des bâtiments tel que présenté précédemment plusieurs enseignes du groupe PPR ont également mis en œuvre des mesures en 2009 visant à réduire de façon signi cative leurs consommations d’énergies En 2009 le Président Directeur général de la Fnac a pris l’engagement formel de réduire de 20 % l’empreinte énergétique de la Fnac partout où elle est implantée d’ici 5 ans Dès 2010 la Fnac va investir plus de 900 000 euros pour rénover ses systèmes de climatisation et d’éclairage dans de nombreux magasins En tre 2008 et 200 9 le s e fforts de ré du ctio n de l’empre int e environnementale de la Fnac se sont traduits par l’obtention de certi cats d’économies d’énergie (CEE) à hauteur de 5 767 430 kWh cumac (1) À travers cette démarche la Fnac valorise les e orts qu’elle a entrepris pour mieux maîtriser ses consommations d’énergie En 2010 l’enseigne souhaite poursuivre et ampli er cette démarche en augmentant encore le nombre de certi cats obtenus Puma est pour sa part devenue la première marque de S portlifestyle à adhérer en 2009 au « Carbon Neutral Network » Placé sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ce réseau permet un échange de bonnes pratiques sur le thème de la lutte contre le changement climatique entre collectivités locales entreprises et associations Par ce biais Puma s’est notamment engagé à développer le recours à des énergies renouvelables à réduire les émissions de gaz à e et de serre générées par le fret de marchandises et à renforcer les critères environnementaux dans la sélection des véhicules professionnels Puma participera par ailleurs à l’organisation d’évènements sportifs vertueux du point de vue écologique et à la sensibilisation aux thématiques environnementales À noter en n que la marque s’est xée comme objectif de réduire de 25  % d’ici 2015 les émissions de CO2 et les consommations énergétiques pour ses magasins détenus en propre En n la Direction des Systèmes d’Inf ormation de Conforama a appor té une contribution signi ficative à la politique énergie du Groupe au travers de la virtualisation d’une centaine de serveurs en rationalisant le parc d’imprimantes et en rééquilibrant le système de refroidissement de la salle informatique du siège suite à un diagnostic (1) Les kWh cumac sont des kWh économisés durant la durée de vie conventionnelle fixée d’un équipement corrigé d’un coefficient d’actualisation annuel de 4 % Ainsi un congélateur de classe A+ permettant d’économiser 50 kWh par an pendant une durée de vie de 10 ans se verra attribuer 420 kWh cumac 104DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresénergétique Cette action s’inscrit dans une démarche plus globale de réduction de 10 % des consommations énergétiques d’ici n 2012 sur son périmètre France Le développement progressif du recours aux énergies renouvelablesSi les énergies renouvelables représentent toujours une part modeste dans le mix énergétique du groupe PPR des avancées prometteuses ont été accomplies au cours de l’année 2009 À l’automne 2009 Puma a en e et décidé de s’approvisionner exclusivement en électricité d’origine renouvelable pour son nouveau siège un entre pôt et trois magasins en Allemagne L’utilisation d’électricité produite exclusivement à partir de sources d’énergies hydrauliques éoliennes et solaires devrait permettre de réaliser une économie de 4 200 tonnes de CO2 par an À moyen terme l’ensemble des magasins Puma en Allemagne béné ciera de ce programme À noter par ailleurs que le siège de Puma dispose également de panneaux photovoltaïques sur son toit et intégrés dans sa façade en verre couvrant une surface de plus de 1 000 m2  et générant une puissance maximale de 75 kW Stell a McCartney compens e depu is 2007 les émissio ns liées à l’utilisation de son siège au Royaume Uni (électricité notamment) par l’intermédiaire d’un opérateur d’énergie qui investit dans des programmes d’énergies propres notamment l’éolien La marque travaille à l’élargissement de la démarche à ses principaux magasins et infrastructures et cherche à associer ses franchisés notamment ceux du Moyen et Extrême Orient En 2009 PPR a consommé un peu plus de 200 000 tonnes de papier La répartition de cette consommation entre les di érents types de papier acheté est détaillée ci dessous L’OPTIMISATION DES MATIÈRES PREMIÈRESLe papier un enjeu majeur pour PPREn raison de l’important volume de catalogues et ou documents commerciaux di usés chaque année la consommation de papier a été identi ée comme un enjeu environnemental important du groupe PPR Les B ilans C arboneTM réalisés en 2008 ont d’ailleurs permis de le con rmer L’approvisionnement direct privilégiéAu sein du groupe PPR trois types de consommation de papier sont di érenciés  les achats di rects auprè s des pr oducteurs de papier pour la ré alisation d e pu blica tions c ommercial es  les ca talogu es magazines et bro chures Ces achats ne concerne nt que les enseignes Redcats Group Conforama et Fnac et représentent la majorité des volumes  les achats indirects de papier commandés par les prestataires extérieurs au Groupe (imprimeurs transformateurs agences) pour l’impression de supports à usage de communication (a ches mailing PLV calendriers) Ces achats concernent toutes les Branches  le papier de bureau  ces achats concernent toutes les Branches Redcats Group est en charge depuis plusieurs années de la gestion des achats directs de papier pour l’ensemble du groupe PPR Cette gestion centralisée permet d’optimiser les quantités de papier acheté et les coûts associés et constitue un levier d’action e cace pour mettre en œuvre la politique de maîtrise des consommations de papier dans toutes les enseignes et marques du Groupe RÉPARTITION DES TYPES DE PAPIER CONSOMMÉ EN 2009 EN % ET EN TONNES DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR105LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresUne baisse signi cative des consommations de papierCONSOMMATION DE PAPIER EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 EN TONNESConsommation en 2009Périmètre pro forma 2008 2009Évolution 2009 200820092008Papier Achats directs145 136145 136176 922  18 %Papier Achats indirects51 84444 06851 527  14 %Papier de Bureau3 1772 8653 183  10 %TOTAL PAPIER200 157192 069231 632  17 %Entre 2008 et 2009 la consommation de papier du Groupe diminue de façon signi cative puisqu’on constate une baisse de 17 % Les marques revoient en effet leur communication commerciale en diminuant les documents papier mis sur le marché et en renforçant en 2009 des canaux électroniques Depuis quelques années la montée en puissance du commerce électronique a en e et fait évoluer les politiques marketing des marques du groupe PPR Par ailleurs cette diminution s’inscrit dans la poursuite et l’approfondissement en 2009 des actions mises en œuvre depuis quelques années pour diminuer les consommations de papier à usage commercial et interne Les collaborateurs du Groupe sont invités à utiliser le mode d’impression recto verso à privilégier les supports informatiques aux supports écrits (mails revues de presse documents scannés…) ou à réutiliser les versos des feuilles imprimées Les imprimantes individuelles sont de plus en plus abandonnées pour être remplacées par des systèmes de gestion centralisée des impressions permettant de réduire de façon signi cative les consommations de papier À noter que la Fnac s’est engagée à diviser à court terme par 4 ses consommations de papier dans tous ses sièges sociaux La poursuite des actions visant une meilleure qualité du papier consomméLe système centralisé de gestion des achats de papier mis en place dans le Groupe permet de sélectionner de préférence des lières d’achat de papier issu de forêts certi ées Forest Stewardship Council (FSC) ou Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes (PEFC) Ces certi cations constituent la garantie que le bois utilisé pour fabriquer le papier est issu de forêts gérées durablement ORIGINE DU PAPIER CONSOMMÉ PAR PPR EN 2009 PAR TYPE D’ACHAT EN %Papier certifié Papier recycléTotal Certifié + Recyclé AutrePapier Achats directs65 %7 %72 %28 %Papier Achats indirects10 %14 %24 %76 %Papier de bureau5  %8  %13  %87  %TOTAL GROUPE50  %9  %59  %41  %Au total toute provenance de papie r conf ondu (achats directs indirects ou bureaux) 50  % du papier consommé en 2009 est issu de forêts certi ées et 9  % est issu de bres de papier recyclé PPR suit précisément depuis 2008 le recours au papier recyclé au sein de ses Branches dans le cadre de son reporting environnemental Si la part du recyclé dans la consommation totale de papier est encore modeste  (9   %) les initiatives se multiplient à tous les niveaux du Groupe a n d’accroître la part de ce type de papier À titre d’exemple 52  % des achats de papier de Redcats Nordic en 2009 sont déjà constitués de papier recyclé (papier bureaux et achats indirects de papier) et l’utilisation de papier recyclé se généralise dans les magasins et sièges des marques Concernant les achats directs de papier qui représentent la majorité de s volume s (72 5  %) plus de 72  % sont constituées de fibre s reconnues pour leur qualité environnementale En 2009 65 % du papier acheté directement par le Groupe est ainsi issu de forêts certi ées et 7 % de bres recyclées À titre d’exemple 100 % du papier utilisé pour la réalisation des supports de communication interne de la Fnac France et pour les catalogues de Puma sont issus de forêts gérées durablement À noter que 100  % des approvisionnements directs en papier de PPR font l’objet d’une traçabilité En e et tous les fournisseurs de PPR exigent de leurs propres fournisseurs une traçabilité des bres papier Ainsi parmi les achats non certi és  aucun bois ne provient de forêts protégées ou faisant partie de programmes de conservation pour lesquelles les autorités locales auraient exclu tout abattage d’arbres De même 100 % des usines fournisseurs de papier de PPR sont certi és ISO 14001 99 % ont obtenu la certi cation Chaîne de Contrôle (Chain of Custody) PEFC et ou FSC et 71  % d’entre eux ont obtenu la certi cation européenne EMAS Par ailleurs le Groupe encourage vivement ses imprimeurs européens à s’engager dans le processus de certi cation « Chaîne de Contrôle » Actuellement 77 % des sites d’impression catalogues de Redcats Group sont certi és PEFC et ou FSC 106DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresEnfin en 2009 Gucci Grou p s’est engagé à s ’app rovisionne r exclusivement en papier recyclé ou certi é FSC avant 2011 Dans le cadre de cet objectif Gucci Group travaille en partenariat avec l’ONG « Rainforests Action Network (RAN) » Les emballages gage de sûreté des produitsLes enseignes du Groupe consomment des volumes signi catifs de cartons et de plastiques pour protéger et transporter les produits distribués dans les magasins des enseignes ou pour la vente par correspondance Le reporting distingue les sacs plastiques et les sacs en papier des autres emballages RÉPARTITION DES TYPES D’EMBALLAGES CONSOMMÉS EN 2009 EN % Sacs et pochettesen papier et papier cadeau11 2 %9 4 %Sacs en plastiqueTotal 15 964 tonnesEmballages en plastique21 %58 4 %CartonsEn 2009 PPR a consommé environ 16 000 tonnes d’emballages dont plus de la moitié était des cartons 21  % des emballages plastiques le reste étant majoritairement des sacs (en plastique ou en papier) Pour l a deuxième année c onsécutive les quant ités de sacs en papier sont supérieures à celles des sacs en plastique en raison de l’intégration dans le périmètre de consolidation de nouvelles entités majoritairement consommatrices de sacs en papier (notamment les marques du Gucci Group) CONSOMMATION D’EMBALLAGES EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 EN TONNESConsommation en 2009Périmètre pro forma 2008 2009Évolution 2009 200820092008Sacs en plastique1 5001 4861 508  1 %Sacs et pochettes en papier1 7811 6802 181  23 %Total Sacs et papier cadeau3 2813 1663 689  14 %Emballages en plastique3 3613 2483 950  18 %Cartons9 3228 4029 220  9 %Total Emballages hors sacs12 68311 65013 170  12 %TOTAL EMBALLAGES15 96414 81616 859  12 %À périmètre pro forma la consommation totale d’emballages diminue de 12 % au sein du Groupe Cette diminution touche notamment les consommations de sacs en papier d’emballages en plastique et de cartons Redcats Group a réduit en 2009 de plus de 1 000 tonnes sa consommation de cartons en utilisant davantage de palettes en bo is On observe par ailleurs une diminution significative de la consommation d’emballages en plastique dans toutes les entités de Redcats Group (diminution de 18  %) En n Gucci a diminué ses achats de sacs en papier de 600 tonnes entre 2008 et 2009 par la mise en œuvre d’une opération de déstockage des réserves constituées les années précédentes Les enseignes du Groupe ont donc poursuivi en 2009 les e orts entrepris depuis plusieurs années pour diminuer les quantités d’emballages utilisé s L’utilisation de caisses ou de palettes réutilisables et la récupération des cartons et des lms de protection sont ainsi autant de pratique en voie de généralisation dans le Groupe Des actions plus spéci ques ont par ailleurs été mises en œuvre dans DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR107LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructurescertaines enseignes Gucci a ainsi supprimé les emballages en carton pour le transport de 40 % de ses produits en cuir pour les remplacer par des sacs biodégradables La marque The Sportsman’s Guide (Redcats USA) s’est quant à elle dotée d’un équipement d’emballage des articles à l’unité ayant permis une diminution de 6 tonnes des quantités de lms plastiques utilisés (passage de 24 tonnes en 2008 à 18 tonnes en 2009) À périmètre pro forma la consommation de sacs de caisse en plastique reste stable dans les enseignes du Groupe Ce résultat mérite d’être nuancé par le développement de l’utilisation de sacs de caisse ayant des impacts plus limités sur l’environnement (sacs réutilisables et sacs en plastique recyclé notamment) Chaque enseigne en fonction de son positionnement et des produits qu’elle commercialise a adopté des solutions spéci ques Ainsi elles utilisent le levier d’action dont elles disposent pour contribuer à la réduction de l’impact environnemental lié aux sacs de caisse Plusieurs initiatives sont désormais en place En octobre 2009 Conforama a redé ni son o re de sacs de caisse dans ses magasins L’enseigne proposait depuis 2006 des cabas réutilisables à ses clients en remplacement des sacs de caisse plastique jetables Suite à la réalisation d’un bilan de cette opération Conforama a estimé que des sacs de caisse en plastique 100 % recyclé contribuaient davantage à la réduction de son empreinte environnementale et répondaient mieux aux attentes des clients Ces s acs vendus dans tous le s magasins de l’enseigne sont fabriqués à partir de plastiques collectés principalement auprès d’industriels et de centres de tri des déchets Leur production génère environ 50 % d’émissions de CO2 de moins que pour celle de sacs plastiques standards Conforma a souhaité par ailleurs associer ses clients à sa responsabilité environnementale en les incitant à les « recycler » à leur tour au travers d’une communication visible sur le sac En 2009 la Fnac a aussi fait le choix de changer ses sacs de caisse a n de limiter leur impact environnemental tout en redynamisant l’image de la marque Dans un premier temps ce sont les sacs petits et moyens formats qui ont été substitués par des sacs en plastique recyclé plus résistants et moins polluants Depuis décembre un nouveau sac réutilisable spécialement imaginé par l’enseigne est proposé à 1 euro aux clients pour remplacer les deux sacs plastiques grand format En n à noter que Stella McCartney propose des sacs en plastique biodégradables dans ses magasins au Royaume Uni L’eau un faible enjeu pour PPRCONSOMMATION D’EAU EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 EN M3Consommation en 2009Périmètre pro forma 2008 2009Évolution 2009 200820092008Eau à usage industriel 128 970128 970130 918  1 %Eau à usage sanitaire1 236 772 1 145 901 1 187 300  3 %TOTAL EAU1 365 742 1 274 871 1 318 218  3 %Ratio surfacique Eau sanitaire (m³ m²)0 290 29  2 %En 2009 la consommation d’e au d u gr ou pe PPR s’est él evé e à 1  365 742  m3 A n de mieux suivre la consommation d’eau du Groupe la consommation d’eau à usage industriel est depuis 2008 suivie séparément des consommations à usages sanitaires Les consommations d’eau utilisée à des ns industrielles s’élèvent à environ 129 000 m3 et concernent seulement les tanneries du Gucci Group en Italie (Cfao étant sorti du périmètre de consolidation du Groupe) Pour les autres marques et enseignes du Groupe la consommation d’eau ne représente qu’un impact peu signi catif car l’usage de l’eau est sanitaire En 2009 la consommation d’eau sanitaire de PPR s’élève à un peu plus de 1 2  million de m3 À périmètre pro forma la consommation d’eau des tanneries du Gucci Group reste stable entre 2008 et 2009 À périmètre pro forma la consommation d’eau sanitaire dans le Groupe diminue d’environ 3 % Le ratio surfacique de consommation d’eau suit une évolution comparable entre 2008 et 2009 Les enseignes du Groupe ont lancé depuis plusieurs années des actions de lutte contre le gaspillage On assiste ainsi au développement dans de nombreux sites de dispositifs de détection des fuites ou de limitation des quantités d’eau nécessaire à l’arrosage des espaces verts Le remplacement des équipements sanitaires par des installations plus économes en eau est également en voie de généralisation En n le nouveau siège de Puma en Allemagne dispose d’un système de récupération des eaux de plu ies d’une capacité de 226   m3 permettant d’alimenter les installations sanitaires Les matières premières industriellesSuite à la sortie de Cfao du périmètre du reporting environnemental 2009 les cons ommations de matières pr emières industrielle s atteignent un niveau marginal Elles constituent par conséquent un enjeu d’ordre secondaire pour le Groupe dans le cadre du reporting actuel et ne font pas l’objet d’une analyse détaillée dans le présent document 108DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLA GESTION DES DÉCHETSLa nature des déchets produits par PPR est essentiellement liée à son activité de distribution  reconditionnement des produits ou utilisation de palettes pour le transport sont autant d’activités qui génèrent majoritairement des déchets non dangereux (1) En e et PPR produit essentiellement des déchets d’emballages et de faibles quantités de déchets dangereux (2) (1) Déchets non dangereux  anciennement dits déchets industriels banals (DIB) Ce sont majoritairement des cartons du papier des ferrailles du plastique du verre et du plâtre (2) Déchets dangereux  ils incluent les néons les piles les déchets d’équipements électriques et électroniques les huiles usagées les déchets de laboratoires photo les peintures les aérosols les pneus les emballages souillés et les cartouches d’encre PRODUCTION TOTALE DE DÉCHETS EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 EN TONNESProduction en 2009Périmètre pro forma 2008 2009Évolution 2009 200820092008Déchets non dangereux67 700 62 348 69 559  10 %Déchets dangereux9 1537 768 7 133 9 %TOTAL DÉCHETS76 853 70 11676 692  9 %En 2009 la production totale de déchets du groupe PPR s’élève à plus de 76 000 tonnes dont 88  % sont des déchets non dangereux À noter qu’une part prépondérante des déchets dangereux provient des Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE) La prod uction to tal e de d éche ts non dange reux connaît u ne diminution d’environ 10  % à l’échelle du Groupe Cette baisse s’explique principale me nt par une diminution uniforme de la production de déchets non dangereux chez Conforama France et Conforama Croatie et à la comptabilisation en 2008 de plus de 2000 tonnes de déchets non dangereux composés de meubles informatiques lors du déménagement du siège de la Fnac La production de déchets dangereux présente en revanche une augmentation signi cative de presque 9  % signe positif de la montée en puissance de la collecte des DEEE à la Fnac et chez Conforama À noter que Conforama s’est xé comme objectif d’accroître la part des DEEE collectés dans ses magasins de 30 % d’ici n 2012 Les déchets non dangereux majoritaires dans le GroupePRODUCTION ET FIN DE VIE DES DÉCHETS NON DANGEREUX EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 EN TONNESProduction en 2009Périmètre pro forma 2008 2009Évolution 2009 200820092008Papier et carton Recyclé26 53024 64525 562  4 %Palettes Recyclé3 2663 2643 606  9 %Plastique Recyclé1391221156 %Autres Recyclé4 9024 8557 073  31 %Valorisation énergétique144142157  9 %Non valorisé32 71929 32033 046  11 %TOTAL DÉCHETS NON DANGEREUX67 70062 34869 559  10 % DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR109LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresRÉPARTITION DES DÉCHETS NON DANGEREUX ET FILIÈRES DE TRAITEMENT ASSOCIÉES EN 2009 EN % Total 67 700 tonnesNon valorisé48 3 %Recyclé Papier et carton39 2 %Recyclé Palettes4 8 %0 2 %Valorisation énergétique0 2 %Recyclé Plastique7 3 %Recyclé AutresParmi les 67  700 tonnes de déchets non dangereux générés par le Groupe en 2009 plus de 51 % sont recyclés Au cours de l’année 2009 les enseignes du groupe PPR ont poursuivi les e orts entrepris depuis plusieurs années en vue d’optimiser la gestion de leurs déchets Cela s’est notamment traduit par une optimisation de la collecte et du tri Le partenariat entre la Fnac et Kadéos pour organiser le recyclage des cartes cadeaux apparait comme un exemple innovant des actions mises en œuvre dans les enseignes pour diminuer les quantités de déchets mis en décharge Depuis près de 4 ans la Fnac organise dans ses points de vente la collecte des cartes usagées qui sont ensuite acheminées jusqu’au site logistique de Massy en empruntant les ux de transport existants Elles sont ensuite recyclées et valorisées pour devenir des canalisations ou des boîtiers de raccordement électrique C’est ainsi 3 3 tonnes de cartes qui auront été recyclées en 2009 Des politiques de tri sélectif des déchets ont par ailleurs été déployées dans toutes les Branches du Groupe et se manifestent notamment par la mise à disposition de bacs de récupération spéci ques pour chaque type de déchets le développement des lières de recyclage et l’achat de compacteurs permettant de diminuer les volumes transportés Cette démarche est mise en œuvre aussi bien au niveau des centres logistiques que des magasins et des sièges sociaux La collecte spéci que des plastiques se développe progressivement notamment au niveau des sites logistiques de Gucci qui ont permis de recycler en 2009 plus de 120 tonnes de plastiques La mise en place depuis deux ans d’une plateforme de collecte sélective de tous les types de déchets non dangereux sur le site logistique de Gucci à Casellina en Italie a par ailleurs permis à l’enseigne d’obtenir de nouveau une réduction de 50  % sur la taxe communale pour le traitement des déchets Cette économie témoigne de la reconnaissance des autorités publiques locales envers l’initiative de Gucci qui permet de recycler ou valoriser 100 % des déchets collectés à Casellina Les déchets dangereuxPRODUCTION ET FIN DE VIE DES DÉCHETS DANGEREUX EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 EN TONNESProduction en 2009Périmètre pro forma 2008 2009Évolution 2009 200820092008DEEE Recyclé7 5496 2885 52014 %Piles Recyclé4003983990 %Cartouches d’encre Recyclé21320912568 %Néons Recyclé27262217 %Autres Recyclé144136151  10 %Valorisation énergétique000Non valorisé820711916  22 %TOTAL DÉCHETS DANGEREUX9 1537 7687 1339 % 110DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresRÉPARTITION DES DÉCHETS DANGEREUX PAR TYPE EN 2009 EN % Total 9 153 tonnesRecyclé DEEE82 5 %Recyclé Piles4 3 %Recyclé Cartouches d'encre2 3 %9 0 %Non valorisé1 6 %Recyclé autres0 3 %Recyclé NéonsParmi les 9 153 tonnes de déchets dangereux générés par le Groupe en 2009 91 % sont recyclés L’évolution des DEEE traduit la montée en puissance de la collecte du gisement des appareils usagés des clients En n certaines hausses signi catives (cartouches d’encre néons…) s’expliquent par le fait que le volume limité collecté chaque année n’est récolté physiquement par les lières de recyclage qu’une année sur deux TAUX DE RECYCLAGE DES DÉCHETS EN 2009 EN %Déchets non dangereux51 %Déchets dangereux91 %TOTAL DÉCHETS56 %L’analyse des évolutions de la part des déchets recyclés permet de souligner les réussites des politiques de sensibilisation des salariés du Groupe ainsi que la grande attention portée à la recherche de lières de valorisation En e et le groupe PPR recycle 91 % de ses déchets dangereux et 51  % de ses déchets non dangereux ce qui génère un taux de recyclage des déchets du Groupe de 56 % De nombre uses initiatives sont prises dans les enseignes pour développer la collecte et la valorisation des cartouches d’encre La Fnac s’est notamment engagée depuis juin 2005 dans une action originale permettant de concilier protection de l’environnement et soutien aux lières de réinsertion et d’aide à l’emploi L'enseigne organise la collecte des cartouches d’encre usées en partenariat avec les Ateliers du Bocage et Trieum liale d’Emmaüs (1) Cette initiative a permis de collecter plus de 8 8  000 cartouches d’encre en 2009 dans les magasins Fnac en France soit une progression de 37 5 % par rapport à 2008 Toujours en partenariat avec Emmaüs l a Fnac a par ailleurs poursuivi en 2009 son opération « Donnez une seconde vie à votre mobile » et inscrit son action dans une démarche d'économie sociale et solidaire Les Ateliers du Bocage et de Trieum ont ainsi trié et testé en 2009 plus de 2 100 téléphones portables collectés dans les magasins Fnac Sur ce total plus de 18  % des téléphones ont pu être remis en état de marche et ont intégré le marché de l’occasion pour être proposés aux plus démunis En tant que distributeur d’équipements électriques et électroniques le groupe PPR a pour obligation légale de reprendre les équipements usagés lors de l’achat d’un nouvel appareil par ses clients (règle dite du «  un pour un ») Plusieurs enseignes du Groupe comme la Fnac et Conforama souhaitent cependant dépasser le strict cadre réglementaire et participer activement à l ’augment at ion de la collecte des DEEE en France En partenariat avec l’éco organisme Éco systèmes des meubles de collecte pour les petits équipements électriques et électroniques seront ainsi testés en place dans les magasins Fnac et Conforama en 2010 Tous les clients de passage dans les magasins auront dès lors accès à ces meubles en libre service et pourront déposer gratuitement leurs équipements électriques ou électroniques en n de vie même s’ils n’achètent aucun produit et même si le produit ne vient pas de l’enseigne (1) La collecte des cartouches est réalisée par une autre entreprise dans les régions Sud et Rhône Alpes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR111LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLes rejets aqueux et nuisances olfactivesLes rejets dans l’eau ne constituent pas un impact signi catif des enseignes de distribution du groupe PPR Néanmo ins les site s concernés mettent en place des actions spéci ques pour mesurer et limiter leur impact environnemental Les 2 tanneries de Gucci en Italie ont engagé des démarches en vue de limiter l’impact environnemental lié aux rejets aqueux de leur activité L’une d’elle dispose ainsi d’une station de prétraitement des eaux usées permettant de réduire de façon signi cative la teneur en produits chimiques des effluents évacués dans le réseau d’assain issement municipal Dans une démarche volontariste la seconde travaille de son côté avec l’ARPAT (Regional Public Agency for Environmental protection) sur la problématique de pollution des eaux À noter par ailleurs que les deux tanneries disposent d’équipements modernes en vue de maîtriser leurs nuisances olfactives et permettant ainsi aux sites de ne dégager aucune odeur nauséabonde L’ÉVALUATION ET LA GESTION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUXL’enseignement des Bilans C arboneTM réalisés en 2008 2009Fin 2008 P PR a lancé dans 4   Branche s du Groupe des Bilans CarboneTM ave c pour objectif d’établir un état des lieux précis par nature de site (boutique magasin de centre ville magasin de périphérie et entrepôt) des principaux postes d’émissions de gaz à e et de serre Les travaux avaient également vocation à déterminer des gisements d’amélioration et à compléter si nécessaire le panel d’indicateurs environnementaux suivi par le Groupe dans le cadre de son reporting Cet exercice a permis de con rmer que les postes d’émissions de gaz à e et de serre principaux étaient bien pris en compte dans la cadre de la politique RSE du Groupe Les enjeux environnementaux aujourd’hui identi és par le Groupe et ses Branches (Enjeux 4 5 et 6) ainsi que les indicateurs de performance environnementale se révèlent donc en adéquation avec les impacts concrets du Groupe sur l’environnement Suite à ce premier exercice Redcats Group a décidé de lancer d’autres B ilans C arbonesTM sur plusieurs sites français (boutiques sièges sociaux et sites industriels) Pour cela la Branche s’est associée à une équipe d’étudiants dans le cadre de leur mémoire de n d'études et à un cabinet spécialisé dans la gestion du risque environnemental qui conjointement ont lancé les travaux en octobre 2009 Les procédures de certi cation et de labellisationEn matière de pr ote ction de l’environnement la certification ISO  14001 constitue un engagement formel de progrès continu (technologies propres valorisation des déchets par le tri sélectif) et p ermet de p ré venir la pollutio n (rédu ction d es émissio ns atmosphériques de GES et de composés organiques volatils gestion responsable des e uents industriels) Deux entités du groupe PPR ont obtenu au cours de ces dernières années une certi cation ISO 14001  depuis janvier 2009 SOGEP liale en charge des activités de logistique et de livraison de Redcats Group SOGEP est également certi ée ISO 9001 (qualité) depuis 2007  depuis 2006 le centre de distribution de Gucci Group en Suisse (LGL) Ce s it e est égale ment certifié ISO  9001 (qualité) et OHSAS 18 001 (sécurité) Il a été le premier centre de distribution dans le secteur du Luxe à obtenir de telles certi cations Ces certi cations soulignent l’engagement de LGL en faveur d’une amélioration constante de la qualité et du respect de ses parties prenantes et de l’environnement dans lequel il opère Au sein du Groupe le nombre de sites certi és ISO 14 001 reste limité en raison des activités principalement de distribution des Branches Pour autant plusieurs Branches ont travaillé en 2009 sur la faisabilité et la pertinence de s’engager dans une telle démarche au niveau de leur activité La marque Gucci a ainsi réalisé en mai 2009 un pré audit env ironnemental dans le cadre du chantier de certi cation ISO 14001 de plusieurs sites situés en Italie  les sites devraient être certi és ISO 14001 en 2010 De la même manière la Fnac travaille également sur le sujet au niveau de ses principaux centres de logistique En France cette volonté d’agir se concrétise aujourd’hui par la mise en place d’un système de management de l’environnement conforme aux exigences de la norme ISO 14001 pour les entrepôts de Massy et Wissous Ces 2 sites se sont inscrits depuis plusieurs années dans une démarche de progrès Des indicateurs environnementaux assortis d’objectifs volontaristes sont suivis chaque mois par toutes les directions de la Fnac Logistique En 2009 et grâce aux actions mises en œuvre les consommations de gaz ont diminué de 28 % sur le site de Massy et de 32 % sur le site de Wissous la consommation d’électricité a diminué de 7 5 % sur le site de Massy (544 921  kWh au total) Sur ces deux sites la collecte des cartons en vue d’une revalorisation a augmenté de 34 % L’exemple de la Fnac Logistique en France a vocation à être démultiplié dans tous les pays où l’enseigne est implantée Par ailleurs la Société Française du Livre (SFL) liale de la Fnac s’est lancée o ciellement n 2009 dans un programme de certi cation ISO 14001 via un plan d’actions sur trois ans 112DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 5  réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLe développement des programmes de compensation carboneLes évaluations réalisées dans le cadre du reporting environnemental du groupe PPR ont permis à certains sites de mettre en place des programmes de compensation carbone Ces programmes ont avant tout vocation à être développés sur les sites dans lesquel s des e orts de réduction de l’impact environnemental ont déjà été entrepris L’objectif principal est en effet de rendre neutre en carbone les émissions de CO2 incompressibles liées à l’activité du site En accord avec les engagements forts de la marque en matière de Développement Durable Stella McCartney compense ainsi depuis 2006 les émissions de CO2 de l’ensemble de ses sites en Angleterre et se xe pour objectif de compenser les émissions de CO2 de tous ses magasins à travers le monde avant 2012 La marque invite depuis 2008 ses client s à rendre neutre en carbone la livraison de leur commande faite en ligne Pour cela elle propose lors du paiement en ligne de compenser pour 3  dollars de plus les émissions carbone liées à l’envoi du colis Cette contribution est reversée à Carbon Neutral Company qui soutient des projets en faveur de la lutte contre le réchau ement climatique Au delà de la marque éponyme le Gucci Group s’est engagé en 2009 dans la même démarche pour son siège londonien En n Puma compense également les émissions de CO2 de son nouveau siège social en Allemagne qui de par sa conception sa fabrication et son fonctionnement dispo se d’une empreinte environnementale limitée À noter que Puma a rejoint en novembre 2009 le programme des Nations Unies «  the Climate Neutral Network  » À travers cette démarche Puma devient la première marqu e de Sportlifestyle à être partie prenante de ce réseau Ce t engagement s’insc rit véritablement dans la stratégie de Développement Durable de la marque et se traduira donc par des mesures concrètes de réduction de l’empreinte carbone de la marque (accentuation du recours aux énergies renouvelables ou encore optimisation de la logistique et du transport) à l’échelle mondiale Dans le cadre de cette adhésion Puma s’est également engagé à travailler avec un fournisseur sud africain en vue de l’accompagner dans la réduction de ses propres émissions de CO2 Grâce à ce partenariat celui ci est le premier fournisseur de vêtements neutre en carbone sur le continent africain DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR113LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 6  promouvoir des produits et usages responsablesEnjeu 6  promouvoir des produits et usages responsablesLa responsabilité de l’entreprise dans la commercialisation de ses produits n’est pas un sujet nouveau Toutes les entreprises sont dotées de procédures de rappel de produits défectueux ou dangereux et toutes mettent en œuvre des mesures visant à garantir des normes de qualité et de sécurité de leurs produits Mais l’ampli cation des problématiques liées à la RSE et les attentes accrues de la société sur les sujets de RSE renforcent encore la responsabilité des entreprises à qui il est désormais demandé de s’engager bien au delà d’un simple respect des normes Dans le cadre de leurs démarches de Développement Durable le Groupe et ses Branches travaillent de manière constante à garantir des produits sûrs et de qualité à accorder une place croissante aux produits responsables dans leurs o res et à sensibiliser clients et consommateurs aux usages responsables et solidaires des produits qu’ils achètent En choisissant cet axe comme enjeu prioritaire les marques du Groupe réa rment ainsi leur volonté de jouer un vrai rôle de promotion ou de prescription de produits et usages responsables auprès de leurs clients partout dans le monde LA QUALITÉ ET LA TRAÇABILITÉ DES PRODUITSDes procédures d’essais et de contrôle des produitsLe groupe PPR porte une attention aiguë à la sécurité et la qualité de ses produits Pour les produits électriques et électroniques de marques propres distribués par Redcats  Group Fnac et Conforama le suivi de la qualité des produits est assuré par PPR Purchasing (PPR P) la structure d’achats directs des produits blancs bruns gris de marques propres de PPR  la qualité des autres produits est suivie directement par les enseignes Toutes les Branches ainsi que PPR P disposent d’une Direction Qualité Les tests produits dans les BranchesRéalisation d’audits techniques sur les sites de productionLes Branches de PPR qui fabriquent des produits en propre ont développé des procédures en vue de véri er les capacités de production des sites leur gestion e cace ainsi que l’utilisation de procédés stricts et ables de contrôle qualité et de contrôle de respect des restrictions imposées par exemple par les réglementations en vigueur À titre d’exemple dans le cadre du plan de validation mis en place par PPR P les auditeurs mandatés par la centrale d’achat révisent tous les documents liés à la production et au système de contrôle qualité et véri ent également la mise en application de ces procédures sur les chaînes de production Ces audits permettent d’une part de valider le choix du fournisseur et du site et d’autre part de faire progresser le fournisseur grâce aux actions d’améliorations demandées dans les rapports d’audit En 2009 PPR P a réalisé 67  audits techniques de ce type et Conforama 263 dans 22 pays soit une augmentation de 22 % par rapport à 2008 Le cahier des charges des produitsAutre outil à disposition des Directions Qualité le cahier des charges «  produits » Les Branches veillent donc à y spéci er toutes leurs exigences en matière de conformité de réglementation de traçabilité de qualité et de respect de l’environnement ainsi que leur propre politique produit par exemple en matière de restriction ou de substitution de substances dangereuses Les cahiers des charges de Puma spéci ent ainsi les exigences fortes de la marque vis à vis de dizaines de substances chimiques que la marque a interdit dans ses produits Les tests produits avant référencementLes Branches du groupe PPR pratiquent également chaque année des tests sur échantillons avant référencement et fabrication En 2009 Conforama a renforcé ses tests puisque la marque en a réalisé 18 % en plus par rapport à 2008 La marque se focalise sur certaines typologies de produits et ou certains types de fournisseurs Sur le grand import tous les produits identifiés par l’enseigne comme pouvant représenter un risque sont testés avant référencement De son côté Puma dispose également d’une procédure très précise avant référencement L’intégralité de cette procédure est présentée dans un document intitulé « SAFE – Handbook of Environmental Standards » disponible sur le site Internet de Puma (http safe puma com) 114DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 6  promouvoir des produits et usages responsablesAprès sélection des nouveaux modèles conformes à son cahie r des charges PPR P adresse quant à lui systématiquement dans des laboratoires d’essai les prototypes de modèles électriques et électroniques que la centrale d’achat souhaite référencer  pour tester la sécurité la fonctionnalité la commodité d’utilisation la documentation europé enne les qualités d’assemblage de l’échantillon produit et sa notice d’utilisation PPR P s’appuie sur le laboratoire de La Redoute et sur des laboratoires indépendants reconnus internationalement En 2009 sur 515 modèles testés seuls 276 produits ont ainsi été jugés su samment quali és pour être référencés au sein du Groupe  pour tester les performances techniques des produits bruns PPR P travaille aussi avec le laboratoire de la Fnac Lorsque le produit a passé le test de la première sélection un second test de même nature est réalisé par ces mêmes laboratoires cette fois ci sur un produit prélevé sur la fabrication en série pour valider la production Les tests produits avant commercialisationPour compléter le dispositif les Branches font également réaliser des inspections qualité par des laboratoires agréés en e ectuant des prélèvements de pièces avant expédition des produits En 2009 Conforama a de nouveau renforcé ces tests  29 200 inspections ont ainsi été faites par la marque elle même ou par des sous traitants de réputation internationale contre environ 22  000 en 2008 soit une augmentation de 33 % Au delà de ces inspections Conforama a pratiquement triplé ses tests en laboratoires par rapport à 2008 en envoyant 5  200  modèles en laboratoire pour fair e des tests complémentaires et notamment des tests de conformité aux normes a n de s’assurer que les produits répondaient aux spéci cations et aux exigences de qualité de la Branche Les tests du laboratoire d’essais de la FnacDe son côté le laboratoire d’essais de la Fnac teste chaque année les performances d’environ 1  500  produits en toute indépendance par rapport aux constructeurs et aux marques selon les conditions d’utilisation des consommateurs Pour discriminer les produits de manière impartiale le laboratoire d’essais dispose des appareils de tests les plus évolués et fait même réaliser des bancs de mesures spéci ques sur un cahier des charges très strict Un tel équipement et une telle diversité de mesures en font un laboratoire unique au monde Les résultats de ces tests sont publiés dans des do ssiers techniques comparatifs qui sont disponibles gratuitement en magasin et imprimés à plus de 7 000 000 d’exemplaires par an 150 000 dossiers sont téléchargés chaque mois sur le site Fnac comLa mise en conformité des Branches avec les réglementations environnementalesLe règlement REACH (Registration Évaluation and Authorization of CHemicals) est entré en vigueur en janvier 2007 Il vise à améliorer la connaissance des impacts sur la santé humaine et sur l’environnement des substances chimiques contenues dans tous les produits mis sur le marché européen afin à terme d’interdire ou de restreindre l’utilisation des plus dangereuses d’entre elles Afin de suivre la mise en c onformité des B ranche s avec ce tte réglementation le groupe PPR dispose depuis 2007 d’un Comité de pilotage inter Branches qui se réunit environ tous les 2 mois et qui permet aujourd’hui à chaque Branche d’être en conformité avec les exigences du règlement REACH En 2009 ce Comité de pilotage a travaillé également sur la mise en conformité des Branches vendant des produits électriques et électroniques à la réglementation ErP « Energy related Products  » À travers ces réunions les Branches ont travaillé à faire évoluer leurs cahiers des charges en vue d’y intégrer les exigences de la directive et de ses mesures d’exécution Les Branches ont par ailleurs développé des programmes en vue d’expliquer la nouvelle réglementation à leurs fournisseurs notamment ceux situés hors d’Europe Les bureaux d’achats locaux ont joué dans cette mission un rôle clé En n les membres de ce Comité de pilotage ont également suivi de près les échanges actuellement en cours en France sur le projet d’a chage environnemental La plupart des membres sont d’ailleurs parties prenantes de ces ré exions au sein de leur confédération et ou de la plateforme ADEME AFNOR Cette plateforme a été mise en place dans le cadre de l’application du Grenelle de l’environnement et a vocation à réunir les di érentes parties prenantes relatives à l’a chage environnemental en vue de dé nir une méthodologie et un modèle d’a chage pour le territoire français Le Comité de pilotage a par ailleurs suivi les initiatives actuellement en cours de ré exion dans le reste du monde notamment en Belgique ou en Angleterre Traçabilité des matières premières utilisées Le cuir et la fourrureConc ernant la cons ommation de cuir le grou pe PPR a ssur e la traç abilité pour s es activités d e Lux e Guc ci Group utilis e majoritairement dans ses collections du cuir bovin qui provient d’Eu ro pe dont environ 65   % de F rance Gucci Group as sur e également la totale traçabilité des peaux précieuses utilisées par ses marques ✓  (alligators crocodiles et pythons principalement) Toutes les peaux précieuses proviennent de fermes d’élevage ou pour les peaux issues de la chasse de ventes aux enchères Elles sont accompagnées de certi cat attestant de leur origine légale a n de ne pas menacer la survie des espèces conformément aux exigences de la Convention CITES ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR115LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 6  promouvoir des produits et usages responsablesConcernant l’utilisation de la fourrure elle reste très limitée au sein du Gucci Group et est même bannie par certaines marques comme Stella McCartney et Bottega Veneta Les diamants et l’orBoucheron et Gucci veillent à s’assurer de la traçabilité des diamants utilisés et à en garantir l’origine Pour cela les 2 marques respectent le processus de Kimberley qui vise à certi er l’origine des diamants vendus sur le marché inter national Initiée par l’ONU les États producteurs de diamants l’industrie du diamant et les ONG cette disposition a pour but de lutter contre le nancement de guérillas en zones de con it via la vente de diamants provenant de zones contrôlées par des forces ou factions opposées aux gouvernements en place Au delà du respect du processus de Kimberley les 2 marques sont membres du RJC (Responsible Jewellery Council) une ONG qui agit pour la généralisation de pratiques sociales et environnementales responsables et transparentes dans la lière joaillière de la mine au point de vente Boucheron est membre du RJC depuis 2006 et Gucci a rejoint l’organisation en novembre 2009 Bien qu’il soit complexe de tracer l’origine des métaux précieux certaines marques du Groupe s’engagent en vue de souteni r un approvisionne me nt plus r es ponsable de ces métaux précieu x Boucheron est ainsi signataire depuis janvier 2009 de la campagne « No Dirty Gold » qui vise comme son nom l’indique à assurer le respect de l’environnement et des droits et libertés des travailleurs par les entreprises d’exploitation minière aurifère Dans le cadre de la sortie du lm Home Boucheron a également souhaité soutenir l’« Initiative for Responsible Mining Assurance » (IRMA) qui œuvre pour la promotion et le contrôle de pratiques plus responsables dans l’extraction minière de l’or et des autres métaux Pour cela la marque a spécialement conçu un cube de quatre ors baptisé « Magnetic Quatre » qui a été mis en vente lors d’enchères électroni ques au pro t de l’IRMA Le bois dans l’ameublementConcernant les enjeux de traçabilité du bois dans l'ameublement le groupe PPR a initié en 2009 des travaux visant à renforcer la connaissance de l'origine des bois dans les produits commercialisés par ses marques et à formaliser leurs niveaux d'exigence en la matière au delà du respect de la Convention CITES La complexité de la lière a conduit PPR à rencontrer plusieurs organisations internationales L'année 2010 devra permettre la poursuite des actions engagées et le lancement d'un module de formation « bois » à destination des directions concernées Bien que la prise en compte de ces enjeux par les marques se soit accélérée en 2009 les Branches concernées disposent déjà de bonnes pratiques en matière de sourcing bois Conforama privilégie ainsi des essences d’origine européenne et principalement le pin ou l’épicéa pour ses programmes en bois massifs À noter que l’enseigne a choisi de devenir membre de l’association FSC réa rmant ainsi sa politique en faveur d’un approvisionnement en bois responsables De son côté Redcats Group qui pour la partie ameublement de son o re commercialise dans une très large majorité du bois massif dispose également de procédures À titre d’exemple la Branche a développé des exigences strictes vis à vis du teck (moins de 2  % des ventes) La Branche demande en e et à ses fournisseurs des documents attestant l’origine du bois depuis l’autorisation par les autorités du prélèvement dans la forêt avec traçabilité des lots utilisés jusqu’à la fabrication du produit ni La Branche est également depuis 2003 partenaire au Brésil de l’ONG brésilienne ESSOR dans le cadre d’un projet de replantation d’arbres dans le Nord et le Nord Est du Brésil La convention qui les lie engage également les fournisseurs brésiliens de la marque qui avec Redcats Group reversent 0 1 % des achats e ectués dans le pays dans ce programme Les arbres replantés sont principalement des espèces d’arbres fruitiers qui permettent ainsi à des familles démunies de revendre sur le marché les fruits récoltés En 2009 Redcats Group a de nouveau signé pour la 3e fois consécutive une convention trisannuelle Depuis le début de ce partenariat près de 350 000 arbres ont ainsi été plantés Enfin il faut rappeler que les deu x Branches commercialisent davantage chaque année de produits en bois certi és Redcats Group a ainsi continué en 2009 de commercialiser des salons de jardin certi és tout comme Conforama qui a lancé son premier séjour en bois massif certi é FSC également et 5 autres références en bois issu de forêts gérées durablement Par ailleurs le Groupe est fortement consommateur de bois dans le cadre de sa consommation de papier Concernant ces enjeux PPR dispose d’une politique de référencement de papier recyclé et ou issu de forêts gérées durablement (cf enjeu n° 5) LE DÉVELOPPEMENT DE PRODUITS RESPONSABLESDans le cadre de l’enjeu n°  6 qui vise à promouvoir des produits et usages responsables les actions des Branches en la matièr e se structurent autour de 3  axes  le recours et la promotion des matières biologiques et celui du commerce équitable le soutien à la recherche de nouvelles matières premières plus respectueuses de l’environnement et la prise en compte des principes de l’éco conception dans le développement et le référencement de produits Le recours et la promotion des matières biologiques et du commerce équitableEn 2009 les Branches du Groupe ont continué à proposer à leurs clients des produits en matières biologiques ou issus du commerce équitable L ’année se car actérise ainsi par une ac célér ation du référencement de produits responsables 116DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 6  promouvoir des produits et usages responsablesRedcats Group commerc ialise chaque année au travers de s e s di érentes marques de nombreux produits en matières biologiques En 2009 la part des produits « responsables » à La Redoute progresse ainsi de plus de 50 % La marque a en e et commercialisé plus de 100 références en matières biologiques (du linge de maison du prêt à porter hommes femmes et enfants ainsi que des produits de lingerie) Vertbaudet a également accentué ses e orts en vue de proposer tout au long de ses collections plus de produits en coton biologique et ou issu du commerce équitable Les catalogues de la marque comprenaient ainsi plus de 55 références dans les collections 2009 Parmi les produits proposés la marque a nettement développé pour la collection Automne Hiver 2009 les produits de décoration en matières biologiques Autre exemple au sein du Redcats Group la marque Cyrillus qui de son côté a également fait progresser le nombre de ses références de plus de 50 % en 2009 En n Somewhere a continué en 2009 d’a rmer le positionnement de sa marque dont le Développement Durable s'avère un élément constitutif Le renforcement progressif et continu des gammes de produits plus respectueux de la nature a ainsi permis à la marque d’atteind re en 2009 son ambitieux objectif de commercialise r 1  produit sur 5 en matières premières biologiques ou innovantes pour l’environnement – laine (1) coton (2) denim (3) À noter qu’en 2009 Somewhere a renouvelé son partenariat avec la marque de bijoux Cruselita qui respectent les règles du commerce équitable en soutenant de manière durable le développement économique et social d’artisans défavorisés de Madagascar Chez Puma le commerce équitable a également été largement soutenu en 2009 à travers plusieurs projets de dimension internationale La marque a dans un premier temps poursuivi la commercialisation des 5   0 00 ballons de football issus du commerce équitable commencée n 2008 Ces ballons ont été fournis dans le cadre d’un projet visant à prévenir la délinquance juvénile en Afrique du Sud grâce au sport Parallèlement la collaboration avec l’organisation « Aid by Trade Foundation » a été renforcée Fin 2009 environ un million d’articles de textile ont ainsi été fabriqués à partir d’un coton africain et portant l’étiquette «  Cotton Made in Africa  » Cette étiquette présente les caractéristiques écologiques et sociales spéci ques de ce programme qui se déroule en Afrique Les cultivateurs qui participent au projet «  Cotton Made in Africa » sont formés dans des structures telles que les « Farmer Field Schools » a n de béné cier des compétences nécessaires Aujourd’hui environ 150 000 petits paysans et un million de familles béné cient de ce projet à travers la production de plus de 37 000 tonnes de coton   Le coton « Made in Africa » aux bres assez longues et récolté à la main est un produit d’excellente qualité fortement apprécié des commerçants et des clients qui montrent un intérêt croissant pour ces produits équitables Dans la perspective de la Coupe du Monde de football 2010 Puma va lancer davantage de collections d’inspiration africaine Outre les lignes « From the Puma Archives » et « Africa United » qui embrassent déjà cette thématique Puma a dévoilé la collection « African Football Fan Wear » de « Cotton Made in Africa » Depuis juillet 2009 ces collections sont disponibles dans les magasins Puma  des articles comme les T shirts et les sweat shirts portent l’étiquette Au deuxième semestre 2009 jusqu’à 2 % des collections vêtements portaient la mention « Cotton Made in Africa » y compris des maillots à destination des supporters des équipes nationales africaines À noter en n que la marque s’est donnée pour objectif de disposer de 25 % de produits responsables d’ici 2015 Dernier exemple au sein du Groupe l’engagement de la marque Stella McCartney qui développe chaque année des collections capsules (4) en matières biologiques À une première collection de lingerie en coton biologique en 2008 a ainsi succédé en 2009 une collection de T shirts biologiques dans le cadre du « Red Nose Day » association anglaise qui aide les plus vulnérables en Afrique et en Angleterre Le soutien à la recherche de nouvelles matières premièresAu delà des matières premières écologiques ou issues du commerce équitable les marques du groupe PPR travaillent à l’identi cation de matières premières innovantes Après les premiers essais autour de matières premières recyclés notamment chez Somewhere ou Cyrillus en 2008 les marques ont continué en 2009 à travailler sur le sujet et notamment au sein du Gucci Group où deux initiatives ont été lancées Yves Saint Laurent a ainsi lancé en juin 2009 une collection intitulée « New vintage » Le Directeur Artistique de la Maison a en e et créé une collection à partir de chutes de tissus inutilisées de ses anciennes collections Fondée sur la récupération le recyclage et la création durable la collection a été lancée en exclusivité à New York où elle a remporté un vif succès Dans la continuité de cette opération la Maison Yves Saint Laurent a lancé en décembre 2009 une nouvelle collection intitulée «  New Vintage II  » qui réutilise également des tissus d’anciennes collections Pour cette nouvelle série la marque a étendu son périmètre de di usion puisque les pièces en éditions limitées et numérotées ont été mises en vente dans les boutiques Yves Saint Laurent de Paris New York et Londres L’autre initiative en la matière a eu lieu au niveau du Gucci Group qui a annoncé en octobre 2009 le lancement du premier doctorat en technologie durable appliqué à l’industrie du luxe Créé en partenariat avec le Central Saint Martins College of Art and Design et soutenu par le Textile Futures Research and Consultancy (TFRC) de l’University of the Arts London ( UAL) l’objectif de ce pôle de recherche est d’encourager la technologie et la convergence afin d’améliore r l’interface entre science et design la recherche sur le Développement Durable l’évolution des produits textiles et des nouvelles applications (1) Laine  laine issue d’élevages respectueux de l’environnement (2) Produits fabriqués à partir de matières issues de l’agriculture biologique (3) Fils créés à partir de matières régénérées (4) Mini collections proposées en édition limitée et lancées en dehors du calendrier traditionnel de la mode DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR117LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 6  promouvoir des produits et usages responsablesEn partenariat avec le TFRC ce doctorat vient renforcer le travail entrepris par une communauté de spécialistes et de praticiens à l’expertise reconnue internationalement dans des projets de grande envergure Le doctorat soutiendra plusieurs projets de recherche relatifs à l’alliance de la mode et du textile aux bionanotechnologies à des études sur le recyclage des matières synthétiques en matières nobles ou encore au développement de surfaces textiles « intelligentes » dont la forme se modulerait en fonction des changements environnementaux Gucci Group s’est investi dans ce projet car la Branche est persuadée de l’importance de l’innovation pour créer de nouvelles manières de cons omme r e t dével oppe r d es sol utions à la fois via ble s commercialement et respectueuses de la nature et de l’être humain La première promotion de ce doctorat verra le jour en septembre 2010 De son côté Puma accroît le recours à de nouvelles matières dans la conception de ses produits A n d’o rir à ses clients un plus large choix de produits qui répondent à des critères environnementaux de bien être et de santé Puma cherche à recourir à des matières innovantes telles que du caoutchouc recyclé du polyester recyclé du coton recyclé ou encore du cuir à teinture végétale L’éco conception dans le développement des produitsL’éco conception consiste à intégrer l’environnement dès la phase de conception des produits De ce fait cette démarche repose sur une approche globale et multicritères de l’environnement et est fondée sur la prise en compte de toutes les étapes du cycle de vie des produits Si les Branches ne commercialisent qu’un ensemble limité de produits à proprement dit éco conçus toutes travaillent au développement de produits qui s’inscrivent dans la logique de l’éco conception Les premiers e orts des Branches pour développer des produits plus respectueux de l’environnement portent comme évoqué ci dessus sur les matières premières utilisées Au delà des matières premières en tant que telles les marques cherchent également à limiter voire bannir le recours à certaines substances chimiques Puma interdit ainsi depuis plusieurs années l’utilisation du PVC pour l’ensemble de ses produits Cette politique e st mise e n lumière auprès des consommateurs par des étiquettes «  PVC free » (en français  sans PVC) La marque est également dotée d’une liste de restriction de substances chimiques ( e Puma Restricted Subtstances List) qui spéci e les exigences de la marque vis à vis des substances chimiques aujourd’hui considérées comme dangereuses pour l’Homme et la nature La liste est disponible dans le « Handbook of environmental standards  » de Puma et accessible sur le site Internet de la marque (http safe puma com) De la même manière Redcats Group travaille depuis plusieurs mois au développement d’un vaste programme de substitutions de certaines substances chimiques au premier rang desquelles les phtalates Le programme est également actuellement en cours de déploiement Au delà des e orts vis à vis des substances chimiques les marques développent également des programmes complets de produits plus respectueux de l’environnement Conforama intègre ainsi dans son o re produits la démarche d’éco conception depuis 4  ans A n de monter en puissance dans ce type d’o re l’enseigne s’est d’ailleurs dotée en 2008 d’un plan de développement de produits responsables reposant sur trois niveaux  Niveau 1  le dévelo ppement de produits éco conç us dans la continuité de la chambre éco conçue commercialisée depuis 2007 Niveau 2  le développement de produits responsables qui répondent à un cahier des charges comprenant des critères de performances environnementales cumulés concernant les matériaux utilisés Niveau 3  la mise en avant de produits labellisés par des organismes certifiés à tr ave rs u ne «  signalétique clients  » trans parente et pédagogue En 2009 une formation dédiée aux chefs de produits et acheteurs a donc été créée et déplo yée pour e xpliq uer les concepts d’une o re responsable mais également les critères d’éligibilité propres à Conforama reposant notamment sur la certi cation des bois utilisés et la réduction des seuils d’émissivité des produits de nition ou encore la substitution de produits tels que le PVC Les formations continuent de se déployer sur l’ensemble des familles de produits tandis que des premiers produits commencent à être proposés aux consommateurs Au dernier trimestre 2009 un séjour – séjour Canyon – sous certificatio n FSC a été ain si commercialisé Entièrement conçu en pin massif du Brésil le mobilier est en bois issu d’une forêt gérée durablement attestant que le bois provient d’une exploitation forestière respectueuse de l’environnement et des populations locales 5 autres produits en bois issus de forêts gérées durablement dont des chambres enfants ont également été commercialisés La marque se donne pour objectif de proposer un produit «  responsable » par gamme de produits d’ici n 2012 De son côté Redcats Group a continué en 2009 les e orts menés depuis 2007 en vue de commercialiser du mobilier éco conçu Entre la collection «  Histoire d’enfants  » de la marque Vertbaudet et les produits La Redoute Redcats Group a commercialisé 44 références de produits éco conçus en 2009 tels que des lits bébé ou des commodes Le lm Home facteur d’innovation pour les  BranchesL’ensemble des marques du groupe PPR a so utenu la sortie du lm Home le 5 juin 2009 à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement À travers ce tte mobilisation les mar ques ont par ticipé à la prise de conscience des enjeux de la planète et notamment ceux du Développement Durable auprès de leurs clients L’engouement des marques pour faire connaître Home auprès du grand public s’est traduit par la mise en avant du lm dans les supports de ventes des marques sur leurs sites Internet et directement dans 118DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 6  promouvoir des produits et usages responsablesles magasins À titre d’exemple Redcats Group a relayé la sortie du lm sur la soixantaine de sites que possède la Branche à travers ses di érentes marques Au même moment Conforama et la Fnac di usaient le lm sur les écrans de télévisions dans l’ensemble de leurs magasins La di usion de tous supports gratuits libre de droit a ainsi permis à Home d’être vu par plus de 150  millions de personnes Le lm sera de nouveau di usé à travers le monde durant l’année 2010 dans des manifestations publiques ou privées Le soutien des marques dans sa promotion a participé à cet élan de mobilisation La mobilisation a également porté sur la création exclusive de produits responsables aux couleurs de Home Ainsi la marque Gucci a lancé un T shirt et un cabas tous deux conçus à base de coton biologique En soutien au lm les ventes ont été entièrement reversées à l’association Goodplanet org de Yann Arthus Bertrand association qui se donne pour mission de «  mettre l’écologie au cœur des consciences » De son côté la Maison Yves Saint Laurent s’est inscrite dans la même démarche puisque la marque a imaginé une collection en édition limitée de T shirts débardeurs et cabas déclinés en trois thèmes en coton biologique Au sein du Gucci Group la sortie de Home a été l’occasion pour Sergio Rossi de mettre à l’honneur l’éco conception en développant pour la première fois une paire d’escarpins – L’Éco Pump – fabriquée à partir de chutes de cuir et d’injection de bois liquides un procédé innovant La marque a travaillé en collaboration avec le centre de recherche allemand Fraunhofer Institut leader mondial en recherche de matériaux alternatifs qui possède notamment un service dédié aux solutions environnementales Enfin La Redoute a proposé à ses clients deux t ee shirts 100  % biologiques conçus spécialement pour l’occasion Les tee shirts qui ont connu un succès ont été créés sur la base des retours de collaborateurs de la marque à qui il a été proposé d’imaginer un tee shirt sensibilisant à l’urgence d’agir pour la planète Pour tout achat d'un tee shirt La Redoute a reversé 3 euros à l'association Goodplanet org DES CLIENTS RESPONSABLES ET SOLIDAIRESPPR s’est donné pour objectif d’o rir à ses clients les moyens d’agir en faveur de projets sociaux et environnementaux Le Groupe développe ainsi des opérations de produits partage avec notamment le monde associatif continue de sensibiliser ses clients au développement durable et leur o re l’opportunité d’être des « consom’acteurs » La promotion d’une prise de conscience en faveur du développement durableAu sein du Groupe l’année 2009 s’est également caractérisée par de nombreuses actions en vue d’accompagner les consommateurs dans une meilleure compréhension des enjeux du développement durable Cela s’est notamment traduit par une participation active du groupe PPR à la plateforme française ADEME AFNOR en vue de développer une méthodologie pour un a chage environnemental sur les produits O rir aux consommateurs un a chage environnemental sur les produitsMise en exergue en France par le Grenelle de l’Environnement l’élaboration et l’a chage d’un « prix écologique » visent à o rir aux consommateurs la possibilité de choisir un produit en fonction de ses performances environnementales au delà des critères de coût Parce que l’objectif est ambitieux (intégrer la composante environnementale dans les choix d’achat des consommateurs et fournir à l’ensemble de la chaîne de production et de distribution de nouveaux indicateurs aptes à intensi er leurs démarches d’éco conception) le groupe PPR a souhaité être partie prenante des ré exions autour de ce projet en participant aux travaux de la plateforme ADEME (1) AFNOR (2) lancée en mai 2008 qu’il s’agisse des ré exions globales à la structure ou à celles des groupes de travail Au delà de cette participation les marques du Groupe s’engagent concrètement à faire avancer l es connaissanc es en la matière Dans le cadre du groupe de travail n°  2 portant sur le «  Matériel équipement consommateur d’énergie piles et accumulateurs  » la Fnac a ainsi réalisé un projet pilote sur les téléviseurs qui a permis à l’ensemble de ce groupe de travail de mieux identi er les impacts environnementaux clés pour ce type de produit En accord avec les conclusions de cette étude la Fnac a choisi en novembre 2009 de proposer à ses clients un nouvel axe de lecture dans son cahier technique dédié aux téléviseurs un axe environnemental Ce projet qui est une première en France a été piloté par le laboratoire d’essais de la Fnac en partenariat avec un expert environnemental indépendant Chaque téléviseur s’est ainsi vu attribuer une note environnementale symbolisée par une deux ou trois « feuilles vertes » correspondant à l’empreinte carbone générée par l’utilisation des téléviseurs en plus des critères habituellement retenus (contraste couleur directivité et mouvement…) Cette empreinte est calculée grâce aux mesures de la consommation énergétique des appareils e ectuées de façon identique par chaque fabricant selon la régle me ntation europé enne Dans un souci d’indépendance et d’objectivité le l aboratoire d’essais Fnac contre teste de manière aléatoire des modèles a n de véri er l’exactitude des données utilisées (1) ADEME  Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie(2) AFNOR  Association Française de NORmalisation DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR119LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 6  promouvoir des produits et usages responsablesLes forums Fnac en faveur du développement durableÀ l’occasion de la Semaine du développement durable du 1er au 7 avril 2009 la Fnac a ouvert au débat les forums de douze de ses magasins en partenariat avec le Ministère du Développement Durable et le WWF Véritables lieux d’échange et de dialogue depuis 1974 ces forums ont accueilli à cette occasion plus de 1 000 personnes avec des débats sur des thèmes tels que la consommation responsable le dérèglement climatique ou le Grenelle de l’environnement La Fnac avait invité des personn alités extérieures reconnues pour leur expertise en la matière Au total seize débats se sont tenus en magasins en présence de 34 spécialistes Le soutien à la création éthique par La RedouteLes marques du Groupe dans le c adre de leur engagement s e donnent également pour mission de faire la promotion des produits responsables auprès du grand public La Redoute est ainsi partenaire depuis sa création du salon de la Mode éthique «  Ethical Fashion Show » qui s’est déroulé en 2009 du 1er au 4 octobre à Paris Le prix La Redoute permet au gagnant de proposer le temps d’une saison une mini collection qui sera distribuée sur le site Internet de l’enseigne Cette année le prix La Redoute a salué l’originalité des créations Bibico ainsi que leur accessibilité en termes de tarifs Mais il a aussi encouragé l’orientation de la marque vers les textiles écologiques La marque récompensait en 2008 Kamakala qui a été présentée au public à l’automne hiver 2009 2010 sur les sites marchands de La Redoute Le développement d’o res de produits partageLa volonté de PPR de promouvoir auprès de ses clients des usages responsables pousse l’ensemble des marques du Groupe à o rir la possibilité aux clients de soutenir des associations à travers leurs actes d’achats Pour cela les marques donnent les moyens à leurs clients de participer à des opérations de produits partage Le produit partage est un produit ou un service réalisé par une entreprise et à destination d’un particulier d’une association ou d’une autre entreprise sur lequel sans majoration de prix une somme prédéterminée est versée au pro t de la structure soutenue Fnac À la Fnac le développement d’o res de produits partage est une tradition qui s’inscrit dans l’engagement sociétal de la marque Dans le cadre de son soutien à l’apfEE (association pour favoriser une École E cace) et l’AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la V ille) la Fnac a relancé en 2009 et pour la 4e année consécutive son opération « On aime on aide  » en vendant un CD inédit de la chanteuse Ayo La totalité des béné ces des 2  000  cd vendus soit 8 000 euros a été reversée aux associations partenaires Pour la 15e année l’enseigne s’est également réassociée à Reporters Sans Frontières en faveur de la liberté de la presse Des albums photos tels que « Don McCullin » et « Nature » ont ainsi été vendus en 2009 dans tous les magasins Fnac soit 17 000  exemplaires L’intégralité des béné ces de ces ventes soit plus de 25 000  euros a également été reversée à l’association RSF qui lutte pour la défense de la liberté d’expression dans le monde En 2009 la Fnac a prolongé son dispositif d' adhésion solidaire En e et depuis n 2008 la Fnac propose à ses 2 millions d’adhérents de faire don de leurs points délité et de reverser leurs chèques cadeaux de 10 euros acquis tous les 4 000 points à l’une des quatre associations partenaires – l’apfEE la FIDH (Fédération Internationale des ligues des droits de l’homme) GoodPlanet org (association qui sensibilise le public à la protection de l’environnement et apporte des réponses concrètes à la crise écologique) et le Secours populaire français La Fnac abonde ponctuellement les sommes versées en fonction de l’actualité des associations Au total ce sont 16  200 euros qui ont ainsi été récoltés en 2009 Gucci GroupL’année 2009 a marqué le cinquième anniversaire du partenariat de Gucci avec l’UNICEF en soutien aux programmes de soins médicaux et d’éducation apportés aux orphelins du SIDA et aux enfants malades du SIDA ou séropositifs en Afrique sub saharienne À l’occasion des fêtes de n d’année Gucci a associé ses clients à son engagement en leur proposant des produits dont tout ou partie des béné ces était reversé à l’association La directrice artistique a fait appel à l’auteur et illustrateur Michael Roberts pour créer un Bonhomme de neige en Afrique suite de son livre Un bonhomme de neige au Paradis L’ouvrage a été mis en vente en exclusivité dans les boutiques Gucci et sur le site Gucci com du 16 novembre au 31 décembre et la totalité des recettes (25 dollars US l’unité) a été reversée à l’UNICEF Une carte cadeau et une ligne exclusive d’accessoires inspirés des illustrations de Michael Robert ont également été conçues au pro t de l’UNICEF Au cours de cette même période 25 % des recettes des ventes dans plus d’une vingtaine de pays de l’édition spéciale des sacs à main Joy de bracelets à breloques et de petits articles de maroquinerie ont également été reversés à l’UNICEF Gucci est parvenu à réunir plus de 7 millions de dollars (soit plus de 5 millions d’euros) au pro t de l’UNICEF depuis le début de leur partenariat PumaDans le ca dre de s es p ar tenari ats de sol id a rité Pu ma cré e régulièrement une gamme de produits spéci que dont le béné ce des ventes contribue au pr ojet de l’association soutenue Ainsi dans le cadre de son soutien à l’association Peace One Day Puma a développé une gamme de produits fabriqués avec du coton produit en Afrique selon les conditions du commerce équitable pour équiper les participants aux matchs One Day One goal pour la paix et dont une partie des béné ces des ventes est reversée à l’association Dans le cadre de l’Africa Express événement musical rassemblant à Paris 125 musiciens africains et des artistes reconnus des scènes occidentales Puma a vendu des tee shirts « Cotton made in Africa » au pro t de l’événement et a produit et distribué la bande son et le DVD du concert À travers ce soutien la marque participe à la construction de studios d’enregistrement en Afrique et au nancement de tournées d’artistes africains dans les pays Occidentaux 120DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 6  promouvoir des produits et usages responsablesRedcats GroupDe nombreuses marques de Redcats Group développent des o res de produits partage et associent ainsi leurs clients aux engagements du Groupe sur des thématiques proches de leurs valeurs Pour fêter les 20  ans de la convention internationale des droits de l’enfant Vertbaudet s’est associé à l’UNICEF en créant dans sa collection automne hiver 2009 un T shirt anniversaire « Children’s rights  » et des poupées de chi on Pour tout achat de l’un de ces produits Vertbaudet a reversé 1 50 euro à l’UNICEF soit l’équivalent de 20 doses de vaccins en faveur du programme de vaccination des enfants en République Centrafricaine que soutient Vertbaudet depuis 2007 En 2009 la marque a versé 200 000 euros à l’Unicef À l’occasion de la rentrée scolaire 2009 Cyrillus s’est engagé pour la scolarisation des enf ants défavorisés en soutenant l’association ABC d’Ailleurs et son projet de construction d’un collège à Kassan au Mali Pour ce faire la marque a créé une trousse « rentrée des classes  » en vente sur le site cyrillus fr aux mois de septembre et octobre Pour chaque trousse vendue Cyrillus a reversé 3  euros soit 60  % du prix de vente à l’association 12 474  euros ont ainsi été récoltés Pour Noël 2009 Cyrillus a choisi de soutenir pour la troisième année consécutive l’association L’enfant@l’hôpital grâce à la vente d’un ourson en peluche (5 euros reversés par ours acheté au prix de 9 euros) Les 22 000 euros récoltés serviront au nancement de nouveaux ateliers d’écriture pour les jeunes lles anorexiques et adolescents dépressifs ainsi qu’au démarrage d’un nouveau projet dans un centre pour enfants handicapés Depuis quelques années Daxon se mobilise en faveur de l’association SOS Villages d’Enfants à travers des opérations de produits partage et grâce au soutien de l’actrice française Anny Duperey marraine de cœur de l’association Sur chaque produit vendu dans la double page du catalogue Daxon la marque a reversé deux euros à SOS Villages d’Enfants Grâce aux 16 000 euros récoltés l’association a pu développer de nouveaux projets en France  la marque a notamment soutenu l’extension et l’aménagement de la maison commune du Village d’Enfants SOS de Magrange Silvange en Moselle où sont réunis une cinquantaine de frères et sœurs séparés de leurs parents dans 11 maisons familiales En S uèd e Ellos s’est associé au distribu teu r Champion pou r soutenir la « Swedish Cancer Society » (association pour la recherche sur le cancer) dans le cadre de la campagne de sensibilisation au cancer du sein du «  Ruban Rose  » Du 1er  octobre au 31  décembre 2009 une collection spéci que a ainsi été lancée par Ellos qui a reversé à l’association 20 % des revenus de la vente des articles de cette collection Les marques de Redcats USA s’engagent également depuis des années dans des projets importants en faveur des communautés locales mais aussi sur le plan national Woman Within par exemple soutient la fondation Carol  M  Baldwin qui nance des projets de recherche sur le cancer du sein En 2009 un sac réversible a été mis en vente et l’intégralité des béné ces a été reversée à la fondation soit près de 40 000 dollars (environ 27 000 euros) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR121LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 7  mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésEnjeu 7  mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésS’engager vis à vis de la société civile auprès des communautés locales et du tissu associatif fait partie intégrante de la responsabilité sociale des entreprises  comme nt envisager d’un simple point de vue éthique un développement d’activités «  serein  » dans un environnement qui n’en béné cierait aucunement  De manière plus pragmatique la participation de l’entreprise au développement de ses partenaires est pour elle un gage de pérennité En contribuant à la résolution des besoins sociétaux et à l’information des enjeux qui y sont liés l’entreprise fonctionne de manière harmonieuse et dynamique avec son environnement Les enseignes et marques du groupe PPR sont implantées dans 59 pays et territoires aux environnements socioculturels très divers et dont les enjeux en matière d’accès à l’éducation à l’emploi ou à la santé sont parfois cruciaux Dans ce contexte si les possibilités d’actions sont nombreuses pour ne pas dire illimitées le Groupe choisit d’agir là où il est le plus légitime en cohérence avec ses métiers et dans la proximité LES ENGAGEMENTS AU NIVEAU DU GROUPE PPRHOMEIl a fallu près de 3  ans pour réaliser HOME un véritable hymne à la planète et à son fragile équilibre En nous o rant des images magni ques et inédites de 54 pays vus du ciel HOME est un voyage incroyable au dessus de la Terre qui ainsi dévoile toutes ses richesses et la beauté de ses paysages mais qui révèle également les empreintes terribles et destructrices que l’homme lui a imposées depuis une cinquantaine d’années En e et le lm est né d’un objectif ambitieux  faire comprendre et partager les enjeux de notre planète et provoquer une prise de conscience générale sur les enjeux de R esponsabilité S ociale et E nvironnementale Une ambition commune du réalisateur Yann Arthus Bertrand du co producteur Denis Carot du producteur et distributeur Luc Besson et de François Henri Pinault Président Directeur général du groupe PPR soutien o ciel du lm À ce jour plus de 150 millions de personnes dans le monde ont déjà vu Home Cependant l’ambition de HOME ne réside pas seulement dans les images mais aussi dans sa di usion même  une di usion à but non lucratif et ainsi une grande première dans l’histoire du cinéma et de l’environn ement Plus qu’un lm documentaire HOME s’est voulu comme un événement partagé et mondial  pour la première fois un long métrage a été montré en même temps sur 5 continents et dans plus de 130 territoires C’est la date symbolique du 5  juin 2009 journée mondiale de l’environnement qui a été choisie pour cette di usion simultanée – et la plupart du temps gratuite – sur tous les supports  cinéma télévision DVD et Internet Également à l’occasion de la sortie du lm a été publié chez les Éditions de La Martinière le livre HOME un guide qui nous emmène dans ce voyage autour de la planète à travers 9 grandes parties et apporte des explications scienti ques et des informations chi rées Dans le monde entier des grands évé nements sous forme de projections publiques et souvent à l’extérieur ont été organisés le 5 juin 2009 a n de marquer et ainsi partager la sortie du lm  100 000 personnes se sont rassemblées dans la capitale française aux Champs de Mars à New York à Central Park à Londres au Trafalgar Square à Phnom Penh au Huan Sen à la Plaza de Naciones Unidas à Buenos Aires et bien d’autres L’objectif de Yann Arthus Bertrand de Luc Besson de Denis Carot et de François Henri Pinault était de toucher le plus grand nombre possible et de faire comprendre que nous avons tous une responsabilité à l’égard de la planète En e et ce lm voulait et veut encore susciter une prise de conscience mondiale en faveur de l’environnement et de l’humanité Alors que cet événement ponctuel s’est achevé la vie de HOME ne fait que commencer Aujourd’hui le lm a été traduit dans de multiples langues au moins 37 Le DVD est en vente dans plus de 30  pays et notamment en exclusivité à la Fnac en France Plus récemment est sortie l’édition collector incluant le lm ainsi qu’un nouveau documentaire inédit «  HOME  Histoire d’un voyage  » Plus de 80 chaînes de télévision ont di usé le lm plusieurs milliers de salles de cinéma dans le monde entier l’ont projeté La mise à disposition gratuitement sur Internet dès le 5 juin a également permis d’atteindre un nombre incroyable de visionnages Au total en un peu moins d’un an le lm Home a été vu environ 12  millions de fois sur Youtube dont 5 4 millions en anglais 2 3 millions en français 1 8 million en espagnol 1 6 million en allemand un peu moins de 400 000 en russe et en arabe Environ 100 000 exemplaires du livre HOME aujourd’hui disponible en français et en anglais ont été vendus 122DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 7  mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésEn tant qu’œuvre artistique outil pédagogique pour les écoles et les universités et instrument de sensibilisation HOME est par lui même ambitieux et le lm nous montre sans cesse qu’il a des multiples possibilités de vie et d’utilisation HOME se détermine en e et comme un vrai partage et permet de mieux comprendre et de mieux agir Tout au long de l’année 2009 le lm a été projeté et cela à l’échelle internationale dans des festivals des établissements scolaires (à mentionner l’élaboration du document pédagogique destiné à l’éducation HOME éducation présenté sous forme de DVD gratuit et téléchargeable sur Internet) des municipalités et collectivités par et avec les ONGs dans des Ministères et Parlements et notamment au siège de l’ONU à New York devant toutes ses délégations ainsi que dans des multiples entreprises quels que soient leurs domaines de compétences Nous observons aujourd’hui la création de véritables gr oupes e t de projets soit indépendants soit mis en place par d’autres organisations qui se construisent autour du lm sur des forums en lignes ou en l’utilisant comme un outil de sensibilisation à l’environnement Un soutien qui d’abord avait pour vocation de nancer la production du lm a n de permettre précisément la quasi gratuité du lm ce soutien est et avant tout une mobilisation générale de toutes les Branches et marques de PPR qui s’inscrit dans l’engagement du Groupe en matière de responsabilité environnementale et sociale La Fondation d’e ntreprise PPR pour la Dignité et les Droits des FemmesDepuis plus de dix ans le groupe PPR a développé une politique ambitieuse de Responsabilité S ociale et E nvironnementale et s’est engagé pour l’égalité des chances et la promotion de la diversité Le Groupe a ainsi soutenu de nombreux programmes de solidarité en lien avec ses activités notamment grâce à SolidarCité association créée en 2001 pour appuyer les initiatives solidaires et citoyennes de ses collaborateurs 2009 marque une nouvelle étape de l’engagement de PPR avec la création de la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes Présidé par François Henri Pinault le Conseil d’administration s’est réuni pour la première fois le 29 janvier 2009 pour entériner la stratégie la gouvernance et le budget de la Fondation Face au constat qu’au moins une femme sur trois dans le monde a été battue victime de violence sexuelle ou d’autres sévices au cours de sa vie et que les femmes parce qu’elles sont au cœur des équilibres familiaux culturels économiques et sociaux jouent un rôle central au sein de leurs communautés la Fondation poursuit deux objectifs  la lutte contre les violences à l’égard des femmes et l’aide au développement au béné ce des femmes de leurs familles et de leurs communautés S’inscrivant dans l’un des 8  objectifs du millénaire xés par l’ONU en 2000 « promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes » le programme de la Fondation engage le Groupe sur une thématique forte en cohérence avec les activités et la clientèle des marques de PPR et sur laquelle l’entreprise a un rôle déterminant à jouer aux côtés des pouvoirs publics La Fondation développe des partenariats avec des associations locales et internationales et encourage dans la continuité de SolidarCité la mobilisation des collaborateurs du Groupe en faveur de la dignité et des droits des femmes Ses actions s’organisent autour de cin q axes qui réintègrent en grande partie les actions menées par SolidarCité dissoute en tant qu’association  le soutien à des actions de lutte contre les violences et d’aide au développement à travers des partenariats avec des ONG le soutien à des p rojets associatifs parrainés par des collaborateurs du Groupe ou l’opportunité donnée à tout employé de partir en mission solidaire pendant ses congés  la micro nance  le parrainage d’entrepreneurs sociaux  des actions de sensibilisation et de prévention  le conseil et le soutien aux marques et enseignes du Groupe Soutien à des actions de lutte contre les violences et d’aide au développementPartenariats avec des ONGLa Fondation soutient des projets émanant d’associations locales et internationales luttant contre les violences faites aux femmes et promouvant l’aide au développement au béné ce des femmes La sélection s’organise selon un parcours et des critères de sélection très précis  un Comité de validation évalue et analyse les projets sur les plans opérationnel et nancier avec une attention particulière donnée au renforcement des capacités et à l’évaluation de l’impact social Il décide de leur soutien et xe le montant attribué Si ce montant est supérieur à 70  000 euros le Comité émet des recommandations et le projet est soumis en Conseil d’administration (2 fois par an) pour décision nale En 2009 la Fondation a noué 17  partenariats ✓ pour un budget global de 455 100 euros 3 projets d'envergure ont été entérinés par le Conseil d'administration puis 14 projets dont 2 projets portés par des collaborateurs du Groupe ont été choisis par le Comité de validation À titre d’exemple la Fondation PPR soutient à hauteur de 80 000 euros le programme de Médecins du Monde pour la mise à niveau des centres d’hébergement de femmes victimes de violences conjugales au Pakistan Projets CollaborateursDans la continu i té d e S ol id arC ité la F ond at ion enc ou rag e l’engage ment bénévole des collaborateu rs du Gr ou pe au sein d’associations et propose son soutien aux projets dans lesquels ils s’impliquent  membre de l’association le collaborateur s’engage en parrainant le projet à en assurer le suivi et à remettre un rapport un an après le versement de la subvention Le parcours et les critères de sélection sont les mêmes que pour les partenariats ONG ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR123LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 7  mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésEn 2009 d eux projets d e dévelop pement p ar rain és pa r d e s collaborateurs de la Fnac ont reçu le soutien de la Fondation pour un montant global de 5 000 euros l’un en Afrique l’autre en Asie porté par l’association Compter sur Demain visant à former des jeunes femmes au métier de professeurs de collège au Laos Missions solidairesDepuis 2005 tout collaborateur de PPR a l’opportunité de partir en mission solidaire de deux semaines pendant ses congés payés En 2009 la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes a poursuivi ce programme en proposant des missions centrées sur l’aide au développement au béné ce des femmes dans les pays du Sud Le nombre de départs en mission est passé à 25 soit une augmentation de 66 % En complément des deux partenariats existants avec Coup de Pouce pour des missions de construction et de rénovation de bâtiments en groupe et Planète Urgence pour des missions de formation un nouveau partenariat avec l’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP) a été conclu pour 2 missions pilotes de transfert de compétences 60 % des volontaires 2009 sont des collaborateurs de la Fnac 35 % de Redcats Group 5 % de Conforama En termes de destinations la majorité des missions a eu lieu en Afrique Deux collaborateurs de Fnac et Redcats Group sont ainsi partis en juillet 2009 en Côte d’Ivoire pour participer à la construction d’une maternité avec l’association Coup de Pouce En 2010 la Fondation souhaite inter nationaliser l ’origine de s collaborateurs participant au programme Micro nanceL’accès au crédit donné aux populations défavorisées exclues du système bancaire traditionnel est devenu l’un des principaux leviers de l’aide au développement dans les pays du Sud Les femmes en vertu de leur taux de remboursement très élevé et de la manière dont elles capitalisent sur ce service pour faire accéder leur famille à la santé et à l’éducation en sont les béné ciaires prioritaires En 2009 la Fondation a identi é les partenaires professionnels de la micro nance par l’intermédiaire des quels elle pourrait prêter à des micro entrepreneuses Ce volet de prêts à des Instituts de Micro Finance (IMF) sera développé en 2010 Bourses Entrepreneurs sociauxDans la continuité du programme initié par SolidarCité en 2008 la Fondation a poursuivi le parrainage d’entrepreneurs sociaux en 2009 D’une part l’un des lauréats des bourses remises en 2008 omas Granier a bénéficié de la collaboration entre la Fondation PPR et l’UniverCité PPR dans le cadre du programme de formation à destination des hauts potentiels du Groupe A n de développer leur leadership individuel et collectif six cadres dirigeants ont réalisé un projet solidaire concret sous contrainte de temps  ils ont ainsi mis leurs compétences au service de l’association La Voûte Nubienne en réalisant un audit au Burkina Faso L’association promeut une technique ancestrale de construction de toits à la fois économique et écologique sans utilisation de bois En formant à grande échelle les maçons burkinabés à cette technique elle permet aux populations d’Afrique subsaharienne d’améliorer durablement leur qualité de vie Par ailleurs de nouvelles Bourses Entrepreneurs sociaux seront remises par la Fondation PPR à des porteurs de projets répondant pl us spé cifiquement à une problématique sociale touchant le s femmes (insertion professionnelle santé maternelle lutte contre la marginalisation des femmes victimes de violences…) Les projets présélectionnés en 2009 seront analysés par le Comité de Validation au premier trimestre 2010  3 lauréats recevront une bourse de 15 000  euros ainsi qu’un accompagnement pendant un an par l’un des managers du Groupe Actions de sensibilisation et de préventionLa Fondation P PR pour la Dignité et les Droits de s F emme s apporte son soutien à des actions qui favorisent l’information et la sensibilisation des collaborateurs du Groupe et du grand public sur les violences faites aux femmes et l’aide au développement des femmes L’un des premiers projets de la Fondation PPR s’est adressé aux collaborateurs du Groupe avec l’exposition Blessures de femmes de la photographe Catherine Cabrol qui rassemble des portraits et des témoignages de femmes victimes de di érentes formes de violence Présentée au siège de PPR à Paris à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme le 8 mars 2009 en présence de l’artiste l’exposition a ensuite été relayée aux sièges de Boucheron et d’Yves Saint Laurent ainsi que sur le site de la Fnac Logistique En 2010 la Fondation souhaite que l’exposition continue à sensibiliser les Branches du groupe PPR Combinées à cette exposition des interventions de spécialistes des Droits des femmes comme Sophie Bessis Secrétaire Générale adjointe de la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme) ont permis aux collaborateurs d’échanger sur ces sujets Concernant les actions de la Fondation PPR à destination du grand public une rencontre «  Contre l’excision  » a été organisée avec la Fnac Saint Lazare à l’occasion du 6 février 2009 Journée mondiale de lutte contre les mutilations sexuelles féminines 5 experts ont apporté divers éclairages (juridiques médicaux ou d’action de terrain) sur la thématique En 2010 la Fondation PPR souhaite accentuer cet axe d’action Elle soutiendra la di usion en France dès le 10  mars 2010 du lm Fleur du désert réalisé par Sherry Hormann qui retrace la vie de Waris Dirie et dénonce les violences faites aux femmes plus spéci quement l’excision En mobilisant l’ensemble des marq ues et enseignes du Groupe autour de cette diffusion à l’occasion de la Journée internationale de la femme la Fondation PPR souhaite toucher le plus large public et multiplier les actions de sensibilisation à cette thématique et plus largement aux droits des femmes 124DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 7  mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésL’Institut TélémaqueCréé à l’initiative du groupe PPR en 2005 l’Institut Télémaque (anciennement Fondation Télémaque) soutient et accompagne des jeunes (collégiens scolarisés en Zones d’E ducation P rioritaires et apprentis en formation professionnelle) brillants et motivés issus de milieux défavorisés Le but de l’institut est de donner à ces jeunes toutes les chances qu’ils méritent participant ainsi à la relance de l’ascenseur social Jusqu’au baccalauréat les jeunes sélectionnés béné cient d’un double tutorat ainsi que d’un soutien nancier Le double tutorat s’appuie sur l’engagement d’un référent pédagogique membre volontaire de l’équipe pédagogique de l’établissement où le jeune est scolarisé et d’un tuteur d’entreprise salarié bénévole des entreprises partenaires de l’Institut Télémaque Ce dernier est un véritable passeur social qui aide le jeune le soutient dans sa scolarité l’ouvre sur le monde et lui donne accès à ses réseaux À la création de Télémaque en 2005 PPR a accordé une dotation initiale de 631 500 euros à ce projet qui permet pendant environ huit années d’accompagner 25 jeunes jusqu’au baccalauréat Aujourd’hui l’Institut Télémaque regroupe 13 entreprises partenaires  PPR Total AXA Darty Schneider Electric Rexel Technip Adecco Accor UBS SFR La Poste IBM et Veolia Près de 200 salariés se sont engagés pour devenir tuteurs dont 21 collaborateurs du groupe PPR au 31 décembre 2009 À la n 2009 l’Institut Télémaque accompagne 200 élèves avec pour objectif d’atteindre 250 béné ciaires n 2010 DES ENJEUX QUI MOBILISENT LES ENSEIGNESAprès 8 ans d’engagement sociétal le soutien des marques et enseignes du Groupe apparaît comme un vrai levier pour les projets associatifs qui se déploient dans leurs zones d’implantation et peuvent faire appel à des compétences et savoir faire de l’entreprise Si chacune des Branches de PPR développe ses propres programmes de solidar ité en lien avec ses activités et en proximité avec ses sites la Fondation PP R continue d’accompagner les enseignes dans leur ré exion en apportant son expertise dans l’identi cation des partenaires et la mobilisation des collaborateurs Elle favorise également un partage des bonnes pratiques entre les diverses marques et enseignes du Groupe En n elle propose aux marques et enseignes de s’associer aux projets de la Fondation au béné ce des femmes Conforama  Favoriser l’équipement des plus démunisEn cohérence avec ses activités d’ameublement et d’électroménager et le maillage de ses implantations Conforama favorise l’accès au confort pour tous à travers des partenariats de proximité Depuis 2006 Conforama est partenaire du Secours populaire français au travers de dons de « kits à vivre » ensembles complets d’équipement neuf de la maison (meubles et électroménager) L’attribution de ces kits est faite après une analyse des besoins des familles et une sélection par les délégations locales de l’association Les 80 kits à vivre de l’année 2009 seront distribués avec ceux de 2010 a n que l’ensemble des magasins Conforama participent à l’opération Par ailleurs en 2009 Conforama a donn é au Secours populaire français plus de 150 000 produits de décoration et de petit mobilier neufs (meubles de rangements tapis lampes…) dans le double objectif de continuer d’équiper les familles béné ciaires identi ées et de permettre à l’association d’organiser des braderies a n de récolter des fonds pour ses projets Pour enrichir ce partenariat avec le Secours populaire français Co nforama a s outenu l’opération «  La Journée des oubliés des vacances » en ouvrant les portes de ses magasins aux bénévoles pour qu’ils puissent collecter des fonds auprès des clients et permettre ainsi à des enfants de partir en vacances Conforama souhaite renforcer l’engagement des magasins et des collaborateurs autour de cet axe dans les prochaines années À l’international Conforama Italie et ses collaborateurs se sont mobilisés pour soutenir les victimes du tremblement de terre qui a eu lieu aux Abruzzes le 6  avril 2009 L’enseigne a réalisé un don en matériel d’une valeur de 20 000 euros à destination de la Croix Rouge italienne auxquels se sont ajoutés 5 000 euros collectés grâce à une campagne portée par les collaborateurs La Fnac contre la fracture numérique et pour la liberté d’expressionEn 2009 la Fnac a a né les contours de la politique solidaire en lien avec son activité En lien avec les 2 grandes familles de produits qu’elle propose au public  les produits services liés aux nouvelles technologies et les produits culturels – la Fnac a défini 2 axes pour sa politique solidaire  Agir contre la fracture numérique et revendiquer un rôle de médiateur culturel engagé en faveur de la liberté d’expressionLa Fnac contre la fracture numériqueLeader sur le marché des nouvelles technologies la Fnac souhaite agir contre la fracture numérique en s’engageant notamment pour l’accès du plus grand nombre aux nouvelles technologies et à la formation En 2009 la Fnac a de nouveau apporté son soutien au Lycée Henri IV à Paris pour aider à la mise en œuvre de son programme de c lasses préparatoires aux Études Supérieures au béné ce d’élèves issus de lycées en zones sensibles et créer ainsi les conditions d’un accès DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR125LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 7  mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésplus diversi é aux Grandes É coles Trente ordinateurs portables et formations adaptées ont été fournis par la Fnac Digitale Dans le même esprit la Fnac a organisé en 2009 la seconde édition de la Braderie solidaire en partenariat avec le Secours populaire français et la Ville de Dijon Grâce à la mobilisation d’une trentaine de collaborateurs de Fnac – magasin de Dijon siège et site logistique – l’opération a permis aux béné ciaires des services sociaux et aux habitants d’acquérir des produits culturels et technologiques neufs d’occasion ou remis en état à moindre coût Avec plus de 800 visiteurs les ventes de cette journée ont permis de récolter une somme totale de plus 20 000 euros intégralement reversée à l’association À l’international Fnac Portugal a initié depuis deux ans un grand projet pour lutter contre la fracture numérique en partenariat avec l’AMI (Assistance Médicale Internationale)  Infoteca des espaces multimédia équipés par la Fnac En 2009 Fnac Portugal a inauguré une nouvelle Infothèque à Porto qui s’ajoute à celles de Cascais et Vila Nova de Gaia déjà mises en place Ces espaces multimédia sont mis à disposition des utilisateurs de l´AMI locale pour leur donner accès à la société de l´information et de la connaissance premier pas vers l’inclusion sociale et l´insertion professionnelle Les premiers résultats sont très encourageants  de nombreuses formations ont pu avoir lieu réunissant plusieurs centaines de stagiaires sans compter les nombreuses personnes ou associations qui ont utilisé l’Infothèque en libre accès Ce dispositif a permis de contribuer à ce que certains utilisateurs réintègrent progressivement le marché du travail Après ce succès 2  nouvelles ouvertures sont prévues d’ici 2012 à Almada et Coimbra La Fnac un médiateur culturel engagé en faveur de la liberté d’expressionEngagement historique de la Fnac la défense de la liberté d’expression s’inscrit dans le rôle de médiateur culturel que la Fnac entend tenir entre la création et le public Dans ce cadre la marque a éto é en France son partenariat avec la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) En juin 2009 la Fnac a repris le slogan de la FIDH «  Gardons les yeux ouverts » à l’occasion de la sortie de son rapport concernant les « aidants de sans papiers » Ce rapport ainsi qu’une pétition citoyenne contre le « délit de solidarité » ont été mis à disposition des clients à l’entrée des 22 plus grands magasins Fnac en France Par ailleurs pour célébrer les 30 ans de la convention de l’ONU contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes la Fnac a exposé 30 photographies réunies par la FIDH sur le thème des femmes en novembre 2009 et dont la vente aux enchères a permis de récolter 12 650 euros pour la Fédération À l’international l’enseigne se mobilise également Face à la montée de l’extrémisme à Anve rs en particulier la Fnac s’est asso cié e depuis 2006 au projet « Contre toutes les intolérances » lancé par les artistes Tom Barman (dEus) Axelle Red Arno… Les magasins de la Fnac relaient cette initiative et favorisent la prise de conscience du plus grand nombre L’enseigne sélectionne des festivals et œuvres représentatives pour illustrer cet engagement (Festival «  Les voies de la Liberté »…) et met à disposition un mur photo à l’entrée de ses magasins a n que chacun puisse apporter son témoignage En n l’enseigne a poursuivi et ampli é son partenariat initié il y a plus de 15  ans avec Reporters Sans Frontières en s’associant à la remise du prix «  Reporters Sans Frontières – Fnac » Ce prix a récompensé un journaliste et un média qui incarnent le combat pour la liberté d’expression et d’information L’Israélienne Amira Hass a été consacrée « Journaliste de l’Année 2009 » pour la qualité de son travail pour le quotidien israélien Ha’aretz Le trimestriel tchétchène Dosh a été récompensé dans la catégorie « Média » pour son combat pour le droit d’informer et d’être informé Gucci Group engagé pour l’éducation la santé et la cultureGucci Group et l’ensemble de ses marques jouent un rôle actif dans l’amélioration des conditions de vie des populations défavorisées sur leurs territoires d’implantation En lien avec ses activités le Groupe mène des actions visant à promouvoir l’éducation et l’insertion en partageant ses savoir faire et à soutenir l’accès à la santé et à la culture En 2009 Gucci Group notamment grâce à la très forte mobilisation de la marque Gucci a consacré près de 3 millions d’euros à des projets de solidarité Fin 2009 a n d’encourager l’engagement des collaborateurs Gucci Group s’est doté d’un Comité de validation de projets sur le modèle de celui de la Fondation PPR Il examine les projets parrainés par les collaborateurs de Gucci Group impliqués dans des associations et décide du soutien nancier accordé Le premier comité s’est réuni en octobre 2009 et a soutenu 6 projets Éducation et insertion  partager ses savoir faireLes équipes de Gucci en Italie ont de leur côté poursuivi leur soutien à La Ronda della Carita’ e della Solidarieta’ une association qui aide des sans abris à se réinsérer par le biais d’ateliers artisanaux En 2009 2000 bougies ont ainsi été créées et o ertes dans les co rets de Noël remis à tous les employés du siège de Gucci permettant ainsi à 22 personnes sans abri d’avoir une activité rémunérée pendant deux mois En 2009 Gucci s ’est vu octroy er la distinc tion de « Me ille ure Entreprise pour le bien être des enfants en Chine » notamment pour son engagement à l’occasion du Téléthon par le Fond chinois pour les Enfants et les Adolescents (China Children & Teenagers’ Funds) qui apporte son aide aux enfants sou rant d’amblyopie une maladie oculaire chronique caractérisée par une baisse de l’acuité visuelle En 2009 la marque a accordé un don de 1 million de RMD (environ 100 000 euros) à l’association et nancé un séjour à la campagne En 2009 Gucci a par ailleurs permis à quatre étudian ts issus de milieux défavorisés de poursuivre leurs études à l’Académie des Arts et du Design de l’université Tsing Hua de Beijing en nançant leurs frais de scolarité À noter par ailleurs qu’un « Gucci Tour » d’Italie (incluant les dé lés de mode à Milan) a été o ert aux quatre meilleurs étudiants de l’Académie pour les récompenser En 2009 Gucci a en n initié un partenariat avec la fondation de Mary J Blige the Foundation For the Advancement of Women Now (FFAWN) pour l’émancipation de toutes les femmes Ainsi le 126DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 7  mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés16 septembre 2009 le magasin de la 5e avenue à New York a reversé 10  % de ses ventes de la journée et organisé une vente privée au béné ce de la Fondation Par ailleurs grâce aux ventes de la montre spécialement créée dans le cadre de ce partenariat ce sont au total plus de 50 000 dollars (soit plus de 36 000 euros) qui ont été récoltés par Gucci et Gucci Group Watches pour la FFAWN Cette journée solidaire sera reconduite chaque année Boucheron s’est mobilisé pour l’éducation des jeunes issus de milieux défavorisés  la marque a soutenu un partenariat entre le Comité Colbert et le Rectorat de Paris en donnant à des élèves l’opportunité de découvrir ses métiers pendant trois jours À l’occasion de la Journée du Patrimoin e la boutique et l’atelier parisiens ont ouvert leurs portes à plus de 70  jeunes béné ciaires d’associations promouvant l’éducation et l’insertion 2009 a également marqué la troisième année du soutien de Boucheron à l’association pour l’insertion par le sport de jeunes issus de quartiers sensibles en France Sport dans la Ville  l’équipe de la marque a participé au tournoi de football inter entreprises organisé par l’association Pour la cinquième année consécutive Sergio Rossi a fait don d’un stock d’une valeur de 35 000 dollars (environ 25 000 euros) au réseau de femmes Step Up and Step Out Alexander McQueen a créé une couronne en cartes à jouer vendue aux enchères au pro t de l’association Shelter qui apporte un soutien aux personnes en di culté de logement au Royaume Uni Accès à la santéLes marques du Gucci Group ont apporté leur soutien à de nombreuses associations en 2009 notamment des organismes consacrés à la lutte contre le SIDA VIH le cancer et autres pathologies lourdes touchant entre autres les femmes et les enfants L’année 2009 a marqué le cinquième anniversaire du partenariat de Gucci avec l’UNICEF en soutien aux programmes de soins médicaux et d’éducation apportés aux orphelins du SIDA et aux enfants malades du SIDA ou séropositifs en Afrique sub saharienne Dans ce cadre ce sont près de 2 millions de dollars qui ont été récoltés pour l’association en 2009 grâce à la vente de produits Gucci dont la totalité ou une partie des recettes était reversée à l’ONG En plus de son engagement massif et pérenne dans la collecte de fonds au pro t de l’UNICEF Gucci a aussi accordé en 2009 des dons nanciers à des organismes comme la National Breast Cancer Coalition amfAR Sidaction Fight AIDS Monaco et la Fondation Raisa Gorbachev d’aide aux enfants cancéreux Par ailleurs Gucci a également incité ses collaborateurs à faire des dons au pro t des victimes du séisme des Abruzzes par l’intermédiaire de la Croix Rouge italienne s’engageant à abonder le total des dons d’un montant équivalent Un total de 67 000  euros a ainsi été reversé à la Croix Rouge Bottega Veneta de son côté a apporté une aide nancière en soutien à la campagne 2009 « Behind a Miracle  » de collecte de fonds par l’association Bighorn qui a recueilli plus de 375 000 dollars (environ 270  000  euros) au pro t du Centre contre le Cancer Luci Cursi en Californie Les marques du Gucci Group se sont également engagées en faveur de cette cause en fournissant de nombreux produits a n de récolter des fonds Yves Saint Laurent a fait don d’articles pour des ventes aux enchères organisées par de nombreuses associations de lutte contre le SIDA le cancer la maladie d’Alzheimer et le diabète juvénile en Europe et aux États Unis Gucci grâce à l’arbre de Noël créé pour la Fondation Carla Bruni Sarkozy a permis de récolter 5  000 euros au profit de l’association Sol en Si et de la même manière Stella McCartney a donné des produits à divers hôpitaux Soutien à la cultureGucci Group et ses marques ont poursuivi leur ambitieux programme de mécénat artistique et culturel en 2009 Pour la quatrième année Gucci a remis ses trophées « Gucci Group Awards  » organisés en collaboration avec le Festival du Film de Venise et récompensant un artiste pour sa contribution remarquable à la cinématographie En 2009 le trophée a été octroyé au journaliste Mark Boal pour le scénario de The Hurt Locker un lm bouleversant sur la guerre en Iraq Gucci a également poursuivi son mécénat avec la Film Foundation un organisme à but non lucratif dédié à la préservation des vieux lms En 2009 Gucci a ainsi nancé la restauration de Senso un lm de 1954 réalisé par Luchino Visconti La marque a par ailleurs parrainé la deuxième édition du «  Gucci Tribeca Documentary Fund  » en nançant à hauteur de 100  000  dollars (soit plus de 70 000  euros) des s ubventions remises ch aque anné e à qu atre réalis ate urs documentaristes À l’automne 2009 Alexander McQueen Stella McCartney et Sergio Rossi ont fait don de di érents articles pour la vente de charité de créateurs Kid’s Company du magazine Harper’s Bazaar Les recettes ont servi à nancer un Noël magique pour 2 000 enfants défavorisés au Royaume Uni Gucci Group et ses marques ont également fait de multiples donations  Bottega Veneta au Museum of Contemporary Art (MOCA) et au Center Theater Group de Los Angeles en Californie Yves Saint Laurent au Museum of Art du Comté d’Orange en Californie et au Metropolitan Opera House de New York Tou t au long de l’ anné e 2009 Bou cheron a enrichi plu sieur s expositions de musées grâce à des prêts d’œuvres parmi les plus anciennes de ses collec tions  Schmuck Mus eum à Pforzheim Grimaldi Forum de Monaco Musée des Arts déco à Paris Carrousel du Louvre pour la Fondation de la Haute joaillerie de Genève et Musée Gulbékian de Lisbonne B ot teg a Ven eta a p ours u iv i e n 200 9 s on ac ti on a u se in d e l’établissement de formation «  Scuola della Pelletteria » une école créée pour développer le savoir faire et l’emploi dans la région du Veneto En avril 2009 après un cursus de 2 ans 10  étudiants ont été diplômés et disposent ainsi d’une expertise et d’un savoir faire pointus dans le travail du cuir Dans le même esprit Sergio Rossi a noué en 2009 un partenariat avec le Cercal (Centro Ricerca e Scuola Internazionale Calzaturiera) de San Mauro Pascoli pour la formation d’employés hautement quali és du secteur de la chaussure DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR127LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 7  mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésPuma et les actions solidaires de PUMA VisionDans le cadre de PUMAVision qui structure l’ensemble de la stratégie de Responsabilité Sociale et Environnementale de la marque en lien avec ses activités et ses zones d’in uence Puma décline trois programmes clés – « puma safe » « puma peace » et « puma creative » a n de créer un monde meilleur en soutenant le développement durable la paix et la créativité Ainsi Puma développe des partenariats solidaires autour des deux axes de promotion de la paix et de l’art puma peace  le sport au service de la paix en partenariat avec Peace One DayDepuis 2007 Puma soutient l’association Peace One Day dont l’objectif est de promouvoir la paix dans le monde à travers l’instauration d’une Journée internationale de cessez le feu et de non violence le 21 septembre instaurée depuis 1999 Plus particulièrement l’initiative «  One Day One Goal » met le sport au service des objectifs de paix et d’éradication des con its En 2009 Puma est parvenu à ce que les 192 nations membres de l’ONU participent avec un total de plus de 400 matchs de football joués pour la réconciliation des nations Parmi les plus marquants  ar mée ir akienne contre peshmer gas kur des ou enc ore Tijuana co ntre Californie Puma a promu cette ini tiative en participant à un prestigieux concert de lancement à Paris en diffusant une gamme dédiée de produits partage (partie des béné ces reversée à l’association) lancée par une campagne presse avec les grands athlètes partenaires de la marque en équipant les participants de certaines nations ou encore en organisant des matchs emblématiques entre les employés de Puma et de Adidas grâce à la mobilisation de plus de 700 collaborateurs En n en 2009 Puma a soutenu le documentaire The Day After Peace réalisé par le réalisateur et fondateur de Peace One Day Jeremy Gilley L’objectif est de mobiliser 3  millions de personnes autour de la Journée de la Paix dans le monde d’ici 2012 puma creative  soutenir la créativité des artistes émergentsLa créativité est au cœur des valeurs de Puma Vecteur privilégié des changements de mentalités elle interpelle le public et peut l’amener à ré échir sur les grands enjeux sociétaux de demain Puma a ainsi choisi en 2009 de promouvoir des artistes notamment d’Afrique à travers son initiative Creative Africa Network  en 2009 Puma a ainsi remis 220 « p uma creative Mobility Awards » permettant à des artistes d'Afrique et des Caraïbes de mettre en place d’importants événements culturels promouvant le mouvement artistique issu du continent africain  la Foire Artistique de Joburg Afrique du Sud  Africa Express avec plus de 125 musiciens à Paris en France  les 8e rencontres de la Biennale de la Photographie africaine avec 58 artistes à Bamako au Mali ou le festival d’art de Marrakech au Maroc Puma a également créé un site Internet dédié à des artistes a fricains (www creativeafricanetwor k com) et caribéens (www creativecaribbeann etwork com) Par ailleurs un partenariat avec le Musée du Design de Londres a été initié début 2009 avec l’exposition de Hussein Chalayan « From Fashion and Back » Redcats Group  des collaborateurs mobilisés pour l’éducation et l’insertionEn matière d’ actions solidaires l a tr ès forte mobilisation de s collaborateurs de Redcats Group en France a conduit à la création début 2009 de SolidarCité Redcats association loi 1901 qui poursuit l’ensemble des initiatives menées depuis 2001 dans le cadre de SolidarCité PPR dans les domaines de l’éducation et de l’insertion La force de l’association réside dans l’engagement des collaborateurs sans qui aucun projet n’est soutenu À l’international les marques s’engagent en lien avec leurs activités auprès d’associations locales et nationales SolidarCité Redcats  des collaborateurs engagés pour l’insertion en FranceDepuis de nombreuses années les collaborateurs du groupe Redcats s’impliquent dans l’insertion sociale et professionnelle des personnes en grande di culté A n de prolonger les nombreux partenariats avec des associations d’insertion fourni ssant des services à la personne tels repassage ménage bricolage paniers de saison… SolidarCité Redcats a mis en place une conciergerie solidaire qui donne accès aux collaborateurs au quotidien sur leur lieu de travail à toute une palette de services de proximité destinés à leur faciliter la vie Depuis son ouverture en octobre 2008 le site pilote installé au siège de La Redoute a réalisé plus de 5 000 prestations ce qui représente l’équivalent de 8 emplois temps plein créés Ce succès a conduit à l’inauguration le 5 octobre 2009 d’une nouvelle conciergerie solidaire pour les collaborateurs du siège de Cyrillus Somewhere et Vertbaudet à Tourcoing Le centre de stockage Espoir en stocks initié par les équipes SolidarCité pour récupérer et stocker les dons en nature des enseignes de PPR (surstocks retours clients ou échantillons) et association autonome depuis 2008 a mobilisé cette année encore une vingtaine de bénévoles qui donnent de leur temps chaque semaine pour trier et remettre en état les produits Jouets linge de maison mobilier vaisselle… sont donnés pour moitié à des associations caritatives partenaires en les aidant ainsi à faire face à des situations de grandes di cultés et de crise (incendies inondations…) et pour l’autre moitié sont revendus lors de braderies qui permettent aux collaborateurs de Redcats Group d’acquérir des produits neufs à bas prix En 2009 plus de 40  000 euros – l’intégralité des béné ces des ventes – ont ainsi été récoltés et reversés à 26 associations partenaires Près de 100 bénévoles se sont mobilisés pour organiser ces braderies SolidarCité Redcats a poursuivi son partenariat avec Janus entreprise d’intérim d’insertion  grâce à cet accompagnement en 2009 141 personnes ont été déléguées pour plus de 44 000 heures dans les sites Redcats Group du nord de la France soit 24 emplois temps plein par mois 128DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Enjeu 7  mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésEn 2009 SolidarCité Redcats a continué son soutien à 3 épiceries sociales (à Wattrelos Waziers et Lomme) qui ont bénéficié des produits des enseignes du Groupe Ces épiceries s’adressent à des populations en grande di culté et leur permettent d’acquérir des produits neufs à bas prix SolidarCité Redcats accompagne également ces épiceries sociales à travers la mise en œuvre d’ateliers cuisine et d’ateliers artistiques permettant une réinsertion plus facile de ces populations Dans le cadre des actions d’inser tion sociale 250  personnes en di culté dont 148 enfants ont été accueillies en décembre 2009 au restaurant d’entreprise de La Redoute par plus de 30 bénévoles Tous se sont mobilisés a n d’o rir un goûter de Noël solidaire animé notamment par l’école de cirque de Mouscron Ces 250 personnes sont toutes reparties avec un cadeau o ert par les entreprises du groupe Redcats et de PPR SolidarCité Redcats  des collaborateurs mobilisés pour l’éducationDepuis son origine SolidarCité Redcats s’est mobilisée pour rendre l’éducation et la culture accessibles à tous L’opération « un collégien un jour un métier  » organisée depuis 5  ans permet à des collégiens issus d’un établissement voisin de La Redoute classé en Z one d’É ducation P rioritaire de découvrir le temps d’une journée un métier de leur choix aux côtés d’un collaborateur En 2009 120 collégiens chacun accompagnés d’un collaborateur tuteur ont découvert l’entreprise à travers 46 métiers Par ail leurs Solid arCité Redcats accompagne deux projets de collaborateurs en faveur de l’éducation au Mali L’association ABC d’Ailleurs créée en 2002 par des collaborateurs du Pôle Enfants Famille de Redcats Group développe ainsi un programme de construction d’écoles dans le village de Kassan et mobilise les collaborateurs pour parrainer des élèves  120 enfants accèdent aujourd’hui gratuitement à l’enseignement ABC d’ailleurs fait partie des associations béné ciaires des fonds récoltés par SolidarCité Redcats lors de ses événements Dans le cadre du programme d’accès à l’énergie solaire à Gabou au Mali en partenariat avec le Lycée Turgot de Roubaix SolidarCité Redcats a par ailleurs nancé l’achat de 2 panneaux photovoltaïques pour un montant de 5 000 euros tandis que les élèves ont formé des techniciens maliens pour monter et entretenir les structures Près de 300 enfants béné cient aujourd’hui dans leur école de l’électricité produite par ces panneaux Les marques de Redcats Group mobilisées à l’internationalEn Autriche La Redoute a distribué en mars 2009 1  000 plaids d évelo ppés en collab orat io n a vec u n d esi gner au tri chie n à l’association «  Rettet das Kin d  » qui vient en aide aux enfants et adolescents défavorisés Aux États Unis Redcats USA a fait don de 700 tailleurs « grandes tailles » à l'organisation Dress for Success association internationale à but non lucratif consacrée à l'amélioration des conditions de vie des femmes et dont 70 % des bénéficiaires font une taille 44 et plus En Asie enfin la division Redcats Asia a donné près de 5  000 prototypes de prêt à porter à l’Armée du Salut à la Croix Rouge locale et à l’hôpital pour enfants « Duchess of Kent Children’s Hospital » Ainsi ce sont toutes les marques et enseignes du Groupe qui en 2009 comme les années précédentes ont réa rmé leurs engagements vis à vis de la société civile des communautés locales et du tissu associatif au plus près des spéci cités de leurs implantations et de leurs activités DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR129LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Table de concordanceTable de concordance R  225 104 et R  225 105 du Code de commerce(ex Article 116 Loi NRE)Article DescriptionChapitre du document de référenceSocial (R  225 104 du Code du commerce)§ 1°aEffectif totalIntroductionEmbauches en contrats à durée déterminéeEnjeu 1Embauches en contrats à durée indéterminéeEnjeu 1Difficultés éventuelles de recrutementEnjeu 1Licenciements (nombre et motifs)IntroductionHeures supplémentairesIntroductionMain d’œuvre extérieure à la SociétéIntroduction§ 1°b Informations relatives aux plans de réduction des effectifsEnjeu 1Sauvegarde de l’emploiEnjeu 1Efforts de reclassementEnjeu 1RéembauchesEnjeu 1Mesures d’accompagnementEnjeu 1§ 2° Organisation du temps de travailIntroductionDurée du temps de travail pour les salariés à temps pleinIntroductionDurée du temps de travail pour les salariés à temps partielIntroductionAbsentéisme (nombre et motifs)Introduction§ 3° RémunérationsEnjeu 1Évolution de la rémunérationEnjeu 1Charges socialesEnjeu 1Application des dispositions du titre IV du livre IV du Code du travail (= intéressement participation et plan d’épargne salarial)Enjeu 1Égalité professionnelle entre les femmes et les hommesEnjeu 2§ 4° Relations professionnellesEnjeu 1Bilan des accords collectifsEnjeu 1§ 5° Conditions d’hygiène et de sécuritéIntroduction§ 6° FormationEnjeu 1§ 7° Emploi et l’insertion des travailleurs handicapésIntroduction Enjeu 2§ 8° Œuvres socialesEnjeu 7§ 9° Sous traitanceEnjeu 3Prise en compte par la Société de l›impact territorial de ses activités en matière d›emploi et de développement régional Enjeu 3Relations entretenues avec les associations d’insertion les établissements d’enseignement les associations de défense de l’environnement les associations de consommateurs et les populations riverainesEnjeu 2Importance de la sous traitanceEnjeu 3Promotion auprès des sous traitants du respect des dispositions des conventions fondamentales de l’OITEnjeu 3Respect par les filiales des dispositions des conventions fondamentales de l’OITEnjeu 3Prise en compte par les filiales étrangères de l’impact de leurs activités sur le développement régional et sur les populations localesEnjeu 3 130DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Table de concordanceArticle DescriptionChapitre du document de référenceEnvironnement (R  225 105 du Code de commerce)§ 1°Consommation de ressources en eauEnjeu 5Consommation de matières premièresEnjeu 5Consommation d’énergieEnjeux 4 et 5Mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétiqueEnjeux 4 et 5Recours aux énergies renouvelablesEnjeux 4 et 5Conditions d’utilisation des solsNCRejets dans l’air l’eau et le solEnjeux 4 et 5Nuisances sonores et olfactivesEnjeu 5Traitement des déchetsEnjeu 5§ 2° Mesures prises pour limiter les atteintes à l’équilibre biologiqueEnjeu 6§ 3° Démarches d’évaluation ou de certification entreprises en matière d’environnementEnjeu 5§ 4° Mesures prises pour assurer la conformité de l’activité aux dispositions législativesEnjeu 6§ 5° Dépenses engagées pour prévenir les conséquences de l’activité sur l’environnementEnjeu 5§ 6° Existence de services internes de gestion de l’environnementEnjeu 4Formation et information des salariésEnjeu 4Moyens consacrés à la réduction des risques pour l’environnementEnjeu 5Organisation mise en place pour faire face aux accidents de pollution au delà des établissements de la SociétéEnjeu 5§ 7° Montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnementEnjeu 5§ 8° Montant des indemnités versées sur décision de justice en matière d’environnementNC§ 9° Éléments sur les objectifs assignés aux filiales à l’étrangerIntroduction DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR131LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Rapport d’examen limité des Commissaires aux comptesRapport d’examen limité des Commissaires aux comptes sur certains indicateurs de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE)À la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de Commissaires aux comptes du groupe PPR nous avons e ectué un examen visant à nous permettre d’exprimer une assurance modérée sur les indicateurs de RSE identi és par le signe ✓ dans les tableaux graphes et textes gurant pages  68 73 90 92 96 101 114 et 122 du document de référence 2009 Ces indicateurs (« les Données  ») sélectionnés par le groupe PPR sont  pour l’enjeu 1 (1) le nombre d’heures de formation pour l’ensemble des activités du Groupe en France  pour l’enjeu 2 (2) le nombre de travailleurs handicapés pour l’ensemble des activités du Groupe en France  pour l’enjeu 3 (3) le nombre d’audits sociaux et leurs résultats menés par trois enseignes – Conforama Puma et Redcats Group  pour l’enjeu 4 (4) les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » et « B to C » de Conforama Fnac et Redcats Group représentant plus de la moitié des émissions du Groupe  pour l’enjeu 5 (5) les émissions de CO2 liées aux consommations d’énergie de Conforama Fnac et Redcats Group représentant plus de la moitié des émissions du Groupe  pour l’enjeu 6 (6) la part des peaux précieuses provenant de sources tracées au sein des marques de Gucci Group  pour l’enjeu 7 (7) le nombre de projets soutenus par la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes Ces données ont été préparées sous la responsabilité de la Direction de la Responsabilité Sociale et Environnementale et de la Direction des Ressources Humaines conformément aux référentiels internes (« les Référentiels ») qui sont consultables auprès de ces Directions et dont un résumé gure sur le site Internet du groupe PPR (www ppr com) Il nous appartient sur la base de nos travaux d’exprimer une conclusion qui porte sur ces seules Données sélectionnées et non sur l’ensemble du document de référence Nature et étendue des travauxNous avons e ectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable Nous avons mis en œuvre des diligences limitées conduisant à une assurance modérée que les Données sélectionnées ne comportent pas d’anomalie signi cative Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux plus étendus Nous avons pour les données sélectionnées  apprécié les Référentiels relatifs au reporting des Données sélectionnées au regard de leur pertinence leur exhaustivité leur abilité leur neutralité et leur caractère compréhensible  mené des entretiens auprès des personnes concernées par l’application des Référentiels au niveau de la Direction de la Responsabilité Sociale et Environnementale et de la Direction des Ressources Humaines au siège ainsi qu’au sein des enseignes Conforama Fnac Gucci Group Puma Redcats Group et de la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes a n d’actualiser notre connaissance du processus de reporting et l’organisation mise en place et a n de nous assurer de la bonne application du référentiel  (1) Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation (2) Former chaque manager aux enjeux de la diversité (4) Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées au transport (5) Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures (6) Promouvoir des produits et usages responsables (7) Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés (3) Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs 132DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRLA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPR3Rapport d’examen limité des Commissaires aux comptes mené des entretiens et réalisé dans une sélection d’entités (1) d’une part des sondages sur l’application des Référentiels et d’autre part des tests de cohérence sur la consolidation de ces Données Cette sélection d’entités contribue à hauteur de  – 62 % des e ectifs du Groupe en France pour les indicateurs sélectionnés pour les enjeux 1 et 2– 100 % des audits sociaux des trois enseignes concernées par l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 3 – 55 % en moyenne du total des émissions de CO2 des trois enseignes concernées par les indicateurs sélectionnés pour les enjeux 4 et 5 – 100 % des peaux précieuses de Gucci Group pour l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 6 – 100 % des projets de la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes pour l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 7 Nous avons fait appel pour nous assister dans la réalisation de ces travaux aux experts Environnement & Développement Durable de nos cabinets Obser vations sur les procéduresLors de nos travaux nous avons pu constater  l’existence et la maîtrise des procédures de collecte de saisie et de validation des données sélectionnées dans les entités concernées par nos travaux mais la nécessité de renforcer le dispositif de contrôle interne à chaque niveau de collecte et de consolidation en ce qui concerne l’indicateur « nombre d’heures de formation » et d’en préciser la dé nition dans le Référentiel  la nécessité de renforcer le dispositif de contrôle interne à chaque niveau de collecte et de consolidation en ce qui concerne les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » notamment les émissions au sein des activités de Redcats Group liées au transport aérien ConclusionNous avons constaté que pour les implantations de Conforama hors France les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » et « B to C » et celles liées aux consommations énergétiques sont estimées à défaut d’informations réelles obtenues de la part de l’enseigne dans les délais du reporting La documentation mise à notre disposition pour véri er l’application des méthodes d’estimation ne nous permet pas de conclure avec précision sur l’exactitude de ces indicateurs relatifs à l’enseigne Conforama Sur la base de nos travaux et sous cette réserve nous n’avons pas relevé d’autres anomalies signi catives de nature à remettre en cause les Données identi ées par le signe ✓ dans les entités sur lesquelles ont porté nos travaux au regard des Référentiels mentionnés Le 11 mars 2010 à Paris La Défenseà Neuilly sur SeineKPMG AuditDeloitte & AssociésDépartement de KPMG S A Philippe ArnaudPatrick Hubert PetitÉric DugelayJean Paul PicardAssocié Responsable du Département Environnement & Développement DurableAssociéAssocié Responsable du Pôle Risk Management & Développement DurableAssocié(1) Pour les indicateurs sélectionnés pour les enjeux 1 et 2  Conforama France La Redoute France Puma France SAS Relais Fnac Yves Saint Laurent France  Pour l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 3  Conforama Puma et Redcats Group  Pour les indicateurs sélectionnés pour les enjeux 4 et 5  Conforama Espagne Conforama France Fnac Espagne Fnac France La Redoute France (dont SOGEP et La Martinoire) Redcats US VAD (Entrepôts d’Indianapolis Special Sizes et Sportsman’s Guide)  Pour l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 6  Caravel Pelli Pregiate et Gucci Logistica  Pour l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 7  Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR1334 Éléments financiers RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 134Préambule – Dé nitions 134Faits marquants de l’exercice 135Commentaires sur l’activité de l’exercice 2009 137Analyse des performances opérationnelles par segment 141Commentaires sur la structure nancière 151Résultat de la Société PPR et dividende 157Événements postérieurs à la clôture 159Perspectives 159POLITIQUE D’INVESTISSEMENT 160Investissements nanciers 160Investissements opérationnels 162GESTION DES RISQUES 164Risques nanciers 164Risques juridiques 166Risques assurances 167Risques opérationnels 168COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2009 171Compte de résultat consolidé 171État du résultat global consolidé 172État de la situation nancière consolidée 173Tableau des ux de trésorerie consolidés 174Variation des capitaux propres consolidés 175NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 176RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS 264COMPTES SOCIAUX 266Bilan actif 266Bilan passif 267Compte de résultat 268Tableau des ux de trésorerie 268Variation des capitaux propres 269Annexe comptable 269Tableau des liales et participations 284RAPPORT DE GESTION DE LA SOCIÉTÉ MÈRE 286Opérations relatives au capital social 287Résultats au cours des cinq derniers exercices 296RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS 297RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS 299 134DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009 Rapport d’activité 2009 PRÉAMBULE  DÉFINITIONSIFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnéesConformément à la norme IFRS  5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées le Groupe a présenté certaines de ses activités comme des « activités arrêtées cédées ou en cours de cession » Le résultat de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat « Résultat net des activités abandonnées » et fait l’objet d’un retraitement dans le tableau des ux de trésorerie et le compte de résultat sur l’ensemble des périodes publiées Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession » sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe sans retraitement des périodes antérieures Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan Changements de méthodes comptablesComme mentionné dans les Notes  2 2 e t 2 23 de l’annexe aux comptes consolidés les états nanciers de l’exercice 2008 ont été retraités a n de re éter les changements de méthodes comptables Dé nition de la notion de chi re d’a aires (produit des activités ordinaires) « réel » et « comparable »Le chi re d’a aires réel du Groupe correspond à son chi re d’a aires publié Le chi re d’a aires hors Groupe est dé ni comme le produit des activité s ordinaires de chaque enseigne ou marque après élimination des ventes intragroupe Le Groupe utilise par ailleurs la notion de « comparable » qui permet de mesurer la croissance organique de ses activités La notion de chi re d’a aires « comparable » consiste à retraiter le chi re d’a aires 2008 d’une part des e ets de variations de périmètre intervenues en 2008 ou 2009 et d’autre part des e ets de change sur le chi re d’a aires réalisé en 2008 par les liales étrangères Dé nition de l’endettement nancier net consolidé du GroupeL’endettement nancier net est constitué de l’endettement nancier brut incluant les intérêts courus non échus diminué de la trésorerie nette tels que dé nis par la recommandation du Conseil national de la comptabilité n° 2009 R 03 du 2 juillet 2009 L’endettement financier ne t prend en compte les instruments nanciers de couverture de juste valeur inscrits au bilan et relatifs aux emprunts bancaires et obligataires dont le risque de taux est couvert en totalité ou en proportion dans le cadre d’une relation de juste valeur (Note 32 des comptes consolidés annuels) Pour les sociétés des activités de crédit à la consommation consolidées par intégration globale le nancement des concours à la clientèle est présenté en dettes nancières L’endettement nancier net du Groupe s’entend hors nancement des concours à la clientèle des activités de crédit à la consommation Dé nition de l’EBITDALe Groupe utilise pour le suivi de sa performance opérationnelle un solde intermédiaire de gestion intitulé « EBITDA  » Cet indicateur nancier correspond au résultat opérationnel courant augmenté des dotations nettes aux amortissements et des provisions sur actifs opérationnels non courants comptabilisées en résultat opérationnel courant Dé nition du cash ow libre opérationnel et du cash ow disponibleLe Groupe utilise également un agrégat intermédiaire pour le suivi de sa performance nancière dénommé « Cash ow libre opérationnel » Cet indicateur nancier correspond aux ux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles sous déduction des investissements opérationne ls nets (dé finis c omme les acquisitions e t cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles) Le cash ow disponible correspond au cash ow libre opérationnel augmenté des intérêts et dividendes reçus et diminué des intérêts versés et assimilés DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR135ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009 FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICECession du contrôle de Cfao par introduction en bourseLe 3  décembre 2009 PPR a cédé le contrôle de sa liale Cfao par introduction en bourse sur Euronext Paris Cette opération c ons titue une nouvelle étape importante de la stratégie de PPR  en cédant le contrôle majo ritaire de Cfao le Groupe poursuit sa recon guration autour d’un ensemble cohérent de marques mondiales puissantes dans l’univers de l’équipement de la personne tant sur le secteur du luxe que sur le segment grand public Cette orientation stratégique a été constamment reprise dans l’information communiquée au marché PPR n’entend pas rester durablement associé au développement de Cfao  si la perspective à terme est une sortie complète du capital de Cfao un désengagement rapide n’est pas envisagé à ce stade PPR s’est d’ailleurs engagé envers les banques garantes de l’opération à ne pas o rir céder ou transférer de toute autre manière des actions de Cfao jusqu’au 7 juin 2010 Saluée unani mement par la place cette introduction en bourse a été la plus importante réalisée sur Euronext Paris ces dernières années L’o re a été sursouscrite à hauteur de 2 5  fois le nombre d’actions proposées et le livre d’ordres a été de grande qualité avec la présence de tous les grands fonds institutionnels et une large majorité d’investisseurs long terme Le prix d’introduction (26  euros par action) s’est situé dans le milieu de la fourchette annoncée l’option de surallocation a été très rapidement exercée et la performance du titre Cfao lors de ses premières semaines de cotation a été tout à fait satisfaisante PPR a donc perdu le contrôle de droit de Cfao en cédant au public pour 927 millions d’euros (hors frais) 35 650 000 actions de sa liale précédemment détenue à 99 9  % Le Groupe demeure actionnaire de Cfao à hauteur de 42 0  % du capital et des droits de vote et n’a aucun accord avec d’autres actionnaires donnant le pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote  il n’exerce donc plus qu’une in uence notable sur Cfao À la date d’introduction en bourse 54 1 % du capital de Cfao était détenu par des investisseurs institutionnels (français à hauteur de 42 %) dont les 32 plus importants détenaient conjointement une participation supérieure à celle de PPR Le mode de gouvernance de Cfao exclut le contrôle de fait par PPR En e et le Directoire de Cfao est constitué de trois membres salariés de la société qui ne sont plus liés par aucun contrat de travail ou de conseil avec le groupe PPR  il dispose des pouvoirs les plus étendus pour diriger la société et ses politiques opérationnelles et nancières Par ailleurs la composition du Conseil de surveillance de Cfao et les conditions d’organisation des travaux de celui ci ne permettent pas à PPR de disposer d’une majorité de voix au sein de cet organe de supervision et il en va de même au sein du Comité des nominations PPR n’a donc pas le pouvoir de nommer ou révoquer les membres du Directoire Depuis son in troduction en bourse Cfao bénéficie d’une totale indépendance nancière vis à vis de PPR Cfao a remboursé son compte courant avec le Groupe et dispose désormais de nancements bancaires externes autonomes Il n’existe plus aucun contrat de management de conseil d’assistance de mandat ou d’intérêt commun entre PPR et Cfao  il n’y a plus aucune relation d’a aires signi cative entre les deux groupes ni aucun actif commun à l’exception de facilités administratives ou techniques dont il est convenu qu’elles resteront temporairement assurées par PPR dans la continuité du passé et à prix de marché Depuis le 3 décembre 2009 Cfao n’est plus intégrée aux dispositifs et processus du groupe PPR (en particulier les procédures de contrôle nancier) Comptablement l’opé ratio n a été traité e c onfo rmément aux dispositions d’IFRS  5  le résultat net consolidé de Cfao jusqu’au 30 novembre 2009 ainsi que la plus value nette a érente à la cession de 35 650 000 actions sont présentés sur la ligne distincte du compte de résultat « Résultat net des activités abandonnées  »  le compte de résultat ainsi que le tableau des ux de trésorerie de l’exercice précédent font l’objet d’un retraitement similaire Comme PPR conserve une in uence notable sur Cfao la participation résiduelle est mise en équivalence dans les états financier s du Groupe au 31  décembre 2009  le résultat estimé du mois de décembre (1) est enregistré dans la ligne «  Quote part de résultat des sociétés mises en équivalence » et les titres sont incorporés à l’état de la situation nancière consolidée dans la ligne « Participations dans les sociétés mises en équivalence  » En outre le Groupe a décidé d’appliquer par anticipation au 1er  janvier 2009 les normes IAS  27 et IFRS  3 révisées  en conséquence les 25  834  370 actions représentatives de la participation résiduelle de PPR ont été réévaluées à leur juste valeur soit 26 euros par action avec une contrepartie enregistrée dans le compte de résultat en « Autres produits et charges opérationnels non courants » Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 1er janvier 2009 Puma a pris une participation majoritaire dans la société néerlandaise Dobotex International BV partenaire historique qui détient la licence pour les chaussettes et les sous vêtements Puma hors États Unis Le 12 janvier 2009 Puma a annoncé l’acquisition de la société suédoise Brandon AB spécialiste du merchandising et de la promotion des marques Le 25 février 2009 Gucci Group a conclu un accord de vente dé nitif de Bédat & Co à Luxury Concepts Watches Jewellery Sdn Bhd société basée en Malaisie Le 10  juin 2009 PPR a nalisé la cession de Surcouf à Monsieur Hugues Mulliez fondateur de l’enseigne Youg’s spécialisée dans la vente de produits et services informatiques (1) Le résultat de Cfao pour l’exercice 2009 n’étant pas connu de PPR à la date d’arrêté des comptes la quote part de résultat de PPR au titre du mois de décembre 2009 a été estimée À chaque clôture PPR estimera sa quote part de résultat sur la base du dernier résultat semestriel publié par Cfao 136DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009Le 8 janvier 2010 Puma et Hussein Chalayan ont annoncé le rachat au 31 décembre 2009 par Hussein Chalayan de la participation de Puma dans leur société commune Chalayan LLP Hussein Chalayan reste le Directeur Artistique de Puma responsable de la supervision du design de la création et du développement des co llections Sportlifestyle de Puma La collection Urban Mobility développée par Hussein Chalayan sera disponible en magasins pour la saison Printemps Été 2010 Plans de relance de restauration de la compétitivité et de réduction des coûtsLa Fnac a annoncé le 18 février 2009 un plan de conquête commerciale en France et à l’international ainsi que des mesures d’économies de 35 millions d’euros en année pleine Celles ci concernent tous les secteurs (productivité frais généraux communication loyers…) En mars 2009 la Fnac a cessé l’exploitation de son magasin de Bâle en Suisse et le magasin de La Bastille à Paris spécialisé dans la musique a été fermé en toute n d’année En 2009 Redcats a poursuivi et complété la mise en œuvre des plans de relance de sa compétitivité initiés en 2008 Le 25 novembre 2009 Redcats a présenté le projet de rachat de sa liale La maison de Valérie par Co nfor ama Ce rapprochement s’intègre dans la stratégie de développement multi canal de Conforama Il permet d’une part de conjuguer les atouts de chaque enseigne (l’expertise reconnue de La  maison de Valérie en matière de vente à distance et la puissance de Conforama) et d’autre part de capitaliser sur la complémentarité des deux marques et sur leurs savoir faire dans leur secteur de l’ameublement et de la décoration Conforama a présenté le 18 février 2009 un plan d’économies de 50 millions d’euros en année pleine visant à restaurer sa compétitivité Ce pro gramme inc lut une ré duction d e la masse salarial e d e 25 millions d’euros au travers de gains de productivité en magasins et de l’adaptation de leur organisation à la centralisation des fonctions back o ce Il prévoit aussi d’abaisser de 10 millions d’euros les coûts logistiques de 9  millions d’euros les frais de Siège de 3  millions d’euros les coûts immobiliers et la démarque pour 3 millions d’euros également Au premier trimestre 2009 Conforama a fermé trois magasins dans la Péninsule ibérique et quatre en Italie Le 8 mai 2009 Puma a exposé les contours d’un plan de réduction de coûts visant à économiser jusqu’à 150  millions d’euros par rapport au budget en base annuelle d’ici 2011 Grâce à ce programme Puma entend optimiser son réseau de magasins exploités en propre et la structure globale de son organisation ainsi que les processus opérationnels Au second semestre Puma a lancé le « Project Relay » nouveau plan d’économies et de modération de frais visant à abaisser les coûts de structure et à accroître l’e cience des opérations Le pôle Luxe a également renforcé la rigueur de son contrôle des coûts Des plans d’économies ont été mis en œuvre pour optimiser les e ectifs et la masse salariale et pour améliorer encore l’e cience de la chaîne d’approvisionnements (avec un e ort particulier sur le sourcing et les achats indirects) En outre toutes les marques ont adopté une politique de « do more with less  » en particulier en matière de dépenses de marketing et publicité ou d’investissements opérationnels en magasins Renforcement de la solidité nancièreEn 2009 PPR a poursu ivi sa politique de renforcement de sa solidité nancière par l’allongement de la maturité de sa dette et la diversi cation de ses sources de nancement Ainsi PPR a émis un emprunt pour 152 5 millions d’euros à échéance juin 2014 Dans le cadre de son programme EMTN PPR a également émis quatre emprunts obligataires  800 millions d’euros à échéance avril 2014 émis en deux tranches assimilables assorties d’un coupon de 8 625 %  150 millions d’euros à échéance juin 2014 placement « retail » au Benelux assorti d’un coupon de 7 75 %  150 millions d’euros à échéance juin 2017 placement privé assorti d’un coupon de 6 50 %  200 millions d’euros à échéance novembre 2017 placement privé assorti d’un coupon de 6 50 % Nouvel élan pour la politique de responsabilité sociale et environnementaleDepuis trois ans toutes les entités de PPR ont mis en place des initiatives concrètes en matière d’engagements sociaux sociétaux et environnementaux En 2009 cette démarche a connu une accélération signi cative avec notamment le formidable élan suscité par le lm HOME déjà vu dans 131 pays par plus de 150 millions de personnes qui ont pu ré échir aux enjeux du Développement Durable L’année a aussi vu la création de la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes qui a déjà soutenu une vingtaine de projets dans le monde pour la lutte contre la violence faite aux femmes et pour le développement au béné ce des femmes de leurs familles et de leurs communautés DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR137ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009 COMMENTAIRES SUR L’ACTIVITÉ DE L’EXERCICE 2009Les principaux indicateurs nanciers extraits des états nanciers consolidés de PPR pour 2009 re ètent la performance très satisfaisante du Groupe au cours de l’exercice  (en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires16 524 6 17 207 0  4 0 %Résultat opérationnel courant 1 383 4 1 440 7  4 0 %en % du chiffre d’affaires 8 4 % 8 4 % + 0 0 ptEBITDA1 790 7 1 820 3  1 6 %en % du chiffre d’affaires 10 8 % 10 6 % + 0 2 ptRésultat net part du Groupe 984 6 921 1 + 6 9 %Résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants 712 4 718 0  0 8 %Investissements opérationnels bruts 338 9 508 0  33 3 %Cash flow libre opérationnel 1 116 6 843 8 + 32 3 %Capitaux propres11 053 3 10 598 8 + 4 3 %dont part du Groupe 9 954 5 9 341 9 + 6 6 %Endettement financier net 4 367 3 5 510 4  20 7 %Effectifs moyens63 298 66 214  4 4 %Chi re d’a aires (produit des activités ordinaires)Le chi re d’a aires consolidé des activités poursuivies de l’exercice 2009 s’élève à 16 525 millions d’euros en recul de 4 0 % en réel et de 5 6 % en comparable par rapport à l’exercice 2008  (en millions d’euros)2009 2008 Variation réelleVariation comparable (1)Redcats 3 386 4 3 698 6  8 4 %  8 9 %Fnac 4 375 1 4 457 2  1 8 %  1 9 %Conforama 2 928 0 3 167 9  7 6 %  7 9 %Puma 2 460 7 2 524 2  2 5 %  7 6 %Luxe 3 390 3 3 379 9 + 0 3 %  3 6 %Éliminations et autres (15 9) (20 8) ns nsPPR – Activités poursuivies 16 524 6 17 207 0  4 0 %  5 6 %(1) À périmètre et taux de change comparablesLa contraction de l’économie mondiale a été particulièrement forte en n d’année 2008 et dans la première partie de l’exercice 2009 Exceptionnelle par son ampleur et par sa globalisation cette récession s’est traduite par une chute généralisée à l’échelle mondiale des indices du climat des a aires ainsi que par un échissement marqué des tendances de consommation La récession a touché de façon quasi synchronisée l’ensemble des économies Au second semestre celles ci sont entrées dans une phase de récupération hétérogène Le rebond est patent en Asie émergente alors que la reprise est plutôt molle dans la zone euro aux États Unis et au Japon Pour PPR la dégradation des environnements de marché a été moins marquée dans la deuxième partie de l’exercice 2009 hormis pour Puma Ainsi par rapport à la même période de 2008 l’activité des trois derniers mois de l’année a échi de 3 2 % en réel et de 2 3 % à périmètre et taux de change comparables  elle a représenté 28 6 % du chi re d’a aires total de l’exercice 2009 (contre 27 6 % un an auparavant) À périmètre et taux de change comparables le chi re d’a aires consolidé du Groupe a baissé de 5 8 % au premier trimestre 2009 de 7 4  % au deuxième trimestre et de 8 0  % au troisième trimestre La part du pôle Luxe dans le chi re d’a aires consolidé de PPR s’élève à 20 5 % en 2009 (20 1  % en 2008 en comparable) et celle de Puma s’établit à 14 8 % (15 1 % en 2008 en comparable) La variation du chi re d’a aires intègre un e et positif des variations de périmètre à hauteur de 110  millions d’euros Celles ci résultent principalement de l’acquisition par Puma des sociétés Dobotex et Brandon 138DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009En 2009 les uctuations de taux de change ont a ecté positivement le chi re d’a aires à hauteur de 197 millions d’euros dont 121 millions d’euros liés à l’appréciation du dollar américain contre l’euro (chez Redcats pour 49 8 % dans le pôle Luxe pour 33 6 % et chez Puma pour 16 6 %) et 141 millions d’euros liés à l’appréciation du yen japonais contre l’euro (dans le pôle Luxe pour 64 8  % et chez Puma pour 35 2 %) Seul le quatrième trimestre a a ché un impact défavorable des variations monétaires (à hauteur de 70 millions d’euros) sous l’e et notamment de la baisse du dollar américain (à hauteur de 55 millions d’euros) Chi re d’a aires par zone géographiqueLe poids de l’activité du Groupe à l’international a continué de s’accroître  elle représente 56 9 % du chi re d’a aires total en 2009 à comparer à 56 5 % pour l’exercice précédent (à périmètre et taux de change comparables)  (en millions d’euros)2009 2008 Variation réelleVariation comparable (1)France 7 124 2 7 610 9  6 4 %  6 5 %Europe hors France 4 571 8 4 955 4  7 7 %  8 3 %Amériques 2 609 0 2 575 6 + 1 3 %  2 5 %Afrique 143 9 137 0 + 5 0 % + 5 9 %Océanie 79 2 83 8  5 5 %  3 3 %Asie 1 996 5 1 844 3 + 8 3 %  0 8 %PPR – Activités poursuivies 16 524 6 17 207 0  4 0 %  5 6 %(1) À périmètre et taux de change comparables L’équilibre du Groupe en termes d’implantations géographiques et de formats de ventes lui permet de mieux résister aux uctuations des environnements économiques En particulier le Groupe devient moins dépendant de la conjoncture européenne Ainsi le chi re d’a aires réalisé hors de la zone euro a représenté 39 5 % des ventes totales du Groupe en 2009 contre 38 3 % au cours de l’exercice 2008 en comparable PPR a poursuivi ses e orts d’expansion dans les pays émergents dont l’activité a progressé de 7 8 % en 2009 et qui représentent désormais 13 0 % du chi re d’a aires total du Groupe soit 160 points de base de plus qu’au 31 décembre 2008 (à périmètre et taux de change comparables) Chi re d’a aires réalisé via InternetPour l’exercice  2 009 le chiffre d’affaires I nterne t des activités poursuivies du Groupe s’élève à 1 976 millions d’euros en progression de 5 5 % en réel par rapport à l’exercice précédent soit une croissance de 4 9 % à périmètre et taux de change comparables Au quatrième trimestre les ventes de PPR sur le Web ont augmenté de 6 2  % en réel et de 8 2 % en comparable Sur l’exercice 2009 le commerce électronique représente 12 0 % du chi re d’a aires total du Groupe contre 10 8 % en 2008 à périmètre et taux de change comparables Sur les trois derniers mois de l’année le poids des activités Internet dans les ventes totales de PPR est passé de 11 3 % en 2008 à 12 5 % en 2009 Résultat opérationnel courant et EBITDAAvec un résultat opérationnel courant de plus de 1 383 millions d’euros PPR est parvenu à maintenir son taux de marge opérationnelle à 8 4 % en 2009  (en millions d’euros)2009 2008 VariationRedcats114 7 114 6 + 0 1 %Fnac182 1 179 8 + 1 3 %Conforama125 0 118 3 + 5 7 %Puma319 5 349 7  8 6 %Luxe692 1 731 0  5 3 %Holdings et autres(50 0) (52 7) + 5 1 %PPR – Activités poursuivies 1 383 4 1 440 7  4 0 % DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR139ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009En 2009 la marge brute du Groupe s’est élevée à 7  775  millions d’euros en retrait de 3 7 % par rapport à l’exercice précédent Le taux de marge brute atteint 47 1 % au 31 décembre 2009 une amélioration de 20 points de base par rapport au 31 décembre 2008 Sur la même période les charges opérationnelles ont été réduites de 3 7 % en données publiées et de 4 7 % à taux de change comparables Ceci démontre l’e cience des plans d’actions mis en œuvre dans toutes les entités du Groupe pour réduire les coûts d’exploitation En particulier en 2009 les Frais de personnel ont diminué de 2 1 % en données publiées et de 3 1  % à taux de change comparables Le Groupe a employé en moyenne 63 298  personnes en 2009 soit une baisse de 4 4 % par rapport à l’exercice 2008 En 2009 compte tenu d’une progression de 7 3  % des dotations co urantes nette s aux amo rt issement s et provis ions s ur actifs opérationnels non courants l’EBITDA de PPR s’est établi à près de 1 791 millions d’euros en léger repli de 1 6 % par rapport à 2008 Ceci se traduit par une amélioration notable du ratio d’EBITDA rapporté au chi re d’a aires à 10 8 % au 31 décembre 2009 contre 10 6 % un an auparavant  (en millions d’euros)2009 2008 VariationRedcats169 3 166 4 + 1 7 %Fnac258 1 256 5 + 0 6 %Conforama197 5 183 3 + 7 7 %Puma380 4 406 3  6 4 %Luxe833 9 858 9  2 9 %Holdings et autres(48 5) (51 1) + 5 1 %PPR – Activités poursuivies 1 790 7 1 820 3  1 6 %Autres produits et charges opérationnels non courantsLes autres produits et charges opérationnels non courants regroupent les éléments inhabituels de nature à altérer la compréhension de la performance opérationnelle du Groupe  ce sont en particulier des éléments non usuels par leur fréquence leur nature ou leur montant En 2009 ces autres produits et charges opérationnels non courants représentent une charge nette de 547  millions d’euros qui inclut notamment  des p rod uits nets de c ess ions d ’ac ti fs opér ationne ls pou r 485 millions d’euros constitués pour l’essentiel par la réévaluation à leur juste valeur (soit 26 euros par action) des 25 834 370 actions représentatives de la participation résiduelle de PPR dans le capital de Cfao  des dépréciations d’actifs à hauteur de près de 655 millions d’euros portant principalement sur les goodwill de Redcats (500 millions d’euros) et de Conforama Italie (124 millions d’euros)  des charges de restructuration de 321 millions d’euros concernant toutes les Branches du Groupe Au 31  décembre 2008 les autres produits et charges opérationnels non courants constituaient une charge nette de 368 millions d’euros Ils incluaient notamment des dépréciations d’actifs pour 236 millions d’euros et des coûts de restructuration à hauteur de 126  millions d’euros Charges nancières nettesAu 31 décembre 2009 la charge nancière nette du Groupe s’analyse comme suit  (en millions d’euros)2009 2008 VariationCoût de l’endettement financier (236 1) (342 6)  31 1 %Autres produits et charges financiers (145 3) (10 3) nsPPR – Activités poursuivies (381 4) (352 9) + 8 1 %En 200 9 le coût de l’ endette me nt financ ier net s’est établi à 236  millions d’euros en baisse signi cative de près de 107  millions d’euros soit 31 1 % par rapport à l’exercice précédent Cette réduction est due principalement  à la diminution de 10 3 % de l’encours moyen d’endettement net du Groupe par rapport à 2008 du fait pour l’essentiel de l’impact en année pleine de l’encaissement du produit de cession d’YSL Beauté de l’optimisation du cycle de génération de cash ow du Groupe ainsi que dans une bien moindre mesure de la perception en toute n d’année du produit de la mise en bourse de Cfao  à la baisse de 130 points de base du taux moyen de nancement de PPR dans un contexte favorable de baisse des principaux indices de référence 140DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009La variation défavorable de près de 135 millions d’euros des Autres produits et charges nanciers est principalement imputable à des retraitements comptables imposés par les normes IAS  32 39 Ces écritures techniques incluent pour l’essentiel la variation défavorable à hauteur de 85  millions d’e uros du résultat sur opérations de couverture de change ain si que l’écart négatif pour 59  millions d’euros de revalorisation à la juste valeur des instruments nanciers dérivés sans e et sur la trésorerie Au total ces charges nancières n’ont donné lieu qu’à un décaissement de 251 millions d’euros en 2009 Comparé à une sortie de trésorerie de 323  millions d’euros pour l’exercice 2008 ceci constitue une amélioration de 22 3 % qui contribue à la progression du cash ow disponible du Groupe Impôt sur le résultatPour l’exercice 2009 la charge d’impôt du Groupe s’analyse comme suit  (en millions d’euros)2009 2008 VariationCharge d’impôt sur résultat courant (231 8) (287 6)  19 4 %Impôt sur éléments non courants 55 1 18 9Charge totale d’impôt (176 7) (268 7)  34 2 %Taux effectif d’impôt 38 8 % 37 3 % + 1 5 ptTaux d’impôt courant 23 1 % 26 4 %  3 3 ptsAu 31 décembre 2009 la hausse sensible du taux e ectif d’impôt de PPR est imputable aux éléments non courants Retraité de l’e et des éléments non courants et de l’impôt y a érent le taux d’impôt courant s’améliore de 330 points de base à 23 1 % Résultat net des activités poursuiviesPour l’exercice 2009 le résultat net consolidé des activités poursuivies de PPR s’élève à 279 millions d’euros  il atteignait 449 millions d’euros pour l’exercice précédent La par t de c e r ésultat revenant au Groupe s’établit à près de 247 millions d’euros au 31 décembre 2009 pour près de 375 millions d’euros un an auparavant Résultat net des activités abandonnéesLes activités abandonnées incluent l’ensemble des actifs (ou groupe d’actifs) comptabilisés selon la norme IFRS  5  – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Au 31 décembre 2009 le résultat net des activités arrêtées ou cédées représente un pro t de 765  millions d’euros (Note 12 des comptes consolidés annuels) Il regroupe d’une part des plus values de cession nettes d’impôt et de frais pour 686 millions d’euros et d’autre part les résultats nets des activités abandonnées pour 79 millions d’euros Au 31 décembre 2008 le résultat des activités abandonnées constituait un pro t de 590  millions d’euros qui incluait des plus values de cession nettes d’impôt pour 488 millions d’euros et les résultats nets des activités abandonnées pour 102 millions d’euros Intérêts non contrôlésLe poste «  Intérêts non contrôlés  » s’élève à 59  millions d’euros au 31  décembre 2009  il s’établissait à 118  millions d’euros un an auparavant Cette baisse est principalement imputable à la diminution du résultat net consolidé de Puma en 2009 aux achats de titres Gucci en 2009 (PPR détient 99 9  % du capital de Gucci Group  NV au 31  décembre 2009 contre 99 8 % au 31  décembre 2008) et à la diminution des intérêts non contrôlés dans certaines liales de Cfao Résultat net part du GroupePour l’exercice  2009 le résultat net part du Groupe s’établit à près de 985 millions d’euros en progression de 6 9 % par rapport à 2008 Retraité des e ets après impôts des éléments non courants le résultat net part du Groupe des activités poursuivies s’élève en 2009 à plus de 712 millions d’euros soit un léger repli de 0 8  % par rapport au 31 décembre 2008 Résultat net par actionLe nombre moyen pondéré d’actions PPR utilisé pour le calcul du résultat par action s’élève à 126 5 millions pour l’exercice  2009 à comparer à 126 0  millions pour 2008 soit une légère augmentation de 0 4 % (Note 13 des comptes consolidés annuels) Au 31 décembre 2009 le résultat net par action de PPR s’établit à 7 79 euros soit une croissance de 6 6 % par rapport au 31 décembre 2008 Hors éléments non courants le résultat net par action des activités poursuivies s’a che à 5 63  euros  il échit de 1 2  % par rapport à l’exercice précédent L’e et des instruments dilutifs est neutre sur le calcul du résultat net par action en 2009 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR141ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009 ANALYSE DES PERFORMANCES OPÉRATIONNELLES PAR SEGMENTFnac(en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 4 375 1 4 457 2  1 8 %Résultat opérationnel courant 182 1 179 8 + 1 3 %en % du chiffre d’affaires 4 2 % 4 0 % + 0 2 ptEBITDA258 1 256 5 + 0 6 %en % du chiffre d’affaires 5 9 % 5 8 % + 0 1 ptInvestissements opérationnels bruts 56 4 82 3  31 5 %Effectifs moyens14 632 14 888  1 7 %En 2009 dans un environnement encore dégradé la Fnac a enregistré une performance très solide Elle a une fois encore démontré sa robustesse la puissance de sa marque et la pertinence de son modèle économique Dans un contexte de consommation toujours fortement ralenti la Fnac a a ché un chi re d’a aires des activités poursuivies de 4 375 millions d’euros en 2009 en léger retrait par rapport à l’exercice précédent de 1 8 % en réel et 1 9 % à périmètre et taux de change comparables Au dernier trimestre de l’année la Fnac a réalisé des ventes en progr ession de 0 8  % en réel et de 0 4  % en comparable Cette performance robuste con rme l’in exion de tendance enregistrée au troisième trimestre qui s’inscrivait en hausse de 0 5 % en réel et de 0 6 % en comparable Le chi re d’a aires de la Fnac en France a baissé de 2 1 % en 2009 avec un quatrième trimestre quasi stable (   0 1  %) Ceci illustre le dynamisme et l’e cacité de la politique commerciale de l’enseigne ainsi que la bonne réception de toutes les initiatives que la Fnac a déployées dans le cadre du nouveau projet « 100 % Révolution Client » Les nouveaux produits et services lancés cette année ont permis à la Fnac de gagner des parts de marché dans la plupart des catégories de produits De même la création dans une partie du réseau des « Espaces Passion » permet de mettre en exergue l’excellence de l’o re et l’expertise des vendeurs par familles de produits En France les ventes de Produits Techniques ont baissé de 4 2 % sur l’exercice 2009 mais ont progressé de 0 4 % au cours des trois derniers mois de l’année avec une bonne performance en micro informatique en retrait de 1 3  % sur douze mois mais en hausse de 4 7  % au quatrième trimestre Les ventes de Livres ont augmenté de 2 8 % sur l’exercice et de 3 7 % au quatrième trimestre  elles béné cient par ailleurs du démarrage du nouveau secteur Papeterie en n d’année La catégorie Disques  & Gaming a vu son activité baisser de 6 8  % sur l’exercice et de 5 7 % au quatrième trimestre avec des premiers résultats encourageants de « Okaz Gaming » nouvelle activité de vente de jeux d’occasion En 2009 le chi re d’a aires de Fnac com a encore remarquablement progressé  + 15 5 % sur douze mois avec une accélération à + 25 0 % sur les trois derniers mois La Market Place mise en place sur le site en mai pour les professionnels et ouverte aux particuliers en septembre se développe rapidement En n les ventes de services se sont accrues de 26 3 % sur l’exercice et de 10 5 % au quatrième trimestre 2009 Les activités de la Fnac hors de France s’a rment comme un relais de croissance rentable  elles représentent 30 5 % du chi re d’a aires de l’enseigne en 2009 (30 3 % en 2008) La Belgique a che une croissance de 2 9  % sur l’exercice avec une hausse de 1 6  % au q uatrième trimestre  toutes les catégories de produits y sont en progression Avec des ventes en croissance de 6 5 % au quatrième trimestre et de 3 7 % sur douze mois l’activité est dynamique au Portugal en particulier en Produits Techniques En 2009 le chi re d’a aires du Brésil augmente de 4 5  % en comparable avec un quatrième trimestre en hausse de 7 5  % L’Italie réalise une performance très satisfaisante avec des ventes stables sur l’exercice et les trois derniers mois de l’année Du fait de la fermeture d’un magasin le chi re d’a aires de la Suisse baisse de 6 7 % à taux de change comparable au quatrième trimestre et de 9 8 % sur l’année L’Espagne con rme son redressement avec une activité qui limite son retrait à 6 6 % sur l’exercice et à 1 2 % sur les trois derniers mois de 2009 En 2009 la Fnac a réalisé des ventes sur Internet à hauteur de 320  millions d’euros soit 7 3 % de son chi re d’a aires total en progression de 15 7 % par rapport à 2008 où elles ne représentaient que 6 2 % des ventes totales Au quatrième trimestre 2009 la Fnac a inauguré un nouveau magasin au Portugal et un au Brésil  en n d’année l’enseigne exploite 143 magasins En 2009 le ré sultat opér ationne l courant de la Fnac a atteint 182  millions d’euros en croissance de 1 3  % par rapport à 2008 La Fnac e st ainsi parvenue à amélior er son taux de rentabilité opérationnelle à 4 2  % contre 4 0  % pour l’exercice précédent De même l’EBITDA s’est accru de 0 6  % à 258 millions d’euros et le ratio d’EBITDA rapporté au chi re d’a aires a progressé pour s’établir à 5 9 % Le taux de marge brute a progressé de 30 points de base grâce à des e ets de mix favorables à la progression des ventes de services et à une nouvelle amélioration de la performance aux achats Grâce à 142DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009la mise en œuvre de programmes d’économies e caces la Fnac a réussi à faire baisser de 1 2  % ses coûts d’exploitation par rapport à 2008 grâce notamment à des gains de productivité signi catifs Hors impact des magasins ouverts depuis moins d’un an les charges opérationnelles courantes ont diminué de 30 millions d’euros (soit une baisse de 2 7 %) En France la Fnac a a ché en 2009 un résultat opérationnel courant en hausse sensible Le taux de marge brute s’est notablement accru les charges opérationnelles ont baissé et les développements récents ont apporté une contribution positive Le résultat opérationnel et la rentabilité de Fnac com ont signi cativement augmenté sur la période De même la contribution du pôle Spectacles s’est considérablement appréciée En 2009 le résultat opérationnel courant de la Fnac est en retrait en Espagne en Belgique  et au Brésil En revanche il s’améliore notablement au Portugal en Suisse et en Italie Le taux de marge brute est resté stable par rapport à l’exercice précédent Les charges d’exploitation ont baissé grâce aux plans de réductions de coûts et aux gains de productivité réalisés dans tous les pays Au 31 décembre 2009 les stocks de la Fnac sont stables par rapport au 31 décembre 2008 malgré l’ouverture de deux magasins au quatrième trimestre En 2009 la Fnac a réussi à signi cativement réduire son Besoin en Fonds de Roulement Les investissements opérationnels bruts de la Fnac ont diminué de 31 5 % en 2009 traduisant ainsi le ralentissement des programmes d’ouve rture et l’optimisation des opérations de remodelage de magasins Redcats(en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 3 382 2 3 694 5  8 5 %Résultat opérationnel courant 114 7 114 6 + 0 1 %en % du chiffre d’affaires 3 4 % 3 1 % + 0 3 ptEBITDA169 3 166 4 + 1 7 %en % du chiffre d’affaires 5 0 % 4 5 % + 0 5 ptInvestissements opérationnels bruts 32 5 56 0  42 0 %Effectifs moyens15 672 17 805  12 0 %En 2009 les marchés de l’habillement et de la maison ont été considérablement a ectés par la baisse de la consommation et du moral des ménages  ils ont été aussi perturbés par des conditions climatiques erratiques Grâce à ses po sitions commerciales solides à ses marques à la notoriété enviable et à ses savoir faire précieux de distribution sur Internet Redcats a enregistré en 2009 un chiffre d’affaires hors Groupe de 3  382 millions d’euros en retrait de 8 5  % par rapport à l’exercice précédent À périmètre et taux de change comparables l’activité baisse de 8 9 % Redcats a che pour le quatrième trimestre 2009 un chi re d’a aires en repli de 9 9  % en réel et de 7 1  % en comparable et signe ainsi sa meilleure performance de l’année après un troisième trimestre à  10 2 % en comparable un deuxième trimestre à   11 0  % et un premier trimestre à  7 4 % Redcats conf orte son leadership sur Internet dans la Mode et la Décoration Les ventes en ligne ont ainsi atteint 1 575 millions d’euros en 2009  elles ont progressé de 2 2 % en comparable sur l’exercice et de 3 8 % au quatrième trimestre En année pleine elles représentaient 46 5 % du chi re d’a aires total et 55 3  % des ventes à distance de Redcats (contre respectivement 41 5 % et 49 1 % en 2008) En 2009 les ventes de La Redoute ont baissé de 13 7 % en France La tendance s’est améliorée au quatrième trimestre en retrait de 7 5 % grâce au renfort de nouvelles opérations commerciales et au succès du nouveau catalogue «  Hiver  » lancé en octobre et intégrant une majorité de nouveautés La catégorie Mode a été la plus touchée avec un recul de 13 4 % par rapport à 2008 plus particulièrement sur les secteurs Homme et Enfant  le secteur Femme a mieux résisté et a même progressé au quatrième trimestre Sur l’exercice les ventes sur Internet ont représenté 63 2  % du chi re d’a aires soit une progression de 8 3 points par rapport à 2008 En 2009 laredoute fr demeure le premier site de mode et décoration en France (1)  il a été élu « Numéro  1 des sites d’achats Habillement & Maison » (2) et premier site de e commerce Français toutes catégories confondues au quatrième trimestre 2009 (3) Le chi re d’a aires du pôle Senior a reculé de 10 9  % en 2009 en comparable avec une amélioration sensible au quatrième trimestre en retrait de 3 1 % seulement Par rapport à 2008 les ventes de La  Redoute International baissent de 12 3  % en comparable sur l’année et de 11 2  % au quatrième trimestre L’activité a été alimentée par la bonne performance du catalogue Automne Hiver et des catalogues thématiques de Noël et (1) Source  Institut Français de la Mode (IFM) (2) Source  baromètre FEVAD Médiamétrie NetRatings (3) Source  Sites B to C hors services – Baromètre Médiamétrie NetRatings DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR143ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009Fêtes sur l’ensemble des pays La Russie et l’Italie ont poursuivi leur forte croissance  la Belgique la Grèce et la Suisse ont bien résisté alors que l’Espagne le Portugal l’Autriche et le Royaume Uni ont sou ert de conjonctures locales très déprimées Le pôle Scandinave a che une activité en léger repli de 0 8 % sur l’exercice 2009 et de 1 7  % au quatrième trimestre La progression des marques Ellos et Jotex ainsi que le franc succès des ventes « pur Web » des marques externes n’ont pas compensé l’arrêt du catalogue Josefssons Soutenues par des campagnes TV dédiées les ventes sur Internet augmentent de 8 2  % et représentent 62 3  % du chiffre d’a aires contre 57 1 % un an plus tôt En 2009 le chi re d’a aires des marques du pôle Enfant Famille a diminué de 9 6 % en comparable au quatrième trimestre et de 12 6 % sur l’ensemble de l’année Les ventes à distance ont particulièrement sou ert sur la période et l’activité en magasins s’est mieux tenue Cyr illus a mieux résisté que Somewher e et Vertbaudet dont les performances sont moins dégradées en France qu’à l’international Aux États Unis le chi re d’a aires du pôle Grandes Tailles baisse de 3 1  % en comparable sur douze mois et de 5 6  % au quatrième trimestre 2009 (compte tenu d’un e et calendaire très défavorable) L’activité de vente à distance a été quasi stable grâce notamment à la bonne performance de la marque Woman Within Les ventes d’Avenue en magasins ont correctement résisté compte tenu de la rationalisation du réseau de points de vente qui compte désormais 447 unités contre 484 au 31  décembre 2008 Par ailleurs le portail OneStopPlus com a poursuivi sa forte croissance et con rmé son succès commercial Le pôle Sport & Outdoor aux États Unis enregistre une croissance de 9 2 % en comparable sur l’exercice malgré un ralentissement sur les trois derniers mois de l’année (  2 1 %) Les ventes des catégories Outdoor et Baseball ont compensé l’atonie du secteur Golf et la part du Web a encore progressé de 260 points de base à 70 9 % en 2009 En 2009 Redcats a réu ssi à légèrement améliorer son résultat opérationnel courant à 115  millions d’euros Le taux de rentabilité opérationnelle s’établit à 3 4 % en hausse de 30 points de base par rapport à l’exercice précédent L’EBITDA a atteint 169  millions d’euros soit une croissance de 1 7  % par rapport à 2008 et le ratio d’EBITDA rapporté au chi re d’a aires a progressé à 5 0 % contre 4 5 % en 2008 Le taux de marge brute s’est apprécié de 100 points de base en 2009 grâce à des gains supplémentaires aux achats et à une politique tarifaire optimisée En 2009 les di érents plans d’actions mis en œuvre chez Redcats pour restaurer la compétitivité ont porté leurs fruits  les charges opérationnelles ont baissé de 7 3 % à taux de change réels et de 7 6 % à taux de change comparables En 2009 La  Redoute France affiche un profit et une rentabilité opérationnelle en baisse par rapport à l’exercice précédent Le taux de marge brute a notablement augmenté mais les gains de productivité et les économies signi catives sur coûts directs et indirects n’ont pas su à compenser les e ets de la baisse d’activité Le taux de rentabilité opérationnelle du pôle Senior est resté quasi stable en 2009 grâce à la réduction signi cative de ses coûts dans le cadre du projet « Reconquête » qui a compensé le léger tassement du taux de marge commerciale En 2009 La Redoute International a enregistré une hausse sensible de son résultat opérationnel avec une amélioration de son taux de rentabilité Le taux de marge brute a bien progressé et les plans d’économies ont été particulièrement e caces Pour le pôle Scandinave la bonne tenue du taux de marge brute et des économies de frais de fonctionnement très signi catives ont permis de faire croître le résultat opérationnel courant et de remarquablement améliorer le taux de marge opérationnelle Le taux de rentabilité opérationnelle du pôle Enfant Famille s’est dégradé sur la période car la bonne tenue du taux de marge brute et la baisse des coûts de distribution n’ont pas permis de compenser les e ets de la baisse du chi re d’a aires En 2009 le résultat opérationnel courant du pôle Grandes Tailles aux États Unis a très fortement progressé et le taux de rentabilité opérationnelle s’est sensiblement apprécié Le taux de marge brute s’est notablement accru sous l’effet de gains aux achats et de la modération des opérations promotionnelles Les plans de réduction de coûts ont été rapidement mis en œuvre et des gains de productivité conséquents ont été réalisés Le pôle Sport & Outdoor a livré en 2009 aux États Unis un résultat en croissance solide avec un bon accroissement de sa rentabilité opérationnelle malgré un léger tassement de son taux de marge brute Au 31 décembre 2009 les stocks de Redcats ont diminué de 27 1 % par rapport au 31  décembre 2008 la baisse étant particulièrement notable à La Redoute et chez Vertbaudet En 2009 la performance de Redcats en matière de gestion des Besoins en Fonds de Roulement a été excellente En 2009 les investissements opérationnels bruts ont été réduits de 42 0 % par rapport à l’exercice précédent Les investissements dédiés aux magasins (22 5  % du total en 2009 contre 44 5 % en 2008) ont diminué de 73 0 % par rapport à 2008 144DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009Conforama(en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 2 926 9 3 166 1  7 6 %Résultat opérationnel courant 125 0 118 3 + 5 7 %en % du chiffre d’affaires 4 3 % 3 7 % + 0 6 ptEBITDA197 5 183 3 + 7 7 %en % du chiffre d’affaires 6 7 % 5 8 % + 0 9 ptInvestissements opérationnels bruts 59 2 64 5  8 2 %Effectifs moyens11 805 12 852  8 1 %En 2009 l’activité de Conforama a encore été notablement a ectée tant en France qu’à l’étranger par la dégradation de l’environnement de consommation née du ralentissement économique et de la baisse du moral des ménages Le chi re d’a aires hors Groupe de Conforama a atteint 2 927 millions d’euros en 2009 en repli de 7 6 % en réel et de 7 9 % à taux de change co mparables par rapport à l’exercice précédent Depuis le mois d’octobre 2009 Conforama enregistre une amélioration de tendance signi cative de sorte que l’activité du quatrième trimestre progresse de 0 2  % en réel et est stable en comparable par rapport aux trois derniers mois de 2008 Les ventes de Conforama ont baissé de 9 9 % en comparable au troisième trimestre de 12 3 % au deuxième trimestre et de 10 5 % au premier trimestre 2009 En France le chi re d’a aires de Conforama a diminué de 6 3 % sur l’exercice 2009 mais il a progressé de 2 6  % au quatrième trimestre avec des prises de parts de marché notables dans tous les groupes de produits (1) Grâce à une dynamique commerciale retrouvée la tendance à la baisse du tra c s’est inversée au quatrième trimestre et le panier moyen ainsi que le prix de vente moyen ont légèrement augmenté tout au long de l’année Le succès du nouveau site Internet marchand s’est con rmé  il a progressé de 24 9  % sur l’année en attirant de nouvelles clientèles et en générant des ventes additionnelles dans pres que to us les groupes d e produits Les performance s commerciales des 13  magasins récemment ouverts ou remodelés selon un format renouvelé sont très satisfaisantes En Meuble la performance de Conforama France s’est redressée progressivement au cours de l’exercice Le chi re d’a aires a baissé de 7 2 % sur douze mois mais il a progressé de 1 6  % au quatrième trimestre grâce notamment au renouvellement de la gamme avec une mise en avant du segment contemporain En Électroménager le chi re d’a aires a perdu 6 5 % en 2009 mais s’est accru de 0 3 % sur les trois derniers mois En Électroloisir l’enseigne a conforté ses positions commerciales avec une activité en retrait de 7 4 % sur l’exercice et en hausse de 1 1 % au quatrième trimestre L’enseigne a réussi à renforcer le potentiel d’attractivité de la catégorie Décoration dont les ventes ont a ché un repli de 1 2 % sur l’exercice 2009 mais une progression dynamique de 3 8 % au quatrième trimestre En Italie le chi re d’a aires de Conforama a reculé de 22 7  % en 2009 sur douze mois et de 20 4 % au quatrième trimestre Retraitées de la fermeture de 4 magasins au premier trimestre ces baisses sont ramenées à 11 9  % et 7 5  % respectivement Dans un contexte de consommation toujours dégradé l’enseigne a commencé à recueillir les premiers signes positifs des ajustements apportés à sa politique commerciale et à son positionnement en Meuble et en Décoration Au quatrième trimestre Conforama a gagné des parts de marchés (2) avec notamment une croissance solide de ses ventes de Meubles En Suisse Conforama a réalisé un excellent quatrième trimestre en hausse de 10 5 % en comparable qui ponctue une très bonne année 2009 en progression de 2 6 % en comparable L’enseigne a gagné des parts de marché (3) dans la plupart des catégories de produits et a réalisé une performance très solide en Suisse alémanique Le nouveau site marchand a été lancé en juillet et a connu un démarrage prometteur Les conditions de marché et l’environnement de consommation de la Péninsule Ibérique sont restés très dégradés en 2009  Conforama y a réalisé un chi re d’a aires en baisse de 11 3 % sur l’exercice avec un quatrième trimestre quasi stable Retraitées de la fermeture de 3 magasins au premier trimestre les ventes ont diminué de 7 2 % sur douze mois et ont augmenté de 7 9 % sur les trois derniers mois de 2009 Les prises de parts de marché (4) dans tous les groupes de produits illustrent l’e cacité de la nouvelle politique commerciale de Conforama En 2009 Conf orama a renoué avec la croissance de son résultat opérationnel courant Celui ci s’est établi à 125  millions d’euros soit une progression de 5 7 % par rapport à l’exercice précédent Le taux de rentabilité opérationnelle est en hausse signi cative à 4 3 % cette année contre 3 7 % en 2008 L’EBITDA de Conforama a atteint 198 millions d’euros en 2009 soit 7 7 % de plus qu’en 2008 Le ratio d’EBITDA rapporté au chi re d’a aires s’est sensiblement amélioré à 6 7 % contre 5 8 % pour l’exercice précédent (1) Sources  IPEA (meuble) et GFK (électroménager et électroloisir) (2) Source  GFK (3) Sources  OFS (meuble et décoration) et GFK (électroménager et électroloisir) (4) Source  GFK DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR145ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009Le taux de marge brute s’est amélioré de 50 points de base grâce à des effets de mix favo rables à des gains supplémentaires aux achats et à une politique commerciale optimisée Les différents pr ogramm es d’éc onomies mis en œu vre par Conforama pou r restaurer sa compétitivité ont permis de faire baisser de 7 7 % ses charges opérationnelles par rapport à 2008 avec notamment des gains de productivité signi catifs En France sous l’e et du ralentissement de l’activité la rentabilité opérationnelle de Conforama a légèrement échi en 2009 Grâce à une politique promotionnelle bien maîtrisée le taux de marge brute a progressé sur la période pour toutes les catégories de produits et les coûts de distribution ont été notablement réduits Les économies ont principalement porté sur les coûts de distribution en magasins les frais logistiques et les structures centrales alors que les dépenses de communication et de promotion n’ont été que modérément réduites En 2009 Conforama Italie est parvenu à diviser par 2 5 ses pertes opérationnelles cour antes et à afficher un EBITDA positif La fermeture de 4 magasins a supprimé un foyer de pertes signi catives Pour les magasins expl oités le tau x de marge brute s’ est trè s sensiblement accru et des programmes additionnels d’économies ont permis d’accentuer la réduction des coûts opérationnels En Suisse le résultat opérationnel et le taux de rentabilité ont signi cativement augmenté grâce à une forte progression du taux de marge brute et à une stricte maîtrise des frais de fonctionnement Conforama a enregistré en 2009 une amélioration très sensible de son résultat opérationnel courant dans la Péninsule Ibérique Hors impact favorable des 3 magasins fermés le taux de marge brute a quelque peu baissé sous l’e et d’un fort investissement en opérations commerciales Une rationalisation stricte des structures de coûts et la mutualisation des services centraux de l’Espagne et du Portugal ont permis une réduction drastique des charges d’exploitation Au 31 décembre 2009 les stocks de Conforama ont baissé de 6 1 % par rapport au 31  décembre 2008 Néanmoins le Besoin en Fonds de Roulement s’est dégradé sur l’exercice du fait d’impacts non récurrents sur les de ttes fournisseurs (Loi de Modernisation de l’Économie en France pour l’essentiel) En 2009 les investissements opérationnels bruts de Conforama sont restés quasi stables en France mais ont diminué de 8 2 % au total Puma(en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 2 451 6 2 509 8  2 3 %Résultat opérationnel courant 319 5 349 7  8 6 %en % du chiffre d’affaires 13 0 % 13 9 %  0 9 ptEBITDA380 4 406 3  6 4 %en % du chiffre d’affaires 15 5 % 16 2 %  0 7 ptInvestissements opérationnels bruts 54 5 119 2  54 3 %Effectifs moyens9 646 9 503 + 1 5 %Puma n’a pas échappé à la récession mondiale à la dégradation de son environnement de consommation et à la détérioration du pouvoir d’achat de ses clients Dans ce contexte après quatorze années consécutives de croissance (+ 8 5 % en 2008 en comparable) l’exercice 2009 visait à consolider les positions commerciales de la marque Ainsi en 2009 la contribution de Pu ma au chiffre d’ affaires consolidé de PPR s’est établie à 2 452  millions d’euros en repli de 2 3 % en données publiées et de 7 6 % à périmètre et taux de change comparables par rapport à l’exercice 2008 Cet écart est dû aux e ets cumulés d’une part des variations favorables (sauf au quatrième trimestre) des taux de change et d’autre part de l’acquisition en début d’année des sociétés Dobotex (partenaire néerlandais historique qui détient la licence pour les chaussettes et les sous vêtements Puma hors États Unis) et Brandon (spécialiste suédois du merchandising et de la promotion des marques) Au quatrième trimestre 2009 l’activité de Puma a baissé de 12 8 % en réel et de 13 8 % à périmètre et taux de change comparables par rapport à la même période de 2008 Celle ci a chait une croissance de 7 4 % en comparable par rapport aux trois derniers mois de l’exercice précédent Les ventes de Puma dans son réseau de magasins en propre ont bien résisté en retrait de 3 6  % à taux de change comparables sur douze mois en 2009 et de 2 3 % au quatrième trimestre Elles représentaient 18 6 % du chi re d’a aires consolidé contre 17 8 % en 2008 En 2009 les segments Fondamentaux et Course ont bien résisté et la Voile ainsi que le Golf ont enregistré de bonnes croissances À l’inverse les Sports mécaniques ont vu leurs ventes régresser sur la période de même que les Sports d’équipe qui ont néanmoins progressé au quatrième trimestre Par produit à périmètre et taux de change comparables la Chaussure (54 0 % des ventes totales en 2009) a a ché en 2009 un repli de 7 8 % le Textile (34 6 % du total) a baissé de 7 4 % et les Accessoires (11 4  % du total) de 7 2 % Au quatrième trimestre 2009 en comparable la Chaussure le Textile et les Accessoires ont cédé 16 8 % 10 9 % et 9 6 % respectivement En comparable la zone EMEA (1) (49 5 % du chi re d’a aires consolidé de Puma au 31 décembre 2009) a vu ses ventes diminuer de 11 4 % (1) Europe Moyen Orient Afrique 146DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009sur l’exercice 2009 et de 19 1 % au quatrième trimestre Puma n’a pas béné cié comme en 2008 d’événements sportifs majeurs tels que la Championnat d’Europe de Football ou les Jeux Olympiques Dans un contexte économique détérioré l’activité en Europe de l’Ouest a été di cile en particulier pour la catégorie Chaussures et pour le segment Sports mécaniques  la zone Europe de l’Est Moyen Orient et Afrique a mieux résisté avec une bonne performance en Afrique et en Inde Le Continent Américain (27 0  % du total) a a ché une hausse de son activité de 0 3 % en comparable sur l’année et un repli de 3 0 % sur les trois derniers mois La Chaussure et le Textile ont quelque peu progressé et les Accessoires ont baissé légèrement En Amérique Latine Puma a bien résisté avec des performances contrastées selon les pays En Amérique du Nord la croissance des ventes aux distributeurs tiers a plus que compensé le recul des ventes dans le réseau de magasins en propre Le chi re d’a aires en Asie Paci que (23 5 % des ventes) a cédé 16 2 % au quatrième trimestre 2009 et 7 7  % sur l’exercice en comparable La baisse d’activité est notable dans les segments Sports d’équipe et Running et les ventes de la catégorie Accessoires ont été quasi stables Le Japon la Chine et l’Australie ont vu leur chi re d’a aires diminuer alors que la Corée a chait une forte croissance En 2009 la contribution de Puma au résultat opérationnel courant du groupe PPR s’est élevée à 320 millions d’euros contre 350 millions d’euros pour l’exercice précédent Le taux de rentabilité s’est établi à 13 0 % contre 13 9 % en 2008 La contribution à l’EBITDA a atteint 380 millions d’euros en retrait de 6 4 % et le ratio d’EBITDA rapporté au chi re d’a aires a baissé de 70 points de base à 15 5 % Le taux de marge brute a échi de 50 points de base en 2009 L’évolution du poids relatif des pays et des catégories de produits dans l’activité commerciale a pesé sur la pro tabilité De plus la détérioration de l’environnement a induit des opérations de déstockage ainsi qu’une intensi cation des o res promotionnelles Le taux de marge brute des ventes aux distributeurs tiers est resté quasi stable alors que celui du réseau de magasins exploités en propre a notablement baissé La marge brute s’est bien tenue dans les zones Asie Paci que hors Japon et Europe de l’Est Moyen Orient et Afrique  les autres régions ont a ché des pro tabilités en retrait Le taux de marge brute a bien progressé en Accessoires  il a un peu augmenté en Textile et a diminué en Chaussure En 2009 Puma a mis en œuvre des programmes e caces de réductions de coûts qui ont permis d’abaisser les charges opérationnelles de 5 9  % hors e et de l’intégration de Dobotex et Brandon Après une année 2008 riche en événements sportifs majeurs Puma a réduit ses dépenses de marketing et de communication en 2009 tout en poursuivant ses investissements visant à développer l’attractivité de la marque et à alimenter son dynamisme commercial Les dotations aux amortissements ont continué de progresser en 2009 du fait essentiellement de l’extension du réseau de points de vente réalisée en 2008 Au 31  décembre 2009 hors impact de l’intégration de Dobotex et Brandon les stocks de Puma ont baissé de 22 9  % par rapport au 31 décembre 2008 La gestion des autres éléments du Besoin en Fonds de Roulement a également été remarquablement e cace En 2009 la baisse de 54 3 % des investissements opérationnels bruts de Puma est due à la réduction signi cative des programmes d’ouvertures ou de remodelages de points de vente et à la diminution des dépenses a érentes à la construction du nouveau centre opérationnel de Puma en Allemagne Pôle Luxe(en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 3 388 8 3 379 4 + 0 3 %Résultat opérationnel courant 692 1 731 0  5 3 %en % du chiffre d’affaires20 4 % 21 6 %  1 2 ptEBITDA833 9 858 9  2 9 %en % du chiffre d’affaires 24 6 % 25 4 %  0 8 ptInvestissements opérationnels bruts 135 1 184 8  26 9 %Effectifs moyens11 371 10 968 + 3 7 %En 2009 le pôle Luxe de PPR a été confronté dans ses marchés historiques à un environnement difficile et à des tendances de consommation défavorables Dans les pays émergents toutes nos marques ont continué de béné cier d’un contexte porteur et de la bonne dynamique du marché du Luxe Dans ce contexte Gucci Group a une fois encore con rmé la pertinence de son modèle multimarques et le succès de sa stratégie de diversi cation en termes d’implantations géographiques de canaux de distribution et de catégories de produits En effet le chiffre d’affaires hors Groupe du pôle Luxe a atteint 3 389 millions d’euros en 2009 soit une hausse de 0 3 % en données pu bliées par rapport à l’exercice précédent À taux de change comparables les ventes ont échi de 3 6 % Au quatrième trimestre Gucci Group a a ché un chi re d’a aires en léger retrait en réel (à  0 3 %) soit une hausse de 3 1 % en comparable Ceci constitue une amélioration signi cative par rapport aux trois premiers trimestres qui en comparable ressortaient en baisse de 3 4 % (T1) 3 9 % (T2) et 10 0 % (T3) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR147ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009Les ventes au détail réalisées dans les magasins en propre ont été quasi stables (   0 1  % en comparable) sur douze mois en 2009 et ont progressé de 3 9 % en comparable au quatrième trimestre Par rapport à l’exercice précédent les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont baissé de 9 3 % mais elles ont augmenté de 3 0 % sur les trois derniers mois de 2009 En 2009 les ventes de Gucci Group ont progressé de 14 7 % dans les pays émergents qui représentent désormais 32 8  % de l’activité du pôle Luxe contre 27 7 % un an auparavant L’Asie Paci que (hors Japon) a continué d’a cher un rythme de croissance élevé (+ 20 9 %) tiré notamment par une hausse de 46 3 % en Chine Continentale La croissance des pays émergents au quatrième trimestre s’est établie à 19 9 % avec une hausse en Chine Continentale de 48 0 % Sur ses marchés historiques plus matures Gucci Group a réalisé un chi re d’a aires en baisse de 9 9 % sur l’exercice mais en repli de 2 7 % seulement sur les trois derniers mois de 2009 Sur douze mois l’activité en Europe a échi de 6 4 % hors Royalties  elle a progressé de 2 6 % au quatrième trimestre En Amérique du Nord qui représentait 18 0 % du chi re d’a aires total au 31 décembre 2009 les ventes ont baissé de 8 6 % en 2009 avec une diminution de 1 9 % au quatrième trimestre En n le Japon (15 3  % du chi re d’a aires annuel total) a a ché des ventes en retrait de 17 4 % en année pleine et de 12 4 % au dernier trimestre 2009 En 2009 le résultat opérationnel courant du pôle Luxe a atteint 692  millions  d’euros contre 731  millions d’euros un an plus tôt Le taux de rentabilité opérationnelle s’est établi à 20 4  % soit une diminution de 120 points de base en réel et de 50 points de base à taux de change comparables L’EBITDA s’est élevé à 834 millions d’euros en 2009 soit une baisse de 2 9 % pour un ratio d’EBITDA rapporté au chi re d’a aires à 24 6 % contre 25 4 % en 2008 (24 7 % à taux de change comparables) Hors e et défavorable des variations des parités monétaires le taux de marge brute est resté quasi stable en 2009 Par ailleurs toutes les entités de Gucci Group ont mis en œuvre des mesures e caces pour un contrôle strict des charges opérationnelles qui ont baissé de 3 1 % à taux de change comparables en 2009 Hors e et des ouvertures de magasins les coûts ont été réduits de 7 7  % Les frais centraux de Gucci Group s’établissent à 32 millions d’euros en 2009 en économie de 3 0 % par rapport à l’exercice précédent À taux de change comparables les stocks de Gucci Group ont baissé de 17 9 % par rapport au 31 décembre 2008 malgré l’e et des ouvertures de magasins La gestion des autres éléments du Besoin en Fonds de Roulement a également été remarquablement e cace En 2009 Gucci Group a continué à investir de manière signi cative dans son r éseau de magasins en propre avec un programme conséq uent de rénovations et d’agr andissements ainsi qu’avec l’ouverture nette de 49  unités supplémentaires dont 16 en Grande Chine (Chine continentale Hong Kong et Macao) et 16 dans les autres pays émergents Le nombre total de magasins a ainsi été porté à 609 au 31 décembre 2009 Les investissements hors magasins ont été signi cativement réduits Au total les investissements opérationnels bruts ont diminué de 26 9 % sur l’exercice Gucci(en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 2 266 4 2 206 4 + 2 7 %Résultat opérationnel courant 617 7 624 8  1 1 %en % du chiffre d’affaires 27 3 % 28 3 %  1 0 ptEBITDA710 0 704 6 + 0 8 %en % du chiffre d’affaires 31 3 % 31 9 %  0 6 ptInvestissements opérationnels bruts 100 7 136 9  26 4 %Effectifs moyens6 938 6 670 + 4 0 %Marque phare du pôle Luxe de PPR Gucci a poursuivi en 2009 son développement soutenu et équilibré avec un chi re d’a aires de 2  266 millions d’euros en croissance de 2 7  % en données publiées et en retrait de 1 4 % à taux de change comparables Au quatrième trimestre les ventes s’a chent en repli de 1 1 % en réel et en hausse de 2 4 % en comparable En 2009 les ventes au détail réalisées par Gucci dans ses magasins en propre ont progressé de 1 5 % avec notamment une performance très solide en Maroquinerie Sur les trois derniers mois de l’année elles sont en hausse de 3 0 % à comparer à une croissance de 2 1 % au quatrième trimestre 2008 Sur l’exercice les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont baissé de 8 1 % du fait notamment de la dégradation du marché de l’Horlogerie sur l’activité Timepieces (1) Au quatrième trimestre elles augmentent de 2 1 % sous l’e et en particulier d’un niveau élevé de commandes de réassortiment En Mode & Maroquinerie toutes les lignes de produits ont con rmé la grande force de la marque ainsi que la qualité et la justesse des collections qui ont été très bien accueillies partout dans le monde à la fois par la clientèle la presse spécialisée et les célébrités En particulier les lignes pour Hommes ont bien progressé sur la période La Maroquinerie a a ché de solides performances avec une hausse du prix de vente moyen et de la part du cuir dans l’assortiment Cette dynamique a notamment été alimentée par le succès du New Jackie de l’Icon Bit et du New Bamboo et par le bon démarrage de la collection Croisière Ceci atteste l’attractivité de la marque Gucci qui combine (1) L’activité Timepieces représente les opérations de création fabrication et distribution à l’échelle mondiale et exclusivement à des partenaires tiers (grands magasins et magasins spécialisés ou multispécialistes) de montres Gucci 148DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009modernité et héritage prescription de tendances et sophistication ainsi qu’innovation et tradition du Luxe Gucci poursuit son développement sur les marchés émergents en essor rapide En 2009 les ventes dans ces régions ont progressé de 12 7 % en comparable et ont représenté 36 1 % du chi re d’a aires total de la marque (31 7  % en 2008) L’Asie Paci que (hors Japon) continue sur sa lancée avec une croissance de 16 5 % sur la période  la Grande Chine représente 18 0 % des ventes totales et a enregistré une hausse de 18 5 % Au quatrième trimestre le chi re d’a aires de Gucci dans les pays émergents a augmenté de 12 6 % avec une croissance de 24 4 % en Grande Chine et de 38 5 % en Chine Continentale Au 31 décembre 2009 Gucci exploitait 30  magasins dans 21 villes de Chine Continentale Sur ses marchés historiques Gucci a bien résisté à la dégradation de ses environnements de consommation  ces régions représentaient 63 9 % du chi re d’a aires de la marque au 31 décembre 2009 contre 68 3 % un an plus tôt L’activité en Europe de l’Ouest qui pèse désormais 30 3 % des ventes a échi de 2 2 % sur l’année avec des tendances beaucoup plus dynamiques sur les trois derniers mois en croissance de 4 3 % L’Amérique du Nord (19 3 % des ventes) a a ché des ventes en retrait de 1 0 % au quatrième trimestre et de 7 1 % sur l’exercice avec une activité solide dans les magasins exploités en propre Le poids relatif du Japon dans le chi re d’a aires de la marque continue de s’amenuiser  il s’établit à 14 3 % au 31 décembre 2009 contre 17 1 % au 31 décembre 2008 Les ventes de Gucci au Japon ont diminué de 17 9 % sur douze mois en 2009 et de 13 0 % au quatrième trimestre Le résultat opérationnel courant de Gucci a atteint 618  millions d’euros en 2009 en léger repli de 1 1 % en réel et de 0 7 % à taux de change comparables par rapport à l’exercice précédent Le taux de rentabilité s’est établi à 27 3 % en retrait de 100 points de base en réel et en progression de 20 points de base à taux de change comparables par rapport à 2008 L’EBITDA s’est élevé à 710  millions d’euros en 2009 soit une hausse de 0 8 % pour un ratio d’EBITDA rapporté au chi re d’a aires de 31 3 % (soit 60 points de base de moins qu’en 2008 en réel et 60 points de base de plus à taux de change comparables) En 2009 hors impact très défavorable des couvertures de change le taux de marge brute de Gucci s’est apprécié grâce d’une part à des gains e n amont sur les achats la fabrication et la chaîne d’approvisionnements et d’autre part à une stratégie de montée en gamme de la marque qui a induit une politique de prix de vente efficiente La baisse des redevances perçues au titre des licences concédées a pesé sur le taux de marge brute Hors Timepieces le taux de marge brute des ventes indirectes aux distributeurs tiers a signi cativement progressé  il s’est en revanche dégradé pour l’activité Timepieces L’activité au détail dans les magasins en propre a a ché un taux de marge brute en hausse sur la période traduisant le succès des collections et la parfaite maîtrise des taux de démarque stables par rapport à l’exercice précédent Gucci a accentué ses e orts de maîtrise des coûts en 2009 et a réalisé des économies substantielles en de nombreux domaines Ainsi les charges opérationnelles ont baissé de 3 3 % à taux de change comparables alors même que les frais directs en magasins augmentaient du fait de l’expansion du réseau de points de vente Malgré l’e et des ouvertures de magasins les stocks de Gucci ont baissé de 22 4  % à taux de change c omparables par rapport au 31 décembre 2008 en ce compris une réduction de 37 6 % des stocks de l’activité Timepieces Au 31 décembre 2009 Gucci exploitait 283 magasins en direct dont 41 en Grande Chine  en 2009 Gucci a ouvert en net 25 nouveaux points de vente soit autant qu’en 2008 dont 8 en Grande Chine et 6 dans les autres pays émergents Néanmoins les investissements opérationnels bruts de Gucci ont baissé de 26 4 % en 2009 Bottega Veneta(en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 402 1 402 1 + 0 0 %Résultat opérationnel courant 91 8 100 7  8 8 %en % du chiffre d’affaires 22 8 % 25 0 %  2 2 ptsEBITDA103 3 111 9  7 7 %en % du chiffre d’affaires 25 7 % 27 8 %  2 1 ptsInvestissements opérationnels bruts 11 5 7 3 + 57 5 %Effectifs moyens1 371 1 274 + 7 6 %En 2 00 9 l e ch if fre d ’a ff a ir e s d e B o tte g a V e ne ta a a tt ein t 402  millions  d’euros soit une stabilité par rapport à l’exercice précédent en données publiées et une baisse de 6 0 % à taux de change comparables Cette performance fait suite à une croissance de 11 1 % en 2008 en comparable de 48 7 % en 2007 et de 68 7 % en 2006 Au quatrième trimestre les ventes de Bottega Veneta ont retrouvé une bonne dynamique avec une hausse de 0 7 % en réel et de 5 1 % en comparable par rapport aux trois derniers mois de 2008 Les ventes au détail réalisée s dans les magasins en pr opre ont baissé de 5 7 % en 2009 à taux de change comparables  elles se sont améliorées au quatrième trimestre avec une croissance de 6 3 % grâce à une reprise progressive du tra c en magasins En 2009 les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont diminué de 8 9 % sur l’exercice et de 8 2 % sur les trois derniers mois  la baisse dans les pays matures a été partiellement compensée par la très forte croissance dans les pays émergents DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR149ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009L’attractivité de Bottega Veneta a é té al imentée par une forte dynamique d’innovation et d’enrichissement des lignes permanentes ainsi que par l’introduction de modèles saisonniers très appréciés de la clientèle En Maroquinerie la marque a béné cié du succès ininterrompu de ses lignes emblématiques (Veneta Cabat et Knot notamment) et les nouveaux modèles (par exemple le Hobo) ont été très bien accueillis par les clients la presse spécialisée et les célébrités En 2009 Bottega Veneta a continué d’a cher une bonne croissance dans les pays émergents en hausse de 30 6 % sur l’exercice et de 27 2 % sur les trois derniers mois Les ventes dans ces régions ont représenté 31 8 % du chi re d’a aires total de la marque en 2009 contre 22 8 % en 2008 L’Asie Paci que est devenue le premier marché de Bottega Veneta avec un poids dans le chi re d’a aires total de 27 6  % au 31 décembre 2009 à comparer à 18 0  % un an auparavant grâce à une progression de 52 9  % au quatrième trimestre et de 43 6  % sur douze mois La performance globale de Bottega Veneta en 2009 a été largement a ectée par la baisse d’activité de la marque au Japon même si ce pays ne représentait plus que 27 8  % des ventes totales au 31 décembre 2009 contre 33 9  % un an auparavant Dans un marché du Luxe toujours très déprimé le chi re d’a aires de Bottega Veneta au Japon a diminué de 18 6 % au quatrième trimestre et de 23 4 % sur douze mois En Amérique du Nord l’activité de Bottega Veneta a échi de 4 2 % en 2009 avec un excellent quatrième trimestre en progression de 11 8 % La marque a che un chi re d’a aires en baisse de 16 1 % en Europe sur l’exercice avec également une amélioration de tendance au quatrième trimestre en hausse de 6 6 % En 2009 Bottega Veneta a a ché un résultat opérationnel courant de 92 millions d’euros après avoir atteint 101  millions d’euros en 2008 Le taux de rentabilité s’est établi à 22 8  % soit une baisse de 220 points de base en réel et de 180 points de base à taux de change comparables