BLe présent Document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des MarchésFinanciers le 4 mars 2011 conformément à l’article 212 13 du règlement général de l’AMF Ilpourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une noted’information visée par l’AMF Ce document a été établi par l’émetteur et engage laresponsabilité de son signataire Ce Document de référence est disponible sur le sitewww societegenerale com Page1HISTORIQUE ET PRESENTATION DESOCIETE GENERALE11Historique 2Présentation de Société Générale 2STRATEGIE DU GROUPE ETPRESENTATION DES ACTIVITES23Une stratégie de croissance à moindre risque 4Les métiers du Groupe 73LA SOCIETE LES ACTIONNAIRES 17Chiffres clés 2010 18L’action Société Générale 20Information sur le capital 23Informations complémentaires 324RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE 35Présentation des principales activités duGroupe 36Activité et résultats du Groupe 38Activité et résultats des métiers 41Synthèse des résultats et de la rentabilité parmétier 43Politique financière 58Nouveaux produits ou services importantslancés 60Principaux investissements effectués 62Evolutions récentes et perspectives 64Evénements postérieurs à la clôture 65Mise en place de la réforme Bâle 2 65Analyse du bilan consolidé 66Propriétés immobilières et équipements 705GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 71Conseil d’administration 72Direction générale 80Informations complémentaires sur lesmembres du Conseil et les Directeursgénéraux délégués 82Comité exécutif 83Comité de direction Groupe 84Rapport du Président sur le Gouvernementd’entreprise 85PageRapport du Président sur le contrôle interneet la gestion des risques 93Politique de rémunération 107Commissaires aux comptes 128Rapports des Commissaires aux comptes surle Rapport du Président sur le contrôleinterne et la gestion des risques 130Rapport spécial des Commissaires auxcomptes sur les conventions et engagementsréglementés 1316RESSOURCES HUMAINES 133Emploi 134Rémunérations 137Avantages sociaux 138Intéressement participation et actionnariatsalarié 138Diversité et égalité Hommes Femmes 140Les relations professionnelles et le bilan desaccords collectifs 142Les condition d’hygiène et sécurité 143La gestion des carrières et la formation 144L’emploi et l’insertion des travailleurshandicapés 146Impact des activités sur le développementrégional et local 146Annexe NRE 2010 – Partie sociale 1487RESPONSABILITE SOCIALE ETENVIRONNEMENTALE7151Responsabilité sociale et environnementale 152Annexe NRE 2010 – Partie environnementale 154CONFORMITE ET LUTTEANTI BLANCHIMENT8161Conformité et lutte anti blanchiment 162Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE Page9GESTION DES RISQUES 165Introduction 166Les risques de crédit 174Les risques de marché 185Informations financières spécifiques 191Les risques structurels de taux et de change 202Les risques de liquidité 204Les risques opérationnels 207Les risques de non conformité et deréputation 212Les risques juridiques 212Les risques environnementaux 215Autres risques 215Ratios réglementaires 21610ELEMENTS FINANCIERS 221Etats financiers consolidés 223Notes annexes aux comptes consolidés 230Rapports des Commissaires aux comptes surles comptes consolidés 343Comptes sociaux 345Notes annexes aux comptes sociaux 353Principaux mouvements ayant affecté leportefeuille titres en 2010 415Rapport des Commissaires aux comptes surles comptes annuels 416Page11ELEMENTS JURIDIQUES 419Statuts 420Règlement intérieur du Conseild’administration 425Charte de l’administrateur 430RESPONSABLE DU DOCUMENT DEREFERENCE ET DU RAPPORTFINANCIER ANNUEL12433Responsable du Document de référence 434Attestation du responsable du Document deréférence 434Responsable du contrôle des comptes 43513TABLE DE CONCORDANCE 437Abréviations courantes Millions d’euros M EURMilliards d’euros Md EURClassements les sources des classements sont mentionnées explicitement à défaut l’information est de source interne GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011 1HISTORIQUE ET PRESENTATIONDE SOCIETE GENERALEPageHistorique 2Présentation de Société Générale 2GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 20111 HISTORIQUE ET PRESENTATION DE SOCIETE GENERALE1HISTORIQUESociété Générale a été créé en 1864 par appel public àl’épargne en vue de développer une activité de financementdes investissements industriels et des infrastructures Durant la IIIeRépublique Société Générale a créé un réseau deguichets sur l’ensemble du territoire national (1 500 guichets en1940 contre 32 en 1870) Après la guerre de 1870 les agences d’Alsace Moselle ont étéapportées à une filiale de droit allemand Société GénéraleAlsacienne de Banque (Sogénal) Installé à Londres dès 1871 Société Générale a développérapidement son dispositif international grâce à l’extension duRéseau de la Sogénal à des pays du centre de l’Europe(Allemagne Autriche Suisse Luxembourg) à son implantationen Afrique du Nord (1909 1911) et plus tard aux Etats Unis(1940) Nationalisé en 1945 Société Générale a joué un rôle actif dans lefinancement de la reconstruction Il a contribué à la diffusion denouvelles techniques de financement (crédits moyen termemobilisables engagements par signature crédit bail) Après la réforme du système bancaire de 1966 il a diversifiéses interventions et rééquilibré son activité en direction de laclientèle de particuliers Société Générale est redevenu un groupe bancaire privé à lafaveur de sa privatisation intervenue en juillet 1987 Depuis 1997 Société Générale a fortement accru sa taille grâceau développement de ses fonds de commerce et également autravers d’acquisitions dans ses différents métiers en Europe etdans le monde Ainsi en Europe de l’est l’acquisition notamment de la BRD enRoumanie dès 1999 puis de la Komercˇ ni Banka en 2001 enRépublique tchèque ont été suivies par une prise departicipation dans Rosbank en Russie en 2006 Le Groupepoursuit cette stratégie et détient désormais 74 9% du capitalde Rosbank En 2001 Société Générale a absorbé la Sogénal Avec l’acquisition du Crédit du Nord (prise de participationmajoritaire en 1997 puis rachat des minoritaires en 2009) et dela Société Marseillaise de Crédit en 2010 le Groupe a élargison activité de Banque de détail sur son marché domestique avec un réseau de banques régionales PRESENTATION DE SOCIETE GENERALESociété Générale société anonyme est la société mère dugroupe Société Générale Société Générale est un groupe européen de servicesfinanciers de premier plan actif dans 85 pays et employant155 617 salariés de 120 nationalités différentes Ses principalesimplantations à l’étranger en termes d’effectifs sont en Russie en République tchèque en Roumanie en Egypte au Maroc eten Pologne Le groupe Société Générale est organisé en cinq pôles Réseaux France – Réseaux Internationaux – Banque deFinancement et d’Investissement – Services FinanciersSpécialisés et Assurances – Banque Privée Gestion d’Actifs etServices aux Investisseurs Au 3 mars 2011 la notation long terme de Société Générale estAa2 chez Moody’s A+ chez Fitch et A+ chez Standard &Poor’s 2Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 2STRATEGIE DU GROUPEET PRESENTATION DES ACTIVITESPageUne stratégie de croissance à moindre risque 4Les métiers du Groupe 7GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 20113 STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITES2(1) Y compris Société Marseillaise de CréditUNE STRATEGIE DE CROISSANCE A MOINDRE RISQUE FONDEE SUR UN MODELE ROBUSTE DE BANQUEUNIVERSELLEEn 2010 la reprise économique mondiale a été modérée etinégale selon les zones Les facteurs d’instabilité macro économique sont restés nombreux (risque de déflation tensions au sein de la zone euro volatilité des taux et deschanges) et le rôle des politiques monétaire et budgétaire estdemeuré clé pour soutenir la croissance et ne pas fragiliser lareprise Sur le plan réglementaire les travaux menés dans lecadre du Comité de stabilité financière et du Comité de Bâleont permis de préciser les contours modalités et calendrier demise en œuvre des nouvelles exigences en capital (définitiondu Tier 1 mécanismes contra cycliques introduction d’un ratiode levier) et de liquidité (introduction de deux ratios de liquiditéstandardisés) souhaitées par le G20 Plusieurs points restenttoutefois à définir en coopération avec les régulateurs locaux D’autres initiatives du G20 sont par ailleurs toujours en coursd’étude (cadre de régulation des institutions systémiques) Parallèlement aux Etats Unis leDodd Frank Acta posé lesbases de la supervision du risque systémique ainsi quel’encadrement de certaines activités des banques definancement et d’investissement (Volcker Rule) Dans ce contexte de reprise économique encore hésitante Société Générale a confirmé le rebond de ses résultatsfinanciers tout en poursuivant sa transformation et l’adaptationde son portefeuille d’activités (acquisition de la SociétéMarseillaise de Crédit et cession d’ECS) Le plan stratégique Ambition SG 2015 présenté le 15 juin 2010 s’inscrit dans cette dynamique Dans le nouvel environnementd’après crise il s’agit de générer une croissance durable àmoindre risque autour des axes suivants renforcer un modèle de banque universelle orienté vers sesclients et recentré sur trois piliers (Réseaux France RéseauxInternationaux et Banque de Financement etd’Investissement) achever l’optimisation du portefeuille d’activités du Groupedans un contexte réglementaire qui se clarifie maintenir une stricte gestion des risques transformer le modèle opérationnel Pour mener à bien ce projet d’entreprise et atteindre lesobjectifs qu’il s’est fixés Société Générale s’appuiera sur sesnombreux atouts et les leçons tirées de la crise Le Groupedispose ainsi d’un portefeuille de métiers générateurs decroissance durable et d’une réelle solidité financière Certainesopérations récentes ont démontré sa capacité à adapterrapidement son portefeuille d’activités en anticipant laconsolidation pour atteindre une taille critique (créationd’Amundi) ou en prenant des positions porteuses de croissance(Russie) Par ailleurs les premières bases de l’industrialisationdu modèle opérationnel du Groupe ont été posées facilitantainsi sa transformation Enfin Société Générale a engagé depuis 2007 une politique deréduction et de meilleure maîtrise de ses risques A l’avenir cette politique sera poursuivie pour accompagner la croissancedu Groupe de façon durable Outre une vigilance constante surles risques Société Générale respectera un bon équilibre dansl’allocation de capital entre ses métiers piliers Au total Société Générale apparaît bien positionnée pour tirerpleinement parti de la sortie de crise LesRéseaux Franceconstituent le premier pilier de la stratégiede banque universelle du Groupe L’année 2010 a été marquéepar une bonne dynamique commerciale et une augmentationmaîtrisée des frais de gestion ainsi que par la baisse du coût durisque au cours des trimestres Le dispositif multimarque a étérenforcé par l’acquisition par le Crédit du Nord de la SociétéMarseillaise de Crédit implantée dans des régions françaisesdynamiques En 2011 le Groupe poursuivra sa stratégie multimarque s’appuyant sur trois enseignes complémentaires (10 7 millionsde clients particuliers(1)et plus de 3 200 agences(1)) la banque relationnelle multicanal Société Générale le Réseau de Crédit du Nord et de ses banques régionales caractérisé par une forte culture de proximité avec saclientèle le leader français de la banque en ligne Boursorama quis’appuie sur un modèle innovant et un positionnementtarifaire attractif Dans le cadre d’Ambition SG 2015 l’ambition du Groupe estd’être la banque de référence en matière de satisfaction client En s’appuyant sur des stratégies clients différenciées(innovation simplification de l’offre ancrage régional etc ) leGroupe entend poursuivre sa dynamique de conquête denouveaux clients particuliers (+2 millions de clients d’ici 2015)et de part de marché sur la clientèle Entreprises (+1% d’ici2015) Par ailleurs le Groupe continuera de développer dessynergies entre ses enseignes notamment au travers du projet4Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITESUne stratégie de croissance à moindre risque fondée sur un modèle robuste de banque universelle2« Convergence » (architecture informatique commune partagedes bonnes pratiques commerciales) tout en préservantl’identité de chaque marque Cette nouvelle dynamique decroissance et d’optimisation opérationnelle doit permettre deviser à terme un coefficient d’exploitation inférieur à 60% LesRéseaux Internationauxconstituent le deuxième pilier dela stratégie de banque universelle du Groupe Dans unenvironnement toujours très différencié selon les zonesgéographiques les signes de reprise se sont globalementconfirmés en 2010 Le développement du fonds de commerceet une évolution du coût du risque plus favorable permettrontaux Réseaux Internationaux de maintenir en 2011 leurcontribution significative aux résultats du Groupe Plusgénéralement le Groupe reste confiant sur les perspectives àmoyen terme de ses activités dans ces pays à fort potentiel etdans lesquels il bénéficie de positions solides pour profiter dela reprise économique en Russie avec ses trois enseignes (Rosbank BSGV DeltaCrédit et Rusfinance) en Europe centrale et orientale (hors Russie) où le Groupecompte près de 6 2 millions de clients particuliers et desfranchises de premier plan (1erréseau privé d’agences enRoumanie 3ebanque en République tchèque en taille dubilan) dans le Bassin méditerranéen et en Afrique subsaharienne au travers notamment de ses positions au Maroc (3ebanqueprivée) ou en Egypte (2ebanque privée) A horizon 2015 le Groupe entend ainsi devenir un des leaderssur le marché russe en transformant et en consolidant sondispositif local Sur la zone Russie – Europe centrale etorientale le Groupe souhaite figurer parmi les trois premièresbanques de détail Plus globalement le Groupe poursuivra lagestion dynamique de ses implantations au travers de différentsleviers (ventes croisées innovation intensification de la relationclient synergies intragroupe ouverture d’agences acquisitionsciblées) Cette dynamique de croissance s’accompagnera enparallèle d’une centralisation des ressources afin d’améliorerl’efficacité opérationnelle LaBanque de Financement et d’Investissement (SGCorporate & Investment Banking)constitue le troisième pilierde la stratégie de banque universelle du Groupe Malgré unenvironnement de marché moins favorable qu’en 2009 et uneconcurrence plus forte le pôle a enregistré en 2010 une bonnedynamique commerciale en capitalisant sur des franchisessolides notamment les financements structurés (ressourcesnaturelles et infrastructures) et les dérivés actions (désigné« meilleur établissement de l’année en dérivés actions » parRisk Magazinejanvier 2011) La Banque de Financement etd’Investissement s’est également illustrée en conseillant denombreuses opérations de fusions et acquisitions de premierplan matérialisant ainsi les premiers résultats desinvestissements consentis en 2009 et 2010 sur la couverturestratégique des grands clients Par ailleurs la réduction duprofil de risque de la Banque de Financement etd’Investissement s’est poursuivie tant sur le plan des actifsgérés en extinction (charge nette du risque divisée par deuxentre 2009 et 2010) que sur le plan du coût net du risque desactivités pérennes traduisant une prise de risque prudente et labonne qualité du portefeuille En 2011 SG Corporate & Investment Banking poursuivra undéveloppement ciblé et équilibré (ventes croisées renforcement de l’offre taux changes et matière premières etconseils aux entreprises) en capitalisant sur ses franchisesmondiales (dérivés actions et financements structurés) et enrenforçant sa présence auprès de ses grands clients Entreprises et Institutions Financières Sur un plangéographique la Banque de Financement et d’Investissementpoursuivra notamment le développement de ses activités enEurope centrale et orientale et en Russie en capitalisant sur laprésence du Groupe dans ces régions A horizon 2015 le Groupe a pour ambition d’intégrer le Top 5européen des banques de financement et d’investissement tout enpoursuivant son adaptation au nouveau contexte réglementaire quis’avère globalement plus contraignant pour l’industrie Le projet« Resolution » axé sur l’optimisation de l’efficacité opérationnelle etun strict contrôle des risques permettra de bénéficier de levierscomplémentaires d’amélioration de la rentabilité L’appétit pour lerisque des activités de marché sera réduit alors qu’il restera stablepour les activités de crédit Enfin compte tenu de son profil de maturité la taille duportefeuille des actifs gérés en extinction sera réduite de façonsignificative d’ici 2015 Outre cette extinction naturelle leGroupe continuera à appliquer une stratégie de cession cibléeet opportuniste Dans le cadre d’Ambition SG 2015 les métiersServicesFinanciers Spécialisés & AssurancesetBanque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurssoutiendront ledéveloppement des trois piliers et poursuivront leur recentrageà l’aune de quatre critères le niveau de synergies potentielles avec les trois métierspiliers du Groupe leur consommation de ressources financières rares (capitalet liquidité) la stabilité de leur contribution aux résultats financiers duGroupe leur capacité à conserver un positionnement concurrentielcompétitif GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 20115 STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITES2Le redressement des métiers desServices FinanciersSpécialiséss’est poursuivi tout au long de l’année 2010 Lesmesures d’adaptation ainsi mises en œuvre ont permisd’afficher une première amélioration des performancesfinancières et commerciales dans un contexte économique quireste globalement peu porteur et n’autorise qu’une décrue lentedu coût du risque Les efforts d’amélioration de la performanceseront poursuivis en 2011 avec une vigilance toujours forte enmatière de risques et de liquidité A horizon 2015 le Groupeentend poursuivre le développement des synergies avec lesRéseaux Internationaux et le recentrage géographique dudispositif notamment en ce qui concerne le crédit à laconsommation et consolider ses positions de leader en Europede façon très sélective sur les autres métiers de ServicesFinanciers Spécialisés En ce qui concerne les activitésd’Assurances le Groupe poursuivra dans la logique dumodèle de bancassurance sa politique d’équipement desclients des réseaux du Groupe en France comme àl’international en élargissant sa gamme de produits Lerenforcement du modèle de bancassurance s’est traduit en2010 par le rachat des 35% d’Aviva au capital de Sogessur En 2010 les métiersBanque Privée Gestion d’Actifs etServices aux Investisseursont également poursuivi leurredressement La collecte de laBanque Privéea été solide en 2010 soutenuepar la qualité reconnue de la franchise (meilleure banque privéemondiale pour son offre de produits structurés et dérivésactions selonEuromoney) En 2011 la Banque Privéepoursuivra le renforcement de son dispositif commercial et ledéveloppement des synergies avec le reste du Groupe(partenariats avec les Réseaux de Détail et la Banque deFinancement et d’Investissement) A horizon 2015 la BanquePrivée vise une progression importante de ses encoursaccompagnée d’un renforcement de son efficacitéopérationnelle LaGestion d’Actifsentame une dynamique de rebond Aprèsplusieurs trimestres consacrés à la stabilisation de la franchiseTCW une collecte nette positive a été observée au derniertrimestre 2010 traduisant la bonne performance des fonds(sept fonds classés cinq étoiles par Morning Star chez TCW etMetWest) et les nouvelles perspectives de développement (notamment liées à l’intégration réussie de MetWest) Parailleurs la contribution d’Amundi au résultat du pôle bénéficienotamment de la mise en œuvre des synergies importantesliées au rapprochement CAAM SGAM Enfin sur lesServices aux Investisseurs & Courtage leGroupe entend prolonger en 2011 la dynamique commercialeobservée en 2010 (progression des actifs conservés par SGSS confirmation des positions de leader de Newedge dans lecourtage de produits dérivés) tout en poursuivant les efforts deproductivité déjà réalisés depuis fin 2008 De manière plus générale et transversale le projet d’entrepriseAmbition SG 2015 anticipe déjà une large partie des évolutionsstructurelles du nouveau monde financier et réglementaire Samise en œuvre permettra ainsi au Groupe de tirer le meilleurparti de l’environnement bancaire d’après crise autour de troisaxes principaux renforcer ses avantages comparatifs de banque relationnelleau plus près de ses clients Cela passe notamment parl’optimisation de l’offre et son adaptation aux besoins desdifférentes clientèles du Groupe condition essentielle à unecroissance durable et profitable transformer en profondeur son modèle opérationnel etrenforcer l’industrialisation des processus pour gagnerencore en efficacité améliorer la rentabilité dans un contexteréglementaire plus contraignant et servir la stratégierelationnelle mobiliser dans la durée l’ensemble des salariés autour de ceprojet d’entreprise ambitieux Dans cette optique le Groupemet en œuvre une série de mesures visant à mieuxdévelopper et récompenser les talents et à renforcer sonpositionnement d’employeur de référence Société Généralea ainsi lancé en 2010 un Plan d’Attribution Gratuite d’Actionsdestiné à chaque salarié* quels que soient son métier safonction et le lieu de son activité Au total grâce aux forces intrinsèques du Groupe ses relais decroissance et ses projets de développement Société Généraleest solidement positionné pour tirer pleinement parti de la sortiede crise Les résultats financiers de 2010 sont une premièreétape d’un rebond qui s’inscrira dans la durée Au même titrequ’en 2010 Société Générale entend par ailleurs poursuivre samission de financement de l’économie française et continuer àaccompagner ses clients dans leurs projets 6Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE* Dans les pays où la réglementation locale ne permet pas l’attribution gratuite d’actions un équivalent action indexé sur l’action Société Générale sera attribué selon lesmêmes conditions STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITESLes métiers du Groupe2LES METIERS DU GROUPELes activités du groupe Société Générale sont organisées ausein de 5 pôles Réseaux France Réseaux Internationaux Banque de Financement et d’Investissement ServicesFinanciers Spécialisés et Assurances Banque Privée Gestiond’Actifs et Services aux Investisseurs Réseaux FranceDepuis le 1erjanvier 2010 l’activité des Réseaux Frances’articule autour de Société Générale de Crédit du Nord avecses 7 banques régionales (dont Société Marseillaise de Créditdepuis le 30 septembre 2010) et de Boursorama Les trois marques sont complémentaires et servent les attentesdes différents clients qu’ils soient à la recherche d’une grandeenseigne nationale présente sur l’ensemble du territoire(Société Générale) attachés à une relation plus personnaliséedans une enseigne régionale (Crédit du Nord) ou attirés parune offre exclusivement en ligne (Boursorama) 10 7 millions de clients particuliers(1)et plus de 500 000entreprises et professionnels(1)ont choisi les Réseaux Francepour les accompagner dans leurs projets Ce développementmulticanal du fonds de commerce permet ainsi au Grouped’être au premier rang des acteurs non mutualistes avec unepart de marché de 9 0%(2)pour les dépôts et de 8 6%(2)pour lescrédits pour les agents résidents et non résidents Cepositionnement stratégique de leader français s’estmatériellement consolidé en 2010 avec (i) l’acquisition deSociété Marseillaise de Crédit par Crédit du Nord (144 agencesà fin 2010) et (ii) le développement organique de ses réseauxd’agences (12 ouvertures nettes sur l’année soit 3 093 agencesà fin 2010) L’année 2010 a confirmé le rebond commercial amorcé dèsmi 2009 Les encours de dépôts progressent de +9 5%(3)parrapport à 2009 portés essentiellement par la clientèlecommerciale (+60 9%(3)par rapport à 2009) Les encours dedépôts de la clientèle des particuliers affichent une hausse de+4 6%(3)par rapport à 2009 Concernant l’activité de la clientèle des particuliers dans uncontexte de taux bas de rémunération de l’épargne les dépôtsà vue ont connu une forte progression (+10 3%(3)par rapport à2009) L’instabilité des marchés financiers et l’aversion pour lerisque ont favorisé les placements sur l’épargne à régimespécial et sur les supports en euros de l’assurance vie La fortereprise du marché de l’immobilier conjuguée à une offre decrédits attractive ont soutenu la croissance de la production etdes encours de prêts à l’habitat (respectivement +62 8%(3)et+6 7%(3)par rapport à 2009) La réduction de certainesmesures fiscales incitatives (prime à la casse) et uneconsommation des ménages encore hésitante ont pesé sur laproduction des crédits à la consommation dont les encours ontstagné Sur le marché de la clientèle commerciale l’engagement desRéseaux France au financement de l’économie aura étéconstant sur toute l’année 2010 avec en particulier uneprogression des encours de crédits d’investissement de+3 6%(3) par rapport à 2009 De plus les engagements 2010pris auprès des pouvoirs publics Français en faveur des TPE PME sont déjà remplis (production de crédits Moyen et LongTerme de 5 8 Md EUR(1)à fin décembre dépassant de plus de300 M EUR l’engagement initial) L’atonie de la demande etl’amortissement des effets des mesures fiscales ont toutefoisfreiné la dynamique des crédits de fonctionnement En se positionnant comme bancassureurs les Réseaux Franceélargissent leur gamme de produits par la distribution desproduits d’assurance de Sogecap et Sogessur filialesd’assurance logées dans le pôle Services FinanciersSpécialisés et Assurances Les encours d’assurance vies’élevent à 78 3 Md EUR(1)et les contrats d’assurance dommages ont progressé de 32 6%(3)par rapport à 2009 La qualité de l’innovation développée par les Réseaux Franceest plébiscitée par les clients et s’inscrit dans la culture duGroupe Le succès des applications pour téléphones mobilesiPhone et Androïd la qualité des services en ligne (plus de 3millions de clients connectés pour la gestion de leur compte) ouencore la commercialisation de cartes caritatives démontrentainsi la réelle adéquation entre les attentes de la clientèle et lesoffres innovantes de Société Générale La performance financière des Réseaux France est bonne avecun produit net bancaire de 7 791 M EUR au titre de l’année2010 en progression de 4 5% par rapport à 2009 (horsprovision PEL CEL et hors Société Marseillaise de Crédit) Réseau Société GénéraleDans un contexte économique en reprise progressive leRéseau Société Générale a su créer une dynamique de rebondqui a permis de réaliser une bonne année en termes d’activitéet de résultats (1) Y compris Société Marseillaise de Crédit (2) Dernières données disponibles de la Banque de France (3) Hors Société Marseillaise de Crédit 7GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011 STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITES2S’appuyant sur un maillage de 2 290 agences permanentes (+8par rapport à fin 2009) principalement localisées dans lesrégions urbaines concentrant une part importante de larichesse nationale et sur des canaux à distance performants leRéseau Société Générale a poursuivi le développement de sesfonds de commerce Servi par une offre de produits et deservices étendue et innovante (option de crédit sur les cartesde paiement produits d’épargne créatifs) une organisationadaptée fondée sur l’expertise des conseillers de clientèle leGroupe a su établir une véritable relation de partenariat avecses clients La mise en œuvre de synergies entre clientèleprivée et commerciale et entre lignes métiers a en outre favorisé les opportunités d’affaires et concouru à laconsolidation des relations La clientèle de particuliers du Réseau Société Générale qu’ellesoit grand public à fort potentiel économique (mass affluent) oupatrimoniale se voit proposer une offre innovante et un servicede très grande qualité Le succès de cette politiquecommerciale se traduit par une forte dynamique des ouverturesde comptes à vue (86 300 nouveaux comptes en 2010notamment auprès des jeunes) portant le nombre de comptes à5 4 millions au 31 décembre 2010 L’Epargne à Régime Spécialreste soutenue depuis la commercialisation du Livret A audébut de l’année 2009 (1 9 millions de livrets pour un encoursde 5 1 Md EUR à fin 2010) Société Générale a poursuivi le développement de sondispositif commercial dédié à la clientèle patrimoniale enétendant lajoint ventureconclue avec Société Générale PrivateBanking à l’Ile de France et en ouvrant les centres de Rennes etLille Les encours de crédit portés par le Réseau Société Généralepour le compte de la clientèle de particuliers s’établissent à71 1 Md EUR et sont composés à hauteur de 89% de crédits àl’habitat Les dépôts ressortent à 62 8 Md EUR Favorisant la personnalisation des relations qui s’inscrit aucentre des attentes de la clientèle commerciale le RéseauSociété Générale les accompagne dans leurs projets dedéveloppement et leur apporte un conseil et une réponseadaptés à leurs besoins Avec la conquête de près de 9 900nouvelles PME au cours des trois dernières années leportefeuille compte près de 207 000 entreprises à fin 2010 démontrant la progression rapide du fonds de commerce Leprofessionnalisme et la réactivité commerciale des 650conseillers de clientèle dédiés ont contribué à la constructiond’une relation de proximité avec les clients Lajoint ventureavec la Banque de Financement etd’Investissement sur les opérations de couverture de taux et dechange le conseil aux PME et le financement aux collectivitéslocales a poursuivi son développement en 2010 Cespartenariats ont permis de renforcer l’expertise du Réseau etainsi de contribuer à l’amélioration des revenus Les encours portés par la clientèle commerciale à fin 2010s’élèvent à 39 5 Md EUR en dépôts et 63 7 Md EUR en crédits Réseau Crédit du NordL’année 2010 a été marquée par l’acquisition de la SociétéMarseillaise de Crédit par le Crédit du Nord lui permettant derenforcer ses positions stratégiques dans le Sud Est de laFrance venant enrichir son réseau afin d’offrir à la clientèle unecouverture nationale toujours plus étendue Le Réseau Crédit du Nord et ses sept banques régionales(Courtois Kolb Laydernier Nuger Rhône Alpes Tarneaud Société Marseillaise de Crédit) développent une relation fondéesur la proximité le professionnalisme et l’innovation IIs procurent ainsi à leurs clients à la fois les avantages d’unebanque régionale à taille humaine et ceux d’un groupe àdimension nationale Organisées comme de véritables PME lesentités du Groupe sont dotées d’une large autonomie dedécision gage d’une forte réactivité aux demandes des clients Le dispositif commercial du Crédit du Nord composé de 933agences (4 ouvertures en 2010 et 144 intégrées suite au rachatde la Société Marseillaise de Crédit) et de 7 760collaborateurs(1) est au service de plus de 1 8 millions declients particuliers 200 000 professionnels et associations etprès de 42 000 entreprises et institutionnels La clientèle de professionnels constitue une priorité pour leRéseau Crédit du Nord qui a ainsi mis en place un dispositifrépondant à ses besoins Il s’articule autour de conseillersdédiés en charge tant de la partie commerciale de la relationque de la partie privée d’une offre de services adaptée et d’unservice de caisse dans les agences Pour la 4eannée consécutive le groupe Crédit du Nord arriveen tête des principales banques françaises en termes desatisfaction des clients sur les marchés des particuliers et desprofessionnels et en 4eposition sur le marché des entreprises BoursoramaLe groupe Boursorama s’appuie sur quatre piliersfondamentaux et reconnus la simplicité (ouvrir un compte enquelques « clics ») l’innovation (des outils exclusifs poursimplifier la gestion de l’argent tel que MoneyCenter servicegratuit de consolidation et gestion des comptes y compris deplusieurs banques lancé en 2010 en France) la transparence(carte bleue gratuite et 15 types d’opérations sans frais) et laqualité (conseillers disponibles jusqu’à 22h et transactionssécurisées) Boursorama se positionne comme Numéro un de labanque en ligneen France Boursoramapropose sur le site www boursorama banque com unesolution bancaire complète innovante et performante alliantdes produits bancaires classiques aux produits d’épargne8Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE(1) Hors Société Marseillaise de Crédit STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITESLes métiers du Groupe2tels que les OPCVM et les placements en assurance vie Cette offre est également disponible en Allemagne sous lamarque Onvista Bank et en Espagne depuis 2009 sous lamarque SelfBank Boursorama a confirmé en 2010 son statutde banque en ligne de référence en France et s’est vudistinguer à plusieurs reprises élue la banque la moinschère (Magazine Capital février 2010) élu service client del’année 2010 (BVA Viséo Conseil 2010) Avec près de 61 000 ouvertures de comptes dans l’année Boursorama héberge désormais 168 000 comptes bancairesen direct Acteur majeur ducourtageet de l’épargne en ligneenEurope le groupe Boursorama propose à des investisseursprivés de gérer leur épargne en ligne de manière autonomegrâce à une gamme complète de produits et servicesd’épargne et un accès aux principales places financièresinternationales Accessible en France sur le sitewww boursorama com cette offre l’est également enAllemagne sur www onvista bank de en Espagne surwww selftrade es et au Royaume Uni sur www selftrade co uk En 2010 Boursorama a exécuté 1 6 millions d’ordres debourse et ses encours d’épargne en France s’élèvent à6 9 Md EUR à fin 2010 Boursorama est également le leader de l’informationfinancière en ligneen France et en Allemagne avec lessites www boursorama com et www onvista de Réseaux InternationauxLe groupe Société Générale poursuit depuis plus d’unedécennie une stratégie de diversification et d’intensification deson développement à l’international dans des implantationsgéographiques à fort potentiel Son succès auprès de sesclients est le fruit de la mise en place d’un modèle de banqueuniverselle adapté aux spécificités locales Ainsi les RéseauxInternationaux bénéficient d’une position de leader sur lesbassins tels que l’Europe centrale et orientale dont la Russie l’Afrique du Nord l’Afrique subsaharienne et l’Outre Mer L’implantation des Réseaux Internationaux en Asie depuis 2008s’inscrit dans la dynamique de développement dans des zonesporteuses Le Groupe a par ailleurs contribué au financementdes différentes économies des régions dans lesquelles il s’estdéveloppéviaune offre de produits et de services innovante etdes relations de partenariat qu’il a su nouer avec ses clients La dynamique des indicateurs d’activité démontre la pertinencedes choix stratégiques effectués par les RéseauxInternationaux A fin 2010 les encours de crédits des RéseauxInternationaux s’élèvent à 65 2 Md EUR soit près de 8 fois plusqu’en 2000 Les dépôts s’élèvent à 66 4 Md EUR ou près de7 fois plus qu’à fin 2000 Le réseau composé de 685 points devente au travers de 21 implantations en 2000 compteaujourd’hui 3 817 points déployés dans 37 pays et41 implantations Les 62 414 collaborateurs des RéseauxInternationaux issus de nombreuses nationalités apportent unerichesse d’expériences mise au service des clients Avec4 930 M EUR de revenus au titre de l’année 2010 le pôlecontribue à hauteur de près de 19% aux revenus du Groupe en2010 contre un peu plus de 6% dix années auparavant S’appuyant sur les positions acquises et la résilience démontréede leur modèle les Réseaux Internationaux affichent 3 ambitionsprincipales intensifier les relations clients dans les entités les plusmatures créer un acteur de premier plan en Russie et accélérer lacroissance dans les bassins à potentiel de bancarisation En Europe centrale et orientale le dispositif du Groupe adébuté avec l’acquisition de la BRD en Roumanie en 1999 puisde Komercˇ ni Banka en 2001 Ces deux jalons constituent desétapes clés dans le rayonnement du Groupe à l’International LaBRD est actuellement le 1erréseau privé d’agences du pays avec 937 points de vente et des parts de marché de 15% encrédits et en dépôts La KB se positionne au 3erang desbanques de République tchèque en termes de taille de bilan Société Générale a par ailleurs développé sa couverturegéographique dans la région avec des acquisitions en Croatieet en Géorgie en 2006 puis en Moldavie en Albanie et enMacédoine en 2007 Au 31 décembre 2010 le Groupe est ainsiprésent dans 14 pays d’Europe centrale et orientale L’intérêt pour le marché russe s’est manifesté dès l’année 1993 avec l’obtention d’une licence bancaire en Russie pour BSGV etle développement d’une entité de banque universelle à partir de2003 Cet intérêt s’est ensuite confirmé avec l’acquisition deDelta Credit en 2005 (crédit immobilier) et surtout celle en 2006d’une participation de 20% dans Rosbank premier réseauprivé que le Groupe contrôle à hauteur de 74 9% au31 décembre 2010 Une transformation du dispositif en Russiea été entreprise en 2010 de façon à créer un socle de banqueuniverselle qui couvre tous les marchés de particuliers etd’entreprises s’appuyant sur l’expertise d’entités spécialisées(crédit à la consommation crédit immobilier crédit bail etBanque de Financement et d’Investissementviaunejoint ventureavec la Banque de Financement et d’Investissement) eten mutualisant les fonctions support de façon à constituer unacteur de premier plan A l’issue de cette transformation l’ensemble des activités dans ce pays sera supervisé par uneseule entité juridique (fusion de Rosbank et BSGV) créée à ceteffet et détenue à 81 5% par Société Générale Au total les encours en Europe centrale et orientale (y comprisRussie) s’élèvent à 44 8 Md EUR en dépôts et 44 5 Md EUR encrédits GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 20119 STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITES2Dans le Bassin méditerranéen la présence historique duGroupe au Maroc (dès 1962) a été renforcée par l’acquisitiondes filiales en Algérie (1999) et en Tunisie en 2002 En Egypte la fusion de National Société Générale Bank acquise en 1978et de MIBank (2005) a donné naissance à un acteur majeur dupaysage bancaire local 2ebanque privée à ce jour Aujourd’hui le Groupe est présent dans 7 pays au travers de731 points de vente Ses encours de 14 0 Md EUR en dépôts et12 6 Md EUR en crédits sont largement portés par ses filialesau Maroc et en Egypte où le Groupe occupe respectivementdes positions de premier plan 3ebanque privée pour SociétéGénérale Maroc et 2ebanque privée pour NSGB En Afrique subsaharienne et Outre Mer la présence du Groupea d’abord été bâtie autour des implantations du Sénégal et de laCôte d’Ivoire (1962) puis celles de la Nouvelle Calédonie et laPolynésie (1971 1973) A partir de 1998 elle s’étend au BurkinaFaso à la Guinée Equatoriale suivie de Madagascar (1999) duTchad (1999) du Bénin (2002) et du Ghana (2003) puis en2007 de la Mauritanie L’ensemble des encours de ce bassins’élève à 6 4 Md EUR en dépôts et de 6 5 Md EUR en crédits L’innovation est au cœur de la politique commerciale de SociétéGénérale dans cette zone avec en particulier le lancement d’unproduit phare en 2010 à la SGBS du Sénégal un service depaiement par téléphone mobile avec la sécurité d’unetransaction bancaire s’adressant aux personnes bancarisées ounon Ce produit sera proposé dans huit pays au total àl’horizon 2012 Fidèle à sa politique d’implantation dans les zones à fortpotentiel le Groupe a depuis 2008 porté son intérêt sur l’Asie Après l’acquisition de 15% du capital de la banquevietnamienne Seabank en août 2008 portée à 20% endécembre 2008 il a obtenu le statut d’acteur local sur lemarché chinois En septembre 2009 les RéseauxInternationaux ont étendu leur présence à l’Inde à la suite de lareprise des activités de la Banque de Financement etd’Investissement Banque de Financement etd’InvestissementSociété Générale Corporate & Investment Banking (SG CIB) estla Banque de Financement et d’Investissement de SociétéGénérale Avec près de 12 000 collaborateurs répartis dans 33pays SG CIB est présente sur les principales placesfinancières dans les régions d’intervention du Groupe avec unelarge couverture européenne et des représentations sur leszones Europe centrale et orientale Moyen Orient Afrique Amériques et Asie Pacifique Elle propose à ses clients dessolutions financières sur mesure associant innovation conseil etqualité d’exécution dans trois domaines d’expertise banqued’investissement financements et activités de marchés SG CIB offre à ses clientsémetteurs(entreprises institutionsfinancières ou secteur public) des solutions sur mesure delevée de capitaux de financements ou de couverture ainsique des conseils stratégiques et un accès privilégié auxmarchés SG CIB offre auxinvestisseursqu’ils soient gestionnairesd’actifs fonds de pensions family offices hedge fundsoufonds souverains banques ou compagnies d’assurance distributeurs ou particuliers un accès global aux marchésactions taux crédit changes matières premières gestionalternative ainsi qu’une offre unique de solutions et deconseils « cross asset » s’appuyant sur des expertisesmarchés de premier plan L’ambition de la ligne métier est de se situer parmi les premièresbanques de financement et d’investissement européennes ens’appuyant sur un modèle équilibré entre métiers et régions touten poursuivant la transformation de son modèle afin d’améliorerson efficacité opérationnelle et son profil de risque avec pourprincipal objectif de toujours mieux servir ses clients Afin de renforcer ses positions et de favoriser les ventescroisées SG CIB est organisée autour de deux métiers Global Marketsregroupe en une plateforme Marchés uniqueles activités de marchés « Actions » et « Taux Changes etMatières premières » offrant ainsi une vision multi produits etdes solutions « cross asset » optimisées Financement et Conseilintègre les activités de couverturestratégique des grands clients de conseil en fusions etacquisitions ainsi que les activités de banque definancement qui regroupent les financements structurés lessolutions de levée de capitaux (dettes ou actions) d’ingénierie financière et de couverture pour les émetteurs Courant 2010 SG CIB a progressivement mis en place le projetResolution d’optimisation des fonctions Ressources fondénotamment sur l’industrialisation des processus et unecoordination accrue entre lefront officeet leback office en vued’améliorer l’efficacité opérationnelle (diminution des risquesopérationnels accompagnement du développement del’activité et renforcement du service des clients) Global MarketsAfin d’accompagner ses clients dans un environnement où lesmarchés financiers sont de plus en plus interconnectés SG CIBa regroupé ses experts – ingénieurs vendeurs traders etspécialistes conseils – au sein d’une plateforme intégréepermettant un accès global aux marchés actions taux crédit changes matières premières et de gestion alternative Les10Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITESLes métiers du Groupe2experts de SG CIB s’appuient sur l’ensemble de ces sous jacents pour proposer des solutions sur mesure adaptées auxbesoins et risques spécifiques de chaque client Ces solutionsprennent la forme de transactions simples ou structuréeslorsqu’elles répondent à des problématiques complexes ACTIONSLa présence historique de SG CIB sur tous les grands marchésactions du monde primaires et secondaires et une traditiond’innovation de longue date lui confèrent une position deleader sur une gamme complète de solutions variées couvrantl’ensemble des activitéscash dérivés et recherche actions Lesdérivés actionsconstituent l’un des pôles d’excellencede SG CIB récompensée depuis plusieurs années sonexpertise est reconnue tant par la profession que par sesclients Cette année encore SG CIB a obtenu le titre de« meilleur établissement de l’année en dérivés actions » (RiskMagazine janvier 2011) et la première place du classement« fournisseur mondial de produits dérivés » (ClassementsRisk Interdealer septembre 2010) Le leadership de SG CIBen la matière s’illustre en outre par des positions de premierplan sur les activités de flux avec une part de marché de12 4% fin 2010 la banque est le 1eracteur mondial sur leswarrants Elle maintient aussi son 2erang sur le marchéeuropéen des ETF (Exchange Traded Funds) avec une partde marché de 20 3% Lyxor Asset Management filiale à 100% de SociétéGénérale bénéficie d’un large éventail de produits et deservices d’investissement innovants et performants luipermettant de proposer des solutions de gestion structurée indicielle et alternative En 2010 Lyxor s’est vu décerner lestitres de « Meilleure plateforme de comptes gérés »(HedgeWeek Awards mars 2010) et « Meilleur fournisseurETF » (Risk Magazine Institutional Investors juin 2010) Dansle cadre de la réorganisation des activités de Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs les activités degestion structurée indicielle et alternative de SGAMAlternative Investments ont été transférées à Lyxor au débutde l’année 2010 Au 31 décembre 2010 les actifs gérés parLyxor s’élèvent à 96 1 Md EUR TAUX CHANGES ET MATIERES PREMIERESLes activités defixed incomecouvrent une gamme exhaustivede produits et services permettant d’assurer la liquidité latarification et la couverture des risques sur les activités de taux changes et matières premières des clients de SG CIB Taux et changes basées à Londres Paris Madrid et Milan mais aussi aux Etats Unis et en Asie Pacifique les équipestaux et changes proposent un large éventail de produits deflux et de produits dérivés Elles apportent aux clients deSociété Générale des solutions personnalisées aux besoinsde gestion actif passif de gestion du risque et d’optimisationdes revenus dont l’expertise est régulièrementrécompensée Pour la troisième fois en quatre ans SG CIB aobtenu la place de n°1 des « prêts emprunts de titres eneuro » (Classements Risk Interdealer septembre 2010) Matières premières depuis plus de 20 ans SG CIB est unacteur important sur le marché des matières premières qu’ils’agisse de l’énergie (pétrole gaz naturel charbon GazNaturel Liquéfié etc ) ou des métaux (de base et précieux) En2010 GDF Suez et SG CIB ont décidé de mettre un terme à lajoint venture Gaselys afin de poursuivre séparément leuractivité detradinggaz et électricité SG CIB continuenéanmoins à se développer afin de proposer à ses clients uneoffre complète sur les marchés de l’énergie viades solutionscombinées gaz électricité charbon et pétrole en témoigne larécente acquisition d’une partie des équipes et infrastructuresnord américaines de RBS Sempra En qualité de membre de1recatégorie du London Metal Exchange SG CIB offreégalement des services de compensation et d’exécution pourles contrats futures et options En 2010 SG CIB a été reconnu« meilleur établissement de l’année sur le pétrole et lesproduits raffinés » par le magazineEnergy Risk C’est dans ce nouveau cadre que SG CIB continue de sedévelopper et a constitué une équipe derecherche CrossAssetqui composée d’analystes répartis dans le monde entier réalise de nombreuses études thématiques et multi produits portant sur toutes les classes d’actifs Ces travaux qui facilitentl’interprétation des tendances de marchés et leur traduction enstratégies sont un excellent outil d’aide à la décision àdestination des investisseurs et sont à ce titre régulièrementprimés En 2010 Société Générale a été nommé« Best NaturalGas Storage Forecaster in North America» en recherche CrossAsset Financement et ConseilLe pôle « Financement et Conseil » regroupe à la fois lesactivités de « Coverage & Investment Banking » et les activitésde « Banque de Financement » COVERAGE & INVESTMENT BANKINGLes équipes de «Coverage & Investment Banking»proposent à leurs clients entreprises institutions financières ousecteur public une approche intégrée globale et sur mesure reposant sur des services de conseil en stratégie étendus couvrant lesfusions et acquisitions les structurations d’IPO ou encore lesrestructurations de dette et de capital et la gestion ALM etun accès à des solutions de levée de capitaux optimisées grâce notamment à la création de joint ventures avec laBanque de Financement et les Activités de Marchés GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201111 STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITES2En 2010 SG CIB a été récompensé par le titre de « Conseil del’année en fusions acquisition en France » (AcquisitionsMonthly décembre 2010) BANQUE DE FINANCEMENT (GLOBAL FINANCE)S’appuyant sur une expertise mondiale et une connaissancesectorielle les équipes de laBanque de Financement– ou«Global Finance» – proposent aux clients émetteurs une offrecomplète et des solutions intégrées dans trois domaines clés levée de capitaux financements structurés et couverture derisque de taux change et inflation Les solutions de levée de capitaux dette ou actions proposéespar SG CIB reposent sur sa capacité à offrir aux émetteurs unaccès à l’ensemble des marchés mondiaux ainsi qu’à élaborerdes solutions innovantes de financements stratégiques etd’acquisition ou de financement à effet de levier L’expertise de SG CIB sur les marchés de capitaux lui permetd’occuper une position de premier plan sur les marchés decapitaux actions (n°1 des « émissions actions et de produitsactions en France » selonThomson Reuters décembre 2010) SG CIB met à disposition de ses clients son expertisemondialement reconnue en financements structurés dans denombreux secteurs d’activité export immobilier et hôtellerie infrastructures et actifs ou encore ressources naturelles eténergie En 2010 le magazineTrade Financea décerné à SG CIB le titrede « Meilleur arrangeur en financement export » pour la9eannée consécutive le titre de « Meilleure banque definancement matières premières » pour la 2eannéeconsécutive et le titre de « Meilleure banque de financementénergie » Actifs gérés en extinctionCertains actifs rendus illiquides dans le contexte de la crise decrédit en raison de leur nature (CDO de RMBS RMBS CMBSet autres ABS européens américains ou australiens…) ou deleur structure (actifs couverts par desmonolines dérivés decrédit exotiques…) ne sont plus conformes aux objectifsstratégiques et au profil de risque de la Banque Identifiés dès2008 ils ont été regroupés et confiés à une équipe dédiée encharge de les gérer en extinction Cette équipe met en œuvredes stratégies diversifiées (vente restructuration de portefeuille mise en place de couvertures …) permettant d’optimiser lesconditions de sortie en conformité avec l’objectif de réductiondu risque et de réallocation des ressources vers les activitésstratégiques de la Banque de Financement et d’Investissement Elle fait l’objet d’une gouvernance spécifique permettantd’optimiser les interactions entre la Direction de la Banque deFinancement et d’Investissement la Direction des risques et laDirection financière Afin de faciliter la lecture et lacompréhension des performances de la Banque deFinancement et d’Investissement les revenus dégagés par cesactifs gérés en extinction font désormais l’objet d’uneprésentation distincte de ceux des activités pérennes Services Financiers Spécialisés etAssurancesLe pôle des Services Financiers Spécialisés et Assurances gèreet développe en France et à l’international un portefeuilled’activités de financement et de services pour les particuliers etles entreprises Il bénéficie d’une présence dans 46 pays avecprès de 30 000 collaborateurs L’Europe constitue son principalsocle d’activité (91% des encours de crédits) où il détient despositions fortes Les Services Financiers Spécialisés et Assurances sont desmétiers de spécialistes complémentaires de la banqueuniverselle avec laquelle ils mettent en œuvre de nombreusessynergies tout en diversifiant leurs réseaux de distributionnotamment au travers de partenariats et de prescripteurs Les encours gérés par le pôle s’élèvent à fin 2010 à50 Md EUR Crédit à la consommation (SGCF)Société Générale Consumer Finance gère des activités decrédit à la consommation financements affectés enconcession automobile et en magasin prêts personnels nonaffectés (à travers des réseaux de points crédit deprescripteurs ouvial’exploitation de fichiers qualifiés) servicingpour les réseaux de banque de détail du Groupe SGCF est présent dans 25 pays avec environ 21 000collaborateurs Il se place n°3 en France à travers ses filialeshistoriques CGI et Franfinance En matière de financementautomobile SGCF a poursuivi le développement de sonpositionnement concurrentiel et a renforcé ses relations avecses partenaires constructeurs Société Générale Consumer Finance a poursuivi latransformation de son dispositif avec une stratégied’implantation spécifique adaptée à chacun de ses marchés Financement des ventes et des biensd’équipement professionnel (SGEF)Leader Européen SG Equipment Finance est spécialisé dans lefinancement d’équipements et dans le financement des ventes(Vendor Finance) des grands constructeurs et distributeurs debiens d’équipement professionnel Il développe son expertisedans trois grands secteurs transport équipements industrielset high tech 12Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITESLes métiers du Groupe2SGEF est implanté dans 25 pays emploie 3 000 collaborateurs gère un portefeuille de 23 Md EUR avec une clientèle allantdes grandes entreprises internationales aux PME alliée à uneoffre variée de produits (leasing financier crédit location rachat de créances…) et de services (assurances location decamions avec services) En 2010 SG Equipment Finance a été distingué par la revue depresse spécialiséeLeasing Lifedans les catégories « EuropeanLessor of the Year » et « Vendor Finance Provider of the Year » Location longue durée et gestion de flottes devéhiculesALD Automotive est spécialisé dans la location longue durée etla gestion de flottes de véhicules pour les entreprises Multinationales ou Grandes Entreprises et localement les PME Ce mode de gestion globale des parcs automobiles répond auxsouhaits croissants d’externalisation des entreprises ALD Automotive est présent dans 38 pays situés sur quatrecontinents Depuis plusieurs années ALD Automotive occupele 2erang européen et le 3erang mondial A fin 2010 il gère uneflotte de 841 000 véhicules dont 632 000 en location longuedurée En 2010 ALD Automotive a enrichi son offre « Bluefleet » enmatière de solutions de mobilité durable en créant ALD Sharing sa solution innovante d’autopartage destinée aux entreprises Fidèle à la culture d’innovation du Groupe ALD AutomotiveMaroc a également lancé en 2010 « ALD PRO’PME » solutionconçue spécifiquement pour la clientèle PME et professionlibérale Par ailleurs en octobre 2010 ALD Automotive France a été élupour la troisième année consécutive « Meilleur service client del’année » dans la catégorie Location Longue Durée (LLD)Automobile (EtudeBVA – Viséo Conseilréalisée entre mai etjuillet 2010) AssurancesLe métier Assurances (Société Générale Insurance) regroupel’ensemble des compagnies d’assurance vie et dommages duGroupe Ses produits (épargne retraite prévoyance assurancedes emprunteurs assurance automobile multirisqueshabitation…) sont principalement commercialisés par lesréseaux du groupe Société Générale en France et à l’étranger ainsi que par la Banque Privée Le métier emploie 1 700 personnes et gère plus de 14 millionsde contrats Implanté dans 16 pays Société GénéraleInsurance se place comme 4ebancassureur vie et non vie enFrance 2eassureur vie en République tchèque 3eassureur vieau Maroc En février 2010 Société Générale a acquis les 35% du capitalde Sogessur (compagnie d’assurance dommages du Groupe)détenus par Aviva et détient désormais 100% du capital de lacompagnie Le Groupe poursuit ainsi sa stratégied’internalisation des assurances pour le compte de sa clientèle En 2010 Société Générale Insurance a poursuivi sa stratégie dedéveloppement de ses activités de bancassurance en Franceet à l’étranger notamment en Russie qui a vocation à devenirson deuxième marché domestique Location et gestion de parcs informatiques(ECS)Le groupe ECS a été cédé par Société Générale en octobre2010 au groupe Econocom Société Générale est devenuactionnaire d’Econocom à hauteur de 10 4% Le Groupe resteun partenaire privilégié du nouvel ensemble à travers la mise enplace d’un accord de partenariat pluriannuel portant surl’apport d’affaires par les réseaux Société Générale et lerefinancement de l’activité de location par SG EquipmentFinance Banque Privée Gestion d’Actifs etServices aux InvestisseursLe pôle Banque Privée Gestion d’Actifs et Services auxInvestisseurs (Global Investment Management and Services –GIMS) regroupe la Banque Privée avec Société GénéralePrivate Banking la Gestion d’Actifs avec Amundi (partenariatavec Crédit Agricole Asset Management ayant débuté le1erjanvier 2010) ainsi qu’avec TCW le métier Titres avecSociété Générale Securities Services et le courtage sur produitsdérivés avec Newedge A fin 2010 les encours d’actifs sous gestion du pôle s’élevaientà 171 5 Md EUR sans prise en compte des actifs gérés parLyxor Asset Management (filiale consolidée au sein de laligne métier Global Markets de la Banque de Financement etd’Investissement) ni des avoirs des clients gérés directementpar les Réseaux France Les actifs en conservation poursuiventleur progression à 3 362 Md EUR confortant ainsi lepositionnement du Groupe au 2erang des conservateurseuropéens Le pôle enregistre pour l’ensemble de l’année 2010des revenus à 2 270 M EUR GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201113 STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITES2Banque PrivéeLe métier de banque privée du groupe Société Généraleregroupe 2 800 collaborateurs répartis dans 21 pays ettotalisent 84 5 Md EUR d’actifs sous gestion au 31 décembre2010 La gamme complète de services financiers proposée estadaptée aux besoins spécifiques d’une clientèled’entrepreneurs et de particuliers disposant de plus d’1 M EURd’avoirs financiers Grâce à unbusiness modelintégré l’offre de produitsd’investissements est adaptée à un large portefeuille client dont les profils et les attentes sont très variés Pour chaqueclient les banquiers privés définissent des solutionspatrimoniales sur mesure (conseil en fiscalité servicesfiduciaires …) s’appuyant sur des stratégies élaborées par lescentres d’expertise produits internationaux et un large choix desolutions d’investissements dans une gamme étendue demarchés et classes d’actifs fonds de placement hedge funds produits structurés private equityet immobilier Régulièrement l’offre client est enrichie afin d’accompagner l’évolution desattentes des clients de Société Générale Private Banking Dans une approche de plus grande proximité avec le client ledispositif de gestion de fortune a été renforcé et deux nouveauxcentres régionaux dédiés aux chefs d’entreprise ainsi qu’auxclients particuliers fortunés ont été ouverts L’offre de servicesfinanciers s’est davantage adaptée aux besoins de chaqueclient en capitalisant sur un savoir faire reconnu en matière deconseil et d’ingénierie patrimoniale Ainsi les professionnelsbénéficient d’un accompagnement dans les démarches decession d’entreprise et la clientèle fortunée d’une large gammede solutions d’investissements Déjà présent à Abu Dhabi et Dubaï sous la marque SociétéGénérale Private Banking ainsi qu’au Bahreïn sous la marqueSociété Générale Wealth Management Société GénéralePrivate Banking complète son dispositif dédié à la clientèle duMoyen Orient en ouvrant un département dédié à Genève Le savoir faire et l’expertise de ses équipes font de SociétéGénérale Private Banking un acteur majeur et mondialementreconnu de la gestion de fortune comme en témoignent lestitres décernés en 2010 par le magazineEuromoneyde« Meilleure Banque Privée mondiale pour son offre de produitsstructurés » et de « Meilleure Banque Privée pour l’offre dedérivés actions » Au 31 décembre 2010 la ligne métier Banque Privéeenregistrait des revenus s’élevant à 699 M EUR pour l’ensemblede l’année Gestion d’ActifsLa Gestion d’Actifs au sein de Société Générale s’exerce àtravers deux acteurs majeurs Amundi dont 25% sont détenus par Société Générale et 75%par Crédit Agricole S A TCW qui est composé de Trust Company of the West (filialedu Groupe à 80%) et de MetWest (filiale de TCW à 100%depuis début 2010) Au travers de TCW aux Etats Unis et du dispositif étendud’Amundi en Europe ainsi qu’en Asie la ligne métier est présentedans les principaux bassins d’investissements mondiaux Opérationnel dès le 1erjanvier 2010 Amundi est né durapprochement des activités du groupe CAAM auxquelles SociétéGénérale apporte ses activités de gestion fondamentale 20% deTCW et sa joint venture en Inde Amundi offre une gammecomplète de produits couvrant toutes les classes d’actifs et lesprincipales devises Amundi propose des solutions d’épargne enréponse aux besoins de plus de 100 millions de clients particulierset à travers le monde construit des produits sur mesure performants et innovants adaptés à leur activité et profil de risquepour les clients institutionnels Bénéficiant du soutien de deuxgroupes bancaires puissants Crédit Agricole et Société Générale Amundi se place au 3erang en Europe (Classement IPE Top 400publié en juin 2010)et parmi les 10 premiers acteurs mondiauxde l’asset management avec plus de 689 5 Md EUR d’actifs sousgestion TCW et MetWest disposent d’une large gamme de produitsd’investissement innovants et à forte valeur ajoutée L’intégration du gestionnaire d’actifs américain MetWest (filialeà 100% de TCW) a permis de compléter l’offre produit surcertains segments obligataires à fort potentiel et d’assurer lacroissance à long terme des activités américaines Les actifssous gestion atteignent 87 0 Md EUR à fin décembre 2010 Laclientèle de TCW et de MetWest est composée de grandsinstitutionnels de fonds de retraite d’institutions financières defondations américaines ainsi qu’un nombre importantd’investisseurs étrangers et de particuliers fortunés En 2010 sept fonds ont été classés cinq étoiles par Morningstar dont lesfonds « US Fixed Income Total Return Bond » de TCW et deMetWest respectivement avec des actifs gérés à 3 8 Md EUR et8 7 Md EUR Services aux Investisseurs et Epargne en ligneMETIER TITRESPrésent dans 28 implantations dans le monde avec plus de4 000 collaborateurs Société Générale Securities Services(SGSS) offre une gamme complète de services adaptés auxdernières évolutions des marchés financiers et de laréglementation qui comprend l’activité deservices de compensation alliant le traitementsophistiqué et flexible des solutions de sous traitanceback officetitres avec une offre de compensation leader sur lemarché adaptée aux dernières évolutions du secteur l’activité deconservationet debanque dépositaire quipermet aux intermédiaires financiers (banques commerciales14Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITESLes métiers du Groupe2et privées brokers et banques d’investissement globalcustodians) et investisseurs institutionnels (gestionnairesd’actifs assureurs et mutuelles caisses de retraite et fondsde pension institutions nationales et supranationales) debénéficier des prestations de conservation locale etinternationale couvrant toutes les classes d’actifs les services d’administration de fondset d’asset servicinggèrent les opérations de valorisation et de middle office deproduits dérivés complexes (OTC et structurés) ainsi que lecalcul de la performance et du risque des portefeuilles pourdes promoteurs d’Organisme de Placement Collectif (OPC) des sociétés de gestion d’actifs financiers et d’investissement des banques et investisseurs institutionnels lesservices aux émetteurs comprenant notammentl’administration de plan de stock options d’actionnariatsalarié ou d’attribution d’actions gratuites la gestion decomptes nominatifs les services financiers l’organisationd’assemblées générales les services degestion de la liquidité(cashet titres)fournissent des solutions d’optimisation des flux allant duprêt emprunt de titres à la couverture du risque de change les activités d’agent de transfert Avec 3 362 Md EUR d’actifs conservés à fin décembre 2010 SGSS se classe au 7erang des conservateurs mondiaux et au2erang européen Elle offre en outre ses services dépositaires à2 902 OPC et assure la valorisation de 4 413 OPC pour455 Md EUR d’actifs administrés SGSS gère et valorise 35 000positions sur produits complexes et figure parmi les leaderseuropéen de l’administration de plans de stock options SGSS confirme l’expertise de ses équipes ainsi que sa capacitéà mettre en place des projets innovants en étant nommé« Conservateur de l’année pour la France » par le magazineICFA (International Custody & Fund Administration) et « MeilleurFournisseur Européen de Services Titres » pour la deuxièmeannée consécutive par le magazine Financial i Cetterécompense qui souligne les 200 mandats remportés par SGSSdans le monde cette année a en outre été complétée par sixrécompenses décernées par le magazine Global Custodian COURTAGE SUR PRODUITS DERIVESNewedge joint venture codétenue à 50 50 par SociétéGénérale et Crédit Agricole CIB combine la connaissance etl’expérience de deux activités de courtage Fimat et de CalyonFinancial Newedge propose à ses clients une gamme trèsétendue et innovante de services de compensation etd’exécution de contrats dérivés listés (sur produits financiers etmatières premières) et de gré à gré (OTC de taux change actions et indices et matières premières) Avec une présence forte en Amérique du Nord en Europe et enAsie Newedge offre à ses clients un point d’entrée unique pourun accès à plus de 70 places financières dans le monde Cettelarge présence internationale permet à Newedge de traiter desvolumes très importants en 2010 1 812 Md de transactions ontainsi été exécutées et 1 670 Md de contrats compensés Premier acteur sur le marché américain avec une part demarché de 12 1% et le 1errang desFutures CommissionMerchantsaux Etats Unis Newedge maintient sa position deleader sur le marché de la compensation et de l’exécution deproduits dérivés GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201115 STRATEGIE DU GROUPE ET PRESENTATION DES ACTIVITES216Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 3LA SOCIETE LES ACTIONNAIRESPageChiffres clés 2010 18L’action Société Générale 20Informations sur le capital 23Informations complémentaires 32GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201117 LA SOCIETE LES ACTIONNAIRES3CHIFFRES CLES 20102010(1)2009(1)2008(1)2007 2006Résultats(en M EUR)Produit Net Bancaire26 418 21 730 21 866 21 923 22 417Résultat d’exploitation hors perte nette sur activités de marché non autorisées et dissimulées 5 713 116 3 683 6 713 8 035Résultat d’exploitation y compris perte nette sur activités de marché non autorisées et dissimulées 1 802Résultat net4 302 1 108 2 773 1 604 5 785Résultat net part du Groupe3 917 678 2 010 947 5 221Réseaux France1 233 1 007 1 287 1 375 1 344Réseaux Internationaux492 459 633 686 471Services Financiers Spécialisés et Assurances 343 26 469 600 521Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs 289 201 329 652 577Banque de Financement et d’Investissement 1 730 663 (2 062) (2 221) 2 340Hors Pôles et autres(170) (1 678) 1 354 (145) (32)Activité(en Md EUR)Total du bilan1 132 1 1 023 7 1 130 0 1 071 8 956 8Crédits clientèle371 8 344 4 354 6 305 2 263 5Dépôts clientèle337 4 300 1 282 5 270 7 267 4Actifs gérés(2)172(3)344 336 435 422Fonds propres(en Md EUR)Capitaux propres part du Groupe 46 4 42 2 36 1 27 2 29 1Capitaux propres de l’ensemble consolidé 51 0 46 8 40 9 31 3 33 4Effectifs moyens(4)160 704 160 144 160 430 130 100 115 1342006 2007 Bâle 12008 2010 Bâle 2(1) Changements en 2008 2009 et 2010 – L’ensemble des résultats des métiers présenté ci dessus a été arrêté en prenant en compte une allocation de fonds propres normatifs de 7% sur les encours pondérés Bâle 2 début de période (contre auparavant 6% sur les encours moyens de lapériode) complétés des consommations additionnelles de fonds propres prudentiels générées par chaque métier (déductions impactant les fonds propres Tier 1 Bâle 2) et le cas échéant des exigences propres aux activités d’assurances – Boursorama précédemment présentée dans le pôle Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs est dorénavant intégrée aux RéseauxFrance – Les activités de gestion structurée indicielle et alternative de SGAM Alternative Investments sont rattachées à celles de Lyxor Asset Management et à ce titre intégrées aux métiers de la Banque de Financement et d’Investissement àcompter du 1erjanvier 2010– A compter du 1erjanvier 2010 la contribution financière d’Amundi (pôle de gestion d’actifs détenu à 25% par Société Générale et à 75% par Crédit Agricole) est présentée en « Quote part de résultat net des entreprises mises en équivalence » – Le Groupe a adapté son organisation au premier trimestre 2009 L’ensemble des filiales immobilières précédemment rattachées à la Banque de Financement et d’Investissement à l’exception d’ODIPROM rejoint les Réseaux France Lesentités transférées sont notamment GENEFIM SOGEPROM et GENEFIMMO ainsi que leurs filiales respectives – Les entités SGAM AI CREDIT PLUS et SGAM AI CREDIT PLUS OPPORTUNITES précédemment rattachées au Hors Pôles rejoignent la Banque de Financement et d’Investissement D’autre part le Groupe a transféré un portefeuille de titresclassé en titres disponibles à la vente et en titres détenus jusqu’à l’échéance du Hors Pôles à la Banque de Financement et d’Investissement (2) Hors actifs gérés par Lyxor (3) Hors actifs gérés par Lyxor et Amundi (4) Y compris le personnel intérimaire Retour à unecroissancedurableMaîtrise duprofil derisqueAméliorationde l’efficacitéopérationnelleREVENUS (HORS NON ECONOMIQUES** ET PEL CEL)3 2 3 7 2 8 2 5 2 3 2 4 2 8 3 1 3 2 3 5 7 0 4 5 7 8 2 8 3 4 5 0 4 7 4 9 6 8 7 1 7 4 7 5 7 8 0 3 0 9 0 30 30 21 4 7 0 22 421 919 424 126 0Réseaux FranceRéseaux InternationauxBanque de Financement et d'InvestissementServices Financiers Spécialiséset AssurancesBanque Privée Gestion d'Actifs et Services aux InvestisseursHors Pôles*2 4 2 3 0 4NA NA Non économiques**TMVA2005 2010*%6+*latoT+4%*+16%+7%+12% 3%(en Md EUR)* Hors non économiques et PEL CEL** Réévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant les portefeuilles de crédits corporates et des dettes liées au risque de crédit propre2006 20072008 2009 201018Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE LA SOCIET E LES ACTIONNAIRESChiffres clés 20103PRODUIT NET BANCAIRE(En Md EUR)2006 2007 2008 2010200922 421 9 21 921 730252015105026 4RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION8 701234567810(En Md EUR)2006 2007 20087 66 3201020096 09 99RESULTAT NET PART DU GROUPE5 20123456(En Md EUR)2006 2007 20080 92 0201020090 73 9CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE29 127 236 142 246 42006(En Md EUR)2007 2008 2010200925504540303520151050ROE APRES IMPOT(1)25 8(En %)2006 2007 20082530201510503 66 4201020090 99 8RATIO INTERNATIONAL DE SOLVABILITE(2)31 12 2009 31 12 2010Core Tier 1*Tier 2Capitalhybride*(En %)1412102468012 113 08 42 32 38 52 11 5* Pour plus de détails voir en page 216 le paragraphe dédié du chapitre 9 consacré aux ratios réglementairesGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011192006 2007 Bâle 12008 2010 Bâle 2(1) ROE du Groupe calculé sur la base des capitaux propres moyens part du Groupe en IFRS (y compris normes IAS 32 39 et IFRS 4) en excluant les plus ou moins values latentes hors réserves de conversion les titres super subordonnés lestitres subordonnés à durée indéterminée et en déduisant les intérêts à verser aux porteurs de ces titres (2) Sans prise en compte en 2010 des exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers (l’exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80% de l’exigence Bâle 1) LA SOCIETE LES ACTIONNAIRES3L’ACTION SOCIETE GENERALEParcours boursierEn 2010 l’action Société Générale s’est repliée de 17 8% et aclôturé à 40 22 EUR au 31 décembre Cette performance secompare sur la même période à un repli de 26 9% pour l’indicedes banques de la zone euro DJ EURO STOXX BANK et de3 3% pour l’indice CAC 40 Au 31 décembre 2010 la capitalisation boursière du groupeSociété Générale s’élevait à 30 0 Md EUR ce qui la situait au12erang des valeurs du CAC 40 (11erang au 31 décembre2009) au 8erang en termes de « flottant » (7erang au 31décembre 2009) et au 5erang des banques de la zone euro (6erang au 31 décembre 2009) Sur l’année 2010 le marché du titre est demeuré très liquideavec un volume moyen quotidien échangé de 193 M EUR soitun taux journalier de rotation du capital de 0 64% (contre 0 61%en 2009) En valeur le groupe Société Générale s’est classé au3erang des titres les plus traités du CAC 40 Places de cotationL’action Société Générale est cotée à la Bourse de Paris(service à règlement différé groupe continu A codeISIN FR0000130809) et se négocie par ailleurs aux Etats Unissous forme de certificats d’action (ADR) Indices boursiersL’action Société Générale figure notamment dans les indicesCAC 40 STOXX Europe 50 EURO STOXX 50 Euronext 100 MSCI PAN EURO FTSE4Good et ASPI Eurozone Rentabilité totale * pour l’actionnaireLe tableau suivant indique pour différentes durées de détention d’une action Société Générale se terminant au 31 décembre 2010 larentabilité totale de l’investissement en cumulé d’une part et en moyenne annualisée d’autre part Durée de détention de l’action DateRentabilité totale *cumuléeRentabilité totale *moyenne annualiséeDepuis la privatisation 08 07 1987 +601 5% +8 6%Depuis 15 ans 31 12 1995 +239 4% +8 5%Depuis 10 ans 31 12 2000 1 0% 0 1%Depuis 5 ans 31 12 2005 50 3% 13 0%Depuis 4 ans 31 12 2006 61 6% 21 3%Depuis 3 ans 31 12 2007 51 8% 21 6%Depuis 2 ans 31 12 2008 +22 3% +10 6%Depuis 1 an 31 12 2009 17 2% 17 2%Source Datastream* Rentabilité totale = plus value + dividende net réinvesti en actions 20Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE LA SOCIET E LES ACTIONNAIRESL’action Société Générale3Evolution du dividende20102009 2008 2007 2006Dividende net (en EUR) * 1 75(1)0 25(2)1 20(2)0 90 5 20Taux de distribution (%)(3)35 3 55 6 35 5 45 8 42 2Rendement net (%)(4)4 4 0 5 3 3 0 9 4 0* Lorsque l’on ajuste les données par action faisant référence à des périodes antérieures aux augmentations de capital intervenues au quatrième trimestre 2006 au premier trimestre 2008 et au quatrième trimestre 2009 conformément à lanorme IAS 33 des coefficients publiés par Euronext les dividendes ajustés ressortent à 1 14 euros en 2008 0 80 euros en 2007 et 4 61 euros en 2006 (1) Montant et option de paiement en actions nouvelles seront proposés à l’Assemblée générale (2) Dividende avec option de paiement en actions nouvelles (3) Dividende net bénéfice net par action (4) Dividende net dernier cours à fin décembre Données boursières31 12 201031 12 2009 31 12 2008 31 12 2007 31 12 2006Capital social (en nombre de titres) 746 421 631 739 806 265 580 727 244 466 582 593 461 424 562Capitalisation boursière (Md EUR) 30 0 36 2 20 9 46 2 59 3Bénéfice net par action (EUR) * 4 96 0 45 3 20 1 75 10 94Actif net par action * – valeur en fin d’exercice (EUR) 54 0 48 9 49 6 50 0 56 5Cours * (EUR) plus haut 52 2 53 8 87 8 140 6 119 9plus bas 30 3 18 0 26 1 83 3 89 5dernier 40 2 49 0 34 1 87 8 114 1* Conformément à la norme IAS 33 les données par action faisant référence à des périodes antérieures aux augmentations de capital intervenues au quatrième trimestre 2006 au premier trimestre 2008 et au quatrième trimestre 2009 ontété ajustées des coefficients publiés par Euronext EVOLUTION DU COURS * (BASE COURS SOCIETE GENERALE EN EUR AU 31 12 2008)102030405060 déc 08 déc 09 févr 10 janv 10 mars 10 avr 10 mai 10 juin 10 juil 10 sept 10 oct 10 nov 10 déc 10 févr 09 janv 09 mars 09 avr 09 mai 09 juin 09 juil 09 août 09 août 10 sept 09 oct 09 nov 09Société GénéraleDJ Euro Stoxx BanksCAC 40Source Datastream* Données ajustées de l’impact lié à l’augmentation de capital intervenue au quatrième trimestre 2009 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201121 LA SOCIETE LES ACTIONNAIRES3EVOLUTION MENSUELLE DU COURS DE L’ACTION (COURS MOYEN MENSUEL EN EUR) *010203060janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc 40502009201035 430 530 337 441 542 242 753 853 450 950 749 352 243 647 347 341 038 945 046 446 143 944 843 018 023 421 328 233 036 343 743 647 043 735 246 341 838 441 340 430 332 832 939 942 140 935 737 3Source Datastream* Données ajustées de l’impact lié à l’augmentation de capital intervenue au quatrième trimestre 2009 VOLUMES ECHANGES (MOYENNE DES VOLUMES QUOTIDIENS ECHANGES EN POURCENTAGE DU CAPITAL **)200920100 00 20 40 60 81 01 2janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc janv févr mars avr mai jui n juil août sept oct nov déc 0 680 780 950 670 700 450 420 460 520 940 490 340 560 720 520 671 080 830 740 480 600 470 610 43Source Datastream** Capital social hors actions de préférence22Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE LA SOCIET E LES ACTIONNAIRESInformations sur le capital3INFORMATIONS SUR LE CAPITALTableau d’évolution du capitalOpérationsDate (de réalisationou de constatation) Variation Nombre d’actionsCapital social(en EUR)Variation du capitalliée à l’opération(en %)Options exercéesdu 27 octobre au 31 décembre 200631 12 2006constatée le 11 01 2007 +395 846 461 424 562 576 780 702 50 +0 08Options exercéesau 1ersemestre 2007 etAugmentation de capital Plan d’Epargne 2007 11 07 2007+261 414+4 578 835 466 264 811 582 831 013 75 +1 05Options exercées au 2esemestre 200731 12 2007constatée le 11 01 2008 +317 782 466 582 593 583 228 241 25 +0 07Options exercées du 1erau 11 janvier 2008 constatée le 05 02 2008 +34 080 466 616 673 583 270 841 25 +0 01Augmentation de capital avec maintien du droitpréférentiel de souscription décidée le 8 février 2008 constatée le 14 03 2008 +116 654 168 583 270 841 729 088 551 25 +25 00Augmentation de capital Plan d’Epargne 2008 constatée le 24 06 2008 +7 456 403 590 727 244 738 409 055 00 +1 28Annulation d’actions 02 11 2008 10 000 000 580 727 244 725 909 055 00 1 69Emission d’actions de préférence (actions B) constatée le 28 05 2009 +45 045 045 actions B622 772 289 divisé en582 727 244actions A et45 045 045 actions B 782 215 361 25 +7 76Augmentation de capital résultant de l’exercice del’option pour le paiement du dividende en actions constatée le 17 06 2009 +13 810 504 actions A639 582 793 divisé en594 537 748actions A et45 045 045 actions B 799 478 491 25 +2 21Augmentation de capital Plan d’Epargne 2009 constatée le 10 07 2009 +10 757 876 actions A650 340 669 divisé en605 295 624actions A et45 045 045 actions B 812 925 836 25 +1 68Options exercées en 2009 constatée le 15 10 2009 +411 actions A650 341 080 divisé en605 296 035actions A et45 045 045 actions B 812 926 350 00Augmentation de capital avec maintien du droitpréférentiel de souscription décidée le 5 octobre 2009 constatée le 02 11 2009 +134 510 230 actions A784 851 310 divisé en739 806 265actions A et45 045 045 actions B 981 064 137 50 +20 68Annulation des actions de préférence décidée le3 novembre 2009 constatée le 23 12 2009 45 045 045 actions B 739 806 265 actions A 924 757 831 25 5 74Augmentation de capital résultant de l’exercice del’option pour le paiement du dividende en actions constatée le 21 06 2010 +2 323 887 742 130 152 927 662 690 00 +0 31Augmentation de capital Plan d’Epargne 2010 constatée le 16 07 2010 +4 291 479 746 421 631 933 027 038 75 +0 57GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201123 LA SOCIETE LES ACTIONNAIRES3Capital socialLe capital de Société Générale au 31 décembre 2010 entièrement libéré s’élève à 933 027 038 75 EUR et secompose de 746 421 631 actions de 1 25 EUR nominal portantjouissance au 1erjanvier 2010 Dans le cadre des activités de marchés des opérationsindicielles ou avec des sous jacents sur le titreSociété Générale peuvent être utilisées Ces opérations n’ontpas d’incidence sur le montant du capital à venir L’augmentation de 6 615 366 du nombre d’actions sur l’année2010 correspond à l’émission de 2 323 887 actions dans le cadre de ladistribution des dividendes en actions réalisée en juin 2010 à l’émission de 4 291 479 actions souscrites par les salariésdu Groupe au mois de juillet dans le cadre du Plan mondiald’actionnariat salarié Rachat d’actionsL’Assemblée générale mixte du 25 mai 2010 a autorisé laSociété à opérer sur ses propres actions en vue de les annuler de mettre en place d’honorer ou de couvrir des programmesd’options sur actions d’autres allocations d’actions et de façongénérale toute forme d’allocation au profit des salariés etmandataires sociaux du Groupe de remettre des actions lorsde l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilièresdonnant accès au capital de la Société de conserver et deremettre ultérieurement à l’échange ou en paiement des titresdans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externeainsi que la poursuite d’un contrat de liquidité Au total au cours de l’exercice 2010 Société Générale aracheté 2 877 452 actions ordinaires pour une valeur de126 449 312 48 EUR et vendu ou transféré 2 534 426 actionspour une valeur globale de cession de 36 736 413 29 EUR Les 2 877 452 actions concernées ont été rachetées à des finsd’attribution aux salariés dans le cadre de la couverture desplans d’actions gratuites La réalisation des opérations de rachat d’actions a engendrédes frais de transactions à hauteur de 62 407 64 EUR Du 1erjanvier 2010 au 31 décembre 2010Achats Transferts cessionsNbre Prix de revient Nbre Prix de revient Prix de cession transfertAnnulation 0 0 00Croissance externe 0 0 00Attribution aux salariés 2 877 452 43 94 126 449 312 48 2 534 426 78 11 197 974 362 93 14 49 36 736 413 29Total 2 877 452 43 94 126 449 312 48 2 534 426 78 11 197 974 362 93 14 49 36 736 413 29Entre le 1erjanvier 2011 et le 15 février 2011 Société Générale n’a pas acquis d’actions propres sur le marché Autodétention et autocontrôleAu 31 décembre 2010 le groupe Société Générale détient12 319 647 actions d’autodétention représentant 1 65% ducapital et 8 987 016 actions d’autocontrôle représentant 1 20%du capital Au total le Groupe détient directement etindirectement 21 306 663 actions (hors actions détenues dansle cadre d’opérations detrading) représentant une valeurcomptable de 869 030 371 50 EUR et une valeur nominale de26 633 328 75 EUR 12 319 647 actions correspondant à unprix de revient de 736 553 371 50 EUR sont affectées à lacouverture des options d’achat et des actions gratuitesattribuées aux salariés 24Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE LA SOCIET E LES ACTIONNAIRESInformations sur le capital3TABLEAUX RECAPITULATIFS AU 31 12 2010Pourcentage de capital détenu de manière directe ou indirecte2 85% *Nombre d’actions annulées au cours des 24 derniers mois0Nombre de titres détenus en portefeuille (détention directe)12 319 647Valeur comptable du portefeuille (détention directe)736 553 371 51 EURValeur de marché du portefeuille (détention directe)495 496 202 54 EUR* 3 86% en tenant compte des 7 5 millions de titres sous options d’achat en couverture des plans de stock options 2005 2006 et 2007 Au 31 12 2010 Nombre de titres Valeur nominale (en EUR) Valeur comptable (en EUR)Société Générale 12 319 647 15 399 559 736 553 372Filiales 8 987 016 11 233 770 136 575 000Finareg 4 944 720 6 180 900 82 431 000Gene act1 2 210 112 2 762 640 21 447 000Vouric 1 832 184 2 290 230 32 697 000Total 21 306 663 26 633 329 873 128 372GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201125 LA SOCIETE LES ACTIONNAIRES3Répartition du capital et des droits de vote(1)sur 3 ansSituation au 31 12 2010(2)Situation au 31 12 2009 Situation au 31 12 2008Nombred’actions% du capital% des droitsde vote(4)Nombred’actions% du capital% des droitsde vote(4)Nombred’actions% du capital% des droitsde vote(4)Plan mondial d’actionnariatsalarié 54 025 794 7 24% 11 23% 52 775 654 7 13% 10 46% 41 219 452 7 10% 10 91%Grands actionnaires détenantplus de 1% du capital et desdroits de vote70 506 939 9 45% 13 21% 67 824 045 9 17% 12 32% 62 303 884 10 73% 14 71%Groupama 31 719 974 4 25% 6 32% 31 338 265 4 24% 5 55% 23 831 529 4 10% 5 78%CDC 16 797 614 2 25% 2 72% 16 754 025 2 26% 2 78% 14 253 665 2 45% 3 09%Meiji Yasuda LifeInsurance Cy 11 069 312 1 48% 2 67% 11 069 312 1 50% 2 74% 11 069 312 1 91% 3 43%CNP 10 920 039 1 46% 1 49% 8 662 443 1 17% 1 25% 6 805 811 1 17% 1 28%Fondazione CRT(3) (3) (3) (3) (3) (3)6 343 567 1 09% 1 12%Public 600 582 235 80 46% 72 98% 598 242 929 80 87% 74 63% 457 213 306 78 73% 71 27%Autodétention 12 319 647 1 65% 1 49% 11 976 621 1 62% 1 48% 11 003 586 1 89% 1 71%Autocontrôle 8 987 016 1 20% 1 09% 8 987 016 1 21% 1 11% 8 987 016 1 55% 1 39%Total 100 00% 100 00% 100 00% 100 00% 100 00% 100 00%Base de référence 746 421 631 827 921 887 739 806 265 807 180 185 580 727 244 644 824 914En % du capital9 45%Grands actionnairesdétenant plus de 1%du capital etdes droits de vote7 24%Plan mondiald’actionnariatsalarié1 20%Autocontrôle1 65%Autodétention80 46%PublicEn % des droits de vote(4)13 21%11 23%Plan mondiald’actionnariat salarié1 09%Autocontrôle1 49%Autodétention72 98%PublicGrands actionnairesdétenant plus de 1%du capital etdes droits de vote(1) Y compris droits de vote double (article 14 des statuts de Société Générale)(2) Au 31 décembre 2010 la part des actionnaires de l’Espace Economique Européen dans le capital est estimée à 45 7%(3) Actionnaire détenant moins de 1% du capital et des droits de vote(4) A compter de 2006 et conformément à l’article L 223 11 du Règlement général de l’AMF des droits de vote sont associés aux actions propres pour le calcul du nombre total de droits de vote NB Les statuts du Groupe comprennent des seuils déclaratifs à intervalle de 0 5% à partir de 1 5% A fin décembre 2010 hors OPCVM et activité de trading d’établissements financiers aucun autre actionnaire n’a déclaré détenir plus de 1 5%du capital du Groupe 26Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE LA SOCIET E LES ACTIONNAIRESInformations sur le capital3Accords existants entre Société Généraleet ses actionnairesSociété Générale a conclu le 24 juillet 2000 avec SantanderCentral Hispano une convention concernant la gestion de leursparticipations réciproques Aux termes de cet accord Société Générale et Santander Central Hispano sereconnaissent mutuellement un droit de préemption sur lesactions détenues directement ou par l’intermédiaire d’unefiliale par chacune des parties dans le capital de l’autre cedroit ne s’appliquant pas en cas d’offre publique émise par untiers visant les actions de l’une ou de l’autre des parties La convention est conclue pour une période initiale de trois ansà compter de sa signature et est reconductible par période dedeux ans Cette clause de préemption a été publiée par le Conseil desMarchés Financiers dans une décision n° 201C1417 en date du30 novembre 2001 Cet accord est toujours en vigueur au31 décembre 2010 Toutefois à cette date Santander CentralHispano ne détenait plus aucune participation au capital deSociété Générale Informations de l’article L 225 100 3 duCode de commerceDans le cadre des dispositions de l’article L 225 100 3 duCode de commerce Société Générale doit exposer et le caséchéant expliquer les éléments suivants lorsqu’ils sontsusceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Société Générale considère ne pas avoir de dispositifsspécifiques susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offrepublique Il est toutefois renvoyé ci après aux éléments listéspar l’article L 225 100 3 du Code de commerce dans lamesure où ces informations figurent dans le Document deréférence au titre d’autres obligations 1 structure du capital ces renseignements figurent dans leprésent chapitre 3 sous le titre « Répartition du capital et desdroits de vote sur 3 ans » 2 restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote cesrenseignements figurent au chapitre 11 au paragraphe« Statuts » plus particulièrement aux articles 6 et 14 3 participations directes ou indirectes dans le capital dontSociété Générale a connaissance en vertu des articlesL 233 7 et L 233 12 du Code de commerce cesrenseignements figurent dans le présent chapitre 3 sous letitre « Répartition du capital et des droits de vote sur 3 ans » 4 liste des détenteurs de tout titre comportant des droits decontrôle spéciaux non applicable depuis l’annulation desactions de préférence le 23 décembre 2009 5 mécanismes de contrôle prévus dans un éventuel systèmed’actionnariat du personnel quand les droits de contrôle nesont pas exercés par ce dernier ces renseignementsfigurent dans le chapitre 6 « Ressources humaines » sous letitre « Intéressement participation et Actionnariat salarié » 6 accords entre actionnaires dont Société Générale aconnaissance et qui peuvent entraîner des restrictions autransfert d’actions et à l’exercice des droits de vote nonapplicable 7 règles applicables à la nomination et au remplacement desmembres du Conseil d’administration ainsi qu’à lamodification des statuts de la Société Ces renseignementsfigurent au chapitre 11 au paragraphe « Statuts » plusparticulièrement aux articles 7 et 14 8 pouvoirs du Conseil d’administration en matière d’émissionou de rachat d’actions les délégations accordées parl’Assemblée au Conseil d’administration dans ces domainesfigurent au chapitre 3 sous le titre « tableau récapitulatif desdélégations en cours de validité et de leur utilisation en 2010et début 2011 » et les renseignements sur le rachat d’actionsfigurent au chapitre 3 sous le titre « Rachat d’actions » 9 accords conclus par Société Générale qui sont modifiés ouprennent fin en cas de changement de contrôle de SociétéGénérale sauf si cette divulgation hors les cas d’obligationlégale de divulgation porterait gravement atteinte à sesintérêts non applicable 10 accords prévoyant des indemnités pour les membres duConseil d’administration ou les salariés s’ils démissionnentou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leuremploi prend fin en raison d’une offre publique cesrenseignements figurent au chapitre 5 sous le titre « politiquede rémunération » pour les mandataires sociaux GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201127 LA SOCIETE LES ACTIONNAIRES3Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité et de leur utilisation en 2010 etdébut 2011 (jusqu’au 15 février 2011)Typed’autorisationObjet de l’autorisation donnéeau Conseil d’administration Validité de la délégation PlafondUtilisationen 2010Utilisationen 2011(jusqu’au15 février)Rachatd’actionsAcheter des actions SociétéGénéraleAccordée par AG du 19 05 2009 13erésolutionPour une durée de 18 moisEntrée en vigueurle 25 05 2009Echéance anticipée 26 05 201010% du capital à la date de réalisationdes achatsRachat de2 877 452 actions*soit 0 38% ducapital au31 12 2010*dont 15 586 actionsprovenant de l’échéanced’une option au31 08 2010NAAccordée par AG du 25 05 201015erésolutionPour une durée de 18 moisEntrée en vigueurle 26 05 2010Echéance 25 11 201110% du capital à la date de réalisationdes achatsNéant NéantAugmentationde capital parémissiond’actionsordinairesAugmenter le capitalavecDPSpar émission d’actionsordinaires ou de valeursmobilières donnant accèsau capitalAccordée par AG du 27 05 2008 10erésolutionModifiée par AG du 19 05 200918erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance anticipée 25 05 2010360 M EUR nominal pour lesactions soit 49 6% du capitalà la date de l’autorisation6 Md EUR nominal pour les valeursmobilières donnant accès au capitalRemarque sur ces plafonds s’imputentceux des 10eà 16erésolutions de l’AGdu 27 05 2008Ce plafond a été porté de 220 à 360 MEUR par la 18erésolution votée lors del’AG du 19 05 2009Néant NAAccordée par AG du 25 05 2010 16erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance 25 07 2012460 M EUR nominal pour les actions soit49 7% du capital à la date del’autorisation6 Md EUR nominal pour les valeursmobilières donnant accès au capitalRemarque sur ces plafonds s’imputentceux des 17eà 22erésolutions de l’AGdu 25 05 2010Néant NéantAugmenter le capital parincorporationde réserves bénéfices primes ou autresAccordée par AG du 27 05 2008 10erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance anticipée 25 05 2010550 M EUR nominalsoit 75 4% ducapital à la date de l’autorisationNéant NAAccordée par AG du 25 05 2010 16erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance 25 07 2012550 M EUR nominalsoit 59 4% ducapital à la date de l’autorisationNéant Néant28Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE LA SOCIET E LES ACTIONNAIRESInformations sur le capital3Typed’autorisationObjet de l’autorisation donnéeau Conseil d’administration Validité de la délégation PlafondUtilisationen 2010Utilisationen 2011(jusqu’au15 février)Augmenter le capitalsansDPSpar émission d’actionsordinaires ou de valeursmobilières donnant accès aucapitalAccordée par AG du 27 05 2008 11erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance anticipée 25 05 2010100 M EUR nominal pour les actionssoit13 7% du capital à la date del’autorisation6 Md EUR nominal pour les valeursmobilières donnant accès au capitalRemarque ces plafonds s’imputent surceux de la 10erésolution et sur cesplafonds s’imputent ceux des 12eà 16erésolutions de l’AG du 27 05 2008Néant NAAccordée par AG du 25 05 2010 17erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance 25 07 2012138 M EUR nominal pour les actionssoit14 9% du capital à la date del’autorisation6 Md EUR nominal pour les valeursmobilières donnant accès au capitalRemarque ces plafonds s’imputent surceux de la 16erésolution et sur cesplafonds s’imputent ceux des 18eet 19erésolutions de l’AG du 25 05 2010Néant NéantOption desur allocationencas de demandesexcédentaires lorsd’opérations d’augmentationde capitalavec ou sansDPSdécidées par le ConseilAccordée par AG du 27 05 2008 12erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance anticipée 25 05 201015% de l’émission initialeRemarque l’opération se ferait aumême prix que l’émission initiale etdans la limite des plafonds des 10eet11erésolutions de l’AG du 27 05 2008Néant NAAccordée par AG du 25 05 2010 18erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance 25 07 201215% de l’émission initialeRemarque l’opération se ferait aumême prix que l’émission initiale etdans la limite des plafonds des 16eet17erésolutions de l’AG du 25 05 2010Néant NéantAugmenter le capital pourrémunérer des apports detitres en natureAccordée par AG du 27 05 2008 13erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance anticipée 25 05 201010% du capitalRemarque ce plafond s’impute surceux des 10eet 11erésolutions de l’AGdu 27 05 2008Néant NAAccordée par AG du 25 05 2010 19erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance 25 07 201210% du capitalRemarque ce plafond s’impute surceux des 16eet 17erésolutions de l’AGdu 25 05 2010Néant NéantGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201129 LA SOCIETE LES ACTIONNAIRES3Typed’autorisationObjet de l’autorisation donnéeau Conseil d’administration Validité de la délégation PlafondUtilisationen 2010Utilisationen 2011(jusqu’au15 février)Opération enfaveur dessalariésAugmenter le capital parémission d’actions ordinairesou de valeurs mobilièresdonnant accès au capitalréservée aux adhérents à unPland’Epargne d’Entrepriseou de Groupe de SociétéGénéraleAccordée par AG du 19 05 2009 17erésolutionPour une durée de 14 moisEchéance anticipée 25 05 20101 75% du capital à la date del’autorisationRemarque ce plafond s’impute surceux des 10eet 11erésolutions de l’AGdu 27 05 20084 291 479 actionsémises soit 0 6% ducapital au jourde l’opérationNAAccordée par AG du 25 05 2010 20erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance 25 07 20123% du capital à la date de l’autorisationRemarque ce plafond s’impute surcelui de la 16erésolution de l’AG du25 05 2010Néant Opérationdont leprincipe a étéarrêté parle Conseil du15 02 2011Attribuer desoptionsdesouscription ou d’achatd’actions aux salariés etmandataires sociauxAccordée par AG du 27 05 2008 15erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance anticipée 25 05 20104% du capital à la date de l’autorisationRemarque ce plafond inclut lesattributions gratuites d’actions ets’impute sur ceux prévus par les 10eet11erésolutions de l’AG du 27 05 20080 20% du capital pour les dirigeantsmandataires sociauxRemarque ce plafond s’impute surcelui de 4% prévu par la 15erésolutionde l’AG du 27 05 20081 000 000 options desouscription attribuéessoit 0 13% du capital aujour de l’opérationNAAccordée par AG du 25 05 2010 21erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance 25 07 20124% du capital à la date de l’autorisationRemarque ce plafond inclut lesattributions gratuites d’actions ets’impute sur celui prévu par la 16erésolution de l’AG du 25 05 20100 20% du capital pour les dirigeantsmandataires sociauxRemarque ce plafond s’impute surcelui de 4% prévu par la 21erésolutionde l’AG du 25 05 2010Néant A l’ordre dujour duConseil du07 03 2011Attribuer desactions gratuitesémises ou à émettre auxsalariés et mandatairessociauxAccordée par AG du 27 05 2008 16erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance anticipée 25 05 20102% du capital à la date de l’autorisationRemarque ce plafond s’impute surcelui de la 15erésolution ainsi que surceux prévus par les 10eet 11erésolutions de l’AG du 27 05 2008Attribution de 4 200 000actions soit 0 56% ducapital au jour del’attributionNA30Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE LA SOCIET E LES ACTIONNAIRESInformations sur le capital3Typed’autorisationObjet de l’autorisation donnéeau Conseil d’administration Validité de la délégation PlafondUtilisationen 2010Utilisationen 2011(jusqu’au15 février)Accordée par AG du 25 05 2010 22erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance 25 07 20124% du capital à la date de l’autorisationRemarque ce plafond s’impute surcelui de la 21erésolution ainsi que surcelui prévu par la 16erésolution de l’AGdu 25 05 20100 20% du capital pour les dirigeantsmandataires sociauxRemarque ce plafond s’impute surcelui de 4% prévu par la 22erésolutionde l’AG du 25 05 2010Attribution de 5 400 000actions soit 0 73% ducapital au jour del’attributionA l’ordredu jour duConseil du07 03 2011Annulationd’actionsAnnuler des actions acquisesdans le cadre desprogrammes de rachatAccordée par AG du 27 05 2008 17erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance anticipée 25 05 201010% du nombre total d’actions parpériode de 24 moisNéant NAAccordée par AG du 25 05 2010 23erésolutionPour une durée de 26 moisEchéance 25 07 201210% du nombre total d’actions parpériode de 24 moisNéant NéantGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201131 LA SOCIETE LES ACTIONNAIRES3INFORMATIONS COMPLEMENTAIRESRenseignements de caractère généralDénominationSociété GénéraleSiège social29 boulevard Haussmann 75009 ParisSiège Administratif17 Cours Valmy 92972 Paris La DéfenseAdresse postale Société Générale Tours Société Générale 75886 Paris cedex 18Numéro de téléphone 01 42 14 20 00Site internet www societegenerale comForme juridiqueSociété Générale est une société anonyme de droit françaisdotée du statut de banque LégislationSous réserve des dispositions législatives et réglementairesrelatives aux établissements de crédit notamment les articlesdu Code monétaire et financier qui leur sont applicables il estrégie par la législation commerciale notamment par les articlesL 210 1 et suivants du Code de commerce ainsi que sesstatuts Société Générale est un établissement de crédit agréé enqualité de banque A ce titre il peut effectuer toutes opérationsbancaires Il est par ailleurs notamment habilité à effectuertoutes prestations de services d’investissement ou servicesconnexes visés aux articles L 321 1 et L 321 2 du Codemonétaire et financier à l’exception toutefois de l’exploitationd’une plateforme multilatérale de négociation En sa qualité deprestataire de services d’investissement Société Générale estsoumis à la réglementation applicable à ces derniers Il estnotamment soumis au respect d’un certain nombre de règlesprudentielles et aux contrôles de la Commission bancaire Sesdirigeants et toutes les personnes qu’il emploie sont astreints ausecret professionnel dont la violation est pénalementsanctionnée Société Générale est également courtierd’assurance Date de constitution et duréeSociété Générale a été fondé suivant acte approuvé par décretdu 4 mai 1864 La durée de Société Générale expirera le31 décembre 2047 sauf prorogation ou dissolution anticipée Objet socialL’article 3 des statuts de la Société décrit l’objet social SociétéGénérale a pour objet dans les conditions déterminées par lalégislation et la réglementation applicables aux établissementsde crédit d’effectuer avec toutes personnes physiques oumorales tant en France qu’à l’étranger Štoutes opérations de banque Štoutes opérations connexes aux opérations bancaires notamment toutes prestations de services d’investissementou services connexes visées aux articles L 321 1 et L 321 2du Code monétaire et financier Štoutes prises de participations Société Générale peut également à titre habituel dans le cadredes conditions définies par le Comité de la réglementationbancaire et financière effectuer toutes opérations autres quecelles visées ci dessus notamment le courtage d’assurance D’une façon générale Société Générale peut effectuer pour lui même et pour le compte de tiers ou en participation toutesopérations financières commerciales industrielles ou agricoles mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ouindirectement aux activités ci dessus ou susceptibles d’enfaciliter l’accomplissement Identification552 120 222 RCS PARISCode ISIN FR 0000130809Code NAF 6419ZDocuments sociauxLes documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts ses comptes les rapports présentés à ses Assemblées par leConseil d’administration ou les Commissaires aux comptespeuvent être consultés à la Tour Société Générale 17 cours Valmy 92972 Paris La Défense Cedex Les statuts de Société Générale sont déposés à l’Office notarial« Thibierge Pône Fremeaux Palud Sarazin Sagaut etChaput » notaires associés à Paris 32Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE LA SOCIET E LES ACTIONNAIRESInformations complémentaires3Exercice socialDu 1erjanvier au 31 décembre de chaque année Catégories d’actions et droits attachésAux termes de l’article 4 des statuts de la Société le capitalsocial est divisé en 746 421 631 actions ayant chacune unevaleur nominale de 1 25 EUR et entièrement libérées Droit de vote doubleEn application de l’article 14 des statuts de la Société un droitde vote double eu égard à la quotité du capital qu’ellesreprésentent est attribué à toutes les actions entièrementlibérées pour lesquelles est justifiée une inscription nominative au nom du même actionnaire depuis deux ans au moins àcompter du 1erjanvier 1993 ainsi qu’aux actions nominativesnouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire en casd’augmentation de capital par incorporation de réserves bénéfices ou primes d’émission à raison d’actions bénéficiantde ce droit En application de la loi le droit de vote double cesse pour touteaction ayant fait l’objet d’une conversion au porteur ou d’untransfert de propriété Néanmoins le transfert par suite desuccession de liquidation de communauté de biens entreépoux de donations entre vifs au profit d’un conjoint ou d’unparent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquiset n’interrompt pas le délai d’acquisition de deux ans Il en estde même sauf stipulation contraire des statuts en cas detransfert par suite d’une fusion ou d’une scission d’une sociétéactionnaire Limitation des droits de voteAux termes de l’article 14 des statuts de la Société le nombrede voix dont peut disposer un actionnaire dans les Assembléesgénérales qu’il vote personnellement ou par l’intermédiaire d’unmandataire ne peut excéder 15% du nombre total des droitsde vote existant à la date de la réunion Cette limite de 15%n’est pas applicable au cumul des voix exprimées au titre deson vote personnel et des procurations reçues soit par lePrésident de l’Assemblée soit par tout mandataire dans lamesure où chaque procuration respecte la règle des 15% Pourl’application de la limite des 15% sont assimilées aux actionspossédées par un même actionnaire les actions détenuesindirectement ou de concert dans les conditions définies par lesarticles L 233 7 et suivants du Code de commerce Cette limitecesse d’avoir un effet lorsqu’un actionnaire vient à détenir à lasuite d’une offre publique directement indirectement ou deconcert avec un autre actionnaire plus de 50 01% des droitsde vote Déclaration des franchissements de seuilsstatutairesEn application des dispositions de l’article 6 2 des statuts de laSociété tout actionnaire agissant seul ou de concert venant àdétenir directement ou indirectement 1 5% au moins du capitalou des droits de vote de la Société est tenu d’informer celle cidans le délai de 15 jours à compter du franchissement de ceseuil et d’indiquer également lors de cette déclaration lenombre de titres donnant accès au capital qu’il détient Lessociétés de gestion de fonds communs de placement sonttenues de procéder à cette information pour l’ensemble desactions de la Société détenues par les fonds qu’elles gèrent Au delà de 1 5% chaque franchissement d’un seuilsupplémentaire de 0 5% du capital social ou des droits de votedoit également donner lieu à déclaration à la Société dans lesconditions fixées par l’article 6 2 des statuts Le non respect de cette obligation est sanctionné conformément aux dispositions légales à la demande consignée dans le procès verbal de l’Assemblée générale d’unou de plusieurs actionnaires détenant 5% au moins du capitalou des droits de vote de la Société Tout actionnaire agissant seul ou de concert est égalementtenu d’informer la Société dans le délai de 15 jours lorsque lepourcentage du capital ou des droits de vote qu’il détientdevient inférieur à chacun des seuils mentionnés à l’article 6 2des statuts Convocation et admission des Assembléesgénérales des actionnairesAux termes de l’article 14 des statuts de la Société lesAssemblées générales sont convoquées et délibèrent dans lesconditions prévues par les dispositions législatives etréglementaires en vigueur Elles sont réunies au Siège social ouen tout autre lieu du territoire métropolitain indiqué dans l’Avisde convocation Elles sont présidées par le Président duConseil d’administration ou à défaut par un administrateurdésigné à cet effet par le Président du Conseil d’administration Tout actionnaire dont les actions quel que soit le nombre sontenregistrées dans les conditions et à une date fixées pardécret a le droit de participer aux Assemblées générales surjustification de sa qualité et de son identité Il peut dans lesconditions prévues par les dispositions législatives etréglementaires en vigueur soit assister personnellement àl’assemblée soit voter à distance soit donner un pouvoir L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peutparticiper aux assemblées dans les conditions prévues par lesdispositions législatives et réglementaires en vigueur GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201133 LA SOCIETE LES ACTIONNAIRES3Pour être pris en compte les formulaires de vote doivent êtrereçus par la Société deux jours au moins avant la réunion del’assemblée sauf délai plus court mentionné dans laconvocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeantce délai Les actionnaires peuvent lorsque la convocation le prévoit etdans les conditions qu’elle fixe participer aux Assembléesgénérales par des moyens de visioconférence ou detélécommunication La retransmission publique de l’assemblée par des moyens decommunication électronique est autorisée sur décision duConseil d’administration dans les conditions qu’il définit Avis enest donné dans l’avis de réunion et ou de convocation Dans toutes les Assemblées générales le droit de vote attachéaux actions comportant un droit d’usufruit est exercé parl’usufruitier Titres au porteur identifiablesL’article 6 3 des statuts prévoit que la Société peut à toutmoment conformément aux dispositions législatives etréglementaires en vigueur demander à l’organisme chargé dela compensation des titres des renseignements relatifs auxtitres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dansses assemblées ainsi qu’aux détenteurs desdits titres DocumentsLes statuts de la Société sont insérés dans le présentDocument de référence Tous rapports courriers et autresdocuments informations financières historiques évaluations etdéclarations établies par un expert à la demande de l’émetteurdont une partie est incluse ou visée dans le présent document ainsi que toute information financière y compris des filiales pour chacun des deux exercices précédant la publication duprésent document peuvent être consultés soit sur le site internetdu groupe Société Générale soit au siège administratif 34Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 4RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPEPagePrésentation des principales activités du Groupe36Activité et résultats du Groupe38Activité et résultats des métiers41Synthèse des résultats et de la rentabilité par métier43Politique financière58Nouveaux produits ou services importants lancés60Principaux investissements effectués62Evolutions récentes et perspectives64Evénements postérieurs à la clôture65Mise en place de la réforme Bâle 265Analyse du bilan consolidé66Propriétés immobilières et équipements70GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201135 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4PRESENTATION DES PRINCIPALES ACTIVITES DU GROUPESOCIETE GENERALEORGANIGRAMME SIMPLIFIE AU 31 DECEMBRE 2010Société Générale* Banque de Polynésie72 1%Groupe Franfinance100%Groupe Crédit du Nord100%Groupe CGL99 9%SG Services100%Transactis50 0%SG Capital 100%DéveloppementGénéfimmo100%Généfim100%Sogéprom100%SKB Banka Slovénie 99 7%SG Banka SRBIJA Serbie100%Groupe ALD International100%BRD Groupe SG Roumanie 59 4%Podgoricka Banka Monténégro90 6%Groupe GEFA Allemagne100%SG Express Bank Bulgarie99 7%Delta Credit Russie100%Groupe Fiditalia Spa Italie100%Komercni Banka A S (KB)60 4%Groupe Rosbank Russie74 9%Groupe SG Equipment Finance100%République TchèqueSG Splitska Bank Croatie 100%Eurobank PologneGeneral Bank of Greece Grèce88 4%Bank Republic Georgie 81 2%Rusfinance Russie100%Banque SG Vostok Russie100%Mobiasbanca Moldavie79 8%Hanseatic Bank Allemagne75 0%Banka Société Générale Albania85 8%Groupe SG Consumer Finance100%Komercni Banka Bratislava Slovaquie60 4%SG Marocaine de Banques56 9%SG de Banques au Bénin78 8%Eqdom Maroc46 3%SG de Banques en Côte d'Ivoire 73 3%SG SSB Limited Ghana52 2%La Marocaine Vie88 9%Union Internationale de 57 2%Société Générale Mauritanie51 0%Banques TunisieBFV SG Madagascar70 0%SG de Banques au Cameroun58 1%SG de Banques au Sénégal64 5%SG de Banque au Liban19 0%SG Algérie 100%Banco Cacique S A Brésil100%National Société Générale 77 2%SG de Banques au Burkina51 2%Banco Pecunia Brésil100%Bank Egypte SG de Banques en Guinée Equatoriale52 4%SG Equipment Finance USA 100%SG de Banques en Guinée57 9%SG Tchadienne de Banque55 2%South East Asia Commercial20 0%Family Credit Limited Inde100%Bank Vietnam99 5%ASIE – AUSTRALIEAFRIQUE – MOYEN ORIENTFRANCEEUROPEAMERIQUEGroupe Société GénéraleServices FinanciersSpécialisés et AssurancesRéseaux FranceRéseaux InternationauxSociété Générale 90 1%Calédonienne de BanqueBanque Française 50 0%Commerciale Océan IndienSG de Banque aux Antilles100%Groupe Sogécap100%Sogessur100%Temsys100%La Banque Postale Financement35 0%Ohridska Banka ad Ohrid70 0%MacédoineCompagnie Générale d'Affacturage Sogéfinancement100%Sogéfimur100%Sogelease France 100%Sogébail100%53 9%Groupe Boursorama57 8%* Société mèreRemarques Les taux indiqués sont les taux d’intérêt du Groupe dans la détenue Les groupes ont été positionnés dans la zone géographique où ils exercent principalement leur activité 36Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPEPrésentation des principales activités du groupe Société Générale4Société Générale* Société Générale*Newedge Group50 0%CALIF100%Parel100%SG Securities (Paris) SAS100%Lyxor Asset Management100%SGSS Spa Italie100%SG Bank Nederland N V Pays Bas100%Société Générale SecuritiesSG Investments (U K ) Ltd100%Services UK LtdRoyaume UniRoyaume Uni100%SG Immobel Belgique100%SGSS DeutschlandKapitalanlagegesellschaft mbHAllemagne100%Société Générale*Succursales de Milan ItalieFrancfort AllemagneMadrid EspagneLondres Royaume UniNewedge USA LLC50 0%SG Americas Inc 100%Newedge Canada Inc50 0%Etats UnisSG Americas Securities LLC100%Etats UnisSG Canada100%Banco SG Brazil SA100%Société Générale*Succursales de New York Etats UnisMontréal CanadaNewedge Japan Inc50 0%SG Securities Asia International100%Holdings Ltd (Hong Kong)Newedge GroupSuccursale de Hong KongSG Securities North Pacific 100%Tokyo Branch JaponSG Asia (Hong Kong) Ltd100%SG Australia Holding Ltd100%SG Australia Ltd100%Lyxor Asset Management100%Japan Co LtdSociété Générale (China) Ltd100%49 0%Société Générale* Succursales de SingapourTokyo JaponSéoul Corée du SudHong Kong Sydney AustralieASIE – AUSTRALIEAMERIQUEFRANCEEUROPEBanque Privée Gestions d'Actifs etServices aux InvestisseursBanque PrivéeBanque de Financement et d'InvestissementServices aux Investisseurs etCourtageOrbeo50 0%SG Option Europe100%Société Générale SCF100%IEC100%Fortune SGAM ChineSGSS France98 2%EFS Luxembourg100%Newedge GroupSuccursale de Londres Royaume UniSociété Générale*Succursale de Dublin IrlandeSociété Générale*Société Générale Bank 100%& Trust Luxembourg (2)SG Private BankingSuisse SA (1)100%SG Private Banking100%(Belgique)SG Hambros Bank Limited100%Royaume UniSG Private Banking 100%(Monaco) (1)SG Private Banking 100%(Japan) LtdSGAM100%Amundi Group 24 9%TCW Group Inc100%Etats UnisTaipei TaïwanGestion d'ActifsGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201137 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4ACTIVITE ET RESULTATS DU GROUPELes éléments financiers présentés au titre de l’exerciceclos le 31 décembre 2010 et les informations comparativesau titre de l’exercice 2009 ont été établis en conformitéavec le référentiel IFRS (International Financial ReportingStandards) tel qu’adopté dans l’Union européenne etapplicable à cette date Les états financiers consolidés fontl’objet d’un audit par les Commissaires aux comptes * Les informations suivies d’un astérisque sont communiquées à périmètre et taux de change constants Grâce aux plans de relance budgétaire et aux politiquesmonétaires volontaristes la reprise économique mondiale s’estconfirmée en 2010 avec toutefois des situations nationalesdiverses Les marchés se sont montrés préoccupés par lescontextes budgétaires des pays développés Lesgouvernements se sont engagés sur des plans de réduction deleurs dettes et assurent une plus grande coordination de leurspolitiques économiques pour éviter de mettre en péril lacroissance Sur le plan réglementaire les travaux du Comité de Bâle destinés à renforcer la sécurité du système bancaire mondial ont conduit au cours de 2010 à des décisions concernant lesnouvelles exigences en matière de capital et de gestion de laliquidité Les modifications importantes des règles prudentiellesvont entraîner des changements profonds dans le mode defonctionnement des marchés bancaires notamment en Europe Analyse du compte de résultat consolidéDans cet environnement Société Générale a poursuivi en 2010le développement de ses métiers et réussi la première étape duprojet de transformation du Groupe Dans le cadre de sonprogramme « Ambition SG 2015 » le Groupe a renforcé ses fonds de commerce faisant un choix résolu enfaveur d’un modèle tourné vers ses clients participé activement au financement de l’économie endépassant les engagements de financements des PME prisauprès des pouvoirs publics français lancé d’importants investissements pour transformer sonmodèle opérationnel visant des gains d’efficacité durables etune amélioration de sa compétitivité à moyen terme engagé l’optimisation de son portefeuille d’activités avec lavente de sa filiale ECS spécialisée dans la locationinformatique et le renforcement de son activité de Banquede détail en France par le rachat de la Société Marseillaisede Crédit continué l’amélioration du profil de risque de ses activités demarché en privilégiant le développement des activitésorientées client et en réduisant ses actifs gérés en extinction 38Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPEActivité et résultats du Groupe4(En M EUR)20092010VariationProduit net bancaire 21 730 26 418 +21 6% +20 1% *Frais de gestion (15 766) (16 545) +4 9% +4 3% *Résultat brut d’exploitation 5 964 9 873 +65 5% +58 4% *Coût net du risque (5 848) (4 160) 28 9% 30 8% *Résultat d’exploitation 116 5 713 x49 2 x24 0 *Gains ou pertes nets sur autres actifs 711 11 98 5%Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence 15 119 x7 9Pertes de valeurs des écarts d’acquisition (42) 1 n sCharge fiscale 308 (1 542) n sRésultat net 1 108 4 302 x3 9dont participations ne donnant pas le contrôle 430 385 10 5%Résultat net part du Groupe 678 3 917 x5 8 x4 8 *Coefficient d’exploitation 72 6% 62 6%Fonds propres moyens 30 245 36 642 +21 2%ROE après impôt 0 9% 9 8%Ratio Tier 1 (Bâle 2 )** 10 7% 10 6%* A périmètre et change constants hors I’activité « Gestion d’ Actifs » suite à la création d’Amundi ** Sans prise en compte en 2010 des exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers (l’exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80% de l’exigence Bâle 1) Produit net bancaireAvec 26 4 Md EUR de revenus sur l’année 2010 SociétéGénérale démontre sa capacité de rebond (+20 1% * parrapport à 2009) dans un environnement qui reste marqué par lacrise et des changements économiques et réglementairesmajeurs LesRéseaux Franceaffichent une progression de leursrevenus (+4 5%(1)par rapport à 2009 soit un PNB de 7 8 MdEUR) supérieure à l’objectif s’appuyant sur un fortdynamisme commercial LesRéseaux Internationauxbénéficient d’une implantationgéographique diversifiée et montrent une solidité de leursrevenus en légère augmentation de +0 7% * par rapport à2009 à 4 9 Md EUR Les actions engagées en Russie setraduisent par le retour à une contribution positive en find’année des activités dans ce pays tandis que les filialesroumaine et grecque subissent les effets de la récession Au total les Réseaux France et Internationaux représententprès de 50% des revenus du Groupe en 2010 LaBanque de Financement et d’Investissement avec desrevenus en hausse de +7 5% * par rapport à 2009 à 7 8 MdEUR en 2010 démontre sa capacité à délivrer des résultatsréguliers dans un environnement contrasté Les revenus des activités pérennes sont soutenus par unebonne année sur les métiers de Financement et de Conseil(+3 5% * par rapport à 2009) Le résultat des activités deGlobalMarkets en retrait de 32 9% * par rapport à 2009 est enrevanche pénalisé par un environnement peu porteur en 2010 notamment pour les activités de flux (crises souveraines volatilité des marchés) Les activités de produits structurésétendent leur franchise à la structuration de solutions de taux etde change Les actifs gérés en extinction de la Banque de Financement etd’Investissement contribuent de façon légèrement positive auPNB de l’exercice (71 M EUR) après une contribution négativede 2 8 Md EUR en 2009 Le pôleServices Financiers Spécialisés et Assurancesvoitses revenus s’améliorer de +7 8% * par rapport à 2009 à3 5 Md EUR grâce à une croissance dynamique desFinancements aux entreprises un redressement des activitésde Crédit à la consommation (en particulier financementautomobile) et une collecte nette record des métiersd’Assurances L’activité de location de véhicules progressesensiblement sur l’année et profite par ailleurs del’amélioration du marché des véhicules d’occasion (1) Hors effet PEL CEL et acquisition SMC GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201139 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4Les métiers deBanque Privée Gestion d’Actifs et Servicesaux Investisseurscontribuent pour 2 3 Md EUR au PNB duGroupe en retrait de 6 2% * par rapport à 2009 Ce reculmasque la bonne performance des métiers de Services auxInvestisseurs et la stabilisation des métiers de Gestiond’Actifs et de Courtage Frais de gestionLes frais de gestion s’élèvent à 16 5 Md EUR en 2010 (+4 3% *par rapport à 2009) Cette évolution accompagne celle du PNBet traduit notamment les investissements réalisés dans laBanque de Financement et d’Investissement en vue d’améliorerles dispositifs commerciaux et opérationnels Les frais degestion des différents métiers de Services FinanciersSpécialisés et Assurances Services aux Investisseurs sont enbaisse à périmètre et taux de change constants reflétant lesrecentrages stratégiques et l’amélioration de l’efficacitéopérationnelle effectués au cours de l’année 2010 Au total le coefficient d’exploitation de l’année (hors effetPEL CEL et hors impact des effets de la réévaluation (i) desinstruments dérivés de crédit couvrant les portefeuilles decrédits corporates et (ii) des dettes liées au risque de créditpropre) s’améliore de plus de 2 points à 63 4% en 2010 contre65 5% en 2009 Résultat d’exploitationLe résultat brut d’exploitation du Groupe atteint 9 9 Md EUR en2010 à comparer à 6 0 Md EUR en 2009 Lacharge du risque contenue en 2010 grâce à la relativeamélioration de la situation économique et à la maîtrise desactifs gérés en extinction de la Banque de Financement etd’Investissement se réduit sur l’année passant en 2009 de 5 8 Md EUR à 4 2 Md EUR en 2010 A 83 points de base en 2010 le coût du risque de SociétéGénérale (hors actifs gérés en extinction) affiche une diminutionsignificative par rapport à 2009 ( 23 points de base) Le coût du risque desRéseaux Frances’élève à 50 pointsde base en retrait par rapport à 2009 (58 points de base) évolution conforme aux attentes La sinistralité reste faible surles crédits à l’habitat A 196 points de base le coût du risque desRéseauxInternationauxest stable en moyenne par rapport à 2009(195 points de base) L’analyse des évolutions par paysmontre une situation contrastée En Russie et Républiquetchèque le coût du risque est en nette baisse sur un an EnGrèce la charge du risque est restée à un niveau élevé toutau long de l’année Enfin dans un environnement macro économique dégradé le coût du risque en Roumanie aaugmenté Les activités pérennes de laBanque de Financement etd’Investissementenregistrent en 2010 une charge nette durisque de 72 M EUR ( 922 M EUR en 2009) traduisant la trèsbonne résistance du portefeuille de clients durant toutel’année A 5 points de base en 2010 le coût du risquecommercial est maintenu à un niveau très bas (79 points debase en 2009) La charge du risque des actifs gérés enextinction est maîtrisée à 696 M EUR Le coût du risque desServices Financiers Spécialisésseréduit de 35 points de base à 221 points de base (256 pointsde base en 2009) notamment sur le Financementd’équipements Sur les métiers de Crédit à la consommation la diminution du coût du risque est également marquée hormis en Italie La baisse de la charge du risque en 2010 s’est par ailleursaccompagnée d’une hausse du taux de couverture desencours provisionnables à 72% fin 2010 contre 68% fin 2009 Au total le résultat d’exploitation du Groupe est porté à 5 7 MdEUR en 2010 en très forte progression par rapport à 2009(116 M EUR) Résultat net part du GroupeAprès prise en compte de la charge fiscale et de la quote partdes résultats revenant aux actionnaires minoritaires le résultatnet part du Groupe de l’exercice 2010 est de 3 917 M EUR(contre 678 M EUR en 2009) Le ROE du Groupe après impôt s’élève à 9 8% Le bénéfice net par action s’établit à 4 96 EUR pour 2010 et leConseil d’administration proposera à l’Assemblée générale undividende par action de 1 75 EUR avec option de paiement enactions nouvellement émises 40Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPEActivité et résultats des métiers4ACTIVITE ET RESULTATS DES METIERSLes comptes de gestion de chaque pôle d’activités sont établisselon les principes du Groupe afin de déterminer les résultats de chacun des pôles d’activitéscomme s’il s’agissait d’entités autonomes donner une image représentative de leurs résultats et de leurrentabilité au cours de l’exercice Les pôles d’activités retenus correspondent au mode degestion du Groupe à travers ses métiers stratégiques lesRéseaux Francequi regroupent les réseaux SociétéGénérale Crédit du Nord et Boursorama Le groupeBoursorama précédemment rattaché au pôle Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs a été intégrédepuis le 1erjanvier 2010 dans les Réseaux France lesdonnées comparatives 2009 ont été retraitées enconséquence lesRéseaux Internationauxqui regroupent les activités debanque de détail à l’étranger laBanque de Financement et d’Investissement regroupant Š« Global Markets »qui regroupe l’ensemble des activités demarché « Actions » et « Taux Changes et MatièresPremières » Š« Financement et Conseil »qui couvre l’ensemble desservices de conseil en stratégie levées de capitaux etfinancements structurés Š« Actifs gérés en extinction »qui gère les actifs financiersdevenus illiquides dans le contexte de la crise financière lesServices Financiers Spécialisés et Assurancesquiregroupent les filiales de financements aux entreprises(financements des ventes et des biens d’équipementprofessionnel location longue durée et gestion de flottesautomobiles et location et gestion des parcs informatiques activité qui a été cédée au second semestre 2010) et auxparticuliers (crédit à la consommation) ainsi que les activitésd’assurance vie et dommages le pôleBanque Privée Gestion d’Actifs et Services auxInvestisseurs Les métiers des Services aux Investisseursincluent les activités de courtage exercées par Newedgeainsi que l’ensemble des services titres et d’épargnesalariale A ces pôles opérationnels s’ajoutent les activitésHors Pôlesqui représentent notamment la fonction de centrale financièredu Groupe vis à vis des pôles A ce titre lui sont rattachés lecoût de portage des titres des filiales et les produits dedividendes afférents ainsi que les produits et charges issus dela gestion Actif Passif du Groupe et les résultats dégagés parles activités de gestion patrimoniale du Groupe (gestion de sonportefeuille de participations industrielles et bancaires et de sesactifs immobiliers patrimoniaux) Les produits ou charges nerelevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrésdans le résultat du Hors Pôles Ainsi les écarts de réévaluationdes dettes liés au risque de crédit propre et les écarts deréévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant lesportefeuilles de prêts et créances sont rattachés à cettedernière Les principales conventions retenues pour la détermination desrésultats et des rentabilités par pôle d’activités sont décritesci après Allocation des fonds propresLe principe général retenu par le Groupe est d’allouer auxmétiers des fonds propres normatifs correspondant à 7% desencours pondérés moyens Bâle 2 complétés de laconsommation de fonds propres Tier 1(1)imputable à chaquemétier de la consommation de capital liée aux activitésd’assurance et en excluant les participations ne donnant pas lecontrôle Cette règle d’allocation des fonds propres s’applique ainsi pourles 5 pôles d’activités du Groupe (Réseaux France RéseauxInternationaux Banque de Financement et d’Investissement Services Financiers Spécialisés et Assurances Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs) et permetl’évaluation des résultats par activité ainsi que leur niveau derentabilité sur une base autonome et homogène indépendamment des contraintes réglementaires locales Les fonds propres alloués au Hors Pôles correspondent àl’addition d’une part de l’exigence réglementaire relative auxactifs de ce pôle (portefeuille de participations et immobilierprincipalement) et d’autre part de l’excédent (ou del’insuffisance) des fonds propres disponibles au niveau duGroupe (écart entre la somme des fonds propres alloués auxmétiers tels que définis ci dessus et la moyenne des capitauxpropres part du Groupe en IFRS(2)après distribution) (1) 1respertes de titrisation participations bancaires non consolidées >10% EL—provisions base portefeuille EL sur portefeuille Equity etc (2) En excluant (i) les gains ou pertes latents ou différés directement enregistrés en capitaux propres hors réserves de conversion (ii) les titres super subordonnés (TSS) (iii) les titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) reclassés en capitaux propres et en déduisant (iv) les intérêts à verser aux porteurs de TSS et aux porteurs desTSDI reclassés GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201141 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4Produit net bancaireLe produit net bancaire (PNB) de chacun des pôles comprend les revenus générés par l’activité du pôle la rémunération des fonds propres normatifs qui sont allouésau pôle et qui est définie chaque année par référence autaux estimé du placement des fonds propres du Groupe aucours de l’exercice En contrepartie la rémunération desfonds propres comptables du pôle est réaffectée au pôleGestion Propre Par ailleurs les plus et moins values dégagées par les pôlessur des cessions de titres d’entités non consolidées ainsi queles résultats liés à la gestion du portefeuille de participationsindustrielles et bancaires du Groupe sont comptabilisés enPNB ces titres étant comptablement classés parmi les actifsfinanciers disponibles à la vente Frais de gestionLes frais de gestion des pôles d’activités comprennent leursfrais directs les frais de structure du pôle ainsi qu’une quote part des frais de structure de Groupe ceux ci étant parprincipe réaffectés aux pôles en quasi totalité Ne restentinscrits dans la Gestion Propre que les frais liés aux activités dece pôle et certains ajustements techniques Coût net du risqueLe coût du risque est imputé aux différents pôles de façon àrefléter pour chacun d’entre eux la charge du risque inhérente àleur activité au cours de chaque exercice Les dépréciations concernant l’ensemble du Groupe sontinscrites en Hors Pôles La disparition de la notion de CWA (encours pondérés Bâle 1) aconduit le Groupe a revoir le calcul du coût du risque en pointde base en 2010 Société Générale présente maintenant un coût du risqueexprimé en points de base calculé en rapportant la dotationnette aux provisions sur risques commerciaux aux encours decrédits (y compris les montants nets immobilisés de l’activité delocation simple et en excluant la valeur comptable des actifsfinanciers des activités d’assurance reclassés(1)le 1eroctobre2008) Gains ou pertes nets sur autres actifsLes gains ou pertes nets sur autres actifs enregistrentprincipalement les plus et moins values dégagées sur descessions de titres consolidés ou d’immobilisationsd’exploitation Pertes de valeur sur les écartsd’acquisitionLes dépréciations éventuelles des écarts d’acquisition sontenregistrées dans les pôles auxquels sont rattachées lesactivités correspondantes Charge fiscaleLa position fiscale du Groupe fait l’objet d’une gestioncentralisée visant à optimiser la charge fiscale de l’ensemble La charge fiscale est affectée à chacun des pôles d’activités enfonction d’un taux d’impôt normatif qui tient compte du tauxd’imposition des pays dans lesquels sont exercées les activités ainsi que de la nature des revenus de chacun des pôles (1) Voir la note annexe n°11 aux comptes consolidés Portefeuilles reclassés 42Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPESynthèse des résultats et de la rentabilité par métier4SYNTHESE DES RESULTATS ET DE LA RENTABILITE PAR METIERCompte de résultat par métier(1)(En M EUR)RéseauxFranceRéseauxInternationauxBanque deFinancement etd’InvestissementServicesFinanciersSpécialisés etAssurancesBanque Privée Gestion d’Actifset Services auxInvestisseursHorsPôles Groupe20092010200920102009201020092010200920102009201020092010Produit net bancaire 7 466 7 791 4 749 4 930 7 028 7 836 3 239 3 539 2 534 2 270 (3 286) 52 21 730 26 418Frais de gestion (4 911) (5 058) (2 681) (2 769) (3 981) (4 706) (1 818) (1 841) (2 228) (2 002) (147) (169) (15 766) (16 545)Résultat brut d’exploitation 2 555 2 733 2 068 2 161 3 047 3 130 1 421 1 698 306 268 (3 433) (117) 5 964 9 873Coût net du risque (970) (864) (1 298) (1 340) (2 320) (768) (1 224) (1 174) (40) (7) 4 (7) (5 848) (4 160)Résultat d’exploitation 1 585 1 869 770 821 727 2 362 197 524 266 261 (3 429) (124) 116 5 713Gains ou pertes nets sur autres actifs2 6 7 1 (7) (7)(16) (5) (1) (1) 726 17 711 11Quote part du résultat net desentreprises mises en équivalence 13 8 6 11 52 9 (54) (12) 0 100 (2) 3 15 119Pertes de valeurs des écartsd’acquisition0 0 0 1 0 0(44) 0 0 0 2 0 (42) 1Charge fiscale (540) (637) (155) (156) (93) (624) (48) (148) (60) (71) 1 204 94 308 (1 542)Résultat net 1 060 1 246 628 678 679 1 740 35 359 205 289 (1 499) (10) 1 108 4 302dont participations ne donnant pasle contrôle 53 13 169 186 16 10 9 16 4 0 179 160 430 385Résultat net part du Groupe 1 007 1 233 459 492 663 1 730 26 343 201 289 (1 678) (170) 678 3 917Coefficient d’exploitation 65 8% 64 9% 56 5% 56 2% 56 6% 60 1% 56 1% 52 0% 87 9% 88 2% n s n s 72 6% 62 6%Fonds propres moyens 6 188 6 435 3 577 3 723 8 961 9 129 4 564 4 831 1 343 1 419 5 612 * 11 104 * 30 245 36 642ROE après impôt0 9% 9 8%* Calculé par solde entre les fonds propres Groupe et les fonds propres alloués aux pôles (1) Changements en 2009 et 2010 – L’ensemble des résultats des métiers présenté ci dessus a été arrêté en prenant en compte une allocation de fonds propres normatifs de 7% sur les encours pondérés Bâle 2 début de période (contre auparavant 6% sur les encoursmoyens de la période) complétés des consommations additionnelles de fonds propres prudentiels générées par chaque métier (déductions impactant les fonds propres Tier 1 Bâle 2) et le cas échéant des exigences propres aux activitésd’assurances – Boursorama précédemment présentée dans le pôle Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs est dorénavant intégrée aux RéseauxFrance – Les activités de gestion structurée indicielle et alternative de SGAM Alternative Investments sont rattachées à celles de Lyxor Asset Management et à ce titre intégrées aux métiers de la Banque de Financement et d’Investissement àcompter du 1erjanvier 2010– Les entités SGAM AI CREDIT PLUS et SGAM AI CREDIT PLUS OPPORTUNITES précédemment rattachées au Hors Pôles rejoignent la Banque de Financement et d’Investissement D’autre part le Groupe a transféré un portefeuille de titresclassé en titres disponibles à la vente et en titres détenus jusqu’à l’échéance du Hors pôles à la Banque de Financement et d’Investissement GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201143 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4Réseaux France(En M EUR)20092010VariationProduit net bancaire 7 466 7 791 +4 4% +4 5%(1)Frais de gestion (4 911) (5 058) +3 0% +2 1%(1)Résultat brut d’exploitation 2 555 2 733 +7 0% +9 1%(1)Coût net du risque (970) (864) 10 9% 11 2%(1)Résultat d’exploitation 1 585 1 869 +17 9% +21 6%(1)Gains ou pertes nets sur autres actifs 2 6 x 3 0Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence 13 8 38 5%Charge fiscale (540) (637) +18 0%Résultat net 1 060 1 246 +17 5% +21 0%(1)dont participations ne donnant pas le contrôle 53 13 75 5%Résultat net part du Groupe 1 007 1 233 +22 4% +26 1%(1)Coefficient d’exploitation 65 8% 64 9%Fonds propres moyens 6 188 6 435 +4 0%(1) Hors effet PEL CEL et acquisition SMC DECOMPOSITION DU PNB DES RESEAUX FRANCE(EN M EUR)2009 5817 7912 3851 6124532 6057942 1607 4661 5863612 5727872010CommissionsfinancièresCommissionsde serviceAutresMarge d’intérêtclientèlecommercialeMarge d’intérêtclientèle departiculiers Dotationou reprise à la provisionPEL CELDans un contexte de reprise économique progressive ledynamisme commercial desRéseaux Francepermet d’afficherdes revenus annuels en croissance de +4 5%(1)dépassant ainsil’objectif annoncé Respectant son engagement de participeractivement aufinancement de l’économie française le pôleextériorise une croissance des encours de crédits de +3 1%(2)en 2010 par rapport à 2009 (1) Hors effet PEL CEL et acquisition SMC (2) Hors acquisition SMC 44Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPESynthèse des résultats et de la rentabilité par métier4Dans un environnement de taux bas et de modificationsannoncées de certaines mesures fiscales incitatives(notamment la déduction fiscale des intérêts d’emprunts et la loiScellier) la production decrédits immobiliersa atteint leniveau record de 19 1 Md EUR en 2010 Les encours de créditscorrespondant affichent ainsi une croissance de +6 7%(2)enmoyenne sur 2010 par rapport à 2009 Malgré une repriseencore timide de l’investissement