Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 21 mars 2011 conformément à l’article 212 13 de son règlement général Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’AMF Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires SommaireDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR11 3 245678PPR en 2010 3A ctivités du Groupe 15 Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) 53Éléments nanciers 133 Éléments juridiques 297 Gouvernement d’entreprise 307 Responsable du Document de référence et responsables du contrôle des comptes 339 Tables de concordance et de réconciliation et Index 343 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR31 PPR en 2010HISTORIQUE 4CHIFFRES CLÉS CONSOLIDÉS DU GROUPE 6PPR ENTREPRENDRE NOTRE GRANDE AVENTURE 8La dynamique entrepreneuriale moteur de la création de valeur 8Un mode d’organisation décentralisée fondé sur la délégation de responsabilités 8Un patrimoine d’actifs hors pair dont la croissance organique représente le principal potentiel de création de valeur pour le Groupe 9Un recentrage vers des marques globales de luxe et de Sport  & Lifestyle qui améliorera le pro l de croissance et de rentabilité du Groupe 10Une politique ambitieuse de développement durable créatrice de valeur 13Paré pour pro ter pleinement de la consolidation de la reprise mondiale PPR maintient le cap 13Organigramme du groupe PPR au 31 décembre 2010 14 4DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRPPR EN 20101Historique HistoriqueFondé en 1963 par François Pinault autour des métiers du bois et des matériaux de construction le groupe PPR s’est positionné à partir du milieu des années quatre vingt dix sur le secteur de la Distribution devenant rapidement l’un des premiers acteurs dans ce domaine La prise d’une participation de contrôle dans Gucci Group en 1999 et la formation d’un groupe de Luxe multimarques ont marqué une nouvelle étape dans le développement du Groupe En 2007 le Groupe saisit une nouvelle opportunité de croissance avec l’acquisition d’une participation de contrôle dans Puma un leader mondial et une marque de référence dans le monde du Sportlifestyle Ainsi PPR poursuit le développement de ses activités sur les marchés les plus porteurs au travers de marques puissantes et reconnues 1963 Création par François Pinault du groupe Pinault spécialisé dans le négoce de bois 1988 In tr o d uc t io n a u S ec o nd Ma rc hé de l a Bo urs e d e Pa ris de Pina ult  SA soc iété spécialisée dans le négoce la distribution et la transformation du bois 1990 Ac q u is it ion d e C f a o s pé c ia li s ée d a n s la distribution de matériel électrique (au tr avers de la C DME devenue Rexel en 1993) et dans le négoce avec l’Afrique 1991 Entrée dans la Distr ibution Gr and Public avec la prise de contrôle de Conforama 1992 Naissance du groupe Pinault Printemps avec la prise de contrôle de Au Printemps SA détenant 54 % de La Redoute et de Finaref 1994 Abso rp tion d e La   Redoute p ar Pina ult Printemps renommé Pinault Printemps Redoute Prise de contrôle de la Fnac 1995 Lancement du 1er  site Internet du Groupe laredoute fr 1996 Acquisition par Cfao de SCOA principal répartiteur pharmaceutique d’Afrique de l’Ouest au travers de sa fi liale Eurapharma Cr éa tion d ’O rca nta cha îne d e lin ger ie féminine Lancement de Fnac com site Internet de la Fnac 1997 Pr is e de c ontrô le pa r Redca ts le p ôle Vente à Distance de PPR d’Ellos leader en Scandinavie Création de Fnac Junior un concept de magasins pour les moins de 12 ans 1998 Pr i s e d e c o n t r ô l e d e Gu i lb ert le a d er européen de la distribution de fournitures et de mobilier de bureau Acq uis ition pa r Redca ts de 4 9 9  % de Brylane n°  4 de la vente à distance aux États Unis C réa tio n de Mad e in S po rt c ha îne de magasins consacrée aux passionnés des événements sportifs 1999 Achat du solde du capital de Brylane Ent rée d a ns le s ec teu r d u Lux e a ve c l’acquisition de 42 % de Gucci Group NV Premières étapes de la construction d’un groupe de Luxe multimarques avec les acquisitions par Gucci Group d’Yves Saint Laurent d’YSL Beauté et de Sergio Rossi 2000 A c q u i s i t i o n d e S u r c o u f d i s t r i b u t e u r spéc ialis é d ans les pr oduit s d e micro informatique Acquisition par Gucci Group de Boucheron Lancement de Citadium nouveau magasin de sport du Printemps DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR5PPR EN 20101Historique2001 Acquisition par Gucci Group de Bottega Vene ta e t d e B a len ci aga et s ig na t ure d’ a c c o r d s d e p a rt e n a ri a t a v e c S t e l la McCartney et Alexander McQueen Entrée de Conforama en Italie avec le rachat du groupe Emmezeta un des leaders de l’équipement du foyer en Italie Renforcement de la participation de Pinault Printemps Redoute dans le capital de Gucci Group portée à 53 2 % 2002 Renforcement de la participation dans le capital de Gucci Group portée à 54 4 % Cession des activités de vente à distance de Guilbert à Staples Inc Vente d’une partie du pôle Crédit et Services Financiers en France et en Scandinavie à Crédit Agricole  SA (61  % de Finaref) et à BNP Paribas (90 % de Facet) 2003 Renforcement de la participation dans le capital de Gucci Group portée à 67 6 % Cession de Pinault Bois et Matér iaux au groupe britannique Wolseley Vente de l’activité Contract de Guilbert au groupe américain Offi ce Depot C ession co mplémentair e de 14 5  % de Finaref 2004 Montée dans le capital de Gucci Group à hauteur de 99 4  % à l’issue de l’offre publique d’achat Cession de Rexel Cession de la participation r ésiduelle de 24 5 % de Finaref 2005 Changement de dénominatio n so ciale  Pinault Printemps Redoute devient PPR Cession de MobilePlanet Cession de la participation r ésiduelle de 10 % dans le capital de Facet 2006 Cession de 51  % de France Printemps à RREEF et au groupe Borletti Cession d’Orcanta au groupe Chantelle Cession du site industriel de Bernay (Société YSL Beauté Recherche et Industrie) Arrêt des activités de Fnac Service Prise de contrôle majoritaire par Conforama de Sodice Expansion Acq uisitio n par Redc ats Gro up de The Sportsman’s Guide  Inc 2007 Cession de la participation résiduelle de 49 % de France Printemps à RREEF et au groupe Borletti Cession de Kadéos au groupe Accor Acquisition d’une participation de contrôle dans Puma de 27 1  % puis montée dans le capital de Puma à hauteur de 62 1  % à l’issue de l’offre publique d’achat Acquisition par Redcats USA de U nited Retail Group 2008 Cession de YSL Beauté à L’Oréal Cession de Conforama Pologne Cession par Redcats UK d’Empire Stores Cession par Redcats USA de la division Missy Prise de participation dans Girard Perregaux à hauteur de 23 % du capital 2009 A c q u i s i t i o n p a r P u m a d e D o b o t e x International BV Acquisition par Puma de Brandon AB Cession de Bédat & Co Cession de Surcouf In tro d u c ti on en b o urs e e t c es s ion d u contrôle majoritaire de Cfao (58 %) 2010 Pris e d e p a rti c ip a ti o n pa r Puma d an s Wilderness Holdings Ltd à hauteur de 20 % du capital Acquisition par Puma de Cobra Cession de Fnac éveil & jeux Cession du contrôle de Conforama 6DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRPPR EN 20101Chi res clés consolidés du Groupe Chi res clés consolidés du GroupeLes informations comparatives 2009 ont été traitées comme décrit dans la Note 2 23 des Comptes consolidés 18 %Puma32 %Fnac25 %Pôle Luxe25 %Redcats18 %Puma27 %Pôle Luxe31 %Fnac24 %Redcats20092010ÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR BRANCHEÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE11 % Asie Pacique 4 % Amérique du Sud4 % EEMEA*6 %Japon59 %Europe de l'Ouest16 %Amérique du Nord20109 % Asie Pacique 3 % Amérique du Sud4 % EEMEA*6 %Japon62 %Europe de l'Ouest16 %Amérique du Nord2009* EEMEA Europe de l'Est Moyen Orient et Afrique (en millions d’euros)2010 2009 VariationChiffre d’affaires14 605 13 584 + 7 5 %dont réalisé hors de France (en % du chiffre d’affaires)66 6 % 63 6 % + 3 0 ptsMarge brute7 429 6 684 + 11 2 %Résultat opérationnel courant 1 531 1 240+ 23 5 %Rentabilité opérationnelle courante (en % du chiffre d’affaires)10 5 % 9 1 % + 1 4 ptRésultat net part du Groupe965 951 + 1 4 %Cash flow libre opérationnel (*)1 081 1 192 9 3 %(*) Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles acquisitions nettes d’immobilisations corporelles et incorporelles Données par action (en euros)2010 2009 VariationRésultat net part du Groupe par action 7 62 7 52 + 1 3 %Dividende par action3 50 (**)3 30 + 6 1 %(**) Soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 19 mai 2011 Hors éléments non courants l’évolution des résultats nets part du Groupe des activités poursuivies s’établit comme suit 2010 2009 VariationRésultat net part du Groupe des activités poursuivies 932598 + 55 8 %Résultat net part du Groupe des activités poursuivies par action (en euros)7 36 4 73 + 55 6 % DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR7PPR EN 20101Chi res clés consolidés du Groupe23 %Puma14 %Fnac54 %Pôle Luxe9 %Redcats21 %Puma57 %Pôle Luxe12 %Fnac10 %Redcats20092010Endettement nancier net (2) (en millions d'euros)Capitaux propres (en millions d'euros)2009 201010 9474 36711 6513 7810 0 00 0001 8 33 333 3743 6 66 666 7485 5 00 000 1227 3 33 333 4969 1 66 666 8702009 39 9 %2010 32 4 %(1) Endettement nancier net en % des capitaux propres de l'ensemble consolidé 2010*2006*2005*2007**2009*2008*2 732 572 442 032 123 103 7813 4614 584 6 121 5 5104 367Ratio de solvabilité (EFN EBITDA)Endettement nancier net (2) (EFN) (en millions d'euros)* Données publiées non retraitées ** Pro forma LIQUIDITÉÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT PAR BRANCHEhors holdings et autres)STRUCTURE FINANCIÈRE  RATIO D’ENDETTEMENT 1SOLVABILITÉ2011*2015**2013**2012**2014**Au delà**5265061 107861331450Lignes decréditconrméesnon tiréesÉchéancier de l’endettement financier net (2) (3 781 millions d’euros)6 123* Dette brute sous déduction de la Trésorerie et équivalents de trésorerie et du nancement des concours à la clientèle ** Dette brute (2) Endettement nancier net dé ni en partie 4 8DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRPPR EN 20101 PPR Entreprendre notre grande aventure PPR Entreprendre notre grande aventure LA DYNAMIQUE ENTREPRENEURIALE MOTEUR DE LA CRÉATION DE VALEURPPR s’incarne avant tout dans un état d’esprit qui est l’essence même de son identité  la volonté et le goût d’entreprendre présents dès la création du Groupe en 1963 Depuis lors PPR s’est profondément et régulièrement transformé et c’est la même dynamique entrepreneuriale qui a été le mo teur de ses mutations stra tégiq ues majeures PPR a ainsi évolué en suivant avec constance quatre grandes lignes de conduite  occuper des secteurs d’activité en croissance maîtriser des métiers créateurs de valeur internationaliser ses marchés pour réduire son exposition à son berceau historique français (qui ne représente plus en 2010 qu’un tiers de son activité) et diversifi er ses activités de manière à réduire son risque À chaque étape de sa construction PPR a agi avec a u da c e et im p osé s a cu lt ure d e l a p er fo rm a nc e investissant et s’investissant dans chacun de ses métiers pour les développer dans la durée et leur offrir de fortes perspectives de croissance Toutes les énergies du Groupe sont mobilisées pour porter l’ambition au plus haut et pour transformer une vision conquérante de l’avenir en réalisations novatrices accélératrices de croissance et créatrices de valeur Bâtir de nouveaux périmètres d’activité étendre la couverture géographique de ses entreprises inventer des produits formats et concepts originaux mettre en œuvre des modèles inédits de croissance et d’amélioration des performances  c’est l’aventure de PPR qui se renouvelle en permanence se réinvente et va sans cesse de l’avant en portant une attention constante au développement durable Cette culture de l’action et du mouvement conforte la capacité des collaborateurs du Groupe à élargir leurs champs de vis ion évaluer les risques être créatifs pr e n d r e d es d é c i s i o n s ra p i d es e t ex e rc er l eu r s resp onsa bilités D ép ass ant la pure ap plica tion des procédures établies les équipes de PPR sont portées par l’esprit de conquête l’ingéniosité l’enthousiasme et l’envie de réussir UN MODE D’ORGANISATION DÉCENTRALISÉE FONDÉ SUR LA DÉLÉGATION DE RESPONSABILITÉSLa forte culture entrepreneuriale de PPR privilégie de longue date le principe de décentralisation Celui ci repose sur l’équilibre entre des Branches opérationnelles q u i d i s p o s ent da n s un c a d r e d é f in i d ’u ne l ar g e autonomie et une Holding légère qui fi xe le cap et assure le pilotage du Groupe C e mo d e d ’o r g a ni s a t i o n c o n fè r e res p o ns a b il i t és et initiative à tous les collaborateurs du Groupe qui optimisent la création de valeur de PPR Chacun s’investit dans le développement des patrimoines confi és et se sent responsable et comptable de ses performances La Holding défi nit la stratégie de PPR et assure l’alignement des intérêts des diverses parties prenantes du Groupe Elle anime le pilotage de la performance de toutes les entités cons titua ntes grâ ce à des boucles c ourtes d’orientation de régulation et de contrôle Elle prend en charge pour l’ensemble du Groupe certaines missions relevant de son domaine réservé (fusions & acquisitions trésorerie & fi nancement relations avec les actionnaires et gouvernance du Groupe notamment) et exerce des fonctions d’impulsion d’animation d’assistance et de coordination dans les autres domaines Sur le terrain les Branches assument l’intégralité des responsabilités d’exécution nécessaires à la conduite de leurs affaires Proches des marchés et des clients elles élaborent la stratégie des marques et enseignes fi xent les orientations métiers et prennent l’ensemble des d éc isions o péra tionnelles Elles s ’ap puient s ur des s t r u c t ur es d e d i r e c t i o n r a p i de s fl e x ib l e s et interconnectées Cette latitude laissée aux équipes opérationnelles suscite l’implication et l’engagement des collaborateurs ainsi que leur attachement au Groupe  elle favorise également l’émergence des talents PPR privilégie la mise en commun des moyens et la mutualisation des dispositifs dans la mesure où celles ci apportent de la valeur ajoutée aux Branches et améliorent leurs performances Des politiques transversales visent également à optimiser certains processus clés pour l’ensemble du Groupe (développement du e commerce dévelo pp ement dura ble et g es tio n d es talent s en particulier) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR9PPR EN 20101PPR Entreprendre notre grande aventureLe pa rtage au sein du Groupe d es connaissances d es s a v o i r f a i r e et d e s me il l e ur es p r a t i q u e s es t systématiquement favorisé Cela contribue à promouvoir la création l’innovation et l’excellence des processus ou à optimiser les ressources et réduire les coûts La culture de PPR repose notamment sur des valeurs de concertation de liberté d’expression et de convivialité qui fédèrent et cimentent le Groupe et co nstituent un vér ita ble catalyseur d e solidarités C ela s’illustre en particulier par des dispositifs de communication et d’échanges simples authentiques et fl uides Ce style de management singulier reconnu et apprécié est au cœur du fonctionnement et de la performance du Groupe Il favorise la coopération la solidarité le partage et la promotion de la diversité entre les collaborateurs Il permet à PPR d’attirer et de f idéliser de nouveaux talents et de les faire évoluer au sein du Groupe Ainsi PPR bénéfi cie d’un avantage concurrentiel majeur pour constituer des équipes de grande qualité et pour les renouveler ou en modifi er le profi l afi n de stimuler les ambitions et aller plus loin plus vite La mise en valeur du capital humain du Groupe est donc une composante essentielle de la stratégie de PPR Malgré les turbulences de l’environnement économique PPR maintient ainsi le cap d’une politique de Ressources Humaines structurante sur la durée visant en particulier  à favoriser l’employabilité des collaborateurs grâce à une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences efficacement anticipée (avec notamment un ciblage spécifi que pour les personnes les plus fragilisées) à assurer un dialogue social de qualité (notamment en associant les partenaires sociaux aux grandes réfl exions stratégiques du Groupe) à mobiliser l’ensemble des collaborateurs sur l’engagement de PPR en matière de développement durable (notamment en multipliant les sensibilisations aux enjeux de la Diversité) le tout pour assurer un engagement total des collaborateurs jamais démenti même dans les périodes les plus diffi ciles UN PATRIMOINE D’ACTIFS HORS PAIR DONT LA CROISSANCE ORGANIQUE REPRÉSENTE LE PRINCIPAL POTENTIEL DE CRÉATION DE VALEUR POUR LE GROUPEPPR est engagé dans une démarche de progrès continu visant à accroître durablement le rendement des capitaux engagés Animées par une forte culture de contrôle des coûts les entreprises du Groupe s’emploient sans relâche à améliorer leur modèle d’affaires pour faire progresser leur rentabilité opérationnelle Elles s’appliquent aussi à augmenter la productivité des capitaux immobilisés et à ajuster les besoins en fonds de roulement au plus près des nécessités de chaque métier Enfi n par leur souci du détail et de l’exécution soignée elles assurent l’effi cience des p rocessus et des d is positifs L’o ptimis atio n d e chaque maillon de la chaîne de valeur est orchestrée par des équipes passionnées et de grand talent tant dans les métiers opérationnels que dans les fonctions de support PPR a acquis un savoir faire sans égal en matière de distribution avec les formats les plus variés les modèles les plus différenciant et les canaux les plus innovants Redc ats et Fnac so nt chac un à leur manière des p réc ur s eurs da ns leu rs d o ma in es et o nt b â ti d es positions de marché incontournables Ces enseignes se distinguent notamment par l’enr ichissement et le renouvellement permanent de leur offre de produits et de services le déploiement du commerce en ligne l’innovation dans leurs interactions avec les clients et l’expansion de leurs réseaux Avec le Pôle Luxe d’une part et Puma d’autre part PPR dispose de deux ensembles cohérents de marques mo nd ial es pr es tig ieus es et c omp lément ai res qui s’expriment sur un secteur en croissance  l’habillement et les accessoires Les marques du Pôle Luxe incarnent des valeurs et des traditions d’excellence  elles restent fi dèles à leurs racines et prolongent leur magie et leur réussite dans la modernité  elles évoquent la qualité ultime et l’exclusivité et proposent des biens prestigieux et précieux Puma vise des marchés Grand Public plus larges et une clientèle qui cherche à se reconnaître dans des modes de vie partagés et identitaires (Lifestyle) La marque puise sa légitimité dans son identité son authenticité sa technicité et son contenu stylistique  elle propose au plus grand nombre des niveaux de gamme et de prix attrayants PPR anime donc un patrimoine de marques et de savoir faire hors pair enrichi progressivement par la volonté et l’exigence toujours renouvelées d’exploiter de nouveaux gisements de développement et de rentabilité PPR dispose ainsi dans sa confi guration actuelle d’un potentiel considérable de croissance interne et d’amélioration or g a niq ue d es per fo rm an ces   a cc ro is sement du chiffre d’affaires hausse de la marge opérationnelle et augmentation de la rentabilité des capitaux engagés En conséq uence la priorité stratégique du Gro up e consiste à tirer d’abord parti de ses capacités endogènes de pro g ress io n en met ta nt à p rof i t l es st r a tég ies différenciées mais convergentes de chacune de ses Branches La Fnac va accélérer son expansion sur Internet en investissant pour conforter sa position de leader en France pour achever le déploiement à l’étranger de la plateforme de Fnac com pour développer une activité de pur e player dans certains pays où la Fnac n’est pas encore présente et pour dynamiser l’offre digitale L’enseigne va poursuivre la modernisation de son image intensifi er l’exploitation de son capital marque et clients et va réinventer l’expérience client dans un parc de 10DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRPPR EN 20101PPR Entreprendre notre grande aventuremagasins redéployé (reprise de l’extension du réseau – en priorité hors de France lancement de la franchise et de nouveaux concepts) La Fnac va également améliorer encore l’effi cacité et la compétitivité de ses organisations ainsi que la mobilisation de ses équipes Redcats va achever le basculement sur Internet de ses opérations commer ciales de ses processus et de l’ensemble de son organisation Ainsi Redcats va poursuivre la transformation de l’offre produits (rythme des collections catégories supplémentaires styles …) et des modèles de commercialisation (mutation d’une société de vente pa r corresp ond ance rythmée p ar les rabais vers un distributeur de mode sur Internet au plus près des tendances marketplace m commerce) Red cats va in ternat ionalis er s ystéma tiquement les marques du Groupe développer des sites marchands spécialisés (OneStopPlus Europe ou shoestyle fr par ex emp le) ou ra c heter d es s it es c o mp lém enta ires (Castaluna en 2010) L’optimisation des opérations sera poursuivie avec une généralisation des synergies et des réductions de coûts supplémentaires La stratégie des marques de Luxe de PPR met l’accent sur l’expansion tout en veillant à préserver l’équilibre entre la croissance et les fondamentaux de chaque marque Le Groupe va accélérer le développement dans de nouveaux territoires (Amérique du Sud notamment)  accroître son réseau de magasins en propre (en priorité dans les pays émergents et en particulier en Chine)  favoriser la montée en puissance d’Internet  introduire de no uvelles c atégories de p ro duits   et amélior er d ura blement sa perf orm an ce co mmer cia le gr â ce notamment à un merchandising toujours plus effi cient à une communic ation to ujours plus pertinente à la généralisation de l’excellence opérationnelle en magasin et à l’utilisation optimale du CRM Le modèle d’affaires et les leviers opérationnels de chaque marque seront optimisés et les compétences partagées au sein du Groupe seront systématisées (expansion internationale immob ilier sites Internet achats d’ espaces chaîne d’approvisionnements leviers opérationnels dans tous les canaux de distribution partage de compétences distinctives réservoir de talents …) Pu ma est rep a rt i à l’ o ff ensi ve a vec une s tr at égi e ambitieuse visant à en faire la marque de Sportlifestyle la plus désirable et la plus responsable au monde Ce plan amènera Puma à investir dans plusieurs domaines  la reconfi guration de son organisation la notoriété de la marque et les structures du Groupe Ces investissements visent en particulier à accélérer la réactivité de Puma sur ses marchés à renforcer encore l’innovation produit et à optimiser sa chaîne d’approvisionnements et ses systèmes d’information La marque va également faire évoluer sa stratégie marketing en raffi nant son positionnement et sa segmentation clients en ajustant localement sa politique de communication et son offre produits et en augmentant les dépens es d e co mmuni ca tion L’ad ap tat ion du portefeuille de produits va être poursuivie afi n de renforcer leur attractivité  simplifi cation et réduction des gammes  affi rmation de l’identité de l’assortiment  politiques de prix et de qualité  vocation globale pour les segments prioritaires (sports d’équipe course à pied training fi tness sports mécaniques et Lifestyle) et locale pour les autres segments (golf outdoor mer enfants   etc )  investissements accrus dans l’innovation et la gestion par catégorie Puma va en outre concentrer ses efforts sur douze cibles prioritaires en termes de géographie  six marchés matures (États Unis Japon France Allemagne Italie et Grande Bretagne) et six pays émergents (Chine Corée Inde Russie Brésil et Mexique) Enfin Puma va intensifier ses investissements pour accélér er sa croissance sur Internet UN RECENTRAGE VERS DES MARQUES GLOBALES DE LUXE ET DE SPORT  & LIFESTYLE QUI AMÉLIORERA LE PROFIL DE CROISSANCE ET DE RENTABILITÉ DU GROUPEPPR va faire évoluer progressivement le centre de gravité de ses actifs stratégiques vers un ensemble de marques universelles et puissantes dans les domaines du Luxe et du Sport Outdoor centrées sur une catégorie de produits homogène  l’habillement les chaussures et les accessoires Ces secteurs de consommation sont particulièrement porteurs  ils sont complémentaires par de nombreux aspects tant macroéconomiques et sociaux que de modèles d’affaires Ce mouvement va contribuer à accélérer la croissance du Groupe et à rendre son profi l de rentabilité encore plus attrayant Le marché global de l’habillement et accessoires de marque o re un fort potentiel de croissance à long terme tant dans le Luxe que dans le Sport  & LifestylePPR va se focaliser sur l’équipement de la personne et se recentrer sur des catégories de produits de même nature sur un marché plus global et plus homogène  l’habillement les chaussures et les accessoires Cette combinaison d’activités analogues améliorera la lisibilité la cohérence et les performances du Groupe DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR11PPR EN 20101PPR Entreprendre notre grande aventureL’objectif de PPR est de créer un espace cohérent entre d’une part des marques dont le positionnement haut de gamme et le caractère exclusif justifient des prix et des marges élevés et d’autre part des marques dont les produits sont plus accessibles et qui opèrent sur des segments de marché de plus grande taille Le Groupe ciblera donc un large spectre de clients  depuis la classe moyenne jusqu’aux hauts revenus avec des positionnements marketing distincts du premium mass market vers le Luxe PPR a choisi de mettre les marques au cœur de son disp ositif de co nquête d es mar chés p arce qu’u ne marque est immédiatement visible parce qu’elle procure un profi l public et une notoriété qui vont au delà de ses seuls produits et au delà de ses propres marchés locaux Elle a donc le pouvoir d’accélérer sa projection dans le monde entier loin de ses bases nationales et historiques Ainsi la vocation mondiale d’une marque puissante permet une internationalisation rapide de ses activités Une marque forte crée la différenciation par rapport à ses concurrents et fait naître une relation particulière avec le client (familiarité connivence infl uence sur le choix personnalisation de l’expérience …) elle justifi e ainsi une prime en terme de prix de vente et donc génère de la croissance rentable Une marque suscite aussi la confi ance et la loyauté des clients  elle renforce leurs certitudes de consommation De plus elle est porteuse de symboles forts qui peuvent servir de repères dans un environnement turbulent Ceci contribue à la protection à la longévité et à la résilience de ses opérations Pa r a il l eu r s en s e c o nc e nt ra n t s u r d es a c t iv i t és p o rt ées p ar d es m a rq ues PPR v a s ’as s ur e r un e maîtrise plus complète de la chaîne de valeur  contrôle absolu de la création et du développement produits supervision directe de la production et de la chaîne d’approvisionnement (pas nécessairement internalisées) et intégration aval de la distribution via plusieurs canaux (magasins en propre distributeurs tiers «  contrôlés encadrés » franchisés Internet licences) Les secteurs du Luxe et du Sport Outdoor présentent une attractivité particulière pour PPR du fait de leur taille et de leur portée globale de leur fort potentiel de croissance et de leur rentabilité Le Luxe et le Sport Outdoor partagent la caractéristique d’être intrinsèquement mondiaux  les valeurs qu’ils portent les ambassadeurs qui les représentent et les événements qui les animent sont universels C’est la raison pour laquelle la notoriété des marques associées au Luxe et au Sport ne connaît généralement pas de frontières Dans ces deux secteurs d’activité les marchés servis ont donc pour mesure celle de la population mondiale En dehors du Luxe et du Sport Outdoor les autres secteurs du marché de l’habillement et des accessoires de marque restent avant tout régionaux ou multilocaux avec peu d’acteurs et de modèles gagnants globaux Les marchés du Luxe et du Sport Outdoor sont de taille très signifi cative notamment dans les catégories de l’habillement des chaussures et des accessoires de marques Ils sont durablement très porteurs sous l’effet de tendances lourdes en termes de macroéconomie de sociologie de Responsabilité Sociale et Environnementale et de consommation  évolution de la démographie mondiale enrichissement des populations mondialisation des écha nges glob alisation d es média s (publicité Internet réseaux s ocia ux …) asp ira tion univ erselle à la c ons omma ti on fus io n s m ult ig énéra ti on nel les des styles de vie   retour à l’hédonisme etc Le Luxe a un fort potentiel de développement dans les pays émergents (en particulier en Chine progressivement suivie par d’autres p ays tels que le Br ésil) grâce à l’accroissement des classes aisées à l’apparition d’une nouvelle catégorie de consommateurs issus de la classe moyenne et à la montée en puissance des femmes dans la clientèle La croissance du Luxe est pérenne dans les pays matures le vieillissement et l’enrichissement des populations profi tant en particulier au « luxe abordable » et à l’ultra haut de gamme L’essor du Sport Outdoor viendra principalement des pays émergents (Chine et Inde puis Russie Brésil et Indonésie) et sera nourri par l’acc roissement numérique des classes moyennes par leur enr ic hissem ent et p ar un ac cès c ro iss ant aux pratiques sportives Dans les pays matures c’est pr incipa lement l’intérêt a ccru des co nsommat eurs pour le «  bien être  » et la santé qui engendrera de la croissance Par ailleurs le Luxe et le Sport Outdoor constituent des secteurs complémentaires en termes de structuration et de modèle d’affaires Le Sport assure des volumes importants en s’adressant indistinctement à toutes les catégories de consommateurs et en couvrant de ce fait des marchés larges  c’est un secteur fragmenté qui assure une rentabilité substantielle Le Luxe pour sa part plus exclusif dégage des marges très élevées et constitue un secteur où les grands acteurs sont plus rares La combinaison de ces deux secteurs va renforcer la solidité et la résilience de PPR accélérer sa croissance et accroître sa rentabilité Enfi n ces deux univers s’infl uencent mutuellement  la mode rajeunit le sport le sport inspire le luxe Ils ont en commun un certain nombre de ressorts similaires qui leur donnent une grande proximité notamment en matière de créativité de marketing et de communication Le rêve l’évasion le goût de l’exception la reconnaissance de la performance sportive ou qualitative sont autant de valeurs communes au Luxe et au Sport Dans les deux cas le rôle des marques est crucial non seulement pour établir et défendre des attributs qualitatifs puissants ma is ég al ement p o ur éba uc her des t erri to ires d e reconnaissance voire des modes de vie définis par elles Ainsi les marques de Luxe comme les marques de Sport Outdoor peuvent parvenir avec une certaine maturité à dépasser leurs propres codes et à défi nir une manière d’être un lifestyle qui s’étend au delà de leurs produits les plus emblématiques et rassemble leurs amateurs en une communauté fi dèle 12DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRPPR EN 20101PPR Entreprendre notre grande aventureLa recon guration du patrimoine d’actifs obéira à des critères stricts de création de valeur et n’est pas soumise à des contraintes de calendrierAfi n de faire évoluer PPR vers un groupe de marques dans l’habillement les chaussures et les accessoires plus homogène et toujours plus performant PPR a déjà procédé à des arbitrages d’actifs de distribution  cession du Printemps en 2006 2007 introduction en bourse de 58 % du capital de Cfao en 2009 et annonce de la vente de Conforama en décembre  2010 À terme la Fnac Redcats et la participation résiduelle dans Cfao seront également cédées au meilleur des intérêts de toutes les parties prenantes et en créant de la valeur ce qui est la marque de fabrique du Groupe Le m ou v em en t d e r ec om p o s i ti o n d e PPR e n un g ro up e de m a rqu es g lo ba les et p uis s an tes a ét é véritablement entamé par la prise de contrôle de Puma en 200 7 D ’autres a cquisitio ns viend ro nt ac célér er le développement du Groupe et améliorer son profil d e cr ois sa nc e et d e renta bil ité E lles n e s on t pa s indispensables à la création récurrente de valeur de PPR mais constituent un catalyseur de son expansion et de son internationalisation La croissance externe peut concerner des actifs qui modifient la physionomie du Groupe  – dans ce cas l’investissement est réalisé directement par PPR  – ou encore des investissements tactiques ciblés visant à compléter ses dispositifs marques ou catégories de produits – dans ce cas l’acquisition peut être faite par l’une quelconque des entités du Groupe (comme ce fut le cas en 2010 pour Cobra intégrée directement par Puma) PPR sélectio nne s es pro jets d ’investissement av ec des contraintes d’excellence élevées et un impératif de création de valeur à terme  toute cible d’acquisition doit donc satisfaire des critères d’exigence élevés  en termes de capital de marque de potentiel de croissance ou d’amélioration de performances de génération de synergies et d’impact sur les états fi nanciers du Groupe À l’instar des marques actuelles détenues par PPR les mar ques visées se dis tinguer ont pa r un capital identitaire d’exception (part d’héritage revendiquée territoire d’expr ession spécifi que valeurs et attributs d’ima ge co nnus promes se cla ire et s eg mentation juste) qui leur permet de s’affranchir des écueils du simple effet de mode Leur légitimité sera fondée sur la pertinence dura ble et r enouv elée de leur imag e (co des et lang age connus et pérennes capacité à étend r e leu rs ter ritoires et à s’as soc ier c arac tère global ou aptitude à s’internationaliser rapidement) qui justifi e l’affi rmation d’un authentique contenu stylistique Leur attractivité s’appuiera sur des savoir faire rares et exigeants (prod uits emb lématiques créativité et innovation continues présence forte dans les réseaux sociaux CRM effi cace distribution de qualité …) Seront privilégiées les marques ayant démontré leur souci d’un développement harmonieux et responsable cohérent avec les exigences que se donne PPR en matière de développement durable Ne seront considérées que les cibles recelant un potentiel véritable et signifi catif d’amélioration des performances fi nancières (chiffre d’affaires rentabilité cash fl ow) que PPR pourra révéler et exploiter dans le temps et qui ira au delà du potentiel propre à ces actifs préalablement à leur intégration dans le Groupe PPR devra pouvoir exploiter les extensions naturelles (géographies canaux et réseaux de distribution catégories de produits …) que les marques pourr ont a ssumer to ut en resta nt fi dèles à leurs racines et à leurs valeurs Pourraient être envisagés notamment  le développement de marques rentables de taille moyenne et dont PPR démultiplierait le chif fre d’af fa ires  le r edressement d ’entrep rises de taille plus grande et dont le potentiel ne serait pas pleinement valorisé dans le prix d’acquisition car elles sont sous performantes  le renforcement ou l’entrée dans un secteur particulier par l’acquisition d’une cible qui disposerait de compétences utiles aux autres marques du Groupe et pourrait servir de platef orme pour des synergies  la prise de contrôle de petites affaires avec un héritage et un savoir faire très distinctifs dont PPR pourrait accélérer la croissance Toute acquisition par PPR d’une marque sera conditionnée par l’identifi cation concrète et la quantifi cation probante de synergies signifi catives ainsi que par la confi rmation de la capacité de PPR à les mettre réellement en œuvre Les futures marques du Groupe seront donc choisies en fonction de leur cohérence mutuelle et des potentiels de complémentarité entre elles qui pourront être matérialisés sous l’impulsion de PPR Il pourra s’agir d’une part de synergies de coûts et d’effets de taille (sourcing chaîne d’approvisionnements achats d’espaces autres achats ind irects recherc he  & dév elo ppement immo bilier ressources fi nancières …) et d’autre part de synergies de dévelop pem ent qui co ntr ibuer ont à a mplifier et accélérer les perspectives de croissance et de conquête du Groupe (maîtrise de tous les canaux de distribution – et en particulier Internet mise en commun de compétences c lés réser v oi r d e t alen ts éc ha ng es tra nsv ersa ux d’expérience benchmarking …) Ceci permettra de créer de la valeur au delà du prix d’acquisition et au delà de la simple addition de la nouvelle entité au reste du Groupe Cette orientation nouvelle va donner un rôle supplémentaire à la Holding PPR qui va devenir à la fois le maître d’ouvrage l’architecte et le maître d’œuvre de ces synergies afi n de devenir un centre d’expertise au service de l’ensemble des marques Enfi n ne seront retenus par PPR que les actifs dont le prix sera jugé correct et dont l’acquisition sera compatible avec la politique du Groupe en matière de progression du résultat net consolidé de solidité de la str uctur e fi nancière et de retour sur investissement C’est uniquement le r espect de l’ensemble de ces critères qui dictera le rythme et le calendrier de l’évolution des contours du Groupe PPR ne s’est fixé aucune contrainte de temps pour parachever ses opérations de cession ou d’acquisition qui ne sont pas indispensables à sa progression et ne constituent qu’un adjuvant à l’amélioration de ses performances fi nancières Aucun mouvement ne sera entrepris dans l’urgence ou sous tension DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR13PPR EN 20101PPR Entreprendre notre grande aventureÀ terme le Groupe présenter a un profil équilibré et cohérent de marques mondiales qui partageront un socle de compétences créateur de valeur  il bénéfi ciera ainsi à la fois des marges élevées du Luxe et de la volumétrie des marchés du Sport Outdoor UNE POLITIQUE AMBITIEUSE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE CRÉATRICE DE VALEURPour PPR le développement durable est un choix dicté par le souci de conduire les affaires du Groupe d’une manière responsable et inscrite dans la durée Cette démarche allie rentabilité économique – sans laquelle il n’est pas d’entreprise durable équité sociale et impératif écologique Elle va à la rencontre des attentes de nos clients et permet au Groupe de se porter aux avant postes des nouveaux marchés qui se créent Intégré en amont le développement durable constitue une plate forme d’opportunités de croissance une source d’innovation et un gisement de réductions de coûts Il représente également un facteur de motivation puissant pour les collaborateurs du Groupe Ainsi assimilé il est pleinement créateur de valeur pour PPR Sur la période 2008 2010 le groupe PPR a structuré et accéléré sa politique de développement durable notamment en déf inissant sept enjeux stratégiques prioritaires Ils forment un cadre de référence commun que chaque marque et enseigne en fonction de son activité s’est approprié en fi xant des objectifs précis et chiffrés par enjeu Une partie de la rémunération variable des dirigeants des Branches dépend de l’atteinte de ces objectifs Portant aussi bien sur la traçabilité des matières premières que sur les modes de transports ou encore la politique de formation ces enjeux concernent les collaborateurs mais aussi les clients et les fournisseurs du Groupe comme les territoires où il opère Le Comité exécutif de PPR suit avec attention leur mise en œuvre La politique menée au cours des dix dernières années a permis à PPR de se forger de solides convictions en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale et conduit le Groupe à mettre en place un nouveau paradigme d’entreprise ambitieux Cette nouvelle initiative est au cœur de la vision stratégique de PPR  elle dictera la conduite des affaires et mènera à une transformation culturelle et managériale des entreprises du Groupe Elle exprime l’engagement collectif du Groupe à soutenir et promouvoir les solutions internes et externes dans les domaines économiques sociaux et écologiques qui valorisent et consolident le développement durable de la planète et des activités de PPR sur le long terme Son objectif est d’intégrer au sein du modèle économique de PPR l’ensemble des paramètres du développement durable afi n d’en faire un véritable outil de compétitivité du Groupe tout en contribuant sur le long terme à un monde meilleur C e s a c t i o n s s e ro n t d é p l o y é e s p a r u n e é q u i p e dédiée et renforcées dans quatre grands domaines  l’Écologie l’Humanité la Créativité et le Leaders hip en développement durable Elles s’exerceront selon trois types de soutien  des initiatives internes des programmes à but non lucratif (notamment au travers de partenariats avec des organismes caritatifs) et des investissements ayant un objectif de rendement PARÉ POUR PROFITER PLEINEMENT DE LA CONSOLIDATION DE LA REPRISE MONDIALE PPR MAINTIENT LE CAP2010 a été marquée par un solide rebond de l’économie mondiale et a bénéfi cié d’un net regain du commerce international Cette reprise n’a toutefois pas été uniforme à travers le monde Les économies émergentes ont continué de croîtr e à un rythme soutenu et se sont imposées comme les moteurs de la croissance mondiale Les économies avancées sont toutes sorties du rouge  l’activ ité es t bien r epartie mêm e si elle est restée modérée du fait notamment des tensions persistantes sur les dettes souveraines en Europe D a n s c e c o nt ext e d e c o n so l id a ti o n d e la rep ri s e économique mondiale PPR a tiré profi t d’une part des pla ns d ’adaptation des mo dèles économiques que les entreprises du Groupe ont mis en œuvre en  2008 et  2009 et pour suivis en 2010 et d’autre part des initiatives à dominante commerciale lancées par ses marques et enseignes visant à accélérer la croissance rentable du chiffre d’affaires PPR se présente avec des fondamentaux solides  la pertinence de son modèle et ses capacités d’adaptation inégalées lui permettent de mieux résister aux fl uctuations de son environnement et de livrer des performances régulières À court terme PPR devrait bénéficier d’un f aisceau convergent de facteurs favorables à une croissance é c o n o mi q u e r o b u s t e et s o u t en u e N é a n m o i n s l’environnement reste compliqué et volatil  il rend plus que jamais nécessaires l’affi rmation de la vision stratégique du Groupe et la confi rmation de ses objectifs à moyen et long terme La trajectoire que se donne PPR jalonnée notamment par la cession de Conforama en 2010 est 14DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRPPR EN 20101PPR Entreprendre notre grande aventureentérinée Seule sa vitesse d’exécution est susceptible d’ajustement eu égard au réalisme et à la prudence que requiert l’incertitude des marchés Le Luxe et le Sport Outdoor les deux secteurs phares qui constituent le PPR de demain ont d’excellentes perspectives pour les prochaines années Leurs activités sont en par faite adéquation avec les tendances de consommation contemporaines et avec les aspirations des consommateurs Par leur exposition prononcée aux pays émergents ils bénéfi cient d’une dynamique d e cr ois sa nc e d is tinc tiv e et l es ma r qu es d e Lux e maintiendront leur rythme d’expansion des réseaux de magasins Le travail permanent visant à accroître l’attractivité des produits de chacune de nos marques ainsi que leur effi cacité opérationnelle continuera à nourrir la hausse de leurs ventes et de leurs marges Fnac et Redcats sont bien positionnées pour continuer à sur performer leurs segments respectifs et à gagner des parts de marché Le dynamisme commercial dont elles ont fait désormais leur priorité va continuer à porter ses fruits et la moindre amélioration de leurs conditions de marché aura des effets démultipliés sur la progression de leur chiffre d’affaires L’effi cience du merchandising et des p olitiques de prix l’optimisation des chaînes d’approvisionnement et une pression constante sur le contrôle des coûts permettront de livrer des résultats en progression Maîtrise des besoins en fonds de roulement et sélectivité des investissements assureront également la croissance du cash fl ow libre PPR va accélérer et accompagner la stratégie numérique de ses marques et enseignes La récente création d’une Direction du Développement E business Groupe vise à systématiser le développement des synergies inter marques coordonner les projets e business et favoriser le croisement des expertises PPR va ainsi se doter d’un réservoir de compétences clés en support des marques et enseignes pour identifi er et partager les meilleures pratiques numériques stimuler l’innov ation enrichir les capacités techniques et fonctionnalités clients des sites web et accroître la pénétration d’Internet dans les activités du Groupe PPR va aussi poursuivre ses politiques visant à attirer de nouveaux talents à développer les compétences et les carrières et à favoriser les échanges fructueux au sein du Groupe Enfi n PPR va continuer de mobiliser ses énergies au service d’une conduite des affaires responsable équitable et solidaire de son environnement une combinaison désor mais indispensable pour une recherche optimisée et durable de la performance ORGANIGRAMME DU GROUPE PPR AU 31 DÉCEMBRE 2010 % % % %PPRPumaGucci GroupRedcatsFnac %Gucci %Bottega Veneta %YSL %Balenciaga %Boucheron %Sergio Rossi %AlexanderMcQueen %StellaMcCartney DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR152 Activités du GroupeFNAC 16REDCATS 23PUMA 30PÔLE LUXE 35GUCCI 39BOTTEGA VENETA 42YVES SAINT LAURENT 45LES AUTRES MARQUES 48 16DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2Fnac Acteur majeur de la distribution de produits culturels et technologiques Une présence dans sept pays  France Belgique Brésil Espagne Italie Portugal et Suisse 4 millions d’adhérents dans le monde dont 2 4 millions en France Fnac com l’un des principaux sites d’e commerce français en termes d’audience Premier distributeur en France de micro ordinateurs appareils photo lecteurs MP3  Hi fi … (1) Premier libraire et premier disquaire de France (1) 20 millions de clients et 139 millions de visites magasins par an en France(1) Source  GFK 4 473M€ de chiffre d’affaires en 2010188M€ de résultat opérationnel courant en 201014 364collaborateurs en 2010 (effectifs moyens)148magasins à fi n 2010CONCEPT COMMERCIALDepuis sa création en 1954 la Fnac défriche les tendances et propose à ses clients une off re culturelle inégalée et l’accès aux pro duits technologiques les plus innovants Ces dernières années la Fnac a su renforcer sa position de leader sur ses marchés et réaffi rmer son ambition d’enseigne préférée et référente auprès de ses clients grâce notamment à une approche commerciale complète et personnalisée La singularité de l’offre de la Fnac consiste à mettre à disposition dans un magasin unique un assortiment inégalé de livres disques vidéos jeux vidéo et produits techniques Cette offre s’appuie sur la sélectivité et le choix impartial des produits grâce notamment à l’indépendance de ses acheteurs et de ses vendeurs vis à vis des fournisseurs et aux tests de son Laboratoire d’essais La Fnac poursuit également une politique unique de conseil et de prescription auprès de ses clients à travers ses dossier s techniques ses guides d’achats distr ibués en magasins sa revue Contact diffusée auprès de ses adhérents et les conseils de ses vendeurs prodigués en magasins et sur Internet Ses magasins et ses sites Internet sont autant des lieux d’achats que des lieux où se partagent toutes les cultures et s’enrichissent toutes les passions Engagée la Fnac reste fidèle à sa mission d’acteur culturel et technologique comme d’entreprise citoyenne avec plus de 12 000 manifestations culturelles organisées chaque année en France et à l’international dans ses magasins et dans des lieux extérieurs des prises de parole sur la diversité culturelle la liberté d’expression et des actions de soutien pour la défense des droits de l’homme Fnac DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR17ACTIVITÉS DU GROUPE2FnacENVIRONNEMENT CONCURRENTIELLa Fnac est leader de la distribution de produits culturels et technologiques dans la majorité des pays où elle est implantée En France la Fnac est le premier libraire (1) (1  164  000 livres référencés 49 4  millions de pièces vendues) et le premier disquaire (1) (425  000  disques disponibles sur commande 38 millions de pièces audio et vidéo vendues) Elle est également le premier vendeur de micro ordinateurs d’appareils photo de caméscopes de casques audio et de baladeurs MP3 (1) L’enseigne ne c ompte pas d e conc urrents d irects mais une multitude de concurrents dans chacun de ses s ecteur s c omme les ac teurs Pur e Pla yers les distributeurs internationaux ou les acteurs nationaux (1) Source  GFK STRATÉGIEPrésen te d a ns 7  pa y s a u t rav er s d ’ un résea u d e 148  magasins dont  68 à l’international et d’un réseau d e s it es Int er net la F na c po urs uit la s tra tégi e d e développement de sa marque enseigne multicanal et spécialiste selon les grandes orientations de son projet d’entreprise 100% Révolution Client  développer son lead ership sur Internet po ursuiv re l’expa nsion internationale conquérir la périphérie des villes en France et développer les services Fnac com au cœur de la stratégie multicanalLa stratégie e commerce de la Fnac est née avec la création de Fnac com en 1999 Onze ans plus tard la Fnac est l’enseigne culturelle et technologique la plus présente sur Internet en France Fnac com propose près de 8 millions de produits neufs et d’occasion et un catalogue de plus de 4 millions de titres à télécharger En un an et grâce à sa marketplace Fnac com a quadruplé son offre et augmenté la disponibilité en 24 heures de ses produits La Fnac réalise ainsi près de 11 % de son chiffre d’affaires dans l’hexa gone sur Internet L’activité rentab le d e Fnac com enregistr e une croissance à deux chiffres depuis plus de 5 ans Cette expertise est aujourd’hui déclinée à l’international où Internet repr ésente déjà plus de 4  % du chif fr e d’affaires Après l’Espagne et l’Italie en 2009 le Portugal a intégré depuis juillet ce nouveau socle technologique Cette intégration permet d’accompagner la performance des sites Internet qui bénéficient ainsi des dernières innovations de Fnac com L’expansion internationaleMalgré une conjoncture diffi cile les activités internationales affi chent une croissance solide (+ 6  %) et représentent près d’un tiers du chiffre d’affaires de la Fnac en 2010 L’entreprise poursuit ainsi sa stratégie de développement international un de ses relais de croissance en renforçant sa présence dans les pays où elle est déjà présente En 2010 cinq nouveaux magasins ont ouvert en Italie en Espagne en Belgique au Portugal et au Brésil L’entreprise reste néanmoins attentive à l’évolution et aux opportunités des autres marchés Dans ce cadre l’enseigne ouvrira au second semestre 2011 un premier magasin à Casablanca au Maroc La Fnac a en effet signé un accord de franchise avec le groupe Aksal l’un des leaders marocains de la distribution spécialisée pour se développer dans ce pays et prévoit un potentiel de 3 autres magasins dans les années à venir RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR PAYS3 % Suisse4 % Italie4 % Belgique5 %Brésil7 % Portugal67 %France10 % Espagne 18DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2FnacExpansion des magasins en FranceEn of frant un très la rge viv ier d’empl ac ements la p éri p h éri e d e s v il l es es t u n r el a is d e c r oi s s a n c e es sentiel po ur la F nac qui en s’ insta llant dan s les nouvelles zones commerciales périurbaines s’adapte à l’évolution des lieux et modes de consommation de ses clients Pour 2011 la Fnac a d’ores et déjà signé de nouveaux emplacements pour ouvrir au sein de 4 zones commerciales La Fnac poursuit parallèlement ses investissements en centre ville avec des projets de rénovation et de nouvelles ouvertures  fi n 2010 la Fnac a transféré et agrandi son magasin de Rennes au sein d’un centre commercial et propose ainsi à ses clients de nouveaux espaces tels que la papeterie les jeux et jouets et un Forum Fnac Café  l’enseigne a également ouvert une librairie dans un de ses magasins parisiens (Fnac Odéon) initialement spécialisé en nouvelles technologies  en 2011 la Fnac prévoit d’étendr e son r éseau en c entre vi lle a v ec l’o uv ert ure d e deux no uv ea ux magasins dont le premier dans l’est parisien Le développement des servicesLa Fnac propose à ses clients une large palette de services sous le label LaboFnac favorisant le choix de l’enseigne lors de l’acte d’achat En outre en 2010 une nouvelle offre de services destinée aux professionnels F nacPr o a ét é la nc ée d ans plu s d ’un e d iza ine de magasins en France LA FNAC AU CŒUR DE LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUELa F na c es t un a c te ur in no v a nt s ur les ma rc h és digitalisés 2010 a vu le lancement de la solution de livres numériques de la Fnac FnacBook et le déploiement de la stratégie communautaire de l’enseigne avec notamment la création des Espaces Passion sur Internet FnacBook le premier livre numérique signé FnacDans le domaine de la digitalisation la Fnac a lancé cette année une offensive majeure pour prendre le leadership dans la vente des livres numériques Premier libraire de France et leader dans la vente de produits techniques innovants la Fnac a naturellement un rôle déterminant à jouer dans la promotion et le développement de ce nouveau marché C’est ainsi qu’elle a la nc é en novem bre  2 010 le Fna cBook la première solution glo bale de lecture numériq ue  la plus grande librairie numérique française accessible sur Fnac com (80  000  ouvrages) un lecteur dédié le FnacBook et un ensemble d’applications permettant la lecture l’achat de livres numériques et la gestion de sa bibliothèque sur tous les supports (tablettes multimédia téléphones ordinateurs ou liseuses dédiées) Au delà du développement des offres des contenus et des supports l’enseigne travaille activement avec l’ensemb le d e la prof ess ion à l’or ga nisa tion d e c e nouveau secteur RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR CATÉGORIE DE PRODUITS5 % Services et produits accessoires22 % Disques et gaming19 %Livres et papeterie7 %TV Vidéo6 % Son32 %Micro9 % Photo DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR19ACTIVITÉS DU GROUPE2FnacLes Espaces Passion Fnac comLes Espaces Passion ont été étendus cette année sur Fnac com au travers d’espaces réservés Enrichis par les vendeurs experts de la Fnac ils peuvent y retrouver leurs conseils leurs coups de cœurs Les Espaces Passion de Fnac com sont également de véritables lieux d’échanges où chacun peut donner son avis et partager sa passion sur différentes thématiques (musique classique jazz pop rock rap mangas BD photographie) Ces espaces sont aujourd’hui relayés sur l’ensemble des réseaux sociaux pour que chaque client et internaute puisse bénéfi cier de l’expertise et des conseils de la Fnac UNE OFFRE ET UNE EXPÉRIENCE D’ACHAT ADAPTÉES À CHACUN DE SES CLIENTSLe p la n 1 0 0 % R év ol ut io n C li en t m et l ’a c c ent s ur l’innovation commerciale et la relation client L’objectif est de fi déliser et développer chacune de ses cibles de clientèle en ayant une approche commerciale complète et personnalisée La Fnac affi rme ainsi son ambition  «  se réinventer pour devenir l’enseigne pr éférée et référente pour chacun de ses clients sur l’offre culturelle et technologique » Une o re référente dans chacune de ses gammes de produitsPour répondre aux évolutions structurelles majeures de ses mar chés et aux no uveaux c omp ortements des consommateurs la Fnac adapte son of fre avec l’i ntr o duc tio n de n ou vel les ga mmes d e p ro du its   lancement de la solution de livres numériques FnacBook introduction des premiers produits de domotique et séc urité ar rivée de tec hnologies innov antes sur le marché comme les tablettes avec l’iPad ou la TV 3D La Fnac a également développé une offre de produits et de services à destination des professionnels (TPE et PME) sous la marque FnacPro visible et accessible via des corners en magasin ou par téléphone La Fnac a amélioré la lisibilité de son offre et le confort d ’ac hat po ur ses cl ients à trav ers une ref on te d e s o n merc ha nd is in g q ui se tra du it no ta m men t p a r l’aug mentatio n d es pr od uits en libre tou cher d ans les rayons  appareils photos reflex casques audio baladeurs MP3 et coffrets cadeaux La Fnac s’adresse aux passionnés de musique et de cinéma en éditant chaque année des coffrets ou des édi ti on s ex cl us iv es v end us un iquem en t da n s s es magasins et sur Fnac com Une relation personnalisée avec chacun des clientsLes adhérents FnacLes adhérents Fnac représentent plus de 50 % du chiffre d’affaires de la Fnac Avec 4 millions d’adhérents dans le monde dont 2 4  millions en France la Fnac propose l’un des programmes de fi délisation (avantages remises événements exclusifs) les plus pointus dans le domaine de la distribution Carte OneDéployée en 2009 la carte One est un service dédié aux meilleurs adhérents de l’enseigne Près de 50  000 personnes sont adhérents One et bénéfi cient ainsi d’une qualité de service optimale  un point d’accueil réservé en magasin une ligne dédiée 7j 7 de 8h30 à 22  heures la réservation en avant première de produits ou événements un SAV dédié pour un diagnostic en direct ou si nécessaire un rendez vous personnalisé avec un vendeur Fnac NOMBRE DE MAGASINS FNAC PAR PAYSFrance PortugalEspagneBelgiqueBrésil Italie Suisse478916194891017208080Total 2009 143Total 2010 148 20DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2FnacCarte Fnac GamingPour accompagner son offre de jeux vidéo d’occasion Okaz Gaming la Fnac a mis en place un programme de fi délité dédié à la clientèle visée La carte Fnac Gaming a été lancée en 2009 et permet aux clients de revendre et d’acheter facilement des jeux d’occasion et de bénéfi cier de nombreux avantages tels que des remises et promotions sur les jeux vidéo neufs et les accessoires ou la possibilité de consulter leur compte sur Internet et obtenir la priorité sur les pré réservations des jeux neufs Ce programme de fi délité compte aujourd’hui plus de 430 000 membres Une expérience d’achat riche et impliquanteLe programme de conquête commerciale de la Fnac initié en 2009 s’est amplifi é en 2010 avec notamment le déploiement des Espaces Passion et la création des nouveaux espaces tendance de la Fnac Fnac it  Les Espaces PassionDepuis novembre 2009 la Fnac a déployé ses Espaces Passion dans 20  magasins majeur s en Fr ance et à l’international Ces pôles d’excellence spécialisés en musique classique bande dessinée manga photo hifi home cinéma offrent le meilleur de l’offre et du conseil aux clients Fnac it  Pour ac comp agner le q uotidien tro uver d es idées c a d e a ux a s s ou v ir s es en v i es h ig h t ec h le s p lu s inattendues et décalées la Fnac a lancé en juin 2010 Fna c it  un nouvel esp ace tenda nc e au s ein d e 4 magasins et sur Fnac com qui présente tous les trois mois une collection de produits et d’accessoires high tech exclusifs rares ou incontournables dénichés à travers le monde Une politique d’action culturelle renforcéeDistributeur de produits culturels et technologiques mais aussi acteur culturel incontournable la Fnac a organisé en 2010 plus de 12 000 événements au sein de ses forums en magasin et hors les murs Elle favorise de cette façon les échanges et rencontres entre un large public et de nombreux artistes  auteurs philosophes musiciens acteurs cinéastes photographes…MusiqueDe nombreux showcases ont été organisés en magasin illustrant tous les styles de musique La Fnac a également organisé des rendez vous majeurs tels que La Fnac de la musique sur 13 scènes avec plus de quarante cinq concerts sur toute la France et quelque 200 musiciens Le festival Fnac Indétendances à Paris a été le 2e temps fort de l’année 2010 rassemblant plus de 100 000 personnes autour des artistes issus des labels indépendants sur la Place de l’Hôtel de Ville de Paris LivreCha que année lo rs de la rentrée littér air e la Fn ac organise le Prix du Roman Fnac dont le jury est composé de 400 adhérents et près de 500  libraires de la Fnac Par ailleurs avec le Goncourt des Lycéens organisé avec le Ministère de l’Éducation Nationale en accord avec l’Académie Goncourt la Fnac défend un auteur sélectionné avec engagement et passion par de jeunes lecteurs de cinquante cinq classes de lycées Partenaire du Festival International de la Bande dessinée d’ A n g ou l ême l a F n a c mul t i p l ie l e s é v én e m en t s dédicaces rencontres (en magasin ou dans des lieux extérieurs) et partenariats autour de la bande dessinée en France et à l’international Gaming et nouvelles technologiesEn 2010 la Fnac a renforcé sa position sur le marché des jeux vidéo avec notamment la signature d’un partenariat avec la première édition du Paris Games Week mais aussi avec les Trophées Fnac du Jeu Vidéo qui ont réuni au total plus de 20 000 participants dans les magasins français et avec les lancements de jeux en avant première réunissant des milliers de fans lors des sorties de jeux tels que FFXIII Starcraft II COD BO ou encore Wow Cataclysm SURFACES DE VENTE DES MAGASINS FNAC (en m²)Paris +Région ParisienneProvince Périphérie International62 81562 815109 937108 87620 95420 954143 900133 542Total 2009 326 187 m2Total 2010 337 606 m2 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR21ACTIVITÉS DU GROUPE2FnacCinémaÀ l’occasion des sorties de fi lms et DVD la Fnac organise des MasterClass rencontres fi lmées avec des maîtres du cinéma dont certaines ont donné lieu à des éditions de DVD exclusives sont également programmées des avant premières et des rencontres en magasin L’enseigne est également partenaire de festivals de cinéma tels que la Quinzaine des réalisateurs à Cannes le Festival du fi lm d’animation d’Annecy ou le Festival Européen du Film Court de Brest UNE ENTREPRISE RÉFÉRENTE QUI LIBÈRE LES ÉNERGIES ET LES TALENTS DE SES COLLABORATEURSEn 2010 la Fnac a poursuivi son effor t de formation de l’ensemble de ses équipes sur l’excellence de la relation client l’expertise produit le développement des compétences managériales Le renouvellement de l’expérience client en magasin étant un enjeu majeur de l’enseigne un programme de formation spécifi que a été déployé pour accompagner la création de ses tout premiers Espaces Passion Pa r ailleurs un effo rt pa rtic ulier a été app orté à la sensibilisation de l’ensemble des managers en France comme à l’international aux enjeux de la Diversité L a F n a c pl u s q ue j a m a i s f i d è le à s o n a m b i t i o n d e p ro m ou v oir les c a pa c it és d e c ha c un a pla c é l’employab ilité des s alariés au premier rang de ses o b jec ti f s en ma ti ère d e R es po ns a b ilit é S o ci al e et Environnementale (RSE) Ainsi à travers son programme de VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) déployé en France et en Espagne depuis 2004 la Fnac a permis à près de 400  salariés d’obtenir un diplôme d’état (bac BTS et Master 2 – validant leur expérience acquise à la Fnac) En moyenne ces salariés ont une dizaine d’années d’ancienneté au sein de l’entreprise La Fnac poursuivra ce programme en 2011 La Fnac fonde sa politique de recrutement sur l’intégration des meilleurs talents avec des actions spécifi ques en faveur de demandeurs d’emplois jeunes ou seniors L’ob jectif d e la Fna c es t d e leur off rir un terr ito ir e d’expression et de partage d’expériences riches et variées En 2010 en France l’embauche des jeunes à la Fnac représente près de 65  % des recrutements des filièr es métiers (vente service client f onctions supports…) Po ur p ermet tr e une mon tée en c ompét ences d e personnes non qualifi ées en reconversion ou éloignées de l’emploi la Fnac en partenariat avec son actionnaire PPR a participé à la création de l’École de Vente PPR Dans le cadre d’embauches CDI cette école propose un parcours de formation de près de 400 heures sur les 6 premiers mois d’intégration à des jeunes de moins de 26 ans à des demandeurs d’emploi de plus de 45 ans ou à des personnes handicapées… La Fnac poursuivra cet engagement en 2011 La Fnac a maintenu sa politique de rémunér ation et de protection sociale déjà référente dans l’univers de la distribution Elle a notamment été récompensée fi n 2010 par le trophée C&B de « la Responsabilité durable et de la Solidarité » pour la pérennisation de son régime de soins de santé innovant et le développement d’une véritable « culture santé » Enfi n deux thématiques ont fait l’objet de discussions renforcées avec les partenaires sociaux aboutissant à la signature d’accords relatifs à l’égalité professionnelle hommes femmes ainsi qu’à l’emploi des seniors UNE ENTREPRISE CITOYENNE ET RESPONSABLEVolet socialEn 2010 la totalité des managers de la Fnac en France a été formée à la Diversité – non discrimination égalité hommes femmes seniors prise en compte du handicap Par ailleurs un accord concernant les seniors a été signé avec les organisations syndicales Volet EnvironnementalFin 2009 la Fnac a pris l’engagement de mettr e en œuvre un programme visant à réduire son empreinte énergétique de 20  % en 5  ans Un budget dédié au sein de l’enseigne a ainsi permis dès 2010 la refonte totale de l’éclairage de 15 magasins passés en mode « basse consommation » ainsi que le remplacement ou la rénovation du système de climatisation de 8 magasins La Fnac a poursuivi la sensibilisation de ses clients et adhérents à l’urgence environnementale  les 2 4 millions d’adhérents ont ainsi reçu un guide des bonnes pratiques environnementales conseillées par l’enseigne La Fnac est en outre la pr emière enseigne à avoir généralisé l’affi chage environnemental sur les téléviseurs grâce aux tests effectués par son Laboratoire d’essais publiés dans ses dossiers techniques et présentés en magasin et sur Fnac com 22DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2FnacParallèlement la Fnac souhaite associer ses fournisseurs à une démarche commune de progrès afi n d’identifi er les axes d’amélioration de la chaîne de production et les évolutions souhaitables en matière de protection de l’environnement de Droits de l’Homme et de conditions de travail Les fournisseurs des produits commercialisés sous la marque Fnac ont été invités à dresser un bilan annuel des actions de progrès qu’ils ont entreprises et se sont engagés dans ce sens à signer la Charte fournisseurs Fnac Volet sociétalEn 2010 La Fnac a poursuivi et amplifi é son partenariat avec la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) en proposant notamment à ses clients un produit partage une clé USB citoyenne incluant la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme La Fnac s’associe pour la deuxième année consécutive à Reporters Sans Frontières pour décerner le Prix Reporters sans frontières  – Fnac à des journalistes et médias qui s’engagent pour la liberté d’expression En 2010 le prix a récompensé le journaliste iranien Abdolreza Tajik et la station de radio somalienne radio Shabelle FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011Dans le cadre de son projet d’entreprise 100% Révolution Client la Fnac a initié en 2010 de nouveaux produits et services innovants 2010 en FranceLa Fnac a ouvert au cours de l’année ses quatre premiers espaces Fnac it  dont trois à Paris un à Bordeaux et sur Fnac com Au cours de l’année les Espaces Passion et papeterie ont été étendus dans certains magasins Les rayons photo Refl ex iPod et casques ont été optimisés avec le déploiement du libre toucher des produits L’enseigne a également lancé différentes applications Fnac  l’application Fnac com pour iPhone l’application ma r k et pl a c e F na c c o m p ou r i Ph o ne l ’ a p pl ic a t io n b illetterie Tick  & Live po ur And ro id et l ’a pp lica tion FnacBook pour iPhone iPod et iPad Le livre numérique signé Fnac le FnacBook a été lancé en novembre en France C onc ernant les serv ices la Fna c a développ é une nouvelle offre à destination des TPE et PME FnacPro 2010 à l’internationalLa Fnac a ouvert en 2010 cinq magasins à l’international dont son 8e magasin en Italie son 9e en Belgique son 17e au Portugal son 20e en Espagne et son 10e au Brésil Des Es paces Pa ssion ont été d éploy és a u s ein de 12 magasins dans différents pays Le nouveau site Fnac pt a été lancé au Portugal sur le socle technologique de Fnac com La Fnac en 2011En 2011 la F nac va poursuivre sa stratégie a vec le développement de sa marque de son leadership sur Internet de son expansion en France et à l’international et le développement des services La Fnac ouvrira 9 magasins en France et à l’international dont un nouveau pays en franchise le Maroc au second semestre 2011 ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)Résultat opérationnel courantChire d’aaires2009 20104 4734 375188182010002000300040005000 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR23ACTIVITÉS DU GROUPE2Redcats Un leader international de distribution de mode et décoration sur Internet Plus de 70 sites e commerce 26 millions de clients actifs en Europe et aux États Unis Près de 54 millions de visiteurs uniques par mois sur l’ensemble des sites web 184 millions de pièces vendues dans le monde en 20103 436M€ de chiffre d’affaires en 2010165M€ de résultat opérationnel courant en 201014 105collaborateurs en 2010 (effectifs moyens)Plus de 70 sites Internet marchandsCONCEPT COMMERCIALRedcats est un groupe d’enseignes européennes et a méricaines spécialisées dans la distribution de mode et décoration sur Internet Les enseignes de Redcats sont soit spécialistes d’un segment (seniors enfants grandes tailles…) soit multispécialistes s’adressant à un public plus large et proposent leurs collections à travers un mode de distribution privilégiant Internet mais s’appuyant aussi sur des catalogues des magasins et des campagnes publicitaires multisupports Ses enseignes dév eloppent sans cesse de nouveaux produits et services cherchant à construire des offres ciblées capables de devancer et satisfaire les attentes des clients Redcats est aujourd’hui l’un des 3 premiers vendeurs d’habillement sur Internet dans le monde grâce à sa présence dans 31 pays RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 1 PAR FORMAT DE VENTE12 %Magasins54 %Internet34 %Papier(1) Hors crédits et ser vices nanciers Redcats 24DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2RedcatsLES ENSEIGNES EUROPÉENNESL a   R e d o ut e mult isp éci ali ste en p r êt à po rt er et décoration diffuse ses c ollec tions dans 25  pays et auprès de plus de 11  millions de clients actifs dans le monde L’enseigne développe également des collections spécialisées telles Taillissime qui habillent les hommes et femmes «  grandes tailles  » ou AM PM qui meuble et décore les intérieurs L’enseigne distribue ses collections via des sites Internet et des catalogues En France La  Redoute est le deuxième vendeur d’habillement fém inin et le troisième v endeur de linge de maison (source  IFM sur les 8 premiers mois 2010) Avec une moyenne de plus de 9  millions de visiteurs uniques par mois en 2010 le site web laredoute fr se pose comme le 1er site e commerce pour l’achat d’habillement femme homme enfant et de décoration en France (source  baromètre Fevad Médiamétrie NetRatings) Au tr oisième trimestre 201 0 laredo ute f r es t ar riv é pour la première fois en tête du classement des sites de e co mmerce en Fra nce en audience a vec une moyenne de 11 5  millions de visiteurs uniques par mois (source  baromètre Fevad Médiamétrie NetRatings) lui permettant ainsi de renforcer son leadership Celui ci s’affi rme également à travers d’autres medias  sur les applications smartphones  – l’application iPhone enregistre déjà plus de 150  000  téléchargements en France – et sur les réseaux sociaux tels que Facebook Internet représente désormais 72 % du chiffre d’affaires de La Redoute en France Pour réaffi rmer sa conception unique de la mode et renforcer sa notoriété l’enseigne a lancé à l’automne 2010 une nouvelle signature de mar que  «  Tout est permis  » déclinée à travers plusieurs publicités vidéo des spots radio ainsi qu’une campagne d’affi chage et une opération virale sur Internet L e d y n a m i s m e r e t r o u v é d e l a m a r q u e s ’ e s t éga l emen t ex pr imé par le l a nc em ent à q uel qu es semaines d’intervalle d’un site dédié aux chaussures (www s hoest yle f r) et d ’un s ite de v entes privées (www ventespriveesbylaredoute fr) La Redoute se distingue également par la mise en place cette année d’une offre de marketplace avec livraison direc te des pro duits depuis les ma rq ues ex ternes jusqu’au consommateur (le drop ship) L’activité de La Redoute à l’international tirée notamment par la Russie l’Italie et la Suisse contribue pour 10 % au chiffre d’affaires de Redcats en 2010 L’année 2010 aura été marquée par l’internationalisation croissante de la marque à travers la distribution de ses produits sur des sites dédiés en Ukraine et en Allemagne et un partage de collections sur les sites d’Ellos en Finlande et au Danemark Les campagnes publicitaires à la télévision en Suède en Norvège au Royaume Uni et en Espagne ont contribué à développer la popularité de La Redoute dans ces pays Avec sa signature « les enfants d’abord   » le spécialiste de l’enfant Vertbaudet propose des collections de prêt à porter et de meubles et décoration En 2010 la marque a réaffi rmé son dynamisme au travers de campagnes publicitaires à la télévision en France et au Royaume Uni Un nouveau concept de magasin tout spécialement adapté aux enfants a également été lancé en France Vertbaudet gère en propre 39  boutiques en France et 19 à l’international au travers de partenariats locaux La marque est présente dans 12  pays via Internet ou catalogue Cyrillus développe des collections de prêt à porter pour toute la famille ainsi qu’une ligne pour la maison et la décoration À travers une nouvelle signature de marque  « Tribus en libre expression » Cyrillus incarne un nouvel art de vivre en famille favorisant l’épanouissement de chacun des membres de la f amille moderne C ette nouv elle ident ité a été p ortée pa r un e c am pagn e publicitaire multisupports Afi n de proposer une offre pr oduits plus adaptée à la saisonnalité la marque a diff usé cette année plusieurs catalogues de saison L’ ens ei gne s ’a pp uie au jou rd ’hui su r un rés eau d e 56 boutiques (49 en France 4 en Belgique 2 en Suisse une en Allemagne) de 16  corners (1 en France 15  en RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR CATÉGORIE DE PRODUITS6 %Loisirset plein air3 %Électroniqueet électroménager9 %Linge de maison10 %Ameublementet décoration72 %Mode et accessoires DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR25ACTIVITÉS DU GROUPE2RedcatsAllemagne) et de 5 sites Internet dont un nouveau site belge www cyrillus be La marque Somewhere au positionnement casual chic propose plusieurs collections par saison via catalogues magasins et sur son site Internet Pour la collection hiver Somewhere a lancé en quelques mois trois catalogues à l’offre renouvelée Le « volume 3 » dédié aux fêtes de fi n d’année contient ainsi 70 % de nouveautés Fidèle à son engagement « responsable » la marque a ouvert cette année 1  nouveau magasin « éco conçu » Somewhere distribue aujour d’hui son offre dans 30  boutiques en France et est présente dans 14  pays en direct et par affi liation Daxon propose une offre mode « bien être » et maison pour les seniors et déploie également sous le nom de Célaia une ligne spécialisée pour les femmes actives de plus de 45  ans En 2010 Daxon a modernisé son site web pour le rendre plus attractif et intéractif avec les clientes Dans le cadre de son plan commercial Daxon a lancé de nouveaux catalogues intermédiaires dont un spécialement dédié à l’homme et s’est illustrée pour la première fois à la télévision à travers des spots p ub lic ita ires a u Roy aume U ni et en F r a nce Au tre nouveauté  une offre produits élargie notamment grâce à l’arrivée des marques Woman Within et Scottage sur le site de Daxon La marque Daxon est présente dans 7 pays en direct et via des partenariats Ell o s n°   1 de la vente à dis ta nc e d’habillement en Suède (source  GFK) propose une offre accessible et contemporaine pour toute la famille soutenue par 3  marques en propre  – Sara Kelly (pour les femmes actives) JSFN (pour un style tendance et original) et e basics (pour les femmes hommes et enfants)  – et 2 concepts de collections  Jotex spécialiste du linge de maison et Enjoy spécialiste des fi lms et de la musique En 2010 Jotex se pose comme le n°  1 de la vente à distance de meubles et tapis en Suède (source  GFK) Après Zara Home et Esprit en 2009 Ellos a noué de nouveaux partenariats avec des marques externes en 2010 dont InWear en prêt à porter femme et Abecita en lingerie La marque scandinave a multiplié les opérations commerciales à travers des catalogues renouvelés  – dont un catalogue spécial produits électroniques  – et des campagnes télévisées en Suède Norvège Finlande et Danemark 2010 marque aussi l’internationalisation d’Ellos à travers le lancement de sites web dédiés en Russie et en France Sur Internet Ellos poursuit sa forte progression avec près de 66 % de son chiffre d’affaires réalisés via ce média en 2010 À travers une joint venture avec Stella McCartney le groupe Redcats commercialise les produits de la gamme enfants via le site www stellamccartneykids com et les principaux magasins Stella McCartney dans le monde Par ailleurs Redcats a fait l’acquisition à l’automne de Castaluna com un site de ventes en ligne spécialisé dans les marques de prêt à porter grandes tailles Cette acquisition vient enrichir le portefeuille de mar ques grandes tailles de Redcats LES ENSEIGNES AMÉRICAINESAux Éta ts Unis Redc ats   USA s’ imp ose c omme le spécialiste du marché grandes tailles en vente à distance à travers 5 marques  Jessica London Roaman’s et Woman Within qui proposent une ligne de vêtements et accessoir es pour femme  Ki ngSiz e diff use des c o l lec t io n s ma sc u li ne s c a s u a l  et A v e n u e vi en t compléter cette offre en ciblant une clientèle plus jeune férue de mode et disposant d’un réseau de 437 magasins répartis dans 37 états américains En 2010 Redcats USA a simplifi é son organisation interne La division Grandes Tailles a changé de nom pour devenir OneStopPlus com La marque BrylaneHome consacrée à l’équipement de la maison et à la décoration a lancé en 2010 son premier catalogue en support du site Internet présentant RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE13 %Reste du monde(1)34 %États Unis10 %Scandinavie43 %France(1) Belgique Portugal Royaume Uni Espagne Grèce Suisse Autriche Allemagne Italie Ukraine Russie 26DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2Redcatsdes articles innovants en matière de confort pour les personnes  grandes tailles Sur OneStopP lus com l’espace marchand communautaire dédié aux grandes tailles sont réunies les offres des 5 marques grandes tailles la gamme de BrylaneHome mais aussi une partie des collections d’autres marques du groupe Redcats telles Taillissime et Ellos ou encore des marques externes comme Ulla Popken ou Torrid Pour la première fois en 2010 OneStopPlus com a participé à la New York Fashion Week où des mannequins ont porté des silhouettes des collections printemps 2011 des marques grandes tailles du portefeuille Le concept OneStopPlus s’est également exporté cette année en Europe via le lancement de sites en France en Belgique au Royaume Uni et en Suède L’ambition de Redcats est de devenir le n° 1 mondial de la vente de produits grandes tailles sur Internet L’activité Sport et Outdoor de Redcats USA est constituée des marques The Golf Warehouse enseigne spécialisée dans la vente de matériel de golf baseball et softball et The Sportsman’s Guide un des leaders de la vente d’articles outdoor et de loisirs sur Internet et par catalogue En 2010 The Golf Warehouse a lancé un site marchand dédié au football  – www soccersavings com  – venant compléter l’offre existante en articles de sport Afi n de satisfaire son portefeuille clients du « Buyer’s Club » The Sportsman’s Guide a quant à lui lancé en 2010 un site spécialisé dans les tenues et accessoires de travail WorkwearSavings com L’activité Sport et Outdoor a réalisé 72 % de son chiffre d’affaires sur Internet en 2010 Au global en 2010 les marques américaines ont réalisé 48 % de leur chiffre d’affaires sur Internet STRATÉGIERedcats vise à devenir un groupe leader dans la distribution sur Internet de mode et décoration dans le monde Positionner le Groupe comme une web companyAu cœur de la stratégie de Redcats Internet continue son développement se positionnant aujourd’hui comme un média clé pour l’ensemble des enseignes du Groupe En 2010 les ventes sur Internet ont affi ché une croissance de 12 8  % en comparable et représentent 54  % des ventes du Groupe (hors crédits et services fi nanciers) Redcats a développé un large réseau de plus de 70 sites marchands qui évoluent en permanence afi n d’améliorer l’expérience d’achat des clients et qu’il enrichit avec le lancement de nouveaux sites Toutes les enseignes de Redcats disposent ainsi d’un site web pour assurer la distribution de leurs produits et les équipes enrichissent c o ns t am ment c es p la tes f or mes m a rch a nd es d e multiples innovations pour rendre l’achat plus rapide plus facile plus convivial À titre d’exemple cette année La  Redoute a enrichi son site français au moyen de nouvelles fonctionnalités et de services additionnels avec notamment une navigation guidée plus poussée une mini fi che facilitant l’accès au produit et permettant la rapidité de paiement la création d’un widget La  Redoute et un remboursement facilité des échanges Aux États Unis les marques ont dynamisé leurs sites e commerce tout au long de l’année au moyen de vidéos de produits ou de publicités en ligne Au printemps le site OneStopPlus com a notamment lancé à l’occasion de la Fashion Week de New Yor k un site intérac tif où les c lientes peuvent consulter un magazine en ligne se rendre sur un chat ou regarder la télévision OneStopPlus Renforçant la stratégie e commerce dans un contexte de mob ilité la plupar t des mar ques ont développ é des ap plica tions iPh one et iPad mettant en va leur les di ffér entes c o llec ti on s À t itre d’ exemp le Th e Golf Warehouse a développé ce type d’applications permettant d’acc éder à l’intégralité des collections aux avis clients ainsi qu’aux vidéos produits et ainsi de passer commande via une navigation simple et fl uide De son côté La Redoute n’a eu de cesse de perfectionner son application iPhone au travers de fonctionnalités co mme la reconnaissance visuelle ou le module de « réalité augmentée  » permettant aux clients de tester virtuellement la décoration proposée par La  Redoute Son application iPad permet également de retrouver les gammes de produits les dernières publicités de la marque ou des vidéos conseils À fi n 2010 Redcats compte plus de 15 applications iPhone et plus de 10 applications iPad qui s’affi rment comme de puissants leviers commerciaux Ainsi les marques de la division OneStopPlus com comptabilisent déjà 1 7 million de dollars de ventes sur les applications mobiles des marques en 2010 En ap pui du média Internet les marques dif fus ent également des supports catalogues à leurs clients pour mettre en valeur leur offre produits de manière différente et travailler à la fois leur image et leur notoriété Promouvoir l’innovationEn tant que web company Redcats est réactif aux dernières tendances technologiques Cela se traduit par le développement de fonctionnalités innovantes sur les sites Internet des marques les applications mobiles et les réseaux sociaux Module de réalité augmentée en 3 dimensions développement d’un chat en ligne pour renseigner les clients en direct facilitation de la navigation en ligne sont quelques exemples des dernières avancées mises en œuvre par les marques du Groupe L ’e s p r i t e nt r e p re n eu r i a l q u i c a ra c t ér i s e R ed c a t s s’affi rme également par le lancement de plus de 10 sites marchands en 2010 Figurent parmi eux 4 nouvelles plates formes OneStopPlus en Europe 2  nouveaux DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR27ACTIVITÉS DU GROUPE2Redcatssites de La Redoute en Ukraine et en Allemagne ainsi que 2 sites de la marque Ellos en France et en Russie L’offre produits présentée sur les sites Internet du Groupe est elle aussi à la pointe de l’innovation À titre d’exemple la marque Jessica London a lancé au printemps une gamme de tee shirts à la technologie Seam Science™ permettant par des coutures placées à des endroits stratégiques d’affi ner les formes En France Vertbaudet a fait sensation en pr ésentant lors d e la campagne télévisée de l’automne des vêtements astucieux pour enfants  pantalon indestructible robe réversible couette et draps zippés Ces créations témoignent de la capacité de la marque pour enfants à répondre au mieux aux besoins de sa cible de clients En termes de livraison et à travers sa filiale Sogep Redcats est un acteur de référence en France dans la logistique du dernier kilomètre pour le e commerce et la vente à distance La Sogep a poursuivi en 2010 sa stratégie d’innovation à travers la modernisation des outils informatiques des commerçants et la généralisation du « Web Retour  » qui permet aux enseignes de simplifi er leur gestion des retours et d’accélérer le remboursement aux consommateurs Grâce à ces services Vertbaudet a notamment réduit le délai de remboursement de 20 à 10 jours Renforcer l’unicité de l’o re produitsLa vente de prêt à porter et de décoration po ur la maison constitue le cœur de métier de Redcats  80 % des pr od uits so nt en eff et conçus en inter ne et le renouvellement de l’offre se pose comme un élément essentiel de la stratégie des enseignes Parmi les initiatives capables de servir cette mise en avant du produit  le renouvellement des collections en cours de saison À titre d’exemple La Redoute est passée de deux gros catalogues annuels à dix catalogues par an avec l’ajout de huit nouveaux catalogues liés à la saisonnalité (printemps été automne hiver rentrée des classes période de fête ) Des catalo gues dédiés à un type d e p rof il (spécial homme) ou d’offre (spécial maison) ont également mis les produits en valeur C’est ainsi que La Redoute a testé avec succès à l’été 2010 la sortie d’un catalogue 100 % Maison centré sur son offre de décoration de linge de maison et de produits électroniques Dans la même perspective Daxon a développé pour la première fois un petit catalogue spécial homme avec une offre produits diversifi ée La marque a également sorti des catalogues intersaisons tout comme La  Redoute Somewhere ou encore Cyrillus Le média Internet autorisant des actualisations toujours plus nombr eus es et rap ides les sites d’enseignes comme Ellos ou La Redoute sont en mesure de proposer des collections au plus près des tendances tout au long de l’année Élargir la di usion des produitsChacune des enseignes de Redcats développe ses pr opres collections en France et à l’étranger  cette richesse d’offre est l’un des atouts majeurs de Redcats en permettant à chaque collection d’être distribuée par plusieurs enseignes et ainsi bénéfi cier de la notoriété de l’implantation et du réservoir de clientèle de la marque distributrice Le partage de collections inter enseignes permet aux marques de renforcer leur notoriété dans des zones géographiques où elles sont encore peu présentes de développer leur image auprès d’une nouvelle cible de clientèle ou encore d’élargir de manière signifi cative leur offre produits C’est ainsi que KingSize a enrichi son offre des produits de la marque The Sportsman’s Guide apportant une offre outdoor complémentaire à l’offre casual de KingSize De même Ellos a créé un espace dédié et indépendant pour la distribution de produits La Redoute sur ses sites en Finlande et au Danemark permettant à La Redoute de s’implanter dans ces pays Ellos est ainsi présente sur tous les sites marchands de La  Redoute en Europe (sauf en Suède et en Russie) Un mini cata logue Ello s est même inséré da ns les gros catalogues de saison de La Redoute en France mettant ainsi en avant une sélection des meilleurs articles scandinaves Devenir spécialiste sur des segments clés de marchéRedca ts s’aff ir me depuis plusieurs années comm e spécialiste sur des segments de clientèles (seniors enfants grandes tailles…) ou de produits (les chaussures les articles de sports) C’est sur cet avantage comparatif que le Groupe souhaite capitaliser pour l’avenir Dans le domaine des grandes tailles les marques de Redcats ont été parmi les premières à proposer une offre diversifi ée et adaptée à une clientèle exigeante L’expertise des marques grandes tailles aux États Unis (OneStopPlus com Jessica London Roaman’s Woman Within KingSize Avenue BrylaneHome) en France (collection Taillissime de La Redoute) ou en Suède (Ellos Plus) vise à être déployée plus largement afi n de devenir leader sur ce marché Grâce au lancement en 2010 de 4 nouveaux sites OneStopPlus en France au Royaume Uni en Belgique et en Suède Redcats tire profit de son expertise pour créer une présence internationale et renforcer le nombre de références grandes tailles L’acquisition par Redcats du site Castaluna com s’inscrit également dans cette démarche et vient compléter l’offre proposée au sein du Groupe Redcats vise ainsi à couvrir tous les segments porteurs du marché Le lancement d’un site spécialement dédié aux chaussures www shoestyle fr participe de cette démarche Lancé à la fi n de l’année 2010 le site puise dans les ressources des multiples collections de La Redoute mais aussi de marques externes qui enrichissent l’offre et tendent à se multiplier sur le site marchand 28DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2RedcatsAccroître la di usion de marques externes sur marketplacesAfi n de compléter son offre propre Redcats signe des partenariats avec des marques externes d’envergure mondia le Le dévelop pement de ces initiativ es en complément d e la cr éa tio n de p roduits en interne constitue un axe stratégique majeur de Redcats qui vise à devenir une vaste marketplace  – un portail de distribution de marques propres et de marques invitées L’année 2010 voit l’entrée de noms comme Ulla Popken ou Torrid sur OneStopPlus com La première propose une sélection d’articles classiques et chics la seconde une gamme contemporaine de lingerie prêt à porter et accessoires Ces offres viennent enrichir l’offre grandes tailles de OneStopPlus com et créent du trafi c sur le site À La Redoute en France de nombreuses marques ont également rejoint cette année l’offre de prêt à porter Parmi elles  Ed Hardy Red Soul et Kappa Les marques Sealy Avent Russel Hobbs et Cooking Garden ont quant à elles complété la gamme de produits d’équipement pour la maison En complément de cette politique de marques externes chaque saison les enseignes poursuivent leur travail de coopération avec des créateurs En 2010 ce sont les couturiers Paule Ka et Azzaro qui fi gurent parmi les invités de La Redoute Développer l’entreprise à l’internationalLa par t d u chif fr e d’a ffaires réalisé ho rs de F ranc e représente 57  % en 2010 contre 55  % en 2009 Cette tendance traduit l’ambition de Redcats de renforcer sa présence internationale Redcats  développe avec succès l’internationalisation de ses marques par implantation directe ou au travers des structures et des moyens déjà en place au sein du Groupe  en 2010 La Redoute s’est implantée en pure web en Ukraine et en Allemagne Le grand magasin en ligne américain OneStopPlus s’est aussi exporté en France en Belgique au Royaume Uni et en Suède permettant de renforcer l’offre grandes tailles dans ces pays et de faire connaître les marques du Groupe qui disposent de collections grandes tailles comme Daxon ou Ellos Le développement international peut aussi se faire au travers de partenariats externes tels ceux d’Ellos avec Wehkamp aux Pays Bas ou de Vertbaudet avec Al Hokair en Arabie Saoudite aux Émirats arabes unis et à Dubai À fi n 2010 La Redoute est implantée dans 25 pays au total et réalise 27 % de son chiffre d’affaires à l’international L’offre Ellos est quant à elle accessible dans 15 pays en propre et sur les sites des autres marques du Groupe Encourager les collaborateurs à être agiles et collaboratifsL’une d es g r and es o rienta tio ns de la po liti que d e R es s o u r c es hu ma in es de R edc a ts rep o s e s u r l a volonté de véhiculer une image de marque employeur rep o sa nt su r une c ult ure d ’en tr epri se o ù règ nent confi ance réciprocité et autonomie Les grandes lignes de cette politique se retrouvent dans un «  Passeport » remis à chaque nouveau collaborateur qui explique les 7 Disciplines garantes du succès de Redcats pour l’a v en ir   Réa c tif env ers les c lients Entrepren eur Délivre des résultats Courageux Ambitieux Talents (développeur de) Stratégique Ain s i Red c at s s e d on ne l es moy ens d’ a ss urer la transformation du Groupe afin qu’il devienne le n°  1 mondial de la vente de mode et décoration sur Internet Parmi les actions notables de 2010 la formation interne SPEED (pour SPEcific EDucation) a été revisitée en fonction des objectifs de l’entrepr ise De nouvelles formations e store et marketing ont déjà été lancées et un cursus de développement managérial est en cours d’élaboration pour les nouveaux managers de Redcats De plus en phase avec son univers technologique Redcats a démarré certains modules de e learning à destination de tous ses collaborateurs en France S’engager de manière responsable et citoyenneLa Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) est au cœur des valeurs de Redcats depuis plusieurs années Redcats a structuré sa démarche de Responsabilité S o c i a l e e t E n v i r o n n e m e n t a l e a u t o u r d e s   a x e s stratégiques défi nis par PPR et s’attache à prendre en compte de manière systématique ces enjeux dans ses activités en se fi xant des objectifs clairs en cohérence avec les valeurs de ses enseignes C’est ainsi que Redcats s’engage notamment à entretenir des relations claires vis à vis de ses collaborateurs de ses partenaires  – fournisseurs ou clients  – et déploie pa r ai lleu rs de n omb reu ses ac ti o ns en fa v eur d e l’environnement comme en matière de solidarité En 2010 le Groupe a lancé une série d’initiatives pour dév el o pp er l ’emp l o ya b il it é de ses c o ll ab o ra te urs notamment au travers de la formation et de processus de validation des compétences Il a également permis à un nombre croissant de managers de bénéfi cier du module de sensibilisation à la diversité Six ans après le lancement de la Mission Handicap en 2004 les résultats des actions menées en faveur de l’emploi des personnes ha ndicap ées sont très po sitifs Redca ts en Fr anc e dépasse en effet l’obligation légale d’emploi de 6  % de travailleurs handicapés avec un taux en progression constante de 4 % en 2004 à plus de 7 % en 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR29ACTIVITÉS DU GROUPE2RedcatsÀ  travers le Code de conduite des affaires PPR et sa C harte four nis seur s Redcats a auss i intensifié son engagement en matière de contrôle de la qualité sociale auprès de ses fournisseurs Côté produits les enseignes ont étendu leur offre de produits éco conçus et éco citoyens Par ailleurs un service de covoiturage a été mis en place dans toutes les enseignes de Redcats dans le Nord de la France Plus de 200 collaborateurs du Groupe ont déjà franchi le pas cette année L’a s s oc i at io n S o lid a rC it é Red c at s c r éée en 2 0 0 9 continue de mobiliser nombre de collabo rateurs en France à travers la multiplication d’actions solidaires et citoy ennes a utour de deux ax es clés  que sont l’éducation et l’insertion par l’économie FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011En 2 010 Redca ts a po ursuivi l’o ptim isation de son organisation et s’est concentré sur l’amélioration de sa compétitivité sur le marché du e commerce Les équipes ont été encouragées à rendre l’offre produits de leurs enseignes toujours plus attrayante à travers le renouvellement des collections les partenariats avec des marques externes et l’élaboration de campagnes commerciales multisupports puissantes En matière de marques externes les partenariats avec des marques de prêt à porter ou de lingerie sur les sites marchands des marques de Redcats ont connu un réel succès notamment chez Ellos Des catalogues intersaisons et thématiques ont aussi ponctué l’année à intervalles très courts pour proposer une offre produits toujours diversifi ée et pertinente Des campagnes publicitaires multisupports ont appuyé ces initiatives  La  Redoute Vertbaudet Daxon Ellos ou The Golf Warehouse ont été présents aussi bien en télévision et radio que sur les réseaux communautaires et affi chages publicitaires En France la nouvelle signature de La  Redoute «  Tout est permis  » a fait l’objet d’une campagne multisupports couronnée de succès Le dynamisme du Groupe est également assuré par crois sa nce externe à travers l’étab liss ement d ’un partenariat avec la marque Stella McCartney Kids et le rachat du site de mode grandes tailles Castaluna com qui visent tous deux à encourager l’activité du Groupe en se positionnant sur des segments du marché en croissance Le déplo iemen t d u pure play er OneSto pPlus dans plusieurs pays d’Europe marque enfin la volonté du Groupe de capitaliser sur son savoir faire dans le secteur grandes tailles sur Internet En 2010 Internet a poursuivi sa progression dans toutes les marques de Redcats et se pose comme le média clé de distribution et de recrutement client pour les années à venir avec les applications smartphones comme relais Le web représente aujourd’hui 54 % du chiffre d’affaires hors crédits et services fi nanciers de Redcats En 2011 Redcats entend poursuivre le travail entamé sur l’offre produits distribuée par les enseignes avec pour objectifs de la rendre toujours plus attractive et d’être capable de la proposer au client au bon prix au bon moment et avec des services toujours plus personnalisés Pour y parvenir trois objectifs seront poursuivis  mettre l’accent sur la venue de marques externes mondiales séduisantes  développer la création interne et accentuer le partage de collections inter enseignes  inventer des sites web marchands et des applications mobiles encore plus innovants performants et conviviaux Redcats souhaite aussi capitaliser sur des offres à succès comme celle pr oposée par OneStopPlus aux États Unis et désormais en Europe ou encore en testant le développement de sites spécialisés dans des types de produits (les chaussures) ou les ventes privées de marques internes et externes ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)Résultat opérationnel courantChire d’aaires2009 20103 4361653 3861150500100015002000250030003500 30DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2Puma Une marque Sportlifestyle d’envergure internationale au design original s’inspirant du monde du sport et de la mode Présente dans plus de 120 pays Une image construite sur un fort héritage sportif une longue tradition d’innovation et de performance et la collaboration avec de grands athlètes et de grandes équipes L’un des plus grands équipementiers mondiaux de chaussures de vêtements et d’accessoires d’athlétisme Propriétaire des marques Tretorn et Cobra GolfMarque créée en 19482 706 M€ de chiffre d’affaires en 2010337M€ de résultat opérationnel courant en 20109 697collaborateurs en 2010 (effectifs moyens)CONCEPT COMMERCIALPu ma c on ço it d es co ll ec ti on s d e chau ss ures d e v êtem en ts et d’accessoires et compte parmi les leaders mondiaux du Sportlifestyle Puma s’engage à ce que ses actions contribuent à un monde meilleur en soutenant la créativité le développement durable et la paix et à rester fi dèle aux principes de justice d’honnêteté d’optimisme et de créativité dans ses décisions L’activité de Puma commence dans le secteur du sport et se termine dans celui de la mode Les collections Sport Performance et Lifestyle englobent notamment le football la course à pied les sports mécaniques le golf et la voile La collection Sport Fashion repose sur des partenariats avec des créateurs renommés comme Alexander McQueen et Mihara Yasuhiro Le Groupe est propriétaire des marques Puma Cobra Golf et Tretorn Créée en 1948 Puma distribue ses produits dans plus de 120 pays RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR CATÉGORIE DE PRODUITS12 %Accessoires35 %Textile53 %Chaussures DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR31ACTIVITÉS DU GROUPE2PumaENVIRONNEMENT CONCURRENTIELC es dernières a nnées le secteur Sp or tlifes tyle est devenu plus mature et sophistiqué Aux concurrents traditionnels du sport et du lifestyle s’ajoutent à présent les distributeurs spécialisés les marques propres des distributeurs tiers et les marques de niche ainsi que les principaux acteurs historiques du sport qui ont fait leur entrée sur le marché du Sportlifestyle STRATÉGIEL’ambition affi chée de Puma est de devenir la société Sportlifestyle la plus désirable et la plus responsable à l’échelle mondiale En octobre 2010 Puma a présenté sa nouvelle stratégie à cinq ans baptisée «  Back on the Attack  » qui vise un chiffre d’affaires de quatre milliards d’euros d’ici 2015 Le programme « Back on the Attack » s’articule autour de six priorités stratégiques  Restructuration et recon gurationD a ns le s illa ge de la c ri se Puma a mis en œ uv re un imp or ta nt pro gram me d e r est ruc turatio n et d e reconfi guration de son organisation Les coûts ont été réduits dans tous les domaines et certains investissements majeurs repo rtés Puma a reconfig ur é son or ganisation et allég é sa structure managériale afi n de devenir une entreprise plus agile plus rapide plus effi cace et donc plus adaptée aux nouvelles réalités du marché Le réseau de distribution en propre a été restructuré via une réduction des effectifs et une baisse sensible des coûts dans les magasins afi n d’aligner la structure de coûts de Puma sur un plan de développement plus prudent Puma continue de gérer ses coûts et ses investissements a v e c ri g u eu r ma i s p r év o i t d es i n v es t i s s e m e n t s s u p p l é m e n t a i r e s d a n s l e s p r i n c i p a u x l e v i e r s d e croissance de l’activité à partir de 2011 afi n de poser les bases de son objectif de quatre milliards d’euros de chiffre d’affaires Au cours des deux dernières années près de la moitié des fo nc tions de direction o nt été renforcées et le recrutement de nouveaux talents devrait se poursuivre afi n de mener à bien les ambitions du Groupe Puma continuera à optimiser son réseau de magasins en propre en se concentrant sur ses boutiques et magasins rentables TransformationDa ns l’ op ti que de p réserv er s on lea ders hip et s a compétitivité face aux nombreuses marques de sport de lifestyle et marques de niche mais également face aux distributeurs spécialisés Puma fait évoluer son modèle économique et se transforme en une société hybride Le processus de mise sur le marché des produits a été entièrement reconfi guré et le cycle de la création à la disponibilité en magasin des produits raccourci Le nouveau pr ocessus a été adap té aux diff érents segments (Sport Lifestyle Distribution en propre) afi n de mieux répondre aux besoins des consommateurs fi naux et distributeurs tiers Poursuivant l’évolution de son modèle économique Puma ne limitera plus ses activités à la vente indirecte mais mettra l’accent sur la distribution en propre en conjuguant vente indir ecte distribution en propre et e commerce Chaque étape de la chaîne d’approvisionnement sera optimisée afi n de satisfaire les attentes des différents segments du Sportlifestyle RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE23 %Asie32 %Amériques45 %EMEA(1)(1) Europe Moyen Orient Afrique 32DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2PumaPuma va également réaliser d’importants investissements dans l’amélioration de l’infrastructure de ses systèmes d’information afi n de pouvoir répondre aux besoins d’une activité en pleine évolution Rayonnement de la marquePuma continuera à réaffi rmer son positionnement de marque autour de ses deux segments phares (Sport et Lifestyle) afi n de mieux orienter ses clients L’offre de produits a été différenciée grâce à la création en 2010 de nouveaux labels  Orange Rouge et Noir correspondant respectivement aux collections Sport Sportlifestyle et Sportfashion Puma a également repensé sa signature en y intégrant des termes évoquant le bonheur et le développement durable Parallèlement des études approfondies ont été menées afi n de mieux connaître les clients et d’en savoir plus sur leurs attentes quant à la marque Puma Puma bénéfi cie ainsi d’une véritable cartographie des clients et des profi ls des consommateurs du marché Sportlifestyle et d’une vision précise des groupes cibles de Puma en termes d’opportunités commer ciales et d’identification à la marque Sur c ette ba se Puma a f ait également évoluer sa s t r a tég i e ma r k eti ng et a ca p it a li sé su r l’ i nf l uen c e des rés ea ux s oc iau x et du mar keting sp ortif po ur développer une communication innovante et effi cace entre consommateurs Le marketing mix s’attache de moins en moins aux supports classiques (tels que la télévision et la presse) au profi t du marketing numérique du marketing sportif du marketing événementiel et de l’activation de marque Attractivité des produitsPuma a s im p l if ié s o n p o r te feu il le d e p r o d ui ts en regroupant des gammes de produits similaires dans des collections plus proches des attentes des marchés Sport et Lifestyle En outre chaque collection dispose d’une identité propre que l’on retrouve dans chaque produit et qui lui confère un caractère unique Puma a décidé de ne pas lancer toutes ses collections sur l’ensemble des marchés dans le monde mais d’affi ner sa stratégie en les discernant au niveau local ou mondial Ainsi les segments prioritaires (sports d’équipe course à pied training fi tness sports mécaniques et Lifestyle) restent les piliers de la marque à l’échelle mondiale tandis que les autres segments (golf sports Outdoor mer  & campagne vêtements pour enf ants et Black Label) ciblent les zones et marchés offrant les meilleures opportunités En 2011 Puma poursuivra l’ajustement de son portefeuille en a d ap ta nt s es co l lect io ns a ux no uv ea ux pr ofi ls consommateurs et en optimisant les gains d’effi cacité par l’application d’une règle simple  faire plus avec moins Réorientation de la distributionPuma s’attachera à développer son cœur de métier sur ses principaux marchés stratégiques Une analyse de ses marchés en termes de développement macro économique de part de marché de positionnement et de perspectives de croissance à long terme a été menée Do uze ma rc hés s tra tég iques ont ainsi été identifi és  six pays matures (les États Unis le Japon la France l’Allemagne l’Italie et le Royaume Uni) et six pays émergents (la Chine la Corée l’Inde la Russie le Brésil et le Mexique) Puma a également identifi é ses clients stratégiques et grands comptes au niveau local les débouchés clés dans le secteur du Sport et du Lifestyle à l’échelle mondiale et a adapté sa stratégie de distribution en propre en ouvrant de nouveaux magasins uniquement dans les zones géographiques où ce modèle reste viable et rentable au vu des nouvelles réalités du marché En outre les investissements se poursuivront en matière d’e commerce afi n de dynamiser les ventes et de placer Puma en position de leader du numérique Développement des autres marquesAu delà des marques Cobra Golf et Tretorn la croissance sera également tirée par des acquisitions potentielles de cibles stratégiques dans le secteur Sportlifestyle qui viendront renforcer ses segments P u m a a p r o c é d é à l a r e s t r u c t u r a t i o n e t a u repositionnement de sa marque scandinave Tretorn connue pour ses bottes en caoutchouc ses chaussures de s p or tl if es ty l e e t s es b a ll es d e t enn is Pa r d es investissements judicieux Puma s’attachera désormais à développer cette marque afi n d’en faire un acteur local majeur sur le segment Outdoor Lifestyle Avec l’acquisition en avril 2010 et l’intégration de Cobra Golf Puma a gagné en taille et en crédibilité sur le segment du golf et propose désormais une gamme de chaussures vêtements accessoires et équipements de golf Le développement de cette activité sera centré essentiellement sur le marché nord américain mais également au Japon en Corée au Royaume Uni et dans les Pays scandinaves en s’appuyant sur les structures existantes de Puma sur les marchés du golf DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR33ACTIVITÉS DU GROUPE2PumaPUMAVISION – LE DÉVELOPPEMENT DURABLE CHEZ PUMADans le cadre de PUMAVision le concept qui définit la stratégie du Groupe en matière de développement durable et conformément à l’ambition affi chée de Puma de devenir la société Sportlifestyle la plus désirable et la plus responsable à l’échelle mondiale Puma a présenté en 2010 un tableau de bord qui contribuera à la réalisation de ses objectifs environnementaux ambitieux pour 2015 à savoir une réduction de 25  % de la consommation d’énergie et d’eau ainsi que des émissions polluantes et de C O2 sur la période 2 010 2 015 C es o bjectifs concernent non seulement les entités de Puma dans le monde mais également les sites de production de ses fournisseurs ainsi que le développement de produits « durables » et la logistique Puma est devenue la première société Sportlifestyle à se joindre au Climate Neutral Network du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) Cette coopération souligne les efforts de Puma pour contribuer à la réduction des émissions de CO2 En inaugurant son nouveau siège social à Herzogenaurach Puma a matérialisé son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique Ce bâtiment est le premier siège social du secteur Sportlifestyle dont l’empreinte carbo ne est neutre Ce c omp lex e de bu reaux est alimenté exclusivement en énergie renouvelable et de par sa conception sa construction et son exploitation assure d’excellentes performances en termes de réduction de la consommation d’énergie et de la pollution Pa r ail leu rs Pu ma a intégr a lem ent c om pens é ses émissions de CO2 et est devenue en 2010 la première société du secteur Sportlifestyle à pouvoir se prévaloir d’un bilan carbone neutre Les émissions générées par les équipes nationales sponsorisées par Puma qui se sont rendues en Afrique du Sud pour participer à la Coupe du Monde de Football l’été dernier ont également été compensées A fi n de c on tr ib ue r a c tiv emen t à la p ro te ct io n d e l’environnement Puma interdit depuis de nombreuses années l’utilisation du PVC dans toutes les matières premières utilisées pour la fabrication de l’ensemble de ses produits Cette politique est relayée auprès des consommateurs par des étiquettes « Sans PVC » La c o lla b o rat io n a v ec l ’o rg a ni sati on A i d b y T ra de Foundation a été renforcée en 2010  Puma a augmenté le nombre d’articles textiles fabriqués à partir d’un coton africain certifié Ces articles sont identifiés par une étiquette « Cotton Made in Africa » qui présente le volet écologique et social de ce programme mis en place dans des pays du sud et de l’ouest de l’Afrique tels que la Zambie et le Burkina Faso Puma a également étoffé sa gamme de produits en coton biologique La démarche écologique de Puma s’étend également à l’emballage puisque la Société a lancé le «  Clever Little Bag  » un concept d’emb allage innovant pour les chaussures En remplaçant la traditionnelle boîte à chaussures par un sac réutilisable en polypropylène ren fo rc é pa r u ne b a s e e n c a rt o n re c y cl é Pu m a apporte une for te c ontrib ution à la pr éserva tion d e l’environnement Un p artenariat a été noué a vec le PNUE en faveur de la biodiversité En 2010 année internationale de la Biodiversité cette initiative commune Play for Life a permis de sensibiliser le public de la Coupe du Monde de la FIFA à la protection des espèces menacées à la fois sur place en Afrique et auprès des clients de Puma partout dans le monde Distribuée dans tous les magasins Puma du monde la collection Play for Life de Puma a non seulement vu les premiers articles en coton biologique de la marque sortir de sites de production « durables » qui publient leur propre ra pport de d évelopp ement durable mais également permis de lever une somme se chiffrant en millions de dollars pour soutenir des projets spécifi ques en faveur de la biodiversité en Afrique choisis lors de votes en ligne sur Facebook En 2010 les efforts de Puma en matière de développement durable dans le cadre du concept PUMAVision ont été salués et récompensés à de nombreuses reprises  élue leader de son secteur par le Dow Jones Sustainability Index la Société a également reçu le prix allemand du développement durable dans la catégorie «  meilleure stratégie pour l’avenir » ainsi que le prix Peace  & Sport qui récompense son programme PUMA Peace et ses campagnes multiples de soutien en faveur de la paix dans le monde FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011Sur le segment Sports Performance Puma a capitalisé avec succès sur la première Coupe du Monde de Football org anis ée en Afriq ue  la mar que a no n seulement sponsorisé quatre des équipes africaines qualifi ées pour le tournoi mais également développé sa visibilité à travers diverses manifestations et initiatives marketing innovantes illustrant la place de l’Afrique et du football africain dans son identité L’événement a constitué une formidable vitrine pour l’ensemble des produits de la marque du Sport au Lifestyle tout en soulignant l’engagement de Puma en faveur de l’Afrique et de l’environnement Sept équipes qualifi ées – l’Italie l’Uruguay la Suisse le Ghana l’Algérie la Côte d’Ivoire et le Cameroun – arboraient le puma bondissant sur leur maillot Dans la catégorie voile Puma participera de nouveau à la Volvo Ocean Race pour l’édition 2011 2012 Fort de la deuxième place remportée lors de l’édition 2008 2009 par son équipage à bord du superbe voilier il mostro Puma entendait ne pas manquer la prochaine course autour du globe qui débutera en octobre 2011 et dont 34DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2Pumal’itinéraire traversera dix pays et cinq continents pour rallier l’Espagne à l’Irlande en juillet 2012 La Société continuera à développer et étoffer sa gamme d’équipement haute performance pour la voile afi n d’accompagner l’équipage Puma tout au long de son parcours de 39  000  miles nau tiq ues Une va st e c am pa g ne d e ma rk eting et communication d’envergure internationale sera élaborée afi n de donner un retentissement mondial à la participation de Puma Puma est également devenu le fournisseur offi ciel des produits dérivés de la Volvo Ocean Race Dans la catégorie golf la famille Puma s’est agrandie p o ur a cc uei llir u n no uv ea u membr e  Cob r a Golf L’acquisitio n de l’équipementier calif ornien a donné plus de crédibilité et de poids à Puma dans le secteur du golf en lui permettant désormais de déployer une offre complète de produits des chaussures aux clubs en passant par les vêtements et les accessoires Grâce à la complémentarité des deux marques Puma bénéfi cie aujourd’hui d’un positionnement unique sur le marché Cobra rime avec performance technologie et innovation Puma Golf avec élégance couleur et fantaisie pour tous Cette initiative vient renforcer la catégorie golf de Puma dont le succès et la croissance ne se sont jamais démentis depuis son lancement 2011  une année clé pour la marque Puma201 1 revêtir a une importa nce ca pita le t ant p our la catégorie course à pieds de Puma que pour Usain Bolt dans la perspective des Jeux Olympiques de Londres 2012 qui propulseront l’athlétisme sur le devant de la scène mondiale Dans la catégorie course à pied les Championnats du Monde d’Athlétisme de la FIAA qui se tiendront en Corée au mois d’août donneront à Usain Bolt l’opportunité de briller en battant ses précédents records du monde sur 100  mètres et 200 mètres Le sprinteur et l’ensemble de l’équipe jamaïcaine d’athlétis me s eront s ous les projecteurs lors des Mondiaux de 2011 Afi n de tirer parti de cet événement Puma a élaboré une vaste campagne de marketing et de communication Dans la catégorie voile Puma prendra de nouveau la mer lors de la prochaine édition de la Volvo Ocean Race qui se déroulera en 2011 2012 L’équipage Puma sera une nouvelle fois placé sous la direction de Ken Read qui pilotera pendant les neuf mois de la course un Volvo 70 de nouvelle génération baptisé Mare Mostro Après une année de préparation le voilier sera baptisé en juin 2011 le coup d’envoi offi ciel de la course étant fi xé au mois d’octobre De nombreuses actions à travers le monde (marketing communication distribution merchandising et produits) ponctueront 2011 et 2012 tout au long de la Volvo Ocean Race À l’occasion de la Coupe du Monde de Rugby autre rendez vous sportif de 2011 Puma s’attachera à déployer sur les ma rc hés c lés de c e s port des cam pagnes marketing articulées autour des athlètes et des équipes sponsorisés par la marque dont la Fédération Irlandaise de Rugby Lancées pendant la saison de rugby elles mo nter on t en pu iss an ce j usq u’à l’ouv ert ur e d e la Coupe du Monde en septembre octobre en Nouvelle Zélande L’offre de Puma dans cette catégorie reposera essentiellement sur des produits de performance maillots offi ciels et autre produits dérivés destinés aux supporters De même en 2011 se dérouleront les Coupes du Monde de Cricket de Handball et de Football féminin Pour chacune Puma organisera des campagnes publicitaires ciblant les marchés où ces sports sont les plus appréciés Elles se déclineront sous différentes formes (en ligne interactive PLV merchandising marketing actions RP événements promotionnels) et seront déployées tout au long de l’année En 2011 Puma fera ses premiers pas dans le segment du Resistance Walking et du Toning avec le lancement de la collection de chaussures BodyTrain Ces chaussures fines et légères activent les muscles de la jambe et améliorent le mouvement naturel pour un confort optimal PUMA Social est la campagne phare de la collection Lifestyle pour 2011 PUMA Social abordera le monde du sport par le biais de la joie et de l’impertinence au travers d’une campagne mondiale mettant en scène des champions d’un autre genre  des as des fl échettes du bowling du billard ou du ping pong PUMA Social permet aux amateurs de sports de loisir traditionnels de communiquer et d’échanger en ligne et de se retrouver pour des compétitions amicales ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)Résultat opérationnel courantChire d’aaires2009 20102 7063372 447299050010001500200025003000 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR35ACTIVITÉS DU GROUPE2PÔLE LUXEPÔLE LUXE 4 011 M€ de chiffre d’affaires en 2010897M€ de résultat opérationnel courant en 201011 941collaborateurs en 2010 (effectifs moyens)684magasins gérés en propre à fi n 2010UN ACTEUR MAJEUR DE L’INDUSTRIE DU LUXELe Pôle Luxe regroupe des marques leaders et constitue ainsi l’un des principaux groupes mondiaux du secteur du Luxe L’innovation et la créativité ont toujours été au cœur de ses marques  de l’héritage sans cesse revisité des marques telles que Gucci Bottega Veneta et Yves Saint Laurent à la création d’avant garde réputée de Balenciaga en passant par les marques contemporaines et sophistiquées que sont Alexander McQueen et Stella McCartney ou des marques spécialisées leaders sur leur marché comme Boucheron et Sergio Rossi ENVIRONNEMENT CONCURRENTIELDans l’univ er s du Luxe les conc urrents réunissent des groupes multimarques et multiproduits des sociétés de luxe et de prêt à porter haut de gamme des joailliers et des horlogers dont les racines sont dans la maroquinerie et les chausseurs La plupart d’entre eux sont des sociétés françaises italiennes anglaises et américaines qui jouissent de canaux de distribution internationaux comparables RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR MARQUE14 %Autres marques7 %Yves Saint Laurent13 %Bottega Veneta66 %GucciRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR CATÉGORIE DE PRODUITS55 %Maroquinerie14 %Chaussures4 %Montres4 %Joaillerie9 %Autres14 %Prêt à porterPôle Luxe Un acteur mondial du Luxe Un portefeuille de marques leaders  Gucci Bottega Veneta Yves Saint Laurent Balenciaga Boucheron Sergio Rossi Alexander McQueen et Stella McCartney 36DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2PÔLE LUXESTRATÉGIELa stratég ie du Pô le Luxe r epose sur deux gra nd s principes  assurer la croissance rentable du Groupe et pour chaque marque créer des produits désirables et innovants dans le respect de leur tradition en cohérence avec l’image des marques des catégories de produits des segments de marchés et des secteurs C e t t e s t r a t é g i e r e p o s e s u r u n e o r g a n i s a t i o n décentralisée conférant dans un cadre défi ni une large autonomie aux Présidents des différentes marques qui sont responsables de la création du merchandising et de toutes les dimensions liées à la performance opérationnelle de leurs marques L e P ô l e Lu x e s ’e s t é g a l e me n t e n g a g é p o u r l e développement durable de ses activités Cette volonté se traduit par de nombreuses initiatives en matière de gestion environnementale et par des actions socialement responsables dans chaque communauté où le Pôle est présent UNE PRÉSENCE MONDIALELes marques présentes sur les principaux marchés mondiaux du Luxe continuent à renforcer et à étendre mondialement leur présence Le Pôle présent sur des marchés matures tels que l’Europe et l’Amérique du Nord ou sur des marchés émergents à forte croissance comme la Chine l’Inde la Russie et l’Amérique Centrale et du Sud bénéfi cie de positions mondiales fortes et multiples Toutes les marques développent une clientèle locale importante tout en bénéfi ciant des opportunités du marché touristique mondial Confi rmant son fort potentiel pour le Pôle l’Asie Pacifi que constitue désormais son premier marché (30 % du chiffre d’affaires total) et affi che un chiffre d’affaires en hausse de 25 1 % par rapport à 2009 en données comparables La zone la plus dynamique d’Asie est la Grande Chine (Chine continentale Hong Kong et Macao) où le Pôle possédait 88 boutiques gérées en propre à fi n 2010 UN PORTEFEUILLE DE MARQUES RICHE ET ÉQUILIBRÉLes marques conçoivent fabriquent et commercialisent des produits de luxe haut de gamme notamment dans les secteurs de la maroquinerie des chaussures du prêt à porter des montres et de la joaillerie Elles proposent des gammes de produits complètes diversifiées et exclus ives grâc e à la créativité au sa voir f aire et à l’innovation qui font leur force Le Pôle Luxe favorise le partage des connaissances entre ses différentes marques mettant à profi t le savoir faire spécifi que de chacune d’entre elles Bénéfi ciant de l’équilibre fi nancier d’une structure de groupe chaque marque peut inscrire son développement dans la durée et rester concentrée sur sa vision et sa stratégie à long terme RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE5 %Autres pays30 %Asie Pacique14 %Japon33 %Europe de l'Ouest18 %Amérique du NordNOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPRE PAR MARQUEGucciYves Saint LaurentBottega Veneta Autres marques1256613514178148317283Total 2009 609Total 2010 684 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR37ACTIVITÉS DU GROUPE2PÔLE LUXEUN RÉSEAU DE DISTRIBUTION MAÎTRISÉAfin de préserver les valeurs fondamentales de ses marques de luxe mondiales le Pôle Luxe s’attache à développer un réseau de distribution intégrée strictement contrôlé et reposant sur une répartition géographique équilibrée Cette app roc he cons titue l’ un d es a xes str atégiques majeurs du Groupe Les pr oduits so nt principalement distribués dans des magasins gérés en propre conçus selon un modèle spécifi que à chacune des marques assurant une uniformité de présentation des produits et de qualité des services partout dans le monde En 2010 les 684  magasins gérés en propre ont représenté 69 % du chiffre d’affaires du Pôle Luxe À noter que le e commerce prend progressivement de l’ampleur au sein des ventes directes Toutes les marques sont maintenant accessibles en ligne aux États Unis et au Royaume Uni et renforcent leurs liens avec les clients à l’aide des réseaux sociaux Les produits des marques sont également distribués au travers d’un nombre limité de magasins sous franchise exclusive de boutiques duty free de grands magasins et boutiques spécialisées rigoureusement sélectionnés pour offrir aux clients des moyens complémentaires d’accès aux produits UNE QUALITÉ EXCEPTIONNELLEPar la maîtr ise de sa chaîne d’approvisionnement le Pôle Luxe garantit la qualité exceptionnelle des produits Pour ce faire il sélectionne les meilleurs matériaux et exerce un contrôle tr ès rigoureux sur la production qu’elle soit assurée en interne ou confi ée à des sous traitants sélectionnés et contrôlés consciencieusement L’ensemble de la chaîne de fabrication fait l’objet d’un contrôle qualité élevé tandis qu’une veille permanente assure le maintien du plus haut niveau de performance en matière d’approvisionnement UN ENGAGEMENT EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLEPrésent dans de nombreuses régions du monde le Pôle Luxe se doit d’apporter une contribution positive dans tous les pays où il exerce ses activités en respectant les cultures locales et en cherchant à minimiser l’impact de son activité sur l’environnement CONTRIBUTION DE CHAQUE MARQUE AU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 2010 DU PÔLE LUXE (en millions d’euros)GucciYves Saint LaurentBottegaVenetaFrais centrauxAutres marques 645113312765 38DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2PÔLE LUXEToutes les marques appliquent les principes du Code de conduite des affaires du Pôle Luxe préconisant une conduite professionnelle responsable et éthique Par ailleurs le Groupe a collaboré avec The CarbonNeutral Company en vue d’atteindre un niveau zéro d’émissions de CO2 en accord avec l’engagement de développement durable pris à tous les niveaux de son activité La chaîne d’approvisionnement du Groupe est contrôlée par d es o rg anismes d e certific ation indépenda nts Détenu par la marque Gucci Luxury Goods Logistics est la première plate forme de distribution du secteur du Luxe à avoir obtenu des certifi cations pour la gestion intégrée de la qualité de l’environnement de la santé de la sécurité et de la responsabilité sociale Toutes les marques du Gucci Group qui distribuent de la haute joaillerie (or et diamants) sont membres du Responsible Jewellery Council (Conseil pour les pratiques responsables en joaillerie) Le Groupe est résolument engagé dans le Kimberly Process Certification Scheme c o nc e rn a n t l es dia m an t s et d a n s l a W a s hi n g to n Convention CITES concernant les peaux précieuses Il exige de ses fournisseurs une transparence accrue et le respect de son Code de conduite des affaires L ’ e n s e m b l e d e s m a r q u e s s ’ a t t a c h e é g a l e m e n t à res p ect er les dro it s de l ’h om me et à a mél io rer constamment les conditions économiques et sociales des zones où elles ex er cent leurs activités comme en témoigne par exemp le la par ticipation active de Boucheron à la campagne No Dirty Gold UNE STRATÉGIE DE COMMUNICATION CLAIRE ET MAÎTRISÉEL e P ô l e L u x e m e t e n œ u v r e u n e s t r a t é g i e d e communication maîtrisée et concrète en développant les meilleures pratiques de communication pour l’ensemble de ses marques Grâce à la gestion rigoureuse de l’image de ses marques à l’excellence de leurs produits à sa stratégie axée sur le développement durable et à une parfaite maîtrise des réseaux de distribution le Pôle Luxe préserve la notoriété de ses marques et sa position de leader dans le respect des valeur s fondamentales du luxe La stratégie de communication du Pôle Luxe associe les présentations de collections les campagnes publicitaires les relations presse les relations publiques les événements spéciaux ainsi que l’image véhiculée au travers des magasins et de leurs vitrines Cette combinaison de supports préserve l’exclusivité des marques protège leur image haut de gamme tout en renforçant leur positionnement global ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)Résultat opérationnel courantChire d’aaires2009 20104 0118973 390692010002000300040005000 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR39ACTIVITÉS DU GROUPE2GucciMarque créée en 19212 666M€ de chiffre d’affaires en 2010765M€ de résultat opérationnel courant en 20107 302collaborateurs en 2010 (effectifs moyens)317magasins gérés en propre à fi n 2010CONCEPT COMMERCIALFondée à Florence en 1921 Gucci est l’une des marques mondiales leaders dans le secteur du Luxe Gucci conçoit fabrique et distribue des produits renommés tels que des articles de maroquinerie (sacs petite maroquinerie et bagages) des chaussures des articles de prêt à porter des articles en soie des montres et des bijoux Les lunettes et les parfums sont fabriqués et distribués sous licence par des leaders mondiaux de ces deux secteurs Les produits Gucci sont exclusivement vendus au travers d’un réseau de magasins gérés en propre (qui représentent 73 % du chiffre d’affaires total de Gucci) et un petit nombre de grands magasins et de boutiques spécialisées Animée par un profond respect du passé mais résolument tournée vers l’avenir la marque florentine s’est orientée vers les nouveaux médias et les nouvelles technologies qui constituent un intéressant outil complémentaire de communication et de vente POSITIONNEMENTLe Présid ent Directeur génér al Patr izio di M arco et s on équip e s’appuient sur une stratégie axée sur la dualité unique de la marque qui allie les valeurs de tradition et de modernité le savoir faire des artisans et l’innovation l’héritage authentique et son statut de référence dans le domaine de la mode RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR CATÉGORIE DE PRODUITS57 %Maroquinerie13 %Chaussures5 %Montres3 %Joaillerie9 %Autres13 %Prêt à porterRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE4 %Autres pays36 %Asie Pacique12 %Japon30 %Europe de l'Ouest18 %Amérique du Nord Gucci 40DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2GucciSTRATÉGIEAprès avoir ajusté le positionnement de la marque en 2009 la Société continue à le renforcer par une plus grand e exc lusiv ité des co llect ions jud ic ieu sement élaborées et redimensionnées et une offre de produits équilibrée – en termes de prix de nouveauté et de carry over Toutes les équipes travaillent dans le même esprit pour tenir les ob jectif s de cette démarche en accordant une pr io rité r enouv elée à l a ges t io n d e la c ha în e d’approvisionnement mais aussi à la gestion des stocks et des livraisons des points de vente au marketing à la communication et aux activités de formation liées aux produits Une série d’initiatives a été engagée afi n de donner une plus grande fl exibilité à la structure organisationnelle de réduire les stocks et de renforcer les valeurs de qualité de savoir faire et d’innovation inhérentes à la marque NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPRE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEEurope de l’OuestJaponAmérique du NordPays émergents96585311559647976Total 2009 283Total 2010 317FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011Dans un contexte économique plus favorable on note un regain de confi ance du consommateur qui se réoriente vers des articles intemporels comme les produits de maroquinerie illustrant le savoir faire des artisans En 2010 la Dir ectrice de C réation Frida Giannini a poursuivi l’introduction de pièces comme les nouveaux s a c s New Ja c ki e et New Ba mb o o les no uv ea ux mocassins Gucci et les collections Diamante et 1973 qui puisent dans l’héritage riche et authentique de la Maison mêlant inspiration du passé tout en réinventant les icônes de la marque afi n de séduire la clientèle du Luxe d’aujourd’hui De plus 2010 est une année riche en initiatives qui sont venues renforcer le positionnement de la marque et sa dualité entre mode et héritage Au cours de l’année Gucci a conforté son attachement à la valeur du Made in Italy et à ses racines Une série d’accords conclus avec des institutions et des parties prenantes ainsi que des joint ventures formées avec des partenaires locaux ont renforcé les liens de la marque avec ses racines italiennes et toscanes et sa population (environ 45 000 personnes travaillent pour Gucci en Italie dont plus de  7  000 en Toscane dans le secteur de la maroquinerie depuis plusieurs générations) En janvier Gucci et Chr is tie’s ont inauguré «   Gucci Collector  Présenté par Christie’s  » – tout premier site en ligne c ertifié par Guc ci pour l’authentific atio n et l’estimation de produits Gucci vintage Ce service a été créé pour les amateurs et les collectionneurs qui souhaitent en apprendre davantage sur les origines et DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR41ACTIVITÉS DU GROUPE2Guccila valeur de leurs trésors vintage Depuis son lancement plus de 600 produits Gucci vintage ont été soumis aux archivistes de Christies’ et de Gucci Fin juin la première collection enfant de Gucci a été dévoilée à Florence Comme pour les autres collections de prêt à porter et d’accessoires de Gucci toutes les pièces sont exclusivement conf ectionnées en Italie Parallèlement au lancement de la collection et pour célébrer le sixième anniversaire de son partenariat Gucci s’est engagé à verser un million de dollars américains au programme Schools for Africa de l’Unicef Toujours à la pointe en matière sociale et philanthropique la marque a engagé début juin un programme mondial en faveur du développement durable destiné à réduire p ro gres siv emen t so n impa c t su r l’ env ir o nnemen t La pièce maîtresse de cette nouvelle initiative est un packaging de conception nouvelle à base de papier recyclable certifi é FSC L’expansion et l’optimisation ciblées et équilibrées du réseau de distribution ont été poursuivies en privilégiant les ouvertures sur des marchés en forte croissance (9   o uvertures d e ma gas ins en Chine c ontinenta le) et les rénovations de magasins dans les régions plus matures Dans le cadre de la stratégie de renforcement du contrôle direct du réseau de distribution des points de vente stratégiques dans certains grands magasins américains ont été acquis et d’autres initiatives de ce type suivront en 2011 L’exercice a également été marqué par la refonte de gucci com l’un des tout premiers sites de commerce électronique de luxe à l’époque de son lancement en 2002 Cherchant avant tout à offrir la meilleure expérience d’achat aux 2 5 millions de visiteurs mensuels la nouvelle boutique en ligne entièrement repensée met à profi t les technologies les plus innovantes et intègre richesse du contenu shopping et réseaux sociaux afin d’obtenir l’esthétique la plus proche possible de celle d’un fl agship Gucci Le succès de la marque et l’intérêt qu’elle suscite créent un réseau de fans numériques en plein essor le nombre de fans enregistrés sur la page Facebook de Gucci dépassant aujourd’hui les 3 2  millions tandis que près d’un million de perso nnes ont télécharg é l’application Gucci App sur l’iTunes Store En février la Société a lancé sa nouvelle campagne publicitaire institutionnelle Forever Now dans la perspective de son 90e anniversaire en 2011 Conçue par la Directrice de Création Frida Giannini cette campagne présente les artisans Gucci au début des années 50 dans l’atelier historique de la marque Via delle Caldaie à Florence en hommage aux valeurs et aux traditions instaurées par Guccio Gucci lors de la création de la Société en 1921 Afi n de conforter ce message du savoir faire unique de ses artisans l’initiative Gucci Artisan Corner déployée dans de nombreux magasins dans toutes les régions a offert à la clientèle une expérience directe de la passion et du savoir faire à l’origine de chaque produit Gucci En septembre dans le cadre de deux grands événements à Cannes et à Milan Gucci a annoncé un partenariat avec Riva l’emblématique fabricant italien de bateaux fondé en 1842 L’Aquariva by Gucci un modèle de yacht personnalisé par la Directrice de Création Frida Giannini est le fruit de cette collaboration entre deux des marques italiennes les plus respectées Au cours de l’année Gucci a renouvelé son soutien aux travaux de la Film Foundation de Martin Scorsese en contribuant au fi nancement de la restauration numérique d e d eux g r a n d s c la s s iq ue s d u c i né ma it al ie n  – I l Gattopardo et La Dolce Vita – pour le plus grand bonheur des générations futures Parallèlement afi n de resserrer ses liens avec le monde équestre Gucci a parrainé pour la deuxième année consécutive le Paris Masters l’une des compétitions équestres indoor les plus prestigieuses au monde 2011 l’année d u 90e  anniver saire de Gucci pro met d’être riche en célébrations tout autour du monde dont l’ouverture du musée Gucci à Florence marquera le point d’orgue ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)Résultat opérationnel courantChire d’aaires2009 20102 6667652 26661805001000150020002500 42DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2Bottega VenetaMarque créée en 1966511 M€ de chiffre d’affaires en 2010133M€ de résultat opérationnel courant en 20101 536collaborateurs en 2010 (effectifs moyens)148magasins gérés en propre à fi n 2010CONCEPT COMMERCIALBottega Veneta «  l’atelier vénitien » en français crée des produits de luxe dont le travail repose sur les valeurs fondamentales que sont la qualité le savoir faire l’exclusivité et le luxe discret À l’origine fabricant et distributeur de produits de maroquinerie rendus célèbres par le fameux intrecciato une technique de tissage unique inventée par les artisans de la marque Bottega Veneta propose aujourd’hui en plus d’une gamme complète de produits de maroquinerie (sacs petits articles de maroquinerie et ligne complète de bagages) des articles de prêt à porter pour femme et homme des chaussures des bijoux des meubles des accessoires de décoration et d’autres accessoires Au fi l des ans la marque a également noué des collaborations avec des partenaires stratégiques partageant les mêmes valeurs et le même engagement de qualité et de savoir faire tels Poltrona Frau (collection de meubles) KPM (porcelaine) et l’horloger Girard Perregaux (pour le lancement de la première montre Bottega Veneta la BVX) La Société s’est également alliée à Coty  Inc pour le lancement de son premier parfum prévu en juin 2011 Les produits de la marque sont exclusivement distribués au sein d’un réseau parfaitement contrôlé de magasins gérés en propre ou sous franchise exclusive de grands magasins et de boutiques spécialisées rigoureusement sélectionnés dans le monde entier RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR CATÉGORIE DE PRODUITS83 %Maroquinerie6 %Chaussures4 %Autres7 %Prêt à porterRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE3 %Autres pays31 %Asie Pacique24 %Japon26 %Europe de l'Ouest16 %Amérique du Nord Bottega Veneta DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR43ACTIVITÉS DU GROUPE2Bottega VenetaPOSITIONNEMENTBottega Veneta a toujours été synonyme d’un savoir faire de grande qualité d’un choix de matériaux parmi les plus nobles et d’un design innovant et sobre La marque a été la première à introduire des sacs à main souples et déstructurés se différentiant des structures rigides de l’école française pour lesquels elle est renommée et très appréciée sur le marché Sous la direction créative de Tomas Maier et la direction d e Ma rco B izz ar ri B ott eg a Venet a r éa ff ir me sa ns cesse son positionnement de marque de luxe haut de gamme dont les produits séduisent une clientèle à la fois sophistiquée et moderne appréciant le luxe discret sensible aux détails cachés et aux produits de grande qualité L’alliance de valeurs traditionnelles du Luxe  – exclusivité savoir faire et qualité – et d’innovation confère aux produits Bottega Veneta un caractère moderne et une élégance intemporelle Bottega Veneta doit la qualité d’exception de ses produits au travail de ses artisans méticuleux qui les confectionnent dans son atelier de Vicence Le slogan « Quand vos initiales suffi sent  » et la signature Bottega Veneta exclusivement apposée à l’intérieur de ses produits témoignent de l’élégance discrète de la marque STRATÉGIEBottega Veneta se positionne clairement comme une marque de luxe haut de gamme exclusive dédiée à un certain art de vivre un parti pris qui se refl ète dans l’innovation qui caractérise chaque collection toujours alliée à l’exclusivité à une qualité exceptionnelle et à l’attention apportée aux détails Chaque catégorie de produits fait appel aux matériaux les plus nobles et chaque lancement de produit s’inscrit dans une stratégie rigoureusement planifi ée et soigneusement exécutée toujours en parfait accord avec l’intégrité et la philosophie de la marque NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPRE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEEurope de l’OuestJaponAmérique du NordPays émergents3749244849242725Total 2009 135Total 2010 148FAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011Après la récente crise fi nancière le comportement des consommateurs de produits de luxe s’est nettement recentré sur la valeur Qualité articles intemporels et valeur pérenne ayant toujours été les valeurs fondamentales de Bottega Veneta la marque est bien positionnée pour bénéfi cier de cette réorientation Afin de renforcer l’exclusivité de la marque Bottega Veneta a organisé un premier atelier de customisation à Londres puis dans des grandes villes mondiales comme Moscou Chicago New York Costa Mesa Beverly Hills Landmark et Harbour City à Hong Kong et en Corée En avril Bottega Veneta a élargi son offre de mobilier et l’a présentée dans une boutique éphémère installée dans son siège de Milan La boutique pr ésentait un ensemble d’articles japonais et d’articles Bottega Veneta sélectionnés par Tomas Maier et Seiichi Kamei rédacteur 44DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2Bottega Venetaen chef de Casa Brutus Grâce à cette visibilité accrue et à cette superbe exposition d’importants contrats ont été signés avec des partenaires d’Asie et du Moyen Orient en vue de distribuer la collection de meubles Bottega Veneta sur ces marchés BVX la première montre de Bottega Veneta réalisée en association avec Girard Perregaux a été présentée à la presse en juin Ce partenariat s’inscrit dans la tradition de collaboration avec les meilleurs experts du secteur lo rs de la ncement d e nouv ea u p ro duit To utes les collaborations sont entièrement placées sous le contrôle créatif de Tomas Maier et contribuent à renforcer le positionnement de marque de luxe dédiée à l’art de vivre de Bottega Veneta La campagne publicitaire de Bottega Veneta autour du lancement de sa première montre est parue dans les numéros de décembre de publications américaines et britanniques En novembre Bottega Veneta a lancé une vidéo présentant la fabrication de la montre chez Girard Perregaux De même une vidéo sur le voyage et les bagages doit être inaugurée en avril 2011 afi n de développer les ventes en ligne de cette catégorie d’articles Bottega Veneta a poursuivi le développement de son réseau de magasins en se concentrant sur les zones à forte croissance et en particulier la Grande Chine où la marque compte 23 magasins à fi n 2010 En juin Bottega Veneta a inauguré un site Internet de nouvelle génération et un nouveau site de vente en ligne aux États Unis Le site a été mis en ligne en novembre au Japon et en décembre au Royaume Uni Le déploiement du commerce électronique dans les différents pays se poursuit comme pr évu à un rythme soutenu Le nouveau site et la présence en ligne ont renforcé la notoriété de la marque en parfaite synergie avec les magasins physiques Pour accompagner le lancement de sa première grande campagne numérique Bottega Veneta a conçu une publicité spéciale pour le numéro de septembre de Vanity Fair sur iPad Grâce à la richesse de son contenu et à d’abondantes vidéos la publicité a offert aux consommateurs une expérience plus grande de la marque que ne le permet habituellement la publicité sur support papier La campagne de Bottega Veneta créée tout spécialement a été larg ement saluée et récompensée aux Ad Age Media Vanguard Awards Dans le même esprit Bottega Veneta a amorcé une initiative numérique innovante avec Artnet com en appui du lancement de la campagne publicitaire automne hiver 2010 2011 et The Art of Collaboration  Robert Longo Artnet est la seule maison de vente aux enchères en ligne d’œuvres d’art