par rapport à l’exercice précédent L’EBITDA s’est élevé à 103 millions d’euros en 2009 pour un ratio d’EBITDA rapporté au chi re d’a aires de 25 7 % Le taux de marge brute de Bottega Veneta a légèrement échi en 2009 du fait de l’évolution défavorable du dénouement des couvertures de change À taux de change constants il s’est sensiblement apprécié pour l’activité au détail dans les magasins en propre et est resté stable pour les ventes aux distributeurs tiers En 2009 les charges opérationnelles de Bottega Veneta ont été réduites de 1 6  % à taux de change comparables  hors e et de l’expansion du réseau de magasins elles ont baissé de 5 4  % Toutefois a n de promouvoir l’image et la notoriété de la marque de préserver son exclusivité et lui assurer une forte visibilité les dépenses de communication et publicité sont restées stables en 2009 à taux de change comparables À taux de change comparables les stocks de Bottega Veneta ont baissé de 11 6 % par rapport au 31 décembre 2008 malgré l’e et des ouvertures de magasins Le réseau de magasins exploités en propre par Bottega Veneta comptait 135 unités au 31  décembre 2009 dont 16 en Grande Chine Sur les 14 ouvertures nettes de points de vente e ectuées dans l’exercice soit 4 de plus qu’en 2008 5 l’ont été en Grande Chine et 6 dans les autres pays émergents Les investissements opérationnels de Bottega Veneta ont augmenté de 57 5 % en 2009 Yves Saint Laurent(en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 237 5 262 8  9 6 %Résultat opérationnel courant (9 8) 0 3 nsen % du chiffre d’affaires  4 1 % 0 1 % nsEBITDA1 8 11 9 nsen % du chiffre d’affaires 0 8 % 4 5 % nsInvestissements opérationnels bruts 3 9 10 2  61 8 %Effectifs moyens1 027 1 031  0 4 %Le chi re d’a aires d’Yves Saint Laurent a atteint 238 millions d’euros au 31 décembre 2009 soit un recul de 9 6 % en données publiées et de 11 8  % à taux de change comparables par rapport à 2008  hors royalties l’activité a baissé de 13 1 % par rapport à l’exercice précédent qui avait a ché une progression de 9 2 % en comparable par rapport à 2007 Sur les trois derniers mois de l’année les ventes ont diminué de 6 9 % en réel et de 3 9 % en comparable par rapport à la même période de l’exercice précédent Les ventes au détail dans les magasins en propre ont baissé de 7 9 % en comparable en 2009 mais se sont redressées sur les trois derniers mois en hausse de 9 1 % notamment aux États Unis Avec un quatrième trimestre en retrait de 23 6 % les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont diminué de 20 7 % en 2009 par rapport à 2008 qui avait progressé de 25 0 % par rapport à l’exercice précédent L’activité commerciale de l’exercice 2009 a été marquée par la bonne performance des Chaussures et par le succès des lignes complémentaires Édition 24 Édition Unise x et Édition Soir Au quatrième trimestre la bonne tendance des ventes au détail dans les magasins en propre a été alimentée par la forte croissance de la Maroquinerie et des lignes Femme 150DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009En 2009 la maison Yves Saint Laurent a été confrontée dans ses marchés historiques à un environnement moins favorable et à des tendances de consommation de produits de Luxe moins porteuses Sur douze mois les ventes ont baissé de 16 4 % en Europe de 19 0 % en Amérique du Nord et de 16 9 % au Japon en comparable Le chi re d’a aires du quatrième trimestre a diminué de 10 3 % en Europe de 9 1 % en Amérique du Nord et de 0 5 % seulement au Japon Yves Saint Laurent a réalisé en 2009 24 6 % de son activité dans les pays émergents soit 440 points de base de plus qu’en 2008 Les ventes dans ces pays ont augmenté de 5 8 % sur douze mois et de 15 2 % au quatrième trimestre En particulier l’Asie Paci que a progressé de 15 4 % sur l’exercice 2009 et de 41 5 % sur les trois derniers mois Au 31  décembre 2009 les pertes de la maison Yves Saint Laurent s’établissaient à près de 10  millions d’euros contre un résultat à l’équilibre un an plus tôt L’EBITDA reste positif pour 2 millions d’euros en 2009 contre près de 12 millions d’euros en 2008 En 2009 hors impact très défavorable des couvertures de change le taux de marge brute d’Yves Saint Laurent a quelque peu diminué Il s’est légèrement apprécié pour les ventes aux distributeurs tiers et a baissé dans l’activité au détail des magasins en propre du fait d’un mix produits défavorable et d’une politique d’ajustement rapide des stocks Les programmes de réduction des coûts mis en place chez Yves Saint Laurent en 2009 ont porté leurs premiers fruits sur l’exercice avec une diminution des charges opérationnelles de 7 8 % à taux de change comparables Les économies ont été particulièrement signi catives sur les frais généraux et administratifs en baisse de 15 1 % en comparable À taux de change comparables les stocks d’Yves Saint Laurent ont baissé de 22 7 % par rapport au 31 décembre 2008 En 2009 Yves Saint Laurent a fermé 3 magasins dans les pays matures et en a ouvert 5 dans les pays émergents La marque exploitait 66 magasins en propre au 31 décembre 2009 dont 3 en Grande Chine Les investissements opérationnels d’Yves Saint Laurent ont été réduits de 61 8 % en 2009 Autres marques(en millions d’euros)2009 2008 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 482 8 508 1  5 0 %Résultat opérationnel courant 24 8 38 6  35 8 %en % du chiffre d’affaires 5 1 % 7 6 %  2 5 ptsEBITDA43 9 56 4  22 2 %en % du chiffre d’affaires 9 1 % 11 1 %  2 0 ptsInvestissements opérationnels bruts 15 0 26 6  43 6 %Effectifs moyens1 871 1 814 + 3 1 %Après une année 2008 de forte croissance ( +  16 7  %) les autres marques du pôle Luxe ont réalisé en 2009 un chi re d’a aires de 483  millions d’euros en baisse de 4 8  % en réel et de 6 9  % à taux de change comparables par rapport à l’exercice précédent Sur les trois derniers mois de l’année les ventes des autres marques du pôle Luxe ont progressé de 6 7  % en réel et de 9 1  % à taux de change comparables par rapport au quatrième trimestre 2008 en hausse de 8 8 % par rapport à la même période de l’exercice précédent En 2009 Balenciaga a maintenu un rythme de croissance soutenu grâce à la renommée de la marque au succès de ses collections et à la pertinence de sa stratégie d’expansion Les ventes au détail réalisées dans les magasins en propre ont très fortement augmenté et les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont bien résisté Balenciaga a a ché une hausse très signi cative de ses ventes de Maroquinerie et a progressé sur ses principaux marchés plus particulièrement en Asie Paci que et au Japon Sur un marché de l’Horlogerie & Bijouterie particulièrement détérioré Boucheron a bien résisté en 2009 avec des ventes en forte hausse sur tous ses marchés hormis le Japon Les trois derniers mois de l’année ont notamment a ché une bonne croissance Du fait notamment de la fermeture aux États Unis de tous ses magasins exploités en propre le chi re d’a aires de Sergio Rossi a baissé en 2009 En 2009 les ventes au détail dans les magasins en propre d’Alexander McQueen ont fortement progressé et les ventes aux distributeurs tiers ont bien résisté en particulier au quatrième trimestre Les ventes aux distributeurs tiers de Stella McCartney ont baissé en 2009 alors que les ventes au détail dans les magasins en propre ainsi que les redevances perçues au titre des licences concédées enregistraient une solide progression En 2009 les autres marques du pôle Luxe ont dégagé un résultat opérationnel courant de 25  millions d’euros contre 39  millions d’euros pour l’exercice précédent L’EBITDA s’est établi à 44 millions d’euros en 2009 alors qu’il avait atteint 56 millions d’euros en 2008 En 2009 Balenciaga a enregistré une amélioration conséquente de son résultat et de son taux de rentabilité opérationnelle grâce à la notable appréciation de son taux de marge brute De même le résultat et la marge opérationnelle de Boucheron ont progressé sur l’exercice du fait de l’e cacité et de l’ampleur de ses plans de réduction de coûts Les autres marques ont a ché des résultats opérationnels courants en retrait DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR151ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009 COMMENTAIRES SUR LA STRUCTURE FINANCIÈREEn 2009 PPR a une nouvelle fois renforcé sa structure nancière et a che une réduction des capitaux engagés une hausse des capitaux propres et une baisse signi cative de son endettement nancier net  (en millions d’euros)2009 2008 VariationGoodwill marques et autres immobilisations incorporelles nettes 15 687 3 16 351 4  664 1Autres actifs nets non courants 522 2 420 2 + 102 0Actifs nets courants (253 4) (40 3)  213 1Provisions(559 7) (612 7) + 53 0Capitaux engagés 15 396 4 16 118 6  722 2Actifs nets destinés à être cédés 24 2 (9 4) + 33 6Capitaux propres 11 053 3 10 598 8 + 454 5Endettement financier net 4 367 3 5 510 4  1 143 1Capitaux engagésAu 31 décembre 2009 les capitaux engagés ont baissé de 722 millions d’euros (4 5 %) par rapport à la clôture de l’exercice précédent Goodwill marques et autres immobilisations incorporelles nettesAu 31  décembr e 2009 l e p oste go odwil l ma rqu es e t a utr es immobilisations incorporelles nettes représente 64 1  % du total du bilan (60 6 % au 31 décembre 2008) Il est principalement constitué  de goodwill à hauteur de 5 565 millions d’euros dont 2 071 millions pour le pôle Luxe et 1 363 millions pour Puma  de marques à hauteur de 9 766 millions d’euros dont 6 188 millions pour le pôle Luxe et 3 500 millions pour Puma La diminution de ce poste par rapport au 31 décembre 2008 résulte pour l’essentiel de l’introduction en bourse de Cfao ainsi que de la dépréciation des goodwills de Conf orama Italie et Redcats qui excèdent largement l’accroissement lié à l’acquisition de Dobotex par Puma Autres actifs nets non courants(en millions d’euros)2009 2008 VariationImmobilisations corporelles nettes 1 861 5 2 253 4  391 9Impôts différés nets (2 306 0) (2 208 2)  97 8Participations dans les entreprises mises en équivalence 705 6 74 5 + 631 1Actifs financiers nets non courants 249 7 283 7  34 0Actifs non courants divers 11 4 16 8  5 4Autres actifs nets non courants 522 2 420 2 + 102 0Par rapport au 31 décembre 2008 le poste Immobilisations corporelles diminue de 17 4 % du fait des opérations courantes de l’exercice et surtout sous l’effet de l’introduction en bourse de Cfao Au 31 décembre 2009 les immobilisations corporelles sont constituées par des terrains et des constructions à hauteur de 786 millions d’euros dont 142 millions en contrats de location nancement (876 millions d’euros et 180 millions respectivement un an auparavant) 152DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009Les infrastructures d’exploitation se répartissent comme suit  Propriété Crédit bailLocation simple 2009 2008Points de venteFnac 1 143 144 144Redcats 586 586 617Conforama 105 12 94 211 216Puma 3 539 542 571Luxe 13 4 592 609 560Unités logistiquesFnac 1 8 9 9Redcats 6 9 15 17Conforama 12 1 62 75 77Puma 4 36 40 31Luxe 4 41 45 47Unités de production & diversFnac 1 1 1Redcats 8 14 22 17Conforama 3 21 24 24Puma 1 3 4 3Luxe 6 2 12 20 15Au 31 décembre 2009 les participations dans les entreprises mises en équivalence incluent pour l’essentiel les 25 834 370 titres Cfao représentatifs de la participation résiduelle de PPR évalués à leur juste valeur à la date de la perte de contrôle (soit au cours d’introduction de 26 euros par action) (en millions d’euros)2009 2008 VariationStocks2 351 6 3 465 5  1 113 9Créances clients941 8 1 303 0  361 2Dettes fournisseurs (2 053 5) (2 976 5) + 923 0Créances et dettes d’impôts exigibles (134 2) (223 7) + 89 5Autres actifs et passifs financiers courants (28 6) 67 2  95 8Autres actifs et passifs courants (1 330 5) (1 659 5) + 329 0Besoin en fonds de roulement (253 4) (24 0)  229 4Dérivés de couverture de taux d’intérêt(16 3) + 16 3Actifs nets courants (253 4) (40 3)  213 1Au 31  décembre 2009 le Besoin en Fonds de Roulement de PPR s’est amélioré de 229  millions d’euros par rapport à la clôture de l’exercice précédent Hors e ets à la baisse de la perte de contrôle de Cfao (pour 762 millions d’euros) la variation des s tocks a engendré un ux positif de trésorerie de 353 millions d’euros en 2009 Actifs nets courantsAu 31 décembre 2009 les actifs nets courants constituaient une dette nette de 253 millions d’euros à comparer à une dette nette de 40 millions d’euros au 31 décembre 2008 Ils se décomposaient comme suit  DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR153ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009En 2009 la baisse des créances clients s’explique à hauteur de 340 millions d’euros par les e ets de l’introduction en Bourse de Cfao Les variations de créances clients issues des opérations d’exploitation ont généré un excédent de trésorerie de 50 millions d’euros La baisse marquée des dettes fournisseurs par rapport au 31 décembre 2008 est due à la perte de contrôle de Cfao (pour 640 millions d’euros) mais aussi à la réduction prudente des programmes d’achats et dans une moindre mesure pour certaines entités françaises seulement (en particulier Conforama) aux e ets de la Loi de Modernisation de l’Économie qui a raccourci les délais de règlement des fournisseurs français La variation des dettes fournisseurs a généré un décaissement de trésorerie de 294 millions d’euros en 2009 En 2009 la variation des créances et dettes d’impôts exigibles a donné lieu à un débours de trésorerie de 59 millions d’euros La baisse des autres actifs et passifs financiers courants est due à hauteur de 88 millions d’euros aux variations des taux de change La variation des autres actifs et passifs courants s’explique pour 165 millions d’euros par la perte de contrôle de Cfao et a généré des décaissements de trésorerie de 140 millions d’euros Provisions(en millions d’euros)2009 2008 VariationProvisions pour retraites et avantages similaires 204 2 258 4  54 2Autres provisions pour risques et charges 355 5 354 3 + 1 2Provisions559 7 612 7  53 0Depuis le 31  décembre 2008 les provisions pour retraites et autres avantages similaires ont baissé principalement sous l’e et d’une part de la perte de contrôle de Cfao (impact de 25  millions d’euros) et d’autre part de la réduction des e ectifs À la clôture de l’exercice 2009 ces provisions correspondent à un engagement global de 401 millions d’euros couvert par des actifs à hauteur de 197 millions d’euros Au 31  décembre 2009 la quote part de ces provisions qui ne donnera pas lieu à des décaissements dans les douze prochains mois (enregistrée dans les passifs non courants) s’élève à 192 millions d’euros (241 millions d’euros un an auparavant) En 2009 hors l’effet de l’introduction en bourse de Cfao (pour 20 millions d’euros) les autres provisions pour risques et charges ont augmenté de 6 3  % par rapport à la clôture de l’exercice 2008 essentiellement du fait de l’accroissement des provisions pour restructurations Les provisions pour risques de garanties de passif ou pour litiges et contentieux se sont légèrement accrues en 2009 Au 31 décembre 2009 la part non courante de ces provisions s’élève à 104 millions d’euros (164 millions d’euros à la clôture de l’exercice précédent) Capitaux propres(en millions d’euros)2009 2008 VariationCapitaux propres – Part revenant au Groupe 9 954 5 9 341 9 + 612 6Capitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlés 1 098 8 1 256 9  158 1Capitaux propres 11 053 3 10 598 8 + 454 5Au 31  décembre 2009 les capitaux propres consolidés de PPR sont en hausse de 4 3 % par rapport à la clôture de l’exercice précédent En 2009 la part des capitaux propres revenant au Groupe a augmenté de 6 6 % sous l’e et principalement  du résultat net part du Groupe de l’exercice (+  985  millions d’euros)  des dividendes distribués par PPR (  418 millions d’euros)  de la reval orisation de s paie ments fondés sur d es actions (+ 16 millions d’euros) et des variations de périmètre (+ 16 millions d’euros)  des écarts de conversion (  9 millions d’euros) des écarts actuariels (  20 millions d’euros) et des variations des réserves de couverture des ux de trésorerie (+ 43 millions d’euros) Au cours de l’exercice 2009 PPR a procédé  à l’acquisition et à la cession de 1 141 238 titres dans le cadre du contrat de liquidité  à l’acquisition de 75 000 actions propres en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre de plans d’actions gratuites  à l’attribution de 64 675 actions aux salariés béné ciaires des plans d’actions gratuites 2007 à échéance mai 2009 Au 31  décembre 2009 le capital social de PPR était constitué de 126 555 377 actions d’une valeur nominale de 4 euros À cette date PPR ne détenait aucune action dans le cadre du contrat de liquidité (comme au 31  décembre 2008) Hors cadre du contrat de liquidité PPR conserve 90 325 titres d’autocontrôle en vue de leur attribution aux salariés (80 000 actions au 31 décembre 2008) 154DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009Au 31  décembre 2009 la part des capitaux propres revenant aux inté rêts non cont rôlés concernait pr inc ipalement Puma pou r 1  089  millions d’euros (1  101 millions d’euros un an auparavant) et Gucci Group  NV pour 10  millions d’euros (16 millions d’euros en 2008) Endettement nancier netL’endettement nancier net du Groupe s’élevai t à 4 367  millions d’euros au 31 décembre 2009  il a baissé de 1  143  millions d’euros par rapport à la clôture de l’exercice précédent soit une réduction de 20 7 % En particulier les dettes nancières brutes ont été réduites de 1 320 millions d’euros (  19 7 %) sur l’exercice Au 31  décembre 2009 l’endettement nancier net de PPR se décomposait comme suit  (en millions d’euros)2009 2008 VariationEmprunts obligataires 3 147 8 2 544 9 + 602 9Emprunts bancaires 1 176 7 2 679 4  1 502 7Billets de trésorerie213 3 784 9  571 6Dettes financières diverses 826 1 674 2 + 151 9Dettes financières brutes * 5 363 9 6 683 4  1 319 5Instruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d’intérêt) (52 1) (56 4) + 4 3Trésorerie et équivalents de trésorerie (944 5) (1 116 6) + 172 1Endettement financier net 4 367 3 5 510 4  1 143 1* Hors financement des concours à la clientèle Au 31  décembre 2009 les dettes financières diverses incluent 236 millions d’euros au titre des options de vente accordées à des actionnaires minoritaires (108  millions d’euros à la clô ture de l’exercice précédent) En 2009 PPR a poursuivi sa politique de xation ou de plafonnement des taux d’intérêt Ainsi la part de la dette à taux xe dans la dette brute totale s’établissait y compris opérations de couvertures à 69 8 % au 31 décembre 2009 (à comparer à 64 6 % au 31 décembre 2008) Au 31 décembre 2009 la dette brute du Groupe était majoritairement constituée par des nancements en euros  la part libellée en yen japonais s’élevait à 6 8 % de la dette brute totale (6 8 % au 31 décembre 2008) et la part libellée en dollars américains à 2 1  % (1 4  % au 31 décembre 2008) PPR minimise son exposition au risque de concentration du crédit en diversi ant ses sources de nancement Ainsi les nancements d és i nt erméd iés re p rés ent a ie nt 62 7  % d es d e tte s b ru t es au 31  décembre 2009 pour 49 8  % un an auparavant Les lignes de crédit de PPR sont souscrites auprès d’un pool diversi é de banques françaises et étrangères de premier rang Au 31  décembre 2009 77 % des engagements con rmés en faveur de PPR étaient assurés par 10 banques  les trois premiers partenaires du Groupe assuraient moins de 40 % du total et aucun de ces établissements ne dépassait individuellement 16 % de l’ensemble des lignes de crédits con rmées mises à la disposition du Groupe PPR s’engage uniquement dans des opérations de c rédit ou de placement avec des établissements financiers qui bénéficient de notes de crédit très élevées et en répartissant les transactions parmi les institutions SolvabilitéPPR a che une structure nancière très solide  le « gearing  » (ratio d’endettement nancier net rapporté aux capitaux propres) s’améliore à 39 5 % au 31 décembre 2009 contre 51 5 % au 31 décembre 2008  le ratio de solvabilité (endette ment financier net rapporté à l’EBITDA) s’améliore également à 2 44 sur l’exercice 2009 contre 2 57 en données publiées pour 2008 Les lignes de crédit con rmées de PPR comportent un seul covenant nancier  le ratio de solvabilité (endettement nancier net rapporté à l’EBITDA calculé une fois par an en pro forma et à la clôture de l’exercice) doit être inférieur ou égal à 3 75 L’agence de notation Standard & Poors a con rmé le 30 novembre 2009 la notation de PPR à « BBB   » avec perspective stable DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR155ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009GEARINGSOLVABILITÉLiquiditéAu 31 décembre 2009 PPR dispose d’une trésorerie disponible de 945 millions d’euros (1 117 millions d’euros au 31 décembre 2008) auxquels s’ajoute un solde de 5 944 millions d’euros de lignes de crédit à moyen terme con rmées et non utilisées à cette date (4 990 millions d’euros au 31 décembre 2008) ÉCHÉANCIER DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NETLe groupe n’est donc pas exposé à un risque de liquidité 156DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009Les parts des dettes à moins d’un an et des dettes à cinq ans et au delà représentaient respectivement 21 9 % et 29 0 % de l’endettement brut global au 31 décembre 2009 (42 3  % et 30 9  % respectivement au 31 décembre 2008) Le poste trésorerie et équivalents de trésorerie inclut exclusivement des instruments de trésorerie et OPCVM monétaires sans risque de variation de valeur Par ailleurs au 31  décembre 2009 le Groupe disposait de 6 517  millions d’euros de lignes de crédit con rmées (6 695 millions d’euros au 31 décembre 2008) Les nancements bancaires et obligataires comportent des clauses juridiques usuelles de « pari passu » de défaut croisé (« cross default ») et de « negative pledge » Les emprunts obligataires émis en 2009 dans le cadre du programme EMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôle et d’une clause dite de « step up coupon » en cas de passage de la notation de PPR en catégorie non investment grade Il n’existe aucune clause de remboursement anticipé dans les contrats de nancement qui serait déclenchée suite à une détérioration de la notation nancière du Groupe (« rating trigger ») Variation de l’endettement nancier netLa variation de l’endettement nancier net au cours des exercices 2009 et 2008 peut se rationaliser comme suit  (en millions d’euros)2009 2008Endettement financier net au 1er janvier 5 510 4 6 121 3Cash flow libre opérationnel(1 116 6) (843 8)Intérêts nets versés et dividendes reçus251 4 323 4Dividendes versés447 9 460 6Acquisitions et cessions de titres(740 7) (627 8)Autres mouvements14 9 76 7Endettement financier net au 31 décembre 4 367 3 5 510 4Cash ow libre opérationnelLa génération de cash ow libre opérationnel est un des objectifs majeurs de toutes les équipes du Groupe Le cash ow libre opérationnel de PPR s’est établi à 1 117 millions d’euros en 2009 soit une amélioration signi cative de 32 3 % par rapport à l’exercice précédent  (en millions d’euros)2009 2008 VariationCapacité d’autofinancement avant impôts dividendes et intérêts 1 701 8 1 761 7  3 4 %Variation du besoin en fonds de roulement (hors impôt) (40 1) (198 7)  79 8 %Impôts sur le résultat payés (243 7) (252 6)  3 5 %Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 1 418 0 1 310 4 + 8 2 %Investissements opérationnels nets (301 4) (466 6)  35 4 %Cash flow libre opérationnel 1 116 6 843 8 + 32 3 %En 2009 la capacité d’auto nancement avant impôts dividendes et intérêts a baissé de 60  millions d’euros par rapport à l’exercice précédent La part a érente aux opérations courantes n’a échi que de 33 millions d’euros soit 1 8 % par rapport à celle au 31 décembre 2008 Par rapport à l’exercice précédent les ux nets de trésorerie nés de la variation du Besoin en Fonds de Roulement se sont améliorés de 159  millions d’euros en 2009 Ce bon résultat est dû à hauteur de 493 millions d’euros à la réduction des stocks par toutes les marques et enseignes  la diminution des créances clients a été quasi stable d’un exercice à l’autre alors que la baisse des dettes fournisseurs a pesé pour 214 millions d’euros Les ux de trésorerie nés de la variation des dettes et créances diverses opérationnelles ou non courantes ont baissé de 119 millions d’euros en 2009 En 2009 les investissements opérationn els nets tenaient compte de cessions d’imm obilisations corporelles et incorporelles pour 38 millions d’euros (contre 41 millions d’euros en 2008) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR157ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009Les investissements opérationnels bruts s’élèvent donc à 339 millions d’euros au 31 décembre 2009 Ils baissent de 33 3 % par rapport à 2008 Ils se répartissent comme suit  (en millions d’euros)2009 2008 VariationRedcats32 5 56 0  42 0 %Fnac56 4 82 3  31 5 %Conforama59 2 64 5  8 2 %Puma54 5 119 2  54 3 %Luxe135 1 184 8  26 9 %Holdings et autres1 2 1 2 + 0 0 %Investissements opérationnels bruts 338 9 508 0  33 3 %En 2009 ces investissements résultent notamment de programmes d’ouvertures de points de vente pour près de 24 % (28 % en 2008) et de chantiers de transformation et ou rénovation de magasins pour environ 31 % (31 % en 2008) En 2009 un peu plus de 36 % des investissements opérationnels bruts ont été réalisés en France contre environ 30 % au cours de l’exercice précédent Cash ow libre disponibleLes décaissements au titre des frais nanciers nets intégraient en 2009 des intérêts et dividendes reçus pour 13 millions d’euros (44 millions d’euros en 2008) En conséquence le cash flow disponible s’établit à 865  millions d’euros pour l’exercice  2009 Il s’améliore de 345 millions d’euros soit 66 3 % par rapport à 2008 Dividendes versés – Opérations nancièresLes divi dendes versés au cours de l’exercice 2009 comprenaient 31 millions d’euros de dividendes versés aux minoritaires des liales consolidées (27 millions d’euros en 2007) dont 28 millions d’euros concernent Puma et ses liales (23 millions d’euros en 2008) En 2009 les acquisitions et cessions de titres incluent pour l’essentiel l’encaissement net de frais lié à la cession par introduction en bourse de 35 650 000 actions Cfao S’y ajoutent les décaissements résultant de la prise de contrôle par Puma de Dobotex et des paiements subséquents a érents à la cession d’YSL Beauté En 2008 les acquisitions et cessions de titres regroupaient pour l’essentiel l’encaissement résultant de la cession d’YSL Beauté ainsi que les décaissements au titre des acquisitions de titres Puma par PPR et Puma (pour 80 et 181 millions d’euros respectivement) et d’actions PPR d’autocontrôle (pour 132 millions d’euros) RÉSULTAT DE LA SOCIÉTÉ PPR ET DIVIDENDELe résultat net de PPR société mère s’établit à 718  millions d’euros pour l’exercice 2009 Le résultat net de l’exercice  2008 s’élevait à 77 millions d’euros En 2009 le résultat exceptionnel a che une perte supérieure à celle de 2008 mais le résultat opérationnel courant s’est amélioré et le résultat nancier a très fortement progressé compte tenu de la hausse sensible des dividendes perçus et de la baisse des frais nanciers Le Conseil d’administration soumettra à l’approbation de l’Assemblée générale du 19 mai 2010 la distribution d’un dividende de 3 30 euros par action stable par rapport à celui de l’exercice précédent La somme qui serait distribuée en 2010 atteindrait donc 418 millions d’euros équivalente à celle de l’exercice précédent Cette proposition traduit la volonté de PPR de conserver des taux de distribution bien équilibrés eu égard d’une part à l’évolution du résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants et d’autre part au niveau du cash ow disponible de l’exercice 2009 En e et ces taux de distribution (1) s’établissent à  58 6  % du résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants de l’exercice 2009 contre 47 7 % en 2008  48 3 % du cash ow disponible de l’exercice 2009 contre 63 2 % en 2008 (1) Calculés pour les exercices antérieurs à 2009 à partir des agrégats comptables publiés (non retraités de l’application d’IFRS 5) 158DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009DIVIDENDE VERSÉ PAR ACTION (EN EUROS)TAUX DE DISTRIBUTIONLes principales transactions avec les parties liées sont détaillées dans la Note 35 des états nanciers DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR159ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2009 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTUREIl n’y a pas eu d’événement signi catif au niveau du Groupe depuis la clôture de l’exercice PERSPECTIVESL’environnement économique encore convalescent en 2010 impose de rester prudent Le Groupe aborde cette année avec détermination et con ance  PPR ne relâche pas ses e orts en matière de gestion et engage une véritable o ensive commerciale a n d’améliorer les performances opérationnelles et commerciales du groupe 160DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Politique d’investissementPolitique d’investissementEn 2009 PPR a poursuivi sa stratégie visant à renforcer ses activités à forte croissance et à rentabilité élevée Cette stratégie qui donne la priorité à la croissance organique et au développement international est fondée sur des marques mondiales et des enseignes réputées  elle s’exprime à la fois sur les marchés du luxe et sur des marchés grand public Cette stratégie vise à faire prospérer chacune des entités du Groupe et à exploiter son potentiel de croissance endogène Pour renforcer ses positions PPR a la faculté de réaliser des acquisitions tactiques a n de compléter ses dispositifs et ses portefeuilles de marques ou de produits Cette vision laisse aussi la place à des acquisitions stratégiques qui constituent un moyen e cace pour accélérer le développement du Groupe et améliorer son pro l de croissance et de rentabilité Par ailleurs PPR a poursuivi en 2009 le mouvement de focalisation sur les activités prioritaires qui avait été initié en 2006 INVESTISSEMENTS FINANCIERS2009Les ux de trésorerie liés aux investissements nanciers ont représenté un encaissement net de 802 millions d’euros pour l’exercice 2009 les cessions d’actifs financiers (titres et autres actifs financiers) et les intérêts et dividendes reçus ayant très largement excédé les acquisitions d’actifs nanciers Cession du contrôle de Cfao par introduction en bourseLe 3  décembre 2009 PPR a cédé le contrôle de sa liale Cfao par introduction en bourse sur Euronext Paris Cette opération cons titue une nouvelle étape impor tante de la stratégie de PPR  en cédant le contrôle majoritaire de Cfao le Groupe poursuit sa recon guration autour d’un ensemble cohérent de marques mondiales puissantes dans l’univers de l’équipement de la personne tant sur le secteur du luxe que sur le segment grand public Cette orientation stratégique a été constamment reprise dans l’information communiquée au marché PPR n’entend pas rester durablement associé au développement de Cfao   si la perspective à terme est une sortie complète du capital de Cfao un désengagement rapide n’est pas envisagé à ce stade PPR s’est d’ailleurs engagé envers les banques garantes de l’opération à ne pas o rir céder ou transférer de toute autre manière des actions de Cfao jusqu’au 7 juin 2010 Saluée unani mement par la place cette in troductio n en bourse a été la plus importante réalisée sur Euronext Paris ces dernières années L’o re a été sursouscrite à hauteur de 2 5  fois le nombre d’actions proposées et le livre d’ordres a été de grande qualité avec la présence de tous les grands fonds institutionnels et une large majorité d’investisseurs long terme Le prix d’introduction (26  euros par action) s’est situé dans le milieu de la fourchette annoncée l’option de surallocation a été très rapidement exercée et la performance du titre Cfao lors de ses premières semaines de cotation a été tout à fait satisfaisante PPR a donc perdu le contrôle de Cfao en cédant au public pour 927  millions d’euros (hors frais) 35  650  000  actions de sa liale précédemment détenue à 99 9 % Le Groupe demeure actionnaire de Cfao à hauteur de 42 0  % du capital et des droits de vote et n’a aucun accord avec d’autres actionnaires donnant le pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote  il n’exerce donc plus qu’une in uence notable sur Cfao À la date d’introduction en bourse 54 1 % du capital de Cfao était détenu par des investisseurs institutionnels (français à hauteur de 42 %) dont les 32 plus importants détenaient conjointement une participation supérieure à celle de PPR Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 1er janvier 2009 Puma a pris une participation majoritaire dans la société néerlandaise Dobotex International BV partenaire historique qui détient la licence pour les chaussettes et les sous vêtements Puma hors États Unis Le 12 janvier 2009 Puma a annoncé l’acquisition de la société suédoise Brandon AB spécialiste du merchandising et de la promotion des marques Le 25 février 2009 Gucci Group a conclu un accord de vente dé nitif de Bédat & Co à Luxury Concepts Watches Jewellery Sdn Bhd société basée en Malaisie Le 10  juin 2009 PPR a nalisé la cession de Surcouf à Monsieur Hugues Mulliez fondateur de l’enseigne Youg’s spécialisée dans la vente de produits et services informatiques DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR161ÉLÉMENTS FINANCIERS4Politique d’investissementLe 8 janvier 2010 Puma et Hussein Chalayan ont annoncé le rachat au 31 décembre 2009 par Hussein Chalayan de la participation de Puma dans leur société commune Chalayan LLP Hussein Chalayan reste le Directeur Artistique de Puma responsable de la supervision du design de la création et du développement des co llections Sportlifestyle de Puma La collection Urban Mobility développée par Hussein Chalayan sera disponible en magasins pour la saison Printemps Eté 2010 2008Les ux de trésorerie liés aux investissements nanciers ont représenté un encaissement net de 983 millions d’euros pour l’exercice 2008 (montant publié non retraité) Cession d’YSL BeautéLe parfum les maquillages et les cosmétiques constituent un facteur essentiel du succès d’une marque de luxe globale PPR souhaitant optimiser le potentiel d’Yves Saint Laurent dans cette catégorie une alliance stratégique a été élaborée avec L’Oréal numéro un mondial du secteur Au premier semestre 2008 PPR a ainsi conclu un accord avec L’Oréal portant sur YSL Beauté au terme duquel  l’exploitation des marques Yves Saint Laurent et Boucheron dans le domaine des parfums et cosmétiques a été con ée à L’Oréal sous forme de licence mondiale exclusive de très longue durée aux conditions de marché  les licences dans le domaine des parfums et cosmétiques des marques Stella McCartney Oscar de la Renta et Ermenegildo Zegna ont été transférées à L’Oréal  et les titres d’YSL Beauté y compris sa liale Roger & Gallet ont été cédés à L’Oréal pour un prix faisant ressortir une valeur d’entreprise de 1 150 millions d’euros Les marques Yves Saint Laurent Boucheron et Stella McCartney restent la propriété du groupe PPR Avec cet acc ord PPR ré affirme son ambition de s outenir l e développement de ses marques de luxe L’Oréal va assurer et accélérer la croissance et le rayonnement à l’échelle mondiale de la marque Yves Saint Laurent dans le domaine des parfums du maquillage et des cosmétiques Une plateforme unique de développement sera également o erte aux marques Boucheron et Stella McCartney À l’issue de la consultation des instances représentatives du personnel et après autorisation des autorités de la concurrence le transfert e ectif d’YSL Beauté à L’Oréal a été e ectué le 26 juin 2008 et a donné lieu à l’encaissement du montant de la transaction Cession d’activités non prioritairesEn février 2008 Conforama a conclu un protocole d’accord portant sur la cession de sa liale polonaise à Leroy Merlin pour une valeur d’entreprise de 45 millions d’euros Cette vente a été nalisée en juin 2008 après autorisation des autorités de la concurrence Poursuivant la simpli cation de son portefeuille d’activités Redcats a cédé en juillet 2008 le portefeuille de créances clients de sa liale Redcats UK ainsi qu’une partie des stocks a érents aux opérations d’Empire Stores au Royaume Uni a n de recentrer ses activités en Grande Bretagne sur ses marques de vente à distance telles que La Redoute Vertbaudet et Daxon De même Redcats USA a nalisé en juillet 2008 la cession à un fonds d’investissement américain de ses activités de prêt à porter féminin des marques du pôle «  Missy  » (Chadwick’s et Metrostyle) pour se concentrer aux États Unis principalement sur ses activités « grandes tailles » et « sports & loisirs » Prise de participation dans Girard PerregauxEn juin 2008 PPR a annoncé la signature d’un accord de coopération stratégique à long terme avec Sowind Group société propriétaire des marques suisses de haute horlogerie Girard Perregaux et JeanRichard PPR est devenu actionnaire de Sowind Group à hauteur de 23 % du capital Un pacte d’actionnaires a été mis en place et des modalités permettront à PPR d’accroître à terme sa participation dans la société dont Luigi Macaluso conserve le contrôle Cet accord stratégique concrétise la vision commune des deux partenaires sur les perspectives de croissance à long terme du secteur de la haute horlogerie  il permettra à PPR et Girard Perregaux d’échanger leurs savoir faire et de partager leurs expertises en matière de recherche et développement de design de gestion de marque de réseau de distribution et d’approvisionnement Cette alliance à long terme donne à Girard Perregaux l’une des dernières manufactures horlogères suisses indépendantes ainsi qu’à la marque JeanRichard les moyens d’exploiter pleinement leur potentiel de croissance et d’innovation en s’adossant à un acteur majeur du luxe PPR par cet accord confirme l’ambition de Gucci Group de se développer dans la haute horlogerie l’un des marchés du luxe les plus porteurs Les marques de luxe de Gucci Group béné cieront ainsi d’une exceptionnelle expertise horlogère et conforteront leurs approvisionnements en composants horlogers 2007Les ux de trésorerie liés aux investissements nanciers ont représenté un décaissement net de 3 035 millions d’euros pour l’exercice 2007 Prise de contrôle de PumaLe 10 avril 2007 PPR a annoncé l’acquisition d’une participation de contrôle dans Puma et le lancement d’une o re publique d’achat Cette opération a été nalisée le 17 juillet 2007 Cette prise de contrôle a représenté une nouvelle opportunité de développement pour PPR et s’est inscrite au cœur de sa stratégie d’expansion fondée sur des marques fortes et des modèle s de distribution di érenciants 162DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Politique d’investissementDans un premier temps PPR via sa liale Sapardis a signé le 10 avril 2007 un accord avec la société Mayfair portant sur l’acquisition en numéraire de sa participation de contrôle de 27 1  % dans Puma (4 333  185 titres) au prix de 330  euros par action (hors dividende unitaire 2006 de 2 5 euros) soit un montant total de 1 430 millions d’euros Dans un deuxième temps et suite à cette acquisition PPR a lancé une o re d’achat amicale en numéraire sur le solde du capital de Puma au même prix de 330 euros par action valorisant Puma à 5 330 millions d’euros Lancée le 14  mai 2007 l’o re n’était assortie d’aucune condition de seuil et était soumise à l’approbation des autorités de tutelle en charge de la concurrence Cette condition suspensive a été levée le 15 juin 2007 et trois dirigeants de PPR ont pris place au Conseil de surveillance de Puma Le 19 juin 2007 François Henri Pinault a été élu à l’unanimité Président du Conseil de surveillance de Puma Pendant la période initiale d’acceptation de l’o re qui s’est achevée le 27 juin 2007 976 892 titres ont été apportés à l’o re auxquels se sont rajoutés 34 789 titres rachetés sur le marché soit un investissement complémentaire pour PPR de 334 millions d’euros En conséquence au 30 juin 2007 PPR détenait 5 344 866 titres Puma représentant une participation de contrôle de 33 4 % Une période additionnelle d’acceptation de l’o re a été ouverte du 28 juin au 11 juillet 2007 pendant laquelle les actionnaires de Puma avaient une dernière possibilité d’apporter leurs titres à l’o re de PPR au prix de 330 euros par action À la clôture dé nitive de l’OPA PPR détenait une participation de 62 1 % dans le capital de Puma soit 9 950 664 actions Depuis la clôture de l’OPA et jusqu’au 31 décembre 2007 PPR a acquis 154 942 titres Par ailleurs sur la même période Puma a mis en œuvre son programme de rachat d’actions propres et a acquis 125  000  actions d’autocontrôle En conséquence au 31 décembre 2007 Puma est consolidé par intégration globale à hauteur de 63 6 % Acquisition de United Retail par Redcats USALe 11  septembre 2007 Redcats USA a lancé une offre publique d’achat amicale sur les actions de United Retail Group spécialiste de la vente en magasins de prêt à porter féminin grandes tailles sous la marque Avenue et au travers d’un réseau national de 492 boutiques Le 1er  novembre 2007 à l’issue de la période d’extension de l’o re Redcats USA a porté sa participation à 86  % puis a procédé à une absorption de United Retail Cette opération a valorisé United Retail à 198 9 millions de dollars américains Cette opération inscrite dans la stratégie de Redcats visant à renforcer ses positions de leader et à développer des modèles performants de distribution multicanal (catalogue internet et magasins) a permis à Redcats d’accélérer sa croissance aux États Unis en doublant sa part de marché sur le segment porteur du prêt à porter grandes tailles Cession de KadéosL e 31   m a r s 2 00 7 l a s o ci é té K a d é os s p é ci a l i s é e d a n s l a commercialisation de chèques et cartes cadeaux à destination du marché des entreprises et des particuliers a été cédée au groupe Accor pour un montant de 210 millions d’euros Cette opération réalisée dans d’excellentes conditions nancières et inscrite dans la stratégie de focalisation du Groupe sur ses activités prioritaires a permis à PPR de con er son activité chèques et cartes cadeaux à un leader du secteur en assurant la pérennité des contrats commerciaux de Kadéos avec l’ensemble des enseignes du Groupe Cession de la participation résiduelle dans France PrintempsLe 31 mars 2007 en application de l’accord de cession de contrôle de France Printemps conclu le 2 août 2006 RREEF (Groupe Deutsche Bank) et le groupe Borletti ont acquis le solde de la participation de PPR dans France Printemps (soit 48 96 %) INVESTISSEMENTS OPÉRATIONNELSLe Groupe mène une politique d’investissement ciblée visant à renforcer tant l’image que le positionnement unique de ses marques et enseignes ainsi qu’à accroître le retour sur capitaux employés des investissements réalisés La polit iq u e d’ inves tisse me nt du Gr oupe est axée au tour du développement de son réseau de magasins de la transformation et de la rénovation de ses points de vente existants de l’établissement et du maintien des unités de fabrication dans le secteur du luxe et des centres logistiques dans le secteur de la distribution ainsi que du développement de ses systèmes d’information En 2009 compte tenu du contexte économique et de la dégradation de l’environnement le Groupe a procédé à des arbitrages visant à se focaliser sur les marchés clés notamment dans les pays émergents ainsi que sur les projets assurant le meilleur et le plus rapide retour sur capitaux engagés Le Groupe a donc été amené à reporter ou réduire les investissements sur les projets non prioritaires A i n s i l e s in v e stis s eme nts o pé ra t ion n els br u ts d u Gr ou p e représentent en 2009 un débours de trésorerie de 339  millions d’euros en diminution de 33  % par rapport à l’exercice précédent à périmètre comparable Cette diminution signi cative re ète la capacité du Groupe à être réactif et à s’adapter à la dégradation de l’environnement Les i nves tisse me n ts i nt ègr en t n ota mme n t d e s prog r am me s d’ouvertures de points de vente pour environ 24 % (28 % en 2008 à DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR163ÉLÉMENTS FINANCIERS4Politique d’investissementpérimètre comparable) et des chantiers de transformation d’extension et ou de rénovation de magasins pour environ 31 % (31 % en 2008 à périmètre comparable) La part des investissements réalisés hors de France atteint 64 % du total en 2009 (70 % en 2008 à périmètre comparable) et souligne la priorité donnée par le Groupe à ses développements à l’international En 2009 les investissements opérationnels nets intègrent des cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles pour 38  millions d’euros (41 millions d’euros en 2008 à périmètre comparable) FnacLes investissements opérationnels bruts de la Fnac s’élèvent à 56 millions d’euros en diminution de 32 % sur l’exercice traduisant le ralentissement des programmes d’ouverture et l’optimisation des opérations de remodelage de magasins En 2009 la Fnac a ouvert 2 nouveaux magasins à l’international (13 nouveaux magasins dont 9 à l’international en 2008) et fermé 2 magasins Les investissements liés aux points de vente représentent 82 % du total des investissements de l’enseigne RedcatsLes investissements opérationnels b ruts de Redcats s’élève nt à 32 millions d’euros à n décembre 2009 en diminution de 42 % par rapport à l’exercice précédent Les investissements concernent des projets logistiques à hauteur de 30 % ainsi que des investissements liés aux points de vente à hauteur de 22 % notamment concentrés sur l’ouverture de boutiques et l’optimisation du réseau pour les marques Cyrillus Vertbaudet Somewhere et Avenue Par ailleurs fort d’un large réseau de plus de 60  sites marchands sur Internet Redcats continue d’innover et de développer ses di érents sites ConforamaLes investissements opérationnels bruts de Conforama s’élèvent à 59  millions d’euros en baisse de 8  % par rapport à l’exercice prédécent traduisant la réduction du plan d’ouverture de points de vente et l’allégement du programme de remodelage de magasins Au printemps 2009 un nouveau concept de magasin a été lancé en France à Paris Pont Neuf À n 2009 en France 12 magasins sont au nouveau concept Les investissements liés aux points de vente représentent 60 % du total des investissements de l’enseigne PumaLes investissements opérationnels bruts de Puma s’élèvent en 2009 à 55  millions d’euros en diminution de 54  % par rapport à l’exercice précédent Cette baisse est due à la réduction signi cative des programmes d’ouvertures ou de remodelage de points de vente et à la diminution des dépenses a érentes à la construction du nouveau centre opérationnel de Puma en Allemagne LuxeEn 2009 Gucci Group a continué à investir de manière signi cative dans son r éseau de magasins en propre avec un programme conséq uent de rénovations et d’agr andissements ainsi qu’avec l’ouverture nette de 49  unités supplémentaires dont 16 en Grande Chine (Chine continentale Hong Kong et Macao) et 16 dans les autres pays émergents Le nombre total de magasins a ainsi été porté à 609 au 31 décembre 2009 Les investissements hors magasins ont été signi cativement réduits Au total les investissements opérationnels bruts s’élèvent à 135  millions d’euros en diminution de 27  % sur l’exercice En 2009 Gucci a ouvert en net 25 nouveaux points de vente soit autant qu’en 2008 dont 8 en Grande Chine et 6 dans les autres pays émergents Bottega Veneta a ouvert en net 14  nouveaux points de vente sur l’exercice soit 4 de plus qu’en 2008 5 l’ont été en Grande Chine et 6 dans les autres pays émergents En 2009 Yves Saint Laurent a fermé 3 magasins dans les pays matures et en a ouvert 5 dans les pays émergents L’ensemble des autres marques ont également poursuivi l’extension de leur réseau de magasins gérés en propre en augmentation nette de 8 points de vente portant ainsi à 125 le nombre total de magasins des marques Balenciaga Boucheron Sergio Rossi Alexander McQueen et Stella McCartney 164DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesGestion des risquesRISQUES FINANCIERSLe Groupe a mis en place une organisation qui permet de gérer de façon centralisée les risques nanciers de liquidité de change et de taux Dépendant de la Direction Financièr e la Direction des Financements et de la Trésorerie du groupe PPR assume cette respo nsabilité et dispose pour cela d e l ’expertise des moyens notamment techniques et des systèmes d’information nécessaires Elle intervient sur les di érents marchés nanciers dans les meilleures conditions d’efficacité et de sécuri té par l’intermédiaire de PPR Finance SNC société du Groupe dédiée à la gestion de trésorerie et au nancement Elle coordonne la gestion de trésorerie des liales et détermine la politique bancaire du Groupe Les risques nanciers identi és par le Groupe sont les suivants  Risque de signaturesPPR mini mise s on exposition au risque de contr epartie en ne s’engageant qu’avec des établissements de première catégorie et en répartissant les transactions parmi les institutions sélectionnées dans une limite de montant qui leur est a ectée Les contreparties des opérations de produits dérivés sont incluses dans les procédures de gestion du risque de crédit  chacune d’elles fait l’objet d’autorisations régulièrement mises à jour en montant et maturité La notation des contreparties ne peut pas être inférieure au niveau « A » chez Standard & Poor’s ou à son équivalent chez Moody’s Risque actionsDans le cadre de ses opérations courantes PPR intervient sur les actions liées aux participations consolidées et les actions émises par PPR Dans le cadre de son programme de rachat d’actions PPR est amené à intervenir sur son propre titre ou via l’utilisation de produits dérivés dans le respect de la réglementation en vigueur Par ailleurs PPR a donné mandat à un intermédiaire nancier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres Ce contrat est conf orme à la Charte de déontologie établie par l’Association française des marchés nanciers (AMAFI) et approuvée par l’Autorité des marchés nanciers Les actions détenues au titre de participatio ns non consolidées représentent une faible exposition pour le Groupe et ne font pas l’objet de couverture Lorsque PPR met en place des placements nanciers sous la forme de Sicav OPCVM ou équivalents il utilise systématiquement des instruments de type monétaire de maturité de moins de 3  mois et béné ciant d’une liquidité a n de limiter les risques En conséquence PPR supporte un risque prix jugé non signi catif PPR a émis en mai  2008 une obligation de 400  millions d’euros indexée sur l’évolution du cours du titre PPR en deux tranches égales de 200  millions d’euros à échéance novembre  2012 et mai 2013 Le prix de remboursement de ces obligations est indexé sur l’évolution du cours du titre PPR dans la limite d’un prix plancher et d’un prix plafond Les informations complémentaires relatives au risque actions sont présentées dans la Note 30 3 des comptes consolidés annuels Risque de changeLe Groupe est amené à utiliser des instruments de couverture a n de réduire son exposition au risque de change en fonction des spéci cités propres à chaque pôle Ces instruments sont destinés soit à couvrir des dettes et créances commerciales en devises soit à couvrir des expositions budgétaires hautement probables et ou des engagements fermes Chaque entité couvre le risque de change généré par l’utilisation d’une devise autre que sa devise fonctionnelle dans ses relations commerciales Les sociétés des activités Grand Public couvrent principalement le risque de change généré par des engagements fermes d’achat en devises ou des ux d’achat hautement probables et dont l’horizon dépend de l’activité propre à chaque enseigne Ces ux de couverture peuvent être générés par des ux intragroupes via les centrales d’achat Les sociétés des activités Luxe sont amenées à couvrir le risque de change d’une part importante des ventes faites à leurs liales de distribution et plus marginalement leurs ux d’achat Ces ux couverts sont essentiellement des ux intragroupes Les expositions futures en devises sont déterminées dans le cadre d’une procédure budgétaire régulièrement réactualisée L’horizon de couverture est adapté au cycle de chaque enseigne et n’excède que marginalement l’année à chaque date de clôture Les directives et procédures de gestion du risque de change sont déterminées par le Comité exécutif de chaque enseigne et validées par PPR Les opérations de couverture sont réalisées par les enseignes dans le cadre de procédures et politiques de gestion du risque de change adaptées à leurs activités DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR165ÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesCes procédures intègrent les règles Groupe dé nies par PPR  PPR Finance SNC est la contrepartie uni que des opérations de change sau f contrainte réglementaire ou opérationnell e spéci que  toute opération de couverture de change est adossée en montant et maturité à un sous jacent économique interdisant ainsi toute opération spéculative  toute exposition hautement probable est couverte à hauteur de 85 % minimum pour les expositions budgétaires et couverte à 100 % pour les engagements fermes  la nature des instruments nanciers utilisés en couverture est strictement limitée et est dé nie par PPR  chaque enseigne met en place un processus de contrôle interne et organise des audits périodiques PPR veille à l’adéquation des politiques de gestion du risque de change de chaque enseigne avec son exposition en devise sous jacente notamment au travers d’une procédure mensuelle de reporting de change et organise périodiquement des audits au niveau du Groupe Par ailleurs le Groupe est également amené à couvrir le risque de change d’actifs et passifs nanciers émis en devises en utilisant des swaps de change permettant de re nancer ou placer la trésorerie en euros ou en monnaie locale La Note 30 2 des comptes consolidés annuels présente la nature des instruments de couverture ainsi que l’exposition au risque de change PPR Financ e SNC ass ure le traiteme nt le contrôle et le s uivi administratif des opérations de change pour le compte des enseignes au travers d’une organisation permettant de garantir la séparation des tâches et la sécurité des transactions (front o ce middle o ce back o ce comptabilité) et d’assurer le retournement des dérivés inte rnes sur le marché P PR Finance SNC dispose des moyens techniques et des systèmes d’information standards référencés sur le marché permettant de valoriser les instruments nanciers de change Risque de tauxLa politique de risque de taux est de la compétence de PPR et sa gestion est réalisée de manière consolidée par PPR Finance SNC PPR a ainsi xé l’objectif de répartition entre taux xe et taux variable de l’endettement nancier net consolidé du Groupe 40 % à taux variable et 60 % à taux xe Le risque de taux est analysé à partir des données et projections de l’évolution de l’endettement nancier net consolidé de l’échéancier des couvertures de taux et des nancements émis à taux xe et à taux variable Cette analyse permet d’initier les couvertures de taux en adéquation avec l’objectif de répartition taux xe taux variable du Groupe La mise en place des produits de couverture appropriés est e ectuée par l’intermédiaire de PPR Finance SNC en liaison étroite avec la Direction Générale de PPR PPR utilise principalement des swaps de taux d’intérêts a n de convertir à taux variable tout ou partie de ses emprunts obligataires émis à taux xe et des options de taux de type « cap » et « collar » a n de protéger les nancements à taux ottant contre le risque d’augmentation des taux d’intérêt PPR Financ e SNC assure le traiteme nt le contrôle et le suivi administratif des opérations de taux pour le compte des enseignes au travers d’une organisation permettant de garantir la séparation des tâches et la sécurité des transactions (front o ce middle o ce back o ce comptabilité) PPR Finance SNC dispose des moyens techniques et des systèmes d’information standards référencés sur le marché permettant de valoriser les instruments nanciers de taux La Note 30 1 des comptes consolidés annuels présente la nature des instruments de couverture ainsi que l’exposition au risque de taux Risque de liquiditéLa gestion du risque de liquidité du Groupe et de chacune de ses enseignes est étroitement et périodiquement appréciée par PPR à l’aide des procédures de reporting nancier des enseignes et du Groupe A n de gérer le risque de liquidité pouvant résulter de l’exigibilité des passifs nanciers à leur échéance contractuelle le Groupe a poursuivi sa politique de nancement visant à optimiser l’échéancier de sa dette et en limitant la concentration des remboursements Dans le cadre de cette gestion active il diversi e également les sources de nancement permettant ainsi de limiter la dépendance vis à vis de certains bailleurs de fonds Le G roup e d isp os e n ota mmen t d ’u n mon ta nt d e l i gnes d e crédit con rmées non utilisées au 31  décembre 2009 qui s’élève à 5  944 4  millions d’eu ros contre 4  989 6  millions d ’euros au 31 décembre 2008 PPR dispose d’un programme EMTN (Euro Medium Term Note ) au Luxe mb ou rg pou r l’é mission de ses e mprunts obligataire s d’un montant de 5  milliards d’euros et dont le montant utilisé au 31 décembre 2009 s’élève à 3  100  millions d’euros Dans le cadre de ce programme EMTN PPR a émis en 2009 quatre emprunts obligataires pour un montant total de 1 300 millions d’euros (Note 29 4) Le programme EMTN a été renouvelé le 30  novembre 2009 pour une durée d’un an Le groupe PPR est noté par l’agence Standard &  Poor’s qui lui a attribué la note «  A3 » à court terme et «  BBB   » à long terme perspective stable Les nancements bancaires et obligataires du Groupe contiennent les clauses d’engagement et de défaut habituelles de ce type de contrat  maintien de l’emprunt à son rang (pari passu) limitation des sûretés attribuées aux prêteurs (negative pledge) et défaut croisé (cross default) Les emprunts obligataires émis en 2009 dans le cadre du programme EMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôle et d’une clause dite de «  step up coupon  » en cas de passage de la notation de PPR en catégorie Non Investment Grade (Notes 29 4 et 29 5) Les lignes de cré dit confirmée s de PPR et PPR Finance SNC contiennent une clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non respect du covenant nancier Endettement Financier Net 166DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesEBITDA inférieur ou égal à 3 75 (Note 29 5 3 des comptes consolidés annuels) Le calcul de ce covenant nancier s’e ectue sur une base pro forma Au 31  décembre 2 009 PPR et PPR Fina nce SN C u tilisaie nt 490 millions d’euros sur les 6 081 millions d’euros de lignes de crédit con rmées soumises à ce covenant Les émissions obligataires sur le marché de l’euro ne contiennent aucun engagement lié à des ratios nanciers Toutes ces clauses sont respectées au 31 décembre 2009 et il n’existe pas de risque de défaut prévisible à cet égard Les informations relatives au risque de liquidité sont présentées dans la Note 29 des comptes consolidés annuels pour la répartition par échéance et par devise des dettes du Groupe et dans la Note  30 6 des comptes consolidés annuels détaillant le risque de liquidité conformément à la norme IFRS 7 39 RISQUES JURIDIQUESDépendance du Groupe à l’égard de brevets licences ou contrats d’approvisionnementIl n’existe aucun lien de dépendance signi cative du Groupe à l’égard des brevets de licences ou de contrats d’approvisionnement Les marques brevets ou droits de propriété intellectuelle exploités par le Groupe lui appartiennent en propre sans restriction d’antériorité d’usage ou de droits sur l’ensemble des territoires concernés qu’il s’agisse des dénominations sociales des Branches des enseignes des magasins ou des points de vente du Groupe ou qu’il s’agisse des marques ou signes de produits ou services fabriqués ou commercialisés par les di érentes entités du Groupe Cette situation n’exclut pas que dans le cadre de la politique de valorisation des marques du Groupe certaines marques lui appartenant soient concédées en licence à des tiers pour la commercialisation de produits ou services comme c’est notamment le cas dans le domaine des parfums ou cosmétiques  dans tous les cas ces licences s’opèrent à des conditions commerciales et nancières équilibrées et sans impact sur la pleine titularité des marques et des signes appartenant au Groupe Procès et litigesLes sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombr e de pr ocès ou litiges qui interviennent dans le cours normal des opérations dont des contentieux avec les administrations scales sociales ou douanières Les charges pouvant en découler estimées probables par les sociétés et leurs experts ont fait l’objet de provisions pour risques et charges Aucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés du Groupe sont impliquées de l’avis de leurs experts ne fait courir de risque dans le cours normal des affaires ou au développement du Groupe L’ensemble de ces risques juridiques comprenant l’impact des engagements donnés dans le cadre des cessions de contrôle d’entreprises est provisionné dans les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2009 Aucun de ces risques n’a été identi é comme survenu hors du cours normal des activités commerciales courantes des sociétés du Groupe Le Groupe estime qu e les d il igences p rocédu r es et pro ces s e ectifs d’identi cation et de gestion de ses risques industriels et environnementaux au sein de chacune des Branches concernées et qui recourent notamment à des organismes et conseils extérieurs habilités répondent de façon adéquate en pertinence et proportionnalité aux standards professionnels et techniques en usage dans le cadre de la réglementation applicable Une politique active de prévention et précaution fait partie intégrante de ces diligences et process Diverses garanties ont été données par le Groupe à l’occasion de cessions intervenues au cours des cinq dernières années (voir la Note  34 2 annexée aux Comptes consolidés au 31  décembre 2009 en page 251 ) S’agissant des législations ou réglementations applicables aux activités du Groupe il convient d’observer qu’aucune de ces activités ne relève de régimes spéciaux ou dérogatoires sur aucun des territoires concer nés les activités du Gro upe étant régie s par le s même s contraintes ou obligations que celles directement applicables à celles avec lesquelles elles se trouvent e ectivement en concurrence sur les di érents marchés concernés Il n’existe à la connaissance de la Société aucune évolution prévisible de caractère réglementaire ou législatif contraire à ce constat À la connaissance de la Société pour une période couvrant au moins les douze derniers mois il n’y a pas de procédure gouvernementale judiciaire ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont l’émetteur a connaissance qui est en suspens ou dont il est menacé) susceptible d’avoir ou ayant eu des e ets signi catifs sur la situation nancière ou la rentabilité de l’émetteur et de son Groupe DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR167ÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesRISQUES ASSURANCESLa Direction des Assurances du Groupe a pour mission d’identi er les risques en quanti er les conséquences et les réduire  soit en préconisant des mesures de prévention pour les risques qui peuvent être éliminés ou réduits par ces moyens  soit en prévoyant des modalités de nancement et notamment le transfert à l’Assurance pour les risques à caractère exceptionnel de forte amplitude potentielle et de faible fréquence Cette Direction dépend de la Direction Financière Elle s’appuie sur chaque enseigne qui a la charge de fournir les informations nécessaires à l’identi cation et la quanti cation des risques et de mettre en œuvre les moyens utiles pour assurer la continuité des activités en cas de sinistre Sur ces bases la Direction des Assurances du Groupe négocie avec les acteurs majeurs de l’industrie de l’assurance et de la réassurance pour mettre en place les couvertures les plus adaptées aux besoins de couverture des risques La prévention des risquesLa politique de prévention de précaution et de protection des risques décentralisée conformément à la règle du Groupe au niveau des enseignes est destinée à recenser évaluer et réduire l’exposition l’occurrence et l’intensité des sinistres grâce à  l’audit des principaux sites opérationnels  l’expertise des valeurs en risque  le suivi des recommandations émanant des professionnels de la sécurité  les procédures de contrôle interne  la formation du personnel  la mise en place de plans appropriés de secours Un groupe de travail transversal (Réseau de prévention des risques) réunit les professionnels de la protection et de la prévention de chaque enseigne a n de mettre en place des référentiels communs concernant les risques les plus signi catifs L’assuranceUne politique de transfert des risques signi catifs sur les compagnies d’assurance déterminée par  le meilleur équilibre économique entre les couvertures de risques les primes et l’auto assurance du Groupe  l’ o ff re l es con t rai n te s d u ma rch é d e l’ as s u ra nce e t l es réglementations locales Des couvertures qui privilégient l’approche «  TOUS RI SQUES SAUF » déterminées en fonction de l’appréciation des conséquences nancières pour l’entreprise de sinistres possibles notamment en matière de  responsabilité civile  dommages corporels ou matériels causés à des tiers du fait des produits des installations du mobilier et matériel  incendie explosion dégât des eaux  etc   pertes d’exploitation consécutives à un dommage direct L’achat de couvertures d’assurance est basé sur la détermination par site et par société concernée du niveau de couverture nécessaire pour faire face à la survenance raisonnablement estimée de risques divers (risques de responsabilité et de dommage) Cette appréciation prend en compte les évaluations faites par les assureurs en tant que souscripteurs des risques du Groupe Les programmes d’assurances mis en place par le Groupe qui centralise la majeure partie des achats de couvertures d’assurances IARD et auxquels ont adhéré l’ensemble des liales ont été souscrits avec le concours de courtiers en assurance de dimension internationale spécialisés dans la couverture de grands risques auprès d’assureurs reconnus dans le secteur de l’assurance des risques industriels Les principaux programmes mis en place concernent l’assurance  des dommages matériels d’incendie d’explosion de dégât des eaux de bris de machine d’événements naturels atteignant ses biens propres  immeubles mobilier matériel marchandises installations informatiques ceux mis à sa charge ainsi que les pe rtes d’exploitation consécutives pour une durée estimé e nécessaire pour une reprise normale d’activité  des dommages et pertes de matériel de marchandises et ou de biens en cours de transport  des dommages consécutifs au vol à la fraude aux détournements aux actes de malveillance portant sur les valeurs les données et ou les biens  des dommages corporels et matériels consécutifs à des opérations de construction (travaux neufs rénovation réhabilitation   etc ) réalisés en qualité de maîtres d’ouvrage  des responsabilités pour les dommages corporels ou matériels causés à autrui par les véhicules à moteur des di érentes enseignes  des responsabilités au titre de sa responsabilité civile générale et environnementale pour le « risque d’exploitation » et le « risque après livraison » et « après prestations de service » en raison des dommages causés aux tiers dans le cadre des activités du Groupe D’autres contrats d’assurance sont souscrits par les enseignes pour des risques spéci ques ou pour tenir compte de contraintes locales Les risques non assurés sont ceux pour lesquels il n’existe pas d’o re de couverture sur le marché de l’assurance ou ceux pour lesquels 168DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesl’o re d’assurance a un coût disproportionné par rapport à l’intérêt potentiel de l’assurance Les facteurs de risques connus et gérables en fonction de l’état actuel des connaissances scienti ques ou médicales sont gérés au sein du groupe PPR d’une manière cohérente avec ce qui est fait dans les autres groupes industriels en France ou à l’étranger exposés aux mêmes problématiques C’est notamment ce qui permet au Groupe de trouver des assureurs prêts à assumer les conséquences d’accidents imprévisibles et aléatoires Gl obalement le niveau de couverture des principaux risque s potentiels pour l’ensemble du Groupe est à e et du 1er janvier 2009 de  dommages incendie explosion dégâts des ea ux et per tes d’exploitation consécutives  800 millions d’euros  responsabilité civile générale  145 millions d’euros  dommages et pertes de marchandises en cours de transport  20 millions d’euros  dommages de fraude et malveillance sur les biens et les valeurs  20 millions d’euros Le coût total du nancement des risques comporte trois postes (outre les investissements de prévention et le coût des mesures de protection « physique »)  poids des franchises rétention auto assurance en 2009 à la charge des liales  3 81 millions d’euros  sinistralité auto nancée par le Groupe via la société de réassurance interne Printemps Réassurance en 2009   4 9 millions d’euros La réassurance par la liale de réassurance du Groupe permet la réduction et l’optimisation des coûts et des performances d’assurance en raison d’une mutualisation interne au Groupe des risques de fréquence à concurrence d’un montant plafonné annuellement Printemps Réassurance intervient dans le cadre des couvertures dommages pertes d’exploitation à hauteur de 2 5 millions d’euros par sinistre plafonnés à 7 millions d’euros par année d’assurance (soit sur la période du 1er juillet au 30 juin)  budget des primes d’assurance et frais de gestion y compris visites d’ingénierie frais d’intermédiation   etc (budget dé nitif 2009)  23 millions d’euros En complément de ce budget s’ajoutent les contrats d’assurance spéci ques à une enseigne ou une activité donnée ou encore les spéci cités locales dans certains pays (accidents du travail cotisations à des fonds événements naturels…) gérés au nive au de chaque enseigne et ou pays RISQUES OPÉRATIONNELSAttractivité commerciale – Valeur de la marqueLa perte d’attractivité commerciale et la dépréciation de nos marques constituent l’une des prin cipales menaces de nos activités Elles peuvent notamment découler d’une incompréhension des attentes des consommateurs de la perte d’un partenariat clé ou encore de la mutation des marchés Attentes des consommateursLa crise économique mondiale n’a pas épargné nos marchés qui à quelques exceptions près se sont contractés Elle a par ailleurs accéléré le changement de comportement des consommateurs qui privilégient de plus en plus des valeurs telles que l’authenticité la tradition l’artisanat ou l’écoconception Par ailleurs au delà de cette crise l’une des menaces pour nos activités serait l’incapacité à anticiper les évolutions des attentes des consommateurs Pour être en mesure d’y répondre rapidement nos e orts portent sur l’optimisation du cycle d’approvisionnement en particulier pour diminuer le temps s’écoulant entre la phase de conception et la mise sur le marché de nos produits De plus le Groupe encourage les marques à anticiper au mieux les tendances de consommation  elles maintiennent une observation permanente des tendances de marché (salons bureaux de tendances études consommateurs…) Elles jouent également un rôle d’initiateur de tendances à l’égard des consommateurs en leur proposant de nouveaux produits et services Enf in pour mie ux répondre aux goûts du public les Branches exerçant dans le Luxe et la Mode ont notamment élargi leur o re et multiplié le nombre de collections mettent en place des partenariats avec des designers renommés (Hussein Chalayan pour Puma Alexis Mabille pour La Redoute…) En particulier dans le Luxe le succès des collections et l’attractivité commerciale sont assurés par des Directions artistiques con ées à des créateurs reconnus dans le monde entier et par le respect de l’identité de la marque et de ses fondamentaux À ce titre on pourra noter que l’activité de maroquinerie Luxe voit chaque année certains de ces lancements devenir des « it bags » Perte d’un partenariat cléLes partenariats développés par nos marques avec des personnalités ou des équipes sportives jouent un rôle important dans la valorisation DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR169ÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesde l’image de marque Le risque de perdre certains de ces partenariats est pallié en anticipant le renouvellement des contrats les plus importants en élargissant le portefeuille de partenariats et en portant un soin particulier à la qualité de nos relations Mutation des marchésDans les activités de grande distribution la mutation des marchés de consommation qui s’est notamment traduite par le déclin de la demande pour certains produits (comme les produits éditoriaux vendus par la Fnac) ou par l’accélération des ventes par Internet co nstitue un défi important auquel nos Branches répondent en proposant de nouveaux biens et en développant de nouveaux services  o re dématérialisée développement des catalogues en ligne mise en place d’une « marketplace » mise en œuvre de services à domicile…D’une manière générale l’attractivité commerciale est largement soutenue par les stratégies de communication autour de la marque et du produit Par ailleurs la localisation de nos magasins et la conception de nos sites e commerce sont autant d’atouts pour notre attractivité commerciale En n la poursuite du développement de nos activités à l’international permet également de renforcer la notoriété de nos marques tout en diminuant le risque commercial global Contrefaçon et distribution parallèlePPR possède notamment au travers de ses Branches Gucci et Puma un large portefeuille de marques de modèles de créations et de savoir faire qui constitue un actif stratégique du Groupe La protection des actifs constituant la propriété intellectuelle du Groupe fait l’objet d’une vigilance spéci que notamment con ée aux Directions juridiques de la Holding et des Branches qui assurent la bonne gestion des portefeuilles de marques et autres droits de propriété in tellectuelle et mettent en place des politiques actives et diversifié es contre toute violation de nos droits de pr opriété intellectuelle dans l’intérêt des marques et des consommateurs Le Groupe lutte notamment contre les réseaux illicites vendant des produits contrefaits ou copiés et contre les réseaux de distribution parallèle en particulier par le développement de la traçabilité des produits et l’interdiction dans la mesure du possible de vente directe à ces réseaux Qualité et sécurité des produits risques sur la santéLa qualité des produits vendus ainsi que leur conformité aux standards élevés de sécurité sont l’une des principales priorités du Groupe et des Branches Afin de commercialiser des produits de qualité répondant à ces standards les Branches du Groupe ont mis en place une démarche qualité couvrant toutes les étapes de vie d’un produit de sa conception jusqu’à sa commercialisation  quali cation du produit selon des normes qualité et sécurité quali cation du fournisseur suite à un audit technique et à son adhésion au Code de conduite contrôles qualité et sécurité des produits tout au long du processus de production par des ingénieurs qualité et des laboratoires accrédités Les procédures relatives au contrôle des produits sont présentées au chapitre  3 du présent document de référence  «  La responsabilité sociale et environnementale de PPR    Enjeu n°  6  promouvoir des produits et usages responsables » Les Branches sont dotées de cellules de gestion de crise «  produit » destinées à gérer la sur venance d’une crise dans les meilleur s conditions et délais En cas de risque avéré les Branches respectent un processus d’information immédiate et transparente au marché et de rappel rapide des produits défectueux Par ailleurs le Groupe a mis en place un programme d’assurance de responsabilité civile au titre des produits défectueux (voir paragraphe « Les principaux programmes mis en place concernant l’assurance » ci dessus) Image et réputation respect des règles d’éthique et d’intégritéLe Groupe veille à la valeur des actifs que sont son image et sa réputation Il est donc attentif à ce que ne se produise pas d’incident causé par un comportement contraire à la déontologie de la part d’une personne morale ou physique placée sous le contrôle du Groupe Dans ce cadre chacune des Branches s’est dotée d’une cellule de gestion de crise en relation avec le siège de PPR a n de gérer et limiter toutes conséquences sur le Groupe ses marques ou ses clients De même le Groupe communique et veille avec attention à la bonne application de son Code de conduite des a aires par l’ensemble des collaborateurs des Branches Par ailleurs nos fournisseurs adhèrent à la Charte RSE du Groupe et ont pour obligation de la promouvoir au sein de leurs unités de production sous peine de voir leurs contrats résiliés Les Branches du Groupe contrôlent la bonne application de la Charte RSE par la réalisation d’audits sociaux dans les sites de production (voir chapitre  3 du présent document de référence  « La responsabilité sociale et environnementale de PPR  Enjeu n° 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs »)Départ ou perte de collaborateurs clésLe Groupe sait qu’une des clés de sa réussite réside dans le talent de ses collaborateurs La capacité à les identi er les attirer les retenir et développer leurs compétences constitue un enjeu pour le Groupe Nous développons donc un environnement professionnel motivant et impliquant encourageons l’attachement au Groupe et à ses valeurs par des programmes de formation par un intéressement aux résultats développons l’employabilité de nos c ollaborateurs la mobilité en interne et les perspectives d’évolution et de développement professionnels et personnels Ce point constitue l’un des sept enjeux 170DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesde la responsabilité sociale et environnementale de PPR  il est présenté au chapitre 3 du présent document de référence  «  Enjeu n° 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation » La politique de Ressources Humaines du Groupe est par ailleurs décrite dans la partie « Procédures de contrôle interne mises en place par la Société » du rapport du Président du Conseil d’administration gurant en page 326 du présent document de référence Systèmes d’informationLa maj eure partie de nos processus s’ appuie sur des système s d’information Du fait de l’organisation décentralisée du Groupe les systèmes d’information des Branches se situent à des niveaux hétérogènes en termes de maturité d’adaptation aux besoins de sécurité de déploiement ou de fonctionnalité Les investissements pour le cas échéant adapter améliorer sécuriser et pérenniser nos systèmes se poursuivent Le Groupe continue la mise en place pour l’ensemble de ses applications de plans de continuité reprise d’activité Prévention des risquesLa politique de prévention des risques du Groupe est présentée dans la partie « Risques Assurances » et dans la partie « Procédures de contrôle interne mises en place par la Société  » du rapport du Président du Conseil d’administration gurant respectivement en pages 167 et 326 du présent document de référence DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR171ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 Comptes consolidés au 31 décembre 2009Les informations comparatives 2008 présentées dans ce document ont été retraitées pour être mises en conformité avec le référentiel IFRS en vigueur à la date de clôture des états nanciers et a n de re éter le classement de certaines activités conformément à la norme IFRS 5 Ces retraitements sont décrits en note 2 23 COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008(en millions d’euros)Notes2009 2008ACTIVITÉS POURSUIVIESProduits des activités ordinaires 5 16 524 6 17 207 0Coût des ventes(8 749 3) (9 130 9)Marge brute7 775 3 8 076 1Charges de personnel 6 7 (2 525 6) (2 579 1)Autres produits et charges opérationnels courants (3 866 3) (4 056 3)Résultat opérationnel courant 8 1 383 4 1 440 7Autres produits et charges opérationnels non courants 9 (546 8) (367 8)Résultat opérationnel836 6 1 072 9Charges financières (nettes) 10 (381 4) (352 9)Résultat avant impôt455 2 720 0Impôt sur le résultat11 (176 7) (268 7)Quote part de résultat des sociétés mises en équivalence 0 3 (2 2)Résultat net des activités poursuivies 278 8 449 1dont part du Groupe247 2 374 7dont part des intérêts non contrôlés31 6 74 4ACTIVITÉS ABANDONNÉESRésultat net des activités abandonnées 12 764 9 589 9dont part du Groupe737 4 546 4dont part des intérêts non contrôlés27 5 43 5Résultat net de l’ensemble consolidé 1 043 7 1 039 0Résultat net part du Groupe984 6 921 1Résultat net part des intérêts non contrôlés 59 1 117 9Résultat net part du Groupe984 6 921 1Résultat par action (en euros)13 1 7 79 7 31Résultat dilué par action (en euros)13 1 7 79 7 31Résultat net part du Groupe des activités poursuivies 247 2 374 7Résultat par action (en euros)13 1 1 96 2 97Résultat dilué par action (en euros)13 1 1 96 2 97Résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants712 4 718 0Résultat par action (en euros)13 2 5 63 5 70Résultat dilué par action (en euros)13 2 5 63 5 70 172DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008(en millions d’euros)Notes2009 2008Résultat net1 043 7 1 039 0Écarts de conversion(8 4) (87 9)Couvertures des flux de trésorerie (1)35 9 (53 6)Actifs disponibles à la vente (1)0 1 (2 5)Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (0 9) 1 3Écarts actuariels (1)(20 5) (25 1)Quote part des autres éléments de résultat global des entreprises associées 0 0 0 0Autres éléments du résultat global après impôt 14 6 2 (167 8)Résultat global total1 049 9 871 2dont part du Groupe998 9 750 2dont part des intérêts non contrôlés51 0 121 0(1) Net d’impôt DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR173ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE AUX 31 DÉCEMBRE 2009 31 DÉCEMBRE 2008 ET AU 1ER JANVIER 2008Actif(en millions d’euros)Notes31 12 2009 31 12 2008 01 01 2008Goodwill 15 5 564 6 6 178 7 6 653 6Marques et autres immobilisations incorporelles 16 10 122 7 10 172 7 10 135 2Immobilisations corporelles 17 1 861 5 2 253 4 2 174 3Participations dans les sociétés mises en équivalence 19 705 6 74 5 19 7Actifs financiers non courants 20 301 8 323 8 266 1Actifs d’impôts différés 11 2 554 0 639 1 711 8Autres actifs non courants 11 4 16 8 30 4Actif non courant 19 121 6 19 659 0 19 991 1Stocks 21 2 351 6 3 465 5 3 234 1Créances clients 22 941 8 1 303 0 1 503 8Concours à la clientèle 23 214 9 189 5 235 3Créances d’impôts exigibles 11 2 77 6 101 3 105 1Autres actifs financiers courants 24 27 9 143 1 93 5Autres actifs courants 23 708 9 937 6 997 3Trésorerie et équivalents de trésorerie 28 944 5 1 116 6 1 713 2Actif courant5 267 2 7 256 6 7 882 3Actifs détenus en vue de la vente 12 74 9 61 6 283 5TOTAL ACTIF24 463 7 26 977 2 28 156 9Passif(en millions d’euros)Notes31 12 2009 31 12 2008 01 01 2008Capital social 25 506 3 506 2 512 3Réserves liées au capital 2 480 4 2 478 8 2 614 9Titres d’autocontrôle (7 0) (6 4) (72 1)Réserves de conversion (226 3) (238 0) (156 6)Réévaluation des instruments financiers 7 8 (35 7) 31 4Autres réserves7 193 3 6 637 0 6 198 1Capitaux propres – Part revenant au Groupe 25 9 954 5 9 341 9 9 128 0Capitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlés 1 098 8 1 256 9 1 443 3Capitaux propres 25 11 053 3 10 598 8 10 571 3Emprunts et dettes financières à long terme 29 4 357 8 3 961 3 4 670 3Provisions pour retraites et autres avantages similaires 26 192 3 241 0 250 0Provisions 27 103 5 164 4 145 6Passifs d’impôts différés 11 2 2 860 0 2 847 3 2 878 1Passif non courant 7 513 6 7 214 0 7 944 0Emprunts et dettes financières à court terme 29 1 006 1 2 722 1 3 184 8Financement des concours à la clientèle 29 214 9 189 5 235 3Autres passifs financiers courants 30 56 5 75 9 72 6Dettes fournisseurs 23 2 053 5 2 976 5 2 953 2Provisions pour retraites et autres avantages similaires 26 11 9 17 4 17 2Provisions 27 252 0 189 9 95 5Dettes d’impôts exigibles 11 2 211 8 325 0 319 5Autres passifs courants 23 2 039 4 2 597 1 2 534 4Passif courant5 846 1 9 093 4 9 412 5Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 12 50 7 71 0 229 1TOTAL PASSIF24 463 7 26 977 2 28 156 9 174DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS AUX 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008(en millions d’euros)Notes2009 2008Résultat net des activités poursuivies278 8 449 1Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant407 3 379 6Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie 562 5 326 8Capacité d’autofinancement 33 1 1 248 6 1 155 5Charges et produits d’intérêts financiers 260 6 332 6Dividendes reçus(0 1) (0 3)Charge nette d’impôt exigible 11 1 192 7 273 9Capacité d’autofinancement avant impôts dividendes et intérêts 1 701 8 1 761 7Variation du besoin en fonds de roulement (28 4) (206 8)Variation des concours à la clientèle(11 7) 8 1Impôts sur le résultat payés(243 7) (252 6)Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 1 418 0 1 310 4Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles 33 2 (338 9) (508 0)Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles 37 5 41 4Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise 33 3 (62 2) (59 9)Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée 33 3 866 0 1 199 4Acquisitions d’autres actifs financiers(28 2) (37 8)Cessions d’autres actifs financiers13 7 (0 6)Intérêts et dividendes reçus12 9 43 9Flux nets de trésorerie liés aux activités d’investissement 500 8 678 4Augmentation Diminution de capital et autres opérations avec les actionnaires33 4 (44 6) (338 5)Acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôle 33 5 (4 0) (131 7)Dividendes versés aux actionnaires de PPR société mère (417 3) (433 8)Dividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidées (30 5) (26 8)Émission d’emprunts 29 33 6 1 563 4 713 6Remboursement d’emprunts 29 33 6 (1 322 8) (1 321 2)Augmentation Diminution des autres dettes financières 29 33 6 (1 688 5) (608 4)Intérêts versés et assimilés(264 3) (367 3)Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (2 208 6) (2 514 1)Flux nets liés aux activités abandonnées 12 85 1 59 9Incidence des variations des cours de change (10 4) (51 9)Variation nette de la trésorerie(215 1) (517 3)Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice 33 933 5 1 450 8Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 33 718 4 933 5 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR175ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS(Avant affectation du résultat)Nombre d’actions en circulation (1)Capital socialRéserves liées au capitalTitres d’auto contrôleRéserves de conversionRéévaluation des instruments financiersAutres réserves et résultats nets – part du GroupeCapitaux propres(en millions d’euros)Part GroupeIntérêts non contrôlés TotauxAu 31 décembre 2007127 495 439512 3 2 614 9 (72 1) (156 6) 31 4 6 288 3 9 218 2 1 443 3 10 661 5Changements de méthodes comptables(90 2) (90 2) (90 2)Au 1er janvier 2008127 495 439512 3 2 614 9 (72 1) (156 6) 31 4 6 198 1 9 128 0 1 443 3 10 571 3Résultat global total(81 4) (67 1) 898 7 750 2 121 0 871 2Augmentation Diminution de capital(1 526 562) (6 1) (136 1) (142 2) (142 2)Titres d’autocontrôle (3)506 500 65 7 (37 2) 28 5 28 5Valorisation des paiements fondés sur les actions11 2 11 2 0 4 11 6Dividendes distribués(433 8) (433 8) (56 2) (490 0)Variations de périmètre(251 6) (251 6)Au 31 décembre 2008126 475 377506 2 2 478 8 (6 4) (238 0) (35 7) 6 637 0 9 341 9 1 256 9 10 598 8Résultat global total(8 6) 43 5 964 0 998 9 51 0 1 049 9Augmentation Diminution de capital 23 211 0 1 1 6 1 7 1 7Titres d’autocontrôle (3)(10 325) (0 6) (2 2) (2 8) (2 8)Valorisation des paiements fondés sur les actions16 4 16 4 1 6 18 0Dividendes distribués(417 3) (417 3) (15 7) (433 0)Variations de périmètre20 3 (4 6) 15 7 (195 0) (179 3)Au 31 décembre 2009 (2)126 488 263506 3 2 480 4 (7 0) (226 3) 7 8 7 193 3 9 954 5 1 098 8 11 053 3(1) Valeur nominale des actions de 4 euros (2) Nombre d’actions au capital au 31 décembre 2009  126 555 377 (3) Net d’impôt 176DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 Notes annexes aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2009 Note 1 Généralités 177Note 2 Principes et méthodes comptables 177Note 3 Faits marquants 196Note 4 Secteurs opérationnels 198Note 5 Produits des activités ordinaires 201Note 6 Charges de personnel 202Note 7 Paiements sur la base d’actions 203Note 8 Résultat opérationnel courant 208Note 9 Autres produits et charges opérationnels non courants 208Note 10 Charges nancières (nettes) 209Note 11 Impôt 209Note 12 Actifs détenus en vue de la vente activités arrêtées cédées ou en cours de cession 212Note 13 Résultats par action 214Note 14 Autres éléments du résultat global 215Note 15 Goodwill 217Note 16 Marques et autres immobilisations incorporelles 218Note 17 Immobilisations corporelles 220Note 18 Tests de dépréciation des actifs non nanciers 222Note 19 Participations dans les sociétés mises en équivalence 223Note 20 Actifs nanciers non courants 223Note 21 Stocks 224Note 22 Créances clients 224Note 23 Autres actifs et passifs courants 225Note 24 Autres actifs nanciers courants 225Note 25 Capitaux propres 226Note 26 Avantages du personnel et assimilés 226Note 27 Provisions 229Note 28 Trésorerie et équivalents de trésorerie 230Note 29 Dettes nancières 231Note 30 Exposition aux risques de marché de taux d’intérêt de change et aux uctuations de cours de bourse 236Note 31 Classi cation comptable et valeur de marché des instruments nanciers 246Note 32 Endettement nancier net 248Note 33 Tableau des ux de trésorerie 248Note 34 Passifs éventuels engagements contractuels non comptabilisés et risques éventuels 250Note 35 Transactions avec les parties liées 253Note 36 Événements postérieurs à la clôture 254Note 37 Liste des liales consolidées au 31 décembre 2009 255 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR177ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 1 GÉNÉRALITÉSPPR société mère du Groupe est une société anony me de droit français à Conseil d’administration dont le siège social est 10 avenue Hoche 75008 Paris France La Société est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés sous le numéro 552 075 020 RCS Paris et est cotée à l’Euronext Paris Les états financiers consolidés au 31  décembre 2009 reflètent la situation comptable de PPR et de ses liales ainsi que ses intérêts dans les entreprises associées et co entreprises Le 17  février 2010 le Conseil d’administration a arrêté les états nanciers consolidés au 31 décembre 2009 et donné son autorisation à leur publication Ces comptes ne seront dé nitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires du 19 mai 2010 NOTE 2 PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES2 1 Principes généraux et déclaration de conformitéEn application du règlement européen n° 1606 2002 du 19 juillet 2002 les états nanciers consolidés du groupe PPR de l’exercice 2009 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales telles qu’approuvées par l’Union européenne à la date de clôture de ces états nanciers et qui sont d’application obligatoire à cette date Le Groupe a également choisi d’adopter par anticipation les normes IFRS  3 révisées – Regroupements d’entreprises et IAS 27 révisée  – États financiers consolidés et individuels qui ne sont pas d’application obligatoire au 31 décembre 2009 Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards) les IAS (International Accounting Standards) et les interprétations de l’IFRIC  (International Financial Reporting Interpretations Committee) Les états nanciers présentés ne tiennent pas compte des projets de normes et interprétations qui ne sont encore à la date de clôture qu’à l’état d’exposés sondages à l’IASB (International Accounting Standards Board) et à l’IFRIC L’ensemble des textes adoptés par l’Union européenne est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante  http ec europa eu internal_market accounting ias_fr htm 2 2 Référentiel IFRS appliqué2 2 1 Normes amendements et interprétations applicables au 1er janvier 2009Le Groupe a appliqué à ses comptes consolidés les amendements de normes et les interprétations entrés en vigueur au 1er janvier 2009 et adoptés par l’Union européenne Les t extes ay ant un impact sur les é tats financiers cons olidé s du Groupe sont  l’amende ment d e la nor me IAS  1  – Pré sentatio n des é tats financiers  l’amendement de la norme IFRS  7  – Instruments financiers  informations à fournir relatif aux informations sur la juste valeur et le risque de liquidité  l’amendement de la norme IAS 16 – Immobilisations corporelles relatif aux ventes d’actifs préalablement donnés en location (Améliorations annuelles des IFRS – mai 2008)  l’amendement de la norme IAS 38 – Immobilisations incorporelles relatif à la comptabilisation des activités de publicité et promotion (Améliorations annuelles des IFRS – mai 2008) et  l’interprétation IFRIC 13 – Programmes de fidélisation des clients L’application de la révision d’IAS  1 a un impact en terme s de pr ésentation de s états financiers s ur l’ ensemble de s période s présentées Dans le cadre de cette révision le Groupe a pris pour option de  modi er l’appellation du bilan qui devient « l’État de la situation nancière »  compléter le compte de résultat par un « État du résultat global » qui regroupe le résultat de l’exercice et les autres produits et charges enregistrés dans les autres éléments du résultat global Ces éléments étaient auparavant présentés dans un «  État consolidé des produits et des charges comptabilisés » L’application de l’amendement de la norme IFRS 7 – Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers a un impact en termes de présentation des notes annexes Cet amendement requiert des informations supplémentaires quant à l’évaluation en juste valeur et au risque de liquidité Les informations relatives à l’évaluation à la juste valeur sont présentées par classe d’instruments nanciers en Note 31 et celles relatives au risque de liquidité en Note 30 6 178DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009L’application des amendements des normes IAS 16 et IAS  38 et de l’interprétation IFRIC 13 constituent des changements de méthodes comptables qui ont donn é lieu à un retraitement des capitaux propres d’ouverture de l’exercice 2008 et des données comparatives présentées La nature et l’impact de ces retraitements sont décrits dans la Note 2 23 Par ailleurs la norme IFRS 8 – Secteurs opérationnels d’application obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009 a fait l’objet d’une application anticipée dans les comptes consolidés du Groupe de l’exercice 2008 Cette norme se substitue à la norme IAS 14 – Information sectorielle Les autres amendements de normes et les interprétations qui entrent en vigueur au 1er janvier 2009 ne trouvent pas à s’appliquer dans le Groupe ou n’ont pas d’incidence signi cative sur les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2009 Il s’agit de  l’amendement des normes IAS 1 IAS 32 – Instruments financiers remboursables par anticipation à la juste valeur et obligations en cas de liquidation  l’amendement de la norme IAS 23 – Coûts d’emprunt relatif à la suppression de l’option de comptabilisation en charges des coûts nanciers des actifs quali és  l’amendement de la norme IFRS  2  – Paiements fondés sur des actions – Conditions d’acquisition des droits et annulations  les amendements d’IFRIC 9 et IAS 39 relatifs à la réévaluation des dérivés incorporés  l’interprétation IFRIC 11 – IFRS 2 – Actions propres et transactions intragroupe applicable en 2008 selon l’IASB et en 2009 selon l’Union européenne  l’inter prétation IFRIC  14  – Lim itation de l’actif au titre de prestations définies obligations de financement minimum et leur inte raction applicable en 2008 selon l’IASB et en 2009 selon l’Union européenne  les autres amendements de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS publiés en mai 2008 2 2 2 Application anticipée des normes révisées IFRS 3 – Regroupements d’entreprises et IAS 27 – États financiers consolidés et individuelsLa révision conjointe des normes IFRS 3 – Regroupements d’entreprises et IAS 27 – États financiers consolidés et individuels modi e les règles d’évaluation et de comptabilisation des opérations de périmètre La version révisée de ces textes a été adoptée par l’Union européenne le 3 juin 2009 et est d’application obligatoire pour le Groupe à compter du 1er janvier 2010 Le Groupe a choisi d’appliquer ces textes par anticipation et a traité l’ensemble des opérations de périmètre de l’exercice 2009 co nfor mé me nt a ux nou ve ll es d ispos itions de s de ux normes Les opérations signi catives sont décrites en Note 3 1 L’application de ces textes étant prospective il n’a été procédé à aucun retraitement sur les opérations antérieures au 1er  janvier 2009 à l’exception des reclassements opérés sur le tableau des ux de trésorerie entre activités d’investissement et de nancement pour tenir compte de l’application rétrospective de l’amendement à IAS 7 découlant de la révision d’IAS 27 2 2 3 Textes applicables à compter du 1er janvier 2010Les textes publiés par l’IASB qui entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2010 sont les suivants  l’amende me nt d’IAS   39 r elatif au x éléments éligib les à la comptabilité de couverture  l’amendement d’IAS   32 relatif au classement de s droits de souscription émis  l’amendement d’IFRS 2 relatif aux transactions intragroupe dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie  l’interprétation IFRIC  12  – Accords de concessions de services (applicable en 2010 selon l’Union européenne)  l’interprétation IFRIC 15 – Accords pour la construction de biens immobiliers  l’interprétation IFRIC  16  – Couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger  l’ in ter p réta ti on IFRI C  17  – Dis tr ibut io ns e n na ture aux actionnaires  l’interprétation IFRIC 18 – Transferts d’actifs des clients  les amendements de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS publiés en avril 2009 Les impacts éventuels de ces textes sont en cours d’évaluation 2 2 4 Rappel des options prises lors de la première adoption des IFRSLes normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31  décembre 2005 ont été appliquées avec effet rétroactif au 1er janvier 2004 conformément aux dispositions prévues par la norme IFRS 1 à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme  regroupements d’entreprises  le Groupe a choisi conformément à la norme IFRS 3 de retraiter rétrospectivement les regroupements d’entreprises à compter de la date du 1er janvier 1999  avantages du personnel  le Groupe a retenu la possibilité o erte par la norme IFRS  1 de co mptabiliser l’ensemble des écarts actuariels cumulés à la date de transition en contrepartie des capitaux propres d’ouverture  montant cumulé des différences de conversion  le Groupe a décidé d’utiliser l’exemption facultative permettant la remise à zéro des écarts de conversion cumulés à la date de transition par contrepartie des réserves consolidées  a c t i f s e t p as s i f s d e f i li a le s e n tr e p ri s e s a s so ci é e s o u co entreprises  la norme IFRS 1 prévoit que si la société mère d’un groupe adopte pour la première fois les IFRS  dans ses comptes consolidés postérieurement à une Filiale cette société mère doit dans son bilan consolidé d’ouverture IFRS  évaluer les actifs et passifs de cette Filiale à la même valeur comptable que celle qui gure dans les états nanciers de la Filiale en tenant compte des DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR179ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009ajustements de consolidation Gucci Group établissant déjà ses états nanciers en IFRS  avant la date de transition le Groupe s’est conformé à ce traitement lors de l’établissement de son bilan d’ouverture  paiements sur la base d’actions  conformément au choix laissé par la norme IFRS 2 pour les plans réglés en actions le Groupe a choisi de n’appliquer cette norme qu’aux plans émis après le 7  novembre 2002 et dont les droits n’étaient pas acquis au 1er janvier 2005 Par ailleurs suite au cho ix offer t par le régu lateur sur la date d’application des normes IAS 32 et IAS 39 relatives aux instruments nanciers le Groupe a retenu d’appliquer ces normes à compter du 1er janvier 2005 Ainsi  le Groupe a choisi pour les instruments financiers composés dont la composante « passif » s’est dénouée à la date d’application des normes IAS 32 et 39 de ne pas distinguer la part des capitaux propres liée aux intérêts cumulés capitalisés sur la composante passif de la composante initiale des capitaux propres  la désignation d’actifs et pa ssifs financiers com pt abilisés antérieurement à la date de transition soit à la juste valeur par le biais du compte de résultat soit disponibles à la vente a été réalisée à la date de transition (1er janvier 2005) 2 3 Bases de préparation et de présentation des comptes consolidés2 3 1 Bases d’évaluationLes comptes consolidés sont établis selon la conv ention du coût historique à l’exception  de certains actifs et passifs nanciers évalués à la juste valeur  des titres conservés d’une liale ou d’une entreprise associée évalués à la juste valeur au moment de la perte de contrôle ou d’in uence notable  des actifs non courants détenus en vue de la vente évalués et comptabilisés au montant le plus faible entre leur valeur nette comptable et leur juste valeur diminuée des frais de cession dès que leur vente est considérée comme hautement probable Ces actifs cessent d’être amortis à compter de leur quali cation en actifs (ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente 2 3 2 Recours à des estimations et au jugementLa préparation des états nanciers consolidés implique la prise en compte d’estimations et d’hypothèses par la Direction du Groupe qui peuvent a ecter la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif de produits et de charges ain si que les informations données dans les notes annexes La Direction du Groupe revoit ses estimations et ses hypothèses de manière régulière a n de s’assurer de leur pertinence au regard de l’expérience passée et de la situation économique actuelle En fonction de l’évolution de ces hypothèses les éléments figurant dans ses futurs états financiers pourraient être di érents des estimations actuelles L’impact des changements d’estimations comptables est comptabilisé au cours de la période du changement et de toutes les périodes futures a ectées Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissement des états nanciers concernent la valorisation et les durées d’utilité des actifs opérationnels corporels incorporels et goodwill le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l’activité ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des obligations liées aux avantages du personnel des paiements fondés sur des actions des impôts di érés et des instruments nanciers Le Groupe utilise