des entreprises les encoursdecrédits d’investissementont progressé de +3 6%(2)enmoyenne sur 2010 par rapport à 2009 L’engagement prisauprès des pouvoirs publics français par les banquesfrançaises de financer activement les PME a été largementrespecté par le groupe Société Générale Ainsi les RéseauxFrance ont accordé en 2010 5 8 Md EUR de crédits Moyen etLong Terme dépassant de plus de 300 M EUR l’engagementinitial Lesfonds de commercedes Réseaux France se sontsignificativement accrus en 2010 Le nombre de clientsparticuliers des trois enseignes (Société Générale Crédit duNord et Boursorama) a progressé de +3 9% par rapport à 2009(+400 000 clients particuliers en 2010 dont 165 000 venant deSMC) pour atteindre 10 7 millions en fin d’année Les Réseaux France ont intensifié sur l’ensemble de l’année lacollecte de dépôts Fort d’une croissance dynamique de cesencours (+9 5%(2)en 2010 par rapport à 2009) leratio crédits dépôtss’améliore de 11 points sur 1 an à 128% L’activité de distribution d’assurancesconnaît une croissancesignificative tant sur la composante « vie » qui a extérioriséune collecte nette en hausse sur un an de +23 9%(2) que sur lacomposante « non vie » avec une progression des contratssignés de +32 6%(2)par rapport à 2009 Au total sur l’ensemble des produits d’épargne de la clientèlede particuliers (dépôts assurance vie et OPCVM) la collectenette des Réseaux France a atteint le niveau record de 4 3 MdEUR en 2010 contre 2 0 Md EUR en 2009 Les Réseaux France ont lancé en 2010 des produits « socio responsables » tels que l’Epargne Solidaire (permettant auclient particulier d’optimiser ses versements à des associationscaritatives) et « éco responsables » comme la CarteEnvironnement à destination des entreprises Sur le plan de l’innovation technologique les applications demobile bankingsur les plateformes Androïd et iPhone ont vu lejour cette dernière recevant le prix de l’application financièrede l’année du classement « i Tunes Rewind 2010 » Lesrésultats financiersfont écho à ce dynamismecommercial Les revenus s’élèvent à 7 791 M EUR en 2010 Malgré un environnement de taux historiquement bas laprogression des encours permet à la marge d’intérêtd’enregistrer une croissance de +7 7%(1)par rapport à 2009 Les commissions progressent légèrement sur l’année (+0 6%(1)par rapport à 2009) affectées par le ralentissement descommissions financières L’augmentation maîtrisée des frais de gestion (+2 1%(2)parrapport à 2009) permet d’extérioriser un coefficientd’exploitation en 2010 à 64 3%(1) en amélioration de 1 5(1)pointpar rapport à 2009 Conformément aux anticipations le coût du risque de 2010baisse à 50 points de base contre 58 en 2009 La sinistralitéreste faible sur le crédit à l’habitat Au total les Réseaux France dégagent un résultat net part duGroupe de 1 233 M EUR en 2010 en augmentation de +22 4%sur un an GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201145(1) Hors effet PEL CEL et acquisition SMC (2) Hors acquisition SMC RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4Réseaux Internationaux(En M EUR)20092010VariationProduit net bancaire 4 749 4 930 +3 8% +0 7% *Frais de gestion (2 681) (2 769) +3 3% +0 2% *Résultat brut d’exploitation 2 068 2 161 +4 5% +1 4% *Coût net du risque (1 298) (1 340) +3 2% 1 7% *Résultat d’exploitation 770 821 +6 6% +6 9% *Gains ou pertes nets sur autres actifs 7 1 85 7%Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence 6 11 +83 3%Pertes de valeurs des écarts d’acquisition 0 1 n sCharge fiscale (155) (156) +0 6%Résultat net 628 678 +8 0%dont participations ne donnant pas le contrôle 169 186 +10 1%Résultat net part du Groupe 459 492 +7 2% +7 5% *Coefficient d’exploitation 56 5% 56 2%Fonds propres moyens 3 577 3 723 +4 1%* à périmètre et change constants DECOMPOSITION DU PNB PAR ZONE GEOGRAPHIQUE(EN Md EUR)1 10 81 50 50 40 94 91 10 80 10 2 0 21 30 94 7République tchèqueRoumanieRussieGrèceAutres pays d'Europecentrale et orientaleAutresBassin med Afrique S et Outre Mer2009 2010LesRéseaux Internationauxaffichent en 2010 une contributionsatisfaisante aux résultats du Groupe Les revenus progressentde +0 7% * par rapport à 2009 dans un environnement toujourscontrasté selon les régions Les principaux indicateurscommerciaux confirment la reprise de la croissance lesencours de crédits et dépôts augmentent sur un anrespectivement de +5 5% * à 65 2 Md EUR et de +1 8% * à 66 4Md EUR par rapport à fin 2009 Forts de leurs 12 3 millions de clients particuliers à travers lemonde les Réseaux Internationaux ont poursuivi ledéveloppement de leurs fonds de commerce en 2010notamment grâce au dynamisme duBassin méditerranéen del’Afrique subsaharienne et de l’Outre Mer Sur ces zones leGroupe a ouvert 61 agences et gagné plus de 306 000nouveaux clients particuliers L’activité commerciale s’illustreégalement par la croissance soutenue des crédits et desdépôts (respectivement +10 1% * et +9 5% * par rapport à fin2009) Le Groupe prévoit par ailleurs le déploiement desolutions innovantes en Afrique subsaharienne avec notammentl’extension d’un service de paiement par mobile dans 8 entitésà horizon 2012 et le lancement d’un concept de « BanqueLight » au second semestre 2011 46Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPESynthèse des résultats et de la rentabilité par métier4EnRussie parallèlement à la constitution d’une équipe dedirection unifiée et au lancement de la consolidation juridiqueen 2010 le Groupe a poursuivi la mise en œuvre de mesuresd’amélioration de l’efficacité opérationnelle et du contrôle desrisques Les encours de crédits et de dépôts des particuliersaffichent une forte progression de respectivement +13 4% * et+6 0% * sur un an En 2011 l’activité commerciale devraitprofiter des perspectives macro économiques encourageanteset sera portée par un programme d’optimisation du dispositif devente et le déploiement de synergies entre les entités duGroupe Dans les pays d’Europe centrale et orientale lesperformances restent hétérogènes La gestion proactive dudispositif s’est traduite par 51 fermetures d’agences ciblées(notamment en Grèce) et 30 ouvertures EnRépublique tchèque (Komercˇ ní Banca) les bonnesperformances commerciales s’accompagnent de résultatsfinanciers solides Les encours de crédits à la clientèle departiculiers progressent de +7 2% * sur un an La contributionau RNPG s’établit à 250 M EUR en hausse significative de+28 2% * par rapport à 2009 En 2011 le Groupe va poursuivrele déploiement d’une stratégie commerciale centrée surl’intensification de la relation client et l’optimisation dessynergies EnRoumanie (BRD) en réponse à unenvironnement dégradé le Groupe a maintenu des mesures deréduction des coûts et une politique sélective d’octroi decrédits La maîtrise des frais de gestion a permis de limiter labaisse du résultat d’exploitation et d’extérioriser unecontribution positive au RNPG de 77 M EUR en 2010 En Grèce les politiques d’ajustement du dispositif (effectifs en baisse de 16% et 24 fermetures d’agences en 3 ans) et de contrôle desrisques ont été reconduites Au total les revenus des Réseaux Internationaux s’élèvent à4 930 M EUR A 2 769 M EUR les frais de gestion annuels sont stables * parrapport à 2009 traduisant d’une part la maîtrise des dépensesdans les implantations d’Europe centrale et orientale et d’autrepart un développement organique concentré dans les bassinsles plus dynamiques Le pôle affiche un résultat brut d’exploitation annuel de 2 161 MEUR en 2010 en progression de +1 4% * par rapport à 2009 Au total le coefficient d’exploitation diminue de 0 3 point parrapport à 2009 à 56 2% A 196 points de base le coût du risque des RéseauxInternationaux est stable par rapport à 2009 (195 points debase) Cette évolution est marquée par des tendancescontraires d’une part en Russie et en République tchèque oùle coût du risque est en nette baisse et d’autre part en Grèce eten Roumanie où il s’est fortement accru en raison d’unenvironnement macroéconomique dégradé Au global les Réseaux Internationaux dégagent un résultat netpart du Groupe de 492 M EUR en 2010 (+7 5% * par rapport à2009) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201147 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4(1) Project Finance International opération de l’année Banque de Financement et d’Investissement(En M EUR)20092010VariationProduit net bancaire 7 028 7 836 +11 5% +7 5% *dont Financement et Conseil 2 510 2 744 +9 3% +3 5% *dont Global Markets(1)7 338 5 021 31 6% 32 9% *dont Actifs gérés en extinction (2 820) 71 n s n s *Frais de gestion (3 981) (4 706) +18 2% +14 0% *Résultat brut d’exploitation 3 047 3 130 +2 7% 0 8% *Coût net du risque (2 320) (768) 66 9% 67 6% *dont Actifs gérés en extinction (1 398) (696) 50 2% 50 4% *Résultat d’exploitation 727 2 362 x3 2 x3 0 *Gains ou pertes nets sur autres actifs (7) (7) n sQuote part du résultat net des entreprises mises en équivalence 52 9 82 7%Pertes de valeurs des écarts d’acquisition 0 0 n sCharge fiscale (93) (624) x 6 7Résultat net 679 1 740 x 2 6dont participations ne donnant pas le contrôle 16 10 37 5%Résultat net part du Groupe 663 1 730 x2 6 x2 6 *Coefficient d’exploitation 56 6% 60 1%Fonds propres moyens 8 961 9 129 +1 9%* à périmètre et change constants (1) Dont « Actions » 2 466 M EUR en 2010 (3 431 M EUR en 2009) et « Taux Change Matières Premières » 2 555 M EUR en 2010 (3 907 M EUR en 2009) L’année 2010 s’est caractérisée par un environnement demarché perturbé et sans tendance marqué par l’amplificationdes tensions sur les dettes souveraines européennes en mai etnovembre Dans ce contexte laBanque de Financement etd’Investissement SG CIB a su adapter son modèle tournévers les clients et appliquer une politique stricte de gestion desrisques afin d’extérioriser des revenus solides et équilibrés A7 836 M EUR dont 71 M EUR au titre des actifs gérés enextinction les revenus sont en hausse de +7 5% * (+11 5% endonnées courantes) par rapport à 2009 Le pôle démontre sacapacité à faire face aux évolutions du marché en développantson activité de conseil ainsi que son offre produit et à anticiperles évolutions réglementaires qui vont conduire à unedésintermédiation plus importante du financement desentreprises en Europe Les métiers deFinancement et Conseilréalisent une trèsbonne année 2010 et affichent des revenus à 2 744 M EUR enhausse de +3 5% * (+9 3% en données courantes) par rapportà 2009 Les activités de financements structurés ont étéparticulièrement dynamiques et augmentent leur contributionaux revenus de la ligne métier (+17% par rapport à 2009) grâce notamment aux financements de ressources naturelles(+36% par rapport à 2009) SG CIB a ainsi participé au projetChina Wind Power(1)de financement d’une ferme éolienne enAsie Pacifique et financé des projets sociaux etenvironnementaux à travers le monde tels que le financementd’un ensemble d’unités de production d’énergie solaire pour lecompte d’EDF et d’hôpitaux en République Dominicaine Sonexpertise lui vaut d’être reconnu « Meilleur arrangeur enfinancement export » pour la 9eannée consécutive (TradeFinance Magazine juin 2010) et « Meilleur établissement de48Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPESynthèse des résultats et de la rentabilité par métier4financement de projet en Asie »(Euromoney Magazine juillet2010) Les activités de levée de capitaux conservent leurpositionnement de premier plan sur les marchés dettes etactions n°1 sur les « émissions actions et produits sur actionsen France »(1)(n°5 en 2009) n°2 sur les « émissionsobligataires en euros par les souverains »(2)(n°3 en 2009) et n°3sur les « émissions obligataires en euros par les entreprises »(2)(n°3 en 2009) La ligne métier affiche de bonnes performancessur les financements d’acquisition et les financements à effet delevier ces derniers étant en croissance de +42% par rapport à2009 Avec des mandats de conseil sur des opérationssignificatives telles que l’acquisition d’Areva T&D par Alstom etla fusion d’International Power avec GDF Suez Energy l’expertise du Groupe a été récompensée par le titre de« Conseil de l’année en fusions acquisitions en France »(Acquisitions Monthly décembre 2010) En 2010 les Activités de Marchéaffichent des revenus de5 021 M EUR en baisse de 32 9% * ( 31 6% en donnéescourantes) par rapport à 2009 pénalisée par des conditions demarché difficiles notamment au deuxième trimestre et destensions sur la dette souveraine en zone euro Les revenusActionss’établissent à 2 466 M EUR en 2010 soitune baisse de 28% par rapport à 2009 Malgré des paramètresde marché défavorables (volatilité élevée hausse de lacorrélation faibles volumes) l’activité commerciale a bienrésisté et démontre la solidité de la franchise A partir dutroisième trimestre la ligne métier a bénéficié de l’améliorationdes indices et a affiché de bonnes performances sur lesproduits de flux et structurés En 2010 SG CIB a une nouvellefois été élu « meilleur établissement de l’année en dérivésactions » (Risk magazine janvier 2011) L’expertise de la ligne métier est également confirmée par le maintien de ses positionsde premier plan sur les marchéswarrants(n°1 mondial avec12 4% de parts de marché en 2010) et ETF (n°2 européen avec20 3% de parts de marché fin 2010) Lyxor démontre encoreune fois le dynamisme de son activité avec une augmentationde ses encours sous gestion de 7 5 Md EUR à 96 1 Md EUR fin2010 soit une hausse de +8%(3)par rapport à fin 2009 Il se voitpar ailleurs attribuer les titres de « Meilleure plateforme decomptes gérés » (Hedgeweek Awards mars 2010) et de« #1 Global Provider in ETF » (Risk Magazine InstitutionalInvestors Ranking juin 2010) Dans une conjoncture marquée par la dégradation desparamètres de marché les activitésTaux Changes etMatières premièresdégagent des revenus en baisse de 35%par rapport à 2009 à 2 555 M EUR La baisse des volumes etdes marges commerciales a eu des conséquences négativessur les activités liées aux produits de flux notamment sur lestaux Les résultats de la franchise produits structurés sont enrevanche satisfaisants confirmant la pertinence de l’approchecross assetmise en place depuis 2009 La part de marché surla plateforme électronique « FX All » progresse sur l’année de0 7 point à 4 3% Tout au long de l’année le Groupe a mis en œuvre unepolitique active de réduction desactifs gérés en extinctionquis’est traduite par 8 6 Md EUR de cessions et amortissements Après avoir enregistré des revenus fortement négatifs en 2009( 2 820 M EUR) les revenus de 2010 sont positifs à 71 M EUR Lesfrais de gestionaugmentent de +14 0% * en 2010 parrapport à 2009 (+18 2% en données courantes) notammentsous l’effet des investissements réalisés pour transformer lemodèle opérationnel Par ailleurs dans sa stratégie affirmée dedévelopper l’orientation client le pôle a renforcé ses équipesde couverture commerciale en recrutant des «senior bankers» des originateurs sur les activités de financement et conseil ainsique des forces de vente sur les activités de marché Afin detoujours mieux servir ses clients en leur donnant accès auxprincipaux bassins d’investisseurs SG CIB a enrichi son offreproduits en lançant sa plateforme d’exécution globale sur lechange et sa couverture des grandes devises en obtenant lestatut de «primary dealer» de bons du trésor britanniques etaméricains (respectivement depuis septembre 2010 et février2011) Sur l’année le coefficient d’exploitation des activités pérenness’établit à 59 7% (60 1% pour le pôle) soit un niveau parmi lesplus compétitifs de l’industrie Au total le résultat brutd’exploitation s’établit à 3 131 M EUR en 2010 Traduction d’une prise de risques prudente et de la qualité duportefeuille de crédit lecoût net du risqueannuel des activitéspérennes de la Banque de Financement et d’Investissement esttrès faible (5 points de base contre 79 points de base en 2009) A 696 M EUR sur 2010 la charge du risque des actifs gérés enextinction est conforme aux anticipations divisée par 2 parrapport à 2009 La Banque de Financement et d’Investissement extériorise unrésultat d’exploitation de 2 362 M EUR sur l’année (contre727 M EUR en 2009) et une contribution au résultat net part dugroupe de 1 730 M EUR (contre 663 M EUR en 2009) (1) Thomson Reuters décembre 2010 et 2009 (2) Classements IFR décembre 2010 et 2009 (3) A périmètre constant SGAM Fortune exclu GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201149 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4Services Financiers Spécialisés et Assurances(En M EUR)20092010VariationProduit net bancaire 3 239 3 539 +9 3% +7 8% *Frais de gestion (1 818) (1 841) +1 3% 0 1% *Résultat brut d’exploitation 1 421 1 698 +19 5% +17 0% *Coût net du risque (1 224) (1 174) 4 1% 7 0% *Résultat d’exploitation 197 524 x2 7 x2 7 *Gains ou pertes nets sur autres actifs (16) (5) +68 8%Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence (54) (12) +77 8%Pertes de valeurs des écarts d’acquisition (44) 0 +100 0%Charge fiscale (48) (148) x3 1Résultat net 35 359 x10 3dont participations ne donnant pas le contrôle 9 16 +77 8%Résultat net part du Groupe 26 343 x13 2 x4 0 *Coefficient d’exploitation 56 1% 52 0%Fonds propres moyens 4 564 4 831 +5 9%* à périmètre et change constants DECOMPOSITION DU PNB DES SERVICES FINANCIERS SPECIALISES ETASSURANCES(EN Md EUR)3 255%17%8%14%6%20093 551%18%4%13%14%2010Location et gestionde parcs informatiquesAssurancesLocation longue duréeet gestion de flottes devéhiculesFinancement des biensd'équipementsprofessionnelsCrédità la consommationLe pôleServices Financiers Spécialisés et Assurancesregroupe lesServices Financiers Spécialisés(Crédit à laconsommation Financement des biens d’équipementprofessionnel Location longue durée et gestion de flottes devéhicules Location et gestion de parcs informatiques(1)) l’assurance vieet l’assurance dommages (1) Activité cédée en octobre 2010 50Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPESynthèse des résultats et de la rentabilité par métier4La contribution au résultat du Groupe du pôleServicesFinanciers Spécialisés et Assurancesest en nette hausse en2010 à 343 M EUR témoignant de la bonne dynamique desactivités assurances et du redressement des métiers definancement Le métier deCrédit à la consommationamorce en 2010 unereprise de la production qui s’élève à 11 4 Md EUR (+0 5% *par rapport à 2009 hors Italie) notamment en Russie (+44 3% *par rapport à 2009) Compte tenu du contexte économiqueencore fragile le Groupe a conservé sa politique d’octroi decrédits très sélective et a poursuivi sa stratégie de recentragedes activités sur les bassins géographiques porteurs L’année2011 sera notamment consacrée au redressement de la filialeitalienne afin de rétablir pleinement la performance du métier deCrédit à la consommation à l’horizon 2012 La production de crédits du métier deFinancement des biensd’équipements professionnelsa repris graduellement dans lesillage des investissements des entreprises Sur l’année laproduction s’établit à 7 3 Md EUR (hors affacturage) en recullimité par rapport à 2009 ( 3 6% *) Les marges de crédit sesont maintenues à un bon niveau Leader européen sur cemarché le Groupe a consolidé ses positions notamment enmatière de financement multi pays à l’égard des constructeursde biens d’équipements (vendor program) Le métier deLocation longue durée et gestion de flottes devéhiculesaffiche en 2010 une croissance soutenue avec lamise en location de près de 214 000 véhicules (+21 2%(1)parrapport à 2009) Au global le parc de véhicules (841 000 unitésà fin 2010) est en progression de +6 5%(1)par rapport à 2009 porté par la France l’Allemagne et le Royaume Uni Le marchédu véhicule d’occasion s’est sensiblement amélioré sur l’année permettant un net redressement des performances financièresdu métier En 2010 le produit net bancaire desServices FinanciersSpécialiséss’établit à 3 027 M EUR en hausse de +6 9% * parrapport à 2009 (+8 6% en données courantes) Le résultat brutd’exploitation s’élève à 1 390 M EUR en progression parrapport à 2009 (+17 0% * et +20 0% en données courantes) etle coefficient d’exploitation s’améliore de 4 3 points à 54 1% en2010 L’activitéAssurancesréalise une très bonne année tant enFrance qu’à l’international En assurance vie dans un contextede taux favorable la collecte nette atteint un niveau record de5 4 Md EUR en 2010 (+42 6% * par rapport à 2009) concentréesur les supports en euros L’assurance dommages a égalementdémontré son dynamisme en 2010 tant sur le segment Autoque celui de l’Habitation avec une production en hausse de+14 9% (hors assurance des moyens de paiements) parrapport à 2009 Le produit net bancaire de l’activitéAssurancess’élève à512 M EUR en 2010 en progression de +13 0% * par rapport à2009 Le coût du risque des Services Financiers Spécialisés s’élève à221 points de base (256 points de base en 2009) révélant unebaisse significative de 35 points de base notamment sur leFinancement d’équipements Sur les métiers de Crédit à laconsommation la diminution du coût du risque est égalementmarquée hormis en Italie Au total le pôleServices Financiers Spécialisés etAssurancesextériorise en 2010 un résultat d’exploitation de524 M EUR contre 197 M EUR en 2009 Le résultat net part duGroupe s’élève à 343 M EUR alors qu’il était de 26 M EUR en2009 (1) A isopérimètre GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201151 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs(En M EUR)20092010VariationProduit net bancaire 2 534 2 270 10 4% 6 2% *Frais de gestion(2 228) (2 002) 10 1% 2 7% *Résultat brut d’exploitation 306 268 12 4% 23 5% *Coût net du risque(40) (7) 82 5% 90 0% *Résultat d’exploitation 266 261 1 9% 14 1% *Gains ou pertes nets sur autres actifs (1) (1) n sQuote part du résultat net des entreprises mises en équivalence 0 100 n sCharge fiscale(60) (71) +18 3%Résultat net205 289 +41 0%dont participations ne donnant pas le contrôle 4 0 100 0%Résultat net part du Groupe 201 289 +43 8% 18 0% *Coefficient d’exploitation 87 9% 88 2%Fonds propres moyens1 343 1 419 +5 7%* A périmètre et change constants hors l’activité « Gestion d’Actifs » suite à la création d’Amundi Le pôleBanque Privée Gestion d’Actifs et Services auxInvestisseursregroupe trois activités la Banque Privée(Société Générale Private Banking) la Gestion d’Actifs(Amundi TCW) les Services aux Investisseurs(Société GénéraleSecurities & Services) etCourtage(Newedge) Sur l’année 2010 le pôleBanque Privée Gestion d’Actifs etServices aux Investisseursa amélioré ses performances etrenforcé ses positions commerciales LaBanque Privée avecdes actifs gérés à 84 5 Md EUR (contre 75 4 Md EUR fin 2009) consolide ses positions à la fois en France et en Europe Ladynamique des métiers deServices aux Investisseurssetraduit par une progression sur un an de +9 4% des actifs enconservation et par l’obtention du titre de « conservateur del’année en France » (ICFA European Awards novembre 2010) Newedgemaintient sa position de leader et ses parts demarché (12 1% en 2010 sur les principaux marchés dont il estmembre) Enfin l’activité deGestion d’Actifsaffiche chez TCWun retour à une collecte positive en fin d’année En dépit de bonnes performances commerciales le contextemacro économique reste encore peu favorable aux activités dupôle notamment en raison de la persistance de taux d’intérêthistoriquement bas et d’investisseurs privés et institutionnelsencore très prudents face à des marchés incertains Lesrevenus 2010 du pôle s’établissent à 2 270 M EUR en retrait de 6 2%*( 10 4% en données courantes) par rapport à 2009 Lesefforts d’optimisation de l’efficacité opérationnelle ont permis dediminuer les frais de gestion de 2 7% * ( 10 1% en donnéescourantes par rapport à 2009) à 2 002 M EUR Le résultat brutd’exploitation s’établit sur l’année à 268 M EUR soit une baissede 23 5% * ( 12 4% en données courantes par rapport à 2009) Pour 2010 la contribution du pôle au résultat net part duGroupe s’élève à 289 M EUR contre 201 M EUR pour 2009 * Les variations à périmètre et taux de change constant s’entendent hors l’activité « Gestion d’Actifs » suite à la création d’Amundi 52Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPESynthèse des résultats et de la rentabilité par métier4Banque Privée(En M EUR)20092010VariationProduit net bancaire 829 699 15 7% 17 9% *Frais de gestion (526) (551) +4 8% +1 3% *Résultat brut d’exploitation 303 148 51 2% 51 8% *Coût net du risque (38) (4) 89 5% 89 5% *Résultat d’exploitation 265 144 45 7% 46 5% *Gains ou pertes nets sur autres actifs 0 0 n sQuote part du résultat net des entreprises mises en équivalence 0 0 n sCharge fiscale (60) (33) 45 0%Résultat net 205 111 45 9%dont participations ne donnant pas le contrôle 0 0 n sRésultat net part du Groupe 205 111 45 9% 46 6% *Coefficient d’exploitation 63 4% 78 8%Fonds propres moyens 440 454 +3 2%* à périmètre et change constants ACTIFS GERES(EN Md EUR)31 12 2009 31 12 201084 575 4+4 3+1 2+3 4+0 2Change AcquisitionCollectenetteValorisationEn 2010 la Banque Privée démontre la qualité de sa franchise Société Générale Private Banking a été élue « meilleure banqueprivée en France » et « Meilleure Banque Privée pour son offrede produits structurés en Europe » (Euromoney magazine février 2011) Les actifs gérés par la ligne métier s’établissent en fin d’année2010 à 84 5 Md EUR en progression de +9 1 Md EUR (+12 1%par rapport à fin 2009) Cette croissance tient compte d’unecollecte annuelle solide de +4 3 Md EUR soit un taux annualiséde 5 7% renforcée par des effets « marché » de +1 2 Md EUR « change » de +3 4 Md EUR et périmètre de +0 2 Md EUR A 699 M EUR les revenus de la ligne métier reculent de 17 9%* ( 15 7% en données courantes) par rapport à 2009 etintègrent des éléments exceptionnels de 81 M EUR correspondant pour une trentaine de millions d’euros à unedépréciation sur titres et pour le solde à des provisions surrisques opérationnels localisés La performance financière de2010 reste aussi marquée par une baisse du taux de marge à98 pb(1)en 2010 contre 116 pb en 2009 qui s’expliquenotamment par une moindre contribution de l’activité detrésorerie (effet de la baisse desspreadset des taux sur lemarché monétaire) Parallèlement les commissions et lesmarges d’intérêt commerciales progressent de 8 6% sur l’année(conséquence de l’augmentation des marges sur crédits et surdépôts) (1) Hors éléments exceptionnels GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201153 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4A 551 M EUR les frais de gestion affichent une augmentationlimitée en 2010 par rapport à 2009 (+1 3% * +4 8% en donnéescourantes) La ligne métier a engagé un programme dedéveloppement visant à renforcer son dispositif commercial etses fonctions support ce qui a conduit à une augmentation deseffectifs de 113 personnes sur ses implantations en France au Luxembourg au Royaume Uni à Monaco et au Moyen Orient En conséquence le résultat brut d’exploitation s’établit à 148 MEUR (303 M EUR en 2009) et la contribution de la ligne métierau résultat net part du Groupe s’élève à 111 M EUR (205 MEUR en 2009) Gestion d’Actifs(En M EUR)20092010VariationProduit net bancaire646 477 26 2%Frais de gestion(656) (457) 30 3%Résultat brut d’exploitation(10) 20 n sCoût net du risque0 (3) n sRésultat d’exploitation(10) 17 n sGains ou pertes nets sur autres actifs(1) (1) n sQuote part du résultat net des entreprises mises en équivalence 0 100 n sCharge fiscale4 (5) n sRésultat net(7) 111 n sdont participations ne donnant pas le contrôle 3 0 100 0%Résultat net part du Groupe(10) 111 n sCoefficient d’exploitationn s 95 8%Fonds propres moyens388 441 +13 7%DECOMPOSITION DES ACTIFS GERES PAR PRODUITS A FIN 2010(EN Md EUR)Diversifiés 3 4Alternatif (hors Monét Dyn et CDO) 13 6Monétaires réguliers 1 5Actions 21 4Obligataires(hors CDO) 47 1Après trois trimestres de décollecte significative ( 16 9 Md EUR)mais attendue chez TCW suite à la restructuration engagée fin2009 la dynamique commerciale positive s’est traduite par unecollecte de 0 8 Md EUR au dernier trimestre 2010 Par ailleurs l’intégration réussie de MetWest et l’expertise de ses équipespermettent d’anticiper dès 2011 un développement commercialsolide du nouvel ensemble TCW Avec sept fonds TCW etMetwest classés cinq étoiles au classement Morningstar TCWpeut s’appuyer sur de très bonnes performances en particuliercelles des fonds « US Fixed Income Total Return Bond » deTCW et de MetWest (respectivement 3 8 Md EUR et 8 7 MdEUR d’actifs gérés) pour soutenir le développement du fondsde commerce Après prise en compte d’un effet « marché » de+4 6 Md EUR d’un effet « change » de +5 5 Md EUR et d’uneffet périmètre de +23 1 Md EUR (dont 22 2 Md EUR lié àl’intégration de MetWest) les actifs sous gestion s’établissentfin décembre à 87 0 Md EUR (contre 70 0 Md EUR findécembre 2009) 54Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPESynthèse des résultats et de la rentabilité par métier4Dans un contexte de changements de périmètre importants liés d’une part à l’apport des activités de SGAM à Amundi etd’autre part l’acquisition de MetWest par TCW les revenus toutcomme les frais de gestion de la ligne métier reculent sur un ande respectivement 32 7% * ( 26 2% en données courantes) à477 M EUR et 35 2% * ( 30 3% en données courantes) à 457 MEUR Sur l’année 2010 le résultat brut d’exploitation ressort à 20 MEUR en 2010 contre 10 M EUR en 2009 Après prise en compte de la contribution d’Amundi (100 MEUR) le résultat net part du Groupe s’établit à 111 M EURcontre 10 M EUR en 2009 Services aux Investisseurs (SGSS) et Courtage (Newedge)(En M EUR)20092010VariationProduit net bancaire 1 059 1 094 +3 3% +3 1% *Frais de gestion(1 046) (994) 5 0% 4 8% *Résultat brut d’exploitation 13 100 x7 7 x5 9 *Coût net du risque(2) 0 100 0% 100 0% *Résultat d’exploitation 11 100 x9 1 x6 7 *Gains ou pertes nets sur autres actifs 0 0 n sQuote part du résultat net des entreprises mises en équivalence 0 0 n sCharge fiscale(4) (33) n sRésultat net7 67 x9 6dont participations ne donnant pas le contrôle 1 0 n sRésultat net part du Groupe 6 67 x11 2 x7 4 *Coefficient d’exploitation 98 8% 90 9%Fonds propres moyens 515 524 +1 7%* à périmètre et change constants Sur l’année les métiers deServices aux Investisseurset deCourtageaffichent des revenus en hausse de +3 1% * à 1 094M EUR Les activitésServices aux Investisseursaffichent une bonnedynamique commerciale en remportant des mandats tels queCredit Suisse Securities Europe Par ailleurs la ligne métier asigné des partenariats commerciaux avec US Bancorp auxEtats Unis National Bank of Abu Dhabi au Moyen Orient etOddo en France Les actifs en conservation augmentent sur unan de +9 4% par rapport à fin décembre 2009 et les actifsadministrés restent stables (respectivement à 3 362 Md EUR età 455 Md EUR) Grâce aux performances commerciales l’impact négatif du niveau historiquement bas des taux (EONIAà 0 43% en moyenne sur l’année) a été contenu Par ailleurs l’activité a été primée en 2010 comme « meilleur fournisseureuropéen de services titres » par le magazineFinancial iet« Conservateur de l’année en France » par le magazineICFA(International Custody & Fund Administration) Dans un environnement volatil où les volumes sont en hausse l’activité deCourtageenregistre une progression de sesrevenus par rapport à 2009 Newedge maintient sa position den°1 sur le marché US (Futures Commission Merchants novembre 2010) et affiche une part de marché de 12 1% Sous l’effet des mesures de réduction des coûts les métiers deServices aux Investisseurset deCourtageaffichent des fraisde gestion à 994 M EUR en baisse de 4 8% * ( 5 0% endonnées courantes) par rapport à 2009 Le résultat brutd’exploitation et la contribution de la ligne métier au résultat netpart du Groupe progressent respectivement à 100 M EUR(contre 13 M EUR en 2009) et à 67 M EUR (contre 6 M EUR en2009) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201155 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4Hors Pôles(En M EUR)20092010VariationProduit net bancaire(3 286) 52 n sFrais de gestion(147) (169) +15 0%Résultat brut d’exploitation(3 433) (117) +96 6%Coût net du risque4 (7) n sRésultat d’exploitation(3 429) (124) +96 4%Gains ou pertes nets sur autres actifs 726 17 97 7%Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence (2) 3 n sPertes de valeurs des écarts d’acquisition 2 0 100 0%Charge fiscale1 204 94 +92 2%Résultat net(1 499) (10) +99 3%dont participations ne donnant pas le contrôle 179 160 10 6%Résultat net part du Groupe(1 678) (170) +89 9%Le résultat brut d’exploitationHors Pôlesde 2010 s’établit à 117 M EUR contre 3 433 M EUR en 2009 Sur l’ensemble del’année il intègre en particulier la réévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant lesportefeuilles de crédits corporates pour 59 M EUR ( 1 622 MEUR en 2009) la réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre duGroupe à hauteur de 427 M EUR ( 720 M EUR en 2009) le résultat sur le portefeuille de participations qui s’établit à64 M EUR contre 71 M EUR en 2009 Ce résultat sur leportefeuille de participations intègre notamment desdépréciations durables ( 8 M EUR en 2010 contre 75 M EURen 2009) ainsi que les produits de la cession departicipations (+72 M EUR en 2010 contre +4 M EUR en2009) Au 31 décembre 2010 le prix de revient IFRS du portefeuille departicipations industrielles s’établit à 0 61 Md EUR pour unevaleur de marché de 0 84 Md EUR Notes méthodologiques1 Les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2010ont été arrêtés par le Conseil d’administration en date du15 février 2011Les éléments financiers présentés au titre de l’exercice closle 31 décembre 2010 et les informations comparatives au titrede l’exercice 2009 ont été établis en conformité avec leréférentiel IFRS (International Financial Reporting Standards)tel qu’adopté dans l’Union européenne et applicable à cettedate 2 LeROEdu Groupe est calculé sur la base des fondspropres moyens c’est à dire des capitaux propres moyenspart du Groupe en IFRS en excluant (i) les gains ou perteslatents ou différés directement enregistrés en capitauxpropres hors réserves de conversion (ii) les titres super subordonnés (« TSS ») (iii) les titres subordonnés à duréeindéterminée (« TSDI ») reclassés en capitaux propres et endéduisant (iv) les intérêts à verser aux porteurs des TSS etaux porteurs des TSDI reclassés Le résultat pris en comptepour calculer le ROE est déterminé sur la base du résultat netpart du Groupe en déduisant les intérêts nets d’effet fiscal àverser aux porteurs de titres super subordonnés sur lapériode et depuis 2006 aux porteurs des TSDI reclassés(336 M EUR en 2010 vs 398 M EUR en 2009) 56Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPESynthèse des résultats et de la rentabilité par métier43 Pour le calcul dubénéfice net par action le « résultat netpart du Groupe de la période » est corrigé (réduit dans le casd’un bénéfice et augmenté dans le cas d’une perte) desintérêts nets d’effet fiscal à verser aux porteurs de TSS (311 M EUR en 2010 vs 313 M EUR en 2009) TSDI reclassés en capitaux propres (25 M EUR en 2010 vs25 M EUR en 2009) Ce bénéfice net par action est alors déterminé en rapportantle résultat net part du Groupe de la période ainsi corrigé aunombre moyen d’actions ordinaires en circulation horsactions propres et d’autocontrôle mais y compris (a) lesactions detradingdétenues par le Groupe et (b) les actionsen solde du contrat de liquidité 4 L’actif netcorrespond aux capitaux propres part du Groupe déduction faite (i) des TSS (6 4 Md EUR) des TSDI reclassés(0 9 Md EUR) et (ii) des intérêts à verser aux porteurs de TSSet aux porteurs de TSDI mais réintégrant la valeur comptabledes actions detradingdétenues par le Groupe et des actionsen solde du contrat de liquidité Le nombre d’actions pris encompte est le nombre d’actions ordinaires émises au 31décembre 2010 (y compris actions de préférence) horsactions propres et d’autocontrôle mais y compris (a) lesactions detradingdétenues par le Groupe et (b) les actionsen solde du contrat de liquidité Société Générale rappelle que des informations relatives auxrésultats de l’exercice sont également disponibles sur sonsite internet www societegenerale com dans la partie« Investisseur » GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201157 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4POLITIQUE FINANCIEREL’objectif de la politique du Groupe en matière de gestion ducapital est d’optimiser l’utilisation des fonds propres pourmaximiser le rendement à court et long terme pour l’actionnaire tout en maintenant un niveau de capitalisation (ratio Tier 1)cohérent avec le statut boursier du titre et la cible du Groupe Le ratio Tier 1 en environnement Bâle 2 se situe à fin 2010 à10 6% La légère baisse par rapport à fin 2009 ( 14 pb) résultedes évolutions respectives des ressources et des emplois defonds propres sur l’exercice Structure financière du GroupeLes capitaux propres part du Groupe s’élèvent au 31 décembre2010 à 46 4 Md EUR(1)(42 2 Md EUR à fin 2009) et l’actif netpar action à 54 0 EUR (intégrant 0 27 EUR de moins valueslatentes) en progression de +10 3% sur l’année En 2010 Société Générale a racheté 2 9 millions de titres dansle cadre de la couverture des actions gratuites octroyées auxsalariés Hors actions détenues dans le cadre des activités detrading le Groupe détient ainsi à fin 2010 12 3 millionsd’actions d’auto détention et 9 0 millions d’autocontrôle(représentant au total 2 85% du capital) Par ailleurs SociétéGénérale détient 7 5 millions d’options d’achat sur son propretitre en couverture de plans attribués à ses salariés Dans le référentiel Bâle 2 les encours pondérés au31 décembre 2010 s’élèvent à 334 8 Md EUR contre 324 1 MdEUR à fin décembre 2009 Le ratio Tier 1 à fin d’année s’élève à10 6%(2)(dont 8 5% pour le Core Tier 1) Celui ci intègre leseffets liés au versement d’un dividende de 1 75 EUR par action(soit un taux de distribution de 35%) tel qu’il est proposé par leConseil d’administration à l’Assemblée générale Par ailleurs leConseil d’administration propose également d’offrir auxactionnaires qui en feront le choix la possibilité du paiement dudividende en actions nouvellement émises Le Groupe est noté A+ par S&P et Fitch et Aa2 par Moody’s Pilotage en environnement Bâle 2Le groupe Société Générale utilise depuis le 1erjanvier 2008 lesméthodes avancées (IRBA et AMA) pour le calcul de sesexigences minimales en fonds propres et l’extension dupérimètre d’application des méthodes avancées se poursuit ausein du Groupe Les systèmes de mesure des risques sont régulièrementenrichis Par exemple des analyses de portefeuilles portant surl’ensemble des engagements du Groupe sont réalisées etprésentées à la Direction du Groupe afin d’analyser le profil derisques des portefeuilles de crédits selon des axes sectoriels etgéographiques Par ailleurs le Groupe poursuit de façon continue ledéveloppement de son dispositif destress testsglobauxintégrant l’ensemble du profil de risque du Groupe etpermettant de mesurer la résilience du Groupe à desscenariide crises macroéconomiques Ceux ci sont intégrés et déclinésdans les différentes composantes de la gestion des équilibresfinanciers et du ratio Tier 1 ils sont conduits régulièrement (aminimaannuellement) dans le cadre du processus budgétaireet les résultats de ces exercices destress testssont présentésau Comité des risques Le Groupe a en outre participé en juillet2010 à l’exercice destress testeuropéen mené sous l’égide duCEBS (Committee of European Banking Supervisors nouvellement rebaptisé EBA) Les résultats ont confirmé labonne capacité de résilience du Groupe en affichant un ratioTier 1 de 10 0% enscenario adverseincluant les chocs sur lesencours souverains soit un niveau en phase avec la moyennedes pairs et qui montre la capacité du Groupe à assurercorrectement le financement de l’économie à la fois enscenariocentral et en environnement fortement dégradé L’exercice 2010 a été marqué par le développement dudispositif d’appétit pour le risque dont l’objectif consiste àaméliorer le pilotage stratégique du Groupe Ce dispositifformalise la fixation et la validation de cibles par le Conseild’administration de certains indicateurs clés du Groupe tout en intégrant une analyse du couple rendement risque desmétiers et contribue ainsi à apporter une visioncomplémentaire à celle de l’exercice desstress testsglobaux Les premiers indicateurs ont fait l’objet d’une présentation auComité d’audit de contrôle interne et des risques ainsi qu’auConseil d’administration Ce dispositif doit également permettre à terme à la Direction du Groupe de suivre de façon récurrentedifférents indicateurs relatifs aux risques supportés parl’ensemble du Groupe d’analyser plus finement les évolutionsdes profils de risques des divers métiers qui constituent leGroupe et de développer une vision synthétique par nature derisques (risque de marché risque de crédit risqueopérationnel autres risques) (1) Ce montant comprend notamment (i) 6 4 Md EUR de titres super subordonnés 0 9 Md EUR de titres subordonnés à durée indéterminée et (ii) des moins values latentesnettes pour 0 20 Md EUR (2) Hors effets du floor (exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers) 28 points de base sur le ratio Tier 1 58Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPEPolitique financière4Evolution réglementaireAfin de mieux prendre en compte le risque de défaut et demigration deratingdes actifs figurant dans le portefeuille denégociation (actifs tranchés et non tranchés) et afin de réduirela procyclicité de la Valeur en Risque (VaR) le Comité de Bâlea publié en juillet 2009 de nouvelles propositions (dites Bâle2 5) en introduisant une charge en fonds propres au titre durisque spécifique de marché (risque de migration deratingetde défaut sur les émetteurs dans les portefeuilles denégociation) l’IRC («Incremental Risk Charges») le CRM(«Comprehensive Risk Measurement» spécifiques auxportefeuilles detradingde corrélation) De plus le régulateurexige un calcul de VaR stressée estimée sur une période decrise L’évolution concernant le risque spécifique sur lesportefeuilles de négociation est applicable à compter du31 décembre 2011 Fin décembre 2010 le Comité de Bâle a par ailleurs publié letexte définitif des mesures d’amélioration de la résilience dusystème bancaire international dont la crise a mis en évidenceles faiblesses Ces propositions dites « Bâle 3 » réforment lecadre prudentiel applicable à la définition des fonds propres etvisent également à renforcer les exigences en fonds proprespour la couverture de certains risques Ces propositions ont faitl’objet d’une consultation publique et d’études quantitativesd’impact au cours de l’année 2010 auxquelles le groupeSociété Générale a participé Les grands principes de cetteréforme ont été arrêtés par les Chefs d’Etats lors du sommet deSéoul en novembre 2010 La réforme Bâle 3 est applicable àcompter du 1erjanvier 2013 Création et utilisation des fonds propresdu Groupe en 2010En 2010 les mouvements concernant les fonds propres ont étéles suivants En ressources le résultat net part du Groupe de 3 9 Md EUR le produit des émissions nettes de capital pour 0 3 Md EUR dont l’augmentation de capital réservée aux salariés pour0 2 Md EUR et le paiement du dividende en actions pour0 1 Md EUR divers éléments pour 0 3 Md EUR (dont 0 2 Md EUR au titredes participations ne donnant pas le contrôle) En emplois le remboursement depreference shareséligibles en Tier 1pour 0 5 Md EUR le produit de la croissance interne limité à 0 2 Md EUR (horseffet change) et reflétant ainsi une croissance maîtrisée desencours pondérés du Groupe sur l’année 2010 le financement d’opérations de croissance externe pour0 7 Md EUR avec notamment les acquisitions de MetWest etde SMC ainsi que les cessions de Gaselys et ECS le dividende qui sera proposé à l’Assemblée générale au titrede l’exercice de 2010 les positions de titrisations mal notées venant en déductiondes fonds propres pour 1 2 Md EUR (hors effet change) divers éléments pour 1 1 Md EUR (dont 0 4 Md EUR lié auxrémunérations des instruments de capitaux propres et0 3 Md EUR lié à la neutralisation du résultat propre) 0 50 20 73 91 30 30 50 31 21 15 0 5 0EmploisAutresPosition de titrisations en déductions Bâle 2DividendesCroissance organiqueAutresDiminution de capital Tier 1 disponible (10 7% fin 2009 et 10 6% fin 2010) Augmentation de capitalRésultat net part du GroupeRessourcesAcquisitions demetwest & SMC cessions de Gaselys & ECSRemboursement depreference sharesFinancement des principauxinvestissements en coursLes investissements en cours seront financés par les modes definancement habituels et récurrents du Groupe GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201159 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4NOUVEAUX PRODUITS OU SERVICES IMPORTANTS LANCESConformément à la stratégie d’innovation du groupe Société Générale de nombreux nouveaux produits ont été lancés en 2010 parmilesquels les plus importants sont les suivants Métier Nouveaux produ its ouservicesRéseaux FranceOption de crédit sur lescartes de paiement(Société Générale)Lancement par le réseau Société Générale d’une option « crédit » sur ses cartes de paiement Cette option permet autitulaire d’une carte de paiement de choisir lors d’une transaction de paiement ou de retrait d’espèce entre un débit surson compte bancaire (selon le type de débit de la carte) et un crédit (imputé sur sa réserve renouvelable préalablementsouscrite) Produit d’épargneobligataire ARIMEO(Société Générale)Lancement par le réseau Société Générale d’un nouveau placement permettant d’investir en bourse et de profiter dupotentiel de hausse des marchés actions de la zone euro avec la garantie de récupérer l’intégralité du capital net investi àl’échéance de 8 ans (après frais sur versement et hors frais de gestion propres aux contrats d’assurance vie ou decapitalisation sur lesquels a été réalisé l’investissement) Service MoneyCenter(Boursorama)Lancement par Boursorama d’un service de gestion de l’ensemble des comptes – y compris externes – sur l’espace client fournissant une représentation graphique de l’ensemble des comptes bancaires et des actifs patrimoniaux Ce produitdispose d’une fonction – manuelle d’agrégation des comptes permettant une gestion multi comptes Il permet en outre lacatégorisation des dépenses et des revenus l’envoi d’alerte mail sur des opérations le suivi de l’évolution de lavalorisation de biens patrimoniaux (immobilier inclus) et l’enregistrement des contrats et des factures Service d’Epargne Solidaire(Société Générale)Lancement par le réseau Société Générale du Service d’Epargne Solidaire qui donne la possibilité de reverser une partie oula totalité des intérêts d’un livret d’épargne à une ou plusieurs associations reconnues d’utilité publique (le 1erversement s’effectuera début 2012 sur les intérêts acquis en 2011) Crédit Moyen termeexpress (Société Générale)Lancement par le réseau Société Générale du Crédit Moyen terme express qui permet d’accélérer la procédure d’octroi decrédit sur les financements matériels jusqu’ à 150 000 EUR sur une durée de 5 ans maximum avec nantissement dumatériel financé Prêt PME avec couverturede taux intégrée (SociétéGénérale)Lancement par le réseau Société Générale d’un prêt PME sur mesure avec couverture de taux intégrée destiné aux PME Equipéa Optima Ce produit permet aux PME de bénéficier de la performance d’une couverture de taux « salle desmarchés » avec la simplicité de mise en œuvre d’un prêt classique Carte prépayée (Crédit duNord)Lancement par le réseau Crédit du Nord de la première carte bancaire prépayée afin d’accompagner les jeunes vers uneplus grande autonomie dans la gestion de leurs dépenses sous contrôle parental Carte environnement(Société Générale)Evolution de l’offre carte affaire par une dématérialisation des relevés de carte afin de préserver l’environnement et leversement de 5 centimes à l’Office National des Forêts à chaque paiement RéseauxInternationauxGamme de produitsimmobiliers (BFVSG –Madagascar)Lancement d’une gamme de prêts immobiliers (TANY TRANO et TRAVÔ) qui facilite l’acquisition d’un terrain finance laconstruction ou l’achat d’une maison ou de travaux de rénovation Garanties d’assuranceIN CARDS (SGBC –Cameroun)Lancement au Cameroun d’« In Cards » permettant de proposer aux clients des garanties d’assurance assistance dansles cartes bancaires Paiement par téléphonemobile (SGBS – Sénégal)Lancement de « Yoban’tel » service bancaire de paiement par téléphone mobile conçu comme un moyen de paiementuniversel ouvert à toute personne détentrice d’un téléphone portable qu’elle soit bancarisée ou non et quel que soit sonopérateur téléphonique Le service fonctionne en mode prépayé avec la sécurité d’un transaction bancaire Nouvelle formule destinéeaux étudiant (SGEB –Bulgarie)Lancement par SGEB d’un nouveau prêt destiné aux étudiants permettant de financer l’achat d’un ordinateur portable d’unprogramme de séjour et travail à l’étranger les frais quotidiens et scolaires les voyages scolaires à l’étranger etc L’offre Ti Banking inclut également Ti Day to Day banking qui comprend un compte courant sans frais mensuels l’émission et les services gratuits d’une carte de débit internationale Maestro l’accès à BankOn Web (banque par internet)sans frais de souscription la 1reannée et à BankOn Phone (banque par mobile) Cartes salaireet du logiciel VireXpress(SGBBE – Bénin)Lancement de deux produits par SGBBE VireXpress un système de paiement de masse rapide et la carte salaire unesolution destinée aux employés non bancarisés au sein des entreprises Rosbank propose des« Forfaits » aux particuliers(Russie)Lancement d’un forfait par Rosbank composé de services groupés (comptes courants services de paiement services àdistance offres spéciales des partenaires de la Banque) Cette nouvelle approche orientée vers le client répond auxexigences et aux besoins de ce dernier grâce à trois types de produits pensés selon les revenus de chacun (Standard Confort et Elite) Ce nouveau produit est destiné à augmenter le niveau du service client de la Banque 60Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPENouveaux produits ou services importants lancés4Banque deFinancement etd’InvestissementSunrise Investissement structuré de huit ans qui permet de bénéficier du remboursement de l’intégralité du capital initial à l’échéanceainsi que de la « performance annuelle retenue » (i e cumul des performances mensuelles en contrepartie de l’abandon de lameilleure performance mensuelle) dans des fonds mixtes actions et obligations internationales Vol Target Lancement d’une solution d’investissement intégralement garantie en capital dont l’objectif est de permettre aux investisseursde bénéficier du potentiel de marchés actions lorsqu’ils sont haussiers et de se protéger en investissant sur le monétaire lorsqueces derniers baissent SGI Emerging DLS Lancement de SGI Emerging Debt Long Short un indice qui vise à capturer la valeur relative de la dette souveraine émise par lespays émergents par rapport à celle des pays développés Cet écart est capturé grâce à une position acheteuse sur des fondsspécialisés dans les marchés obligataires émergents et une position vendeuse sur des indices d’obligations souveraines duRoyaume Uni des Etats Unis et de la zone Euro Le risque est géré de manière dynamique selon un mécanisme de ciblage de lavolatilité SGI Dynamic Bond Lancement de SGI Dynamic Bond un indice reproduisant la performance d’une exposition dynamique à des fonds obligataires Le champ d’investissement de l’indice est constitué d’une sélection d’ETF et de fonds mutuels de maturités et zonesgéographiques variées L’objectif de cet indice est d’offrir une allocation capable de générer de la surperformance par rapportaux stratégies obligataires traditionnelles en optimisant le ratio risque rendement SGI Diversified Alpha Lancement de SGI DIVA un indice systématique offrant une exposition diversifiée à une large gamme de classes d’actifs(Actions Volatilité des actions Matières Premières et Taux d’Intérêt) et dont l’objectif est de générer une performance stable etdécorrélée des classes d’actifs traditionnelles tout en maintenant la volatilité à un niveau cible prédéfini Services FinanciersSpécialisés etAssurancesALD PRO’PME (ALDAutomotive Maroc)ALD PRO’PME est une solution de financement et de gestion de flotte automobile spécifiquement conçue pour la clientèle dePME et de professions libérales Dans le cadre d’un contrat de 48 mois ALD Automotive Maroc assure à la fois le financementde l’acquisition du ou des véhicules ainsi que la gestion de la flotte grâce à une large gamme de prestations techniques incluantnotamment l’entretien les réparations la mise à disposition d’un véhicule de remplacement ou encore l’assurance etl’assistance…ADE Micro Assurance(La Marocaine Vie)Créé en partenariat avec l’Institution Marocaine d’Appui à la Micro Entreprise (INMAA) ADE Micro Assurance est un contrat detype Assurance des Emprunteurs destiné à couvrir les risques de Décès et Invalidité Absolue et Définitive toutes causes En casde sinistre la garantie de base prévoit le remboursement à l’INMAA du capital restant dû et de 2 échéances impayées aumaximum tandis que la garantie optionnelle permet à l’assuré ou ses ayant droit de toucher un capital forfaitaire variant enfonction du capital emprunté Crédit Education(SG ConsumerFinance – Turquie)Lancement par Krediver d’un produit dédié à ses clients facilitant un paiement par échéances compte tenu du niveau élevé desfrais de scolarité des universités privées en Turquie Application ALDEcodrive(ALD Automotive –France)Lancement de l’application pour iPhone ALD Ecodrive mesurant la souplesse de votre conduite et son impact surl’environnement une « éco conduite » Grâce aux conseils d’éco conduite d’« ALD ecodrive » le conducteur peut progresser rapidement moins consommer et gagnerdes éco points ALD Sharing(ALD Automotive –France)Lancement de ALD Sharing une solution innovante d’autopartage destinée aux entreprises incluant – une flotte de véhicules LLD (Location Longue Durée) intégrant le financement et l’ensemble des prestations ALD Automotive(maintenance assurance carte essence ) – une technologie embarquée et des outils de gestion de la relation client qui permettent la prise en charge des véhicules enlibre service (enregistrement des utilisateurs réservation sur extranet service client) l’entretien de la flotte (nettoyage maintenance plein de carburant) – un système de gestion pour le suivi et l’optimisation de l’utilisation (reportingd’utilisation par utilisateur consommationcarburant émissions de CO2 …) Banque Privée Gestiond’Actifs et Services auxInvestisseursExtension LicenceSGSS DeutschlandKAG (Services auxInvestisseurs)Extension du périmètre d’intervention de SGSS Deutschland KAG aux «Other Funds» et «Mixed Funds» avecacceptation de nouveaux instruments (Private Equity precious metal single hedge funds non secured debt) Global SecuritiesServices Alliance(Services auxInvestisseurs)L’offre de services est basée sur une alliance commerciale entre Société Générale Securities Services (SGSS) et US BancorpFund Services La mise à profit de l’expertise de chacun en termes d’offre de produits et de couverture géographique permet defournir une offre globale pour des fonds domiciliés en Europe ou aux Etats Unis reposant sur une gamme de services titresunique et sur une assistance globale plus importante Extension de lacouverture deservices titres(Services auxInvestisseurs)Société Générale Securities Services (SGSS) et National Bank of Abu Dhabi (NBAD) ont signé un accord commercial quicapitalise sur la capacité des deux partenaires de proposer à leurs clients une large gamme de services titres dans leurs régionsrespectives SGSS Athènes Validation du statut de General Clearing Member sur l’Athex Securities Market GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201161 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS EFFECTUESLe Groupe conformément à ses objectifs notamment d’élargissement de fonds de commerce en Europe et de recherche decroissance à long terme a poursuivi en 2010 sa politique d’acquisitions ciblées Métier Description de l’inv estissementAnnée 2010Réseaux FranceAcquisition de 100% de Société Marseillaise de Crédit par Crédit du Nord Réseaux InternationauxSociété Générale passe de 65 33% à 74 89% de détention du capital de Rosbank Gestion d’ActifsAcquisition par TCW de 100% de Metropolitan West Asset Management (MetWest) société de gestion de taux aux Etats Unis Année 2009Réseaux FranceRachat à Dexia de sa participation minoritaire de 20% dans Crédit du Nord Réseaux InternationauxAugmentation de notre participation de 7% dans Rosbank A l’issue de cette opération Société Générale détient 64 7% de Rosbank Services FinanciersSpécialisés etAssurancesRachat des 13% de minoritairesviaune Offre Publique de Retrait dans notre filiale d’assurance au Maroc « La Marocaine Vie » Gestion d’ActifsCréation d’Amundi un des leaders européens dans le domaine de la gestion d’actifs Détenu à 25% par Société Générale et 75% par Crédit Agricole Amundi est issu du rapprochement de SGAM et CAAM Année 2008Réseaux InternationauxPrise de participation majoritaire dans Rosbank premier réseau bancaire privé en Russie Société Générale détient 57 6% de Rosbank suite àl’exercice de son option d’achat sur 30% du capital en février 2008 et au lancement d’une OPA en mai 2008 sur 7 6% du capital Acquisition de 20% du capital de la banque vietnamienne South East Asia Bank (SeABank) Services FinanciersSpécialisés etAssurancesAcquisition de Ikar Bank société ukrainienne spécialisée dans le crédit à la consommation Acquisition par SG Equipment Finance de 100% de PEMA GmbH société allemande de location de camions et remorques avec services Acquisition par SG Consumer Finance de 100% de General Financing société lituanienne spécialisée dans le crédit à la consommation Gestion d’ActifsAcquisition de 1 6% supplémentaires du capital de TCW Banque PrivéeAcquisition de 100% de Canadian Wealth Management société canadienne de gestion de fortune Acquisition par SG Hambros de 100% des activités de gestion de fortune d’ABN AMRO Bank N V à Gibraltar Prise de participation minoritaire dans Rockefeller Financial Services aux USA Services auxInvestisseurs et Epargneen ligneAcquisition de 100% de l’activité services titres de Capitalia en Italie Création de Newedge un des leaders mondiaux dans les services de courtage Détenu conjointement à 50 50 par Société Générale et Calyon Newedge est issu du rapprochement entre Fimat et Calyon Financial 62Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPEPrincipaux investissements effectués4Métier Description des cessionsAnnée 2010Banque de Financementet d’InvestissementCession de 49% de Gaselys Services FinanciersSpécialisés etAssurancesCession du groupe ECS à Econocom Au terme de la transaction Société Générale devient ainsi actionnaire d’Econocom à hauteur de 10 4% Année 2009Gestion d’ActifsCession de la filiale londonienne de gestion d’actifs (SGAM UK) à GLG Partners Inc Année 2008Réseaux InternationauxCession de la totalité de la participation détenue par Société Générale (7 8%) dans le capital de BankMuscat (Sultanat d’Oman) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201163 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4EVOLUTIONS RECENTES ET PERSPECTIVESEn 2010 la reprise mondiale a gagné en vigueur par rapport àl’année précédente Elle demeure toutefois modérée inégaleselon les zones géographiques et globalement soumise à uncertain nombre de facteurs d’instabilité Dans l’ensemble les pays matures ont renoué avec lacroissance mais elle reste modérée en raison de tendanceslourdes (effets rémanents de la crise taux de chômage élevé désendettement de la sphère privée dissipation des effets desplans de relance etc ) et contrastée selon les pays A l’inverse les grandes économies émergentes ont vu leur potentiel decroissance quasi inchangé soutenu par une demandeintérieure forte et des Etats peu endettés Après deux années marquées par la crise de la dette privée des tensions sont apparues sur la dette publique notammentdans la zone euro Au global les facteurs d’incertitudedemeurent nombreux rendant la reprise économique mondialefragile (effets indésirables des politiques budgétairesrestrictives sur la reprise ou sur les marchés de dette publique évolution des taux et de l’inflation divergence de croissanceentre économies émergentes et développées pouvant créer del’instabilité en termes de mouvements de capitaux et sur leschanges évolution du prix des matières premières etc ) Sur le plan réglementaire les discussions de place lancées àl’initiative du G20 pour le secteur financier ont progressé Fin2010 le Comité de Bâle a livré l’ensemble des nouvellescontraintes qui régiront le système bancaire à partir de 2013 enmatière de fonds propres et de liquidité ainsi que le calendrierprogressif de mise en œuvre Plusieurs points restent toutefoisà définir en coopération avec les régulateurs locaux(notamment des coussins en capital contracycliques en cas decroissance excessive des crédits au niveau national) Dans leprolongement des initiatives du G20 d’autres travaux suivis parle Comité de stabilité financière sont toujours en cours(harmonisation des normes comptables pratiques derémunération fonctionnement des marchés OTC des dérivés etc ) Parallèlement aux Etats Unis leDodd Frank Acta poséles bases de la supervision du risque systémique ainsi quel’encadrement de certaines activités des banques definancement et d’investissement (Volcker Rule) Plus généralement les discussions de place devront s’attacherà faire émerger un modèle de croissance durable pour lesecteur financier qui préserve pleinement la capacité desbanques à financer l’économie dans un contexte de politiquesbudgétaires plus restrictives et qui évite les biais concurrentielsentre les différents pays Au global les nouvelles contraintes réglementaires pèseront surla rentabilité de certaines activités ou influenceront le modèlede développement de certains acteurs bancaires notammentsur les métiers consommateurs de ressources rares Dans uncontexte de croissance molle dans les pays matures les zonesoffrant les perspectives les plus attractives resterontrecherchées A ce titre les banques des grandes économiesémergentes ont consolidé en 2010 leur position dans le hautdes classements mondiaux en termes de capitalisationboursière Le groupe Société Générale a bien traversé l’année 2010 soutenu par un rebond sensible de ses résultats confirmantainsi la solidité de son modèle de banque universelle Le vasteprojet d’entreprise Ambition SG 2015 vise à prolonger cettedynamique en renforçant notamment la relation client etl’efficacité de notre modèle opérationnel Les perspectives derésultats du Groupe s’appuyant en particulier sur une gestionoptimisée de l’allocation de capital entre les métiers et lasolidité financière du Groupe permettront de financer lacroissance tout en ayant la capacité de respecter les nouvellesexigences en capital 64Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPEEvénements postérieurs à la clôture4EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTUREAucun événement significatif n’est apparu postérieurement à la clôture du 31 décembre 2010 MISE EN PLACE DE LA REFORME BALE 2Publication du rapport Pilier III de SociétéGénéraleConformément à la réglementation établie en 1988 par leComité de Bâle sur la supervision bancaire (la réglementationBâle 2) Société Générale a mis à disposition du public sur sonsite internet institutionnel son premier Rapport annuel Pilier IIIen mai 2009 Le deuxième Rapport annuel a été publié sur cemême site en mai 2010 Constituant le troisième pilier de Bâle 2 le « Rapport sur lasolvabilité et la gestion des risques » encourage la discipline demarché en élaborant un ensemble d’obligations déclaratives tant quantitatives que qualitatives qui permettent aux acteursdu marché de mieux évaluer les fonds propres l’exposition auxrisques les procédures de gestion des risques et partant l’adéquation des fonds propres des établissements concernésdéterminée selon les règles du Pilier I de Bâle 2 La publicationdu prochain Rapport Pilier III est prévue au printemps 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201165 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4ANALYSE DU BILAN CONSOLIDEACTIF(En Md EUR)31 12 201031 12 2009 Variation en %Caisse Banques centrales14 1 14 4 2%Actifs financiers à la juste valeur par résultat 455 1 400 2 +14%Instruments dérivés de couverture 8 2 5 6 +47%Actifs financiers disponibles à la vente 103 8 90 4 +15%Prêts et créances sur les établissements de crédit 70 3 67 7 +4%Prêts et créances sur la clientèle 371 8 344 4 +8%Opérations de location financement et assimilées 29 1 28 9 +1%Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 2 4 2 6 7%Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 1 9 2 1 11%Actifs d’impôts et autres actifs49 0 42 9 +14%Actifs non courants destinés à être cédés 0 1 0 4 83%Participation aux bénéfices différée 1 1 0 3 x3 4Valeurs immobilisées25 2 23 8 +6%Total1 132 11 023 7 +11%PASSIF(En Md EUR)31 12 201031 12 2009 Variation en %Banques centrales2 8 3 1 10%Passifs financiers à la juste valeur par résultat 359 0 302 8 +19%Instruments dérivés de couverture 9 3 7 3 +26%Dettes envers les établissements de crédit * 77 3 89 4 13%Dettes envers la clientèle337 4 300 1 +12%Dettes représentées par un titre * 141 4 133 6 +6%Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 9 0 8 +13%Passifs d’impôts et autres passifs 56 3 50 2 +12%Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 0 3 98%Provisions techniques des entreprises d’assurance 82 7 74 4 +11%Provisions2 0 2 3 13%Dettes subordonnées *12 0 12 6 4%Capitaux propres part du Groupe 46 4 42 2 +10%Participations ne donnant pas le contrôle 4 6 4 6 2%Total1 132 11 023 7 +11%* Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 66Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPEAnalyse du bilan consolidé4Principales évolutions du bilan consolidéAu 31 décembre 2010 le total du bilan consolidé du Groupes’élève à 1 132 1 Md EUR en hausse de 108 4 Md EUR(+10 6%) par rapport à celui du 31 décembre 2009 (1 023 7 MdEUR) L’évolution du cours de change impacte le bilan de lamanière suivante +17 5 Md EUR pour le dollar +3 9 Md EURpour le dollar australien +1 0 Md EUR pour la livre sterling +5 3 Md EUR pour le yen +0 8 Md EUR pour le rouble russe et+1 4 Md EUR pour la couronne tchèque Les principaux changements de périmètre impactant le bilanconsolidé intervenus sont constitués par Au cours du premier semestre 2010 le groupe Société Générale viasa filiale TCW Inc a faitl’acquisition en février de 100% de Metropolitan West AssetManagement qui a par conséquent été intégréeglobalement le Groupe a intégré dans le périmètre de consolidation Podgoricka Banca SG Group détenue à 90 56% Cettesociété située au Monténégro est consolidée par intégrationglobale SG Cyprus Ltd antérieurement consolidée par intégrationglobale est à présent consolidée par mise en équivalencesuite à la cession des titres détenus par Société GénéraleS A à SG Liban IBK SGAM précédemment détenue par le Groupe à hauteurde 50% a été cédée à la société IBK qui partageait avecSGAM S A le contrôle de cette entité Au cours du second semestre 2010 le Groupe viasa filiale Crédit du Nord a réalisé l’acquisitionde 100% de la Société Marseillaise de Crédit en septembre2010 Celle ci a été consolidée par intégration globale ausein du sous groupe Crédit du Nord le groupe Société Générale a cédé sa participation de 49%dans Gaselys en septembre 2010 après l’exercice parGDF Suez de l’option d’achat qu’il détenait La quote part demise en équivalence de cette entité avait été reclassée enActifs non courants destinés à être cédés au cours dupremier semestre 2010 le Groupe a finalisé la cession du groupe ECS qui est ainsisorti du périmètre de consolidation en octobre 2010 Lesactifs et passifs de ce groupe étaient reclassés en Actifs etPassifs non courants destinés à être cédés au 30 juin 2010 en application d’IFRS 5 les actifs et passifs qui seront cédésà Amundi courant 2011 sont classés dans les rubriquesActifs et Passifs non courants détenus en vue de la vente etabondons d’activité Variations sur les postes significatifs dubilan consolidéLesactifs financiers à la juste valeurpar résultat (455 1 MdEUR au 31 décembre 2010) augmentent de 54 9 Md EUR(+13 7%) par rapport au 31 décembre 2009 dont +8 8 Md EURd’effet dollar Le portefeuille de transaction (228 7 Md EUR au31 décembre 2010) augmente de 35 4 Md EUR dont +4 8 MdEUR sur les effets publics et valeurs assimilées 6 9 Md EURsur les obligations et autres instruments de dettes +8 3 MdEUR sur le portefeuille actions et autres instruments de capitauxpropres et +29 2 Md EUR sur les autres actifs financiers Lesinstruments de dérivés de transaction (190 8 Md EUR au31 décembre 2010) augmentent de 13 5 Md EUR dont +7 9Md EUR sur les instruments de taux d’intérêt +4 0 Md EUR surles instruments de change 0 6 Md EUR sur les instruments surmatières premières et +2 2 Md EUR sur les dérivés de crédit Le portefeuille des actifs financiers à la juste valeur sur option(35 7 Md EUR au 31 décembre 2010) augmente de 6 0 MdEUR Lespassifs financiers à la juste valeurpar résultat (359 0 MdEUR au 31 décembre 2010) augmentent de 56 2 Md EUR(+18 6%) par rapport au 31 décembre 2009 dont +6 0 Md EURd’effet dollar Les passifs de transaction (151 1 Md EUR au31 décembre 2010) augmentent de 34 9 Md EUR dont 6 8 MdEUR sur les dettes représentées par un titre +17 1 Md EUR surles dettes sur titres empruntés +1 0 Md EUR sur les obligationset autres instruments de dettes vendus à découvert 0 6 MdEUR sur le portefeuille actions et autres instruments de capitauxpropres vendus à découvert et +24 2 Md EUR sur les autrespassifs financiers Les instruments dérivés de transaction(195 2 Md EUR au 31 décembre 2010) augmentent de 18 6 MdEUR dont +9 2 Md EUR sur les instruments de taux d’intérêt +5 4 Md EUR sur les instruments de change et +3 9 Md EURsur les dérivés de crédit Les passifs financiers à la juste valeursur option (12 7 Md EUR au 31 décembre 2010) augmentent de2 7 Md EUR Lescréances sur la clientèle y compris les titres reçus enpension livrée en réescompte s’élèvent à 371 8 Md EUR au31 décembre 2010 en hausse de 27 4 Md EUR (+7 9%) parrapport au 31 décembre 2009 dont +4 4 Md EUR d’effet dollar Cette évolution traduit notamment une hausse des crédits de trésorerie de 7 5 Md EUR une hausse des crédits à l’exportation de 2 1 Md EUR une hausse des crédits à l’équipement de 1 2 Md EUR une hausse des crédits à l’habitat de 10 1 Md EUR une augmentation des autres crédits de 3 8 Md EUR Lesdettes envers la clientèle y compris les titres donnés enpension livrée en réescompte s’élèvent à 337 4 Md EUR auGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201167 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE431 décembre 2010 en progression de 37 3 Md EUR(+12 5%) par rapport au 31 décembre 2009 dont +4 9 Md EURd’effet dollar Cette évolution correspond notamment àl’augmentation des comptes d’épargne à régime spécial de 5 8Md EUR des autres dépôts à vue de 26 3 Md EUR et à labaisse des autres dépôts à terme de 0 6 Md EUR Les titresdonnés en pension augmentent de 6 Md EUR Lescréances sur les établissements de crédit y compris lestitres reçus en pension livrée en réescompte s’élèvent à70 3 Md EUR en augmentation de 2 6 Md EUR (+3 9%) parrapport au 31 décembre 2009 dont +2 1 Md EUR d’effet dollar Cette évolution correspond notamment à l’augmentation desprêts et comptes à terme de 1 5 Md EUR et à une augmentationde 1 3 Md EUR des titres reçus en pension livrée Lesdettes envers les établissements de crédit y compris lestitres donnés en pension livrée en réescompte s’élèvent à77 3 Md EUR au 31 décembre 2010 en diminution de 12 1 MdEUR ( 13 5%) par rapport au 31 décembre 2009 dont +2 6 MdEUR d’effet dollar Cette évolution correspond notamment à ladiminution des dettes à vue de 1 9 Md EUR à la diminution desdettes à terme de 10 5 Md EUR ainsi qu’à l’augmentation de0 4 Md EUR des titres donnés en pension Lesactifs financiers disponibles à la ventes’élèvent à103 8 Md EUR au 31 décembre 2010 en augmentation de 13 4Md EUR (+14 8%) par rapport au 31 décembre 2009 dont +0 8Md EUR d’effet dollar Cette évolution résulte de l’augmentationdes effets publics et valeurs assimilées de 8 3 Md EUR desobligations et autres instruments de dettes de 4 8 Md EUR etdes actions et autres instruments de capitaux propres de0 2 Md EUR Lesdettes représentées par un titres’élèvent à 141 4 MdEUR au 31 décembre 2010 en augmentation de 7 8 Md EUR(+5 8%) par rapport au 31 décembre 2009 dont +5 4 Md EURd’effet dollar Cette évolution résulte de l’augmentation desemprunts obligataires de 1 5 Md EUR et des titres du marchéinterbancaire et titres de créances négociables de 6 4 Md EUR Lescapitaux propres part du Groupes’élèvent à 46 4 MdEUR au 31 décembre 2010 contre 42 2 Md EUR au31 décembre 2009 Cette évolution résulte principalement deséléments suivants le résultat de l’exercice au 31 décembre 2010 +3 9 Md EUR la distribution du dividende relatif à l’exercice 2009 0 7 Md EUR Après la prise en compte des participations ne donnant pas lecontrôle (4 6 Md EUR) les fonds propres du Groupe s’élèvent à51 Md EUR au 31 décembre 2010 Au 31 décembre 2010 les fonds propres du Groupecontribuent à un ratio global Bâle 2 de solvabilité de 12 1%pour un total d’engagements pondérés de 334 8 Md EUR lapart des fonds propres prudentiels Tier 1 représentant 10 6% 68Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPEAnalyse du bilan consolidé4Situation d’endettement du GroupeLa politique d’endettement du groupe Société Générale estélaborée dans le but non seulement d’assurer le financementde la croissance des activités commerciales des métiers ainsique le renouvellement de la dette arrivant à maturité maiségalement de maintenir des échéanciers de remboursementscompatibles avec la capacité d’accès au marché du Groupe etsa croissance future La politique d’endettement du Groupe repose sur 2 principes d’une part maintenir une politique active de diversificationdes sources de refinancement du groupe Société Généraleafin d’en garantir la stabilité ainsi sur la base du bilanéconomique au 31 décembre 2010 la part des ressourcesclientèle représente 29 1% des passifs du Groupe tandis quecelle issue des émissions d’instruments de dette desopérations interbancaires et des ressources tirées durefinancement de nos portefeuilles titres se monte à405 5 Md EUR (soit 35 8% du passif du Groupe) Le solde dupassif du groupe Société Générale étant constitué des fondspropres des autres comptes financiers de provisions etinstruments financiers dérivés d’autre part adopter une structure de refinancement duGroupe par maturités cohérente avec celle des actifs afin depréserver un bilan consolidé équilibré et de maîtriser lapolitique de transformation Ainsi le plan de financement à long terme du Groupe exécutéde manière progressive et coordonnée au cours de l’annéesuivant une politique d’émission non opportuniste vise àmaintenir une position de liquidité excédentaire sur le moyen long terme Au cours de l’exercice 2010 la liquidité levée au titre duprogramme de financement 2010 s’est élevée à 29 0 Md EURen dette senior Les sources de refinancement se répartissententre 9 5 Md EUR d’émissions senior plain « vanille » publiquesnon sécurisées 3 3 Md EUR de placements privés nonstructurés « vanille » 10 8 Md EUR de placements structurés et5 4 Md EUR de financements sécurisés (CRH 2 5 Md EUR SGSCF 2 9 Md EUR) PROGRAMME DE FINANCEMENT 2010 29 0 Md EURFinancements sécurisés (5 4 Md EUR) dont 2 9 Md EUR de financement apporté par la SG SCF Emissionssenior plain« vanille »publiques nonsécurisées(9 5 Md EUR)Placements privés nonstructurés « vanille »(3 3 Md EUR) Placementsstructurés(10 8 Md EUR)GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201169 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE4PROPRIETES IMMOBILIERES ET EQUIPEMENTSLa valeur brute totale des immobilisations corporellesd’exploitation du groupe Société Générale s’élève au31 décembre 2010 à 22 8 Md EUR Elle comprendprincipalement la valeur des terrains et constructions pour4 5 Md EUR des actifs de location simple des sociétés definancement spécialisés pour 12 2 Md EUR et des autresimmobilisations corporelles pour 6 1 Md EUR La valeur brute totale des immeubles de placement du groupeSociété Générale s’élève au 31 décembre 2010 à 592 M EUR La valeur nette des immobilisations corporelles d’exploitation etdes immeubles de placement du groupe Société Générales’élève à 14 3 Md EUR soit seulement 1 26% du total de bilanconsolidé au 31 décembre 2010 De fait de par la nature desactivités de Société Générale les propriétés immobilières et leséquipements représentent peu à l’échelle du Groupe Par ailleurs la nouvelle Tour Granite 1retour de France certifiéeHaute Qualité Environnementale de France élue immeuble neufde l’année 2008 a été livrée fin octobre 2008 conformément auplanning Les emménagements d’occupants en provenance deParis ou de sites en fin de bail plus chers ont été terminés finmars 2009 En 2010 Granite a été également certifiée HQEexploitation Les travaux de l’Immeuble Marchés ont commencé en juillet2008 conformément aux objectifs pour une livraison 1ersemestre 2012 70Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 5GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPageConseil d’administration 72Direction générale 80Informations complémentaires sur les membres du Conseil et lesDirecteurs généraux délégués 82Comité exécutif 83Comité de direction Groupe 84Rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise 85Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques93Politique de rémunération 107Commissaires aux comptes128Rapport des Commissaires aux comptes sur le Rapport du Présidentsur le contrôle interne et la gestion des risques130Rapport Spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions etengagements réglementés131GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201171 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5CONSEIL D’ADMINISTRATION (au 1erjanvier 2011)Frédéric OUDEANé le 03 07 1963PRESIDENT DIRECTEUR GENERALMembre du Comité des nominations et du gouvernementd’entrepriseDétient 20 774 actionsPremière nomination 2009 – Echéance du mandat 2011Ne détient aucun autre mandat au sein ou hors du groupe SG Biographie Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et del’Ecole Nationale d’Administration De 1987 à 1995 occupedivers postes au sein de l’Administration Service del’Inspection générale des Finances Ministère de l’Economie etdes Finances Direction du Budget au Ministère du Budget etCabinet du Ministre du Budget et de la Communication En1995 rejoint Société Générale et prend successivement lesfonctions d’adjoint au Responsable puis Responsable dudépartement Corporate Banking à Londres En 1998 devientResponsable de la supervision globale et du développement dudépartement Actions Nommé Directeur financier délégué dugroupe Société Générale en mai 2002 Devient Directeurfinancier en janvier 2003 En 2008 est nommé Directeurgénéral du Groupe Président Directeur général de SociétéGénérale depuis mai 2009 Anthony WYANDNé le 24 11 1943VICE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONAdministrateur de SociétésPrésident du Comité d’audit de contrôle interne et des risques Membre du Comité des nominations et du gouvernementd’entreprise et du Comité des rémunérationsDétient 1 636 actionsPremière nomination 2002 – Echéance du mandat 2011Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesfrançaises Administrateur Société Foncière Lyonnaise Mandats exercés dans des sociétés cotées étrangères Administrateur Unicredito Italiano Spa Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises Administrateur Aviva France Aviva Participations Biographie De nationalité britannique Devient Vice Présidentdu Conseil d’administration de Société Générale le 6 mai 2009 Entré chez Commercial Union en 1971 Directeur financier Responsable des opérations Europe (1987 1998) Directeurgénéral exécutif de CGNU Plc (1998 2000) Directeur exécutifd’AVIVA jusqu’à juin 2003 Jean AZEMANé le 23 02 1953DIRECTEUR GENERAL DU GROUPE GROUPAMAAdministrateur indépendantDétient 1 000 actionsPremière nomination 2003 – Echéance du mandat 2013Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesfrançaises Administrateur Véolia Environnement Représentant permanent de Groupama SA au Conseild’administration Bolloré Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesétrangères appartenant au groupe de l’administrateur Administrateur Médiobanca Mandats exercés dans des sociétés non cotées Directeurgénéral Groupama Holding Groupama Holding 2 Vice Président et Administrateur La Banque Postale AssurancesIARD Biographie Directeur financier de la MSA de l’Allier en 1979 Directeur gestion comptable et consolidation de la CCAMA(Groupama) en 1987 Directeur des Assurances de la CCAMAen 1993 Directeur général de Groupama Sud Ouest en 1996 Directeur général de Groupama Sud en 1998 devient Directeurgénéral de Groupama en 2000 Robert CASTAIGNENé le 27 04 1946ADMINISTRATEUR DE SOCIETESAdministrateur indépendant Membre du Comité d’audit decontrôle interne et des risquesDétient 762 actionsPremière nomination 2009 – Echéance du mandat 2014Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesfrançaises Administrateur Sanofi Aventis Vinci Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesétrangères Administrateur Compagnie nationale àportefeuille 72Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEConseil d’administration (au 1erjanvier 2011)5Biographie Ingénieur de l’Ecole Centrale de Lille et de l’Ecolenationale supérieure du pétrole et des moteurs Docteur enSciences économiques a fait toute sa carrière chez TOTAL SA d’abord en qualité d’Ingénieur puis dans diverses fonctions De1994 à 2008 a été Directeur financier et Membre du Comitéexécutif de TOTAL SA Michel CICURELNé le 05 09 1947PRESIDENT DU DIRECTOIRE DE LA COMPAGNIE FINANCIEREEDMOND DE ROTHSCHILD ET DE LA COMPAGNIE FINANCIERESAINT HONOREAdministrateur indépendant Membre du Comité desnominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité desrémunérationsDétient 918 actionsPremière nomination 2004 – Echéance du mandat 2012Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesfrançaises Membre du Conseil de surveillance Publicis Censeur Paris Orléans Mandats exercés dans des sociétés cotées étrangèresappartenant au groupe de l’administrateur Administrateur Banque privée Edmond de Rothschild SA Genève Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaisesappartenant au groupe de l’administrateur Président duDirectoire La Compagnie Financière Edmond de RothschildBanque SA La Compagnie Financière Saint Honoré Vice Président du Conseil de surveillance Edmond de RothschildPrivate Equity Partners (SAS) Edmond de Rothschild CorporateFinance (SAS) Membre du Conseil de surveillance SIACISaint Honoré Newstone Courtage Président du Conseild’administration ERS Représentant permanent de LaCompagnie Financière Saint Honoré Cogifrance Représentantpermanent de La Compagnie Financière Edmond de RothschildBanque Président du Conseil de surveillance Edmond deRothschild Asset Management (SAS) Edrim Solutions Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangèresappartenant au groupe de l’administrateur Président duConseil d’administration Edmond de Rothschild SGR Spa(Italie) Edmond de Rothschild SIM Spa (Italie) Administrateur Edmond de Rothschild Ltd (Londres) Mandats exercés dans des sociétés françaises non cotéeshors groupe de l’administrateur Administrateur BouyguesTelecom Biographie Après une carrière à la Direction du Trésor de1973 à 1982 est nommé Chargé de mission puis Directeurgénéral adjoint de la Compagnie Bancaire de 1983 à 1988 deCortal de 1983 à 1989 Administrateur délégué de Galbani(Groupe BSN) de 1989 à 1991 Administrateur Directeurgénéral puis Vice Président Directeur général de CERUS de1991 à 1999 Jean Martin FOLZNé le 11 01 1947ADMINISTRATEUR DE SOCIETESAdministrateur indépendant Président du Comité desnominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité desrémunérationsDétient 948 actionsPremière nomination 2007 – Echéance du mandat 2011Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesfrançaises Administrateur Alstom AXA Carrefour Saint Gobain Mandats exercés dans des sociétés cotées étrangères Administrateur Solvay (Belgique) Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises Membre du Conseil de surveillance ONF Participations (SAS) Biographie A exercé les fonctions de Président du groupePSA Peugeot Citroën de 1997 jusqu’en février 2007 avaitauparavant exercé des fonctions de Direction puis de Directiongénérale dans le groupe Rhône Poulenc le groupe Schneider le groupe Péchiney et chez Eridania Beghin Say Jean Bernard LEVYNé le 18 03 1955PRESIDENT DU DIRECTOIRE DE VIVENDIAdministrateur indépendantDétient 1 000 actionsPremière nomination 2009 – Echéance du mandat 2013Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesfrançaises Administrateur Vinci Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesétrangères Président du Conseil d’administration ActivisionBlizzard Inc (USA) Vice Président du Conseil de surveillance Maroc Telecom Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises Président du Conseil de surveillance Canal+ France Viroxis Vice Président du Conseil de surveillance GroupeCanal+ Administrateur SFR Président du Conseild’administration de l’Institut Telecom Membre du Conseild’Orientation Paris Europlace Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangères Administrateur GVT (Brésil) NBC Universal Inc (USA) Biographie Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et deTELECOM Paris Tech nommé Président du Directoire deVivendi le 28 avril 2005 Avait rejoint Vivendi en août 2002 dansles fonctions de Directeur général GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201173 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5A été Directeur général puis Associé Gérant en charge duCorporate Finance chez Oddo et Cie de 1998 à 2002 De 1995à 1998 Président Directeur général de Matra communication De 1993 à 1994 Directeur du cabinet de M Gérard Longuet Ministre de l’industrie des postes et télécommunications et ducommerce extérieur De 1988 à 1993 Directeur des satellitesde télécommunications à Matra Marconi Space De 1986 à1988 Conseiller technique au cabinet de M Gérard Longuet Ministre délégué aux postes et télécommunications et de 1978à 1986 ingénieur à France Télécom Elisabeth LULINNée le 08 05 1966FONDATRICE ET GERANTE DE PARADIGMES ET CAETERA(société spécialisée dans lebenchmarkinget la prospectivedes politiques publiques) Administrateur indépendant Membre du Comité d’audit decontrôle interne et des risquesDétient 1 394 actionsPremière nomination 2003 – Echéance du mandat 2013Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesfrançaises Administrateur Groupe Bongrain SA Biographie En fonction au Ministère des Finances (1991 1996) nommée chargée de mission au cabinet d’EdouardBalladur puis Conseiller technique au Cabinet d’Alain Juppé(1994 1995) Chef de l’unité Communication externe de l’INSEE(1996 1998) Depuis 1998 Gérante de Paradigmes et Caetera Depuis 2010 Senior adviser Monitor Group Gianemilio OSCULATINé le 19 05 1947PRESIDENT DE VALORE SPAAdministrateur indépendant Membre du Comité d’audit decontrôle interne et des risquesDétient 1 526 actionsPremière nomination 2006 – Echéance du mandat 2014Autres mandats exercés dans des sociétés non cotéesétrangères Président Osculati & Partners Spa EurizonCapital Spa Eurizon Tutela Spa Valore Spa Président etadministrateur délégué Eurizon Vita Spa Administrateurdélégué Intesa Vita Spa Administrateur Ariston Thermo Spa Banque de Crédit et de Dépôts Eurizon Life Ltd Gas Plus Spa Miroglio Spa Biographie De nationalité italienne A exercé des activités deconsultant chez McKinsey où il était spécialisé dans le secteurbancaire et financier A été Directeur général pendant 6 ans dela Banca d’America e d’Italia filiale de Deutsche Bank Nathalie RACHOUNée le 07 04 1957FONDATRICE ET GERANTE DE TOPIARY FINANCE LTD Administrateur indépendant Membre du Comité d’audit decontrôle interne et des risquesDétient 753 actionsPremière nomination 2008 – Echéance du mandat 2012Autres mandats exercés dans des sociétés non cotéesfrançaises Administrateur Liautaud et Cie Biographie De nationalité française diplômée d’HEC De1978 à 1999 a exercé de nombreuses fonctions au sein de laBanque Indosuez et de Crédit Agricole Indosuez cambisteclientèle responsable de la gestion actif passif fondatrice puisresponsable de Carr Futures International Paris (filiale decourtage de la Banque Indosuez sur le Matif) Secrétairegénérale de la Banque Indosuez responsable mondiale del’activité change option de change de Crédit Agricole Indosuez En 1999 a créé Topiary Finance Ltd société de gestiond’actifs basée à Londres Par ailleurs elle est Conseiller duCommerce extérieur de la France depuis 2001 Luc VANDEVELDENé le 26 02 1951ADMINISTRATEUR DE SOCIETESFondateur et Gérant de Change Capital PartnersAdministrateur indépendant Membre du Comité desnominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité desrémunérationsDétient 2 673 actionsPremière nomination 2006 – Echéance du mandat 2012Autres mandats exercés dans des sociétés non cotéesfrançaises Administrateur WNP Autres mandats exercés dans des sociétés cotéesétrangères Administrateur Vodafone Biographie De nationalité belge A exercé des fonctions deDirection financière puis de Direction générale au sein de trèsgrandes entreprises (Kraft Promodès Carrefour Marks andSpencer) dans plusieurs pays en Europe et aux Etats Unis Patrick DELICOURTNé le 02 03 1954CHARGE D’ACTIVITE SOCIALE AU POLE SERVICE CLIENT DELORRAINEAdministrateur élu par les salariésPremière nomination 2008 – Echéance du mandat 2012Biographie Salarié de Société Générale depuis 1975 74Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEConseil d’administration (au 1erjanvier 2011)5France HOUSSAYENée le 27 07 1967RESPONSABLE DE L’AGENCE DE ROUEN PALAIS DE JUSTICEAdministrateur élu par les salariésPremière nomination 2009 – Echéance du mandat 2012Biographie Salariée de Société Générale depuis 1989 CenseurKenji MATSUONé le 22 06 1949PRESIDENT DE MEIJI YASUDA LIFE INSURANCEPremière nomination 2006 – Echéance du mandat 2014Biographie De nationalité japonaise entré chez Meiji Life en 1973 il devient Président de Meiji Yasuda Life en 2005 Profil des administrateursDominante professionnelleADMINISTRATEURS Banque Finances Autres activités International Description résuméeFrédéric OUDEA x x Groupe SG depuis 1995 Banque de Financement et d’Investissement jusqu’à2001 – Directeur financier Groupe de 2003 à 2008Anthony WYAND x x Depuis 1971 assurance (Commercial Union CGU Aviva) – Directeur exécutif entre2000 et 2003Jean AZEMA x x Depuis 1998 Groupama Assurance – Directeur général depuis 2000Robert CASTAIGNE x x TOTAL SA Directeur financier et membre du Comité exécutif de 1994 à 2008Michel CICUREL x x Expérience bancaire depuis 1983 – Président du Directoire de La CompagnieFinancière Edmond de Rothschild et de La Compagnie Financière Saint Honorédepuis 1999Jean Martin FOLZ x x Président du groupe automobile PSA Peugeot Citroën entre 1997 et 2007Jean Bernard LEVY x x Vivendi depuis 2002 Directeur général puis Président du Directoire depuis 2005Elisabeth LULIN x Audit à l’Inspection générale des Finances de 1991 à 1996 – Fondatrice d’unesociété de conseil benchmarkingdes politiques publiques en 1998Gianemilio OSCULATI x x Expérience bancaire Directeur général de Banca d’America e d’Italia de 1987 à1993 et Conseil en stratégie (McKinsey)Nathalie RACHOU x x Expérience bancaire entre 1978 et 1999 (Banque Indosuez) – Fondatrice d’unesociété de gestion d’actifs en 1999Luc VANDEVELDE x x Entre 1971 et 2007 Directeur financier et Directeur général dans la grandedistributionPatrick DELICOURT x Depuis 1975 salarié SGFrance HOUSSAYE x Depuis 1989 salariée SGGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201175 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Liste des administrateurs dont le mandatarrive à échéance en 2011Frédéric OUDEANé le 03 07 1963PRESIDENT DIRECTEUR GENERALMembre du Comité des nominations et du gouvernementd’entreprisePremière nomination 2009 – Echéance du mandat 2011Anthony WYANDNé le 24 11 1943VICE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONAdministrateur de SociétésPrésident du Comité d’audit de contrôle interne et des risques Membre du Comité des nominations et du gouvernementd’entreprise et du Comité des rémunérationsPremière nomination 2002 – Echéance du mandat 2011Jean Martin FOLZNé le 11 01 1947ADMINISTRATEUR DE SOCIETESAdministrateur indépendant Président du Comité desnominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité desrémunérationsPremière nomination 2007 – Echéance du mandat 2011DATES DES MANDATS ET FONCTIONS DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION(situation au 31 décembre de chaque année)Début FinNom del’administrateur 2010 2009 2008 2007 20062009 2011Frédéric OUDEAPrésident Directeur généralAdresse professionnelle Tours SG 75886 ParisCedex 18Néant NéantPrésident Directeurgénéral Génébanque(jusqu’au 29 septembre2008) Généfinance et SGFSH (jusqu’au 5 août2008) Administrateur NewedgeGroup (jusqu’au 29 mai2008) Président Directeurgénéral Génébanque Généfinance SG FSH Pre´ sident Directeurgénéral Génébanque Généfinance SG FSH 2002 2011Anthony WYANDVice PrésidentAdministrateur deSociétésAdministrateur SociétéFoncière Lyonnaise Unicredito Italiano Spa Aviva France AvivaParticipations Administrateur SociétéFoncière Lyonnaise Unicredito Italiano Spa Aviva France AvivaParticipations Grosvenor ContinentalEurope Pre´ sident GrosvenorContinental Europe SAS Administrateur AvivaParticipations UnicreditoItaliano Spa SociétéFoncière Lyonnaise Membre du Conseil desurveillance AvivaFrance Non Executive Director Grosvenor GroupHolding Ltd Président GrosvenorContinental Europe SAS Administrateur AvivaParticipations UnicreditoItaliano Spa SociétéFoncière Lyonnaise Membre du Conseil desurveillance AvivaFrance Non Executive Director Grosvenor GroupHolding Ltd Administrateur Unicredito Italiano Spa Société FoncièreLyonnaise Atis real Aviva Participations Représentant permanentAviva Spain CU Italia Membre du Conseil desurveillance AvivaFrance Non Executive Director Grosvenor GroupHolding Ltd N B l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité Pour les autres tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale voir chapitre 3 page 32 76Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEConseil d’administration (au 1erjanvier 2011)5Début FinNom del’administrateur 2010 2009 2008 2007 20062003 2013Jean AZEMADirecteur général deGroupamaAdresse professionnelle 8 10 rue d’Astorg 75008 ParisAdministrateur Mediobanca VéoliaEnvironnement Représentant permanentde Groupama SA auConseil d’administration Bolloré Directeur géne´ ral Groupama Holding Groupama Holding 2 Vice Président LaBanque PostaleAssurances IARD Administrateur Mediobanca VéoliaEnvironnement Représentant permanentde Groupama SA auConseil d’administration Bolloré Directeur général Groupama Holding Groupama Holding 2 Vice Président LaBanque PostaleAsurances IARD Représentant permanentde Groupama SAdans SCIGroupama les Massues Administrateur Mediobanca VéoliaEnvironnement Représentant permanentde Groupama SA auConseil d’administration Bolloré Directeur général Groupama Holding Groupama Holding 2 Présidentde GroupamaInternational (jusqu’au31 décembre 2008) Représentant permanentde Groupama SAdans SCIGroupama les Massues Administrateur Mediobanca VéoliaEnvironnement Représentant permanentde Groupama SA auConseil d’administration Bolloré Directeur général Groupama Holding Groupama Holding 2 Présidentde GroupamaInternational Représentant permanentde Groupama SAdans SCIGroupama les Massues Administrateur Mediobanca VéoliaEnvironnement Repre´ sentant permanentde Groupama SA auConseild’administration Bolloré Investissement Directeur général Groupama Holding Groupama Holding 2 Présidentde GroupamaInternational 2009 2014Robert CASTAIGNEAdministrateur deSociétésAdministrateur Sanofi Aventis Vinci Compagnie nationale àportefeuille Administrateur Sanofi Aventis Vinci Compagnie nationale àportefeuille Président Directeurgénéral Total Nucléaireet Total Chimie (jusqu’au30 mai 2008) Administrateur Elf Aquitaine (jusqu’au 2 juin2008) Hutchinson(jusqu’au 27 juin 2008) Omnium Insurance &Reinsurance Cy Ltd (jusqu’au 19 juin 2008) Petrofina (jusqu’au 27 juin2008) Sanofi Aventis Total Gabon (jusqu’au 29août 2008) Total gestionfiliales (jusqu’au 6 juin2008) Total Upstream UKLtd (jusqu’au 11 juin2008) Vinci Compagnienationale à portefeuille Président Directeurgénéral Total Nucléaire Total Chimie Administrateur Elf Aquitaine Hutchinson Omnium Insurance &Reinsurance Cy Ltd Petrofina Sanofi Aventis Total Gabon Total gestionfiliales Total Upstream UKLtd Vinci Président Directeurgénéral TotalNucléaire Total Chimie Administrateur Alphega(jusqu’au 31 octobre2006) Elf Aquitaine Hutchinson OmniumInsurance &Reinsurance Cy Ltd Petrofina Sanofi Aventis Total Gabon Total gestion filiales Total Upstream UK Ltd 2004 2012Michel CICURELPrésident du Directoirede La CompagnieFinancière Edmond deRothschild et de LaCompagnie FinancièreSaint Honoré Adresse professionnelle 47 Faubourg Saint Honoré 75008 ParisMembre du Conseil desurveillance Publicis Administrateur Banqueprivée Edmond deRothschild SA Genève Edmond deRothschild Ltd (Londres) Bouygues Telecom Président du Directoire La Compagnie FinancièreEdmond de RothschildBanque SA LaCompagnie FinancièreSaint Honoré Représentant permanentde la CompagnieFinancière Edmond deRothschild BanquePrésidente du Conseil desurveillance Edmond deRothschild AssetManagement (SAS) Membre du Conseil desurveillance SIACI Saint Honoré NewstoneCourtage Représentantpermanent de laCompagnie FinancièreEdmond de Rothschild Edrim Solutions Vice Président du Conseilde surveillance Edmondde Rothschild Private EquityMembre du Conseil desurveillance Publicis Censeur Paris Orléans Administrateur Banqueprivée Edmond deRothschild SA Genève Edmond deRothschild Ltd (Londres) Bouygues Telecom Président du Directoire La Compagnie FinancièreEdmond de RothschildBanque SA LaCompagnie FinancièreSaint Honoré Président du Conseil desurveillance Edmond deRothschild MultiManagement (SAS)(jusqu’au 3 juillet 2009) Edmond de RothschildCorporate Finance (SAS)depuis le 10 novembre2009 Membre du Conseilde surveillance SIACISaint Honoré NewstoneCourtage Vice Présidentdu Conseil desurveillance Edmond deRothschild Private EquityPartners (SAS) Présidentdu Conseild’administration ERS Membre du Conseil desurveillance Publicis Censeur Paris Orléans Administrateur Banqueprivée Edmond deRothschild SA Genève Président duDirectoire La CompagnieFinancière Edmond deRothschild Banque SA LaCompagnie FinancièreSaint Honoré Présidentdu Conseil desurveillance Edmond deRothschild MultiManagement (SAS) Edmond de RothschildCorporate Finance (SAS) Membre du Conseil desurveillance Assuranceset Conseils Saint Honoré(jusqu’au 31 octobre2008) SIACI Saint Honoré(depuis le 1ernovembre2008) NewstoneCourtage Edmond deRothschild Private EquityPartners (SAS) Présidentdu Conseild’administration ERS Représentant permanentde La CompagnieFinancière Saint Honoré Membre du Conseil desurveillance Publicis Président du Conseil desurveillance Edmond deRothschild CorporateFinance SAS Membre duConseil de surveillance Assurances et ConseilsSaint Honoré SIACI Newstone Courtage Edmond de RothschildPrivate Equity Partners(SAS) Président duConseil d’administration ERS Edmond deRothschild SGR Spa(Italie) Edmond deRothschild SIM Spa(Italie) Administrateur La Compagnie Benjaminde Rothschild (Genève) Edmond deRothschild Ltd (Londres) La Compagnie Financièreholding Edmond etBenjamin de Rothschild(Genève) Banque privéeEdmond de Rothschild(Genève) Cdb Web Tech(Italie) BouyguesTélécom Censeur Paris Orléans Représentantpermanent deLaMembre du Conseil desurveillance Publicis Président du Conseil desurveillance Edmondde Rothschild MultiManagement SAS Président du Conseild’administration ERS Edmond de RothschildSGR Spa (Italie) Edmond de RothschildSIM Spa (Italie) Administrateur LaCompagnie Benjamin deRothschild (Genève) Edmond deRothschild Ltd (Londres) LaCompagnie Financièreholding Edmond etBenjamin de Rothschild(Genève) Cdb Web Tech(Italie) BouyguesTélécom Censeur Paris Orléans Membredu Conseil desCommanditaires Rothschild & CompagnieBanque Représentantpermanent de LaCompagnie FinancièreSaint Honoré Cogifrance N B l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité Pour les autres tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale voir chapitre 3 page 32 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201177 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Début FinNom del’administrateur 2010 2009 2008 2007 2006Partners (SAS) Edmondde Rothschild CorporateFinance (SAS) Président du Conseild’administration Edmondde Rothschild SGR Spa(Italie) Edmond deRothschild SIM Spa(Italie) ERS Représentantpermanent de LaCompagnie FinancièreSaint Honoré Cogifrance Censeur Paris Orléans Représentant permanentdeLa CompagnieFinancière Saint Honoré Cogifrance Représentantpermanent de LaCompagnie FinancièreEdmond de RothschildBanque Edmond deRothschild AssetManagement Edmond deRothschild FinancialServices Equity Vision Président du Conseild’administration Edmondde Rothschild SGR Spa(Italie) Edmond deRothschild SIM Spa(Italie) ERS LCF HoldingBenjamin (jusqu’au26 novembre 2009) Cogifrance Représentantpermanent de LaCompagnie FinancièreEdmond de RothschildBanque Edmond deRothschild AssetManagement Edmond deRothschild FinancialServices Equity Vision Président du Conseild’administration Edmondde Rothschild SGR Spa(Italie) Edmond deRothschild SIM Spa(Italie) ERS LCF HoldingBenjamin et Edmond deRothschild (SA) Genève La Compagnie Benjaminde Rothschild SA (Genève)(jusqu’au 6 mai 2008) Administrateur Edmondde Rothschild Ltd (Londres) BouyguesTelecom Cdb Web Tech(Italie) Compagnie FinancièreSaint Honoré Cogifrance Représentantpermanent de LaCompagnie financièreEdmond de RothschildBanque Edmond deRothschild AssetManagement Edmond deRothschild FinancialServices Equity Vision Représentant permanentdeLa Compagniefinancière Edmond deRothschild Banque Assurances et ConseilsSaint Honoré Edmondde Rothschild CorporateFinance Edmond deRothschild AssetManagement Edmondde Rothschild FinancialServices Equity Vision 2007 2011Jean Martin FOLZAdministrateur deSociétésAdministrateur Alstom Axa Carrefour Saint Gobain Solvay (Belgique) Administrateur Alstom Carrefour Saint Gobain Solvay (Belgique) Membre du Conseil desurveillance Axa Administrateur Alstom Carrefour Saint Gobain Solvay (Belgique) Membre du Conseil desurveillance Axa Administrateur Saint Gobain Alstom Solvay (Belgique) Membre du Conseil desurveillance Axa Carrefour Président du Directoire Peugeot SA Pre´ sidentdu Conseild’administration Automobiles Peugeot Automobiles Citroën Administrateur Banque PSA Finance Peugeot CitroënAutomobiles Faurecia Solvay (Belgique) 2009 2013Jean BernardLEVYPrésident du Directoirede VivendiAdresse professionnelle 42 avenue de Friedland 75008 ParisPrésident du Conseild’administration Activision Blizzard GVTBrésil Institut Télécom Vice Président du Conseilde surveillance GroupeCanal+ Maroc Télécom Administrateur Vinci Vivendi Games Inc Activision Blizzard Inc NBC Universal Inc Membre du Conseild’orientation ParisEuroplace Pre´ sident du Conseild’administration Activision Blizzard GVTBrésil Vice Président duConseil de surveillance Groupe Canal+ MarocTélécom Administrateur Vinci Vivendi Games Inc Activision Blizzard Inc NBC Universal Inc Pre´ sident du Conseil Canal+France Vice Président du Conseil desurveillance GroupeCanal+ Maroc Télécom Administrateur Vinci Vivendi Games Inc Activision Blizzard Inc NBC Universal Inc Administrateur VivendiGames Inc Administrateur VivendiGames Inc 2003 2013Elisabeth LULINFondatrice et Gérante deParadigmes et CaeteraAdresse professionnelle 11 rue Surcouf 75007 ParisAdministrateur GroupeBongrain Administrateur GroupeBongrain Administrateur GroupeBongrain Administrateur GroupeBongrain NéantN B l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité Pour les autres tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale voir chapitre 3 page 32 78Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEConseil d’administration (au 1erjanvier 2011)5Début FinNom del’administrateur 2010 2009 2008 2007 20062006 2014Gianemilio OSCULATIPrésident de Valore SpaAdresse professionnelle Piazza San Sepolcro 1 20123 Milan ItaliePrésident Osculati &Partners Spa EurizonCapital Spa EurizonTutela Spa Valore Spa Président etAdministrateur délégué Eurizon Vita Spa Administrateur AristonThermo Spa Banque decrédit et de dépôts SA Eurizon Life Gas PlusSpa Miroglio Spa Président Osculati &Partners Spa Président Directeur général Eurizon Vita Spa Administrateur AristonThermo Spa Banque decrédit et de dépôts SA Eurizon Capital Spa Eurizon Tutela Spa Eurizon Life Gas PlusSpa Miroglio Spa MTSGroup Fideuram Spa (jusqu’au 7 avril 2009) Seves Spa (jusqu’au7 janvier 2009) Président Osculati &Partners Spa Administrateur MiroglioSpa MTS Group Fideuram Spa Seves Spa(du 14 novembre 2008 au7 janvier 2009) Président Osculati &Partners Spa Administrateur MiroglioSpa MTS Group Président SAIAG ComitalSpa Valore Spa Administrateur MiroglioSpa 2008 2012Nathalie RACHOUFondatrice de TopiaryFinance Ltd Adresse professionnelle 11 Elvaston Place London SW 5QG Royaume UniAdministrateur Liautaud et Cie Administrateur Liautaud et Cie Administrateur Liautaud et Cie Administrateur Liautaud et Cie Administrateur Liautaud et Cie 2006 2012Luc VANDEVELDEAdministrateur deSociétésAdresse professionnelle College House 272Kings Road London SW35AW Royaume UniAdministrateur Vodafone WNP Gérant Change Capital Partners Administrateur Vodafone Gérant Change Capital Partners Administrateur Vodafone Gérant Change Capital Partners Administrateur Vodafone Gérant Change Capital Partners Administrateur Vodafone Comet BV Citra SA Gérant Change CapitalPartners 2008 2012Patrick DELICOURTAdministrateur élu parles salariésAdresse professionnelle Tours SG 75886Paris Cedex 18Néant Néant Néant Néant Néant2009 2012France HOUSSAYEAdministrateur élu parles salariésAdresse professionnelle Tours SG 75886Paris Cedex 18Néant Néant Néant Néant NéantN B l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité Pour les autres tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale voir chapitre 3 page 32 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201179 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5DIRECTION GENERALE (au 1erjanvier 2011)Frédéric OUDEANé le 03 07 1963PRESIDENT DIRECTEUR GENERALSéverin CABANNESNé le 21 06 1958DIRECTEUR GENERAL DELEGUEDétient 10 912 actionsMandats exercés dans des sociétés cotées étrangèresappartenant au groupe Société Générale Membre duConseil de surveillance Komercˇ ni Banka A S jusqu’au30 septembre 2010 Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaisesappartenant au groupe Société Générale Administrateur Amundi Group Crédit du Nord Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangèresappartenant au groupe Société Générale Administrateur TCW Group Inc Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaiseshors groupe Société Générale Membre du Conseil desurveillance Groupe Stéria Sca Biographie Après avoir exercé des fonctions au Créditnational chez Elf Atochem puis au Groupe La Poste (1983 2001) rejoint en 2001 Société Générale comme Directeurfinancier adjoint du Groupe jusqu’en 2002 Directeur généraladjoint en charge de la stratégie et de finances du GroupeStéria puis Directeur général (2002 2007) En janvier 2007 Directeur des Ressources du groupe Société Générale puisDirecteur général délégué depuis mai 2008 Jean François SAMMARCELLINé le 19 11 1950DIRECTEUR GENERAL DELEGUE ET DIRECTEUR DES RESEAUXDE BANQUE DE DETAIL EN FRANCEDétient 17 733 actionsAutres mandats exercés dans des sociétés cotéesfrançaises appartenant au groupe Société Générale Administrateur Boursorama Banque Tarneaud Autres mandats exercés dans des sociétés cotées horsgroupe Société Générale Administrateur Sopra Group Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaisesappartenant au groupe Société Générale Président duConseil d’administration Crédit du Nord Compagnie généraled’affacturage Administrateur Amundi Group Sogecap Sogeprom Sogessur SG Equipement Finance SA jusqu’au 29avril 2010 Représentant permanent du Crédit du Nord auConseil d’administration Banque Rhône Alpes Représentantpermanent de SG Financial Services Holding au Conseild’administration Franfinance Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangèresappartenant au groupe Société Générale Membre duConseil de surveillance SG Marocaine de Banques Biographie Entré à Société Générale en 1974 exercedifférents postes dans les agences parisiennes du RéseauFrance jusqu’en 1987 De 1987 à 1991 devient Directeur duGroupe de Dijon puis Directeur de la division construction Eauet Métallurgie à la Direction des Grandes Entreprises jusqu’en1995 Il est nommé en 1995 Directeur des affaires immobilières puis Directeur des Opérations puis Directeur financier de SGIBjusqu’en 2002 où il est nommé Directeur des GrandesEntreprises et des Institutions financières à la Banque deFinancement et d’Investissement Exerce les fonctions deDirecteur du Réseau France en 2005 et est nommé en 2006Directeur de la Banque de détail Depuis le 1erjanvier 2010 exerce les fonctions de Directeur général délégué et Directeurde la Banque de détail Bernardo SANCHEZ INCERANé le 09 03 1960DIRECTEUR GENERAL DELEGUEDétient 2 000 actionsMandats exercés dans des sociétés cotées étrangèresappartenant au groupe Société Générale Administrateur Banque Roumaine de développement National SocieteGenerale Bank Rosbank Société Générale de Banques enCôte d’Ivoire Membre du Conseil de surveillance Komercˇ niBanka A S Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaisesappartenant au groupe Société Générale Administrateur Franfinance Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangèresappartenant au groupe Société Générale Administrateur ALD Automotive Group Plc Société Générale de Banques auCameroun Société Générale de Banques au Sénégal Membredu Conseil de surveillance Société Générale Marocaine deBanques Biographie De nationalité espagnole De 1984 à 1992 estexploitant entreprises et Directeur adjoint du centre d’affairesde la défense au Crédit Lyonnais de Paris De 1992 à 1994 estadministrateur et Directeur du Crédit Lyonnais Belgique De1994 à 1996 devient administrateur délégué de la BanqueJover Espagne De 1996 à 1999 Directeur général de ZaraFrance De 1999 à 2001 exerce les fonctions de DirecteurInternational au Groupe Inditey puis de 2001 à 2003 Présidentde LVMH Mode et Maroquinerie Europe et de LVMH FashionGroup France De 2003 à 2004 est Directeur général France deVivarte puis en 2004 Directeur général exécutif du GroupeFrance de Monoprix jusqu’en 2009 Entré à Société Générale ennovembre 2009 exerce les fonctions de Directeur généraldélégué depuis le 1erjanvier 2010 80Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEDirection générale (au 1erjanvier 2011)5MANDATS EXERCES AU COURS DES CINQ DERNIERES ANNEES2010 2009 2008 2007 2006Frédéric OUDEAPrésident Directeur généralAdresse professionnelle Tours SG 75886 Paris Cedex 18voir page 76Séverin CABANNESDirecteur général déléguéAdresse professionnelle Tours SG 75886 Paris Cedex 18Administrateur Crédit duNord TCW Group Membredu Conseil de surveillance Komercˇ ni Banka GroupeStéria Sca Administrateur Crédit duNord TCW Group Membredu Conseil de surveillance Komercˇ ni Banka GroupeStéria Sca Administrateur Crédit duNord Généfimmo Rosbank SG Global Solution Membredu Conseil de surveillance Komercˇ ni Banka GroupeStéria Sca Administrateur Crédit duNord Généfimmo SGGlobal Solution Membre duConseil desurveillance Komercˇ ni Banka GroupeStéria Sca Membre du Conseil desurveillance Komercˇ niBanka Jean François SAMMARCELLIDirecteur général délégué etDirecteur des Réseaux de Banquede détail en FranceAdresse professionnelle Tours SG 75886 Paris Cedex 18Président du Conseild’administration CGA Crédit du Nord Administrateur AmundiGroupe Banque Tarneaud Boursorama SG EquipmentFinance (jusqu’au 29 avril2010) Sogecap Sogeprom Sogessur Membre duConseil de surveillance SGMarocaine de Banques Représentant permanent deSG FSH au Conseild’administration Franfinance Représentantpermanent du Crédit duNord au Conseild’administration BanqueRhône Alpes Censeur Ortec Expansion Président du Conseild’administration CGA Administrateur Boursorama Crédit duNord SG EquipmentFinance Sogecap Sogeprom Sogessur Membre du Conseil desurveillance SG Marocainede Banques SKB Banka(jusqu’au 21 mai 2009) Représentant permanent deSG FSH au Conseild’administration Franfinance Censeur Ortec Expansion Président CGA Administrateur SGEquipment Finance Sogecap Sogessur Membre du Conseil desurveillance SG Marocainede Banques SKB Banka Représentant permanent deSG FSH au Conseild’administration Franfinance Président CGA Administrateur SGEquipment Finance Sogecap Sogessur Membre du Conseil desurveillance SG Marocainede Banques SKB Banka Représentant permanent deSG FSH au Conseild’administration Franfinance Président CGA Administrateur Généfinance Généfim Mibank SG EquipmentFinance Sogecap Sogessur Membre du Conseil desurveillance SKB Banka Bernardo SANCHEZ INCERADirecteur général déléguéAdresse professionnelle Tours SG 75886 Paris Cedex 18Administrateur ALDAutomotive Group Banqueroumaine dedéveloppement Franfinance NationalSociete Generale Bank Rosbank Société Généralede Banques au Cameroun Société Générale deBanques en Côte d’Ivoire Société Générale deBanques au Sénégal Membre du Conseil desurveillance KomercˇniBanka A S SociétéGénérale Marocaine deBanques Directeur général délégué Monoprix SA Président Monoprix Exploitation AuxGaleries de la Croisette Président du Conseil desurveillance NaturaliaFrance (SAS) Membre du Conseil desurveillance DMC Administrateur Grosvenor GIE S’Miles Directeur général délégué Monoprix SA Président Monoprix Exploitation AuxGaleries de la Croisette Président du Conseil desurveillance NaturaliaFrance (SAS) Membre du Conseil desurveillance DMC Administrateur Grosvenor GIE S’Miles Directeur général délégué Monoprix SA Président MonoprixExploitation Aux Galeriesde la Croisette Membre du Conseil desurveillance DMC Administrateur GIE S’Miles Directeur général délégué Monoprix SA Président Monoprix Exploitation AuxGaleries de la Croisette Membre du Conseil desurveillance DMC Administrateur GIE S’Miles GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201181 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES SUR LES MEMBRES DUCONSEIL ET LES DIRECTEURS GENERAUX DELEGUESAbsence de conflits d’intérêtsA la connaissance du Conseil d’administration il n’existe pas de conflits d’intérêts potentiels entre lesdevoirs à l’égard de Société Générale des membres duConseil d’administration et des Directeurs générauxdélégués et d’autres devoirs ou intérêts privés En cas debesoin l’article 10 du Règlement intérieur du Conseild’administration régit les conflits d’intérêts de toutadministrateur il n’existe pas d’arrangement ou accord conclu avec unactionnaire client fournisseur ou autres en vertu duquel l’unedes personnes susvisées a été sélectionnée il n’existe pas de lien familial entre les personnes susvisées aucune restriction autre que légale n’est acceptée par l’unedes personnes susvisées concernant la cession de saparticipation dans le capital de Société Générale Absence de condamnationA la connaissance du Conseil d’administration aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée aucours des cinq dernières années à l’encontre de l’un de sesmembres ou de l’un des Directeurs généraux délégués aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs générauxdélégués n’a été associé (en qualité de membre du Conseild’administration de direction ou de surveillance ou commedirigeant) à une faillite mise sous séquestre ou liquidation aucours des cinq dernières années aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs générauxdélégués n’a fait l’objet d’une incrimination et ou sanctionpublique officielle prononcée par une autorité statutaire ouréglementaire (y compris des organes professionnels) aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs générauxdélégués n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualitéde membre d’un organe d’administration de direction ou desurveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion oula conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinqdernières années 82Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEComité exécutif (au 1erjanvier 2011)5COMITE EXECUTIF (au 1erjanvier 2011)Le Comité exécutif assure sous l’autorité du Président Directeur général le pilotage stratégique du Groupe Frédéric OUDEAPrésident Directeur généralSéverin CABANNESDirecteur général déléguéJean François SAMMARCELLIDirecteur général délégué et Directeur des Réseaux de Banquede détail en FranceBernardo SANCHEZ INCERADirecteur général déléguéCaroline GUILLAUMINDirecteur de la Communication du GroupeDidier HAUGUELDirecteur des Services Financiers Spécialisés et AssurancesAnne MARION BOUCHACOURTDirecteur des Ressources Humaines du GroupeJean Louis MATTEIDirecteur du Réseau de Banque de détail à l’International pourle GroupeFrançoise MERCADAL DELASALLESDirecteur des Ressources du GroupeBenoit OTTENWAELTERDirecteur des Risques du GroupeMichel PERETIEDirecteur de la Banque de Financement et d’InvestissementJacques RIPOLLDirecteur de la Banque Privée des Gestions d’Actifs etServices aux InvestisseursPatrick SUETSecrétaire général et Responsable de la Conformité pour leGroupeDidier VALETDirecteur financier du GroupeParticipe au Comité exécutif pour lessujets relevant de sa compétenceChristian SCHRICKEConseiller du Président Directeur général et Secrétaire duConseil d’administrationGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201183 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5COMITE DE DIRECTION GROUPE (au 1erjanvier 2011)Le Comité de direction Groupe qui rassemble une cinquantaine de cadres dirigeants du Groupe est un lieu d’échanges sur lastratégie et les questions d’intérêt général du Groupe Frédéric Oudéa Président Directeur généralSéverin Cabannes Directeur général déléguéJean François Sammarcelli Directeur général délégué etDirecteur des Réseaux de Banque de détail en FranceBernardo Sanchez Incera Directeur général déléguéCaroline Guillaumin Directeur de la Communication duGroupeDidier Hauguel Directeur des Services Financiers Spécialiséset AssurancesAnne Marion Bouchacourt Directeur des RessourcesHumaines du GroupeJean Louis Mattéi Directeur du Réseau de Banque de détail àl’International pour le GroupeFrançoise Mercadal Delasalles Directeur des Ressources duGroupeBenoit Ottenwaelter Directeur des Risques du GroupeMichel Péretié Directeur de la Banque de Financement etd’InvestissementJacques Ripoll Directeur de la Banque Privée des Gestionsd’Actifs et Services aux InvestisseursPatrick Suet Secrétaire général et Responsable de laConformité pour le GroupeDidier Valet Directeur financier du GroupeChristian Schricke Conseiller du Président Directeur généralet Secrétaire du Conseil d’administrationThierry Aulagnon Directeur des Relations Clients et Banqued’Investissement Banque de Financement et d’InvestissementPhilippe Aymerich Directeur délégué des Risques du GroupeAlbert Bocle Directeur commercial et marketing du Réseau deBanque de détail en FranceHenri Bonnet Président du Directoire de la Komercˇ ni BankaFrançois Boucher Chief Operating Officer en charge desSystèmes d’information des back offices et de l’industrialisationdes processus des Réseaux de Banque de détail en France(Société Générale Crédit du Nord Boursorama)Serge Cailly Directeur délégué du Réseau FranceYannick Chagnon Directeur des Paiements Domestiques etInternationauxAlain Closier Directeur du métier TitresBernard David Directeur délégué du Réseau de Banque dedétail à l’International pour le GroupeVéronique de La Bachelerie Directeur financier des activitésde Banque de détail en FranceMohamed El Dib Président Directeur général de NSGB Bank(Egypte)Dan Fields Responsable mondial du Trading Banque deFinancement et d’InvestissementIan Fisher Représentant Groupe pour le Royaume UniOlivier Garnier Chef Economiste du GroupeVladimir Golubkov Directeur général de Rosbank (Russie)Donato Gonzalez Sanchez Responsable des activités deFinancement et d’Investissement en Espagne et au Portugal Représentant du groupe Société Générale pour la régionLaurent Goutard Directeur délégué de la Banque de détail enFrance et Directeur du Réseau Société Générale FranceSofiene Haj Taieb Responsable mondial Solutions Cross Asset Banque de Financement et d’InvestissementPhilippe Heim Directeur de la stratégie du GroupeEdouard Malo Henry Inspecteur généralChristophe Hioco Chief Operating Officer Banque deFinancement et d’InvestissementXavier Jacquemain Directeur délégué des RessourcesHumaines du Groupe et Directeur des Ressources Humainesdes Directions fonctionnellesArnaud Jacquemin Directeur financier délégué du GroupeDiony Lebot Directeur général de SG AmériquesInès Mercereau Président Directeur général de BoursoramaChristophe Mianné Directeur Global Markets Banque deFinancement et d’InvestissementHikaru Ogata Responsable de la région Asie Pacifique Banque de Financement et d’InvestissementCraig Overlander Directeur général adjoint Banque deFinancement et d’Investissement AmériquesPierre Palmieri Directeur adjoint Global Finance Banque deFinancement et d’InvestissementJean Luc Parer Directeur Global Finance Banque deFinancement et d’InvestissementPhilippe Perret Président Directeur général de Sogécap etDirecteur de la ligne métier AssurancesGuy Poupet Président Directeur général de la BanqueRoumaine de DéveloppementSylvie Remond Directeur adjoint des Risques du GroupePatrick Renouvin Directeur délégué du Réseau de Banque dedétail à l’International pour le Groupe en charge desressourcesGianluca Soma Responsable du métier Crédit à laConsommation et du métier Location Longue Durée et Gestionde Flotte de véhiculesMarc Stern Président de SG Global Investment Managementand Services America et CEO TCWVincent Taupin Directeur général du Crédit du NordCatherine Théry Directeur de la coordination du contrôleinterneDaniel Truchi Directeur de la Banque PrivéeEst invité à participer au Comité de direction GroupeDidier Alix Conseiller du Président Directeur général84Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le gouvernement d’entreprise5RAPPORT DU PRESIDENT SUR LE GOUVERNEMENTD’ENTREPRISEDéclaration sur le régime de gouvernementd’entrepriseSociété Générale se réfère au Code de gouvernementd’entreprise des sociétés cotées AFEP MEDEF dans sadernière version (avril 2010 – document disponible sur le sitewww medef fr) Depuis le début de l’année 2000 le fonctionnement du Conseild’administration et des Comités est régi par un Règlementintérieur Une Charte de l’administrateur regroupe les règlesdéontologiques applicables aux administrateurs deSociété Générale Le Règlement intérieur et la Charte ainsi queles Statuts de la Société sont mis à la disposition desactionnaires dans le Document de référence Conseil d’administrationSociété Générale est une société anonyme à conseild’administration Conformément aux statuts il appartient auConseil de décider si les fonctions de Président et de Directeurgénéral sont assurées par la même personne ou sontdissociées Du 13 mai 2008 jusqu’à la démission de DanielBouton de son mandat le 6 mai 2009 les fonctions de Présidentet de Directeur général ont été dissociées Le 6 mai 2009 le Conseil d’administration a décidé le principe de laréunification des fonctions de Président et Directeur généralafin d’avoir une gouvernance plus resserrée encore plusréactive et encore plus apte à répondre aux défis de la crise etnommé Frédéric Oudéa La réunification a pris effet le 24 mai2009 Frédéric Oudéa est assisté de trois Directeurs générauxdélégués Séverin Cabannes nommé en mai 2009 Jean François Sammarcelli et Bernardo Sanchez Incera nommés àcompter du 1erjanvier 2010 Les pouvoirs du Président sont précisés à l’article 2 duRèglement intérieur du Conseil d’administration Le Présidentconvoque et préside le Conseil d’administration dont il organiseles travaux Il préside les Assemblées générales desactionnaires Le 6 mai 2009 le Conseil d’administration a décidé égalementde créer un poste de Vice Président du Conseild’administration Ce poste a été confié à Anthony Wyand qui estégalement Président du Comité d’audit de contrôle interne etdes risques (ancien Comité des comptes) et membre des deuxautres Comités Le rôle du Vice Président du Conseild’administration a été présenté aux actionnaires lors del’Assemblée générale tenue le 6 juillet 2009 L’article 2 duRèglement intérieur du Conseil d’administration en précise ledétail En particulier le Vice Président assiste le Président danssa mission « notamment dans l’organisation et le bonfonctionnement du Conseil d’administration et des Comités et lasupervision du gouvernement de l’entreprise du contrôleinterne et de la maîtrise des risques » Les statuts ne prévoient aucune limitation particulière despouvoirs du Directeur général ou des Directeurs générauxdélégués qui s’exercent conformément aux lois et règlementsen vigueur aux statuts au Règlement intérieur et auxorientations arrêtées par le Conseil d’administration L’article 1erdu règlement intérieur définit les cas dans lesquels uneapprobation préalable du Conseil d’administration est requise(projets d’investissement stratégiques au delà d’un certainmontant …) Composition du Conseil (1erjanvier 2011)Le Conseil comprend onze administrateurs élus parl’Assemblée générale et deux administrateurs représentant lessalariés La durée du mandat des administrateurs nommés parl’Assemblée générale est de 4 ans Ces mandats viennent àéchéance de manière échelonnée ce qui permet de renouvelertous les ans un quart de ces administrateurs Les deuxadministrateurs élus par les salariés de Société Générale ont unmandat de 3 ans Le Conseil d’administration comporte 3 femmes et 10 hommessoit 23% de femmes ou 18% si l’on exclut la représentante dessalariés conformément aux dispositions de la loi du27 janvier 2011 Sa composition respecte donc les règles envigueur ainsi que les dispositions du Code AFEP MEDEF enmatière de parité ainsi que la loi Copé Zimmermann quis’applique à compter de 2011 Les administrateurs étrangerssont au nombre de 4 L’âge moyen des administrateurs est de56 ans Au cours de l’année 2010 sa composition a étéaffectée par l’événement suivant renouvellement des mandatsde MM Robert Castaigne et Gianemilio Osculati Depuis le 18 janvier 2006 M Kenji Matsuo représente MeijiYasuda Life en tant que Censeur Le Conseil du 12 janvier 2010a renouvelé son mandat de Censeur Conformément au Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF le Conseil d’administration a sur le rapport de sonComité des nominations et du gouvernement d’entreprise(ex Comité de sélection) procédé à un examen de la situationde chacun de ses membres au 31 décembre 2010 au regarddes critères d’indépendance définis dans les rapports précités GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201185 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Il a tout particulièrement étudié les relations bancaires et deconseil entretenues par le Groupe avec les entreprises dont sesadministrateurs sont des dirigeants en vue d’apprécier sicelles ci étaient d’une importance et d’une nature telles qu’ellespouvaient affecter l’indépendance de jugement desadministrateurs Cette analyse est fondée sur une étudemulticritères intégrant plusieurs paramètres (endettement globalet liquidité de l’entreprise poids de la dette bancaire dansl’endettement global montant des engagements deSociété Générale et importance de ces engagements parrapport à l’ensemble de la dette bancaire mandats de conseil autres relations commerciales) Le Conseil d’administration s’estégalement attaché à analyser la situation des administrateursayant un lien avec des groupes actionnaires deSociété Générale Au regard de ces critères le Conseil d’administration a estiméque Mmes Lulin et Rachou MM Azéma Castaigne Cicurel Folz Lévy Osculati et Vandevelde devaient être regardéscomme administrateurs indépendants M Azéma Directeur général de Groupama est considérécomme administrateur indépendant dès lors que Groupamadétient nettement moins de 10% du capital de Société Généraleet que les relations bancaires ou commerciales entreGroupama et Société Générale ne sont pas de nature à affecterl’indépendance de son jugement Notamment le partenariatavec Groupama dans Groupama Banque dontSociété Générale détient moins de 5% constitue un enjeu limitépour les deux groupes Les autres administrateurs ne sont pas considérés commeindépendants au regard des critères définis par le RapportAFEP MEDEF Il convient toutefois de noter la situation particulière de M Wyand M Wyand siège au Conseil d’administration de Société Généraledepuis 2002 en tant que personne physique A ce titre il devraitêtre considéré comme indépendant Mais de 1989 à 2002 M Wyand a représenté le groupe Aviva (ex CGNU) au Conseild’administration Par une interprétation très stricte desrecommandations AFEP MEDEF le Conseil d’administration adonc décidé de ne pas le qualifier d’administrateur indépendant car il siège depuis plus de 12 ans au Conseil d’administration tantcomme représentant permanent qu’à titre personnel Pour autant le Conseil estime qu’il présente toute l’indépendance de jugementrequise pour exercer les missions confiées au Vice Président enparticulier en matière de gouvernement d’entreprise de contrôleinterne et de risques Les administrateurs indépendants sont ainsi au nombre de9 sur 13 au 1erjanvier 2011 (soit 69% du Conseild’administration et 82% des administrateurs nommés parl’Assemblée générale) Cette proportion est nettement supérieure à l’objectif que s’estfixé le Conseil d’administration de respecter la proportion de50% d’administrateurs indépendants recommandée dans leCode AFEP MEDEF La composition du Conseil est également conforme à l’objectifqu’il a arrêté d’assurer une diversité et un équilibre desexpériences et des compétences des administrateurs ainsi quede concilier continuité et renouvellement progressif AdministrateursLes administrateurs doivent détenir à titre personnel un nombresignificatif d’actions le minimum statutaire étant de 600 actionspour un administrateur nommé par l’Assemblée générale LeConseil a décidé de modifier la Charte de l’administrateur pourle porter à 1 000 à compter de 2011 Le montant et les modalités de répartition des jetons deprésence sont décrits ci après La Charte de l’administrateur prévoit que chaque administrateurde Société Générale s’abstient d’effectuer des opérations surles titres de sociétés sur lesquelles il dispose d’informations nonencore rendues publiques Comme les cadres du Groupedisposant régulièrement d’informations privilégiées lesadministrateurs ne peuvent intervenir sur les titres deSociété Générale pendant les 30 jours qui précèdent lapublication ainsi que le jour de la publication des résultats et nepeuvent réaliser sur ces titres des opérations de type spéculatif(obligation de détenir les titres au moins 2 mois interdiction destransactions sur options) La Charte de l’administrateur a été modifiée en janvier 2005pour étendre cette règle aux opérations sur les titres de filialescotées de Société Générale Par ailleurs les administrateurssont tenus d’informer l’Autorité des Marchés Financiers desopérations réalisées sur le titre par eux mêmes ou leursproches CompétencesLe Conseil d’administration détermine les orientations del’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre LeRèglement intérieur du Conseil prévoit que celui ci examinerégulièrement les orientations stratégiques du Groupe etdélibère préalablement sur les modifications des structures deDirection du Groupe ainsi que sur les opérations notammentd’acquisition et de cession susceptibles d’affectersignificativement le résultat du Groupe la structure de son bilanou son profil de risques Depuis 2003 le Règlement intérieur définit très précisément lesrègles applicables aux cas d’approbation préalable par leConseil d’administration des projets d’investissement ou plusgénéralement des opérations stratégiques (voir article 1erduRèglement intérieur) Le Conseil est informé et débat périodiquement des grandesorientations de la politique du Groupe en matière de ressourceshumaines de systèmes d’information et d’organisation Le Conseil fixe la rémunération des mandataires sociaux approuve les principes de la politique de rémunération duGroupe notamment celle des opérateurs de marché et décide86Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le gouvernement d’entreprise5de la mise en œuvre des plans d’options et d’actions deperformance dans le cadre de l’autorisation donnée parl’Assemblée générale FonctionnementUn Règlement intérieur régit le fonctionnement du Conseild’administration Celui ci est convoqué par tous moyens par lePrésident ou à la demande du tiers des administrateurs Il seréunit au moins 5 fois dans l’année notamment pour approuverles comptes sociaux et consolidés Au moins une fois par an le Conseil d’administration procède àl’évaluation de son fonctionnement De même il délibère aumoins une fois par an sur les risques de toute nature auxquelsla Société est exposée L’avis du Conseil est mentionné le caséchéant dans les communiqués de presse diffusés à l’issuedes réunions Chaque administrateur reçoit les informations nécessaires àl’accomplissement de sa mission notamment en vue de lapréparation de chaque réunion du Conseil Les administrateursreçoivent en outre toutes informations utiles y compriscritiques sur les événements significatifs pour la Société Chaque administrateur bénéficie des formations nécessaires àl’exercice de son mandat Rapport du Vice Président sur son rôle et sesactivités en 20101 La mission du Vice Président est d’assister le Président dansl’organisation et le bon fonctionnement du Conseild’administration la supervision du gouvernement del’entreprise et des dispositifs de contrôle interne et demaîtrise des risques de la banque Il exerce cette missionprincipalement par sa présidence du Comité d’audit decontrôle interne et des risques et son appartenance auComité des nominations et du gouvernement d’entreprise etdu Comité des rémunérations Il rencontre régulièrement lesprincipaux investisseurs français et étrangers pour expliqueret discuter les politiques de la banque dans ces domaines Ila aussi des entretiens avec les principaux superviseursbancaires du Groupe 2 En tant que Président du Comité d’audit de contrôle interne etdes risques le Vice Président veille à ce que celui ci passe enrevue l’ensemble des questions méritant l’attention du Conseil afin d’éclairer celui ci sur d’éventuels sujets de préoccupationet sur les orientations qu’il lui appartient de prendre en matièrefinancière de contrôle interne et de risques Il rend compterégulièrement au Conseil des travaux du Comité dont lasynthèse pour l’année 2010 fait l’objet du Rapport d’activitéprésenté page 89 du présent Document de référence 3 En tant que membre des Comités des rémunérations et desnominations le Vice Président est directement impliqué danstoutes les décisions importantes concernant la politique derémunération de la banque l’organisation et la compositiondu Conseil d’administration et l’organisation du management Avec le Président du Comité des nominations et dugouvernement d’entreprise le Vice Président suit cesquestions de près et a la charge d’organiser et de présider laréunion annuelle du Conseil d’administration qui évalue enl’absence du Président Directeur général les performancesde celui ci et de l’équipe de Direction générale Il présideaussi les réunions de Conseil consacrées à la rémunérationdes membres de l’équipe de Direction générale Enfin il rendcompte au Conseil de son action et de ses conclusions surl’exercice de ses responsabilités à l’occasion de la revueannuelle par le Conseil de son fonctionnement Le compte rendu des travaux du Conseil sur ces questions figureci après 4 Le Vice Président a rencontré depuis mi 2009 desactionnaires détenant environ 20% de l’actionnariat de labanque en France en Europe continentale au Royaume Uni au Canada et aux Etats Unis en vue d’expliquer et depasser en revue à la fois la gouvernance de la banque et lerenforcement continu de son dispositif de contrôle interne etde maîtrise des risques 5 Pour exercer sa mission le Vice Président entretient unerelation proche avec le Président Directeur général au traversde réunions régulières et d’échanges de vues sur