qui est aussi une base de données de l’art et un portail international pour les beaux arts l’art contemporain et les antiquités Ce partenariat a conforté l’attachement de Bottega Veneta aux arts et a souligné l’esprit collaboratif de la marque qui continuera de rechercher de nouveaux projets numériques créatifs en 2011 Lors de l’exposition universelle en août Bottega Veneta a pris part à une exposition live au pavillon italien Cinq artisans de Vicence se sont envolés pour Shanghai et ont montré pendant 18 jours comment fabriquer un Cabas le plus emblématique des sacs à main de la marque Le pavillon italien a accueilli en moyenne 30  000  visiteurs p a r jo u r q u i o nt p u o b s er v er c ett e rem a rq ua b l e démonstration du savoir faire de Bottega Veneta La première campagne publicitaire dédiée à la collection homme a été lancée lors de la campagne automne hiver 2010 2011 Tomas Maier a choisi de travailler avec l’artiste de renom Robert Longo pour son style graphique et épuré La palette sombre et l’accent mis sur la ligne et le mouvement des collections femme et homme faisaient de Longo le partenaire artistique idéal pour réunir les deux facettes de la marque La marque a également lancé sa première campagne publicitaire de presse en Chine pour la collection automne hiver 2010 2011 En juin  2011 lors du lancement international du parfum Bottega Veneta à Milan une série de fi lms autour de la r éalisation du nouvea u parfum pour f emme sera présentée et lancée dans le monde entier Par ailleurs Bottega Veneta présentera sa première campagne publicitaire pour le parfum ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)Résultat opérationnel courantChire d’aaires2009 2010921334025110100200300400500 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR45ACTIVITÉS DU GROUPE2Yves Saint LaurentMarque créée en 1961269M€ de chiffre d’affaires en 201012M€ de résultat opérationnel courant en 2010993collaborateurs en 2010 (effectifs moyens)78magasins gérés en propre à fi n 2010CONCEPT COMMERCIALRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR CATÉGORIE DE PRODUITS33 %Maroquinerie22 %Chaussures19 %Autres26 %Prêt à porterRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE8 %Autres pays13 %Asie Pacique9 %Japon48 %Europe de l'Ouest22 %Amérique du Nord Yves Saint LaurentFondée il y a près de 50  ans Yves Saint Laurent est l’une des plus prestigieuses maisons de mode du vingtième siècle Initialement maison de couture Yves Saint Laurent a été le précurseur du prêt à porter de luxe concept créé en 1966 sous le nom de Rive Gauche Depuis la Maison Yves Saint Laurent compte parmi les leaders de la mode moderne la défi nissant et la réinventant sans cesse Sous la direction de Valérie Hermann P DG et de Stefano Pilati Directeur de Création Yves Saint Laurent crée et commercialise une gamme complète d’articles de prêt à porter féminin et masculin de maroquinerie de chaussures et de bijoux La production se répartit entre l’Italie et la France où un atelier historique réalise le prêt à porter Yves Saint Laurent est également fortement présent dans les secteurs des parfums et des cosmétiques par le biais d’un accord de licence conclu avec L’Oréal Le réseau des magasins Yves Saint Laurent comprend aujourd’hui 78  magasins gérés en propre  – dont les flagships de Paris New York Londres Milan Hong Kong et Beverly Hills  – qui ont réalisé 55  % du chiff re d’affaires d’Yves Saint Laurent en 2010 La marque compte également des points de vente dans la plupart des boutiques et des grands magasins multimarques les plus prestigieux au monde 46DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2Yves Saint LaurentPOSITIONNEMENTDepuis sa cr éation Yves Saint Laurent exer ce une infl uence considérable dans le domaine de la mode Au fi l des ans les créations révolutionnaires de la Maison sont devenues des références culturelles et artistiques emblématiques et son fondateur le couturier Yves Saint Laurent s’est imposé comme l’un des créateurs majeurs du vingtième siècle S es s t y l e s e m bl é ma t i q u e s t e l s q u e l e s mo k i n g l’ensemble pantalon la saharienne et le trench coat ont révolutionné la garde robe féminine et continuent de symboliser le chic français l’élégance féminine et le pouvoir de séduction Le concept de Rive Gauche de Saint Laurent a apporté une touche de démocratie à la mode en rendant une signature de luxe accessible à un public plus large Ces valeurs et ces idéaux sont toujours vivants et se retr ouv ent da ns l’inc ar natio n c ontemp orai ne de la Maison Yves Saint Laurent se positionne à la pointe du marché du Luxe revisitant l’héritage exceptionnel de son fondateur Yves Saint Laurent qui s’impose comme une référence dans le monde du prêt à porter a créé avec succès des gammes de produits iconiques en maroquinerie tels que les sacs à main Muse Downtown Easy et Roady et les chaussures Tribute Marque véritablement internationale riche d’un héritage français authentique Yves Saint Laurent est à l’avant garde de la mode STRATÉGIELes principaux objectifs de la Société restent inchangés  continuer à créer et à co mmercialiser des pro duits hautement désirables qui par leur caractère innovant leur qualité et leur conception incomparables refl ètent l’essence même de la marque Pour cela la démarche d’Yves Saint Laurent est de mettre à profi t la notoriété historique de la marque dans le prêt à porter d’élargir l ’o f f re d e p r od u i ts en ét en d a n t le s c a t ég o r ie s à fort potentiel de croissance que sont les articles et accessoires de maroquinerie et de développer ses partenariats stratégiques dans les segments des parfums et des cosmétiques L e s p r o c h a i n e s a n n é e s s e r o n t a x é e s s u r l e développement du réseau de distribution Yves Saint Laurent d’importantes ouvertures étant prévues afi n de mieux équilibrer la présence mondiale de la marque NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPRE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEEurope de l’OuestJaponAmérique du NordPays émergents1720102320102519Total 2009 66Total 2010 78 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR47ACTIVITÉS DU GROUPE2Yves Saint LaurentFAITS MARQUANTS 2010 ET PERSPECTIVES 2011Les bonnes performances de la maroquinerie et des chaussures se sont maintenues en 2010 avec d es résultats particulièrement prometteurs obtenus grâce à des styles devenus classiques et emblématiques Les performances des sacs à main Muse Easy et Roady des petits articles de maroquinerie Belle de Jour et du best seller que sont les chaussures Tribute confi rment la position d’Yves Saint Laurent comme l’un des leaders incontestés dans ce domaine Les catégories Soie et Bijoux ont elles aussi affi ché une solide croissance et la redynamisation du prêt à porter masculin amorcée pour la saison automne hiver a contribué à la progression des ventes et laisse entrevoir une nouvelle source de croissance pour l’avenir Le succès des collections de mode Yves Saint Laurent applaudies par la critique et mises en avant dans des articles de presse ainsi que la mise à disposition de pièces auprès de célébrités ont permis à Yves Saint Laurent de se positionner comme l’une des marques les plus médiatisées L’étendue de l’offre produits a été alimentée par le renouvellement des collections capsules appelées Éditions Ces collections ont affi ché des résultats remarquables tout au long de l’année tant au plan commercial qu’en termes d’image  Édition 24 – des articles polyvalents et fonctionnels destinés aux femmes modernes qui voyagent beaucoup Édition Soir  – une collection de tenues de soirée semi couture et Édition New Vintage – une collection de prêt à porter respectueuse de l’environnement qui réutilise les chutes de tissus d’anciennes collections L’année 2010 a également été marquée par l’évolution du Manifesto d’Yves Saint Laurent un outil révolutionnaire lancé en 2007 pour communiquer sur les collections prêt à porter de la marque directement au consommateur Distribué gratuitement deux fois par an dans les rues de Paris New York Londres Milan Tokyo et Hong Kong et depuis 2010 à Berlin et à Beyrouth le Manifesto conçu comme un acte g énéreux diffuse la mod e d’Yves Saint Laurent au plus grand nombre Mettant à profi t la puissance des médias numériques le Manifesto a été animé en images et vidéo sur www yslmanifesto com Grâce à la présence désormais solide de la marque dans les médias sociaux il a été diffusé sur Facebook Twitter et Youtube Enfi n la Société a poursuivi le développement de son réseau de magasins de manière significative sur les marchés émergents en 2010 notamment au Moyen Orient et en Asie Pacifi que avec l’ouverture d’importants magasins gérés en propre et de magasins franchisés indépendants L a poursuite de l’expansion en Asie Pacifique notamment en Chine continentale et des ouvertures stratégiques dans le monde entier seront une priorité pour la marque en 2011 et pour les années à venir ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)Résultat opérationnel courantChire d’aaires2009 2010 1012238269080160240 48DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2Les autres marques LES AUTRES MARQUES565M€ de chiffre d’affaires en 201051M€ de résultat opérationnel courant en 20101 972collaborateurs en 2010 (effectifs moyens)141magasins gérés en propre à fi n 2010Dans cette rubrique figurent Balenciaga Boucheron Sergio Rossi Alexander McQueen et Stella McCartney Depuis leur entrée dans le Pôle Luxe toutes ces marques bénéfi cient d’une très forte croissance de leur chiffre d’affaires portée par la vision artistique propre à chaque créateur et par le soutien fi nancier du Pôle Le Pôle Luxe a réalisé des investissements importants pour favoriser le développement des collections l’ouverture de boutiques exclusives dans les diverses capitales de la mode le développement à l’échelle mondiale du réseau de ventes indirectes au travers de grands magasins et de boutiques spécialisées et enfi n la mise en place de l’infrastructure nécessaire à la gestion de la croissance NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPRE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEEurope de l’OuestJaponAmérique du NordPays émergents961111464135044Total 2009 125Total 2010 141ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)Résultat opérationnel courantChire d’aaires2009 201025514845650100200300400500600 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR49ACTIVITÉS DU GROUPE2Les autres marquesLa Maison Balenciaga est l’un des établissements les plus infl uents du monde de la mode et est en passe de s’imposer comme un acteur majeur de l’industrie du Luxe Créée en 1919 par Cristóbal Balenciaga et établie à Paris depuis 1936 elle a dicté les plus grandes tendances de la mode entre les années trente et soixante Une création et une vision provocatrices la maîtrise des techniques et des coupes une innovation constante dans les tissus sont autant d’éléments qui ont pu assurer à Balenciaga une place particulière dans les cœurs et les esprits de ses clients privilégiés et de ses adeptes Depuis qu’il a rejoint Balenciaga en tant que Directeur de Création Nicolas Ghesquière a reçu de nombreuses distinctions qui ont largement contribué au succès et à l’attractivité de la marque Alors que l’esprit de la marque est solidement ancré et évoqué dans des collections de prêt à porter remplies de symboles les lignes de sacs et de chaussures ont également rencontré un succès phénoménal dans le mo nde entier La fourchette de prix des collections de prêt à porter féminin et masculin est large variant des pièces les plus emblématiques à des produits plus accessibles et permettant ainsi à un public plus large d’accéder au style Balenciaga Le par tenar ia t av ec Coty a permis à la marque de renouer avec le monde de la parfumerie grâce au lancement début 2010 de Balenciaga Paris qui a reçu un excellent accueil D u ra n t le s p r emi èr es a n n ées d e s a r e na i s s a n c e moderne Balenciaga a délibérément choisi de privilégier l’exclusivité de sa distribution Avec un portefeuille de produits conséquent et une forte demande pour ses sacs vêtements et chaussures Balenciaga vise une croissance sélective de son réseau de distribution à l’échelle internationale La pr ior ité est désormais de s’as surer que la marque so it rep résentée da ns un envir onnement respecta nt son esprit tant dans les magasins gérés en propre que dans les franchises et dans les points de vente de grands magasins multimarques Un plan cohérent visant la construction d’un réseau de magasins gérés en propre a été développé ces trois dernières années sous la direction d’Isabelle Guichot permettant d’accéder pleinement à la marque Balenciaga dans le monde entier 12 boutiques ont été ouvertes en 2010 portant à 42 le nombre total de magasins dans le monde plus deux boutiques en lignes En Europe la représentation de la marque dans les grands magasins s’est renforcée avec l’ouverture d’un magasin à Paris dédié à l’homme et de deux points de vente à Londres Aux États Unis une boutique a été ouverte à Las Vegas Balenciaga a également développé sa présence en Asie au cours de l’année Poursuivant son déploiement en Chine continentale initié en 2009 avec le lancement de deux magasins la marque a ouvert quatre nouvelles boutiques à Beijing Shenzhen et Hangzhou et célébré un événement d’importance  l’inauguration de son premier magasin géré en pro pre à Hong Kong en septembre 2010 Le réseau d es franchises pour suit so n exp ansion Balenciaga est présent au travers de contrats de franchise et de distribution exclusive avec des partenaires de premier rang sur les marchés clés de Singapour de la Thaïlande de la Corée du Sud de la Russie et du Moyen Orient L’ouverture de nouveaux magasins est prévue pour 2011 en priorité en Asie (notamment en Chine mais aussi à Taïwan) Dans le sillage de la modernisation du site de vente en ligne de la marque prévue au cours de l’année une boutique en ligne dédiée au marché français devrait voir le jour Dans la tradition de la joaillerie française Boucheron s’impose comme le créateur le plus audacieux Fondée en 1858 la Société fut la toute première joaillerie à s’installer sur la célèbre place Vendôme à Paris en 1893 Ce fut également la première Maison à intégrer de nouveaux matériaux dans ses collections et à lancer des produits innovants comme le bracelet montre interchangeable Depuis 152 ans Boucheron est un créateur de tendances dans le monde très fermé de la haute joaillerie et s’est forgé une renommée internationale Boucheron crée fabrique et commercialise des bijoux et des montres dans le flagship de la place Vendôme à Paris ainsi que dans des magasins gérés en propre des magasins franchisés des grands magasins des boutiques multimarques exclusives et sur les boutiques en ligne Écrivains artistes stars du cinéma Maharajahs hommes d’affaires… Boucheron a toujours su séduire une clientèle aussi célèbre et remarquable que ses propres créations 50DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2Les autres marquesInspiria et Le Jeu de la Séduction sont les toutes dernières collections de haute joaillerie de Boucheron Créée en collaboration avec Guy Laliberté fondateur du Cirque du Soleil la collection Inspiria se compose de 20 colliers de haute joaillerie inspirés des plus belles créations de la troupe canadienne Une partie des bénéfi ces de la vente de cette collection sera reversée à la fondation One Drop créée en 1987 par Guy Laliberté dont la vocation est de favoriser l’accès à l’eau potable pour tous Pour la première fois dans l’histoire de la joaillerie moderne cette collection a été exposée au Musée des Beaux Arts de Montréal Cette exposition a attiré quelque 67 000 visiteurs La collection baptisée Le Jeu de la Séduction se décline en sept parures de haute joaillerie chacune incarnant un rituel de beauté féminin  s’envelopper de parfum porter des dessous chics ou se coiffer les cheveux Avec ces parures modulables – les motifs détachables peuvent se porter séparément – Boucheron apporte une fois encore la preuve éclatante de son savoir faire L’année a également été marquée par le lancement de la JwlryMachine Cette pièce d’horlogerie est née de la collaboration entre Boucheron et le jeune et créatif laboratoire suisse MB&F Il s’agit d’une interprétation haute joaillerie de la Horological Machine n° 3 (HM3) de MB&F Pour la JwlryMachine les artisans de Boucheron ont créé un hibou en trois dimensions présenté dans une version or blanc sertie d’améthystes et ornée d’un bracelet violet ou en or jaune avec quartz et bracelet roses Point d’orgue de la collabo ration créative des deux marques Girard Perrega ux et Boucheron ont c réé l’ex tra va ga nt e La dyh awke an im ée pa r le c élèb re mouvement Girard Perregaux Tourbillon sous trois Ponts d’or Présentée lors de la foire de Bâle 2010 cette pièce d’orfèvre incarne l’union parfaite entre haute joaillerie et haute horlogerie En octobre Girard Perregaux a ég alement lan cé en hom ma ge à Bo ucher on u ne montre en édition limitée À fi n 2010 la marque compte 35 boutiques en propre dans le monde ainsi que des sites de vente en ligne accessibles dans tous les pays par les amateurs de joaillerie Confi rmant son rôle de précurseur Boucheron a la n c é c et te a nn ée un e ap p l ic a t io n d e «   r éa l it é augmentée  » MyBoucheron com permet d’e ssayer virtuellement les plus belles créations de la marque à l’aide d’une simple webcam… et de se laisser séduire Boucheron a poursuivi son expansion avec l’ouverture en 2010 de 2 boutiques en propre au Royaume Uni et au Japon La marque a en outre continué à développer son réseau de franchises et de distributeurs exlusifs notamment en Grande Chine La marque s’attache à développer et à renforcer sa présence dans le monde Depuis sa création en Italie à la fi n des années 60 Sergio Rossi est devenu une référence mondiale dans le secteur de la chaussure féminine de luxe La marque a toujours été synonyme de glamour et de classe respectée pour sa créativité unique et pour sa tenue parfaite F o rmes s éd u is a nt es li gnes é lég a nt es ma tér ia ux s e n s u e l s … l a m a r q u e s a i t m e t t r e e n v a l e u r l a silhouette féminine s’imposant comme un instrument incontournable de l’art moderne de la séduction Dans les ateliers de San Mauro Pascoli au cœur de l’Italie traditionnelle les artisans de la marque se distinguent par la passion qui les anime et par une quête permanente de la perfection En moins d’un demi siècle de Hollywood à Tokyo de Shanghai à New York dans l’animation des rues de la ville ou le glamour des podiums la marque Sergio Rossi s’est imposée partout dans le monde L’année 2010 a vu le déploiement de la stratégie de repositionnement complet de la marque initiée en 2009 Une nouvelle plate forme mondiale de marque a été créée selon les codes  « un pouvoir de séduction irrésistible – le charme des sirènes » Les valeurs ainsi défi nies qui refl ètent l’essence de la marque s’expriment à travers les collections par des silhouettes sensuelles et séduisantes véhiculant l’image d’une femme af firmée incarnant la «  quintessence du chic  » Leur interprétation par Francesco Russo dans sa première collection printemps été 2010 se traduit par la création de modèles pour toutes les occasions décontractés pour les loisirs et le travail élégants pour le soir mais également par l’apparition d’un style reconnaissable entre tous comme en témoigne la collection Mermaid ou l’escarpin Cachet qui connaissent un succès considérable à travers le monde Un nouveau format de magasin a également été mis en avant en 20 10 C’est à Rome qu’a été donné le coup d’envoi de ce concept novateur qui fait l’éloge de la féminité italienne et rend un séduisant hommage aux icônes transalpines Les valeur s fondamentales de la marque Sergio Rossi ont ainsi été dévoilées sur les célèbres escaliers de la place d’Espagne grâce à une collaboration entre Francesco Russo et le studio DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR51ACTIVITÉS DU GROUPE2Les autres marquesde design londonien Studioilse La réouverture de la boutique romaine en novembre 2010 marque le début d’un vaste programme de rénovation Les chaussures et accessoires Sergio Rossi sont vendus dans 42 magasins gérés en propre et dans 34 boutiques franchisées ainsi que dans des grands magasins et des magasins spécialisés choisis avec soin En 2010 un point de vente a notamment été ouver t dans le grand magasin La Rinascente à Milan et de nouveaux magasins franchisés ont vu le jour en Chine continentale en Malaisie à Bahreïn et au Qatar Reconnue pour son audace et sa créativité la marque Alexander McQueen jouit d’une réputation prestigieuse dans le monde de la mode Alexander McQueen commercialise des accessoires et du prêt à porter féminins De nouvelles lignes de prêt à porter masculin de chaussures et de petits articles de maroquinerie sont progressivement venues enrichir le portefeuille de la marque élargissant ainsi l’offre produits Le 11 février 2010 la maison Alexander McQueen a perdu son Directeur de Création M  Lee Alexander McQueen qui était également actionnaire à 49  % de la Société Suite à cette disparition tragique le Pôle Luxe a réaffi rmé son engagement auprès de la marque convaincu de ses solides perspectives Le Groupe a immédiatement anno ncé q u’ il c ontinuerait à accomp agner l’équip e Alexander McQueen sur tous les plans  – logistique fi nancier et humain  – afi n de soutenir la croissance de la marque À l’appui de cette décision un nouveau Directeur de Création de la maison Alexander McQueen a été nommé le 27  mai en la personne de Sarah Burton Auparavant responsable du studio prêt à porter femme Sarah Burton a travaillé en étroite collaboration avec Lee McQueen pendant l’essentiel de sa carrière Forte de son expertise dans la création de collections commerciales et de sa connaissance approfondie de l’histoire de la marque elle représentait la candidate idéale pour faire évoluer et apporter de la douceur à cette marque de vêtements modernes tout en restant fi dèle à son héritage La forte croissance du chiffre d’affaires de la marque en 20 10 as soc iée aux critiques élo gieuses qui ont salué le premier défi lé de mode signé Sarah Burton en octobre  2010 et à une vaste couverture médiatique dev raient ma intenir la ma rq ue s ur c ette excellente dynamique dans les années à venir La ma rq ue co mp te 1 3   mag as ins g ér és en p rop r e à Lond res Bi cest er Mi lan New Yo rk Las Veg as Los Angeles et au Japon La marque compte deux sites de vente en ligne un au Royaume Uni lancé en novembre  2009 et un aux États Unis inauguré en juillet 2008 Alexander McQueen a également plusieurs espaces boutiques dans de grandes chaînes de magasins du monde entier parmi lesquelles Harvey Nichols (Londres Jakarta) Selfridges (Londres) Saks 5th  Avenue (New York) Shinsegae (Séoul) et Tsum (Moscou) Dep u is 2 0 0 6 l a ma r q u e s ’a t t a c he p a r a i l le ur s à développer un réseau de franchisés en particulier au Moyen Orient Chaque magasin est sélectionné avec soin afi n de préserver l’intégrité de la marque Alexander McQueen et de pérenniser son succès À ce jour le résea u de f ran chis és co mpr en d q uatr e ma ga sins notamment à Doha et au Qatar En octobre la maison Alexander McQueen a annoncé la reprise à 100 % en interne de la ligne de prêt à porter denim commercialisée sous la marque McQ avec Sinv SpA à l’expiration de l’accord de licence et de fabrication liant les deux so ciétés Les p ro ch aines ét apes du développement de la marque McQ seront chapeautées par la Directrice de Création Pina Ferlisi pour Alexander McQueen L’année 2011 verra la poursuite de plusieurs accords de licence stratégiques qui ont permis la commercialisation internationale des créations Alexander McQueen auprès d’un public plus large  des gammes de lunettes avec Safi lo SpA et des lignes de chaussures haut de gamme avec Puma AG 52DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRACTIVITÉS DU GROUPE2Les autres marquesBénéfi ciant d’un positionnement unique de plus en plus reconnu celui d’une marque haut de gamme tout en restant facile à porter pour la femme moderne de tous les jours Stella McCartney poursuit sa croissance soutenue dans 60 pays à travers le monde Le talent du Directeur de Création qui incarne la marque elle même demeure l’un des principaux leviers de croissance de la marque Si le prêt à porter représente toujours l’essentiel de l’activité les accessoires réalisés dans des matières autres que du cuir ont poursuivi leur essor et connu une croissance exponentielle l’année dernière augmentant encore l’attractivité de la marque tout en réaffi rmant ses solides valeurs éthiques La croissance des catégories relevant du cœur de métier devrait se confi rmer  l’accent sera mis sur les principaux produits emblématiques de la marque et l’effort d’innovation se poursuivra dans tous les domaines Depuis son lancement Stella McCartney a conclu des accords de lic ence str atégiques dans l’univ ers des parfums de la lingerie et des lunettes de soleil Elle a également noué un partenariat fructueux avec adidas Autant de collaborations qui continuent à renforcer l’attrait de la marque et sa visibilité à l’échelle mondiale tout en lui ouvrant de nouveaux débouchés sur des marchés clés Dans le sillage d u suc cès de la ligne d e vêtements pour enfants lancée en collaboration avec Gap Stella McCartney a signé en 2010 sa propre collection dont la production sera assurée par Redcats avec qui la créatrice a conclu un partenariat La distribution de la collection se fera d’abord ex clusivement en ligne et via les magasins en propre ou franchisés de la marque À partir de la collection printemps été 2011 elle sera également présente chez certains partenaires de vente indirecte Com pte tenu de la f o rte pro g res si o n d es v ent es enregistrée au cours des douze derniers mois dans ses magasins en propre la stratégie de croissance future de la marque s’articulera autour de l’ouverture de nouveaux magasins gérés en propre qui viendront s’ajouter aux flagships de Londres Paris M ilan New York et Los Angeles et aux magasins franchisés de l’Extrême et du Moyen Orient En décembr e  2010 la créatrice a ouvert sa première boutique à Las Vegas qui constitue son deuxième magasin en lice pour la certifi cation Leeds (équivalent nord américain de la démarche HQE) Les ventes indirectes restent également la priorité de la marque qui prévoit de consolider sa part de marché et d’accroître sa visibilité en augmentant le nombre de points de vente Dans le respect de l’identité propre de la marque des investissements notables ont été consentis dans les médias numériques avec le lancement d’une nouvelle version du site Stellamccartney com et d’une application exclusive pour iPad Auparavant réservée à la clientèle américaine la boutique en ligne est désormais accessible depuis le Royaume Uni  son déploiement se poursuivra en Europe début 2011 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR533 Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) INTRODUCTION 54Historique de la démarche 54Faits marquants 2010 56Une organisation RSE dédiée 57Chi res clés 2010 58Le pro l humain du Groupe 59ENJEU 1  DÉVELOPPER L’EMPLOYABILITÉ À TRAVERS LA GESTION DES COMPÉTENCES ET LA FORMATION 66Attirer et intégrer 67Développer les compétences et les talents 69Évaluer 73Faire évoluer 74La rémunération et les avantages sociaux 75Écouter et dialoguer avec son environnement social 76ENJEU 2  FORMER CHAQUE MANAGER AUX ENJEUX DE LA DIVERSITÉ 79Un engagement pris au plus haut 79Un pilotage inter enseignes 80Une démarche basée sur des diagnostics et un suivi des résultats 80Des actions de sensibilisation et de formation 81L’égalité des chances dans les process Ressources humaines  du recrutement à la gestion de carrière 82L’implication des partenaires sociaux 82ENJEU 3  INTÉGRER DES CRITÈRES RSE DANS LE CHOIX DES FOURNISSEURS 83Les piliers de l’engagement de PPR vis à vis de ses partenaires commerciaux 83Des approches adaptées aux spéci cités du Groupe 84La déclinaison des politiques par des plans d’actions d’envergure 87Le soutien à l’insertion par l’économique et au secteur protégé 92ENJEU 4  MESURER ET LIMITER LES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX TRANSPORTS 93Les outils pour suivre la performance environnementale du Groupe 93Les émissions de CO2 liées au transport 95Limiter et améliorer l’impact lié au transport de produits 96Limiter et améliorer l’impact lié au transport des collaborateurs 98ENJEU 5  RÉDUIRE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES MAGASINS ET DES INFRASTRUCTURES 99L’intensi cation de la démarche en 2010 99La politique énergétique du Groupe 100L’optimisation des matières premières 104La gestion des déchets 108L’évaluation de l’empreinte carbone des sites 111ENJEU 6  PROMOUVOIR DES PRODUITS ET USAGES RESPONSABLES 113La qualité et la traçabilité des produits 113Le développement de produits responsables 116Des clients responsables et solidaires 118ENJEU 7  METTRE EN PLACE DES PROGRAMMES DE SOLIDARITÉ EN LIEN AVEC L’ACTIVITÉ DES SOCIÉTÉS 122HOME une di usion mondiale qui s’est poursuivie en 2010 122La Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes 122Les enjeux qui mobilisent les Branches 124RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 129TABLE DE CONCORDANCE R 225104 ET R 225105 DU CODE DE COMMERCE 131 54DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3IntroductionIntroductionLa RSE chez PPRUn engagement RSE de longue date1996 Première Charte éthique du Groupe 2001 Cr éa tio n d e l’as s oc ia tio n So lid a rC ité q ui mobilise les collaborateurs autour de projets de solidarité 1re étude d’opinion des salariés 2003 Création d’un département développement durable au niveau du Groupe Mise en place d’une plateforme de reporting environnemental 2004 Signature par le Président de PPR de la Charte de la diversité et mise en place du Comité Diversité et de la Mission Handicap 2005 Signature d’une convention de partenariat avec l’Association de gestion du fonds pour l’ insertion pr ofessionnelle des pers onnes handicapées (Agefi ph) Déploiement du Code de conduite des affaires et création du Comité pour l’ Éthique et la Responsabilité Sociale et Environnementale (CERSE) Création de l’Institut Télémaque 2006 Première structuration des engagements du Groupe en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale 2007 Création de la Direction de la Responsabilité Soc iale et Env ironnementale du Gr o upe r e p r é s e n t é e a u C o m i t é e x é c u t i f e t directement rattachée au Président Défi nition de 7 enjeux clés 2008 2010 pour le Groupe en matière de RSE Signature d’une seconde convention avec l’Agefi ph en faveur de l’emploi des personnes handicapées 2008 Adhésion du groupe PPR au Global Compact Création de la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes 2009 Sortie mondiale du fi lm HOME réalisé par Yann Arthus Bertrand coproduit par EuropaCorp et Elzévir Films et fi nancé par PPR dans sa très grande majorité Rediffusion du Code de conduite des affaires du Groupe à l’ensemble des collaborateurs Signature d’une 3e Convention avec l’Agefi ph HISTORIQUE DE LA DÉMARCHEL’année 2010 aura été marquée par la publication d’objectifs chiffrés des Branches sur les 7 enjeux clés du Groupe en matière de RSE Pour la 1re fois PPR a publié en 2010 les objectifs RSE de l’ensemble de ses Branches S’ils ne refl ètent pas l’intégralité des plans d’actions et démarches mis en œuvre au sein des marques ils sont néanmoins le refl et de l’engagement des Branches et de leurs priorités d’actions pour intégrer le développement durable dans leurs modèles économiques DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR55RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPRGucci Group Puma Fnac Redcats1 Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationFaire bénéficier 100 % des employés de Gucci Group d’une formation annuelle d’ici à 2011Multiplier par 2 le nombre de  collaborateurs formés d’ici 2015Faire bénéficier chaque collaborateur d’au moins une formation tous les 3 ans Faire bénéficier chaque collaborateur d’un entretien d’activité chaque année et d’un plan de développement tous les 2 ansFaire bénéficier 100 % des collaborateurs Redcats dans le monde d’un entretien d’évaluation annuel (2011) Maintenir le taux de 6 % de travailleurs handicapés dans les enseignes françaises du  Groupe (2010)2 Former chaque manager aux enjeux de la diversitéMaintenir un taux de 100 % des employés de Gucci Group formés à la diversité par e learningPoursuivre les programmes de formation à la diversité permettant d’atteindre 100 % des managers formés d’ici 2012 (par e learning)Poursuivre les programmes de formation à la diversité permettant d’atteindre 100 % des managers formés dans tous les pays où la Fnac est implantée en  2011Déployer dans toutes les marques en France le programme de formation à la diversité permettant d’atteindre 100 % des managers formés d’ici 20123 Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursCertifier SA 8000 tous les sites de production appartenant à Gucci Group d’ici 2015 Étendre la certification SA 8000 à 100 % de la supply chain de la marque Gucci d’ici 2011Atteindre 85 % de fournisseurs A et B+ en 2015 (programme S A F E certifié par la Fair Labor Association) Réduire de 25 % chez les fournisseurs les émissions de CO2 les consommations énergétiques les consommations d’eau et les  déchets d’ici 2015Faire adopter le Charte Fnac RSE par l’ensemble des fournisseurs dans tous  les pays où la Fnac est  implantée en 2011Auditer 100 % des fournisseurs stratégiques tous les 18 mois4 Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsRéduire les émissions de  CO2 liées aux transports de 20 % d’ici 2020 Réduire de 20 % les emballages de livraison par voie terrestre entre la plateforme logistique et les magasins d’ici 2010Réduire de 25 % les émissions de CO2 liées aux transports d’ici 2015Réduire de 10 % les émissions de CO2 liées aux transports d’ici 2012Réduire de 10 % les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » d’ici fin 2012 Réduire de 8 % les émissions de CO2 émises par Relais Colis filiale de Redcats (livraison aux particuliers en France) d’ici  fin 20115 Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresRéduire les émissions de CO2 des magasins de 20 % d’ici 2020 Certifier ISO 14001 les tanneries de Gucci Group d’ici 2011Réduire de 25 % d’ici 2015 les émissions de CO2 les consommations énergétiques les consommations d’eau les déchets et les consommations de papierRéduire de 20 % la consommation énergétique de la Fnac en 5 ansRéaliser un Bilan Carbone™ des principaux sites industriels des sièges et de  6 magasins « pilotes » en  FranceBaisser de 10 % la consommation électrique globale de Redcats d’ici 20126 Promouvoir des produits et usages responsablesUtiliser 100 % de papier FSC certifié ou recyclé y compris pour les sacs de caisse d’ici fin 2010Développer l’offre de produits responsables des marques Dispenser en 2010 des formations aux équipes « produits » des marques sur les principes du « design durable »Proposer 25 % de produits durables en 2015 (produits intégrant au moins un critère de développement durable  coton biologique commerce  équitable…) Atteindre 100 % d’emballages durables en 2015 (sacs biodégradables papier recyclé…)Étendre et pérenniser la démarche d’affichage environnemental à l’ensemble des téléviseurs et des supports (Internet et étiquette magasin) Sensibiliser aux usages responsables les 2 millions d’adhérents France en 2010 Faire certifier ISO 14001 la société SFL filiale de la Fnac en 2013Maintenir l’objectif de 65 à 70 % de l’origine des fibres contenues dans le papier pour catalogue issues de forêts gérées durablement Atteindre 100 % des produits en bois vendus par Redcats Nordic certifiés FSC en 2011 Vendre 1 produit sur 3 en matière biologique ou recyclée chez Somewhere en 20107 Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésDévelopper les initiatives de  solidarité autour de  3 axes clés  la dignité et les droits des  femmes  les arts et la culture  la biodiversité et le changement climatique Soutenir la création contemporaine (programme PUMA C reative) et s’engager pour la défense des droits de l’h omme (programme PUMA P eace)Promouvoir la liberté d’expression et combattre l’exclusion culturellePoursuivre les actions de solidarité des marques de Redcats partout dans le  monde En France soutenir l’éducation et l’insertion professionnelle à travers l’association SolidarCité RedcatsCes objectifs sont consultables dans le Point d’Etape 2009 téléchargeable sur le site Internet de PPR  http www ppr com fr engagements 56DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPRFAITS MARQUANTS 2010Le lancement réussi de la 1re édition des prix de l’innovation et du développement durable de PPRCette initiative a constitué un projet phare de l’année 2010 qui s’est inscrit dans la lignée de la sortie du fi lm HOME PPR a ainsi offert la possibilité à l’ensemble de ses collaborateurs d’exprimer leur cr éativité et leur capacité à entreprendre de manière responsable et durable en soumettant à un jury d’experts des projets de développement durable innovants 56 projets ont été déposés soutenus par 160 collaborateurs de 15 pays et 3 lauréats se sont vus récompenser lors de l’Assemblée générale du Groupe Fort du succès de cette 1re édition le dispositif est reconduit en 2011 Les 3 lauréats de 2010  1er prix  Projet de construction et d’aménagement d’un magasin entièrement éco conçu en Inde par Puma Suisse  2e  p r i x  Pro j et d e s i te In te r ne t p rés e nt a nt les performances sociales et environnementales d’une gamme de linge de maison par La Redoute France  3e prix  Projet d’aménagement d’espaces ludiques à destination des enfants hospitalisés dans des hôpitaux situés à proximité des magasins de l’enseigne par Fnac Portugal La « seconde vie » du lm HOME qui cumule 400 millions de spectateurs dans le monde depuis sa sortie le 5 juin 2009Dans la continuité du succès rencontré par le fi lm en 2009 2010 a été une année riche en événements pour HOME De nombreuses projections ont en ef fet été effectuées à travers le monde portant à 400 millions le nombre de personnes ayant vu le fi lm à fi n 2010 et de nombreuses autres initiatives en la matière sont d’ores et déjà prévues pour 2011 L’intégration de critères RSE dans le calcul de la performance des leaders du groupe PPRDepuis 2008 une partie de la rémunération variable des PDG des Branches est liée à l’atteinte d’objectifs précis en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale En 2010 décision a été prise avec effet dès début 2011 d’étendre ce dispositif à l’ensemble des leaders du groupe PPR (environ 140 personnes) qui se voient ainsi fi xer des objectifs RSE à atteindr e en lien avec leur activité et après concertation avec leurs Directions Ressources Humaines et Développement Durable L’engagement du Groupe au niveau européen sur la qualité de vie professionnelle et la prévention du stress au travailLe 27 juillet 2010 le Comité d’entreprise européen et la Direction du groupe PPR ont adopté une «  Charte d’engagements sur la qualité de vie professionnelle et la prévention du stress au travail  » PPR devenant ainsi l’un des premiers groupes français à disposer au niveau européen d’un cadre commun d’actions et d’outils pour prévenir les risques psychosociaux Il appartient donc à chaque Branche de déployer les engagements fi gurant dans ce texte c’est à dire de bâtir ou de compléter leurs plans d’action autour des trois principes d’actions partagés  identifi er et évaluer les facteurs de stress au travail propre à ses activités et à son organisation  disp oser de mesures pr éventives pour amélior er la qualité de vie professionnelle et réduire les facteurs de stress au travail  informer et écouter les salariés Le lancement de l’école de vente de PPRDans le cadre de son école de vente créée en partenariat avec le Pôle Emploi d’Île de France PPR a formé et intégr é en CDI (contrat de pr ofessionnalisation) des jeunes et des seniors en diffi culté et de f aible niveau de qualifi cation La 1re  promotion a été mise en œuvre en collaboration avec la Fnac et compte 40 personnes sélectionnées parmi plus de 400 candidats L’approfondissement des activités de la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des FemmesC réée f in 2 00 8 la Fond atio n a en 201 0 c ontinué son a ction en f aveur des femmes tout en opér ant u n r ééqu il ib r a ge en tr e s es z o ne s gé o gr ap h iq u es d’intervention et entre les actions d’une part dédiées à la lutte contre les violences faites aux femmes et d’autr e part celles liées à l’aide au développement Cherchant à bâ tir d es par tenariats plus long terme et à impliquer enco re dav antage les collab orateurs du Groupe la Fondation a ainsi soutenu depuis son lancement 34  partenariats avec des ONG locales et nationales permettant de toucher plus de 7 000 femmes bénéfi ciaires Elle a en parallèle continué à proposer des départs en missions solidaires aux collaborateurs du Groupe et a sélectionné et soutenu des entrepreneurs sociaux dont les projets sont jugés pertinents en termes de viabilité économique et de valeur ajoutée sociale au bénéfi ce des femmes de leurs familles et de leurs communautés En juin  2010 François Henri  Pinault a ainsi remis des bourses à 3  entrepreneurs sociaux  DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR57RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPRSakina M’Sa pour son atelier Trevo d’insertion par le beau et la couture (et dont un 1er « grip bag » a été élaboré et sera diffusé en partenariat avec Puma) Anne Roos Weil pour l’association Pésinet qui lutte contre la mortalité infantile au Mali et Maria Teresa Leal pour Coopa Roca une coopérative de femmes dans une f avela de Rio au Brésil UNE ORGANISATION RSE DÉDIÉELa RSE est un s ujet po rté au plus haut au sein du groupe PPR à travers notamment une Direction dédiée qui reporte au Président et est représentée au Comité exécutif Afi n de traduire en plans d’actions concrets la stratégie adoptée et pour être au plus près des réalités opérationnelles du terrain PPR dispose d’un réseau dédié à la RSE au sein de chacune de ses Branches Un cadre de référence commun à toutes les BranchesLes membres du Comité exécutif du Groupe s’assurent de la défi nition d’objectifs formels dans chacune des 4 Branches et au siège de PPR et suivent leur mise en œuvre dans le cadre des 7 enjeux clés défi nis pour le Groupe qui forment un véritable cadre de référence commun à toutes les Branches du Groupe À noter enfi n qu’une part de la rémunération variable des dirigeants des Branches est directement liée à l’atteinte d’objectifs RSE Une Direction RSE au niveau du groupe PPRCette entité créée en 2007 et composée de 8 personnes (y compris la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes) est directement rattachée au PDG du G ro upe et es t rep résentée au C omité exécutif La Direction RSE du groupe PPR a pour mission de défi nir la politique du Groupe en matière de RSE d’accompagner les Branches sur les enjeux de RSE de répondre aux obligations légales en la matière d’anticiper et de préparer le Groupe aux obligations futures et de mettre en place des projets au niveau du Groupe Sur les aspects plus sociaux de la RSE la Direction RSE travaille en étroite collaboration avec la Direction des Ressources Humaines du Groupe Une Direction RSE ou développement durable dans chaque BrancheDans chacune des 4 Branches un Directeur de la RSE ou Directeur du Développement Durable est en charge de mettre en place la politique générale RSE de sa Branche et des plans d’actions précis en cohérence avec le cadre de référence du Groupe que constituent les 7  enjeux RSE stratégiques En 2010 20 personnes travaillaient de manière directe sur les problématiques de RSE dans les 4 Branches du Groupe (au delà des 8 personnes chez PPR) Il existe également des Comités RSE organisés au niveau de certaines Branches qui regroupent les directions clés de l’entreprise autour de la Direction RSE ou développement durable De manière complémentaire PPR et ses Branches ont mis en place 2  importants réseaux de contributeurs à travers le monde dans le cadre du reporting social et du reporting environnemental Une organisation propre à chaque enseigne et une communauté inter enseignes pour piloter le management de l’environnementAu sein du groupe PPR chaque Branche développe sa propre organisation pour la gestion de l’environnement et met en place des plans d’actions spécifi ques pour limiter ses impacts environnementaux Chaque Branche bénéfi cie de l’expertise d’au moins un manager dédié aux questions de RSE Il a la responsabilité du déploiement de la démarche RSE du Groupe et notamment du pilotage des actions environnementales spécifi ques aux activités de sa Branche Ces correspondants se réunissent régulièrement afi n de p arta ger et de mutualiser les bo nnes p ra tiq ues développées dans les enseignes du Groupe Au delà de l’échange d’expériences ces réunions permettent de défi nir les plans d’actions qui répondent aussi bien aux enjeux transversaux du Groupe q u’à c eux p lus spécifi ques des enseignes concernées P o u r s u i v r e d u r a b l e m e n t s e s p e r f o r m a n c e s envir onnementales le gro upe PPR a mis en œuvr e depuis 2004 une organisation fi able et des outils dédiés  un groupe de travail constitué des membres du réseau RSE des enseignes et marques permet de diffuser les engagements du Groupe et de s’assurer de leur déploiement au niveau des sites Il remonte également les besoins ou bonnes pratiques des enseignes et des marques  58DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPR d e s i n d i c a t eu r s en v i r o n n e m en t a u x p er t i n e n t s g a ra n ti s s en t u ne c o l le c te c i b lé e d es d o nn é es quantitatives et qualitatives Repris d’une campagne de reporting à l’autre ils permettent la mesure des évolutions Le groupe de travail les fait néanmoins évo l uer à la ma r g e c ha q ue an né e p o ur m i eux correspondre à la réalité des informations disponibles et aux enjeux environnementaux clés du Groupe L’ensemble des indicateurs envir onnementaux du Groupe et la méthodologie de collecte de saisie et de validation sont regroupés dans le protocole de reporting environnemental du groupe PPR  une platef orme inf ormatique de reporting permet de recueillir les données relatives à ces indicateurs auprès des sites de suivre la prise en compte des en ga g ement s et d ’ en as s urer le p ilo ta ge Pou r permettre une meilleure lecture lors de la saisie puis de l’exploitation des données les indicateurs sont regroupés par thème Des indicateurs performants et révélateurs des enjeux environnementaux du GroupeLes indicateurs du reporting sont tous représentatifs des enjeux environnementaux de chacune des Branches et s’inscrivent dans la politique RSE du Groupe Huit thèmes sont ainsi suivis chaque année depuis 2004 dans le cadre du reporting environnemental  la consommation de matières premières le transport la production de déchets la consommation d’énergie la consommation d’eau la politique produits le management de l’environnement et la gestion des risques environnementaux Un 8e thème regroupe des données générales (superfi cie chiffres d’affaires   etc ) permettant notamment de disposer de ratios Si c ert ains ind ica teurs retenus p eu vent a pp ara îtr e comme des leviers de progrès mineurs comparés à d’autres secteurs d’activités l’approche adoptée vise d’abord à connaître l’impact environnemental du groupe PPR et n’exclut a priori aucun enjeu CHIFFRES CLÉS 2010 60 066 collaborateurs inscrits au 31 décembre 2010 dont 58 5 % de femmes  89 7  % des collaborateurs sont en contrat à durée indéterminée (CDI)  53 2 % des managers du Groupe sont des femmes  En Fr ance elles r eprésentent 54 6  % de l’effectif manager ✓  Les femmes représentent 58 7 % des embauches  11 206 CDI travaillent à temps partiel donc 79 2 % sont à temps complet  77 % des temps partiels sont des femmes et 97 2 % sont des non managers  74 8  % des non managers CDI travaillent à temps complet  36 2 ans est l’âge moyen des effectifs en CDI   7 6 ans est l’ancienneté moyenne des effectifs en CDI  969 travailleurs handicapés  778 479 heures de formation  51 773 collaborateurs formés  23  partenariats en cours au sein de la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes qui ont permis de prendre en charge 4 623 ✓ femmes et fi lles et d’en sensibiliser 26 363 ✓  2 892 audits sociaux réalisés auprès des fournisseurs du Groupe y compris dans le cadre des démarches de certifi cation SA 8000 mises en œuvre  71 % des déchets du Groupe ont été recyclés  65 1 % des achats directs de papier du Groupe sont issus de forêts gérées durablement  43 2 % de papier de bureau certifi é ou recyclé contre 13 % en 2009 Chaque année PPR publie un point d’avancement de chacune des Branches sur les 7 enjeux clés du Groupe En 2011 le rapport annuel du Groupe présentera les faits marquants 2010 de chaque Branche À noter enfin que les indicateurs de repor ting social et environnemental vérifi és par les Commissaires aux comptes dans le cadre de leurs travaux sur le reporting 2010 sont indiqués dans la suite du document par le symbole ✓ ✓ Données vérifiées par les Commissaires aux comptes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR59RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPRLE PROFIL HUMAIN DU GROUPE 1E ectifsRÉPARTITION DE L’EFFECTIF INSCRIT AU 31 DÉCEMBRE 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE 2 EN %0 7 %Océanie 4 5 %Amérique du Sud26 2 %Europede l'Ouest19 6 %Amériquedu Nord11 8 % Asie2 % 35 % FranceEurope de l'Est0 2 % Afrique20090 7 %Océanie 19 6 %Amériquedu Nord 4 7 %Amérique du Sud26 9 %Europede l'Ouest0 2 % Afrique13 3 % Asie1 8 % 32 8 % FranceEurope de l'Est2010(Taux de couverture  100 %)RÉPARTITION DE L’EFFECTIF INSCRIT AU 31 DÉCEMBRE 2010 HOMMES MANAGERS FEMMES MANAGERS HOMMES NONMANAGERS FEMMES NONMANAGERS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEManagers Non ManagersFemmes Hommes Femmes Hommes2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009Afrique 17 14 29 25 59 54 40 39Asie 630 544 536 479 4 866 4 388 1 960 1 671Europe de l’Est 97 102 71 62 554 636 333 380France 2 502 2 636 2 078 2 148 8 108 8 846 6 993 7 293Amérique du Nord 1 323 1 327 771 754 7 031 7 034 2 654 2 643Océanie 26 25 35 31 210 208 139 137Amérique du Sud 113 102 203 193 904 867 1 603 1 517Europe de l’Ouest 918 866 1 230 1 179 7 797 7 603 6 236 6 018TOTAL 5 626 5 616 4 953 4 871 29 529 29 636 19 958 19 698(Taux de couverture  100 %)(1) Pour chaque indicateur social présenté les données 2009 ont été retraitées pour tenir compte de la variation du périmètre du Groupe en 2010 Par ailleurs il est indiqué un taux de couverture calculé en % des effectifs inscrits du Groupe au 31 décembre 2010 (2) Tous les graphiques incluent les pays suivants  Afrique  Afrique du Sud  Asie  Émirats A rab es U nis Bangladesh Chine Guam Hong Kong Inde Japon Corée Macao Malaisie Pakistan Singapour Turquie Taïwan  Europe de l’Est  Bulgarie République tchèque Estonie Croatie Hongrie Lituanie Pologne Roumanie Russie Serbie Slovaquie Slovénie Ukraine  France  Amérique du Nord  Canada États Unis  Océanie  Australie Nouvelle Zélande   Amérique du Sud  Aruba Argentine Brésil Chili Mexique Pérou Uruguay  Europe de l’Ouest (hors France)  Autriche Belgique Suisse Allemagne Chypre Danemark Espagne Finlande Grande Bretagne Grèce Irlande Italie Monaco Malte Pays Bas Norvège Portugal Suède 60DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPRPART DES CDI PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %Afrique Europede l’EstAsie Amériquedu NordFrance Océanie Amériquedu SudEurope de l’OuestGroupe2009 201010010087 889 377 681 88889 699 795 310099 896 697 586 884 890 389 7(Taux de couverture  100 %)NOMBRE D’INTÉRIMAIRES EN ETP * PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEAfrique Europede l’EstAsie Amériquedu NordFrance Océanie Amériquedu SudEurope de l’OuestGroupe2009 201043331636 9650 80 3128 697 21 659 81468 59 435149 9374 39 62 82 427 92 359(Taux de couverture  100 %)* ETP  Équivalent Temps Plein DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR61RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPRRÉPARTITION DES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF EN %22 5 %Départs à l'initiativede l'employeur13 4 %Licenciement pourmotif économique1 4 %Départs à la retraite60 4 %Départs à l'initiativedu salarié 20090 3 %Autres départs2 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur17 8 %Départs à l'initiativede l'employeur6 1 %Licenciement pourmotif économique1 1 %Départs à la retraite0 3 %Autres départs3 3 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur71 5 %Départs à l'initiativedu salarié 2010(Taux de couverture  100 %)RÉPARTITION DES MANAGERS DANS LES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF EN %31 9 %Départs à l'initiativede l'employeur14 %Licenciement pourmotif économique5 1 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur0 9 %Autres départs2 7 %Départs à la retraite45 4 %Départs à l'initiativedu salarié 200922 6 %Départs à l'initiativede l'employeur8 4 %Licenciement pourmotif économique10 1 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur0 2 %Autres départs1 3 %Départs à la retraite57 4 %Départs à l'initiativedu salarié 2010(Taux de couverture  100 %)RÉPARTITION DES NONMANAGERS DANS LES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF EN %21 3 %Départs à l'initiativede l'employeur13 4 %Licenciement pourmotif économique1 6 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur0 2 %Autres départs1 3 %Départs à la retraite62 2 %Départs à l'initiativedu salarié 200917 1 %Départs à l'initiativede l'employeur5 8 %Licenciement pourmotif économique2 3 %Départs à l'initiative conjointedu salarié et de l'employeur0 3 %Autres départs1 %Départs à la retraite73 5 %Départs à l'initiativedu salarié 2010(Taux de couverture  100 %) 62DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPRTemps de travailEn moyenne la durée du temps de travail hebdomadaire pour les collaborateurs du Groupe à temps plein est de 36 5  heures pour 2010 (taux de couverture  100  %) L’organisation du temps de travail dans les Branches du Groupe peut varier selon les sites et les populations concernés En France les forfaits (en heures ou en jours) les dispositifs d’annualisation et de modulation du temps de travail constituent les modes d’organisation du travail les plus fréquemment rencontrés  au delà il peut être mis en œuvre dans certaines structures du travail posté (jour et parfois nuit) ou des dispositifs ponctuels d’astreintes En 20 10 2 07  0 48   heures supp lémenta ires ont été comptabilisées en France (taux de couverture  100 % du périmètre France) PART DES CDI À TEMPS PARTIEL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %Afrique Europede l’EstAsie Amériquedu NordFrance Océanie Amériquedu SudEurope de l’OuestGroupe2009 20100 01 11 42 7616 619 23040 46 71013 81021 820 718 520 9(Taux de couverture  100 %)DURÉE HEBDOMADAIRE HABITUELLE DE TRAVAIL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN HEURESAfrique Europede l’EstAsie Amériquedu NordFrance Océanie Amériquedu SudEurope de l’OuestGroupe42 539 839 835 230 538 344 539 236 5(Taux de couverture  100 %) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR63RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPRTAUX D’ABSENTÉISMES GLOBAL ET MALADIE 1 EN %2010 2009Taux d’absentéisme global5 0 5 0Taux d’absentéisme maladie3 2 3 1(Taux de couverture  100 %)Pro lÂGE MOYEN ET ANCIENNETÉ MOYENNE DES CDI PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN ANNÉESÂge Moyen Ancienneté moyenne2010 2009 2010 2009Afrique 31 0 30 2 3 4 2 3Asie 31 6 31 7 3 6 3 4Europe de l’Est 27 8 28 1 3 7 3 5France 39 7 40 1 12 5 13 0Amérique du Nord 35 1 36 2 3 5 4 5Océanie 27 9 28 7 3 9 4 0Amérique du Sud 31 2 31 6 5 1 4 2Europe de l’Ouest 36 8 36 3 7 5 7 1GROUPE 36 2 36 6 7 6 8 0(Taux de couverture  100 %)(1) Le taux d’absentéisme maladie retranscrit le cumul des jours d’absence pour maladie maladie professionnelle accidents de travail et accident de trajet Plus global le taux d’absentéisme global rassemble les absences pour maladie et tous les autres types d’absences (maternité paternité absences injustifiées…) dès le premier jour d’absence RÉPARTITION DES EFFECTIFS INSCRITS PAR TRANCHE D’ÂGE EN 2010 EN %Managers Non managers1 12 85 214 824 618 613 50 20 81 668 22 30 3> 60 ans56 60 ans51 55 ans41 50 ans31 40 ans25 30 ans< 25 ans(Taux de couverture  99 9 %) 64DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPRConditions d’hygiène et de sécuritéPPR et s es B r an ch es c on si dèr ent c om me d ev oi r fondamental d’assurer la santé et la sécurité physique et mentale de leurs collaborateurs Pour cela les Branches déploient des procédures et des programmes d’actions en vue d’identifier d’évaluer et de limiter les risques prépondérants liés à leurs activités En 2010 le nombre total d’accidents du travail avec arrêt survenus sur le lieu de travail ou lors de déplacements professionnels s’élève à 1  001 contre 1  073 en 2009 Aucun accident mortel n’est intervenu en 2010 NOMBRE D’ACCIDENTS DU TRAVAIL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE2010 2009Afrique0 0Asie44 46Europe de l’Est0 0France655 675Amérique du Nord30 58Océanie0 2Amérique du Sud56 61Europe de l’Ouest216 231TOTAL1 001 1 073(Taux de couverture  100 %)NOMBRE DE SAL ARIÉS FORMÉS À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE2010 2009Afrique8 2Asie549 564Europe de l’Est812 680France2 899 2 799Amérique du Nord4 618 3 744Océanie16 59Amérique du Sud212 185Europe de l’Ouest3 943 4 730TOTAL13 057 12 763(Taux de couverture  99 9 %)NOMBRE D’HEURES DE FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE2010 2009Afrique153 152 Asie8 969 7 376 Europe de l’Est5 849 4 471 France18 813 21 090 Amérique du Nord5 160 16 960 Océanie71 308 Amérique du Sud2 326 2 384 Europe de l’Ouest12 431 12 814 TOTAL53 772 65 555 (Taux de couverture  99 9 %) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR65RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3La RSE chez PPREmploi et insertion des travailleurs handicapésNOMBRE TOTAL DE TRAVAILLEURS HANDICAPÉS 12009 2010886969(Taux de couverture  78 3 % – Hors UK et hors USA)(1) Inscrits au 31 12 2010 et entrant dans les catégories de « bénéficiaires de l’obligation d’emploi » définies par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances la participation et la citoyenneté des personnes handicapées A u 3 1   d é c e m b r e 2 0 1 0 l e g r o u p e P P R c o mp t e 969   trava illeurs ay ant d éc laré être en situa tion d e handicap 71 % de ces collaborateurs soit 689 personnes travaillent en France et entrent dans les catégories de «  bénéficiaires de l’obligation d’emploi  » définies par la loi du 11  février 2005 pour l’égalité des droits et des chances la participation et la citoyenneté des personnes handicapées 66DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationEnjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationLe groupe PPR s’adapte à un environnement multiculturel en perpétuelle év olution Le Group e en s a q ualité d’employeur se doit d’évoluer en lien avec son périmètre et la diversité de ses m arques L’évolution du Groupe et de ses actifs vers un ensemble de marq ues mondiales et p uissa ntes c entrées sur l’équipement de la personne suppose une adaptation d es Po litiq ues s o cia les et d e d évelo pp emen t des Ressources Humaines qui répondent à ces nouveaux enjeux En 2010 tout en prenant pleinement en compte les évolutions du marché PPR a résolument maintenu le cap pour demeurer un employeur de référence en termes d’employabilité et de diversité de ses collaborateurs La culture entrepreneuriale du Groupe et ses valeurs comportementales qui s’expriment par la solidarité la ténacité la vigilance et l’audace ont plus que jamais guidé les actions RH de PPR Dans le cadre de cet engagement les marques et enseignes du Groupe se sont fi xé des objectifs en la matière synthétisés dans le tableau suivant Branches ObjectifsGucci Group Faire bénéficier 100 % des employés de Gucci Group d’une formation annuelle d’ici à 2011Puma Multiplier par 2 le nombre de collaborateurs formés d’ici 2015FnacFaire bénéficier chaque collaborateur d’au moins une formation tous les 3 ansFaire bénéficier chaque collaborateur d’un entretien d’activité chaque année et d’un plan de développement tous les 2 ansRedcatsFaire bénéficier 100 % des collaborateurs Redcats dans le monde d’un entretien d’évaluation annuel (2011)Maintenir le taux de 6 % de travailleurs handicapés dans les enseignes françaises du Groupe (2010) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR67RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationNOMBRE D’EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEAfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmériquedu NordOcéanie Amériquedu SudEurope de l’Ouest2009 2010Total 2009 22 679Total 2010 28 66241321 9623 1627866677 4509 7826 6088 5301181681 1571 0824 1575 239(Taux de couverture  100 %)En 2010 le Groupe a poursuivi sa politique d’attraction de nouveaux talents et adapté les recrutements au contexte économique de PPR et à la diversité des métiers Cela s’est fait dans le cadre des nouvelles organisations mises en place face à la crise économique et fi nancière de 2009 permettant une mise en adéquation la plus fi ne possible des besoins et des compétences RÉPARTITION CDD CDI DES EMBAUCHES EN %54 9 %Part des CDI200945 1 %Part des CDD56 9 %Part des CDI201043 1 %Part des CDD(Taux de couverture  100 %)ATTIRER ET INTÉGREREn 2010 16  315 collabo rateurs ont été rec rutés en CDI 12  347  collaborateurs en C DD et 2  428 en tant qu’intérimaires (en Équivalent Temps Plein – ETP) dans les 58  pays et territoires où le Groupe est implanté 58 7 % des collaborateurs recrutés étaient des femmes et 93 % des non managers 68DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationPART DES FEMMES DANS LES EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %Afrique Europede l’EstAsie Amériquedu NordFrance Océanie Amériquedu SudEurope de l’OuestGroupe2009 201046 3 46 971 768 351 251 451 550 881 372 264 459 530 740 855 350 461 858 7(Taux de couverture  100 %)PART DES NONMANAGERS DANS LES EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %Afrique Europede l’EstAsie Amériquedu NordFrance Océanie Amériquedu SudEurope de l’OuestGroupe2009 201085 4 93 890 691 49493 794 192 696 395 497 591 195 392 694 593 494 693 4(Taux de couverture  100 %)En accord avec le mode d’organisation décentralisé du groupe PPR chaque Branche dispose de sa politique d’intégration ainsi que d’une politique spécifi que pour attirer tous les talents mais toutes ont le s ouci de rec ru ter les meil leu rs da ns leur d omain e La F nac recherche ainsi des passionnés des personnalités et des comportements  centr és sur la relation client le commerce le goût du challenge et l’expertise produit Elle fonde sa politique de recrutement sur l’intégration et la pr o fes sio nn al isa ti on des m eilleu rs t alen ts en intégrant des actions spécifi ques en faveur des jeunes de moins de 26 ans (65 % des recrutements en 2010) des seniors et des travailleurs handicapés Un cursus de pr ofessionnalisation d estiné à acc ompagner les personnes handicapées a ainsi permis d’accueillir et de professionnaliser en 2010 19  candidats en recherche d’emploi Po ur p ermettre un e mo nt ée en c omp étenc es d e personnes non qualifi ées en reconversion ou éloignées de l’emploi la Fnac a par ailleurs participé à la création de l’école de ventes PPR Dans le cadre de ce projet la Fnac a proposé un parcours de formation de près de 40 0  heures à des jeunes de moins de 26  ans des demandeurs d’emploi de plus de 45  ans ou des p e r s on ne s han d i c a p ées La F n a c p ou r s u iv r a c e t engagement en 2011 Dans le cadre de leurs politiques de recrutement les Branches développent également des partenariats avec des structures reconnues et leaders Gucci Group a ainsi DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR69RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationconclu un accord de 5  ans pour parrainer le Certifi cat d’HEC  « stratégies du luxe » D’avril à juin 2010 près de 40 étudiants HEC ont participé à ce nouveau certifi cat Gucci Group a aussi demandé aux étudiants de travailler sur un projet «  Stratégie E business » nouant ainsi des relations avec des étudiants intéressés par l’industrie du luxe De son côté Boucheron dispose d’un partenariat avec l’ESSEC et le Rectorat de Paris en vue d’organiser pour leur s étudiants des ateliers conf érences sur la marque et ses métiers La Maison parraine par ailleurs une promotion de l’École de la Bijouterie Joaillerie de Paris Le groupe PPR également en partenariat avec l’ESSEC est engagé depuis plusieurs années dans leur programme « Une Grande École pourquoi pas moi   » visant à favoriser l’accès de jeunes issus de milieux modestes et à bon potentiel vers des études supérieures ambitieuses Au siège de PPR notamment c ela s’est traduit en 2010 par l’accueil de sept lycéens de milieu modeste ayant un niveau scolaire prometteur et justifi ant d’une forte motivatio n Ce p rogramme leur permet d’envisager plus concrètement leur avenir professionnel et de construire plus clairement leur projet d’orientation Outre le recrutement des meilleurs talents le groupe PPR veille à la bonne intégration de ses collaborateurs quelle que soit leur localisation à travers le monde En 2010 4 sessions d’intégration ont par exemple eu lieu au siège de Redcats pour réunir les newcomers de différents pays européens et leur faire découvrir le Groupe et ses dirigeants De la même manière Gucci Group au Japon a poursuivi sa politique d’intégration des employés avec une présentation de l’histoire et de la structure du Groupe comprenant notamment une présentation de chacune des marques du Gucci Group pour mieux s’en imprégner Le programme comprend aussi la présentation de toutes les politiques de ressources humaines  escomptes offres d’emploi internes Code d’éthique et dispositifs associés obligations de confidentialité informations Sécurité portail intranet document d’évaluations de la performance Ces formations comprennent également depuis 2010 des items abordant le harcèlement sexuel et moral En 2010 la croissance de Gucci Group en région Asie Pacifi que a eu pour effet de développer des parcours pou r intégrer et fid éliser les s ala r iés no uvellement embauchés  en Corée Gucci a un programme de deux jours appelé NEO (Newly Hired Employee Orientation) De la même manière les ouvertures de magasins Gucci Bottega Veneta et Yves Saint Laurent à Singapour ont néces sité un ac com pagnem ent f ort en termes d e formation sur les basiques de la vente et du ser vice client en plus des formations produits Bottega Veneta a par ailleurs initié en 2010 son programme d’intégration dans toute la zone Asie Pacifi que Ce programme a été développé par la Direction RH et 5 formateurs internes ont été identifiés pour la région pour démultiplier ce programme À fi n 2010 près de 95  % des équipes ont été f ormées à l’histoire de la marque la culture les croyances les matières les collections  etc À noter enfi n que Boucheron a créé en 2010 un nouveau format pour l’intégration des nouveaux arrivants en faisant désormais i n t e r v en i r d e s c o l la b o r a t e ur s des dé p a r t eme n t s Mark eting C ommercial Patrimoine Informatique et Sécurité et que Sergio Rossi a lancé une formation sur l’entrepreneuriat dans l’usine de San Mauro à destination des 30 Directeurs de départements DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES ET LES TALENTSEn 2010 l’objectif de la Direction du Développement des Ressources Humaines du Groupe a été de faire évoluer un certain nombre d’outils et projets de développement des collaborateurs et des compétences en cohérence avec la stratégie de PPR  performance internationalisation esprit d’entreprenariat  et innovation  – dans un souci constant de proximité de synergie et de transversalité pour a ccomp agner au mieux les collaborateur s du Groupe dans leur développement professionnel En 2010 724 707 heures de formation (hors formations à la sécurité) ont été dispensées dans les Branches Ce sont 38 716 collaborateurs qui ont bénéfi cié d’au moins une formation (hors formations à la sécurité ) La France compte à elle seule près de 28  % des effectifs formés (hors formations à la sécurité) soit 10 769 collaborateurs formés ✓ Les femmes représentent 56 % de l’effectif formé en 2010 (hors USA et hors formations à la sécurité) Le budget de formation au niveau du Groupe est de 23  millions  d’euros (taux de couverture  100  %) Ce budget représente 1 4  % de la masse salariale globale du Groupe ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes 70DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationPART DE L A MASSE SALARIALE ALLOUÉE À LA FORMATION PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %Afrique Europede l’EstAsieAmériquedu NordFrance Océanie Amériquedu SudEurope de l’OuestGroupe2009 20100 1 0 1 1210 91 71 80 80 90 40 70 50 70 81 11 11 4(Taux de couverture  100 %)HEURES DE FORMATION HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE2010 2009Afrique594 1 096Asie153 767 98 397Europe de l’Est10 049 20 025France168 832 147 293Amérique du Nord158 594 114 083Océanie3 511 6 090Amérique du Sud29 501 30 428Europe de l’Ouest199 859 146 441GROUPE724 707 563 854(Taux de couverture  100 %)NOMBRE DE COLLABORATEURS FORMÉS HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE2010 2009Afrique33 78Asie5 823 6 035Europe de l’Est597 616France10 769 ✓8 168Amérique du Nord7 313 9 446Océanie212 172Amérique du Sud1 612 1 527Europe de l’Ouest12 357 9 271TOTAL38 716 35 313(Taux de couverture  100 %)✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR71RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationRÉPARTITION MANAGERS NON MANAGERS DES EFFECTIFS FORMÉS HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ EN %80 8 %Part des non managers200919 2 %Partdes managers82 %Part des non managers201018 %Partdes managers(Taux de couverture  100 %)L’UniverCité PPRL’UniverCité est le creuset culturel de développement et d’interactio n des rés ea ux et com munautés des dirigeants et managers clés des enseignes du groupe PPR Elle s’adresse aux leaders cadres dirigeants et ressources clés du Groupe et de ses enseignes et vient compléter les dispositifs existants de formation au sein des Branches C’est aussi une plateforme et un espace privilégié en matière de développement de perfectionnement et de partage d’expertise et d’expériences Elle constitue donc une plateforme d’apprentissage et de développement du Leadership permettant aux dirigeants de conserver une longueur d’avance dans un monde mouvant qui nécessite innovation et entreprenariat dans un contexte international L ’U n i v e r C i t é a d ép l o y é e n 2 0 1 0 s o n o ff r e a v e c 20 séminaires comptabilisant plus de 200 participants Cette offre vient en complément des 7 séminaires dédiés aux Leadership Development Program (LDP)  parcours de développement de cadres dirigeants potentiels Les thématiques des séminair es so nt s cindées en 2 catégories  les séminaires dédiés au développement du leadership comme «  Développez votre impact et votre infl uence » « Maîtrisez votre dialectique » ou encore « Vivre et conduire le changement » et ceux axés sur le développement du business comme  «  Innovation et créativité » « S tratégies et stratagèmes de négociation » ou encore « Les nouveaux comportements d’achats » L’UniverCité a aussi accompagné la modernisation de la 8e  directive européenne (relative au Comité d’audit) en créant u n sémi naire «  d’exp er tis e f inanc ière et Management du risque » pour les dirigeants issus de la fi lière fi nance ou non En outre l’UniverCité a pour suivi le dév eloppement des potentiels évolutifs (LDP) détectés chaque année au sein des Branches Ces derniers bénéfi cient d’un programme sur 18  mois  kick off learning expédition séminaires de for mation conduite de projet menée collectivement sur un sujet lié à la Responsabilité Sociale et Environnementale En juin 2010 l’UniverCité a dans ce cadre envoyé une dizaine de collaborateurs soutenir l’initiative d’une jeune créatrice de mode  Sakina M’Sa qui dirige l’Atelier Trevo et qui a été récompensée en 2010 également par la Fondation PPR dans le cadre de ses bourses en faveur d’entrepreneurs sociaux Cette entreprise d’insertion par la couture et le beau emploie des femmes très éloignées du marché du travail dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris Dans le cadr e du Leadership Develo pment Program de l’UniverCité PPR l’Atelier a bénéficié en juin 2010 d’un audit réalisé par une dizaine de dirigeants du groupe PPR C’est à cette occasion qu’est née l’idée d’une collaboration entre la marque Puma et la créatrice 7 mois plus tard elle a confectionné une version « Bleu de Travail » du fameux « grip bag » de Puma en partie réalisé dans son Atelier Les participants se sont ainsi investis pour réaliser un projet concret  directement sur place les collaborateurs ont ainsi pu associer leur savoir faire au profi t d’une initiative de développement durable et d’entreprenariat social En avril 2010 ce sont une quinzaine de participants qui ont pu bénéfi cier d’une Learning Expedition (ou voyage d’immersion) à Shanghai et Hong Kong afi n d’étudier les business models de ce marché L’UniverCité a également offert à une cinquantaine de collaborateurs en 2010 la possibilité de participer au séminaire intitulé « Ressources et Développement » Ce dernier donne l’opportunité de mieux se connaître par un 360° feedback et un test de profi l personnel mais aussi de rédiger un plan de développement personnel suite à un séminaire de 3 jours Ces différentes étapes permettent à c es collaborateurs de renf orcer leur s atouts et de développer leurs compétences au travers de différentes mises en situation et retours sur soi À noter qu’une dizaine de collaborateurs de la fi lière RH dans les enseignes ont bénéfi cié d’un parcours spécifi que de certifi cations (360° et Insight) afi n d’accompagner ce public de « talents » au sein des enseignes Toutes ces actions sont mises en cohérence dans le cadre des relations de proximité avec les Directions Formation des enseignes et Comités de développement RH afi n de mutualiser au mieux les dispositifs et par là même de créer une véritable synergie de l’offre d e développement des compétences du Groupe 72DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationLes o res de formation des BranchesPour répondre à leurs besoins spécifi ques les Branches ont continué en 2010 à déployer une offre de formation et développement qui vient renforcer les initiatives clés initiées les années précédentes Le groupe Redcats a ainsi engagé en 2010 un travail de refonte de ses formations SPEED afi n d’adapter le contenu aux nouveaux enjeux des métiers et lancer une école du e commerce Redcats en 2011 3 séminaires ont déjà été intégralement redéfi nis (e store marketing produit) en 2010 Le pôle Enfants Famille a engagé une action importante auprès de ses réseaux de magasin intitulée « Tous à la vente » Cette approche innovante de formation sur le terrain vise à mobiliser et à développer les équipes des boutiques par un travail particulier sur la relation client Parallèlement Redcats a continué à accompagner en 2010 ses collabor ateur s les moins qualifi és à travers notamment deux programmes  la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) et les Certifi cats de Qualifi cation Professionnelle Inter Industries (CQPI) En 2010 La  Redoute s’est engagée à accompagner 100 de ses collaborateurs dans le cadre de son programme de VAE Dans les faits ce sont 152 collaborateurs qui ont pu bénéfi cier de la démarche et 80 d’entre eux qui ont obtenu leur validation au 31 décembre 2010 Parmi ces collaborateurs 16  % ne disposaient pas de formation initiale 34  % avaient un niveau  V (CAP BEP) et 25  % avaient un niveau IV (Baccalauréat) Redcats a également accompagné des collaborateurs p o u r l ’o b t e n t i o n d u C e r t i f i c a t s d e Q u a l i f i c a t i o n Professionnelle Inter Industries (CQPI)  76 certifi cats ont été obtenus par des employés logistiques chez Redoute et Movitex soit près de 4  fois plus qu’en 2009 Ces certifi cats sont conçus et délivrés par des représentants des employeurs et des salariés des secteurs cuirs et peaux habillement et textile Ils apportent la preuve que les collaborateurs détiennent les compétences nécessaires à l’exercice de métiers transversaux communs à plusieurs branches industrielles Soucieux de faire connaître ces programmes des forums emplois ont été organisés à La Redoute pour informer les collaborateurs sur toutes les opportunités de développement que l’entreprise peut proposer  le forum a rassemblé des interlocuteurs externes et internes  stand formation stand VAE stand FONGECIF… Au total 340  collaborateurs ont participé à ces forums En 2010 la Fnac plus que jamais fi dèle à son ambition de promouvoir les capacités de chacun a également placé l’employabilité des salariés au premier rang de ses objectifs en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) L a Fnac a ainsi poursuivi son effort de formation sur l’ensemble de ses équipes concernant l’excellence de la relation client l’expertise produit le développement des compétences managériales Le renouvellement de l’expérience client en magasin étant un enjeu majeur de l’enseigne un programme de formation spécifi que a été déployé pour accompagner le déploiement de ses tout premiers Espaces Passion hifi photo BD manga jeunesse classique jazz De la même manière que Redcats la Fnac encourage depuis plusieurs années maintenant ses collaborateurs auto didactes v ia s on prog ramme de VA E Déploy é en France et en Espagne depuis 2004 la Fnac a ainsi permis à plus de 400  salariés d’obtenir un d iplôme d’état (bac BTS et Master 2 – validant leur expérience acquise à la Fnac) L’implication de l’enseigne dans l’accompagnement des candidats à la VAE a permis d’obtenir un taux de réussite proche de 100 % Pour la Fnac développer les compétences c’est aussi assurer le transfert des savoirs et des savoir faire par les plus expérimentés C’est dans ce cadre que l’enseigne a signé en décembre 2009 un accord sur la promotion de l’emploi des seniors Celui ci prévoit notamment des engagements en matière de maintien dans l’emploi et d’intégration de personnes de plus de 45 ans le partage des savoirs et des savoir faire à travers le recours au tutorat et ou au parrainage des nouveaux embauchés par les salariés les plus expérimentés À noter enfi n qu’en 2010 la Fnac a engagé une réfl exion sur la qualité de vie au travail de ses équipes et les risques psychosociaux  À partir de 2011 un cycle de formation intitulé « Manager per fo rma nc e et bien êtr e au trava il  » ser a déploy é pour l’ensemble de ses Directeurs en France (plus de 200 personnes) Pour sa part Gucci  Group a continué en 2010 son programme de dév eloppement du leadership pour t o u tes s es ma rq u es a v ec un 3 60 ° fee db a c k en complément de 2 5 heures de coaching pour 66 de ses tops managers Le programme the Journey a réuni quant à lui 27 nouveaux intégrés ou récemment promus en décembre 2010 à Londres Par ailleurs Gucci a organisé en mars  2010 et pendant une semaine le 1er meeting de tous les Directeurs de magasins internationaux de la marque La réunion de ces 500  participants a été une occasion unique de partager autour de la marque l’histoire et les produits Cet événement a été lancé par le Président à Florence et s’est poursuivi par une visite du siège historique de Gucci à Casellina Les participants sont ensuite partis pour Rome où le Directeur a rtistique le Président et les membres de la Direction ont décerné le Best Performer Award Les jours suivants ont été consacrés aux formations produits merchandising … en travaux de groupe En 2010 Gucci a également lancé son programme pour les jeunes talents (Héritage Program) qui s’adres se aux futurs dirigeants de la marque Ces derniers sont accompagnés par des dirigeants et doivent collaborer sur des projets stratégiques pour la marque pendant 2 ans De son côté Yves Saint Laurent a fait un focus sur les formations de management conduite de projet et négociation en 2010 La marque s’est aussi associée à la médecine du travail pour travailler sur les risques psychosociaux À noter que la Maison Yves Saint Laurent a poursuivi ses actions de formation interne de « tutorat » pour transf érer les savoir faire en par ticulier sur les compétences «  couture  » en vue d’assurer le transfert des savoir faire entre les différentes générations Enfi n la marque a également mis en place une démarche CQPI «  Certifi cat de Qualifi cation Professionnelle Inter DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR73RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationIndustries  » pour reco nnaître les compétences d es ouvrières de son usine à Angers (France) Boucheron a poursuivi en 2010 ses modules de formation cultur els en interne sur les différentes époques du XXe siècle et leur stylistique dans le domaine des arts et du luxe ouverts prioritairement aux équipes de vente marketing création mais aussi accessibles à l’ensemble du personnel Une formation «  horlogerie  » ainsi que des formations produits pour les équipes de vente ont également été mises en place en interne Les c ollaborateurs du s iège d e PPR ont pour leur part bénéfi cié en 2010 d’un nouveau programme de formation Afi n d’accompagner l’internationalisation du Groupe le siège de PPR a ainsi proposé à l’ensemble d e s es c ol lab o r a te urs d e s u iv re u n pa r c o u rs d e formation en langues (anglais italien …) Fin 2010 ce sont 80 personnes qui ont suivi un parcours de formation d’anglais soit plus de 60 % des collaborateurs du siège Chez Puma les modules « Let’s Talk » « Let’s Coach » «  Let’s Train  » «  Let’s Be Sustainable  » «  Let’s Coach From the Inside Out » « Behind the Four Letter Code » «  Let’s Manage Conflict  » «  Let’s Manage Priorities  » à destination de l’ensemble des publics corporate ou réseau de vente se sont poursuivis en 2010 44 sessions ont été organisées réunissant au total 890 participants localisés dans les 4 zones internationales de la marque A fin que t ou s l es p art ici pa nts p uis sen t fa cil ement participer ces sessions ont été dispensées dans plus de 12  langues dif férentes À noter que les sessions dédiées au réseau vente sont dispensées via Puma University L’objectif de ces formations est de donner des techniques (communication ou métier) mais aussi une approche de la marque via la formation the Puma story ou Puma Way Une dernière formation est axée sur le développement durable Si 2010 a été une année riche de formation il faut noter qu’elle se caractérise également par le renforcement des formations portant sur les enjeux du développement durable et notamment ceux liés à la promotion de la diversité Redcats a ainsi lancé en 2010 une formation «   ma na g er la d iv er si t é  » q ui a p e r mis de f or me r 298  personnes Au siège de PPR une formation à la diversité a également été déployée en 2010 à destination dans un premier temps des managers qui ont vocation notamment à travers leurs pratiques managériales à promouvoir la diversité Celle ci a volontairement été étendue à l’ensemble des collaborateurs dans un second temps permettant au total de former 82 % des effectifs De la même manière la Fnac a porté en 2010 un effort particulier pour sensibiliser l’ensemble de ses managers en France et à l’International aux enjeux de la Diversité sous toutes ses formes Chez Gucci  Group enfi n les formations à la diversité ont continué tout au long de l’année 2010 afi n de conserver l’objectif de 100  % des collaborateurs formés à cet enjeu ÉVALUERLes entretiens annuels d’évaluationChaq ue a nnée PPR et ses Br anches d ép loient un processus d’évaluation annuelle de la performance opportunité pour les managers et les collabor ateurs d’échanger sur le bilan de l’année écoulée et sur les objectifs de l’année à venir Chaque Branche développe ses propres outils pour mener à bien cet exercice À titre d’exemple Redcats a fait le choix en 2010 de se doter d’une nouvelle solution intégrée de gestion des talents avec notamment la gestion en ligne des évaluations de la perfo rmance et du développement L’objectif étant à la fois d’offrir à ses employés un suivi individuel et de permettre à Redcats de dispos er d’une vision tr ansv ersale des opérations RH Jusqu’à présent Redcats utilisait un outil développé en interne mais il était uniquement destiné au suivi des Directeurs et cadres supérieurs Avec cette nouvelle plate forme ce sont toutes les marques de Redcats qui se dotent d’un même outil informatique pour l’ensemble des cadres et agents de maîtrise de la Branche L’application dédiée a été déployée pour un premier lancement cible le 10  novembre 2010 auprès d e 6 0 0  u tili sa teurs (S eni or M a na gement Tea m et population du siège) lors du lancement de la campagne des entretiens de performance Les collaborateurs ont pu pour la première fois bâtir leur évaluation sur le socle des «  Redcats Disciplines  » qui ont été mises en place au sein de Redcats en juin 2010 Les people reviewsTous les ans au sein de chaque Branche les éléments c l és re ss o rta n t d es e ntr etie ns d’ év a lu at io n et d e développement des cadres (par exemple les mobilités potentielles) sont consolidés et analysés par les fonctions Ressources Humaines des Branches et du Groupe et par les dirigeants lors des Comités carrière appelés aussi people reviews Ces comités permettent de construire un consensus et de bâtir des propositions sur l’avenir prof es sion nel de cha cun p ar une antic ipatio n des besoins de l’entreprise la prise en compte individuelle des compétences reconnues et des attentes exprimées Il en résulte des plans de développement personnalisés suivis d’actions telles que formation mise en situation ou mobilité Redcats mène ainsi des people reviews dans chacune de ses enseignes une f ois par an puis consolide les informations pour une people review discutée avec le C OMEX de la Branche En 2010 la people review Red ca ts a p ermis d ’identif ier des inf orma tion s s ur l’ensemble des tops performers à potentiel du Groupe alors que jusque là seuls les niveaux hiérarchiques appelés Senior Management Team étaient passés en revue Cette évolution se veut plus en ligne avec la culture méritocratique de Redcats Chez Gucci Group la revue des talents s’effectue chaque année en présence des Présidents et DRH de chaque enseigne 74DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationFAIRE ÉVOLUERC h a q u e a n n ée l e p r o c es s u s d ’é v a l u a t i on d e l a performance par Branche et les people reviews Groupe perm ettent d’identifier les candid ats internes à d es mobilités potentielles au sein de la Branche ou au sein du Groupe En 2010 la mobilité inter enseignes au sein du Gucci Group s’élève à 22 5 % en ce qui concerne les mobilités de cadres dirigeants (Executives) C e t t e d ém a r c h e d e r ep os i t i o n n em e n t s ’ e x er c e ég a lem e nt e n t ermes d’ a c c o mp a g n emen t et d e reclassement de collaborateurs fragilisés individuellement et constitue d’ailleurs un engagement historique du groupe PPR L’accompagnement et le reclassementD e p u i s 1 9 9 9 P P R s ’ e n g a g e p o u r f a v o r i s e r l e repositionnement interne des collaborateurs et animer une véritable solidarité emploi au sein du Groupe Sur l’ensemble du périmètre du groupe PPR en France d e s r éo rg a n i s a t i o n s d e s d ém é n a g e me n t s d e s fermetures de sites ou des cas d’inaptitudes physiques au poste de travail conduisent les Branches à repositionner certains collaborateurs Pour limiter autant que possible les conséquences individuelles de ces situations et tout mettre en œuvre pour réussir les reclassements internes de celles et ceux qui souhaitent poursuivre leur parcours professionnel au sein du Groupe PPR s’est doté en France d’une politique de reclassement et d’un Comité de pilotage  la Coordination emploi La C o ord in a tio n empl oi es t un r és ea u int erne d e correspondants dans les Branches créé en 1999 en contact p ermanent pour id entifier et pr opo ser des s o lu tio n s d e rec la s s emen t S o n r ô le s’a p pu ie su r le princip e du gel temp oraire et géo gra phique des rec rutem ents externes ta nt que la c andidature d e tous les collaborateurs en situation de reclassement dans le bassin d’emploi concerné et ayant un profil correspondant au poste vacant n’a pas été étudiée L’implication des membres de la Coordination emploi repose sur la volonté commune de continuer de disposer 10 ans après la création du réseau de correspondants de règles communes au titre du reclassement des salariés du Groupe Toutes les enseignes du Groupe sont intégrées à ce réseau Coordination emploi L’action de la Coordination emploi de PPR a pris une importa nce to ute pa rticulière d epuis l’ année 200 9 en raison d’un contexte économiq ue extrêmement dégradé Dans ce cadre la mise à jour et le partage des postes disponibles au sein du Groupe la fréquence des réunions de la Coordination emploi et les modalités de son fonctionnement ont été optimisés et adaptés aux besoins En complément du travail réalisé avec la Coordination emploi pour le reclassement interne des salariés du Groupe les Branches concernées par les p lans de mobilités ou de départs volontaires ont proposé à leurs salariés de bénéfi cier d’un accompagnement dédié pour optimiser et faciliter les opportunités de reclassements externes L’ensemble des m esures pr ises p ar les Br anc hes e t l e G r o u p e e n t e r m e s d e r e c l a s s e m e n t e t d’accompagnement de mobilités témoignent de la responsabilité et de l’investissement social du Groupe au regard des plans de restructuration et de leur impact sur l’emploi La gestion préventive et le maintien dans l’emploi en matière d’inaptitudesLa p ro b l ém a ti q ue d u ma i nt ie n d a ns l’emp l o i d es collaborateurs devenus inaptes et la gestion préventive de ces inaptitudes est l’un des axes de tr avail de la politique de PPR en faveur notamment de l’intégration professionnelle des personnes handicapées En matière de prévention des inaptitudes les Branches partagent régulièrement leurs ex périences au sein du Groupe notamment au sein de la Coordination emploi en ce qui concerne les process de reclassement La  R ed o ute a a in s i mis en p l ace u n v a s te p r o jet d’ entr epr is e C ap Pro gr ès int égr a nt la déma r ch e ergonomique au service de l’excellence industrielle en vue notamment de gérer les pénibilités physiques des postes de travail pour prévenir les inaptitudes D’abord testé en pilote ce projet a ensuite été largement déployé au sein de La   Red oute et d éc liné a u sein du pô le Enfants Famille via le Projet LEO (Logistique Excellence Opérationnelle) qui recherche l’amélioration continue des process et postes de travail Les accords Seniors et Risques psychosociaux signés à La Redoute permettent également d’agir en amont sur la gestion du stress et la prévention des risques Une dém a rch e vo lo nt ari st e v is ant à a mél iorer les conditions de travail a été mise en place en juin  2010 par Rela is Co lis s ous f orme de gro upes de trav ail (populations « roulants » « préparateurs de tournées » «  administratifs  » et «  encadrement  ») Un bilan sera présenté lors d’un CHSCT extraordinaire au 1er trimestre 2011 Relais Colis poursuit également sa démarche terrain via des formations gestes et postures des audits du bon respect des règles de sécurité en agence la poursuite du challenge «  Sécurité  » et l’installation de nouveaux matér iels de tri dans 7  agences pour a méliorer les conditions des préparateurs de tournées Par ailleurs la Fnac a poursuivi en 2010 son programme de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences en lien avec l’évolution de son organisation et de ses marchés L’enjeu est d’assurer aux salariés dont l’emploi est fragilisé une évolution vers les fi lières métier en forte croissance au sein de la Fnac grâce à un programme de formation qualifi ant Ce programme de formation peut aller jusqu’à 110 heures hors parcours d’intégration dans la nouvelle fi lière métier DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR75RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationLe passage à temps partiel est facilité pour les salariés de 57  ans et plus qui le souhaitent notamment par la prise en charge par la Fnac du différentiel de cotisations retraite (salariales et patronales) Les collaborateurs devenus inaptes sont pris en charge à travers le dispositif de Mobilité accompagnée La Fnac reste ainsi plus que jamais fi dèle à son ambition de développer l’employabilité des salariés et promouvoir les aptitudes de chacun LA RÉMUNÉRATION ET LES AVANTAGES SOCIAUX Masse salariale du Groupe en 2010  1 7 milliard d’euros (taux de couverture  100 %) 232 millions d’euros de charges sociales patronales des marques et enseignes en France métropolitaine en 2010 (taux de couverture  100 % périmètre France) La politique de rémunérationEn raison de la spécifi cité des activités et du mode de fonctionnement décentralisé du Groupe la politique de rémunération est établie au niveau de chacune des marques et Branches selon les principes d’équité interne et de compétitivité externe défi nis par PPR D a n s c e c a d re c h a c u n e d es B r a n c h es a n a l y s e régulièrement le positionnement de ses rémunérations par rapport au mar ché à partir de données fournies par des cabinets spécialisés Ces analyses de marché permettent alors de défi nir des politiques de rémunération globale adaptées à chaque Branche et aux différentes fi lières de métier La rémunération des dirigeantsLes rémunérations des principaux dirigeants du Groupe sont suivies par la Direction des Ressources Humaines du Groupe et ceci dans un souci de cohérence et d’équité interne Par ailleurs le Comité des rémunérations co mposé d’administrateurs du Groupe examine et propose au Conseil d’administration les éléments et conditions de rémunération des mandataires sociaux Il est informé par la Direction générale des éléments de rémunération des membres du Comité exécutif du groupe PPR ainsi que des principaux critères de la politique de rémunération dans le Groupe Depuis tr ois années une partie d e la rémunéra tion variable des Présidents des diff érentes Branches du Groupe est liée à l’atteinte d’objectifs précis en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale Ces objectifs sont défi nis chaque année Le Conseil d’administration du groupe PPR en décidant de se réf ér er aux princ ip es du Cod e AFEP MEDEF comme cadre de sa gouvernance d’entreprise adhère aux r ecomm anda tions AFEP MEDEF du 6  octo bre 2008 sur la rémunération des dirigeants sociaux des sociétés cotées Il considère que ces recommandations s’inscrivent toutes dans la démarche de gouvernement d’entreprise déjà mise en œuvre par le Groupe et détaillée dans le présent Document de référence Les couvertures complémentaires santé prévoyance et retraiteEn 2010 près de 100  % des collaborateurs bénéfi cient d’une protection sociale complémentaire en France à travers les différents régimes en place dans le Groupe Dans les autres pays les collaborateurs disposent pour la plupart de couvertures complémentaires répondant aux obligations légales du pays Enfi n les collaborateurs expatriés bénéfi cient d’une couverture spécifi que mise en place par le Groupe La F n a c p o u rs u it le d ép l o ie me nt des a c t io n s d e c om mu n i c a t i o n e t d ’e x p l i c a t i o n d e s e s r ég i m e s complémentaires santé prévoyance et retraite Ces différentes actions visent à une meilleure compréhension des grands équilibres des régimes et des évolutions récentes (par exemple la mise en place de Santéclair société spécialisée dans la gestion du risque santé) et à venir Lors de la dernière étude d’opinion interne (novembre  2009) 82 % des salariés ont déclaré que les avantages sociaux (mutuelle et prévoyance retraite congés…) sont conformes à leurs attentes soit 6 points de progression par rapport à la précédente étude En décembre  2010 la Fnac a reçu le  trophée C&B 2010 remis par ORAS (Observatoire des  Rémunérations & Avantages Sociaux) dans la catégorie «  Responsabilité durable et Solidarité  » po ur la pérennisatio n de son régime de soins de santé innovant et le développement d’une véritable « culture santé » Les accords de participation ou d’intéressementDans le cadre des dispositifs légaux existant en France près de 100  % des collaborateurs français du siège de PPR de Boucheron de Fnac de Redcats  et de Puma bénéfi cient d’une redistribution des bénéfi ces de leurs entreprises sous forme de participation et plus des trois quarts sous forme d’intéressement Ces dispositifs sont régis par des accords propres à chaque entité juridique À titre d’illustration Boucheron a renouvelé cette année son accord d’intéressement qui sera applicable pour les exercices 2010 2011 et 2012 La Fnac a négocié un nouvel accord de participation pour les années 2010 2012 qui améliore les modalités du précédent Par la mutualisation des résultats il bénéfi cie à l’ensemble des salariés de la Fnac en France et assure ainsi une solidarité entre les sociétés du groupe Fnac Il renforce le caractère égalitaire de la répartition et favorise les premiers niveaux de salaire Afi n d’associer 76DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationses salariés à la création de valeur ce nouvel accord améliore la formule de calcul des 3 exercices précédents L’épargne salarialeLa quasi totalité des sociétés du Groupe en France bénéfi cie de Plans d’Épargne Entreprise (PEE) destinés à r ec ev oi r la p art ic ipat ion et selo n les Br a nc hes l’intéressement les versements volontaires des salariés o u l’a b on dement d es en tr epr is es C es d is po s it ifs bénéfi cient d’exonérations sociales et fi scales dans le cadre de la réglementation en vigueur La communication individuelle des éléments de rémunérationAu delà de la fi xation des politiques de rémunération le groupe PPR souhaite renforcer l’infor mation et la transparence auprès de ses collaborateurs sur les règles de détermination de la rémunération Certaines Branches ont donc mis en place un Bilan Social Individuel (BSI) Pour la cinquième année consécutive les salariés de la Fnac ont bénéfi cié d’un Bilan Social Individuel L’édition 2010 a permis de faire un point d’information spécifi que sur la retraite pour les salariés de plus de 45 ans Une enquête de satisfaction réalisée à l’issue de la remise des bilans individuels fait ressortir que 9  salariés sur 10  disent conserver ce document et 7  sur 10  mieux comprendre leur rémunération Par ailleurs le siège de PPR a reconduit pour la troisième fois la communication de son BSI Enf in Redc ats da ns sa s tr atég ie de minimiser s a consommation de papier et d’offrir à ses salariés des outils en lien avec la dimension Internet du Groupe a pr oposé à ses salariés en France (hors Relais C olis)de gérer en ligne leurs documents administratifs Les salariés pourront ainsi recevoir leur bulletin de paie en format numérique à partir de janvier  2011 En outre les salariés bénéfi cieront d’un coffre fort électronique pour conserver l’ensemble des correspondances avec les prestataires sociaux du Groupe tel que le courtier en prévoyance l’organisme de gestion des plans épargne ou toute autre communication institutionnelle La carte collaborateursCette carte permet aux collaborateurs des Branches des activités Grand public (hor s Puma) d’accéder à des conditions d’achat privilégiées dans ces mêmes Br anches situées en France et da ns certa ins pa ys européens (Benelux Espagne et Suisse) ÉCOUTER ET DIALOGUER AVEC SON ENVIRONNEMENT SOCIALEn favorisant la libre expression au sein du Groupe et le dialogue social avec les représentants du personnel PPR affi rme clairement sa volonté de nouer des relations pérennes et constructives avec ses collabor ateurs L’ Étude d ’op inion interne et la q ualité d u dia log ue social au sein des deux instances de représentation du personnel au niveau du Groupe (le Comité de Groupe France et le Comité d’entreprise européen) démontrent cette volonté Chaque entreprise relaie cet engagement Ainsi en 2010 345 accords collectifs d’entreprise ont été conclus dans le Groupe notamment en Europe de l’Ouest en Asie et en France contre 287  en 2009 Ces accords ont principalement porté sur les rémunérations et les avantages sociaux (salaires variables intéressement participation) la représentation du personnel la durée et l’organisation du temps de travail En France l’arrivée à terme de nombr eux mand ats de rep rés enta tion est à l’origine de la signatur e de nombreux accords pré électoraux indépendamment de toute une série d’accords signée sur le maintien dans l’emploi des Seniors au sein des enseignes Fnac Redcats et Gucci Group En 2 01 0 l e n omb re d ’ heu res d e gr èv e s’él ève à 35 506  heures soit 0 04  % des heures théoriques de tr avail (taux de couver ture  100  %) principalement en France contre 20  684 en 2009 Les grèves hors de France ont eu lieu principalement en Europe de l’Ouest Ces mobilisations ont notamment concerné des réorganisations les salaires et avantages sociaux et des mouvements répondant à des mots d’ordre nationaux NOMBRE D’ACCORDS COLLECTIFS SIGNÉS2009 2010287345(Taux de couverture  100 %)Quel temps fait il chez vous  le baromètre social interneDep uis 20 01 PPR mène tous les 2  ans son Étud e d’opinion interne «  Quel temps fait il chez vous    » à l’échelle internationale afi n de mesurer la perception de ses collaborateurs sur des thèmes liés à leur vie dans l’entreprise (relations dans le travail formation et développement personnel or ganisation et efficacité opérationnelle management…) Ce baromètre permet de défi nir et de mettre en œuvre des plans d’actions sur DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR77RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationla base des résultats obtenus et d’en mesurer l’effi cacité au fi l du temps Dans le cadre de cette enquête PPR s’engage à assurer l’anonymat des réponses la restitution des résultats à l’ensemble des équipes et la mise en place de plans d’actions au regard de ces derniers Depuis près de 10  ans le taux de participation d es salariés est en constante croissance ce qui atteste de l’adhésion à cette démarche En 2009 pour la 5e édition de l’étude le périmètre couvrait 55 pays et représentait 55 000 salariés  77 % d’entre eux ont souhaité participer et exprimer leur avis Les résultats cette dernière édition ont été délivrés en début d’année 2010 et ont fait l’objet d’une restitution à l’ensemble des collaborateurs L’analyse de ces résultats a ensuit e vocation à nourrir la détermination de plans d’actions par Branche entité et site D’une manière globale cette dernière édition a permis de déterminer un certain nombre de leviers de l’engagement des collaborateurs Par ailleurs elle a mis en évidence l’opinion positive des salariés concernant plusieurs items comme l’Évaluation individuelle ou l’Organisation du travail Enfi n elle souligne des progrès notables depuis 2007 notamment en matière de Communication de Responsabilité Sociale et Environnementale et enfin d’Image de l’entreprise La prochaine édition de l’étude aura lieu en octobre 2011 Elle sera menée sur l’ensemble du périmètre du Groupe exclusivement en ligne sur Internet Les instances de dialogue du GroupeLe Comité de groupe PPRCréé en 1993 et renouvelé en 2007 le Comité de groupe PPR est une instance de représentation du personnel de droit français Réunis en séance plénière deux fois par an ses 24 membres sont informés sur les orientations stratégiques les enjeux économiques et fi nanciers ainsi que sur les actions de gestion des ressources humaines du Groupe Les dirigeants du Groupe et des Branches ( P r és i d en t Di rec t eu r g én éra l D i re c t eu r fi n a n c ie r Directeurs des Ressources Humaines  etc ) interviennent le cas échéant directement devant le Comité de Groupe Chaque réunion plénière est précédée de 2  réunions préparatoires entre membres dont l’une se tient la veille même de chaque réunion plénière En 2010 le Comité de Groupe s’est réuni en séance plénière le 11  mai et a vu sa réunion du 28   octobre reportée à la demande de la délégation du personnel au 11 janvier 2011 Les principaux points portés à l’information de ses membres ont notamment concerné les résultats 2009 la situation économique et fi nancière du Groupe en 2009 et au premier semestre 2010 l’activité des Branches les perspectives et la stratégie du Groupe ainsi que les résultats de la 5e enquête d’opinion « Quel temps fait il  chez vous    » menée en 2009 au sein du Groupe Le Comité de Groupe doit être renouvelé au printemps 2011 Le Comité d’entreprise européen de PPR (CEE)Créé par l’accord du 27  septembre 2000 le Comité d’entreprise européen (CEE) PPR est un lieu d’information de consultation d’échanges de vues et de dialogue à l’échelle européenne Véritable instance transnationale le CEE intervient en complément des représentations du personnel nationales existantes dans le cadre de prérogatives qui lui sont propres Le Comité d’entreprise européen de PPR a fait l’objet d’un renouvellement de ses membres en septembre 2009 et a vu son périmètre de représentation s’étendre en raison de l’intégration de Puma au sein du Groupe Réuni ordinairement deux fois par an en session plénière de trois jours le CEE est informé et le cas échéant consulté sur des questions transnationales ayant un impact sur les salariés du Groupe selon des modalités pr écisément définies par le nouvel accord régissant son fonctionnement signé le 3  septembre 2008 Ce nouv el accord avait été signé entre la Directio n du groupe PPR et les membres dudit comité et s’inscrivait dans la continuité d u précédent Il a fait évo luer le fonctionnement du Comité européen en développant et précisant ses prérogatives et les différentes modalités qui y sont attachées Le CEE est également doté d’un comité restreint de quatre membres élus par leurs pairs qui se réunit au moins cinq fois par an pour préparer et analyser les deux réunions plénières annuelles mais aussi pour mener avec la Direction du Groupe un certain nombre de concertations L’accord de fonctionnement du 3 septembre 2008 a fait l’objet d’un avenant signé le 25 juin 2009 ayant pour objet de subordonner le droit pour chaque pays de disposer d’au moins un poste de titulaire au Comité européen à un seuil d’effectifs minimum dans ce même pays de 50 salariés En 2010 le CEE s’est réuni en séance plénière les 22 juin et 24 novembre Les principaux points portés à l’information de ses membres ont notamment concerné la situation économique et fi nancière du Groupe les indicateurs sociaux en 2009 et au premier semestre 2010 l’activité des Branches les perspectives et la stratégie du Groupe ainsi que les résultats de la 5e enquête d’opinion « Quel temps fait il chez vous   » menée en 2009 au sein du Groupe En 2010 les chartes en faveur de l’emploi des personnes handicapées et des Seniors négociées avec le Comité européen en 2008 ont continué à s’appliquer et un point à date complet du suivi de leur déclinaison a été réalisé auprès de l’instance européenne au mois de Juin comme prévu dans les engagements de 2008 De plus au titre de l’année 2010 le projet de Charte «  cadre d’engagements communs sur la qualité de vie professionnelle et la prévention du stress au travail des salariés du Groupe en Europe  » a également été présenté aux membres de l’Instance européenne pour avis sur le travail effectué avec le comité restreint au cours des 7  réunions tenues en 2009 et 2010 sur le sujet 78DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 1  Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationLe texte de la charte a ainsi été défi nitivement adopté le 27 juillet 2010 et la communication de ses termes au sein des Enseignes en Europe a fait l’objet d’une présentation dès le CEE du 24 novembre 2010 Il appartient à chaque Branche de déployer les engagements fi gurant dans ce texte c’est à dire de bâtir ou de compléter leurs plans d’action autour des trois principes d’actions partagés  identifier et évaluer les facteurs de stress au travail propre à ses activités et à son organisation  disposer de mesures préventives pour améliorer la qualité de vie professionnelle et réduire les facteurs de stress au travail  informer et écouter les salariés La charte traduite en 13 langues est disponible sur le site Internet de PPR dans la rubrique « Talents » La fin de l’an née 20 10 a enf in été ma rq uée pa r la procédure sociale menée au titre du projet de cession par PPR du groupe Conforama et de l’ensemble de ses fi liales au groupe Steinhoff International O u t r e l es r éu n i o n s d e s I n s t a n c e s d e l ’E n s e i g n e Conforama une 8e réunion du comité restreint du CEE a été organisée au mois de décembre 2010 au titre d’un point d’information sur le projet de cession À noter que le fonctionnement interne du CEE ainsi que la Directive européenne 2009 38 ont également été inscrits à l’ordre du jour de ce comité restreint Il a d’ailleurs été décidé de constituer un groupe de travail en vue de suivr e l’application et l’impact de la cette directive notamment au niveau de sa transposition en droit français DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR79RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 2  Former chaque manager aux enjeux de la diversitéEnjeu 2  Former chaque manager aux enjeux de la diversitéPPR s’engage depuis longtemps en faveur de la diversité et à ce titre a été l’un des premiers signataires de la Charte de la diversité en 2004 Au delà de son engagement socialement responsable le Groupe est convaincu qu’une entreprise qui intègre dans ses équipes toutes les diversités de la société environnante (en termes de sexe d’âge d’origine ou de handicap notamment) dispose d’un vrai avantage économique et co ncurrentiel S ans compter que la diversité est un levier de cohésion sociale et de dialogue interne Les managers en tant qu’acteurs dans le recrutement et l’évolution de carrière des membres de leurs équipes sont des relais clés de la politique de promotion de la diversité du Groupe À ce titre ils doivent être formés afi n d’ancrer cet engagement dans la réalité de leurs pratiques managériales Dans le cad re de l’eng agement d e for mer chaq ue manager aux enjeux de la diver sité les marques et enseignes du Groupe se sont fi xé des objectifs en la matière synthétisés dans le tableau suivant Branches ObjectifsGucci Group Maintenir un taux de 100 % des employés de Gucci Group formés à la diversité par e learningPumaPoursuivre les programmes de formation à la diversité permettant d’atteindre 100 % des managers formés d’ici 2012 (par e learning)FnacPoursuivre les programmes de formation à la diversité permettant d’atteindre 100 % des managers formés dans tous les pays où la Fnac est implantée en 2011RedcatsDéployer dans toutes les marques en France le programme de formation à la diversité permettant d’atteindre 100 % des managers formés d’ici 2012UN ENGAGEMENT PRIS AU PLUS HAUTEn choisissant la formation des managers à la promotion de la diversité comme l’un de ses 7 enjeux RSE prioritaires le groupe PPR a clairement affi rmé son ambition d’inscrire la diversité dans le quotidien de ses Branches Cette ambition a été formalisée par la signature de la C ha rte de la diversité par F rançois Henri Pina ult Présid ent D irec teur général d e PPR en mai  2 00 5 (déjà signée par PPR en 2004) et par celle de la Charte d’engagement des entreprises au service de l’égalité des chances dans l’éducation en décembre 2006 Le Code de conduite des affaires de PPR déployé depuis 2005 et rediffusé auprès de l’ensemble des collaborateurs en 2009 se fait également l’écho de cet engagement Le siège de PPR a en outre signé fi n 2009 la Charte de la parentalité affi rmant ainsi son souhait d’of frir à ses salariés parents un cadre de travail permettant une meilleure conciliation vie professionnelle parentalité À ce titre le siège a mis en place début 2010 « la journée des petits entrepreneurs  » Il s’agit d’une journée pendant laq uelle les co lla bo ra teurs peuv ent f a ire déco uv ri r l’entreprise à leurs enfants  des animations en lien avec les activités du Groupe sont éga lement org anisées pour les enfants Cette initiative a bien sûr vocation à être renouvelée chaque année et d’autres actions actuellement à l’étude seront déployées courant 2011 La mobilis ation du Groupe en matière d’intégration professionnelle des p ers onnes ha nd icap ées q ua nt à e l le ne f a i b l i t p a s   u n e t ro i s i è me c o n v e nt i o n PPR Agefi ph d’une durée de 15  mois (du 1er  octobr e 2009 au 31  déc embre 201 0) a co ns titué jusque f in 2010 le cadre commun en matière d’intégration des personnes handicapées pour les Branches intégrées dans le périmètre de ce partenariat  Fnac Redcats PPR Siège et quatre marques de Gucci Group en France (Boucheron Yves Saint Laurent Balenciaga et Gucci) Pour une partie des Branches ce partenariat assorti d’objectifs ambitieux a permis de lancer des négociations en vue d’aboutir à un accord d’entreprise  pour d’autres il aura permis d’enclencher une dynamique pérenne  le bilan est plus que probant et fait état d’une véritable volonté de maintenir la mobilisation 80DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 2  Former chaque manager aux enjeux de la diversitéEn 2008 deux chartes ont en outre été négociées avec les membres du Comité d’entreprise européen en faveur de l’emploi des seniors pour l’une et des personnes handicapées pour l’autre Ces chartes élargissent à l’échelle européenne l’engagement du Groupe en faveur de la diversité et font l’objet d’un suivi rigoureux piloté par la Direction du Développement Social de PPR UN PILOTAGE INTERENSEIGNESLe m od e d e ges t io n déc en tr al is é e es t l ’un e d es caractéristiques phares de PPR Le Groupe a en effet pour rôle de fi xer et de communiquer un cadre commun à l’ensemble de ses Branches de favoriser le partage de bonnes pratiques entre elles et de les accompagner dans la mise en œuvre opérationnelle de leurs plans d’actions spécifi ques Forte d e ce p r incip e l a Direc tion des Ress ourc es Humaines PPR via le Comité Divers ité c oordonne la politique du Gr oupe en fa veur d e la diversité en s’appuyant sur un réseau d’interlocuteurs au sein de chaque Branche Ce mode de fonctionnement permet de répondre au mieux aux problématiques propres de chacune en termes de culture d’histoire et de bassins d’emploi Il favorise également une réelle appropriation du sujet par chacune des entités qui composent le Groupe L e C o m i t é D i v e r s i t é s e c o m p o s e d ’ u n à de u x représentants de chaque Branche de deux représentants de la Direction RSE de PPR et est coordonné par la Direction des Ressources Humaines de PPR La Mission Handicap s’y intègre naturellement Ce comité se réunit tous les trois mois depuis novembre 2004 pour rendre compte et suivre les avancées des Branches sur les plans d’actions et les objectifs partager les bonnes pratiques et lancer de nouveaux projets L’engagement de former l’ensemble des managers aux enjeux de la diversité est l’un des sujets suivis de pr ès par le Comité Diversité qui offre aux Branches l’opportunité de mutualiser leurs réfl exions et d’échanger sur leurs actions respectives pour une mise en œuvre opérationnelle plus effi cace UNE DÉMARCHE BASÉE SUR DES DIAGNOSTICS ET UN SUIVI DES RÉSULTATSDes diagnostics ciblés et assurés par des prestataires externes avaient été réalisés en 2008 avec pour fi nalité d’identifi er les axes à travailler en priorité en France  un état des lieux en matière d’emploi des personnes handicapées début 2008 au sein de quatre marques de Gucci  Group en France (Yves Saint Laurent Gucci F ra n c e B a l en c ia g a e t Bo u c h er o n) e t u n e é tu d e quantitative Égalité professionnelle Femmes Hommes dans neuf marques structures du Groupe C h aq ue an née les Bra nc hes effec tuen t en ou tre un au to dia gn os tic qu ant ita tif et qu ali tat if sur leu rs en ga gements et a ct ion s en ma tièr e d’éga lité d es chances et de diversité ce qui permet un suivi de leurs avancées dans le temps et une orientation optimale des actions à lancer Ce dispositif est complété par une veille sur les pratiques externes au Groupe Le partenariat de PPR avec l’Agefi ph implique de son côté un bilan complet à chaque date anniversaire de la signature de la Convention En juin 2009 le reporting effectué à l’issue des 2  ans de la seconde Convention PPR Agefi ph affi chait des résultats très positifs avec notamment 126 embauches de travailleurs handicapés ( s u r 7 5   a t te nd u es ) Le b i la n d e l a 3e  c o n v ent ion PPR A g ef i ph a u 3 1   d é c emb re 2 0 1 0 f a it u n e f o is encore état de résultats probants avec 77 embauches (s ur 40   a t ten d ues ) en 1 5   mo is ( CD I c o nt r a ts d e professionnalisation CDD ou missions d’intérim de 6 mois et plus) sur le périmètre de la Convention (Fnac Redcats PPR Siège  et 4  marques de Gucci  Group en France) 89  actions d’insertion complémentaires (missions de moins de 6 mois stages) ont également été recensées entre le 1er octobre 2009 et le 31 décembre 2010 À elle seule la Fna c a a ins i intég r é 64   p ers onn es h a n d ic a p ées s ur l a p é rio d e d e l a 3e  c o n v ent i o n d o n t 2 3   g r â c e à s o n d i s p o s i t i f d e c on t r a t s d e professionnalisation dédié aux personnes en situation de handicap (bénéfi ciant d’un parcours de formation de 455 heures) au sein de la fi lière « Services Clients » À  noter que Redcats a d’ores et déjà dépassé le taux légal d’emploi (6 %) de travailleurs handicapés Enfi n depuis 2005 l’étude d’opinion interne mesure entre autres la perception des collaborateurs quant à l’équité de traitement quels que soient le sexe la diversité des origines l’âge et l’état de santé ou handicap des personnes L’édition 2007 avait permis pour la première f o i s d’ a p p réc i er l ’év o l ut i o n d e l a p er c e p t io n d es collaborateurs vis à vis de ces 4 questions Les résultats 2009 ont une nouvelle fois fait état d’une progression sig nific ative de cette p erc eption en recensant des scores favorables s’échelonnant de 70 % à 78 % DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR81RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 2  Former chaque manager aux enjeux de la diversitéDES ACTIONS DE SENSIBILISATION ET DE FORMATIONConvaincus du fait que la sensibilisation des collaborateurs à la diver sité est le préalable ind isp ensable à toute politique volontariste sur le sujet le groupe PPR et ses Branches développent de nombreuses et régulières actions de sensibilisation (réunions dédiées prise de parole dans les suppor ts de communication interne modules de sensibilisation formation…) Dans le cadre de l’engagement de former l’ensemble des managers du Groupe aux enjeux de la diversité et dans le respect de la gestion décentralisée propre à PPR chacune des Branches construit ses programmes disp ositif s et modules sp éc ifiq ues PPR en s uivant l’avancée de façon régulière Ainsi dans la continuité de son action initiée en 2009 pour former l’ensemble des managers France aux enjeux de la diversité via des modules ciblés en fonction du public (Ressources Humaines Directeurs de magasin de région managers de proximité) la Fnac a atteint son objectif en 2010 Le déploiement de ces formations à l’international a également été amorcé en 2010 et doit se poursuivre sur 2011 Le dispositif commun à l’ensemble des pays dans lesquels la Fnac est présente comprend une sensibilisation à l’infl uence des stéréotypes un rappel du cadre légal un focus sur les différentes thématiques de la d iversité un état des lieux de la diversité à la Fnac un partage de ses engagements des mises en situation de pratiques managériales le détail du plan d’actions national et des exemples d’actions à mener par chacun Parallèlement suite à la signature d’un accord d’entreprise en décembre 2009 la Fnac a développé une formation spécifi que dédiée aux enjeux de l’intégration des Seniors L’occasion bien sûr de rappeler les enjeux globaux du management de la diversité Redca ts a de son côté co nstruit s on programme de formation sur la base des attentes émises par les managers en amont à l’occasion de focus groups dédiés Les jeux de rôles et les mises en situation y prédominent afi n de préparer concrètement les managers à la gestion opérationnelle de la diversité au sein de leurs équipes En fi n de session un livret pratique recensant les grands principes et pratiques managériales leur est en outre remis 30 % des managers ont déjà été formés l’objectif étant que l’ensemble des managers (environ  850) soit formé à l’horizon 2012 La même approche opérationnelle a été privilégiée par les marques de Gucci  Group en France qui ont bâti un module de formation commun d’une durée d’une journée centrée sur l’axe du recrutement De son côté le Siège de PPR a mis en place une formation au management de la diversité D’abord destinée aux managers responsables de la promotion de la diversité au travers de leurs pratiques managériales cette formation a été étendue à l’ensemble des collaborateurs En 2010 ce sont ainsi 82 % des collaborateurs qui ont été formés Enfi n une sensibilisation aux enjeux de la diversité et à la lutte contre les pratiques discriminatoires a été menée par la Direction des Ressources Humaines de Puma à l’occasion du store manager meeting avec un accent mis sur le recrutement de travailleurs handicapés Pou r la c in q uième a nn ée c o ns éc ut iv e l a Mi ss io n Handicap PPR a lancé une campagne de sensibilisation interne à l’échelle nationale à l’occasion de la semaine nationale pour l’emploi des personnes handicapées E n 2 0 1 0 l a c a m p a g n e co n s i s t a i t en u n d o u b l e a ffich ag e une af fich e PPR et une aff ic he Br a nch e (imprimées et envoyées sur sites par des Établissements et Services d’Aide par le Travail  – ESAT) – déclinée sur le thème «  M arques de respect  » accompagné d’un tex te rap pela nt l es o bjec tifs po r tés p ar la Mi ss ion Handicap du Groupe et de ses Branches et enjoignant les collaborateurs à rester toujours engagés sur le sujet  « Ensemble Continuons   » Un carnet de notes reprenant sur sa couverture les visuels des 5 affi ches accompagnés d’une courte présentation des réalisations et perspectives des M issions H andicap de chaque Branche a également été distribué à tous les collaborateurs en France Plébiscitée pour son caractère à la fois fédérateur autour d’une valeur commune – le respect – et la valorisation de l’identité de chaque Branche l’opération a été relayée dans l’ensemble des Branches du Groupe en France De nombreuses animations complémentaires ont ponctué cette semaine de mobilisation  participation à des forums de recrutement spécialisés ateliers Langue des Signes f rançaise échanges avec des artistes en situation de handicap et ou des associations en lien avec le handicap édit io n de br o c hu r es info rm at iv es d is t ribu ti on d e tee shirts témoignages saynètes théâtrales massages par des kinésithérapeutes malvoyants démonstrations de chiens guides d’aveugles découverte d’ESAT  etc 82DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 2  Former chaque manager aux enjeux de la diversitéL’ÉGALITÉ DES CHANCES DANS LES PROCESS RESSOURCES HUMAINES  DU RECRUTEMENT À LA GESTION DE CARRIÈREPromouvoir la diversité au sein des équipes implique au préalable de diversifi er ses sources de recrutement C’est pourquoi PPR et ses Branches diffusent leurs offres sur des sites d’emploi généralistes et spécialisés tels que Hanploi (1) et concluent des partenariats avec des structures favorisant notamment l’insertion de personnes handicapées telles que Cap Emploi (2) De nombreuses autres actions sont menées en la matière au sein des Branches  participation à des forums (AFIJ Alliance Adapt…)  collaboration avec des structures dédiées (Ettique Hors les Murs…)  mise en place de promotions de contrats de professionnalisation pour des travailleurs handicapés… L’égalité de traitement au sein du Groupe est également favorisée par les différents process d’évaluation de la perf orma nce et d’ év olution p ro fess ionnelle mis en place (entretien annuel d’évaluation de la performance C o mi té emp lo i o u c ar rière a vec p ris e d e d écis ion collégiale Comité de validation dans le cadre de la revue des rémunérations procédure d’accès à la formation communiquée et informatisée…) Début 2010 PPR a en outre lancé une réfl exion stratégique «  Leadership et Mixité  » visant à promouvoir l’accès des femmes aux plus hauts niveaux du management Parallèlement à l’analyse approfondie des indicateurs chiffrés de la Mixité au sein des différentes Branches du Groupe un questionnaire en ligne a été envoyé à 400 hommes et femmes issus du top management de PPR afi n de connaître leur opinion sur la place des femmes dans le Groupe et le leadership mixte En complément une série d’interviews approfondis auprès d’une dizaine de femmes cadres dirigeantes qui ont connu une carrière exemplaire dans chacune des Branches a été menée par un cabinet externe Les résu ltats de cette enqu ête o nt été largement communiqués au sein du Groupe et en ont découlé trois ateliers de travail multi branches pour continuer à avancer dans la réfl exion et la traduire en plans d’actions concrets Enfi n à noter que PPR a reçu le P rix de l’A ction e ntreprise et d iversités r emis en octobre  2 010 à l’As semblée N ationale sous le haut patronage de son Président M  Bernard Accoyer Ce prix récompense l’engagement de PPR en faveur de la diversité et plus particulièrement le la nc e me nt d e so n É c o le d e V ent e de s ti née à l’accompagnement des jeunes en diffi culté ainsi que des seniors éloignés du marché de l’emploi (1) Hanploi  site Internet dédié à la recherche d’emploi de personnes handicapées (2) Cap Emploi  structures associatives partenaires de l’Agefiph qui accompagnent les entreprises dans leurs projets de recrutement du public handicapé et les candidats dans leur parcours d’insertion L’IMPLICATION DES PARTENAIRES SOCIAUXEn 2008 la Direction du groupe PPR et les membres de son Comité d’entreprise européen ont négocié deux chartes visant à renforcer les engagements du Groupe pour l’emploi des personnes handicapées et des seniors au sein des entreprises et des enseignes de PPR en Europe Ces deux textes ont vocation à orienter l’action des Branches sur ces thèmes et visent également à faire évoluer les mentalités des collaborateurs Chaque entreprise du Groupe détermine ses propres actions parmi les axes proposés par ces deux chartes se fi xe des objectifs et se donne les moyens nécessaires à leur réalisation Ces chartes ont fait l’objet d’une présentation devant les instances représentatives du personnel de chaque structure Ces documents sont téléchargeables sur le site ppr com rubrique « Talents  » Un point d’avancement est réalisé une fois par an et partag é avec les membres du C omité d’ entreprise européen (CEE) Le 22  juin 2010 le CEE s’est ainsi vu pr ésenté ce point d’avancement par la Direction du Développement Social de PPR  rappel des axes de travail (parmi lesquels aménagement des conditions de travail et maintien dans l’emploi) et synthèse des remontées des Branches concernant le déploiement des Chartes Handicap et Seniors Ce benchmark est en outre partagé avec les Directeurs du Développement Social des différentes Branches et diffusé au réseau Mission Handicap dans une optique de partage des bonnes pratiques DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR83RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursEnjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursÉ c o n o mie mo n d ia l is ée a t t ent es c ro i s s a nt es d es consommateurs en matière de transparence sur les produits qu’ils achètent volonté des entr eprises de respecter d es principes éthiques d ans la cond uite des a ffaires sont auta nt de facteurs qui fo nt d e la maîtris e de la relation four nisseurs un enjeu clé qui voit se multiplier les actions en la matière  audits de conformité des fournisseurs déréférencement de ceux dont la performance sociale et environnementale est insuffi sante voire en violation des principes élémentaires de respect des droits de l’h omme mise en place de partenariats locaux…Le groupe PPR souhaite entretenir avec ses prestataires et ses partenaires commerciaux des relations durables Pour cela le Groupe s’est doté d’un cadre qui défi nit les engagements mutuels entre PPR et ses partenaires Sa démarche s’appuie sur la promotion du respect des dr oits humains sociaux et environnementaux et sur l’intégration de partenaires issus de l’économie sociale Branches ObjectifsGucci GroupCertifier SA 8000 tous les sites de production appartenant à Gucci Group d’ici 2015 Étendre la certification SA 8000 à 100 % de la supply chain de la marque Gucci d’ici 2011PumaAtteindre 85 % de fournisseurs A et B+ en 2015 (programme S A F E certifié par la Fair Labor Association) Réduire de 25 % chez les fournisseurs les émissions de CO2 les consommations énergétiques les  consommations d’eau et les déchets d’ici 2015FnacFaire adopter la Charte Fnac RSE par l’ensemble des fournisseurs dans tous les pays où la Fnac est implantée en 2011Redcats Auditer 100 % des fournisseurs stratégiques tous les 18 moisLES PILIERS DE L’ENGAGEMENT DE PPR VISÀVIS DE SES PARTENAIRES COMMERCIAUXLe groupe PPR donne sa préférence à des partenariats de long ter me g ag es d e c ont inuité et de f ia bilité Ces relations partenariales durables reposent sur un ensemble de règles strictes énoncées notamment dans le Code de conduite des affaires de PPR Ce document se base sur les principales conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et les textes internationaux de référence en matière de droits de l’homme Par ailleurs et dans le respect de la décentralisation propre au Groupe chaque Branche inscrit sa démarche dans le cadre le mieux approprié à ses métiers et modes de fonctionnement Ainsi Puma travaille avec la Fair L abour A ssociation (FLA) et a obtenu son accréditation en 2007 De son côté Redcats s’inspire directement de la méthodologie de l’Initiative Clause Sociale (ICS)  à noter que Redcats a mis en place en 2008 une méthodologie spécifi que en matière de mesure du temps de travail De son côté Gucci  Group développe une politique de certifi cation SA 8000 (Social Accountability 8000) Enfi n la Fnac a mis en place en 2010 une approche qui lui est propre compte tenu de son rôle quasi ex clusif de distributeur de grandes marques Quels que soient l’approche le système et les outils utilisés ceux ci conco ur ent tous au même objectif d’ a c c o mpa g n ement d es f ou r n is s eu r s d u Gr o u p e da n s l ’ a c qu i s i t i o n d e s ta n d a r d s m in i mu m s e t l e développement de leur approche de Responsabilité Sociale et Environnementale afi n d’assurer la mise en place de relations durables Enfi n l’adhésion du groupe PPR au Global Compact (Pacte mondial) en 2008 a renforcé encore l’attachement du Groupe à la défense et à la promotion des 10 grands principes défendus par les Nations Unies en matière de droits de l’h omme de droit du travail de respect de l’environnement et de lutte contre la corruption Dans le cadre de cet engagement PPR a réalisé sa première COP (Communication On Progress) en 2009 disponible sur les sites Internet de PPR et du Global Compact  www ppr com – www unglobalcompact org (la 2e COP du Groupe réalisée en 2010 est également disponible en ligne) 84DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursLe Code de conduite des a aires de PPRConçu par PPR et partagé par les enseignes depuis 2005 le Code de conduite des affaires du Groupe est basé sur les textes internationaux de référence  la Déclaration universelle des d roits de l’h omme des Nations Unies et la Convention européenne des d roits de l’h omme  les «  Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales »  la Convention des Nations Unies sur les d roits de l’e nfant  et l es p r i n c i p a l e s c o n v en t i o n s d e l ’ O r g a n i s a t i o n Internationale du Travail en particulier les conventions 29 105 13 8  et 182  (tr avail des enfants et trava il for cé) 1 55   ( sé cu r it é et s a n té d es tra v a il leu rs ) 1 1 1   (d is c ri mi na ti o n) 1 0 0   (rému nér a t ions ) 8 7  et 9 8   (li berté s y ndi ca le dro it d ’ or g an is ati on et d e négociation collective) Durant l’année 2008 le Code a fait l’objet d’une mise à jour par les membres du Comité pour l’ Éthique et la Responsabilité Sociale et Environnementale (CERSE) et a été rediffusé en 2009 à l’ensemble des salariés du Groupe dans les 14 langues les plus parlées du Groupe Le Code de conduite des affaires est téléchargeable sur le site de PPR   http www ppr com fr engagements Les engagements pris par le Groupe dans le cadre des achats indirectsA u delà des enga gements co nc ern ant l es ac ha ts mar chands PPR travaille depuis plusieurs années à intégrer des exigences RSE dans le cadre de ses achats non marchands (= a chats indirects) Cette démarche qui est pilotée par la Direction des a chats indirects de PPR s’est ainsi traduite par la nomination d’une personne en charge de la politique d’achats responsables indirects Sa mission est de structurer les engagements de la Direction en matière d’achats responsables de faire connaître ses engagements auprès des fournisseurs indirects du Groupe et de mobiliser et sensibiliser les équipes internes sur le sujet C e t t e d é m a r c h e s ’ a p p u i e s u r d e u x a x e s complémentaires  un engagement réciproque à respecter le Code de conduite des affaires du groupe PPR et sa déclinaison à travers la Charte fournisseurs indirects PP R La Cha rt e f ou rnis seurs en ligne av ec les princ ipes éthiques énoncés dans le Code de conduite des a ffa ires d u Gro up e s e ba se s ur les pr i nci pa les conventions de l’Organisation Internationale du Travail et sur le respect des lois et réglementations sociales et environnementales  d es en ga g emen ts RS E s p éc if i q ues et a d a pt és pour chaque catégorie d’achat La Direction a chats indirects a en effet défi ni un plan d’actions identifi ant notamment les c ritères RSE (p ro duits s ervic es bonnes pratiques reporting  etc ) les plus pertinents à retenir par catégorie d’achat qu’elle gère en propre Les acheteurs intègrent progressivement ces critères dans leur activité en lien avec leurs prescripteurs op ér a t io nn els et d an s les rel at io n s e t c ont ra ts fournisseurs Par exemple les acheteurs ont privilégié le référencement de produits responsables sur leur catégorie (véhicules de fonction avec un faible taux d’émission de CO2 modèles de copieurs performants écologiquement papier bureautique recyclé et ou certifi é) En outre la Direction a chats indirects a adhéré en 2010 au programme Go Green du fournisseur DHL qui permet de compenser les émissions de CO2 des fl ux aériens internationaux export du Groupe à travers des programmes de lutte contre le réchauffement climatique et de développement de technologies alternatives Parallèlement le Code de déontologie spécifi que à la pratique des négociations en ligne décrit les engagements des acheteurs et des fournisseurs à chaque étape du processus de négociation pour garantir un esprit de confi ance réciproque À noter enfi n que dans le cadre de cette démarche un programme de sensibilisation sur les achats responsables a été organisé en 2010 à destination des équipes achats indirect s des Branches et de PPR en partenariat avec l’ORSE (Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises) L’analyse des fournisseurs indirects référencés par la Direction a chats indirects de PPR montre ainsi qu’en 2010  100  % des fournisseurs de transport express pos sèdent une cer tific ation IS O  9 001 et  67  % une certifi cation ISO 14001  71 % des fournisseurs de transport maritime du Groupe possèdent les deux certifi cations ISO 9001 et 14001 DES APPROCHES ADAPTÉES AUX SPÉCIFICITÉS DU GROUPEDans le cadr e de la politique de décentralisation du Groupe et pour permettre à chaque Branche de traiter effi cacement ses problématiques spécifi ques chaque Branche organise et structure la politique de conformité sociale de sa cha îne d’a pprovisionnement dans le respect impératif des principes éthiques du Code de conduite des affaires du Groupe DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR85RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursDans ce contexte quatre types de démarches émergent au sein du Groupe LES DIFFÉRENTES DÉMARCHES DE CONFORMITÉ SOCIALE DES CHAÎNES D’APPROVISIONNEMENT DANS LE GROUPELes textes internationaux de référenceLe Code de conduite des aaires de PPRDéclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies et Convention européenne des droits de l’homme « Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales » Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant Principales conventions de l’Organisation Internationale du Travail et les dix principes du Global Compact Démarches SA 8000L’ équipe PUMA Safe (1) audite les fournisseurs selon les standards développés en interne en suivant les règles imposées par la FLA Puma est certié par la FLA depuis 2007 PUMAL’ enseigne suit une méthodolo gie proche de celle de l'ICS Les audits sont sous traités à des cabinets spécialisés d'envergure mondiale RedcatsL'enseigne a mis en place depuis 2010 une Charte RSE Fnac Fournisseurs qui met en avant la démarche collaborative de la Fnac aux côtés de ses fournisseurs sur 4 volets clés environnement social sociétal qualité FnacLes enseignes de Gucci Group au premier rang desquelles Gucci et Bottega Veneta se sont engagées dans une démarche de certication SA 8000 Les audits sont sous traités à un cabinet spécialisé d’envergure mondiale Gucci GroupÉvaluations internesCharte partagéeavec les fournisseursÉvaluations externes(1) Social Accountability and Fundamental Environmental Standards La SA 8000 chez Gucci GroupSoucieux du savoir faire de ses fournisseurs Gucci Group veut soutenir et protéger sa fi lière dans le cadre de sa responsabilité sociale et s’e st ainsi engagé dans un véritable processus de certifi cation sociale La certifi cation SA 8000 est un standard international de responsabilité sociale qui prend en compte l’entreprise en int er n e ai nsi qu e ses relat io ns av ec s a ch aîn e d ’ap pr ov is ionn ement Ba sé pr inc ipa lement su r les principes de l’Organisation Internationale du Travail ce référentiel exige le respect de neuf critères (travail des enfants travail forcé hygiène et sécurité liberté syndicale et d ro it à la nég oc ia tio n co llec tiv e d isc rimina tio n pratiques disciplinaires temps de travail rémunération et systèmes de gestion) et l’amélioration continue des conditions de travail par la mise en place d’un système de management Cette certifi cation est accréditée par l’ONG Social Accountability International dont la marque Gucci est membre du Comité consultatif depuis 2009 Dans la lignée des certifi cations SA 8000 obtenues par Gucci depuis 2007 pour les activités de maroquinerie et les chaînes d’approvisionnement dans la joaillerie l’année 2010 a permis de compléter le dispositif puisque ce sont désormais toutes les activités de Gucci et les principales activités de Bottega Veneta qui bénéfi cient de la certifi cation SA  8000 Par ailleurs la plateforme logistique principale de Gucci Group LGI (Luxury Goods International) a également obtenu la certifi cation SA 8000 en décembre 2009 Les évaluations internesAu sein du groupe PPR Puma dispose d’une équipe interne de 14 personnes à temps plein dédiée à la mise en conformité des fournisseurs avec les principes éthiques défendus par la marque Le concept S A F E de Puma veille à l’application des standards sociaux et environnementaux de Puma au 86DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurssein de l’entreprise et de ses fournisseurs Ce concept a été mis en place dès l’année 1993 lorsque le Code de conduite de Puma a été publié pour la première fois et envoyé aux fournisseurs de Puma en Asie L’intégralité du référentiel S A F E est disponible sur le site Internet de la marque Depuis 2007 le programme S A F E de Puma bénéfi cie de la certifi cation complète de la FLA En 2010 la marque après un réaudit complet de ses process et résultats a obtenu la re accréditation complète de la FLA La FLA est une association externe dédiée au contrôle et à la mise en place des standards essentiels en matière de travail chez les fournisseurs En tant que membre de la FLA Puma doit régulièrement envoyer à celle ci des listes mises à jour de ses fournisseurs J usqu’à 5 % des sites sont choisis par la FLA pour des audits indépendants externes et non planifiés réalisés par des auditeurs accrédités FLA Conformément aux engagements de Puma vis à vis de la FLA la liste de ses fournisseurs est depuis 2005 à disposition du public Au delà des évaluations et des partenariats avec ses fo ur ni ss eur s en ma tière de d évelo p pement et d e formation Puma organise une conférence annuelle avec ses parties prenantes Talks at Banz en coopération avec le réseau allemand d’éthique des affaires (German Network of Business Ethics) Lors de ces rencontres représentants de l’université fournisseurs employés ONG et autres ex per ts de la Responsabilité Sociale et Environnementale se réunissent avec les équipes d e P u ma c o n c er né es p o u r d i s c u t er d es en j eu x RS E d ’actua lité ainsi que de la s tratégie s ocia le et environnementale de la marque Dans son souci constant de transparence Puma publie régulièrement des rapports de développement durable qui illustrent notamment les progrès faits par rapport aux objectifs fi xés Puma a rempli les exigences de la Global reporting initiative leur permettant ainsi d’atteindre le niveau « A+ » une nouvelle fois en 2009 Le dernier rapport publié en 2009 contenait également un avis de vér if icatio n et de certif icatio n de l’or ganism e de certifi cation TÜV Rheinland Les évaluations externesRedcats suit depuis des années et en concertation avec l’ICS (Initiative Clause Sociale) la méthodologie mise en place par ce regroupement de distributeurs qui mutualisent leurs connaissances méthodologies et retours d’expériences en matière de social compliance Bien que n’étant pas membre de l’ICS Redcats s’inscrit donc dans la même démarche d’engagement à inciter ses fournisseurs au respect des d roits de l’h omme et de la réglementation sociale locale dans leurs unités de production Cet engagement repose entre autres sur une vérifi cation sur place de la réalité des conditions de travail par une tierce partie en l’occurrence l’un des grands cabinets d’audits extérieurs indépendants spécialisés et reconnus mondialement C e t t e d é m a r c h e s ’ a p p u i e s u r u n e n s e mb l e d e documents et de dispositifs qui structurent et encadrent la démarche  manuel d’audit profi l type de l’usine auditée questionnaire d’audit et méthodologie de notation plan d’actions correctives mesure de notifi cation d’alerte en c as de gr ave non conf ormité Le questionnair e d’audit prend en compte les principales conventions et recommandations de l’OIT et les réglementations locales de chaque pays Ce référentiel est structuré en huit s ec tions   trav ail d’enf an ts  – tr av ail f orcé  – discrimination – pratiques disciplinaires harcèlement ou mauvais traitements – liberté d’association – heures de travail – rémunérations et avantages sociaux et conditions d’hygiène et de sécurité Un système d’alerte garantit qu’en cas de non conformité majeure le manager responsable des audits sociaux est prévenu au plus tard dans les 48  heures suivant la découverte de cette non conformité Les manquements critiques qui justifi ent l’envoi d’une alerte sont notamment la présence physique d’enfants dans l’usine le travail forcé avéré le travail sans rémunération avérée des pr euves d e m auv a is trait ements p hy siq ues ou d e pratiques disciplinaires excessives ou l’existence d’un environnement de travail présentant un risque immédiat pour la santé et ou la sécurité des travailleurs La Charte RSE à la FnacGrâce à la signature début d’année 2010 de sa Charte RSE Fnac fournisseurs la Fnac invite l’ensemble de ses fournisseurs à s’engager et à agir à ses côtés pour mettre en œuvr e une politique de développ ement durable innovante et volontariste dans toutes ses dimensions  sociale environnementale qualité et sociétale La Fnac dont l’activité est quasi exclusivement une activité de distributeur de grandes marques sur ses différents marchés (micro livres et papeterie disques et gaming son TV vidéo…) ne conduit pas le même type de démarche d’audit de ses fournisseurs L’enseigne souhaite cependant s’engager et engager auprès d’elle ses fournisseurs dans la mise en œuvre de plans d’actions ambitieux en matière de développement durable Grâce à cette Charte d’engagement la Fnac a ainsi mis en avant ses priorités  