notamment des hypothèses de taux d’actualisation basées sur des données de marché a n d’estimer ses actifs et passifs à long terme Ainsi les comptes consolidés de l’exercice ont été établis en tenant compte du contexte actuel de crise économique et nancière et sur la base de paramètres nanciers de marché disponibles à la date de clôture Les e ets immédiats de la crise ont été pris en compte notamment dans la valorisation des actifs tels que les stocks les créances clients et des passifs En ce qui concerne les actifs à plus long terme tels que les actifs incorporels (goodwill marques) il a été pris pour hypothèse que la crise serait limitée dans le temps La valeur de ces actifs est appréciée à chaque exercice sur la base de perspectives économiques long terme et sur la base de la meilleure appréciation de la Direction du Groupe dans un contexte de visibilité réduite en ce qui concerne les ux futurs de trésorerie Les principales hypothèses retenues par le Groupe sont détaillées dans chacun des paragraphes dédiés de l’annexe aux états nanciers et notamment dans les notes suivantes  Note 3 1 – Évolutions du périmètre de consolidation  Note 7 – Paiements sur la base d’actions  Note 11 – Impôt  Note 18 – Tests de dépréciation des actifs non nanciers  Note 26 – Avantages du personnel et assimilés  Note 27 – Provisions  Note 30 – Exposition aux risques de marché de taux d’intérêt de change et aux uctuations de cours de bourse  Note  31  – Classification comptable et valeur de marché des instruments nanciers Par ailleurs outre l’utilisation d’estimations la Direction du Groupe fait appel à son jugement a n de déterminer le traitement comptable approprié de certaines opérations dans l’attente de clari cation de certaines normes IFRS ou lorsque les normes en vigueur ne traitent pas des problématiques concernées C’est le cas notamment pour les options de vente accordées aux actionnaires minoritaires Options de vente accordées à des actionnaires minoritairesLe Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines de ses liales des engagements de rachat de leurs participations Le prix d’exercice de ces opérations peut être xe ou établi selon une formule de calcul prédé nie  en outre ces opérations peuvent être exercées à tout moment ou à une date dé nie 180DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009La norme IAS 27 révisée appliquée dans les comptes consolidés à partir du 1er janvier 2009 précise le traitement comptable des acquisitions complémentaires de titres dans les sociétés déjà contrôlées Comme autorisé par l’Autorité des marchés nanciers le Groupe a décidé d’appliquer deux méthodes de comptabilisation di érentes de ces options de ventes selon que les options ont été émises avant ou après la date de première application de la version révisée de la norme Options de vente consenties antérieurement au 1er janvier 2009  maintien de la méthode du goodwill en coursLe Groupe enregistre un passif nancier au titre des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires des entités concernées Les intérêts non contrôlés correspondant sont reclassés dans ce passif nancier La di érence entre la dette au titre des engagements de rachat et la valeur comptable des intérêts non contrôlés reclassés est enregistrée en goodwill Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtés ultérieurs sur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste valeur La variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant du goodwill Options de vente consenties à partir du 1er janvier 2009La norme IAS  27 révisée stipule que toute transaction avec des actionnaires minoritaires portant sur des titres de capital  – sans modi cation du contrôle – doit être comptabilisée au sein des capitaux propres En conséquence le Groupe considère que les options de vente accordées après la date de première application de la norme révisée doivent impacter les capitaux propres consolidés Le Groupe enregistre un passif nancier au titre des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires des entités concernées Les intérêts non contrôlés correspondant sont reclassés dans ce passif nancier La di érence entre la dette au titre des engagements de rachat et la valeur comptable des intérêts non contrôlés reclassés est enregistrée en déduction des capitaux propres Le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtés ultérieurs sur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste valeur La variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement des capitaux propres 2 3 3 Tableau des flux de trésorerieLe tableau des ux de trésorerie du Groupe est élaboré en conformité avec la norme IAS 7 – Tableaux des flux de trésorerie Le Groupe utilise notamment la méthode indirecte pour l’élaboration de son tableau des ux de trésorerie 2 4 Principes de consolidationLes états financiers consolidés comprennent les états financiers des  sociétés acquises à compter de leur date d’acquisition et ceux des sociétés cédées jusqu’à leur date de cession 2 4 1 FilialesLes liales sont toutes les entités (y compris les entités ad hoc) sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle Le contrôle est le pouvoir de diriger directement ou indirectement la politique nancière et opérationnelle de l’entité a n d’obtenir des avantages de ses activités Cette situation s’accompagne généralement de la détention directe ou indirecte de plus de la moitié des droits de vote L’existence et l’e et des droits de vote potentiels exerçables ou convertibles sont pris en compte dans l’appréciation du contrôle Les liales sont consolidées par intégration globale à compter de la date de prise de contrôle Les transactions ainsi que les actifs et passifs réciproques entre les entreprises consolidées par intégration globale sont éliminés Les résultats sur les opérations internes avec les sociétés contrôlées sont intégralement éliminés Les principes et méthodes comptables des liales sont modi és le cas échéant a n d’assurer l’homogénéité des traitements retenus au niveau du Groupe 2 4 2 Entreprises associéesLes entreprises associées sont constituées de toutes les entités sur lesquelles le Groupe exerce une in uence notable sur la gestion et la politique nancière sans avoir le contrôle et qui s’accompagne généralement de la détention de 20 à 50 % des droits de vote Les entreprises associées sont comptabilisées par mise en équivalence Elles sont initialement évaluées au coût sauf dans les cas où le Groupe en détenait préalablement le contrôle Les titres sont alors évalués à la juste valeur à la date de perte de contrôle par le résultat Par la suite la quote part du Groupe dans les pro ts ou pertes de l’entreprise associée est comptabilisée en résultat sur la ligne « Quote part du résultat des sociétés mises en équivalence » La quote part des autres éléments du résultat global provenant des entreprises associées est comptabilisée sur une ligne distincte de l’état du résultat global Si la quote part du Groupe dans les pertes d’une entreprise associée est égale ou supérieure à sa participation dans celle ci le Groupe cesse de comptabiliser sa quote part de pertes à moins d’avoir une obligation légale ou implicite ou de devoir e ectuer des paiements au nom de l’entreprise associée Le goodwill lié à une entreprise associée est inclus dans la valeur comptable de la participation présentée sur une ligne unique du bilan « Participations dans les sociétés mises en équivalence » Les résultats sur les opérations internes avec les entreprises associées mises en équivalence sont éliminés dans la limite du pourcentage de participation du Groupe dans ces sociétés Les principes et méthodes comptables des entreprises associées ont été modi és le cas échéant a n d’assurer l’homogénéité des traitements retenus au niveau du Groupe 2 4 3 Co entreprisesEn cas de contrôle conjoint pouvant exister dans le cadre d’un accord contractuel de partage d’une activité économique lorsque les décisions stratégiques nancières et opérationnelles nécessitent le consenteme nt mutuel des parties partageant le contrôle les intérêts du Groupe sont comptabilisés suivant la méthode de la mise en équivalence DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR181ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 20092 4 4 Intégration des activités de crédit à la consommationLes sociétés des activités de crédit à la consommation contrôlées de manière exclusive sont consolidées par intégration globale Pour ces sociétés qui nancent essentiellement des ventes de biens de consommation au sein des enseignes de distribution les produits du nancement des ventes gurent sur la ligne « Produits des activités ordinaires  » et les coûts de nancement des ventes sont considérés comme des éléments opérationnels classés en résultat opérationnel courant Les postes d’actif et de passif de ces activités ont été a ectés selon leur nature aux rubriques ad hoc du bilan consolidé du Groupe en distinguant la part des concours à la clientèle de leur nancement à l’actif et au passif du bilan consolidé Dans l e tableau des informations par secte ur opérationnel la contribution des activités de crédit à la consommation est incluse dans chacune des enseignes de distribution à laquelle elle se rapporte Elle ne constitue pas un secteur opérationnel distinct selon les critères d’IFRS 8 – Secteurs opérationnels 2 4 5 Regroupements d’entreprisesLes regroupements d’entreprises dans les cas où le Groupe obtient le contrôle d’une ou plusieurs autres activités sont comptabilisés en appliquant la méthode de l’acquisition Les regroupements antérieurs au 1er janvier 2009 ont été comptabilisés selon les principes comptables retenus pour la préparation des états nanciers au 31 décembre 2008 Les regroupements d’entreprises réalisés à compter du 1er janvier 2009 sont évalués et comptabilisés conformément aux dispositions de la norme IFRS 3 révisée  la contrepartie transférée (coût d’acquisition) est évaluée à la juste valeur des actifs remis capitaux propres émis et passifs encourus à la date de l’échange Les actifs et passifs identi ables de l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date de l’acquisition Les coûts directement attribuables à l’acquisition sont comptabilisés en charge Tout excédent de la contrepartie transférée sur la quote part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identi ables de l’entreprise acquise donne lieu à la comptabilisation d’un goodwill Pour chaque regroupement le Groupe a la possibilité d’opter pour une évaluation à la juste valeur des intérêts non contrôlés Dans ce cas le Groupe comptabilise un goodwill sur l’intégralité des actifs et passifs identi ables (méthode du goodwill complet) Le goodwill est déterminé à la date de prise de contrôle de l’entité acquise et ne fait l’objet d’aucun ajustement ultérieur au delà de la période d’évaluation  l’acquisition ultérieure d’intérêts non contrôlés ne donne pas lieu à la constatation d’un goodwill complémentaire Les opérations d’acquisition et de cession d’intérêts non contrôlés sont comptabilisées directement dans les capitaux propres du Groupe Si la contrepartie transférée est inférieure à la part du Groupe dans les actifs nets de la liale acquise évalués à leur juste valeur cette di érence est comptabilisée directement en résultat de l’exercice La comptabilisation d’un regr oupement d’e ntreprises doit êtr e achevée dans un délai de 12  mois après la date d’acquisition Ce délai s’applique à l’évaluation des actifs et passifs identi ables de la contrepartie transférée et des intérêts non contrôlés 2 5 Conversion des devises étrangères2 5 1 Monnaie fonctionnelle et monnaie de présentationLes éléments inclus dans les états nanciers de chaque entité du Groupe sont évalués en util isant la de vise de l’env ir onnement économique principal («  monnaie fonctionnelle  ») dans laquelle l’entité opère Les états nanciers consolidés du Groupe sont présentés en euro qui constitue la monnaie de présentation du Groupe 2 5 2 Comptabilisation des opérations en devisesLes transactions libellées en devises étrangères sont comptabilisées dans la monnaie fonctionnelle de l’entité au cours de change en vigueur à la date de la transaction Les éléments monétaires en devises étrangères sont convertis à chaque arrêté comptable en utilisant le cours de clôture Les écarts de change en résultant ou provenant du règlement de ces éléments monétaires sont comptabilisés en produits ou charges de la période Les éléments non monétaires en monnaies étrangères évalués au coût historique sont convertis au cours de la date de la transaction et les éléments non monétaires en monnaies étrangères évalués à la juste valeur sont convertis au cours de la date où cette juste valeur a été déterminée Lorsqu’un pro t ou une perte sur un élément non monétaire est comptabilisé directement dans les capitaux propres la composante « change » de ce pro t ou de cette perte est comptabilisée également dans les capitaux propres Dans le cas contraire cette composante est comptabilisée en résultat de la période Le traitement des couvertures de change sous forme de dérivés est décrit dans le paragraphe « Instruments dérivés » de la Note  2 11  – Actifs et passifs nanciers 2 5 3 Conversion des états financiers des sociétés étrangèresLes résultats et les situations nancières des entités du Groupe qui ont une monnaie fonctionnelle di érente de la monnaie de présentation sont convertis en euros comme suit  les postes du bilan autres que les capitaux propres sont convertis au cours de change à la date de clôture de la période  les postes du compte de résultat et du tableau des ux de trésorerie sont convertis au cours moyen de change de la période  les d iffér ences de change s ont comptabilisées en écarts de conversion dans l’état du résultat global au sein des autres éléments du résultat global notamment les écarts de conversion relatifs à des emprunts en devises couvrant un investissement en monnaie étrangère ou à des avances permanentes aux liales Le goodwill et les ajustements à la juste valeur dégagés lors d’un regro upement d’entre prises avec une activité à l’étranger sont comptabilisés dans la monnaie fonctionnelle de l’entité acquise Ils sont ensuite convertis au cours de clôture dans la monnaie de présentation du Groupe les di érences résultant de cette conversion étant portées dans l’état du résultat global au sein des autres éléments du résultat global 182DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 20092 5 4 Investissement net dans une activité à l’étrangerLes écarts de change constatés sur la conversion d’un investissement net d’une entité à l’étranger sont comptabilisés dans les comptes consolidés comme une composante séparée dans l’état du résultat global et sont reconnus en résultat lors de la cession de l’investissement net Les écarts de conversion relatifs à des emprunts en devises couvrant un investissement en monnaie étrangère ou à des avances permanentes aux liales sont également comptabilisés dans l’état du résultat global au sein des autres éléments du résultat global et sont reconnus en résultat lors de la cession de l’investissement net 2 6 GoodwillLe goodwill représente l’excédent de la contrepartie transférée d’un regroupement d’entreprises sur la part d’intérêt de l’acquéreur dans la juste valeur nette des actifs et passifs identi ables à la date de l’acquisition Dans le cas où pour une acquisition donnée le Groupe opte pour une évaluation des intérêts non contrôlés à la juste valeur le goodwill est calculé sur l’intégralité des actifs et passifs identi ables À compter de la date d’acquisition le goodwill est alloué aux unités génératrices de trésorerie (UGT) ou aux groupes d’UGT dé nis par le Groupe et qui reposent sur les caractéristiques de métier de marché ou de segmentation géographique de chacune des enseignes Ces UGT ou groupes d’UGT auxquels le goodwill est alloué font l’objet annuellement au cours du second semestre de l’exercice d’un test de dépréciation et lorsque des événements ou des circonstances indiquent qu’une perte de valeur est susceptible d’intervenir Les pertes de valeur éventuelles sont enregistrées sur la ligne « Autres produits et charges opérationnels non courants  » du compte de résultat incluse dans le résultat opérationnel du Groupe 2 7 Marques et autres immobilisations incorporellesLe s immob ilis ati ons incorporelles acquises da ns le cad re d e regroupement d’entreprises contrôlées par le Groupe et qui sont séparables ou résultent de droits légaux ou contractuels sont comptabilisées séparément du goodwill Ces immobilisations au même titre que les immobilisations incorporelles acquises séparément sont amorties sur leur durée d’utilité si celle ci est nie et font l’objet d’une dépréciation si leur valeur recouvrable est inférieure à leur valeur nette comptable  Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indé nie ne sont pas amorties mais font l’objet d’un test de dépréciation annuel systématique et dès lors qu’il existe un indice de perte de valeur potentielle Les pertes de valeurs éventuellement constatées lors des tests de dépréciation sont enregistrées au compte de résultat sur la ligne «  Autres produits et charges opérationnels non courants  » incluse dans le résultat opérationnel du Groupe Le s ma r qu es qu i cons ti tu en t u n e ca tég ori e p r ép on dé ran t e d’immobilisations incorporelles du Groupe sont comptabilisées séparément du goodwill lorsqu’elles remplissent les critères imposés par la norme IAS  38 Des critères de notoriété et de pérennité sont alors pris en compte pour apprécier la durée de vie de la marque Dans le cas où une marque constitue une immobilisation incorporelle à durée d’utilité indé nie celle ci n’est pas amortie mais fait l’objet d’un test de dépréciation ann uel systématique et dès lors qu’il existe un indice de perte de valeur potentielle En complément de la méthode de projection des ux de trésorerie futurs attendus le Groupe applique la méthode des royalties  cette approche consiste à déterminer la valeur de la marque sur la base des revenus futurs des redevances perçues dans l’hypothèse où la marque serait exploitée sous forme de licence par un tiers Dans le cas où une marque constitue une immobilisation incorporelle à durée d’utilité nie celle ci est amortie linéairement sur sa durée d’utilité n’excédant pas 20 ans Les logiciels informatiques acquis dans le cadre des opérations courantes sont amortis généralement sur une période n’excédant pas 12 mois Les logiciels développés en interne par le Groupe qui remplissent l’ensemble des critères imposés par la norme IAS 38 sont immobilisés et amortis linéairement sur leur durée d’utilité comprise généralement entre 3 et 10 ans 2 8 Immobilisations corporellesLes immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur à l’exception des terrain s figurant au coût diminué des pertes de valeur Les di érents composants d’une immobilisation corporelle sont comptabilisés séparément lorsque leur durée d’utilité estimée et donc leur durée d’amortissement sont signi cativement di érentes Le coût d’une immobilisation inclut les dépenses qui sont directement attribuables à l’acquisition de cette immobilisation Les coûts u lté rieurs sont inc lu s dans la valeur comptable d e l’immobilisation ou reconnus comme un composant séparé le cas échéant s’il est probable que des avantages économiques futurs associés à cet élément iront au Groupe et que le coût de cet actif peut être évalué de façon able Tous les autres coûts d’entretien et de réparation courants sont comptabilisés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus L’amortissement utilisé par le Groupe pour les immobilisations corporelles est calculé suivant le mode linéaire sur la base du coût d’acquisition ou de production sous déduction d’une valeur résiduelle éventuelle révisée chaque année si elle est jugée signi cative et sur une période correspondant à la durée d’utilité de chaque composant d’actif soit de  10 à 40  ans pour les constructions agencements et aménagements des terrains et constructions et de  3 à 10 ans pour les matériels Les immobilisations corporelles font l’objet d’un test de dépréciation dès lors qu’un indice de perte de valeur est identi é comme par exemple une fermeture plani ée des réductions d’e ectifs ou une révision à la baisse des perspectives de marché Lorsque la valeur recouvrable de l’actif est inférieure à sa valeur nette comptable une DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR183ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009dépréciation de l’actif est comptabilisée Dans les cas où la valeur recouvrable de l’actif isolé ne peut être déterminée précisément le Groupe détermine la valeur recouvrable de l’UGT ou du groupe d’UGT auquel l’actif appartient Contrats de locationLa quali cation de transactions en contrats de location s’apprécie pour les accords dont l’exécution dépend de l’utilisation d’un ou plusieurs actifs spéci ques et qui confèrent le droit d’utiliser cet actif Les contrats de location qui transfèrent au Groupe la quasi totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif sont classés en tant que contrats de location nancement Les biens loués en vertu de contrats quali és de location nancement sont comptabilisés en immobilisations corporelles en contrepartie d’une dette nancière de même montant à la juste valeur du bien loué ou à la valeur actualisée des paiements minimaux si celle ci est inférieure Les biens correspondants sont amortis sur une durée d’utilité identique à celle des immobilisations corporelles acquises en propre L’activation de contrats de lo cation financement conduit à la constatation d’impôts di érés le cas échéant Les contrats de location qui ne confèrent pas au Groupe la quasi totalité des risques et avantages inhérents à la propriété sont classés en location simple Les paiements e ectués au titre de ces contrats sont comptabilisés en charges opérationnelles courantes de façon linéaire sur la durée du contrat Les plus values générées par les cessions réalisées dans le cadre d’opérations de cession bail sont constatées intégralement en résultat au moment de la cession lorsque le bail est quali é de location simple et dans la mesure où l’opération a été e ectuée à la juste valeur Le même traitement comptable s’applique aux accords qui bien que n’ayant pas la forme légale d’un contrat de location confèrent au Groupe le droit d’utiliser une immobilisation corporelle particulière en échange d’un paiement ou d’une série de paiements 2 9 StocksLes stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette de réalisation La valeur nette de réalisation est égale au prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité net des coûts restant à encourir pour l’achèvement et la réalisation de la vente La méthode de détermination du coût est identique pour les stocks ayant une nature et un usage similaires dans une même entité Les stocks sont évalués selon la méthode du Premier Entré Premier Sorti (PEPS) ou du coût moyen pondéré selon les di érentes activités du Groupe Les frais nanciers sont exclus des stocks Ils sont comptabilisés en charges nancières de l’exercice au cours duquel ils sont encourus Le Groupe peut être amené à constater une dépréciation sur les stocks sur la base de leur perspective d’écoulement s’ils sont endommagés partiellement ou complètement obsolètes si le prix de vente a subi une baisse ou encore si les coûts estimés d’achèvement et de réalisation de la vente ont augmenté 2 10 Dépréciation d’actifsLes goodwill les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indé nie telles que certaines marques et les UGT ou groupes d’UGT contenant ces éléments font l’objet d’un test de dépréciation annuel systématique au cours du second semestre de l’exercice Par ailleurs lorsque des événements ou des circonstances indiquent qu’une perte de valeur est susceptible d’intervenir sur des goodwill des autr es immobilisations incorporelles des immobilisations corporelles et des UGT ou groupes d’UGT un test de dépréciation est mis en œuvre De tels événements ou circonstances peuvent être liés à des changements signi catifs défavorables présentant un caractère durable a ectant soit l’environnement économique soit les hypothèses ou les objectifs retenus à la date d’acquisition Le test de dépréciation consiste à déterminer si la valeur recouvrable d’un actif d’une UGT ou d’un groupe d’UGT est inférieure à sa valeur nette comptable La valeur recouvrable d’un actif d’une UGT ou d’un groupe d’UGT est la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité La valeur d’utilité est déterminée par rapport aux projections de ux de trésorerie futurs attendus en tenant compte de la valeur temps et des risques spéci ques liés à l’actif à l’UGT ou au groupe d’UGT Les projections de ux de trésorerie futurs attendus sont établies sur la base des budgets et des plans à moyen terme Ces plans sont construits sur un horizon de 4 ans à l’exception de certaines UGT ou groupes d’UGT en cours de repositionnement stratégique pour lesquelles une durée plus longue peut être retenue Pour le calcul de la valeur d’utilité une valeur terminale égale à la capitalisation à l’in ni d’un ux annuel normatif est ajoutée à la valeur des ux futurs attendus La juste valeur diminuée des coûts de la vente correspond au montant qui pourrait être obtenu de la vente de l’actif ou groupe d’actifs dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes diminué des coûts de cession Ces valeurs sont déterminées à partir d’éléments de marché (comparaison avec des sociétés cotées similaires valeur attrib uée lors d’opér ations récentes et cours boursiers) Lorsque la valeur recouvrable de l’actif de l’UGT ou du groupe d’UGT est inférieure à sa valeur nette comptable une dépréciation de l’actif ou du groupe d’actifs est comptabilisée Dans le cas d’une UGT ou groupe d’UGT la perte de valeur est a ectée prioritairement au goodwill le cas échéant et est enregistrée sur la ligne « Autres produits et charges opérationnels non courants » du compte de résultat Les pertes de valeur enregistrées au titre de s immobilisations corporelles et autres immobilisations incorporelles peuvent être reprises ultérieurement à hauteur de la perte de valeur initialement comptabilisée lorsque la valeur recouvrable redevient supérieure à 184DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009la valeur nette comptable Les pertes de valeur enregistrées au titre des goodwill ne peuvent être reprises 2 11 Actifs et passifs financiersLes instruments dérivés sont inscrits au bilan pour leur juste valeur à l’actif (juste valeur positive) ou au passif (juste valeur négative) 2 11 1 Actifs financiersEn application d’IAS 39 les actifs nanciers sont classés suivant l’une des quatre catégories suivantes  les actifs nanciers à la juste valeur par le compte de résultat  les prêts et créances  les actifs détenus jusqu’à échéance  les actifs disponibles à la vente La classi cation détermine le traitement comptable de ces instruments Elle est déterminée par le Groupe à la date de comptabilisation initiale en fonction de l’objectif suivant lequel ces actifs ont été acquis Les achats et ventes d’actifs nanciers sont comptabilisés à la date de transaction date à laquelle le Groupe est engagé dans l’achat ou la vente de l’actif Un actif nancier est décomptabilisé si les droits contractuels sur les ux de trésorerie liés à cet actif nancier arrivent à expiration ou si cet actif a été transféré 1 Les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultatIl s’agit d’actifs financiers détenus par le Groupe à des fins de réalisation d’un pro t de cession à court terme ou encore d’actifs nanciers volontairement classés dans cette catégorie Ces actifs sont évalués à la juste valeur avec enregistrement des variations de valeur en résultat Classés en actifs courants dans les équivalents de trésorerie ces instruments nanciers comprennent notamment les parts d’OPCVM de trésorerie éligibles 2 Les prêts et créancesLes prêts et créances sont des actifs nanciers non dérivés dont les paiements sont déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des ns de transaction ni disponibles à la vente Ces actifs sont évalués initialement à la juste valeur puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt e ectif Pour les créances à court terme sans taux d’intérêt déclaré la juste valeur est assimilée au montant de la facture d’origine sauf si le taux d’intérêt e ectif a un impact signi catif Ces actifs font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur Une dépréciation est comptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée Les créance s rattachées à des participations les autres prêts et créances et les créances commerciales sont inclus dans cette catégorie Ils  gurent en actifs nanciers non courants créances clients et autres actifs nanciers non courants 3 Les actifs détenus jusqu’à échéanceLes actifs détenus jusqu’à échéance sont des actifs nanciers non dérivés autres que les prêts et créances ayant une échéance xée dont les paiements sont déterminés ou déterminables et que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à cette échéance Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt e ectif Ils font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur Une dépréciation est comptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée Les actifs détenus jusqu’à échéance sont présentés en actifs nanciers non courants 4 Les actifs disponibles à la venteLes actifs disponibles à la vente sont des actifs nanciers non dérivés qui ne font pas partie des catégories précitées Ils sont évalués à la juste valeur Les plus ou moins values latentes constatées sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat global jusqu’à leur cession Cependant lorsqu’il existe une indication objective de la dépréciation d’un actif disponible à la vente la perte cumulée est comptabilisée en résultat Les dépréciations constatées sur les titres à revenus variables ne peuvent pas être reprises par le compte de résultat lors d’un arrêté ultérieur La juste valeur correspond pour les titres cotés à un prix de marché Pour les titres non cotés elle est déterminée par référence à des transactions récentes ou par des techni ques de valor isation qui intègrent des données de marché ables et observables Toutefois lorsqu’il est impossible d’estimer raisonnablement la juste valeur d’un titre ce dernier est évalué au coût historique Ces actifs font alors l’objet de tests de dépréciation a n d’en apprécier le caractère recouvrable Cette catégorie comprend principalement les titres de participation non consolidés et les valeurs mobilières qui ne répondent pas aux autres définitions d’actifs financiers Ils sont présentés en actifs nanciers non courants 2 11 2 Passifs financiersL’évaluation des passifs fin anciers dépend de leur classification selon IAS 39 Au sein du Groupe à l’exception des options de vente accordées à des actionnaires minoritaires des dérivés passifs et des passifs nanciers désignés à la juste valeur sur option l’ensemble des passifs nanciers notamment les emprunts et dettes nancières les dettes fournisseurs et les autres dettes est comptabilisé initialement à la juste valeur diminuée des coûts de transaction puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt e ectif Le taux d’intérêt e ectif est déterminé pour chaque transaction et correspond au taux qui permet d’obtenir la valeur nette comptable d’un passif nancier en actualisant ses ux futurs estimés payés jusqu’à l’échéance ou jusqu’à la date la plus proche de re xation du prix au taux de marché Ce calcul inclut les coûts de transactions de DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR185ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009l’opération ainsi que toutes les primes et ou décotes éventuelles Les coûts de transactions correspondent aux coûts qui sont directement rattachables à l’acquisition ou à l’émission d’un passif nancier Les passifs nanciers quali és d’éléments couverts dans le cadre de relations de couverture à la juste valeur et évalués au coût amorti font l’objet d’un ajustement de leur valeur nette comptable au titre du risque couvert Les relations de couverture sont détaillées dans le paragraphe relatif aux « instruments dérivés » Les passifs nanciers désignés à la juste valeur sur option autres que les dérivés passifs sont évalués à la juste valeur Les variations de juste valeur sont comptabilisées par le compte de résultat Les frais de transaction liés à la mise en place de ces passifs nanciers sont comptabilisés immédiatement en charges 2 11 3 Instruments composésCertains instruments nanciers contiennent à la fois une composante de dette nancière classique et une composante « capitaux propres » Il peut s’agir notamment d’Obligations Convertibles et Échangeables en Actions Nouvelles ou Existantes (OCÉANE) Les emprunts convertibles sont considérés au regard de la norme IAS 32 comme des instruments composés dans la mesure où l’option de conversion prévoit le remboursement de l’instrument contre un nombre xe d’instruments de capitaux propres et se décomposent en plusieurs composantes  un passif nancier (correspondant à l’engagement contractuel de remettre de la trésorerie) constituant la composante obligataire  l’option de conversion en nombre xe d’actions ordinaires o erte au souscripteur assimilable à une vente d’options d’achat (Call) par l’émetteur qui constitue un instrument de capitaux propres  le cas échéant un ou plusieurs dérivés incorporés Les principes comptables applicables à chacune de ces composantes à la date d’émission et aux arrêtés ultérieurs sont  composante de tte  le montant insc rit en dette à l ’o rigine correspond à la valeur actue lle des flux futurs de paiements d’intérêts et de capital au taux pratiqué sur le marché po ur une obligation semblable sans option de conv ersion Dans le cas où l’obligation convertible contient des dérivés incorporés étroitement liés à l’emprunt au sens de la norme IAS 39 la valeur de ces composantes est imputée sur la valeur de la dette a n de déterminer la valeur de la composante capitaux propres Cette dette est ensuite comptabilisée au coût amorti  les d érivés inc or porés non étr oitement liés à la dette sont comptabilisés à leur juste valeur avec les variations de juste valeur en résultat  composante capitaux propres  la valeur de l’option de conversion est déterminée par déduction entre le montant de l’émission moins la valeur comptable de la composante dette et la valeur éventuelle des dérivés incorporés L’option de conversion reste inscrite dans les capitaux propres pour sa valeur initiale Les variations de valeur de l’option de conversion ne sont pas enregistrées  les frais de transaction sont répartis au prorata sur chacune des composantes 2 11 4 Instruments dérivésLe Groupe utilise divers instruments financier s afin de réduire son exposition aux risques de change et de taux et son exposition au risque actions Il s’agit notamment d’instruments cotés sur des marchés organisés ou de gré à gré négociés avec des contreparties de premier rang L’ensemble des instruments dérivés est comptabilisé au bilan en autres actifs et passifs courants ou non courants en fonction de leur maturité et de leur quali cation comptable et évalué à la juste valeur dès la date de transaction La variation de juste valeur des instruments dérivés est toujours enregistrée en résultat sauf dans le cas de couverture de ux de trésorerie et d’investissement net Les instruments dérivés qui sont désignés comme des instruments de couverture sont classés par catégorie de couverture en fonction de la nature des risques couverts  la couverture de ux de trésorerie permet de couvrir le risque de variation de ux de trésorerie attaché à des actifs ou des passifs comptabilisés ou à une transaction prévue hautement probable qui a ecterait le compte de résultat consolidé  la couverture de juste valeur permet de couvrir le risque de variation de la juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non encore comptabilisé et qui a ecterait le résultat net consolidé  la couverture d’investissement net permet notamment de couvrir le risque de change des activités à l’étranger La comptabilité de couverture est applicable si et seulement si les conditions suivantes sont réunies  une relation de couverture est clairement identi ée formalisée et documentée dès sa date de mise en place  l’e cacité de la relation de couverture est démontrée de manière prospective et rétrospective Les résultats ainsi obtenus doivent être situ és d ans un interva lle de c onfianc e c ompris e ntr e 80 % et 125 % Le tr aitement comptable des instruments financier s qual ifié s d’instruments de couverture et leur impact au compte de résultat et au bilan est di érencié en fonction du type de relation de couverture  pour les couvertures de ux de trésorerie et d’investissement net  – la partie e cace de la variation de juste valeur de l’instrument de couverture est directement enregistrée en contrepartie des capitaux propres Les montants enregistrés en capitaux propres sont repris en compte de résultat symétriquement au mode de comptabilisation des éléments couverts soit principalement en marge brute pour les couvertures d’opérations commerciales et en résultat financier pour les couver tures d’opérations nancières  – la partie ine cace de la couverture est comptabilisée en compte de résultat  186DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 pour les couvertures de juste valeur la composante couverte de ces éléments est évaluée au bilan à sa juste valeur La variation de cette juste vale ur est enregistrée en compte de résultat et est compensée à l’ine cacité près par la comptabilisation en résultat des variations symétriques de juste valeur des instruments nanciers utilisés en couverture 2 11 5 Trésorerie et équivalents de trésorerieLe poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie  » inscrit à l’actif du bilan consolidé comprend les disponibilités les parts d’OPCVM de trésorerie et les placements à court terme ainsi que les autres instruments liquides et facilement convertibles dont le risque de changement de valeur est négligeable et dont la maturité est de trois mois au plus au moment de leur date d’acquisition Les placements à plus de trois mois de même que les comptes bancaires bloqués ou nantis sont exclus de la trésorerie Les découverts bancaires gurent en dettes nancières au passif du bilan Dans le tab leau des flux de trésorerie le poste «  Trésore rie et équivalents de trésorerie  » inclut les intérêts courus non échus des actifs présentés en trésorerie et équivalents de trésorerie ainsi que les découverts bancaires Un état de passage détaillant la trésorerie du tableau des ux et celle du bilan gure en Note 33 2 11 6 Définition de l’endettement financier net consolidé du GroupeLa notion d’endettement financier net utilisé par le Groupe est constituée de l’endettement financier brut incluant les intérêts courus non échus diminué de la trésorerie nette tels que dé ni s par la recommandation du Cons eil national de la comptabilité n° 2009 R 03 À ce titre l’endettement nancier net prend en compte les instruments nanciers de couverture de juste valeur inscrits au bilan et relatifs aux emprunts bancaires et obligataires dont le risque de taux est couvert en totalité ou en proportion dans le cadre d’une relation de juste valeur Pour les sociétés des activités de crédit à la consommation consolidées par intégration globale le nancement des concours à la clientèle est présenté en dettes nancières L’endettement nancier net du Groupe s’entend hors nancement des concours à la clientèle des activités de crédit à la consommation 2 12 Titres d’autocontrôleLes titre s d’autocontrôle qu’ils soient affectés explicite ment à l’attribution aux salariés a ectés au contrat de liquidité ou tout autre cas ainsi que les coûts de transaction directement liés sont enregistrés en déduction des capitaux propres consolidés Lors de leur cession la contrepartie reçue en échange de ces titres nets des coûts de transaction et des e ets d’impôts liés est comptabilisée en capitaux propres 2 13 Options sur actions propresLes options sur actions propres sont traitées selon leurs caractéristiques comme des instruments dérivés des instruments de capitaux propres ou des passifs nanciers Les options quali ées de dérivés sont enregistrées à la juste valeur par le compte de résultat Les options quali ées d’instruments de capitaux propres sont enregistrées en capitaux propres pour leur montant initial Les variations de valeur ne sont pas comptabilisées Le traitement comptable des passifs nanciers est décrit dans la Note 2 11 2 14 Paiements fondés sur des actionsDes plans d’actions gratuites et des plans d’options d’achat et de souscription d’actions sont attribués par le Groupe et dénoués en actions Conformément à la norme IFRS 2 – Paiements fondés sur des actions la juste valeur de ces plans correspondant à la juste valeur des services rendus par les béné ciaires est évaluée à la date d’attribution Les modèles mathématiques utilisés pour ces évaluations sont décrits dans la Note 7 Pendant la période d’acquisition des droits la juste valeur de s optio ns e t d es act ions gratu ites ainsi d éte rminé e e st amor tie proportionnellement à l’acquisition des droits Cette charge est inscrite en charges de personnel en contrepartie d’une augmentation des capitaux propres Les droits à appréciations d’actions dénoués en trésorerie (SARs) attribués par le Groupe donnent lieu également à la constatation d’une charge de personnel étalée sur la période d’acquisition des droits en contrepartie d’une dette 2 15 ImpôtsLa charge d’impôt de l’exercice comprend l’impôt exigible et l’impôt di éré Un impôt di éré est calculé selon la méthode bilancielle du report variable pour toutes les di érences temporelles existant entre la valeur comptable inscrite au bilan consolidé et la valeur scale des actifs et passifs L’évaluation des impôts di érés repose sur la façon dont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeur comptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi adopté à la date d’arrêté des comptes Les actifs et passifs d’impôts di érés ne sont pas actualisés et sont classés au bilan en actifs et passifs non courants Un impôt di éré actif est comptabilisé sur les di érences temporelles déductibles et pour le report en avant de pertes scales et de crédits d’impôt dans la mesure où leur réalisation future parait probable DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR187ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Un impôt di éré passif est comptabilisé sur les di érences temporelles taxables relatives aux participations dans les filiales entreprises associées et co entreprises s au f si le Groupe e st en mesure de contrôler la date à laquelle la di érence temporelle s’inversera et qu’il est probable que la di érence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible 2 16 ProvisionsDes provisions pour litiges et contentieux et risques divers sont comptabilisées dès lors qu’il existe une obligation actuelle résultant d’un événement passé se traduisant probablement par une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques et dont le montant peut être estimé de façon able Les provisions dont l’échéance est supérieure à un an sont évaluées à un montant actualisé correspondant à la meilleure estimation de la dépense nécessaire à l’extinction de l’obligation actuelle à la date de clôture Le taux d’actualisation utilisé re ète les appréciations actuelles de la valeur temps de l’argent et des risques spéci ques liés à ce passif Une provision pour restructurations est constituée dès lors qu’il existe un plan formalisé et détaillé de cette restructuration et qu’elle a fait l’objet d’une annonce ou d’un début d’exécution avant la date de clôture Les coûts de restructurations provisionnés correspondent essentiellement aux coûts sociaux (indemnités de licenciements préretraites préavis non réalisés  etc ) aux arrêts d’activités et aux indemnités de rupture de contrats engagés avec des tiers 2 17 Avantages postérieurs à l’emploi et autres avantages à long terme du personnelLes sociétés du Groupe participent selon les lois et usages de chaque pays à la constitution de di érents types d’avantages au personnel de leurs salariés Dans le cadre de régimes à cotisations dé nies le Groupe n’a pas d’obligation d’e ectuer des versements supplémentaires en sus des cotisations déjà versées à un fonds si ce dernier n’a pas su samment d’actifs pour servir les avantage s corr espo ndant au x s ervice s rendus par le personnel pendant la période en cours et les périodes antérieures Pour ces régimes les cotisations sont inscrites en charges lorsqu’elles sont encourues Dans le cadre de régimes à prestations dé nies les engagements sont évalués suivant la méthode des unités de crédit projetées sur la base des conventions ou des accords en vigueur dans chaque société Selon cette méthode chaq ue période de service do nne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chaque unité est évaluée séparément pour obtenir l’obligation nale Cette obligation est ensuite actualisée Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon les conditions économiques du pays dans lequel le régime est situé Ces régimes et les indemnités de n de contrat font l’objet d’une évaluation actuarielle par des actuaires indépendants chaque année pour les régimes les plus importants et à intervalles réguliers pour les autres régimes Ces évaluations tiennent compte notamment du niveau de rémunération future de la durée d’activité probable des salariés de l’espérance de vie et de la rotation du personnel Les gains et pertes actuariels résultent des modi cations d’hypothèses et de la di érence entre les résultats estimés selon les hypothèses actuarielles et les résultats e ectifs Ces écarts sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global pour l’ensemble des écarts actuariels portant sur des régimes à prestations dé nies conformément à l’option permise par la norme IAS 19 révisée en décembre 2004 Le coût des services passés désignant l’accroissement d’une obligation suite à l’introduction d’un nouveau régime ou d’une modi cation d’un régime existant est étalé linéairement sur la durée moyenne restant à courir jusqu’à ce que les droits soient acquis ou est comptabilisé immédiatement en charges si les droits à prestations sont déjà acquis Les charges relatives à ce type de régimes sont comptabilisées en résultat opérationnel courant (coûts des services rendus) et en résultat nancier (coûts nanciers et rendements attendus des actifs) Les réductions les règlements et les coûts des services passés sont comptabilisés en résultat opérationnel courant ou en résultat nancier selon leur nature La provision comptabilisée au bilan correspond à la valeur actualisée des engagements ainsi évalués déduction faite de la juste valeur des actifs des régimes et du coût des services passés non encore amortis 2 18 Actifs (ou groupe d’actifs) non courants détenus en vue de la venteLa norme IFRS  5  – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnée s requie rt une comptabilisation et une présentation spéci que des actifs (ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente et des activités arrêtées cédées ou en cours de cession Les actifs non courants ou groupe d’actifs et de passifs directement liés sont considérés comme détenus en vue de la vente si leur valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d’une vente plutôt que par une utilisation continue Pour que tel soit le cas l’actif (ou le groupe d’actifs) doit être disponible en vue de sa vente immédiate et sa vente doit être hautement probable Les actifs non courants (ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente sont évalués et comptabilisés au montant le plus faible entre leur valeur nette comptable et leur juste valeur diminuée des frais de cession Ces actifs cessent d’être amortis à compter de leur quali cation en actifs (ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente Ils sont présentés sur une ligne séparée au bilan du Groupe sans retraitement des périodes antérieures Les actifs non courants ou groupe d’actifs et de passifs directement liés sont considérés comme arrêtés si la valeur comptable de ces actifs ou groupe d’actifs et de passifs est recouvrée principalement par le biais d’une utilisation continue plutôt que par une vente Les actifs et passifs correspondant ne sont pas présentés sur une ligne séparée au bilan du Groupe Une activité arrêtée cédée ou en cours de cession est dé nie comme une composante d’une entité ayant des ux de trésorerie identi ables du reste de l’entité et qui représente une ligne d’activité ou une région principale et distincte Sur l’ensemble des périodes publiées le résultat de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de 188DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009résultat «  Activités abandonnées  » et fait l’objet d’un retraitement dans le tableau des ux de trésorerie 2 19 Reconnaissance des revenusLes r evenu s son t cons titué s pr i nc ip alement d e la v e nte d e marchandises de biens de consommation grand public et de biens de luxe ainsi que des services attachés à ces ventes des produits liés aux redevances et de licences d’exploitation Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue en échange des biens et services vendus des redevances des licences et des subventions d’exploitation concédées hors taxes nette des rabais et remises et après éliminations des ventes intragroupes Les avantages accordés aux clients dans le cadre des programmes de délisation constituent des éléments séparés de la vente initiale Les produits liés à ces droits acquis sont différés jusqu’à la date d’utilisation des avantages par les clients En cas de paiement di éré au delà des conditions habituelles de crédit non supporté par un organisme de nancement le produit de la vente est égal au prix actualisé la di érence entre ce prix actualisé et le paiement comptant étant constatée en produits nanciers répartis sur la durée du di éré en cas de matérialité de l’opération Les ventes de biens et d’équipements sont comptabilisées lorsqu’une entité du Groupe a transféré à l’acheteur les risques et les avantages inhérents à la propriété d’un bien généralement lorsque la livraison est intervenue que le montant du revenu peut être mesuré de façon able et que le recouvrement est raisonnablement assuré Suite à la vente de biens et selon les clauses contractuelles attachées à ces ventes des provisions peuvent être comptabilisées en réduction du produit des activités ordinaires a n de faire face aux éventuels retours de marchandises susceptibles d’intervenir postérieurement à la date de clôture de l’exercice Les prestations de services comme par exemple les ventes d’extensions de garantie ou les services attachés directement à la vente de biens sont comptabilisées sur la période où les services sont rendus ou bien lorsque l’entité du Groupe agit en qualité d’agent dans la vente de ces prestations au moment de la signature de l’engagement contractuel par le client 2 20 Résultat opérationnelLe ré sultat opérationnel inclut l ’ensemble d es produits et de s coûts directement liés aux activités du Groupe que ces produits et ces charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles et inhabituelles Le résultat opérationnel courant est un agrégat intermédiaire qui doit permettre de faciliter la compréhension de la performance opérationnelle de l’entreprise Les autres produits et charges opérationnels non courants exclus du résultat opérationnel courant comprennent  les dépréciations de goodwill et des autres imm obilisations incorporelles  le s r ésu ltats de ces sions d ’immob il isa tions cor porell es et incorporelles d’actifs ou de participations opérationnelles  les coûts de restructurations et les coûts relatifs aux mesures d’adaptation des e ectifs  les éléments inhabituels correspondant à des produits et charges non usuels par leur fréquence leur nature ou leur montant 2 21 Résultats par actionLe résultat net par action est calculé en rapportant le résultat net  – part du Groupe au nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice sous déduction du nombre moyen pondéré d’actions autodétenues par des sociétés consolidées Le résultat net dilué par action est calculé en ajustant le résultat net – part du Groupe et le nombre d’actions en circulation de l’ensemble des instruments donnant un accès di éré au capital de la société cons olidante qu’ils soient émis par celle ci ou par l’une de ses liales La dilution est déterminée instrument par instrument selon les conditions suivantes  lorsque les fonds correspondant à la création potentielle d’actions sont recueillis dès la date d’émission des instruments dilutifs (cas des obligations convertibles) le numérateur est égal au résultat net avant dilution augmenté des économies de frais nanciers réalisées en cas de conversion pour leur montant net d’impôt  lorsque les fonds sont recueillis lors de l’exercice des droits (cas des options de souscription) la dilution rattachée aux options est déterminée selon la méthode du rachat d’actions (nombre théorique d’actions rachetées au prix du marché (prix moyen de la période) à partir des fonds recueillis lors de l’exercice) En cas d’éléments non courants signi catifs un résultat net hors éléments non courants par action est calculé en corrigeant le résultat net – part du Groupe des éléments non courants pour leur montant net d’impôt et d’intérêts non contrôlés Les éléments non courants pris en compte pour ce calcul correspondent aux éléments inclus sur la ligne «  Autres produits et charges opérationnels non courants  » du compte de résultat 2 22 Secteurs opérationnelsConformément à la nor me IF RS  8  – Secteu rs o pérat ionnels l’information sectorielle présentée est établie sur la base des données de gestion internes utilisées pour l’analyse de la performance des activités et l’allocation des ressources par le Président Directeur général et le Directeur général délégué qui forment le principal organe de décision opérationnel du Groupe DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR189ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009En conséquence un secteur opérationnel est une composante distincte du Groupe qui est engagée dans la fourniture de produits ou services distincts et qui est exposée à des risques et une rentabilité di érents des risques et de la rentabilité des autres secteurs opérationnels Chaque secteur opérationnel fait l’objet d’un suivi individuel en termes de reporting interne selon des indicateurs de performance communs à l’ensemble des secteurs Les secteurs présentés au titre de l’information sectorielle sont des secteu rs opérationne ls ou des regrou pements de s ect eur s opérationnels similaires Au 31 décembre 2009 il s’agit de Conforama Fnac Redcats Puma Gucci Bottega Veneta Yves Saint Laurent et les Autres marques de l’activité Luxe Les données de gestion utilisées pour évaluer la performance d’un secteur sont établies conformément aux principes IFRS  appliqués par le Groupe pour ses états nanciers consolidés 2 23 Retraitement de l’information comparativeLes changements de méthodes comptables mentionn és dans la Note  2 2 1 ont été appliqués de façon rétrospective au 1er janvier 2008 conformément aux dispositions de la norme IAS 8 – Méthodes comptables changements d’estimations comptables et erreurs Le s capita ux propres d’ou verture ainsi que l es informatio ns comparatives présentées ont été retraités Par ailleurs sur l’exercice 2009 le Groupe a identi é des activités arrêtées cédées ou en cours de cession comme étant éligibles à la norme IFRS 5  – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Ces activités concernent la cession partielle de Cfao et le plan de cession de Fnac Éveil & Jeux et sont détaillées dans la Note 12 Conformément aux dispositions de la norme IFRS  5 le compte de résultat et le tableau des ux de trésorerie antérieurement publiés ont été retraités En outre la norme IAS 27 révisée modi e la norme IAS 7 – Tableau de s flux de trésore rie quant à la présentation des acquisitions et cessions d’intérêts dans une liale sans perte de contrôle opérations dorénavant classées en ux de nancement Les informations du tableau des ux de trésorerie de l’exercice 2008 ont été modi ées en conséquence 2 23 1 Nature des changements de méthodes comptablesL’interprétation IFRIC 13 traite de la comptabilisation des avantages qu’une entité accorde à ses clients dans le cadre de programmes de délisation Ces avantages consentis aux clients lors d’une vente de produits ou services peuvent être échangés à l’avenir contre des biens ou des services gratuits ou à prix réduits Selon IFRIC 13 les droits accordés constituent un élément séparément identi able de la transaction initiale Le montant reçu au titre de la vente doit être scindé entre  les biens vendus ou services fournis initialement pour lesquels le produit est comptabilisé immédiatement  et les droits accordés et utilisables ultérieurement pour lesquels le produit est di éré jusqu’à ce que le client utilise son droit auprès de l’entreprise et que l’entreprise remplisse son obligation de fournir l’avantage (ou si l’avantage est fourni par un tiers jusqu’à ce que ce dernier prenne en charge l’obligation) Par ailleurs le produit a ecté aux avantages accordés doit être évalué par référence à la juste valeur c’est à dire au montant auquel ces avantages pourraient être vendus séparément Le Grou pe a app liqu é ce tte interp rétation à l’ ens emble d e s programmes de délisation mis en place et gérés par ses di érentes enseignes L’a mend emen t d e l a n or me IAS   16 p réc ise l a mét hode d e comptabilisation des opérations de cession d’actifs préalablement donnés en location lorsqu’une entreprise réalise ce type de transaction dans le cadre de ses activités ordinaires À l’issue de la période de location l’actif concerné doit être reclassé en stock et le prix de cession enregistré en produit des activités ordinaires La norme IAS 7 – Tableaux des flux de trésorerie a été modi ée pour préciser que tous les ux liés à ces opérations constituent des ux d’exploitation Les produits de cession des véhicules automobiles préalablement donnés en location qui étaient comptabilisés jusqu’à présent en minoration du Coût des ventes par le Groupe sont dorénavant classés en Produits des activités ordinaires L’amendement de la norme IAS 38 impose que toutes les dépenses de publicité et promotion soient comptabilisées lorsqu’elles sont encourues Une charge doit être enregistrée dès que l’entreprise a un droit d’accès aux biens ou dès qu’elle a reçu les services de la part de ses fournisseurs Par ailleurs les coûts relatifs à la production des catalogues de vente à distance sont explicitement quali és de dépenses de publicité et promotion et entrent dans le champ d’application de la norme Jusqu’à présent les dépenses relatives à la création la production et la préparation des catalogues de vente à distance étaient comptabilisées en charges à la date d’envoi des catalogues aux clients Les coûts relatifs aux catalogues non encore expédiés étaient comptabilisés en charges constatées d’avance jusqu’à leur date d’envoi Ces coûts ainsi que l’ensemble des dépenses de publicité et de promotion du Groupe ont été réa ectés aux exercices auxquels ils se rattachent conformément aux dispositions de la norme amendée 190DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 20092 23 2 États financiers retraitésLes e ets des retraitements liés aux changements de méthodes comptables et aux « activités arrêtées cédées ou en cours de cession » sont les suivants  État de la situation financière au 1er janvier 2008Actif(en millions d’euros)31 12 2007Publié en février 2009 IFRIC 13 IAS 16 IAS 3801 01 2008retraitéGoodwill 6 653 6 6 653 6Marques et autres immobilisations incorporelles 10 135 2 10 135 2Immobilisations corporelles 2 174 3 2 174 3Participations dans les sociétés mises en équivalence 19 7 19 7Actifs financiers non courants 266 1 266 1Actifs d’impôts différés 701 7 2 6 7 5 711 8Autres actifs non courants 30 4 30 4Actif non courant 19 981 0 2 6 7 5 19 991 1Stocks 3 234 1 3 234 1Créances clients 1 503 8 1 503 8Concours à la clientèle 235 3 235 3Créances d’impôts exigibles 105 1 105 1Autres actifs financiers courants 93 5 93 5Autres actifs courants 1 062 6 (0 8) (64 5) 997 3Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 713 2 1 713 2Actif courant 7 947 6 (0 8) (64 5) 7 882 3Actifs détenus en vue de la vente 283 5 283 5TOTAL ACTIF 28 212 1 1 8 (57 0) 28 156 9 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR191ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Passif(en millions d’euros)31 12 2007Publié en février 2009 IFRIC 13 IAS 16 IAS 3801 01 2008retraitéCapital social 512 3 512 3Réserves liées au capital 2 614 9 2 614 9Titres d’autocontrôle (72 1) (72 1)Réserves de conversion (156 6) (156 6)Réévaluation des instruments financiers 31 4 31 4Autres réserves 6 288 3 (23 2) (67 0) 6 198 1Capitaux propres – Part revenant au Groupe 9 218 2 (23 2) (67 0) 9 128 0Capitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlés 1 443 3 1 443 3Capitaux propres 10 661 5 (23 2) (67 0) 10 571 3Emprunts et dettes financières à long terme 4 670 3 4 670 3Provisions pour retraites et autres avantages similaires 250 0 250 0Provisions 145 6 145 6Passifs d’impôts différés 2 879 0 (0 9) 2 878 1Passif non courant 7 944 9 (0 9) 7 944 0Emprunts et dettes financières à court terme 3 184 8 3 184 8Financement des concours à la clientèle 235 3 235 3Autres passifs financiers courants 72 6 72 6Dettes fournisseurs 2 942 6 10 6 2 953 2Provisions pour retraites et autres avantages similaires 17 2 17 2Provisions 95 5 95 5Dettes d’impôts exigibles 319 5 319 5Autres passifs courants 2 509 1 25 0 0 3 2 534 4Passif courant 9 376 6 25 0 10 9 9 412 5Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 229 1 229 1TOTAL PASSIF 28 212 1 1 8 (57 0) 28 156 9 192DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2008(en millions d’euros)31 12 2008Publié en février 2009 IFRIC 13 IAS 16 IAS 38 IFRS 531 12 2008 retraitéACTIVITÉS POURSUIVIESProduits des activités ordinaires 20 201 2 (0 3) 10 7 (3 004 6) 17 207 0Coût des ventes (11 385 9) (10 7) 2 265 7 (9 130 9)Marge brute 8 815 3 (0 3) (738 9) 8 076 1Charges de personnel (2 803 0) 223 9 (2 579 1)Autres produits et charges opérationnels courants (4 291 1) (4 4) 0 6 238 6 (4 056 3)Résultat opérationnel courant 1 721 2 (4 7) 0 6 (276 4) 1 440 7Autres produits et charges opérationnels non courants (361 0) (6 8) (367 8)Résultat opérationnel 1 360 2 (4 7) 0 6 (283 2) 1 072 9Charges financières (nettes) (372 7) 19 8 (352 9)Résultat avant impôt 987 5 (4 7) 0 6 (263 4) 720 0Impôt sur le résultat (334 5) 1 5 (0 5) 64 8 (268 7)Quote part de résultat des sociétés mises en équivalence 1 4 (3 6) (2 2)Résultat net des activités poursuivies 654 4 (3 2) 0 1 (202 2) 449 1dont part du Groupe 537 4 (3 2) 0 1 (159 6) 374 7dont part des intérêts non contrôlés 117 0 (42 6) 74 4ACTIVITÉS ABANDONNÉESRésultat net des activités abandonnées 387 7 202 2 589 9dont part du Groupe 386 8 159 6 546 4dont part des intérêts non contrôlés 0 9 42 6 43 5Résultat net de l’ensemble consolidé 1 042 1 (3 2) 0 1 1 039 0Résultat net part du Groupe 924 2 (3 2) 0 1 921 1Résultat net part des intérêts non contrôlés 117 9 117 9Résultat net part du Groupe 924 2 (3 2) 0 1 921 1Résultat par action (en euros)7 33 7 31Résultat dilué par action (en euros)7 33 7 31Résultat net part du Groupe des activités poursuivies 537 4 (3 2) 0 1 (159 6) 374 7Résultat par action (en euros)4 26 2 97Résultat dilué par action (en euros)4 26 2 97Résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants 875 2 (3 2) 0 1 (154 1) 718 0Résultat par action (en euros)6 95 5 70Résultat dilué par action (en euros)6 94 5 70 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR193ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009État de la situation financière au 31 décembre 2008Actif(en millions d’euros)31 12 2008Publié en février 2009 IFRIC 13 IAS 16 IAS 3831 12 2008retraitéGoodwill 6 178 7 6 178 7Marques et autres immobilisations incorporelles 10 172 7 10 172 7Immobilisations corporelles 2 253 4 2 253 4Participations dans les sociétés mises en équivalence 74 5 74 5Actifs financiers non courants 323 8 323 8Actifs d’impôts différés 628 0 4 0 7 1 639 1Autres actifs non courants 16 8 16 8Actif non courant 19 647 9 4 0 7 1 19 659 0Stocks 3 465 5 3 465 5Créances clients 1 303 0 1 303 0Concours à la clientèle 189 5 189 5Créances d’impôts exigibles 101 3 101 3Autres actifs financiers courants 143 1 143 1Autres actifs courants 999 2 (0 1) (61 5) 937 6Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 116 6 1 116 6Actif courant 7 318 2 (0 1) (61 5) 7 256 6Actifs détenus en vue de la vente 61 6 61 6TOTAL ACTIF 27 027 7 3 9 (54 4) 26 977 2Passif(en millions d’euros)31 12 2008Publié en février 2009 IFRIC 13 IAS 16 IAS 3831 12 2008retraitéCapital social 506 2 506 2Réserves liées au capital 2 478 8 2 478 8Titres d’autocontrôle (6 4) (6 4)Réserves de conversion (239 0) 1 0 (238 0)Réévaluation des instruments financiers (35 7) (35 7)Autres réserves 6 730 3 (26 6) (66 7) 6 637 0Capitaux propres – Part revenant au Groupe 9 434 2 (26 6) (65 7) 9 341 9Capitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlés 1 256 9 1 256 9Capitaux propres 10 691 1 (26 6) (65 7) 10 598 8Emprunts et dettes financières à long terme 3 961 3 3 961 3Provisions pour retraites et autres avantages similaires 241 0 241 0Provisions 164 4 164 4Passifs d’impôts différés 2 847 8 (0 5) 2 847 3Passif non courant 7 214 5 (0 5) 7 214 0Emprunts et dettes financières à court terme 2 722 1 2 722 1Financement des concours à la clientèle 189 5 189 5Autres passifs financiers courants 75 9 75 9Dettes fournisseurs 2 966 0 10 5 2 976 5Provisions pour retraites et autres avantages similaires 17 4 17 4Provisions 189 9 189 9Dettes d’impôts exigibles 325 0 325 0Autres passifs courants 2 565 3 30 5 1 3 2 597 1Passif courant 9 051 1 30 5 11 8 9 093 4Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 71 0 71 0TOTAL PASSIF 27 027 7 3 9 (54 4) 26 977 2 194DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2008(en millions d’euros)31 12 2008Publié en février 2009 IFRIC 13 IAS 16 IAS 38Résultat net des activités poursuivies 654 4 (3 2) 0 1Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant 419 4Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie 314 2 (1 4) 10 7 0 5Capacité d’autofinancement 1 388 0 (4 6) 10 7 0 6Charges et produits d’intérêts financiers 354 3Dividendes reçus (1 4)Charge nette d’impôt exigible 337 4Capacité d’autofinancement avant impôts dividendes et intérêts 2 078 3 (4 6) 10 7 0 6Variation du besoin en fonds de roulement (232 4) 4 6 (0 6)Variation des concours à la clientèle 8 1Impôts sur le résultat payés (322 6)Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 1 531 4 10 7Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (592 7)Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles 65 7 (10 7)Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise (222 1)Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée 1 202 2Acquisitions d’autres actifs financiers (55 2)Cessions d’autres actifs financiers 10 8Intérêts et dividendes reçus 47 2Flux nets de trésorerie liés aux activités d’investissement 455 9 (10 7)Augmentation Diminution de capital (174 4)Acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôle (131 7)Dividendes versés aux actionnaires de PPR société mère (433 8)Dividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidées (58 9)Émission d’emprunts 723 0Remboursement d’emprunts (1 325 7)Augmentation Diminution des autres dettes financières (639 2)Intérêts versés et assimilés (390 4)Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (2 431 1)Flux nets liés aux activités abandonnées (21 1)Incidence des variations des cours de change (52 4)Variation nette de la trésorerie (517 3)Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice 1 450 8Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 933 5 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR195ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009IFRS 5 IAS 731 12 2008retraité(en millions d’euros)(202 2) 449 1 Résultat net des activités poursuivies(39 8) 379 6Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant2 8 326 8Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie(239 2) 1 155 5 Capacité d'autofinancement(21 7) 332 6 Charges et produits d'intérêts financiers1 1 (0 3) Dividendes reçus(63 5) 273 9 Charge nette d'impôt exigible(323 3) 1 761 7Capacité d'autofinancement avant impôts dividendes et intérêts21 6 (206 8) Variation du besoin en fonds de roulement8 1 Variation des concours à la clientèle70 0 (252 6) Impôts sur le résultat payés(231 7) 1 310 4Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles84 7 (508 0)Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles(13 6) 41 4Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles2 0 160 2 (59 9) Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise(2 8) 1 199 4 Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée17 4 (37 8) Acquisitions d'autres actifs financiers(11 4) (0 6) Cessions d'autres actifs financiers(3 3) 43 9 Intérêts et dividendes reçus73 0 160 2 678 4Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement(3 9) (160 2) (338 5)Augmentation Diminution de capital et autres opérations avec les actionnaires(131 7) Acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle(433 8)Dividendes versés aux actionnaires de PPR société mère32 1 (26 8)Dividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidées(9 4) 713 6 Émission d'emprunts4 5 (1 321 2) Remboursement d'emprunts30 8 (608 4)Augmentation Diminution des autres dettes financières23 1 (367 3) Intérêts versés et assimilés77 2 (160 2) (2 514 1)Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement81 0 59 9 Flux nets liés aux activités abandonnées0 5 (51 9) Incidence des variations des cours de change(517 3) Variation nette de la trésorerie1 450 8Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice933 5Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 196DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 3 FAITS MARQUANTS3 1 Évolutions du périmètre de consolidationLes compte s consolidés du groupe PPR établis au 31  décembr e 2009 regroupent les comptes des sociétés dont la liste est donnée en Note 37 3 1 1 Cession du contrôle de Cfao par introduction en bourseLe 3  décembre 2009 PPR a cédé le contrôle de sa liale Cfao par introduction en bourse sur Euronext Paris Le Groupe poursuit ainsi sa recon guration autour d’un ensemble co hére nt de marque s mondiales puiss antes dans l’univer s d e l’équipement de la personne tant sur le secteur du Luxe que sur le segment Grand Public PPR n’entend pas rester durablement associé au développement de Cfao  si la perspective à terme est une sortie complète du capital de Cfao un désengagement rapide n’est pas envisagé  PPR s’est engagé envers les banques garantes de l’opération à ne pas o rir céder ou transférer de toute autre manière des actions de Cfao jusqu’au 7 juin 2010 PPR a perdu le contrôle de droit de Cfao en cédant au public pour 927  millions d’euros (hors frais) 35  650  000  actions de sa liale précédemment détenue à 99 9  % Le Groupe demeure actionnaire de Cfao à hauteur de 42 0  % du capital et des droits de vote et n’a aucun accord avec d’autres actionnaires donnant le pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote  il n’exerce donc plus qu’une in uence notable sur Cfao À la date d’introduction en bourse 54 1 % du capital de Cfao était détenu par des investisseurs institutionnels (français à hauteur de 42 %) dont les 32 plus importants détenaient conjointement une participation supérieure à celle de PPR Le mode de gouvernance de Cfao exclut le contrôle de fait par PPR En e et le Directoire de Cfao est constitué de trois membres salariés de la société qui ne sont plus liés par aucun contrat de travail ou de conseil avec le groupe PPR  il dispose des pouvoirs les plus étendus pour diriger la société et ses politiques opérationnelles et nancières Par ailleurs la composition du Conseil de surveillance de Cfao et les conditions d’organisation des travaux de celui ci ne permettent pas à PPR de disposer d’une majorité de voix au sein de cet organe de supervision et il en va de même au sein du Comité des nominations PPR n’a donc pas le pouvoir de nommer ou révoquer les membres du Directoire Depuis son introduction en bourse Cfao bénéficie d’une totale indépendance nancière vis à vis de PPR Cfao a remboursé son compte courant avec le Groupe et dispose désormais de nancements bancaires externes autonomes Il n’existe plus aucun contrat de management de conseil d’assistance de mandat ou d’intérêt commun entre PPR et Cfao  il n’y a plus aucune relation d’a aires signi cative entre les deux groupes ni aucun actif commun à l’exception de facilités administratives ou techniques dont il est convenu qu’elles resteront temporairement assurées par PPR dans la continuité du passé et à prix de marché Depuis le 3 décembre 2009 Cfao n’est plus intégrée aux dispositifs et processus du groupe PPR  (en particulier les procédures de contrôle nancier) L’opération de cession a été traitée conformément aux dispositions de la norme IFRS  5  le résultat net consolidé de Cfao jusqu’au 30 novembre 2009 ainsi que la plus value nette a érente à la cession de 35 650 000 actions sont présentés sur la ligne distincte du compte de résultat «  Résultat net des activités abandonnées  »  le compte de résultat ainsi que le tableau des ux de trésorerie de l’exercice précédent font l’objet d’un retraitement similaire Comme PPR conserve une in uence notable sur Cfao la participation résiduelle est mise en é quivalence dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2009  le résultat estimé du mois de décembre (1) est enregistré dans la ligne « Quote part de résultat des sociétés mises en équivalence  » et les titres sont incorporés à l’état de la situation nancière consolidée dans la ligne « Participations dans les sociétés mises en équivalence » En outre le Groupe a décidé d’appliquer par anticipation au 1er  janvier 2009 les normes IAS  27 et IFRS  3 révisées  en conséquence les 25 834 370 actions représentatives de la participation résiduelle de PPR ont été réévaluées à leur juste valeur soit 26 euros par action (2) avec une contrepartie enregistrée dans le compte de résultat en «  Autres produits et charges opérationnels non courants » 3 1 2 Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 1er janvier 2009 Puma a pris une participation majoritaire dans la société néerlandaise Dobotex International BV partenaire historique qui détient la licence pour les chaussettes et les sous vêtements Puma hors États Unis Le Groupe a comptabilisé ce regroupement d’entreprise en appliquant la méthode du goodwill complet Le 12 janvier 2009 Puma a annoncé l’acquisition de la société suédoise Brandon AB spécialiste du merchandising et de la promotion des marques Le 25 février 2009 Gucci Group a conclu un accord de vente dé nitif de Bédat & Co à Luxury Concepts Watches Jewellery Sdn Bhd société basée en Malaisie Le 10  juin 2009 PPR a nalisé la cession de Surcouf à Monsieur Hugues Mulliez fondateur de l’enseigne Youg’s spécialisée dans la vente de produits et services informatiques Le 8 janvier 2010 Puma et Hussein Chalayan ont annoncé le rachat par Hussein Chalayan au 31  décembre 2009 de la participation de Puma dans leur société commune Chalayan LLP Hussein Chalayan reste le Directeur Artistique de Puma responsable de la supervision du design de la création et du développement des collections Sportlifestyle de Puma Les autres variations du périmètre de consolidation du Groupe n’ont pas d’impact signi catif sur les états nanciers de l’exercice (1) Le résultat de Cfao pour l’exercice 2009 n’étant pas connu de PPR à la date d’arrêté des comptes la quote part de résultat de PPR au titre du mois de décembre 2009 a été estimée À chaque clôture PPR estimera sa quote part de résultat sur la base du dernier résultat semestriel publié par Cfao (2) Équivalente au prix d’introduction en bourse de l’action Cfao DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR197ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 20093 2 Autres faits marquants3 2 1 Plans de relance de restauration de la compétitivité et de réduction des coûtsLa Fnac a annoncé le 18 février 2009 un plan de conquête commerciale en France et à l’international ainsi que des mesures d’économies de 35 millions d’euros en année pleine Celles ci concernent tous les secteurs (productivité frais généraux communication loyers…) En mars 2009 la Fnac a cessé l’exploitation de son magasin de Bâle en Suisse et le magasin de La Bastille à Paris spécialisé dans la musique a été fermé en toute n d’année En 2009 Redcats a poursuivi et complété la mise en œuvre des plans de relance de sa compétitivité initiés en 2008 Le 25 novembre 2009 Redcats a présenté le projet de rachat de sa liale La maison de Valérie par Co nfor ama Ce rapprochement s’intègre dans la stratégie de développement multi canal de Conforama Il permet d’une part de conjuguer les atouts de chaque enseigne (l’expertise reconnue de La  maison de Valérie en matière de vente à distance et la puissance de Conforama) et d’autre part de capitaliser sur la complémentarité des deux marques et sur leurs savoir faire dans leur secteur de l’ameublement et de la décoration Conforama a présenté le 18 février 2009 un plan d’économies de 50 millions d’euros en année pleine visant à restaurer sa compétitivité Ce pro gramme inc lut une ré duction d e la masse salarial e d e 25 millions d’euros au travers de gains de productivité en magasins et de l’adaptation de leur organisation à la centralisation des fonctions back o ce Il prévoit aussi d’abaisser de 10 millions d’euros les coûts logistiques de 9  millions d’euros les frais de Siège de 3  millions d’euros les coûts immobiliers et la démarque pour 3 millions d’euros également Au premier trimestre 2009 Conforama a fermé trois magasins dans la Péninsule ibérique et quatre en Italie Le 8 mai 2009 Puma a exposé les contours d’un plan de réduction de coûts visant à économiser jusqu’à 150  millions d’euros par rapport au budget en base annuelle d’ici 2011 Grâce à ce programme Puma entend optimiser son réseau de magasins exploités en propre et la structure globale de son organisation ainsi que les processus opérationnels Au second semestre Puma a lancé le « Project Relay » nouveau plan d’économies et de modération de frais visant à abaisser les coûts de structure et à accroître l’e cience des opérations Le pôle Luxe a également renforcé la rigueur de son contrôle des coûts Des plans d’économies ont été mis en œuvre pour optimiser les e ectifs et la masse salariale pour améliorer encore l’e cience de la chaîne d’approvisionnements (avec un e ort particulier sur le sourcing et les achats indirects) En outre toutes les marques ont adopté une politique de « do more with less  » en particulier en matière de dépenses de marketing et publicité ou d’investissements opérationnels en magasins 3 2 2 Renforcement de la solidité financièreEn 2009 PPR a poursu ivi sa politique de renforcement de sa solidité nancière par l’allongement de la maturité de sa dette et la diversi cation de ses sources de nancement Ainsi PPR a émis un emprunt pour 152 5 millions d’euros à échéance juin 2014 Dans le cadre de son programme EMTN PPR a également émis quatre emprunts obligataires  800 millions d’euros à échéance avril 2014 émis en deux tranches assimilables assorties d’un coupon de 8 625 %  150 millions d’euros à échéance juin 2014 placement « retail » au Benelux assorti d’un coupon de 7 75 %  150 millions d’euros à échéance juin 2017 placement privé assorti d’un coupon de 6 50 %  200 millions d’euros à échéance novembre 2017 placement privé assorti d’un coupon de 6 50 % 198DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 4 SECTEURS OPÉRATIONNELSLes principes de détermination des secteurs opérationnels présentés sont décrits en Note 2 22 Les informatio ns relatives aux secteurs opérationnels prése ntés suivent les mêmes règles comptables que celles utilisées pour les états nanciers consolidés et décrites dans les notes aux états nanciers La mesure de la performance de chaque secteur opérationnel utilisée par le princ ipal décideur o pér ationnel est basée sur le résultat opérationnel courant Les dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant correspondent aux dotations nettes aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles comptabilisées dans le résultat opérationnel courant Les acquisitions d’immobilisations incorporelles et co rporelles correspondent aux acquisitions brutes d’immobilisations y compris décalage de trésorerie et hors investissement d’immobilisations en contrat de location nancement Les actifs sectoriels non courants se composent des goodwill des marques et autres immobilisations incorporelles des immobilisations corporelles et des autres actifs non courants Les actifs sectoriels se composent des actifs sectoriels non courants des stocks des créances clients des concours à la clientèle et des autres actifs courants Les passifs sectoriels se composent des impôts di érés passifs sur les marques des nancements des concours à la clientèle des dettes fournisseurs et des autres passifs courants 4 1 Informations par enseigne(en millions d’euros)GucciBottega VenetaYves Saint Laurent Autres31 décembre 2009Produits des activités ordinaires 2 266 4 402 1 237 5 484 3 hors Groupe 2 266 4 402 1 237 5 482 8 Groupe1 5Résultat opérationnel courant 617 7 91 8 (9 8) (7 6)Dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant 92 3 11 5 11 6 26 4Autres produits et charges opérationnelles courantes sans contrepartie en trésorerie (6 0) (1 1)Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles brutes 100 7 11 5 3 9 19 0Actifs sectoriels 7 415 9 473 9 1 116 2 1 171 9Passifs sectoriels 1 578 3 80 8 482 7 288 531 décembre 2008Produits des activités ordinaires 2 206 4 402 1 262 8 508 6 hors Groupe 2 206 4 402 1 262 8 508 1 Groupe0 5Résultat opérationnel courant 624 8 100 7 0 3 5 2Dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant 79 8 11 2 11 6 25 3Autres produits et charges opérationnelles courantes sans contrepartie en trésorerie (4 4) (2 6) (1 6) (8 2)Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles brutes 136 9 7 3 10 2 30 4Actifs sectoriels 7 495 5 489 9 1 145 6 1 248 5Passifs sectoriels 1 648 0 88 1 607 6 311 7 200DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 20094 2 Informations par zone géographiqueLes informations sont présentées par zone géographique sur la base de la localisation géographique de ses clients pour les produits des activités ordinaires et sur la base de l’implantation géographique des actifs pour les actifs sectoriels non courants (en millions d’euros)FranceEurope hors France Amériques Afrique Océanie Asie Total31 décembre 2009Produits des activités ordinaires 7 124 2 4 571 8 2 609 0 143 9 79 2 1 996 516 524 6Actifs sectoriels non courants 3 424 7 13 045 9 900 1 0 9 9 5 179 117 560 231 décembre 2008Produits des activités ordinaires 7 610 9 4 955 4 2 575 6 137 0 83 8 1 844 317 207 0Actifs sectoriels non courants 4 086 2 13 056 9 985 8 294 4 30 8 167 518 621 64 3 Réconciliation des actifs et passifs sectorielsLe total des actifs sectoriels et des actifs sectoriels non courants se réconcilie de la manière suivante dans le total des actifs du Groupe  (en millions d’euros)2009 2008Goodwill5 564 6 6 178 7Marques et autres immobilisations incorporelles 10 122 7 10 172 7Immobilisations corporelles1 861 5 2 253 4Autres actifs non courants11 4 16 8Actifs sectoriels non courants17 560 2 18 621 6Stocks2 351 6 3 465 5Créances clients941 8 1 303 0Concours à la clientèle214 9 189 5Autres actifs courants708 9 937 6Actifs sectoriels21 777 4 24 517 2Participations dans les sociétés mises en équivalence 705 6 74 5Actifs financiers non courants301 8 323 8Actifs d’impôts différés554 0 639 1Créances d’impôts exigibles77 6 101 3Autres actifs financiers courants27 9 143 1Trésorerie et équivalents de trésorerie944 5 1 116 6Actifs détenus en vue de la vente74 9 61 6TOTAL ACTIF24 463 7 26 977 2 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR201ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Le total des passifs sectoriels se réconcilie de la manière suivante dans le total des passifs du Groupe  (en millions d’euros)2009 2008Passifs d’impôts différés sur les marques 2 603 8 2 604 9Financement des concours à la clientèle214 9 189 5Dettes fournisseurs2 053 5 2 976 5Autres passifs courants2 039 4 2 597 1Passifs sectoriels6 911 6 8 368 0Capitaux propres11 053 3 10 598 8Emprunts et dettes financières à long terme 4 357 8 3 961 3Provisions non courantes pour retraites et autres avantages similaires 192 3 241 0Provisions non courantes103 5 164 4Autres passifs d’impôts différés256 2 242 4Emprunts et dettes financières à court terme 1 006 1 2 722 1Autres passifs financiers courants56 5 75 9Provisions courantes pour retraites et autres avantages similaires 11 9 17 4Provisions courantes252 0 189 9Dettes d’impôts exigibles211 8 325 0Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 50 7 71 0TOTAL PASSIF24 463 7 26 977 2 NOTE 5 PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES(en millions d’euros)2009 2008Ventes nettes de biens15 720 1 16 418 1Ventes nettes de services370 3 326 0Revenus des concessions et licences102 2 106 3Autres revenus332 0 356 6TOTAL16 524 6 17 207 0 202DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 6 CHARGES DE PERSONNELLes frais de personnel incluent principalement les rémunérations xes et variables les charges sociales les charges liées à la participation des salariés et autres intéressements les coûts des formations les charges liées aux paiements sur la base d’actions (Note  7) ainsi que celles liées aux avantages du personnel comptabilisées dans le résultat opérationnel courant (Note 26) (en millions d’euros)2009 2008Fnac(596 9) (599 7)Redcats(570 2) (633 6)Conforama(474 7) (495 4)Puma(320 2) (306 4)Luxe(532 9) (508 8)Holdings et autres(30 7) (35 2)TOTAL(2 525 6) (2 579 1)Les frais de personnel sur la ligne «  Holdings et autres  » incluent la charge liée à l’application de la norme IFRS  2 relative à l’ensemble des transactions fondées sur des actions PPR (Note 7 1 ) à hauteur de 9 2 millions d’euros en 2009 (8 8 millions d’euros en 2008) L’e ectif moyen des activités poursuivies du Groupe en équivalent temps plein se décompose de la façon suivante  2009 2008Fnac14 632 14 888Redcats15 672 17 805Conforama11 805 12 852Puma9 646 9 503Luxe11 371 10 968Holdings et autres172 198TOTAL63 298 66 214L’e ectif inscrit des activités poursuivies du Groupe est le suivant  2009 2008Fnac18 278 18 806Redcats18 069 20 031Conforama13 424 14 697Puma11 438 11 645Luxe11 883 11 484Holdings et autres153 201TOTAL73 245 76 864 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR203ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 7 PAIEMENTS SUR LA BASE D’ACTIONSEn contrepartie des services rendus le Groupe octroie à certains membres du personnel des plans fondés sur des actions réglés en actions ou en trésorerie Le Groupe comptabilise son engagement au fur et à mesure des services rendus par les béné ciaires de la date d’attribution jusqu’à la date d’acquisition des droits Pour les transactions fondées sur des actions de PPR la date d’attribution correspond à la date à laquelle les plans ont été approuvés individuellement par le Directoire pour les plans antérieurs au 19 mai 2005 ou par le Conseil d’administration de PPR pour les plans postérieurs à cette date Pour les transactions fondées sur des actions de Gucci Group et de Puma la date d’attribution correspond à la date à laquelle les plans ont été approuvés individuellement par le Board de Gucci Group et le Board de Puma AG La date d’acquisition des droits est la date à laquelle toutes les conditions spéci ques d’acquisition sont satisfaites Pour les béné ciaires les droits acquis ne peuvent être exercés qu’à l’issue d’une période de blocage dont la durée varie selon les types de plans 7 1 Transactions fondées sur des actions et réglées en instruments de capitaux propres du GroupeConformément aux dispositions transitoires d’IFRS 2 relatives aux plans réglés en instruments de capitaux propres seuls les plans émis postérieurement au 7 novembre 2002 et dont les droits n’étaient pas acquis au 1er janvier 2005 ont fait l’objet d’une évaluation La nature des plans non éligibles (antérieurs au 7 novembre 2002) et leurs caractéristiques principales gurent dans le tableau ci dessous  Plans de stock options et actions gratuitesPlan 1999 1Plan 1999 2Plan 1999 3Plan 2000 1Plan 2000 2Plan 2001 1Plan 2001 2Plan 2002 1Plan 2002 2Options d’achatOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achatOptions de sous criptionOptions de sous criptionDate d’attribution20 01 1999 21 05 1999 08 12 1999 26 01 2000 23 05 2000 17 01 2001 18 05 2001 03 05 2002 03 05 2002Date d’expiration31 03 2009 30 06 2009 26 12 2009 28 02 2010 30 06 2010 31 01 2011 31 05 2011 02 05 2012 02 05 2012Nombre de bénéficiaires36 44 560 26 125 722 206 1 074 1 053Nombre attribué à l’origine27 495 25 455 412 350 12 100 93 100 340 240 87 260 438 296 410 271Nombre en circulation au 01 01 20095 350 5 620 156 950 2 300 23 500 147 460 37 540 199 701 197 406Nombre annulé en 2009850 16 350 1 400 16 630 18 070 25 025 25 025Nombre exercé en 2009Nombre expiré en 20095 350 4 770 140 600Nombre en circulation au 31 12 20092 300 22 100 130 830 19 470 174 676 172 381Nombre exerçable au 31 12 20092 300 22 100 130 830 19 470 174 676 172 381Prix d’exercice (en euros)154 58 144 83 189 19 227 15 202 91 225 01 225 01 128 10 140 50Prix moyen pondéré des options exercées actions remises (en euros) 204DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009La nature des plans éligibles et leurs caractéristiques principales gurent dans le tableau ci dessous  Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2003 1Plan 2003 2Plan 2004 1Plan 2004 2Plan 2005 1Plan 2005 2Plan 2005 3Plan 2005 4Plan 2006 1Options de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions d’achatDate d’attribution09 07 2003 09 07 2003 25 05 2004 07 07 2004 03 01 2005 19 05 2005 19 05 2005 06 07 2005 23 05 2006Date d’expiration08 07 2013 08 07 2013 24 05 2014 06 07 2014 02 01 2015 18 05 2015 18 05 2015 05 07 2015 22 05 2014Acquisition des droits(a) (a) (a) (a) (a) (b) (b) (b) (b)Nombre de bénéficiaires721 18 846 1 13 458 22 15 450Nombre attribué à l’origine528 690 5 430 540 970 25 000 25 530 333 750 39 960 20 520 403 417Nombre en circulation au 01 01 09194 839 1 250 393 496 25 000 25 468 279 905 35 480 13 810 347 425Nombre annulé en 200924 721 123 742 400 16 517 27 685Nombre exercé en 20096 050 250 10 000 6 911Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2009Nombre en circulation au 31 12 09164 068 1 000 269 754 25 000 15 068 256 477 35 480 13 810 319 740Nombre exerçable au 31 12 09164 068 1 000 269 754 25 000 15 068 256 477 35 480 13 810Prix d’exercice (en euros)66 00 67 50 85 57 84 17 75 29 78 01 78 97 85 05 101 83Juste valeur à la date d’évaluation (en euros)15 37 15 06 15 75 22 03 11 61 11 19 10 98 12 38 13 62Prix moyen pondéré des options exercées actions remises (en euros)84 79 84 13 91 05 84 28Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2007 1 Plan 2007 2 Plan 2007 Plan 2008 1 Plan 2008 2 Plan 2008 3 Plan 2009 1 Plan 2009 2Options d’achatOptions d’achatActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesDate d’attribution 14 05 2007 17 09 2007 14 05 2007 09 06 2008 22 10 2008 22 10 2008 07 05 2009 07 05 2009Date d’expiration 13 05 2015 16 09 2015 N A N A N A N A N A N AAcquisition des droits (b) (b) (c) (c) (c) (d) (c) (d)Nombre de bénéficiaires 248 14 304 269 46 194 302 161Nombre attribué à l’origine 355 500 51 300 78 234 86 530 49 210 53 755 130 843 46 505Nombre en circulation au 01 01 2009 327 350 47 600 74 504 85 870 47 210 53 755Nombre annulé en 2009 25 020 9 829 3 400 2 160 1 260 9 315 2 435Nombre exercé en 2009Nombre d’actions remises 64 675Nombre expiré en 2009Nombre en circulation au 31 12 2009 302 330 47 600 82 470 45 050 52 495 121 528 44 070Nombre exerçable au 31 12 2009Prix d’exercice (en euros)127 58 127 58 N A N A N A N A N A N AJuste valeur à la date d’évaluation (en euros)20 99 24 74 95 68 61 02 26 45 21 39 41 15 32 21Prix moyen pondéré des options exercées actions remises (en euros)54 22 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR205ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Pour tous ces plans la période de blocage est de 4 ans à compter de la date d’attribution (a) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de la totalité des droits) En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue y compris après la n de la période de blocage (b) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de la totalité des droits) et de démission (perte de la totalité des droits) En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue y compris après la n de la période de blocage (c) Les actions sont acquises deux années après leur attribution sauf en cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalité des droits) Le nombre de titres dé nitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière La période d’acquisition est suivie d’une période d’incessibilité de deux ans (d) Les actions sont acquises quatre années après leur attribution sauf en cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalité des droits) Le nombre de titres dé nitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière Il n’y a pas de période d’incessibilité L’évaluation des services rendus par les béné ciaires est réalisée à la date d’attribution des plans  pour les plans d’options de souscription et d’achat d’actions à l’aide d’u n modè le de type Blac k  & Schole s à algorithme trinomial avec seuils d’exercice tenant compte notamment du nombre d’options potentiellement exerçables à la n de la période d’acquisition des droits  pour les plans d’attribution d’actions gratuites à l’aide d’un modèle de type Black  & Scholes à algorithme de Monte Carlo à deux sous jacents Les seuils d’exercice ainsi que les probabilités d’exercice retenus comme hypothèses pour les plans d’options de souscription et d’achat d’actions sont les suivants  Seuil en % du prix d’exercice Probabilité d’exercice125 % 15 %150 % 20 %175 % 20 %200 % 20 %Compte tenu de ces hypothèses 25 % des béné ciaires n’exercent pas prématurément leurs options avant la date d’expiration Les principales hypothèses d’évaluations des di érents plans sont résumées dans le tableau ci dessous  Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2003 1 Plan 2003 2 Plan 2004 1 Plan 2004 2 Plan 2005 1 Plan 2005 2 Plan 2005 3Options de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionVolatilité 33 25 % 33 25 % 25 65 % 25 65 % 23 75 % 21 00 % 21 00 %Taux sans risque 4 08 % 4 08 % 4 45 % 4 37 % 3 83 % 3 49 % 3 49 %Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2005 4 Plan 2006 1 Plan 2007 1 Plan 2007 2 Plan 2007 Plan 2008 1 Plan 2008 2Options de souscriptionOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achatActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesVolatilité 20 50 % 23 00 % 23 00 % 24 50 % 25 00 % 32 00 % 45 00 %Taux sans risque 3 38 % 4 08 % 4 49 % 4 47 % 4 44 % 5 46 % 3 85 %Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2008 3 Plan 2009 1 Plan 2009 2Actions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesVolatilité 42 00 % 42 00 % 40 00 %Taux sans risque 4 06 % 1 78 % 4 06 % 206DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Les volatilités mentionnées correspondent aux volatilités attendues de chaque plan en fonction des maturités et des prix d’exer cice disponibles à la date d’attribution Les dividendes retenus pour l’évaluation correspondent aux dividendes anticipés par le marché lors de leur attribution Les taux d’intérêt sans risque correspondent à la courbe d’intérêt à la date d’attribution des swaps interbancaires de 1 à 10 ans La charge totale comptabilisée en 2009 au titre des plans d’options et d’attribution d’actions gratuites est de 12 9  millions d’euros (10 4 millions d’euros en 2008) 7 2 Transactions fondées sur des actions et réglées en instruments de capitaux propres des filialesPuma a mis en place des programmes d’attribution de plans d’options de souscription basés sur ses propres actions en faveur de certains membres de son personnel Les caractéristiques des plans en vigueur au 31 décembre 2009 et leur évolution sur l’exercice sont les suivantes  Plan 2004 Plan 2008 I Plan 2008 IIOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionDate d’attribution 31 03 2004 21 07 2008 14 04 2009Date d’expiration 30 03 2009 20 07 2013 13 04 2014Nombre attribué à l’origine 459 000 113 000 139 002Nombre en circulation au 01 01 2009 14 250 113 000Nombre exercé en 2009Nombre annulé en 2009 14 250 14 000 1 500Nombre en circulation au 31 12 200999 000 137 502Nombre exerçable au 31 12 2009Prix d’exercice (en euros)206 20 * *Prix moyen pondéré des options exercées (en euros)Les droits sont acquis à l’issue d’une période de deux ans L’évaluation des services rendus par les béné ciaires des plans à leur date d’attribution est principalement basée sur les hypothèses suivantes  Plan 2004 Plan 2008 I Plan 2008 IIVolatilité30 00 % 29 10 % 47 70 %Taux sans risque 2 19 %  2 26 % 4 60 % 1 97 %7 3 Transactions fondées sur des actions et réglées en trésorerieLe Groupe (Gucci Group et Puma) confère également à certains membres de son personnel des Share Appreciation Rights (SARs) qui constituent des plans fondés sur des actions réglés en trésorerie 7 3 1 Caractéristiques des SARs octroyés par Gucci GroupLes plans de SARs ont une durée de vie de 6 à 10 ans à compter de leur date d’attribution Les SARs sont acquis à hauteur de 20  % par ann ée complète de présence sauf en cas de licenciement (hors faute grave ou lourde) où l’intégralité des droits est immédiatement acquise En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue Le prix d’exercice des SARs est calculé par application aux résultats du pôle Luxe de multiples boursiers d’un panier de sociétés comparables L’évaluation des services rendus par les béné ciaires est recalculée à chaque arrêté par un expert indépendant en appliquant un modèle d’évaluation d’options correspondant à la valeur intrinsèque à laquelle est ajoutée une valeur temps E n 2009 Gu cc i Group a c omptabil is é u n produit en r ésu ltat o pérationnel c ou rant au titre d es SARs po ur un montant de 8 3  millions d’euros Le produit comptabilisé en 2008 s’élevai t à 2 0 millions d’euros *  Spéci cités du plan 2008  Les béné ciaires se voient remettre des actions dont le nombre est fonction du cours de l’action à la date d’exercice des options et du nombre d’options exercées Par ailleurs l’exercice des options des deux tranches du plan 2008 est subordonné à une condition de performance de l’action Puma Sur l’exercice Puma a comptabilisé une charge de 5 1 millions d’euros pour les tranches I et II du plan 2008 (1 2 million d’euros en 2008) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR207ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Pour les SARs en circulation au 31 décembre 2009 le prix d’exercice est compris entre 36 1 euros et 103 9 euros et la durée de vie contractuelle résiduelle moyenne pondérée est de 4 8 ans (5 8 ans en 2008) La valeur comptable du passif lié aux SARs de Gucci Group s’élève à 5 7 millions d’euros au 31 décembre 2009 et la valeur intrinsèque à 5 4 millions d’euros (respectivement 26 7 et 27 4  millions d’euros au 31 décembre 2008) Évolution des plans2009 2008SARs en circulation au 1er janvier547 204 584 504Prix d’exercice moyen pondéré (en euros)49 56 47 03SARs attribués dans l’exercice25 000 25 000Prix d’exercice moyen pondéré (en euros)80 11 94 85SARs exercés dans l’exercice318 300 47 800Prix d’exercice moyen pondéré (en euros)45 48 44 07SARs annulés dans l’exercice4 000 14 500Prix d’exercice moyen pondéré (en euros)40 18 43 88SARs en circulation au 31 décembre249 904 547 204Prix d’exercice moyen pondéré (en euros)57 97 49 56SARs exerçables au 31 décembre31 800 5 400Prix d’exercice moyen pondéré (en euros)71 72 101 287 3 2 Caractéristiques des SARs octroyés par PumaLes plans toujours en vigueur au 31 décembre 2009 sont les suivants  Plan SARs 2004 – Tranche III (2006 2011)  La durée de vie du plan est de 5 ans Les SARs sont exerçables à l’issue d’une période de blocage de deux ans Plan SARs 2006 – Tranche I (2006 2011)  La durée de vie du plan est de 5  ans À l’issue d’une période de blocage d’un an les béné ciaires ont la possibilité d’exercer leurs SARs à hauteur de 25 % la deuxième année de 50 % la troisième année et de 75 % la quatrième année L’intégralité des droits peut être exercée au cours de la cinquième année La charge comptabilisée en résultat opérationnel courant au titre des SARs de Puma s’élève à 1 0 million d’euros En 2008 un produit de 3 0 millions d’euros avait été comptabilisé Le prix d’exercice des SARs en circulation au 31 décembre 2009 s’élève à 345 5 euros pour le plan  2004 et est compris entre 317 2  euros et 341 0 euros pour le plan 2006 La valeur comptable du passif lié aux SAR s de Puma s’élè ve à 1 9  million d’euros au 31  décembre 2009 (1 0  million d’euros au 31 décembre 2008) Évolution des plans sur l’exercice 2009 2004 III 2006 ISARs en circulation au 1er janvier 2009150 000 60 000SARs attribués dans l’exerciceSARs exercés dans l’exerciceSARs annulés dans l’exercice17 250SARs en circulation au 31 décembre 2009 150 000 42 750SARs exerçables au 31 décembre 2009 150 000 32 063 208DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 8 RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANTLe résultat opérationnel courant représente l’indicateur majeur de suivi de la performance opérationnelle du Groupe Sa décomposition se présente comme suit  (en millions d’euros)2009 2008Fnac182 1 179 8Redcats114 7 114 6Conforama125 0 118 3Puma319 5 349 7Luxe692 1 731 0Holdings et autres(50 0) (52 7)TOTAL1 383 4 1 440 7Le montant des dotations aux amortissements et provisions sur actifs opérationnels non courants inclus dans le résultat opérationnel courant est de 40 7 3   millions d’eur os en 2009 (379 6  millions d’euros en 2008) Les autres produits et charges opérationnels sans contrepartie en trésorerie sont de   24 9  millions d’euros en 2009 (  22 0 millions d’euros en 2008) NOTE 9 AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS NON COURANTS(en millions d’euros)2009 2008Charges opérationnelles non courantes (1 053 4) (404 8)Charges de restructuration(320 9) (126 3)Dépréciation d’actifs(654 5) (236 1)Moins values sur cessions d’actifs(14 1)Autres(63 9) (42 4)Produits opérationnels non courants506 6 37 0Plus values sur cessions d’actifs499 3 13 0Autres7 3 24 0TOTAL(546 8) (367 8)Les autres produits et charges opérationnels non courants du Groupe qui regroupent les éléments in habituels de nature à perturber le suivi de la performance économique de chaque enseigne s’élèvent à 546 8 millions d’euros sur l’exercice 2009 Ils incluent les éléments suivants  des charges de restructuration à hauteur de 320 9 millions d’euros Ces coûts concernent Puma (réorganisation et fermetures de magasins) Redcats (plan de relance de