la structureet la performance du Conseil d’administration et de l’équipede Direction sur tous les principaux sujets d’actualité de labanque ses performances sa stratégie et sa communicationavec l’extérieur 6 Au titre de ses responsabilités le Vice Président entretientaussi des relations fréquentes avec les autres membres duComité exécutif du Groupe Il rend égalementpériodiquement visite aux implantations nationales etinternationales du Groupe En 2010 il a consacré environ unquart de son temps aux diverses activités exercées au titredes missions qui lui ont été confiées par le Conseil Travaux du Conseil en 2010En 2010 le Conseil d’administration a tenu 10 réunions dont ladurée a été en moyenne de 2 heures 50 Le taux d’assiduité desadministrateurs a été de 92% contre 82% en 2009 et 86% en 2008 Le Conseil d’administration a arrêté les comptes annuels semestriels et trimestriels et examiné le budget 2010 Le Conseil d’administration a été tenu régulièrement informé del’évolution de lacrise financièreet a débattu de sesconséquences pour le Groupe notamment en matière derisques de fonds propres et de liquidité Il a examiné lesprojets de cession et d’acquisition en particulier Gaselys etSociété Marseillaise de Crédit Il a revu lastratégieglobale du Groupe et notammentapprouvé le plan stratégique et financier 2010 2015 Lesgrands thèmes suivants ont été débattus Banque de Financement et d’Investissement GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201187 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Banque privée Newedge Services Financiers Spécialisés Activités detrading Situation du Groupe et stratégie en Russie Impact des réformes financières sur le Groupe (aux Etats Unis notamment) Conséquence de la crise grecque Politique du Groupe dans les pays non coopératifs Gestion du risque de réputation Le Conseil a revu la situation du Groupe en matière derisques Il a approuvé les limites globales des risques de marché Il aexaminé les Rapports annuels adressés à l’Autorité de contrôleprudentiel relatifs aux risques et au contrôle interne ainsi queles réponses aux lettres de suite consécutives à des missionsd’inspection de celle ci Il a été tenu informé de l’avancementdes grands projets (Fighting Back Résolution…) En matière derémunération le Conseil a fixé la rémunérationdes mandataires sociaux et le statut des Directeurs générauxdélégués Il a également défini les orientations du Groupe enmatière de rémunération des opérateurs de marché suite auxdécisions du G20 et du gouvernement français Il a décidé desplans de stock options et d’actions de performance ainsiqu’une augmentation de capital réservée aux salariés dans lecadre du Plan mondial d’actionnariat salarié au printemps 2010 et d’un plan d’actions gratuites pour tous les salariés ennovembre 2010 Le Conseil d’administration a préparé les résolutions soumisesà l’Assemblée générale annuelle Comité d’audit de contrôle interne et desrisquesEn 1995 Société Générale a institué un Comité des comptes Ce Comité devenu en 2010 Comité d’audit de contrôle interneet des risques remplit toutes les compétences d’un Comitéd’audit au sens de la directive 2006 43 CE des lois en vigueuret de la réglementation bancaire et de la recommandation AMFdu 22 juillet 2010 Au 1erjanvier 2011 le Comité est composé de 5 administrateurs Mmes Lulin Rachou et MM Castaigne Osculati et Wyand dont 4sont indépendants et est présidé par M Wyand Tous lesmembres sont particulièrement qualifiés dans les domainesfinancier et comptable dans l’analyse des risques et du contrôleinterne pour exercer ou avoir exercé des fonctions de banquier de Directeur financier ou d’auditeur Le Comité d’audit decontrôle interne et des risques a pour missions d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’informationfinancière notamment d’examiner la qualité et la fiabilité desdispositifs en place de faire toute proposition en vue de leuramélioration et de s’assurer que les actions correctrices ontété mises en place en cas de dysfonctionnement dans leprocessus d’analyser les projets de comptes qui doivent être soumis auConseil en vue notamment de vérifier la clarté desinformations fournies et de porter une appréciation sur lapertinence et la permanence des méthodescomptables adoptées pour l’établissement des comptessociaux et consolidés de s’assurer de l’indépendance des Commissaires auxcomptes notamment par un examen du détail des honorairesqui leur sont versés par le Groupe ainsi qu’au réseau auquelils peuvent appartenir et par l’approbation préalable de toutemission n’entrant pas dans le strict cadre du contrôle légaldes comptes mais qui en est la conséquence ou l’accessoire toute autre mission étant exclue de conduire la procédure desélection des Commissaires aux comptes et de donner unavis au Conseil d’administration sur leur désignation ou leurrenouvellement ainsi que sur leur rémunération d’examiner le programme de travail des Commissaires auxcomptes et plus généralement d’assurer le suivi du contrôledes comptes par les Commissaires aux comptes de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne notamment la cohérence des systèmes de mesure desurveillance et de maîtrise des risques et proposer en tantque de besoin des actions complémentaires à ce titre A cette fin le Comité notamment Šexamine le programme de contrôle périodique du Groupe etle Rapport annuel sur le contrôle interne établi en applicationde la réglementation bancaire et donne son avis surl’organisation et le fonctionnement des services de contrôleinterne Šexamine les lettres de suite adressées par l’Autorité decontrôle prudentiel et émet un avis sur les projets de réponseà ces lettres Šexamine les procédures de contrôle des risques de marchéet du risque structurel de taux d’intérêt et est consulté pour lafixation des limites de risques Šémet une opinion sur la politique de provisionnement globaledu Groupe ainsi que sur les provisions spécifiques demontants significatifs Šexamine le Rapport annuel sur la mesure et la surveillancedes risques établi en application de la réglementationbancaire Šexamine la politique de maîtrise des risques et de suivi desengagements hors bilan au vu notamment de notespréparées à cet effet par la Direction financière la Directiondes risques et les Commissaires aux comptes Les Commissaires aux comptes assistent aux réunions duComité d’audit de contrôle interne et des risques sauf décisioncontraire du Comité 88Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le gouvernement d’entreprise5Rapport d’activité du Comité d’audit de contrôle interne et des risques pour 2010Le Comité s’est réuni treize fois en 2010 et s’est rendu àLondres pour revoir les activités du Groupe dans ce pays letaux de participation a été de 95% (99% en 2009) Lors de chaque arrêté des comptes le Comité entend lesCommissaires aux comptes hors la présence du management avant d’entendre la présentation des comptes faite par laDirection financière et les commentaires de la Direction desrisques sur les risques de toute nature Depuis 2002 l’un desmandataires sociaux participe à une partie des réunionsconsacrées à chaque arrêté et engage avec le Comité undialogue sur les faits marquants du trimestre Des présentationsplus détaillées sont faites par d’autres cadres sur certainssujets touchant notamment aux principaux risques à la gestiondu bilan au contrôle interne ou aux aspects financiers desprojets d’acquisition Des séances de formation oud’information sont organisées en fonction des besoins et del’actualité Ainsi en 2010 une formation sur les risquessouverains a été assurée Au cours de l’année 2010 le Comité a examiné lesprojets decomptesconsolidés annuels semestriels et trimestriels avantleur présentation au Conseil et a soumis à ce dernier son avissur ces comptes Il a revu le plan stratégique et financier 2010 2015 Le Comité a continué à suivre de manière approfondiel’évolution de lacrise financièreainsi que la crise de l’euro etleurs conséquences sur le Groupe A plusieurs reprises il aexaminé la situation de liquidité et le niveau des fonds propres(Tier 1) au regard notamment des évolutions envisagées desrègles prudentielles Dans le cadre de sa mission decontrôle des risques leComité a adopté une approche large des différents facteurs derisque et débattu de l’appétit au risque du Groupe Il a revu lacartographie des risques du Groupe et l’approche proposéepour la définition de l’appétit au risque A ce titre il vérifie l’adéquation des provisions aux principauxrisques identifiés et suit de près l’évolution des principauxdossiers de risques qu’il s’agisse des risques de crédit desrisques de marché des risques structurels de taux de changeou de liquidité ou des risques juridiques ainsi que l’évolutiondes principaux postes du bilan et du hors bilan Il revoit ledispositif de contrôle des risques opérationnels Il revoit ledispositif de contrôle des risques de marché et est consulté surla révision des limites fixées dans ce domaine Il suit notammentrégulièrement les risques sur leshedge funds Il examine leRapport annuel sur la mesure et la surveillance des risques Ildonne au Comité des rémunérations son avis sur la prise encompte des risques dans le dispositif de rémunération de lapopulation régulée (professionnels des marchés et autres) En matière decontrôle interne le Comité a revu de manièrerégulière les travaux de l’Inspection générale et de l’Audit ainsique le déploiement de la nouvelle Direction du contrôlepériodique au sein du Groupe Il a été tenu informé desincidents significatifs relevés dans le domaine de la conformité Il a examiné le Rapport annuel sur le contrôle interne Il a revule plan de tournée de l’Inspection générale et des audits et lesmécanismes de suivi des préconisations d’audit Il a revul’activité des Comités d’audit des filiales dans le cadre desrègles fixées par le Groupe en la matière Il suit régulièrement lecontrôle des risques notamment opérationnels au sein de SGCIB suite au projetFighting back en particulier au travers duprojet Resolution de renforcement et de modernisation dudispositif de traitement et de contrôle des opérations et desactivités Il a été consulté sur les projets de réponse du Groupe à deslettres de suite de l’Autorité de contrôle prudentiel Le Comité a passé en revue plusieurs activités du Groupenotamment du point de vue du contrôle interne et des risques(Services Financiers Spécialisés Assurances Banque Privée Lyxor Newedge SSG…) Le Comité a assuré un suivi de grands projets lancés par leGroupe dans le cadre Ambition SG 2015 (ex Convergence maîtrise des contrôles compables…) Il a examiné certains projets d’acquisition (acquisition de laSociété Marseillaise de Crédit) ou de cession sous l’anglefinancier avant leur examen par le Conseil Le Comité reçoit tous les semestres unbenchmarkfinancierprésentant les performances du Groupe dans ses différentsmétiers par rapport à ses principaux concurrents Celui ci estprésenté au Conseil une fois par an Le Comité a discuté le programme d’audit et le budget deshonoraires des Commissaires aux comptes pour 2010 Comité des rémunérationsLe Comité des rémunérations est composé au 1erjanvier 2011de 4 administrateurs MM Cicurel Folz Vandevelde et Wyand dont trois sont indépendants Il est présidé par M Folz administrateur indépendant Le Comité propose au Conseil dans le respect des principes énuméréspar le Code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise etdes normes professionnelles les principes de la politique derémunération des mandataires sociaux et notamment lescritères de détermination la structure et le montant de cetterémunération y compris les indemnités et avantages ennature de prévoyance ou de retraite et les rémunérations detoutes natures perçues de l’ensemble des sociétés duGroupe il veille à leur application prépare l’évaluation annuelle des mandataires sociaux propose au Conseil la politique d’attribution d’actions deperformance et d’options de souscription ou d’achatd’actions et donne un avis sur la liste des bénéficiaires GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201189 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5prépare les décisions du Conseil relatives à l’épargnesalariale examine chaque année et donne un avis au Conseil sur lespropositions de la Direction générale relatives aux principesde la politique de rémunération applicables dans le Groupeet s’assure auprès de la Direction générale de leur mise enœuvre procède à une revue annuelle de la politique derémunération des personnes visées par le règlement 97 02sur le contrôle interne des établissements de crédit notamment les catégories de personnel dont les activités ontune incidence significative sur le profil de risque du Groupe il vérifie que le rapport qui lui est fait par la Direction généraleest conforme aux dispositions du règlement 97 02 etcohérent avec les principes et dispositions des normesprofessionnelles Il s’assure également que la concertationprévue par les normes professionnelles entre la Directiongénérale et le contrôle des risques et de la conformité pour ladéfinition et la mise en œuvre de cette politique a bien lieu etque les avis du contrôle des risques et de la conformité sontbien pris en compte Il reçoit toute information nécessaire àsa mission et notamment le Rapport annuel transmis àl’Autorité de contrôle prudentiel et les montants individuels derémunération au delà d’un certain seuil qu’il détermine Ils’appuie en tant que de besoin sur les services de contrôleinterne ou sur des experts extérieurs Il rend compte de sestravaux au Conseil Il peut exercer ces mêmes missions pourles sociétés du Groupe surveillées par l’Autorité de contrôleprudentiel sur une base consolidée ou sous consolidée donne un avis au Conseil sur la partie du Document deréférence traitant de ces questions et fait un Rapport annueld’activité soumis à l’approbation du Conseil destiné à êtreinséré dans le Document de référence Rapport d’activité du Comité desrémunérations pour 2010Au cours de l’exercice le Comité des rémunérations s’est réunià 7 reprises Le taux de présence de ses membres a été de94% (68% en 2009) Lors de ses réunions le Comité a préparé les décisions duConseil surla rémunération des dirigeants mandatairessociauxet le statut des Directeurs généraux délégués Le Comité a préparél’évaluation des dirigeants mandatairessociauxet en a délibéré avec les autres administrateursextérieurs au Groupe Il a examiné les objectifs annuels desmandataires sociaux proposés au Conseil Le Comité a revu les principes de la politique de rémunérationapplicable dans le Groupe en particulier ceux concernant lescatégories de personnel dont les activités ont une incidencesignificative sur le profil de risque du Groupe conformémentaux nouvelles réglementations en vigueur Il a consacréplusieurs séances à cet examen et à s’assurer que le dispositifproposé en ce qui concerne la population régulée étaitconforme aux nouvelles règles particulièrement complexes Il atout particulièrement veillé à ce que la politique derémunération prenne bien en compte les risques générés parles activités et le respect par les personnels des politiques demaîtrise des risques et des normes professionnelles et aconsulté le Comité d’audit de contrôle interne et des risques àce sujet Il s’est appuyé aussi sur les travaux des organes decontrôle externes et internes pour s’assurer que les règlesfixées pour l’année 2009 avaient été respectées Il a également examiné les modalités de l’augmentation decapital réservée aux salariés Enfin le Comité a proposé auConseil les plans de stock options (voir la rubrique « Plansd’options ») et d’actions Il a proposé l’approbation d’unsupplément d’intéressement aux salariés Comité des nominations et du gouvernementd’entrepriseCe Comité composé du Président du Conseil d’administrationet des membres du Comité des rémunérations est présidé parle Président du Comité des rémunérations Le Comité estchargé de faire des propositions au Conseil pour la nominationdes administrateurs ainsi que pour la succession desmandataires sociaux notamment en cas de vacanceimprévisible après avoir diligenté les enquêtes utiles Il propose au Conseil les nominations des membres desComités du Conseil Il prépare l’examen par le Conseil d’administration desquestions relatives au gouvernement d’entreprise Il conduitl’évaluation du Conseil d’administration qui est réalisée aumoins une fois tous les trois ans Il propose au Conseil d’administration la présentation duConseil d’administration dans le Rapport annuel et notammentla liste des administrateurs indépendants Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document deréférence traitant de ces questions et fait un Rapport annueld’activité soumis à l’approbation du Conseil d’administration destiné à être inséré dans le Document de référence Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise estinformé préalablement de toute nomination de membre duComité exécutif du Groupe et de responsable d’uneDirection fonctionnelle centrale non membre de ce Comité Il acommunication du plan de succession des mêmes dirigeants Rapport d’activité du Comité des nominationset du gouvernement d’entreprise pour 2010Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise atenu 6 réunions en 2010 le taux de participation a été de 97%(70% en 2009) 90Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le gouvernement d’entreprise5Il a préparé l’examen par le Conseil du chapitre du Rapportannuel 2009 relatif au « Gouvernement d’entreprise » enparticulier en ce qui concerne l’appréciation du caractèreindépendant des administrateurs Le Comité a préparé lestravaux d’auto évaluation du fonctionnement du Conseil Le Comité a préparé lespropositions de nomination desmandataires sociaux ainsi que des administrateursdans lecadre de l’Assemblée générale 2010 Il a examinéle plan de successiondes mandataires sociauxafin d’être en état de faire une proposition au Conseil à ce sujetle moment venu Il a examiné le plan de succession desmembres du Comité exécutif Evaluation du Conseil d’administrationet des mandataires sociauxDepuis 2000 le Conseil d’administration consacre chaqueannée une partie d’une séance à débattre de sonfonctionnement sur la base des réponses des administrateurs àun questionnaire Selon les années les réponses à ce questionnaire sontdonnées par écrit au Secrétaire du Conseil ou fournies dans lecadre d’un entretien approfondi soit avec un consultantspécialisé soit avec le Secrétaire du Conseil Dans les deuxcas les réponses sont présentées de façon anonyme dans undocument de synthèse qui sert de base aux débats du Conseil après avoir été analysé par le Comité des nominations et dugouvernement d’entreprise qui prépare les délibérations duConseil à ce sujet Le Conseil tire à cette occasion les conclusions de cetteévaluation sur sa composition son fonctionnement et sesattentes à l’égard du management conclusions dont la mise enœuvre est revue à l’occasion de l’évaluation annuelle suivante Le 3 août 2010 le Conseil a procédé à l’évaluation annuelle deson fonctionnement sur la base d’un rapport écrit et oral d’unconsultant externe spécialisé à partir d’entretiens individuelsavec chaque administrateur sur la base d’un questionnairedétaillé Le débat a notamment porté sur le rôle du Vice Président et surle gouvernement de l’entreprise après une présentation par leVice Président de ses activités et de ses vues sur lefonctionnement du Conseil La Conseil a conclu que la structurede gouvernance actuelle était satisfaisante et ne devait pas êtremodifiée le Vice Président contribuant efficacement à favoriserun fonctionnement harmonieux et équilibré du Conseil parrapport à la Direction générale et le Président favorisant desrelations et un débat transparents ouverts riches etconstructifs au sein du Conseil et avec le management Diverses suggestions ont été retenues afin d’améliorer encorele fonctionnement du Conseil notamment en ce qui concerne leformat et les délais de mise à disposition de l’informationdonnés aux administrateurs et la présentation et la discussiondes dossiers au Conseil et dans les Comités Le Conseil aégalement décidé d’améliorer son information sur les travauxdes Comités dont le programme de travail et les comptes rendus des travaux sont désormais systématiquement diffusésà tous les administrateurs sous forme écrite avant leur examenpar le Conseil sauf urgence Le Conseil approuve désormaisrégulièrement un programme de travail annuel reflétant lespriorités qu’il a déterminées notamment à l’occasion de sonséminaire stratégique Le Règlement intérieur du Conseil a étémodifié le 15 février 2011 pour tenir compte de cesconclusions Depuis 2003 les dirigeants mandataires sociaux font l’objetchaque année d’une évaluation préparée par le Comité desrémunérations à l’occasion d’une réunion à laquelle participentseuls les administrateurs non salariés ou dirigeants d’unesociété du Groupe Cette réunion est présidée par le Vice Président et animée par le Président du Comité desrémunérations et ses conclusions sont communiquées auPrésident par le Vice Président et le Président du Comité desrémunérations Assemblée généraleLes statuts (voir pages 423 et 424) définissent les modalités departicipation des actionnaires à l’Assemblée générale Unrésumé de ces règles figure au chapitre 3 du Document deréférence Jetons de présence versés auxadministrateurs de la SociétéLe montant des jetons de présence a été porté de 780 000 à1 030 000 EUR par l’Assemblée générale du 6 juillet 2009 Les nouvelles règles de répartition des jetons de présenceentre les administrateurs sont les suivantes à compter del’exercice 2009 le Président Directeur général ne perçoit pas de jetons deprésence le montant du jeton de présence global est divisé en unepartie fixe égale au tiers et une partie variable égale auxdeux tiers Le Vice Président bénéficie prorata temporisd’une allocation spéciale égale à 35% de la partie fixe Lesolde de la partie fixe est répartiprorata temporisde lamanière suivante Š4 parts pour le Président du Comité d’audit de contrôleinterne et des risques Š3 parts pour les membres du Comité d’audit de contrôleinterne et des risques Š2 parts pour le Président des Comités des nominations et dugouvernement d’entreprise et des rémunérations GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201191 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Š1 part pour les autres administrateurs La partie variable est répartie entre les administrateurs enproportion du nombre de séances ou réunions de travail duConseil ou des Comités auxquelles chaque administrateur aparticipé au cours de l’exercice Rémunérations et avantages de toute natureaccordés aux mandataires sociaux et mentionde la publication des informations prévues auL 225 100 3 du Code de commerceLes éléments du Rapport du Président qui présentent lesprincipes et règles arrêtés par le Conseil d’administration pourdéterminer les rémunérations et avantages de toute natureaccordés aux mandataires sociaux figurent dans le présentchapitre sous le titre « Politique de rémunération » qui suit Le paragraphe « Informations de l’article L 225 100 3 du Codede commerce » figure au chapitre 3 92Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques5RAPPORT DU PRESIDENT SUR LE CONTROLE INTERNE ET LAGESTION DES RISQUESLe présent Rapport est établi en application de l’articleL 225 37 du Code de commerce(1) Il présente de manièresynthétique les procédures de contrôle interne du Groupeconsolidé Il ne prétend pas décrire de manière détaillée lasituation de l’ensemble des activités et filiales du Groupe ni lamise en œuvre pratique des procédures Le Président dechaque société anonyme filiale française du Groupe qui faitappel public à l’épargne est par ailleurs appelé à rédiger unrapport spécifique Compte tenu de l’ampleur et de la diversité des risquesinhérents aux activités des établissements bancaires lecontrôle interne constitue un instrument essentiel de leurpilotage et de leur politique de maîtrise des risques Il contribueainsi fortement à la pérennité de leurs activités Ce contrôles’inscrit dans un cadre réglementaire très strict au plan nationalet fait l’objet de nombreux travaux au plan international (Comitéde Bâle Union européenne) Il concerne l’ensemble desacteurs du Groupe il est d’abord du ressort des opérationnels mais il implique également un certain nombre de Directionscentrales et au premier chef la Direction des risques leSecrétariat général (notamment en charge de la Conformité) l’ensemble des Directions financières du Groupe ainsi que laDirection du contrôle périodique Ces entités ont toutesparticipé à l’élaboration du présent Rapport pour les parties quiles concernent Il a été approuvé par le Conseil d’administrationaprès examen par le Comité d’audit de contrôle interne et desrisques L’activité bancaire est soumise à différentstypes de risquesCompte tenu de la diversité et de l’évolution des activités duGroupe la gestion des risques s’articule autour des principalescatégories suivantes le risque de crédit(incluant le risque pays) risque de perterésultant de l’incapacité des clients du Groupe d’émetteursou d’autres contreparties à faire face à leurs engagementsfinanciers Le risque de crédit inclut le risque de contrepartieafférent aux opérations de marché et aux activités detitrisation De plus le risque de crédit peut être aggravé parle risque de concentration qui résulte d’une forte expositionà un risque donné ou à une ou plusieurs contreparties ouencore à un ou plusieurs groupes de contrepartieshomogènes le risque de marché risque de perte liées aux variations deprix des produits financiers à la volatilité et aux corrélationsentre ces risques Ces variations peuvent notammentconcerner les fluctuations des taux de change des prix desobligations et de leurs taux d’intérêt ainsi que des prix destitres et des matières premières des dérivés et de tousautres actifs tels que les actifs immobiliers le risque structurel de taux et de change risque de perteou de dépréciations résiduelles sur les postes du bilan encas de mouvement de taux d’intérêt ou de taux de change le risque de liquidité risque pour le Groupe de ne pasdisposer de liquidités suffisantes pour faire face à sesengagements au moment de leur exigibilité les risques opérationnels(y compris les risquescomptables et environnementaux) risque de perte ou desanction du fait de défaillances des procédures et systèmesinternes d’erreurs humaines ou d’événements extérieurs le risque de non conformité(y compris les risquesjuridiques fiscaux et de réputation) risque de sanctionjudiciaire administrative ou disciplinaire de perte financièresignificative ou d’atteinte à la réputation qui naît dunon respect de dispositions réglementant l’activité duGroupe Les acteurs de la gestion et du contrôledes risquesL’organisation et les procédures de maîtrisedes risques sont définies au plus haut niveauLa gouvernance de la maîtrise des risques du Groupe estassurée au travers de deux instances principales le Conseild’administration et la Direction générale Le Conseil d’administration et plus particulièrement sonComité d’audit de contrôle interne et des risques procèderégulièrement à une revue approfondie du dispositif de gestion de prévention et d’évaluation des risques (1) La partie gouvernement d’entreprise de ce même rapport figure pages 85 à 92 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201193 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5En premier lieu leConseil d’administrationdéfinit la stratégiede la Société en assumant et contrôlant les risques et veille àson application Le Conseil d’administration s’assurenotamment de l’adéquation des infrastructures de gestion desrisques du Groupe contrôle l’exposition globale de ses activitésau risque et approuve les limites de risque pour les risques demarché La Direction générale présente au moins une fois paran au Conseil d’administration (plus souvent si lescirconstances l’exigent) les principaux aspects et les grandesévolutions de la stratégie de gestion des risques du Groupe Au sein du Conseil d’administration leComité d’audit decontrôle interne et des risquesest plus particulièrementchargé d’examiner la cohérence du cadre interne de suivi desrisques et leur conformité avec ce cadre ainsi qu’avec les lois etréglementations en vigueur LE ROLE DU COMITE D’AUDIT DE CONTROLE INTERNE ETDES RISQUES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION(1)Ce Comité a pour mission de porter une appréciation sur laqualité du contrôle interne notamment la cohérence dessystèmes de mesure de surveillance et de maîtrise desrisques et de proposer en tant que de besoin des actionscomplémentaires A cette fin le Comité notamment examine le programme de contrôle périodique du Groupeet le Rapport annuel sur le contrôle interne établi enapplication de la réglementation bancaire et donne sonavis sur l’organisation et le fonctionnement des servicesde contrôle interne examine les lettres de suite adressées par l’Autorité decontrôle prudentiel et émet un avis sur les projets deréponse à ces lettres examine les procédures de contrôle des risques demarché et du risque structurel de taux d’intérêt et estconsulté pour la fixation des limites de risques examine la politique de maîtrise des risques et de suivides engagements hors bilan Il peut entendre dans les conditions qu’il détermine lesmandataires sociaux les Commissaires aux comptes ainsique les cadres responsables de l’établissement descomptes du contrôle interne du contrôle des risques ducontrôle de conformité et du contrôle périodique Le Comité établit un Rapport annuel d’activité Celui ci estinséré dans le Rapport du Président sur le gouvernementd’entreprise présenté séparément en page 89 du présentDocument de référence Présidés par laDirection générale trois comités spécialisésdu Comité exécutif du Groupe assurent le pilotage central ducontrôle interne et des risques leComité des risquesqui se réunit au moins une fois parmois pour traiter des grandes orientations en matière derisques du Groupe notamment de l’encadrement desdifférents risques (risques de crédit risques pays de marchéet opérationnels) et de l’architecture et la mise en œuvre dudispositif de suivi de ces risques Dans le prolongement duComité des risques le Comité « grands risques » seconsacre à la revue des expositions individuellesimportantes leComité financierqui dans le cadre du pilotage de lapolitique financière du Groupe valide le dispositif de suivi de gestion et d’encadrement des risques structurels et revoitles évolutions des risques structurels du Groupe au traversdesreportingsconsolidés par la Direction financière leComité de coordination du contrôle interne(CCCI) quipilote la cohérence et l’efficacité de l’ensemble du dispositifde contrôle interne Sous l’autorité de la Direction générale lesDirections centrales du Groupe indépendantes des Directions opérationnelles sont dédiées à la gestion et au contrôleinterne des risquesElles adressent au Comité exécutif du Groupe toutes lesinformations nécessaires à l’exercice de sa responsabilitéconsistant à assurer sous l’autorité du Directeur général lepilotage stratégique du Groupe A l’exception des Directions financières des pôles d’activités ces directions rapportent directement à la Direction générale duGroupe ou au Secrétariat général (lui même sous laresponsabilité directe de la Direction générale) Responsablede la Conformité du Groupe La Direction des risques qui a pour mission de contribuerau développement et à la rentabilité du Groupe engarantissant que le dispositif de contrôle des risques enplace est adéquat et efficace et en surveillant les opérationsmenées au sein du Groupe Dans ce cadre la Direction des risques Šassure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de lafilière Risques du Groupe à ce titre le Directeur des risquesest responsable de la filière « risques » du Groupe au sensdu règlement 97 02 modifié par arrêté du 19 janvier 2010 Šrecense l’ensemble des risques du Groupe (1)Le règlement intérieur du Conseil d’administration est disponible dans le Document de référence page 425 94Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques5Šmet en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de cesrisques y compris transversaux et reporte régulièrement surleur nature et leur ampleur à la Direction générale au Conseild’administration et aux autorités de supervision bancaire Šcontribue à la définition des politiques de risque en tenantcompte des objectifs des métiers et des enjeux de risquescorrespondants Šdéfinit ou valide les méthodes et les procédures d’analyse de mesure d’approbation et de suivi des risques Švalide les opérations et limites proposées par lesresponsables métiers Šdéfinit le système d’information de suivi des risques s’assurede son adéquation avec les besoins des métiers et de sacohérence avec le système d’information Groupe La Direction financière du Groupe qui au delà de sesresponsabilités de gestion financière se voit conférer delarges missions de contrôle comptable et financier (risquestructurel de taux de change et de liquidité) à ce titre ledépartement de gestion du bilan au sein de la Directionfinancière du Groupe est en charge Šdu recensement des risques structurels (risques de taux dechange de liquidité) du Groupe Šde la définition des méthodes et des procédures d’analyse de mesure et de suivi des risques Šde la proposition des limites de risque Šde la validation des modèles et méthodes utilisés par lesentités Šde la consolidation et dureportingdes risques structurels Les Directions financières des pôles rattachéeshiérarchiquement aux responsables de pôles d’activités etfonctionnellement à la Direction financière du Groupe quiveillent au bon déroulement des arrêtés locaux ainsi qu’à laqualité de l’information contenue dans lesreportingsdeconsolidation transmis au Groupe La Direction de la conformité du Groupe rattachée auSecrétaire général Responsable de la Conformité qui veilleau respect des lois règlements et principes déontologiquesspécifiques aux activités bancaires et aux servicesd’investissement La Direction juridique du Groupe rattachée au Secrétairegénéral qui veille à la sécurité et à la conformité juridiquedes activités du Groupe en liaison avec les servicesjuridiques des filiales et succursales La Direction fiscale du Groupe rattachée au Secrétairegénéral qui veille au respect des lois fiscales La Direction des ressources du Groupe qui est notammenten charge de la sécurité des systèmes d’information La Direction du contrôle périodique du Groupequi sousl’autorité de l’Inspecteur Général est en charge de l’exercicedu contrôle périodique La gestion des risquesLA FORMALISATION DE L’APPETIT AU RISQUEDepuis 2009 la Direction des risques conjointement avec laDirection financière a mené une démarche coordonnéeavec les métiers de formalisation de l’appétit au risque duGroupe Cette démarche permet de mettre à disposition desinstances dirigeantes du Groupe des outils de pilotagestratégique Elle permet également aux instancesdirigeantes de fixer des objectifs de pilotage sur la base denouveaux indicateurs au niveau Groupe reflétant la soliditéfinancière la solvabilité le levier et la liquidité et quiserviront de cadre à la fixation des allocations de capital etde liquidité aux métiers ainsi que des limites par nature derisque Fondés sur l’évaluation de la sensibilité de la profitabilité desmétiers du Groupe à desstress tests ces travaux ont pourobjectif de mesurer le couple « risque – rentabilité » desprincipales entités du Groupe dans une logique d’allocationdu capital Cette démarche est en cours d’intégration au seindu processus budgétaire conduit annuellement Elleconduira le Conseil d’administration à valider formellementdes seuils de tolérance au niveau du Groupe déterminés parrapport aux indicateurs ci dessus La gestion et l’évaluation des risquesRISQUE DE CREDIT La surveillance des risques de crédit du Groupe est organiséepar pôles (Réseaux France Réseaux Internationaux Banquede Financement et d’Investissement Services FinanciersSpécialisés et Assurances Banque Privée Gestion d’Actifs etServices aux Investisseurs) et complétée par des départementsayant une approche plus transversale (suivi du risque pays durisque sur institutions financières) Le risque de contrepartie suropérations de marché est rattaché aux risques de marché Leurs principales missions sont de fixer des limites de crédit globales et individuelles parclient catégorie de client ou type de transaction d’autoriser les dossiers des opérations soumises par lesDirections commerciales de valider les notes de crédit ou les critères internes denotation des clients d’assurer le suivi et la surveillance des expositions demontant unitaire élevé et de divers portefeuilles de créditspécifiques GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201195 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5de contrôler les politiques de provisionnement spécifiques etcollectives RISQUES DE MARCHE Le Département des risques de marché assure la supervisionindépendante des activités de marché du Groupe Sesprincipales missions sont d’instruire les demandes de limites dans le cadre desautorisations globales du Conseil d’administration et de laDirection générale de suivre les positions et les risques de marché de définir les méthodologies et outils de mesure (VaR stresstests sensibilité etc ) de valider les modèles d’évaluation desfront offices devérifier les paramètres de marché de déterminer lesréserves RISQUES OPERATIONNELS Le Département des risques opérationnels a pour missiond’assurer le suivi transversal de ces risques au sein du Groupe de coordonner leur pilotage et d’en assurer lereportingpour laDirection générale le Conseil d’administration et les autoritésde supervision bancaire Il veille également à renforcer lacohérence et l’intégrité du dispositif Des procédures et desoutils ont été déployés au sein du Groupe afin d’identifier d’évaluer (quantitativement et qualitativement) et de piloter lesrisques opérationnels l’auto évaluation des risques et des contrôles qui a pour butd’identifier et mesurer l’exposition du Groupe aux différentescatégories de risques opérationnels afin d’établir unecartographie précise des niveaux de risques intrinsèques etrésiduels après prise en compte des dispositifs deprévention et de contrôle des indicateurs clés de risque pour alerter en amont sur lesrisques de pertes opérationnelles des analyses descenarii qui consistent à estimer les pertespotentielles de faible fréquence mais à forte sévérité auxquelles le Groupe pourrait être exposé la collecte et l’analyse des pertes internes et des pertessubies dans l’industrie bancaire à la suite de lamatérialisation de risques opérationnels un suivi des plans d’action majeurs au sein du Groupe misen œuvre en 2010 et s’appuyant sur le déploiement d’unnouvel outil informatique La fonctionPlans de Continuité(PCA) est rattachée auDépartement des risques opérationnels Elle s’attache àl’amélioration notamment au moyen de tests réguliers desdispositifs de continuité d’activité au sein du Groupe Une fonctionGestion de Crise distincte de la fonction PCA renforce la prise en compte de cet aspect spécifique au sein duGroupe et le déploiement de dispositifs et d’outils adéquats RISQUE ET POLITIQUE DE REMUNERATIONDepuis l’introduction de règles sur les rémunérationsvariables une gouvernance spécifique a été mise en placepour la détermination des rémunérations des professionnelsdes marchés financiers Ces règles s’appliquent désormaisaussi aux autres personnes dont l’activité est susceptibled’avoir une incidence significative sur le profil de risque desétablissements qui les emploient y compris celles exerçantdes fonctions de contrôle Selon les principes approuvés par le Conseild’administration sur proposition du Comité desrémunérations les mécanismes et processus derémunération de la population identifiée intègrent nonseulement le résultat financier des opérations qu’ils réalisent mais également le respect des politiques de risque et deconformité Les salariés des fonctions de contrôle pour leurpart sont rémunérés de manière indépendante des résultatsdes opérations qu’ils contrôlent et en fonction de critèrespropres à leur activité La Direction des risques et la Direction de la conformité sontconsultées pour la définition et la mise en œuvre de cettepolitique RISQUES STRUCTURELS Le Département de la gestion du bilan au sein de la Directionfinancière du Groupe est chargé d’une mission générale demaîtrise des risques structurels de taux change et liquidité auniveau du Groupe Cette responsabilité recouvre la supervision de l’ensemble de la chaîne desreportingsdesrisques structurels et des contrôles associés afin de s’assurerdes limites au niveau du Groupe l’instruction et la notification des limites aux entités tellesqu’arrêtées par la Direction générale la formalisation et la diffusion des règles et procédures degestion et d’évaluation des risques la validation des modèles et conventions de traitement desproduits de bilan Chaque entité assure le contrôle de premier niveau des risquesstructurels elle a pour mission d’effectuer la mesurepériodique des risques encourus lereportingrisque d’élaborerles propositions de couverture et la mise en œuvre desdécisions prises Chaque entité est responsable du respect desnormes du Groupe et des limites qui lui ont été assignées Les Directions financières des pôles de supervision doivents’assurer du bon respect de ces principes au sein de chacunedes entités du périmètre qu’elles contrôlent 96Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques5Pour la supervision des risques structurels le Comité financier organe de Direction générale s’appuie sur la Directionfinancière du Groupe RISQUES LIES AUX NOUVEAUX PRODUITS ET NOUVELLESACTIVITES Il est de la responsabilité de chaque Direction de soumettre toutnouveau produit métier ou activité à uneprocédure NouveauProduit Ces procédures Nouveau Produit co pilotées avec laDirection des risques ont pour mission de s’assurer qu’avanttout lancement tous les types de risques induits ont été identifiés compris etcorrectement traités et que de ce fait les développementsfuturs s’effectueront avec un maximum d’efficacité et demaîtrise la conformité a été appréciée au regard des lois etrèglements en vigueur des règles de bonne conduiteprofessionnelle et des risques d’atteinte à l’image et à laréputation du Groupe toutes les fonctions supports ont été mobilisées et n’ont pas ou plus de réserve non satisfaite Cette procédure s’appuie sur une définition très large dunouveau produit qui s’étend de la création d’un produit inédit àl’externalisation de prestations essentielles ou importantes enpassant par l’adaptation d’un produit existant à un nouvelenvironnement ou le transfert d’activités impliquant de nouvelleséquipes ou de nouveaux systèmes RISQUES LIES AUX ACQUISITIONS L’évaluation des projets d’acquisition se fonde sur leur potentielde création de valeur pour le Groupe Dans ce cadre doiventêtre examinés et approfondis conformément aux règles duGroupe l’étude des différents risques inhérents au projet la fiabilité des données comptables et de gestion les procédures de contrôle interne la fiabilité de la situation financière le réalisme des perspectives de développement tant entermes de croissance du résultat que de synergies derevenus ou de coûts des conditions d’intégration et de suivi de cette intégration Cette évaluation préalable est conduite par les métiers etimplique l’ensemble des spécialistes nécessaires(représentants des lignes métiers de la Direction des risques de la Direction financière comptable de la Direction de ladéontologie de la Direction juridique etc ) Pour les dossiersles plus importants l’Inspection générale est associée auxtravaux d’évaluation des risques de l’opération dans la phasededue diligence Sur la base de cette analyse le projet est soumis àl’approbation de la Direction financière du Groupe et de laDirection de la stratégie et pour les acquisitions significatives du Comité exécutif du Groupe Les projets les plus importantsrequièrent l’accord préalable du Conseil d’administration et dela Direction générale Une fois acquise l’entité est intégrée au pôle d’activitésconcerné du Groupe Un diagnostic est fait de l’état du contrôleinterne en particulier en matière de risques d’informationscomptables et financières et en fonction du type d’activité del’entité des procédures déontologiques Des mesures sontensuite prises afin d’amener l’entité acquise le plus rapidementpossible aux normes du Groupe En outre le Comité d’audit de contrôle interne et des risquesdu Groupe assure un suivi des acquisitions stratégiques unbilan du plan d’affaires présenté au moment de l’acquisitionétant réalisé deux ou trois ans plus tard Méthodologies et dispositif de quantificationdes risquesLa méthode de notationIRBA (Advanced Internal RatingsBased Approach)et l’approcheAMA (AdvancedMeasurement Approach)sont utilisées depuis début 2008pour le calcul de l’exigence en fonds propres réglementairesrespectivement au titre du risque de crédit et du risqueopérationnel Le dispositif de suivi des modèles de notation estopérationnel conformément aux exigences Bâle 2 Ce dispositiffait l’objet d’une description détaillée dans le chapitre 9 duprésent Document de référence Pour les risques de marché le modèle de mesure des risquesa été validé par l’Autorité de contrôle prudentiel sur la quasi totalité des opérations concernées Au cours des dernièresannées le Groupe a conduit un important travail visant àaméliorer le mode de calcul de la VaR Enfin le Groupe conduit un projet afin de se préparer àl’évolution en cours de la réglementation sur la charge encapital au titre des portefeuilles de négociation Conformément aux exigences du Pilier II le Groupe continueà renforcer sondispositif destress testsqui s’articule selondeux axes à un niveau agrégé les stress globaux (stress testsmacro économiques – «stress testsICAAP ») permettent d’obtenirune couverture complète du Groupe (risques de crédit demarché et opérationnels pris simultanément) ils sontintégrés au processus budgétaire Pour chaquescenario des pertes sont estimées sur un horizon de trois ans pour lesrisques de crédit de marché et opérationnels puisprésentées pour validation en Comité des risques desstress testsspécifiques permettent de compléter à lademande l’analyse globale par une approche plus fine suivant différents axes (secteur filiale produit pays etc) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201197 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Lesstress tests qui permettent de mesurer la résilience duGroupe à desscenariimacro économiques d’amplitude variée sont une composante importante de la gestion des risques duGroupe Ils peuvent donner lieu à la fixation de limites etapportent un éclairage sur les pertes potentielles dans le cadredu processus budgétaire Enfin lessystèmes d’information sont régulièrementadaptésaux évolutions des produits traités et des techniquesde gestion du risque associées tant au niveau local (entitésbancaires) qu’au niveau central (Direction des risques) Le contrôle interneLe contrôle interne s’inscrit dans le cadrerèglementaire strict imposé auxétablissements bancairesEn France les conditions d’exercice du contrôle interne desétablissements bancaires découlent du règlement n° 97 02modifié du Comité de la réglementation bancaire et financière qui fait l’objet d’actualisations régulières Ce texte qui régit lesétablissements de crédit et les entreprises d’investissement définit la notion de contrôle interne et spécifie un certainnombre d’obligations relatives à la mesure et à l’encadrementdes différents risques des activités des entreprises concernées ainsi que les procédures par lesquelles l’organe délibérant doitévaluer les conditions d’exercice du contrôle interne En juin 2004 le Comité de Bâle a défini les quatre principes –indépendance universalité impartialité adéquation desmoyens aux missions – qui doivent prévaloir dans l’exercice ducontrôle interne des établissements de crédit Au sein du groupe Société Générale ces principes sont mis enœuvre principalement dans différentes directives l’uneétablissant le cadre général du contrôle interne du Groupe unedeuxième définissant la Charte d’Audit du Groupe et les autresétant relatives à la Direction des risques à la gestion desrisques de crédit à la gestion des risques sur activités demarché à la gestion des risques opérationnels à la gestion desrisques structurels de taux de change et de liquidité et aucontrôle de la conformité Le contrôle interne est l’ensemble des moyens qui permettent àla Direction générale de s’assurer que les opérations réalisées l’organisation et les procédures mises en place sont conformesaux dispositions légales et réglementaires aux usagesprofessionnels et déontologiques et aux règles internes etorientations définies par l’organe exécutif de l’entreprise Lecontrôle interne vise notamment à déceler et à mesurer les risques encourus et à exercer sureux un contrôle suffisant pour en assurer la maîtrise à garantir la réalité l’exhaustivité et l’exactitude desinformations financières et de gestion à vérifier l’intégrité et la disponibilité des systèmesd’information et de communication Le dispositif de contrôle interne est fondé surquatre principes fondamentauxl’exhaustivité du périmètredes contrôles qui concernenttous les types de risques et s’appliquent à toutes les entitésdu Groupe la responsabilité des opérationnelsdans la maîtrise desrisques qu’ils prennent et le contrôle des opérations qu’ilstraitent la proportionnalité des contrôles à l’ampleur des risquesencourus l’indépendance du contrôle périodique Il se caractérise par la distinction entre le contrôle périodique et le contrôlepermanent par la mixité d’approche du contrôle permanent qui combined’une part un contrôle opérationnel multirisques et d’autrepart l’intervention de filières spécialisées par type de risque Le contrôle s’appuie sur un corpus de normeset de procéduresToutes les activités du groupe Société Générale sont encadréespar des règles et procédures regroupées en un ensembledocumentaire appelé la «Documentation Normative» Elleest constituée par l’ensemble des documents qui énoncent les règles d’action et de comportements’appliquant aux collaborateurs du Groupe définissent l’organisation des métiers et le partage des rôleset responsabilités décrivent les règles de gestion et de fonctionnement internepropres à chaque métier et chaque activité La Documentation Normative comprend notamment lesDirectives qui définissent la gouvernance du groupeSociété Générale l’organisation et les missions de ses pôlesd’activités et Directions centrales ainsi que les principes defonctionnement des dispositifs et processus transverses(codes de conduite chartes …) lesInstructions qui posent le cadre de fonctionnementd’une activité les principes et les règles de gestionapplicables aux produits et services rendus à la clientèle etdéfinissent les procédures internes 98Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques5La Documentation Normative a force de loi interne Elle relèvede la responsabilité du Secrétaire général du Groupe Responsable de la Conformité du Groupe vis à vis des autoritésde tutelle du Groupe en France et à l’étranger S’ajoutent à la Documentation Normative les procéduresopérationnelles propres à chacune des activités du Groupe La coordination du dispositif de contrôle estassurée au niveau du Groupe et relayée danschacun des pôles et Directions centralesConformément aux dispositions du règlement n° 97 02 modifiédu Comité de la réglementation bancaire et financière lecontrôle interne comprend un dispositif de contrôle permanentet un dispositif de contrôle périodique La cohérence et l’efficacité de l’ensemble du dispositif decontrôle interne sont pilotées par un Directeur général délégué Il préside leComité de coordination du contrôle interneGroupe (CCCI Groupe)qui réunit le Secrétaire général leDirecteur des risques le Directeur financier le Directeur desSystèmes d’Information Groupe l’Inspecteur général et leDirecteur de la coordination du contrôle interne L’organisation mise en place au niveau du Groupe pourcoordonner l’action des différents acteurs du contrôle interneest déclinée au sein de chacun des pôles L’ensemble despôles et des Directions centrales du Groupe sont dotés deComités de coordination du contrôle interne Présidés par leresponsable du pôle ou de la Direction centrale ces comitésréunissent les responsables des fonctions de contrôlepermanent ou périodique compétents pour le pôle ou laDirection centrale ainsi que le Directeur de la coordination ducontrôle interne du Groupe et les responsables des fonctionsde contrôle de niveau Groupe LE COMITE DE COORDINATION DU CONTROLE INTERNEGROUPE S’EST REUNI DIX FOIS EN 2010 Il a passé en revue le dispositif de contrôle et de maîtrisedes risques de tous les pôles et des Directions centrales duGroupe Par ailleurs le Comité a traité en 2010 les sujetssuivants point sur le dispositif de connaissance du client point sur la refonte du dispositif de gestion de ladocumentation normative programme d’actions en vue d’optimiser le dispositif decontrôle permanent et d’affermir la rigueur dans leGroupe point sur le contrôle des prestations externalisées point sur le dispositif de lutte contre le blanchiment et definancement du terrorisme revue du dispositif d’auto évaluation des risques et descontrôles point sur le dispositif et le fonctionnement des ComitésNouveaux Produits Légende CONTROLES PERMANENTSDirection des ressources SECURITE DESSYSTEMESD’INFORMATIONDirection des risques RISQUESFINANCIERS (de crédit demarché…) RISQUESOPERATIONNELS (hors Conformitéet Sécurité desSystèmesd’Information) Secrétariat général CONFORMITEJURIDIQUEFISCALREPUTATION Direction financière et du développement INFORMATIONFINANCIERE ETCOMPTABLE RISQUESSTRUCTURELS (change taux liquidité)CONTROLE PERIODIQUE Direction du contrôle périodique (Inspection générale Audits) Inspecteurgénéral Directeur général déléguéSURVEILLANCE PERMANENTESOUS LA RESPONSABILITE DES OPERATIONNELS Président Directeur général Comité de coordination du contrôle interne (CCCI) des pôles d’activités et des Directions centrales Comité de coordination du contrôle interne (CCCI) GroupeLien hiérarchique Filières GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 201199 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Le contrôle permanentLe contrôle permanent repose sur la surveillance permanente qui relève des opérationnels etde leur hiérarchie et dont la coordination est placée sous laresponsabilité du Département risques opérationnels de laDirection des risques le dispositif de surveillancepermanente est lui même complété de nombreux autrescontrôles opérationnels (par exemple contrôles automatisésdans les chaînes de traitement informatiques contrôlesorganisationnels mettant en œuvre la séparation desfonctions au sein de l’organisation etc ) les contrôles de second niveau effectués par lesDirections spécialiséesdans la prévention des grandesfamilles de risques une gouvernance spécifique à certains types de risques reposant notamment sur des comités dédiés au niveauGroupe permettant d’en effectuer la revue régulière auniveau hiérarchique approprié LE PREMIER NIVEAU DE RESPONSABILITE DU CONTROLEPERMANENT EST LE CADRE OPERATIONNELLa surveillance permanente de leur activité par lesopérationnels eux mêmes constitue la pierre angulaire ducontrôle permanent Elle se définit comme l’ensemble desdispositions mises en œuvre en permanence pour garantir auniveau opérationnel la conformité la sécurité et la validité desopérations réalisées Elle comporte deux volets la sécurité au quotidienconcernel’ensemble des agentset repose sur le respect permanent par chacun d’entre eux pour toutes les opérations qu’ils traitent des règles etprocédures en vigueur la supervision formaliséeconstituel’obligation pour lahiérarchie de vérifier régulièrement et au travers deprocédures écrites le respect par les agents des règles etprocédures de traitement et l’efficacité de la sécurité auquotidien Elle s’appuie sur des modes opératoires formalisés et mis àdisposition des collaborateurs Le contenu de la surveillancepermanente est repris pour chaque entité du Groupe dans undossier qui définit à partir d’une analyse de l’activité lesprocédures à respecter Le Crédit du Nord complète son dispositif par un contrôlepermanent de deuxième niveau effectué par des agentsexclusivement affectés à cette tâche et destiné à s’assurer del’application des règles édictées en matière de surveillancepermanente PARALLELEMENT LES DIRECTIONS CENTRALES AVEC L’APPUIDES FILIERES DONT ELLES ONT LA RESPONSABILITE CONCOURENT AU CONTROLE PERMANENT DES OPERATIONSDU GROUPELa Direction des risques disposant de relais dans lespôles et filiales du Groupe est chargée de la mise enplace du dispositif de contrôle des risques de crédit demarché et opérationnels ainsi que d’un suivi homogèneet consolidé D’après le dernier recensement réalisé sur base déclarative(courant 1ertrimestre 2010) la filière Risques du Grouperassemble plus de 5 200 personnes dédiées à la maîtrise etau contrôle permanent des risques (dont 892 à fin décembre2010 au sein même de la Direction des risques du Groupe)contre plus de 4 500 personnes un an auparavant Cetteévolution traduit la poursuite du renforcement de la filière liéaux exigences réglementaires aux effets de périmètre ainsiqu’aux développements dans les pôles et les Directionscentrales Les missions de la Direction des risques sont détaillées dans lechapitre 9 du Document de référence page 172 Un Responsable de la gestion du risque et de lasécurité des Systèmes d’Information coordonne auniveau du Groupe la gestion des risques liés auxsystèmes d’information Compte tenu de l’exposition de ses systèmes d’information auxrisques extérieurs due à la multiplicité des canauxcommerciaux dont Internet Société Générale a maintenu etrenforcé ses mesures d’organisation de veille et decommunication relatives au risque et à la sécurité de sessystèmes d’information Le dispositif coordonné au niveau duGroupe par unResponsable de la gestion du risque et de laSécurité des Systèmes d’Information est relayé dans chacundes pôles d’activités Sur le plan opérationnel le Groupes’appuie sur une cellule de type CERT(Computer EmergencyResponse Team)en charge de la gestion des incidents de laveille sécuritaire et de la lutte contre la cybercriminalité qui faitappel à de multiples sources d’information et de surveillance internes comme externes Le dispositif de sécurité est régulièrement mis à niveau pourtenir compte des évolutions technologiques et de l’apparitionde nouvelles menaces ou de nouveaux risques Il est encadrépar des « Orientations stratégiques sécurité » validées par laDirection générale et l’ensemble des métiers dans le cadre duComité de surveillance des Directions centrales La nécessité d’ajuster le dispositif de sécurité des systèmesd’information aux risques propres à l’activité bancaire est priseen compte dans le cadre de la gestion des risquesopérationnels Le plan d’action sécurité du Groupe déclinantles grandes orientations pour la sécurité approuvé en juillet2008 fait l’objet d’un suivi semestriel par le Comité exécutif duGroupe Par ailleurs l’ensemble du personnel est régulièrement100Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques5sensibilisé et formé aux mesures et comportements à adopterpour prendre en compte les risques liés à l’utilisation dessystèmes d’information Au sein de la Direction financière du Groupe leDépartement de la gestion du bilan est responsable dela définition des normes Groupe pour les risquesstructurels de taux (normes d’échéancement indicateurs et outils de suivi de risque) à appliquer parl’ensemble des entités comprises dans le périmètre deconsolidation La structure d’organisation des contrôles de niveau 1 et deniveau 2 a été définie et formalisée conjointement entre laDirection de la gestion du bilan et les Directions financières depôles Ces documents décrivent les responsabilités incombantaux différents acteurs au sein d’un processus donné Les Directions financières des entités sont responsables de lamaîtrise du risque structurel Les responsables des risquesstructurels sont en charge de l’établissement desreportingstrimestriels et exercent le contrôle de niveau 1 avant de lespublier Le Département de la gestion du bilan assure le contrôle deniveau 2 des risques structurels des entités et la consolidationdes positions des entités du Groupe Le Secrétaire général du Groupe est le responsable dela cohérence et de l’efficacité du dispositif de contrôlede la conformité pour le Groupe Il est assisté dans ses missions par unComité de conformitéGroupequi se réunit chaque mois et regroupe notamment lesresponsables conformité des pôles d’activités Ces derniersexercent les mêmes responsabilités dans leurs périmètresrespectifs en s’appuyant sur un réseau coordonné deresponsables conformité irriguant l’ensemble des pôles Au seindes filiales succursales ou entités significatives uneresponsabilité de conformité est clairement identifiée L’animation de la filière Conformité ainsi que son contrôlepermanent de second niveau sont de la responsabilité de laDirection de la conformité La conformité des opérations est examinée de manièrerégulière dans le cadre de cette organisation par lesresponsables conformité appuyés par la Direction de la conformité qui veille au respect des loiset règlements des principes déontologiques spécifiques auxactivités bancaires et aux services d’investissement exercéspar le Groupe et au respect des règles de bonne conduite etde déontologie personnelle des agents elle veille égalementà la prévention du risque de réputation les Directions juridique et fiscale qui veillentrespectivement à la sécurité et à la conformité juridiquesainsi qu’à la sécurité fiscale de l’ensemble des activités duGroupe Ces Directions centrales rattachées au Secrétariat général duGroupe sont relayées au sein des entités opérationnelles pardes correspondants locaux et dans certaines implantations(filiales et succursales) par des services ayant des attributionsde même nature Les équipes centrales assurent des fonctionsde surveillance de formation et de diffusion de l’informationdans l’ensemble du Groupe Enfin la sensibilisation et la formation à la prévention du risquede non conformité en central et dans les pôles d’activités sontun élément essentiel des actions que conduit Société Généraledans ce domaine Le contrôle périodiqueLa Direction du contrôle périodique rassemble sousl’autorité de l’Inspecteur général l’ensemble des équipes decontrôle périodiquedont la mission principale est d’évaluer dans le cadre d’une approche objective rigoureuse etimpartiale la conformité des opérations le niveau de risqueeffectivement encouru le respect des procédures ainsi quel’efficacité et le caractère approprié du dispositif de contrôlepermanent Le contrôle périodique du Groupe est un dispositif permanentet indépendant des entités opérationnelles qui couvrel’ensemble des activités et entités du Groupe et peuts’intéresser à tous les aspects de leur fonctionnement sansaucune restriction Chaque service d’Audit interne identifie méthodiquement surune base régulière les zones de risques du pôle d’activités Surcette base il définit un plan d’audit annuel permettant unecouverture régulière de l’ensemble du périmètre Sur la base deleurs constats les équipes de contrôle périodique formulentdes recommandations et en contrôlent la mise en œuvre Pour remplir ses objectifs le contrôle périodique du Groupe estdoté de moyens adaptés proportionnés aux enjeux tant auplan qualitatif que quantitatif Au total les services de contrôle périodique du Groupecomprennent environ 1 500 personnes Le dispositif secompose d’équipes d’Audit interne rattachées hiérarchiquement àl’Inspecteur général et fonctionnellement aux responsablesde pôle d’activités et de Direction centrale de l’Inspection générale GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011101 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5La Direction du contrôle périodique s’appuie sur uneorganisation matricielle avec en majeur une dimension régionale le périmètreauditable est découpé en trois zones qui assurent unecouverture complète de leur périmètre géographique quel que soit le type d’activité exercée en mineur une dimension métier chaque responsablede pôle d’activités Direction centrale ligne métier s’estvu désigner un correspondant audit unique dont le rôle estde veiller à la correcte couverture du périmètrecorrespondant de répondre aux demandes duresponsable opérationnel dont il est correspondant etd’informer ce dernier de l’état de mise en œuvre despréconisations sur son périmètre La Direction du contrôle périodique compte égalementdes audits spécialisés une équipe d’audit comptable uneéquipe d’audit juridique une équipe d’audit fiscal uneéquipe d’audit des infrastructures et de la sécuritéinformatiques ainsi qu’une équipe d’audit des risquesmodélisés Les audits spécialisés jouent un rôle d’expertintervenant en appui aux audits généralistes Ils peuventégalement réaliser des missions autonomes sur leurs thèmesde spécialisation Les audits spécialisés n’ont pas deresponsabilité de couverture de périmètre à l’exception del’audit des infrastructures et de la sécurité informatique L’Inspection générale mène des missions de vérificationportant sur tous les aspects des activités et du fonctionnementdes entités du Groupe Elle rend compte de ses observations conclusions et recommandations à la Direction générale Elleintervient dans l’ensemble du Groupe sans exception dans lecadre d’un plan d’audit validé annuellement par la Directiongénérale Dans le cadre de ses missions elle émet un certainnombre de préconisations dont la mise en œuvre fait l’objetd’un suivi trimestriel par le Comité exécutif du Groupe LES COMITES D’AUDITRéunissant au moins une fois par an l’audit et lesresponsables opérationnels les Comités d’audit examinentles conditions d’exercice et l’activité du contrôle périodique en traitant notamment des missions effectuées du pland’audit à venir et du suivi des préconisations Du fait de sa mission l’Inspecteur général est auditionnérégulièrement par le Comité d’audit de contrôle interne et desrisques du Conseil d’administration Il lui présente notamment levolet relatif au contrôle périodique du Rapport annuel sur lecontrôle interne prévu par l’article 42 du règlement n° 97 02modifié du CRBF ainsi que le suivi des recommandations lesplus importantes subissant des retards de mise en œuvre LeComité d’audit de contrôle interne et des risques examine leplan d’Audit interne annuel du Groupe et donne son avis surl’organisation et le fonctionnement des services de contrôlepériodique L’Inspecteur général entretient en outre des contacts régulierset organisés avec les Commissaires aux comptes et lesreprésentants des autorités de tutelle Le contrôle de la production et de lapublication des données financières et degestionLes acteursLes acteurs concourant à la production des informationsfinancières sont multiples le Comité d’audit de contrôle Interne et des risquesduConseil d’administration a pour mission d’examiner le projetdes états financiers qui doivent être soumis au Conseil ainsique de vérifier les conditions de leur établissement et des’assurer non seulement de la pertinence mais aussi de lapermanence des principes et méthodes comptablesappliqués Les Commissaires aux comptes sont entenduspar le Comité d’audit de contrôle interne et des risques dansle cadre de leur mission la Direction financière du Groupecollecte l’ensemble desinformations comptables et de gestion produites par lesfiliales et les pôles d’activitésviaune série dereportingsnormalisés Elle assure également la consolidation et lecontrôle de ces données pour permettre leur utilisation dansle cadre du pilotage du Groupe et de la communication àl’égard des tiers (organes de contrôle investisseurs …) les Directions financières de filiales et de pôles d’activitésassurent le contrôle de second niveau des informationscomptables et des enregistrements comptables effectués parlesback officeset des informations de gestion remontant desfront offices Elles établissent les états financiers et lesinformations réglementaires requis au plan local ainsi que lesreportings(comptable contrôle de gestion réglementaire…)à l’intention de la Direction financière du Groupe Au sein dela Direction financière de la Banque de Financement etd’Investissement le départementProduct Control Group(PCG) est plus spécialement en charge de garantir de façonindépendante des métiers la production et la validation durésultat et du bilan de la Banque de Financement etd’Investissement Il est notamment en charge de la validationdes évaluations des instruments financiers négociés Ilréalise également le rapprochement des résultatséconomiques (front office) et comptables (back office) 102Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques5Leback officeest en charge d’effectuer toutes les fonctionssupport liées aux opérations réalisées par les membres desfront offices Il vérifie notamment le bien fondé économiquedes opérations effectue l’enregistrement comptable destransactions et est en charge des moyens de paiement Au delà de son rôle de consolidation de l’information comptableet financière décrit ci dessus la Direction financière du Groupese voit conférer de larges missions de contrôle elle suit auplan financier les opérations en capital du Groupe et sonorganigramme financier elle assure la gestion du bilan et dece fait définit gère et contrôle les équilibres bilantiels et lesrisques structurels du Groupe elle veille au respect des ratiosréglementaires elle définit les normes référentiels principes etprocédures comptables applicables au Groupe et en vérifie lerespect enfin elle assure la fiabilité des informationscomptables et financières diffusées à l’extérieur du Groupe Les normes comptablesLes normes applicables sont les normes locales pourl’établissement des comptes locaux et les normes édictées parla Direction financière du Groupe pour l’établissement descomptes consolidés qui reposent sur le référentiel comptableIFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne Le Départementdes normes de la Direction financière du Groupe assure laveille réglementaire et édicte de nouvelles normes internes enfonction de l’évolution de la réglementation Les modalités de production des donnéesfinancières et comptablesChaque entité du Groupe effectue un arrêté comptable et degestion sur base mensuelle La consolidation de ces donnéess’effectue également mensuellement et fait l’objet d’unecommunication financière externe sur base trimestrielle Cetteremontée fait l’objet de revues analytiques et de contrôles decohérence réalisés par les Directions financières de pôled’activités à l’attention de la Direction financière du Groupe Cette dernière présente les états financiers consolidés lesreportingsde gestion et les états réglementaires à la Directiongénérale du Groupe et aux tiers intéressés En pratique les procédures sont adaptées à la complexitécroissante des produits et des réglementations Un pland’action spécifique d’adaptation est mis en œuvre sinécessaire La création du départementProduct Control Group(PCG) au sein de la Direction financière du pôle Banque deFinancement et d’Investissement en novembre 2008 fait partieintégrante de ce plan d’action et contribue au renforcement descontrôles de l’auditabilité et de la qualité comptable du résultatet du bilan de ce pôle qui seront rendus possibles par cesinvestissements Les procédures de contrôle interne de laproduction financière et comptableDES PRODUCTEURS DES DONNEES COMPTABLESINDEPENDANTS DESFRONT OFFICESLa qualité et l’objectivité des données comptables et de gestionsont assurées par l’indépendance desback offices desmiddleofficeset des équipesproduct controlvis à vis des équipescommerciales Le contrôle effectué par ces derniers en matièrede données financières et comptables repose sur une série decontrôles définis par les procédures du Groupe vérification quotidienne de la réalité économique del’ensemble des informations reportées réconciliation dans les délais impartis entre les donnéescomptables et les données de gestion selon des procéduresspécifiques Compte tenu de la complexité croissante des activitésfinancières et des organisations la formation des personnels etles outils informatiques sont régulièrement remis à niveau pourgarantir l’efficacité et la fiabilité des tâches de production et decontrôle des données comptables et de gestion LA PORTEE DU CONTROLED’un point de vue pratique et pour l’ensemble des métiers duGroupe les procédures de contrôle interne mises en placevisent à assurer la qualité de l’information comptable etfinancière et notamment à veiller à la validité et à l’exhaustivité des transactionsretranscrites dans les comptes du Groupe valider les modalités de valorisation de certaines opérations s’assurer que les opérations sont correctement rattachées àl’exercice les concernant et enregistrées dans les comptesconformément aux textes comptables en vigueur et que lesagrégats comptables retenus pour la présentation descomptes sont conformes aux règlements en vigueur veiller à la prise en compte de l’ensemble des entités quidoivent être consolidées en application des règles duGroupe vérifier que les risques opératoires liés à la production et à laremontée des informations comptables dans les chaînesinformatiques sont correctement maîtrisés que lesrégularisations nécessaires sont correctement effectuées que les rapprochements des données comptables et degestion sont effectués de manière satisfaisante que les fluxde règlement espèces et matière générés par lestransactions sont effectués de manière exhaustive etadéquate UN CONTROLE DE SECOND NIVEAU EFFECTUE PAR LESDIRECTIONS FINANCIERES DE POLES D’ACTIVITESLa Direction financière de chaque filiale s’assure de la fiabilitéet de la cohérence des comptes établis selon les différentsGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011103 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5référentiels qui lui incombent (normes locales et IFRS pour lesfiliales ainsi que les normes françaises pour les succursales) Elle réalise des contrôles de premier et deuxième niveau pourgarantir la fiabilité de l’information communiquée Les liasses de consolidation de chaque filiale sont alimentéespar les données comptables de la comptabilité sociale desfiliales après mise en conformité localement avec les principescomptables du Groupe Chaque filiale est responsable de lajustification du passage des comptes sociaux aux comptesreportés sous l’outil de consolidation Les liasses ainsi reportées font l’objet d’un contrôle de secondniveau par les Directions financières de pôle au travers derevues analytiques de contrôles de cohérence ou de revuesthématiques spécifiques Les conclusions de ces travaux sontreprises dans une note de synthèse communiquée à chaquearrêté trimestriel à la Direction financière du Groupe UNE SUPERVISION PAR LA DIRECTION FINANCIERE DU GROUPELes comptes des entités retraités aux normes du Groupe alimentent une base d’information centrale sur laquelle sonteffectués les traitements de consolidation Le service en charge de la consolidation valide la conformité dupérimètre de consolidation au regard des normes comptablesen vigueur et effectue des contrôles multiples à partir desdonnées reçues à travers les liasses de consolidation validation de la correcte agrégation des données collectées vérification du passage correct des écritures de consolidationrécurrentes et non récurrentes traitement exhaustif des pointscritiques du processus de consolidation traitement des écartsrésiduels sur comptes réciproques intercompagnies In fine cedépartement s’assure que le processus de consolidation s’estdéroulé normalement au moyen d’un contrôle des données desynthèse sous forme de revues analytiques et de contrôles decohérence sur les principaux agrégats des états financiers Cesvérifications sont complétées par l’analyse de l’évolution descapitaux propres des écarts d’acquisition des provisions etdes impôts différés consolidés La Direction financière du Groupe dispose également d’uneéquipe dédiée de supervision comptable Les missions decontrôle qu’elle mène ont pour objectif de s’assurer de lacorrecte application des normes comptables Groupe au traversnotamment d’interventions dans le cadre des opérationsd’acquisition ou de missions de contrôles comptables sur desthématiques spécifiques afin de vérifier l’homogénéité destraitements de manière transversale Cette équipe seraégalement en charge d’animer et de coordonner le déploiementdu dispositif de certification du contrôle permanent comptable àcompter de 2011 Le dispositif d’audit comptableUN CONTROLE PAR L’ENSEMBLE DES OPERATIONNELSIMPLIQUES DANS LA PRODUCTION DES DONNEESCOMPTABLES FINANCIERES ET DE GESTIONIl s’effectue au travers d’un processus de surveillancepermanente sous la responsabilité des Directions impliquées Ilpermet de vérifier de manière récurrente la qualité descontrôles relatifs au correct recensement des opérationscomptables et à la qualité des traitements comptables qui ysont associés UN CONTROLE PAR LES AUDITS GENERALISTES ET L’EQUIPED’AUDIT COMPTABLE DE LA DIRECTION DU CONTROLEPERIODIQUELes audits généralistes conduisent dans le cadre de leursmissions des travaux visant à évaluer la qualité des informationscomptables et de gestion des entités auditées Ces travauxvisent à vérifier un certain nombre de comptes à évaluer laqualité des travaux de rapprochement entre les données degestion et les données comptables à évaluer la qualité de lasurveillance permanente de la production et du contrôle desdonnées comptables à identifier les lacunes des outilsinformatiques pouvant impliquer des traitements manuels dontla rigueur est expertisée Les principaux objectifs poursuivis par l’équipe d’auditcomptable sont les suivants apporter son expertise dans l’identification des principauxrisques comptables dans le Groupe réaliser des missions d’audit de la correcte application desnormes comptables du Groupe dans les domaines évaluéscomme les plus significatifs pour la fiabilité de l’informationcomptable du Groupe réaliser des actions de formation et de production deméthodologies contribuant à la diffusion des connaissancesen termes d’audit des risques comptables auprès des auditsgénéralistes et de l’Inspection générale Sur la base de ces missions des préconisations sontadressées aux acteurs impliqués dans la chaîne de productionet de contrôle des informations comptables financières et degestion afin de compléter ce dispositif par des actions plusspécifiques portant sur une entité ou une activité UN CONTROLE PAR L’INSPECTION GENERALEAu troisième niveau l’Inspection générale du Groupe conduitgénéralement dans le cadre de ses missions des travauxd’audit comptable et vérifie dans le cadre de missionsspécifiques la qualité du contrôle effectué par l’ensemble desacteurs impliqués dans la production des données comptables financières et de gestion 104Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques5Faits marquants de l’exercice et évolutionsen coursPoint d’avancement du renforcement descontrôles chez SGCIBPROGRAMMEFIGHTING BACKL’Inspection générale a achevé sa mission et remis son rapporten mars 2010 Celui ci porte un jugement globalement positifsur la mise en œuvre du dispositifFighting Backetrecommande de porter une attention plus particulière à lapoursuite de la montée en puissance des nouveauxdépartements SAFE etProduct Control Group(PCG) ainsi qu’àla simplification de l’environnement opérationnel de SGCIBengagée mi 2009 dans le cadre du programme Résolution Lesflash auditsont pour leur part démarré au cours de l’été 2010 etn’ont pas mis en lumière à ce jour d’anomalie significative PROGRAMMERESOLUTIONEngagé mi 2009 le programme Résolution est entré en 2010dans une phase active de mise en œuvre sur l’ensemble desprojets qui le constituent Doté d’un budget de 530 M EUR sur3 ans il vise à renforcer la robustesse de l’environnementopérationnel de SGCIB et la sécurité de ses activités vianotamment la rationalisation et la simplification de son systèmed’information et de ses processus de production L’avancementet l’efficacité de ce programme sont suivis de manièremensuelle au travers d’indicateurs de mesure du risqueopérationnel lesquels ont connu une évolution très positive en2010 Création de la Direction de la conformitéLa création d’une Direction de la conformité a été décidée enseptembre 2010 L’objectif de cette nouvelle direction issue del’extension de la Direction de la déontologie est de mettre enplace une véritable filière Conformité qui permette de diffuserdans l’ensemble du Groupe un corps homogène de normes decontrôle de la Conformité et d’en vérifier la bonne application Cette filière contribuera à une meilleure maîtrise des risques denon conformité et de réputation Les travaux ont débuté en find’année 2010 pour une mise en place effective au 1erfévrier2011 Projet de renforcement du dispositif decontrôle permanent comptable du GroupeLe Groupe a lancé en février 2009 à l’initiative du Comitéd’audit de contrôle interne et des risques un projet derenforcement et d’harmonisation du contrôle permanentcomptable en s’inspirant de la démarche « SOX » (Sarbanes Oxley) Ce projet a permis de redéfinir les principes structurants ducontrôle permanent comptable au sein du Groupe qui reposeradésormais sur un cadre de référence de contrôles clés qui constituent desobjectifs de contrôles pour les entités consolidées un processus formalisé de certification interne de contrôlesclés sélectionnés en amont par la Direction financièreGroupe sur la base d’une méthode derisk assessment Cescertifications impliqueront successivement les Directeursfinanciers et les Directeurs généraux des entités consolidées des pôles ainsi que du Groupe Les premières certifications seront réalisées dès 2011 sur unpérimètre d’entités pilotes sélectionnées pour leur contributionaux comptes consolidés du Groupe Projet « Liquidité »Le projet « Liquidité » du Groupe a entamé en 2010 la mise enœuvre de la feuille de route de sa seconde phase qui consisteà décliner opérationnellement le dispositif de pilotage cible endonnant la priorité aux évolutions de la réglementation Cela apermis tout d’abord de mettre en place l’approche standard degestion de la liquidité de l’ACP à mi 2010 et de préparer la miseen conformité avec les nouvelles exigences du régulateurbritannique FSA à leur entrée en vigueur début 2011 En ce qui concerne le renforcement du dispositif de pilotageinterne le projet a engagé un travail de redéfinition du cadregénéral d’appétit au risque de liquidité dans le Groupe et de sadéclinaison sous forme de principes de gouvernance d’indicateurs et de limites de liquidité supplémentaires Dans cecadre il a amélioré et affiné lesstress testsde liquiditéexistants et lancé un chantier d’homogénéisation et d’extensiondes modélisations de la liquidité dans les pôles d’activités Lecadrage du dispositif de pilotage interne cible de la liquidité etdes processus associés sera finalisé en 2011 avec l’inclusiondes exigences de la réforme Bâle 3 Fin 2010 le périmètre du projet a été étendu à l’ensemble desrisques structurels afin d’assurer la cohérence de leursprincipes de pilotage et d’encadrement d’une part et demutualiser d’autre part les solutions de mise en œuvreopérationnelle notamment au plan des systèmes d’information Plan d’Action Stratégique de la Direction desrisquesEn s’appuyant sur les enseignements tirés de la crise laDirection des risques a établi en accord avec la Directiongénérale un plan d’action stratégique Les principaux objectifssont d’une part d’accompagner les actions 2010 2015 despôles ainsi que les projets de transformation du Groupe dansun environnement incertain et d’autre part d’améliorer laqualité des outils et processus de la filière Risques afin demieux répondre aux demandes des instances dirigeantes duGroupe des métiers et des régulateurs GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011105 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Projet «Entreprise Risk Management»En septembre 2010 a été décidé le lancement du projet«Enterprise Risk Management» (ERM) dont l’objectif estd’améliorer la cohérence et l’efficacité du dispositif de maîtrisedes risques au sein du Groupe en intégrant pleinement leurprévention et leur contrôle à la gestion courante des métiers dela banque Placé sous la responsabilité directe de la Directiongénérale il constitue un projet stratégique et transversal et faitpartie intégrante du programme de transformation Ambition SG2015 Ce projet permettra de renforcer le pilotage stratégiquedu Groupe à travers une vision consolidée de ses risques(crédit marché liquidité structurels non conformité opérationnels réputation …) en s’appuyant notamment sur lesleviers suivants l’optimisation des processus et du dispositif de contrôle l’amélioration des outils de mesure et dereporting(tableauxde bord…) l’évolution progressive de la culture managériale au sein duGroupe en particulier le renforcement de la rigueur et de ladiscipline l’adaptation du dispositif de gouvernance des risques 106Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPolitique de rémunération5POLITIQUE DE REMUNERATIONPolitique de rémunération GroupePrincipes générauxLa politique de rémunération du Groupe est conforme auxprincipes définis par les régulateurs et aux normesprofessionnelles françaises D’une manière générale la politique de rémunération s’articuleautour de principes et de processus communs pour l’ensembledu Groupe qui sont les suivants une approche globale de la rémunération prenant en compteles performances des pôles d’activités ainsi que le contexteéconomique social et concurrentiel la reconnaissance des performances individuelles etcollectives appréciées sur la base d’objectifs intégrant descritères financiers et non financiers lesquels se fondentnotamment sur un référentiel de compétences Groupe la fidélisation des talents et des cadres clés par desdispositifs d’intéressement à long terme le développement de l’actionnariat salarié comme un élémentde cohésion du Groupe une gouvernance interne spécifique aux rémunérationsfondée sur des règles de délégation définies pour chacundes pôles et sur un processus de révision salariale structuréet piloté par la Direction des Ressources Humaines Groupe le respect des règles de gouvernance et principes financiersdu Groupe ainsi que des législations sociales juridiques etfiscales locales Le Conseil d’administration a confirmé le 5 novembre 2008 quele Code de gouvernement de l’Association Française desEntreprises Privées (AFEP) et du Mouvement des Entreprisesde France (MEDEF) était son code de référence et a adhéréaux recommandations AFEP MEDEF du 6 octobre 2008 sur larémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétéscotées En outre Société Générale se conformera aux nouvelles règlesdéfinies par la Directive européenne «Capital RequirementsDirective» (CRD III) du 24 novembre 2010 et par l’arrêtéministériel du 13 décembre 2010 qui la transpose en droitfrançais Ces règles s’appliquent à Société Générale et auxfiliales qu’il contrôle en France et dans le monde entier Lapolitique appliquée à la population régulée (voir ci dessous lepérimètre de cette population) pourra être adaptée pourprendre en compte les contraintes locales hors de France Gouvernance des rémunérationsLa politique de rémunération du Groupe est définie par laDirection générale sur proposition de la Direction desRessources Humaines du Groupe Elle est validée par leConseil d’administration sur avis de son Comité desrémunérations qui en vérifie la bonne application Rôle du Comité des rémunérationsEn 2009 le rôle du Comité des rémunérations a été renforcédans le cadre de la nouvelle gouvernance mise en place pourrépondre aux recommandations AFEP MEDEF et aux normesprofessionnelles établies par la Fédération Bancaire Françaiseen application de la réglementation bancaire française Ainsi leComité des rémunérations avant de donner son avis auConseil examine les politiques principes et structures derémunération pour l’ensemble du Groupe proposés par laDirection des Ressources Humaines en accord avec laDirection générale et le Comité exécutif du Groupe ets’assure auprès de la Direction générale de leur mise enœuvre recueille et tient compte de l’avis du Comité d’audit decontrôle interne et des risques revoit les montants globaux attribués au titre desaugmentations de salaire fixe pour l’année en cours et desrémunérations variables au titre de l’exercice précédent reçoit toute information nécessaire à l’exercice de sa mission notamment les montants individuels de rémunération au delàd’un certain seuil Ainsi le Comité des rémunérations a vérifié que les politiques principes et structures de rémunération proposés respectaientbien l’ensemble des règles et normes applicables pourl’exercice 2010 avant de soumettre son avis au Conseil qui lesa approuvées lors de ses réunions du 14 janvier et du 15 février2011 Règles de gouvernance interne au managementLa Direction générale a défini un système de délégation et depilotage des rémunérations qui s’applique à l’ensemble duGroupe Ainsi des délégations sont mises en place quiGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011107 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5peuvent demander selon la nature et le niveau de certainesdécisions de rémunération la validation de la Directiongénérale ou de la Direction des Ressources Humaines duGroupe Par ailleurs le processus de révision des situationsindividuelles (salaire fixe variable en espèces stock options et ou actions) est coordonné par la Direction des RessourcesHumaines du Groupe suivant différentes étapes de validationau niveau des filiales des pôles d’activités de la Direction desRessources Humaines du Groupe et enfin de la Directiongénérale En outre la Direction financière du Groupe s’assureque le montant total des rémunérations n’est pas susceptibled’entraver la capacité du Groupe à renforcer ses fonds propres Ces validations portent tant sur la politique les budgets que surles allocations individuelles la Direction des RessourcesHumaines du Groupe assurant la cohérence du processusglobal Les obligations légales et réglementaires en vigueurdans les entités et pays sont prises en compte dans ceprocessus Rôle des Directions des risques et de la conformitéLe système de rémunération des personnels du contrôle desrisques et de la conformité est fondé sur des objectifs propres et en aucun cas directement sur les performances desprofessionnels ou sur les profits de l’activité contrôlée Leurrémunération est fixée indépendamment de celle des métiersdont ils valident ou vérifient les opérations et à un niveausuffisant pour disposer de personnels qualifiés et expérimentés Les Directions des risques et de la conformité sont rattachées àla Direction générale du Groupe Depuis 2009 les Directions du contrôle des risques et de laconformité sont impliquées dans le processus de revue desrémunérations variables des professionnels des marchésfinanciers A partir de 2010 en conformité avec les nouvellesrègles concernant les politiques et pratiques des banques enmatière de rémunération définies par l’Union européenne dans le cadre de la directive « fonds propres » («Capitalrequirements directive» – CRD) dite CRD III leur périmètred’intervention porte sur l’ensemble des catégories depopulation qui ont un impact significatif sur le profil de risquede l’entreprise Elles sont ainsi consultées pour avis par laDirection générale pour la mise en œuvre de la politique derémunération des populations visées et évaluent la gestion desrisques et de la conformité au niveau des activités et desprofessionnels concernés Ce pilotage permet d’assurer l’indépendance et l’objectivité desdécisions prises en matière de rémunération Le processus faitl’objet d’une revuea posterioripar le contrôle périodique oupermanent du Groupe Principe de transparenceConformément aux dispositions de l’arrêté ministériel du13 décembre 2010 et en cohérence avec les normesprofessionnelles de la Fédération Bancaire Française relativesaux rémunérations des mandataires sociaux et desprofessionnels dont les activités sont susceptibles d’avoir uneincidence sur le profil de risque de la banque Société Générales’est engagé à fournir annuellement à l’Autorité de contrôle prudentiel unrapport sur la politique de rémunération des personnelsvisés(1) publier annuellement les informations qualitatives etquantitatives demandées sur les rémunérations de cespersonnels(2) Principe de rémunération différée pour décourager uneprise de risque excessive des professionnels appartenant àla population réguléeSociété Générale appliquait déjà un certain nombre desprincipes préconisés par le Conseil de Stabilité Financière deseptembre 2009 sur les modalités d’attribution desrémunérations variables des professionnels de marché enparticulier l’acquisition d’une part significative de la rémunérationvariable des professionnels des marchés financiers était déjàdifférée et étalée sur 3 ans cette rémunération différée prenait soit la forme d’actionsSociété Générale soit la forme d’un montant indexé surl’évolution du cours de l’action Société Générale dès 2008 une partie de la rémunération différée a étéconditionnée à la réalisation d’une condition de performanceminimum de la Banque de Financement et d’Investissement l’interdiction pour les salariés de recourir à des stratégiesindividuelles de couverture ou d’assurance pendant lapériode d’acquisition de la rémunération différée le coût du risque et le coût du capital étaient déjà pris encompte dans le calcul de l’enveloppe de rémunérationvariable de la Banque de Financement et d’Investissement La politique de rémunération 2009 a été revue début 2010 parM Camdessus Contrôleur des Rémunérations en France Elle adonné lieu à un rapport public mis en ligne sur le site SociétéGénérale Les modalités d’application de ces principes ont été renduesencore plus rigoureuses en 2010 afin de répondre auxnouvelles exigences des superviseurs et régulateurs français etétrangers notamment celles de la Directive européenne(1) Conformément à l’article 43 1 de l’arrêté relatif aux rémunérations des personnels dont les activités ont une incidence significative sur le profil de risque desétablissements de crédit et entreprises d’investissement (2) Conformément à l’article 43 2 de ce même arrêté 108Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPolitique de rémunération5«Capital Requirements Directive» (CRD III) du 24 novembre2010 relative à la surveillance prudentielle des politiques derémunération en particulier en ce qui concerne l’élargissementde la population visée et la structure de la rémunérationvariable (proportions et durées de différé paiement sous formed’actions ou instruments équivalents assorti d’une durée dedétention minimale) Les modalités de la politique derémunération 2010 ainsi que les informations quantitativesdemandées seront détaillées dans le rapport spécifique dédiéà ce sujet et publié avant l’Assemblée générale 2011 quistatuera sur les comptes 2010 Principes de rémunération et situationindividuelle des mandataires sociauxPrincipes de rémunération des mandatairessociauxLa rémunération des mandataires sociaux est déterminée selonles principes proposés par le Comité des rémunérations etvalidés par le Conseil d’administration Elle se conforme auxrecommandations du Code de gouvernement d’entrepriseAFEP MEDEF (point 20) et à la nouvelle Directive européenne«Capital Requirements Directive» (CRD III) du 24 novembre2010 et déclinée en France par l’arrêté ministériel du13 décembre 2010 Cette politique répond aux principes AFEP MEDEF d’exhaustivité l’ensemble des éléments de rémunérationsont pris en compte dans l’appréciation globale de larémunération des dirigeants mandataires sociaux d’équilibre entre les différents éléments de rémunération auregard des objectifs de l’entreprise de comparaison avec lespairs de cohérence avec les autres responsables del’entreprise delisibilitéet detransparence des règles telles queprésentées dans le présent document d’équilibreentre l’intérêt général de l’entreprise lespratiques du marché et les performances de l’entreprise La structure de la rémunération courante vise un équilibre entrela rétribution des performances de court terme (part variable dela rémunération) et des performances de moyen terme(attributions destock options et d’actions de performance) afind’inciter à une performance continue et durable Laperformance de court terme est évaluée à la fois sur laperformance quantitative et sur la performance qualitative afinde prendre en compte la réalisation de l’ensemble des objectifsassignés aux mandataires sociaux La rémunération hors attributions d’options ou d’actions desmandataires sociaux se compose des éléments suivants 1 une rémunération fixe qui tient compte de l’expérience desresponsabilités et des pratiques du marché 2 une rémunération variable(1)qui traduit la contribution desmandataires sociaux à la réussite du groupe SociétéGénérale Elle est exprimée en pourcentage de larémunération fixe déterminée par le Conseil qui arrête lescomptes de l’exercice Pour 2010 elle s’élève à la cible(atteinte de tous les objectifs fixés pour l’exercice) à 120% dela rémunération fixe et est plafonnée à 150% de larémunération fixe (si les objectifs sont dépassés)(2) Ellecomporte deux dimensions une partie quantitative qui est fondée sur la réalisationd’objectifs liés à la performance annuelle intrinsèque duGroupe Celle ci est traduite par des indicateurs financiersdéterminés en fonction notamment des objectifs budgétairesdu Groupe et pour les Directeurs généraux délégués enprenant également en compte leur périmètre de supervision Lemontant de la part variable lié à cet élément peut varier entre 0et un plafond pour 2010 de 90% de la rémunération fixe une partie qualitative qui reste fondée sur l’atteinted’objectifs clés sous tendant le succès de la stratégie del’entreprise et fixés à l’avance pour l’exercice Le montant dela part variable lié à cet élément peut varier entre 0 et unplafond pour 2010 de 60% de la rémunération fixe La rémunération variable versée au Président Directeur généralet aux Directeurs généraux délégués est réduite du montantdes jetons de présence éventuellement perçus par ceux ci tantdes sociétés du groupe Société Générale que des sociétésextérieures au Groupe dont ils sont administrateurs Rémunérations individuelles des mandatairessociauxLa présentation standardisée des rémunérations des dirigeantsmandataires sociaux établie conformément au paragraphe 21 2du Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF et auxrecommandations de décembre 2008 de l’Autorité des MarchésFinanciers figure ci après La rémunération individuelle dechaque dirigeant mandataire social y est comparée à celle del’exercice précédent et ventilée par masses entre parties fixeset parties variables GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011109(1) Le conditionnement du versement de la part variable de la rémunération des mandataires sociaux à des critères de performance quantitatifs et qualitatifs estconforme au point 20 2 2 du Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF (2) Ce plafond est conforme au Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF (point 20 2 3) GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5PRESIDENT DIRECTEUR GENERALLa rémunération fixe du Président Directeur général est de850 000 EUR par an inchangée depuis sa nomination enqualité de Directeur général en 2008 bien qu’il assume aussiles fonctions de Président du Conseil d’administration depuismai 2009 En 2010 comme en 2009 Frédéric Oudéa a renoncé à toutepart variable au titre des exercices précédents ainsi qu’àl’attribution d’options Sa rémunération variable due au titre de 2010 sera déterminéepar le Conseil d’administration du 7 mars 2011 par rapport aumontant cible qui s’élève à 120% de sa rémunération fixe etplafonnée à 150% La part quantitative de la rémunérationvariable sera fonction de la réalisation des objectifs budgétairesdu Groupe en matière de bénéfice net par action et de résultatbrut d’exploitation La part qualitative sera appréciée par leConseil d’administration par rapport à des objectifs spécifiquesprédéfinis portant sur différents axes la stratégie la gestiondes hommes la gestion de la performance le projet detransformation du Groupe Ambition SG 2015 et laResponsabilité Sociale et Environnementale En application du principe de non cumul d’un contrat de travailavec un mandat(1) M Oudéa a mis fin à son contrat de travailquand il a été nommé Président Directeur général La cessationdu contrat de travail entraînant la perte du bénéfice du régimede retraite supplémentaire auquel il avait droit en tant quecadre de direction salarié de Société Générale une indemnitéde 300 000 EUR par an soumise à charges sociales etimposable lui est accordée Cette indemnité est verséemensuellement en sus du salaire fixe mais n’est pas prise encompte pour la détermination de la part variable DIRECTEURS GENERAUX DELEGUESLa rémunération fixe de M Cabannes Directeur généraldélégué en charge des métiers de Banque de Financement etd’Investissement et de Banque Privée Gestion d’actifs etServices aux Investisseurs ainsi que des Directions financière des Risques et des Ressources est de 550 000 EUR par an Au titre de l’exercice 2009 sa part variable s’est élevée à320 000 EUR Il a renoncé à toute attribution d’options en 2009et 2010 Nommés le 1erjanvier 2010 M Sanchez Incera Directeurgénéral délégué en charge de la Banque de détail àl’international et des Services Financiers Spécialisés etAssurances et M Sammarcelli Directeur général délégué encharge du pôle Banque de détail en France métropolitaine perçoivent une rémunération fixe respectivement de650 000 EUR et 550 000 EUR par an Ils ont également renoncéà toute attribution d’options en 2010 Les montants des rémunérations variables au titre de l’exercice2010 des Directeurs généraux délégués seront fixés par leConseil du 7 mars 2011 par rapport à un montant cible égal à120% de leur rémunération fixe et plafonnés à 150% La part quantitative de la rémunération variable sera fonction de la réalisation des objectifs budgétaires du Groupe enmatière de bénéfice net par action et de résultat brutd’exploitation de la réalisation des objectifs budgétaires du périmètre desupervision de chaque Directeur général délégué portant surle résultat brut d’exploitation et le résultat net part du Groupeavant impôt La part quantitative de la rémunération variablede M Cabannes comprend en outre un objectif portant surle coefficient d’exploitation du Groupe La part qualitative sera appréciée par le Conseild’administration par rapport à l’atteinte des objectifsspécifiques prédéfinis pour l’équipe de Direction générale etpour chacun d’eux Attributions d’options et d’actions auxmandataires sociaux(2)Afin de mieux associer les dirigeants à la politique dedéveloppement à long terme de l’entreprise le Conseild’administration peut décider dans le cadre des autorisationsdonnées par l’Assemblée générale et des plans d’attributiond’options et d’actions destinés aux salariés du Groupe d’attribuer aux mandataires sociaux des options d’achat ou desouscription d’actions L’Assemblée générale du 25 mai 2010 aétendu cette autorisation aux attributions d’actions deperformance Conformément aux recommandations AFEP MEDEF des règlesspécifiques sont applicables aux mandataires sociaux notamment de condition de performance d’obligations dedétention et de conservation des titres Société Générale etd’interdiction de couverture(2) Ainsi les dirigeants mandatairessociaux ne peuvent pas recourir à l’utilisation d’instruments decouverture sur les stock options et actions de performanceattribuées pendant toute la durée de leur mandat Ces règles spécifiques sont détaillées ci dessous Lescaractéristiques générales des plans d’options et d’actions dessalariés sont décrites pages 113 à 115 110Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE(1) Conformément au point 19 du Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF (2) Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF (point 20 2 3) GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPolitique de rémunération5PLANS D’OPTIONSLes mandataires sociaux ont renoncé au plan d’options attribuélors du Conseil d’administration du 9 mars 2009 Conformément à l’engagement pris lors de l’annonce del’augmentation de capital avec droits préférentiels desouscription de novembre 2009 les mandataires sociaux n’ontbénéficié d’aucune attribution d’options en 2010 malgré leremboursement des instruments financiers souscrits par l’Etatréalisé grâce à cette opération PLANS D’ACTIONS DE PERFORMANCEDans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assembléegénérale extraordinaire du 25 mai 2010 les mandatairessociaux pourront être attributaires d’actions à partir de 2011 lesquelles seront soumises à la condition de performancesuivante 1 Un premier niveau de performance sera apprécié par leReturn on equity(ROE)(1)après impôts du Groupe mesurél’année précédant l’acquisition des actions permettantl’acquisition progressive de 50% à 100% des actions 2 En cas de non réalisation de cette condition un secondcritère relatif aux pairs se déclenchera permettantd’acquérir jusqu’à 50% des actions Celui ci évalue laperformance relative du groupe Société Générale en termesdeTotal Shareholder Return(TSR)(2)annualisé par rapport àun échantillon de onze groupes bancaires européens(3) Les obligations de détention et conservationdes titres Société Générale(4)Depuis 2002 les dirigeants mandataires sociaux du Groupedoivent détenir un nombre minimum d’actions SociétéGénérale Le Conseil d’administration du 20 janvier 2009 arelevé ce nombre à 30 000 actions pour le Président Directeur général 15 000 actions pour les Directeurs généraux délégués Ce niveau minimum doit être atteint au bout de 5 ans demandat Tant que ce n’est pas le cas le dirigeant doitconserver les actions issues des levées d’options aprèsdéduction du coût du financement des levées et des chargesfiscales et sociales correspondantes Les actions peuvent être détenues directement ouindirectement au travers du Plan d’Epargne d’Entreprise pourceux d’entre eux qui sont anciens salariés En outre conformément à la loi les mandataires sociauxdoivent conserver dans un compte nominatif jusqu’à la fin deleurs fonctions de mandataires sociaux une proportion desactions issues des options attribuées dans le cadre des plansd’options Cette proportion a été fixée par le Conseil à 40% desplus values d’acquisition réalisées lors de la levée des options nettes des impôts et contributions obligatoires correspondanteset du montant de plus values nécessaire au financement del’acquisition de ces actions Toutefois lorsqu’un mandatairedétient des actions pour une valeur égale à deux fois sarémunération fixe annuelle s’agissant des Directeurs générauxdélégués ou trois fois cette rémunération s’agissant duPrésident Directeur général l’obligation de conservation estramenée à 20% des plus values nettes Les mandataires sociaux sont ainsi amenés à conserver unnombre important et croissant des titres ainsi acquis et ontinterdiction de couvrir leurs titres ou leurs options Les mandataires sociaux doivent communiquer chaque annéetoutes les informations nécessaires permettant au Conseild’administration de s’assurer du respect de ces obligations Les avantages postérieurs à l’emploiRetraiteM Oudéa ayant mis fin à son contrat de travail par démissionlors de sa nomination comme Président Directeur général nebénéficie plus d’aucun régime de retraite supplémentairepropre à Société Générale Les régimes de retraites supplémentaires des Directeursdélégués généraux sont encadrés conformément au point20 2 5 du Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF Régime de l’allocation complémentaire de retraite(5)MM Cabannes et Sanchez Incera conservent le bénéfice durégime de l’allocation complémentaire de retraite des cadres dedirection qui leur était applicable en tant que salarié avant leurnomination comme mandataire social Ce régime additif mis en place en 1991 attribue auxbénéficiaires à la date de la liquidation de leur pension deSécurité Sociale une pension globale égale au produit desdeux termes suivants la moyenne sur les dix dernières années de la carrière de lafraction des rémunérations fixes excédant la « Tranche B »de l’AGIRC augmentées de la rémunération variable dans lalimite de 5% de la rémunération fixe (1) Return on equity rentabilité des capitaux employés à conditions réglementaires inchangées (2) Total Shareholder Return variation du cours de bourse et dividende capitalisé (3) L’Echantillon de pairs sera constitué des 11 groupes bancaires ayant la capitalisation boursière la plus élevée au sein de l’Espace Economique Européen et deSuisse à la date du 31 décembre 2009 à l’exclusion des groupes bancaires ayant reçu des aides significatives de l’Etat et de ceux dont le résultat net part duGroupe comprend une part de profits résultant des activités d’assurance au moins égale à 35% (4) Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF (point 20 2 3) (5) Conventions réglementées avec MM Cabannes et Sanchez Incera approuvées par l’Assemblée générale en 2009 et 2010 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011111 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5le taux égal au rapport entre un nombre d’annuitéscorrespondant aux périodes d’activité au sein de SociétéGénérale et 60 De cette pension globale est déduite la retraite AGIRC« Tranche C » acquise au titre de leur activité au sein deSociété Générale L’allocation complémentaire à charge deSociété Générale est majorée pour les bénéficiaires ayant élevéau moins trois enfants ainsi que pour ceux qui prennent leurretraite après 60 ans Elle ne peut pas être inférieure au tiers dela valeur de service à taux plein des points AGIRC« Tranche B » acquis par l’intéressé depuis sa nomination dansla catégorie Hors Classification de Société Générale Les droits sont subordonnés à la présence du salarié dansl’entreprise au moment de la liquidation de sa retraite Régime de la retraite sur complémentaire(1)S’agissant des avantages postérieurs au mandat social M Sammarcelli conserve le bénéfice du régimesur complémentaire de retraite des cadres de direction de laSociété qui lui était applicable en tant que salarié avant sapremière nomination comme mandataire social Ce régime garantit aux bénéficiaires à la date de liquidation deleurs droits à pension par la Sécurité Sociale un montant totalde pensions égal à un pourcentage de la rémunération servantd’assiette déterminé en fonction du nombre d’annuités prisesen compte et plafonné à 70% de cette rémunération pour uneliquidation à 60 ans Le montant total de pensions est majorépour les bénéficiaires ayant élevé au moins trois enfants ainsique pour ceux qui prennent leur retraite après 60 ans Lesannuités prises en considération au titre de leur périoded’activité professionnelle incluent tant les services accomplis entant que salarié que ceux accomplis en tant que mandatairesocial La rémunération d’assiette est la dernière rémunérationannuelle fixe en qualité de salarié et augmentée de larémunération variable retenue à hauteur de 5% de sarémunération fixe La pension à la charge de la Société estégale à la différence entre la pension globale définie ci dessuset toutes pensions de retraite et assimilées perçues de laSécurité Sociale et de tous autres régimes de retraite au titre del’activité salariée des intéressés Cette pension est réversible àhauteur de 60% au profit du conjoint survivant Au 31 décembre 2010 M Sammarcelli avait ainsi acquis desdroits à pension à la charge de la Société estimés à164 620 EUR par an Indemnités de départEn cas de cessation de sa fonction de Président Directeurgénéral M Oudéa serait astreint pendant un an à une clause de nonconcurrence lui interdisant d’accepter un emploi dans unebanque française ou une institution financière cotée Encontrepartie il pourrait continuer à percevoir sa rémunérationfixe pendant un an Les parties auront toutefois la faculté derenoncer à cette clause si son départ n’est pas consécutif à un échec ou unedémission il aura droit à une indemnité égale à la différenceentre deux années de rémunération (fixe et variable) et lecas échéant toute autre rémunération due en raison de lacessation des fonctions(2) Cette indemnité serait soumise à laréalisation d’une condition de performance d’un ROE moyenaprès impôts du Groupe apprécié sur les deux exercicesprécédant son départ supérieur à celui réalisé par le quartilele plus bas des pairs de Société Générale (l’échantillon deréférence étant composé des quatorze plus importantescapitalisations bancaires de l’Espace Economique Européenet de Suisse au 31 décembre de l’année précédant sondépart) MM Cabannes Sammarcelli et Sanchez Incera ne bénéficientd’aucune disposition prévoyant une indemnité au cas où ilsseraient conduits à quitter leur fonction de mandataire social Etant titulaires d’un contrat de travail avant leur nomination dontl’application a été suspendue pendant la durée de leur mandat les Directeurs généraux délégués bénéficieraient desindemnités prévues par ce contrat au cas où il serait mis finunilatéralement à celui ci sur la base de la rémunération envigueur au titre de ce contrat à la date de sa suspension Autres avantages des mandataires sociauxLes mandataires sociaux bénéficient d’une voiture de fonctionqu’ils peuvent utiliser à titre privé ainsi que d’un contrat deprévoyance et dont les garanties de couverture santé etd’assurance décès invalidité sont alignées sur celles dupersonnel 112Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE(1) Convention réglementée avec M Sammarcelli approuvée par l’Assemblée générale en 2010 (2) Conformément au point 20 2 4 du Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPolitique de rémunération5Rémunérations des membres du Comitéexécutif autres que les mandatairessociauxRémunérationsLa rémunération des membres du Comité exécutif est fixée parla Direction générale Le Comité des rémunérations en estinformé Elle est constituée de deux parties une rémunération fixe déterminée en fonction desresponsabilités confiées et prenant en compte les pratiquesde marché une rémunération variable fixée par la Direction générale etarrêtée tant en fonction des résultats du Groupe que desperformances individuelles réalisées au cours de l’exerciceécoulé Outre ces composantes ces dirigeants sont éligibles aux plansd’options ou d’attributions d’actions Société Générale etbénéficient de l’intéressement et de la participation résultantdes accords d’entreprise Ils ne bénéficient d’aucun jeton deprésence au titre de leurs mandats d’administrateur au sein duGroupe ou à l’extérieur ceux ci revenant à Société Générale Enfin les membres du Comité exécutif bénéficient d’une voiturede fonction qu’ils peuvent utiliser à titre privé Au titre de 2010 les rémunérations exprimées en M EUR ont étéles suivantes RémunérationfixeRémunérationvariableRémunérationglobaleLes autres membres du Comitéexécutif au 31 12 2010(1)3 2 NC NC(1) Ces montants comprennent les salaires annuels de Mesdames Guillaumin Marion Bouchacourt et Mercadal Delassalles et de Messieurs Hauguel Mattei Ottenwaelter Péretié Ripoll Suet et Valet pour la période où ilsont été membres du Comité exécutif Obligations de détention d’actions SociétéGénéraleLes membres du COMEX ont l’obligation de détenir 5 000actions Société Générale Tant que le niveau minimum dedétention n’est pas atteint le dirigeant doit conserver lesactions issues des levées d’options ainsi que les actionsacquises des plans d’attribution d’actions Société Générale Les actions peuvent être détenues directement ouindirectement au travers du Plan d’Epargne d’Entreprise Les membres du COMEX doivent communiquer chaque annéetoutes les informations nécessaires permettant de s’assurer durespect de ces obligations Les plans d’options et d’attributiond’actions aux salariésPolitique généraleLe Conseil d’administration dispose dans le cadre desautorisations données par l’Assemblée générale de la facultéd’attribuer des actions aux salariés et mandataires sociaux duGroupe en sus des options d’achat ou de souscription d’actionsSociété Générale L’attribution de ces instruments financiers estcomptabilisée en charge de personnel dans les comptes del’entreprise Sur proposition du Comité des rémunérations leConseil d’administration a défini la politique suivante Les attributions d’options d’achat ou de souscription d’actionsSociété Générale ainsi que les attributions d’actions ont pour butde rémunérer motiver et fidéliser à long terme trois catégoriesde collaborateurs La première catégorie est constituée par lessalariés dont la contribution aux résultats du Groupe estimportante en fonction des responsabilités qui leur sontconfiées La deuxième catégorie correspond aux hautspotentiels dont les compétences sont les plus recherchées surle marché du travail La troisième catégorie vise les salariés dontles prestations ont été remarquablement utiles à l’entreprise Par ailleurs dans le cadre de la politique spécifique defidélisation et de rémunération des professionnels de marché définie en conformité avec les règles fixées par l’arrêtéministériel du 3 novembre 2009 et visant une plus fortesensibilisation des opérateurs aux risques dans la durée unepartie de la rémunération variable de certains collaborateursdes activités concernées est différée dans le temps sous formed’actions de performance L’attribution d’options ou d’actions au personnel étantdésormais comptabilisée en charge pour l’entreprise enapplication de la norme IFRS2 le Conseil d’administration adéfini une politique tenant compte de ces charges pourdéterminer le montant de l’avantage donné aux bénéficiaires eta décidé de poursuivre en 2010 la combinaison de ces deuxinstruments Les membres du Comité exécutif les membres duComité de direction et les autres cadres dirigeants ont reçu à lafois des options et des actions dans des proportions variantselon leur niveau de responsabilité le pourcentage d’optionsdécroissant en fonction de ce niveau Pour les collaborateursnon dirigeants seules des actions ont été attribuées Depuis2009 l’attribution d’actions a été étendue à des non cadres Les attributions aux mandataires sociaux sont intégralementsoumises à des conditions de performance future du Groupe Pour les autres dirigeants managers et experts du Groupe lamoitié des attributions ont été soumises à une condition deperformance jusqu’en 2010 Conformément auxrecommandations AFEP MEDEF les conditions liées à laperformance du Groupe ont été fixéesa prioriet ont étéexigeantes GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011113 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Suite à l’engagement pris par le Groupe lors de l’Assembléegénérale extraordinaire du 25 mai 2010 les attributionsd’options ou d’actions réalisées à partir de 2011 serontsoumises dans leur totalité à une condition de performance quels que soient la catégorie et le niveau du bénéficiaire D’une manière générale s’agissant des options leur bénéficeest consenti pour une durée de sept ans avec un différéd’exercice de trois ou quatre ans et l’exercice de ces optionsest soumis à la condition que le contrat de travail dubénéficiaire soit en vigueur à la date à laquelle elles sontexercées Compte tenu des dispositions fiscales françaises lesactions issues de la levée des options sont incessibles avantquatre ans pour les bénéficiaires résidents fiscaux français Conformément au Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF aucune décote n’est appliquée et les attributions sefont aux mêmes périodes calendaires(1) Conditions d’acquisition et suivi des conditionsde performancePour les collaborateurs du Groupe autres que mandatairessociaux l’acquisition des attributions d’options et d’actions estsoumise à une condition de présence à la date d’acquisition et pour certaines attributions de 2006 à 2010 une condition liée àla performance du Groupe Dans le contexte de crise lesconditions de performance de ROE ou de BNPA fixées pour lesplans 2006 2007 et 2008 n’ont pas été atteintes et les titressoumis à cette condition n’ont donc pas été acquis Ainsi lesoptions de performance et actions de performance attribuéesinitialement aux dirigeants managers et experts du Groupe ontété perdues Cela représentait environ la moitié du total desattributions faites à ces collaborateurs Pour le plan 2009 la condition de performance applicable àcertaines attributions d’options et actions sera constatée au1ertrimestre 2012 Elle est fondée sur la réalisation d’unecondition de rentabilité minimale à savoir que la moyennearithmétique des Bénéfices Nets Par Action (BNPA) du Grouperéalisés sur les exercices 2009 à 2011 soit supérieure ou égaleà 7 50 EUR Plans 2010Sur proposition du Comité des rémunérations le Conseild’administration dans sa séance du 9 mars 2010 a procédé àl’attribution d’options de souscription d’actions et d’actions àcertains membres du personnel en application des résolutionsde l’Assemblée générale du 27 mai 2008 Concernant les actions 5 617 salariés du Groupe en ontbénéficié pour un total de 4 2 millions d’actions soit 0 72% ducapital Sur ces 5 617 bénéficiaires les femmes sont au nombrede 1 728 (31%) et 94 non cadres ont bénéficié d’uneattribution Sur ces 4 2 millions d’actions 1 820 178 actions sontconditionnées à l’atteinte d’une condition de performance àdouble niveau décrite ci dessous Cette condition deperformance est commune aux plans d’options et d’actions 1 Le premier critère porte sur leReturn on Equity(ROE) aprèsimpôts du Groupe en 2012 Si le ROE est supérieur ou égal à 15% la totalité des actionssoumises à condition de performance sont acquises Si le ROE se situe entre 10% et 15% les actions sontacquises linéairement entre ces deux bornes un ROE de10% permettant d’acquérir la moitié des actions soumises àcondition de performance Si le ROE est inférieur à 10% le nombre d’actions acquisesdépend de la réalisation du critère de performance ci après 2 Le second critère de performance ne serait mesuré quedans l’hypothèse où cette première condition ne serait pasréalisée et permettrait d’acquérir entre 0 et 50% des actionssoumises à condition de performance Il mesure laperformance relative du groupe Société Générale en termesdeTotal Shareholder Return(TSR) annualisé du titre SociétéGénérale constaté sur les trois années 2010 2011 et 2012par rapport à la médiane des TSR annualisés d’unéchantillon de pairs L’échantillon est constitué des 11 groupes bancaires ayantla capitalisation boursière la plus élevée au sein de l’EspaceEconomique Européen et de Suisse à la date du31 décembre 2009 à l’exclusion des groupes bancairesayant reçu des aides significatives de l’Etat et de ceux dontle résultat net part du Groupe comprend une part de profitsrésultant des activités d’assurance au moins égale à 35% Ilest composé de banques universelles de banquesd’investissement et de banques de détail et regroupe lesinstitutions financières suivantes Barclays BBVA BNPP CASA Credit Suisse Deutsche Bank HSBC Intesa Santander Standard Chartered UCI Deux périodes d’acquisition des droits sont à distinguer selonque les actions sont attribuées à des résidents fiscaux françaisou des non résidents fiscaux français cette qualité étantappréciée à la date de l’attribution Pour les résidents fiscauxfrançais l’attribution des actions sera définitive pour chaquebénéficiaire à l’issue d’une période de deux ou trois ans etpour les non résidents fiscaux français l’attribution des actionssera définitive à l’issue d’une période de quatre ans L’acquisition définitive des actions est soumise à la conditionque le contrat de travail du bénéficiaire soit en vigueur àchacune des étapes Conformément à la législation française les titres sont incessibles pendant les deux années suivant leuracquisition définitive cette dernière disposition ne s’appliquepas aux non résidents fiscaux français 114Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE(1) Code de gouvernement d’entreprise AFEP MEDEF (point 20 2 3) GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPolitique de rémunération5Concernant le plan d’options 684 salariés du Groupe sontconcernés pour un total de 1 million d’options soit 0 17% ducapital Le prix d’exercice des titres a été fixé à 41 20 EUR sans décote par rapport à la moyenne des 20 cours de bourseayant précédé la réunion du Conseil d’administration Sur ces684 bénéficiaires les femmes sont au nombre de 107 (16%) etles salariés des filiales représentent 28% du total desattributaires Sur ce million d’options 626 754 options sontconditionnées à la réalisation de la condition de performancedécrite ci dessus Au total 5 618 salariés du Groupe ont bénéficié soit d’actionssoit d’options et 2 374 (42%) en ont été attributaires pour lapremière fois Le Conseil d’administration du 2 novembre 2010 a lancé unplan d’attribution d’actions pour tous(1) pour associer tous lescollaborateurs à la réussite d’Ambition SG 2015 initiativenovatrice au sein du secteur bancaire GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011115(1) Le plan est décrit dans le chapitre 6 « Ressources Humaines » GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5SUIVI DES PLANS D’OPTIONS SOCIETE GENERALE AU 31 12 2010Avec indication des options consenties aux membres du Comité exécutif du Groupe en poste lors de leur attribution Options attribuéesLevéespossibles àcompter duCessionspossibles àcompter duExpirationdes optionsDate d’attributionPrix ded’exerciceNombre debénéficiairesNombred’optionsOptions ordinaires22 04 2003 44 81 1 235 4 110 798 22 04 2006 22 04 2007 21 04 2010dont Comité exécutif9 354 83214 01 2004 60 31 1 550 4 267 021 14 01 2007 14 01 2008 13 01 2011dont Comité exécutif9 544 60813 01 2005 64 63 1 767 4 656 319 13 01 2008 13 01 2009 12 01 2012dont Comité exécutif9 543 73618 01 2006 93 03 1 065 1 738 329 18 01 2009 18 01 2010 17 01 2013dont Comité exécutif9 525 38325 04 2006 107 82 143 154 613 25 04 2009 25 04 2010 25 04 2013dont Comité exécutif0 019 01 2007 115 6 1 076 1 216 026 19 01 2010 19 01 2011 18 01 2014dont Comité exécutif11 395 68118 09 2007 104 17 159 135 729 18 09 2010 18 09 2011 17 09 2014dont Comité exécutif0 021 03 2008 63 60 563 1 216 745 21 03 2011 21 03 2012 20 03 2015dont Comité exécutif10 135 0149 03 2009 23 18 778 561 218 09 03 2012 09 03 2013 08 03 2016dont Comité exécutif7 77 6459 03 2010 41 20 683 373 246 09 03 2014 09 03 2014 08 03 2017dont Comité exécutif9 76 999Options conditionnelles BNPA21 03 2008 63 60 1 267 1 041 769 21 03 2011 21 03 2012 20 03 2015dont Comité exécutif10 88 6029 03 2009 23 18 776 463 334 09 03 2012 09 03 2013 08 03 2016dont Comité exécutif7 77 644Options conditionnelles TSR19 01 2007 115 60 3 202 890 19 01 2010 19 01 2011 18 01 2014dont mandataires3 202 89021 03 2008 63 60 2 69 614 21 03 2011 21 03 2012 20 03 2015dont mandataires2 69 6149 03 2009 23 18 5 320 000 09 03 2012 09 03 2013 08 03 2016dont mandataires5 320 000Options conditionnelles ROE et TSR9 03 2010 41 20 684 626 754 09 03 2014 09 03 2014 08 03 2017dont Comité exécutif10 338 597Total 21 154 405dont Comité exécutif3 751 245N B En 2008 en 2009 et en 2010 il s’agit d’options de souscription d’actions De 2003 à 2007 il s’agit d’options d’achat d’actions Le prix d’exercice correspond à la moyenne des premiers cours cotés de l’action pendant les vingt séances de bourse qui ont précédé la réunion du Conseil ayant décidé l’attribution des options * Cette valeur correspond à la valeur qui est retenue pour la détermination des charges à constater en application de la norme IFRS Elle est calculée à la date d’attribution selon une méthode binomiale qui prend en compte les comportements d’exercices des options observées au seinde Société Générale 116Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5SUIVI DES ATTRIBUTIONS GRATUITES D’ACTIONS SOCIETE GENERALE(1)au 31 12 2010Avec indication des attributions consenties aux membres du Comité exécutifGroupe en poste lors de leur attribution Actions attribuéesAcquisitiondéfinitive àcompter duCessionspossibles àcompter duActions acquisesActionsperduesActionsrestantesValorisationunitaireIFRS 2(2)Date d’attributionNombre debénéficiairesNombred’actions en 2006 en 2007 en 2008 en 2009 en 201018 01 2006 2 058 388 112 31 03 2008 31 03 2010 120 0 332 441 70 0 55 481 0 78 8018 01 2006 2 058 386 930 31 03 2009 31 03 2011 120 0 69 323 140 163 63 438 0 74 23dont Comité exécutif(sur les 2 échéances)6 9 320Sous total plan 2006775 042240 0 332 510 323 210 163 118 919 019 01 2007 2 801 441 035 31 03 2009 31 03 2011 235 83 398 326 0 42 391 0 100 2319 01 2007 2 801 462 881 31 03 2010 31 03 2012 235 83 401 266 61 297 0 93 94dont Comité exécutif(sur les 2 échéances)9 10 769Sous total plan 2007903 916470 166 398 326 401 266 103 688 0Droits ordinaires21 03 2008 3 595 1 414 466 31 03 2010 31 03 2012 0 269 1 337 103 77 094 0 50 3721 03 2008 3 595 1 413 478 31 03 2011 31 03 2013 0 269 0 126 688 1 286 521 47 04dont Comité exécutif(sur les 2 échéances)11 10 484Droits conditionnels BNPA21 03 2008 1 954 158 034 31 03 2010 31 03 2012 0 0 0 158 034 0 50 3721 03 2008 1 954 157 617 31 03 2011 31 03 2013 0 0 0 3 459 154 158 47 04dont Comité exécutif(sur les 2 échéances)10 9 173Sous total plan 20083 143 5950 538 1 337 103 365 275 1 440 679Droits ordinaires20 01 2009 4 758 2 502 450 31 03 2012 31 03 2014 513 0 134 536 2 367 401 17 38dont Comité exécutif7 8 070Droits conditionnels BNPA20 01 2009 2 637 653 331 31 03 2012 31 03 2014 0 406 11 662 641 263 17 38dont Comité exécutif7 8 070Sous total plan 20093 155 781513 406 146 198 3 008 664Droits ordinaires09 03 2010 5 075 2 126 507 31 03 2013 31 03 2015 134 293 220(3)1 833 153 35 5909 03 2010 1 512 253 315 31 03 2014 31 03 2014 0 4 016 249 299 34 82dont Comité exécutif(sur les 2 échéances)10 10 437Droits conditionnels09 03 2010 3 943 1 687 867 31 03 2013 31 03 2015 133 57 187 1 630 547 35 5909 03 2010 941 132 311 31 03 2014 31 03 2014 0 2 039 130 272 34 82dont Comité exécutif(sur les 2 échéances)10 10 436Sous total plan 20104 200 000(4)267 356 462 3 843 271Total des plans 12 178 334 240 470 332 676 722 587 1 739 205 1 090 542 8 292 614dont Comité exécutif76 759(1) Hors Plan d’attribution gratuite d’actions pour tous 2010 Voir Chapitre 6 pour description détaillée du plan et volumétrie (2) Cette valeur correspond à la valeur qui est retenue pour la détermination des charges à constater en application de la norme IFRS 2 (3) Dont 233 744 droits à actions non attribués (4) Nombre maximum d’actions à attribuer autorisé par le Conseil d’administration du 9 mars 2010 118Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPolitique de rémunération5Tableaux normalisés conformes aux recommandations de l’AMFTableau 1TABLEAU DE SYNTHESE DES REMUNERATIONS ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUEES A CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL(1)(en EUR)Exercice 2009Exercice 2010(5)MonsieurFrédéric OUDEA Président Directeur général(2)Rémunérationsdues autitre de l’exercice(détaillées au tableau 2)1 116 577 NCValorisation des options attribuées au cours de l’exercice(détaillées au tableau 4)0 0Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice(détaillées au tableau 6)0 0Total1 116 577NCMonsieurSéverin CABANNES Directeur général délégué(3)Rémunérationsduesau titre de l’exercice(détaillées au tableau 2)725 909 NCValorisation des options attribuées au cours de l’exercice(détaillées au tableau 4)0 0Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice(détaillées au tableau 6)0 0Total725 909NCMonsieurJean François SAMMARCELLI Directeur général délégué(4)Rémunérationsduesau titre de l’exercice(détaillées au tableau 2)NCValorisation des options attribuées au cours de l’exercice(détaillées au tableau 4)0Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice(détaillées au tableau 6)0TotalNCMonsieurBernardo SANCHEZ INCERA Directeur général délégué(4)Rémunérationsduesau titre de l’exercice(détaillées au tableau 2)NCValorisation des options attribuées au cours de l’exercice(détaillées au tableau 4)0Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice(détaillées au tableau 6)0TotalNC(1) Il s’agit des rémunérations dues au titre des mandats sociaux exercés au cours de l’exercice (2) Le mandat de M Frédéric Oudéa en tant que Directeur général délégué a commencé le 14 mars 2008 en tant que Directeur général le 13 mai 2008 et en tant que Président Directeur général le 24 mai 2009 (3) Le mandat de M Séverin CABANNES en tant que Directeur général délégué a commencé le 13 mai 2008 (4) Le mandat de MM Jean François SAMMARCELLI et Bernardo SANCHEZ INCERA en tant que Directeurs généraux délégués a commencé le 1erjanvier 2010 (5) Les rémunérations variables au titre de l’exercice 2010 seront fixées par le Conseil du 7 mars 2011 après l’évaluation du Président Directeur général et des Directeurs généraux délégués en fonction des objectifs qui avaient été fixés parle Conseil GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011119 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Tableau 2TABLEAU RECAPITULATIF DES REMUNERATIONS DE CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL(1)Exercice 2009Exercice 2010(En EUR)MontantspayésMontants dusau titre del’exerciceMontantspayésMontants dusau titre del’exerciceMonsieurFrédéric OUDEA Président Directeur général(2)– rémunération fixe850 000 850 000 850 000 850 000– rémunération variable(3)0 0 0 NC(8)– rémunération complémentaire(4)195 000 195 000 300 000 300 000– solde du CET(5)66 049 66 049 0 0– jetons de présence0 0 0 0– avantages en nature(6)5 528 5 528 5 925 5 925Total1 116 577 1 116 577 1 155 925 NC(8)MonsieurSéverin CABANNES Directeur général délégué– rémunération fixe400 000 400 000 550 000 550 000– rémunération variable(3)0 310 636 310 636 NC(8)– jetons de présence0 9 364 9 364 0– avantages en nature(6)5 909 5 909 6 411 6 411Total405 909 725 909 876 411 NC(8)MonsieurJean François SAMMARCELLI Directeur général délégué(7)– rémunération fixe550 000 550 000– rémunération variable(3)332 500 NC(8)– jetons de présence0 0– avantages en nature(6)6 036 6 036Total888 536 NC(8)MonsieurBernardo SANCHEZ INCERA Directeur général délégué(7)– rémunération fixe650 000 650 000– rémunération variable(3)0 NC(8)– jetons de présence0 0– avantages en nature(6)3 908 3 908Total653 908 NC(8)(1) Les éléments de rémunération sont ceux relatifs au mandat social Ils sont exprimés en euros sur une base brute avant impôt M Sammarcelli a perçu688 874 EUR en 2009 en tant que salarié M Sanchez Incera a perçu 468 334 EUR entant que salarié en 2009 (2) Le mandat de M Frédéric Oudéa en tant que Directeur général délégué a commencé le 14 mars 2008 en tant que Directeur général le 13 mai 2008 et en tant que Président Directeur général le 24 mai 2009 (3) Les critères en application desquels ces éléments ont été calculés sont détaillés dans le chapitre consacré à la rémunération des mandataires sociaux Les parts variables du Président Directeur général et des Directeurs généraux déléguésau titre de l’exercice 2010 seront fixées par le Conseil du 7 mars 2011 (4) Cette rémunération complémentaire (pour 300 000 EUR en année pleine soit 195 000 EUR sur 2009) a été octroyée à Monsieur Oudéa lors de sa nominationen tant que PDG et de la rupture de son contrat de travail (voir page 110) (5) Le montant indiqué correspond au solde du Compte épargne temps de M Oudéa et remboursé lors la rupture de son contrat de travail (6) Il s’agit de la mise à disposition d’une voiture de fonction (7) Le mandat de MM Jean François Sammarcelli et Bernardo Sanchez Incera en tant que Directeurs généraux délégués a commencé le 1erjanvier 2010 (8) Les rémunérations variables au titre de l’exercice 2010 seront fixées par le Conseil du 7 mars 2011 après l’évaluation du Président Directeur général et des Directeurs généraux délégués en fonction des objectifs qui avaient été fixés par leConseil 120Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPolitique de rémunération5Tableau 3TABLEAU SUR LES JETONS DE PRESENCE ET LES AUTRES REMUNERATIONS PERCUES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS(En EUR)Mandataires sociaux non dirigeantsMontants versés en 2009pour l’exercice 2008Montants versés en 2009et en 2010pour l’exercice 2009Dont montants versésen 2010(solde de l’exercice 2009)Montants versés en 2010(acompte de l’exercice 2010)AZEMA JeanJetons de présence(1)34 178 27 230 15 079 14 186Autres rémunérations 0 0 0 0BOUTON DanielJetons de présence 17 754 28 662 13 232 Autres rémunérations 0 0 0 CASTAIGNE RobertJetons de présence 105 062 64 520 38 983Autres rémunérations 0 0 0CICUREL MichelJetons de présence 43 604 55 030 36 002 23 723Autres rémunérations 0 0 0 0DAY RobertJetons de présence 27 894 27 230 16 060 Autres rémunérations 0 0 0 DELICOURT