la lutte contre le changement climatique et la diminution de 20 % de son empreinte énergétique d’ici 5 ans  la diversité et l’égalité des chances en interne comme vis à vis de ses clients  le positionnement de l’enseigne comme acteur culturel engagé notamment en faveur de la lutte contre la fracture numérique et pour la défense de la liberté d’expression  enfi n la défense d’un engagement qualité qui repose sur l’éthique la transparence et l’indépendance La charte a été envoyée en 2010 à l’ensemble des fournisseurs de la Fnac DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR87RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursLA DÉCLINAISON DES POLITIQUES PAR DES PLANS D’ACTIONS D’ENVERGUREC o mp te tenu d e l a diff éren ce en tr e les s ys tèmes d’évaluation des fournisseurs parmi les enseignes ou marques de PPR les résultats des audits ci dessous sont présentés d’abord pour Gucci  Group et sa démarche SA 8000 puis Puma qui mène ses propres audits grâce à son équipe S A F E et enfi n pour Redcats qui a choisi d’effectuer les évaluations de ses fournisseurs en se basant sur les outils de l’ICS et en sous traitant ses audits Les résultats sont également présentés par zone géographique pour des raisons de transparence sur les zones présentant un risque majeur Mise à part la démarche Gucci  Group la r épartition des audits refl ète les zones géographiques d’achats et d’approvisionnement des enseignes du Groupe et sa volonté de réaliser des audits dans les pays où il existe un plus fort risque de non conformités au Code de conduite des affaires de PPR Le Groupe s’appuie sur les compétences de ses bureaux d’achats qui maîtrisent les spécifi cités locales Sur l’année 2010 PPR a réalisé 2  892  audits toutes d é m a r c h e s c o n f o n d u e s ( c er t i f i c a t i o n S A   8 0 0 0 évaluations internes ou évaluations externes) NOMBRE D’AUDITS RÉALISÉS PAR PPR EN 2010 ET EN 2009 Nombre d’audits en 2010Périmètre pro forma 2009 2010Évolution 2010 20092010 2009Gucci Group 2 113 2 113 2 683  21 2 %Puma 426 426 341 24 9 %Redcats 353 353 378  6 6 %TOTAL 2 892 ✓ 2 892 3 402  15  %En 2010 o n constate une baisse de 15  % du nombre d’audits diligentés par le Groupe Cette baisse s’explique essentiellement par un nombre moins important d’audits au sein du Gucci Group dans le cadre de sa démarche SA 8000 En effet le degré de maturité grandissant des fournisseurs par rapport à cette démarche permet à Gucci  Group de conserver ses certifi cations tout en diminuant le nombre des audits Cette baisse ne doit pas occulter les efforts de Puma qui a augmenté en 2010 de 25 % le nombre d’audits menés par son équipe PUMA Safe RÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS PAR PPR EN 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEAfriqueEuropede l’EstAsieAmériquedu NordAmériquedu SudEuropede l’OuestAutres démarchesSA 80001523920326802 113En 2010 PPR a réalisé des audits dans 51 pays soit 10 de plus qu’en 2009 ce qui traduit la volonté des enseignes de se focaliser sur les zones à risques dans un contexte de développement des activités Parmi les 2 892 audits réalisés 74  % l’ont été en Europe (principalement les audits de Gucci Group) et 24 % en Asie (12 % en Chine) Gucci GroupLa démarche de certifi cation sociale de Gucci a été initiée en 2006 en invitant tous les fournisseurs à des sémina ir es d’ information et de for mation SA  8000 Gucci  Group est certifi é SA 8000 pour les activités de ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes 88DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursGucci (chaussure soie maroquinerie prêt à porter et joaillerie) et Bottega Veneta (maroquinerie chaussure) Depuis 2006 des centaines de fournisseurs sont formés et sensibilisés aux problématiques de responsabilité s o c ia l e C e s o n t p a r ex em p l e 2 2 7  em p l o y és d e 180  fournisseurs qui ont reçu ces formations en 2010 pour un total de 795 heures de formation dispensées En matière de suivi des fournisseurs un cabinet d’audits extérieur indépendant mène régulièrement des audits sociaux auprès des fournisseurs et sous traitants de Gucci La réalisation d’une cartographie des risques permet de défi nir les audits prioritaires De nombreux paramètres sont pris en compte pour déterminer le niveau de risque tels que la situation géographique le type d’activités… En fonction du degré de risque (faible moyen élevé) du fournisseur les audits sont menés à une fréquence adaptée Chaque audit est suivi le cas échéant d’un p ro gramme d ’ac tions cor rectives ou d’amélioration En 2 01 0 9 11   fou rnis seurs o nt été a ud ités lors d e 2 113  ✓audits certains fournisseurs pouvant être audités plusieurs fois Ainsi 100  % des fournisseurs directs et 80 % des fournisseurs indirects des activités couvertes par la certifi cation SA 8000 ont été audités depuis 2008 Cette année le système d’audit de Gucci  Group a été enrichi d’un v olet environnemental ainsi la grand e ma jo ri té des fo u rni ss eu rs d ir e ct s o nt été a ud it és s u r l eur s p erfo r ma nc es s o c ia l es ma is ég a l em ent environnementales ce qui per mettra à Gucci  Group de limiter les impacts environnementaux de sa chaîne d’approvisionnement PumaLe système d’évaluation et de suivi internePuma a conduit plus de 3  000 audits depuis 2002 et a développé une base de données interne pour assurer une parfaite transparence et responsabilité des contrôles vis à vis de ses fournisseurs Lors de chaque audit les usines sont évaluées et notées (A B+ B C D) selon le système formalisé d’évaluation interne de Puma l’attribution de notes C ou D devant obligatoirement donner lieu à des plans d’amélioration Les nouvelles usines doivent d’abor d satisf aire aux exigences des audits avant d’être accréditées comme usines de Puma Les nouvelles usines échouant à l’audit sont automatiquement disqualifi ées mais elles peuvent demander un nouvel essai après avoir mis en place les améliorations demandées À l’issue des audits des rapports de suivi sont rédigés par les équipes internes de la marque ayant conduit les audits pour contrôler les progrès dans la mise en place des plans d’actions correctives Les usines informent sur les actions mises en place Bien que les preuves par écrit soient acceptées dans un premier temps elles ne remplacent pas un audit de suivi pour vérifi er que les plans d’actions correctives ont été mis en place de façon satisfaisante Le système d’évaluation de Puma a f ait l’objet d’une révision en 2010 portant sur trois points clés I l contient désormais des questions qui imposent aux fournisseurs de s’engager dans des démarches de progrès continu  il intègre de plus le concept de questions critiques (de ma uv a is es p erf or ma n ces su r c erta in es q ues ti ons dégradent directement la note fi nale)  enfi n il comprend des questions environnementales En 2010 Puma a changé son système de suivi de la performance so ciale des fourniss eurs pour pouvoir intégrer les évolutions du système d’évaluation et suivre plus fi nement le parc de fournisseurs Les procédures d’information et de réclamationEn 2005 Puma a publié son premier « guide de poche » S A F E à destination des salariés des usines travaillant pour la marque d’abord en anglais et chinois et désormais ég a lemen t en v ietna m ien tha ïla ndai s b ang la da is ourdou malaisien (Bahasa Malaysia) indonésien (Bahasa Indonesia) turc espagnol et arabe Ce do cument est une v ersion abrégée du manuel S A F E contenant les informations essentielles sur les standards sociaux environnementaux d’hygiène et de sécurité de Puma ainsi que toutes les coordonnées pour que les salariés de l’usine puissent contacter directement l’équipe PUMA Safe en cas de violation du Code de conduite de Puma En complément les auditeurs de Puma distribuent des exemplaires aux salariés choisis pour des entretiens pendant les audits Ainsi le « guide de poche » sert aussi bien d’outil d’information que de moyen de communication pour les salariés Les coordonnées de l’équipe PUMA Safe sont également disponibles sur des affi ches du Code de conduite de Puma affi chées dans les usines dans la langue du pays Puma maintient ainsi un canal de communication confi dentiel avec ses employés indirects de par le monde depuis 2005 Outre ce lien direct l’adhésion de Puma à la FLA donne le droit à toute tierce partie qui suspecterait une violation du Code de conduite de Puma de déposer une réclamation offi cielle par le biais de la FLA L’évaluation des fournisseurs de Puma en 2010Puma distingue deux grands types de fournisseurs  les fournisseurs directs et les fournisseurs indirects qui sont les sous traitants des fournisseurs directs La marque se focalise en priorité sur ses fournisseurs directs mais elle entend également suivre la performance sociale des fournisseurs de ses fournisseurs à travers la réalisation de ses audits En 2010 Puma a mené 85  audits de plus qu’en 2009 pour un total de 42 6  audits ✓ dont 3 59  c hez des fourniss eurs directs (ap pelés fo urnis seurs Tier1) et 67 chez des fournisseurs indirects ✓ Données vérifiées par les Commissaires aux comptes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR89RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursRÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS EN 2010 PAR PUMA PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %1 9 % Europe de l'Ouest3 8 % Afrique0 7 % Amérique du Nord4 2 % Amérique du Sud0 9 % Europe de l'EstAsie 88 5 %Total 426 audits sociaux✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes Parmi les 367 fournisseurs directs 291 ont été audités en 2010 au cours de 359 audits À noter que 17 fournisseurs directs de Puma avaient obtenu une note A en 2009 et étaient donc exemptés d’audits en 2010 Finalement ce sont donc 84 % fournisseurs directs de Puma qui ont été audités en 2010 ou qui étaient exemptés d’audits L’année 2010 a permis également à Puma de continuer à développer sa démarche à l’égard de ses fournisseurs indirects qui sont cartographiés suivant leur rang  les fournisseurs «  Tier 1  » qui sont les fournisseurs directs de la marque  les fournisseurs «  Tier2 » qui sont des sous traitants des fournisseurs directs  l e s f o u rn i s s e u r s «   T ie r3   » q u i fo u r n i s s en t a u x fo ur nis seur s Tier1 d es co mp os ant s tels que les fermetures éclair les lacets les boutons…Les éq ui p e s d e P U MA S a fe o n t a i n s i p u a ud it er 61 fournisseurs indirects (au cours de 67 audits) en 2010 RÉPARTITION PAR RÉSULTAT DES AUDITS RÉALISÉS PAR PUMA EN 2010 EN %C 16 4 %D 6 6 %A 9 2 %38 % B+29 8 % B – Total 426 audits sociauxAu delà des audits sociaux  l’accompagnement des fournisseursLe programme de développement et de formation de Puma repose sur la prise de conscience que l’évaluation va de pair avec la construction de compétences et de systèmes pérennes au sein des usines Dans cette optique Puma dispense un grand nombre de sessions de formation et de sensibilisation (capacity building) à l’attention des cadres et chefs d’équipe des usines fournisseurs Ces personnes clés sont sensibilisées au Co de de conduite de la ma rque et fo rmées au management des ressources humaines si nécessaire Ce sont près d’une vingtaine de projets de formation qui ont été développés ou suivis par Puma durant l’année 2010 rassemblant parfois jusqu’à 100  participants et s’adressant à des fournisseurs de nombreux pays  Chine majoritairement mais aussi Vietnam Indonésie Malaisie Cambodge Bangladesh Turquie Égypte…Au delà du capacity building Puma s’attache également à présenter à un grand nombre de ses fournisseurs des outils des bonnes pratiques et des plans d’action qui leur permettent de s’engager avec pragmatisme et effi cacité dans le développement de leur propre politique de développement durable C’est ainsi qu’a été renforcé en 2 010 le rep orti ng env ir on nemen tal d e c erta ins fournisseurs stratégiques En effet depuis 2010 l’outil 90DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursde reporting environnemental du Groupe est également utilisé par une partie des fournisseurs de Puma L’outil permet de professionnaliser la démarche et de disposer de ratios pertinents pour piloter l’impact environnemental des fournisseurs  consommation d’énergie de matière première d’eau ou production de déchets ramenés à la pièce fabriquée au nombre d’employés…Enfi n en partenariat avec le Global Action Network for Transparency in the Supply Chain (GANTSCh) Puma a ac co mpa gné de no mbr eux four niss eurs da ns la compréhension des enjeux de développement durable et l e d év elo p p em en t d e l eur p r emier r a pp o r t d e développement durable Le projet GANTSCh permet ainsi aux fournisseurs en s’inscrivant dans le cadre de la GRI de développer leurs compétences sur ces thématiques tout en apprenant à communiquer sur ces sujets dans le cadre de référence le plus utilisé dans le monde Ainsi en 20 10 c e s ont 1 0  fourniss eu rs qui ont été accompagnés dans la rédaction de leur propre rapport de développement durable De plus Puma s’est engagé dans cette démarche innovante avec 18 fournisseurs supplémentaires de sorte qu’en 2011 les deux tiers des produits Puma seront fabriqués par des fournisseurs publiant leur propre rapport de développement durable Ainsi Puma développe encore un peu plus son approche collaborative et ses partenariats commerciaux durables avec ses fournisseurs stratégiques et se donne les moyens d’atteindre ses ambitieux objectifs de développement durable dans sa chaîne d’approvisionnement ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes RedcatsL’évaluation externeRÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS PAR REDCATS EN 2010 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %Asie 85 8 %2 % Europe de l'Ouest4 5 % Afrique1 7 % Amérique du Nord0 6 % Amérique du Sud5 4 % Europe de l'EstTotal 353 audits sociauxEn 2010 Redcats a réalisé 353  audits contre 378  en 2009 Redcats a la volonté de se focaliser sur les zones les plus à risques ce qui explique que 86 % de ces audits ont eu lieu en Asie Les résultats des audits sociauxLa métho dologie Redca ts dériv ée de l’IC S perm et d’attribuer aux fournisseurs à l’issue des audits une note fi nale pouvant aller de A (excellent) à D (inacceptable) Les huit sections qui structurent le questionnaire d’audit comportent une liste de questions qui sont notées puis pond érées pour o btenir la note finale permettant à l’auditeur de classer le site audité en A B C ou D De plus pour 4  sections il existe une question dite « zéro tolérance » à laquelle une réponse positive conduit quoi qu’il arrive à la note D DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR91RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursRÉSULTATS PAR GRADES DES AUDITS RÉALISÉS PAR REDCATS EN 2010 EN %D 28 9 %A 0 3 %63 7 % BC 7 1 %Total 353 audits sociauxSeul u n fournisseur a obtenu la note A 64 % des audits ont évalué les sites audités comme acceptables (note B) 7 % comme nécessitant des améliorations (note  C) et 29 % comme inacceptables (note D) Suite à l’identifi cation des axes d’améliorations des plans d’actions correctives immédiats ont été mis en œuvre D a n s l e b u t d e s ’i n s c r i r e d a n s u n e d é m a r c h e d’amélioration continue Redcats met l’accent sur le suivi du respect des engagements du Groupe notamment pour les fournisseurs ayant des améliorations à apporter (C et D) Ainsi un nouvel audit est programmé et réalisé sous 3  mois pour tout fournisseur ne répondant pas aux attentes et engagements de Redcats Parmi les 353 audits réalisés par Redcats en 2010 11 % étaient des réaudits Les axes de progrèsEn 2010 les non conformités constatées dans l’analyse des audits concernent essentiellement l’hygiène et la sécurité avec 59  % du total des non conformités Le non respect de la sécurité est identifié lorsque par exemple des issues de secours sont obstruées ou en nombre insuffi sant lors d’absence ou d’insuffi sance de protection des machines ou lors de l’absence d’exercice d’évacuation en cas d’incendie Le non respect de l’hygiène est avéré lorsque les toilettes les places de cantines ou les d ortoirs sont en nomb re insuffisant par rapport aux effectifs Suivent le non respect des salaires et protection sociale avec 18 % (non respect du salaire minimum heures supplémentaires non payées ou inférieur es au taux légal absence de cotisations d’assurance ou de retraite légalement requises…) et le non respect des conditions de travail avec 18 % (pas de jour de repos hebdomadaire heures supplémentaires excessives…) Par ailleurs en 2010 3 fournisseurs ont été déréférencés pour cause de travail d’enfant Une non conformité est signalée par les auditeurs dès lors qu’ils constatent par exem ple un ma nque de do cuments prouv ant l’âg e des employés l’ absence de permis de travail gouvernemental ou parental l’absence de certif icat médical la non restriction d’horaires pour les mineurs ou encore la non restriction des travailleurs en dessous de l’âge légal Au delà des audits sociaux Redcats a également travaillé sur la problématique liée à la technique du Sandblasting En effet en écho à la prise de position des membres de l’AISBL (European Association of Silica Producers) ainsi qu’à l’initiative de l’ICS Redcats a alerté l’ensemble de ses fournisseurs concernés sur les problèmes de santé liés à l’inhalation des poussières de silice Un courrier leur a ainsi été adressé leur demandant de s’assurer que des règles et mesures de sécurité strictes destinées à préserver la santé de leurs salariés soient mises en place au plus tard à fi n 2010 Parallèlement à travers ce courrier Redcats a également demandé à ses fournisseurs concernés de mettre en place les mesures de sécurité appropriées relatives à l’utilisation du permanganate de potassium L’accompagnement des fournisseursRedcats Asia a mis en place une formation destinée à ses nouveaux fournisseurs Celle ci a pour objectif de les accompagner dans leur démarche en leur présentant les attentes et exigences de Re dcats en matière de responsabilité sociale Ces sessions comprennent une présentation détaillée de la Charte Fournisseurs Redcats des points clés concernant les exigences de Redcats ainsi qu’une pr ésentation d es méthod es d’aud it et systèmes de notation Ces formations sont l’occasion pour les fournisseurs de poser toutes leurs questions et de travailler avec les équipes Redcats à l’amélioration continue des process Proposées pour les fournisseurs de Redcats Asia en Inde au Banglasdesh en Chine et en Turquie ces formation ssont dispensées dans la langue du pays par un cabinet externe spécialisé ou par les équipes de Redcats Par ailleurs ces formations sont également suivies par tout nouveau collaborateur des départements achats et qualité des bureaux de sourcing de Redcats Asia À ce jour près de 220 fournisseurs et 120 collaborateurs de Redcats Asia ont été formés 92DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 3  Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursLE SOUTIEN À L’INSERTION PAR L’ÉCONOMIQUE ET AU SECTEUR PROTÉGÉL’insertion par l’économiqueEn 2010 les deux entrepr ises de travail tempora ire d ’in s e rt io n  – J a n u s e t I d ’ée s A d ec c o I ns ert i o n   – référencées parmi les prestataires du Groupe depuis 2007  – ont continué à travailler avec l’ensemble des Branches du Groupe en France Ainsi 160  personnes ont été employées essentiellement pour des missions de manutention des postes d’hôtes hôtesses de caisse et de vendeurs vendeuses 7 268 jours d’intérim ont ainsi été confi ées à ces deux entreprises soit l’équivalent de plus de 29 Équivalents Temps Plein (ETP) La collaboration avec le secteur protégéLe Groupe continue de développer ses partenariats avec le secteur protégé (ESAT – Établissements et Services d’Aide par le Travail  – anciennement appelés CAT) et les entreprises adaptées Ces structures permettent à des personnes plus ou moins lourdement handicapées d’exercer une activité professionnelle dans des conditions de travail aménagées En 2010 le Groupe et ses Branches ont ainsi eu recours à ces structures pour des travaux de blanchisserie mise sous pli impression conditionnement routage plateaux repas buffets compositions fl orales  etc T o ut e la l o g is ti qu e a f f ér en t e à l a c a mp a g n e d e sensibilisation Mission Handicap PPR 2010 a par exemple été prise en charge par le secteur protégé (impression des affi ches conditionnement et routage) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR93RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 4  Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports Enjeu 4  Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsLa nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre au premier rang desquels le dioxyde de carbone (CO2) est devenu en quelques années un impératif qui s’impose à tous et particulièrement au domaine des transports qui constitue le premier poste d’émissions en France (34 % des émissions) et le deuxième au niveau mondial (23 % des émissions) Avec plus de 85  % des émissions générées par les transports en France et en Europe la route est le principal mode incriminé Il convient également de ne pas négliger le fort impact du fret aérien dans les échanges internationaux (1) PPR a choisi comme un de ses 7 enjeux clés en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale la mesure et la limitation des émissions de CO2 liées aux transports bien que les activités essentiellement de distribution du Groupe ne soient pas comparables à celles de grands groupes industriels fortement émetteurs de gaz à effet de serre Si les schémas logistiques doivent continuer à servir la disponibilité produit à un coût optimisé leur élaboration doit nécessairement prendre en compte les niveaux de pollution qu’ils génèrent (1) Source  CO2 et énergie France et Monde (Commissariat Général au développement durable) édition 2009 Les marques et enseignes du Groupe se sont dotés depuis 2009 d’objectifs de réduction des émissions de CO2 liées aux transports synthétisés dans le tableau suivant  Branches ObjectifsGucci GroupRéduire les émissions de CO2 liées aux transports de 20 % d’ici 2020 Réduire de 20 % les emballages de livraison par voie terrestre entre la plateforme logistique et les magasins d’ici 2010Puma Réduire de 25 % les émissions de CO2 liées aux transports d’ici 2015Fnac Réduire de 10 % les émissions de CO2 liées aux transports d’ici fin 2012RedcatsRéduire de 10 % les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » d’ici fin 2012 Réduire de 8 % les émissions de CO2 émises par Relais Colis filiale de Redcats (transports « B to C » France) d’ici fin 2011LES OUTILS POUR SUIVRE LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DU GROUPEDes indicateurs performants et révélateurs des enjeux environnementaux du GroupeA f i n d e s u i v r e a v e c p r é c i s i o n l ’ e m p r e i n t e environnementale de ses activités le groupe PPR mène chaque année depuis 2004 un reporting environnemental q u i s ’a pp u i e s ur un e c en t a in e d ’ i nd i c a te ur s L es indicateurs du reporting sont tous représentatifs des enjeux environnementaux des marques et enseignes et s’articulent autour de huit thèmes  la consommation de matières premières la production de déchets la consommation d’énergie la consommation d’eau la politique produits le management de l’environnement et la gestion des risques environnementaux et le transport Un 8e thème regroupe des données générales (superfi cie chiffres d’affaires  etc ) Ces informations permettent de créer et de suivre des KPI (Key Performance Indicator) indispensables à PPR et à ses marques pour suivre leurs performances environnementales Ces KPI peuvent être calculés sur la base d’une quantité totale (Consommation de papier provenant de forêts gérées durablement consommation totale de papier) du chiffre d’affaires (Production de déchets non dangereux chiffre d’affaires) ou d’une surface (Consommation d’eau surface totale) Les évolutions de la plateforme de reporting en 2010Dans le cadre de cet exercice annuel PPR apporte chaque année des amélior ations à la plateforme de reporting afi n de disposer d’indicateurs adaptés aux 94DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 4  Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports spécificités de chaque enseigne et de renforcer les processus de fi abilisation des données L’année 2010 a ainsi permis d’affi ner la collecte de données de certaines branches grâce à la mise en place d’un reporting plus fidèle à l’organisation géographique et fonctionnelle des sites Les données sur le transport «  B  to  C  » ont également gagné en précision en distinguant les trajets effectués par les fl ottes de véhicules des marques et enseignes de ceux réalisés par des sous traitants Cette évolution permet donc de reporter les émissions de CO2 du groupe PPR selon les 3 périmètres ou «  scopes  » défi nis par le Greenhouse Gas Protocol (voir détails dans le chapitre « Énergie et émissions de CO2 associées ») Le périmètre de reporting en 2010TAUX DE COUVERTURE DU REPORTING ENVIRONNEMENTAL DE PPR EN 2010Groupe PPRTous les sites du groupe PPR dans le monde Périmètre de reporting 2010Tous les sites qui reçoivent les questionnaires du reporting environnemental de PPR en 2010 Périmètre 2010 atteint (par indicateur)Indicateur par indicateur tous les sites qui ont eectivement répondu au reporting environnemental PPR 2010 Il varie donc d’un indicateur à l’autre en fonction des sites qui n’ont pas répondu à un indicateur donné Le taux de couverture des sites inclus dans le reporting PPR 2010 représente 94 % des eectifs du Groupe inscrits au 31 12 201086 7 % du chire d’aaires 2010du GroupeLe tau x de couverture de chaque indicateur par rapport au périmètre de Reporting2010 est exprimé en % du chire d’aaires ou % surfacique et est disponible par indicateur sur www ppr com Rubrique Engagements Coin des experts Reportingenvironnemental 2010 Afi n de piloter au plus près des réalités opérationnelles sa performance environnementale PPR souhaite que son reporting environnemental couvre l’intégralité de ses activités à travers le monde et privilégie donc la collecte de données réelles au niveau des sites (plusieurs milliers à travers le monde) Pour autant le Groupe se laisse la possibilité dans son protocole de reporting d’estimer c er ta in es d o nné es Po ur c el a l e g ro up e t ra v ai ll e chaque année à élargir le nombre de sites inclus dans le reporting environnemental En 2010 cela s’est traduit par l’intégration de près de 300 nouveaux sites (magasins et sièges sociaux) appartenant principalement aux marques Guc c i B ot teg a Ven eta Ba l enc ia g a Guc c i  G ro up Watches et Yves Saint  Laurent De nouveaux sites de Redcats en Asie ont également été intégrés au reporting G r â c e à c e s e f fo r t s l e p ér i m èt r e d u r e p o r t i n g environnemental s’est une nouvelle fois élargi en 2010 permettant ainsi de couvrir  94  % du nombre de collaborateurs du groupe PPR inscrits au 31 décembre 2010 contre 87 5 % en 2009  86 7 % du chiffre d’affaires 2010 du groupe PPR contre 88 3 % en 2009 Af in d e s uivre d e faç on f ia ble les év olutio ns d’u ne année sur l’autre plusieurs indicateurs du Groupe sont présentés dans ce rapport à pro forma Cette méthode permet de s’affranchir des changements de périmètre susceptibles de fausser les évolutions en ne prenant en compte que les sites ayant renseigné des données fi ables lors des deux dernières années (2009 et 2010) À noter que l’ensemble des activités de Conforama n’est pas consolidé dans le reporting environnemental 2010 du groupe PPR en accord avec les règles de consolidation fi nancière DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR95RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 4  Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports LES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AU TRANSPORTDes procédures et une méthodologie pour calculer les émissions de CO2Au sein du groupe PPR chaque marque et enseigne dispose de sa propre organisation logistique et par conséquent les flux de transport sont extrêmement var iés dans le Groupe Les flux de transport pris en compte dans le reporting correspondent uniquement aux transports sous le contrôle des enseignes c’est à dire payés par celles ci  les livraisons fournisseurs quand elles sont payées  les trajets des fl ottes captives entre les différents sites  la livraison aux clients par les flottes p ropres des enseignes et par celles des sous traitants Sur la base de cette organisation les données relevant du transport collectées d ans le cad re d u rep orting sont considérées selon deux catégories  le « B  to  B  » et le «  B  to  C  » Gr âce à cette partition le suivi des performances environnementales du Groupe est facilité Le «  B  to  B  » Il couvre tous les fl ux de transport de marchandises payés par les marques excepté ceux liés à la liv ra ison d es clients Po ur p lus d e rep rés entativité des vo lumes transportés p ar les enseignes les fl ux routiers ferroviaires fl uviaux et aériens sont exprimés en  tonnes kilomètres Cela correspond à la somme de la distance parcourue multipliée par le tonnage transporté Des facteurs d’émission permettent ensuite de convertir ces unités en tonnes de CO2 Pour le transport maritime deux méthodologies ont été utilisées  pour être au plus près des réalités opérationnelles des marques  soit le volume transporté (normalisé grâce aux containers exp rimé en Équiv alent Vingt Pieds ou EVP) qui détermine les émissions de CO2 et dont l’indicateur correspond à la somme pour chaque transport des volumes transportés multipliée par le temps de trajet et est exprimé en EVP jour  soit les distances parcourues et dont l’indicateur est exprimé en tonnes kilomètres  Le « B  to  C » Il ne couvre que les fl ux de transport rela t ifs à l a li v ra is o n d es c li ent s C es f l ux s o nt exclusivement r éalisés par la route Les types de véhicules utilisés étant nombreux un important travail a été mené en 2010 pour que les marques soient en mesure de calculer la consommation de carburant (en litres de diesel) des véhicules À noter que depuis 2010 PPR est en mesure de suivre séparément les émissions de CO2 liées à la livraison des clients par les propres fl ottes des enseignes et par celles des sous traitants   Pour le calcul des indicateurs transport et pour celui des facteurs d’émission associés PPR s’appuie sur la méthode Bilan Carbone™ développée par l’ADEME (1 ) En 2010 les facteurs d’émissions utilisés par PPR pour calc uler s on emprei nte c arbo ne ont d onc été mis à jour en accord avec la parution en juillet  2010 de la version 6 1 du Bilan Carbone™ Les transports effectués par les fournisseurs en direct et les trajets domicile travail des employés ne sont pas comptabilisés en raison de la diffi culté à collecter des données externes pour lesquelles le champ d’action de PPR est réduit Le détail précis des activités couvertes par le reporting transport est disponible en ligne sur le site Internet de PPR rubrique « Engagements » (1) ADEME  Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie La répartition des émissions de CO2 au sein du GroupeÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX TRANSPORTS EN 2010 EN TONNES DE CO22010Transport « B to B »219 353 ✓ Transport « B to C »37 277Déplacements professionnels aériens 12 473 TOTAL269  103 ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes En 2010 les émissions de CO2 du Groupe relatives aux transports s’élèvent au total à près de 27 0 000 tonnes de CO2 96DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 4  Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports VOLUME D’ACTIVITÉS TRANSPORT  B TO B  EN 2010 ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES 1Total 2010Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2)Route (t km) 140 074 704 13 117Maritime (evp jour) 387 959 38 796Maritime (t km) 1 886 002 984 16 785Aérien (t km) 138 154 376 147 917Fluvial (t km)248 050 8Ferroviaire (t km) 148 914 075 2 730TOTAL219 353(1) Les facteurs de conversion utilisés pour le calcul des émissions de CO2 liées aux différents modes de transport sont disponibles sur le site Internet de PPR rubrique « Engagements » Au sein du Groupe le moyen de transport le plus utilisé pour l’approvisionnement des produits est le transport maritime faible émetteur de CO2 Le transport ferroviaire a gagné en importance en 2010 avec une augmentation de près de 15 % chez Redcats par rapport à 2009 due à l’utilisation privilégiée de ce mode de transport pour le post acheminement maritime des marchandises aux États Unis La quantité de produits transportée par voie aérienne a également augmenté en 2010 faisant du transport aérien le principal contributeur aux émissions de CO2 (67 % des émissions B to B en 2010) Le recours accru au fret aérien s’explique d’une manière générale par la reprise de l’activité économique en 2010 et plus particulièrement par les exigences de réactivité et de réassortiment chez Puma liées à la Coupe du Monde de Football en Afrique du Sud Enfi n on constate une diminution du transport fluvial et routier en 2010 qui s’explique par la non consolidation de Conforama en 2010 (qui représentait la majeure partie du transport fl uvial du Groupe en 2009) et par une baisse du transport routier d’environ 20  % chez Puma À noter cependant qu’en raison de l’évolution de certaines zones de sourcing chez Redcats (au profi t de l’Europe de l’Est et non plus de l’ Asie) la Branche a dû d avantage recourir au transport routier en 2010 CONSOMMATION DE CARBURANTS EN TRANSPORT  B TO C  EN 2010 ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉESConsommation de carburants 2010(en m3 de diesel)Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2)« B to C » en propre 6 740 17 941« B to C » sous traité 7 264 19 336TOTAL14 004 37 277Concernant le transport « B to C » le Groupe a émis un peu plus de 37 000 tonnes de CO2 en 2010 Les émissions se répartissent de façon à peu près équivalente entre le transport réalisé par la fl otte de véhicules du Groupe et celui réalisé par des sous traitants À pro forma on observe une hausse de 21 5   % des émissions de CO2 du « B to C » par PPR s’expliquant par l’activité de Relais Colis (fi liale logistique de Redcats pour la livraison aux particuliers en France ) q ui a développé son activité en opérant des presta tions de tr anspo rt auprès de nouveaux clients extérieurs au Groupe LIMITER ET AMÉLIORER L’IMPACT LIÉ AU TRANSPORT DE PRODUITSOptimiser les chargements et les ux logistiquesEn a g is sa n t su r la d i mi nut io n des d i st an c es p o ur l’acheminement et la livraison des marchandises sur l’amélioration du taux de remplissage des camions lors des trajets aller retour et sur les performances des fl ottes de camions les enseignes du Groupe peuvent infl uer de façon signifi cative sur la réduction de leur empreinte carbone Ces actions qui ont des répercussions notables sur les consommations de carburant permette nt de concilier bénéfi ces environnementaux et économiques DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR97RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 4  Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports Ainsi les enseignes cherchent à généraliser la pratique des livraisons multidrop (livraisons mutualisées pour lesquelles plusieurs clients ou groupes de clients sont traités en une seule tournée) et à atteindre un niveau de chargement optimum pour les transports réalisés avec leurs fl ottes de véhicules Dans le cadre de son programme « EcoLog » Fnac France s’est dotée depuis 2009 d’un reporting spécifi que lui permettant de mesurer précisément le taux de chargement et de retour à vide des camions et camionnettes de livraison L ’optimisation du remplissage des camions mise en place par Fnac Espagne a par exemple permis de réduire le nombre de camions nécessaires au transport des marchandises Suite à la signature d’une Charte d’engagement avec le Ministère français des Transports en 2008 Relais Colis a pour sa part mis en place un programme de formation de ses chauffeurs à l’éco conduite fondé sur l’utilisation d’un nouvel outil capable d’enregistrer certaines données clés lors des trajets en camion  kilomètres parcourus vitesse accélérations freinages… L’analyse de ces informations permet dès lors d’évaluer l’impact de la conduite sur la consommation de carburant et les émissions de CO2 des véhicules afi n de dégager des axes de progrès En 2010 cette formation a été suivie par 9 chefs d’agences portant le total de collaborateurs sensibilisés depuis 2008 à 58 La réduction de la consommation de carburant constatée d ep uis 2 008 est de 4   % attr ibuab le en partie à c et effor t de forma tion Cett e initia tive s e poursuivra et permettra de remplir l’objectif de former 250 collaborateurs en 2011 Pour sa part Gucci dispose d’une organisation logistique reposant sur deux plateformes de distribution une au nord de l’Italie située à Vicence et une située à Florence Ce découplage des centres de distribution a permis de réduire la distance annuelle de transport de plus de 100  000 km Depuis juillet  2010 tous les camions de la fl otte utilisée pour les transports entre Paris Londres et Munich répondent également aux normes Euro V À noter enfi n que Gucci privilégie lorsque la marque le peut le combiné rail air  l es colis expédiés depuis l’aéroport de Zurich Kloten en Suisse viennent par rail du principal centre de logistique du Gucci  Group (Cadempino) lui même situé en Suisse Travailler en partenariat avec les fournisseurs du GroupePPR s’efforce par ailleurs de privilégier des prestataires de transport eux mêmes engagés dans des démarches de r éduc tion de l eur s impa cts enviro nnementa ux Le principal transporteur aérien sollicité par Redcats USA a ainsi doté depuis 2009 sa fl otte d’un nouveau s y s t è m e d e l o c a l i s a t i o n (A u t o m a t i c D e p e n d en t Surveillance  –  Broadcast) permettant une réduction sensible des consommations de carburant notamment lors des phases d’atterrissages Ce système permet de réaliser une éco no mie de près de 4  millio ns d e litres de carbur ant par an de diminuer de 34  % les émissions d’oxyde nitreux un puissant gaz à effet de serre et de réduire de 30  % les nuisances sonores Puma travaille de son côté en étroite collaboration avec son prestataire logistique dans le but d’optimiser et de réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports De nouvelles pistes sont explorées telles que le combiné maritime aérien lorsque les délais de livraison le permettent Développer le recours aux transports alternatifsRed ca ts a lanc é en 2 010 un e imp orta nte initi ativ e visant à développer le transport par voie d’eau pour les conteneurs de produits du grand import arrivant en Europe par les ports d’Anvers et de Zeebrugge en Belgique et dirigés vers le centre de stockage d’Anzin (Nord de la France) Plutôt que d’opérer un transfert par la route Redcats procède à une expérimentation de transport par barge depuis octobre 2010 Le site d’Anzin est particulièrement propice à ce mode de transport  implanté au bord du Canal de l’Escaut ce site traite les produits volumineux de la marque La  Redoute qui constituent une part non négligeable de la marque ainsi que les produits de la collection Maison de la marque Vertbaudet Des aménagements spécifi ques ont été apportés au site pour pouvoir accueillir des barges et sont en cours de fi nalisation Cet essai s’est avéré satisfaisant et déjà plus de 40 % des conteneurs destinés à Anzin transitent par la voie fl uviale Le gain environnemental procuré par le transport fl uvial est conséquent En effet à distance comparable l’effi cacité énergétique de la voie d’eau est trois fois supérieure à celle de la route et ses émissions de gaz à eff et de serre sont d eux à quatre f ois inférieur es (sourc e  A deme) De plus ce mo de de tra nsp ort procure une grande fi abilité et assure une haute sécurité dans une zone géographique où les fl ux logistiques  – spécifi quement sur les infrastructures routières  – sont particulièrement denses Le projet doit connaître une nouvelle phase d’extension avec pour objectif que Redcats achemine 70  % des conteneurs à Anzin par cette voie en 2011 soit environ 1 000 conteneurs Cela correspond à 1 000 camions en moins sur les routes T rois initiatives de livraison par des véhicules électriques en centre ville ont été conduites par les marques du Groupe en 2010 D’une part la Fnac Suisse a poursuivi son partenariat avec le transporteur «La Petite Reine» qui organise des livraisons en vélos triporteurs à assistance électrique chez les clients de centr e ville à Genève pour les colis pesant moins de 40 kg réduisant ainsi la pollution les nuisances sonores et la congestion du trafi c D’autre part Gucci a conclu un partenariat avec TNT et IVECO pour développer la livraison électrique à Milan Le projet rentrera en phase opérationnelle en janvier 2011 Enfi n un test a été mené en 2010 par la Fnac à Paris en collaboration avec un transporteur qui propose des solutions de livraison B to B 100 % électriques 98DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 4  Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports LIMITER ET AMÉLIORER L’IMPACT LIÉ AU TRANSPORT DES COLLABORATEURSA u d e l à d e s a c t i o n s v i s a n t à l i m i t e r l ’ i m p a c t environnemental lié au transport de produits le groupe PPR travaille également à limiter les émissions de CO2 liées au transport professionnel À noter par ailleurs le développement en 2010 des initiatives favor is ant d e s t r a n s p o r t s d o m i c i l e t ra v a il b én é f i q u e s p o u r l’environnement Les déplacements professionnelsLes déplacements professionnels ont un impact sur le changement climatique et parmi eux le transport aérien est généralement le plus contributeur parce que les distances parcourues sont en moyenne plus longues et parce que le facteur d’émission associé est élevé (légèrement inférieure à la voiture 5 fois plus que le train) Depuis 2008 PPR calcule les émissions de CO2 liées a u x d épl a cemen ts p ro f e ss i o nn els en a v io n d e la majorité de ses salariés dans le cadre de son reporting en vi r on nem enta l C ha q ue a nn ée l e pér im èt re d e c ouv er tu re s ’é larg it et il c ou vr e a ins i en 2 01 0 les déplacements professionnels aériens des collaborateurs localisés dans les 7 pays suivants (France États Unis Allemagne Italie Suisse Royaume Uni et l’Espagne) Le tableau suivant présente ainsi les émissions associées aux voyages en avion effectués par les collaborateurs localisés dans les pays concernés  ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX DÉPLACEMENTS PROFESSIONNELS AÉRIENS EN 2010 1Total 2010(passager km)Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2)France31 098 377 3 916États Unis 32 620 930 4 108Allemagne 11 044 641 1 391Italie14 723 055 1 854Suisse208 409 26Royaume Uni 8 532 110 1 074Espagne829 648 104TOTAL99 057 170 12 473Les émissions correspondantes se montent à environ 12 500 tonnes de CO2 (1) Source des données passager km  agences de voyage de référence du groupe PPR Le facteur de conversion utilisé pour le calcul des émissions en tonnes CO2 est disponible sur le site Internet de PPR rubrique « Engagements » La politique « voitures de fonction » du GroupeLe gro upe PPR a pour suivi en 2010 sa str atégie de diminution d es ém is sio ns d e CO2 des véhicules de fonction Pour rappel ce poste avait été identifi é comme un important poste d’émissions dans le cadre du Bilan Carbone™ réalisé au siège de PPR (Voir détails dans le chapitre « l’enseignement des Bilans Carbone™ » – enjeu n° 5) La po litique d u Groupe en la matièr e s ’est illustrée par l’intégration d’un catalogue restreint de véhicules s él ec t io n n és e n fo n c t io n d e le u r s p e rf or ma n c es é c o n o m i q u e s e t é n e r g é t i q u e s n o t a m m e n t l a consommation de carburant les émissions de CO2 et les taxes associées Un plafond limitatif d’émission de CO2 révisable annuellement a ainsi été fi xé au niveau du Groupe  en 2 010 ce pla fond était de 155  g d e C O2 k m L ’ a p p l i c a t i o n d e c e s m e s u r e s e t l e renouvellement continu du parc ont permis de diminuer signifi cativement les rejets de CO2 Au 31 décembre 2010 un véhicule de fonction chez PPR en France émet en moyenne 145 g de CO2 km (son émission moyenne était de 151 g km au 31 décembre 2009) pour un total annuel de 769 tonnes de CO2 Déplacement domicile travail  l’initiative de  RedcatsEn mai  2010 Redcats a mis en place dans le Nord de la France un service de covoiturage ouvert à toutes ses enseignes Cette initia tive a été menée par les correspondants en charge de la Responsabilité Sociale et Environnementale dans les enseignes en partenariat avec l’association Covoit Nord qui a adapté son site web de covoiturage pour répondre aux besoins de l’entreprise L’association implantée dans le Nord vise à rassembler et à convertir de plus en plus d’adeptes aux vertus du covoiturage qu’elles soient économiques environnementales ou sociales En décembre 2010 239 collaborateurs se sont inscrits à ce service et 174 trajets sont proposés 419 connexions ont par ailleurs été enregistrées Par ailleurs le Pôle Enfants Famille a profi té de la journée mondiale sans voiture du 22 septembre 2010 pour lancer une initiative afi n d’encourager le covoiturage sur le site de Tourcoing Une dizaine de collaborateurs se sont inscrits pour en bénéfi cier régulièrement DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR99RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresEnjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLe secteur du bâtiment représente environ 20  % des émissions de gaz à effet de serre en France et près de 10 % dans le monde en raison des caractéristiques d éf a v o r a b l es d u p a r c d e b â t i men t s c o n s t r u i t s   performance énergétique faible isolation thermique insuff isante chauff age et clima tisation énergivores usages électriques en forte croissance et consommation élevée d’eau Le bâtiment est considéré à ce titre comme le plus important gisement d’économies d’énergies en Europe Au delà de l’émission de gaz à effet de serre l’exploitation même d’un certain nombre d’infrastructures au premier rang desquelles les installations industrielles fai t p es er s u r leu r l ieu d ’i mp la nt at io n d es ris q ues environnementaux conséquents Avec des milliers de magasins à travers le monde et près de 1 2 million de m2 de surfaces d’entreposage répartis à travers le monde le groupe PPR est fortement concerné par l’impact environnemental de ses bâtiments Bien qu’essentiellement locataire des infrastructures qu’il occupe le Groupe a défi ni comme un des enjeux clés de sa politique RSE la réduction de l’impact environnemental de ses magasins et infrastructures Afi n de réduire effi cacement l’impact environnemental de leurs magasins et infrastructur es les marques et enseignes du Groupe se sont fixé depuis 2009 des objectif s chiff rés en la matièr e synthétisés d ans le tableau suivant Branches ObjectifsGucci GroupRéduire les émissions de CO2 des magasins de 20 % d’ici 2020Certifier ISO 14001 les tanneries de Gucci Group d’ici 2011PumaRéduire de 25 % d’ici 2015 les émissions de CO2 les consommations énergétiques les consommations d’eau les déchets et les consommations de papier Fnac Réduire de 20 % la consommation énergétique de la Fnac en 5 ansRedcatsRéaliser un Bilan Carbone™ des principaux sites industriels des sièges et de 6 magasins « pilotes » en FranceBaisser de 10 % la consommation électrique globale de Redcats d’ici 2012L’INTENSIFICATION DE LA DÉMARCHE EN 2010Une approche Groupe sur l’éco conception et l’éco aménagement des bâtimentsDepuis 2008 le groupe PPR s’est engagé dans un travail de fond portant sur l’intégration de critères environnementaux dans les programmes d’aménagement d’exploitation et de maintenance des bâtiments qui a donné lieu en 2009 à la réalisation et la diffusion d’un guide de bonnes pratiques intitulé The  Green Toolbox Ce document se présente sous la forme d’un recueil de 16 bonnes pratiques visant à réduire l’impact environnemental des magasins En 2010 la mise en œuvre de la Green Toolbox s’est poursuivie À titre d’exemple ces bonnes pratiques ont permis à la Fnac de mettre en évidence des retours d’expérience très concrets comme l’arrêt du fonctionnement des escalators et des Centres de Traitement d’Air à certaines heures q ui ont perm is d e réaliser des économies d’énergie substantielles Le déploiement à grande échelle du guide aujourd’hui limité aux Directions Immobilier et Maintenance est prévu en 2011 dans les magasins Puma La multiplication des initiatives d’éco constructions et d’éco aménagementsDans la continuité des initiatives lancées en 2009 l’année 2010 a été marquée par la poursuite des actions en la matière permettant ainsi au Groupe de disposer de nouveaux bâtiments à l’impact environnemental limité Chez Puma le nouveau siège allemand de la marque situé à Herzo genaurach a été équipé en 2 009 d e panneaux solaires d’équipements sanitaires permettant d’économiser l’eau et de systèmes de régulation de la chaleur et de la climatisation Des études ont également été menées pour intégrer le bâtiment sur son territoire et pour l’orienter de manière à minimiser les besoins en lumière artifi cielle tout en assurant des conditions de travail optimum pour les collaborateurs de Puma Des aménagements complémentaires ont été apportés en 2010 à la structure avec l’installation de panneaux solaires supplémentaires 100DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresAu sein du Gucci  Group l’obtention de la certifi cation LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) es t déso rmai s r ec herc hée pou r les ouv ertur es d e nouveaux magasins Stella McCartney a initié en 2010 la certifi cation LEED pour son nouveau magasin phare de Milan La marque Yves Saint Laurent recourt pour sa part à des installations économes en énergie dans son concept de magasin Opium Les  nouveaux magasins Yves Saint Laurent intègrent des technologi es innovantes en matière d’éclairage  éclairage LED et fl uorescent horloge automatique d’éclairage en fonction des saisons ou détecteurs de présence dans les locaux annexes tels que les zones de stockages De plus la marque utilise un béton à base de fi bres végétales reconnu pour ses qualités environnementales pour le sol et les comptoirs de ces magasins Enfin Somewhere a également poursuivi en 2010 le déploiement de son concept de boutiques intégralement pensé dans une démarche responsable  concept épuré (limitation des faux plafonds ou peintures à même le mur quand le support le permet…) optimisation des c o ns o mm a tio ns énerg étiq ues vi a des c ha u f fag es réversibles à haute performance environnementale recour s à des consommables labellisés notamment au niveau du papier qui est 100 % recyclé et ou PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes) et recours aux éco matéria ux (peintur es écologiques ou labellisées parquets issus de forêts gérées durablement…) ou matières recyclées (PLV…) Huit boutiques françaises sont désormais en ligne avec ce concept soit 25 % du parc de boutiques dont le magasin parisien de Somewhere inauguré en février 2010 Le recours à la certi cation ISO 14001 élargiE n mat i èr e d e p r o te c ti o n d e l ’en v ir o nn emen t l a certifi cation ISO 14001 constitue un engagement formel de progrès continu Elle permet également de prévenir la pollution (réduction des émissions atmosphériques de g az à effet de serre et de composés organiques volatils gestion responsable des effl uents industriels) Au sein du Groupe le nombre de sites pour lesquels une démarche de certifi cation ISO 14001 est pertinente res te li mité en ra iso n des a cti vités p rinc ipa lement de distribution des Branches Pour autant plusieurs branches du groupe PPR ont obtenu au cours de ces dernières années une certifi cation ISO 14001  Depuis janvier  2009 Relais Colis fi liale logistique de Redcats pour la livraison aux particuliers en France est certifi ée ISO  14001 Relais Colis est également certifi ée ISO 9001 (qualité) depuis 2007  Depuis 2006 le centre de distribution de Gucci Group en Suisse (LGL) l’est également Ce site est également certifi é ISO 9001 (qualité) et OHSAS 18001 (sécurité) au delà de sa certifi cation SA 8000 Il a été le premier centre de distribution dans le secteur du luxe à obtenir de telles certifi cations Ces certifi cations soulignent l’en ga gem ent d u Gu cc i  Gro up en f av eur d ’un e amélioration constante de la qualité et du respect de ses parties prenantes et de l’environnement dans lequel il opère En 2009 Gucci  Group avait également r éalisé un pré audit environnemental dans le cadre du chantier de certifi cation ISO  14001 de plusieurs sites en Italie En 2010 cette démarche a abouti à la certifi cation de plusieurs sites de production de la marque Bottega Veneta (Vicenza Altavilla Vicentina et Vigonza) de Gucci Logistica et Guccio Gucci À noter enfi n que Gucci Group dans le cadre de ses objectifs RSE s’est engagé à faire certifi er ISO  14001 l’ensemble de ses tanneries avant fi n 2011 De la même manière la Fnac travaille au niveau de ses principaux centres logistiques En France cette volonté d’agir s’est concrétisée depuis 2009 par la mise en place d’un système de management de l’ env iro nnement s’a ppuy ant s ur les p rincip es d e la norme ISO  14001 pour les entrepôts de Massy et de Wissous Ces 2  sites se sont inscrits depuis plusieurs années dans une démarche de progrès Des indicateurs environnementaux assortis d’objectifs volontaristes sont suivis chaque mois par toutes les Directions de la Fnac Logistique À noter enfi n que la Société Française du Livre (SFL) fi liale de la Fnac est engagée depuis 2010 dans un programme de certifi cation ISO 14001 via un plan d’actions sur 3 ans LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE DU GROUPELes consommations d’énergie et les émissions de CO2 associéesLes indicateurs de cette thématique permettent à la fois d’évaluer les consommations énergétiques du Groupe et les émissions de gaz à effet de serre directes (dues à la combustion du gaz naturel et du fi oul domestique) et indirectes (dues à la production d’électricité et de vapeur) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR101RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresCONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES EN 2010 1 Consommations énergétiques(en MWh)Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2)Électricité 468 010 153 012Gaz Naturel 123 629 22 349Fioul Domestique 9 147 2 322Vapeur10 753 2 168TOTAL ÉNERGIE 611 539 179 851 ✓ (1) Les facteurs de conversion utilisés pour le calcul des émissions de CO2 liées aux consommations énergétiques sont disponibles sur le site Internet de PPR rubrique « Engagements » ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes En 2010 la consommation totale d’énergie du groupe PPR s’est élevée à plus de 610 GWh L’électricité est la principale source d’énergie du Groupe  elle représente 76 5 % de la consommation énergétique Compte tenu de l’activité de distribution de PPR cette énergie est principalement utilisée dans les magasins pour l’éclairage des surfaces de vente et la mise en valeur des produits Les répartitions des consommations d’énergie et des émissions de CO2 associées du groupe PPR en 2010 sont respectivement détaillées ci dessous  RÉPARTITION DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES EN 2010 EN %20 2 %Gaz naturel 76 5 %Électricité1 8 %Vapeur1 5 %Fioul domestiqueTotal 611 539 MWhRÉPARTITION DES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES À L’ÉNERGIE EN 2010 EN %12 4 %Gaz naturel85 1 %Électricité1 2 %Vapeur1 3 %Fioul domestiqueTotal 179 851 TCO2Le total des émissions de CO2 du Groupe en 2010 dues à la consommation d’énergie est de 179 851 tonnes La très grande majorité de ces émissions provient de la production de l’électricité  ce sont donc des émissions indirectes 102DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES EN MWH ET DES ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES EN TONNES DE CO2Périmètre pro forma 2009 2010Évolution 2010 20092010 2009Électricité394 653 399 143  1 1 %Gaz Naturel 110 094 104 313 5 5 %Fioul Domestique 5 271 5 859  10 0 %Vapeur9 721 8 506 14 3 %TOTAL ÉNERGIE 519 739 517 821 0 4 %Émissions directes 21 240 20 754 2 3  % Émissions indirectes 118 716 121 15 5  2  % TOTAL ÉMISSIONS LIÉES À L’ÉNERGIE 139 956 141 909 1 4 % À pro forma l’énergie consommée par le Groupe passe de 518  GWh en 2009 à 520  GWh en 2010 soit une très faible hausse de 0 4 % Ce résultat témoigne de la maîtrise de la consommation énergétique par le Groupe dans le contexte d’une reprise marquée de l’activité La hausse des consommations de vapeur du Groupe a un impa ct limité s ur le total des cons omma tions énergétiques En effet cette énergie ne représente qu’une faible part de la consommation totale de PPR Cette augmentation s’explique par une année complète d’activité du siège de Puma en Allemagne (consommant de la vapeur) alor s que le bâtiment avait été livré en octobre 2009 La baisse notable de la consommation de fi oul est essentiellement imputable au centre logistique de la Martinoire de Redcats Le site bénéfi cie en effet d’un contrat EDF EJP (Effacement Jour de Pointe) et a utilisé une plus grande quantité de fi oul en 2009 pour produire de l’électricité étant donné que cette année comprenait davantage de jours de pointe que 2010  il s’agit donc d’une baisse conjoncturelle ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX TRANSPORTS ET À L’ÉNERGIE EN 2010 EN TONNES DE CO22010Total Transport et déplacements professionnels aériens 269  103 Total Énergie179 851 Dont Énergie directe24 671 Dont Énergie indirecte155 180TOTAL448  954 En 2010 les émissions de CO2 du Groupe dues aux transports et à l’énergie s’élèvent au total à près de 450  000 tonnes de CO2 ÉMISSIONS DE CO2 SELON LES PÉRIMÈTRES DÉFINIS PAR LE GHG 1 PROTOCOL EN 2010 EN TONNES DE CO22010Scope 142 612Scope 2155 180Scope 3251 162TOTAL448 954(1) GHG protocol  Greenhouse Gas Protocol Le S co pe 1   rec ou vre les ém is sio ns direc tes d ues à l’utilisation de combustibles sur site et de la flotte « B to C » de véhicules détenue en propre par PPR Le Scope 2 recouvre les émissions indirectes dues à la production d’électricité et de vapeur Le Scope 3  recouvre les émissions dues au transport d e mar c h an dis es ef fec tu é pa r d es s o us t ra ita n ts (intégralité du «  B to B » et 52  % du «  B  to  C  ») et aux déplacements professionnels en avion de la majorité des salariés Les émissions liées à la production des matières premières et produits par les fournisseurs ne sont pas prises en compte ainsi que les autres déplacements des salariés (voiture train  etc ) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR103RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresRÉPARTITION DES ÉMISSIONS DE CO2 EN 2010 EN %34 6 %Productiond'électricité et de vapeur4 %Transport BtoC en propreTransport BtoB48 8 %5 5 %Combustible sur site2 8 %Déplacement professionnels aériens4 3 %Transport BtoC sous traitéScope 19 5 %Scope 234 6 %Scope 355 9 %Total 448 954 TCO2Les engagements et initiatives pour réduire les consommations d’énergieLes économies d’énergie constituent l’un des axes majeurs des différentes initiatives d’éco construction des bâtiments Bien que majoritairement locataires des sites qu’elles occupent les enseignes de PPR mettent cependant en œuvre des mesures visant à réduire de façon signifi cative leurs consommations d’énergies dans les infrastructures existantes En 2009 la Fnac a pris un engagement formel  réduire de 20 % son empreinte énergétique d’ici 5 ans En 2010 cet engagement s’est traduit par un investissement d’un million d’euros pour la rénovation des systèmes de climatisation et d’éclairage dans de nombreux magasins et par la diffusion à grande échelle de la Green Toolbox (boîte à outils opérationnelle développée par PPR et ses Branches) Ainsi la Fnac a réussi la première étape de son plan de réduction en économisant plus de 10 7 millions de kWh électriques soit 6 % de sa consommation totale d’électricité Cette démarche volontariste se d écline localement avec des résultats très encourageants Ainsi les actions menées à la Fnac de Vélizy sur l’éclairage (remplacement de toutes les ampoules) la climatisation et l e chauffage (extinction systématique en fi n de journée) ont permis de réduire la consommation d’énergie de 26  % L e s c on s o m ma t i o n s d ’é n e r g i e s o n t é g a l em e n t consid ér ées co mme un enjeu prio rita ir e p ar Puma qui s’est engagé à réduire de 25  % la consommation d’énergie de ses magasins d’ici à 2015 Le développement progressif du recours aux énergies renouvelablesLes én er g ies renou vela bles rep rés entent to ujo urs une part modeste dans le mix énergétique du groupe PPR Toutefois une initiative d’utilisation des énergies renouvelables a été menée par la marque Puma Celle ci a en effet décidé de s’approvisionner exclusivement en électricité d’origine renouvelable pour son nouveau siège un entr epôt et trois magasins en Allemagne L’utilisation d’électricité produite à partir de sources d’énergies hydrauliques éoliennes et solaires devrait permettre de réaliser une économie de 4 200  tonnes de CO2 par an À moyen terme l’ensemble des magasins Puma en Allemagne bénéficiera de ce progr amme Par ailleurs Puma développe activement l’utilisation du photovoltaïque pour ses sièges sociaux et centres de recherche Ainsi le siège social de la marque en Allemagne ainsi qu’un nouveau centre de recherche au Vietnam disposent de panneaux photovoltaïques alimentant en partie leur consommation d’électricité En Italie Bottega Veneta a initié un audit énergétique réalisé par un prestata ir e exter ne La marq ue s ’est engagée à enclencher au premier trimestre 2011 une démarche visant à rendre son siège social milanais neutre en carbone à court terme Dans un premier temps toutes les consommations et tous les impacts du bâtiment (eau 104DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresénergie papier déchets  etc ) seront analysés en détail Par la suite des scénarii seront élaborés afi n d’atteindre la neutralité carbone À noter que des panneaux solaires photovoltaïques ont été installés sur le toit du bâtiment en décembre 2010 Enfi n le siège social et les magasins de Stella McCartney a u R o y a u m e Un i s ’ a p p r o v i s i o n n en t a u p r ès d ’ u n opérateur d’énergie qui investit uniquement dans le secteur des énergies renouvelables notamment l’éolien L’OPTIMISATION DES MATIÈRES PREMIÈRESLe papier un enjeu majeur pour PPREn r ai so n d e l’i mp ortan t v olu me d e ca tal ogues et documents commerciaux diffusés chaque année la consommation de papier a été identifi ée comme un enjeu environnemental important du groupe PPR Les  Bilans Carbone™ réalisés au cours de ces dernières années ont confi rmé cette orientation L’approvisionnement direct privilégiéAu sein du groupe PPR trois types de consommation de papier sont différenciés  les achats directs auprès des producteurs de papier pour la réalisation de publications commerciales  les catalogues magazines et brochures Ces achats ne concernent que les enseignes Redcats et Fnac et représentent la majorité des volumes Redcats est en charge depuis plusieurs années de la gestion des achats directs de papier pour l’ensemble du groupe PPR Cette gestion centralisée permet d’optimiser les quantités de papier acheté et les coûts associés et constitue un levier d’action effi cace pour mettre en œuvre la politique de maîtrise des consommations de papier dans les enseignes et marques du Groupe  les achats indirects de papier commandés par les prestataires extérieurs au Groupe (imprimeurs tra nsf o rm ateurs a genc es ) p our l’imp r es sion d e supports à usage de communication (affi ches mailing PLV ) Ces achats concernent toutes les Branches  le papier de bureau  ces achats concernent toutes les Branches En 2010 PPR a consommé près de 157  000 tonnes de papier La répartition de cette consommation entre les différents types de papier acheté est détaillée ci dessous RÉPARTITION DES TYPES DE PAPIER CONSOMMÉ EN 2010 EN %76 7 %Papier Achats directs1 8 %Papier de bureauPapierAchats indirects21 5 %Total 156 898 TUne stabilisation des consommations de papierCONSOMMATION DE PAPIER EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 EN TONNESConsommation en 2010Périmètre pro forma 2009 2010Évolution 2010 20092010 2009Papier – Achats directs 120 400 120 400 111 912 7 6 %Papier – Achats indirects 33 757 24 991 29 757  16  %Papier de Bureau 2 741 2 333 2 316 0 7 %TOTAL PAPIER 156 898 147 724 143 985 2 6 % DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR105RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresEntr e  2009 et  2010 la consommation de papier du Groupe aug mente de 2 6  % en raison notamment de la hausse des consommations de papier acheté directement aux producteurs La tendance est ainsi à la stabilisation des consommations après plusieurs années successives de baisses signifi catives des consommations Les  consommations de papier indirect présentent en revanche une diminution signifi cative de 16 % entre 2009 et  2010 Cette tendance s’observe depuis plusieurs années et s’explique notamment par la rationalisation des quantités imprimées et par le développement régulier des o utils électr oniq ues En  F ra nce les enseignes La   R ed o u te Cy r i ll us S o m ewhe re Ver tba u d et et Daxon de Redcats se sont ainsi rassemblées autour du softproofing À partir d’un outil collaboratif mis à disposition de tous les acteurs de la chaîne graphique le softproofing permet la dématérialisation des épreuves de contrôle avant impression des documents Des écrans calibrés prennent le relais des épreuves papier pour la validation couleur Ce projet qui s’autofi nance par les économies qu’il génère s’applique principalement aux catalogues Les collaborateurs du Groupe sont en outre invités à utiliser le mode d’impression recto verso à privilégier les supports informatiques aux supports écrits (mails revues de presse documents scannés…) ou à réutiliser les ver sos des feuilles imp rimées Les imprimantes individuelles sont de plus en plus abandonnées pour être remplacées par des systèmes de gestion centralisée des impressions permettant de réduire de façon signifi cative les consommations de papier À titre d’exemple dans le cadre de sa nouvelle politique de rationalisation la Fnac a réduit de moitié en   2010 le nombre des imprimantes dans les magasins Le paramétrage automatique de ces imprimantes en « recto verso  » et « noir et blanc » ainsi qu’une communication pédagogique aux salariés a complété cette action volontariste Par ailleurs des actions sont menées dans les marques et enseignes pour réduire la consommation de papier suivie par les départements services généraux Ainsi  une initiative de réduction de la consommation de papier a été menée par Puma en Corée du Sud via la mise en place d’un système de documents électroniques En France Redcats a fait le choix en 2010 d’adopter le bulletin de paie numérique Cette décision prendra effet à partir de janvier  2011 pour les collaborateurs qui le souhaiteront Ces derniers pourront également bénéfi cier d’un nouveau service global en ligne appelé «  Digiposte  » Il s’agit à la fois d’une boîte aux lettres sécurisée et interactive d’un coffre fort numérique et d’un espace de partage proposés par La Poste La poursuite des actions visant une meilleure qualité du papier consomméEn 2010 PPR a participé à l’étude PAP 50 organisée par un groupe d’ONG Cette étude visait à évaluer la politique papier de 50 grands groupes français Le groupe PPR a été classé 6e sur 50 se situant ainsi dans le peloton de tête des entreprises ayant une politique responsable vis à vis du papier consommé selon les ONG à l’origine de cette étude Celles ci ont souligné la bonne politique du Groupe en matière de suivi des consommations de papier l’utilisation de papier 100  % recyclé au siège de PPR et la bonne gestion du tri sélectif Le système centralisé de gestion des achats de papier mis en place dans le Groupe permet de sélectionner de préférence des filières d’achat de papier issu de forêts certifi ées Forest Stewardship Council (FSC) ou Programme for the Endorsement of Forest Certification s c hemes (PEFC ) Ces c ertif ic at ion s c on sti tuent l a garantie que le bois utilisé pour fabriquer le papier est issu de forêts gérées durablement ORIGINE DU PAPIER CONSOMMÉ EN 2010 PAR TYPE D’ACHAT EN %Papier certifié Papier recyclé Total Certifié + RecycléAchats directs 65 1 % 3 3 % 68 4 %Achats indirects 4 % 1 2 % 5 2 %Papier de bureau 37 5 % 5 7 % 43 2 %TOTAL GROUPE 51 5 % 2 9 % 54 4 %Au total s ur l’ens em ble d es tro is t ypes de p ap ier consommés (achats directs indirects ou bureau ) 51 5 % du papier est issu de forêts certifi ées en 2010 et 2 9 % issus de fi bres de papier recyclé Concernant le papier de bureau la part de papier recyclé ou certifi é connaît une très nette augmentation en 2010 (plus de 3 fois plus de papier de bureau recyclé et certifi é par rapport à 2009) En effet le groupe PPR s’est engagé depuis avril  2010 à ne référencer que 2 références de papier de bureau (pour les ramettes de reprographie A4) pour l’ensemble de ses sites français qui peuvent exclusivement choisir entre du papier certifi é PEFC ou du papier 100 % recyclé sous label ange bleu Par ailleurs l’engag ement du Gucci  Group de s’a pprovisionner exclusivement en papier recyclé ou certifi é FSC tant pour ses sièges sociaux que pour ses magasins explique également cette progression Pour rappel l’initiative de Gucci Group est menée en partenariat avec l’ONG Rainforests Action Network (RAN) Concernant les achats directs de papier qui représentent la majorité des v olum es (77  %) plus de 68  % sont c onst ituées de f ibr es rec o nnues p o ur leur qua lit é environnementale En 2010 65  % du papier acheté directement par le Groupe es t a insi issu de fo rêts certifi ées et 3 % de fi bres recyclées La totalité des approvisionnements directs en papier de PPR fait l’objet d’une traçabilité En effet tous les fournisseurs de PPR exigent de leurs propres fournisseurs une traçabilité des fi bres papier 106DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresAinsi   parmi les achats non certifiés  aucun bois ne p ro vien t de fo rêts p rot égées ou fa is ant pa rtie d e p ro g ra mmes de c ons er v at io n p o ur les q uel les les autorités locales auraient exclu tout abattage d’arbres De même 100  % des usines fournisseurs de papier de PPR sont certifi ées ISO 14001 100 % ont obtenu la certifi cation Chaîne de Contrôle (Chain of Custody) PEFC et ou FSC et 56 % d’entre eux ont obtenu la certifi cation européenne EMAS au 31 décembre 2010 Par ailleurs le Groupe encourage vivement ses imprimeurs européens à s’engager dans le processus de certifi cation Chaîne de Contrôle Actuellement 77  % des sites d’impression catalogues de Redcats sont certifi és PEFC et ou FSC Les emballages gage de sûreté des produitsLes enseignes du Groupe consomment des volumes signifi catifs de cartons et de plastiques pour protéger et transporter les produits distribués dans les magasins des enseignes ou pour la vente par correspondance Le reporting distingue les sacs en plastique et les sacs en papier d’une part et les autres emballages d’autre part RÉPARTITION DES TYPES D’EMBALLAGES CONSOMMÉS EN 2010 EN %12 5 %Sacs en papieret papiers cadeaux6 7 %Sacs en plastique18 %Emballages en plastique62 8 %CartonsTotal 18 135 TEn 201 0 PPR a co ns ommé environ 18  00 0  to nnes d’emballages dont plus de 60 % étaient des cartons 18 % des emballages plastiques le reste étant majoritairement des sacs (en papier ou en plastique ) Pour la troisième année consécutive les quantités de sacs en papier sont supérieures à celles des sacs en plastique en raison de l’intégration dans le périmètre de consolidation de nouvelles entités majoritairement utilisatrices de sacs en papier (notamment les marques du Gucci  Group) et de la mise à disposition de sacs réutilisables dans certaines enseignes CONSOMMATION D’EMBALLAGES EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 EN TONNESConsommation en 2010Périmètre pro forma 2009 2010Évolution 2010 20092010 2009Sacs en plastique 1 219 1 115 1 293  13 7  %Sacs en papier et papiers cadeaux 2 260 2 005 1 754 14 3 %Total Sacs et papier cadeau 3 479 3 120 3 047 2 4 %Emballages en plastique 3 259 3 078 3 462  11 1 %Cartons 11 397 9 904 8 458 17 1 %Total Emballages hors sacs 14 656 12 982 11 920 8 9 %TOTAL EMBALLAGES 18 135 16 102 14 967 7 6 %À p ér im èt r e p r o f or ma l a c o n s o m ma t i o n t o t a l e d’emballages augmente de 7 6  % au sein du Groupe Cette augmentation concerne les cartons et les sacs et pochettes en papier S’agissant des cartons la hausse s’explique par l’amélioration du reporting de Redcats USA qui a entraîné une comptabilisation de la consommation de cartons plus précise Par ailleurs l’activité de Gucci a cru à un rythme soutenu en 2010 ce qui s’est répercuté s ur la co nso mm at ion d ’emb al lag es de l a ma rq ue notamment au niveau de sa consommation de cartons La consommation de sacs en plastique a sensiblement diminué en 2010 (  13 7 %) confi rmant ainsi la tendance observée en 2009 Cette baisse concerne toutes les DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR107RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresmarques et enseignes du Groupe Toutefois les progrès les plus signifi catifs ont été réalisés par la Fnac France dont la consommation a diminué de 18 5 % En effet le remplacement des sacs en plastique par un nouveau sac réutilisable de grand format a été très bien accueilli par les consommateurs qui se sont montrés demandeurs de ce nouvel emballage Cette évolution complète les actions engagées par la Fnac pour l’utilisation d’emballages plus respectueux de l’environnement Au total la Fnac a réduit sa consommation d’emballages de 3 3 % À noter enfi n que dans le cadre de sa politique de sacs de caisse la Fnac a choisi depuis 2009 de ne distribuer que des sacs en plastique recyclé (en plus de son sac réutilisable) Mêm e s i l a c o n s o m ma t i o n d ’em ba l la g es es t en augmentation en 2010 puisque directement corrélée à l’activité les enseignes du Groupe ont poursuivi les efforts entrepris depuis plusieurs années en vue de limiter l’impact environnemental des emballages utilisés L’utilisation de caisses ou de palettes réutilisables et la récupération des cartons et des fi lms de protection se généralisent ainsi dans le Groupe Des actions plus spécifi ques ont par ailleurs été mises en œuvre dans certaines enseignes En France la Fnac procède au transport de produits entre les sites parisiens et l’entrepôt logistique dans des bacs réutilisables plutôt que dans des cartons Ainsi plus de 10 000 cartons sont économisés annuellement Redcats France a mis en place un système de palettes « box  » afi n de réduire les emballages à la source Les palettes «  box  » réutilisables viennent en remplacement des consommables « jetables » (palettes en bois cartons fi lms plastiques) utilisés pour le transport des colis retours La mise en œuvre de ce projet s’est déroulée entre juin et octobre  2010 Les gains annuels en consommables induits par ce projet sont estimés à plus de 220 000  euros Enfi n la plateforme logistique mondiale de Gucci Group en Suisse utilise désormais depuis 2010 des emballages en plastique biodégradable pour le reconditionnement des marchandises Les emballages d estinés a ux consommateurs so nt une a utre s o urc e d’a ct io ns Ch aq ue ens eig ne en fonction de son positionnement et des produits qu’elle commercialise a adopté des solutio ns spécif iques E lles utilisent le levier d’action dont elles disposent pour contribuer à la réduction de l’impact environnemental lié aux sacs de caisse ou d’expédition Plusieurs initiatives ont été déployées Ainsi aux États Unis Redcats a repensé le design d’un emballage utilisé par les marques du pôle OneStopPlus pour l’envoi aux clients en utilisant du plastique biodégradable Cette nouvelle ma tièr e permet d’a ssurer la d éco mpo sitio n en 24  m ois d e 500 tonnes de plastique utilisées annuellement par ces marques et ce nouvel emballage permet en outre de mieux les valoriser visuellement De plus Redcats USA sélectionne pour la livraison aux consommateurs des emballages réutilisables pour le retour des marchandises Ces emballages ont été optimisés à la fi n de l’année 20 10 pa r la s upp r es sio n d’une b and e de sc el lag e supplémentaire économisant ainsi 5 % du volume de matière nécessaire à leur fabrication Le Clever Little Bag de Puma est une autre avancée majeure dans le domaine de la réduction des emballages Cet emballage innovant de transport et de protection est composé d’une simple armature en carton et d’un sac amovible en textile non tissé Il a été conçu en collaboration avec le designer suisse Yves Béhar et a fait l’objet d’une présentation offi cielle au Design Museum de Londres en avril 2010 De par son concept il constitue une réponse innovante à la problématique spécifi que du suremballage de l’industrie de la chaussure  (boîte rectangulaire et sac de transport) Il permet de protéger les produits de la sortie d’usine jusqu’au transport fi nal par le consommateur et évite ainsi la génération d’emballages intermédiaires La distribution du Clever  Little Bag a débuté en novembre  2010 en Europe et en Amérique du Nord et se poursuivra en 2011 Le Clever Little Bag permet de réduire de 65 % la quantité de carton utilisé pour l’emballage des chaussures ce qui représente une baisse de 60 % des consommations d’énergie et d’eau correspondantes L’émission de 10  000  tonnes de CO2 sera ainsi évitée  la consommation d’un million de litres d’essence et d’un million de litres d’eau sera également économisée annuellement Par ailleurs la fi n de l’utilisation des sacs en polyéthylène par Puma pour l’emballage des vêtements et leur remplacement par des sacs biodégradables permettra de réduire encore plus les émissions Rappelons enf in que Stella McCartney propose des sacs en plastique biodégradable dans ses magasins au Royaume Uni et que depuis 2010 tous les sacs de caisse en papier distribués par Gucci sont certifi és FSC L’eau un faible enjeu pour PPRCONSOMMATION D’EAU EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 EN M3Consommation en 2010Périmètre pro forma 2009 2010Évolution 2010 20092010 2009Eau industrielle 139 556 135 662 128 970 5 2 %Eau sanitaire 850 104 536 837 565 822  5 1 %TOTAL EAU 989 660 672 499 694 792  3 2 %Ratio surfacique – Eau sanitaire (m³ m²) 0 31 0 26 0 28  9  % En 2010 la consommation d’eau du groupe PPR s’est élevée à 989 660  m3 Afi n de mieux suivre cet enjeu la consommation d’eau à usage industriel est suivie séparément des consommations à usages sanitaires 108DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresdepuis 2008 Compte tenu des activités du Groupe la consommation d’eau à usage industriel d’environ 140  000  m3 concerne uniquement les tanneries de Gucci  Gr oup en Italie À périmètre pro forma cette consommation a augmenté de 5 2  % entre 2009 et 2010 dans un contexte de hausse signifi cative de l’activité de ces sites Les autres marques et enseignes du Groupe utilisent l’eau à des fi ns sanitaires dans leurs magasins surfaces logistiques et sièges sociaux En conséquence l’impact enviro nnemental de cette consommation d’eau est peu signifi catif au regard des autres consommations et impacts du groupe PPR En 2010 la consommation d’eau sanitaire de PPR s’est élevée à 850 104 m3 À périmètre pro forma la consommation d’eau sanitaire ramenée à la surface dans le Groupe diminue de 9  % L es enseignes du Groupe poursuivent leurs actions de lutte contre le gaspillage Ainsi des sites installent des dispositifs de détection des fuites ou de limitation des quantités d’eau nécessaire à l’arrosage des espaces verts Le remplacement des équipements sanitaires par des installations plus économes en eau est également en voie de généralisation Au nouveau siège de Puma en Allemagne la consommation d’eau est suivie et affi chée publiquement Ce bâtiment dispose d’un système de récupération des eaux de pluies d’une capacité de 226 m3 permettant d’alimenter les installations sanitaires Le chauffage de l’eau se fait au plus près des points de consommation afi n d’éviter les déperditions dans les canalisations LA GESTION DES DÉCHETSL a n a t u r e d e s d é c h e t s p r o d u i t s p a r P P R e s t es sentiellem ent liée à so n activ ité d e d istributio n  reconditionnement des produits ou utilisation de palettes pour le transport sont autant d’activités qui génèrent majoritairement des déchets non dangereux (1) En effet PPR produit essentiellement des déchets d’emballages et de faibles quantités de déchets dangereux (2) (1) Déchets non dangereux  anciennement dits déchets industriels banals (DIB) Ce sont majoritairement des cartons du papier des ferrailles du plastique du verre et du plâtre (2) Déchets dangereux  ils incluent les néons les piles les déchets d’équipements électriques et électroniques les huiles usagées les déchets de laboratoires photo les peintures les aérosols les pneus les emballages souillés et les cartouches d’encre PRODUCTION TOTALE DE DÉCHETS EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 EN TONNESConsommation en 2010Périmètre pro forma 2009 2010Évolution 2010 20092010 2009Déchets non dangereux 40 888 32 642 32 243 1 2 %Déchets dangereux 2 989 2 793 2 338 19 5 %TOTAL DÉCHETS 43 877 35 435 34 581 2 5 %En 2010 la production totale de déchets du groupe PPR s’élève à près de 44  000 tonnes dont 93  % sont des déchets non dangereux À noter que les déchets dangereux comprennent les Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE) La production totale de déchets non dangereux présente une augm entation d e 1 2   % à l’échelle du Gr oupe La seule augmentation signifi cative concerne les déchets tr aités par valorisation énergétique s’expliquant par une meilleure connaissance de la fi lière de traitement des déchets de certains entrepôts de Redcats USA qui reportaient auparavant dans la catégorie «  mise en décharge  » La production de déchets dangereux connaît pour sa part une augmentation signif icative d’environ 20 % en raison de l’évacuation d’anciennes terres polluées à la suite de travaux de terrassement pour un entrepôt du pôle Enfants Famille de Redcats vers une fi lière de dépollution matière La collecte des DEEE se maintient à un niveau satisfaisant avec près de 1 400 tonnes collectées en 2010 dont environ 800 par la Fnac France DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR109RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLes déchets non dangereux majoritaires dans le GroupePRODUCTION ET FIN DE VIE DES DÉCHETS NON DANGEREUX EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 2009 2010 EN TONNESConsommation en 2010Périmètre pro forma 2009 2010Évolution 2010 20092010 2009Papier et carton – Recyclé 22 384 19 264 20 138  4 3 %Palettes – Recyclé 2 734 2 646 2 568 3  %Plastique – Recyclé 99 76 138  45 4  %Autres – Recyclé 3 434 2 893 3 088  6 3 %Valorisation énergétique 1 155 1 048 144 629 9  %Non valorisé 11 082 6 715 6 167 8 9 %TOTAL DÉCHETS NON DANGEREUX 40 888 32 642 32 243 1 2 %RÉPARTITION DES DÉCHETS NON DANGEREUX EN 2010 ET FILIÈRES DE TRAITEMENT ASSOCIÉES EN %27 1 %Non valorisé54 8 %Recyclé Papier et carton6 7 %Recyclé Palettes2 8 %Valorisation énergétique0 2 %Recyclé Plastique8 4 %Recyclé AutresTotal 40 888 TParmi les 40  888  tonnes de déchets non dangereux générés par le Groupe en 2010 70 % sont recyclés Au cours de l’année 2010 les enseignes du groupe PPR ont poursuivi les efforts entrepris depuis plusieurs années en vue d’optimiser la gestion de leurs déchets Cela s’est notamment traduit par une optimisation de la collecte et du tri Cela se traduit notamment par la mise à disposition de bacs de récupération spécifi ques pour chaque type de déchets par le développement des fi lières de recyclage et l’achat de compacteurs permettant de diminuer les volumes transpo rtés C ette démar che est mise en œuvre aussi bien au niveau des centres logistiques que des magasins et des sièges sociaux Certaines fi lières de recyclage font appel à des organisations engagées pour la protection de l’environnement Ainsi en Turquie Puma collecte les papiers à recycler et les confi e à la fondation TEMA qui lutte contre l’érosion des sols la déforestation et pour la protection des habitats naturels Aux Émirats Arabes Unis Puma a conclu un partenariat avec Emirates Environmental Group pour le recyclage des papiers et plastiques Ce partenariat sera étendu en 2011 pour le recyclage d’autres déchets L e partenariat entre la Fnac et Kadéos pour organiser le recyclage des cartes cadeaux apparaît comme un autre exemple d’ action mise en œuvre dans les enseignes pour diminuer les quantités de déchets mis en décharge Depuis près de 5 ans la Fnac en France organise dans ses points de vente la collecte des cartes usagées qui sont ensuite acheminées jusqu’au site logistique de Massy en empruntant les fl ux de transport existants Elles sont ensuite recyclées et valorisées pour devenir des canalisations ou des boîtiers d e racc ordement électrique En 2010 3 2  tonnes de cartes cadeaux ont ainsi été collectées Enfi n la forte croissance des déchets non dangereux valorisés énergétiquement s’explique par le fait que ne sont qualifi és de recyclés ou de valorisés que les déchets pour lesquels PPR dispose d’une parfaite traçabilité Ainsi en 2010 la capacité des entrepôts d’Indianapolis de Redcats à suivre ses déchets a permis de requalifi er une partie des déchets non dangereux des sites dans la catégorie « valorisation énergétique » 110DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLes déchets dangereuxPRODUCTION ET FIN DE VIE DES DÉCHETS DANGEREUX EN 2010 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20092010 EN TONNESConsommation en 2010Périmètre pro forma 2009 2010Évolution 2010 20092010 2009DEEE – Recyclé 1 367 1 304 1 364  4 4 %Piles – Recyclé 82 81 31 161 9  %Cartouches d’encre – Recyclé 221 172 148 16 2 %Néons – Recyclé 15 14 13 4 5  %Autres – Recyclé 788 784 70 1 017 6  %Valorisation énergétique 0 0 0 Non valorisé 516 438 712  38 5 %TOTAL DÉCHETS DANGEREUX 2 989 2 793 2 338 19 5 %Parmi les 2 989 tonnes de déchets dangereux générés par le Groupe en 2010 83 % sont recyclés L’augmentation de près de 20  % de la quantité de déchets dangereux est essentiellement due au recyclage d’anciennes terres de l’entrepôt de Redcats Enfants Famille (reportées dans la catégorie « Autres – recyclé ») À la Fnac on observe une augmentation signifi cative des quantités de piles et de cartouches d’encre recyclées attestant de l’effi cacité du système de collecte mis en place et de la prise de conscience croissante des clients TAUX DE RECYCLAGE DES DÉCHETS EN 2010 EN %2010Déchets non dangereux70 %Déchets dangereux83 %TOTAL DÉCHETS71 %L’analyse des évolutions de la part des déchets recyclés permet de souligner les réussites des politiques de sensibilisation des salariés du Groupe ainsi que la grande attention portée à la recherche de fi lières de valorisation En effet le groupe PPR recycle 83 % de ses déchets dangereux et 70 % de ses déchets non dangereux ce qui génère un taux de recyclage des déchets du Groupe de 71 % De nombreuses initiatives sont prises dans les enseignes p o ur dév elo p per la c ol lec te et la v a lo ris at io n d es cartouches d’encre La Fnac s’est notamment engagée depuis juin  2005 dans une action originale permettant de concilier protection de l’environnement et soutien aux fi lières de réinsertion et d’aide à l’emploi L’enseigne organise la collecte des cartouc hes d’encre usées en partenariat avec les Ateliers du Bocage et Trieum RÉPARTITION DES DÉCHETS DANGEREUX PAR TYPE EN 2010 EN %45 7 %Recyclé DEEE2 7 %Recyclé Piles7 4 %Recyclé Cartouches d'encre17 3 %Non valorisé26 4 %Recyclé autres0 5 %Recyclé NéonsTotal 2 989 T DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR111RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresfi liale d’Emmaüs (1) Cette initiative a permis de collecter plus de 102  000 cartouches d’encre en 2010 dans les magasins Fnac en France contr e 88  000 en 2009 En 2010 la Fnac a reconduit son opération « Donnez une deuxième vie à votre téléphone portable » en partenariat avec Emmaüs Grâce à ce programme la Fnac met à disposition de ses clients au sein de ses magasins des bornes de récupération de téléphones portables usagés Ces appar eils sont ensuite collectés triés et testés notamment au sein des Ateliers du Bocage entreprise de réinsertion et fi liale d’Emmaüs En 2010 plus de 3 000 téléphones portables ont ainsi été récupérés soit une hausse de 42 % par rapport à 2009 En tant que distributeur d’équipements électriques et électroniques le groupe PPR a pour obligation légale de reprendre les équipements usagés lors de l’achat d’un nouvel appareil par ses clients (règle dite du « un pour un  ») La Fnac souhaite cependant dépasser le strict cadre réglementaire et participer activement à l’augm entation de la c ollecte des DEEE en Fra nce En partenariat avec l’éco organisme Éco systèmes des meubles de collecte pour les petits équipements électriques et électroniques ont ainsi été testés dans les magasins Fnac en 2010 Tous les clients de passage dans les magasins ont accès à ces meubles en libre service et peuvent déposer gratuitement leurs équipements électriques ou électroniques en fi n de vie même s’ils n’achètent aucun produit et même si le produit ne vient pas de l’enseigne Les rejets aqueux et les nuisances olfactivesLes rejets dans l’eau ne constituent pas un impact signifi catif des activités de distribution du groupe PPR Néanmoins les sites et enseignes concernés mettent en place des actions spécifi ques pour mesurer et limiter leur impact environnemental Les  t an neri es d e Gu c ci en It a lie o nt eng a gé d es démarches en vue de limiter l’impact environnemental lié aux rejets aqueux de leur activité L’une d’elle dispose ainsi d’une station de prétraitement des eaux usées permettant de réduire de façon signifi cative la teneur en produits chimiques des effl uents évacués dans le réseau d’assainissement municipal Dans une démarche volontariste la seconde travaille de son côté avec l’ARPAT (Regional Public Agency for Environmental protection) sur la problématique de pollution des eaux De plus les produits de tannage sont désormais sélectionnés en fonction de leur impact sur l’environnement Ainsi le chrome a été partiellement remplacé par le glucose dans les processus de transformation Par ailleurs les deux tanneries disposent d’équipements modernes en vue de maîtriser leurs nuisances olfactives et permettant ainsi aux sites de ne dégager aucune odeur nauséabonde En mai  20 10 Red cats No rdic a pa rticipé a vec une vingtaine d’autres entreprises suédoises du secteur de la distribution textile et du cuir accompagnées par le Stockholm International Water Institute (SIWI) à la fondation d’une organisation nommée STWI (Sweden Textile Water Initiative) Cette organisation a pour but d’étudier les impacts des industries textile et du cuir sur l’eau et d’élaborer dans les deux prochaines années des lignes directrices pour promouvoir un usage responsable de l’eau dans la production textile Pour atteindre cet objectif l’organisation mise sur l’éducation à tous les niveaux de la chaîne de production Elle travaillera en partenar iat avec des universités pour s’assurer une compréhension scientifi que des enjeux Les thèmes de travail retenus concernent la production et la fabrication du textile et du cuir (notamment la teinture le blanchiment le lavage et le tannage) les effets sur l’eau du choix des matières premières le traitement de l’eau et la défense de pratiques durables (1) La collecte des cartouches est réalisée par une autre entreprise dans les régions Sud et Rhône Alpes L’ÉVALUATION DE L’EMPREINTE CARBONE DES SITES L’enseignement des Bilans Carbone™ réalisés dans le GroupeFin 2008 PPR a lancé des Bilans Carbone™ permettant ainsi aux Branches de confi rmer et ou fi xer leurs priorités d’actions Redcats a complété cette première analyse en réalisant en  2009 et  2010 des Bilans Carbone™ couvrant 12 de ses sites en France (6  magasins 3  sièges sociaux et 3 sites industriels) menés en partenariat avec le groupe ISA et la faculté Libre des Sciences et Technologies de Lille L’étude a mis en évidence deux principaux postes d’émissions représentant près de 80  % des émissions de Redcats France  le transport de marchandises (41 % des émissions de CO2) et la production de papier et de cartons (38 % des émissions) Des propositions d’actions visant à réduire les émissions de ces deux postes sont à l’heure actuelle à l’étude D’ores et déjà la réduction du grammage des catalogues et le développement du transport fl uvial constituent des axes d’action prioritaire de la politique développement durable de Redcats 112DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 5  Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLe Bilan Carbone™ réalisé en 2010 au niveau du siège de PPR a également permis d’identifi er des plans d’action prioritaires pour réduire les déplacements des salariés qui représentent le principal poste d’émission du siège (55 % des émissions totales) L’étude a ainsi permis de confi rmer l’importance de référencer des véhicules de fonction toujours moins émetteurs en GES et d’accélérer le développement de la visioconférence Le développement des programmes de compensation carboneLes évaluations réalisées dans le cadre du reporting e n v i r o n n em e n t a l d u g r o u p e P P R o n t p e r mi s à certains sites de mettre en place des programmes de compensation carbone Ces programmes ont avant tout vocation à être développés sur les sites dans lesquels des efforts de réduction de l’impact environnemental ont déjà été entrepris L’objectif principal est en effet de rendre neutre en carbone les émissions de CO2 incompressibles liées à l’activité du site En accord avec les engagements forts de la marque en matière de développement durable Stella McCartney compense ainsi depuis 2006 les émissions de CO2 de l’ensemble de ses sites en Angleterre et se fi xe pour objectif de compenser les émissions de CO2 de tous ses magasins à travers le monde avant 2012 La marque invite depuis 2008 ses clients à rendre neutre en carbone la livraison de leur commande faite en ligne Pour cela elle propose lors du paiement en ligne de compenser pour 3  dollars de plus les émissions car bone liées à l’envoi du colis Cette contribution est reversée à Carbon Neutral Company qui soutient des projets en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique Au delà de la marque Stella McCartney Gucci Group s’est engagé depuis 2009 dans la même démarche pour son siège londonien Ainsi Gucci  Group a soutenu en 2010 un projet d’énergie éolienne en Mongolie intérieure visant à installer 40 turbines qui permettront d’éviter le recours à une électricité produite à partir du charbon Puma a rejoint en novembre 2009 le programme des Nations Unies the Climate Neutral Network À  tr avers  cette démarc he Puma a été la premièr e marque de Sportlifestyle à être partie prenante de ce réseau Cet engagement s’inscrit dans la stratégie de développement durable de la marque et s’est traduit pa r d es mes ures c on crèt es de rédu cti on d e s on empreinte carbone à l’échelle mondiale (accentuation du reco urs aux énerg ies renouv ela bles ou enco r e optimisation de la logistique et du transport) Puma a également travaillé avec un fournisseur sud africain en vue de l’accompagner dans la réduction de ses propres émissions de CO2 Grâce à ce partenariat celui ci a été le premier fournisseur de vêtements neutre en carbone sur le continent africain Pa r ail leu rs Puma inv es tit da ns des Cer tific ats d e Réduction Volontaire pour compenser ses émissions de CO2 en p ort a nt u ne a tt ent io n p a rti c uli ère a ux bénéfi ces sociétaux suscités par ces projets en plus de leur contribution à la réduction des émissions L’un des projets concernés situé en Ouganda soutient d es fermiers locaux pour leurs cultures vivrières joignant ainsi la capture du CO2 à la recherche de bénéfi ces pour les populations L’autre projet Soil and More a consisté en la fabrication de compost à partir de déchets organiques dans une installation dédiée au Cap en Afrique du Sud et a permis de compenser les émissions dues au transport aérien des sept équipes de football sponsorisées par Puma depuis et vers l’Afrique du Sud à l’occasion de la Coupe du Monde en 2010 C es deux projets sont suivis et vér if iés par d es aud iteurs externes Enfin Puma compense également les émissions de CO2 de son nouveau siège social en Allemagne qui de par sa conception sa fabrication et son fonctionnement dispose d’une empreinte environnementale limitée Ces  efforts permettent au siège de Puma d’être en 2010 le premier siège social neutre en carbone dans le secteur des équipements sportifs À no ter enf in q ue le s iège de PPR es t ég alement neutre en carbone depuis 2009 Suite à la réalisation de son Bilan  Carbone™ le siège a ainsi compensé les 868 tonnes équ CO2 liés à son activité en soutenant un projet de fabrication et de diffusion de cuiseurs solaires en Bolivie et au Pérou À travers ce partenariat ce sont 340  nouveaux fours solaires qui seront construits et entretenus pendant 5 ans DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR113RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 6  Promouvoir des produits et usages responsablesEnjeu 6  Promouvoir des produits et usages responsablesLa responsabilité de l’entreprise dans la commercialisation de ses produits n’est pas un sujet nouveau Toutes les entr eprises mettent en œuvre des mesures visant à garantir des normes de qualité et de sécurité de leurs produits Mais l’amplifi cation des problématiques liées à la RSE et les attentes accrues de la Société sur les sujets de RSE renforcent encore la responsabilité des entreprises à qui il est désormais demandé de s’engager bien au delà d’un simple respect des normes Dans le cadre de leurs démarches de développement durable les Bra nches du groupe PPR trava illent de manière constante à garantir des produits sûrs et de qualité à développer les produits responsables à leur accorder une place croissante dans l’offre et à sensibiliser clients et consommateurs aux usages responsables et solidaires des produits qu’ils achètent En choisissant cet axe comme enjeu prioritaire les marques du Groupe réaffi rment ainsi leur volonté de jouer un vrai rôle de promotion ou de prescription de produits et usages responsables auprès de leurs clients partout dans le monde Dans ce cadre de cet engagement les marques et enseignes du Groupe se sont fixé depuis 2009 des objectifs en la m atière synthétisés d ans le tableau suivant Branches ObjectifsGucci GroupUtiliser 100 % de papier FSC certifié ou recyclé y compris pour les sacs de caisse d’ici fin 2010Dispenser en 2010 des formations aux équipes « produits » des marques sur les principes du « design durable »Développer l’offre de produits responsables des marquesPumaProposer 25 % de produits durables en 2015 (produits intégrant au moins un critère de développement durable  coton biologique commerce équitable…)Atteindre 100 % d’emballages durables en 2015 (sacs biodégradables papier recyclé…)FnacÉtendre et pérenniser la démarche d’affichage environnemental à l’ensemble des téléviseurs et des supports (Internet et étiquette magasin)Sensibiliser aux usages responsables les 2 millions d’adhérents France en 2010Faire certifier ISO 14001 la société SFL filiale de la Fnac en 2013RedcatsMaintenir l’objectif de 65 à 70 % de l’origine des fibres contenues dans le papier pour catalogue issues de forêts gérées durablementAtteindre 100 % des produits en bois vendus par Redcats Nordic certifiés FSC en 2011Vendre 1 produit sur 3 en matière biologique ou recyclée chez Somewhere en 2010LA QUALITÉ ET LA TRAÇABILITÉ DES PRODUITSLe respect des réglementations produit en vigueurLe respect des législa tions en vigueur constitue un élément clé du Code de conduite des affaires de PPR auquel se réfère l’ensemble des marques du groupe PPR Afi n de soutenir les marques dans ce domaine PPR dispose d’un Comité de pilotage depuis 2007 visant à accompagner les marques dans le suivi et leur mise en conformité avec les législations en cours et à venir Ce Comité de pilotage inter Branches se réunit tous les 2 à 3 mois Le règ lement REACH (Regis tratio n Ev aluation and Authorization of CHemicals) entré en vigueur en 2007 vise à améliorer la connaissance des impacts sur la santé humaine et sur l’environnement des substances chimiques contenues dans tous les produits mis sur le marché européen afin à terme d’inter dir e ou de restreindre l’utilisation des plus dangereuses d’entre elles Le Comité de pilotage aujourd’hui dédié au suivi des réglementations environnementales a été constitué au départ pour suivre la réglementation REACH 114DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 6  Promouvoir des produits et usages responsablesDepuis 2009 ce Comité de pilotage travaille également sur la mise en conformité des Branches vendant des produits électriques et électroniques en marque propre à la réglementation ErP (Energy related Products) Les Branches ont travaillé à faire évoluer leurs cahiers des charges en vue d’y intégrer les exigences de la directive et de ses mesures d’exécution et ont défi ni des modalités pour acc ompag ner leurs fo urnis seurs nota mm ent ceux situés hors d’Europe dans la compréhension et le respect des textes Enfi n les membr es de c e Co mité d e pilo tag e ont également suivi de près les articles de la loi n° 2010 788 du 12  juillet 2010  portant engagement national pour l’environnement (dite «  Loi Grenelle 2  ») relatifs aux produits Une attention particulière a donc été portée au projet d’affi chage environnemental contenu dans l e tex te La pl u pa rt d e s memb r es s o n t d ’ ai l leu rs parties prenantes de ces réflexions au sein de leur Fédération et participent aux échanges de la plateforme ADEME AFNOR PPR est ainsi présent à la plateforme générale et plusieurs branches participent aux réunions des différents groupes de travail sectoriels en lien avec les activités du Groupe (textile papier…) À noter que Redcats et Fnac ont lancé des projets d’expérimentation en matière d’affi chage environnemental Des procédures de tests produits dans toutes les BranchesToutes les Branches de PPR qui font fabr iq uer d es produits disposent de procédures en vue de vérifi er les capacités de production des sites de fabrication leur gestion effi cace ainsi que l’utilisation de procédés stricts et fi ables de contrôle qualité et de contrôle de respect des restrictions imposées par exemple par les réglementations en v igueur En fonction de leur spécifi cité chaque Branche formalise ces exigences de manière différente A titre d’exemple ces éléments sont expliqués chez Puma dans le Handbook for Health and S afety le Handb ook for Social Standard s et le Handbook for Environmental Standards de la marque qui sont disponibles sur le site Internet de la marque (safe Puma com) E n ra i s o n d e s o n s t a tu t q ua s i ex c l us i v em en t d e distributeur la Fnac a développé pour sa part une approche tout à fait inédite dans son secteur L’enseigne s’est dotée d’un laboratoire d’essais qui teste chaque année les performances d’environ 1 500 produits en toute indépendance par rapport aux constructeurs dans les conditions d’utilisation des consommateurs Pour évaluer les produits de manière impartiale le laboratoire d’essais dispose des appareils de tests les plus évolués et fait même réaliser des bancs de mesures spécifi ques sur un cahier des charges très strict Un tel équipement et une telle diversité de mesures en font un laboratoire unique au monde Les résultats de ces tests sont publiés dans des dossiers techniques comparatifs imprimés à plus de 6 000  000 d’exemplaires par an et disponibles gratuitement en magasin Ils sont également disponibles sur le site Internet de l’enseigne 150 000 dossiers sont téléchargés chaque mois sur le site Fnac com La protection et la promotion du savoir faire des marques de LuxeLa protection des savoir faire est un sujet stratégique pour l’ensemble des marques du Gucci Group Toutes dév el o p p en t d e s p ro g r a mme s en la m a t i ère q ui s’appuient sur 3 piliers complémentaires  une production pr incip alement europ éenn e le so utien aux éc oles d’artisanat d’art et des relations partenariales pérennes avec les fournisseurs La production des pièces vendues par les marques du Gucci Group est principalement européenne Elles sont même avant tout fabriquées en Italie et en France car ces deux pays disposent des savoir faire permettant aux marques de maintenir leur exigence en matièr e de q ual ité De man ière p lu s p r écis e l es mar q ues font même fabriquer leurs produits dans des zones géographiques très précises en lien avec les techniques locales que leurs produits exigent Gucci produit ainsi majoritairement dans la région Toscane Bottega Veneta s’appuie de son côté sur des artisans de la Vénétie alors que Sergio Rossi capitalise sur les savoir faire de la région de L’Émilie Romagne en Italie également La Suisse constitue pour sa part le lieu de fabrication des produits horlogers vendus par l’ensemble des marques du Gucci Group en raison de la très forte expertise de la région en la matière Soucieuses de conserver développer et promouvoir les savoir faire locaux dont elles ont besoin les marques travaillent parallèlement à soutenir les écoles d’artisanat d’art localisées sur leur territoire d’implantation Ainsi Bo uc her on a d év elo p p é d ep ui s p lus i eurs a nn ées un partenariat avec l’École de la Joaillerie à Paris Ce partenariat vise à soutenir des jeunes dans leur parcours professionnel en leur permettant notamment de réaliser leur apprentissage dans les ateliers de la Maison De son côté Bottega Veneta qui porte une attention toute particulière à la protection de son réseau d’artisans a directement créé son école  la Scuola diella Pelleteria Celle ci enseigne à des étudiants pendant 3  années les techniques de tressage utilisées pour fabriquer une partie des produits vendus par la Maison Italienne Grâce à ce dispositif Bottega Veneta assure le maintien d’un savoir faire exceptionnel et contribue au développement économique de son territoire À l’issue de leur formation ce sont 10  étudiants de la première promotion qui ont rejoint les ateliers de la marque en 2009 Dans le même esprit notons enfi n que la Maison Yves Saint Laurent a développé un programme visant à transférer certains savoir fair e internes en particulier les compétences « couture » entre les collaborateurs les plus expérimentés et les derniers arrivés Enfi n les marques du Gucci  Group développent des relations partenariales pérennes avec leurs fournisseurs À titre d’exemple 9 0  % d es fournisseur s de Gucci travaillent pour la Maison depuis plus de 10  ans Outre les relations stables les marques veillent à accompagner le dév elo pp ement de leu r s fo ur nis s eur s Dans c e contexte Bottega Veneta et Gucci ont par ex emple développé une d émarche d e certificatio n SA   8000 qui est unique dans le secteur du Luxe (cf   enjeu n°  3) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR115RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 6  Promouvoir des produits et usages responsablesÀ travers ce programme les marques reconnaissent leur attachement à la production italienne et leur volonté de développer les fournisseurs quelle que soit leur taille Tous les fournisseurs Gucci sont en effet formés aux enjeux de la responsabilité sociale à travers ce programme et disposent ainsi de pratiques responsables certifi ées par un tiers externe La traçabilité des matières premières pour protéger la biodiversitéEn 2010 année déclarée Année Internationale de la Biodiversité par les Nations unies le groupe PPR a développé des programmes en matière de protection de la biodiversité Le groupe PPR a donné sa priorité à 4  sujets indispensables à la bonne conduite de ses activités  le cuir les peaux précieuses la fourrure et le bois Le cuir les peaux précieuses et la fourrure Les marques de Gucci  Group utilisent majoritairement dans leurs collections du cuir bovin qui provient d’Europe et notamment de Fra nce Par ailleurs Gucci  Group assure également la traçabilité des peaux précieuses utilisées p ar ses ma rq ues   (alliga tors c ro cod iles et pythons principalement) qui ont d’ailleurs fait l’objet d’une vérifi cation par les Commissaires aux comptes de PPR en 2009 Toutes les peaux précieuses proviennent de fermes d’élevage ou pour les peaux issues de la chasse de ventes aux enchères Elles sont accompagnées de certifi cat attestant de leur origine légale afi n de ne pas menacer la sur vie des espèces conformément aux exigences de la Convention CITES À noter que Gucci  Group est également membre du groupe de travail Sustainable Luxury mis en place par l’organisation BSR (Business for Social Responsibility) v i s a n t n o ta mmen t à l ’él a bo r a ti o n d ’u n e p o li ti q u e ambitieuse et transparente en matière de sourcing et de traçabilité des cuirs et des peaux précieuses Chez Puma les enjeux du cuir sont également pris en compte en vue de pouvoir assurer l’origine des peaux utilisées Face à l’enjeu mondial de cette problématique la marque a décidé en 2010 de travailler conjointement avec d’autres entreprises et plusieurs ONG au sein du LGW (Leather Working Group) La marque s’est d’ailleurs fi xée comme objectif d’utiliser uniquement du cuir en provenance de tanneries certifi ées LWG En 2010 Puma travaillait déjà en majorité avec des tanneries répondant aux standards LWG ou en cours de certifi cation Concernant la fourrure son utilisation reste très limitée au sein du Gucci Group et est même bannie par certaines marques comme Stella McCartney et Bottega Veneta Bien que cette utilisation soit restreinte le Gucci Group a lancé en 2010 une réfl exion en vue d’encadrer le recours à la fourrure dans les collections Les diamants et l’orBoucheron Gucci et Bottega Veneta veillent à s’assurer de la traçabilité des diamants utilisés et à en garantir l’ o rig i ne Pour c ela l es 3   m a rq u es res p ec t ent l e processus de Kimberley qui vise à certifi er l’origine des diamants vendus sur le marché international Initiée par l’ONU les États producteurs de diamants l’industrie du diamant et les ONG cette disposition a pour but de lutter contre le fi nancement de guérillas en zones de confl it via la vente de diamants provenant de zones contrôlées par des forces ou factions opposées aux gouvernements en place Au delà du respect du processus de Kimberley ces 3  marques sont soucieuses de développer des pratiques responsables au sein du secteur de la joaillerie et sont donc membres du RJC (Responsible Jewellery Council) Cette Organisation agit pour la généralisation de pratiques sociales et environnementales responsables et transparentes dans la fi lière joaillière de la mine au point de vente Boucheron est membre du RJC depuis 2006 Gucci depuis 2009 et Bottega Veneta depuis mai 2010 Bien qu’il soit complexe de tracer les métaux précieux depuis leur origine certaines marq ues du Gr oup e s’engagent en vue de soutenir un approvisionnement plus responsable de ces métaux précieux Boucheron est ainsi signataire depuis janvier 2009 de la campagne No Dirty Gold qui vise comme son nom l’indique à assurer le respect de l’environnement et des droits et libertés des travailleurs par les entreprises d’exploitation minière aurifère Le bois dans l’ameublementCo ncernant les enjeux d e tra ça bilité du bois da ns l’ ameub lement le gr oupe PPR a co ntinué en 20 10 la d ém arc he in iti ée en 2 00 9 vi sa nt à r enfo rc er la connaissance de l’origine des bois dans les produits commercialisés par ses marques et à formaliser leurs niveaux d’exigence en la matière au delà du respect de la Conv ention C ITES L’ année 2 01 0 a a insi été marquée par le lancement d’un module de formation « bois » à destination des directions achats sourcing et marketing produits et animé en partenariat avec l’ONG TFT Ce module qui s’est voulu pragmatique a permis d’expliquer les enjeux actuels du sourcing bois avec un zoom sur les zones et les essences à risque ainsi que les conséquences pour leur activité du règlement FLEGT n°  995 2010 (1) Ce module de formation comprenait également un éclairage sur les différents labels existants dan s le s ec teur d u b oi s en vu e de pr ésent er aux personnes présentes les caractéristiques de chacun d’entre eux En plus de ce module une méthodologie d’évaluation de la chaîne d’approvisionnement bois a également été développée en 2010 permettant aux enseignes concernées de s’auto diagnostiquer et d’identifi er les éventuelles zones à risques (en termes d’essences de pays d’origine…) dans leur chaîne logistique (1) Le règlement FLEGT – Forest Law Enforcement Governance and Trade – a été publié au journal officiel européen en octobre 2010 Il établit des obligations incombant aux distributeurs et opérateurs qui mettent pour la première fois sur le marché européen du bois et des produits dérivés 116DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 6  Promouvoir des produits et usages responsablesE n r a i s o n d e l a c e s s i o n d e C o n f o r a ma e t d e Fnac  éveil  &  jeux Redcats devient la seule branche concernée par ces enjeux au sein du groupe PPR En accord avec la méthodologie développée Redcats a ainsi lancé en 2010 une étude menée en interne afi n de connaître l’origine géographique du bois commercialisé par ses marques Les résultats de l’étude ont permis à la Branche d’identifi er des futures étapes pour sa politique bois et vont permettre de r enforcer les pr océdures internes déjà existantes La Branche dispose en effet d’engagements fermes notamment vis à vis du teck (moins de 2 % des ventes de produits en bois) puisqu’elle demande à ses fournisseurs des documents attestant l’origine du bois depuis l’autorisation par les autorités du prélèvement dans la forêt avec traçabilité des lots utilisés jusqu’à la fabrication du produit fi ni Enfin Redcats a continué en 201 0 à fair e vivre son partenariat avec l’ONG brésilienne ESSOR dans le cadre d’un projet de replantation d’arbres dans le Nord et le Nord Est du Brésil Dans le cadre de ce partenariat historique lancé en 2003 la Branche s’associe à ses fournisseurs brésiliens qui avec Redcats reversent une partie des achats effectués dans le pays dans ce programme Les arbres replantés sont principalement des espèces d’arbres fruitiers qui permettent ainsi à des familles démunies de revendre sur le marché les fruits récoltés Depuis le début de ce partenariat près de 350 000 arbres ont ainsi été plantés À noter enfi n que le Groupe est consommateur de bois dans le cadre de sa consommation de papier Concernant ces enjeux spécifi ques PPR dispose d’une politique de référencement de papier responsable (cf  enjeu n° 5) LE DÉVELOPPEMENT DE PRODUITS RESPONSABLESE n la ma t ièr e les a c t io n s d es B ra nc h es s e s on t structurées en 2010 autour de 2 axes  l’appropriation des principes de l’éco conception dans le développement des produits et le recours à des matières biologiques L’appropriation des principes de l’éco conception dans le développement des produitsL’éco conc ep tion co nsiste à intég rer l’imp act d’un produit sur l’environnement dès sa phase de conception De ce fait cette démarche repose sur une approche globale et multicritères de l’environnement et est fondée sur la prise en compte de toutes les étapes du cycle de vie des produits Année après année le nombre de produits éco conçus augmente Si les Branches ne commercialisent qu’un nombre limité de produits éco conçus au sens strict du terme toutes travaillent au développement de produits qui s’inscrivent dans la logique de l’éco conception Cela se traduit dans un premier temps par la mise en place de politiques volontairement restrictives vis à vis de certaines substances chimiques Puma dispose ainsi de sa liste restrictive de substances chimiques (The Puma Restricted Subtstances List) qui limite et bannit plusieurs dizaines d e substanc es chimiques considérées comme dangereuses pour l’Homme et la nature Ces restrictions concernent un certain nombre de métaux lourds le formaldéhyde et divers phtalates À noter que Pum a interdit d epuis plus ieurs années l’utilisation du PVC pour l’ensemble de ses produits et ses emballages Cette politique est mise en lumière auprès des consommateurs par des étiquettes « PVC free » De son côté Redcats France a également appliqué dans sa collection Printemps Été 2010 son programme visant à bannir certains phtalates de ses produits comme par exemple dans les matières de recouvrement des sièges vendus par la Branche Outre les phtalates la Branche travaille actuellement au déréférencement des produits comportant des PVC Seuls les matelas pneumatiques majoritairement en PVC sont encore tolérés mais ils ne doivent pas contenir certains phtalates Dans le cadre de ces programmes de substitution la Branche travaille en collaboration avec ses fournisseurs en vue de trouver des substitutions possibles En 2010 La Redoute a également travaillé sur le référencement de produits disposant du label Oeko Tex garantissant au consommateur que le produit qu’il achète ne contient pas de substances chimiques dangereuses présentant un risque pour la santé et l’environnement La Redoute s’est fi xé comme objectif que 100 % de sa gamme de linge de maison  – Scenario – dispose de ce label La re c her c he de ma ti ères p r emi ères in n ov an t es respectueuses de l’environnement est également un élément important dans le cadre du développement de produits responsables Gucci Group a ainsi lancé en 2009 le premier doctorat en technologie durable appliqué à l’industrie du luxe Créé en partenariat avec le Central Saint Martins College of Art and Design l’objectif de ce pôle de recherche est d’encourager la technologie et la convergence afi n d’améliorer l’interface entre science et design la recherche sur le développement durable l’évolution des produits textiles et des nouvelles applications Dans le cadre de ce projet Gucci  Group a organisé  à Londres en 2010 le Sustainable Luxury Designer’s Forum au sein du Central Saint Martins College of Art and Design Innovation Centre à destination des équipes R&D des DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR117RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 6  Promouvoir des produits et usages responsablesmarques du Gucci Group Ce séminaire a été l’occasion de découvrir les nouveaux matériaux durables ainsi que les dernières technologies existantes et d’approfondir les possibilités d’utilisation Ce fut également une véritable opportunité pour les marques de prendre conscience de l’importance grandissante des enjeux du développement durable dans le secteur du luxe en matière de création et de design Yves Saint Laurent a lancé depuis juin 2009 3 collections cap sules ap pelée New Vint age créées à par tir de tissus inutilisés provenant des collections antérieures En inscrivant le recyclage et la réutilisation des matériaux au cœur d’un processus créatif Stefano Pilati Directeur de création de la marque réussit à créer des pièces uniques qui allient raffi nement féminin et développement d ura b le De pa r s on co nc ep t c réat if la co llec ti on se co mp os e seulement d’ une centaine de pièces disponibles uniquement dans les trois flagships de la marque à Paris New York et Londres Les 3 collections New Vintage ont connu un véritable succès dès leur sortie Le recours aux matières biologiquesEn 2010 les Branches du Groupe ont co ntinué par ailleurs à proposer à leurs clients des produits en matières biologiques Dans la continuité des efforts menés en 2009 l’année 2010 est marquée par un renforcement du nombre de produits responsables Puma a ainsi développé en 2010 plusieurs gammes de produits en coton biologique à l’instar des collections Play  For Life et Jamaica Jam Au total Puma a ainsi vendu deux millions de pièces en coton biologique qui correspond à 3 15  % de l’ensemble des collections Puma Afi n d’atteindre son objectif de commercialiser 25  % de produits responsables d’ici à 2015 Puma a pour objectif que 10 % de l’ensemble de ses collections soit en coton biologique d’ici à fi n 2011 Dans le cadre de s on engagem ent en fav eur de la promotion du coton biologique Puma est également membre de l’organisation à but non lucr atif Org anic Exchange devenue Textile Exchange Cette organisation soutient la culture et l’utilisation du coton biologique et de manière plus générale la promotion du textile durable Outre les produits en coton biologique la marque a continué de soutenir en 2010 l’Initiative Cotton m ade in Africa porté par la fondation Aid by Trade À travers ce programme Puma se procure un coton en provenance d’Af riq ue prod uit d ans une démarche d’a griculture raisonnée et plus responsable vis à vis des producteurs Les fermiers reçoivent en effet un prix plus élevé pour leur coton et disposent d’un marché plus régulier ce qui leur pr ocure des revenus p lus sta bles De plus l’utilisation réduite des pesticides dans la culture du coton m ade in Africa contribue à la protection de leurs terres Actuellement le programme Cotto n m ade in Afr ica permet à 130  000 petits agriculteurs et un million de familles de produire et de distribuer plus de 85 000 tonnes de coton chaque année Puma qui soutient l’initiative depuis le printemps 2008 a commercialisé 1 5 million de pièces labellisées Cotton m ade in Africa en 2010 ce qui représente 2 4 % de l’ensemble des collections Puma À noter que tous les produits faits à partir de Cotton m ade in Africa disposent d’une étiquette spécifi que destinée à expliquer la démarche aux consommateurs De son côté Redcats a continué en 2010 à commercialiser des produits en matières biolog iques au tr avers de ses différentes marques La  Redoute a ainsi proposé à s es clients une centaine de référ ences en coton biologique comprenant du linge de maison ainsi que du prêt à porter hommes femmes et enfants La Redoute appose à proximité des produits en coton biologique un pictogramme vert «  Respecter la nature  » permettant de mettre en avant le caractère responsable du produit Seuls les produits pouvant justifi er leur origine biologique peuvent bénéfi cier de ce pictogramme Au sein du groupe Redcats l’année 2010 a été marquée par une nette augmentation des références en coton biologique chez Vertbaudet et Cyrillus Ainsi après une année 2009 déjà caractérisée par un accroissement des références biologiques notamment dans ses produits de décoration Vertbaudet a pratiquement doublé en 2010 le nombre de ses références biologiques Ce sont ainsi près de 100 références qui ont été proposées à la vente cette année contre 55  en 2009 regroupant des produits de linge de maison et du prêt à porter enfants et f utur es mamans De la même manière C yrillus a largement augmenté le nombre de ses références en 2010 puisque l’enseigne a plus que doublé les produits en coton biologique dans son offre So m e wh e re a ma in t e n u s e s e ff o rt s en 2 0 1 0 lu i permettant de commercialiser 20  % de  produits en matières premières biologiques ou innovantes pour l’environnement – laine (1) coton (2) denim (3) Somewhere a lancé sa première gamme en matière biologique en 2005 et n’a cessé depuis d’augmenter le nombre de références En 2010 la marque avait annoncé qu’elle souhaitait que 1  produit sur 3  de sa collection soit en matière respectueuse de l’environnement objectif que la marque n’a pas pu atteindre en raison de contraintes d’approvisionnement À noter enfi n que Stella McCartney a continué de proposer des collections biologiques à ces clientes Depuis sa première collection en 2008 de sous vêtements la créatrice développe deux fois par an au printemps et à l’automne des collections capsules (4) en matières biologiques (1) Laine  laine issue d’élevages respectueux de l’environnement (2) Produits fabriqués à partir de matières issues de l’agriculture biologique (3) Fils créés à partir de matières recyclées (4) Mini collections proposées en édition limitée et lancées en dehors du calendrier traditionnel de la mode 118DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 6  Promouvoir des produits et usages responsablesPPR s’est do nné po ur o bjectif d’o ff rir à s es clients les moyens d’agir en tant que «consom’acteurs» En 2010 le Groupe a continué de sensibiliser ses clients au développement durable et toutes les Branches développent désormais des opérations de produits partage avec le monde associatif La promotion d’une prise de conscience en faveur du développement durableL’a chage environnemental des produitsD a ns l e c ad re d u Grenel le d e l’ env iro nnement  (1) le g ouv ern em en t f ra nça is a déci dé de g énéralis er l’affi chage des informations environnementales sur les produits et services Pour cela une plateforme animée par l’ADEME (2) et abritée par l’AFNOR (3) a été mise en place en vue d’élaborer un «  Référentiel de bonnes pratiques » Cette plateforme vise également à défi nir par catégorie de produits une méthodologie permettant de défi nir le mode de calcul du contenu en CO2 des produits devant faire partie de l’affi chage environnemental et de d éter miner les 2  autr es principaux impa cts s ur l’environnement qui devront également faire partie de l’affi chage environnemental Ces deux autres impacts seront spécifi ques à chaque catégorie de produits Dès le lancement de la démarche le groupe PPR a souhaité y être associé et a donc participé aux différents échanges dans le cadre de la plateforme ADEME AFNOR Au delà des échanges deux Branches de PPR ont souhaité de manière volontaire et proactive lancer des projets pilotes permettant de venir alimenter les réfl exions en cours au sein des groupes de travail sectoriels Dès 2009 la Fnac qui est membre du groupe de travail sectoriel n°  2 (matériels équipement consommateur d’énergie piles et accumulateurs) a lancé un vaste projet d’expérimentation sur les téléviseurs une première en France Outre les enseignements tirés par le groupe de travail – dans le cadre des téléviseurs la consommation énergétique pendant la phase d’utilisation représente la principale source d’émission de CO2  – ce projet a permis à la Fnac de proposer à ses clients un nouvel axe de lecture dans son cahier technique destiné aux téléviseurs  un axe environnemental Le Laboratoire d’Essais de la Fnac qui a piloté le projet ajoute désormais une note environnementale (une deux trois ou quatre feuilles) correspondant à l’empreinte carbone générée par l’utilisation des téléviseurs aux côtés des critères habituellement retenus (contraste couleur directivité et mouvement…) Cette empreinte est calculée grâce aux mesures de la consommation énergétique des appareils effectuées de façon identique par chaque fabricant selon la réglementation européenne C e pe n d a n t d a n s u n s o u c i d ’ i n d é p e n d a n c e e t d’objectivité le Laboratoire d’Essais Fnac contre teste de manière aléatoire des modèles afi n de vérifi er l’exactitude des données utilisées L’a ffichage environnemental des téléviseurs est en vigueur sur les étiquettes prix en magasin et sur Fnac com depuis avril 2010 en plus d’être disponible dans les dossiers techniques De son côté Redcats à travers sa marque Somewhere a également joué un rôle moteur dans le cadre de cette pla tefo rme p uisq ue la Branche a lanc é en 2010 un projet d’expérimentation portant sur 5  catégories de produits textile  (tee shirts pull chemise manteau et pantalon) Somewhere a souhaité se lancer dans cette initiative dans un triple objectif  alimenter les réfl exions du Groupe de travail sectoriel n° 5 (Habillement textile de maison chaussures et maroquinerie) acquérir une expertise interne et être en mesure de proposer à ses clients un affi chage environnemental sur une gamme de produit Pour réaliser cette étude Somewhere a travaillé conjointement avec un cabinet expert tout au long de l’année 2010 Au fur et à mesure du projet la marque a partagé les avancées de cette étude avec le groupe de travail La mise en avant des produits responsablesEn tant que prescripteur de produits le groupe PPR souhaite donner la possibilité à ces consommateurs de mieux comprendre et plus facilement sélectionner les produits responsables qui leur sont proposés Puma a a ins i lancé en avril  2010 son S Index pour Sustainability Index (Indice de développement durable) Cet indice vise à expliquer aux consommateurs en quoi le produit Puma qu’ils achètent est un produit durable et à leur assurer qu’il répond en conséquence à des critères sociaux et environnementaux reconnus Pour obtenir le S Index les produits doivent en effet répondre à un cahier des charges précis prenant en compte les conditions de production du produit et le caractère responsable des matières premières utilisées (C oton biologique coton labellisé Cotton m ade in Africa Polyester recyclé matières premières issues du commerce équitable caoutchouc naturel…) À terme Puma s’est fi xé comme objectif que 50  %  de ses collections internationales de chaussures de vêtements et d’accessoires et que 100 % de ses emballages puissent disposer du S Index en 2015 De son côté Redcats a développé en 2010 plusieurs initiatives a llant da ns le même sens So mew here a ainsi mis à l’honneur ses produits biologiques (20 % de l’offre) auprès de ses clients en lançant l’opération BIO à l’occasion de la semaine du développement durable en F rance qui s’es t déroulée d u 1er au 7  avril 2010 Le dispositif s’est voulu très impactant visuellement  en magasin les produits bios étaient balisés des étiquettes ont été ajoutées sur les cintres Des vitrines dédiées aux (1) La loi Grenelle 2 est le nom commun de la loi n° 2010 788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (2) ADEME  Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (3) AFNOR  Agence française de normalisation DES CLIENTS RESPONSABLES ET SOLIDAIRES DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR119RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 6  Promouvoir des produits et usages responsablesproduits biologiques ont également été mises en place L’opération a également été relayée sur le site Internet de la marque Parallèlement et toujours en 2010 La Redoute a travaillé à développer une «  green boutique » visant à créer un espace dédié sur son site Internet regroupant l’ensemble des produits responsables en ligne Ce projet s’est traduit par la réalisation d’un cahier des charges permettant de défi nir les critères justifi ant la présence des produits dans la green boutique 6 catégories de produits ont été prévues  le petit électroménager le gros électroménager image et son le prêt à porter le linge de maison et les meubles décorations et literies Cet espace a également été pensé pour être également un lieu d’information sur la collecte des équipements usagés Accompagner les clients dans l’utilisation des produits qu’ils achètentDans le cadre de son activité la Fnac a poursuivi en 2010 son programme de collecte de cartouches d’encre et d e télépho nes po rta bles en vue de f av oriser le recyclage et ou le réemploi de certains produits vendus par l’enseigne L’opération de collecte de cartouches d’encre mise en place depuis 2005 a ainsi permis d’en recycler 102  000 en 2010 Concernant la collecte de téléphones portables intitulée «  Donnez une deuxième vie à votre téléphone portable  » la Fnac travaille en partenariat avec Emmaüs Grâce à ce programme la Fnac met à disposition de ses clients au sein de ses magasins des bornes de récupération de téléphones portables usagés Ces appareils sont ensuite collectés triés et testés no tamment au s ein d es Atelier s du Bocage entreprise de réinsertion et fi liale d’Emmaüs En 2010 plus de  3 000 téléphones portables ont ainsi été récupérés En plus de s es programmes historiques la Fnac a réalisé en 2010 une importante campagne de sensibilisation auprès de ses adhérents En juin  2010 les 2  millions d’adhérents de la Fnac en France ont ainsi reçu via leur magazine Contact un «  mini guide des éco gestes » À travers quelques exemples d’éco gestes des chiffres clés des éclairages et des conseils la Fnac a invité ses adhérents à construire avec elle une démarche d’éco respo nsab ilité partagée Dans ce mini guid e 3  univers ont été plus pa rticulièrem ent a bordés  en lien a vec les activités de l’enseigne  la téléphonie l’informatique et la télévision De son côté Daxon a invité en 2010 ses clients à partager sur leur façon de « consommer responsable » Pour cela l’enseigne a organisé un concours intitulé «  Quel est votre éco geste pour la planète    » qui a permis de recueillir des bonnes pratiques et qui a donné naissance à un guide de conseils pratiques permettant de mieux consommer Ce concours a par ailleurs été l’occasion pour le Pôle Senior de proposer une gamme de produits avec « un plus environnemental » à tarifs réduits (brise jet économiseur d’eau lampe de poche sans pile ni prise de courant…) Enfi n Stella McCartney a profi té de la refonte de son site Internet pour créer une rubrique développement durable destinée à ses clients Cette rubrique intitulée Green me propose aux fans de la marque de mieux comprendre l’engagement de la créatrice mais leur offre surtout les moyens de s’associer à l’engagement de Stella McC ar tney À  traver s des illustrations des témoignages et la diffusion des « petits trucs de Stella » pour être plus respo ns able chez s oi (Green tips at Home) les internautes peuvent ainsi être eux mêmes des consommateurs responsables au delà de leur acte d’achat Le soutien à l’année internationale de la Biodiversité en 2010À l’occasion de l’année de la Biodiversité Puma a noué en 2010 un partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) dans le cadre de l’opération Play for life La marque a ainsi profi té de la première Coupe du Monde de la FIFA (1) sur le continent africa in p our mener une impo rtante ca mpa gne d e sensibilisation en Afrique et à l’échelle mondiale en faveur de la protection de la biodiversité C e t e n g a g e m en t s ’e s t ég a le m e nt t r a d u it p a r l e reversement d’ une par tie de la vente des pr oduits spécialement conçus par la marque à l’occasion de la campagne Play for life à des projets du PNUE en faveur de la biodiversité en Afr ique Afin d’impliquer un maximum de per sonnes dans cette campag ne Puma a eu l’idée de faire voter les internautes pour qu’ils choisissent les 3  projets de conservation qu’ils souhaitaient voir sélectionnés Suite aux votes ce sont le projet The African Lion  King Without A Kingdom le projet Transboundary Migration Corridors for Elephants in Ivory Coast and Liberia et le projet GRASP (Great Apes Survival Partnership)  Promoting Community Participation in Gorilla Conservation qui ont été soutenus par la marque De son côté Gucci Group a soutenu en 2010 la création d’une plateforme intitulée Bio Trade Initiative à destination de l’industrie de la Mode Cette plateforme initiée par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et pour laquelle Gucci Group est membre du Comité consultatif vise à promouvoir la c ollaboration intra industrie en vue d’acc roîtr e la connaiss ance et la co mpréhension d es liens entr e l’industrie et de la biodiversité Elle vise également à soutenir les ef for ts internationa ux visa nt à créer un engagement plus effi cace du secteur privé pour lutter contre la perte de biodiversité et à le sensibiliser sur l’importance du problème En tant que membre actif de cette plate forme Gucci Group a participé à la dixième réunion de la Conférence des Parties (COP  10) de la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui a eu lieu en octobre 2010 à Nagoya au Japon (1) FIFA  Fédération Internationale de Football Association 120DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 6  Promouvoir des produits et usages responsablesLa Redoute promeut les créateurs engagés en faveur de la mode éthiqueEn 2 010 La  Redoute a une no uvelle fois particip é à l’Ethic al Fashio n Show un s alon dédié à la mod e éthique à Paris Cet événement annuel a pour mission de faciliter les relations commerciales et le dialogue entre les différentes entreprises concernées par les thèmes du développement durable dans le textile et le design Le Redoute remet depuis 2006 à cette occasion le prix «  Entreprendre la Mode Éthique avec La  Redoute  » Les créations du lauréat du prix sont distr ibuées sur laredoute fr permettant ainsi d’offrir à la jeune création un tremplin et de renforcer l’engagement de la marque lauréate dans la voie d’un commerce éthique En 2010 c’est la marque néerlandaise Studio JUX qui a séduit le jury par ses créations épurées et équitables Toutes les pièces sont en effet constituées de matériaux durables comme le coton biologique le bambou ou le polyester et le cuir recyclés Les pièces sont fabriquées au Népal dans des conditions socialement responsables Dès la saison Automne Hiver 2011 la marque proposera donc sa collection sur tous les sites mar chands de La  Redoute en France et à l’international La marque lauréate en 2009 a pour sa part été mise en avant dans la saison Automne Hiver 2010 Ce sont 10 références qui ont ainsi été proposées aux clientes de La  Redoute et 2 049 pièces qui ont été vendues Le développement d’o res de produits partageLa volonté de PPR de promouvoir auprès de ses clients d es u sa ges r es p ons a bles pous se l’ ens emb le d es marques du Groupe à offrir la possibilité aux clients de soutenir des associations à travers leurs actes d’achats Pour cela les 4 Branches du Groupe donnent les moyens à leurs clients de participer à des opérations de produits partage Le produit partage est un produit ou un service réalisé par une entreprise et à destination d’un particulier d’une association ou d’une autre entreprise sur lequel sans majoration de prix une somme prédéterminée est versée au profi t d’une cause Gucci GroupLe Gucci Group et ses marques sont tr ès engagés dans le dévelop pement de p ro duits resp onsa bles Cette volonté se traduit par une approche innovante de design de produits ainsi que par la mise en place de pa rtenariats av ec des o rganisations de défense de l’envir onnement Boucheron a ainsi reversé 5  % des bénéfi ces de sa collection haute joaillerie Inspira également exposée au Fine Arts Museum of Montreal au profi t de la One Drop Foundation pour la préservation des ressources en eau Stella McCartney a poursuivi son soutien à l’initiative Meat Free Monday (Lundi Sans Via nd e) qui cherche à sensibiliser au c ha ngem ent climatique lié à la consommation excessive de viande Une ligne de Tee shirts en édition limitée a été créée à cette occasion En 2010 Gucci a de son côté pérennisé son partenariat avec l’Unicef avec une donation de 1 million de dollars et la création de produits partage au profi t du programme Schools for Africa Depuis le début du partenariat en 2005 ce sont ainsi plus de 9  millions de dollars qui ont été versés à l’Unicef À l’occasion de l’ouverture de son flagship à Singapour Gucci a créé une collection spéciale d’habillement pour enfants dont l’intégralité des ventes a été reversée à l’association Mainly I Love Kids (MILK) qui soutient les enfants défavorisés à Singapour À noter que Francesco Russo Directeur de la Création de Sergio Rossi a dessiné des modèles de chaussures exclusivement destinés aux ventes aux enchères du China Style Awards de Marie Claire et du 160e anniversaire de Lane Crawford dont les fonds récoltés ont permis de soutenir des associations locales PumaDa n s l e c a d re d e s e s p a r t e n a r i a t s P u ma c r é e régulièrement une ga mme de pro duits spécifiques dont le bénéfice d es ventes contribue au projet de l’association soutenue Ainsi dans le cadre de l’année Internationale de la Biodiversité PUMA Safe a organisé la campagne Play for Life en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP) Puma s’est ainsi engagé à reverser 100  % des bénéf ic es des ventes de la ligne Africa Unity au profi t de cette campagne L’Africa Unity Kit a été conçu comme le premier « continental kit » Il a été utilisé par les 12 équipes de football africaines sponsorisées par Puma pendant la Coupe Africaine des Nations et la Coupe du Monde en Afrique du Sud Reconnu offi ciellement par la FIFA l’Africa Unity Kit représente non seulement une initiative unifi ée pour une cause globale mais également le versement de plus de 800 000 dollars générés par la vente de produits associés au profi t de trois initiatives environnementales de défense des espèces menacées en Afrique E n 20 1 0 PU MA P ea c e a d e no u v ea u so u te nu l a campagne One Day One Goal en partenariat avec l’a ssociation Peace One Da y D es kits de footballs constitués de tee shirts fabriqués avec du coton labellisé Cotton m ade in Africa et de ballons issus du commerce équitable ont été distribués aux équipes des 194 pays participants Des produits de cette ligne sont également donnés directement à l’association pour qu’elle puisse les revendre en ligne Enfi n PUMA Creative a également conçu et diffusé de nombreux produits pour soutenir les campagnes marketing d’événements partenaires dans le cadre des Creative Africa Network et Creative Caribbean Network FnacÀ la Fnac le dévelop pement d ’of fres d e prod uits partage est une tradition qui s’inscrit dans l’engagement sociétal de la marque En France l’enseigne a vendu plus de 25 000 exemplaires des albums photos « Géo » « Magnum  » «  Boulat  » «  Burnett  » et c’est l’intégralité des bénéfi ces qui a été reversée à l’association RSF (Reporters Sans Frontières) qui lutte pour la défense de DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR121RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 6  Promouvoir des produits et usages responsablesla liberté d’expression dans le monde En 2010 l’offre de pr oduits p artage s’est fo rtement développée à l’international  en Suisse 74  produits partage (livres CD DVD…) ont été proposés durant la période de noël et 8  354  euros ont été reversés à des associations défend ant l’enfance en d iffic ulté  En Ital ie un CD spécifi que Save The Children réalisé par des artistes italiens reconnus a été vendu à 1  033 exemplaires au profi t de la scolarité d’enfants éthiopiens  Au Portugal 4 livres et 1 CD ont été vendus au profi t l’association AMI (Assistance Médicale Internationale) pour un montant global de 8 170 euros En Belgique l’intégralité des frais d’inscription du marathon photo 2010 a été reversée à l’association Clap Education engagée dans l’accès à la Culture pour les familles défavorisées  en Espagne la ve nte d e p r o d ui ts pa rt a ge a p ermis d e v er s er 3 409 euros à la Croix Rouge espagnole Dans le cadre de son programme d’adhésion solidaire lancé en 2008 la Fnac propose à ses adhérents de faire don de leurs points fi délité  acquis dans le cadre de leur adhésion Tous les 4  000  points fi délité Fnac l’adhérent dispose d’un chèque cadeau d’un montant de 10 euros qu’il peut choisir de verser à une des quatre a s s o c ia ti on s p art ena i res d u p ro g ram me  l’ a p fEE (a sso ciatio n pour f av oriser l’égalité des c hances à l’école) la FIDH (Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme) RSF (Reporters Sans Frontières) et Emmaüs Ateliers du bocage (entreprise d’insertion qui agit contre la fracture numérique) Au total en 2010 plus de 10  000 euros ont été versés à ces associations RedcatsToutes les marques et enseignes de Redcats ont une no uv elle fois réaffirmé en 2010 leurs engagements s o c i é t a u x e n d é v e l o p p a n t d e s g a m m e s d e produits partage En 2 01 0 en pa rtena ria t av ec la Fond a tio n Elle la Redoute a poursuivi son soutien au programme ELLE Solidarité Mode Cette initiative permet à 3 jeunes fi lles sans moyens fi nanciers d’entreprendre des études de stylisme La Redoute a ainsi vendu en produits partage un sac dessiné par la lauréate de la troisième promotion ELLE Solidarité Mode Delphine Katterbach au profi t de l’association Fort du succès des années précédentes C y r i l l u s a r e c o n d u i t s o n s o u t i e n à l ’a s s o c i a t i o n L’enfant  @  l’hôpital qui équipe forme en informatique et accompagne les enfants et les adolescents malades et han dic ap és h os pita lis és d ans un e cin qua ntai ne de services pédiatriques en France La marque s’est ainsi engagée à reverser 5  euros à l’association sur les 9 90  euros issus de la vente d’un bracelet Liberty entre début novembre et fi n décembre 2010 Les fonds récoltés 35  000  euros serviront à équiper et animer des ateliers d’informatique à Paris (La Pitié Salpêtrière) Strasbourg Toulouse et Brest Apr ès Cyrillus en 2009 Vertbaudet a développé en 2010 un partenariat avec l’association à but humanitaire ABC d’Ailleurs en f aveur de l’éducation au Mali via la c on struc tio n d ’éc ol es et le pa rr ain ag e sc ola ire À  l’occasion de son opération « Rentrée des classes  » les clients et collaborateurs de Vertbaudet se sont ainsi vus proposer l’achat d’une trousse à 3 euros l’intégralité de cette somme étant reversée à l’association