La  Redoute en France) Conforama (restructuration des activités en France et nalisation de l’optimisation organisationnelle de la péninsule ibérique) Fnac (adaptation des dispositifs en France) et Gucci Group (fermeture de magasins et optimisation des structures)  des dépréciations d’actifs à hauteur de 654 5  millions d’euros portant principalement sur le goodwill de La  Redoute po ur 425 0 millions d’euros le goodwill du pôle Enfants Famille de Redcats pour 75 0 millions d’euros le goodwill de Conforama France pour 124 0 millions d’euros et les titres de Sowind Group à hauteur de 28 0 millions d’euros  des produits nets de cessions d’actifs de 485 2  millions d’euros concernant essentiellement la réévaluation de la participation résiduelle dans Cfao en date de perte de contrôle  des autres produits et charges correspondant principalement à des litiges ou contentieux avec des tiers Sur l’exercice 2008 ce poste s’élève à 367 8 millions d’euros et inclut les éléments suivants  des charges de restructuration à hauteur de 126 3 millions d’euros Ces coûts concernent essentiellement Redcats (plan de relance de La Redoute en France et programmes de réduction des coûts du pôle Scandinave et des France) Conforama (restructuration des activités en France optimisation de l’organisation de la péninsule ibérique et adaptation des dispositifs en France) Fnac (restructuration de magasins à l’international) Gucci Group (fermeture des magasins Sergio Rossi aux France et optimisation des structures chez Gucci) et Puma (réorganisation et fermetures de magasins)  DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR209ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 des dépréciations d’actifs à hauteur de 236 1  millions d’euros portant sur le goodwill de Conforama France pour 122 0 millions d’euros le goodwill de Redcats USA à hauteur de 82 3 millions d’euros et des immobilisations in corporelles et corporelles à hauteur de 31 8 millions d’euros  des produits nets de cessions d’actifs opérationnels de 13 0 millions d’euros concernant essentiellement Fnac  des autres produits et charges correspondant principalement à des litiges ou contentieux avec des tiers ainsi qu’à un pro t d’acquisition de 10 7 millions d’euros lié aux acquisitions de titres Puma réalisées par le Groupe sur le second semestre de l’exercice NOTE 10 CHARGES FINANCIÈRES NETTESLes charges nancières nettes s’analysent de la façon suivante  (en millions d’euros)2009 2008Coût de l’endettement financier net(236 1) (342 6)Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie 8 7 40 3Charges financières au coût amorti(235 2) (351 4)Charges financières sur passifs financiers à la juste valeur par résultat (25 9) (16 3)Gains et pertes sur dettes emprunts couverts en juste valeur (5 3) (35 7)Gains et pertes sur dérivés de couverture de juste valeur 21 6 20 5Autres produits et charges financiers (145 3) (10 3)Gains nets sur actifs financiers disponibles à la vente 1 5 (3 7)Gains et pertes sur passifs financiers à la juste valeur par résultat (49 4) 9 4Gains et pertes de change(0 2) 1 2Part inefficace des couvertures de flux de trésorerie (33 5) 12 0Gains et pertes sur dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture (change et taux) (46 0) 4 8Effet de l’actualisation des actifs et passifs1 1 (12 3)Autres charges financières(18 8) (21 7)TOTAL(381 4) (352 9) NOTE 11 IMPÔT11 1 Analyse de la charge d’impôt des activités poursuivies11 1 1 Charge d’impôt(en millions d’euros)2009 2008Résultat avant impôt455 2 720 0Capacité d’autofinancement liée à l’impôt (192 7) (273 9)Autres impôts exigibles sans contrepartie dans les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 81 5 (16 1)Charge d’impôt exigible(111 2) (290 0)Produit (Charge) d’impôt différé(65 5) 21 3Charge totale d’impôt(176 7) (268 7)Taux d’impôt effectif38 82 % 37 32 % 210DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200911 1 2 Rationalisation du taux d’impôt(en % du résultat avant impôt)2009Taux d’impôt applicable en France34 43 %Effet de l’imposition des filiales étrangères  7 81 %Taux d’impôt théorique26 62 %Effet des éléments taxés à taux réduits0 12 %Effet des différences permanentes7 23 %Effet des différences temporelles non comptabilisées  0 45 %Effet des reports fiscaux déficitaires non comptabilisés 11 28 %Effet des variations de taux d’impôt0 93 %Autres  6 91 %Taux effectif d’imposition38 82 %Le taux d’impôt applicable en France est le taux de base de 33 33 % augmenté de la contribution sociale de 3 3 % soit 34 43 % 11 1 3 Taux d’impôt courantHors éléments non courants le taux d’impôt du Groupe est le suivant  (en millions d’euros)2009 2008Résultat avant impôt455 2 720 0Éléments non courants(546 8) (367 8)Résultat courant avant impôt1 002 0 1 087 8Charge totale d’impôt(176 7) (268 7)Impôt sur éléments non courants55 1 18 9Charge d’impôt courant(231 8) (287 6)Taux d’impôt courant23 13 % 26 44 %11 2 Évolution des postes de bilan11 2 1 Impôt exigible(en millions d’euros)2008 RésultatDécaissements liés aux activités opérationnellesDécaissements liés aux activités d’investissementActifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cessionAutres variations de périmètreAutres éléments du résultat global 2009Créances d’impôts exigibles 101 377 6Dettes d’impôts exigibles (325 0)(211 8)Impôt exigible (223 7) (192 7) 243 7 7 9 26 5 (1 2) 5 3 (134 2) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR211ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200911 2 2 Impôt différé(en millions d’euros)2008 RésultatActifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cessionAutres variations de périmètreAutres éléments du résultat global 2009Actifs d’impôts différés 639 1554 0Passifs d’impôts différés (2 847 3)(2 860 0)Impôt différé (2 208 2) (65 5) (26 1) 0 0 (6 2) (2 306 0)(en millions d’euros)2008 RésultatActifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cessionAutres variations de périmètreAutres éléments du résultat global 2009Immobilisations incorporelles (2 628 7) 15 5 (0 1) (14 2) (2 627 5)Immobilisations corporelles (3 8) 12 5 (0 4) 12 0 20 3Autres actifs non courants (1 1) (8 5) 2 1 (2 0) (9 5)Autres actifs courants 245 4 (86 5) (13 1) (14 3) 131 5Capitaux propres (24 3) (1 5) 0 7 (25 1)Emprunts et dettes financières (5 8) 14 3 0 2 8 7Provisions pour retraites et autres avantages similaires 40 3 (14 4) (3 4) 3 7 26 2Provisions 41 2 9 3 (2 5) (4 3) 43 7Autres passifs courants 41 5 20 8 (9 4) 15 4 68 3Pertes fiscales et crédits d’impôts reconnus 87 1 (27 0) (2 7) 57 4Actifs (Passifs) d’impôts différés nets (2 208 2) (65 5) (26 1) 0 0 (6 2) (2 306 0)Actifs d’impôts différés 639 1554 0Passifs d’impôts différés (2 847 3)(2 860 0)Impôt différé (2 208 2) (65 5) (26 1) 0 0 (6 2) (2 306 0) 212DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200911 3 Impôt différé non reconnuLe montant des pertes scales et crédits d’impôt pour lesquels aucun actif d’impôt di éré n’a été comptabilisé est de 1 844 8 millions d’euros au 31 décembre 2009 (1 205 5 millions d’euros au 31 décembre 2008) L’évolution et l’échéancier de ces pertes scales et crédits d’impôts non utilisés s’analysent comme suit  (en millions d’euros)Au 1er janvier 2008896 7Déficits créés au cours de l’exercice485 4Déficits imputés et prescrits sur l’exercice(142 9)Variations de périmètre et de change(33 7)Au 31 décembre 20081 205 5Déficits créés au cours de l’exercice732 8Déficits imputés et prescrits sur l’exercice(60 7)Variations de périmètre et de change(32 8)Au 31 décembre 20091 844 8Déficits reportables avec une échéance538 5À moins de cinq ans245 3À plus de cinq ans293 2Déficits indéfiniment reportables1 306 3TOTAL1 844 8Le m o n ta nt d e s d i f fé re n ce s te m p or e l les d éd u cti bl e s p o u r lesquelle s aucun actif d’impô t diffé ré n’ a été comptabilisé au 31 décembre  2009  est de 1 1 million d’euros (78 5 millions d’euros au 31 décembre 2008) Il n’existe pas d’impôts di érés non reconnus au titre des di érences temporelles liées à des participations dans les liales entreprises associées et co entreprises au 31 décembre 2009 NOTE 12 ACTIFS DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE ACTIVITÉS ARRÊTÉES CÉDÉES OU EN COURS DE CESSIONLe 3  décembre 2009 PPR a cédé le contrôle de sa liale Cfao par introduction en bourse sur Euronext Paris (Note 3 1 1 ) Par ailleurs fin décembre  2009 la Fnac a décidé d’entamer un processus de cession de sa liale Fnac Éveil & Jeux spécialisée dans les jeux et jouets éducatifs les livres et produits multimédias ainsi que les articles de puériculture et de décoration destinés aux enfants jusqu’à douze ans Fnac Éveil & Jeux a en e et atteint un niveau de développement tel qu’il nécessite pour accélérer et ampli er sa croissance tant à l’international que sur Internet de s’adosser à un partenaire puissant sur son créneau de marché Compte tenu de ces éléments le Groupe a traité ces actifs comme des « activités arrêtées cédées ou en cours de cession » à compter respectivement du 3 décembre 2009 et du 31 décembre 2009 Sur l’ensemble des périodes présentées les activités arrêtées cédées ou en cours de cession regroupent les activités de Fnac Éveil  & Jeux de Cfao de Bédat d’YSL Beauté de la marque Empire Stores de Redcats  UK des marques du pôle «  Missy  » de Redcats  USA de  Surcouf de Conforama Pologne de Fnac Service ainsi que les résultats de cession de Cfao Surcouf YSL Beauté Conf orama Pologne Printemps et Rexel En application de la norme IFRS  5 le Groupe a cessé d’amortir ces groupes d’actifs et tous les actifs qui le composent à compter de la date de leur classement en « activités arrêtées cédées ou en cours de cession » Sur l’ensemble des périodes publiées le résultat net de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat « Activités abandonnées  » et fait l’objet d’un retraitement dans le tableau des ux de trésorerie Les actifs et passifs des «  activités cédées ou en cours de cession » sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe sans retraitement des périodes antérieures Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR213ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Impact sur les états financiersLe compte de résultat et le tableau des ux de trésorerie des activités arrêtées cédées ou en cours de cession se présentent de la façon suivante  (en millions d’euros)2009 2008Produits des activités ordinaires2 565 2 3 752 8Coût des ventes(1 954 8) (2 632 7)Marge brute610 4 1 120 1Charges de personnel(208 7) (350 3)Autres produits et charges opérationnels courants (215 1) (511 6)Résultat opérationnel courant186 6 258 2Autres produits et charges opérationnels non courants (25 4) (88 3)Résultat opérationnel161 2 169 9Charges financières (nettes)(26 6) (28 1)Résultat avant impôt134 6 141 8Impôt sur le résultat(57 5) (43 6)Quote part de résultat des sociétés mises en équivalence 2 1 3 6Résultat net sur cession des activités abandonnées 685 7 488 1Résultat net764 9 589 9dont part du Groupe737 4 546 4dont part des intérêts non contrôlés27 5 43 5(en millions d’euros)2009 2008Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 129 6 204 4Flux nets de trésorerie liés aux activités d’investissement (44 0) (87 6)Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (41 9) (83 4)Incidence des variations des cours de change 3 6 (0 5)Flux nets de trésorerie47 3 32 9Trésorerie d’ouverture ou flux nets et variation des flux intragroupes 37 8 27 0Flux nets liés aux activités abandonnées (1)85 1 59 9(1) Ligne présentée dans le tableau des flux de trésorerie du Groupe Les activités cédées ou en cours de cession ont un impact sur le bilan consolidé du Groupe pour les montants suivants  (en millions d’euros)2009 2008Actifs détenus en vue de la vente74 9 61 6Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 50 7 71 0Les actifs classés comme détenus en vue de la vente concernent au 31 décembre 2009 uniquement Fnac Éveil & Jeux et au 31 décembre 2008 Surcouf et Bédat 214DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 13 RÉSULTATS PAR ACTIONLes résultats nets par action sont calculés sur la base du nombre moyen pondéré d’actions en circulation sous déduction du nombre moyen pondéré d’actions détenues par des sociétés consolidées Les résultats nets par action dilués prennent en compte le nombre moyen pondéré d’actions dé ni ci avant pour le calcul du résultat net par action majoré du nombre moyen pondéré d’actions ordinaires potentiellement dilutives Le résultat net est corrigé des charges théoriques d’in térêts nettes d’impôts relatives aux instruments convertibles et échangeables 13 1 Résultats par actionRésultat par action au 31 décembre 2009(en millions d’euros)Ensemble consolidéActivités poursuiviesActivités abandonnéesRésultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 984 6 247 2 737 4Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises 126 559 397 126 559 397 126 559 397Nombre moyen pondéré d’actions autodétenues (97 882) (97 882) (97 882)Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 461 515 126 461 515 126 461 515Résultat de base par action (en euros)7 79 1 96 5 83Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 984 6 247 2 737 4Options de souscription d’actionsRésultat net part du Groupe dilué 984 6 247 2 737 4Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 461 515 126 461 515 126 461 515Options de souscription d’actions 0 0 0Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées 126 461 515 126 461 515 126 461 515Résultat dilué par action (en euros)7 79 1 96 5 83Résultat par action au 31 décembre 2008(en millions d’euros)Ensemble consolidéActivités poursuiviesActivités abandonnéesRésultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 921 1 374 7 546 4Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises 127 243 003 127 243 003 127 243 003Nombre moyen pondéré d’actions autodétenues (1 236 713) (1 236 713) (1 236 713)Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 006 290 126 006 290 126 006 290Résultat de base par action (en euros)7 31 2 97 4 34Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 921 1 374 7 546 4Options de souscription d’actionsRésultat net part du Groupe dilué 921 1 374 7 546 4Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 006 290 126 006 290 126 006 290Options de souscription d’actions 16 714 16 714 16 714Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées 126 023 004 126 023 004 126 023 004Résultat dilué par action (en euros)7 31 2 97 4 34 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR215ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200913 2 Résultats par action des activités poursuivies hors éléments non courantsLes éléments non courants concernent le poste « Autres produits et charges opérationnels non courants  » du compte de résultat pour son montant net d’impôt et d’intérêts non contrôlés (en millions d’euros)2009 2008Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 247 2 374 7Autres produits et charges opérationnels non courants (546 8) (367 8)Impôt sur autres produits et charges opérationnels non courants 55 1 18 9Résultat intérêts non contrôlés sur autres produits et charges opérationnels non courants 26 5 5 6Résultat net hors éléments non courants 712 4 718 0Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises 126 559 397 127 243 003Nombre moyen pondéré d’actions autodétenues (97 882) (1 236 713)Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 461 515 126 006 290Résultat hors éléments non courants de base par action (en euros)5 63 5 70Résultat net hors éléments non courants 712 4 718 0Options de souscription d’actionsRésultat net part du Groupe dilué712 4 718 0Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 461 515 126 006 290Options de souscription d’actions0 16 714Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées 126 461 515 126 023 004Résultat dilué par action (en euros)5 63 5 70 NOTE 14 AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBALLes autres éléments du résultat global sont principalement composés  des profits et des pertes résultant de la conversion des états nanciers d’une activité à l’étranger  de la partie e cace des pro ts et des pertes sur instruments de couverture dans une couverture de ux de trésorerie  des pro ts et des pertes relatifs à la réévaluation des actifs nanciers disponibles à la vente et des autres instruments nanciers  des éléments relatifs à l’évaluation des obligations au titre des avantages du personnel  excédents des actifs des régimes de retraite non reconnus et écarts actuariels constatés sur les régimes à prestations dé nies 216DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Le montant de ces éléments avant et après e ets d’impôt liés ainsi que les ajustements de reclassement en résultat sont les suivants  (en millions d’euros) Brut Impôt NetÉcart de conversion(87 9) (87 9)Couvertures des flux de trésorerie (26 3) (27 3) (53 6) variation de juste valeur(7 6) recyclage en résultat(18 7)Actifs disponibles à la vente (3 8) 1 3 (2 5) variation de juste valeur(3 8) recyclage en résultatExcédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé 1 3 1 3Écarts actuariels(31 2) 6 1 (25 1)Quote part des autres éléments de résultat global des entreprises associéesAutres éléments du résultat global au 31 décembre 2008 (147 9) (19 9) (167 8)(en millions d’euros) Brut Impôt NetÉcart de conversion(8 4) (8 4)Couvertures des flux de trésorerie 15 8 20 1 35 9 variation de juste valeur (6 3) recyclage en résultat 22 1Actifs disponibles à la vente 0 2 (0 1) 0 1 variation de juste valeur 0 2 recyclage en résultatExcédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (0 9) (0 9)Écarts actuariels(25 1) 4 6 (20 5)Quote part des autres éléments de résultat global des entreprises associéesAutres éléments du résultat global au 31 décembre 2009 (18 4) 24 6 6 2Un montant négatif sur la ligne « Recyclage en résultat » signi e qu’un produit est enregistré dans le compte de résultat Le montant des réévaluations des instruments de couverture des ux de trésorerie transféré en résultat est comptabilisé dans la marge brute Le montant des réévaluations des actifs nanciers disponibles à la vente transféré en résultat est comptabilisé dans le résultat nancier DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR217ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 15 GOODWILLLa décomposition par enseigne de la valeur nette des goodwill est la suivante  (en millions d’euros)2009 2008Fnac431 4 458 3Redcats639 0 1 147 6Conforama1 060 2 1 183 9Cfao140 0Puma1 362 7 1 164 7Luxe2 071 3 2 084 2TOTAL5 564 6 6 178 7(en millions d’euros) Brut Pertes de valeur NetGoodwill au 31 décembre 2007 6 953 1 (299 5) 6 653 6Acquisitions11 0 11 0Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (236 4) 14 9 (221 5)Comptabilisation d’une perte de valeur(204 3) (204 3)Options de ventes accordées aux actionnaires minoritaires (75 7) (75 7)Différences de change 28 3 (12 7) 15 6Autres variations(2 8) 2 8Goodwill au 31 décembre 2008 6 677 5 (498 8) 6 178 7Acquisitions147 8 147 8Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (171 3) (171 3)Comptabilisation d’une perte de valeur (Note 18) (624 0) (624 0)Options de ventes accordées aux actionnaires minoritaires 42 6 42 6Différences de change (16 6) 7 4 (9 2)Autres variations(1 7) 1 7Goodwill au 31 décembre 2009 6 678 3 (1 113 7) 5 564 6Tous les goodwill comptabilisés au cours de l’exercice 2009 ont été alloués à des unités génératrices de trésorerie à la clôture de l’exercice 218DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 16 MARQUES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES(en millions d’euros)MarquesAutres immobilisations incorporelles TotalValeur brute au 31 décembre 2007 9 783 4 864 4 10 647 8Variation de périmètre 45 9 10 0 55 9Acquisitions1 1 101 0 102 1Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (28 9) (50 2) (79 1)Autres cessions(23 5) (23 5)Différences de change3 8 3 4 7 2Autres variations8 1 8 1Valeur brute au 31 décembre 2008 9 805 3 913 2 10 718 5Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2007 (27 7) (484 9) (512 6)Variation de périmètre(0 8) (0 8)Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 34 2 34 2Autres cessions23 1 23 1Amortissements(75 9) (75 9)Comptabilisation d’une perte de valeur (2 0) (9 8) (11 8)Différences de change0 4 (3 0) (2 6)Autres variations0 6 0 6Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2008 (29 3) (516 5) (545 8)Valeur nette au 31 décembre 2007 9 755 7 379 5 10 135 2Variation de périmètre 45 9 9 2 55 1Acquisitions1 1 101 0 102 1Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (28 9) (16 0) (44 9)Autres cessions(0 4) (0 4)Amortissements(75 9) (75 9)Comptabilisation d’une perte de valeur (2 0) (9 8) (11 8)Différences de change4 2 0 4 4 6Autres variations8 7 8 7Valeur nette au 31 décembre 2008 9 776 0 396 7 10 172 7 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR219ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009(en millions d’euros)MarquesAutres immobilisations incorporelles TotalValeur brute au 31 décembre 2008 9 805 3 913 2 10 718 5Variation de périmètre0 7 0 7Acquisitions69 7 69 7Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (5 4) (36 7) (42 1)Autres cessions(20 4) (20 4)Différences de change (2 7) (0 7) (3 4)Autres variations1 6 1 6Valeur brute au 31 décembre 2009 9 797 2 927 4 10 724 6Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2008 (29 3) (516 5) (545 8)Variation de périmètre(0 5) (0 5)Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 0 2 13 1 13 3Autres cessions19 0 19 0Amortissements(92 7) (92 7)Comptabilisation d’une perte de valeur (Note 18) (2 6) (2 6)Différences de change0 4 0 4Autres variations7 0 7 0Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2009 (31 7) (570 2) (601 9)Valeur nette au 31 décembre 2008 9 776 0 396 7 10 172 7Variation de périmètre0 2 0 2Acquisitions69 7 69 7Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (5 2) (23 6) (28 8)Autres cessions(1 4) (1 4)Amortissements(92 7) (92 7)Comptabilisation d’une perte de valeur (Note 18) (2 6) (2 6)Différences de change (2 7) (0 3) (3 0)Autres variations8 6 8 6Valeur nette au 31 décembre 2009 9 765 5 357 2 10 122 7La décomposition par enseigne de la valeur nette des marques est la suivante  (en millions d’euros)2009 2008Redcats77 3 80 6Cfao5 2Puma3 500 0 3 500 0Luxe6 188 2 6 190 2TOTAL9 765 5 9 776 0 220DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 17 IMMOBILISATIONS CORPORELLES(en millions d’euros)Terrains et constructionsMatériels et installationsAutres immobilisations corporelles TotalValeur brute au 31 décembre 2007 1 485 9 2 875 9 400 0 4 761 8Variation de périmètre 3 8 (4 5) 2 4 1 7Acquisitions 36 6 299 1 158 1 493 8Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (27 6) (194 0) (221 6)Cessions (13 1) (125 5) (64 3) (202 9)Différences de change (0 8) 23 3 (7 3) 15 2Autres variations 3 0 72 3 (42 0) 33 3Valeur brute au 31 décembre 2008 1 487 8 2 946 6 446 9 4 881 3Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2007 (597 7) (1 784 6) (205 2) (2 587 5)Variation de périmètre0 4 0 2 0 6Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 20 5 146 4 166 9Cessions 7 7 116 4 37 6 161 7Amortissements (50 6) (261 8) (31 6) (344 0)Comptabilisation d’une perte de valeur (5 0) (16 1) (21 1)Différences de change 0 3 (9 2) 4 7 (4 2)Autres variations 7 6 (5 7) (2 2) (0 3)Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2008 (612 2) (1 803 1) (212 6) (2 627 9)Valeur nette au 31 décembre 2007 888 2 1 091 3 194 8 2 174 3Variation de périmètre 3 8 (4 1) 2 6 2 3Acquisitions 36 6 299 1 158 1 493 8Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (7 1) (47 6) (54 7)Cessions (5 4) (9 1) (26 7) (41 2)Amortissements (50 6) (261 8) (31 6) (344 0)Comptabilisation d’une perte de valeur (5 0) (16 1) (21 1)Différences de change (0 5) 14 1 (2 6) 11 0Autres variations 10 6 66 6 (44 2) 33 0Valeur nette au 31 décembre 2008 875 6 1 143 5 234 3 2 253 4dont biens détenus 695 6 1 143 5 223 62 062 7dont biens en contrats de location financement 180 0 10 7190 7 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR221ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009(en millions d’euros)Terrains et constructionsMatériels et installationsAutres immobilisations corporelles TotalValeur brute au 31 décembre 2008 1 487 8 2 946 6 446 9 4 881 3Variation de périmètre5 1 1 0 6 1Acquisitions 5 6 161 4 73 2 240 2Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (135 5) (259 5) (101 8) (496 8)Cessions (33 7) (100 6) (16 7) (151 0)Différences de change 0 3 (7 2) 2 9 (4 0)Autres variations 65 6 36 7 (96 7) 5 6Valeur brute au 31 décembre 2009 1 390 1 2 782 5 308 8 4 481 4Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2008 (612 2) (1 803 1) (212 6) (2 627 9)Variation de périmètre (2 4) (0 5) (2 9)Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 48 8 148 6 36 3 233 7Cessions 14 6 59 5 15 8 89 9Amortissements (55 7) (229 7) (29 2) (314 6)Comptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Différences de change 0 7 5 0 (3 2) 2 5Autres variations (0 6) (2 1) 2 1 (0 6)Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2009 (604 4) (1 824 2) (191 3) (2 619 9)Valeur nette au 31 décembre 2008 875 6 1 143 5 234 3 2 253 4Variation de périmètre2 7 0 5 3 2Acquisitions 5 6 161 4 73 2 240 2Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (86 7) (110 9) (65 5) (263 1)Cessions (19 1) (41 1) (0 9) (61 1)Amortissements (55 7) (229 7) (29 2) (314 6)Comptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Différences de change 1 0 (2 2) (0 3) (1 5)Autres variations 65 0 34 6 (94 6) 5 0Valeur nette au 31 décembre 2009 785 7 958 3 117 5 1 861 5dont biens détenus 643 3 958 3 109 91 711 5dont biens en contrats de location financement 142 4 7 6150 0Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sur les postes « Coût des ventes » et « Autres produits et charges opérationnels courants » du compte de résultat 222DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 18 TESTS DE DÉPRÉCIATION DES ACTIFS NON FINANCIERSLes principes de dépréciation des actifs non nanciers sont détaillés dans la Note 2 10 Les principales valeurs des goodwill marques et autres immobilisations incorporelles sont décomposées par enseigne dans les Notes 15 et 16 18 1 Hypothèses retenues pour les tests de dépréciationLes taux de croissance perpétuelle et d’actualisation avant impôt appliqués aux ux de trésorerie attendus dans le cadre des hypothèses économiques et des conditions d’exploitation prévisionnelles retenues par le Groupe sont les suivants  Actualisation Croissance perpétuelle2009 2008 2009 2008Activité Luxe 9 0 %  10 9 % 8 8 %  12 5 % 3 5 % 3 0 %  3 5 %Activité Grand Public 9 0 %  14 3 % 9 1 %  12 4 % 0 5 %  4 0 % 0 5 %  2 5 %18 2 Tests de dépréciation des principales valeursPour l’UGT Gucci la valeur recouvrable de l’UGT a été déterminée sur la base de sa valeur d’utilité La valeur d’utilité est déterminée par rapport aux projections de ux de trésorerie futurs attendus en tenant compte de la valeur temps et des risques spéci ques liés à l’UGT Les projections de ux de trésorerie futurs attendus ont été établies au cours du second semestre sur la base des budgets et des plans à moyen terme sur un horizon de 4 ans Pour le calcul de la valeur d’utilité une valeur terminale égale à la capitalisation à l’in ni d’un ux annuel normatif est ajoutée à la valeur des ux futurs attendus Le taux de croissance utilisé pour extrapoler les projections de ux de trésorerie à l’in ni est de 3 5 % Le taux d’actualisation avant impôt appliqué aux projections de ux de trésorerie est de 9 3 % Pour la marque Gucci la valeur basée sur les revenus futurs des redevances perçues dans l’hypothèse où la marque serait exploitée sous forme de licence par un tiers a été calculée en prenant un taux de redevance de 15 % un taux de croissance à l’in ni de 3 5 % et un taux d’actualisation avant impôt de 9 8 % Pour l’UGT Puma à laquelle est rattaché le goodwill de Puma la valeur recouvrable de l’UGT a été déterminée sur la base de sa valeur d’utilité La valeur d’utilité est déterminée par rapport aux projections de ux de trésorerie futurs attendus en tenant compte de la valeur temps et des risques spéci ques liés à l’UGT Les projections de ux de trésorerie futurs attendus ont été établies au cours du second semestre sur la base des budgets et des plans à moyen terme sur un horizon de 4 ans Pour le calcul de la valeur d’utilité une valeur terminale égale à la capitalisation à l’in ni d’un ux annuel normatif est ajoutée à la valeur des ux futurs attendus Le taux de croissance utilisé pour extrapoler les projections de ux de trésorerie à l’in ni est de 2 5 % Le taux d’actualisation avant impôt appliqué aux projections de ux de trésorerie est de 10 1 % Pour la marque Puma la valeur basée sur les revenus futurs des redevances perçues dans l’hypothèse où la marque serait exploitée sous forme de licence par un tiers a été calculée en prenant un taux de redevance de 8 0 % un taux de croissance à l’in ni de 2 5 % et un taux d’actualisation avant impôt de 10 0 % Les analyses de sensibilité n’ont pas mis en évidence de scénario probable qui conduirait à une valeur recouvrable inférieure à la valeur comptable 18 3 Pertes de valeur comptabilisées au cours de l’exerciceLes tests de dépréciation d’actifs réalisés en 2009 ont conduit le Groupe à comptabiliser  une perte de valeur irréversible du goodwill de l’unité génératrice de trésorerie (UGT) Conforama Italie à hauteur de 124 0 millions d’euros Cette perte résulte de la di érence entre le montant de l’actif de l’UGT et sa valeur recouvrable La valeur d’utilité a été calculée sur la base d’un taux d’actualisation avant impôt de 9 0 % et d’un taux de croissance à l’in ni de 0 5 %  une perte de valeur irréversible du goodwill de l’UGT Redoute à hauteur de 425 0  millions d’euros Cette perte résulte de la différenc e entr e le montant de l’actif de l’UGT et sa valeur recouvrable La valeur d’utilité a été calculée sur la base d’un taux d’actualisation avant impôt de 10 7 % et d’un taux de croissance à l’in ni de 0 5 %  une perte de valeur irréversible du goodwill de l’UGT Redcats pôle Enfants Famille à hauteur de 75 0  millions d’euros Cette perte résulte de la di érence entre le montant de l’actif de l’UGT et sa valeur recouvrable La valeur d’utilité a été calculée sur la DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR223ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009base d’un taux d’actualisation avant impôt de 10 2 % et d’un taux de croissance à l’in ni de 0 5 %  une perte de valeur sur d’autres actifs incorporels du pôle Luxe et de Redcats à hauteur respectivement de 2 0  millions d’euros et de 0 6 million d’euros L’ensemble de ces charges est comptabilisé au compte de résultat sur la ligne « Autres produits et charges opérationnels non courants » Les tests de dépréciation réalisés n’ont pas fait apparaître sur l’exercice 2009 de pertes de valeur sur les actifs incorporels corporels et goodwill rattachés aux UGT autres que celles décrites précédemment NOTE 19 PARTICIPATIONS DANS LES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE(en millions d’euros)2009 2008Participations dans les sociétés mises en équivalence 705 6 74 5Au 31  décembre 2009 les participations dans les sociétés mises en équivalence incluent essentiellement la participation dans Cfao et la participation dans Sowind Group En date de perte de contrôle soit le 3 décembre 2009 et conformément aux dispositions de la norme IAS 27 – États financiers consolidés et individuels la participation résiduelle de PPR dans Cfao (42 0  %) a été réévaluée à sa juste valeur soit 26 euros par action (Note 3 1 1 ) Par ail leurs les tests de dépréciation d’actifs réalisés en 2009 ont c onduit le Groupe à comptabiliser une pe rte de valeur de sa participation dans Sowind Group à hauteur de 28 0  millions d’euros Cette perte résulte de la di érence entre le montant de la participation et sa valeur recouvrable La valeur d’utilité a été calculée sur la base d’un taux d’actualisation avant impôt de 9 0  % et d’un taux de croissance à l’in ni de 3 5  % La perte est présentée sur la ligne « Autres produits et charges opérationnels non courants » du compte de résultat NOTE 20 ACTIFS FINANCIERS NON COURANTSLes actifs nanciers non courants sont composés des éléments suivants  (en millions d’euros)2009 2008Titres de participation37 1 34 9Instruments financiers dérivés (Note 30)55 4 40 3Actifs financiers disponibles à la vente2 3 2 1Créances et prêts rattachés à des participations 59 5 92 8Dépôts et cautionnements109 2 103 4Autres38 3 50 3TOTAL301 8 323 8 224DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 21 STOCKS(en millions d’euros)2009 2008Stocks commerciaux2 586 5 3 682 3Stocks industriels227 5 291 7Valeur brute2 814 0 3 974 0Dépréciation(462 4) (508 5)Valeur nette2 351 6 3 465 5Évolution de la dépréciationAu 31 décembre 2008(508 5)(Dotations) reprises9 8Variation de périmètre(2 2)Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 38 1Différences de change0 4Au 31 décembre 2009(462 4) NOTE 22 CRÉANCES CLIENTS(en millions d’euros)2009 2008Créances clients1 054 6 1 505 8Dépréciation des créances clients(112 8) (202 8)Valeur nette941 8 1 303 0Évolution de la dépréciationAu 31 décembre 2008(202 8)(Dotations) reprises(18 2)Variation de périmètre(0 3)Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 108 9Différences de change(0 4)Au 31 décembre 2009(112 8)La valeur comptable des stocks donnés en nantissement de passifs s’élève à 63 9  millions d’euros au 31 décembre 2009 (85 1 millions d’euros au 31 décembre 2008) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR225ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Les provisions sont calculées en fonction de la probabilité d’encaissement des créances concernées L’antériorité des créances clients se décompose comme suit  (en millions d’euros)2009 2008Créances dans les délais751 3 968 4Retard n’excédant pas un mois109 7 221 5Retard compris entre un et six mois111 5 167 5Retard supérieur à six mois82 1 148 4Provision pour créances douteuses(112 8) (202 8)Valeur nette941 8 1 303 0 NOTE 23 AUTRES ACTIFS ET PASSIFS COURANTS(en millions d’euros)2008Flux de trésorerie BFRFlux de trésorerie autresActifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cessionVariation de périmètreDifférence de change & autres 2009Stocks 3 465 5 (352 6) (761 7) 17 3 (16 9) 2 351 6Créances clients 1 303 0 (49 8) (339 9) 14 6 13 9 941 8Autres actifs et passifs financiers courants 67 2 (1 2) 3 0 (8 4) (1 1) (88 1) (28 6)Créances et dettes d’impôts exigibles (223 7) 58 9 26 5 (1 2) 5 3 (134 2)Dettes fournisseurs (2 976 5) 294 3 639 6 (9 8) (1 1) (2 053 5)Autres actifs et passifs courants (1 659 5) 137 7 2 6 165 3 (3 2) 26 6 (1 330 5)Besoin en fonds de roulement (24 0) 28 4 64 5 (278 6) 16 6 (60 3) (253 4)Concours à la clientèle 189 5 11 7 13 7 214 9Compte tenu de la nature de ses activités l’exposition du Groupe au risque de défaut de ses débiteurs ne peut avoir une incidence signi cative sur l’activité la situation nancière ou le patrimoine du Groupe NOTE 24 AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTSLes autres actifs nanciers courants sont essentiellement composés des instruments nanciers dérivés (Note 30) 226DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 25 CAPITAUX PROPRESAu 31  décembre 2009 le capital social s’élève à 506 314 352  euros Il est composé de 126 578 588 actions entièrement libérées de valeur nominale de 4  euros (126  555  377 actions de valeur nominale de 4 euros au 31 décembre 2008) 25 1 Actions PPR autodétenues et options sur titres PPRAu cours de l’exercice 2009 le Groupe a procédé à l’acquisition nette de 10 325 actions autodétenues selon les modalités suivantes  acquisition de 1 141 238 titres dans le cadre du contrat de liquidité  cession de 1 141 238 titres dans le cadre du contrat de liquidité  acquisition de 64 675 titres attribués aux salariés dans le cadre du plan d’actions gratuites 2007 à échéance mai 2009  acquisition de 10 325 titres en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre de plans d’actions gratuites Par ailleurs suite à différentes levées d’options de souscription d’actions au cours de l’exercice 2009 le capital a été augmenté de 23  211  a ct ions amenant a insi le ca pita l social de PPR à 126 578 588 actions au 31 décembre 2009 Le Gro upe n’a procédé au cou rs de l’exe rcice 2009 à aucune acquisition d’options d’achats de titres PPR Les options d’achats venant à échéance en 2009 n’ont pas été exercées Au 31 décembre 2009 le Groupe détient 1 040 055 options d’achats de titres PPR destinées principalement à couvrir des plans d’options d’achat et des plans d’options de souscription Le 26 mai 2004 PPR a con é un mandat à un intermédiaire nancier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l’Association Française des Marchés Financiers (AMAFI) et approuvée par l’Autorité des Marchés Financiers Doté initialement de 40 millions d’euros pour moitié en espèces et pour moitié en titres PPR ce contrat a fait l’objet de dotations complémentaires en espèces de 20 millions d’euros le 3 septembre 2004 et de 30 millions d’euros le 18 décembre 2007 Au 31 décembre 2009 PPR ne détient aucune action dans le cadre du contrat de liquidité Hors cadre du contrat de liquidité PPR détient 90  325 actions en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des plans d’actions gratuites 2008 à échéance 2010 (PPR détenait 80 000 actions au 31 décembre 2008) 25 2 Affectation du résultat 2009Le Cons eil d’administration proposer a à l’Assembl ée gé nérale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2009 de distribuer un dividende de 3 30 euros par action au titre de cet exercice soit 417 7 millions d’euros au total Le dividende distribué au titre de l’exercice 2008 était également de 3 30 euros par action NOTE 26 AVANTAGES DU PERSONNEL ET ASSIMILÉSSelon le s lois et usages propres à chaque pays le personnel du Groupe béné cie d’avantages à long terme ou postérieurs à l’emploi en complément de sa rémunération à court terme Ces avantages complémentaires prennent la forme soit de régimes à cotisations dé nies soit de régimes à prestations dé nies Dans le cadre de régimes à cotisations dé nies le Groupe n’a pas d’obligation d’e ectuer des versements supplémentaires en sus des cotisations déjà versées Les cotisations de ces régimes sont inscrites en charges lorsqu’elles sont encourues Les régimes à prestations dé ni es donnent lieu à une évaluation actuarielle par des experts indépendants Ces avantages concernent principalement des indemnités de n de carrière et des médailles du travail en France des régimes supplémentaires de rentes de type additif au Royaume Uni des indemnités de rupture légale (TFR) en Italie et des retraites complémentaires obligatoires (LPP) en Suisse Le Groupe n’a pas d’obligation au titre de coûts médicaux DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR227ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200926 1 Évolution au cours de l’exerciceL’évolution de la valeur actuelle de l’obligation au titre des régimes à prestations dé nies est la suivante  (en millions d’euros)2009 2008Valeur actualisée de l’engagement au 1er janvier 462 8 563 3Coûts des services rendus de la période15 7 19 8Cotisations effectuées par les participants3 9 4 1Charges d’intérêts financiers19 7 25 6Prestations servies(44 0) (33 0)Coûts des services passés1 5Écarts actuariels31 1 (8 3)Réductions et règlements(24 3) (12 6)Variation de périmètre11 2Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (72 7) (69 7)Variation des cours des monnaies étrangères 8 4 (39 1)Valeur actualisée de l’engagement au 31 décembre 400 6 462 8Au 31  décembre 2009 la valeur actuelle de l’obligation est égale à 400 6 millions d’euros et se décompose comme suit  108 7 millions d’euros liés à des régimes entièrement non nancés (131 1 millions d’euros en 2008)  29 1 9   mil lions d’ eu ros l ié s à de s régime s entièr ement ou partiellement nancés (331 7 millions d’euros en 2008) La répartition de la valeur actualisée de l’engagement par type de régime et par pays au 31 décembre 2009 est la suivante  (en millions d’euros)2009 2008Indemnités de fin de carrière – France100 8 119 4Médailles du travail – France1 9 4 8Indemnités de rupture légale (TFR) – Italie31 4 35 7Régimes supplémentaires – Royaume Uni 123 7 136 9Retraites complémentaires (LPP) – Suisse66 6 66 7Autres76 2 99 3Valeur actualisée de l’engagement au 31 décembre 400 6 462 8L’évolution de la juste valeur des actifs des régimes à prestations dé nies est la suivante  (en millions d’euros)2009 2008Juste valeur des actifs des régimes à prestations définies au 1er janvier 204 1 296 0Cotisations effectuées par l’employeur32 5 29 8Cotisations effectuées par les participants3 9 4 1Rendements attendus des actifs8 5 13 5Prestations servies(44 0) (33 0)Écarts actuariels6 0 (38 7)Règlements(0 5) (0 7)Variation de périmètre3 2Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (19 9) (36 1)Variation des cours des monnaies étrangères 6 1 (34 0)Juste valeur des actifs des régimes à prestations définies au 31 décembre 196 7 204 1 228DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Les cotisations dont le Groupe s’attend à ce qu’elles soient versées sur 2010 sont estimées à 16 6 millions d’euros Les fonds des régimes à prestations dé nies nancés sont répartis de la façon suivante  les contrats d’assurance représentent 22 3  % de la juste valeur totale des actifs (41 8 % en 2008)  les instruments de capitaux propres 24 7 % (18 6 % en 2008)  les instruments d’emprunt 45 2 % (24 8 % en 2008)  et les divers autres actifs 7 8 % (14 8 % en 2008) Le rapprochement des données du bilan avec l’obligation actuarielle des plans à prestations dé nies s’analyse comme suit  (en millions d’euros)2009 2008 2007 2006 2005Valeur actualisée de l’engagement 400 6 462 8 563 3 551 7 538 5Juste valeur des actifs des régimes à prestations définies (196 7) (204 1) (296 0) (281 2) (248 6)Déficit (Excédent) 203 9 258 7 267 3 270 5 289 9Coûts des services passés non comptabilisés (2 1) (7 0) (8 4) (9 8) (10 5)Montant non comptabilisé à l’actif 0 9 5 4 8 3Juste valeur de tout droit à remboursement 1 5 1 5Provisions (actifs nets) comptabilisées au bilan 204 2 258 6 267 2 260 7 279 4dont provisions – activités poursuivies 204 2 258 4 267 2 260 7 279 4dont provisions – activités abandonnées 0 2dont actifs netsAjustements liés à l’expérience liés aux passifs du régime 1 6 % 0 1 % 0 9 % 4 5 % 5 9 %Ajustements liés à l’expérience liés aux actifs du régime 3 1 % 13 1 % 1 0 % 1 7 % 5 6 %26 2 Charges comptabiliséesLa charge totale de 7 3 millions d’euros comptabilisée au titre des régimes à prestations dé nies se décompose de la façon suivante  (en millions d’euros)2009 2008Coûts des services rendus15 7 19 8Coûts financiers19 7 25 6Rendements attendus des actifs du régime(8 5) (13 5)Écarts actuariels comptabilisés en résultat(0 8)Coûts des services passés pris en résultat1 0 2 1Réductions et règlements(20 6) (11 2)Charge totale7 3 22 0Dont comptabilisée en charges opérationnelles 5 8 6 6en charges financières nettes (1 1) 12 4en activités abandonnées 2 6 3 0Conformément à l’option o erte par la norme IAS  19 révisée en décembre 2004 le Groupe comptabilise les gains et pertes actuariels sur ses régimes à prestations dé nies en autres éléments du résultat global de l’exercice Sur l’exercice 2009 le montant comptabilisé au titre de ces écarts actuariels s’élève à 25 1 millions d’euros Le montant cumulé des écarts actuariels comptabilisés en autres éléments du résu ltat global depuis le 1er janvier 2004 s’élève à 81 8 millions d’euros au 31 décembre 2009 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR229ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200926 3 Hypothèses actuariellesLes principales hypothèses actuarielles utilisées pour l’estimation des obligations du Groupe sont les suivantes  Total FranceTotal SuisseTotal ItalieTotal Royaume UniTotal Autres2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008Taux d’actualisation 5 00 % 5 50 % 3 25 % 3 00 % 5 00 % 5 50 % 5 50 % 6 20 % 4 42 % 4 94 %Taux de rendement attendu des actifs 4 75 % 4 75 % 4 66 % 4 68 % 6 47 % 6 28 % 4 23 % 4 57 %Taux de croissance attendu des salaires 2 79 % 2 86 % 2 27 % 2 27 % 3 64 % 3 60 % 0 74 % 2 53 % 2 26 % 2 15 %Les taux de rendement attendus des actifs sont déterminés pour ch aque fon ds s ur la bas e d es p erformanc es his tor iques de s perspectives actuelles et à long terme et de la composition des actifs des fonds sous gestion Ces hypothèses sont revues annuellement en fonction de l’évolution de l’allocation des fonds sous gestion et de l’évolution des anticipations à long terme du marché sur chaque classe d’actifs gérés NOTE 27 PROVISIONS(en millions d’euros)2008 DotationReprise utiliséeReprise non utiliséeDifférence de change Autres 2009Provisions pour restructurations 23 0 16 1 (2 7) 0 2 (7 5) 29 1Provisions pour litiges et contentieux 68 6 10 2 (8 0) (0 3) (3 2) 67 3Autres provisions 72 8 4 7 (0 1) (69 6) (0 7) 7 1Provisions non courantes 164 4 31 0 (10 8) (69 9) 0 2 (11 4) 103 5Provisions pour restructurations 69 3 170 5 (92 2) (5 9) (0 1) 4 2 145 8Provisions pour litiges et contentieux 81 9 57 9 (33 4) (21 5) 1 3 86 2Autres provisions 38 7 3 7 (4 3) (5 9) (12 2) 20 0Provisions courantes 189 9 232 1 (129 9) (33 3) (0 1) (6 7) 252 0TOTAL 354 3 263 1 (140 7) (103 2) 0 1 (18 1) 355 5Impact résultat (263 1) 103 2 (159 9) sur le résultat opérationnel courant (24 5) 6 8 (17 7) sur les autres produits et charges opérationnels non courants (238 5) 6 0 (232 5) sur le résultat financier (0 1) (0 1) sur l’impôt82 8 82 8 sur le résultat des activités abandonnées 7 6 7 6Les provisions pour litiges et contentieux correspondent notamment à des litiges avec des tiers et à des contentieux avec les administrations fiscales dans les différents pay s Les autres provisions couvrent notamment les risques liés aux garanties de passifs Sur l’exercice les reprises non utilisées sont liées essentiellement aux dénouements de litiges scaux ainsi qu’à l’extinction de risques de garanties de passif 230DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 28 TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE28 1 Analyse par catégorie de trésorerieCe poste s’analyse de la façon suivante  (en millions d’euros)2009 2008Trésorerie807 9 842 7Équivalents de trésorerie136 6 273 9TOTAL944 5 1 116 6Au 31 décembre 2009 les équivalents de trésorerie comprennent des OPCVM des certi cats de dépôts et des dépôts à terme de moins de trois mois Les éléments comptabilisés par le Groupe en tant que « Trésorerie et équivalents de trésorerie » répondent strictement aux critères repris dans la position de l’AMF publiée en mars  2008 En particulier les placements sont revus régulièrement conformément aux procédures du Groupe et dans le strict respect des critères de quali cation dé nis par la norme IAS  7 Au 31  décembre 2009 ces analyses n’ont pas conduit à des changements de classi cation comptable préalablement retenue 28 2 Analyse par devise(en millions d’euros)2009 % 2008  %Euro 418 5 44 3 % 473 5 42 4 %Dollar américain 138 8 14 7 % 181 2 16 2 %Livre sterling 64 2 6 8 % 59 6 5 3 %Yen 63 7 6 7 % 60 8 5 5 %Franc suisse 53 2 5 6 % 82 8 7 4 %Dollar Hong Kong 40 1 4 3 % 32 0 2 9 %Autres devises 166 0 17 6 % 226 7 20 3 %TOTAL 944 5 1 116 6 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR231ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 29 DETTES FINANCIÈRES29 1 Analyse de la dette par échéance de remboursement(en millions d’euros)2009 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Au delàEmprunts et dettes financières à long terme 4 357 8 1 146 7 643 1 946 2 1 122 8 499 0Emprunts obligataires 3 147 8 817 9 219 8 812 7 949 1 348 3Lignes de crédit confirmées 490 0 100 0 290 0 100 0Autres emprunts auprès des établissements de crédit 430 1 186 6 42 2 15 9 162 1 23 3Dettes sur contrats de location financement 75 9 6 2 4 2 6 3 7 7 51 5Participation des salariés 20 2 4 3 4 4 7 6 3 9Autres dettes financières 193 8 31 7 82 5 3 7 75 9Emprunts et dettes financières à court terme 1 221 0 1 221 0Emprunts obligatairesLignes de crédit confirmées 46 3 46 3Utilisation des lignes de crédit non confirmées 321 2 321 2Autres emprunts auprès des établissements de crédit 210 3 210 3Dettes sur contrats de location financement 12 1 12 1Participation des salariés 7 1 7 1Découverts bancaires 226 1 226 1Billets de trésorerie 213 3 213 3Autres dettes financières 184 6 184 6TOTAL 5 578 8 1 221 0 1 146 7 643 1 946 2 1 122 8 499 0% 21 9 % 20 6 % 11 5 % 17 0 % 20 1 % 8 9 %(en millions d’euros)2008 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Au delàEmprunts et dettes financières à long terme 3 961 3 218 8 1 014 8 607 8 1 936 3 183 6Emprunts obligataires 1 793 4 812 4 196 3 784 7Lignes de crédit confirmées 1 554 3 54 3 384 4 1 115 6Autres emprunts auprès des établissements de crédit 403 6 143 3 191 4 18 3 17 8 32 8Dettes sur contrats de location financement 90 2 12 4 6 3 3 8 9 8 57 9Participation des salariés 25 7 7 6 4 7 5 0 8 4Autres dettes financières 94 1 1 2 92 9Emprunts et dettes financières à court terme 2 911 6 2 911 6Emprunts obligataires 751 5 751 5Lignes de crédit confirmées 101 2 101 2Utilisation des lignes de crédit non confirmées 320 8 320 8Autres emprunts auprès des établissements de crédit 620 3 620 3Dettes sur contrats de location financement 11 1 11 1Participation des salariés 6 6 6 6Découverts bancaires 183 1 183 1Billets de trésorerie 784 9 784 9Autres dettes financières 132 1 132 1TOTAL 6 872 9 2 911 6 218 8 1 014 8 607 8 1 936 3 183 6% 42 3 % 3 2 % 14 8 % 8 8 % 28 2 % 2 7 % 232DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Au 31 décembre 2009 l’ensemble de la dette brute est comptabilisé au coût amorti sur la base du taux d’intérêt e ectif déterminé après prise en compte des frais d’émissions et des primes de remboursement ou d’émission identi és et rattachés à chaque passif à l’exception des émissions obligataires de mai 2008 indexées sur l’évolution du titre PPR comptabilisées à la juste valeur par résultat Les emprunts principalement obligataires couverts en totalité ou en proportion au titre d’une relation de couverture de juste valeur ont fait l’objet d’un ajustement de juste valeur de 19 8 millions d’euros au 31 décembre 2009 contre 14 5 millions d’euros au 31 décembre 2008 Au 31 décembre 2009 les emprunts obligataires représentent 56 4 % de la dette brute contre 37 0 % en 2008 La part des dettes à plus d’un an représente 78 1 % de l’endettement brut global au 31 décembre 2009 (57 7 % au 31 décembre 2008) Le mo n ta nt t otal des li gn es d e cré d it con firm ées s’ élèv e à 6 517 5 millions en date d’arrêté dont 536 3 millions d’euros mobilisés sous forme de tirages de lignes de crédit et 36 8 millions d’euros mobilisés sous forme d’emprunts à court terme Les tirages à court terme sur des lignes adossées à des crédits con rmés à plus d’un an sont classés dans les échéances à plus d’un an Les intérêts couru s figure nt dans l a r ubrique «  A utres dette s nancières » Les nancements des concours à la clientèle contribuent à hauteur de 214 9 millions d’euros à la dette brute au 31 décembre 2009 29 2 Analyse par devise de remboursement(en millions d’euros)2009Emprunts et dettes financières à long termeEmprunts et dettes financières à court terme % 2008 %Euro 4 921 4 4 095 4 826 0 88 2 % 5 912 8 86 0 %Yen 381 5 146 8 234 7 6 8 % 465 9 6 8 %Dollar américain 118 9 64 4 54 5 2 1 % 95 1 1 4 %Franc suisse 59 8 20 1 39 7 1 1 % 121 5 1 8 %Dollar Hong Kong 51 9 19 5 32 4 0 9 % 18 4 0 3 %Livre sterling 13 4 6 4 7 0 0 3 % 13 6 0 2 %Autres devises 31 9 5 2 26 7 0 6 % 245 6 3 5 %TOTAL 5 578 8 4 357 8 1 221 0 6 872 9Les dettes libellées en devises autres que l’euro sont réparties sur les liales du Groupe pour leurs besoins de nancements locaux 29 3 Dette brute par catégorieLa dette brute du groupe PPR se répartit comme suit  (en millions d’euros)2009 2008Emprunts obligataires3 147 8 2 544 9Autres emprunts auprès des établissements de crédit 640 4 1 023 9Lignes de crédit confirmées536 3 1 655 5Utilisation des lignes de crédit non confirmées 321 2 320 8Billets de trésorerie213 3 784 9Dettes sur contrats de location financement 88 0 101 3Participation des salariés27 3 32 3Découverts bancaires226 1 183 1Autres dettes financières378 4 226 2TOTAL5 578 8 6 872 9La dette du Groupe est majoritairement constituée par des emprunts obligataires des emprunts bancaires des tirages sur lignes de crédit con rmées et d’émissions de billets de trésorerie qui représentent 88 1 % de la dette brute au 31 décembre 2009 (90 7 % au 31 décembre 2008) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR233ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Au 31  décembr e 2 009 l es au tres dettes financières inclue nt 236 millions d’euros au titre des options de vente accordées à des actionnaires minoritaires (Note 2 3 2 ) 29 4 Caractéristiques des principaux emprunts obligatairesEmprunts obligataires émis par PPRLe Groupe dispose d’un programme EMTN (Euro Medium Term Note ) dont le plafond s’élève à 5  000  millions d’euros en date de clôture La date de signature et d’approbation de ce programme par le CSSF (Conseil de surveillance du Secteur Financier) du Grand Duché de Luxembourg est le 30  novembre 2009 La date d’échéance du programme en cours au 31 décembre 2009 est le 30 novembre 2010 Au 31 décembre 2009 le montant des emprunts obligataires émis dans le cadre de ce programme s’élève à 3 100 millions d’euros Tous ces emprunts béné cient de la Note du groupe PPR par l’agence de rating Standard & Poor’s « BBB  » perspective stable et ne sont soumis à aucun covenant nancier Montant nominalTaux d’intérêt émissionTaux d’intérêt effectifDate émissionCouverture documentée non documentée Échéance 2009 2008750 0 (1)Fixe 5 00 % 5 20 % 23 07 2003Swap taux variable Euribor 3 mois à hauteur de 500 M€Documenté en IFRS23 01 2009 749 9800 0 (2)Fixe 5 25 % 5 34 % 29 03 2004Swap taux variable Euribor 3 mois à hauteur de 650 M€Documenté en IFRS29 03 2011817 9812 4600 0 (3)Fixe 4 00 %4 08 %&4 79 %29 06 2005&19 06 2006 29 01 2013592 5590 4200 0 (4)Fixe 6 405 % 16 05 2008 16 11 2012219 8196 3200 0 (5)Fixe 6 536 % 16 05 2008 16 05 2013220 2194 3800 0 (6)Fixe 8 625 %8 86 %&7 86 % 03 04 2009 03 04 2014799 6150 0 (7)Fixe 7 75 % 7 94 % 03 06 2009Swap taux variable Euribor 6 mois à hauteur de 150 M€Documenté en IFRS03 06 2014149 5150 0 (8)Fixe 6 50 % 6 57 % 29 06 2009 29 06 2017149 3200 0 (9)Fixe 6 50 % 6 57 % 06 11 2009 06 11 2017199 0(1) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 23 juillet 2003 représenté par 750 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 23 janvier 2009 (2) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 29 mars 2004 pour 650 000 obligations et abondé le 23 juillet 2004 pour 150 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations Remboursement  en totalité le 29 mars 2011 (3) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 600 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 29 juin 2005 pour 300 000 obligations et abondé le 19 juin 2006 pour 300 000 obligations portant ainsi l’émission à 600 000 obligations Remboursement  en totalité le 29 janvier 2013 (4) Prix d’émission  emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN représenté par 2 362 907 obligations de 84 64 euros nominal Remboursement  le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR Il est d’un montant maximum de 236 9 millions d’euros et d’un montant minimum de 136 9 millions d’euros à l’échéance du 16 novembre 2012 (5) Prix d’émission  emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN représenté par 2 362 907 obligations de 84 64 euros nominal Remboursement  le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR Il est d’un montant maximum de 238 2 millions d’euros et d’un montant minimum de 138 2 millions d’euros à l’échéance du 16 mai 2013 (6) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 3 avril 2009 pour 600 000 obligations et abondé le 13 mai 2009 pour 200 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations Remboursement  en totalité le 3 avril 2014 (7) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 3 juin 2009 représenté par 150 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 3 juin 2014 (8) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 29 juin 2009 représenté par 3 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 29 juin 2017 (9) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 6 novembre 2009 représenté par 4 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 6 novembre 2017 234DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Les emprunts obligataires émis en 2009 dans le cadre du programme EMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôle et d’une clause dite de « step up coupon » en cas de passage de la notation de PPR en catégorie Non Investment Grade Les montants inscrits au bilan tiennent co mpte d es rè gles de comptabilisation au coût amorti sur la base du taux d’intérêt e ectif et de l’ajustement de juste valeur généré par la relation de couverture documentée dans le cadre de l’application de la norme IAS  39 à l’exception des émissions obligataires de mai  2008 indexées sur l’évolution du titre PPR comptabilisées à la juste valeur par résultat Le montant des intérêts courus gure dans la rubrique « Autres dettes nancières » 29 5 Principaux emprunts bancaires et lignes de crédit confirmées29 5 1 Détail des principaux emprunts bancairesLe Groupe dispose notamment des emprunts bancaires suivants  Emprunts bancaires contractés par PPR et Sapardis(en millions d’euros)Montant nominalTaux d’intérêt émissionTaux d’intérêt effectif Date émissionCouverture documentée non documentée Échéance 2009 2008500 0Variable Euribor +0 375 % 18 07 2007 03 04 2009 500 083 0Variable Euribor 3 mois + 3 09 % 24 06 2009Swap taux variable Euribor 3 mois pour la totalitéNon documenté en IFRS24 06 201483 069 5Variable Euribor 3 mois + 3 30 % 24 06 2009Swap taux variable Euribor 3 mois pour la totalitéNon documenté en IFRS24 06 201469 5Emprunts à long et moyen terme contractés par PPR Finance SNC(en millions d’euros)Montant nominalTaux d’intérêt émissionTaux d’intérêt effectif Date émissionCouverture documentée non documentée Échéance 2009 200852 6Variable Euribor 3 mois + 0 40 % 16 06 1998Swap taux variable Euribor 3 mois pour la totalitéNon documenté en IFRS16 06 201052 652 650 0Variable Euribor 3 mois + 0 20 % 15 12 2006 15 12 201150 050 0 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR235ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Emprunts à long et moyen terme contractés par Gucci Group(en millions d’euros)Montant nominalTaux d’intérêt émissionTaux d’intérêt effectif Date émissionCouverture documentée non documentée Échéance 2009 200834 7 (1)Variable USD Libor + 1 00 % 08 08 2003 15 08 201313 918 035 0 (2)Variable Euribor + 0 70 % 29 03 2004 30 06 201420 624 963 8 (3)Variable JPY Tibor + 0 35 % 15 09 2006 15 09 201144 753 933 8 (4)Variable JPY Tibor + 0 25 % 08 11 2007 08 11 201033 835 730 0 (5)Fixe 1 26 % 31 03 2008 31 03 201121 028 556 3 (6)Fixe 1 536 % 30 04 2008 28 04 201150 757 5(1) Emprunt amortissable contracté par Gucci America Inc pour un montant de 50 millions de dollars (34 7 millions d’euros) et dont le montant restant dû au 31 décembre 2009 s’élève à 20 millions de dollars (13 9 millions d’euros) (2) Emprunt amortissable à partir de 2006 contracté initialement pour un montant de 35 millions d’euros (3) Emprunt amortissable contracté en décembre 2006 pour un montant de 8 500 millions de yens (63 8 millions d’euros) (4) Emprunt contracté en novembre 2007 pour un montant de 4 500 millions de yens (33 8 millions d’euros) (5) Emprunt contracté en mars 2008 pour un montant de 4 000 millions de yens (30 millions d’euros) (6) Emprunt contracté en avril 2008 pour un montant de 7 500 millions de yens (56 3 millions d’euros) 29 5 2 Lignes de crédit confirmées à disposition du GroupeLe Groupe dispose au 31 décembre 2009 de 6 517 5 millions d’euros de lignes de crédit con rmées contre 6  694 8  millions d’euros au 31 décembre 2008 Le solde des lignes de crédit con rmées non utilisées au 31 décembre 2009 s’élève à 5 944 4 millions d’euros contre 4 989 6 millions d’euros au 31 décembre 2008 Les lignes de crédit con rmées non mobilisées garantissent la liquidité du Groupe et couvrent notamment le programme d’émissions de billets de trésorerie dont l’encours au 31  décembre 2009 s’élève à 213 3 millions d’euros contre 784 9 millions d’euros au 31 décembre 2008 29 5 3 Répartition des lignes de crédits confirméesPPR et PPR Finance SNC  6 081 millions d’euros répartis par échéance comme suit  (en millions d’euros)2009À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ans 2008Lignes de crédit confirmées6 081 0190 0 5 891 0 6 136 0Les lignes de crédit confirmées intègrent les crédits r evolving syndiqués de 2 750  millions d’euros mis en place en mars  2005 et de 1 500 millions d’euros mis en place à l’occasion de l’o re d’achat amicale lancée sur Puma AG en 2007 Les échéances du crédit revolving syndiqué de 2  750  millions d’euros s’échelonnent après exercice de l’option d’extension de maturité de la façon suivante  2  605 millions d’euros ont été prorogés en mars  2012 70 millions d’euros en mars  2011 et 75  millions d’euros conservent l’échéance initiale de mars 2010 Le crédit revolving syndiqué de 1 500 millions d’euros a également fait l’objet d’une extension de maturité qui porte les échéances à juin 2012 pour 384 4 millions d’euros et à juin 2013 pour 1 115 6 millions d’euros Au 31 décembre 2009 ces deux crédits revolving syndiqués sont mobilisés à hauteur de 390  millions d’euros et 100 millions d’euros sont mobilisés sur les lignes bilatérales Au 31 décembre 2009 le montant total des lignes de crédit con rmées sur PPR & PPR Finance non utilisées s’élève donc à 5 591  millions d’euros 236DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Autres lignes de crédit confirmées  436 5 millions d’euros répartis par échéance comme suit  (en millions d’euros)2009À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ans 2008Redcats (1)137 7 68 3 69 4 136 3Gucci Group NV (2)37 5 37 5 155 0Puma (3)261 3 261 3 267 5TOTAL 436 5367 1 69 4 558 8(1) Redcats  dont 100 millions de dollars (69 4 millions d’euros) et 700 millions de couronnes suédoises (68 3 millions d’euros) (2) Gucci Group NV  5 000 millions de yens (37 5 millions d’euros) (3) Puma  dont 36 8 millions d’euros utilisés sous forme d’emprunts bancaires à fin décembre 2009 Les lignes bancaires con rmées du Groupe contiennent des clauses d’engagement et de défaut habituelles de ce type de contrat  maintien de l’emprunt à son rang (pari passu) limitation des sûretés attribuées aux prêteurs (negative pledge) et défaut croisé (cross default) Les lignes bancaires con rmées de PPR et PPR Finance SNC intègrent une clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non respect du covenant nancier Endettement Financier Net Consolidé EBITDA consolidé inférieur ou égal à 3 75 Le calcul de ce ratio est déterminé sur une base des données pro forma Au 31 décembre 2009 PPR et PPR Finance utilisaient 490  millions d’euros sur les 6 081 millions de lignes de crédit con rmées soumises à ce covenant Toutes ces clauses sont respectées au 31 décembre 2009 et il n’existe pas de risque de défaut prévisible à cet égard NOTE 30 EXPOSITION AUX RISQUES DE MARCHÉ DE TAUX D’INTÉRÊT DE CHANGE ET AUX FLUCTUATIONS DE COURS DE BOURSELe Groupe utilise des instruments nanciers dérivés pour gérer son exposition aux risques de marché Au 31 décembre 2009 les instruments dérivés utilisés par le Groupe s’analysent de la façon suivante  30 1 Exposition aux risques de taux d’intérêtLe groupe PPR utilise pour la gestion du risque de taux d’intérêt de ses actifs et passifs nanciers en particulier de sa dette nancière des instruments dont les encours représentés par leur notionnel sont les suivants  (en millions d’euros)2009 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Au delà 2008Swaps prêteurs « taux fixe » 899 7 99 7 650 0 150 0 1 333 1Swaps emprunteurs « taux fixe » 45 4 45 4 401 8Achats de collars 850 0 550 0 300 0 850 0Achats de caps 400 0 400 0 1 100 0Autres instruments de taux d’intérêt (1)305 1 152 6 152 5 152 6TOTAL 2 500 2 1 247 7 950 0 302 5 3 837 5(1) Dont opérations de swaps de taux variable variable Dans le cadre de l’application de la politique de couverture du risque de taux ces instruments ont principalement pour objet de  rendre variable le taux des emprunts obligataires émis à taux xe  dans ce cadre le Groupe a conclu des opérations de swaps prêteurs du taux xe pour 800 millions d’euros pour couvrir les émissions obligataires de PPR  rendre variable le taux xe des titres de créances négociables et le taux xe d’emprunts et de tirages de lignes de crédit  dans ce DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR237ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009cadre le Groupe a conclu des opérations de swaps prêteurs du taux xe pour 99 7 millions d’euros  xer le taux des dettes nancières contractées à taux variable  dans ce cadre le Groupe a conclu des opérations de swaps emprunteurs du taux xe pour 45 4 millions d’euros  gérer le risque de taux des dettes nancières au travers d’opérations conditionnelles  dans ce cadre le Groupe a conclu des options pour 1 250 millions d’euros Dans le cadre de l’application de la norme IAS  39 ces instruments nanciers ont été analysés au regard des critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture Au 31 décembre 2009 la répartition des instruments nanciers en couvertures documentées ou non documentées s’établissait comme suit  (en millions d’euros)2009Couvertures de juste valeurCouvertures de flux de trésorerieCouvertures non documentéesSwaps prêteurs « taux fixe » 899 7 800 0 99 7Swaps emprunteurs « taux fixe » 45 4 45 4Achats de collars 850 0 850 0Achats de caps 400 0 400 0Autres instruments de taux d’intérêt 305 1 305 1TOTAL 2 500 2 800 0 45 4 1 654 8Ces instruments dérivés de taux sont comptabilisés au bilan en valeur de marché à la date de clôture La compt abilisation d es var iat io ns de juste valeur d épend de l’intention d’utilisation de l’instrument dérivé et du classement comptable qui en découle Pour les instruments dérivés de taux désignés comme instruments de couverture de juste valeur la variation est reconnue dans le résultat de la période au même titre que la réévaluation symétrique sur les dettes couvertes en totalité ou en proportion La part ine cace impacte le résultat nancier de l’exercice Au 31  décembre 2009 les couvertures de juste valeur portaient sur les émissions obligataires du Groupe émises à taux fixe en mars  2004 et juin  2009 couvertes par des swaps de taux d’intérêt pour respectivement 650  millions d’euros et 150 millions d’euros de nominal Pour les instruments dérivés de taux désignés comme instruments de couverture de ux de trésorerie la part e cace de la variation de juste valeur de l’instrument dérivé est reconnue initialement dans les autres éléments du résultat global et est a ectée en résultat lorsque la position couverte impacte ce dernier La part ine cace impacte le résultat nancier de l’exercice Au 31  d écembre 2009 le s cou ve rtures de fl ux de tré sore rie concernaient des dettes émises en yens couvertes en proportion pour 6 040 millions de yens soit 45 4 millions d’euros Pour les instruments dérivés non documentés la variation de juste valeur de l’instrument dérivé est directement reconnue en résultat et impacte le résultat nancier de l’exercice Au 31  décembre 2009 ces instruments dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture selon les critères établis par la norme IAS 39 étaient principalement constitués d’instruments optionnels sous forme de caps ou de collars destinés à couvrir les nancements récurrents émis à taux variable Avant gestion l’exposition aux risques de taux d’intérêt du Groupe peut être présentée comme suit en distinguant  les actifs et passifs nanciers à taux xe exposés à un risque de prix avant gestion  (en millions d’euros)2009Échéancier pour 20092008Moins d’un an Un à cinq ans Plus de cinq ansActifs financiers à taux fixe 105 576 2 27 5 1 8214 5Emprunts obligataires 3 147 8 2 799 5 348 3 2 544 9Billets de trésorerie 189 8 189 8 620 9Autres dettes financières 80 8 11 3 69 5 166 0Passifs financiers à taux fixe 3 418 4201 1 2 869 0 348 33 331 8 238DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 les actifs et passifs nanciers à taux variable exposés à un risque de cash ow avant gestion  (en millions d’euros)2009Échéancier pour 20092008Moins d’un an Un à cinq ans Plus de cinq ansActifs financiers à taux variable 944 3894 6 37 5 12 21 027 9Emprunts obligatairesBillets de trésorerie 23 5 23 5 164 0Autres dettes financières 2 136 9 996 5 989 7 150 7 3 377 1Passifs financiers à taux variable 2 160 41 020 0 989 7 150 73 541 1Après gestion et prise en compte des opérations de couverture l’exposition aux risques de taux d’intérêt du Groupe peut être présentée comme suit en distinguant  les actifs et passifs nanciers à taux xe exposés à un risque de prix après gestion  (en millions d’euros)2009Échéancier pour 20092008Moins d’un an Un à cinq ans Plus de cinq ansActifs financiers à taux fixe 105 576 2 27 5 1 8214 5Emprunts obligataires 2 630 4 2 282 1 348 3 1 932 6Billets de trésorerie 190 1 190 1 737 8Autres dettes financières 1 076 1 1 006 6 69 5 1 767 8Passifs financiers à taux fixe 3 896 61 196 7 2 351 6 348 34 438 2 les actifs et passifs nanciers à taux variable exposés à un risque de cash ow après gestion  (en millions d’euros)2009Échéancier pour 20092008Moins d’un an Un à cinq ans Plus de cinq ansActifs financiers à taux variable 944 3894 6 37 5 12 21 027 9Emprunts obligataires 517 4 517 4 612 3Billets de trésorerie 23 2 23 2 47 1Autres dettes financières 1 141 6 1 1 989 8 150 7 1 775 3Passifs financiers à taux variable 1 682 224 3 1 507 2 150 72 434 7Les actifs et passifs nanciers sont constitués des éléments du bilan qui portent intérêt La répartition de la dette brute par type de taux avant et après prise en compte des opérations de couverture est la suivante  (en millions d’euros)2009Avant couverture Après couvertureTaux fixe Taux variable Taux fixe Taux variableDettes brutes 5 578 8 3 418 4 2 160 4 3 896 6 1 682 2%61 3 % 38 7 % 69 8 % 30 2 %(en millions d’euros)2008 Avant couverture Après couvertureTaux fixe Taux variable Taux fixe Taux variableDettes brutes 6 872 9 3 331 8 3 541 1 4 438 2 2 434 7%48 5 % 51 5 % 64 6 % 35 4 % DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR239ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Analyse de sensibilité au risque de taux d’intérêtSur la base de cette répartition taux xe taux variable après prise en compte des instruments dérivés une variation instantanée de 50 points de base des taux d’intérêt aurait un impact en année pleine de 8 5 millions d’euros sur le résultat consolidé avant impôt du Groupe hors ajustement de juste valeur lié aux instruments dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture et aux passifs nanciers évalués à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2009 Au 31 décembre 2008 cet e et avait été estimé à 29 1 millions d’euros pour une variation instantanée de 100 points de base des taux d’intérêt (hypothèse conforme aux niveaux relatifs de taux constatés en date d’arrêté) Sur la base des données de marché en date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt de référence du Groupe l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs nanciers évalués à la juste valeur par résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de +  50 points de base de la courbe des taux d’intérêts euros au 31 décembre 2009 (en millions d’euros)Impact Réserve Impact RésultatAu 31 décembre 2009Variation de + 50 points de base9 0Variation de  50 points de base(9 8)Au 31 décembre 2008Variation de + 100 points de base29 9Variation de  100 points de base(30 4)Toutes les autres variables de marché sont réputées constantes dans la détermination de la sensibilité L’impact de la variation des capitaux propres est généré par les instruments de taux éligibles à la comptabilité de couverture de ux de trésorerie L’impact de la variation en résultat financie r est généré par les instruments de taux non éligibles à la comptabilité de couverture et par les passifs nanciers évalués à la juste valeur par résultat L’impact des instruments dérivés de taux libellés dans des devises autres que la devise fonctionnelle du Groupe est non signi catif en date d’arrêté Ces montants sont présentés hors e et impôts Au 31 décembre 2009 les dérivés de taux éligibles à la couverture de ux de trésorerie ont une maturité résiduelle de moins d’un an pour 45 4 millions d’euros Ils ont une durée comparable aux emprunts qu’ils couvrent et a ectent à ce titre le même exercice que le risque couvert La sensibilité de la valorisation de ces instruments dérivés de ux de trésorerie à une évolution de la courbe des taux yen est non signi cative en date d’arrêté 30 2 Exposition aux risques de changeLe groupe PPR utilise pour la gestion du risque de change des instruments dont les encours représentés par leur notionnel sont les suivants  (en millions d’euros)2009 2008Changes à terme et swaps de change(112 6) (187 2)Options de change – tunnels export(329 2) (385 1)Options de change achetées168 4 210 7Options de change vendues(10 4) (19 3)TOTAL(283 8) (380 9)Le Groupe utilise essentiellement des contrats de change à terme et ou swaps de change pour couvrir les risques commerciaux export et import et pour couvrir les risques nanciers nés en particulier des opérations de re nancement intragroupe en devises Le Groupe peut être par ailleurs amené à mettre en place des stratégies optionnelles simples (achat d’options ou tunnels) pour couvrir des expositions futures Dans le cadre de l’application de la norme IAS  39 ces instruments dérivés ont été analysés au regard de s critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture Le Groupe ne détient pas de dérivés éligibles à la comptabilisation de couverture d’investissement net 240DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Au 31 décembre 2009 la répartition des instruments dérivés en couvertures documentées ou non documentées s’établissait comme suit  (en millions d’euros)2009 EuroDollar américain YenLivre sterlingCouvertures de flux de trésorerieAchats à terme & swaps achat à terme824 226 9 786 7Ventes à terme & swaps vente à terme(783 0)(8 6) (246 9) (97 9)Options de change achats de tunnels export(329 2)(100 3) (228 9)Couvertures de juste valeurAchats à terme & swaps achat à terme199 810 1 68 6 28 1 17 1Ventes à terme & swaps vente à terme(519 5)(11 5) (119 0) (45 4) (92 9)Non documentéesAchats à terme & swaps achat à terme710 0555 5 123 4 2 3Ventes à terme & swaps vente à terme(544 1)(25 7) (290 8) (123 3) (20 8)Options de change achats168 48 8 121 2 12 8Options de change ventes(10 4)(5 2) (1 4)MaturitéInférieures à un anAchats à terme & swaps achat à terme1 728 337 0 1 405 2 151 5 19 4Ventes à terme & swaps vente à terme(1 819 9)(45 8) (656 7) (168 7) (208 5)Options de change achats de tunnels export(280 6)(78 4) (202 2)Options de change achats168 48 8 121 2 12 8Options de change ventes(10 4)(5 2) (1 4)Supérieures à un anAchats à terme & swaps achat à terme5 75 6Ventes à terme & swaps vente à terme(26 7)(3 1)Options de change achats de tunnels export(48 6)(21 9) (26 7)Options de change achatsOptions de change ventesCes instruments dérivés de change sont comptabilisés au bilan en valeur de marché à la date de clôture Les dérivés éligibles à la couverture de ux de trésorerie couvrent les flux futurs hautement probables (non encore comptabilisés) matérialisés sous la forme d’un budget pour la période budgétaire en cours (saison ou catalogue trimestre semestre…) ou des ux futurs certains non encore comptabilisés (commandes fermes) Au 31 décembre 2009 les dérivés de change éligibles à la couverture de ux de trésorerie ont essentiellement une maturité résiduelle de moins d’un an et couvrent des ux de trésorerie devant être réalisés et comptabilisés sur l’exercice à venir Les dérivés éligibles à la couverture de juste valeur couvrent des éléments comptabilisés au bilan du Groupe à la date de clôture ou des ux futurs certains non encore comptabilisés (commandes fermes) Ces couvertures s’appliquent majoritairement aux marques du Luxe pour les couvertures d’éléments inscrits au bilan Certains dérivés de change traités en gestion à des ns de couverture ne sont pas documentés dans le cadre de la comptabilité de couverture au regard de la norme IAS  39 et sont donc comptabilisés comme des instruments dérivés dont la variation de juste valeur impacte le résultat nancier Ces dérivés couvrent principalement des éléments du bilan ou des ux futurs n’ayant pu remplir les critères liés au caractère hautement probable au regard de la norme IAS 39 Par ailleurs PPR a contracté pour le compte de Cfao dans le cadre d’une convention de service signée lors de la mise en bourse de cette société des couvertures de change à terme dont l’encours au 31 décembre 2009 représente 155 5 millions d’euros de couvertures à l’export et 204 9 millions d’euros de couvertures à l’import Ces couvertures de change font l’objet de couvertures symétriques avec des contreparties bancaires de premier rang 242DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009L’exposition du risque de change du bilan s’analyse de la façon suivante au 31 décembre 2009  (en millions d’euros)2009 EuroDollar américain YenLivre sterlingActifs monétaires1 278 316 3 304 0 120 5 145 3Passifs monétaires1 204 613 7 530 1 386 0 33 1Exposition brute au bilan 73 7 2 6 (226 1) (265 5) 112 2Exposition brute prévisionnelle 237 0 (16 5) (513 4) 228 6 99 7Exposition brute avant gestion 310 7 (13 9) (739 5) (36 9) 211 9Instruments de couverture (383 8) 8 1 664 2 (245 7) (185 1)Exposition brute après gestion (73 1) (5 8) (75 3) (282 6) 26 8Les actifs monétaires sont constitués des créances et prêts ainsi que des soldes bancaires des placements et équivalents de trésorerie dont la date d’échéance est inférieure à trois mois en date d’acquisition Les passifs monétaires sont constitués des dettes nancières ainsi que des dettes d’exploitation et dettes diverses Ces éléments monétaires sont majoritairement libellés dans les devises fonctionnelles dans lesquelles les liales opèrent ou converties dans la devise fonctionnelle du Groupe au travers d’instruments dérivés de change dans le respect des procédures en vigueur Analyse de sensibilité au risque de changeCette analyse exclut les impacts liés à la conversion des états nanciers de chaque entité du Groupe dans sa monnaie de présentation (euro) ainsi que la valorisation de la position de change bilancielle considérée comme non signi cative en date d’arrêté Sur la base des données de marché en date de clôture l’impact des instruments dérivés de change en cas d’une variation instantanée de 10 % des cours de change de l’Euro par rapport aux principales devises d’exposition les plus signi catives pour le Groupe (le dollar américain et le yen) s’établit comme suit  Au 31 décembre 2009 Impact réserve Impact résultat(en millions d’euros)Variation de + 10 %Variation de   10 %Variation de + 10 %Variation de   10 %Dollar américain (39 7) 49 0 (3 9) 8 3Yen 20 7 (24 9) (0 2) (0 1)Au 31 décembre 2008 Impact réserve Impact résultat(en millions d’euros)Variation de + 10 %Variation de   10 %Variation de + 10 %Variation de   10 %Dollar américain (30 8) 37 7 (14 6) 20 8Yen 29 6 (36 0) (0 3) 0 2Toutes les autres variables de marché sont réputées constantes dans la détermination de la sensibilité L’impact de la variation des capitaux propres est généré par les instruments de change éligibles à la comptabilité de couverture de ux de trésorerie L’impact de la variation en résultat financier est généré par les instruments de change non éligibles à la comptabilité de couverture et par la variation de la part ine cace des couvertures de ux de trésorerie Ces montants sont présentés hors e et impôts DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR243ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Franc suisseCouronne norvégienneDollar Hong KongYuan chinoisWon coréen Autres 2008180 2 7 5 56 7 8 5 49 4 389 91 697 590 0 10 7 55 0 0 2 85 82 000 290 2 (3 2) 1 7 8 5 49 2 304 1 (302 7)29 0 41 0 99 3 101 2 82 1 86 0 233 7119 2 37 8 101 0 109 7 131 3 390 1 (69 0)(132 3) (41 8) (112 3) (109 7) (107 5) (121 7) (435 0)(13 1) (4 0) (11 3) 23 8 268 4 (504 0)30 3 Exposition aux risques de fluctuation des cours de bourseDans le cadre de ses opérations courantes le Groupe intervient sur les actions liées aux participations consolidées et les actions émises par PPR Les actions détenues au titre de participatio ns non consolidées représentent une faible exposition pour le Groupe et ne font pas l’objet de couverture Au 31  décembre 2009 aucune opération de couverture relative au risque actions n’était reconnue comme instrument dérivé au regard de l’application de la norme IAS 39 Les emprunts obligataires émis en mai 2008 sont indexés sur le cours de l’action PPR Le prix de remboursement de ces obligations est indexé sur l’évolution du cours du titre PPR dans la limite d’un prix plancher et d’un prix plafond Sur la base des données de marché en date de clôture une hausse de 10 % du cours de bourse PPR aurait un impact favorable en année pleine de 11 9 millions d’euros sur le résultat consolidé avant impôt du Groupe et aurait pour conséquence une diminution de 11 9 millions sur la valeur au bilan de la dette obligataire Réciproquement une baisse de 10 % du cours de bourse PPR aurait un impact défavorable en année pleine de 11 8 millions d’euros sur le résultat consolidé avant impôt du Groupe et aurait pour conséquence une augmentation de 11 8 millions sur la valeur au bilan de la dette obligataire 30 4 Autres risques de marché – Risques de créditLes transactions du Groupe sur les produits dérivés ont pour seul objet de réduire son exposition globale aux risques de change de taux d’intérêt et de uctuations des cours de bourse naissant de ses activités normales  elles sont limitées aux marchés organisés ou à des opérations de gré à gré avec des opérateurs de premier plan sans risque de contrepartie Les emprunts obligataires indexés émis en mai 2008 sont comptabilisés à leur juste valeur par l’intermédiaire du compte de résultat La variation de juste valeur enregistrée en résultat intègre l’évolution du spread émetteur de PPR Au 31 décembre 2009 la valorisation des emprunts obligataires indexés intègre un ajustement de 4 5 millions d’euros lié à la variation du spread émetteur de PPR depuis la date d’émission La variation liée à l’évolution du spread émetteur a été calculée à partir des cotations de CDS (Credit Default Swap) de PPR sur des références et des maturités cohérentes avec celles des emprunts obligataires indexés émis Sur la base des conditions de marché en date de clôture une réduction du spread émetteur de PPR de 10 % aurait pour conséquence d’augmenter la valeur de marché des emprunts obligataires indexés de 1 5 million d’euros et d’augmenter la charge nancière de l’exercice du même montant Réciproquement une augmentation du spread émetteur de 10 % aurait pour conséquence de réduire la valeur de marché des emprunts obligataires indexés de 1 4  million d’euros et de minorer la charge nancière de l’exercice du même montant Compte tenu du grand nombre de clients répartis dans plusieurs types d’activités il n’y a pas de concentration du risque de crédit sur les créances détenues par le Groupe De façon générale le Groupe considère qu’il n’est pas exposé à un risque de crédit particulier sur ces actifs nanciers 30 5 Instruments dérivés en valeur de marchéAu 31  décembre 2009 conformément à la norme IAS 39 la valeur de marché des instruments nanciers dérivés gure au bilan à l’actif dans les rubriques « Actifs nanciers non courants » et « Autres actifs nanciers courants » et au passif dans les rubriques « Autres passifs nanciers non courants » et « Autres passifs nanciers courants » La juste valeur des dérivés couvrant le risque de taux d’intérêt est inscrite en non courant ou en courant en fonction du sous jacent de dette auquel ils sont a ectés La juste valeur des dérivés de change est enregistrée en autres actifs nanciers ou passifs nanciers courants 244DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009(en millions d’euros)2009Risque de taux d’intérêtRisque de changeAutres risques de marché 2008Dérivés actif 75 8 56 3 19 5 175 8Non courant 55 455 440 3Dérivés actif – à la juste valeur par le résultat 3 3 3 3 0 2Dérivés actif – couverture de flux de trésorerieDérivés actif – couverture de juste valeur 52 1 52 1 40 1Courant 20 40 9 19 5135 5Dérivés actif – à la juste valeur par le résultat 7 6 0 9 6 7 31 6Dérivés actif – couverture de flux de trésorerie 12 8 12 8 65 8Dérivés actif – couverture de juste valeur38 1Dérivés passif 56 2 15 8 40 4 69 3Non courantDérivés passif – à la juste valeur par le résultatDérivés passif – couverture de flux de trésorerieDérivés passif – couverture de juste valeurCourant 56 215 8 40 469 3Dérivés passif – à la juste valeur par le résultat 19 2 15 5 3 7 12 8Dérivés passif – couverture de flux de trésorerie 35 5 0 3 35 2 45 4Dérivés passif – couverture de juste valeur 1 5 1 5 11 1TOTAL 19 6 40 5 (20 9) 106 5Les dérivés éligibles à la comptabilité de couverture de juste valeur couvrant principalement la dette émise sous forme d’emprunts obligataires gurent à l’actif du bilan pour 52 1 millions d’euros au 31 décembre 2009 et pour 56 4 millions d’euros au 31 décembre 2008 Le s dé rivés d e couvertu res de flux de tré sor erie fut urs sont comptabilisés pour leur part e cace en contrepartie des capitaux propres La variation de réserve de couverture de flux de trésorerie s ur l’exercice 2009 est présentée dans la Note 14 30 6 Risque de liquiditéLa gestion du risque de liquidité du Groupe et de chacune de ses liales est étroitement et périodiquement appréciée par PPR à l’aide des procédures de reporting nancier du Groupe A n de garantir la liquidité le Groupe dispose de lignes de crédit con rmées pour un montant total de 6 517 5  millions d’euros dont le montant non utilisé s’élève à 5  944 4  millions d’euros et d’une trésorerie disponible de 944 5 millions au 31 décembre 2009 L’analyse suivante porte sur les engagements contractuels des dettes nancières et dettes fournisseurs et inclut notamment les intérêts à payer et exclut les impacts d’accords de netting Elle inclut également les engagements du Groupe liés aux instruments dérivés inscrits à l’actif et au passif du bilan Ces ux de trésorerie prévisionnels liés aux intérêts à payer sont inclus dans la rubrique « autres dettes nancières » Ils sont calculés jusqu’à l’échéance contractuelle des dettes auxquelles ils se rattachent Les intérêts futurs à taux variables sont gés sur la base du dernier coupon xé pour la période en cours et sur la base des xings applicables en date d’arrêté pour les ux liés aux échéances ultérieures Les flux fu tu rs de trés orer ie p ré sen tés n’ont pa s fait l ’ob jet d’actualisation Il n’est pas prévu sur la base des données en date de clôture que les ux de trésorerie indiqués se produisent de façon anticipée et pour des montants sensiblement di érents de ceux indiqués dans l’échéancier Cette analyse exclut les actifs financiers non dérivés du bilan et notamment les postes de trésorerie et équivalents de trésorerie et de créances clients incluant les concours à la clientèle qui s’élèvent respectivement à 944 5  millions d’euros et 1  156 7  millions d’euros au 31 décembre 2009 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR245ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009(en millions d’euros)2009À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ansValeur comptableFlux de trésorerieInstruments financiers non dérivésEmprunts obligataires 3 147 8 (3 100 0) (2 750 0) (350 0)Billets de trésorerie 213 3 (213 5) (213 5)Autres dettes financières 2 217 7 (3 071 3) (1 085 7) (1 741 4) (244 2)Dettes fournisseurs 2 053 5 (2 053 5) (2 053 5)Instruments financiers dérivésInstruments de couverture de taux(40 5)Swaps de taux d’intérêts 69 5 20 6 48 9Autres instruments de taux (19 8) (14 2) (5 6)Instruments de couverture de change20 9Changes à terme & swaps de changeflux out (3 261 3) (3 246 7) (14 6)flux in 3 214 9 3 200 5 14 4Autres instruments de changeflux out (381 3) (332 8) (48 5)flux in398 7 350 0 48 7TOTAL 7 612 7 (8 417 6) (3 375 3) (4 448 1) (594 2)(en millions d’euros)2008 À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ansValeur comptableFlux de trésorerieInstruments financiers non dérivésEmprunts obligataires 2 544 9 (2 551 6) (751 6) (1 800 0)Billets de trésorerie 784 9 (788 6) (788 6)Autres dettes financières 3 543 1 (4 202 6) (1 476 0) (2 512 6) (214 0)Dettes fournisseurs 2 976 5 (2 976 5) (2 976 5)Instruments financiers dérivésInstruments de couverture de taux(49 2)Swaps de taux d’intérêts 51 3 19 1 32 2Autres instruments de taux (0 8) (0 1) (0 7)Instruments de couverture de change(57 3)Changes à terme & swaps de changeflux out (3 485 1) (3 234 5) (250 6)flux in 3 565 2 3 314 0 251 2Autres instruments de changeflux out (635 8) (449 4) (186 4)flux in615 7 422 8 192 9TOTAL 9 742 9 (10 408 8) (5 920 8) (4 274 0) (214 0) 246DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009NOTE 31 CLASSIFICATION COMPTABLE ET VALEUR DE MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERSLes principes de mesure des instruments nanciers et leur valeur de marché au 31 décembre 2009 s’analysent comme suit  (en millions d’euros)2009 Ventilation par classification comptableValeur comptableValeur de marchéJuste valeur par résultatActifs disponibles à la ventePrêts et créancesCoût amortiInstruments dérivés avec comptabilité de couvertureInstruments dérivés sans comptabilité de couvertureActif non courantActifs financiers non courants 301 8 301 8 39 4 207 52 1 3 3Actif courantCréances clients 941 8 941 8 941 8Concours à la clientèle 214 9 214 9 214 9Autres actifs financiers courants 27 9 27 9 7 5 12 8 7 6Trésorerie et équivalents de trésorerie 944 5 944 5 136 6 807 9Passif non courantEmprunts et dettes financières à long terme 4 357 8 4 596 1 440 0 3 917 8Passif courantEmprunts et dettes financières à court terme 1 006 1 1 006 1 1 006 1Financement des concours à la clientèle 214 9 214 9 214 9Autres passifs financiers courants 56 5 56 5 0 3 37 0 19 2Dettes fournisseurs 2 053 5 2 053 5 2 053 5 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR247ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009(en millions d’euros)2008 Ventilation par classification comptableValeur comptableValeur de marchéJuste valeur par résultatActifs disponibles à la ventePrêts et créancesCoût amortiInstruments dérivés avec comptabilité de couvertureInstruments dérivés sans comptabilité de couvertureActif non courantActifs financiers non courants 323 8 323 8 37 0 246 5 40 1 0 2Actif courantCréances clients 1 303 0 1 303 0 1 303 0Concours à la clientèle 189 5 189 5 189 5Autres actifs financiers courants 143 1 143 1 7 6 103 9 31 6Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 116 6 1 116 6 273 9 842 7Passif non courantEmprunts et dettes financières à long terme 3 961 3 3 828 5 390 6 3 570 7Passif courantEmprunts et dettes financières à court terme 2 722 1 2 721 2 2 722 1Financement des concours à la clientèle 189 5 189 5 189 5Autres passifs financiers courants 75 9 75 9 6 6 56 5 12 8Dettes fournisseurs 2 976 5 2 976 5 2 976 5Les valeurs de marché sont déterminées par estimation pour la majorité des instruments nanciers du Groupe à l’exception des titres de participation dans des sociétés non consolidées cotées des valeurs mobilières de placement et des emprunts obligataires cotés dont le dernier cours de cotation connu au 31 décembre 2009 est retenu Les méthodes retenues sont les suivantes  Les instruments nanciers autres que les dérivés inscrits à l’actif du bilanLes valeurs comptables retenues sont des estimations raisonnables de leur valeur de marché à l’exception des valeurs mobilières de placement et des titres de participation non consolidés dont la valeur de marché a été déterminée sur la base du dernier cours de bourse connu au 31 décembre 2009 pour les titres cotés Les actifs nanciers non courants sont décrits dans la Note 20 Les instruments nanciers autres que les dérivés inscrits au passif du bilanLa valeur de marché a été déterminée pour les emprunts obligataires cotés sur la base du dernier cours de bourse en date de clôture Pour les autres emprunts elle a été déterminée sur la base d’autres méthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des ux de trésorerie en tenant compte du risque de crédit du Groupe des conditions de taux d’intérêt en date de clôture du cours de l’action PPR et des hypothèses de volatilités s’agissant de la valorisation des emprunts obligataires indexés Les instruments nanciers dérivésLa valeur de marché a été fournie par les établissements nanciers co ntreparties aux transactions ou calculée à l’aide de méthodes standards de valorisation intégrant les conditions de marché en date de clôture Le Groupe distingue trois catégories d’instruments nanciers à partir des deux modes de valorisation utilisés (prix cotés et techniques de valorisation) et s’appuie sur cette classi cation en conformité avec les normes comptables internationales pour exposer les caractéristiques des instruments nanciers comptabilisés au bilan à la juste valeur par résultat en date d’arrêté  catégorie de niveau 1  instruments nanciers faisant l’objet de cotations sur un marché actif  catégorie de niveau 2  instruments nanciers dont l’évaluation à la juste valeur fait appel à des techniques de valorisation reposant sur des paramètres de marché observables  catégorie de niveau 3  instruments nanciers dont l’évaluation à la juste valeur fait appel à des techniques de valorisation reposant sur des paramètres non observables (paramètres dont la valeur résulte d’hypothèses ne reposant pas sur des prix de transactions observables sur les marchés sur le même instrument ou sur des données de marché observables disponibles en date de clôture) ou qui ne le sont que partiellement 248DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009La hiérarchie de juste valeur par classe d’instruments nanciers s’établit comme suit au 31 décembre 2009  (en millions d’euros)Hiérarchie des justes valeurs2009Prix de marché= Catégorie de niveau 1Modèles avec paramètres observables = Catégorie de niveau 2Modèles avec paramètres non observables = Catégorie de niveau 3Actif non courantActifs financiers non courants 2 3 55 4 57 7Actif courantCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs financiers courants 20 4 20 4Trésorerie et équivalents de trésorerie 53 4 83 2 136 6Passif non courantEmprunts et dettes financières à long terme 440 0 440 0Passif courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courants 56 2 56 2Dettes fournisseurs NOTE 32 ENDETTEMENT FINANCIER NETL’endettement nancier net du Groupe s’établit comme suit  (en millions d’euros)2009 2008Dettes financières brutes hors financement des concours à la clientèle 5 363 9 6 683 4Instruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d’intérêt) (52 1) (56 4)Trésorerie et équivalents de trésorerie(944 5) (1 116 6)Endettement financier net4 367 3 5 510 4 NOTE 33 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIELa trésorerie nette des découverts bancaires s’élève au 31 décembre 2009 à 718 4 millions d’euros et correspond au montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie présenté dans le tableau des ux de trésorerie (en millions d’euros)2009 2008Trésorerie et équivalents de trésorerie du bilan 944 5 1 116 6Découverts bancaires(226 1) (183 1)Trésorerie et équivalents de trésorerie du tableau des flux de trésorerie 718 4 933 5 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR249ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200933 1 Capacité d’autofinancementLa formation de la capacité d’auto nancement est la suivante  (en millions d’euros)2009 2008Résultat net des activités poursuivies278 8 449 1Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant 407 3 379 6Charges calculées liées aux stock options et assimilés 14 3 10 0Pertes de valeur sur actif opérationnel non courant 654 5 236 1Résultat sur cession d’actifs net d’impôt exigible (499 3) (13 0)Produits (charges) liés aux variations de juste valeur 69 8 (7 1)Impôt différé65 5 (21 3)Quote part de résultat des sociétés mises en équivalence (0 3) 2 2Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence 0 4 0 4Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie 257 6 119 5Capacité d’autofinancement1 248 6 1 155 533 2 Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporellesLes acquisitions d’imm obilisations corporelles et incorporelles s’élèvent à 338 9 millions d’euros sur l’exercice 2009 (508 0 millions d’euros sur 2008) Les investissements d’immobilisations corporelles e ectués au travers de contrats de location nancement s’élèvent à 0 7 million d’euros sur l’exercice 2009 (7 8 millions d’euros sur l’exercice 2008) 33 3 Acquisitions et cessions de filiales(en millions d’euros)2009 2008Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise (62 2) (59 9)Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée 866 0 1 199 4TOTAL803 8 1 139 5S u r l ’e x erc i ce 200 9 les a c qu is i ti ons d e f ili al es con ce rne nt principalement l’acquisition de Dobotex International BV et Brandon AB (Note 3 1 2 ) Les cessions de liales sont liées essentiellement à la cession du contrôle de Cfao (Note 3 1 1 ) S u r l ’e x erc i ce 200 8 les a c qu is i ti ons d e f ili al es con ce rne nt principalement la prise de participation dans Sowind Group (Girard Perregaux) Les cessions de liales sont constituées essentiellement de la cession d’YSL Beauté et de Conforama Pologne Pour les activités cédées ayant fait l’objet d’un retraitement selon la norme IFRS 5 les impacts de la trésorerie cédée sont présentés sur la ligne « Flux nets liés aux activités abandonnées » 33 4 Augmentation Diminution de capital et autres opérations avec les actionnairesLa norme IAS  27 révisée appliquée à compter du 1er janvier 2009 modi e les dispositions de la norme IAS  7  – Tableau des flux de trésorerie de façon rétrospective (Note 2 2 2 ) L’ensemble des ux de trésorerie découlant de changements dans les parts d’intérêt dans une liale qui ne résultent pas d’une perte de contrôle doivent dorénavant être classés en «  ux nets de trésorerie liés aux activités de nancement » Sur l’exercice 2009 les opérations avec les actionnaires concernent essentiellement l’acquisition de titres complémentaires Gucci portant ainsi la participation du Groupe à 99 93 % au 31 décembre 2009 ainsi que l’acquisition par Puma de titres complémentaires de ses liales S u r l’ ex e rc i ce 2 0 08 le s o p ér a t i o ns a v e c l es a cti o n n a i re s concernent principalement l’acquisition par Puma de 825 000 titres Puma pour un montant de 181 4 millions d’euros et l’acquisition de titres complémentaires Gucci et Puma 250DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200933 5 Acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôleSur l’exercice 2009 l’incidence des acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôle correspond (Note 25 1 )  à l’acquisition de 1 141 238 titres et la cession de 1 141 238 titres PPR autodétenues dans le cadre du contrat de liquidité à hauteur d’un montant net de + 0 4 million d’euros  à l’acquisition de 64 675 titres attribués aux salariés dans le cadre du plan d’actions gratuites 2007 à échéance mai 2009 à hauteur de  3 8 millions d’euros  à l’acquisition de 10  325 titres en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre de plans d’actions gratuites à hauteur de  0 6 million d’euros Sur l’exercice 2008 l’incidence des acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôle correspond  à l’acquisition de 1 552 810 titres annulés par décision du Conseil d’administration pour un montant de 143 9 millions d’euros  à la ces sion nette dans le cadre du contrat de liquidité de 586 500 titres PPR autodétenus à hauteur de 20 2 millions d’euros  à l’acquisition de 18 690 titres attribués aux salariés dans le cadre du plan d’actions gratuites 2006 à échéance mai 2008 à hauteur de 1 6 million d’euros  à l’acquisition de 80  000  titres en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre du plan d’actions gratuites 2008 à échéance juin 2010 à hauteur de 6 4 millions d’euros 33 6 Émission et remboursement d’emprunts(en millions d’euros)2009 2008Émission d’emprunts1 563 4 713 6Remboursement d’emprunts(1 322 8) (1 321 2)Augmentation Diminution des autres dettes financières (1 688 5) (608 4)TOTAL(1 447 9) (1 216 0)Le s émissions d’ empr unts co ncernent pr incipal ement qu atr e emprunts obligataires émis en 2009 pour un total de 1 300 millions d’euros à échéance 2014 à hauteur de 950  millions d’euros et à échéance 2017 à hauteur de 350 millions d’euros (Note 29 4 ) Les remboursements d’emprunts concernent essentiellement le solde du remboursement des emprunts initialement émis en 2007 pour assurer une partie du nancement de l’o re d’achat amicale lancée sur Puma AG à hauteur de 500 millions d’euros et au remboursement de l’emprunt obligataire de 750 millions d’euros émis en juillet 2003 à échéance janvier 2009 NOTE 34 PASSIFS ÉVENTUELS ENGAGEMENTS CONTRACTUELS NON COMPTABILISÉS ET RISQUES ÉVENTUELS34 1 Processus de retrait obligatoire des actions GucciÀ la suite du retrait de la cote des actions Gucci Group NV en date du 14 juin 2004 sur le New York Stock Exchange et en date du 1er juillet 2004 sur Euronext Amsterdam le Groupe a décidé le lancement d’un processus de rachat des actions ordinaires qu’il ne détient pas tout en rachetant les titres présentés à la vente  au 31 décembre 2009 0 07 % du capital émis n’avait pas encore été volontairement présenté au rachat DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR251ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200934 2 Engagements donnés ou reçus suite à des cessions d’actifsLes garanties données par le Groupe dans le cadre de cessions antérieures d’entreprises sont résumées ci après  Cessions Garantie de passifMai 2003Cession de Guilbert Contract à Office Depot Garanties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription légale Arbitrage en cours sur les obligations d’abondement par le cédant du fonds de pension Guilbert UK Juin 2003Cession de Pinault Bois & Matériaux à Wolseley La garantie de passif consentie par Saprodis lors de la cession du contrôle de Pinault Bois & Matériaux à Wolseley en juin 2003 est expirée Il subsiste une garantie spécifique consentie pour certains dommages liés à l’environnement la santé ou la sécurité Cette garantie expire le 7 juillet 2014 Elle est plafonnée à 50 millions d’euros Décembre 2004Cession de Rexel Garanties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription fiscale Juillet 2006Cession d’Orcanta Garanties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription fiscale Juin 2008Cession du groupe YSL Beauté Garantie de passif aux conditions usuelles pour une durée expirant le 31 mars 2010 ou en ce qui concerne les aspects fiscaux ou parafiscaux à l’expiration des délais de prescriptions légales applicables majorés de trois mois Cette garantie de passif est plafonnée à la somme de 150 millions