PatrickJetons de présence(2)12 490 41 130 26 032 16 570Autres rémunérations 0 0 0 0FOLZ Jean MartinJetons de présence 64 036 73 920 47 653 28 373Autres rémunérations 0 0 0 0HOUSSAYE FranceJetons de présence(3) 14 872 14 872 16 570Autres rémunérations 0 0 0 0LEVY Jean BernardJetons de présence 23 212 23 212 16 570Autres rémunérations 0 0 0LULIN ElisabethJetons de présence 83 683 109 490 67 142 38 983Autres rémunérations 0 0 0 0OSCULATI GianemilioJetons de présence 75 828 109 490 67 142 34 214Autres rémunérations 0 0 0 0PRUVOST PhilippeJetons de présence(2)34 178 10 941 3 919 Autres rémunérations 0 0 0 RACHOU NathalieJetons de présence 23 466 112 270 68 938 38 983Autres rémunérations 0 0 0 0GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011121 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5(En EUR)Mandataires sociaux non dirigeantsMontants versés en 2009pour l’exercice 2008Montants versés en 2009et en 2010pour l’exercice 2009Dont montants versésen 2010(solde de l’exercice 2009)Montants versés en 2010(acompte de l’exercice 2010)RICARD PatrickJetons de présence 40 462 20 698 7 839 Autres rémunérations 0 0 0 VANDEVELDE LucJetons de présence 56 172 60 590 39 599 22 531Autres rémunérations 0 0 0 0WYAND AnthonyJetons de présence 95 868 210 172 141 166 110 868Autres rémunérations 0 0 0 0CenseurMATSUO KenjiRémunérations(4)10 613 9 998 9 998 0Autres rémunérations 0 0 0 0(1) Versés à Groupama Vie Groupama Gan Vie (2) Versés au Syndicat CFDT Société Générale (3) Versés au Syndicat SNB Société Générale (4) Versés à Meiji Yasuda Life Insurance 122Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPolitique de rémunération5Tableau 4OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS ATTRIBUEES DURANT L’EXERCICE A CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL PAR L’EMETTEURET PAR TOUTE SOCIETE DU GROUPELe Conseil d’administration n’a pas attribué d’options aux mandataires sociaux au cours de l’exercice 2010 Tableau 5OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS EXERCEES EN COURS D’EXERCICEAucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été exercée au cours de l’exercice 2010 par les dirigeants mandatairessociaux GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011123 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Tableau 6ACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUEES A CHAQUE MANDATAIRE SOCIALLe Conseil d’administration n’a pas attribué d’actions de performance aux mandataires sociaux au cours de l’exercice 2010 Tableau 7ACTIONS DE PERFORMANCE DEFINITIVEMENT ACQUISES DURANT L’EXERCICE POUR CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL(1)Date du planNombre d’actions définitivementacquises durant l’exerciceFrédéric Oudéa19 01 2007 254Séverin Cabannes19 01 2007 1 230Séverin Cabannes21 03 2008 390Jean François Sammarcelli19 01 2007 301Jean François Sammarcelli21 03 2008 614Total2 234(1) Les actions de performance sont des actions attribuées avant qu’ils ne deviennent mandataires sociaux qui s’inscrivent dans le cadre des articles L 225 197 1 et suivants du Code de commerce et qui sont soumises à des exigencessupplémentaires prévues par les recommandations AFEP MEDEF Les actions acquises en 2010 ont été attribuées aux intéressés dans le cadre de leur activité salariée avant qu’ils ne deviennent mandataires sociaux 124Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPolitique de rémunération5Tableau 8HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONSINFORMATION SUR LES OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT*Date d’Assemblée 27 05 2008 30 05 2006 30 05 2006 29 04 2004 29 04 2004 23 04 2002 23 04 2002Date du Conseil d’administration 9 03 2009 21 03 2008 19 01 2007 18 01 2006 13 01 2005 14 01 2004 22 04 2003Nombre total d’actions(1)pouvant être souscrites ou achetées 1 344 552 2 328 128 1 418 916 1 738 329 4 656 319 4 267 021 4 110 798dont nombre pouvant être souscrites ou achetées par les mandatairessociaux(2)Frédéric Oudéa0 52 739 14 137 16 171 24 954 20 892 16 342Séverin Cabannes0 17 030 0 0 0 0 0Jean François Sammarcelli28 456 26 830 16 747 18 074 0 0 15 277Bernardo Sanchez Incera0 0 0 0 0 0 0Point de départ d’exercice des options 31 03 2012 21 03 2011 19 01 2010 18 01 2009 13 01 2008 14 01 2007 22 04 2006Date d’expiration 9 03 2016 20 03 2015 18 01 2014 17 01 2013 12 01 2012 13 01 2011 22 04 2010Prix de souscription ou d’achat(3)23 18 63 60 115 60 93 03 64 63 60 31 44 81Modalités d’exercice (lorsque le plan comporte plusieurs tranches)Nombre d’actions souscrites au 31 12 2010 411 0 0 2 174 53 340 727 877 3 299 863Nombre cumulé d’options de souscription ou d’achat actions annulées oucaduques 429 869 132 567 269 932 125 017 321 853 173 138 810 935Options de souscription ou d’achat d’actions restantes en fin d’exercice 914 272 2 195 561 1 148 984 1 611 138 4 281 126 3 366 006 0(1) L’exercice d’une option donne droit à une action SG Ce tableau tient compte des ajustements effectués suite aux augmentations de capital Cette ligne ne tient pas compte des levées réalisées depuis la date d’attribution (2) MM Oudéa et Cabannes ont été nommés mandataires sociaux en 2008 MM Sammarcelli et Sanchez Incera ont été nommés mandataires sociaux en 2010 (3) Le prix de souscription ou d’achat est égal à la moyenne des 20 cours de bourse précédant le Conseil d’administration * Le tableau ne reprend que les plans dans lesquels les mandataires sociaux ont été attributaires d’options GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011125 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5Tableau 9OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS CONSENTIES AUX DIX PREMIERS SALARIES NON MANDATAIRES SOCIAUX ATTRIBUTAIRES ETOPTIONS LEVEES PAR CES DERNIERSNombre total d’optionsattribuées d’actionssouscrites ou achetéesPrix moyenpondéréOptions consenties durant l’exercice par l’émetteur et toute société comprise dans lepérimètre d’attribution des options aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprisedans ce périmètre dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé 434 993 41 20Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment levées durantl’exercice par les dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés dont le nombre d’options ainsiachetées ou souscrites est le plus élevé168 946 44 81Tableau 10SITUATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUXDate des mandats Contrat de travail(1) (4)Régime deretraite supplémentaire(2)Indemnitésou avantagesdus ou susceptiblesd’être dus enraison de lacessationou du changementde fonctionsIndemnitésrelatives àune clausede nonconcurrence(3)début fin oui non oui non oui non oui NonFrédéric OudéaPrésident Directeur général2008 X X X XSéverin CabannesDirecteur général délégué2008 X X X XJean François SammarcelliDirecteur général délégué2010 X X X XBernardo Sanchez InceraDirecteur général délégué2010 X X X X(1) S’agissant du non cumul du mandat social avec un contrat de travail seuls sont visés par les recommandations AFEP MEDEF le Président du Conseil d’administration le Président Directeur général et le Directeur général dans les sociétés àConseil d’administration (2) Le détail des régimes de retraites complémentaires figure pages 111 et 112 (3) Pour M Frédéric Oudéa le détail des indemnités de non concurrence figure page 112 (4) Les contrats de travail de MM Cabannes Sammarcelli et Sanchez Incera ont été suspendus pendant la durée de leur mandat 126Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEPolitique de rémunération5TRANSACTIONS DES MANDATAIRES SOCIAUX SUR LE TITRE SOCIETE GENERALEEtat récapitulatif communiqué en application de l’article 223 26 du règlement général de l’AMF Frédéric OUDEA Président Directeur général a effectué 2 opérations aux dates suivantes Souscription actions autresinstruments financiers16 06 201006 08 2010Séverin CABANNES Directeur général délégué a effectué 1 opération à la date suivante Souscription actions autresinstruments financier18 06 2010Les personnes liées à Séverin CABANNES Directeur général délégué ont effectué 1 opération à la date suivante Souscription actions autresinstruments financiers18 06 2010Jean François SAMMARCELLI Directeur général délégué a effectué 1 opération à la date suivante Souscription actions autresinstruments financiers16 06 2010GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011127 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5COMMISSAIRES AUX COMPTESLes comptes de Société Générale sont certifiés conjointementpar les cabinets Ernst & Young Audit représenté parM Philippe Peuch Lestrade et Deloitte et Associés représentée par MM Jean Marc Mickeler et Damien Leurent Leur mandat prendra fin à la clôture des comptes 2011 Sur proposition du Conseil d’administration les mandats deErnst & Young et de Deloitte et Associés avaient été renouveléspar l’Assemblée générale de 2006 examinant les comptes del’exercice 2005 Afin de garantir l’indépendance des Commissaires auxcomptes du Groupe le Conseil d’administration avait décidédès 2001 de limiter la proportion des honoraires versés auxréseaux dont ils font partie pour des tâches non liées à leursmissions d’audit En 2002 le Conseil a adopté des règles plus strictes reposantsur une distinction entre les différents types de missionssusceptibles d’être confiées aux auditeurs externes et auxréseaux dont ils font partie La loi sur la Sécurité financière du 1eraoût 2003 a interdit lafourniture de toute prestation n’entrant pas dans les diligencesdirectement liées à la mission de Commissaire aux comptes parle Commissaire aux comptes auprès de toutes les sociétés duGroupe et par les membres de son réseau auprès des sociétésqu’il audite et a renvoyé au Code de déontologie de laprofession de Commissaire aux comptes approuvé en 2005 lesoin de préciser les restrictions à apporter aux prestationsdélivrées par les membres de son réseau auprès des sociétésdu Groupe qu’il n’audite pas Prenant acte de ces évolutions le Conseil d’administration aarrêté en novembre 2003 un dispositif applicable aux relationsentre les sociétés du Groupe et Ernst & Young Audit Deloitte etAssociés et les membres de leurs réseaux qui a été modifié enmai 2006 afin de tenir compte de l’évolution du Code dedéontologie Ces règles sont plus strictes que la loi enprévoyant que les diligences non directement liées à la missionde Commissaire aux comptes ne peuvent être rendues aprèsune autorisation préalable du Comité d’audit de contrôleinterne et des risques qu’auprès des seules filiales étrangèresdu Groupe dès lors que le principe d’indépendance estrespecté Il est rendu compte chaque année au Comité d’audit decontrôle interne et des risques (CACIR) de la manière dont cesrègles sont appliquées avec la présentation des honorairesversés par type de mission aux réseaux dont font partie lesCommissaires aux comptes Par ailleurs afin d’éviter la formation de liens trop étroits entreles auditeurs et le management et de pouvoir disposer d’unregard neuf sur les comptes des entités du Groupe unenouvelle répartition des sections d’audit a été initiée depuis2009 au sein du Collège qui a conduit à une rotation descabinets en charge de celles ci Plus de deux tiers du périmètre(filiales et activités) a ainsi fait l’objet d’un changementd’auditeur Enfin les Directions financières des entités ou des activités seprononcent annuellement sur la qualité des audits de Deloitte etErnst & Young Les conclusions de cette enquête sontprésentées au CACIR 128Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISECommissaires aux comptes5HONORAIRES VERSES AUX COMMISSAIRES AUX COMPTES EXERCICE 2010(en milliers d’euros)Ernst & Young Audit Deloitte & AssociésMontant HT % Montant HT %2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009AuditCommissariat aux comptes Certification examen des comptes individuels et consolidésEmetteur 5 513 4 683 3 452 5 137Filiales intégrées globalement 9 385 10 819 11 368 10 208Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptesEmetteur 222 260 133 90Filiales intégrées globalement 989 2 695 2 101 5 590Sous total 16 109 18 457 100 00% 99 88% 17 054 21 025 99 54% 97 37%Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalementJuridique fiscal social 0 20 0 560Autres (à préciser si >10% des honoraires d’audit) 0 3 79 8Sous total0 23 0 00% 0 12% 79 568 0 46% 2 63%TOTAL16 109 18 479 100 00% 100 00% 17 133 21 593 100 00% 100 00%GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011129 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LERAPPORT DU PRESIDENT SUR LE CONTROLE INTERNE ETLA GESTION DES RISQUESSociété Générale – Exercice clos le 31 décembre 2010Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L 225 235 du Code de commerce sur le rapport duPrésident du Conseil d’administrationAux Actionnaires En notre qualité de Commissaires aux comptes de SociétéGénérale et en application des dispositions de l’articleL 225 235 du Code de commerce nous vous présentons notrerapport sur le rapport établi par le Président de votre sociétéconformément aux dispositions de l’article L 225 37 du Codede commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2010 Il appartient au Président d’établir et de soumettre àl’approbation du Conseil d’administration un rapport rendantcompte des procédures de contrôle interne et de gestion desrisques mises en place au sein de la société et donnant lesautres informations requises par l’article L 225 37 du Code decommerce relatives notamment au dispositif en matière degouvernement d’entreprise Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notrepart les informations contenues dans le rapport du Présidentconcernant les procédures de contrôle interne et de gestiondes risques relatives à l’élaboration et au traitement del’information comptable et financière etd’attester que le rapport comporte les autres informationsrequises par l’article L 225 37 du Code de commerce étantprécisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité deces autres informations Nous avons effectué nos travaux conformément aux normesd’exercice professionnel applicables en France Informations concernant les procédures de contrôle interneet de gestion des risques relatives à l’élaboration et autraitement de l’information comptable et financièreLes normes d’exercice professionnel requièrent la mise enœuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité desinformations concernant les procédures de contrôle interne etde gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitementde l’information comptable et financière contenues dans lerapport du Président Ces diligences consistent notamment à prendre connaissance des procédures de contrôle interne etde gestion des risques relatives à l’élaboration et autraitement de l’information comptable et financière sous tendant les informations présentées dans le rapport duPrésident ainsi que de la documentation existante prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborerces informations et de la documentation existante déterminer si les déficiences majeures du contrôle internerelatif à l’élaboration et au traitement de l’informationcomptable et financière que nous aurions relevées dans lecadre de notre mission font l’objet d’une informationappropriée dans le rapport du Président Sur la base de ces travaux nous n’avons pas d’observation àformuler sur les informations concernant les procédures decontrôle interne et de gestion des risques de la Société relativesà l’élaboration et au traitement de l’information comptable etfinancière contenues dans le rapport du Président du Conseild’administration établi en application des dispositions del’article L 225 37 du Code de commerce Autres informationsNous attestons que le rapport du Président du Conseild’administration comporte les autres informations requises àl’article L 225 37 du Code de commerce Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 4 mars 2011Les Commissaires aux comptesERNST & YOUNG Audit DELOITTE & ASSOCIESPhilippe Peuch Lestrade Damien Leurent Jean Marc Mickeler130Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés5RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SURLES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS REGLEMENTESSociété Générale – Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le31 décembre 2010Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementésAux Actionnaires En notre qualité de Commissaires aux comptes de votresociété nous vous présentons notre rapport sur les conventionset engagements réglementés Il nous appartient de vous communiquer sur la base desinformations qui nous ont été données les caractéristiques etles modalités essentielles des conventions et engagementsdont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts àl’occasion de notre mission sans avoir à nous prononcer surleur utilité et leur bien fondé ni à rechercher l’existence d’autresconventions et engagements Il vous appartient selon lestermes de l’article R 225 31 du Code de commerce d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de cesconventions et engagements en vue de leur approbation Par ailleurs il nous appartient le cas échéant de vouscommuniquer les informations prévues à l’article R 225 31 duCode de commerce relatives à l’exécution au cours del’exercice écoulé des conventions et engagements déjàapprouvés par l’Assemblée générale Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avonsestimées nécessaires au regard de la doctrine professionnellede la Compagnie Nationale des Commissaires aux comptesrelative à cette mission Conventions et engagements soumis à l’approbation del’Assemblée généraleNous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucuneconvention ni d’aucun engagement autorisés au cours del’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assembléegénérale en application des dispositions de l’article L 225 38du Code de commerce Conventions et engagements déjà approuvés parl’Assemblée généraleNous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucuneconvention ni d’aucun engagement déjà approuvés parl’Assemblée générale dont l’exécution se serait poursuivie aucours de l’exercice écoulé Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 4 mars 2011Les Commissaires aux comptesDELOITTE & ASSOCIES ERNST & YOUNG AuditDamien Leurent Jean Marc Mickeler Philippe Peuch LestradeGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011131 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE5132Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 6RESSOURCES HUMAINES(1)PageEmploi 134Rémunérations 137Avantages sociaux 138Intéressement participation et actionnariat salarié 138Diversité et égalité hommes femmes 140Les relations professionnelles et le bilan des accords collectifs 142Les conditions d’hygiène et sécurité 143La gestion des carrières et la formation 144L’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés 146Impact des activités sur le développement régional et local 146Annexe NRE 2010 – Partie sociale 148(1) Les données historiques indiquées sont à interpréter avec prudence les périmètres concernés et les dates d’arrêté n’étantpas strictement homogènes d’un exercice à l’autre Il en est de même pour les moyennes puisqu’il s’agit de donnéesagglomérées par périmètre qui requièrent une analyse plus fine au niveau des zones géographiques des pays ou desmétiers concernés GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011133 RESSOURCES HUMAINES6A fin 2010 Société Générale comptait 155 617 salariés travaillant dans 85 pays C’est dans un environnement économique encore agité et enforte évolution que le Groupe a lancé son programme detransformation Ambition SG 2015 qui a été déployé au niveaumondial en présence des membres du COMEX et du CODIRGroupe L’objectif de ce programme est de faire de Société Générale labanque relationnelle de référence sur ses marchés choisiepour la qualité et l’engagement de ses équipes Pour la Direction des Ressources Humaines cela se traduit parl’ambition d’être un employeur de référence du secteurbancaire en s’engageant autour de trois grandes orientationspour y parvenir une culture managériale qui valorise les comportementscréateurs de valeur sur la durée favorise le dialogue entremanagers et collaborateurs et renforce le devoird’exemplarité des managers dans la conduite de leuractivité une promesse employeur rénovée qui promeut la diversité lamobilité le développement des compétences de noscollaborateurs la relève managériale grâce au renforcement de la capacitéà détecter et développer les talents partout dans le Groupe Les chantiers développés au sein de la Direction desRessources Humaines visent également à augmenter latransversalité et la mutualisation des pratiques et des savoir faire RH entre les différents pôles d’activités EMPLOIEffectif totalFin 2010 l’effectif total s’élevait à 155 617 salariés en baisse de 0 68% par rapport à 2009 20102009 2008 2007 2006 2005Effectif Groupe (fin de période hors personnel intérimaire) 155 617 156 681 163 082 134 738 119 779 103 555En 2010 le périmètre de Société Générale a évolué de façonsignificative à travers la création d’Amundi pôle commun de gestion d’actifs entreSociété Générale et Crédit Agricole De ce fait le pôleBanque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseursa vu ses effectifs baisser de 18% la cession du groupe ECS filiale à 100% de SociétéGénérale à Econocom Cette cession a impactésensiblement les effectifs du pôle Services FinanciersSpécialisés et Assurances en Europe de l’ouest (1 525collaborateurs) au Brésil toujours dans le pôle de Services FinanciersSpécialisés et Assurances réorganisation de Banco Caciqueet Banco Pecunia et arrêt de l’activitéPoint of SalechezPecunia qui ont provoqué une baisse significative deseffectifs la reprise par Société Générale de l’ensemble de l’activité« entreprise » de la banque suédoise SEB en France l’acquisition de MetWest par TCW faisant de cetteplateforme d’actifs multi classes la plus puissante et la mieuxpositionnée pour répondre aux besoins des clients aux Etats Unis Pour sa part la Banque de Financement et d’Investissement avu ses effectifs augmenter du fait d’une reprise de l’activité surcertaines implantations comme au Royaume Uni ou aux Etats Unis A noter également une hausse en Inde dans le pôle ServicesFinanciers Spécialisés et Assurances qui s’explique notammentpar l’intégration en 2010 de l’entité ALD Inde et une légèreaugmentation des effectifs de Family Credit La part des effectifs hors de France Métropolitaine alégèrement augmenté en passant de 61 85% en 2009 à 62 93%en 2010 134Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESSOURCES HUMAINESEmploi6Répartition des effectifs gérés par zone géographique et branche d’activitéEurope de l’ouest(dont France)Europe centrale etorientaleAfrique etMoyen OrientAmériques Asie + Océanie Total % sur le totalRéseaux de Détail Services FinanciersSpécialisés et Assurances 51 045(43 176)59 018 15 395 1 919 2 025 129 402 83 15%Banque Privée Gestion d’Actifs et Servicesaux Investisseurs 6 597(2 974)0 95 737 522 7 951 5 11%Banque de Financement et d’Investissement 8 634(6 593)126 24 2 147 2 382 13 313 8 55%Directions fonctionnelles 4 951(4 951)0 0 0 0 4 9513 19%Total 71 227(57 694)59 144 15 514 4 803 4 929 155 617 100%% sur le total 45 77%(37 07%)38 01% 9 97% 3 09% 3 17% 100%Répartition de l’effectif par type de contratFin 2010 90 93% des salariés du Groupe bénéficiaient decontrats à durée indéterminée contre 92 44% à fin 2009 Répartition de l’effectif par sexeLes femmes représentent 59 97% de l’effectif total contre59 58% en 2009 Répartition de l’effectif par tranche d’âge(1)AGEFEMMES HOMMES TOTAL< 24 ans2 628 1 332 3 960>= 24 ans et < 30 ans18 965 10 921 29 886>= 30 ans et < 35 ans14 301 10 175 24 476>= 35 ans et < 40 ans9 198 7 952 17 150>= 40 ans et < 45 ans7 198 6 024 13 222>= 45 ans et < 50 ans6 159 5 432 11 591>= 50 ans et < 55 ans5 214 5 027 10 241>= 55 ans6 564 8 028 14 592Total70 227 54 891 125 118En France en 2010 au sein de Société Générale 41 346salariés (soit 96% de l’effectif) bénéficiaient de contrats à duréeindéterminée Sur les 1 527 contrats à durée déterminée 1 351concernaient des jeunes en alternance sous contrats deprofessionnalisation et d’apprentissage Au cours de l’année2010 402 contrats à durée déterminée ont été transformés encontrats à durée indéterminée Les cadres représentaient52 5% des salariés et les non cadres (techniciens des métiersde la banque) 47 5% La part des femmes a continué deprogresser pour s’établir à 56 4% de l’effectif total (1) Données à fin septembre 2010 sur 80% du périmètre Groupe GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011135 RESSOURCES HUMAINES6RecrutementsAu cours de l’exercice 2010 le nombre d’embauches s’élève à15 098 contrats à durée indéterminée (en hausse de 30% parrapport à 2009) dont 56 44% de femmes et à 11 285 contratsà durée déterminée Cette augmentation est essentiellementdue à une reprise lente mais certaine de l’activité de nosmétiers après la crise économique et financière mondiale En effet l’année 2010 a été pour Société Générale une annéede rebond Le Groupe poursuit sa politique de recrutement à traversdifférentes actions telles que le développement et la pérennisation de l’ensemble despartenariats Ecoles et Universités en France et en Europe le déploiement mondial des sites de recrutement Careers en 2010 4 sites supplémentaires ont été lancés(Russie Italie Biélorussie et Maroc) portant ainsi leurnombre à 25 dans l’optique de présenter une imageemployeur plus homogène et de mutualiser les outilsGroupe des journées de recrutement « 1 Jour 1 CDI » pour les jeunesdiplômés bac à bac+2 3 pour le Réseau Société Générale enFrance la cinquième édition de Citizen Act « business gamemondial » engagé dans la Responsabilité Sociale etEnvironnementale qui a réuni et mobilisé cette année 37pays dont 16 nouveaux et 249 équipes Ces opérations illustrent l’attention portée par le Groupe pourattirer et recruter les talents qui assureront la relève descollaborateurs et le renouvellement des compétences La politique de recrutement se décline par ailleurs en fonctiondes caractéristiques des métiers des activités ou des zonesgéographiques Répartition des recrutements en CDI par zone géographique et branche d’activitéEurope de l’ouest(dont France)Europe centraleet orientaleAfrique etMoyen OrientAmériques Asie + Océanie Total % sur le totalRéseaux de Détail Services Financiers Spécialisés etAssurances 3 105(2 580)6 668 1 237 431 23311 67477 32%Banque Privée Gestion d’Actifs et Services auxInvestisseurs 420(79)0 12 169 886894 56%Banque de Financement et d’Investissement 1 055(588)4 7 443 7192 22814 76%Directions fonctionnelles 507(507)0 0 0 05073 36%Total 5 087(3 754)6 672 1 256 1 043 1 040 15 098 100%% sur le total 33 69%(24 86%)44 19% 8 32% 6 91% 6 89% 100%En France pour Société Générale (hors filiales) le nombre totald’embauches s’est élevé à 2 580 contrats à durée indéterminée dont 1 572 cadres et à 1 335 contrats à durée déterminée 830 personnes en contrats d’alternance ont été recrutées dansles Réseaux France Le Groupe reste un acteur économique important en termesd’emploi notamment en France avec 3 754 recrutements enCDI et 2 198 en CDD sur l’ensemble des entités du Groupe Ces embauches contribuent également au renouvellement desgénérations notamment dans la Banque de détail (Cf ci dessous Départs) IntégrationLancé en 2007 le programme d’intégration « StartinG » vise àoffrir à chaque nouveau collaborateur un parcours d’accueil etd’intégration commun quels que soient son pôle son entité etson pays d’embauche Ce programme désormais déployé dans l’ensemble duGroupe repose sur un dispositif d’accueil complet d’une duréede 12 mois visant à lui faire découvrir le Groupe sa stratégie ses métiers et fonctions ses valeurs ainsi que son entité et sonéquipe 136Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESSOURCES HUMAINESRémunérations6(1) Voir page 107 la section Politique de rémunération Groupe Il inclut des supports dédiés aux nouveaux collaborateurs (brochured’accueil lettre de bienvenue valisette d’accueil…) un intranet spécifique « StartinG » accessible depuis leportail du Groupe et présentant les informations ainsi que lespoints de repère essentiels à une bonne compréhension del’entreprise un module de formation à distance StartinG Online disponible en anglais et français permettant de renforcer sesconnaissances du Groupe ainsi que ses acquis bancaires un accompagnement selon l’entité intégrée pendant sespremiers mois par un collaborateur référent la participation à un ou plusieurs événements d’intégrationStartinG au niveau de son pôle de son pays de sa filière oude son entité d’appartenance une journée d’intégration StartinG Groupe annuelle En 2010 cette journée d’intégration StartinG a eu lieu au Palaisdes Congrès de Paris rassemblant 1 500 nouveauxcollaborateurs dont 27% d’origine internationale DépartsLe nombre total de départs de salariés en CDI s’est élevé à16 508 pour le Groupe (17 874 en 2009) Les principaux motifsde départs sont par ordre d’importance les démissions(10 178) les licenciements (2 866) et les départs en retraite(2 458) Leturn overglobal dû aux démissions s’élève à 7% Ce tauxvarie selon les métiers les activités et les zonesgéographiques Le Groupe a procédé à 2 866 licenciements dont 1 217licenciements économiques Ces derniers ont concernénotamment les Réseaux Internationaux (778) les ServicesFinanciers Spécialisés et Assurances (296) et la Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs (19) Les départs ont été réalisés en conformité avec la législationlocale et en concertation avec les partenaires sociaux En France les départs à la retraite de Société Générale et duCrédit du Nord sont restés relativement stables en 2010 avec1 822 collaborateurs concernés (contre 1 890 en 2009) REMUNERATIONS(1)Pour accompagner son développement en particulier àl’international le groupe Société Générale cherche à attirer motiver et fidéliser ses collaborateurs notamment en leurassurant une rémunération globale compétitive comprenantune rémunération monétaire qui vise à reconnaître lacontribution de chacun au développement de l’entreprise etdes avantages sociaux Le Groupe dispose également d’unprogramme d’intéressement à long terme qui contribue àfidéliser et motiver certaines catégories de collaborateurs et enparticulier les talents La rémunération monétaire comprend une rémunération fixe qui rétribue la capacité à tenir un poste de façon satisfaisanteau travers de la maîtrise des compétences requises et le caséchéant une rémunération variable qui vise à reconnaître laperformance collective et individuelle dépendant d’objectifsdéfinis en début d’année en fonction du contexte des résultatsmais aussi des comportements pour atteindre ceux ci selon unréférentiel commun à l’ensemble du Groupe Cette politique de rémunération est basée sur des principescommuns appliqués dans tous les pays du Groupe et estdéclinée selon les contextes de marché dans lesquels leGroupe intervient Elle est mise en œuvre par les entités duGroupe qui s’appuient notamment sur des enquêtes derémunération par activité et par place Lorsque les effectifs lepermettent une revue transversale est réalisée entre les filièreset les métiers afin de garantir la cohérence et l’objectivité desniveaux de rémunération entre les différentes activités duGroupe et faciliter la transversalité La gouvernance de la politique de rémunération est pilotée parla Direction des Ressources Humaines du Groupe pourl’ensemble de Société Générale avec chaque année unerevue de celle ci par des étapes successives de décision auniveau des filiales puis des pôles d’activités du Groupe de laDirection des Ressources Humaines et de la Direction générale Elle estin finevalidée par le Conseil d’administration surproposition du Comité des rémunérations L’ensemble des entités du Groupe respectent leurs obligationssociales et fiscales sur les rémunérations versées et lesavantages au personnel (pour les montants se reporter note 39page 316) Les principes régissant la politique de rémunération du Groupe notamment pour les catégories de personnel dont les activitésprofessionnelles ont une incidence significative sur le profilde risque du Groupe (ci après « population régulée ») sontprécisés dans le Chapitre 5 relatif au « GouvernementGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011137 RESSOURCES HUMAINES6d’entreprise » (page 108) Ils s’inscrivent dans le cadre défini àl’occasion de la révision de la Directive Européenne « CapitalRequirements Directive » (CRD III) déclinée en France parl’arrêté gouvernemental du 13 décembre 2010 et qui représenteun pilier supplémentaire dans le cadre réglementaire faisantsuite aux règles introduites en 2009 issues des principesdu Conseil de Stabilité Financière (CSF) et les orientations duG20 Ainsi Société Générale s’est engagé à respecter les normesprofessionnelles de la Fédération Bancaire Française quifigurent parmi les plus exigeantes au monde Le Groupepubliera avant l’Assemblée générale du 24 mai 2011 un rapportspécifique dédié à la politique de rémunération 2010 de lapopulation régulée conformément aux articles 43 1 et 43 2 del’arrêté gouvernemental du 3 novembre 2009 modifiés parl’arrêté gouvernemental du 13 décembre 2010 Pour 2010 la rémunération annuelle brute moyenne(1)pourSociété Générale France s’établit à 50 004 euros (+4 6% parrapport à 2009) Société Générale offre également chaque année à ses salariésla possibilité de devenir actionnaire du Groupe AVANTAGES SOCIAUXLe groupe Société Générale entend contribuer activement à laprotection sociale de tous ses collaborateurs notamment en cequi concerne la santé ainsi que la retraite le décès l’incapacité et l’invalidité Ce souci participe de la responsabilité sociale de l’entreprise etreflète sa volonté de promouvoir une relation pérenne avec sescollaborateurs dans le cadre d’un engagement dedéveloppement mutuel et dans un environnement qui favoriseleur bien être individuel et collectif En termes de santé de nombreuses améliorations ont étéapportées aux garanties de la Mutuelle Société Générale au1erjuillet dernier comme l’augmentation sensible de la prise encharge de certains actes et la création de nouvelles garanties Afin de procurer à ses collaborateurs un système de protectionsociale performant le Groupe peut mettre en place au delàdes régimes de protection légalement obligatoires des régimescomplémentaires On peut citer à titre d’exemple en Bulgariela mise en place d’une assurance décès à l’initiative de la filialeet en Algérie le déploiement d’une couverture santé àdestination de nos salariés locaux et de leurs ayants droit Société Générale fournit à ses collaborateurs une protection debon niveau adaptée aux contextes locaux Les caractéristiques des régimes obligatoires étant trèsdifférentes d’un pays à l’autre chaque entité de l’entreprisedéfinit dans son contexte local le niveau de couverturecomplémentaire qu’elle souhaite mettre en œuvre en fonctionde sa stratégie de développement de sa politique derémunération globale et de sa situation financière en accordavec son autorité de supervision (et en concertation éventuelleavec les autres entités du Groupe présentes dans le mêmepays) Elle veille autant que possible à ce que ce niveau decouverture soit au moins comparable à celui fourni par sescompétiteurs locaux INTERESSEMENT PARTICIPATION ET ACTIONNARIAT SALARIELes salariés sont associés aux résultats de Société Généralepar des dispositifs d’intéressement et ou de participation et oud’actionnariat salarié Depuis 1987 le Groupe conduit unepolitique active d’actionnariat salarié marquant sa volontéd’associer le plus grand nombre de ses collaborateurs à sondéveloppement Plan Mondial d’Actionnariat SalariéEn 2010 ce sont près de 145 000 salariés et anciens salariésqui ont eu la possibilité de souscrire à l’augmentation de capitalqui leur était réservée (1) Eléments fixes et variables hors rémunération financière (participation intéressement et abondement) 138Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESSOURCES HUMAINESIntéressement participation et actionnariat salarié6Ce sont également 266 entités du Groupe réparties dans 63pays qui ont été concernées par l’augmentation de capital Surle périmètre du Groupe 31% des ayants droit ont souscrit àl’opération soit 46% de souscripteurs en France (pour SociétéGénérale France les filiales françaises dont le groupe Crédit duNord) et 16% à l’international 4 29 millions d’actions ont étécréées et 158 7 M EUR investis(1) Aujourd’hui près de 90 000salariés et anciens salariés dans le monde sont actionnaires deSociété Générale et détiennent 7 24% du capital à fin 2010 L’encours individuel moyen détenu en actions de l’entreprisepar salarié actionnaire de Société Générale France s’élevait fin2010 à environ 32 000 EUR soit l’équivalent d’environ 795actions par salarié actionnaire Par ailleurs et hormis pour lefonds d’actionnariat des salariés du Crédit du Nord lesdétenteurs de parts investies en actions Société Généraledisposent de droit de vote en Assemblée générale Le Plan d’Attribution Gratuite d’Actions Pour TousAfin d’associer l’ensemble de ses collaborateurs à la réussitedu programme Ambition SG 2015 Société Générale a attribué40 actions à chaque salarié présent au 2 novembre 2010 sanscondition d’ancienneté et quels que soient son métier safonction et son lieu d’activité Au total les salariés de 79 paysont été attributaires de ce plan en actions ou en équivalentactions Conformément à la résolution 22 de l’Assemblée générale du25 mai 2010 toutes les actions attribuées sont entièrementsoumises à des conditions de présence et de performanceidentiques pour tous et entrent dans le plafond maximumautorisé de 2% du capital Les actions seront acquises en deux tranches la première tranche porte sur 40% de l’attribution soit 16actions sous condition d’atteinte d’un objectif de ROE(Return On Equity) net d’impôt du Groupe de 10% pourl’année 2012 la deuxième tranche porte sur 60% de l’attribution soit 24actions sous réserve de progression entre 2010 et 2013 dela satisfaction clients dans les trois principaux métiers duGroupe (Réseaux France Réseaux Internationaux et Banquede Financement et d’Investissement) Cette attribution se fera par émission d’actions nouvelles àchaque fin de période d’acquisition à hauteur d’un maximum de0 73% du capital actuel (soit 5 4 millions d’actions) Les actionsdonneront droit aux dividendes versés le cas échéant l’annéesuivant leur émission Les pays pour lesquels l’attribution d’actions est impossible outrop complexe bénéficient selon les mêmes conditions d’unplan de variable indexé sur l’action Société Généralereprésentant un volume d’1 1 million d’équivalent actions En France les actions attribuées seront acquises par lesbénéficiaires au 29 mars 2013 pour la 1retranche et au 31 mars2014 pour la 2etranche Ces actions seront alors soumises àune période de conservation de 2 ans (soit respectivementjusqu’au 29 mars 2015 et 31 mars 2016 pour chacune des 2tranches) Dans les autres pays les actions attribuées (ou équivalentactions) seront acquises par les bénéficiaires au 31 mars 2015pour la 1retranche et au 31 mars 2016 pour la 2etranche Cesactions ne seront soumises à aucune obligation deconservation Le Plan d’Epargne d’EntrepriseAu sein de Société Générale France la rémunération financière(constituée de la participation et de l’intéressement) est établiesur la base d’un calcul qui prend en compte les résultats deSociété Générale Les salariés peuvent investir les sommesattribuées dans un Plan d’Epargne d’Entreprise qui leur permetde se constituer une épargne diversifiée en valeurs mobilièresdans des conditions financières et fiscales privilégiées lesversements volontaires étant complétés par un abondement del’entreprise En termes de possibilités de placement dix septfonds communs de placement y compris le fonds d’Actionnariatsalarié (Fonds E) sont proposés aux salariés leur permettant demieux diversifier leurs investissements Pour Société Générale France le montant global de larémunération financière distribuée en 2010 au titre des résultatsde l’exercice 2009 incluant un complément de participation etun dividende du travail sous forme de supplémentd’intéressement a été de 125 2 M EUR en hausse de 23% parrapport au montant attribué l’année précédente Ce supplément d’intéressement d’un montant total de46 M EUR a été distribué de façon uniforme à l’ensemble dessalariés de Société Générale France (soit l’équivalent de 1 000EUR par salarié) Il a bénéficié du même régime social et fiscalque l’intéressement résultant du calcul annuel Par ailleurs lamajorité des filiales du Groupe en France disposent de leurspropres accords d’intéressement et de participation Information sur la part du capital détenue par les salariés enapplication des Plans d’Epargne d’Entreprise ou de GroupeConformément à l’article L 225 102 du Code de commerce ilest indiqué qu’au 31 décembre 2010 le personnel deSociété Générale France du Crédit du Nord et de leurs filialeset succursales détenait dans le cadre des Plans d’Epargned’Entreprise et des Plans d’Epargne de Groupe un total de54 025 794 actions de Société Générale représentant près de7 24% du capital social (1) Dont 44 1 M EUR issus de la participation et de l’intéressement 63 3 M EUR issus de versements volontaires et 51 3 M EUR de l’abondement versé par l’entreprise GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011139 RESSOURCES HUMAINES6Information sur le fonds commun de placement d’entreprisede Société Générale dénommé « Société Généraleactionnariat (Fonds E) »Selon les termes du règlement du fonds commun de placementSociété Générale le droit de vote attaché aux actions SociétéGénérale comprises dans les actifs du fonds appartientindividuellement aux porteurs de parts à proportion de leursdroits respectifs sur ces actifs Le Conseil de surveillance dufonds composé paritairement de représentants des salariésporteurs de parts et de représentants de la Direction exerce lesdroits de vote pour les fractions de parts formant rompus ainsique les droits de vote non exercés par les porteurs de parts En cas d’offre publique d’achat ou d’échange le Conseil desurveillance décide à la majorité relative des votes exprimés l’apport ou non des titres à l’offre Si une majorité relative ne sedégage pas la décision est soumise au vote des porteurs departs qui décident à la majorité relative des votes exprimés DIVERSITE ET EGALITE HOMMES FEMMESLa reconnaissance et la valorisation de la diversité sont unfondement de la politique Ressources Humaines de SociétéGénérale Cette diversité s’exprime en premier lieu au travers des 155 617salariés présents dans 85 pays avec 120 nationalitésreprésentées et 59 97% de femmes Au delà des chiffres valoriser la variété des compétences perspectives et cultures et permettre à chacun d’exprimer toutson potentiel est une priorité pour le Groupe Société Générale confirme en 2010 son engagement continuvis à vis de la diversité sous toutes ses formes qu’il s’agisse del’insertion professionnelle des jeunes de l’égalitéprofessionnelle entre hommes et femmes de l’insertionprofessionnelle des personnes en situation de handicap ou dela diversification de ses recrutements En France cet engagement a conduit en avril 2010 à lasignature d’un Accord cadre pour le développement de ladiversité au sein du groupe Société Générale avec le Secrétaired’Etat chargé de l’emploi Ainsi le Groupe s’engage 1 dans ses actions tant en France qu’àl’international portant sur la promotion de la diversité Šparticipation accrue à des événements et rencontres en 2010permettant d’élargir les sources de recrutement (ForumEmploi et Diversité organisé par IMS Entreprendre pour laCité participation aux Rencontres Nationales organisées parNos Quartiers ont des Talents) Société Générale participeaussi au jury des Conventions d’Education Prioritaire (C E P)de Sciences Po Paris Špoursuite des processus de recrutement afin d’attirer descollaborateurs non cadres non bancaires pour des postes deConseillers Accueil dans le Réseau Société Générale enFrance L’objectif est de donner sa chance à tous comme par exemple aux femmes qui souhaitent reprendre uneactivité professionnelle après une longue interruption de leurcarrière pour élever leurs enfants Šdéveloppement d’un module de formation sur les thèmes dela diversité et de l’inclusion à destination des principauxmanagers du Groupe et organisation d’une première sessionpilote en novembre 2010 Ces formations leur permettront des’approprier les messages clefs relatifs à la diversité et d’enappliquer les principes tant sur un plan individuel que dansleur rôle de manager Šaccès pour les collaborateurs de la fonction RH en France àun module de formation sur la diversité et pour l’ensembledes salariés à un module d’e learning sur lanon discrimination Šinsertion professionnelle des personnes handicapéesvialaMission Handicap en France (Cf chapitre sur l’emploi etl’insertion des travailleurs handicapés) Šà l’international des formations relatives à la diversité et à lanon discrimination existent pour l’ensemble descollaborateurs notamment aux Etats Unis Au Royaume Uni un module d’e learning sur l’égalité et ladiversité est dispensé à tout nouveau collaborateur et à toutnouveau manager arrivant de l’extérieur du pays et estdispensé tous les ans aux collaborateurs de la fonction RH D’autre part toujours à l’international une attention particulièreest portée à l’insertion de personnes en situation de handicap Šparticipation à des forums de recrutement pour despersonnes en situation de handicap notamment enRépublique tchèque 140Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESSOURCES HUMAINESDiversité et égalité hommes femmes6Šproposition de modules de formation entre autres au Brésilou en Roumanie sur le recrutement de personnes ensituation de handicap mais également pour préparer etsensibiliser les managers et les équipes qui vont accueillir uncollaborateur handicapé Šsignature d’un accord en Espagne avec une associationpermettant l’accueil de personnes en situation de handicapen entreprise comme faisant partie intégrante de leurformation l’insertion professionnelle des jeunes Šinsertion des jeunes sans diplôme en France grâce àl’opération « Coup de Pouce pour l’insertion » qui vise àréussir l’insertion professionnelle durable de jeunes issus dezones urbaines sensibles de la région lyonnaise et del’Ile de France L’ambition est de promouvoir davantagel’égalité des chances sur le marché du travail pour les jeunesnon diplômés où qu’ils résident En 2010 Société Générale a ainsi accueilli 30 jeunes enparcours de formation pour une embauche en CDI en cas desuccès et a embauché 9 jeunes en CDI de la promotion2009 Dans le région de Lyon une quinzaine d’entreprises sesont engagées autour de Société Générale pour proposeraux jeunes non retenus par le Groupe des emplois desformations des contrats en alternance des missionsd’intérim afin de les mener vers une solution d’insertiondurable Le succès de l’opération conduit pour 2011 à larenouveler à Lyon et à l’étendre en Ile de France et à larégion de Marseille L’objectif est d’intégrer au total prèsd’une cinquantaine de jeunes Šparrainage de jeunes diplômés résidant en zone urbainesensible lancée en décembre 2007 cette opération deparrainage organisée en partenariat avec « Nos quartiersont des Talents » et « Talents et Partage » a rencontré un vifsuccès puisque 260 collaborateurs Société Générale se sontengagés auprès de 515 jeunes dont 251 ont décroché unCDI Fier de cette mobilisation le Groupe entend approfondiret pérenniser ce partenariat au cours des cinq prochainesannées Špartenariat d’un concours d’aide à la création d’entreprises lancé en 2002 et initié par le Secrétariat d’Etat chargé de laPolitique de la Ville et co organisé avec le Sénat l’Agencepour la cohésion sociale et l’égalité des chances la Caissedes Dépôts et le Réseau des Boutiques de Gestion ceconcours récompense chaque année une quarantaine dejeunes issus des quartiers difficiles En 2010 Société Générale est devenu le partenaire de cetteopération et a remis un prix le 23 octobre à l’associationEuroDiversité qui a créé une plateforme de recrutementorientée vers l’emploi transfrontalier (France Belgique)spécialisé sur les compétences issues de la diversité Le succès de cette première édition incite Société Généraleà renouveler l’expérience en 2011 Šparticipation pour la 4eannée consécutive à l’opérationPhénix Cette opération vise à recruter des jeunes diplômésde Master 2 Recherche en Lettres et en Sciences Humainesqui souhaitent réorienter leur projet professionnel vers lemonde de l’entreprise En 2010 ce sont 10 entreprises et 10universités qui se sont rassemblées pour participer au projet A fin 2010 5 candidats ont été recrutés en CDI venants’ajouter aux 21 retenus depuis 2007 Šà l’international et notamment au Brésil des programmes dementoringexistent pour des jeunes issus de milieuxdéfavorisés En effet SG Brésil associe les programmesd’employabilité parrainé par l’ISG (Institut Société Générale) avec le programme « jeunes apprentis » qui vise à donnerdes opportunités d’emploi à des jeunes en difficultés En2010 46 jeunes apprentis ont participé à ce programme et 2d’entre eux ont eu l’opportunité d’entrer à l’université Aux Etats Unis des programmes d’apprentissage de lagestion d’un budget appelés « financial literacy » sontorganisés dans des écoles publiques Il existe égalementdes programmes de stages pour promouvoir l’insertionprofessionnelle des jeunes issus de quartiers défavorisés Enfin au Royaume Uni des salariés participent à unprogramme d’éducation en consacrant leur heure dedéjeuner à la transmission des connaissances aux enfants l’égalité hommes femmes Šparticipation dans le cadre des Relations Ecoles en 2010 àdifférentes actions et événements dédiés aux femmesingénieurs pour promouvoir les carrières féminines dans leGroupe accueil de jeunes femmes ingénieurs pour leurprésenter les métiers de la banque dans le cadre del’International Institute of Women in Engineering Šparticipation de 148 femmes à des formations de gestion decarrière au cours de l’année 2010 en France et au Royaume Uni Šexistence de réseaux de femmes en France aux Etats Unis au Royaume Uni et au Brésil En 2010 un réseau aégalement été lancé en Asie Axés sur le développement descompétences ces réseaux organisent des initiatives dementoring coaching et ou co développement Un nouveauprogramme de mentorat a été lancé au Royaume Uni en2010 Špartenariat de la première édition des Women’s Awards unévénement lancé par La Tribune en 2010 pour faire évoluerles mentalités par rapport aux femmes sur le marché dutravail Ces initiatives ont également été accompagnées parune campagne de communication sur le webzine du sitesocietegenerale comsur la thématique du « Rôle de laFemme dans la Finance » GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011141 RESSOURCES HUMAINES6Šen France réalisation d’une série d’actions de sensibilisationdans le cadre de la journée de la femme – portraits decollaboratrices interviews et conférence s’intitulant « Mixitéen entreprise enjeux et différences à prendre en compte » Ces actions complètent de nombreuses dispositions déjà enplace dans le cadre de l’égalité hommes femmes en termes de gestion de carrière en France entretienssystématiques avant le départ et avant le retour du congématernité accès à la formation etc A l’international politique de gestion des maternités à la KB(République tchèque) coaching maternité au Royaume Uni journée réduite de travail pour les femmes reprenant leuractivité professionnelle avant les deux ans de leur enfant enRoumanie en termes de rémunération en France en 2010 un budgetd’1 2 M EUR a été consacré à la résorption des écartssalariaux entre les femmes et les hommes A l’issue des trois exercices (2008 2009 2010) ce sont 2 9 MEUR qui ont ainsi été consacrés à cette action en termes de recrutement 63 81% des recrutements duGroupe ont concerné les femmes en 2010 en termes de détection des talents une attention particulièreest apportée à des critères promouvant l’équité et incitant sans pour autant avoir recours à des quotas à la détectiondes talents féminins (et non français) 2 dans ses accords d’entreprise portant sur l’emploi des seniorsContinuité de l’accord pour l’emploi des seniors qui a été signéen 2009 en France pour une durée de 3 ans Ce dernier met enplace des mesures assorties d’objectifs chiffrés visant àaccompagner les collaborateurs seniors et à anticiper leursévolutions de carrière Il prévoit notamment la tenue régulièrede « points carrières » et un accès facilité à la formationprofessionnelle sous toutes ses formes Enfin des mesures d’aménagement de fin de carrière sontproposées au choix des salariés afin de leur permettre unetransition vers la retraite dans les meilleures conditions portant sur l’emploi des personnes en situation de handicapRenouvellement de l’accord en faveur de l’emploi destravailleurs handicapés pour les années 2011 2013 portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et leshommes Šen France poursuite pour 2011 et 2012 du programme derésorption des écarts salariaux non justifiés entre les femmeset les hommes avec un budget d’au minimum 3 M EUR Šatteinte dès septembre 2010 de l’engagement pris dansl’accord « Egalité hommes femmes » de parvenir à un tauxde 42% de femmes dans l’encadrement au terme del’exercice 2011 3 dans ses récompenses En France Société Générale a été récompensé à plusieursreprises en 2010 pour ses actions en faveur de la diversité début 2010 dans le baromètre annuel Capitalcom 2010 surla mixité Société Générale apparaît dans le Top 3 desGroupes du CAC 40 et se démarque en affichant un taux demixité supérieur à 20% à tous les niveaux de la Banque(effectifs encadrement Comité exécutif et Conseild’administration) en novembre 2010 obtention du renouvellement du labelégalité professionnelle décerné par l’AFNOR qui renforce etreconnaît l’engagement fort de l’Entreprise en matière demixité et d’égalité professionnelle courant 2010 l’opération Phénix a reçu la mention spécialede la catégorie « Emploi et parcours d’intégration » desTrophées Rencontres Universités Entreprises 2010 pour sonprojet de passerelles pour l’emploi de Master 2 recherche(littéraires) en CDI cadre LES RELATIONS PROFESSIONNELLESET LE BILAN DES ACCORDS COLLECTIFS283 accords ont été signés au sein du Groupe en 2010 dont 79accords en France Ces accords ont concerné la rémunération l’intéressement et la participation l’égalité professionnelle lespersonnes en situation de handicap le temps de travail et lesavantages sociaux (dont mutuelle retraite) 142Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESSOURCES HUMAINESLes conditions d’hygiène et sécurité6Pour Société Générale en France ces accords ont concerné larémunération les avantages sociaux (dont mutuelle garantiessociales) le renouvellement du Comité de Groupe (constitutionet fonctionnement) l’emploi des personnes en situation dehandicap ainsi que les élections d’une partie des comitésd’établissement et des délégués du personnel LES CONDITIONS D’HYGIENE ET SECURITEAu niveau du Groupe l’ensemble des collaborateurs bénéficied’une protection adéquate dans le domaine de la santé et del’invalidité Les régimes de couverture mis en place dans denombreux pays vont au delà des obligations légales locales D’autre part Société Générale assure une veille permanente surdes risques susceptibles d’affecter la santé de son personnelpartout dans le monde Un certain nombre d’actions ont été menées dans le domainede l’hygiène et de la sécurité notamment 1 en matière de protection socialeLes Réseaux Internationaux ont poursuivi la cartographie desrégimes de santé et de prévoyance existant dans leurs filialeset continué de mettre en place des couvertures sociales auprofit de leurs salariés (amélioration de l’accès aux soins miseen place de couverture décès invalidité de dispositifs deretraite complémentaire) Ainsi à fin 2010 près de 15 000 salariés de nos filiales duBassin méditerranéen et d’Afrique subsaharienne (auxquelss’ajoutent 2 000 ayants droit conjoints et enfants) disposentd’une couverture santé garantissant une participationde l’entreprise à leurs dépenses de santé 2 en faveur de la lutte contre le sidaParallèlement nos filiales dans ces pays continuent às’impliquer fortement dans des actions d’information et deprévention des pandémies et notamment du paludisme et duVIH Sida Concernant le VIH Sida le programme mis en œuvre impliquetous les salariés et leurs familles dans chacun des paysconcernés Il se fonde sur une charte en quatre points sensibiliser les collaborateurs au virus et à l’intérêt deconnaître leur statut sérologique faciliter l’accès au dépistage volontaire anonyme et gratuit ainsi qu’aux recommandations qui accompagnent la remisedes résultats prendre en charge le coût du traitement global de la maladie(examens analyses médicaments …) dans le cadre de sonprogramme de frais de santé lutter contre toute forme de discrimination envers les salariésséropositifs Plus généralement les dernières initiatives de nos filiales dansle domaine de la santé sont très encourageantes et laparticipation du personnel et de leur famille aux activitésproposées est importante Ainsi à titre d’exemple des journéesde sensibilisation au paludisme ont eu lieu en 2010 auCameroun et au Sénégal avec distribution de kits de soins et demoustiquaires En Algérie la filiale du Groupe a organisé et prisen charge le dépistage du cancer du sein de toutes lesemployées de plus de 30 ans 3 pour la santé et la sécurité des voyageursinternationauxAfin de mieux préserver la santé et la sécurité de ses voyageursinternationaux et de ses collaborateurs en mobilitéinternationale Société Générale a mis en place en 2009 unprogramme mondial d’assistance « Santé Sécurité Sûreté »avec le concours d’International SOS leader mondial desservices de santé et de sécurité à l’international Ce programme d’assistance apporte une assistance et un conseil hotline 24h 24 et 7j 7 une garantie d’intervention en situation d’urgence ou decrise un portail d’informations sur les risques santé sécurité la mise à disposition au niveau central Groupe d’un outil desuivi des voyageurs d’affaires associé à l’envoi par mail auvoyageur dès la réservation des billets d’un mémo et d’unprotocole sécurité par destination En fonction des réglementations nationales en matière de santéau travail et notamment en France les salariés effectuant desmissions hors métropole bénéficient d’une surveillancemédicale adaptée Cette attention porte sur la prévention desGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011143 RESSOURCES HUMAINES6risques professionnels liés aux voyages avec la prise en chargedes vaccinations des prescriptions liées à certaines maladieslocales une information pratique sur les conditions sanitaireslocales une assistance pour certaines situations particulières Pour les expatriés un bilan dans un centre spécialisé (CMETE)est intégré à cette surveillance 4 Actions de prévention menées en FranceOn peut citer à titre d’exemple l’accompagnement psychologique des salariés victimes devol à main armée ou d’agressions commerciales (partenariatconclu avec l’Institut National d’Aide aux Victimes et deMédiation (INAVEM) en janvier 2010 afin de bénéficier d’undispositif de soutien psychologique sur l’ensemble duterritoire avec le support des assistants sociaux de SociétéGénérale formés spécifiquement à la conduite d’entretienspost traumatiques mais également un suivi médical par lemédecin du travail) la mise en place d’une démarche de prévention et de gestiondu stress au travail engagée début 2008 en concertationavec les partenaires sociaux de l’entreprise ayant pourobjectif final la détermination de plans d’actions permettantde prévenir efficacement le stress Entre notamment dans le cadre de cette démarche lapoursuite de l’observatoire du stress mis en place avec lecabinet Stimulus et déployé depuis janvier 2009 en lien avecla médecine du travail Des questionnaires sont proposésaux salariés lors de la visite médicale permettantin fineuneanalyse collective des facteurs de stress au travail Sur leplan individuel ce même questionnaire permet au médecindu travail de communiquer au collaborateur ses résultatspersonnels et si nécessaire de préconiser des mesuresd’accompagnement En février 2010 l’ensemble des actions du Groupe engagéesdepuis deux ans dans le cadre de la prévention et de lagestion du stress a permis à Société Générale d’êtrepositionné au niveau « vert » par le Ministère du Travailfrançais lors du classement des entreprises sur les risquespsychosociaux la déclinaison du Plan National Nutrition Santé auprès descollaborateurs à travers une campagne de sensibilisationnutritionnelle dans les restaurants d’entreprise (avecnotamment promotion des fruits et légumes informationnutritionnelle sur le sel et sur les matières grasses) la surveillance attentive de l’hygiène assurée par lesprestataires de restauration en lien avec l’entreprise la campagne annuelle de vaccination contre la grippesaisonnière à laquelle près de 1 200 collaborateurs ontparticipé en 2010 la mise en place d’un partenariat avec un ESAT (emploi depersonnes en situation de handicap) afin de renouveler lestrousses de premiers secours pour le personnel desimmeubles et agences Société Générale LA GESTION DES CARRIERES ET LA FORMATIONLe développement professionnel des collaborateurs est unepriorité du Groupe et les politiques en matière de gestion decarrières de mobilité et de formation sont développées dansl’ensemble du Groupe afin d’être adaptées aux besoins desactivités et des salariés Société Générale a élaboré en 2010 un nouveau modèle deleadership référence commune à l’ensemble du Groupe permettant de clarifier pour chacun et de façon transparente lesattentes en matière de compétences comportementalescorrespondant à son niveau de responsabilité et créant unedynamique d’évolution pour tous les collaborateurs à travers leGroupe Ce modèle de leadership est associé à tous lesprocessus RH clés tels que l’intégration et le recrutement Il estégalement intégré dans le nouveau modèle d’évaluation quisera déployé à l’ensemble du Groupe d’ici à 2012 Le Groupe a pour ambition de faciliter l’évolution descollaborateurs grâce au dispositif commun d’évaluation pour une reconnaissancehomogène de la performance partout dans le Groupe à l’investissement dans la formation pour développer denouvelles compétences et progresser à la valorisation du parcours professionnel par un dispositifde mobilité régulière qui permet un enrichissement desexpériences Cette mobilité est possible entre métiers fonctions et zone géographique La mobilité internationale est aujourd’hui un levier répondant àla fois au développement de carrière des collaborateurs et auxbesoins de la banque Afin de contribuer à la diversité deséquipes et des parcours le Vivier international ouvre son144Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESSOURCES HUMAINESLa gestion des carrières et la formation6programme aux collaborateurs du monde entier encommençant par les filiales européennes L’équipe du Vivier continue de sélectionner les candidatspotentiels et les accompagne dans leur recherche de poste Ainsi à fin 2010 le Vivier comptait près de 300 membres et acontribué à l’expatriation de 88 « viviéristes » dont 32 pourl’année 2010 EvaluationL’évaluation professionnelle des salariés est l’un des enjeuximportants de la gestion des Ressources Humaines duGroupe Le déploiement de notre nouveau dispositif d’évaluation doitcontribuer au renouveau du modèle de leadership du Groupe faire évoluer notre culture managériale en développantl’exemplarité de nos managers et favoriser le développementdes collaborateurs Ce dispositif commun est identique pour tous les salariés duGroupe quels que soient le métier l’entité la zonegéographique ou la classification du collaborateur Au delà del’atteinte des résultats opérationnels il s’attache à évaluer lamanière dont ces résultats sont obtenus Il a pour objectifs de reconnaître sur des critères communs lescompétences de chacun de favoriser l’émergence des talentset la mobilité au sein du Groupe Après un déploiement sur 22 000 collaborateurs en 2010 il estprévu de l’étendre en 2011 à 72 000 nouveaux salariés puis àl’ensemble du Groupe d’ici 2012 L’évaluation s’articule en deux temps forts la définitiond’objectifs en début d’année et l’entretien d’évaluation en find’année Ces entretiens d’évaluation représentent un moment privilégiéde dialogue et de partage entre le collaborateur et le manager C’est l’occasion d’échanger sur les résultats obtenus maisaussi sur les comportements qui ont conduit à atteindre cesrésultats pour identifier et encourager les comportementscréateurs de valeur dans la durée Formations qualifiantesLa formation a concerné 117 245 salariés du Groupe en 2010(dont 60 72% de femmes) pour 3 53 millions d’heuresdispensées Se former c’est s’enrichir de nouvelles compétences pourprogresser avec l’entreprise dans sa réalité d’aujourd’hui etdans ses évolutions futures Le développement du potentiel dechaque collaborateur est une des priorités du Groupe Pour ce faire Société Générale propose des parcours deformation « métiers » adaptés à chaque type de poste etchaque niveau d’expérience assortis d’outils pédagogiquesinnovants ainsi que des parcours d’évolution professionnelle(parcours de promotion professionnelle programmes dedéveloppement managérial et de développement descompétences) En France on retrouve notamment le Cursus Cadre parcoursde formation d’une durée de 18 mois qui permet àdes collaborateurs à potentiel d’accéder au statut « cadre » lespréparant ainsi à assumer des responsabilités élargies et lecas échéant à encadrer une équipe Aujourd’hui ce dispositif qui a fait l’objet d’une refonte en 2009 s’adresse à tous les collaborateurs de Société Générale Francehors filiales quel que soit leur pôle d’appartenance le contenudes formations étant transversal et les exemples traités issusdes différents métiers du Groupe Cela fait du Cursus Cadre un outil de promotion interneparticipant à l’égalité des chances en matière d’évolution dansl’entreprise et contribuant à assurer la diversité del’encadrement En 2010 ce sont 261 collaborateurs lauréats qui au terme de laformation ont pu accéder à des postes de niveau cadre dansles différents pôles d’activités du Groupe De même sur la période 2009 2010 252 collaborateurs ontaccédé au niveau E de la classification bancaire en validant leCursus Technicien des Métiers de la Banque (Cursus TMB) Pour affirmer sa dimension internationale Société Générale ainscrit dans son catalogue un dispositif de formation à l’anglais Désormais des parcours personnalisés combinant plusieursmodalités d’apprentissage (e learning cours individuel courspar téléphone etc ) sont proposés aux collaborateurs enfonction de leur niveau et de leurs besoins dans leur activité auquotidien L’accès à ces différentes offres de formation est facilité par lanouvelle plateforme Groupe « MyLearning – mon espaceFormation » qui permet notamment le développement deformations en e learning au sein des filiales françaises duGroupe et à l’international MyLearning répond à une volonté demieux déployer la formation en fonction du métier de chaquecollaborateur en lui proposant des parcours personnalisés GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011145 RESSOURCES HUMAINES6L’EMPLOI ET L’INSERTION DES TRAVAILLEURS HANDICAPESDepuis plusieurs années déjà lutter contre les discriminations promouvoir la diversité ainsi que l’emploi et l’insertion despersonnes en situation de handicap est au cœur despréoccupations du Groupe En 2010 Société Générale emploie 1 931 salariés handicapés(au sens retenu localement) dans le monde ce qui représente1 24% de l’effectif global C’est en France en Russie en Italie et en Allemagne qu’ils sontle plus présents En France Société Générale (hors filiales) emploie 1 000salariés handicapés et en a recruté 166 depuis 2007 (avec unobjectif de 160 sur la période couverte par le premier accord2007 2010) Impliquée dans de nombreux partenariats avec desassociations telles que l’Association des Paralysés de France(APF) ou l’UNAPEI (Associations de Parents et Amis dePersonnes Handicapées Mentales) Société Générale parraineégalement depuis huit ans la Fédération Française Handisport(FFH) Société Générale mène une politique volontariste derecrutement à travers différentes opérations en faveur del’insertion professionnelle des personnes handicapées En2010 les actions concrètes dans ce domaine coordonnées parla Mission Handicap Société Générale n’ont pas manqué participation à plus de 50 forums de recrutement dédiés auxpersonnes handicapées dans toute la France organisation en partenariat avec l’ADAPT de la secondeédition du forum « Pass pour l’emploi » journée de soutien àla recherche d’emploi le 18 mars 2010 qui a accueilli plusde 2 500 candidats « Pass pour l’emploi » propose desateliers de préparation aux entretiens d’embauche et deprésentation de CV Conférences thématiques et ateliersmétiers complètent un programme destiné à mieux préparerles participants à rencontrer les représentants desentreprises pour s’informer ou répondre aux offres d’emploi Le nombre de CV reçus au cours de cette journée témoignedu succès de l’événement Société Générale en a pour sapart présélectionné 150 Par ailleurs l’affluence du forumconduit Société Générale à reconduire cet événement en2011 partenariats avec les grandes écoles et les universités pourfaire connaître Société Générale aux 10 000 étudiants ensituation de handicap développement de formations en alternance qualifiantes afinde permettre aux personnes handicapées d’acquérir unniveau de compétences suffisant création du blog www tousuniques fr afin de créer un espacede discussion avec les candidats et acteurs du monde del’emploi des personnes handicapées diffusion à tous les collaborateurs Société Générale Francede la bande dessinée « Y’a pas de malaise » avec commeobjectif la sensibilisation du personnel au handicap Ce projet a été lancé en collaboration avec les entreprises ALD CGA Logica le groupe Publicis Pôle Emploi l’AGEFIP etl’ADAPT et les auteurs suivants Vuillemin Tronchet James Fabcaro Lisa Mandel Mathias Lehmann Jul Margerin etCharles En tant qu’employeur Société Générale s’engage à prendre lesmesures appropriées afin que ses collaborateurs handicapéspuissent conserver un emploi correspondant à leur qualificationet bénéficier de conditions de travail et de formationsadaptées aménagement des situations de travail des outils etdes équipements aménagement du poste de travail et ou deshoraires de travail possibilité de prise en charge partielle decertains frais etc Ainsi cette année ce sont plus de 300 actions de maintiendans l’emploi qui ont été réalisées dans toute la France afin depermettre aux salariés en situation de handicap de continuer àexercer leur métier IMPACT DES ACTIVITES SUR LE DEVELOPPEMENT REGIONALET LOCALSociété Générale continue de contribuer à l’amélioration desconditions de vie des habitants en développant des actions pourl’emploi et à l’attractivité économique de ses bassins d’emploid’implantation notamment à Nanterre et Fontenay sous Bois 146Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESSOURCES HUMAINESImpact des activités sur le développement régional et local6Ces chartes constituent de par leurs engagements en faveurde l’emploi l’une des composantes de l’engagement sociétaldu groupe Société Générale Les relations entretenues avec lesassociations d’insertion et lesétablissements d’enseignement supérieurLe Groupe mène toujours une politique active d’accueil dejeunes en formation (alternance stages VIE) et depérennisation de partenariats avec des établissementsd’enseignement supérieur (le premier ayant été signé en 2004avec l’ESC Rouen) tant en France qu’à l’étranger En 2010 il aainsi accueilli 9 181 stagiaires d’école et 374 VIE dans lemonde ce qui fait du Groupe le premier recruteur de VIE pourla quatrième année consécutive En France depuis 2006 Société Générale facilite l’insertion desjeunes dans le monde de l’entreprise par l’alternance (contratsde professionnalisation et d’apprentissage) dans des métierset des formations commerciales relatives à nos activités (BTS DUT Masters banque et finance) A fin 2010 Société GénéraleFrance comptait 1351 jeunes en alternance en majorité dans laBanque de détail L’année 2010 a été marquée par la pérennisation de l’ensembledes actions de Société Générale avec ses établissementspartenaires (écoles de commerce écoles d’ingénieurs etd’informatique universités) tant en France qu’à l’étranger Plus de 400 actions ont été réalisées cette année forumsécoles présentations métiers interventions pédagogiques tables rondes ateliers CV et entretiens blancs jurysd’admission ou de sortie…Citizen Act est le business game de Société Générale en lienavec la Responsabilité Sociale et Environnementale àdestination des étudiants de formations supérieures C’est unprogramme international qui allie le monde éducatif à l’universprofessionnel et procure une expérience éducative riche etinnovante aux étudiants qui y participent En 2010 ce jeud’entreprise qui en est à sa cinquième édition a pour volontéd’amplifier la dimension formation avec la mise à dispositiond’un e learning RSE Citizen Act s’inscrit dans une logique de « gagnant gagnant »puisque les étudiants coachés présentent des projets de hautniveau qui pourront être potentiellement développés dans leGroupe Respect des conventions de l’OIT etd’exigences sociales pour lessous traitantsLes acheteurs du Groupe intègrent dans tous les appelsd’offres et dans tout nouveau contrat la référence auxengagements Développement Durable de Société Générale(Déclaration des institutions financières pour l’environnement etle développement durable du Programme des Nations Uniespour l’Environnement adhésion au Global Compact) ainsiqu’aux textes fondateurs que sont la Déclaration Universelledes Droits de l’Homme et les conventions internationales del’Organisation Internationale du Travail (OIT) Les fournisseurs s’engagent à respecter ces textes dans lespays où ils opèrent en signant les contrats comportant en susde clauses propres au respect du contrat une clausespécifique s’y référant Ils s’engagent ainsi à être en accord avec le droit du travail et au minimum au cas où celui cin’existerait pas avec les dispositions de la Déclaration del’OIT le droit de l’environnement et de ne pas contracter avec dessous traitants personnes physiques ou morales qui à leurconnaissance ne respectent pas les dispositions citées plushaut Par ailleurs la Direction des achats a depuis 2006 inscrit unedémarche RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale)dans son cœur de métier et au travers des différents plans ESP(Ethical Sourcing Program) structuré une démarcheresponsable notamment dans sa composante sociale évaluation spécifique au regard de critères RSE desservices et produits particulièrement exposés en vue desélectionner les fournisseurs les plus respectueux et les plusavancés sur le sujet objectif de volume d’affaires avec le secteur protégé (EA ESAT) en collaboration avec la Mission Handicap duGroupe participation active au Pacte PME dont le groupe SociétéGénérale est la première banque adhérente parl’organisation de rencontres thématiques permettant à desPME françaises innovantes de présenter leurs offres auxorganisations du Groupe potentiellement intéressées GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011147 RESSOURCES HUMAINES6ANNEXE NRE 2010 – PARTIE SOCIALEArticle 1erdu décret n° 2002 221 du 20 février 2002 pris pourl’application de l’article L 225 102 1 du Code de commerce Les données indiquées sont Groupe France ou SociétéGénérale France suivant les précisions fournies EmploiEffectifEffectif Groupe au 30 novembre 2010 155 617 (dont 14 109CDD)Effectif Société Générale France 42 873 (dont 1 527 CDD)RecrutementsTotal d’embauches 26 383Embauches en CDD 11 285Embauches en CDI 15 098Le groupe Société Générale est attractif et poursuit sa politiquede recrutement LicenciementsNombre total de licenciements 2 866Dont nombre de licenciements économiques 1 217Les autres causes de licenciements touchent à l’insuffisanceprofessionnelle et au licenciement pour faute (France etétranger) Informations relatives aux plans de réductiondes effectifsAu delà de ses obligations légales le groupe Société Généraleveille à accompagner le départ de ses collaborateurs enproposant des mesures complémentaires (reclassement recours à des cabinets d’outplacement prolongation dessystèmes de couverture sociale…) Main d’œuvre extérieure à la SociétéLe recours à la main d’œuvre extérieure concerneprincipalement pour la sous traitance des activitésspécialisées telles que l’informatique la sécurité le transport defonds la restauration collective l’entretien des locaux Données Société Générale France Nombre moyen mensuel de prestataires 7 030Nombre moyen mensuel d’intérimaires 664 (en équivalenttemps plein)Temps de travailOrganisation du temps de travailL’organisation du temps de travail varie selon les règles envigueur dans les pays où le Groupe est présent et le caséchéant selon les fonctions exercées De ce fait les modalités(durée du travail horaires variables organisation) sontlargement diversifiées Pour Société Générale France un accord sur l’aménagement etla réduction du temps de travail a été conclu le 12 octobre 2000et mis en application à partir de 2001 Pour les salariés(techniciens et cadres) en régime horaire cet accord prévoitune durée de travail annuelle de 1 607 heures selon deuxmodes d’organisation un horaire hebdomadaire de 39 heures avec attribution de 56jours de repos et congés hors repos hebdomadaire un horaire hebdomadaire de 37 heures 22 sur 4 5 jours avec attribution de 47 jours de repos et congés hors reposhebdomadaire Les salariés peuvent bénéficier de régimes de travail à tempspartiel à 90% (mis en place en mai 2008) 80% 70% 60% ou50% Plusieurs filiales françaises du Groupe ont conclu des accordsspécifiques de même que de nombreuses entités étrangères 8 602 salariés travaillent à temps partiel (soit 5 53% de l’effectif)au sein de l’ensemble du Groupe (dont 5 321 en France dont4 172 chez Société Générale France) Durée du temps de travailEn France pour Société Générale 39 heures ou 37 heures 22hebdomadaires Les salariés à temps partiel ont une durée du temps de travailqui diffère selon le rythme choisi (par exemple 31 2 heureshebdomadaires pour un salarié travaillant à 80%) 148Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESSOURCES HUMAINESAnnexe NRE 2010 – partie sociale6Heures supplémentairesLa définition des heures supplémentaires est issue de laréglementation française le périmètre dereportingsur cetindicateur est donc limité à la France Au 30 novembre 2010 le nombre total d’heuressupplémentaires enregistrées dans les entités françaises duGroupe s’est élevé à 118 143 soit 2 05 heures en moyenne parsalarié Le volume d’heures supplémentaires comptabilisées parSociété Générale France sur la période (parmi le total d’heuressupplémentaires comptabilisées dans les entités françaises duGroupe) s’élève à 80 490 soit 1 88 heures en moyenne parsalarié AbsentéismeL’absentéisme et ses motifs font l’objet d’un suivi dansl’ensemble des entités du Groupe Taux d’absentéisme (nombre de journées d’absence nombretotal de journées payées en pourcentage) observé sur SociétéGénérale France sur les 11 premiers mois de l’exercice 4 97%Principaux motifs maladie (2 59%) maternité (2 23%)Taux d’absentéisme Groupe 3 43% (maladie 1 80% maternité1 05%)Nombre d’accidents du travail (Groupe) 881Rémunération charges socialesRémunération annuelle brute moyenne (donnée SociétéGénérale France) 50 004 EURL’ensemble des entités du groupe Société Générale respecteses obligations en matière de paiement de charges sociales surles salaires et avantages dont bénéficient leurs collaborateurs Cf note 39 page 316 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011149 RESSOURCES HUMAINES6150Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 7RESPONSABILITE SOCIALEET ENVIRONNEMENTALEPageResponsabilité sociale et environnementale 152ANNEXE NRE 2010 Partie environnementale 154GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011151 RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE7RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEVision et principes de la démarcheMessage de Frédéric OUDEA « Les banques et le système financier forment un moteurindispensable à la création de richesses et au développement C’est parce que la responsabilité de la banque est lourde –comme l’ont rappelé les événements récents – que nousmettons tout en œuvre pour répondre aux attentes de toutesses parties prenantes et mériter leur confiance fondementmême de notre métier La responsabilité d’entreprise de Société Générale s’appuie surcinq piliers fondamentaux que nous consolidons enpermanence une démarche qualité centrée sur le client et la recherchepermanente de sa satisfaction une pratique de gouvernement d’entreprise rôdée soucieused’évoluer en rythme avec les exigences de la Société une maîtrise sans cesse renforcée des risques et desprocessus de contrôle interne un dispositif déontologique rigoureux et des valeursd’éthique gages de pérennité de notre performance une culture d’innovation qui vise à associer chaquecollaborateur au changement Je suis convaincu que notre objectif de création de valeur dansla durée pour chacune de nos parties prenantes ne peut seréaliser que dans le cadre d’une politique favorable audéveloppement social et à l’environnement L’inscription au cœur de nos stratégies des métiers des enjeuxenvironnementaux et sociétaux se met en place en tenantcompte des contextes géographiques culturels sociaux etéconomiques de nos implantations tant pour mieux maîtrisernos risques que pour saisir les opportunités commercialesoffertes par les nouveaux marchés Ambition SG 2015 notre plan Stratégique à l’horizon 2015 viseà faire de Société Générale une des grandes banqueseuropéennes proche de ses clients offrant à ses actionnairesune croissance durable avec moins de risques que dans lepassé et profondément attractive pour ses collaborateurs Le développement durable est pour nous une démarched’amélioration continue qui s’inspire en permanence desmeilleures pratiques de la profession – mais aussi des autressecteurs de l’économie – afin de mieux connaître et mieuxmaîtriser nos impacts sur la société et l’environnement Cettedémarche s’appuie en particulier sur les dix principes duGlobal Compact proposés par les Nations Unies auquel nousavons adhéré dès 2003 »Obligations et engagementsSociété Générale conduit son développement dans le respectdes droits humains et sociaux fondamentaux et le respect del’environnement partout où il exerce ses activités Ainsi il veille à respecter les obligations prévues par la loi surles Nouvelles Régulations Economiques (NRE) notamment sonarticle 116 qui dispose que les sociétés cotées doiventcommuniquer sur la manière dont elles prennent en compte lesconséquences sociales et environnementales de leur activité De même il s’est engagé à respecter lesPrincipes de l’OCDEpour les entreprises multinationales Le groupe Société Générale a signé dès 2001 laDéclaration desinstitutions financières sur l’environnement et le développementdurablesous l’égide duProgramme des Nations Unies pourl’Environnement(PNUE) et a adhéré en 2003 auPacte mondial(Global Compact) initiative lancée par le Secrétaire général desNations Unies ses dix principes sont intégrés dans la stratégiedu Groupe sa culture commerciale et ses modes opératoires Par ailleurs conscient de l’importance du sujet du changementclimatique le Groupe a publié sa politique en la matière et s’estengagé depuis 2008 dans une démarche visant la neutralitécarbone Enfin la mise à niveau au meilleur état de l’art de sesprocédures internes d’analyse environnementale et sociale dela filière des financements de projets a permis au Grouped’adopter en 2007 lesPrincipes de l’Equateur Ambition et politiqueSociété Générale a l’ambition d’être un acteur de référenceappartenant au peloton de tête des établissements financierseuropéens en matière de Responsabilité Sociétale etEnvironnementale (RSE) D’ores et déjà le titre Société Générale figure dans les indicesdu développement durable(FTSE4Good ASPI)et est présentdans un nombre significatif de fonds éthiques français 152Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEResponsabilité sociale et environnementale7Notre politique de responsabilité consiste à mettre en œuvrenos engagements et à progresser de façon continue Elles’articule autour de trois axes principaux La prise en compte des enjeuxenvironnementaux et sociétaux dansl’exercice de tous les métiersCet axe comporte deux volets Prendre en compte les critères environnementaux etsociétaux dans l’exercice de nos différents métiers afin demieux maîtriser nos risques Les pôles et entités entreprennent des démarchesstructurées adaptées à leurs activités et à l’ampleur desrisques encourus visant à terme à assurer que les risquesenvironnementaux et sociétaux liés à leurs activités sontconvenablement identifiés hiérarchisés et gérés Encourager un développement économique responsable notamment en favorisant le développement de politiques deproduits et de services directement ou indirectementprotecteurs de l’environnement ou contribuant audéveloppement social en rythme avec la croissance desaspirations de nos clientèles et des opportunités offertes parles marchés Une gestion dynamique des collaborateurs(se reporter aux pages 133 et suivantes du Document deréférence)Celle ci s’appuie sur des politiques de recrutement soucieusesde la diversité des politiques de développement descompétences et de l’employabilité des collaborateurs faisantconverger développement professionnel et épanouissementpersonnel des politiques de rémunération incitatives visant àassocier chacun à la performance et aux résultats du Groupe La volonté de maîtriser et d’optimiserl’impact direct des activités propres du Groupesur l’environnement et la sociétéSociété Générale a adopté depuis 2008 une politique rigoureusede protection de l’environnement par le truchement de sadémarche de neutralité carbone qu’il s’agisse notamment del’utilisation des ressources naturelles et énergétiques de laconsommation de papier et de l’usage de papier recyclé deschoix d’équipements informatiques et électroniques de lagestion des déchets de l’optimisation des voyagesprofessionnels… Il cherche à favoriser des comportementsrespectueux de l’environnement auprès de l’ensemble de sescollaborateurs (Site internet rse societegenerale com)De même Société Générale vise à construire avec sesfournisseurs des relations de confiance et incitatives audéveloppement de pratiques responsables d’un point de vueenvironnemental et social Enfin Société Générale développe de multiples actions demécénat et soutient de nombreuses ONG et associations dansles domaines de la solidarité et de l’environnement Organisation et outilsLe système de management de la RSE est pleinement intégré àl’organisation du Groupe et s’appuie sur de multiples dispositifset organes à tous les niveaux (dispositifs de gouvernance deconformité et de déontologie Comités des risques Comitésdes nouveaux produits règlements intérieurs Code deconduite Charte d’Audit etc ) Les pôles et les Directions fonctionnelles du Groupe sontresponsables de la déclinaison du déploiement et du contrôleopérationnel de la prise en compte de la politique RSE au seinde leurs activités ou métiers en fonction de leurs spécificités Elles ont désigné des « contributeurs RSE » (une soixantainepour le Groupe) ayant compétence pour relayer la politique etpour participer activement à l’élaboration des plans d’actions et au suivi de leur mise en œuvre La Direction de la Responsabilité Sociale et Environnementale rattachée à la Direction générale à travers le Secrétariatgénéral a pour mission d’animer la politique RSE et d’encoordonner la démarche au sein du Groupe Elle apporte sonassistance aux entités et facilite les échanges et lagénéralisation des bonnes pratiques Le Comité exécutif du Groupe définit les grandes orientationsde la politique RSE du Groupe et valide périodiquement lesplans d’actions en s’appuyant sur lereportingémanant de laDirection de la Responsabilité Sociale et Environnementale Afin d’évaluer les progrès de la démarche des indicateurs deRSE chiffrés ont été définis ils sont regroupés en quatrefamilles et en thèmes indicateursmétiers gouvernance déontologie évaluationsociale et environnementale des contreparties projets innovation produit en faveur du développement durable satisfaction des clients contribution au développement local… indicateurssociaux emploi gestion des carrières et descompétences rémunération temps de travail dialogue interne santé sécurité… indicateursenvironnementaux système de managementenvironnemental sensibilisation à l’environnement consommations d’eau et d’énergie transports déchets… indicateurs en matière demécénat Chaque année les valeurs correspondantes sont saisies consolidées et analysées à l’aide d’un dispositif dereportingdédié que le Groupe a mis en place en 2005 Plus d’informations sur le siterse societegenerale comGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011153 RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE7ANNEXE NRE 2010 PARTIE ENVIRONNEMENTALEArticle 2 du décret n° 2002 221 du 20 février 2002 pris pour l’application de l’article L 225 102 1 du Code de commerce concernantl’impact direct des activités propres du Groupe sur l’environnement Lutte contre le Changement climatiqueEmissions de Gaz à effet de serre Société Générale a décidé de faire de la lutte contre le changement climatique l’axe fort de sa politique environnementale enapprouvant le projet de neutralité carbone en 2007 Le Groupe s’engage à réduire ses émissions de CO2par occupant de 11% àhorizon 2012 et à les compenser Pour atteindre cet objectif de réduction des plans de réduction des émissions de CO2(« Plans carbone ») ont été élaborés avec chaquepôle d’activités Ces plans contiennent des objectifs annuels de réduction des consommations énergétiques des consommations depapier et des déplacements professionnels et les actions associées Parallèlement des programmes transversaux sont déployés par le Groupe Les programmes « Green IT » et « Bâtiment responsable »sont dédiés à l’efficacité énergétique Les consommations énergétiques représentent deux tiers de l’empreinte CO2du Groupe Le Groupe a jugé que la compensation des émissions devait être progressive afin de mieux impliquer les lignes métiers en 2009 compensation des émissions de CO2de 2008 des services et immeubles centraux en 2010 compensation des émissions 2009 sur le périmètre France en 2011 la compensation des émissions 2010 doit couvrir les émissions de la France et des 10 plus importantes entités du Groupehors France (hors Rosbank) à partir de 2012 compensation de 100% du périmètre Groupe (hors Rosbank) Afin de les responsabiliser davantage les entités supportent la charge de la compensation A partir de 2011 les entités les plusimportantes en France et hors France doivent compenser directement leurs émissions 2010 en respectant une méthodologie établiepar le Groupe le reste des entités se verra facturer le montant de la compensation Chaque pôle d’activités ou entité peut aller au delà du périmètre de compensation retenu par le Groupe C’est le cas de SociétéGénérale Bank and Trust et SGSS Luxembourg depuis 2008 et de ALD Automotive UK en 2010 La démarche est gouvernée par un Comité de Pilotage Groupe « Neutralité carbone » associant l’ensemble des pôles d’activités et lesdirections fonctionnelles (deux réunions par an) Les émissions 2010 de CO2de Société Générale (sur un périmètre couvrant 95% des collaborateurs) sont estimées à 277 745 tonnes(relatives au transport à la consommation de papier de bureau et aux émissions directes et indirectes liées à l’énergie en appliquantla méthode de calcul du GHG Protocol (www ghgprotocol org) sur l’ensemble des données déclarées dans l’outil de reportingcentralisé) soit 1 99 tonnes de CO2par occupant Les émissions 2010 par occupant sont en baisse de 7 2% par rapport à 2009 et de14 2% par rapport à 2007 l’année de référence permettant au Groupe d’aller au delà de son objectif de réduction de 11% fixé en2007 pour la période 2008 2012 20102009 2008 2007Emissions de CO2(T) 277 745 278 835 294 372 265 732Emissions de CO2 occupant (T) 1 99 2 14 2 24 2 32Périmètre en nombre d’occupants 139 546 130 070 131 112 114 540En 2010 le Groupe a compensé l’ensemble de ses émissions 2009 du périmètre France correspondant à 66 711 tonnes de CO2vial’achat de certificats CERs de projets MDP du Protocole de Kyoto et certificats volontaires Gold Standard Société Générale Bank andTrust et SGSS Luxembourg et ALD Automotive ont également réalisé la compensation de leurs émissions pour un montant de 2 212tonnes et 822 tonnes respectivement Au total Société Générale a compensé 69 745 tonnes de CO2en 2010 En 2011 le Groupe poursuit sa démarche de neutralité carbone en élargissant son périmètre de compensation aux émissions 2010issues de ses activités en France et de ses 10 filiales les plus importantes à l’international (hors Rosbank) couvrant ainsi lesconsommations énergétiques les déplacements professionnels et la consommation de papier de bureau du périmètre retenu SociétéGénérale Bank and Trust et SGSS Luxembourg ont également décidé de poursuivre et compenseront pour leur quatrième annéeconsécutive leurs émissions de CO2 Enfin comme prévu dans son plan Société Générale sera neutre en carbone en 2012 Le Groupe compensera alors l’ensemble desémissions 2011 de CO2issues de ses consommations d’énergie de papier de bureau et de ses déplacements professionnels 154Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEAnnexe NRE 2010 Partie environnementale7Système de management environnementalDémarches d’évaluation ou de certificationentreprises en matière d’environnementLa mise en place en 2005 d’un outil dereportingRSE a permis d’améliorer le suivi des indicateurs environnementaux Le périmètres’est à nouveau élargi Il couvre désormais 143 154 occupants représentant 97% de l’effectif Groupe à fin 2010 hors Rosbank(acquisition récente) Plus de 750 contributeurs présents dans 332 entités (filiales succursales bureaux de représentations immeubles centraux directions régionales) occupant 7 506 bâtiments dans 60 pays ont participé à la campagne de collecte annuelledes indicateurs RSE Le processus de remontée de ces informations fait l’objet d’une revue par les Commissaires aux comptes dans le cadre de lacertification d’une sélection d’assertions et d’indicateurs du Rapport de Responsabilité Sociale et Environnementale Mesures prises le cas échéant pour prévenir les conséquences de l’activitéde la Société aux dispositions législativeset réglementaires applicables en la matièreLes services en charge de la gestion des immeubles du Groupe sont responsables de l’application dans leur périmètrede responsabilité des dispositions légales et réglementaires Dépenses engagées pour prévenirles conséquences de l’activité de la Sociétésur l’environnementDépenses non individualisées dans le budget de fonctionnement des entités Existence au sein de la Société de servicesinternes de gestion de l’environnementSociété Générale a mis en place une organisation décentralisée Il existe un département en charge de la gestion des immeublescentraux et des services dédiés dans chacune des branches et filiales La gestion de l’environnement est intégrée à leurs missions Dès 2003 Société Générale a mis en place un Comité immobilier Groupe qui contribue à mieux fédérer les initiatives En mars 2008 un Directeur environnement a pris ses fonctions avec comme responsabilité de définir et conduire la politiqueenvironnementale au niveau du Groupe Sa première mission est de mettre en place la démarche de réduction de l’impact direct desactivités du Groupe sur l’environnement notamment l’impact carbone et de conduire le Groupe vers la neutralité carbone Un Comité de Pilotage Groupe « neutralité carbone » a été mis en place en 2008 Il se réunit deux fois par an avec pour objectifd’identifier les bonnes pratiques mises en place et de lancer de nouvelles initiatives L’ensemble des Pôles d’activité et directionsfonctionnelles y sont représentés Un comité Green IT visant à mettre en œuvre un plan d’action en vue d’améliorer l’efficacité énergétique du secteur informatique – etde réduire les émissions de CO2du Groupe – a également été lancé en 2008 Enfin en 2008 encore un Groupe de travail « Immobilier Responsable » a été créé avec comme priorité la réalisation d’un référentielbâtiment responsable spécifique Société Générale et la mise en place de mesures favorisant les éco comportements sur le lieu detravail Deux fois par an le Comité exécutif est tenu informé du suivi des actions engagées par le Groupe et valide les orientations en matièrede performances environnementales Formation et information des salariés Chaque année une documentation est communiquée en externe et en interne notamment aux nouveaux collaborateurs du Groupe Des brochures sont distribuées systématiquement lors de séminaires ou conférences sur le sujet et accessibles sur le site intranet duGroupe Un site intranet (en français et en anglais) permet aux collaborateurs de s’informer sur les enjeux du développement durable en généralet pour le secteur bancaire en particulier et de prendre connaissance des actions menées par Société Générale Un espace consacré à la sensibilisation au développement durable a été aménagé au rez de chaussée des tours Société Générale(Paris La Défense) Des conférences sur les sujets du développement durable sont organisées régulièrement pour le personnel Un affichage régulierportant sur les bonnes pratiques en matière d’éco comportements est organisé à l’intérieur de nos locaux des immeubles centrauxen France Une exposition itinérante sur le développement durable et la RSE a été réalisée et voyage à travers les filiales et implantations duGroupe Depuis 2008 le Groupe organise chaque année en décembre la semaine Société Générale du Changement Climatique Cettesemaine qui se tient en même temps que les conférences de la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique estl’occasion de sensibiliser les collaborateurs aux enjeux environnementaux majeurs et aux actions du Groupe Depuis 2009 un programme de formation au développement durable et à la RSE (e learninget présentiel) est disponible pourl’ensemble des collaborateurs et des managers du Groupe GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011155 RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE7Consommation d’énergieConsommation nette d’électricité 644 242 MWh pour 140 318 occupants dans 58 pays soit des données sur un périmètre représentant 94% des effectifs du Groupe Ils’agit de la consommation d’électricité issue des fournisseurs d’énergie Sont donc exclus les KWh d’électricité autoproduits (via lespanneaux photovoltaïques installés en propre) L’augmentation constatée de la consommation d’électricité en donnée brute s’explique essentiellement par l’augmentation decouverture du périmètre en valeur absolue La baisse de la consommation nette d’énergie par occupant traduit les efforts menés dans le cadre des initiatives pour réduire notreimpact environnemental (immobilier responsable green IT sensibilisation aux éco gestes ) 79% des données relatives à la consommation nette d’électricité sont issues de mesures directes Consommation de gaz 103 201 MWh pour 140 318 occupants dans 58 pays L’augmentation de la consommation s’explique à la fois par une couverture dupérimètre en valeur absolue plus importante et par un effet de saisonnalité 73% des données relatives à la consommation de gaz sont issues de mesures directes Consommation de fuel et autres fluidesénergétiques (vapeur eau glacée)111 460 MWh pour 140 318 occupants dans 58 pays L’augmentation constatée en donnée brute s’explique principalement parl’augmentation de couverture du périmètre en valeur absolue et par un effet de saisonnalité 74% des données relatives à la consommation de fuel et autres fluides énergétiques sont issues de mesures directes 20102009 2008 2007 2006Electricité (nette en MWh) 644 242 629 155 596 663 523 810 441 660Gaz (en MWh) 103 201 97 405 126 111 118 066 95 351Consommation de fuel et autres fluides énergétiques(vapeur eau glacée) (en MWh) 111 460 97 722 131 460 122 614 98 676Consommation totale nette d’énergie 858 903 824 282 854 234 764 490 635 687Energie nette occupant (en MWh) 6 1 6 3 6 5 6 8 6 5Périmètre en nombre d’occupants 140 318 130 166 131 370 112 732 92 200Périmètre en surface (m²) 3 780 075 3 626 861 3 393 519 3 360 719 2 879 285Energie m² (en kWh) 227 227 252 227 221Mesures prises pour améliorer l’efficacitéénergétiqueDes systèmes de régulation électronique (notamment pour la température) existent dans tous les immeubles centraux et les locauxdu réseau d’agences en France et dans des filiales comme SG Japan et Splitska Banka Les tours Société Générale (Paris La Défense) sont équipées de systèmes automatiques améliorant l’efficacité énergétique modulation limitée de température fermeture automatisée des stores extinction de l’éclairage à différents horaires etc Un systèmesimilaire est installé dans les locaux à Hong Kong depuis 2004 ainsi qu’à Tower Hill (SG Londres) depuis 2007 BRD et SG Serbie ontmis en place un système de gestion d’immeuble (Building Management System) pour leur siège administratif Des audits énergétiquessont régulièrement réalisés dans des filiales (Komercˇ ni Banka) ou bâtiments (sept en 2009 pour les centraux) Un référentiel de performance environnementale a été développé en 2009 et en 2010 Spécifiquement adapté aux métiers de labanque pour la rénovation et la construction des bâtiments afin de prioriser les efforts sur les économies d’énergies et les réductionsd’émissions de CO2 il sera déployé en 2011 La mise en exploitation début janvier 2009 de la Tour Granite (Paris La Défense) première Tour Haute Qualité Environnementale (HQE)en France a permis d’accroître l’efficacité énergétique moyenne des immeubles centraux Depuis la fin de l’année 2010 la TourGranite est certifiée HQE à la fois en construction exploitation et utilisation Les agences en France sont dotées d’un système de coupure automatique de l’éclairage et des postes de travail en dehors des heuresd’utilisation L’éclairage des composants de façades (enseignes totems) est muni de programmateurs permettant de ne laisser enfonctionnement qu’un minimum d’équipements après une heure définie Les agences en France ont également profité du changement du logo Société Générale pour équiper leurs nouvelles enseigneslumineuses d’ampoules LED permettant une économie d’énergie pouvant atteindre jusqu’à 60% 156Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEAnnexe NRE 2010 Partie environnementale7Lors des travaux de rénovation d’agences les systèmes de « climatisation réversible » visant à économiser l’énergie sontprioritairement installés des puits de lumière privilégiés et l’utilisation de peintures extérieures isolantes (exemple en Polynésie) Dans les immeubles centraux des systèmes de récupération de la chaleur émise par certaines des installations de productionfrigorifique ont été installés l’utilisation de la chaleur récupérée a permis de couvrir 93% des besoins énergétiques de chauffage destours Société Générale Le gain annuel est estimé à 7 460 MWh De même le centre informatique en région parisienne est équipédepuis 1995 d’un système de récupération de la chaleur émanant des ordinateurs permettant de satisfaire environ 95% des besoins dechauffage du centre Un programme « green IT » au niveau Groupe a été lancé en 2009 avec un objectif de réduction carbone et un plan d’action pourréduire l’impact de l’informatique sur l’environnement L’objectif fixé est une réduction des consommations énergétiques équivalentesà 25 000 tonnes de CO2par an d’ici 2012 De nombreuses filiales adoptent des bonnes pratiques dans le cadre de plans d’actions locaux – utilisation d’ampoules basse consommation dans de nombreuses entités BRD SG Expressbank SG Marocaine de Banques Factoring KB SG Calédonienne de banque enseignes lumineuses à ampoules LED Banque de Polynésie BRD – virtualisation des serveurs informatiques dans le cadre des plans « green IT » BRD Komercˇ ni Banka – optimisation de la gestion de la climatisation grâce à une automatisation de la mise en marche et de l’arrêt en dehors des heuresd’ouverture des bureaux (SG de Banques en Côte d’Ivoire SG de Banques au Cameroun Société Générale Private Banking Suisse SGB Bénin SG Calédonienne de Banque SG Madrid SG Mumbai SG Francfort) – des Comités de gestion « énergie » sont mis en place pour analyser les indicateurs environnementaux trouver des actions en vued’optimiser les consommations d’énergie et de papier et collecter des idées d’amélioration émanant des entités (BFV SG àMadagascar SG de Banques en Côte d’Ivoire) – General Bank of Greece met hors tension automatique les PC à une heure définie permettant une réduction significative de laconsommation énergétique Une action dupliquée par la BRD avec l’arrêt automatique des PC déployé dans le réseau et en coursde déploiement dans les immeubles centraux – Détecteurs de présences pour l’éclairage Banque de Polynésie BRD Crédit du Nord SG Hong Kong SGBT Luxembourg Recours aux énergies renouvelables En 2010 l’électricité « verte » représente 24 3% de l’ensemble de la consommation nette d’électricité du Groupeavec 156 5 GWh enprogression de plus de 10 points par rapport à 2009 Cette politique d’achat d’électricité certifiée d’origine renouvelable a débuté en2005 par la conclusion d’un contrat pluriannuel de fourniture d’énergie « verte » issue de sources d’énergie renouvelables pour lesdeux tours Valmy Société Générale (Paris La Défense) Désormais 3 immeubles centraux 2 data center et 11 filiales ont recours à cetype d’énergie ALD Luxembourg (63%) ALD Norway (100%) ALD Sweden (77%) Crédit du Nord (20 68%) Gefa Bank (24%) GeneralBank of Greece (5 1%) Komercˇ ni Banka (14%) Pema Gmbh (25%) SG Finans Scandinavia (100%) SG Londres (99%) SG Zurich(100% labellisé naturemade) Sogessur (0 47%) ainsi que les trois Tours des services centraux et deux data centres (100%) Cette politique d’achat d’électricité renouvelable a permis d’éviter l’émission de 20 585 tonnes de CO2en 2010 après 15 539 tonnesen 2009 Energies renouvelables auto produites La première agence « positive » (qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme) a vu le jour dans le Groupe en Polynésie en2009 L’agence de Faaa a été le premier bâtiment du Groupe à auto produire son électricitéviades panneaux solaires (37 233 KWhproduits en 2010) Aujourd’hui le Groupe auto produit 588 900 KWh d’électricité grâce à des panneaux photovoltaïques – Depuis février 2010 Société Générale de Banques au Burkina couvre plus du tiers des consommations d’électricité de sonsiège grâce aux 600 m² de panneaux photovoltaïques installés sur les toits de ses bâtiments – L’immeuble Nantes Beaujoires (SGSS) est équipé de panneaux photovoltaïques en façade depuis juillet 2010 qui lui ont permis deproduire 13 500 KWh en moins de six mois de fonctionnement – Pema Gmbh en Allemagne est également équipé de panneaux photovoltaïques assurant sur l’année 2010 la production de13 500 KWh L’ensemble de la production d’énergie renouvelable a permis d’éviter l’émission de 287 tonnes de CO2en 2010 Consommation d’eau1 504 216 m3pour 115 908 occupants dans 44 pays dont982 066 m3sont issus de mesures directes (soit 64% de laconsommation totale déclarée) De nombreuses entités représentant 27 071 occupants sont dans l’impossibilitématérielle d’individualiser leur consommation (notamment encas de copropriété le coût de la consommation d’eau étantinclus dans les charges liées à la gestion de l’immeuble) Laconsommation moyenne mondiale a diminué de 17% parrapport à 2009 et s’établit désormais à 13 0 m3par occupant Les raisons sont multiples plusieurs entités (ALD Sweden Banco Cacique Banque de Polynésie BRD Crédit du Nord Komercˇ ni Banka SG China SG Londres SGBT Luxembourg TCW Group Inc …) ont adopté des solutions techniquespermettant une limitation des débits d’eau installationd’économiseurs d’eau ou de robinets poussoirs suppression declimatiseurs à eau perdue mise en place des aérateurs hautesperformances des mitigeurs d’eau des sanitaires de mousseursréducteurs d’eau chasse d’eau installation de chasses d’eaudouble débit Par ailleurs des efforts de sensibilisation descollaborateurs sont menés à travers le Groupe GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011157 RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE7En France suite aux efforts menés par les gestionnaires des immeubles centraux la consommation d’eau s’élève à 9 3 m3paroccupant (soit près de 30% inférieure à la moyenne relevée pour le Groupe) Les contrats de maintenance avec objectifs de résultatparticipent à la réduction des consommations d’eau de ville 20102009 2008 2007 2006Eau (en m3) 1 504 216 1 641 622 1 504 328 1 564 159 1 407 887Eau occupant (en m3) 13 0 15 9 15 0 18 6 18 8Périmètre en nombre d’occupants 115 908 103 443 100 378 84 281 74 699Consommation de matières premièresConsommation de papier Société Générale est actionnaire fondateur d’EcoFolio depuis décembre 2006 EcoFolio est un éco organisme ayant pour objectifprincipal de permettre aux entreprises de respecter la législation française concernant les émetteurs d’imprimés commerciaux Depuis octobre 2006 le Réseau de Détail en France propose un relevé de compte en ligne A fin décembre 2010 il a été adoptépar 855 590 clients représentant 16% des comptes à vue particuliers (soit une légère augmentation de 1 5% des abonnés à ce servicepar rapport à fin 2009) Consommation de papier de bureau – la consommation de papier de bureau recensée s’élève à 7 960 tonnes en 2010 pour le Groupe (sur un périmètrede 142 605 occupants) soit 55 8 kg par occupant en diminution de 9 4% par rapport à 2009 Une baisse qui s’expliquenotamment par les efforts déployés par le Groupe en matière de consommation responsable de papier – la consommation de papier de bureau recyclé est en augmentation et représente 38 3% de la consommation totale de papierde bureau pour le Groupe à fin 2010 Société Générale a lancé début 2007 un Comité de pilotage « papier responsable » afin que toutes les entités du Groupepuissent s’échanger des bonnes pratiques pour réduire et améliorer (ex recours au papier recyclé) leur consommation de papier Porté par le slogan « Consommons moins consommons mieux » cette initiative a un double objectif auprès des collaborateurs laréduction de la consommation de papier et l’incitation à l’utilisation de papiers éco labellisés Plusieurs réalisations importantes ont eu lieu depuis 2008 – organisation du « Challenge Bonnes Pratiques Papier Responsable » permettant l’identification et la diffusion de bonnes pratiques àtravers le Groupe Concours interne pour inciter à réduire les consommations (GEFA Bank) – mise en place d’unreportingtrimestriel de la consommation de papier sur le périmètre français servant comme outil de pilotage – choix parmi d’autres d’un prestataire avec un approvisionnement en papier uniquement recyclé et éco labellisé – rédaction d’un Guide Bonnes Pratiques Papier accessible à l’ensemble des collaborateurs – décision de réaliser des cartes de visite en papier recyclé avec la mention « 100% papier recyclé » pour l’ensemble descollaborateurs en France – l’ensemble des nouvelles imprimantes des immeubles centraux en France permettent le recto verso et sont paramétrées dansce mode par défaut L’impression recto verso est généralisée pour SG Amsterdam SG Londres SGBT Luxembourg SociétéGénérale Private Banking Suisse SG Serbie SKB Banka Splitska Banka SGB Bénin paramétrage de certains documents internesen format non imprimable (BRD) – de nombreuses initiatives locales (France Italie Luxembourg République tchèque Angleterre Pays Bas Côte d’Ivoire Cameroun)ont été lancées telles que le passage de listings papier au format électronique et le suivi régulier des consommations – Proposition de relevés de compte électroniques pour les clients Franfinance SG Calédonienne de Banques DéchetsUn état des lieux de la gestion des déchets d’activités sur les troisTours de La Défense a été conduit en 2010 Certaines bonnespratiques de valorisation des déchets sont déjà largement enplace dans les Tours tri sélectif et valorisation des déchets dansles restaurants d’entreprises (valorisation des huiles alimentaires méthanisation des déchets fermentescibles…) valorisation descartouches d’encre …Cet état des lieux permettra par ailleurs la mise en place demesures en faveur d’une meilleure gestion des déchets sur cesimmeubles Les déchets sont répartis en seize catégories qui subissent destraitements appropriés Des accords avec les prestataires ontété mis en place pour la collecte le tri et le recyclage de lagrande majorité des déchets Des directives sur le recyclagesystématique des tubes fluorescents sont parues en 2004 En2008 une instruction Groupe sur le traitement des déchets des158Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALEAnnexe NRE 2010 Partie environnementale7équipements électriques et électroniques (DEEE) a étéélaborée avec application dès l’année 2009 au niveau mondial En France un accord a été signé avec les entreprises dusecteur adapté pour le traitement et le recyclage de l’ensembledes équipements électroniques et appareils téléphoniques duGroupe En 2010 129 tonnes de DEEE ont été ainsi collectés Une démarche également entreprise par la BRD qui a signé unpartenariat avec une entreprise du secteur adapté Au niveauGroupe la production de déchets est estimée à 19 265 tonnesen 2010 TransportsTrajets domicile travail Le choix de localisation du Siège à La Défense a été notamment déterminé en fonction de la proximité d’un nœud de transports encommun (La Défense Val de Fontenay) Depuis octobre 2007 Société Générale propose un service de covoiturage pour ses collaborateurs en Ile de France (France) Près de 5 000 collaborateurs se sont déjà abonnés sur le site Internet dédié www roulons ensemble com Société Générale Securities Services et la filiale chargée de la gestion du traitement administratif de l’épargne salariale de SociétéGénérale basées à Nantes (France) ont lancé en octobre 2007 un Plan de déplacement entreprise (PDE) Il s’agit du premier exercicede cette ampleur au sein de Société Générale (1 300 collaborateurs concernés) Nantes Métropole et l’ADEME ont accompagné le sitenantais dans sa démarche en termes techniques logistiques et financiers Voyages professionnels Une instruction interne est parue en 2005 prônant la limitation des voyages professionnels la préférence au train par rapport à l’avionquand la distance le permet compte tenu de l’impact environnemental des voyages en avion En 2008 en France un éco comparateur pour les déplacements professionnels qui calcule la quantité de CO2émise selon le moyen detransport choisi a été mis en place sur la plateforme de réservation voyage Les transports en avion court courrier ont baissé aubénéfice du train Les systèmes d’audio et de vidéoconférence sont encouragés pour limiter les déplacements professionnels En 2009 un programmede Green IT a été lancé pour notamment développer des moyens technologiques de substitution aux déplacements professionnels avecla mise en place d’objectifs et d’un plan d’actions Société Générale en partenariat avec sa filiale ALD Automotive mène des efforts pour réduire le contenu carbone de son parcautomobile En 2009 un programme « Car Policy Groupe » a été lancé avec l’ambition de limiter les impacts environnementauxgénérés par la flotte automobile du Groupe par la sélection de modèles de véhicules moins émetteurs et des mesuresd’accompagnement comme la formation à l’éco conduite Pour le siège de La Défense une solution de véhicule en libre service (« d’auto partage ») a été mise en place conjointement avec ALDAutomotive filiale Société Générale en 2010 afin de répondre aux problématiques de mobilité ponctuelle en entreprise L’offrecomprend cinq véhicules à faibles émissions de CO2dont un véhicule hybride et un électrique A fin 2010 la moyenne du parc Société Générale en France se situe à 124 g km de CO2et à 165 g km au niveau mondial Déplacements professionnels (km)20102009 2008 2007Avion 247 833 624 210 844 166 247 084 428 288 002 046Train 38 714 561 41 889 265 38 742 281 33 393 554Voiture 176 265 240 191 681 568 182 812 722 133 532 618Distance totale 462 813 426 444 414 999 468 639 431 454 928 219Périmètre en nombre d’occupants 136 335 129 343 130 730 118 069GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011159 RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE7Autres thèmesConditions d’utilisation des sols Non significatif dans l’activité exercée Rejets dans l’air l’eau et le sol Remplacement des groupes frigorifiques fonctionnant au R22 par des machines fonctionnant au R134a pour supprimer les fuites degaz détériorant la couche d’ozone et limiter les émissions de gaz à effet de serre Ces opérations ont été poursuivies en 2009 sur lesimmeubles centraux (Tigery Cap 18 Niemeyer II Polaris) Nuisances sonores et olfactives Non significatif dans l’activité exercée Mesures prises pour limiter les atteintesà l’équilibre biologique aux milieuxnaturels aux espèces animales etvégétales protégéesAmiante Société Générale a procédé par l’intermédiaire d’un organisme agréé aux contrôles des atteintes à l’équilibre biologique de présence d’amiante dans les immeubles conformément au décret n° 96 97 du 7 02 96 et au décret n° 97 855 du 12 09 97 relatifà « la protection de la population contre les risques sanitaires liés à une exposition à l’amiante dans les immeubles bâtis » Cescontrôles ont été effectués sur les immeubles concernés entre 1997 et 1998 ils ont été suivis de mesures de dépollution et deprotection lorsque celles ci étaient nécessaires Les IGH – immeubles de grande hauteur – et ERP – établissement recevant du public– dans le champ d’application du décret de 2000 ont été vérifiés par le bureau de contrôle Veritas Ils ne nécessitent pas de travauxspécifiques Se reporter au site RSE pour des informations plus détaillées et notamment une description complète de la politiqueenvironnementale du groupe Société Générale et les méthodologies de mesure des données rse societegenerale com160Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 8CONFORMITE ET LUTTE ANTI BLANCHIMENTPageConformité et lutte anti blanchiment 162GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011161 CONFORMITE ET LUTTE ANTI BLANCHIMENT8CONFORMITE ET LUTTE ANTI BLANCHIMENTLa conformitéAgir en conformité consiste à inscrire son action dans lerespect des dispositions propres aux activités bancaires etfinancières qu’elles soient de nature législatives ouréglementaires ou qu’il s’agisse de normes professionnelles etdéontologiques ou de normes internes La Direction de la conformitéUne organisation de la Conformité indépendante est déployéedans les différents métiers du Groupe sur une échelle mondialeafin d’identifier et de prévenir les risques de non conformité Le Secrétaire général du Groupe est le Responsable de laconformité Groupe (RCOG) Il supervise l’organisation de laConformité avec l’aide d’un Comité de conformité Groupe(CCG) qu’il préside et réunit mensuellement Le CCG estcomposé autour du Secrétaire général du Groupe desResponsables de la conformité (RCO) des différents pôles duDirecteur de la conformité de l’Inspecteur général de laDirectrice de la coordination du contrôle interne et desDirecteurs des départements concernés des Directionscentrales dont le Directeur des affaires juridiques et desreprésentants de la Direction des risques de la Directionfinancière et de la Direction des ressources Groupe La Direction de la conformité nouvelle dénomination de laDirection de la déontologie à compter du 1erfévrier 2011 assure dans l’organisation de la conformité un rôle d’expertiseet de contrôle au niveau le plus élevé pour le compte duGroupe et assiste le Secrétaire général du Groupe dansl’animation au quotidien de la filière A ce titre ses missionsprincipales sont de définir en conformité avec les attentes des régulateurs et lesobligations légales ou réglementaires les politiques principes et procédures applicables en matière deconformité de lutte contre le blanchiment des capitaux et lefinancement du terrorisme et s’assurer de leur application veiller au respect des règles professionnelles et de marché assurer la prévention et la gestion des conflits d’intérêtséventuels à l’égard des clients proposer les règles de déontologie personnelle que doiventrespecter tous les collaborateurs du Groupe sensibiliser former et conseiller les opérationnels sur lesproblématiques de conformité garantir les bonnes conditions d’exercice du rôle de RCO enformalisant les prérogatives en s’assurant que les RCOdisposent des moyens outils et cadre normatif adéquats eten contrôlant leur correcte mise en œuvre construire et mettre en œuvre les instruments de pilotage etd’animation de la filière tableaux de bord forum de partagedes bonnes pratiques etc coordonner les relations des entités du Groupe avec lesrégulateurs français et étrangers sur les sujets deconformité exercer une vigilance générale sur les questionssusceptibles de porter atteinte à la réputation du Groupe Les RCO des pôles sont en règle générale rattachésfonctionnellement au Responsable de la conformité Groupe etau Directeur de la conformité Groupe Dans les pôles où lesrisques sont les plus importants (SGCIB GIMS) l’organisationde la conformité et le personnel dédié sont sous l’autoritéhiérarchique de la Direction de la conformité Groupe Ilsmettent en œuvre dans leur périmètre la gouvernance et lesprincipes définis au niveau Groupe Ils concourent par leuraction à l’identification et la prévention des risques denon conformité à la validation des nouveaux produits àl’analyse et à la remontée des dysfonctionnements deconformité ainsi qu’à la mise en place des actions correctives àla formation du personnel et à la diffusion d’une culture de laconformité dans le Groupe Ils s’appuient notamment sur uneorganisation pyramidale de RCO de lignes métiers ou filiales qui leur sont rattachés hiérarchiquement ou fonctionnellement ainsi que sur des Comités de conformité de ligne métier oufiliale La culture conformitéLa conformité et le respect de règles déontologiques quirépondent aux meilleurs standards de la profession font partiedes valeurs essentielles du groupe Société Générale Ils nesont pas seulement l’expertise de quelques uns mais la culturede tous Le Groupe s’est doté d’un corps de doctrine et de règles debonne conduite rigoureuses Ces règles vont au delà de lastricte application des dispositions légales et réglementaires envigueur en particulier quand celles ci dans certains pays nesont pas conformes aux standards éthiques que s’impose legroupe Société Générale 162Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE CONFORMITE ET LUTTE ANTI BLANCHIMENTConformité et lutte anti blanchiment8La culture conformité pour une banque peut se résumer àquelques principes tels que ne pas travailler avec un client ou une contrepartie pourlequel ou laquelle il n’est pas possible de recueillir desinformations satisfaisantes permettant d’établir une bonneconnaissance client savoir apprécier la légitimité économique d’une opération être capable en toute circonstance de justifier une positionprise En conséquence le Groupe s’interdit d’effectuer des opérations dans les pays et d’entreren relation avec des personnes physiques ou morales dontl’activité serait contraire aux lois ou aux principes qui guidentle comportement d’une banque responsable se refuse à traiter avec des clients ou des contreparties desopérations dont il ne mesure pas la réalité économique oudont l’absence de transparence laisse supposer qu’elles sontcontraires aux principes comptables et déontologiques communique une information correcte claire et nontrompeuse sur les produits ou services proposés et s’assurede leur adéquation avec les attentes des clients a mis en place un droit d’alerte qui peut être exercé par toutcollaborateur lorsqu’il estime avoir de bonnes raisons deconsidérer qu’une instruction reçue une opération à l’étudeou plus généralement une situation particulière n’est pasconforme aux règles qui gouvernent la conduite des activitésdu Groupe En matière de lutte contre la corruption Société Générale a desprincipes stricts qui sont inscrits dans le Code de conduite etse conforment notamment aux dispositions de la législationfrançaise Les dispositions et contrôles obligatoires sontdiffusés depuis 2001viades instructions actualiséesrégulièrement applicables à l’ensemble du Groupe Les outils dédiés au respect de la conformitéDivers outils informatiques permettent de s’assurer du respectde la réglementation (par exemple lutte contre le terrorisme etle blanchiment des capitaux) et de détecter dans la mesure dupossible les abus ou situations justifiant une attentionparticulière Parmi ceux ci des outils de filtrage des fichiers clients et des virementsinternationaux permettent de détecter les personnes pays ouactivités visés par des sanctions et embargos des outils destinés à gérer et prévenir les conflits d’intérêts des outils d’analyse comportementale facilitent la détectiondes opérations suspectes dans les activités de Banque dedétail et de Banque Privée un outil d’aide à la gestion des alertes et la surveillance deschèques un outil permettant de gérer les listes d’initiés un outil d’aide à la détection des abus de marché(manipulation de cours et délits d’initiés) un outil de cartographie et d’évaluation des risques denon conformité ainsi que de suivi des plans d’action un outil transversal propre à répondre aux obligationsréglementaires notamment déclarative du Groupe enmatière de franchissement de seuils d’actionnariat Ces outils sont régulièrement mis à jour afin de prendre encompte les évolutions réglementaires et d’améliorer leurefficacité Les temps forts 2010Poursuite du renforcement des effectifs del’organisation de la conformitéLe dispositif de prévention et de contrôle du risque denon conformité a continué à être renforcé courant 2010 L’effectif de la Direction de la conformité à Paris a poursuivi sacroissance en 2010 en s’élevant à 80 personnes Les effectifs dédiés à la conformité ont été renforcés dansl’ensemble du Groupe et notamment en Russie où les effectifs en équivalent temps plein pour les entités présentes sont de 63personnes dont 41 personnes dédiées à la lutte contre leblanchiment des capitaux Des séminaires Déontologie et Conformité ont été organiséspour les principaux responsables afin de favoriser le partaged’expérience et de connaissance Une nouvelle organisationFin 2010 poursuivant son évolution et avec une prise d’effetdébut 2011 la Direction de la déontologie est devenue laDirection de la conformité La modification de son organisation qui en résulte a notammentpour objectifs la structuration et l’animation de la filièreConformité le renforcement du contrôle permanent enreprenant les évolutions survenues tout au long de l’année 2010qui ont notamment conduit à la création d’une fonction de Responsable des RelationsRéglementaires chargé de la coordination des relations avecles régulateurs sur les sujets de conformité la prise en charge par un service dédié à la « connaissancedu client » (Know Your Customer) afin d’assurer une visiond’ensemble de ce sujet qui était antérieurement traité par lacellule de lutte contre le blanchiment des capitaux et lefinancement du terrorisme GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011163 CONFORMITE ET LUTTE ANTI BLANCHIMENT8Mise à niveau des procédures au sein dugroupe Société Générale en matière de luttecontre le blanchiment des capitaux et definancement du terrorismeSociété Générale a diffusé en 2010 une nouvelle InstructionGroupe intégrant les évolutions réglementaires liées à latransposition de la 3eDirective Européenne et notamment lamise en œuvre de l’approche par les risques Il a également adapté ses outils de gestion des dossiers desoupçon et de profilage Enfin Société Générale a entamé le déploiement d’un nouveloutil de formation à la lutte contre le blanchiment des capitauxet le financement du terrorisme incluant les évolutionsréglementaires A ce jour 19 500 salariés sont concernés ledéploiement de la formation sera poursuivi en 2011 Déploiement d’un nouvel outil informatique decartographie des risques de non conformitéAprès une livraison intervenue à la fin du premier semestre2010 la formation des premiers utilisateurs a débuté au secondsemestre et se poursuivra en 2011 complétée d’une entrée enproduction Cet outil permettra au niveau du groupe Société Générale d’établir une cartographie globale et une évaluation des risquesde non conformité ainsi qu’un suivi des plans d’action Politique embargos et sanctionsUn Code de conduite définissant la conduite à suivre au niveaudu Groupe sur les principales questions relatives aux embargoset aux sanctions a été formalisé Il sera suivi par la diffusiondébut 2011 d’une Instruction Groupe Certification professionnelleDans le cadre de la réforme du cadre réglementaire desservices financiers l’AMF a introduit une exigence decertification professionnelle concernant les prestataires deservices d’investissement qui est entrée en vigueur le 1erjuillet2010 Pour répondre à cette exigence Société Générale a mis enplace en 2010 un dispositif permettant d’assurer que sescollaborateurs concernés par l’exigence de certificationpossèdent le niveau de connaissances requis 164Document de référence 211 GROUPE SOCIETE GENERALE 9GESTION DES RISQUESPageIntroduction 166Les risques de crédit 174Les risques de marché 185Informations financières spécifiques 191Les risques structurels de taux et de change 202Le risque de liquidité 204Les risques opérationnels207Les risques de non conformité et de réputation212Les risques juridiques212Les risques environnementaux 215Autres risques 215Ratios réglementaires216GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011165 GESTION DES RISQUES9INTRODUCTIONStratégie de gestion des risquesEtant donnés les nombreux métiers marchés et régions où ilopère le groupe Société Générale accorde une importanceparticulière à la mise en œuvre d’une organisation robuste etefficiente de la maîtrise des risques Plus précisément cettegestion des risques a pour principaux objectifs de contribuer au développement des métiers du Groupe enoptimisant sa rentabilité globale ajustée par les risques garantir la pérennité du Groupe en mettant en œuvre undispositif performant d’analyse de mesure et de contrôle desrisques Pour déterminer l’appétit du Groupe pour le risque la Directiongénérale prend en considération des paramètres tels que le couple risque rentabilité des différentes activités du Groupe la sensibilité des résultats aux cycles conjoncturels et auxévénements de crédit ou de marché les risques souverains et macro économiques tant sur lesmarchés émergents que sur les pays développés l’équilibre du portefeuille en termes de sources de profits Typologie des risquesLe Groupe est exposé à des risques inhérents à ses activités Ses résultats ont déjà été affectés par le passé et pourraientl'être à l'avenir de manière significative en raison de nombreuxfacteurs parmi lesquels l'environnement politique économique les conditions de marché la disponibilité et le coûtdu capital la liquidité des marchés internationaux le niveau desmarchés actions ainsi que leur volatilité les prix des matièrespremières les taux d'intérêt l’évolution des devises ainsi qued'autres marchés et indices des changements et évolutionstechnologiques la disponibilité et le coût du crédit l'inflation lastabilité et la solvabilité des établissements financiers et dessociétés et la confiance des investisseurs dans les marchésfinanciers Compte tenu de la diversité et de l'évolution desactivités du Groupe sa politique de gestion des risquess’articule autour des principaux risques suivants dont chacunest susceptible d'affecter ses résultats Risque de crédit(y compris le risque pays) risque depertes résultant de l’incapacité des clients du Groupe d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leursengagements financiers Le risque de crédit inclut le risquede contrepartie afférent aux opérations de marché et auxactivités de titrisation De plus le risque de crédit peut êtreaggravé par le risque de concentration résultant d’une forteexposition à un risque donné ou à une ou plusieurscontreparties ou encore à un ou plusieurs groupes decontreparties similaires Risque de marché risque de pertes liées aux variations deprix des produits financiers à la volatilité et aux corrélationsentre ces risques Ces variations peuvent notammentconcerner les fluctuations des taux de change des prix desobligations et de leurs taux d'intérêt ainsi que des prix destitres et des matières premières des dérivés et de tousautres actifs tels que les actifs immobiliers Risques opérationnels(y compris les risques comptables etenvironnementaux) risque de pertes ou de sanctions du faitde défaillances des procédures et systèmes internes d’erreurs humaines ou d’événements extérieurs Risque sur le portefeuille d'investissement risques debaisse de la valeur du portefeuille d’investissement duGroupe Risques de non conformité(y compris les risquesjuridiques fiscaux et de réputation) risque de sanctionjudiciaire administrative ou disciplinaire de perte financièresignificative ou d’atteinte à la réputation qui naît du non respect de dispositions réglementant l’activité du Groupe Risque structurel de taux d’intérêt et de change risquesde pertes ou de dépréciations sur les actifs du Groupe encas de variation sur les taux d’intérêt et de change Lesrisques structurels de taux d'intérêt et de change sont liésaux activités commerciales et aux opérations de gestionpropre (opérations touchant les capitaux propres lesinvestissements et les émissions obligataires) Risque de liquidité risque que le Groupe ne puisse faireface à ses flux de trésorerie ou ses besoins de collatéral àéchéance Risque stratégique risque inhérent à la stratégie choisie ourésultant de l’incapacité du Groupe à mettre en œuvre sastratégie Risque lié à l'activité risque de pertes si les chargessupportées sont supérieures aux produits enregistrés A travers ses filiales d’Assurance le Groupe est égalementexposé à un ensemble de risques inhérents à ce métier Il s'agitnotamment du risque de tarification des primes du risque demortalité et des risques structurels liés aux activités166Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESIntroduction9d'assurance vie et dommage y compris les pandémies lesaccidents et les catastrophes (par exemple séismes ouragans catastrophes industrielles actes de terrorisme ouconflits militaires) Au travers ses Financements Spécialisés principalement sa filiale de location longue durée de véhicules le Groupe est exposé au risque de valeur résiduelle (valeurnette de revente d’un actif à la fin du contrat de crédit bailinférieure à l'estimation) Tous ces risques pourraient avoir uneffet défavorable significatif sur l'activité du Groupe sesrésultats et sa situation financière Facteurs de risqueLes marchés financiers et l'économie mondiale sont toujoursaffectés par de fortes incertitudes susceptibles d’avoir un effetdéfavorable significatif sur l'activité du Groupe sa situationfinancière et ses résultats Depuis les premiers signes de perturbation des marchésfinanciers en 2007 l'économie mondiale et le système financieront été affectés au cours des trois dernières années pard’importants troubles et incertitudes qui ont notammententraîné la défaillance de plusieurs établissements financiers depremier plan Les perspectives économiques mondialesdemeurent incertaines à court et moyen terme Le systèmefinancier mondial devrait continuer à être affecté par desfacteurs structurels et économiques tels que le niveau del’investissement productif et le taux de chômage Dansl'environnement actuel les modèles de croissance économiquebasés principalement sur l'endettement des ménagespourraient se révéler inadaptés De plus l'économie et lesmarchés financiers sont confrontés à d'autres facteursd'incertitude comme l’intervention des banques centrales lerisque d'inflation et l'adoption par certains Etats de politiquesbudgétaires de rigueur destinées à maîtriser leur dettepublique En particulier le Groupe est exposé à un risque de pertesimportantes en cas d’insolvabilité ou d’incapacité de la part desétablissements financiers ou autres contreparties de crédit àhonorer leurs engagements vis à vis du Groupe L’incapacitédu Groupe à recouvrer la valeur de ses actifs évaluéeconformément aux pourcentages de recouvrabilité estimés surla base