Les fonds récoltés et le soutien de Vertbaudet ont permis de reverser 29 280 euros qui permettront la construction d’une éc ole prima ir e da ns le villag e de Banankoro Le  partenariat noué entre Vertbaudet et l’Unicef a lui permis de reverser au travers de plusieurs opérations sur son site Internet et dans ses magasins plus de 135 000 euros à l’association en 2010 Aux États Unis les marques de Redcats USA s’engagent chaque année en faveur de projets locaux nationaux c om me in te r n a ti o na u x W o m a n W it h in a r ev er s é 40  000  dollars grâce à la vente d’un sac réversible en coton biologique à l’association Carol M   Baldwin Breast Cancer Research Fund qui soutient la recherche de traitement contre le cancer du sein L’association Susan G   Komen for the Cure soutenant également la recherche contre le cancer du sein a été parrainée en 2010 par la marque Avenue Plus de 75 000 dollars ont ainsi été reversés à l’association au travers de la vente de 2  produits partage et des dons des clients Avenue aux caisses des magasins 122DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 7  Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésEnjeu 7  Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésS’enga ger v is à vis de la soc iété civile auprès des communautés locales et du tissu associatif fait partie intégrante de la responsabilité sociale des entreprises D e  man ière p lu s p ra gm a ti qu e l a p a rtic i pa ti o n de l’entreprise au développement de ses partenaires est pour elle un gage de pérennité En contribuant aux besoins sociétaux et à l’information des enjeux qui y sont liés l’entreprise fonctionne de manière harmonieuse et dynamique avec son environnement Les en s ei g n es et mar q ue s d u g ro u p e P PR s on t implantées dans 58 pays et territoires aux environnements socioculturels très divers et dont les enjeux en matière d’accès à l’éducation à l’emploi ou à la santé sont parfois cruciaux Dans ce contexte si les possibilités d’actions sont nombreuses pour ne pas dire illimitées le Groupe choisit d’agir là où il est le plus légitime en cohérence avec ses métiers et dans la proximité Dans l e cadre d e cet engagement les m arques et enseignes du Groupe se sont f ixé depuis 2009 des objectifs en la matièr e sy nthétisés dans le tab leau suivant Branches ObjectifsGucci GroupDévelopper les initiatives de solidarité autour de 3 axes clés  la dignité et les droits des femmes les arts et la culture et la biodiversité et le changement climatiquePumaSoutenir la création contemporaine (programme PUMA C reative) et s’engager pour la défense des droits de l’h omme (programme PUMA Peace)Fnac Promouvoir la liberté d’expression et combattre l’exclusion culturelleRedcatsPoursuivre les actions de solidarité des marques de Redcats partout dans le mondeEn France soutenir l’éducation et l’insertion professionnelle à travers l’association SolidarCité RedcatsHOME UNE DIFFUSION MONDIALE QUI S’EST POURSUIVIE EN 2010Dans la continuité du succès rencontré par HOME en 2009 l’année 2010 a été une année riche en événements pour le fi lm De nombreuses projections ont en effet été effectuées à travers le monde portant à 400 millions le nombre de personnes ayant vu le fi lm depuis sa sortie le 5 juin 2009  projection lors du Festival « Bonjour India » à Mumbai et présenté par le célèbre acteur Shahrukh Khan doublage par la célèbre actrice Zhou Xun en chinois et diffusion sur la chaîne nationale CCTV6 vu par plus d’un million de téléspectateurs projection gratuite pendant une semaine au Village East Cinema à New York et en avant première à Columbia University projection à Davos en Suisse lors du World Economic Forum Annual Meeting  etc De nombreuses autres initiatives en la matière sont d’ores et déjà prévues pour 2011 LA FONDATION D’ENTREPRISE PPR POUR LA DIGNITÉ ET LES DROITS DES FEMMESDepuis plus de 10   ans le groupe PPR a développ é une politique ambitieuse de Responsabilité Sociale et Environnementale et s’est engagé pour l’égalité des chances et la promotion de la diversité Le Groupe a ainsi soutenu de nombreux programmes de solidarité en lien avec ses activités notamment grâce à SolidarCité association créée en 2001 pour appuyer les initiatives s o l i d a i r es e t c i t o y en n es d e s es c o l l a b or a t eu rs 2009  a  marqué une nouvelle étape de l’engagement de PPR avec la création de la Fondation  PPR po ur la D ig ni té e t l es Dr o its des Fem mes Prés idé p a r François Henri Pinault le Conseil d’administration s’est DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR123RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 7  Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésréuni pour la p remière fo is le 29  janvier 2009 p our entériner la stratégie la gouvernance et le budget de la Fondation Face au constat qu’au moins une femme sur trois dans le monde a été battue victime de violence sexuelle ou d’autres sévices au cours de sa vie et que les femmes parce qu’elles sont au cœur des équilibres familiaux culturels économiques et sociaux jouent un rôle central au sein de leurs communautés la Fondation poursuit deux objectifs  la lutte contre les violences à l’égard des femmes et l’aide au développement au bénéfi ce des femmes de leurs familles et de leurs communautés S’inscrivant dans l’un des 8  objectifs du millénaire fi xés par l’ONU en 2000 «  promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes  » le programme de la Fondation engage le Groupe sur une thématique forte en cohérence avec les activités et la clientèle des marques de PPR et sur laquelle l’entreprise a un rôle déterminant à jouer aux côtés des pouvoirs publics La F ond ation développe des partenariats av ec d es associations locales et internationales et encourage la mobilisation des collaborateurs du Groupe en faveur de la dignité et des droits des femmes Ses actions s’organisent autour de quatre axes  le soutien à des actions de lutte contre les violences et d’aide au développement à travers des partenariats avec des ONG le soutien à des projets associatifs p a rr ai nés pa r d es c o lla b or a teurs d u G r oup e et l’opportunité donnée à tout employé de partir en mission solidaire pendant ses congés  le parrainage d’entrepreneurs sociaux  des actions de sensibilisation et de prévention  le cons eil et l’ ap pu i a ux mar ques et en seig nes du Groupe Soutien à des actions de lutte contre les violences et d’aide au développementPartenariats avec des ONGLa Fondation soutient des projets émanant d’associations locales et internationales qui luttent contre les violences faites aux femmes et accompagnent le développement socio économique des femmes La sélection s’organise selon un parcours et des critères de sélection très précis  à l’issue d’une présélection par l’équipe de la Fondation le Comité de validation évalue et analyse les projets sur les plans opérationnel et fi nancier avec une attention particulière portée au renforcement des capacités des bénéf iciaires et à l’évaluation de l’impact social Il décide de leur soutien et fi xe le montant attribué Si ce montant est supérieur à 70  000  euros le comité émet des recommandations et le projet est soumis au Conseil d’administration (2  fois par an) pour décision fi nale En 2010 la Fondation a suivi 20   partenariats pour un budget global de 503  000 euros 2 projets d’envergure ont été reconduits par le Conseil d’administration et 17 projets dont 3 projets portés par des collaborateurs du Groupe ont été choisis par le Comité de validation À titre d’exemple la Fondation PPR soutient à hauteur de 75 000 euros l’association AFESIP qui accompagne au Cambodge les femmes victimes de la traite à des fi ns sexuelles En 2010 3  906 femmes et fi lles ont ainsi été prises en charge par les ONG partenaires de la Fondation PPR et 26 363 femmes et fi lles ont participé à des programmes de sensibilisation soutenus par la Fondation Projets CollaborateursLa F o nd at ion en c o ur a g e l’ en g a gem ent b é név o l e des collaborateurs du Groupe au sein d’associations et propose son soutien aux projets dans lesquels ils s’impliquent  membre de l’association le collaborateur s’engage en parrainant le projet à en assurer le suivi et à remettre un rapport 1 an après le versement de la subvention Le parcours et les critères de sélection sont les mêmes que pour les partenariats ONG En 2010 3  projets de développement parrainés par des collaborateurs du Groupe ont reçu le soutien de la Fondation pour un montant global de 19  500  euros L’u n  d e ces p r o jets po r t é pa r l’ a s so c ia ti on Ca r e In t er n a ti o na l et p a rr ai n é p ar u n c ol la b o ra t eu r d e Gucci  Group vise à promouvoir l’hygiène et la santé auprès des femmes travaillant dans les usines de textile au Bangladesh Missions solidairesDepuis 2005 tout collaborateur de PPR peut partir deux semaines en mission solidaire pendant ses c ongés payés Comme en 2009 la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes a choisi de proposer en 2010 25  missions centrées sur l’aide au développement au bénéfi ce des femmes dans les pays du Sud En plus de ses deux partenaires historiques – l’association Coup de Pouce qui propose des missions de construction et de rénovation de bâtiments en groupe et Planète Urgence qui propose des missions de formation – la Fondation a désormais un troisième partenaire  France Volontaires La majorité des volontaires 2010 sont des collaborateurs de la Fnac même si des collaborateurs de Redcats et du siège PPR sont également partis 50 % des missions ont eu lieu en Afrique 25 % en Amérique Latine et 25 % en Asie À l’automne 2010 la Fondation PPR s’est rendue dans les sièges des différentes enseignes afi n de faire connaître plus largement les missions solidaires Les collaborateurs intéressés ont ainsi pu rencontrer les représentants des trois associations partenaires En 2011 la Fondation souhaite poursuivre ces rencontres La Fondation veut égalem ent p ouvoir pro poser aux collaborateurs d e partir en mission solidaire au sein d’ONG qu’elle soutient fi nancièrement 124DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 7  Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésLe parrainage d’E ntrepreneurs SociauxDans la continuité du programme initié par SolidarCité en 2008 la Fondation a récompensé en 2010 de nouveaux projets d’entrepreneuriat social au bénéfi ce des femmes de leurs familles et de leurs communautés Le Comité de validation a ainsi choisi trois entrepreneurs sociaux pour leurs qualités entrepreneuriales et pour leurs projets qui allient viabilité économique et valeur ajoutée sociale Ces 3 projets ont permis de prendre en charge 717 femmes et fi lles En juin 2010 François Henri Pinault a personnellement remis une bourse à chaque lauréat Au delà d’un soutien financier de 15  000  euros chaque lauréat bénéf icie d’un accompagnement humain et professionnel par un collaborateur du groupe PPR Anne Roos Weil directrice de l’association Pesinet qui lutte contr e la mortalité infantile et maternelle au Mali est ainsi parrainée par le Directeur adjoint de la Stratégie de PPR En  2011 Maria Teresa  Leal fondatrice d’une coopérative de femmes couturières issues d’un bidonville de Rio au Brésil va mettre en vente un de ses produits sur le site Internet de la Fnac grâce à son parrain de Fnac Brésil Et Sakina M’Sa créatrice de l’atelier Trevo une entreprise d’insertion par la couture pour des femmes très éloignées de l’emploi développe sa politique de commercialisation avec l’aide d’une collaboratrice d’ Yves Saint Laurent Sakina M’Sa a par ailleurs bénéfi cié de la collaboration entre la Fondation PPR et l’UniverCité PPR dans le cadre du programme de formation à destination des hauts potentiels du Groupe Afi n de développer leur leadership individuel et collectif dix cadres dirigeants ont réalisé un projet solidaire concret sous contrainte de temps  ils ont ainsi réalisé un audit pour l’Atelier Trevo dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris Lors de cette semaine de travail Sakina M’Sa a pu rencontrer une collaboratrice Puma Un sac griffé Puma et partiellement confectionné dans l’Atelier Trevo est né de cette rencontre En 2011 la Fondation PPR souhaite apporter son soutien et celui de collaborateurs du Groupe à 3  nouveaux entrepreneurs sociaux Des actions de sensibilisation et de préventionLa F ondation PPR pour la Dignité et les Dr oits des Femmes apporte son soutien à des actions qui favorisent l’information et la sensibilisation des collaborateurs du Groupe et du grand public sur les violences faites aux femmes et l’aide au développement des femmes En 2010 la Fondation PPR a décidé de soutenir le combat contre l’excision mené par Waris Dirie membre de son Conseil d’administration La Fondation a ainsi largement mobilisé le Groupe et ses marques autour de la sortie du fi lm Fleur du Désert réalisé par Sherry Hormann qui retrace la vie de Waris Dirie et dénonce les Mutilations Sexuelles Féminines (MSF) À l’externe comme auprès de leurs co llaborateur s les mar ques ont largement diffusé l’information sur la sortie du fi lm et sa thématique (bannières bande annonce jeu concours…) En mars à l’o cca sion de la Jo urnée internationa le de la femme la Fo nda tion PPR a organis é avec le soutien de PPR une avant première de charité dont l’intégralité des recettes (55  000  euros) a été versée à l’association Équilibres & Populations pour son projet d’abandon des MSF au Mali Enfi n en partenariat avec la Fnac la Fondation a animé une semaine d’information et de rencontres dans les ma gasins F nac de Paris Boulogne Nantes Lyo n et Grenoble D ans chaque ville ces rencontres à destination du grand public ont rassemblé des spécialistes de la question de l’excision À cette occasion l’exposition Blessures de femmes de la photographe Catherine Cabrol qui rassemble des portraits et des témoignages de femmes victimes de violence a été installée dans les magasins Fnac Par ailleurs en novembre  2010 la Fondation PPR le groupe PPR ses marques et la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNS F) ont signé une charte qui les engage à informer s ens ibiliser et mob iliser les 30  5 00  co llabor ateurs du Groupe en France (1) à la pr ob lém atiq ue des vio lenc es c onjug ales déc lar ée « Grande cause nationale 2010 » par le gouvernement fra nça is À l’o cc as ion de la Jo urnée internati ona le de lutte contre les violences faites aux femmes tous les collaborateurs en France ont ainsi reçu une lettre cosignée de François Henri Pinault et du Pr ésident de leur Branche présentant notamment le numéro du service national d’écoute information orientation pour les violences conjugales géré par la FNSF  le 3919 En 201 1 la F ondatio n p ropo ser a aux enseignes de sensibiliser des personnes « relais » aux problématiques de la violence conjugale afi n qu’ils puissent orienter les collaborateurs qui le souhaitent vers les associations de la FNSF En 2011 la Fondation souhaite aussi s’engager a u p r è s d e l ’ON G Pl a n In te rna t i o na l e t rel a y er s a campagne de sensibilisation et de promotion des droits des fi lles  Because I am a Girl (1) Ce chiffre correspond au nombre de collaborateurs PPR en France avant la cession de Conforama LES ENJEUX QUI MOBILISENT LES BRANCHESLe so utien des marqu es et ens ei gnes d u Gro up e apparaît comme un vrai levier pour les projets associatifs qui se déploient dans leurs zones d’implantation et peuvent faire appel à des compétences et savoir faire de l’ entr epr is e Si ch ac une d es Br anc hes de PPR développe ses propres programmes de solidarité en lien avec ses activités et en proximité avec ses sites la Fondation PPR continue d’accompagner les enseignes DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR125RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 7  Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésdans leur réflex ion en apportant son expertise dans l’identification des partenaires et la mobilisation des collab or ateurs Elle fa vor ise également un par tag e des bonnes pratiques entre les diverses marques et enseignes du Groupe Enfi n elle propose aux marques et enseignes de s’associer aux projets de la Fondation au bénéfi ce des femmes Gucci Group engagé pour l’insertion l’éducation la santé et la cultureG u c c i   G r o u p e t l ’ e n s e m b l e d e s e s m a r q u e s s o n t ac ti ve ment en g a g és d a ns un e s t ra t égie d e développement res pectueux des c ommunautés et de leur environnement En lien avec ses activités les marques du Gucci Group mènent des actions visant à promouvoir l’éducation et l’insertion en partageant ses savoir faire et à soutenir l’accès à la santé et à la culture S’engager contre l’exclusionÀ travers toutes ses marques Gucci Group mobilise s es c ol la bo r at eurs et s ’ eng ag e c on tre l ’exc lu si on des minorités et des plus démunis en soutenant des programmes d’accueil et d’éducation P l u s i e u r s m a r q u e s s e s o n t e n g a g é e s p o u r l e développement économique et social des f emmes partageant les valeurs de la Fondation PPR En 2010 un c ha llen g e s po r tif et s o lid a ire a ain si réu ni d es employés de Gucci  Group Gucci Stella McCartney Alex a nder   Mc Queen et PPR pour un p ar co urs d e 3  jours à vélo entre Paris et Londres Cet événement a permis de collecter 33  000  euros au bénéfi ce d’un projet d’éducation et de santé pour des femmes au Bangladesh porté par l’association CARE La cause des femmes a également été soutenue par Gucci aux États Unis suite au partenariat avec la fondation de Mary  J Blige et la Foundation For the Advancement of Women Now (FFAWN) établi en 2009 Pour la deuxième fois le 1 0  sep tembre 201 0 20  % des ventes de la journée du magasin de Fifth Avenue ont été donnés à l’association FFAWN Les autres marques du Groupe se sont également engagées Bottega Veneta a soutenu la Fondation V Day qui met en place des initiatives créatives de prévention des violences faites aux femmes et Stella  Mc Cartney a apporté so n soutien à l’ONG Women for Women International qui soutient les femmes victimes de la guerre Yves Saint Laurent a poursuivi son partenariat avec l’UNIFEM le fond spécial des Nations Unies pour les femmes qui soutient des programmes de développement au bénéfi ce des femmes Les marques ont également soutenu de nombreuses initiatives de lutte contre l’exclusion économique et sociale des plus vulnérables Pour la première fois cette année Gucci US a sponsorisé à hauteur de 34 867 dollars la John Legend’s Show Me Campaign qui œuvre pour briser le cercle de la pauvreté Les équipes de Gucci en Italie ont de leur côté poursuivi leur soutien à La Ronda della Carita’ e della Solidarieta’ une associatio n qui aide des sans abri à se réinsérer par le biais d’ateliers artisanaux Devant l’urgence des inondations en Italie Bottega Veneta a également débloqué 100 000  euros pour répondre aux besoins les plus pressants De son côté Yves Saint Laurent a choisi de soutenir le combat de la communauté LGBT  – Lesbian Gay Bisexual and Transgendered people – en sponsorisant le centre Gay et Lesbien de Los Angeles ainsi que la mission de la Rehab Foundation Sergio Rossi a contribué à la création d’un centre d ’ac cueil p our les jeunes Palestiniens en soutenant l’association Terre des Hommes une fédération s’engageant pour les droits économiques s o ci a u x et c ul t u r el s d e s e n f a n t s d a n s 70   p a y s Au  Royaume Uni Alexander McQueen a participé à une vente aux enchères en faveur du ICAP Yoga Centre qui propose des thérapies par le yoga pour les enfants handicapés ÉducationEn Chine pour la deuxième année consécutive Gucci a proposé à quatre étudiants de l’Académie des Arts et du Design de l’université Tsing Hua de Beijing issus de milieux défavorisés des bourses d’études et voyages de découverte de la marque en Italie Un défi lé de mode Gucci a pour la première fois été organisé au sein même de l’université une étape clé dans la mise en place d’un partenariat en 2011 Nommée « Meilleure Entreprise pour le bien être des enfants en Chine  » en 2009 Gucci a poursuivi son engagement avec le Fonds chinois pour les Enfants et les Adolescents (China Children & Teenagers’ Funds) une association qui apporte son aide aux enfants souffrant d’amblyopie une maladie oculaire chronique caractérisée par une baisse de l’acuité visuelle Gucci s’est engagé sur un partenariat de 5 ans à hauteur de 100 000 euros également soutenu par Bottega Veneta Le jour de l’annonce du partenariat 15 enfants malvoyants ont été accompagnés pour visiter l’exposition universelle de Shanghai Pour la troisième année consécutive Boucheron se mobilise pour l’éducation des jeunes issus de milieux défavorisés  la marque a soutenu un partenariat entre le Comité Colbert et le Rectorat de Paris en donnant à des élèves l’opportunité de découvrir ses métiers pendant trois jours 2010 a également marqué la quatrième année du soutien de Boucheron à l’association pour l’insertion par le sport de jeunes issus de quartiers sensibles en France Sport dans la Ville  l’équipe de la marque a participé au tournoi de football interentreprises organisé pa r l’a s s o c i a ti o n B o uc h er o n s o u ti en t é g a leme nt l’association FIDES pour la promotion de l’é ducation à l’étranger en fi nançant notamment la construction d’écoles et de centres de formation à Madagascar Les mar ques s’ engag ent pour l’éducation dans d e nombreux pays Alexander McQueen Bottega Veneta et Yves Saint Laurent ont ensemble participé à une vente aux enchères s olidair e au prof it d u ES AFRO Education Center au Nigeria un centre qui facilite l’accès à l’éducation pour les jeunes issus de milieux défavorisés En Amérique du Sud Gucci Group a apporté son soutien à la Fondazione AVSI pour les enfants au Pérou ainsi qu’au Projecto uerê un projet scolaire innovant pour les enfants au Brésil 126DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 7  Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésAccès à la santéLes marques du Gucci Group ont apporté leur soutien à de nombreuses associations en 2010 notamment des organismes consacrés à la lutte contre le VIH SIDA le cancer et autres pathologies lourdes touchant entre autres les femmes et les enfants Po ur la sixième année co nsécutiv e Gucci a lanc é l’o pération Gucci for Unicef en pr oposa nt un sac à main so lida ire d ont 25   % du prix de vente fina nc e des programmes de soins médicaux et d’éducation à destination des orphelins du SIDA et aux enfants atteints du SIDA ou séropositifs en Afrique subsaharienne Depuis le début de son partenariat Gucci s’est engagé pour plus de 9  millions de dollars au bénéfi ce des programmes de l’Unic ef En plus de son engag ement mass if et pérenne dans la collecte de fonds au profi t de l’Unicef Gucci a aussi accordé en 2010 des dons fi nanciers à des organismes de lutte contre le Sida comme amfAR Sidaction Anlaids Fundacion de lucha contra el Sida la Fondation Carla Bruni Sarkozy et Dignitas International En 2010 les marques du Gucci Group se sont fortement en ga gées d a ns la lutt e c on tre le c a ncer G ucc i a a in si a ppo r té s on sout ien a u S oc iety of Memo ri al S l o a n K e t t er i n g C a n c e r Ce n t er ( 7 5   9 1 1   d o l l a r s ) EIF Women’s Cancer Research Fund (30  000 dollars) Amer ican Cancer Society et National Breast Cancer Coalition Fund La marque a poursuivi son partenariat avec Korea Breast Cancer Foundation (KBCF) en participant notamment à une vente aux enchères solidaire Pour la deuxième année consécutive Bottega Veneta a apporté son soutien à la campagne Behind a Miracle qui permet de collecter des fonds pour le Luci Cursi Cancer Center en Californie En 2010 Stella McCartney s’est engagée dans la lutte contre le cancer au profi t de nombreuses associations particulièrement celles luttant contre les cancers touchant les femmes comme Ovarian Cancer Research Fund Joyce Ostin Breast Cancer Research Fund et Too Many Women Breast Cancer Research Center Soutien à la cultureGucci Group et ses marques ont poursuivi leur ambitieux programme de mécénat artistique et culturel en 2010 Gucci a de nouveau soutenu la Film Foundation un organisme à but non lucratif dédié à la préservation des vieux fi lms En 2010 Gucci a ainsi fi nancé la restauration de Il Gattopardo le fi lm réalisé en 1963 par Luchino Visconti La marque a par ailleurs parrainé la troisième édition du Gucci Tribeca Documentary Fund en fi nançant à hauteur de 150  000  dollars des subventions remises chaque année à quatre réalisateurs documentaristes traitant de sujets sociaux Une initiative similaire est mise en place depuis 4  ans au Mexique avec le Gucci Ambulante Grant reconnaissant le talent de deux réalisateurs de documentaires Yves Saint Laurent Bottega Veneta Stella McCartney et Sergio Rossi ont tous sponsorisé P S Arts une ONG californienne proposant des cours d’art dans les écoles pour améliorer la vie des enfants issus de milieux défavorisés Les marques du Gucci Group soutiennent fortement la m is s io n éd uc at ric e et ar t is ti qu e d es mu sé es à travers le monde Cette année Gucci a développé son partenariat avec Dia Art Foundation en sponsorisant la première exposition américaine de l’artiste allemande Blinky Palermo Gucci Balenciaga Yves Saint Laurent et Stella McCartney ont tous apporté un soutien fi nancier au Metropolitan Museum of Art’s Costume Institute un institut unique en son genre présentant près de 35 000 costumes et accessoires historiques La collection Inspira de Boucheron a été présentée au Fine Arts Museum of Montreal attirant près de 67 000 personnes les premiers mois pour découvrir la collection Puma P uma a développé une politique ambitieuse et créative de Res p o n s a b il i té S o c i a le e t E nv i ro n n emen ta l e  Pum aV is io n Av ec po u r o bj ect if de p r om o uv oi r l e développement durable la paix et la créativité Puma pr opose une stratégie holistique et cohérente avec ses activités et ses zones d’infl uence autour de trois pro gra mmes  PUMA Safe PUMA Peace et PUM A Creative Sur les enjeux sociétaux Puma développe des partenariats pour la paix et la créativité PUMA P eace  le sport au service de la paix en partenariat avec Peace One DayDepuis 2007 Puma soutient l’association Peace One Day dont l’objectif est de promouvoir la paix dans le monde à travers l’instauration d’une Journée internationale de cessez le f eu et de no n violence le 2 1  septembre instaurée depuis 1999 Plus particulièrement l’initiative One Day One Goal met le sport au service des objectifs de paix et d’éradication des confl its Lauréat en 2010 du p rix Best C orporate S ocia l Respo nsibility (C SR) Initiative au 4e  forum international du sport et de la paix à Monaco Puma s’e st de nouveau mobilisé pour le soutien à l’initiative One Day One Goal Plus de 3  000 matchs amicaux ont ainsi été joués avec la participation des 192 nations membres de l’ONU dont certains dans des zones sensibles  match interethnique au Ghana et match dans le stade national d’Haïti par exemple À cette occasion Puma Peace a spécialement conçu des kits sportifs pour les matchs f abriqués à partir de coton de l’association Cotton made in Africa et des ballons issus du commerce équitable Globalement Puma a massivement promu cette initiative  participation à un prestigieux concert de lancement à Paris en présence d’ambassadeurs internationaux pour la paix diffusion d’une gamme dédiée de produits partage remise de Peace Awards aux matchs les plus symboliques et enfi n organisation d’un tournoi emblématique entre les employés de Puma et de adidas grâce à la mobilisation de plus de 700  collaborateurs Peace One Day Part Three un d oc umentaire incluant un repo rta ge sur One Day One Goal a été diffusé auprès de 306 millions de personnes dans 200 pays DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR127RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 7  Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésPUMA C reative  soutenir la créativité des artistes émergentsLa créativité est au cœur des valeurs de Puma Vecteur privilégié des changements de mentalité elle interpelle le public et peut l’amener à réfl échir sur les grands enjeux sociétaux de demain À travers son réseau Creative Art Networks PUMA Creative souhaite encourager la collaboration et l’échange multiculturel entre artistes organis ations et festivals Le réseau Creative Afr ica Network (CAN) réunit ainsi plus de 2  600 membres et constitue le premier lieu d’échange pour les artistes af ric ains du co ntinent et d e l a dia spo ra Lanc é en décembre 2010 le Creative Caribbean Network (CCN) ambitionne de devenir un lieu d’échange de référence pour les artis tes des Ca ra ïbes en par tenar iat avec de nombreuses institutions culturelles dont le Bass Museum of Art à Miami Des partenariats privilégiés ont également été mis en place avec la 17th Biennale of Sydney en Australie et Danse l’Afrique danse Biennale à Bamako au Mali Des centaines d’artistes d’Afrique et des Caraïbes ont pu participer à ces deux événements grâce aux PUMA C reative Mobility Awards subventions de soutien pour permettre aux artistes de participer à des événements artistiques à travers le monde En s ep tembre  201 0 PUM A C reative a inauguré un partenariat d’envergure avec la F ondation Channel 4  BRITDOC pour soutenir et encourager la réalisation de documentaires sur des sujets aussi var iés que la justice sociale la paix ou l’environnement au niveau global Dans ce cadre plusieurs prix ont été remis dont le PUMA C reative Catalyst Award constitué de plus de 40  subventions de 5  000 euros pour la production d e b a nd e a nn o n c e et l e PU M A C rea t iv e I mp a c t Award qui récompense à hauteur de 50 000  euros le documentaire le plus impactant de l’année au niveau social Cette somme est partagée  entre  l’équipe du film  et  la  ca mpa gne de  sensibilisa tion asso ciée au documentaire Fnac  l utter contre l’exclusion culturelle et pour la liberté d’expressionEn 2010 la Fnac a continué de développer sa politique solidaire autour de deux objectifs principaux  lutter contre l’exclusion culturelle des plus démunis en particulier la fracture numérique et promouvoir la liberté d’expression La lutte contre l’exclusion culturelleLeader sur le marché des nouvelles technologies la Fnac souhaite agir contre la f racture num érique en s’engageant notamment pour l’accès du plus grand nombre aux nouvelles technologies et à la formation En 2010 la Fnac Digitale a de nouveau apporté son soutien au Lycée Henri IV à Paris offrant 30 ordinateurs portables et des formations adaptées pour contribuer au programme de classes préparatoires aux é tudes s upérieures Ce  programme destiné aux élèves issus de ly cées en zo nes sensibles permet de cr éer les conditions d’un accès plus diversifi é aux Grandes Écoles Alliant solidarité et développement durable la Fnac a également donné 100 ordinateurs à l’association Jeunes Espoirs 2000 qui offre une seconde vie au matériel informatique pour les distribuer aux plus démunis En France la Fnac s’engage depuis plusieurs années contre l’analphabétisme et soutient l’Association pour favoriser l’égalité des chances à l’école (Apf EE) à travers son dispositif d’adhésion solidaire À l’international Fnac Portugal a initié depuis 2  ans un grand projet intitulé Infoteca afi n de lutter contre la fracture numérique en partenariat avec l’AMI (Assistance Médicale Internationale) C es espaces multimédia sont équipés par la Fnac et fi nancés par la vente de produits solidaires comme le livre de poésie Resumo le livre de contes Prazer da leitura et le CD Nouveaux Talents Fnac En 2010 Fnac Portugal a ainsi inauguré un nouvelle infothèque à Funchal capitale de Madère portant à 4 le nombre d’infothèques déjà mises en place Ces espaces multimédia sont mis à disposition des utilisateurs de l´AMI locale pour leur donner accès à la société de l´information et de la connaissance premier pas vers l’inclusion sociale et l´inser tion prof essionnelle Les premiers résultats sont très encourageants  de nombreuses formations ont réuni plusieurs centaines de stagiaires et plusieurs milliers d’utilisateurs ont utilisé l’infothèque en libre accès U ne vaste campagne de sensibilisation et de collecte de fonds dans les Fnac du Portugal a été mise en place au profi t de l’AMI La Fnac un médiateur culturel engagé en faveur de la liberté d’expressionEngagement historique de la Fnac la défense de la liberté d’expression s’inscrit clairement dans le rôle de médiateur culturel que la Fnac entend tenir entre la création et le public Dans ce cadre la Fnac a noué un partenariat privilégié avec la Fédération Internationale des ligues des d roits de l’h omme (FIDH) et Reporters Sans Frontières (RSF ) po ur d éfen dre l a liberté d’express io n et les d roits de l’h omme En 2010 la Fnac a poursuivi et amplifi é son partenariat initié il y a plus de 16 ans avec Reporters Sans Frontièr es rem ettant pour la 2e  année le prix RSF Fnac Ce prix récompense un journaliste et un média qui incarnent le combat pour la liberté d’expression et d’information L’Iranien Abdolreza Tajik emprisonné puis libéré a été nommé « Journaliste de l’Année 2010 » pour son engagement Radio Shabelle une radio somalienne a été récompensée dans la catégorie « Média » pour son combat pour le droit d’informer et d’être informé À l ’ in t ern a t i o n a l la F na c s e mo b il i s e ég a l em e nt En Belgique la Fnac s’est associée dès 2006 au projet « Contre toutes les intolérances » lancé par les artistes Tom Barman (dEus) Axelle Red Arno… Les magasins de la Fnac ont ainsi relayé cette initiative et favorisé la prise de conscience du plus grand nombre Fnac Belgique sélectionne des f estivals et œuvr es repr ésentatives pour illustrer cet engagement et met à disposition un mur photo à l’entrée de ses magasins afi n que chacun puisse apporter son témoignage En 2010 Fnac Belgique a activement participé au festival « Les voies de la liberté » et af fiché le slogan  «  La Fnac dit NON à toutes les intolérances » qui prône l’esprit d’ouverture et la richesse 128DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Enjeu 7  Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésde la diversité culturelle À noter enfi n que Fnac Belgique a engagé un partenariat en 2010 avec le projet Nuestro Silencio pour défendre la liberté d’expression Redcats  l’engagement des collaborateursEn 2010 les marques du groupe Redcats ont poursuivi et intensifi é leurs actions et programmes de solidarité Ce qui fait la force des engagements de Redcats c’est la mobilisation de ses collaborateurs dans les pays où les 17 marques sont présentes SolidarCité Redcats  engagé en France pour l’éducation et l’insertionL’ ass oc iatio n Solida rC ité Redc ats créée en 20 09 mob ilise d e n omb reux coll abo rateurs en Fr a nce à travers la multiplication d’actions solidaires et citoyennes autour de deux axes clés  l’éducation et l’insertion par l’économie En 2010 plus de 800  collaborateurs du Group e se sont impliq ués chaq ue projet étant proposé puis développé par un collaborateur référent Afin d e pr olo nger les nombreux partenar ia ts a vec des associations d’insertion fournissant des services à la personne SolidarCité Redcats a mis en place en octobre 2008 une conciergerie solidaire Les prestations réalisées en 2010 représentent l’équivalent de 6 5 emplois temps plein (ETP) créés grâce à la conciergerie en légère progression par rapport à 2009 Fin 2010 près de 40 % des collaborateurs Redcats ayant accès aux services de la conciergerie avaient déjà fait appel à au moins un des services proposés Le centre de stockage Espoir en stocks initié par les éq uipes So lid arC ité po ur récu pérer et sto c ker les dons en nature d’e nseignes de Redcats (sur stocks retours clients ou échantillons) a mobilisé en 2010 une vingtaine de bénévoles Plus de 100  colla borateurs ont participé aux bra deries so lid aires et p er mis d e récolter plus de 50  000 euros au profi t d’associations s o u t e n u e s p a r S o l i d a r C i t é R e d c a t s   E n 2 0 1 0 SolidarCité Redcats a continué d’offrir des produits à 3  épiceries sociales (à Wattrelos Waziers et Lomme) qui s’adressent à des populations en grande diffi culté leur permettant ainsi d’acquérir des produits neufs à bas prix En décembre 2010 près de 50  bénévoles de La  Redoute se sont mobilisés pour offrir un après midi récréatif et ludique à des familles issues de quartiers défavorisés avec école de cirque et distribution de cadeaux L’association s’est également engagée avec le centre social de La Marlière de Tourcoing (France) Les cadeaux récoltés par les collaborateurs des marques du pôle Enfants Famille de Redcats ont été distribués à une soixantaine de familles SolidarC ité Redcats a poursuivi son partenariat avec J a n us e nt r ep r is e d ’in t ér i m d’ in s e r t i o n E n 2 0 1 0 28  Equivalents Temps Plein (ETP) par mois ont été délégués dans les sites Redcats du nord de la France contre 25 ETP en 2009 À l’occasion de la semaine nationale école entreprise du 22  au 27  novembre 2010 SolidarCité Redcats a organisé la 10e édition de son opération «  Un collégien un jour un métier  » Les 115  élèves de 3e  du collège Anne Franck de Roubaix ont été accueillis p ar une centaine de collaborateurs des enseignes du groupe Redcats dans le Nord Pas de Calais L’objectif de cette journée est de faire découvrir un métier aux élèves de cet établissement Ce sont près de 1 000 collégiens qui ont participé à cette opération depuis 2003 La mobilisation des marques de RedcatsEn complément de sa ligne de lingerie spéciale « après mon opération du sein » La Redoute s’engage dans la prévention auprès de l’association « Le cancer du sein parlons en  » depuis 2007 Elle participe à l’opération Ruban rose tous les ans au mois d’octobre en sensibilisant ses clients par une bannière sur les pages « Lingeries » de s on site I nter net R edca ts UK s’ es t ég alement impliqué dans la campagne annuelle contre le cancer du sein Le dernier vendredi d’octobre baptisé Wear It Pink Day les collaborateurs ont pu être sensibilisés à ce problème de santé et réunir des fonds pour la recherche d’un traitement Les collaborateurs de Redcats USA ont levé des fonds contre le cancer apportant leur soutien à Carol M   Baldwin Breast Cancer Research Fund et Susan G Komen Race f or the C ure Enfin Redcats Nordic et les collaborateurs d’Ellos en Scandinavie se sont également mobilisés contre le cancer collectant près de 10 000 euros pour les enfants atteints de cancers avec la Swedish Child Cancer Foundation Dans la continuité des actions engagées ce sont donc toutes les marques et enseignes du Groupe qui en 2010 ont réaffi rmé leurs engagements vis à vis de la société civile des communautés locales et du tissu associatif au plus près des spécifi cités de leurs implantations et de leurs activités DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR129RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Rapport des Commissaires aux comptes exprimant une assurance modérée sur certains indicateurs de responsabilité sociale et environnementaleRapport des Commissaires aux comptesexprimant une assurance modérée sur certains indicateurs de responsabilité sociale et environnementale publiés dans le chapitre Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) du Document de référence du groupe PPRÀ la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de Commissaires aux comptes du groupe PPR nous avons effectué un examen visant à nous permettre d’exprimer une assurance modérée sur les indicateurs de responsabilité sociale et environnementale («  les Données ») sélectionnés par le groupe PPR et identifi és par le symbole ✓ dans les tableaux graphes et textes fi gurant aux pages 58 69 70 87 88 89 90 95 et 101 du Document de référence de l’exercice 2010 Les conclusions formulées ci après portent sur ces seules Données et non sur l’ensemble des indicateurs présentés Ces Données sélectionnées par le groupe PPR sont  (1) le nombre de salariés formés (hors formation sécurité) pour l’ensemble des activités du Groupe en France  (2) le pourcentage de femmes parmi les managers pour l’ensemble des activités du Groupe en France  (3) le nombre d’audits sociaux réalisés au sein du Groupe  (4) les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » du Groupe  (5) les émissions de CO2 liées aux consommations d’énergie du Groupe  (6) le nombre de femmes et de fi lles prises en charge et le nombre de femmes et de fi lles sensibilisées par les projets soutenus par la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes Ces Données ont été préparées sous la responsabilité de la Direction de la Responsabilité Sociale et Environnementale et de la Direction des Ressources Humaines conformément au protocole de reporting disponible auprès de ces directions (ci après « le Référentiel ») Les notes méthodologiques fi gurant sur le site Internet du groupe PPR (www ppr com) apportent des précisions sur les méthodologies de collecte ou de calcul des indicateurs publiés Il nous appartient sur la base de nos travaux d’exprimer une conclusion sur les Données sélectionnées Nature et étendue des travauxNous avons effectué nos travaux selon la norme ISAE 3000 en conformité avec la doctrine professionnelle applicable en France Nous avons mis en œuvre des diligences limitées conduisant à exprimer une assurance modérée sur le fait que les Données sélectionnées ne comportent pas d’anomalies signifi catives Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux plus étendus Nous avons pour les Données sélectionnées  apprécié le Référentiel au regard de sa pertinence sa fi abilité sa neutralité son caractère compréhensible et son exhaustivité  mené des entretiens et réalisé des sondages sur l’application du Référentiel dans certains sites et certaines enseignes (a) (« les Entités »)   et mené des tests de cohérence sur la consolidation de ces Données La contribution des Entités sélectionnées représente  41 % des effectifs du Groupe en France pour les indicateurs (1) et (2)  (a) Pour les indicateurs (1) et (2)  FNAC SA FNAC Codirep FNAC Paris Gucci France Puma France La Redoute France  pour l’indicateur (3)  Gucci Group Puma Redcats  pour l’indicateur (4)  Gucci Group Puma Redcats USA – activités de vente à distance  pour l’indicateur (5)  FNAC France Gucci Logistics (3 sites) Puma USA Groupe Redoute – La Redoute Redcats USA – Avenue  pour l’indicateur (6)  Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes 130DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Rapport des Commissaires aux comptes exprimant une assurance modérée sur certains indicateurs de responsabilité sociale et environnementale 100 % des audits sociaux réalisés au sein du Groupe pour l’indicateur (3)  64 % du total des émissions de CO2 liées au transport « B to B » pour l’indicateur (4)  34 % du total des émissions de CO2 liées aux consommations d’énergie pour l’indicateur (5)  100 % des projets de la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes pour l’indicateur (6) Nous avons fait appel pour nous assister dans la réalisation de ces travaux aux experts en environnement et développement durable de nos cabinets Observation sur les procéduresLors de nos travaux nous avons pu constater la nécessité de renforcer le dispositif de contrôle interne à chaque niveau de collecte et de consolidation en ce qui concerne les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » ConclusionSur la base de nos travaux nous n’avons pas relevé d’anomalies signifi catives de nature à remettre en cause le fait que les Données examinées fi gurant aux pages 58 69 70 87 88 89 90 95 et 101 du Document de référence identifi ées par le symbole ✓ ont été établies dans tous leurs aspects signifi catifs conformément au Référentiel mentionné Le 7 mars 2011 à Paris La Défense à Neuilly sur SeineKPMG Audit Deloitte & AssociésDépartement de KPMG S A Philippe Arnaud Hervé Chopin Eric Dugelay Jean Paul PicardAssociéResponsable du Département Développement Durable & Changement Climatique AssociéAssociéResponsable des services en Développement Durable Associé DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR131RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Table de concordance R 225 104 et R 225 105 du Code de commerceTable de concordance R 225 104 et R 225 105 du Code de commerce(ex article 116 Loi NRE)Article DescriptionChapitre du document de référenceSocial (R  225 104 du Code du commerce)§ 1°a Effectif totalIntroductionEmbauches en contrats à durée déterminée Enjeu 1Embauches en contrats à durée indéterminée Enjeu 1Difficultés éventuelles de recrutement Enjeu 1Licenciements (nombre et motifs) IntroductionHeures supplémentairesIntroductionMain d’œuvre extérieure à la Société Introduction§ 1°b Informations relatives aux plans de réduction des effectifs Enjeu 1Sauvegarde de l’emploiEnjeu 1Efforts de reclassementEnjeu 1RéembauchesEnjeu 1Mesures d’accompagnementEnjeu 1§ 2° Organisation du temps de travail IntroductionDurée du temps de travail pour les salariés à temps plein IntroductionDurée du temps de travail pour les salariés à temps partiel IntroductionAbsentéisme (nombre et motifs)Introduction§ 3° RémunérationsEnjeu 1Évolution de la rémunérationEnjeu 1Charges socialesEnjeu 1Application des dispositions du titre IV du livre IV du Code du travail (= intéressement participation et plan d’épargne salarial) Enjeu 1Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes Enjeu 2§ 4° Relations professionnellesEnjeu 1Bilan des accords collectifsEnjeu 1§ 5° Conditions d’hygiène et de sécurité Introduction§ 6° FormationEnjeu 1§ 7° Emploi et l’insertion des travailleurs handicapés Introduction Enjeu 2§ 8° Œuvres socialesEnjeu 7§ 9° Sous traitanceEnjeu 3Prise en compte par la Société de l›impact territorial de ses activités en matière d’ emploi et de développement régional Enjeu 3Relations entretenues avec les associations d’insertion les établissements d’enseignement les associations de défense de l’environnement les  associations de consommateurs et les populations riveraines Enjeu 2Importance de la sous traitanceEnjeu 3Promotion auprès des sous traitants du respect des dispositions des conventions fondamentales de l’OITEnjeu 3Respect par les filiales des dispositions des conventions fondamentales de l’OIT Enjeu 3 132DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE 3Table de concordance R 225 104 et R 225 105 du Code de commerceArticle DescriptionChapitre du document de référencePrise en compte par les filiales étrangères de l’impact de leurs activités sur le développement régional et sur les populations locales Enjeu 3Environnement (R  225 105 du Code de commerce)§ 1° Consommation de ressources en eau Enjeu 5Consommation de matières premières Enjeu 5Consommation d’énergieEnjeux 4 et 5Mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique Enjeux 4 et 5Recours aux énergies renouvelables Enjeux 4 et 5Conditions d’utilisation des solsNCRejets dans l’air l’eau et le solEnjeux 4 et 5Nuisances sonores et olfactivesEnjeu 5Traitement des déchetsEnjeu 5§ 2° Mesures prises pour limiter les atteintes à l’équilibre biologique Enjeu 6§ 3° Démarches d’évaluation ou de certification entreprises en matière d’environnementEnjeu 5§ 4° Mesures prises pour assurer la conformité de l’activité aux dispositions législativesEnjeu 6§ 5° Dépenses engagées pour prévenir les conséquences de l’activité sur l’environnementEnjeu 5§ 6° Existence de services internes de gestion de l’environnement Enjeu 4Formation et information des salariésEnjeu 4Moyens consacrés à la réduction des risques pour l’environnement Enjeu 5Organisation mise en place pour faire face aux accidents de pollution au delà des établissements de la SociétéEnjeu 5§ 7° Montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement Enjeu 5§ 8° Montant des indemnités versées sur décision de justice en matière d’environnementNC§ 9° Éléments sur les objectifs assignés aux filiales à l’étranger Introduction DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR1334 Éléments financiers RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 134Préambule – Dé nitions 134Faits marquants de l’exercice 135Commentaires sur l’activité de l’exercice 2010 136Analyse des performances opérationnelles par segment 140Commentaires sur la structure nancière 151Résultat de la Société PPR et dividende 157Transactions avec les parties liées 158Événements postérieurs à la clôture 158Perspectives 159POLITIQUE D’INVESTISSEMENT 160Investissements nanciers 160Investissements opérationnels 161GESTION DES RISQUES 164Risques nanciers 164Risques juridiques 166Risques a ssurances 167Risques opérationnels 168COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 171Compte de résultat consolidé 171État du résultat global consolidé 172État de la situation nancière consolidée 173Tableau des ux de trésorerie consolidés 174Variation des capitaux propres consolidés 175NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 176RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS 263COMPTES SOCIAUX 264Bilan actif 264Bilan passif 265Compte de résultat 266Tableau des ux de trésorerie 266Variation des capitaux propres 267Annexe comptable 267Tableau des liales et participations 280RAPPORT DE GESTION DE LA SOCIÉTÉ MÈRE 282Opérations relatives au capital social 283Résultats au cours des cinq derniers exercices 292RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS 293RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS 295 134DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010 Rapport d’activité 2010 PRÉAMBULE – DÉFINITIONSIFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnéesConformément à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées le Groupe a présenté certaines de ses activités comme des « activités arrêtées cédées ou en cours de cession » Le résultat de ces activités est présenté sur une ligne distincte d u compte de résultat «  Résultat net d es activités abandonnées » et fait l’objet d’un retraitement dans le tableau des fl ux de trésorerie et le compte de résultat sur l’ensemble des périodes publiées Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession » sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe sans retraitement des périodes antérieures Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan Retraitement des périodes comparativesComme mentionné dans la Note 2 23 de l’annexe aux comptes consolidés les états fi nanciers de l’exercice 2009 ont été retraités afi n de refl éter les ajustements liés à la découverte dans la fi liale grecque de Puma d’irrégularités comptables portant essentiellement sur les exercices antérieurs à 2010 Dé nition du chi re d’a aires « réel » et « comparable »Le chiffre d’affaires (ou produit des activités ordinaires) réel du Groupe correspond à son chiffre d’affaires publié Le chiffre d’affaires hors Groupe est défi ni comme le produit des activités ordinaires de chaque enseigne ou marque après élimination des ventes intragroupe Le Groupe utilise par ailleurs la notion de « comparable » qui permet de mesurer la croissance organique de ses activités La notion de chiffre d’affaires «  comparable  » consiste à retraiter le chiffre d’affaires 2009 d’une part des effets de variations de périmètre intervenues en 2009 ou 2010 et d’autre part des effets de change sur le chiffre d’affaires réalisé en 2009 par les fi liales étrangères Dé nition du résultat opérationnel courantLe résultat opérationnel total de PPR inclut l’ensemble des produits et des coûts directement liés aux activités du Groupe que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles et atypiques Les «  Autres produits et charges opérationnels non courants  » qui regroupent les éléments inhabituels anormaux et peu fréquents sont de nature à perturber le suivi de la performance économique des entreprises du Groupe tels que définis par la recommandation 2009 R 03 du CNC En c on séquenc e p o ur le s uiv i des p erf o rm anc es opérationnelles du Groupe PPR utilise comme solde de gestion majeur le résultat opérationnel courant défi ni comme la différence entre le résultat opérationnel total et les « Autres produits et charges opérationnels non courants » (voir Notes 8 et  9 de l’annexe aux comptes consolidés) Le rés u l t a t o p ér a t io n n el c o u r a nt es t u n a g ré g a t intermédiaire qui permet de faciliter la compréhension de la performance opérationnelle de l’entreprise et qui peut servir à une approche prévisionnelle de la performance récu rr ent e Cet ind i ca teu r es t p r ése nté d e f a ç on constante et stable dans le temps et selon le principe de continuité et de pertinence de l’information fi nancière Dé nition de l’EBITDALe Gr oupe utilise pour le s uivi de sa perf ormanc e opérationnelle un solde intermédiaire de gestion intitulé «  EBITD A  » Cet ind ic ateur f inancier correspond au résultat opérationnel courant augmenté des dotations nettes aux amortissements et des provisions sur actifs opérationnels non courants comptabilisées en résultat opérationnel courant Dé nition de l’endettement nancier net consolidé du GroupeL ’e n d e t t e m e n t f i n a n c i e r n e t e s t c o n s t i t u é d e l’endettement fi nancier brut incluant les intérêts courus non échus d iminué d e la trésorerie nette tels q ue défi nis par la recommandation du Conseil national de la comptabilité n° 2009 R 03 du 2 juillet 2009 L’en dettem ent f ina nci er net p r end en c ompte les instruments financiers de couverture de juste valeur inscrits au bilan et relatifs aux emprunts bancaires et obligataires dont le risque de taux est couvert en totalité ou en proportion dans le cadre d’une relation de juste valeur (Note 31 de l’annexe aux comptes consolidés) Pour les sociétés des activités de crédit à la consommation consolidées par intégration globale le fi nancement des concours à la clientèle est présenté en dettes fi nancières L’endettement financier net du Groupe s’entend hors fi nancement des concours à la clientèle des activités de crédit à la consommation DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR135ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Dé nition du cash ow libre opérationnel et du cash ow disponibleLe Groupe utilise également un agrégat intermédiaire pour le suivi de sa performance fi nancière dénommé « Cash flow libre opérationnel » Cet indicateur fi nancier correspond aux fl ux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles sous déduction des investissements opérationnels nets (défi nis comme les acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles) Le cash flow disponible correspond au cash flow libre opérationnel augmenté des intérêts et dividendes reçus et diminué des intérêts versés et assimilés FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICECession de ConforamaLe 9   d éc em br e 2 01 0 PPR a a n nonc é a v o ir re çu une of fre ferme d e la pa rt du gr oupe sud a fric ain Steinhoff International Holdings Ltd pour l’acquisition de Conforama Selon les termes de cette offre Steinhoff International réglera à PPR d’une part le prix des titres Conforama pour 1 2 milliard d’euros et d’autre part la dette en compte courant due par Conforama à PPR à la date de transfert des titres Les instances représentatives du personnel de PPR et de Conforama ont approuvé cette opération au cours du mois de janvier  2011 La transaction sera fi nalisée au cours du premier trimestre 2011 après approbation des autorités de la concurrence puis de l’Assemblée générale de Steinhoff International Plusieurs actionnaires représentant ensemble plus de 50  % du capital et des droits de vote de Steinhoff International se sont déjà irrévocablement engagés à voter en faveur de l’opération Cette opération constitue une étape supplémentaire dans l’exécution de la stratégie poursuivie depuis 2006  par PPR qui a vocation à se transformer progressivement en un groupe international de marques mondiales dans les univers du Luxe et du Sport & Lifestyle Compte tenu des restrictions majeures sur la gestion de Conforama imposées par l’accord avec Steinhoff PPR ne dispose plus du pouvoir de diriger les politiques opérationnelles et financières de Conf orama telles que les décisions d’investissements la négociation de nouveaux contrats signifi catifs ou encore le versement de dividendes Du fait de la signature de cet accord qui entraîne la perte de contrôle effective du Groupe Conforama est consolidé par intégration globale dans les comptes consolidés du Groupe jusqu’au 9 décembre 2010 Conformément aux dispositions d’IFRS 5 le résultat net de Conforama jusqu’au 9  décembre 2010 ainsi que le résultat de cession sont présentés sur la ligne distincte du c ompte d e résultat «  Rés ulta t net des activités aband onnées  »  le compte de résulta t ainsi que le tableau des fl ux de trésorerie de l’exercice précédent font l’objet d’un retraitement similaire Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 8 avril 2010 Puma a pris une participation minoritaire de 20 1 % dans la société Wilderness Holdings Limited W il d er ne s s H o ld i n g s Li mi te d o p èr e d e s ac t iv i t és d’écotourisme en Afrique du Sud et au Botswana Le 1 6   a v r il 2 0 10 Pu m a a f in a li s é l ’ac qu i s it io n d e l’équipementier de golf Cobra Cette acquisition inclut la marque Cobra les stocks les droits de propriété intellectuelle et les contrats de sponsoring Le 30  septembre 2010 la Fnac a fi nalisé la cession de Fnac éveil & jeux à ID Group Renforcement de la solidité nancièreEn 2010 PPR a poursuivi sa politique de renforcement de sa solidité fi nancière par l’allongement de la maturité de sa dette et la diversifi cation de ses sources de fi nancement Dans le cadre de son programme EMTN PPR a émis un emprunt obligataire d’un montant de 500 millions d’euros à échéance avril 2015 assorti d’un coupon de 3 75 % Autre fait marquantLe 25 octobre 2010 PPR a pris acte des conclusions de l’audit diligenté par Puma AG révélant des fraudes et des irrégularités commises au sein de sa joint venture grecque Puma Hellas  SA Conformément à la norme IAS  8 les comptes consolidés du groupe PPR ont été retraités à hauteur de sa quote part dans le capital de Puma AG (voir la Note 2 23 dans l’annexe aux comptes consolidés)  les capitaux propres de PPR au 1er janvier 2009 ont été retraités de 58 0  millions d’euros (dont 40 2 millions d’euros pour la part revenant au Groupe) le résultat net 2009 a été retraité de 48 6 millions d’euros (dont 33 7  millions d’euros pour la part revenant au Groupe) et le résultat net de l’exercice 2010 a été impacté de 31 0 millions d’euros (dont 22 2 millions d’euros pour la part revenant au Groupe) 136DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010 COMMENTAIRES SUR L’ACTIVITÉ DE L’EXERCICE 2010L’exercice 2010 a été mar qué par un solide rebond de l’économie mondiale et a bénéfi cié  d’un net regain du commerce international Cette reprise n’a toutefois pas été uniforme à travers le monde Les économies émergentes ont continué de croître à un rythme soutenu et se sont imposées comme les moteurs de la croissance mondiale Les économies avancées sont toutes sorties du rouge  l’activité est bien repartie même si elle est restée mod érée d u fait no tamm ent des tensio ns persistantes sur les dettes souveraines en Europe D a n s c e c o nt ext e d e c o n so l id a ti o n d e la rep ri s e économique mondiale PPR a tiré profi t des initiatives à dominante commerciale lancées par ses marques et enseignes visant à accélérer la croissance rentable du chiffre d’affaires Par rapport à la même période de 2009 l’activité des trois derniers mois de l’année a progressé de 9 6 % en réel et de 5 4  % à périmètre et taux de change comparables À périmètre et taux de change comparables le chiffre d’affaires consolidé du Groupe a augmenté de 1 1 % au premier trimestre 2010 de 1 4 % au deuxième trimestre et de 7 8 % au troisième trimestre La part du pôle Luxe dans le chiffre d’affaires consolidé de PPR s’élève à 27 5  % en 2010 (25 5  % en 2009 en comparable) et celle de Puma s’établit à 18 5 % (18 9 % en 2009 en comparable) La variation du chiffre d’affaires intègre un effet négatif des variations de périmètre de près de 28 millions d’euros En 2010 les fl uctuations de taux de change ont affecté positivement le chiffre d’affaires à hauteur de 485 millions d’euros dont 115 millions d’euros liés à l’appréciation du dollar américain contre l’euro (chez Redcats pour 50 1 % dans le pôle Luxe pour 31 4 % et chez Puma pour 18 5 %) et 98 millions d’euros liés à l’appréciation du yen japonais contre l’euro (dans le pôle Luxe pour 64 8  % et chez Puma pour 35 2 %) Le quatrième trimestre a affi ché un impact favorable des variations monétaires à hauteur de 172  millions d’euros sous l’effet notamment de la hausse du dollar américain (pour 51 millions d’euros) Les principaux indicateurs fi nanciers extraits des états fi nanciers consolidés de PPR pour 2010 refl ètent la performance très satisfaisante du Groupe au cours de l’exercice  (en millions d’euros)2010 2009 VariationChiffre d’affaires 14 605 1 13 584 3 + 7 5 %Résultat opérationnel courant 1 531 3 1 239 6 + 23 5 %en % du chiffre d’affaires 10 5 % 9 1 % + 1 4 ptEBITDA1 860 6 1 574 4 + 18 2 %en % du chiffre d’affaires 12 7 % 11 6 % + 1 1 ptRésultat net part du Groupe 964 5 950 9 + 1 4 %Résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants 931 9 598 0 + 55 8 %Investissements opérationnels bruts 342 6 279 7 + 22 5 %Cash flow libre opérationnel 1 081 4 1 191 8  9 3 %Capitaux propres 11 651 2 10 946 8 + 6 4 %dont part du Groupe 10 599 2 9 880 6 + 7 3 %Endettement financier net 3 780 6 4 367 4  13 4 %Effectifs moyens50 245 51 493  2 4 %Chi re d’a aires (produit des activités ordinaires)Le chiffre d’affaires consolidé des activités poursuivies de l’exercice 2010 s’élève à 14 605 millions d’euros en hausse de 7 5 % en réel et de 4 0 % en comparable par rapport à l’exercice 2009  (en millions d’euros)2010 2009 Variation réelleVariation comparable (1)Fnac 4 473 3 4 375 1 + 2 2 % + 1 3 %Redcats 3 435 8 3 386 4 + 1 5 % + 0 8 %Puma 2 706 4 2 447 3 + 10 6 % + 2 2 %Luxe 4 010 7 3 390 3 + 18 3 % + 12 2 %Éliminations et autres (21 1) (14 8) ns nsChiffre d’affaires 14 605 1 13 584 3 + 7 5 % + 4 0 %(1) À périmètre et taux de change comparables DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR137ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Chi re d’a aires par zone géographiqueLe poids de l’activité du Groupe à l’international a continué de s’accroître  elle représente 66 6 % du chiffre d’affaires total en 2010 à comparer à 65 2 % pour l’exercice précédent (à périmètre et taux de change comparables)  (en millions d’euros)2010 2009 Variation réelleVariation comparable (1)Europe de l’Ouest 8 687 4 8 482 9 + 2 4 % + 2 1 %Amérique du Nord 2 394 5 2 182 1 + 9 7 % + 3 2 %Japon 875 7 817 8 + 7 1 %  4 7 %Pays matures 11 957 6 11 482 8 + 4 1 % + 1 8 %Europe de l’Est Moyen Orient et Afrique 506 9 487 8 + 3 9 %  1 7 %Amérique du Sud 598 7 426 8 + 40 3 % + 24 1 %Asie Pacifique (hors Japon) 1 541 9 1 186 9 + 29 9 % + 19 1 %Pays émergents 2 647 5 2 101 5 + 26 0 % + 15 5 %Chiffre d’affaires 14 605 1 13 584 3 + 7 5 % + 4 0 %(1) À périmètre et taux de change comparables L’ éq ui l ib r e d u G r o u pe e n te rm es d ’i mp la n ta t io n s géographiques et de formats de ventes lui permet de mieux résister aux fluctuations des environnements économiques En particulier le Groupe devient moins dépendant de la conjoncture européenne Ainsi le chiffre d’affaires réalisé hors de la zone euro a repr ésenté 48 8 % des ventes totales du Groupe en 2010 contre 47 2  % au cours de l’exercice  2009 en comparable PPR a poursuivi ses efforts d’expansion dans les pays émergents dont l’activité a progressé de 15 5 % en 2010 et qui représentent désormais 18 1 % du chiffre d’affaires total du Groupe soit 180  points de base de plus qu’au 31  décembre 2009 (à périmètre et taux de change comparables) Chi re d’a aires réalisé via InternetPour l’exercice  2010 le chiffre d’affaires Internet des activités poursuivies du Groupe s’élève à 2 262 millions d’euros en progression de 16 2 % en réel par rapport à l’exercice précédent soit une croissance de 14 3  % à périmètre et taux de change comparables Au quatrième trimes tre 20 10 les ventes de PPR sur le Web ont augmenté de 15 3 % en réel et de 12 9 % en comparable Sur l’exercice 2010 le commerce électronique représente 15 5 % du chiffre d’affaires total du Groupe contre 14 1 % en 2009 à périmètre et taux de change comparables Sur les trois derniers mois de l’année le poids des activités Internet dans les ventes totales de PPR est passé de 14 7 % en 2009 à 15 8 % en 2010 Résultat opérationnel courant et EBITDAAu 31 décembre 2010 le résultat opérationnel courant de PPR s’élève à 1 531 millions d’euros en hausse de 23 5 % par rapport à celui de l’exercice 2009 Le Groupe est ainsi parvenu à améliorer de 140  points de base son taux de marge opérationnelle qui s’établit à 10 5 % en 2010  (en millions d’euros)2010 2009 VariationFnac188 1 182 1 + 3 3 %Redcats165 0 114 7 + 43 9 %Puma337 1 299 0 + 12 7 %Luxe897 4 692 1 + 29 7 %Holdings et autres (56 3) (48 3)  16 6 %Résultat opérationnel courant 1 531 3 1 239 6 + 23 5 %À taux de change comparables le résultat opérationnel courant progresse de 14 2 % en 2010 et le taux de marge opérationnelle s’améliore de 100  points de base par rapport à l’exercice précédent En  20 10 la ma rge br ute du Groupe s’est élevée à 7 429 millions d’euros en hausse de 746 millions d’euros soit 11 2  % en données publiées (+  6 4  % à taux de change comparables) par rapport à l’exercice précédent Sur la même période les charges opérationnelles ont augmenté de 8 3 % en données publiées et de 4 5 % à taux de change comparables En particulier en 2010 les frais de personnel ont progressé de 8 6 % en données publiées et de 2 4  % à taux de change comparables PPR a employé en moyenne 50 245 personnes en 2010 soit une baisse de 2 4 % par rapport à l’exercice 2009 138DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010L’EBITDA s’est établi à 1 861 millions d’euros en 2010 en progression de 18 2  % par rapport à l’exercice précédent en données publiées ce qui se traduit par une amélioration notable du ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires à 12 7 % au 31 décembre 2010 contre 11 6 % un an auparavant  (en millions d’euros)2010 2009 VariationFnac252 4 258 1  2 2 %Redcats213 6 169 3 + 26 2 %Puma393 0 359 9 + 9 2 %Luxe1 055 8 833 9 + 26 6 %Holdings et autres (54 2) (46 8)  15 8 %EBITDA1 860 6 1 574 4 + 18 2 %À taux de change comparables l’EBITDA progresse de 10 9 % et le ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires s’améliore de 80 points de base par rapport à l’exercice précédent Autres produits et charges opérationnels non courantsLes a utres pr od uits et ch arges o pérat ionn els n on c o u ra nt s reg ro u p ent l es él ément s i nh a bi tu el s d e nature à altérer la compréhension de la performance opérationnelle du Groupe  ce sont en particulier des éléments non usuels par leur fréquence leur nature ou leur montant En 2010 ces autres produits et charges opérationnels n o n co ur a nt s r e pr és en ten t u ne c ha rg e n ett e d e 194 millions d’euros qui inclut notamment  des charges de restructuration de 33 millions d’euros  des dépréciations d’actifs à hauteur de 122  millions d’euros portant principalement sur les goodwill de Fnac Italie (28  millions d’euros) et de Sergio Rossi (18  millions d’euros) sur la ma rque Avenue chez Redcats aux États Unis (21 millions d’euros) ainsi que sur les actifs de Puma en Grèce (31 millions d’euros) Au 31  décembre 2009 les autres produits et charges opérationnels non courants constituaient une charge nette de 374 millions d’euros Ils incluaient notamment des produits nets de cessions d’actifs pour 486 millions d’euros des dépréciations d’actifs pour 556  millions d’euros et des coûts de restructuration à hauteur de 246 millions d’euros Charges nancières nettesAu 31 décembre 2010 la charge fi nancière nette du Groupe s’améliore de 30 1 % et s’analyse comme suit  (en millions d’euros)2010 2009 VariationCoût de l’endettement financier net (231 1) (228 5) + 1 1 %Autres produits et charges financiers (23 1) (135 0) nsCharges financières nettes (254 2) (363 5)  30 1 %En 2010 le coût de l’endettement fi nancier net s’est établi à 231  millions d’euros en hausse de 1 1  % par rapport à l’exercice précédent Cette évolution est due principalement  à la d im inu tio n d e 2 4 5   % d e l’ enc o urs m o yen d’endettement net du Groupe par rapport à l’exercice précédent du fait pour l’essentiel de la perception en toute fin d’année 2009 du produit de la mise en bourse de Cfao et de l’optimisation du cycle de génération de cash fl ow du Groupe  à la hausse de 120 points de base du taux moyen de fi nancement de PPR malgré un contexte favorable de baisse des principaux indices de référence Cette augmentation provient d’une co ntribution accrue de la dette plafonnée à taux fi xe suite à la mise en place de financements obligatair es intégrant une composante « spread de crédit  » plus élevée  elle est due corrélativement à la baisse de la dette à taux variable accentuée par les remboursements opérés sur des lignes de crédit « à court terme » indexés sur des taux d’intérêt particulièrement bas La variation favorable de 112 millions d’euros des Autres pr o d ui ts et c ha r g es fi na nc ier s es t pri nc ip a lement imputable  à l’augmentation pour près de 21  millions d’euros des charges d’actualisation de certains actifs et de l’obligation du Groupe au titre de ses engagements de retraite à prestations défi nies  à des traitements comptables liés à la norme IAS 39 Ces écritures techniques incluent pour l’essentiel la v a ria ti on fa vo ra b le à h au teu r d e 4 4   mi lli on s DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR139ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010d’euros du résultat sur opérations de couverture de taux et de change ainsi que l’écart positif pour 92 millions d’euros de revalorisation à la juste valeur des instruments fi nanciers dérivés sans effet sur la trésorerie Au total ces charges fi nancières ont donné lieu à un décaissement de 242 millions d’euros en 2010 identique à celui de l’exercice précédent Impôt sur le résultatPour l’exercice 2010 la charge d’impôt du Groupe s’analyse comme suit  (en millions d’euros)2010 2009 VariationCharge d’impôt sur résultat courant (312 9) (227 6) + 37 5 %Impôt sur éléments non courants 8 9 55 1 nsCharge totale d’impôt (304 0) (172 5) + 76 2 %Taux d’impôt effectif 28 1 % 34 3 % (6 2 pts)Taux d’impôt courant 24 5 % 26 0 % (1 5 pt)Au 31 décembre 2010 le taux effectif d’impôt de PPR a sensiblement baissé du fait en particulier de la diminution de l’impact défavorable des éléments non courants Retraité de l’effet des éléments non courants et de l’impôt y afférent le taux d’impôt courant s’améliore de 150  points de base à 24 5  % Cette amélioration s’explique pour l’essentiel par l’accroissement de la part du pôle Luxe (dont le taux d’impôt s’est amenuisé en 2010) dans le résultat du Groupe Quote part de résultat des sociétés mises en équivalencePour l’exerc ic e  20 10 la q uote part de résultat des sociétés mises en équivalence s’élève à 36  millions d’euros contre moins de 1 million d’euros en 2009 C et te év o luti on s ’ex pli que po ur l’ess entiel pa r la contribution de Cfao mise en équivalence à hauteur de la participation résiduelle de PPR (42 0 % au 31 décembre 2010) pour 35 millions d’euros qui correspond au résultat du premier semestre 2010 publié par Cfao complété par une estimation au titre du second semestre Résultat net des activités poursuiviesPour l’exercice 2010 le résultat net consolidé des activités poursuivies de PPR s’élève à 815  millions d’euros  il atteignait 331 millions d’euros un an auparavant La pa rt de ce résultat revenant au Group e s’ établit à 76 4  millions d’euro s au 31  décembre 201 0 p our 314 millions d’euros au titre de l’exercice précédent Résultat net des activités abandonnéesLes activités abandonnées incluent l’ensemb le des actifs (ou groupe d’actifs) comptabilisés selon la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Au 31  d écembr e 2010 le rés ultat net des ac tiv ités arrêtées ou cédées représente un profi t de 200 millions d’euros (Note 12 des comptes consolidés annuels) Il regroupe d’une part des plus values de cession nettes d’impôt et de frais pour près de 136 millions d’euros et d’autre part les résultats nets des activités abandonnées pour 64 millions d’euros Au 3 1   d é c em b re 2 0 0 9 le ré s u l t a t des a c t i v i té s a band on nées c o nsti tuai t u n p r ofit de 66 5   millions d’euros qui incluait des plus values de cession nettes d’impôt pour 686 millions d’euros et les résultats nets des activités abandonnées en perte de 21 millions d’euros Intérêts non contrôlésLe poste Intérêts non contrôlés s’élève à 51  millions d’euros au 31 décembre 2010  il s’établissait à 44 millions d’euros un an auparavant Les Intérêts non contrôlés du Groupe n’incluent plus aucune contribution de Cfao au 31  décembre 2010 c ons éc ut ivement à l a p ert e d e cont rô le p ar PPR En revanche les intérêts minoritaires dans le résultat de Puma ont augmenté en 2010 du fait de l’accroissement du résultat net de l’ensemble consolidé de Puma  cette hausse a été minorée sous l’effet des acquisitions supplémentaires de titres Puma au cours des douze derniers mois (le taux de détention par PPR passant ainsi de 69 4  % au 31  décembre 2009 à 71 6  % au 31 décembre 2010) Résultat net part du GroupePour l’exercice  2010 le résultat net part du Groupe s’établit à près de 965 millions d’euros en progression de 1 4 % par rapport à 2009 En 2010 79 2  % du résultat net part du Groupe a été généré par les activités poursuivies de PPR à comparer à 33 0 % en 2009 140DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Retr aité des effets apr ès impôts des éléments non courants le résultat net part du Groupe des activités poursuivies s’élève en 2010 à 932  millions d’euros soit une hausse de 55 8 % par rapport au 31 décembre 2009 Résultat net par actionLe nombre moyen pondéré d’actions PPR utilisé pour le calcul du résultat par action s’élève à 126 6  millions pour l’exercice 2010 à comparer à 126 5  millions pour 2009 soit une légère augmentation de 0 1  % (Note  13 des comptes consolidés annuels) Au 31 décembre 2010 le résultat net par action de PPR s’établit à 7 62 euros soit une croissance de 1 3 % par rapport au 31 décembre 2009 Le résultat net par ac tion des activités p ours uiv ies atteint 6 04  euros en 2010 (2 48  euros pour l’exercice précédent) et celui afférent aux activités abandonnées s’élève à 1 58 euro (5 04 euros en 2009) Hors éléments non courants le résultat net par action des activités poursuivies s’affi che à 7 36 euros  il s’améliore de 55 6 % par rapport à l’exercice précédent L’effet des instruments dilutifs est quasi neutre sur le calcul du résultat net par action en 2010 ANALYSE DES PERFORMANCES OPÉRATIONNELLES PAR SEGMENTFnac(en millions d’euros)2010 2009 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 4 473 3 4 375 1 + 2 2 %Résultat opérationnel courant 188 1 182 1 + 3 3 %en % du chiffre d’affaires 4 2 % 4 2 % + 0 0 ptEBITDA252 4 258 1  2 2 %en % du chiffre d’affaires 5 6 % 5 9 % (0 3 pt)Investissements opérationnels bruts 62 3 56 4 + 10 5 %Effectifs moyens 14 364 14 632  1 8 %En 2010 dans un envir onnement de consommation toujours ralentie la Fnac a une fois encore démontré sa robustesse la puissance de sa marque et la pertinence de son modèle économique L’enseigne a affi ché un chiffre d’affaires de 4  473  millions d’eur os en 2010 en progression par rapport à l’exercice précédent de 2 2  % en réel et 1 3  % à périmètre et taux de change comparables Au quatrième trimestre l’activité de la Fnac a été fortement perturbée par des mouvements sociaux en France et par les fortes intempéries en Europe durant la période de Noël Dans ce contexte les ventes sont restées quasi stables (+  0 1  % en r éel et    0 7  % en comparable) en retrait par rapport aux tendances des trimestres précédents En 2010 la Fnac a réalisé des ventes sur Internet à hauteur de 387 millions d’euros soit 8 7 % de son chiffre d’affaires total en progression de 19 1 % par rapport à 2009 où elles représentaient 7 4 % de l’activité totale En Fra nce la F nac a été confr ontée au quatrième trimestre 2010 à des marchés en repli pour ses principales catégories de produits  le chiffre d’affaires a baissé de 2 4 % Sur l’exercice les ventes sont en léger retrait de 0 9 % Les magasins de Périphérie ont continué d’affi cher une meilleure dynamique commerciale que ceux de centre ville et l’enseigne a poursuivi le déploiement des Espaces Passion qui permettent de mettre en exergue l’excellence de l’offre et l’expertise des vendeurs par familles de produits La Fnac confi rme le succès de son canal Internet  en 2010 le chiffre d’affaires de Fnac Direct a encore sensiblement progressé de 15 6 % sur douze mois et de 13 4 % sur les trois derniers mois En France le Web représente désormais 10 7  % de l’activité de l’exercice (9 1 % en 2009) et 11 5 % des ventes du dernier trimestre (10 0 % en 2009) La Market Place lancée en 2009 se développe rapidement et démontre sa forte complémentarité avec le site Fnac com Sur l’exercice 2010 le nombre de visites s’accroît fortement le taux de transformation s’améliore et le panier moyen augmente légèrement Au total les ventes en France de Produits Techniques sont en hausse de 2 2  % sur l’exercice 2010 mais en repli de 1 5  % sur les trois derniers mois de l’année Au 31  décembre 2010 cette c atégorie de prod uits représente 52 2  % du chiffre d’affaires de la Fnac en France (50 6 % en 2009) Sur Internet le chiffre d’affaires des Produits Techniques a progressé de 20 8  % sur douze mois et de 11 5 % au quatrième trimestre 2010 La Fnac a enregistré une bonne performance en micro informatique en croissance de 7 5 % sur l’année et de 2 2 % au dernier trimestre Le chiffre d’affaires des Produits éditoriaux est en retrait de 4 8  % sur douze mois et de 3 8  % au quatrième trimestre  sur Internet il progresse de 10 3 % et 14 0 % respectivement Les ventes de Livres ont augmenté de 1 3 % au quatrième trimestre et de 0 1 % sur l’exercice  DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR141ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010elles bénéfi cient de la bonne performance du nouveau secteur Papeterie La catégorie Disques & Gaming a vu son activité baisser de 8 7  % sur l’exercice et de 7 6  % au quatrième trimestre avec une bonne contribution de Okaz Gaming activité de vente de jeux d’occasion en plein essor Les activités de la Fnac hors de France sont en hausse de 6 1  % en 2010 en comparable avec un quatrième trimestre en progression de 3 1  %  elles représentent 32 6 % du chiffre d’affaires de l’enseigne en 2010 (31 1 % en 2009) Les ventes sur Internet ont augmenté de 43 5 % sur douze mois et de 36 9 % sur les trois derniers mois de 2010 Le Web représente un gros potentiel de croissance pour la Fnac à l’international  les ventes en ligne ne représentent en effet que 4 3 % de l’activité de l’enseigne en 2010 (mais 14 6  % au Brésil) Les ventes hors de France de Produits Techniques sont en hausse de 13 6  % sur l’exercice 2010 et de 9 1 % sur les trois derniers mois de l’année Au 31 décembre 2010 cette catégorie de produits représente 5 5 4  % du chiffre d’affaires de la Fnac hors de France (51 4 % en 2009) La Fnac a affi ché des performances solides en Espagne et au Portugal en hausse de 3 3  % et 5 3  % en 2010 a v ec u ne a c t iv it é pa r ti c uli èrem en t d y n ami qu e en Produits Techniques  au quatrième trimestre l’enseigne a pr ogress é de 0 7  % en Es pagne et d e 0 6  % au Portugal dans un environnement de consommation plus dégradé En 2010 le chiffre d’affaires du Brésil a augmenté de 19 2 % en comparable avec un quatrième trimestre en hausse de 11 5 %  toutes les catégories de produits y sont en croissance Les ventes de la Fnac en Belgique se sont accrues de 4 6  % sur l’exercice et au quatrième trimestre L’Italie a réalisé une performance très satisfaisante dans toutes les catégories de produits avec des ventes en progression de 7 5 % sur l’exercice et de 8 7  % sur les trois derniers mois de l’année Le chiffre d’affaires de la Fnac en Suisse a baissé de 4 4 % à taux de change comparable au quatrième trimestre et de 2 7 % sur l’année Au 31  décembr e 2010 la Fnac a affiché un résultat o p ér at io n ne l c o u ra nt d e 1 8 8   mi ll io ns d’e uro s en croissance de 3 3 % par rapport à l’exercice précédent La F n ac a ai ns i ma in t enu e n 2 01 0 s o n ta u x d e rentabilité opérationnelle à 4 2 % une performance très satisfaisante dans son secteur Sur la période l’EBITDA a atteint 252 millions d’euros et le ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires s’est établi à 5 6 % contre 5 9 % en 2009 Le taux de marge brute a fl échi de 20 points de base du fait de l’accroissement du poids des Produits Techniques dans le chiffre d’affaires total La Fnac a poursuivi avec rigueur ses actions de contrôle des coûts À taux de change réels les charges opérationnelles ont augmenté de 1 1 % en 2010 compte tenu de l’expansion du réseau de magasins et du développement des activités sur Internet Hors impact des points de vente ouverts au cours des douze derniers mois les coûts d’exploitation ont diminué de 0 8 % à taux de change comparables dont une réduction de 2 0 % en magasins En France le résultat opérationnel courant de la Fnac a légèrement fl échi en 2010 En magasins la perte de ressources due à la baisse d’activité et à une légère érosion du taux de marge brute n’est que partiellement compensée par la baisse des charges opérationnelles Le rés ulta t o péra tion nel c oura nt de F na c Direct a augmenté de 37 5 % et sa rentabilité a progressé de 130 points de base à 4 6 % En 2010 le résultat opérationnel courant de la Fnac hors de France a progressé de 4 5  % malgré le poids des magasins récemment ouverts Le taux de marge brute a légèrement diminué par rapport à 2009 et la rentabilité opérationnelle à magasins constants a été maintenue sur l’exercice La Fnac a amélioré son résultat opérationnel coura nt en Belgique en Suisse en Espag ne et au Portugal mais ni au Brésil ni en Italie où l’ouverture du magasin de Florence a pesé sur la rentabilité En 2010 le cash fl ow libre opérationnel de la Fnac s’est accru grâce no tamment à une nouv elle r éd uction significative du Besoin en Fonds de Roulement Les inves tissements opératio nnels bruts de la Fnac o nt augmenté de 10 5 % en 2010 traduisant ainsi la reprise des p ro gra m mes d’ o uv ertu r e et la p o urs uit e d es opérations de remodelage de magasins En 2010 la Fnac a inauguré cinq nouveaux magasins hors de France dont un en Espagne et un au Brésil au quatrième trimestre  en fi n d’année l’enseigne exploite 148 magasins Redcats(en millions d’euros)2010 2009 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 3 426 7 3 382 2 + 1 3 %Résultat opérationnel courant 165 0 114 7 + 43 9 %en % du chiffre d’affaires 4 8 % 3 4 % + 1 4 ptEBITDA213 6 169 3 + 26 2 %en % du chiffre d’affaires 6 2 % 5 0 % + 1 2 ptInvestissements opérationnels bruts 33 7 32 5 + 3 7 %Effectifs moyens 14 105 15 672  10 0 % 142DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010En 2010 Redcats a poursuivi la transformation de son modèle et le basculement sur Internet de ses opérations commerciales de ses processus ainsi que de l’ensemble de son organisation De ce fait grâce à ses positions commerciales solides à ses marques reconnues à ses clients fi dèles et à ses savoir faire précieux de distribution sur Internet Redcats a renoué avec la croissance de son chiffre d’affaires qui a progressé de 1 5 % en réel et de 0 8 % en comparable par rapport à l’exercice précédent pour atteindre 3 436 millions d’euros Les tenda nces d ’ac tivité s’ éta ient déjà amélio rées quelque peu en fi n d’année 2009  le rétablissement s’est poursuivi au premier semestre 2010 en baisse de 1 2 % seulement et Redcats a confi rmé son retournement au second semestre en augmentation de 2 8  % en comparable avec au quatrième trimestre un chiffre d’affaires en hausse de 2 2  % en réel et de 0 4 % en comparable Redcats conforte son leadership sur Internet dans la Mode et la Décoration Les ventes en ligne ont ainsi atteint 1 805 millions d’euros en 2010  elles ont progressé de 12 8 % en comparable sur l’exercice et de 10 7 % au quatrième trimestre En année pleine elles représentaient 52 6 % du chiffre d’affaires total et 62 1 % des ventes à distance de Redcats (contre respectivement 46 9 % et 56 1 % en 2009 en comparable) 2010 aura été l’année de l’innovation avec la mise en œuvre de formes alternatives de communication (réseaux sociaux Large Size fashion week …) de nouvelles plateformes applicatives dans un co ntexte d e mo bilité (iPad iPho ne And roid …) et le l a nc emen t d e no u v ea ux s i te s ( s ho es t y le fr ventespriveesbylaredoute fr osp fr market place) En 2010 les ventes de La  Redoute ont progressé de 1 5 % en France avec un quatrième trimestre en retrait de 2 9  % Les ventes en ligne ont augmenté de 15 9 % sur douze mois en 2010 et de 7 6 % sur les trois derniers mois  au 31 décembre 2010 elles représentaient 71 6 % du chiffre d’affaires total contre 62 7 % un an auparavant La relance commerciale axée sur la mise en avant du produit s’est accompagnée d’une accélération du rythme des collections passées de deux à six en 2009 puis à dix en 2010 et d’une activité publicitaire renforcée sur tous les grands médias Le secteur Habillement a enregistré une croissance de 3 3  % en 2010 (baisse de 4 0  % au quatrième trimestre) et le secteur Maison Loisirs augmente de 1 6 % (retrait de 3 9 % au quatrième trimestre) Le chiffre d’affaires du pôle Senior a reculé de 5 0 % en 2010 en comparable avec un quatrième trimestre en retrait de 7 8 % P a r r a pp o r t à 2 0 0 9 l es v e n te s d e La   R ed o u t e International ont baissé de 2 9 % au quatrième trimestre et ont augmenté de 5 6 % en comparable sur l’année  elles ont bénéfi cié du renouvellement de l’offre produits et du lancement de nouveaux catalogues Les ventes en ligne se sont accrues de 23 4  % en 2010 (6 3  % au T4) et représentaient 55 7  % de l’activité totale de l’exercice (contre 47 6 % en 2009) La Russie et l’Italie ont poursuivi leur forte croissance  la Belgique la Grèce et la Suisse ont bien progressé  alors que l’Espagne le Portugal l’Autriche et le Royaume Uni ont souffert de conjonctures locales déprimées et d’effets calendaires défavorables Deux nouveaux sites ont été lancés en 2010 en Allemagne et en Ukraine Le pôle Scandinave a réalisé une bonne performance avec une croissance de 10 0 % au quatrième trimestre et de 6 6 % sur l’exercice 2010 Les ventes sur Internet ont progressé de 12 3 % en 2010 (17 3 % au quatrième trimestre) et représentaient 65 7 % de l’activité totale de l’exercice (contre 62 3  % en 2009) La progression des marques Ellos et Jotex ainsi que le franc succès des ventes « pur Web » des marques externes ont dynamisé l’activité La marque Ellos a été lancée en Russie en mars 2010 et en France en septembre En 20 10 le chif fre d’af fa ires des ma rques du pô le Enfant Famille a augmenté de 2 5 % en comparable au quatrième trimestre et de 0 3 % sur l’ensemble de l’année Vertbaudet a affi ché des tendances commerciales plus favorables et a enregistré une meilleure performance en magasins qu’en ventes à distance alors que chez Cyrillus les ventes à distance ont mieux résisté que l’activité en magasins Together For Kids la nouvelle collection créée par Stella McCartney et produite par Redcats a été lancée sur Internet en novembre 2010 et a rencontré un succès prometteur Aux États Unis les ventes du pôle Grandes Tailles ont bais sé de 1 7  % en c ompara ble en 2 010 avec une amélioration de tendance au quatrième trimestre en hausse de 0 5 % Dynamisée par ses sites Internet l’activité de vente à distance a progressé grâce notamment à la relance prometteuse de Jessica London et à la bonne performance des marques Woman Within et Roaman’s Par ailleurs le chiffre d’affaires apporté aux marques du pôle Grandes Tailles par le site Onestopplus com a fortement augmenté L’activité d’Avenue en magasins a baissé compte tenu de la rationalisation du réseau de points de vente qui compte désormais 437 unités contre 447 au 31 décembre 2009  la tendance s’est néanmoins améliorée au cours de l’année Le pôle Sport  & Outdoor aux États Unis a enregistré une croissance de 1 4  % en comparable sur l’exercice et de 8 9 % sur les trois derniers mois de l’année 2010 Les ventes en ligne ont augmenté de 3 3  % sur douze mois en 2010 et de 14 3  % sur les trois derniers mois  au 31  décembre 2010 elles représentaient 72 2  % du chiffre d’affaires total contre 70 9 % un an auparavant En 2010 Redcats a réussi à signifi cativement améliorer de 50  millions d’euros (soit + 43 9  %) s on résultat opérationnel courant à 165 millions d’euros  à taux de change comparables le taux de croissance s’établit à 36 7  % Au 31  décembre 2010 le taux de rentabilité opérationnelle a atteint 4 8 % en hausse de 140 points de base en données publiées (130 points de base à taux de change comparables) par rapport à l’exercice précédent Redcats a affi ché un EBITDA de 214 millions d’euros en croissance de 26 2  % par rapport à 2009 et le ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires a progressé à 6 2 % contre 5 0 % au 31 décembre 2009 Le taux de marge brute s’est apprécié de 180  points de base en 2010 grâce à des effets de mix favorables des gains supplémentaires aux achats et une bonne maîtrise de la démarque Les différents plans d’actions mis en œuvre par Redcats pour restaurer la compétitivité DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR143ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010ont continué de produire leurs effets en 2010  et des programmes d’économie supplémentaires ont été mis en place cette année Sur la période les investissements commerciaux ont été intensifi és (croissance de 6 2  % à périmètre et taux de change comparables) afi n de dynamiser l’activité recruter de nouveaux clients et revitaliser les fi chiers Les autres charges opérationnelles de Redcats ont baissé de 1 6 % à périmètre et taux de change comparables en 2010 En 2010 La Redoute France a affi ché un profi t et une rentabilité opérationnelle en hausse significative par rapport à l’exercice précédent Le taux de marge brute a progressé avec un taux de marque initial en légère hausse et une baisse signifi cative des remises accordées Les investissements commerciaux ont augmenté du fait des lancements des catalogues thématiques des campagnes publicitaires et des dépenses de marketing interactif sur le Web Les autres frais de fonctionnement ont diminué sensiblement Pour le pôle Senior l’appréciation du taux de marge brute et les réductions de coûts n’ont pas suffi à compenser les effets de la baisse d’activité En 2010 la bonne progression du taux de marge brute de La  Redoute International et le plein effet des plans d’économies de frais de fonctionnement ont permis de faire croître son résultat opérationnel courant et de remarqua blement améliorer s on taux d e marge opérationnelle Pour le pôle S cand inave le tass em ent du taux d e marge brute a été plus que compensé par des plans d’économies particulièrement effi caces de sorte que le résultat opérationnel courant et le taux de marge opérationnelle ont fortement progressé Le p ôl e En f a nt F a m il le a a ff ic h é un e pr og res s io n signifi cative de son résultat opérationnel courant et de sa rentabilité grâce à la bonne tenue du taux de marge brute et à une baisse marquée des charges opérationnelles En 2010 le résultat opérationnel courant du pôle Grandes Tailles aux États Unis a fortement progressé et le taux de rentabilité opérationnelle s’est sensiblement apprécié Le taux de marge brute s’est notablement accru (sous l’effet de gains aux achats notamment) et les plans d’économies ont engendré une baisse des charges opérationnelles à taux de change comparable Le pôle Sport & Outdoor a une fois encore livré en 2010 aux États Unis un résultat en croissance solide avec un bon accroissement de sa rentabilité opérationnelle grâce en particulier à l’amélioration de son taux de marge brute Au 31  décembre 2010 les fl ux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles sont un peu en retrait par rapport au niveau record de l’exercice précédent En effet alors que ses stocks avaient très signifi cativement baissé en 2009 Redcats a reconstitué sur l’exercice 2010 un niveau de stocks plus conforme aux tendances récentes d’activité Cette hausse a été partiellement c om p en s ée p a r l’é v o lu ti o n fa v o r a bl e d es c r édit s fournisseurs de sorte que le ratio de Besoin en Fonds de Roulement exprimé en jours de chiffre d’affaires s’est amélioré En 2010 les investissements opérationnels bruts ont augmenté de 3 7  % par rapport à l’exercice précédent Les investissements ont été principalement c on s ac r és a u x p ro j ets d ’év o lu tion d es S y st èm es d’Information et du schéma Logistique à hauteur de 52 6 % et 24 3 % respectivement en 2010 (41 3  % et 30 0 % respectivement en 2009) Puma(en millions d’euros)2010 2009 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 2 695 1 2 438 2 + 10 5 %Résultat opérationnel courant 337 1 299 0 + 12 7 %en % du chiffre d’affaires 12 5 % 12 3 % + 0 2 ptEBITDA393 0 359 9 + 9 2 %en % du chiffre d’affaires 14 6 % 14 8 % (0 2 pt)Investissements opérationnels bruts 55 1 54 5 + 1 1 %Effectifs moyens 9 697 9 646 + 0 5 %En 2010 l’environnement de consommation de Puma a d’abord été convalescent en début d’année puis a connu un rebond solide marqué notamment par un renforcement pr ogressif du pouvoir d’achat de ses clients C ette reprise n’a toutefois pas été unifor me à travers le monde Les économies émergentes ont continué de croître à un rythme soutenu et l’activité est bien repartie dans les économies matures même si elle est restée modérée D a n s c e c o nt ext e d e c o n so l id a ti o n d e la rep ri s e économique mondiale le chiffre d’affaires hors Groupe de Puma s’est établi à 2 695 millions d’euros au 31 décembre 2010 en croissance de 10 5  % en données publiées par rapport à 2009  à périmètre et taux de change comparables le chiffre d’affaires a augmenté de 2 2 % en 2010 par rapport à l’exercice précédent Cet écart résulte des variations favorables des taux de change et de l’acquisition en avril 2010 de l’équipementier de golf Cobra (opération incluant la marque Cobra les stocks les droits de propriété intellectuelle et les contrats de sponsoring) Au quatrième trimestre 2010 l’activité de Puma s’est accrue de 28 2  % en données publiées et de 15 3  % à périmètre et taux de change comparables Après un premier semestre 2010 en retrait de 4 7 % en comparable Puma aura donc affi ché une croissance solide au second semestre en hausse de 9 5 % 144DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Signifi cativement affectées par les effets du programme de rationalisation du parc de magasins les ventes de Puma dans son réseau de magasins en propre ont diminué de 5 3  %  à taux de change comparables sur douze mois en 2010 Elles représentaient 17 4 % du chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2010 contre 18 7 % en 2009 Au quatrième trimestre elles ont augmenté de 0 7  % à taux de change comparables par rapport aux trois derniers mois de l’exercice précédent À parc de magasins équivalent les ventes au sein du réseau de magasins en propre s’affi chent en croissance sur l’exercice 2010 et sur le quatrième trimestre À fi n décembre  2010 les carnets de commandes de Puma sont en croissance signifi cative Toutes les régions et catégor ies de produits affi chent des progressions sensibles la hausse étant particulièrement notable en Amérique Latine au Japon en Chine en Russie et aux États Unis E n 2 0 1 0 P u m a a e n r e g i s t r é d e t r è s b o n n e s perfo rm ances sur s es segm ents Fo ndamentaux et Cours e en pa rticulier s ur les trois derniers mois de l’exercice Les lignes Lifestyle ont affi ché une croissance solid e et les Spo rts M éc aniques se so nt amélio rés tout au long de l’année avec un quatrième trimestre en f orte hausse Les Sports d’équipe ont f ortement progressé en particulier pour le Football qui a largement bénéfi cié de la Coupe du Monde en Af rique du Sud C ette perf ormance es t le fruit d’un nivea u s outenu d’i nnov ati ons et d e cr éativ ité ain si q ue d ’in itiat ives marketing visant à redynamiser l’offre de produits et à séduire de nouvelles clientèles Elle refl ète la qualité et la justesse des nouvelles collections de la marque qui ont été très bien accueillies partout dans le monde Par produit la Chaussure (52 6  % des ventes totales au 31  décembre 2010) a progressé de 1 1  % en 2010 à périmètre et taux de change comparables le Textile (34 8  % du total) a affi ché une croissance de 3 9  % et les Accessoires (12 6 % du total) de 2 4 % Au quatrième trimestre 2010 la Chaussure et le Textile sont en forte hausse de 15 7 % et 17 0 % respectivement  les ventes d’Accessoires ont augmenté de 8 4  % en comparable et de 25 5 % en réel L’acquisition de Cobra a alimenté la progression de la catégorie Accessoires et renforce l’activité de Puma dans le Golf  elle ouvre de nouveaux horizons à la marque dans ce domaine   Héritier d’une véritable tradition d’ innovation produit toujour s à la pointe de la création et leader incontesté du marché des clubs hybrides Cobra est un partenaire idéal pour Puma dont l’offre couvre dorénavant la gamme complète des produits  de la catégorie Golf  clubs chaussures vêtements et accessoires En comparable la z one EMEA (1) (45 1  % d u chiffre d’affaires consolidé de Puma au 31  décembre 2010) a v u s es v entes dimi nuer d e 3 1  %   s ur l’exerc ic e 2010  la tendance s’est bien améliorée au quatrième trimestre en croissance de 9 8  % Cette zone a été plus sp écifiquement aff ectée par la f orte réduction des ventes promotionnelles et par la restructuration du réseau de magasins en propre Les ventes de Textile et d’Accessoires ont correctement progressé mais l’activité a été plus diffi cile en Chaussures Depuis le début de l’année les opérations en Grèce ont été lourdement pénalisées par un environnement très perturbé et par le programme de restructuration de la fi liale Le Continent Amér icain (3 1 6   % d u total) a a ff ic hé une hausse très soutenue de son activité de 25 5 % au quatrième trimestre 2010 et de 16 3  % sur douze mois en comparable Le Textile et la Chaussure ont été très dynamiques et les Accessoires sont restés quasi stables Les perf ormances de Puma ont été tout à fait remarquables en Amérique Latine et plus particulièrement au Brésil au Chili en Argentine et au Mexique En Amérique du Nord la marque a enregistré des ventes en croissance notable sur la période et plus spécifi quement dans les segments Course et Sports Mécaniques (chaussures en particulier) Le chiffre d’affaires en Asie Pacifi que (23 2 % des ventes) a cédé 3 3 % sur l’exercice en comparable  les tendances se sont redressées au second semestre 2010 avec une progression de 11 3 % sur les trois derniers mois Le Textile et les Accessoires ont correctement résisté sur l’exercice  l’activité a été diffi cile en Chaussures mais s’est redressée au quatrième trimestre En 2010 l’Inde a poursuivi sa forte croissance Au Japon en Corée et en Chine après un fl échissement sur les neuf premiers mois de l’année les v entes o nt fortement reb ondi au quatrième trimestre Dans un environnement de consommation encore diffi cile le chiffre d’affaires de Puma a baissé en Australie en 2010 La co n tri bu ti on d e Puma a u r ésu lt at o p éra ti on nel cour ant du gro upe PPR s ’es t élevée à 33 7  millions d’euros en 2 010 soit une cr ois sance de 12 7  % p ar rapport à l’exercice précédent Le taux de rentabilité s ’es t a pp récié d e 20   p oin ts de b as e à 1 2 5  % au 31  décembre 2010 À taux de change comparables le résultat opérationnel courant de Puma s’accroît de 8 4  % et le taux de rentabilité s’améliore de 50  points de bas e s ur la pério de La c ontr ibution d e Puma à l’EBITDA du groupe PPR a atteint 393  millions d’euros au 31  décembre 2010 en progression de 9 2 % et le ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires s’est établi à 14 6 % contre 14 8 % en 2009 En 2010 la rentabilité opérationnelle de Puma a été signific ativem ent o bérée pa r la mis e en œuvre du processus d’intégration de Cobra qui n’a pas encore atteint sa rentabilité normative par les opérations de redémarrage de l’activité en Espagne suite à la reprise en propre de l’activité ainsi que par le programme de rationalisation des dispositifs dans la fi liale grecque Le taux de marg e b rute de Puma est en retrait d e 110  points de base en 2010 la réduction globale de la démarque n’ayant pas suffi à compenser les effets de la restructuration en Grèce de la relance en Espagne et de l’intégration de Cobra Le taux de marge brute a b a iss é p ou r les v entes a ux d is tr ib uteurs ti ers et s’est amélioré pour celles des magasins exploités en propre Il a fl échi de 90 points de base en Chaussures de 70  po ints de b ase en Textile et de 50  p oints de base en Accessoires (hors impact de l’acquisition de Cobra) Le taux de marge brute de la zone EMEA a fl échi de 110 points de base avec une baisse en Europe de  l’ Ouest et un e am éli oratio n en Europ e d e l’Es t (1) Europe Moyen Orient et Afrique DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR145ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Moyen Orient et Afrique  il s’est tassé de 40  points de ba se s ur le Continent A mér icain et a p ro gress é de 230   points de bas e en Asie Pa cifi que avec une excellente performance en Chine et au Japon En 2010 Puma a poursuivi avec rigueur l’exécution de programmes effi caces de réduction de coûts qui ont permis d’abaisser les charges opérationnelles de 3 1  % par rapport à l’exercice précédent à périmètre et taux de change comparables En particulier le plan de rationalisation du réseau de magasins exploités en propre par Puma a eu un effet très favorable sur le résultat opérationnel courant de la marque La hausse des dépenses de marketing et de communication a été contenue  malgré les effets de la Coupe du Monde de Football  Puma a poursuivi ses investissements visant à développer l’attractivité de la marque et à alimenter son dynamisme commercial mais a été plus sélectif dans ses programmes en particulier en matière de sponsoring Les dotations aux amortiss ements o nt diminué sur l’exercice du fait de la baisse d es investissements enregistrée en 2010 et 2009 En 20 10 les fl ux nets de trésorerie liés aux activités op ér a tion nelles d e Pu ma ont b ai ss é p ar r ap por t à l’exercice précédent La capacité d’autofi nancement a a ug ment é ma is la v ar ia tio n du B esoin en Fo nds d e R o u l e m e n t a e u u n e f f e t t r è s n é g a t i f c e t t e année En  ef fet al ors q ue ses st oc ks a va ient tr ès signifi cativement baissé en 2009 Puma a reconstitué sur l’exercice 2010 un niveau de stocks plus conforme aux tendances récentes d’activité Cette hausse a été pa rt iellemen t c ompens ée par l’évo lut ion f av ora bl e des c rédits fournis s eu rs ma is l’a cc ro is sement des créances clients a généré un besoin de trésorerie très signifi catif Au 31 décembre 2010 les investissements opérationnels bruts de Puma ont augmenté de 1 1  % Puma a ouvert 38 nouveaux magasins en 2010 presque tous localisés dans les pays émergents Pôle Luxe(en millions d’euros)2010 2009 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 4 010 0 3 388 8 + 18 3 %Résultat opérationnel courant 897 4 692 1 + 29 7 %en % du chiffre d’affaires 22 4 % 20 4 % + 2 0 ptsEBITDA1 055 8 833 9 + 26 6 %en % du chiffre d’affaires 26 3 % 24 6 % + 1 7 ptInvestissements opérationnels bruts 187 6 135 1 + 38 9 %Effectifs moyens 11 941 11 371 + 5 0 %En 2010 dans un contexte d’amélioration des tendances de consommation le pôle Luxe de PPR a une fois encore confi rmé la pertinence de son modèle multimarques et le succès de sa stratégie de diversifi cation en termes d’implantations géographiques de canaux de distribution et de catégories de produits Ainsi au 31  décembr e 2010 le chiff re d ’aff aires de Gucci Group a atteint 4  010  millions  d’euros soit une augmentation de 18 3 % en données publiées et de 12 2 % à taux de change comparables Cette performance est le fruit d’un niveau soutenu d’innovations et de créativité ainsi que d’initiatives marketing visant à conforter l’image de Luxe des marq ues et pro duits et à séduire d e nouvelles clientèles Au quatrième trimestre Gucci Group a affi ché un chiffre d’affaires en hausse de 23 3  % en réel et de 14 4  % en comparable L’activité s’est accrue de 15 5  % en comparable au second semestre 2010 ce qui constitue une amélioration signifi cative par rapport aux six premiers mois de l’exercice en croissance de 8 5 % En 2010 les ventes au détail réalisées dans les magasins en propre ont progressé de 13 3 % en comparable par rapport à l’exercice précédent  au quatrième trimestre elles se sont accrues de 16 5 % Par rapport à 2009 les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont augmenté de 9 6 % en comparable le quatrième trimestre 2010 ayant affi ché une croissance de 10 2 % En 2010 les ventes de Gucci Group ont progressé de 20 3  % en comparable dans les pays émergents qui représentent désormais 35 2 % de l’activité du pôle Luxe contre 32 8 % un an auparavant L’Asie Pacifi que (hors Japon) a continué d’affi cher un rythme de croissance élevé (+  25 1  %) tiré notamment par une hausse de 36 9  % en Grand e C hine La c ro iss ance des pa ys émergents au quatrième trimestre s’est établie à 21 6 % avec une hausse en Grande Chine de 35 9 % Sur ses marchés historiques plus matures Gucci Group a réalisé un chiffre d’affaires en croissance de 10 9 % au quatrième trimestre et de 8 3 % sur l’exercice 2010 Sur cette période l’activité en Europe de l’Ouest s’est accrue de 14 9  %  elle a progressé de 13 4  % au quatrième trimestre En Amérique du Nord qui représentait 17 5 % du chiffre d’affaires total au 31  décembre 2010 les ventes ont augmenté de 6 9 % sur l’exercice avec une accélération de la croissance à + 14 1 % au quatrième trimestre Enfi n le Japon (14 2  % du chiffre d’affaires annuel total) a affi ché des ventes en retrait de 3 2 % sur douze mois mais a renoué avec la croissance à + 2 9 % au quatrième trimestre 2010 146DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Au 31 décembre 2010 le résultat opérationnel courant du pôle Luxe a progressé de 29 7  % pour atteindre le chiffre r ecord de 897  millions  d’euros  à taux de change comparables il s’est accru de 15 8 % Le taux de rentabilité opérationnelle s’est établi à 22 4 % soit une augmentation notable de 200 points de base en données publiées et de 70  points de base à taux de change comparables L’EBITDA de l’exercice s’est élevé à 1 056 millions d’euros soit une hausse de 26 6 % par rapport à 2009 pour un ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires de 26 3 % contre 24 6 % un an auparavant Mal gr é l ’e ff et d éfa vo r a b le d es dén ou em ent s d es couvertures de change le taux de marge brute s’est amélioré de 220  points de base en 2010 grâce d’une part au succès des collections de toutes les marques de Gucci Group et à leurs stratégies de montée en gamme et d’autre part à des gains en amont sur les achats la f abrication et la chaîne d’approvisionnements Par ailleurs toutes les entités de Gucci Group ont poursuivi leur c o nt r ô le s tri ct des c ha rg es o p éra ti o nne lles   compte tenu de l’expansion du réseau de magasins et de la progression des dépenses de communication et de publicité elles ont augmenté de 13 8  % à taux de change comparables sur la période L’accroissement des frais centraux de Gucci Group qui s’établissent à 64 millions  d’euros au 31  décembre 2010 est dû à la hausse de la charge de réévaluation des SARs ainsi qu’à l’augmentation des charges à payer au titre des bonus et du Plan de rémunération incitative à long terme En 2010 Gucci Group a enregistré une solide progression de son cash fl ow libre opérationnel Les fl ux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles ont augmenté fortement malgré une variation du Besoin en Fonds de Roulement plus normalisée qu’en 2009 eu égard aux tendances récentes d’activité En 2010 Gucci Group a continué à investir de manière signifi cative dans son réseau de magasins en propre avec un pr ogramme co nséquent de r énovations et d’agrandissements ainsi qu’avec l’ouverture nette de 75 unités supplémentaires (26 de plus qu’en 2009) dont 25 en Grande Chine (Chine continentale Hong Kong et Macao) et 16 dans les autres pays émergents Avec 23 ouvertures au quatrième trimestre le nombre total de magasins a ainsi été porté à 684 au 31 décembre 2010 Les investissements opérationnels bruts du pôle Luxe ont augmenté de 38 9 % en 2010 par rapport à l’exercice précédent Les investissements en magasins se sont accrus de 26 4  % alors même que des économies substantielles et structurelles ont été réalisées grâce à un mix pays favorable (prépondérance des opérations dans les pays émergents) et à la réduction des coûts unitaires d’exécution rapportés aux surfaces remodelées ou inaugurées Gucci Group a également acquis en 2010 l’immeuble de la place Vendôme à Paris qui est le siège prestigieux de la boutique historique et de l’atelier haute joaillerie de Boucheron Gucci(en millions d’euros)2010 2009 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 2 666 1 2 266 4 + 17 6 %Résultat opérationnel courant 765 2 617 7 + 23 9 %en % du chiffre d’affaires 28 7 % 27 3 % + 1 4 ptEBITDA872 6 710 0 + 22 9 %en % du chiffre d’affaires 32 7 % 31 3 % + 1 4 ptInvestissements opérationnels bruts 87 1 100 7  13 5 %Effectifs moyens 7 302 6 938 + 5 2 %Marque phare du pôle Luxe de PPR Gucci a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 2 666  millions d’euros en hausse de 17 6  % en données publiées et de 11 0 % à taux de change comparables par rapport à l’exercice préc éd ent A u quatrième trimestre les ventes ont augmenté de 23 3 % en réel et de 13 8 % en comparable La croissance d e Gucci s’es t accélérée au second semestre en progression de 14 2  % en comparable après une première moitié d’année en hausse de 7 4 % Les v entes a u détail r éa lisées pa r Guc ci da ns ses ma ga s ins en pr o pre o nt au gment é de 1 4 5   % au quatrième trimestre et de 11 6  % sur l’exercice 2010 en comparable refl étant ainsi le grand succès des collections de la marque En particulier les ventes à plein tarif ont fortement progressé Gucci n’ayant pas reconduit cette année la politique d’ajustement rapide des stocks mise en œuvre en 2009 Le trafi c en magasins a continué de progresser vers ses niveaux historiques et le panier moyen a augmenté sous l’effet notamment d’une proportion accrue des ventes dans les segments de prix les plus élevés Les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont augmenté de 12 6  % au quatrième trimestre et de 9 2  % sur douze mois Elles ont été alimentées par la très forte croissance de l’activité Timepieces (1) et par les bonnes livraisons des collections Automne Hiver 2010 et Croisière 2011 dont les commandes étaient en progression sensible En Mode  & Maroquinerie toutes les lignes de produits ont confi rmé la grande force de la marque ainsi que la qualité et la justesse des collections qui ont été très bien (1) L’activité Timepieces représente les opérations de création fabrication et distribution à l’échelle mondiale et exclusivement à des partenaires tiers (grands magasins et magasins spécialisés ou multispécialistes) de montres Gucci DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR147ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010accueillies partout dans le monde à la fois par la clientèle la presse spécialisée et les célébrités La Maroquinerie a affi ché une croissance solide (+ 10 0 % sur l’année et +  14 4  % sur les trois derniers mois) avec une hausse du prix de vente moyen ainsi que de la part du cuir du « sans logo » et des peaux précieuses dans l’assortiment La nouvelle collection Enfants récemment lancée dans quelques magasins en propre seulement a reçu un accueil très encourageant de la part de la clientèle et de la presse Ceci atteste de l’attractivité de la marque Gucci qui combine modernité et héritage prescription de tendances et sophistication ainsi qu’innovation et tradition du Luxe Gucci poursuit son développement sur les marchés émergents en essor rapide En 2010 les ventes dans ces régions ont progressé de 20 1 % et ont représenté 39 9  % du chiffre d’affaires total de la marque (36 9  % un a n a u pa r a v a nt ) L’ As ie Pa c if iq ue ( ho r s Ja p o n) continue sur sa lancée avec une croissance de 22 8 % sur la p ériod e  la Grande C hine repr ésente 21 1  % des v en tes tot ales et a enreg istré une haus se d e 33 8 % sur l’exercice Au quatrième trimestre 2010 le chiffre d’affaires de Gucci dans les pays émergents a augmenté de 22 7  % avec une croissance de 30 8  % en Grande Chine Au 31 décembre 2010 Gucci exploitait 39 magasins dans 28 villes de Chine Continentale Les marchés historiques de Gucci représentaient 60 1 % du chiffre d’affaires de la marque au 31 décembre 2010 contre 63 1  % un an plus tôt L’activité en Europe de l’Ouest qui pèse désormais 29 9 % des ventes totales a progressé de 11 9 % au quatrième trimestre et de 14 7 % sur l’exercice Le poids relatif du Japon dans le chiffre d’affaires total de la marque a continué de s’amenuiser  il s’établissait à 12 5 % au 31 décembre 2010 contre 14 8 % un an auparavant Gucci a renoué avec la croissance au Japon au quatrième trimestre 2010 en hausse de 1 4  % mais a affi ché une activité en baisse de 5 8  % sur l’exercice En Amérique du Nord (17 7 % des ventes totales de la marque) les tendances d’activité se sont signifi cativement améliorées au second semestre avec en particulier un quatrième trimestre en croissance de 10 1 % au total alimenté par des ventes au détail dans les magasins en propre en hausse de 18 1 %  ces progrès ont permis de compenser une performance en retrait au premier semestre Sur l’exercice 2010 les ventes de Gucci en Amérique du Nord ont progressé de 1 1 % avec des ventes au détail en augmentation de 5 4 % En 2010 le résultat opérationnel courant de Gucci a progressé de 23 9 % pour atteindre 765 millions d’euros s o it une c ro iss a nc e de 13 6  % à ta ux d e c ha ng e comparables Le taux de rentabilité opérationnelle s’est établi à 28 7  % en hausse de 140  points de base en données publiées et de 70  points de base à taux de change comparables Hors impact du dénouement des couvertures de change Gucci a affi ché en 2010 la plus haute marge opérationnelle de son histoire L’EBITDA de l’exercice s’est élevé à 873 millions d’euros soit une hausse de 22 9 % (14 3 % à taux de change comparables) pour un ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires porté à 32 7 % contre 31 3 % en 2009 En 201 0 le ta ux de ma rg e b r u te d e G uc c i s’es t notablement apprécié par rapport à l’exercice précédent malgré l’impact très défavorable du dénouement des couvertures de change Ceci traduit le grand succès des collections et résulte d’une part de gains en amont sur les achats la fabrication et la chaîne d’approvisionnements et d’autre part de la stratégie de montée en gamme de la marque qui a induit une politique de prix de vente effi ciente Le taux de marge brute des ventes indirectes aux distributeurs tiers a signifi cativement progressé sur la période  celui de l’activité au détail dans les magasins en propre est également en forte hausse du fait de l’accroissement du taux de marge amont et de la baisse des taux de démarque Gucci a poursuivi ses efforts de maîtrise des coûts en 2010 Du fait de l’expansion du réseau de points de vente les frais directs en magasins se sont sensiblement accrus De même afi n de promouvoir l’image de la marque préserver son exclusivité et lui assurer une forte visibilité les dépenses de communication et publicité ont encore progressé  elles sont restées quasi stables en proportion du chiffre d’affaires Au total les charges opérationnelles ont augmenté de 12 2 % à taux de change comparables Au 31  décembre 2010 Gucci exploitait 317  magasins en direct dont 115 dans les pays émergents y compris 50  en Grande Chine  en 2010 Gucci a ouvert en net 34  nouveaux points de v ente (d ont 2 2  au s ec ond semestre) y compris 9 en Chine Continentale et 10 dans les autres pays émergents Les investissements opérationnels bruts de Gucci ont diminué de 13 5  % en 2010 par r apport à l’exercice précédent  hors effet des décalages de paiement ils ont augmenté de 13 2 % Les investissements afférents aux extensions et remodelages de points de vente se sont signifi cativement accrus tandis que ceux relatifs aux ouvertures de magasins ont baissé grâce à l’implantation d’un concept architectural plus effi cient Bottega Veneta(en millions d’euros)2010 2009 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 510 6 402 1 + 27 0 %Résultat opérationnel courant 133 3 91 8 + 45 2 %en % du chiffre d’affaires 26 1 % 22 8 % + 3 3 ptsEBITDA147 0 103 3 + 42 3 %en % du chiffre d’affaires 28 8 % 25 7 % + 3 1 ptsInvestissements opérationnels bruts 16 0 11 5 + 39 1 %Effectifs moyens 1 536 1 371 + 12 0 % 148DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010En 2010 le chiffre d’affaires de Bottega Veneta a atteint 511  millions  d’ euros soit une crois sanc e de 27 0  % en données publiées et de 19 3  % à taux de change comparables Avec un quatrième trimestre en hausse de 40 0  % en données publiées et de 27 3  % à taux de change comparables l’activité de Bottega Veneta a p ro g r e s s é de 2 7 3   % a u s ec o nd s emes t re en comparable soit une accélération par rapport aux six premiers mois de l’année en croissance de 10 8 % Les ventes au détail réalisées par Bottega Veneta dans ses magasins en propre ont augmenté de 25 5 % au quatrième trimestre et de 19 6  % sur douze mois en 2010 à taux de change comparables refl étant ainsi le grand succès des collections de la marque Les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont augmenté de 43 4 % au quatrième trimestre et de 18 3  % sur l’ensemble de l’année En juin  2010 Bottega Veneta a mis en ligne aux États Unis la nouvelle version de son site Internet marchand  les sites japonais et britanniques ont été lancés en décembre et le déploiement dans les autres pays sera poursuivi en 2011 L’attractivité de Bottega Veneta a été alimentée par une forte dynamique d’innovation et d’enrichissement des lignes permanentes ainsi que par l’introduction de modèles saisonniers très appréciés de la clientèle En M aroquinerie dont les ventes ont très fortement progressé sur la période la marque a bénéfi cié du succès ininterr ompu de ses lignes emblématiques (Veneta Cabat et Knot notamment) et les nouveaux modèles (par exemple le Hobo ou le Brick) ainsi que des couleurs inédites (Encre Toffee et Chêne en particulier) ont été très bien accueillis par les clients la presse spécialisée et les célébrités En 2010 Bottega Veneta a intensifi é sa croissance dans les pays émergents en hausse de 29 5 % sur douze mois et de 46 9  % au quatrième trimestre Les ventes dans ces régions représentent 34 5 % du chiffre d’affaires total de la marque au 31 décembre 2010 contre 31 8  % un an auparavant L’Asie Pacifi que est devenue le premier marc hé d e Bottega Veneta avec au 3 1  décembre 2010 un poids dans le chiffre d’affaires total de 31 0  % (à comparer à 27 6  % un an auparavant) grâce à une progression de ses ventes de 47 9  % au quatrième trimestre et de 34 2  % sur l’exercice En particulier la Grande Chine représente 17 9 % des ventes totales et a enregistré une hausse de 73 2 % au quatrième trimestre et de 52 2 % sur douze mois   Au 31 décembre 2010 Bottega Veneta exploitait 14 magasins dans 10 villes de Chine Continentale La performance commerciale de Bottega Veneta au Japon s’est améliorée tout au long de l’année 2010  après un repli de 5 3  % sur les six premiers mois de l’exercice la marque a réalisé un second semestre en hausse de 3 2 % en comparable avec en particulier une croissance de 6 6 % au quatrième trimestre Sur douze mois le chiffre d’affaires de Bottega Veneta a légèrement diminué (de 0 9  %) au Japon qui ne représentait plus que 24 1  % des ventes totales contre 29 1  % un an auparavant En Amérique du Nord (15 7 % des ventes) l’activité de Bottega Veneta a progressé de 26 4  % au quatrième trimestre et de 19 5  % sur douze mois La marque a affi ché un chiffre d’affaires en croissance de 30 4 % en Europe de l’Ouest sur l’exercice 2010 avec un quatrième trimestre en hausse de 28 0 % En 2010 le résultat opérationnel courant de Bottega Veneta a affi ché une très belle progression de 45 2  % et atteint un plus haut historique à plus de 133 millions d’euros  à taux de change comparables le taux de croiss ance s’ établit à 23 0   % Le taux de rentabilité atteint 26 1  % soit une hausse de 330  points de base en données publiées et de 80  points de base à taux de change comparables L’EBITDA de l’exercice s’est élevé à 147 millions d’euros en augmentation de 42 3 % (+ 22 1 % à taux de change comparables) pour un ratio d’EBITDA rapporté au chiffre d’affaires de 28 8 % contre 25 7 % en 2009 Le t a ux d e m a rg e b r ut e de B o t te g a Ven et a es t s t r u c t u r e l l e m e n t é l e v é d u f a i t d ’ u n e p a r t d u positionnement de la marque et d’autre part du poids élevé de la maroquinerie et des ventes directes dans le chiffre d’affaires Il a très sensiblement augmenté en 2010 malgré l’effet défavorable du dénouement des couvertures de change  il s’est notablement apprécié pour l’activité au détail dans les magasins en propre et a fortement progressé pour les ventes aux distributeurs tiers En 20 10 Bo ttega Veneta a enregis tré une hauss e signifi cative des coûts directs du réseau de magasins en expansion sensible sur les douze derniers mois Afi n de promouvoir l’image de la marque préser ver son exclusivité et lui assurer une forte visibilité les dépenses de comm unic ation et pub lic ité s e s ont ac crues en proportion du chiffre d’affaires Au total les charges opérationnelles de la marque ont augmenté de 17 5  % à taux de change comparables Le réseau de magasins exploités en propre par Bottega Veneta comptait 148 unités au 31 décembre 2010 dont 23 en Grande Chine et 25 dans les autres pays émergents En 2010 la marque a ouvert en net 13 nouveaux points de vente (dont 9 au second semestre) y compris 7 en Chine Continentale (dont 4 au second semestre) et 4 dans les autres pays émergents (dont 3 au second semestre) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR149ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Yves Saint Laurent(en millions d’euros)2010 2009 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 269 2 237 5 + 13 3 %Résultat opérationnel courant 11 6 (9 8) nsen % du chiffre d’affaires 4 3 %  4 1 % nsEBITDA21 2 1 8 nsen % du chiffre d’affaires 7 9 % 0 8 % nsInvestissements opérationnels bruts 7 0 3 9 + 79 5 %Effectifs moyens 993 1 027  3 3 %Le chiff re d ’a ffa ir es d’ Yves S ain t La uren t a a tteint 269  millions  d’euros au 31  décembre 2010 soit une croissance de 13 3 % en données publiées et de 9 6 % à taux de change comparables par rapport à l’exercice précédent Le quatrième trimestre 2010 a enregistré une amélioration signifi cative des performances avec des ventes en progression de 23 9 % en données publiées et de 17 8  % en comparable Les activités confi ées en licence ont affi ché des tendances solides  les royalties ont augmenté de 9 7  % au quatrième trimestre et de 9 1 % sur l’exercice Les ventes au détail réalisées par Yves Saint Laurent dans ses magasins en propre ont augmenté de 13 6 % au quatrième trimestre et de 10 7 % sur douze mois en 2010 à taux de change comparables refl étant ainsi le grand succès des collections de la marque Cette bonne dynamique a été alimentée par la très forte croissance des ventes à plein tarif des collections Automne Hiver 2010 et Croisière 2011 Yves Saint Laurent n’ayant pas reproduit cette année la politique d’ajustement rapide des stocks mise en œuvre en 2009 Après un premier tr imestr e en fo rte baisse les ventes indirectes aux distributeurs tiers se sont bien redressées  le quatrième trimestre s’est inscrit en très forte hausse de 32 4 % avec notamment d’excellentes premières livraisons de la collection Printemps Été 2011 Sur l’exercice l’activité a progressé de 7 9 % L’activité commerciale de l’exercice a été marquée par la très bonne performance des Chaussures (notamment les collections Tribute et TribToo) et par une bonne dynamique en Maroquinerie alimentée par le succès des lignes permanentes (Muse Muse 2 Easy et Roady en particulier) et des nouvelles collections (adaptations saisonnières de Easy et Roady par exemple) Le Prêt à porter a également affi ché des tendances très positives au second semestre Yves Saint Laurent a réalisé en 2010 21 6  % de son activité dans les pays émergents Les ventes en Asie Pacifi que ont progressé de 14 4 % au quatrième trimestre et de 11 7 % sur douze mois Après une première moitié d’année en retrait l’activité en Europe de l’Est et au Moyen Orient a renoué avec une croissance solide au second semestre (+ 13 3 %) En 2010 la maison Yves Saint Laurent a enregistré un chiffre d’affaires en progression de 12 3 % en Europe de l’Ouest avec une très bonne dynamique au quatrième trimestre en hausse de 20 0 % L’Amérique du Nord a affi ché des ventes en croissance très solide de 27 0 % au quatrième trimestre et de 15 0  % sur douze mois Le Japon (9 0  % des ventes totales de la marque en 2010) n’a pas confi rmé au second semestre la reprise constatée sur la première moitié de l’année et a fini l’exercice avec un chiffre d’affaires en baisse de 6 1 % Au 31  décembre 2010 Yves Saint Laurent a réalisé un profi t opérationnel courant de près de 12 millions d’euros contre une perte de près de 10  millions d’euros un an plus tôt  le taux de rentabilité opérationnelle s’établit à 4 3 % Cette amélioration très signifi cative du résultat est le fruit pour l’essentiel des progrès de l’activité Couture L’EBITDA a atteint 21  millions d’euros à comparer à 2 millions d’euros en 2009 En 2010 le taux de marge brute d’Yves Saint Laurent a très sensiblement augmenté grâce au grand succès des collections de la marque Il s’est bien apprécié pour les ventes aux distributeurs tiers et a très fortement progressé dans l’activité au détail des magasins en propre du fait notamment de la baisse des taux de démarque Les programmes de réduction des coûts mis en œuvre chez Yves S aint Laurent ont c ontinué de pr od uir e leurs effets en 2010  ils ont permis de limiter à 2 1  % la pr ogressio n d es c har ges op ératio nnelles à taux de change comparables et ce malgré les effets de l’extension du réseau de magasins En 2010 Yves Saint Laurent a lancé un programme d’expansion de son réseau de magasins exploités en propre avec 12 ouvertures nettes sur l’exercice (6 dans les pays émergents) dont 7 au quatrième trimestre (4 en Grande Chine) La marque exploitait 78  magasins en propre au 31 décembre 2010 dont 7  en Grande Chine (y compris 3 en Chine Continentale ouverts cette année) et 16 dans les autres pays émergents 150DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Autres marques(en millions d’euros)2010 2009 VariationChiffre d’affaires hors Groupe 564 1 482 8 + 16 8 %Résultat opérationnel courant 51 5 24 8 + 107 7 %en % du chiffre d’affaires 9 1 % 5 1 % + 4 0 ptsEBITDA71 9 43 9 + 63 8 %en % du chiffre d’affaires 12 7 % 9 1 % + 3 6 ptsInvestissements opérationnels bruts 18 1 15 0 + 20 7 %Effectifs moyens 1 972 1 871 + 5 4 %Les autres marques du pôle Luxe ont réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 564  millions d’euros en hausse de 16 8  % en données publiées et de 13 4 % à taux de change comparables par rapport à l’exercice précédent Au quatrième trimestre les ventes des autres marques du pôle Luxe ont progr ess é de 9 9  % en données publiées et de 5 1 % à taux de change comparables Au 31 décembre 2010 le résultat opérationnel courant des a utres marq ues d e Gucci Gro up s’accroît très fortement à près de 52 millions d’euros contre 25 millions d’euros un an auparavant Le taux de rentabilité atteint 9 1 % soit une hausse de 400 points de base en données publiées et de 280  points de base à taux de change comparables L’EBITDA de 2010 s’établit à 72  millions d’euros à comparer à 44 millions d’euros pour l’exercice précédent B ale nc iaga a maintenu un rythme de crois sanc e soutenu en 2010 grâce à la renommée de la marque au succès de ses collections et à la pertinence de sa stratégie d’expansion Balenciaga a affi ché une hausse signifi cative de ses ventes de Maroquinerie et a progressé sur tous ses marchés En outre le nouveau parfum Balenciaga Paris lancé cette année est bien accueilli par la clientèle et la presse spécialisée Au 31 décembre 2010 Balenciaga a enregistré une amélioration conséquente de son taux de rentabilité opérationnelle En 2010 le chiffre d’affaires de Boucheron a diminué La ma rque a po ur suiv i sa cro iss anc e au J ap on et en A sie Pac ifiq ue  elle a r éa lisé une perfo rmanc e solide en Bijouterie et en Montres mais ses ventes de Haute  Joaillerie ont baissé sur la période Le taux de marge brute s’est amélioré mais la réduction de l’activité a pesé sur la rentabilité de l’exercice Sergio Rossi a renoué avec la croissance au quatrième trimestre 2010 mais a affi ché un chiffre d’affaires en léger repli sur la totalité de l’exercice Néanmoins le résultat opér ationnel s’est amélioré grâce à l’augmentation sensible du taux de marge brute et la réduction des charges opérationnelles Le fondateur d’Alexander McQueen Lee Alexander McQueen est décédé en février 2010 Il était l’un des plus brillants créateurs de mode de sa génération au génie parfois provocateur  ses défi lés étaient de véritables performances imaginatives énergiques et émouvantes Sous la direction artistique de Sarah Burton la marque poursuit ses activités dans la tradition de ses créations visionnaires et avant gardistes Sur l’exercice le chiffre d’ a ff air es d ’ Al exa nd er M c Queen a tr ès fo rtement progressé dans tous les pays et toutes les catégories de produits Au 31 décembre 2010 la marque affi che une progression remarquable de son résultat opérationnel courant En 2010 Stella McCartney a également enregistré une croissance très élevée de son chiffre d’affaires tant dans les magasins en propre qu’avec les distributeurs tiers  les redevances perçues au titre des licences concédées ont aussi affi ché une progression très solide La rentabilité opérationnelle courante de la marque s’est améliorée de façon très conséquente en 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR151ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010 COMMENTAIRES SUR LA STRUCTURE FINANCIÈREEn 2010 PPR a une nouvelle fois renforcé sa structure fi nancière en affi chant une hausse de ses capitaux propres et une baisse de son endettement fi nancier net  (en millions d’euros)2010 2009 VariationGoodwill marques et autres immobilisations incorporelles nettes 14 740 2 15 666 0 (925 8)Autres actifs nets non courants 163 1 571 4 (408 3)Actifs nets courants 1 057 5 (387 7) + 1 445 2Provisions(529 0) (559 7) + 30 7Capitaux engagés 15 431 8 15 290 0 + 141 8Actifs nets destinés à être cédés24 2 (24 2)Capitaux propres 11 651 2 10 946 8 + 704 4Endettement financier net 3 780 6 4 367 4 (586 8)Capitaux engagésAu 31 décembre 2010 les capitaux engagés sont quasi stables (+  0 9  %) par rapport à la clôture de l’exercice précédent Hors créance liée à la cession de Conforama ils sont en baisse de 6 9 % Goodwill marques et autres immobilisations incorporelles nettesAu 31  décembre 2010 le poste goodwill marques et autres immobilisations incorporelles nettes représente 60 % du total du bilan (64  % au 31  décembre 2009) Il est principalement constitué  de goodwill à hauteur de 4 540 millions d’euros dont 2 098 millions pour le pôle Luxe et 1 353 millions pour Puma  de marques à hauteur de 9 856 millions d’euros dont 6 186 millions pour le pôle Luxe et 3 607 millions pour Puma La diminution de ce poste par rapport au 31 décembre 2009 résulte pour l’essentiel de la cession de Conforama (pour 1  082  millions d’euros) qui compense largement l’accroissement lié d’une part à l’acquisition de Cobra par Puma et d’autre part aux effets des variations de taux de change sur la conversion des actifs libellés en devises étrangères (en particulier en dollar américain) Autres actifs nets non courants(en millions d’euros)2010 2009 VariationImmobilisations corporelles nettes 1 423 6 1 861 5 (437 9)Impôts différés nets (2 290 8) (2 308 9) + 18 1Participations dans les entreprises mises en équivalence 747 7 705 6 + 42 1Actifs financiers non courants 271 4 301 8 (30 4)Actifs non courants divers 11 2 11 4 (0 2)Autres actifs nets non courants 163 1 571 4 (408 3)Par rapport au 31 décembre 2009 le poste Immobilisations corporelles diminue du fait des opérations courantes d e l’ex er ci ce (a cq ui si tio ns c es si on s d’ u ne p a rt et amortissements d’autre part) et surtout sous l’effet de la cession de Conforama (pour 516 millions d’euros) qui compense largement l’augmentation liée aux fl uctuations des parités monétaires 152DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Les infrastructures d’exploitation se répartissent comme suit  Propriété Crédit bailLocation simple 2010 2009Points de venteFnac 1 147 148 144Redcats 574 574 586Puma 3 505 508 542Luxe 12 4 668 684 609Unités logistiquesFnac 7 7 9Redcats 27 28 55 15Puma 5 38 43 40Luxe 4 47 51 45Unités de production & diversFnac 5 5 1Redcats 1 2 3 22Puma 1 3 4 4Luxe 6 2 10 18 20Les impôts différés correspondent pour l’essentiel aux impôts différés passifs liés aux marques reconnues dans le cadre de regroupements d’entreprises (Gucci et Puma notamment) A u 3 1  déc emb re 2 0 10 les p a rt ici pa tio ns d an s les entreprises mises en équivalence incluent pour l’essentiel les titres Cfao représentatifs de la participation résiduelle de PPR et les titres Sowind (marque Girard Perregaux) L’augmentation sur l’exercice 2010 est notamment liée à l’acquisition par Puma d’une participation de 20 1 % dans Wilderness Actifs nets courantsAu 31 décembre 2010 les Actifs nets courants se décomposent comme suit  (en millions d’euros)2010 2009 VariationStocks2 227 0 2 347 5 (120 5)Créances clients 954 7 891 4 + 63 3Dettes fournisseurs (1 928 4) (2 057 2) + 128 8Créances et dettes d’impôts exigibles (262 4) (134 2) (128 2)Autres actifs et passifs courants 66 6 (1 435 2) + 1 501 8Actifs nets courants 1 057 5 (387 7) + 1 445 2Le Besoin en Fonds de Roulement hors impôt de PPR s’établissait à 646 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 260 millions d’euros un an auparavant Hors effet à la hausse de la déconsolidation de Conforama pour 239 millions d’euros cette augmentation a généré une consommation de trésorerie de 144 millions d’euros sur l’exer cice 2010 La déconsolidation de Conf orama a fait baisser les stocks de 481 millions d’euros alors que l’ajustement de ceux ci à un niveau plus compatible avec la hausse de l’activité commerciale a engendré un besoin de trésorerie de 258  millions d’euros En 2010 l’accroissement des créances clients est essentiellement lié à la hausse des ventes indirectes aux distributeurs tiers de Puma et des marques de Luxe  il a entraîné un décaissement de trésorerie de 117  millions d’euros Par rapport au 31  décembre 2009 la déconsolidation de Conforama a fait baisser les dettes fournisseurs de 437 millions d’euros  la croissance des achats en lien avec la reprise de l’activité sur l’exercice les a fait augmenter ce qui a donné lieu à un encaissement de trésorerie de 308 millions d’euros En 2010 la variation des créances et dettes d’impôts exigibles a donné lieu à un débours de trésorerie de 113  millions d’euros Au 31  décembre 2010 les Autres actifs et passifs courants comprennent notamment à hauteur de 1  204 millions d’euros la créance liée à la cession de Conforama qui sera encaissée au cours du premier trimestre 2011 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR153ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Provisions(en millions d’euros)2010 2009 VariationProvisions pour retraites et avantages similaires 175 2 204 2 (29 0)Autres provisions pour risques et charges 353 8 355 5 (1 7)Provisions529 0 559 7 (30 7)Depuis le 31 décembre 2009 les provisions pour retraites et autres avantages similaires ont baissé principalement sous l’effet de la cession de Conforama À la clôture de l’exercice 2010 ces provisions correspondent à un engagement global de 359  millions d’euros couvert par des actifs à hauteur de 189  millions d’euros Au 31  d écembre 2010 la quote part de ces provisions qui ne donnera pas lieu à des décaissements dans les douze prochains mois (enregistrée dans les passifs non courants) s’élève à 166  millions d’euros (192  millions d’euros un an auparavant) Les autres provisions pour risques et charges sont quasi stables l’accroissement des provisions pour risques de garanties de passif ou pour litiges et contentieux ayant compensé la diminution liée d’une part à la cession de Conforama et d’autre part à la consommation des provisions pour restructurations Au 31 décembre 2010 la part non courante de ces provisions s’élève à 190 millions d’euros (104 millions d’euros à la clôture de l’exercice précédent) Capitaux propres(en millions d’euros)2010 2009 VariationCapitaux propres – Part revenant au Groupe 10 599 2 9 880 6 + 718 6Capitaux propres – Part des intérêts non contrôlés 1 052 0 1 066 2 (14 2)Capitaux propres 11 651 2 10 946 8 + 704 4Au 31 décembre 2010 les capitaux propres consolidés de PPR sont en hausse de 6 4 % par rapport à la clôture de l’exercice précédent En 2010 la part des capitaux propres revenant au Groupe a augmenté de 7 3 % sous l’effet principalement  d u ré s u l t a t n e t p a rt d u G ro up e d e l ’ex e rc i c e (+ 964 millions d’euros)  des dividend es d istribués par PPR (   417  millions d’euros)  de la revalorisation des paiements fondés sur des actions (+  16  millions d’euros) et des variations de périmètre ( 23 millions d’euros)  des écarts de conversion (+  204 millions d’euros) et des variations des réserves de couverture des fl ux de trésorerie ( 40 millions d’euros) Au cours de l’exercice 2010 PPR a procédé  à l’acquisition de 1 032 186 titres et à la cession de 962 186 titres dans le cadre du contrat de liquidité  à l’acquisition de 77  000 actions propres en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre de plans d’actions gratuites ou de plans d’options d’achat  à l’attribution et la cession de 155  286  actions aux salariés bénéfi ciaires des plans d’actions gratuites ou de plans d’options d’achat Au 31  décembre 2010 le capital social de PPR était constitué de 126 829 184 actions d’une valeur nominale de 4  euros À cette date PPR détenait 70  000 actions da ns le c a dr e d u c o ntr a t d e li qu id it é (a ucun e a u 31 décembre 2009) Hors cadre du contrat de liquidité PPR conserve 12 039 titres d’autocontrôle en vue de leur attribution aux salariés (90 325 actions au 31 décembre 2009) Au 31  décembre 2010 la part des capitaux propres r e v e n a n t a u x i n t ér ê t s n o n c o n t r ô l é s c on c er n a i t pr i nc ip al ement Pum a p o ur 1  0 4 0  mill io ns d ’eur os (1   056  millions d’euro s un an auparavant) et Gucci Group NV pour 12  millions d’euros (10  millions d’euros en 2009) La variation au cours de l’exercice 2010 de la part des capitaux propres revenant aux intérêts non contrôlés inclut les effets des acquisitions complémentaires de titres Puma par PPR et par Puma qui ont porté la participation de PPR dans Puma de 69 4 % au 31 décembre 2009 à 71 6 % un an plus tard 154DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Endettement nancier netL’endettement fi nancier net du Groupe s’élevait à 3  781  millions d’euros au 31  décembre 2010  il a baissé de 587 millions d’euros par rapport à la clôture de l’exercice précédent soit une réduction de 13 4 % Au 31 décembre 2010 l’endettement fi nancier net de PPR se décomposait comme suit  (en millions d’euros)2010 2009 VariationEmprunts obligataires 3 593 7 3 147 8 + 445 9Emprunts bancaires 561 5 1 176 7 (615 2)Billets de trésorerie 198 9 213 3 (14 4)Dettes financières diverses 864 6 826 2 + 38 4Dettes financières brutes * 5 218 7 5 364 0 (145 3)Instruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d’intérêt) (39 9) (52 1) + 12 2Trésorerie et équivalents de trésorerie (1 398 2) (944 5) (453 7)Endettement financier net 3 780 6 4 367 4 (586 8)* Hors financement des concours à la clientèle Au 31  décembre 2010 les dettes fi nancières diverses incluent 240 millions d’euros au titre des options de vente accordées à des actionnaires minoritaires (225  millions d’euros à la clôture de l’exercice précédent) En 2010 PPR a poursuivi sa politique de fi xation ou de plafonnement des taux d’intérêt Ainsi la part de la dette à taux fi xe dans la dette brute totale s’établissait y compris opérations de couvertures à 60 1 % au 31 décembre 2010 (à comparer à 69 8 % au 31 décembre 2009) Au 31 décembre 2010 la dette brute du Groupe était majoritairement constituée par des fi nancements en euros  la part libellée en yens japonais s’élevait à 8 0 % de la dette brute totale (6 8 % au 31  décembre 2009) et la part libellée en dollars américains à 1 7 % (2 1 % au 31 décembre 2009) PPR minimise son exposition au risque de concentration du crédit en diversifi ant ses sources de fi nancement Ainsi les fi nancements désintermédiés représentaient 72 7 % des dettes brutes au 31  décembre 2010 pour 62 7  % un a n au para van t Les lig nes d e crédit d e PPR sont sousc rites auprès d’ un p ool divers ifié d e banques françaises et étrangères de premier rang Au 31 décembre 2010 76 % des engagements confi rmés en faveur de PPR étaient assurés par 10 banques  les trois premiers partenaires du Groupe assuraient 41  % du total  et aucun de ces établissements ne dépassait individuellement 17 % de l’ensemble des lignes de crédits confi rmées mises à la disposition du Groupe PPR s’engage uniquement dans des opérations de crédit ou de placement avec des établissements fi nanciers qui bénéfi cient de notes de crédit très élevées et en répartissant les transactions parmi les institutions SolvabilitéPPR affi che une structure fi nancière très solide  le gearing (ratio d’endettement fi nancier net rapporté a u x ca p i ta ux p ro p res ) s ’am él io re à 3 2 4  % a u 31  décembre 2010 contre 39 9  % au 31  décembre 2009  le ratio de s olvab ilité (endettement fina ncier net rapporté à l’EBITDA) s’améliore également à 2 03 sur l’exercice 2010 contre 2 44 en 2009 Les crédits bancaires contractés par PPR comportent un s eul c o vena nt f ina nc ier  le rat io de s o lva b ilit é (endettement fi nancier net rapporté à l’EBITDA calculé une fois par an en pro forma et à la clôture de l’exercice) doit être inférieur ou égal à 3 75 L’agence de notation Standard  & Poors a confi rmé le 17 décembre 2010 la notation de PPR à « BBB   » avec perspective stable DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR155ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010GEARING20102006*2005*2007*20092008*56 4 %37 9 %57 4 %51 5 %39 9 %32 4 %Endettement nancier net (1) capitaux propres* Données publiées non retraitées SOLVABILITÉ2010*2006*2005*2007**2009*2008*2 732 572 442 032 123 103 7813 4614 584 6 121 5 5104 367Ratio de solvabilité (EFN EBITDA)Endettement nancier net (1) (EFN) (en millions d'euros)* Données publiées non retraitées ** Pro forma LiquiditéAu 31 décembre 2010 PPR dispose d’une trésorerie disponible de 1  398 millions d’euros (945  millions d’euros au 31 décembre 2009) auxquels s’ajoute un solde de 6 123 millions d’euros de lignes de crédit à moyen terme confi rmées et non utilisées à cette date (5 944 millions d’euros au 31 décembre 2009) ÉCHÉANCIER DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NET2011*2015**2013**2012**2014**Au delà**5265061 107861331450Lignes decréditconrméesnon tiréesÉchéancier de l’endettement financier net (1) (3 781 millions d’euros)6 123* Dette brute sous déduction de la Trésorerie et équivalents de trésorerie et du nancement des concours à la clientèle ** Dette brute Le Groupe n’est donc pas exposé à un risque de liquidité (1) Endettement nancier net dé ni en partie 4 – Préambule – Dé nitions 156DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010Les parts des dettes à moins d’un an et des dettes à cinq ans et au delà représentaient respectivement 38 8  % et 18 9 % de l’endettement brut global au 31 décembre 2010 (21 9 % et 29 0 % respectivement au 31 décembre 2009) Le poste trésorerie et équivalents de trésorerie inclut exclusivement des instruments de trésorerie et OPCVM monétaires sans risque de variation de valeur ainsi que le compte courant de trésorerie résiduel de Conforama envers PPR Par ailleurs au 31 décembre 2010 le Groupe disposait de 6 174 millions d’euros de lignes de crédit confi rmées (6 517 millions d’euros au 31 décembre 2009) Les fi nancements bancaires et obligataires comportent des clauses juridiques