d’euros Juin 2009Cession de Surcouf Garantie de passif aux conditions usuelles pour une durée expirant le 10 décembre 2010 ou en ce qui concerne les aspects fiscaux ou parafiscaux jusqu’au 31 janvier 2013 À l’exception des garanties de passifs détaillées ci dessus des conventions de garanties de passifs comportant des conditions normales ont été établies au pro t des acquéreurs des autres sociétés cédées par le Groupe 34 3 Autres engagements donnés34 3 1 Obligations contractuellesLe tableau ci dessous présente l’ensemble des engagements et obligations contractuelles du Groupe hormis les engagements liés aux avantages du personnel détaillés dans les notes précédentes (en millions d’euros)Paiements dus par période2009 2008À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ansDettes financières à long terme (Note 29) 3 858 8 499 0 4 357 8 3 961 3Contrats de location simple 583 0 1 366 0 754 9 2 703 9 3 031 0Obligations d’achat irrévocables 61 4 32 2 93 6 277 1Total engagements donnés 644 4 5 257 0 1 253 9 7 155 3 7 269 4Total engagements reçusLocation simpleLes montants d’obligations contractuelles mentionnés sur la ligne «  Contrats de location simple  » correspondent aux montants des paiements minimaux futurs à e ectuer au titre de contrats de location simple sur la période non résiliable par le preneur Ils correspondent principalement aux loyers non résiliables de magasins plates formes logistiques et autres bâtiments (sièges et administratifs) Au 31 décembre 2009 le montant total des futurs paiements minimaux que le Groupe s’attend à recevoir au titre de contrats de sous location non résiliables s’élève à 9 7 millions d’euros (3 1 millions d’euros au 31 décembre 2008) 252DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009La charge de loyer de l’exercice 2009 correspondant aux paiements minimaux s’élève à 634 9 millions d’euros (605 8 millions d’euros en 2008) celle relative aux paiements conditionnels à 185 7 millions d’euros (189 3 millions d’euros en 2008) sur la base des chi res d’a aires réalisés Le montant des revenus de sous location s’élève à 3 0 millions d’euros sur 2009 (2 4 millions d’euros sur 2008) Location financementLa valeur actualisée des loyers futurs incluse en « Emprunts et dettes nancières » et concernant des biens activés répondant à la dé nition de contrats de location nancement de la norme IAS 17 est la suivante  (en millions d’euros)2009 2008À moins d’un an14 4 13 5De un à cinq ans34 2 41 7À plus de cinq ans75 0 84 6123 6 139 8Frais financiers inclus(35 6) (38 5)Valeur actualisée des loyers futurs88 0 101 3Au 31  décembre 2009 le total des futurs paiements minimaux que le Groupe s’attend à recevoir au titre de contrats de sous location non résiliables s’élève à 20 4 millions d’euros 34 3 2 Nantissements et sûretés réellesLe détail des nantissements et sûretés réelles du Groupe s’établit comme suit  (en millions d’euros)Date de départ du nantissementDate d’échéance du nantissementMontant d’actif nanti 31 12 2009Total du poste de bilan (VNC)% correspondantMontant d’actif nanti 31 12 2008Immobilisations incorporelles 10 122 7 0 0 %Immobilisations corporelles 23 02 2004 04 10 2016 232 9 1 861 5 12 5 % 246 4Actifs financiers non courants 301 8 0 0 %Total des actifs non courants donnés en nantissement 232 9 12 286 0 1 9 % 246 434 3 3 Droit Individuel à la Formation (DIF)Conformément à la loi n°  2004 391 du 4  mai 2004 relative à la formation professionnelle les salariés des sociétés françaises du Groupe béné cient d’un crédit d’heures de formation de 20 heures par an cumulable sur 6 ans et plafonné à 120 heures Toute action de formation e ectuée dans le cadre du DIF vient s’imputer sur le capital acquis Le volume d’heures de formation acquises par les salariés et non consommées au 31 décembre 2009 s’élève à 2 1 millions (1 8 million au 31 décembre 2008) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR253ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200934 3 4 Autres engagementsLes autres engagements s’établissent comme suit  (en millions d’euros)Paiements dus par période2009 2008À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ansLignes de crédit confirmées (Note 29) 557 1 5 960 4 6 517 5 6 694 8Lettres de crédit 0 9 20 6 21 5 51 6Autres garanties reçues 1 8 0 4 0 1 2 3 33 3Total engagements reçus 559 8 5 981 4 0 1 6 541 3 6 779 7Garanties données aux banques assurant le cash pooling 11 3 11 3 39 9Garanties sur loyer cautions immobilières 60 4 12 5 13 1 86 0 114 1Engagements de sponsoring et publicité 69 7 157 6 3 5 230 8 265 2Autres engagements 68 2 9 8 42 2 120 2 210 4Total engagements donnés 209 6 179 9 58 8 448 3 629 6Les autres engagements donnés sont principalement constitués de cautions douanières et de garanties opérationnelles À la connaissance du Groupe il n’existe aucun autre engagement donné ni passif éventuel signi catif 34 4 Dépendance du Groupe à l’égard de brevets licences ou contrats d’approvisionnementIl n’existe aucun lien de dépendance signi cative du Groupe à l’égard de brevets de licences ou de contrats d’approvisionnement 34 5 Procès et litigesLes sociétés et entreprises du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou de litiges dans le cours normal des opérations dont des contentieux avec les administrations scales sociales ou douanières Les charges pouvant en découler estimées probables par elles et leurs experts ont fait l’objet de provisions Aucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés ou entreprises du Groupe sont impliquées de l’avis de leurs experts ne fait courir de risque au cours normal et prévisible des a aires ou au développement envisagé du Groupe Le Groupe estime qu’il n’existe aucun litige connu de lui comportant des risques probables signi catifs susceptibles d’affecter le patrimoin e le résultat ou la situation financière du Groupe qui n’ait fait l’objet de provisions estimées nécessaires à la clôture de l’exercice Aucun litige pris individuellement n’est signi catif à l’échelle de la Société ou du Groupe Aucun litige ou arbitrage n’a eu dans un passé réc ent ou n’est susce ptibl e d’avoir u ne incidence signific ative sur la situation nancière l’activité le résultat de la Société ou du Groupe NOTE 35 TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES35 1 Partie liée ayant un contrôle sur le GroupeLa Société PPR est contrôlée par Artémis elle même détenue en totalité par la société Financière Pinault Au 31 décembre 2009 le groupe Artémis détient 40 8  % du capital et 55 4  % des droits de vote de PPR Les principales opérations de l’exercice 2009 entre l’ensemble des sociétés consolidées du groupe PPR et la société Artémis sont les suivantes  versement du dividende de l’exercice  2008 soit 170 3  millions d’euros (178 1 millions d’euros pour l’exercice 2007)  constatation pour l’exercice 2009 d’une redevance de 6 1 millions d’euros (6 6 millions d’euros en 2008) au titre d’une part d’une mission de conseil et d’étude en matière de développement et d’appui dans la réalisation d’opérations complexes et d’autre part de la fourniture d’opportunités de développement d’a aires ou de facteurs de réduction des coûts  cette rémunération fait l’objet d’une convention examinée par le Comité d’audit et autorisée par le Conseil d’administration 254DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 200935 2 Entreprises associéesDans le cadre normal de son activité le Groupe réalise des transactions avec ses entreprises associées sur une base de prix de marché Les opérations réalisées avec les entreprises associées sont résumées dans le tableau suivant  (en millions d’euros)2009 2008Créances non courantes et prêts rattachés à des participations0 6Créances clients1 5 11 1Autres actifs courantsAutres passifs courants4 3 0 4Ventes de biens et services7 6 46 6Autres produits et charges opérationnels(5 3)35 3 Rémunération des dirigeantsLa rémunération des membres du Conseil d’administration ainsi que celle des membres du Comité exécutif du Groupe est la suivante  (en millions d’euros)2009 2008Avantages à court terme12 4 26 0Avantages postérieurs à l’emploi1 8 1 8Autres avantages à long terme0 5Indemnités de fin de contrat de travail1 3 0 8Paiements sur base d’actions7 1 4 5TOTAL22 6 33 6Les avantages à court terme et les indemnités de n de contrat de travail correspondent aux montants versés au cours de l’exercice les avantages postérieurs à l’emploi les autres avantages à long terme et les paiements en actions correspondent aux montants comptabilisés en charges La liste des membres du Conseil d’administration et du Comité exécutif est indiquée dans le chapitre « Gouvernement d’entreprise » du document de référence NOTE 36 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTUREIl n’y a pas eu d’événement signi catif au niveau du Groupe depuis la clôture de l’exercice DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR255ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 37 LISTE DES FILIALES CONSOLIDÉES AU 31 DÉCEMBRE 2009La liste des liales du Groupe est la suivante  Consolidation par intégration globale  GConsolidation par mise en équivalence  ESociétés% d’intérêt31 12 2009 31 12 2008PPR Société mèreGUCCIGUCCI GROUP NV (PAYS BAS) G 99 93 G 99 84FranceBALENCIAGA SA G 91 00 G 91 00BOTTEGA VENETA France HOLDING SAS Fusion G 100 00BOTTEGA VENETA France SAS G 100 00 G 100 00BOUCHERON HOLDING SA G 100 00 G 100 00BOUCHERON PARFUM SAS G 100 00 CréationBOUCHERON SAS G 100 00 G 100 00BOUCHERON COM G 100 00 G 100 00C MENDES SA G 100 00 G 100 00GG FRANCE 10 SAS G 100 00 G 100 00GG FRANCE 11 SAS G 100 00 G 100 00GG FRANCE 13 SAS G 100 00 CréationGG FRANCE HOLDING SARL G 100 00 G 100 00GG FRANCE SERVICES G 100 00 G 100 00GUCCI FRANCE SAS G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP WATCHES France  SAS G 100 00 G 100 00LES BOUTIQUES BOUCHERON G 100 00 G 100 00STELLA McCARTNEY FRANCE SAS G 50 00 G 50 00YSL BEAUTÉ CONSULTING SAS G 100 00 G 100 00YSL VENTES PRIVÉES France SAS G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT BOUTIQUE France SAS G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT PARFUMS SAS G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT SAS G 99 99 G 99 99YVES SAINT LAURENT SERVICES SAS G 100 00 G 100 00AllemagneBOTTEGA VENETA GERMANY GmbH G 100 00 G 100 00GG LUXURY GOODS GmbH G 100 00 G 100 00GG LUXURY GOODS MUNICH GmbH G 100 00 G 100 00TRADEMA DEUTSCHLAND GmbH E 23 00 E 23 00YVES SAINT LAURENT GERMANY GmbH G 100 00 G 100 00AutricheGUCCI AUSTRIA GmbH G 100 00 G 100 00BelgiqueGUCCI BELGIUM SA G 100 00 G 100 00LA MERIDIANA FASHION SA G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI BELGIUM SPRL G 100 00 CréationYVES SAINT LAURENT BELGIUM SPRL G 99 00 G 99 00EspagneBOTTEGA VENETA ESPANA SL G 100 00 G 100 00LUXURY GOODS SPAIN SL G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES ESPAÑA SL G 100 00 G 100 00NOGA LUXE SLU G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI ESPANA SL (ex SERGIO ROSSI SPAIN SL) G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT SPAIN SA G 100 00 G 100 00Grande BretagneALEXANDER McQUEEN TRADING Ltd G 51 00 G 51 00AUTUMNPAPER Limited G 51 00 G 51 00BALENCIAGA UK Ltd G 91 00 G 91 00BIRDSWAN SOLUTIONS Ltd G 51 00 G 51 00BOTTEGA VENETA UK Co Limited G 100 00 G 100 00BOUCHERON UK Ltd G 100 00 G 100 00GUCCI LIMITED G 100 00 G 100 00GUCCI SERVICES LIMITED G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES (UK) Ltd G 100 00 G 100 00PAINTGATE Limited G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI UK Limited G 100 00 G 100 00SOWIND UK Ltd E 23 00 E 23 00STELLA McCARTNEY Limited G 50 00 G 50 00YVES SAINT LAURENT UK Ltd G 100 00 G 100 00HongrieGUCCI Hungary KFT G 100 00 G 100 00IrlandeGUCCI IRELAND LIMITED G 100 00 G 100 00ItalieB V ITALIA Srl G 100 00 G 100 00B V Outlets Srl G 100 00 G 100 00B V SERVIZI Srl G 100 00 G 100 00BARUFFI Srl G 100 00 G 100 00BLU TONIC SpA (ex CONCERIA BLU TONIC SpA) G 51 00 G 51 00BOTTEGA VENETA Srl G 100 00 G 100 00CAPRI GROUP Srl G 75 00 G 75 00CARAVEL PELLI PREGIATE SpA G 100 00 G 100 00DESIGN MANAGEMENT Srl G 100 00 G 100 00G COMMERCE EUROPE SpA G 100 00 G 100 00G F LOGISTICA Srl G 100 00 G 100 00G F SERVICES Srl G 100 00 G 100 00GAUGUIN Srl G 100 00 G 100 00G CARDS EUROPE SpA G 100 00 G 100 00GG ITALIA HOLDINGS SpA G 100 00 G 100 00 256DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Sociétés% d’intérêt31 12 2009 31 12 2008GGW ITALIA Srl G 100 00 G 100 00GUCCI FINANZIARIA SpA G 100 00 G 100 00GUCCI IMMOBILLARE LECCIO Srl G 64 00 G 64 00GUCCI LOGISTICA SpA G 100 00 G 100 00GUCCIO GUCCI SpA G 100 00 G 100 00GUCCI VENEZIA SpA Fusion G 100 00GT Srl G 51 00 CréationLUXURY GOODS ITALIA SpA G 100 00 G 100 00LUXURY GOODS OUTLET Srl G 100 00 G 100 00PAOLETTI Srl G 51 00 G 51 00PIGINI Srl G 70 00 G 70 00REGAIN 1957 Srl G 70 00 G 70 00REXCOURTA SpA G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI MANUFACTURING s r l G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI RETAIL s r l G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI SpA G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI SERVICES s r l G 100 00 G 100 00STELLA McCARTNEY ITALIA Srl G 100 00 G 100 00TIGER FLEX Srl G 75 00 G 75 00YVES SAINT LAURENT DEVELOPMENT Srl (ex ANFIO SpA) G 100 00 G 100 00LuxembourgBOTTEGA VENETA INTERNATIONAL SARL G 100 00 G 100 00BOUCHERON LUXEMBOURG SARL G 100 00 G 100 00GUCCI LUXEMBOURG SA G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI INTERNATIONAL SARL G 100 00 G 100 00MonacoBOUCHERON SAM G 100 00 G 100 00GUCCI SAM G 100 00 G 100 00SAM YVES SAINT LAURENT OF MONACO G 100 00 G 100 00Pays BasBOTTEGA VENETA ASIAN TRADE BV G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA BV Liquidation G 100 00GEMINI ARUBA N V G 100 00 G 100 00GUCCI ASIAN HOLDING BV G 100 00 G 100 00GUCCI INTERNATIONAL N V G 100 00 G 100 00GUCCI NETHERLANDS BV G 100 00 G 100 00GUCCI PARTICIPATION BV G 100 00 G 100 00OLIMA BV G 100 00 G 100 00République tchèqueLUXURY GOODS CZECH REPUBLIC SRO G 100 00 G 100 00SuisseATELIERS BAUTTE SA E 23 00 E 23 00BÉDAT & Co SA Cession G 100 00BOUCHERON INTERNATIONAL SA G 100 00 G 100 00BOUCHERON SUISSE G 100 00 G 100 00GIRARD PERREGAUX SA E 23 00 E 23 00JEANRICHARD SA E 23 00 E 23 00LUXURY GOODS INTERNATIONAL SA G 100 00 G 100 00LUXURY GOODS LOGISTIC SA G 51 00 G 51 00LUXURY GOODS OPERATIONS (L G O ) SA G 51 00 G 51 00LUXURY TIMEPIECES DESIGN SA G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES INTERNATIONAL SA G 100 00 G 100 00SOWIND GROUP SA E 23 00 E 23 00SOWIND MANUFACTURES SA E 23 00 E 23 00SOWIND SERVICES SA E 23 00 E 23 00SuèdeGUCCI SWEDEN AB G 100 00 G 100 00BrésilGUCCI BRAZIL IMPORTACAO E EXPORTACAO Ltda G 100 00 G 100 00CanadaGUCCI BOUTIQUES  Inc G 100 00 G 100 00GUCCI SHOPS OF CANADA Inc G 100 00 CréationLUXURY TIMEPIECES (Canada) Inc G 100 00 G 100 00États UnisBALENCIAGA AMERICA Inc G 91 00 G 91 00BÉDAT & Co USA LLC Cession G 100 00BOTTEGA VENETA Inc Limited G 100 00 G 100 00BOUCHERON JOAILLERIE (USA) Inc G 100 00 G 100 00GUCCI AMERICA Inc G 100 00 G 100 00GUCCI CARIBBEAN Inc G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP WATCHES Inc G 100 00 G 100 00GUCCI NORTH AMERICA HOLDINGS Inc G 100 00 G 100 00LUXURY HOLDINGS Inc G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI USA Inc G 100 00 G 100 00STELLA McCARTNEY AMERICA Inc G 50 00 G 50 00TRADEMA OF AMERICA Inc E 23 00 E 23 00YVES SAINT LAURENT AMERICA HOLDING Inc G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT AMERICA Inc G 100 00 G 100 00MexiqueGUCCI IMPORTACIONES SA G 100 00 G 100 00GUCCI MEXICO SA G 100 00 G 100 00LUXURY RETAIL SERVICES SA G 100 00 G 100 00AustralieGUCCI AUSTRALIA PTY Limited G 100 00 G 100 00Nouvelle ZélandeGUCCI NEW ZEALAND Ltd G 100 00 G 100 00ChineBALENCIAGA FASHION SHANGAI CO Ltd G 100 00 CréationBOTTEGA VENETA HONG KONG LIMITED G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA (CHINA) TRADING Ltd G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA MACAU Ltd G 100 00 G 100 00GUCCI (CHINA) TRADING Ltd G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP (HONG KONG) LIMITED G 100 00 G 100 00 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR257ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Sociétés% d’intérêt31 12 2009 31 12 2008GUCCI MACAU LIMITED G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES (HONG KONG) LIMITED G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES (HONG KONG) LIMITED SHANGAI REPRESENTATIVE OFFICE G 100 00 CréationCoréeBOTTEGA VENETA KOREA Ltd G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP KOREA Ltd G 100 00 G 100 00GuamBOTTEGA VENETA GUAM Inc G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP GUAM Inc G 100 00 G 100 00IndeGUCCI INDIA PRIVATE Ltd G 99 00 G 99 00JaponBALENCIAGA JAPAN CO Ltd G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA JAPAN LIMITED G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP JAPAN HOLDING LIMITED G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP JAPAN LIMITED G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES JAPAN LIMITED G 100 00 G 100 00SOWIND JAPON KK E 23 00 E 23 00YUGEN KAISHA GUCCI G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT FASHION JAPAN Ltd Liquidation G 100 00MalaisieBOTTEGA VENETA MALAYSIA Sdn Bhd G 100 00 G 100 00GUCCI (MALAYSIA) Sdn Bhd G 100 00 G 100 00SingapourBOTTEGA VENETA SINGAPORE PRIVATE LIMITED G 100 00 G 100 00GUCCI SINGAPORE Pte Limited G 100 00 G 100 00TaïwanBOUCHERON TAÏWAN CO LTD G 89 40 G 89 40GUCCI GROUP WATCHES TAÏWAN LIMITED G 100 00 G 100 00ThaïlandeGUCCI THAILAND CO LTD G 100 00 G 100 00CONFORAMACONFORAMA G 99 98 G 99 95FranceCOGEDEM Fusion G 100 00CONFORAMA France G 100 00 G 100 00CONFORAMA MANAGEMENT G 100 00 G 100 00IHTM FRANCE G 100 00 G 100 00IHTM INTERNATIONAL G 100 00 CréationRABINEAU Fusion G 100 00SODICE EXPANSION G 100 00 G 100 00CroatieFLIBA DOO G 100 00 G 100 00EspagneCONFORAMA ESPANA G 100 00 G 100 00ItalieCONFORAMA ITALIA G 100 00 G 100 00CREDIRAMA E 49 00 E 49 00IHTM ITALIE G 100 00 G 100 00LuxembourgCONFORAMA LUXEMBOURG G 100 00 G 100 00PologneIHTM POLOGNE G 100 00 G 100 00PortugalCONFORAMA Portugal G 100 00 G 100 00RoumanieIHTM ROUMANIE G 100 00 G 100 00SuisseCONFORAMA SUISSE G 100 00 G 100 00IHTM G 100 00 G 100 00Hong KongCONFORAMA TRADING LIMITED G 100 00 G 100 00VietnamIHTM VIETNAM G 100 00 G 100 00FNACFNAC SA G 100 00 G 100 00FranceATTITUDE G 100 00 G 100 00BILLETEL Fusion G 100 00BILLETTERIE DISTRIBUTION Fusion G 100 00BILLETTERIE HOLDING G 100 00 G 100 00FNAC DIRECT G 100 00 G 100 00FNAC ÉVEIL ET JEUX G 100 00 G 100 00FNAC GLOBAL SERVICE G 100 00 CréationFNAC LOGISTIQUE SAS G 100 00 G 100 00FNAC PARIS SA G 100 00 G 100 00FNAC SERVICE SARL G 100 00 G 100 00FNAC TOURISME SARL G 100 00 G 100 00FORM@HOME G 100 00 G 100 00MSS G 100 00 G 100 00SAS RELAIS FNAC G 100 00 G 100 00SFL (ALIZE) G 100 00 G 100 00SNC CODIREP G 100 00 G 100 00SOCIETE DU 67 G 100 00 G 100 00SPLITGAMES Fusion G 100 00SURCOUF Cession G 100 00BelgiqueFNAC BELGIUM G 100 00 G 100 00EspagneFNAC ESPANA SA G 100 00 G 100 00GrèceFMB GENERAL COMMERCIAL SA E 31 00 E 50 00 258DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Sociétés% d’intérêt31 12 2009 31 12 2008ItalieFNAC ITALIA SPA G 100 00 G 100 00MonacoSAM FNAC MONACO G 100 00 G 100 00PortugalFNAC PORTUGAL G 100 00 G 100 00SuisseFNAC SUISSE G 100 00 G 100 00BrésilFNAC BRÉSIL G 100 00 G 100 00REDCATSREDCATS G 100 00 G 100 00FranceCYRILLUS SA G 100 00 G 100 00DIAM SA G 100 00 G 100 00LA MAISON DE VALÉRIE G 100 00 G 100 00LA REDOUTE G 100 00 G 100 00LES AUBAINES MAGASINS G 100 00 G 100 00LES AUBAINES VPC Fusion G 100 00LES DEFIS G 100 00 G 100 00MOVITEX G 100 00 G 100 00REDCATS INTERNATIONAL G 100 00 G 100 00REDCATS INTERNATIONAL HOLDING SARL G 100 00 G 100 00REDCATS MANAGEMENT SERVICES G 100 00 G 100 00REDOUTE MAG G 100 00 G 100 00RÉFÉRENCE BRÉSIL G 100 00 G 100 00SADAS G 100 00 G 100 00SNC LES TROUVAILLES G 100 00 G 100 00SOGEP G 100 00 G 100 00SOMEWHERE G 100 00 G 100 00SOMEWHERE STOCKS G 100 00 G 100 00THOMAS INDUSTRIES G 100 00 G 100 00VBMAG G 100 00 G 100 00AllemagneCYRILLUS GmbH G 100 00 G 100 00VERTBAUDET GmbH & CO KG E 50 00 E 50 00VERTBAUDET VERWALTUNGS GmbH E 50 00 E 50 00AutricheREDCATS BETEILIGUNG GmbH G 100 00 G 100 00REDOUTE VERSAND GmbH G 100 00 G 100 00BelgiqueCYRILLUS BENELUX G 100 00 G 100 00MOVITEX BELGIQUE Liquidation G 100 00REDOUTE CATALOGUE BENELUX G 100 00 G 100 00DanemarkELLOS AS G 100 00 G 100 00EspagneREDCATS ESPANA G 100 00 G 100 00EstonieELLOS EESTI OU G 100 00 G 100 00FinlandeELLOS HOME ENTERTAINEMENT OY G 100 00 G 100 00ELLOS TILI OY G 100 00 G 100 00REDCATS OY G 100 00 G 100 00Grande BretagneCOZY LIMITED G 100 00 G 100 00CYRILLUS UK G 100 00 G 100 00EMPIRE STORE LIMITED G 100 00 G 100 00HOLDSWORTH COLLECTION LIMITED G 100 00 G 100 00HOME SHOPPING COURIERS LIMITED G 100 00 G 100 00MOVITEX UK LIMITED G 100 00 G 100 00REDCATS (BRANDS) LIMITED G 100 00 G 100 00REDCATS FINANCE LIMITED G 100 00 G 100 00REDCATS UK PLC G 100 00 G 100 00REDOUTE UK G 100 00 G 100 00SPORTS AND PASTIMES LIMITED G 100 00 G 100 00THE BARGAIN STREET SHOP G 100 00 G 100 00VERTBAUDET UK G 100 00 G 100 00GrèceREDOUTE HELLAS G 100 00 G 100 00ItalieREDCATS ITALY G 100 00 G 100 00NorvègeELLOS HOLDING AS G 100 00 G 100 00REDCATS AS G 100 00 G 100 00REDOUTE NORWAY AS G 100 00 G 100 00Pays BasREDCATS INT HOLDING BV G 100 00 G 100 00PortugalREDCATS Portugal G 100 00 G 100 00RussieREDOUTE RUSSIE G 100 00 G 100 00SuèdeELLOS AB G 100 00 G 100 00JOTEX AB HOLDING COMPANY G 100 00 G 100 00REDCATS NORDIC AB G 100 00 G 100 00REDCATS FINANCE AB G 100 00 G 100 00REDOUTE SVERIGE AB G 100 00 G 100 00SuisseCYRILLUS SUISSE SA G 100 00 G 100 00REDCATS SUISSE SA G 100 00 G 100 00 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR259ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Sociétés% d’intérêt31 12 2009 31 12 2008BrésilREDCATS DO BRASIL G 100 00 G 100 00États UnisAVENUE GIFT CARDS  Inc G 100 00 G 100 00AVENUE  Inc Liquidation G 100 00BNY SERVICE CORPORATION G 100 00 G 100 00CLOUDWALKER Liquidation G 100 00GUIDE OUTDOOR COM INC Liquidation G 100 00JESSICA LONDON INC G 100 00 G 100 00REDCATS USA DROP SHIP G 100 00 G 100 00REDCATS USA GIFT CARDS G 100 00 G 100 00REDCATS USA LLC G 100 00 G 100 00REDCATS USA LP G 100 00 G 100 00REDCATS USA MANAGEMENT SERVICES LP G 100 00 G 100 00REDCATS USA  Inc G 100 00 G 100 00SPS INVESTMENT LLC G 100 00 G 100 00TGW MANAGEMENT SERVICES INC G 100 00 G 100 00THE GOLF WAREHOUSE G 100 00 G 100 00THE SPORTMAN’S GUIDE OUTLET INC G 100 00 G 100 00THE SPORTSMAN’S GUIDE INC G 100 00 G 100 00TSG MANAGEMENT SERVICES INC G 100 00 G 100 00UNITED RETAIL HOLDING CORPORATION G 100 00 G 100 00UNITED RETAIL DISTRIBUTION SERVICES  Inc G 100 00 G 100 00UNITED RETAIL GROUP  Inc G 100 00 G 100 00UNITED RETAIL LOGISTIC OPERATIONS  Inc G 100 00 G 100 00UNITED RETAIL  Inc G 100 00 G 100 00VLP CORPORATION G 100 00 G 100 00Hong KongREDCATS ASIA LIMITED G 100 00 G 100 00REDCATS ASIA GLOBAL SOURCING G 100 00 G 100 00REDCATS MANAGEMENT CONSULTING (SHANGHAI) G 100 00 G 100 00IndeREDCATS INDIA PRIVATE LIMITED G 100 00 G 100 00JaponCYRILLUS JAPON G 100 00 G 100 00TurquieREDCATS TURKEY G 100 00 G 100 00CFAOCFAO E 41 99 G 99 94FranceALIOS FINANCE * E 24 27 E 24 27CIDER ACDM * E 35 00 G 99 68CONTINENTAL PHARMACEUTIQUE * G 72 68 G 72 68COTAFI * G 100 00 G 100 00DOMAFI * G 100 00 G 100 00EPDIS * G 99 68 G 99 68EURAPHARMA * G 99 68 G 99 68GEREFI * G 100 00 G 100 00HDS * G 100 00 G 100 00HOLDINTER * G 100 00 G 100 00HOLDINTER AND CIE * G 100 00 G 100 00PROMOTION DT * E 35 00 G 99 68PROPHARMED FRANCE * E 35 00 G 99 68SECA * G 99 68 G 99 68SEI * G 100 00 G 100 00SEP * E 49 00 E 49 00SEROM * G 99 90 G 99 90SFCE * G 100 00 G 100 00Grande BretagneEURAFRIC TRADING * G 100 00 G 100 00MASSILIA HOLDING * G 100 00 G 100 00SuisseEURALAB * G 99 66 G 99 66PROPHARMED INTERNATIONAL * E 35 00 G 99 63DOM TOMALMAMETO (Nouvelle Calédonie) * E 50 00 G 50 00ANTILLES PHARM (Antilles) * E 35 00 G 75 97CMM (Réunion) * G 98 02 G 98 02CMM UD (Réunion) * Cession E 45 00EPDEP (Antilles) * G 72 68 G 72 68INTERMOTORS (Nouvelle Calédonie) * G 99 80 G 99 80LABOREX SAINT MARTIN (Antilles) * G 73 89 G 73 89LOCAUTO (Nouvelle Calédonie) * E 48 99 E 48 99MENARD FRERES (Nouvelle Calédonie) * G 99 99 G 99 99NCCIE (Guyane) * G 100 00 G 100 00OCDP (Nouvelle Calédonie) * E 33 11 E 33 11PRESTIGE MOTORS (Nouvelle Calédonie) * G 99 97 G 99 97RP PHARM (Réunion) * E 35 00 G 69 82SEIGNEURIE OCEAN INDIEN (Réunion) * E 49 00 E 49 00SOCIÉTE PHARMACEUTIQUE DES CARAÏBES (Antilles) * G 81 74 G 81 74SOREDIP (Réunion) * G 67 16 G 67 16SPA (Antilles) * G 46 50 G 46 50SPG (Guyane) * G 55 61 G 55 61TAHITI PHARM (Polynésie française) * G 88 43 G 88 43AlgérieALBM CFAO TECHNO * G 99 84 G 99 84ASIAN HALL ALGÉRIE * G 99 99 G 99 99BAVARIA MOTORS ALGÉRIE * G 100 00 G 100 00DIAMAL * G 60 00 G 60 00PHARMA ALGÉRIE * G 59 81 G 59 81 260DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Sociétés% d’intérêt31 12 2009 31 12 2008AngolaPHARMA ANGOLA * G 89 21 G 89 21BéninCFAO MOTORS BÉNIN * G 99 27 G 99 27PROMOPHARMA * G 52 78 G 52 78Burkina FasoCFAO MOTORS BURKINA * G 73 09 G 73 09CFAO TECHNOLOGIES BURKINA * G 99 99 G 99 99LABOREX BURKINA * G 86 88 G 86 88SIFA * G 58 71 G 58 71CamerounCAMI * G 67 41 G 67 41CEP * E 24 19 E 24 19CFAO TECHNOLOGIES CAMEROUN * G 85 06 G 85 06COMETAL * E 50 00 E 50 00ICRAFON * G 52 01 G 52 01LABOREX CAMEROUN * G 64 68 G 64 68SOCADA * G 100 00 G 100 00SPLV CAMEROUN * G 99 99 G 99 99SUPERDOLL * E 45 00 E 45 00République centrafricaineCFAO MOTORS RCA * G 100 00 G 100 00CongoBRASSERIES DU CONGO * G 50 00 G 50 00CFAO CONGO * G 100 00 G 100 00LABOREX CONGO * G 73 57 G 73 57Côte d’IvoireCFAO COTE D’IVOIRE * G 96 38 G 96 38CFAO TECHNOLOGIES CI LTD * G 96 38 G 96 38CIDP * G 100 00 G 100 00COPHARMED * G 49 86 G 49 86MIPA * G 100 00 G 100 00SARI * G 89 77 G 89 77SPLV CI * G 100 00 G 100 00ÉgypteSICEP * E 30 77 E 30 77GabonCFAO MOTORS GABON * G 96 87 G 96 87CFAO TECHNOLOGIES GABON * G 99 99 G 99 99PHARMAGABON * G 50 11 G 50 11SPLV GABON * G 100 00 G 100 00GambieCFAO (GAMBIA) LIMITED * G 78 98 G 78 98GhanaCFAO GHANA * G 88 21 G 88 21GOKALS LABOREX GHANA * G 54 83 G 54 83PENS & PLASTICS * G 100 00 G 100 00Guinée BissauCFAO GUINEE BISSAU * G 100 00 G 100 00Guinée ConakriCFAO GUINEE * G 100 00 G 100 00LABOREX GUINEE * G 71 65 G 71 65Guinée équatorialeCFAO MOTORS GUINEE EQUATORIALE * G 100 00 G 100 00Île MauriceCAPSTONE CORPORATION * G 100 00 G 100 00CAPSTONE INTERNATIONAL * G 60 00 G 60 00INTERCONTINENTAL PHARM * G 54 83 G 54 83IET * G 100 00 G 100 00IMC * G 100 00 G 100 00MASCAREIGNE DE PARTICIPATION * E 48 99 E 48 99KenyaDT DOBIE KENYA * G 100 00 G 100 00EPDIS KENYA Limited * G 99 68 G 99 68LABOREX KENYA * G 99 68 G 99 68TRIDECON * G 100 00 G 100 00MadagascarAUSTRAL AUTO * E 48 98 E 48 98NAUTIC ÎLES * E 24 01 E 24 01SICAM * E 27 39 E 27 39SIGM * E 48 93 E 48 93SIRH * E 49 00 E 49 00SME * E 48 50 E 48 50SOCIMEX * E 49 00 E 49 00SOMADA * E 27 43 E 27 43SOMAPHAR * G 89 02 G 89 02MalawiCFAO MALAWI LIMITED * G 100 00 G 100 00MaliCFAO MOTORS MALI * G 90 00 G 90 00CFAO TECHNOLOGIES MALI * G 99 99 G 99 99IMACY * G 100 00 G 100 00LABOREX MALI * G 56 11 G 55 19MarocASIAN HALL MAROC * G 99 98 G 99 98CFAO MOTORS MAROC * G 100 00 G 100 00COMAMUSSY * G 84 20 G 84 20DAF INDUSTRIES MAROC * Fusion G 100 00DIMAC * G 100 00 G 100 00FANTASIA * G 84 19 G 84 19MUSSY BOIS * G 84 19 G 84 19SUD PARTICIPATIONS * G 84 20 G 84 20MauritanieCFAO MOTORS MAURITANIE * G 100 00 G 100 00LABOREX MAURITANIE * G 98 67 G 98 67 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR261ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Sociétés% d’intérêt31 12 2009 31 12 2008NigerCFAO MOTORS NIGER * G 99 85 G 99 85LABOREX NIGER * G 67 52 G 66 45NigeriaALLIANCE AUTO NIGERIA * G 99 99 G 99 99ASIAN HALL CICA NIGERIEA * G 97 58 G 97 58GROUPE CFAO NIGERIA * G 100 00 G 100 00OugandaLABOREX OUGANDA * G 99 68 G 99 68République démocratique du CongoCFAO MOTORS RDC * G 100 00 G 100 00Sao ToméLUSITANA LDA * G 100 00 G 100 00SénégalCFAO SENEGAL * G 84 95 G 84 95CFAO TECHNOLOGIES SENEGAL * G 100 00 G 100 00LABOREX SENEGAL * G 61 47 G 61 47PM II * G 99 96 G 99 96TanzanieDT DOBIE TANZANIA * G 100 00 G 100 00LABOREX TANZANIE * G 99 63 G 99 63TchadCFAO MOTORS TCHAD * G 97 71 G 97 71LABOREX TCHAD * G 60 22 G 60 22TogoCFAO TOGO * G 69 72 G 69 72TOGO UNIPHART * G 76 34 G 76 34ZambieCFAO ZAMBIA LTD * G 100 00 G 100 00ChineOPEN ASIA EQUIPMENT LTD * G 50 99 G 50 99VietnamOPENASIA HEAVY EQUIPMENT LTD * G 50 99 G 50 99PUMAPUMA AG RUDOLF DASSLER SPORT (ALLEMAGNE) G 69 36 G 69 36FranceDOBOTEX FRANCE SAS G 100 00 AcquisitionPUMA FRANCE SAS G 100 00 G 100 00PUMA SPEEDCAT SAS G 100 00 G 100 00AllemagneDOBOTEX DEUTSCHLAND GmbH G 100 00 AcquisitionPERFORMANCE MERCHANDISE GmbH G 100 00 AcquisitionPREMIER FLUG GmbH&CO KG G 50 00 G 50 00PUMA AVANTI GmbH G 100 00 G 100 00PUMA MOSTRO GmbH G 100 00 G 100 00PUMA SPRINT GmbH G 100 00 G 100 00PUMA VERTRIEB GmbH G 100 00 G 100 00AutricheAUSTRIA PUMA DASSLER GES MBH G 100 00 G 100 00DOBOTEX ÖSTERREICH GmbH G 100 00 AcquisitionBulgariePUMA BULGARIA LTD G 100 00 G 100 00ChyprePUMA CYPRUS LTD G 100 00 G 100 00CroatiePUMA SPORT HRVATSKA DOO G 100 00 G 100 00DanemarkPUMA DENMARK A S G 100 00 G 100 00EstoniePUMA BALTIC OU G 100 00 G 100 00FinlandeBRANDON OY G 100 00 AcquisitionPUMA FINLAND OY G 100 00 G 100 00TRETORN FINLAND OY G 100 00 G 100 00Grande BretagneCHALAYAN LLP Cession G 60 00PERFORMANCE MERCHANDISE LTD G 100 00 AcquisitionPUMA PREMIER LTD G 100 00 G 100 00PUMA UNITED KINGDOM LTD G 100 00 G 100 00GrècePUMA HELLAS SA G 100 00 G 100 00HongriePUMA HUNGARY KFT G 100 00 G 100 00IrlandeTRETORN R&D LTD G 100 00 G 100 00ItalieDOBOTEX ITALIA SRL G 100 00 AcquisitionPUMA ITALIA SRL G 100 00 G 100 00LituaniePUMA LIETUVA UAB G 100 00 G 100 00MaltePUMA BLUE SEA LTD G 100 00 G 100 00PUMA MALTA LTD G 100 00 G 100 00PUMA RACING LTD G 100 00 G 100 00NorvègeBRANDON AS G 100 00 AcquisitionPUMA NORWAY AS G 100 00 G 100 00Pays BasDOBO LOGIC BV G 100 00 AcquisitionDOBO NEXTH BV G 100 00 AcquisitionDOBOTEX BV G 100 00 AcquisitionDOBOTEX INTERNATIONAL BV G 100 00 AcquisitionPUMA BENELUX BV G 100 00 G 100 00 262DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Sociétés% d’intérêt31 12 2009 31 12 2008PolognePUMA POLSKA SPOLKA ZOO G 100 00 G 100 00PortugalPUMA PORTUGAL ARTIGOS DESPORTIVOS LDA G 100 00 G 100 00République tchèquePUMA CZECH REPUBLIC SRO G 100 00 G 100 00RoumaniePUMA SPORT ROMANIA SRL G 100 00 G 100 00RussiePUMA–RUS GmbH G 100 00 G 100 00SlovaquiePUMA SLOVAKIA SRO G 100 00 G 100 00SlovéniePUMA LJUBLJANA TRGOVINA DOO G 100 00 G 100 00SuèdeBRANDON AB G 100 00 AcquisitionBRANDON COMPANY AB G 100 00 AcquisitionBRANDON LIVE AB G 51 20 AcquisitionBRANDON LOGISTICS AB G 100 00 AcquisitionBRANDON STOCKHOLM AB G 100 00 AcquisitionHUNT SPORT AB G 100 00 G 100 00PUMA NORDIC AB G 100 00 G 100 00TRETORN AB G 100 00 G 100 00TRETORN SWEDEN AB G 100 00 G 100 002EXPRESSIONS MERCHANDISE SVENSKA AB G 100 00 AcquisitionSuisseDOBOTEX SWITZERLAND GmbH G 100 00 AcquisitionMOUNT PUMA AG (SCHWEIZ) G 100 00 G 100 00PUMA RETAIL AG G 100 00 G 100 00PUMA SCHWEIZ AG G 100 00 G 100 00UkrainePUMA UKRAINE LTD G 100 00 G 100 00ArgentineUNISOL SA G 100 00 G 100 00BrésilPUMA SPORTS LTDA G 100 00 G 100 00CanadaPUMA CANADA INC G 100 00 G 100 00ChiliPUMA CHILE SA G 100 00 G 100 00PUMA SERVICIOS SPA G 100 00 G 100 00États UnisPUMA NORTH AMERICA INC G 100 00 G 100 00PUMA SUÈDE HOLDING INC G 100 00 G 100 00SC COMMUNICATION INC G 100 00 AcquisitionÎles Vierges BritanniquesLIBERTY CHINA HOLDING LTD G 100 00 G 100 00MexiquePUMA MEXICO SPORT SA DE CV G 100 00 G 100 00SERVICIOS PROFESIONALES RDS SA DE CV G 100 00 G 100 00PérouDISTRUIBUIDORA DEPORTIVA PUMA SAC G 100 00 G 100 00UruguayPUMA SPORTS LA SA G 100 00 G 100 00Afrique du SudPUMA SPORTS DISTRIBUTORS (PTY) LIMITED G 100 00 G 100 00PUMA SPORTS SA G 100 00 G 100 00AustralieKOALA PTY LTD G 100 00 G 100 00PUMA AUSTRALIA PTY LTD G 100 00 G 100 00WHITE DIAMOND AUSTRALIA PTY LTD G 100 00 G 100 00WHITE DIAMOND PROPERTIES G 100 00 G 100 00Nouvelle ZélandePUMA NEW ZEALAND LTD G 100 00 G 100 00Émirats arables unisPUMA MIDDLE EAST FZ LLC G 100 00 G 100 00PUMA UAE LLC G 100 00 G 100 00TurquiePUMA SPOR GIYIM SANANYI VE TICARET AS G 100 00 G 100 00ChineDOBOTEX CHINA LTD G 100 00 AcquisitionPUMA CHINA LTD G 100 00 G 100 00Hong KongBRANDON ASIA LTD G 100 00 AcquisitionDEVELOPMENT SERVICES LTD G 100 00 G 100 00DOBO CAT LTD G 100 00 AcquisitionDOBOTEX LTD G 100 00 AcquisitionPUMA ASIA PACIFIC LTD G 100 00 G 100 00PUMA HONG KONG LTD G 100 00 G 100 00UNIBRAND ASIA LTD G 100 00 AcquisitionWORLD CAT LTD G 100 00 G 100 00IndePUMA SPORTS INDIA PVT LTD G 100 00 G 100 00WORLD CAT SOURCING INDIA LTD G 100 00 G 100 00JaponPUMA APPAREL JAPAN KK G 100 00 G 100 00PUMA JAPAN KK G 100 00 G 100 00CoréePUMA KOREA LTD G 100 00 G 100 00MalaisiePUMA SPORTS GOODS SDN BHD G 100 00 G 100 00 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR263ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2009Sociétés% d’intérêt31 12 2009 31 12 2008SingapourPUMA SPORTS SINGAPORE PTE LTD G 100 00 G 100 00WORLD CAT (S) PTE LTD G 100 00 G 100 00TaïwanPUMA TAÏWAN SPORTS LTD G 100 00 G 100 00WORLD CAT TRADING CO LTD G 100 00 G 100 00VietnamWORLD CAT VIETNAM CO LTD G 100 00 G 100 00HOLDINGS & AUTRESFranceBUYCO G 100 00 G 100 00CAUMARTIN PARTICIPATIONS G 100 00 G 100 00CFP G 100 00 G 100 00CONSEIL ET ASSISTANCE G 100 00 G 100 00DISCODIS G 100 00 G 100 00FINANCIÈRE MAROTHI G 100 00 G 100 00PPR PURCHASING G 100 00 G 100 00PPR FINANCE G 100 00 G 100 00PPR IMPORT SERVICE G 100 00 G 100 00SAPARDIS G 100 00 G 100 00SAPRODIS Fusion G 100 00LuxembourgPPR INTERNATIONAL G 100 00 G 100 00PRINTEMPS REASSURANCE G 100 00 G 100 00Pays BasSCHOLEFIELD GOODMAN BV G 100 00 G 100 00SuissePPR MARKETING SERVICES G 100 00 G 100 00* Sociétés du palier Cfao consolidées par mise en équivalence à 41 99 % au niveau de PPR 264DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidésRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés  de l’exercice clos le 31 décembre 2009 Mesdames Messieurs les Actionnaires En exécution de la mission qui nous a été con ée par vos Assemblées générales nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 sur  le contrôle des comptes consolidés de la Société PPR tels qu’ils sont joints au présent rapport  la justi cation de nos appréciations  la véri cation spéci que prévue par la loi Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes I Opinion sur les comptes consolidésNous avons e ectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France  ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signi catives Un audit consiste à véri er par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptes consolidés Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations signi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont su sants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certi ons que les comptes consolidés de l’exercice sont au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne réguliers et sincères et donnent une image dèle du patrimoine de la situation nancière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci dessus nous attirons votre attention sur la Note 2 2 1 « Normes amendements et interprétations applicables au 1er  janvier 2009  » la Note 2 2 2 «  Application anticipée des normes révisées IFRS  3 – Regroupements d’entreprises et IAS 27 – États financiers consolidés et individuels  » et la Note 2 23 « Retraitement de l’information comparative » aux états nanciers consolidés qui exposent les changements de méthodes comptables e ectués au cours de l’exercice ainsi que le retraitement de l’information comparative auquel ils ont donné lieu II Justi cation des appréciationsLes estimations comptables concourant à la préparation des états nanciers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de di culté certaine à appréhender les perspectives économiques Ces conditions sont décrites dans la Note 2 3 2 « Recours à des estimations et au jugement » aux états nanciers consolidés C’est dans ce contexte que conformément aux dispositions de l’article  L  823 9 du Code de commerce nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance  Votre Société procède systématiquement au cours du second semestre de l’exercice à un test de dépréciation des goodwill et des actifs à durée de vie indé nie et évalue également s’il existe un indice de perte de valeur des actifs à long terme selon les modalités décrites dans la Note 2 7 et sur la base de l’hypothèse énoncée dans la Note 2 3 2 aux états nanciers consolidés Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ce test de dépréciation ainsi que les prévisions de ux de trésorerie et hypothèses utilisées Votre Société constitue des provisions telles que décrites en Note  2 16 aux états nanciers consolidés Nos travaux ont notamment consisté à apprécier les données et hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations à revoir par sondages les calculs e ectués par la Société et à examiner les procédures d’approbation de ces estimations par la Direction Nous avons sur ces bases procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations La Note 2 17 aux états nanciers consolidés précise les modalités d’évaluation des avantages au personnel à long terme Ces engagements ont fait l’objet d’une évaluation par des actuaires externes Nos travaux ont consisté à examiner les données utilisées à apprécier les hypothèses retenues et à véri er que la Note 26 aux états nanciers consolidés fournit une information appropriée DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR265ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidésComme mentionné dans la première partie du présent rapport les Notes 2 2 1 et 2 2 2 aux états nanciers consolidés exposent les changements de méthodes comptables intervenus au cours de l’exercice Conformément à la norme IAS 8 Méthodes comptables changements d’estimations comptables et erreurs l’information présentée dans les comptes consolidés a été retraitée pour prendre en considération les normes d’application rétrospective En conséquence l’information comparative di ère des comptes consolidés publiés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2008 Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre Société nous avons examiné le correct retraitement des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2008 et l’information donnée à ce titre dans les notes annexes aux états nanciers consolidés Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport III Véri cation spéci queNous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France à la véri cation spéci que prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés Paris La Défense et Neuilly sur Seine 16  mars 2010Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG SAPatrick Hubert PetitDeloitte & AssociésJean Paul Picard 266DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxComptes sociaux BILAN ACTIF AUX 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008Actif(en millions d’euros)Notes 2009 2008Actif immobiliséTitres de participation sociétés d’exploitation  Gucci Group NV2 556 6 2 548 2Redcats1 406 0 1 232 5Conforama Holding617 7 252 4Titres de participation holdings intermédiaires  Financière Marothi4 648 1 4 648 1Sapardis1 804 0 1 804 0Saprodis568 8Discodis299 7 299 7Autres123 9 130 9Autres immobilisations financières (1)1 9 2 5Dépréciations(344 0) (16 0)3 11 113 9 11 471 1Immobilisations incorporelles et corporelles 15 3 14 4Dépréciations et amortissements(11 9) (10 6)4 3 4 3 8Total de l’actif immobilisé11 117 3 11 474 9Actif circulantCréances (2) (3)5 106 0 246 1Valeurs mobilières de placement 6 62 7 61 0Disponibilités (3)6 0 3 0 6Total de l’actif circulant169 0 307 7TOTAL DE L’ACTIF11 286 3 11 782 6(1) Dont à moins d’un an  (2) Dont à plus d’un an  26 0 25 6(3) Dont concernant les entreprises liées  15 2 136 4 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR267ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux BILAN PASSIF AUX 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008Passif(en millions d’euros)Notes 2009 2008Capitaux propresCapital social506 3 506 2Primes d’émission de fusion d’apport 2 104 4 2 102 8Réserves7 1 589 2 1 588 9Report à nouveau1 283 8 1 624 7Résultat de l’exercice717 6 76 5Total des capitaux propres6 201 3 5 899 1Provisions8 151 5 180 2DettesEmprunts obligataires (1)9 1 3 100 0 2 550 0Autres dettes financières (1) (3)9 1 1 710 3 2 955 6Autres dettes (2) (3)10 123 2 197 74 933 5 5 703 3TOTAL DU PASSIF11 286 3 11 782 6(1) Dont à plus d’un an  3 352 5 3 300 0(2) Dont à plus d’un an  1 0 1 0(3) Dont concernant les entreprises liées  1 351 5 1 388 6 268DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxCOMPTE DE RÉSULTAT POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008(en millions d’euros)Notes 2009 2008Produits d’exploitation53 1 61 5Charges d’exploitation(53 7) (78 8)Résultat d’exploitation 12 (0 6) (17 3)Dividendes1 158 0 377 3Autres produits et charges financiers(215 6) (299 2)Résultat financier13 942 4 78 1Résultat courant avant impôt941 8 60 8Résultat exceptionnel14 (333 9) (85 1)Participation des salariés(1 5) (1 8)Impôt sur les sociétés15 111 2 102 6Résultat net de l’exercice717 6 76 5TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008(en millions d’euros)2009 2008Dividendes encaissés1 158 0 377 3Charges d’intérêts sur dettes financières (181 2) (176 7)Impôts sur le résultat reçus ( payés)162 3 75 9Autres(34 9) (120 7)Variation de trésorerie issue des opérations d’exploitation 1 104 2 155 8(Acquisitions) Cessions d’immobilisations opérationnelles (1 0) (1 2)Variation des immobilisations financières5 8 (147 0)Variation de trésorerie issue des opérations d’investissement 4 8 (148 2)Variations nettes des dettes financières(691 9) 447 5Augmentations de capital1 7 1 5Dividendes versés par PPR(417 3) (433 8)Variation de trésorerie issue des opérations de financement (1 107 5) 15 2Variation de la trésorerie débitrice1 5 22 8Trésorerie débitrice à l’ouverture de l’exercice 61 6 38 8Trésorerie débitrice à la clôture de l’exercice 63 1 61 6 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR269ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxVARIATION DES CAPITAUX PROPRES(en millions d’euros)(avant affectation du résultat)Nombre d’actionsCapital socialPrimes d’émission fusion…Réserves et report à nouveauRésultat de l’exerciceCapitaux propresAu 31 décembre 2007 128 081 939 512 3 2 238 9 2 904 5 742 9 6 398 6Affectation résultat 2007742 9 (742 9) Dividendes versés(433 8) (433 8)Levée de stock options 26 248 0 1 1 6 1 7Annulation 1 552 810 titres (1 552 810) (6 2) (137 7) (143 9)Réserve de réévaluation (liquidation SFGM) (0 2) (0 2)Variations des provisions réglementées 0 2 0 2Résultat 200876 5 76 5Au 31 décembre 2008 126 555 377 506 2 2 102 8 3 213 6 76 5 5 899 1Affectation résultat 200876 5 (76 5) Dividendes versés(417 3) (417 3)Levée de stock options 23 211 0 1 1 6 1 7Variations des provisions réglementées 0 2 0 2Résultat 2009717 6 717 6Au 31 décembre 2009 126 578 588 506 3 2 104 4 2 873 0 717 6 6 201 3ANNEXE COMPTABLE1  Faits marquants de l’exerciceLe 23 janvier 2009 la Société a remboursé l’emprunt obligataire de 750 millions d’euros émis en juillet 2003 Au cou rs d e l’e xer cic e l a Société a émis plusieu rs e mp ru nt s obligataires pour un total de 1 300 millions d’euros remboursables en 2014 à hauteur de 950 millions d’euros et en 2017 à hauteur de 350 millions d’euros La Société a également remboursé des lignes de crédit con rmées pour un montant total de 1 400 millions d’euros En décembre  2009 la Société a perçu un acompte sur dividende de 447  millions d’euros de Discodis société mère de Cfao suite à l’introduction en bourse de plus de la majorité des titres détenus Les comptes annuels de l’exercice ont été établis en tenant compte du contexte actuel de crise économique et nancière et sur la base de paramètres nanciers de marché disponibles à la date de clôture Les e ets immédiats de la crise ont été pris en compte notamment dans la valorisation des actifs La valeur de ces actifs est appréciée à chaque exercice sur la base de perspectives économiques long terme et sur la base de la meilleure appréciation de la Direction du Groupe dans un contexte de visibilité réduite en ce qui concerne les ux futurs de trésorerie 2  Règles et méthodes comptablesLes comptes annuels de l’exercice sont établis conformément aux dispositions du règlement CRC n° 99 03 du 29  avril 1999 relatif à la réécriture du Plan Comptable Général et aux nouvelles règles comptables CRC n° 2002 10 relatives aux actifs modi ées par les règlements CRC n° 2003 07 et CRC n° 2004 06 2 1  Immobilisations nancièresTitres de participationLes titres classés en «  Titres de participation  » sont ceux dont la possession est estimée utile à l’activité de l’entreprise notamment parce qu’elle permet d’exercer une in uence sur la société émettrice ou d’en assurer le contrôle Conformément à l’av is du Comité d’urgence du CNC n°  2007 C du 15 juin 2007 la Société a opté pour la comptabilisation des frais d’acquisition dans le prix de revient des titres de participation À la clôture de l’exercice la valeur brute des titres est comparée à la valeur d’utilité pour l’entreprise déterminée par rapport à la valeur économique estimée de la liale et en considération des motifs sur lesquels reposait la transaction d’origine Cette valeur d’utilité est déterminée en fonction d’une analyse multicritère tenant compte notamment des projections de ux de trésorerie futurs de l’actif ré estimé de la quote par t de capitaux propres consolidés ou réévalués et d’autres méthodes en tant que de besoin Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur brute une dépréciation est constituée 270DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxAutres immobilisations nancièresLes autres immobilisations nancières comprennent notamment les autres titres immobilisés et certaines actions propres Autres titres immobilisés (hors actions propres)Les autres titres immobilisés sont ceux que l’entreprise a l’intention ou l’obligation de conserver durablement mais dont la détention n’est pas jugée nécessaire à son activité La valeur brute est égale au coût d’acquisition comprenant les frais d’acquisition éventuels Une dépréciation est constituée en fonction de la valeur d’utilité de ces titres pour la Société Actions propresLes actions propres acquises dans le cadre d’un contrat de liquidité sont inscrites en « Autres immobilisations nancières » Ces actions font l’objet d’une dépréciation en fonction du cours moyen de bourse du dernier mois de l’exercice Le s actions pro pre s acquises dans l e cadr e d’une affectation explicite à une réduction de capital future sont classées en « Autres immobilisations nancières » Ces actions ne font pas l’objet d’une dépréciation en fonction du cours de bourse 2 2  Valeurs mobilières de placement et titres de créances négociablesActions propresLes actions propres acquises dans le cadre d’une a ectation explicite à l’attribution aux salariés de plans d’options d’achat ou de plans d’attribution d’actions gratuites sont inscrites en « Valeurs mobilières de placement » Aucune dépréciation n’est constatée en fonction du cours de bourse Autres actionsLes actions sont enregistrées à leur prix d’acquisition Une dépréciation est constituée si le cours à la clôture de l’exercice est inférieur à leur valeur comptable ObligationsLes obligations sont comptabilisées à leur date d’acquisition pour le montant nominal corrigé de la prime ou décote Le montant des intérêts courus et non échus à la date d’acquisition et à la clôture de l’exercice est enregistré dans un compte de « créances rattachées » À la n de l’exercice le coût d’acquisition est comparé à la valeur boursière en capital du dernier mois sans tenir compte des intérêts courus non échus Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur brute une dépréciation est constituée SicavLes actions de Sicav sont enregistrées à leur coût d’acquisition (hors droit d’entrée) Elles sont estimées à la clôture de l’exercice à leur valeur liquidative La moins value latente éventuelle fait l’objet d’une provision pour dépréciation La plus value latente éventuelle n’est pas prise en compte CDN certi cats de dépôts bons de sociétés nancièresCes titres de créances négociables sont souscrits sur le marché primaire ou acquis sur le marché secondaire Ils sont comptabilisés à leur coût d’acquisition sous déduction des intérêts courus à cette date lorsqu’ils sont acquis sur le marché secondaire Les intérêts précomptés sont inscrits en produits nanciers prorata temporis au titre de l’exercice 2 3  Instruments nanciersToutes les positions de change et de taux d’intérêt sont prises au moyen d’instruments cotés sur des marchés organisés ou de gré à gré qui présentent des risques minimum de contrepartie Les résultats dégagés sur les instruments nanciers constituant des opérations de couverture sont comptabilisés de manière symétrique aux résultats sur les éléments couverts Dans le cas où les instruments nanciers ne constituent pas des couvertures de risques les gains ou pertes résultant de l’évolution de leur valeur de marché sont inscrits au compte de résultat sauf s’il s’agit d’opérations de gré à gré pour lesquelles les pertes latentes font l’objet d’une provision alors que les gains latents ne sont pas comptabilisés 2 4  Opérations en devisesLes charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre valeur à la date de l’opération Les dettes créances et disponibilités en devises sont converties sur la base des cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice En cas de couverture de change les dettes et créances sont converties au cours de couverture L’écart de conversion qui résulte de la valorisation des dettes et créances en devises est inscrit en comptes de régularisation à l’actif s’il s’agit d’une perte latente et au passif s’il s’agit d’un pro t latent Les pertes latentes non couvertes font l’objet d’une provision pour risques En cas de dettes et créances couvertes par des instruments nanciers la perte ou le pro t de change est immédiatement reconnu au compte de résultat 2 5  Frais d’émission d’emprunts et d’augmentation de capital Primes de remboursement d’empruntLes frais d’émission d’emprunts sont comptabilisés en charges lors de l’émission Les frais d’augmentation de capital de fusion et d’apport sont prélevés sur les primes d’émission de fusion ou d’apport Les emprunts sont comptabilisés à leur valeur nominale Les primes d’émission ou de remboursement éventuelles sont portées dans la rubrique du bilan correspondant à ces emprunts et amorties sur la durée de vie de l’emprunt En cas d’emprunt obligataire convertible l’enregistrement de la prime de remboursement est étalé sur la durée de vie de l’emprunt conformément aux méthodes préférentielles DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR271ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxEn cas d’emprunt obligataire indexé une provision pour risques de remboursement est constituée dès lors que le remboursement estimé à la clôture de l’exercice excède le montant de l’émission Cette provision est calculée prorata temporis sur la durée de l’emprunt 2 6  ProvisionsLe s pr ovisions sont c onstitu ées c onformément au règ lement n° 2000 06 du Conseil national de la comptabilité et comprennent les engagements de re traite et d’indemnités de fin de carrièr e conformément à la recommandation 2003 R 01 du 22 juillet 2004 Dans le cadre de régimes à prestations dé nies les engagements sont évalués suivant la méthode des unités de crédit projetées sur la base des conventions ou des accords en vigueur dans la Société Selon cette méthode chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chaque unité est évaluée séparément pour obtenir l’obligation nale Cette obligation est ensuite actualisée Les hy pothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon les conditions économiques Ces régimes et indemnités de fin de contrat font l’objet d’une évaluation actuarielle par des actuaires indépendants chaque année pour les régimes les plus importants et à intervalles réguliers pour les autres régimes Ces évaluations tiennent compte notamment du niveau de rémunération future de la durée d’activité probable des salariés de l’espérance de vie et de la rotation du personnel PPR applique l’avis du règlement n°  2008 15 du 4  décembre 2008 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés 2 7  Intégration scalePPR a créé avec plusieurs de ses liales et sous liales un groupe d’intégration scale en France La société liale supporte une charge d’impôt sur les sociétés calculée sur ses résultats propres comme en l’absence d’intégration scale Les économies d’impôt réalisées par le Groupe à raison de l’intégration scale sont appréhendées par PPR société mère du Groupe intégré 272DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux3  Immobilisations nancières nettes(en millions d’euros)Au 31 12 2008 Augmentation Diminution Reclassement Au 31 12 2009Valeurs brutesTitres de participation sociétés d’exploitation 4 033 1 181 9 365 3 4 580 3Gucci Group NV 2 548 2 8 4 2 556 6Redcats 1 232 5 173 5 (2)1 406 0Conforama Holding 252 4 365 3 (4)617 7Titres de participation holdings intermédiaires 7 451 5 26 8 (237 9) (364 7) 6 875 7Financière Marothi 4 648 1 4 648 1Sapardis 1 804 0 1 804 0Saprodis 568 8 (203 5) (3)(365 3) (4)Discodis 299 7 299 7Caumartin Participations 82 4 82 4PPR Luxembourg 14 4 14 4Printemps Réassurance 10 2 10 2Club de développement 9 1 19 2 (2)(28 3)Conseil et Assistance 7 1 (2)0 6 7 7Autres 14 8 0 5 (6 1) 9 2Autres immobilisations financières 2 5 78 9 (78 9) (0 6) 1 9Actions propres (contrat de liquidités) (1)78 9 (78 9)Autres titres immobilisés 0 8 (0 6) 0 2Prêts 0 6 0 6Dépôts et cautionnement 1 1 1 1Valeurs brutes 11 487 1 287 6 (316 8) 0 0 11 457 9DépréciationsTitres de participation sociétés d’exploitation (332 0) (332 0)Redcats (332 0) (332 0)Titres de participation holdings intermédiaires (15 3) (4 9) 8 9 (0 6) (11 9)PPR Luxembourg (3 9) 0 3 (3 6)Club de développement (8 6) 8 6Conseil et Assistance (4 6) (0 6) (5 2)Autres (2 8) (0 3) (3 1)Autres immobilisations financières (0 7) 0 6 (0 1)Autres titres immobilisés (0 7) 0 6 (0 1)Dépréciations (16 0) (336 9) 8 9 0 0 (344 0)VALEURS NETTES 11 471 1 11 113 9(1) Le montant correspondant aux actions propres est indisponible dans les réserves réglementées (2) Augmentation de capital (3) Réduction de capital (4) Fusion absorption le 28 décembre 2009 de Saprodis par Conforama Holding DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR273ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxAcquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôleAu cours de l’exercice 2009 la S ociété a procédé à l’acquisition nette de 10 325 actions autodétenues selon les modalités suivantes  acquisition de 1 141 238 titres dans le cadre du contrat de liquidité  cession de 1 141 238 titres dans le cadre du contrat de liquidité  acquisition de 75 000 titres dont 64 675 attribués aux salariés dans le cadre du plan d’actions gratuites 2007 à échéance mai 2009 Par ailleurs suite à différentes levées d’options de souscription d’actions au cours de l’exercice 2009 le capital a été augmenté de 23  211  acti ons amen ant ain si le cap ital soc ial de PPR à 126 578 588 actions au 31 décembre 2009 La S ociété n’a pr océdé au co urs de l’exercice 2009 à auc une acquisition d’options d’achat de titres PPR Les options d’achat venant à échéance en 2009 n’ont pas été exercées Au 31  décembre 2009 la S ociété détient 1  040 055  options d’achat de titres PPR destinées principalement à couvrir des plans d’options d’achat et des plans d’options de souscription Le 26 mai 2004 PPR a con é un mandat à un intermédiaire nancier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l’Association Française des Marchés Financiers (AMAFI ) Doté initialement de 40  millions d’euros pour moitié en espèces et pour moitié en titres PPR ce contrat a fait l’objet de dotations complémentaires en espèces de 20 millions d’euros le 3 septembre 2004 et de 30 millions d’euros le 18 décembre 2007 Au 31 décembre 2009 PPR ne détient aucune action dans le cadre du contrat de liquidité Hors cadre du contrat de liquidité PPR détient 90 325  actions en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des plans d’actions gratuites 2008 à échéances 2010 80 000 actions étaient détenues par la Société hors cadre du contrat de liquidité au 31 décembre 2008 4  Immobilisations incorporelles et corporellesL’évolution des immobilisations incorporelles et corporelles s’analyse comme suit  (en millions d’euros)Terrains et constructionsMatériels et installations Autres TotalValeurs brutes31 décembre 2008 2 6 0 2 11 6 14 4Acquisitions1 1 1 1Cessions(0 2) (0 2)31 décembre 2009 2 6 0 2 12 5 15 3Amortissements et provisions31 décembre 2008 (1 5) (0 2) (8 9) (10 6)Dotations (0 2) (1 3) (1 5)Reprises sur cessions0 2 0 231 décembre 2009 (1 7) (0 2) (10 0) (11 9)Valeurs nettes31 décembre 2008 1 1 2 7 3 831 décembre 2009 0 9 2 5 3 4Les autres immobilisations concernent essentiellement les aménagements matériels et mobiliers du siège social et autres immobilisations incorporelles (logiciels) 274DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux5  CréancesCes postes s’analysent de la façon suivante  (en millions d’euros)31 12 2009 31 12 2008Compte courants d’intégration fiscale9 8 126 9Compte transitoire swap31 9 42 5Créance sur cession France Printemps26 0 25 6Clients Groupe5 2 9 5Primes d’émissions sur obligations3 1 8 3Divers8 6 9 4Charges constatées d’avance21 4 23 9TOTAL106 0 246 1Dont concernant les entreprises liées  15 1 136 4Les charges constatées d’avance sont principalement relatives aux primes sur achat de calls à hauteur de 16 8  millions d’euros (17 0 millions d’euros au 31 décembre 2008) 6  Valeurs mobilières de placement et disponibilitésCes postes s’analysent de la façon suivante  (en millions d’euros)31 12 2009 31 12 2008Actions propres en attente d’attribution aux salariés 7 0 6 4Titres cotés59 2 58 3Dépréciation titres cotés(3 5) (3 7)Valeurs mobilières de placement62 7 61 0Dépôts bancaires et mouvements de fonds0 2 0 6Compte courants de trésorerie0 1 Disponibilités0 3 0 6TRÉSORERIE DÉBITRICE63 0 61 6Dont concernant les entreprises liées  0 1 Les titres cotés sont principalement constitués de Sicav de placement pour 53 4 millions d’euros (52 5 millions d’euros au 31 décembre 2008) 7  RéservesLes réserves de la Société s’analysent avant a ectation du résultat de la façon suivante  (en millions d’euros)31 12 2009 31 12 2008Réserve légale51 4 51 4Réserves réglementées1 293 6 1 293 6Autres réserves240 3 240 3Réserves1 585 3 1 585 3Écarts de réévaluation Provisions réglementées3 9 3 6TOTAL1 589 2 1 588 9 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR275ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux8  Provisions(en millions d’euros)31 12 2008 DotationsReprises utiliséesReprises non utilisées 31 12 2009Litiges 134 0 51 0 2 0 71 1 111 9Risques filiales 3 0 0 2 2 8Engagements de retraite IFC et assimilés 25 3 3 0 7 5 10 0 10 8Primes sur achat calls 7 9 4 1 0 2 11 8Risque de remboursement emprunt obligataire 10 0 4 0 14 0Autres risques 3 0 3 0TOTAL 180 2 65 1 9 7 84 1 151 5dont  exploitation0 1 7 5 9 5financier11 0 0 7exceptionnel 54 0 2 2 73 9Les principales hypothèses actuarielles utilisées pour les engagements de retraite IFC et assimilés sont  un taux d’actualisation de 5 00 % contre 5 50 % en 2008  un taux de rendement des actifs de 4 75 % comme en 2008  un taux de croissance attendu des salaires de 3 00  % comme en 2008 276DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux9  Dettes nancièresEmprunts obligataires(en millions d’euros)Taux d’intérêt Date émission Couverture Échéance 31 12 2009 31 12 2008Emprunt obligataire (1)Fixe 5 00 % 23 07 2003Swap taux variable Euribor 3 mois à hauteur de 500 M€ 23 01 2009 750 0Emprunt obligataire (2)Fixe 5 25 % 29 03 2004Swap taux variable Euribor 3 mois à hauteur de 650 M€ 29 03 2011 800 0 800 0Emprunt obligataire (3)Fixe 4 00 %29 06 2005 & 19 06 2006 29 01 2013 600 0 600 0Emprunt obligataire (4)Fixe 6 405 % 16 05 2008 16 11 2012 200 0 200 0Emprunt obligataire (5)Fixe 6 536 % 16 05 2008 16 05 2013 200 0 200 0Emprunt obligataire (6)Fixe 8 625 % 03 04 2009 03 04 2014 800 0Emprunt obligataire (7)Fixe 7 75 % 03 06 2009Swap taux variable Euribor 6 mois à hauteur de 150 M€ 03 06 2014 150 0Emprunt obligataire (8)Fixe 6 50 % 29 06 2009 29 06 2017 150 0Emprunt obligataire (9)Fixe 6 50 % 06 11 2009 06 11 2017 200 0(1) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 23 juillet 2003 représenté par 750 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 23 janvier 2009 (2) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 29 mars 2004 pour 650 000 obligations et abondé le 23 juillet 2004 pour 150 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations Remboursement  en totalité le 29 mars 2011 (3) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 600 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 29 juin 2005 pour 300 000 obligations et abondé le 19 juin 2006 pour 300 000 obligations portant ainsi l’émission à 600 000 obligations Remboursement  en totalité le 29 janvier 2013 (4) Prix d’émission  emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN représenté par 2 362 907 obligations de 84 641503 euros nominal Remboursement  le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR Il est d’un montant maximum de 236 9 millions d’euros et d’un montant minimum de 136 9 millions d’euros à l’échéance du 16 novembre 2012 Au 31 décembre 2009 une provision pour risques est constituée pour faire face à une éventuelle charge liée au remboursement et est déterminée sur la base de la différence entre le montant de remboursement estimé à la clôture et le montant nominal de l’émission (5) Prix d’émission  emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN représenté par 2 362 907 obligations de 84 641503 euros nominal Remboursement  le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR Il est d’un montant maximum de 238 2 millions d’euros et d’un montant minimum de 138 2 millions d’euros à l’échéance du 16 mai 2013 Au 31 décembre 2009 une provision pour risques est constituée pour faire face à une éventuelle charge liée au remboursement et est déterminée sur la base de la différence entre le montant de remboursement estimé à la clôture et le montant nominal de l’émission (6) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 3 avril 2009 pour 600 000 obligations et abondé le 13 mai 2009 pour 200 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations Remboursement  en totalité le 3 avril 2014 (7) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 3 juin 2009 représenté par 150 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 3 juin 2014 (8) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 29 juin 2009 représenté par 3 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 29 juin 2017 (9) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 6 novembre 2009 représenté par 4 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 6 novembre 2017 Les emprunts obligataires émis en 2009 dans le cadre du programme EMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôle et d’une clause dite de « step up coupon » en cas de passage de la notation de PPR en catégorie Non Investment Grade DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR277ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux9 1  Analyse par catégorie de dettes(en millions d’euros)31 12 2009 31 12 2008Emprunts obligataires3 100 0 2 550 0Intérêts sur emprunts obligataires135 8 105 7Emprunts Long et Moyen Terme152 5 Intérêts sur emprunts Long et Moyen Terme0 1 Lignes de crédit confirmées100 0 1 500 0Intérêts sur lignes de crédit confirmées 6 8Concours bancaires courants2 3 0 1Compte courants de trésorerie1 318 4 1 339 9Intérêts sur compte courants de trésorerie1 2 3 1Autres dettes financières1 710 3 2 955 6TOTAL4 810 3 5 505 6Dont concernant les entreprises liées  1 319 6 1 343 0Aux 31 décembre 2009 et 2008 les dettes nancières ne font l’objet d’aucune garantie par des sûretés réelles 9 2  Analyse par échéance de remboursement(en millions d’euros)31 12 2009 31 12 2008À moins d’un an1 457 8 2 205 6À plus d’un an et à moins de cinq ans3 002 5 3 300 0À plus de cinq ans350 0 TOTAL4 810 3 5 505 69 3  Endettement nancier net(en millions d’euros)31 12 2009 31 12 2008Dettes financières4 810 3 5 505 6Valeurs mobilières de placement(62 7) (61 0)Disponibilités(0 3) (0 6)ENDETTEMENT FINANCIER NET4 747 3 5 444 09 4  Information sur les taux d’intérêt31 12 2009 31 12 2008Taux d’intérêt moyen de l’exercice3 50 % 5 00 %% dettes moyennes à taux fixe36 % 24 %% dettes moyennes à taux variable64 % 76 % 278DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux10  Autres dettes(en millions d’euros)31 12 2009 31 12 2008Compte courants d’intégration fiscale23 7 30 7Déficits fiscaux à reverser aux filiales (intégration fiscale) 68 5 128 9Dettes fiscales et sociales11 6 10 0Divers19 4 28 1TOTAL123 2 197 7Dont concernant les entreprises liées  31 9 45 611  Engagements hors bilan11 1  Exposition aux risques de uctuation des cours de boursePPR utilise pour la gestion du risque de uctuation du cours de bourse des instruments optionnels dont les encours sont les suivants  31 12 2009 N + 1 N + 2 N + 3 N + 4 N + 5 > N + 5 31 12 2008Achat d’options d’achat de titres PPRNombre actions 1 040 055 391 950 648 105 1 308 193Engagement maximum de PPR (en millions d’euros)156 1 44 4 111 7 206 0Au 31 décembre 2009 l’encours de ces options d’achat se compose de 1  040 055 options d’achat dont 340  055  options mises en place en septembre  2004 350  000  options mises en place en juin  2006 et 350  000 options acquises en juin  2007 a n de permettre à PPR de remettre des titres lors de l’exercice des plans d’options d’achat d’actions attribués aux salariés Au cours de l’action en date de clôture les options sur actions avaient compte tenu de l’évolution du titre PPR une valeur de marché évaluée à 0 9 million d’euros 11 2  Instruments nanciers de couverture de taux(en millions d’euros)31 12 2009 N + 1 N + 2 N + 3 N + 4 N + 5 > N + 5 31 12 2008Swaps prêteurs « taux fixe » 800 0 650 0 150 0 1 150 0Autres instruments de taux d’intérêts (1)152 5 152 5(1) Dont swaps de taux variable variable Dans le cadre de la politique du Groupe de couverture du risque de taux PPR a mis en place des swaps de taux d’intérêts adossés à certains emprunts obligataires émis à taux xe  emprunt obligataire à échéance mars 2011 swappé partiellement à hauteur de 650 millions d’euros contre Euribor 3 mois  emprunt obligataire à échéance juin  2014 swappé en totalité à hauteur de 150 millions d’euros contre Euribor 6 mois PPR a également contracté des swaps de taux variable contre variable pour un nominal de 152 5 millions d’euros à échéance juin 2014 Toutes les autres opérations visant à la couverture du risque de taux ont été mises en place par PPR Finance 11 3  Plans d’options d’achat et de souscriptions d’actions et plans d’attribution d’actions gratuitesLa nature des plans et leurs principales caractéristiques sont détaillées dans les tableaux ci dessous  DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR279ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxPlans de stock options et actions gratuitesPlan 1999 1 Plan 1999 2 Plan 1999 3 Plan 2000 1 Plan 2000 2Options d’achatOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achatDate d’attribution 20 01 1999 21 05 1999 08 12 1999 26 01 2000 23 05 2000Date d’expiration 31 03 2009 30 06 2009 26 12 2009 28 02 2010 30 06 2010Nombre de bénéficiaires 36 44 560 26 125Nombre attribué à l’origine 27 495 25 455 412 350 12 100 93 100Nombre en circulation au 01 01 2009 5 350 5 620 156 950 2 300 23 500Nombre annulé en 2009 850 16 350 1 400Nombre exercé en 2009Nombre expiré en 2009 5 350 4 770 140 600Nombre en circulation au 31 12 20092 300 22 100Nombre exerçable au 31 12 20092 300 22 100Prix d’exercice (en euros)154 58 144 83 189 19 227 15 202 91Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2001 1 Plan 2001 2 Plan 2002 1 Plan 2002 2Options d’achat Options d’achatOptions de souscriptionOptions de souscriptionDate d’attribution 17 01 2001 18 05 2001 03 05 2002 03 05 2002Date d’expiration 31 01 2011 31 05 2011 02 05 2012 02 05 2012Nombre de bénéficiaires 722 206 1 074 1 053Nombre attribué à l’origine 340 240 87 260 438 296 410 271Nombre en circulation au 01 01 2009 147 460 37 540 199 701 197 406Nombre annulé en 2009 16 630 18 070 25 025 25 025Nombre exercé en 2009Nombre expiré en 2009Nombre en circulation au 31 12 2009 130 830 19 470 174 676 172 381Nombre exerçable au 31 12 2009 130 830 19 470 174 676 172 381Prix d’exercice (en euros)225 01 225 01 128 10 140 50Plans de stock optionset actions gratuitesPlan 2003 1 Plan 2003 2 Plan 2004 1 Plan 2004 2 Plan 2005 1 Plan 2005 2Options de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionDate d’attribution 09 07 2003 09 07 2003 25 05 2004 07 07 2004 03 01 2005 19 05 2005Date d’expiration 08 07 2013 08 07 2013 24 05 2014 06 07 2014 02 01 2015 18 05 2015Acquisition des droits (a) (a) (a) (a) (a) (b)Nombre de bénéficiaires 721 18 846 1 13 458Nombre attribué à l’origine 528 690 5 430 540 970 25 000 25 530 333 750Nombre en circulation au 01 01 2009 194 839 1 250 393 496 25 000 25 468 279 905Nombre annulé en 2009 24 721 123 742 400 16 517Nombre exercé en 2009 6 050 250 10 000 6 911Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2009Nombre en circulation au 31 12 2009 164 068 1 000 269 754 25 000 15 068 256 477Nombre exerçable au 31 12 2009 164 068 1 000 269 754 25 000 15 068 256 477Prix d’exercice (en euros)66 00 67 50 85 57 84 17 75 29 78 01 280DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxPlans de stock optionset actions gratuitesPlan 2005 3 Plan 2005 4 Plan 2006 1 Plan 2007 1 Plan 2007 2 Plan 2007Options de souscriptionOptions de souscriptionOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achatActions gratuitesDate d’attribution 19 05 2005 06 07 2005 23 05 2006 14 05 2007 17 09 2007 14 05 2007Date d’expiration 18 05 2015 05 07 2015 22 05 2014 13 05 2015 16 09 2015 N AAcquisition des droits (b) (b) (b) (b) (b) (c)Nombre de bénéficiaires 22 15 450 248 14 304Nombre attribué à l’origine 39 960 20 520 403 417 355 500 51 300 78 234Nombre en circulation au 01 01 2009 35 480 13 810 347 425 327 350 47 600 74 504Nombre annulé en 2009 27 685 25 020 9 829Nombre exercé en 2009Nombre d’actions remises64 675Nombre expiré en 2009Nombre en circulation au 31 12 2009 35 480 13 810 319 740 302 330 47 600Nombre exerçable au 31 12 2009 35 480 13 810Prix d’exercice (en euros)78 97 85 05 101 83 127 58 127 58 N APlans de stock optionset actions gratuitesPlan 2008 1 Plan 2008 2 Plan 2008 3 Plan 2009 1 Plan 2009 2Actions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesDate d’attribution 09 06 2008 22 10 2008 22 10 2008 07 05 2009 07 05 2009Date d’expiration N A N A N A N A N AAcquisition des droits (c) (c) (d) (c) (d)Nombre de bénéficiaires 269 46 194 302 161Nombre attribué à l’origine 86 530 49 210 53 755 130 843 46 505Nombre en circulation au 01 01 2009 85 870 47 210 53 755Nombre annulé en 2009 3 400 2 160 1 260 9 315 2 435Nombre exercé en 2009Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2009Nombre en circulation au 31 12 2009 82 470 45 050 52 495 121 528 44 070Nombre exerçable au 31 12 2009Prix d’exercice (en euros)N A N A N A N A N APour tous ces plans la période de blocage est de 4 ans à compter de la date d’attribution (a) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de la totalité des droits) En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue y compris après la fin de la période de blocage (b) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de la totalité des droits) et de démission (perte de la totalité des droits) En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue y compris après la fin de la période de blocage (c) Les actions sont acquises deux années après leur attribution sauf en cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalité des droits) Le nombre de titres définitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière La période d’acquisition est suivie d’une période d’incessiblité de deux ans (d) Les actions sont acquises quatre années après leur attribution sauf en cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalité des droits) Le nombre de titres définitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière Il n’y a pas de période d’incessibilité DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR281ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux11 4  Autres engagements hors bilan(en millions d’euros)31 12 2009 31 12 2008Avals et cautions en faveur  des entreprises liées des tiers hors Groupe0 9 1 0Avals et cautions0 9 1 0Sûretés réelles  en faveur de filiales en faveur de tiers 12  Résultat d’exploitationLe résultat d’exploitation est constitué des éléments suivants  (en millions d’euros)2009 2008Redevances Groupe39 6 42 4Revenus des immeubles donnés en location7 5 7 3Frais de personnel(26 7) (22 5)Achats charges externes et impôts et taxes (39 3) (46 4)Dotations nettes aux amortissements et provisions 15 4 (0 9)Autres produits et charges2 9 2 8TOTAL(0 6) (17 3)13  Résultat nancierLe résultat nancier s’analyse de la façon suivante  (en millions d’euros)2009 2008Frais financiers nets(215 6) (299 2)Charges et intérêts sur endettement hors Groupe (200 5) (228 4)Intérêts sur compte courants Groupe(15 1) (70 8)Produits et charges sur immobilisations financières 1 158 0 377 3Dividendes1 158 0 377 3TOTAL942 4 78 1Dont concernant les entreprises liées  Intérêts sur compte courants intragroupe(15 1) (70 8)Dividendes1 158 0 377 3 282DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux14  Résultat exceptionnelLe résultat exceptionnel s’analyse de la façon suivante  (en millions d’euros)2009 2008Cessions de titres dépréciation et opérations connexes (342 1) (44 5)Litiges contentieux et restructuration13 5 (34 1)Autres produits (charges) exceptionnels(5 3) (6 5)TOTAL(333 9) (85 1)Le résultat sur cessions de titres dépréciation et opérations connexes concerne principalement en 2009 la dépréciation des titres Redcats et en 2008 la cession des titres PPR dans le cadre du contrat de liquidités 15  Impôt sur les béné cesCe poste se décompose comme suit  (en millions d’euros)2009 2008Boni d’intégration fiscale50 6 184 3Déficits fiscaux à reverser aux filiales (intégration fiscale) 60 4 (83 0)Divers0 2 1 3TOTAL111 2 102 6Au terme d’une convention d’intégration scale prenant e et au 1er  janvier 1988 PPR fait son a aire de l’impôt dû par le Groupe intégré et des obligations scales qui pèsent sur celui ci Les périmètres d’intégration fiscale 2008 et 2009 comprennent 99 sociétés En l’absence d’intégration scale la Société n’aurait pas payé d’impôt 16  Autres informations16 1  E ectif moyenL’e ectif moyen de l’exercice 2009 s’élève à 110 personnes contre 111 l’exercice précédent Dans le cadre du Droit Individuel à la Formation le nombre d’heures de formation acquis par les salariés et non consommé au 31 décembre 2009 s’élève à 7 925 contre 7 253 au 31 décembre 2008 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR283ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux16 2  Honoraires des Commissaires aux comptesLes honoraires des Commissaires aux comptes gurant au compte de résultat s’élèvent à  (en milliers d’euros)KPMG Audit Deloitte & Associés2009 2008 2009 2008Commissariat aux comptes certification examen des comptes individuels et consolidés 292 283 323 314Autres diligences et prestations directement liées à la mission des Commissaires aux comptes 69 19 72 127Autres prestations rendues TOTAL 361 302 395 44116 3  Société consolidanteLa Société PPR est contrôlée par Artémis qui détient 40 78 % de son capital Artémis est elle même détenue en totalité par la société Financière Pinault 17  Événements postérieurs à la clôtureAucun événement postérieur à la clôture n’est à signaler 284DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxTABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS AU 31 DÉCEMBRE 2009(en milliers d’euros)CapitalCapitaux propres hors capital & résultatQuote part du capital détenu en %I RENSEIGNEMENTS DÉTAILLÉSA Filiales (détenues à + 50 %) et représentant plus de 1 % du capitalCaumartin Participations France 6 132 364 584 99 98Conforama Holding France 133 906 836 297 88 05Conseil et Assistance France 2 010 2 643 90 00Discodis France 153 567 (323 769) 99 99Financière Marothi France 2 351 188 1 951 546 99 99Redcats France 234 781 463 006 99 99Sapardis France 1 799 936 (147 116) 100 00Printemps Réassurance Luxembourg 9 945 0 100 00PPR Luxembourg Luxembourg 15 500 (5 016) 100 00B Participations (détenues à  50 %) et représentant plus de 1 % du capitalGucci Group NV Pays Bas 108 246 2 792 833 33 40II RENSEIGNEMENTS GLOBAUXA Filiales non reprises au paragraphe IFiliales françaisesFiliales étrangèresB Participations non reprises au paragraphe IParticipations françaisesParticipations étrangères(1) dont 447 903 d’acompte sur dividendes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR285ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxInformations financièresObservationsValeur comptable des titres détenus Prêts consentis par la Société & non encore remboursésMontant des cautions & avals donnés par la SociétéChiffre d’affaires HT du dernier exercice écouléBénéfice ou (perte) du dernier exercice closDividendes encaissés par la société au cours de l’exerciceBrut Net82 359 82 359 (12 753)617 694 617 694 11 520 (196 286) 105 1537 724 2 521 (1 851)299 735 299 735 908 100 543 882 (1)4 648 062 4 648 062 5081 405 994 1 073 994 17 076 (14 782)1 804 000 1 804 000 (2 652)10 188 10 18814 416 10 822 338Comptes au 31 12 20082 556 625 2 556 625 40 744 443 271 502 1086 510 5 3214 8291 968 07 0754 7541 98111 456 036 11 112 075 286DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mère Rapport de gestion de la société mèreLes ressources de votre Société sont essentiellement constituées des dividendes reçus de ses liales des loyers encaissés sur ses immeubles des résultats de son activité nancière et des redevances de conseil et d’assistance à ses liales dans des conditions conformes aux usages en la matière ( xées en pourcentage de leur chi re d’a aires) Votre Conseil détermine les orientations de l’activité de votre Société et veille à leur mise en œuvre il est régulièrement informé de la marche des a aires et de l’activité de votre Société et de son Groupe dans le respect des dispositions légales et statutaires Il procède dans le cadre de sa mission aux véri cations et contrôles qu’il estime nécessaires Il s’est réuni le 17 février 2010 pour délibérer de l’arrêté des comptes de l’exercice de leur a ectation Activité nancièreLe 23 janvier 2009 votre Société a remboursé l’emprunt obligataire de 750 millions d’euros émis en juillet 2003 Au cours de l’exercice 2009 la Société a émis plusieurs emprunts obligataires  un emprunt obligataire à taux xe de 8 625 % de 800  millions d’euros à échéance du 3 avril 2014  un emprunt obligataire à taux xe de 7 75  % de 150  millions d’euros à échéance du 3 juin 2014  un emprunt obligataire à taux xe de 6 50  % de 150  millions d’euros à échéance du 29 juin 2017  un emprunt obligataire à taux xe de 6 50  % de 200  millions d’euros à échéance du 6 novembre 2017 Votre société a également remboursé des lignes de crédit con rmées pour un montant de 1 400 millions d’eurosFaits marquants de l’exerciceLes faits marquants de l’exercice sont relatés aux pages 135 136 196 et 197 Gestion des risquesLe développement sur la gestion des risques gure aux pages 164 et suivantes Changement de méthode comptable intervenu sur l’exerciceAucun changement de métho de comptable n’est inter venu sur l’exercice Dettes Fournisseurs – Délai de paiementLes dettes fournisseurs d’un montant de 1 872  milliers d’euros au 31 décembre 2009 (2 343 milliers d’euros au 31 décembre 2008) sont à échéance à moins de 60 jours RésultatLe résultat d’exploitation de la société mère s’établit à   0 6 million d’eur os en 2009 contre   17 3  millions d’eur os pour l’exercic e précédent Le rés ultat financier s’ élève à 942 4  mil lions d ’eur os co ntr e 78 1 millions d’euros pour l’exercice précédent Il prend en compte les dividendes et acomptes sur dividendes reçus des liales et les charges liées au nancement de la dette hors Groupe Le résultat exceptionnel s’établit à   333 9  millions d’euros contre  85 1 millions d’euros en 2008 Votre Société société mère de l’intégration scale de certaines liales françaises du Groupe dégage un pro t d’impôt de 111 2 millions d’euros contre 102 6 millions d’euros lors de l’exercice précédent Au total le résultat net de votre Société ressort à 717 6  millions d’euros contre 76 5 millions d’euros en 2008 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR287ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mèreA ectation du résultatLors de sa réunion du 17 février 2010 le Conseil d’administration a constaté et décidé de proposer à l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires l’a ectation suivante des résultats de l’exercice  (en euros)OrigineReport à nouveau1 283 839 520 46Résultat de l’exercice717 633 942 46Total montant à affecter2 001 473 462 92AffectationRéserve légale (1) Dividende (2)417 709 340 40Report à nouveau1 583 764 122 52Total affectation2 001 473 462 92(1) Il n’est pas proposé de nouvelle dotation de la réserve légale celle ci s’élevant au 31 décembre 2009 à 51 534 910 € soit plus du minimum légal (10 % du capital) (2) Soit un dividende par action de 3 30 € éligible à l’abattement fiscal de 40 % lequel sera mis en paiement le 26 mai 2010 La distribution des dividendes a été la suivante au cours des trois derniers exercices  Année de mise en distribution Dividende net Éligible à l’abattement fiscal de20093 30 € 40 %20083 45 € 40 %20073 00 € 40 %OPÉRATIONS RELATIVES AU CAPITAL SOCIALAu 31  d écembr e 2 009 le c apital de votre Soc iété s’élevait à 506  31 4  3 52  euros divisé en 126  578  588  actions de 4   euros entièrement libérées À cette date le personnel de la Société et de son Groupe détenait dans le cadre des dispositions de l’article L  225 102 du Code de commerce 180 980 actions représentant 0 14 % du capital social Il en détenait en outre 83 365 au titre des actions attribuées gratuitement encore indisponibles qui représentent 0 07  % du capital Par ailleurs le personnel de la Société détenait 21 051 actions dans le cadre du Fonds commun de placement d’Entreprise soit 0 02 % du capital 288DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mèreAutorisations en cours données au Conseil d’administration par l’Assemblée générale des actionnairesLe Conseil d’administration en vertu des décisions de l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires dispose des autorisations suivantes  Nature de la délégationDate de l’Assemblée générale (n° de résolution)Durée (Date d’expiration)Montant nominal maximal autoriséUtilisation en coursAugmentation du capital socialAugmentation du capital social par émission avec maintien du droit préférentiel de souscription d’actions de bons et ou de valeurs mobilières donnant accès immédiatement ou à terme à des titres de capital ou à des  titres de créances 7 mai 2009 (7e)26 mois(juillet 2011)200 M€ (1)6 Md€ (2)Non utiliséeAugmentation du capital social par émission sans droit préférentiel de souscription par offre au public ou placement privé d’actions de bons et ou de valeurs mobilières donnant accès immédiatement ou à terme à des actions de la Société y compris à l’effet de rémunérer des titres qui seraient apportés dans le cadre d’une offre publique d’échange ou à des titres de créances  7 mai 2009 (8e)26 mois(juillet 2011)200 M€ (1)6 Md€ (2)Non utiliséeAugmentation du nombre d’actions ou valeurs mobilières à émettre dans le cadre d’augmentation de capital avec ou sans droit préférentiel de souscription en cas de demandes excédentaires7 mai 2009 (11e)26 mois(juillet 2011)15 % du montant de l’émission initiales ’impute sur le plafond global de 200 M€ précité Non utiliséeAutorisation de fixer le prix d’émission d’une augmentation de capital sans droit préférentiel de souscription par offre au public ou placement privé dans la limite de 10 % du capital social par an7 mai 2009 (10e)(lié à la 8e résolution précitée)26 mois (juillet 2011)50 6 M€ par ans ’impute sur le plafond global de 200 M€ précité Non utiliséeAugmentation du capital social par incorporation de réserves bénéfices ou primes d’émission 7 mai 2009 (9e)26 mois (juillet 2011)200 M€ (1)6 Md€ (2)Non utiliséeAugmentation du capital social en vue de rémunérer des apports en nature dans la limite de 10 % du capital social 7 mai 2009 (13e)26 mois (juillet 2011) 50 6 M€ Non utiliséeÉmissions d’actions réservées aux salariés du Groupe7 mai 2009 (14e)26 mois (juillet 2011) 5 06 M€ Non utiliséeRéduction du capital social par annulation d’actionsAutorisation de réduire le capital social par annulation d’action7 mai 2009 (6e)26 mois (juillet 2011)10 % du capital social par période de 24 mois Non utiliséeStock options et attributions gratuitesPlans d’options de souscription ou d’achats d’actions pour un montant global de 2 500 000 actions14 mai 2007 (15e)38 mois (juillet 2010) 10 M€Utilisée en 2007 à hauteur de 406 800 options d’achatAttribution gratuite d’actions existantes ou à émettre réservées aux salariés et aux mandataires sociaux14 mai 2007 (16e)38 mois (juillet 2010)0 5 % du capital au moment de l’attributionUtilisée en 2007 à hauteur de 78 234 actionsUtilisée en 2008 à hauteur de 189 495 actionsUtilisée en 2009 à hauteur de 177 348 actions(1) Plafond global concernant les émissions d’actions ou de titres donnant accès au capital (2) Plafond global concernant les émissions de titres de créance Comme indiqué sur ce tableau l’Assemblée générale extraordinaire du 14 mai 2007 a autorisé votre Conseil d’administration à consentir des options de souscription ou d’achat d’actions et d’attribution gratuite d’actions de la Société aux salariés et mandataires sociaux Ces autorisations qui ont été utilisées en 2007 2008 et 2009 viennent à expiration dans le courant d’année 2010 Nous vous proposons donc de donner à votre Conseil d’administration de nouvelles autorisations en vue de consentir des options de souscription ou d’achat d’actions et de procéder à des attributions gratuites d’actions de la Société aux salariés et mandataires sociaux La répartition du capital social au 31  décembre 2009 et l’évolution de cette répartition au cours des trois dernières années figurent à la page 304 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR289ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mèreÉvolution du capitalAnnée OpérationsPrimes d’émission d’apport ou de fusionMontant nominal des variations de capitalMontants successifs du capital de la Société (au 31 12)Nombre cumulé d’actions ordinaires de 4 €2009Exercice d’options 1 615  3 58 € 92 844 € 23 2111 615  3 58 € 92 844 € 506 314 352 € 126 578 5882008 Exercice d’options 1 631 590 € 104 992 € 26 248Annulation d’actions (137 717 453) € (6 211 240) € (1 552 810)(136 085 863) € (6 106 248) € 506 221 508 € 126 555 3772007 Exercice d’options 12 546 619 € 800 968 € 200 242Annulation d’actions (59 242 171) € (2 022 308) € (505 577)(46 695 552) € (1 221 340) € 512 327 756 € 128 081 9392006 Conversion Océane 686 314 610 € 33 332 424 € 8 333 106Annulation d’actions (36 386 197) € (1 576 248) € (394 062)649 928 413 € 31 756 176 € 513 549 096 € 128 387 2742005 Exercice d’options 512 491 € 55 000 € 13 750Annulation d’actions (154 460 000) € (8 000 000) € (2 000 000)(153 947 509) € (7 945 000) € 481 792 920 € 120 448 2302004 Exercice d’options 1 301 830 € 110 000 € 27 5001 301 830 € 110 000 € 489 737 920 € 122 434 4802003 Exercice d’options 379 266 € 50 000 € 12 500379 266 € 50 000 € 489 627 920 € 122 406 980Au cours de l’exercice 2009 le 6 janvier le Directeur général usant de la délégation qui lui a été consentie par le Conseil d’administration en sa séance du 22  octobre 2 008 conformément aux nouvelles dispositions de l’article L  225 178 du Code de commerce a constaté l’augmentation du capital au 31 décembre 2008 tel qu’il résultait des levées d’options de souscription d’actions intervenues au cours de l’exercice 2008 le capital ayant été ainsi porté à 506 221  508  euros divisé en 126 555 377 actions de 4 euros Le 22   janv ier 2010 l e C onsei l d ’a d mini s tr a ti on a constaté l’augmentation du capital au 31  décembre 2009 tel qu’il résultait des levées d’options de souscription d’actions intervenues au cours de l’exercice 2009 le capital ayant été ainsi porté à 506 314 352 euros divisé en 126 578 588 actions de 4 eurosAu 31 décembre 2009 le capital social est susceptible d’être augmenté de 1  127 714  actions (0 89 % du capital) par exercice d’options de souscription d’actions des plans d’options en cours Nantissements d’actionsAu 31 décembre 2009 9 600 005 actions inscrites au nominatif pur étaient nanties par le groupe Artémis Nom de l’actionnaire (nominatif pur) BénéficiaireDate de départ du nantissementDate d’échéanceCondition de levée du nantissementNombre d’actions nanties de l’émetteurPourcentage nanti du capital de l’émetteur (2)Artémis Calyon 25 07 2006 indéterminée(1)5 Artémis Calyon 28 02 2007 indéterminée(1)2 600 000 2 05 %Artémis Calyon 08 04 2008 indéterminée(1)7 000 000 5 53 %(1) Remboursement ou paiement complet de la créance (2) Sur la base du capital au 31 12 2009 composé de 126 578 588 actions de 4 € Programme de rachat d’actionsLe 26 mai 2004 PPR a con é un mandat à un intermédiaire nancier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations de titres PPR Ce contrat est confo rme à la Charte de déontologie établie par l’Association française des marchés nanciers (AMAFI) et approuvée par l’Autorité des marchés nanciers (AMF) Doté initialement de 40  millions d’euros pour moitié en espèces et pour moitié en titres PPR ce contrat a fait l’objet de dotations complémentaires en espèces de 20 millions d’euros le 3 septembre 2004 et de 30 millions d’euros le 18 décembre 2007 Par ailleurs l’Assemblée générale des actionnaires du 9 juin 2008 avait autorisé le Conseil d’administration à opérer pendant une période de dix huit mois sur les actions de la Société dans le respect des objectifs 290DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mèreet modalités du programme de rachat d’actions déposé auprès de l’AMF les achats devant être opérés avec un prix maximum de 175 euros par action sans que le nombre d’actions à acquérir puisse excéder 10 % du capital social L’A sse mb lée gé n érale d u 7  ma i 2009 a au tor isé l e Con s eil d’administration à opérer sur les actions de la Société pendant dix huit mois dans les mêmes conditions avec un prix maximum d’achat de 125 euros par action Il sera proposé à l’Assemblée générale des actionnaires du 19 mai 2010 d’approuver une autorisation d’intervention sur l’action avec la mise en place d’un nouveau programme de rachat Rachats et cessions d’actions réalisés au cours de l’exercice 2009 – Frais – Nombre d’actions propres détenues au 31 12 2009Rachats 311 903 actions ont été rachetées par la Société dans le cadre de l’autorisation conférée par l’Assemblée générale du 9 juin 2008 au prix moyen de 49 85  euros  904 335  actions ont été rachetées dans le cadre de l’autorisation conférée par l’Assemblée générale du 7 mai 2009 au prix moyen de 74 90 euros Ainsi en 2009 PPR a racheté au total 1  216  238 actions au cours moyen de 68 48 euros aux ns suivantes  64  675 attribuées aux salariés dans le cadre du plan d’actions gratuites 2007 à échéance mai 2009  10  325 en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre de plans d’actions gratuites  1 141 238 dans le cadre du contrat de liquidité CessionsEn 2009 PPR a cédé 1 141 238 actions au cours moyen de 69 47 euros et ce dans le cadre du contrat de liquidité susmentionné FraisLe montant total des frais de négociation pour les achats et ventes s’est élevé pour 2009 à 0 4 million d’euros Annulations d’actions en 2009Aucune annulation d’action n’a été réalisée au cours de l’exercice 2009 À la clôture de l’exercice votre Société ne détenait aucune action propre dans le cadre du contrat de liquidité et directement 90  325 actions d’une valeur nominale de 4 euros chacune et d’une valeur comptable de 7 015 663 euros et représentant 0 07 % du capital social Rachats et cessions d’actions PPR réalisés entre le 1er janvier et le 15  mars 2010Depuis le 1er janvier 2010 dans le cadre du contrat de liquidité votre Société a acquis 182 997  actions au prix moyen de 85 66  euros et en a vendu 182 997  au prix moyen de 86 06  euros Au 15  mars 2010 elle ne détenait aucune action au titre de ce contrat comme au 31 décembre 2009 Hors contrat de liquidité votre Société n’a acquis pendant cette période aucune action propre En conséquence le total des actions propres détenues par PPR ressort au 15  mars 2010 à 90 325  actions d’une valeur nominale de 4 euros chacune et d’une valeur comptable de 7 015 633  euros Utilisation de produits dérivés en 2009En 2009 PPR n’a procédé à aucune acquisition d’options d’achat d’actions PPR (calls) Les options d’achats venant à échéance en 2009 n’ont pas été exercées Au 31 décembre 2009 PPR détenait 1 040 055 options d’achat d’actions (calls) destinées principalement à couvrir des plans d’options d’achat et des plans d’options de souscription d’action Rapport spécial sur les options de souscription et d’achat d’actions et attributions gratuites d’actionsLa politique d’attribution d’options de souscription et d’achat d’actions et d’attribution gratuite d’actions fait partie des éléments de la politique des ressources humaines du Groupe et est déterminée chaque année par le Conseil d’administration au vu des travaux préparatoires et des propositions émanant du Comité des rémunérations Globalement ce programme vise à reconnaître la contribution aux résultats passés et à venir de PPR à encourager l’engagement à long terme dans le Groupe et à faire béné cier les salariés du groupe PPR de l’évolution de la valorisation boursière de PPR Les stock options sont destinées à déliser  l’attribution gratuite d’actions tend à reconnaître la contribution aux résultats de PPR Les collaborateurs éligibles sont les cadres assumant des fonctions et responsabilités identi ées comme majeures au sein du Groupe qui sélectionnés sur proposition de chaque enseigne assument un rôle déterminant dans le développement et la mise en place de la stratégie du Groupe Les attributions sont déterminées en fonction de critères généraux et particuliers et ne se cumulent pas avec d’autres formes de primes à caractère de salaire En 2008 et en 2009 elles ne concernaient que des att ribu tions gratu ites d’actions qualifiée s d’action d e performance pour une population respectivement de 506 et 463 collaborateurs (cf  page 294 ) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR291ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mèreM Jean François Palus Directeur général délégué est attributaire d’actions de performance en 2009  Le détail des attributions d’actions de performance qui lui ont été attribuées est rapporté au chapitre « Gouvernement d’entreprise » en page 321 Plans d’options de souscription et d’achat d’actionsLes attributions ont en principe une fréquence annuelle Cependant en 2009 comme en 2008 aucun plan d’options de souscription ou d’achat d’actions n’a été mis en place Les plans attribués en 2006 et 2007 ont une durée de vie de huit ans (contre une durée de dix ans pour les plans antérieurs) et les options consenties sont des options d’achat  sans incidence sur le nombre d’actions composant le capital social elles sont sans e et dilutif Depuis 2001 les plans sont consentis sans décote de prix et avec une période de blocage de quatre ans  jusqu’en 2000 une décote de 5 % était appliquée Les salariés et mandataires béné ciaires quittant le Groupe avant la levée de leurs options perdent une partie de leurs droits aux options en fonction de la durée de leur présence dans le Groupe depuis l’attribution et de leurs conditions de départ Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence En cas de départ à la retraite la totalité des droits est acquise  en cas de démission le béné ciaire perd depuis 2005 la totalité des droits sauf exception pouvant être consentie par la Société En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue y compris après la n de la période de blocage Au 31 décembre 2009 le nombre d’options restant à exercer s’élève à 1 972 084 dont 1 127 714 options de souscription et 844 370 options d’achat 292DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mèrePLANS DE STOCKOPTIONS PPR AU 31 12 2009Plan 2000 1 Plan 2000 2 Plan 2001 1Options d’achatOptions d’achatOptions d’achatDate de l’Assemblée 05 06 1997 05 06 1997 05 06 1997Date du Directoire Conseil d’administration 26 01 2000 23 05 2000 17 01 2001Nombre de bénéficiaires 26 125 722Nombre d’options consenties à l’origine 12 100 93 100 340 240Dont  aux membres du Directoire (1) mandataires sociaux 52 000à François Henri Pinaultà Jean François Palus1 500aux dix premiers attributaires salariés22 970Nombre d’options exercées au 31 12 2009 0 0 0Options annulées (au 31 12 2009) 9 800 71 000 209 410Nombre d’options restant à exercer au 31 12 2009 2 300 22 100 130 830Date de début du plan 01 03 2000 01 07 2000 01 02 2001Date d’expiration du plan 28 02 2010 30 06 2010 31 01 2011Prix d’exercice 227 15 € 202 91 € 225 01 €Plan 2004 1 Plan 2004 2 Plan 2005 1Options de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionDate de l’Assemblée 21 05 2002 21 05 2002 21 05 2002Date du Directoire Conseil d’administration 25 05 2004 07 07 2004 03 01 2005Nombre de bénéficiaires 846 1 13Nombre d’options consenties à l’origine 540 970 25 000 25 530Dont  aux membres du Directoire (1) mandataires sociaux 90 000 25 000 à François Henri Pinaultà Jean François Palusaux dix premiers attributaires salariés 36 305 Nombre d’options exercées au 31 12 2009 200 0 10 000Options annulées (au 31 12 2009) 271 016 0 462Nombre d’options restant à exercer au 31 12 2009 269 754 25 000 15 068Date de début du plan 25 05 2004 07 07 2004 03 01 2005Date d’expiration du plan 24 05 2014 06 07 2014 02 01 2015Prix d’exercice 85 57 € 84 17 € 75 29 €Nota  chaque option donne droit à une action (1) Dans sa composition au 19 05 2005 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR293ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mèrePlan 2001 2 Plan 2002 1 Plan 2002 2 Plan 2003 1 Plan 2003 2Options d’achatOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscription18 05 2001 18 05 2001 18 05 2001 21 05 2002 21 05 200218 05 2001 03 05 2002 03 05 2002 09 07 2003 09 07 2003206 1 074 1 053 721 1887 260 438 296 410 271 528 690 5 430 45 000 45 000 109 000 14 000 24 320 24 320 37 8550 3 675 0 199 130 1 53567 790 259 945 237 890 165 492 2 89519 470 174 676 172 381 164 068 1 00001 06 2001 03 05 2002 03 05 2002 09 07 2003 09 07 200331 05 2011 02 05 2012 02 05 2012 08 07 2013 08 07 2013225 01 € 128 10 € 140 50 € 66 00 € 67 50 €Plan 2005 2 Plan 2005 3 Plan 2005 4 Plan 2006 1 Plan 2007 1 Plan 2007 2Options de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achat19 05 2005 19 05 2005 19 05 2005 19 05 2005 14 05 2007 14 05 200719 05 2005 19 05 2005 06 07 2005 23 05 2006 14 05 2007 17 09 2007458 22 15 450 248 14333 750 39 960 20 520 403 417 355 500 51 30050 000 55 000 60 000 50 000 55 000 60 0002 100 7 700 7 70023 828 18 940 20 780 6 911 0 0 0 0 070 362 4 480 6 710 83 677 53 170 3 700256 477 35 480 13 810 319 740 302 330 47 60019 05 2005 19 05 2005 06 07 2005 23 05 2006 14 05 2007 17 09 200718 05 2015 18 05 2015 05 07 2015 22 05 2014 13 05 2015 16 09 201578 01 € 78 97 € 85 05 € 101 83 € 127 58 € 127 58 € 294DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mèreOPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS CONSENTIES PAR PPR ET PAR LES SOCIÉTÉS LIÉES AUX DIX PREMIERS SALARIES NON MANDATAIRES SOCIAUX DE LA SOCIÉTÉ ET OPTIONS LEVÉES PAR CES DERNIERSOptions de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux de la Société et options levées par ces derniersNombre total d’options attribuées souscrites ou achetées Prix moyen pondéréOptions consenties durant l’exercice par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé 0 Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment levées durant l’exercice par les dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés dont le nombre d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé 0 Plans d’attribution d’actions de performanceDeu x plans d’attr ibution gr atu ite portant sur 177  348  actions existantes ont été octroyés le 7 mai 2009 Les béné ciaires d’actions de performance sont au nombre de 463 en 2009 6  030  actions de performance ont été attribuées à un dirigeant mandataire social 124 813  actions de performance ont été attribuées aux cadres du Groupe 46 505 actions de performance ont été attribuées aux cadres résidents étrangers du Groupe Une politique d’attribution gratuite d’actions a été mise en place en 2005 en substitution des options auparavant attribuées pour les salariés basés en France Le s a c ti on s d e p er fo r m a nc e att ri b u é es g ra tu i tem en t s o n t dé nitivement acquises à l’issue d’une période d’acquisition de deux ans suivie d’une période de conservation de deux ans pendant laquelle les actions ainsi attribuées seront incessibles En outre les attributions e ectuées avant 2009 sont soumises à une condition de performance selon laquelle le nombre d’actions attribuées dé nitivement dans l’hypothèse d’une sous performance du cours de l’action PPR par rapport à l’indice CAC  40 durant la période d’acquisition de deux ans (quatre ans pour les résidents étrangers) serait ajusté à la baisse au prorata de cette sous performance Les attributions e ectuées en 2009 sont soumises à une condition de per formance selon l aquelle l e nombre d’actio ns attribuée s dé nitivement dans l’hypothèse d’une sous performance du cours de l’action PPR par rapport à un indice de valeurs européennes cotées représentatives des secteurs du Luxe et de la Distribution durant la période d’acquisition de deux ans (quatre ans pour les résidents étrangers) serait ajusté à la baisse au prorata de cette sous performance En n les béné ciaires qui ne sont plus salariés ou mandataires au sein du Groupe avant l’issue de la période d’acquisition perdent sauf exception pouvant être consentie par la Société une partie de leurs droits à l’attribution en fonction des circonstances de leur départ du Groupe Attributions gratuites d’actions PPR au 31 12 2009 Plan 2008 I Plans 2008 II et III Plans 2009 I et IIDate de l’Assemblée 14 05 2007 14 05 2007 14 05 2007Date du Conseil d’administration 09 06 2008 22 10 2008 07 05 2009Nombre d’actions consenties à l’origine 86 530 102 965 177 348aux dix premiers attributaires salariés de la Société 3 700 8 030 12 232Actions annulées (au 31 12 2009) 4 060 5 420 11 750Nombre d’actions restant au 31 12 2009 82 470 97 545 165 598Nombre de bénéficiaires 269 240 463Date d’attribution définitive 09 06 2010 22 10 2010 (1)07 05 2011 (2)Date de cessibilité des titres 09 06 2012 22 10 2012 07 05 2013(1) 22 10 2012 sans obligation de conservation au delà pour les résidents étrangers (2) 07 05 2013 sans obligation de conservation au delà pour les résidents étrangers DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR295ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mèreActions de performance attribuées aux dix premiers attributaires salariés non mandataires sociauxde la SociétéNombre total