des tendances historiques (qui pourraient par ailleurs se révéler inadéquats dans l’environnement de marché actuel) pourrait avoir un effet défavorable sur ses résultats L’évolution négative récente de certaines économieseuropéennes et la dégradation de la dette souveraine deplusieurs pays européens ont encore accru les incertitudes enmatière économique et financière Ces évolutions pourraientdétériorer la valeur des actifs détenus par des investisseurs demême que celle du Groupe qui possède des titres obligatairesémis par ces Etats De fait une aggravation de la crise européenne pourraitentraîner une baisse significative de la qualité des actifs duGroupe et un accroissement des pertes sur crédit dans lespays concernés Le Groupe pourrait également être contraintde recapitaliser des activités et ou des filiales dans certains deces pays Enfin les activités du Groupe dans certains payspourraient être soumises à des mesures d'urgence ou à desrestrictions imposées par les autorités locales Un certain nombre des mesures exceptionnelles prises par lesEtats les banques centrales et les régulateurs ont été suppriméesou arrivent à leur terme Face à la crise financière les Etats les banques centrales et lesrégulateurs ont mis en place des mesures visant à soutenir lesétablissements financiers et par là même à stabiliser lesmarchés financiers Les banques centrales ont pris desmesures afin de faciliter l'accès des établissements financiersau crédit et aux financements notamment en abaissant leurstaux d'intérêt à des niveaux historiquement faibles sur unelongue période Plusieurs d'entre elles ont décidé d'accroîtresensiblement le montant et la durée des financements accordésaux banques et dans certains cas elles ont appliqué desmesures exceptionnelles afin d'injecter une importante liquiditédans le système financier telles que l’achat d’obligationssouveraines de billets de trésorerie d'entreprises et de titresadossés à des crédits hypothécaires Ces banques centralespourraient décider seules ou de façon concertée de modifierleurs politiques monétaires (et en particulier d’augmenter leurstaux d'intérêt) et de durcir les conditions d'accès à la liquidité ce qui diminuerait de manière importante et brutale les flux deliquidité dans le système financier La reprise économiquerestant fragile ces changements pourraient avoir un effetdéfavorable significatif sur les conditions d'exploitation desétablissements financiers et donc sur l'activité du Groupe sasituation financière et ses résultats Les résultats du Groupe peuvent être affectés par son exposition àdes marchés régionaux Les résultats du Groupe sont exposés aux conditionséconomiques financières et politiques des principaux marchéssur lesquels le Groupe est présent (France et autres pays del'Union européenne) En France principal marché du Groupe la baisse de l'activité économique et financière la baisse de laconsommation et l'évolution défavorable du marché immobilieront eu et pourraient continuer d’avoir un effet défavorablesignificatif sur l'activité du Groupe se traduisant par une baissede la demande de prêts une hausse des encours douteux etune dépréciation de la valeur des actifs Dans les autres paysde l'Union européenne la stagnation ou la détérioration desconditions économiques pourrait entraîner une hausse despertes sur crédit ou des niveaux de provisionnement élevés Le Groupe exerce des activités de banque commerciale et debanque d'investissement sur des marchés émergents enparticulier en Russie et dans d'autres pays d'Europe centrale etorientale de même qu’en Afrique du Nord Les activités deGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011167 GESTION DES RISQUES9marchés de capitaux et de négociation de titres sur lesmarchés émergents peuvent être plus volatils que dans lespays développés et être exposés à des risques particuliers telsque l'instabilité politique et la volatilité des devises De fortesincertitudes devraient continuer à peser sur ces marchés etdonc sur les risques Une évolution défavorable des conditionséconomiques ou politiques affectant ces marchés pourrait avoirun effet défavorable significatif sur les activités les résultats etla situation financière du Groupe Le Groupe opère dans un environnement extrêmement compétitifet une détérioration de sa réputation pourrait affecter sa positionconcurrentielle Le secteur des services financiers est très concurrentiel L'image de solidité financière et d'intégrité du Groupe estprimordiale afin de pouvoir attirer et fidéliser les clients Saréputation pourrait être ternie par des événements qui lui sontimputables ou attribuables aux décisions de sa Direction ainsique par des événements et des actions de tiers qu'il ne maîtrisepas Quelle que soit la fiabilité des informations diffusées descommentaires négatifs sur le Groupe pourraient avoir un effetdéfavorable sur son activité et sa position concurrentielle La réputation du Groupe pourrait être entachée si unedéfaillance survenait dans sa gestion des conflits d’intérêts oudans toute autre procédure similaire notamment en raison de lataille du Groupe qui ne cesse de croître Son image pourraitégalement être affectée à la suite d’un comportementinapproprié d'un employé ou d'un autre intervenant sur lemarché d’une dégradation d’un retraitement ou d’unecorrection dans ses résultats financiers ainsi que de touteprocédure judiciaire ou réglementaire défavorable enparticulier si ladite procédure fait l'objet d'une couverturemédiatique importante Tout préjudice porté à la réputation duGroupe pourrait entraîner une perte d'activité susceptibled'avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats et sasituation financière Le Groupe est présent dans des secteurs très concurrentiels ycompris sur son marché domestique Le Groupe est confronté à une concurrence intense sur sesmarchés locaux et mondiaux dans lesquels il opère A l'échellemondiale il est essentiellement en concurrence dans ses pôlesd’activités (Réseaux France Réseaux Internationaux Banquede Financement et d'Investissement Services FinanciersSpécialisés et Assurances Banque Privée Gestion d’Actifs etServices aux Investisseurs) A l'échelle locale (y compris sur lemarché français) le Groupe fait face à une concurrenceimportante des établissements locaux des établissementsfinanciers des sociétés offrant des services financiers ouautres et même des institutions gouvernementales Toutes lesactivités du Groupe sont concernées par cette concurrence En France la présence d’importants concurrents locaux dusecteur de la banque et des services financiers ainsi quel'émergence de nouveaux concurrents (banques de détail etprestataires de services financiers en ligne) ont intensifié laconcurrence sur la quasi totalité des produits et des servicesdu Groupe Sur le marché français qui est un marché mature le Groupe détient des parts de marché importantes dans laplupart de ses activités Le Groupe pourrait ne pas parvenir àconserver ou à renforcer ses parts de marché dans sesprincipales activités ce qui pourrait avoir un effet défavorablesignificatif sur ses résultats et sa situation financière Il doitégalement faire face à la concurrence d’acteurs locaux surd'autres marchés géographiques où sa présence estsignificative L’importance de la concurrence à l'échellemondiale ainsi qu'au niveau local en France et sur ses autresmarchés clés pourrait avoir un effet défavorable significatif surl'activité les résultats et la situation financière du Groupe Un ralentissement prolongé des marchés pourrait réduire laliquidité du Groupe et rendre difficile la cession d’actifs Cettesituation pourrait entraîner des pertes importantes Dans de nombreux métiers du Groupe une baisse prolongéedes marchés en particulier du prix des actifs pourrait réduirele niveau d'activité sur ces marchés ou leur liquidité Cesvariations peuvent entraîner des pertes importantes si leGroupe n'est pas en mesure de solder rapidement les positionsconcernées Cela est notamment le cas pour les actifs détenuspar le Groupe dont les marchés sont intrinsèquement illiquides Ainsi les actifs ne se négociant pas sur des marchésréglementés ou sur d’autres plateformes de négociation telsque des contrats de dérivés entre banques sont valorisés surla base de modèles internes du Groupe plutôt que sur la basede cours de marchés Il est difficile de contrôler l’évolution de lavaleur de ces actifs et le Groupe pourrait ainsi être conduit àenregistrer des pertes non anticipées Le portefeuille d’actifs structurés du Groupe liés au secteurimmobilier dit « portefeuille d’actifs gérés en extinction » aperdu de la valeur et ou est devenu moins liquide voireilliquide pendant et à la suite de la crise financière Ceportefeuille comprend des CDO(1)de RMBS(2) des RMBS desCMBS(3) ainsi que d’autres ABS(4) CLO(5) actifs partiellementcouverts par des assureursmonoline dérivés de créditexotiques etc dont les sous jacents sont majoritairement auxEtats Unis en Europe et en Australie Bien que le Groupe continue à prendre des mesures de gestionet de contrôle de son portefeuille d'actifs gérés en extinction ilne peut exclure que les pertes liées à ce portefeuille ne soientimportantes à l’avenir Ces pertes pourraient avoir un effetsignificatif défavorable sur les résultats et sur la situationfinancière du Groupe 168Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE(1) CDO Collateralised Debt Obligations(2) RMBS Residential Mortgage Backed Securities(3) CMBS Commercial Mortgage Backed Securities(4) ABS Asset Backed Securities(5) CLO Collateralised Loan Obligations GESTION DES RISQUESIntroduction9La volatilité des marchés financiers pourrait se traduire par despertes importantes sur les activités detradinget d'investissementdu Groupe Depuis mi 2007 les marchés financiers internationaux connais sent des niveaux d'instabilité extrêmes ayant entraîné despertes importantes pour de nombreuses banques y comprisSociété Générale La volatilité persistante du marché pourraitavoir un effet défavorable sur les activités de trading etd'investissement du Groupe sur les marchés de la dette desdevises des matières premières et des actions ainsi que surl’activité de capital investissement l'immobilier et sur d'autresactifs De plus les marchés pourraient subir à l'avenir desperturbations importantes avec une volatilité extrême pouvantse traduire par des pertes significatives sur les activités demarchés de capitaux du Groupe Ces pertes pourraients'étendre à de nombreux produits de trading et de couverture notamment aux contrats deswaps forwardetfuture auxoptions et aux produits structurés La volatilité des marchés rend difficile les prévisions detendances et la mise en œuvre de stratégies de tradingefficaces et augmente également le risque de perte sur lespositions nettes acheteuses lorsque les prix baissent et àl'inverse sur les positions nettes vendeuses lorsque les prixaugmentent Le Groupe est susceptible de mettre en œuvreune stratégie de trading consistant à détenir une positionacheteuse sur un actif et une position vendeuse sur un autreactif dans l’espoir de tirer profit de la variation de la valeurrelative de ces actifs Si la valeur relative de ces actifs évoluaitcontrairement aux anticipations du Groupe ou de telle manièreque celle ci ne soit pas couverte par le Groupe celui ci pourraitenregistrer des pertes Dans la mesure où celles ci seraientsubstantielles elles pourraient avoir un effet défavorablesignificatif sur les résultats et la situation financière du Groupe La variation des taux d'intérêt pourrait peser sur les activités debanque et de gestion d'actifs du Groupe Les résultats du Groupe sont sensibles à l'évolution et à lafluctuation des taux d'intérêt en Europe et sur d'autres marchéssur lesquels le Groupe est présent Le montant des intérêts netsencaissés sur une période donnée peut avoir un impactsignificatif sur les revenus et la rentabilité du Groupe Lagestion par le Groupe de son exposition aux taux d'intérêt peutégalement avoir un impact sur ses résultats La sensibilité auxtaux d'intérêt se traduit par l'évolution des taux d'intérêt dumarché et la variation des produits nets d'intérêts Tout écartentre les intérêts dus par le Groupe et les intérêts qu’il perçoit(en l'absence de protection adaptée contre un tel écart)pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son activité sasituation financière et ses résultats Les fluctuations des taux de change pourraient impacter lesrésultats du Groupe Le Groupe publie ses états financiers consolidés en euro devise dans laquelle sont libellées la plupart de ses dettes Unepart importante de son activité est réalisée dans d'autresdevises comme le dollar américain la livre sterling le yen lacouronne tchèque le leu roumain et le rouble russe Malgré lesinstruments de couverture mis en place par le Groupe afin delimiter son exposition au risque de change les fluctuations destaux de change de ces devises par rapport à l'euro pourraientavoir un effet négatif d'année en année sur les résultatsconsolidés la situation financière et les flux de trésorerie publiéspar le Groupe Les variations des taux de change pourraientégalement affecter la valeur (libellée en euro) des investissementsdu Groupe dans ses filiales hors de la zone euro Le Groupe est soumis à un cadre réglementaire étendu dans lespays où il est présent II est impossible de prévoir l'évolution deslois ou de la réglementation et d'en mesurer l'impact futur surl'activité du Groupe Le Groupe est soumis à une réglementation et à unesurveillance rigoureuse dans toutes les juridictions danslesquelles il est présent Les règles que doivent respecter lesbanques ont pour objectif de préserver leur stabilité et leursolidité financière de limiter leur exposition aux risques et deprotéger les déposants les créanciers et les investisseurs LeGroupe est soumis aux règles applicables aux prestataires deservices financiers qui régissent notamment la vente leplacement et la commercialisation d'instruments financiers Lessociétés bancaires du Groupe sont également tenues derespecter les niveaux de capitaux propres réglementaires despays dans lesquels elles sont présentes Des ressourcesconsidérables sont nécessaires pour assurer la conformité àces règles et ces réglementations Le non respect des lois etdes réglementations applicables peut se traduire par desamendes la détérioration de l'image du Groupe la suspensionforcée de ses activités ou le retrait de ses agréments Depuis le début de la crise financière de nombreusesinstances législatives et réglementaires nationales etinternationales ainsi que d'autres organismes ont débattu proposé voire même instauré diverses mesures Ces mesuresrépondent à des priorités différentes et il est encore difficile desavoir quels seraient leurs impacts si elles étaient mises enœuvre La nouveauté et la complexité des mesuresréglementaires vont probablement accroître les risques deconformité du moins à court terme En septembre 2009 le sommet du G20 de Pittsburgh a mis enplace les bases d’un renforcement des règles prudentielles quise traduira par des exigences accrues pour les institutionsfinancières en matière de fonds propres et de liquidité Desurcroît la surveillance du risque systémique et la question dela taille des établissements bancaires continuent de faire l’objetd’une grande attention avec notamment le lancement d’ungroupe de travail au sein duFinancial Stability Board En outre des mesures complémentaires et plus restrictives que lesrègles de Bâle 3 pourraient être imposées à la lumière de larécente crise financière notamment des règles plus exigeantesen matière d’adéquation des fonds propres lesquellespourraient limiter la capacité des banques à prêter des fondsou renforcer leurs besoins en capital L'application de cesGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011169 GESTION DES RISQUES9mesures ou d'autres exigences pourraient avoir un effetdéfavorable significatif sur les actifs du Groupe sa situationfinancière ses flux de trésorerie et ses résultats Il convient denoter que ces déclarations sont prospectives et que lesconséquences réelles de la mise en œuvre des mesurespeuvent différer significativement selon la nature et le délai dela mise en application des règles finales de la Directiveeuropéenne sur l’adéquation des fonds propres desétablissements de crédit (Capital Requirement Directive CRD IV) ainsi qu’en fonction d'autres facteurs A ce stade il n’est pas possible de prévoir la nature du cadreréglementaire qui sera imposé au Groupe de même quel'ampleur des changements qui y seront apportés Toutenouvelle mesure réglementaire y compris les nouvelles règlesde Bâle 3 ou toute modification des règles existantes ou despratiques de supervision ou de mise en application pourraitimposer de nouvelles exigences contraignantes au Groupe oucomplexifier son adaptation et sa mise en conformité avec cecadre réglementaire et ainsi avoir un effet défavorablesignificatif sur son activité sa situation financière et sesrésultats Le Groupe est exposé à l’instabilité potentielle de sescontreparties Le Groupe est exposé au risque de crédit vis à vis denombreuses contreparties dans le cadre de son activitécourante de trading de financement de réception de fonds decompensation et de règlement ainsi que d'autres activités Cescontreparties regroupent des clients institutionnels descourtiers et négociateurs des banques d'investissement et desbanques commerciales ainsi que des Etats Le Groupe pourraitsubir des pertes si une contrepartie était en défaut de sesobligations et que la valeur des actifs détenus en garantie surcette contrepartie ne correspond pas ou sont cédés à un prixne permettant pas de couvrir l’intégralité de l’exposition au titredes prêts ou produits dérivés en défaut De nombreusesstratégies de couverture et de gestion des risques du Groupeimpliquent également des opérations avec des contrepartiesfinancières Tout défaut ou insolvabilité de ces contrepartiespourrait affecter l'efficacité des stratégies de couverture ou degestion des risques mises en place par le Groupe et ainsi avoirun effet défavorable significatif sur son activité ses résultats etsa situation financière Les stratégies de couverture mises en place par le Groupen’écartent pas tout risque de pertes Il existe un risque de pertes important en cas d'inefficacité del'un(e) quelconque des instruments ou stratégies utilisé(e)s parle Groupe pour couvrir son exposition à différents types derisques dans le cadre de ses activités Un nombre important deces stratégies reposent sur des modèles de trading historiqueet des corrélations déduites de ces modèles Par exemple si leGroupe détient une position longue sur un actif il peut couvrircette position au moyen d'une position courte sur un autre actifdont la valeur évolue historiquement dans une directionpermettant de neutraliser toute évolution de la position longue Ilse peut cependant que cette couverture soit partielle que cesstratégies ne couvrent pas les risques futurs ou qu’elles nepermettent pas une diminution effective du risque dans toutesles configurations de marché ou contre tous types de risquesdans le futur L'efficacité des stratégies de couverture peutégalement être diminuée par des évolutions inattendues sur lesmarchés De plus l’enregistrement comptable des gains et despertes résultant de certaines couvertures inefficaces pourraientaccroître la volatilité des résultats du Groupe Une augmentation importante de nouvelles provisions ou desprovisions inadaptées pourraient avoir un effet défavorable sur lesrésultats du Groupe et sa situation financière Le Groupe enregistre régulièrement des provisions au titre descréances douteuses dans le cadre de son activité de prêt Leniveau global des provisions enregistrées au compte de résultatà la rubrique « coût du risque » repose sur une évaluation dutaux de recouvrement des prêts concernés Cette évaluations'appuie sur une analyse des pertes antérieures du volume etdu type de prêt consenti des normes sectorielles des arriérésdes prêts des conditions économiques ainsi que d'autresfacteurs Malgré l'attention portée sur ces évaluations leGroupe pourrait à l'avenir être conduit à augmentersignificativement ses provisions pour créances douteuses enraison notamment de leur augmentation comme ce fut le casau second semestre 2008 au cours de 2009 et 2010 L’augmentation significative des provisions pour créancesdouteuses un changement important des estimations du risquede perte pour les prêts non provisionnés ou la réalisation depertes supérieures aux provisions enregistrées pourraient doncavoir un effet défavorable significatif sur les résultats et lasituation financière du Groupe Les risques juridiques auxquels le Groupe est exposé pourraientavoir un effet défavorable sur sa situation financière et sesrésultats Le Groupe et certains de ses représentants anciens et actuels peuvent être impliqués dans diverses actions en justice notamment des procédures civiles administratives et pénales La très grande majorité de ces procédures s'inscrit dans lecadre de l'activité courante du Groupe Compte tenu desincertitudes actuelles liées aux conditions de marché et à laconjoncture économique et à la suite des perturbationsobservées sur les marchés ces dernières années le nombre delitiges avec des investisseurs ainsi que le nombre deprocédures réglementaires intentées contre les intermédiairescomme les banques et les conseillers en investissement ontaugmenté Cette augmentation des litiges a accru le risque pour le Groupe et les autres établissements financiers depertes ou d'image Il est par nature difficile de prévoir le dénouement des litiges des procédures réglementaires et des actes impliquant lesentités du Groupe en particulier si ceux ci sont initiés pardiverses catégories de plaignants si le montant des demandesde dommages intérêts n’est pas précisé ou est indéterminé ouencore s'il s'agit d'une procédure sans précédent Lors de la170Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESIntroduction9préparation de ses états financiers le Groupe procède àl’estimation des conséquences des procédures légales réglementaires ou d'arbitrage dans lesquelles il est impliqué etenregistre une provision lorsque des pertes liées à cesprocédures sont probables et peuvent être raisonnablementestimées Si ces estimations se révélaient inexactes ou si lesprovisions enregistrées par le Groupe ne permettaient pas decouvrir les risques liés à ces procédures cela pourrait avoir uneffet défavorable significatif sur la situation financière et lesrésultats du Groupe Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de croissanceexterne le Groupe pourrait être dans l’incapacité de mettre enœuvre le processus d'intégration des sociétés acquises dans desconditions de coût favorables ou de tirer parti des avantagesattendus de ces acquisitions La stratégie de croissance du Groupe inclut le recours à lacroissance externe Les acquisitions soulèvent des défis telsque la vérification de la qualité des actifs acquis l'intégrationdes sociétés nouvellement acquises et la création de synergies Le Groupe procède à une analyse approfondie des sociétés oudes actifs qu’il entend acquérir Toutefois ces analyses nepeuvent souvent pas être complètes et exhaustives en raisonde divers facteurs Les activités acquises peuvent ainsi incluredes actifs peu attractifs ou peuvent exposer le Groupe à desrisques accrus en particulier si le Groupe est dans l'incapacitéde réaliser des procédures dedue diligenceexhaustivespréalablement aux acquisitions concernées Afin de réussir l'intégration d'une nouvelle activité il estnécessaire d'assurer une coordination efficace des initiativesde développement et de marketing d’en conserver lesprincipaux collaborateurs de mettre en place des plans derecrutement et de formation et de veiller à l'intégration dessystèmes d'information Ces tâches peuvent se révéler plusdifficiles à mettre en œuvre que prévu et imposer uneimplication et des ressources plus importantes De même leGroupe peut supporter des coûts d'intégration plus élevés etpâtir d'économies plus faibles ou encore bénéficier de revenusmoins importants qu’escomptés Le degré de réalisation des synergies est également incertain tout comme le délai nécessaire à leur réalisation Le système de gestion des risques du Groupe pourrait connaîtredes défaillances et exposer le Groupe à des risques non identifiésou non anticipés pouvant entraîner des pertes importantes Le Groupe a investi d’importantes ressources audéveloppement de sa politique de gestion des risques et desméthodes et procédures d’évaluation correspondantes et al’intention de poursuivre ses efforts en la matière Néanmoins ces stratégies et techniques de gestion des risques pourraientne pas être totalement efficaces afin de réduire son expositionaux risques dans toutes les configurations de marché Cestechniques et stratégies pourraient également s’avérerinopérantes face à certains risques en particulier ceux que leGroupe n’aurait pas préalablement identifiés ou anticipés Certains des outils qualitatifs et indicateurs de gestion desrisques reposent sur l'observation de l’évolution historique desmarchés Le Groupe applique à ces observations desstatistiques ainsi que d'autres outils afin d'évaluer sesexpositions aux risques Ces outils et indicateurs pourraientlivrer des conclusions erronées quant à la future exposition duGroupe en raison notamment de facteurs que le Groupen'aurait pas anticipé ou correctement évalué dans sesmodèles statistiques Le défaut d'anticipation ou de gestionde ces risques pourrait avoir un effet défavorable significatifsur l'activité la situation financière et les résultats du Groupe Une défaillance ou une violation des systèmes d'information duGroupe pourrait entraîner des pertes Les systèmes de communication et d'information du Groupejouent un rôle crucial dans la conduite de ses affaires Toutedéfaillance interruption ou violation de ces systèmes mêmebrève et temporaire pourrait entraîner des défaillances ou desinterruptions dans l’activité du Groupe et ainsi engendrer descoûts additionnels liés à la récupération et à la vérification desinformations et une perte potentielle d'activité Toutedéfaillance interruption ou violation des systèmes d'informationest susceptible d'avoir un effet défavorable significatif surl'activité du Groupe ses résultats et sa situation financière Principes de gouvernance de contrôle etd’organisation de la gestion des risquesLa gouvernance de la gestion des risques du Groupe reposesur la forte implication de l’ensemble de l’encadrement del’entreprise dans le processus du Conseil d’administrationjusqu’aux équipes opérationnelles sur le terrain des règles et procédures internes clairement définies une surveillance continue exercée par une instanceindépendante pour assurer le suivi des risques et veiller àl’application des règles et procédures Le Groupe organise la gestion de ses risques autour de deuxprincipes clés les services chargés de l’évaluation des risques doivent êtreindépendants des Directions opérationnelles le suivi des risques ainsi qu’une approche homogène de leurévaluation doit être appliquée dans l’ensemble du Groupe La mise en conformité avec ces principes fait partie des plansd’intégration des filiales acquises par le Groupe La gouvernance de la maîtrise des risques du Groupe estassurée au travers de deux instances principales le Conseild’administration viale Comité d’audit de contrôle interne etGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011171 GESTION DES RISQUES9des risques et le Comité des risques Sous l’autorité de laDirection générale les Directions fonctionnelles du Groupetelles que la Direction des risques et la Direction financière sontdédiées à la gestion et au contrôle permanent des risques entoute indépendance par rapport aux Directions opérationnelles LE CONSEIL D’ADMINISTRATIONLe Conseil d’administration définit la stratégie de la Société enassumant et contrôlant les risques et veille à son application LeConseil d’administration s’assure notamment de l’adéquationdes infrastructures de gestion des risques du Groupe contrôlel’exposition globale de ses activités au risque et approuve leslimites de risque pour les risques de marché La Directiongénérale présente au moins une fois par an au Conseild’administration (plus souvent si les circonstances l’exigent) lesprincipaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie degestion des risques du Groupe LE COMITE D’AUDIT DE CONTROLE INTERNE ET DES RISQUESAu sein du Conseil d’administration leComité d’audit decontrôle interne et des risquesjoue un rôle essentiel dansl’évaluation de la qualité de contrôle interne du Groupe Il estplus particulièrement chargé d’examiner la cohérence du cadreinterne de suivi des risques avec les procédures les lois et lesréglementations en vigueur Ce Comité bénéficie d’exposésspécifiques des cadres compétents examine les procéduresde contrôle de certains risques de marché et des risquesstructurels de taux d’intérêt et est consulté pour la fixation deslimites de risque Il émet en outre une opinion sur la politique deprovisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisionsspécifiques de montant significatif Enfin il examine le Rapportannuel sur le contrôle interne qui est remis au Conseild’administration et à l’Autorité de contrôle prudentiel LE COMITE DES RISQUESPrésidé par la Direction générale le Comité des risques(CORISQ) se réunit au moins une fois par mois pour traiter desgrandes orientations en matière de risque du Groupe Demanière générale le Comité sur proposition de la Direction desrisques prend les principales décisions portant d’une part surl’architecture et la mise en œuvre du dispositif de suivi desrisques du Groupe et d’autre part sur l’encadrement desdifférents risques (risques de crédit risques pays de marché etopérationnels) Dans le prolongement du Comité des risques le Comité grandsrisques se consacre à la revue des expositions individuellesimportantes LA DIRECTION DES RISQUESLa Direction des risques a pour principale mission de mettre enplace un dispositif de maîtrise des risques et de contribuer audéveloppement des activités et de la rentabilité du Groupe Dans l’exercice de ses fonctions elle concilie l’indépendancepar rapport aux métiers avec une collaboration étroite avec lespôles d’activités qui sont responsables en premier ressort desopérations qu’ils initient Dans ce cadre la Direction des risques assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de lafilière Risques du Groupe recense l’ensemble des risques du Groupe met en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de cesrisques y compris transversaux et reporte régulièrement surleur nature et leur ampleur à la Direction générale au Conseild’administration et aux autorités de supervision bancaire contribue à la définition des politiques de risque tenantcompte des objectifs des métiers et des enjeux de risquescorrespondants définit ou valide les méthodes et procédures d’analyse demesure d’approbation et de suivi des risques valide les opérations et limites proposées par lesresponsables métiers définit le système d’information de suivi des risques s’assurede son adéquation avec les besoins des métiers et de sacohérence avec le système d’information Groupe Dans le contexte de la crise financière et afin de se conformeraux évolutions du Groupe la Direction des risques a poursuivila réorganisation avec pour principaux objectifs de faire évoluer la vision globale des risques de marché parligne métier et par facteur de risque et adapter le dispositifde suivi des risques de marché aux évolutions del’environnement ainsi qu’aux attentes du Groupe harmoniser la répartition des rôles entre la Direction desrisques et le pôle Réseaux Internationaux sur les pratiquesexistantes avec les autres pôles d’activités regrouper l’ensemble des économistes de la Direction desrisques (équipes dédiées aux études etscenariisur leséconomies des pays développés et émergents) poursuivre le regroupement des équipes en charge desprojets au sein de deux départements de la Direction desrisques architecture processus et systèmes pour les enjeuxliés aux systèmes d’informations et Secrétariat général etRessources pour les autres sujets Par ailleurs la Direction des risques s’est également adaptéeaux évolutions du Groupe en rattachant les équipes en charge de l’audit des risques decrédit à la Direction du contrôle périodique créée en 2010 créant des équipes dédiées à la Banque de détail et auxServices Financiers Spécialisés pour l’analyse la validationet le suivi des risques sur les clients de ces pôles 172Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESIntroduction9Pour la Russie un plan d’intégration a été mis en place enparticulier dans le cadre du suivi et du pilotage des risques L’alignement de la gestion des risques au sein de Rosbankavec celle du Groupe s’est poursuivi avec la création d'unefilière risques indépendante D’après le dernier recensement réalisé sur base déclarative(courant 1ertrimestre 2010) la filière Risques du Grouperassemble plus de 5 200 personnes dédiées à la maîtrise et aucontrôle permanent des risques (dont 892 à fin décembre 2010au sein même de la Direction des risques du Groupe) contreplus de 4 500 personnes un an auparavant Cette évolutiontraduit la poursuite du renforcement de la filière lié auxexigences réglementaires aux effets de périmètre ainsi qu'auxdéveloppements dans les pôles et les Directions fonctionnelles LES PROCEDURES NOUVEAU PRODUITIl est de la responsabilité de chaque Direction de soumettre toutnouveau produit métier ou activité à une procédure NouveauProduit Ces procédures Nouveau Produit co pilotées avec laDirection des risques ont pour mission de s’assurer qu’avanttout lancement tous les types de risques induits ont été identifiés compris etcorrectement traités et que de ce fait les développementsfuturs s’effectueront avec un maximum d’efficacité et demaîtrise la conformité a été appréciée au regard des lois etrèglements en vigueur des règles de bonne conduiteprofessionnelle et des risques d’atteinte à l’image et à laréputation du Groupe toutes les fonctions support ont été mobilisées et n’ont pas ou plus de réserves non satisfaites Cette procédure s’appuie sur une définition très large denouveau produit qui s’étend de la création d’un produit inédit àl’externalisation de prestations essentielles ou importantes enpassant par l’adaptation d’un produit existant à un nouvelenvironnement ou le transfert d’activités impliquant de nouvelleséquipes ou de nouveaux systèmes LA DIRECTION FINANCIERELa gestion des risques structurels de taux de change et desrisques de liquidité ainsi que le refinancement long terme duGroupe sont assurés au sein du Département de la gestion dubilan tandis que le pilotage du besoin en capital et la structuredes fonds propres sont gérés au sein du Département GestionFinancière et Capital ces deux services étant rattachés à laDirection financière du Groupe (1) ICAAP Internal Capital Adequacy Assessment Process il s’agit du processus prévu dans le Pilier II de l’Accord de Bâle par lequel le Groupe vérifie l’adéquation de ses fonds propres au regard del’ensemble des risques encourus A compter du 1erjanvier 2011 une nouvelle organisation desfonctions de gestion des risques structurels est entrée envigueur Elle répond à l’objectif de renforcement des capacitésde pilotage des risques structurels (taux change et liquidité)tout en assurant la conformité de la gouvernance avec laréglementation à travers la séparation des fonctions depilotage et de contrôle des risques structurels Le Département de la gestion du bilan est ainsi scindé en deuxnouveaux départements le Département « Gestion du Bilan et Financement » chargédu pilotage des risques structurels de la supervision et de lacoordination de l’ensemble des fonctions de trésorerie duGroupe (financement externe du Groupe financementinterne des entités gestion centralisée du collatéral) le Département « Suivi des risques ALM » chargé de lasupervision des risques structurels sur l’ensemble duGroupe en particulier le contrôle des modèles et le suivi durespect des limites et pratiques de gestion par les divisions lignes métiers et entités du Groupe La Direction financière est par ailleurs chargée d’évaluer et degérer les autres grands types de risques à savoir les risquesstratégiques d’activité etc Le Comité de politique financière présidé par la Directiongénérale valide le dispositif d’analyse et de mesure desrisques ainsi que les limites d’exposition relatives à chaqueentité du Groupe et joue un rôle de conseil vis à vis des pôlesd’activités ou des entités Les processus de mesure et d’évaluation des risques deSociété Générale font partie intégrante du processusd’évaluation interne de la solvabilité ou ICAAP (Internal CapitalAdequacy Assessment Process(1)) De même en ce quiconcerne la gestion des fonds propres l’ICAAP a pour but dedonner des directives au CORISQ et au Comité financier pour lafixation des limites de risque et de l’appétit du Groupe pour lerisque AUTRES DIRECTIONSPar ailleurs le Secrétariat général du Groupe s’assure desrisques de conformité déontologiques juridiques et fiscaux Enfin les principes les procédures et les infrastructures degestion des risques du Groupe ainsi que leur mise en œuvresont soumis au contrôle de l’Audit interne et de l’Inspectiongénérale ainsi que des Commissaires aux comptes GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011173 GESTION DES RISQUES9Risques sur actifs gérés en extinctionConcernant les actifs gérés en extinction(1) la Direction desrisques valide l’ensemble des opérations ayant trait à cesactifs (couvertures cessions commutations…) définit mesure et encadre les positions en utilisant lesmétriques des risques de marché VaRetstress tests assure la production des calculs deMarked to Stressetd’Impairment après en avoir défini et validé les hypothèses analyse chacune des contrepartiesmonolinesafin dedéterminer le taux de provisionnement adéquat desexpositions du Groupe et calcule les provisionscorrespondantes participe aux instances de gouvernance de la filialeregroupant ces actifs LES RISQUES DE CREDITGestion des risques de crédit organisation et structureAfin d’encadrer la gestion des risques de crédit du Groupe laDirection des risques conjointement avec les pôles a défini undispositif de contrôle et de surveillance reposant sur la politiquede risque de crédit Périodiquement celui ci est revu et validépar le Comité d’audit de contrôle interne et des risques La surveillance des risques de crédit est organisée par pôles(Réseaux France Réseaux Internationaux Services FinanciersSpécialisés et Assurances Banque Privée Gestion d’Actifs etServices aux Investisseurs Banque de Financement etd’Investissement) et est complétée par des départements ayantune approche plus transversale (suivi du risque pays du risquesur institutions financières) Le risque de contrepartie suropérations de marché est rattaché au Département des risquesde marché Au sein de la Direction des risques chacun de cesdépartements est en charge de fixer des limites de crédit globales et individuelles par client catégorie de client ou type de transaction autoriser les opérations soumises par les Directionscommerciales valider les notes de crédit ou les critères internes de notationdes clients assurer le suivi et la surveillance des expositions de montantunitaire élevé et de divers portefeuilles de crédit spécifiques contrôler les politiques de provisionnement spécifiques etcollectives Par ailleurs un département distinct effectue l’analysed’ensemble des portefeuilles et assure lesreportingsassociés ycompris vis à vis des autorités de tutelle Un rapport mensuelsur l’activité de la Direction des risques est présenté auCORISQ et des analyses spécifiques sont soumises à laDirection générale L’approbation des risquesLa politique de crédit de Société Générale repose sur leprincipe que tout engagement comportant des risques decrédit s’appuie sur une connaissance approfondie du client etde son activité la compréhension de la finalité et de la naturedu montage de la transaction ainsi que des sources de recettesqui permettront le remboursement de la créance La décisiond’accorder un crédit doit aussi s’assurer que la structure de latransaction sera adaptée pour couvrir le risque de perte en casde défaillance L’approbation des risques s’inscrit dans lastratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec sonappétit pour le risque Le processus d’approbation des risques repose sur quatreprincipes clés toutes les transactions entraînant un risque de contrepartie(risques de crédit d’absence de règlement ou de livraison etrisque lié à l’émetteur) doivent être soumises à autorisationpréalable 174Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE(1) Pour plus de détails sur ce périmètre voir en page 12 le paragraphe du chapitre 2 consacré aux actifs gérés en extinction Pour plus de détails sur la valorisation de certains actifs de ce périmètre voir en page 252 de la note annexe no3 aux comptes consolidés consacrée à la valorisation enjuste valeur des instruments financiers GESTION DES RISQUESLes risques de crédit9l’analyse et la validation des dossiers incombentrespectivement à la ligne métier et aux unités de risque lesplus qualifiées Afin de garantir une approche cohérentedans la prise de risque du Groupe ce métier et cette unitéexaminent toutes les demandes d’autorisation relatives à unclient ou une catégorie de clients donnés cette ligne métier et cette unité de risque doivent êtreindépendantes toutes les décisions d’octroi de crédit doiventsystématiquement prendre en compte les notes de risqueattribuées en interne aux contreparties telles qu’elles sontcommuniquées par les lignes métiers et approuvées par laDirection des risques La Direction des risques soumet au CORISQ desrecommandations sur les limites qu’elle juge appropriées pourcertains pays zones géographiques secteurs produits outypes de clients de manière à réduire les risques présentantune forte corrélation L’allocation des limites est soumise àl’accord de la Direction générale du Groupe et repose sur unprocessus impliquant les Directions opérationnelles exposéesaux risques ainsi que la Direction des risques Enfin la surveillance exercée par le CORISQ est complétée parcelle assurée par le Comité grands risques Surveillance et audit des risquesLes systèmes d’information des risques du Groupe permettentde centraliser les engagements des entités opérationnellesdans une base de données unique et de les rapprocher desautorisations accordées par contrepartie Ces systèmes sontégalement une source de données pour les analyses deportefeuille Par ailleurs toutes les unités opérationnelles du Groupe enparticulier les salles de marché sont équipées de systèmesd’information permettant de vérifier quotidiennement que leslimites d’exposition fixées pour chaque contrepartie n’ont pasété dépassées La Direction des risques et les lignes métiers revoient àfréquence régulière la qualité des engagements lors de lavalidation des notes de crédit ou dans le cadre des procéduresde provisionnement trimestrielles La Direction du contrôle périodique effectue régulièrement ausein des Directions opérationnelles du Groupe des audits derisque et des revues des dossiers de crédit dont lesconclusions sont transmises aux responsables des Directionsopérationnelles à la Direction des risques et à la Directiongénérale pour certains périmètres Mesure des risques et notations internesLe système de notation du Groupe se différenciefondamentalement entre la clientèle de détail et la clientèleentreprises banques et souverains pour les portefeuilles de la clientèle de détail des modèlesinternes servent à mesurer les risques de crédit exprimés àpartir d’une probabilité de défaillance de l’emprunteur àhorizon d’un an (Probability of Default PD) et du pourcentagede perte en cas de défaillance de la contrepartie (Loss GivenDefault LGD) Ces paramètres sont attribuésautomatiquement en conformité avec les principes del’Accord de Bâle pour les portefeuilles entreprises banques et souverains ledispositif de notation repose sur deux grands piliers undispositif de modèles de notation de contreparties commeaide à la décision de l’évaluateur qui attribue la note et undispositif d’attribution automatique des paramètres de LGDet de facteur de conversion de crédit (Credit ConversionFactor CCF) en fonction des caractéristiques destransactions Dans les deux cas un ensemble de procédures énonce lesrègles relatives aux notes (champ d’application fréquence derévision procédure d’approbation des notes etc ) ainsi quecelles pour la supervision leback testinget la validation desmodèles Ces procédures permettent entre autres de faciliter lejugement humain porteur d’un regard critique et complémentindispensable des modèles pour ces portefeuilles Les modèles internes du Groupe permettent ainsi uneévaluation quantitative des risques de crédit à partir de laprobabilité de défaillance de la contrepartie et du taux de perteen cas de défaut Ces éléments sont intégrés dans lesdemandes de crédit et le calcul du rendement des fondspropres corrigé par le risque Ils sont utilisés comme outil pourstructurer tarifer et approuver les transactions A cet effet lesnotes des contreparties sont un des critères de déterminationdes limites décisionnelles d’approbation accordées auxopérationnels et à la filière risques L’ensemble des modèles de risque du Groupe est construit etvalidé sur la base d’historiques internes les plus longspossibles respectant des contraintes de représentativité (tantau regard des portefeuilles concernés que des effets de laconjoncture sur la période considérée) et de prudence De lasorte les estimations de risque du Groupe ne présentent pasune sensibilité excessive aux variations de la conjoncture touten restant adaptées à la détection des éventuels risquesdégradés De plus la modélisation des PD des grandesentreprises a été étalonnée par rapport aux statistiques dedéfaillance de long terme provenant d’une agence de notationexterne GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011175 GESTION DES RISQUES9Ces modèles utilisés pour estimer les PD et LGD couvrent lagrande majorité des portefeuilles de crédit du Groupe (Banquede détail et Banque de Financement et d’Investissement) Ilsont pour l’essentiel été validés IRBA (Advanced Internal RatingsBased Approach) en 2007 et font l’objet depuis cette date d’unsuivi de performance régulier Par ailleurs le Groupe a reçu la validation du régulateur pourutiliser la méthode IAA (Internal Assessment Approach) pour lecalcul de l’exigence de fonds propres réglementaires sur lesconduits deAsset Backed Commercial Paper Gouvernance de la modélisation des risquesLa gouvernance comprend le développement la validation lesuivi et les décisions sur l’évolution des modèles internes denotation Un département spécifique de la Direction des risquesest plus particulièrement chargé d’élaborer les principes de labanque pour l’estimation des paramètres de crédit employésdans le cadre de la méthode IRBA (Probability of Default PD Loss Given Default LGD Credit Conversion Factor CCF) et devalider les modèles internes de notation Un comité de filtrage le Comité modèles et un comitédécisionnel le Comité experts sont parties intégrantes duprocessus Le Comité modèles est l’instance au sein delaquelle les conclusions des missions d’audit de l’entitéindépendante du contrôle des modèles sont formellementprésentées aux entités modélisatrices L’essentiel deséchanges porte sur les sujets techniques et statistiquessoulevés par les conclusions de l’audit Ce Comité constitue parailleurs un filtre des sujets à présenter au Comité experts Le Comité experts est une instance placée sous l’égide duDirecteur des risques du Groupe et des Directeurs de pôlesconcernés Le rôle du Comité est de valider d’un point de vuebancaire les paramètres de risque proposés à l’issue d’unComité modèles Ce Comité experts constitue par ailleursl’instance d’arbitrage des sujets qui n’ont pas été résolus par leComité modèles Enfin il détermine les priorités des travaux demodélisation à mener Les modèles de crédit servant à modéliser les besoins en fondspropres de la Banque selon la méthode IRBA sont contrôlésune fois par an conformément à la réglementation Bâle 2 Ilspeuvent ensuite être ajustés autant que de besoin Pour cefaire les entités modélisatrices procèdent à desback testingsannuels et présentent leurs conclusions à l’entité indépendantedu contrôle des modèles Les résultats desback testingsetl’avis de l'entité en charge de la revue indépendante desmodèles sur la performance des modèles et les paramétragesdes indicateurs de risques alimentent les débats des Comitésmodèles et experts Enfin les conclusions et décisions desComités experts sont portées à la connaissance du CORISQ Evaluation des fonds propres nécessairespour couvrir les risques de créditEn décembre 2007 Société Générale a obtenu l’autorisation deses autorités de tutelle d’appliquer pour la majeure partie deses expositions la méthode de notations internes (méthode IRB)– méthode la plus avancée pour calculer les fonds propresnécessaires au titre des risques de crédit Société Générale a planifié sur plusieurs années la transitionvers la méthode IRB pour certaines de ses activités etexpositions actuellement soumises à l’approche standard et unplan de déploiement est à ce titre mis en œuvre Ce plann’impliquait pas de déploiement vers la méthode IRB pendantl’année 2010 REPARTITION DES EAD(1)PAR METHODE BALOISE(2)31 12 201031 12 2009IRB 80 8% 80 8%Standard 19 2% 19 2%Total 100% 100%(1) Exposition au moment du défaut (Exposure at Default – EAD) additionne la partie des prêts qui a été tirée etconvertit les engagements hors bilan au moyen du facteur de conversion de crédit pour calculer l’expositioninscrite au bilan au moment de défaillance de la contrepartie (2) Hors titres de participation immobilisations et comptes de régularisation Conduite destress testsLesstress tests qui permettent de mesurer la résilience duGroupe à desscenariimacro économiques d’amplitudesvariées sont une composante importante de la gestion desrisques du Groupe Ils peuvent donner lieu à la fixation delimites en stress et apporter un éclairage sur les pertespotentielles dans le cadre du processus budgétaire Le Groupe met en œuvre un dispositif destress testsarticuléselon deux axes à un niveau agrégé les stress globaux(stress testsmacro économiques – «stress testsICAAP ») sont intégrés auprocessus budgétaire et permettent d’obtenir une couverturecomplète du Groupe Pour chaquescenario des pertespotentielles afférentes aux risques de crédit de marché etopérationnels sont estimées sur un horizon de trois ans puisprésentées au Comité des risques desstress testsspécifiquespermettent de compléter à lademande l’analyse globale par une approche plus fine suivant différents axes (secteur filiale produit pays etc) En parallèle des exercices de stress internes le Groupe faitpartie de l’échantillon de 91 banques européennes qui ontparticipé austress testsCEBS (Committee of European BankingSupervisors) dont les résultats ont été communiqués dans lecourant de l’été 2010 176Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESLes risques de crédit9Le risque de remplacementLe risque de contrepartie ou de remplacement correspond à lavaleur de marché des transactions réalisées avec lescontreparties Il représente le coût de remplacement en cas dedéfaillance de la contrepartie des opérations affichant unevaleur positive en faveur du Groupe Les transactions entraînantun risque de contrepartie regroupent notamment les opérationsde pensions livrées de prêts et emprunts de titres et lescontrats de produits dérivés de gré à gré tels que lesswaps les options et les contrats à terme La gestion du risque de contrepartie suropérations de marchéSociété Générale accorde beaucoup d’importance au suivi deson exposition au risque de contrepartie afin de minimiser sespertes en cas de défaillance et des montants d’autorisation sontdéfinis pour toutes les contreparties (banques autresinstitutions financières entreprises et organismes publics) Pour quantifier le coût de remplacement potentiel SociétéGénérale utilise un modèle interne la juste valeur future desopérations de marché effectuées avec chaque contrepartie estmodélisée en tenant compte de l’ensemble des effets decorrélation et de compensation Les estimations proviennent demodèles Monte Carlo élaborés par la Direction des risques surla base d’une analyse historique des facteurs de risque demarché et prennent en compte les garanties et sûretés Société Générale s’appuie sur deux indicateurs pourcaractériser la distribution qui découle de la simulation MonteCarlo le risque courant moyen particulièrement adapté pouranalyser l’exposition aux risques d’un portefeuille de clients la VaR crédit (ou CVaR) montant de la perte maximalesusceptible d’être subie après élimination de 1% desoccurrences les plus défavorables utilisé pour fixer leslimites par contrepartie individuelle Société Générale a également développé une série descenariidestress testspermettant de déterminer l’exposition quirésulterait de changements de la juste valeur des transactionsconclues avec l’ensemble de ses contreparties dansl’hypothèse d’un choc extrême affectant les paramètres demarché La détermination des limites par contrepartieLe profil de crédit des contreparties fait l’objet de révisionsrégulières et des limites sont établies en fonction de la nature etde la durée de vie des instruments concernés La qualité decrédit intrinsèque et la solidité de la documentation juridiqueassociée sont entre autres pris en compte pour définir ceslimites Les analyses crédit fondamentales internes sontégalement complétées par des comparaisons pertinentes avecles pairs et par la surveillance du marché Les outils informatiques en place permettent tant auxopérateurs qu’à la Direction des risques de s’assurer que lesautorisations par contrepartie sont respectées en permanence de manière quotidienne et que des limites supplémentaires sontdemandées autant que de besoin Tout affaiblissement important d’une contrepartie de la Banquedéclenche le réexamen immédiat des notations internes Unprocessus de surveillance et d’approbation particulier est misen œuvre pour les contreparties les plus sensibles ou lescatégories les plus complexes d’instruments financiers L’atténuation du risque de contrepartie(1)Société Générale fait appel à différentes techniques pourréduire ce risque Pour les contreparties avec lesquelles elletraite sur les marchés la Banque met en place dans la mesuredu possible des accords de résiliation compensation globale Ils permettent en cas de défaillance de compenser l’ensembledes montants dus et à payer En général ces contrats prévoientla réévaluation régulière (en générale quotidienne) du montantde sûretés requis et le versement des appels de margecorrespondants Les sûretés réelles admises sontprincipalement composées de liquidités ou d’actifs liquides dequalité supérieure comme par exemple des obligationssouveraines D’autres actifs négociables peuvent être acceptésà condition que leur valorisation soit ajustée (décotes ouhaircuts) afin de traduire la moindre qualité et ou le degréinférieur de liquidité de l’instrument Le calcul de la valeur exposée au risque dansle cadre réglementaireDans le cadre du calcul des fonds propres au titre du risquede contrepartie Société Générale applique la méthoded’évaluation au prix du marché L’EAD relative au risque decontrepartie de la Banque est déterminée en agrégeant lesvaleurs de marché positives de toutes les transactions (coût deremplacement) complétées par un facteur de majoration (dit«add on») Ce facteur de majoration établi conformément auxdirectives de la CRD est un pourcentage fixe fonction du typede transaction et de la durée de vie résiduelle qui est appliquéau montant nominal de l’opération Les effets des accords decompensation et des sûretés réelles sont pris en compte enappliquant les règles de compensation telles que définies dansla méthode au prix du marché et en soustrayant les garantiesou sûretés Les besoins en fonds propres réglementairesdépendent également de la notation interne de la contrepartiedébitrice GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011177(1) Pour plus de détails voir en page 261 le paragraphe dédié de la note annexe n°4 aux comptes consolidés consacré aux Garanties et Collatéraux GESTION DES RISQUES9(1) Pour plus de détails sur ce périmètre voir en page 262 le paragraphe dédié de la note annexe n°4 aux comptes consolidés consacré à l’analyse du portefeuille de crédit (2) La mesure adoptée pour les encours de crédit dans cette partie est l’EAD (bilan et hors bilan) hors titres de participation immobilisations comptes de régularisation Analyse du portefeuille de créditLe Groupe revoit régulièrement l’ensemble de son portefeuillede crédit(1)avec des analyses plus spécifiques par type decontreparties (Corporate contreparties bancaires hedge funds etc ) zones géographiques ou secteurs d’activité Encours risques de crédit(2)Au 31 décembre 2010 les encours de crédit (bilan et hors bilan hors immobilisations titres de participations et comptesde régularisation) accordés par le Groupe à l’ensemble de sesclients représentent une exposition en cas de défaut de709 Md EUR (dont 527 Md EUR d’encours au bilan) Les engagements du Groupe sur ses dix premièrescontrepartiesCorporatereprésentent 5% de ce portefeuille(1) VENTILATION SECTORIELLE DES ENCOURSCORPORATEDU GROUPEAU 31 DECEMBRE 2010 (PORTEFEUILLE BALOIS ENTREPRISES SOIT300 Md EUR d’EAD (EXPOSURE AT DEFAULT))Act financières19 3%Admin Pub 0 1%Biens de consommation2 7%Agriculture ind agro alimentaire5 0%Ind automobile1 8%Constr Navale Aéronaut ferroviaire1 1%Ind des biensd'équipements3 5%Métallurgie minéraux4 5%0 7%Ind du bois du papierChimie caoutchouc plastique2 1%Pétrole gaz5 9%Construction4 2%Com de gros7 9%Com de détails réparation4 6%Serv aux entreprises7 1%Act immobilières8 1%Transports postes logistique7 3%Média1 5%Télécommunications2 9%Hôtellerie restaurations loisirs1 6%Serv Personnels domestiques0 1%Santé action sociale0 8%Education act associatives0 3%Serv collectifs6 8%Le portefeuilleCorporate(Grandes Entreprises PME etFinancements spécialisés) présente une diversificationsectorielle satisfaisante Au 31 décembre 2010 le portefeuilleCorporates’élève à300 Md EUR (encours bilan et hors bilan mesurés en EAD) Lesecteur Activité financières est le seul à représenter plus de10% du portefeuille VENTILATION GEOGRAPHIQUE DES ENCOURS RISQUE DE CREDIT DUGROUPE AU 31 DECEMBRE 2010 (TOUTES CLIENTELES CONFONDUES)ENGAGEMENTS BILAN (soit 527 Md EUR d’EAD) ASIE PACIFIQUEAMERIQUE LATINE et CARAIBESAFRIQUE PMOAMERIQUE DU NORDF RANCEEUROPECENTRALE etORIENTALE (hors UE)4%3%6%10%45%4%28%EUROPE DE L'OUESTet EUROPE DEL'EST UEENGAGEMENTS BILAN ET HORS BILAN (soit 709 Md EUR d’EAD) ASIE PACIFIQUEAMERIQUE LATINE et CARAIBESAFRIQUE PMOAMERIQUE DU NORDFRANCEEUROPE CENTRALE et ORIENTALE (hors UE)EUROPE DEL'OUEST etDE L'EST UE4%3%5%13%41%4%30%178Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESLes risques de crédit9Au 31 décembre 2010 85% des encours du Groupe (bilan ethors bilan) sont concentrés sur les grands pays industrialisés Près de la moitié des concours est portée par une clientèlefrançaise (24% sur le portefeuille non retail et 18% sur lesparticuliers) Engagements sur les contreparties CorporateREPARTITION PAR NOTE INTERNE DU RISQUE SUR LA CLIENTELECORPORATE AU 31 12 201005101520253035 7 0188Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESLes risques de marché9La mesure du risque enstress testMéthodologieParallèlement au modèle interne de VaR Société Généralecalcule une mesure de ses risques enstress testpour prendreen compte des perturbations de marché exceptionnelles Unstress testestime la perte résultant d’une évolution extrêmedes paramètres de marché sur une durée correspondant autemps permettant de déboucler ou de couvrir les positionsconcernées (5 à 20 jours sur la plupart des positions detrading) Cette mesure enstress tests’appuie sur 19scenariihistoriques ainsi que sur 8scenariithéoriques parmi lesquels figure le«scenariothéorique Société Générale de crise financière » (ditaussi « Généralisé ») décliné à partir des événementsobservés courant 2008 Elle constitue avec la mesure en VaR l’un des axes majeurs du dispositif de contrôle des risques Elleest bâtie selon les principes suivants les risques sont calculés quotidiennement pour chaqueactivité de marché de la Banque tous produits confondus sur chacun des 19scenariihistoriques et des 8scenariithéoriques une limite enstress testest établie pour l’activité globaleSociété Générale puis est déclinée sur les différentes lignes métiers de la Banque Elle encadre le résultat le plusdéfavorable issu des 27scenariihistoriques et théoriques les différentsscenariidestress testfont l’objet de révisionsrégulières et de compléments en liaison avec les équipesd’économistes du Groupe et les différents spécialistes sousl’égide de la Direction des risques Dans le cadre des révisions régulières un nouveauscenariothéorique « crise des GIIPE (Grèce Italie Irlande Portugal Espagne) » a été mis en œuvre à compter du 25 octobre 2010 sur les facteurs de risque les plus impactés par la crise de ladette souveraine européenne d’avril mai 2010 (spreadsdecrédit souverains cours et volatilités des actions…) cescenarioreprend les chocs observés sur les autres facteursde risque (spreadde crédit corporate dividendes…) il reprendles niveaux duscenario« Généralisé » LESSTRESS TESTSHISTORIQUESLa méthode consiste à étudier depuis 1995 (période depuislaquelle les marchés financiers se sont globalisés et font l’objetd’encadrements réglementaires élargis) les grandes criseséconomiques ayant affecté les marchés financiers l’analysedes évolutions de prix des actifs financiers (actions tauxd’intérêt taux de change spreadsde crédit …) durant chacunede ces crises permet de déterminer desscenariide variation deces principaux facteurs de risque qui appliqués aux positionsde marché de la Banque pourraient entraîner des pertessignificatives Société Générale a ainsi retenu 19scenariihistoriques LESSTRESS TESTSTHEORIQUESLesscenariithéoriques sont définis avec les économistes de laBanque et visent à identifier des séquences d’événementspouvant survenir et de nature à conduire à des crises majeuressur les marchés (par exemple une attaque terroriste majeure une déstabilisation de la situation politique de grands payspétroliers …) Leur sélection est le résultat d’une démarchevisant à retenir des chocs tout à la fois extrêmes mais restantplausibles et ayant des répercussions globales sur l’ensembledes marchés Société Générale a ainsi retenu 8scenariithéoriques décrits ci dessous Généralisé («scenariothéorique Société Générale de crisefinancière ») apparition d’une importante défiance vis à visdes institutions financières après la faillite de LehmanBrothers effondrement des marchés actions forte baissedes dividendes implicites fort écartement desspreadsdecrédit pivotement des courbes de taux d’intérêt (hausse destaux courts et baisse des taux longs) importantflight toquality(achat des actifs émetteurs estimés les plus sûrs) Crise des GIIPE défiance vis à vis d’émetteurs souverains àrisque et regain d’intérêt pour les émetteurs souverains lesmieux notés tels l’Allemagne puis propagation del’inquiétude aux autres marchés (actions…) Crise au Moyen Orient déstabilisation du Moyen Orientconduisant à un choc de forte amplitude sur le pétrole etl’ensemble du marché de l’énergie effondrement desmarchés actions pentification de la courbe de taux d’intérêt Attaque terroriste attaque terroriste majeure aux Etats Unisentraînant un effondrement des marchés actions une fortebaisse des taux d’intérêt un fort écartement desspreadsdecrédit et une brusque baisse du dollar américain Crise obligataire crise du marché obligataire (décorrélationdes rendements des obligations et des actions) forte haussedes taux d’intérêt américains et hausse plus modérée desautres taux d’intérêt baisse modérée des marchés actions flight to qualityavec écartement modéré desspreadsdecrédit hausse du dollar américain Crise du Dollar américain effondrement de la deviseaméricaine suite à l’augmentation de la détérioration de labalance commerciale et du déficit public américains haussedes taux d’intérêt et resserrement desspreadsde créditaméricains Crise de la zone Euro sortie de certains pays de l’Eurolandsuite à une trop forte appréciation de l’Euro par rapport auDollar américain baisse des taux de change EUR fortehausse des taux d’intérêt EUR forte baisse des actions EURet hausse des actions américaines fort écartement desspreadsde crédit EUR GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011189 GESTION DES RISQUES9Débouclement des opérations de portage japonaises (YenCarry Trade Unwinding) Changement de politiquemonétaire au Japon entraînant l’abandon des stratégiesd’opérations de portage avec le yen fort écartement desspreadsde crédit baisse des taux d’intérêt JPY et haussedes taux long US et EUR flight to quality Moyenne desstress testsen 2010Lesscenariiaboutissant aux pertes potentielles les plus élevéessont desscenariithéoriques qui correspondent à des chocstrès sévères voire extrêmes sur le prix de chacun des actifsdétenus (par exemple variation à la baisse de 15% voire 30%des indices boursiers mondiaux …) Le graphe ci après présente la moyenne des montants desstress testsen 2010 Lescenarioqui aboutit à la perte potentielle la plusélevée (crise des GIIPE) n’a été introduit dans le dispositif deStress Testdu Groupe que fin octobre 2010 Sa moyenne est donccalculée sur un historique d’environ deux mois En M EUR300100 100 300 500 700 900 1 100Scenarii historiquesScenarii théoriques1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2006 2008 2009 20101991 Crise du Golfe1992 Référ Euro1995 Crise Am Latine1994 Crise Mexique1994 Crise oblig US1998 Russie LTCM2002 Crise Enron1997 Crise AsieSeptembre20012000 Nouv Techno1999 Crise Brésil2007 Crise des subprimes2008Crise Financière2009Dubai Grèce2003Guerre Irak2010Crise GIIPE190Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESInformations financières spécifiques9INFORMATIONS FINANCIERES SPECIFIQUESConformément aux recommandations du Conseil de StabilitéFinancière Société Générale a complété depuis juin 2008 sacommunication sur ses expositions relatives aux actifs affectéspar la crise financière mondiale Au cours de l’exercice 2010 le Groupe a poursuivi la gestionactive de son exposition sur les actifs à risque en cédant unepartie du portefeuille de dérivés de crédit exotiques ainsiqu’une partie du portefeuille detradingd’ABS Aucun reclassement du portefeuille de transaction vers leportefeuille de Prêts et créances n’a eu lieu en complément deceux réalisés en octobre 2008 Positions non couvertes sur tranches de CDO(Collateralised Debt Obligations)exposésà l’immobilier résidentiel américainSociété Générale est détenteur de positions sur tranchesSuperSeniorsetSeniorsde CDO (Collateralised Debt Obligations)non couverts exposés à l’immobilier résidentiel aux Etats Unis En l’absence de transactions observables la valorisation destranches a été réalisée à l’aide d’un modèle utilisant pourl’essentiel des données non observables ou ne faisant pasl’objet de cotation sur un marché actif Une information spécifique et détaillée relative à la valorisationde ces instruments figure dans la note annexe n°3 aux comptesconsolidés Au 31 décembre 2010 l’exposition brute sur les tranchesSuperSenioretSeniorde CDO de RMBS classés entradings’élève à3 8 Md EUR (contre 1 5 Md EUR au 31 décembre 2009) Cesactifs ont fait l’objet d’une décote moyenne de 56% Pour rappel une partie du portefeuille avait été transférée duportefeuille de transactionen Prêts et créances le 1eroctobre2008 L’exposition brute détenue sur les portefeuilles Prêts &créances et Actifs disponibles à la vente s’élève à 5 7 Md EURau 31 décembre 2010 (contre 4 8 Md EUR au31 décembre 2009) La hausse de l’exposition observée sur le portefeuille Prêts etcréances résulte principalement de l’entrée dans le périmètrede six CDO auparavant couverts par un assureurmonoline devenus non couverts suite à commutation GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011191 GESTION DES RISQUES9CDO NON COUVERTS EXPOSES A L’IMMOBILIER RESIDENTIEL AUX ETATS UNIS(En M EUR)Exposition brute au 31 12 09 (1)(2)Expos itio n br ute au 31 12 10 (1)Natur e de s s ous jace nt sPoint d'attac hement au 31 12 10 (3)Au 31 12 10% d'actifs subprime sous jacents dont originé en 2004 et avant dont originé en 2005 dont originé en 2006 dont originé en 2007% d'actifs Mid prime & Alt A sous jacents% d'actifs Prime sous jacents% d'autres actifs sous jacentsStock de pe r te s de vale ur e t dé pr é ciationsStock de pr ovis ions pour ris que de cr é dit% total de dé cote s de s CDO au 31 12 10Exposition nette au 31 12 10 (1)Portefeuilles Trading1 4563 804high gr ade m e z zanine (4)9%65%17%43%2%3%6%10%19%(2 148)56%1 655Portefeuilles Prêts et créances4 6865 616high grade mezzanine (4)12%44%5%27%7%4%12%16%28%(1 886)(1 637)63%2 093CDO Tranches super senior & seniorLes expositions classées en Actifs disponibles à la vente (expositions brutes de 112 M EUR) étant totalement dépréciées en coût durisque ont été sorties du reporting (1) Expositions au cours de clôture (2) Les variations d’encours par rapport au 31 décembre 2009 sont dues principalement à l’effet change sur le portefeuille Prêts et créances Sur le portefeuille Trading outre l’effet change la hausse correspond principalement à l’entréedans le périmètre de six CDO suite à la commutation de protections acquises auprès d’un assureur monoline (3) La variation des points d’attachement résulte – à la hausse de remboursements anticipés au pair – à la baisse du défaut de certains actifs sous jacents (4) 29% de l’exposition brute classée en Prêts et créances et 59% de l’exposition brute classée en trading portent sur des sous jacents mezzanine CDO DE RMBS HYPOTHESES DE VALORISATION ET SENSIBILITESTaux de pertes cumulées(1)sur lesubprime(calculés sur le nominal initial)2005 2006 20072004Fin 200939 6% 49 5%Fin 201039 6% 49 5%6 1% 16 5%6 1%16 5%(1) Y compris décote de liquidité Alignement sur l’ABX pour les vintages 2006 et 2007Par ailleurs au 4etrimestre 2010 les taux de pertes cumulées effectives sur les sous jacentsprimeetmidprime Alt A représententen moyenne respectivement 42% et 83% des hypothèses retenues pour les sous jacentssubprime 192Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESInformations financières spécifiques9Sensibilité des taux de perte cumuléessur le PNBEn M EUR(260)+10% pertes cumulées sur toutesles années de production Dépréciation à 100% des sous jacents de type CDO Protections acquises pour couvrir des expositions sur CDO ou autres actifsSociété Générale est exposé au risque de contrepartie sur lescompagnies d’assurancemonolineset autres institutionsfinancières au titre de garanties financières reçues de cesdernières en couverture de certains actifs La juste valeur des expositions du Groupe sur les assureursmonolineset autres institutions financières ayant accordé desrehaussements de crédit sur les actifs comportant notammentun sous jacent immobilier américain prend en compte ladégradation du risque de contrepartie estimé sur ces acteurs Une information spécifique et détaillée relative à cetteexposition et à la valorisation du risque de contrepartie associéfigure dans la note annexe n°3 aux comptes consolidés PROTECTIONS ACQUISES AUPRES D’ASSUREURSMONOLINES31 12 2010(En M EUR)Montantnotionnel brut desinstrumentscouvertsMontantnotionnel brut dela protectionacquiseJuste valeur desinstrumentscouvertsJuste valeur dela protection avantajustements devaleurProtections acquises auprès demonolinesSur des CDO « marché résidentiel US » 1 704(1)1 704658 1 047Sur des CDO « hors marché résidentiel US » 1 828 1 8281 602 226Sur des CLO de Crédits Corporate 7 368 7 3687 264 105Sur des financements d’infrastructures & autres financements structurés 1 337 1 4531 198 215Autres risques de remplacement230Total1 823(1) Dont 0 7 Md EUR de sous jacent subprime (Prêts originés en 2007 8% 2006 29% 2005 et années antérieures 63%) PROTECTIONS ACQUISES AUPRES D’AUTRES INSTITUTIONS FINANCIERESJuste valeur des protections acquises d’autres grandes institutions financières (assureursmultilineset banques internationales) 149 M EUR correspondant principalement à des «corporate bonds» et à des couvertures de CDO de RMBS structurés jusqu’à fin2005 Autres risques de remplacement (CDPC) exposition résiduelle nette de 126 M EURŠJuste valeur de la protection avant ajustements 148 M EUR pour un nominal de 3 050 M EURŠAjustements de valeur au titre du risque de crédit 22 M EURŠAchat de couverture à hauteur de 15% du sous jacent couvertGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011193 GESTION DES RISQUES9Protections acquises pour couvrir des expositions sur CDO et autres actifs méthode devalorisationCDO sur marché résidentiel USLes CDO sur marché résidentiel US assurés sont valorisésselon les mêmes méthodologies et paramètres que ceux utiliséspour valoriser les CDO non assurés CLO de crédit corporate11% des tranches détenues par Société Générale couvertesparmonolinessont notées AAA 69% sont notées AA et 20%notées A 4% des actifs sous jacents de ces tranches sont notés BBB etau delà 21% BB 65% B et 10% CCC et en deçà La méthode de valorisation consiste à appliquer des taux depertes cumulées sur 5 ans en fonction duratingdes sous jacents (BBB 5% BB 17% B 31% CCC 51% en deçà 100%) ces taux de pertes sont calibrés sur les occurrencesles plus défavorables observées depuis 30 ans Sur la base de ces hypothèses lescenariode taux de pertemoyen après prise en compte de la maturité des actifs s’élève à24% Il est à noter cependant que le point d’attachement moyenreste élevé à 33% (37% après prise en compte de la trésoreriedisponible dans le CLO) Le taux de dépréciation moyen duportefeuille Société Générale est d’environ 1% Autres actifs (CDO hors marché résidentielaméricain financements d’infrastructures etautres actifs structurés)La valorisation de ces actifs est obtenue avec uneméthodologie analogue à celle retenue pour les CLO Unadd onde liquidité appliqué sur tous lesactifs couverts permet de refléter l’évolutiondes indices ou desspreadsExposition au risque de contrepartie sur assureursmonolinesCouvertures de CDO et autres actifsLe resserrement desspreadsde crédit ainsi que lacommutation la résiliation de protections acquises auprès d’unassureurmonolineet les cessions d’actifs couverts réalisées en2010 ont entrainé une baisse de la juste valeur de la protectionacquise auprès de ces contreparties En conséquence l’évaluation des sommes qui pourraient êtredues au groupe Société Générale au titre des garantiesmonolinesest passée de 3 9 Md EUR au 31 décembre 2009 à1 8 Md EUR au 31 décembre 2010 En prenant en compte les effets combinés des variations despositions de protections et l’achat de CDS (Credit DefaultSwap) complémentaires sur assureursmonolines la couverture(CDS et réserves) de l’exposition brute reste stable à 77% à findécembre 2010 par rapport à fin décembre 2009 194Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESInformations financières spécifiques9 (*) le nominal des couvertures achetées auprès de contreparties bancaires a un impact « Marked to Market » de +108 M EUR au 31 décembre 2010 neutralisé depuis 2008 dans le compte de résultat Notation retenue la plus basse émise par Moody’s ou S&P au 31 décembre 2010AA Assured Guaranty BB Radian Syncora Capital AssuranceB MBIACC Ambac CIFG(En Md EUR)31 12 2009 31 12 20103 9 1 8(0 7) (0 6)3 2 1 3(2 3) (0 8)0 9 0 477%77%Exposition résiduelle au risque de contrepartie sur monolinesTaux de couverture global sur juste valeurNominal des couvertures achetées (*)Juste valeur de la protection nette de couvertures et avant ajustements de valeur Ajustements de valeur au titre du risque de crédit sur monolines(comptabilisés sur la protection) AA11%CC10%BB7%B72%B70%CC15%AA11%BB4%Juste valeur de la protection avant ajustements de valeurExposition à l’immobilier résidentiel américain prêts résidentiels et RMBSLe Groupe possède des expositions sur sous jacents relatifs àl’immobilier résidentiel aux Etats Unis au travers de RMBS Chaque obligation RMBS a été valorisée en utilisant lespreadde crédit de son indice ABX de référence (même année deproduction et mêmerating) La méthode de valorisation intègrela base (écart entre les instrumentscashet les indices dérivés)ainsi que l’aspect liquidité Une information spécifique et détaillée relative à la valorisationde ces instruments figure dans la note annexe n°3 aux comptesconsolidés Une partie du portefeuille avait été transférée duportefeuille detradingen Prêts et créances le 1eroctobre 2008 Au31 décembre 2010 l’exposition nette résiduelle en juste valeurau bilan (tradinget actifs disponibles à la vente) après prise encompte de couvertures sur indice ABX s’élève à 209 M EUR Société Générale n’a pas d’activité d’origination de prêtsrésidentiels aux Etats Unis RMBS « US »(1)31 12 200931 12 2010 2010Expositionnette(2)Expositionnette(2)Exposition brute(3)Produit netbancaireCharge durisqueCapitauxpropres(En M EUR)Valeur% expositionnette % AAA(4)% AA & A(4)Portefeuille d'actifs de trading(36) 2 296%44% 56% 3 Portefeuille d'actifs disponibles à la vente281 207 62933%3% 10% 8 (46) (16)Portefeuille d'actifs de prêts et créances566 527 62285%9% 11% 13 TOTAL 811 736 1 25359%6% 11% 24 (46) (16)(1) Hors « portefeuille de crédits exotiques » présenté ci après (2) Net de couverture et de perte de valeur (3) Capital restant à courir des actifs avant couverture (4) En % du capital restant à courir GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011195 GESTION DES RISQUES9Répartition des actifssubprime par millésime(1)à fin décembre 201017%61%22%2005 et avant20072006PrimeSubprime56%25%Midprime1%Alt A18%Répartition du portefeuilleRMBS par type(1)à fin décembre 2010(1) En % du capital restant à courir Note Société Générale détient un portefeuille de prêtsmidprimerepris à l’occasion du défaut d’un originateur (187 M EUR enbanking booknet de dépréciations) Exposition à l’immobilier résidentiel en Espagne et Royaume UniLe Groupe possède des expositions sur sous jacents relatifs àl’immobilier résidentiel en Espagne et au Royaume Uni autravers de RMBS Ces expositions sont valorisées sur la base d’un consensus demarché – regroupant les estimationsfair valuede plusieursbanques – auquel est ajouté unadd onde liquidité permettantd’obtenir une mesure conservatrice Une partie du portefeuille avait été transférée duportefeuille detradingen Prêts et créances le 1eroctobre 2008 Société Générale n’a pas d’activité d’origination de prêtsrésidentiels en Espagne et au Royaume Uni RMBS « Espagne »(1)31 12 200931 12 2010 2010Expositionnette(2)Expositionnette(2)Exposition brute(3)Produit netbancaireCharge durisqueCapitauxpropres(En M EUR)Valeur% expositionnette % AAA(4)% AA & A(4)Portefeuille d'actifs de trading2 4 2022%46% 8% 4 Portefeuille d'actifs disponibles à la vente122 96 16060%24% 70% 2 (8)Portefeuille d'actifs de prêts et créances269 235 28084%33% 67% 6 Portefeuille d'actifs détenus jusqu'à échéance7 5 6100%0% 100% TOTAL 399 342 46673%30% 66% 12 (8)(1) Hors « portefeuille de crédits exotiques » présenté ci après (2) Nette de couverture et de perte de valeur (3) Capital restant à courir des actifs avant couverture (4) En % du capital restant à courir 196Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESInformations financières spécifiques9RMBS « Royaume Uni »(1)31 12 200931 12 2010 2010(En M EUR)Expositionnette(2)Expositionnette(2)Exposition brute(3)Produit netbancaireCharge durisqueCapitauxpropresValeur% expositionnette % AAA(4)% AA & A(4)Portefeuille d'actifs de trading17 52 6975%4% 96% 32 Portefeuille d'actifs disponibles à la vente70 85 13265%39% 42% 42Portefeuille d'actifs de prêts et créances118 101 11488%73% 15% 2 Portefeuille d'actifs détenus jusqu'à échéance18 0 0100%100% 0% TOTAL223 239 31675%44% 44% 34 42(1) Hors « portefeuille de crédits exotiques » présenté ci après (2) Nette de couverture et de perte de valeur (3) Capital restant à courir des actifs avant couverture (4) En % du capital restant à courir Exposition CMBS(1)Le Groupe possède des expositions sur sous jacents relatifs àl’immobilier commercial au travers de CMBS De manièreanalogue aux RMBS le portefeuille de CMBS est valorisé enutilisant des paramètres de marché ou sur la base d’unconsensus de marché – regroupant les estimationsfair valuedeplusieurs banques – auquel est ajouté unadd onde liquiditépermettant d’obtenir une mesure conservatrice Une information spécifique et détaillée relative à la valorisationde ces instruments figure dans la note annexe n°3 aux comptesconsolidés Une partie du portefeuille avait été transférée duportefeuille detransactionen Prêts et créances le 1eroctobre 2008 Au 31 décembre 2010 l’exposition nette résiduelle en justevaleur au bilan (tradinget actifs disponibles à la vente) aprèscouverture s’élève à 262 M EUR (hors portefeuille de dérivés decrédit exotiques) 31 12 200931 12 2010 2010Expositionnette(2)Expositionnette(2)Exposition brute(3)Produit netbancaireCharge durisqueCapitauxpropres(En M EUR)Valeur% expositionnette % AAA(4)% AA & A(4)Portefeuille d'actifs de trading46 92 20545%0% 12% 89 Portefeuille d'actifs disponibles à la vente130 170 24769%12% 58% (1) 52Portefeuille d'actifs de prêts et créances6 796 6 271 6 73793%58% 33% 426 Portefeuille d'actifs détenus jusqu'à échéance51 46 4895%33% 49% 0 TOTAL7 024 6 578 7 23791%55% 34% 514 52(1) Hors « portefeuille de crédits exotiques » présenté ci après (2) Nette de couverture et de perte de valeur (3) Capital restant à courir des actifs avant couverture (4) En % du capital restant à courir GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011197 GESTION DES RISQUES9Répartition géographique (1)à fin décembre 20101%77%AsieEtats Unis22%EuropeBureauCom de détailRésidentiel32%Autres16%30%15%Usage divers5%Santé1%0%EntrepôtRépartition sectorielle (1)à fin décembre 2010(1) En % du capital restant à courir Conduits commerciauxA fin décembre 2010 Société Générale est sponsor de 4conduits de titrisation commerciaux non consolidés Le montantdes actifs détenus par ces véhicules s’élève au 31 décembre2010 à 9 Md EUR (contre 11 Md EUR au 31 décembre 2009) Description des 4 conduits commerciaux sponsorisés par Société Générale par nature d’actifsTotal desactifsNationalitédes actifsRépartition des actifsMaturité contractuelledes actifsMontantdes CPémisNotationdes CPémis(En M EUR)Prêtsauto Créancescommerc Crédits à laconso Prêtsd'équip Autresprêts RMBSCMBSAAA0 6mois6 12mois> à 12moisANTALIS (France) 3 618 Europe(1)21% 75% 4% 75% 25% 3 635 P 1 A 1BARTON (Etats Unis) 4 185Amérique duNord 99%Europe 1% 22% 6% 51% 11% 9% 6% 32% 62% 4 184 P 1 A 1ACE AUSTRALIA (Australie) 743 Australie 100%(2) 100% 747 P 1 A 1+HOMES (Australie) 851 Australie 100%(3) 100% 855 P 1 A 1+TOTAL 9 397 18% 32% 23% 5% 4% 17% 2% 32% 14% 54% 9 421() Pays d’émission du conduit (1) 39% France 20% Allemagne 15% Royaume Uni 15% Italie 4% Espagne 1% Suisse 1% Portugal 5% Autres (2) 94% AAA 6% AA(3) 96% AAA 4% AANote les RMBS des conduits sont notés les autres actifs sous jacents sont des actifs retail qui ne disposent pas de notation externe 198Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESInformations financières spécifiques9Exposition au 31 décembre 2010 de Société Générale en tant que sponsor de ces conduits(1)(En M EUR)Ligne de liquidité disponibleaccordée par Société GénéraleLettre de crédit accordéepar Société Générale« Commercial paper » détenuspar Société GénéraleANTALIS (France) 4 865 285 BARTON (Etats Unis) 5 827 748 ACE AUSTRALIA (Australie) 773 19 HOMES (Australie) 885 21 TOTAL12 350 1 073 (1) Aucune ligne de liquidité accordée par Société Générale n’a été tirée en 2010 Par ailleurs au 31 décembre 2010 Société Générale a accordé0 2 Md EUR de lignes de liquidités disponibles réparties sur 5conduits de tiers sponsorisés par d’autres établissementsbancaires Aucun « Commercial Paper » n’est acquis au31 décembre 2010 Dérivés de crédit exotiquesLe portefeuille de dérivés de crédit exotiques est un portefeuillelié à une activité qui consiste à commercialiser auprèsd’investisseurs des titres indexés sur le crédit de portefeuillescomposés d’ABS Le Groupe procède à la couverture de la protection de créditainsi générée dans ses livres par achat du portefeuille d’ABSsous jacents et la vente d’indices et gère de façon dynamiquela couverture en fonction de l’évolution desspreadsde créditpar ajustement du portefeuille d’ABS détenus des positions surindices et des titres commercialisés La position nette en équivalent 5 ans long risque s’élève au31 décembre 2010 à 153 M EUR 3 4 Md EUR de titres ont été cédés en 2010Le portefeuille résiduel est composé à 42% de titres notés Aet au dessusEXPOSITION NETTE EN EQUIVALENT 5 ANS LONG RISQUE(EN M EUR)(En M EUR)31 12 200931 12 2010ABS américains (2 254) (153)RMBS(1)(62) 27dontPrime139 (11)dontMidprime404 (31)dontSubprime(605) 69CMBS(2)(2 313) (249)Autres 121 70ABS européens(3)(333) 0RMBS (204) 0dont Royaume Uni (101) 0dont Espagne (53) 0dont autres (50) 0CMBS(3)(107) 0Autres (22) 0Total (2 587) (153)Au 31 décembre 2010(1) Exposition nette correspondant à l’exposition en delta d’un portefeuille sous jacent couvert de 24 M EUR dont0 M EUR Prime 15 M EUR midprime et 9 M EUR subprime (2) Exposition nette correspond à l’exposition en delta d’un portefeuille sous jacent couvert de 1 2 Md EUR (3) Plus d’exposition sur ABS européens GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011199 GESTION DES RISQUES9Portefeuille d’actifs repris de SGAM hors RMBS UK et Espagne et CMBS compris dansles expositions présentées auparavantLe groupe Société Générale détient des expositions résultant du transfert de portefeuille d’actifs de Société Générale AssetManagement (SGAM) vers la Banque de Financement et d’Investissement et vers la Gestion Propre Une partie du portefeuille a été transférée duportefeuille de tradingen Prêts et créances le 1eroctobre 2008 L’exposition nette du portefeuille d’actifs repris de SGAM s’élève au 31 décembre 2010 à 0 7 Md EUR en portefeuille detrading 0 6 Md EUR en portefeuille d’Actifs disponibles à la vente 0 3 Md EUR en portefeuille de Prêts et créances et 0 1 Md EUR enportefeuille d’Actifs détenus jusqu’à échéance Portefeuille d'actifs detradingPortefeuille d'actifs disponibles à la vente31 12 200931 12 201031 12 200931 12 2010Expositionnette(1)Expositionnette(1)Exposition brute(2)Expositionnette(1)Expositionnette(1)Exposition brute(2)(En M EUR)Valeur% expositionnette % AAA(3)% AA & A(3)Valeur% expositionnette % AAA(3)% AA & A(3)Obligations bancaires et corporate41941942798%0% 0%Autres RMBS54436468%19% 34% 216147 19078%47% 37%Autres ABS872824%0% 22% 160105 13478%20% 53%CDO662611024%0% 11% 22572 13453%0% 37%CLO20420829271%14% 42% 375241 29183%22% 53%Autres9123139%0% 10% 1617 2569%0% 0%Total76071695175%5% 17%991582 77475%23% 44%Portefeuille d'actifs de prêts et créances Portefeuille d'actifs détenus jusqu'à échéance31 12 200931 12 201031 12 200931 12 2010Expositionnette(1)Expositionnette(1)Exposition brute(2)Expositionnette(1)Expositionnette(1)Exposition brute(2)(En M EUR)Valeur% expositionnette % AAA(3)% AA & A(3)Valeur% expositionnette % AAA(3)% AA & A(3)Obligations bancaires et corporate124222781%0% 74%Autres RMBS15911913887%55% 45% 3022 2298%15% 33%Autres ABS119546485%54% 41% 6938 3899%12% 88%CDO57447558%0% 0% 5045 4991%0% 0%CLO14110613479%17% 46% 6127 2898%9% 60%Total60034543879%30% 39% 210132 13896%8% 42%(1) Nette de couverture et de perte de valeur (2) Capital restant à courir des actifs avant couverture (3) En % du capital restant à courir 200Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESInformations financières spécifiques9Exposition aux financements LBOSociété Générale est exposé aux financements LBO d’une partviason activité de Banque de Financement et d’Investissementet d’autre partviason activité Réseaux France Banque de Financement et d’Investissement et RéseauxFranceŠProvision base portefeuille sur parts finales au 31 décembre2010 183 M EURŠProvisions spécifiques sur dossiers LBO au 31 décembre2010 181 M EURBanque de Financementet d’Investissement Réseaux France(En Md EUR)31 12 200931 12 201031 12 200931 12 2010Parts finalesNombre de dossiers 127 130 63 55Engagements(1)3 3 3 3 1 7 1 6Parts à vendreNombre de dossiers0 0 1 2Engagements(1)0 0 0 0 0 0 0 0Total 3 3 3 3 1 7 1 6(1) Engagements nets de provisions spécifiques L’exposition aux financements LBO du Groupe qui s’élève au 31 décembre 2010 à 4 9 Md EUR est bien diversifiée autant d’un pointde vue sectoriel que géographique ConstructionTélécommunicationsDistributionServicesAgroalimentaire1%Autres2%14%12%31%4%14%IndustrieManufacturière15%BiensIntermédiaires1%2%Energie4%UtilitiesTransportsRépartition sectorielleAsieFranceEtats Unis3%53%14%9%Royaume Uni5%Allemagne4%Italie6%Espagne6%Autres pays del'Union européenne Répartition géographiqueGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011201 GESTION DES RISQUES9LES RISQUES STRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGE(1)L’exposition structurelle aux risques de taux d’intérêt et dechange comprend toutes les expositions résultant desopérations commerciales et de leur couverture ainsi que destransactions réalisées pour compte propre de l’ensemble desentités consolidées Les risques de taux d’intérêt et de change liés aux activités detradingn’entrent pas dans le périmètre de mesure des risquesstructurels Ils relèvent des risques de marché Les expositionsstructurelles et de marché constituent l’exposition totale duGroupe aux risques de taux d’intérêt et de change Le principe général est de concentrer les risques de taux et dechange au sein des activités de marché où ils sont suivis etcontrôlés suivant les modalités exposées au chapitre ci dessus et de réduire autant que possible les risques structurels de tauxet de change au sein des entités consolidées Les opérations commerciales doivent être adossées en taux eten change dans la mesure du possible Cet adossement peutêtre réalisé soit en micro couverture (adossement unitaire dechaque opération commerciale) soit en macro couverture(adossement de manière globale de portefeuilles d’opérationscommerciales similaires au sein d’une centrale financière) Lesopérations de gestion propre doivent aussi être couvertes entaux et en change dans la mesure du possible à l’exception despositions en devises maintenues pour insensibiliser le ratio Tier1 aux variations des taux de change Organisation de la gestion des risquesstructurels de taux et de changeLes principes et les normes de gestion de ces risques sontdéfinis au niveau du Groupe Les entités sont responsables enpremier lieu de la gestion de ces risques Au sein de laDirection financière du Groupe le Département de la gestiondu bilan exerce un contrôle de niveau 2 sur la gestion desrisques structurels réalisée par les entités Le Comité financier du Groupe organe de laDirection générale valide le dispositif de suivi de gestion et d’encadrement desrisques structurels revoit les évolutions des risques structurels du Groupe autravers desreportingsconsolidés par la Direction financière Le Département de la gestion du bilan ausein de la Direction financière du Groupe esten charge du recensement des risques structurels (risques de taux dechange de liquidité) du Groupe de la définition des méthodes des procédures d’analyse demesure et de suivi des risques de la validation des modèles et méthodes utilisés par lesentités de la proposition des limites de risque de la consolidation et dureportingdes risques structurels Les entités sont responsables de la maîtrisedes risques structurelsA ce titre elles appliquent les normes définies au niveau duGroupe développent les modèles mesurent les risques etmettent en place les couvertures Un responsable risques structurels rattaché à la Directionfinancière dans chaque entité est chargé du suivi de cesrisques (contrôle de niveau 1) Lereportingqu’il effectueauprès du Département de la gestion du bilan du Groupe estréaliséviaun système communautaire Les entités de Banque de détail en France ou à l’étranger onten général un comité ALM (Asset Liability Management)ad hocresponsable de valider les modélisations utilisées de gérerleurs expositions aux risques de taux et de change et de mettreen place les programmes de couvertures en conformité avecles principes édictés par le Groupe et les limites validées par leComité financier Risque structurel de tauxLe risque structurel de taux est mesuré sur le périmètre desactivités structurelles à savoir les opérations commerciales etleurs couvertures ainsi que les opérations de gestion propre Le risque structurel de taux provient principalement despositions résiduelles (excédents ou déficits) d’encours à tauxfixe sur les échéances futures (1) Pour plus de détails voir en page 269 le paragraphe dédié du chapitre 10 consacré aux risques structurels de taux et de change 202Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESLes risques structurels de taux et de change9Objectif du GroupeL’objectif du pilotage du risque structurel de taux est des’assurer qu’il est géré en réduisant autant que possible ledegré d’exposition de chaque entité du Groupe A cet effet la gestion du risque structurel de taux est encadréepar des limites de sensibilité pour chaque entité et pour leGroupe validées par le Comité financier La sensibilité ainsiencadrée est définie comme la variation pour une hausseparallèle des taux de 1% de la valeur actuelle nette financièredes positions résiduelles à taux fixe (excédents ou déficits)futures (sur plus de 20 ans) issues de l’ensemble de ses actifset passifs (la sensibilité encadrée ne correspond donc pas à lasensibilité de la marge d’intérêt annuelle) La limite fixée auniveau du Groupe est de 1 Md EUR elle représente un montantégal à 2 5% des fonds propres prudentiels Mesure et suivi du risque structurel de tauxLes analyses du risque structurel de taux reposent surl’évaluation des positions à taux fixe sur les échéances à venir Ces positions proviennent des opérations rémunérées oufacturées à taux fixe et de leur échéancement Les actifs et les passifs sont analysés indépendamment sansaffectationa priorides ressources aux emplois Leséchéancements des encours sont déterminés en tenant comptedes caractéristiques contractuelles des opérations et desrésultats de la modélisation des comportements historiques dela clientèle (notamment pour l’épargne à régime spécial et lesremboursements anticipés de crédits) complétés d’hypothèsesà caractère partiellement conventionnel sur certains agrégats(fonds propres et dépôts à vue principalement) La détermination des positions à taux fixe (excédents oudéficits) permet de calculer la sensibilité (telle que définieci dessus) de la position aux variations de taux d’intérêt Cettesensibilité est définie comme la variation de la valeur actuellenette des positions à taux fixe pour une hausse instantanée etparallèle de la courbe des taux de 1% Par ailleurs le Groupe mesure la sensibilité de sa position àtaux fixe dans desscenariide déformations de la courbe destaux (pentification et aplatissement) La mesure de la sensibilitéde la marge d’intermédiation dans différentes configurations dela courbe des taux est aussi utilisée par le Groupe pourquantifier le risque de taux sur un périmètre d’entitéssignificatives En 2010 la sensibilité globale du Groupe est demeurée à unniveau inférieur à 2 5% des fonds propres prudentiels et estrestée très largement sous sa limite fixée à 1 Md EUR L’analyse du risque structurel de taux au niveau des métiers faitressortir les points suivants les encours de dépôts de la Banque de détail en France considérés comme étant largement à taux fixe excèdent au delà de 3 ans les emplois à taux fixe Grâce à desopérations de macro couverture réalisées principalementsous la forme deswapsde taux d’intérêt la sensibilité desréseaux a été dans le cadre des hypothèses retenues maintenue à un niveau faible A fin décembre 2010 lasensibilité de la valeur économique des réseaux en France(Société Générale et Crédit du Nord) issue de leurs actifs etpassifs libellés en euros ressort à 248 M EUR les opérations commerciales avec les grandes entreprisessont adossées (en général de manière unitaire) et negénèrent donc pas de risque de taux les opérations commerciales avec les clients des filiales deservices financiers sont adossées en général en macro couverture et ne génèrent qu’un risque de taux très faible les opérations commerciales réalisées à partir de nos filialeset succursales situées dans des pays à devises faiblespeuvent générer des positions structurelles de taux quirestent réduites à l’échelle du Groupe En raison du faibledéveloppement des marchés financiers dans certains pays ces entités peuvent avoir des difficultés à couvrir leurspositions de taux de manière optimale les opérations de gestion propre sont généralement bienadossées Les positions résiduelles qui sont aussi réduites résultent de la part des fonds propres qui n’aurait pas étéintégralement replacée sur la durée souhaitée La sensibilité aux variations de taux des principales entités duGroupe représente globalement un montant de 153 M EUR(pour une hausse des taux instantanée et parallèle de 1%) au31 décembre 2010 Ces entités représentent 83% des encoursde crédits clientèle du Groupe Tableau 1 Pour ce périmètre d’entités mesure au31 décembre 2010 de la sensibilité à une variation des tauxde +1% indiquée par maturité(En M EUR)Inférieure à un an entre 1 et 5 ans au delà de 5 ansSensibilité totale+13 (46) (120)(153)Sur ce même périmètre d’entités les résultats des mesures degaps (différence d’encours entre les passifs et les actifs à tauxfixe par maturités) sont les suivants (sens passif – actif chiffresen M EUR) Tableau 2 Gaps de taux par maturités au31 décembre 2010(En M EUR)Maturités 1 an 3 ans 5 ans 7 ansMontant du gap(886) (1 195) (814) (671)GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011203 GESTION DES RISQUES9Risque structurel de changeLe risque structurel de change trouve pour l’essentiel sonorigine dans les dotations et titres de participation en monnaie étrangèrefinancés par achat de devises les réserves dans les implantations étrangères le réemploi pour des raisons réglementaires locales desfonds propres de certaines implantations étrangères dansune devise différente de celle des apports Objectif du GroupeLa politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio desolvabilité aux variations des taux de change des devises danslesquelles il possède des positions de bilan significatives (dollaraméricain couronne tchèque livre sterling yen japonais …) Acet effet Société Générale peut décider d’acheter des devisespour financer ses investissements à très long terme en devisesafin de créer des positions de change structurelles dont lesrevalorisations seront comptabilisées au travers des écarts deconversion Pour les autres devises la politique du Groupe vise à réduireautant que possible les positions de change structurellesMesure et suivi du risque structurel de changeLes positions de change structurelles sont analysées à partirdes actifs et passifs en devises issus des opérationscommerciales et des opérations de gestion propre Le Département de la gestion du bilan du Groupe suit lespositions de change structurelles dans les différentes deviseset pilote la gestion de l’insensibilisation du ratio de solvabilitéaux variations de taux de change En 2010 la gestion des positions de change structurelles dansles devises fortes a permis d’insensibiliser le ratio de solvabilitéaux variations de taux de change de ces devises (la sensibilitédu ratio de solvabilité est encadrée par une limite de variationde 5 points de base en cas de variation de 10% d’une desprincipales devises) LE RISQUE DE LIQUIDITELe risque de liquidité se définit comme le risque de ne paspouvoir faire face à ses flux de trésorerie ou ses besoins decollatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable Une position de liquidité structurelle se définit comme résultantde l’échéancement de l’ensemble des encours du bilan et duhors bilan selon leur profil de liquidité déterminé soit à partirde la maturité contractuelle des opérations soit pour les postesà durée indéterminée à partir d’une maturité modélisée à l’aided’historiques de comportements ou à partir d’une maturitéconventionnelle Le risque de liquidité est géré dans le cadre du dispositif deliquidité mis en place par le Groupe pour gérer la liquidité ensituation courante comme dans l’hypothèse de crises deliquidité Organisation de la gestion du risque deliquiditéLes principes et les normes de gestion du risque de liquiditésont définis au niveau du Groupe Les entités sontresponsables de la gestion de leur liquidité et du respect deleurs contraintes réglementaires Le Département de la gestiondu bilan du Groupe est responsable du pilotage de la liquiditédu Groupe en liaison avec la Trésorerie de la Banque deFinancement et d’Investissement Le Conseil d’administration notamment à travers le Comitéd’audit de contrôle interne et des risques est régulièrementinformé des problématiques relatives à la gestion du risquede liquidité Le Comité financier du Groupe présidé par la Directiongénérale et réunissant les membres du Comité exécutif et laDirection financière Švalide les principes d’organisation et de pilotage de cerisque Šexamine lesreportingssur ce risque qui lui sont fournis par leDépartement de la gestion du bilan Šrevoit lesscenariide crise de liquidité et le dispositif delimites Švalide les programmes de financement du Groupe 204Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESLe risque de liquidité9Le Comité exécutif du Groupe Švalide la politique de tarification interne de la liquidité Le Département de la gestion du bilan du Groupe dépendantde la Direction financière du Groupe Šdéfinit les normes de gestion du risque de liquidité Švalide les modèles utilisés par les entités Šassure la centralisation le contrôle de niveau 2 (réalisé demanière indépendante des hiérarchies opérationnellessupervisant les entités) la consolidation et lereportingde cerisque Švalide lesscenariide crise de liquidité Šdéfinit les programmes de financement du Groupe Špropose la politique de tarification interne de la liquidité La Trésorerie de la Banque de Financement etd’Investissement est responsable de la gestion de la liquiditéà court terme (moins d’un an) dans le cadre de limitesdéfinies par le Comité financier En liaison avec leDépartement de la gestion du bilan du Groupe elle réalisedesscenariide stress de liquidité Les entités sont responsables de la gestion de leur risque deliquidité A ce titre elles appliquent les normes définies au niveau duGroupe développent les modèles mesurent leurs positions deliquidité et se refinancent ou replacent leurs excédents auprèsdes centres de trésorerie (sauf contraintes réglementaires oufiscales) Elles utilisent un système communautaire pour transmettre leurreportingsur le risque de liquidité structurelle au Groupe Objectif du GroupeL’objectif du Groupe est d’assurer le refinancement de sesactivités à un coût optimal en situation courante et de s’assurerqu’il pourra faire face à des situations de crise Les principes de gestion de liquidité du Groupe sont pourl’essentiel les suivants une gestion aussi centralisée que possible du risque deliquidité du Groupe à travers le retournement des positionsde liquidité des entités (excédents et besoins de liquidité) surles centres de trésorerie du Groupe une gestion centralisée des ressources de marché à traversdes accès au marché concentrés sur les principaux centresde trésorerie du Groupe (Paris New York Londres Tokyo Hong Kong et Singapour) une diversification des sources de financement tantgéographique que sectorielle une gestion optimisée des ressources par un recours à unnombre réduit d’émetteurs au sein du Groupe (SociétéGénérale SG Acceptance NV SG North America SociétéGénérale SCF …) un encadrement de la liquidité court terme s’appuyant surl’encadrement réglementaire et sur le périmètre desprincipales trésoreries SG sur desscenariide stressinternes Mesure et suivi de la liquiditéLe dispositif de suivi de la liquidité du Groupe prévoit une analyse du profil de risque de liquidité structurelle duGroupe et de sa déformation au cours du temps L’analyse du profil de risque de liquidité structurelle repose surlesreportingsdes différentes entités détaillant leurs encours dubilan et du hors bilan par devise et par durée restant à courir Le principe retenu conduit à décrire par échéance les tombéesd’actifs et de passifs Les échéancements des encours sontdéterminés en tenant compte des caractéristiquescontractuelles des opérations et des résultats de lamodélisation des comportements historiques de la clientèle(épargne à régime spécial remboursements anticipés) complétés d’hypothèses à caractère partiellementconventionnel sur certains agrégats (fonds propres et dépôts àvue principalement) Les échéances des passifs et engagements contractuels pardurées restant à courir sont présentées dans la note 31 Les émissions à moyen et long terme comportant une clause deremboursement anticipé à la main de l’émetteur sont prises encompte dans les échéanciers de remboursement à leurpremière date de call pour les émissions subordonnées à leurmaturité contractuelle pour les émissions structurées (un suivispécifique est opéré sur les montants de remboursement deces émissions) une analyse des besoins de financement du Groupe issusdes prévisions budgétaires afin de planifier les solutions definancement adaptées un suivi de la diversification des ressources Société Générale entretient un éventail de sources definancement largement diversifié une importante base dedépôts clientèle qui constitue une part significative desressources à moyen et long terme d’une part des ressourcesde marché d’autre part S’agissant de sa base de dépôts le Groupe s’appuie sur lacollecte des Réseaux de Banque de détail (France et étranger)et du dispositif de Banque Privée S’agissant des ressources de marché à moyen et long terme leGroupe conduit une politique defundingdiversifiée s’appuyantsur diverses natures de dette de supports d’émissions dedevises de bassins d’investisseurs En 2010 le Groupe a refinancé le renouvellement de sa dettearrivant à maturité au cours de l’année ainsi que la croissanceGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011205 GESTION DES RISQUES9de ses activités grâce à un programme actif d’émissions surles marchés de capitaux largement diversifié (émissions deplacements privés standard ou structurés et d’émissions« benchmarks » tant subordonnés que seniors) et égalementgrâce à un effort supplémentaire de collecte de dépôts un suivi du risque de remboursement anticipé de sa dette àmoyen et long terme Šles programmes d’émission du Groupe à moyen et longterme ne présentent pas de clause qui pourrait générer unrisque de remboursement anticipé lié à la dégradation ducrédit du groupe Société Générale Šla part des émissions à moyen et long terme comportant uneclause de remboursement anticipé à la main desinvestisseurs est non significative des analyses descenariide crise de liquidité un pilotage de la liquidité à long terme prudent Le plan de financement à long terme vise à maintenir uneimpasse de liquidité excédentaire sur le moyen long terme La politique d’émission vise à exécuter le plan de financementde manière régulière et non opportuniste un pilotage de la liquidité à court terme conservateur La Trésorerie de la Banque de Financement et d’Investissementgère par délégation la liquidité à court terme du Groupe etpilote son impasse de liquidité évaluée dans desscenariidestress au regard des actifs éligibles aux opérations derefinancement des banques centrales Un Comité de liquidité hebdomadaire présidé par le Directeurfinancier et réunissant le Directeur des risques le Directeur de laBanque de Financement et d’Investissement le trésorier de laBanque de Financement et d’Investissement et le Responsablede la gestion du bilan examine la situation de liquidité à courtterme de la banque et prend les décisions de pilotage enfonction du contexte de marché par délégation du Comitéfinancier une gestion active des gisements d’actifs éligibles Le Groupe vise à optimiser la gestion des actifs éligibles auxdifférents mécanismes de refinancement (opérations derefinancement des banques centrales société de crédit foncier titrisations…) au moyen d’un outil centralisé qui recense lesactifs mobilisables afin de permettre une allocation optimale etune gestion sécurisée de ces gisements Le coefficient de liquidité réglementaire à un mois est calculémensuellement Il concerne le périmètre de SociétéGénérale S A (qui regroupe la Métropole et les succursales) En 2010 Société Générale a systématiquement eu uncoefficient de liquidité supérieur au minimum requisréglementairement Adaptation de l’architecture du dispositif depilotage de la liquidité aux futures contraintesBâle 3Le Groupe a travaillé activement à l’adaptation des principes etmodalités de gestion interne de la liquidité adaptés aux futurescontraintes Bâle 3 dont le texte a été publié par le Comité deBâle en décembre 2010 Les ratios de liquidité réglementaires qui doivent entrer en vigueur respectivement le 1erjanvier 2015pour le LCR (Liquidity Coverage Ratio) et le 1erjanvier 2018pour le NSFR (Net Stable Funding Ratio) deviendront en effetune composante complémentaire du dispositif de pilotage de laliquidité interne du Groupe Celui ci reposera ainsi à la cible sur l’encadrement et le suivi des exigences réglementaires (LCR et NSFR en plus du ratiode liquidité d’ores et déjà fixé par le régulateur français) des volumes et de la structure des refinancements externessur les marchés de capitaux ainsi que des besoins definancement interne des divisions métiers et entités duGroupe des impasses statiques pour suivre les positions detransformation détaillée des divisions métiers et entités duGroupe desstress testsinternes de liquidité déterminés à partir descenariipropres au Groupe Réorganisation des fonctions de gestion desrisques structurels à partir de janvier 2011Une nouvelle organisation des fonctions de gestion des risquesstructurels est entrée en vigueur au 1erjanvier 2011 Elle répondà l’objectif de renforcement des capacités de pilotage desrisques structurels (taux change et liquidité) tout en assurant laconformité de la gouvernance avec la réglementation à traversla séparation des fonctions de pilotage et de contrôle desrisques structurels Le Département de la gestion du bilan est ainsi scindé en deuxnouveaux départements le Département « Gestion du Bilan et Financement » chargédu pilotage des risques structurels de la supervision et de lacoordination de l’ensemble des fonctions de trésorerie duGroupe (financement externe du Groupe financementinterne des entités gestion centralisée du collatéral) le Département « Suivi des risques ALM » chargé de lasupervision des risques structurels sur l’ensemble duGroupe en particulier le contrôle des modèles et le suivi durespect des limites et pratiques de gestion par les divisions lignes métiers et entités du Groupe 206Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESLes risques opérationnels9LES RISQUES OPERATIONNELSGestion des risques opérationnels organisation et gouvernanceAu cours des dernières années Société Générale a développédes processus des outils de gestion et une infrastructure decontrôle complète pour renforcer la maîtrise et le pilotage desrisques opérationnels dans l’ensemble du Groupe Cesdispositifs comprennent entre autres des procéduresgénérales et spécifiques une surveillance permanente desplans de continuité d’activité(1) des Comités nouveauxproduits(2)et des fonctions dédiées à la surveillance et lagestion de certains types de risques opérationnels tels que lafraude les risques liés aux systèmes de paiement les risquesjuridiques(3) les risques liés à la sécurité des systèmesd’informations(4)et les risques de non conformité(5) Le département des risques opérationnelsRattaché en 2007 à la Direction des risques du Groupe leDépartement des risques opérationnels travaille en étroiterelation avec les équipes en charge de la gestion et de lamaîtrise des risques opérationnels au sein des pôles d’activitéset des Directions centrales Les responsabilités du Département des risques opérationnelssont notamment les suivantes l’animation de la filière « Risques opérationnels » la conception et la mise en œuvre du dispositif de gestiondes risques opérationnels du Groupe en concertation avecles pôles d’activités et les Directions centrales la promotion d’une culture du risque opérationnel au sein duGroupe la définition au niveau du Groupe des méthodesd’identification de mesure de surveillance et d’atténuationet ou de transfert des risques opérationnels en liaison avecles pôles d’activités et les Directions centrales afin d’enassurer la cohérence d’ensemble l’élaboration de la politique globale de continuité d’activité etde gestion de crise du Groupe ainsi que le pilotage et lacoordination de sa mise en œuvre La filière « Risques opérationnels »Outre le Département des risques opérationnels la filièrecomprend les Responsables des risques opérationnels (RRO)des pôles d’activités et des Directions centrales qui sontfonctionnellement rattachés au Directeur des risquesopérationnels du Groupe Les RRO présents dans l’ensemble des entités du Groupe sont chargés d’appliquer les politiques et directives du Groupeet de contrôler et piloter les risques opérationnels ens’appuyant sur un réseau de correspondants dans les lignes métiers et les entités et en se concertant étroitement avec lesresponsables opérationnels concernés Des Comités risques opérationnels ont été institués tant auniveau du Groupe que des pôles d’activités des Directionscentrales et des filiales Mesure des risques opérationnelsSociété Générale a opté dès 2004 pour l’approche de mesureavancée des risques opérationnels (AMA) proposée par laDirective Européenne sur l’adéquation des fonds propres Cetteapproche permet notamment d’identifier i) les métiers les plus exposés aux risques et ii) lestypes de risque qui ont l’impact le plus fort sur le profil derisque du Groupe et sur ses besoins totaux en fondspropres d’améliorer la culture et la gestion des risques opérationnelsdu Groupe en créant un cercle vertueux dans lequel lesrisques sont identifiés leur gestion est améliorée et desstratégies appropriées sont mises en œuvre afin de lesatténuer et les réduire L’Autorité de contrôle prudentiel a effectué en 2007 une revueapprofondie du dispositif élaboré par Société Générale et aautorisé en conséquence le Groupe à utiliser la méthode laplus avancée prévue par l’accord dit de Bâle 2 (c’est à dire laméthode AMA ouAdvanced Measurement Approach) pour lecalcul de son exigence de fonds propres au titre des risquesopérationnels à compter du 1erjanvier 2008 pour un périmètrereprésentant plus de 90% du produit net bancaire total du(1) Voir chapitre 5 Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques page 96 (2) Voir chapitre 5 Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques page 97 (3) Voir chapitre 9 page 212 (4) Voir chapitre 5 Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques page 100 (5) Voir chapitre 8 page 162 et chapitre 9 page 212 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011207 GESTION DES RISQUES9groupe Société Générale Quelques filiales utilisent encorel’approche standard un plan de déploiement progressif del’approche avancée est mis en place pour certaines d’entreelles Dispositifs de suivi des risquesopérationnelsLes dispositifs expressément prévus par la réglementation(Capital Requirement Directiveet « Saines pratiques pour lagestion de la surveillance des risques opérationnels » bâloises)ont été mis en œuvre – en s’appuyant sur l’existant quand celaétait possible – pour servir de support au « cercle vertueux »évoqué précédemment Ils comprennent notamment la collecte des données internes relatives aux pertes derisques opérationnels le dispositif d’auto évaluation des risques et des contrôles(Risk & Control Self Assessmentou RCSA) les indicateurs clés de risques (Key Risk Indicatorsou KRI) les analyses descenarii l’analyse des données de pertes externes Mesure du risque opérationnelAnalyse de l’exposition aux risques opérationnelsElaboration du profil de risque résiduel et de plans d’actions correctricesRéalisation des actions mise en place de nouveaux dispositifs de prévention et de contrôle permettant d’améliorer la protection contre ces facteurs de risques mise à jour des dispositifs de mesure du risque opérationnel revue de l’historique des pertes pour éliminer les pertes qui ne peuvent plus se produire revue régulière des analyses de scenariiPrise en compte à terme d’éléments qualitatifs dans l’allocation du capital PILOTAGE ENTITES PILOTAGE GROUPE PILOTAGE ENTITESIndicateurs de risque (KRI)Indicateurs de suiviAuto évaluation des risques & contrôles internes (RCSA)Cartographie des risques intrinsèquesContrôles et surveillance permanenteCalcul du capital allouéaux risques opérationnelsModèle LDAAllocation du capital Mise à jourEvénements externesBase des pertes internesPertes internesAnalyses de scenariiLa classification par Société Générale des risques opérationnels en huit catégories d’événements et quarante neuf sous catégoriesmutuellement exclusives est la pierre angulaire de sa modélisation des risques Elle garantit la cohérence d’ensemble du dispositif etpermet de réaliser des analyses transversales Litiges commerciaux Fraude et autres activités criminellesLitiges avec les autorités Activités non autorisées sur les marchés (Rogue trading)Erreurs de tarification («pricing») ou d’évaluation du risque Perte de moyens d’exploitationErreurs d’exécution Défaillance des systèmes d’informationCollecte des pertes internesLa collecte des pertes internes concerne l’ensemble du Groupedepuis 2003 Ce processus a permis aux opérationnels de définir et mettre en œuvre les actions correctricesappropriées (évolution des activités ou des processus renforcement des contrôles etc ) de s’approprier de nouveaux concepts et outils de gestiondes risques opérationnels d’acquérir une meilleure connaissance de leurs zones derisques de mieux diffuser une culture du risque opérationnel au seindu Groupe 208Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESLes risques opérationnels9Le seuil minimum à partir duquel une perte est enregistrée estde 10 000 EUR dans l’ensemble du Groupe sauf dans laBanque de Financement et d’Investissement où ce seuil estfixé à 20 000 EUR en raison du périmètre de ses activités desvolumes concernés et de la pertinence des points pour lamodélisation de l’exigence de fonds propres réglementaires Endeçà de ces seuils les pertes sont collectées par les différentspôles du Groupe mais elles ne sont pas recensées par leDépartement des risques opérationnels Par conséquent l’impact du seuil est pris en compte dans le modèle de calculdes besoins en fonds propres Auto évaluation des risques et des contrôles(risk & control self assessmentou RCSA)L’exercice d’auto évaluation des risques et des contrôles(RCSA) a pour objet d’apprécier l’exposition du Groupe auxrisques opérationnels puis de la mesurer Pour ce faire il s’agit d’identifier et d’évaluer les risques opérationnels auxquels estexposée chaque activité du Groupe (risques intrinsèques i e les risques inhérents à la nature d’une activité en faisantabstraction de ses dispositifs de prévention et de contrôle) d’évaluer la qualité des dispositifs de prévention et decontrôle en place permettant de réduire ces risques(existence et efficacité de ces dispositifs en termes dedétection et de prévention des risques et ou de leur capacitéà en diminuer les impacts financiers) de mesurer l’exposition aux risques résiduels de chaqueactivité du Groupe (après prise en compte del’environnement de prévention et de contrôle maisabstraction faite de la protection fournie par les policesd’assurance auxquelles le Groupe a souscrit) de remédier aux déficiences éventuelles des dispositifs deprévention et de contrôle et de mettre en œuvre des plansd’actions correctrices de faciliter et ou d’accompagner la mise en placed’indicateurs clés de risque d’adapter si nécessaire la politique d’assurance Indicateurs clés de risque (key risk indicatorsou KRI)Les KRI complètent le dispositif de pilotage des risquesopérationnels en fournissant une vision dynamique (systèmed’alerte) de l’évolution du profil de risque des métiers Le suivirégulier des KRI complète ainsi l’évaluation de l’exposition duGroupe aux risques opérationnels effectuéevial’exerciced’auto évaluation des risques et des dispositifs de prévention etde contrôle (RCSA) l’analyse des pertes internes et lesanalyses descenarii en apportant aux responsables d’entités une mesure quantitative et vérifiable du risque une évaluation régulière des améliorations ou desdétériorations du profil de risque et de l’environnement deprévention et de contrôle nécessitant une attentionparticulière ou un plan d’actions Les KRI susceptibles d’avoir une incidence notable surl’ensemble du Groupe sont transmis à la Direction générale duGroupe Analyses descenariiLes analyses descenariiont pour double objectif de renseignerle Groupe sur ses zones de risques potentiels importants et decontribuer au calcul des fonds propres exigés au titre desrisques opérationnels Concernant le calcul de l’exigence de fonds propres le Groupeutilise les analyses descenariipour mesurer son exposition à des pertes potentielles rares maisde forte sévérité disposer pour les catégories d’événements où l’historique depertes internes est insuffisant d’une estimation dedistribution de pertes à dire d’expert En pratique pour chaque catégorie d’événements différentsscenariisont examinés par des experts qui en évaluent l’impactpotentiel sur la Banque en termes de sévérité de fréquence en s’appuyant notamment sur les données de pertes internes etexternes et de l’environnement externe (réglementaire métier…) et interne (contrôles et dispositifs de prévention et decontrôle) Les impacts potentiels des diversscenariisontagrégés fournissant ainsi la distribution de pertes pour lacatégorie de risque concernée Les analyses sont conduites pour deux catégories descenarii lesscenariiGroupe de chocs majeurs il s’agit d’événementstransversaux de très forte sévérité la plupart d’origineexterne et faisant l’objet de plans de continuité d’activité(PCA) Les dixscenariianalysés jusqu’à présent ont permisde faire progresser la partieBusiness Impact AnalysisdesPCA lesscenarii« métiers » qui n’entrent pas dans le cadre de lacontinuité d’activitéstricto sensumais permettent de mesurerles pertes potentielles exceptionnelles (unexpected loss)auxquelles lesdits métiers pourraient être exposés Unecentaine descenariia ainsi été élaborée Analyse des pertes externesEnfin Société Générale fait appel à des bases de données depertes externes pour parachever l’identification et l’évaluationdes expositions du Groupe aux risques opérationnels enétalonnant ses statistiques internes sur les pertes par rapportaux données de la profession Gestion de crise et élaboration des plans decontinuité de l’exploitationLe Groupe conforte en outre son approche de la gestion decrise en développant la capacité de résistance intrinsèque deses activités et en l’incorporant dans ses plans de continuité del’exploitation existants GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011209 GESTION DES RISQUES9Modélisation des risquesLa méthode retenue par le Groupe pour la modélisation desrisques opérationnels est une méthode fondée sur l’approcheLDA (Loss Distribution Approach) Cette approche statistique modélise la distribution annuelle despertes opérationnelles à travers des historiques de pertesinternes externes ou encore des analyses descenarii selon unprocessusbottom upde découpage matriciel des pertes encatégories de risque opérationnel et en pôles d’activités soitune granularité de 32 mailles Les distributions de pertes sont modélisées pour chacune desmailles et sont ensuite agrégées pour obtenir la distribution depertes annuelles des pôles d’activités puis du Groupe Cettedistribution de perte renseigne sur les montants de pertes quela Banque peut subir et associe à chacun de ces montants uneprobabilité d’occurrence Les besoins en fonds propres réglementaires du Groupe autitre des risques opérationnels sont ensuite définis comme lequantile à 99 9% de la distribution des pertes annuelles duGroupe La corrélation entre les événements leur fréquence et leurgravité est également prise en compte tout au long duprocessus de calcul Sur la base de la modélisation effectuée par le Groupe lesexigences de fonds propres de Société Générale au titre desrisques opérationnels s’établissaient à 3 766 M EUR à fin 2010 équivalent à 47 1 Md EUR d’encours pondérés Effet des techniques d’assuranceComme autorisé dans l’accord de Bâle 2 Société Générale adéveloppé une méthode pour prendre en compte dans lecalcul de l’exigence de fonds propres réglementaires et dans lalimite de 20% de cette exigence les contrats d’assurancerépondant aux conditions de la réglementation et susceptiblesde couvrir au moins en partie les pertes opérationnelles Une table de correspondance élaborée au niveau du Groupe apermis d’identifier les contrats d’assurance susceptibles decouvrir les différentes catégories de risques opérationnels ainsique leurs caractéristiques franchise garantie et probabilité decouverture La modélisation intègre donc les polices d’assurance Groupe qui couvrent une partie des grands risques bancaires commepar exemple la responsabilité civile la fraude l’incendie et levol ainsi que les défaillances des systèmes et les pertesd’exploitation consécutives à une perte de moyensd’exploitation L’assurance est un facteur d’atténuation des risquesopérationnels qui peut être pris en compte dans le modèle à lafois pour les pertes internes et pour les analyses descenarii Dans le modèle conçu par Société Générale les couverturesd’assurance affectent les distributions de sévérité en diminuantles montants de perte comptabilisésin fine La distribution defréquence reste quant à elle inchangée Pour les besoins réglementaires deux calculs sont effectuésprenant en compte ou non les indemnités reçues sur lescontrats d’assurance existants L’objectif est de s’assurer que laréduction appliquée sur le besoin total en fonds propres grâceà ces contrats demeure en deçà du seuil maximal de 20% fixépar la réglementation L’économie de fonds propres résultant des assurancessouscrites par Société Générale calculés suivant la méthodeAMA représente à ce jour 6% de l’exigence de fonds proprestotale au titre des risques opérationnels Données quantitativesLe graphique suivant fournit la ventilation des pertesopérationnelles par catégorie de risques sur la période 2006 à2010 PERTES LIEES AUX RISQUES OPERATIONNELS (HORS PERTE SURACTIVITES DE MARCHE NON AUTORISEES ET DISSIMULEES) REPARTITION PAR CATEGORIE DE RISQUE SOCIETE GENERALE(MOYENNE 2006 A 2010)Pertes des moyens d'exploitationActivités non autorisées sur les marchésDéfaillance dessystèmes d'informationErreurs de « pricing »ou d'évaluation du risqueErreurs d'exécution0%Litiges commerciaux25%2%1%4%18%Fraude et autresactivités criminelles30%20%Litiges avecles autoritésLes risques opérationnels de Société Générale sont concentréssur quatre catégories de risque qui représentent 93% despertes opérationnelles totales du Groupe (hors perte suractivités de marché non autorisées et dissimulées) les fraudes ont représenté en moyenne sur la période 2006 à2010 30% des pertes subies Elles sont réparties entrequelques dossiers isolés de montants significatifs et unesomme de petites pertes en majorité des fraudes aux fauxdocuments dans le cadre de l’obtention de crédits les litiges commerciaux représentent 25% des pertes duGroupe Ils sont marqués par quelques dossiers de montantsélevés souvent liés à des défaillances de contreparties et àce titre à la frontière des risques de crédit Il convient desouligner que si le contexte de crise financière etéconomique s’est traduit par des réclamations clients plus210Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESAssurances des risques opérationnels9nombreuses le montant des litiges n'a pas connud'augmentation proportionnelle les litiges avec les autorités représentent 20% des pertesglobales Il s'agit principalement de pertes liées à desredressements fiscaux les erreurs d’exécution représentent 18% des pertes Audémarrage de la crise en 2008 elles ont connu uneaugmentation liée à la volatilité des marchés Elles sontdésormais en nette régression grâce à des plans d'actionspour maîtriser les risques Les autres catégories de risques opérationnels du Groupe(activités non autorisées sur les marchés – hors perteexceptionnelle sur activités de marché non autorisées etdissimulées – défaillance des systèmes d’information erreur de« pricing » ou d’évaluation des risques et pertes des moyensd’exploitation) restent peu significatives ne concentrant que 7%des pertes du Groupe en moyenne sur la période 2006 à 2010 Assurances des risques opérationnelsDescription des assurances souscritesPolitique généraleSociété Générale a mis en place dès 1993 une politiquemondiale de couverture des risques opérationnels du Groupepar l’assurance Elle consiste à rechercher sur le marché lesgaranties les plus larges et les plus élevées au regard desrisques encourus et à en faire bénéficier les entités partout oùcela est possible Les garanties sont souscrites auprèsd’assureurs de premier plan Lorsque la législation localel’impose des polices locales réassurées par les assureurs duprogramme mondial sont mises en place En complément des garanties spécifiques peuvent êtresouscrites par des entités exerçant une activité particulière Une société de réassurance interne au Groupe intervient surplusieurs contrats pour mutualiser entre les entités les risquesde fréquence élevée et de faible intensité Cette approchecontribue à améliorer la connaissance et la maîtrise de sesrisques par le Groupe Description des niveaux de couvertureRisques générauxLes immeubles et leur contenu y compris le matérielinformatique sont assurés pour des montants correspondant àleur valeur de remplacement La garantie couvrant les actes deterrorisme à l’étranger a été renouvelée Les responsabilités civiles autres que professionnelles(exploitation mandataires sociaux automobile…) sontcouvertes partout dans le monde par des polices d’assurances Les montants assurés sont variables selon les pays afin decorrespondre aux besoins de l’exploitation Risques propres à l’activitéL’assurance ne constitue qu’un des moyens de financementpermettant de prévenir les conséquences des risques propresà l’activité Elle vient en complément de la politique de maîtrisedes risques menée par le Groupe Vol FraudeCes risques sont inclus dans une police « globale de banque »assurant l’ensemble des activités financières dans le mondeentier S’agissant de la fraude sont couvertes les actionscommises par un salarié un tiers agissant seul ou avec lacomplicité d’un salarié dans l’intention d’en tirer un profitpersonnel illicite La malveillance suppose la volonté de causerun préjudice au Groupe Responsabilité Civile ProfessionnelleLes conséquences d’éventuelles mises en cause sont assuréesdans le cadre d’un plan mondial Pertes d’exploitationLes conséquences d’un arrêt accidentel de l’exploitation sontassurées dans le cadre d’un plan mondial Cette garantieintervient en complément de plans de continuité del’exploitation Les montants assurés sont de nature à permettrede couvrir les pertes encourues entre la survenance del’événement et la mise en place des mécanismes de secours GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011211 GESTION DES RISQUES9LES RISQUES DE NON CONFORMITE ET DE REPUTATIONDepuis 2006 une organisation de la Conformité indépendante a été déployée au sein du groupe Société Générale Le Secrétaire général du Groupe est responsable de laConformité Groupe Il préside le Comité de conformité Groupequi se réunit mensuellement Les dysfonctionnements deconformité font l’objet conformément à la réglementation d’unreportingau Conseil d’administration Le Groupe a formalisé dans une instruction à ses collaborateurssa politique en matière de détection d’évaluation et deprévention du risque de réputation en faisant de la maîtrise dece risque un objectif majeur auquel tous ses collaborateursdoivent concourir Le dispositif de prévention du risque de non conformité et deréputation est décrit au chapitre 8 CONFORMITE ET LUTTEANTI BLANCHIMENT LES RISQUES JURIDIQUESRisques et litigesLa situation des risques découlant des litiges significatifsengagés ou dont l’engagement est probable contre le Groupedonne lieu à un examen trimestriel Chaque trimestre lesresponsables des succursales et des sociétés consolidées enFrance et à l’étranger établissent après recensement unrapport décrivant ces litiges et évaluant la probabilité de perte Ces rapports sont transmis au siège où ils sont examinés par unComité présidé par le Secrétaire général et composé dereprésentants de la Direction financière de la Direction desrisques et de la Direction juridique qui donne un avis motivésur la base duquel la Direction générale arrête le montant de laprovision ou de la reprise Comme beaucoup d’institutions financières Société Généralefait l’objet de nombreux litiges y compris des actions degroupe aux Etats Unis en matière de valeurs mobilières etd’enquêtes de la part des autorités de régulation Lesconséquences estimées au 31 décembre 2010 de ceux quisont susceptibles d’avoir ou qui ont eu dans un passé récent une incidence significative sur la situation financière du Groupe son activité ou sa rentabilité ont été intégrées dans lescomptes du Groupe Des précisions sont apportées ci aprèsconcernant les affaires les plus importantes Les autresprocédures n’ont pas d’incidence significative sur la situationfinancière du Groupe ou ne sont pas assez avancées pourdéterminer si elles sont de nature à avoir une telle incidence Après une enquête de l’Etat belge sur des fraudes fiscalesqui auraient été commises depuis 1997 en Belgique pardes acheteurs de certaines catégories de sociétés cet Etatet le liquidateur de quelques unes de ces sociétés ont mis encause les divers participants à ces acquisitions pour tenterde récupérer le montant de l’impôt éludé ou d’obtenir desdommages intérêts Société Générale et l’une de ses filialesont ainsi été mis en cause à raison de l’intervention commeconseil des acheteurs d’un salarié de Société Générale depuis décédé qui avait dissimulé la poursuite de sonactivité de conseil pour ce type de société malgrél’interdiction qui lui en avait été faite il y a plusieurs annéespar son supérieur hiérarchique après que les risques liés àces opérations ont été identifiés Société Générale a coopérésans réserve à l’enquête de l’Etat belge Cette enquête adonné lieu à l’ouverture d’une procédure pénale SociétéGénérale et sa filiale se sont constitués plaignants Depuis lors Société Générale et l’Etat Belge ont conclu unetransaction pour 27 6 M EUR portant sur la majorité desacquisitions Les négociations se poursuivent pour le restedes acquisitions une provision a été constituée En octobre 2005 les commissaires à l’exécution des plansde cession des sociétés Moulinex et Brandt déclarées enredressement judiciaire en 2001 ont assigné les banquesmembres des crédits syndiqués consentis en 1997 àMoulinex et en 1998 à Brandt Ils demandent leurcondamnation in solidum à réparer le préjudice subi par lescréanciers pour soutien abusif Les dommages intérêtsdemandés à Société Générale et au Crédit du Nord s’élèventrespectivement à 192 4 M EUR et 51 7 M EUR 212Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESLes risques juridiques9Société Générale et le Crédit du Nord qui ne détenaientqu’une part dans les crédits entendent vigoureusementcontester cette assignation car les banques ont été lespremières victimes de la déconfiture de Moulinex et deBrandt après avoir essayé de les soutenir sur le fondementde plans de redressement sérieux et crédibles Les charges prévisibles pour la gestion de ces contentieuxont été prises en compte Société Générale et de nombreuses autres banques sociétés d’assurance et sociétés de courtage font l’objetd’enquêtes de la part du fisc américain de la SEC (Securitiesand Exchange Commission) et de la Division antitrust duDépartement de la Justice au motif qu’ils auraient manquéaux lois et règlements en vigueur à l’occasion de contrats(Guaranteed Investment Contracts « GICs») conclus dans lecadre d’émission d’obligations municipales exonéréesd’impôts En 2008 plusieurs autorités locales américainesont engagé aussi des enquêtes sur les manquementsallégués Société Générale coopère pleinement avec lesautorités dans le