usuelles de pari passu de défaut croisé (cross default) et de negative pledge Les emprunts obligatair es émis en 2009 et en 2010 dans le cadre du programme EMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôle qui donne la possibilité aux porteur s obligataires de demander le remboursement au pair si consécutivement à un changement de contrôle PPR voyait sa note abaissée en catégorie Non Investment Grade Ils intègrent aussi une clause dite de « step up coupon » en cas de passage de la notation de PPR en catégorie Non Investment Grade Il n’existe aucune clause de remboursement anticipé dans les contrats de fi nancement qui serait déclenchée suite à une détérioration de la notation fi nancière du Groupe (rating trigger) Variation de l’endettement nancier netLa variation de l’endettement fi nancier net peut se rationaliser comme suit  (en millions d’euros)2010 2009Endettement financier net au 1er janvier 4 367 4 5 500 2Cash flow libre opérationnel(1 081 4) (1 191 8)Intérêts nets versés et dividendes reçus 242 2 241 8Dividendes versés439 3 447 8Acquisitions et cessions de titres (221 1) (741 1)Autres mouvements34 2 110 5Endettement financier net au 31 décembre 3 780 6 4 367 4Cash ow libre opérationnelLa génération de cash fl ow libre opérationnel est un des objectifs majeurs de toutes les équipes du Groupe Le cash fl ow libre opérationnel de PPR s’est établi à 1 081 millions d’euros en 2010 soit une baisse de 110 millions d’euros par rapport au niveau record de l’exercice précédent  (en millions d’euros)2010 2009 VariationCapacité d’autofinancement avant impôts dividendes et intérêts 1 777 9 1 484 4 + 19 8 %Variation du besoin en fonds de roulement (hors impôt) (151 1) 200 1  175 5 %Impôts sur le résultat payés (250 6) (231 9) + 8 1 %Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 1 376 2 1 452 6  5 3 %Investissements opérationnels nets (294 8) (260 8) + 13 0 %Cash flow libre opérationnel 1 081 4 1 191 8  9 3 %En 2010 la capacité d’autofi nancement avant impôts dividendes et intérêts a augmenté de 294 millions d’euros par rapport à 2009 soit une progression de 19 8 % La part afférente aux opérations courantes s’est accrue de 283 millions d’euros soit 18 2 % de plus qu’en 2009 En 2010 la variation du Besoin en Fonds de Roulement a d onné lieu à un d éca is sement net de tr és orerie de 151  millions d’euros alors qu’elle avait généré un encaissement net record de 200 millions d’euros en 2009 Cette évolution particulièrement marquée chez Puma résulte  de l’ effet défav orable à hauteur d e 6 02  m illions d’euros de la variation des stocks qui ont augmenté en 2010 alors qu’ils avaient fortement baissé en 2009  de l’impact négatif de la croissance des créances clients pour 194 millions d’euros  de l’effet favorable à hauteur de 417 millions d’euros de la variation des dettes fournisseurs qui ont augmenté en 2010 alors qu’elles avaient baissé en 2009  DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR157ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010 et de l’amélioration pour 28 millions d’euros des fl ux de trésorerie nés de la variation des dettes et créances diverses opérationnelles ou non courantes En 2010 les investissements opérationnels nets tenaient compte de cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles pour 48 millions d’euros (contre 19 millions d’euros en 2009) Les investissements opérationnels bruts s’élèvent donc à 343 millions d’euros au 31 décembre 2010 en augmentation de 22 5 % par rapport à l’exercice précédent Ils se répartissent comme suit  (en millions d’euros)2010 2009 VariationFnac62 3 56 4 + 10 5 %Redcats33 7 32 5 + 3 7 %Puma55 1 54 5 + 1 1 %Luxe187 6 135 1 + 38 9 %Holdings et autres 3 9 1 2 + 225 0 %Investissements opérationnels bruts 342 6 279 7 + 22 5 %E n 2 0 0 9 l e s f l u x d e t r é s o r e r i e a f f é r e n t s a u x i n v e s t i s s e m e n t s o p é r a t i o n n e l s i n t é g r a i e n t d e s décaissements liés aux opérations de la fi n de l’année 2008  a contrario une part des programmes de 2010 sera payée au premier semestre 2011 Hors impact de ce renversement des décalages de trésorerie les investissements opérationnels bruts ont progressé de 47 1 % en 2010 En 2 0 10 ces in vest iss ements op éra tionnels b r uts résultent de programmes d’ouvertures de points de vente pour près de 19 % et de chantiers de transformation et ou rénovation de magasins pour environ 30 %  ils ont été réalisés en France à hauteur de 42 % environ contre près de 36 % au cours de l’exercice précédent Cash ow disponibleLes décaissements au titre des frais financiers nets intégraient en 2010 des intérêts et dividendes reçus pour 8 millions d’euros (13 millions d’euros en 2009) En c ons équen ce le ca sh flo w dis po nib le s’étab lit à 839  millions d’eur os pour l’exercice  2010 contre 950 millions d’euros en 2009 soit une réduction de 11 7 % Dividendes versés – Opérations nancièresLes dividendes versés au cours de l’exercice 2010 ont baissé de 1 2  % par rapport à l’exercice précédent  ils  c omprenaient 22  millions d’euro s de dividendes versés aux minoritaires des fi liales consolidées (31 millions d’euros en 2009) dont 20 millions d’euros concernent Puma et ses fi liales (28 millions d’euros en 2009) En 2010 les acquisitions et cessions de titres incluaient pour l’essentiel les f lux liés à la déconsolidatio n de Conforama (mais pas l’encaissement du prix des titres qui interviendra au premier semestre 2011) à hauteur de 411 millions d’euros ainsi que les décaissements au titre des acquisitions de titres Puma par PPR pour 63 millions d’euros et de la prise de contrôle de Cobra par Puma En 2009 les acquisitions et cessions de titres incluaient pour l’essentiel l’encaissement lié à l’introduction en bourse de Cfao à hauteur de 903 millions d’euros ainsi que les décaissements résultant de la prise de contrôle par Puma de Dobotex et des paiements subséquents afférents à la cession d’YSL Beauté RÉSULTAT DE LA SOCIÉTÉ PPR ET DIVIDENDELe r és u lt a t ne t d e PP R S o c ié té mère s ’ét a b l it à 529  millions d’euros pour l’exercice 2010 Le résultat net de l’exercice 2009 s’élevait à 718 millions d’euros Le Conseil d’administration soumettra à l’approbation de l’Assemblée générale du 19 mai 2011 la distribution d’un dividende de 3 50  euros par action en augmentation de 6 1  % par rapport à celui de l’exercice précédent La somme qui serait distribuée en 2011 atteindrait donc 444 millions d’euros Cette proposition traduit la volonté de PPR de conserver des taux de distribution bien équilibrés eu égard d’une part à l’évolution du résultat net part du Groupe des activités pour suivies hors éléments non courants et d’autre part au niveau du cash fl ow disponible En effet ces taux de distribution (1) s’établissent à  47 6 % du résultat net part du Groupe des activités p o u r s u i v i e s h o r s é l é m e n t s n o n c o u r a n t s d e l’exercice 2010 contre 58 6 % en 2009  52 9  % du cash fl ow disponible de l’exercice  2010 contre 48 3 % en 2009 (1) Calculés pour les exercices antérieurs à 2010 à partir des agrégats comptables publiés (non retraités de l’application d’IFRS 5) 158DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010DIVIDENDE VERSÉ PAR ACTION EN EUROS2006200520082007 2009 2010*3 303 503 303 453 002 72* Soumis à l'approbation de l'Assemblée générale du 19 mai 2011 TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉESLes principales transactions avec les parties liées sont détaillées dans la Note 34 des états fi nanciers ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTUREPPR a signé le 14 janvier 2011 une ligne de crédit syndiquée de 2 5 milliards d’euros à échéance janvier 2016 Cette opération effectuée dans le cadre de la gestion de la liquidité du Groupe permet à PPR d’une part de refi nancer la ligne de crédit syndiqué en date du 22 mars 2005 pour 2 75  milliards d’euros et le montant résiduel de 1 5  milliard d’euros de la ligne de crédit syndiqué d’acquisition de Puma en date du 25 avril 2007 d’autre part de rallonger la maturité de ses lignes de liquidité Refl étant l’amélioration des conditions de marché la marge initiale de cette ligne est de 80 points de base TAUX DE DISTRIBUTION2005**2007**2006**2009**2010*2008**60 7 %% du RNPG poursuivi courant % du cash ow disponible* Soumis à l'approbation de l'Assemblée générale du 19 mai 2011 ** Données publiées non retraitées 42 2 %55 2 %43 5 %48 9 %39 5 %47 7 %63 2 %58 6 %48 3 %47 6 %52 9 % DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR159ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport d’activité 2010 PERSPECTIVESDans un contexte d’accélération de la reprise économique en 2011 les marques de Luxe de PPR continuer ont à exp rim er le ur f o rt pot enti el de dév elo p p emen t grâce à leur créativité et à une politique d’expansion géographique et co mmerciale Puma poursuivr a sa croissance en investissant fortement dans la marque pour soutenir son développement dans ses marchés prioritaires Les enseignes de distribution continueront à surperformer leurs segments r espectifs notamment grâce à leur présence accrue sur le web PPR est confi ant dans sa capacité à maintenir en 2011 une croissance soutenue de son chiffre d’affaires et à réaliser des performances financières supérieures à celles de 2010 160DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Politique d’investissementPolitique d’investissementEn 2010 PPR a poursuivi sa stratégie visant à renforcer ses activités à forte croissance et à rentabilité élevée Cette stratégie qui donne la priorité à la croissance organique et au développement international est fondée sur des marques mondiales et des enseignes réputées  elle s’exprime à la fois sur les marchés du lux e et du grand public Cette stratégie vise à faire prospérer chacune des entités du Groupe et à exploiter son potentiel de croissance endogène Pour renforcer ses positions PPR a la faculté de réaliser des acquisitions tactiques afi n de compléter ses dispositifs et ses portefeuilles de marques ou de produits Cette vision laisse aussi la place à des acquis itions stratégiques qui constituent un moyen effi cace pour accélérer le développement du Groupe et améliorer son profi l de croissance et de rentabilité INVESTISSEMENTS FINANCIERS2010Les fl ux de trésorerie liés aux investissements fi nanciers ont représenté un encaissement net de 328  millions d’eur os p our l’exerc ice 201 0 les c es sio ns d’actifs fi nanciers (titres et autres actifs fi nanciers) et les intérêts et di v id en d es reç u s a ya n t la r g emen t e x céd é l es acquisitions d’actifs fi nanciers Cession de ConforamaLe 9   d éc embr e 20 1 0 PPR a a nno nc é av o ir reçu une of fre ferme d e la p art d u gr o upe s ud afri cain Steinhoff International Holdings Ltd pour l’acquisition de Conforama Selon les termes de cette offre Steinhoff International réglera à PPR d’une part le prix des titres Conforama pour 1 2 milliard d’euros et d’autre part la dette en compte courant due par Conforama à PPR à la date de transfert des titres Les instances représentatives du personnel de PPR et de Conforama ont approuvé cette opération au cours du mois de janvier 2011 La transaction sera fi nalisée au cours du premier trimestre 2011 après approbation des autorités de la concurrence puis de l’Assemblée générale de Steinhoff International Plusieurs actionnaires représentant ensemble plus de 50  % du capital et des droits de vote de Steinhoff International se sont déjà irrévocablement engagés à voter en faveur de l’opération Cette opération constitue une étape supplémentaire dans l’exécution de la stratégie poursuivie depuis 2006  par PPR qui a vocation à se transformer progressivement en un groupe international de marques mondiales dans les univers du Luxe et du Sport & Lifestyle Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 8 avril 2010 Puma a pris une participation minoritaire de 20 1 % dans la société Wilderness Holdings Limited W il d er ne s s Hol d i ngs Li m it ed o p è r e d es a c t iv i t és d’écotourisme en Afrique du Sud et au Botswana Le 1 6 a v r i l 2 0 1 0 Pu ma a f i na l is é l ’ a c q ui s it i o n d e l’équipementier de golf Cobra Cette acquisition inclut la marque Cobra les stocks les droits de propriété intellectuelle et les contrats de sponsoring Le 30 septembre 2010 la Fnac a fi nalisé la cession de Fnac éveil & jeux à ID Group 2009Les fl ux de trésorerie liés aux investissements fi nanciers ont représenté un encaissement net de 802  millions d’euros pour l’exercice 2009 Cession du contrôle de Cfao par introduction en bourseLe 3 décembre 2009 PPR a cédé le contrôle de sa fi liale Cfao par introduction en bourse sur Euronext Paris Cette opération constitue une nouvelle étape importante de la stratégie de PPR  en cédant le contrôle majoritaire de Cfao le Groupe poursuit sa reconfi guration autour d’un ensemble cohérent de marques mondiales puissantes dans l’univers de l’équipement de la personne tant sur le secteur du luxe que sur le segment grand public Cette orientation stratégique a été constamment reprise dans l’information communiquée au marché PPR n’entend DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR161ÉLÉMENTS FINANCIERS4Politique d’investissementpas rester durablement associé au développement de Cfao  si la perspective à terme est une sortie complète du capital de Cfao un désengagement rapide n’est pas envisagé à ce stade PPR s’est d’ailleurs engagé envers les banques garantes de l’opération à ne pas offrir céder ou transférer de toute autre manière des actions de Cfao jusqu’au 7 juin 2010 Saluée unanimement par la place cette introduction en bourse a été la plus importante réalisée sur Euronext Paris ces dernières années L’offre a été sursouscrite à hauteur de 2 5 fois le nombre d’actions proposées et le livre d’ordres a été de grande qualité avec la présence de tous les grands fonds institutionnels et une large majorité d’investisseurs long terme Le prix d’introduction (26  euros par action) s’est situé dans le milieu de la fourchette annoncée l’option de surallocation a été très rapidement exercée et la performance du titre Cfao lors de ses premières semaines de cotation a été tout à fait satisfaisante PPR a donc perdu le contrôle de Cfao en cédant au public pour 927 millions d’euros (hors frais) 35 650 000 actions de sa fi liale précédemment détenue à 99 9 % Le Groupe demeure actionnaire de Cfao à hauteur de 42 0 % du capital et des droits de vote et n’a aucun accord avec d’autres actionnaires donnant le pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote  il n’exerce donc plus qu’une infl uence notable sur Cfao À la date d’introduction en bourse 54 1 % du capital de Cfao était détenu par des investisseurs institutionnels (français à hauteur de 42 %) dont les 32  plus importants détenaient conjointement une participation supérieure à celle de PPR Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 1er janvier 2009 Puma a pris une participation majoritaire dans la société néer landaise Do botex Interna tional BV partenaire historique qui détient la licence pour les chaussettes et les sous vêtements Puma hors États Unis Le 1 2 ja nv ier 20 0 9 Pum a a a nno nc é l’a cq uis iti on de la s ociété s uéd oise Brandon AB s pécialiste du merchandising et de la promotion des marques Le 25 février 2009 Gucci Group a conclu un accord de vente défi nitif de Bédat &  Co à Luxury Concepts Watches Jewellery Sdn Bhd société basée en Malaisie Le 10 juin 2009 PPR a fi nalisé la cession de Surcouf à Monsieur Hugues Mulliez fondateur de l’enseigne Youg’s spécialisée dans la vente de produits et services informatiques Le 8 janvier 2010 Puma et Hussein Chalayan ont annoncé le rachat au 31 décembre 2009 par Hussein Chalayan de la participation de Puma dans leur société commune Chalayan LLP Hussein Chalayan reste le Direc teur Artistique de Puma responsable de la supervision du design de la création et du développement des collections Sportlifestyle de Puma La collection Ur ban Mobility développée par Hussein Chalayan sera disponible en magasins pour la saison Printemps Été 2010 INVESTISSEMENTS OPÉRATIONNELSLe Groupe mène une politique d’investissement ciblée visant à renforcer tant l’image que le positionnement unique de ses marques et enseignes ainsi qu’à accroître le retour sur capitaux employés des investissements réalisés La politique d’investissement du Groupe est axée autour du développement de son réseau de magasins de la transformation et de la rénovation de ses points de vente existants de l’établissement et du maintien des unités de fabrication dans le secteur du luxe et des centres logistiques dans le secteur de la distribution ainsi que du développement de ses systèmes d’information En 2009 compte tenu du contexte économique et de la dégradation de l’environnement le Groupe avait procédé à des arbitrages visant à se focaliser sur les marchés clés notamment dans les pays émergents ainsi que sur les projets assurant le meilleur et le plus rapide retour sur capitaux engagés Le Groupe avait donc été amené à reporter ou réduire les investissements sur les projets non prioritaires En 2010 le Groupe a su profi ter d’un environnement économique marqué par un solide rebond de l’économie mondiale et d’un net regain du commerce international Les économies émergentes ont continué de croître à un rythme soutenu et se sont imposées comme les moteurs de la croissance mondiale Les économies avancées sont toutes sorties du rouge  l’activité est bien repartie même si elle est restée modérée du fait notamment des tensions persistantes sur les dettes souveraines en Europe Dans ce contexte les investissements opérationnels bruts du Groupe représentent en 2010 un débours de trésorerie de 343 millions d’euros en hausse de 23 % par rapport à l’exercice précédent à périmètre comparable Cette augmentation signifi cative refl ète la capacité du Groupe à être réactif et à tirer rapidement bénéfi ce d’un environnement plus favorable 162DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Politique d’investissementL e s i n v e s t i s s e m e n t s i n t è g r e n t n o t a m me n t d e s progr ammes d ’ouvertures de points de vente pour environ 19  % (27  % en 2009 à périmètre comparable) et des chantiers de transformation d’ex tension et ou de rénovation de magasins pour environ 29 % (26 % en 2009 à périmètre comparable) La part des investissements réalisés hor s de France atteint 58 % du total en 2010 et souligne la priorité donnée par le Groupe à ses développements à l’international E n 2 0 1 0 le s in v es t is s e men ts o p é ra t io n ne ls n et s intègrent des cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles pour 48 millions d’euros (19 millions d’euros en 2009 à périmètre comparable) FnacLes investissements opérationnels bruts de la Fnac s’élèvent à 62 millions d’euros en augmentation de 10 % sur l’exercice traduisant ainsi la reprise des programmes d’ouverture et la poursuite des opérations de remodelage de magasins En 2010 la Fnac a inauguré cinq nouveaux magasins à l’international alors qu’en 2009 la Fnac avait ouvert deux nouveaux magasins à l’international et fermé deux magasins Les investissements liés aux points de vente représentent 85 % du total des investissements de l’enseigne RedcatsLes investissements opérationnels bruts de Redcats s’élèvent à 34 millions d’euros à fi n décembre 2010 en augmentation de 4 % par rapport à l’exercice précédent Les investissements ont été principalement consacrés aux projets d’év olution des systèmes d’information et du schéma logistique à hauteur de 53  % et 24  % respectivement en 2010 (41 % et 30 % respectivement en 2 00 9 ) Les in ves ti ss emen ts liés au x p oi nts d e vente représentent 19  % notamment concentrés sur l’ouverture de boutiques et l’optimisation du réseau pour les marques Cyrillus Vertbaudet Somewhere et Avenue Par ailleurs fort d’un large réseau de plus de 70  sites marchands sur Internet Redcats continue d’innover et de développer ses différents sites PumaLes invest issem en ts o pér atio nnels br uts d e Pu ma s’élèvent en 2010 à 55 millions d’euros en hausse de 1 % par rapport à l’exercice précédent Puma a ouvert 38 nouveaux magasins en 2010 presque tous localisés dans les pays émergents LuxeEn 2010 les marques du pôle Luxe ont continué à investir de manière signifi cative dans leur réseau de magasins en propre avec un programme conséquent de rénovations et d’agrandissements ainsi qu’avec l’ouverture nette de 75 unités supplémentaires (26 de plus qu’en 2009) dont 25  en Grande Chine (Chine continentale Hong Kong et Ma ca o) et 16 da ns les a utres p ay s émer gents Le nombre total de magasins a ainsi été porté à 684 au 31 décembre 2010 Les investissements en magasins se sont accrus de 26  % alors même que des économies substantielles et structurelles ont été réalisées grâce à un mix pays favo rab le (prépo nd érance d es o pérations da ns les pays émergents) et à la réduction des coûts unitaires d’exécution rapportés aux surfaces remodelées ou inaugurées Gucci Group a également acquis en 2010 l’immeuble de la place Vendôme à Paris qui est le siège prestigieux de la boutique historique et de l’atelier haute joaillerie de Boucheron Au total les investissements opérationnels bruts s’élèvent à 188  millions d’euros en augmentation de 39  % sur l’exercice GucciEn 2010 Gucci a ouvert en net 34  nouveaux points de vente y compris 9 en Chine Continentale et 10 dans les autres pays émergents Au 31 décembre 2010 Gucci exploitait 317 magasins en direct dont 115 dans les pays émergents y compris 50 en Grande Chine Les inves tiss ements o pérati onnels bruts de Guc ci s’élèvent à 87 millions d’euros en 2010 en diminution de 13 5 % par rapport à l’exercice précédent Hors effet des décalages de paiement ils ont augmenté de 13 % Les investissements afférents aux extensions et remodelages de points de vente se sont significativement accrus tandis que ceux relatifs aux ouvertures de magasins ont baissé grâce à l’implantation d’un concept architectural plus effi cient DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR163ÉLÉMENTS FINANCIERS4Politique d’investissementBottega VenetaLes investissements opérationnels bruts de Bottega Veneta s’élèv ent à 16  millio ns d’eur os en 20 10 en augmentation de 39 % par rapport à l’exercice précédent Le réseau de magasins exploités en propre par Bottega Veneta co mptait 148  unités au 31 décembre  20 10 d o n t  2 3   en Gra n d e C h ine et 2 5   d a ns l es a ut res p a ys émerg en ts E n 2 01 0 la ma r que a ou vert en net 13  nouveaux points de vente (dont 9  au second semestre) y compris 7 en Chine Continentale (dont 4 au second semestre) et 4 dans les autres pays émergents (dont 3 au second semestre) Yves Saint LaurentL e s i n v e s t i s s e m e n t s o p é r a t i o n n e l s b r u t s d e Yves  Saint  Laurent s’élèvent à 7  millions d’euros en 2010 en augmentation de 80 % par rapport à l’exercice précédent En 2010 Yves Saint Laurent a lancé un programme d’expansion de son réseau de magasins exploités en propre avec 12 ouvertures nettes sur l’exercice (6 dans les pays émergents) dont 7 au quatrième trimestre (4 en Grande Chine) La marque exploitait 78  magasins en propre au 31 décembre 2010 dont 7  en Grande Chine (y compris 3 en Chine Continentale ouverts cette année) et 16 dans les autres pays émergents Autres marquesLes investissements opér ationnels bruts des autr es marques du pôle Luxe s’élèvent à 18 millions d’euros en 2010 en augmentation de 21 % par rapport à l’exercice précédent L’ensemble des autres marques ont également poursuivi l’extension de leur réseau de magasins gérés en propre en augmentation nette de 16  points de vente portant ainsi à 141 le nombre total de magasins des marques B a l en c i a g a Bo u c h er o n S e rg i o R o s s i A l e xa n d e r McQueen et Stella McCartney 164DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesGestion des risquesRISQUES FINANCIERSLe Groupe a mis en place une organisation qui permet de gérer de façon centralisée les risques fi nanciers de liquidité de change et de taux Dépendant de la Direction Financièr e la D irectio n des F inancements et d e la Trésorerie du Groupe PPR assume cette responsabilité et dis po s e p ou r ce la d e l’ ex pe r tis e des mo ye ns notamment techniques et des systèmes d’information nécessaires Elle intervient sur les différents marchés fi nanciers dans les meilleures conditions d’effi cacité et de sécurité par l’intermédiaire de PPR Finance SNC société du Groupe dédiée à la gestion de trésorerie et au fi nancement Elle coordonne la gestion de trésorerie des fi liales et détermine la politique bancaire du Groupe Les risques financiers identifiés par le Groupe sont les suivants  Risque de signaturesPPR minimise son exposition au risque de contrepartie en ne s’engageant qu’avec des établissements de première catégorie et en répartissant les transactions parmi les institutions sélectionnées dans une limite de montant qui leur est affectée Les contreparties des opérations de produits dérivés sont incluses dans les procédures de gestion du risque de crédit  chacune d’elles fait l’objet d’autorisations régulièrement mises à jour en montant et maturité La notation des contreparties ne peut pas être inférieure au niveau « A  » chez Standard & Poor’s ou à son équivalent chez Moody’s Risque actionsDans le cadre de ses opérations courantes PPR intervient sur les actions liées aux participations consolidées et les actions émises par PPR Dans le cadre de son programme de rachat d’actions PPR est amené à intervenir sur son propre titre ou via l’utilisation de produits dérivés dans le respect de la réglementation en vigueur Par ailleurs PPR a donné mandat à un intermédiaire fi nancier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l’Association française des marchés fi nanciers (AMAFI) et approuvée par l’Autorité des Marchés F inanciers Les actio ns détenues au titre de participa tions non consolidées représentent une faible exposition pour le Groupe et ne font pas l’objet de couverture Lorsque PPR met en place des placements fi nanciers sous la forme de Sicav OPCVM ou équivalents il utilise systématiquement des instruments de type monétaire de maturité de moins de 3 mois et bénéfi ciant d’une liquidité afi n de limiter les risques En conséquence PPR supporte un risque de prix jugé non signifi catif PPR a émis en mai 2008 une obligation de 400 millions d’euros indexée sur l’évolution du cours du titre PPR en deux tranches égales de 200 millions d’euros à échéance novembre 2012 et mai 2013 Le prix de remboursement de ces obligations est indexé sur l’évolution du cours du titre PPR dans la limite d’un prix plancher et d’un prix plafond Les informations complémentaires relatives au risque actions sont présentées dans la Note 29 3 des comptes consolidés annuels Risque de changeLe Groupe est amené à utiliser des instruments de couverture afi n de réduire son exposition au risque de change en fonction des spécifi cités propres à chaque pôle Ces instruments sont destinés soit à couvrir des dettes et créances commerciales en devises soit à couvrir des expositions budgétaires hautement probables et ou des engagements fermes Chaque entité couvre le risque de change généré par l’utilisation d’une devise autre que sa devise fonctionnelle dans ses relations commerciales Les so c ié tés d es a ct iv it és g r a nd p ub li c co u vr ent pr incipalement le risque de change généré par des eng ag em ent s f er mes d’a c ha t en d ev is es ou d es flux d’achat ha utement probables et dont l’ horizon dépend de l’activité propre à chaque enseigne Ces fl ux de couverture peuvent être générés par des fl ux intragroupes via les centrales d’achat Les sociétés des activités Luxe sont amenées à couvrir le risque de change d’une part importante des ventes faites à leurs fi liales de distribution et plus marginalement leurs fl ux d’achat Ces fl ux couverts sont essentiellement des fl ux intragroupes Les expositions futures en devises sont déterminées dans le cadre d’une procédure budgétaire régulièrement réactualisée L’horizon de couverture est adapté au cycle de chaque enseigne et n’excède que marginalement l’année à chaque date de clôture Les directives et procédures de gestion du risque de change sont déterminées par le Comité exécutif de chaque enseigne et validées par PPR DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR165ÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesLes opérations de couverture sont réalisées par les enseignes dans le cadre de procédures et politiques de gestion du risque de change adaptées à leurs activités Ces procédures intègrent les règles Groupe défi nies par PPR  PPR Finance SNC est la co ntrepartie unique des opérations de change sauf contrainte réglementaire ou opérationnelle spécifi que  toute opération de couverture de change est adossée en montant et maturité à un sous jacent économique interdisant ainsi toute opération spéculative  toute exposition hautement probable est couverte à hauteur de 85  % minimum pour les expositions budgétaires et couverte à 100 % pour les engagements fermes  la n at ure d es i ns tru men ts fina n ci ers u til is és en couverture est strictement limitée et est défi nie par PPR  chaque enseigne met en place un processus de contrôle interne et organise des audits périodiques PPR veille à l’adéquation d es p olitiques d e g estion du risque de change de chaque enseigne avec son exp ositio n en d ev ise so us ja cente nota mment au travers d’une procédure mensuelle de reporting de change et organise périodiquement des audits au niveau du Groupe Par ailleurs le Groupe est également amené à couvrir le risque de change d’actifs et passifs fi nanciers émis en devises en utilisant des swaps de change permettant de refi nancer ou placer la trésorerie en euros ou en monnaie locale La Note 29 2 des comptes consolidés annuels présente la natur e des ins truments d e c ouverture ains i q ue l’exposition au risque de change PPR Finance SNC assure le traitement le contrôle et le suivi administratif des opérations de change pour le compte des enseignes au travers d’une organisation permettant de garantir la séparation des tâches et la sécurité des transactions (front off ice middle office back office comptabilité) et d’assurer le retournement des dérivés internes sur le marché PPR Finance SNC disp os e des m oy ens techniq ues et des sy stèmes d ’inf or mati on s tan da rd s r éférencés s ur le ma rch é permettant de valoriser les instruments fi nanciers de change Risque de tauxLa politique de risque de taux est de la compétence de PPR et sa gestion est réalisée de manière consolidée par PPR Finance SNC PPR a ainsi fi xé l’objectif de répartition entre taux fi xe et taux variable de l’endettement fi nancier net consolidé du Groupe 30 % à taux variable et 70 % à taux fi xe Le risque de taux est analysé à partir des données et projections de l’évolution de l’endettement fi nancier net consolidé de l’échéancier des couvertures de taux et des fi nancements émis à taux fi xe et à taux variable Cette analyse permet d’initier les couvertures de taux en adéquation avec l’objectif de répartition taux fi xe taux variable du Groupe La mise en place des produits de couverture appropriés est effectuée par l’intermédiaire de PPR Finance SNC en liaison étroite avec la Direction Générale de PPR PPR utilise principalement des swaps de taux d’intérêts afi n de convertir à taux variable tout ou partie de ses emprunts obligataires émis à taux fi xe et des options de taux de type cap et collar afin de protéger les fi nancements à taux fl ottant contre le risque d’augmentation des taux d’intérêt PPR Finance SNC assure le traitement le contrôle et le suivi administratif des opérations de taux pour le compte des enseignes au travers d’une organisation permettant de garantir la séparation des tâches et la sécurité des transactions (f ront off ice mid dle o ff ic e back office comptabilité) PPR Finance SNC dispose des moyens techniques et des systèmes d’information standards référencés sur le marché permettant de valoriser les instruments fi nanciers de taux La Note 29 1 des comptes consolidés annuels présente la nature des ins trum ents d e c ouverture ains i q ue l’exposition au risque de taux Risque de liquiditéLa gestion du risque de liquidité du Groupe et de chacune de ses enseignes est étroitement et périodiquement appréciée par PPR à l’aide des procédures de reporting fi nancier des enseignes et du Groupe Afin de gérer le r is que de liq uidité pouvant résulter de l’exigibilité des passifs fi nanciers à leur échéance contractuelle le Groupe a poursuivi sa politique de fi nancement visant à optimiser l’échéancier de sa dette et en limitant la concentration des remboursements Dan s le ca dre d e c et te g es tio n a ctiv e il d iver s ifi e également les sources de fi nancement permettant ainsi de limiter la dépendance vis à vis des différents prêteurs Le Groupe dispose notamment d’un montant de lignes de crédit confi rmées non utilisées au 31 décembre 2010 qui s’élève à 6 123 4 millions d’euros contre 5 944 4 millions d’euros au 31 décembre 2009 PPR dispose d’un programme EMTN (Euro Medium Term Notes) au Luxembourg pour l’é mission de ses emprunts obligataires d’un montant de 5 milliards d’euros et dont le montant utilisé au 31 décembre 2010 s’élève à 3 600 millions d’euros Dans le cadre de ce programme EM TN PPR a émis en 2 010 un emprunt oblig atair e pour un montant de 500  millions d’euros (Note 28 4) Le programme EMTN a été renouvelé le 26 novembre 2010 pour une durée d’un an Le Groupe PPR est noté par l’agence Standard & Poor’s qui lui a attribué la note « A3 » à court terme et « BBB   » à long terme perspective stable Les fi nancements bancaires et obligataires du Groupe contiennent les clauses d’engagement et de défaut habituelles de ce type de contrat  maintien de l’emprunt à son rang (pari passu) limitation des sûretés attribuées aux prêteurs (negative pledge) et défaut croisé (cross 166DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesdefault) Les emprunts obligataires émis en 2009 et en 2010 dans le cadre du programme EMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôle qui donne la possibilité aux porteurs obligataires de demander le remboursement au pair si consécutivement à un changement de contrôle PPR voyait sa note abaissée en catégorie Non Investment Grade Ils intègrent aussi une clause dite de step up coupon en cas de passage de la notation de PPR en catégorie Non Investment Grade (Notes 28 4 et 28 5) Les lignes de crédit confi rmées de PPR et PPR Finance SNC contiennent une clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non respect du covenant fi nancier Endettement Financier Net EBITDA inférieur ou égal à 3 75 (Note 28 5 3 des comptes consolidés annuels) Le calcul de ce covenant fi nancier s’effectue sur une base pro forma Au 31 décembre 2010 PPR et PPR Finance SNC n’utilisaient pas de lignes de crédit confirmées soumises à ce covenant Les émissions obligataires sur le marché de l’euro ne contiennent aucun engagement lié à des ratios fi nanciers Toutes ces clauses sont respectées au 31  décembre 2010 et il n’existe pas de risque de défaut prévisible à cet égard Les infor mations relatives au risque de liquidité sont présentées dans la Note  28 des comptes consolidés annuels pour la répartition par échéance et par devise des dettes du Groupe et dans la Note 29 6 des comptes c onsolid és a nnu els d étai llan t le risq ue de li qui dit é conformément à la norme IFRS 7 39 RISQUES JURIDIQUESDépendance du Groupe à l’égard de brevets licences ou contrats d’approvisionnement Il n’existe aucun lien de dépendance significative du Groupe à l’égard des brevets de licences ou de contrats d’approvisionnement Les marques brevets ou droits de propriété intellectuelle exploités par le Groupe en propriété ou en licence lui appartiennent en propre sans restriction d’antériorité d’usage ou de droits susceptible de restreindre cette exploitation sur aucun des territoires concernés et il est de même des dénominations sociales et noms de domaine des fi liales ou des Branches des enseignes des magasins ou des points de vente du Groupe ou qu’il s’agisse des marques ou signes de produits ou services fabriqués ou commercialisés par les différentes entités du Groupe Cette situation n’exclut pas que dans le cadre de la politique de valorisation des marques du Groupe certaines marques lui appartenant soient concédées en licence à des tiers p our la commercialisation de produits ou services comme c’est notamment le cas dans le domaine des parfums ou cosmétiques dans tous les cas ces licences s’opèrent à des conditions commerciales et fi nancières équilibrées et sans impact s ur l a plei ne tit ula rité des ma rq ues et d es s ig nes appartenant au Groupe Procédures et litiges Les sociétés du Groupe sont engagées ou susceptible de l’être dans des procédures et litiges qui interviennent d a n s l e c o u rs n o rm a l d e s o p ér a t i o n s d o n t d es réclamations ou contentieux avec les administrations fi scales sociales ou douanières ainsi que des autorités gouvernementales diverses ou de concurrence Les charges pouvant en découler lorsqu’elles sont estimées probables par les sociétés et leur s experts ont fait l’objet de provisions pour risques et char ges Aucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés du Groupe sont actuellement impliquées de l’avis de leurs experts ne fait courir de risque dans le cours normal des affaires ou au développement du Groupe L’ensemble de ces r isques jur idiques compr enant l’impact d es engagements donnés dans le cadre des cessions de contrôle d’entreprises est provisionné dans les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2010 Aucun de ces risques n’a été identifi é comme survenu hors du cours normal des activités courantes des sociétés ou du Groupe Le Groupe estime que les diligences procédures et process effectifs d’identifi cation et de gestion de ses risques industriels et environnementaux au sein de chacune des Branches concernées et qui recourent notamment à des organismes et conseils extérieurs habilités répondent de façon adéquate en pertinence et proportionnalité aux standards professionnels et techniques en usage dans le cadre de la réglementation a pp li c a bl e Une pol it iq u e a c ti ve d e p rév en ti o n et précaution fait partie intégrante de ces diligences et process Au surplus diverses déclarations ou garanties ont été souscrites par le Groupe à l’occasion de cessions de contrôle de fi liales intervenues au cours des huit dernières a nn ées ( vo ir l a Not e 3 3 2 an nexée a ux C omp tes consolidés au 31 décembre 2010 en page 251 ) S ’ a g i s s a n t d e s l é g i s l a t i o n s o u r é g l e m e n t a t i o n s applicables aux activités du Groupe aucune d’elles ne relève de régimes spéciaux ou dérogatoires sur aucun des territoires concernés et elles sont toutes régies par les mêmes contraintes ou obligations que celles avec lesquelles elles se trouvent effectivement en concurrence sur les différents marchés concernés DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR167ÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesIl n’existe à la connaissance de la S ociété aucune évo lution prév isible de ca ra ctère réglementaire ou législatif contraire à ce constat À la connaissa nc e de la Société pour une périod e couv rant au moins les d ouze derniers mois il n’y a p a s d e p r oc édu r e go uv ernementa le jud ic iai re ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont l’émetteur a connaissance qui est en suspens ou dont il est menacé) susceptible d’avoir ou ayant eu des effets signifi catifs sur la situation fi nancière ou la rentabilité de l’émetteur et de son Groupe RISQUES ASSURANCESUne politique de transfert des risques signifi catifs sur les compagnies d’assurance déterminée par  le meilleur équilibre économique entre les couvertures de risques les primes et l’auto assurance du Groupe  l’offre les contraintes du marché de l’assurance et les réglementations locales Des couvertures qui priv ilégient l’app roche «  TOUS R IS Q U E S S A U F   » d é t e r mi n é e s e n f o n c t i o n d e l’a pp réc ia tion d es co nséq uences fina nc ières p ou r l’entreprise de sinistres possibles notamment en matière de  res p o ns a b i li té c i vi le   d o mma ge s c o rp o rel s o u matériels causés à des tiers du fait des produits des installations du mobilier et matériel  incendie explosion dégât des eaux  etc   pertes d’exploitation consécutives à un dommage direct L’achat de couvertures d’assur ance est basé sur la détermination par site et par société concernée du niveau de couverture nécessaire pour faire face à la s urv en anc e r ais on nab lement est imée de risq ues divers (risques de responsabilité et de dommage) Cette appréciation prend en compte les évaluations faites par les assureurs en tant que souscripteurs des risques du Groupe Les pr ogrammes d’assurances mis en place par le Groupe qui centralise la majeure partie des achats de couvertures d’assurances IARD et auxquels ont adhéré l’ensemble des fi liales ont été souscrits avec le concours de courtiers en assurance de dimension internationale spécialisés dans la couverture de grands risques auprès d’assureurs reconnus dans le secteur de l’assurance des risques industriels Les principaux programmes mis en place concernent l’assurance  des dommages matériels d’incendie d’explosion de dégât des eaux de bris de machine d’événements naturels atteignant ses biens propres  immeubles m o b i l i e r m a t é r i e l m a r c h a n d i s e s i n s t a l l a t i o n s informatiques ceux mis à sa charge ainsi que les pertes d’exploitation consécutives pour une durée es t imé e n éc e s s a ir e p o u r un e r epr is e n o r ma l e d’activité  des dommages et pertes de matériel de marchandises et ou de biens en cours de transport  des dommages consécutifs au vol à la fraude aux détournements aux actes de malveillance portant sur les valeurs les données et ou les biens  des dommages corporels et matériels consécutifs à des opér ations de construction (trav aux neufs rénovation réhabilitation   etc ) réalisés en qualité de maîtres d’ouvrage  des responsabilités pour les dommages corporels ou matériels causés à autrui par les véhicules à moteur des différentes enseignes  des respo nsab ilités au titr e de s a resp onsa bilité civile générale et environnementale pour le « risque d’exploitation » et le « risque après livraison » et « après prestations de service  » en raison des dommages causés aux tiers dans le cadre des activités du Groupe D’autres contrats d’assurance sont souscrits par les enseignes pour des risques spécifi ques ou pour tenir compte de contraintes locales Les risques non assurés sont ceux pour lesq uels il n’existe pas d’offre de couverture sur le marché de l’assurance ou ceux pour lesquels l’offre d’assurance a un coût disproportionné par rapport à l’intérêt potentiel de l’assurance Les facteurs de risques connus et gérables en fonction de l’éta t actuel des connaissances scientif iques ou médicales sont gérés au sein du Groupe PPR d’une manière cohérente avec ce qui est fait dans les autres groupes industriels en France ou à l’étranger exposés aux mêmes problématiques C’est notamment ce qui permet au Groupe de trouver des assureurs prêts à assumer les conséquences d’accidents imprévisibles et aléatoires Globalement le niveau de couverture des principaux risques potentiels pour l’ensemble du Groupe est à effet du 1er janvier 2010 de  dommages incendie explosion dégâts des eaux et pertes d’exploitation consécutives  800  millions d’euros  responsabilité civile générale  145 millions d’euros  168DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risques dommages et pertes de marchandises en cours de transport  20 millions d’euros  dommages de fraude et malveillance sur les biens et les valeurs  20 millions d’euros Le coût total du fi nancement des risques comporte trois postes (outre les investissements de prévention et le coût des mesures de protection « physique »)  poids des franchises rétention autoassurance en 2010 à la charge des fi liales  1 4 million d’euros  sinistralité autofi nancée par le Groupe via la société de réassurance interne Printemps Réassurance en 2010  7 millions d’euros La r éa s sura nc e p ar la fil iale d e r éa ss uran ce du Groupe per met la réduction et l’optimisatio n d es coûts et des performances d’assurance en raison d’une mutualisation interne au Groupe des risques de fréquence à concurrence d’un montant plafonné annuellement Pr intemp s Réas sura nce inter vient da ns le ca dr e des couvertures dommages pertes d’exploitation à hauteur de 2 5 millions d’euros par sinistre plafonnés à 7 millions d’euros par année d’assurance (soit sur la période du 1er juillet au 30 juin)  budget des primes d’assurance et frais de gestion y compris visites d’ingénierie frais d’intermédiation  etc (budget défi nitif 2010)  14 millions d’euros En complément de ce budget s’ajoutent les contrats d’assurance spécifi ques à une enseigne ou une activité donnée ou encore les spécifi cités locales dans certains pays (a ccidents du tra vail cotis ations à des fo nds événements naturels …) gérés au niveau de chaque enseigne et ou pays RISQUES OPÉRATIONNELSAttractivité commerciale – Valeur de la marquePPR se concentre vers des activités portées par des mar ques globa les d e Luxe et d e Spor t & Lifestyle comme Guc ci ou Puma q ui rep résentent déjà une part signif icative des résulta ts du Groupe La perte d’attractivité commerciale et la dépréciation de nos mar ques constituent l’une des pr incipales menaces de nos activités Elles peuvent notamment découler d’une prise en compte insuffi sante des attentes des consommateurs de la mutation des marchés de la perte d’un partenariat clé de problèmes de qualité produit ou encore du non respect des principes Groupe en termes de Responsabilité Environnementale et Sociale Attentes des consommateursL’une des menaces pour nos activités serait l’incapacité à anticiper les évolutions des attentes des consommateurs Pour être en mesure d’y répondre rapidement nos efforts portent sur l’optimisation du cycle d’approvisionnement en particulier pour diminuer le temps s’écoulant entre la phase de conception et la mise sur le marché de nos produits De plus le Groupe encourage les marques à anticiper au mieux les tendances de consommation  elles maintiennent une observation permanente des tendances de marché (salons bureaux de tendances études consommateurs…) Elles jouent également un rôle d’initiateur de tendances à l’égard des consommateurs en leur proposant de nouveaux produits et services Enfi n p ou r mieu x rép o nd re a ux g oût s d u p u bl ic les Branches exerçant dans le Luxe et la Mode ont notamment élargi leur offre et multiplié le nombre de collections mettent en place des partenariats avec des designers renommés (Claudie Pierlot pour La Redoute) En particulier dans le Luxe le succès des collections et l’attractivité commerciale sont assurés par des Directions Artistiques confi ées à des créateurs reconnus dans le monde entier et par le respect de l’identité de la marque et de ses fondamentaux À ce titre on pourra noter que l’activité de maroquinerie Luxe voit régulièrement certains de ces lancements devenir des it bags Mutation des marchésDans les activités de distribution la mutation des marchés de consommation qui s’est notamment traduite par le déclin de la demande pour certains produits (comme les p ro duits édito r ia ux vendus p ar la Fnac ) ou par l’accélération des ventes par Internet constitue un défi important auquel nos Branches répondent en proposant de nouveaux biens et en développant de nouveaux services  offre dématérialisée développement des catalogues en ligne essor des marketplaces mise en œuvre de services d’assistance à domicile…D’une manière générale l’attractivité commerciale est largement soutenue par les stratégies de communication autour de la marque et du produit Par ailleurs la localisation de nos magasins et nos sites e commerce sont autant d’atouts pour notre attractivité commerciale Enfi n la poursuite du développement de nos activités à l’international participe au renforcement de la notoriété de nos marques tout en diminuant le risque commercial global DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR169ÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesPerte d’un partenariat cléLes partenariats développés par nos marques avec des personnalités ou des équipes sportives jouent un rôle important dans la valorisation de l’image de marque Le risque de perdre certains de ces partenariats est pallié en anticipant le renouvellement des contrats les plus importants (comme par exemple le renouvellement du contrat avec Usain Bolt par Puma en 2010…) en élargissant le portefeuille de partenariats et en portant un soin particulier à la qualité de nos relations Qualité et sécurité des produits risques sur la santéLa qualité des produits vendus ainsi que leur conformité a u x s t an d a rd s é lev és d e s éc ur ité s on t l ’un e d es principales priorités du Groupe et des Branches Afi n de commercialiser des produits de qualité répondant à c es s tanda rds les Br anc hes d u Groupe ont mis en place une démarche qualité couvrant toutes les étapes de vie d’un produit de sa conception jusqu’à sa commercialisation  qualifi cation du produit selon des normes qualité et sécurité qualifi cation du fournisseur suite à un audit technique et à son adhésion au Code de conduite contrôles qualité et sécurité des produits tout au long du processus de production par des ingénieurs qualité et des laboratoires accrédités Les p ro cédur es r ela tives a u co ntrô le des prod uits sont présentées au chapitre 3 du présent document d e r é f é r e n c e   «   L a R e s p o n s a b i l i t é S o c i a l e e t Environnementale de PPR – Enjeu n° 6  promouvoir des produits et usages responsables » Les Branches sont dotées de cellules de gestion de crise «  produit  » destinées à gérer la survenance d’une crise dans les meilleurs conditions et délais En cas de risque avéré les Branches respectent un processus d’information immédiate et transparente au marché et de rappel rapide des produits défectueux Par ailleurs le Groupe a mis en place un programme d ’a s s ur a nc e d e res p o n s a b i li t é c i v i le a u ti t re d es produits défectueux (voir paragraphe « Les principaux programmes mis en place concernant l’assurance  » ci dessus) Image et réputation respect des règles d’éthique et d’intégritéLe Groupe veille à la valeur des actifs que sont son image et sa réputation Il est donc attentif à ce que ne se produise pas d’incident causé par un comportement contraire à la déontologie de la part d’une personne morale ou physique placée sous le contrôle du Groupe Dans ce cadre chacune des Branches s’est dotée d’une cellule de gestion de crise en relation avec le siège de PPR afi n de gérer et limiter toutes conséquences sur le Groupe ses marques ou ses clients De même le Groupe communique et veille avec attention à la bonne application de son Code de conduite des affaires par l’ensemble des collaborateurs des Branches Par ailleurs nos fournisseurs adhèrent à la Charte RSE du Groupe et ont po ur ob ligation de la pro mouvoir au sein de leurs unités de production sous peine de voir leurs contrats résiliés Les Branches du Groupe contrôlent la bonne application de la Charte RSE par la réalisation d’audits sociaux dans les sites de production (voir chapitre 3 du présent document de référence  « La Responsabilité Sociale et Environnementale de PPR – Enjeu n° 3  intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs »)Contrefaçon et distribution parallèlePPR possède notamment au travers de ses Branches Gucci et Puma un large portefeuille de marques de modèles de créations et de savoir faire qui constitue un actif stratégique du Groupe La p ro t e c ti o n d es a c t i f s c o n s t it u a n t l a p r op r i ét é intellectuelle d u Group e fait l’o bjet d ’une v igi lanc e spécifi que notamment confi ée aux Directions Juridiques de la Holding et des Branches qui assurent la bonne gestion des portefeuilles de marques et autres droits de propriété intellectuelle et mettent en place des politiques actives et diversifi ées contre toute violation de nos droits de propriété intellectuelle dans l’intérêt des marques et des consommateurs Le Groupe lutte notamment contre les réseaux illicites vendant des produits contrefaits ou copiés et contre les réseaux de distribution parallèle en particulier par le dévelop pement de la tra ça bilité d es produits et l’interdiction dans la mesure d u possible de vente directe à ces réseaux Départ ou perte de collaborateurs clésLe Groupe sait qu’une des clés de sa réussite réside dans le talent et la créativité de ses collaborateurs La capacité à les identifi er les attirer les retenir et développer leurs compétences constitue un enjeu pour le Groupe Nous développons donc un environnement professionnel motivant et impliquant encourageons l’attachement a u Gr ou pe et à s es va leurs p ar des p rog ra mmes de fo rm at ion p ar un in téres sement a ux r ésu ltats développons l’employabilité de nos collaborateurs la mobilité en interne et les perspectives d’évolution et de développement professionnels et personnels Ce point constitue l’ un des sept enjeux d e la Respo nsa bilité Sociale et Environnementale de PPR  il est présenté au chapitre 3 du présent document de référence  « Enjeu n° 1  développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation » La po lit iqu e de Res so urc es Hum a ines d u Gr o up e est pa r ailleurs décrite dans la p artie «   Procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société  » du rapport du Président du Conseil d’administration fi gurant en page 323 du présent document de référence 170DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Gestion des risquesSystèmes d’informationLa ma jeur e pa rtie d e no s pro ces sus s’ a pp uie su r des systèmes d’information Du fait de l’organisation décentralisée du Groupe les systèmes d’information des Branches se situent à des niveaux hétérogènes en termes de maturité d’adaptation aux besoins de séc urité d e déploiement ou de f onctionna lité Les investissements pour le cas échéant adapter améliorer sécuriser et pérenniser nos systèmes se poursuivent Le Groupe continue la mise en place pour l’ensemble de ses applications de plans de continuité reprise d’activité Prévention des risquesLa politique de prévention des risques du Groupe est pr ésentée dans la partie «  Risques Assurances  » et dans la partie «  Procédures de contrôle interne et de gestion des r isques mises en place par la Société  » du rapport du Président du Conseil d’administration fi gurant respectivement en pages 167 et 323 du présent document de référence DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR171ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Comptes consolidés au 31 décembre 2010Les informations comparatives 2009 ont été retraitées comme décrit en Note 2 23 COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009(en millions d’euros)Notes2010 2009ACTIVITÉS POURSUIVIES Produits des activités ordinaires 5 14 605 1 13 584 3Coût des ventes(7 175 9) (6 900 7)Marge brute 7 429 2 6 683 6Charges de personnel 6 7 (2 225 8) (2 049 2)Autres produits et charges opérationnels courants (3 672 1) (3 394 8)Résultat opérationnel courant 8 1 531 3 1 239 6Autres produits et charges opérationnels non courants9(193 9) (373 6)Résultat opérationnel 1 337 4 866 0Charges financières (nettes) 10 (254 2) (363 5)Résultat avant impôt 1 083 2 502 5Impôt sur le résultat 11 (304 0) (172 5)Quote part de résultat des sociétés mises en équivalence 35 8 0 5Résultat net des activités poursuivies 815 0 330 5dont part du Groupe764 2 313 8dont part des intérêts non contrôlés 50 8 16 7ACTIVITÉS ABANDONNÉES Résultat net des activités abandonnées 12 200 3 664 6dont part du Groupe200 3 637 1dont part des intérêts non contrôlés27 5Résultat net de l’ensemble consolidé 1 015 3 995 1Résultat net part du Groupe964 5 950 9Résultat net part des intérêts non contrôlés 50 8 44 2Résultat net part du Groupe964 5 950 9Résultat par action (en euros)13 1 7 62 7 52Résultat dilué par action (en euros)13 1 7 61 7 52Résultat net part du Groupe des activités poursuivies 764 2 313 8Résultat par action (en euros)13 1 6 04 2 48Résultat dilué par action (en euros)13 1 6 03 2 48Résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants931 9 598 0Résultat par action (en euros)13 2 7 36 4 73Résultat dilué par action (en euros)13 2 7 35 4 73 172DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009(en millions d’euros)Notes2010 2009Résultat net1 015 3 995 1Écarts de conversion232 0 (8 4)Couvertures des flux de trésorerie (1)(39 0) 35 9Actifs disponibles à la vente (1)0 8 0 1Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (3 7) (0 9)Écarts actuariels (1)1 7 (20 5)Quote part des autres éléments de résultat global des entreprises associées 7 1Autres éléments du résultat global après impôt 14 198 9 6 2Résultat global total1 214 2 1 001 3dont part du Groupe1 134 7 965 2dont part des intérêts non contrôlés 79 5 36 1(1) Net d’impôt DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR173ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE AUX 31 DÉCEMBRE 2010 31 DÉCEMBRE 2009 ET AU 1ER JANVIER 2009Actif(en millions d’euros)Notes31 12 2010 31 12 2009 01 01 2009Goodwill 15 4 539 8 5 543 3 6 153 6Marques et autres immobilisations incorporelles 16 10 200 4 10 122 7 10 172 7Immobilisations corporelles 17 1 423 6 1 861 5 2 253 4Participations dans les sociétés mises en équivalence 19 747 7 705 6 74 5Actifs financiers non courants 20 271 4 301 8 323 8Actifs d’impôts différés 11 2 560 0 551 1 639 1Autres actifs non courants 11 2 11 4 16 8Actif non courant 17 754 1 19 097 4 19 633 9Stocks 21 2 227 0 2 347 5 3 462 9Créances clients 22 954 7 891 4 1 277 0Concours à la clientèle 23 238 2 214 9 189 5Créances d’impôts exigibles 11 2 124 4 77 6 101 3Autres actifs financiers courants 23 50 3 27 9 143 1Autres actifs courants 23 1 947 6 698 5 927 7Trésorerie et équivalents de trésorerie 27 1 398 2 944 5 1 116 6Actif courant 6 940 4 5 202 3 7 218 1Actifs détenus en vue de la vente 12 74 9 61 6TOTAL ACTIF 24 694 5 24 374 6 26 913 6Passif(en millions d’euros)Notes31 12 2010 31 12 2009 01 01 2009Capital social24507 3 506 3 506 2Réserves liées au capital 2 498 1 2 480 4 2 478 8Titres d’autocontrôle (10 1) (7 0) (6 4)Réserves de conversion (38 4) (226 3) (238 0)Réévaluation des instruments financiers (31 5) 7 8 (35 7)Autres réserves 7 673 8 7 119 4 6 596 8Capitaux propres – Part revenant au Groupe 24 10 599 2 9 880 6 9 301 7Capitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlés 1 052 0 1 066 2 1 239 1Capitaux propres 24 11 651 2 10 946 8 10 540 8Emprunts et dettes financières à long terme 28 3 341 1 4 357 8 3 961 3Provisions pour retraites et autres avantages similaires 25 166 2 192 3 241 0Provisions 26 190 4 103 5 164 4Passifs d’impôts différés 11 2 2 850 8 2 860 0 2 847 3Passif non courant 6 548 5 7 513 6 7 214 0Emprunts et dettes financières à court terme 28 1 877 6 1 006 2 2 711 9Financement des concours à la clientèle 28 238 2 214 9 189 5Autres passifs financiers courants 29 55 3 56 5 75 9Dettes fournisseurs 23 1 928 4 2 057 2 2 979 7Provisions pour retraites et autres avantages similaires 25 9 0 11 9 17 4Provisions 26 163 4 252 0 189 9Dettes d’impôts exigibles 11 2 386 8 211 8 325 0Autres passifs courants 23 1 836 1 2 053 0 2 598 5Passif courant 6 494 8 5 863 5 9 087 8Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 12 50 7 71 0TOTAL PASSIF 24 694 5 24 374 6 26 913 6 174DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS AUX 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009(en millions d’euros)Notes2010 2009Résultat net des activités poursuivies 815 0 330 5Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant329 4 334 8Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie 22 5 389 0Capacité d’autofinancement 32 1 1 166 9 1 054 3Charges et produits d’intérêts financiers 247 7 251 4Dividendes reçus(0 1)Charge nette d’impôt exigible 11 1 363 3 178 8Capacité d’autofinancement avant impôts dividendes et intérêts 1 777 9 1 484 4Variation du besoin en fonds de roulement (143 6) 211 8Variation des concours à la clientèle (7 5) (11 7)Impôts sur le résultat payés(250 6) (231 9)Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 1 376 2 1 452 6Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles 32 2 (342 6) (279 7)Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles 47 8 18 9Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise 32 3 (68 4) (62 2)Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée 32 3 436 3 866 0Acquisitions d’autres actifs financiers (40 9) (26 8)Cessions d’autres actifs financiers (7 1) 12 7Intérêts et dividendes reçus8 0 12 9Flux nets de trésorerie liés aux activités d’investissement 33 1 541 8Augmentation Diminution de capital et autres opérations avec les actionnaires32 4 (84 3) (44 6)Acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôle 32 5 (14 5) (4 0)Dividendes versés aux actionnaires de PPR société mère (417 4) (417 3)Dividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidées (21 9) (30 5)Émission d’emprunts 28 32 6 524 7 1 563 4Remboursement d’emprunts 28 32 6 (226 7) (1 322 8)Augmentation Diminution des autres dettes financières 28 32 6 (358 5) (1 683 8)Intérêts versés et assimilés(250 2) (254 7)Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (848 8) (2 194 3)Flux nets liés aux activités abandonnées 12 (86 8) (4 3)Incidence des variations des cours de change 32 8 (10 9)Variation nette de la trésorerie 506 5 (215 1)Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice 32 718 4 933 5Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 32 1 224 9 718 4 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR175ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS(Avant affectation du résultat)(en millions d’euros)Nombre d’actions en circulation (1)Capital socialRéserves liées au capitalTitres d’auto contrôleRéserves de conversionRéévaluation des instruments financiersAutres réserves et résultats nets – part du GroupeCapitaux propresPart GroupeIntérêts non contrôlés TotauxAu 31 décembre 2008 126 475 377 506 2 2 478 8 (6 4) (238 0) (35 7) 6 637 0 9 341 9 1 256 9 10 598 8Retraitements d’ouverture(40 2) (40 2) (17 8) (58 0)Au 1er janvier 2009 126 475 377 506 2 2 478 8 (6 4) (238 0) (35 7) 6 596 8 9 301 7 1 239 1 10 540 8Résultat global total (8 6) 43 5 930 3 965 2 36 1 1 001 3Augmentation Diminution de capital 23 211 0 1 1 6 1 7 1 7Titres d’autocontrôle (3)(10 325) (0 6) (2 2) (2 8) (2 8)Valorisation des paiements fondés sur les actions16 4 16 4 1 6 18 0Dividendes distribués(417 3) (417 3) (15 7) (433 0)Variations de périmètre 20 3 (4 6) 15 7 (194 9) (179 2)Au 31 décembre 2009 126 488 263 506 3 2 480 4 (7 0) (226 3) 7 8 7 119 4 9 880 6 1 066 2 10 946 8Résultat global total 204 3 (39 3) 969 7 1 134 7 79 5 1 214 2Augmentation Diminution de capital 250 596 1 0 17 7 18 7 18 7Titres d’autocontrôle (3)8 286 (3 1) (7 4) (10 5) (10 5)Valorisation des paiements fondés sur les actions15 9 15 9 2 2 18 1Dividendes distribués(417 4) (417 4) (21 4) (438 8)Variations de périmètre (16 4) (6 4) (22 8) (74 5) (97 3)Au 31 décembre 2010 (2)126 747 145 507 3 2 498 1 (10 1) (38 4) (31 5) 7 673 8 10 599 2 1 052 0 11 651 2(1) Valeur nominale des actions de 4 euros (2) Nombre d’actions au capital au 31 décembre 2010  126 829 184 (3) Net d’impôt 176DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010Notes annexes aux états nanciers consolidéspour l’exercice clos le 31 décembre 2010 Note 1 Généralités 177Note 2 Principes et méthodes comptables 177Note 3 Faits marquants 195Note 4 Secteurs opérationnels 196Note 5 Produits des activités ordinaires 199Note 6 Charges de personnel 200Note 7 Paiements sur la base d’actions 201Note 8 Résultat opérationnel courant 206Note 9 Autres produits et charges opérationnels non courants 206Note 10 Charges nancières (nettes) 207Note 11 Impôt 207Note 12 Actifs détenus en vue de la vente activités arrêtées cédées ou en cours de cession 210Note 13 Résultats par action 212Note 14 Autres éléments du résultat global 213Note 15 Goodwill 215Note 16 Marques et autres immobilisations incorporelles 216Note 17 Immobilisations corporelles 218Note 18 Tests de dépréciation des actifs non nanciers 220Note 19 Participations dans les sociétés mises en équivalence 221Note 20 Actifs nanciers non courants 222Note 21 Stocks 222Note 22 Créances clients 223Note 23 Autres actifs et passifs courants 224Note 24 Capitaux propres 224Note 25 Avantages du personnel et assimilés 225Note 26 Provisions 228Note 27 Trésorerie et équivalents de trésorerie 228Note 28 Dettes nancières 229Note 29 Exposition aux risques de marché de taux d’intérêt de change et aux uctuations de cours de bourse 236Note 30 Classi cation comptable et valeur de marché des instruments nanciers 246Note 31 Endettement nancier net 249Note 32 Tableau des ux de trésorerie 249Note 33 Passifs éventuels engagements contractuels non comptabilisés et risques éventuels 251Note 34 Transactions avec les parties liées 254Note 35 Événements postérieurs à la clôture 255Note 36 Liste des liales consolidées au 31 décembre 2010 256 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR177ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 1 GÉNÉRALITÉSPPR société mère du Groupe est une société anonyme de droit français à Conseil d’administration dont le siège social est 10   avenue Hoche 75008  Paris France La Société est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés sous le numéro 552 075 020 RCS Paris et est cotée à l’Euronext Paris Les états fi nanciers consolidés au 31  décembre 2010 refl ètent la situation comptable de PPR et de ses fi liales ainsi que ses intérêts dans les entreprises associées et coentreprises Le 16  février 2011 le Conseil d’administration a arrêté les états fi nanciers consolidés au 31 décembre 2010 et donné son autorisation à leur publication Ces comptes ne s ero nt d éf init if s qu ’a p rès leu r ap p rob a tio n p a r l’Assemblée générale des actionnaires du 19 mai 2011 NOTE 2 PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES2 1 Principes généraux et déclaration de conformitéEn application du règlement européen n°1606 2002 du 19 juillet 2002 les états fi nanciers consolidés du groupe PPR de l’exercice 2010 ont été établis en conformité avec les nor mes c om pta bles internatio nales telles qu’approuvées par l’Union européenne à la date de clôture de ces états fi nanciers et qui sont d’application obligatoire à cette date Les no r mes inter nat iona les co mp renn ent les IF RS (International Financial Repor ting Standards) les IAS (International Accounting Standards) et les interprétations de l’IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee) Les états fi nanciers présentés ne tiennent pas compte des projets de normes et interprétations qui ne sont enco re à la date de clôtur e qu’à l’état d’exposés sondages à l’IASB (International Accounting Standards Board) et à l’IFRIC L’ensemble des textes adoptés par l’Union européenne est disponible sur le site Internet de la C ommission européenne à l’adresse suivante  http ec europa eu internal_market accounting ias_fr htm 2 2 Référentiel IFRS appliqué2 2 1 Normes amendements et interprétations applicables au 1er janvier 2010Le Groupe a appliqué à ses comptes consolidés les amendements de normes et les interprétations entrés en vigueur au 1er  janvier 2010 et adoptés par l’Union européenne La version révisée des normes IFRS 3 – Regroupements d’entreprises et IAS  27  – États financiers consolidés et individuels sont d’application obligatoire depuis le 1er  janvier 2010 Ces textes qui modifient les règles d’évaluation et de co mptab ilis ation des opérations de périmètre ont été appliqués par anticipation par le Groupe dès l’exercice 2009 En conséquence toutes les opérations de périmètre réalisées depuis le 1er janvier 20 0 9 s o n t t ra i tée s c on f o r m ém en t a u x n o uv el l es dispositions des deux normes Les au tr es text es a pp lica bles o blig ato ir ement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 sont les suivants  l’amendement d’IAS  39 relatif aux éléments éligibles à la comptabilité de couverture  l’am end ement d ’IF RS   2 relatif a ux tra ns a ct io ns intragroupes dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie  l’amendement d’IFRS 5 publié en mai 2008 dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS portant sur la cession partielle de titres  l’interprétation IFRIC 12 – Accords de concessions de services  l’interprétation IFRIC 15 – Accords pour la construction de biens immobiliers  l ’ i n t e r p r é t a t i o n I F R I C   1 6   – C o u v e r t u r e d ’ u n investissement net dans une activité à l’étranger  l’interprétation IFRIC  17  – Distributions d’actif s non monétaires aux actionnaires  l’interprétation IFRIC 18 – Transferts d’actifs de la part des clients  l e s a m e n d e m e n t s d e l a pr o c é d u r e a n n u e l l e d’amélioration des IFRS publiés en avril 2009 Ces textes ne trouvent pas à s’appliquer dans le Groupe ou n’ont pas d’incidence signifi cative sur les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2010 2 2 2 Textes d’application non obligatoire au 1er janvier 2010Le Groupe n’a pas opté pour une application anticipée des textes publiés par l’IASB et dont l’application n’est pas obligatoire au 1er janvier 2010 Il s’agit de  la version révisée d’IAS 24 – Parties liées  informations à fournir  178DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4 l’amendement d’IAS  32 relatif au classement des droits de souscription émis  IFRS  9 – Classification et évaluation des instruments financiers (non adoptée par l’Union européenne)  les amendements d’IFRS 7  – Instruments financiers  info rma tio ns à f o urni r (no n a do pt és pa r l ’U nion européenne)  la version amendée d’IFRIC 14 – Paiements anticipés des exigences de financement minimal  IFRIC 19  – Extinction de passifs financiers au moyen d’instruments de capitaux propres  et des a mend ements d e la pro cédu re ann uelle d’amélioration des IFRS publiés en mai  2010 (non adoptés par l’Union européenne) Les impacts éventuels de ces textes sont en cours d’évaluation 2 2 3 Rappel des options prises lors de la première adoption des IFRSDans le cadre de la première adoption en 2005 les normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2005 ont été appliquées avec effet rétroactif au 1er janvier 2004 conformément aux dispositions prévues par la norme IFRS 1 à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme  r e gr oup e me n ts d ’ en tr e prise s  le Gro upe a choisi conformément à la norme IFRS 3 de retraiter rétrospectivement les regroupements d’entreprises à compter de la date du 1er janvier 1999  avantages du personnel  le Groupe a retenu la possibilité offerte par la norme IFRS 1 de comptabiliser l’ensemble des écarts actuariels cumulés à la date de transition en contrepartie des capitaux propres d’ouverture  montant cumulé des différences de conversion  le Groupe a décidé d’utiliser l’exemption facultative permettant la remise à zéro des écarts de conversion cumulés à la date de transition par contrepartie des réserves consolidées  a c t i f s e t p a s s i f s d e f i l i a l e s e n t r e p r i s e s associées ou co entreprises  la norme IFRS  1 prévoit que si la société mère d’un groupe adopte pour la première fois les IFRS dans ses comptes consolidés postérieurement à une fi liale cette société mère doit dans son bilan consolidé d’ouverture IFRS évaluer les actifs et passifs de cette fi liale à la même valeur comptable que celle qui fi gure dans les états fi nanciers de la fi liale en tenant compte des ajustements de consolidation Gucci Group établissant déjà ses états fi nanciers en IFRS avant la date de transition le Groupe s’est conformé à ce traitement lors de l’établissement de son bilan d’ouverture  paiements sur la base d’actions  conformément au choix laissé par la norme IFRS 2 pour les plans réglés en actions le Groupe a choisi de n’appliquer cette norme qu’aux plans émis après le 7 novembre 200 2 et dont les droits n’éta ient p as ac quis au 1er janvier 2005 Par ailleurs suite au choix offert par le régulateur sur la date d’application des normes IAS 32 et IAS 39 relatives aux instruments fi nanciers le Groupe a retenu d’appliquer ces normes à compter du 1er janvier 2005 Ainsi  le Groupe a choisi pour les instruments financiers composés dont la composante «  passif  » s ’est dénouée à la date d’application des normes IAS  32 et 39 de ne pas distinguer la part des capitaux propres liée aux intérêts cumulés capitalisés sur la composante passif de la composante initiale des capitaux propres  l a d ésignati on d’actifs et p assi fs fi nanciers c o m pt ab i l i sé s a nt ér ie u re m e n t à la da te d e transition soit à la juste valeur par le biais du compte de résultat soit disponibles à la vente a été réalisée à la date de transition (1er janvier 2005) 2 3 Bases de préparation et de présentation des comptes consolidés2 3 1 Bases d’évaluationLes comptes consolidés sont établis selon la convention du coût historique à l’exception  de certains actifs et passifs fi nanciers évalués à la juste valeur  des titres conservés d’une fi liale ou d’une entreprise associée évalués à la juste valeur au moment de la perte de contrôle ou d’infl uence notable  des actifs non courants détenus en vue de la vente évalués et comptabilisés au montant le plus faible entre leur valeur nette comptable et leur juste valeur diminuée des frais de cession dès que leur vente est considérée comme hautement probable Ces actifs cessent d’être amortis à compter de leur qualifi cation en actifs (ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente 2 3 2 Recours à des estimations et au jugementLa préparation des états fi nanciers consolidés implique la prise en compte d’estimations et d’hypothèses par la Direction du Gr oupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif de produits et de charges ainsi que les informations données dans les notes annexes La Direction du Groupe revoit ses estimations et ses hypothèses de manière régulière afi n de s’assurer de leur pertinence au regard de l’expérience passée et de la situation économique actuelle En fonction de l’évolution de ces hypothèses les éléments fi gurant dans ses futurs états fi nanciers po ur raient être différents des estimations actuelles L’impact des changements d’estimations comptables est comptabilisé au cours de la période du changement et de toutes les périodes futures affectées Les principales estimations faites par la Direction pour l’éta bli ss em ent des éta ts fina nci er s c on cernent la valorisation et les durées d’utilité des actifs opérationnels corp orels inc or po r els et g oo dw ill le mo ntant des prov isions po ur risques et autres prov is ions liées à l’activité ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR179ÉLÉMENTS FINANCIERS4des obligations liées aux avantages du personnel des paiements fondés sur des actions des impôts différés et des instruments fi nanciers Le Groupe utilise notamment des hypothèses de taux d’actualisation basées sur des données de marché afi n d’estimer ses actifs et passifs à long terme Les principales hy pothèses retenues par le Groupe sont détaillées dans chacun des paragraphes dédiés de l’annexe aux états fi nanciers et notamment dans les notes suivantes  Note 3 1 – Évolutions du périmètre de consolidation  Note 7 – Paiements sur la base d’actions  Note 11 – Impôt  Note  18   – Tes ts de d épréci atio n d es ac tif s non fi nanciers  Note 25 – Avantages du personnel et assimilés  Note 26 – Provisions  Note 29 – Exposition aux risques de marché de taux d’intérêt de change et aux fl uctuations de cours de bourse  Note 30 – Classifi cation comptable et valeur de marché des instruments fi nanciers Par ailleurs outre l’utilisation d’estimations la Direction du Groupe fait appel à son jugement afi n de déterminer le traitement comptable approprié de certaines opérations dans l’attente de clarifi cation de certaines normes IFRS ou lorsque les normes en vigueur ne traitent pas des problématiques concernées C’est le cas notamment pour les options de vente accordées aux actionnaires minoritaires Options de vente accordées à des actionnaires minoritairesLe Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines de ses fi liales des engagements de rachat d e l eurs p ar t ici pa ti on s Le prix d ’ex erci ce d e c es opérations peut être fi xe ou établi selon une formule de calcul prédéfi nie  en outre ces opérations peuvent être exercées à tout moment ou à une date défi nie La norme IAS 27 révisée appliquée dans les comptes c o ns o lid és à par t ir d u 1er  ja nv ier 20 0 9 p réc is e l e traitement comptable des acquisitions complémentaires de titres dans les sociétés déjà contrôlées Comme autorisé par l’Autorité des marchés fi nanciers le Groupe a décidé d’appliquer deux méthodes de comptabilisation diff érentes de ces options de ventes selon que les optio ns ont été émises av ant ou ap rès la da te d e première application de la version révisée de la norme Options de vente consenties antérieurement au 1er janvier 2009  maintien de la méthode du goodwill en coursLe Groupe enregistre un passif fi nancier au titre des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires des entités co ncernées Les intérêts non contrôlés correspondant sont reclassés dans ce passif fi nancier La différence entre la dette au titre des engagements de rachat et la valeur comptable des intérêts non contrôlés reclassés est enregistrée en goodwill Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur a c t u ell e d u p r i x d ’ exe rc ic e p ui s l o rs d es a r rêt és ultérieurs sur la base d e la jus te valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste valeur La variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant du goodwill Options de vente consenties à partir du 1er janvier 2009La norme IAS 27 révisée stipule que toute transaction avec des a ctionna ires minoritaires por tant s ur des titres de capital  – sans modifi cation du contrôle  – doit être comptabilisée au sein des capitaux propres En conséquence le Groupe considère que les options de vente accordées après la date de première application de la norme rév isée doiv ent impa cter les ca pitaux propres consolidés Le Groupe enregistre un passif fi nancier au titre des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires des entités co ncernées Les intérêts non contrôlés correspondant sont reclassés dans ce passif fi nancier La différence entre la dette au titre des engagements de rachat et la valeur comptable des intérêts non contrôlés reclassés est enregistrée en déduction des capitaux propres Le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtés ultérieurs sur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste valeur La variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement des capitaux propres 2 3 3 Tableau des flux de trésorerieLe tableau des fl ux de trésorerie du Groupe est élaboré en conformité avec la norme IAS  7 – Tableaux des flux de trésorerie Le Groupe utilise notamment la méthode indirecte pour l’élaboration de son tableau des fl ux de trésorerie 2 4 Principes de consolidationLes états fi nanciers consolidés comprennent les états fi nanciers des sociétés acquises à compter de leur date d’acquisition et ceux des sociétés cédées jusqu’à leur date de cession 2 4 1 FilialesLes fi liales sont toutes les entités (y compris les entités ad hoc) sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle Le contrôle est le pouvoir de diriger directement ou indirectement la politique fi nancière et opérationnelle de l’entité afi n d’obtenir des avantages de ses activités Cette situation s’accompagne généralement de la détention directe ou indirecte de plus de la moitié des droits de vote L’existence et l’effet des droits de vote potentiels exerçables ou convertibles sont pris en compte dans l’appréciation du contrôle Les fi liales sont consolidées par intégration globale à compter de la date de prise de contrôle Comptes consolidés au 31 décembre 2010 180DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Les transactions ainsi que les actifs et passifs réciproques entre les entreprises consolidées par intégration globale sont éliminés Les résultats sur les opérations internes avec les sociétés contrôlées sont intégralement éliminés Les principes et méthodes comptables des fi liales sont modifi és le cas échéant afi n d’assurer l’homogénéité des traitements retenus au niveau du Groupe 2 4 2 Entreprises associéesLes entreprises associées sont constituées de toutes les entités sur lesquelles le Groupe exerce une infl uence notable sur la gestion et la politique fi nancière sans avoir le contrôle et qui s’accompagne généralement de la détention de 20 à 50 % des droits de vote Les entreprises associées sont comptabilisées par mise en équivalence Elles sont initialement évaluées au coût sauf dans les cas où le Groupe en détenait préalablement le contrôle Les titres sont alors évalués à la juste valeur à la date de perte de contrôle par le résultat Par la suite la quote part du Groupe dans les profi ts ou pertes de l’entreprise associée est comptabilisée en résultat sur la ligne «  Quote part du résultat des sociétés mises en équivalence  » La quote part des a utr es éléments d u rés ult at g lob al p r ov enan t d es entreprises associées est comptabilisée sur une ligne distincte de l’état du résultat global Si la quote part du Groupe dans les pertes d’une entreprise associée est égale ou supérieure à sa participation dans celle ci le Groupe cesse de comptabiliser sa quote part de pertes à moins d’avoir une obligation légale ou implicite ou de devoir effectuer des paiements au nom de l’entreprise associée Le goodwill lié à une entreprise associée est inclus dans la valeur comptable de la participation présentée sur une ligne unique du bilan « Participations dans les sociétés mises en équivalence » Les r ésu lta ts s ur les op érati on s in ter nes a vec les en tr ep ris es a s so c iées mi ses en équ iv alen ce so nt éliminés dans la limite du pourcentage de participation du Groupe dans ces sociétés Les principes et méthodes comptables des entreprises associées ont été modifi és le cas échéant afi n d’assurer l’homogénéité des traitements retenus au niveau du Groupe 2 4 3 Co entreprisesEn cas de contrô le c onjoi nt po uva nt exis ter da ns le cadre d’un accord contractuel de pa rtage d’une activité économique lorsque les décisions stratégiques f i n a n c i è r e s e t o p é r a t i o n n e l l e s n é c e s s i t e n t l e consentement mutuel des parties partageant le contrôle les intérêts du Groupe sont comptabilisés suivant la méthode de la mise en équivalence 2 4 4 Intégration des activités de crédit à la consommationLes sociétés des activités de crédit à la consommation contrôlées de manière exclusive sont consolidées par intégration globale Pour ces sociétés qui financent essentiellement des ventes de biens de consommation au sein des enseignes de distribution les produits du fi nancement des ventes fi gurent sur la ligne « Produits des activités ordinaires  » et les coûts de fi nancement des ventes sont considérés comme des éléments opérationnels classés en résultat opérationnel courant Les postes d’actif et de passif de ces activités ont été affectés selon leur nature aux rubriques ad hoc du bilan consolidé du Groupe en distinguant la part des concours à la clientèle de leur fi nancement à l’actif et au passif du bilan consolidé Dans le tableau des informations par secteur opérationnel la contribution des activités de crédit à la consommation est incluse dans chacune des enseignes de distribution à laquelle elle se rapporte Elle ne constitue pas un secteur opérationnel distinct selon les critères d’IFRS 8 – Secteurs opérationnels 2 4 5 Regroupements d’entreprisesLes regroupements d’entreprises dans les cas où le Groupe obtient le contrôle d’une ou plusieurs autres activités sont comptabilisés en appliquant la méthode de l’acquisition Les regroupements antérieurs au 1er  janvier 2009 ont ét é co mpt ab ili sés s elon les pr inc ip es co mp ta b les retenus pour la pr éparatio n des états financiers au 31 décembre 2008 Les regroupements d’entreprises réalisés à compter du 1er  ja nv ier 2 0 09 s o nt éva lués et c omp ta bi lis és conformément aux dispositions de la norme IFRS  3 révisée  la contrepartie transférée (coût d’acquisition) est évaluée à la juste valeur des actifs remis capitaux propres émis et passifs encourus à la date de l’échange Les actifs et passifs identifi ables de l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date de l’acquisition Les coûts directement attribuables à l’acquisition sont comptabilisés en charge Tout excédent de la contrepartie transférée sur la quote part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifi ables de l’entreprise acquise donne lieu à la comptabilisation d’un goodwill Pour chaque regroupement le Groupe a la possibilité d’opter pour une évaluation à la juste valeur des intérêts non contrôlés Dans ce cas le Groupe comptabilise un goodwill sur l’intégralité des actifs et passifs identifi ables (méthode du goodwill complet) Le goodwill est déterminé à la date de prise de contrôle de l’entité acquise et ne fait l’objet d’aucun ajustement ultérieur au delà de la période d’évaluation  l’acquisition ultérieure d’intérêts non contrôlés ne donne pas lieu à la constatation d’un goodwill complémentaire Les opérations d’acquisition et de cession d’intér êts non contrôlés sont comptabilisées dir ectement dans les capitaux propres du Groupe Si la contrepartie transférée est inférieure à la part du Groupe dans les actifs nets de la fi liale acquise évalués à leur juste valeur cette différence est comptabilisée directement en résultat de l’exercice Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR181ÉLÉMENTS FINANCIERS4La comptabilisation d’un regroupement d’entreprises doit être achevée dans un délai de 12 mois après la date d’acquisition Ce délai s’applique à l’évaluation des actifs et passifs identifi ables de la contrepartie transférée et des intérêts non contrôlés 2 5 Conversion des devises étrangères2 5 1 Monnaie fonctionnelle et monnaie de présentationLes éléments inclus dans les états fi nanciers de chaque entité du Groupe sont évalués en utilisant la devise de l’environnement économique principal («  monnaie fonctionnelle  ») dans laquelle l’entité opère Les états fi nanciers consolidés du Groupe sont présentés en euro qui constitue la monnaie de présentation du Groupe 2 5 2 Comptabilisation des opérations en devisesLes transactions libellées en devises étrangères sont comptabilisées dans la monnaie fonctionnelle de l’entité au cours de change en vigueur à la date de la transaction Les éléments monétaires en devises étrangères sont convertis à chaque arrêté comptab le en utilisant le cours de clôture Les écarts de change en résultant ou provenant du règlement de ces éléments monétaires sont comptabilisés en produits ou charges de la période Les éléments non monétaires en monnaies étrangères évalués au coût historique sont convertis au cours de la date de la transaction et les éléments non monétaires en monnaies étrangères évalués à la juste valeur sont convertis au cours de la date où cette juste valeur a été déterminée Lorsqu’un profi t ou une perte sur un élément non monétaire est comptabilisé directement dans les capitaux propres la composante « change » de ce profi t ou de cette perte est comptabilisée également dans les capitaux propres Dans le cas contraire cette composante est comptabilisée en résultat de la période Le traitement des couvertures de change sous forme de dérivés est décrit dans le paragraphe « Instruments dérivés » de la Note 2 11 – Actifs et passifs fi nanciers 2 5 3 Conversion des états financiers des sociétés étrangèresLes résultats et les situations fi nancières des entités du Groupe qui ont une monnaie fonctionnelle différente de la monnaie de présentation sont convertis en euros comme suit  les postes du bilan autres que les capitaux propres sont convertis au cours de change à la date de clôture de la période  les postes du compte de résultat et du tableau des fl ux de trésorerie sont convertis au cours moyen de change de la période  les différences de change sont comptabilisées en écarts de conversion dans l’état du résultat global au s ein d es a utr es élémen ts du rés ultat glo ba l notamment  les écarts de conversion relatifs à des emprunts en devises couvrant un investissement en monnaie étrangère ou à des avances permanentes aux fi liales Le goodwill et les ajustements à la juste valeur dégagés lors d’un regroupement d’entreprises avec une activité à l ’ étr a ng er s o n t c o m pta b i li s és d a ns la mo n na i e fonctionnelle de l’entité acquise Ils sont ensuite convertis au cours de clôture dans la monnaie de présentation du Groupe les différences résultant de cette conversion étant portées dans l’état du résultat global au sein des autres éléments du résultat global 2 5 4 Investissement net dans une activité à l’étrangerLes éca rts de cha ng e cons tatés sur la conv er sion d’un investissement net d’une entité à l’étranger sont comptabilisés dans les comptes consolidés comme une composante séparée dans l’état du résultat global et s ont reconnus en résultat lors d e la c ess ion d e l’investissement net Les éc a rt s d e c on versi on r ela tif s à des em pru nts en devises couvrant un investissement en monnaie étrangère ou à des avances permanentes aux fi liales sont également comptabilisés dans l’état du résultat global au sein des autres éléments du résultat global et s ont reconnus en résultat lors d e la c ess ion d e l’investissement net 2 6 GoodwillLe goodwill représente l’excédent de la contrepartie transférée d’un regroupement d’entreprises sur la part d’intérêt de l’acquéreur dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifi ables à la date de l’acquisition Dans le cas où pour une acquisition donnée le Groupe opte pour une évaluation des intérêts non contrôlés à la juste valeur le goodwill est calculé sur l’intégralité des actifs et passifs identifi ables À compter de la date d’acquisition le goodwill est alloué aux unités génér atrices de trésorer ie (UGT) ou a ux groupes d’UGT défi nis par le Groupe et qui reposent sur les caractéristiques de métier de marché ou de segmentation géographique de chacune des marques du Groupe Ces UGT ou groupes d’UGT auxquels le goodwill est alloué font l’objet annuellement au cours du second semestre de l’exercice d’un test de dépréciation et l orsq ue des év énements o u des c irco nstances ind i qu ent q u’un e per te d e v a leu r es t s us c ep tib l e d’intervenir Les pertes de valeur éventuelles sont enregistrées sur la ligne « Autres produits et charges opérationnels non courants » du compte de résultat incluse dans le résultat opérationnel du Groupe Comptes consolidés au 31 décembre 2010 182DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS42 7 Marques et autres immobilisations incorporellesLes immo bilisa tions inco rp orelles ac quises da ns le cadre de regroupement d’entreprises contrôlées par le Groupe et qui sont séparables ou résultent de droits légaux ou contractuels sont comptabilisées séparément du goodwill Ces immobilisations au même titre que les immobilisations incorporelles acquises sépar ément sont amorties sur leur durée d’utilité si celle ci est fi nie et font l’objet d’une dépréciation si leur valeur recouvrable est in f éri eur e à leu r v a leu r ne tt e c om pt ab l e   Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéfi nie ne sont pas amorties mais f ont l’ objet d’un test de dépréciation annuel systématique et dès lors qu’il existe un indice de perte de valeur potentielle Les pertes de valeurs éventuellement constatées lors des tests de dépréciation sont enregistrées au compte de résultat sur la ligne «  Autres produits et charges opérationnels non courants  » incluse dans le résultat opérationnel du Groupe L e s m a r q u e s q u i c o n s t i t u e n t u n e c a t é g o r i e p rép o nd éra nt e d ’imm obi lis a ti on s i nc o rpo r el les du Groupe sont comptabilisées séparément du goodwill lorsqu’elles remplissent les critères imposés par la norme IAS  38 Des critères de notoriété et de pérennité sont alors pris en compte pour apprécier la durée de vie de la marque Dans le cas où une marque constitue une immobilisation incorporelle à durée d’utilité indéfi nie celle ci n’est pas amortie mais fait l’objet d’un test de dépréciation annuel systématique et dès lors qu’il existe un indice de perte de valeur potentielle En complément de la méthode de projection des f lux de trésorerie futurs attendus le Groupe applique la méthode des royalties  cette approche consiste à déterminer la valeur de la marque sur la base des revenus futurs des redevances perçues dans l’hypothèse où la marque serait exploitée sous forme de licence par un tiers Dans le cas où une marque constitue une immobilisation incorporelle à durée d’utilité fi nie celle ci est amortie linéairement sur sa durée d’utilité n’excédant pas 20 ans Les logiciels informatiques acquis dans le cadre des opérations courantes sont amortis généralement sur une période n’excédant pas 12 mois Les logiciels développés en interne par le Groupe qui remplissent l’ensemble des critères imposés par la norme IAS 38 sont immobilisés et amortis linéairement sur leur durée d’utilité comprise généralement entre 3 et 10 ans 2 8 Immobilisations corporellesLes immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur à l’exception des terrains figurant au c oût diminué des pertes de va leur Les différents composants d’une immobilisation corporelle sont c omp tabilisés s ép arément lo rsq ue leur durée d’utilité estimée et donc leur durée d’amortissement sont signifi cativement différentes Le coût d’une immobilisation inclut les dépenses qui sont directement attribuables à l’acquisition de cette immobilisation Les coûts ultérieurs sont inclus dans la valeur comptable de l’immobilisation ou reconnus comme un composant s épar é le ca s éc héan t s ’il es t pro ba bl e que des avantages économiques futurs associés à cet élément iront au Groupe et que le coût de cet actif peut être évalué de façon fi able Tous les autres coûts d’entretien et de réparation courants sont comptabilisés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus L ’ a m o r t i s s em e n t u t i l i s é p a r l e G r o u p e p o u r l e s im mo bi li s at io n s c o rp o rell es es t c a lc ul é s u iv a nt l e mode linéaire sur la base du coût d’acquisition ou de pro duction s ous déduction d ’une v aleur r ésiduelle év entuelle r évi sée c haq ue a nnée si elle es t jug ée signifi cative et sur une période correspondant à la durée d’utilité de chaque composant d’actif soit de 10 à 40 ans pour les constructions agencements et aménagements des terrains et constructions et de 3  à 10 ans pour les matériels Les immobilisations corporelles font l’objet d’un test de dépréciation dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifi é comme par exemple une fermeture planifi ée des réductions d’effectifs ou une révision à la baisse des perspectives de marché Lorsque la valeur recouvrable de l’actif est inférieure à sa valeur nette comptable une dépréciation de l’actif est comptabilisée Dans les cas où la valeur recouvrable de l’actif isolé ne peut être déterminée précisément le Groupe détermine la valeur recouvrable de l’UGT ou du groupe d’UGT auquel l’actif appartient Contrats de locationLa qualifi cation de transactions en contrats de location s’apprécie pour les accords dont l’exécution dépend de l’utilisation d’un ou plusieurs actifs spécifi ques et qui confèrent le droit d’utiliser cet actif Les contrats de location qui transfèrent au Groupe la quasi totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif sont classés en tant que contrats de location fi nancement Les biens loués en vertu de contrats qualifi és de location financement so nt comptab ilisés en immobilisations corporelles en contrepartie d’une dette fi nancière de même montant à la juste valeur du bien loué ou à la valeur actualisée des paiements minimaux si celle ci est inférieure Les biens correspondants sont amortis sur une durée d’utilité identique à celle des immobilisations corporelles acquises en propre ou sur la durée du contrat si celle ci est inférieure L’activation de contrats de location fi nancement conduit à la constatation d’impôts différés le cas échéant Les contrats de location qui ne confèrent pas au Groupe la quasi totalité des risques et avantages inhérents à la propriété sont classés en location simple Les paiements effectués au titre de ces contrats sont comptabilisés en charges opérationnelles courantes de façon linéaire sur la durée du contrat Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR183ÉLÉMENTS FINANCIERS4Les plus values générées par les cessions réalisées dans le cadre d’opérations de cession bail sont constatées intégralement en résultat au moment de la ces sion lorsque le bail est qualifi é de location simple et dans la mesure où l’opération a été effectuée à la juste valeur Le même traitement comptable s’applique aux accords qui bien que n’ayant pas la forme légale d’un contrat de location confèrent au Groupe le droit d’utiliser une immobilisation corporelle particulière en échange d’un paiement ou d’une série de paiements 2 9 StocksLes stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette de réalisation La valeur nette de réalisation est égale au prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité net des coûts restant à encourir pour l’achèvement et la réalisation de la vente La méthode de détermination du coût est identique pour les stocks ayant une nature et un usage similaires dans une même entité Les stocks sont évalués selon la méthode du prix de détail (retail method) du Premier Entré Premier Sorti (PEPS) ou du coût moyen pondéré selon les différentes activités du Groupe Les frais financiers sont exclus des stocks Ils sont comptabilisés en charges fi nancières de l’exercice au cours duquel ils sont encourus Le Groupe peut être amené à constater une dépréciation s u r l e s s t o c k s s u r l a ba s e d e l eu r p er s p e c t i v e d’écoulement s’ils sont endommagés partiellement ou complètement obsolètes si le prix de vente a subi une baisse ou encore si les coûts estimés d’achèvement et de réalisation de la vente ont augmenté 2 10 Dépréciation d’actifsLes goodwill les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéfi nie telles que certaines marques et les UGT ou groupes d’UGT contenant ces éléments font l’objet d’un test de dépréciation annuel systématique au cours du second semestre de l’exercice P a r a i l l e u r s l o r s q u e d e s é v é n e m e n t s o u d e s circonsta nces indiq uent qu’une perte de valeur est susceptible d’intervenir sur des goodwill des autres immob ili sa ti o ns i nc orp o r ell es des im mo b ili sa ti o ns corporelles et des UGT ou groupes d’UGT un test de dépréciation est mis en œuvre De tels événements ou circonstances peuvent être liés à des changements s ig ni f ic at if s d éfav or ab les p rés en ta nt un ca ra ct ère durable affectant soit l’environnement économique soit les hypothèses ou les objectifs retenus à la date d’acquisition Le test de dépréciation consiste à déterminer si la valeur recouvrable d’un actif d’une UGT ou d’un groupe d’UGT est inférieure à sa valeur nette comptable La valeur recouvrable d’un actif d’une UGT ou d’un groupe d’UGT est la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité La va leur d ’u tilit é es t d éter min ée p ar r a pp ort a ux projections de fl ux de trésorerie futurs attendus en tenant compte de la valeur temps et des risques spécifi ques liés à l’actif à l’UGT ou au groupe d’UGT Les projections de flux de trésorerie futurs attendus sont établies sur la base des budgets et des plans à moyen terme Ces plans sont construits sur un horizon de 4  ans à l’exception de certaines UGT ou groupes d’UGT en cours de repositionnement stratégique pour lesquelles une durée plus longue peut être retenue Pour le calcul de la valeur d’utilité une valeur terminale égale à la capitalisation à l’infi ni d’un fl ux annuel normatif est ajoutée à la valeur des fl ux futurs attendus La ju s t e v a l eu r d i m i nu é e d es c o û ts d e l a v en t e correspond au montant qui pourrait être obtenu de la vente de l’actif ou groupe d’actifs dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes diminué des coûts de cession Ces valeurs sont déterminées à partir d’éléments de marché (comparaison avec des sociétés cotées similaires valeur attribuée lors d’opérations récentes et cours boursiers) Lorsque la valeur recouvrable de l’actif de l’UGT ou du groupe d’UGT est inférieure à sa valeur nette comptable une dépréciation de l’actif ou du groupe d’actifs est comptabilisée Dans le cas d’une UGT ou groupe d’UGT la perte de valeur est affectée prioritairement au goodwill le cas échéant et est enregistrée sur la ligne « Autres produits et charges opérationnels non courants » du compte de résultat L e s pe r t es d e v a l e u r e n r eg i s t r é e s a u t i t r e d e s immobilisations corporelles et autres immobilisations incorporelles peuvent être reprises ultérieurement à hauteur de la perte de valeur initialement comptabilisée lorsque la valeur recouvrable redevient supérieure à la valeur nette comptable Les pertes de valeur enregistrées au titre des goodwill ne peuvent être reprises 2 11 Actifs et passifs financiersLes instruments dérivés sont inscrits au bilan pour leur juste valeur à l’actif (juste valeur positive) ou au passif (juste valeur négative) 2 11 1 Actifs financiersEn application d’IAS 39 les actifs fi nanciers sont classés suivant l’une des quatre catégories suivantes  les actifs fi nanciers à la juste valeur par le compte de résultat  les prêts et créances  les actifs détenus jusqu’à échéance  les actifs disponibles à la vente La classifi cation détermine le traitement comptable de ces instruments Elle est déterminée par le Groupe à la date de comptabilisation initiale en fonction de l’objectif suivant lequel ces actifs ont été acquis Les achats et ventes d’actifs fi nanciers sont comptabilisés à la date Comptes consolidés au 31 décembre 2010 184DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4de transaction date à laquelle le Groupe est engagé dans l’achat ou la vente de l’actif Un actif fi nancier est décomptabilisé si les droits contractuels sur les fl ux de trésorerie liés à cet actif fi nancier arrivent à expiration ou si cet actif a été transféré 1 Les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultatIl s’agit d’actifs fi nanciers détenus par le Groupe à des fi ns de réalisation d’un profi t de cession à court terme ou encore d’actifs fi nanciers volontairement classés dans cette catégorie C e s a c t i f s s o n t é v a l u é s à l a j u s t e v a l e u r a v e c enregistrement des variations de valeur en résultat Classés en actifs co ur ants dans les éq uiva lents d e tr ésorer ie c es instruments financier s comprennent notamment les parts d’OPCVM de trésorerie éligibles 2 Les prêts et créancesLes prêts et créances sont des actif s f inanciers non d é ri v és do n t l es p a ie m en ts s o nt dét ermi né s o u déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des fi ns de transaction ni disponibles à la vente Ces actifs sont évalués initialement à la juste valeur puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif Pour les créances à cour t terme sans taux d’intérêt déclaré la juste valeur est assimilée au montant de la facture d’origine sauf si le taux d’intérêt effectif a un impact signifi catif Ces actifs font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur Une dépréciation est comptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée Les créances rattachées à des participations les autres prêts et créances et les créances commerciales sont inclus dans cette catégorie Ils fi gurent en actifs fi nanciers non courants créances clients et autres actifs fi nanciers non courants 3 Les actifs détenus jusqu’à échéanceLes actifs détenus jusqu’à échéance sont des actifs fi nanciers non dérivés autres que les prêts et créances ayant une échéance fixée dont les paiements sont déter minés ou déterminab les et q ue le Gro upe a l’int ent io n et la ca p a ci té d e d ét enir j us qu ’à c ett e échéance Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif Ils font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur Une dépréciation est comptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée Les actifs détenus jusqu’à échéance sont présentés en actifs fi nanciers non courants 4 Les actifs disponibles à la venteLes actifs disponibles à la vente sont des actifs fi nanciers non d ériv és qui ne font p as par tie d es ca tég ories précitées Ils sont évalués à la juste valeur Les plus ou moins values latentes constatées sont comptabilisées da n s l es c a p i t a u x p r o p r es j u s q u ’ à l eu r c es s i o n Cependant lorsqu’il existe une indication objective de la dépréciation d’un actif disponible à la vente la perte cumulée est comptabilisée en résultat Les dépréciations constatées sur les titres à revenus variables ne peuvent pas être reprises par le compte de résultat lors d’un arrêté ultérieur La juste valeur correspond pour les titres cotés à un prix de marché Pour les titres non cotés elle est déterminée par référence à des transactions récentes ou par des techniques de valorisation qui intègrent des données de marché fi ables et observables Toutefois lorsqu’il est impossible d’estimer raisonnablement la juste valeur d’un titre ce dernier est évalué au coût historique Ces actifs font alors l’objet de tests de dépréciation afi n d’en apprécier le caractère recouvrable Cette catégorie comprend principalement les titres de participation non consolidés et les valeurs mobilières qui ne répondent pas aux autres défi nitions d’actifs fi nanciers Ils sont présentés en actifs fi nanciers non courants 2 11 2 Passifs financiersL’év aluatio n des pa ss ifs fina nciers dépend de leur c la s s ific a tio n sel on I AS   39 A u sei n d u Gro up e à l’ exception des options de vente acc ord ées à des actionnaires minoritaires des dérivés passifs et des passifs fi nanciers désignés à la juste valeur sur option l’en semb le d es pa s si fs f ina nciers no ta mment les emprunts et dettes fi nancières les dettes fournisseurs et les autres dettes est comptabilisé initialement à la juste valeur diminuée des coûts de transaction puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif Le taux d’intérêt effectif est déterminé pour chaque transaction et correspond au taux qui permet d’obtenir la valeur nette comptable d’un passif fi nancier en actualisant ses flux futurs estimés payés jusqu’à l’échéance ou jusqu’à la date la plus proche de refi xation du prix au taux de marché Ce calcul inclut les coûts de transactions de l’opération ainsi que toutes les primes et ou décotes éventuelles Les coûts de transactions correspondent aux coûts qui sont directement rattachables à l’acquisition ou à l’émission d’un passif fi nancier Les passifs fi nanciers qualifi és d’éléments couverts dans le cadre de relations de couverture à la juste valeur et évalués au coût amorti font l’objet d’un ajustement de leur valeur nette comptable au titre du risque couvert Les relatio ns de c ouverture sont déta illées dans le paragraphe relatif aux « instruments dérivés » Les passifs fi nanciers désignés à la juste valeur sur option autres que les dérivés passifs sont évalués à la juste valeur Les variations de juste valeur sont comptabilisées par le compte de résultat Les frais de transaction liés à la mise en place de ces passifs fi nanciers sont comptabilisés immédiatement en charges Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR185ÉLÉMENTS FINANCIERS42 11 3 Instruments composésCertains instruments financiers contiennent à la fois une composante de dette fi nancière classique et une composante « capitaux propres » Il peut s’agir notamment d’Obligations C onv ertibles et Échangeables en Actions Nouvelles ou Existantes (OCEANE) Les emprunts convertibles sont considérés au regard de la norme IAS 32 comme des instruments composés dans la mesure où l’option de conversion prévoit le remboursement de l’instrument contre un nombre fi xe d’instruments de capitaux propres et se décomposent en plusieurs composantes  un passif fi nancier (correspondant à l’engagement contractuel de remettre de la trésorerie) constituant la composante obligataire  l’ optio n d e conv er sio n en no mbre fixe d’a ctions ordinaires offerte au souscripteur assimilable à une vente d’options d’ac hat (Call) par l’émetteur qui constitue un instrument de capitaux propres  le cas échéant un ou plusieurs dérivés incorporés Les principes comptables applicables à chacune de ces composantes à la date d’émission et aux arrêtés ultérieurs sont  composante dette  le montant inscr it en dette à l’orig ine corresp ond à la valeur actuelle d es flux fu turs d e paiemen ts d’ int érêts et de c a pit al au ta ux pratiqué s ur le m arc hé pour une ob ligation semblable sans option de conversion Dans le cas où l’obligation convertible contient des dérivés incorporés étr oitement liés à l’emprunt au sens de la nor me IAS  39 la valeur de ces composantes est imputée sur la valeur de la dette afi n de déterminer la valeur de la composante capitaux propres Cette dette est ensuite comptabilisée au coût amorti  les d érivés inc orp orés no n étro itement liés à la dette sont comptabilisés à leur juste valeur avec les variations de juste valeur en résultat  composante capitaux propres  la valeur de l’option de conversion est déterminée par déduction entre le montant de l’émission moins la valeur comptable de la composante dette et la valeur éventuelle des dérivés incorporés L’option d e conversion reste insc rite dans les capitaux propres pour sa valeur initiale Les variations de valeur de l’option de conversion ne sont pas enregistrées  les frais de transaction sont répartis au prorata sur chacune des composantes 2 11 4 Instruments dérivésLe Groupe utilise divers instruments fi nanciers afi n de réduire son exposition aux risques de change et de taux et son exposition au risque actions Il s’agit notamment d’instruments cotés sur des marchés organisés ou de gré à gré négociés avec des contreparties de premier rang L’ensemble des instruments dérivés est comptabilisé au bilan en autr es actifs et passifs courants ou non c ou r a nt s en f o n c ti o n d e leu r ma t ur it é et d e l eu r qualifi cation comptable et évalué à la juste valeur dès la date de transaction La variation de juste valeur des instruments dérivés est toujours enregistrée en résultat sauf dans le cas de couverture de fl ux de trésorerie et d’investissement net Les instruments dérivés qui sont désignés comme des instruments de couverture sont classés par catégorie de couverture en fonction de la nature des risques couverts  la couverture de fl ux de trésorerie permet de couvrir le risque de variation de fl ux de trésorerie attaché à des actifs ou des passifs comptabilisés ou à une transaction prévue hautement probable qui affecterait le compte de résultat consolidé  la couverture de juste valeur permet de couvrir le risque de variation de la juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non encore comptabilisé et qui affecterait le résultat net consolidé  la couverture d’investissement net permet notamment de couvrir le risque de change des activités à l’étranger La co mpta bilité de c ouver tur e est app licable si et seulement si les conditions suivantes sont réunies  une relation de couverture est clairement identifi ée formalisée et documentée dès sa date de mise en place  l’effi cacité de la relation de couverture est démontrée de manière prospective et rétrospective Les résultats ainsi obtenus doivent être situés dans un intervalle de confi ance compris entre 80 % et 125 % Le tr aitement comptable des instruments financiers qualifi és d’instruments de couverture et leur impact au compte de résultat et au bilan est différencié en fonction du type de relation de couverture  p o u r l es c o u v e rt u re s d e f l u x d e t r é s o r er i e et d’investissement net  – la partie ef ficace de la variation de juste valeur de l’instrument de couver ture es t dir ectement enregistrée en contrepartie des capitaux propres Les montants enregistrés en capitaux propres sont repris en compte de résultat symétriquement au mode de comptabilisation des éléments couverts s o it p rinc ip a lement en ma r ge bru te pour les couvertur es d’ opéra tio ns co mmerc iales et en résultat fi nancier pour les couvertures d’opérations fi nancières – la partie ineffi cace de la couverture est comptabilisée en compte de résultat  pour les couvertures de juste valeur la composante couverte de ces éléments est évaluée au bilan à sa juste valeur La variation de cette juste valeur est enregistrée en compte de résultat et est compensée à l’ineffi cacité près par la comptabilisation en résultat des v a riat io ns s y mét riq ues d e ju st e v al eur d es instruments fi nanciers utilisés en couverture Comptes consolidés au 31 décembre 2010 186DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS42 11 5 Trésorerie et équivalents de trésorerieLe poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » inscrit à l’actif du bilan consolidé comprend les disponibilités les parts d’OPCVM de trésorerie et les placements à court terme ainsi que les autres instruments liquides et facilement convertibles dont le risque de changement de valeur est négligeable et dont la maturité est de trois mois au plus au moment de leur date d’acquisition Les placements à plus de trois mois de même que les comptes bancaires bloqués ou nantis sont exclus de la trésorerie Les découverts bancaires fi gurent en dettes fi nancières au passif du bilan Dans le tableau des fl ux de trésorerie le poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » inclut les intérêts courus non échus des actifs présentés en trésorerie et équivalents de trésorerie ainsi que les découverts bancaires Un état de passage détaillant la trésorerie du tableau des fl ux et celle du bilan fi gure en Note 32 2 11 6 Définition de l’endettement financier net consolidé du GroupeLa notion d’endettement fi nancier net utilisé par le Groupe est constituée de l’endettement fi nancier brut incluant les intérêts courus non échus diminué de la trésorerie nette tels que défi nis par la recommandation du Conseil national de la comptabilité n° 2009 R 03 À ce titre l’endettement fi nancier net prend en compte les instruments fi nanciers de couverture de juste valeur inscrits au bilan et relatifs aux emprunts bancaires et obligataires dont le risque de taux est couvert en totalité ou en proportion dans le cadre d’une relation de juste valeur Pour les sociétés des activités de crédit à la consommation consolidées par intégration globale le fi nancement des concours à la clientèle est présenté en dettes fi nancières L’endettement fi nancier net du Groupe s’entend hors fi nancement des concours à la clientèle des activités de crédit à la consommation 2 12 Titres d’autocontrôleL e s t i t r e s d ’ a u t o c o n t r ô l e q u ’ i l s s o i e n t a f f e c t é s explicitement à l’attribution aux salariés af fectés au contrat de liquidité ou tout autre cas ainsi que les coûts de transaction directement liés sont enregistrés en déduction des capitaux propres consolidés Lors de leur cession la contrepartie reçue en échange de ces titres nets des coûts de transaction et des effets d’impôts liés est comptabilisée en capitaux propres 2 13 Options sur actions propresLes options sur actions pr opres sont traitées selon leurs caractéristiques comme des instruments dérivés des instruments de capitaux propres ou des passifs fi nanciers Les options qualifi ées de dérivés sont enregistrées à la juste valeur par le compte de résultat Les options qua lifiées d ’ins trumen ts d e c ap ita ux p r op res so nt enregistrées en capitaux propres pour leur montant initial Les variations de valeur ne sont pas comptabilisées Le traitement comptable des passifs fi nanciers est décrit dans la Note 2 11 2 14 Paiements fondés sur des actionsDes plans d’actions gratuites et des plans d’options d’achat et de souscription d’actions sont attribués par le Groupe et dénoués en actions Conformément à la norme IFRS  2  – Paiements fondés sur des actions la juste valeur de ces plans correspondant à la juste valeur des services rendus par les bénéfi ciaires est évaluée à la date d’attribution Les modèles mathématiques utilisés pour ces évaluations sont décrits dans la Note 7 Pendant la période d’acquisition des droits la juste valeur des options et des actions gratuites ainsi déterminée est amortie proportionnellement à l’acquisition des droits Cette charge est inscrite en charges de personnel en contrepartie d’une augmentation des capitaux propres Les droits à appréciations d’actions dénoués en trésorerie (SARs) attribués par le Groupe donnent lieu également à la constatation d’une charge de personnel étalée sur la période d’acquisition des droits en contrepartie d’une dette 2 15 ImpôtsLa cha rg e d’ impô t de l’exerc ice c omprend l’impôt exigible et l’impôt différé Un impôt différé est calculé selon la méthode bilancielle du report variable pour toutes les différences temporelles ex istant entre la valeur comp table inscr ite au bilan consolidé et la valeur fiscale des actifs et passifs à l’exception des goodwill non déductibles fi scalement L’évaluation des impôts différés repose sur la façon dont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeur comptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi adopté à la date d’arrêté des comptes Les actifs et pass ifs d ’imp ôts diff érés ne so nt pas actualisés et sont classés au bilan en actifs et passifs non courants Un impôt différé actif est comptabilisé sur les différences temporelles déductibles et pour le report en avant de pertes fi scales et de crédits d’impôt dans la mesure où leur réalisation future parait probable Un impôt différé passif est comptabilisé sur les différences temporelles taxables relatives aux participations dans les fi liales entreprises associées et co entreprises sauf si le Groupe est en mesure de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que la différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR187ÉLÉMENTS FINANCIERS42 16 ProvisionsDes provisions pour litiges et contentieux et risques divers sont comptabilisées dès lors qu’il existe une obligation actuelle résultant d’un événement passé se traduisant probablement par une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques et dont le montant peut être estimé de façon fi able Les provisions dont l’échéance est supérieure à un an sont évaluées à un montant actualisé correspondant à la meilleure estimation de la dépense nécessaire à l’extinction de l’obligation actuelle à la date de clôture Le taux d’actualisation utilisé refl ète les appréciations actuelles de la valeur temps de l’argent et des risques spécifi ques liés à ce passif Une provision pour restructurations est constituée dès lors qu’il existe un plan formalisé et détaillé de cette restructuration et qu’elle a fait l’objet d’une annonce ou d’un début d’exécution avant la date de clôture Les coûts de restructurations provisionnés correspondent es sentiellement aux coût s socia ux (indem nités d e licenciements préretraites préavis non réalisés   etc ) aux arrêts d’activités et aux indemnités de rupture de contrats engagés avec des tiers 2 17 Avantages postérieurs à l’emploi et autres avantages à long terme du personnelLes sociétés du Gr oupe participent selon les lois et usages de chaque pays à la constitution de différents types d’avantages au personnel de leurs salariés Dans le cadr e de régimes à c otis ations définies le Groupe n’a pas d’obligation d’effectuer des versements supplémentaires en sus des cotisations déjà versées à un fonds si ce dernier n’a pas suffi samment d’actifs pour servir les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant la période en cours et les périodes antérieures Pour ces régimes les cotisations sont inscrites en charges lorsqu’elles sont encourues Dans le cadre de régimes à prestations définies les engagements sont évalués suivant la méthode des unités de crédit projetées sur la base des conventions ou des accords en vigueur dans chaque société Selon cette méthode chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chaq ue unité est évaluée sép arément pour obtenir l’obligation fi nale Cette obligation est ensuite actualisée Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon les conditions économiques du pays dans lequel le régime est situé Ces régimes et les indemnités de fin de contrat font l’objet d’une évaluation actuarielle par des actuaires indépendants chaque année pour les régimes les plus importants et à intervalles réguliers pour les autres régimes Ces évaluations tiennent compte notamment du niveau de rémunération future de la durée d’activité probable des salariés de l’espérance de vie et de la rotation du personnel Les gains et pertes actuariels résultent des modifi cations d’hypothèses et de la différence entre les résultats estimés selon les hypothèses actuarielles et les résultats effectifs Ces écarts sont comptabilisés immédiatement en ca p i ta u x pr o pr es p o ur l’ en s emb le d es éc a rt s actuariels portant sur des régimes à prestations défi nies conformément à l’option permise par la norme IAS  19 révisée en décembre 2004 Le coût des services passés désignant l’accroissement d’une obliga tion suite à l’introduction d’un nouveau régime ou d’une modification d’un régime existant est étalé linéairement sur la durée moyenne restant à courir jusqu’à ce que les droits soient acquis ou est comptabilisé immédiatement en charges si les droits à prestations sont déjà acquis Les ch arg es r ela tiv es à c e ty pe d e rég imes so nt comptabilisées en résultat opérationnel courant (coûts des serv ices rendus) et en résultat financier (coûts financier s et rend ements attend us d es actifs) Les réductions les règlements et les coûts des services passés s ont co mptabilisés en résultat opérationnel courant ou en résultat fi nancier selon leur nature La provision comptabilisée au bilan correspond à la valeur actualisée des engagements ainsi évalués déduction faite de la juste valeur des actifs des régimes et du coût des services passés non encore amortis 2 18 Actifs (ou groupe d’actifs) non courants détenus en vue de la venteLa no rme IFRS  5  – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées requiert une comptabilisation et une présentation spécifi que des actifs (ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente et des activités arrêtées cédées ou en cours de cession Les actifs non courants ou groupe d’actifs et de passifs directement liés sont considérés comme détenus en vue de la vente si leur valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d’une vente plutôt que par une utilisation continue Pour que tel soit le cas l’actif (ou le groupe d’actifs) doit être disponible en vue de sa vente immédiate et sa vente doit être hautement probable Les actifs non courants (ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente sont évalués et comptabilisés au montant le plus faible entre leur valeur nette comptable et leur juste valeur diminuée des frais de cession Ces actifs cessent d’être amortis à compter de leur qualifi cation en actifs (ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente Ils sont présentés sur une ligne séparée au bilan du Groupe sans retraitement des périodes antérieures Les actifs non courants ou groupe d’actifs et de passifs directement liés sont considérés comme arrêtés si la valeur comptable de ces actifs ou groupe d’actifs et de passifs est recouvrée principalement par le biais d’une utilisation continue plutôt que par une vente Les actifs et passifs correspondant ne sont pas présentés sur une ligne séparée au bilan du Groupe Une activité arrêtée cédée ou en cours de cession est défi nie comme une composante d’une entité ayant des fl ux de trésorerie identifi ables du reste de l’entité et qui Comptes consolidés au 31 décembre 2010 188DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4représente une ligne d’activité ou une région principale et distincte Sur l’ensemble des périodes publiées le résultat de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat «  Activités abandonnées  » et fait l’objet d’un retraitement dans le tableau des flux de trésorerie 2 19 Reconnaissance des revenusLes revenus sont constitués principalement de la vente de marchandises de biens de consommation grand public et de biens de luxe ainsi que des services attachés à ces ventes des produits liés aux redevances et de licences d’exploitation Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue en échange des biens et services vendus des redevances des licences et des subventions d’exploitation concédées hors taxes nette des rabais et remises et après éliminations des ventes intragroupes Les avantages accordés aux clients dans le cadre des programmes de fi délisation constituent des éléments séparés de la vente initiale Les produits liés à ces droits acquis sont différés jusqu’ à la date d’utilisation des avantages par les clients En cas de paiement différ é au delà d es conditions habituelles de crédit non supporté par un organisme de financement le produit de la v ente est ég al au prix actualisé la dif férence entre ce prix actualisé et le paiement comp tant étant constatée en p roduits financiers répar tis sur la durée du différé en cas de matérialité de l’opération Les ventes de biens et d’équipements sont comptabilisées lorsqu’une entité du Groupe a transféré à l’acheteur les risques et les avantages inhérents à la propriété d’un bien généralement lorsque la livraison est intervenue que le montant du revenu peut être mesuré de façon fi able et que le recouvrement est raisonnablement assuré Suite à la vente de biens et selon les clauses contractuelles attachées à ces ventes des provisions peuvent être comptabilisées en réduction du produit des activités ordinaires afi n de faire face aux éventuels retours de marchandises susceptibles d’intervenir postérieurement à la date de clôture de l’exercice Les prestations de services comme par exemple les ventes d’extensions de garantie ou les services attachés directement à la vente de biens sont comptabilisées sur la période où les services sont rendus ou bien lorsque l’entité du Groupe agit en qualité d’agent dans la vente de c es p restations au mom ent de la signature d e l’engagement contractuel par le client 2 20 Résultat opérationnelLe résultat opérationnel inclut l’ensemble des produits et des coûts directement liés aux activités du Groupe que ces produits et ces charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles Le résultat opérationnel courant est un agrégat intermédiaire qui doit permettre de faciliter la compréhension de la performance opérationnelle de l’entreprise Les a utr es prod uits et ch arges o pér at ionn els n on courants exclus du résultat opérationnel courant tels que défi nis par la recommandation du Conseil national de la comptabilité n° 2009 R 03 comprennent  les éléments inhabituels correspondant à des produits et charges non usuels par leur fréquence leur nature ou leur montant  l e s d é pr é c i a t i o n s d e g o o d w i l l e t d e s a u t r e s immobilisations incorporelles  les résultats de cessions d’immobilisations corporelles e t i n c o r p or el l e s d ’ a c t i fs o u d e p a r t i c i p a t i o n s opérationnelles  les coûts de restructurations et les coûts relatifs aux mesures d’adaptation des effectifs 2 21 Résultats par actionLe résultat net par ac tion es t calculé en rapportant le résultat net  – part d u Gr oupe au no mbr e moy en pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice sous déduction du nombre moyen pondéré d’actions auto détenues par des sociétés consolidées Le résultat net dilué par action est calculé en ajustant le résultat net – part du Groupe et le nombre d’actions en circulation de l’ensemble des instruments donnant un accès différé au capital de la société consolidante qu’ils soient émis par celle ci ou par l’une de ses fi liales La dilution est déterminée instrument par instrument selon les conditions suivantes  lorsque les fonds correspondant à la création potentielle d’actions sont recueillis dès la date d’émission des instruments dilutifs (cas des obligations convertibles) le numérateur est égal au résultat net avant dilution augmenté des économies de frais fi nanciers réalisées en cas de conversion pour leur montant net d’impôt  lorsque les fonds sont recueillis lors de l’exercice des droits (cas des options de souscription) la dilution rattachée aux options est déterminée selon la méthode du rachat d’actions (nombre théorique d’a ctions rachetées au prix du marché (prix moyen de la période) à partir des fonds recueillis lors de l’exercice) Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR189ÉLÉMENTS FINANCIERS4En cas d’éléments non courants signifi catifs un résultat net hors éléments non courants par action est calculé en corrigeant le résultat net – part du Groupe des éléments non courants pour leur montant net d’impôt et d’intérêts non contrôlés Les éléments non courants pris en compte pour ce calcul correspondent aux éléments inclus sur la ligne «  Autres produits et charges opérationnels non courants » du compte de résultat 2 22 Secteurs opérationnelsC o n f o r m é m e n t à l a n o r m e IF R S   8   – S e c t e u r s opérationnels l’information sectorielle présentée est établie sur la base des données de gestion internes utilisées pour l’analyse de la performance des activités et l’allocation des ressources par le Président Directeur général et le Directeur général délégué qui forment le principal organe de décision opérationnel du Groupe En cons éq uenc e un s ecteur op érationnel est une composante distincte du Groupe qui est engagée dans la fourniture de produits ou services distincts et qui est exposée à des risques et une rentabilité différents des r is ques et de la rentabilité des autres secteurs opérationnels C ha qu e sect eur op éra tionn el fait l’o bjet d’un s uivi individuel en termes de r eporting interne selon des indicateurs de performance communs à l’ensemble des secteurs Les secteurs présentés au titre de l’information sectorielle sont des secteurs opérationnels ou des regroupements de secteurs opérationnels similaires Au 31 décembre 2010 il s’agit de Fnac Redcats Puma Gucci Bottega Veneta Yves Saint Laurent et les Autres marques de l’activité Luxe Les d on nées de g es tio n u til is ées p o ur éva l uer la performance d’un secteur sont établies conformément aux principes IFRS appliqués par le Groupe pour ses états fi nanciers consolidés 2 23 Retraitement de l’information comparativeLe 2 5  oc t o b r e 2 0 1 0 P u m a a a nn o n c é q u e d es ir régularités avaient été découvertes au sein de sa fi liale grecque Puma Hellas Cette annonce fait suite à l’audit spécial diligenté par Puma AG qui a révélé que le partenaire minoritaire au sein de la joint venture avait commis des actes frauduleux Ces actes ont notamment visé à dissimuler des créances envers les sociétés liées au partenaire et à surestimer les résultats de la Société en faussant l’appréciation des risques de recouvrement des créances ou en différant des charges de sponsoring et de marketing Les irrégularités portant essentiellement sur les exercices a n t éri eur s à 2 0 10 Pu ma a ret r a it é s es c o mp t es consolidés conformément à la norme IAS 8 – Méthodes comptables changements d’estimations comptables et erreurs tel que décrit dans les notes annexes aux états fi nanciers du groupe Puma au 31  décembre 2010 Les retraitements portant sur l’exercice 2009 ont impacté le résultat net de la période alors que les retraitements au titre de 2008 et des exercices antérieurs ont impacté les capitaux propres au 1er  janvier 2009 Par suite les comptes consolidés de PPR sont affectés à hauteur de la participation de PPR dans Puma Par ailleurs sur l’exercice 2010 le Groupe a identifi é des activités arrêtées cédées ou en cours de cession comme étant éligibles à la norme IFRS  5  – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Ces activités concernent la cession de Conforama et sont détaillées dans la Note 12 Conformément aux dispositions de la norme IFRS  5 le compte de résultat et le tableau des fl ux de trésorerie antérieurement publiés ont été retraités Comptes consolidés au 31 décembre 2010 190DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4État de la situation financière au 1er janvier 2009Actif(en millions d’euros)31 12 2008Publié en février 2010 IAS 801 01 2009retraitéGoodwill6 178 7 (25 1) 6 153 6Marques et autres immobilisations incorporelles 10 172 7 10 172 7Immobilisations corporelles 2 253 4 2 253 4Participations dans les sociétés mises en équivalence 74 5 74 5Actifs financiers non courants 323 8 323 8Actifs d’impôts différés 639 1 639 1Autres actifs non courants 16 8 16 8Actif non courant 19 659 0 (25 1) 19 633 9Stocks3 465 5 (2 6) 3 462 9Créances clients 1 303 0 (26 0) 1 277 0Concours à la clientèle 189 5 189 5Créances d’impôts exigibles 101 3 101 3Autres actifs financiers courants 143 1 143 1Autres actifs courants 937 6 (9 9) 927 7Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 116 6 1 116 6Actif courant 7 256 6 (38 5) 7 218 1Actifs détenus en vue de la vente 61 6 61 6TOTAL ACTIF 26 977 2 (63 6) 26 913 6Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR191ÉLÉMENTS FINANCIERS4Passif(en millions d’euros)31 12 2008Publié en février 2010 IAS 801 01 2009retraitéCapital social 506 2 506 2Réserves liées au capital 2 478 8 2 478 8Titres d’autocontrôle (6 4) (6 4)Réserves de conversion (238 0) (238 0)Réévaluation des instruments financiers (35 7) (35 7)Autres réserves 6 637 0 (40 2) 6 596 8Capitaux propres – Part revenant au Groupe 9 341 9 (40 2) 9 301 7Capitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlés 1 256 9 (17 8) 1 239 1Capitaux propres 10 598 8 (58 0) 10 540 8Emprunts et dettes financières à long terme 3 961 3 3 961 3Provisions pour retraites et autres avantages similaires 241 0 241 0Provisions164 4 164 4Passifs d’impôts différés 2 847 3 2 847 3Passif non courant 7 214 0 7 214 0Emprunts et dettes financières à court terme 2 722 1 (10 2) 2 711 9Financement des concours à la clientèle 189 5 189 5Autres passifs financiers courants 75 9 75 9Dettes fournisseurs 2 976 5 3 2 2 979 7Provisions pour retraites et autres avantages similaires 17 4 17 4Provisions189 9 189 9Dettes d’impôts exigibles 325 0 325 0Autres passifs courants 2 597 1 1 4 2 598 5Passif courant 9 093 4 (5 6) 9 087 8Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 71 0 71 0TOTAL PASSIF 26 977 2 (63 6) 26 913 6Comptes consolidés au 31 décembre 2010 192DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2009(en millions d’euros)31 12 2009Publié en février 2010 IAS 8 IFRS 531 12 2009retraitéACTIVITÉS POURSUIVIES Produits des activités ordinaires 16 524 6 (13 4) (2 926 9) 13 584 3Coût des ventes (8 749 3) (5 9) 1 854 5 (6 900 7)Marge brute 7 775 3 (19 3) (1 072 4) 6 683 6Charges de personnel (2 525 6) 476 4 (2 049 2)Autres produits et charges opérationnels courants (3 866 3) (1 2) 472 7 (3 394 8)Résultat opérationnel courant 1 383 4 (20 5) (123 3) 1 239 6Autres produits et charges opérationnels non courants (546 8) (25 5) 198 7 (373 6)Résultat opérationnel 836 6 (46 0) 75 4 866 0Charges financières (nettes) (381 4) 0 3 17 6 (363 5)Résultat avant impôt 455 2 (45 7) 93 0 502 5Impôt sur le résultat (176 7) (2 9) 7 1 (172 5)Quote part de résultat des sociétés mises en équivalence 0 3 0 2 0 5Résultat net des activités poursuivies 278 8 (48 6) 100 3 330 5dont part du Groupe 247 2 (33 7) 100 3 313 8dont part des intérêts non contrôlés 31 6 (14 9) 16 7ACTIVITÉS ABANDONNÉES Résultat net des activités abandonnées 764 9 (100 3) 664 6dont part du Groupe 737 4 (100 3) 637 1dont part des intérêts non contrôlés 27 5 27 5Résultat net de l’ensemble consolidé 1 043 7 (48 6) 995 1Résultat net part du Groupe 984 6 (33 7) 950 9Résultat net part des intérêts non contrôlés 59 1 (14 9) 44 2Résultat net part du Groupe 984 6 (33 7) 950 9Résultat par action (en euros)7 79 7 52Résultat dilué par action (en euros)7 79 7 52Résultat net part du Groupe des activités poursuivies 247 2 (33 7) 100 3 313 8Résultat par action (en euros)1 96 2 48Résultat dilué par action (en euros)1 96 2 48Résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants 712 4 (16 0) (98 4) 598 0Résultat par action (en euros)5 63 4 73Résultat dilué par action (en euros)5 63 4 73Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR193ÉLÉMENTS FINANCIERS4État de la situation financière au 31 décembre 2009Actif(en millions d’euros)31 12 2009Publié en février 2010 IAS 831 12 2009retraitéGoodwill5 564 6 (21 3) 5 543 3Marques et autres immobilisations incorporelles 10 122 7 10 122 7Immobilisations corporelles 1 861 5 1 861 5Participations dans les sociétés mises en équivalence 705 6 705 6Actifs financiers non courants 301 8 301 8Actifs d’impôts différés 554 0 (2 9) 551 1Autres actifs non courants 11 4 11 4Actif non courant 19 121 6 (24 2) 19 097 4Stocks2 351 6 (4 1) 2 347 5Créances clients 941 8 (50 4) 891 4Concours à la clientèle 214 9 214 9Créances d’impôts exigibles 77 6 77 6Autres actifs financiers courants 27 9 27 9Autres actifs courants 708 9 (10 4) 698 5Trésorerie et équivalents de trésorerie 944 5 944 5Actif courant 5 267 2 (64 9) 5 202 3Actifs détenus en vue de la vente 74 9 74 9TOTAL ACTIF 24 463 7 (89 1) 24 374 6Passif(en millions d’euros)31 12 2009Publié en février 2010 IAS 831 12 2009retraitéCapital social 506 3 506 3Réserves liées au capital 2 480 4 2 480 4Titres d’autocontrôle (7 0) (7 0)Réserves de conversion (226 3) (226 3)Réévaluation des instruments financiers 7 8 7 8Autres réserves 7 193 3 (73 9) 7 119 4Capitaux propres – Part revenant au Groupe 9 954 5 (73 9) 9 880 6Capitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlés 1 098 8 (32 6) 1 066 2Capitaux propres 11 053 3 (106 5) 10 946 8Emprunts et dettes financières à long terme 4 357 8 4 357 8Provisions pour retraites et autres avantages similaires 192 3 192 3Provisions103 5 103 5Passifs d’impôts différés 2 860 0 2 860 0Passif non courant 7 513 6 7 513 6Emprunts et dettes financières à court terme 1 006 1 0 1 1 006 2Financement des concours à la clientèle 214 9 214 9Autres passifs financiers courants 56 5 56 5Dettes fournisseurs 2 053 5 3 7 2 057 2Provisions pour retraites et autres avantages similaires 11 9 11 9Provisions252 0 252 0Dettes d’impôts exigibles 211 8 211 8Autres passifs courants 2 039 4 13 6 2 053 0Passif courant 5 846 1 17 4 5 863 5Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 50 7 50 7TOTAL PASSIF 24 463 7 (89 1) 24 374 6Comptes consolidés au 31 décembre 2010 194DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2009(en millions d’euros)31 12 2009Publié en février 2010 IAS 8 IFRS 531 12 2009retraitéRésultat net des activités poursuivies 278 8 (48 6) 100 3 330 5Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant 407 3 (72 5) 334 8Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie 562 5 9 5 (183 0) 389 0Capacité d’autofinancement 1 248 6 (39 1) (155 2) 1 054 3Charges et produits d’intérêts financiers 260 6 (9 2) 251 4Dividendes reçus (0 1) (0 1)Charge nette d’impôt exigible 192 7 (13 9) 178 8Capacité d’autofinancement avant impôts dividendes et intérêts 1 701 8 (39 1) (178 3) 1 484 4Variation du besoin en fonds de roulement (28 4) 39 1 201 1 211 8Variation des concours à la clientèle (11 7) (11 7)Impôts sur le résultat payés (243 7) 11 8 (231 9)Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 1 418 0 34 6 1 452 6Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (338 9) 59 2 (279 7)Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles 37 5 (18 6) 18 9Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise (62 2) (62 2)Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée 866 0 866 0Acquisitions d’autres actifs financiers (28 2) 1 4 (26 8)Cessions d’autres actifs financiers 13 7 (1 0) 12 7Intérêts et dividendes reçus 12 9 12 9Flux nets de trésorerie liés aux activités d’investissement 500 8 41 0 541 8Augmentation Diminution de capital (44 6) (44 6)Acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôle (4 0) (4 0)Dividendes versés aux actionnaires de PPR société mère (417 3) (417 3)Dividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidées (30 5) (30 5)Émission d’emprunts 1 563 4 1 563 4Remboursement d’emprunts (1 322 8) (1 322 8)Augmentation Diminution des autres dettes financières (1 688 5) 4 7 (1 683 8)Intérêts versés et assimilés (264 3) 9 6 (254 7)Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (2 208 6) 14 3 (2 194 3)Flux nets liés aux activités abandonnées 85 1 (89 4) (4 3)Incidence des variations des cours de change (10 4) (0 5) (10 9)Variation nette de la trésorerie (215 1) (215 1)Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice 933 5 933 5Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 718 4 718 4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR195ÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 3 FAITS MARQUANTS3 1 Évolutions du périmètre de consolidationLes c omptes co ns olidés du groupe PPR étab lis au 31 décembre 2010 regroupent les comptes des sociétés dont la liste est donnée en Note 36 3 1 1 Cession de ConforamaLe 9   d éc em br e 2 01 0 PPR a a n nonc é a v o ir re çu une of fre ferme d e la pa rt du gr oupe sud a fric ain Steinhoff International Holdings Ltd pour l’acquisition de Conforama Selon les termes de cette offre Steinhoff International réglera à PPR d’une part le prix des titres Conforama pour 1 2 milliard d’euros et d’autre part la dette en compte courant due par Conforama à PPR à la date de transfert des titres Les instances représentatives du personnel de PPR et de Conforama ont approuvé cette opération au cours du mois de janvier  2011 La transaction sera fi nalisée à la fi n du premier trimestre 2011 après approbation des autorités de la concurrence puis de l’Assemblée générale de Steinhoff International Plusieurs actionnaires représentant ensemble plus de 50  % du capital et des droits de vote de Steinhoff International se sont déjà irrévocablement engagés à voter en faveur de l’opération Cette opération constitue une étape supplémentaire dans l’exécution de la stratégie poursuivie depuis 2006  par PPR qui a vocation à se transformer progressivement en un groupe international de marques mondiales dans les univers du Luxe et du Sport & Lifestyle Compte tenu des restrictions majeures sur la gestion de Conforama imposées par l’accord avec Steinhoff PPR ne dispose plus du pouvoir de diriger les politiques opérationnelles et financières de Conf orama telles que les décisions d’investissements la négociation de nouveaux contrats signifi catifs ou encore le versement de dividendes Du fait de la signature de cet accord qui entraîne la perte de contrôle effective du Groupe C o nf or a m a es t c o n s ol i dé pa r in té g ra ti o n g lo b a l e dan s les co mp tes co nso lidés du Group e jus qu’au 9 décembre 2010 Conformément aux dispositions d’IFRS 5 le résultat net de Conforama jusqu’au 9  décembre 2010 ainsi que le résultat de cession sont présentés sur la ligne distincte du c ompte d e résultat «  Rés ulta t net des activités aband onnées  »  le compte de résulta t ainsi que le tableau des fl ux de trésorerie de l’exercice précédent font l’objet d’un retraitement similaire 3 1 2 Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 8 avril 2010 Puma a pris une participation minoritaire de 20 1 % dans la société Wilderness Holdings Limited W il d er ne s s H o ld i n g s Li mi te d o p èr e d e s ac t iv i t és d’écotourisme en Afrique du Sud et au Botswana Le 1 6   a v r il 2 0 10 Pu m a a f in a li s é l ’ac qu i s it io n d e l’équipementier de golf Cobra Cette acquisition inclut la marque Cobra les stocks les droits de propriété intellectuelle et les contrats de sponsoring Le 30  septembre 2010 la Fnac a fi nalisé la cession de Fnac éveil & jeux à ID Group 3 2 Autres faits marquants3 2 1 Renforcement de la solidité financièreEn 2010 PPR a poursuivi sa politique de renforcement de sa solidité fi nancière par l’allongement de la maturité de sa dette et la diversifi cation de ses sources de fi nancement Dans le cadre de son programme EMTN PPR a émis un emprunt obligataire d’un montant de 500 millions d’euros à échéance avril 2015 assorti d’un coupon de 3 75 % 3 2 2 Irrégularités commises au sein de Puma Hellas SALe 25 octobre 2010 PPR a pris acte des conclusions de l’audit diligenté par Puma AG révélant des fraudes et des irrégularités commises au sein de sa joint venture grecque Puma Hellas  SA Conformément à la norme IAS  8 les comptes consolidés du groupe PPR ont été retraités à hauteur de sa quote part dans le capital de Puma  AG (Note  2 23) Les capitaux propres de PPR au 1er  janvier 2009 ont été retraités de   58 0  millions d’euros (dont  40 2 millions d’euros pour la part revenant au Groupe) et le r ésultat net de l’exercice 2 009 de  48 6 millions