d’actions gratuites attribuéesActions gratuites consenties durant l’exercice par l’émetteur et par toute société comprise dans le périmètre d’attribution des actions aux dix salariés non mandataires sociaux de l’émetteur dont le nombre d’actions ainsi attribuées est le plus élevé 12 232Intéressement du personnel (accords d’intéressement et de participation)L’accord de participation signé le 29 décembre 1988 se renouvelle par tacite reconduction Le montant de la réserve de participation de l’exercice qui est égal à 0 8  % des dividendes distribués par la Société après clôture de cet exercice et plafonné en fonction de la progression du dividende est réparti entre les salariés comptant au moins trois mois d’ancienneté dans le Groupe proportionnellement aux salaires perçus par chaque salarié au cours de l’exercice de référence Les montants distribués au titre de cet accord au cours des dernières années ont été les suivants  1 119 536 euros en 2004 1 158 439 euros en 2005 1  252  255  eur os en 2 006 1  408  271  euros en 2007 1 634 543 euros en 2008 et 1 658 724 euros en 2009 Il n’y a pas d’accord d’intéressement Filiales et participationsDans le cadre de ses activités de holding votre Société a procédé à diverses opérations avec ses liales  reclassements de participations acquisitions ou cessions de titres L’activité et les résultats des liales et participations les prises de contrôle et les modi cations apportées aux pourcentages de détention des sociétés du Groupe gurent dans le rapport d’activité du présent chapitre et dans les annexes aux comptes consolidés (liste des sociétés consolidées pages 255 263 ) Événements postérieurs à la clôtureAucun événement postérieur à la clôture n’est à signaler 296DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la société mère RÉSULTATS AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES2009 2008 2007 2006 2005Capital en fin d’exerciceCapital social (en euros)506 314 352 506 221 508 512 327 756 513 549 096 481 792 920Nombre d’actions ordinaires existantes 126 578 588 126 555 377 128 081 939 128 387 274 120 448 230Nombre maximal d’actions futures à créer 1 127 714 1 366 355 1 530 613 1 982 752 15 465 873Par conversion d’obligations13 418 225Par exercice d’options de souscription 1 127 714 1 366 355 1 530 613 1 982 752 2 047 648Opérations et résultats de l’exercice (en milliers d’euros)Produits des activités courantes 39 644 42 429 42 339 42 271 39 943Résultat avant impôts participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 910 418 4 550 678 235 827 471 124 309Impôt sur les bénéfices (charge) boni 111 193 102 620 67 544 78 893 136 640Participation des salariés due au titre de l’exercice 1 501 1 804 1 966 1 417 1 255Résultat après impôts participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 717 634 76 521 742 871 840 673 506 841Résultat distribué 417  709  (1)417 633 441 883 385 162 327 281Données par action (en euros)Résultat après impôts participation des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions 8 06 0 83 5 81 7 05 2 16Résultat après impôts participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 5 67 0 60 5 80 6 55 4 21Dividende  Dividende net attribué à chaque action (2)3 30 (1)3 30 3 45 3 00 2 72PersonnelEffectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 110 111 112 109 119Montant de la masse salariale de l’exercice (en milliers d’euros)13 111 15 836 11 019 9 993 11 436Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l’exercice (sécurité sociale œuvres sociales  etc ) (en milliers d’euros)13 549 6 654 4 742 4 373 4 887(1) Soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire du 19 mai 2010 (2) Conformément à l’article 243 bis du Code général des impôts le dividende distribué aux personnes physiques fiscalement domiciliées en France est intégralement éligible à l’abattement de 40 % prévu à l’article 158 3 2° du Code général des impôts DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR297ÉLÉMENTS FINANCIERS4 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuelsRapport des Commissaires aux comptessur les comptes annuels (exercice clos le 31 décembre 2009)Mesdames Messieurs les ActionnairesEn exécution de la mission qui nous a été con ée par vos Assemblées générales nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 sur  le contrôle des comptes annuels de la Société PPR tels qu’ils sont joints au présent rapport  la justi cation de nos appréciations  les véri cations et informations spéci ques prévues par la loi Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes I Opinion sur les comptes annuelsNous avons e ectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France  ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies signi catives Un audit consiste à véri er par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptes annuels Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations signi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont su sants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certi ons que les comptes annuels sont au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincères et donnent une image dèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation nancière et du patrimoine de la Société à la n de cet exercice II Justi cation des appréciationsLes estimations comptables concourant à la préparation des états nanciers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de di culté certaine à appréhender les perspectives économiques Ces conditions sont décrites dans la Note 1 « Faits marquants de l’exercice » de l’annexe aux comptes annuels C’est dans ce contexte que conformément aux dispositions de l’article  L   823 9 du Code de commerce nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance  La Note 2 1 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à l’évaluation des immobilisations nancières Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Société nous avons véri é le caractère approprié des méthodes comptables visées ci dessus et nous nous sommes assurés de leur correcte application Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport 298DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuelsIII Véri cations et informations spéci quesNous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France aux véri cations spéci ques prévues par la loi Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation nancière et les comptes annuels Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L  225 102 1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur nous avons véri é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et le cas échéant avec les éléments recueillis par votre Société auprès des sociétés contrôlant votre Société ou contrôlées par elle Sur la base de ces travaux nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations En application de la loi nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion Paris La Défense et Neuilly sur Seine 19  mars 2010 Les Commissaires aux comptes KPMG Audit Département de KPMG SA Patrick Hubert Petit Deloitte & Associés Jean Paul Picard DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR299ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés Rapport spécial des Commissaires aux comptessur les conventions et engagements réglementés (exercice clos le 31 décembre 2009)Mesdames Messieurs les ActionnairesEn notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés Conventions et engagements autorisés au cours de l’exerciceEn application de l’ article L 225 40 du Code de commerce nous avons été avisés des conventions et engagements qui ont fait l’ objet de l’ autorisation préalable de votre Conseil d’administration Il ne nous appartient pas de rechercher l’ existence éventuelle d’ autres conventions et engagements mais de vous communiquer sur la base des informations qui nous ont été données les caractéristiques et les modalités essentielles de ceux dont nous avons été avisés sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé Il vous appartient selon les termes de l’ article R 225 31 du Code de commerce d’ apprécier l’ intérêt qui s’ attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission Ces diligences ont consisté à véri er la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues I Contrat de mandat et contrat de garantie et de placement dans le cadre de l’introduction en bourse de Cfao Administrateurs concernés MM François Henri Pinault Jean François Palus et Baudouin Prot Un contrat de mandat a été conclu entre d’une part les sociétés PPR Discodis et Cfao et d’autre part les banques participant à l’opération d’introduction en bourse de la société Cfao dont BNP Paribas Ce contrat prévoyait sous réserve de la conclusion ultérieure d’un contrat de garantie par les parties au contrat de mandat le paiement par la société Discodis appuyée par PPR aux banques participant à l’opération d’une commission égale à 2 25% du produit brut résultant des cessions d’actions Cfao dans le cadre de l’opération à laquelle pouvait également s’ajouter une commission de succès égale au plus à 0 75% du produit brut résultant de ces cessions Le contrat de mandat a été approuvé par le Conseil d’administration de PPR en date du 20 octobre 2009 Le contrat de garantie et de placement des actions de Cfao a été autorisé par le Conseil d’administration du 16 novembre 2009 Ce dernier con rme les termes du contrat de mandat susvisé et notamment le paiement par PPR aux banques participant à l’opération d’une commission de 2 25% du produit brut résultant des cessions d’actions de Cfao ainsi qu’une commission de succès égale au plus à 0 75% du produit brut résultant de ces cessions Aucun montant n’a été comptabilisé par votre société sur l’exercice 2009 au titre de cette convention la prise en charge des sommes correspondantes étant assurée par la société Discodis société mère directe de Cfao II Convention de prise en charge partielle de la commission bancaire au titre du crédit syndiqué multi devises entre Cfao et certaines banquesAdministrateurs concernés MM François Henri Pinault Jean François Palus et Baudouin Prot Le Conseil d’administration du 16 novembre 2009 a donné l’autorisation de conclure une convention par laquelle la société PPR prendrait à sa charge une participation de 10 points de base dans la rémunération due par Cfao au titre de la convention d’ouverture de crédit syndiqué multi devises d’un montant de 300 millions d’euros et de maturité initiale de 3 années devant être conclue entre Cfao et BNP Paribas Calyon et Société Générale Corporate & Investment Banking et d’autres banques Au titre de cette convention la société PPR a versé sur l’exercice 2009 un montant de 300 000 euros aux banques sus visées 300DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementésIII Convention de prise en charge de la moitié du coût global pour le Groupe Cfao de primes exceptionnelles en faveur de certains cadres et dirigeants de Cfao Administrateurs concernés MM François Henri Pinault et Jean François Palus Le Conseil d’administration du 16 novembre 2009 a autorisé la conclusion d’une convention entre les sociétés PPR SA Discodis et Cfao par laquelle Discodis appuyée par PPR SA s’engage à prendre à sa charge le remboursement à l’euro l’euro de la moitié du coût global pour le Groupe Cfao des primes exceptionnelles en faveur de certains cadres et dirigeants du Groupe Cfao dans la limite d’un coût global de ces primes de 9 millions d’euros Ces primes sont accordées par Cfao aux intéressés pour leurs e orts de réalisation dans les objectifs assignés de placer le Groupe Cfao en situation d’assurer la permanence de son développement dans un cadre actionnarial et organisationnel autonome Aucun montant n’a été comptabilisé par votre société sur l’exercice 2009 au titre de cette convention la prise en charge des sommes correspondantes étant assurée par la société Discodis société mère directe de Cfao Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercicePar ailleurs en application du Code de commerce nous avons été informés que l’ exécution de la convention suivante approuvée au cours d’ exercices antérieurs s’ est poursuivie au cours du dernier exercice Rémunération des prestations réalisées par ArtémisAux termes d’une convention d’assistance entre PPR et Artémis depuis le 27 septembre 1993 Artémis met à disposition et réalise pour le compte de PPR des missions d’étude et de conseil portant sur la stratégie et le développement du groupe PPR et l’appui dans la réalisation d’opérations complexes de nature juridique scale nancière ou immobilière la fourniture d’opportunités de développement d’a aires en France et à l’étranger ou de facteurs de réduction des coûts Le Conseil de surveillance de PPR a autorisé la rémunération de ces prestations à trente sept cent millièmes (0 037%) du chi re d’a aires net consolidé hors taxe lors de sa séance du 10 mars 1999 Dans le cadre de l’aménagement approprié des règles de gouvernement d’entreprise de PPR le Conseil d’administration de PPR a décidé le 6 juillet 2005 sans que la convention en vigueur depuis le 27 septembre 1993 s’en trouve modi ée que le Comité d’audit de PPR procède en plus de son examen annuel habituel de la consistance de cette assistance fournie par Artémis à PPR à l’évaluation annuelle des prestations et de leur prix équitable compte tenu des facilités procurées et des économies de moyen réalisées dans l’intérêt commun Les modalités d’appréciation du montant conventionnel ont été examinées par le Comité d’audit qui dans sa réunion du 15 février 2010 a constaté que PPR avait ainsi continué de béné cier au cours de l’année 2009 des conseils et de l’assistance d’Artémis sur des sujets récurrents dont la communication les relations publiques et institutionnelles ainsi qu’en matière de stratégie de développement et de sa mise en œuvre Ce dernier point a notamment trait au dossier de la cession du contrôle de Cfao intervenue le 3 décembre 2009 Le Conseil d’administration du 17 février 2010 a pris acte du montant de la rémunération au titre de cette convention à hauteur 5 203 000 euros (hors taxes) pour l’exercice 2009 étant précisé qu’aucun remboursement de frais n’est intervenu en 2009 et que le chi re d’a aires du groupe Puma n’est pas retenu dans l’assiette de cette redevance comme cela avait été le cas en 2007 et en 2008 Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 19  mars 2010Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG SAPatrick Hubert PetitDeloitte & AssociésJean Paul Picard DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR3015 Éléments juridiques RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX 302Renseignements de caractère général concernant la société 302Actionnariat bourse 304 302DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxRenseignements générauxRENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LA SOCIÉTÉDénomination et siège socialDénomination sociale  PPRSiège social  10 avenue Hoche – 75008 Paris – FranceForme juridiqueSociété anonymeLégislationLégislation françaiseDates de constitution et d’expirationLa Société a été constituée le 24 juin 1881 pour une durée de 99 ans prorogée par l’Assemblée générale extraordinaire du 26  mai 1967 jusqu’au 26   mai 2066 sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation décidée par l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires Objet social l’achat la vente au détail ou en gros directement ou indirectement par tous moyens et selon toutes techniques créées ou à créer de toutes marchandises produits denrées ou services  la création l’acquisition la location l’exploitation ou la vente directement ou indirectement de tous établissements magasins ou entrepôts de vente au détail ou en gros par tous moyens et selon toutes techniques créées ou à créer de toutes marchandises produits denrées ou services  la fabrication directe ou indirecte de toutes marchandises produits ou denrées utiles à l’exploitation  la prestation directe ou indirecte de tous services  l’achat l’ex ploitat io n la vente de tou s imme ubles utile s à l’exploitation  la création de toutes a aires commerciales civiles industrielles nancières mobilières ou immobilières de services ou de toute nature la prise de participation par tous moyens souscription acquisition apport fusion ou autrement dans de telles a aires la gestion de ses participations  et géné ra lement tou tes op érat ions commercial es civiles indu st riel le s financ ièr es immo bi liè res ou mo biliè res d e services ou de toute nature pouvant se rattacher directement ou indirectement aux objets ci dessus spéci és ou à tous objets similaires complémentaires ou connexes ou susceptibles d’en favoriser la création ou le développement (article 5 des statuts)Registre du commerce et des sociétés552 075 020 RCS ParisCode APE  741 JConsultation des documents juridiquesLes statu ts pro cès ver baux d’ Asse mb lé es générales et aut re s documents sociaux peuvent être consultés au siège social dans les conditions légales Exercice socialL’exercice social commence le 1er janvier et s’achève le 31 décembre de la même année Répartition statutaire des béné cesIl est fait sur le béné ce de l’exercice diminué le cas échéant des pertes antérieures un prélèvement d’un vingtième minimum a ecté à la formation d’un fonds de réserve dit « réserve légale » Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsqu’il atteint le dixième du capital social Sur le béné ce distribuable – constitué par le béné ce de l’exercice diminué des pertes antérieures et du prélèvement ci dessus ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi et augmenté des reports béné ciaires – l’Assemblée générale sur la proposition du Conseil d’administration peut prélever toutes sommes qu’elle juge convenable de xer soit pour être reportées à nouveau sur l’exercice suivant soit pour être inscrites à un ou plusieurs fonds de réserve extraordinaires généraux ou spéciaux dont elle règle l’a ectation et l’emploi DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR303ÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxLe solde s’il en existe un est réparti entre les actionnaires L’Assemblée générale des actionnaires statuant sur les comptes de l’exercice a la faculté d’accorder à chaque actionnaire pour tout ou partie du dividende ou des acomptes sur dividendes mis en distribution une option entre le paiement du dividende ou des acomptes sur dividende en numéraire ou en actions (article 22 des statuts) Les dividendes sont prescrits après cinq ans au pro t de l’État Les dividendes versés au cours des trois derniers exercices sont présentés dans le rapport de gestion Organes d’administration et de DirectionLes inf ormations rel atives aux organes d’ administration et de Direction gurent dans le chapitre « Gouvernement d’entreprise » Assemblées générales – Droit de vote doubleLes Asse mblées d’actionnair es sont convoquées par le Conseil d’administr ation et délibèrent sur l eur ordre du jou r dans le s conditions prévues par la loi et les règlements Les réunions ont lieu soit au siège social soit dans un autre lieu précisé dans l’avis de convocation Tout actionnaire peut participer personnellement ou par mandataire dans les conditions xées par la loi aux Assemblées sur justi cation de son identité et de la propriété de ses titres par l’enregistrement comptable de ces titres à son nom dans les délais réglementaires soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiair e habilité La justi cation de la qualité d’actionnaire peut s’e ectuer par voie électronique dans les conditions xées par la réglementation en vigueu r Les actionnaires peuvent sur décision du Cons eil d’administration participer aux Assemblées par visioconférence ou par des moyens de télécommunication permettant leur identi cation dans les conditions xées par la réglementation en vigueur Tout actionnaire peut voter à distance au moyen d’un formulaire établi et adressé à la Société dans les conditions xées par la réglementation en vigueur y compris par voie électronique sur décision du Conseil d’administration Ce formulaire doit être reçu par la Société dans les conditions réglementaires pour qu’il en soit tenu compte Le Conseil d’administration peut réduire ces délais au pro t de tous les actionnaires Les propriétaires de titres n’ayant pas leur domicile sur le territoire français peuvent se faire représenter par un intermédiaire inscrit dans les conditions xées par la réglementation en vigueur Le s A ssembl ées son t p r ési dée s pa r le Prés id e nt du C ons eil d’adminis tration  en son absenc e par le membr e du Conseil spécialement délégué à cet e et par le Conseil À défaut l’Assemblée élit elle même son Président Les procès verbaux d’Assemblée sont dressés et leurs copies sont certi ées et délivrées conformément à la loi Dans toutes les Assemblées générales d’actionnaires un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justi é d’une inscription nominative depuis deux ans au moins au nom du même actionnaire Ce droit de vote double qui existait dans les statuts de Pinault SA dès avant la fusion avec la SA Au Printemps a été réitéré lors de la fusion en 1992 Ce droit de vote double pourra être supprimé purement et simplement à toute époque par décision de l’Assemblée générale extraordinaire et après rati cation par une Assemblée spéciale des actionnaires béné ciaires (article 20 des statuts) Le droit de vote double existait dans Pinault SA et Printemps SA avant la fusion de ces sociétés en 1992 Les statuts de la Société ne prévoient pas qu’en cas d’attribution gratuite d’actions nominatives à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il béné cie d’un droit de vote double les nouvelles actions béné cient également d’un droit de vote double En vertu des dispositions légales le droit de vote double cesse pour toute action convertie au porteur ou transférée en propriété sauf en cas de transfert par suite de succession de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs au pro t d’un conjoint ou d’un parent au degré successible Les statuts ne contiennent pas de limitation des droits de vote Les dispositions légales et réglementaires relatives aux franchissements de seuils par les actionnaires s’appliquent  les statuts de la Société ne contiennent aucune clause particulière à cet égard Il n’existe pas d’action non représentative du capital Les actions nécessaires pour modi er les droits des actionnaires sont celles prévues par la loi Capital socialLa Société est autorisée à faire usage des dispositions légales et réglementaires prévues en matière d’identi cation des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d’actionnaires (article 7 des statuts) Outre le droit de vote qui lui est attribué par la loi et par les dispositions particulières de l’article 20 ci après chaque action donne droit à une quotité proportionnellement au nombre et à la valeur nominale des actions existantes de l’actif social des béné ces après déduction des prélèvements légaux et statutaires ou du boni de liquidation Afin que toutes les actions reçoivent sans distinction la même somme nette et puissent être cotées sur la même ligne la Société prend à sa charge à moins d’une prohibition légale le montant de tout impôt proportionnel qui pourrait être dû par certaines actions seulement notamment à l’occasion de la dissolution de la Société ou d’une réduction de capital  toutefois il n’y aura pas lieu à cette prise en charge lorsque l’impôt s’appliquera dans les mêmes conditions à toutes les actions d’une même catégorie s’il existe plusieurs catégories d’actions auxquelles sont attachés des droits di érents 304DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxChaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit il appartient aux propriétaires qui ne possèdent pas ce nombre de faire leur a aire du groupement d’actions requis (article 8 des statuts)En cas de liquidation de la Société le partage des capitaux propres subsistant ap rès re mbou rs ement du nominal des actions est e ectué entre les actionnaires dans les mêmes proportions que leur participation au capital (article 24 des statuts)Toute modi cation du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent est soumise aux prescriptions légales et aux dispositions spéci ques prévues par les statuts décrites ci dessous En application de l’article 15 des statuts dans l’organisation interne de la Société sont soumises à l’autorisation préalable du Conseil d’ad minis tration l es d écisions du Dir ecteur gé néral relative s aux émissions de valeurs mobilières quelle qu’en soit la nature susceptibles d’entraîner une modi cation du capital social Au 31 décembre 2009 le capital social s’élevait à 506 314 352 euros divisé en 126 578 588 actions de 4 euros de valeur nominale chacune (toutes de même catégorie) entièrement libérées Le nombre total de droits de vote était à la même date de 173   199 389 (sous déduction des actions auto détenues privées de droits de vote) À la même date à la connaissance de la Société  les admin istrateurs détenaient directement 0 01 8  % du capital représentant 0 017 % des droits de vote  la Société ne détenait aucune de ses propres actions dans le cadre du contrat de liquidité et directement 90 325  actions et aucune action de la Société n’était détenue par des sociétés contrôlées À la date d’émission du présent document le capital s’élève à 506 314  352  euros il est divisé en 126 578  588  actions de 4 euros de nominal chacune entièrement libérées Pactes et conventionsÀ la connaissance de la Société il n’existe pas de clause de convention portant sur des actions ou des droits de vote de la Société qui aurait dû conformément à l’article L  233 11 du Code de commerce être transmise à l’AMF ACTIONNARIAT BOURSEÉvolution de la répartition du capital et des droits de vote au 31 12 20092009 2008 2007Nombre d’actions% du capital% droits de vote (1)Nombre d’actions% du capital% droits de vote (1)Nombre d’actions% du capital% droits de vote (1)Groupe Artémis 51 616 666 40 8 55 4 51 616 666 40 8 55 3 51 617 666 40 3 55 7PPR 90 325 0 1 0 0 80 000 0 1 0 0 586 500 0 5 0 0Salariés 180 980 0 1 0 1 177 505 0 1 0 1 126 073 0 1 0 1Public 74 690 617 59 0 44 5 74 681 206 59 0 44 6 75 751 700 59 1 44 2TOTAL 126 578 588 100 100 126 555 377 100 100 128 081 939 100 100(1) Les actions inscrites depuis plus de deux ans en compte nominatif au nom du même actionnaire bénéficient d’un droit de vote double (cf Renseignements de caractère général concernant la Société – Assemblées générales page 303 ) Artémis est détenue en totalité par la Société Financière Pinault elle même contrôlée par la famille Pinault En détenant 55 4 % des droits de vote de la Société Artémis exerce un contrôle de droit sur la Société au sens de l’article L  233 3 I du Code de commerce À la connaissance de la Société il n’existe pas d’autres actionnaires détenant directement ou indirectement ou de concert 5 % ou plus du capital ou des droits de vote DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR305ÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxRÉPARTITION DU CAPITAL AU 31 DÉCEMBRE 2009S’agissant du contrôle de la Société par l’actionnaire majoritaire l’organisation et le mode de fonctionnement du Conseil et de ses comités spécialisés le nombre des administrateurs indépendants (formant la majorité du Conseil qui veille à la prévention des con its d’intérêts et procède régulièrement à son évaluation les deux tiers du Comité d’audit et la majorité du C omité de rémunérations étant précisé qu’aucun dirigeant mandataire social n’est membre d’un de ces comités) le respect par tous des règles en vigueur du règlement intérieur et de la bonne gouvernance contribuent à l’exercice d’un contrôle équilibré (voir chapitre 6 « Gouvernement d’entreprise  » ci après) Au 31 décembre 2009 les actionnaires individuels détiennent 9 0 % du capital du Groupe (contre 11 0 % à n 2008) 50 % du capital sont détenus par des investisseurs institutionnels dont 13 5 % par des sociétés françaises et 36 5 % par des non résidents Au sein des investisseurs institutionnels internationaux les États Unis détiennent 11 7 % du capital L’Europe continentale (hors France) représente 10 1 % du capital cela inclus notamment l’Allemagne (2 7 %) la Suisse (2 4 %) et la Norvège (1 7 %) Les actionnaires britanniques détiennent par ailleurs 12 1 % du capital Les principales évol utions d ans la répartition du capital 2009 par rapport à l’an derni er sont la baisse de 7 3  pts du poids des investisseurs institutionnels français et l’augmentation de 9 3 pts des investisseurs institutionnels internationaux dont principalement les actionnaires britanniques (+4 4 pts) et d’Europe Continentale hors France (+3 6 pts) Source  Titre au Porteur Identifiable (TPI) au 31 décembre 2009 Marché des titres de PPRL’action PPRPlace de cotation NYSE Euronext ParisLieu d’échange Eurolist compartiment AIndice de référence CAC 40Date d’introduction25 octobre 1988 sur le Second marché9 février 1995 dans le CAC 40Nombre d’actions 126 578 588 au 31 décembre 2009CodesISIN  FR 0000121485Reuters  PRTP PABloomberg  PPFP 306DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxÉvolution du cours de l’action PPR par rapport à l’indice CAC 40 depuis le 1er janvier 2009 Avril 09 Mai 09 Juin 09 Juil 09 Janv 09 Fév 09 Mars 09 Août 09 Sept 09 Oct 09 Nov 09 Déc 09 Janv 10 Fév 10 Mars 10PPRCAC 400102030405060708090Cours de bourse et volumes de transactions de l’action PPR20092008200720062005Cours + haut (en euros)93 3 112 8141 5122 095 6Cours + bas (en euros)36 3 31 1107 187 973 1Cours au 31 décembre (en euros)84 2 46 6110 0113 295 2Capitalisation boursière au 31 décembre (en millions d’euros)10 663 5 897 14 089 14 533 11 461Volume moyen quotidien 660 071 1 116 420 692 022 578 586 557 451NOMBRE D’ACTIONS AU 31 DÉCEMBRE 126 57 8 588 126 555 377 128 081 939 128 387 274 120 448 230Source  Euronext Titres cotés du Groupe au 31 décembre 2009 Titres cotés à la Bourse de Paris (SRD)Code ISINActionPPRFR 00 00 121 485 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR307ÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxTitres cotés à la Bourse de LuxembourgCode ISINObligationsPPR 4 % janvier 2013FR 00 10 208 660PPR 5 25 % mars 2011FR 00 10 068 486PPR 6 405 % novembre 2012FR 00 10 616 375PPR 6 536 % mai 2013FR 00 10 616 383Statistiques boursièresAction PPR2008Cours (en euros)Variation mensuelleVolumeMoyen + haut + basNombre de titres moyen par séanceTitres échangés(M€)(Nombre de titres)Janvier 93 4 112 8 79 9  14 7 % 1 581 807 3 237 34 799 759Février 92 9 98 6 88 8  3 3 % 871 397 1 705 18 299 335Mars 88 0 94 4 81 8 3 4 % 845 645 1 427 16 067 246Avril 86 1 97 0 80 9  10 4 % 947 728 1 789 20 850 022Mai 84 9 90 1 80 4  3 6 % 760 487 1 358 15 970 235Juin 79 2 87 5 69 3  12 7 % 1 146 297 1 961 24 072 246Juillet 65 2 73 8 56 0  0 7 % 1 190 728 1 789 27 386 733Août 76 5 81 4 68 9 13 6 % 933 091 1 499 19 594 907Septembre 71 9 81 3 60 0  21 4 % 1 167 234 1 876 25 679 137Octobre 47 2 64 4 36 0  20 9 % 1 566 571 1 698 36 031 127Novembre 39 3 51 2 31 1  24 7 % 1 324 229 1 049 26 484 584Décembre 41 6 48 0 32 2 24 8 % 979 444 843 20 568 315MOYENNE 2008 72 2 81 7 63 8  5 9 % 1 116 420 1 686 23 816 9712009Cours (en euros)Variation mensuelleVolumeMoyen + haut + basNombre de titres moyen par séanceTitres échangés( €) (1)(Nombre de titres)Janvier 42 79 52 75 36 25  20 74 % 970 570 872 149 435 20 381 972Février 43 22 48 45 37 95 + 22 60 % 913 836 789 988 246 18 276 717 Mars 49 02 53 72 44 85 + 3 73  % 923 100 995 480 173 20 308 198 Avril 57 29 61 61 47 54 + 15 34 % 998 879 1 144 635 939 19 977 589Mai 59 37 64 98 54 04  3 27 % 589 324 699 816 179 11 786 477 Juin 59 23 64 91 53 34  5 03 % 509 172 663 543 063 11 201 789 Juillet 61 56 78 40 55 12 + 30 21 % 566 890 802 631 083 13 038 468 Août 79 21 82 15 75 50 + 2 54 % 574 686 955 938 202 12 068 403Septembre 84 10 88 50 76 75 + 10 68 % 500 767 926 503 324 11 016 865 Octobre 83 28 93 25 72 51  14 13 % 642 731 1 177 650 552 14 140 085Novembre 81 04 84 26 72 90 + 7 51 % 449 721 765 358 494 9 444 151Décembre 82 48 85 28 79 87 + 2 51 % 281 178 510 203 599 6 185 922MOYENNE 2009 65 45 93 25 36 25 + 68 48 % 660 071 915 315 444 13 985 553 (1) Cours moyen multiplié par le nombre de titres échangés Source Euronext 308DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements généraux2010Cours (en euros)Variation mensuelleVolumeMoyen + haut + basNombre de titres moyen par séanceTitres échangés( €)(Nombre de titres)Janvier 88 01 92 04 83 54 + 1 64 % 409 159 720 200 792 8 183 170 Février 84 78 90 49 81 00  5 20 % 514 276 872 0 42 046 10 285 516 MOYENNE 2010 86 40 92 04 81 00  3 14 % 461 717 797  817  224 9 234 343 (1) Cours moyen multiplié par le nombre de titres échangés Source Euronext Politique de communication nancièreLa co mm unicatio n financière de PPR s’attache à diffu ser une information exacte et sincère Ses actions sont ciblées et personnalisées afin d’ offrir aux différe nts publics actionnaires individuels et comm unauté financière des messages adaptés à le urs attentes respectives tout en veillant à respecter l’égalité d’accès à l’information Vis à vis des actionnaires individuelsLes actionnaires individuels disposent de plusieurs supports et outils pour se tenir informés sur le Groupe et sur la vie du titre La Lettre aux actionnaires éditée deux fois par an un espace dédié sur le site Internet PPR (www ppr com) la ligne actionnaires (0810 009 108) la boîte aux lettres (actionnaire@ppr com) les avis nanciers dans la presse et sur Internet le rapport annuel sont à leur disposition et des visites de sites leur sont proposées Vis à vis de la communauté nancièreLe Groupe entretient des relations suivies avec la communauté financière française et internationale Il déploie de nombreuses actions en vue de la tenir informée de la marche de ses a aires de sa stratégie et de ses perspectives PPR enrichit sa communication lors des publications de chi res d’a aires trimestriels avec des conférences téléphoniques et organise des réunions de présentation à l’occasion de ses publications de résultats annuels et semestriels PPR participe également aux conférences sectorielles organisées par les grandes banques Les supports de l’ensemble de ces présentations sont mis à disposition sur le site Internet du Groupe PPR va également à la rencontre des investisseurs lors de roadshows organisés dans les grandes capitales financières mondiales Par ailleurs le Groupe rencontre les investisseurs et les analystes qui en font la demande et veille à entretenir une relation proactive en matière d’information de l’Autorité des marchés nanciers Modalités de di usion de l’information réglementéeConfo rmément à l’ application d epuis le 20  j anvier 2007 d es obligations de diffusion de l’information réglementée issues de la transposition de la Directive Transparence dans le règlement général de l’AMF (Autorité des marchés nanciers) la Direction de la Communication Financière de PPR s’assure de la di usion e ective et intégrale de l’information réglementée Celle ci est au moment de sa di usion déposée auprès de l’AMF et archivée sur le site Internet de PPR La di usion e ective et intégrale est réalisée par voie électronique en respectant les critères dé nis par le règlement général qui impose une di usion auprès d’un large public au sein de l’Union européenne et selon des modalités garantissant la sécurité de la di usion et de l’infor mation Pour ce faire la Direction de la Communication Financière de PPR a choisi d’utiliser les services d’un diffuseur professionnel qui satisfait aux critères de diffusion fixés par le règlement général et qui figure sur la liste publiée par l’AMF et béné cie par ce biais d’une présomption de di usion e ective et intégrale DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR309ÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxListe des informations publiées ou rendues publiques par PPR en 2009 et 2010 en application des dispositions de l’article 222 7 du règlement général de l’AMFCommuniqués disponibles sur le site de la société  www ppr com rubrique Finance Publications Informations Réglementées et ou sur le site de la Direction des Journaux o ciels  www info nanciere frDate Communiqués5 janvier 2009 Bilan semestriel du contrat de liquidité au 31 décembre 200811 février 2009 Jean Michel Noir est nommé Président Directeur général de Redcats Group18 février 2009 Conforama annonce un plan d’économies de 50 millions d’euros pour restaurer sa compétitivité18 février 2009 La Fnac annonce un plan d’économies et de conquête commerciale19 février 2009 PPR annonce ses résultats 2008 – Nouvelles améliorations des performances opérationnelles et financières19 février 2009 Mise à disposition du document financier annuel 200826 mars 2009 Émission d’un emprunt obligataire de 600 millions d’euros30 mars 2009 Convocation à l’Assemblée générale des actionnaires et porteurs de parts20 avril 2009 Avis de convocation à l’Assemblée générale 200920 avril 2009 Assemblée générale Mixte du 7 mai 2009 – Modalités de mise à disposition des informations relatives à l’Assemblée générale mixte des actionnaires du jeudi 7 mai 2009 et du document de référence 200821 avril 2009Chiffre d’affaires du 1er trimestre 200922 avril 2009 Démenti7 mai 2009 Descriptif du programme de rachat d’actions autorisé par l’AGM du 7 mai 200915 mai 2009 Information relative à la rémunération du Président Directeur général et du Directeur général délégué20 mai 2009 Déclaration des opérations effectuées par l’émetteur directement dans le cadre du programme de rachat de la Société approuvé par l’Assemblée générale ordinaire du 7 mai 2009 et mis en œuvre à partir du 8 mai 20092  juillet 2009 Bilan semestriel du contrat de liquidité au 30 juin 200931 juillet 2009 PPR annonce ses résultats semestriels 2009  des résultats solides  PPR enregistre les premiers effets de ses plans d’action31 juillet 2009 Mise à disposition du Rapport financier semestriel 200910 août 2009 Rémunération du Directeur général délégué7 octobre 2009 PPR poursuit sa stratégie en annonçant le projet d’introduction en bourse de Cfao8 octobre 2009 Cfao annonce l’enregistrement de son document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF)20 octobre 2009 Chiffres d’affaires du 3e trimestre17 novembre 2009 Cfao lance son introduction en bourse sur Euronext Paris2 décembre 2009 Succès de l’introduction en bourse de Cfao Le prix de l’offre est fixé à 26 00 euros par action2 décembre 2009 PPR introduit Cfao en bourse avec succès4 décembre 2009 Exercice intégral de l’option de surallocation Taille totale de l’opération d’introduction en bourse portée à 926 9 millions d’euros6 janvier 2010 Bilan semestriel du contrat de liquidité au 31 décembre 200918 février 2010 PPR annonce ses résultats 2009 – Un rebond de l’activité au 4e trimestre 2009 et des résultats annuels très satisfaisants18 février 2010 Mise à disposition du document financier annuel 2009 310DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRAutre information permanente ou occasionnelle disponible sur le site de la société www ppr com à la rubrique Finance Publications Informations Réglementées et ou sur le site de l’AMF  www amf france org et ou sur le site de la Direction des Journaux o ciels  www info nanciere frDate20 janvier 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 janvier 200919 février 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 février 200919 mars 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 mars 200920 avril 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 avril 200919 mai 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 mai 200919 juin 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 juin 200921 juillet 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 juillet 200921 août 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 août 200922 septembre 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 septembre 200920 octobre 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 octobre 200920 novembre 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 novembre 200921 décembre 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 décembre 200921 janvier 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 janvier 201019 février 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 février 2010Informations publiées au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO) disponibles sur le site Internet  www journal o ciel gouv frDate Nature de l’informationSupport30 mars 2009 Avis de réunion de l’Assemblée générale des actionnaires et porteurs de parts (n° 38)20 avril 2009 Avis de convocation à l’Assemblée générale 2009 (n° 47)1er juin 2009 Approbation par l’Assemblée Générale des comptes annuels au 31 décembre 2008 (n° 65)Publications e ectuées dans des journaux d’annonces légalesDate Nature de l’informationSupport16 janvier 2009 Augmentation de capital Petites Affiches (n° 12)20 avril 2009 Avis de convocation à l’Assemblée générale du 7 mai 2009 Petites Affiches (n° 78)7 août 2009 Changement d’administrateurs Petites Affiches (n° 157)1er février 2010 Augmentation de capital Petites Affiches (n° 22)Informations déposées au gre e du Tribunal de Commerce de Paris (www infogre e fr)Date de l’acte Nature de l’informationDate d’enregistrement6 janvier 2009 Statuts à jour27 janvier 20096 janvier 2009 Augmentation de capital – Modifications statutaires 27 janvier 20097 mai 2009 Statuts à jour28 août 20097 mai 2009 Renouvellement de mandat de Président 28 août 20097 mai 2009 Changement d’administrateur28 août 200922 janvier 2010 Statuts à jour12  février 201022 janvier 2010 Augmentation de capital – Modifications statutaires 12  février 2010Calendrier 2010 28  avril 2010 Chi re d’a aires du premier trimestre 2010 19 mai 2010 Assemblée Générale Mixte 30 juillet 2010 Résultats semestriels 2010 27 octobre 2010 Chi re d’a aires du troisième trimestre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR3116 Gouvernement d’entreprise GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 312Informations sur les mandataires sociaux 312Rémunération des dirigeants mandataires sociaux 319Rémunération des mandataires sociaux non dirigeants – jetons de présence 322Informations réglementaires concernant les mandataires sociaux 323Autres informations concernant le Conseil d’administration de la société 324Direction du groupe 324Rapport du président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société 326Honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le groupe en 2009 341RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE PPR 342 312DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseGouvernement d’entrepriseLors de l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2005 les actionnaires ont adopté les nouveaux statuts de PPR instituant un mode d’administration par un Conseil d’administration au lieu d’un Conseil de surveillance et d’un Directoire M  François Henri Pinault exerce les fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général de la Société Le Conseil a opté pour l’unicité des fonctions de Président du Conseil et de Directeur général et a maintenu cette option suite au renouvellement par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 du mandat d’administrateur de M  François Henri Pinault celui ci étant d’une part lié à l’actionnaire de contrôle et d’autre part très impliqué dans la conduite des a aires du Groupe dont il a une connaissance et une expérience particulièrement approfondies L’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a nommé M  Jean Francois Palus Directeur général délégué et Directeur nancier du groupe PPR en qualité d’administrateur pour un mandat de quatre ans La Société se réfère au « Code de gouvernement d’entreprise des Sociétés cotées » résultant de la consolidation du rapport de l’AFEP et du MEDEF d’octobre 2003 et de leurs recommandations de janvier 2007 et octobre 2008 sur la rémunération des mandataires sociaux (« le Code consolidé AFEP MEDEF ») De composition internationale le Conseil d’administration est composé de onze administrateurs de nationalités française italienne américaine et indienne Six des onze administrateurs sont indépendants au regard des critères du Code consolidé AFEP MEDEF M  François Pinault est Président d’Honneur mais n’est pas administrateur Les règles et modalités de fonctionnement du Conseil d’administration sont dé nies par la loi les statuts de la Société le règlement intérieur du Conseil et des Comités spécialisés prévus par ce règlement (cf  Rapport du Président ci après) S’agissant des administrateurs les statuts de la Société présentent peu de particularités par rapport aux standards légaux  des dispositions particulières concernent la durée du mandat d’administrateur (quatre ans renouvelable) la limite d’âge (le tiers des administrateurs ne peuvent dépasser l’âge de soixante dix ans) le nombre d’actions dont chaque administrateur doit être propriétaire (cinq cents) A n d’éviter un renouvellement en bloc des membres du Conseil d’administration et de favoriser le renouvellement harmonieux des administrateurs l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a adopté une modi cation des statuts sociaux a n de mettre en place le renouvellement échelonné du Conseil d’administration Les fonctions et les rémunérations individuelles des administrateurs sont indiquées ci après INFORMATIONS SUR LES MANDATAIRES SOCIAUXAu 31 décembre 2009 le Conseil d’administration comptait onze administrateurs dont six indépendants Il n’y a pas d’administrateur élu par les salariés DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR313GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseListe des membres du Conseil d’administration avec indication de leurs fonctions dans d’autres sociétésLes informations suivantes sont présentées individuellement pour chaque administrateur  expérience et expertise en matière de gestion d’entreprises  mandats et fonctions exercés durant l’exercice 2009  autres mandats exercés au cours des cinq dernières années Parmi les mandataires sociaux de PPR seuls MM   François Henri Pinault Jean François Palus et Mme Patricia Barbizet exercent des mandats sociaux dans des liales principales du Groupe François Henri PinaultNé le 28 mai 1962PPR  10 avenue Hoche 75008 ParisPrésident Directeur généralDiplômé d’HEC François Henri Pinault a rejoint le groupe Pinault en 1987 où il a exercé di érentes responsabilités dans les principales liales du Groupe Après avoir commencé comme vendeur à l’agence d’Évreux de Pinault Distribution liale spécialisée dans l’importation et la distribution de bois il crée en 1988 la centrale d’achat de cette société dont il assure la responsabilité jusqu’en septembre 1989 Nommé ensuite Directeur général de France Bois Industries la société regroupant les activités industrielles du groupe Pinault il dirige les 14 usines de cette liale jusqu’en décembre 1990 date à laquelle il prend la présidence de Pinault Distribution En 1993 il élargit ses responsabilités en étant nommé Président de la Cfao et membre du Directoire de Pinault Printemps Redoute Quatre ans plus tard il est nommé Président Directeur général de la Fnac poste qu’il occupe jusqu’en février 2000 puis il est nommé Directeur général adjoint de Pinault Printemps Redoute en charge du développement des activités Internet du Groupe Il siège par ailleurs au Conseil d’administration de Bouygues SA depuis décembre 1998 En 2000 il devient cogérant de la Financière Pinault En 2003 il est nommé Président du groupe Artémis En 2005 il es t nommé Président du Directoire puis Président Directeur général de PPR Après avoir été Président du Directoire de PPR (du 21 mars 2005 au 19 mai 2005) Vice Président du Conseil de surveillance (du 22 mai 2003 au 21 mars 2005) Membre du Conseil de surveillance (à compter du 17 janvier 2001) François Henri Pinault est Président Directeur général de PPR depuis le 19  mai 2005 Le Conseil d’administration qui s’est réuni à l’issue de l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a renouvelé son mandat de Président Directeur général pour la durée de son mandat d’administrateur qui prendra n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012 Autres mandats et fonctions exercés  au niveau du groupe actionnaire majoritaire  Gérant de Financière Pinault (depuis octobre 2000) Président du Conseil d’administration d’Artémis (depuis mai 2003) Membre du Conseil de gérance de Château Latour (depuis juin 1998) Board Memb er de Chris ties International Plc ( Royaume Uni – depuis mai 2003) dans le groupe PPR  Président du Conseil de surveillance de Puma AG (depuis juin 2007 n du mandat en 2012) Président du Conseil de surveillance de Gucci Group NV (depuis octobre 2005 n du mandat en 2010) Vice Président du Conseil de surveillance de Boucheron Holding (depuis mai 2005 n du mandat en 2010) Administrateur de Fnac SA (depuis octobre 1994 n du mandat en 2011) Membre du Conseil de surveillance d’Yves Saint Laurent SAS (depuis avril 2005 n du mandat en 2012) Administrateur de Sapardis (depuis mai 2008 n du mandat en 2014) hors groupe PPR  Administrateur de Bouygues (depuis décembre 2005 n du mandat en 2010)Administrateur de So Computing (depuis juin 2001 n du mandat en 2014) Vi c e Pr ésiden t du C onse il d e su r veilla nce d e C fao (de p u is octobre 2009 n du mandat en 2013)Vice Président du Conseil d’administration de Sowind Group (Suisse) (depuis juin 2008) Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Repr é se ntan t perm an ent d e F in an cièr e Pi na u l t a u C ons ei l d’administration de Bouygues (de décembre 1998 à décembre 2005) Administrateur de Simetra Obligations (de mai 2003 à décembre 2006) Administrateur de Palazzo Grassi Spa (de juillet à décembre 2005) Pré sid ent Dir ect eur g éné ral d e Redc ats ( d e dé cembr e  20 08 à avril 2009)Administrateur de Tennessee (de 2001 à novembre 2009) Nombre d’actions détenues  500 François Henri Pinault est gérant et associé commandité de Financière Pinault qui détient au 31 décembre 2009 directement et indirectement 51 616 666 actions PPR Patricia BarbizetNée le 17 avril 1955Artémis  12 rue François 1er 75008 ParisVice Président du Conseil d’administrationDiplômée de l’École supé rieure de comm erce de Par is Patricia Barbizet a débuté sa carrière au sein du groupe Renault comme 314DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprisetrésorier de Renault Véhicules Industriels puis Directeur nancier de Renault Crédit International  Elle rejoint le groupe Pinault en 1989 en tant que Directeur nancier Elle est Directeur général nancière Pinault et administrateur Directeur général d’Artémis Elle est Vice Président du Conseil d’administration de PPR Chairman de Christie’s et membre de Conseils de di érentes sociétés Après avoir été Président du Conseil de surveillance de PPR (de décembre  2001 à mai  2005) et Membre du Conseil de surveillance de PPR (à compter de décembre  1992) Patricia Barbizet est Vice Présidente du Conseil d’administration de PPR depuis le 19 mai 2005 Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012 Autres mandats et fonctions exercés  au niveau du groupe actionnaire majoritaire principalement  Directeur général et administrateur d’Artémis (depuis 1992  n du mandat en juin 2010) Directeur général no n mandataire social de Financiè re Pinault (depuis janvier 2001) A d m in ist ra t eu r d él ég u é d e Pa lazzo G ra s si ( It al i e) ( d ep u i s septembre 2005) Chairman du Board de Christies International Plc (Royaume Uni) (depuis mars 2003) Membre du Conseil de surveillance de Financière Pinault (depuis juin 2004  n du mandat en 2015) Administrateur de la Société nouvelle du éâtre Marigny (depuis février 2000  n du mandat en 2012) Représentant permanent d’Artémis aux Conseils d’administration d’Age (depuis juillet 2000  n du mandat en 2012) et de Sebdo Le Point (depuis juillet 1997  n du mandat en 2015 ) M embre d u Co nseil d e gérance de C hâ teau Latour (d ep u is juillet 1993) Non ex ecu tive Director de Tawa Plc (Royaume Uni) (depuis avril 2001) dans le groupe PPR  Administrateur de Fnac SA (depuis octobre 1994 n du mandat en 2011) Membre du Conseil de surveillance de Gucci Group NV (Pays Bas) (depuis juillet 1999 mandat annuel) Membre du Conseil de surveillance d’Yves Saint Laurent (depuis juin 2003 n du mandat en 2012) hors g roupe PPR  M embre d u C o nseil d ’a dmin istrat ion du   F on ds Str até giq u e d’ Inv est issement ( depu is d éce mb re  2008 f in d u man dat en décembre 2011) Administrateur de Total (depuis mai 2008 n du mandat en 2011) Administrateur d’Air France KLM (depuis janvier  2003  n du mandat en 2010) Administrateur de Bouygues (depuis décembre 2005 n du mandat en 2011) Administrateur de TF1 (depuis juillet 2000 n du mandat en 2011) Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Administrateur d’A pa (Suisse de juin 2005 à octobre 2006) Président du Conseil d’administration de la Société nouvelle du éâtre Marigny (de février 2000 à juin 2005) Représentant permanent d’Artémis au Conseil de Bouygues (de décembre 1998 à décembre 2005) Président Directeur général de Piasa (de décembre 2001 à avril 2007) puis Président (d’avril 2007 à mai 2008) Administrateur de Piasa (d’avril 2007 à janvier 2009) Nombre d’actions détenues  1 040 Jean François PalusNé le 28 octobre 1961PPR  10 avenue Hoche 75008 ParisAdministrateurDirecteur général déléguéAncien élève d’HEC (promotion 1984) Jean François Palus a débuté sa carrière en 1985 chez Arthur Andersen où il a exercé des fonctions d’audit et de conseil nancier Avant de r ejoin dre Artémis en 200 1 en tant que Directeu r et administrateur il a passé dix ans au sein du groupe PPR en occupant successivement les fonctions de Directeur général adjoint Finances de la branche industrie bois de Pinault SA (de 1991 à 1993) Directeur du Contrôle Financier Groupe (de 1993 à 1997) puis Directeur de magasin à la Fnac (1997 1998) et en n Secrétaire général et membre du Directoire de Conforama (de 1998 à 2001) Depuis mars 2005 Jean François Palus était responsable des fusions et acquisitions de PPR auprès de François Henri Pinault Président Directeur général du Groupe Depuis le 13  décembre 2005 il est Directeur nancier du groupe PPR et depuis le 26 février 2008 Directeur général délégué de PPR Le Conseil d’administration qui s’est réuni à l’issue de l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a renouvelé son mandat de Directeur général délégué pour une durée de quatre ans Jean François Palus est administrateur de PPR depuis le 7 mai 2009 Son mandat prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR315GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseAutres mandats  dans le groupe PPR  Administrateur de Conforama Holding (depuis avril  2006 n du mandat en 2013) Administrateur de Fnac (depuis novembre 2007 n du mandat en 2013) Administrateur de Caumartin Participations (depuis juin 2008 n du mandat en 2010) Admini st rateu r de PPR L u xembou r g (Lu xe mbo urg) (depu is avril 2006 n du mandat en 2010) Membre du Conseil de surveillance de Gucci Group NV (Pays Bas) (depuis mai 2006 n du mandat en 2010) Membre du Conseil de surveillance de Puma AG (Allemagne) (depuis juin 2007 n du mandat en 2012) Représentant de PPR au Conseil d’administration de Redcats (depuis avril 2006 n du mandat en 2012) Représentant de Sapardis à la Gérance de la Société civile Zinnia (depuis décembre 2009) hors g roupe PPR  Membre du Conseil de surveillance de Cfao (depuis octobre 2009 n du mandat en 2012) Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Pr ésident Directeu r génér al de Sa pard is (entre mars  2007 e t janvier 2008) Directeur général de Sapardis (entre janvier et février 2008) Représentant de Sapardis à la Gérance de Conseil et Assistance (entre décembre 2007 et décembre 2008) Président Directeur général de PPR Club de Développement (depuis juin 2006 n du mandat en 2009 ) Représentant de Saprodis à la Gérance de la Société civile Zinnia (de février 2008 à décembre 2009) Nombre d’actions détenues  12 350 Pierre BellonNé le 24 janvier 1930Sodexo  255 quai de la Batail le de Stalingrad 9 2130 Issy le s MoulineauxAdministrateur indépendantPierre Bellon est le Président et fondateur de Sodexo le leader mondial de la restauration Créé en 1966 à Marseille Sodexo est devenu en quarante deux ans sous son impulsion un groupe indépendant de 355 000  personnes implanté dans 80  pays Le 1er septembre 2005 Pierre Bellon a quitté comme prévu ses fonctions de Directeur général et a conservé sa position de Président du Conseil d’administration Sodexho Alliance devenue Sodexo est cotée à la Bourse de Paris depuis 1983 Le titre a été introduit au New York Stock Exchange en avril  2002 Pierre Bellon est Commandeur de la Légion d’honneur Commandeur de l’Ordre national du Mérite et de l’Ordre brésilien de Rio Branco et Chevalier du Mérite Agricole Il a été Membre du Conseil économique et social de 1969 à 1979 Ancien Président national du Centre des jeunes dirigeants d’entreprises Pierre Bellon a fondé en 1986 l’Association Progrès du Management Il a été également Vice Président du MEDEF de 1981 à 2005 Pierre Bellon est administrateur de PPR depuis le 19 mai 2005 après en avoir été Membre du Conseil de surveillance du 19 décembre 2001 au 19  mai 2005 Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2010 Autres mandats et fonctions exercés  Président du Conseil d’administration de Sodexo Président du Conseil de surveillance de Bellon SA et de Sobelmat SCA Administrateur de plusieurs liales de Sodexo en France et à l’étranger Administrateur de CMA CGM Administrateur de l’Association nationale des sociétés par actions – ANSA Administrateur de l’APMAutres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Directeur général de Sodexo (jusqu’en 2005) Administrateur de plusieurs liales de Sodex o en France et à l’étranger Vice Président du MEDEF (jusqu’en 2005) Membre du Conseil de surveillance d’Air Liquide Nombre d’actions détenues  2 17 0 Allan ChapinNé le 28 août 1941Compass Advisers LLC  825 road Avenue New York NY 10022 USAAdministrateur indépendantDiplômé de Yale Law School Allan Chapin débute sa carrière chez Sullivan & Cromwell en 1968 où il est nommé associé en 1976 puis Directeur des Opérations européennes Au cours de 31 ans passés dans cette rme il représente di érents États sociétés commerciales banques et sociétés d’assurances Avant d’intégrer Compass Advisers en tant qu’associé basé au bureau de New York en 2002 Allan Chapin était le Managing Director de Lazard Frères & Co LLC 316DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseAllan Chapin est administrateur depuis le 19 mai 2005 après en avoir été Membre du Conseil de surveillance (du 21 mai 2002 au 19 mai 2005) Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2010 Autres mandats et fonctions exercés  Associé de Compass Advisers LLC Administrateur de Scor CIFG et Inbev Administrateur de French American Foundation General Security National Insurance Company Scor US et Taransay Investment Limited Président de The American Fr ie nds of the Cl aude Pompidou Foundation Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Administrateur de Calfp Caliburn General Security Insurance Company of New York General Security Indemnity Co General Security Property and Casualty Company et SCOR US Corporation Membre du Advisory Board de Lazard Canada et de Toronto Blue Jays Nombre d’actions détenues  500 Luca Cordero di MontezemoloNé le 31 août 1947Ferrari  Via Abetone Inferiore 4 41053 Maranello Modena ItalieAdministrateur indépendantDiplômé de la faculté de droit de l’Université de Rome et de Columbia University à New York Luca Cordero di Montezemolo a débuté sa carrière en 1973 en tant qu’assistant du Président de Ferrari et manager de l’équipe de formule  1 sacrée championne du Monde en  1975 et  1977 Il est ensuite nommé Directeur des Relations publiques de Fiat en 1977 puis en 1981 Président Directeur général d’ITEDI qui gère les activités de presse du groupe Fiat dont le quotidien La Stampa En 1984 il est nommé Président Directeur gé nér al de Cinzano SpA en c harge d’Azzurra Or ganisation la première participation de l’Italie à l’America’s Cup De 1985 à 1990 il est le gérant du Comité d’organisation de la Coupe du monde de Football Italia 90 Depuis 1991 il est Président de Ferrari Spa dont il a été aussi Directeur général jusqu’en 2006 Il est Commandeur de la Légion d’honneur Luca Cordero di Montezemolo est administrateur de PPR depuis le 19 mai 2005 après en avoir été Membre du Conseil de surveillance (du 19 décembre 2001 au 19 mai 2005) Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2011 Autres mandats et fonctions exercés  Président de Ferrari depuis 1991 Fiat depuis 2004 Montezemolo & Partners depuis 2007 Charme Management Srl depuis mai 2007 de NTV (Nuovo Trasporto Viaggiatori) depuis 2008 Administrateur de Telethon (Italie) depuis janvier 2009 de Citigroup depuis octobre 2004 Le Monde depuis novembre 2005 Poltrona Frau depuis décembre 2003 et Tod’s depuis avril 2001 Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Président de la Con dustria (de 2004 à 2008) de Bologna Congressi (de 2000 à 2008) et de Bologna Fiere (de 1998 à 2008) Directeur général Ferrari SpA jusqu’en octobre 2006 et de Maserati (de 1997 à 2005) A d m in i st ra t eu r d e B ol og na F o ot ba l l C l u b   1 909 ( ju s qu ’ en novembre 2005) Editrice La Stampa Indesit Company (de 2002 à mai 2007) et de Davide Campari Milano (de 2004 à juin 2005) Nombre d’actions détenues  500 Jean Pierre DenisNé le 7 juillet 1960Groupe ARKEA  29808 Brest Cedex 09Administrateur indépendantM   Jean Pier re Deni s est inspe cteur des finances ancien élève d’HEC   et de l’ENA Il a notamment occ upé le s fonctio ns d e Président Directeur général du groupe Oséo de 2005 à 2007 Membre du Directoire de Vivendi Environnement devenue Véolia Environnement (2000 à 2003) Président de Dalkia (groupe Vivendi puis Veolia Environnement) (1999 2003) Conseiller de la Présidence de la CGE devenue Vivendi (1997 à 1999) et Secrétaire général adjoint de la Présidence de la République (1995 à 1997) Il est actuellement Président du Crédit Mutuel de Bretagne et du Crédit Mutuel Arkéa Jean Pierre Denis est administrateur depuis le 9  juin 2008 Son mandat prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2011 Autres mandats et fonctions exercés  Président du Crédit Mutuel de Bretagne et du Crédit Mutuel Arkéa (réunion des fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne du Sud Ouest et du Massif Central) Administrateur du groupe Altrad Admin ist rateu r et Tr ésori er généra l de la Ligu e d e footb all professionnel Membre du Conseil de surveillance d’OSEO Bretagne Administrateur de SOPROL DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR317GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseAutres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Président Directeur général du groupe Oséo (rapprochement de l’Anvar et de la BDPME) de 2005 à 2007 Président de Sofaris (2003 2005) Président Directeur général de l’Anvar (2004 à 2005) Président du Directoire de la BDPME (2003 à 2005) Nombre d’actions détenues  500 Philippe LagayetteNé le 16 juin 1943JP Morgan & Cie  14 place Vendôme 75001 ParisAdministrateurDiplômé de l’École polytechnique et de l’ENA Philippe Lagayette a dirigé les activités de JP Morgan en France de juillet  1998 à août  2008 Il a été ensuite Vice Chairman de JP Morgan in EMEA de septembre 2008 à janvier 2010 Il a commencé sa carrière dans le corps de l’Inspection générale des nances (1970) En 1974 il rejoint la Direction du Trésor au Ministère de l’Économie et des Finances et y est nommé Sous Directeur en 1980 Il devient Directeur de Cabinet du ministre de l’Économie et des Finances en 1981 puis rejoint la Banque de France en 1984 comme Sous Gouverneur Nommé Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations en 1992 il occupe cette fonction jusqu’en décembre 1997 Philippe Lagayette est aussi Président de l’Institut des hautes études scienti ques spécialisé dans la recherche en mathématiques et en physique théorique Président de la French American Foundation Comité français et Président de la fondation de coopération scienti que pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer Il est O cier de la Légion d’honneur et Commandeur de l’Ordre national du Mérite Philippe Lagayette est administrateur de PPR depuis le 19 mai 2005 après en avoir été Membre du Conseil de surveillance du 20 janvier 1999 au 19 mai 2005 Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2011 Autres mandats et fonctions exercés  Administrateur de Fimalac depuis mai 2003 Administrateur de Renault depuis mai 2007 Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Vice Chairman in EMEA de JP Morgan ( de septembr e  2008 à janvier 2010)Managing Director et Chairman du Paris Management Committee de JP Morgan Chase Bank (de 1998 à 2008) Président Directeur général de JP Morgan et Cie SA (de juillet 1998 à août 2008) Administrateur de La Poste (de décembre 2000 à décembre 2005) Nombre d’actions détenues  500 Aditya MittalNé le 22 janvier 1976Arcelor Mittal  7 th oor Berkeley Square House Berkeley Square London W1J 6DA Royaume UniAdministrateur indépendantAprès des études à la Wharton Business School en Pennsylvanie Aditya Mittal a travaillé comme banquier d’investissement à la banque CSFB puis est entré dans le groupe Mittal Steel en 1997 où il a occupé divers postes dont celui de Directeur des Fusions & Acquisitions Il a à cette occasion mené une stratégie d’acquisitions qui a permis l’expansion de Mittal Steel en Europe Centrale en Afrique et aux États Unis et hisser le Groupe parmi les plus grands producteurs mondiaux d’acier En 2004 il est devenu Chief Financial Officer (CFO) de Mittal Steel et a mené à bien la fusion avec Arcelor Aditya Mittal est administrateur de PPR depuis le 7 mai 2009 Son mandat prend n à l’Assemb lée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012 Autres mandats et fonctions exercésChief Financial Officer et Group Management Board member de Arcelor MittalNombre d’actions détenues  500 Baudouin ProtNé le 24 mai 1951BNP Paribas  3 rue d’Antin 75002 ParisAdministrateurDiplômé d’HEC en 1972 et de l’ENA en 1976 Baudouin Prot rejoint l’Inspection générale des nances où il passe quatre ans avant d’être nommé adjoint au Directeur général de l’Énergie et des Matières premières au ministère de l’Industrie pendant 3 ans Il entre à la BNP en 1983 comme Directeur adjoint à la Banque Nationale  de Paris Intercontinentale avant de prendre la Direction Europe en 1985 Il rejoint la Direction Centrale des réseaux en 1987 et est promu Directeur central en 1990 puis Directeur général adjoint de la BNP en charge des réseaux en 1992 Il devient Directeur général de la BNP en 1996 et Directeur général délégué de BNP Paribas en 1999 En mai 2000 il est nommé administrateur Directeur général délégué de BNP Paribas puis administrateur Directeur général de BNP Paribas en mai 2003 Il est O cier de l’Ordre national du Mérite et Chevalier de la Légion d’honneur Baudouin Prot est administrateur de PPR depuis le 19 mai 2005 après en avoir été Membre du Conseil de surveillance (du 11 mars 1998 au 19 mai 2005) Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012 Autres mandats et fonctions exercés  Administrateur Directeur général de BNP Paribas (depuis juin 2003  n du mandat en 2011) 318DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseAdministrateur de Veolia Environnement (depuis avril 2003  n du mandat en 2013) Administrateur de Erbe (Belgique) (depuis juin 2004  n du mandat en 2010) Administrateur de Pargesa Holding SA (Suisse) (depuis mai  2004  n du mandat en 2010) Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Administrateur d’Accor (de janvier 2006 à février 2009) A d m in i st ra t eu r d e B N L S p A ( It a l i e) ( d e f év ri er   20 07   à septembre 2008) Représentant permanent de BNP Paribas au Conseil de surveillance d’Accor (de 1992 à janvier 2006) Nombre d’actions détenues  600 Jean Philippe ierryNé le 16 octobre 1948AGF  87 rue de Richelieu 75002 ParisAdministrateur indépendantDiplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et diplômé d’études supérieures en sciences économiques Jean Philippe ierry rejoint en 1978 GPA Assurances dont il assure la présidence de 1989 à 2000 puis en 1989 Worms et Cie comme associé gérant commandité puis Président du Directoire en 1997 Il a été parallèlement Président d’Athéna Assurances En 1998 il rejoint le groupe Generali France dont il prend la présidence en 1999 En 1996 il prend la présidence de la FFSAA et la vice présidence de la FFSA De juin 2001 à décembre 2009 il a été Président Directe ur général du groupe AGF  du 1er  janvier 2006 au 31 décembre 2009 il a été également Membre du Directoire d’Allianz SE Jean Philippe ierry est Commandeur de l’Ordre national du Mérite Officier de la Légion d’honneur Chevalier du Mérite agricole Membre d’honneur de l’Institut des actuaires français  il est Conseiller du Commerce extérieur de la France et depuis le 7 mars 2010 Vice Président de l’Autorité de contrôle prudentiel M  Jean Philippe ierry est entré au Conseil d’administration de PPR le 6 septembre 2006 sur cooptation en remplacement de M  Anthony Hamilton cette cooptation a été rati ée par l’Assemblée générale des actionnaires le 14 mai 2007 Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7  mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012 Autres mandats et fonctions exercés  Administrateur de Société Financière Foncière et de Participations FFP (depuis septembre 2005 n du mandat en 2011) de Atos Origin (depuis février 2009) et de Tocqueville Finance SA Membre du Conseil de surveillance d’Euler Hermès (depuis janvier 2010 échéance du mandat en 2011) Vic e Pr ésid ent de l’Au torité de con trôle prud e ntiel (d e pu is mars 2010) Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Président du Conseil d’administration d’Allianz France  ex AGF SA (de juin 2001 à décembre 2009 ) Président du Conseil d’administration de Tocqueville Finance (de septembre 2007 à novembre 2009 ) Président d’Allianz Holding France SAS (de septembre 2007 à novembre 2009 ) et de Tocqueville Finance Holding SAS (de 2008 à novembre 2009 ) Directeur général et d’AGF SA (de juin 2001 à 2008) Président du Conseil d’administration de Château Larose Trintaudon (de juin 2003 à mai 2007) Membre du Directoire d’Allianz SE (Allemagne) (de janvier 2006 à décembre 2009) Pré sid ent Dir ect eur gé néral d’AGF Hold ing ( d e mai  2 002 à novembre 2007) Président des Conseils d’administration d’AGF IART et AGF Vie (jusqu’en 2008) Président des Conseils de surveillance du GIE AGF Informatique (jusqu’en 2006) d’Euler Hermès (de 2001 à décembre 2009) de Mondial Assistance AG (Suisse) (de décembre 2005 à novembre 2009) et de Atos Origin (de juillet 2008 à février 2009) Membre des Conseils de surveillance d’Allianz Nederland Groep (Pays Bas) (de janvier 2006 à mai 2007) d’Allianz Global Corporate & Specialty AG (Allemagne) (de mars 2006 à mai 2007) Membre du Conseil de surveillance du groupe Taittinger (jusqu’en 2005) Admini strateur d’Allianz Seguros y Reaseguros (Espagne) (de mai 2001 à juillet  2007) d’AGF RAS Holding (Pays Bas) (jusqu’en 2006) et d’AGF International (de mai 2001 à mars 2009) Nombre d’actions détenues  3050 dont 2 550 en nue propriété DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR319GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUXLa rémunération des dirigeants mandataires sociaux comprend une partie xe et une partie variable dont les règles de détermination sont arrêtées par le Conseil d’administration chaque année sur la base des recommandations émises par le Comité des rémunérations Le s montant s du s présentés d ans les deux tablea ux suivant s correspondent aux rémunérations attribuées au dirigeant mandataire social au cours de chacun des exercices présentés quelle que soit la date de versement Les montants présentés comme versés correspondent à l’intégralité des rémunérations perçues par le dirigeant mandataire social au cours de chacun des exercices présentés Montants bruts (en euros)Exercice 2009 Exercice 2008François Henri PinaultPrésident Directeur généralMontants dus au titre de l’exerciceMontants versés au cours de l’exerciceMontants dus au titre de l’exerciceMontants versés au cours de l’exerciceRémunération fixe 999 996 999 996 999 996 999 996Rémunération variable 1 548 600 0 0 1 380 000 (1)Rémunération exceptionnelle 0 0 0 0Jetons de Présence (PPR + filiales) 162 193 120 000 163 527 120 000Avantages en nature 9 751 9 751 6 218 6 218TOTAL 2 720 540 1 129 747 1 169 741 2 506 214(1) Au titre de 2007 Montants bruts (en euros)Exercice 2009 Exercice 2008Jean François PalusDirecteur général déléguéMontants dus au titre de l’exerciceMontants versés au cours de l’exerciceMontants dus au titre de l’exerciceMontants versés au cours de l’exerciceRémunération fixe 612 937 612 937 600 000 600 000Rémunération variable 800 110 91 660 105 000 317 430 (1)Rémunération exceptionnelle 0 0 0 0Jetons de Présence (filiales) 115 907 (2)90 000 90 000 90 000Avantages en nature 4 785 4 785 4 785 4 785TOTAL 1 533 739 799 382 799 785 1 012 215(1) Essentiellement au titre de 2007 (2) Jetons de présence PPR inclus Les rémunérations variables dues au titre de l’exercice 2008 ont été versées au cours du 1er  trimestre 2009 et celles dues au titre de l’exercice 2009 ont été versées au cours du 1er trimestre 2010 Pou r 2009 les rémunérations du Président Dir ecteur général et du Direc te ur général délégué ont é té arrêtées par le Conseil d’administration sur recommandation du Comité des rémunérations  la structure des rémunérations – montant de la partie xe et taux de la partie variable – est arrêtée considération prise de l’analyse des pratiques de marché observées pour les dirigeants des sociétés du CAC 40 La ré mu nération variable d u Pr ésident Directeur général est fonction de l’atteinte d’objectifs précisément dé nis et déterminée selon les résultats du groupe après clôture de l’exercice concerné Elle représente à objectifs réalisés 120 % en 2008 et en 2009 de la partie xe et peut atteindre à objectifs dépassés 180 % de la partie xe Ces objectifs au nombre de deux comptaient en 2008 chacun pour moitié dans la détermination de la rémunération variable  d’une part le résultat opérationnel et le retour sur capitaux engagés d’autre part le cash ow libre opérationnel après frais nanciers des performances exceptionnelles pouvant éventuellement entrer au surplus Conformément à l’application de ces critères aucune rémunération variable au titre de 2008 n’a été versée au Président Directeur général À l’occasion du renouvellement du mandat du Président Directeur général le 7 mai 2009 le conseil a décidé que sa rémunération variable sera déterminée selon deux objectifs dé ni s  5 0  % au titre de la marge opérationnelle du Groupe et 5 0 % au titre de la variation de cash ow du Groupe (variation du besoin en fonds de roulement investissements opérationnels net après impôts et frais nanciers) à l’exclusion de tout critère qualitatif Conformément à l’application de ces critères une rémunération variable de 1  548 600 euros a été versée au titre de 2009 au Président Directeur général 320DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprisePour le Directeur général délégué la part variable au titre de l’exercice 2008 représente à objectifs atteints 50  % de la rémunération xe et 100  % en 2009 pouvan t atteindre 150  % à objectifs dépassés la rémunération fixe ayant été arrêtée à 620  000  euros en 2009 (600 000 euros en 2008) Sa part variable dépendait en 2008 d’une part (pour 60  %) de l’atteinte d’objectifs quantitatifs (résultat opérationnel retour sur capitaux engagés et cash ow libre opérationnel après frais nanciers du Groupe) et d’autre part (pour 40 %) de la réalisation d’objectifs qualitatifs xés par le Président Directeur général S u r pr o posi tion d u C omi té de s r ému n éra ti ons l e C ons ei l d’administration du 30 juillet 2009 a décidé de porter à 100 % (au lieu de 80 % précédemment arrêté en vue du renouvellement du mandat de Directeur général délégué) la part de la rémunération variable de Jean François Palus soumise aux mêmes critères exclusivement quantitatifs que ceux appliq ués à la rémunération variable du Président Directeur général Conformément à l’application de ces critères une rémunération variable de 800 110 euros a été versée au titre de 2009 au Directeur général délégué Les avantages e n natu re du Pr ésident Directeu r géné ral e t du Directeur général délégué correspondent à la mise à disposition de voitures de fonction Aucune indemnité en cas de cessation de leurs fonctions n’est prévue pour le Président Directeur général et le Directeur général délégué dans le cadre de leurs mandats Il n’existe pas de régime de retraite pour les dirigeants mandataires sociaux Dirigeants Mandataires SociauxContrat de TravailRégime de retraite supplémentaireIndemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctionsIndemnités relatives à une clause de non concurrenceOui Non Oui Non Oui Non Oui NonFrançois Henri PinaultPrésident Directeur généralDate début mandat  19 mai 2005Date fin mandat  AG 2013 X X X XJean François PalusDirecteur général déléguéDate début mandat  26 février 2008Date fin mandat  AG 2013 X (1)X (2) X X(1) Suite à sa nomination en qualité d’administrateur par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 et conformément aux recommandations AFEP MEDEF le seul contrat de travail du Directeur général délégué avec une filiale du Groupe a fait l’ objet d’ une rupture conventionnelle (2) Il a été décidé en décembre 2009 de clôturer le régime collectif de retraite supplémentaire à prestations définies Par ailleurs le Conseil d’administration a autorisé début 2010 la mise en place d’un régime spécifique de retraite additionnelle en faveur de M  Jean François Palus présent dans le Groupe depuis 19  ans sous la forme d’un versement d’une dotation d’un montant de 3 568 M à un organisme gestionnaire pour fonder des droits à une retraite additionnelle (avec droit à reversion) exigible à partir de son âge légal de retraite à taux plein sans condition de présence dans le Groupe Pour autant M  Jean François Palus ne devra pas avoir quitté le Groupe avant le 31 décembre 2014 pour convenance personnelle et les critères de performance actuellement en vigueur pour l’attribution de sa part de rémunération variable devront être remplis pendant la durée effective de son mandat actuel d’administrateur Ce montant financerait une rente de retraite cible non garantie en niveau équivalent aujourd’hui à 25 % environ de sa rémunération annuelle actuelle dans le Groupe Autres éléments et engagementsAucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été attribuée aux dirigeants mandataires sociaux au cours de l’exercice 2009 Aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été levée durant l’exercice 2009 par un dirigeant mandataire social L’historique des attributions d’options de souscription d’achat d’actions à M  François Henri Pinault et M  Jean François Palus gure en pages 292 293 Il est rappelé qu’à la connaissance de la Société aucun instrument de couverture d’options pour les dirigeants mandataires sociaux n’a été mis en place DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR321GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES À CHAQUE MANDATAIRE SOCIAL DURANT L’EXERCICE 2009N° et date du planNombre d’actions attribuéesValorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés (IFRS2)Date d’acquisitionDate de disponibilité Conditions de performanceJean François PalusPlan 2009 I7 mai 20096 030 248 105 € 7 mai 2011 7 mai 2013C on dit ion d ’u ne p erf or man ce a u moin s équivalente du cours de l’action PPR par rapport à un indice représentatif de valeurs européennes cotées des secteurs du luxe et de la distribution entre l’attribu tion et l’acquisition définitive de ces actions (2 ans) et condition supplémentaire d’une progression minimale du bénéfice net par action PPR de 5 % au cours des exercices 2009 et 2010 le nombre d’actions définitivement acquises étant réduit à due proportion de l’éventuelle so us per forman ce du titre PPR et de l a progression du bénéfice net par action TOTAL 6 030 248 105 €Le Conseil d’administration du 7 mai 2009 n’a pas décidé en accord avec M  François Henri Pinault d’ attribuer à ce dernier d’actions de performance en 2009 pour des raisons liées au contexte économique abstraction faite de toute appréciation sur les résultats et les activités du Groupe Le Comité des rémunérations a cependant préconisé au Conseil d ’ a dmi ni s tra tion l ’attr ib u tion à M   J ean F ra nç ois Pa lu s d e 6 030 actions de performance dont l’acquisition dé nitive est soumise à une condition supplémentaire de performance d’une progression minimale du résultat net par action PPR au cours des exercices 2009 et 2010 Le Conseil d’administration a décidé que 30 % au moins du montant net d’impôt et prélèvements sociaux (au taux de droit commun comm e si les actions étaient immédiatement cédées) de la plus value d’acquisition dégagée lors de la vente d’actions de performance devront être conservés par M Jean François Palus sous forme d’un nombre équivalent d’actions ainsi attribuées (valorisées à la date de cession) jusqu’à la cessation de ses fonctions de mandataire social de PPR sauf décision contraire du Conseil d’administration le relevant de cette restriction dans la limite qu’il xerait alors En outre l e Conseil d’administration a décidé dans le cadre des recommandations du Code cons olidé AFEP MEDEF de fixe r l’ obligation d’ achat lors de la disponibilité des actions de performance à 10 % du nombre d’actions de performance initialement attribuées à M  Jean François Palus ACTIONS DE PERFORMANCE DEVENUES DISPONIBLES AU COURS DE L’EXERCICE 2009 POUR CHAQUE MANDATAIRE SOCIALN° et date du planNombre d’actions devenues disponibles durant l’exercice Conditions d’acquisitionJean François Palus Plan 2007 14 mai 2007 8 291 (1)Aucune action à acquérir lors de la disponibilitéTOTAL8 291(1) Actions attribuées définitivement en 2009 et disponibles à partir du 14 mai 2011 322DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseSynthèse des rémunérations options et actions de performance attribuées à chaque dirigeant mandataire socialMontant bruts (en euros)François Henri PinaultPrésident Directeur généralMontants au titre de l’exercice 2009Montants au titre de l’exercice 2008Rémunérations dues2 720 540 1 169 741Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (1)Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice (1)915 300TOTAL2 720 540 2 085 041(1) Cette valeur correspond à la valeur des options et instruments financiers lors de leur attribution telle que retenue dans le cadre de l’application d’IFRS 2 après prise en compte notamment d’une éventuelle décote liée à des critères de performance et à la probabilité de présence dans la Société à l’issue de la période d’acquisition mais avant effet de l’étalement au titre d’IFRS 2 de la charge sur la période d’acquisition Montant bruts (en euros)Jean François PalusDirecteur général déléguéMontants au titre de l’exercice 2009Montants au titre de l’exercice 2008Rémunérations dues1 533 739 799 785Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (1)Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice (1)248 105 682 938TOTAL1 781 844 1 482 723(1) Cette valeur correspond à la valeur des options et instruments financiers lors de leur attribution telle que retenue dans le cadre de l’application d’IFRS 2 après prise en compte notamment d’une éventuelle décote liée à des critères de performance et à la probabilité de présence dans la Société à l’issue de la période d’acquisition mais avant effet de l’étalement au titre d’IFRS 2 de la charge sur la période d’acquisition RÉMUNÉRATION DES MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS  JETONS DE PRÉSENCEL’Assemblée générale du 7  mai 2009 a augmenté de 610  0 00  à 660 000 euros le montant global des jetons de présence aux membres du Conseil d’administration au titre de l’exercice 2009 ce en raison de la nomination d’un administrateur supplémentaire Sur la base des recommandations du Comité des rémunérations le Conseil d’administration du 22 janvier 2010 a décidé la répartition des jetons de présence en fonction de la présence e ective des membres aux réunions du Conseil et des Comités spécialisés qui se sont tenus au cours de l’exercice 2009 Sur le montant global xé par l’Assemblée générale la règle suivie par le Conseil est d’allouer 114 000 euros à titre de part spéciale à la Vice Présidente (45 000 euros) et aux Présidents des Comités d’audit et des rémunérations respectivement (23 000 euros chacun) le solde étant divisé en deux parts potentiellement égales  a) une part xe attribuée avec coe cient 1 par appartenance au Conseil majorée de 0 5 par Comité  b) une part variable attribuée avec coe cient 1 par présence à chaque réunion du Conseil et 0 5 à chaque participation à une réunion de Comité Au titre de l’exercice 2009 le montant total versé aux administrateurs non dirigeants est de 561  841  euros avec la répartition suivante  114 000 euros de part spéciale  222  506  euros de part xe  225  335  euros de part variable Le tableau suivant rappelle les jetons de présence versés en  2008 et 2009 au titre des exercices 2007 et 2008 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR323GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseMembres du Conseil d’administration autres que le Président Directeur généralJetons de présence versés au cours de l’exercice (en euros)2009 2008Patricia Barbizet209 354 (1)204 815 (1)René Barbier de la Serre84 836 82 183Pierre Bellon56 136 49 334Allan Chapin56 136 54 962Luca Cordera di Montezemolo25 218 24 667Jean Pierre Denis19 460Philippe Lagayette81 036 76 555Baudoin Prot30 227 38 406Jean Philippe Thierry43 527 42 629TOTAL605 930 573 551(1) Jetons de présence versés par PPR et Gucci Group La Société ni aucune des entreprises qu’elle contrôle n’a pris aucun engagement au bénéfice de ses mandataires sociaux à raison de la prise de la cessation ou du changement de leurs fonctions ou postérieurement à celles ci Aucun mandataire social ne bénéficie d’avantage particulier ni régime spéci que en matière de retraite Il n’y a pas de rémunération conditionnelle ou di érée INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES CONCERNANT LES MANDATAIRES SOCIAUXÀ la connaissance de la Société  aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée au cours des cinq dernières années à l’encontre de l’un des mandataires sociaux  aucun des mandataires sociaux n’a été associé au cours des cinq dernières années à une faillite mise sous séquestre ou liquidation en tant que membre d’un organe d’administration de direction ou de surveillance ou en tant que Directeur général  a u c u ne co n d am n ati on n ’ a é té p ron on cée au c ou rs d es cinq dernières années à l’encontre de l’un des mandataire s sociaux emportant une interdiction d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des a aires d’un émetteur  aucune incrimination et ou sanction publique o cielle n’a été prononcée à l’encontre de l’un des mandataires sociaux  de la Société par des autorités statutaires ou réglementaires (y compris des organismes professionnels désignés)  aucun mandataire social  ne bénéficie d’un engagement de la Société ou de l’une de ses liales correspondant à des éléments de rémunération indemnités ou avantages quelconques dus ou susceptibles d’être dus à raison de la prise de la cessation ou du changement de ces fonctions ou postérieurement à celles ci  aucun mandataire social n’a reçu de rémunération de la Société Artémis qui contrôle directement PPR au cours de l’exercice  aucun mandataire social n’a signalé l’existence d’un accord avec un principal actionnaire client ou fournisseur de la Société en vertu duquel il a été sélectionné en tant que mandataire Par ailleurs aucun contrat de services prévoyant l’octroi d’avantages ne lie les administrateurs au groupe PPR Il n’existe pas d’actifs appartenant directement ou indirectement aux dirigeants de la Société exploités dans le cadre du Groupe En règle générale à la connaissance de la Société aucun mandataire social n’est en situation de con it d’intérêts potentiel entre ses devoirs envers elle et ses intérêts ou autres devoirs et n’a de lien familial existant avec un autre mandataire social de la Société 324DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseAUTRES INFORMATIONS CONCERNANT LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉPrésident d’Honneur du Conseil d’administrationConformément à la faculté prévue par les statuts de la Société le Co nseil d’administration a décidé le 7  mai 2009 à l’issue de l’Assemblée gé nérale mixte de conf irmer M   Fr ançois Pinault fondateur du groupe PPR en qualité de Président d’Honneur du Conseil d’administration À ce titre M  François Pinault est invité à participer aux réunions du Conseil d’administration et du Comité stratégique et de développement avec voix consultative Vice Président du Conseil d’administrationConformément à la faculté prévue par les statuts de la Société le Conseil d’admin istration a reconduit le 7  mai 2009 à l’issue de l’Assemblée générale mixte Mme  Patricia Barbizet en qualité de Vice Présidente du Conseil d’administration et ce pour la durée de son mandat d’administrateur À ce titre Mme  Barbizet assure un travail de préparation et de coordination des travaux du Conseil d’administration et peut en présider les réunions en l’absence du Président CenseursLe C onseil d’adminis tration réuni le 7  mai 2009 à l’iss ue d e l’Assemblée générale mixte a renouvelé les dirigeants du Groupe suivants en qualité de censeurs auprès du Conseil d’administration  M  Robert Polet Chairman of the Management Board et CEO de Gucci Group NV  M  Christophe Cuvillier Président Directeur général de Fnac  M  Jochen Zeitz Président du Directoire de Puma AG  M   ierry Guibert Président Directeur général de Conforama Holding  M  Jean Michel Noir Président Directeur général de Redcats SA M   Alain Viry alors Président Directeur général de Cfao avait été également nommé ès qualité par le même Conseil d’administration et a démissionné de ses fonctions le 7 décembre 2009 en raison de la perte de contrôle de PPR dans Cfao lors de son introduction en bourse Les censeurs ont pour mission principale de participer aux réunions du Comité stratégique et de développement et en tant que de besoin aux réunions du Conseil d’administration pour y apporter les informations nécessaires leur expertise et leur connaissance des di érents métiers du Groupe Ils ont voix consultative En mai 2007 l’Assemblée générale des actionnaires estimant opportun de laisser le Conseil juge du nombre des censeurs dont il souhaite s’entourer a modi é en ce sens l’article 18 des statuts de PPR DIRECTION DU GROUPELa Direction du Groupe est composée du Comité exécutif du Groupe réuni autour de M   François Henri Pinault Président Directeur général et de M  Jean François Palus Directeur général délégué Le Comité exécutifChaque mois le Comité exécutif réunit les Présidents des di érentes Branches du Groupe ainsi que les principaux directeurs fonctionnels de PPR Instance opérationnelle du Groupe le Comité exécutif est un organe privilégié de réflexio n sur les métiers du Groupe de coordination et de partage des initiatives interbranches ainsi que de suivi des projets transversaux Membres du Comité exécutif François Henri Pinault (depuis mars 2005) Président du directoire puis Président Directeur général  Jean François Palus (depuis décembre 2005) Directeur général délégué et Directeur nancier Groupe  C l au d e C hir ac ( d epu is déce mb re  2007) Dire cte ur d e l a Communication du Groupe  Laurent Claquin (depuis septembre 2007) Directeur Responsabilité Sociale et Environnementale Groupe  Christophe Cuvillier (depuis février  2005) Président Directeur général de Conforama puis Président Directeur général de Fnac (depuis mars 2008)  Philippe Decressac ( depuis nove mbre  2008) Dir ecteur des Ressources Humaines Groupe  DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR325GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise ierry Guibert (depuis juin 2008) Président Directeur général de Conforama  Jean Michel Noir (depuis avril 2009) Président Directeur général de Redcats  Robert Polet (depuis juillet 2004) Chairman et CEO de Gucci Group NV  Jochen Zeitz (depuis septembre  2007) Président du Directoire de Puma AG Réunions mensuelles de suivi de l’activité et des budgetsLa Direction Générale de PPR et les Présidents et Secrétaires généraux des Branches du Groupe se réunissent tous les mois a n d’apprécier l’évolution de l’activité des Branches Cette appréciation s’appuie sur des éléments opérationnels et nanciers Organisation de la plani cation du GroupeChaque B ranche établit u n plan à moyen te rme couvrant le s dimensions stratégiques opérationnelles et nancières qui reprend entre autr es le s thèmes posés par le Comité stratégiqu e et de développement dans la lettre de cadrage annuelle destinée à chaque Branche La ré exion stratégique porte sur les évolutions à long terme des métiers les perspectives de croissance des marchés principaux et le positionnement des concurrents Le plan opérationnel est la transcription de la ré exion stratégique en un nombre limité de programmes d’actions prioritaires Le plan nancier re ète l’impact de ces programmes d’actions sur la performance opérationnelle de la Branche et leur traduction en éléments nanciers et comptables La synthèse de ces plans fait l’objet chaque année d’une ré exion approfondie au cours du séminaire stratégique qui rassemble le Comité exécutif et le Comité stratégique et de développement autour des ré exions stratégiques majeures et des grands projets du Groupe Chaque année une réunion du Conseil d’administration est dédiée à la présentation des plans à moyen terme des Branches ainsi qu’à leur synthèse nancière Comité déontologiqueComposé du Directeur général délégué et du Directeur juridique du Groupe le Comité déontologique établit le calendrier des fenêtres négatives relatives aux interventions sur titres PPR les listes d’initiés les lettres d’information et de suivi concernant les règles en matière de délit d’initié adressées aux cadres et dirigeants concernés du Groupe ainsi qu’aux initiés occasionnels et permanents conformément au règlement général de l’Autorité des marchés nanciers Tout membre du Comité exécutif du Groupe est tenu de consulter le Comité déontologique avant toute intervention qu’il envisage sur les titres PPR ou instrument nancier assimilé En application des dispositions de l’article  223 26 du règlement général de l’AMF à la connaissance de la Société les opérations réalisées par les personnes visées à l’article  L   621 18 2 du Code monétaire et nancier sur les instruments nanciers de PPR au cours de l’exercice 2009 et du 1er janvier au 15 mars 2010 ont été les suivantes  Cession de 300 actions PPR par M  Baudouin Prot administrateur le 24 mars 2009  A cq u isi t io n d e 500  ac ti on s PPR p ar M   Ad ity a M it ta l administrateur le 13 juillet 2009  Acquisition d e 1  000 action s PPR par M Pierr e B ell on administrateur le 18 février 2010  A cqu isition d e 150 act ions PPR pa r M Ba u dou in Pro t administrateur le 18 février 2010 Comité pour l’éthique et la responsabilité sociale et environnementale (CERSE)Interlocuteur du Comité exécutif le Comité pour l’éthique et la responsabilité sociale et environnementale (CERSE) est composé de cadres de la Société et des Branches qui apportent leur expérience dans des domaines variés  stratégie ressources humaines développement durable juridique et gestion d’entreprise Le comité compre nd également un membre extérieur au Groupe expert en matière d’éthique des a aires Le CERSE remplit 3 missions  Suivre la bonne di usion et la bonne application du Code de conduite des a aires et des principes qu’il défend  Répondre à toute sollicitation de collaborateur du Groupe qu’il s’agisse d’une simple demande de clarification au quotidien portant sur l’interprétation du Code et son application ou qu’il s’agisse d’une réclamation envoyée au CERSE pour non respect supposé de l’un des principes éthiques du Groupe  Être force de proposition pour faire évoluer la politique et les ac tions du Groupe en matière de Responsabilité S ociale et Environnementale 326DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseRAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LES CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL ET LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES MISES EN PLACE PAR LA SOCIÉTÉEn application de l’article  L   225 37 al   6 du Code du commerce modi é par la loi n°  2008 649 du 3  juillet 2008 il vous est rendu compte ci après des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société en détaillant notamment celles de ces procédures qui sont relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière pour les comptes consolidés et les comptes sociaux  la première partie de ce rapport a été présentée au Comité des nominations du 15 février 2010 sa seconde partie ayant fait l’objet d’une délibération du Comité d’audit de la Société le 19 janvier 2010 L’intégralité de ce rapport a fait l’objet d’une approbation du Conseil d’administration lors de sa réunion du 17 février 2010 conformément aux dispositions de l’article L  225 37 du Code de commerce I Composition du Conseil d’administration1 – Composition actuelle du ConseilLe Conseil est composé d’administrateurs d’expérience large et diversi ée notamment en matière de stratégie d’entreprise nances assurances distribution industrie comptabilité gestion et contrôle de sociétés commerciales ou nancières La durée statutaire du mandat d’administrateur est de quatre ans renouvelable A n d’éviter un renouvellement en bloc des membres du Conseil d’administration et de favoriser le renouvellement harmonieux des administrateurs l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a adopté une modi cation de l’article 10 des statuts sociaux a n de mettre en place le renouvellement échelonné du Conseil d’administrationCinq censeurs nommés par le Conseil d’administration du 7 mai 2009 pour une durée de quatre ans en vertu de l’article 18 des statuts sociaux assistent en tant que de besoin aux réunions du Conseil avec voix consultative Le Conseil a créé quatre comités en charge de l’assister dans l’exécution de sa mission  le Comité d’audit le Comité des rémunérations le Comité des nominations et le Comité stratégique et de développement La liste détaillée des administrateurs et des censeurs gure ci avant dans le document de référence en pages 313 à 318 Le Conseil est composé actuellement de onze administrateurs  Participation à un comitéNom Mandat ÂgeAdminis trateurIndépen dant (1)AuditRémuné rationsNomi nationsStrat & Dev Début1er mandatFin du mandat en cours NationalitéFrançois Henri PinaultPrésident Directeur général 47✓ 2005 2013 FrançaisePatricia BarbizetVice Présidente 54✓ ✓ ✓ ✓ 2001 (2)2013 FrançaiseJean François PalusDirecteur général délégué 48✓ 2009 2013 FrançaisePierre Bellon Administrateur 80 ✓ ✓ ✓ 2001 (2)2011 FrançaiseAllan Chapin Administrateur 68✓ ✓ ✓ 2002 (2)2011 AméricaineLuca Cordero di Montezemolo Administrateur 62✓ 2001 (2)2012 ItalienneJean Pierre Denis Administrateur 49✓ ✓ ✓ 2008 2012 FrançaisePhilippe Lagayette Administrateur 66✓ ✓ 1999 (2)2012 FrançaiseAditya Mittal Administrateur 34 ✓ 2009 2013 IndienneBaudouin Prot Administrateur 58✓ 1998 (2)2013 FrançaiseJean Philippe Thierry Administrateur 61✓ ✓ 2006 2013 Française(1) Au regard des critères du Code consolidé AFEP MEDEF énoncés au paragraphe II 5 ci dessous (2) Mandat initial de membre du Conseil de Surveillance DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR327GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise2 – Évolution de la composition du ConseilLe mandat d’administrateur de René Barbier de la Serre a pris n à l’issue de l’Assemblée générale mixte du 7  mai 2009 et n’a pas été renouvelé L’assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a renouvelé les mandats des autres administrateurs à l’exception de Jean Pierre Denis qui avait été nommé par l’Assemblée générale mixte du 9 juin 2008 pour une durée de quatre ans et a nommé deux nouveaux administrateurs  MM  Jean François Palus et Aditya Mittal II Conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration1 Règlement intérieur du ConseilLe Conseil d’administration assume les missions et exerce les pouvoirs qui sont conférés par la loi et les statuts Il détermine et apprécie les orientations objectifs et performances de la Société et veille à leur mise en œuvre Sous réserves des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social il est saisi de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les a aires qui la concernent Le Conseil procède aux contrôles et véri cations qu’il juge opportuns Les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration sont dé nies par la loi les statuts de la Société le règlement intérieur du Conseil et les travaux des comités spécialisés du Conseil d’administration Pour chacun des comités le Conseil a établi un règlement intérieur En conformité avec la loi et son règlement intérieur le Conseil d’administration se réuni t au moins quatre fois par an Afin de permettre aux administrateurs de préparer au mieux les sujets à examiner en séance un dossier complet leur est préalablement adressé en temps utile comprenant par thème abordé l’information nécessaire sur tous les sujets gurant à l’ordre du jour Rappelant les obligations réglementaires en la matière le règlement intérieur qui a été modi é pour tenir compte des nouvelles obligations d’information nancière et de l’entrée dans le groupe PPR de Puma AG liale cotée en Allemagne xe également les règles qui s’imposent aux administrateurs quant aux restrictions d’intervention sur les titres de la Société ou plus généralement du Groupe en prévoyant l’établissement de « fenêtres négatives »  les administrateurs doivent s’abstenir d’intervenir directement ou indirectement sur les titres et instruments nanciers cotés de la Société et du Groupe pendant une période de dix jours de bourse précédant chacune des publications périodiques relatives aux comptes et aux chi res d’a aires consolidés et s’achevant après la di usion du communi qué o ciel correspondant Ce devoir de neutralité et de con dentialité ne peut se substituer aux règles légales ou réglementaires relatives aux in itiés que chaque administrateur doit respecter au moment de sa décision d’intervention et quelle que soit la date de cette intervention en dehors de ces périodes  les mêmes obligations s’appliquent à chaque administrateur pour autant qu’il ait connaissance d’une information privilégiée s’agissant de tout instrument fin anc ier coté sur un marché ré gl ementé d on t l ’é metteur est e n r elation d ’inf or mati on privilégiée avec le Groupe Le règlement intérieur impose en conséquence la déclaration des interventions sur ces titres Le règlement intérieur xe la fréquence et les conditions des réunions du Conseil et prévoit la possibilité d’y participer par des moyens de visioconférence et ou téléconférence Il établit également le prin cipe de l’évaluation r égulière de son fonctionnement et xe les modalités de répartition des jetons de présence A n de renforcer les modalités