cadre de ces enquêtes En 2008 plusieurs actions de groupe ont été engagées auxEtats Unis à l’encontre de Société Générale et d’autresbanques institutions financières et courtiers à qui il estreproché d’avoir enfreint les lois antitrust américaines lors del’appel d’offres et de la conclusion de GICs (GuaranteedInvestment Contracts)et de produits dérivés avec desmunicipalités Ces actions ont été jointes devant la Cour deDistrict duSouthern District of New Yorkà Manhattan Certaines d’entre elles ont donné lieu à une demandegroupée («consolidated class action complaint») laquelle aété rejetée par la Cour en avril 2009 à l’avantage de SociétéGénérale et des autres défendeurs à l’exception de trois Uneseconde action de groupe modifiée a été engagée en juin2009 Parallèlement une autre action de groupe fondée surle droit fédéral anti trust et sur la loi californienne ainsi quedes actions individuelles de la part d’autorités publiques sonten cours Des demandes tendant au rejet de ces procéduresont été déposées mais rejetées Ladiscoverya été engagée Société Générale a découvert au mois de janvier 2008 lesagissements d’un de ses traders qui frauduleusement et endehors de sa mission a pris des positions massives nonautorisées et fictivement couvertes sur les marchés à termed’indices sur actions Société Générale s’est vu dansl’obligation de déboucler sans délai les positions prises dansun contexte généralisé de baisse des marchés financiers eta déposé plainte Une instruction a été ouverte et le trader aété mis en examen pour faux usage de faux introductionfrauduleuse dans un système informatique abus deconfiance et tentative d’escroquerie Société Générale s’estconstitué partie civile Des petits actionnaires se sont joints àl’action mais leur constitution de partie civile a été rejetée Une ordonnance de renvoi du trader devant le Tribunalcorrectionnel a été rendue au terme de l’instruction Lesaudiences ont eu lieu en juin 2010 Le 5 octobre 2010 letribunal a rendu son jugement Il a déclaré le trader coupabled'abus de confiance d'introduction frauduleuse de donnéesdans un système informatique de faux et d'usage de faux etl'a condamné à 5 ans d'emprisonnement dont deux avecsursis Il lui a aussi définitivement interdit d'exercer uneactivité ayant un lien avec les marchés financiers Le tribunala fait droit à l'action civile de Société Générale à qui le tradera été condamné à verser 4 9 Md EUR à titre de dommages intérêts Le trader a fait appel Depuis 2003 Société Générale avait mis en place des lignesde «gold consignment» avec le groupe turc Goldas Enfévrier 2008 Société Générale a été alerté sur un risque defraude et de détournement des stocks d’or déposés chezGoldas Ces soupçons ont été rapidement confirmés par lenon paiement (466 4 M EUR) de l’or acheté Afin derecouvrer les sommes dues par le groupe Goldas etpréserver ses intérêts Société Générale a engagé auRoyaume Uni et en Turquie des actions civiles contre sesassureurs et des entités du groupe Goldas Goldas arécemment introduit des actions judiciaires en Turquie contreSociété Générale qui entend vigoureusement se défendre Une provision a été constituée En 1990 des banques australiennes et européennes dontSociété Générale Australie ont obtenu du groupe Bell desgaranties couvrant des crédits consentis à des sociétés dugroupe Ces garanties ont été réalisées lors de la mise enfaillite du groupe Le liquidateur a réclamé aux banques leremboursement des sommes correspondantes En octobre2008 le tribunal australien a partiellement fait droit auxdemandes du liquidateur et a condamné les banques àrestituer les fonds augmentés des intérêts capitalisés depuis1991 Société Générale a exécuté la condamnation etdéposé à cet effet 192 9 M AUD dans un compte séquestredans l’attente du résultat de l’appel qui a été formé Société Générale Algérie (SGA) et plusieurs de sesresponsables d’agence sont poursuivis pour infraction à lalégislation locale sur les changes et les transferts de capitauxavec l’étranger Il est reproché aux prévenus de n’avoir pasfait de déclarations complètes ou exactes à la Banqued’Algérie sur les mouvements de capitaux liés à desexportations ou importations effectuées par les clients deSGA Les faits ont été révélés au cours d’enquêtes effectuéesdepuis 2004 par la Banque d’Algérie qui s’est ensuite constituée partie civile Des condamnations (97 5 M EUR) ontété prononcées à l’encontre de SGA et de ses agents qui ontexercé les recours nécessaires Plusieurs banques locales etétrangères ont été également condamnées sur le mêmefondement En mai 2009 (i) Lehman Brothers Holdings Inc (« LBHI ») etLehman Brothers Special Financing Inc (« LBSF »)(ensemble « Lehman ») et (ii) Société Générale Libra CDOGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011213 GESTION DES RISQUES9Limited (« Libra ») et le « trustee » de Libra Bank of AmericaN A venant aux droits de LaSalle Bank National Association(ensemble « Libra ») se sont mutuellement assignés devantl’US Bankruptcy Court duSouthern District of New YorkàManhattan Libra est un « CDO » hybride (« collateralised debtobligation ») Société Générale a consenti un crédit super senior à Libra Le contentieux trouve son origine dans larésiliation anticipée par Libra à l’ouverture des procédurescollectives de LBSF et de LBHI de CDS (Crédit DefaultSwaps) conclus entre Libra et LBSF Les parties ontdemandé notamment à la Cour de se prononcer sur lavalidité de la résiliation anticipée des swaps qui selonLehman en contradiction avec Libra sur ce point serait nullecar contractuellement interdite En cas d’annulation de larésiliation les swaps auraient conservé leurs effets souscertaines conditions dont leur cession à un tiers solvable Dans ce cas Société Générale aurait pu être tenu au titre deson crédit de financer les paiements dus par Libra aucessionnaire Les écritures des parties ont été régulariséesdans le cadre d’une procédure de «summary judgment» Lehman a soutenu des arguments similaires dans le cadred’un autre CDO hybride MKP Vela CBO Ltd (« Vela ») lorsde la résiliation anticipée de CDS conclus entre Vela et LBSF Société Générale a également fourni un crédit super senior Aucune procédure judiciaire n’a été cependant engagée Société Générale et Lehman ont finalement conclu un accordcouvrant ces deux CDO qui a été approuvé par laBankruptcy Courtle 21 octobre 2010 En l’absence derecours cette approbation est devenue définitive En janvier 2010 Société Générale a introduit une actionjudiciaire devant la Cour de District duSouthern District ofNew Yorkà Manhattan contre Financial Guaranty InsuranceCompany (« Financial Guaranty ») et FGIC Credit Products LLC (« FGIC Credit ») (ensemble « FGIC ») pour contesterla résiliation par FGIC de vingt deux CDS (Credit DefaultSwap) couvrant diverses opérations de crédit structurées deSociété Générale FGIC prétendant que Société Généralen’aurait pas payé les primes de deux transactions dans lesdélais requis Société Générale soutient notamment que lesrésiliations ont été effectuées irrégulièrement et de mauvaisefoi et devraient donc être annulées par la Cour Ultérieurement en février 2010 Société Générale a déposéune nouvelle demande tendant à faire juger que sa proprerésiliation des vingt deux CDS intervenue postérieurement àcelle de FGIC était justifiée Financial Guaranty ayantdénoncé les contrats d’assurance couvrant les CDS conclusentre Société Générale et FGIC Credit FGIC a demandé lerejet de l’action de Société Générale Société Générale s’estopposée à cette demande laquelle est toujours en cours En février 2010 d’anciens salariés deTrust Company of theWest (« TCW »)dont l’ancien Directeur des investissements Jeffrey Gundlach ont assigné TCW en justice alléguant entre autres que TCW n’aurait pas respecté un accordverbal relatif au contrat de travail de M Gundlach à sarémunération et à celle de son équipe Selon lesdemandeurs TCW se serait engagé à leur verser unpourcentage des commissions de gestion et des profitsproduits par les comptes clients gérés par M Gundlach Selon l’assignation les indemnités dues pourraient excéder1 25 Md USD TCW nie toutes ces allégations soutenues parles demandeurs après que TCW a engagé en janvier 2010 une action à leur encontre et contre leur nouvelle société degestion de portefeuille Doubleline Capital (« Doubleline »)créée par M Gundlach pour concurrencer TCW TCWsoutient en effet que M Gundlach et les autres salariés ontsubtilisé des informations confidentielles lui appartenant enparticulier des informations concernant des clients leurportefeuille et leurs coordonnées dans un but deconcurrence déloyale Au début des années 2000 la profession bancaire a adopté en France le principe du passage à la compensationélectronique des chèques afin d'en rationaliser le traitement Pour accompagner cette réforme (connue sous le nom d’EICpour « Echange d’Images Chèques ») qui a contribué à lasécurisation du traitement des paiements par chèque et à lalutte contre la fraude les banques ont créé plusieurscommissions interbancaires (dont la CEIC qui a étéabandonnée en 2007) Ces commissions ont été décidéessous l’égide des autorités de tutelle du secteur les pouvoirspublics étant tenus informés Le 20 septembre 2010 après plusieurs années d’instruction l’Autorité française de la concurrence a considéré que lamise en place et la fixation en commun du montant de laCEIC et de deux autres commissions pour services connexesétaient contraires au droit de la concurrence Elle acondamné l’ensemble des banques ayant participé à la miseen place de ces commissions (Banque de France comprise)à un montant total d’amendes de près de 385 M EUR Société Générale a été sanctionné à hauteur de 53 5 M EUR Crédit du Nord sa filiale à hauteur de 7 0 M EUR L’ensemble des banques concernées à l’exception de laBanque de France ont fait appel de cette décision L’appeldevrait être jugé dans le courant de l’année 2011 Il nesuspend pas l’exécution de la décision les amendes ont étépayées Uneclass actiona été engagée à l’encontre de SG BanquePrivée S A (Suisse) et de nombreuses autres institutionsfinancières devant l’US District Court for the Northern Districtof Texas Les demandeurs entendent représenter des clientsde Stanford International Bank Ltd (« SIBL ») auprès delaquelle ils avaient déposé des fonds ou dont ils détenaientdes certificats de dépôt depuis le 16 février 2009 Lesdemandeurs soutiennent être victimes de pertes résultant214Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESLes risques environnementaux9des fraudes de SIBL du groupe Stanford et d’entités liées dont les défendeurs seraient selon eux égalementresponsables Ils cherchent à récupérer les paiements faitspar l’intermédiaire des défendeurs ou faits à ces dernierspour le compte de SIBL ou d’entités qui lui étaient liées aumotif qu’il s’agirait de transferts frauduleux SG Banque Privée S A (Suisse) et Société Générale ont aussi reçu des demandes de pièces et d’informations de lapart duDepartment of Justiceaméricain en relation avec lesfaits invoqués dans laclass action SG Banque Privée S A (Suisse) et Société Générale ont pris toutes dispositions utilespour coopérer avec leDepartment of Justice LES RISQUES ENVIRONNEMENTAUXVoir pages 151 à 160AUTRES RISQUESAucun risque à la connaissance du Groupe n’est à mentionner à ce titre GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011215 GESTION DES RISQUES9RATIOS REGLEMENTAIRESRatio de solvabilité Bâle 2(1)L’accord de Bâle de juin 2004 a fixé les règles de calcul desexigences minimales en fonds propres en étendant le périmètredes risques (avec l’introduction d’une charge en fonds propresau titre du risque opérationnel) et avec l’objectif de mieuxappréhender les risques auxquels sont soumises les banques Ce dispositif (dit Bâle 2) a été transposé en droit européen àtravers une directive (CRD I) puis en droit français en 2006 Ilest applicable depuis le 1erjanvier 2008 Le calcul des encours pondérés risque de crédit a ainsi étéaffiné afin de mieux prendre en compte le profil de risque desopérations En norme Bâle 2 deux approches de déterminationdes encours pondérés sont possibles méthode standard(basée sur des pondérations forfaitaires) ou interne (IRB) Cettedernière s’appuie sur les modèles internes de notation descontreparties (méthode IRB Fondation) ou sur les modèlesinternes de notation des contreparties et des opérations(méthode IRB Avancée) La Commission bancaire a autorisé endécembre 2007 le groupe Société Générale à utiliser lesméthodes avancées sur le risque de crédit (IRBA) et sur lerisque opérationnel (AMA) Conformément à la réglementationen vigueur ces modèles font l’objet d’un suivi et deback testingsréguliers Au titre du ratio de solvabilité Bâle 2 les exigences minimalesde fonds propres sont fixées à 8% de la somme des risques decrédit pondérés et de l’exigence de fonds propres multipliéepar 12 5 pour les risques de marché (risque de taux risque dechange risque sur actions risque sur matières premières) etles risques opérationnels Concernant les fonds propres prudentiels la réglementationBâle 2 a introduit des déductions s’appliquant à 50% sur lesfonds propres de base et à 50% sur les fonds proprescomplémentaires (participations dans des entreprises àcaractère financier positions de titrisation insuffisance deprovisions) Le ratio de solvabilité Bâle 2 s’établit à 12 1% au 31 décembre2010 (avec un ratio Tier 1 Bâle 2 de 10 6% et un Core Tier 1(2)de 8 5%) sans prise en compte des exigences additionnellesde fonds propres au titre des niveaux planchers (notion defloor) En tenant compte des exigences additionnelles de fondspropres au titre des niveaux planchers le ratio de solvabilitéBâle 2 serait ramené à 11 9% et le ratio Tier 1 Bâle 2 à 10 3% En effet la mise en œuvre de la norme Bâle 2 s’accompagned’une période transitoire (prolongée jusqu’à fin 2011) où lesexigences de fonds propres Bâle 2 (calculées comme 8% desencours pondérés et conformément aux règlements en vigueurà l’arrêté français du 20 février 2007 modifié le 25 août 2010) nepeuvent être inférieures à 80% des exigences en fonds propresdans la norme précédente (norme Bâle 1 ou Cooke) (1) Pour des informations complémentaires voir en page 274 le paragraphe dédié du chapitre 10 consacré à la gestion du capital et respect des ratios réglementaires et en page 58 les paragraphesdu chapitre 4 consacrés à la structure financière du Groupe et au pilotage en environnement Bâle 2 (2) Les fonds propres Core Tier 1 se définissent comme les fonds propres Tier 1 Bâle 2 moins le capital hybride éligible Tier 1 et une quote part des déductions Bâle 2 celles ci étant proratées entreles fonds propres de base et les instruments hybrides éligibles aux fonds propres Tier 1 216Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESRatios réglementaires9FONDS PROPRES PRUDENTIELS ENCOURS PONDERES ET RATIOS DE SOLVABILITE BALE 2(En M EUR)31 12 201031 12 2009Capitaux propres consolidés part du Groupe (normes IFRS) 46 421 42 204Titres super subordonnés (TSS)(6 411) (6 252)Titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI)(892) (824)Capitaux propres consolidés part du Groupe net des TSS et TSDI 39 118 35 128Participations ne donnant pas le contrôle3 359 2 930Titres super subordonnés (TSS)6 571 6 397Actions de préférence américaines968 1 445Immobilisations incorporelles(1 386) (1 403)Ecarts d'acquisition(8 451) (7 620)Dividendes proposés à l'AG et coupons à verser sur TSS et TSDI (1 484) (392)Autres ajustements réglementaires171 473Total des fonds propres de base38 866 36 957Déductions Bâle 2*(3 503) (2 264)Total des fonds propres Tier 135 363 34 693Fonds propres complémentaires de premier niveau1 236 1 159Fonds propres complémentaires de second niveau11 255 11 814Fonds propres complémentaires totaux12 491 12 974Déductions Bâle 2*(3 503) (2 264)Participations dans les sociétés d'assurance(**)(3 845) (3 406)Fonds propres réglementaires totaux (Tier 1 + Tier 2) 40 506 41 996Total des encours pondérés334 795 324 080Encours pondérés au titre du risque de crédit274 646 263 101Encours pondérés au titre du risque de marché13 078 13 900Encours pondérés au titre du risque opérationnel47 071 47 080Effet des mesures transitoires sur les encours pondérés utilisés pour le calcul du ratio Tier 1(***)9 067Effet des mesures transitoires sur les encours pondérés utilisés pour le calcul du ratio global(***)6 651Ratios de solvabilitéRatio Tier 110 6% 10 7%Ratio global de solvabilité12 1% 13 0%Ratio Tier 1 après effet des mesures transitoires(***)10 3%Ratio global de solvabilité après effet des mesures transitoires(***)11 9%(*) Les déductions Bâle 2 sont déduites à hauteur de 50% des fonds propres de base et à hauteur de 50% des fonds propres complémentaires (**) dont valeur des titres mis en équivalence pour 2 6 Md EUR Société Générale utilisant l’option offerte par la directive Conglomérat financier de déduire le montant des titres assurance mis en équivalence de ses fonds propresréglementaires totaux (***) Exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers (notion de floor) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011217 GESTION DES RISQUES9Les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à fin décembre2010 à 46 4 Md EUR (à comparer à 42 2 Md EUR au31 décembre 2009) Après prise en compte des participationsne donnant pas le contrôle des actions de préférenceaméricaines des déductions prudentielles (y compris lesnouvelles déductions introduites par la réglementation Bâle 2) les fonds propres prudentiels Tier 1 Bâle 2 s’élèvent à 35 4 MdEUR ENCOURS PONDERES DES RISQUES BALE 2 A FIN DECEMBRE 2010(EN MD EUR)Crédit Marché Opérationnel TotalRéseaux France 81 1 0 0 3 384 4Réseaux Internationaux 68 4 0 4 3 972 8Banque de Financement etd'Investissement 71 6 11 7 29 2112 5Services Financiers Spécialisés etAssurances 39 3 0 0 2 541 8Banque Privée Gestion d'Actifs etServices aux Investisseurs 10 4 0 6 3 414 4Hors Pôles 3 8 0 3 4 88 9Groupe 274 6 13 1 47 1 334 8Par type d’activité les encours pondérés (334 8 Md EUR) s’analysent comme suit les risques de crédit(1)représentent 82 0% des encourspondérés au 31 décembre 2010 soit 274 6 Md EUR (contre263 1 Md EUR au 31 décembre 2009) les risques de marché représentent 3 9% des encourspondérés au 31 décembre 2010 soit 13 1 Md EUR (contre13 9 Md EUR au 31 décembre 2009) les risques opérationnels représentent 14 1% des encourspondérés au 31 décembre 2010 soit 47 1 Md EUR (montantcomparable à celui du 31 décembre 2009 soit 47 1 MdEUR) L’essentiel du risque de crédit sur produits dérivés porte surdes instruments de maturité inférieure à 5 ans (une analysedétaillée est fournie dans les comptes consolidés note 31) Par ailleurs le groupe Société Générale ayant été identifiécomme « Conglomérat financier » il est soumis à unesurveillance complémentaire assurée par l’Autorité de contrôleprudentiel Ratio de contrôle des grands risquesLa nouvelle Directive européenne (CRD II) transposée en droitfrançais en août 2010 et applicable au 31 décembre 2010 amodifié le calcul du ratio de contrôle des grands risques(durcissement de la pondération interbancaire extension de lanotion de clients liés …) Chaque trimestre le groupeSociété Générale vérifie que le montant total des risques netsencourus sur un même bénéficiaire n’excède pas 25% desfonds propres du Groupe Ratio de liquiditéJusqu’au 30 mai 2010 le ratio de liquidité a été calculé suivantla méthode alors en vigueur A compter du 30 juin 2010 conformément à l’instruction N° 2009 05 du 29 juin 2009 unnouveau de ratio de liquidité à un mois a été mis en place Au31 décembre 2010 il s’est situé au dessus du minimumrèglementaire de 100% Evolutions réglementairesRatio de solvabilitéAfin de mieux prendre en compte le risque de défaut et demigration deratingdes actifs figurant dans le portefeuille denégociation (actifs tranchés et non tranchés) et afin de réduirela procyclicité de la Valeur en Risque (VaR) le Comité de Bâlea publié en juillet 2009 de nouvelles propositions (ditesBâle 2 5) en introduisant une charge en fonds propres au titredu risque spécifique de marché (risque de migration deratinget de défaut sur les émetteurs dans les portefeuilles denégociation) l’IRC («Incremental Risk Charges») le CRM(«Comprehensive Risk Measurement» spécifiques auxportefeuilles detradingde corrélation) De plus le régulateurexige un calcul de VaR stressée estimée sur une période decrise Ces propositions ont été transposées dans le cadre de laDirective européenne (CRD III) en juillet 2010 et serontapplicables à compter du 31 décembre 2011 (1) ainsi que de contrepartie de dilution et de règlement livraison 218Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE GESTION DES RISQUESRatios réglementaires9Par ailleurs sous l’impulsion du G20 et afin de renforcer lasolidité financière du secteur bancaire le Comité de Bâle aengagé au cours de l’année 2010 une révision du cadreprudentiel applicable aux banques Celle ci s’est concrétiséefin 2010 par la publication de nouvelles mesures dites Bâle 3portant notamment sur la refonte complète et l’harmonisation de la définition desfonds propres avec en particulier l’introduction de déductionssupplémentaires la définition d’un ratio « Core Tier 1 » norméet de nouveaux critères d’éligibilité aux fonds propres Tier 1pour les titres hybrides de nouvelles exigences en fonds propres au titre du risquede contrepartie sur les instruments dérivés afin de mieuxcapturer le risque de variation de CVA (« Credit ValueAdjustement ») et une incitation à la compensation desproduits dérivés par des chambres de compensation des exigences additionnelles avec la mise en place decoussins visant à limiter la procyclicité « coussin deconservation » pour limiter les possibilités de distribution(dividendes rachat d’actions rémunérations variables…) et« coussin contracyclique » destiné à limiter la croissanceexcessive des crédits en période de surchauffe del’économie finalement l’introduction d’un ratio de levier rapportant lesfonds propres Tier 1 à une exposition intégrant les encoursau bilan et au hors bilan avec la possibilité d’utiliser uneposition nette (suivant les règles Bâle 2) pour les dérivés Ceratio permet de limiter l’effet de levier du système bancaire Ces nouvelles règles seront applicables dès le 1erjanvier 2013avec une mise en œuvre progressive jusqu’au 1erjanvier 2019 Le groupe Société Générale a indiqué lors de sa publication le3 novembre 2010 des résultats du 3etrimestre qu’il satisferaitdès le 1erjanvier 2013 et ce sans augmentation de capital et enmaintenant un taux de paiement de dividende de 35% avecoption de paiement en actions(1)aux exigences applicables au1erjanvier 2019 soit sans tenir compte du bénéfice lié à laprogressivité des déductions Ainsi sur la base despropositions du Comité de Bâle (CRD III et Bâle 3) connues àcette date Société Générale a présenté un ratio Core Tier 1Bâle 3 estimé de 7 5% au 1erjanvier 2013 et 8 5% au 31décembre 2013 Ratio de liquiditéLe Comité de Bâle a proposé en décembre 2009 deux ratiosstandards aux paramètres harmonisés visant à encadrer lespositions de liquidité des banques Il a publié le 16 décembredernier le texte définitif précisant les définitions de ces ratios L’objectif poursuivi est de garantir la viabilité des banques àhorizon de 1 mois et un an dans des conditions de stressintenses Ces deux ratios encadrent à un mois leliquidity Coverage Ratio(LCR) dont l’objectifest de s’assurer que les banques disposent d’un coussind’actifs liquides ou d‘espèces suffisant pour survivre à unstress sévère combinant une crise de marché et une crisespécifique à un an leNet Stable Funding Ratio(NSFR) dont l’objectifest de promouvoir l’allongement du financement encomparant les besoins de financement long terme auxressources jugées stables sous des hypothèses de stressspécifique Le calendrier de mise en œuvre de ces ratios inclut une phased’observation et une clause de revue avant la mise en vigueur pour le LCR observation dès 2012 pour une entrée envigueur prévue le 1erjanvier 2015 pour le NSFR observation dès 2012 et entrée en vigueur le1erjanvier 2018 Le Comité de Bâle poursuit par ailleurs ses réflexions autourdes institutions dites « systémiques » ainsi que sur lesmodalités envisagées de redressement et de résolution decrises bancaires (1) Avec un taux de succès estimé à 60% GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011219 GESTION DES RISQUES9220Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 10ELEMENTS FINANCIERSPageEtats financiers consolidés 223Notes annexes aux comptes consolidés 230Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 343Comptes sociaux 345Notes annexes aux comptes sociaux 353Principaux mouvements ayant affecté le portefeuille titres en 2010 415Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 416GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011221 ELEMENTS FINANCIERSSommaireEtats financiers consolidésBilan consolidé 223Compte de résultat consolidé 225Evolution des capitaux propres 227Tableau des flux de trésorerie 229Notes annexes aux comptes consolidésNote 1 Principales règles d’évaluation 230Note 2 Evolution du périmètre de consolidation et regroupements d’entreprises 250Note 3 Juste valeur des instruments financiers 252Note 4 Gestion des risques associés aux instruments financiers 257Note 5 Caisse et banques centrales 275Note 6 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat 276Note 7 Instruments dérivés de couverture 279Note 8 Actifs financiers disponibles à la vente 280Note 9 Prêts et créances sur les établissements de crédit 281Note 10 Prêts et créances sur la clientèle 282Note 11 Portefeuilles reclassés 283Note 12 Opérations de location financement et assimilées 284Note 13 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 284Note 14 Actifs et passifs d’impôts 285Note 15 Autres actifs 285Note 16 Actifs et passifs non courants destinés à être cédés 286Note 17 Immobilisations corporelles et incorporelles 287Note 18 Ecarts d’acquisition par pôles et sous pôles 288Note 19 Dettes envers les établissements de crédit 290Note 20 Dettes envers la clientèle 291Note 21 Dettes représentées par un titre 292Note 22 Autres passifs 292Note 23 Comptes et plans d’épargne logement 293Note 24 Provisions et dépréciations 294Note 25 Avantages au personnel 295Note 26 Dettes subordonnées 300Note 27 Actions ordinaires Société Générale actions détenues en propre actions détenues par le personnel et instruments de capitaux propres émis 300Note 28 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 303Note 29 Engagements 304Note 30 Actifs remis et reçus en garantie 306Note 31 Echéances par durée restant à courir 306Note 32 Opérations en devises 308Note 33 Activités d’assurance 308Note 34 Produits et charges d’intérêts 312Note 35 Produits et charges de commissions 313Note 36 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 314Note 37 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 315Note 38 Produits et charges des autres activités 315Note 39 Frais de personnel 316Note 40 Plans d’avantages en actions 316Note 41 Coût du risque 323Note 42 Impôts sur les bénéfices 324Note 43 Résultat par action 325Note 44 Transactions avec les parties liées 325Note 45 Sociétés retenues dans le périmètre de consolidation 328Note 46 Information sectorielle 339Note 47 Honoraires des Commissaires aux comptes 342222Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSEtats financiers consolidésETATS FINANCIERS CONSOLIDESBilan consolidéActifIFRS(En M EUR)31 12 201031 12 2009Caisse Banques centralesNote 5 14 081 14 394Actifs financiers à la juste valeur par résultat Note 6 455 160 400 157Instruments dérivés de couverture Note 7 8 162 5 561Actifs financiers disponibles à la vente Note 8 103 836 90 433Prêts et créances sur les établissements de crédit Note 9 70 268 67 655Prêts et créances sur la clientèle Note 10 371 898 344 543Opérations de location financement et assimilées Note 12 29 115 28 856Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux2 376 2 562Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Note 13 1 882 2 122Actifs d’impôtsNote 14 5 445 5 493Autres actifsNote 15 43 506 37 438Actifs non courants destinés à être cédés Note 16 64 375Participation aux bénéfices différée Note 33 1 068 320Participations dans les entreprises mises en équivalence1 968 2 001Immobilisations corporelles et incorporelles Note 17 15 812 15 171Ecarts d’acquisitionNote 18 7 431 6 620Total1 132 072 1 023 701GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011223 ELEMENTS FINANCIERSBilan consolidé (suite)PassifIFRS(En M EUR)31 12 201031 12 2009Banques centrales2 778 3 100Passifs financiers à la juste valeur par résultat Note 6 358 963 302 753Instruments dérivés de couverture Note 7 9 267 7 348Dettes envers les établissements de crédit(*)Note 19 77 311 89 460Dettes envers la clientèleNote 20 337 447 300 054Dettes représentées par un titre(*)Note 21 141 385 133 573Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux875 774Passifs d’impôtsNote 14 1 343 1 423Autres passifsNote 22 55 003 48 800Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Note 16 6 261Provisions techniques des entreprises d’assurance Note 33 82 670 74 451ProvisionsNote 24 2 026 2 311Dettes subordonnées(*)Note 26 12 023 12 555Total dettes1 081 097 976 863CAPITAUX PROPRESCapitaux propres part du GroupeCapital souscrit933 925Instruments de capitaux propres et réserves liées24 021 23 544Réserves consolidées18 106 18 336Résultat de l’exercice3 917 678Sous total46 977 43 483Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Note 28 (556) (1 279)Sous total Capitaux propres part du Groupe46 421 42 204Participations ne donnant pas le contrôle4 554 4 634Total capitaux propres50 975 46 838Total1 132 072 1 023 701(*) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 224Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSEtats financiers consolidésCompte de résultat consolidéIFRS(En M EUR)20102009Intérêts et produits assimilésNote 34 28 294 30 545Intérêts et charges assimiléesNote 34 (16 324) (18 910)Dividendes sur titres à revenu variable318 329Commissions (produits)Note 35 10 038 10 445Commissions (charges)Note 35 (2 553) (2 633)Résultat net des opérations financières5 374 947dont gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Note 36 5 341 1 002dont gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Note 37 33 (55)Produits des autres activitésNote 38 19 662 18 281Charges des autres activitésNote 38 (18 391) (17 274)Produit net bancaire26 418 21 730Frais de personnelNote 39 (9 559) (9 157)Autres frais administratifs(6 053) (5 679)Dotations aux amortissements pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles (933) (930)Résultat brut d’exploitation9 873 5 964Coût du risqueNote 41 (4 160) (5 848)Résultat d’exploitation5 713 116Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence119 15Gains ou pertes nets sur autres actifs(1)11 711Pertes de valeur sur les écarts d’acquisitionNote 18 1 (42)Résultat avant impôts5 844 800Impôts sur les bénéficesNote 42 (1 542) 308Résultat net de l’ensemble consolidé4 302 1 108Participations ne donnant pas le contrôle385 430Résultat net part du Groupe3 917 678Résultat par action ordinaireNote 434 96 0 45Résultat dilué par action ordinaireNote 434 94 0 45(1) La cession des actifs et passifs à Crédit Agricole Asset Management dans le cadre de l’opération Amundi a généré une plus value nette de 732 M EUR au 31 décembre 2009 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011225 ELEMENTS FINANCIERSEtat du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propresIFRS(En M EUR)20102009Résultat net4 302 1 108Ecart de conversion925 (74)Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente78 1 512Réévaluation des instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie (125) (149)Quote part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence 5 10Impôts(34) (414)Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propresNote 28849 885Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 5 151 1 993Dont part du Groupe4 640 1 552Dont participations ne donnant pas le contrôle511 441226Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSEtats financiers consolidésEvolution des capitaux propresCapital et réserves liéesRéservesconsolidéesGains et pertes comptabilisésdirectement en capitaux propres(En M EUR)CapitalsouscritInstrumentsde capitauxpropres etréservesliéesEliminationdes titresauto détenusRéservesconso lidéesEcartsdeconversionVariationde justevaleur desactifsdisponiblesà la venteVariationde justevaleur desinstrumentsdérivés decouvertureImpactimpôtCapitauxproprespart duGroupeParticipationsne donnantpas lecontrôle(Cf note 27)Gains etpertescomptabilisésdirectementen capitauxpropres desparticipationsne donnantpas lecontrôleCapitauxpropres desparticipationsne donnantpas lecontrôleTotalcapitauxpropresconso lidésCapitaux propres au 31 décembre 2008 726 19 217 (1 490) 19 785 (1 115) (2 090) 407 645 36 085 4 843 (41) 4 802 40 887Augmentation de capital 199 5 322 5 521 5 521Elimination des titres auto détenus (25) (80) (105) (105)Emissions d’instruments de capitaux propres 286 115 401 401Composante capitaux propres des plans dont lepaiement est fondé sur des actions 234 234 234Distribution 2009 (1 144) (1 144) (342) (342) (1 486)Effet des acquisitions et des cessions sur lesparticipations ne donnant pas le contrôle (341) (341) (267) (267) (608)Sous total des mouvements liés auxrelations avec les actionnaires 1995 842 (25) (1 450) 4 566 (609) (609) 3957Variation de valeur des instruments financiersaffectant les capitaux propres1 447 (147) 1 300 49 49 1 349Variation de valeur des instruments financiersrapportée au résultat(2) (1) (3) 16 16 13Impact impôt des variations de valeur desinstruments financiers affectant les capitauxpropres ou rapportées au résultat(399) (399) (13) (13) (412)Ecarts de conversion et autres variations 1 (34) (33) (41) (41) (74)Résultat 2009 678 678 430 430 1 108Sous total 679(34) 1 445 (148) (399) 1 543 430 11 441 1984Quote part dans les variations de capitauxpropres des entreprises associées et desco entreprises mises en équivalence 10 1 (1) 10 10Capitaux propres au 31 décembre 2009 925 25 059 (1 515) 19 014 (1 149) (635) 260 245 42 204 4 664 (30) 4 634 46 838Augmentation de capital (Cf note 27) 8 230 238 238Elimination des titres auto détenus(1)180 (166) 14 14Emissions d’instruments de capitaux propres(Cf note 27) (16) 175 159 (500) (500) (341)Composante capitaux propres des plans dont lepaiement est fondé sur des actions(2)83 83 83Distribution 2010 (Cf note 27) (693) (693) (283) (283) (976)Effet des acquisitions et des cessions sur lesparticipations ne donnant pas le contrôle(3) (4)(227) (227) 193 193 (34)Sous total des mouvements liés auxrelations avec les actionnaires 8 297 180 (911) (426) (590) (590) (1 016)Variation de valeur des instruments financiersaffectant les capitaux propres (Cf note 28) 452 (124) 328 12 12 340Variation de valeur des instruments financiersrapportée au résultat (Cf note 28) (362) (362) (25) (25) (387)Impact impôt des variations de valeur desinstruments financiers affectant les capitauxpropres ou rapportées au résultat (Cf note 28)(37) (37) 6 6 (31)Ecarts de conversion et autres variations (Cf note 28)3 792 795 (1) 133 132 927Résultat 2010 3 917 3 917 385 385 4 302Sous total 3920 79290 (124) (37) 4 641 384 126 510 5 151Quote part dans les variations de capitauxpropres des entreprises associées et desco entreprises mises en équivalence 5 (3) 2 2Capitaux propres au 31 décembre 2010 933 25 356 (1 335) 22 023 (357) (540) 136 205 46 421 4 458 96 4 554 50 975GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011227 ELEMENTS FINANCIERS(1) Au 31 décembre 2010 les 28 284 362 actions détenues par les sociétés du Groupe à des fins d’autocontrôle de transaction ou de gestion active des fonds propres représentent 3 79% du capital de Société Générale S A Le montant porté en déduction de l’actif net relatif à l’acquisition par le Groupe de ses propres instruments de capitaux propres fermes ou dérivés est de 1 335 M EUR dont 235 M EUR au titre des activités de transaction L’évolution de l’autocontrôle sur l’année 2010 s’analyse comme suit (En M EUR)Activités de TransactionAutocontrôle et gestionactive des Fonds Propres TotalCessions nettes d’achats93 87 18093 87 180Plus values nettes d’impôts sur actions propres et dérivés sur actions propres imputées sur les fonds propres (168) (168)Dividendes attachés et éliminés des résultats consolidés 2 2 (166) (166)(2) Le montant des paiements en actions dénoués par remise d’instruments de capitaux propres relatif à l’année 2010 est de 83 M EUR 26 M EUR ont été comptabilisés dans le cadre des plans d’options d’achat ou de souscriptions d’actionset 57 M EUR dans le cadre des attributions gratuites d’actions (3) Impact sur les capitaux propres part du Groupe des transactions réalisées au titre des participations ne donnant pas le contrôle Annulation plus value de cession(2)Rachats de participations ne donnant pas le contrôle ne faisant pas l’objet d’une option de vente(185)Transactions et variations de valeur relatives aux options de vente accordées à des actionnaires n’ayant pas le contrôle(39)Résultat afférent aux participations ne donnant pas le contrôle représentatives d’actionnaires bénéficiaires d’une option de vente de leurs titres au Groupe affecté aux réserves part du Groupe (1)Total(227)(4) Les 193 M EUR de mouvements relatifs à l’année 2010 enregistrés dans les réserves des participations ne donnant pas le contrôle sont le résultat desopérations suivantes 356 M EUR d’augmentations de capital dont 263 M EUR relatifs à Rosbank et 90 M EUR à Geniki 62 M EUR d’effet négatif des transactions et variations de valeur relatives aux options de vente accordées à des actionnaires n’ayant pas le contrôle dont 63 M EUR correspondant à l’engagement du Groupe dans le cadre de laréorganisation de son dispositif en Russie à racheter 2 53% de Rosbank après la fusion de celle ci avec BSGV 101 M EUR d’effet négatif des variations de périmètre dont 60 M EUR liés aux rachats de participations ne donnant pas le contrôle de Rosbank et 17 M EUR de rachats d’actions aux actionnaires n’ayant pas le contrôle de BancoPecunia 228Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSEtats financiers consolidésTableau des flux de trésorerie(En M EUR)31 12 201031 12 2009FLUX DE TRESORERIE NET DES ACTIVITES OPERATIONNELLESBénéfice net après impôt (I)4 302 1 108Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 2 910 2 815Dotations nettes aux provisions10 172 10 081Quote part de bénéfice (perte) du Groupe dans les sociétés mises en équivalence (119) (15)Impôts différés117 (1 695)Résultat net de cessions sur actifs disponibles à la vente détenus à long terme et filiales consolidées (142) (126)Variation des produits constatés d’avance180 69Variation des charges constatées d’avance(15) 30Variation des produits courus non encaissés(9) 440Variation des charges courues non décaissées(85) (1 733)Autres mouvements3 418 2 907Eléments non monétaires inclus dans le résultat net après impôt et autres ajustements hors résultat sur instrumentsfinanciers à la juste valeur par résultat (II)16 427 12 773Reclassement du résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par résultat(1)(III) (5 341) (1 002)Opérations interbancaires(14 435) (19 930)Opérations avec la clientèle1 499 18 767Opérations sur autres actifs passifs financiers373 (8 682)Opérations sur autres actifs passifs non financiers2 555 3 794Augmentations diminutions nettes des actifs passifs opérationnels (IV) (10 008) (6 051)FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES OPERATIONNELLES (A) = (I) + (II) + (III) + (IV) 5 380 6 828FLUX DE TRESORERIE DES ACTIVITES D’INVESTISSEMENTFlux de trésorerie liés aux acquisitions et cessions d’actifs financiers et participations 161 (1 453)Immobilisations corporelles et incorporelles(2 616) (2 131)FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES D’INVESTISSEMENT (B) (2 455) (3 584)FLUX DE TRESORERIE DES ACTIVITES DE FINANCEMENTFlux de trésorerie provenant à destination des actionnaires(2)(1 240) 4 216Autres flux de trésorerie provenant des activités de financement (657) (1 626)FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT (C) (1 897) 2 590FLUX NET DE LA TRESORERIE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE (A) + (B) + (C) 1 028 5 834TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIETrésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exerciceSolde net des comptes de caisse et banques centrales11 303 7 242Solde net des comptes prêts et emprunts à vue sur les établissements de crédit 6 306 4 533Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exerciceSolde net des comptes de caisse et banques centrales11 303 11 303Solde net des comptes prêts et emprunts à vue sur les établissements de crédit 7 334 6 306VARIATION DE TRESORERIE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE 1 028 5 834(1) Le résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par résultat comprend les résultats réalisés et latents (2) Cf note 27 Dont remboursements d’actions de préférence pour 500 M EUR Dont distribution 2010 de 896 M EUR hors dividendes payés en actions GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011229 ELEMENTS FINANCIERSNOTES ANNEXESAUX COMPTES CONSOLIDESCes comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseild’administration en date du 15 février 2011 Note 1Principales règles d’évaluation et deprésentation des comptes consolidésEn application du règlement européen 1606 2002 du 19 juillet2002 sur l’application des normes comptables internationales le groupe Société Générale (« le Groupe ») a établi sescomptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre2010 en conformité avec le référentiel IFRS(InternationalFinancial Reporting Standards)tel qu’adopté dans l’Unioneuropéenne et applicable à cette date (ce référentiel estdisponible sur le site internet de la Commission Européenne àl’adresse suivante http ec europa eu internal_market accounting ias index_fr htm) Ce référentiel comprend les normes IFRS 1 à 8 et les normesIAS(International Accounting Standards)1 à 41 ainsi que leursinterprétations telles qu’adoptées dans l’Union européenne au31 décembre 2010 Le Groupe a également continué à utiliser les dispositions de lanorme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne relatives à l’application de la comptabilité de macro couverturede juste valeur (IAS 39 « carve out ») Les comptes consolidés sont présentés en euros NORMES IFRS ET INTERPRETATIONS IFRIC APPLICABLES A COMPTER DU 1ERJANVIER 2010Normes ou interprétations Dates depublication parl’IASBDates d’adoptionpar l’UnioneuropéenneAmélioration aux IFRS – Mai 2008 – « Amendements à IFRS 5 sur les cessions partielles de titres » 22 mai 2008 23 janvier 2009IFRIC 12 « Accords de concession de services » 30 novembre 2006 25 mars 2009IFRIC 16 « Couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger » 3 juillet 2008 4 juin 2009IFRIC 15 « Contrats de construction de biens immobiliers » 3 juillet 2008 22 juillet 2009Amendements à IAS 39 « Eléments éligibles à la couverture » 31 juillet 2008 15 septembre 2009IFRS 1 révisée « Première adoption des IFRS version restructurée » 27 novembre 2008 25 novembre 2009IFRIC 17 « Distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires » 27 novembre 2008 26 novembre 2009IFRIC 18 « Transfert d’actifs provenant de clients » 29 janvier 2009 27 novembre 2009Amélioration aux IFRS – avril 200916 avril 2009 23 mars 2010Amendements à IFRS 2 « Transactions intra groupe dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie » 18 juin 2009 23 mars 2010Amendements à IFRS 1 « Exemptions additionnelles pour les premiers adoptants » 23 juillet 2009 23 juin 2010L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas d’incidencesignificative sur le résultat et les capitaux propres du Groupe ŠAmélioration aux IFRS – mai 2008 – IFRS 5Dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration desnormes IFRS l’IASB a publié 35 amendements mineurs venantmodifier 20 normes Ils sont entrés en vigueur de manièreobligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1erjanvier2009 sauf pour les amendements d’IFRS 5 « Actifs noncourants détenus en vue de la vente et activités abandonnées »dont la date de première application a été repoussée auxexercices ouverts à compter du 1erjuillet 2009 ŠIFRIC 12 « Accords de concession de services »Cette interprétation précise le traitement comptable desconcessions ŠIFRIC 16 « Couvertures d’un investissement net dans uneactivité à l’étranger »Cette interprétation précise le traitement comptable desopérations de couverture d’investissement net dans une activitéà l’étranger 230Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésŠIFRIC 15 « Contrats de construction de biens immobiliers »Cette interprétation précise les modalités de comptabilisationdu chiffre d’affaires provenant d’une activité de vente de biensimmobiliers en particulier dans le cas de la vente d’immeublesrésidentiels ŠAmendements à IAS 39 « Eléments éligibles à lacouverture »Cet amendement vient préciser les modalités d’application desdispositions de la norme IAS 39 relatives à la couverture dansdeux cas particuliers la couverture du risque d’inflation et laprise en compte de la valeur temps des options dans la relationde couverture L’application de cet amendement estrétrospective ŠIFRS 1 révisée « Première adoption des IFRS versionrestructurée »Cette révision de la norme IFRS 1 porte exclusivement sur sastructure de présentation qui a été totalement remaniée etsimplifiée tandis que son contenu technique est resté quant àlui inchangé Cette restructuration permet d’intégrer plusfacilement les futures évolutions des normes ŠIFRIC 17 « Distribution d’actifs non monétaires auxpropriétaires »Cette interprétation traite des problématiques d’évaluation et decomptabilisation des distributions de dividendes en nature auxactionnaires ŠIFRIC 18 « Transfert d’actifs provenant de clients »Cette interprétation traite de la comptabilisation d’un transfertd’une immobilisation corporelle dans les comptes de l’entité quila reçoit Elle détermine les circonstances et les conditions danslesquelles le chiffre d’affaires lié à ce transfert d’actifs par unclient doit être comptabilisé dans le cadre d’un contratcommercial ŠAmélioration aux IFRS – avril 2009Dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration desnormes IFRS l’IASB a publié 12 amendements à des normesdéjà existantes ŠAmendements à IFRS 2 « Transactions intra groupe dont lepaiement est fondé sur des actions et qui sont réglées entrésorerie »L’IASB a précisé le traitement comptable dans les étatsfinanciers individuels d’une filiale des transactions au sein d’ungroupe dont le paiement est fondé sur des actions et pourlesquelles le règlement sera effectué en trésorerie Les biens ouservices reçus doivent être mesurés par la filiale selon sonpropre point de vue et ne pas tenir compte du traitement ausein de l’entité du Groupe qui procède à leur règlement en titresou en espèces ŠAmendements à IFRS 1 « Exemptions additionnelles pourles premiers adoptants »Ces amendements introduisent de nouvelles exceptionsconcernant l’application rétrospective des IFRS par les entitésappartenant à certains secteurs d’activité (actifs pétroliers etgaziers contrats de locations) et adoptant pour la première foisles IFRS Le Groupe a appliqué par anticipation au 1erjanvier 2009 lesnormes IFRS 3 révisée « Regroupements d’entreprises » et IAS27 révisée « Etats financiers consolidés et individuels » tellesqu’adoptées par l’Union européenne le 3 juin 2009 etapplicables pour les exercices ouverts à compter du 1erjuillet2009 Les principales règles d’évaluation et de présentationappliquées pour la préparation de ces comptes consolidés sontindiquées ci après Hormis l’application des nouvelles normeset amendements décrits ci dessus ces principes et méthodescomptables ont été appliqués de manière constante en 2009 eten 2010 RECOURS A DES ESTIMATIONSPour la préparation des comptes consolidés du Groupe l’application des principes et méthodes comptables décritsci après conduit la Direction à formuler des hypothèses et àréaliser des estimations qui peuvent avoir une incidence sur lesmontants comptabilisés au compte de résultat sur l’évaluationdes actifs et passifs au bilan et sur les informations présentéesdans les notes annexes qui s’y rapportent Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses laDirection utilise les informations disponibles à la dated’établissement des comptes consolidés et peut recourir àl’exercice de son jugement Par nature les évaluations fondéessur ces estimations comportent des risques et incertitudesquant à leur réalisation dans le futur de sorte que les résultatsfuturs définitifs des opérations concernées pourront êtredifférents de ces estimations et avoir alors une incidencesignificative sur les états financiers Le recours à ces estimations concerne notamment lesévaluations suivantes la juste valeur au bilan des instruments financiers non cotéssur un marché actif enregistrés dans les rubriquesActifs oupassifs financiers à la juste valeur par résultat Instrumentsdérivés de couverture ou Actifs financiers disponibles à lavente(Cf paragraphe 2 et note 3) ainsi que la juste valeurdes instruments pour lesquels cette information doit êtreprésentée dans les notes annexes le montant des dépréciations des actifs financiers (Prêts etcréances Actifs financiers disponibles à la vente Actifsfinanciers détenus jusqu’à l’échéance) des opérations delocation financement et assimilées des immobilisationscorporelles et incorporelles et des écarts d’acquisition(Cf paragraphe 2 et notes 4 et 18) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011231 ELEMENTS FINANCIERSles provisions enregistrées au passif du bilan dont lesprovisions sur avantages du personnel et les provisionstechniques des entreprises d’assurance ainsi que laparticipation aux bénéfices différée inscrite à l’actif du bilan(Cf paragraphe 2 et notes 23 24 25 et 33) la valeur initiale des écarts d’acquisition constatés lors desregroupements d’entreprises (Cf paragraphe 1 et note 2) la juste valeur retenue lors de la perte de contrôle d’une filialeconsolidée pour réévaluer la quote part éventuellementconservée par le Groupe dans cette entité (Cf paragraphe 1) 1 Principes de consolidationLes comptes consolidés regroupent les comptes de SociétéGénérale et des principales sociétés françaises et étrangèrescomposant le groupe Société Générale Les comptes des filialesétrangères ayant été établis d’après les règles comptables despays d’origine les retraitements et reclassements nécessairesont été effectués afin de les rendre conformes aux principescomptables du groupe Société Générale METHODES DE CONSOLIDATIONLes comptes consolidés sont établis à partir des comptesindividuels du Groupe intégrant les succursales à l’étranger ettoutes les filiales significatives contrôlées par celui ci Lesfiliales arrêtant leurs comptes en cours d’année avec undécalage de plus de trois mois établissent une situationintermédiaire au 31 décembre leurs résultats étant déterminéssur une base de douze mois Tous les soldes profits ettransactions significatifs entre les sociétés du Groupe fontl’objet d’une élimination Le périmètre des droits de vote pris en considération pourapprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur uneentité et les méthodes de consolidation applicables intègrel’existence et l’effet de droits de vote potentiels dès lors que cesderniers sont exerçables ou convertibles à la dated’appréciation du contrôle Ces droits de vote potentielspeuvent provenir par exemple d’options d’achat d’actionsordinaires existantes sur le marché ou du droit à convertir desobligations en actions ordinaires nouvelles Les résultats des filiales acquises sont inclus dans les étatsfinanciers consolidés à partir de leur date d’acquisition effectivetandis que les résultats des filiales qui ont été vendues au coursde l’exercice sont inclus jusqu’à la date à laquelle le contrôle acessé d’exister Les méthodes de consolidation appliquées sont les suivantes ŠIntégration globaleCette méthode s’applique aux entreprises contrôlées demanière exclusive Le contrôle exclusif sur une filiale s’appréciepar le pouvoir de diriger ses politiques financière etopérationnelle afin de tirer avantage de ses activités Il résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité desdroits de vote dans la filiale soit du pouvoir de désigner ou de révoquer la majorité desmembres des organes d’administration de direction ou desurveillance de la filiale ou de réunir la majorité des droits devote aux réunions de ces organes soit du pouvoir d’exercer une influence dominante sur unefiliale en vertu d’un contrat ou de clauses statutaires ŠIntégration proportionnelleLes sociétés dans lesquelles le Groupe exerce un contrôleconjoint sont consolidées par intégration proportionnelle Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une filialeexploitée en commun par un nombre limité d’associés oud’actionnaires de sorte que les politiques financière etopérationnelle résultent de leur accord Un accord contractuel doit prévoir que le contrôle sur l’activitééconomique et les décisions relatives à la réalisation desobjectifs nécessitent le consentement de tous les associés ouactionnaires participant au contrôle conjoint ŠMise en équivalenceLes sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influencenotable sont mises en équivalence L’influence notable est lepouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelled’une filiale sans en détenir le contrôle L’influence notable peutnotamment résulter d’une représentation dans les organes dedirection ou de surveillance de la participation aux décisionsstratégiques de l’existence d’opérations inter entreprisesimportantes de l’échange de personnel de direction de liensde dépendance technique L’influence notable sur lespolitiques financière et opérationnelle d’une filiale est présuméelorsque le Groupe dispose directement ou indirectement d’unefraction au moins égale à 20% des droits de vote de cette filiale CAS PARTICULIERS DES ENTITESAD HOCLes structures juridiques distinctes créées spécifiquement pourgérer une opération ou un groupe d’opérations similaires(« entitésad hoc») sont consolidées dès lors qu’elles sontcontrôlées en substance par le Groupe même en l’absence delien en capital Les principaux critères d’appréciation utilisés de façon noncumulative pour déterminer l’existence du contrôle d’une entitéad hocsont les suivants les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusifdu Groupe afin que ce dernier en tire des avantages le Groupe dispose du pouvoir de décision et de gestion pourobtenir la majorité des avantages liés aux activités courantesde l’entité ce pouvoir peut avoir été délégué par la mise enplace d’un mécanisme d’autopilotage le Groupe a la capacité de bénéficier de la majorité desavantages de l’entité le Groupe conserve la majorité des risques relatifs à l’entité 232Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésDans le cadre de la consolidation des entitésad hoccontrôléesen substance par le Groupe les parts des entitésad hocqui nesont pas détenues par le Groupe sont enregistrées au bilan enDettes CONVERSION DES COMPTES DES ENTITES ETRANGERESLorsqu’il est exprimé en devises le bilan des sociétésconsolidées est converti sur la base des cours de changeofficiels à la date de clôture Les postes du compte de résultatsont convertis sur la base du cours de change moyen du moisde leur réalisation La différence de conversion sur le capital les réserves le report à nouveau et le résultat qui résulte del’évolution des cours de change est portée en capitaux propresenGains et pertes comptabilisés directement en capitauxpropres – Ecart de conversion Le résultat des opérations decouverture des investissements nets en devises dans desentités étrangères et de leurs résultats en devises ainsi que lespertes ou profits provenant de la conversion des dotations encapital des succursales étrangères des banques du Groupeviennent également en variation des capitaux propresconsolidés dans cette même rubrique Conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1 le Groupea transféré en réserves consolidées les écarts de conversionrelatifs à la conversion des comptes des entités étrangères au1erjanvier 2004 De ce fait en cas de cession ultérieure de cesentités le résultat de cession ne comprendra que la reprise desécarts de conversion qui auront été générés à compter du1erjanvier 2004 TRAITEMENT DES ACQUISITIONS ET DES ECARTSD’ACQUISITIONLe Groupe utilise la méthode de l’acquisition afin decomptabiliser ses regroupements d’entreprises Le coûtd’acquisition est évalué comme le total des justes valeurs à ladate d’acquisition des actifs remis des passifs encourus ouassumés et des instruments de capitaux propres émis enéchange du contrôle de l’entreprise acquise Les fraisdirectement liés aux regroupements d’entreprises sontcomptabilisés dans le résultat de la période Les compléments de prix sont intégrés dans le coûtd’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise decontrôle même s’ils présentent un caractère éventuel Cetenregistrement est effectué par contrepartie des capitauxpropres ou des dettes en fonction du mode de règlement deces compléments de prix S’ils sont qualifiés de dettes lesrévisions ultérieures de ces compléments de prix sontenregistrées en résultat pour les dettes financières relevant dela norme IAS 39 et selon les normes appropriées pour lesdettes ne relevant pas d’IAS 39 s’ils sont qualifiésd’instruments de capitaux propres ces révisions ne donnentlieu à aucun enregistrement En date d’acquisition les actifs passifs éléments de hors bilanet passifs éventuels identifiables conformément à la normeIFRS 3 « Regroupements d’entreprises » des entités acquisessont évalués individuellement à leur juste valeur quelle que soitleur destination Les analyses et expertises nécessaires àl’évaluation initiale de ces éléments ainsi que leur correctionéventuelle en cas d’informations nouvelles peuvent intervenirdans un délai de douze mois à compter de la dated’acquisition L’écart positif entre le coût d’acquisition de l’entité et la quote part acquise de l’actif net ainsi réévalué est inscrit à l’actif dubilan consolidé dans la rubriqueEcarts d’acquisition en casd’écart négatif celui ci est immédiatement enregistré enrésultat LesParticipations ne donnant pas le contrôlesont alorsévaluées pour leur quote part dans la juste valeur des actifs etpassifs identifiables de l’entité acquise Cependant le Groupepeut également choisir lors de chaque regroupementd’entreprises d’évaluer lesParticipations ne donnant pas lecontrôleà leur juste valeur une fraction de l’écart d’acquisitionleur étant alors affectée Les écarts d’acquisition sont maintenus au bilan à leur coûthistorique libellé dans la devise de référence de la filialeacquise et converti sur la base du cours de change officiel à ladate de clôture En date de prise de contrôle d’une entité l’éventuelle quote part dans cette dernière antérieurement détenue par le Groupeest réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte derésultat Dans le cas d’une acquisition par étape l’écartd’acquisition est ainsi déterminé par référence à la juste valeuren date de prise de contrôle de l’entité En cas d’augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupedans une entité déjà contrôlée de manière exclusive l’écartentre le coût d’acquisition de la quote part supplémentaired’intérêt et la quote part acquise de l’actif net de l’entité à cettedate est enregistré dans lesRéserves consolidées part duGroupe De même une baisse du pourcentage d’intérêt duGroupe dans une entité restant contrôlée de manière exclusiveest traitée comptablement comme une transaction entreactionnaires au sein des capitaux propres Lors de la perte decontrôle d’une filiale consolidée la quote part éventuellementconservée par le Groupe est réévaluée à sa juste valeur encontrepartie du compte de résultat concommitamment àl’enregistrement de la plus ou moins value de cession Les écarts d’acquisition font l’objet d’une revue régulière par leGroupe et de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices deperte de valeur et au minimum une fois par an A la dated’acquisition chaque écart est affecté à une ou plusieurs unitésgénératrices de trésorerie devant tirer avantage de l’acquisition Les dépréciations éventuelles de ces écarts sont déterminéespar référence à la valeur recouvrable de la ou des unité(s)génératrice(s) de trésorerie à laquelle (auxquelles) ils sontrattachés Lorsque la valeur recouvrable de la ou des unité(s)génératrice(s) de trésorerie est inférieure à sa (leur) valeurGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011233 ELEMENTS FINANCIERScomptable une dépréciation irréversible est enregistrée dans lerésultat consolidé de la période sur la lignePertes de valeur surles écarts d’acquisition ENGAGEMENTS DE RACHAT ACCORDES A DESACTIONNAIRES MINORITAIRES DE FILIALESCONSOLIDEES PAR INTEGRATION GLOBALELe Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires decertaines filiales du Groupe consolidées par intégration globaledes engagements de rachat de leurs participations Cesengagements de rachat correspondent pour le Groupe à desengagements optionnels (ventes d’options de vente) Le prixd’exercice de ces options peut être établi selon une formule decalcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filialetenant compte de l’activité future de cette dernière ou bien êtrefixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale aujour de l’exercice des options Ces engagements sont traités comptablement comme suit en application des dispositions de la norme IAS 32 leGroupe a enregistré un passif financier au titre des optionsde vente vendues aux actionnaires minoritaires des entitéscontrôlées de manière exclusive Ce passif est comptabiliséinitialement pour la valeur actualisée du prix d’exerciceestimé des options de vente dans la rubriqueAutres passifs l’obligation d’enregistrer un passif alors même que lesoptions de vente ne sont pas exercées conduit parcohérence à retenir le même traitement comptable que celuiappliqué aux transactions relatives auxParticipations nedonnant pas le contrôle En conséquence la contrepartie dece passif est enregistrée en diminution desParticipations nedonnant pas le contrôlesous jacents aux options et pour lesolde en diminution desRéserves consolidées part duGroupe les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution duprix d’exercice estimé des options et de la valeur comptabledesParticipations ne donnant pas le contrôlesontintégralement comptabilisées dans lesRéservesconsolidées part du Groupe si le rachat est effectué le passif est dénoué par ledécaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts desactionnaires minoritaires dans la filiale concernée Enrevanche à l’échéance de l’engagement si le rachat n’estpas effectué le passif est annulé en contrepartie desParticipations ne donnant pas le contrôleet desRéservesconsolidées part du Groupe tant que les options ne sont pas exercées les résultatsafférents auxParticipations ne donnant pas le contrôlefaisantl’objet d’options de vente sont présentés dans la rubriqueParticipations ne donnant pas le contrôleau compte derésultat consolidé Pour le traitement des engagements de rachat relatifs à desregroupements d’entreprises réalisés à compter du 1erjanvier2009 l’application des normes IFRS 3 révisée« Regroupements d’entreprises » et IAS 27 révisée « Etatsfinanciers consolidés et individuels » ne modifie pas lesprincipes comptables retenus jusqu’à présent par le Groupe encohérence avec le traitement des acquisitions de participationsne donnant pas le contrôle Ces principes comptables sontsusceptibles d’être révisés au cours des prochains exercicesen fonction des précisions qui pourraient être apportées parl’IFRIC ou l’IASB INFORMATION SECTORIELLELe Groupe est géré sur une base matricielle reflétant à la foisses métiers et la répartition géographique de ses activités Lesinformations sectorielles sont donc présentées sous ces deuxniveaux Le Groupe inclut dans le résultat de chaque sous pôled’activités les produits et charges d’exploitation qui lui sontdirectement liés Les produits de chaque sous pôle àl’exception du Hors Pôles incluent également la rémunérationdes fonds propres qui leur sont alloués cette rémunérationétant définie par référence au taux estimé du placement desfonds propres En contrepartie la rémunération des fondspropres comptables du sous pôle est réaffectée au Hors Pôles Les transactions entre les différents sous pôles s’effectuent àdes termes et conditions identiques à ceux prévalant pour desclients extérieurs au Groupe Le Groupe est géré en cinq pôles d’activité les Réseaux France qui regroupent les réseaux domestiquesSociété Générale Crédit du Nord et Boursorama Le groupeBoursorama précédemment rattaché au pôle Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs a été intégrédepuis le 1erjanvier 2010 dans les Réseaux France Lesdonnées comparatives 2009 ont été retraitées enconséquence les Réseaux Internationaux qui regroupent les activités debanque de détail à l’étranger les Services Financiers Spécialisés et Assurances quiregroupent les filiales de Financements Spécialisés auxentreprises (financement des ventes et des biensd’équipement professionnel location longue durée et gestionde flottes automobiles et location et gestion des parcsinformatiques activité qui a été cédée au 2esemestre 2010)et aux particuliers (crédit à la consommation) ainsi que lesactivités d’assurance vie et dommages la Banque Privée Gestion d’Actifs et Services auxInvestisseurs Les métiers des Services aux Investisseursincluent les activités de courtage exercées par Newedgeainsi que l’ensemble des services titres et d’épargnesalariale 234Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésla Banque de Financement et d’Investissement regroupant Š« Global Markets » qui regroupe l’ensemble des activités demarché « Actions » et « Taux Changes et MatièresPremières » Š« Financement et Conseil » qui couvre l’ensemble desservices de conseil en stratégie levées de capitaux etfinancements structurés Š« Actifs gérés en extinction » qui gère les actifs financiersdevenus illiquides dans le contexte de la crise financière A ces pôles opérationnels s’ajoute le Hors Pôles qui représentenotamment la fonction de centrale financière du Groupevis à vis des pôles A ce titre lui sont rattachés le coût definancement des titres des filiales et les produits de dividendesafférents ainsi que les produits et charges issus de la gestionActif Passif du Groupe et les résultats dégagés par les activitésde gestion patrimoniale du Groupe (gestion de son portefeuillede participations industrielles et bancaires et de ses actifsimmobiliers patrimoniaux) Les produits ou charges ne relevantpas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans lerésultat du Hors Pôles Les résultats sectoriels sont présentés en tenant compte del’effet des transactions internes au Groupe tandis que les actifset passifs sectoriels sont présentés après leur élimination Letaux d’impôt appliqué au résultat de chaque pôle d’activités estcalculé sur la base d’un taux d’impôt normatif moyen fixé endébut d’exercice en fonction des taux d’impôt de droit communen vigueur dans chacun des pays où sont réalisés les résultatsde chaque pôle d’activités L’écart avec le taux d’impôt réel duGroupe est affecté au Hors Pôles Dans le cadre de l’information sectorielle par zonegéographique les produits et charges ainsi que les actifs etpassifs sectoriels sont ventilés sur la base du lieu decomptabilisation de l’opération ACTIFS NON COURANTS DESTINES A ETRE CEDES ETACTIVITES ABANDONNEESUn actif immobilisé ou un groupe d’actifs et de passifs estdétenu en vue de la vente quand sa valeur comptable serarecouvrée principalement par le biais d’une vente et non d’uneutilisation continue Pour que tel soit le cas l’actif doit êtredisponible en vue de sa vente immédiate et sa vente doit êtrehautement probable Les actifs et passifs concernés sontreclassés dans les rubriquesActifs non courants destinés à êtrecédésetDettes liées aux actifs non courants destinés à êtrecédéssans possibilité de compensation En cas de moins values latentes entre la juste valeur nette descoûts de cession des actifs non courants et des groupesd’actifs destinés à être cédés et leur valeur nette comptable une dépréciation est enregistrée en résultat Par ailleurs lesactifs non courants destinés à être cédés cessent d’être amortisà compter de leur déclassement Une activité est considérée comme abandonnée quand lescritères de classification comme actif détenu en vue de la venteont été satisfaits ou lorsque le Groupe a cédé l’activité Lesactivités abandonnées sont présentées sur une seule ligne ducompte de résultat des périodes publiées comprenant lerésultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à ladate de cession et le profit ou la perte après impôt résultant dela cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée descoûts de la vente des actifs et passifs constituant les activitésabandonnées De même les flux de trésorerie générés par lesactivités abandonnées sont présentés sur une ligne distincte dutableau des flux de trésorerie des périodes présentées 2 Principes comptables et méthodesd’évaluationOPERATIONS EN DEVISESEn date de clôture les actifs et passifs monétaires libellés endevises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entitéau cours comptant de la devise Les écarts de change latentsou réalisés sont enregistrés en résultat Les opérations de change à terme sont évaluées en juste valeuren utilisant le cours de change à terme restant à courir de ladevise concernée Les positions de change au comptant sontévaluées selon les cours de change officiels au comptant de finde période Les différences de réévaluation ainsi dégagéessont enregistrées dans le compte de résultat Le montant en devises des actifs financiers non monétaireslibellés en devises notamment les actions et autres titres àrevenu variable qui n’appartiennent pas au portefeuille detransaction est converti dans la monnaie fonctionnelle del’entité en utilisant le cours de change de clôture Les écarts dechange relatifs à ces actifs financiers sont constatés encapitaux propres et ne sont rapportés au compte de résultatqu’au moment de leur cession ou de leur dépréciation ainsiqu’en cas de couverture de juste valeur du risque de change En particulier s’ils sont financés par un passif libellé dans lamême devise les actifs non monétaires sont convertis au courscomptant de fin de période en comptabilisant l’incidence desvariations de change en résultat si une relation de couverturede juste valeur a été mise en place entre ces deux instrumentsfinanciers DETERMINATION DE LA JUSTE VALEUR DESINSTRUMENTS FINANCIERSLa juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait êtreéchangé ou un passif éteint entre parties bien informées consentantes et agissant dans des conditions de concurrencenormale La juste valeur retenue pour évaluer un instrument financier esten premier lieu le prix coté lorsque l’instrument financier estGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011235 ELEMENTS FINANCIERScoté sur un marché actif En l’absence de marché actif la justevaleur est déterminée à l’aide de techniques d’évaluation Un instrument financier est considéré comme coté sur unmarché actif si des cours sont aisément et régulièrementdisponibles auprès d’une bourse d’un courtier d’unnégociateur d’un secteur d’activité d’un service d’évaluationdes prix ou d’une agence réglementaire et que ces prixreprésentent des transactions réelles et intervenantrégulièrement sur le marché dans des conditions deconcurrence normale L’appréciation du caractère inactif d’un marché s’appuie surdes indicateurs tels que la baisse significative du volume destransactions et du niveau d’activité sur le marché la fortedispersion des prix disponibles dans le temps et entre lesdifférents intervenants de marché mentionnés supra ou del’ancienneté des dernières transactions observées sur lemarché dans des conditions de concurrence normale Lorsque l’instrument financier est traité sur différents marchés etque le Groupe a un accès immédiat à ces marchés la justevaleur de l’instrument financier est représentée par le prix dumarché le plus avantageux Lorsqu’il n’existe pas de cotationpour un instrument financier donné mais que les composantesde cet instrument financier sont cotées la juste valeur est égaleà la somme des prix cotés des différentes composantes del’instrument financier en intégrant le cours acheteur et vendeurde la position nette compte tenu de son sens Lorsque le marché d’un instrument financier n’est pas ou n’estplus considéré comme actif sa juste valeur est déterminée àl’aide de techniques d’évaluation (modèles internes devalorisation) Celles ci intègrent en fonction de l’instrumentfinancier l’utilisation de données issues de transactionsrécentes effectuées dans des conditions de concurrencenormale de justes valeurs d’instruments substantiellementsimilaires de modèles d’actualisation des flux ou de valorisationd’option de paramètres de valorisation S’il existe des techniques de valorisation couramment utiliséespar les intervenants sur le marché pour évaluer les instruments et s’il a été démontré que ces techniques produisent desestimations fiables des prix obtenus dans des transactions surle marché réel alors le Groupe peut utiliser ces techniques Lerecours à des hypothèses internes relatives aux flux detrésorerie futurs et aux taux d’actualisation correctement ajustésdes risques que prendrait en compte tout intervenant demarché est autorisé Ces ajustements sont pratiqués demanière raisonnable et appropriée après examen desinformations disponibles Les hypothèses internes prennent encompte notamment le risque de contrepartie le risque de nonperformance le risque de liquidité et le risque de modèle lecas échéant Les transactions résultant de situations de ventes forcées nesont généralement pas prises en compte pour la déterminationdu prix de marché Si les paramètres de valorisation utiliséssont des données de marché observables la juste valeur est leprix de marché et la différence entre le prix de transaction et lavaleur issue du modèle interne de valorisation représentativede la marge commerciale est comptabilisée immédiatement enrésultat En revanche si les paramètres de valorisation ne sontpas observables ou si les modèles de valorisation ne sont pasreconnus par le marché la juste valeur de l’instrument financierau moment de la transaction est réputée être le prix detransaction et la marge commerciale est généralementenregistrée en résultat sur la durée de vie de l’instrument Pourcertains instruments compte tenu de leur complexité cettemarge n’est toutefois reconnue en résultat qu’à leur maturité oulors de leur cession éventuelle avant terme Dans le casd’instruments émis faisant l’objet de rachats significatifs sur unmarché secondaire et pour lesquels il existe des cotations lamarge commerciale est enregistrée en résultat conformément àla méthode de détermination du prix de l’instrument Lorsqueles paramètres de valorisation deviennent observables la partiede la marge commerciale non encore comptabilisée est alorsenregistrée en résultat ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERSLes achats et les ventes d’actifs financiers non dérivés évaluésen juste valeur en contrepartie du compte de résultat d’actifsfinanciers détenus jusqu’à leur échéance et d’actifs financiersdisponibles à la vente (Cf ci après) sont comptabilisés au bilanen date de règlement livraison tandis que les instrumentsfinanciers dérivés sont enregistrés en date de négociation Lesvariations de juste valeur entre la date de négociation et la datede règlement livraison sont enregistrées en résultat ou encapitaux propres en fonction de leur classification comptable Les prêts et créances sont enregistrés au bilan en date dedécaissement des fonds ou d’échéance des prestationsfacturées Lors de leur comptabilisation initiale les actifs et passifsfinanciers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les fraisd’acquisition (à l’exception des instruments financierscomptabilisés à la juste valeur en contrepartie du résultat) etsont classés dans une des quatre catégories suivantes ŠPrêts et créancesLes prêts et créances regroupent les actifs financiers nondérivés à revenus fixes ou déterminables qui ne sont pas cotéssur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des fins detransaction ni destinés à la vente dès leur acquisition ou leuroctroi Les prêts et créances sont présentés au bilan parmi lesPrêts et créances sur les établissements de créditou lesPrêtset créances sur la clientèlesuivant la nature de la contrepartie Ils sont évalués après leur comptabilisation initiale au coûtamorti sur la base du taux d’intérêt effectif et peuvent fairel’objet le cas échéant d’une dépréciation 236Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésŠActifs et passifs financiers évalués en juste valeur encontrepartie du compte de résultatIl s’agit des actifs et passifs financiers détenus à des fins detransaction Ils sont évalués à leur juste valeur en date declôture et portés au bilan dans la rubriqueActifs ou passifsfinanciers à la juste valeur par résultat Les variations de justevaleur sont enregistrées dans le résultat de la période dans larubriqueGains ou pertes nets sur instruments financiers à lajuste valeur par résultat Aux actifs et passifs financiers détenus à des fins detransaction s’ajoutent les actifs et passifs financiers non dérivésque le Groupe a désignés dès l’origine pour être évalués enjuste valeur en contrepartie du compte de résultat enapplication de l’option ouverte par la norme IAS 39 L’application par le Groupe de l’option juste valeur a pourobjet d’une part l’élimination ou la réduction significative dedécalages entre les traitements comptables de certains actifset passifs financiers Le Groupe évalue ainsi à la juste valeur en contrepartie ducompte de résultat certaines émissions obligatairesstructurées du métier de Banque de Financement etd’Investissement Ces émissions s’inscrivent dans le cadred’une activité exclusivement commerciale dont les risquessont couverts par des retournements sur le marché au moyend’instruments financiers gérés au sein des portefeuilles detransaction L’utilisation de l’option juste valeur permet ainside garantir la cohérence entre le traitement comptable deces émissions et celui des instruments financiers dérivéscouvrant les risques de marché induits par ces dernières etqui sont obligatoirement évalués à la juste valeur Le Groupe évalue également à la juste valeur en contrepartiedu compte de résultat les actifs financiers représentatifs descontrats en unités de compte des filiales d’assurance vie duGroupe afin d’éliminer le décalage de traitement comptableavec les passifs d’assurance y afférents Conformément à lanorme IFRS 4 les passifs d’assurance sont comptabilisés enappliquant les normes comptables locales Lesrevalorisations des provisions techniques des contrats enunités de compte directement liées aux revalorisations desactifs financiers en représentation de ces provisions sontdonc enregistrées dans le compte de résultat L’utilisation del’option juste valeur permet ainsi de comptabiliser lesvariations de juste valeur des actifs financiers par résultatsymétriquement à la comptabilisation des variations du passifd’assurance associé à ces contrats en unités de compte d’autre part l’évaluation en juste valeur de certainsinstruments financiers composites sans séparation desdérivés incorporés devant faire l’objet d’une comptabilisationdistincte Sont notamment concernées les obligationsconvertibles en actions détenues par le Groupe ŠActifs financiers détenus jusqu’à leur échéanceCe sont les actifs financiers non dérivés à revenus fixes oudéterminables et assortis d’une maturité fixe qui sont cotés surun marché actif et que le Groupe a l’intention et les moyens dedétenir jusqu’à leur échéance Ils sont évalués après leuracquisition au coût amorti et peuvent faire l’objet le caséchéant d’une dépréciation Le coût amorti intègre les primeset décotes ainsi que les frais d’acquisition Ces actifs financierssont présentés au bilan dans la rubriqueActifs financiersdétenus jusqu’à l’échéance ŠActifs financiers disponibles à la venteCe sont les actifs financiers non dérivés détenus pour unepériode indéterminée et que le Groupe peut être amené àcéder à tout moment Par défaut ce sont les actifs financiersqui ne sont pas classés dans l’une des trois catégoriesprécédentes Ces actifs financiers sont inscrits au bilan dans larubriqueActifs financiers disponibles à la vente et réévalués àleur juste valeur en date de clôture Les revenus courus ouacquis des titres de dette sont enregistrés en résultat sur labase du taux d’intérêt effectif enIntérêts et produits assimilés –Opérations sur instruments financierstandis que les variationsde juste valeur hors revenus sont présentées sur une lignespécifique des capitaux propres intituléeGains et pertescomptabilisésdirectement en capitaux propres Ce n’est qu’encas de cession ou de dépréciation durable de ces actifsfinanciers que le Groupe constate en résultat ces variations dejuste valeur dans la rubriqueGains ou pertes nets sur actifsfinanciers disponibles à la vente Les dépréciations affectant lestitres de capitaux propres classés en actifs disponibles à lavente ont un caractère irréversible Les revenus de ces titressont enregistrés quant à eux au compte de résultat dans larubriqueDividendes sur titres à revenu variable ACQUISITIONS ET CESSIONS TEMPORAIRES DE TITRESLes titres faisant l’objet d’une mise en pension ou d’un prêt sontmaintenus à l’actif du bilan du Groupe dans leur posted’origine Dans le cas de mises en pension l’obligation derestituer les sommes encaissées est inscrite enDettesau passifdu bilan à l’exception des opérations initiées dans le cadre desactivités detradingqui sont enregistrées parmi lesPassifsfinanciers à la juste valeur par résultat Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscritsau bilan du Groupe Toutefois en cas de cession ultérieure destitres empruntés une dette de restitution de ces titres à leurprêteur est inscrite au passif du bilan du Groupe parmi lesPassifs financiers à la juste valeur par résultat Dans le cas destitres reçus en pension le droit à restitution des sommesdélivrées par le Groupe est inscrit enPrêts et créancesà l’actifdu bilan à l’exception des opérations initiées dans le cadre desactivités de trading qui sont enregistrées parmi lesActifsfinanciers à la juste valeur par résultat GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011237 ELEMENTS FINANCIERSRECLASSEMENTS D’ACTIFS FINANCIERSLes actifs financiers ne peuvent postérieurement à leurenregistrement initial au bilan du Groupe être reclassés dans lacatégorie desActifs financiers évalués à la juste valeur parrésultat Un actif financier non dérivé enregistré initialement au bilandans la rubriqueActifs financiers à la juste valeur par résultatparmi les actifs financiers détenus à des fins de transactionpeut être reclassé hors de cette catégorie dans les conditionssuivantes si un actif financier à revenus fixes ou déterminablesinitialement détenu à des fins de transaction n’est plus postérieurement à son acquisition négociable sur un marchéactif et que le Groupe a désormais l’intention et la capacitéde le détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à sonéchéance alors cet actif financier peut être reclassé dans lacatégorie desPrêts et créancessous réserve du respect descritères d’éligibilité propres à celle ci si des circonstances rares entraînent un changement de lastratégie de détention d’actifs financiers non dérivés dedettes ou de capitaux propres initialement détenus à des finsde transaction ces actifs peuvent être reclassés soit dans lacatégorie desActifs financiers disponibles à la vente soitdans la catégorie desActifs financiers détenus jusqu’àl’échéancesous réserve du respect des critères d’éligibilitépropres à celle ci En aucun cas les instruments financiers dérivés et les actifsfinanciers à la juste valeur sur option ne peuvent être reclasséshors de la catégorie desActifs et passifs financiers à la justevaleur par résultat Un actif financier initialement enregistré dans la catégorie desActifs financiers disponibles à la ventepeut être transféré dansla catégorie desActifs financiers détenus jusqu’à l’échéancesous réserve du respect des critères d’éligibilité propres à cettecatégorie Par ailleurs si un actif financier à revenus fixes oudéterminables initialement enregistré dans la catégorie desActifs financiers disponibles à la venten’est plus postérieurement à son acquisition négociable sur un marchéactif et que le Groupe a désormais l’intention et la capacité dele détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à son échéance alors cet actif financier peut être reclassé dans la catégorie desPrêts et créancessous réserve du respect des critèresd’éligibilité propres à celle ci Les actifs financiers ainsi reclassés sont transférés dans leurnouvelle catégorie à leur juste valeur à la date du reclassementet sont ensuite évalués conformément aux dispositionsapplicables à cette nouvelle catégorie Le coût amorti des actifsfinanciers reclassés des catégoriesActifs financiers à la justevaleur par résultatouActifs financiers disponibles à la ventevers la catégoriePrêts et créances ainsi que le coût amorti desactifs financiers reclassés de la catégorieActifs financiers à lajuste valeur par résultatvers la catégorieActifs financiersdisponibles à la vente sont déterminés sur la base desestimations des flux de trésorerie futurs attendus réalisées endate de reclassement L’estimation de ces flux de trésoreriefuturs attendus doit être révisée à chaque clôture en casd’augmentation des estimations d’encaissements futursconsécutive à une amélioration de leur recouvrabilité le tauxd’intérêt effectif est ajusté de manière prospective Enrevanche s’il existe une indication objective de dépréciationrésultant d’un événement survenu après le reclassement desactifs financiers considérés et que cet événement a uneincidence négative sur les flux de trésorerie futurs initialementattendus une dépréciation de l’actif concerné est alorsenregistrée enCoût du risqueau compte de résultat DETTESLes dettes émises par le Groupe et qui ne sont pas classéescomme des passifs financiers évalués en contrepartie ducompte de résultat sont enregistrées initialement à leur coût quicorrespond à la juste valeur des montants empruntés nette desfrais de transactions Ces dettes sont évaluées en date declôture à leur coût amorti en utilisant la méthode du tauxd’intérêt effectif et sont enregistrées au bilan enDettes enversles établissements de crédit enDettes envers la clientèleou enDettes représentées par un titre ŠDettes envers les établissements de crédit et Dettes enversla clientèleLes dettes envers les établissements de crédit et la clientèlesont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature de cesdettes dettes à vue (dépôts à vue comptes ordinaires) etdettes à terme pour les établissements de crédit comptesd’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle Ces dettes intègrent les opérations de pension matérialiséespar des titres ou des valeurs effectuées avec ces agentséconomiques Les intérêts courus sur ces dettes sont portés en compte dedettes rattachées en contrepartie du compte de résultat ŠDettes représentées par un titreLes dettes représentées par un titre sont ventilées parsupports bons de caisse titres du marché interbancaire ettitres de créances négociables emprunts obligataires etassimilés à l’exclusion des titres subordonnés classés parmilesDettes subordonnées Les intérêts courus à verser attachés à ces titres sont portésdans un compte de dettes rattachées en contrepartie ducompte de résultat Les primes d’émission ou deremboursement des emprunts obligataires sont amorties selonla méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de vie desemprunts concernés La charge correspondante est inscrite encharges d’intérêts au compte de résultat 238Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésDETTES SUBORDONNEESCette rubrique regroupe les dettes matérialisées ou non par destitres à terme ou à durée indéterminée dont le remboursementen cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’aprèsdésintéressement des autres créanciers Le cas échéant lesintérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sontportés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie ducompte de résultat DECOMPTABILISATION D’ACTIFS OU DE PASSIFSFINANCIERSLe Groupe décomptabilise tout ou partie d’un actif financier (oud’un groupe d’actifs similaires) lorsque les droits contractuelsaux flux de trésorerie de l’actif expirent ou lorsque le Groupe atransféré les droits contractuels à recevoir les flux de trésoreriede l’actif financier et la quasi totalité des risques et avantagesliés à la propriété de cet actif Dans le cas où le Groupe a transféré les flux de trésorerie d’unactif financier mais n’a ni transféré ni conservé la quasi totalitédes risques et avantages liés à la propriété de l’actif financier etn’a pas conservé en pratique le contrôle de l’actif financier leGroupe décomptabilise l’actif financier et enregistre alorsdistinctement si nécessaire un actif ou un passif représentantles droits et obligations créés ou conservés à l’occasion dutransfert de l’actif Si le Groupe a conservé le contrôle de l’actiffinancier il maintient ce dernier à son bilan dans la mesure del’implication continue du Groupe dans cet actif Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans sonintégralité un gain ou une perte de cession est enregistré dansle compte de résultat pour un montant égal à la différenceentre la valeur comptable de cet actif et la valeur de lacontrepartie reçue corrigée le cas échéant de tout profit ouperte latent qui aurait été antérieurement comptabilisédirectement en capitaux propres Le Groupe décomptabilise un passif financier (ou une partie depassif financier) seulement lorsque ce passif financier est éteint c’est à dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte est annulée ou est arrivée à expiration INSTRUMENTS FINANCIERS DERIVES ET COMPTABILITEDE COUVERTURETous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés àleur juste valeur au bilan parmi les actifs ou passifs financiers Al’exception des instruments financiers dérivés qualifiéscomptablement de couverture de flux de trésorerie (voirci après) les variations de juste valeur des instrumentsfinanciers dérivés sont comptabilisées au compte de résultat dela période Les instruments financiers dérivés sont classés en deuxcatégories ŠInstruments financiers dérivés de transactionLes instruments financiers dérivés sont considérés par défautcomme des instruments de transaction sauf à pouvoir êtrequalifiés comptablement de couverture Ils sont inscrits au bilandans la rubriqueActifs ou passifs financiers à la juste valeur parrésultat Les variations de juste valeur sont portées au comptede résultat dans la rubriqueGains ou pertes nets surinstruments financiers à la juste valeur par résultat Les variations de juste valeur constatées sur les instrumentsfinanciers dérivés conclus avec des contreparties qui se sontultérieurement avérées défaillantes sont comptabilisées enGains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeurpar résultatjusqu’à la date d’annulation de ces instruments etde constatation au bilan pour leur juste valeur à cette mêmedate des créances ou dettes vis à vis des contrepartiesconcernées Les éventuelles dépréciations ultérieures de cescréances sont enregistrées enCoût du risqueau compte derésultat ŠInstruments financiers dérivés de couverturePour qualifier un instrument financier de dérivé de couverture leGroupe documente la relation de couverture dès sa mise enplace Cette documentation précise l’actif le passif ou latransaction future couverte le risque faisant l’objet de lacouverture le type d’instrument financier dérivé utilisé et laméthode d’évaluation qui sera appliquée pour mesurerl’efficacité de la couverture L’instrument financier dérivédésigné comme couverture doit être hautement efficace afin decompenser la variation de juste valeur ou des flux de trésoreriedécoulant du risque couvert Cette efficacité est appréciée à lamise en place de la couverture puis tout au long de sa durée devie Les instruments financiers dérivés de couverture sontportés au bilan dans la rubriqueInstruments dérivés decouverture En fonction de la nature du risque couvert le Groupe désignel’instrument financier dérivé comme un instrument decouverture de juste valeur de flux de trésorerie ou de risquede change lié à un investissement net à l’étranger Couverture de juste valeurDans le cas d’opérations de couverture de juste valeur lavaleur comptable de l’élément couvert est ajustée des gains oudes pertes attribuables au risque couvert lesquels sontconstatés dans la rubriqueGains ou pertes nets sur instrumentsfinanciers à la juste valeur par résultatdu compte de résultat Dans la mesure où la relation de couverture est hautementefficace les variations de juste valeur de l’élément couvert sontsymétriques aux variations de juste valeur de l’instrumentfinancier dérivé de couverture S’agissant de dérivés de taux laGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011239 ELEMENTS FINANCIERSpartie correspondante au réescompte de l’instrument financierdérivé est portée au compte de résultat dans la rubriqueProduits et charges d’intérêts – Dérivés de couverturesymétriquement aux produits ou charges d’intérêts relatifs àl’élément couvert S’il s’avère que l’instrument financier dérivé ne respecte plus lescritères d’efficacité imposés dans le cadre d’une relation decouverture ou si l’instrument financier dérivé est vendu lacomptabilité de couverture cesse d’être appliquée et ce surune base prospective La valeur au bilan de l’élément d’actif oude passif ayant fait l’objet de la couverture n’estpostérieurement plus ajustée pour refléter les variations de justevaleur et les ajustements cumulés au titre du traitement decouverture sont amortis sur la durée de vie restant à courir del’élément antérieurement couvert La comptabilité de couverturecesse également d’être appliquée si l’élément couvert estvendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation Couverture de flux de trésorerieDans le cas d’opérations de couverture de flux de trésorerie lapartie efficace des variations de juste valeur de l’instrumentfinancier dérivé est inscrite dans une ligne spécifique descapitaux propres tandis que la partie inefficace est constatéeau posteGains ou pertes nets sur instruments financiers à lajuste valeur par résultatdu compte de résultat Les montants inscrits au sein des capitaux propres relatifs auxcouvertures de flux de trésorerie sont repris dans le posteProduits et charges d’intérêtsdu compte de résultat au mêmerythme que les flux de trésorerie couverts La partiecorrespondant au réescompte de l’instrument financier dérivéest inscrite au compte de résultat dans la rubriqueProduits etcharges d’intérêts – Dérivés de couverturesymétriquement auxproduits ou charges d’intérêts relatifs à l’élément couvert Lorsque l’instrument financier dérivé ne respecte plus lescritères d’efficacité imposés dans le cadre d’une relation decouverture ou si l’instrument financier dérivé est liquidé ouvendu la comptabilité de couverture cesse d’être appliquée etce sur une base prospective Les montants inscritsprécédemment dans les capitaux propres sont reclassés auposteProduits et charges d’intérêtsdu compte de résultat aucours des périodes où la marge d’intérêt subit l’incidence de lavariabilité des flux de trésorerie découlant de l’élément couvert Si l’élément couvert est vendu ou remboursé avant l’échéanceprévue ou si la transaction future couverte n’est plus hautementprobable les gains et les pertes latents inscrits dans lescapitaux propres sont immédiatement comptabilisés dans lecompte de résultat Couverture d’un investissement net à l’étranger libellé endevisesComme dans le cadre d’une couverture de flux de trésorerie lapartie efficace des variations de juste valeur relatives auxinstruments financiers dérivés qualifiés comptablement decouverture d’investissement net est inscrite dans les capitauxpropres enGains et pertes comptabilisés directement encapitaux proprestandis que la partie inefficace est portée aucompte de résultat Macro couverture de juste valeurLes instruments financiers dérivés de taux utilisés dans le cadrede ce type de couverture ont pour objet de couvrir de façonglobale le risque structurel de taux issu principalement desactivités de la Banque de détail Pour le traitement comptablede ces opérations le Groupe applique les dispositions prévuespar la norme IAS 39 adoptée dans l’Union européenne (IAS 39« carve out ») permettant ainsi de faciliter l’éligibilité aux relations de couverture de juste valeur desopérations de macro couverture réalisées dans le cadre dela gestion actif passif qui incluent les dépôts à vue de laclientèle dans les positions à taux fixe ainsi couvertes la réalisation des tests d’efficacité prévus par la normeIAS 39 adoptée dans l’Union européenne Le traitement comptable des instruments financiers dérivésqualifiés comptablement de macro couverture de juste valeurest similaire à celui des instruments financiers dérivés decouverture de juste valeur Les variations de juste valeur desportefeuilles d’instruments macro couverts sont quant à ellesenregistrées dans une ligne spécifique du bilan intituléeEcartde réévaluation des portefeuilles couverts en tauxpar lacontrepartie du compte de résultat Dérivés incorporésUn instrument dérivé incorporé est une composante d’uninstrument hybride Si cet instrument hybride n’est pas évaluéen juste valeur en contrepartie du compte de résultat le Groupesépare le dérivé incorporé de son contrat hôte dès lors que dès l’initiation de l’opération les caractéristiques économiqueset les risques associés de cet instrument dérivé ne sont pasétroitement liés aux caractéristiques et risques du contrat hôteet qu’il répond à la définition d’un instrument dérivé L’instrument financier dérivé ainsi séparé est comptabilisé à sajuste valeur au bilan enActifs ou passifs financiers à la justevaleur par résultatdans les conditions décrites ci avant DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERSŠActifs financiers évalués au coût amortiA chaque date de clôture le Groupe détermine s’il existe uneindication objective de dépréciation d’un actif financier ou d’ungroupe d’actifs financiers résultant d’un ou de plusieursévénements intervenus après la comptabilisation initiale del’actif (un « événement générateur de pertes ») et si cet (ou ces)événement(s) générateur(s) de pertes a (ont) une incidence surles flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier ou dugroupe d’actifs financiers qui peut être estimée de façon fiable 240Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésLe Groupe apprécie en premier lieu s’il existe des indicationsobjectives de dépréciation pour des actifs financiersindividuellement significatifs de même que individuellement oucollectivement pour des actifs financiers qui ne sont pasindividuellement significatifs Nonobstant l’existence degarantie les critères d’appréciation du caractère avéré d’unrisque de crédit sur encours individuels incluent la survenanced’un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six moispour les créances immobilières et neuf mois pour les créancessur des collectivités locales) ou indépendamment del’existence de tout impayé l’existence d’un risque avéré decrédit ou de procédures contentieuses S’il existe des indications objectives d’une perte de valeur surdes prêts et des créances ou sur des actifs financiers classésen actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance le montant de laprovision est égal à la différence entre la valeur comptable del’actif et la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie estimésrecouvrables en tenant compte de l’effet des garanties actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif financier Le montant de cette dépréciation est comptabilisé enCoût durisqueau compte de résultat et la valeur de l’actif financier estréduite par la constitution d’une dépréciation Les dotations etreprises de dépréciations sont enregistrées enCoût du risque tandis que la reprise dans le temps des effets de cetteactualisation constitue la rémunération comptable des créancesdépréciées et est enregistrée enIntérêts et produits assimilésau compte de résultat Dans le cas d’un prêt faisant l’objet d’une restructuration leGroupe comptabilise enCoût du risqueune perte représentantla modification des conditions du prêt lorsque l’actualisationdes flux futurs recouvrables estimés au taux d’intérêt effectifd’origine aboutit à un montant inférieur au coût amorti du crédit Dans le cas où il n’existerait pas d’indication objective dedépréciation pour un actif financier considéré individuellement significatif ou non le Groupe inclut cet actif financier dans ungroupe d’actifs financiers présentant des caractéristiques derisque de crédit similaires et les soumet collectivement à un testde dépréciation L’existence au sein d’un portefeuillehomogène d’un risque de crédit avéré sur un ensembled’instruments financiers donne alors lieu à l’enregistrementd’une dépréciation sans attendre que le risque aitindividuellement affecté une ou plusieurs créances Lesportefeuilles homogènes ainsi dépréciés peuvent notammentregrouper des encours sur des contreparties dont la situation financières’est fragilisée depuis la comptabilisation initiale de ces actifsfinanciers sans qu’une indication objective de dépréciationait encore été identifiée au niveau individuel (encourssensibles) ou biendes encours sur des contreparties relevant de secteurséconomiques considérés comme étant en crise suite à lasurvenance d’événements générateurs de pertes ou encoredes encours sur des secteurs géographiques ou des payssur lesquels une dégradation du risque de crédit a étéconstatée Le montant de la dépréciation sur un groupe d’actifshomogènes est déterminé notamment en fonction de donnéeshistoriques sur les taux de défaut et de pertes constatées parportefeuille homogène ou descenariide pertes gravesappliqués au portefeuille ou le cas échéant par des étudesad hoc Ces éléments sont ajustés pour prendre en comptel’évolution de la situation économique ayant affecté cesportefeuilles Les variations des dépréciations ainsi calculéessont enregistrées enCoût du risque ŠActifs financiers disponibles à la venteLa dépréciation d’un actif financier disponible à la vente estconstatée en charge dans le compte de résultat dès lors qu’ilexiste une indication objective de dépréciation découlant d’unou plusieurs événements postérieurs à la comptabilisationinitiale de cet actif Pour les instruments de capitaux propres cotés une baissesignificative ou prolongée de leur cours en deçà de leur coûtd’acquisition constitue une indication objective de dépréciation Le Groupe estime que c’est notamment le cas pour les actionscotées qui présentent à la date de clôture des pertes latentessupérieures à 50% de leur coût d’acquisition ainsi que pour lesactions cotées en situation de pertes latentes pendant unepériode continue de 24 mois ou plus précédant la date declôture D’autres facteurs comme par exemple la situationfinancière de l’émetteur ou ses perspectives d’évolution peuvent conduire le Groupe à estimer que son investissementpourrait ne pas être recouvré quand bien même les critèresmentionnés ci dessus ne seraient pas atteints Une charge dedépréciation est alors enregistrée au compte de résultat àhauteur de la différence entre le cours coté du titre à la date declôture et son coût d’acquisition Pour les instruments de capitaux propres non cotés les critèresde dépréciation retenus sont identiques à ceux mentionnésci dessus la valeur des instruments à la date de clôture étantdéterminée sur la base des méthodes de valorisation décritesdans la note 3 Les critères de dépréciation des instruments de dettes sontsimilaires à ceux appliqués pour la dépréciation des actifsfinanciers évalués au coût amorti Lorsqu’une diminution de la juste valeur d’un actif financierdisponible à la vente a été comptabilisée directement dans laligne spécifique des capitaux propres intituléeGains et pertescomptabilisés directement en capitaux propreset qu’il existe parla suite une indication objective de dépréciation de cet actif leGroupe inscrit en compte de résultat dans la rubriqueCoût durisquela perte latente cumulée comptabilisée antérieurement encapitaux propres pour les instruments de dettes et dans larubriqueGains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles àla ventepour les titres à revenu variable GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011241 ELEMENTS FINANCIERSLe montant de cette perte cumulée est égal à la différenceentre le coût d’acquisition (net de tout remboursement enprincipal et de tout amortissement) et la juste valeur actuelle diminuée éventuellement de toute perte de valeur sur cet actiffinancier préalablement comptabilisée en résultat Les pertes de valeur comptabilisées en résultat relatives à uninstrument de capitaux propres classé comme disponible à lavente ne sont pas reprises en résultat tant que l’instrumentfinancier n’a pas été cédé Dès lors qu’un instrument decapitaux propres a été déprécié toute perte de valeurcomplémentaire constitue une dépréciation additionnelle Enrevanche pour les instruments de dettes les pertes de valeurfont l’objet de reprises par résultat en cas d’appréciationultérieure de leur valeur OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT ETASSIMILEESLes opérations de location sont qualifiées d’opérations delocation financement lorsqu’elles ont en substance pour effet detransférer au locataire les risques et avantages liés à lapropriété du bien loué A défaut elles sont qualifiées delocation simple Les créances de location financement figurent au bilan enOpérations de location financement et assimiléesetreprésentent l’investissement net du Groupe dans le contrat delocation égal à la valeur actualisée au taux implicite du contratdes paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés detoute valeur résiduelle non garantie Les intérêts compris dans les loyers sont enregistrés enIntérêtset produits assimilésau compte de résultat de façon à dégagerun taux de rentabilité périodique constant sur l’investissementnet En cas de baisse des valeurs résiduelles non garantiesretenues pour le calcul de l’investissement brut du bailleur dansle contrat de location financement la valeur actualisée de cettebaisse est enregistrée dans la rubriqueCharges des autresactivitésdu compte de résultat par contrepartie d’une réductionde la créance de location financement à l’actif du bilan Les immobilisations issues d’opérations de location simple sontprésentées à l’actif du bilan parmi les immobilisationscorporelles dans la rubriqueImmobilisations corporelles etincorporelles et lorsqu’il s’agit d’immeubles ces derniers sontclassés enImmeubles de placement Les revenus des loyerssont enregistrés de manière linéaire sur la durée du bail dans larubriqueProduits des autres activitésdu compte de résultat Par ailleurs le traitement comptable des produits facturés autitre des prestations de maintenance connexes aux activités delocation simple a pour objet de refléter sur la durée descontrats de location une marge constante entre ces produits etles charges encourues IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLESLes immobilisations d’exploitation et de placement sontinscrites à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition Les coûtsd’emprunts correspondant à la période de construction desimmobilisations nécessitant une longue période de préparation sont incorporés au coût d’acquisition de même que les fraisdirectement attribuables Les subventions d’investissementreçues sont déduites du coût des actifs concernés Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan pourleur coût direct de développement qui regroupe les dépensesexternes de matériels et de services et les frais liés aupersonnel directement affectables à la production et à lapréparation de l’actif en vue de son utilisation Dès qu’elles sont en état d’être utilisées les immobilisationssont amorties sur leur durée d’utilité Le cas échéant la valeurrésiduelle du bien est déduite de sa base amortissable En casde baisse ou de hausse ultérieure de la valeur résiduelleinitialement retenue l’ajustement de la base amortissable vientmodifier de manière prospective le plan d’amortissement dubien Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ontune utilisation différente ou procurent des avantageséconomiques selon un rythme différent de celui del’immobilisation prise dans son ensemble ces composants sontamortis sur leur propre durée d’utilité Les dotations auxamortissements sont portées au compte de résultat dans larubriqueDotations aux amortissements pour dépréciation desimmobilisations corporelles et incorporelles Pour les immeublesd’exploitation et de placement le Groupe a appliqué cetteapproche en retenant a minima les composants et duréesd’amortissements suivants InfrastructuresGros œuvre 50 ansEtanchéité toiture 20 ansFaçades 30 ansInstallations techniquesAscenseurs10 à 30 ansInstallations électriquesGroupes électrogènesClimatisation désenfumageCâblages techniquesInstallations de sûreté et desurveillancePlomberie canalisationsProtection incendieAgencementsFinitions second œuvre abords 10 ans242Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésConcernant les autres catégories d’immobilisations les duréesd’amortissement retenues ont été déterminées en fonction desdurées d’utilité des biens considérés qui ont généralement étéestimées dans les fourchettes suivantes Matériel et outillage 5 ansMatériel de transport 4 ansMobilier 10 à 20 ansMatériel de bureau 5 à 10 ansMatériel informatique 3 à 5 ansLogiciels créés ou acquis 3 à 5 ansConcessions brevets licences etc 5 à 20 ansLes immobilisations font l’objet de tests de dépréciation dèsl’apparition d’indices de perte de valeur et au moins une foispar an pour ce qui concerne les immobilisations incorporelles àdurée non définie L’existence d’indices de perte de valeur estappréciée à chaque date de clôture Les tests de dépréciationsont réalisés en regroupant les immobilisations par unitégénératrice de trésorerie En cas de perte de valeur unedépréciation est enregistrée en résultat sur la ligneDotationsaux amortissements pour dépréciation des immobilisationscorporelles et incorporelles elle peut être reprise lorsque lesconditions qui ont conduit à sa constatation sont modifiées Cette dépréciation vient réduire la base amortissable et modifieainsi de manière prospective le plan d’amortissement de l’actifdéprécié Les plus ou moins values de cession d’immobilisationsd’exploitation sont enregistrées enGains ou pertes nets surautres actifs tandis que les résultats sur immeubles deplacement sont classés au sein duProduit net bancairedans larubriqueProduits des autres activités PROVISIONSLes provisions autres que celles afférentes à des risques decrédit ou à des avantages du personnel représentent despassifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés defaçon précise Leur constitution est subordonnée à l’existenced’une obligation du Groupe à l’égard d’un tiers dont il estprobable ou certain qu’elle provoquera une sortie deressources au bénéfice de ce tiers sans contrepartie au moinséquivalente attendue de celui ci Le montant de la sortie de ressources attendue est alorsactualisé pour déterminer le montant de la provision dès lorsque l’effet de cette actualisation présente un caractèresignificatif Les dotations et reprises sur ces provisions sontenregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la naturedes dépenses futures ainsi couvertes ENGAGEMENTS SUR LES CONTRATS D’EPARGNE LOGEMENTLes comptes et les plans d’épargne logement proposés à laclientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadrede la loi n° 65 554 du 10 juillet 1965 associent une phase decollecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et unephase d’emploi de ces ressources sous forme de prêtsimmobiliers cette dernière phase étant réglementairementconditionnée et dès lors indissociable de la phase de collecte Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sontenregistrés au coût amorti Ces instruments génèrent pour le Groupe des engagements dedeux natures une obligation de prêter au client dans le futur àun taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat et une obligationde rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverturedu contrat pour une durée indéterminée Les engagements aux conséquences défavorables pour leGroupe font l’objet de provisions présentées au passif du bilanet dont les variations sont enregistrées enProduit net bancaireau sein de la marge d’intérêt Ces provisions ne sont relativesqu’aux seuls engagements liés aux comptes et plansd’épargne logement existant à la date de calcul de la provision Les provisions sont calculées sur chaque génération de plansd’épargne logement d’une part sans compensation entre lesengagements relatifs à des générations différentes de plansd’épargne logement et sur l’ensemble des comptes d’épargne logement qui constitue une seule et même génération d’autrepart Sur la phase d’épargne les engagements provisionnables sontévalués par différence entre les encours d’épargne moyensattendus et les encours d’épargne minimum attendus ces deuxencours étant déterminés statistiquement en tenant compte desobservations historiques des comportements effectifs desclients Sur la phase crédit les engagements provisionnables incluentles encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à ladate de clôture ainsi que les crédits futurs considérés commestatistiquement probables sur la base des encours au bilan à ladate de calcul d’une part et des observations historiques descomportements effectifs des clients d’autre part Une provision est constituée dès lors que les résultats futursprévisionnels actualisés sont négatifs pour une générationdonnée Ces résultats sont mesurés par référence aux tauxofferts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargneet de financement équivalents en cohérence avec la durée devie estimée des encours et leur date de mise en place GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011243 ELEMENTS FINANCIERSENGAGEMENTS DE FINANCEMENTSi ces engagements de financement ne sont pas considéréscomme des instruments financiers dérivés le Groupe les inscritinitialement à leur juste valeur Par la suite ces engagementsfont l’objet de provisions si nécessaire conformément auxprincipes comptables relatifs auxProvisions GARANTIES FINANCIERES DONNEESLe Groupe inscrit initialement à son bilan les garantiesfinancières données considérées comptablement comme desinstruments financiers non dérivés pour leur juste valeur puisles évalue ultérieurement au montant le plus élevé entre lemontant de l’obligation et le montant initialement enregistrédiminué le cas échéant de l’amortissement cumulé de lacommission de garantie En cas d’indication objective de pertede valeur les garanties financières données font l’objet d’uneprovision au passif du bilan DISTINCTION ENTRE DETTES ET CAPITAUX PROPRESLes instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés entotalité ou en partie d’instruments de dettes ou de capitauxpropres selon qu’il existe ou non une obligation contractuellepour l’émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs destitres ŠTitres subordonnés à durée indéterminéeCompte tenu de leurs caractéristiques les titres subordonnés àdurée indéterminée émis par le Groupe et n’intégrant pas desclauses discrétionnaires relatives au paiement des intérêts ainsique les actions émises par une filiale du Groupe dans le cadredu financement de son activité de crédit bail immobilier sontqualifiés d’instruments de dettes Ces titres subordonnés à durée indéterminée sont alors classésenDettes subordonnées A contrario les titres subordonnés à durée indéterminée émispar le Groupe et intégrant des clauses discrétionnaires relativesau paiement des intérêts sont qualifiés d’instruments decapitaux propres Emis par Société Générale ces titres sont présentés parmi lesInstruments de capitaux propres et réserves liées ŠActions de préférenceCompte tenu du caractère discrétionnaire de la décision deverser un dividende aux porteurs les actions de préférenceémises par le Groupe sont qualifiées d’instruments de capitauxpropres Emises par des filiales ces actions de préférence sontprésentées parmi lesParticipations ne donnant pas le contrôle Les rémunérations versées aux porteurs de ces dernières sontinscrites enParticipations ne donnant pas le contrôleaucompte de résultat ŠTitres super subordonnés à durée indéterminéeCompte tenu du caractère discrétionnaire de la décision deversement de la rémunération des titres super subordonnés àdurée indéterminée émis par le Groupe ces titres ont étéclassés en capitaux propres Emis par Société Générale ces titres sont présentés parmi lesInstruments de capitaux propres et réserves liées PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTROLELesParticipations ne donnant pas le contrôlecorrespondent àla part d’intérêt dans les filiales consolidées par intégrationglobale qui n’est pas attribuable directement ou indirectementau Groupe Elles regroupent les instruments de capitauxpropres émis par ces filiales et non détenus par le Groupe ACTIONS PROPRESLes actions Société Générale détenues par le Groupe sontportées en déduction des capitaux propres consolidés quelque soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sontéliminés du compte de résultat consolidé Les instruments financiers dérivés ayant comme sous jacent lesactions Société Générale ou les actions de filiales contrôléespar le Groupe de façon exclusive et qui sont obligatoirementdénoués par l’échange d’un montant fixe de trésorerie (ou d’unautre actif financier) pour un montant fixe d’actions propres(autres que des dérivés) sont inscrits lors de leurenregistrement initial parmi les capitaux propres Les primespayées ou reçues au titre de ces instruments financiers dérivésqualifiés d’instruments de capitaux propres sont comptabiliséesdirectement enCapitaux propres les variations de juste valeurde ces dérivés n’étant pas comptabilisées Les autres instruments financiers dérivés ayant comme sous jacent des actions propres sont quant à eux comptabilisés aubilan en juste valeur comme les instruments financiers dérivésn’ayant pas comme sous jacent des actions propres PRODUITS ET CHARGES D’INTERETSLes produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans lecompte de résultat pour tous les instruments financiers évaluésau coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement lesdécaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur ladurée de vie prévue de l’instrument financier de manière àobtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passiffinancier Le calcul de ce taux prend en considération les fluxde trésorerie estimés sur la base des modalités contractuellesde l’instrument financier sans tenir compte des pertes sur créditfutures et il inclut par ailleurs les commissions payées oureçues entre les parties au contrat dès lors qu’elles sontassimilables à des intérêts les coûts de transaction ainsi quetoutes les primes et décotes 244Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésDès qu’un actif financier ou un groupe d’actifs financierssimilaires a été déprécié à la suite d’une perte de valeur lesproduits d’intérêts ultérieurs sont comptabilisés en résultat enIntérêts et produits assimiléssur la base du taux d’intérêteffectif utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vued’évaluer la perte de valeur Par ailleurs hormis celles relativesaux avantages du personnel les provisions inscrites au passifdu bilan génèrent comptablement des charges d’intérêtscalculées sur la base du taux d’intérêt utilisé afin d’actualiser lemontant de la sortie de ressources attendu PRODUITS NETS DE COMMISSIONS SUR PRESTATIONSDE SERVICESLe Groupe enregistre en résultat les produits et charges decommissions sur prestations de services en fonction de lanature des prestations auxquelles elles se rapportent Les commissions rémunérant des services continus tellescertaines commissions sur moyens de paiement les droits degarde sur titres en dépôt ou les commissions sur abonnementstélématiques sont étalées en résultat sur la durée de laprestation rendue Les commissions rémunérant des servicesponctuels telles les commissions sur mouvements de fonds lescommissions d’apport reçues les commissions d’arbitrage oules pénalités sur incidents de paiement sont intégralementenregistrées en résultat quand la prestation est réalisée dans larubriqueProduits de commissions – Prestations de servicesetAutres Dans le cadre des opérations de syndication le taux d’intérêteffectif de la fraction de financement conservée à l’actif duGroupe est aligné sur celui des autres participants en yintégrant si nécessaire une quote part des commissions deprise ferme et de participation le solde de ces commissionsest enregistré en résultat à la fin de la période de syndication Les commissions d’arrangement sont prises en résultat à ladate de conclusion juridique de l’opération Ces commissionssont portées au compte de résultat dans la rubriqueProduits decommissions – Opérations sur marchés primaires FRAIS DE PERSONNELLa rubriqueFrais de personnelcomprend l’ensemble desdépenses liées au personnel elle intègre notamment lemontant de la participation et de l’intéressement des salariés serattachant à l’exercice ainsi que les charges des différentsrégimes de retraite du Groupe et les charges liées àl’application par le Groupe de la norme IFRS 2 « Paiementfondé sur des actions » AVANTAGES DU PERSONNELLes sociétés du Groupe en France et à l’étranger peuventaccorder à leurs salariés des avantages postérieurs à l’emploi tels que les régimes deretraite ou indemnités de fin de carrière des avantages à long terme tels que les rémunérationsvariables différées les médailles du travail ou le compteépargne temps des indemnités de fin de contrat de travail ŠAvantages postérieurs à l’emploiLes régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisationsdéfinies ou à prestations définies Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquelsl’obligation du Groupe se limite uniquement au versement d’unecotisation mais ne comportent aucun engagement du Groupesur le niveau des prestations fournies Les cotisations verséesconstituent des charges de l’exercice Les régimes à prestations définies désignent les régimes pourlesquels le Groupe s’engage formellement ou par obligationimplicite sur un montant ou un niveau de prestations etsupporte donc le risque à moyen ou long terme Une provision est enregistrée au passif du bilan enProvisionspour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite Elleest évaluée régulièrement par des actuaires indépendantsselon la méthode des unités de crédit projetées Cette méthoded’évaluation tient compte d’hypothèses démographiques dedéparts anticipés d’augmentations de salaires et de tauxd’actualisation et d’inflation Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externesrépondant à la définition d’actifs du régime la provisiondestinée à couvrir les engagements concernés est diminuée dela juste valeur de ces fonds Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul(départs anticipés taux d’actualisation…) ou constatées entreles hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifsde couverture…) constituent des écarts actuariels (gains oupertes) Ils sont amortis en résultat sur la durée de vie activemoyenne résiduelle attendue des membres du personnelbénéficiaires du régime concerné dès lors qu’ils excèdent laplus grande des deux valeurs suivantes (méthode du corridor) 10% de la valeur actualisée de l’engagement au titre desprestations définies 10% de la juste valeur des actifs à la fin de l’exerciceprécédent En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant) lecoût des services passés est étalé sur la durée résiduelled’acquisition des droits La charge annuelle comptabilisée enFrais de personnelau titredes régimes à prestations définies comprend les droits supplémentaires acquis par chaque salarié (coûtdes services rendus) le coût financier correspondant à l’effet de ladésactualisation GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011245 ELEMENTS FINANCIERSle produit attendu des placements dans les fonds decouverture (rendement brut) l’amortissement des écarts actuariels et des coûts desservices passés l’effet des réductions et liquidations de régimes ŠAvantages à long termeCe sont les avantages versés aux salariés dans un délaisupérieur à douze mois après la clôture de l’exercice pendantlequel ces derniers ont rendu les services correspondants Laméthode d’évaluation est identique à celle utilisée pour lesavantages postérieurs à l’emploi au traitement près des écartsactuariels et des coûts des services passés qui sontcomptabilisés immédiatement en résultat PAIEMENT SUR BASE D’ACTIONS SOCIETE GENERALE OUACTIONS EMISES PAR DES ENTITES CONSOLIDEESLes paiements en actions englobent les paiements en instruments de capitaux propres les versements en espèces dont le montant dépend del’évolution de la valeur des instruments de capitaux propres Les paiements sur base d’actions donnent lieu àl’enregistrement systématique d’une charge de personnelinscrite dans la rubriqueRémunérations du personnelselon lesmodalités décrites ci après ŠLe Plan mondial d’actionnariat salariéLe Groupe permet à ses salariés et retraités de participer à uneaugmentation de capital annuelle spécifique dans le cadre duPlan mondial d’actionnariat salarié Des actions nouvelles sontproposées avec une décote en contrepartie d’une périoded’incessibilité de cinq ans L’avantage consenti est enregistrédans les charges de l’exercice dans la rubriqueFrais depersonnel – Participation intéressement abondement etdécote Cet avantage se mesure comme étant la différenceentre la juste valeur des titres acquis et le prix d’acquisitionpayé par le salarié le tout multiplié par le nombre d’actionseffectivement souscrites La juste valeur des titres acquis estdéterminée en intégrant la condition légale d’incessibilitéassociée sur la base des paramètres de marché (notamment letaux d’emprunt) applicables aux acteurs de marchébénéficiaires de ces titres incessibles pour reconstituer unesituation de libre disposition des titres ŠAutres paiements basés sur des actionsLe Groupe peut attribuer à certains de ses salariés des optionsd’achat ou de souscription d’actions des actions gratuites oudes rémunérations indexées sur le cours de l’action SociétéGénérale et réglées en espèces Les options sont évaluées à leur juste valeur à la date denotification aux salariés sans attendre que les conditionsnécessaires à leur attribution définitive soient remplies ni queles bénéficiaires exercent leurs options Les méthodes retenues pour la valorisation des plans duGroupe sont le modèle binomial lorsque le Groupe dispose destatistiques suffisantes pour intégrerviace modèle lecomportement des bénéficiaires des options d’un plan ou àdéfaut le modèle Black & Scholes ou encore Monte Carlo Cette évaluation est réalisée par un actuaire indépendant Pour les paiements en actions dénoués par remised’instruments de capitaux propres (actions gratuites et optionsd’achat ou de souscription d’actions Société Générale) la justevaleur de ces instruments calculée en date de notification estétalée en charges sur la période d’acquisition des droits parcontrepartie de la rubriqueInstruments de capitaux propres etréserves liéesen capitaux propres A chaque date de clôture le nombre de ces instruments est révisé pour tenir compte desconditions de performance et de présence et ajuster le coûtglobal du plan initialement déterminé la charge comptabiliséedans la rubriqueRémunérations du personneldepuis l’originedu plan est alors ajustée en conséquence Pour les paiements en actions dénoués par règlement enespèces (options d’achat d’actions sur sociétés non cotées etrémunérations indexées sur le cours de l’action SociétéGénérale) la juste valeur de ces options est étalée en chargessur la période d’acquisition des droits par contrepartie d’uncompte de dettes au passif du bilan enAutres passifs –Charges à payer sur engagements sociaux Cette dette estréévaluée à sa juste valeur par résultat jusqu’à son règlement COUT DU RISQUELe contenu de la rubriqueCoût du risquese limite aux dotationsnettes des reprises aux dépréciations pour risques decontrepartie et provisions pour litiges Les dotations nettes auxprovisions sont classées par nature dans les rubriques ducompte de résultat correspondantes IMPOTS SUR LE RESULTATŠImpôts courantsLa charge d’impôt courant est déterminée sur la base desbénéfices imposables de chaque entité fiscale consolidée enappliquant les taux et règles d’imposition en vigueur dans lepays d’implantation de l’entité Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilletitres lorsqu’ils sont utilisés en règlement de l’impôt sur lessociétés dû au titre de l’exercice sont comptabilisés dans lamême rubrique que les produits auxquels ils se rattachent Lacharge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubriqueImpôts sur les bénéficesdu compte de résultat ŠImpôts différésLes impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’unedifférence temporaire est identifiée entre les valeurscomptables des actifs et passifs figurant au bilan et leursvaleurs fiscales respectives lorsque ces différences ont uneincidence sur les paiements futurs d’impôts Les impôts différés246Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidéssont calculés au niveau de chaque entité fiscale en appliquantles règles d’imposition en vigueur dans le pays d’implantation eten utilisant le taux d’impôt voté ou quasi voté qui devrait être envigueur au moment où la différence temporaire se retournera Ces impôts différés sont ajustés en cas de changement de tauxd’imposition Leur calcul ne fait l’objet d’aucune actualisation Des actifs d’impôt différé peuvent résulter de différencestemporaires déductibles ou de pertes fiscales reportables Lesactifs d’impôt différé ne sont comptabilisés que s’il est probableque l’entité fiscale concernée a une perspective derécupération sur un horizon déterminé notamment parl’imputation de ces différences et pertes reportables sur desbénéfices imposables futurs Les impôts courants et différés sont comptabilisés en chargesou en produits d’impôts dans la rubriqueImpôts sur lesbénéficesdu compte de résultat consolidé à l’exception desimpôts différés se rapportant à desGains et pertescomptabilisés directement en capitaux propresparmi lesGainset pertes comptabilisés directement en capitaux propres pourlesquels la charge ou le produit est inscrit dans cette mêmerubrique des capitaux propres ACTIVITES D’ASSURANCEŠActifs et passifs financiersLes actifs et passifs financiers des entreprises d’assurance duGroupe sont comptabilisés et évalués conformément auxdispositions applicables aux instruments financiers telles quedécrites précédemment ŠProvisions techniques des entreprises d’assuranceLes provisions techniques correspondent aux engagementsdes entreprises d’assurance vis à vis des assurés et desbénéficiaires des contrats En application de la norme IFRS 4 sur les contrats d’assurance les provisions techniques des contrats d’assurance vie etd’assurance non vie restent calculées selon les mêmesméthodes que celles définies par la réglementation locale Les provisions techniques des contrats d’assurance vie sontconstituées principalement des provisions mathématiques quicorrespondent à la différence entre les valeurs actuelles desengagements respectivement pris par l’assureur et par lesassurés et des provisions pour sinistres à payer Les risquescouverts sont majoritairement les risques décès l’invalidité etl’incapacité de travail Les provisions techniques des contrats en unités de compteavec clause discrétionnaire de participation aux bénéfices ouavec une clause d’assurance significative sont évaluées endate d’inventaire en fonction de la valeur de réalisation desactifs servant de supports à ces contrats Les provisions techniques des contrats d’assurance non vieregroupent des provisions pour primes non acquises (quote part de primes émises se rapportant aux exercices suivants) etpour sinistres à payer Les risques couverts sontmajoritairement les risques protection habitations auto etgaranties accidents de la vie En application des principes définis par la norme IFRS 4 etconformément à la réglementation locale applicable au regardde cette dernière les contrats d’assurance avec une clause departicipation aux bénéfices discrétionnaire font l’objet d’une« comptabilité miroir » consistant à comptabiliser dans le posteParticipation aux bénéfices différéeles écarts de valorisationpositive ou négative des actifs financiers qui potentiellement reviennent aux assurés Cette provision à la participation auxbénéfices différée est déterminée de sorte à refléter les droitspotentiels des assurés sur les plus values latentes relatives auxinstruments financiers valorisés en juste valeur ou leursparticipations potentielles aux pertes en cas de moins valueslatentes Afin de démontrer le caractère recouvrable de l’actif departicipation aux bénéfices différée en cas de moins value latentenette il est démontré que les besoins de liquidité survenant dansun environnement économique défavorable n’imposent pas devendre des actifs en situation de moins values latentes Pour cela les approches suivantes sont retenues La première consiste à simuler desscenariide stressdéterministes (« normés » ou extrêmes) On démontre que danscesscenarii il n’y a pas de réalisation de moins valuessignificatives au titre des actifs en stock à la date d’inventairedans lesscenariitestés L’objectif de la seconde approche est de s’assurer qu’à moyen long terme les ventes réalisées pour faire face aux besoins deliquidité ne génèrent pas de moins values significatives Cetteapproche est vérifiée sur des projections réalisées à partir descenariiextrêmes Par ailleurs le test d’adéquation des passifs est effectuésemestriellement au moyen d’un modèle stochastique faisantappel à des hypothèses de paramètres conformes à ceuxutilisés pour la MCEV(Market Consistent Embedded Value) Cetest prend en compte l’ensemble descash flowsfuturscontractuels y compris les frais de gestion les commissions lesoptions et garanties sur les contrats 3 Présentation des états financiersUTILISATION DU FORMAT D’ETATS DE SYNTHESEBANCAIRE RECOMMANDE PAR LE CONSEIL NATIONAL DELA COMPTABILITEEn l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS leformat des états de synthèse utilisé est conforme au format desétats de synthèse proposé par l’organisme français denormalisation comptable le Conseil National de la Comptabilité dans sa recommandation n° 2009 R 04 du 2 juillet 2009 En application des amendements aux normes IFRS 3 et IAS 27révisées le libellé des rubriques « Intérêts minoritaires » auGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011247 ELEMENTS FINANCIERSbilan et dans le compte de résultat consolidés est remplacé par«Participations ne donnant pas le contrôle» Ce changementde libellé n’a pas d’incidence significative sur le contenu de cesrubriques REGLE DE COMPENSATION DES ACTIFS ET DES PASSIFSFINANCIERSUn actif financier et un passif financier sont compensés et unsolde net est présenté au bilan lorsque le Groupe a un droitjuridiquement exécutoire de compenser les montantscomptabilisés et a l’intention soit de régler le montant net soitde réaliser l’actif et de régler le passif simultanément Le Groupe inscrit au bilan le montant net des contrats de priseet de mise en pensions livrées sur titres qui respectent lesconditions suivantes ils sont conclus avec la même entité juridique ils présentent la même date d’échéance certaine dès l’originedes opérations ils sont couverts sous l’égide d’un contrat cadre prévoyant undroit permanent et opposable aux tiers à compenser lessommes dues le même jour ils se dénouent au travers d’un système de règlement livraison garantissant la livraison des titres contre la réceptiondes montants d’espèces associés Le Groupe inscrit également au bilan le montant net de la justevaleur des options sur indices négociées sur un marchéorganisé ayant comme sous jacents des actions au sein d’unemême entité juridique qui respectent les conditions suivantes le marché sur lequel elles sont traitées oblige un règlementen net elles sont traitées dans le cadre d’une même stratégie elles sont négociées sur le même marché organisé le dénouement des options