d’euros (dont  33 7 millions d’euros pour la part revenant au Groupe) Le résultat net 2010 a été impacté de   31 0  millions d’euros (dont  22 2 millions d’euros pour la part revenant au Groupe) Comptes consolidés au 31 décembre 2010 196DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 4 SECTEURS OPÉRATIONNELSL e s p r i n c i p e s d e d é t e r m i n a t i o n d e s s e c t e u r s opérationnels présentés sont décrits en Note 2 22 Les informations relatives aux secteurs opérationnels présentés suivent les mêmes règles comptables que celles utilisées pour les états fi nanciers consolidés et décrites dans les notes aux états fi nanciers La m es ure de la p er fo rma nce d e ch aq ue sec teur opérationnel utilisée par le principal décideur opérationnel est basée sur le résultat opérationnel courant Les dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant correspondent aux dotations nettes aux amo rtissements et pr ovisions s u r i mm o b i l i s a t i o n s i n c o r p o r el l es e t c o r p o re l l e s comptabilisées dans le résultat opérationnel courant Les a c quis iti ons d’ immob ilis a tion s inc orp or elles et corpo relles c orres po ndent aux a cq uisitions brutes d’immobilisations y compris décalage de trésorerie et hors investissement d’immobilisations en contrat de location fi nancement Les ac ti fs s ect ori els n on c o ura nts se co mpo s ent des goodwill des marques et autres immobilisations incorporelles des immobilisations corporelles et des autres actifs non courants Les actifs sectoriels se composent des actifs sectoriels non courants des stocks des créances clients des concours à la clientèle et des autres actifs courants Les passifs sectoriels se composent des impôts différés passifs sur les marques des fi nancements des concours à la clientèle des dettes four nisseurs et des autres passifs courants 4 1 Informations par enseigne(en millions d’euros)GucciBottega VenetaYves Saint Laurent Autres31 décembre 2010Produits des activités ordinaires 2 666 1 510 6 269 2 564 8 hors Groupe 2 666 1 510 6 269 2 564 1 Groupe0 7Résultat opérationnel courant 765 2 133 3 11 6 (12 7)Dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant 107 4 13 7 9 6 27 7Autres produits et charges opérationnelles courantes sans contrepartie en trésorerie (5 4) (0 1) (0 2) (8 1)Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles brutes 87 1 16 0 7 0 77 5Actifs sectoriels 7 666 5 509 3 1 120 4 1 256 3Passifs sectoriels 1 690 2 104 4 466 6 372 131 décembre 2009Produits des activités ordinaires 2 266 4 402 1 237 5 484 3 hors Groupe 2 266 4 402 1 237 5 482 8 Groupe1 5Résultat opérationnel courant 617 7 91 8 (9 8) (7 6)Dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant 92 3 11 5 11 6 26 4Autres produits et charges opérationnelles courantes sans contrepartie en trésorerie (6 0) (1 1)Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles brutes 100 7 11 5 3 9 19 0Actifs sectoriels 7 415 9 473 9 1 116 2 1 171 9Passifs sectoriels 1 578 3 80 8 482 7 288 5Comptes consolidés au 31 décembre 2010 198DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS44 2 Informations par zone géographiqueLes produits des activités ordinaires sont présentés par zone géographique sur la base de la localisation géo gra phique des clients Il n’est pas présenté d e répartition des actifs sectoriels non courants par zone géographique dans la mesure où une part signifi cative de ces actifs est constituée de goodwill et de marques qui doivent être analysés sur la base du chiffre d’affaires que ceux ci réalisent par région et non en fonction de leur implantation géographique (en millions d’euros)2010 2009Europe de l’Ouest8 687 4 8 482 9Amérique du Nord2 394 5 2 182 1Japon875 7 817 8Pays matures11 957 6 11 482 8Europe de l’Est Moyen Orient et Afrique 506 9 487 8Amérique du Sud598 7 426 8Asie Pacifique (hors Japon)1 541 9 1 186 9Pays émergents2 647 5 2 101 5Chiffre d’affaires (Produit des activités ordinaires) 14 605 1 13 584 34 3 Réconciliation des actifs et passifs sectorielsLe total des actifs sectoriels et des actifs sectoriels non courants se réconcilie de la manière suivante dans le total des actifs du Groupe  (en millions d’euros)2010 2009Goodwill4 539 8 5 543 3Marques et autres immobilisations incorporelles 10 200 4 10 122 7Immobilisations corporelles1 423 6 1 861 5Autres actifs non courants11 2 11 4Actifs sectoriels non courants 16 175 0 17 538 9Stocks2 227 0 2 347 5Créances clients954 7 891 4Concours à la clientèle238 2 214 9Autres actifs courants1 947 6 698 5Actifs sectoriels21 542 5 21 691 2Participations dans les sociétés mises en équivalence 747 7 705 6Actifs financiers non courants271 4 301 8Actifs d’impôts différés560 0 551 1Créances d’impôts exigibles124 4 77 6Autres actifs financiers courants50 3 27 9Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 398 2 944 5Actifs détenus en vue de la vente74 9TOTAL ACTIF24 694 5 24 374 6Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR199ÉLÉMENTS FINANCIERS4Le total des passifs sectoriels se réconcilie de la manière suivante dans le total des passifs du Groupe  (en millions d’euros)2010 2009Passifs d’impôts différés sur les marques 2 650 0 2 603 8Financement des concours à la clientèle 238 2 214 9Dettes fournisseurs1 928 4 2 057 2Autres passifs courants1 836 1 2 053 0Passifs sectoriels6 652 7 6 928 9Capitaux propres11 651 2 10 946 8Emprunts et dettes financières à long terme 3 341 1 4 357 8Provisions non courantes pour retraites et autres avantages similaires 166 2 192 3Provisions non courantes190 4 103 5Autres passifs d’impôts différés200 8 256 2Emprunts et dettes financières à court terme 1 877 6 1 006 2Autres passifs financiers courants55 3 56 5Provisions courantes pour retraites et autres avantages similaires 9 0 11 9Provisions courantes163 4 252 0Dettes d’impôts exigibles386 8 211 8Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 50 7TOTAL PASSIF24 694 5 24 374 6NOTE 5 PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES(en millions d’euros)2010 2009Ventes nettes de biens13 892 8 12 887 4Ventes nettes de services307 5 300 2Revenus des concessions et licences 114 8 102 2Autres revenus290 0 294 5TOTAL14 605 1 13 584 3Comptes consolidés au 31 décembre 2010 200DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 6 CHARGES DE PERSONNELLes f rai s de p er so nnel incl uent p r inc ipa lement les rémunérations fi xes et variables les charges sociales les charges liées à la participation des salariés et autres intéressements les coûts des formations les charges liées aux paiements sur la base d’actions (Note 7) ainsi que celles liées aux avantages du personnel comptabilisées dans le résultat opérationnel courant (Note 25) (en millions d’euros)2010 2009Fnac(618 3) (596 9)Redcats(566 4) (570 2)Puma(354 1) (320 2)Luxe(657 7) (532 9)Holdings et autres(29 3) (29 0)TOTAL(2 225 8) (2 049 2)Les frais de personnel sur la ligne « Holdings et autres » incluent la charge liée à l’application de la norme IFRS 2 relative à l’ensemble des transactions fondées sur des actions PPR (Note  7 1) à hauteur de 6 9 millions d’euros en 2010 (7 5 millions d’euros en 2009) L’effectif moyen des activités poursuivies du Groupe en équivalent temps plein se décompose de la façon suivante  2010 2009Fnac14 364 14 632Redcats14 105 15 672Puma9 697 9 646Luxe11 941 11 371Holdings et autres138 172TOTAL50 245 51 493L’effectif inscrit des activités poursuivies du Groupe est le suivant  2010 2009Fnac18 624 18 278Redcats16 982 18 069Puma11 366 11 438Luxe12 964 11 883Holdings et autres130 153TOTAL60 066 59 821Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR201ÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 7 PAIEMENTS SUR LA BASE D’ACTIONSEn contrepartie des services rendus le Groupe octroie à certains membres du personnel des plans fondés sur des actions réglés en actions ou en trésorerie Le Groupe comptabilise son engagement au fur et à mesure des services rendus par les bénéfi ciaires de la date d’attribution jusqu’à la date d’acquisition des droits Pour les transactions fondées sur des actions de PPR la date d’attribution correspond à la date à laquelle les plans ont été approuvés individuellement par le Directoire pour les plans antérieurs au 19 mai 2005 ou par le Conseil d’administration de PPR pour les plans postérieurs à cette date Pour les transactions fondées sur des actions de Gucci Group et de Puma la date d’attribution correspond à la date à la quelle les plans ont été a pprouvés individuellement par le Board de Gucci Group et le Board de Puma AG La date d’acquisition des droits est la date à laquelle toutes les conditions spécifi ques d’acquisition sont satisfaites Pour les bénéfi ciaires les droits acquis ne peuvent être exercés qu’à l’issue d’une période de blocage dont la durée varie selon les types de plans 7 1 Transactions fondées sur des actions et réglées en instruments de capitaux propres du GroupeConformément aux dispositions transitoires d’IFRS  2 relatives aux plans réglés en instruments de capitaux pr op res s euls l es pla ns émis po s téri eu rement au 7 novembre 2002 et dont les droits n’étaient pas acquis au 1er janvier 2005 ont fait l’objet d’une évaluation La nature des plans non éligibles (antérieurs au 7 novembre 2002) et leurs caractéristiques principales fi gurent dans le tableau ci dessous  Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2000 1Plan 2000 2Plan 2001 1Plan 2001 2Plan 2002 1Plan 2002 2Options d’achatOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achatOptions de souscriptionOptions de souscriptionDate d’attribution 26 01 2000 23 05 2000 17 01 2001 18 05 2001 03 05 2002 03 05 2002Date d’expiration 28 02 2010 30 06 2010 31 01 2011 31 05 2011 02 05 2012 02 05 2012Nombre de bénéficiaires 26 125 722 206 1 074 1 053Nombre attribué à l’origine 12 100 93 100 340 240 87 260 438 296 410 271Nombre en circulation au 01 01 2010 2 300 22 100 130 830 19 470 174 676 172 381Nombre annulé en 2010 7 790 2 350 11 880 10 680Nombre exercé en 2010Nombre expiré en 2010 2 300 22 100Nombre en circulation au 31 12 2010 123 040 17 120 162 796 161 701Nombre exerçable au 31 12 2010 123 040 17 120 162 796 161 701Prix d’exercice (en euros)227 15 202 91 225 01 225 01 128 10 140 50Prix moyen pondéré des options exercées actions remises (en euros)Comptes consolidés au 31 décembre 2010 202DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4La nature des plans éligibles et leurs caractéristiques principales fi gurent dans le tableau ci dessous  Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2003 1Plan 2003 2Plan 2004 1Plan 2004 2Plan 2005 1Plan 2005 2Plan 2005 3Plan 2005 4Plan 2006 1Options de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions de sous criptionOptions d’achatDate d’attribution 09 07 2003 09 07 2003 25 05 2004 07 07 2004 03 01 2005 19 05 2005 19 05 2005 06 07 2005 23 05 2006Date d’expiration 08 07 2013 08 07 2013 24 05 2014 06 07 2014 02 01 2015 18 05 2015 18 05 2015 05 07 2015 22 05 2014Acquisition des droits (a) (a) (a) (a) (a) (b) (b) (b) (b)Nombre de bénéficiaires 721 18 846 1 13 458 22 15 450Nombre attribué à l’origine 528 690 5 430 540 970 25 000 25 530 333 750 39 960 20 520 403 417Nombre en circulation au 01 01 2010 164 068 1 000 269 754 25 000 15 068 256 477 35 480 13 810 319 740Nombre annulé en 2010 2 327 9 765 438 6 716 1 120 260 2 965Nombre exercé en 2010 102 365 450 54 184 7 900 80 587 1 960 3 150 28 826Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2010Nombre en circulation au 31 12 2010 59 376 550 205 805 25 000 6 730 169 174 32 400 10 400 287 949Nombre exerçable au 31 12 2010 59 376 550 205 805 25 000 6 730 169 174 32 400 10 400 287 949Prix d’exercice (en euros)66 00 67 50 85 57 84 17 75 29 78 01 78 97 85 05 101 83Juste valeur à la date d’évaluation (en euros)15 37 15 06 15 75 22 03 11 61 11 19 10 98 12 38 13 62Prix moyen pondéré des options exercées actions remises (en euros)114 70 112 92 108 25 115 50 105 99 96 94 100 75 121 34Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2007 1Plan 2007 2Plan 2008 1Plan 2008 2Plan 2008 3Plan 2009 1Plan 2009 2Plan 2010 1Plan 2010 2Options d’achatOptions d’achatActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesDate d’attribution 14 05 2007 17 09 2007 09 06 2008 22 10 2008 22 10 2008 07 05 2009 07 05 2009 19 05 2010 19 05 2010Date d’expiration 13 05 2015 16 09 2015 N A N A N A N A N A N A N AAcquisition des droits (b) (b) (c) (c) (d) (c) (d) (c) (d)Nombre de bénéficiaires 248 14 269 46 194 302 161 274 108Nombre attribué à l’origine 355 500 51 300 86 530 49 210 53 755 130 843 46 505 89 364 25 035Nombre en circulation au 01 01 2010 302 330 47 600 82 470 45 050 52 495 121 528 44 070Nombre annulé en 2010 3 800 660 400 1 040 4 028 1 160 2 219 820Nombre exercé en 2010Nombre d’actions remises 81 810 44 650Nombre expiré en 2010Nombre en circulation au 31 12 2010 298 530 47 600 51 455 117 500 42 910 87 145 24 215Nombre exerçable au 31 12 2010Prix d’exercice (en euros)127 58 127 58 N A N A N A N A N A N A N AJuste valeur à la date d’évaluation (en euros)20 99 24 74 61 02 26 45 21 39 41 15 32 21 72 63 60 62Prix moyen pondéré des options exercées actions remises (en euros)97 00 115 45Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR203ÉLÉMENTS FINANCIERS4La levée d’options d’achat et la remise d’actions gratuites ne donnent pas lieu à augmentation de capital Pour tous ces plans la période de blocage est de 4 ans à compter de la date d’attribution (a) Les options sont acquises à hauteur de 25  % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de la totalité des droits) En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue y compris après la fi n de la période de blocage (b) Les options sont acquises à hauteur de 25  % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de la totalité des droits) et de démission (perte de la totalité des droits) En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue y compris après la fi n de la période de blocage (c) Les a c ti o ns s o n t a c q ui s es d eux a nn ées a p rès leur attributio n s auf en ca s de démiss ion ou d e licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalité des droits) Le nombre de titres défi nitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière La période d’acquisition est suivie d’une période d’incessibilité de deux ans (d) Les ac tions so nt acq uises q uatr e a nnées apr ès leur attributio n s auf en ca s de démiss ion ou d e licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalité des droits) Le nombre de titres défi nitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière Il n’y a pas de période d’incessibilité L’évaluation des services rendus par les bénéfi ciaires est réalisée à la date d’attribution des plans  pour les plans d’options de souscription et d’achat d’a ctions à l’aide d’un mo dèle de type Black  & Scholes à algorithme trinomial avec seuils d’exercice tenant compte notamment du nombre d’options potentiellement exerça bles à la fin d e la p ériod e d’acquisition des droits  pour les plans d’attribution d’actions gratuites à l’aide d’un modèle de type Black & Scholes à algorithme de Monte Carlo à deux sous jacents Les seuils d’exercice ainsi que les probabilités d’exercice retenus comme hypothèses pour les plans d’options de souscription et d’achat d’actions sont les suivants  Seuil en % du prix d’exercice Probabilité d’exercice125 % 15 %150 % 20 %175 % 20 %200 % 20 %Compte tenu de ces hypothèses 25 % des bénéfi ciaires n’exercent pas prématurément leurs options avant la date d’expiration Les principales hypothèses d’évaluations des différents plans sont résumées dans le tableau ci dessous  Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2003 1 Plan 2003 2 Plan 2004 1 Plan 2004 2 Plan 2005 1 Plan 2005 2 Plan 2005 3Options de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionVolatilité 33 25 % 33 25 % 25 65 % 25 65 % 23 75 % 21 00 % 21 00 %Taux sans risque 4 08 % 4 08 % 4 45 % 4 37 % 3 83 % 3 49 % 3 49 %Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2005 4 Plan 2006 1 Plan 2007 1 Plan 2007 2 Plan 2008 1 Plan 2008 2 Plan 2008 3Options de souscriptionOptions d’achatOptions d’achatOptions d’achatActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesVolatilité 20 50 % 23 00 % 23 00 % 24 50 % 32 00 % 45 00 % 42 00 %Taux sans risque 3 38 % 4 08 % 4 49 % 4 47 % 5 46 % 3 85 % 4 06 %Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2009 1 Plan 2009 2 Plan 2010 1 Plan 2010 2Actions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesVolatilité 42 00 % 40 00 % 35 00 % 35 00 %Taux sans risque 1 78 % 4 06 % 1 85 % 1 85 %Comptes consolidés au 31 décembre 2010 204DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Les volatilités mentionnées correspondent aux volatilités attendues de chaque plan en fonction des maturités et des prix d’exercice disponibles à la date d’attribution Les dividendes retenus pour l’évaluation correspondent aux dividendes anticipés par le marché lors de leur attribution Les taux d’intérêt sans risque correspondent à la courbe d’intérêt à la date d’attribution des swaps interbancaires de 1 à 10 ans La charge totale comptabilisée en 2010 au titre des plans d’options et d’attribution d’actions gratuites est de 10 4 millions d’euros (12 9  millions d’euros en 2009) dont 3 5 millions d’euros présentés sur la ligne « activités abandonnées » 7 2 Transactions fondées sur des actions et réglées en instruments de capitaux propres des filialesPuma a mis en place des programmes d’attribution de plans d’options de souscription basés sur ses propres actions en faveur de certains membres de son personnel Les caractéristiques des plans en vigueur au 31 décembre 2010 et leur évolution sur l’exercice sont les suivantes  Plan 2008 I Plan 2008 II Plan 2008 IIIOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionDate d’attribution 21 07 2008 14 04 2009 22 04 2010Date d’expiration 20 07 2013 13 04 2014 21 04 2015Nombre attribué à l’origine 113 000 139 002 126 184Nombre en circulation au 01 01 2010 99 000 137 502Nombre exercé en 2010 3 000Nombre annulé (réactivé) en 2010 (500) 2 500Nombre en circulation au 31 12 2010 96 500 135 002 126 184Nombre exerçable au 31 12 2010 96 500Prix moyen pondéré des options exercées (en euros)233 81Les droits sont acquis à l’issue d’une période de deux ans Les bénéfi ciaires se voient remettre des actions dont le nombre est fonction du cours de l’action à la date d’exercice des options et du nombre d’options exercées Par ailleurs l’exercice des options est subordonné à une condition de performance de l’action Puma L’évaluation des services rendus par les bénéfi ciaires des plans à leur date d’attribution est principalement basée sur les hypothèses suivantes  Plan 2008 I Plan 2008 II Plan 2008 IIIVolatilité29 10 % 47 70 % 34 50 %Taux sans risque 4 60 % 1 97 % 1 60 %Sur l’exercice Puma a comptabilisé une charge de 7 6 millions d’euros (5 1 millions d’euros en 2009) 7 3 Transactions fondées sur des actions et réglées en trésorerieLe Groupe (Gucci Group et Puma) confère également à cer t ain s mem b res de s on p er so nnel d es S ha r e Appreciation Rights (SARs) qui constituent des plans fondés sur des actions réglés en trésorerie 7 3 1 Caractéristiques des SARs octroyés par Gucci GroupLes plans de SARs ont une durée de vie de 6 à 10 ans à compter de leur date d’attribution Les  SARs sont acquis à hauteur de 20  % par année complète de présence sauf en cas de licenciement (hors faute grave ou lourde) où l’intégralité des droits est immédiatement acquise En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR205ÉLÉMENTS FINANCIERS4Le prix d’exercice des  SARs est calculé par application aux résultats du pôle Luxe de multiples boursiers d’un panier de sociétés comparables L’évaluation des services rendus par les bénéfi ciaires est recalculée à chaque arrêté par un expert indépendant en a p p l i q u a n t u n m o d èl e d ’év a lu a t i o n d ’o p t i o n s correspondant à la valeur intrinsèque à laquelle est ajoutée une valeur temps En 2010 Gucci Group a comptabilisé une charge en résultat opérationnel courant au titre des SARs pour un montant de 7 4 millions d’euros Le produit comptabilisé en 2009 s’élevait à 8 3 millions d’euros Pour les SARs en circulation au 31 décembre 2010 le prix d’exercice est compris entre 40 18 euros et 103 9 euros et la dur ée de vie contractuelle résiduelle moyenne pondérée est de 3 7 ans (4 8 ans en 2009) La valeur comptable du passif lié aux SARs de Gucci Group s’élève à 4 5 millions d’euros au 31 décembre 2010 et la valeur intrinsèque à 4 0 millions d’euros (respectivement 5 7 et 5 4 millions d’euros au 31 décembre 2009) Évolution des plans2010 2009SARs en circulation au 1er janvier 249 904 547 204Prix d’exercice moyen pondéré (en euros) 57 97 49 56SARs attribués dans l’exercice25 000Prix d’exercice moyen pondéré (en euros)80 11SARs exercés dans l’exercice127 600 318 300Prix d’exercice moyen pondéré (en euros)41 56 45 48SARs annulés dans l’exercice11 100 4 000Prix d’exercice moyen pondéré (en euros)42 79 40 18SARs en circulation au 31 décembre 111 204 249 904Prix d’exercice moyen pondéré (en euros) 78 31 57 97SARs exerçables au 31 décembre 53 200 31 800Prix d’exercice moyen pondéré (en euros)73 32 71 727 3 2 Caractéristiques des SARs octroyés par PumaLes plans toujours en vigueur au 31 décembre 2010 sont les suivants  Plan SARs 2004 – Tranche III (2006 2011)  La durée de vie du plan est de 5 ans Les SARs sont exerçables à l’issue d’une période de blocage de deux ans Plan SARs 2006 – Tranche I (2006 2011)  La durée de vie du plan est de 5 ans À l’issue d’une période de blocage d’un an les bénéfi ciaires ont la possibilité d’exercer leurs SARs à hauteur de 25 % la deuxième année de 50  % la troisième année et de 75 % la quatrième année L’intégralité des droits peut être exercée au cours de la cinquième année Le produit comptabilisé en résultat opérationnel courant au titre des SARs de Puma s’élève à 1 9 million d’euros En 2009 une charge de 1 0  million d’euros avait été comptabilisée Le prix d’exercice des SARs en circulation au 31 décembre 2010 s’élève à 345 5  euros pour le plan  2004 et est co mp ri s en tre 31 7 2   euro s et 3 41 0   euro s pour l e plan 2006 La valeur comptable du passif lié aux  SARs de Puma s’élèv e à 0 1  million d ’eur os au 31  décembre 2010 (1 9 million d’euros au 31 décembre 2009) Évolution des plans sur l’exercice 2010 2004 III 2006 ISARs en circulation au 1er janvier 150 000 42 750SARs attribués dans l’exerciceSARs exercés dans l’exerciceSARs annulés dans l’exercice5 000SARs en circulation au 31 décembre 150 000 37 750SARs exerçables au 31 décembre 150 000 37 750Comptes consolidés au 31 décembre 2010 206DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 8 RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANTLe résultat opérationnel courant représente l’indicateur majeur de suivi de la performance opérationnelle du Groupe Sa décomposition se présente comme suit  (en millions d’euros)2010 2009Fnac188 1 182 1Redcats165 0 114 7Puma337 1 299 0Luxe897 4 692 1Holdings et autres(56 3) (48 3)TOTAL1 531 3 1 239 6Le mo ntan t d es do tati ons a ux a mo rtis sement s et p ro v i s io n s s u r a c t if s o p éra t i o nn el s n o n co ur a nt s inc lus da ns le résultat o pérationnel c our ant est d e 329 4 millions d’euros en 2010 (334 8  millions d’euros en 2009) Les autres produits et charges opérationnels sans contrepartie en trésorerie sont de  20 8  millions d’euros en 2010 ( 17 4 millions d’euros en 2009) NOTE 9 AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS NON COURANTS(en millions d’euros)2010 2009Charges opérationnelles non courantes (213 4) (872 9)Charges de restructuration(32 5) (245 9)Dépréciation d’actifs(121 6) (555 9)Moins values sur cessions d’actifs (1 9) (13 3)Autres(57 4) (57 8)Produits opérationnels non courants 19 5 499 3Plus values sur cessions d’actifs6 1 499 3Autres13 4TOTAL(193 9) (373 6)Les autres produits et charges opérationnels non courants du Groupe qui regroupent les éléments inhabituels de nature à perturber le suivi de la performance économique de chaque branche s’élèvent à  193 9 millions d’euros sur l’exercice 2010 Ils incluent les éléments suivants  d es c h a r g e s d e r e s t r u c tu r a t i o n à h a u t e u r d e 32 5 millions d’euros  des dépréciations d’actifs à hauteur de 121 6 millions d’euros portant principalement sur le goodwill de Fnac Italie pour 28 0 millions d’euros le goodwill de Sergio Rossi pour 18 0 millions d’euros la marque Avenue chez Redcats pour 21 0 millions d’euros ainsi que sur les actifs de Puma Hellas pour 31 0 millions d’euros  d es a utres p rod ui ts et c ha r g es c o rr espo nda nt principalement à des risques et des litiges avec des tiers Sur l’exercice 2009  ce poste s’élève à  373 6  millions d’euros et inclut les éléments suivants  d es c h a r g e s d e r e s t r u c tu r a t i o n à h a u t e u r d e 245 9 millions d’euros Ces coûts concernent Puma (réorganisation et fermetures de magasins) Redcats (plan de relance de La  Redoute en France) Fnac (ad ap ta tio n d es di sp os iti fs en Fra nc e) et Guc ci Group (fermeture de magasins et optimisation des structures)  des dépréciations d’actifs à hauteur de 555 9 millions d’euros portant principalement sur le goodwill de la Redoute pour 425 0  millions d’euros le goodwill du pôle Enfants Famille de Redcats pour 75 0  millions d’euros les actifs de Puma Hellas pour 25 5  millions d’euros et les titres de Sowind Group à hauteur de 28 0 millions d’euros  des produits nets de cessions d’actifs de 486 0 millions d’euros concernant essentiellement la réévaluation de la participation résiduelle dans Cfao en date de perte de contrôle pour 499 3 millions d’euros  d es a u tres p ro d ui ts et c h a rge s c or res p o nd a nt principalement à des litiges ou contentieux avec des tiers Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR207ÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 10 CHARGES FINANCIÈRES NETTESLes charges fi nancières nettes s’analysent de la façon suivante  (en millions d’euros)2010 2009Coût de l’endettement financier net (231 1) (228 5)Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie 7 5 8 7Charges financières au coût amorti (235 6) (227 6)Charges financières sur passifs financiers à la juste valeur par résultat (25 9) (25 9)Gains et pertes sur dettes emprunts couverts en juste valeur 12 2 (5 3)Gains et pertes sur dérivés de couverture de juste valeur 10 7 21 6Autres produits et charges financiers (23 1) (135 0)Gains nets sur actifs financiers disponibles à la vente (0 2) 1 4Gains et pertes sur passifs financiers à la juste valeur par résultat 42 6 (49 4)Gains et pertes de change(1 5) 0 1Part inefficace des couvertures de flux de trésorerie (22 8) (33 3)Gains et pertes sur dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture (change et taux) (11 5) (45 0)Effet de l’actualisation des actifs et passifs (17 8) 2 7Autres charges financières(11 9) (11 5)TOTAL(254 2) (363 5)NOTE 11 IMPÔT11 1 Analyse de la charge d’impôt des activités poursuivies11 1 1 Charge d’impôt(en millions d’euros)2010 2009Résultat avant impôt1 083 2 502 5Capacité d’autofinancement liée à l’impôt (363 3) (178 8)Autres impôts exigibles sans contrepartie dans les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles(3 9) 81 5Charge d’impôt exigible(367 2) (97 3)Produit (Charge) d’impôt différé63 2 (75 2)Charge totale d’impôt(304 0) (172 5)Taux d’impôt effectif28 06 % 34 33 %En France la loi de fi nances pour 2010 a introduit une nouvelle taxe  la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) Par cohérence avec le traitement de taxes analogues au sein du Groupe la CVAE a été qualifi ée par le Groupe d’impôt sur le résultat au regard de la norme IAS 12 En conséquence elle est comptabilisée en « impôt sur le résultat » Comptes consolidés au 31 décembre 2010 208DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS411 1 2 Rationalisation du taux d’impôt(en % du résultat avant impôt)2010Taux d’impôt applicable en France34 43 %Effet de l’imposition des filiales étrangères  6 92 %Taux d’impôt théorique27 51 %Effet des éléments taxés à taux réduits  0 52 %Effet des différences permanentes  2 81 %Effet des différences temporelles non comptabilisées 0 24 %Effet des reports fiscaux déficitaires non comptabilisés 0 68 %Effet des variations de taux d’impôt  0 28 %Autres3 24 %Taux effectif d’imposition28 06 %Le taux d’impôt applicable en France est le taux de base de 33 33 % augmenté de la contribution sociale de 3 3 % soit 34 43 % 11 1 3 Taux d’impôt courantHors éléments non courants le taux d’impôt du Groupe est le suivant  (en millions d’euros)2010 2009Résultat avant impôt1 083 2 502 5Éléments non courants(193 9) (373 6)Résultat courant avant impôt 1 277 1 876 1Charge totale d’impôt(304 0) (172 5)Impôt sur éléments non courants8 9 55 1Charge d’impôt courant(312 9) (227 6)Taux d’impôt courant24 50 % 25 98 %11 2 Évolution des postes de bilan11 2 1 Impôt exigible(en millions d’euros)2009 RésultatDécaissements liés aux activités opérationnellesDécaissements liés aux activités d’investissementActifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cessionAutres variations de périmètreAutres éléments du résultat global 2010Créances d’impôts exigibles 77 6124 4Dettes d’impôts exigibles (211 8)(386 8)Impôt exigible (134 2) (363 3) 250 6 7 9 7 6 (10 0) (21 0) (262 4)Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR209ÉLÉMENTS FINANCIERS411 2 2 Impôt différé(en millions d’euros)2009 RésultatActifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cessionAutres variations de périmètreAutres éléments du résultat global 2010Actifs d’impôts différés 551 1560 0Passifs d’impôts différés (2 860 0) (2 850 8)Impôt différé (2 308 9) 63 2 (16 0) 0 0 (29 1) (2 290 8)(en millions d’euros)2009 RésultatActifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cessionAutres variations de périmètreAutres éléments du résultat global 2010Immobilisations incorporelles (2 627 5) (12 8) (2 7) (32 2) (2 675 2)Immobilisations corporelles 20 3 11 6 15 2 (12 6) 34 5Autres actifs non courants (9 4) (1 9) 4 3 0 2 (6 8)Autres actifs courants 131 4 32 4 (5 6) 20 0 178 2Capitaux propres (16 5) (8 2) 8 0 (0 5) (17 2)Emprunts et dettes financières 8 7 (14 5) (0 1) (5 9)Provisions pour retraites et autres avantages similaires 26 2 12 3 (8 5) (3 6) 26 4Provisions 40 9 20 4 (3 5) 3 3 61 1Autres passifs courants 59 5 18 7 (22 7) (9 9) 45 6Pertes fiscales et crédits d’impôts reconnus 57 5 5 2 (0 4) 6 2 68 5Actifs (Passifs) d’impôts différés nets (2 308 9) 63 2 (16 0) 0 0 (29 1) (2 290 8)Actifs d’impôts différés 551 1560 0Passifs d’impôts différés (2 860 0) (2 850 8)Impôt différé (2 308 9) 63 2 (16 0) 0 0 (29 1) (2 290 8)Comptes consolidés au 31 décembre 2010 210DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS411 3 Impôt différé non reconnuLe montant des pertes fi scales et crédits d’impôt pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé est de 1 954 7 millions d’euros au 31 décembre 2010 (1 844 8 millions d’euros au 31 décembre 2009) L’évolution et l’échéancier de ces pertes fi scales et crédits d’impôts non utilisés s’analysent comme suit  (en millions d’euros)Au 1er janvier 20091 205 5Déficits créés au cours de l’exercice732 8Déficits imputés et prescrits sur l’exercice(60 7)Variations de périmètre et de change(32 8)Au 31 décembre 20091 844 8Déficits créés au cours de l’exercice364 2Déficits imputés et prescrits sur l’exercice(64 9)Variations de périmètre et de change(189 4)Au 31 décembre 20101 954 7Déficits reportables avec une échéance519 4À moins de cinq ans218 6À plus de cinq ans300 8Déficits indéfiniment reportables1 435 3TOTAL1 954 7Le montant des différences temporelles déductibles pour lesq uelles aucun a ctif d’imp ôt différé n’a été comptabilisé au 31 décembre 2010 est de   0 2  million d’euros (  15 5 millions d’euros au 31 décembre 2009) Il n’existe pas d’impôts différés non reconnus au titre des différences temporelles liées à des participations dans les fi liales entreprises associées et co entreprises au 31 décembre 2010 NOTE 12 ACTIFS DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE ACTIVITÉS ARRÊTÉES CÉDÉES OU EN COURS DE CESSIONLe 9 décembre 2010 PPR a cédé le contrôle de sa fi liale Conforama le Groupe a traité ces actifs comme des « activités arrêtées cédées ou en cours de cession » à compter de cette date (Note 3 1 1) Sur l’ensemble des périodes présentées les activités arrêtées cédées ou en cours de cession regroupent les activités de Conforama de Fnac éveil  & jeux de Cfao de Bédat d’YSL Beauté de la marque Empire Stores de Redcats UK des marques du pôle Missy de Redcats USA de Surcouf de Fnac Service ainsi que les résultats de cession de Conforama Fnac éveil & jeux Cfao Surcouf YSL Beauté En application de la norme IFRS  5 le Groupe a cessé d’amortir ces groupes d’actifs et tous les actifs qui le composent à compter de la date de leur classement en « activités arrêtées cédées ou en cours de cession » Sur l’ensemble des périodes publiées le résultat net de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat « Activités abandonnées  » et fait l’objet d’un retraitement dans le tableau des flux de trésorerie Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession » sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe sans retraitement des périodes antérieures Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR211ÉLÉMENTS FINANCIERS4Impact sur les états financiersLe compte de résultat et le tableau des fl ux de trésorerie des activités arrêtées cédées ou en cours de cession se présentent de la façon suivante  (en millions d’euros)2010 2009Produits des activités ordinaires 2 836 9 5 492 0Coût des ventes(1 800 9) (3 809 1)Marge brute1 036 0 1 682 9Charges de personnel(470 6) (684 9)Autres produits et charges opérationnels courants (453 1) (687 9)Résultat opérationnel courant 112 3 310 1Autres produits et charges opérationnels non courants (2 1) (224 2)Résultat opérationnel110 2 85 9Charges financières (nettes)(19 9) (44 4)Résultat avant impôt90 3 41 5Impôt sur le résultat(26 1) (64 6)Quote part de résultat des sociétés mises en équivalence 0 2 1 9Résultat net sur cession des activités abandonnées 135 9 685 8Résultat net200 3 664 6dont part du Groupe200 3 637 1dont part des intérêts non contrôlés27 5(en millions d’euros)2010 2009Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 45 3 95 0Flux nets de trésorerie liés aux activités d’investissement (60 2) (85 0)Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (18 4) (56 3)Incidence des variations des cours de change4 2Flux nets de trésorerie(33 3) (42 1)Trésorerie d’ouverture ou flux nets et variation des flux intragroupes (53 5) 37 8Flux nets liés aux activités abandonnées (1)(86 8) (4 3)(1) Ligne présentée dans le tableau des flux de trésorerie du Groupe Les activités cédées ou en cours de cession ont un impact sur le bilan consolidé du Groupe pour les montants suivants  (en millions d’euros)2010 2009Actifs détenus en vue de la vente74 9Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 50 7Les actifs classés comme détenus en vue de la vente concernent Fnac éveil & jeux au 31 décembre 2009 Comptes consolidés au 31 décembre 2010 212DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 13 RÉSULTATS PAR ACTIONLes résultats nets par action sont calculés sur la base du nombre moyen pondéré d’actions en circulation sous déduction du nombre moyen pondéré d’actions détenues par des sociétés consolidées Les résultats nets par action dilués prennent en compte le nombre moyen pondéré d’actions défi ni ci avant pour le calcul du résultat net par action majoré du nombre moyen pondéré d’actions ordinaires potentiellement dilutives Les actions potentiellement dilutives correspondent aux actions accordées au personnel dans le cadre de transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres (Note 7) Le résultat net est corrig é d es cha rges théoriques d’intérêts nettes d’impôts relatives aux instruments convertibles et échangeables 13 1 Résultats par actionRésultat par action au 31 décembre 2010(en millions d’euros)Ensemble consolidéActivités poursuiviesActivités abandonnéesRésultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 964 5 764 2 200 3Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises 126 669 005 126 669 005 126 669 005Nombre moyen pondéré d’actions autodétenues (59 724) (59 724) (59 724)Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 609 281 126 609 281 126 609 281Résultat de base par action (en euros)7 62 6 04 1 58Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 964 5 764 2 200 3Instruments convertibles et échangeablesRésultat net part du Groupe dilué 964 5 764 2 200 3Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 609 281 126 609 281 126 609 281Actions ordinaires potentielles dilutives 123 869 123 869 123 869Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées 126 733 150 126 733 150 126 733 150Résultat dilué par action (en euros)7 61 6 03 1 58Résultat par action au 31 décembre 2009(en millions d’euros)Ensemble consolidéActivités poursuiviesActivités abandonnéesRésultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 950 9 313 8 637 1Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises 126 559 397 126 559 397 126 559 397Nombre moyen pondéré d’actions autodétenues (97 882) (97 882) (97 882)Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 461 515 126 461 515 126 461 515Résultat de base par action (en euros)7 52 2 48 5 04Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 950 9 313 8 637 1Instruments convertibles et échangeablesRésultat net part du Groupe dilué 950 9 313 8 637 1Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 461 515 126 461 515 126 461 515Actions ordinaires potentielles dilutivesNombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées 126 461 515 126 461 515 126 461 515Résultat dilué par action (en euros)7 52 2 48 5 04Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR213ÉLÉMENTS FINANCIERS413 2 Résultats par action des activités poursuivies hors éléments non courantsLes éléments non courants concernent le poste « Autres produits et charges opérationnels non courants » du compte de résultat pour son montant net d’impôt et d’intérêts non contrôlés (en millions d’euros)2010 2009Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 764 2 313 8Autres produits et charges opérationnels non courants (193 9) (373 6)Impôt sur autres produits et charges opérationnels non courants 8 9 55 1Résultat intérêts non contrôlés sur autres produits et charges opérationnels non courants 17 3 34 3Résultat net hors éléments non courants 931 9 598 0Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises 126 669 005 126 559 397Nombre moyen pondéré d’actions autodétenues (59 724) (97 882)Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 609 281 126 461 515Résultat hors éléments non courants de base par action (en euros)7 36 4 73Résultat net hors éléments non courants 931 9 598 0Instruments convertibles et échangeablesRésultat net part du Groupe dilué 931 9 598 0Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 126 609 281 126 461 515Actions ordinaires potentielles dilutives 123 869Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées 126 733 150 126 461 515Résultat dilué par action (en euros)7 35 4 73NOTE 14 AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBALLes autres éléments du résultat global sont principalement composés  des profi ts et des pertes résultant de la conversion des états fi nanciers d’une activité à l’étranger  de la partie efficace des profits et des pertes sur instruments de couverture dans une couverture de fl ux de trésorerie  des profi ts et des pertes relatifs à la réévaluation des actifs fi nanciers disponibles à la vente et des autres instruments fi nanciers  des éléments relatifs à l’évaluation des obligations au titre des avantages du personnel  excédents des actifs des régimes de retraite non reconnus et écarts actuariels constatés sur les régimes à prestations défi nies Comptes consolidés au 31 décembre 2010 214DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Le montant de ces éléments avant et après effets d’impôt liés ainsi que les ajustements de reclassement en résultat sont les suivants  (en millions d’euros)Brut Impôt NetÉcart de conversion (8 4) (8 4)Couvertures des flux de trésorerie 15 8 20 1 35 9 variation de juste valeur (6 3) recyclage en résultat 22 1Actifs disponibles à la vente 0 2 (0 1) 0 1 variation de juste valeur 0 2 recyclage en résultatExcédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (0 9) (0 9)Écarts actuariels (25 1) 4 6 (20 5)Quote part des autres éléments de résultat global des entreprises associéesAutres éléments du résultat global au 31 décembre 2009 (18 4) 24 6 6 2(en millions d’euros)Brut Impôt NetÉcart de conversion 232 0 232 0Couvertures des flux de trésorerie (38 1) (0 9) (39 0) variation de juste valeur (112 9) recyclage en résultat 74 8Actifs disponibles à la vente 1 2 (0 4) 0 8 variation de juste valeur 1 2 recyclage en résultatExcédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (3 7) (3 7)Écarts actuariels 1 2 0 5 1 7Quote part des autres éléments de résultat global des entreprises associées7 1 7 1Autres éléments du résultat global au 31 décembre 2010 199 7 (0 8) 198 9Un montant négatif sur la ligne « Recyclage en résultat » signifi e qu’un produit est enregistré dans le compte de résultat Le mo nta nt des rééval uatio ns d es instrumen ts d e couverture des fl ux de trésorerie transféré en résultat est comptabilisé dans la marge brute Le mo ntant d es réévalua tio ns d es ac tifs fina nciers di s p o n i b l e s à l a v en t e t ra n s fé r é e n r és u l t a t e s t comptabilisé dans le résultat fi nancier Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR215ÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 15 GOODWILL(en millions d’euros)Brut Pertes de valeur NetGoodwill au 1er janvier 2009 6 659 8 (506 2) 6 153 6Acquisitions147 8 147 8Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (171 3) (171 3)Comptabilisation d’une perte de valeur (624 0) (624 0)Options de ventes accordées aux actionnaires minoritaires 46 4 46 4Différences de change (16 6) 7 4 (9 2)Autres variations (1 7) 1 7Goodwill au 31 décembre 2009 6 664 4 (1 121 1) 5 543 3Acquisitions3 2 3 2Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (1 429 7) 369 5 (1 060 2)Comptabilisation d’une perte de valeur (Note 18) (46 0) (46 0)Options de ventes accordées aux actionnaires minoritaires 33 6 33 6Différences de change 84 6 (18 7) 65 9Autres variations 0 1 (0 1)Goodwill au 31 décembre 2010 5 356 2 (816 4) 4 539 8Tous les goodwill comptabilisés au cours de l’exercice 2010 ont été alloués à des unités génératrices de trésorerie à la clôture de l’exercice La décomposition par enseigne de la valeur nette des goodwill est la suivante  (en millions d’euros)2010 2009Fnac404 1 431 4Redcats684 2 639 0Conforama1 060 2Puma1 353 4 1 341 4Luxe2 098 1 2 071 3TOTAL4 539 8 5 543 3Comptes consolidés au 31 décembre 2010 216DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 16 MARQUES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES(en millions d’euros)MarquesAutres immobilisations incorporelles TotalValeur brute au 31 décembre 2008 9 805 3 913 2 10 718 5Variation de périmètre0 7 0 7Acquisitions69 7 69 7Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (5 4) (36 7) (42 1)Autres cessions(20 4) (20 4)Différences de change (2 7) (0 7) (3 4)Autres variations1 6 1 6Valeur brute au 31 décembre 2009 9 797 2 927 4 10 724 6Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2008 (29 3) (516 5) (545 8)Variation de périmètre(0 5) (0 5)Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 0 2 13 1 13 3Autres cessions19 0 19 0Amortissements(92 7) (92 7)Comptabilisation d’une perte de valeur (2 6) (2 6)Différences de change0 4 0 4Autres variations7 0 7 0Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2009 (31 7) (570 2) (601 9)Valeur nette au 31 décembre 2008 9 776 0 396 7 10 172 7Variation de périmètre0 2 0 2Acquisitions69 7 69 7Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (5 2) (23 6) (28 8)Autres cessions(1 4) (1 4)Amortissements(92 7) (92 7)Comptabilisation d’une perte de valeur (2 6) (2 6)Différences de change (2 7) (0 3) (3 0)Autres variations8 6 8 6Valeur nette au 31 décembre 2009 9 765 5 357 2 10 122 7Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR217ÉLÉMENTS FINANCIERS4(en millions d’euros)MarquesAutres immobilisations incorporelles TotalValeur brute au 31 décembre 2009 9 797 2 927 4 10 724 6Variation de périmètre 106 8 1 7 108 5Acquisitions73 8 73 8Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (57 0) (57 0)Autres cessions(31 6) (31 6)Différences de change 6 0 24 0 30 0Autres variations5 5 5 5Valeur brute au 31 décembre 2010 9 910 0 943 8 10 853 8Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2009 (31 7) (570 2) (601 9)Variation de périmètreActifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 35 2 35 2Autres cessions26 6 26 6Amortissements (2 0) (75 4) (77 4)Comptabilisation d’une perte de valeur (Note 18) (21 0) (21 0)Différences de change 0 2 (13 4) (13 2)Autres variations 0 1 (1 8) (1 7)Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2010 (54 4) (599 0) (653 4)Valeur nette au 31 décembre 2009 9 765 5 357 2 10 122 7Variation de périmètre 106 8 1 7 108 5Acquisitions73 8 73 8Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (21 8) (21 8)Autres cessions(5 0) (5 0)Amortissements (2 0) (75 4) (77 4)Comptabilisation d’une perte de valeur (Note 18) (21 0) (21 0)Différences de change 6 2 10 6 16 8Autres variations 0 1 3 7 3 8Valeur nette au 31 décembre 2010 9 855 6 344 8 10 200 4La décomposition par enseigne de la valeur nette des marques est la suivante  (en millions d’euros)2010 2009Redcats62 5 77 3Puma3 606 8 3 500 0Luxe6 186 3 6 188 2TOTAL9 855 6 9 765 5Comptes consolidés au 31 décembre 2010 218DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 17 IMMOBILISATIONS CORPORELLES(en millions d’euros)Terrains et constructionsMatériels et installationsAutres immobilisations corporelles TotalValeur brute au 31 décembre 2008 1 487 8 2 946 6 446 9 4 881 3Variation de périmètre 5 1 1 0 6 1Acquisitions 5 6 161 4 73 2 240 2Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (135 5) (259 5) (101 8) (496 8)Cessions (33 7) (100 6) (16 7) (151 0)Différences de change 0 3 (7 2) 2 9 (4 0)Autres variations 65 6 36 7 (96 7) 5 6Valeur brute au 31 décembre 2009 1 390 1 2 782 5 308 8 4 481 4Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2008 (612 2) (1 803 1) (212 6) (2 627 9)Variation de périmètre (2 4) (0 5) (2 9)Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 48 8 148 6 36 3 233 7Cessions 14 6 59 5 15 8 89 9Amortissements (55 7) (229 7) (29 2) (314 6)Comptabilisation d’une perte de valeurDifférences de change 0 7 5 0 (3 2) 2 5Autres variations (0 6) (2 1) 2 1 (0 6)Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2009 (604 4) (1 824 2) (191 3) (2 619 9)Valeur nette au 31 décembre 2008 875 6 1 143 5 234 3 2 253 4Variation de périmètre 2 7 0 5 3 2Acquisitions 5 6 161 4 73 2 240 2Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (86 7) (110 9) (65 5) (263 1)Cessions (19 1) (41 1) (0 9) (61 1)Amortissements (55 7) (229 7) (29 2) (314 6)Comptabilisation d’une perte de valeurDifférences de change 1 0 (2 2) (0 3) (1 5)Autres variations 65 0 34 6 (94 6) 5 0Valeur nette au 31 décembre 2009 785 7 958 3 117 5 1 861 5dont biens détenus 643 3 958 3 109 91 711 5dont biens en contrats de location financement 142 4 7 6150 0Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR219ÉLÉMENTS FINANCIERS4(en millions d’euros)Terrains et constructionsMatériels et installationsAutres immobilisations corporelles TotalValeur brute au 31 décembre 2009 1 390 1 2 782 5 308 8 4 481 4Variation de périmètre (3 3) (0 7) (0 2) (4 2)Acquisitions 63 0 171 3 66 9 301 2Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (614 0) (574 9) (65 9) (1 254 8)Cessions (30 6) (100 7) (17 4) (148 7)Différences de change 38 3 97 1 11 5 146 9Autres variations 11 6 28 5 (37 7) 2 4Valeur brute au 31 décembre 2010 855 1 2 403 1 266 0 3 524 2Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2009 (604 4) (1 824 2) (191 3) (2 619 9)Variation de périmètre 3 2 2 6 0 2 6 0Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 332 0 356 2 50 3 738 5Cessions 7 4 94 4 19 0 120 8Amortissements (31 1) (213 7) (22 3) (267 1)Comptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Différences de change (15 1) (57 6) (6 7) (79 4)Autres variations (0 2) 2 0 (1 3) 0 5Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2010 (308 2) (1 640 3) (152 1) (2 100 6)Valeur nette au 31 décembre 2009 785 7 958 3 117 5 1 861 5Variation de périmètre (0 1) 1 9 1 8Acquisitions 63 0 171 3 66 9 301 2Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (282 0) (218 7) (15 6) (516 3)Cessions (23 2) (6 3) 1 6 (27 9)Amortissements (31 1) (213 7) (22 3) (267 1)Comptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Différences de change 23 2 39 5 4 8 67 5Autres variations 11 4 30 5 (39 0) 2 9Valeur nette au 31 décembre 2010 546 9 762 8 113 9 1 423 6dont biens détenus 491 1 762 8 107 21 361 1dont biens en contrats de location financement 55 8 6 762 5Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sur les postes « Coût des ventes » et «  Autres produits et charges opérationnels courants » du compte de résultat Comptes consolidés au 31 décembre 2010 220DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 18 TESTS DE DÉPRÉCIATION DES ACTIFS NON FINANCIERSLes principes de dépréciation des actifs non fi nanciers sont détaillés dans la Note 2 10 Les principales valeurs des goodwill marques et autres immobilisations incorporelles sont décomposées par branche dans les Notes 15 et 16 18 1 Hypothèses retenues pour les tests de dépréciationLes taux de croissance perpétuelle et d’actualisation avant impôt appliqués aux fl ux de trésorerie attendus dans le cadre des hypothèses économiques et des conditions d’exploitation prévisionnelles retenues par le Groupe sont les suivants  Actualisation Croissance perpétuelle2010 2009 2010 2009Activité Luxe 9 0 %   10 9 % 9 0 %   10 9 % 3 5 % 3 5 %Activité Grand Public 10 1 %   15 9 % 9 0 %   14 3 % 0 5 %   4 0 % 0 5 %   4 0 %18 2 Tests de dépréciation des principales valeursPour l’UGT Gucc i dont le goo dwill représ ente une partie signifi cative des goodwill du pôle Luxe la valeur reco uvr able d e l’UGT a été déter minée s ur la ba se de sa valeur d’utilité La valeur d’utilité est déterminée par rapport aux projections de fl ux de trésorerie futurs attendus en tenant compte de la valeur temps et des risques spécifi ques liés à l’UGT Les projections de fl ux de trésorerie futurs attendus ont été établies au cours du second semestre sur la base des budgets et des plans à moyen terme sur un horizon de 4 ans Pour le calcul de la valeur d’utilité une valeur terminale égale à la capitalisation à l’infi ni d’un fl ux annuel normatif est ajoutée à la valeur des fl ux futurs attendus Le ta u x d e c ro i s sa n c e ut il is é p o ur ext ra p ol er l es projections de fl ux de trésorerie à l’infi ni est de 3 5 % Le ta u x d ’a c tu ali sa t io n av a n t i m pôt a p pl iq u é a ux projections de fl ux de trésorerie est de 9 3 % Pour la marque Gucci qui représente la valeur la plus signifi cative au sein du pôle Luxe la valeur basée sur les revenu s fut ur s d es red eva nces perçu es da ns l’hypothèse où la marque serait exploitée sous forme de licence par un tiers a été calculée en prenant un taux de redevance de 15 0 % un taux de croissance à l’infi ni de 3 5 % et un taux d’actualisation avant impôt de 9 8 % Pour l’UGT Puma à laquelle est rattaché le goodwill de Puma la valeur recouvrable de l’UGT a été déterminée sur la base de sa valeur d’utilité La valeur d’utilité est déter minée par rapp ort aux pr ojections de flux d e tr és orer ie f utur s a ttendus en tenant compte de la valeur temps et des risques spécifi ques liés à l’UGT Les projections de fl ux de trésorerie futurs attendus ont été établies au cours du second semestre sur la base des budgets et des plans à moyen terme sur un horizon de 4  ans Pour le calcul de la valeur d’utilité une valeur terminale égale à la capitalisation à l’infi ni d’un fl ux annuel normatif est ajoutée à la valeur des fl ux futurs attendus Le ta u x d e c r o i s sa n c e ut il is é p o ur ext ra p ol er l es projections de fl ux de trésorerie à l’infi ni est de 2 5 % Le ta u x d ’ a c tu a li sa t io n av a n t i mpô t a p pl iqu é a ux projections de fl ux de trésorerie est de 10 4 % Pour la marque Puma la valeur basée sur les revenus futurs des redevances perçues dans l’hypothèse où la marque serait exploitée sous forme de licence par un tiers a été calculée en prenant un taux de redevance de 8 0 % un taux de croissance à l’infi ni de 2 5 % et un taux d’actualisation avant impôt de 10 1 % Les analyses de sensibilité n’ont pas mis en évidence de scénario probable qui conduirait à une valeur recouvrable inférieure à la valeur comptable 18 3 Pertes de valeur comptabilisées au cours de l’exerciceLes tests de dépréciation d’actifs réalisés en 2010 ont conduit le Groupe à comptabiliser  une perte de valeur irréversible du goodwill de l’UGT Fnac Italie à hauteur de 28 0  millions d’euros Cette perte résulte de la différence entre le montant de l’actif de l’UGT et sa valeur recouvrable La valeur d’utilité a été calculée sur la base d’un taux d’actualisation avant impôt de 15 9  % et d’un taux de croissance à l’infi ni de 0 5 %  Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR221ÉLÉMENTS FINANCIERS4 une perte de valeur irréversible du goodwill de l’UGT Sergio Rossi à hauteur de 18 0 millions d’euros Cette perte résulte de la différence entre le montant de l’actif de l’UGT et sa valeur recouvrable La valeur d’utilité a été calculée sur la base d’un taux d’actualisation avant impôt de 9 8  % et d’un taux de croissance à l’infi ni de 3 5 %  une perte de valeur irréversible de la marque Avenue chez Redcats à hauteur de 21 0  millions d’euros La valeur de la marque basée sur les revenus futurs des redevances perçues dans l’hypothèse où la marque serait exploitée sous forme de licence par un tiers a été calculée en prenant un taux de redevance de 1 25 % un taux d’actualisation avant impôt de 13 4 % et un taux de croissance à l’infi ni de 1 0 % L’ensemble de ces charges est comptabilisé au compte de résultat sur la ligne «  Autres produits et char ges opérationnels non courants » Les tests de dépréciation réalisés n’ont pas fait apparaître sur l’exercice 2010 de pertes de valeur sur les actifs incorporels corporels et goodwill rattachés aux UGT autres que celles décrites précédemment NOTE 19 PARTICIPATIONS DANS LES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE(en millions d’euros)2010 2009Participations dans les sociétés mises en équivalence 747 7 705 6Au 31 décembre 2010 les participations dans les sociétés mis es en éq uiva lence in cluent es senti ellem ent les participations dans Cfao Wilderness et Sowind Group PPR a cédé le contrôle de sa fi liale Cfao par introduction en bour se sur Euronext Paris le 3  décembre 2009 Le  Groupe détient 42 0  % du capital et des droits de vote de Cfao au 31  décembre 2010 ce qui lui confère une infl uence notable La participation résiduelle est mise en équivalence dans les comptes consolidés du Groupe PPR s’é tait engagé enver s les banques garantes de l’opération à ne pas offrir céder ou transférer de toute autre manière des actions de Cfao jusqu’au 7 juin 2010 Le résultat de Cfao pour l’exercice 2010 n’étant pas connu de PPR en date d’arrêté des comptes la quote part de résultat du Groupe de 35 1 millions d’euros est estimée à partir du dernier résultat semestriel disponible de Cfao (so it sur la base des rés ultats de Cfao du premier semestre 2010 pour les comptes consolidés au 31 décembre 2010) Les principaux agrégats fi nanciers du groupe Cfao sont les suivants  (en millions d’euros)30 06 2010(6 mois)31 12 2009(12 mois)Total actifs1 869 6 1 714 1Total capitaux propres579 5 570 9Chiffre d’affaires1 299 9 2 582 0Résultat net de l’ensemble consolidé 60 3 121 2Résultat net part du Groupe41 8 90 3L e s é t a t s f i n a n c i e r s c o n s o l i d é s d e C f a o s o n t disponibles sur le site de Cfao à l’adresse suivante  http www cfaogroup com Les c o m pt es a n nu els 2 0 1 0 s ero n t di s p o ni bl es l e 28 février 2011 La v al eu r de m a rc hé d e la pa rtic ip a tio n s ’élèv e à 841 4 millions d’euros sur la base d’un cours de bourse de l’action Cfao de 32 57 euros au 31 décembre 2010 Comptes consolidés au 31 décembre 2010 222DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 20 ACTIFS FINANCIERS NON COURANTSLes actifs fi nanciers non courants sont composés des éléments suivants  (en millions d’euros)2010 2009Titres de participation36 2 37 1Instruments financiers dérivés (Note 29) 12 4 55 4Actifs financiers disponibles à la vente 5 5 2 3Créances et prêts rattachés à des participations 67 1 59 5Dépôts et cautionnements107 4 109 2Autres42 8 38 3TOTAL271 4 301 8NOTE 21 STOCKS(en millions d’euros)2010 2009Stocks commerciaux2 406 6 2 588 3Stocks industriels292 7 227 5Valeur brute2 699 3 2 815 8Dépréciation(472 3) (468 3)Valeur nette2 227 0 2 347 5Évolution de la dépréciation2010Au 1er janvier(468 3)(Dotations) reprises(16 8)Variation de périmètre3 0Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 31 4Différences de change(21 6)Au 31 décembre(472 3)La valeur comptable des stocks donnés en nantissement de passifs s’élève à 78 3 millions d’euros au 31 décembre 2010 (63 9 millions d’euros au 31 décembre 2009) Comptes consolidés au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR223ÉLÉMENTS FINANCIERS4NOTE 22 CRÉANCES CLIENTS(en millions d’euros)2010 2009Créances clients1 059 9 997 4Dépréciation des créances clients (105 2) (106 0)Valeur nette954 7 891 4Évolution de la dépréciation2010Au 1er janvier(106 0)(Dotations) reprises(10 3)Variation de périmètre6 4Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession 8 4Différences de change(3 7)Au 31 décembre(105 2)Les provisions sont calculées en fonction de la probabilité d’encaissement des créances concernées La valeur comptable des créances clients données en nantissement de passifs s’élève à 13 1 millions d’euros au 31 décembre 2010 (3 6 millions d’euros au 31 décembre 2009) L’antériorité des créances clients se décompose comme suit  (en millions d’euros)2010 2009Créances dans les délais797 4 694 1Retard n’excédant pas un mois90 3 109 7Retard compris entre un et six mois 76 0 111 5Retard supérieur à six mois96 2 82 1Provision pour créances douteuses (105 2) (106 0)Valeur nette954 7 891 4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 224DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 23 AUTRES ACTIFS ET PASSIFS COURANTS(en millions d’euros)2009Flux de trésorerie BFRFlux de trésorerie autresActifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cessionVariation de périmètreDifférence de change & autres 2010Stocks 2 347 5 258 3 (480 8) 9 7 92 3 2 227 0Créances clients 891 4 116 4 (85 0) (1 9) 33 8 954 7Autres actifs et passifs financiers courants (28 6) (0 3) (4 7) 2 2 26 4 (5 0)Créances et dettes d’impôts exigibles (134 2) (104 8) 7 6 (10 0) (21 0) (262 4)Dettes fournisseurs (2 057 2) (319 6) 474 0 14 5 (40 1) (1 928 4)Autres (1 354 5) 88 8 1 156 9 346 8 (3 6) (122 9) 111 5Autres actifs et passifs courants (335 6) 143 6 1 047 4 264 8 8 7 (31 5) 1 097 4Concours à la clientèle 214 9 7 5 15 8 238 2Les autres actifs et passifs financier s courants sont essentiellement composés des instruments fi nanciers dérivés (Note  29) Au 31 d éc emb re 201 0 le pos te «  Autres  » comprend notamment à hauteur de 1  204 millions d’euros la créance liée à la cession de Conforama qui sera encaissée au cours du premier trimestre 2011 Compte tenu de la nature de ses activités l’exposition du Groupe au risque de défaut de ses débiteurs ne peut avoir une incidence signifi cative sur l’activité la situation fi nancière ou le patrimoine du Groupe NOTE 24 CAPITAUX PROPRESA u 3 1   d écem br e 2 01 0 le c ap it a l s oc ia l s ’élèv e à 507 316 736 euros Il est composé de 126 829 184 actions entièr ement libérées de valeur nominale de 4  euros (126 578 588 actions de valeur nominale de 4 euros au 31 décembre 2009) 24 1 Actions PPR auto détenues et options sur titres PPRAu cours de l’exercice 2010 le Groupe a procédé à la cession nette de 8 286 actions autodétenues selon les modalités suivantes  acquisition de 1 032 186 titres dans le cadre du contrat de liquidité  cession de  962  186 titres dans le cadre du contrat de liquidité  acquisition de 38  287 titres PPR dans le cadre des attributions des plans d’actions gratuites  a c q ui s i t io n d e 3 8   7 1 3 t i tr es PP R a f f ec t és a u x souscriptions des plans d’options d’achat notamment le plan de 2006  cession aux salariés de 28 826 titres dans le cadre du plan d’options d’achat de 2006  attribution de 126 460 titres aux salariés dans le cadre des plans d’actions gratuites dont 81  810  titres dans le cadre du plan de juin 2008 à échéance juin 2010 et 44 650 titres dans le cadre du plan d’octobre 2008 à échéance octobre 2010 Par ailleurs suite à diff érentes levées d’options d e souscription d’actions au cours de l’exercice 2010 le capital a été augmenté de 250  596 actions amenant ainsi le capital social de PPR à 126 829  184  actions au 31 décembre 2010 Au 31 décembre 2010 le Groupe détient 648 105 options d’achats de titres PPR destinées principalement à couvrir des plans d’options d’achat et des plans d’options de souscription Le 2 6  ma i 2 0 04 PPR a c o n fi é u n ma n d a t à un intermédiaire fi nancier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l’Association Franç ais e des Marchés Financiers (AMA FI ) et a pp ro uv ée p ar l ’A uto rité d es mar c hés financier s Doté initialement de 40 0  millions d’euros pour moitié en espèces et pour moitié en titres PPR ce contrat a fait l’objet de dotations complémentaires en espèces de 20 0 millions d’euros le 3 septembre 2004 et de 30 0 millions d’euros le 18 décembre 2007 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR225ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Au 31 décembre 2010 PPR détient 70 000 actions dans le cadre du contrat de liquidité (aucune action n’était détenue dans le cadre de ce contrat au 31 décembre 2009) Hors cadre du contrat de liquidité PPR détient 12  039  actions en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des plans d’actions gratuites ou d’options d’achat (PPR détenait 90 325  actions au 31 décembre 2009) 24 2 Affectation du résultat 2010Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31  décembre 2010 de distribuer un dividende de 3 50  euros par action au titre de cet exercice soit 443 9 millions d’euros au total Le dividende distribué au titre de l’exercice 2009 était de 3 30 euros par action NOTE 25 AVANTAGES DU PERSONNEL ET ASSIMILÉSSelon les lois et usages p ropres à chaque p ays le perso nnel du Groupe bénéficie d’avantages à long t er me o u p o s t ér i eu r s à l’emp l o i en c om p lé me nt de sa rémunér atio n à court terme C es avantages complémentaires prennent la forme soit de régimes à cotisations défi nies soit de régimes à prestations défi nies Dans le cadr e de régimes à c otis ations définies le Groupe n’a pas d’obligation d’effectuer des versements supplémentaires en sus des cotisations déjà versées Les cotisations de ces régimes sont inscrites en charges lorsqu’elles sont encourues Les régimes à prestations défi nies donnent lieu à une évaluation actuarielle par des experts indépendants Ces avantages concernent principalement des indemnités de fi n de carrière et des médailles du travail en France des régimes supplémentaires de rentes de type additif au Royaume Uni des indemnités de rupture légale (TFR) en Italie et des retraites complémentaires obligatoires (LPP) en Suisse Le Groupe n’a pas d’obligation au titre de coûts médicaux 25 1 Évolution au cours de l’exerciceL’évolution de la valeur actuelle de l’obligation au titre des régimes à prestations défi nies est la suivante  (en millions d’euros)2010 2009Valeur actualisée de l’engagement au 1er janvier 400 6 462 8Coûts des services rendus de la période 13 5 15 7Cotisations effectuées par les participants 2 8 3 9Charges d’intérêts financiers15 2 19 7Prestations servies(18 8) (44 0)Coûts des services passés1 3Écarts actuariels0 2 31 1Réductions et règlements(11 0) (24 3)Variation de périmètre(1 5)Actifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (60 6) (72 7)Variation des cours des monnaies étrangères 17 0 8 4Valeur actualisée de l’engagement au 31 décembre 358 7 400 6Au 31 décembre 2010 la valeur actuelle de l’obligation est égale à 358 7 millions d’euros et se décompose comme suit  93 7  millions d’euros liés à des régimes entièrement non fi nancés (108 7 millions d’euros en 2009)  265 0 millions d’euros liés à des régimes entièrement ou partiellement fi nancés (291 9 millions d’euros en 2009) 226DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010La répartition de la valeur actualisée de l’engagement par type de régime et par pays au 31  décembre 2010 est la suivante  (en millions d’euros)2010 2009Indemnités de fin de carrière – France 77 2 100 8Médailles du travail – France1 1 1 9Indemnités de rupture légale (TFR) – Italie 21 4 31 4Régimes supplémentaires – Royaume Uni 127 9 123 7Retraites complémentaires (LPP) – Suisse 50 8 66 6Autres80 3 76 2Valeur actualisée de l’engagement au 31 décembre 358 7 400 6L’évolution de la juste valeur des actifs des régimes à prestations défi nies est la suivante  (en millions d’euros)2010 2009Juste valeur des actifs des régimes à prestations définies au 1er janvier 196 7 204 1Cotisations effectuées par l’employeur 16 1 32 5Cotisations effectuées par les participants 2 8 3 9Rendements attendus des actifs8 5 8 5Prestations servies(18 8) (44 0)Écarts actuariels1 4 6 0Règlements(0 5)Variation de périmètreActifs détenus en vue de la vente activités cédées ou en cours de cession (26 9) (19 9)Variation des cours des monnaies étrangères 9 5 6 1Juste valeur des actifs des régimes à prestations définies au 31 décembre 189 3 196 7Les cotisations dont le Groupe s’attend à ce qu’elles soient versées sur 2011 sont estimées à 9 9  millions d’euros Les fonds des régimes à prestations défi nies fi nancés sont répartis de la façon suivante  les contrats d’assurance représentent 24 5  % de la juste valeur totale des actifs (22 3 % en 2009)  les instruments de capitaux propres 22 9 % (24 7 % en 2009)  les instruments d’emprunt 48 0 % (45 2 % en 2009)  et les divers autres actifs 4 6 % (7 8 % en 2009) Le rapprochement des données du bilan avec l’obligation actuarielle des plans à prestations défi nies s’analyse comme suit  (en millions d’euros)2010 2009 2008 2007 2006Valeur actualisée de l’engagement 358 7 400 6 462 8 563 3 551 7Juste valeur des actifs des régimes à prestations définies (189 3) (196 7) (204 1) (296 0) (281 2)Déficit (Excédent) 169 4 203 9 258 7 267 3 270 5Coûts des services passés non comptabilisés (0 9) (2 1) (7 0) (8 4) (9 8)Montant non comptabilisé à l’actif 4 7 0 9 5 4 8 3Juste valeur de tout droit à remboursement 2 0 1 5 1 5Provisions (actifs nets) comptabilisées au bilan 175 2 204 2 258 6 267 2 260 7dont provisions – activités poursuivies 175 2 204 2 258 4 267 2 260 7dont provisions – activités abandonnées 0 2dont actifs netsAjustements liés à l’expérience liés aux passifs du régime 1 7 % 1 6 % 0 1 % 0 9 % 4 5 %Ajustements liés à l’expérience liés aux actifs du régime 0 7 % 3 1 % 13 1 % 1 0 % 1 7 % DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR227ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 25 2 Charges comptabiliséesLa charge totale de 11 6 millions d’euros comptabilisée au titre des régimes à prestations défi nies se décompose de la façon suivante  (en millions d’euros)2010 2009Coûts des services rendus13 5 15 7Coûts financiers16 0 19 7Rendements attendus des actifs du régime (8 5) (8 5)Écarts actuariels comptabilisés en résultat (0 1)Coûts des services passés pris en résultat 1 7 1 0Réductions et règlements(11 0) (20 6)Charge totale11 6 7 3Dont comptabilisée en charges opérationnelles 2 6 3 0en charges financières nettes 9 0 (2 4)en activités abandonnées6 725 3 Hypothèses actuariellesLes principales hypothèses actuarielles utilisées pour l’estimation des obligations du Groupe sont les suivantes  Total FranceTotal SuisseTotal ItalieTotal Royaume Uni2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009Taux d’actualisation 4 50 % 5 00 % 3 00 % 3 25 % 4 50 % 5 00 % 5 20 % 5 50 %Taux de rendement attendu des actifs 4 75 % 4 75 % 4 25 % 4 66 % 5 63 % 6 47 %Taux de croissance attendu des salaires 2 78 % 2 79 % 2 25 % 2 27 % 3 95 % 3 64 % 0 75 % 0 74 %Conformément à l’option offerte par la norme IAS  19 révisée en décembre 2004 le Groupe comptabilise les gains et pertes actuariels sur ses régimes à prestations d éfini es en a utr es éléments du rés ult at g lo ba l d e l’exercice Sur l’exercice  2010 les gains actuariels comptabilisés s’élèvent à 1 2 million d’euros Le montant cumulé des écarts actuariels comptabilisés en a u t re s é lé men t s d u rés u l t a t g l o b a l de p u is l e 1er  ja nvier   2 00 4 s’ élève à 8 0 6  milli ons d ’euro s a u 31 décembre 2010 Les t au x d e r end ement a tt end u s d es a c ti fs s o nt d ét er mi né s po u r c h a q u e fo nd s s u r l a b a s e d e s performances historiques des perspectives actuelles et à long terme et de la composition des actifs des fonds sous gestion Ces hypothèses sont revues annuellement en fonction de l’évolution de l’allocation des fonds sous gestion et de l’évolution des anticipations à long terme du marché sur chaque classe d’actifs gérés Comptes consolidés au 31 décembre 2010 228DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 26 PROVISIONS(en millions d’euros)2009 DotationReprise utiliséeReprise non utiliséeDifférence de change Autres 2010Provisions pour restructurations 29 1 (12 3) 0 9 (2 1) 15 6Provisions pour litiges et contentieux 67 3 8 3 (9 5) (2 1) 0 5 (3 1) 61 4Autres provisions 7 1 112 0 (1 5) (4 2) 113 4Provisions non courantes 103 5 120 3 (23 3) (2 1) 1 4 (9 4) 190 4Provisions pour restructurations 145 8 38 8 (83 0) (11 9) 2 7 (11 3) 81 1Provisions pour litiges et contentieux 86 2 2 4 (4 6) (1 4) 0 1 (27 1) 55 6Autres provisions 20 0 1 7 (2 5) 7 5 26 7Provisions courantes 252 0 42 9 (87 6) (15 8) 2 8 (30 9) 163 4TOTAL 355 5 163 2 (110 9) (17 9) 4 2 (40 3) 353 8Impact résultat (163 2) 17 9 (145 3) sur le résultat opérationnel courant (11 1) 5 3 (5 8) sur les autres produits et charges opérationnels non courants (69 9) 12 6 (57 3) sur le résultat financier (0 2) (0 2) sur l’impôt sur le résultat des activités abandonnées (82 0) (82 0)Les provisions pour litiges et contentieux correspondent notamment à des litiges avec des tiers et à des contentieux avec les administrations fi scales dans les différents pays Les autres provisions couvrent notamment les risques liés aux garanties de passifs NOTE 27 TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE27 1 Analyse par catégorie de trésorerieCe poste s’analyse de la façon suivante  (en millions d’euros)2010 2009Trésorerie1 173 1 807 9Équivalents de trésorerie225 1 136 6TOTAL1 398 2 944 5Au 31  décembre 2010 les équivalents de trésorerie comprennent des OPCVM des certifi cats de dépôts et des dépôts à terme de moins de trois mois Le compte courant de trésorerie résiduel de Conforama envers PPR est inclus dans le poste Trésorerie au 31 décembre 2010 Les éléments comptabilisés par le Groupe en tant que «  Trésorerie et équivalents de trésorerie  » répondent strictement aux critères repris dans la position de l’AMF publiée en mars 2008 En particulier les placements sont revus régulièrement confor mément aux procédures du Groupe et dans le strict respect des critères de qualifi cation défi nis par la norme IAS 7 Au 31 décembre 2010 ces analyses n’ont pas conduit à des changements de classifi cation comptable préalablement retenue DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR229ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 27 2 Analyse par devise(en millions d’euros)2010 % 2009 %Euro 792 5 56 7 % 418 5 44 3 %Dollar américain 141 0 10 1 % 138 8 14 7 %Yen 71 6 5 1 % 63 7 6 7 %Livre sterling 63 6 4 5 % 64 2 6 8 %Franc suisse 44 3 3 2 % 53 2 5 6 %Dollar Hong Kong 41 1 2 9 % 40 1 4 3 %Autres devises 244 1 17 5 % 166 0 17 6 %TOTAL 1 398 2 944 5NOTE 28 DETTES FINANCIÈRES28 1 Analyse de la dette par échéance de remboursement(en millions d’euros)2010 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Au delàEmprunts et dettes financières à long terme 3 341 1 330 8 861 2 1 117 0 505 7 526 4Emprunts obligataires 2 789 8 196 2 796 0 951 7 497 5 348 4Lignes de crédit confirméesAutres emprunts auprès des établissements de crédit 293 9 50 9 55 8 161 2 4 3 21 7Dettes sur contrats de location financement 64 1 4 6 4 4 4 1 3 9 47 1Participation des salariés 2 2 1 1 1 1Autres dettes financières 191 1 78 0 3 9 109 2Emprunts et dettes financières à court terme 2 115 8 2 115 8Emprunts obligataires 803 9 803 9Lignes de crédit confirmées 8 0 8 0Utilisation des lignes de crédit non confirmées 464 7 464 7Autres emprunts auprès des établissements de crédit 259 6 259 6Dettes sur contrats de location financement 5 0 5 0Participation des salariés 0 9 0 9Découverts bancaires 173 3 173 3Billets de trésorerie 198 9 198 9Autres dettes financières 201 5 201 5TOTAL 5 456 9 2 115 8 330 8 861 2 1 117 0 505 7 526 4% 38 8 % 6 0 % 15 8 % 20 5 % 9 3 % 9 6 % 230DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010(en millions d’euros)2009 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Au delàEmprunts et dettes financières à long terme 4 357 8 1 146 7 643 1 946 2 1 122 8 499 0Emprunts obligataires 3 147 8 817 9 219 8 812 7 949 1 348 3Lignes de crédit confirmées 490 0 100 0 290 0 100 0Autres emprunts auprès des établissements de crédit 430 1 186 6 42 2 15 9 162 1 23 3Dettes sur contrats de location financement 75 9 6 2 4 2 6 3 7 7 51 5Participation des salariés 20 2 4 3 4 4 7 6 3 9Autres dettes financières 193 8 31 7 82 5 3 7 75 9Emprunts et dettes financières à court terme 1 221 1 1 221 1Emprunts obligatairesLignes de crédit confirmées 46 3 46 3Utilisation des lignes de crédit non confirmées 321 2 321 2Autres emprunts auprès des établissements de crédit 210 3 210 3Dettes sur contrats de location financement 12 1 12 1Participation des salariés 7 1 7 1Découverts bancaires 226 1 226 1Billets de trésorerie 213 3 213 3Autres dettes financières 184 7 184 7TOTAL 5 578 9 1 221 1 1 146 7 643 1 946 2 1 122 8 499 0% 21 9 % 20 6 % 11 5 % 17 0 % 20 1 % 8 9 %Au 31  décembr e 2010 l’ensemble de la dette br ute est comptabilisé au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif déterminé après prise en compte des frais d’émissions et des primes de remboursement ou d’émission identifi és et rattachés à chaque passif à l’exception des émissions obligataires de mai 2008 indexées sur l’évolution du titre PPR comptabilisées à la juste valeur par résultat Les emprunts principalement obligataires couverts en totalité ou en proportion au titre d’une relation de couverture de juste valeur ont fait l’objet d’un ajustement de juste valeur de 7 6  millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 19 8 millions d’euros au 31 décembre 2009 A u 3 1  d éc em br e 2 0 1 0 l es em pr un ts o bl ig a ta i res représentent 65 9 % de la dette brute contre 56 4  % en 2009 La part des dettes à plus d’un an représente 61 2 % de l’endettement brut global au 31 décembre 2010 (78 1 % au 31 décembre 2009) Le montant total des lignes de crédit confi rmées s’élève à 6 174 2 millions en date d’arrêté dont 8 0 millions d’euros mobilisés sous forme de tirages de lignes de crédit et 42 8 millions d’euros mobilisés sous forme d’emprunts à court terme Les tirages à court terme sur des lignes adossées à des crédits confi rmés à plus d’un an sont classés dans les échéances à plus d’un an Les intérêts courus fi gurent dans la rubrique «  Autres dettes fi nancières » Les fi nancements des concours à la clientèle contribuent à hauteur de 238 2 millions d’euros à la dette brute au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR231ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 28 2 Analyse par devise de remboursement(en millions d’euros)2010Emprunts et dettes financières à long termeEmprunts et dettes financières à court terme % 2009 %Euro4 801 43 179 5 1 621 9 88 0 % 4 921 5 88 2 %Yen437 977 8 360 1 8 0 % 381 5 6 8 %Dollar américain92 952 0 40 9 1 7 % 118 9 2 1 %Franc suisse47 221 3 25 9 0 9 % 59 8 1 1 %Livre sterling9 15 4 3 7 0 2 % 13 4 0 3 %Dollar Hong Kong51 9 0 9 %Autres devises68 45 1 63 3 1 2 % 31 9 0 6 %TOTAL 5 456 9 3 341 1 2 115 8 5 578 9Les dettes libellées en devises autres que l’euro sont réparties sur les fi liales du Groupe pour leurs besoins de fi nancements locaux 28 3 Dette brute par catégorieLa dette brute du groupe PPR se répartit comme suit  (en millions d’euros)2010 2009Emprunts obligataires3 593 7 3 147 8Autres emprunts auprès des établissements de crédit 553 5 640 4Lignes de crédit confirmées8 0 536 3Utilisation des lignes de crédit non confirmées 464 7 321 2Billets de trésorerie198 9 213 3Dettes sur contrats de location financement 69 1 88 0Participation des salariés3 1 27 3Découverts bancaires173 3 226 1Autres dettes financières392 6 378 5TOTAL5 456 9 5 578 9La dette du Groupe est majoritairement constituée par des emprunts obligataires des emprunts bancaires des tirages sur lignes de crédit confi rmées et d’émissions d e b i ll et s d e t ré s o rer ie q ui re p rés e nt en t 8 7 0  % de la dette b rute au 31  décembre 2010 (88 1  % au 31 décembre 2009) Au 31  décembre 2010 les autres dettes financières inc luent 240 1  millio ns d ’euro s a u titre d es op tions de vente accordées à des actionnaires minoritaires (Note 2 3 2) 28 4 Caractéristiques des principaux emprunts obligatairesEmprunts obligataires émis par PPRLe Groupe dispose d’un programme EMTN (Euro Medium Term Notes) dont le plafond s’élève à 5  000  millions d’euros en date de clôture La date de signature et d’approbation de ce programme par le CSSF (Conseil de surveillance du Secteur Financier) du Grand Duché de Luxembourg est le 26  novembre 2010 La date d’échéance du programme en cours au 31 décembre 2010 est le 26 novembre 2011 Au 31  déc emb re 201 0 le mont an t des em p run ts obligataires émis dans le cadre de ce programme s’élève à 3 600 millions d’euros Tous ces emprunts bénéfi cient de la Note du groupe PPR par l’agence de rating Standard & Poor’s « BBB  » perspective stable et ne sont soumis à aucun covenant fi nancier 232DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010(en millions d’euros)Montant nominalTaux d’intérêt émissionTaux d’intérêt effectifDate émissionCouverture documentée non documentée Échéance 2010 2009800 0 (1)Fixe 5 25 % 5 34 % 29 03 2004Swap taux variable Euribor 3 mois à hauteur de 650 M€Documenté en IFRS29 03 2011803 9817 9600 0 (2)Fixe 4 00 %4 08 %&4 79 %29 06 2005&19 06 2006 29 01 2013594 7592 5200 0 (3)Fixe 6 405 % 16 05 2008 16 11 2012196 2219 8200 0 (4)Fixe 6 536 % 16 05 2008 16 05 2013201 3220 2800 0 (5)Fixe 8 625 %8 86 %&7 86% 03 04 2009 03 04 2014799 5799 6150 0 (6)Fixe 7 75 % 7 94 % 03 06 2009Swap taux variable Euribor 6 mois à hauteur de 150 M€Documenté en IFRS03 06 2014152 2149 5150 0 (7)Fixe 6 50 % 6 57 % 29 06 2009 29 06 2017149 3149 3200 0 (8)Fixe 6 50 % 6 57 % 06 11 2009 06 11 2017199 1199 0500 0 (9)Fixe 3 75 % 3 87 % 08 04 2010 08 04 2015497 5(1) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 29 mars 2004 pour 650 000 obligations et abondé le 23 juillet 2004 pour 150 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations Remboursement  en totalité le 29 mars 2011 (2) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 600 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 29 juin 2005 pour 300 000 obligations et abondé le 19 juin 2006 pour 300 000 obligations portant ainsi l’émission à 600 000 obligations Remboursement  en totalité le 29 janvier 2013 (3) Prix d’émission  emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN représenté par 2 362 907 obligations de 84 64 euros nominal Remboursement  le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR Il est d’un montant maximum de 236 9 millions d’euros et d’un montant minimum 136 9 millions d’euros à l’échéance du 16 novembre 2012 (4) Prix d’émission  emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN représenté par 2 362 907 obligations de 84 64 euros nominal Remboursement  le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR Il est d’un montant maximum de 238 2 millions d’euros et d’un montant minimum de 138 2 millions d’euros à l’échéance du 16 mai 2013 (5) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 3 avril 2009 pour 600 000 obligations et abondé le 13 mai 2009 pour 200 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations Remboursement  en totalité le 3 avril 2014 (6) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 3 juin 2009 représenté par 150 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 3 juin 2014 (7) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 29 juin 2009 représenté par 3 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 29 juin 2017 (8) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 6 novembre 2009 représenté par 4 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 6 novembre 2017 (9) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 8 avril 2010 représenté par 500 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 8 avril 2015 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR233ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Les emprunts obligataires émis en 2009 et en 2010 dans le cadre du programme EMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôle qui donne la possibilité aux porteurs obligataires de demander le remboursement au pair si consécutivement à un changement de contrôle PPR voyait sa note abaissée en catégorie Non Investment Grade Ils intègrent aussi une clause dite de « step up coupon » en cas de passage de la notation de PPR en catégorie Non Investment Grade Les montants inscrits au bilan tiennent compte des règles de comptabilisation au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif et de l’ajustement de juste valeur généré par la relation de couverture documentée dans le cadre de l’application de la norme IAS 39 à l’exception des émissions obligataires de mai 2008 indexées sur l’évolution du titre PPR comptabilisées à la juste valeur par résultat Le montant des intérêts courus fi gure dans la rubrique « Autres dettes fi nancières » 28 5 Principaux emprunts bancaires et lignes de crédit confirmées28 5 1 Détail des principaux emprunts bancairesLe Groupe dispose notamment des emprunts bancaires suivants  Emprunts bancaires contractés par PPR(en millions d’euros)Montant nominalTaux d’intérêt émissionTaux d’intérêt effectifDate émissionCouverture documentée non documentée Échéance 2010 200983 0Variable Euribor 3 mois + 3 09 % 24 06 2009Swap taux variable Euribor 3 mois pour la totalitéNon documenté en IFRS24 06 201483 083 069 5Variable Euribor 3 mois + 3 30 % 24 06 2009Swap taux variable Euribor 3 mois pour la totalitéNon documenté en IFRS24 06 201469 569 5Emprunts à long et moyen terme contractés par PPR Finance SNC(en millions d’euros)Montant nominalTaux d’intérêt émissionTaux d’intérêt effectifDate émissionCouverture documentée non documentée Échéance 2010 200952 6Variable Euribor 3 mois + 0 40 % 16 06 1998Swap taux variable Euribor 3 mois pour la totalitéNon documenté en IFRS16 06 2010 52 650 0Variable Euribor 3 mois + 0 20 % 15 12 2006 15 12 201150 050 0 234DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010Emprunts à long et moyen terme contractés par Gucci Group(en millions d’euros)Montant nominalTaux d’intérêt émissionTaux d’intérêt effectifDate émissionCouverture documentée non documentée Échéance 2010 200937 4 (1)Variable USD Libor + 1 00 % 08 08 2003 15 08 201311 213 935 0 (2)Variable Euribor + 0 70 % 29 03 2004 30 06 20149 220 678 2 (3)Variable JPY Tibor + 0 35 % 15 09 2006 15 09 201146 944 741 4 (4)Variable JPY Tibor + 0 25 % 08 11 2007 08 11 2010 33 836 8 (5)Fixe 1 26 % 31 03 2008 31 03 201118 421 069 0 (6)Fixe 1 536 % 30 04 2008 28 04 201157 550 751 0 (7)Variable JPY Tibor + 0 65 % 15 11 2010 15 11 201350 3(1) Emprunt amortissable contracté par Gucci America Inc pour un montant de 50 millions de dollars (37 4 millions d’euros) et dont le montant restant dû au 31 décembre 2010 s’élève à 15 millions de dollars (11 2 millions d’euros) (2) Emprunt amortissable à partir de 2006 contracté initialement pour un montant de 35 millions d’euros (3) Emprunt amortissable contracté en décembre 2006 pour un montant de 8 500 millions de yens (78 2 millions d’euros) (4) Emprunt contracté en novembre 2007 pour un montant de 4 500 millions de yens (41 4 millions d’euros) (5) Emprunt contracté en mars 2008 pour un montant de 4 000 millions de yens (36 8 millions d’euros) (6) Emprunt contracté en avril 2008 pour un montant de 7 500 millions de yens (69 0 millions d’euros) (7) Emprunt contracté en novembre 2010 pour un montant de 5 540 millions de yens (51 0 millions d’euros) 28 5 2 Lignes de crédit confirmées à disposition du GroupeL e G r o u p e d i s p o s e au 3 1   d é c e m b r e 2 0 1 0 d e 6  174 2  millions d’euros de lignes de crédit confi rmées contre 6 517 5 millions d’euros au 31 décembre 2009 Le solde des lignes de crédit confi rmées non utilisées au 31 décembre 2010 s’élève à 6 123 4 millions d’euros contre 5 944 4 millions d’euros au 31 décembre 2009 L e s li g n e s d e c ré d i t c o n fi r m ée s n on m o b i l i s ée s ga r a n t i s s e n t l a l i q u i d i t é d u G r o u p e e t c o u v r en t notamment le programme d’émissions de billets de trésorerie dont l’encours au 31  décembre 2010 s’élève à 198 9 millions d’euros contre 213 3 millions d’euros au 31 décembre 2009 28 5 3 Répartition des lignes de crédit confirméesLes lignes de crédit confirmées intègrent les crédits revolving syndiqués de 2  750  millions d’euros mis en place en mars  2005 et de 1  500  millions d’euros mis en place à l’occasion de l’offre d’achat amicale lancée sur Puma  AG en 2 007 Au 31   d éc embre 20 10 les échéances résiduelles du crédit revolving syndiqué d’un montant initial de 2 750 millions d’euros s’échelonnent après exercice de l’option d’extension de maturité de la façon suivante  70 millions d’euros ont été prorogés en mars  2011 et 2  605  millions d’euros en mars 2012 Le crédit revolving syndiqué de 1 500  millions d’euros a également fait l’objet d’une extension de maturité qui porte les échéances à juin 2012 pour 384 4 millions d’euros et à juin 2013 pour 1 115 6 millions d’euros Au 3 1  d éc embr e 2 010 c es d eu x cr édits rev olv ing syndiqués ne sont pas mobilisés Au 31  décembre 2010 le montant total des lignes de crédit confi rmées sur PPR  & PPR Finance non utilisées s’élève donc à 5 776 millions d’euros PPR et PPR Finance SNC  5 776 millions d’euros répartis par échéance comme suit  (en millions d’euros)2010À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ans 2009Lignes de crédit confirmées5 776 070 0 5 706 0 6 081 0 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR235ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Autres lignes de crédit confirmées  398 2 millions d’euros répartis par échéance comme suit  (en millions d’euros)2010À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ans 2009Redcats (1)139 0 139 0 137 7Gucci Group NV37 5Puma (2)259 2 259 2 261 3TOTAL 398 2 398 2 436 5(1) Redcats  dont 100 millions de dollars (74 8 millions d’euros) et 575 millions de couronnes suédoises (64 2 millions d’euros) (2) Puma  dont 42 8 millions d’euros utilisés sous forme d’emprunts bancaires à fin décembre 2010 Les lignes bancaires confi rmées du Groupe contiennent des clauses d’engagement et de défaut habituelles de ce type de contrat  maintien de l’emprunt à son rang (pari passu) limitation des sûretés attribuées aux prêteurs (negative pledge) et défaut croisé (cross default) Les l ign es ba n c ai res c onf i rmées d e PP R et PPR F i n a n c e   S N C i n t è g r e n t u n e c l a u s e d e d é f a u t (r embo urs em ent an tici pé) en c as de non r esp ect d u c ov ena nt fin an cier End ett emen t F in an ci er Net Consolidé EBITDA consolidé inférieur ou égal à 3 75 Le calcul de c e ratio est déterminé sur la bas e d e données pro forma Au 31  décembre 2010 PPR et PP R Finance SNC ne mobilisaient aucun tirage sur les 5  776 millions d’euros de lignes de crédit confi rmées soumises à ce covenant Toutes ces clauses sont respectées au 31 décembre 2010 et il n’existe pas de risque de défaut prévisible à cet égard 236DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 29 EXPOSITION AUX RISQUES DE MARCHÉ DE TAUX D’INTÉRÊT DE CHANGE ET AUX FLUCTUATIONS DE COURS DE BOURSELe Groupe utilise des instruments fi nanciers dérivés pour gérer son exposition aux risques de marché Au 31 décembre 2010 les instruments dérivés utilisés par le Groupe s’analysent de la façon suivante  29 1 Exposition aux risques de taux d’intérêtLe groupe PPR utilise pour la gestion du risque de taux d’intérêt de ses actifs et passifs fi nanciers en particulier de sa dette fi nancière des instruments dont les encours représentés par leur notionnel sont les suivants  (en millions d’euros)2010 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Au delà 2009Swaps prêteurs « taux fixe » 884 8 734 8 150 0 899 7Swaps emprunteurs « taux fixe » 150 0 150 0 45 4Achats de collars 150 0 150 0 850 0Achats de caps400 0Autres instruments de taux d‘intérêt (1)152 5 152 5 305 1TOTAL 1 337 3 884 8 150 0 302 5 2 500 2(1) Dont opérations de swaps de taux variable variable Dans le cadre de l’application de la politique de couverture du risque de taux ces instruments ont principalement pour objet de  rendre variable le taux des emprunts obligataires émis à taux fi xe  dans ce cadre le Groupe a conclu des opérations de swaps prêteurs du taux fi xe pour 8 0 0  millio ns d ’eu ro s p ou r c ou vrir les ém iss io ns obligataires de PPR  rendre variable le taux fi xe des titres de créances négociables et le taux fi xe d’emprunts et de tirages de lignes de crédit  dans ce cadre le Groupe a conclu des opérations de swaps prêteurs du taux fi xe pour 84 8 millions d’euros  fixer le taux des dettes financières contractées à taux variable  dans ce cadre le Groupe a conclu des opérations de swaps emprunteurs du taux fi xe pour 150 millions d’euros  gérer le risque de taux des dettes financières au travers d’opérations conditionnelles  dans ce cadre le Groupe a conclu des options pour 150 millions d’euros Dans le cadre de l’application de la norme IAS  39 ces instruments fi nanciers ont été analysés au regard des critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture Au 31 décembre 2010 la répartition des instruments fi nanciers en couvertures documentées ou non documentées s’établissait comme suit  (en millions d’euros)2010Couvertures de juste valeurCouvertures de flux de trésorerieCouvertures non documentéesSwaps prêteurs « taux fixe » 884 8 800 0 84 8Swaps emprunteurs « taux fixe » 150 0 150 0Achats de collars 150 0 150 0Achats de capsAutres instruments de taux d’intérêt 152 5 152 5TOTAL 1 337 3 800 0 537 3 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR237ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Ces instruments dérivés de taux sont comptabilisés au bilan en valeur de marché à la date de clôture La comptabilisation des variations de juste valeur dépend de l’intention d’utilisation de l’instrument dérivé et du classement comptable qui en découle Pour les instruments dérivés de taux désignés comme instruments de couverture de juste valeur la variation est reconnue dans le résultat de la période au même titre que la réévaluation symétrique sur les dettes couvertes en totalité ou en proportion La part ineffi cace impacte le résultat fi nancier de l’exercice Au 31 décembre 2010 les couvertures de juste valeur portaient sur les émissions obligataires du Groupe émises à taux fi xe en mars 2004 et juin 2009 couvertes par des swaps de taux d’intérêt pour respectivement 650 millions d’euros et 150 millions d’euros de nominal Pour les instruments dérivés de taux désignés comme instruments de couverture de fl ux de trésorerie la part effi cace de la variation de juste valeur de l’instrument dérivé est reconnue initialement dans les autres éléments du résultat global et est affectée en résultat lorsque la position couverte impacte ce dernier La part ineffi cace impacte le résultat fi nancier de l’exercice Au 31 décembre 2010 il n’existe plus de couvertures de fl ux de trésorerie Pour les instruments dérivés non documentés la variation de juste valeur de l’instrument dérivé est directement reconnue en résultat et impacte le résultat fi nancier de l’exercice Au 31  décembre 2010 ces instruments dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture selon les critères étab lis par la norme I AS  39 éta ient principa lement constitués d’instruments optionnels sous forme de collars et de swaps de taux destinés à couvrir les fi nancements récurrents émis à taux variable Avant gestion l’exposition aux risques de taux d’intérêt du Groupe peut être présentée comme suit en distinguant  les actifs et passifs fi nanciers à taux fi xe exposés à un risque de prix avant gestion  Échéancier pour 2010(en millions d’euros)2010Moins d’un anUn à cinq ansPlus de cinq ans 2009Actifs financiers à taux fixe 1 276 31 267 9 6 7 1 7105 5Emprunts obligataires 3 593 7 803 9 2 441 4 348 4 3 147 8Billets de trésorerie 58 9 58 9 189 8Autres dettes financières 216 1 126 8 89 3 80 9Passifs financiers à taux fixe 3 868 7989 6 2 530 7 348 43 418 5 les actifs et passifs fi nanciers à taux variable exposés à un risque de cash fl ow avant gestion  Échéancier pour 2010(en millions d’euros)2010Moins d’un anUn à cinq ansPlus de cinq ans 2009Actifs financiers à taux variable 1 440 11 411 4 16 5 12 2944 3Emprunts obligatairesBillets de trésorerie 140 0 140 0 23 5Autres dettes financières 1 448 2 986 2 284 0 178 0 2 136 9Passifs financiers à taux variable 1 588 21 126 2 284 0 178 02 160 4 238DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010Après gestion et prise en compte des opérations de couverture l’exposition aux risques de taux d’intérêt du Groupe peut être présentée comme suit en distinguant  les actifs et passifs fi nanciers à taux fi xe exposés à un risque de prix après gestion  Échéancier pour 2010(en millions d’euros)2010Moins d’un anUn à cinq ansPlus de cinq ans 2009Actifs financiers à taux fixe 1 276 31 267 9 6 7 1 7105 5Emprunts obligataires 2 791 6 153 9 2 289 3 348 4 2 630 4Billets de trésorerie 124 1 124 1 190 1Autres dettes financières 366 1 126 8 239 3 1 076 2Passifs financiers à taux fixe 3 281 8404 8 2 528 6 348 43 896 7 les actifs et passifs fi nanciers à taux variable exposés à un risque de cash fl ow après gestion  Échéancier pour 2010(en millions d’euros)2010Moins d’un anUn à cinq ansPlus de cinq ans 2009Actifs financiers à taux variable 1 440 11 411 4 16 5 12 2944 3Emprunts obligataires 802 1 650 0 152 1 517 4Billets de trésorerie 74 8 74 8 23 2Autres dettes financières 1 298 2 986 2 134 0 178 0 1 141 6Passifs financiers à taux variable 2 175 11 711 0 286 1 178 01 682 2Les actifs et passifs fi nanciers sont constitués des éléments du bilan qui portent intérêt La répartition de la dette brute par type de taux avant et après prise en compte des opérations de couverture est la suivante  (en millions d’euros)2010Avant couverture Après couvertureTaux fixe Taux variable Taux fixe Taux variableDettes brutes 5 456 9 3 868 7 1 588 2 3 281 8 2 175 1% 70 9 % 29 1 % 60 1 % 39 9 %(en millions d’euros)2009Avant couverture Après couvertureTaux fixe Taux variable Taux fixe Taux variableDettes brutes 5 578 9 3 418 5 2 160 4 3 896 7 1 682 2% 61 3 % 38 7 % 69 8 % 30 2 % DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR239ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Analyse de sensibilité au risque de taux d’intérêtSur la base de cette répartition taux fi xe taux variable après prise en compte des instruments dérivés une variation instantanée de 50  points de base des taux d’intérêt aurait un impact en année pleine de 5 6 millions d’euros sur le résultat consolidé avant impôt du Groupe hors ajustement de juste valeur lié aux instruments dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture et aux passifs fi nanciers évalués à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2010 Au 31 décembre 2009 cet effet avait été estimé à 8 5 millions d’euros pour une variation instantanée de 50  points de base des taux d’intérêt (hypothèse conforme aux niveaux relatifs de taux constatés en date d’arrêté) Sur la base des données de marché en date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt de référence du Groupe l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs fi nanciers évalués à la juste valeur par r és ultat a été éta bli s ur la base d’une v ariation instantanée de +   50 points de base de la courbe des taux d’intérêts euros au 31 décembre 2010 (en millions d’euros)Impact Réserve Impact RésultatAu 31 décembre 2010Variation de + 50 points de base5 8Variation de – 50 points de base(6 2)Au 31 décembre 2009Variation de + 50 points de base9 0Variation de – 50 points de base(9 8)Toutes les autres variables de marché sont réputées constantes dans la détermination de la sensibilité L’impact de la variation des capitaux propres est généré par les instruments de taux éligibles à la comptabilité de couverture de fl ux de trésorerie L’impact de la variation en résultat fi nancier est généré par les instruments de taux non éligibles à la comptabilité de couverture et par les passifs fi nanciers évalués à la juste valeur par résultat Ces montants sont présentés hors effet impôts 29 2 Exposition aux risques de changeLe groupe PPR utilise pour la gestion du risque de change des instruments dont les encours représentés par leur notionnel sont les suivants  (en millions d’euros)2010 2009Changes à terme et swaps de change (397 7) (112 6)Options de change – tunnels export (342 1) (329 2)Options de change achetées210 6 168 4Options de change vendues(8 0) (10 4)TOTAL(537 2) (283 8)Le Group e utilise ess entiellem ent des c ont ra ts d e change à terme et ou swaps de change pour couvrir les risques commerciaux export et import et pour couvrir les risques fi nanciers nés en particulier des opérations de refi nancement intragroupe en devises Le Groupe peut être par ailleurs amené à mettre en place des stratégies optionnelles simples (achat d’options ou tunnels) pour couvrir des expositions futures Dans le cadre de l’application de la norme IAS  39 ces instruments dérivés ont été analysés au regard des critères d’éligibilité à la comp tab ilité de co uverture Le Gr oup e ne détient pas de dérivés élig ibles à la comptabilisation de couverture d’investissement net 240DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010Au 31 décembre 2010 la répartition des instruments dérivés en couvertures documentées ou non documentées s’établissait comme suit  (en millions d’euros)2010 EuroDollar américain YenLivre sterlingCouvertures de flux de trésorerieAchats à terme & swaps achat à terme909 87 0 881 0 2 0Ventes à terme & swaps vente à terme(1 074 7)(18 5) (335 5) (111 5)Options de change achats de tunnels export(342 1)(72 8) (269 3)Couvertures de juste valeurAchats à terme & swaps achat à terme239 61 2 118 2 33 7 10 1Ventes à terme & swaps vente à terme(496 9)(16 1) (115 8) (69 5) (76 2)Non documentéesAchats à terme & swaps achat à terme446 651 0 257 2 2 9 35 1Ventes à terme & swaps vente à terme(422 1)(76 5) (158 2) (3 2) (39 6)Options de change achats210 616 0 151 4 14 4Options de change ventes(8 0)(8 0)MaturitéInférieures à un anAchats à terme & swaps achat à terme1 581 859 2 1 242 2 36 6 47 2Ventes à terme & swaps vente à terme(1 973 5)(110 1) (609 5) (72 7) (224 5)Options de change achats de tunnels export(314 8)(59 3) (255 5)Options de change achats210 616 0 151 4 14 4Options de change ventes(8 0)(8 0)Supérieures à un anAchats à terme & swaps achat à terme14 214 2Ventes à terme & swaps vente à terme(20 2)(1 0) (2 8)Options de change achats de tunnels export(27 3)(13 5) (13 8)Options de change achatsOptions de change ventesCes instruments dérivés de change sont comptabilisés au bilan en valeur de marché à la date de clôture Les dérivés éligibles à la couverture de fl ux de trésorerie couvrent les flux futur s hautement p ro bables (non encore comptabilisés) matérialisés sous la forme d’un budget pour la période budgétaire en cours (saison ou catalogue trimestre semestre…) ou des fl ux futurs certains non encore comptabilisés (commandes fermes) Au 31 décembre 2010 les dérivés de change éligibles à la couverture de fl ux de trésorerie ont essentiellement une maturité résiduelle de moins d’un an et couvrent des fl ux de trésorerie devant être réalisés et comptabilisés sur l’exercice à venir Les dérivés éligibles à la couvertur e de juste valeur couvrent des éléments comptabilisés au bilan du Groupe à la date de clôture ou des fl ux futurs certains non encore comptabilisés (commandes fermes) Ces couvertures s’appliquent majoritairement aux marques du Luxe pour les couvertures d’éléments inscrits au bilan Certains dérivés de change tr aités en gestion à des fins de couverture ne sont pas documentés dans le cadre de la comptabilité de couverture au regard de la norme IAS  39 et sont donc comptabilisés comme des instruments dér ivés dont la variation de juste valeur impacte le résultat fi nancier Ces dérivés couvrent principalement des éléments du bilan ou des fl ux futurs n’ayant pu remplir les critères liés au caractère hautement probable au regard de la norme IAS 39 242DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010L’exposition du risque de change du bilan s’analyse de la façon suivante au 31 décembre 2010  (en millions d’euros)2010 EuroDollar américain YenLivre sterlingActifs monétaires1 415 213 5 318 9 159 3 142 4Passifs monétaires1 305 15 1 554 5 445 3 77 5Exposition brute au bilan 110 1 8 4 (235 6) (286 0) 64 9Exposition brute prévisionnelle 429 1 9 5 (570 3) 269 0 113 8Exposition brute avant gestion 539 2 17 9 (805 9) (17 0) 178 7Instruments de couverture (550 4) (34 4) 724 6 (305 1) (155 0)Exposition brute après gestion (11 2) (16 5) (81 3) (322 1) 23 7Les actifs monétaires sont constitués des créances et prêts ainsi que des soldes bancaires des placements et équivalents de trésorerie dont la date d’échéance est inférieure à trois mois en date d’acquisition Les pas sifs monétaires so nt constitués des dettes fi nancières ainsi que des dettes d’exploitation et dettes diverses Ces éléments monétaires sont majoritairement libellés dans les devises fonctionnelles dans lesquelles les fi liales opèrent ou converties dans la devise fonctionnelle du Groupe au travers d’instruments dérivés de change dans le respect des procédures en vigueur Analyse de sensibilité au risque de changeCette analyse exclut les impacts liés à la conversion des états fi nanciers de chaque entité du Groupe dans sa monnaie de présentation (euro) ainsi que la valorisation de la position de change bilancielle considérée comme non signifi cative en date d’arrêté Sur la base des données de marché en date de clôture l’impact des instruments dérivés de change en cas d’une variation instantanée de 10  % des cours de change de l’Euro par rapport aux principales devises d’exposition les plus signifi catives pour le Groupe (le dollar américain et le yen) s’établit comme suit  Au 31 décembre 2010(en millions d’euros)Impact réserve Impact résultatVariation de + 10 %Variation de   10 %Variation de + 10 %Variation de   10 %Dollar américain (43 2) 52 6 (5 1) 11 7Yen 23 9 (29 7) 0 3 0 1Au 31 décembre 2009(en millions d’euros)Impact réserve Impact résultatVariation de + 10 %Variation de   10 %Variation de + 10 %Variation de   10 %Dollar américain (39 7) 49 0 (3 9) 8 3Yen 20 7 (24 9) (0 2) (0 1)Toutes les autres variables de marché sont réputées constantes dans la détermination de la sensibilité L’impact de la variation des capitaux propres est généré par les instruments de change éligibles à la comptabilité de couverture de fl ux de trésorerie L’impact de la variation en résultat fi nancier est généré par les instruments de change non éligibles à la comptabilité de couverture et par la variation de la part ineffi cace des couvertures de fl ux de trésorerie Ces montants sont présentés hors effet impôts 29 3 Exposition aux risques de fluctuation des cours de bourseDans le cadre de ses opérations courantes le Groupe i n te r v i en t s u r le s a c ti o ns l i ées a u x p a rt i c ip a t io n s consolidées et les actions émises par PPR Les actio ns détenues au titr e de participa tions non consolidées représentent une faible exposition pour le Groupe et ne font pas l’objet de couverture Au 31 décembre 2010 aucune opération de couverture relative au ris que actio ns n’ était reconnue c omm e instrument dérivé au regard de l’application de la norme IAS 39 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR243ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Franc suisseCouronne norvégienneDollar Hong KongYuan chinoisWon coréen Autres 2009118 5 4 4 78 8 132 1 36 1 411 21 278 361 8 9 7 6 7 52 3 0 6 91 61 204 656 7 (5 3) 72 1 79 8 35 5 319 6 73 743 2 44 9 148 3 163 5 90 2 117 0 237 099 9 39 6 220 4 243 3 125 7 436 6 310 7(104 5) (50 0) (177 5) (201 4) (97 2) (149 9) (383 8)(4 6) (10 4) 42 9 41 9 28 5 286 7 (73 1)Les emprunts obligataires émis en mai 2008 sont indexés sur le cours de l’action PPR Le prix de remboursement de ces obligations est indexé sur l’évolution du cours du titre PPR dans la limite d’un prix plancher et d’un prix plafond Sur la base des données de marché en date de clôture une hausse de 10 % du cours de bourse PPR aurait un impact favorable en année pleine de 16 6 millions d’euros sur le résultat consolidé avant impôt du Groupe et aurait pour conséquence une diminution de 16 6 millions sur la valeur au bilan de la dette obligataire Réciproquement une baisse de 10  % du cours de bourse PPR aurait un impact défavorable en année pleine de 19 0  millions d’euros sur le résultat consolidé avant impôt du Groupe et aurait p our c ons éq uenc e une aug mentation d e 19 0 millions sur la valeur au bilan de la dette obligataire 29 4 Autres risques de marché – Risques de créditLes transactions du Groupe sur les produits dérivés ont pour seul objet de réduire son exposition globale aux risques de change de taux d’intérêt et de fl uctuations des cours de bourse naissant de ses activités normales  elles sont limitées aux marchés organisés ou à des opérations de gré à gré avec des opérateurs de premier plan sans risque de contrepartie Les emprunts obligataires indexés émis en mai  2008 sont comptabilisés à leur juste valeur par l’intermédiaire du c ompte de résultat La varia tio n d e juste valeur enregistrée en résultat intègre l’évolution du spread émetteur de PPR Au 31 décembre 2010 la valorisation des emprunts obligataires indexés intègre un ajustement de 13 9   m illions d’eur os lié à la variation du spread émetteur de PPR depuis la date d’émission La variation liée à l’évolution du spread émetteur a été calculée à partir des cotations de CDS (Credit Default Swap) de PPR sur des références et des maturités cohérentes avec celles des emprunts obligataires indexés émis Sur la base des conditions de marché en date de clôture une réduction du spread émetteur de PPR de 10  % aurait pour conséquence d’augmenter la valeur de marché des emprunts obligataires indexés de 0 8  million d’euros et d’augmenter la charge fi nancière de l’exercice du même montant Réciproquement une augmentation du spread émetteur de 10 % aurait pour conséquence de réduire la valeur de marché des emprunts obligataires indexés de 0 8 million d’euros et de minorer la charge fi nancière de l’exercice du même montant Les emprunts obligataires émis en 2009 et en 2010 dans le cadre du programme EMTN intègrent une clause dite de « step up coupon » en cas de passage de la notation de PPR en catégorie Non Investment Grade qui aurait po ur conséquence d’augmenter le taux du coupon de 1 25 % de chaque émission et pourrait conduire à augmenter la charge fi nancière de 22 5 millions d’euros en année pleine Compte tenu du grand nombre de clients répartis dans plusieurs types d’activités il n’y a pas de concentration du risque de crédit sur les créances détenues par le Groupe De façon générale le Groupe considère qu’il n’est pas exposé à un risque de crédit particulier sur ces actifs fi nanciers 29 5 Instruments dérivés en valeur de marchéAu 31 décembre 2010 conformément à la norme IAS 39 la valeur de marché des instruments fi nanciers dérivés fi gure au bilan à l’actif dans les rubriques « Actifs fi nanciers non courants » et « Autres actifs fi nanciers courants » et au passif dans les rubriques « Autres passifs fi nanciers non courants » et « Autres passifs fi nanciers courants » La juste valeur des dérivés couvrant le risque de taux d’intérêt est inscrite en non courant ou en courant en fonction du sous jacent de dette auquel ils sont affectés La juste valeur des dérivés de change est enregistrée en autres actifs fi nanciers ou passifs fi nanciers courants 244DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010(en millions d’euros)2010Risque de taux d’intérêtRisque de changeAutres risques de marché 2009Dérivés actif 60 7 42 5 18 2 75 8Non courant 12 412 455 4Dérivés actif – à la juste valeur par le résultat 2 6 2 6 3 3Dérivés actif – couverture de flux de trésorerieDérivés actif – couverture de juste valeur 9 8 9 8 52 1Courant 48 330 1 18 220 4Dérivés actif – à la juste valeur par le résultat 11 5 11 5 7 6Dérivés actif – couverture de flux de trésorerie 3 4 3 4 12 8Dérivés actif – couverture de juste valeur 33 4 30 1 3 3Dérivés passif 55 3 3 7 51 6 56 2Non courantDérivés passif – à la juste valeur par le résultatDérivés passif – couverture de flux de trésorerieDérivés passif – couverture de juste valeurCourant 55 33 7 51 656 2Dérivés passif – à la juste valeur par le résultat 8 7 3 7 5 0 19 2Dérivés passif – couverture de flux de trésorerie 46 6 46 6 35 5Dérivés passif – couverture de juste valeur1 5TOTAL 5 4 38 8 (33 4) 19 6Les dérivés éligibles à la comptabilité de couverture de juste valeur couvrant principalement la dette émise sous forme d’emprunts obligataires fi gurent à l’actif du bilan pour 39 9 millions d’euros au 31 décembre 2010 et pour 52 1 millions d’euros au 31 décembre 2009 Les dérivés de couvertures de fl ux de trésorerie futurs sont comptabilisés pour leur part effi cace en contrepartie des capitaux propres La variation de réserve de couverture de fl ux de trésorerie sur l’exercice 2010 est présentée dans la Note 14 29 6 Risque de liquiditéLa gestio n du ris que de liq uidité d u Groupe et d e chacune de ses fi liales est étroitement et périodiquement appréciée par PPR à l’aide des procédures de reporting fi nancier du Groupe A fin d e g ar a ntir l a liq ui dit é le G ro up e di sp o se d e lignes de crédit confi rmées pour un montant total de 6 174 2 millions d’euros dont le montant non utilisé s’élève à 6 123 4 millions d’euros et d’une trésorerie disponible de 1 398 2 millions au 31 décembre 2010 L ’ a n a l y s e s u i v a n t e p o r t e s u r l e s e n g a g e m e n t s contractuels des dettes fi nancières et dettes fournisseurs et inclut notamment les intérêts à payer et exclut les impacts d’accords de netting Elle inclut également les engagements du Groupe liés aux instruments dérivés inscrits à l’actif et au passif du bilan Ces flux de trésorerie prévisionnels liés aux intérêts à payer sont inclus dans la rubr ique «  autres dettes fina nc ièr es   » Il s so nt c al cu lés ju sq u’à l’ éc héa nc e contractuelle des dettes auxquelles ils se rattachent Les intérêts futurs à taux variables sont fi gés sur la base du dernier coupon fi xé pour la période en cours et sur la base des fi xings applicables en date d’arrêté pour les fl ux liés aux échéances ultérieures Les flux futurs de trésorerie présentés n’ont pas fait l’objet d’actualisation Il n’est pas prévu sur la base des données en date de clôture que les fl ux de trésorerie indiqués se produisent de façon anticipée et pour des montants sensiblement différents de ceux indiqués dans l’échéancier Cette analyse exclut les actifs fi nanciers non dérivés du b ila n et nota mment les p ostes de tr és orerie et équivalents de trésorerie et de créances clients incluant les concours à la clientèle qui s’élèvent respectivement à 1  398 2  millions d’euros et 1 192 9  millions d’euros au 31 décembre 2010 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR245ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 (en millions d’euros)2010À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ansValeur comptableFlux de trésorerieInstruments financiers non dérivésEmprunts obligataires 3 593 7 (3 484 0) (800 0) (2 334 0) (350 0)Billets de trésorerie 198 9 (198 9) (198 9)Autres dettes financières 1 664 3 (2 326 9) (1 175 3) (907 4) (244 2)Dettes fournisseurs 1 928 4 (1 928 4) (1 928 4)Instruments financiers dérivésInstruments de couverture de taux(38 8)Swaps de taux d’intérêts 42 8 31 2 11 6Autres instruments de taux (1 5) (1 5)Instruments de couverture de change33 4Changes à terme & swaps de changeflux out (3 254 8) (3 229 0) (25 8)flux in 3 232 5 3 206 7 25 8Autres instruments de changeflux out (431 7) (404 4) (27 3)flux in 415 3 388 4 26 9TOTAL 7 379 9 (7 935 6) (4 111 2) (3 230 2) (594 2)(en millions d’euros)2009À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ansValeur comptableFlux de trésorerieInstruments financiers non dérivésEmprunts obligataires 3 147 8 (3 100 0) (2 750 0) (350 0)Billets de trésorerie 213 3 (213 5) (213 5)Autres dettes financières 2 217 8 (3 071 3) (1 085 7) (1 741 4) (244 2)Dettes fournisseurs 2 057 2 (2 057 2) (2 057 2)Instruments financiers dérivésInstruments de couverture de taux(40 5)Swaps de taux d’intérêts 69 5 20 6 48 9Autres instruments de taux (19 8) (14 2) (5 6)Instruments de couverture de change20 9Changes à terme & swaps de changeflux out (3 261 3) (3 246 7) (14 6)flux in 3 214 9 3 200 5 14 4Autres instruments de changeflux out (381 3) (332 8) (48 5)flux in 398 7 350 0 48 7TOTAL 7 616 5 (8 421 3) (3 379 0) (4 448 1) (594 2) 246DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 30 CLASSIFICATION COMPTABLE ET VALEUR DE MARCHÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERSLes principes de mesure des instruments fi nanciers et leur valeur de marché au 31  décembre 2010 s’analysent comme suit  (en millions d’euros)2010 Ventilation par classification comptableValeur comptableValeur de marchéJuste valeur par résultatActifs disponibles à la ventePrêts et créancesCoût amortiInstruments dérivés avec comptabilité de couvertureInstruments dérivés sans comptabilité de couvertureActif non courantActifs financiers non courants 271 4 271 4 41 7 217 3 9 8 2 6Actif courantCréances clients 954 7 954 7 954 7Concours à la clientèle 238 2 238 2 238 2Autres actifs financiers courants 50 3 50 3 2 0 36 8 11 5Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 398 2 1 398 2 225 1 1 173 1Passif non courantEmprunts et dettes financières à long terme 3 341 1 3 375 9 397 5 2 943 6Passif courantEmprunts et dettes financières à court terme 1 877 6 1 880 2 1 877 6Financement des concours à la clientèle 238 2 238 2 238 2Autres passifs financiers courants 55 3 55 3 46 6 8 7Dettes fournisseurs 1 928 4 1 928 4 1 928 4 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR247ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 (en millions d’euros)2009 Ventilation par classification comptableValeur comptableValeur de marchéJuste valeur par résultatActifs disponibles à la ventePrêts et créancesCoût amortiInstruments dérivés avec comptabilité de couvertureInstruments dérivés sans comptabilité de couvertureActif non courantActifs financiers non courants 301 8 301 8 39 4 207 0 52 1 3 3Actif courantCréances clients 891 4 891 4 891 4Concours à la clientèle 214 9 214 9 214 9Autres actifs financiers courants 27 9 27 9 7 5 12 8 7 6Trésorerie et équivalents de trésorerie 944 5 944 5 136 6 807 9Passif non courantEmprunts et dettes financières à long terme 4 357 8 4 596 1 440 0 3 917 8Passif courantEmprunts et dettes financières à court terme 1 006 2 1 006 2 1 006 2Financement des concours à la clientèle 214 9 214 9 214 9Autres passifs financiers courants 56 5 56 5 0 3 37 0 19 2Dettes fournisseurs 2 057 2 2 057 2 2 057 2Les valeurs de marché sont déterminées par estimation pour la majorité des instruments fi nanciers du Groupe à l’exception des titres de participation dans des sociétés no n conso lidées cotées des valeurs mobilières d e placement et des emprunts obligataires cotés dont le dernier cours de cotation connu au 31 décembre 2010 est retenu Les méthodes retenues sont les suivantes  Les instruments financiers autr es que les dérivés inscrits à l’actif du bilanLes valeurs comptables retenues sont des estimations raisonnables de leur valeur de marché à l’exception des valeurs mobilières de placement et des titres de participation non consolidés dont la valeur de marché a été déterminée sur la base du dernier cours de bourse connu au 31  déc emb re 2 010 pour les titres cotés Les actifs fi nanciers non courants sont décrits dans la Note 20 Les instruments financiers autr es que les dérivés inscrits au passif du bilanLa valeur de marché a été déterminée pour les emprunts obligataires cotés sur la base du dernier cours de bourse en date de clôture Pour les autres emprunts elle a été déterminée sur la base d’autres méthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des fl ux de trésorerie en tenant compte du risque de crédit du Groupe des conditions de taux d’intérêt en date de clôture du cours de l’action PPR et des hypothèses de volatilités s’agissant de la valorisation des emprunts obligataires indexés Les instruments fi nanciers dérivésLa valeur de marché a été fournie par les établissements fi nanciers contreparties aux transactions ou calculée à l’aide de méthodes standards de valorisation intégrant les conditions de marché en date de clôture Le Groupe distingue tro is c atégor ies d’instr uments financ ier s à pa rtir des deux modes de valoris ation utilisés (prix cotés et techniq ues d e valorisation) et s’appuie sur cette classifi cation en conformité avec les normes comptables internationales pour exposer les caractéristiques des instruments fi nanciers comptabilisés au bilan à la juste valeur par résultat en date d’arrêté  catégorie de niveau 1  instruments f inanciers faisant l’objet de cotations sur un marché actif  catégorie de niveau 2  instruments fi nanciers dont l’évaluation à la juste valeur fait appel à des techniques de va lorisatio n repos ant sur d es p aramètres d e marché observables  catégo ri e de niveau 3  instruments financiers dont l’évaluation à la juste valeur fait appel à des t e c h n i q u e s d e v a l or i s a t i o n r e p o s a n t s u r d e s paramètres non observables (paramètres dont la valeur résulte d’hypothèses ne reposant pas sur des prix de transactions observables sur les marchés sur le même instrument ou sur des données de marché observables disponibles en date de clôture) ou qui ne le sont que partiellement 248DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010La hiérarchie de juste valeur par classe d’instruments fi nanciers s’établit comme suit au 31 décembre 2010  (en millions d’euros)Hiérarchie des justes valeurs2010Prix de marché = Catégorie de niveau 1Modèles avec paramètres observables = Catégorie de niveau 2Modèles avec paramètres non observables = Catégorie de niveau 3Actif non courantActifs financiers non courants 5 5 12 4 17 9Actif courantCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs financiers courants 48 3 48 3Trésorerie et équivalents de trésorerie 45 4 179 7 225 1Passif non courantEmprunts et dettes financières à long terme 397 5 397 5Passif courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courants 55 3 55 3Dettes fournisseurs(en millions d’euros)Hiérarchie des justes valeurs2009Prix de marché = Catégorie de niveau 1Modèles avec paramètres observables = Catégorie de niveau 2Modèles avec paramètres non observables = Catégorie de niveau 3Actif non courantActifs financiers non courants 2 3 55 4 57 7Actif courantCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs financiers courants 20 4 20 4Trésorerie et équivalents de trésorerie 53 4 83 2 136 6Passif non courantEmprunts et dettes financières à long terme 440 0 440 0Passif courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courants 56 2 56 2Dettes fournisseurs DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR249ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 NOTE 31 ENDETTEMENT FINANCIER NETL’endettement fi nancier net du Groupe s’établit comme suit  (en millions d’euros)2010 2009Dettes financières brutes hors financement des concours à la clientèle 5 218 7 5 364 0Instruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d’intérêt) (39 9) (52 1)Trésorerie et équivalents de trésorerie (1 398 2) (944 5)Endettement financier net3 780 6 4 367 4NOTE 32 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIELa trésorerie nette des découverts bancaires s’élève au 31 décembre 2010 à 1 224 9 millions d’euros et correspond au montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie présenté dans le tableau des fl ux de trésorerie (en millions d’euros)2010 2009Trésorerie et équivalents de trésorerie du bilan 1 398 2 944 5Découverts bancaires(173 3) (226 1)Trésorerie et équivalents de trésorerie du tableau des flux de trésorerie 1 224 9 718 432 1 Capacité d’autofinancementLa formation de la capacité d’autofi nancement est la suivante  (en millions d’euros)2010 2009Résultat net des activités poursuivies 815 0 330 5Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant 329 4 334 8Charges calculées liées aux stock options et assimilés 14 5 12 6Pertes de valeur sur actif opérationnel non courant 121 6 555 9Résultat sur cession d’actifs net d’impôt exigible (6 1) (499 3)Produits (charges) liés aux variations de juste valeur (53 8) 70 2Impôt différé(63 2) 75 2Quote part de résultat des sociétés mises en équivalence (35 8) (0 5)Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence 20 1Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie 25 2 174 9Capacité d’autofinancement 1 166 9 1 054 332 2 Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporellesLes acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles s’élèvent à 342 6 millions d’euros sur l’exercice 2010 (279 7 millions d’euros sur 2009) Les investissements d’immobilisations corporelles effectués au travers de contrats de location fi nancement s’élèvent à 0 2 million d’euros sur l’exercice 2010 (0 7 million d’euros sur l’exercice 2009) 250DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 201032 3 Acquisitions et cessions de filiales(en millions d’euros)2010 2009Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise (68 4) (62 2)Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée 436 3 866 0TOTAL367 9 803 8Sur l’exercice 2010 les acquisitions de fi liales concernent principalement l’acquisition de l’équipementier de golf Cobra (Note 3 1 2) Les cessions de fi liales incluent essentiellement les fl ux liés à la déconsolidation de Conforama à hauteur de 410 6 millions d’euros Sur l’exercice 2009 les acquisitions de fi liales concernent principalement l’acquisition de Dobotex International BV et Brandon AB Les cessions de fi liales sont liées essentiellement à la cession du contrôle de Cfao P o u r l e s a c t i v i té s c é d ée s a y a n t f a i t l ’ o b j et d ’u n retraitement selon la norme IFRS  5 les impacts de la trésorerie cédée sont présentés sur la ligne «  Flux nets liés aux activités abandonnées » 32 4 Augmentation Diminution de capital et autres opérations avec les actionnairesSur l’exercice 2010 les opérations avec les actionnaires concernent princip alement l’acquisition par PPR et Puma de titres Puma portant ainsi la participation du Groupe à 71 58 % au 31 décembre 2010 et l’acquisition par Puma et Gucci de titres complémentaires de leurs fi liales Sur l’exercice 2009 les opérations avec les actionnaires concernaient essentiellement l’acquis ition d e titres complémentaires Gucci portant ainsi la participation du Groupe à 99 93  % au 31 décembre 2009 ainsi que l’acquisition par Puma de titres complémentaires de ses fi liales 32 5 Acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôleSur l’exercice 2 010 l’incidence des ac quis itions ou cessions d’actions autocontrôle correspond (Note 24 1)  à l’acquisition de 1  032  186  titr es et la cession de 962  186 titres PPR autodétenus dans le cadre du contrat de liquidité à hauteur d’un montant net de  8 3 millions d’euros  à la cession de 28  826 titres pour un montant de 2 9 millions d’euros suite à l’exercice d’options d’achat dans le cadre du plan 2006  à l’acquisition de 40  000  titres dans le cadre des attr ibutions d es plans d’a ctions gratuites 2008 à hauteur de  4 6 millions d’euros  à l’acquisition de 37  000  titres dans le cadre des souscriptions du plan d’options d’achat de 2006 et en vue des souscriptions futures des plans d’options d’achat 2007 à hauteur de  4 4 millions d’euros Sur l’exer cice 2009 l’incidence d es acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôle correspond  à l’acquisition de 1  141  238  titr es et la cession de 1 141  238  titres PPR autodétenus dans le cadre du contrat de liquidité à hauteur d’un montant net de + 0 4 million d’euros  à l’acquisition de 64 675  titres attribués aux salariés dans le cadre du plan d ’actions gratuites 2007 à éc héance mai  2 00 9 à hau teur d e   3 8   millio ns d’euros  à l’acquisition de 10 325 titres en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre de plans d’actions gratuites à hauteur de  0 6 million d’euros 32 6 Émission et remboursement d’emprunts(en millions d’euros)2010 2009Émission d’emprunts524 7 1 563 4Remboursement d’emprunts(226 7) (1 322 8)Augmentation Diminution des autres dettes financières (358 5) (1 683 8)TOTAL(60 5) (1 443 2)Les émissions d’emprunts comprennent principalement l’emprunt obligataire émis par PPR SA en avril 2010 pour 500 millions d’euros pour une durée de 5 ans et assorti d’un coupon fi xe de 3 75 % Les remboursements d’emprunts bancaires concernent notamment le remboursement en juin 2010 d’un emprunt long terme mis en place en 1998 sur PPR Finance pour 52 5 millions d’euros et les amortissements des emprunts de Gucci libellés en yen DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR251ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Les variations des autres dettes financières incluent en particulier le remboursement des tirages sur lignes de crédit survenu début 2010 à hauteur de 100 millions d’euros sur le crédit Puma et de 390 millions d’euros sur le crédit syndiqué de 2005 et les lignes bilatérales NOTE 33 PASSIFS ÉVENTUELS ENGAGEMENTS CONTRACTUELS NON COMPTABILISÉS ET RISQUES ÉVENTUELS33 1 Processus de retrait obligatoire des actions GucciÀ la suite du retrait de la cote des actions Gucci Group NV en date du 14 juin 2004 sur le New York Stock Exchange et en date du 1er  juillet 2004 sur Euronext Amsterdam le Groupe a décidé le lancement d’un processus de rachat des actions ordinaires qu’il ne détient pas tout en rachetant les titres présentés à la vente  au 31 décembre 2010 0 07  % du capital émis n’avait pas encore été volontairement présenté au rachat 33 2 Engagements donnés ou reçus suite à des cessions d’actifsLes garanties données par le Groupe dans le cadre de cessions antérieures d’entreprises sont résumées ci après  Cessions Garantie de passifMai 2003Cession de Guilbert Contract à Office Depot Garanties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription légale Arbitrage en cours sur les obligations d’abondement par le cédant du fonds de pension Guilbert UK Juin 2003Cession de Pinault Bois & Matériaux à Wolseley La garantie de passif consentie par Saprodis lors de la cession du contrôle de Pinault Bois & Matériaux à Wolseley en juin 2003 est expirée Il subsiste une garantie spécifique consentie pour certains dommages liés à l’environnement la santé ou la sécurité Cette garantie expire le 7 juillet 2014 Elle est plafonnée à 50 millions d’euros Décembre 2004Cession de RexelGaranties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription fiscale Juillet 2006Cession d’OrcantaGaranties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription fiscale Juin 2008Cession du groupe YSL Beauté La garantie de passif a expiré le 31 mars 2010 mais subsiste en ce qui concerne les aspects fiscaux ou parafiscaux jusqu’à l’expiration des délais de prescriptions légaux applicables majorés de trois mois Cette garantie de passif est plafonnée à la somme de 150 millions d’euros Juin 2009Cession de Surcouf La garantie de passif a expiré le 10 décembre 2010 mais subsiste en ce qui concerne les aspects fiscaux ou parafiscaux jusqu’au 31 janvier 2013 Décembre 2010Cession de Conforama Garantie de passif aux conditions usuelles pour une durée de 2 ans à compter du closing ou en ce qui concerne les aspects fiscaux et parafiscaux jusqu’à l’expiration des délais de prescription légaux pour un montant maximal de 120 millions d’euros cette cession s’accompagnant de la reprise par PPR d’un engagement accessoire de continuité des relations commerciales avec Facet Outre les garanties de pas sifs déta illées ci dessus des conventions de garanties de passifs d’importance mineure et comportant des conditions normales ont été établies au profi t des acquéreurs des autres sociétés cédées par le Groupe C’est le cas pour Fnac éveil & jeux cédée au cours du second semestre 2010 252DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 201033 3 Autres engagements donnés33 3 1 Obligations contractuellesLe tableau ci dessous présente l’ensemble des engagements et obligations contractuelles du Groupe hormis les engagements liés aux avantages du personnel détaillés dans les notes précédentes (en millions d’euros)Paiements dus par période2010 2009À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ansDettes financières à long terme (Note 28) 2 115 8 2 814 7 526 4 5 456 9 4 357 8Contrats de location simple 508 3 1 159 2 653 3 2 320 8 2 703 9Obligations d’achat irrévocables 98 5 25 8 124 3 93 6Total engagements donnés 2 722 6 3 999 7 1 179 7 7 902 0 7 155 3Total engagements reçusLocation simpleLes montants d’obligations contractuelles mentionnés sur la ligne « Contrats de location simple » correspondent aux montants des paiements minimaux futurs à effectuer au titre de contrats de location simple sur la période non résiliable par le preneur Ils correspondent principalement aux loyers non résiliables de magasins plates formes logistiques et autres bâtiments (sièges et administratifs) Au 3 1  décembre 20 10 le m ontant total des futurs paiements minimaux que le Groupe s’attend à recevoir au titre de contrats de sous location non résiliables s’élève à 14 8 millions d’euros (9 7 millions d’euros au 31 décembre 2009) La charge de loyer de l’exercice 2010 correspondant a u x p a iem ents m in imau x s ’élèv e à 5 4 4 2   mill ions d’euros (634 9  millions d’euros en 2009) celle relative aux paiements conditionnels à 231 1  millions d’euros (185 7 millions d’euros en 2009) sur la base des chiffres d’affaires réalisés Le mon tant des r evenus de so us loc atio n s ’élèv e à 4 3  millions d’euros sur  2010 (3 0  millions d’euros sur 2009) Location financementLa valeur actualisée des loyers futurs incluse en « Emprunts et dettes fi nancières » et concernant des biens activés répondant à la défi nition de contrats de location fi nancement de la norme IAS 17 est la suivante  (en millions d’euros)2010 2009À moins d’un an8 5 14 4De un à cinq ans29 9 34 2À plus de cinq ans66 3 75 0104 7 123 6Frais financiers inclus(35 6) (35 6)Valeur actualisée des loyers futurs 69 1 88 0Au 31 décembre 2010 le Groupe ne s’attend pas à percevoir de futurs revenus minimaux au titre de contrats de sous location non résiliables DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR253ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 33 3 2 Nantissements et sûretés réellesLe détail des nantissements et sûretés réelles du Groupe s’établit comme suit  (en millions d’euros)Date de départ du nantissementDate d’échéance du nantissementMontant d’actif nanti 31 12 2010Total du poste de bilan (VNC)% correspondantMontant d’actif nanti 31 12 2009Immobilisations incorporelles 10 200 4Immobilisations corporelles 18 02 2004 29 05 2017 202 9 1 423 6 14 3 % 232 9Actifs financiers non courants 271 4Total des actifs non courants donnés en nantissement 202 9 11 895 4 1 7 % 232 933 3 3 Droit Individuel à la Formation (DIF)Conformément à la loi n°2004 391 du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle les salariés des sociétés françaises du Groupe bénéfi cient d’un crédit d’heures de formation de 20 heures par an cumulable sur 6 ans et plafonné à 120  heures Toute action de formation effectuée dans le cadre du DIF vient s’imputer sur le capital acquis Le volume d’heures de formation acquises par les salariés et non consommées au 31  décembre 2010 s’élève à 1 5 million (2 1 millions au 31 décembre 2009) 33 3 4 Autres engagementsLes autres engagements s’établissent comme suit  (en millions d’euros)Paiements dus par période2010 2009À moins d‘un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ansLignes de crédit confirmées (Note 28) 468 2 5 706 0 6 174 2 6 517 5Lettres de crédit 26 5 26 5 21 5Autres garanties reçues 2 0 0 9 0 6 3 5 2 3Total engagements reçus 496 7 5 706 9 0 6 6 204 2 6 541 3Garanties données aux banques assurant le cash pooling 3 7 3 7 11 3Garanties sur loyer cautions immobilières 10 7 10 1 13 5 34 3 86 0Engagements de sponsoring et publicité 88 5 163 3 6 1 257 9 230 8Autres engagements 24 5 10 7 41 2 76 4 120 2Total engagements donnés 127 4 184 1 60 8 372 3 448 3Les autres engagements donnés sont principalement constitués d e cautions doua nières et de ga ranties opérationnelles À la connaissance du Groupe il n’existe aucun autre engagement donné ni passif éventuel signifi catif 33 4 Dépendance du Groupe à l’égard de brevets licences ou contrats d’approvisionnementIl n’existe aucun lien de dépendance significative du Groupe à l’égard de brevets de licences ou de contrats d’approvisionnement 33 5 Procès et litigesLes sociétés et entreprises du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou de litiges dans le cours normal des opérations dont des contentieux avec les administrations fi scales sociales ou douanières Les charges pouvant en découler estimées probables par elles et leurs experts ont fait l’objet de provisions Au co urs de l’exercice 20 10 Puma a engagé une procédure arb itrale à l’enc ontre de son distributeur Estudio 2000 en Espagne qui y détenait encore une pa r t ie de s ma r q u es Pu ma L a se nt enc e a r b i tra l e reconnaît les droits de Puma sur la totalité des marques ce qui consacre la pleine liberté pour Puma de reprendre en propre ses opérations en Espagne Le transfert des 254DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010marques concernées est conditionné au versement é v en t u e l p a r P u ma d ’ u n mo n t a n t m a x i m u m d e 98 millions d’euros Puma conteste cette indemnisation et considère disposer de fondements très solides pour la faire suspendre et annuler Aucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés ou entreprises du Groupe sont impliquées de l’avis de leurs experts ne fait courir de risque au cours normal et prévisible des affaires ou au développement envisagé du Groupe Le Gr oup e es time qu’il n’existe a ucun litige connu de lui comportant des risques probables signifi catifs susceptibles d’affecter le patrimoine le résultat ou la situation fi nancière du Groupe qui n’ait fait l’objet de provisions estimées nécessaires à la clôture de l’exercice Aucun litige pris ind ividuellement n’est significatif à l’échelle de la Société ou du Groupe Le Groupe n’a connaissance d’aucun autre litige ou arbitrage qui serait susceptible d’avoir ou ay ant eu dans un passé récent une incidence signifi cative sur la situation fi nancière l’activité le résultat de la Société ou du Groupe NOTE 34 TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES34 1 Partie liée ayant un contrôle sur le GroupeLa société PPR est contrôlée par Artémis elle même détenue en totalité par la société Financière Pinault Au 31 décembre 2010 le groupe Artémis détient 40 7 % du capital et 55 52 % des droits de vote de PPR Les principales opérations de l’exercice entre l’ensemble des sociétés consolidées du groupe PPR et la société Artémis sont les suivantes  versement d u div idend e de l’exerc ice 2009 so it 170 3 millions (170 3 millions d’euros pour 2008)  constatation pour l’exercice 2010 d’une redevance de 4 4 millions d’euros (5 2 millions d’euros versés au titre de 2009) au titre d’une part d’une mission de conseil et d’étude en matière de développement et d’appui dans la réalisation d’opérations complexes et d ’a utr e p art de la f ou rnitu re d ’o p po rtun ités de d év elopp ement d’af faires ou de f acteurs d e réduction des coûts  cette rémunération fait l’objet d’une convention examinée par le Comité d’audit et autorisée par le Conseil d’administration 34 2 Entreprises associéesDans le cadre normal de son activité le Groupe réalise des transactions avec ses entreprises associées sur une base de prix de marché Les opérations réalisées avec les entreprises associées sont résumées dans le tableau suivant  (en millions d’euros)2010 2009Créances clients0 6 1 5Autres passifs courants4 3Ventes de biens et services9 4 7 6Autres produits et charges opérationnels(5 3) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR255ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Les avantages à court terme et les indemnités de fi n de contrat de travail correspondent aux montants versés au cours de l’exercice les avantages postérieurs à l’emploi et les paiements en actions correspondent aux montants comptabilisés en charges La list e d es mem bres d u C ons eil d’a dminis tr at ion et du Comité exécutif est indiquée dans le chapitr e «   Gou ve r nement d’ en tr epr is e  » du Do c umen t d e référence 34 3 Rémunération des dirigeantsLa rémunération des membres du Conseil d’administration ainsi que celle des membres du Comité exécutif du Groupe est la suivante  (en millions d’euros)2010 2009Avantages à court terme17 3 12 4Avantages postérieurs à l’emploi2 7 1 8Indemnités de fin de contrat de travail 2 3 1 3Paiements sur base d’actions7 4 7 1TOTAL29 7 22 6NOTE 35 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTUREPPR a signé le 14 janvier 2011 une ligne de crédit syndiquée de 2 5 milliards d’euros à échéance janvier 2016 Cette opération effectuée dans le cadre de la gestion de la liquidité du Groupe permet à PPR d’une part de refi nancer la ligne de crédit syndiqué en date du 22 mars 2005 pour 2 75  milliards d’euros et le montant résiduel de 1 5  milliard d’euros de la ligne de crédit syndiqué d’acquisition de Puma en date du 25 avril 2007 d’autre part de rallonger la maturité de ses lignes de liquidité Refl étant l’amélioration des conditions de marché la marge initiale de cette ligne est de 80 points de base 256DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010NOTE 36 LISTE DES FILIALES CONSOLIDÉES AU 31 DÉCEMBRE 2010Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009PPR Société mèreGUCCIGUCCI GROUP NV (PAYS BAS) G 99 93 G 99 93FranceBALENCIAGA SA* G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA France SAS G 100 00 G 100 00BOUCHERON HOLDING SAS G 100 00 G 100 00BOUCHERON PARFUM SAS G 100 00 G 100 00BOUCHERON SAS G 100 00 G 100 00BOUCHERON COM SAS G 100 00 G 100 00C MENDES SAS G 100 00 G 100 00GG FRANCE 10 SAS G 100 00 G 100 00GG FRANCE 11 SAS G 100 00 G 100 00GG FRANCE 13 SAS G 100 00 G 100 00GG FRANCE HOLDING SAS G 100 00 G 100 00GG FRANCE SERVICES SAS G 100 00 G 100 00GUCCI FRANCE SAS G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP WATCHES France  SAS G 100 00 G 100 00LES BOUTIQUES BOUCHERON SAS G 100 00 G 100 00STELLA McCARTNEY FRANCE SAS* G 100 00 G 100 00YSL BEAUTÉ CONSULTING SAS G 100 00 G 100 00YSL VENTES PRIVÉES France SAS G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT BOUTIQUE France SAS G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT PARFUMS SAS G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT SAS* G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT SERVICES SAS G 100 00 G 100 00AllemagneBOTTEGA VENETA GERMANY GmbH G 100 00 G 100 00GG LUXURY GOODS GmbH G 100 00 G 100 00GG LUXURY GOODS MUNICH GmbH G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT GERMANY GmbH G 100 00 G 100 00AutricheGUCCI AUSTRIA GmbH G 100 00 G 100 00La liste des fi liales du Groupe est la suivante  Consolidation par intégration globale  GConsolidation par mise en équivalence  ESociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009BelgiqueGUCCI BELGIUM SA G 100 00 G 100 00LA MERIDIANA FASHION SA G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI BELGIUM SPRL G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT BELGIUM SPRL* G 100 00 G 100 00EspagneBOTTEGA VENETA ESPANA SL G 100 00 G 100 00LUXURY GOODS SPAIN SL G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES ESPAÑA SL G 100 00 G 100 00NOGA LUXE SL G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI ESPANA SL G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT SPAIN SA G 100 00 G 100 00Grande BretagneALEXANDER McQUEEN TRADING Ltd* G 100 00 G 100 00AUTUMNPAPER Limited* G 100 00 G 100 00BALENCIAGA UK Ltd* G 100 00 G 100 00BIRDSWAN SOLUTIONS Ltd* G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA UK Co Limited G 100 00 G 100 00BOUCHERON UK Ltd G 100 00 G 100 00GUCCI LIMITED G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP SERVICES LIMITED G 100 00 G 100 00LUXURY GOODS OUTLET EUROPE SAGL G 100 00 CréationLUXURY TIMEPIECES (UK) Ltd G 100 00 G 100 00PAINTGATE Limited G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI UK Limited G 100 00 G 100 00STELLA McCARTNEY Limited* G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT UK Ltd G 100 00 G 100 00HongrieGUCCI Hungary KFT G 100 00 G 100 00IrlandeGUCCI IRELAND LIMITED G 100 00 G 100 00ItalieB V ITALIA Srl G 100 00 G 100 00B V Outlets Srl G 100 00 G 100 00B V SERVIZI Srl G 100 00 G 100 00CONCERIA BLU TONIC SpA G 51 00 G 51 00 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR257ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009BOTTEGA VENETA Srl G 100 00 G 100 00CAPRI GROUP Srl G 100 00 G 75 00CARAVEL PELLI PREGIATE SpA G 100 00 G 100 00DESIGN MANAGEMENT Srl G 100 00 G 100 00GAUGUIN Srl G 100 00 G 100 00G CARDS EUROPE S R L G 100 00 G 100 00G COMMERCE EUROPE SpA G 100 00 G 100 00G F LOGISTICA Srl G 100 00 G 100 00G F SERVICES Srl G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP ITALIA HOLDING SpA G 100 00 G 100 00GGW ITALIA Srl G 100 00 G 100 00GJP Srl G 100 00 G 100 00GPA Srl* G 100 00 CréationGUCCI FINANZIARIA SpA G 100 00 G 100 00GUCCI IMMOBILLARE LECCIO Srl* G 100 00 G 100 00GUCCI LOGISTICA SpA G 100 00 G 100 00GUCCIO GUCCI SpA G 100 00 G 100 00GT Srl* G 100 00 G 100 00LUXURY GOODS ITALIA SpA G 100 00 G 100 00LUXURY GOODS OUTLET Srl G 100 00 G 100 00PAOLETTI Srl G 100 00 G 51 00PIGINI Srl* G 100 00 G 100 00REGAIN 1957 Srl* G 100 00 G 100 00REXCOURTA SpA G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI MANUFACTURING Srl G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI RETAIL Srl G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI SpA G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI SERVICES Srl Fusion G 100 00STELLA McCARTNEY ITALIA Srl G 100 00 G 100 00TIGER FLEX Srl* G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT DEVELOPMENT Srl G 100 00 G 100 00LuxembourgBOTTEGA VENETA INTERNATIONAL SARL G 100 00 G 100 00BOUCHERON LUXEMBOURG SARL G 100 00 G 100 00CASTERA SARL G 100 00 CréationGUCCI LUXEMBOURG SA G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI INTERNATIONAL SARL G 100 00 G 100 00MonacoBOUCHERON SAM G 100 00 G 100 00GUCCI SAM G 100 00 G 100 00S A M YVES SAINT LAURENT OF MONACO G 100 00 G 100 00Pays BasBOTTEGA VENETA HOLDING BV G 100 00 G 100 00Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009GEMINI ARUBA NV G 100 00 G 100 00GG MIDDLE EAST BV G 100 00 CréationGUCCI ASIAN HOLDING BV G 100 00 G 100 00GUCCI INTERNATIONAL NV G 100 00 G 100 00GUCCI NETHERLANDS BV G 100 00 G 100 00GUCCI PARTICIPATION BV G 100 00 G 100 00OLIMA BV G 100 00 G 100 00République tchèqueLUXURY GOODS CZECH REPUBLIC SRO G 100 00 G 100 00SuisseBOUCHERON INTERNATIONAL SA G 100 00 G 100 00BOUCHERON (SUISSE) SA G 100 00 G 100 00LUXURY GOODS INTERNATIONAL SA G 100 00 G 100 00LUXURY GOODS LOGISTIC SA G 51 00 G 51 00LUXURY GOODS OPERATIONS SA G 51 00 G 51 00LUXURY GOODS SERVICES SA G 100 00 CréationLUXURY TIMEPIECES DESIGN SA Fusion G 100 00LUXURY TIMEPIECES INTERNATIONAL SA G 100 00 G 100 00SOWIND GROUP SA E 23 00 E 23 00SuèdeGUCCI SWEDEN AB G 100 00 G 100 00BrésilGUCCI BRAZIL IMPORTACAO E EXPORTACAO Ltda G 100 00 G 100 00CanadaG BOUTIQUES Inc G 100 00 G 100 00GUCCI SHOPS OF CANADA Inc G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES (Canada) Inc G 100 00 G 100 00États UnisBALENCIAGA AMERICA Inc * G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA Inc G 100 00 G 100 00BOUCHERON JOAILLERIE (USA) Inc