de son fonctionnement et dans le souci d’une bonne gouvernance le règlement intérieur du Conseil d’administration énonce et formalise les règles régissant l’organisation et le mode de fonctionnement du Conseil ainsi que les missions de ses quatre comités  le Comité d’audit le Comité des rémunérations le Comité des nominations et le Comité stratégique et de développement Le Directeur général peut en toutes circonstances être entendu au sein de ces comités 2 – Direction Générale Le Conseil d’administration a décidé après que l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2005 ait adopté les nouveaux statuts de PPR instituant un mode de gouvernance par Conseil d’administration d’opter pour l’unicité des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général et a maintenu cette option en mai  2009 Ce choix s’est révélé être un facteur de gouvernance e ciente compte tenu de l’organisation du groupe PPR   François Henri Pinault est Président Directeur général de PPR société mère du Groupe Il est d’une part lié à l’actionnaire de contrôle et d’autre part très impliqué dans la conduite des a aires du Groupe dont il a une connaissance et une expérience particulièrement approfondie Il n’exerce pas la Direction Générale des Branches opérationnelles celle ci étant con ée aux dirigeants des grandes liales du Groupe qui tous siègent au Comité exécutif et participent au Conseil d’administration en tant que Censeurs Ils permettent ainsi d’apporter les informations nécessaires leur expertise et leur connaissance des di érents métiers notamment lorsque la Direction Générale rend compte aux administrateurs non exécutifs S u r p r oposition du Pré sid ent Dir ect eu r g éné ral le C ons eil d’administration du 26  février 2008 a nommé un Directeur général délégué dont il a renouvelé le mandat le 7  mai 2009 et qui dispose des mêmes pouvoirs à l’égard des tiers que le Directeur général Le Directeur général délégué a été nommé administrateur par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 pour un mandat de quatre années Le Président Directeur général et le Directeur général délégué participent donc tous deux à position égale aux travaux du Conseil d’administration composé maj oritaire ment d’administrateur s indépendants et dont le bon fonctionnement est assuré notamment par la fr équence de ses réunions l’assiduité de ses membres et l’assistance de ses Comités spécialisés ainsi qu’il est exposé ci après 328DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise3 Limitations apportées par le Conseil d’administration aux pouvoirs du Directeur général et du Directeur général déléguéDans le cadre de la mission légale du Conseil d’administration de déterminer les orientations de l’activité de la Société et de veiller à leur mise en œuvre et sans préjudice des dispositions légales relatives aux autorisations qui doivent être consenties par le Conseil (conventions réglementées cautions avals et garanties cessions de participations ou de biens immobiliers…) les statuts de la Société prévoient que certaines décisions du Directeur général et du Directeur général délégué en raison de leur nature ou de leur caractère signi catif sont soumises à l’autorisation préalable du Conseil d’administration  a) les questions et opérations affectant de façon substantielle la stratégie du Groupe sa structure nancière ou son périmètre d’activité  b) sauf décision de l’Asse mblée générale de s actionnair es les émissions de valeurs mobilières quelle qu’en soit la nature susceptibles d’entraîner une modi cation du capital social  c) les opérations suivantes envisagées par la Société ou toute entité contrôlée par le Gro upe dans la mesu re où el les dépas sent chacune un montant xé annuellement par le Conseil (qui était de 500 millions d’euros en 2009)  – tout investissement ou désinvestissement y compris prise ou cession ou échange de participations dans toutes entreprises existantes ou à créer – tout achat ou cession d’immeuble de la Société Le Conseil d’administration est régulièrement saisi et examine avec attention toutes ces opérations 4 Conformité à un Code de gouvernement d’entrepriseLe 22 octobre 2008 le Conseil d’administration a annoncé avoir pris connaissance et adopté comme cadre de référence à sa gouvernance d’entreprise les recommandations AFEP MEDEF du 6 octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés cotées et considéré que ces recommandations s’inscrivaient toutes dans la démarche de gouvernement d’entreprise déjà mise en œuvre par la Société qui seraient détaillées dans le document de référence de l’exercice 2008 Par consé qu ent la Socié té se ré fèr e désormais au «  Cod e d e gouvernement d’entreprise de s Sociétés cotées  » résultant de la consolidation du rapport de l’AFEP et du MEDEF d’octobre 2003 et de leur s recommandations de janvier  2007 et octobre  2008 précitées (« le Code consolidé AFEP MEDEF ») ce notamment pour l’élaboration du présent rapport Le Code consolidé AFEP MEDEF est consultable sur le site Internet du Medef à l’adresse suivante  www medef fr rubrique « Gouvernement d’entreprise » 5 Indépendance des administrateursPour examiner la quali cation d’indépendance d’un administrateur et prévenir les éventuels risques de con it d’intérêts le Conseil a retenu les critères dé nis dans le Code consolidé AFEP MEDEF qui sont les suivants  ne pas être salarié ou mandataire social de la Société salarié ou administrateur de sa société mère ou d’une s ociété qu’elle consolide et ne pas l’avoir été au cours des cinq années précédentes  ne pas être mandataire social d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un mandataire social de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur  ne pas être client fournisseur banquier d’a aires banquier de nancement signi catif de la Société ou de son Groupe ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part signi cative de l’activité  ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social  ne pas avoir été auditeur de l’entreprise au cours des cinq années précédentes  ne pas être administrateur de l’entreprise depuis plus de douze ans Au regard de ces critères et après examen par le Comité des nominations du 20 janvier 2009 le Conseil d’administration a au vu de la situation de chaque administrateur quali é d’administrateur indépendant sans préjuger de l’indépendance des autres administrateurs  MM  Pierre Bellon Allan Chapin Luca Cordero di Montezemolo Jean Pierre Denis Aditya Mittal et Jean Philippe ierry (la situation de ce dernier a été examinée à la lumière de la part des primes versées à Allianz AGF par le groupe PPR qui permet de considérer que les critères d’indépendance sont parfaitement remplis) S’agissant de MM  Baudouin Prot et Philippe Lagayette le Conseil a pris note que si le groupe PPR entretient des relations à des conditions courantes et normales avec le groupe BNP d’une part et le groupe JP Morgan d’autre part ceux ci ont déclaré que leurs activités en faveur du groupe PPR ne les plaçaient pas respectivement en situation d’in uencer l’indépendance de ces deux administrateurs à l’égard de PPR Lors de sa réunion du 15  février 2010 le Comité des nominations a à nouveau examiné la situation de chacun des administrateurs au regard des critères d’indépendance du Code consolidé AFEP MEDEF Sur sa proposition aucune information nouvelle n’étant de nature à modi er son appréciation passée de la situation le Conseil après examen a considéré que ses appréciations antérieures restent toujours d’actualité observation faite que M   Philippe Lagayette a quitté toute fonction opérationnelle dans la Banque JP Morgan depuis le 31 janvier 2010 Ainsi six administrateurs sur les onze que compte le Conseil sont quali és d’administrateurs indépendants observation étant faite que dans les sociétés ayant un actionnaire de contrôle  ce qui est le cas de PPR  le Code consolidé AFEP MEDEF recommande le respect de la règle « d’au moins un tiers » DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR329GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise6 Activité du Conseil et de ses comités spécialisésActivité du Conseil d’administration en 2009 et jusqu’au 17 février 2010Activité du Conseil d’administration en 2009Au cours de l’année 2009 le Conseil s’est réuni à sept reprises avec un taux moyen de participation de 95  % et a toujours été présidé par le Président du Conseil DatesAdministrateurs présents (taux de participation)23 janvier 9 10 (90  %)18 février 9 10 (90 %)7 mai (avant l’Assemblée générale mixte) 10 10 (100 %)7 mai (après l’Assemblée générale mixte) 11 11 (100 %)30 juillet 11 11 (100 %)20 octobre 10 11 (90 9 %)16 novembre 10 11 (90 9 %)Le Conseil d’administration a principalement consacré ses travaux à l’examen des comptes annuels et semestriels à l’examen de l’activité du Groupe et aux questions stratégiques Lors de sa réunion du 23 janvier 2009 où 9 administrateurs sur 10 étaient présents et en présence des six censeurs le Conseil a examiné les travaux du Comité d’audit et lui a été présenté le chi re d’a aires du Groupe du 4e trimestre 2008 ainsi que le budget 2009  il a procédé à l’attribution et à la répartition des jetons de présence 2008 suivant les modalités de son règlement intérieur et les recommandations du Comité des rémunérations Le 18 février 2009 après examen par le Comité d’audit réuni la veille le Conseil d’administration a arrêté les comptes annuels et rapports de l’exercice 2008 en vue de l’Assemblée générale dont il a arrêté l’ordre du jour et le projet des résolutions Il a adopté le projet de rapport de gestion du Conseil à l’Assemblée générale des actionnaires et approuvé le rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne Sur préconisations du Comité des nominations il a décidé de présenter au vote de l’Assemblée générale du 7 mai 2009 d’une part le renouvellement des mandats de tous les administrateurs qui prenaient n à l’issue de cette Assemblée générale à l’exception de M  René Barbier de la Serre qui n’avait pas souhaité poursuivre ses fonctions pour convenances personnelles ces renouvellements se faisant selon un principe de roulement déterminé par le Comité des nominations et d’autre part M  Jean François Palus Directeur général délégué ain si que M  Aditya Mittal en qualité d’administrateurs appréciant pour ce dernier sa qualité d’indépendance Le Conseil a passé en revue la situation de chaque administrateur au regard des critères d’indépendance du rapport AFEP MEDEF et conclu qu’en l’état de la composition du Conseil six administrateurs sur dix étaient indépendants  il s’est fait proposer par le Comité des nominations l’assistance d’un Cabinet spécialisé dans la mission d’auto évaluation du Conseil qu’il a accepté à compter de l’exercice 2010 Il a nommé en qualité de nouveau censeur M   Jean Michel Noir qui allait prendre ses fonctions de Président Directeur général de Redcats Sur recommandation du Comité des rémunérations le Conseil a xé les éléments de la rémunération du Président Directeur général et du Directeur général délégué  puis il a apprécié et accepté les recommandations du Comité des rémunérations de proposer à l’Assemblé générale une augmentation du montant global des jetons de présence en vue de la nomination d’un 11e administrateur Le 7  mai 2009 le Conseil s’est réuni préalablement à la tenue de l’Assemblée générale le même jour Il lui a été présenté les travaux du Comité des rémunérations sur le projet de politique 2009 en matière de rémunération à long terme des dirigeants du Groupe et approuvé le règlement de deux plans d’attribution gratuite d’actions le premier pour les résidents français et le second pour les résidents étrangers c es plans d’attribution étant soumis à une condition de performance relative de l’action PPR par rapport à un panier de valeurs composites Dans ce cadre i l a décidé le principe d’une attribution d’actions de performance au Directeur général délégué (sur préconisation du Comité des rémunérations) avec une condition de performance supplémentaire et obligation d’acquisition d’actions lors de la disponibilité des actions de performance dans le cadre de l’application des recommandations AFEP MEDEF À l’issue de l’Assemblée générale du 7  mai 2009 le Conseil s’est réuni dans sa nouvelle composition a n de renouveler les mandats du Président Directeur général de la Vice Présidente du Conseil du Directeur général délégué et du Président d’honneur et de procéder à la nomination des censeurs Il a reconduit les rémunérations du Président Directeur général et du Directeur général délégué décidées par le Conseil du 18 février 2009 en prenant note de la rupture du contrat de travail du Directeur général délégué suite à sa nomination en qualité d’administrateur Le Conseil a ensuite xé à 500 millions d’euros le montant de l’autorisation au Directeur général avec faculté de délégation d’effectuer certaines opérations no tamment celles mentionnées à l’article  15 II des statuts sociaux et a approuvé la mise en œuvre du plan de rachat d’actions autorisée par l’Assemblée générale du même jour Le 30 juillet 2009 il a examiné les travaux du C omité d’audit qui s’était réuni la veille entendu les Commissaires aux comptes s’est fait présenter un compte rendu de l’activité du premier semestre 2009 et arrêté les comptes et rapports semestriels Il a par ailleurs approuvé la proposition du Comité des rémunérations et du Directeur général d’apprécier la rémunération variable du Directeur général délégué de la même façon que celle du Directeur général en la soumettant aux mêmes critères exclusivement quantitatifs La réunion du 20 octobre 2009 s’est fait rendre compte de l’activité du Groupe notamment le chi re d’a aires du 3e trimestre 2009 et des perspectives des Branches Il lui a été présenté le projet d’introduction en bourse de Cfao et dans ce cadre a autorisé en tant que convention réglementée un contrat de mandat avec BNP Paribas cette dernière étant une des banques présentatrices de l’opération Il a ensuite approuvé le choix du cabinet externe sélectionné par le Comité des nominations pour mener la mission d’assistance au Conseil dans son processus annuel et triennal d’auto évaluation Le 16  novembre 2009 il s’est réuni avant l’annonce du lancement de l’opération d’introduction en bourse de Cfao thème auquel a été consacré l’essentiel de ses délibérations La Direction Générale lui a exposé la nature stratégique du désengagement de Cfao et les éléments de valorisation permettant de proposer au marché la fourchette de 330DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseprix envisagée La nouvelle gouvernance de Cfao a été également présentée par le Président du Conseil de surveillance de Cfao à la suite de laquelle le Conseil a approuvé la décision de lancer cette opération dans les conditions qui lui avaient été exposées donnant l’autorisation au Directeur général et au Directeur général délégué de xer les conditions dé nitives de l’opération et de conclure les conventions réglementées préalablement exposées avec Cfao et BNP Paribas Activité du Conseil d’administration en 2010 jusqu’au 17 févrierEntre le 1er janvier 2010 et le 17 février 2010 le Conseil d’administration s’est réuni deux fois Lors de sa réunion du 22   janvier 2010 où 10 administrateurs sur 11 étaient présents et en présence des cinq censeurs le Conseil a examiné les travaux du Comité d’audit sur l’activité de l’audit et du contrôle internes dans le Groupe et lui a été présenté l’examen des enjeux et des axes majeurs de la politique de responsabilité sociale et environnementale du Groupe  il a autorisé la mise en place d’un régime spéci que de retraite additionnelle pour le Directeur général délégué et a procédé à l’attribution et à la répartition des jetons de présence 2009 suivant les modalités de son règlement intérieur après avoir approuvé les recommandations du Comité des rémunérations Aujourd’hui 17  février 2010 le Conseil d’administration se réunit pour arrêter les comptes annuels et rapports de l’exercice 2009 ainsi qu’approuver le présent rapport Évaluation du Conseil d’administrationConformément à son règlement intérieur depuis 2004 le Conseil d’administration procède annuelle ment à son évaluation Tous les trois ans au moins le Conseil fait réaliser une évaluation de sa composition et de son activité par un membre indépendant ou tiers expert qu’il désigne et qui lui fait rapport En 2007 sur les préconisations du Comité des nominations il a dé signé un membr e indépendant pour procé der à l’évaluation triennale prévue dans son règlement intérieur Le résultat de cet exercice réalisé notamment par entretiens directs avec chacun des administrateurs a été examiné lors de la réunion du Conseil de février  2008 Cette évaluation approfondie a permis de véri er que les questions estimées d’importance ont été e ectivement étudiées traitées et débattues dans des conditions satisfaisantes au cours des réunions et d’apprécier la contribution e ective de chacun aux travaux des comités et du Conseil Le Comité des nominations a dans sa réunion du 20  janvier 2009 con rmé la permanence des mêmes conclusions pour ce qui a été de l’exercice 2008 et a recommandé de con er à un c abinet spécialisé une mission d’assistance au Conseil dans son processus annuel et triennal d’auto évaluation Le Conseil d’administration du 20 octobre 2009 a entériné le choix du cabinet spécialisé et le Comité des nominations s’est réuni le 25 novembre 2009 a n de délibérer sur le processus d’auto évaluation du Conseil et sur le déroulement de la mission con ée au cabinet spécialisé pour la première évaluation formalisée triennale Les résultats de la mission précitée seront présentés lors d’un prochain Conseil appelé à se réunir au cours du 1er semestre 2010 Comité d’auditConstitué en décembre  2002 le Comité d’audit a pour mission principale dans la limite des fonctions du Conseil d’administration d’examiner les comptes annuels et semestriels de s’assurer de la pertinence de la permanence et de la abilité des méthodes comptables en vigueur dans l’entreprise et les principales liales et de s’assurer de la mise en œuvre des procédures de contrôle interne et de la gestion des risques dans le Groupe de connaître les politiques mises en œuvre dans le Groupe en matière de Développement Durable et respect de l’environnement d’entendre et questionner les Commissaires aux comptes Sont portées à la connaissance du Comité les principales problématiques identi ées par la Direction de l’Audit Interne du groupe PPR Il fait régulièrement rapport et formule tous avis ou recommandations au Conseil dans les domaines de sa compétence Les réunions du Comité donnent lieu à compte rendu écrit et approuvé Le comité peut recourir à des experts extérieurs à la Société et entendre toute personne Il examine chaque année les honoraires des Commissaires aux comptes de la Société et apprécie les conditions de leur indépendance Le Comité d’audit a également pour mission d’examiner les candidatures des Commissaires aux comptes À l’approche de l’arrivée à terme des fonctions d’un Commissaire titulaire et de son suppléant le Comité d’audit s’est penché de manière approfondie sur ces questions et a fait ses préconisations au Conseil d’administration en vue du projet de résolution à soumettre aux actionnaires en mai 2010 Le Comité d’audit de PPR est composé de trois administrateurs  M  Jean Philippe ierry Président du Comité M Jean Pierre Denis tous deux administrateurs indépendants ainsi que Mme  Patricia Barbizet Avant l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 le comité était composé de  M  René Barbier de la Serre Président du Comité M  Jean Philippe ierry tous deux administrateurs indépendants ainsi que Mme Patricia Barbizet Les membres du Comité d’audit ont tous une compétence reconnue en matière nancière ou comptable alliant leurs expertises dans le domaine de la Direction g énérale et o pérationnelle d’a ssurances d’é tablissements b ancaires et d’e ntreprises comme le con rment leurs parcours professionnels (voir pages 313 à 318 du document de référence) Conformément au Code consolidé AFEP MEDEF les deux tiers des membres du Comité sont administrateurs indépendants Activité du Comité d’audit en 2009 et en 2010 jusqu’au 17 févrierEn 2009 le comité s’est réuni à quatre reprises avec un taux de présence de 100 % Le 20 janvier il s’est fait rendre compte des activités d’audit et de contrôle interne dans le Groupe en 2008 par le Directeur de l’audit interne a examiné le plan d’audit annuel pour 2009 les prestations e ectuées par la société Artémis en 2008 puis il a rendu compte et fait ses recommandations au Conseil d’administration Il a par ailleurs débattu sur les nalités l’organisation et les moyens adéquats pour répondre aux prévisions de l’ordonnance n° 2008 1278 du 8 décembre 2008 notamment en matière de suivi des processus et de l’e cacité des systèmes et proposé de poursuivre la réflexion Le comité a DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR331GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseégalement pris connaissance des prestations de la société Artémis en faveur de PPR au cours de l’exercice 2008 dans le cadre de la poursuite de la convention de conseil et d’assistance entre les deux sociétés puis a approuvé le montant de l’honoraire conventionnel au titre de 2008 Par souci de bonne gouvernance Mme  Barbizet n’a pas participé à l’appréciation de ce sujet par le Comité Le 17 février 2009 il s’est réuni avant la réunion du Conseil d’arrêté des comptes de l’exercice 2008 thème auquel il a consacré l’essentiel de ses travaux et entendu les Commissaires aux comptes au sujet de leurs rapports sur les comptes et la présentation du Directeur nancier sur les risques et engagement hors bilan Il a examiné les conditions de nancement l’état des encours la trésorerie du Groupe et apprécié l’absence de risque de liquidité Le 8  juin 2009 le comité s’est réuni dans sa nouvelle composition Les missions d’audit de PPR Holding et les plans d’actions 2008 2009 dans le Groupe lui ont été présentés ainsi qu’une situation des activités de nancement et de trésorerie au premier semestre 2009 Le comité a ensuite délibéré sur son organisation future notamment sur la tenue de Comités dans les deux jours précédant celle du Conseil et de Comités consacrés aux grandes options sur les comptes facilitant la concentration sur les comptes annuels et semestriels des comités précédant les Conseils arrêtant lesdits comptes En vue de l’arrêté des comptes semestriels par le Conseil du 30 juillet 2009 le C omité s’est réuni la veille pour procéder à l’examen des comptes Depuis le début de l’année 2010 le comité d’audit s’est réuni deux fois en présence de tous ses membres Le 19 janvier il s’est fait rendre compte des activités d’audit et de contrôle interne dans le Groupe en 2009 par le Directeur de l’audit interne a examiné les points d’attention pour l’arrêté des comptes 2009 ainsi que le renouvellement du mandat d’un commissaire aux comptes Il lui a été également présenté les résultats de l’étude sur les dispositifs de contrôle interne étude conduite avec l’aide d’un cabinet de consultants En n il a rendu compte et fait ses recommandations au Conseil d’administration Le 15 février 2010 il s’est réuni avant la réunion du Conseil d’arrêté des comptes thème auquel il a consacré l’essentiel de ses travaux et entendu les Commissaires aux comptes au sujet de leurs rapports sur les comptes et la présentation du Directeur nancier sur les risques et engagement hors bilan Il a par ailleurs examiné les prestations e ectuées par Artémis en 2009 Le comité a fait part au Conseil du 17  février de ses travaux et préconisations Comité des rémunérationsLe Comité des rémunérations a pour mission d’examiner et proposer au Conseil d’administration l’ensemble des éléments et conditions de rémunération du Président Directeur général et du Directeur général délégué (exposé ci avant au chapitre « Rémunération des Dirigeants mandataires sociaux  ») la méthode de répartition des jetons de présence alloués au Conseil par l’Assemblée générale Il examine et apprécie la politique de rémunération des cadres dirigeants ainsi que les rémunérations et avantages perçus ou di érés options de souscription ou d’achat d’actions attributions gratuites d’actions et ou avantages assimilés y compris les avantages en matière de retraite et avantages de toute nature au pro t des membres du Comité exécutif du groupe PPR Le groupe PPR a mis en place au début de l’année 2009 dans chacune de ses Branches des Comités des r émunérations dont l’objet est d’apprécier au regard des pratiques du marché les rémunérations des membres des Comités Exécutifs des Branches ainsi que celles des principaux Directeurs  un compte rendu de ces Comités est présenté au Comité des r émunérations de PPR Au 17  février 2010 le Comité des rémunérations est composé de cinq administrateurs  M  Philippe Lagayette Président du Comité Mme Patricia Barbizet et MM  Pierre Bellon Allan Chapin et Jean Pierre Denis tous trois administrateurs indépendants Ainsi au regard des critères du Code consolidé AFEP MEDEF les administrateurs indépendants forment la majorité du Comité des rémunérations Avant l ’As semblée générale mixt e d u 7  mai 2 009 le comit é était composé de  M   Philippe Lagayette Président du Comité Mme Patricia Barbizet et MM  René Barbier de la Serre Pierre Bellon et Allan Chapin tous trois administrateurs indépendants Activité du Comité des r émunérations en 2009 et en 2010 jusqu’au 17 févrierEn 2009 le comité s’est réuni cinq fois avec un taux de présence de 100 % Il s’est réuni notamment sur le thème des rémunérations du Président Directeur général du Directeur général délégué et des membres du comité exécutif et sur la proposition de mise à niveau des jetons de présence en cas de désignation d’un nouvel administrateur par l’Assemblé des actionnaires de mai 2009 Se s r éuni ons au cours du mois d’avril  2009 ont été consacrées aux attributions d’actions gratuites dans le Groupe Le comité a donné son avis sur la politique d’attribution proposée notamment au Directeur général délégué en préconisant pour ce dernier une condition de performance supplémentaire et une obligation de conservation conformément aux recommandations du Code AFEP MEDEF Il a également examiné les conditions du nouveau statut du Directeur général délégué dans le cadre de sa nomination en qualité d’administrateur par l’Assemblé g énérale de mai  2009 avec l’abandon préalable de tout contrat de travail par ce dernier Il lui a été rendu compte par ailleurs de l’activité des comités de rémunérations des Branches mis en place début 2009 à la demande de la Direction Géné rale afin d ’appré cier les r ému nérations des me mbres de s comités exécutifs des Branches ainsi que des rémunérations les plus signi catives Le comité du 30 juillet 2009 a examiné les nouvelles modalités de détermination de la rémunération variable du Directeur général délégué et proposé ainsi un alignement sur les mêmes critères de détermination retenus pour la rémunération variable du Président Directeur général Le 16 décembre 2009 le comité a approuvé la décision de la Direction Géné rale de fermer à fin décembre  2009 le régime de retraite supplémentaire collectif à prestations dé nies en faveur des cadres dirigeants du secteur retail du Groupe Il a été ensuite consulté et a recommandé d’accorder un avantage retraite au Directeur général délégué collaborateur dans le Groupe depuis 19 ans ceci sous la forme 332DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprisede la dotation d’un capital xe de 3 568 millions d’euros nançant une retraite additionnelle à partir de son âge légal de retraite à taux plein En 2010 le comité s’est réuni l e 15  févrie r pou r notamment examiner les rémunérations variables au titre de l’exercice 2009 et les rémunérations xes du Comité exécutif du Président Directeur général et du Directeur général délégué Le Co mit é d e s r ém un éra ti ons a re n d u c omp te a u C ons ei l d’administration de ses travaux et de ses propositions Comité des nominationsCréé en mars  2003 le Comité de s nominations a pour mission d’examiner les propositions de nomination d’administrateurs ainsi que la situation de ceux ci au regard des critères d’indépendance dé nis par le Conseil cet examen devant être e ectué préalablement à chaque nomination et pouvant l’être à tout moment que le comité juge utile Il formule dans ces domaines tous avis et recommandations au Conseil Le comité est composé de trois administrateurs au 17 février 2010  Mme Patricia Barbizet Président M  Allan Chapin administrateur indépendant et M  Baudouin Prot Avant l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 la composition du Comité était identique Activité du Comité des nominations en 2009 et en 2010 jusqu’au 17 févrierLe 20  janvier 2009 le C omité s’est réuni et a examiné le plan de succession éventuelle s’appliquant à la Direction Générale du Groupe l’appréciation de l’indépendance des administrateurs l’appréciation de la qualité de ses travaux par le Conseil d’administration le principe – qu’il a retenu – d’un renouvellement par roulement du mandat des administrateurs venant à échéance à l’issue de l’Assemblée générale des actionnaires devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2008 (c’est à dire de l’ensemble des administrateurs à l’exception de M   Jean Pierre Deni s) et la proposition de deux nouveaux admini strateur s dont un indépendant au regar d des critères du rapport AFEP MEDEF en remplacement de M   Barbier de la Serre administrateur indépendant qui avait souhaité pour convenance personnelle ne pas se présenter au renouvellement de son mandat Au cours de sa seconde séance en novembre  2009 i l a examiné le processus d’auto évaluation du Conseil d’administration  et le déroulement de la mission con ée au c abinet externe En février 2010 le C omité s’est réuni en présence de tous ses membres pour délibérer sur le plan de succession des dirigeants du Groupe l’appréciation de l’indépendance des administrateurs la composition du Conseil et s’est fait rendre compte des points d’étape de la mission d’auto évaluation et a revu le projet du présent rapport pour sa partie relative au gouvernement d’entreprise L e C om i té d e s n o mi n a t i o ns a re n d u c om p te a u C on s ei l d’administration de ses travaux et fait ses recommandations Comité stratégique et de développementLe Comité stratégique et de développement a pour mission dans la limite des fonctions du Conseil d’administration d’identi er d’étu die r e t d ’accompagn er le s in itiative s de d év el op pement stratégique du groupe PPR Au 17 février 2010 ce Comité est composé de cinq administrateurs  Mme  Patricia Barbizet Président du comité M   François Henri Pinault M  Pierre Bellon administrateur indépendant M  Philippe Lagayette et M   Jean François Palus qui a rejoint le comité suite à sa nomination par le Conseil d’administration réuni à l’issue à l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 Activité du Comité stratégique et de développement en 2009 et en 2010 jusqu’au 17 févrierLe comité s’est réuni deux fois en 2009 en présence de tous ses membres en vue de la présentation des axes stratégiques du Groupe et de celle des plans à moyen terme des Branches du Groupe 7 Participation des actionnairesTout actionnaire a le droit de participer aux Assemblées générales dans les conditions prévues par la loi Les modalités relatives à cette participation sont détaillées dans les dispositions de l’article  20 des statuts et font l’objet d’un rappel dans le document de référence en page 299 8 Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’o re publiqueAucun élément autre que ceux tenant à la composition actuelle du capital (Artémis étant actionnaire majoritaire à hauteur de 40 8 % du capital et 55 4 % des droits de vote de PPR) au droit de vote double statutaire au programme de rachat de ses propres actions et aux autorisations par l’Assemblée générale d’augmentation du capital tels qu’ils sont expressément décrits dans le document de référence n’est susceptible d’avoir une incidence en cas d’o re publique ou ne peut avoir pour e et de retarder di érer ou empêcher un changement de contrôle À la connaissance de la Société il n’existe aucun accord entr e actionnaires pouvant entraîner des restrictions au transfert d’actions ou à l’exercice des droits de vote 9 Politique de rémunération des mandataires sociauxJetons de présence versés aux membres du Conseil d’administrationL’Assemblée générale détermine le montant global des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’administration Sur la base des recommandations du Comité des rémunérations le Conseil d’administration décide de la répartition des jetons de présence en fo nction de la présence effective des membres aux réunions du Conseil et des Comités spécialisés qui se sont tenus au cours de l’exercice concerné DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR333GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseSur le montant global xé par l’Assemblée générale la règle suivie par le Conseil est d’allouer 114 000 euros à titre de part spéciale à la Vice Présidente (45 000 euros) et aux Présidents des Comités d’audit et des rémunérations respectivement (23 000 euros chacun) le solde étant divisé en deux parts potentiellement égales  a) une part xe attribuée avec coe cient  1 par appartenance au Conseil majorée de 0 5 par Comité  b) une part variable attribuée avec coe cient 1 par présence à chaque réunion du Conseil et 0 5 à chaque participation à une réunion de Comité Au titre de l’année 2009 PPR a versé aux membres de son Conseil d’administration 629 938 euros à titre de jetons de présence Autres rémunérationsLes rémunérations et avantages accordés aux dirigeants mandataires sociaux sont fonctions principalement du niveau des responsabilités attachées à leur fonction des résultats du Groupe et de l’atteinte d’objectifs visés Ils tiennent également compte des rémunérations versées par les entreprises comparables en termes de taille de secteur d’activités et d’implantation internationale La partie variable de la rémunération versée aux dirigeants mandataires sociaux repose exclusivement sur l’atteinte d’objectifs nanciers Les critères nanciers retenus par le Conseil d’administration pour l’exercice 2009 sont l’évolution de la somme du besoin en fonds roulement et des investissements opérationnels nets après impôts et frais nanciers et la marge opérationnelle du groupe chacun de ces éléments comptant pour moitié La partie variable est plafonnée à 180 % de la rémunération xe du Président Directeur général et à 15 0 % de celle pour le Directeur général délégué Aucun dirigeant mandataire social de PPR ne béné cie en cas de départ de dispositions lui accordant à cette occasion une indemnité spéci queLes rémunérations individuelles des mandataires sociaux de PPR sont détaillées aux pages 319 à 323 du document de référence 10 Bilan de la démarche Responsabilité sociale et Environnementale du Groupe en 2009L’année 2009 a été marquée par  1 la sortie mondiale du lm HOME de Yann Arthus Bertrand le 5 juin 2009  2 l’accélération autour des 7 enjeux RSE stratégiques de PPR des initiatives et projets intégrés dans les activités du Groupe (audits sociaux Green toolbox…)  3 le lancement o ciel en janvier 2009 et la 1re année d’exercice de la Fondation d’Entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes  4 la di usion au 1er semestre 2009 à l’ensemble des collaborateurs du Groupe du Code de conduite des a aires de PPR mis à jour  5 l’entrée en vigueur au 1er octobre 2009 d’une 3e Convention signée avec l ’Age ph pour l’intégration professionnelle des personnes handicapées  6 la 1re « Communication On Progress » (COP) du Groupe auprès des Nations Unies dans le cadre de l’adhésion de PPR au Global Compact  7 l a p ou r su i te d e l ’e x te ns io n d u p é ri m è tre d e r e p or tin g envir onnemental avec l’intégration des marques Yves Sain t Laurent Alexander McQueen ou Stella McCartney L’année 2009 aura été marquée par la sortie mondiale du film documentaire HOME réalisé par Yann Arthus Bertrand coproduit par EuropaCorp et Elzévir Films et nancé par PPR à hauteur de 10 millions d’euros investis sur les 3 années du projet Unique par ses images tournées du ciel dans plus de 50 pays à travers le monde inédit par son approche volontairement didactique et à destination du grand public avant gardiste par son souhait de bousculer la chronologie des médias pour être disponible gratuitement et sur tout support (Internet DVD télévision cinéma…) partout dans le monde le 5 juin 2009 date de la journée mondiale de l’environnement HOME a déjà été vu par plus de 150 millions de personnes dans le monde à ce jour Il aura également permis une formidable mobilisation des marques pour la promotion du lm et des collaborateurs de PPR  chacun des 88  000 collaborateurs que le Groupe comptait à la date de sortie du lm a ainsi reçu un DVD de HOME o ert par François Henri Pinault et a pu participer à un jeu concours HOME organisé en interne Au delà de la mobilisation individuelle HOME a également permis une accélération de l’appropriation par les marques et les branches des enjeux de développement durable permettant ainsi une multiplication des engagements et projets en la matière Dans la suite logique de HOME et convaincu que l’accélération de l’engagement du Groupe en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale repose sur les talents et l’esprit d’entrepreneuriat de ses collaborateurs PPR lance en 2010 la 1re édition des Prix de l’Innovation et du Développement Durable Par ailleurs le Code de conduite des a aires du Groupe dont la mise à jour avait fait l’objet des travaux du CERSE (Comité d’Éthique pour la Responsabilité Sociale et Environnementale) de PPR en 2008 a été redistribué à tous les collaborateurs du Groupe en 2009 Disponible dans les 14 langues les plus parlées dans le Groupe sa redi usion s’est accompagnée d’une campagne de communication partout dans le Groupe pour accroître sa connaissance et l’appropriation par tous des principes éthiques qu’il défend Les 7 enjeux clés en matière de RSE dé nis n 2007 pour l’ensemble du Groupe restent la clé de voûte de la démarche et continuent de structurer les engagements et politiques des branches autour de leurs leviers d’actions prioritaires  1) développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation  2) former chaque manager aux enjeux de la diversité  3) intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs  4) mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports  334DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise5) r éd u i r e l’ i mp a c t e n vi r o nn em en t a l d e s m ag a s i n s et d es infrastructures  6) promouvoir des produits et usages responsables  7) mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés Ce cadre commun à tout le Groupe a permis en 2009 la multiplication des initiatives et l’accélération des engagements À titre d’exemple on retiendra la préparation et la publication de la « Green toolbox » de PPR grâce à un travail collaboratif des équipes développement durable et patrimoine immobilier des branches et de PPR Conçu comme un véritable outil opérationnel de management environnemental à destination principalement des plus de 2 000 magasins du Groupe il doit permettre la réduction de l’empreinte environnementale des sites et la recherche d’une combinaison optimisée de l’efficacité économique et de l’exigence écologique L’année 2009 a également été consacrée par les branches à la xation d’objectifs chi rés sur chacun de ces 7 enjeux objectifs qui seront pub liés en 2010 En lien direct avec le cadre de référ ence qu e constituent ces 7 enjeux l’année 2009 a permis la réalisation de très nombreuses initiatives au sein des marques et branches dont le détail est disponible dans le document de référence aux pages 57 à 130 Au niveau de PPR on notera particulièrement  la réalisation de la cinquième édition de l’enquête d’opinion interne « Quel temps fait il chez vous    » véritable baromètre social qui permet la mesure de la perception des collaborateurs sur des thèmes liés à leur vie dans l’entreprise L’étude représente également un outil d’aide à la décision quant au choix des actions prioritaires à mener Le taux de participation à cette 5e édition le plus élevé jamais enregistré est de 77 % des collaborateurs sondés et les résultats seront disponibles début 2010  le renouvellement du Comité d’Entreprise Européen (CEE) de PPR qui a permis d’intégrer Puma et de nouveaux pays Le CEE se compose désormais de 26 titulaires et 2 observateurs la nouvelle mandature s’étant réunie pour la 1re fois en novembre 2009 pour élire un nouveau Comité restreint ainsi qu’un nouveau Secrétaire de l’instance  la mise en place d’un dispositif de prévention au sein des branches et de la holding pour faire face à la menace de pandémie grippale du virus H1N1 et permettre la di usion de l’information auprès de t ous le s s alariés l’achat d e masques de protect ion et la formalisation de Plans de continuité d’activité dans les Branches  la réa rmation de la responsabilité sociale du Groupe à travers l’action de la Coordination emploi PPR qui a pris une importance particulière en 2009 compte te nu du contexte économiqu e dégradé à l’origine d’un certain nombre de plans de réduction de coûts et de projets de restructuration ayant un impact sur l’emploi Incarnation de la Solidarité Emploi au sein du Groupe la Coordination emploi a en particulier réa rmé le principe du gel des postes disponibles dès lors que des reclassements de salariés des Branches étaient encore en cours  le lancement en n d’année d’une concertation sur les risques psychosociaux au sein du Groupe lancée avec le comité restreint du CEE et qui se poursuivra sur l’année 2010  le re n for cement des p oli ti q ues d e traçabilité en v igu eu r dans le Groupe et l’établissement de cartographies pour le s approvisionnements en bois en cuirs peaux précieu ses et fourrures des marques concernées  un suivi toujours plus accru des fournisseurs du Groupe à travers notamment l’élargissement de la démarche SA 8000 à de nouveaux sites et marques chez Gucci Group la poursuite chez Puma du programme  S A F E (Social Accountability and Fundamental Environmental standards) reconnu internationalement et de manière générale l’accroissement continu du nombre d’audits sociaux réalisés au sein du Groupe depuis 5 ans En n l’année 2009 aura également vu le lancement et la 1re année de fo nc tionnement de la Fondation d’Entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes Depuis le 29 janvier 2009 date de son 1er Conseil d’Administration la Fondation œuvre autour de 2 axes stratégiques  la lutte contre les violences faites aux femmes et l’aide au développement au béné ce des femmes La Fondation soutient des projets de solidarité en partenariat avec de s ONG locales et internationales et propose aux collaborateurs du Groupe de s’impliquer Elle a également pour mission de sensibiliser aux droits des femmes et organise pour ce faire expositions et débats sur le sujet En 2009 la Fondation a noué 17 partenariats choisis lors de son Conseil d’Administration et des 2 comités de validation réunis en mars et juillet 2009 Sur les 17 projets sélectionnés 2 sont soutenus par des collaborateurs En n en juillet 2009 la Fondation a lancé son site Internet répondant au double objectif de présenter les actions et les projets soutenus par la Fondation et de sensibiliser les internautes aux droits des femmes III Procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la SociétéPPR est la société de tête du g roupe PPR acteur mondial du luxe et de la distribution Les principales sociétés consolidées sont les sociétés Conf orama Fnac Gucci Group Puma et Redcats Group (collectivement « les Branches » et individuellement « la Branche ») Le rapport qui suit s’attache à décrire le dispositif de contrôle interne dans le Groupe notamment celui relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière Le périmètre du Groupe couvert par le rapport s’étend à l’ensemble des liales consolidées par intégration globale c’est à dire les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement une in uence prépondérante En tant que holding l’activité propre de PPR consiste à dé nir et mettre en œuvre sa stratégie animer et gérer ses participations stimuler le développement de ses Branches coordonner le nancement de leurs activités assurer des fonctions de support et de communication dé nir et mettre en œuvre la politique de couverture d’assurances La partie consacrée aux procédures de contrôle interne traitera de l’ensemble des Branches historiques du Groupe (Conforama Fnac Gucci Group et Redcats Group) Concernant la liale Puma AG cotée sur le marché allemand celle ci relève des obligations réglementaires en la matière applicables au contrôle interne et au reporting des risques décrit dans le rapport annuel de cette société et qui peut être consulté en complément du présent rapport Il convient de noter que DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR335GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseles bonnes pratiques du groupe PPR en la matière ont été reprises par le groupe Puma  le dispositif de contrôle interne a été renforcé notamment par la création d’un Département d’Audit Interne 1 Le contrôle interne dans le groupe PPRLa dé nition du contrôle interneLe dispositif de contrôle interne en vigueur au sein du groupe PPR repose sur un ensemble de moyens de politiques de comportements de procédures et d’actions adaptées visant à s’assurer que les mesures nécessaires sont prises pour maîtriser  les activités l’e cacité des opérations et l’utilisation e ciente des ressources  les risques susceptibles d’avoir u n impact significatif s ur le patrimoine ou la réalisation des objectifs de l’entreprise qu’ils soient de nature opérationnelle nancière ou de conformité Le pr ocessu s de co ntr ôle interne du groupe PPR formalisé à l’occasion de l’application de la loi de sécurité nancière en 2003 a été à nouveau administré en 2009 Le Groupe applique le cadre de référence de l’AMF depuis 2007 Ce dispositif de contrôle interne suit l’organisation générale du Groupe Il est à la fois  décentralisé au niveau des Branches  l’animation et le pilotage du processus de contrôle interne sont de la responsabilité des Directions g énérales des entités opérationnelles et juridiques  uni é autour d’une méthodologie commune et d’un référentiel unique La holding PPR en coordonne le déploiement à travers le Groupe Le contrôle interne se dé nit comme un processus conduit par la Direction Générale sous le contrôle du Conseil d’administration mis en œuvre par les dirigeants et l’ensemble du personnel Quels que soient sa qualité et ses degrés d’application il ne peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs rentrant dans les catégories suivantes  la conformité aux lois et réglementations en vigueur  l’application des instructions et des orientations xées par la Direction Générale   le bon fonctionnement des processus internes notamment ceux concourant à la protection des actifs  la abilité des informations nancières et comptables En e et la probabilité d’atteindre ces objectifs est soumise aux limites inhérentes à tout système de contrôle interne et notamment  aux erreurs humaines commises ou aux dysfonctionnements survenus lors de la prise de décisions ou dans l’application de celles ci  aux cas de collusion délibérée entre plusieurs personn es qui permettent d’éluder le dispositif de contrôle en place  ou au cas où la mise en place voire le maintien d’un contrôle serait plus onéreux que le risque qu’il est censé pallier Par ailleurs dans la poursuite des objectifs précités il va de soi que les entreprises sont confrontées à des événements et aléas qui sont indépendants de leur volonté (évolution imprévue des marchés de la concurrence et de la situation géopolitique erreur de prévision ou d’estimation des e ets de ces évolutions sur l’organisation  etc ) L’ environnement de contrôle interneAdapté aux spéci cités du g roupe PPR le dispositif de contrôle interne du Groupe re pose su r une or ganisation décentr alisé e comportant une dé nition claire des responsabilités au travers de la Charte Groupe Il comprend des principes et des valeurs régissant le comportement et l’éthique de tous ses collaborateurs présentés dans le Code de conduite des a aires Il s’appuie en outre sur une gestion des ressources humaines garante de la compétence et de l’implication de ses collaborateurs La Charte GroupeLe groupe PPR s’est doté depuis maintenant plus de quatre ans d’une Charte Groupe qui trace le cadre de la décentralisation de l’organisation et la responsabilité des dirigeants En e et la charte dé nit d’une part les principes directeurs qui régissent les relations entre PPR et les Branches et d’autre part pour chaque domaine fonctionnel les éléments relevant de la responsabilité déléguée de la Branche ceux pour lesquels il est requis d’informer PPR dans les délais su sants et ceux pour lesquels l’autorisation préalable de PPR est nécessaire Les principes et valeurs du GroupeLes principes éthiques du groupe PPR sont énoncés dans le Code de conduite des a aires di usé une première fois en 2005 puis redi usé en 2009 à l’ensemble des collaborateurs du groupe PPR Le Code contient les engagements et les règles de conduite du Groupe envers ses principales parties prenantes  ses collaborateurs  ses clients et les consommateurs  ses partenaires commerciaux et ses concurrents  l’environnement  la société civile  ses actionnaires et les marchés nanciers Parallèleme nt à la première diffusio n du Code de Conduite en 2005 un Comité pour l’Éthique et la Respons abilité Sociale et Environnementale (CERSE) a été créé Il est composé de représentants des Branches du Groupe et de collaborateurs de PPR et est présidé par le Directeur RSE du Groupe membre du Comex et rapportant directement au Président Directeur général Le CERSE remplit trois missions  suivre la bonne di usion et la bonne application du Code de conduite des a aires et des principes qu’il défend  répondre à toute sollicitation de collaborateur du Groupe qu’il s’agisse d’une simple demande de clari cation ou question portant sur l’interprétation du Code et son application ou qu’il s’agisse d’une réclamation adressée au CERSE pour non respect supposé de l’un des principes éthiques du Groupe  336DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise être force de proposition pour faire évoluer la politique et les ac tions du Groupe en matière de Responsabilité S ociale et Environnementale (RSE) Le s Br anches peuvent p ar ail le urs a ménager d es d ispos it ifs supplémentaires qui leur sont propres tels que des chartes cadeaux fournisseurs par exemple L e Comité déontologique composé du Directeur général délégué Finance et du Directeur Ju ridique met en pl ace le s mesu re s préventives permettant de se prémunir contre tout délit d’initiés (calendrier des fenêtres négatives liste des initiés permanents et occasionnels lettres d’information…) La politique de ressources humainesLa qualité des ressources humaines et la cohésion du management sont des facteurs clés de succès du Groupe PPR s’assure ainsi que les di érentes Branches mènent des politiques de ressources humaines adaptées à leurs contextes et leurs enjeux mais répondant toujours aux meilleurs des standards locaux Le principe d’autonomie et de responsabilisation des Branches est là encore appliqué mais le Groupe est garant de la cohérence des politiques mises en place et de leur alignement par rapport aux valeurs PPR et aux actions dé nies en central Ainsi en matière de politique sociale les Branches pratiquent des standards élevés de dialogue et de participation des salariés dans l’entreprise tandis que le Groupe anime le dialogue social au niveau des institutions représentatives du Groupe Comité de Groupe et Comité d’Entreprise Européen PPR pilote en étroite collaboration avec les Branches concernées tous les projets ayant un impact social majeur  ce fut le cas en 2009 où le Groupe s’est assuré que les impacts des plans d’économies décidés par les Branches ont bien été anticipés discutés et négociés au sein des di érentes instances conformément aux réglementations en vigueur Les Branches informent le Groupe de leur déploiement du Code de conduite des a aires dé ni par PPR ainsi que des chartes mises en place par le Groupe (charte sur la diversité sur l’emploi des seniors) et signées avec le Comité d’entreprise européen En n PPR a mis en place une étude d’opinion des salariés bisannuelle qui concerne l’ensemble des Branches En ce qui concerne les dirigeants et les cadres supérieurs PPR s’implique directement dans la gestion des femmes et des hommes clés du Groupe et ce a n de garantir une bonne cohérence entre les Branches  ainsi le Groupe développe des programmes transversaux de formation et passe en revue chaque année («  people reviews ») les ressources managériales dont disposent les Branch es  PPR s’assure ainsi de la bonne adéquation actuelle et à venir entre ces ressources managériales et les enjeux auxquels les Branches sont confrontées Ces revues se traduisent par des promotions et des mobilités interbranches mais aussi lorsque cela s’avère nécessaire par des recrutements extérieurs permettant d’acquérir de nouvelles compétences Par ailleurs PPR a développé des outils transversaux de mesure de la performance individuelle et de la compétitivité externe des rémunérations À ce sujet le Groupe a mis en place dans chacune des Branches des Comités des Rémunérations dont l’objet est d’apprécier au regard des pratiques du marché les rémunérations des membres des Comités e xécutifs des Branches ainsi que celles des principaux Directeurs  un compte rendu de ces Comités est présenté au Comité des Rémunérations du Groupe Le pilotage du contrôle interneLe pilotage du dispositif de contrôle interne est de la responsabilité de la Direction Générale Il est animé par le Comité exécutif de la holding les Directions Générales des Branches ainsi que par les responsables fonctionnels Le Comité exécutifLe Comité exécutif du groupe PPR (COMEX) organe de management exécutif est constitué du Président Directeur général du Directeur général délégué Finance des Présidents de chacune des Branches du Groupe ainsi que des directeurs fonctionnels de PPR (Ressources Hu ma i ne s Res p on sa b i l it é S o c ia le et En vi r on n eme nt a l e et Communication) Le COMEX qui se r éunit de manière ré gulière et fréq uente et autant que nécessaire en cohérence avec les orientations du Comité stratégique et de développement  élabore la stratégie opérationnelle du Groupe et en assure le pilotage  dé nit les priorités au travers d’objectifs par Branche et les grands projets fonctionnels  développe les synergies entre Branches  propose des acquisitions des cessions au Conseil d’administration  s’assure de la mise en œuvre des politiques et des projets dé nis dans le cadre des sept enjeux RSE La stratégie et les objectifs du groupe PPR sont discutés annuellement à tr aver s l es p lans à moy en ter me et les bu dge ts d es u nité s opérationnelles de chacune des Branches du Groupe Les Directions GénéralesLes Directions Générales sont chargées de dé nir d’animer et de surveiller le dispositif de contrôle interne du Groupe Elles veillent en outre à l’engagement des actions correctives nécessaires L’implication des Directions Générales est un point majeur du dispositif du contrôle interne compte tenu de l’organisation du groupe PPR D’ailleurs la surveillance du dispositif donne lieu à un rapport annuel sur le contrôle interne établi par le Président de chacune des Branches Les responsables opérationnelsIls sont en charge de la mise en place et du bon fonctionnement des contrôles au regard des objectifs qui leur sont assignés a n d’assurer l’e cacité du contrôle interne Autres acteurs du contrôle interneLe contrôle interne est renforcé par la centralisation de certaines fonctions au sein de PPR  La Direction de la Stratégie et du DéveloppementLa Direction de l a Stratégie et du Développement supe rvise la Dir ection Fusions Acquisitions la Direction de la Stratégie la Direction des Systèmes d’Information ainsi que la Direction des DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR337GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseAchats Indirects Elle anime le processus annuel de plani cation du Groupe en participant à l’élaboration des volets stratégique et opérationnel des plans à moyen terme des Branches Elle assiste les Branches en leur fournissant un ensemble de prestations supports (veille concurrentielle réalisation d’é tude s pris e en c harge de projets…) Elle mène également des ré exions sur les évolutions de périmètre du Groupe et sur l’optimisation de son portefeuille d’activités Cette Direction collabore aussi à l’évaluation technique et nancière conduite par les Bran ches au moment du choix des solutions informatiques et notamment lors de l’établissement des budgets et des plans à moyen terme Elle anime le Club informatique qui réunit les d irections Informatiques des Branches   Elle pilote et coordonne par ailleurs les modalités et conditions d’achats de certaines catégories de produits « indirects » à l’échelle du Groupe La Direction J uridiqueLa Direction Juridique outre sa fonction au niveau de la Société as siste les Br anc hes sur les affaires j uridiques signific atives et coordo nne les études ou analyses communes aux B ranches ou d’intérêt signi catif pour le Groupe Elle formule en outre les éléments de doctrine Groupe et veille à son application Elle met à disposition des Branches des éléments de méthode d’identi cation des risques types leur permettant de les anticiper et de l’en informer La Direction F iscaleLa Direction Fiscale coor donne la politique fis cale du Gr oupe conseille et assiste les Branches pour toutes les questions liées au droit scal et pour la mise en œuvre de l’intégration scale en France La Direction des A ssurancesLa Direction des Assurances met en place et gère la politiqu e assurances du Groupe Elle réalise avec les Branches les missions d’identification de quantification et de traitement des risque s (prévention autoassurance ou transfert aux assureurs ou réassureurs) La Direction de la C ommunicationLa Direction de la Communication participe au développement du Groupe en valorisant son image et sa notoriété tant en interne qu’en externe La Direction RSELa Direction de la RSE a pour mission d’animer la politique du Groupe en matière de RSE d’accompagner les Branches sur les enjeux de RSE de répondre aux obligations légales en la matière d’anticiper et préparer le Groupe aux obligations futures et de mettre en place des projets au niveau Groupe Par ailleurs des représentants des Branches du Groupe se réunissent régulièrement au sein de Comités a n de partager des informations op érat io nnel les e t stra té giq ues d’éc ha nge r des compét ence s et de diffu ser d e meilleur es p ra tiq ues p ar ex emp le lors d u Comité e commerce animé par la Direction de la Stratégie et du Développement Les activités de contrôleLes activités de contrôle sont réalisées en pr emier l ieu par le s Directions Fonctionnelles et Opérationnelles des Branches et de la holding Le su ivi du p il otag e d es d is positifs d e cont rôl e in te rne est principalement assuré par les Comités d’audit et par les Directions d’Audit Interne des Branches et de la holding  Les Comités d’auditLe C omit é d’ au dit de PPR compos é de 3 me mbr es dont 2 indépendants du Conseil d’administration a pour compétence sous la responsab ilité du Conseil d’administration et en lui en faisant régulièrement rapport de s’assurer de la mise en œuvre des procédures de contrôle interne et de la gestion des risques dans le Groupe À ce titre le Comité d’audit de PPR entreprend notamment les actions suivantes  il s’assure que les Branches et filiales du Groupe sont dotées de services d’audit interne structurés et adaptés de manièr e à ide ntifier détecter et pr évenir les risques anomalies ou irrégularités dans la gestion des a aires du Groupe  il apprécie la pertinence et la qualité des méthodes et procédures utilisées  il prend connaissance des rapports d’a udit interne ainsi que des recommandations émises  il examine les comptes sociaux et consolidés annuels et semestriels de la Société ainsi que les documents nanciers correspondants  il écoute et questionne les Commissaires aux comptes de la Société  il examine les nominations les honoraires et l’indépendance des Commissaires aux comptes  il approuve le plan annuel d’audit interne Le comité d’audit de PPR se réunit au minimum quatre fois par an De la même façon un Comité d’audit existe au sein de chaque Branche dont le fonctionnement et les actions sont identiques à celui de PPR  il se réunit au minimum quatre fois par an avant la réunion du Comité d’audit de PPR à l’exception du comité d’audit de Puma qui s’est réuni deux fois au cours de l’exercice L’Audit I nterneDans le groupe PPR la fonction d’audit interne est organisée de manière décentralisée Chaque Branche dispose d’une Direction d’a udit i nterne autonome sur son périmètre de liales qu’elle dote des compétences et des ressources nécessaires aux objectifs de sa mission et de son indépendance La Direction de l’A udit I nterne Groupe située au niveau de PPR et rattachée à la Présidence coordonne harmonise et optimise les méthodes et outils de travail des auditeurs internes des Branches Elle apporte en outre ses services aux Branches (veille réglementaire expertise ressources éventuelles   etc ) et mène des missions d’audit transversales et opérationnelles selon les thèmes identi és par PPR les organes sociaux ou les Branches La Direction de l’A udit I nterne Groupe assure l’administration centrale et la consolidation de l’analyse du contrôle interne en application de la loi de sécurité nancière et du nouveau cadre de référence de l’AMF développées dans le paragraphe intitulé «  La description de la démarche d’analyse du contrôle interne » 338DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseLa Direction de l’ A udit I nterne Groupe réalise également une veille active sur les meilleures pratiques en matière de contrôle interne Les Directions d’A udit I nte rne situé es au nive au de chac une des Branches du Groupe rattachées à la Direction Générale de la Branche véri ent les procédures de contrôle mises en place par les autres Directions et mènent des audits opérationnels et nanciers dans le périmètre des sociétés de la Branche Au cours de l’année 2009 l’ensemble des services d’audit interne a réalisé une centaine de missions d’audit Les plans d’audit de PPR et des Branches sont établis par les Directions d’A udit I nterne en s’appuyant notamment sur le référ entiel de processus du Groupe et sur les risques majeurs identi és au sein de chaque Branche Ces proje ts font l’objet d’échanges avec les principaux responsables Les plans d’audit ainsi établis sont examinés et validés par les Comités d’audit Les principales problématiques identi ées par les Directions d’A udit I nterne Branches et Groupe en 2009 ont été portées à la connaissance des Comités d’audit de chacune des Branches et de PPR Les Comités d’audit ont ainsi pu prendre connaissance des problématiques relevées et des plans d’actions mis en place par les entités concernées Au delà de ces missions l’ensemble des ressources d’audit interne dans le groupe PPR a vocation à promouvoir le contrôle interne sur tous les processus et activités de l’entreprise qu’ils soient de nature opérationnelle ou financière qu’ils concernent les magasins les entrepôts ou les sièges les activités de distribution ou de fabrication Fin 2009 l’e ectif d’audit interne dans le groupe PPR était composé de 26 collaborateurs (la variation par rapport à 2008 s’ expliquant par la sortie de Cfao du périmètre du Grou pe) Leur mode de fonctionnement est décrit dans la Charte d’audit à laquelle ils se réfèrent De manière générale la Charte d’audit précise que  à l’issue de chaque mission les constats et recommandations sont présentés aux responsables du ou des domaines audités  les accords ou désaccords des audités sur les recommandations proposées sont inclus dans le rapport nal qui précise le plan d’action éventuel les responsabilités et les délais de mise en œuvre  la mise en place des recommandations relève de la responsabilité des opérationnels concernés  la véri cation de leur mise en place est du ressort de l’audit interne L’activité d’audit interne est réalisée en cohérence avec les Comités d’audit et les résultats des travaux menés par les Commissaires aux comptes Des plans d’audit annuels sont élaborés par les Directions d’A udit I nterne sur la base d’une approche par les risques et tiennent compte des demandes spéci ques des Directions Générales et des autres Directions Opérationnelles Les Directions d’A udit I nterne présentent l’état d’avancement de leur plan d’audit ainsi que le suivi de leurs plans d’action au moins deux fois par an à leur Comité d’audit 2 La description de la démarche d’analyse du contrôle interne et de la gestion des risquesLes procédures de contrôle interne mises en place par les dirigeants du g roupe PPR dans le cadre normal de leurs fonctions s’inscrivent dans une démarche continue d’identi cation d’évaluation et de gestion des risques de l’entreprise Dans ce cadre le groupe PPR a poursuivi l’analyse des procédures de contrôle interne de ses activités en vue d’aboutir à terme à en apprécier l’adéquation et l’e cacité Les enjeux majeurs de cette démarche sont d’une part d’améliorer la maîtrise et l’e cacité des opérations contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs globaux et particuliers du Groupe et d’autre part de préciser les responsabilités des opérationnels en matière de contrôle interne L’approche adoptée repose sur les principes suivants  une auto évaluation au moyen de questionnaires est menée chaque ann ée auprès d’opérationnels clés dans chacune des Branches suivant la segmentation en 13 processus clés  – pilotage et développement – gouvernement d’entreprise et gestion des risques – relations extérieures – o re stratégie marketing et communication – front de vente et administration des ventes – sourcing – logistique et ux de marchandises – production – technologies et systèmes d’information – ressources humaines – nance comptabilité et gestion – gestion et protection des actifs – gestion légale et réglementaire ces questionnaires  – servent d’indication complémentaire pour ces responsables dans leur appréciation de la qualité des procédures de contrôle interne qu’ils ont en charge – permettent d’homogénéiser le niveau de contrôle interne dans l’ensemble du Groupe et de faire béné cier toutes les activités des meilleures pratiques – permettent de lancer des plans d’action d’amélioration le cas échéant les travaux sont concentrés sur 4 à 5 processus par an permettant de couvrir sur 3 ans l’ensemble des processus Le questionnaire relatif au processus Finance comptabilité et gestion est quant à lui administré chaque année Il tient compte DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR339GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprisedu nouveau cadre de référence de l’AMF et plus particulièrement de son guide d’application Ce questionnaire se décompose en deux  une cinquantaine de questions relatives aux contrôles clefs obligatoires pour le Groupe et une quarantaine de questions quali ées de bonnes pratiques Ce questionnaire est administré auprès des liales les plus signi catives des Branches du Groupe Ainsi en 2009 le groupe PPR a couvert les 4 processus suivants  – front de vente et administration des ventes – logistique et ux de marchandises – o re stratégie marketing et communication – nance comptabilité et gestion Cette approche a été présentée et approuvée par le Comité d’audit de PPR En 2009 les risques identi és notamment sur ces 4 processus ainsi que leur importance relative et leur probabilité de survenance ont été portés à la connaissance des Comités d’audit de PPR et des Branches Ces derniers ont pris connaissance des plans d’actions mis en place par les entités concernées a n de prévenir les risques limiter leur survenance et leur impact Les principaux risques auxquels le Groupe doit faire face sont décrits dans le document de référence au chapitre 4 éléments nanciers dans la section relative à la gestion des risques Les risques opérationnels sont gérés pour l’essentiel au niveau des Branches mettant ainsi en œuvre une gestion des risques adaptée aux activités spéci ques La gestion des risques nanciers de liquidité de taux et de change est assurée par la Direction des F inancements et de la T résorerie de PPR à travers une organisation centralisée au siège La politique de couverture des risques assurables est pilotée et gérée par la Direction des Assurances en relation avec la Direction Financière du siège Les principaux programmes de co uverture en place sont décrits dans le document de référence au chapitre 4 éléments nanciers dans la section relative à la gestion des risques Par ailleurs la transposition en droit français de la 8° Directive européenne a fait l’objet au cours de l’année écoulée d’échanges entre le Comité d’audit et la Direction Générale Une mission a été engagée avec l’appui d’un cabinet de consultants a n d’apprécier les évolutions qu’il conviendrait de donner aux dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques pour en suivre l’e cacité 3 Descriptif des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration de l’information comptable et  nancièreL’ organisation de la fonction comptable et de gestionL’élaboration de l’information nancière et comptable est assurée par la Direction F inancière Au niveau de PPR celle ci supervise la Direction du C ontrôle F inancier la Direction des Financements et de la T résorerie la Direction des A ssurances la Direction J uridique la Direction F iscale la Direction de la C ommunication F inancière ainsi que la Direction de la S tratégie et du D éveloppement La production et l’analyse de l’information nancière s’appuient sur un ensemble de procédures de gestion nancière telles que  les plans à moyen terme qui mesurent les conséquences des orientations stratégiques sur les grands équilibres nanciers et de gestion du Groupe Ils servent également de base à l’appréciation annuelle par le Groupe des valeurs d’utilité des actifs relatifs aux di érentes unités génératrices de trésorerie  les budgets qui se construisent sur la base d’échanges entre les Directions o pérationnelles et la Direction Générale du Groupe en deux étapes  un budget explicitant notamment les grands équilibres nanciers et les plans d’action opérationnels est établi au quatrième trimestre de l’exercice et dé nitivement entériné au premier trimestre de l’exercice suivant en tenant compte le cas échéant des événements intercalaires survenus  le reporting qui a lieu tous les mois assure le suivi tout au long de l’exercice des performances des Branches au travers d’indicateurs spéci ques dont la cohérence et la abilité sont revues par la Direction du C ontrôle F inancier Cette Direction veille également à la cohérence des traitements comptables appliqués par les Branches avec les règles Groupe et e ectue en collaboration avec les contrôleurs nanciers des Branches une revue analytique par comparaison avec le budget et l’année précédente  La Direction Générale de PPR les Présidents et les Secrétaires généraux des Branches du Groupe se réunissent chaque mois a n d’apprécier l’évolution de l’activité des Branches sur la base d’éléments nanciers et opérationnels communiqués par chaque Branche concernée  le Groupe s’assure de manière régulière des engagements hors bilan de ses Branches Ce contrôle est e ectué notamment dans le cadre du processus de consolidation statutaire dans la mesure où les Branches sont tenues de préciser de manière exhaustive la liste de leurs engagements de type commercial ou nancier et d’en e ectuer le suivi au l des exercices L’ organisation de la fonction consolidationLa consolidation statutaire des comptes est réalisée n juin et n décembre à l’aide de l’outil de consolidation du Groupe qui permet la transmission des informations nancières des Branches en temps réel après un processus complet de validation des liasses de consolidation des Branches par leurs Commissaires aux comptes et par les directeurs généraux et les directeurs nanciers des Branches qui s’engagent alors par le biais de la signature d’une lettre d’a rmation confortant ainsi la qualité de l’information nancière transmise Des paliers de consolidation existent par Branche garantissant un premier niveau de contrôle et de cohérenceLe contrôle nancier de PPR anime le processus et a en charge la production des états consolidés du Groupe Pour ce faire le service adresse aux Branches des instructions précisant la liste des états à envoyer les hypothèses communes à utiliser ainsi que les points spéci ques à prendre en compte 340DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseLa Communication F inancièreL’objectif de la communication nancière est d’informer de manière continue de véhiculer un message cohérent et clair ainsi que de respecter le principe d’égalité des actionnaires devant l’information La communication financiè re s’adr esse à un public diver sifié essentiellement composé d’investisseurs institutionnels de particuliers et de salariés La Direction Générale la Direction F inancière ainsi que la Direction de la c ommunication F inancière sont les interlocuteurs des analystes et des investisseurs institutionnels La Direction des R essources H umaines gère avec la Direction de la C ommunication F inancière l’information auprès des salariés L’information nancière est délivrée par tous les moyens  Assemblée générale publications périodiques communiqués et sur tous les supports  presse Internet contacts téléphoniques directs réunions individuelles La Direction des F inancements et de la T résorerieLa Direction des F inancements et de la T résorerie assure la gestion des risques nanciers de liquidité de contrepartie de change et de taux et coordonne par ailleurs la gestion de trésorerie des Branches Elle gère la politique bancaire Groupe donne les directives en matière de répartition de l’activité par banque et coordonne les appels d’o res du Groupe Elle s’assure de la cohérence entre les informations nancières publiées et les politiques de gestion des risques de taux de change et de liquidité La quasi totalité des nancements est mise en place par PPR ou PPR Finance Les exceptions sont analysées au cas par cas en fonction d’opportunités ou de contraintes spéci ques et requièrent l’accord de PPR Mission des Commissaires aux comptesLes Commissaires aux comptes ont pour fonction de certi er la régularité la sincérité et l’image dèle des comptes sociaux et des comptes consolidés du Groupe sur une base annuelle et de délivrer un rapport d’examen limité sur les états consolidés semestriels du Groupe Les missions d’audit sont réparties entre trois auditeurs statutaires  Deloitte KPMG et Pricewaterhouse Coopers (pour le groupe Puma) Les principaux points couverts par les auditeurs sont les suivants  identification des zo nes de risques et réalisation de tests par sondage permettant de valider la régularité la sincérité et l’image dèle des comptes au regard de leur seuil de matérialité social ou consolidé  validation des principaux traitements et options comptables tout au long de l’année en coordination avec le management des Branches et de PPR  appl ic ation des normes comptable s définies par PPR pour l’ensemble de ses Branches  rédaction d’un rapport d’audit pour chacune de s Branches consolidées en vue de la certi cation des comptes consolidés de PPR comprenant les observations éventuelles en matière de contrôle interne  présentation d’une synthèse générale pour le groupe PPR présentée au management et au Comité d’audit de PPR  pré pa ration de s r appo rts de co mmissar iat a ux compte s à l’attention des actionnaires de PPR Ces rapports gurent dans le document de référence Ce rapport sur le contrôle interne issu de l’apport des di érents acteurs du contrôle interne mentionnés en première partie de ce document a été présenté dans sa version projet au Comité d’audit de PPR pour avis et a été approuvé par le Conseil d’Administration de PPR le 17 février 2010 Le Président du Conseil d’administration DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR341GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseHONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET DES MEMBRES DE LEURS RÉSEAUX PRIS EN CHARGE PAR LE GROUPE EN 2009(en milliers d’euros)KPMG Audit Deloitte & AssociésMontant (HT) % Montant (HT) %2009 2008 2009 2008 2009 2008 2009 2008AuditCommissariat aux comptes certification examen des comptes individuels et  consolidés 3 963 5 3 841 0 88 % 92 % 2 896 5 3 018 0 79 % 86 %Émetteur 433 5 429 0 10 % 10 % 334 5 332 0 9 % 9 %Filiales intégrées globalement 3 530 0 3 412 0 78 % 82 % 2 562 0 2 686 0 70 % 77 %Autres diligences et prestations directement liées à la mission du  Commissaire aux comptes 156 5 99 0 3 % 2 % 235 5 173 0 6 % 5 %Émetteur 69 5 19 0 1  % 0 % 132 5 127 0 4 % 4 %Filiales intégrées globalement 87 0 80 0 2 % 2 % 103 0 46 0 2  % 1 %Sous total 4 120 0 3 940 0 91 % 94 % 3 132 0 3 191 0 85 % 91 %Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalementJuridique fiscal social 359 0 226 0 8 % 6  % 492 1 265 0 13 % 8 %Autres 44 0 10 0 1 % 0 % 43 0 48 0 2  % 1 %Sous total 403 0 236 0 9 % 6 % 535 1 313 0 15 % 9 %TOTAL 4 523 0 4 176 0 100 % 100 % 3 667 1 3 504 0 100 % 100 %Remarque  L’exercice 2008 a été retraité en « pro forma » hors Cfao 342DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Rapport des Commissaires aux comptes Rapport des Commissaires aux comptesétabli en application de l’article L  225 235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’administration de la Société PPR (exercice clos le 31 décembre 2009)Mesdames Messieurs les Actionnaires En notre qualité de Commissaires aux comptes de la Société PPR et en application des dispositions de l’article L  225 235 du Code de commerce nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre Société conformément aux dispositions de l’article L  225 37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009 Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Société et donnant les autres informations requises par l’article L  225 37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise Il nous appartient  de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière  et d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L  225 37 du Code de commerce étant précisé qu’il ne nous appartient pas de véri er la sincérité de ces autres informations Nous avons e ectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancièreLes normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière contenues dans le rapport du Président Ces diligences consistent notamment à  prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière sous tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante  prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante  déterminer si les dé ciences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du Président Sur la base de ces travaux nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière contenues dans le rapport du Président du Conseil d’administration établi en application des dispositions de l’article L  225 37 du Code de commerce Autres informationsNous attestons que le rapport du Président du Conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L 225 37 du Code de commerce Paris La Défense et Neuilly sur Seine 19  mars 2010Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG SAPatrick Hubert PetitDeloitte & AssociésJean Paul Picard DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR3437 Responsable du document de référence et responsables du contrôle des comptes RESPONSABLE DU D OCUMENT DE RÉFÉRENCE 344Attestation du responsable du document de référence et du rapport nancier annuel 344RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES 345Commissaires aux comptes titulaires 345Commissaires aux comptes suppléants 345DOCUMENTS INCORPORÉS PAR RÉFÉRENCE 346 344DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRRESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES7Responsable du document de référenceResponsable du document de référenceJean François PalusDirecteur général délégué Directeur nancierATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET DU RAPPORT FINANCIER ANNUELJ’atteste après avoir pris toute mesure raisonnable à cet e et que les informations contenues dans le présent document de référence sont à ma connaissance conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée J’atteste qu’à ma connaissance les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image dèle du patrimoine de la situation nancière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et le rapport de gestion (dont la table de réconciliation gure à la page 351 ) présente un tableau dèle de l’évolution des a aires des résultats et de la situation nancière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes KPMG Audit et Deloitte & Associés une lettre de n de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la véri cation des informations portant sur la situation nancière et les comptes donnés dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble de ce même document Les comptes consolidés et annuels de PPR SA présentés dans le document de r éférence ont fait l’objet d’un rapport de contrôleurs légaux gurant respectivement en pages  264 265 et 297 298 du dit document le rapport concernant les c omptes consolidés contenant une observation pour changements de méthode comptable Les comptes consolidés et annuels de PPR SA présentés dans le document de référence de l’ exercice 2008 déposé le 17 avril 2009 auprès de l’ Autorité des marchés nanciers sous le numéro D 09 266 ont fait l’ objet d’ un rapport des contrôleurs légaux gurant respectivement en pages 254 et 287 du dit document qui contiennent tous deux une observation pour changement de méthode comptable Fait à Paris le 19 avril 2010Jean François PalusDirecteur général délégué Directeur nancier DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR345RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES7Responsables du contrôle des comptesResponsables du contrôle des comptesCOMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRESKPMG Audit Département de KPMG SA1 cours Valmy 92923 Paris La Défense CedexPatrick Hubert PetitDate de première prise des fonctions  AGO du 18 juin 1992 Durée et date d’expiration des fonctions  du 25 mai 2004 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2009 Deloitte & Associés185 avenue Charles de Gaulle 92524 Neuilly sur Seine CedexJean Paul PicardDate de première prise des fonctions  AGO du 18 mai 1994 Durée et date d’expiration des fonctions  du 9 juin 2008 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2013 COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTSSCP Jean Claude André2 bis rue de Villiers 92309 Levallois Perret CedexDate de première prise des fonctions  AGO du 25 mai 2004 Durée et date d’expiration des fonctions  du 25 mai 2004 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2009 BEAS7 9 Villa Houssay 92524 Neuilly sur Seine CedexDate de première prise des fonctions  AGO du 19 mai 2005 Durée et date d’expiration des fonctions  du 9 juin 2008 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2013 346DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRRESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES7Documents incorporés par référenceDocuments incorporés par référenceConformément à l’article  28 du règlement européen n°  809 2004 du 29 avril 2004 le présent document de référence incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à se reporter  au titre de l’exercice clos le 31  décembre 2008  chiffres clés activités du Groupe rapport d’activité politique d’investissement comptes consolidés comptes sociaux rapport de gestion de la société mère et rapports des Commissaires aux comptes y a érents gurant dans le document de référence déposé le 17   avril 2009 auprès de l’Autorité des marchés nanciers respectivement aux pages 6 et  7 11 à 55 128 à 154 155 à 164 165 à 255 256 à 274 275 à 286 287 et 288  au titre de l’exercice clos le 31  décembre 2007  chiffres clés activités du Groupe rapport d’activité politique d’investissement comptes consolidés comptes sociaux rapport de gestion de la société mère et rapports des Commissaires aux comptes y a érents gurant dans le document de référence déposé le 22  avril 2008 auprès de l’Autorité des marchés nanciers respectivement aux pages 6 et  7 11 à 55 142 à 166 167 à 169 176 à 263 265 à 280 281 à 291 264 et 292 à 295 Les informations incluses dans ces deux documents de référence autres que celles visées ci dessus sont le cas échéant remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent document de référence Ces deux documents de référence sont accessibles au siège social de la Société et sur son site internet  www ppr com rubrique Finance DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR3478 Tables de concordance et de réconciliation et Index TABLE DE CONCORDANCE AVEC LES RUBRIQUES DE L’ANNEXE I DU RÈGLEMENT EUROPÉEN N° 809 2004 348TABLE DE RÉCONCILIATION DU RAPPORT DE GESTION 351TABLE DE RÉCONCILIATION DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL 352INDEX 353 348DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRTABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8 Table de concordance avec les rubriques de l’annexe I du règlement Européen n° 809 20041 PERSONNES RESPONSABLES 344 1 1 Nom et fonctions des personnes responsables 344 1 2 Attestation de la personne responsable 344 2 CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES 345 2 1 Noms et adresses des contrôleurs légaux des comptes 345 2 2 Démission mise à l’écart ou non désignation N A3 INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES « CHIFFRES CLEFS » 6 7 3 1 Informations fi nancières historiques sélectionnées 6 7 3 2 Informations fi nancières sélectionnées pour des périodes intermédiaires N A4 FACTEURS DE RISQUE 164 170 236 24 5 5 INFORMATIONS CONCERNANT LA SOCIÉTÉ 5 1 Histoire et évolution de la Société 5 1 1 Raison sociale et nom commercial de la Société 302 5 1 2 Lieu et numéro d’enregistrement 302 5 1 3 Date de constitution et durée de vie 302 5 1 4 Siège social et forme juridique 302 5 1 5 Événements importants dans le développement des activités 4 5 135 136 196 197 5 2 Investissements 5 2 1 Principaux investissements réalisés par la Société durant chaque exercice de la période couverte par les informations fi nancières historiques 160 162 5 2 2 Principaux investissements en cours distribution géographique de ces investissements (sur le territoire national et à l’étranger) et méthode de fi nancement (interne ou externe) 198 201 248 250 5 2 3 Renseignements concernant les principaux investissements que compte réaliser l’émetteur à l’avenir et pour lesquels ses organes de direction ont déjà pris des engagements fermes N A 6 APERÇU DES ACTIVITÉS 6 1 Principales activités 6 1 1 Nature des opérations effectuées et principales activités 13 56 6 1 2 Nouveau produit ou service important lancé sur le marché 17 20 23 25 31 36 44 45 48 51 6 2 Principaux marchés 13 56 6 3 Événements exceptionnels 135 136 196 197 6 4 Dépendance éventuelle N A 6 5 Éléments fondateurs de toute déclaration de la Société concernant sa position concurrentielle 15 16 23 30 7 ORGANIGRAMME 7 1 Description sommaire du Groupe 8 11 7 2 Liste des fi liales importantes de la Société 11 25 5 26 3 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR349TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8 8 PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES USINES ET ÉQUIPEMENTS 8 1 Immobilisations corporelles importantes existantes ou planifi ées 152 220 221 249 8 2 Questions environnementales pouvant infl uencer l’utilisation des immobilisations corporelles 100 112 9 EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT 9 1 Situation fi nancière 134 159 286 287 9 2 Résultat d’exploitation 9 2 1 Facteurs importants 135 136 9 2 2 Changements importants du chiffre d’affaires net ou des produits nets 137 140 9 2 3 Stratégie ou facteur pouvant infl uer sur les opérations de la Société 10 11 10 TRÉSORERIE ET CAPITAUX 10 1 Informations sur les capitaux à court terme et à long terme de la Société 151 157 172 175 226 10 2 Source et montant des fl ux de trésorerie de la Société 174 230 10 3 Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de fi nancement de la Société 7 154 157 231 236 10 4 Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant infl ué sensiblement ou pouvant infl uer sensiblement de manière directe ou indirecte sur les opérations de la Société 236 10 5 Informations concernant les sources de fi nancement attendues 233 235 236 11 RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT BREVETS ET LICENCES N A (1 )12 INFORMATION SUR LES TENDANCES 159 13 PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE N A (2 )14 ORGANES D’ADMINISTRATION DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE 14 1 Organes d’administration de direction et de surveillance 312 318 324 326 14 2 Confl its d’intérêts au niveau des organes d’administration de direction et de surveillance 323 15 RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES 15 1 Rémunération des mandataires sociaux 319 323 15 2 Montant total des sommes provisionnées ou constatées aux fi ns du versement de pensions de retraites ou d’autres avantages 226 229 16 FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION 16 1 Date d’expiration des mandats actuels 313 318 16 2 Contrats de service liant les membres des organes d’administration de direction ou de surveillance 323 16 3 Informations sur le comité d’audit et le comité des rémunérations de la Société 330 332 16 4 Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur en France 328 17 SALARIÉS 17 1 Nombre de salariés 61 63 17 2 Participations et stock options 78 203 207 290 295 17 3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de la Société 295 18 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES 18 1 Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote 304 305 18 2 Existence de droits de vote différents 303 18 3 Contrôle de la Société 304 305 18 4 Tout accord connu de la Société dont la mise en œuvre pourrait à une date ultérieure entraîner un changement de son contrôle 304 19 OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS (« PARTIES LIÉES ») 253 254 299 300 (1) Non significatif compte tenu de l’activité du Groupe (2) Le présent document de référence n’inclut aucune prévision de bénéfice 350DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRTABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8 20 INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR 20 1 Informations fi nancières historiques 171 263 266 285 20 2 Informations fi nancières pro forma N A 20 3 États fi nanciers 171 175 266 269 20 4 Vérifi cation des informations fi nancières historiques annuelles 20 4 1 Déclaration de la vérifi cation des informations fi nancières historiques 264 265 297 298 20 4 2 Autres informations vérifi ées par les contrôleurs légaux 299 300 342 20 4 3 Source des informations fi nancières non tirées des états fi nanciers vérifi és de l’émetteur N A20 5 Date des dernières informations fi nancières 171 266 20 6 Informations fi nancières intermédiaires et autres N A (4 )20 7 Politique de distribution des dividendes 157 158 287 302 303 20 7 1 Montant du dividende par action éventuellement ajusté pour permettre la comparaison quand le nombre d’actions de l’émetteur a changé N A 20 8 Procédures judiciaires et d’arbitrage 166 20 9 Changement signifi catif de la situation fi nancière ou commerciale 135 136 196 212 213 21 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 21 1 Capital social 21 1 1 Montant du capital souscrit 304 21 1 2 Actions non représentatives du capital N A 21 1 3 Actions détenues par l’émetteur lui même en son nom ou par ses fi liales 289 290 21 1 4 Montant des valeurs mobilières convertibles échangeables ou assorties de bons de souscription N A 21 1 5 Informations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition et ou toute obligation attachée au capital souscrit mais non libéré ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital N A 21 1 6 Informations sur le capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord conditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer sous option N A 21 1 7 Historique du capital social 289 21 2 Acte constitutif et statuts 21 2 1 Objet social de la Société 302 21 2 2 Dispositions concernant les membres de ses organes d’administration 326 328 21 2 3 Droits privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions existantes 302 303 21 2 4 Actions nécessaires pour modifi er les droits des actionnaires N A 21 2 5 Conditions régissant la manière dont les Assemblées générales sont convoquées 303 21 2 6 Disposition qui pourrait avoir pour effet de retarder différer ou empêcher un changement de son contrôle 304 332 21 2 7 Disposition fi xant le seuil au dessus duquel toute participation doit être divulguée 303 21 2 8 Conditions règlement ou charte régissant les modifi cations du capital 304 22 CONTRATS IMPORTANTS N A (5 )23 INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS N A 24 DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC 302 308 346 25 INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS 255 263 284 285 (4) Aucun compte trimestriel n’a été publié entre la clô ture des comptes annuels et la publication du document de référence (5) Non significatif DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR351TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8 Table de réconciliation du rapport de gestion(articles L  225 100 et suivants du Code de commerce)Situation et activité de la Société au cours de l’exercice écoulé 134 157 286 28 7 Résultats de l’activité de la Société de ses fi liales et des sociétés qu’elles contrôlent 135 150 Indicateurs clés de performance de nature fi nancière 6 7 Analyse de l’évolution des affaires des résultats et de la situation fi nancière 134 159 Dettes fournisseur Délai de paiement 286Progrès réalisés ou diffi cultés rencontrées 136 154 156 Description des principaux risques et incertitudes 164 170 236 245 Indication sur l’utilisation des instruments fi nanciers objectifs politique de la Société en matière de gestion des risques fi nanciers 236 245 Informations sur les risques de marché (taux change actions) 236 245 Informations sur les risques pays N A Événements importants survenus depuis la date de clôture de l’exercice et la date du rapport de gestion 159 25 4 Évolution prévisible de la Société et entités comprises dans la consolidation et perspective d’avenir 159 Liste des mandats et fonctions exercées dans toute société par chaque mandataire social 313 318 Rémunération totale et avantages en nature versés à chaque mandataire social durant l’exercice écoulé (y compris présentation des principes et des règles arrêtés pour déterminer les rémunérations et avantages accordés aux mandataires sociaux) 31 9 323 Engagements de toute nature pris par la Société au bénéfi ce de ses mandataires sociaux 32 3 Opérations réalisées par les dirigeants et les mandataires sociaux sur les titres de la Société 32 5 Indicateurs clés en matière environnementale et sociale 61 Informations sociales 58 84 État de la participation des salariés au capital social 295 Informations environnementales 85 112 Informations sur la politique du risque d’accident technologique N A Prises de participation signifi catives dans des sociétés ayant leur siège en France N A Modifi cations intervenues dans la présentation des comptes annuels (et consolidés) 177 178 Principaux actionnaires et répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2008 304 305 Information sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique 304 332 Mode de direction générale de la Société 31 2 327 328 Rapport spécial sur les options de souscription et d’achat d’actions et attributions gratuites d’actions 290 295 Informations sur le programme de rachat d’actions – opérations effectuées par la Société sur ses propres actions (nombre et cours moyens des achats et ventes motifs des acquisitions effectuées fraction du capital qu’elles représentent…) 289 290 Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité en matière d’augmentation de capital 288 Tableau des résultats de la Société au cours des 5 derniers exercices 296 Montant des dividendes distribués au cours des 3 derniers exercices 287 Les activités de la Société en matière de recherche et développement N A 352DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRTABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8 Table de réconciliation du rapport  nancier annuel(article 222 3 du règlement général de l’AMF)Comptes annuels de la société PPR SA 266 285 Comptes consolidés du groupe PPR 171 263 Rapport de gestion se référer à la Table de réconciliation du rapport de gestionAttestation du responsable du rapport fi nancier annuel 344 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 297 298 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 264 265 Honoraires des Commissaires aux comptes 341 Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société 326 340 Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L 225 235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’administration 342 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR353TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8 INDEXAAction PPR Actions propres 270 273 279 289 290 Cours de bourse 306 307 Nantissements 289 Performance de l’action 306 307 Actionnariat 304 305 Actions gratuites (voir Attributions gratuites d’actions)Activités Grand public 14 Luxe 38 Administrateurs 313 32 6 AFEP MEDEF (voir Code AFEP MEDEF)Alexander McQueen 5 33 52 55 95 126 150 163 255 APE (voir Code APE)Artémis 253 283 285 300 304 313 314 323 331 Assemblée Générale 303 310 312 Assurances 167 Attributions gratuites d’actions 204 205 280 288 294 Audits interne 331 337 338 339 sociaux 61 88 91 93 131 environnementaux 61 111 Avantages sociaux 77 BBalenciaga 5 39 52 53 75 82 150 163 255 Bottega Veneta 5 39 87 115 126 148 163 186 189 25 5 Boucheron 4 39 42 52 53 72 75 82 115 123 126 150 161 163 25 5 CCapital social 153 17 5 226 268 286 295 303 Opérations relatives au capital 287 Répartition 304 Capitaux propres 137 151 153 173 178 226 239 242 271 304 Censeurs 32 3 326 327 Cfao 4 9 79 107 135 139 160 189 196 212 219 222 249 261 Chiffres clés 6 61 Code AFEP MEDEF 78 31 2 328 331 Code APE 302 Code de conduite des affaires 27 41 58 60 81 85 169 325 333 Collaborateurs 8 10 15 19 22 26 29 32 33 39 43 46 52 58 65 69 72 95 101 107 122 127 169 290 333 354DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRTABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8 Comité d’audit 253 300 305 326 330 337 déontologique 325 336 d’entreprise européen PPR 78 81 84 334 des nominations 135 196 326 332 des rémunérations 77 290 319 326 331 336 exécutif 60 76 164 254 325 333 335 pour l’éthique et la responsabilité sociale et environnementale (CERSE) 58 60 325 333 335 stratégique et du développement 324 326 332 336 Commerce équitable 115 119 Commissaires aux comptes 345 Attestation sur la responsabilité sociale et environnementale 131 Honoraires 283 341 Mission 340 Rapports sur les comptes consolidés 26 4 sur les comptes annuels 29 7 sur les conventions et engagements réglementés 299 sur le rapport du Président 342 Communication fi nancière 308 340 Comptes consolidés 171 annuels 264 Conforama 4 28 29 60 72 75 91 97 107 117 123 136 144 151 161 197 202 255 Contrôle de la Société 305 Contrôle interne Procédures de contrôle interne 167 170 326 334 Rapport du Président (partie contrôle interne) 334 Conseil d’administration Activité du Conseil d’administration 329 Composition du Conseil d’administration 313 326 Règlement intérieur du Conseil d’administration 327 Conventions et engagements réglementés 299 Cours de bourse 306 DDirection Générale 324 327 Dividende 6 153 157 226 249 253 268 287 296 303 Documents accessibles au public 290 296Droit de vote 303 310 332 EEBITDA 7 138 134 EMTN 165 233 276 Endettement 134 154 165 186 231 277 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPR355TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8 Environnement Eau 107 Recyclage des déchets 108 Papier 101 104 Politique de transport et énergie 94 Épargne salariale 78 FFaits marquants de l’exercice 20 27 32 36 44 48 51 60 135 196 269 Fenêtres négatives 325 Filiales et participations 11 255 284 Fnac 4 9 15 74 79 82 96 119 141 152 163 169 197 212 257 Fondation PPR pour la dignité et les droits des femmes 11 58 60 122Fournisseurs 61 85 152 225 GGaranties de passif 153 229 251 Gouvernement d’entreprise 311 Gucci 39 43 97 106 111 118 125 147 Gucci Group 4 9 39 76 88 101 114 119 125 146 163 203 255 HHistorique 4HOME le fi lm 11 17 20 27 59 117 121 333IInformation comptable et fi nancière 171 264 Intéressement du personnel 295 Intérêts minoritaires 140 153 179 Investissement (politique d’) 160 JJetons de présence 322 332 LLa Redoute 4 23 72 117 119 142Luxe (voir Activité)MMarché de titres 30 5 Matières premières 104 107 114 NNor mes IFRS 134 177 264 OOCÉANE 185 289 OPA (incidence) 304 332 Options de souscription et d’achat d’actions 203 290 Organigramme du Groupe 11 356DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 PPRTABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8 PPactes et conventions 161 Prévention des risques 170 326 Principes et méthodes comptables 177 264 Programme EMTN (voir EMTN) Programme de rachat d’actions (voir rachat d’actions)Puma 5 9 33 55 60 78 87 145 151 157 160 196 207 217 249 261 RRachat d’actions (programme) 273 289 Rapports d’activité 134 des Commissaires aux comptes (voir Commissaires aux comptes) de gestion de la S ociété mère 286 du Président du Conseil d’administration 326 Registre du commerce et des sociétés 302 Redcats 4 9 22 72 81 120 136 138 142 152 161 258 Régime de retraite 78 32 0 Règlement intérieur 30 5 327 Rémunérations des dirigeants mandataires sociaux 77 319 des autres mandataires sociaux (voir Jetons de présence)Renseignements généraux 302 Responsabilité sociale et environnementale 57 129 Ressources humaines 69 81 129 336 Résultat des cinq derniers exercices 29 6 Risques assurances 167 de change 164 23 9 de liquidité 165 243 fi nanciers 164 244 de fl uctuation des cours de bourse 24 3 juridiques 166 opérationnels 168 prévention (voir Prévention des risques) de taux 165 23 6SSalariés (voir Ressources Humaines)Sergio Rossi 4 33 39 52 54 163 208 255 Seuils (franchissement) 303 Stella McCartney 5 39 55 95 104 112 115 126 150 161 255 Stock options (voir Option de souscription et d’achat d’actions)Stratégie 9 16 24 34 40 44 50 160 YYves Saint Laurent 4 39 49 82 95 101 116 123 126 149 161 255 YSL Beauté 5 139 157 161 212 251 PPRSociété anonyme au capital de 506 314 352 €Siège social 10 avenue Hoche 75381 Paris Cedex 08552 075 020 R C S PARISTel 01 45 64 61 00 Fax 01 45 64 60 00ppr com