par livraison physique des actifssous jacents n’est pas possible sur ces marchés organisés elles ont les mêmes caractéristiques (compensation desoptions d’achat avec des options d’achat d’une part et desoptions de vente avec des options de vente d’autre part) elles ont le même sous jacent la même devise et la mêmedate d’échéance TRESORERIE ET EQUIVALENT DE TRESORERIEA fin d’élaboration du tableau des flux de trésorerie latrésorerie et l’équivalent de trésorerie comprennent les comptesde caisse les dépôts et les prêts et emprunts à vue auprès desbanques centrales et des établissements de crédit RESULTAT PAR ACTIONLe bénéfice par action est calculé en divisant le bénéfice netattribuable aux actionnaires ordinaires par le nombre moyenpondéré d’actions ordinaires en circulation pour la période àl’exception des actions propres Le bénéfice net attribuable auxactionnaires ordinaires est établi en tenant compte des droitsaux dividendes des actionnaires privilégiés tels que lesporteurs d’actions de préférence ou de titres subordonnés ousuper subordonnés classés en capitaux propres Le bénéficedilué par action reflète la dilution potentielle qui pourrait surveniren cas de conversion des instruments dilutifs en actionsordinaires Il est ainsi tenu compte de l’effet dilutif des plansd’options et d’attribution d’actions gratuites Cet effet dilutif aété déterminé en application de la méthode du rachat d’actions 4 Normes comptables ou interprétations que le Groupe appliquera dans le futurL’IASB a publié des normes et des interprétations qui n’ont pas toutes été adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2010 Cesnormes et interprétations entreront en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1erfévrier 2010 au plustôt ou de leur adoption par l’Union européenne Elles ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2010 NORMES COMPTABLES INTERPRETATIONS OU AMENDEMENTS ADOPTES PAR L’UNION EUROPEENNENormes ou interprétations Dates d’adoptionpar l’UnioneuropéenneDates d’application exercices ouverts àcompter duAmendement à IAS 32 « Classement des émissions de droits » 23 décembre 2009 1erfévrier 2010Amendements à IFRS 1 « Exemption limitée de l’obligation de fournir des informations comparatives selon IFRS 7 pour les premiersadoptants »30 juin 2010 1erjuillet 2010IAS 24 révisée « Information relative aux parties liées » 19 juillet 2010 1erjanvier 2011Modification d’ IFRIC 14 « Paiements d’avance d’exigences de financement minimal » 19 juillet 2010 1erjanvier 2011IFRIC 19 « Extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres » 23 juillet 2010 1erjuillet 2010248Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésŠAmendement à IAS 32 « Classement des émissions dedroits »Cet amendement traite de la comptabilisation des droits desouscription (droits préférentiels de souscription options warrants…) émis dans une monnaie fonctionnelle autre quecelle de l’émetteur Ces droits étaient auparavant comptabiliséscomme des dérivés A présent sous certaines conditionsrestrictives ils peuvent être classés en capitaux propres quelleque soit la devise dans laquelle leur prix d’exercice est libellé ŠAmendements à IFRS 1 « Exemption limitée de l’obligationde fournir des informations comparatives selon IFRS 7 pourles premiers adoptants »Les premiers adoptants sont autorisés à utiliser au même titreque les préparateurs existants d’états financiers selon lesnormes IFRS les dispositions transitoires incluses dans lesamendements IFRS 7 « Amélioration des informations à fournirsur les instruments financiers » ŠIAS 24 révisée « Information relative aux parties liées »Cette version révisée simplifie les informations à fournir par lesentités contrôlées de manière exclusive ou conjointe par l’Etatou sous influence notable de l’Etat et clarifie la notion de partiesliées ŠModification d’IFRIC 14 « Paiements d’avance d’exigencesde financement minimal »Cet amendement précise les conditions dans lesquelles un actifnet peut être comptabilisé au titre d’un régime d’avantagespostérieurs à l’emploi en cas de versement exceptionneleffectué d’avance et permettant de diminuer les contributionsfutures ŠIFRIC 19 « Extinction de passifs financiers avec desinstruments de capitaux propres »Cette interprétation précise le traitement comptable dans lescomptes du débiteur d’un échange d’instruments de dettescontre des instruments de capitaux propres Ces derniersdoivent être évalués à leur juste valeur L’écart entre la valeurcomptable de la dette éteinte et la juste valeur retenue pourl’évaluation des instruments de capitaux propres émis doit êtrecomptabilisé en résultat NORMES COMPTABLES ET INTERPRETATIONS NON ENCORE ADOPTEES PAR L’UNION EUROPEENNE AU 31 DECEMBRE2010Normes ou InterprétationsDates depublicationpar l’IASBDates d’application exercices ouverts àcompter duIFRS 9 « Instruments financiers – Phase 1 classement et évaluation »12 novembre 2009 et28 octobre 2010 1erjanvier 2013Amélioration aux IFRS – mai 20106 mai 2010 1erjuillet 2010 au plus tôtAmendement à IFRS 7 « Informations à fournir sur les transferts d’actifs financiers » 7 octobre 2010 1erjuillet 2011Amendement à IAS 12 « Impôt différé recouvrement d’actifs sous jacents » 20 décembre 2010 1erjanvier 2012ŠIFRS 9 « Instruments financiers – Phase 1 classement etévaluation »Cette norme qui représente la première phase de la refonte dela norme IAS 39 définit les nouvelles règles de classement etd’évaluation des actifs et des passifs financiers Laméthodologie de dépréciation des actifs financiers ainsi queles opérations de couverture feront l’objet de phases ultérieuresqui viendront compléter la norme IFRS 9 Les actifs financiers seront classés en trois catégories (coûtamorti juste valeur par résultat et juste valeur par capitauxpropres) en fonction des caractéristiques de leurs fluxcontractuels et de la manière dont l’entité gère ses instrumentsfinanciers (modèle d’activité ou «business model») Les instruments de dettes (prêts créances ou titres de dettes)seront enregistrés au coût amorti à condition d’être détenus envue d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels et deprésenter des caractéristiques standards (les flux de trésoreriedevant correspondre uniquement à des remboursements deprincipal et à des intérêts sur le principal) A défaut cesinstruments financiers seront évalués à la juste valeur parrésultat Les instruments de capitaux propres seront enregistrés à lajuste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pourune évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sousréserve que ces instruments ne soient pas détenus à des finsde transaction et classés comme tels en actifs financiers à lajuste valeur par résultat) sans recyclage ultérieur en résultat GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011249 ELEMENTS FINANCIERSLes dérivés incorporés ne seront plus comptabilisésséparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront desactifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybridedevra être enregistré en juste valeur par résultat Les règles de classement et d’évaluation des passifs financiersfigurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modificationdans la norme IFRS 9 à l’exception des passifs financiers quel’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option justevaleur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés auxvariations du risque de crédit propre seront enregistrés parmiles gains et pertes comptabilisés directement en capitauxpropres sans recyclage ultérieur en résultat Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à ladécomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprisessans modification dans la norme IFRS 9 ŠAmélioration aux IFRS – mai 2010Dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration desnormes IFRS l’IASB a publié 6 amendements à des normesdéjà existantes ŠAmendement à IFRS 7 « Informations à fournir sur lestransferts d’actifs financiers »Cet amendement permet d’améliorer la compréhension desopérations de transferts d’actifs financiers (telles que lestitrisations) y compris des effets induits par les risques restantà la charge du cédant Des informations particulières sontégalement requises en cas d’opérations effectuées à une dateproche de la clôture ŠAmendement à IAS 12 « Impôt différé recouvrementd’actifs sous jacents »Le calcul des impôts différés dépend de la manière dont uneentité espère recouvrer un actif soit en l’utilisant soit en levendant L’amendement introduit la présomption selon laquellel’actif est recouvré par une vente à moins que l’entité aitclairement l’intention de le réaliser d’une autre manière Cetteprésomption concerne uniquement les immobilisationscorporelles et les actifs incorporels évalués ou réévalués à lajuste valeur Note 2Evolution du périmètre de consolidation etregroupements d’entreprises1 Evolution du périmètre de consolidationLe périmètre de consolidation comprend 872 sociétés au31 décembre 2010 703sociétés intégrées globalement 90sociétés intégrées proportionnellement 79sociétés mises en équivalence Ne sont retenues dans le périmètre de consolidation que lesentités qui présentent un caractère significatif par rapport auxcomptes consolidés du Groupe et en particulier celles dont letotal de bilan est supérieur à 0 02% de celui du Groupe dans lecas d’une intégration globale ou proportionnelle ou dont laquote part Groupe dans les capitaux propres est supérieure à0 10% des capitaux propres consolidés du Groupe Cescritères ne s’appliquent pas aux paliers de sous consolidation Les principales modifications apportées au périmètre deconsolidation retenu au 31 décembre 2010 par rapport aupérimètre en vigueur pour l’arrêté du 31 décembre 2009 sontles suivantes Au cours du premier semestre 2010 ŠLe Groupe via sa filiale TCW Inc a fait l’acquisition enfévrier de 100% de Metropolitan West Asset Management quia par conséquent été intégrée globalement ŠLes 35% de Sogessur qui n’étaient pas détenus par leGroupe ont été acquis suite à l’exercice de l’option d’achatqui avait été accordée par les actionnaires minoritaires àSociété Générale S A ŠBanco SG Brazil S A a fait l’acquisition des 30% de BancoPecunia S A qu’il ne détenait pas portant ainsi le tauxd’intérêt du Groupe à 100% ŠLe Groupe a intégré dans le périmètre de consolidation Podgoricka Banca SG Group détenue à 90 56% Cettesociété située au Monténégro est consolidée par intégrationglobale ŠSG Cyprus Ltd antérieurement consolidée par intégrationglobale est à présent consolidée par mise en équivalencesuite à la cession des titres détenus par Société GénéraleS A à SG Liban ŠIBK SGAM précédemment détenue par le Groupe à hauteurde 50% a été cédée à la société IBK qui partageait avecSGAM S A le contrôle de cette entité 250Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésŠLe fonds The Global Commodities Finance Fund Limited estsorti du périmètre de consolidation suite au rachat de toutesles parts et le transfert de tous ses actifs et passifs dansSociété Générale S A ŠLa participation du Groupe dans La Marocaine Vie passe de85 97% à 88 88% suite à une augmentation de capitalinégalement souscrite ŠLe Groupe a déconsolidé au cours du premier semestre2010 sa filiale Clickoptions qui a été fusionnée avec SociétéGénérale S A au cours du second semestre ŠLa participation dans Banka Société Générale Albania Sh A anciennement nommée Banka Popullore Sh A avait étéportée à 85 94% soit une augmentation de 10 93% parrapport au 31 décembre 2009 sous le double effet d’unrachat de minoritaires et d’une augmentation de capitalinégalement souscrite ŠLa participation dans Boursorama S A passait à 55 53% soitune baisse de 0 25% par rapport au 31 décembre 2009 suite à une augmentation de capital réservée liée à la levéede stock options ŠLa participation du Groupe dans New Esporta HoldingLimited passe de 96 77% à 90 54% soit une variation de6 23% par rapport au 31 décembre 2009 du fait d’unedilution sur une augmentation de capital souscrite par ladirection Au cours du second semestre 2010 ŠLe Groupe a augmenté sa participation dans Bank Republicde 1 18% pour la porter à 81 18% à l’issue d’uneaugmentation de capital ŠLe Groupe viasa filiale Crédit du Nord a réalisé l’acquisitionde 100% de la Société Marseillaise de Crédit en septembre2010 Celle ci a été consolidée par intégration globale ausein du sous groupe Crédit du Nord ŠSG Asset Management Banque sort du périmètre deconsolidation du Groupe après la fusion dont elle a fait l’objetdans Société Générale S A ŠLe groupe Société Générale a cédé sa participation de 49%dans Gaselys en septembre 2010 après l’exercice parGDF Suez de l’option d’achat qu’il détenait La quote part demise en équivalence de cette entité avait été reclassée enActifs non courants destinés à être cédésau cours dupremier semestre 2010 ŠLe Groupe a finalisé la cession du groupe ECS qui est ainsisorti du périmètre de consolidation en octobre 2010 Lesactifs et passifs de ce groupe étaient reclassés enActifs etPassifs non courants destinés à être cédésau 30 juin 2010 ŠAdria Leasing Spa détenue par le Groupe à hauteur de100% a été fusionnée dans Fraer Leasing Spa qui étaitdétenue à 67 75% A l’issue de cette opération le taux dedétention du Groupe dans Fraer augmente de 5 68% pours’établir à 73 43% ŠUn rachat de minoritaires et l’évolution de l’auto contrôle ontfait augmenter de 2 25% le taux de détention du Groupedans Boursorama S A qui s’élève à présent à 57 78% ŠEn conséquence d’une augmentation de capital danslaquelle Société Générale S A a souscrit au delà de saquote part le Groupe a porté sa participation dans Geniki à88 44% soit une hausse de 34 47% ŠLa participation du Groupe dans Rosbank s’établit en haussede 9 56% à 74 89% par l’effet conjugué d’une augmentationde capital et de rachats de minoritaires Par ailleurs dans lecadre de la réorganisation de son dispositif en Russie leGroupe a enregistré une dette matérialisant son engagementà racheter 2 53% de Rosbank après que celle ci ait fusionnéavec BSGV ŠLe taux d’intérêt du Groupe dans New Esporta HoldingLimited baisse de 90 54% à 90 18% suite à uneaugmentation de capital à laquelle le Groupe n’a passouscrit ŠLe rachat par Société Générale des minoritaires de LightningAsset Finance Limited a entraîné une hausse de 49% de laparticipation du Groupe dans cette entité la portant ainsi à100% En application d’IFRS 5 les actifs et passifs qui seront cédés àAmundi courant 2011 sont classés dans les rubriquesActifs etPassifs non courants destinés à être cédés 2 Regroupements d’entreprisesLe principal regroupement d’entreprises réalisé au cours du2esemestre 2010 par le Groupe est l’acquisition de la SociétéMarseillaise de Crédit L’allocation du prix d’acquisition a étéréalisée de manière provisoire et pourra faire l’objetd’ajustements dans les 12 mois suivant la date d’acquisition Acquisition de la Société Marseillaise deCréditLe Groupe viasa filiale Crédit du Nord détenue à 100% aacquis la totalité du capital de la Société Marseillaise de Créditle 21 septembre 2010 auprès du groupe BPCE pour un montantde 872 M EUR L’opération a obtenu préalablement l’autorisation de l’Autoritéde contrôle prudentiel et de l’Autorité de la Concurrence etrecueilli l’avis des Instances Représentatives du Personnelcompétentes GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011251 ELEMENTS FINANCIERSCette prise de contrôle conduit le Groupe à consolider enintégration globale cette acquisition Fondée en 1865 la Société Marseillaise de Crédit est un acteurbancaire important du Sud Est de la France où elle bénéficied’un fort ancrage régional et d’une marque reconnue Disposant de 144 agences la Société Marseillaise de Créditcompte près de 200 000 clients et emploie plus de 1 200collaborateurs En date d’acquisition les actifs et passifs identifiables de laSociété Marseillaise de Crédit sont les suivants (En M EUR)ActifCréances sur les établissements de crédit 581Créances sur la clientèle 2 613Autres actifs courants 445Immobilisations 108Autres 83Total Actif 3 830PassifDettes envers les établissements de crédit 12Comptes créditeurs – clientèle 3 280Autres 177Fonds propres 361Total Passif 3 830La différence de première consolidation est en coursd’affectation L’écart d’acquisition provisoire ainsi constaté endate de prise de contrôle dans l’unité génératrice de trésorerie« Crédit du Nord » s’élève à 511 M EUR SMC a contribué au résultat net de l’ensemble consolidé pourun montant de 4 M EUR au titre de l’année 2010 Note 3Juste valeur des instruments financiersCette note précise dans une première partie les méthodes devalorisation utilisées par le Groupe pour la détermination de lajuste valeur des instruments financiers présentée dans lesnotes suivantes note 6 « Actifs et passifs financiers à la justevaleur par résultat » note 7 « Instruments dérivés decouverture » note 8 « Actifs financiers disponibles à la vente » note 9 « Prêts et créances sur les établissements de crédit » note 10 « Prêts et créances sur la clientèle » note 12« Opérations de location financement et assimilées » note 13« Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » note 11« Portefeuilles reclassés » note 19 « Dettes envers lesétablissements de crédit » note 20 « Dettes envers laclientèle » et note 21 « Dettes représentées par un titre » Dans une deuxième partie elle détaille les méthodes retenuespour la valorisation des instruments financiers affectés par lacrise financière La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait êtreéchangé ou un passif éteint entre parties bien informées consentantes et agissant dans des conditions de concurrencenormale 1 Méthodes de valorisation1 1 INSTRUMENTS FINANCIERS EN JUSTE VALEUR AUBILANPour les instruments financiers évalués en juste valeur au bilan la juste valeur est déterminée prioritairement en fonction de prixcotés sur un marché actif Ces prix peuvent être ajustés le caséchéant s’ils ne sont pas disponibles à la date de clôture ou sila valeur de compensation ne reflète pas les prix de transaction Cependant du fait notamment de la multiplicité descaractéristiques des instruments financiers négociés de gré àgré sur les marchés financiers un grand nombre de produitsfinanciers traités par le Groupe ne fait pas l’objet d’une cotationdirecte sur les marchés Pour ces produits la juste valeur est déterminée à l’aide detechniques de valorisation couramment utilisées par lesintervenants sur le marché pour évaluer des instrumentsfinanciers telles que l’actualisation des flux futurs pour lesswapsou le modèle de Black & Scholes pour certaines optionset utilisant des paramètres de valorisation dont la valeur estestimée sur la base des conditions de marché existant à laclôture Préalablement à leur utilisation ces modèles devalorisation font l’objet d’une validation indépendante par lesexperts du département des risques de marché de la Directiondes risques du Groupe qui complètent cette validationa prioripar des contrôles de cohérencea posteriori Par ailleurs lesparamètres utilisés dans les modèles de valorisation qu’ilsproviennent de données observables sur les marchés ou non font l’objet de contrôles mensuels approfondis par les expertsdu département des risques de marché de la Direction desrisques du Groupe complétés si besoin par les réservesnécessaires (bid ask liquidité) A des fins d’information en annexe des comptes consolidés lesinstruments financiers en juste valeur au bilan sont présentésselon une hiérarchie des justes valeurs qui reflète l’importancedes données utilisées pour réaliser les évaluations La hiérarchiedes justes valeurs se composera des niveaux suivants niveau 1 (N1) instruments valorisés par des prix (nonajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou despassifs identiques Il s’agit essentiellement d’actions d’obligations d’Etats et de dérivés niveau 2 (N2) instruments valorisés à l’aide de donnéesautres que les prix cotés visés au niveau 1 et qui sontobservables pour l’actif ou le passif concerné soit252Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésdirectement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir desdonnées dérivées de prix) Les instruments financiers cotéssur des marchés considérés comme insuffisamment actifsainsi que ceux négociés sur des marchés de gré à gré sontprésentés dans ce niveau Les prix publiés par une sourceexterne dérivés de l’évaluation d’instruments similaires sontconsidérés comme des données dérivées de prix niveau 3 (N3) instruments pour lesquels les donnéesutilisées pour la valorisation ne sont pas basées sur desdonnées observables de marché (données nonobservables) Il s’agit essentiellement des instruments pourlesquels la marge commerciale n’est pas comptabiliséeimmédiatement en résultat (dérivés ayant des échéancesplus longues que celles traitées habituellement sur lesmarchés) et des instruments financiers des « Actifs gérés enextinction » dès lors que les paramètres de valorisation deces produits ne sont pas observables Les données à caractère observable doivent répondre auxcaractéristiques suivantes non propriétaires (donnéesindépendantes de la banque) disponibles diffuséespubliquement basées sur un consensus étroit et étayées pardes prix de transactions A titre d’exemple les données de consensus fournies par descontreparties externes sont considérées comme observables sile marché sous jacent est liquide et que les prix fournis sontconfirmés par des transactions réelles Sur les maturitésélevées ces données de consensus ne sont pas considéréescomme observables ainsi en est il des volatilités implicitesutilisées pour valoriser les instruments optionnels sur actionspour les horizons supérieurs à 7 ans En revanche lorsque lamaturité résiduelle de l’instrument devient inférieure à 7 ans ildevient sensible à des paramètres observables En cas de tensions particulières sur les marchés conduisant àl’absence des données de référence habituelles pour valoriserun instrument financier la Direction des risques peut êtreamenée à mettre en œuvre un nouveau modèle fonction desdonnées pertinentes disponibles à l’instar des méthodeségalement utilisées par les autres acteurs du marché Cela aété le cas au cours du premier semestre 2008 sur un ensemblede CDO (Collateralised Debt Obligations) CLO (CollateralisedLoan Obligations) ABS (Asset Backed Securities) CMBS(Commercial Mortgage Backed Securities) américains(Cf paragraphe 2 – Instruments financiers affectés par la crisefinancière) ŠActions et autres titres à revenu variablePour les titres cotés la juste valeur est égale à leur cours debourse à la date de clôture Pour les titres non cotés la justevaleur est déterminée en fonction de l’instrument financier et enutilisant l’une des méthodes de valorisation suivantes évaluation sur la base d’une transaction récente relative à lasociété émettrice (entrée récente d’un tiers au capital évaluation à dire d’expert …) valorisation sur la base d’une transaction récente relative ausecteur dans lequel évolue la société émettrice (multiple derésultats multiple d’actifs …) quote part d’actif net réévalué détenue Pour les titres non cotés significatifs les valorisations réaliséessur la base des méthodes précitées sont complétées enutilisant des méthodologies fondées sur l’actualisation des fluxfuturs générés par l’activité de la société émettrice etdéterminés à partir debusiness plans ou sur des multiples devalorisation de sociétés équivalentes ŠInstruments de dettes détenus (titres à revenu fixe) émissions structurées désignées à la juste valeur etinstruments financiers dérivésLa juste valeur de ces instruments financiers est déterminée parréférence aux cours de cotation de clôture ou aux cours fournispar des courtiers à cette même date lorsqu’ils sont disponibles Pour les instruments financiers non cotés la juste valeur estdéterminée à l’aide de techniques de valorisation (Cf note 1« Principales règles d’évaluation et de présentation descomptes consolidés ») S’agissant des passifs financiersévalués à la juste valeur les valorisations retenues intègrentl’effet du risque de crédit émetteur du Groupe ŠAutres dettesPour les instruments financiers cotés la juste valeur est égaleau cours de cotation de clôture Pour les instruments financiersnon cotés la juste valeur est déterminée par l’actualisation autaux de marché (incluant les risques de contrepartie de nonperformance et de liquidité) des flux de trésorerie futurs 1 2 LES INSTRUMENTS FINANCIERS QUI NE SONT PASEVALUES A LA JUSTE VALEUR AU BILANPour les instruments financiers qui ne sont pas évalués en justevaleur au bilan l’information chiffrée présentée ne saurait êtreinterprétée comme un montant réalisable en cas de règlementimmédiat de la totalité de ces instruments financiers Les justes valeurs des instruments financiers incluent le caséchéant les intérêts courus ŠPrêts créances et opérations de location financementLa juste valeur des prêts et des créances ainsi que descréances de location financement aux grandes entreprises estcalculée en l’absence de marché actif de ces prêts enactualisant les flux de trésorerie attendus à un tauxd’actualisation basé sur les taux d’intérêt du marché (tauxactuariel de référence publié par la Banque de France et tauxzéro coupon) en vigueur à la clôture pour des prêts ayantsensiblement les mêmes modalités et les mêmes maturités cestaux d’intérêt étant ajustés afin de tenir compte du risque decrédit de l’emprunteur GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011253 ELEMENTS FINANCIERSLa juste valeur des prêts et des créances ainsi que descréances de location financement sur la clientèle de la Banquede détail essentiellement constituée de particuliers et de petitesou moyennes entreprises est déterminée en l’absence demarché actif de ces prêts en actualisant les flux de trésorerieattendus aux taux de marché en vigueur à la date de clôturepour les prêts de même catégorie ayant les mêmes maturités Pour les prêts les créances les créances de locationfinancement à taux variable et les prêts à taux fixe dont la duréeinitiale est inférieure ou égale à un an la juste valeur estprésumée correspondre à la valeur comptable dès lors qu’il n’ya pas de fluctuation significative desspreadsde crédit sur lescontreparties concernées depuis leur entrée au bilan ŠDettes envers la clientèleLa juste valeur des dettes envers la clientèle est présuméecorrespondre en l’absence de marché actif de ces dettes à lavaleur des flux futurs actualisée aux taux de marché en vigueurà la date de clôture Pour les dettes à taux variable les dépôts à vue et les dettesdont la durée initiale est inférieure ou égale à un an la justevaleur est présumée correspondre à la valeur comptable 2 Instruments financiers affectés par la crisefinancièreSur l’exercice 2010 le groupe Société Générale a continuéd’être affecté par le contexte de forte volatilité des instrumentsfinanciers et d’un environnement économique incertain principalement sur Šses positions sur tranches Super Senior et Senior de CDO(Collateralised Debt Obligations) non couverts exposés àl’immobilier résidentiel aux Etats Unis Šses positions de RMBS « US » (Residential Mortgage BackedSecurities) Šses positions de CMBS (Commercial Mortgage BackedSecurities) Šson exposition au risque de contrepartie sur les assureursmonolines 2 1 CAS DES TRANCHES SUPER SENIOR ET SENIOR DECDO NON COUVERTS EXPOSES A L’IMMOBILIERRESIDENTIEL AUX ETATS UNISEn l’absence de transactions observables la valorisation destranches Super Senior et Senior de CDO non couverts exposés àl’immobilier résidentiel aux Etats Unis a été réalisée à l’aide d’unmodèle utilisant pour l’essentiel des données non observables oune faisant pas l’objet de cotation sur un marché actif Dès lors qu’il y a des données observables les résultats dumodèle sont comparés et ajustés de manière à converger L’approche du groupe Société Générale est centrée sur lavalorisation des «pools» de prêts immobiliers individuels sous jacents des obligations structurées de façon à estimer leur valeur dans unscenarioprospectif de crédit stressé (par opposition àune approche «Marked to Market») des obligations RMBS et par voie de conséquence celle des tranches de CDO La méthodologie employée utilise quatre variables clés pourvaloriser lespoolsde prêts à savoir la probabilité de défaut laperte en cas de défaut la vitesse de prépaiement et l’horizonde défaut Pour rappel des décotes complémentaires ont été passées demanière à prendre en compte l’illiquidité des tranchesconcernées La décote d’illiquidité est définie comme la pertesupplémentaire induite par une augmentation de 10% despertes cumulées dans lescenariode crédit (par exemple surles sous jacents relevant de l’année de production 2005 de15% à 16 5%) complétée pour les sous jacentssubprimede2006 et 2007 par un supplément de décote résultant d’unalignement sur l’indice de référence ABX L’exposition brute sur les tranches Super Senior et Senior de CDOde RMBS « US » en juste valeur au bilan est passée de 1 6 MdEUR au 31 décembre 2009 à 3 9 Md EUR au 31 décembre 2010suite à l’entrée dans le périmètre de six CDO de RMBS après lacommutation de protections acquises auprès d’un assureurmonoline Sur cette position les pertes de valeur enregistrées aucours de l’exercice 2010 s’élèvent à 0 1 Md EUR et viennentaffecter négativement l’encours des obligations et autresinstruments de dettes en juste valeur par résultat présenté à l’actifdu bilan consolidé L’exposition nette sur ces tranches de CDOressort ainsi à 1 7 Md EUR à fin décembre 2010 TAUX DE PERTES CUMULEES(*)SUR LESUBPRIME(CALCULES SUR LE NOMINAL INITIAL)20046 1%En M EUR⇒⇒ ⇒⇒(260)Sensibilité des taux de perte cumulées+10% pertes cumulées sur toutes les années de productionHypothèses de pertes cumulées fin 2009Hypothèses de pertes cumulées fin 20102005 2006 200716 5% 39 6% 49 5%6 1%16 5%39 6% 49 5%(*) Y compris décote de liquidité 254Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidés2 2 CAS DES RMBS « US »(RESIDENTIAL MORTGAGE BACKED SECURITIES)Pour les positions relatives aux obligations ayant pour sous jacents des risquessubprimesur le secteur immobilierrésidentiel américain il est devenu difficile depuis le secondsemestre 2007 d’observer des prix fiables individuellement surtous les titres Dans ces conditions la technique de valorisation s’est appuyéesur l’utilisation de prix observables sur les indices de référence notamment l’indice ABX Une duration a été déterminée pourles différents indices ABX et pour les titres RMBS en portefeuilleavec des hypothèses de recouvrement (positions synthétiques)et de pré paiement Le spread de crédit implicite des indices aensuite été déterminé à partir de leur prix Chaque obligation RMBS a été valorisée en utilisant lespreadde crédit de son indice ABX de référence (même année deproduction et même rating) La méthode de valorisation intègrela base (écart entre les instruments cash et les indices dérivés)ainsi que l’aspect liquidité Le portefeuille de RMBS a fait l’objet de cessions au cours del’exercice 2010 Au 31 décembre 2010 l’exposition netterésiduelle en juste valeur au bilan après prise en compte decouvertures sur indice ABX s’élève à 209 M EUR(1) 2 3 CAS DES CMBS(COMMERCIAL MORTGAGE BACKED SECURITIES)De manière analogue aux RMBS le portefeuille de CMBS estvalorisé en utilisant des paramètres de marché Chaqueobligation CMBS « US » a été valorisée en utilisant lespreaddecrédit de son indice CMBX de référence (même année deproduction et mêmerating) La méthode de valorisation intègrela base (écart entre les instrumentscashet les indices dérivés)ainsi que l’aspect liquidité Le portefeuille de CMBS a été largement couvert par achats deprotections sur indices CMBX Au 31 décembre 2010 l’exposition nette résiduelle en juste valeur au bilan aprèscouverture s’élève à 262 M EUR(1) 2 4 EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR LESASSUREURSMONOLINESLes expositions au risque de contrepartie sur les compagniesd’assurancemonolinesfigurent enActifs financiers à la justevaleur par résultat En effet la juste valeur des expositions du(1) Hors portefeuille de dérivés de crédit exotiques Groupe sur les assureursmonolinesayant accordé desrehaussements de crédit sur les actifs comportant notammentun sous jacent immobilier américain prend en compte ladégradation du risque de contrepartie estimé sur ces acteurs Le resserrement desspreadsde crédit ainsi que lacommutation la résiliation de protections acquises auprès d’unassureurmonolineet les cessions d’actifs couverts réalisées en2010 ont entrainé une baisse de la juste valeur de la protectionacquise auprès de ces contreparties En conséquence l’évaluation des sommes qui pourraient êtredues au groupe Société Générale au titre des garantiesmonolinesest passée de 3 9 Md EUR au 31 décembre 2009 à1 8 Md EUR au 31 décembre 2010 En prenant en compte les effets combinés des variations despositions de protections et l’achat de CDS (Credit DefaultSwap) complémentaires sur assureursmonolines la couverture(CDS et réserves) de l’exposition brute reste stable à 77% à findécembre 2010 par rapport à fin décembre 2009 Les ajustements de valeur calculés au titre du risque decontrepartie sur ces actifs financiers ont diminué de 1 4 MdEUR au cours de l’exercice 2010 soit un total de 0 8 Md EUR Cet ajustement est calculé sur la base de l’application de tauxde pertes cumulées sévères (jusqu’à 90% sur lesmonolineslesplus mal notés) Les taux de pertes de valeur appliqués à chaquemonolinesontrevus chaque trimestre et ajustés si nécessaire L’exposition au risque de contrepartie sur les assureursmonolinesse décompose en trois parties l’exposition liée aux CDO de RMBS pour lesquels notreméthodologie et les paramètres appliqués sont les mêmesque pour les CDO non assurés l’exposition liée aux CDO « hors marché résidentiel US » denon RMBS CLO de Crédits Corporates et financementsd’infrastructures pour lesquels la méthodologie résulte deMarked to Stress(maximum de pertes cumulées historiquessur cinq ans par classe d’actifs) et d’un ajustement découlantdesMarked to Market l’exposition liée aux autres titres rehaussés mesurée enMarked to Market GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011255 ELEMENTS FINANCIERSEXPOSITION EN RISQUE DE CONTREPARTIE AUX «MONOLINES» (SCENARIODE DEFAUT IMMEDIAT DE L’ENSEMBLE DES ASSUREURSMONOLINESCONTREPARTIES DU GROUPE SOCIETE GENERALE) (*) le nominal des couvertures achetées auprès de contreparties bancaires a un impact « Marked to Market » de +108 M EUR au 31 décembre 2010 neutralisé depuis 2008 dans le compte de résultat Notation retenue la plus basse émise par Moody’s ou S&P au 31 décembre 2010AA Assured Guaranty BB Radian Syncora Capital AssuranceB MBIACC Ambac CIFG(En Md EUR)31 12 2009 31 12 20103 9 1 8(0 7) (0 6)3 2 1 3(2 3) (0 8)0 9 0 477%77%Exposition résiduelle au risque de contrepartie sur monolinesTaux de couverture global sur juste valeurNominal des couvertures achetées (*)Juste valeur de la protection nette de couvertures et avant ajustements de valeur Ajustements de valeur au titre du risque de crédit sur monolines(comptabilisés sur la protection) AA11%CC10%BB7%B72%B70%CC15%AA11%BB4%Juste valeur de la protection avant ajustements de valeur3 Sensibilité de la juste valeurL’évaluation des paramètres non observables est effectuée defaçon prudente et conservatrice et plus particulièrement dansle contexte de forte volatilité des instruments financiers et d’unenvironnement économique incertain néanmoins ce caractèrenon observable induit un certain degré d’incertitude sur leurévaluation Pour le quantifier une sensibilité de la juste valeur a été estiméeau 31 décembre 2010 sur les instruments évalués à partir deparamètres non observables Cette estimation a été effectuéepar le biais soit d’une variation « forfaitaire » de 10% de lacumloss celaconcerne le taux de perte estimé par année de productiondes sous jacents utilisés pour modéliser les tranches SuperSenior et Senior de CDO de RMBS américain et les CDO denon RMBS Pour une hausse de 10% du paramètre(exemple passage de 25% à 27 5%) la valorisationdiminuerait de 360 M EUR et elle augmenterait de359 M EUR pour une baisse de 10%(1) soit d’une variation « normée(2)» des paramètres nonobservables calculée sur des positions nettes Sensibilité à un écart type des paramètres non observables – valeur absolue en M EURActions et autres instruments de capitaux propres et dérivésVolatilité actions 20Dividendes 6Corrélations 13VolatilitéMutual Funds21VolatilitéHedge Funds54Obligations et autres instruments de dettes et dérivésCorrélations Change Change 10Corrélations Change Taux d’intérêt 5Corrélation des Temps de défaut (CDO) 42Corrélation Change Temps de défaut (CDO) 2Spreadsde crédit non observables (CDO) 4AutresCorrélations Matières Premières 7(1) Les positions considérées dans ce calcul Šincluent les éventuelles couvertures des obligations considérées (CDS) Šincluent le cas échéant les provisions effectuées sur les CDS monolines (2) C’est à dire reprenant Šsoit l’écart type des prix de consensus qui contribuent à évaluer le paramètre (TOTEM…) néanmoins considéré comme non observable Šsoit l’écart type des données historiques utilisées pour évaluer le paramètre 256Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 4Gestion des risques associés auxinstruments financiersConformément aux dispositions de la norme IFRS 7« Instruments financiers informations à fournir » cette noteprésente les risques associés aux instruments financiers et lamanière dont le Groupe les gère La gestion des risques de Société Générale s’articule autourdes principales catégories suivantes le risque de crédit(incluant le risque pays) risque de perterésultant de l’incapacité des clients du Groupe d’émetteursou d’autres contreparties à faire face à leurs engagementsfinanciers Le risque de crédit inclut le risque de contrepartieafférent aux opérations de marché et aux activités detitrisation De plus le risque de crédit peut être aggravé parle risque de concentration qui résulte d’une forte expositionà un risque donné ou à une ou plusieurs contreparties ouencore à un ou plusieurs groupes de contrepartieshomogènes le risque de marché risque de perte due aux variations deprix des produits de marché de la volatilité et descorrélations entre les risques Ces variations peuventnotamment concerner les fluctuations des taux de change des prix obligataires et des taux d’intérêt des prix des titreset des matières premières des prix des dérivés et des prixde tous les autres actifs tels que l’immobilier le risque de liquidité risque pour le Groupe de ne pasdisposer de liquidités suffisantes pour faire face à sesengagements au moment de leur exigibilité le risque structurel de taux et de change risque de perteou de dépréciations résiduelles sur les postes du bilan encas de mouvement de taux d’intérêt ou de taux de change 1 Organisation procédures et méthodes1 1 STRATEGIE DE GESTION DU RISQUEEtant donné les nombreux métiers marchés et régions où ilopère Société Générale accorde une importance particulière àla mise en œuvre d’une organisation robuste et efficiente de lamaîtrise des risques Plus précisément cette gestion desrisques a pour principaux objectifs de contribuer au développement des métiers du Groupe enoptimisant sa rentabilité globale ajustée par les risques garantir la pérennité du Groupe en mettant en œuvre undispositif performant d’analyse de mesure et de contrôle desrisques Pour déterminer l’appétit du Groupe pour le risque la Directiongénérale prend en considération des paramètres tels que le couple risque rentabilité des différentes activités duGroupe la sensibilité des résultats aux cycles conjoncturels et auxévénements de crédit ou de marché les risques souverains et macro économiques tant sur lesmarchés émergents que sur les pays développés l’équilibre du portefeuille en termes de sources de profits 1 2 PRINCIPES DE GOUVERNANCE DE CONTROLE ETD’ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUESLa gouvernance de la gestion des risques du Groupe reposesur la forte implication de l’ensemble de l’encadrement del’entreprise dans le processus du Conseil d’administrationjusqu’aux équipes opérationnelles sur le terrain des règles et procédures internes clairement définies une surveillance continue exercée par une instanceindépendante pour assurer le suivi des risques et veiller àl’application des règles et procédures Le Groupe organise la gestion de ses risques autour de deuxprincipes clés les services chargés de l’évaluation des risques doivent êtreindépendants des Directions opérationnelles le suivi des risques ainsi qu’une approche homogène de leurévaluation doivent être appliqués dans l’ensemble duGroupe La mise en conformité avec ces principes fait partie des plansd’intégration des filiales acquises par le Groupe La gouvernance de la maîtrise des risques du Groupe estassurée au travers de deux instances principales le Conseild’administration viale Comité d’audit de contrôle interne etdes risques et le Comité des risques Sous l’autorité de laDirection générale les Directions fonctionnelles du Groupetelles que la Direction des risques et la Direction financière sontdédiées à la gestion et au contrôle permanent des risques entoute indépendance par rapport aux Directions opérationnelles Le Conseil d’administrationLe Conseil d’administration définit la stratégie de la Société enassumant et contrôlant les risques et veille à son application LeConseil d’administration s’assure notamment de l’adéquationdes infrastructures de gestion des risques du Groupe contrôlel’exposition globale de ses activités au risque et approuve leslimites de risque pour les risques de marché La Directiongénérale présente au moins une fois par an au Conseild’administration (plus souvent si les circonstances l’exigent) lesprincipaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie degestion des risques du Groupe GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011257 ELEMENTS FINANCIERSLe Comité d’audit de contrôle interne et des risquesAu sein du Conseil d’administration le Comité d’audit decontrôle interne et des risques joue un rôle essentiel dansl’évaluation de la qualité de contrôle interne du Groupe Il estplus particulièrement chargé d’examiner la cohérence du cadreinterne de suivi des risques avec les procédures les lois et lesréglementations en vigueur Ce Comité bénéficie d’exposésspécifiques des cadres compétents examine les procéduresde contrôle de certains risques de marché et des risquesstructurels de taux d’intérêt et est consulté pour la fixation deslimites de risque Il émet en outre une opinion sur la politique deprovisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisionsspécifiques de montants significatifs Enfin il examine leRapport annuel sur le contrôle interne qui est remis au Conseild’administration et à l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) Le Comité des risquesPrésidé par la Direction générale le Comité des risques(CORISQ) se réunit au moins une fois par mois pour traiter desgrandes orientations en matière de risque du Groupe Demanière générale le comité sur proposition de la Direction desrisques prend les principales décisions portant d’une part surl’architecture et la mise en œuvre du dispositif de suivi desrisques du Groupe et d’autre part sur l’encadrement desdifférents risques (risques de crédit risques pays de marché etopérationnels) Dans le prolongement du Comité des risques le Comité grandsrisques se consacre à la revue des expositions individuellesimportantes La Direction des risquesLa Direction des risques a pour principale mission de mettre enplace un dispositif de maîtrise des risques et de contribuer audéveloppement des activités et de la rentabilité du Groupe Dans l’exercice de ses fonctions elle concilie l’indépendancepar rapport aux métiers avec une collaboration étroite avec lespôles d’activités qui sont responsables en premier ressort desopérations qu’ils initient Dans ce cadre la Direction des risques assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de lafilière Risques du Groupe recense l’ensemble des risques du Groupe met en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de cesrisques y compris transversaux et reporte régulièrement surleur nature et leur ampleur à la Direction générale au Conseild’administration et aux autorités de supervision bancaire contribue à la définition des politiques de risque tenantcompte des objectifs des métiers et des enjeux de risquescorrespondants définit ou valide les méthodes et procédures d’analyse demesure d’approbation et de suivi des risques valide les opérations et limites proposées par lesresponsables métiers définit le système d’information de suivi des risques s’assurede son adéquation avec les besoins des métiers et de sacohérence avec le système d’information Groupe Les procédures Nouveau ProduitIl est de la responsabilité de chaque Direction de soumettre toutnouveau produit métier ou activité à une procédure NouveauProduit Ces procédures Nouveau Produit co pilotées avec laDirection des risques ont pour mission de s’assurer qu’avanttout lancement tous les types de risques induits ont été identifiés compris etcorrectement traités et que de ce fait les développementsfuturs s’effectueront avec un maximum d’efficacité et demaîtrise la conformité a été appréciée au regard des lois etrèglements en vigueur des règles de bonne conduiteprofessionnelle et des risques d’atteinte à l’image et à laréputation du Groupe toutes les fonctions supports ont été mobilisées et n’ont pas ou plus de réserve non satisfaite Cette procédure s’appuie sur une définition très large denouveau produit qui s’étend de la création d’un produit inédit àl’externalisation de prestations essentielles ou importantes enpassant par l’adaptation d’un produit existant à un nouvelenvironnement ou le transfert d’activités impliquant de nouvelleséquipes ou de nouveaux systèmes La Direction financièreLa gestion des risques structurels de taux de change et desrisques de liquidité ainsi que le refinancement long terme duGroupe sont assurés au sein du Département gestion du bilan tandis que le pilotage du besoin en capital et la structure desfonds propres sont gérés au sein du Département GestionFinancière et Capital ces deux services étant rattachés à laDirection financière du Groupe La Direction financière est par ailleurs chargée d’évaluer et degérer les autres grands types de risques à savoir les risquesstratégiques d’activité etc Le Comité de politique financière présidé par la Directiongénérale valide le dispositif d’analyse et de mesure desrisques ainsi que les limites d’exposition relatives à chaqueentité du Groupe et joue un rôle de conseil vis à vis des pôlesd’activités ou des entités Les processus de mesure et d’évaluation des risques deSociété Générale font partie intégrante du processus258Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésd’évaluation interne de la solvabilité ou ICAAP (Internal CapitalAdequacy Assessment Process(1)) De même en ce quiconcerne la gestion des fonds propres l’ICAAP a pour but dedonner des directives au CORISQ et au Comité financier pour lafixation des limites de risque et de l’appétit du Groupe pour lerisque 2 Les risques de crédit2 1 PRINCIPES GENERAUXŠ2 1 1 Approbation et fixation des limites de risqueLa politique de crédit de Société Générale repose sur leprincipe que tout engagement comportant des risques decrédit s’appuie sur une connaissance approfondie du client etde son activité la compréhension de la finalité et de la naturedu montage de la transaction ainsi que des sources de recettesqui permettront le remboursement de la créance La décisiond’accorder un crédit doit aussi s’assurer que la structure de latransaction sera adaptée pour couvrir le risque de perte en casde défaillance L’approbation des risques s’inscrit dans lastratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec sonappétit pour le risque Le processus d’approbation des risques repose sur quatreprincipes clés toutes les transactions entraînant un risque de contrepartie(risques de crédit d’absence de règlement ou de livraison etrisque lié à l’émetteur) doivent être soumises à autorisationpréalable l’analyse et la validation des dossiers incombentrespectivement à la ligne métier et aux unités de risque lesplus qualifiées Afin de garantir une approche cohérentedans la prise de risque du Groupe ce métier et cette unitéexaminent toutes les demandes d’autorisation relatives à unclient ou une catégorie de clients donnés cette ligne métier et cette unité de risque doivent êtreindépendantes toutes les décisions d’octroi de crédit doiventsystématiquement prendre en compte les notes de risqueattribuées en interne aux contreparties telles qu’elles sontcommuniquées par les lignes métiers et approuvées par laDirection des risques La Direction des risques soumet au CORISQ desrecommandations sur les limites qu’elle juge appropriées pourcertains pays zones géographiques secteurs produits outypes de clients de manière à réduire les risques présentantune forte corrélation L’allocation des limites est soumise àl’accord de la Direction générale du Groupe et repose sur unprocessus impliquant les Directions opérationnelles exposéesaux risques ainsi que la Direction des risques Enfin la surveillance exercée par le CORISQ est complétée parcelle assurée par le Comité grands risques Š2 1 2 Gestion du risque de contrepartieLe risque de contrepartie ou de remplacement correspond à lavaleur de marché des transactions réalisées avec lescontreparties Il représente le coût de remplacement en cas dedéfaillance de la contrepartie des opérations affichant unevaleur positive en faveur du Groupe Les transactions entraînantun risque de contrepartie regroupent notamment les opérationsde pensions livrées de prêts et emprunts de titres et lescontrats de produits dérivés de gré à gré tels que lesswaps les options et les contrats à terme Société Générale accorde beaucoup d’importance au suivi deson exposition au risque de contrepartie afin de minimiser sespertes en cas de défaillance et des montants d’autorisation sontdéfinis pour toutes les contreparties (banques autresinstitutions financières entreprises et organismes publics) Tout affaiblissement important d’une contrepartie de la banquedéclenche le réexamen immédiat des notations internes Unprocessus de surveillance et d’approbation particulier est misen œuvre pour les contreparties les plus sensibles ou lescatégories les plus complexes d’instruments financiers 2 2 MESURE DES RISQUES ET NOTATION INTERNELe système de notation du Groupe se différenciefondamentalement entre la clientèle de détail et la clientèleentreprises banques et souverains pour les portefeuilles de la clientèle de détail des modèlesinternes servent à mesurer les risques de crédit exprimés àpartir d’une probabilité de défaillance de l’emprunteur àhorizon d’un an (Probability of Default PD) et du pourcentagede perte en cas de défaillance de la contrepartie (Loss GivenDefault LGD) Ces paramètres sont attribuésautomatiquement en conformité avec les principes del’Accord de Bâle pour les portefeuilles entreprises banques et souverains ledispositif de notation repose sur deux grands piliers undispositif de modèles de notation de contreparties commeaide à la décision du notateur qui attribue la note et undispositif d’attribution automatique des paramètres de LGDet de facteur de conversion de crédit (Credit ConversionFactor CCF) en fonction des caractéristiques destransactions Dans les deux cas un ensemble de procédures énonce lesrègles relatives aux notes (champ d’application fréquence de(1) ICAAP Internal Capital Adequacy Assessment Process il s’agit du processus prévu dans le Pilier II de l’Accord de Bâle par lequel le Groupe vérifie l’adéquation de sesfonds propres au regard de l’ensemble des risques encourus GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011259 ELEMENTS FINANCIERSrévision procédure d’approbation des notes etc ) ainsi quecelles pour la supervision leback testinget la validation desmodèles Ces procédures permettent entre autre de faciliter lejugement humain porteur d’un regard critique et complémentindispensable des modèles pour ces portefeuilles Les modèles internes du Groupe permettent ainsi uneévaluation quantitative des risques de crédit à partir de laprobabilité de défaillance de la contrepartie et du taux de perteen cas de défaut Ces éléments sont intégrés dans lesdemandes de crédit et le calcul du rendement des fondspropres corrigé par le risque Ils sont utilisés comme outil pourstructurer tarifer et approuver les transactions A cet effet lesnotes des contreparties sont un des critères de déterminationdes limites décisionnelles d’approbation accordées auxopérationnels et à la filière Risques L’ensemble des modèles de risque du Groupe est construit etvalidé sur la base d’historiques internes les plus longspossibles respectant des contraintes de représentativité (tantau regard des portefeuilles concernés que des effets de laconjoncture sur la période considérée) et de prudence De lasorte les estimations de risque du Groupe ne présentent pasune sensibilité excessive aux variations de la conjoncture touten restant adaptées à la détection des éventuels risquesdégradés De plus la modélisation des PD des grandesentreprises a été étalonnée par rapport aux statistiques dedéfaillance long terme provenant d’une agence de notationexterne Ces modèles utilisés pour estimer les PD et LGD couvrent lagrande majorité des portefeuilles de crédit du Groupe (Banquede détail et Banque de Financement et d’Investissement) Ilsont pour l’essentiel été validés AIRBA (Advanced InternalRatings Based Approach) en 2007 et font l’objet depuis cettedate d’un suivi de performance régulier Par ailleurs le Groupe a reçu la validation du régulateur pourutiliser la méthode IAA (Internal Assessment Approach) pour lecalcul de l’exigence de fonds propres réglementaires sur lesconduits deAsset Backed Commercial Paper 2 3 EXPOSITION AU RISQUE DE CREDITLe tableau ci dessous présente l’exposition maximale au risque de crédit des actifs financiers du Groupe nets de dépréciations etavant effet des accords de compensation non comptabilisés et des collatéraux (notamment espèces actifs financiers ou nonfinanciers reçus en garantie et garanties de personnes morales) y compris les écarts de réévaluation sur les éléments couverts ou enjuste valeur au bilan (En M EUR)31 12 201031 12 2009Actifs financiers en valeur de marché par résultat (hors titres à revenu variable) 358 021 310 198Instruments financiers dérivés de couverture8 162 5 561Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)91 820 78 668Prêts et créances émis sur les établissements de crédit70 268 67 655Prêts et créances émis sur la clientèle371 898 344 543Opérations de location financement et assimilées29 115 28 856Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance1 882 2 122Exposition des engagements au bilan nets de dépréciation931 166 837 603Engagements de financement donnés172 542 145 557Engagements de garantie financière donnés62 278 62 460Provisions pour engagements par signature(226) (200)Exposition des engagements hors bilan nets de dépréciation234 594 207 817Total de l’exposition nette de dépréciation(*)1 165 760 1 045 420(*) La partie non utilisée des crédits est retenue pour sa totalité 260Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidés2 4 GESTION DU PORTEFEUILLE DE CREDITŠUtilisation des dérivés de créditLe Groupe utilise des dérivés de crédit dans le cadre de lagestion du portefeuille de crédits « Corporate » Ils permettentessentiellement de réduire les concentrations individuelles sectorielles et géographiques et d’assurer une gestion activedes risques et du capital alloué La politique de gestion dessurconcentrations conduit le Groupe à détenir des positionsimportantes de couvertures individuelles à titre d’exemple lesdix noms les plus couverts représentent 49% du montant totaldes protections individuelles acquises Les montants notionnels des dérivés de crédit achetés dans lecadre de cette activité sont enregistrés au niveau du hors bilanparmi les engagements de garanties reçus L’encours total des achats de protectionsviadérivés de crédit(Credit Default Swap CDS) est passé de 13 0 Md EUR à 7 7Md EUR à fin décembre 2010 essentiellement par ledébouclement de certaines positions et également par la ventede protections CDS sur des contrepartiesinvestment gradesurlesquelles le Groupe n’est pas concentré L’objectif poursuivit était la réduction de la volatilité du résultatdu portefeuille CPM (Credit Portfolio Management) ces dérivésde crédit étant valorisés au prix de marché Sur 2010 lesspreadsde CDS des émissionsinvestment gradeeuropéennes (indice Itraxx) se sont élargis en raison de la crisede la dette souveraine alors qu’ils sont restés quasimentstables dans les autres régions Les achats de protections sont dans la quasi totalité des casréalisés auprès de contreparties bancaires de rating supérieurou égal à A la moyenne se situant en AA et A+ Le Groupeveille également à éviter une trop forte concentration parcontrepartie Conformément à la norme IAS 39 tous les dérivés de créditquelle que soit l’intention de gestion sont évalués en justevaleur en contrepartie du compte de résultat et ne peuvent pasêtre qualifiés comptablement de couverture d’actifs financiers 2 5 PRISE DE GARANTIES ET COLLATERAUXŠGaranties et CollatérauxLes garanties ou collatéraux permettent de se prémunirpartiellement ou en totalité contre le risque d’insolvabilité dudébiteur (par exemple hypothèque ou couverture par le CréditLogement dans le cas d’octroi de prêts hypothécaires auxparticuliers) Les garants font l’objet d’une notation interneactualisée au moins annuellement et les collatéraux d’unerevalorisation au moins annuelle Par ailleurs le groupe Société Générale a renforcé sespolitiques de prise de garanties et collatéraux et d’actualisationde leur valorisation (base de collecte des sûretés déclinaisonde procédures opérationnelles) Dans le but de réduire sa prise de risques le groupe SociétéGénérale mène donc une gestion active de ses sûretésnotamment en les diversifiant collatéraux physiques garantiespersonnelles et autres (dont CDS) ŠAccords de compensation globaleAfin de réduire son exposition au risque de crédit le Groupeconclut avec des contreparties des accords de compensationglobale (contrats ISDA ou équivalents pour les transactions surles instruments financiers dérivés) Ces accords decompensation globale ne donnent pas lieu dans la plupart descas à une compensation comptable des actifs et des passifsfinanciers Cependant le risque de crédit afférent aux actifsfinanciers faisant l’objet d’un accord de compensation globaleest réduit dans la mesure où en cas de défaut les montants dusseront réglés sur une base nette ŠAssurances créditOutre le recours aux Agences de crédit export (par exempleCoface et Exim) et aux multilatéraux le groupe SociétéGénérale a développé depuis plusieurs années des relationsavec des assureurs privés afin de couvrir une partie desfinancements de la Banque de Financement et d’Investissementcontre les risques de non paiement Cette activité Assurances crédit et risques politiques bénéficied’un dispositif d’encadrement et de suivi des risques validé parla Direction générale du Groupe En effet il repose sur descritères stricts d’éligibilité minimum pour chaque assureur etune limite globale de l’activité complétée par des sous limitespar maturité ainsi que des limites individuelles afin de réduire laconcentration par contrepartie La mise en place d’une telle politique participe au global à unesaine réduction des risques GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011261 ELEMENTS FINANCIERS2 6 ANALYSE DU PORTEFEUILLE DE CREDITŠ2 6 1 Répartition du portefeuille de crédit au bilanLes encours du portefeuille de crédit au bilan hors dépréciations se répartissent comme suit au 31 décembre 2010 (Encours bruts en Md EUR)31 12 201031 12 2009Titres àrevenusfixes(1)Prêts etcréancessur laclientèle(2)Prêts etcréances surles établissementsde crédit TotalTitres àrevenusfixes(1)Prêts etcréancessur laclientèle(2)Prêts etcréances surlesétablissementsde crédit TotalEncours non dépréciés 92 01 376 16 42 14 510 31 79 29 354 60 40 82 474 72dont encours non dépréciés avec impayés 7 11 0 01 7 12 6 87 0 01 6 88Dépréciés 0 88 26 41 0 33 27 62 0 70 23 73 0 38 24 81Total encours bruts 92 89 402 57 42 47 537 93 79 99 378 33 41 21 499 53Autres (dépréciations pensions ) 0 82 (1 56) 27 80 27 06 0 80 (4 93) 26 44 22 31Total net de dépréciation 93 71 401 01 70 27 564 99 80 79 373 40 67 65 521 84(1) Les titres à revenus fixes comprennent les titres disponibles à la vente et les titres détenus jusqu’à l’échéance (2) Inclut les encours de location financement Le montant d’encours non dépréciés avec impayés représente1 7% des encours bilan non dépréciés et inclut les impayéstechniques Ce montant est stable par rapport à la proportionobservée au 31 décembre 2009 (1 7% des encours bilan nondépréciés) Š2 6 2 Information relative à la concentration des risques(1)Le groupe Société Générale assure une gestion active de sesconcentrations que ce soit au niveau individuel ou au niveaudu portefeuille (concentrations géographique ou sectorielle) La concentration individuelle est un paramètre géré au momentde l’octroi Les contreparties représentant les expositions lesplus importantes de la banque sont revues régulièrement par laDirection générale Des analyses de portefeuille sont réalisées aussi bienglobalement qu’aux niveaux sectoriel et géographique et sontprésentées périodiquement aux instances de direction duGroupe Au 31 décembre 2010 les encours de crédit (bilan et hors bilan hors immobilisations titres de participations et comptesde régularisation) accordés par le Groupe à l’ensemble de sesclients représentent une exposition en cas de défaut de709 Md EUR (dont 527 Md EUR d’encours au bilan) Les engagements du Groupe sur ses dix premièrescontrepartiesCorporatereprésentent 5% de ce portefeuille (1) La mesure adoptée pour les encours de crédit dans cette partie est l’EAD (bilan et hors bilan) hors titres de participation immobilisations comptes de régularisation etencours douteux 262Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésVENTILATION SECTORIELLE DES ENCOURSCORPORATEDU GROUPE AU31 DECEMBRE 2010 (PORTEFEUILLE BALOIS ENTREPRISES SOIT 300Md EUR d’EAD (Exposure At Default))(*)Act financières19 3%Admin Pub 0 1%Biens de consommation2 7%Agriculture ind agro alimentaire5 0%Ind automobile1 8%Constr Navale Aéronaut ferroviaire1 1%Ind des biensd'équipements3 5%Métallurgie minéraux4 5%0 7%Ind du bois du papierChimie caoutchouc plastique2 1%Pétrole gaz5 9%Construction4 2%Com de gros7 9%Com de détails réparation4 6%Serv aux entreprises7 1%Act immobilières8 1%Transports postes logistique7 3%Média1 5%Télécommunications2 9%Hôtellerie restaurations loisirs1 6%Serv Personnels domestiques0 1%Santé action sociale0 8%Education act associatives0 3%Serv collectifs6 8%(*) EAD bilan et hors bilan hors immobilisations comptes de régularisation et titres de participation Le portefeuilleCorporate(Grandes Entreprises PME etFinancements spécialisés) présente une diversificationsectorielle satisfaisante Au 31 décembre 2010 le portefeuilleCorporates’élève à300 Md EUR (encours bilan et hors bilan mesurés en EAD) Lesecteur Activités financières est le seul à représenter plus de10% du portefeuille VENTILATION GEOGRAPHIQUE DES ENCOURS RISQUE DE CREDIT DUGROUPE AU 31 DECEMBRE 2010 (TOUTES CLIENTELES CONFONDUES)ENGAGEMENTS BILAN (soit 527 Md EUR d’EAD) ASIE PACIFIQUEAMERIQUE LATINE et CARAIBESAFRIQUE PMOAMERIQUE DU NORDF RANCEEUROPECENTRALE etORIENTALE4%3%6%10%45%4%28%EUROPE DE L'OUESTENGAGEMENTS BILAN ET HORS BILAN (soit 709 Md EURd’EAD) ASIE PACIFIQUEAMERIQUE LATINE et CARAIBESAFRIQUE PMOAMERIQUE DU NORDFRANCEEUROPE CENTRALE et ORIENTALEEUROPE DEL'OUEST4%3%5%13%41%4%30%Au 31 décembre 2010 85% des encours du Groupe (bilan ethors bilan) sont concentrés sur les grands pays industrialisés Près de la moitié des concours est portée par une clientèlefrançaise (24% sur le portefeuille non retail et 18% sur lesparticuliers) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011263 ELEMENTS FINANCIERSŠ2 6 3 Répartition des encours non dépréciés avec impayésAu 31 décembre 2010 les encours non dépréciés avec impayés représentent 1 7% du portefeuille bilan non déprécié contre 1 7%au 31 décembre 2009 Ils se répartissent comme suit (En Md EUR)31 12 201031 12 2009Prêts etcréancessur laclientèlePrêts etcréances surEtablissementsde crédit% desencoursbrutsPrêts etcréancessur laclientèlePrêts etcréances surEtablissementsde crédit% desencoursbrutsImpayés de moins de 90 jours6 560 01 92 3%6 360 01 92 6%dont impayés de moins de 29 jours 3 84 54% 3 91 57 0%Impayés entre 90 et 179 jours0 31 4 4%0 38 5 5%Impayés de plus de 180 jours0 23 3 2%0 13 1 9%TOTAL7 10 0 01 6 87 0 01Les montants présentés dans le tableau ci dessus incluent lesimpayés techniques qui impactent principalement la catégoried’impayés de moins de 29 jours Les impayés techniquescorrespondent aux impayés qui résultent d’un décalage entre ladate de valeur et la date de comptabilisation au compte du client Le montant des encours non dépréciés avec impayés déclarécorrespond à la totalité des créances (capital restant dû intérêts et part impayée) ayant enregistré au moins un impayé aussi faible soit il (l’encours d’une créance présentant 1 eurod’impayé sera donc déclaré ci dessus) Il convient de rappelerque les encours sont suivis dès le premier impayé Ils peuventêtre placés sous surveillance dès cet instant Après 90 jours d’impayés la contrepartie est considérée endéfaut (à l’exception de certaines catégories d’encours notamment ceux relatifs aux collectivités territoriales) Š2 6 4 Encours renégociésLes encours dits « renégociés » au sein du groupe SociétéGénérale concernent tous types de clientèle (clientèle de détailet personnes morales) Ils correspondent à des financementsrestructurés (en principal et ou intérêts et ou échéances) du faitde la probable incapacité de la contrepartie à honorer sesengagements en l’absence d’une telle restructuration Sont exclus de ces encours les renégociations commercialesaboutissant à des aménagements de conditions de taux et oude durée de remboursement librement consentis par le Groupepour préserver la qualité de sa relation avec un client Les pratiques bancaires du groupe Société Généraleconduisent à maintenir en encours dépréciés la plupart desclients dont les créances ont été renégociées tant que labanque a une incertitude sur leur capacité à honorer leursfuturs engagements (définition du défaut bâlois) Le montantdes encours de crédit renégociés au cours de l’exercice 2010s’élève à 1 4 Md EUR (0 2 Md EUR pour l’exercice 2009) Cette augmentation s’explique principalement par larenégociation de certains dossiers Corporate de montantsignificatif (cinq dossiers représentent près de 80% du montantde crédits renégociés de l’exercice 2010) Š2 6 5 Garanties et collatéraux sur les encours dépréciés etsur les encours non dépréciés présentant des impayésLes sûretés relatives aux encours non dépréciés avec impayéset aux encours dépréciés se présentent comme suit (En M EUR)31 12 201031 12 2009Clientèlede détail AutresClientèlede détail AutresSûretés relatives aux encours nondépréciés avec impayés 1 533 856 1 249 557Sûretés relatives aux encours dépréciés 2 119 1 946 1 740 1 688Les montants de sûretés présentés dans le tableau ci dessuscorrespondent aux montants de sûretés (garanties etcollatéraux) éligibles au sens du dispositif Bâle 2 plafonnés auxmontants restant dûs Certaines sûretés du type cautions desdirigeants nantissement de titres non côtés notamment nesont donc pas comprises dans ces montants Il appartient à la filière Risques de valider les procéduresopérationnelles mises en place par les pôles d’activités pour lavalorisation périodique des sûretés (garanties et collatéraux) qu’il s’agisse de valorisations automatiques ou « à dired’expert » et que ce soit lors de la décision de crédit portant surun nouveau concours ou à l’occasion du renouvellement annueldu dossier de crédit 264Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidés2 7 DEPRECIATIONSŠ2 7 1 Dépréciations spécifiques sur risque de créditLes décisions de dépréciation spécifique sur des contrepartiessont prises lorsqu’il y a constatation d’une preuve objective d’unévénement de défaut Le montant de la dépréciation estfonction de l’évaluation des possibilités de récupération defonds Les flux prévisionnels sont déterminés en prenant enconsidération la situation financière de la contrepartie sesperspectives économiques les garanties appelées oususceptibles de l’être Une contrepartie est considérée comme dépréciée dès lorsqu’un seul des éléments ci dessous est constaté une dégradation significative de la situation financière de lacontrepartie entraîne une forte probabilité qu’elle ne puissepas honorer en totalité ses engagements et donc un risquede perte pour la banque et ouun ou plusieurs impayés depuis au moins 90 jours ont étéconstatés et ouune procédure de recouvrement est entamée (à l’exceptionde certaines catégories d’encours telles que lesengagements sur collectivités locales) et ouune procédure de type dépôt de bilan règlement judiciaire liquidation judiciaire est en cours Pour les « Souverains » le défaut est constaté lorsque leservice de la dette n’est plus assuré ou lorsqu’une offred’échange est proposée avec perte de valeur pour lescréanciers Au 31 décembre 2010 les encours individuellement dépréciéssur prêts et créances s’élevaient à 26 7 Md EUR (contre 24 2 MdEUR au 31 décembre 2009) dont 3 6 Md EUR d’encours relatifsaux actifs gérés en extinction au sein de la Banque deFinancement et d’Investissement Ils se répartissent comme suit 25%Europe centrale etorientale16%Amérique du nord34%France6%Afrique PMO17%Europe de l'ouest1%Asie Pacifique1%Amérique latine et CaraïbesAu 31 décembre 2009 les encours individuellement dépréciésse répartissaient comme suit 37% en France 20% en Europecentrale et orientale 17% en Europe de l’ouest 17% enAmérique du nord 6% en Afrique Proche et Moyen Orient 2%en Asie Pacifique et 1% en Amérique latine et Caraïbes Au 31 décembre 2010 ces créances sont couvertes par unstock de provisions spécifiques qui s’élève à 14 2 Md EUR dont1 7 Md EUR sur les actifs gérés en extinction Š2 7 2 Dépréciations sur groupes d’actifs homogènesLes dépréciations sur groupe d’actifs homogènes sont desdépréciations collectives constituées sur la base d’ensembles homogènes en termes de sensibilitéà l’évolution du risque (listes de contreparties fragiliséesidentifiées comme sensibles) sur la base de segments de portefeuille dépréciés suite à laconstatation d’une dégradation du risque (pays ou secteur) Ces dépréciations sont calculées à partir notamment de pertesobservées historiquement ajustées au contexte et d’analysesrégulières du portefeuille global par secteur d’activité pays outype de contrepartie Elles sont revues trimestriellement par laDirection des risques Le montant des dépréciations sur groupe d’actifs homogènespour l’ensemble du Groupe s’élève à 1 2 Md EUR au31 décembre 2010 il s’élevait à 1 2 Md EUR au 31 décembre2009 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011265 ELEMENTS FINANCIERSŠ2 7 3 Stock de dépréciationsLa variation du stock de dépréciations s’analyse comme suit (En M EUR)Stockau 31 12 2009DotationsnettesReprisesutiliséesChange et variationsde périmètreStockau 31 12 2010Dépréciations spécifiques établissements de crédit + clientèle + crédit bail 11 648 3 646 (1 547) 453 14 200Groupes d’actifs homogènes 1 181 30 33 1 244Actifs disponibles à la vente et titres détenus jusqu’à échéance titres à revenus fixes 433 220 8 661Autres206 47 (42) (17) 194Total13 468 3 943 (1 589) 477 16 2993 Risques de marchéLes risques de marché désignent le risque de perte résultantd’une évolution défavorable des paramètres de marché Ilsconcernent l’ensemble des opérations dutrading book etégalement certains portefeuilles classés enbanking book 3 1 ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUES DEMARCHESi la responsabilité première de la maîtrise des risques incombenaturellement aux responsables des activités des salles demarchés (front office) le dispositif de supervision repose surune structure indépendante le Département des risques suropérations de marché de la Direction des risques Ce Département est en charge du suivi permanent et quotidien indépendamment des sallesde marchés des positions et des risques issus de toutes lesactivités de marché du Groupe et de la comparaison de cespositions et risques avec les limites établies de la définition des méthodes de mesure du risque et desprocédures de contrôle de la validation des modèles devalorisation utilisés pour le calcul des risques et desrésultats de la définition des provisions pour risque demarché (réserves et ajustements de résultat) de la définition des fonctionnalités des bases de données etdes systèmes utilisés pour mesurer les risques de marché de l’instruction de l’ensemble des demandes de limitesformulées par les différentes activités dans le cadre desautorisations globales accordées par la Direction générale etle Conseil d’administration et du suivi de leurs utilisations de la centralisation la consolidation et dureportingdesrisques de marché du Groupe de la proposition au Comité des risques du Groupe deslimites de marché pour les interventions de chaque activitédu Groupe Outre ces fonctions relatives aux risques de marchéstrictosensu le Département surveille et contrôle également lenominal brut des positions Ce dispositif fondé sur des niveauxd’alertes s’appliquant à l’ensemble des instruments et à tous lesdesks participe à la détection d’opérations éventuelles derogue trading Le contrôle de premier niveau est attribué dans chaque entitésupportant des risques de marché à des agents nommémentdésignés et indépendants dufront office dont l’activité couvrenotamment le suivi permanent des positions et des résultats en dialogueavec lefront officeet les services comptables la vérification des paramètres de marché utilisés pour lecalcul des risques et des résultats le calcul quotidien des risques de marché selon uneprocédure formalisée et sécurisée le suivi quotidien du respect des limites notifiées à chaqueactivité et la vérification permanente de l’existence d’undispositif d’encadrement de l’activité par des limitesadaptées Unreportingquotidien de l’utilisation des limites en VaR (Valeuren Risque) stress tests(scenariiextrêmes) et sensibilitégénérale aux taux d’intérêt par rapport aux limites établies auniveau du Groupe est adressé à la Direction générale et aumanagement des lignes métiers de même qu’un rapportmensuel récapitulant les faits marquants en matière de risquede marché et spécifiant l’utilisation des limites relevant de laDirection générale et du Conseil d’administration 3 2 METHODES D’EVALUATION ET D’ENCADREMENT DESRISQUES DE MARCHEL’évaluation des risques de marché dans le Groupe repose surla combinaison de trois types d’indicateurs de mesure donnantlieu à un encadrement par des limites 266Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésla Valeur en Risque (VaR) à 99% conforme au modèle interneréglementaire indicateur synthétique permettant le suivi aujour le jour des risques de marché pris par le Groupe enparticulier dans ses activités detrading des mesures enstress test fondées sur des indicateurs detype risque décennal Les mesures destress testpermettentde limiter l’exposition du Groupe aux risques systémiques etaux cas de chocs de marché exceptionnels des mesures complémentaires (en sensibilité en nominal d’emprise ou de durée de détention…) qui permettentd’assurer une cohérence entre les limites globales en risqueet les seuils opérationnels utilisés au front office Cesmesures permettent aussi d’encadrer des risques qui neseraient qu’imparfaitement capturés par les mesures en VaRet enstress test VENTILATION PAR FACTEUR DE RISQUE DE LA VALEUR EN RISQUETRADING(VAR)T1 09TauxCréditActionsChangeMatières premièresVaR de tradingT2 09 T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10Effet de compensationMoyennes trimestrielles de la VaR de Trading 1 jour 99% (En M EUR)(80 7)35 4(64 6)19 9(62 8)22 2(64 8)(51 3) (51 3)(33 5)29 0(41 5)13 413 025 012 024 77 922 514 28 09 013 930 756 755 138 934 625 720 715 915 627 127 021 621 616 518 316 719 356 450 331 030 427 427 544 741 7Š3 2 1 VaR MoyenneLa VaR moyenne sur l’année 2010 s’établit à 35 M EUR contreune moyenne annuelle de 42 M EUR en 2009 Cette légère baisse en moyenne recouvre une évolution auxtendances différentes une stabilité sur les deux premierstrimestres de l’exercice suivie d’une hausse sur les deuxderniers trimestres La hausse observée au 3etrimestre 2010 résulte d’une baissesignificative de la compensation des différentes catégories derisques les positions prises ayant été compte tenu de lanormalisation des marchés globalement moins défensives etdonc plus sensibles auxscenariide mai 2010 Au 4etrimestre 2010 lors des tensions sur les périphériqueseuropéens la prise de nouvelles positions défensives a permisde maintenir la VaR à un niveau faible malgré l’introduction dufacteur de risque dividendes implicites Š3 2 2 Méthode de calcul de la VaRDéveloppé à compter de fin 1996 le Modèle Interne de VaR estagréé par le régulateur aux fins de calcul du CapitalRéglementaire La méthode retenue est celle de la « simulation historique » quiprésente la caractéristique de prendre implicitement en compteles corrélations entre les différents marchés et qui repose surles principes suivants GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011267 ELEMENTS FINANCIERSconstitution d’un historique de facteurs de risquesreprésentatifs du risque des positions de Société Générale(taux d’intérêt cours des actions de change et de matièrespremières volatilités spreadsde crédits etc ) détermination de 260scenariicorrespondant aux variationssur un jour observées sur un historique d’un an glissant deces paramètres déformation des paramètres du jour selon ces 260scenarii revalorisation des positions du jour sur la base de ces260 conditions de marché déformées La Valeur en Risque à 99% est le plus grand risque obtenuaprès élimination de 1% des occurrences les plusdéfavorables sur un an d’historique dans le cadre décritci dessus elle correspond à la moyenne entre les deuxième ettroisième plus grands risques évalués La VaR repose sur un modèle et des hypothèsesconventionnelles dont les principales limites sont les suivantes l’utilisation de chocs « 1 jour » suppose que toutes lespositions peuvent être liquidées ou couvertes en un jour cequi n’est pas toujours le cas pour certains produits et danscertaines situations de crise l’utilisation d’un intervalle de confiance à 99% ne tient pascompte des pertes pouvant survenir au delà de cetintervalle la VaR est donc un indicateur de risque de pertesous des conditions normales de marché et ne prend pas encompte les mouvements d’ampleur exceptionnelle la VaR est calculée à la clôture du marché les mouvementsde marchéintra dayne sont pas pris en compte le montant de VaR calculé repose sur certainesapproximations comme l’utilisation d’indices de référence àla place de facteurs de risque plus détaillés et la nonintégration de certains facteurs de risque notamment liée à ladifficulté d’obtenir un historique quotidien Le Groupe contrôle les limites du modèle de VaR en évaluant systématiquement la pertinence du modèle à traversunback testing(contrôle de cohérencea posteriori) quipermet de vérifier si le nombre de jours pour lesquels lerésultat négatif dépasse la VaR est conforme à l’intervalle deconfiance de 99% complétant le système de VaR par des mesures enstresstestsainsi que des mesures complémentaires Aujourd’hui l’essentiel des activités de marché de la Banquede Financement et d’Investissement est couvert par un calculen VaR (y compris pour les produits les plus complexes) ainsique certaines activités de la Banque de détail et de la BanquePrivée à l’étranger Š3 2 3 La mesure du risque enstress testsParallèlement au modèle interne de VaR Société Généralecalcule une mesure de ses risques enstress testpour prendreen compte des perturbations de marché exceptionnelles Unstress testestime la perte résultant d’une évolution extrêmedes paramètres de marché sur une durée correspondant autemps permettant de déboucler ou de couvrir les positionsconcernées (5 à 20 jours sur la plupart des positions detrading) Cette mesure enstress tests’appuie sur 19scenariihistoriques ainsi que sur 8scenariithéoriques parmi lesquels figure le«scenariothéorique Société Générale de crise financière » (ditaussi « Généralisé ») décliné à partir des événements observéscourant 2008 Elle constitue avec la mesure en VaR l’un desaxes majeurs du dispositif de contrôle des risques Elle est bâtieselon les principes suivants les risques sont calculés quotidiennement pour chaque activitéde marché de la banque tous produits confondus sur chacundes 19scenariihistoriques et des 8scenariithéoriques une limite enstress testest établie pour l’activité globaleSociété Générale puis est déclinée sur les différentes lignes métiers du Groupe Elle encadre le résultat le plusdéfavorable issu des 27scenariihistoriques et théoriques les différentsscenariidestress testfont l’objet de révisionsrégulières et de compléments en liaison avec les équipesd’économistes du Groupe et les différents spécialistes sousl’égide de la Direction des risques Dans le cadre des révisions régulières un nouveauscenariothéorique « crise des GIIPE (Grèce Italie Irlande Portugal Espagne) » a été mis en œuvre à compter du 25 octobre 2010 sur les facteurs de risque les plus impactés par la crise de ladette souveraine européenne d’avril mai 2010 (spreadsdecrédit souverains cours et volatilités des actions…) cescenarioreprend les chocs observés sur les autres facteursde risque (spreadsde crédit corporate dividendes…) ilreprend les niveaux duscenario« Généralisé » Š3 2 4 Lesstress testshistoriquesLa méthode consiste à étudier depuis 1995 (période depuislaquelle les marchés financiers se sont globalisés et font l’objetd’encadrements réglementaires élargis) les grandes criseséconomiques ayant affecté les marchés financiers l’analysedes évolutions de prix des actifs financiers (actions tauxd’intérêt taux de change spreadsde crédit…) durant chacunede ces crises permet de déterminer desscenariide variation deces principaux facteurs de risque qui appliqués aux positionsde marché de la banque pourraient entraîner des pertessignificatives Société Générale a ainsi retenu 19scenariihistoriques 268Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésŠ3 2 5 Lesstress teststhéoriquesLesscenariithéoriques sont définis avec les économistes duGroupe et visent à identifier des séquences d’événementspouvant survenir et de nature à conduire à des crises majeuressur les marchés (par exemple une attaque terroriste majeure une déstabilisation de la situation politique de grands payspétroliers…) Leur sélection est le résultat d’une démarchevisant à retenir des chocs tout à la fois extrêmes mais restantplausibles et ayant des répercussions globales sur l’ensembledes marchés Société Générale a ainsi retenu 8scenariithéoriques 4 Les risques structurels de taux et dechangeL’exposition structurelle aux risques de taux d’intérêt et dechange comprend toutes les expositions résultant desopérations commerciales et de leur couverture ainsi que destransactions réalisées pour compte propre de l’ensemble desentités consolidées Les risques de taux d’intérêt et de change liés aux activités detradingn’entrent pas dans le périmètre de mesure des risquesstructurels Ils relèvent des risques de marché Les expositionsstructurelles et de marché constituent l’exposition totale duGroupe aux risques de taux d’intérêt et de change Le principe général est de concentrer les risques de taux et dechange au sein des activités de marché où ils sont suivis etcontrôlés suivant les modalités exposées au chapitre ci dessus et de réduire autant que possible les risques structurels de tauxet de change au sein des entités consolidées Les opérations commerciales doivent être adossées en taux eten change dans la mesure du possible Cet adossement peutêtre réalisé soit en micro couverture (adossement unitaire dechaque opération commerciale) soit en macro couverture(adossement de manière globale de portefeuilles d’opérationscommerciales similaires au sein d’une centrale financière) Lesopérations de gestion propre doivent aussi être couvertes entaux et en change dans la mesure du possible à l’exception despositions en devises maintenues pour insensibiliser le ratio Tier1 aux variations des taux de change 4 1 ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUESSTRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGELes principes et les normes de gestion de ces risques sontdéfinis au niveau du Groupe Les entités sont responsables enpremier lieu de la gestion de ces risques Au sein de laDirection financière du Groupe le Département de la gestiondu bilan exerce un contrôle de niveau 2 sur la gestion desrisques structurels réalisée par les entités Le Comité financier du Groupe organe de la Directiongénérale Švalide le dispositif de suivi de gestion et d’encadrement desrisques structurels Šrevoit les évolutions des risques structurels du Groupe autravers desreportingsconsolidés par la Direction financière Le Département de la gestion du bilan au sein de laDirection financière du Groupe est en charge Šdu recensement des risques structurels (risques de taux dechange de liquidité) du Groupe Šde la définition des méthodes des procédures d’analyse demesure et de suivi des risques Šde la validation des modèles et méthodes utilisés par lesentités Šde la proposition des limites de risque Šde la consolidation et dureportingdes risques structurels Les entités sont responsables de la maîtrise des risquesstructurels A ce titre elles appliquent les normes définies au niveau duGroupe développent les modèles mesurent les risques etmettent en place les couvertures Un responsable risques structurels rattaché à la Directionfinancière dans chaque entité est chargé du suivi de cesrisques (contrôle de niveau 1) Lereportingqu’il effectueauprès du Département de la gestion du bilan du Groupe estréaliséviaun système communautaire Les entités de Banque de détail en France ou à l’étranger onten général un comité ALM (Asset Liability Management)ad hocresponsable de valider les modélisations utilisées de gérerleurs expositions aux risques de taux et de change et de mettreen place les programmes de couvertures en conformité avecles principes édictés par le Groupe et les limites validées par leComité financier 4 2 RISQUE STRUCTUREL DE TAUXLe risque structurel de taux est mesuré sur le périmètre desactivités structurelles à savoir les opérations commerciales etleurs couvertures ainsi que les opérations de gestion propre Le risque structurel de taux provient principalement despositions résiduelles (excédents ou déficits) d’encours à tauxfixe sur les échéances futures Š4 2 1 Objectif du GroupeL’objectif du pilotage du risque structurel de taux est des’assurer qu’il est géré en réduisant autant que possible ledegré d’exposition de chaque entité du Groupe GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011269 ELEMENTS FINANCIERSA cet effet la gestion du risque structurel de taux est encadréepar des limites de sensibilité pour chaque entité et pour leGroupe validées par le Comité financier La sensibilité ainsiencadrée est définie comme la variation pour une hausseparallèle des taux de 1% de la valeur actuelle nette financièredes positions résiduelles à taux fixe (excédents ou déficits)futures (sur plus de 20 ans) issues de l’ensemble de ses actifset passifs (la sensibilité encadrée ne correspond donc pas à lasensibilité de la marge d’intérêt annuelle) La limite fixée auniveau du Groupe est de 1 Md EUR elle représente un montantégal à 2 5% des fonds propres prudentiels Š4 2 2 Mesure et suivi du risque structurel de tauxLes analyses du risque structurel de taux reposent surl’évaluation des positions à taux fixe sur les échéances à venir Ces positions proviennent des opérations rémunérées oufacturées à taux fixe et de leur échéancement Les actifs et les passifs sont analysés indépendamment sansaffectationa priorides ressources aux emplois Leséchéancements des encours sont déterminés en tenant comptedes caractéristiques contractuelles des opérations et desrésultats de la modélisation des comportements historiques dela clientèle (notamment pour l’épargne à régime spécial et lesremboursements anticipés de crédits) complétés d’hypothèsesà caractère partiellement conventionnel sur certains agrégats(fonds propres et dépôts à vue principalement) La détermination des positions à taux fixe (excédents oudéficits) permet de calculer la sensibilité (telle que définieci dessus) de la position aux variations de taux d’intérêt Cettesensibilité est définie comme la variation de la valeur actuellenette des positions à taux fixe pour une hausse instantanée etparallèle de la courbe des taux de 1% Par ailleurs le Groupe mesure la sensibilité de sa position àtaux fixe dans desscenariide déformations de la courbe destaux (pentification et aplatissement) La mesure de la sensibilitéde la marge d’intermédiation dans différentes configurations dela courbe des taux est aussi utilisée par le Groupe pourquantifier le risque de taux sur un périmètre d’entitéssignificatives En 2010 la sensibilité globale du Groupe est demeurée à unniveau inférieur à 2 5% des fonds propres prudentiels et estrestée très largement sous sa limite fixée à 1 Md EUR L’analyse du risque structurel de taux au niveau des métiers faitressortir les points suivants les encours de dépôts de la Banque de détail en France considérés comme étant largement à taux fixe excèdent au delà de 3 ans les emplois à taux fixe Grâce à desopérations de macro couverture réalisées principalementsous la forme deswapsde taux d’intérêt la sensibilité desréseaux a été dans le cadre des hypothèses retenues maintenue à un niveau faible A fin décembre 2010 lasensibilité de la valeur économique des réseaux en France(Société Générale et Crédit du Nord) issue de leurs actifs etpassifs libellés en euros ressort à 248 M EUR les opérations commerciales avec les grandes entreprisessont adossées (en général de manière unitaire) et negénèrent donc pas de risque de taux les opérations commerciales avec les clients des filiales deservices financiers sont adossées en général en macro couverture et ne génèrent qu’un risque de taux très faible les opérations commerciales réalisées à partir de nos filialeset succursales situées dans des pays à devises faiblespeuvent générer des positions structurelles de taux quirestent réduites à l’échelle du Groupe En raison du faibledéveloppement des marchés financiers dans certains pays ces entités peuvent avoir des difficultés à couvrir leurspositions de taux de manière optimale les opérations de gestion propre sont généralement bienadossées Les positions résiduelles qui sont aussi réduites résultent de la part des fonds propres qui n’aurait pas étéintégralement replacée sur la durée souhaitée La sensibilité aux variations de taux des principales entités duGroupe représente globalement un montant de 153 M EUR(pour une hausse des taux instantanée et parallèle de 1%) au31 décembre 2010 Ces entités représentent 83% des encoursde crédits clientèle du Groupe (En M EUR)Inférieure à un an entre 1 et 5 ans au delà de 5 ansSensibilité totale13 (46) (120)(153)4 3 RISQUE STRUCTUREL DE CHANGELe risque structurel de change trouve pour l’essentiel sonorigine dans les dotations et titres de participation en monnaie étrangèrefinancés par achat de devises les réserves dans les implantations étrangères le réemploi pour des raisons réglementaires locales desfonds propres de certaines implantations étrangères dansune devise différente de celle des apports Š4 3 1 Objectif du GroupeLa politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio desolvabilité aux variations des taux de change des devises danslesquelles il possède des positions de bilan significatives (dollaraméricain couronne tchèque livre sterling yen japonais…) Acet effet Société Générale peut décider d’acheter des devisespour financer ses investissements à très long terme en devisesafin de créer des positions de change structurelles dont lesrevalorisations seront comptabilisées au travers des écarts deconversion 270Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésPour les autres devises la politique du Groupe vise à réduireautant que possible les positions de change structurelles Š4 3 2 Mesure et suivi du risque structurel de changeLes positions de change structurelles sont analysées à partirdes actifs et passifs en devises issus des opérationscommerciales et des opérations de gestion propre Le Département de la gestion du bilan du Groupe suit lespositions de change structurelles dans les différentes deviseset pilote la gestion de l’insensibilisation du ratio de solvabilitéaux variations de taux de change En 2010 la gestion des positions de change structurelles dansles devises fortes a permis d’insensibiliser le ratio de solvabilitéaux variations de taux de change de ces devises (la sensibilitédu ratio de solvabilité est encadrée par une limite de variationde 5 points de base en cas de variation de 10% d’une desprincipales devises) 4 4 LA COUVERTURE DES RISQUES DE TAUX ET DECHANGEAfin de couvrir certains risques de marché de la Banque deFinancement et d’Investissement le Groupe a mis en place descouvertures qui sont qualifiées comptablement de couverturede juste valeur ou de couverture de flux de trésorerie selon lesrisques ou les instruments financiers à couvrir Afin de qualifier comptablement ces opérations d’opérations decouverture le Groupe documente de façon détaillée dès samise en place la relation de couverture en précisant le risquecouvert la stratégie de gestion du risque et la façon dontl’efficacité sera démontrée Cette efficacité est vérifiée lorsqueles variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie del’élément couvert sont presque totalement compensées par lesvariations de la juste valeur ou des flux de trésorerie de l’élémentde couverture le rapport attendu entre les deux variations étantcompris dans la fourchette 80% 125% L’efficacité est mesuréetrimestriellement de façon prospective (efficacité escomptée surles périodes futures) et rétrospective (efficacité constatée sur lespériodes passées) Si l’efficacité sort de la fourchette précitée lacomptabilité de couverture est arrêtée ŠCouverture de juste valeurDans le cadre de ses activités et afin de couvrir les actifs etpassifs financiers à taux fixe contre les variations de tauxd’intérêt à long terme essentiellement les prêts emprunts lesémissions de titres et les titres à taux fixe le Groupe met enplace des relations de couverture qualifiées comptablement decouverture de juste valeur en utilisant principalement desswapsde taux d’intérêt L’objectif de cette relation de couverture est de se prémunircontre une variation défavorable de la juste valeur d’un élémentqui en principe n’affecte pas le compte de résultat mais quipourrait l’affecter en cas de sortie de l’élément du bilan L’efficacité prospective est évaluée par une analyse desensibilité à partir descenariiprobables d’évolution desparamètres de marché ou par une analyse de régression issued’une relation statistique (corrélation) entre certaines descomposantes de l’élément couvert et de l’instrument decouverture L’efficacité rétrospective est appréciée en comparant lesvariations de juste valeur de l’instrument de couverture avec lesvariations de juste valeur de l’élément couvert ŠCouverture de flux de trésorerieLes couvertures de flux de trésorerie sur taux d’intérêtpermettent de couvrir le risque que les flux de trésorerie futursd’un instrument financier à taux variable fluctuent en raison desvariations des taux d’intérêt du marché L’objectif de cette relation de couverture est de se prémunircontre une variation défavorable des flux de trésorerie futursd’un élément susceptible d’affecter le compte de résultat La Banque de Financement et d’Investissement est exposée àla variation dans le futur des flux de trésorerie sur ses besoinsde refinancement à court et à moyen terme Le besoin derefinancement hautement probable est déterminé en fonctionde données historiques établies par activité et représentativesdes encours du bilan Ces données peuvent être revues à lahausse ou à la baisse en fonction de l’évolution des modes degestion L’efficacité de la couverture est mesurée par la méthode dudérivé hypothétique qui consiste à créer un dérivé hypothétiquerépliquant exactement les caractéristiques de l’élément couvert(en termes de notionnel de date de refixation des taux detaux…) de sens inverse à l’élément couvert et dont la justevaleur est nulle à la mise en place de la relation de couverture puis à comparer les variations de juste valeur attendues dudérivé hypothétique avec celles de l’instrument de couverture(analyse de sensibilité) ou à effectuer une analyse derégression pour l’efficacité prospective de la couverture Enoutre seule la « sur couverture » donne lieu à la constatationd’une inefficacité Le tableau suivant présente le montant ventilé par dateprévisionnelle de tombée des flux de trésorerie faisant l’objetd’une couverture de flux de trésorerie et le montant destransactions hautement probables couvertes GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011271 ELEMENTS FINANCIERSDurée restant à courir au 31 décembre 2010(EnM EUR)Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans TotalFlux de trésorerie variables couverts 1 958 401 1 409 621 4 389Transactions hautement probables 29 45 61 76 211Autres (changes ) 66 294 360Total 1 987 512 1 764 697 4 960Durée restant à courir au 31 décembre 2009(EnM EUR)Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans TotalFlux de trésorerie variables couverts 110 252 576 22 960Transactions hautement probables 3 38 91 145 277Autres (changes ) 136 136Total 113 290 803 167 1 373ŠCouverture d’un investissement net dans une entrepriseétrangèreL’objectif de la couverture d’un investissement net dans uneentreprise étrangère est de se prémunir contre le risque dechange L’élément couvert est un investissement réalisé dans un paysdont la monnaie est différente de la monnaie fonctionnelle duGroupe Il s’agit donc de couvrir la situation nette d’une filialeétrangère contre un risque de change par rapport à la devisefonctionnelle de l’entité 5 Le risque de liquiditéLe risque de liquidité se définit comme le risque de ne paspouvoir faire face à ses flux de trésorerie ou ses besoins decollatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable Une position de liquidité structurelle se définit comme résultantde l’échéancement de l’ensemble des encours du bilan et duhors bilan selon leur profil de liquidité déterminé soit à partirde la maturité contractuelle des opérations soit pour les postesà durée indéterminée à partir d’une maturité modélisée à l’aided’historiques de comportements ou à partir d’une maturitéconventionnelle Le risque de liquidité est géré dans le cadre du dispositif deliquidité mis en place par le Groupe pour gérer la liquidité ensituation courante comme dans l’hypothèse de crises deliquidité 5 1 ORGANISATION DE LA GESTION DU RISQUE DELIQUIDITELes principes et les normes de gestion du risque de liquiditésont définis au niveau du Groupe Les entités sontresponsables de la gestion de leur liquidité et du respect deleurs contraintes réglementaires Le Département de la gestiondu bilan du Groupe est responsable du pilotage de la liquiditédu Groupe en liaison avec la Trésorerie de la Banque deFinancement et d’Investissement Le Conseil d’administration notamment à travers le Comitéd’audit de contrôle interne et des risques est régulièrementinformé des problématiques relatives à la gestion du risquede liquidité Le Comité financier du Groupe présidé par la Directiongénérale et réunissant les membres du Comité exécutif et laDirection financière Švalide les principes d’organisation et de pilotage de cerisque Šexamine lesreportingssur ce risque qui lui sont fournis par leDépartement de la gestion du bilan Šrevoit lesscenariide crise de liquidité et le dispositif delimites Švalide les programmes de financement du Groupe Le Comité exécutif du Groupe Švalide la politique de tarification interne de la liquidité Le Département de la gestion du bilan du Groupe dépendantde la Direction financière du Groupe Šdéfinit les normes de gestion du risque de liquidité Švalide les modèles utilisés par les entités Šassure la centralisation le contrôle de niveau 2 (réalisé demanière indépendante des hiérarchies opérationnellessupervisant les entités) la consolidation et lereportingde cerisque Švalide lesscenariide crise de liquidité Šdéfinit les programmes de financement du Groupe Špropose la politique de tarification interne de la liquidité 272Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésLa Trésorerie de la Banque de Financement etd’Investissement est responsable de la gestion de la liquiditéà court terme (moins d’un an) dans le cadre de limitesdéfinies par le Comité financier En liaison avec leDépartement de la gestion du bilan du Groupe elle réalisedesscenariide stress de liquidité Les entités sont responsables de la gestion de leur risque deliquidité A ce titre elles appliquent les normes définies au niveau duGroupe développent les modèles mesurent leurs positions deliquidité et se refinancent ou replacent leurs excédents auprèsdes centres de trésorerie (sauf contraintes réglementaires oufiscales) Elles utilisent un système communautaire pour transmettre leurreportingsur le risque de liquidité structurel au Groupe 5 2 OBJECTIF DU GROUPEL’objectif du Groupe est d’assurer le refinancement de sesactivités à un coût optimal en situation courante et de s’assurerqu’il pourra faire face à des situations de crise Les principes de gestion de liquidité du Groupe sont pourl’essentiel les suivants une gestion aussi centralisée que possible du risque deliquidité du Groupe à travers le retournement des positionsde liquidité des entités (excédents et besoins de liquidité) surles centres de trésorerie du Groupe une gestion centralisée des ressources de marché à traversdes accès au marché concentrés sur les principaux centresde trésorerie du Groupe (Paris New York Londres Tokyo Hong Kong et Singapour) une diversification des sources de financement tantgéographique que sectorielle une gestion optimisée des ressources par le recours à unnombre réduit d’émetteurs au sein du Groupe (SociétéGénérale S A SG Acceptance NV SG North America Société Générale SCF …) un encadrement de la liquidité court terme s’appuyant surl’encadrement réglementaire et sur le périmètre desprincipales trésoreries Société Générale sur desscenariidestress internes 5 3 MESURE ET SUIVI DE LA LIQUIDITELe dispositif de suivi de la liquidité du Groupe prévoit une analyse du profil de risque de liquidité structurel duGroupe et de sa déformation au cours du temps L’analyse du profil de risque de liquidité structurel repose surlesreportingsdes différentes entités détaillant leurs encours dubilan et du hors bilan par devise et par durée restant à courir Le principe retenu conduit à décrire par échéance les tombéesd’actifs et de passifs Les échéancements des encours sontdéterminés en tenant compte des caractéristiquescontractuelles des opérations et des résultats de lamodélisation des comportements historiques de la clientèle(épargne à régime spécial remboursements anticipés) complétés d’hypothèses à caractère partiellementconventionnel sur certains agrégats (fonds propres et dépôts àvue principalement) Les échéances des passifs et engagements contractuels pardurée restant à courir sont présentées dans la note 31 Les émissions à moyen et long terme comportant une clause deremboursement anticipé à la main de l’émetteur sont prises encompte dans les échéanciers de remboursement à leurpremière date decallpour les émissions subordonnées à leurmaturité contractuelle pour les émissions structurées (un suivispécifique est opéré sur les montants de remboursement deces émissions) une analyse des besoins de financement du Groupe issusdes prévisions budgétaires afin de planifier les solutions definancement adaptées un suivi de la diversification des ressources Société Générale entretient un éventail de sources definancement largement diversifié une importante base dedépôts clientèle qui constitue une part significative desressources à moyen et long terme d’une part des ressourcesde marché d’autre part S’agissant de sa base de dépôts le Groupe s’appuie sur lacollecte des Réseaux de Banque de détail (France et étranger)et du dispositif de Banque Privée S’agissant des ressources de marché à moyen et long terme leGroupe conduit une politique defundingdiversifiée s’appuyantsur diverses natures de dette de supports d’émissions dedevises de bassins d’investisseurs En 2010 le Groupe a refinancé le renouvellement de sa dettearrivant à maturité au cours de l’année ainsi que la croissancede ses activités grâce à un programme actif d’émissions surles marchés de capitaux largement diversifié (émissions deplacements privés standard ou structurés et d’émissions«benchmarks» tant subordonnées que seniors) grâceégalement à un effort supplémentaire de collecte de dépôts un suivi du risque de remboursement anticipé de sa dette àmoyen et long terme Les programmes d’émission du Groupe à moyen et long termene présentent pas de clause qui pourrait générer un risque deremboursement anticipé lié à la dégradation du crédit dugroupe Société Générale La part des émissions à moyen et long terme comportant uneclause de remboursement anticipé à la main des investisseursest non significative GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011273 ELEMENTS FINANCIERSdes analyses descenariide crise de liquidité un pilotage de la liquidité à long terme prudent Le plan de financement à long terme vise à maintenir uneimpasse de liquidité excédentaire sur le moyen long terme La politique d’émission vise à exécuter le plan de financementde manière régulière et non opportuniste un pilotage de la liquidité à court terme conservateur La Trésorerie de la Banque de Financement et d’Investissementgère par délégation la liquidité à court terme du Groupe etpilote son impasse de liquidité évaluée dans desscenariidestress au regard des actifs éligibles aux opérations derefinancement des banques centrales Un Comité de liquidité hebdomadaire présidé par le Directeurfinancier et réunissant le Directeur des risques le Directeur dela Banque de Financement et d’Investissement le Trésorier dela Banque de Financement et d’Investissement et leResponsable de la gestion du bilan examine la situation deliquidité à court terme de la banque et prend les décisions depilotages en fonction du contexte de marché par délégation duComité financier une gestion active des gisements d’actifs éligibles Le Groupe vise à optimiser la gestion des actifs éligibles auxdifférents mécanismes de refinancement (opérations derefinancement des banques centrales société de crédit foncier titrisations…) au moyen d’un outil centralisé qui recense lesactifs mobilisables afin de permettre une allocation optimale etune gestion sécurisée de ces gisements Le coefficient de liquidité réglementaire à un mois est calculémensuellement Il concerne le périmètre de Société GénéraleS A En 2010 Société Générale a systématiquement eu uncoefficient de liquidité supérieur au minimum requisréglementairement 5 4 ADAPTATION DE L’ARCHITECTURE DU DISPOSITIF DEPILOTAGE DE LA LIQUIDITE AUX FUTURES CONTRAINTESBALE 3Le Groupe a travaillé activement à l’adaptation des principes etmodalités de gestion interne de la liquidité adaptés aux futurescontraintes Bâle 3 dont le texte a été publié par le Comité deBâle en décembre 2010 Les ratios de liquidité réglementaires qui doivent entrer en vigueur respectivement le 1erjanvier 2015pour le LCR (Liquidity Coverage Ratio) et le 1erjanvier 2018pour le NSFR (Net Stable Funding Ratio) deviendront en effetune composante complémentaire du dispositif de pilotage de laliquidité interne du Groupe Celui ci reposera ainsi à la cible sur l’encadrement et le suivi des exigences réglementaires (LCR et NSFR en plus du ratiode liquidité d’ores et déjà fixé par le régulateur français) des volumes et de la structure des refinancements externessur les marchés de capitaux ainsi que des besoins definancement interne des divisions métiers et entités duGroupe des impasses statiques pour suivre les positions detransformation détaillée des divisions métiers et entités duGroupe desstress testsinternes de liquidité déterminés à partir descenariipropres au Groupe 6 Gestion du capital et respect des ratiosréglementaires6 1 INFORMATION QUALITATIVEŠDescription de la manière dont le Groupe gère son capitalLa politique d’utilisation des fonds propres répond à troispriorités à objectif de capitalisation donné assurer lacroissance interne la croissance externe et maintenir unepolitique cohérente et lisible vis à vis des actionnaires (enmatière de versements de dividendes et de rachats d’actionsnotamment) Pour ce faire le groupe Société Générale définit un objectif decapital en fonction d’un ensemble de facteurs internes auGroupe (ratingcible business mix profil de risque et stratégiedu Groupe) et externes (niveau de fonds propres de laconcurrence attentes du marché capitalisation minimumattendue par le régulateur) Le capital est égalementdimensionné pour couvrir des pertes extrêmes calculées àtravers desstress testsglobaux intégrant l’ensemble du profilde risque du Groupe et permettant de mesurer sa résilience àdesscenariide crises macro économiques Le maintien de cet objectif est assuré par la planificationfinancière elle simule l’équilibre des ressources par rapportaux besoins en fonds propres et les actions sur le capital(émissions rachats) La gestion du capital s’appuie sur lesdonnées collectées dans le cadre du budget et du planstratégique du Groupe qui sont actualiséesa minimasur basetrimestrielle ŠRespect des ratiosLe ratio de solvabilité obéit aux modalités de calculdéterminées par l’Autorité de contrôle prudentiel (ratio desolvabilité Bâle 2) Il est établi sur une base consolidée« bancaire » et élimine la contribution des entités d’assurance Les fonds propres prudentiels composés des fonds propres debase et des fonds propres complémentaires sont calculésconformément au règlement n° 90 02 du CRBF en vigueur Lesfonds propres complémentaires ne sont pris en compte quedans la limite de 100% des fonds propres de base Par ailleurs 274Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésles fonds propres complémentaires de deuxième niveau nepeuvent être retenus que dans la limite de 50% des fondspropres de base Les instruments hybrides (innovants et noninnovants) sont limités à 35% des fonds propres de base sachant que les instruments hybrides à caractère « innovant »sont assujettis à des conditions rigoureuses et limités à unmaximum de 15% de ces mêmes fonds propres de base Le ratio de solvabilité représente le montant des fonds propresdisponibles pour couvrir l’ensemble des risques auxquels leGroupe est exposé Les exigences minimales de fonds propressont fixées à 8% des risques exprimés en termes d’expositionspondérées pour ce qui concerne les risques de crédit etd’exigences de fonds propres multipliées par 12 5 pour lesrisques de marché et les risques opérationnels calculés à partirde modèles internes pour lesquels le Groupe a obtenu dès2007 l’autorisation de la Commission bancaire Bâle 2 a introduit de nouvelles déductions applicables pourmoitié sur les fonds propres de base et pour moitié sur lesfonds propres complémentaires (participations dans desentreprises à caractère financier insuffisance de provisions positions de titrisation) Au cours de l’année 2010 le groupe Société Générale arespecté les ratios prudentiels de solvabilité Le groupe SociétéGénérale se conforme par ailleurs à l’instruction n° 2005 04relative à la surveillance complémentaire des conglomératsfinanciers 6 2 DONNEES QUANTITATIVESA fin 2010 le total des fonds propres prudentiels s’établit à40 506 M EUR Fonds propres prudentiels Bâle 2 (En M EUR)31 12 201031 12 2009Capitaux propres comptables part du Groupe 46 421 42 204Estimation des dividendes prévisionnels (1 484) (392)Participations ne donnant pas le contrôle y comprisactions de préférence 4 554 4 634Estimation des dividendes prévisionnels relatifs auxparticipations ne donnant pas le contrôle (242) (250)Déductions prudentielles (10 383) (9 239)Total des fonds propres de base 38 866 36 957Déductions Bâle 2 (3 503) (2 264)Total des fonds propres Tier 1 35 363 34 693Fonds propres complémentaires 12 491 12 974Autres déductions (7 348) (5 671)Total des fonds propres prudentiels 40 506 41 996Note 5Caisse et banques centrales(En M EUR)31 12 201031 12 2009Caisse2 525 2 476Banques centrales11 556 11 918Total14 081 14 394GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011275 ELEMENTS FINANCIERSNote 6Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultatActifs financiers à la juste valeur par résultat31 12 201031 12 2009(En M EUR)Valorisation pardes prix cotéssur des marchésactifs(N1)(*)Valorisation àl’aide dedonnéesobservablesautres que lesprix cotés(N2)(*)Valorisationutilisantprincipalementdes données nonobservables demarché(N3)(*)TotalValorisation pardes prix cotéssur des marchésactifs(N1)(*)Valorisation àl’aide dedonnéesobservablesautres que lesprix cotés(N2)(*) (1)Valorisationutilisantprincipalementdes données nonobservables demarché(N3)(*) (1)TotalPortefeuille de transactionEffets publics et valeurs assimilées 46 205 607 46 812 38 314 3 721 42 035Obligations et autres instruments de dettes(1)11 856 6 298 8 042 26 196 13 262 11 342 8 494 33 098Actions et autres instruments de capitauxpropres(2)73 577 7 837 24 81 438 62 269 10 795 14 73 078Autres actifs financiers 1 73 982 249 74 232 2 44 951 35 44 988Sous total portefeuille de transaction(1)131 639 88 724 8 315 228 678 113 847 70 809 8 543 193 199dont titres prêtés 12 114 7 804Actifs financiers à la juste valeur suroption par résultatEffets publics et valeurs assimilées 21 233 254 143 239 382Obligations et autres instruments de dettes 6 988 559 22 7 569 5 745 377 17 6 139Actions et autres instruments de capitauxpropres(2)13 610 1 973 118 15 701 15 050 1 726 105 16 881Autres actifs financiers 11 961 240 12 201 90 5 781 466 6 337Sous total actifs financiers à la juste valeursur option par résultat 20 619 14 726 380 35 725 21 028 8 123 588 29 739dont titres prêtés Instruments de taux d’intérêt 22 105 417 1 569 107 008 32 97 579 1 537 99 148Instruments fermesSwaps78 459 75 857FRA537 479Instruments conditionnelsOptions sur marchés organisés 1 2Options de gré à gré 19 697 15 378Caps floors collars 8 314 7 432Instruments de change 201 27 116 123 27 440 210 23 159 53 23 422Instruments fermes 21 967 19 374Instruments conditionnels 5 473 4 048Instruments sur actions et indices 416 19 697 1 249 21 362 1 019 18 671 1 638 21 328Instruments fermes 961 1 651Instruments conditionnels 20 401 19 677Instruments sur matières premières 318 10 815 366 11 499 360 11 424 365 12 149Instruments fermes Futures 9 298 9 468Instruments conditionnels 2 201 2 681Dérivés de crédit 21 627 1 381 23 008 16 059 4 728 20 787Autres instruments financiers à terme 146 44 250 440 123 24 238 385Instruments sur marchés organisés 130 65Instruments de gré à gré 310 320Sous total dérivés de transaction 1 103 184 716 4 938 190 757 1 744 166 916 8 559 177 219Total instruments financiers à la justevaleur par résultat(1)153 361 288 166 13 633 455 160 136 619 245 848 17 690 400 157(1) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 (2) Y compris les OPCVM (*) Cf note 3 les définitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 276Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésPassifs financiers à la juste valeur par résultat31 12 201031 12 2009(En M EUR)Valorisation pardes prix cotéssur des marchésactifs(N1)(*)Valorisation àl’aide dedonnéesobservablesautres queles prix cotés(N2)(*)Valorisationutilisantprincipalementdes données nonobservables demarché(N3)(*)TotalValorisation pardes prix cotéssur des marchésactifs(N1)(*)Valorisation àl’aide dedonnéesobservablesautres queles prix cotés(N2)(*) (3)Valorisationutilisantprincipalementdes données nonobservables demarché(N3)(*) (3)TotalPortefeuille de transactionDettes représentées par un titre(3) 11 019 16 341 27 360 15 407 18 712 34 119Dettes sur titres empruntés 576 53 711 33 54 320 64 37 181 11 37 256Obligations et autres instruments de dettes vendus àdécouvert 5 448 311 5 759 4 082 708 4 790Actions et autres instruments de capitaux propresvendus à découvert 2 259 92 2 351 2 948 37 2 2 987Autres passifs financiers 60 830 480 61 310 37 022 44 37 066Sous total portefeuille de transaction(3) (4)8 283 125 963 16 854 151 100 7 094 90 355 18 769 116 218Instruments de taux d’intérêt(3)7 105 186 2 076 107 269 25 95 228 2 818 98 071Instruments fermesSwaps78 035 74 002FRA548 473Instruments conditionnelsOptions sur marchés organisés 2335Options de gré à gré 19 008 15 020Caps floors collars9 655 8 541Instruments de change 187 27 423 134 27 744 215 22 095 16 22 326Instruments fermes22 449 18 425Instruments conditionnels 5 295 3 901Instruments sur actions et indices 157 24 090 1 172 25 419 936 22 731 1 775 25 442Instruments fermes1 402 2 009Instruments conditionnels 24 017 23 433Instruments sur matières premières(3)391 11 087 449 11 927 570 10 933 654 12 157Instruments fermes Futures 9 757 9 516Instruments conditionnels 2 170 2 641Dérivés de crédit(3) 19 602 1 346 20 948 15 579 1 469 17 048Autres instruments financiers à terme 99 1 781 1 1 881 55 1 505 1 1 561Instruments sur marchés organisés 101 20Instruments de gré à gré 1 780 1 541Sous total dérivés de transaction(3)841 189 169 5 178 195 188 1 801 168 071 6 733 176 605Sous total passifs financiers à la juste valeur suroption par résultat(3) (4) (5)460 11 491 724 12 675 789 7 953 1 188 9 930Total instruments financiers à la juste valeur parrésultat(3)9 584 326 623 22 756 358 963 9 684 266 379 26 690 302 753(*) Cf note 3 les définitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 (3) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat31 12 201031 12 2009(En M EUR)JustevaleurMontantremboursableà maturitéDifférence entrela juste valeuret le montantremboursableà maturitéJustevaleurMontantremboursableà maturitéDifférence entrela juste valeuret le montantremboursableà maturitéTotal passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat(4) (5)12 676 13 674 (998) 9 930 10 628 (698)(4) La variation de juste valeur attribuable au risque de crédit propre a généré une charge de 427 M EUR au 31 décembre 2010 Les écarts de réévaluation liés au risque de crédit émetteur du Groupe sont évalués à l’aide de modèles sur labase de données de marché incluant notamment la courbe du CDS Société Générale et tenant compte de la maturité résiduelle des passifs concernés (5) Constitués essentiellement par des EMTN indexés GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011277 ELEMENTS FINANCIERSMouvements sur les actifs financiers à la juste valeur par résultat dont la valorisation est deNiveau 3(*)(basée sur des paramètres non observables)Portefeuille de transactionActifs financiers à la juste valeur suroption par résultat Instruments dérivés de transactionTotalinstrumentsfinanciers àla justevaleur parrésultat(6)(En M EUR)Obligationset autresinstrumentsde dettes(6)Actions etautresinstrumentsde capitauxpropresAutres actifsfinanciersObligationset autresinstrumentsde dettesActions etautresinstrumentsde capitauxpropresAutres actifsfinanciersInstrumentsdérivésde tauxd’intérêtInstrumentsdérivés dechangeInstrumentsdérivés suractions etindicesInstrumentsdérivés surmatièrespremièresDérivés decréditAutresinstrumentsfinanciers àtermeSolde au 1erjanvier 2010(6)8 494 14 35 17 105 466 1 537 53 1 638 365 4 728 238 17 690Acquisitions 1 043 35 5 15 9 383 48 90 46 455 2 129Cessions Remboursements (1 940) (26) (3) (183) (1) (201) (165) (1 090) (3 609)Transfert vers Niveau 2(*)(325) (368) (113) (2) (152) (1 285) (2 245)Transfert depuis Niveau 2(*)68 106 34 10 2 277 497Gains et pertes de la période(7)131 1 211 (2) 30 (193) (14) (139) 316 (1 754) (12) (1 425)Différences de change 415 3 6 10 62 10 111 24 641Variations de périmètre etautres 156 98 19 (49) (208) (61) (45)Solde au 31 décembre 2010 8 042 24 249 22 118 240 1 569 123 1 249 366 1 381 250 13 633Mouvements sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat dont la valorisation est deNiveau 3(*)(basée sur des paramètres non observables)Portefeuille de transaction Instruments dérivés de transactionPassifsfinanciersà la justevaleur suroption parrésultat(6)Totalinstrumentsfinanciers àla justevaleur parrésultat(6)(En M EUR)Dettesreprésentéespar un titre(6)Dettes surtitresempruntésActions etautresinstrumentsde capitauxpropresvendus àdécouvertAutrespassifsfinanciersInstrumentsdérivés detauxd’intérêt(6)Instrumentsdérivés dechangeInstrumentsdérivés suractions etindicesInstrumentsdérivés surmatièrespremières(6)Dérivés decrédit(6)Autresinstrumentsfinanciers àtermeSolde au 1erjanvier 2010(6)18 712 11 2 44 2 818 16 1 775 654 1 469 1 1 188 26 690Emissions 3 559 2 3 561Rachats reventes (993) (1) 428 219 1 37 (77) 428 (20) 22Remboursements (2 744) (7) (175) (308) (3 234)Transfert vers Niveau 2(*)(1 437) (3) (3) (947) (2) (219) (36) (9) (64) (2 720)Transfert depuis Niveau 2(*)44 9 268 39 1 7 368Gains et pertes de la période(7)(857) 33 2 (238) 35 (480) (90) (471) (31) (2 097)Différences de change (3) (1) (44) 2 56 19 104 (41) 92Variations de périmètre et autres 60 (3) 43 2 (28) 74Solde au 31 décembre 2010 16 341 33 480 2 076 134 1 172 449 1 346 1 724 22 756(6) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 (7) Les gains et pertes de la période sont inscrits dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » du compte de résultat (*) Cf note 3 les définitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 278Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 7Instruments dérivés de couverture31 12 201031 12 2009(En M EUR)Actif Passif Actif PassifCOUVERTURE DE JUSTE VALEURInstruments de taux d’intérêtInstruments fermesSwaps7 408 8 623 4 794 6 641FRA Instruments conditionnelsOptions sur marchés organisés 73Options de gré à gré 42 172 Caps floors collars 111 1 Instruments de changeInstruments fermesSwaps financiers de devises 203 36 145 19Change à terme 1 13 13Instruments sur actions et indicesInstruments conditionnels sur actions et indices 5 3 23 6COUVERTURE DE FLUX DE TRESORERIEInstruments de taux d’intérêtInstruments fermesSwaps318 333 284 408Instruments de changeInstruments fermesSwaps financiers de devises 16 209 31 125Change à terme 2 50 56Autres instruments financiersInstruments sur marchés organisés 57 12 98 7Total8 162 9 267 5 561 7 348GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011279 ELEMENTS FINANCIERSNote 8Actifs financiers disponibles à la vente31 12 201031 12 2009(En M EUR)Valorisationpar des prixcotés sur desmarchés actifs(N1)(*)Valorisation àl’aide dedonnéesobservablesautres que lesprix cotés(N2)(*)Valorisationutilisantprincipalementdes donnéesnonobservables demarché(N3)(*)TotalValorisationpar des prixcotés sur desmarchés actifs(N1)(*)Valorisation àl’aide dedonnéesobservablesautres que lesprix cotés(N2)(*)Valorisationutilisantprincipalementdes donnéesnonobservables demarché(N3)(*)TotalActivité couranteEffets publics et valeurs assimilées 22 115 2 144 24 25914 330 1 620 15 950dont créances rattachées 401 242dont dépréciation (24) (27)Obligations et autres instruments dedettes 54 713 12 292 55667 56146 462 15 509 74762 718dont créances rattachées 1 037 957dont dépréciation (632) (403)Actions et autres instruments decapitaux propres(1)7 171 589 2648 0246 949 620 2687 837dont créances rattachées 2 2dont perte de valeur (2 193) (2 103)Sous total activité courante 83 999 15 025 820 99 844 67 741 17 749 1 015 86 505Titres actions détenus à long terme1 040 611 2 3413 9921 665 171 2 0923 928dont créances rattachées 13 5dont perte de valeur (726) (799)Total des actifs financiersdisponibles à la vente 85 039 15 636 3 161 103 836 69 406 17 920 3 107 90 433dont titres prêtés 114 202(*) Cf note 3 les définitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 (1) Y compris les OPCVM Mouvements sur actifs financiers disponibles à la vente(En M EUR)31 12 201031 12 2009Solde au 1erjanvier90 433 81 723Acquisitions95 492 105 714Cessions remboursements(*)(83 030) (100 724)Reclassements et variations de périmètre327 446Gains et pertes sur variations de juste valeur comptabilisés en capitaux propres(**)(1 005) 5 175Variation des dépréciations sur titres à revenu fixe comptabilisée en résultat (225) (238)Dont augmentation(260) (433)reprise43 264autres(8) (69)Pertes de valeur sur titres à revenu variable comptabilisées en résultat (218) (1 802)Variation des créances rattachées249 117Différences de change1 813 22Solde au 31 décembre103 836 90 433(*) Les cessions sont valorisées selon la méthode du coût moyen pondéré (**) L’écart avec la rubrique « Réévaluation des actifs disponibles à la vente de la période » de la note 28 provient essentiellement de la variation du poste assurances dotations nettes participation aux bénéfices différée 280Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésVariation du stock d’actifs disponibles à la vente dont la valorisation est de Niveau 3(*)(basée surdes paramètres non observables)(En M EUR)Obligations etautresinstruments dedettesActions etautresinstruments decapitauxpropresTitres actionsdétenus à longterme TotalSolde au 1erjanvier 2010747 268 2 092 3 107Acquisitions134 3 234 371Cessions remboursements(44) (11) (228) (283)Transfert vers Niveau 2(*)(152) (152)Transfert depuis Niveau 2(*) 30 30Gains et pertes de la période comptabilisés en capitaux propres 24 2 10 36Variation des dépréciations sur titres à revenu fixe comptabilisée en résultat (79) (79)Dont augmentation(80) (80)reprise1 1Pertes de valeur sur titres à revenu variable comptabilisées en résultat (36) (36)Variation des créances rattachées 1 9 10Différences de change 2 66 68Variations de périmètre et autres (75) 164 89Solde au 31 décembre 2010 556 264 2 341 3 161(*) Cf note 3 les définitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 Note 9Prêts et créances sur les établissements de crédit(En M EUR)31 12 201031 12 2009Comptes et prêtsà vue et au jour le jourComptes ordinaires15 320 15 144Prêts et comptes au jour le jour et autres4 402 4 636Valeurs reçues en pension au jour le jour4 6à termePrêts et comptes à terme(1)21 635 20 127Prêts subordonnés et participatifs570 707Valeurs reçues en pension à terme324 453Créances rattachées213 142Total brut42 468 41 215DépréciationDépréciation sur créances individualisées(141) (178)Dépréciation sur groupes d’actifs homogènes(10) (29)Réévaluation des éléments couverts74 63Total net(2)42 391 41 071Titres reçus en pension livrée27 877 26 584Total70 268 67 655Juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit 70 372 67 564(1) Au 31 décembre 2010 le montant des créances individuelles présentant un risque avéré s’élève à 327 M EUR contre 378 M EUR au 31 décembre 2009 (2) Les prêts et créances sur les établissements de crédit des entités acquises en 2010 s’élèvent à 242 M EUR GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011281 ELEMENTS FINANCIERSNote 10Prêts et créances sur la clientèle(En M EUR)31 12 201031 12 2009Prêts et avances à la clientèleCréances commerciales9 156 9 504Autres concours à la clientèle(1) (2)Crédits de trésorerie106 925 99 437Crédits à l’exportation10 642 8 537Crédits à l’équipement62 815 61 614Crédits à l’habitat99 305 89 204Autres crédits67 723 63 951Sous total347 410 322 743Comptes ordinaires débiteurs14 901 15 342Créances rattachées1 417 1 382Total brut372 884 348 971DépréciationDépréciation sur créances individualisées(13 496) (10 977)Dépréciation sur groupes d’actifs homogènes(1 227) (1 145)Réévaluation des éléments couverts765 576Total net(3)358 926 337 425Valeurs reçues en pension59 175Titres reçus en pension livrée12 913 6 943Total des prêts et créances sur la clientèle371 898 344 543Juste valeur des prêts et créances sur la clientèle378 068 343 612(1) Répartition par type de clientèle des autres concours à la clientèle(En M EUR)31 12 201031 12 2009Clientèle non financièreEntreprises156 737 144 265Particuliers131 492 120 391Collectivités locales10 385 11 310Professions libérales10 716 10 578Gouvernements et Administrations Centrales6 970 6 247Autres1 927 2 223Clientèle financière29 183 27 729Total347 410 322 743(2) Au 31 décembre 2010 le montant des créances individuelles présentant un risque avéré s’élève à24 868 M EUR dont 3 692 M EUR sur les portefeuilles reclassés contre 22 431 M EUR au 31 décembre 2009 dont 3 557 M EUR sur lesportefeuilles reclassés (3) Le montant net des créances à la clientèle des entités acquises en 2010 s’élève à 2 883 M EUR 282Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 11Portefeuilles reclassésLe Groupe a procédé au 1eroctobre 2008 à des reclassementsd’actifs financiers non dérivés hors des catégoriesActifsfinanciers à la juste valeur par résultatetActifs financiersdisponibles à la vente Ces reclassements ont été décidés puisréalisés dans le respect des conditions fixées par lesamendements aux normes IAS 39 « Instruments financiers comptabilisation et évaluation » et IFRS 7 « Instrumentsfinanciers informations à fournir » adoptés par l’Unioneuropéenne le 15 octobre 2008 Le Groupe a identifié au sein de ses portefeuilles de transactionet d’actifs disponibles à la vente un certain nombre d’actifsfinanciers qui n’étaient plus au 1eroctobre 2008 négociablessur un marché actif Le Groupe a alors décidé de reclasser àcette date dans la catégoriePrêts et créances les actifsfinanciers ainsi identifiés qu’il a désormais la capacité etl’intention de détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’àl’échéance Par ailleurs la dégradation exceptionnelle des marchés aconduit le Groupe à reclasser enActifs financiers disponibles àla vente en date du 1eroctobre 2008 des instrumentsfinanciers enregistrés initialement enActifs financiers à la justevaleur par résultatdans la mesure où ces instruments n’étaientdésormais plus détenus à des fins de transaction Aucun actif financier n’a été reclassé dans la catégorieActifsfinanciers détenus jusqu’à l’échéanceau titre de cesamendements Les actifs financiers reclassés ont été inscrits dans leur nouvellecatégorie comptable pour leur juste valeur à la date dureclassement Aucun reclassement n’a été opéré au cours de l’exercice 2010 Le volume et les incidences de ces reclassements sont lessuivants Portefeuilles de destination(En M EUR)Juste valeurau 31 12 2010(*)Valeurcomptable au31 12 2010(*)Justevaleur au31 12 2009Valeurcomptable au31 12 2009Valeurcomptableen date dereclassement(1eroctobre2008)Titres disponibles à la vente 567 568 737 737 969Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 795 4 754 6 467 6 353 6 345Prêts et créances sur la clientèle 17 415 17 965 15 547 17 512 21 293Total22 777 23 287 22 751 24 602 28 607AU 31 12 2010Résultat de la période relatif aux actifs reclassésenregistré en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (15)enregistré en Produit net bancaire972enregistré en coût net du risque(565)AU 31 12 2010AU 31 12 2009Variation de juste valeurqui aurait été enregistrée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres si les instruments n’avaient pas étéreclassés(**)(51) 676qui aurait été enregistrée en Produit net bancaire si les instruments n’avaient pas été reclassés(**)1 135 (1 571)(*) Montants des remboursements et des cessions intervenus depuis le 1erjanvier 2010 respectivement 1 279 M EUR et 1 315 M EUR Les taux d’intérêt effectifs au 31 décembre 2010 des actifs reclassés sont compris entre 0 87% et 6 18% La somme des cash flows attendus au titre de ces actifs est de 27 382 M EUR (**) Incluant les reclassements correspondant aux activités d’assurance dont l’impact aurait été neutralisé par la participation aux bénéfices différée à hauteur de 40 M EUR en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres etde 7 M EUR en Produit net bancaire GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011283 ELEMENTS FINANCIERSNote 12Opérations de location financement et assimilées(En M EUR)31 12 201031 12 2009Location financement immobilier7 983 7 518Location financement mobilier21 632 21 764Créances rattachées70 72Total brut(1)29 685 29 354Dépréciation sur créances individualisées(563) (493)Dépréciation sur groupes d’actifs homogènes(7) (7)Réévaluation des éléments couverts 2Total net29 115 28 856Juste valeur des créances de location financement et assimilées 29 333 29 122(1) Au 31 décembre 2010 le montant des créances individuelles présentant un risque avéré s’élève à 1 540 M EUR contre 1 398 M EUR au 31 décembre 2009 (En M EUR)31 12 201031 12 2009Montant des investissements bruts32 991 32 983à moins d’un an8 261 8 502de un à cinq ans17 306 17 484à plus de cinq ans7 424 6 997Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir28 090 28 346à moins d’un an7 412 7 390de un à cinq ans14 482 14 885à plus de cinq ans6 196 6 071Produits financiers non acquis3 306 3 629Valeurs résiduelles non garanties revenant au bailleur1 595 1 008Note 13Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance(En M EUR)31 12 201031 12 2009Effets publics et valeurs assimilées1 614 1 738Cotés1 579 1 702Non cotés Créances rattachées35 36Obligations et autres instruments de dettes273 387Cotés265 344Non cotés6 41Créances rattachées2 2Dépréciation(5) (3)Total actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance1 882 2 122Juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 1 902 2 162284Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 14Actifs et passifs d’impôts(En M EUR)31 12 201031 12 2009Créances d’impôts exigibles578 553Actifs d’impôts différés4 867 4 940dont sur éléments du bilan4 632 4 723dont sur éléments débités ou crédités en capitaux propres au titre des gains ou pertes latents 235 217Total5 445 5 493(En M EUR)31 12 201031 12 2009Dettes d’impôts exigibles813 593Passifs d’impôts différés530 830dont sur éléments du bilan500 848dont sur éléments débités ou crédités en capitaux propres au titre des gains ou pertes latents 30 (18)Total1 343 1 423Note 15Autres actifs(En M EUR)31 12 201031 12 2009Dépôts de garantie versés(1)26 186 20 934Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres2 073 1 973Charges payées ou comptabilisées d’avance845 928Autres débiteurs divers14 626 13 849Total brut43 730 37 684Dépréciation(224) (246)Total net43 506 37 438(1) Il s’agit essentiellement de dépôts de garantie versés sur instruments financiers GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011285 ELEMENTS FINANCIERSNote 16Actifs et passifs non courants destinés à être cédés(En M EUR)31 12 201031 12 2009ACTIFS64 375Immobilisations et écarts d’acquisition7 17Actifs financiers51 59Créances1 295Dont créances sur les établissements de crédit1 38créances sur la clientèle 249autres 8Autres actifs5 4PASSIFS6 261Provisions 3Dettes 254Dont dettes envers les établissements de crédit 7dettes envers la clientèle 233autres 14Autres passifs6 4286Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 17Immobilisations corporelles et incorporelles(En M EUR)Valeurbrute au31 12 2009Acquisi tions CessionsVariationdepérimètreet reclas sements(1)Valeurbrute au31 12 2010Cumul desamortis sements etdes dépré ciations desélémentsd’actifs au31 12 2009Dotationsaux amortis sementsde l’année2010Déprécia tions del’année2010Reprisesd’amortis sementsde l’année2010Variationdepérimètreet reclas sements(1)Valeurnette au31 12 2010Valeurnette au31 12 2009ImmobilisationsincorporellesLogiciels frais d’étudesinformatiques 1 528 107 (19) (122) 1 494 (1 209) (153) 17 197 346 319Immobilisations générées eninterne 1 731 13 (3) (507) 1 234 (1 308) (183) 3 700 446 423Immobilisations en cours 322 218 (2) (249) 289 289 322Autres 702 13 (3) (22) 690 (226) (38) (1) 2 16 443 476Sous total 4 283 351 (27) (900) 3 707 (2 743) (374) (1) 22 913 1 524 1 540Immobilisationscorporelles d’exploitationTerrains et constructions 4 273 66 (39) 176 4 476 (1 234) (130) 19 (1) 3 130 3 039Immobilisations en cours 530 522 (12) (184) 856 856 530Actifs de location simple dessociétés de Financementsspécialisés 11 529 3 717 (3 132) 74 12 188 (3 581) (1 964) 7 1 653 (10) 8 293 7 948Autres 5 240 239 (198) 5 5 286 (3 588) (425) (9) 123 173 1 560 1 652Sous total 21 572 4 544 (3 381) 71 22 806 (8 403) (2 519) (2) 1 795 162 13 839 13 169Immeubles de placementTerrains et constructions 565 1 (4) (2) 560 (128) (17) 2 417 437Immobilisations en cours 25 7 32 32 25Sous total 590 8 (4) (2) 592 (128) (17) 2 449 462Total immobilisationscorporelles etincorporelles 26 445 4 903 (3 412) (831) 27 105 (11 274) (2 910) (3) 1 819 1 075 15 812 15 171(1) Dont différences de change résultant de la conversion des états financiers en devises montant brut 262 M EUR