G 100 00 G 100 00GUCCI AMERICA Inc G 100 00 G 100 00GUCCI CARIBBEAN Inc G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP WATCHES Inc G 100 00 G 100 00GUCCI NORTH AMERICA HOLDINGS Inc G 100 00 G 100 00LUXURY HOLDINGS Inc G 100 00 G 100 00SERGIO ROSSI USA Inc G 100 00 G 100 00STELLA McCARTNEY AMERICA Inc * G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT AMERICA HOLDING Inc G 100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT AMERICA Inc G 100 00 G 100 00 258DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009MexiqueBOTTEGA VENETA MEXICO S DE R L DE CV G 100 00 CréationGUCCI IMPORTACIONES SA DE CV G 100 00 G 100 00GUCCI MEXICO SA DE CV G 100 00 G 100 00RETAIL LUXURY SERVICIOS SA DE CV G 100 00 G 100 00AustralieBOTTEGA VENETA AUSTRALIA Pty Ltd G 100 00 CréationGUCCI AUSTRALIA PTY Limited G 100 00 G 100 00Nouvelle ZélandeGUCCI NEW ZEALAND Ltd G 100 00 G 100 00ChineBALENCIAGA ASIA PACIFIC LIMITED G 100 00 CréationBALENCIAGA FASHION SHANGAI CO Ltd G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA HONG KONG LIMITED G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA (CHINA) TRADING Ltd G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA MACAU Ltd G 100 00 G 100 00GUCCI (CHINA) TRADING Ltd G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP ASIA PACIFIC Ltd G 100 00 CréationGUCCI GROUP (HONG KONG) LIMITED G 100 00 G 100 00GUCCI MACAU LIMITED G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES (HONG KONG) LIMITED G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES (HONG KONG) LIMITED SHANGAI REPRESENTATIVE OFFICE G100 00 G 100 00YVES SAINT LAURENT (SHANGHAI) TRADING LIMITED G 100 00 CréationCoréeBOTTEGA VENETA KOREA Ltd G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP KOREA Ltd G 100 00 G 100 00GuamBOTTEGA VENETA GUAM Inc G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP GUAM Inc G 100 00 G 100 00IndeGUCCI INDIA PRIVATE Ltd* G 100 00 G 100 00LUXURY GOODS RETAIL PRIVATE LGR G 51 00 CréationJaponBALENCIAGA JAPAN Ltd G 100 00 G 100 00BOTTEGA VENETA JAPAN LIMITED G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP JAPAN HOLDING LIMITED G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP JAPAN LIMITED G 100 00 G 100 00LUXURY TIMEPIECES JAPAN LIMITED G 100 00 G 100 00GUCCI YUGEN KAISHA G 100 00 G 100 00Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009KoweitLUXURY GOODS KUWAIT Wll G 49 00 CréationQatarLUXURY GOODS QATAR LLC G 49 00 CréationMalaisieBOTTEGA VENETA MALAYSIA Sdn Bhd G 100 00 G 100 00GUCCI (MALAYSIA) Sdn Bhd G 100 00 G 100 00SingapourBOTTEGA VENETA SINGAPORE PRIVATE LIMITED G 100 00 G 100 00GUCCI SINGAPORE Pte Limited G 100 00 G 100 00TaïwanBOUCHERON TAÏWAN CO LTD* G 100 00 G 100 00GUCCI GROUP WATCHES TAÏWAN LIMITED G 100 00 G 100 00ThaïlandeGUCCI THAILAND CO LTD G 100 00 G 100 00CONFORAMACONFORAMA Cession G 99 98FranceCONFORAMA France Cession G 100 00CONFORAMA MANAGEMENT SERVICES Cession G 100 00IHTM FRANCE Cession G 100 00IHTM INTERNATIONAL Cession G 100 00SODICE EXPANSION Cession G 100 00CroatieFLIBA DOO Cession G 100 00EspagneCONFORAMA ESPANA Cession G 100 00ItalieCONFORAMA ITALIA Cession G 100 00CREDIRAMA Cession E 49 00IHTM ITALIE Cession G 100 00LuxembourgCONFORAMA LUXEMBOURG Cession G 100 00PologneIHTM POLOGNE Cession G 100 00PortugalCONFORAMA Portugal Cession G 100 00RoumanieIHTM ROUMANIE Dissolution G 100 00SuisseCONFORAMA SUISSE HOLDING Cession G 100 00IHTM Cession G 100 00Hong KongCONFORAMA TRADING LIMITED Cession G 100 00 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR259ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009FNACFNAC SA G 100 00 G 100 00FranceATTITUDE G 100 00 G 100 00FRANCE BILLET G 100 00 G 100 00FNAC DIRECT G 100 00 G 100 00FNAC ÉVEIL & JEUX Cession G 100 00FNAC GLOBAL SERVICES G 100 00 G 100 00FNAC LOGISTIQUE G 100 00 G 100 00FNAC PARIS G 100 00 G 100 00FNAC SERVICE G 100 00 G 100 00FNAC TOURISME G 100 00 G 100 00FORM@HOME G 100 00 G 100 00MSS G 100 00 G 100 00RELAIS FNAC G 100 00 G 100 00ALIZE – SFL G 100 00 G 100 00CODIREP G 100 00 G 100 00FNAC PERIPHERIE G 100 00 G 100 00BelgiqueFNAC BELGIUM G 100 00 G 100 00EspagneGRANDES ALMACENES FNAC ESPANA G 100 00 G 100 00GrèceFMB GENERAL COMMERCIAL Cession E 31 00ItalieFNAC ITALIA SpA G 100 00 G 100 00MonacoFNAC MONACO G 100 00 G 100 00PortugalFNAC PORTUGAL G 100 00 G 100 00SuisseFNAC SUISSE SA G 100 00 G 100 00BrésilFNAC BRÉSIL G 100 00 G 100 00REDCATSREDCATS G 100 00 G 100 00FranceCYRILLUS G 100 00 G 100 00DIAM G 100 00 G 100 00LA MAISON DE VALERIE Cession G 100 00LA REDOUTE G 100 00 G 100 00LES AUBAINES MAGASINS G 100 00 G 100 00LES DEFIS DE VERTBAUDET G 100 00 G 100 00MOVITEX G 100 00 G 100 00REDCATS INTERNATIONAL G 100 00 G 100 00REDCATS INTERNATIONAL HOLDING G 100 00 G 100 00REDCATS MANAGEMENT SERVICES G 100 00 G 100 00Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009LA REDOUTE MAG G 100 00 G 100 00REF BRÉSIL G 100 00 G 100 00SADAS G 100 00 G 100 00LES TROUVAILLES G 100 00 G 100 00SOGEP – SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE PRESTATIONS DE SERVICES G 100 00 G 100 00SOMEWHERE G 100 00 G 100 00SOMEWHERE STOCK G 100 00 G 100 00THOMAS INDUSTRIES G 100 00 G 100 00VBMAG G 100 00 G 100 00ELLOS France G 100 00 CréationTOGETHER FOR KIDS – TFK G 100 00 CréationAllemagneCYRILLUS GmBH G 100 00 G 100 00VERTBAUDET VERWALTUNGS GmBH E 50 00 E 50 00AutricheREDCATS BETEILIGUNG GmBH G 100 00 G 100 00REDOUTE VERSAND GmBH G 100 00 G 100 00BelgiqueCYRILLUS BENELUX G 100 00 G 100 00REDOUTE CATALOGUE BENELUX G 100 00 G 100 00DanemarkELLOS AS G 100 00 G 100 00EspagneREDCATS ESPANA G 100 00 G 100 00EstonieELLOS EESTI OU G 100 00 G 100 00FinlandeELLOS HOME ENTERTAINEMENT OY G 100 00 G 100 00ELLOS TILI OY G 100 00 G 100 00REDCATS OY G 100 00 G 100 00Grande BretagneCOZY LIMITED G 100 00 G 100 00CYRILLUS UK G 100 00 G 100 00EMPIRE STORE LIMITED G 100 00 G 100 00HOLDSWORTH COLLECTION LIMITED G 100 00 G 100 00HOME SHOPPING COURIERS LIMITED G 100 00 G 100 00MOVITEX UK LIMITED G 100 00 G 100 00REDCATS (BRANDS) LIMITED G 100 00 G 100 00REDCATS FINANCE LIMITED G 100 00 G 100 00REDCATS UK PLC G 100 00 G 100 00REDOUTE UK G 100 00 G 100 00SPORTS AND PASTIMES LIMITED G 100 00 G 100 00THE BARGAIN STREET SHOP G 100 00 G 100 00VERTBAUDET UK G 100 00 G 100 00 260DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009GrèceREDOUTE HELLAS G 100 00 G 100 00ItalieREDCATS ITALY G 100 00 G 100 00NorvègeELLOS HOLDING AS G 100 00 G 100 00REDCATS AS G 100 00 G 100 00REDOUTE NORWAY AS G 100 00 G 100 00Pays BasREDCATS INTERNATIONAL HOLDING BV G 100 00 G 100 00PortugalREDCATS Portugal G 100 00 G 100 00RussieLA REDOUTE RUS G 100 00 G 100 00SuèdeELLOS AB G 100 00 G 100 00JOTEX AB G 100 00 G 100 00REDCATS NORDIC AB G 100 00 G 100 00REDCATS FINANCE AB G 100 00 G 100 00REDOUTE SVERIGE AB G 100 00 G 100 00SuisseCYRILLUS SUISSE G 100 00 G 100 00REDCATS SUISSE G 100 00 G 100 00BrésilREDCATS DO BRASIL G 100 00 G 100 00États UnisAVENUE GIFT CARDS Inc G 100 00 G 100 00BNY SERVICE CORPORATION G 100 00 G 100 00JESSICA LONDON INC G 100 00 G 100 00REDCATS USA DROP SHIP G 100 00 G 100 00REDCATS USA GIFT CARDS G 100 00 G 100 00REDCATS USA LLC G 100 00 G 100 00REDCATS USA LP G 100 00 G 100 00REDCATS USA MANAGEMENT SERVICES LP G 100 00 G 100 00REDCATS USA  Inc G 100 00 G 100 00SPS INVESTMENT LLC G 100 00 G 100 00TGW MANAGEMENT SERVICES INC G 100 00 G 100 00THE GOLF WAREHOUSE G 100 00 G 100 00THE SPORTMAN’S GUIDE OUTLET INC G 100 00 G 100 00THE SPORTSMAN’S GUIDE INC G 100 00 G 100 00TSG MANAGEMENT SERVICES INC G 100 00 G 100 00UNITED RETAIL HOLDING CORPORATION G 100 00 G 100 00UNITED RETAIL DISTRIBUTION SERVICES  Inc G 100 00 G 100 00UNITED RETAIL GROUP  Inc G 100 00 G 100 00Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009UNITED RETAIL LOGISTIC OPERATIONS  Inc G 100 00 G 100 00UNITED RETAIL  Inc G 100 00 G 100 00VLP CORPORATION G 100 00 G 100 00RUSA TEXAS LLC G 100 00 CréationHong KongREDCATS ASIA G 100 00 G 100 00REDCATS ASIA GLOBAL SOURCING SERVICES G 100 00 G 100 00REDCATS MANAGEMENT CONSULTING (SHANGHAI) G 100 00 G 100 00IndeREDCATS INDIA PRIVATE LIMITED G 100 00 G 100 00JaponCYRILLUS JAPON G 100 00 G 100 00TurquieREDCATS TEKSTIL ITHALAT VE IHRACAT TICARET G 100 00 G 100 00PumaPuma AG RUDOLF DASSLER SPORT (ALLEMAGNE) G 71 58 G 69 36FranceDOBOTEX FRANCE SAS* G 100 00 G 100 00Puma FRANCE SAS G 100 00 G 100 00Puma SPEEDCAT SAS G 100 00 G 100 00AllemagneDOBOTEX DEUTSCHLAND GmBH* G 100 00 G 100 00BRANDON GERMANY GmBH G 100 00 G 100 00PREMIER FLUG GmBH&CO KG G 50 00 G 50 00Puma AVANTI GmBH G 100 00 G 100 00Puma MOSTRO GmBH G 100 00 G 100 00Puma SPRINT GmBH G 100 00 G 100 00Puma VERTRIEB GmBH G 100 00 G 100 00AutricheAUSTRIA Puma DASSLER GES MBH G 100 00 G 100 00DOBOTEX ÖSTERREICH GmBH* G 100 00 G 100 00BulgariePuma BULGARIA EOOD G 100 00 G 100 00ChyprePuma CYPRUS LTD* G 100 00 G 100 00CroatiePuma SPORT HRVATSKA DOO G 100 00 G 100 00DanemarkPuma DENMARK A S G 100 00 G 100 00EspagnePuma SPORTS SPAIN SL G 100 00 Création DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR261ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010 Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009EstoniePuma BALTIC OU G 100 00 G 100 00FinlandeBRANDON OY G 100 00 G 100 00Puma FINLAND OY G 100 00 G 100 00TRETORN FINLAND OY G 100 00 G 100 00Grande BretagneDOBOTEX UK LTD* G 100 00 CréationPERFORMANCE MERCHANDISE LTD G 100 00 G 100 00Puma PREMIER LTD G 100 00 G 100 00Puma UNITED KINGDOM LTD G 100 00 G 100 00GrècePuma HELLAS SA* G 100 00 G 100 00HongriePuma HUNGARY KFT G 100 00 G 100 00IrlandeTRETORN R&D LTD G 100 00 G 100 00ItalieDOBOTEX ITALIA SRL* G 100 00 G 100 00Puma ITALIA SRL G 100 00 G 100 00LituaniePuma LIETUVA UAB G 100 00 G 100 00MaltePuma BLUE SEA LTD G 100 00 G 100 00Puma MALTA LTD G 100 00 G 100 00Puma RACING LTD G 100 00 G 100 00NorvègeBRANDON AS G 100 00 G 100 00Puma NORWAY AS G 100 00 G 100 00TRETORN NORWAY AS G 100 00 CréationPays BasDOBO LOGIC BV* G 100 00 G 100 00DOBO NEXTH BV* G 100 00 G 100 00DOBOTEX BV* G 100 00 G 100 00DOBOTEX INTERNATIONAL BV* G 100 00 G 100 00Puma BENELUX BV G 100 00 G 100 00PolognePuma POLSKA SPOLKA ZOO G 100 00 G 100 00PortugalPuma PORTUGAL ARTIGOS DESPORTIVOS LDA G 100 00 G 100 00République tchèquePuma CZECH REPUBLIC SRO G 100 00 G 100 00RoumaniePuma SPORT ROMANIA SRL G 100 00 G 100 00RussiePuma–RUS GmBH G 100 00 G 100 00SerbiePuma SERBIA DOO G 100 00 CréationSociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009SlovaquiePuma SLOVAKIA SRO G 100 00 G 100 00SlovéniePuma LJUBLJANA TRGOVINA DOO G 100 00 G 100 00SuèdeBRANDON AB G 100 00 G 100 00BRANDON COMPANY AB G 100 00 G 100 00BRANDON LIVE AB G 51 20 G 51 20BRANDON LOGISTICS AB G 100 00 G 100 00BRANDON STOCKHOLM AB G 100 00 G 100 00HUNT SPORT AB G 100 00 G 100 00Puma NORDIC AB G 100 00 G 100 00TRETORN AB G 100 00 G 100 00TRETORN SWEDEN AB G 100 00 G 100 002EXPRESSIONS MERCHANDISE SVENSKA AB G 100 00 G 100 00SuisseDOBOTEX SWITZERLAND AG* G 100 00 G 100 00MOUNT Puma AG (SCHWEIZ) G 100 00 G 100 00Puma RETAIL AG G 100 00 G 100 00Puma SCHWEIZ AG G 100 00 G 100 00UkrainePuma UKRAINE LTD G 100 00 G 100 00ArgentineUNISOL SA G 100 00 G 100 00BrésilPuma SPORTS LTDA G 100 00 G 100 00CanadaPuma CANADA INC G 100 00 G 100 00ChiliPuma CHILE SA G 100 00 G 100 00Puma SERVICIOS SPA G 100 00 G 100 00Etats UnisCOBRA GOLF INC G 100 00 AcquisitionPuma NORTH AMERICA INC G 100 00 G 100 00Puma SUÈDE HOLDING INC G 100 00 G 100 00SC COMMUNICATION INC G 100 00 G 100 00Îles Vierges BritanniquesLIBERTY CHINA HOLDING LTD* G 100 00 G 100 00MexiqueIMPORTACIONES RDS SA DE CV G 100 00 CréationPuma MEXICO SPORT SA DE CV G 100 00 G 100 00SERVICIOS PROFESIONALES RDS SA DE CV G 100 00 G 100 00PérouDISTRUIBUIDORA DEPORTIVA Puma SAC G 100 00 G 100 00UruguayPuma SPORTS LA SA G 100 00 G 100 00 262DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes consolidés au 31 décembre 2010Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009BotswanaWILDERNESS HOLDINGS LTD E 20 10 AcquisitionAfrique du SudPuma SPORTS DISTRIBUTORS (PTY) LIMITED G 100 00 G 100 00Puma SPORTS SA G 100 00 G 100 00AustralieKALOLA PTY LTD G 100 00 G 100 00Puma AUSTRALIA PTY LTD G 100 00 G 100 00WHITE DIAMOND AUSTRALIA PTY LTD G 100 00 G 100 00WHITE DIAMOND PROPERTIES G 100 00 G 100 00Nouvelle ZélandePuma NEW ZEALAND LTD G 100 00 G 100 00Émirats arabes unisPuma MIDDLE EAST FZ LLC G 100 00 G 100 00Puma UAE LLC* G 100 00 G 100 00TurquiePuma SPOR GIYIM SANANYI VE TICARET AS G 100 00 G 100 00ChineDOBOTEX CHINA LTD* G 100 00 G 100 00Puma CHINA LTD* G 100 00 G 100 00Hong KongBRANDON ASIA LTD Liquidation G 100 00DEVELOPMENT SERVICES LTD G 100 00 G 100 00DOBO CAT LTD* G 100 00 G 100 00DOBOTEX LTD* G 100 00 G 100 00Puma ASIA PACIFIC LTD G 100 00 G 100 00Puma HONG KONG LTD * G 100 00 G 100 00UNIBRAND ASIA LTD Liquidation G 100 00WORLD CAT LTD G 100 00 G 100 00IndePuma SPORTS INDIA PVT LTD G 100 00 G 100 00Puma INDIA RETAIL PVT LTD * G 100 00 CréationWORLD CAT SOURCING INDIA LTD G 100 00 G 100 00JaponPuma APPAREL JAPAN KK Fusion G 100 00Puma JAPAN KK G 100 00 G 100 00Sociétés% d’intérêt31 12 2010 31 12 2009CoréePuma KOREA LTD G 100 00 G 100 00DOBOTEX KOREA LTD* G 100 00 CréationMalaisiePuma SPORTS GOODS SDN BHD* G 100 00 G 100 00SingapourPuma SPORTS SINGAPORE PTE LTD* G 100 00 G 100 00WORLD CAT (S) PTE LTD G 100 00 G 100 00TaïwanPuma TAÏWAN SPORTS LTD* G 100 00 G 100 00WORLD CAT TRADING CO LTD G 100 00 G 100 00VietnamWORLD CAT VIETNAM CO LTD G 100 00 G 100 00HOLDINGS & AUTRESFranceBUYCO G 100 00 G 100 00CAUMARTIN PARTICIPATIONS G 100 00 G 100 00Cfao E 41 99 E 41 99CFP G 100 00 G 100 00CONSEIL ET ASSISTANCE G 100 00 G 100 00DISCODIS G 100 00 G 100 00FINANCIÈRE MAROTHI G 100 00 G 100 00PPR PURCHASING G 100 00 G 100 00PPR FINANCE G 100 00 G 100 00PPR PURCHASING SERVICES Cession G 100 00SAPARDIS G 100 00 G 100 00LuxembourgPPR INTERNATIONAL G 100 00 G 100 00PRINTEMPS REASSURANCE G 100 00 G 100 00Pays BasSCHOLEFIELD GOODMAN BV G 100 00 G 100 00SuissePPR MARKETING SERVICES G 100 00 G 100 00* Les résultats de ces sociétés sont consolidés à hauteur de la part contractuelle du Groupe dans leurs opérations qui peut différer de leur pourcentage de détention dans le capital DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR263ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidésRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidésExercice clos le 31 décembre 2010Mesdames Messieurs les Actionnaires En exécution de la mission qui nous a été confi ée par vos Assemblées générales nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur le contrôle des comptes consolidés de la société PPR SA tels qu’ils sont joints au présent rapport la justifi cation de nos appréciations la vérifi cation spécifi que prévue par la loi Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes I Opinion sur les comptes consolidésNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signifi catives Un audit consiste à vérifi er par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection les éléments justifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes consolidés Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations signifi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifi ons que les comptes consolidés de l’exercice sont au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne réguliers et sincères et donnent une image fi dèle du patrimoine de la situation fi nancière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation II Justi cation des appréciationsEn application des dispositions de l’article L  823 9 du Code de commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants Votre société procède systématiquement au cours du second semestre de l’exercice à un test de dépréciation des goodwill et des actifs à durée de vie indéfi nie et évalue également s’il existe un indice de perte de valeur des actifs à long terme selon les modalités décrites dans la Note 2 7 aux états fi nanciers consolidés Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests de dépréciation ainsi que les prévisions de fl ux de trésorerie et hypothèses utilisées Votre société constitue des provisions telles que décrites en Note 2 16 aux états fi nanciers consolidés Nos travaux ont notamment consisté à apprécier les données et hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations à revoir par sondages les calculs effectués par la société et à examiner les procédures d’approbation de ces estimations par la Direction Nous avons sur ces bases procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations La Note 2 17 aux états fi nanciers consolidés précise les modalités d’évaluation des avantages au personnel à long terme Ces engagements ont fait l’objet d’une évaluation par des actuaires externes Nos travaux ont consisté à examiner les données utilisées à apprécier les hypothèses retenues et à vérifi er que la Note 25 aux états fi nanciers consolidés fournit une information appropriée La Note 2 23 aux états fi nanciers consolidés expose le retraitement de l’information comparative relative à l’exercice clos le 31 décembre 2009 en application notamment de la norme IAS 8 Méthodes comptables changements d’estimations comptables et erreurs L’information comparative diffère par conséquent des comptes consolidés publiés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009 Nous avons examiné le correct retraitement des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2009 et l’information donnée à ce titre dans les notes annexes aux états fi nanciers consolidés Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport III Véri cation spéci queNous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France à la vérifi cation spécifi que prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 17 mars 2011Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG SADeloitte & AssociésJean Luc Decornoy et Hervé Chopin Jean Paul Picard 264DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxComptes sociauxBILAN ACTIF AUX 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009Actif(en millions d’euros)Notes2010 2009Actif immobiliséTitres de participation Gucci Group NV 2 556 6 2 556 6Redcats 1 406 0 1 406 0Conforama Holding 617 7 617 7Financière Marothi 4 648 1 4 648 1Sapardis 1 804 0 1 804 0Discodis 299 7 299 7Autres 106 0 123 9Autres immobilisations financières (1) 10 6 1 9Dépréciations (340 4) (344 0) 3 11 108 3 11 113 9Immobilisations incorporelles et corporelles 18 5 15 3Dépréciations et amortissements (14 0) (11 9) 4 4 5 3 4Total de l’actif immobilisé11 112 8 11 117 3Actif circulant Créances (2) (3)5 125 8 106 0Valeurs mobilières de placement 6 49 5 62 7Disponibilités (3)6 2 9 0 3Total de l’actif circulant178 2 169 0TOTAL DE L’ACTIF11 291 0 11 286 3(1) dont à moins d’1 an  8 9 (2) dont à plus d’1 an  26 0(3) dont concernant les entreprises liées  30 8 15 2 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR265ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxBILAN PASSIF AUX 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009Passif(en millions d’euros)Notes2010 2009Capitaux propresCapital social 507 3 506 3Primes d’émission de fusion d’apport 2 122 1 2 104 4Réserves7 1 589 3 1 589 2Report à nouveau 1 584 1 1 283 8Résultat de l’exercice 529 3 717 6Total des capitaux propres6 332 1 6 201 3Provisions8 128 8 151 5DettesEmprunts obligataires (1)9 1 3 600 0 3 100 0Autres dettes financières (1) (3)9 1 1 109 9 1 710 3Autres dettes (2) (3)10 120 2 123 2 4 830 1 4 933 5TOTAL DU PASSIF11 291 0 11 286 3(1) dont à plus d’1 an  2 952 5 3 352 5(2) dont à plus d’1 an  1 0 1 0(3) dont concernant les entreprises liées  826 2 1 351 5 266DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxCOMPTE DE RÉSULTAT POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009(en millions d’euros)Notes2010 2009Produits d’exploitation 51 6 53 1Charges d’exploitation (69 9) (53 7)Résultat d’exploitation 12 (18 3) (0 6)Dividendes 713 0 1 158 0Autres produits et charges financiers (212 1) (215 6)Résultat financier 13 500 9 942 4Résultat courant avant impôt482 6 941 8Résultat exceptionnel 14 (14 8) (333 9)Participation des salariés (2 1) (1 5)Impôt sur le résultat 15 63 6 111 2Résultat net de l’exercice529 3 717 6TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2010 ET 2009(en millions d’euros)2010 2009Dividendes encaissés713 0 1 158 0Charges d’intérêts sur dettes financières (215 1) (181 2)Impôts sur le résultat reçus payés36 6 162 3Autres(36 4) (34 9)Variation de trésorerie issue des opérations d’exploitation 498 1 1 104 2(Acquisitions) Cessions d’immobilisations opérationnelles (3 3) (1 0)Variation des immobilisations financières (5 9) 5 8Variation de trésorerie issue des opérations d’investissement (9 2) 4 8Variations nettes des dettes financières (100 9) (691 9)Augmentations de capital18 7 1 7Dividendes versés par PPR(417 4) (417 3)Variation de trésorerie issue des opérations de financement (499 6) (1 107 5)Variation de la trésorerie débitrice (10 7) 1 5 Trésorerie débitrice à l’ouverture de l’exercice 63 1 61 6Trésorerie débitrice à la clôture de l’exercice 52 4 63 1 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR267ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxVARIATION DES CAPITAUX PROPRES(en millions d’euros)(avant affectation du résultat)Nombre d’actionsCapital socialPrimes d’émission fusion Réserves et report à nouveauRésultat de l’exerciceCapitaux propresAu 31 décembre 2008 126 555 377 506 2 2 102 8 3 213 6 76 5 5 899 1Affectation résultat 2008 76 5 (76 5) Dividendes versés (417 3) (417 3)Levée de stock options 23 211 0 1 1 6 1 7Variations des provisions réglementées 0 2 0 2Résultat 2009 717 6 717 6Au 31 décembre 2009 126 578 588 506 3 2 104 4 2 873 0 717 6 6 201 3Affectation résultat 2009 717 6 (717 6) Dividendes versés (417 4) (417 4)Levée de stock options 250 596 1 0 17 7 18 7Variations des provisions réglementées 0 2 0 2Résultat 2010 529 3 529 3Au 31 décembre 2010 126 829 184 507 3 2 122 1 3 173 4 529 3 6 332 1ANNEXE COMPTABLE1 Faits marquants de l’exerciceLe 9   d éc em br e 2 01 0 PPR a a n nonc é a v o ir re çu une of fre ferme d e la pa rt du gr oupe sud a fric ain Steinhoff International Holdings  Ltd pour l’acquisition d e C o n fo ram a   Ho l di ng po u r un p ri x p o ur 1 00  % des actions de 1 2  milliar d d’euros Les titres seront transférés au cours du premier trimestre 2011 après levée des conditions suspensives En 2010 PPR a poursuivi sa politique de renforcement de sa solidité fi nancière par l’allongement de la maturité de sa dette et la diversifi cation de ses sources de fi nancement Dans le cadre de son programme EMTN PPR a émis un emprunt obligataire d’un montant de 500 millions d’euros à échéance avril 2015 assorti d’un coupon de 3 75 % 2 Règles et méthodes comptablesL e s c o mp t e s a n n u el s d e l’ ex er c i c e s o n t ét a b l i s c o n f o r m é m e n t a u x d i s p o s i t i o n s d u r è g l e m e n t CRC  n°  99 03 du 29  avril 1999 r elatif à la réécriture du Plan  Comptable Général et aux nouvelles règles c o mp ta b les C RC n° 2 0 0 2 1 0 r ela t iv es a u x a ct ifs mo difi ées pa r les règ lement s CRC n° 200 3 07 et CRC n° 2004 06 2 1 Immobilisations nancièresTitres de participationLes titres classés en «  Titr es de participation  » sont ceux dont la possession est estimée utile à l’activité de l’entreprise notamment parce qu’elle permet d’exercer une infl uence sur la société émettrice ou d’en assurer le contrôle Co n f or mé men t à l ’a v is d u C o mi t é d ’ u r g en c e d u CNC n° 2007 C du 15 juin 2007 la Société a opté pour la comptabilisation des frais d’acquisition dans le prix de revient des titres de participation À la clôture de l’exercice la valeur brute des titres est comparée à la valeur d’utilité pour l’entreprise déterminée par rapport à la valeur économique estimée de la fi liale et en considération des motifs sur lesquels reposait la transaction d’origine Cette valeur d’utilité est déterminée en fonction d’une analyse multicritères tenant compte notamment des projections de fl ux de trésorerie futurs de l’actif ré estimé de la quote part de capitaux propres consolidés ou réévalués et d’autres méthodes en tant que de besoin Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur brute une dépréciation est constituée Autres immobilisations nancièresLes autres immobilisations financières comprennent notamment les autres titres immobilisés et certaines actions propres Autres titres immobilisés (hors actions propres)Les autres titres immobilisés sont ceux que l’entreprise a l’intention ou l’obligation de conserver durablement mais dont la détention n’est pas jugée nécessaire à son activité La valeur brute est égale au coût d’acquisition comprenant les frais d’acquisition éventuels Une dépréciation est constituée en fonction de la valeur d’utilité de ces titres pour la Société 268DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxActions propresLes actions propres acquises dans le cadre d’un contrat de liquidité sont inscrites en «  Autres immobilisations fi nancières » Ces actions font l’objet d’une dépréciation en fonction du cours moyen de bourse du dernier mois de l’exercice Les actions prop res acq uis es da ns le c adre d’une affectation explicite à une réduction de capital future sont classées en « Autres immobilisations fi nancières  » Ces actions ne font pas l’objet d’une dépréciation en fonction du cours de bourse 2 2 Valeurs mobilières de placement et titres de créances négociablesActions propresLes actions prop res acq uis es da ns le c adre d’une affectation explicite à l’attribution aux salariés de plans d’options d’achat ou de plans d’attribution d’actions gratuites s ont ins crites en «  Va leurs m ob ilières d e placement » Aucune dépréciation n’est constatée en fonction du cours de bourse Autres actionsLes actions sont enregistrées à leur prix d’acquisition Une dépréciation est constituée si le cours à la clôture de l’exercice est inférieur à leur valeur comptable ObligationsL e s o b l i g a t io n s s o n t c o m p t a b i l i s ée s à l eu r d a t e d’acquisition pour le montant nominal corrigé de la prime ou décote Le montant des intérêts courus et non échus à la date d’acquisition et à la clôture de l’exercice est enregistré dans un compte de « créances rattachées » À la fi n de l’exercice le coût d’acquisition est comparé à la valeur boursière en capital du dernier mois sans tenir compte des intérêts courus non échus Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur brute une dépréciation est constituée SicavLes actions de Sicav s ont enreg is trées à leur coût d’acquisition (hors droit d’entrée) Elles sont estimées à la clôture de l’exercice à leur valeur liquidative La moins value latente éventuelle fait l’objet d’une provision pour dépréciation La plus value latente éventuelle n’est pas prise en compte CDN certi cats de dépôts bons de sociétés nancièresCes titres de créances négociables sont souscrits sur le marché primaire ou acquis sur le marché secondaire Ils sont comptabilisés à leur coût d’acquisition sous déduction des intérêts courus à cette date lorsqu’ils sont acquis sur le marché secondaire Les intér êts p r éco mp tés s o nt ins crits en pro dui ts fi nanciers prorata temporis au titre de l’exercice 2 3 Instruments nanciersToutes les positions de change et de taux d’intérêt sont prises au moyen d’instruments cotés sur des marchés organisés ou de gré à gré qui présentent des risques minimum de contrepartie Les résultats dégagés sur les instruments fi nanciers constituant des opérations de couverture sont comptabilisés de manière symétrique aux résultats sur les éléments couverts Dans le cas où les instruments fi nanciers ne constituent pas des couvertures de risques les gains ou pertes résultant de l’évolution de leur valeur de marché sont inscrits au compte de résultat sauf s’il s’agit d’opérations de gré à gré pour lesquelles les pertes latentes font l’objet d’une provision alors que les gains latents ne sont pas comptabilisés 2 4 Opérations en devisesLes charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre valeur à la date de l’opération Les dettes créances et disponibilités en devises sont converties sur la base des cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice En cas de couverture de change les dettes et créances sont converties au cours de couverture L’écart de conversion qui résulte de la valorisation des dettes et créances en devises est inscrit en comptes de régularisation à l’actif s’il s’agit d’une perte latente et a u pa ssif s’ il s’a git d’ un prof it latent Les pertes latentes non couvertes font l’objet d’une provision pour risques En cas de dettes et créances couvertes par des instruments fi nanciers la perte ou le profi t de change est immédiatement reconnu au compte de résultat 2 5 Frais d’émission d’emprunts et d’augmentation de capital – Primes de remboursement d’emprunt Les frais d’émission d’emprunts sont comptabilisés en charges lors de l’émission Les frais d’augmentation de capital de fusion et d’apport sont prélevés sur les primes d’émission de fusion ou d’apport Les emprunts sont comptabilisés à leur valeur nominale Les primes d’émission ou de remboursement éventuelles sont portées dans la rubrique du bilan correspondant à ces emprunts et amorties sur la durée d e vie de l’emprunt En cas d’emprunt obligataire convertible l’enregistrement de la prime de remboursement est étalé sur la durée de vie de l’emprunt co nf ormém ent aux méthodes préférentielles En cas d’emprunt obligataire indexé une provision pour risques de remboursement est constituée dès lors que le remboursement estimé à la clôture de l’exercice excède le montant de l’émission Cette provision est calculée prorata temporis sur la durée de l’emprunt DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR269ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux2 6 ProvisionsL e s p r o v i s i o n s s o n t c o n s t i t u ée s c o n f o r m é m e n t au r èg lement n°   2000 06 du Conseil national de la comp tabilité et compr ennent les engag ements d e retraite et d’indemnités de fi n de carrière conformément à la recommandation 2003 R 01 du 22 juillet 2004 Dans le cadre de régimes à prestations définies les engagements sont évalués suivant la méthode des unités de crédit projetées sur la base des conventions ou des accords en vigueur dans la Société Selon cette méthode chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chaque unité est évaluée séparément pour obtenir l’obligation fin ale Cett e ob liga tio n est ensuit e ac tuali sée Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon les conditions économiques C es rég imes et i ndemnités de fin de co ntr a t f ont l’objet d’une évaluation actuarielle par des actuaires ind épend ants cha que année po ur les rég imes les plus importants et à intervalles réguliers pour les autres régimes Ces évaluations tiennent compte notamment du niveau de rémunération future de la durée d’activité probable des salariés de l’espérance de vie et de la rotation du personnel PPR a p pl iq u e l ’a v is d u r èg l em en t n°  20 08 1 5 d u 4 décembre 2008 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés 2 7 Intégration scalePPR a créé avec plusieurs de ses fi liales et sous fi liales un groupe d’intégration fi scale en France La société fi liale supporte une charge d’impôt sur les sociétés calculée sur ses résultats propres comme en l’absence d’intégration fi scale Les économies d’impôt réalisées par le Groupe à raison de l’intégration fi scale sont appréhendées par PPR Société mère du Groupe intégré 270DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux3 Immobilisations nancières nettes(en millions d’euros)Au 31 12 2009 Augmentation Diminution Au 31 12 2010Valeurs brutesTitres de participation 11 456 0 (17 9) 11 438 1Gucci Group NV 2 556 6 2 556 6Redcats 1 406 0 1 406 0Conforama Holding 617 7 617 7Financière Marothi 4 648 1 4 648 1Sapardis 1 804 0 1 804 0Discodis 299 7 299 7Caumartin Participations 82 4 82 4PPR Luxembourg 14 4 (14 4) Printemps Réassurance 10 2 10 2Conseil et Assistance 7 7 7 7Autres 9 2 (3 5) 5 7Autres immobilisations financières 1 9 106 7 (98 0) 10 6Actions propres (contrat de liquidités) (1) 106 7 (98 0) 8 7Autres titres immobilisés 0 2 0 2Prêts 0 6 0 6Dépôts et cautionnement 1 1 1 1Valeurs brutes 11 457 9 106 7 (115 9) 11 448 7 DépréciationsTitres de participation (343 9) 3 6 (340 3)Redcats (332 0) (332 0)PPR Luxembourg (3 6) 3 6 Conseil et Assistance (5 2) 0 1 (5 1)Autres (3 1) (0 1) (3 2)Autres immobilisations financières (0 1) (0 1)Autres titres immobilisés (0 1) (0 1)Dépréciations (344 0) 3 6 (340 4)VALEURS NETTES 11 113 9 11 108 3(1) Le montant correspondant aux actions propres est indisponible dans les réserves réglementées Acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôleAu cours de l’exercice 2010 le Groupe a procédé à la cession nette de 8 286 actions auto détenues selon les modalités suivantes  acquisition de 1 032 186 titres dans le cadre du contrat de liquidité  cession de 962  186  titres dans le cadre du contrat de liquidité  acquisition de 38  287  titres dans le cadre des plans d’actions gratuites  126 460 titres ont été attribués aux salariés dans le cadre des plans d’actions gratuites 2008 à échéance juin et octobre 2010  acquisition de 38  713  titres dans le cadre des plans d’options d’achat  28  826 options d’achat ont été exercées dans le cadre du plan d’options d’achat 2006 Par ailleurs suite à diff érentes levées d’options d e souscription d’actions au cours de l’exercice 2010 le capital a été augmenté de 250  596 actions amenant ainsi le capital social de PPR à 126 829  184  actions au 31 décembre 2010 Au 31 décembre 2010 le Groupe détient 648 105 options d’achat de titres PPR destinées principalement à couvrir des plans d’options d’achat et des plans d’options de souscription Le 26 mai 2004 PPR a confi é un mandat à un intermédiaire fi nancier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l’Association française des marchés fi nanciers (AMA FI ) et a pp ro uv ée p ar l ’A uto rité d es mar c hés fi nanciers DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR271ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxDoté initialement de 40  millions d’euros pour moitié en espèces et pour moitié en titres PPR ce contrat a fait l’objet de dotations complémentaires en espèces de 20 millions d’euros le 3 septembre 2004 et de 30 millions d’euros le 18 décembre 2007 Au 31 décembre 2010 PPR détient 70 000 actions dans le cadre du contrat de liquidité H o rs c a d r e d u c o nt r a t d e l i q u i d i té PP R d ét i en t 2 152 actions en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des plans d’actions gratuites 2009 à échéances 2011 et 9 887 actions en attente d’affectation aux plans d’options d’achat 90  325  actions étaient détenues par la Société hors cadre du contrat de liquidité au 31 décembre 2009 4 Immobilisations incorporelles et corporellesL’évolution des immobilisations incorporelles et corporelles s’analyse comme suit  (en millions d’euros)Terrains et constructionsMatériels et installations Autres TotalValeurs brutes31 décembre 2009 2 6 0 2 12 5 15 3Acquisitions 0 1 0 2 2 9 3 2Cessions 31 décembre 2010 2 7 0 4 15 4 18 5Amortissements et provisions31 décembre 2009 (1 7) (0 2) (10 0) (11 9)Dotations (0 2) (0 1) (1 8) (2 1)Reprises sur cessions 31 décembre 2010 (1 9) (0 3) (11 8) (14 0)Valeurs nettes31 décembre 2009 0 9 2 5 3 431 décembre 2010 0 8 0 1 3 6 4 5Les autres immobilisations concernent essentiellement les aménagements matériels et mobiliers du siège social et autres immobilisations incorporelles (logiciels) 5 CréancesCes postes s’analysent de la façon suivante  (en millions d’euros)31 12 2010 31 12 2009Comptes courants d’intégration fiscale 21 0 9 8Compte transitoire swap31 9 31 9Créance sur cession France Printemps 26 4 26 0Créance sur cession PPR Luxembourg 10 8 Clients Groupe9 5 5 2Primes d’émissions sur obligations2 2 3 1Divers11 1 8 6Charges constatées d’avance12 9 21 4TOTAL125 8 106 0Dont concernant les entreprises liées  30 5 15 1Les charges constatées d’avance sont principalement relatives aux primes sur achat de calls à hauteur de 10 6 millions d’euros (16 8 millions d’euros au 31 décembre 2009) 272DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux6 Valeurs mobilières de placement et disponibilitésCes postes s’analysent de la façon suivante  (en millions d’euros)31 12 2010 31 12 2009Actions propres en attente d’attribution aux salariés 0 3 7 0Actions propres en attente d’affectation aux plans d’options d’achat 1 2 Titres cotés51 1 59 2Dépréciation titres cotés(3 1) (3 5)Valeurs mobilières de placement 49 5 62 7Dépôts bancaires et mouvements de fonds 2 6 0 2Comptes courants de trésorerie0 3 0 1Disponibilités2 9 0 3TRÉSORERIE DÉBITRICE52 4 63 0Dont concernant les entreprises liées  0 3 0 1Les titres cotés sont principalement constitués de Sicav de placement pour 45 4 millions d’euros (53 4 millions d’euros au 31 décembre 2009) 7 RéservesLes réserves de la Société s’analysent avant affectation du résultat de la façon suivante  (en millions d’euros)31 12 2010 31 12 2009Réserve légale51 4 51 4Réserves réglementées1 293 6 1 293 6Autres réserves240 3 240 3Réserves1 585 3 1 585 3Écarts de réévaluation Provisions réglementées4 0 3 9TOTAL1 589 3 1 589 28 Provisions(en millions d’euros)31 12 2009 DotationsReprises utiliséesReprises non utilisées Reclassement 31 12 2010Litiges 111 9 1 5 1 3 1 4 (7 6) 103 1Engagements de retraite IFC et assimilés 10 8 1 6 6 8 5 6Primes sur achat calls 11 8 2 7 5 0 9 5Risque de remboursement emprunt obligataire 14 0 14 0 Autres risques 3 0 7 6 10 6TOTAL 151 5 5 8 1 3 27 2 128 8dont  exploitation 5 3 financier 4 3 20 5 exceptionnel 1 5 1 3 1 4 Les principales hypothèses actuarielles utilisées pour les engagements de retraite IFC et assimilés sont  un taux d’actualisation de 4 50  % contre 5 00  % en 2009  un taux de rendement des actifs de 4 75 % comme en 2009  un taux de croissance attendu des salaires de 3 00 % comme en 2009 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR273ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux9 Dettes nancièresEmprunts obligataires(en millions d’euros)Taux d’intérêtDate émission Couverture Échéance 31 12 2010 31 12 2009Emprunt obligataire (1)Fixe 5 25 % 29 03 2004Swap taux variable Euribor 3 mois à hauteur de 650 M€ 29 03 2011 800 0 800 0Emprunt obligataire (2)Fixe 4 00 %29 06 2005 & 19 06 2006 29 01 2013 600 0 600 0Emprunt obligataire (3)Fixe 6 405 % 16 05 2008 16 11 2012 200 0 200 0Emprunt obligataire (4)Fixe 6 536 % 16 05 2008 16 05 2013 200 0 200 0Emprunt obligataire (5)Fixe 8 625 % 03 04 2009 03 04 2014 800 0 800 0Emprunt obligataire (6)Fixe 7 75 % 03 06 2009Swap taux variable Euribor 6 mois à hauteur de 150 M€ 03 06 2014 150 0 150 0Emprunt obligataire (7)Fixe 6 50 % 29 06 2009 29 06 2017 150 0 150 0Emprunt obligataire (8)Fixe 6 50 % 06 11 2009 06 11 2017 200 0 200 0Emprunt obligataire (9)Fixe 3 75 % 08 04 2010 08 04 2015 500 0 (1) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 29 mars 2004 pour 650 000 obligations et abondé le 23 juillet 2004 pour 150 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations Remboursement  en totalité le 29 mars 2011 (2) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 600 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 29 juin 2005 pour 300 000 obligations et abondé le 19 juin 2006 pour 300 000 obligations portant ainsi l’émission à 600 000 obligations Remboursement  en totalité le 29 janvier 2013 (3) Prix d’émission  emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN représenté par 2 362 907 obligations de 84 641503 euros nominal Remboursement  le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR Il est d’un montant maximum de 236 9 millions d’euros et d’un montant minimum de 136 9 millions d’euros à l’échéance du 16 novembre 2012 (4) Prix d’émission  emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN représenté par 2 362 907 obligations de 84 641503 euros nominal Remboursement  le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR Il est d’un montant maximum de 238 2 millions d’euros et d’un montant minimum de 138 2 millions d’euros à l’échéance du 16 mai 2013 (5) Prix d’émission  emprunt obligataire représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 3 avril 2009 pour 600 000 obligations et abondé le 13 mai 2009 pour 200 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations Remboursement  en totalité le 3 avril 2014 (6) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 3 juin 2009 représenté par 150 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 3 juin 2014 (7) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 29 juin 2009 représenté par 3 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 29 juin 2017 (8) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 6 novembre 2009 représenté par 4 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 6 novembre 2017 (9) Prix d’émission  emprunt obligataire émis le 8 avril 2010 représenté par 500 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN Remboursement  en totalité le 8 avril 2015 Les emprunts obligataires émis en 2009 et en 2010 dans le cadre du programme EMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôle qui donne la possibilité aux porteurs obligataires de demander le remboursement au pair si consécutivement à un changement de contrôle PPR voyait sa note abaissée en catégorie Non Investment Grade Ils intègrent aussi une clause dite de « step up coupon » en cas de passage de la notation de PPR en catégorie Non Investment Grade 274DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux9 1 Analyse par catégorie de dettes(en millions d’euros)31 12 2010 31 12 2009Emprunts obligataires3 600 0 3 100 0Intérêts sur emprunts obligataires 149 5 135 8Emprunts long et moyen terme152 5 152 5Intérêts sur emprunts long et moyen terme 0 1 0 1Lignes de crédit confirmées 100 0Intérêts sur lignes de crédit confirmées Concours bancaires courants0 7 2 3Comptes courants de trésorerie805 9 1 318 4Intérêts sur comptes courants de trésorerie 1 2 1 2Autres dettes financières1 109 9 1 710 3TOTAL4 709 9 4 810 3Dont concernant les entreprises liées  807 1 1 319 6Aux 31 décembre 2010 et 2009 les dettes fi nancières ne font l’objet d’aucune garantie par des sûretés réelles 9 2 Analyse par échéance de remboursement(en millions d’euros)31 12 2010 31 12 2009À moins d’1 an1 757 4 1 457 8À plus d’1 an et à moins de 5 ans 2 602 5 3 002 5À plus de 5 ans350 0 350 0TOTAL4 709 9 4 810 39 3 Endettement nancier net(en millions d’euros)31 12 2010 31 12 2009Dettes financières4 709 9 4 810 3Valeurs mobilières de placement(49 5) (62 7)Disponibilités(2 9) (0 3)ENDETTEMENT FINANCIER NET 4 657 5 4 747 39 4 Information sur les taux d’intérêt31 12 2010 31 12 2009Taux d’intérêt moyen de l’exercice 4 49 % 3 50 %% dettes moyennes à taux fixe58 % 36 %% dettes moyennes à taux variable 42 % 64 %10 Autres dettesCes postes s’analysent de la façon suivante  (en millions d’euros)31 12 2010 31 12 2009Comptes courant s d’intégration fiscale 10 5 23 7Déficits fiscaux à reverser aux filiales (intégration fiscale) 68 5 68 5Dettes fiscales et sociales12 9 11 6Divers28 3 19 4TOTAL120 2 123 2Dont concernant les entreprises liées  19 1 31 9 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR275ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux11 Engagements hors bilan11 1 Exposition aux risques de uctuation des cours de boursePPR utilise pour la gestion du risque de fl uctuation du cours de bourse des instruments optionnels dont les encours sont les suivants  31 12 2010 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 >N+5 31 12 2009Achat d’options d’achat de titres PPRNombre actions 648 105 648 105 1 040 055Engagement maximum de PPR en millions d’euros111 7 111 7 156 1Au 31 décembre 2010 l’encours de ces options d’achat se compose de 648 105 options d’achat dont 298 105 options mises en place en septembre 2004 et 350 000 options acquises en juin 2007 afi n de permettre à PPR de remettre des titres lors de l’exercice des plans d’options d’achat d’actions attribués aux salariés Au cours de l’action en date de clôture les options sur actions avaient compte tenu de l’évolution du titre PPR une valeur de marché évaluée à 1 6 million d’euros 11 2 Instruments nanciers de couverture de taux(en millions d’euros)31 12 2010 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 >N+5 31 12 2009Swaps prêteurs « taux fixe » 800 0 650 0 150 0 800 0Autres instruments de taux d’intérêts (1)152 5 152 5 152 5(1) dont swaps de taux variable variable Dans le cadre de la politique du Groupe de couverture du risque de taux PPR a mis en place des swaps de taux d’intérêts adossés à certains emprunts obligataires émis à taux fi xe  emprunt obligataire à échéance mars  2011 swappé partiellement à hauteur de 650 millions d’euros contre Euribor 3 mois  emprunt obligataire à échéance juin  2014 swappé en totalité à hauteur de 150  millions d’euros contre Euribor 6 mois PPR a également contracté des swaps de taux variable contre variable pour un nominal de 152 5 millions d’euros à échéance juin 2014 Toutes les autres opérations visant à la couverture du risque de taux ont été mises en place par PPR Finance 11 3 Instruments nanciers de couverture de change(en millions d’euros)31 12 2010 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 >N+5 31 12 2009Achats à terme & swaps achat à terme 34 9 34 9 Au 31 décembre 2010 PPR a contracté une couverture de change en livre sterling contre euros dont la juste valeur est évaluée à (0 6) million d’euros en date de clôture 276DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux11 4 Plans d’options d’achat et de souscriptions d’actions et plans d’attribution d’actions gratuitesLa nature des plans et leurs principales caractéristiques sont détaillées dans les tableaux ci dessous  Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2000 1 Plan 2000 2 Plan 2001 1 Plan 2001 2 Plan 2002 1 Plan 2002 2Options d’achatOptions d’achatOptions d’achatOptions d'achatOptions de souscriptionOptions de souscriptionDate d’attribution 26 01 2000 23 05 2000 17 01 2001 18 05 2001 03 05 2002 03 05 2002Date d’expiration 28 02 2010 30 06 2010 31 01 2011 31 05 2011 02 05 2012 02 05 2012Nombre de bénéficiaires 26 125 722 206 1 074 1 053Nombre attribué à l’origine 12 100 93 100 340 240 87 260 438 296 410 271Nombre en circulation au 01 01 2010 2 300 22 100 130 830 19 470 174 676 172 381Nombre annulé en 2010 7 790 2 350 11 880 10 680Nombre exercé en 2010 Nombre expiré en 2010 2 300 22 100 Nombre en circulation au 31 12 2010 123 040 17 120 162 796 161 701Nombre exerçable au 31 12 2010 123 040 17 120 162 796 161 701Prix d’exercice (en euros)227 15 202 91 225 01 225 01 128 10 140 50Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2003 1 Plan 2003 2 Plan 2004 1 Plan 2004 2Options de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionDate d’attribution 09 07 2003 09 07 2003 25 05 2004 07 07 2004Date d’expiration 08 07 2013 08 07 2013 24 05 2014 06 07 2014Acquisition des droits (a) (a) (a) (a)Nombre de bénéficiaires 721 18 846 1Nombre attribué à l’origine 528 690 5 430 540 970 25 000Nombre en circulation au 01 01 2010 164 068 1 000 269 754 25 000Nombre annulé en 2010 2 327 9 765 Nombre exercé en 2010 102 365 450 54 184 Nombre d’actions remises Nombre expiré en 2010 Nombre en circulation au 31 12 2010 59 376 550 205 805 25 000Nombre exerçable au 31 12 2010 59 376 550 205 805 25 000Prix d’exercice (en euros)66 00 67 50 85 57 84 17Plans de stock options et actions gratuitesPlan 2005 1 Plan 2005 2 Plan 2005 3 Plan 2005 4Options de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionDate d’attribution 03 01 2005 19 05 2005 19 05 2005 06 07 2005Date d’expiration 02 01 2015 18 05 2015 18 05 2015 05 07 2015Acquisition des droits (a) (b) (b) (b)Nombre de bénéficiaires 13 458 22 15Nombre attribué à l’origine 25 530 333 750 39 960 20 520Nombre en circulation au 01 01 2010 15 068 256 477 35 480 13 810Nombre annulé en 2010 438 6 716 1 120 260Nombre exercé en 2010 7 900 80 587 1 960 3 150Nombre d’actions remises Nombre expiré en 2010 Nombre en circulation au 31 12 2010 6 730 169 174 32 400 10 400Nombre exerçable au 31 12 2010 6 730 169 174 32 400 10 400Prix d’exercice (en euros)75 29 78 01 78 97 85 05 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR277ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxPlans de stock options et actions gratuitesPlan 2006 1 Plan 2007 1 Plan 2007 2 Plan 2008 1 Plan 2008 2Options d’achatOptions d’achatOptions d’achatActions gratuitesActions gratuitesDate d’attribution 23 05 2006 14 05 2007 17 09 2007 09 06 2008 22 10 2008Date d’expiration 22 05 2014 13 05 2015 16 09 2015 N A N AAcquisition des droits (b) (b) (b) (c) (c)Nombre de bénéficiaires 450 248 14 269 46Nombre attribué à l’origine 403 417 355 500 51 300 86 530 49 210Nombre en circulation au 01 01 2010 319 740 302 330 47 600 82 470 45 050Nombre annulé en 2010 2 965 3 800 660 400Nombre exercé en 2010 28 826 Nombre d’actions remises 81 810 44 650Nombre expiré en 2010 Nombre en circulation au 31 12 2010 287 949 298 530 47 600 Nombre exerçable au 31 12 2010 287 949 Prix d’exercice (en euros)101 83 127 58 127 58 N A N APlans de stock options et actions gratuitesPlan 2008 3 Plan 2009 1 Plan 2009 2 Plan 2010 1 Plan 2010 2Actions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesActions gratuitesDate d’attribution 22 10 2008 07 05 2009 07 05 2009 19 05 2010 19 05 2010Date d’expiration N A N A N A N A N AAcquisition des droits (d) (c) (d) (c) (d)Nombre de bénéficiaires 194 302 161 274 108Nombre attribué à l’origine 53 755 130 843 46 505 89 364 25 035Nombre en circulation au 01 01 2010 52 495 121 528 44 070 Nombre annulé en 2010 1 040 4 028 1 160 2 219 820Nombre exercé en 2010 Nombre d’actions remises Nombre expiré en 2010 Nombre en circulation au 31 12 2010 51 455 117 500 42 910 87 145 24 215Nombre exerçable au 31 12 2010 Prix d’exercice (en euros)N A N A N A N A N APour tous ces plans la période de blocage est de 4 ans à compter de la date d’attribution (a) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de la totalité des droits) En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue y compris après la fin de la période de blocage (b) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de la totalité des droits) et de démission (perte de la totalité des droits) En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue y compris après la fin de la période de blocage (c) Les actions sont acquises deux années après leur attribution sauf en cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalité des droits) Le nombre de titres définitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière La période d’acquisition est suivie d’une période d’incessibilité de 2 ans (d) Les actions sont acquises quatre années après leur attribution sauf en cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalité des droits) Le nombre de titres définitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière Il n’y a pas de période d’incessibilité 11 5 Autres engagements hors bilan(en millions d’euros)31 12 2010 31 12 2009Avals et cautions en faveur  des entreprises liées des tiers hors Groupe0 9 0 9Avals et cautions0 9 0 9Sûretés réelles  en faveur de filiales en faveur de tiers 278DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociaux12 Résultat d’exploitationLe résultat d’exploitation est constitué des éléments suivants  (en millions d’euros)2010 2009Redevances Groupe36 3 39 6Revenus des immeubles donnés en location 7 3 7 5Frais de personnel(21 9) (26 7)Achats charges externes et impôts et taxes (48 3) (39 3)Dotations nettes aux amortissements et provisions 3 2 15 4Autres produits et charges5 1 2 9TOTAL(18 3) (0 6)13 Résultat nancierLe résultat fi nancier s’analyse de la façon suivante  (en millions d’euros)2010 2009Frais financiers nets(212 1) (215 6)Charges et intérêts sur endettement hors Groupe (197 9) (200 5)Intérêts sur comptes courants Groupe (14 2) (15 1)Produits et charges sur immobilisations financières 713 0 1 158 0Dividendes713 0 1 158 0TOTAL500 9 942 4Dont concernant les entreprises liées  Intérêts sur comptes courants intra g roupe (14 2) (15 1)Dividendes713 0 1 158 014 Résultat exceptionnelLe résultat exceptionnel s’analyse de la façon suivante  (en millions d’euros)2010 2009Cessions de titres dépréciation et opérations connexes (5 8) (342 1)Litiges contentieux et restructuration (6 5) 13 5Autres produits (charges) exceptionnels (2 5) (5 3)TOTAL(14 8) (333 9)Le résultat sur cessions de titres dépréciation et opérations connexes concerne principalement en 2009 la dépréciation des titres Redcats DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR279ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxAu terme d’une convention d’intégration fi scale prenant effet au 1er  janvier 1988 PPR fait son affaire de l’impôt dû par le groupe intégré et des obligations fi scales qui pèsent sur celui ci Le périmètre d’intégration fi scale comprend 74 sociétés en 2010 contre 99 en 2009 En l’absence d’intégration fi scale la Société n’aurait pas payé d’impôt 16 Autres informations16 1 E ectif moyenL ’ e f f e c t i f m o y e n d e l ’ e x e r c i c e 2 0 1 0 s ’ é l è v e à 112 personnes contre 110 l’exercice précédent Dans le cadre du Droit Individuel à la Formation le nombre d’heures de formation acquis par les salariés et non consommé au 31 décembre 2010 s’élève à 7 051 contre 7 925 au 31 décembre 2009 16 2 Honoraires des Commissaires aux comptesLes honoraires des Commissaires aux comptes fi gurant au compte de résultat s’élèvent à  (En milliers d’euros)KPMG Audit Deloitte & Associés2010 2009 2010 2009Commissariat aux comptes certification examen des  comptes individuels et consolidés 292 292 323 323Autres diligences et prestations directement liées à la mission des Commissaires aux comptes 452 69 71 72Autres prestations rendues 2 250 TOTAL 2 994 361 394 39515 Impôt sur les béné cesCe poste se décompose comme suit  (en millions d’euros)2010 2009Boni d’intégration fiscale58 3 50 6Déficits fiscaux à reverser aux filiales (intégration fiscale) 60 4Divers5 3 0 2TOTAL63 6 111 216 3 Société consolidanteLa société PPR est contrôlée par Artémis qui détient 40 7 % de son capital Artémis est elle même détenue en totalité par la société Financière Pinault 17 Événements postérieurs à la clôturePPR a signé le 14  janvier 2011 une ligne de crédit syndiqué de 2 5  milliards d’euros à échéance janvier  2016 Cette opération effectuée dans le cadre de la gestion de la liquidité du Groupe permet à PPR d’une part de refi nancer la ligne de crédit syndiqué en date du 22 mars 2005 pour 2 75 milliards d’euros et le montant résiduel de 1 5 milliard d’euros de la ligne de crédit syndiqué d’acquisition de Puma en date du 25  avril 2007 d’autre part de rallonger la maturité de ses lignes de liquidité Refl étant l’amélioration des conditions de marché la marge initiale de cette ligne est de 80 points de base 280DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxTABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS(En milliers d’euros) CapitalCapitaux propres hors capital & résultatQuote part du capital détenuI – RENSEIGNEMENTS DÉTAILLÉS A – Filiales (détenues à + 50 %) et représentant plus de 1 % du capital Caumartin Participations France 6 132 351 431 99 99Conforama Holding France 133 906 640 011 88 05Conseil et Assistance France 2 010 792 90 00Discodis France 153 567 24 451 99 99Financière Marothi France 2 351 188 1 952 054 99 99Redcats France 234 781 448 224 99 99Sapardis France 1 799 936 (144 289) 100 00Printemps Réassurances Luxembourg 9 945 0 100 00B – Participations (détenues à  50 %) et représentant plus de 1 % du capital Gucci Group NV Pays Bas 108 246 (1)2 971 596 (1)33 46II – RENSEIGNEMENTS GLOBAUX A – Filiales non reprises au paragraphe I Filiales françaises Filiales étrangères B – Participations non reprises au paragraphe IParticipations françaises Participations étrangères DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR281ÉLÉMENTS FINANCIERS4Comptes sociauxInformations financièresValeur comptable des titres détenusPrêts consentis par la Société & non encore remboursésMontant des cautions & avals donnés par la SociétéChiffre d’affaires HT du dernier exercice écouléBénéfice ou (perte) du dernier exercice closDividendes encaissés par la Société au cours de l’exercice ObservationsBrut Net 82 359 82 359 49 090 617 738 617 738 12 383 (30 104) 7 724 2 587 72 299 735 299 735 28 343 559 878 4 648 062 4 648 062 374 1 405 994 1 073 994 20 678 180 082 1 804 000 1 804 000 (13 505) 10 188 10 188 2 556 625 2 556 625 37 654 (1)447 934 (1)150 562Comptes au 31 12 2009 (1)3 017 1 802 1 968 0 7 0 754 754 2 548 11 438 171 11 097 844 282DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèreRapport de gestion de la Société mèreLes ressources de votre Société sont essentiellement constituées des dividendes reçus de ses fi liales des loyers encaissés sur ses immeubles des résultats de son activité fi nancière et des redevances de conseil et d’assistance à ses fi liales dans des conditions conformes aux usages en la matière (fi xées en pourcentage de leur chiffre d’affaires) Votr e Conseil détermine les orientations de l’activité de votre Société et veille à leur mise en œuvre il est régulièrement informé de la marche des affaires et de l’activité de votre Société et de son Groupe dans le respect des dispositions légales et statutaires Il procède dans le cadre de sa mission aux vérifi cations et contrôles qu’il estime nécessaires Il s’est réuni le 16  février 2011 pour délibérer de l’arrêté des comptes de l’exercice et de leur affectation Activité nancièreLe 8   a vril 2 01 0 vo tre S o ciété a ém is un emp r unt obligataire de 500 millions d’euros au taux fi xe de 3 75 % à échéance du 8 avril 2015 Faits marquants de l’exerciceLes faits marquants de l’exercice sont relatés aux pages 135 et 195 Gestion des risquesLe développement sur la gestion des risques fi gure aux pages 164 et suivantes Changement de méthode comptable intervenu sur l’exerciceAuc un c han gem en t de mét hod e co mpta ble n’est intervenu sur l’exercice Dettes Fournisseurs – Délai de paiementLes dettes fournisseurs d’un montant de 2 8  millions d’euros au 31  décembre 2010 (1 9  million d’euros au 31 décembre 2009) sont à échéance à moins de 60 jours RésultatLe résultat d’exploitation de la Société mère s’établit à (18 3)  millions d’euros en 2010 contre (0 6)  million d’euros pour l’exercice précédent Le résultat fi nancier s’élève à 500 9  millions d’euros contre 942 4 millions d’euros pour l’exercice précédent Il prend en compte les dividendes reçus des fi liales et les charges liées au fi nancement de la dette hors Groupe Le résultat exceptionnel s’établit à (14 8) millions d’euros contre (333 9) millions d’euros en 2009 Votre Société Société mère de l’intégration fi scale de certaines fi liales françaises du Groupe dégage un profi t d’impôt de 63 6  millions d’euros contre 111 2  millions d’euros lors de l’exercice précédent Au total le résulta t net de v otr e So ciété res sort à 529 3  millions d’euros contre 717 6  millions d’euros en 2009 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR283ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèreA ectation du résultatLors de sa réunion du 16 février 2011 le Conseil d’administration a constaté et décidé de proposer à l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires l’affectation suivante des résultats de l’exercice  (en euros)OrigineReport à nouveau1 584 062 195 02Résultat de l’exercice529 279 123 78Total montant à affecter2 113 341 318 80AffectationRéserve légale (1) Dividende (2)443 902 144 00Report à nouveau1 669 439 174 80Total affectation2 113 341 318 80(1) Il n’est pas proposé de nouvelle dotation de la réserve légale celle ci s’élevant au 31 décembre 2010 à 51 534 910 € soit plus du minimum légal (10 % du capital) (2) Soit un dividende par action de 3 50 € éligible à l’abattement fiscal de 40 % lequel sera mis en paiement le 26 mai 2011 La distribution des dividendes a été la suivante au cours des trois derniers exercices  Année de mise en distribution Dividende net Éligible à l’abattement fiscal de20103 30 € 40 %20093 30 € 40 %20083 45 € 40 %OPÉRATIONS RELATIVES AU CAPITAL SOCIALAu 31 décembre 2010 le capital de votre Société s’élevait à 507  316  736 euros divisé en 126  829  184  actions de 4 euros entièrement libérées À cette date le personnel de la Société et de son Groupe détenait dans le cadr e des disp ositions de l’a rticle L   225 102 du Code de commerce 304  666  actions représentant 0 24 % du capital social Parmi ces actions il en détenait 190  944 au titre des actions attribuées gratuitement encore indisponibles qui représentent 0 15 % du capital Par ailleurs le personnel de la Société détenait 16 716 actions dans le cadre du Fonds commun de placement d’Entreprise soit 0 01 % du capital 284DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèreAutorisations en cours données au Conseil d’administration par l’Assemblée générale des actionnairesLe Conseil d’administration en vertu des décisions de l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires dispose des autorisations suivantes  Nature de la délégationDate de l’AG(n° de résolution)Durée(Date d’expiration)Montant nominal maximal autoriséUtilisation en coursAugmentation du capital social avec DPSAugmentation du capital social par émission avec maintien du droit préférentiel de souscription d’actions de bons et ou de valeurs mobilières donnant accès immédiatement ou à terme à des titres de capital ou à des titres de créances  7 mai 2009 (7e)26 mois(juillet 2011)200 M€ ( 1)6 Md€ (2)Non utiliséeAugmentation du capital social par incorporation de réserves  bénéfices ou primes d’émission 7 mai 2009 (9e)26 mois(juillet 2011)200 M€ (1)6 Md€ (2)Non utiliséeAugmentation du capital social sans DPSAugmentation du capital social par émission sans droit préférentiel de souscription par offre au public d’actions  de bons et ou de valeurs mobilières donnant accès  immédiatement ou à terme à des actions de la Société  y compris à l’effet de rémunérer des titres qui seraient apportés dans le cadre d’une offre publique d’échange ou à des titres de créances 19 mai 2010 (12e)14 mois(juillet 2011)200 M€ (1)6 Md€ (2)Non utiliséeAugmentation du capital social par émission sans droit préférentiel de souscription par placement privé d’actions  de bons et ou de valeurs mobilières donnant accès  immédiatement ou à terme à des actions de la Société  y compris à l’effet de rémunérer des titres qui seraient apportés dans le cadre d’une offre publique d’échange ou à des titres de créances 19 mai 2010 (13e)14 mois(juillet 2011)100 M€ (1) (3)6 Md€ (2)Non utiliséeAutorisation de fixer le prix d’émission d’une augmentation de capital sans droit préférentiel de souscription par offre au public ou placement privé dans la limite de 10 % du capital social par an19 mai 2010 (14e)(liée aux 12e et 13e résolutions précitées)14 mois(juillet 2011)50 6 M€ par an (1) Non utiliséeAugmentation du nombre d’actions ou valeurs mobilières à émettre dans le cadre d’augmentation de capital sans droit préférentiel de souscription en cas de demandes excédentaires19 mai 2010 (15e) (liée aux 12 13e et 14e résolutions précitées)14 mois(juillet 2011)15 % du montant de l’émission initiale (1) Non utiliséeAugmentation du capital social en vue de rémunérer des apports en nature dans la limite de 10 % du capital social 7 mai 2009 (13e)26 mois(juillet 2011) 50 6 M€ (1)Non utiliséeAugmentation du capital social avec ou sans DPSAugmentation du nombre d’actions ou valeurs mobilières à émettre dans le cadre d’augmentation de capital avec ou sans droit préférentiel de souscription en cas de demandes excédentaires 7 mai 2009 (11e)26 mois(juillet 2011)15 % du montant de l’émission initiale (1) Non utiliséeAugmentation du capital réservéeÉmissions d’actions réservées aux salariés du Groupe7 mai 2009 (14e)26 mois(juillet 2011) 5 06 M€ Non utiliséeRéduction du capital social par annulation d’actionsAutorisation de réduire le capital social par annulation d’action7 mai 2009 (6e)26 mois(juillet 2011)10 % du capital social par période de 24 mois Non utiliséeStock options attributions gratuites et BSAARPlans d’options de souscription ou d’achats d’actions19 mai 2010 (17e)38 mois(juillet 2013)2 % du capital au moment de l’attribution Non utiliséeAttribution gratuite d’actions existantes ou à émettre réservées aux salariés et aux mandataires sociaux19 mai 2010 (18e)38 mois(juillet 2013)0 5 % du capital au moment de l’attribution Non utiliséeÉmission de bons de souscription et ou d’acquisition d’actions remboursables (BSAAR) au bénéfice de salariés et mandataires sociaux sans droit préférentiel de souscription des actionnaires 19 mai 2010 (19e)18 mois(novembre 2011)0 5 % du capital au moment de l’attribution Non utilisée(1) Ce montant s’impute sur le plafond global pour les émissions d’actions ou de titres donnant accès au capital de 200 M€ fixé par la 12e résolution de l’AGM du 7 mai 2009 (2) Ce montant s’impute sur le plafond global pour les émissions de titres de créances de 6 Mds € fixés par la 12e résolution de l’AGM du 7 mai 2009 (3) limité à 20 % du capital social par an dans tous les cas DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR285ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèreComme indiqué sur ce tableau les Assemblées générales extraordinaires du 7  mai 2009 et du 19  mai 2010 ont autorisé votre Conseil d’administration à procéder à diverses émissions avec ou sans droit préférentiel de sous cription de valeurs mo bilièr es p ouv ant donner accès immédiatement ou à terme à des augmentations de capital de votre Société ainsi que pour procéder à des augmentations de capital par incorporation de réserves bénéfi ces ou primes Ces délégations n’ont pas été utilisées au cours de l’exer cice et les autorisations viendr ont à expiration d a n s l e c o u ra nt d ’a nn ée 2 0 11 à l’ex c ep ti o n d es autorisations de consentir des options de souscription ou d’achat d’actions et d’attribution gratuite d’actions de la Soc iété a ux s alariés et mandata ires soc iaux Nous vous proposons donc de donner à votre Conseil d ’a d m i n i s tr a t i o n d e no uv e l le s a u to ri s a t i o n s p o u r procéder à diverses émissions de valeurs mobilières pouvant donner accès immédiatement ou à terme à des augmentations de capital de votre Société ainsi que pour procéder à des augmentations de capital par incorporation de réserves bénéfi ces ou primes Le Conseil d’administration a en outre été autorisé pour vingt six mois par l’Assemblée générale extraordinaire du 7 mai 2009 à réduire le capital social dans les conditions légales par annulation d’actions acquises dans le cadre de ses pr ogrammes de rachat (voir ci après) C ette dernière autorisation venant également à expiration au courant de l’année 2011 il vous est proposé de donner une nouvelle autorisation à votre Conseil d’administration La répartition du capital social au 31  décembre 2010 et l’évolution de cette répartition au cours des trois dernières années fi gurent à la page 300 Évolution du capitalAnnéeOpérationsPrimes d’émission d’apport ou de fusionMontant nominal des variations de capitalMontants successifs du capital de la Société (au 31 12)Nombre cumulé d’actions ordinaires de 4 €2010Exercice d’options 17 724 677 € 1 002 384 € 250 59617 724 677 € 1 002 384 € 507 316 736 € 126 829 1842009 Exercice d’options 1 615 358 € 92 844 € 23 211 1 615 358 € 92 844 € 506 314 352 € 126 578 5882008 Exercice d’options 1 631 590 € 104 992 € 26 248Annulation d’actions (137 717 453) € (6 211 240) € (1 552 810)(136 085 863) € (6 106 248) € 506 221 508 € 126 555 3772007 Exercice d’options 12 546 619 € 800 968 € 200 242Annulation d’actions (59 242 171) € (2 022 308) € (505 577)(46 695 552) € (1 221 340) € 512 327 756 € 128 081 9392006 Conversion Océane 686 314 610 € 33 332 424 € 8 333 106Annulation d’actions (36 386 197) € (1 576 248) € (394 062)649 928 413 € 31 756 176 € 513 549 096 € 128 387 2742005 Exercice d’options 512 491 € 55 000 € 13 750Annulation d’actions (154 460 000) € (8 000 000) € (2 000 000)(153 947 509) € (7 945 000) € 481 792 920 € 120 448 2302004 Exercice d’options 1 301 830 € 110 000 € 27 5001 301 830 € 110 000 € 489 737 920 € 122 434 480Le 22 janvier 2010 le Conseil d’administration a constaté l’augmentation du capital au 31 décembre 2009 tel qu’il résultait des levées d’options de souscription d’actions intervenues au co ur s de l’exercice 2009 le cap ital ayant été ainsi porté à 506  314  352  euros divisé en 126 578 588 actions de 4 euros Le 21 janvier 2011 le Conseil d’administration a constaté l’augmentation du capital au 31 décembre 2010 tel qu’il résultait des levées d’options de souscription d’actions intervenues au c ours d e l’exercice 2 010 le c apital ayant été ainsi porté à 507  316  736  euros divisé en 126 829 184 actions de 4 euros Au 31  décembre 2010 le capital social est susceptible d’être augmenté de 833 932 actions (0 66 % du capital) par exercice d’options de souscription d’actions des plans d’options en cours 286DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèreNantissements d’actionsAu 31 décembre 2010 7 500 005 actions inscrites au nominatif pur étaient nanties par le groupe Artémis Nom de l’actionnaire (nominatif pur) BénéficiaireDate de départ du nantissementDate d’échéanceCondition de levée du nantissementNombre d’actions nanties de l’émetteurPourcentage nanti du capital de l’émetteur (2)Artémis CA CIB 25 07 2006 indéterminée(1)5 Artémis CA CIB 28 02 2007 indéterminée(1)2 000 000 1 58 %Artémis CA CIB 08 04 2008 indéterminée(1)5 500 000 4 34 %(1) Remboursement ou paiement complet de la créance (2) Sur la base du capital au 31 12 2010 composé de 126 829 184 actions de 4 € Programme de rachat d’actionsLe 26 mai 2004 PPR a confi é un mandat à un intermédiaire fi nancier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations de titres PPR Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l’Association française des marchés fi nanciers (AMAFI) et approuvée par l’Autorité des marchés fi nanciers (AMF) Doté initialement de 40  millions d’euros pour moitié en espèces et pour moitié en titres PPR ce contrat a fait l’objet de dotations complémentaires en espèces de 20 millions d’euros le 3 septembre 2004 et de 30 millions d’euros le 18 décembre 2007 Par ailleurs l’Assemblée générale des actionnaires du 7  mai 2009 avait autorisé le Conseil d’administration à opérer pendant une période de dix huit mois sur les actions de la Société dans le respect des objectifs et modalités du programme de rachat d’actions déposé auprès de l’AMF les achats devant être opérés avec un prix maximum de 125 euros par action sans que le nombre d’actions à acquérir puisse excéder 10  % du capital social L’Assemblée générale du 19 mai 2010 a autorisé le Conseil d’administration à opérer sur les actions de la Société pendant dix huit mois dans les mêmes conditions avec un prix maximum d’achat de 150 euros par action Il est proposé à l’Assemblée générale des actionnaires du 19 mai 2011 d’approuver une autorisation d’intervention s u r l ’ a ct io n a v ec l a mis e en p la c e d ’un n o uv ea u programme de rachat Rachats et cessions d’actions réalisés au cours de l’exercice 2010 – Frais – Nombre d’actions propres détenues au 31 12 2010Rachats 394 578 actions ont été rachetées par la Société dans le cadre de l’autorisation conférée par l’Assemblée générale du 7 mai 2009 au prix moyen de 94 35 euros  714  608 actions ont été rachetées dans le cadre de l’autorisation conférée par l’Assemblée générale du 19 mai 2010 au prix moyen de 109 99 euros Ainsi en 2010 PPR a racheté au total 1 109 186 actions au cours moyen de 104 43 euros aux fi ns suivantes  38 287 en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre de plans d’actions gratuites  38 713 dans le cadre des plans d’options d’achat  1 032 186 dans le cadre du contrat de liquidité CessionsEn 2010 PPR a cédé 962 186 actions au cours moyen de 102 27 euros et ce dans le cadre du contrat de liquidité susmentionné FraisLe montant total des frais de négociation pour les achats et ventes s’est élevé pour 2010 à 0 5 million d’euros Annulations d’actions en 2010Aucune annulation d’action n’a été réalisée au cours de l’exercice 2010 À la c lô tu r e d e l’ exerc i ce v o tre S o ci été d ét enait 70  000  actions propres dans le cadre du contrat de liquidité et directement 12  039 actions (dont 2  152 en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des pla ns d ’actions gra tuites 20 09 à éc héance 20 11  et 9 887 actions en attente d’affectation aux plans d’options d’achat) d’une valeur nominale de 4  euros chacune et d’une valeur comptable d e  10  145   9 48  eur os et représentant 0 06 % du capital social Rachats et cessions d’actions PPR réalisés entre le 1er janvier et le 14 mars 2011Depuis le 1er janvier 2010 dans le cadre du contrat de liquidité votre Société a acquis 201 400 actions au prix moyen de 114 29 euros et en a vendu 11  400 au prix moyen de 125 19 euros Au 14 mars  2011 elle détenait 260 000 actions au titre de ce contrat Hors contrat de liquidité votre Société a acquis pendant cette période 10 000 actions propres au cours moyen de 109 86 euros En conséquence le total des actions propres détenues par PPR ressort au 14 mars 2011 à 276 848 actions d’une DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR287ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèrevaleur nominale de 4  euros chacune et d’une valeur comptable brute de 32 220 236 euros Utilisation de produits dérivés en 2010En 2010 PPR n’a procédé à aucune acquisition d’options d’achat d’actions PPR (calls) Les options d’achats venant à échéance en 2010 n’ont pas été exercées Au 31 décembre 2010 PPR détenait 648  105  options d’achat d ’actions (calls) destinées pr incipalement à couvrir des plans d’options d’achat et des plans d’options de souscription d’action Rapport spécial sur les options de souscription et d’achat d’actions et attributions gratuites d’actionsLa politique d’attribution d’options de souscription et d’achat d’actions et d’attribution gratuite d’actions fait partie des éléments de la politique des ressources humaines du Groupe et est déterminée chaque année p a r le C o ns eil d’ a dmini st rat io n au v u d es tra va ux préparatoires et des propositions émanant du Comité des rémunérations Glo ba lement c e pro gra m me v is e à rec on naî tre la contribution aux résultats passés et à venir de PPR à encourager l’engagement à long terme dans le Groupe et à f aire bénéficier les salariés du groupe PPR d e l’évolution de la valorisation boursière de PPR Les stock options sont destinées à fi déliser  l’attribution gratuite d’actions tend à reconnaître la contribution aux résultats de PPR Les collaborateurs éligibles sont les cadres assumant des fonctions et responsabilités identifi ées comme majeures au sein du Groupe qui sélectionnés sur proposition de chaque enseigne assument un rôle déterminant dans le développement et la mise en place de la stratégie du Groupe Les at trib uti on s s on t d éterm inées en fo nc ti on d e critères généraux et particuliers et ne se cumulent pas avec d’autres formes de primes à caractère de salaire En 2009 et en 2010 elles ne concer naient que des attributions gratuites d’actions qualifi ées d’actions de performance pour une population respectivement de 463 et de 382 collaborateurs (cf  page 290 ) M François Henri Pinault Président Directeur général et M  Jean François Palus Directeur général délégué sont attributaires d’actions de performance en 2010  Le détail des attributions d’actions de performance qui lui ont été attribuées est rapporté au chapitre «  Gouvernement d’entreprise » en pages 318 et 319 Plans d’options de souscription et d’achat d’actionsLes attributions ont en principe une fréquence annuelle Cependant en 20 10 comm e en 200 9 aucun plan d’options de souscription ou d’achat d’actions n’a été mis en place Les plans attribués en  2006 et  2007 ont une durée de vie de 8 ans (cont re une durée de 10  ans pour les plans antérieurs) et les options consenties sont des options d’achat  sans incidence sur le nombre d’actions composant le capital social elles sont sans effet dilutif Depuis 2001 les plans sont consentis sans décote de prix et avec une période de blocage de 4 ans  jusqu’en 2000 une décote de 5 % était appliquée Les salariés et manda taires bénéficiaires quittant le Groupe avant la levée de leurs options perdent une partie de leurs droits aux options en fonction de la durée de leur présence dans le Groupe depuis l’attribution et de leurs conditions de départ Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence En cas de départ à la retraite la totalité des droits est acquise  en cas de démission le bénéfi ciaire perd depuis 2005 la totalité des droits sauf exception pouvant être consentie par la Société En cas de licenciement pour faute grave ou lourde la totalité des droits est perdue y compris après la fi n de la période de blocage Au 31  décembre 2010 le nombre d’options restant à exercer s’élève à 1 608  171 dont 833  932  options de souscription et 774 239 options d’achat 288DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèrePLANS DE STOCKOPTIONS PPR AU 31 12 2010Plan 2001 1Plan 2001 2Plan2002 1Options d’achat Options d’achatOptions de souscriptionDate de l’Assemblée 5 06 1997 18 05 2001 18 05 2001Date du Directoire Conseil d’administration 17 01 2001 18 05 2001 3 05 2002Nombre de bénéficiaires 722 206 1 074Nombre d’options consenties à l’origine 340 240 87 260 438 296Dont  aux membres du Directoire (1) mandataires sociaux 52 000 45 000à François Henri Pinaultà Jean François Palusaux dix premiers attributaires salariés 22 970 14 000 24 320Nombre d’options exercées au 31 12 2010 0 0 3 675Options annulées (au 31 12 2010) 217 200 70 140 271 825Nombre d’options restant à exercer au 31 12 2010 123 040 17 120 162 796Date de début du plan 01 02 2001 01 06 2001 03 05 2002Date d’expiration du plan 31 01 2011 31 05 2011 02 05 2012Prix d’exercice 225 01 € 225 01 € 128 10 €Plan2004 2Plan2005 1Plan2005 2Options de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionDate de l’Assemblée 21 05 2002 21 05 2002 19 05 2005Date du Directoire Conseil d’administration 07 07 2004 03 01 2005 19 05 2005Nombre de bénéficiaires 1 13 458Nombre d’options consenties à l’origine 25 000 25 530 333 750Dont  aux membres du Directoire (1) mandataires sociaux 25 000 50 000à François Henri Pinault50 000à Jean François Palus 2 100aux dix premiers attributaires salariés 23 828Nombre d’options exercées au 31 12 2010 0 17 900 87 498Options annulées (au 31 12 2010) 0 900 77 078Nombre d’options restant à exercer au 31 12 2010 25 000 6 730 169 174Date de début du plan 07 07 2004 03 01 2005 19 05 2005Date d’expiration du plan 06 07 2014 02 01 2015 18 05 2015Prix d’exercice 84 17 € 75 29 € 78 01 €Nota  chaque option donne droit à une action (1) Dans sa composition au 19 05 2005 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR289ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèrePlan2002 2Plan2003 1Plan2003 2Plan2004 1Options de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscriptionOptions de souscription18 05 2001 21 05 2002 21 05 2002 21 05 20023 05 2002 9 07 2003 9 07 2003 25 05 20041 053 721 18 846410 271 528 690 5 430 540 97045 000 109 000 90 000 24 320 37 855 36 3050 301 495 1 985 54 384248 570 167 819 2 895 280 781161 701 59 376 550 205 80503 05 2002 09 07 2003 09 07 2003 25 05 200402 05 2012 08 07 2013 08 07 2013 24 05 2014140 50 € 66 00 € 67 50 € 85 57 €Plan2005 3Plan2005 4Plan 2006 1Plan 2007 1Plan 2007 2Options de souscriptionOptions de souscription Options d’achat Options d’achat Options d’achat19 05 2005 19 05 2005 19 05 2005 14 05 2007 14 05 200719 05 2005 06 07 2005 23 05 2006 14 05 2007 17 09 200722 15 450 248 1439 960 20 520 403 417 355 500 51 300 55 000 60 000 55 000 60 000 7 700 7 700 18 940 20 780 1 960 3 150 28 826 0 05 600 6 970 86 642 56 970 3 70032 400 10 400 287 949 298 530 47 60019 05 2005 06 07 2005 23 05 2006 14 05 2007 17 09 200718 05 2015 05 07 2015 22 05 2014 13 05 2015 16 09 201578 97 € 85 05 € 101 83 € 127 58 € 127 58 € 290DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèreOPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS CONSENTIES PAR PPR ET PAR LES SOCIÉTÉS LIÉES AUX DIX PREMIERS SALARIÉS NONMANDATAIRES SOCIAUX DE LA SOCIÉTÉ ET OPTIONS LEVÉES PAR CES DERNIERSOptions de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux de la Société et options levées par ces derniersNombre total d’options attribuées souscrites ou achetéesPrix moyen pondéréOptions consenties durant l’exercice par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options aux dix salariés de l’émetteur dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé 0 Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment levées durant l’exercice par les dix salariés de l’émetteur dont le nombre d’actions ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé 7 535 77 83 €Plans d’attribution d’actions de performanceDeux plans d’attribution gratuite portant sur 114 399 actions existantes ont été octroyés le 19 mai 2010 Les bénéficiaires d’actions de performance sont au nombre de 382 en 2010 26 954  actions de performance ont été attribuées aux deux dirigeants mandataires sociaux 62 410 actions de performance ont été attribuées aux cadres du Groupe 25 035  actions de performance ont été attribuées aux cadres résidents étrangers du Groupe Une politique d’attribution gratuite d’actions a été mise en place en 2005 en substitution des options auparavant attribuées pour les salariés basés en France Les attributions ont en principe une fréquence annuelle aux mêmes périodes calendaires Les actions de per formance attribuées gratuitement sont définitivement acquises à l’issue d’une période d ’a c q ui s i t i o n d e 2   a n s s u i v i e d ’u ne p é r i o d e d e conservation de 2 ans pendant laquelle les actions ainsi attribuées seront incessibles En outre les attributions effectuées avant 2009 sont s o u mi s es à un e c on d it io n de pe rf or man c e s elo n laquelle le nombre d’actions attribuées défi nitivement dans l’hypothèse d’une sous performance du cours de l’action PPR par rapport à l’indice CAC 40  durant la période d’acquisition de 2 ans (4 ans pour les résidents étrangers) serait ajusté à la baisse au prorata de cette sous performance Les attributions effectuées en 2009 et 2010 sont soumises à une condition de performance selon laquelle le nombre d’actions attribuées défi nitivement dans l’hypothèse d’une sous performance du cours de l’action PPR par rapport à un indice représentatif de valeurs européennes cotées des secteurs du luxe et de la distribution durant la période d’acquisition de 2 ans (4 ans pour les résidents étrangers) serait ajusté à la baisse au prorata de cette sous performance Enfin les b énéficiaires qui ne so nt plus salariés ou mandata ir es au sein du Gro upe avant l’ issue de la période d’acquisition perdent sauf exception pouvant être consentie par la Société une partie de leurs droits à l’attribution en fonction des circonstances de leur départ du Groupe Attributions gratuites d’actions PPR au 31 12 2010 Plan 2008 III Plans 2009 I et II Plans 2010 I et IIDate de l’Assemblée 14 05 2007 14 05 2007 14 05 2007Date du Conseil d’administration 22 10 2008 07 05 2009 19 05 2010Nombre d’actions consenties à l’origine 53 755 177 348 114 399aux dix premiers attributaires salariés de la Société 12 232 7 566Actions annulées (au 31 12 2010) 1 040 16 938 3 039Nombre d’actions restant au 31 12 2010 51 455 160 410 111 360Nombre de bénéficiaires 194 463 382Date d’attribution définitive 22 10 2012 07 05 2011 (1)19 05 2012 (2)Date de cessibilité des titres 22 10 2012 07 05 2013 19 05 2014(1) 07 05 2013 sans obligation de conservation au delà pour les résidents étrangers (2) 19 05 2014 sans obligation de conservation au delà pour les résidents étrangers Actions de performance attribuées aux dix premiers attributaires salariés non mandataires sociaux de la SociétéNombre total d’actions gratuites attribuéesActions gratuites consenties durant l’exercice par l’émetteur et par toute société comprise dans le périmètre d’attribution des actions aux dix salariés non mandataires sociaux de l’émetteur dont le nombre d’actions ainsi attribuées est le plus élevé 7 566 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR291ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèreIntéressement du personnel (accords d’intéressement et de participation)L’accord de participation signé le 29  décembre 1988 se renouvelle par tacite reconduction Le montant de la réserve de participation de l’exercice qui est égal à 0 8  % des dividendes distribués par la Société après clôture de cet exercice et plafonné en fonction de la progression du dividende est réparti entre les salariés comptant au moins trois mois d’ancienneté dans le Groupe proportionnellement aux salaires perçus par chaque salarié au cours de l’exercice de référence Les mo ntants distribués a u titre de cet acc or d au cours des cinq dernières années ont été les suivants  1  252  255  euros en 2006 1  408  271  euros en 2007 1  634 543  euros en 2008 1 658 724 euros en 2009 et 1 841 037 euros en 2010 Il n’y a pas d’accord d’intéressement Filiales et participationsDans le cadre de ses activités de holding votre Société a proc éd é à d iver ses opéra tions avec ses filia les   reclassements de participations acquisitions ou cessions de titres L’activité et les résultats des fi liales et participations les prises de contrôle et les modifi cations apportées aux pour centages de détention des sociétés du Groupe fi gurent dans le rapport d’activité du présent chapitre et dans les annexes aux comptes consolidés (liste des sociétés consolidées pages 256 262 ) Événements postérieurs à la clôturePPR a signé le 14 janvier 2011 une ligne de crédit syndiquée de 2 5 milliards d’euros à échéance janvier 2016 Cette opération eff ectuée dans le cadre de la gestion de la liquidité du Groupe permet à PPR d’une part de refi nancer la ligne de crédit syndiqué en date du 22 mars 2005 pour 2 75 milliards d’euros et le montant résiduel de 1 5  milliard d’euros de la ligne de crédit syndiqué d’acquisition de Puma en date du 25 avril 2007 d’autre part de rallonger la maturité de ses lignes de liquidité Refl étant l’amélioration des conditions de marché la marge initiale de cette ligne est de 80 points de base 292DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport de gestion de la Société mèreRÉSULTATS AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES2010 2009 2008 2007 2006Capital en fin d’exerciceCapital social (en euros)507 316 736 506 314 352 506 221 508 512 327 756 513 549 096Nombre d’actions ordinaires existantes 126 829 184 126 578 588 126 555 377 128 081 939 128 387 274Nombre maximal d’actions futures à créer 833 932 1 127 714 1 366 355 1 530 613 1 982 752Par conversion d’obligations Par exercice d’options de souscription 833 932 1 127 714 1 366 355 1 530 613 1 982 752 Opérations et résultats de l’exercice (en milliers d’euros)Produits des activités courantes 36 290 39 644 42 429 42 339 42 271Résultat avant impôts participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 445 002 910 418 4 550 678 235 827 471Impôt sur les bénéfices (charge) boni 63 554 111 193 102 620 67 544 78 893Participation des salariés due au titre de l’exercice 2 087 1 501 1 804 1 966 1 417Résultat après impôts participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 529 279 717 634 76 521 742 871 840 673Résultat distribué 443 902 (1)417 411 417 633 441 883 385 162 Données par action (en euros)Résultat après impôts participation des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions 3 99 8 06 0 83 5 81 7 05Résultat après impôts participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions 4 17 5 67 0 60 5 80 6 55Dividende  Dividende net attribué à chaque action (2)3 50 (1)3 30 3 30 3 45 3 00PersonnelEffectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 112 110 111 112 109Montant de la masse salariale de l’exercice (en milliers d’euros)15 481 13 111 15 836 11 019 9 993Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l’exercice (sécurité sociale œuvres sociales  etc ) (en milliers d’euros)6 389 13 549 6 654 4 742 4 373(1) Soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire du 19 mai 2011 (2) Conformément à l’article 243 bis du Code général des impôts le dividende distribué aux personnes physiques fiscalement domiciliées en France est intégralement éligible à l’abattement de 40 % prévu à l’article 158 3 2° du Code général des impôts DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR293ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels Rapport des Commissaires aux comptessur les comptes annuels (exercice clos le 31 décembre 2010)Mesdames Messieurs les ActionnairesEn exécution de la mission qui nous a été confi ée par vos Assemblées générales nous vous présentons notre rapport relatif à l’ exercice clos le 31 décembre 2010 sur le contrôle des comptes annuels de la société PPR SA tels qu’ ils sont joints au présent rapport la justifi cation de nos appréciations les vérifi cations et informations spécifi ques prévues par la loi Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’ administration Il nous appartient sur la base de notre audit d’ exprimer une opinion sur ces comptes I Opinion sur les comptes annuelsNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’ obtenir l’ assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’ anomalies signifi catives Un audit consiste à vérifi er par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection les éléments justifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes annuels Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations signifi catives retenues et la présentation d’ ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifi ons que les comptes annuels sont au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincères et donnent une image fi dèle du résultat des opérations de l’ exercice écoulé ainsi que de la situation fi nancière et du patrimoine de la société à la fi n de cet exercice II Justi cation des appréciationsEn application des dispositions de l’article L  823 9 du Code de commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants La Note 2 1 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à l’évaluation des immobilisations fi nancières Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société nous avons vérifi é le caractère approprié des méthodes comptables visées ci dessus et nous nous sommes assurés de leur correcte application Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport 294DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels III Véri cations et informations spéci quesNous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France aux vérifi cations spécifi ques prévues par la loi Nous n’ avons pas d’ observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’ administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation fi nancière et les comptes annuels Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’ article L  225 102 1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur nous avons vérifi é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’ établissement de ces comptes et le cas échéant avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle Sur la base de ces travaux nous attestons l’ exactitude et la sincérité de ces informations En application de la loi nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’ identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 17 mars 2011 Les Commissaires aux comptes KPMG Audit Département de KPMG SAJean Luc Decornoy Hervé Chopin Deloitte & Associés Jean Paul Picard DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR295ÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés Rapport spécial des Commissaires aux comptessur les conventions et engagements réglementés (exercice clos le 31 décembre 2010) Mesdames Messieurs les ActionnairesE n notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés Il nous appartient de vous communiquer sur la base des informations qui nous ont été données les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements Il vous appartient selon les termes de l’article R 225 31 du Code de commerce d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation Par ailleurs il nous appartient le cas échéant de vous communiquer les informations prévues à l’article R   225 31 du Code de commerce relatives à l’exécution au cours de l’exercice écoulé des conventions et engagements déjà approuvés par l’assemblée générale Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission Ces diligences ont consisté à vérifi er la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues Conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice écouléEn application de l’article L 225 40 du Code de commerce nous avons été avisés de l’engagement suivant qui a fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’administration Engagement de retraite en faveur de M Jean François PalusLes 22 janvier et 8 avril 2010 votre Conseil d’administration a autorisé la société PPR et les sociétés contrôlées par elle au sens de l’article L 233 16 du Code de commerce à accorder un avantage retraite à M Jean François Palus Administrateur et Directeur général délégué de PPR en raison de sa particulière contribution au développement des activités de la Branche Luxe Cette autorisation permet le versement d’une dotation d’un montant de 3 568 000 euros (ce capital étant soit géré par PPR ou la société contrôlée soit fondé dans un organisme gestionnaire de réputation de premier rang) pour fonder des droits à une retraite (avec droit à réversion à ses ayants droits en cas de décès) exigible à compter de son âge légal de retraite sans condition de présence dans le Groupe à cette date ce pour autant qu’il n’ait pas quitté le Groupe avant le 31 décembre 2014 pour des raisons de convenance personnelle L’appropriation de ce droit à retraite par l’intéressé est conditionnée à ce que M Jean François Palus ait réalisé la condition de performance attachée pour les exercices 2009 et 2010 à la part variable de sa rémunération de Directeur général délégué de PPR Votre Conseil d’administration a pris acte le 8 avril 2010 et le 16 février 2011 que la condition de performance s’est trouvée réalisée respectivement pour les exercices 2009 et 2010 En considération de ces autorisations de votre Conseil d’administration le Conseil de surveillance de Gucci Group NV (détenue à 99 9% directement et indirectement par PPR SA) a décidé le 10 décembre 2010 d’accorder à M   Jean François Palus en sa qualité de membre du Conseil de surveillance de Gucci group NV depuis le 30 mai 2006 un droit irrévocable à pension à titre de retraite selon les termes et conditions prévues par l’autorisation de votre Conseil d’administration fondé sur un capital de 3 568 000 euros pour autant qu’il soit constaté par PPR le moment venu que ce droit n’est plus conditionné Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écouléEn application de l’article R 225 30 du Code de commerce nous avons été informés que l’exécution de la convention suivante déjà approuvée par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé 296DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS FINANCIERS4Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés Rémunération des prestations réalisées par ArtémisAux termes d’une convention d’assistance entre PPR et Artémis depuis le 27 septembre 1993 Artémis met à disposition et réalise pour le compte de PPR des missions d’étude et de conseil portant sur  la stratégie et le développement du groupe PPR et l’appui dans la réalisation d’opérations complexes de nature juridique fi scale fi nancière ou immobilière  la fourniture d’opportunités de développement d’affaires en France et à l’étranger ou de facteurs de réduction des coûts Le Conseil de surveillance de PPR a autorisé la rémunération de ces prestations à trente sept cent millièmes (0 037%) du chiffre d’affaires net consolidé hors taxe lors de sa séance du 10 mars 1999 Dans le cadre de l’aménagement approprié des règles de gouvernement d’entreprise de PPR votre Conseil d’administration a décidé le 6 juillet 2005 sans que la convention en vigueur depuis le 27 septembre 1993 s’en trouve modifi ée que le Comité d’audit de PPR procède en plus de son examen annuel habituel de la consistance de cette assistance fournie par Artémis à PPR à l’évaluation annuelle des prestations et de leur prix équitable compte tenu des facilités procurées et des économies de moyen réalisées dans l’intérêt commun Les modalités d’appréciation du montant conventionnel ont été examinées par le Comité d’audit qui dans sa réunion du 14 février 2011 a constaté que PPR avait ainsi continué de bénéfi cier au cours de l’année 2010 des conseils et de l’assistance d’Artémis sur des sujets récurrents dont la communication les relations publiques et institutionnelles ainsi qu’en matière de stratégie de développement et de sa mise en œuvre Votre Conseil d’administration du 16 février 2011 a pris acte du montant de la rémunération au titre de cette convention à hauteur 4 402 519 euros (hors taxes) pour l’exercice 2010 étant précisé que le chiffre d’affaires du groupe Puma n’est pas retenu dans l’assiette de cette redevance comme cela avait été le cas au cours des années précédentes Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 17 mars 2011 Les Commissaires aux comptes KPMG Audit Département de KPMG SAJean Luc Decornoy Hervé Chopin Deloitte & Associés Jean Paul Picard DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR2975Éléments juridiquesRENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX 298 Renseignements de caractère général concernant la Société 298 Actionnariat Bourse 300 298DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxRenseignements générauxRENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LA SO CIÉTÉDénomination et siège socialDénomination sociale  PPRSiège social  10 avenue Hoche – 75008 Paris – FranceForme juridiqueSociété anonymeLégislationLégislation françaiseDates de constitution et d’expirationLa Société a été constituée le 24  juin 1881 pour une d urée d e q uatre ving t dix neuf a ns proro gée pa r l’Assemblée générale extraordinaire du 26  mai 1967 jusqu’au 26 mai 2066 sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation décidée par l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires Objet social l’achat la vente au détail ou en gros directement ou indirectement par tous moyens et selon toutes techniques créées ou à créer de toutes marchandises produits denrées ou services  la création l’acquisition la location l’exploitation ou la vente d irectement ou ind irectement d e tous établissements magasins ou entrepôts de vente au détail ou en gros par tous moyens et selon toutes techniques créées ou à créer de toutes marchandises produits denrées ou services  l a f a b r i c a t i o n d i r ec t e o u i n d i r ec t e d e t o u t e s m a r c h a n d i s e s p r o d u i t s o u d e n r é e s u t i l e s à l’exploitation  la prestation directe ou indirecte de tous services  l’achat l’exploitation la vente de tous immeubles utiles à l’exploitation  la création de toutes affaires commerciales civiles industrielles fi nancières mobilières ou immobilières de services ou de toute nature la prise de participation par tous moyens souscription acquisition apport fusion ou autrement dans de telles affaires la gestion de ses participations  et généralement toutes opérations commerciales civiles indus trielles f inan cières immo bilièr es ou mobilières de services ou de toute nature pouvant se ra ttacher dir ec tement ou indirectem ent aux objets ci dessus spécifi és ou à tous objets similaires complémentaires ou connexes ou susceptibles d’en favoriser la création ou le développement (article 5 des statuts)Registre du commerce et des sociétés552 075 020 RCS ParisCode APE  741 JConsultation des documents juridiquesLes statuts procès verbaux d’Assemblées générales et autres documents sociaux peuvent être consultés au siège social dans les conditions légales Exercice socialL’exercice social commence le 1er janvier et s’achève le 31 décembre de la même année Répartition statutaire des béné cesIl est fait sur le bénéfi ce de l’exercice diminué le cas échéant des pertes antérieures un prélèvement d’un vingtième minimum affecté à la formation d’un fonds de réserve dit « réserve légale » Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsqu’il atteint le dixième du capital social Sur le bénéfi ce distribuable – constitué par le bénéfi ce de l’exerc ic e diminué des pertes a ntérieures et du prélèvement ci dessus ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi et augmenté des reports bénéfi ciaires – l’Assemblée générale sur la proposition du Conseil d’administration peut prélever toutes sommes qu’elle juge convenable de fi xer soit pour être reportées à nouveau sur l’exercice suivant soit pour être inscrites à un ou plusieurs f onds de r éserve extraor dinaires généraux ou spéciaux dont elle règle l’aff ectation et l’emploi Le solde s’il en existe un est réparti entre les actionnaires L’Assemblée générale des actionnaires statuant sur les comptes de l’exercice a la faculté d’accorder à chaque DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR299ÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxactionnaire pour tout ou partie du dividende ou des acomptes sur dividendes mis en distribution une option entre le paiement du dividende ou des acomptes sur dividende en numéraire en nature ou en actions (article 22 des statuts)Les dividendes sont prescrits après 5 ans au profi t de l’État Les div idendes v ersés a u cours d es t ro is derniers exercices sont présentés dans le rapport de gestion Organes d’administration et de DirectionLes informations relatives aux organes d’administration et de Direction fi gurent dans le chapitre « Gouvernement d’entreprise » Assemblées générales – Droit de vote doubleLes Assemblées d’actionnaires sont convoquées par le Conseil d’administration et délibèrent sur leur ordre du jour dans les cond itions prévues par la loi et les règlements Les réunions ont lieu soit au siège social soit dans un autre lieu précisé dans l’avis de convocation To ut a c tionn aire peu t p art ic iper p ers on nellem ent ou par mandataire dans les conditions fixées par la loi aux Assemblées sur justification de son identité et de la propriété de ses titres par l’enregistrement comptable d e c es titres à son nom dans les délais rég le men t a i re s s o i t d a n s l e s c o mp t es d e ti t re s nominatifs tenus par la Société soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité La justifi cation de la qualité d’actionnaire peut s’effectuer par voie électronique dans les conditions fi xées par la réglementation en vigueur Les actionnaires peuvent sur décision du Conseil d’administration participer aux Assemblées par visioconférence ou par des moyens de télécommunication permettant leur identifi cation dans les conditions fi xées par la réglementation en vigueur Tou t a cti on nai re peut vo ter à dis ta nc e au mo yen d’un formulaire établi et adressé à la Société dans les conditions fi xées par la réglementation en vigueur y compris par voie électronique sur décision du Conseil d’administration C e f ormulaire doit être reçu par la Société dans les conditions réglementaires pour qu’il en soit tenu compte Le Conseil d’administration peut réduire ces délais au profi t de tous les actionnaires Les propriétaires de titres n’ayant pas leur domicile sur le territoire français peuvent se faire représenter par un intermédiair e inscrit dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur Les Assemblées sont présidées par le Président du C o ns eil d ’ adm inis tra tio n  en s o n ab s enc e p ar l e membre du Conseil spécialement délégué à cet effet par le Conseil À défaut l’Assemblée élit elle même son Président Les procès verbaux d’Assemblée sont dressés et leurs copies sont certifi ées et délivrées conformément à la loi Dans toutes les Assemblées générales d’actionnaires un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifi é d’une inscription nominative depuis 2 ans au moins au nom du même actionnaire Ce droit de vote double qui existait dans les statuts de Pinault SA dès avant la fusion avec la SA Au Printemps a été réitéré lors de la fusion en 1992 Ce droit de vote double pourra être supprimé purement et simplement à toute époque par décision de l’Assemblée générale extraordinaire et après ratif ication par une Assemblée spéciale des actionnaires bénéfi ciaires (article 20 des statuts)Le dro it de vote double existait da ns Pinault SA et Printemps SA avant la fusion de ces sociétés en 1992 Les s tat uts d e l a S o ciét é n e prév oi ent p as q u’en cas d’attribution gratuite d’actions nominatives à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéfi cie d’un droit de vote double les nouvelles actions bénéfi cient également d’un droit de vote double En vertu d es d isp os ition s lég ales le dro it d e vo te double cesse pour toute action convertie au porteur ou transférée en propriété sauf en cas de transfert par suite de succession de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs au profi t d’un conjoint ou d’un parent au degré successible Les statuts ne contiennent pas de limitation des droits de vote Les dispositions lég ales et réglementa ires rela tives aux franc his sements de s euils p ar les ac tio nnaires s’appliquent  les statuts de la Société ne contiennent aucune clause particulière à cet égard Il n’existe pas d’action non représentative du capital Les actions nécessaires pour modifi er les droits des actionnaires sont celles prévues par la loi Capital socialLa Société est autorisée à faire usage des dispositions l é g a l e s e t r é g l e m e n t a i r e s p r é v u e s e n m at i è r e d’id entifica tion d es d étenteurs de titr es confér ant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d’actionnaires (article 7 des statuts)Outre le droit de vote qui lui est attribué par la loi et par les dispositions particulières de l’article 20 ci après chaque action donne droit à une quotité proportionnellement au nombre et à la valeur nominale des actions existantes de l’actif social des bénéfices apr ès déduction des prélèvements lég aux et statuta ires o u du bo ni d e liquidation Afi n que toutes les actions reçoivent sans distinction la même somme nette et puissent être cotées sur la même ligne la Société prend à sa charge à moins d’une prohibition légale le montant de tout impôt proportionnel qui pourrait être dû par certaines actions seulement notamment à l’occasion de la dissolution de la Société ou d’une réduction de capital  toutefois il n’y aura pas 300DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxlieu à cette prise en charge lorsque l’impôt s’appliquera dans les mêmes conditions à toutes les actions d’une même catégorie s’il existe plusieurs catégories d’actions auxquelles sont attachés des droits différents Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs a c t i o n s p o u r e xe r c er u n d ro it i l a p p a r ti e n t a u x propriétaires qui ne possèdent pas ce nombre de faire leur affaire du groupement d’actions requis (article 8 des statuts)En ca s de liquidation de la Société le parta ge des capitaux propres subsistant après remboursement du nominal des actions est effectué entre les actionnaires dans les mêmes proportions que leur participation au capital (article 24 des statuts)Toute modifi cation du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent est soumise aux prescriptions légales et aux dispositions spécifi ques prévues par les statuts décrites ci dessous En application de l’article 15 des statuts dans l’organisation interne de la Société sont soumises à l’autorisation préalable du Conseil d’administration les décisions du Directeur général relatives aux émissions de valeurs mobilièr es quelle qu’ en so it la nature sus ceptibles d’entraîner une modifi cation du capital social Au 31   d éc emb re 20 10 le c apital socia l s’ élev ait à 507  316  736 euros divisé en 126  829  184 actions de 4 euros de valeur nominale chacune (toutes de même catégorie) entièrement libérées Le nombre total de droits de vote était à la même date de 174 279 498 (sous déduction des actions auto détenues privées de droits de vote) À la même date à la connaissance de la Société  les administrateurs détenaient directement 0 041  % du capital représentant 0 034  % des droits de vote  la Société détenait 70  000 de ses propres actions dans le cadre du contrat de liquidité et directement 12 039 actions et aucune action de la Société n’était détenue par des sociétés contrôlées À la date d’émission du présent document le capital s’élève à 507 316 736 euros il est divisé en 126 829 184 actions de 4  euros de nominal chacune entièrement libérées Pactes et conventionsÀ la connaissance de la Société il n’existe pas de clause de convention portant sur des actions ou des droits de vote de la Société qui aurait dû conformément à l’article L  233 11 du Code de commerce être transmise à l’AMF ACTIONNARIAT BOURSEÉvolution de la répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 20102010 2009 2008Nombre d’actions% du capital% droits de vote (1)Nombre d’actions% du capital% droits de vote (1)Nombre d’actions% du capital% droits de vote (1)Groupe Artémis 51 616 666 40 7 55 5 51 616 666 40 8 55 4 51 616 666 40 8 55 3PPR 82 039 0 1 0 0 90 325 0 1 0 0 80 000 0 1 0 0Salariés 321 382 0 3 0 2 180 980 0 1 0 1 177 505 0 1 0 1Public 74 809 097 58 9 44 3 74 690 617 59 0 44 5 74 681 206 59 0 44 6TOTAL 126 829 184 100 100 126 578 588 100 100 126 555 377 100 100(1) Les actions inscrites depuis plus de 2 ans en compte nominatif au nom du même actionnaire bénéficient d’un droit de vote double (cf  Renseignements de caractère général concernant la Société – Assemblées générales page 299 ) Artémis est détenue en totalité par la société fi nancière Pinault elle même contrôlée par la famille Pinault En détenant 55 5 % des droits de vote de la Société Artémis exerce un contrôle de droit sur la Société au sens de l’article L  233 3 I du Code de commerce Le 18 janvier 2011 la société Baillie Gifford & Co Société mère d’un investment management gr oup basée à Edinburgh au Royaume Uni agissant pour le compte de fonds et de clients dans le cadre d’un mandat de gestion a déclaré à la Société avoir franchi en hausse le 14 janvier 2011 le seuil de 5 % du capital de la société PPR et détenir pour le compte desdits fonds et clients 6 399  935 actions PPR représentant autant de droits de vote soit 5 05  % du capital et 3 67 % des droits de vote de la Société Ce franchissement de seuil résulte de la prise en compte d’un nouveau client détenant des actions PPR qui a conféré à une fi liale du déclarant un mandat de gestion discrétionnaire À la connaissance de la Société il n’existe pas d’autres actionnaires détenant directement ou indirectement ou de concert 5 % ou plus du capital ou des droits de vote DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR301ÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxRÉPARTITION DU CAPITAL AU 31 DÉCEMBRE 201010 9 %InstitutionnelsFrançais39 9 %InstitutionnelsInternationaux0 3 %Actionnairessalariés8 1 %Actionnairesindividuels0 1 %Autodétention40 7 %Groupe ArtémisS’agissant du contrôle de la Société par l’actionnaire majoritaire l’organisation et le mode de fonctionnement du Conseil et de ses comités spécialisés le nombre des administrateurs indépendants (formant la majorité du Conseil qui veille à la prévention des confl its d’intérêts et procède régulièrement à son évaluation les deux tiers du Comité d’audit et la majorité du Comité de rémunérations étant précisé qu’aucun dirigeant mandataire social n’est membre d’un de ces comités) le respect par tous des règles en vigueur du règlement intérieur et de la bonne gouvernance contribuent à l’exercice d’un contr ôle équilibré (voir chapitre 6 « Gouvernement d’entreprise » ci après) Au 31  décemb r e 20 10 les ac tionnair es indiv idu els détiennent 8 1 % du capital du Groupe (contre 9 0  % à fi n 2009) 5 1   % d u c a pi ta l es t dét enu pa r d es in ves ti ss eurs institutionnels dont 10 9 % par des sociétés françaises et 39 9 % par des non résidents Au sein des investisseurs institutionnels internationaux les actionnaires britanniques détiennent 15 8 % du capital et les actionnaires américains 14 3  % du capital L’Europe continentale (hors France) représente 7 4  % du capital cela inclut notam ment l’Allemagne (1 9 %) la Norvège (1 6 %) et la Suisse (1 1 %) Les principales évolutions dans la répartition du capital 2010 par rapport à 2009 sont la baisse de 2 6  points d u po id s des i nv est is seu rs i ns tit utio nn els f ra nça is et l’a ug ment at ion de 3 4   po int s d es in ves tis seur s institutionnels internationaux dont principalement les actio nnair es b rit anniq ues (+  3 7  p ts) et a méri cains (+ 2 6 pts) Source  Titre au Porteur Identifiable (TPI) au 31 décembre 2010 Marché des titres de PPRL’action PPRPlace de cotation NYSE Euronext ParisLieu d’échange Eurolist compartiment AIndice de référence CAC 40Date d’introduction25 octobre 1988 sur le Second marché9 février 1995 dans le CAC 40Nombre d’actions 126 829 184 au 31 décembre 2010CodesISIN  FR 00 00 121 485Reuters  PRTP PABloomberg PPFP 302DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxÉvolution du cours de l’action PPR par rapport à l’indice CAC 40 depuis le 1er janvier 2010 Avril 10 Mai 10 Juin 10 Mars 10 Janv 10 Fév 10 Juillet 10 Sept 10 Oct 10 Nov 10 Déc 10 Janv 11 Fév 11PPRCAC 40607090100110120130140En euros8050 Août 10Source  Euronext Cours de bourse et volumes de transactions de l’action PPR2010 2009 2008 2007 2006Cours + haut (en euros)128 3 93 3 112 8 141 5 122 0Cours + bas (en euros)81 0 36 3 31 1 107 1 87 9Cours au 31 décembre (en euros)119 0 84 2 46 6 110 0 113 2Capitalisation boursière au 31 décembre (en millions d’euros)15 093 10 663 5 897 14 089 14 533Volume moyen quotidien 453 415 701 105 1 116 420 692 022 578 586NOMBRE D’ACTIONS AU 31 DÉCEMBRE 126 829 184 126 578 588 126 555 377 128 081 939 128 387 274Source  Euronext Titres cotés du Groupe au 31 décembre 2010Titres cotés à la Bourse de Paris (SRD)Code ISINAction PPRFR 00 00 121 485 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR303ÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxTitres cotés à la Bourse de LuxembourgCode ISINObligations PPR 5 25 % mars 2011FR 00 10 068 486PPR 4 % janvier 2013FR 00 10 208 660PPR 8 625 % avril 2014FR 00 10 744 987PPR 7 75 % juin 2014FR 00 10 754 531PPR 6 50 % novembre 2017FR 00 10 784 082PPR 3 75 % avril 2015FR 00 10 878 991Statistiques boursièresAction PPRCours (en euros)VolumeNombre de titres moyen par séanceTitres échangés2009 Moyen + haut + basVariation mensuelle(M€)(Nombre de titres)Janvier 42 8 52 8 36 3  15 0 % 981 033 887 20 601 703Février 43 2 48 5 38 0 19 9 % 938 566 822 18 771 326Mars 49 0 53 7 44 9 1 6 % 954 022 1 031 20 988 485Avril 57 3 61 6 47 5 21 1 % 1 042 308 1 184 20 846 158Mai 59 4 65 0 54 0 1 3 % 807 354 961 16 147 070Juin 59 2 64 9 53 3  1 8 % 536 025 694 11 792 546Juillet 61 6 78 4 55 1 34 5 % 594 024 877 13 662 549Août 79 2 82 2 75 5 3 6 % 598 455 992 12 567 565Septembre 84 1 88 5 76 8 8 1 % 549 857 1 003 12 096 862Octobre 83 3 93 3 72 5  15 1 % 660 481 1 209 14 530 572Novembre 81 0 84 3 72 9 8 4 % 460 905 780 9 679 005Décembre 82 5 85 3 79 9 4 5 % 354 502 622 7 799 036Cours (en euros)VolumeNombre de titres moyen par séanceTitres échangés2010 Moyen + haut + basVariation mensuelle(M€)(Nombre de titres)Janvier 88 0 92 0 83 5 5 0 % 420 838 742 8 416 766Février 84 8 90 5 81 0  4 7 % 530 833 900 10 616 657Mars 93 4 99 0 85 0 16 9 % 520 587 1 116 11 973 507Avril 104 6 110 9 98 7 2 9 % 579 436 1 211 11 588 716Mai 98 6 105 7 89 4  3 4 % 1 015 792 2 044 21 331 623Juin 102 3 110 5 95 2 4 6 % 460 324 1 035 10 127 129Juillet 100 9 105 9 96 9 0 1 % 324 840 720 7 146 469Août 103 3 107 3 98 8 0 1 % 254 561 577 5 600 331Septembre 113 7 120 5 102 2 15 6 % 396 845 984 8 730 588Octobre 116 2 120 4 112 6  0 8 % 363 578 886 7 635 145Novembre 117 9 126 1 110 4 3 9 % 342 358 892 7 531 879Décembre 123 9 128 3 118 9  2 8 % 273 145 768 6 282 342Cours (en euros)VolumeNombre de titres moyen par séanceTitres échangés2011 Moyen + haut + basVariation mensuelle(M€)(Nombre de titres)Janvier 116 9 122 8 112 2 1 9% 369 122 907 7 751 572Février 114 8 118 5 109 8 5 8% 348 039 799 6 960 779Source  Euronext 304DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxPolitique de communication nancièreLa communication fi nancière de PPR s’attache à diffuser une information exacte et sincère Ses actions sont ciblées et personnalisées afin d’off rir aux différents publics actionnaires individuels et communauté fi nancière des messages adaptés à leurs attentes respectives tout en veillant à respecter l’égalité d’accès à l’information Vis à vis des actionnaires individuelsLes actionna ires ind ividuels dispo sent de p lusieur s supports et outils pour se tenir informés sur le Groupe et sur la vie du titre La Lettre aux actionnaires éditée deux fois par an un espace dédié sur le site Internet PPR (www ppr com) la ligne actionnaires (01 45 64 63 25) la boîte aux lettres (actionnaire@ppr com) les avis fi nanciers dans la presse et sur Internet le rapport annuel sont à leur disposition et des visites de sites leur sont proposées Vis à vis de la communauté nancièreLe Gro upe entr etien t des rela tions s uivies avec la comm una uté f inancière fra nçaise et inter nationa le Il déploie de nombreuses actions en vue de la tenir informée de la marche de ses affaires de sa stratégie et de ses perspectives PPR enrichit sa communication lors des publications de chiffres d’affaires trimestriels avec des conférences téléphoniques et organise des réunions de présentation à l’occasion de ses publications de résulta ts ann uel s et semes tri els PPR pa rt icip e également aux conférences sectorielles organisées par les grandes banques Les supports de l’ensemble de ces présentations sont mis à disposition sur le site Internet du Groupe PPR va également à la rencontre des investisseurs lors de roadshows organisés dans les grandes capitales fi nancières mondiales Par ailleurs le Groupe rencontre les investisseurs et les analystes qui en font la demande et veille à entretenir une relation proactive en matière d’information de l’Autorité des marchés fi nanciers Modalités de di usion de l’information réglementéeConformément à l’application depuis le 20 janvier 2007 des obligations de diffusion de l’information réglementée issues de la transposition de la Directive Transparence d a ns le r èglem ent g énéral de l’AM F (Aut orité des marchés fi nanciers) la Direction de la Communication Financière de PPR s’assure de la diffusion effective et intégrale de l’information réglementée Celle ci est au moment de sa diffusion déposée auprès de l’AMF et archivée sur le site Internet de PPR La diffusion effective et intégrale est réalisée par voie électr onique en respectant les critères définis par le règlement général qui impose une diffusion auprès d’un large public au sein de l’Union européenne et selon des modalités garantissant la sécurité de la diffusion et de l’infor mation Pour c e faire la Direction de la Communication Financière de PPR a choisi d’utiliser les services d’un diffuseur professionnel qui satisfait aux critères de diffusion fi xés par le règlement général et qui fi gure sur la liste publiée par l’AMF et bénéfi cie par ce biais d’une présomption de diffusion effective et intégrale Calendrier 2011 27 avril 2011 C h iff r e d ’a f fa i res d u p r emier trimestre 2011 19 mai 2011 Assemblée générale mixte 29 juillet 2011 Résultats semestriels 2011 26 octobre 2011 Chiffre d’af faires du troisième trimestre 2011 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR305ÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxListe des informations publiées ou rendues publiques par PPR en 2010 et début 2011 en application des dispositions de l’article 222 7 du règlement général de l’AMFCommuniqués disponibles sur le site de la Société  www ppr com rubrique Finance Publications Informations Réglementées et ou sur le site de la Direction des Journaux offi ciels  www info fi nanciere frDate Communiqués6 janvier 2010 Communiqué établissant le bilan semestriel du contrat de liquidité de la société PPR18 février 2010 Résultats annuels 200918 février 2010 Mise à disposition du document financier annuel 200925 mars 2010 Émission d’un emprunt obligataire de 500 millions d’euros12 avril 2010 PPR propose la nomination de trois administratrices20 avril 2010 Assemblée générale mixte du 19 mai 2010 – Modalités de mise à disposition du Document de référence 200928 avril 2010 Chiffre d’affaires 1er trimestre 201028 avril 2010 Mise à disposition des informations relatives à l’Assemblée générale du 19 mai 201019 mai 2010 Descriptif du programme de rachat d’action autorisé par l’AGM du 19 mai 2010 2 juillet 2010 Bilan semestriel du bilan de liquidité au 30 juin 201030 juillet 2010 Mise à disposition du rapport semestriel 201030 juillet 2010 Résultats semestriels 2010 4 août 2010 Déclaration des opérations effectuées par l’émetteur directement dans le cadre du programme de rachat de la Société approuvé par l’Assemblée générale ordinaire du 19 mai 2010 et mis en œuvre à partir du 20 mai 201018 octobre 2010 Puma renforce son équipe dirigeante sous la conduite de Jochen Zeitz qui prend la responsabilité de la Division Sport & Lifestyle de PPR et supervisera la nouvelle politique RSE du Groupe18 octobre 2010 Déclaration des transactions sur actions propres conclues les 12 13 et 14 octobre 201025 octobre 2010 Communiqué relatif à l’annonce de Puma du 25 octobre 201028 octobre 2010 Chiffre d’affaires du 3e trimestre 201023 novembre 2010 Alexandre Bompard est nommé Président Directeur général de la Fnac 9 décembre 2010 PPR annonce être entré en négociation exclusive avec Steinhoff en vue de la cession de Conforama 5 janvier 2011 Bilan semestriel du bilan de liquidité au 31 décembre 201020 janvier 2011 PPR a signé le 14 janvier 2011 une ligne de crédit syndiqué de 2 5 milliards d’euros à cinq ans31 janvier 2011 Signature de l’accord définitif de la cession de Conforama à Steinhoff17 février 2011 Résultats annuels 201017 février 2011 Mise à disposition du document financier annuel 201017 février 2011 PPR poursuit le déploiement de sa stratégie en se dotant d’une organisation plus intégrée17 février 2011 Paul Deneve est nommé Président d’Yves Saint Laurent7 mars 2011 Information relative à la rémunération du PDG et du DGD 306DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRÉLÉMENTS JURIDIQUES5Renseignements générauxAutre information permanente ou occasionnelle disponible sur le site de la Société www ppr com à la rubrique Finance Publications Informations Réglementées et ou sur le site de la Direction des Journaux offi ciels  www info fi nanciere frDate21 janvier 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 janvier 201019 février 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 février 201019 mars 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 mars 201021 avril 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 avril 201020 mai 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 mai 201021 juin 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 juin 201021 juillet 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 juillet 201020 août 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 août 201021 septembre 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 septembre 201022 octobre 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 octobre 201023 novembre 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 novembre 201022 décembre 2010 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 décembre 201021 janvier 2011 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 janvier 201123 février 2011 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 février 2011Informations publiées au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO) disponibles sur le site Internet  www journal offi ciel gouv frDate Nature de l’information Support12 avril 2010 Avis de réunion de l’Assemblée générale des actionnaires et porteurs de parts (n° 44)28 avril 2010 Avis de convocation à l’Assemblée générale 2010 (n° 51) 9 juin 2010 Approbation par l’Assemblée générale des comptes annuels au 31 décembre 2009 (n° 69)Publications effectuées dans des journaux d’annonces légalesDate Nature de l’information Support 1 février 2010 Augmentation de capital Petites Affiches (n° 22)28 avril 2010 Avis de convocation à l’Assemblée générale du 19 mai 2010 Petites Affiches (n° 84) 2 juin 2010 Changement d’administrateurs Petites Affiches (n° 109)31 janvier 2011 Augmentation de capital Petites Affiches (n° 21) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR3076Gouvernement d’entrepriseGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 308 Informations sur les mandataires sociaux 308 Rémunération des dirigeants mandataires sociaux 316 Rémunération des mandataires sociaux non dirigeants – jetons de présence 319 Informations réglementaires concernant les mandataires sociaux 320 Autres informations concernant le C onseil d’administration de la Société 321 Direction du G roupe 321 Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du C onseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société 323 Honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le groupe en 2010 337 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 338 308DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseGouvernement d’entrepriseLors de l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2005 les actionnaires ont adopté les nouveaux statuts de PPR instituant un mode d’administration par un Conseil d’administration au lieu d’un Conseil de surveillance et d’un Directoire M  François Henri Pinault exerce les fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général de la Société Le Conseil a opté pour l’unicité des fonctions de Président du Conseil et de Directeur général et a maintenu cette option suite au renouvellement par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 du mandat d’administrateur de M  François Henri Pinault celui ci étant d’une part lié à l’actionnaire de contrôle et d’autre part très impliqué dans la conduite des affaires du Groupe dont il a une connaissance et une expérience particulièrement approfondies L’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a nommé M  Jean François Palus Directeur général délégué et Directeur fi nancier du groupe PPR en qualité d’administrateur pour un mandat de quatre ans La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées résultant de la consolidation du rapport de l’AFEP et du MEDEF d’octobre 2003 de leurs recommandations de janvier 2007 et octobre 2008 sur la rémunération des mandataires sociaux et de leur recommandation d’avril 2010 sur le renforcement de la présence des femmes dans les conseils (le Code consolidé AFEP MEDEF) De composition internationale le Conseil d’administration est composé de quatorze administrateurs de nationalités française italienne américaine et indienne Huit des quatorze administrateurs sont indépendants au regard des critères du Code consolidé AFEP MEDEF Quatre administrateurs sont des femmes M  François Pinault est Président d’Honneur mais n’est pas administrateur Les règles et modalités de fonctionnement du Conseil d’administration sont défi nies par la loi les statuts de la Société le règlement intérieur du Conseil et des Comités spécialisés prévus par ce règlement (cf  Rapport du Président ci après) S’agissant des administrateurs les statuts de la Société présentent peu de particularités par rapport aux standards légaux  des dispositions particulières concernent la durée du mandat d’administrateur (quatre ans renouvelable) la limite d’âge (le tiers des administrateurs ne peuvent dépasser l’âge de soixante dix ans) le nombre d’actions dont chaque administrateur doit être propriétaire (500) Afi n d’éviter un renouvellement en bloc des membres du Conseil d’administration et de favoriser le renouvellement harmonieux des administrateurs l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a adopté une modifi cation des statuts sociaux afi n de mettre en place le renouvellement échelonné du Conseil d’administration Les fonctions et les rémunérations individuelles des administrateurs sont indiquées ci après INFORMATIONS SUR LES MANDATAIRES SOCIAUXAu 31 décembre 2010 le Conseil d’administration comptait quatorze administrateurs dont huit indépendants Il n’y a pas d’administrateur élu par les salariés DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR309GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseListe des membres du Conseil d’administration avec indication de leurs fonctions dans d’autres sociétésL e s i n f o r m a t i o n s s u i v a n t e s s o n t p r é s e n t é e s individuellement pour chaque administrateur  ex p érienc e et exp erti se en ma tièr e de ges ti on d’entreprises  mandats et fonctions exercés durant l’exercice 2010  autres mandats exercés au cours des cinq dernières années P a r m i l e s m a n d a t a i r e s s o c i a u x d e P P R s e u l s MM   François Henri Pinault Jean Fr ançois Palus et Mme  Patricia Barbizet exercent des mandats sociaux dans des fi liales principales du Groupe François Henri PinaultNé le 28 mai 1962PPR  10 avenue Hoche 75008 ParisPrésident Directeur généralDiplômé d’HEC François Henri Pinault a rejoint le groupe Pinault en 1987 où il a exercé différentes responsabilités dans les pr inc ipales f ilia les du Gr oupe Apr ès avo ir commencé comme vendeur à l’agence d’Évr eux de Pinault Distribution fi liale spécialisée dans l’importation et la distribution de bois il crée en 1988 la centrale d’achat de cette société dont il assure la responsabilité jusqu’en septembre 1989 Nommé ensu ite Dir ect eur généra l d e Fra nce Bo is Industries la Société regroupant les activités industrielles du groupe Pinault il dirige les quatorze usines de cette fi liale jusqu’en décembre 1990 date à laquelle il prend la présidence de Pinault Distribution En 1993 il élargit ses responsabilités en étant nommé Président de la Cfao et membre du Directoire de Pinault Printemps Redoute Quatre ans plus tard il est nommé Président Directeur g é né ra l d e la F n a c p o s te qu ’ i l o c c u p e j us q u ’en fév r ier   2 0 00 puis i l es t no mmé Direct eu r g énéral adjoint de Pinault Printemps Redoute en charge du développement des activités Internet du Groupe Il siège par ailleurs au Conseil d’administration de Bouygues SA depuis décembre 1998 En 2000 il devient cogérant de la Financière Pinault En 2003 il est nommé Président du groupe Artémis En 2005 il est nommé Président du Directoire puis Président Directeur général de PPR Après avoir été Président du Directoire de PPR (du 21 mars 2005 au 19  mai 2005) Vice Président du Conseil de surveillance (du 22 mai 2003 au 21 mars 2005) Membre du Conseil de s ur veillance (à c ompter d u 1 7  janvier 2001) François Henri Pinault est Pr ésident Directeur généra l d e PPR dep uis le 19  mai 2 005 Le C onseil d’administration qui s’est réuni à l’issue de l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a renouvelé son mandat de Président Directeur général pour la durée de son mandat d’administrateur qui prendra fi n à l’Assemblée généra le appelée à statuer sur les comptes clo s le 31 décembre 2012 Autres mandats et fonctions exercés  au niveau du groupe actionnaire majoritaire  Gérant de Financière Pinault (depuis octobre 2000) P r és i d en t d u C o ns ei l d ’ a dm i n i s t r a t i o n d ’A rt é m i s (depuis mai 2003) Membre du Conseil de gérance de Château Latour (depuis juin 1998) B o a r d M e m b e r d e C h r i s t i e s I n t e r n a t i o n a l P l c (Royaume Uni) (depuis mai 2003) dans le groupe PPR  Pr ésid ent d u C onseil d e s urv eillanc e d e Pum a AG (Allemagne) (depuis juin 2007 fi n du mandat en 2012) Président du Conseil de surveillance de Gucci Group NV (Pays Bas) (depuis octobre 2005 mandat annuel) Vice Président du Conseil de surveillance de Boucheron Holding (depuis mai 2005 fi n du mandat en 2013) Administrateur de Fnac SA (depuis octobre 1994 fi n du mandat en 2011) Membre du Conseil de surveillance d’Yves Saint Laurent SAS (depuis avril 2005 fi n du mandat en 2012) Administrateur de Sapardis (depuis mai  2008 fin du mandat en 2014) hors groupe PPR  Administrateur de Bouygues (depuis décembre 2005 fi n du mandat en 2013)Administrateur de Soft Computing (depuis juin 2001 fi n du mandat en 2014) Vice Président du Conseil de surveillance de Cfao (depuis octobre 2009 fi n du mandat en 2013)Vice Président du Conseil d’administration de Sowind Group (Suisse) (depuis juin 2008) Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Administrateur de Simetra Obligations (de mai 2003 à décembre 2006) P r é s i d e n t D i r e c t e u r g é n é r a l d e R e d c a t s (de décembre 2008 à avril 2009)Administrateur de Tennessee (de 2001 à novembre 2009) Nombre d’actions détenues  15 500 dont 15 000 indisponibles François Henri Pinault est gérant et associé commandité de Financière Pinault qui détient au 31  décembre 2010 directement et indirectement 51 616 666 actions PPR Patricia BarbizetNée le 17 avril 1955Artémis  12 rue François 1er 75008 ParisVice Présidente du Conseil d’administrationDiplômée de l’École supérieure de commerce de Paris Patricia Barbizet a débuté sa carrière au sein du groupe 310DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseRenault comme trésorier de Renault Véhicules Industriels puis Directeur fi nancier de Renault Crédit International Elle rejoint le groupe Pinault en 1989 en tant que Directeur fi nancier Elle est Directeur général fi nancier Pinault et administrateur Directeur général d’Artémis Elle est Vice Président du Conseil d’administration de PPR Chairman de Christie’s et membre de Conseils de différentes sociétés Après avoir été Président du C onseil de sur veillance de PPR (de décembre  2001 à mai  2005) et Membre du C o nseil d e surveilla nce d e PPR (à c ompter d e décembre 1992) Patricia Barbizet est Vice Présidente du Conseil d’administration de PPR depuis le 19  mai 2005 Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend fi n à l’Assemblée généra le appelée à statuer sur les comptes clo s le 31 décembre 2012 Autres mandats et fonctions exercés  a u n i v e a u d u g r o u p e a c t i on n a i re m a j o ri t a i r e principalement  D i r e c t e u r g é n é r a l e t a d m i n i s t r a t e u r d ’ A r t é m i s (depuis 1992  fi n du mandat en 2016) Directeur général non mandataire social de Financière Pinault (depuis janvier 2001) A d mi ni s tra t eu r d élég u é de Pa l a z zo Gr as s i ( I ta l ie) (depuis septembre 2005) C ha ir ma n d u Bo a rd de Chr i st ies Intern a tio n al P lc (Royaume Uni) (depuis mars 2003) Membre du Conseil de surveillance de Financière Pinault (depuis juin 2004  fi n du mandat en 2015) Directeur général délégué de la Société nouvelle du Théâtre Marigny (depuis avril 2010  fi n du mandat en 2014) Administrateur de la Société nouvelle du Théâtre Marigny (depuis février 2000  fi n du mandat en 2012) R ep ré s ent a nt p e rma nen t d ’A rté mis a u x C o n s eil s d’administration d’Agefi (depuis juillet 2000  fi n du mandat en 2012) et de Sebdo Le Point (depuis juillet 1997  fi n du mandat en 2015) Membre du Conseil de gérance de Château Latour (depuis juillet 1993) Non executive Director de Tawa Plc (Royaume Uni) (depuis avril 2001) dans le groupe PPR  Administrateur de Fnac SA (depuis octobre 1994 fi n du mandat en 2011) Membre du Conseil de surveillance de Gucci Group NV (Pays Bas) (depuis juillet 1999 mandat annuel) Membre du Conseil de surveillance d’Yves Saint Laurent (depuis juin 2003 fi n du mandat en 2012) hors groupe PPR  Administrateur du Fonds Stratégique d’Investissement ( d e p u i s d é c e m b r e   2 0 0 8 f i n d u m a n d a t e n décembre 2011) Administrateur de Total (depuis mai 2008 fi n du mandat en 2011) Administrateur d’Air France KLM (depuis janvier 2003 fi n du mandat en 2014) Administrateur de Bouygues (depuis décembre 2005 fi n du mandat en 2011) Administrateur de TF1 (depuis juillet 2000 fi n du mandat en 2011) Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Ad m i n i s t r a t e u r d ’ Af i p a ( S u i s s e ) ( d e j u i n   2 0 0 5 à octobre 2006) Président Directeur général de Piasa (de décembre 2001 à avril 2007) puis Président (d’avril 2007 à mai 2008) Administrateur de Piasa (d’avril 2007 à janvier 2009) Nombre d’actions détenues  1 040 Jean François PalusNé le 28 octobre 1961PPR  10 avenue Hoche 75008 ParisAdministrateurDirecteur général déléguéDiplômé d’HEC (promotion 1984) Jean François Palus a débuté sa carrière en 1985 chez Arthur Andersen où il a exercé des fonctions d’audit et de conseil fi nancier Avant de rejoindre Artémis en 2001 en tant que Directeur et administrateur il a passé 10 ans au sein du groupe PPR en occupant successivement les fonctions de Directeur général adjoint Finances de la Branche industrie bois de Pinault SA (de 1991 à 1993) Directeur du Contrôle Financier Groupe (de 1993 à 1997) puis Directeur de magasin à la Fnac (1997 1998) et enfi n Secrétaire général et membre du Directoire de Conforama (de 1998 à 2001) D e p u i s m a r s   2 0 0 5 J e a n F r a n ç o i s P a l u s é t a i t responsable des fusions et acquisitions de PPR auprès de François Henri Pinault Président Directeur général du Groupe Depuis le 13  décembre 2005 il est Directeur fi nancier du groupe PPR et depuis le 26 février 2008 Directeur général délégué de PPR Le Conseil d’administration qui s’est réuni à l’issue de l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a renouvelé son mandat de Directeur général délégué pour une durée de quatre ans Jean François Palus est administrateur de PPR depuis le 7 mai 2009 Son mandat prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012 Autres mandats  dans le groupe PPR  Président Directeur général de Sapardis (depuis mars 2007 fi n du mandat en 2014) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR311GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise Administrateur de Fnac (depuis novembre 2007 fi n du mandat en 2013) Administrateur de Ca umartin Partic ip ations (depuis juin 2008 fi n du mandat en 2012) Membre du Conseil de surveillance de Gucci Group NV (Pays Bas) (depuis mai 2006 mandat annuel) Mem b re d u C on s eil de su rvei lla nc e d e Pu ma AG (Allemagne) (depuis juin 2007 fi n du mandat en 2012) Représentant de PPR au Conseil d’administration de Redcats (depuis avril 2006 fi n du mandat en 2012) Représentant de Sapardis à la Gérance de la société civile Zinnia (depuis décembre 2009) hors groupe PPR  Membre du Conseil de surveillance de Cfao (depuis octobre 2009 fi n du mandat en 2012) Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Administrateur de Conforama Holding (entre avril 2006 et mars 2011) D i r ec t e u r g én ér a l d e S a p a r d i s ( e n t re j a n v i e r et février 2008) Représentant de Sapardis à la Gérance de Conseil et Assistance (entre décembre 2007 et décembre 2008) P r é s i d e n t D i r e c t e u r g é n é r a l d e P P R C l u b d e Développement (depuis juin  2006 fi n du mandat en 2009) Représentant de Saprodis à la Gérance de la société civile Zinnia (de février 2008 à décembre 2009) Président de Redcats International (entre décembre 2008 et avril 2009) Administrateur de PPR Luxemb ourg (Luxembo urg) (depuis avril 2006 fi n du mandat en 2010) Nombre d’actions détenues  25 100 actions dont 21 041 indisponibles Pierre BellonNé le 24 janvier 1930Sodexo  255 quai de la Bataille de Stalingrad 92130 Issy les MoulineauxAdministrateur indépendantPierre Bellon est le Président et fondateur de Sodexo le leader mondial de la restauration Créé en 1966 à Marseille Sodexo est devenu en quarante trois ans sous son impulsion un groupe indépendant de services employant 380 000 personnes implanté dans 80 pays Le 1er  septembre 2005 Pierre Bellon a quitté comme prévu ses fonctions de Directeur général et a conservé sa position de Président du Conseil d’administration Sodexho Allia nce d evenue S odexo es t cotée à la Bourse de Paris depuis 1983 Le titre a été introduit au New York Stock Exchange en avril  2002 Pierre Bellon est Commandeur de la Légion d’honneur Commandeur de l’Ordre national du Mérite et de l’Ordre brésilien de Rio Branco et Chevalier du Mérite Agric ole I l a été Membre du Conseil économique et social de 1969 à 1979 Ancien Président national du Centre des jeunes dirigeants d’entreprises Pierre Bellon a fondé en 1986 l’Association Progrès du Management Il a été également Vice Président du MEDEF de 1981 à 2005 Pi err e Bellon es t ad mini stra teur d e PPR d ep uis le 19 mai 2005 après en avoir été Membre du Conseil de surveillance du 19 décembre 2001 au 19 mai 2005 Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7  mai 2009 prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2010 Autres mandats et fonctions exercés  Président du Conseil d’administration de Sodexo Président du Conseil de surveillance de Bellon SA et de Sobelmat SCA Administrateur de l’Association nationale des sociétés par actions – ANSA Administrateur de l’APM Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Administrateur de plusieurs fi liales de Sodexo en France et à l’étranger Administrateur de CMA CGM Nombre d’actions détenues  3 250 Laurence BooneNée le 15 mai 1969Barclays Capital  34 36 avenue de Friedland 75008  ParisAdministrateur indépendantLaurence Boone est diplômée de la faculté d’économie de l’Université Paris X Nanterre et détient un PhD en économie de la London Business School Elle a débuté sa carrière en tant qu’analyste à Merril Lynch Asset Management de 1995 à 1996 elle est ensuite devenue chercheur au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) avant de rejoindre en 1998 l’OCDE en tant qu’économiste Depuis 2004 elle est Directeur et depuis 2010 Managing director Chef économiste à Barclays Capital France Auteur de nombreuses publications elle a enseigné à l’École Polytechniq ue et ens eigne actuellement à l’ENSAE et l’École Normale Supérieure Elle est membre du Cercle des économistes Laurence Boone est ad ministra teur de PPR depuis le 19  mai 2010 Son mandat prend fin à l’Assemblée généra le appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2013 Nombre d’actions détenues  500 312DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseAllan ChapinNé le 28 août 1941Compass Advisers LLC  825 Third Avenue New York NY 10022 USAAdministrateur indépendantDiplômé de Yale Law School Allan Chapin débute sa carr ière chez Sullivan & C romwell en 1968 o ù il est nommé associé en 1976 puis Directeur des Opérations européennes Au cours de 31 ans passés dans cette fi rme il représente différents États sociétés commerciales banques et sociétés d’assurances Avant d’intégrer Compass Advisers en tant qu’associé basé au bureau de New York en 2002 Allan Chapin était un Managing Director de Lazard Frères & Co LLC Allan Chapin est administrateur depuis le 19  mai 2005 après en avoir été Membre du Conseil de surveillance (du 21 mai 2002 au 19 mai 2005) Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2010 Autres mandats et fonctions exercés  Associé de Compass Advisers LLC Administrateur de Scor CIFG et Inbev Administrateur de French American Foundation General S ecurit y Natio na l I nsura nce C ompa ny S co r US et Taransay Investment Limited Présid ent d e The Americ an Fr iends of t he C laud e Pompidou Foundation President de The French American Foundation Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Administrateur de Ca lfp C aliburn Gener al Security Insurance Company of New York General Security Indemnity Co General Security Property and Casualty Company et SCOR US Corporation Mem bre d u Adv is ory Bo ar d d e Laz ar d C ana da et Président de Toronto Blue Jays Nombre d’actions détenues  500 Luca Cordero di MontezemoloNé le 31 août 1947Ferrari  Via Abetone Inf eriore 4 4105 3 M aranello Modena ItalieAdministrateur indépendantDiplômé de la faculté de droit de l’Université de Rome et de Columbia University à New York Luca Cordero di Montezemolo a débuté sa carrière en 1973 en tant qu’assistant du Président de Ferr ari et manager de l’équipe de Formule  1 sacrée championne du Monde en  1975 et  1977 Il est ensuite nommé Directeur des Relati ons pub liq ues d e F ia t en 1 977 p uis en 1 98 1 Président Directeur général d’ITEDI qui gère les activités de presse du groupe Fiat dont le quotidien La Stampa En 19 84 il es t no mmé Président Directeur général de Cinzano SpA en charge d’Azzurra Organisation la première participation de l’Italie à l’America’s Cup De 1985 à 1990 il est le gérant du Comité d’organisation de la Coupe du monde de Football Italia 90 Depuis 1991 il est Président de Ferrari Spa dont il a été aussi Directeur général jusqu’en 2006 Il est Commandeur de la Légion d’honneur Luca Cordero di Montezemolo est administrateur de PPR depuis le 19 mai 2005 après en avoir été Membre du Conseil de surveillance (du 19  décembre 2001 au 19  m ai 200 5) Son mandat qui a été renouvelé p ar l’Assemblée générale mixte du 7  mai 2009 prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2011 Autres mandats et fonctions exercés  Pr és ident d e F err a ri d epu is 19 9 1 Mo ntez emo lo & Partners depuis 2007 Charme Management Srl depuis mai 2007 de NTV (Nuovo Trasporto Viaggiatori) depuis 2008 Administrateur de Telethon (Italie) depuis janvier 2009 de Citigroup depuis octobre  2004 Le Monde depuis novembre 2005 Poltrona Frau depuis décembre 2003 et Tod’s depuis avril 2001 Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Pr és ident de la C onfid ustr ia (d e 200 4 à 2 008) d e Bologna Congressi (de 2000 à 2008) de Bologna Fiere (de 1998 à 2008) et de Fiat (de 2004 à 2010) Directeur général Ferrari SpA jusqu’en octobre 2006 Administrateur de Editrice La Stampa Indesit Company (de 2002 à mai 2007) Nombre d’actions détenues  500 Yseulys CostesNée le 5 décembre 19721000 mercis  28 rue de Châteaudun 75009 ParisAdministrateur indépendantYs eu ly s C ostes es t diplômée des Universités Paris I Panthéon (Magistère de sciences de gestion) et Paris IX Dauphine (DEA de marketing et stratégie) et a effectué un M B A à la Robert O Anderson School USA Auteur de nombreux ouvrages et articles sur les thèmes du marketing on line et des bases de données elle a également été pendant 2 ans coordinatrice de l’IAB France (Interactive Advertising Bureau) avant de fonder 1000mercis com en février 2000 société dont elle est aujour d’hui Président Directeur général Le Gr oupe 1000mercis présent à Paris et Londres et coté sur le marché Alternext de NYSE Euronext Paris depuis janvier 2006 a pour mission d’apporter des réponses innovantes aux entreprises qui souhaitent optimiser leur campagne de publicité et de marketing sur les médias interactifs (Internet mobile…) Le Groupe 1000mercis emploie à ce DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR313GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprisejour cent cinquante collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 28 millions d’euros en 2009 Chercheur en marketing interactif Mme Yseulys Costes a été reç ue co mme cher cheur inv ité à la Ha rv ard Business School et enseigne le Marketing Interactif dans plusieurs établissements (HEC ESSEC Université Paris IX Dauphine) Yseuly s C os tes es t ad minis tr at eu r de PPR dep uis le 19  mai 2010 Son mandat prend fin à l’Assemblée généra le appelée à statuer sur les comptes clo s le 31 décembre 2013 Autres mandats et fonctions exercés  Président Directeur génér al de 10 00mercis (depuis octobre 2000) Présidente du Conseil de surveillance de Ocito (Groupe 1000mercis) Membre du Conseil de surveillance de Made in Presse Nombre d’actions détenues  500 Jean Pierre DenisNé le 7 juillet 1960Groupe ARKEA  29808 Brest Cedex 09Administrateur indépendantM   Jea n Pierre Denis es t inspecteur des f inances ancien élève d’HEC et de l’ENA Il a notamment occupé les fonctions de Président Directeur général du groupe Oséo de 2005 à 2007 Membre du Directoire de Vivendi Environnement devenue Véolia Environnement (2000 à 2003) Président de Dalkia (groupe Vivendi puis Veolia Environnement) (1999 2003) Conseiller de la Présidence de la CGE devenue Vivendi (1997 à 1999) et Secrétaire général adjoint de la Présidence de la République (1995 à 1997) Il est actuellement Président du Crédit Mutuel de Bretagne et du Crédit Mutuel Arkéa Jean Pierre Denis est administrateur depuis le 9  juin 2008 Son mandat prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2011 Autres mandats et fonctions exercés  Président du Crédit Mutuel de Bretagne et du Crédit Mutuel Arkéa (réunion des fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne du Sud Ouest et du Massif Central) Administrateur du groupe Altrad Administrateur de Paprec Administrateur de Glon Sanders Holding R ep ré se nt a nt d u C red i t Mut u el Ar kéa a u c o n s eil d’administration de Crédit Foncier et Communal d’Alsace et de Lorraine (CFCAL) et de CFCAL SCF Administrateur et Trésorier général de la Ligue de football professionnel (association) Administrateur de SOPROL Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Membre du Conseil de surveillance d’OSEO Bretagne Nombre d’actions détenues  500 Philippe LagayetteNé le 16 juin 1943Fondation de France   40 avenue Hoche 75008 ParisAdministrateurDiplômé de l’École polytechnique et de l’ENA Philippe Laga yet te a di r ig é les a c ti vi tés d e J P Mo r gan en France de juillet 1998 à août 2008 Il a été ensuite Vice Chairmande JP Morgan in EMEA de septembre  2008 à janvier 2010 Il a commencé sa carrière dans le corps de l’Inspection générale des fi nances (1970) En 1974 il rejoint la Direction du Trésor au Ministère de l’Économie et des Finances et y est nommé Sous Directeur en 1980 Il devient Directeur de Cabinet du ministre de l’Économie et des Finances en 1981 puis rejoint la Banque de France en 1984 comme Sous Gouverneur Nommé Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations en 1992 il occupe cette fonction jusqu’en décembre 1997 Philippe Lagayette est aussi Président de l’Institut des Hautes Études Scientifi ques spécialisé dans la recherche en mathématiques et en physique théorique Président de la Fondation de France et Président de la fondation de coopération scientifi que pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer Il est Commandeur de la Légion d’honneur et Commandeur de l’Ordre national du Mérite Il a été nommé en mars 2011 Vice Chairman et Senior advisor chez Barclays Capital Investment Banking Philippe Lagayette est administrateur de PPR depuis le 19  mai 2005 après en avoir été Membre du Conseil de surveillance du 20 janvier 1999 au 19 mai 2005 Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7  mai 2009 prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2011 Autres mandats et fonctions exercés  Administrateur de Fimalac depuis mai 2003 Administrateur de Renault depuis mai 2007 Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  V i c e C h a i r m a n i n E M E A d e J P M o r g a n ( d e septembre 2008 à janvier 2010) Managing Director et Chairman du Paris Management Committee de JP Morgan Chase Bank (de 1998 à 2008) Président Directeur général de JP Morgan et Cie SA (de juillet 1998 à août 2008) Nombre d’actions détenues  500 Aditya MittalNé le 22 janvier 1976Arcelor Mittal  7 th fl oor Berkeley Square House Berkeley Square London W1J 6DA Royaume Uni 314DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseAdministrateur indépendantAprès des études à la Wharton Business School en Pennsylvanie Aditya Mittal a travaillé comme banquier d’investissement à la banque CSFB puis est entré dans le groupe Mittal Steel en 1997 où il a occupé divers postes dont celui de Directeur des Fusions & Acquisitions Il a à ce titre mené une stratégie d’acquisitions qui a permis l’expansion de Mittal Steel en Europe Centrale en Afrique et aux États Unis et hissé le Groupe parmi les plus grands producteurs mondiaux d’acier En 2004 il est devenu Chief Financial Officer (CFO) de Mittal Steel et a mené à bien la fusion avec Arcelor Aditya Mittal est administrateur de PPR depuis le 7  mai 2009 Son mandat prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012 Autres mandats et fonctions exercésChief Financial Officer et Group Management Boar d member de Arcelor Mittal International Advisory Board member de Citigroup European Board member de Wharton School Board member de Bennett Coleman & Co (Inde) Nombre d’actions détenues  500 Baudouin ProtNé le 24 mai 1951BNP Paribas  3 rue d’Antin 75002 ParisAdministrateurDiplômé d’HEC en 1972 et de l’ENA en 1976 Baudouin Prot rejoint l’Inspection générale des fi nances où il passe 4 ans avant d’être nommé adjoint au Directeur général de l’Énergie et des Matières premières au ministère de l’Industrie pendant trois ans Il entre à la BNP en 1983 comme Directeur adjoint à la Banque Nationale de Paris Intercontinentale avant de prendre la Direction Europe en 1985 Il rejoint la Direction Centrale des réseaux en 1987 et est promu Directeur central en 1990 puis Directeur général adjoint de la BNP en charge des réseaux en 1992 Il devient Directeur général de la BNP en 1996 et Directeur général délégué de BNP Paribas en 1999 En mai 2000 il est nommé administrateur Directeur général délégué de BNP Paribas puis administrateur Directeur général de BNP Paribas en mai 2003 Il est Offi cier de l’Ordre national du Mérite et Chevalier de la Légion d’honneur Baudouin Prot est administrateur de PP R depuis le 19  mai 2005 après en avoir été Membre du Conseil de surveillance (du 11  mars 1998 au 19  mai 2005) Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012 Autres mandats et fonctions exercés  Administrateur Directeur général de BNP Paribas (depuis juin 2003  fi n du mandat en 2011) Ad m in i s t r a t eu r d e V e o li a E n v i ro n n emen t ( d ep ui s avril 2003  fi n du mandat en 2013) Administrateur de Erbe (Belgique) (depuis juin 2004  fi n du mandat en 2010) Administrateur de Pargesa Holding SA (Suisse) (depuis mai 2004  fi n du mandat en 2010) Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Administrateur d’Accor (de janvier 2006 à février 2009) Administrateur de BNL S p A (Italie) (de février 2007  à septembre 2008) Représentant permanent de BNP Paribas au Conseil de surveillance d’Accor (de 1992 à janvier 2006) Nombre d’actions détenues  600 Caroline PuelNée le 13 octobre 1963Ji Qing Li Building 2 Room 1204 Chaoyang Disctrict 100020 Pekin ChineAdministrateurCaroline Puel est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences Po) de l’Institut Français des Langues Orientales (Chinois) et ancienne élève de l’Institut de Diplomatie de Pékin Elle a démarré sa carrière comme attachée de presse à l’Ambassade de France en Chine (1984 puis 1987 88) En 1989 elle rejoint Radio France Internationale (RFI) et devient reporter puis correspondante de guerre (Inde Pakistan première guerre du Golfe Yougoslavie…) En 1992 elle rejoint la rédaction de Libération à Paris De 1993 à 1997 elle est basée à Hong Kong correspondante Asie de Libération et du magazine Le Point Elle crée leurs bureaux en Chine en 1995 et coordonne leurs numéros spéciaux sur la Chine En l’an 2000 elle quitte Libération pour rester en Chine et elle est depuis lors responsable du Bureau du Point en Asie basé à Pékin d’où elle couvre le monde chinois la Corée du Nord la Mongolie l’Asie du Sud Est De 2003 à 2007 elle a été également correspondante Chine pour la Radio Suisse Romande et Radio France (France Info France Inter et France Culture) Critique d’art auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur les artistes contemporains chinois et écrivain elle a été lauréate du Prix Albert Londres (1997) pour l’ensemble de ses reportages sur la Chine Caroline Puel qui observe l’évolution de la Chine depuis plus de vingt cinq ans retourne régulièrement en Europe pour des conférences Depuis 2004 elle enseigne à Sciences Po Paris Depuis 2006 elle est membre du Comité directeur du Women’s Forum Asia Elle a publié en janvier 2011 un ouvrage intitulé Les trente ans qui ont changé la Chine (1980 2010) DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR315GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseCaroline Puel est administrateur de PPR depuis le 19 mai 2010 Son mandat prend fin à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2013 Nombre d’actions détenues  500 Jean Philippe ierryNé le 16 octobre 1948Banque de France   41 rue Taitbout 75049 Paris Cedex 01Administrateur indépendantDiplômé d e l’Institut d’études politiq ues d e Paris et diplômé d’études supérieures en sciences économiques Jean Philippe Thierry rejoint en 1978 GPA Assurances dont il assure la présidence de 1989 à 2000 puis en 1989 Worms & Cie comme associé gérant commandité puis Président du Directoire en 1997 Il a été parallèlement Président d’Athéna Assur ances En 1998 il rejoint le groupe Generali France dont il prend la présidence en 1999 En 1996 il prend la présidence de la FFSAA et la vice présidence de la FFSA De juin 2001 à décembre 2009 il a été Président Directeur général du groupe AGF  du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2009 il a été également Membre du Directoire d’Allianz SE Jean Philippe Thierry est Commandeur de l’Ordre national du Mérite Offi cier de la Légion d’honneur Chevalier du Mérite agricole Membre d’honneur de l’Institut des actuaires français  il est Conseiller du Commerce extérieur de la France et depuis le 7 mars 2010 Vice Président de l’Autorité de contrôle prudentiel M   J e a n P h i l i p p e T h i e r r y e s t e n t r é a u C o n s e i l d’adminis tration de PPR le 6  s eptembr e 200 6 s ur cooptation en remplacement de M   Anthony Hamilton cette cooptation a été ratifi ée par l’Assemblée générale des actionnaires le 14  mai 2007 Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend fi n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012 Autres mandats et fonctions exercés  Vice Présid en t d e l’ Auto rité de co ntrô le p ruden tiel (depuis mars 2010) Censeur de Baron Philippe de Rothschild SA (Pauillac) Autres mandats exercés au cours des 5 dernières années  Président Directeur général des AGF (de juin 2001 à décembre 2009) Administrateur de Atos Origin (de février 2009 à mai 2010)Président du Conseil d’administration et administrateur de Tocqueville Finance (de septembre 2007 à novembre 2009) Président d’Allianz Holding France SAS (de septembre 2007 à novembre 200 9) et de Tocqueville Financ e Holding SAS (de 2008 à novembre 2009) Pr és ident d u C o ns ei l d ’a dminis tra tion d e Châ teau Larose Trintaudon (de juin 2003 à mai 2007) M e mb r e d u D i r ec t o i r e d ’A l l i a n z S E ( A l l e m a g n e) (de janvier 2006 à décembre 2009) Président des Conseils d’administration d’AGF IART et AGF Vie (jusqu’en 2008) Président des Conseils d e sur veillanc e d u GIE AGF Informatique (jusqu’en 2006) d’Euler Hermès (de 2001 à décembre 2009) de Mondial Assistance AG (Suisse) (de décembre 2005 à novembre 2009) et de Atos Origin (de juillet 2008 à février 2009) Membre des Conseils de surveillance d’Allianz Nederland G r oep ( Pa y s B a s) ( d e ja n v ier   20 06 à ma i  20 0 7) d’Allianz Global Corporate & Specialty AG (Allemagne) (de mars 2006 à mai 2007) Administrateur d’Allianz Seguros y Reaseguros (Espagne) (de mai 2001 à juillet 2007) d’AGF RAS Holding (Pays Bas) (jusqu’en 2006) et d’AGF International (de mai 2001 à mars 2009) Administrateur de Société Financière Foncière et de Participations FFP (de septembre 2005 à mars 2009) Membre du C onseil de surveillance d’Euler Hermès (de février 2001 à décembre 2009) N o m b r e d ’ a c t i o n s d é t e n u e s   3   0 5 0 d o n t 2 550 en nue propriété 316DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseRÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUXLa rémunération des dirigeants mandataires sociaux comprend une partie fi x e et une partie variable dont l es règ l es d e dét erm i na t io n so n t a rr êté es p a r le Conseil d’ad ministration c haque année sur la base d es reco m ma n da ti on s émis es p a r l e Co m ité d es rémunérations Les montants dus présentés dans les deux tableaux suivants correspondent aux rémunérations attribuées au dirigeant mandataire social au cours de chacun des exercices présentés quelle que soit la date de versement Les montants présentés comme versés correspondent à l’intégralité des rémunérations perçues par le dirigeant mandataire social au cours de chacun des exercices présentés Montants bruts (en euros)Exercice 2010 Exercice 2009François Henri PinaultPrésident Directeur généralMontants dus au titre de l’exerciceMontants versés au cours de l’exerciceMontants dus au titre de l’exerciceMontants versés au cours de l’exerciceRémunération fixe 999 996 999 996 999 996 999 996Rémunération variable 1 663 200 1 548 600 1 548 600 0Rémunération exceptionnelle 0 0 0 0Jetons de Présence (PPR) 37 799 42 193 42 193 43 527 (1)Jetons de Présence (filiales) 120 000 120 000 120 000 120 000Avantages en nature 9 970 9 970 9 751 9 751TOTAL 2 830 965 2 720 759 2 720 540 1 173 274(1) Au titre de 2008 Montants bruts (en euros)Exercice 2010 Exercice 2009Jean François PalusDirecteur général déléguéMontants dus au titre de l’exerciceMontants versés au cours de l’exerciceMontants dus au titre de l’exerciceMontants versés au cours de l’exerciceRémunération fixe 620 000 620 000 612 937 612 937Rémunération variable 859 320 800 110 800 110 91 660Rémunération exceptionnelle 0 0 0 0Jetons de Présence (PPR) 37 799 25 907 25 907 0Jetons de Présence (filiales) 90 000 90 000 90 000 90 000Avantages en nature 5 949 5 949 4 785 4 785TOTAL 1 613 068 1 541 966 1 533 739 799 382Les rémunérations variables dues au titre de l’exercice 2009 ont été versées au cours du 1er  trimestre 2010 et celles dues au titre de l’exercice 2010 ont été versées au cours du 1er trimestre 2011 Les jetons de présence dus au titre des mandats exercés au sein du Conseil d’administration de PPR au cours de l’exercice 2009 ont été versés en janvier 2010 et ceux dus au titre de l’exercice 2010 ont été versés en janvier 2011 Pour 2010 les rémunérations du Président Directeur général et du Directeur général délégué ont été arrêtées par le Conseil d’administration sur recommandation d u C o mi té d e s r ém u né ra ti o n s   l a s tru c t ur e d es rémunérations – montant de la partie fi xe et taux de la partie variable – est arrêtée considération prise de l’analyse des pratiques de marché observées pour les dirigeants des sociétés du CAC 40 La rémunération variable du Président Directeur général est fonction de l’atteinte d’objectifs précisément défi nis et déterminée selon les résultats du G roupe après clôture de l’exercice concerné Elle représente à ob jectifs réalisés 120  % en 2009 et en 2010 de la partie fi xe et peut atteindre à objectifs dépassés 180 % de la partie fi xe Ces objectifs au nombre de deux comptaient en 2009 chacun pour moitié dans la détermination de la rémunér ation v ariab le  la ma rge op érationnelle du Groupe et la variation de cash fl ow du Groupe (variation du b esoin en fonds de roulement investissements opérationnels nets frais fi nanciers) à l’exclusion de tout critère qualitatif La combinaison du dépassement des deux objectifs fi xés au titre de 2009 a conduit à un taux d’attribution de 129 % du montant de la rémunération variable à objectifs atteints soit le versement d’une rémunération variable de 1 548 600 euros au Président Directeur général En avril 2010 le conseil a décidé que sa rémunération variable sera déterminée selon deux objectifs défi nis  50 % au titre du résultat opérationnel courant du Groupe et 50 % au titre de la variation de cash fl ow libre opérationnel DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR317GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprisedu Groupe à l’exclusion de tout critère qualitatif La combinaison du dépassement des deux objectifs fi xés au titre de 2010 a conduit à un taux d’attribution de 138 % du montant de la rémunération variable à objectifs atteints soit le versement d’une rémunération variable de 1 663 200 euros au Président Directeur général Po ur 201 0 co mme po ur 20 09 la p ar t va r iable d e la rémunération du Directeur général délégué peut atteindr e à ob jec tifs réalisés 100   % de la part fixe d é p e n d a n t d e s m ê me s c r i t è r e s e x c l u s i v e m e n t q u an tit a tif s e t da ns les m êmes p ro p or t ions q u e c e u x a p p l i q u é s à l a r é m u n é r a t i o n v a r i a b l e d u Président Directeur général Comme pour ce dernier la combinaison du dépassement des objectifs fi xés au titre de 2009 et de 2010 a conduit au versement au Directeur général délégué d’une rémunération variable de 800 110 euros au titre de 2009 et de 859 320 euros au titre de 2010 Les avantages en nature du Président Directeur général et du Directeur général délégué correspondent à la mise à disposition de voitures de fonction Aucune indemnité en cas de cessation de leurs fonctions n’est prévue pour le Président Directeur général et le Directeur général délégué dans le cadr e de leurs mandats Il n’existe pas de régime de retraite supplémentaire à pr estations définies pour les dirigeants mandataires sociaux Dirigeants Mandataires SociauxContrat de TravailRégime de retraite supplémentaireIndemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctionsIndemnités relatives à une clause de non concurrenceOui Non Oui Non Oui Non Oui NonFrançois Henri PinaultPrésident Directeur généralDate début mandat  19 mai 2005Date fin mandat  AG 2013 X X X XJean François PalusDirecteur général déléguéDate début mandat  26 février 2008Date fin mandat  AG 2013 X X (1) X X(1) Le Conseil d’administration a donné début 2010 l’autorisation d’accorder à M  Jean François Palus un avantage retraite sous la forme d’un versement d’une dotation d’un montant de 3 568 millions d’euros pour fonder des droits à une retraite (avec droit à réversion) exigible à partir de son âge légal de retraite à taux plein sans condition de présence dans le Groupe Pour autant M  Jean François Palus ne devra pas avoir quitté le Groupe avant le 31 décembre 2014 pour convenance personnelle et les critères de performance pour l’attribution de sa part de rémunération variable au titre des exercices 2009 et 2010 devront être remplis Ce capital financerait une rente de retraite cible non garantie en niveau équivalent à 25 % environ de sa rémunération annuelle perçue en 2009 selon les taux actuariels en usage dans le Groupe Autres éléments et engagementsAucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été attribuée aux dirigeants mandataires sociaux au cours de l’exercice 2010 Aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été levée durant l’exercice 2010 par un dirigeant mandataire social L’historique des attributions d’options de souscription d ’ a c h a t d ’ a c t i o ns à M   F r a nç o is H e nr i Pi n a u lt e t M  Jean François Palus fi gure en pages 288 289 Il est rappelé qu’à la connaissance de la Société aucun instrument de couverture d’options pour les dirigeants mandataires sociaux n’a été mis en place 318DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES À CHAQUE MANDATAIRE SOCIAL DURANT L’EXERCICE 2010N° et date du planNombre d’actions attribuéesValorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés (IFRS 2)Date d’acquisitionDate de disponibilité Conditions de performanceFrançois Henri PinaultPlan 2010 I19 mai201012 336 895 964 € 19 mai 2012 19 mai 2014Condition d’une performance au moins équivalente du cours de l’action PPR par rapport à un indice représentatif de valeurs européennes cotées des secteurs du luxe et de la distribution entre l’attribution et l’ac quisitio n définit ive de ces a ctio ns (deux ans) et condition supplémentaire d’une progression minimale du bénéfice n et par ac tion PPR de 5   % au co urs des exercices 2010 et 2011 le nombre d’actions définitivement acquises ét ant réduit à due p roportion de l’éventuelle sous performance du titre PPR et de la progression du bénéfice net par action TOTAL 12 336 895 964 €Jean François PalusPlan 2010 I19 mai 201014 618 1 061 705 € 19 mai 2012 19 mai 2014Condition d’une performance au moins équivalente du cours de l’action PPR par rapport à un indice représentatif de valeurs européennes cotées des secteurs du luxe et de la distribution entre l’attribution et l’ac quisitio n définit ive de ces a ctio ns (deux ans) et condition supplémentaire d’une progression minimale du bénéfice n et par ac tion PPR de 5   % au co urs des exercices 2010 et 2011 le nombre d’actions définitivement acquises ét ant réduit à due p roportion de l’éventuelle sous performance du titre PPR et de la progression du bénéfice net par action TOTAL 14 618 1 061 705 €Le C o ns eil d ’a d min is tra t io n réu ni le 1 9 ma i 2 0 1 0 préalablement à l’Assemblée générale des actionnaires a d éc i dé s ur r e c o mma n d a t i o n s d u C o m it é d e s rémunérations d’attribuer à M   François Henri Pinault un no mbre de 12  33 6 actions de performance et à M   Jean François Palus un nombre de 14  618 actions de performance dont 7  744 à titre de rémunération spécifi que forfaitaire en raison de la réussite de l’opération d’introduction en bourse de Cfao Ces actions leur seront défi nitivement acquises sous condition supplémentaire de performance d’une progression minimale du résultat net part du Groupe par action PPR au cours des exercices 2010 et 2011 Le Conseil d’administration a décidé que 30 % au moins du montant net d’impôt et prélèvements sociaux (au taux de droit commun comme si les actions étaient immédiatement cédées) de la plus value d’acquisition dégagée lors de la vente d’actions de performance devront être conservés par MM   Pinault et Palus sous forme d’un nombre équivalent d’actions ainsi attribuées (valorisées à la date de cession) jusqu’à la cessation de leurs fonctions de mandataire social de PPR sauf décision contraire du Conseil d’administration les relevant de cette restriction dans la limite qu’il fi xerait alors En outre le Conseil d’administration a décidé dans le cadre des recomma nda tions du C ode consolidé AFEP MEDEF de fixer l’obligation d’achat lors de la disponibilité des actions de performance à 10  % du nombre d’actions de performance initialement attribuées à MM  François Henri Pinault et Jean François Palus DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR319GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseACTIONS DE PERFORMANCE DEVENUES DISPONIBLES AU COURS DE L’EXERCICE 2010 POUR CHAQUE MANDATAIRE SOCIALN° et date du planNombre d’actions devenues disponibles durant l’exercice Conditions d’acquisitionFrançois Henri Pinault Plan 2008 I 9 juin 2008 15 000 (1)Aucune action à acquérir lors de la disponibilitéJean François Palus Plan 2008 I 9 juin 2008Plan 2008 II 22 octobre 200810 000 (1)2 750 (2)Aucune action à acquérir lors de la disponibilitéIdemTOTAL27 750(1) Actions attribuées définitivement en 2010 et disponibles à partir du 9 juin 2012 (2) Actions attribuées définitivement en 2010 et disponibles à partir du 22 octobre 2012 Synthèse des rémunérations options et actions de performance attribuées à chaque dirigeant mandataire socialMontant bruts (en euros)François Henri PinaultPrésident Directeur généralMontants au titre de l’exercice 2010Montants au titre de l’exercice 2009Rémunérations dues2 830 965 2 720 540Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (1) Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice (1)895 964 TOTAL3 726 929 2 720 540(1) Cette valeur correspond à la valeur des options et instruments financiers lors de leur attribution telle que retenue dans le cadre de l’application d’IFRS 2 après prise en compte notamment d’une éventuelle décote liée à des critères de performance et à la probabilité de présence dans la Société à l’issue de la période d’acquisition mais avant effet de l’étalement au titre d’IFRS 2 de la charge sur la période d’acquisition Montant bruts (en euros)Jean François PalusDirecteur général déléguéMontants au titre de l’exercice 2010Montants au titre de l’exercice 2009Rémunérations dues1 613 068 1 533 739Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (1) Valorisation actions de performance attribuées au cours de l’exercice (1)1 061 705 248 105TOTAL2 674 773 1 781 844(1) Cette valeur correspond à la valeur des options et instruments financiers lors de leur attribution telle que retenue dans le cadre de l’application d’IFRS 2 après prise en compte notamment d’une éventuelle décote liée à des critères de performance et à la probabilité de présence dans la Société à l’issue de la période d’acquisition mais avant effet de l’étalement au titre d’IFRS 2 de la charge sur la période d’acquisition RÉMUNÉRATION DES MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS –JETONS DE PRÉSENCEL’Assemblée générale du 19 mai 2010 a augmenté de 660 000 à 809 000 euros le montant global des jetons de présence aux membres du Conseil d’administration au titre de l’exercice 2010 ce en raison de la nomination de trois administrateurs supplémentaires Sur la bas e des recommand atio ns du C omité des rémunérations le Conseil d’administration du 21 janvier 2011 a décidé la répartition des jetons de présence en fonction de la présence eff ective des membres aux réunions du Conseil et des Comités spécialisés qui se sont tenus au cours de l’exercice 2010 Sur le montant global fi xé par l’Assemblée générale la règle suivie par le Conseil est d’allouer 114 000 euros à titre de part spéciale à la Vice Présidente (45 000 euros) et aux Présidents des Comités d’audit des rémunérations et des nominations respectivement (23 000 euros chacun) le s olde étant divisé en deux parts po tentiellement égales  a) u ne p a rt f ix e a t tr ib u é e a v e c c o e ff i c i en t  1 p a r appartenance au Conseil majorée de 0 5 par Comité  b) une part variable attribuée avec coefficient  1 par présence à chaque réunion du Conseil et 0 5 à chaque participation à une réunion de Comité 320DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseAu titre de l’exercice 2010 le montant total versé aux administrateurs non dirigeants est de 648  684  euros avec la répartition suivante  114 000 euros de part spéciale  273 000 euros de part fi xe  261 684 euros de part variable Le tableau suivant rappelle les jetons de présence versés en 2009 et 2010 au titre des exercices 2008 et 2009 Membres du Conseil d’administration autres que le Président Directeur général et le Directeur général déléguéJetons de présence versés au cours de l’exercice (en euros)2010 2009Patricia Barbizet205 720 (1)209 354 (1)René Barbier de la Serre (2)31 604 84 836Pierre Bellon55 813 56 136Allan Chapin55 813 56 136Luca Cordero di Montezemolo32 573 25 218Jean Pierre Denis47 178 19 460Philippe Lagayette78 813 81 036Aditya Mittal19 938 Baudoin Prot39 526 30 227Jean Philippe Thierry54 860 43 527TOTAL621 838 605 930(1) Jetons de présence versés par PPR et Gucci Group (2) Le mandat d’administrateur de M  Barbier de la Serre a pris fin le 7 mai 2009 La Société ni aucune des entreprises qu’elle contrôle n’a pris aucun engagement au bénéfi ce de ses mandataires sociaux à raiso n de la prise de la cessa tion ou du changement de leurs fonctions ou postérieurement à celles ci Auc un ma nd at ai re s o ci al ne bén éfici e d’a va nta g e particulier ni régime spécifi que en matière de retraite Il n’y a pas de rémunération conditionnelle ou différée INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES CONCERNANT LES MANDATAIRES SOCIAUXÀ la connaissance de la Société  aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée au cours des 5 dernières années à l’encontre de l’un des mandataires sociaux  aucun des mandataires sociaux n’a été associé au cours des 5 dernières années à une faillite mise sous séquestre ou liquidation en tant que membre d’un organe d’a dministratio n de dir ec tion ou de surveillance ou en tant que Directeur général  aucune condamnation n’a été prononcée au cours des 5 dernières années à l’encontre de l’un des mandataires sociaux emportant une interdiction d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur  aucune incrimination et ou sanction publique offi cielle n’a été prononcée à l’encontre de l’un des mandataires sociaux de la Société par des autorités statutaires ou r ég lem e nt a ire s (y c o mp r is d e s o r g a ni s m es professionnels désignés)  aucun mandataire social ne bénéfi cie d’un engagement de la Société ou de l’une de ses fi liales correspondant à des éléments de r émunération indemnités ou avantages quelconques dus ou susceptibles d’être dus à ra iso n d e la p r ise d e la c es sa tio n o u du changement de ces fonctions ou postérieurement à celles ci  aucun mandataire social n’a reçu de rémunération de la société Artémis qui contrôle directement PPR au cours de l’exercice  a uc un m a nda ta ire so ci al n ’a si gna lé l’exis tenc e d’un accord avec un principal actionnaire client ou fournisseur de la Société en vertu duquel il a été sélectionné en tant que mandataire Par ailleurs aucun contrat de services prévoyant l’octroi d’avantages ne lie les administrateurs au groupe PPR DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR321GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseIl n’existe pas d’actifs ap par tena nt directement ou indirectement aux dirigeants de la Société exploités dans le cadre du Groupe En règle générale à la connaissance de la Société aucun mandataire social n’est en situation de confl it d’intérêts potentiel entre ses devoirs envers elle et ses intérêts ou autres devoirs et n’a de lien familial existant avec un autre mandataire social de la Société AUTRES INFORMATIONS CONCERNANT LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉPrésident d’Honneur du Conseil d’administrationConformément à la faculté prévue par les statuts de la Société le Conseil d’administration a décidé le  7  mai 2 0 09 à l’iss ue de l’A ss emb lée générale mixte d e confir mer M   François Pinault f ondateur du groupe PPR en qualité de Président d’Honneur du Conseil d’administration À ce titre M  François Pinault est invité à participer aux réunions du Conseil d’administration et du Comité stratégique et de développement avec voix consultative Vice Président du Conseil d’administrationConformément à la faculté prévue par les statuts de la So ciété le Co nseil d’adm inistr atio n a r econd uit le 7  mai 2009 à l’issue de l’Assemblée générale mixte Mme  Patricia Barbizet en qualité de Vice Présidente du Conseil d’administr ation et ce pour la durée d e son mandat d’administrateur À ce titre Mme Barbizet assure un travail de préparation et de coordination des travaux du Conseil d’administration et peut en présider les réunions en l’absence du Président CenseursLe Conseil d’administration réuni le 7 mai 2009 à l’issue de l’Assemblée générale mixte a renouvelé les dirigeants du Groupe suivants en qualité de censeurs auprès du Conseil d’administration  M  Jochen Zeitz Président du Directoire de Puma AG  M   Jean Michel Noir Président Directeur général de Redcats SA Le Conseil d’administration du 21 janvier 2011 a nommé M   Alex andre Bompard Président Directeur général de Fnac en qualité de censeur en remplacement de M  Christophe Cuvillier Le Conseil d’administration du 16 février 2011 a pris acte de la démission de M  Thierry Guibert Président Directeur général de Conforama Holding en raison de la cession de Conforama par PPR à Steinhoff International et de M   Robert Polet Chairman of the Management Board et CEO de Gucci Group NV dont les fonctions prenaient fi n le 28 février 2011 Les censeurs ont pour mission principale de participer aux réunions du Comité stratégique et de développement et en tant que de besoin aux réunions du Conseil d’ ad minis tra tio n p ou r y a p po rter les in f orm at ions nécessaires leur expertise et leur connaissance des différents métiers du Groupe Ils ont voix consultative En mai  2007 l’Assemblée générale des actionnaires estimant opportun de laisser le Conseil juge du nombre des censeurs dont il souhaite s’entourer a modifi é en ce sens l’article 18 des statuts de PPR DIRECTION DU GROUPELa Direction du Groupe est composée du Comité exécutif du Groupe réuni autour de M   François Henri  Pinault Président Directeur général et de M  Jean François Palus Directeur général délégué Le Comité exécutifChaque mois le Comité exécutif réunit les Présidents des différentes Branches du Groupe ainsi que les principaux directeurs fonctionnels de PPR Instance opérationnelle du Groupe le Comité exécutif est un organe privilégié de réfl exion sur les métiers du Groupe de coordination et de partage des initiatives inter Branches ainsi que de suivi des projets transversaux Membres du Comité exécutif François Henri Pinault (depuis mars 2005) Président du Directoire puis Président Directeur général  J e an F r a nç o i s Pa l us ( dep ui s d éc emb r e   2 00 5 ) Direc teu r g énér al délégué et Dir ec teur finan cier Groupe  322DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise Alexis Babeau (depuis mars 2011) Directeur général adjoint du pôle Luxe PPR  Louise Beveridge (depuis mars 2011) Directeur de la Communication du Groupe  A l e x a n d r e B o m p a r d ( d e p u i s j a n v i e r 2 0 1 1 ) Président Directeur général de Fnac  Laurent Claquin (depuis septembre 2007) Directeur Responsabilité Sociale et Environnementale Groupe  Philippe Decressac (depuis novembre 2008) Directeur des Ressources Humaines Groupe  J e a n M i c h e l N o i r ( d e p u i s a v r i l   2 0 0 9 ) Président Directeur général de Redcats  Fabien Sfez (depuis février 2011) Directeur Groupe E Business  Jochen Zeitz (depuis septembre 2007) Président du Directoire de Puma AG et Chief Sustainability Offic er du Groupe Réunions mensuelles de suivi de l’activité et des budgetsLa Direction Généra le de PPR et les Présidents et Sec rétaires g énéra ux des Branches du Groupe s e réunissent tous les mois afi n d’apprécier l’évolution de l’activité des Branches Cette appréciation s’appuie sur des éléments opérationnels et fi nanciers Organisation de la plani cation du GroupeC ha q ue B r an c he ét a bl it un p l an à mo y en t erm e couvrant les dimensions stratégiques opérationnelles et fi nancières qui reprend entre autres les thèmes posés par le Comité stratégique et de développement dans la lettre de cadrage annuelle destinée à chaque Branche La réfl exion stratégique porte sur les évolutions à long terme des métiers les perspectives de croissance des marchés principaux et le positionnement des concurrents Le plan opérationnel est la transcription de la réfl exion stratégique en un nombre limité de programmes d’actions prioritaires Le plan fi nancier refl ète l’impact de ces programmes d’actions sur la performance opérationnelle de la Branche et leur traduction en éléments fi nanciers et comptables La synthèse de ces plans fait l’objet chaque année d’une réflexio n app rof ondie au c ours du séminaire stratégique qui rassemble le Comité exécutif et le Comité stratégique et de développement autour des réfl exions stratégiques majeures et des grands projets du Groupe Chaque année une réunion du Conseil d’administration est dédiée à la présentation des plans à moyen terme des Branches ainsi qu’à leur synthèse fi nancière Comité déontologiqueComposé du Directeur général délégué et du Directeur juridique du Groupe le Comité déontologique établit le ca lend rier d es fen êtr es néga ti ves r ela tiv es a ux interventions sur titres PPR les listes d’initiés les lettres d’information et de suivi concernant les règles en matière de d élit d’initié adressées aux cadres et dirigeants concernés du Groupe ainsi qu’aux initiés occasionnels et permanents conformément au règlement général de l’A utor ité des m archés financier s Tout membr e du Comité exécutif du Groupe est tenu de consulter le Comité déontologique avant toute intervention qu’il envisa ge sur les titres PPR ou instrument f inancier assimilé En application des dispositions de l’article  223 26 du règlement général de l’AMF à la connaissance de la Société les opérations réalisées par les personnes visées à l’article L   621 18 2 du Code monétaire et fi nancier sur les instruments financiers d e PPR a u cours de l’exercice 2010 et du 1er janvier au 15 mars 2011 ont été les suivantes  A c q u i s i t i o n d e 5 0 0   a c t i o n s P P R p a r Mme  Yseulys Costes administrateur le 6 juillet 2010  Acquisition de 500 actions PPR par Mme Caroline Puel administrateur le 3 août 2010  A c q u i s i t i o n d e 5 0 0   a c t i o n s P P R p a r Mme   L aurence  Boone administrateur le 10 août 2010 Comité d’éthique pour la responsabilité sociale et environnementale (CERSE)Interlocuteur du Comité exécutif le Comité d’Éthique pour la Responsabilité Sociale et Environnementale (CERSE) est composé de cadres de la Société et des Branches qui apportent leur expérience dans des domaines variés  stratégie ressources humaines développement durable juridique et gestion d’entreprise Le comité comprend également un membre extérieur au Groupe expert en matière d’éthique des affaires Le CERSE remplit 3 missions  suivre la bonne diffusion et la bonne application du Code de conduite des affaires et des principes qu’il défend  répondre à toute so llicitation de collaborateur du Gr oupe qu’il s’agisse d’une simple demande d e clarifi cation au quotidien portant sur l’interprétation du Code et son application ou qu’il s’agisse d’une réclamation envoyée au CERSE pour non respect supposé de l’un des principes éthiques du Groupe  être force de proposition pour faire évoluer la politique et les actions du Groupe en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR323GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseRAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LES CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL ET LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES MISES EN PLACE PAR LA SOCIÉTÉEn application de l’article L   225 37 al  6 du Code du commerce modifi é par la loi n°  2008 649 du 3  juillet 2008 il vous est rendu compte ci après des conditions d e p rép a ra t io n et d ’o r ga ni s a ti o n d e s t ra v a u x d u Conseil d’administration ainsi que des procédures de contr ôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société en détaillant notamment celles de ces procédures qui sont relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière pour les comptes consolidés et les comptes sociaux  l a première partie de ce rapport a été présentée au Comité des nominations du 14 février 2011 sa seconde partie ayant fait l’objet d’une délibération du Comité d’audit de la Société le 14 février 2011 L’intégralité de ce rapport a fait l’objet d’une approbation du Conseil d’administration lors de sa réunion du 16 février 2011 conformément aux dispositions de l’article L  225 37 du Code de commerce I Composition du conseil d’administration1 – Composition actuelle du ConseilLe Conseil est composé d’administrateurs d’expérience large et diversifi ée notamment en matière de stratégie d ’ e n t r e p r i s e f i n a n c e s a s s u r a n c e s é c o n o m i e distribution industrie comptabilité gestion et contrôle de sociétés commer ciales ou financières La durée statutaire du mandat d’administrateur est de quatre ans renouvelable Afi n d’éviter un renouvellement en bloc des membres du Conseil d’administration et de favoriser le renouvellement harmonieux des administrateurs l’Assemblée générale mixte du 7  mai 20 09 a adopté une modif ication de l’article 10 des statuts sociaux afi n de mettre en place le renouvellement échelonné du Conseil d’administration Le Conseil est composé actuellement de quatorze administrateurs  Participation à un comitéNom Mandat ÂgeAdminis trateur indépen dant (1)AuditRémuné rationsNomi nationsStrat & DevDébut 1er mandatFin du mandat en cours NationalitéFrançois Henri PinaultPrésident Directeur général48 2005 2013 FrançaisePatricia Barbizet Vice Présidente55 ✓ ✓ ✓ ✓ 2001 2013 FrançaiseJean François PalusDirecteur général délégué49 2009 2013 FrançaisePierre Bellon Administrateur 81✓ ✓ ✓ 2001 2011 FrançaiseLaurence Boone Administratrice 41✓ 2010 2014 FrançaiseAllan Chapin Administrateur 69✓ ✓ ✓ 2002 2011 AméricaineYseulys Costes Administratrice 38✓ 2010 2014 FrançaiseLuca Cordero di MontezemoloAdministrateur 63✓ 2001 2012 ItalienneJean Pierre Denis Administrateur 50✓ ✓ ✓ 2008 2012 FrançaisePhilippe Lagayette Administrateur 67 ✓ ✓ 1999 2012 FrançaiseAditya Mittal Administrateur 35✓ 2009 2013 IndienneBaudouin Prot Administrateur 59 ✓ 1998 2013 FrançaiseCaroline Puel Administratrice 47 2010 2014 FrançaiseJean Philippe ThierryAdministrateur 62✓ ✓ 2006 2013 Française(1) Au regard des critères du Code consolidé AFEP MEDEF énoncés au paragraphe II 5 ci après Trois censeurs nommés par le Conseil d’administration pour une durée de 4 ans en vertu de l’article 18 des statuts sociaux assistent en tant que de besoin aux réunions du Conseil avec voix consultative 324DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseLe Conseil a créé quatre comités en charge de l’assister dans l’exécution de sa mission  le Comité d’audit le Comité des rémunérations le Comité des nominations et le Comité stratégique et de développement La liste détaillée des administrateurs et des censeurs fi gure ci avant dans le Document de référence en pages 309 à 315 et 321 2 – Évolution de la composition du Conseil L’Assemblée générale mixte du 19 mai 2010 a nommé tr ois nouv elles a dministratr ices p our une durée d e 4 ans  Mesdames Laurence Boone Yseulys Costes et Caroline Puel Conformément aux dispositions de la loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle modifi ant notamment l’article L 225 37 du Code de commerce en vertu duquel le présent rapport est établi il est précisé qu’il sera tenu compte du principe de représentation équilib rée des femmes et des hommes au sein du Conseil conformément à la loi Il convient d’ores et déjà de noter que les femmes représentent 28 6  % des membres du Conseil d’administration dépassant ainsi la proportion minimum de 20 % devant être respectée lors de l’Assemblée générale devant être appelée à se réunir en 2014 II Conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration1 – Règlement intérieur du ConseilLe Co nseil d’adm inistration ass ume les missions et exerce les pouvoirs qui sont conférés par la loi et les statuts Il détermine et apprécie les orientations objectifs et performances de la Société et veille à leur mise en œuvre Sous réserves des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social il est saisi de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent Le Conseil procède aux contrôles et vérifi cations qu’il juge opportuns Les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration sont défi nies par la loi les statuts de la Société le règlement intérieur du Conseil et les travaux des comités spécialisés du Conseil d’administration Pour chacun des comités le Conseil a établi un règlement intérieur En conformité avec la loi et son règlement intérieur le Conseil d’administration se réunit au moins quatre fois par an Afi n de permettre aux administrateurs de préparer au mieux les sujets à examiner en séance un dossier complet leur est préalablement adressé en temps utile comprenant par thème abordé l’information nécessaire sur tous les sujets fi gurant à l’ordre du jour Rappelant les obligations réglementaires en la matière le r èg lement intérieur qui a été mod ifié pour tenir compte des nouvelles recommandations de l’Autorité des marchés fi nanciers en matière de prévention des manquements d’initiés des dirigeants fi xe également les règles qui s’imposent aux administrateurs quant aux restrictions d’intervention sur les titres de la Société ou pl u s g én éra l eme nt d u Gr o upe en p rév o y a nt l’établissement de « fenêtres négatives »  les administrateurs doivent s’abstenir d’intervenir di re c te ment ou i n d ir ec te m en t s u r l es ti t res et ins truments financ iers cotés d e la Société et du G r ou p e p e nd a n t u n e p é ri o d e d e t re n t e j o u r s calendaires précédant c ha cune des publications périodiques relatives aux comptes consolidés annuels et semestriels et de quinze jours calendaires précédant chacune des publications trimestrielles relatives aux chiffres d’affaires consolidés et s’achevant à l’issue du jour de bourse suivant la diffusion du communiqué offi ciel correspondant Ce devoir de neutralité et de confi dentialité ne peut se substituer aux règles légales ou réglementaires relatives aux initiés que chaque administrateur d oit r especter au mo ment de sa décision d’intervention et quelle que soit la date de cette intervention en dehors de ces périodes  l e s mêm es o b li g a t i o n s s ’a p p l i q u en t à ch a q u e administrateur pour autant qu’il ait connaissance d’u ne info rmati on pr iv ilégiée s’ag iss ant de t out instrument fi nancier coté sur un marché réglementé dont l’émetteur est en relation d’information privilégiée avec le Groupe Le règlement intérieur impose en conséquence la déclaration des interventions sur ces titres Le règlement intérieur fi xe la fréquence et les conditions des réunions du Conseil et prév oit la possibilité d’y participer par des moyens de visioconférence et ou téléconférence Il établit également le principe de l’évaluation régulière de son fonctionnement et fi xe les modalités de répartition des jetons de présence Afi n de renforcer les modalités de son fonctionnement et dans le souci d’une bonne gouvernance le règlement intérieur du Conseil d’administration énonce et formalise les r èg le s r égi s s an t l ’or ga n is a ti on et le m o d e d e fonctionnement du Conseil ainsi que les missions de ses quatre comités spécialisés  le Comité d’audit le Comité des rémunérations le Comité des nominations et le Comité stratégique et de développement La Direction Générale peut en toutes circonstances être entendue au sein de ces comités 2 – Direction GénéraleLe c on s ei l d ’a d min i s t ra t i o n a déc i d é a p r ès q u e l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2005 ait adopté les nouveaux statuts de PPR instituant un mode de gou vern ance p ar Cons eil d’adm inis tra tion d’op ter pour l’unicité des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général et a maintenu cette option en mai 2009 Ce choix s’est révélé être un facteur de gouvernance effi ciente compte tenu de DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR325GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprisel’organisation du groupe PPR  François Henri Pinault est Président Directeur général de PPR Société mère du Groupe Il est d’une part lié à l’actionnaire de contrôle et d’autre part très impliqué dans la conduite des affaires du Groupe dont il a une connaissance et une expérience particulièrement approfondie L a Direction Générale des Branches opérationnelles est confi ée aux dirigeants des grandes fi liales du Groupe qui tous siègent au Comité exécutif et participent sans voix délibératives au Conseil d’administration en tant que Censeurs Ils permettent ainsi d’apporter à l’occasion de celles des réunions du Conseil auxquelles ils sont convoqués leur vision et les données concernant leur Branche utiles à la bonne information des administrateurs non exécutifs et plus généralement du Conseil S ur pr op o siti on du Présid ent D irecteur général le Conseil d’administration du 22 février 2008 a nommé un Directeur général délégué dont il a renouvelé le mandat le 7 mai 2009 et qui dispose des mêmes pouvoirs à l’égard des tiers que le Directeur général Le Directeur général délégué a été nommé administrateur par l’ Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 pour un mandat de quatre années Le Président Directeur général et le Directeur général délégué participent donc tous deux à position égale a ux t ra v aux d u Co nseil d ’ad min ist r atio n c ompo s é majoritairement d’administrateurs indépendants et dont le bon fonctionnement est assuré notamment par la fréquence de ses réunions l’assiduité de ses membres et l’assistance de ses Comités spécialisés ainsi qu’il est exposé ci après 3 – Limitations apportées par le Conseil d’administration aux pouvoirs du Directeur général et du Directeur général déléguéD a n s l e c a d r e d e l a mi s s i o n l é g a l e d u C o n s e i l d’adm inis tra tio n d e déterminer les orientat ions d e l’activité de la Société et de veiller à leur mise en œuvre et sans préjudice des dispositions légales relatives aux autorisations qui doivent être consenties par le Conseil (conventions réglementées cautions avals et garanties cessions de participations ou de biens immobiliers…) les statuts de la Société prévoient que certaines décisions du Directeur général et du Directeur général délégué en raison de leur nature ou de leur caractère signifi catif sont s oumises à l’autor is ation préalab le du C onseil d’administration  a) les qu es tio n s et o p ér at io ns a ff ec ta nt de faç o n substantielle la stratégie du Groupe sa structure fi nancière ou son périmètre d’activité  b) s a u f d é c i s i o n d e l ’ A s s e m bl é e g é n é r a l e d e s actionnaires les émissions de valeurs mobilières quelle qu’en soit la nature susceptibles d’entraîner une modifi cation du capital social  c) les opérations suivantes par la Société ou toute entité contrôlée par le Gr oupe dans la mesure où elles dépassent chacune un montant fi xé annuellement par le Conseil (qui était de 500 millions d’euros en 2010)  – t o u t i n v e s t i s s e m en t o u d é s i n v e s t i s s em e n t y c o m pr i s p ri s e o u c e s si o n o u éc h a n ge d e participations dans toutes entreprises existantes ou à créer – tout achat ou cession d’immeuble de la Société Le Conseil d’administration est régulièrement saisi et examine avec attention toutes ces opérations 4 – Conformité à un Code de gouvernement d’entrepriseLe 2 2  o cto bre 2 008 le Co nseil d ’a dmin istratio n a annoncé avoir pris connaissance et adopter comme cadre de référence à sa gouvernance d’entreprise les recommandations AFEP MEDEF du 6 octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés cotées et considéré que ces recommandations s’inscrivaient toutes dans la démarche de gouvernement d’entreprise déjà mise en œuvre p ar la Société q ui seraient détaillées dans le Document de référence de l’exercice 2008 Par conséquence la Société se réfère désormais au Co de d e g ouver nement d ’entrep ris e d es s oc iétés cotées résultant de la consolidation du rapport de l’AFEP et du MEDEF d’octobre 2003 de leurs recommandations de janvier 2007 et octobre 2008 précitées et de leur recommandation d’avril 2010 sur le renforcement de la présence des femmes dans les conseils (le  Code c o n s o l i d é A F E P M E D E F ) c e n o t a m m e n t p o u r l’élaboration du présent rapport Le Code consolidé AFEP M EDEF est consultable sur le site Internet du Medef à l’ adress e sui van te  h ttp ww w medef f r rubrique « Gouvernement d’entreprise » Le présent rapport dans sa partie sur l’activité des comités spécialisés du Conseil d’administration identifi e une d is p o s iti o n d u C o de c o ns oli d é A F EP ME D EF qui n’a pas été retenue et explique les raisons de ce choix conformément à l’article L   225 37 du Code de commerce 5 – Indépendance des administrateursPour examiner la qualif ication d’indépendanc e d’ un administrateur et prévenir les éventuels risques de confl it d’intérêts le Conseil a retenu les critères défi nis dans le Code consolidé AFEP MEDEF qui sont les suivants  ne pas être salarié ou mandataire social de la Société salarié ou administrateur de sa Société mère ou d’une société qu’elle consolide et ne pas l’avoir été au cours des 5 années précédentes  ne pas être mandataire social d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un mandataire social de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur  ne pas être client fournisseur banquier d’affaires banquier de financement significatif de la Société ou de son Groupe ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part signifi cative de l’activité  ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social  326DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise ne pas avoir été auditeur de l’entreprise au cours des 5 années précédentes  ne pas être administrateur de l’entreprise depuis plus de 12 ans A u reg a r d de c e s c r it ère s e t a p rè s e xa m en p a r le C om it é d es n omin at io ns du 1 5   fév r ier 2 0 10 l e C onseil d ’administration a au vu de la situa tio n d e c h a q u e a d m i n i s t r a t e u r q u a l i f i é d ’a d m i n i s t r a t e u r indépendant sans p réjuger de l’indépendance des autres administrateurs  MM  Pierre Bellon Allan Chapin Luc a  Co rd er o di Montezemo lo Jean Pierre Denis Aditya Mittal et Jean Philippe Thierry S’agissant de M  Baudouin Prot le Conseil a pris note que si le groupe PPR entretient des relations à des conditions courantes et normales avec le groupe BNP Paribas celui ci a déclaré que ses activités en faveur du groupe PPR ne le plaçait pas en situation d’infl uencer l’indépendance de cet administrateurs à l’égard de PPR Le Conseil a également considéré que son appréciation antérieure concernant M   Philippe  Lagayette administrateur de PPR depuis le 20 janvier 1999 restait toujours d’actualité observation faite que ce dernier a quitté toute fonction opérationnelle dans la Banque JP Morgan depuis le 31 janvier 2010 Préalablement à leur nomination par l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2010 le Comité des nominations qui avait apprécié les qualités de compétence et expérience des candidatures de Mesdames Laurence Boone Yseulys Costes et Caroline Puel avait constaté que Mesdames Laurence Boo ne et Yseulys Costes répondent aux critères d’indépendance retenus par le Conseil S’agissant de Mme Caroline Puel le Comité a pris note que si le groupe PPR entretient des relations dans des conditions courantes avec certains journalistes du Point de France Inter et France Culture celle ci a déclaré que la nature de ses activités professionnelles ne la plaçait pas en situation d’infl uencer son indépendance à l’égard de PPR Lors de sa réunion du 14 février 2011 le Comité des no minatio ns a à nouv ea u exam iné la situa tion d e chacun d es ad ministrateurs au regard d es cr itères d’indépendance du Code consolidé AFEP MEDEF Sur sa propo sition aucune inf ormation nouvelle n’étant de nature à modifier son appréciation passée de la situation le Conseil après examen a considéré que ses appréciations antérieures restent toujours d’actualité Ainsi huit administrateurs sur les quatorze que compte le Conseil sont qualifi és d’administrateurs indépendants observation étant faite que dans les sociétés ayant un actionnaire de contrôle – ce qui est le cas de PPR – le Code consolidé AFEP MEDEF recommande le respect de la règle « d’au moins un tiers » 6 – Activité du Conseil et de ses comités spécialisésActivité du Conseil d’administration en 2010 et jusqu’au 16 février 2011Activité du Conseil d’administration en 2010Au cours de l’année 2010 le Conseil s’est réuni à huit reprises avec un taux moyen de participation de 88 6 % et a toujours été présidé par le Président du Conseil DatesAdministrateurs présents (taux de participation)22 janvier 9 11 (81 8 %)17 février 9 11 (81 8 %)8 avril 10 11 (90 9 %)19 mai (avant l’Assemblée générale mixte) 10 11 (90 9 %)19 mai (après l’Assemblée générale mixte) 13 14 (92 9 %)29 juillet 12 14 (85 7 %)19 octobre 14 14 (100 %)8 décembre 12 14 (85 7 %)Le Conseil d’administration a principalement consacré s e s t r a v a ux à l’ex a me n des c o mp tes a n nu els et semestriels à l’examen de l’activité du Groupe et aux questions stratégiques L or s d e s a r éu n i o n d u 2 2   ja nv ie r 2 0 1 0 o ù ne u f administrateurs sur onze étaient présents et en présence des cinq censeurs le Conseil a examiné les travaux du Comité d’audit sur l’activité de l’audit et du contrôle internes dans le Groupe et lui a été présenté l’examen des enjeux et des axes ma jeur s d e la po litique d e responsabilité sociale et environnementale du Groupe  il a autorisé la mise en place d’un régime spécifi que de retraite additionnelle pour le Directeur général délégué et a procédé à l’attribution et à la répartition des jetons de présence 2009 suivant les modalités de son règlement intérieur après avoir approuvé les recommandations du Comité des rémunérations Le 17 février 2010 après examen par le Comité d’audit réuni l’avant veille le Conseil d’administration a arrêté les comptes annuels et rapports de l’exercice 2009 en vue de l’Assemblée générale Il a adopté le projet de rapport de gestion du Conseil à l’Assemblée générale des actionnaires et approuvé le rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne Le 8 avril 2010 le Conseil s’est réuni pour délibérer sur le budget 2010 la politique fi nancière du Groupe Sur recommandation du Comité des rémunérations il a fi xé les éléments de détermination de la rémunération variable au titre de l’exercice 2010 du Président Directeur général et du Directeur général délégué et autorisé DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR327GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprisepour ce dernier la mise en place d’un régime spécifi que de r etraite ad ditionnelle so us c er taines cond itions Le Conseil s’e st fait rendre compte des conclusions de son auto évaluation menée à l’aide d’un cabinet extérieur et sur les recommandations du Comité des nominations a approuvé des suggestions d’amélioration évo quées ci apr ès I l s’est enfin p rono ncé sur son élargissement par la proposition de la candidature de trois nouvelles administratrices au vote de l’Assemblée générale du 19 mai 2010 Puis il a apprécié et accepté les recommandations du Comité des rémunérations de proposer à l’Assemblée générale une augmentation du montant global des jetons de présence en vue de la nomination de trois nouveaux administrateurs Le 19 mai 2010 le Conseil s’est réuni préalablement à la tenue de l’Assemblée générale le même jour Il lui a été présenté les travaux du Comité des rémunérations sur le projet de politique 2010 en matière de rémunération à long terme des dirigeants du Groupe décidé le principe d’une attribution gratuite d’actions au Président et au Directeur général délégué (sur préconisation du Comité des rémunérations) et approuvé le règlement de deux plans d’attribution gratuite d’actions le premier pour les résidents français et le second pour les résidents étrangers Ces plans d’attribution étant soumis à une condition de performance relative de l’action PPR par rapport à un panier de valeurs composites Dans ce cadre il a décidé le principe d’une attribution d’actions de performance au Président Directeur général et au Directeur général délégué avec pour ce dernier une attribution au titre d’une rémunération spécifi que forfaitaire en raison de la réussite de l’opération d’introduction en bourse de Cfao Ces attributions ont été soumises par le Conseil à une condition de performance supplémentaire et une ob liga tio n d’ ac quis itio n d’ ac tio ns lor s d e la disponibilité des actions de performance dans le cadre de l’application des recommandations AFEP MEDEF À l’issue de l’Assemblée générale du 19 mai 2010 le Conseil s’est réuni dans sa nouvelle composition et a fi xé à 500 millions d’euros le montant de l’autorisation au Directeur général avec faculté de délégation d’effectuer certaines opérations notamment celles mentionnées à l’article 15 II des statuts sociaux et a approuvé la mise en œuvre du plan de rachat d’actions autorisée par l’Assemblée générale du même jour Le 29 juillet 2010 il a examiné les travaux du comité d’audit qui s’était réuni l’avant veille entendu les Commissaires aux comptes s’est fait présenter un compte rendu de l’activité du premier semestre 2010 et arrêté les comptes et rapports semestriels La réunion du 19 octobre 2010 s’est fait rendre compte de l’activité du Groupe et une présentation du panorama des axes stratégiques par Branches y a été l’objet principal sur laquelle les membres du Conseil ont échangé Le 8 décembre 2010 il s’est réuni avant l’annonce par PPR du début des négociations exclusives en vue de la cession de Conforama thème auquel a été consacré l’essentiel de ses délibérations La Direction Générale lui a exposé la nature stratégique du désengagement de Conforama et les éléments de l’offre ferme reçue de la part de Steinhoff International Le Conseil a ensuite a pp r o uv é la p ro po s it io n d e l a D ire ct io n G énéra l e d’accepter l’offre dans les conditions qui lui avaient été exposées donnant l’autorisation au Directeur général et au Directeur général délégué de rentrer en négociations exclusives avec Steinhoff International Activité du Conseil d’administration en 2011 jusqu’au 16 févrierEntre le 1er  janvier 2011 et le 16 février 2011 le Conseil d’administration s’est réuni deux fois Lors de sa réunion du 21 janvier 2011 le Conseil a examiné les travaux du Comité d’audit sur les points d’attention en vue de la clôture des comptes 2010 sur l’approche d’audit des Commissaires aux comptes et sur l’activité de l’audit interne dans le Groupe et lui ont été présentés les enjeux et axes majeurs de la nouvelle politique de responsabilité sociale et environnementale du Groupe intitulée PPR Home for the long run  il a procédé à l’attribution et à la répartition des jetons de présence 2010 suivant les modalités de son règlement intérieur Le 16  février 201 1 le C onseil d’ad minis tratio n s’est réuni pour arrêter les comptes annuels et rapports de l’exercice 2010 en vue de l’Assemblée générale des actionnaires ainsi qu’approuver le présent rapport Évaluation du Conseil d’administrationConformément à son règlement intérieur depuis 2004 le Conseil d’administration procède annuellement à son évaluation Tous les 3 ans au moins le Conseil fait réaliser une évaluation de sa composition et de son activité par un membre indépendant ou tiers expert qu’il désigne et qui lui fait rapport Le Conseil d’administration du 20 octobre 2009 sur les recommand ations du C omité d es nomina tio ns a entériné le choix du cabinet spécialisé à qui a été conf iée la mis sio n d ‘as sis tance au Co nseil po ur la première évaluation formalisée triennale Le Comité des nominations s’est réuni les 15 février et 7 avril 2010 afi n de délibérer sur le processus d’auto évaluation du Conseil et sur le déroulement de la mission confi ée au cabinet spécialisé Les résultats de la mission précitée ont été présentés lors du Conseil réuni le 8 avril 2010 Il ressort des commentaires et débats résultant de cette évaluation que les administrateurs sont globalement très satisfaits du fonctionnement et des travaux du Conseil d’administration et de ses Comités Les administrateurs ont souligné la bonne diversité de sa composition avec notamment une proportion majoritaire d’administrateurs qualifi és d’indépendant qui assurent un bon équilibre au sein du C onseil alors que la Société est contrôlée La taille du C onseil est considér ée comme optimale avec un esprit de collégialité affirmé Les principales conclusions de cette évaluation d’où ressortent des postes d’optimisation sont les suivantes  concernant l’organisation du Conseil et de ses Comités le périmètre des sujets traités est jugé très satisfaisant Ces sujets sont traités efficacement L’implication du Conseil dans le processus d’établissement de la 328DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprisestratégie est amenée à se renforcer L’information dont il bénéfi cie et la fréquence des réunions sont jugées satisfaisantes  l’animation des débats par le Pr ésident Directeur général est appréciée tant sur la conduite des débats que sur la stratégie et la situation fi nancière du G roupe Une présentation plus régulière des Branches et de leur position concurrentielle pourrait être envisagée Les r ô les r esp ec tifs du Prési den t du Di rec teu r général délégué et du Vice Président sont jugés complémentaires utiles et positifs Le contact entre les administrateurs et ces derniers est régulier et de qualité et doit se développer au delà de la présence des censeurs à certaines réunions du Conseil Comité d’auditConstitué en décembre 2002 le Comité d’audit a pour mission principale dans la limite des fonctions du Conseil d ’ad m inis tra tio n d’exa min er l es c om p tes a nn uels et semestriels de s’a ssurer de la pertinence de la permanence et de la fi abilité des méthodes comptables en vigueur dans l’e ntreprise et les principales fi liales et de s’assurer de la mise en œuvre des procédures de contrôle interne et de la gestion des risques dans le Groupe de connaître les politiques mises en œuvre dans le Groupe en matière de développement durable et respect de l’environnement d’entendre et questionner les C o mmis saires aux c omp tes Sont po rtées à la connaissance du Comité les principales problématiques identifi ées par la Direction de l’Audit Interne du groupe PPR Il fait régulièr ement rapport et formule tous avis ou recommandations au Conseil dans les domaines de sa compétence Les réunions du Comité donnent lieu à compte rendu écrit et approuvé Le Comité peut recourir à des experts extérieurs à la Société et entendre toute personne I l e x a m i n e c h a q u e a n n é e l e s h o n o r a i r e s d e s Commissaires aux comptes de la Société et apprécie les conditions de leur indépendance Le Comité d’audit a également pour mission d’examiner les candidatures des Commissaires aux comptes À l’approche de l’arrivée à terme des fonctions d’un Commissaire titulaire et de son suppléant le Comité d’audit s’est penché de manière approfondie sur ces questions et a fait ses préconisations au Conseil d’administration en vue du projet de résolution à soumettre aux actionnaires en mai 2010 Le comité d ’audit a pr océdé à une révision de son règlement intérieur de façon à le mettre en conformité avec les dispositions de l’ordonnance du 8 décembre 2008 L e C o m i t é d ’ a u d i t d e P P R e s t c o m p o s é d e t r o i s a d m i n i s t r a t eu r s   M   J e a n P h i li p p e T h i er r y Prési dent  du  Com ité ad m inist ra teur i ndép en da nt Mm e  Pa t ri c i a B a r b iz e t et M   J ea n Pi er re D en i s administrateur indépendant L e s m em b r e s d u C o m i t é d ’ a u d i t o n t t o u s u n e c o mp ét en c e r ec o nn u e e n ma ti è re f i na n c i èr e o u comptable alliant leurs expertises dans le domaine de la Direction Générale et opérationnelle d’assurances d’établissements bancaires et d’entreprises comme le confi rment leurs parcours professionnels (voir pages 309 à 315 du Document de référence) Conformément au Code consolidé AFEP MEDEF les deux tiers des membres du Comité sont administrateurs indépendants Activité du Comité d’audit en 2010 et en 2011 jusqu’au 16 févrierEn 2010 le Comité s’est réuni à six reprises avec un taux de présence de 100 % Le 19  janvier il s’est fait rendre compte des activités d’audit et de contrôle interne dans le Groupe en 2009 par le Directeur de l’audit interne a examiné le plan d’audit annuel pour 2010 puis il a rendu compte et fait ses recommandations au Conseil d’administration Le 15 février 2010 il s’est réuni avant la réunion du Conseil d’arrêté des c omp tes thème auquel il a cons acr é l’essentiel de ses travaux et entendu les Commissaires aux comptes au sujet de leurs rapports sur les comptes et la présentation du Directeur fi nancier sur les risques et engagement hors bilan Il a par ailleurs examiné les prestations effectuées par Artémis en 2009 Le 23 juin 2010 le Comité s’est réuni pour examiner les options comptables pour les comptes semestriels et les missions d’audit interne de PPR Holding lui ont été présentées En vue de l’arrêté des comptes semestriels par le Conseil du 29 juillet 2010 le Comité s’est réuni l’avant veille pour procéder à l’examen des comptes La réunion du 21 octobre 2010 a porté sur les conclusions de l’audit diligenté par Puma AG révélant des fraudes et des irrégularités commises au sein de sa joint venture Puma Hellas et leurs impacts comptables Le 15 décembre 2010 il a examiné les points sur le contrôle interne et sur les mesures prises suite à la révélation de fraudes et irrégularités au sein de Puma Hellas Depuis le début de l’année 2011 le Comité d’audit s’est réuni deux fois en présence de tous ses membres Le 18  janvier il s’est fait rendre compte des activités d’audit inter ne dans le Groupe (missions d’audit et suivi des plans d’action) en 2010 par le Directeur de l’Audit Interne a examiné les options comptables pour les comptes annuels puis l’étendue de la mission des Commissaires aux comptes ainsi que leur indépendance et leur programme général des travaux d’audit pour à la s uit e f ai r e s es r ec omman da ti on s a u Co ns eil d’administration Le 14 février 2011 il s’est réuni avant la réunion du Conseil d’arrêté des c omp tes thème auquel il a cons acr é l’essentiel de ses travaux et entendu les Commissaires aux comptes au sujet de leurs rapports sur les comptes Il a par ailleurs examiné les prestations effectuées par Artémis en 2010 Le Comité a fait part au Conseil du 16  février de ses travaux et préconisations DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR329GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseComité des rémunérationsLe Comité des rémunérations a pour mission d’examiner et propo ser au C onseil d’administration l’ensemble d es él éme nt s et c o n d i ti o n s d e r ému né ra t io n d u Président Dir ecteur général et du Directeur général délégué (exposé ci avant au chapitre « Rémunération des Dirigeants mandataires sociaux  ») la méthode de répartition des jetons de présence alloués au Conseil par l’Assemblée génér ale Il examine et apprécie la politique de rémunération des cadres dirigeants ainsi que les rémunérations et avantages perçus ou différés options de souscription ou d’achat d’actions attributions gratuites d’actions et ou avantages assimilés y compris les avantages en matière de retraite et avantages de toute nature au profi t des membres du Comité exécutif du groupe PPR Le gr oupe PPR a mis en place au début de l’année 2009 dans chacune de ses Branches des Comités des Rémunérations do nt l’ob jet est d’apprécier au regard des pratiques du marché les rémunérations des membres des Comités Exécutifs des Branches ainsi que celles des principaux Directeurs  un compte rendu de ces Comités est présenté au Comité des Rémunérations de PPR Le Comité des rémunérations est composé de cinq administrateurs  M   Philippe Lagayette Président du Comité Mme Patricia Barbizet et MM   Pierre Bellon Allan Chapin et Jean Pierre Denis tous trois administrateurs i n dé p e n d a n t s A i n s i a u r e g a r d d e s c r i t è r es d u C o de c on so lidé A FE P MEDEF les a dminis trateurs ind épend a nt s fo r ment l a m aj o r ité d u C o mité d es rémunérations Activité du Comité des Rémunérations en 2010 et en 2011 jusqu’au 16 févrierEn 2010 le Comité s’est réuni deux fois avec un taux de présence moyen de 90 % Il s’est réuni le 15 février sur le thème des rémunérations du Président Directeur général du Directeur général délégué et des membres du comité exécutif au titre de l’exercice 2009 Sa r éunio n au cou rs du mois de mar s 2 01 0 a été consacr ée aux attributions d’actions gratuites dans le Groupe Le comité a donné son avis sur la politique d’attribution proposée au Président Directeur général et au Directeur général délégué en préconisant pour ces derniers une condition de performance supplémentaire et u ne ob li ga ti o n d e co ns erv a tio n c on f or mém ent aux reco mmanda tions d u C o de A FEP MEDEF Il a également examiné les modalités de détermination de la rémunération variable du Président Directeur général et du Directeur général délégué et la proposition de mise à niveau des jetons de présence en cas d’élargissement du Conseil En 2011 le Comité s’est réuni les 14 et 16 février pour notamment examiner les rémunérations variables au titre de l’exercice 2010 et les rémunérations fi xes du Comité exécutif du Président Directeur général et du Directeur général délégué Le Comité des rémunérations a rendu compte au Conseil d’administration de ses travaux et de ses propositions Comité des nominationsCréé en mars 2003 le Comité des nominations a pour mission d’examiner les propo sitions de nomination d’a dminis tra teurs ainsi que la situa tion de ceux ci au regard des critères d’indépendance défi nis par le Conseil cet examen devant être effectué préalablement à chaque nomination et pouvant l’être à tout moment que le Comité juge utile Il formule dans ces domaines tous avis et recommandations au Conseil Le Comité es t compo sé de tro is adm inistrateur s  Mme  Patricia Barb iz et Président M   Alla n Cha pin administrateur indépendant et M  Baudouin Prot La Société ne se conforme pas aux recommandations AFEP MEDEF en matière de proportion de membres indépendants au sein du Comité des nominations qui est d’un tiers et non de la majorité compte tenu d’une majorité d’administrateurs indépend ants au sein du Conseil d’administration nonobstant la présence d’un actionnariat de contrôle Activité du Comité des nominations en 2010 et en 2011 jusqu’au 16 févrierEn 2010 le Comité des nominations s’est réuni à deux reprises en présence de tous ses membres Le 15 février 2010 le Comité s’est réuni en présence de to us ses membres pour délibérer sur le plan de succession des dirigeants du Groupe l’appréciation de l’indépendance des administrateurs la composition du Conseil et s’est fait rendre compte des points d’étape de la mission d’auto évaluation et a revu le projet du présent rapport pour sa partie relative au gouvernement d’entreprise Au cours d e s a seco nde séa nce en a vril 2 010 il a ex a miné les prop os itions de ca ndida tures de tr ois nouvelles administratrices dont il a apprécié les qualités d’indépendance pour deux d’entre elles au regard des critères du Code AFEP MEDEF Le 14 février 2011 le Comité s’est réuni en présence de to us ses membres pour délibérer sur le plan de succession des dirigeants du Groupe l’appréciation de l’indépendance des administrateurs la composition du Conseil et a revu le projet du présent rapport pour sa partie relative au gouvernement d’entreprise Le C o m it é d es n o mi na t i ons a ren d u c o mp t e a u Co nseil d ’ad minis tra tion de ses trava ux et fait ses recommandations Comité stratégique et de développementLe Comité stratégique et de développement a pour mis s i o n d a n s l a li mi te d es f o n c ti o n s d u Co ns e il d’administration d’identifi er d’étudier et d’accompagner les initiatives de développement stratégique du groupe PPR Ce C omité es t compos é d e trois adm inis trateurs   M m e   P a t r i c i a B a r b i z e t P r é s i d e n t d u C o m i t é M   Pi e rr e B e l l on a d mi n i s t ra t eu r i n d ép en d a n t et M  Philippe Lagayette 330DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseActivité du Comité stratégique et de développement en 2010 et en 2011 jusqu’au 16 févrierLe Comité s’est réuni deux fois en 2010 en présence de tous ses membres en vue de la présentation des axes stratégiques du Groupe et de celle des plans à moyen terme des Branches du Groupe 6 – Participation des actionnairesTout actionnaire a le droit de participer aux Assemblées Générales dans les conditions prévues par la loi Les modalités relatives à cette participation sont détaillées dans les dispositions de l’article  20 des statuts et font l’objet d’un rappel dans le Document de référence en page 299 7 – Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’o re publiqueAucun élément autre que ceux tenant à la composition actuelle du capital (le groupe Artémis étant actionnaire majoritaire à hauteur de 40 7 % du capital et 55 5 % des droits de vote de PPR) au droit de vote double statutaire au programme de rachat de ses propres actions et aux autorisations par l’Assemblée générale d’augmentation du capital tels qu’ils sont expressément décrits dans le Document de référence n’est susceptible d’avoir une incidence en cas d’offre publique ou ne peut avoir pour effet de retarder différer ou empêcher un changement de contrôle À la connaissance de la Société il n’existe aucun accord entre actionnaires pouvant entraîner des restrictions au transfert d’actions ou à l’exercice des droits de vote 8 – Politique de rémunération des mandataires sociauxJetons de présence versés aux membres du Conseil d’administrationL’Assemblée générale détermine le montant global des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’administration Sur la bas e des r ecom mand atio ns du Comité des rémunérations le Conseil d’administration décide de la répartition des jetons de présence en fonction de la présence effective des membres aux réunions du Conseil et des Comités spécialisés qui se sont tenus au cours de l’exercice concerné Sur le montant global fi xé par l’Assemblée générale la règle suivie par le Conseil est d’allouer 114 000 euros à titre de part spéciale à la Vice Présidente (45 000 euros) et aux Présidents des Comités d’audit des rémunérations et des nominations respectivement (23 000 euros chacun) le s olde étant divisé en deux par ts po tentiellement égales  a) u ne p a rt f ix e a t tr ib u é e a v e c c o e ff i c i en t  1 p a r appartenance au Conseil majorée de 0 5 par Comité  b) une part variable attribuée avec coefficient  1 par présence à chaque réunion du Conseil et 0 5 à chaque participation à une réunion de Comité Au titre de l’année 2010 PPR a versé aux membres de son Conseil d’administration 724 282 euros à titre de jetons de présence Autres rémunérationsLes rémunérations et avantages accordés aux dirigeants mandataires sociaux sont fonctions principalement du niveau des responsabilités attachées à leur fonction des résultats du Groupe et de l’atteinte d’objectifs visés Ils tiennent également compte des rémunérations versées par les entreprises comparables en termes de taille de secteur d’activités et d’implantation internationale La partie variable de la rémunération versée aux dirigeants mandataires sociaux repose exclusivement sur l’atteinte d’objectifs fi nanciers Les critères fi nanciers retenus par le Conseil d’administration pour l’e xercice 2010 sont au nombre de deux et basés sur des indicateurs de performance du Groupe en termes de génération de cash fl ow libre et de résultat opérationnel chacun de ces éléments comptant pour moitié La partie variable est égale à objectifs atteints à 120 % de la rémunération fi xe du Président Directeur général et à 100  % de celle pour le Directeur général délégué Aucun dirigeant mandataire social de PPR ne bénéfi cie en cas de départ de dispositions lui accordant à cette occasion une indemnité spécifi que Les rémunérations individuelles des mandataires sociaux de PPR sont détaillées aux pages 316 à 320 du Document de référence III Procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la SociétéPPR est la S ociété mère du gro upe PPR d ont les principales entités consolidées sont Fnac Gucci Group Puma et Redc ats (c ollec tiv em ent «   les Bra nches   » et individuellement « la Branche  ») Le rapport qui suit s’attache à décrire le dispositif de contrôle interne dans le Groupe notamment celui relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière Le périmètre du Groupe couvert par le rapport s’étend à l’ensemble des fi liales consolidées par intégration globale c’est à dire les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif En tant que holding l’activité propre de PPR consiste à défi nir et mettre en œuvre sa stratégie animer et gérer ses participations stimuler le développement de ses Branches coordonner le fi nancement de leurs activités assurer des fonctions de support et de communication défi nir et mettre en œuvre la politique de couverture d’assurances La partie consacrée aux procédures de contrôle interne traiter a Fnac Gucci Group et Redcats Concernant Puma cotée sur le marché allemand celle ci relève des obligations réglementaires en la matière applicables au contrôle interne et au reporting des risques décrit dans le rapport annuel de cette société et qui peut être consulté en complément du présent rapport Il convient de noter DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR331GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseque les bonnes pratiques du groupe PPR en la matière sont reprises par le groupe Puma Le Comité d’audit de Puma AG tient régulièrement informé le Comité d’audit de PPR 1 – Le contrôle interne dans le groupe PPRLa dé nition du contrôle interneLe dispositif de contrôle interne en vigueur au sein du groupe PPR repose sur un ensemble de moyens de politiques de comportements de procédures et d’actions adaptées visant à s’assurer que les mesures nécessaires sont prises pour maîtriser  les activités l’effi cacité des opérations et l’utilisation effi ciente des ressources  les risques susceptibles d’avoir un impact signifi catif sur le patrimoine ou la réalisation des objectifs de l’entreprise qu’ils soient de nature opérationnelle fi nancière ou de conformité Le pr oces sus de co ntrô le interne du gro upe PPR formalisé à l’occasion de l’application de la loi de sécurité financière en 2003 a été de nouveau administré en 2010 Le Groupe applique le cadre de référence de l’AMF depuis 2007 Ce dispositif de contrôle interne suit l’organisation générale du Groupe Il est à la fois  décentralisé au niveau des Branches  l’animation et le pilotage du processus de contrôle interne sont de la responsabilité des Directions Générales des entités opérationnelles et juridiques  unifi é autour d’une méthodologie commune et d’un référentiel unique La holding PPR en coordonne le déploiement à travers le Groupe Le contrôle interne se définit comme un processus conduit par la Direction Générale sous le contrôle du Conseil d’administration mis en œuvre par les dirigeants et l’ensemble du personnel Quels que soient sa qualité et ses degrés d’application il ne peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs rentrant dans les catégories suivantes  la conformité aux lois et réglementations en vigueur  l’application des instructions et des orientations fi xées par la Direction Générale  le bon fo nct ionnement d es p roc ess us internes notamment ceux concourant à la protection des actifs  la fi abilité des informations fi nancières et comptables En effet la pr obabilité d’atteind re ces objectifs est soumise aux limites in hérentes à tou t s ys tème d e contrôle interne et notamment  a u x e r r e u r s h u m a i n e s c o m m i s e s o u a u x dysfonctionnements survenus lors de la prise de décisions ou dans l’application de celles ci  a u x c a s d e c o ll u si o n d éli b érée en tre p lu s ieu r s personnes qui permettent d’éluder le dispositif de contrôle en place  ou au cas où la mise en place voire le maintien d’un contrôle serait plus onéreux que le risque qu’il est censé pallier Le Groupe Puma a été confronté en 2010 à cette situation au sein de sa fi liale grecque Puma Hellas en joint venture avec le Groupe Glou En effet des actes frauduleux ont été révélés et ont notamment visé à dissimuler des créances envers le Groupe Glou et à surestimer les résultats de la Société en faussant l’appréciation des risques de recouvrement des créances ou en différant des c harg es de spons o ri ng et d e m ark et ing Des actions ont immédiatement été mises en œuvre en vue de renforcer l’équipe de direction de Puma Hellas de dissocier totalement les opérations de la joint venture de celles du partenaire puis d’engager les actions judiciaires adéquates Par ailleurs dans la poursuite des objectifs précités il va de s oi que les entr ep rises sont co nfr ontées à des événements et aléas qui sont indépendants de leur volonté (évolution imprévue des marchés de la concurrence et de la situation géopolitique erreur de prévision ou d’estimation des effets de ces évolutions sur l’organisation etc ) L’environnement de contrôle interneAdapté aux spécifi cités du groupe PPR le dispositif de contrôle interne du Groupe repose sur une organisation décentra lisée co mp ortant une d éfinition cla ire des res po ns ab ilit és au t rav ers de la Ch arte Gr o up e Il comprend des principes et des valeurs régissant le comportement et l’éthique de tous ses collaborateurs pr ésentés dans le C ode de conduite des af faires Il s’ap puie en o utre sur une g es tio n d es res sour ces humaines garante de la compétence et de l’implication de ses collaborateurs La Charte GroupeLe groupe PPR s’est doté depuis 5 ans d’une Charte Groupe mise à jour en 2010 qui trace le cadre de la décentralisation de l’organisation et la responsabilité des dirigeants En effet la Charte défi nit d’une part les principes directeurs qui régissent les relations entre PPR et les Branches et d’autre part pour chaque domaine fonctionnel les éléments relevant de la responsabilité déléguée de la Branche ceux pour lesquels il est requis d’informer PPR dans les délais suffi sants et ceux pour lesquels l’autorisation préalable de PPR est nécessaire Les principes et valeurs du GroupeLes principes éthiques du groupe PPR sont énoncés dans le Code de conduite des affaires diffusé une première fois en 2005 puis rediffusé en 2009 à l’ensemble des collaborateurs du groupe PPR Le C ode contient les engagements et les r ègles de conduite du Gro up e envers ses pr inc ip ales parties prenantes  ses collaborateurs  ses clients et les consommateurs  ses partenaires commerciaux et ses concurrents  l’environnement  332DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise la société civile  ses actionnaires et les marchés fi nanciers Parallèlement à la première diffusion du Code de conduite en 2005 un Comité d’Éthique pour la Responsabilité Sociale et Environnementale (CERSE) a été créé Il est composé de représentants des Branches du Groupe et de collaborateurs de PPR et est présidé par le Directeur RSE du Groupe membre du Comité exécutif du groupe PPR (COMEX) et rapportant directement au Président Directeur général Le CERSE remplit trois missions  suivre la bonne diffusion et la bonne application du Code de conduite des affaires et des principes qu’il défend  répondre à toute so llicitation de co llaborateur du Groupe qu’il s’agisse d’une simple dema nde d e clarifi cation ou question portant sur l’interprétation du Code et son application ou qu’il s’agisse d’une réclamation adressée au CERSE pour non respect supposé de l’un des principes éthiques du Groupe  être force de proposition pour faire évoluer la politique et les actions du Groupe en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) Les Br anches p euv ent par ailleurs aménag er des dispositifs supplémentaires qui leur sont propres tels que des chartes cadeaux fournisseurs par exemple Le C o mit é d éon to lo gi qu e co m po s é du Direc teu r Général Délégué Finance et du Directeur Juridique met en place les mesures préventives permettant de se prémunir contre tout délit d’initiés (calendrier des fenêtres négatives liste des initiés permanents et occasionnels lettres d’information etc ) La politique de ressources humainesLa qua lité des ressources humaines et la cohésion du management sont des facteurs clés de succès du Groupe PPR s’assure ainsi que les différentes Branches mènent des politiques de ressources humaines adaptées à leurs co ntextes et leu rs enj eux ma is rép ond ant toujours aux meilleurs des standards locaux Le principe d’autonomie et de responsabilisation des Branches est là encore appliqué mais le Groupe est garant de la cohérence des politiques mises en place et de leur alignement par rapport aux valeurs PPR et aux actions défi nies en central Ainsi en matière de po litique sociale les Branches pratiquent des s ta nd ards élevés de dialogue et d e participation des salariés dans l’entreprise tandis que le Groupe anime le dialogue social au niveau des institutions représentatives du Groupe Comité de Groupe et Comité d’Entreprise Européen En 2010 le Comité d’Entreprise Européen et la Direction du groupe PPR ont adopté une «  Char te d ’enga gements sur la qua lité de v ie professionnelle et la prévention du stress au travail » PPR est ainsi l’un des premiers groupes français à disposer au niveau européen d’un cadre commun d’actions et d’outils pour prévenir les risques psychosociaux Cette Charte s’applique à l’ensemble des Branches du Groupe en Europe Les Branches informeront le Groupe de son déploiement comme elles le font déjà sur les chartes précédemment s ignées (charte sur la diversité sur l’emploi des seniors) ou sur le Code de conduite des affaires Enfi n PPR a mis en place une étude d’opinion des salariés bisannuelle qui concerne également l’ensemble des Branches En ce qui concerne les dirigeants et les cadres supérieurs PPR s’implique directement dans la gestion des femmes et des hommes clés du Groupe et ce afi n de garantir une b onne cohérence entre les Branches  a insi le Groupe développe des programmes transversaux de formation et passe en revue chaque année (people reviews) les ressources managériales dont disposent les Branches  PPR s’assure ainsi de la bonne adéquation actuelle et à venir entre ces ressources managériales et les enjeux auxquels les Branches sont confrontées Ces revues se traduisent par des promotions et des mobilités inter Branches mais aussi lorsque cela s’avère nécessaire par des recrutements extérieurs permettant d’acquérir de nouvelles compétences À cet égard le Groupe maintient une politique active de veille sur le marché pour tous les postes clés dont le plan de succession en interne ne paraît pas suffi samment solide Par ailleurs PPR a développé des outils transversaux de mes ure de la perf ormance individ uelle et d e la compétitivité externe des rémunérations À ce sujet le Groupe a mis en place dans chacune des Branches des Comités des rémunérations dont l’objet est d’apprécier au regard des pratiques du marché les rémunérations des membres des Comités Exécutifs des Branches ainsi que celles des principaux Directeurs  un compte rendu de ces Comités est présenté au Comité des rémunérations du Groupe Le pilotage du contrôle interneLe pilotage du dispositif de contrôle interne est de la responsabilité de la Direction Générale Il est animé par le Comité exécutif de la Holding les Directions Générales des Branches ainsi que par les responsables fonctionnels Le Comité exécutifLe COM EX org ane de ma nag ement exécu tif est constitué du Président Directeur général du Directeur général délégué Finance des Présidents de chacune des Branches du Groupe ainsi que des directeurs fonctionnels de PPR (Ressources Humaines Responsabilité Sociale et Environnementale et Communication) Le COMEX q ui se réu nit de ma nière r égulière et fréquente et autant que nécessaire en cohér ence avec les o rienta tions du Com ité stratégiq ue et d e développement  élabore la stratégie opérationnelle du Groupe et en assure le pilotage  défi nit les priorités au travers d’objectifs par Branche et les grands projets fonctionnels  développe les synergies entre Branches  propose des acquisitions des cessions au Conseil d’administration  DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR333GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise s’assure de la mise en œuvre des politiques et des projets défi nis dans le cadre des sept enjeux RSE La stratégie et les objectifs du groupe PPR sont discutés annuellement à travers les plans à moyen terme et les budgets des unités opérationnelles de chacune des Branches du Groupe Les Directions GénéralesLes Directio ns Génér ales so nt chargées de déf inir d’animer et de surveiller le dispositif de contrôle interne du Groupe Elles veillent en outre à l’engagement des a c tio ns co r rect iv es néc es sa ires L’ im pli ca tio n d es Directions Générales est un point majeur du dispositif du contrôle interne compte tenu de l’organisation du groupe PPR D’a illeu rs la s urveillanc e d u disp os itif donne lieu à un rapport annuel sur le contrôle interne établi par le Président de chacune des Branches Les responsables opérationnelsIls so nt en cha rge d e la mis e en p lac e et d u b on fonctionnement des contrôles au regard des objectifs qui leur so nt a ssignés afin d ’assurer l’ef fica cité du contrôle interne Autres acteurs du contrôle interneLe contrôle interne est renforcé par la centralisation de certaines fonctions au sein de PPR  La Direction de la Stratégie et du DéveloppementLa Directio n de la S tratégie et d u Développem ent supervise la Direction Fusions Acquisitions la Direction de la Stratégie la Direction des Systèmes d’Information ainsi que la Direction des Achats Indirects Elle anime le processus annuel de planifi cation du Groupe en participant à l’élaboration des volets stratégique et opérationnel des plans à moyen terme des Branches Elle assiste les Branches en leur fournissant un ensemble de prestations supports (veille concurrentielle réalisation d’études prise en charge de projets…) Elle mène également des réfl exions sur les évolutions de périmètre du Groupe et sur l’optimisation de son portefeuille d’activités Cette Direction collabore aussi à l’évaluation technique et financière conduite par les Branches au moment du choix des solutions informatiques et notamment lors de l’établissement des budgets et des plans à moyen terme Elle anime le Club informatique qui réunit les Directions informatiques des Branches Elle pilote et coordonne par ailleurs les modalités et conditions d’achats de certaines catégories de produits « indirects » à l’échelle du Groupe La Direction JuridiqueLa Direction Juridique outre sa fonction au niveau de la Société assiste les Branches sur les affaires juridiques significa tiv es et c oordonne les études o u analyses communes aux Branches ou d’intérêt signifi catif pour le Groupe Elle formule en outre les éléments de doctrine Groupe et veille à son application Elle met à disposition des Branches des éléments de méthode d’identifi cation des risques types leur permettant de les anticiper et de l’en informer La Direction FiscaleLa Direction Fiscale coordonne la politique fi scale du Groupe conseille et assiste les Branches pour toutes les questions liées au droit fi scal et pour la mise en œuvre de l’intégration fi scale en France La Direction des AssurancesLa Direction des Assurances met en place et gère la politique assurances du Groupe Elle réalise avec les Branches les missions d’identifi cation de quantifi cation et de traitement des risques (prévention auto assurance ou transfert aux assureurs ou réassureurs) La Direction de la CommunicationL a Di r e c t i o n d e l a C o m m u n i c a t i o n p a r t i c i p e a u développement du Groupe en valorisant son image et sa notoriété tant en interne qu’en externe La Direction RSELa Dir ection de la RS E a p our mis sion d’animer la politique du Groupe en matière de RSE d’accompagner les Branches sur les enjeux de RSE de répondre aux obligations légales en la matière d’anticiper et préparer le Groupe aux obligations futures et de mettre en place des projets au niveau Groupe Pa r a i ll eurs de s rep r é se nt a nt s d es B r a n ch es d u Groupe se réunissent régulièrement au sein de comités ou s émi na i r es a fi n d e p a rt a g er d es in f o rm a t io n s op ér a ti o n n el l es et s t r a té g i q u es d ’ éc h a n g e r d es compétences et de diffuser les meilleures pratiques Les activités de contrôleLes activités de contrôle sont réalisées en premier lieu par les Directions fonctionnelles et opérationnelles des Branches et de la Holding Le suivi du pilotage des dispositifs de contrôle interne est principalement assuré par les Comités d’audit et par les Directions de l’Audit Interne des Branches et de la Holding  Les Comités d’auditLe Comité d’audit de PPR composé de trois membres dont deux indépendants du Conseil d’administration a pour compétence sous la responsabilité du Conseil d’administration et en lui en faisant régulièrement rapport de s’assurer du suivi  du processus d’élaboration de l’information fi nancière  de l’effi cacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques  d u c o n t r ô l e l ég a l de s c o m p t es a n nu e ls e t l e c a s éc h éa n t des c o mp t es c o ns o l idé s pa r l es Commissaires aux comptes  de l’indépendance des Commissaires aux comptes Le Comité d’audit de PPR entreprend également les actions suivantes  il s’assure que les Branches et filiales du Groupe sont dotées de services d’audit interne structurés et adaptés de manière à identifi er détecter et prévenir les risques anomalies ou irrégularités dans la gestion des affaires du Groupe  334DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise il apprécie la pertinence et la qualité des méthodes et procédures utilisées  il prend connaissance des rapports d’Audit interne ainsi que des recommandations émises  il approuve le plan annuel d’audit interne Le Comité d’audit de PPR se réunit au minimum quatre fois par an De la même façon un Comité d’audit existe au sein de chaque Branche dont le fonctionnement et les actions sont identiques à celui de PPR  il se réunit au minimum quatre fois par an avant la réunion du Comité d’audit de PPR L’A udit interneDans le gr oupe PPR la fonction d’a udit interne est organisée de manière décentralisée Chaque Branche dispose d’une Direction d’Audit Interne autonome sur son périmètre de fi liales qu’elle dote des compétences et des res sour ces nécessa ires aux ob jectifs de sa mission et de son indépendance La Direction de l’Audit Interne Groupe située au niveau d e PPR et ra ttac hée à la Présid ence c oor do nne harmonise et optimise les méthodes et outils de travail des auditeurs internes des Branches Elle apporte en outre ses services aux Branches (veille réglementaire expertise ressources éventuelles etc ) et mène des missions d’audit transversales et opérationnelles selon les thèmes identifi és par PPR les organes sociaux ou les Branches L a D i r e c t i o n d e l ’A u d i t In t e r n e G r o u p e a s s u r e l’administration centrale et l’analyse du contrôle interne en application de la loi de sécurité fi nancière et du cadre de référence de l’AMF développées dans le paragraphe intitulé «  La description de la démarche d’analyse du contrôle interne » La Direction de l’Audit Interne Groupe réalise également une veille active sur les meilleures pratiques en matière de contrôle interne Les Directions de l’Audit Interne situées au niveau de cha cune d es Branches du Groupe r attachées à la Direction Générale de la Branche vérifi ent les procédures de contrôle mises en place par les autres Directions et mènent des audits opérationnels et f inanciers dans le périmètre des sociétés de la Branche Au cours de l’année 2010 l’ensemble des services d’audit interne ont réalisé une centaine de missions d’audit parmi lesquelles des missions spéciales Tirant l’expérience de la situation de sa fi liale Puma Hellas Puma AG a initié dans le cadre du renforcement de ses structures de contrôle interne des audits systématiques de l’ensemble de ses fi liales en joint venture qui n’ont pas révélé de risques similaires Les plans d’audit de PPR et des Branches sont établis par les Directions d e l’A udit Interne en s’ app uyant notamment sur le référentiel de processus du Groupe et sur les risques majeurs identifi és au sein de chaque Branche Ces projets font l’objet d’échanges avec les principaux responsables Les plans d’audit ainsi établis sont examinés et validés par les Comités d’audit Les p r inc ip al es p ro bl ém a tiq ues id enti fiées p a r les Directions de l’Audit Interne Branches et Groupe en 2010 ont été portées à la connaissance des Comités d’audit de chacune des Branches et de PPR Les Comités d’audit ont ainsi pu prendre connaissance des problématiques relevées et des plans d’actions mis en place par les entités concernées Au delà de ces missions l’ensemble des ressources d’ a ud it in tern e da n s l e gr ou pe PPR a v oc a ti o n à promouvoir le contrôle interne sur tous les processus et ac tiv ités de l’ entr eprise q u’il s s oi en t d e nat ur e op ér a tio nnelle ou f ina ncière q u’ils co ncernent les magasins les entrepôts ou les sièges les activités de distribution ou de fabrication Fin 2010 l’effectif d’audit interne dans le groupe PPR était composé de vingt collaborateurs  il était de dix neuf en 2009 (hors Conforama) Leur mode de fonctionnement est décrit dans la Charte d’audit à laquelle ils se réfèrent De manière générale la Charte d’audit précise que  à l ’i s s u e d e c h a q u e m i s s i o n l e s c o n s t a t s et recommandations sont présentés aux responsables du ou des domaines audités  les ac co rds o u dés ac co rds des a udi tés su r les recommandations proposées sont inclus dans le rapport fi nal qui précise le plan d’action éventuel les responsabilités et les délais de mise en œuvre  la mise en place des recommandations relève de la responsabilité des opérationnels concernés  la vérifi cation de leur mise en place est du ressort de l’audit interne L’activité d’audit interne est réalisée en cohérence avec les Comités d’audit et les résultats des travaux menés par les Commissaires aux comptes Des plans d’audit annuels sont élaborés par les Directions de l’Audit Interne sur la base d’une approche par les risques et tiennent compte des demandes spécifi ques des D irec tions Génér a les et des a utres Dir ectio ns opérationnelles Les D ir ect ions de l’A ud it I nterne p r és en tent l’ét at d’avancement de leur plan d’audit ainsi que le suivi de leurs plans d’action au moins deux fois par an à leur Comité d’audit 2 – La description de la démarche d’analyse du contrôle interne et de la gestion des risquesLes procédures de contrôle interne mises en place par les dirigeants du groupe PPR dans le cadre normal de leurs fonctions s’inscrivent dans une démarche continue d’identifi cation d’évaluation et de gestion des risques de l’entreprise Dans ce cadr e le gr oup e PPR a poursuivi l’analyse des procédures de contrôle interne de ses activités en vue d’aboutir à terme à en apprécier l’adéquation et l’effi cacité Les enjeux majeur s de cette démarche sont d’une part d’améliorer la maîtrise et l’effi cacité des opérations contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs globaux et particuliers du Groupe et d’autre part de préciser les responsabilités des opérationnels en matière de contrôle interne DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR335GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseL’approche adoptée repose sur les principes suivants  une auto évaluation au moyen de questionnaires est menée chaque année auprès d’opérationnels clés dans chacune des Branches suivant la segmentation en treize processus clés  – Pilotage et développement – Gouvernement d’entreprise et gestion des risques – R elations extérieures – Offre stratégie marketing et communication – Front de vente et administration des ventes – Sourcing – Logistique et fl ux de marchandises – Production – Technologies et systèmes d’information – Ressources humaines – Finance comptabilité et gestion – Gestion et protection des actifs – Gestion légale et réglementaire  ces questionnaires  – servent d ’ind ic ation comp lémenta ire pour c es responsables dans leur appréciation de la qualité des procédures de contrôle interne qu’ils ont en charge – permettent d’homogénéiser le niveau de contrôle interne dans l’ensemble du Groupe et de faire b énéfi ci er to utes l es ac tiv it és des meill eures pratiques – p e r m e t t e n t d e l a n c e r d e s p l a n s d ’ a c t i o n d’amélioration le cas échéant  la méthode d’auto évaluation a été revue en 2010 afi n d’impliquer davantage le management du Groupe et des Branches avec notamment le choix par les Branches des processus à évaluer en fonction de leurs propres besoins ou faiblesses En particulier il convient de noter que chaque division de Redcats a choisi ses processus en fonction de ses besoins respectifs Les questionnaires ont également fait l’objet d’une adaptation par les Branches afin de leur permettre de mieux intégrer leurs spécifi cités À l’exc ept ion de Pum a c es p ro ces su s o nt ét é majoritairement consacrés au Sourcing Ressources humaines et Technologies et systèmes d’informations Ainsi en 2010  – la Fnac et Redcats USA ont couvert les 3 processus s u i v a n t s   S o u r c i n g R e s s o u r c es h u ma i n e s Technologies et systèmes d’information – la Redoute a choisi d’administrer les processus de Ressources humaines et Technologies et systèmes d’information – Gucci Group a sélectionné les processus relatifs au Sourcing aux Ressources humaines et à la Gestion légale et réglementaire – Puma a administré les questionnaires relatifs aux processus Front de vente et administration des ventes et Gouvernement d’entreprise et gestion des risques  l e q u e s t io nn ai r e r e la t i f a u p ro c es s u s F i n a n c e co mptabilité et ges tion est quant à lui administr é chaque année Il tient compte du cadre de référence de l ’A MF et pl us pa rticu lièrement de s o n g uid e d’application Ce questionnaire se décompose en deux parties  une cinquantaine de questions relatives aux contrôles clefs obligatoires pour le Groupe et une quarantaine de questions qualifi ées de bonnes pratiques Ce questionnaire est administré auprès des fi liales les plus signifi catives des Branches du Groupe Cette approche a été présentée et approuvée par le Comité d’audit de PPR En 2 010 la méthode d’identif ica tion des r is ques a également été revue afi n de responsabiliser davantage la chaîne managériale  les risques majeurs identifi és ont été validés par les Présidents de Branche et présentés au séminaire stratégique annuel du Groupe et ce afi n de permettre une meilleure prise en compte des risques dans la réfl exion stratégique du Groupe Les risques identifi és ainsi que leur criticité et degré de contrôle ont été portés à la connaissance des Comités d’audit de PPR et des Branches Ces derniers ont pris connaissance des plans d’actions mis en place par les entités concernées afi n de prévenir les risques limiter leur survenance et leur impact Les principaux risques auxquels le Groupe doit faire face sont décrits dans le présent Document de référence au chapitre 4 « Éléments fi nanciers » dans la section relative à la gestion des risques Les risques opérationnels sont gérés pour l’essentiel au niveau des Branches mettant ainsi en œuvre une gestion des risques adaptée aux activités spécifi ques La gestion des risques fi nanciers de liquidité de taux et de change est assurée par la Direction des Financements et de la Trésorerie de PPR à travers une organisation centralisée au siège La polit ique de co uver ture d es ris ques a ss ura bles est pilotée et gérée par la Direction des Assurances en relation avec la Direction Financière du siège Les principaux programmes de couverture en place sont décrits d ans le présent Document de référence au chapitre 4 « Éléments fi nanciers » dans la section relative à la gestion des risques 3 – Descriptif des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration de l’information comptable et nancièreL’organisation de la fonction comptable et de gestionL’élaboration de l’information fi nancière et comptable est assurée par la Direction Financière Au niveau de PPR celle ci supervise la Direction du Contrôle Financier la Direction des Financements et de la Trésorerie la Direction des As suranc es la Direction J uridique la 336DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entrepriseDirec tio n Fisc ale la Direction de la C ommunication Financière ainsi que la Direction de la Stratégie et du Développement La production et l’analyse de l’information financière s’appuient sur un ensemble de procédures de gestion fi nancière telles que  l e s p l a n s à m o y e n t e r m e q u i m e s u r e n t l e s conséquences des orientations stratégiques sur les grands équilibres fi nanciers et de gestion du Groupe Ils servent également de base à l’appréciation annuelle par le Groupe des valeurs d’utilité des actifs relatifs aux différentes unités génératrices de trésorerie   l es b u d g e t s q u i s e c o n s t r u i s e n t s u r l a b a s e d’échanges entre les Directions opérationnelles et la Direction Générale du Groupe en deux étapes  un budget explicitant notamment les grands équilibres fi nanciers et les plans d’action opérationnels est établi au quatrième trimestre de l’exercice et défi nitivement entériné au premier trimestre de l’exercice suivant en tenant compte le cas échéant des événements intercalaires survenus  le reporting qui a lieu tous les mois assure le suivi tout au long de l’exercice des performances des Branches au travers d’indicateurs spécifi ques dont la cohérence et la fi abilité sont revues par la Direction du Contrôle Financier Cette Direction veille également à la cohérence des traitements comptables appliqués par les Branches avec les règles Groupe et effectue en collaboration avec les contrôleurs fi nanciers des Branches une revue analytique par comparaison avec le budget et l’année précédente  la Direction Générale de PPR les Présidents et les Secrétaires généraux des Branches du Groupe se réunissent chaque mois afi n d’apprécier l’évolution de l’activité des Branches sur la base d’éléments fi nanciers et opérationnels communiqués par chaque Branche concernée  l e G ro up e s ’ a s s u r e d e ma ni è re ré g u l i èr e d es eng a g emen ts h or s b il a n d e s es Br an c hes C e contrôle est effectué notamment dans le cadre du processus de consolidation statutaire dans la mesure où les Branches sont tenues de préciser de manière exhaustive la liste de leurs engagements de type commercial ou fi nancier et d’en effectuer le suivi au fi l des exercices L’organisation de la fonction consolidationLa consolidation statutaire des comptes est réalisée fi n juin et fi n décembre à l’aide de l’outil de consolidation du Groupe qui permet la transmission des informations financ ières des Bra nches en temps réel a pr ès un p ro c e s s u s c o m p le t d e v a l i d a t io n d es l ia s s es d e consolidation des Branches par leurs Commissaires aux comptes et par les Directeurs Généraux et les directeurs fi nanciers des Branches qui s’engagent alors par le biais de la signature d’une lettre d’affi rmation confortant ainsi la qualité de l’information fi nancière transmise Des p alier s de co ns olid atio n exist ent pa r Bra nch e g a rant iss ant un p r emier niv eau de c ont rô le et d e cohérence Le contrôle fi nancier de PPR anime le processus et a en charge la production des états consolidés du Groupe Pour ce faire le service adresse aux Branches des instructions précisant la liste des états à envoyer les hypothèses communes à utiliser ainsi que les points spécifi ques à prendre en compte La Communication nancièreL’objectif de la communication fi nancière est d’informer de manière continue de véhiculer un message cohérent et clair ainsi que de respecter le principe d’égalité des actionnaires devant l’information La communication financière s ’adresse à un public diver sif ié ess entiellement co mpo sé d’inv es tiss eurs institutionnels de particuliers et de salariés La Direction Générale la Direction Financière ainsi que la Direction de la Communication Financière sont les interlocuteurs des analystes et des investisseurs institutionnels La Direction des Ressources Humaines gère avec la Direction de la Communication Financière l’information auprès des salariés L’in fo rm a ti o n fi na n ci èr e es t d él iv ré e p a r to u s l es moyens  Assemblée générale publications périodiques communiqués etc et sur tous les supports  presse Inter net co nta ct s télép hon iqu es di rec ts réunions individuelles etc La Direction des Financements et de la TrésorerieLa Dir ec tion des F inancements et de la Tréso rerie assure la gestion des risques fi nanciers de liquidité de contrepartie de change et de taux et coordonne par ailleurs la gestion de trésorerie des Branches Elle gère la politique bancaire Groupe donne les directives en matière de répartition de l’activité par banque et coordonne les appels d’offres du Groupe Elle s’assure de la cohérence entre les informations fi nancières publiées et les politiques de gestion des risques de taux de change et de liquidité La quasi totalité des fi nancements est mise en place par PPR ou PPR Finance Les exceptions sont analysées au cas par cas en fonction d’opportunités ou de contraintes spécifi ques et requièrent l’accord de PPR Mission des Commissaires aux comptesLes Commissaires aux comptes ont pour fonction de certifi er la r égularité la sincérité et l’image fi dèle des comptes sociaux et des comptes consolidés du Groupe sur une base annuelle et de délivrer un rapport d’examen limité sur les états consolidés semestriels du Groupe Les missions d’audit sont réparties entre trois auditeurs statutaires  Deloitte KPMG et Pricewaterhouse Coopers (pour le groupe Puma) Les principaux points couverts par les auditeurs sont les suivants  identifi cation des zones de risques et réalisation de tests par sondage permettant de valider la régularité la sincérité et l’image fi dèle des comptes au regard de leur seuil de matérialité social ou consolidé  DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR337GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Gouvernement d’entreprise val ida tion des pri ncip aux trait em ents et o ptio ns comptables tout au long de l’année en coordination avec le management des Branches et de PPR  application des normes comptables défi nies par PPR pour l’ensemble de ses Branches  rédaction d’un r apport d’audit pour chacune des Bra nches con soli dées en vue de l a certifica tion des comptes consolidés de PPR comprenant les observations éventuelles en matière de contr ôle interne  présentation d’une synthèse générale pour le groupe PPR présentée au management et au Comité d’audit de PPR  p rép a r a ti on de s ra p p ort s d e c o mm i ss a ria t a u x comptes à l’attention des actionnaires de PPR Ces rapports fi gurent dans le Document de référence Ce rapport sur le contrôle interne issu de l’apport des différents acteurs du contrôle interne mentionnés en première partie de ce document a été présenté dans sa version projet au Comité d’audit de PPR pour avis et a été approuvé par le Conseil d’Administration de PPR le 16 février 2011 Le Président du Conseil d’administrationHONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET DES MEMBRES DE LEURS RÉSEAUX PRIS EN CHARGE PAR LE GROUPE EN 2010(en milliers d’euros)KPMG Audit Deloitte & Associés Total honorairesMontant (HT) % Montant (HT) % Montant (HT) %2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 VariationAudit CAC Certification Examen des Comptes individuels et Consolidés 3 394 0 3 065 5 52% 88% 2 891 0 2 877 5 72% 83% 6 285 0 5 943 0 5 8%Émetteur436 0 433 5 7% 12% 335 0 334 5 8% 10% 771 0 768 0 0 4%Filiales intégrées globalement2 958 0 2 632 0 45% 75% 2 556 0 2 543 0 64% 73% 5 514 0 5 175 0 6 6%Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes 2 834 0 138 5 43% 4% 603 0 235 0 15% 7% 3 437 0 373 5 820 2%Émetteur2 702 0 69 5 41% 2% 71 0 132 0 2% 4% 2 773 0 201 5 1276 2%Filiales intégrées globalement132 0 69 0 2% 2% 532 0 103 0 13% 3% 664 0 172 0 286 0%Sous total 6 228 0 3 204 0 95% 92% 3 494 0 3 112 5 87% 90% 9 722 0 6 316 5 53 9%Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement Juridique fiscal social 150 0 254 0 2% 7% 258 0 318 0 6% 9% 408 0 572 0 28 7%Autres 212 0 36 0 3% 1% 252 0 43 0 6% 1% 464 0 79 0 487 3%Sous total 362 0 290 0 5% 8% 510 0 361 0 13% 10% 872 0 651 0 33 9%TOTAL 6 590 0 3 494 0 100% 100% 4 004 0 3 473 5 100% 100% 10 594 0 6 967 5 52 0%Remarque L’exercice 2009 a été retraité en « pro forma » hors Conforama Les Autres diligences et prestations rendues par KPMG Audit en 2010 et directement liées à sa mission de CAC correspondent essentiellement aux diligences spécifi ques liées à la cession de Conforama 338DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE6Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président du Conseil d’administrationRapport des Commissaires aux comptesétabli en application de l’article L  225 235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’administration de la société PPR (exercice clos le 31 décembre 2010)Mesdames Messieurs les Actionnaires En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société PPR SA et en application des dispositions de l’article L   225 235 du Code de commerce nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L 225 37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31  décembre 2010 Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L 225 37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière et d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L 225 37 du Code de commerce étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifi er la sincérité de ces autres informations Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancièreLes normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière contenues dans le rapport du Président Ces diligences consistent notamment à prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière sous tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante déterminer si les défi ciences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du Président Sur la base de ces travaux nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière contenues dans le rapport du Président du Conseil d’administration établi en application des dispositions de l’article L 225 37 du Code de commerce Autres informationsNous attestons que le rapport du Président du Conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L 225 37 du Code de commerce Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 17 mars 2011Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG SAJean Luc Decornoy Hervé ChopinDeloitte & AssociésJean Paul Picard DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR3397Responsable du Document de référence et responsables du contrôle des comptes RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 340Attestation du responsable du Document de référence et du rapport nancier annuel 340RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES 341Commissaires aux comptes titulaires 341Commissaires aux comptes suppléants 341DOCUMENTS INCORPORÉS PAR RÉFÉRENCE 342 340DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES7Responsable du Document de référenceResponsable du Document de référenceJean François PalusDirecteur général délégué Directeur fi nancierATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET DU RAPPORT FINANCIER ANNUELJ’atteste après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet que les informations contenues dans le présent Document de référence sont à ma connaissance conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée J’atteste qu’à ma connaissance les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fi dèle du patrimoine de la situation fi nancière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et le rapport de gestion (dont la table de réconciliation fi gure à la page 347 ) présente un tableau fi dèle de l’évolution des affaires des résultats et de la situation fi nancière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes KPMG Audit et Deloitte & Associés une lettre de fi n de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérifi cation des informations portant sur la situation fi nancière et les comptes donnés dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble de ce même document Les comptes consolidés et annuels de PPR SA présentés dans le Document de référence ont fait l’objet d’un rapport de contrôleurs légaux fi gurant respectivement en pages 263 et 293 294 dudit document Les comptes consolidés et annuels de PPR SA présentés dans le Document de référence de l’exercice 2009 déposé le 19 avril 2010 auprès de l’Autorité des marchés fi nanciers sous le numéro D 10 287 ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux fi gurant respectivement en pages  264 265 et 297 298 dudit document le rapport concernant les comptes consolidés contenant une observation pour changements de méthode comptable Les comptes consolidés et annuels de PPR SA présentés dans le Document de référence de l’exercice 2008 déposé le 17 avril 2009 auprès de l’Autorité des marchés fi nanciers sous le numéro D 09 266 ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux fi gurant respectivement en pages 254 et 287 dudit document qui contiennent tous deux une observation pour changement de méthode comptable Fait à Paris le 21 mars 2011Jean François PalusDirecteur général délégué Directeur fi nancier DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR341RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES7Responsables du contrôle des comptesResponsables du contrôle des comptesCOMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRESKPMG Audit Département de KPMG SA1 cours Valmy 92923 Paris La Défense CedexJean Luc Decornoy et Hervé ChopinDate de première prise des fonctions  AGO du 18 juin 1992 Durée et date d’expiration des fonctions  du 19 mai 2010 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2015 Deloitte & Associés185 avenue Charles de Gaulle 92524 Neuilly sur Seine CedexJean Paul PicardDate de première prise des fonctions  AGO du 18 mai 1994 Durée et date d’expiration des fonctions  du 9 juin 2008 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2013 COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTSKPMG IS3 Cours du Triangle Puteaux 92939 Paris La Défense CedexDate de première prise des fonctions  AGO du 19 mai 2010 Durée et date d’expiration des fonctions  du 19 mai 2010 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2015 BEAS7 9 Villa Houssay 92524 Neuilly sur Seine CedexDate de première prise des fonctions  AGO du 19 mai 2005 Durée et date d’expiration des fonctions  du 9 juin 2008 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2013 342DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRRESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES7Documents incorporés par référenceDocuments incorporés par référenceConformément à l’article  28 du règlement européen n°  809 2004 du 29  avril 2004 le présent Document de référence incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à se reporter  au titre de l’exercice clos le 31  décembr e 2009  chiffres clés activités du Groupe rapport d’activité polit ique d’ inves tiss ement c om ptes c ons olid és comptes sociaux rapport de gestion de la Société mère et rapports des Commissaires aux comptes y afférents fi gurant dans le Document de référence dép osé le 19  avril 201 0 aup rès de l’A utorité des marchés fi nanciers respectivement aux pages 6 et 7 13 à 56 134 à 159 160 à 163 171 à 265 266 à 285 286 à 296 297 à 298 et 299 à 300  au titre de l’exercice clos le 31  décembr e 2008  chiffres clés activités du Groupe rapport d’activité polit ique d’inves tiss em ent c omptes c ons olid és comptes sociaux rapport de gestion de la Société mère et rapports des Commissaires aux comptes y afférents fi gurant dans le Document de référence dépo sé le 17  av ril 2009 a up rès de l’A uto rité des marchés fi nanciers respectivement aux pages 6 et 7 11 à 55 128 à 154 155 à 164 165 à 255 256 à 274 275 à 286 287 et 288 Les informations incluses dans ces deux documents de référence autres que celles visées ci dessus sont le cas échéant remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent Document de référence Ces deux documents de référence sont accessibles au siège social de la Société et sur son site Internet  www ppr com rubrique Finance DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR3438Tables de concordance et de réconciliation et Index TABLE DE CONCORDANCEAVEC LES RUBRIQUES DE  L’ANNEXE I DU RÈGLEMENT EUROPÉEN N° 809 2004 344TABLE DE RÉCONCILIATION DU RAPPORT DE GESTION 347TABLE DE RÉCONCILIATION DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL 348INDEX 349 344DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRTABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8Table de concordance avec les rubriques de l’annexe I du règlement Européen n° 809 2004Table de concordanceavec les rubriques de l’annexe I du règlement Européen n° 809 20041  PERSONNES RESPONSABLES 1 1  Nom et fonctions des personnes responsables 3401 2  Attestation de la personne responsable 3402  CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES 2 1  Noms et adresses des contrôleurs légaux des comptes 3412 2  Démission mise à l’écart ou non désignation N A3  INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES  CHIFFRES CLEFS  673 1  Informations financières historiques sélectionnées 6 73 2  Informations financières sélectionnées pour des périodes intermédiaires N A4  FACTEURS DE RISQUE 164170 2362455  INFORMATIONS CONCERNANT LA SOCIÉTÉ 5 1  Histoire et évolution de la Société 5 1 1  Raison sociale et nom commercial de la Société 2985 1 2  Lieu et numéro d’enregistrement 2985 1 3  Date de constitution et durée de vie 2985 1 4  Siège social et forme juridique 2985 1 5  Événements importants dans le développement des activités 4 5 135 1955 2  Investissements 5 2 1   Principaux investissements réalisés par la Société durant chaque exercice de la période couverte par les  informations  financières historiques 16 52 5 2 2   Principaux investissements en cours distribution géographique de ces investissements (sur le territoire national  et  à  l’étranger) et méthode de financement (interne ou externe) 196 199 249 251 5 2 3   Renseignements concernant les principaux investissements que compte réaliser l’émetteur à  l’avenir  et pour  lesquels  ses  organes de direction ont déjà pris des engagements fermes N A6  APERÇU DES ACTIVITÉS 6 1  Principales activités 6 1 1  Nature des opérations effectuées et principales activités 16 526 1 2  Nouveau produit ou service important lancé sur le marché 18 26 33 40 41 43 44 47 49 526 2  Principaux marchés 16 526 3  Événements exceptionnels 135 1956 4  Dépendance éventuelle N A6 5  Éléments fondateurs de toute déclaration de la Société concernant sa position concurrentielle 16 247  ORGANIGRAMME 7 1  Description sommaire du Groupe 8 147 2  Liste des filiales importantes de la Société 14 256 2628  PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES USINES ET ÉQUIPEMENTS 8 1  Immobilisations corporelles importantes existantes ou planifiées 152 218 219 2498 2  Questions environnementales pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles 99 112 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR345TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8Table de concordanceavec les rubriques de l’annexe I du règlement Européen n° 809 20049  EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT 9 1  Situation financière 134 159 282 2839 2  Résultat d’exploitation 9 2 1  Facteurs importants 1359 2 2  Changements importants du chiffre d’affaires net ou des produits nets 136 1379 2 3  Stratégie ou facteur pouvant influer sur les opérations de la Société 9 1410  TRÉSORERIE ET CAPITAUX 10 1  Informations sur les capitaux à court terme et à long terme de la Société 151 152 175 22410 2  Source et montant des flux de trésorerie de la Société 156 174 22810 3  Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement de la Société 7 154 156 229 23510 4   Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé sensiblement ou pouvant influer  sensiblement   de manière directe ou indirecte sur les opérations de la Société 23610 5  Informations concernant les sources de financement attendues 232 23511  RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT BREVETS ET LICENCES N A 112  INFORMATION SUR LES TENDANCES 15913  PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE N A 214  ORGANES D’ADMINISTRATION DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE 14 1  Organes d’administration de direction et de surveillance 308 315 321 32314 2  Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration de direction et de surveillance 32015  RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES 15 1  Rémunération des mandataires sociaux 316 32015 2   Montant total des sommes provisionnées ou constatées aux fins du versement de pensions de retraites ou d’autres avantages 225 22716  FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION 16 1  Date d’expiration des mandats actuels 308 31516 2  Contrats de service liant les membres des organes d’administration de direction ou de surveillance 32016 3  Informations sur le Comité d’audit et le Comité des rémunérations de la Société 328 32916 4  Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur en France 32517  SALARIÉS 17 1  Nombre de salariés 58 6217 2  Participations et stock options 75 201 205 287 29117 3  Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de la Société 28718  PRINCIPAUX ACTIONNAIRES 18 1  Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote 30018 2  Existence de droits de vote différents 29918 3  Contrôle de la Société 300 30118 4   Tout accord connu de la Société dont la mise en œuvre pourrait à une date ultérieure entraîner  un changement  de  son  contrôle N A19  OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS  PARTIES LIÉES  254 29529620   INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR 20 1  Informations financières historiques 171 262 264 28120 2  Informations financières pro forma 189 194 20 3  États financiers 171 262 264 28120 4  Vérification des informations financières historiques annuelles 20 4 1  Déclaration de la vérification des informations financières historiques 263 293 29420 4 2 Autres informations vérifiées par les contrôleurs légaux 129 130 33820 4 3  Source des informations financières non tirées des états financiers vérifiés de l’émetteur N A 346DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRTABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8Table de concordanceavec les rubriques de l’annexe I du règlement Européen n° 809 200420 5  Date des dernières informations financières 171 26420 6  Informations financières intermédiaires et autres N A (3)20 7  Politique de distribution des dividendes 157 158 283 298 29920 7 1   Montant du dividende par action éventuellement ajusté pour permettre la comparaison quand le nombre  d’actions  de  l’émetteur a changé N A20 8  Procédures judiciaires et d’arbitrage 16620 9  Changement significatif de la situation financière ou commerciale 135 195 210 21121  INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 21 1  Capital social 21 1 1  Montant du capital souscrit 30021 1 2  Actions non représentatives du capital N A21 1 3  Actions détenues par l’émetteur lui même en son nom ou par ses filiales 286 28721 1 4  Montant des valeurs mobilières convertibles échangeables ou assorties de bons de souscription N A21 1 5   Informations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition et ou toute obligation attachée au capital  souscrit   mais  non libéré ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital N A21 1 6   Informations sur le capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un  accord  conditionnel  ou  inconditionnel prévoyant de le placer sous option N A21 1 7  Historique du capital social 28521 2  Acte constitutif et statuts 21 2 1  Objet social de la Société 29821 2 2  Dispositions concernant les membres de ses organes d’administration 323 32621 2 3  Droits privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions existantes 298 30021 2 4  Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires N A21 2 5  Conditions régissant la manière dont les Assemblées générales sont convoquées 29921 2 6   Disposition qui pourrait avoir pour effet de retarder différer ou empêcher un changement de son contrôle 33021 2 7  Disposition fixant le seuil au dessus duquel toute participation doit être divulguée 29921 2 8  Conditions règlement ou charte régissant les modifications du capital 29922  CONTRATS IMPORTANTS N A 423   INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS N A24  DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC 298 304 34225  INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS 280281 (1) Non significatif compte tenu de l’activité du Groupe (2) Le présent Document de référence n’inclut aucune prévision de bénéfice (3) Aucun compte trimestriel n’a été publié entre la clôture des comptes annuels et la publication du Document de référence (4) Non significatif DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR347TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8Table de réconciliation du rapport de gestionTable de réconciliation du rapport de gestion(articles L  225 100 et suivants du Code de commerce)Situation et activité de la Société au cours de l’exercice écoulé 134 157 282 283Résultats de l’activité de la Société de ses filiales et des sociétés qu’elles contrôlent 136 150Indicateurs clés de performance de nature financière 6 7Analyse de l’évolution des affaires des résultats et de la situation financière 134 158Dettes fournisseur Délai de paiement 282Progrès réalisés ou difficultés rencontrées 135 154 156Description des principaux risques et incertitudes 164 170 236 245Indication sur l’utilisation des instruments financiers  objectifs politique de la Société en matière de gestion des risques financiers 236 245Informations sur les risques de marché (taux change actions) 236 245Informations sur les risques pays N AÉvénements importants survenus depuis la date de clôture de l’exercice et la date du rapport de gestion 158 255Évolution prévisible de la Société et entités comprises dans la consolidation et perspective d’avenir 159Liste des mandats et fonctions exercées dans toute société par chaque mandataire social 309 315Rémunération totale et avantages en nature versés à chaque mandataire social durant l’exercice écoulé (y compris  résentation des principes et des règles arrêtés pour déterminer les rémunérations et avantages accordés aux mandataires sociaux) 316 320Engagements de toute nature pris par la Société au bénéfice de ses mandataires sociaux 295 3 17Opérations réalisées par les dirigeants et les mandataires sociaux sur les titres de la Société 322Indicateurs clés en matière environnementale et sociale 58Informations sociales 59 82État de la participation des salariés au capital social 300Informations environnementales 83 121Informations sur la politique du risque d’accident technologique N APrises de participation significatives dans des sociétés ayant leur siège en France N AModifications intervenues dans la présentation des comptes annuels (et consolidés) 177 194 Principaux actionnaires et répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2010 300Information sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique 330Mode de Direction Générale de la Société 324Rapport spécial sur les options de souscription et d’achat d’actions et attributions gratuites d’actions 287 290Informations sur le programme de rachat d’actions – opérations effectuées par la Société sur ses propres actions (nombre et cours moyens des achats et ventes motifs des acquisitions effectuées fraction du capital qu’elles représentent…) 286 287Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité en matière d’augmentation de capital 284Tableau des résultats de la Société au cours des cinq derniers exercices 292Montant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercices 283Les activités de la Société en matière de recherche et développement N A 348DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRTABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8Table de réconciliation du rapport nancier annuelTable de réconciliation du rapport nancier annuel(article 222 3 du règlement général de l’AMF)Comptes annuels de la société PPR SA 264 281Comptes consolidés du groupe PPR 171 262Rapport de gestion se référer à la Table de réconciliation du rapport de gestionAttestation du responsable du rapport financier annuel 340Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 293 294Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 263Honoraires des Commissaires aux comptes 337Rapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du  Conseil  et  les  procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société 323 337Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L  225 235 du Code de commerce sur  le  rapport  du  Président  du Conseil d’administration 338 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR349TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8INDEXINDEXAAction PPRActions propres 153 186 267 286 305Cours de bourse 242 268 275 302Nantissements 253 286Performance de l’action 302Actionnariat 300Actions gratuites 153 186 201 224 250 269 (voir Attributions gratuites d’actions)Activités Grand public 16 160 164 188 220Luxe 35Administrateurs 75 300 306 308 319 323 326AFEP MEDEF (voir Code AFEP MEDEF)Alexander McQueen 5 14 30 35 51 125 150APE (voir Code APE)Artémis 254 279 286 300 320 330Assemblée générale 56 135 157 284 298 304 308 314 319 330Assurances 167 170 330 333 335Attributions gratuites d’actions 276 286 290 329Auditsinterne 327 333sociaux 58 86 88 129 169environnementaux 100Avantages sociaux 75 86 292B Balenciaga 5 14 35 49 79 94 126 150 163 256Bottega Veneta 5 14 35 42 69 85 88 94 100 114 125 147 163 189 196Boucheron 4 14 35 38 49 69 73 75 114 120 125 146 150 163C Capital social 153 173 175 193 224 265 267 270 287 292 299Opérations relatives au capital 283Répartition 224 285 300Capitaux propres 7 135 151 153 173 178 185 191 193 195 199 201 224 226 239 265 267 280 300Censeurs 321 323Cfao 4 12 138 152 157 160 206 210 221 250 309 318 327Chiffres clés 6 16 23 30 35 39 45 48 58Code AFEP MEDEF 75 308 318 325Code APE 298Code de conduite des affaires 29 38 54 79 83 84 87 113 169 322 331Collaborateurs 8 13 16 23 28 35 39 42 45 48 54 58 62 66 69 71 94 97 105 114 121 128 169 287 313 331 350DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRTABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8INDEXComitéd’audit 71 254 301 323 326 333déontologique 322 332d’entreprise européen PPR 56 76 77 80 82 332des nominations 323 326 329des rémunérations 75 287 316 318 324 329exécutif 13 57 75 164 255 321 325 329 332pour l’éthique et la responsabilité sociale et environnementale (CERSE) 54 84stratégique et du développement 321 324 329 332Commerce équitable 55 113 118 120 126Commissaires aux comptes 115 129 263 279 293 327 333 336 338 342Attestation sur la responsabilité sociale et environnementale 129Honoraires 279 328 337Mission 263 279 282 293 336Rapports sur les comptes consolidés 263 sur les comptes annuels 293 sur les conventions et engagements réglementés 295 sur le rapport du Président 338Communication financière 304 336Comptes consolidés 6 135 166 171 263 318 323annuels 221 267 293 326Conforama 4 12 78 94 96 116 135 151 157 160 18 9 195 210 215 224 228 250 264 267 305 327Contrôle de la Société 301 345Contrôle interne Procédures de contrôle interne 169 170 323 328 330 334 338Rapport du Président (partie contrôle interne) 170 326 338Conseil d’administration Activité du Conseil d’administration 326 327Composition du Conseil d’administration 323Règlement intérieur du Conseil d’administration 324Conventions et engagements réglementés 295Cours de bourse 242 243 247 268 275 302D Direction Générale 75 165 322 324Dividende 6 135 153 156 157 160 174 175 194 204 225 249 254 266 278 281 282 291Documents accessibles au public 346Droit de vote 299 330E EBITDA 7 134 136 137 138 140 154 166 235EMTN 135 156 165 195 231 233 243 267 273Endettement 7 134 136 138 151 154 156 165 186 207 230 235 249 274 278 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPR351TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8INDEXEnvironnement Eau 33 50 55 103 107 108 120 132Recyclage des déchets 110Papier 23 41 44 55 58 76 84 93 99 100 104 105 111 113 116Politique de transport et énergie 13 33 55 58 84 93 102 106 129 167Épargne salariale 76F Faits marquants de l’exercice 135 282Fenêtres négatives 322 324 332Filiales et participations 291Fnac 4 9 12 14 16 18 55 66 68 72 76 79 83 85 86 93 97 99 105 107 110 118 127 136 140 162 206Fondation PPR pour la dignité et les droits des femmes 54 56 58 71 122Fournisseurs 13 16 22 28 33 38 55 58 83 97 114 143 169G Garanties de passif 153 228 251Gouvernement d’entreprise 75 255 287 299 301 308Gucci 35 39 72 85 87 120 146 162 189 196 220 250 251Gucci Group 4 37 55 66 73 79 83 85 87 120 122 125 145 161 178 201 205 234 330H Historique 4HOME le film 54 56 122I Information comptable et financière 323 330 335 338Intéressement du personnel 291Intérêts minoritaires 139 154 157 179Investissement (politique d’) 160J Jetons de présence 316 319 320 324 327 329 330L La Redoute 4 24 72 74 97 105 116 119 120 128 142 168 206 335Luxe 4 6 9 10 35 114 145 16 2 (voir Activité)M Marché de titres 301Matières premières 13 33 58 93 102 111 115 132N Normes IFRS 134 139 166 177 186 189 195 200 210 250 263O OCÉANE 185 285OPA (incidence) 330Options de souscription et d’achat d’actions 203 287 347Organigramme du Groupe 14 352DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 PPRTABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8INDEXP Pactes et conventions 300PPR Home 327Prévention des risques 74 170Principes et méthodes comptables 177 180Programme EMTN (voir EMTN)Programme de rachat d’actions (voir rachat d’actions)Puma 4 6 9 30 34 85 88R Rachat d’actions (programme) 164 286Rapports d’activité 134des Commissaires aux comptes (voir Commissaires aux comptes)de gestion de la Société mère 282du Président du Conseil d’administration 323Registre du commerce et des sociétés 177 298Redcats 4 6 10 23Régime de retraite 317Règlement intérieur 301 308 324 327 328Rémunérations des dirigeants mandataires sociaux 316des autres mandataires sociaux (voir Jetons de présence)Renseignements généraux 298Responsabilité sociale et environnementale 13 21 28 53 57Ressources humaines 9 28 56 66 73 75 80 169 287 322 331 332Résultat des cinq derniers exercices 292Risques assurances 167de change 185 239 243de liquidité 155 165 244financiers 164 239 335de fluctuation des cours de bourse 242 275juridiques 166opérationnels 168 335prévention 74 170 324 (voir Prévention des risques)de taux 236 237 238 336 S Salariés (voir Ressources Humaines)Sergio Rossi 50 114 125Seuils (franchissement) 299 300Stella McCartney 5 25 29 35 48 52 100 104 107 112 115 117 119 125 142 150 163Stock options (voir Option de souscription et d’achat d’actions)Stratégie 8 9 10 14 17 26 31 36 38 41 43 50 52 57 69 71 76 86 98 112 123 135 145 150 160 168 195 239 287Y Yves Saint Laurent 4 35 45 69 72 79 94 100 114 124 149 163 189YSL Beauté 5 157 210 251 PPRSociété anonyme au capital de 507 316 736 €Siège social 10 avenue Hoche 75381 Paris Cedex 08552 075 020 R C S PARISTel 01 45 64 61 00 Fax 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