amortissements 122 M EUR Location simple(En M EUR)31 12 201031 12 2009Ventilation du total des paiements minimaux à recevoirà moins d’un an2 031 1 288de un à cinq ans3 957 3 810à plus de cinq ans22 16Total des paiements minimaux futurs à recevoir6 010 5 114GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011287 ELEMENTS FINANCIERSNote 18Ecarts d’acquisition par pôles et sous pôlesRéseauxFranceRéseauxInternationauxServicesFinanciersSpécialisés etAssurancesBanque deFinancement etd’InvestissementBanque Privée Gestion d’Actifs etServices aux InvestisseursTotalGroupe(En M EUR)Gestiond’ActifsBanquePrivéeServices auxInvestisseurset CourtageValeur brute au 31 12 2009 291(*)3 438 1 372 101(*)443(*)314 967(*)6 926Acquisitions et autres augmentations (Cf note 2) 513 9 162 684Cessions et autres diminutions (50) (1) (51)Différence de change 1 114 51 4 41 41 7 259Valeur brute au 31 12 2010 805 3 552 1 382 104 646 355 974 7 818Dépréciations au 31 12 2009 (264) (42) (306)Pertes de valeur (65)(**) (65)Différence de change et autres variations (15) (1) (16)Dépréciations au 31 12 2010 (344) (43) (387)Valeur nette au 31 12 2009 291(*)3 174 1 330 101(*)443(*)314 967(*)6 620Valeur nette au 31 12 2010 805 3 208 1 339 104 646 355 974 7 431(*) Les montants à l’ouverture ont été retraités suite aux changements de pôles suivants Boursorama est passé du pôle Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs au pôle Réseaux France Fortune Fund Management est passé du pôle Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs au pôle Banque de Financement et d’Investissement (**) Compte tenu de la dégradation de l’environnement grec le Groupe a décidé de déprécier la part de l’écart d’acquisition de l’UGT « Réseaux internationaux Union européenne + pré Union européenne » affecté à sa filiale Geniki Par ailleurs le Groupe avait constaté une provision pour couvrir des facteurs de risques spécifiques identifiés au moment de l’acquisition de Geniki Les incertitudes relatives à ces facteurs de risques ayant été levées au cours de l’exercice 2010 le Groupea décidé de reprendre cette provision Cette dernière ayant été constituée à l’occasion de l’acquisition sa reprise est présentée sur la ligne « pertes de valeur sur les écarts d’acquisition » du compte de résultat Au 31 décembre 2010 l’effetnet présenté sur la ligne « pertes de valeur sur les écarts d’acquisition » du compte de résultat s’élève à 1 M EUR En date d’acquisition chaque écart est affecté à une ouplusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) devant tireravantage de l’acquisition Les unités génératrices de trésorerieconstituent le niveau le plus fin utilisé par la Direction afin dedéterminer le retour sur investissement d’une activité LeGroupe a retenu une segmentation en 13 unités génératrices detrésorerie homogène avec le pilotage du Groupe en grandsmétiers Le Groupe réalise au 31 décembre un test annuel dedépréciation des unités génératrices de trésorerie auxquellesont été affectés des écarts d’acquisition Une perte de valeurest constatée en résultat si la valeur comptable d’une unitégénératrice de trésorerie comprenant les écarts d’acquisitionqui lui sont affectés est supérieure à sa valeur recouvrable Laperte ainsi déterminée est affectée en priorité à la dépréciationdes écarts d’acquisition La valeur recouvrable d’une unité génératrice de trésorerie estcalculée selon la méthode la plus appropriée notamment laméthode des flux de trésorerie actualisés nets de l’impôt(discounted cash flows) appliquée globalement à l’échelle del’unité génératrice de trésorerie et non au niveau de chaqueentité juridique Les flux de trésorerie utilisés pour ce calcul correspondent auxdividendes distribuables par les entités composant l’unitégénératrice de trésorerie et sont déterminés sur la base d’unplan d’affaires de cette dernière élaboré à partir des budgetsprévisionnels à trois ans approuvés par la Direction Le taux d’actualisation utilisé correspond à un coût du capitalcalculé selon la méthode du «Capital Asset Pricing Model» Cette méthode se base sur un taux d’intérêt sans risque auquels’ajoute une prime de risque fonction de l’activité sous jacentede l’unité génératrice de trésorerie concernée Pour les entitésimplantées dans des pays émergents une prime de risquesouverain est également ajoutée au taux sans risque représentant la différence entre le taux sans risque de la zonede rattachement (zone dollar ou zone euro essentiellement) etle taux d’intérêt des obligations à long terme liquides émisespar l’Etat dans la monnaie de rattachement 288Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésDes tests de sensibilité sont réalisés permettant notamment demesurer l’impact sur la valeur recouvrable de la variation decertaines hypothèses comme la rentabilité la croissance à longterme ou le taux d’actualisation Au 31 décembre 2010 aucunde ces tests de sensibilité n’a conduit à ce que la valeurcomptable d’une unité soit supérieure à sa valeur recouvrable Ainsi une variation de 25 points de base du taux d’actualisationentraînerait une diminution de la valeur recouvrable de 2 9%sans entraîner aucune dépréciation d’UGT Au 31 décembre 2010 la liste des UGT retenues par le Groupe s’établit comme suit (En M EUR)31 12 2010UGT Pôle Sous PôleEcart d’acquisition(Valeur brutecomptable) DépréciationsEcart d’acquisition(Valeur nette comptable)Crédit du Nord Réseaux France 568 568Réseaux Société Générale Réseaux France 237 237Réseaux Internationaux Union européenne+ pré Union européenneRéseaux Internationaux 1 993 (65) 1 928Réseaux Internationaux Russie Réseaux Internationaux 1 110 (279) 831Réseaux Internationaux Autres Réseaux Internationaux 449 449Services Financiers Assurances Services Financiers Spécialisés etAssurances10 10Services Financiers aux particuliers Services Financiers Spécialisés etAssurances796 (43) 753Services Financiers aux entreprises Services Financiers Spécialisés etAssurances400 400Services Financiers Location automobile Services Financiers Spécialisés etAssurances176 176Banque de Financement et d’Investissement Banque de Financement etd’Investissement104 104Gestion d’Actifs Gestion d’Actifs 646 646Banque Privée Banque Privée 355 355Services aux Investisseurs et Courtage Services aux Investisseurs etCourtage974 974GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011289 ELEMENTS FINANCIERSNote 19Dettes envers les établissements de crédit(En M EUR)31 12 201031 12 2009(*)Dettes à vue et au jour le jourDépôts et comptes ordinaires7 986 8 846Comptes et emprunts au jour le jour et autres8 784 9 842Sous total16 770 18 688Dettes à termeEmprunts et comptes à terme44 564 54 874Valeurs données en pension à terme166 362Sous total44 730 55 236Dettes rattachées128 231Réévaluation des éléments couverts(*)86 76Titres donnés en pension15 597 15 229Total(*)77 311 89 460Juste valeur des dettes envers les établissements de crédit 77 018 89 101(*) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 290Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 20Dettes envers la clientèle(En M EUR)31 12 201031 12 2009Comptes d’épargne à régime spécialA vue44 311 39 712A terme17 984 16 782Sous total62 295 56 494Autres dépôts clientèle à vueSociétés et entrepreneurs individuels50 206 43 509Particuliers44 610 38 452Clientèle financière38 509 32 603Autres(1)16 169 8 609Sous total149 494 123 173Autres dépôts clientèle à termeSociétés et entrepreneurs individuels45 610 41 168Particuliers19 283 19 197Clientèle financière23 501 24 184Autres(1)9 098 13 552Sous total97 492 98 101Dettes rattachées1 014 1 156Réévaluation des éléments couverts102 143Total dépôts clientèle(2)310 397 279 067Valeurs données en pension à la clientèle239 136Titres donnés en pension à la clientèle26 811 20 851Total337 447 300 054Juste valeur des dettes envers la clientèle337 694 300 617(1) Ces postes incluent les dépôts relatifs aux gouvernements et administrations centrales (2) Le montant des dépôts clientèle des entités acquises en 2010 s’élève à 3 348 M EUR GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011291 ELEMENTS FINANCIERSNote 21Dettes représentées par un titre(En M EUR)31 12 201031 12 2009(*)Bons de caisse2 139 2 414Emprunts obligataires9 939 8 427Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 128 013 121 622Dettes rattachées748 652Sous total140 839 133 115Réévaluation des éléments couverts(*)546 458Total(*)141 385 133 573Dont montant des dettes à taux variable(*)35 351 25 226Juste valeur des dettes représentées par un titre141 672 134 337(*) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 Note 22Autres passifs(En M EUR)31 12 201031 12 2009Dépôts de garantie reçus(1)28 314 26 717Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres2 302 2 590Autres opérations sur titres28 35Charges à payer sur engagements sociaux2 932 2 597Produits constatés d’avance1 600 1 527Autres créditeurs divers19 827 15 334Total55 003 48 800(1) Il s’agit essentiellement de dépôts de garantie reçus sur instruments financiers 292Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 23Comptes et plans d’épargne logement1 Encours de dépôts collectés au titre des comptes et plans d’épargne logement(En M EUR)31 12 201031 12 2009Plans d’épargne logement (PEL)ancienneté de moins de 4 ans3 001 2 828ancienneté comprise entre 4 et 10 ans5 193 4 616ancienneté de plus de 10 ans4 471 4 287Sous total12 665 11 731Comptes épargne logement (CEL)2 054 2 127Total14 719 13 8582 Encours de crédits à l’habitat octroyés au titre des comptes et plans d’épargne logement(En M EUR)31 12 201031 12 2009ancienneté de moins de 4 ans320 352ancienneté comprise entre 4 et 10 ans85 116ancienneté de plus de 10 ans18 31Total423 4993 Provisions sur engagements liés aux comptes et plans d’épargne logement(En M EUR)31 12 2009 Dotations Reprises31 12 2010Plans d’épargne logement ancienneté de moins de 4 ans 15 15ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 18 28 46ancienneté de plus de 10 ans 60 23 83Sous total 78 66 144Comptes épargne logement 12 8 4Total90 66 8 148Les plans d’épargne logement génèrent pour le Groupe deuxtypes d’engagement aux conséquences potentiellementdéfavorables générateurs de la provision PEL CEL unengagement de prêter à un taux déterminé fixé à l’ouverture duplan et un engagement de rémunérer l’épargne à un taux luiaussi déterminé à l’ouverture du plan Les taux d’intérêt longs(auxquels est sensible le niveau de provisionnement) ayantbaissé au cours de l’année 2010 le provisionnement épargne logement est principalement lié aux risques attachés àl’engagement de rémunérer les dépôts Le niveau deprovisionnement des encours d’épargne logement se monte à1 01% des encours totaux au 31 décembre 2010 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011293 ELEMENTS FINANCIERS4 Modalités de détermination des paramètresd’évaluation des provisionsLes paramètres d’estimation des comportements futurs desclients résultent d’observations historiques de longue période(plus de 10 ans) La valeur des paramètres ainsi déterminéepeut être ajustée en cas de changement de réglementation dèslors que ce dernier peut remettre en question la capacitéprédictive des données passées pour déterminer lescomportements futurs des clients Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés notamment les taux d’intérêt et les marges sont déterminées àpartir de données observables et représentent à la dated’évaluation la meilleure estimation retenue par SociétéGénérale des niveaux futurs de ces éléments pour les périodesconcernées en cohérence avec la politique de gestion desrisques de taux d’intérêt de la banque de détail Les taux d’actualisation retenus sont déterminés à partir de lacourbe desswapszéro coupon contre Euribor à la dated’évaluation moyennés sur une période de douze mois Note 24Provisions et dépréciations1 Dépréciations d’actifs(En M EUR)Stock au31 12 2009 DotationsReprisesdisponiblesDotationsnettesReprisesutiliséesChange etvariations depérimètreStock au31 12 2010Etablissements de crédit 178 14 (23)(9)(15) (13)141Crédits à la clientèle 10 977 5 714 (2 223)3 491(1 433) 46113 496Créances de location financement et assimilées 493 366 (202)164(99) 5563Groupes d’actifs homogènes 1 181 708 (678)30 331 244Actifs disponibles à la vente(1)3 332 477 (291)186 573 575Autres(1)471 252 (209)43(48) (39)427Total 16 632 7 531 (3 626) 3 905 (1 595) 504 19 446(1) Dont dotations nettes relatives au risque de contrepartie 267 M EUR 2 Provisions(En M EUR)Stock au31 12 2009 DotationsReprisesdisponiblesDotationsnettesReprisesutiliséesEffet del’actualisationChange etvariations depérimètreStock au31 12 2010Provisions sur engagements hors bilan avec les établissementsde crédit 13 11 (15)(4) (9) Provisions sur engagements hors bilan avec la clientèle 187 778 (754)24 15226Provisions sur avantages au personnel 724 286 (208)78 (21)781Provisions fiscales 507 220 (39)181(262) (15)411Autres provisions(2) (3)880 142 (177)(35)(354) 1 116608Total 2 311 1 437 (1 193) 244 (616) 1 86 2 026(2) Dont dotations nettes relatives au coût net du risque 36 M EUR (3) Les autres provisions comprennent notamment les provisions PEL CEL à hauteur de 148 M EUR au 31 décembre 2010 pour les Réseaux France (Cf note 23) Les conséquences estimées au 31 décembre 2010 des litiges et des risques fiscaux qui ont eu dans un passé récent ou qui sontsusceptibles d’avoir une incidence sensible sur la situation financière du Groupe son activité ou son résultat ont été intégrées dansles comptes du Groupe 294Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 25Avantages au personnel1 Régimes postérieurs à l’emploi àcotisations définiesLes régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquelsl’obligation du Groupe se limite uniquement au versement d’unecotisation mais ne comportent aucun engagement du Groupesur le niveau des prestations fournies Les principaux régimes de retraite à cotisations définies dontbénéficient les salariés du Groupe sont situés en France Ilsregroupent notamment l’assurance vieillesse obligatoire et lesrégimes de retraite nationaux Agirc et Arrco ainsi que lesrégimes de retraite mis en place par certaines entités duGroupe pour lesquels elles n’ont qu’une obligation de cotiser(abondement PERCO) Les charges sur ces régimes sont en 2010 de 614 M EUR(555 M EUR en 2009) 2 Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies et autres avantages à long terme2 1 RECONCILIATION DES ACTIFS ET PASSIFS INSCRITS AU BILAN31 12 201031 12 2009Postérieurs à l’emploiAutresavantages àlong termeTotal desrégimesPostérieurs à l’emploiAutresavantages àlong termeTotal desrégimes(En M EUR)Régimes deretraiteAutresrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesRappel des provisions comptabilisées au bilan 370 52 296718411 45 206662Rappel des actifs comptabilisés au bilan (132) (132)(173) (173)Solde net du bilan 238 52 296 586 238 45 206 489Ventilation du solde net du bilanValeur actualisée des engagements financés 2 241 982 3392 003 872 090Juste valeur des actifs de financement (1 814) (54)(1 868)(1 593) (49)(1 642)Solde des régimes financés A 427 44471410 38448Valeur actualisée des engagements non financés B 333 62 252647301 46 168515Eléments non encore reconnusCoûts des services passés non comptabilisés 48 4847 47Pertes ou (gains) nets actuariels non comptabilisés 484 10 494433 1 434Actifs distincts (1) (1)(1) (1)Actifs des régimes affectés par le plafond sur actifs (9) (9)(6) (6)Total des éléments non encore reconnus C 522 10 532473 1 474Solde net A+B C 238 52 296 586 238 45 206 489NotesŠPour les régimes de retraite ou autres régimes postérieurs à l’emploi les écarts actuariels qui excédent 10% du maximum entre l’engagement et les actifs sont amortis sur la durée de vie estimative résiduelle des participants en applicationde l’option ouverte en IAS19 (corridor) ŠLes régimes de retraite postérieurs à l’emploi comprennent des régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rentes des régimes d’indemnités de fin de carrière ainsi que des régimes mixtes (cash balance) Les prestationssous forme de rentes viennent en complément des pensions de retraite versées par les régimes généraux et obligatoires Dans le Groupe il y a 145 régimes de retraite postérieurs à l’emploi qui se répartissent sur 40 pays 80% desengagements bruts de ces régimes sont concentrés sur 9 régimes qui se situent en France Royaume Uni Allemagne Etats Unis et Suisse Les autres régimes postérieurs à l’emploi sont essentiellement des couvertures santé Il y a12 régimes localisés sur 6 pays sachant que 41% des passifs bruts de ces régimes concernent des régimes situés en France et 46% des régimes situés en Afrique du Nord Les autres avantages à long terme sont des programmes de rémunération différée tels que les rémunérations variables long terme des comptes épargne temps des médailles du travail Il y a environ 90 plans répartis sur 23 pays ŠLes montants d’engagements des régimes à prestations définies ont été déterminés par des actuaires qualifiés indépendants ŠDans le cadre de la réforme des retraites 2010 en France l’impact du recul de l’âge légal de la retraite sur les engagements est peu significatif pour les principales entités du Groupe et a été traité en écarts actuariels ŠLes engagements au titre des avantages au personnel du Groupe ont évolué courant 2010 du fait de la vente d’Europe Computer Systemes (ECS) et de l’acquisition de la Société Marseillaise de Crédit (SMC) ŠEn Norvège la réforme des régimes de préretraite “AFP” a entraîné une forte diminution des engagements dans ce pays ŠEn Suisse un processus d’harmonisation des régimes de retraite a été initié en 2010 et sera poursuivi en 2011 ŠAu Royaume Uni des opérations de rachat de fusion et de rationalisation sont intervenues sur différents régimes GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011295 ELEMENTS FINANCIERS2 2 CHARGES ACTUARIELLES DES REGIMES20102009Postérieurs à l’emploiAutresavantages àlong termeTotal desrégimesPostérieurs à l’emploiAutresavantages àlong termeTotal desrégimes(En M EUR)Régimes deretraiteAutresrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesCoût des services de l’année y compris chargessociales 76 2 12720566 2 47115Cotisations salariales (6) (6)(4) (4)Coût financier 119 2 6127121 2 7130Rendement attendu des actifs des régimes (93) (3)(96)(91) (3)(94)Rendement attendu des actifs distincts Coût des services passés comptabilisés (1) (1)24 24Ecarts actuariels 36 155114 (1) 1225Effet des liquidations réductions de servicesfuturs (1) 5 41 12Effet du changement du plafond d’actifs 1 11 1Transfert d’actifs non reconnus Total des charges du régime 131 9 145 285 132 3 64 1992 3 VARIATIONS DES PASSIFS NETS DES REGIMES POSTERIEURS A L’EMPLOI COMPTABILISES AU BILANŠ2 3 1 Variations de la valeur actuelle des obligations20102009Postérieurs à l’emploiTotal desrégimesPostérieurs à l’emploiTotal desrégimes(En M EUR)Régimes deretraiteAutresrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesValeur au 1erJanvier 2 304 46 2 350 2 047 43 2 090Coût des services rendus au cours de la période y compris charges sociales 76 27866 268Coût financier 119 2121121 2123Cotisations salariales Ecarts actuariels générés dans l’exercice 153 9162312 5317Conversion en devises 58 5830 30Prestations servies (135) (2)(137)(250) (4)(254)Coût des services passés générés dans l’exercice 1 17 7Modification du périmètre de consolidation 8 812 12Transferts réductions et autres (10) 5(5)(41) (2)(43)Valeur au 31 décembre 2 574 62 2 636 2 304 46 2 350296Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésŠ2 3 2 Variations de la juste valeur des actifs du régime et des actifs distincts(En M EUR)20102009Postérieurs à l’emploiTotal desrégimesPostérieurs à l’emploiTotal desrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesValeur au 1erJanvier 1 593 1 593 1 541 1 541Rendement attendu des actifs de régime 93 9391 91Rendement attendu des actifs distincts Ecarts actuariels générés dans l’exercice 72 7296 96Conversion en devises 45 4526 26Cotisations salariales 6 64 4Cotisations patronales 102 10259 59Prestations servies (91) (91)(165) (165)Modification du périmètre de consolidation 1 113 13Transferts liquidations et autres (7) (7)(72) (72)Valeur au 31 décembre 1 814 1 814 1 593 1 5932 4 INFORMATIONS SUR LES ACTIFS DE FINANCEMENT DES REGIMESŠ2 4 1 Informations générales sur les actifs de financement(composition tous régimes confondus et cotisations futures)La juste valeur des actifs de régimes se répartit à hauteur de 37% d’obligations 47% d’actions 1% de monétaire et 15% autres Lestitres Société Générale détenus en direct ne sont pas significatifs Les excédents d’actifs de régime s’élèvent à un montant de 141 M EUR dont 9 M EUR non reconnus Les cotisations employeurs devant être versées pour 2011 sont estimées à 64 M EUR au titre des régimes d’avantages postérieurs àl’emploi à prestations définies Š2 4 2 Rendements réels des actifs de régimeLes rendements réels sur les actifs du régime et les actifs distincts ont été (En M EUR)20102009Postérieurs à l’emploiAutresavantages àlong termeTotal desrégimesPostérieurs à l’emploiAutresavantages àlong termeTotal desrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesActifs des régimes 165 4169187 5192Les hypothèses de taux de rendement attendus sont décrites en 2 5 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011297 ELEMENTS FINANCIERS2 5 PRINCIPALES HYPOTHESES ACTUARIELLES PAR ZONE GEOGRAPHIQUE31 12 201031 12 2009Taux d’escompteEurope4 27% 5 12%Amériques5 78% 6 60%Asie Océanie Afrique3 97% 4 41%Taux d’inflation long termeEurope2 08% 2 61%Amériques2 11% 2 16%Asie Océanie Afrique1 66% 1 90%Rendement attendu des actifs (des régimes et distincts) de financementEurope5 36% 5 73%Amériques6 50% 6 50%Asie Océanie Afrique5 99% 6 16%Taux de croissance net d’inflation des masses salarialesEurope1 75% 1 68%Amériques2 00% 2 00%Asie Océanie Afrique1 95% 1 70%Taux de croissance des dépenses médicalesEurope4 08% 4 33%AmériquesNA NAAsie Océanie Afrique5 52% 4 55%Durée de vie active moyenne restante des salariés (en années)Europe10 8 10 0Amériques9 1 9 2Asie Océanie Afrique11 4 11 5NotesŠLes hypothèses par zone géographique sont des moyennes pondérées par la valeur actuelle des obligations (DBO) à l’exception des rendements attendusdes actifs qui sont des moyennes pondérées par la juste valeur des actifs ŠDepuis 2004 la courbe des taux d’actualisation utilisée est celle des obligations corporate notées AA (source Merrill Lynch) observée mi octobre Pour les durations où ces taux ne sont pas disponibles une interpolation est réalisée à partirdes taux d’Etat zéro coupon (source Reuters) auxquels est ajouté un spread de taux correspondant à une estimation de la prime de risque exigée sur les obligations corporate notées AA Une observation complémentaire de ces taux esteffectuée début décembre pour ajustement éventuel Les taux d’inflation sont déterminés pour les échéances principales par la mesure de l’écart entre les taux des obligations non indexées sur inflation et les taux des obligations indexées à une même échéance ŠL’amplitude des taux de rendement attendus des actifs est liée à la composition des actifs D’une manière générale les taux de rendement attendus desactifs de régime sont calculés en pondérant les rendements anticipés susceptiblesd’être dégagés sur chacune des catégories d’actifs par leurs poids respectifs dans la juste valeur de l’actif Pour les actifs couvrant les régimes français les taux de rendement à long terme retenus sont de 6 8% pour les actions 3 4% pourles obligations et 2 6% pour le monétaire Au Royaume Uni les taux de rendement retenus pour les actions sont de 7 6% et pour les obligations de 4 4% ŠLa durée de vie active moyenne restante des salariés est calculée en tenant également compte des hypothèses de taux de rotation 298Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidés2 6 ANALYSE DES SENSIBILITES DES ENGAGEMENTS AUX VARIATIONS DES PRINCIPALES HYPOTHESES ACTUARIELLES20102009(En pourcentage de l’élément mesuré)Régimes deretraiteAutres régimespostérieurs àl’emploiAutresavantages àlong termeRégimes deretraiteAutres régimespostérieurs àl’emploiAutresavantages àlong termeVariation de +1% du taux d’escompteImpact sur la valeur actuelle des engagements au31 décembre N 13% 14% 8% 12% 14% 8%Impact sur le total net des charges N+1 des régimes 23% 44% 1% 23% 30% 1%Variation de +1% du rendement attendu des actifs (durégime et distincts) de financementImpact sur les actifs du régime au 31 décembre N+1 1% NA 1% 1% NA 1%Impact sur le total net des charges N+1 des régimes 14% NA 4% 15% NA 4%Variation de +1% du taux de croissance net d’inflationdes masses salarialesImpact sur la valeur actuelle des engagements au31 décembre N 4% NA 5% 3% NA 5%Impact sur le total net des charges N+1 des régimes 18% NA 7% 11% NA 8%Variation de +1% du taux de croissance des dépensesmédicalesImpact sur la valeur actuelle des engagements au31 décembre N NA 16% NA NA 10% NAImpact sur le total net des charges N+1 des régimes NA 72% NA NA 16% NANoteŠLes sensibilités publiées sont des moyennes pondérées des variations observées par la valeur actuelle des engagements (impact sur la valeur actuelle des obligations) ou par la juste valeur des actifs ou par la charge N+1 attendue (impactsur le total net des charges) 2 7 AJUSTEMENTS LIES A L’EXPERIENCE AU TITRE DES REGIMES DE RETRAITE A PRESTATIONS DEFINIES(En M EUR)31 12 201031 12 2009 31 12 2008 31 12 2007 31 12 2006Valeur actuelle de l’obligation 2 574 2 304 2 047 2 344 2 512Juste valeur des actifs de régime 1 814 1 593 1 541 2 071 2 075Déficit (négatif excédent) 760 711 506 273 437Ajustements des passifs du régime liés à l’expérience(négatif gain) (50) 55 17 49 (11)Ajustements des passifs du régime liés à l’expérience(négatif gain) en % de l’obligation 1 9% 2 4% 0 8% 2 1% 0 4%Ajustements des actifs du régime liés à l’expérience(négatif gain) (72) (95) 532 68 (67)Ajustements des actifs du régime liés à l’expérience(négatif gain) en % de l’actif 4 0% 6 0% 34 5% 3 3% 3 2%GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011299 ELEMENTS FINANCIERSNote 26Dettes subordonnées(En M EUR)Devises d’émission 2011 2012 2013 2014 2015 AutresEncours31 12 2010Encours31 12 2009(*)Titres subordonnésEUR 201 690 342 369 932 5 936 8 470 9 138USD 56 1 439 1 495 1 387GBP 697 697 676Autres devises 9 9 93Sous total 201 690 342 378 988 8 072 10 671 11 294Dettes subordonnéesEUR 8 47 55 55Autres devises 179 179 179Sous total 8 226 234 234Dettes rattachées 260260278Total hors réévaluation des élémentscouverts 469 690 342 378 988 8 298 11 165 11 806Réévaluation des éléments couverts(*)858 749Total(*)12 023 12 555(*) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 9 981 M EUR au 31 décembre 2010 (11 388 M EUR au 31 décembre 2009) Note 27Actions ordinaires Société Générale actions détenues en propre actions détenues par lepersonnel et instruments de capitaux propres émis1 Actions ordinaires émises par Société Générale S A (En nombre d’actions)31 12 201031 12 2009Actions ordinaires746 421 631 739 806 265Dont actions détenues en propre avec droits de vote(1)21 306 663 20 963 637Dont actions détenues par le personnel54 025 794 52 775 564(1) Ne comprend pas les actions Société Générale détenues à des fins de transaction Au 31 décembre 2010 le capital de Société Générale S A entièrement libéré s’élève à 933 027 039 EUR et se composede 746 421 631 actions d’une valeur nominale de 1 25 EUR Société Générale S A a procédé au cours du premier semestre2010 à une augmentation de capital d’un montant de 3 M EURassortie d’une prime d’émission de 77 M EUR Cette émissiond’actions ordinaires était relative à l’exercice par lesactionnaires de l’option de distribution des dividendes 2009 enactions Société Générale Au cours du deuxième semestre dans le cadre du Plan mondiald’actionnariat salarié Société Générale S A a réalisé uneaugmentation de capital réservée au personnel pour un montantde 5 M EUR assortie d’une prime d’émission de 153 M EUR 300Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidés2 Instruments de capitaux propres émis2 1 TITRES SUBORDONNES A DUREE INDETERMINEELes titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe et intégrant des clauses discrétionnaires relatives au paiement desintérêts sont qualifiés d’instruments de capitaux propres Date d’émission Montant Rémunération1erjuillet 1985 69 657 M EUR TMO 0 25% avec TMO = Moyenne Arithmétique des Taux Moyen Obligataire de lapériode du 01 06 au 31 05 précédant chaque échéance24 novembre 1986 247 8 M USD Moyenne des taux de dépôt EuroDollar 6 mois communiqués par les banques deréférence +0 075%30 juin 1994 15 000 M JPY 5 385% jusqu’en décembre 2014 puis pour les échéances suivantes le taux leplus favorable entre le taux fixe et un taux variable + marge définie comme suit TauxMid SwapJPY 5 ans +1 25% jusqu’en décembre 2019 puis tauxMid SwapJPY 5 ans +2% pour les échéances suivantes30 décembre 1996 10 000 M JPY 3 936% jusqu’en septembre 2016 puis pour les échéances suivantes le taux leplus favorable entre le taux fixe et un taux variable + marge définie comme suit TauxMid SwapJPY 5 ans +2 0%27 mars 2007 350 M GBP 5 75% jusqu’en mars 2012 puis pour les échéances suivantes Libor GBP 3 mois+1 10%2 2 ACTIONS DE PREFERENCE EMISES PAR LES FILIALESCompte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de verser un dividende aux porteurs les actions de préférence émises parles filiales sont qualifiées d’instruments de capitaux propres Au 31 décembre 2010 le montant des actions de préférence émises par les filiales du Groupe et présentées parmi les participationsne donnant pas le contrôle est de 968 M EUR Au cours du premier semestre les actions de préférence qui avaient été émises parune filiale au premier semestre 2000 pour un montant de 500 M EUR ont été remboursées Date d’émission Montant Rémunération4etrimestre 2001 (clause de step up au bout de 10 ans) 335 M USD 6 302% à partir de 2011 Libor USD 3 mois +1 92% an4etrimestre 2001 (clause de step up au bout de 10 ans) 90 M USD Libor USD 3 mois +0 92% à partir de 2011 Libor 3 mois +1 92% an4etrimestre 2003 (clause de step up au bout de 10 ans) 650 M EUR 5 419% à partir de 2013 Euribor 3 mois +1 95% anGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011301 ELEMENTS FINANCIERS2 3 TITRES SUPER SUBORDONNES A DUREE INDETERMINEECompte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de versement de la rémunération de ces titres ils ont été classés encapitaux propres parmi lesInstruments de capitaux propres et réserves liées Date d’émission Montant Rémunération26 janvier 2005 1 000 M EUR 4 196% à partir de 2015 Euribor 3 mois +1 53% an5 avril 2007 200 M USD Libor USD 3 mois +0 75% an à partir de 2017 Libor USD 3 mois +1 75% an5 avril 2007 1 100 M USD 5 922% à partir de 2017 Libor USD 3 mois +1 75% an19 décembre 2007 600 M EUR 6 999% à partir de 2018 Euribor 3 mois +3 35% an22 mai 2008 1 000 M EUR 7 76% à partir de 2013 Euribor 3 mois +3 35% an12 juin 2008 700 M GBP 8 875% à partir de 2018 Libor GBP 3 mois +3 4% an27 février 2009 450 M USD Libor USD 3 mois +6 77% an4 septembre 2009 1 000 M EUR 9 375% à partir de 2019 Euribor 3 mois +8 901% an7 octobre 2009 1 000 M USD 8 75%Les mouvements relatifs aux TSDI et aux TSS enregistrés dans lesRéserves consolidéessont détaillés ci dessous (En M EUR)TSS TSDI TotalEconomie d’impôts relative à la rémunération à verser aux porteurs de titres comptabilisée en réserves 163 13 176Rémunération versée comptabilisée en dividendes (ligne distribution 2010) 474 37 5113 Distribution de dividendesLe montant de dividendes distribués en 2010 par le Groupe s’élève à 976 M EUR et se décompose de la manière suivante (En M EUR)Part du GroupeParticipationsne donnantpas le contrôle TotalActions ordinaires182 197 379Dont payé en actions80 80Dont payé en numéraire102 197 299Autres instruments de capitaux propres511 86 597Total693 283 976302Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 28Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres(En M EUR)31 12 2010Période 31 12 2009Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propresEcarts de conversion(1)(303) 925 (1 228)Ecarts de réévaluation de la période925Recyclage en résultat Réévaluation des actifs disponibles à la vente(2)(501) 78 (579)Ecarts de réévaluation de la période465Recyclage en résultat(387)Réévaluation des instruments dérivés de couverture 129 (125) 254Ecarts de réévaluation de la période(125)Recyclage en résultat Montants tranférés dans la valeur de l’élément couvert Quote part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entitésmises en équivalence15 5 10Impôts200 (34) 234TOTAL(460) 849 (1 309)31 12 201031 12 2009(En M EUR)Brut Impôt Net d’impôt Brut Impôt Net d’impôtEcarts de conversion (303) (303) (1 228) (1 228)Réévaluation des actifs disponibles à la vente (501) 243 (258) (579) 281 (298)Réévaluation des instruments dérivés de couverture 129 (39) 90 254 (46) 208Quote part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres surentités mises en équivalence 15 (4) 11 10 (1) 9Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (660) 200 (460) (1 543) 234 (1 309)Part du groupe(556) (1 279)Participations ne donnant pas le contrôle 96 (30)(1) La variation sur l’année 2010 de l’écart de conversion en part du Groupe s’élève à 792 M EUR Cette variation est principalement liée à l’appréciation par rapport à l’Euro du Dollar US pour 356 M EUR du Rouble pour 66 M EUR de la Livre sterling pour 39 M EUR du Yen pour 90 M EUR de la Couronne tchèque pour 91 M EUR et duYuan pour 44 M EUR que vient partiellement compenser la dépréciation par rapport à l’Euro du Dinar serbe pour 20 M EUR La variation de l’écart de conversion dans les participations ne donnant pas le contrôle s’élève à 133 M EUR Elle s’explique essentiellement par l’appréciation de la Couronne tchèque par rapport à l’Euro pour 55 M EUR du Rouble pour 52 M EUR et du Dollar US pour23 M EUR (2) Les écarts de réévaluation des actifs disponibles à la vente s’élèvent à 501 M EUR GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011303 ELEMENTS FINANCIERSLa décomposition des écarts de réévaluation des actifs disponibles à la vente se présente comme suit (En M EUR)Plus valueslatentesMoins valueslatentesRéévaluationnetteGains et pertes latents sur instruments de capitaux propres disponibles à la vente 936 (192) 744Gains et pertes latents sur instruments de dette disponibles à la vente 479 (1 720) (1 241)Gains et pertes latents sur actifs reclassés en prêts et créances Gains et pertes latents des sociétés d’assurance 92 (96) (4)dont sur instruments de capitaux propres disponibles à la vente 1 056 (51)dont sur instruments de dettes disponibles à la vente et actifs reclassés en prêts et créances 1 889 (1 764)dont participation aux bénéfices différés (2 853) 1 719Total1 507 (2 008) (501)Note 29Engagements1 Engagements donnés et reçusENGAGEMENTS DONNES(En M EUR)31 12 201031 12 2009Engagements de financementEn faveur d’établissements de crédit20 852 12 141En faveur de la clientèle(1)Facilités d’émission 20Ouvertures de crédits confirmés149 886 131 270Autres1 804 2 126Engagements de garantieDonnés aux établissements de crédit4 971 3 418Donnés à la clientèle(1) (2)57 307 59 042Engagements sur titresTitres à livrer27 186 20 882(1) Au 31 décembre 2010 les montants de lignes de liquidités et engagements de garantie accordés aux véhicules de titrisation s’élèvent respectivement à 12 350 M EUR et 1 073 M EUR (2) Y compris les garanties de capital et de performance accordées aux détenteurs des parts d’OPCVM gérées par des entités du Groupe 304Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésENGAGEMENTS RECUS(En M EUR)31 12 201031 12 2009Engagements de financementReçus d’établissements de crédit65 542 44 336Engagements de garantieReçus d’établissements de crédit64 853 56 859Autres engagements reçus(3)116 935 104 549Engagements sur titresTitres à recevoir26 877 20 788(3) Dont garanties reçues d’Etat d’autres organismes habilités et de la clientèle pour 52 750 M EUR au 31 décembre 2010 contre 41 604 M EUR au 31 décembre2009 Le solde correspond notamment aux titres et valeurs reçus en garantiepour 1 783 M EUR au 31 décembre 2010 contre 5 619 M EUR au 31 décembre 2009 2 Engagements sur instruments financiers à terme (notionnels)31 12 201031 12 2009(En M EUR)Opérationsde tradingOpérations decouvertureOpérationsde tradingOpérations decouvertureInstruments de taux d’intérêtInstruments fermesSwaps8 919 944 264 886 7 482 943 211 061Contrats à terme de taux 1 722 178 1 236 1 600 011 851Instruments conditionnels2 773 229 7 582 2 650 018 8 498Instruments de changeInstruments fermes1 741 860 10 999 1 223 930 18 912Instruments conditionnels562 377 456 456 Instruments sur actions et indicesInstruments fermes68 633 81 441 Instruments conditionnels640 945 36 648 626 80Instruments sur matières premièresInstruments fermes140 867 120 885 Instruments conditionnels70 369 71 344 Dérivés de crédit1 405 304 1 287 612 Autres instruments financiers à terme 3 252 942 2 753 755Opérations de titrisationLe groupe Société Générale procède à des opérations detitrisation pour le compte de sa clientèle ou d’investisseurs etoctroie dans ce cadre des garanties et des lignes de liquiditésaux véhicules de titrisation Au 31 décembre 2010 il existe 4 véhicules non consolidés(Barton Antalis Homes et Ace Australia) structurés par leGroupe pour le compte de la clientèle ou des investisseurs Lemontant des actifs détenus par ces véhicules et financés parl’émission de titres négociables s’élève à cette date à9 397 M EUR (10 986 M EUR à fin 2009) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011305 ELEMENTS FINANCIERSL’absence de contrôle de ces véhicules par le Groupe estrégulièrement testée au regard des critères d’appréciationapplicables aux entitésad hoc(Cf note 1) Au 31 décembre2010 aucun de ces véhicules n’est consolidé le Groupe n’enayant pas le contrôle et n’étant pas exposé à la majorité desrisques et avantages qui leur sont liés Le risque de défaillance sur les actifs de ces véhicules estsupporté par les cédants des créances sous jacentes ou pardes tiers Le groupe Société Générale apporte une garantiesupplémentaire à titre de réhaussement de crédit par l’octroi delettres de crédit à hauteur de 1 073 M EUR (542 M EUR à fin2009) Enfin le Groupe a consenti à ces véhicules des lignesde liquidités à hauteur de 12 350 M EUR à cette même date(13 515 M EUR à fin 2009) Note 30Actifs remis et reçus en garantie1 Actifs remis en garantie(En M EUR)31 12 201031 12 2009Valeur comptable des actifs remis en garantie de passifs96 260 90 767Valeur comptable des actifs remis en garantie d’opérations sur instruments financiers 25 446 20 373Valeur comptable des actifs remis en garantie d’engagements hors bilan 608 522Total122 314 111 662Les actifs remis en garantie de passifs correspondent principalement à des créances remises en garantie de passifs (notammentauprès de la Banque de France) La rubrique « actifs remis en garantie d’opérations sur instruments financiers » enregistre essentiellement les dépôts de garantie 2 Actifs reçus en garantie et dont l’entité peut disposer(En M EUR)31 12 201031 12 2009Juste valeur des titres reçus en pension livrée40 882 33 526Note 31Echéances par durée restant à courirEchéances contractuelles des passifs financiers(1)(En M EUR au 31 12 2010)Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans IndéterminéeTotalBanques centrales 2 777 1 2 778Passifs financiers à la juste valeur par résultat hors dérivés 119 759 13 928 19 542 16 600 169 829Dettes envers les établissements de crédit 65 073 2 879 3 590 2 981 74 523Dettes envers la clientèle 279 429 20 678 31 578 4 882 336 567Dettes représentées par un titre 74 154 29 320 25 913 12 263 141 650Dettes subordonnées 123 426 2 431 8 349 2111 350Total Ressources 541 315 67 231 83 055 45 075 21 736 697Engagements de financement donnés 69 011 40 050 51 654 11 088 171 803Engagements de garanties donnés 23 339 8 809 17 170 13 551 62 869Total des engagements donnés 92 350 48 859 68 824 24 639 234 672(1) Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels et hors dérivés 306Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésProvisions techniques des entreprises d’assurance(2)(En M EUR au 31 12 2010)Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans IndéterminéeTotalProvisions techniques des entreprises d’assurance 2 665 5 627 18 796 55 582 82 670(2) Echéancement des montants comptables Echéances notionnelles des engagements sur instruments financiers dérivés(3)ACTIF PASSIF(En M EUR au 31 12 2010)Moins de 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ansTotalMoins de 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ansTotalInstruments de taux d’intérêtInstruments fermesSwaps 2 873 393 3 330 096 2 981 3419 184 830 Contrats à terme de taux 631 372 204 227 142835 741689 884 197 656 134887 674Instruments conditionnels 308 890 550 593 473 0031 332 486352 949 592 335 503 0411 448 325Instruments de changeInstruments fermes 1 101 699 443 054 208 1071 752 860 Instruments conditionnels 156 838 78 527 46 817282 182172 001 68 432 39 762280 195Instruments sur actions et indicesInstruments fermes 20 055 3 950 1 13925 14440 092 2 438 95843 488Instruments conditionnels 126 708 148 002 20 464295 174161 712 163 820 20 274345 806Instruments sur matières premièresInstruments fermes 58 072 12 716 2 38873 17654 626 12 840 22567 691Instruments conditionnels 18 735 16 162 36935 26619 608 15 091 40335 102Dérivés de crédit 58 937 493 873 142 759 695 569 64 530 486 341 158 863 709 734Autres instruments financiers à terme 1 640 375 28 2 043 1 584 488 79 2 151(3) Ces éléments sont présentés en fonction des échéances contractuelles des instruments financiers GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011307 ELEMENTS FINANCIERSNote 32Opérations en devises31 12 201031 12 2009(En M EUR)Actif PassifDevisesà recevoirDevises àlivrer Actif PassifDevisesà recevoirDevisesà livrerEUR 702 413 705 745 24 725 23 471 611 269 604 162 2 334 3 805USD 235 002 262 582 24 981 23 735 224 235 259 341 19 970 24 546GBP 30 573 35 453 3 284 4 404 31 852 31 750 2 703 4 598JPY 31 734 30 631 6 218 8 526 23 688 17 855 4 239 2 844AUD 7 093 5 586 2 039 1 759 17 723 16 931 2 256 2 172CZK 25 892 26 071 208 134 24 701 25 878 132 148RUB 13 720 7 162 48 307 11 508 10 305 120 105RON 5 625 6 183 381 303 5 386 5 872 65 155Autres devises 80 020 52 659 6 808 5 884 73 339 51 607 9 033 7 232Total 1 132 072 1 132 072 68 692 68 523 1 023 701 1 023 701 40 852 45 605Note 33Activités d’assuranceProvisions techniques des entreprises d’assurance(En M EUR)31 12 201031 12 2009Provisions techniques des contrats d’assurance en unités de compte 16 798 16 761Provisions techniques des autres contrats d’assurance vie65 268 57 274Provisions techniques des contrats d’assurance non vie604 416Total82 670 74 451Participation aux bénéfices différée(1)(1 068) (320)Part des réassureurs(371) (323)Provisions techniques (y compris participation aux bénéfices différée) nettes de la part des réassureurs 81 231 73 808(1) Conformément à la recommandation du CNC du 19 décembre 2008 un test de recouvrabilité de la Provision pour participation aux bénéfices différée active (PBDA) qui permet de vérifier que l'imputation du montant de la PBDA sur lesparticipations futures des assurés est fortement probable a été réalisé Le calcul de la PBDA repose sur la prise en compte de la juste valeur des actifs par rapport à la valeur historique Le test de recouvrabilité qui repose sur des projections de flux de trésorerie s’appuyant sur différentes hypothèseséconomiques de collecte et de rachats historiques est probant puisque les résultats obtenus n’imposent pas de vendre des actifs en situation de moins value latente Dans un second temps des projections de flux de trésorerie ont été réalisées à partir de plusieurs scenarii de stress combinant ou non des baisses de chiffre d’affaires et ou des augmentations des rachats des hausses des taux et baissesdes marchés actions Ainsi dans des scenarii de hausse de taux (immédiate et maintenue sur l'horizon de projection) de baisse brutale des marchés actions de baisse du chiffre d'affaires allant jusqu'à 30% ou 50% et de hausse des lois de rachats amenant àmultiplier par 2 ou 3 les rachats observés sur l'exercice de clôture les ventes d'actifs nécessaires pour faire face aux besoins de liquidité sur l'horizon de projection ne générent pas de moins values sur la base de la situation d'inventaire Enfin une dégradation de 10% supplémentaire de ces hypothèses serait sans effet sur la probité du test de recouvrabilité 308Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésTableau de variations des provisions techniques des entreprises d’assurance(En M EUR)Provisions techniques des contratsen unités de compteProvisions techniques des autrescontrats d’assurance vieProvisions techniques des contratsd’assurance non vieProvisions d’ouverture 01 01 2010(hors participation aux bénéfices différée) 16 761 57 274 416Charge des provisions d’assurance 90 5 601 187Revalorisation des contrats en unités de compte 390 Chargements prélevés sur les contrats en unités de compte (103) Transferts et arbitrages (426) 426 Entrées de portefeuilles 95 Participation aux résultats 83 1 844 Autres3 28 1Provisions de clôture 31 12 2010(hors participation aux bénéfices différée) 16 798 65 268 604Conformément à la norme IFRS 4 et aux principes du Groupe leLiability Adequacy Test(LAT) sur la suffisance des passifs a étéréalisé au 31 décembre 2010 Ce test a pour objectif de vérifier que les passifs d’assurance comptabilisés sont suffisants en utilisantles estimations actuelles de flux de trésorerie futurs générés par les contrats d’assurance Il s’effectue sur la base de modèlesstochastiques similaires à ceux utilisés pour nos modèles de gestion actif passif Le résultat de ce test au 31 décembre 2010 estprobant Placements nets des entreprises d’assurance(En M EUR avant élimination des opérations intra groupe)31 12 201031 12 2009Actifs financiers à la juste valeur par le résultat22 096 21 806Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres instruments de dettes7 450 6 053Actions et autres instruments de capitaux propres14 646 15 753Prêts et Créances sur établissements de crédits8 739 6 837Actifs financiers disponibles à la vente58 780 52 524Effets publics et valeurs assimilées395 340Obligations et autres instruments de dettes51 015 44 912Actions et autres instruments de capitaux propres7 370 7 272Placements immobiliers392 399Total(2)90 007 81 566(2) Les placements réalisés auprès de sociétés du Groupe en représentation des contrats d’assurance vie en unités de compte sont maintenus au bilan consolidé du Groupe traitement qui n’a pas d’incidence significative sur ce dernier GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011309 ELEMENTS FINANCIERSRésultat technique des activités d’assurance(En M EUR)20102009Primes13 777 10 713Charges de prestations (y compris variations de provisions) (13 959) (12 114)Produits nets des placements3 029 2 316Autres produits (charges) nets techniques(2 402) (540)Contribution au résultat d’exploitation avant élimination des opérations intra groupe 445 375Elimination des opérations intra groupe(3)231 167Contribution au résultat d’exploitation après élimination des opérations intra groupe 676 542(3) Il s’agit essentiellement de l’élimination des commissions versées par les compagnies d’assurance aux réseaux de distribution et de l’élimination des résultats financiers dégagés sur les placements réalisés auprès des sociétés du Groupe Produits nets de commissions(En M EUR avant élimination des opérations intra groupe)20102009Commissions et honoraires reçusChargements d’acquisition305 216Chargements de gestion652 585Autres39 82Commissions et honoraires payésChargements d’acquisition(322) (266)Chargements de gestion(293) (217)Autres(42) (31)Total des commissions et honoraires339 369Gestion des risques d’assuranceIl existe deux principales catégories de risques d’assurance les risques techniques notamment le risque de souscriptionliée aux risques de tarification et de dérive de la sinistralité en assurance non vie comme en prévoyance les bénéficessont exposés aux risques de dégradation de la sinistralitéconstatée par rapport à la sinistralité anticipée lors del’élaboration des tarifs Les dérives peuvent être liées à desfacteurs multiples et complexes tels que les évolutions ducomportement des populations assurées (rachats transferts …) les modifications de l’environnement macro économique les pandémies les catastrophes naturelles lamortalité la morbidité la longévité… les risques liés aux marchés financiers et à la gestion actif passif en assurance vie l’assureur est exposé aux aléasdes marchés financiers (mouvements de taux d’intérêt etfluctuations des marchés boursiers) qui peuvent êtreaggravés par le comportement des assurés La maîtrise de ces risques est au cœur de l’activité de la ligne métier assurances Elle est confiée à des équipes qualifiées etexpérimentées dotées de moyens informatiques importants etadaptés Les risques font l’objet de suivis et dereportingsréguliers auprès des Directions générales des entitésconcernées et des Directions générales des lignes métiers En matière derisques de tarification et de dérive de lasinistralité quelques grands principes sont appliqués sécurisation du processus d’acceptation des risques pourgarantir une adéquationab initiode la tarification en fonctiondu profil de risque de l’assuré La correcte application de cesprocédures est vérifiée dans le cadre de missions d’AuditsQualité et d’Audit Interne pluriannuelles Ces processus ontfait l’objet d’une certification ISO suivi des ratios sinistres primes réalisé à fréquence régulièreà partir de statistiques élaborées par exercice desurvenance Cette analyse (croissance du portefeuille niveaude provisionnement des sinistres déclarés ou survenus maisnon déclarés) permet le cas échéant des réajustements detarifications sur les exercices suivants 310Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésmise en place d’un plan de réassurance afin de protéger leGroupe des sinistres majeurs ou des sinistres sériels Concernantla maîtrise des risques liés aux marchésfinanciers elle est intégrée à la stratégie d’investissement aumême titre que la recherche de la performance à long terme L’optimisation de ces deux paramètres est fortementdéterminée par les équilibres actif passif Les engagements aupassif (garanties offertes aux clients durée de détention descontrats) ainsi que les niveaux des grands postes du bilan(fonds propres résultats provisions réserves…) sont étudiésau sein de la Branche Finances et Risques de la ligne métierassurances La politique globale de gestion actif passif estvalidée par la Direction générale du Groupe lors d’un comitéALM semestriel La maîtrise des risques et leur analyse sont organisées autourde quelques grands principes Gestion des risques actif passif Šsurveillance des flux de trésorerie à long terme l’adéquationde la duration du passif rapportée à la duration de l’actif aumême titre que l’étude des pics de trésorerie sont étroitementcontrôlées afin de maîtriser les risques de liquidité Šsurveillance particulière sur les flux de rachat et simulationsdescenariide stress Šsurveillance étroite des marchés action et simulations descenariide stress Šcouverture des risques de taux (à la baisse et à la hausse)par des instruments financiers Gestion des risques financiers sous formes de limites Šlimites de contreparties (ex limites suivant le paysd’appartenance de l’émetteur distinction entre émetteurssouverains et privés) Šlimites derating(ex AAA min 45% min 27% sur les Etatset garanties d’Etat) Šlimites par types d’actifs (ex actions private equity) Toutes ces stratégies sont analysées en simulant diversscenariide comportement des marchés financiers et de comportementdes assurés dans le cadre de stress tests et de modélisationsstochastiques GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011311 ELEMENTS FINANCIERSNote 34Produits et charges d’intérêts(En M EUR)20102009Opérations avec les établissements de crédits1 592 2 092Comptes à vue et prêts interbancaires1 259 1 626Titres et valeurs reçus en pension333 466Opérations avec la clientèle16 448 16 899Créances commerciales737 1 068Autres concours à la clientèle(1)14 968 14 949Comptes ordinaires débiteurs683 815Titres et valeurs reçus en pension60 67Opérations sur instruments financiers8 685 9 900Actifs financiers disponibles à la vente3 059 3 080Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance79 91Prêts de titres27 41Dérivés de couverture5 520 6 688Opérations de location financement1 569 1 654Location financement immobilier251 274Location financement mobilier1 318 1 380Total produits d’intérêts28 294 30 545Opérations avec les établissements de crédits(1 292) (2 014)Emprunts interbancaires(1 148) (1 793)Titres et valeurs donnés en pension(144) (221)Opérations avec la clientèle(6 307) (6 789)Comptes d’épargne à régime spécial(1 076) (1 205)Autres dettes envers la clientèle(5 070) (5 358)Titres et valeurs donnés en pension(161) (226)Opérations sur instruments financiers(8 724) (10 100)Dettes représentées par des titres(1 708) (2 289)Dettes subordonnées et convertibles(539) (589)Emprunts de titres(54) (66)Dérivés de couverture(6 423) (7 156)Autres charges d’intérêts(1) (7)Total charges d’intérêts(2)(16 324) (18 910)Dont produits d’intérêts relatifs à des actifs financiers dépréciés 443 404(1) Détail des autres concours à la clientèle (En M EUR)Crédits de trésorerie6 011 6 241Crédits à l’exportation257 248Crédits d’équipement2 431 2 645Crédits à l’habitat4 207 4 113Autres crédits à la clientèle2 062 1 702Total14 968 14 949(2) Ces charges intègrent le coût de refinancement des instruments financiers à la juste valeur par résultat qui sont classés en gains ou pertes nets sur ces instruments (Cf note 36) Dans la mesure où les charges et produits présentés dans lecompte de résultat sont classés par nature et non par destination le résultat net des activités sur instruments financiers à la juste valeur par résultat doit être appréhendé globalement 312Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 35Produits et charges de commissions(En M EUR)20102009(*)Produits de commissionsOpérations avec les établissements de crédit277 254Opérations avec la clientèle2 821 2 890Opérations sur titres626 684Opérations sur marchés primaires111 326Opérations de change et sur instruments financiers dérivés875 885Engagements de financement et de garantie804 692Prestations de services(*)4 202 4 410Autres(*)322 304Total des produits10 038 10 445Charges de commissionsOpérations avec les établissements de crédit(316) (293)Opérations sur titres(487) (558)Opérations de change et sur instruments financiers dérivés(727) (758)Engagements de financement et de garantie(89) (77)Autres(934) (947)Total des charges(2 553) (2 633)(*) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés le 31 décembre 2009 Ces produits et charges de commissions incluent (En M EUR)20102009(*)Les produits de commissions hors TIE(1)liés aux instruments financiers qui ne sont pas comptabilisés en juste valeur parrésultat4 207 4 177Les produits de commissions relatifs aux activités de fiducie ou activités analogues(*)2 434 2 549Les charges de commissions hors TIE(1)liées aux instruments financiers qui ne sont pas comptabilisés en juste valeur parrésultat(89) (77)Les charges de commissions relatives aux activités de fiducie ou activités analogues (822) (878)(1) Taux d’intérêt effectif (*) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés le 31 décembre 2009 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011313 ELEMENTS FINANCIERSNote 36Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat(En M EUR)20102009Résultat net sur actifs financiers non dérivés de transaction8 743 13 374Résultat net sur actifs financiers à la juste valeur sur option180 118Résultat net sur passifs financiers non dérivés de transaction (3 500) (9 022)Résultat net sur passifs financiers à la juste valeur sur option (471) (772)Résultat sur instruments financiers dérivés de transaction(2 110) (4 171)Résultat net sur instruments de couverture en juste valeur761 Réévaluation des éléments couverts attribuable aux risques couverts (712) (123)Part inefficace de la couverture de flux de trésorerie1 (4)Résultat net des opérations de change2 449 1 602Total(1) (2)5 341 1 002(1) Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le compte de résultat sont classés par nature et non par destination le résultat net des activités sur instruments financiers à la juste valeur par résultat doit être appréhendéglobalement Il convient de noter que les résultats ci dessus n’intègrent pas le coût de refinancement de ces instruments financiers qui est présenté parmi les charges et produits d’intérêts (2) Cf note 6 pour le montant relatif aux instruments dont la valorisation est de niveau 3 Le montant restant à comptabiliser dans le compte de résultat dû à la différence entre le prix de transaction et le montant qui seraitdéterminé à cette date au moyen de techniques de valorisation diminué des montants enregistrés dans le compte de résultat aprèsla comptabilisation initiale se présente comme suit (En M EUR)20102009Montant restant à comptabiliser en résultat au 1erjanvier823 849Montant généré par les nouvelles transactions de la période362 647Montant enregistré dans le compte de résultat durant la période (389) (673)Amortissement(227) (530)Passage à des paramètres observables(54) (14)Arrivée à échéance ou à terminaison(140) (122)Différences de change32 (7)Montant restant à comptabiliser en résultat au 31 décembre 796 823Ce montant est enregistré en compte de résultat au fur et à mesure de l’écoulement du temps ou lorsque les paramètres deviennentobservables 314Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 37Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente(En M EUR)20102009Activité courantePlus value de cession(1)227 316Moins value de cession(2)(149) (285)Pertes de valeur des titres à revenu variable(110) (1 673)Participation aux bénéfices différée sur actifs financiers disponibles à la vente des filiales d’assurance 23 1 664Sous total(9) 22Titres à revenu variable détenus à long termePlus value de cession174 86Moins value de cession(25) (34)Pertes de valeur des titres à revenu variable(107) (129)Sous total42 (77)Total33 (55)(1) Dont 143 M EUR au titre des activités d’assurance au 31 décembre 2010 (2) Dont 89 M EUR au titre des activités d’assurance au 31 décembre 2010 Note 38Produits et charges des autres activités(En M EUR)20102009Produits des autres activitésOpérations de promotion immobilière57 38Activités de location immobilière81 136Activités de location mobilière5 956 5 976Autres activités (y compris résultat sur activité d’assurance) 13 568 12 131Sous total19 662 18 281Charges des autres activitésOpérations de promotion immobilière(3) Activités de location immobilière(37) (27)Activités de location mobilière(4 267) (4 474)Autres activités (y compris résultat sur activité d’assurance) (14 084) (12 773)Sous total(18 391) (17 274)Total net1 271 1 007GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011315 ELEMENTS FINANCIERSNote 39Frais de personnel(En MEUR)20102009Rémunérations du personnel(6 853) (6 454)Charges sociales et fiscales sur rémunérations(1 287) (1 243)Charges de retraite nettes régimes à cotisations définies(616) (555)Charges de retraite nettes régimes à prestations définies(125) (134)Autres charges sociales et fiscales(397) (412)Participation intéressement abondement et décote(281) (359)Total(9 559) (9 157)20102009Effectif moyenFrance58 455 59 381Etranger102 249 100 763Total160 704 160 144Note 40Plans d’avantages en actions1 Montant de la charge enregistrée en résultat20102009(En M EUR)Part àdénouementen espècesPart àdénouementen titresTotal desrégimesPart àdénouementen espècesPart àdénouementen titresTotaldes régimesCharges nettes provenant des plans d’achat d’actions 55 155 1Charges nettes provenant des plans d’options et d’attribution gratuited’actions 304 5 92 3396 8171 3 174 2345 5La charge mentionnée ci dessus porte sur les plans réglés en titres et sur les plans réglés en espèces 316Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidés2 Description des plans d’options et d’attribution gratuite d’actions Société Générale2 1 Les régimes sur capitaux propres offerts aux salariés du Groupe au cours de la période se terminant le 31 décembre 2010sont brièvement décrits ci dessousŠ2 1 1 Options d’achat et de souscriptionEmetteurSociétéGénéraleSociétéGénéraleSociétéGénéraleSociétéGénéraleSociétéGénéralepour TCWSociétéGénéraleSociétéGénéralepour TCWSociétéGénéraleSociétéGénéraleSociétéGénéraleAnnée 2003 2004 2005 2006 2006 2007 2007 2008 20092010Type de planoptionsd’achatoptionsd’achatoptionsd’achatoptionsd’achatoptionsd’achatoptionsd’achatoptionsd’achatoptions desouscriptionoptions desouscriptionoptions desouscriptionAutorisation des actionnaires 23 04 2002 23 04 2002 29 04 2004 29 04 2004 29 04 2004 30 05 2006 30 05 2006 30 05 2006 27 05 2008 27 05 2008Décision du Conseild’administration 22 04 2003 14 01 2004 13 01 2005 18 01 2006 25 04 2006 19 01 2007 18 09 2007 21 03 2008 09 03 2009 09 03 2010Nombre d’options attribuées(1)4 110 798 4 267 021 4 656 319 1 738 329 154 613 1 418 916 135 729 2 328 128 1 344 552(4)1 000 000Durée de validité des options 7 ans 7 ans 7 ans 7 ans 7 ans 7 ans 7ans 7 ans 7 ans 7 ansModalités de règlement titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG titres SGPériode d’acquisition des droits22 04 2003 22 04 200614 01 2004 14 01 200713 01 2005 13 01 200818 01 2006 18 01 200925 04 2006 25 04 200919 01 2007 19 01 201018 09 2007 18 09 201021 03 2008 31 03 201109 03 2009 31 03 201209 03 2010 31 03 2014Conditions de performance non non non non nonnon saufmandatairessociaux non oui(3)oui(3)oui(3)Conditions en cas de départ duGroupe perte perte perte perte perte perte perte perte perte perteConditions en cas de licenciement perte perte perte perte perte perte perte perte perte perteConditions en cas de départ à laretraite maintien maintien maintien maintien maintien maintien maintien maintien maintien maintienCas de décèsmaintien 6moismaintien 6moismaintien 6moismaintien 6moismaintien 6moismaintien 6moismaintien 6moismaintien 6moismaintien 6moismaintien 6moisCours du titre à l’attribution(En EUR)(1) (5)44 81 60 31 64 63 93 03 107 82 115 6 104 17 63 6 23 18 43 64Décote 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% sans objetPrix d’attribution (En EUR)(1)44 81 60 31 64 63 93 03 107 82 115 6 104 17 63 6 23 18 41 2Options non attribuées Options exercées au 31 12 2010 3 299 863 727 877 53 340 2 174 411Options perdues au 31 12 2010 810 935 173 138 321 853 125 017 39 728 269 932 31 142 132 567 109 869 8 291Options restantes au 31 12 2010 3 366 006 4 281 126 1 611 138 114 885 1 148 984 104 587 2 195 561 914 272 991 709Nombre d’actions réservées au31 12 2010 3 366 006(2) (2)114 885(2)104 587 Cours des actions réservées(En EUR) 45 67(2) (2)109 71(2)105 69 Valeur des actions réservées(En M EUR) 154(2) (2)13(2)11 1redate de cession 22 04 2007 14 01 2008 13 01 2009 18 01 2010 25 04 2009 19 01 2011 18 09 2010 21 03 2012 31 03 2013 31 03 2014Période d’interdiction de cession 1 an 1 an 1 an 1 an 1 an 1 an 1 an Juste valeur (% du prix du titre àl’attribution) 25% 21% 17% 16% 17% 18% 21% 24% 27% 26%(6)Méthode de valorisation utilisée Monte Carlo Monte Carlo Monte Carlo Monte Carlo Monte Carlo Monte Carlo Monte Carlo Monte Carlo Monte Carlo Monte Carlo(1) Conformément à la norme IAS 33 consécutivement au détachement du droit préférentiel de souscription de l’action Société Générale à l’occasion des augmentations de capital intervenues au quatrième trimestre 2006 au 1ertrimestre 2008et au 4etrimestre 2009 les données par action historiques ont été ajustées du coefficient communiqué par Euronext de manière à refléter la part attribuableà l’action après détachement (2) Les plans 2005 2006 et 2007 ont été couverts par l’achat d’options d’achat (3) Les conditions de performance sont décrites dans la partie « Gouvernement d’entreprise » Au 31 décembre 2010 il est estimé que les conditions de performance sur BNPA 2010 des options 2008 ne devraient pas être atteintes (4) Dont 320 000 options attribuées initialement aux mandataires sociaux qui y ont renoncé (5) Moyenne des 20 dernières cotations pour les plans 2003 à 2009 et cours de clôture du titre à l’attribution pour le plan 2010 (6) Si la condition sur le ROE est non remplie la juste valeur prenant en compte la condition sur le TSR est égale à 7% GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011317 ELEMENTS FINANCIERSŠ2 1 2 Attribution gratuite d’actionsEmetteur Société Générale Société Générale Société Générale Société GénéraleAnnée 2007 2008 2009 2010Type de plan attribution gratuite d'actions attribution gratuite d'actionsattribution gratuited'actions attribution gratuite d'actionsAutorisation desactionnaires 30 05 2006 30 05 2006 27 05 2008 27 05 2008Décision du Conseild'administration 19 01 2007 21 03 2008 20 01 2009 09 03 2010Nombre d'actionsattribuées(7)903 916 3 143 595 3 155 781 4 200 000Modalités de règlement titres SG titres SG titres SG titres SGPériode d'acquisition desdroits19 01 2007 31 03 200919 01 2007 31 03 201021 03 2008 31 03 201021 03 2008 31 03 201120 01 2009 31 03 2012(9)Sous plan n°1 09 03 2010 31 03 2013(9)Sous plan n°2 09 03 2010 31 03 201209 03 2010 31 03 2013(11)Conditions de performanceconditions sur ROE pour uneliste d'attributaires oui(8)oui(8)condition deperformance pour uneliste d'attributaires(8)condition de performance pourune liste d'attributaires(8)Conditions en cas dedépart du Groupe perte perte perte perteConditions en cas delicenciement perte perte perte perteConditions en cas dedépart à la retraite maintien maintien maintien maintienCas de décès maintien 6 mois maintien 6 mois maintien 6 mois maintien 6 moisCours du titre àl'attribution (En EUR)(7)116 61 58 15 23 36 43 64Actions livrées au31 12 2010 800 228 1 337 641 919 267Actions perdues au31 12 2010 103 688 365 275 146 198 356 462Actions restantes au31 12 2010 1 440 679 3 008 664 3 843 271Nombre d'actionsréservées au 31 12 2010 1 440 679 3 008 664 3 843 271Cours des actionsréservées (En EUR) 100 88 60 98 47 71Valeur des actionsréservées (En M EUR) 145 183 1831redate de cession 31 03 2011 31 03 2012 31 03 2014 31 03 2015 31 03 201431 03 2012 31 03 2013 31 03 2015Période d'interdiction decession 2 ans 2 ans 2 ans 2 ansJuste valeur (% du coursdu titre à l'attribution)durée d'acquisition 2 ans 86%durée d'acquisition 3 ans 81%durée d'acquisition 2 ans 87%durée d'acquisition 3 ans 81% 78%durée d'acquisition 2 ans 86%durée d'acquisition 3 ans 82%(10)Méthode de valorisationutilisée Arbitrage Arbitrage Arbitrage Arbitrage(7) Conformément à la norme IAS 33 consécutivement au détachement du droit préférentiel de souscription de l’action Société Générale à l’occasion des augmentations de capital intervenues au quatrième trimestre 2006 au 1ertrimestre 2008et au 4etrimestre 2009 les données par action historiques ont été ajustées du coefficient communiqué par Euronext de manière à refléter la part attribuableà l’action après détachement (8) Les conditions de performance sont décrites dans la partie « Gouvernement d’entreprise » Au 31 décembre 2010 il est estimé que les conditions de performance sur BNPA 2010 des attributions 2008 ne devraient pas être atteintes (9) Pour les non résidents fiscaux français la période d’acquisition est majorée d’un an et il n’y a pas de période obligatoire de conservation des actions (10) Si la condition sur le ROE est non remplie la juste valeur prenant en compte la condition sur le TSR est égale à 16% (11) Conformément à l’arrêté publié en France le 3 novembre 2009 relatif aux rémunérations des personnels dont les activités sont susceptibles d’avoir une incidence sur l’exposition aux risques des établissements de crédit et entreprisesd’investissement la charge relative aux instruments de capitaux propres attribués aux salariés professionnels des marchés financiers est enregistrée en résultat sur la période d’acquisition des droits à compter du 1erjanvier 2009 318Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidés2 2 Statistiques sur les plans d’options Société GénéraleLes plans d’options offerts aux salariés du Groupe au cours de la période se terminant le 31 décembre 2010 ont les caractéristiquessuivantes Nombred'optionsplan 2003Nombred'optionsplan 2004Nombred'optionsplan 2005Nombred'optionsplan 2006Nombred'optionsplan 2006TCWNombred'optionsplan 2007Nombred'optionsplan 2007TCWNombred'optionsplan 2008Nombred'optionsplan 2009Nombred'optionsplan 2010DuréerésiduellecontractuellemoyennepondéréeJuste valeurmoyennepondérée àl'attribution(En EUR)Prix moyenpondéré del'action àl'exercice(En EUR)Fourchettedes prixd'exercice(En EUR)Optionsexistantes au01 01 2010 1 361 690 3 407 641 4 358 759 1 646 465 134 947 1 371 191 121 263 2 273 726 924 155 Optionsattribuéesdurant lapériode 1 000 000Optionsperduesdurant lapériode 41 635 77 633 35 327 20 062 222 207 16 676 78 165 9 883 8 291Optionsexercéesdurant lapériode 756 552 46 48 44 81Optionséchues durantla période 605 138 Optionsexistantes au31 12 2010 3 366 006 4 281 126 1 611 138 114 885 1 148 984 104 587 2 195 561 914 272 991 709 27 mois 13 30Optionsexerçables au31 12 2010 3 366 006 4 281 126 1 611 138 114 885 1 148 984 104 587 NotesŠLes principales hypothèses utilisées pour l’ensemble des plans d’options SG sont les suivantes 2003 2004 2005 2006 2007 2008 20092010Taux d’intérêt sans risque 3 8% 3 3% 3 3% 4 2% 4 2% 3 0% 2 9%Volatilité future de l’action 27% 21% 22% 21% 38% 55% 29%Taux de perte de droits 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0%Taux de distribution desdividendes (% du prixd’exercice) 4 3% 4 3% 4 2% 4 8% 5 0% 3 5% 1 3%Exercice anticipé 5 ans 5 ans 5 ans 5 ans 5 ans 5 ans 5 ansLa volatilité future a été estimée par la volatilité implicite du Groupe qui sur des options à 5 ans négociées en OTC (base de donnéesTOTEM) est de l’ordre de 29% en 2010 Cette volatilité implicite traduit plus exactement la volatilité future du titre GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011319 ELEMENTS FINANCIERS3 Description des plans d’options et d’attribution gratuite d’actions – TCW3 1 Les régimes sur capitaux propres offerts aux salariés du Groupe TCW au cours de la période se terminant le 31 décembre2010 sont brièvement décrits ci dessousŠ3 1 1 Options d’achat et de souscriptionEmetteurTCW TCW TCWAnnée2005 2006 2007Type de planoptions d’achat options d’achat options d’achatAutorisation des actionnaires01 07 2005 01 09 2006 30 09 2007Décision du Conseil d’administration 01 07 2005 01 09 2006 30 09 2007Nombre d’options attribuées2 753 708 2 385 515 2 468 849Durée de validité des options7 ans 7 ans 7 ansModalités de règlementactions SG actions SG actions SGPériode d’acquisition des droits01 07 2005 30 06 201001 09 2006 31 08 201130 09 2007 29 09 2012Conditions de performancenon non nonConditions en cas de départ du Groupeperte perte perteConditions en cas de licenciementperte perte perteConditions en cas de départ à la retraiteperte perte perteCas de décèsmaintien partiel avecacquisition accéléréemaintien partiel avecacquisition accéléréemaintien partiel avecacquisition accéléréePrix du titre à l’attribution (En EUR)41 35 36 95 33 32Décote13 48 5 64 5 12Prix d’attribution (En EUR)27 87 31 31 28 20Options non attribuées Options exercées au 31 12 2010894 304 339 574 190 911Options perdues au 31 12 20101 213 846 1 052 098 1 141 993Options restantes au 31 12 2010645 558 993 843 1 135 9451redate de cession01 08 2007 01 11 2008 01 11 2009Période d’interdiction de cessionnéant néant néantJuste valeur (% du prix du titre à l’attribution) 66% 41% 38%Méthode de valorisation utilisée black & scholes black & scholes black & scholes320Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésŠ3 1 2 Attribution gratuite d’actionsEmetteurTCWAnnée2010Type de planattribution gratuite de titresAutorisation des actionnaires14 04 2010Décision du Conseil d’administration14 04 2010Nombre d’actions attribuées4 819 000Modalités de règlementtitres TCW assortis d’une garantiede liquidité en actions SGPériode d’acquisition des droitsdate d’octroi 30 04 2015(12)Conditions de performanceoui sur l’EBITDA pour une partiedes attributionsConditions en cas de départ du GroupeperteConditions en cas de licenciementmaintien partiel avec vestingaccéléréCas de décèsvesting accéléréActions livrées au 31 12 2010 Actions perdues au 31 12 201013 333Actions restantes au 31 12 20104 805 6671redate de cession5 ans après la date d’attributionPériode d’interdiction de cessionfonction de la périoded’acquisition(12) Les actions ont été attribuées en mai août et décembre 2010 Les périodes d’acquisition relatives à ces 3 attributions sont composées chacune de4 tranches les premières tranches se terminant au 30 avril 2012 les dernières tranchesse terminant au 30 avril 2015 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011321 ELEMENTS FINANCIERS3 2 Statistiques sur les plans d’options TCWLes plans d’options offerts aux salariés du Groupe TCW au cours de la période se terminant le 31 décembre 2010 ont lescaractéristiques suivantes Nombred’optionstotalNombred’optionsplan 2005Nombred’optionsplan 2006Nombred’optionsplan 2007DuréerésiduellecontractuellemoyennepondéréeJustevaleurmoyennepondérée àl’attribution(En EUR)Prix moyenpondéré del’action àl’exercice(En EUR)Fourchette desprix d’exercice(En EUR)Options existantes au 01 01 2010 4 444 293 1 199 661 1 497 353 1 747 279Options attribuées durant la période Options perdues durant la période 1 602 459 487 615 503 510 611 334Options exercées durant la période 66 488 66 488 39 24 38 93 39 55Options échues durant la période Options existantes au 31 12 2010 2 775 346 645 558 993 843 1 135 945 35 mois 15 07Options exerçables au 31 12 2010 1 403 738 645 558 454 693 303 487NotesŠLes principales hypothèses utilisées pour l’ensemble des plans d’options de TCW sont les suivantes Plan 2005 Plan 2006 Plan 2007Taux d’intérêt sans risque4% 5% 5%Volatilité future de l’action31% 28% 22%Taux de perte de droits5% 0% 0%Taux de distribution des dividendes0% 0% 0%Exercice anticipé5 ans 5 ans 5 ansŠla volatilité future a été estimée par la volatilité historique d’entreprises américaines cotées appartenant au même secteur d’activitéet diverses maturités Puis un calcul a été réalisé sur la médiane des volatilités historiques sur 5 ans La juste valeur reflète les performances futures de la société Šen raison des modalités particulières de ce plan réglé en actions Société Générale aucune couverture n’a été expressémentsouscrite 4 Description du plan d’attribution gratuited’actions bénéficiant à l’ensemble descollaborateurs du GroupeAfin d’associer l’ensemble des salariés du Groupe à la réussitedu programme Ambition SG 2015 le Conseil d’administrationdu 2 novembre 2010 a décidé d’attribuer 40 actions gratuites àchaque collaborateur du Groupe (près de 159 000 personnesconcernées dans 79 pays) Cette attribution est soumise à desconditions de présence et de performance La périoded’acquisition des actions et d’interdiction de cession estfonction de la localisation de l’entité dans laquelle travaille lecollaborateur en France la période d’acquisition s’étend du 2 novembre2010 au 29 mars 2013 pour la première tranche soit 16actions et du 2 novembre 2010 au 31 mars 2014 pour ladeuxième tranche soit 24 actions De plus ces actions sontsoumises à une période d’interdiction de cession de 2 ans à l’international du 2 novembre 2010 au 31 mars 2015 pourla première tranche soit 16 actions et du 2 novembre 2010 au31 mars 2016 pour la deuxième tranche soit 24 actions Il n’ya pas de période d’interdiction de cession Les conditions de performance sont décrites dans la partie“ Ressources Humaines – Intéressement participation et Planmondial d’actionnariat salarié” S’agissant d’un plan par émission d’actions il n’y a pasd’actions réservées au 31 décembre 2010 Le cours du titre à l’attribution (en euros) s’élève à 42 1 EUR Laméthode utilisée pour déterminer les justes valeurs repose sur322Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésun modèle d’arbitrage Les justes valeurs (en % du titre àl’attribution) s’établissent à en France 85% pour la première tranche et 82% pour ladeuxième tranche à l’international 82% pour la première tranche et 79% pourla deuxième tranche Dans les pays où l’attribution d’actions est impossible ou tropcomplexe les collaborateurs bénéficieront d’un équivalentactions en cash indexé sous les mêmes conditions de présenceet de performance que pour l’attribution en titres Une hypothèse de turn over annuel a été prise en compte pourla détermination de la charge du plan elle s’établit en moyenneà 3 5% par an sur la population éligible au plan en France et à11% sur la population éligible au plan à l’international 5 Informations sur les autres plans surcapitaux propresLes plans sur capitaux propres autres que les plans d’optionsofferts aux salariés du Groupe au cours de la période se terminantle 31 décembre 2010 ont les caractéristiques suivantes ATTRIBUTION D’ACTIONS SG AVEC DECOTEPlan mondial d’actionnariat salariéAu titre de la politique d’actionnariat salarié du Groupe SociétéGénérale a proposé le 20 avril 2010 à ses salariés de souscrireà une augmentation de capital réservée à un cours de 36 98EUR décoté de 20% par rapport à la moyenne des20 dernières cotations de l’action Société Générale précédantcette date 4 291 479 actions ont été souscrites La charge de ce plan pourle Groupe est nulle En effet le modèle de valorisation utilisé quiest conforme aux préconisations du Conseil national de lacomptabilité sur les plans d’épargne entreprise compare le gainqu’aurait obtenu le salarié à la disposition immédiate des titresSociété Générale et le coût notionnel que représente pour lui leblocage sur 5 ans Or la moyenne des cours de clôture del’action Société Générale observés pendant la période desouscription (du 11 mai au 26 mai) étant inférieure au coûtd’acquisition des titres par le salarié ce modèle de valorisationconduit à une valeur unitaire nulle de l’avantage PLAN 2010 D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS TCWREGLE EN ESPECESEn 2010 dans le cadre du rachat de Metropolitan West AssetManagement TCW a mis en place en faveur de salariés decette société un plan de fidélisation comprenant une attributiongratuite d’actions sous condition de présence avec périoded’acquisition de droits étalée sur 5 ans Ce plan est assortid’une garantie de liquidité en espèces PLAN D’OPTIONS ET D’ATTRIBUTION GRATUITED’ACTIONS DU GROUPE BOURSORAMALa charge 2010 du plan de stock options et d’attributiongratuite d’actions mis en place en 2008 est de 0 5 M EUR aprèsprise en compte des pertes d’options de l’année qui s’élèvent à117 670 des pertes d’actions de l’année qui s’établissent à19 062 et des attributions d’actions de l’année égales à 75 478 Note 41Coût du risque(En M EUR)20102009Risque de contrepartieDotations nettes pour dépréciation(3 963) (5 371)Pertes non couvertes(359) (359)sur créances irrécouvrables(312) (268)sur autres risques(47) (91)Récupérations198 143sur créances irrécouvrables197 132sur autres risques1 11Autres risquesDotations nettes aux autres provisions(36) (261)Total(1)(4 160) (5 848)(1) Dont 696 M EUR relatifs aux actifs gérés en extinction au 31 décembre 2010 contre 1 398 M EUR au 31 décembre 2009 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011323 ELEMENTS FINANCIERSNote 42Impôts sur les bénéfices(En M EUR)20102009Charge fiscale courante(1 425) (1 387)Charge fiscale différée(117) 1 695Total de la charge d’impôt(1)(1 542) 308(1) La réconciliation entre le taux d’impôt normatif du Groupe et le taux d’impôt effectif s’analyse comme suit 20102009Résultat avant impôt hors résultat des sociétés mises en équivalence et pertes de valeur sur les écarts d’acquisition(En M EUR)5 724 827Taux normal d’imposition applicable aux sociétés françaises (incluant la contribution de 3 3%) 34 43% 34 43%Différences permanentes 1 78% 6 06%Différentiel sur éléments imposés à taux réduit 0 14% 21 98%Différentiel de taux d’imposition sur les profits taxés à l’étranger 5 20% 32 70%Effet des pertes de l’exercice non déductibles et de l’utilisation des reports déficitaires 0 37% 10 99%Taux effectif Groupe26 94% 37 30%En France le taux normal de l’impôt sur les sociétés est de33 33% s’y ajoute une Contribution Sociale de 3 3% (aprèsapplication d’un abattement de 0 76 M EUR) instaurée en 2000 Depuis le 1erjanvier 2007 les plus values à long terme sur titresde participation sont exonérées sous réserve de la taxation autaux de droit commun d’une quote part de frais et charges de5% En outre au titre du régime des sociétés mères et filiales les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles laparticipation est au moins égale à 5% sont exonérés Le taux d’imposition retenu pour calculer les stocks d’impôtsdifférés des sociétés françaises s’élève à 34 43% pour lesrésultats imposés au taux normal pour les résultats imposés autaux réduit le taux retenu est de 1 72% compte tenu de lanature des opérations concernées 324Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 43Résultat par action(En M EUR)20102009Résultat net part du Groupe3 917 678Résultat net attribuable aux Titres super subordonnés311 313Résultat net attribuable aux Titres subordonnés à durée indéterminée 25 25Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d’actions de préférence émises par Société Générale S A 60Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d’actions ordinaires 3 581 280Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation(1)721 724 753 624 488 571Résultat par action ordinaire (en EUR)4 96 0 45(En M EUR)20102009Résultat net part du Groupe3 917 678Résultat net attribuable aux Titres super subordonnés311 313Résultat net attribuable aux Titres subordonnés à durée indéterminée 25 25Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d’actions de préférence émises par Société Générale S A 60Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d’actions ordinaires 3 581 280Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation(1)721 724 753 624 488 571Nombre moyen de titres ordinaires retenu au titre des éléments dilutifs(2)3 436 912 2 332 455Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour le calcul du résultat net dilué par action 725 161 665 626 821 026Résultat dilué par action ordinaire (en EUR)4 94 0 45Le montant du dividende versé en 2010 au titre de l’exercice 2009 s’élève à 0 25 EUR par action (1) Hors actions d’autocontrôle (2) Le nombre d’actions retenu dans les éléments dilutifs est calculé selon la méthode du « rachat d’actions » et prend en compte les attributions d’actions gratuites et les plans d’options de souscription d’actions Les plans d’options desouscription d’actions ont un effet dilutif dépendant du cours moyen de l’action Société Générale qui s’élève en 2010 à 41 61 EUR Au 31 décembre 2010 dans ce contexte seul le plan d’options de souscription d’actions sans condition deperformance de 2009 présente un effet dilutif Le nombre d’actions retenu au titre des éléments dilutifs comprend également les actions gratuites attribuées sans condition de performance des plans 2008 2009 et 2010 Lescaractéristiques de l’ensemble des plans d’options de souscription d’actions et d’actions gratuites sont indiquées dans la note 40 Note 44Transactions avec les parties liées1 DéfinitionLe Groupe a retenu comme parties liées au sens de la normeIAS 24 d’une part les administrateurs les mandataires sociaux(le Président – Directeur général et les 3 Directeurs GénérauxDélégués) et les conjoints et enfants vivant sous leur toit d’autre part les filiales suivantes filiales contrôléesexclusivement ou conjointement sociétés sur lesquelles SociétéGénérale exerce une influence notable 1 1 Rémunération des dirigeantsOnt été prises en compte à ce titre les sommes effectivementpayées par le Groupe aux administrateurs et mandatairessociaux au titre des rémunérations (y compris les cotisationspatronales) et autres avantages ci dessous selon lanomenclature de la norme IAS 24 – paragraphe 16 GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011325 ELEMENTS FINANCIERS(En M EUR)31 12 201031 12 2009Avantages à court terme6 3 7 9Avantages postérieurs à l’emploi0 3 0 1Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions0 3 1 8Total6 9 9 8Le Document de référence contient une description détaillée des rémunérations et avantages des dirigeants du Groupe 1 2 Transactions avec les parties liées personnesphysiquesLes seules transactions avec les administrateurs mandatairessociaux et les membres de leur famille retenues dans laprésente note sont les montants des prêts et cautions en coursau 31 décembre 2010 qui s’élèvent au total à 26 9 M EUR Lesautres transactions avec ces personnes n’ont pas de caractèresignificatif 1 3 Montant total des sommes provisionnées ou constatéespar ailleurs par le groupe Société Générale aux fins duversement de pensions de retraites ou d’autres avantagesLe montant total des sommes provisionnées ou constatées parle groupe Société Générale au 31 décembre 2010 enapplication de la norme IAS 19 aux fins de versement depensions retraites ou autres avantages à des mandatairessociaux de Société Générale (MM Cabannes Sammarcelli Sanchez Incera et les deux administrateurs élus par lessalariés) s’élève à 5 5 M EUR 326Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidés2 Entités associées(1)Encours actifs avec les parties liées(En M EUR)31 12 201031 12 2009Actifs financiers à la juste valeur par résultat22 142Autres actifs1 813 831Total encours actifs1 835 973Encours passifs avec les parties liées(En M EUR)31 12 201031 12 2009Passifs à la juste valeur par résultat76 186Dettes envers la clientèle33 1 528Autres passifs2 405 672Total encours passifs2 514 2 386Produit net bancaire avec les parties liées(En M EUR)20102009Intérêts et assimilés(10) (11)Commissions206 30Résultat net sur opérations financières(3) 17Produit net des autres activités7 Produit net bancaire200 36Engagements avec les parties liées(En M EUR)31 12 201031 12 2009Engagements de financement donnés 298Engagements de garantie donnés46 1 964Engagements sur instruments financiers à terme6 245 3 395(1) Entités consolidées en intégration proportionnelle et en mise en équivalence GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011327 ELEMENTS FINANCIERSNote 45Sociétés retenues dans le périmètre de consolidationPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009FRANCEBANQUESBANQUE DE POLYNESIE(1)France IG 72 10 72 10 72 10 72 10BANQUE FRANCAISE COMMERCIALE OCEAN INDIEN France IG 50 00 50 00 50 00 50 00CREDIT A L’INDUSTRIE FRANCAISE (CALIF) France IG 100 00 100 00 100 00 100 00CREDIT DU NORD(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENEBANQUE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG CALEDONIENNE DE BANQUE(1)France IG 90 10 90 10 90 10 90 10SG DE BANQUE AUX ANTILLES France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG ASSET MANAGEMENT BANQUE(7)France IG 100 00 100 00SOCIETES FINANCIERESSOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES FRANCE(1)France IG 98 25 98 25 98 25 98 25INTER EUROPE CONSEIL France IG 100 00 100 00 100 00 100 00INTERGA France IG 100 00 100 00 100 00 100 00JS CREDIT FUND(5)France IG 100 00 100 00LYXOR ASSET MANAGEMENT France IG 100 00 100 00 100 00 100 00LYXOR INTERNATIONAL ASSET MANAGEMENT France IG 100 00 100 00 100 00 100 00ORBEO France IP 50 00 50 00 50 00 50 00SG ASSET MANAGEMENT France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EUROPEAN MORTGAGE INVESTMENTS France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SGAM AI CREDIT PLUS France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SGAM AI CREDIT PLUS OPPORTUNITES France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE RETIREMENT SERVICES France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE SCF France IG 100 00 100 00 100 00 100 00AMUNDI GROUP(1)France ME 24 93 25 00 25 00 25 00(*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en Equivalence328Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009FINANCEMENTS SPECIALISESAIR BAIL France IG 100 00 100 00 100 00 100 00TEMSYS(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00ALD INTERNATIONAL SA(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00BULL FINANCE France IG 51 35 51 35 51 35 51 35CAFIREC(8)France IG 100 00 100 00COMPAGNIE GENERALE DE LOCATION D’EQUIPEMENTS(1)France IG 99 88 99 88 99 88 99 88DISPONIS France IG 99 94 99 94 100 00 100 00EVALPARTS France IG 100 00 100 00 100 00 100 00FENWICK LEASE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00FONTANOR(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00FRANFINANCE(1)France IG 99 99 99 99 99 99 99 99FRANFINANCE LOCATION France IG 99 99 99 99 100 00 100 00GENECAL France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENECOMI France IG 100 00 100 00 100 00 100 00LINDEN SAS(7)France IG 100 00 100 00ORPAVIMOB France IG 100 00 100 00 100 00 100 00RUSFINANCE SAS(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SAGEMCOM LEASE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EQUIPMENT FINANCE SA France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG SERVICES France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOFRAFI France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGEFIMUR France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGEFINANCEMENT France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG POUR LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS ECONOMISANT L’ENERGIE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGELEASE FRANCE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOLOCVI France IG 100 00 100 00 100 00 100 00FCT RED & BLACK – GUARANTEED HOME LOANS France IG 100 00 100 00 100 00 100 00FCT RED & BLACK FRENCH SMALL BUSINESS 2010 1(2)France IG 100 00 100 00 LA BANQUE POSTALE FINANCEMENT(3)France ME 35 00 35 00 SOCIETE GENERALE FHF(2)France IG 100 00 100 00 (*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en EquivalenceGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011329 ELEMENTS FINANCIERSPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009SOCIETES DE PORTEFEUILLEFCC ALBATROS France IG 100 00 100 00 51 00 51 00FINAREG France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENE ACT 1 France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENEFINANCE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENEVAL(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENINFO France IG 100 00 100 00 100 00 100 00LIBECAP France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE ALSACIENNE ET LORRAINE DE VALEURS D’ENTREPRISES ET DEPARTICIPATIONS France IG 51 42 51 42 51 42 51 42LA FONCIERE DE LA DEFENSE France IG 99 99 99 99 100 00 100 00SG CAPITAL DEVELOPPEMENT France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG CONSUMER FINANCE(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG FINANCIAL SERVICES HOLDING France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES HOLDING(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGEFIM HOLDING France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGENAL PARTICIPATIONS France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE DE PARTICIPATIONS France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGEPARTICIPATIONS(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGEPLUS France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE CAPITAL PARTENAIRES France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE DE LA RUE EDOUARD VII France IG 99 91 99 91 99 91 99 91VOURIC France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES(2)France IG 100 00 100 00 SOCIETES DE COURTAGEBOURSORAMA SA(1)France IG 57 78 55 78 57 78 55 78CLICKOPTIONS(7)France IG 100 00 100 00GASELYS(6)France ME 49 00 49 00SOCIETE GENERALE ENERGIE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EURO CT France IG 100 00 100 00 100 00 100 00(*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en Equivalence330Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009SG OPTION EUROPE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG SECURITIES (PARIS) SAS France IG 100 00 100 00 100 00 100 00NEWEDGE GROUP(1)France IP 50 00 50 00 50 00 50 00SOCIETES FONCIERES ET DE FINANCEMENT IMMOBILIERGALYBET France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENEFIM(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENEFIMMO(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00ORIENT PROPERTIES France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE POUR LE DEVELOPPEMENT DES OPERATIONSDE CREDIT BAIL IMMOBILIER France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGEPROM(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOPHIA BAIL France IG 51 00 51 00 51 00 51 00SOCIETES DE SERVICECOMPAGNIE GENERALE D’AFFACTURAGE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00EUROPE COMPUTER SYSTEMES SA(1) (6)France IG 100 00 100 00PARIS REGLEMENT LIVRAISON France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE DE CONTROLE ET DE GESTION FINANCIERE SOCOGEFI France IG 100 00 100 00 100 00 100 00IMMOBILIER D’EXPLOITATIONCOMPAGNIE FONCIÈRE DE LA MEDITERRANEE (CFM)(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00ELEAPARTS France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENEGIS I France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENEGIS II France IG 100 00 100 00 100 00 100 00GENEVALMY France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGEMARCHE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGECAMPUS France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SC ALICANTE 2000 France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SC CHASSAGNE 2000 France IG 100 00 100 00 100 00 100 00OPERA 72 France IG 99 99 99 99 100 00 100 00SI DU 29 BOULEVARD HAUSSMANN France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGE PERIVAL I France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGE PERIVAL II France IG 100 00 100 00 100 00 100 00(*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en EquivalenceGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011331 ELEMENTS FINANCIERSPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009SOGE PERIVAL III France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGE PERIVAL IV France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGEFONTENAY France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGINFO – SOCIETE DE GESTION ETD’INVESTISSEMENTS FONCIERS(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE DES TERRAINS ET IMMEUBLES PARISIENS (STIP) France IG 99 99 99 99 100 00 100 00VALMINVEST France IG 100 00 100 00 100 00 100 00ASSURANCESG DE COURTAGE ET DE REASSURANCE (GENECAR) France IG 100 00 100 00 100 00 100 00ORADEA VIE France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGECAP(1)France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGESSUR France IG 100 00 65 00 100 00 65 00EUROPEBANQUESBRD – GROUPE SOCIETE GENERALE(1)Roumanie IG 59 37 59 37 59 37 59 37BANKA SOCIETE GENERALE ALBANIA SH A (1)Albanie IG 85 82 75 01 85 82 75 01BANK REPUBLIC(1)Géorgie IG 81 18 80 00 81 18 80 00GENIKI(1)Grèce IG 88 44 53 97 88 44 53 97KOMERCNI BANKA A S(1)Républiquetchèque IG 60 44 60 44 60 44 60 44SOCIETE GENERALE BANK NEDERLAND N V Pays Bas IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EXPRESS BANK(1)Bulgarie IG 99 69 99 69 99 69 99 69SG HAMBROS LIMITED (HOLDING)(1)Grande Bretagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG PRIVATE BANKING SUISSE SA(1)Suisse IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE BANKA SRBIJA Serbie IG 100 00 100 00 100 00 100 00BSGV(1)Russie IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE BANK AND TRUST LUXEMBOURG(1)Luxembourg IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG PRIVATE BANKING MONACO France IG 100 00 100 00 100 00 100 00SKB BANKA(1)Slovenie IG 99 72 99 70 99 72 99 70SG CYPRUS LTD(12)Chypre ME 51 00 51 00SG PRIVATE BANKING BELGIQUE(1)Belgique IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE SPLITSKA BANKA Croatie IG 100 00 100 00 100 00 100 00(*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en Equivalence332Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009SGSS SPA Italie IG 100 00 100 00 100 00 100 00ROSBANK(1)Russie IG 74 89 65 33 74 89 65 33MOBIASBANCA GROUPE SOCIETE GENERALE Moldavie IG 79 77 79 72 87 90 87 85PODGORICKA BANKA SG GROUP(2)Monténégro IG 90 56 90 56 SOCIETES FINANCIERESBRD FINANCE IFN S A Roumanie IG 80 09 80 09 100 00 100 00BRIGANTIA INVESTMENTS B V (1)Grande Bretagne IG 100 00 100 00 80 00 80 00CLARIS 4(10)Jersey IG CO INVEST LBO MASTER FUND LIMITED PARTNERSHIPINCORPORATED Grande Bretagne IG 100 00 100 00 51 00 51 00SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES LUXEMBOURG Luxembourg IG 99 21 99 21 100 00 100 00HALYSA S A Luxembourg IG 100 00 100 00 100 00 100 00IRIS II(10)Irlande IG IVEFI SA Luxembourg IG 100 00 100 00 100 00 100 00LIGHTNING ASSET FINANCE LIMITED Irlande IG 100 00 51 00 100 00 51 00LYXOR MASTER FUND Grande Bretagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00ORION SHARED LIQUIDITY FUND B V (5)Pays Bas IG 100 00 100 00PARSIFAL LTD(10)Grande Bretagne IG SGA SOCIETE GENERALE ACCEPTANCE N V (“SGA”) Curacao IG 100 00 100 00 100 00 100 00SGAM IBERIA AV SAU(11)Espagne ME 100 00 100 00LYXOR ASSET MANAGEMENT (IRELAND) LIMITED Irlande IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG D’ARBITRAGE ET DE PARTICIPATION SA Luxembourg IG 100 00 100 00 100 00 100 00SGBF S A Belgique IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE CONSUMER FINANCE HOLDINGHELLAS S A (1)Grèce IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EFFEKTEN Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG FINANCE IRELAND LTD Irlande IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE IMMOBEL(1)Belgique IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE INVESTMENTS (U K ) LIMITED(1)Grande Bretagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG WERTPAPIERHANDELSGESELLSCHAFT MB(4)Allemagne IG 100 00 100 00SOCIETE EUROPEENNE DE FINANCEMENT ETD’INVESTISSEMENT Luxembourg IG 100 00 100 00 100 00 100 00(*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en EquivalenceGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011333 ELEMENTS FINANCIERSPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009VERI SG FONDS Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00CODEIS SECURITIES S A Luxembourg IG 100 00 100 00 100 00 100 00LLC PROSTOFINANCE Ukraine IG 100 00 100 00 100 00 100 00FCT RED & BLACK CONSUMER 2008 1 France IG 100 00 100 00 100 00 100 00MILO FOREIGN DEBT FUND Pays Bas IG 100 00 100 00 100 00 100 00MILO FDF INVESTORS CV Pays Bas IG 100 00 100 00 100 00 100 00THE TURQUOISE FUND Luxembourg IG 100 00 100 00 100 00 100 00THE TURQUOISE II FUND Luxembourg IG 100 00 100 00 100 00 100 00PILLAR CAPITAL LIMITED PARTNERSHIP Grande Bretagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00FINANCEMENTS SPECIALISESAXUS SA NV(1)Belgique IG 100 00 100 00 100 00 100 00ALD AUTOMOTIVE A S(1)Danemark IG 100 00 100 00 100 00 100 00AXUS FINLAND OY(1)Finlande IG 100 00 100 00 100 00 100 00AXUS ITALIANA SRL Italie IG 100 00 100 00 100 00 100 00AXUS NEDERLAND BV Pays Bas IG 100 00 100 00 100 00 100 00ALD AUTOMOTIVE AS(1)Norvège IG 100 00 100 00 100 00 100 00ALD AUTOMOTIVE AB(1)Suède IG 100 00 100 00 100 00 100 00ADRIA LEASING SPA(9)Italie IG 100 00 100 00ALD AUTOLEASING D GMBH(1)Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00ALD AUTOMOTIVE GROUP PLC(1)Grande Bretagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00ALD AUTOMOTIVE SRORépubliquetchèque IG 100 00 100 00 100 00 100 00ALD INTERNATIONAL SAS & CO KG(1)Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00ALD LEASE FINANZ GMBH(1)Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG ALD AUTOMOTIVE PORTUGAL SOCIEDADE GERAL DECOMERCIO E ALUGUER DE BENZ SA Portugal IG 100 00 100 00 100 00 100 00ALD AUTOMOTIVE SA(1)Espagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00AXUS LUXEMBOURG SA(3)Luxembourg IG 100 00 100 00 DC MORTGAGE FINANCE NETHERLAND BV(1)Pays Bas IG 100 00 100 00 100 00 100 00EIFFEL LIMITED Grande Bretagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00(*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en Equivalence334Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009ESSOX SRORépubliquetchèque IG 79 85 79 85 100 00 100 00EURO BANK SPOLKA AKCYJNA Pologne IG 99 52 99 44 99 52 99 44FIDITALIA SPA(1)Italie IG 100 00 100 00 100 00 100 00FRAER LEASING SPA Italie IG 73 43 67 75 73 43 67 75SG EQUIPMENT FINANCE CZECH REPUBLIC S R O Républiquetchèque IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG LEASING SPA Italie IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EQUIPMENT LEASING POLSKA SP ZOO Pologne IG 100 00 100 00 100 00 100 00GEFA GESELLSCHAFT FÜR ABSATZFINANZIERUNG MBH(1)Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00GEFA LEASING GMBH Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00HANSEATIC BANK GMBH & CO KG Allemagne IG 75 00 75 00 75 00 75 00MONTALIS INVESTMENT BV Pays Bas IG 100 00 100 00 100 00 100 00SGBT FINANCE IRELAND LIMITED Irlande IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EQUIPMENT FINANCE BENELUX BV Pays Bas IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EQUIPMENT FINANCE INTERNATIONAL GMBH(1)Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EQUIPMENT FINANCE SCHWEIZ AG Suisse IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EQUIPMENT FINANCE SA & CO KG Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG FACTORING SPA Italie IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG FINANS AS(1)Norvège IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG HOLDING DE VALORES Y PARTICIPATIONES Espagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG LEASING XII(1)Grande Bretagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE ITALIA HOLDING SPA Italie IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGELEASE B V (1)Pays Bas IG 100 00 100 00 100 00 100 00PEMA KFZ HANDELS GMBH(1)Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00MILFORD Belgique IG 100 00 100 00 100 00 100 00NEW ESPORTA HOLDING LIMITED(1)Grande Bretagne IG 90 18 96 77 90 18 96 77SGSS DEUTSCHLAND KAPITALANLAGEGESELLSCHAFTMBH Allemagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EQUIPMENT FINANCE LIMITED(1) (3)Grande Bretagne IG 100 00 100 00 SOCIETES DE COURTAGESG ENERGIE UK LIMITED Grande Bretagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES UK LTD Grande Bretagne IG 100 00 100 00 100 00 100 00(*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en EquivalenceGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011335 ELEMENTS FINANCIERSPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009ASSURANCESGENERAS Luxembourg IG 100 00 100 00 100 00 100 00INORA LIFE LTD Irlande IG 100 00 100 00 100 00 100 00KOMERCNI POJISTOVNA A SRépubliquetchèque IG 80 62 80 62 100 00 100 00SOGELIFE Luxembourg IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOGECAP LIFE INSURANCE Russie IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE RE SA(2)Luxembourg IG 100 00 100 00 CATALYST RE INTERNATIONAL LTD(2)Bermudes IG 100 00 100 00 AFRIQUE ET MOYEN ORIENTBANQUESBANKY FAMPANDROSOANA VAROTRA SG Madagascar IG 70 00 70 00 70 00 70 00SG DE BANQUES AU BURKINA Burkina Faso IG 51 19 51 19 52 53 52 53SG DE BANQUE EN GUINEE EQUATORIALEGuinéeEquatoriale IG 52 44 52 44 57 24 57 24NATIONAL SOCIETE GENERALE BANK Egypte IG 77 17 77 17 77 17 77 17SOCIETE GENERALE ALGERIE Algérie IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU CAMEROUN Cameroun IG 58 08 58 08 58 08 58 08SG DE BANQUES EN COTE D’IVOIRE(1)Côte d’Ivoire IG 73 25 73 25 73 25 73 25SG DE BANQUES EN GUINEE Guinée IG 57 94 57 94 57 94 57 94SG DE BANQUE AU LIBAN(1)Liban ME 19 00 19 00 19 00 19 00SG DE BANQUES AU SENEGAL Sénégal IG 64 45 64 45 64 87 64 87SG MAROCAINE DE BANQUES(1)Maroc IG 56 91 56 91 56 91 56 91SG SSB LIMITED Ghana IG 52 24 52 24 52 24 52 24UNION INTERNATIONALE DE BANQUES Tunisie IG 57 20 57 20 52 34 52 34FINANCEMENTS SPECIALISESALD AUTOMOTIVE SA MAROC Maroc IG 43 54 43 54 50 00 50 00SOCIETE D’EQUIPEMENT DOMESTIQUE ET MENAGER« EQDOM » Maroc IG 46 31 46 31 54 92 54 92SOGELEASE EGYPT Egypte IG 70 87 70 87 80 00 80 00SOCIETE GENERALE DE LEASING AU MAROC Maroc IG 74 15 74 15 100 00 100 00ASSURANCESLA MAROCAINE VIE Maroc IG 88 86 85 97 99 98 100 00(*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en Equivalence336Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009AMERIQUEBANQUESBANCO SG BRAZIL SA(1)Brésil IG 100 00 100 00 100 00 100 00BANCO PECUNIA S A (1)Brésil IG 100 00 70 00 100 00 70 00SOCIETE GENERALE (CANADA)(1)Canada IG 100 00 100 00 100 00 100 00BANCO CACIQUE S A (1)Brésil IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG AMERICAS SECURITIES HOLDINGS LLC(1)Etats Unis IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETES FINANCIERESSG AMERICAS INC (1)Etats Unis IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG CAPITAL TRUST I(5)Etats Unis IG 100 00 100 00SG WARRANTS NV Etats Unis IG 100 00 100 00 100 00 100 00TCW GROUP INC(1)Etats Unis IG 100 00 100 00 100 00 100 00THE TURQUOISE FUND LTD Iles Caïmans IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE ENERGIE (USA) CORP Etats Unis IG 100 00 100 00 100 00 100 00THE GLOBAL COMMODITIES FINANCE FUND LIMITED(4)Iles Caïmans IG 100 00 100 00FINANCEMENTS SPECIALISESMAKATEA JV INC Etats Unis IG 100 00 100 00 66 67 66 67REXUS L L C Etats Unis IG 100 00 100 00 70 83 70 83SG ASTRO FINANCE L P (5)Etats Unis IG 100 00 100 00SG CONSTELLATION CANADA LTD Canada IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG FINANCE INC Etats Unis IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG PREFERRED CAPITAL III L L C (1)Etats Unis IG 100 00 100 00 100 00 100 00SG EQUIPMENT FINANCE USA CORP Etats Unis IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETES DE PORTEFEUILLESOCIETE GENERALE COMMODITIES PRODUCTS LLC Etats Unis IG 100 00 100 00 100 00 100 00LYXOR ASSET MANAGEMENT HOLDING CORP (1)Etats Unis IG 100 00 100 00 100 00 100 00(*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en EquivalenceGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011337 ELEMENTS FINANCIERSPAYS METHODE(*)Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupeau 31 12 2010au 31 12 2009au 31 12 2010au 31 12 2009ASIE ET OCEANIEBANQUESSG AUSTRALIA HOLDINGS LTD(1) (4)Australie IG 100 00 100 00SG PRIVATE BANKING (JAPAN) LTD Japon IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE SECURITIES (NORTH PACIFIC) LTD Japon IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETE GENERALE (CHINA) LIMITED Chine IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETES FINANCIERESFORTUNE SGAM FUND MANAGEMENT CO LTD Chine IP 49 00 49 00 49 00 49 00IBK SG ASSET MANAGEMENT CO LTD(6)Corée du Sud IP 50 00 50 00SG ASIA (HONG KONG) LTD Hong Kong IG 100 00 100 00 100 00 100 00SOCIETES DE COURTAGESG SECURITIES ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS LTD(HONG KONG)(1)Hong Kong IG 100 00 100 00 100 00 100 00(*) IG Intégration Globale – IP Intégration Proportionnelle – ME Mise en Equivalence(1) Sociétés effectuant une sous consolidation (2) Sociétés entrées dans le périmètre de consolidation en 2010 (3) Entités désormais consolidées en direct (4) Sociétés déconsolidées en 2010 (5) Entités liquidées en 2010 (6) Entités cédées sur 2010 (7) Transmission universelle de patrimoine avec Société Générale S A (8) Transmission universelle de patrimoine avec Généfinance (9) Transmission universelle de patrimoine avec Fraer Leasing Spa (10) Entités ad hoc contrôlées en substance par le Groupe (11) Entité désormais sous consolidée au sein de Amundi Group (12) Entité désormais sous consolidée au sein de SG de Banque au Liban 338Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésNote 46Information sectorielleInformation sectorielle par pôle et sous pôleRéseaux France(1) (4)Réseaux InternationauxServices Financiers Spécialiséset Assurances(En M EUR)20102009(*)20102009(*)20102009(*)Produit net bancaire 7 791 7 466 4 930 4 749 3 539 3 239Charges générales d’exploitation(6)(5 058) (4 911) (2 769) (2 681) (1 841) (1 818)Résultat brut d’exploitation 2 733 2 555 2 161 2 068 1 698 1 421Coût du risque (864) (970) (1 340) (1 298) (1 174) (1 224)Résultat d’exploitation 1 869 1 585 821 770 524 197Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence 8 13 11 6 (12) (54)Gains nets sur autres actifs6 2 1 7 (5)(16)Pertes de valeur sur les écarts d’acquisition 1 (44)Résultat courant avant impôts 1 883 1 600 834 783 507 83Impôts sur les bénéfices (637) (540) (156) (155) (148) (48)Résultat net 1 246 1 060 678 628 359 35Participations ne donnant pas le contrôle 13 53 186 169 16 9Résultat net part du Groupe 1 233 1 007 492 459 343 26Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux InvestisseursGestion d’Actifs(2)Banque PrivéeServices aux Investisseurs etCourtage(1)(En M EUR)2010(3)2009(*)20102009(*)20102009(*)Produit net bancaire 477 646 699 829 1 094 1 059Charges générales d’exploitation(6)(457) (656) (551) (526) (994) (1 046)Résultat brut d’exploitation 20 (10) 148 303 100 13Coût du risque (3) (4) (38) (2)Résultat d’exploitation 17 (10) 144 265 100 11Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence 100 Gains nets sur autres actifs (1) (1) Pertes de valeur sur les écarts d’acquisition Résultat courant avant impôts 116 (11) 144 265 100 11Impôts sur les bénéfices (5) 4 (33) (60) (33) (4)Résultat net 111 (7) 111 205 67 7Participations ne donnant pas le contrôle 3 1Résultat net part du Groupe 111 (10) 111 205 67 6(*) L’ensemble des résultats des métiers présenté ci dessus a été arrêté en prenant en compte une allocation de fonds propres normatifs de 7% sur les encours pondérés Bâle 2 début de période (contre auparavant 6% sur les encours moyensde la période) complétés des consommations additionnelles de fonds propres prudentiels générées par chaque métier (déductions impactant les fonds propres Tier 1 Bâle 2) et le cas échéant des exigences propres aux activitésd’assurances GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011339 ELEMENTS FINANCIERSBanque de Financement etd’Investissement(2) (4) (5)Hors Pôles(5)Groupe Société Générale(En M EUR)20102009(*)20102009(*)20102009(*)Produit net bancaire(7)7 836 7 028 52 (3 286) 26 418 21 730Charges générales d’exploitation(6)(4 706) (3 981) (169) (147) (16 545) (15 766)Résultat brut d’exploitation 3 130 3 047 (117) (3 433) 9 873 5 964Coût du risque (768) (2 320) (7) 4 (4 160) (5 848)Résultat d’exploitation 2 362 727 (124) (3 429) 5 713 116Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence 9 52 3 (2) 119 15Gains nets sur autres actifs (6) (7) 16 726 11 711Pertes de valeur sur les écarts d’acquisition 2 1 (42)Résultat courant avant impôts 2 365 772 (105) (2 703) 5 844 800Impôts sur les bénéfices (625) (93) 95 1 204 (1 542) 308Résultat net 1 740 679 (10) (1 499) 4 302 1 108Participations ne donnant pas le contrôle 10 16 160 179 385 430Résultat net part du Groupe 1 730 663 (170) (1 678) 3 917 678(*) L’ensemble des résultats des métiers présenté ci dessus a été arrêté en prenant en compte une allocation de fonds propres normatifs de 7% sur les encours pondérés Bâle 2 début de période (contre auparavant 6% sur les encours moyensde la période) complétés des consommations additionnelles de fonds propres prudentiels générées par chaque métier (déductions impactant les fonds propres Tier 1 Bâle 2) et le cas échéant des exigences propres aux activitésd’assurances (1) Boursorama précédemment présentée dans le pôle Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs est dorénavant intégrée aux Réseaux France (2) Les activités de gestion structurée indicielle et alternative de SGAM Alternative Investments sont rattachées à celles de Lyxor Asset Management et à ce titre intégrées aux métiers de la Banque de Financement et d’Investissement àcompter du 1erjanvier 2010 (3) A compter du 1erjanvier 2010 la contribution financière d’Amundi (pôle de gestion d’actifs détenu à 25% par Société Générale et à 75% par Crédit Agricole) est présentée en « Quote part de résultat net des entreprises mises enéquivalence » (4) Le Groupe a adapté son organisation au premier trimestre 2009 L’ensemble des filiales immobilières précédemment rattachées à la Banque de Financement et d’Investissement à l’exception d’ODIPROM rejoint les Réseaux France Lesentités transférées sont notamment GENEFIM SOGEPROM et GENEFIMMO ainsi que leurs filiales respectives (5) Les produits ou charges ne relevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le résultat du Hors Pôles Ainsi les écarts de réévaluation des dettes liés au risque de crédit propre (+427 M EUR au 31 décembre 2010) et lesécarts de réévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant les portefeuilles de prêts et créances ( 59 M EUR au 31 décembre 2010) sont rattachés au Hors Pôles En outre les entités SGAM AI CREDIT PLUS et SGAM AI CREDIT PLUS OPPORTUNITES précédemment rattachées au Hors Pôles rejoignent la Banque de Financement et d’Investissement D’autre part le Groupe a transféré un portefeuille detitres classé en titres disponibles à la vente et en titres détenus jusqu’à l’échéance du Hors Pôles à la Banque de Financement et d’Investissement (6) Y compris dotations aux amortissements (7) Ventilation du Produit net bancaire par activité de la Banque de Financement et d’Investissement (En M EUR)20102009(*)(8)Global Markets5 021 7 338Financement et Conseil2 744 2 510Actifs gérés en extinction71 (2 820)Total Produit net bancaire7 836 7 028(*) L’ensemble des résultats des métiers présenté ci dessus a été arrêté en prenant en compte une allocation de fonds propres normatifs de 7% sur les encours pondérés Bâle 2 début de période (contre auparavant 6% sur les encours moyensde la période) complétés des consommations additionnelles de fonds propres prudentiels générées par chaque métier (déductions impactant les fonds propres Tier 1 Bâle 2) et le cas échéant des exigences propres aux activitésd’assurances (8) La ventilation du Produit net bancaire par activité a été alignée sur la nouvelle organisation du pôle “Banque de Financement et d’Investissement” 340Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes consolidésRéseaux France Réseaux InternationauxServices FinanciersSpécialisés et AssurancesBanque de Financement etd’Investissement(En M EUR)31 12 201031 12 2009(10)31 12 201031 12 200931 12 201031 12 200931 12 201031 12 2009(11)Actifs sectoriels 191 428 182 566 92 875 87 443 136 449 127 431 609 795 533 004Passifs sectoriels(9)150 997 133 656 73 081 71 426 89 910 81 189 611 663 567 148Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux InvestisseursHors Pôles(*)Groupe Société GénéraleGestion d’Actifs Banque PrivéeServices aux Investisseurset Courtage Total Branche(En M EUR)31 12 201031 12 2009(11)31 12 201031 12 200931 12 201031 12 2009(10)31 12 201031 12 2009(10) (11)31 12 201031 12 200931 12 201031 12 2009(10) (11)Actifssectoriels 2 941 3 503 20 678 18 963 50 003 44 477 73 622 66 943 27 903 26 314 1 132 072 1 023 701Passifssectoriels(9)650 706 24 755 25 012 65 940 60 337 91 345 86 055 64 101 37 389 1 081 097 976 863(*) Les actifs ou passifs ne relevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le bilan du Hors Pôles Ainsi les écarts de réévaluation des dettes liés au risque de crédit propre et les écarts de réévaluation des instrumentsdérivés de crédit couvrant les portefeuilles de prêts et créances sont rattachés au Hors Pôles (9) Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres) (10) Boursorama précédemment présentée dans le pôle Banque Privée Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs est dorénavant intégrée aux Réseaux France (11) L’entité Fortune Fund Management précédemment rattachée au sous pôle Gestion d’Actifs est dorénavant intégrée au pôle Banque de Financement et d’Investissement Information sectorielle par zone géographiqueDécomposition du PNB par zone géographiqueFrance Europe Amériques(En M EUR)201020092010200920102009Produits nets d’intérêts et assimilés 6 345 5 581 4 029 3 994 726 1 311Produits nets de commissions 4 506 4 750 1 764 1 772 692 826Résultat net des opérations financières 1 873 (1 315) 2 058 1 977 823 (126)Autres produits nets d’exploitation 354 318 956 711 (35) (39)Produit net bancaire 13 078 9 334 8 807 8 454 2 206 1 972Asie Afrique Océanie Total(En M EUR)20102009201020092010200920102009Produits nets d’intérêts et assimilés 159 125 909 818 120 135 12 288 11 964Produits nets de commissions 137 131 368 315 18 18 7 485 7 812Résultat net des opérations financières 577 374 82 48 (39) (11) 5 374 947Autres produits nets d’exploitation 3 1 (5) 1 (2) 15 1 271 1 007Produit net bancaire 876 631 1 354 1 182 97 157 26 418 21 730GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011341 ELEMENTS FINANCIERSDécomposition des agrégats bilantiels par zone géographiqueFrance Europe Amériques(En M EUR)31 12 201031 12 200931 12 201031 12 200931 12 201031 12 2009Actifs sectoriels 813 508 708 038 159 882 158 745 117 275 107 429Passifs sectoriels(12)770 503 669 480 153 416 152 584 118 411 107 601Asie Afrique Océanie Total(En M EUR)31 12 201031 12 200931 12 201031 12 200931 12 201031 12 200931 12 201031 12 2009Actifs sectoriels 18 000 15 263 23 222 20 522 185 13 704 1 132 072 1 023 701Passifs sectoriels(12)17 463 14 829 21 161 18 804 143 13 565 1 081 097 976 863(12) Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres) Note 47Honoraires des Commissaires aux comptesMontants des honoraires des Commissaires aux comptes figurant au compte de résultat de l’exercice 2010 (En M EUR)20102009Honoraires relatifs au commissariat aux comptes à la certification et à l’examen des comptes individuels et consolidés 30 32Honoraires relatifs aux autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes 3 8Total33 40342Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidésRAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LESCOMPTES CONSOLIDESSociété Générale – Exercice clos le 31 décembre 2010Aux Actionnaires En exécution de la mission qui nous a été confiée par votreAssemblée générale nous vous présentons notre rapport relatifà l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur le contrôle des comptes consolidés de Société Générale telsqu’ils sont joints au présent rapport la justification de nos appréciations la vérification spécifique prévue par la loi Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseild’administration Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes I OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDESNous avons effectué notre audit selon les normes d’exerciceprofessionnel applicables en France ces normes requièrent lamise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assuranceraisonnable que les comptes consolidés ne comportent pasd’anomalies significatives Un audit consiste à vérifier parsondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection leséléments justifiant des montants et informations figurant dansles comptes consolidés Il consiste également à apprécier lesprincipes comptables suivis les estimations significativesretenues et la présentation d’ensemble des comptes Nousestimons que les éléments que nous avons collectés sontsuffisants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Unioneuropéenne réguliers et sincères et donnent une image fidèledu patrimoine de la situation financière ainsi que du résultat del’ensemble constitué par les personnes et entités comprisesdans la consolidation II JUSTIFICATION DES APPRECIATIONSEn application des dispositions de l’article L 823 9 du Code decommerce relatives à la justification de nos appréciations nousportons à votre connaissance les éléments suivants Dans le cadre de l’arrêté des comptes votre sociétéconstitue des dépréciations pour couvrir les risques de créditinhérents à ses activités et procède également selon lesmodalités décrites dans la note 1 de l’annexe à desestimations comptables significatives portant notamment surl’évaluation en juste valeur des instruments financiers quisont comptabilisés au coût amorti l’évaluation des écartsd’acquisition ainsi que des engagements de retraite etautres avantages postérieurs à l’emploi Nous avons d’unepart revu et testé les processus mis en place par ladirection les hypothèses retenues et les paramètres utiliséset d’autre part vérifié que ces estimations comptabless’appuient sur des méthodes documentées conformes auxprincipes décrits dans la note 1 de l’annexe Dans le contexte de volatilité des marchés financiers quireste élevée et d’un environnement encore incertain Votre société détaille dans la note 3 ses expositionsdirectes et indirectes sur certains secteurs le processusmis en place pour les apprécier ainsi que les modalitésretenues pour valoriser certains instruments financiers Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif aurecensement de ces expositions et à leurs valorisations ainsi que le caractère approprié de l’information fourniedans la note précitée Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe votre sociétéutilise des modèles internes pour la valorisation desinstruments financiers qui ne sont pas cotés sur desmarchés actifs Nos travaux ont consisté d’une part àrevoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés et d’autre part à apprécier les données et les hypothèsesutilisées ainsi que la prise en compte des risques et desrésultats associés à ces instruments GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011343 ELEMENTS FINANCIERSDe même nous avons examiné le dispositif de contrôlerelatif au recensement des instruments financiers qui nesont plus négociables sur un marché actif ou dont lesparamètres de valorisation ne sont plus observables et lesmodalités retenues en conséquence pour les valoriser Comme indiqué dans la note 3 votre société a procédé àdes estimations destinées à prendre en compte l’incidencede la variation de son risque de crédit propre sur l’évaluationde certains passifs financiers comptabilisés en juste valeur Nous avons vérifié le caractère approprié des paramètresretenus à cet effet Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre denotre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leurensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinionexprimée dans la première partie de ce rapport III VERIFICATION SPECIFIQUENous avons également procédé conformément aux normesd’exercice professionnel applicables en France à la vérificationspécifique prévue par la loi des informations données dans lerapport sur la gestion du Groupe Nous n’avons pasd’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordanceavec les comptes consolidés Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 4 mars 2011Les Commissaires aux comptesERNST & YOUNG Audit DELOITTE & ASSOCIESPhilippe Peuch Lestrade Damien Leurent Jean Marc Mickeler344Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSComptes sociauxCOMPTES SOCIAUXRapport de gestion de Société GénéraleANALYSE DU BILAN DE SOCIETE GENERALEACTIF(En Md EUR au 31 décembre)31 12 201031 12 2009 VariationEmplois de trésorerie et interbancaires 115 98(*)17Crédits à la clientèle282 252(*)29Opérations sur titres375 338 37 dont titres reçus en pension livrée 95 6036Autres comptes financiers199 195 4 dont primes sur instruments conditionnels 108 109(1)Immobilisations corporelles et incorporelles 2 2 (0)Total actif972 886 87PASSIF(En Md EUR au 31 décembre)31 12 201031 12 2009 VariationRessources de trésorerie et interbancaires(1)214 218(*)(4)Dépôts de la clientèle380 338(*)42Dettes obligataires et subordonnées(2)25 25 (1)Opérations sur titres126 91 35 dont titres donnés en pension livrée 71 5022Autres comptes financiers et provisions 200 186 14 dont primes sur instruments conditionnels 112 113(1)Capitaux propres28 27 1Total passif972 886 87(*) Montants reclassés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 (1) Y compris les titres de créances négociables (2) Y compris les TSDI Le bilan de Société Générale ressort à 972 Md EUR enaugmentation par rapport au 31 Décembre 2009 Cette augmentation traduit poste après poste le rebond desactivités commerciales dans un contexte difficile et contrasté La croissance très nette des crédits à la clientèle(+12%) résulte de la participation active de Société Généraleau financement de l’économie L’évolution du portefeuille titre reflète difficilement lesdifférents événements qui ont affecté ce poste En effet ennovembre 2010 Société Générale a procédé à l’apport dansIEC de sa branche d’activité d’actifs gérés en extinction Cettecession représente une diminution des encours tout portefeuilletitre confondus de 28 Md EUR GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011345 ELEMENTS FINANCIERSParallèlement Société Générale a renforcé son portefeuille deplacement pendant que le portefeuille de transaction a continuéd’augmenter Pour les autres comptes financiers tant à l’actif qu’au passif larelative stabilité du poste ne traduit pas les évolutions del’année En effet ces postes volatiles par essence ont étémarqués d’une part par la cession de la branche d’activitéd’actifs gérés en extinction pour environ 13 Md EUR d’autrepart par l’évolution des activités de trading de la Banque deFinancement et d’Investissement L’augmentation des dépôts clientèle très positive permet deconserver un ratio dépôts sur crédit stable par rapport au31 décembre 2009 Société Générale entretient un éventail de sources definancement diversifié des ressources stables composées des capitaux propres etd’emprunts subordonnés (53 Md EUR) des ressources clientèle collectées sous forme de dépôts qui constituent une part significative des ressources à moyenet long terme (39% du total bilan) mais aussi sous forme derefinancement des portefeuilles de titres (32 6 Md EUR) des ressources de marché à moyen et long termelevées grâce à une politique defundingdiversifiée quis’appuie sur diverses natures de dette de supportsd’émissions de devises et de bassins d’investisseurs(117 3 Md EUR) enfin des ressources collectées sous forme de dépôtsinterbancaires et de banques centrales (96 8 Md EUR) oud’opérations sur titres (38 5 Md EUR) Ainsi Société Générale a refinancé en 2010 le renouvellementde sa dette arrivant à maturité au cours de l’année et lacroissance de ses activités au travers sonprogramme d’émissions sur les marchés de capitaux largementdiversifié (émissions de placements privés standard oustructurés et d’émissions « benchmarks » tant subordonnés queseniors) mais aussi grâce à un effort supplémentaire de collectede dépôts Société Générale entend maintenir ce cap afin d’accompagnerl’évolution de son bilan de manière équilibrée 346Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSComptes sociauxANALYSE DU RESULTAT DE SOCIETE GENERALE20102009(En M EUR)France10 09(%)Etranger10 09(%)SociétéGénérale10 09(%)France EtrangerSociétéGénéraleProduit net bancaire 8 393(11)3 029(0)11 422(8)9 422 3 039 12 461Charges générales d’exploitation et dotations aux amortissements (6 247)(3)(1 688)55(7 935)5(6 458) (1 090) (7 548)Résultat brut d’exploitation 2 146(28)1 341(31)3 487(29)2 964 1 949 4 913Coût du risque (312)(72)(215)(69)(527)(71)(1 101) (690) (1 791)Résultat d’exploitation 1 834(2)1 126(11)2 960(5)1 863 1 259 3 122Gains ou pertes sur actifs immobilisés (1 005)(62)224n a (781) (72)(2 620) (135) (2 754)Résultat courant avant impôt 829n a1 350202 179n a(756) 1 124 368Impôt sur les bénéfices (642)n a(175)10(817)n a712 (159) 554Résultat net 186n a1 175221 36248(44) 965 922En 2010 Société Générale extériorise un résultat brutd’exploitation de +3 5 Md EUR à comparer à +4 9 Md EUR en2009 Le produit net bancaire ressort à +11 4 Md EUR stable parrapport à 2009 (+12 5 Md EUR) si on retraite des élémentsnon récurrents de l’année 2009 (à hauteur de +1 3 Md EUR) Avec de bons résultats en 2010 la Banque de Détail enFrance confirme ses franchises dans un environnementéconomique contrasté Le Réseau Société Générale aactivement participé au financement de l’économie en 2010 La production de crédits à l’habitat progresse ainsi de plusde 16% entre le quatrième trimestre 2009 et le quatrièmetrimestre 2010 En parallèle la production de crédits àmoyen long terme aux entreprises progresse de près de 27%sur la même période La Banque de Financement et d’Investissement dans unenvironnement peu favorable sur les marchés de capitauxprogresse dans ses franchises de Financement et deConseil La hausse des frais de gestion par rapport à 2009 restecontenue et s’explique notamment par les investissementsréalisés pour transformer le dispositif opérationnel de labanque Le coût du risque est en nette réduction passant d’unecharge de 1 8 Md EUR en 2009 à 0 5 Md EUR en 2010 Cecitraduit le retour progressif à une situation économiquenormale en France Le résultat d’exploitation de la Banque s’élève à fin 2010 à3 0 Md EUR en amélioration par rapport à l’année 2009 si onretraite des éléments non récurrents (à hauteur de 1 2 MdEUR en 2009) Cette tendance s’explique par unprovisionnement moins important sur les actifs gérés enextinction Par ailleurs l’exercice 2010 a été marqué par l’apport de labranche d’activité « Actifs gérés en extinction » à IEC filiale duGroupe en vue de faciliter leur gestion et de cantonner leurrisque Le résultat net après impôt s’établit donc à 1 4 Md EUR fin2010 en très net progrès par rapport à 2009 (+48 %) compte tenu du caractère non récurrent des provisionsenregistrées en 2009 sur les actifs immobilisés de la banque GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011347 ELEMENTS FINANCIERSECHEANCIER DES DETTES FOURNISSEURS31 12 201031 12 2009Dettes non échuesDetteséchues TotalDettes non échues(En M EUR)1 à 30jours31 à 60joursplus de60 jours1 à 30jours31 à 60joursplus de60 joursDetteséchues TotalDettes fournisseurs 60 5 13 4 2 0 75 3 151 2 22 6 1 0 0 5 30 2 54 3Les dates d’échéance correspondent aux dates de règlementfigurant sur les factures ou aux conditions fournisseurs indépendamment de la date de réception de celles ci Le traitement des factures fournisseurs de Société Générale enFrance est en grande partie centralisé Le service en charge dece traitement assure l’enregistrement comptable et procède auxrèglements des factures fournisseurs ordonnancées parl’ensemble des directions fonctionnelles et des pôles deSociété Générale en France Les agences du réseau Francequant à elles disposent d’équipes spécifiques de traitement etde règlement de leurs propres factures Conformément aux procédures de contrôle interne du Groupe le règlement des factures n’est effectué qu’après validation decelles ci par les services ordonnateurs des prestations Une foiscette validation obtenue le délai moyen de règlement desfactures est compris entre 3 et 7 jours 348Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSComptes sociauxRESULTATS FINANCIERS DE SOCIETE GENERALE (AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES)20102009 2008 2007 2006Situation financière en fin d’exerciceCapital social (en M EUR)(1)933 925 726 583 577Nombre d’actions émises(2)746 421 631 739 806 265 580 727 244 466 582 593 461 424 562Résultats globaux des opérations effectuées (en M EUR)Chiffre d’affaires hors taxes(3)26 714 29 577(**)36 238 43 940 36 358Résultat avant impôts amortissements provisions participation et FRBG 4 057 5 693 (836) (2 248) 4 648Participation des salariés attribuée au cours de l’exercice 15 22 45 29 26Impôt sur les bénéfices 817 (554) (1 956) (1 932) 482Résultat après impôts amortissements et provisions 1 362 922 (2 964) (961) 4 033Distribution de dividendes 1 306 185 697 420(*)2 399Résultats ajustés des opérations réduits à une seule action (en EUR)Résultat après impôts mais avant amortissements et provisions 4 32 8 41 1 85 (0 74) 8 97Résultat après impôts amortissements et provisions 1 82 1 25 (5 10) (2 06) 8 74Dividende versé à chaque action 1 75 0 25 1 20 0 90 5 20PersonnelNombre de salariés 46 316 46 181 45 698 44 768 41 736Montant de la masse salariale (en M EUR) 3 340 3 109 2 813 2 647 2 897Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale oeuvressociales etc ) (en M EUR) 1 443 1 394 1 212 1 343 1 269(*) Le dividende proposé au titre de l’exercice 2007 sera prélevé sur les réserves spéciales des plus values à long terme (**) Montant corrigé par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 (1) Société Générale a procédé en 2010 aux augmentations de capital suivantes représentant un total de 8 3 M EUR assorties d’une prime d’émission de230 1 M EUR Š2 9 M EUR liés à la distribution de dividendes assortis d’une prime d’émission de 76 8 M EUR Š5 4 M EUR d’augmentation de capital réservée aux salariés assortis d’une prime d’émission de 153 3 M EUR (2) Au 31 décembre 2010 le capital se compose de 746 421 631 actions ordinaires d’une valeur nominale de 1 25 EUR (3) Le chiffre d’affaires est formé des produits d’intérêts des revenus des titres à revenu variable des commissions reçues du résultat net des opérations financières et des autres produits d’exploitation GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011349 ELEMENTS FINANCIERSEtats financiers de Société GénéraleBILAN SOCIALACTIF(En M EUR)31 12 201031 12 2009Caisse banques centrales Comptes courants postaux4 825 2 660Créances sur les établissements de crédit (note 2)164 178 130 137Opérations avec la clientèle (note 3)322 765 277 401Opérations de crédit bail et de location assimilées184 271Effets publics et valeurs assimilées (note 4)47 147 41 030Obligations et autres titres à revenu fixe (note 4)133 966 147 696Actions et autres titres à revenu variable (note 4)59 756 56 169Participations et autres titres détenus à long terme (note 5)2 500 2 499Parts dans les entreprises liées (note 6)35 836 30 407Immobilisations corporelles et incorporelles (note 7)1 510 1 516Actions propres (note 8)686 759Autres actifs et comptes de régularisation (note 9)198 897 194 998Total972 250 885 543HORS BILAN(En M EUR)31 12 201031 12 2009Engagements de financement donnés (note 18)167 147 130 923Engagements de garantie donnés (note 18)236 397 210 255Engagements donnés sur titres16 841 15 342Opérations en devises (note 31)971 235 647 123Engagements sur instruments financiers à terme (note 19) 17 769 008 15 625 066(Les notes annexes qui figurent aux pages suivantes font partie intégrante des états financiers)350Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSComptes sociauxPASSIF(En M EUR)31 12 201031 12 2009Banques centrales Comptes courants postaux2 769 2 065Dettes envers les établissements de crédit (note 10)132 483 130 008Opérations avec la clientèle (note 11)412 809 360 627Dettes représentées par un titre (note 12)121 093 117 314Autres passifs et comptes de régularisation (note 13)216 927 195 298Provisions (note 14)37 280 31 993Dettes subordonnées (note 16)20 799 21 570Capitaux propresCapital (note 17)933 925Primes d’émission (note 17)18 704 18 474Réserves et report à nouveau (note 17)7 091 6 347Résultat de l’exercice (note 17)1 362 922Sous total28 090 26 668Total972 250 885 543HORS BILAN(En M EUR)31 12 201031 12 2009Engagements de financement reçus d’établissements de crédit (note 18) 62 569 44 526Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit (note 18) 55 608 56 439Engagements reçus sur titres16 923 16 302Opérations en devises (note 31)970 938 646 220(Les notes annexes qui figurent aux pages suivantes font partie intégrante des états financiers)GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011351 ELEMENTS FINANCIERSCOMPTE DE RESULTAT SOCIAL(En M EUR)20102009Intérêts et produits assimilés19 495 24 292Intérêts et charges assimilées(14 582) (17 250)Net des intérêts et produits assimilés (note 20)4 913 7 042Produits nets des opérations de crédit bail et de location16 23Revenus des titres à revenu variable (note 21)2 141 3 118Commissions (produits)3 996 4 707Commissions (charges)(1 170) (1 405)Net des commissions (note 22)2 826 3 302Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation (note 23) 1 521 (950)Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de placement et assimilés (note 23) (59) (62)Autres produits d’exploitation bancaire195 315Autres charges d’exploitation bancaire(131) (327)Net des autres produits et charges d’exploitation bancaire64 (12)Produit net bancaire11 422 12 461Frais de personnel (note 24)(4 866) (4 641)Autres frais administratifs(2 751) (2 584)Dotations aux amortissements(318) (323)Charges générales d’exploitation et dotations aux amortissements (7 935) (7 548)Résultat brut d’exploitation3 487 4 913Coût du risque (note 27)(527) (1 791)Résultat d’exploitation2 960 3 122Gains ou pertes sur actifs immobilisés (note 28)(781) (2 754)Résultat courant avant impôt2 179 368Résultat exceptionnel Impôt sur les bénéfices (note 29)(817) 554Dotation nette aux provisions réglementées Résultat net1 362 922Une information sur les honoraires des Commissaires aux comptes est mentionnée dans les notes annexes aux comptes consolidésde l’exercice 2010 du groupe Société Générale en conséquence cette information n’est pas fournie dans les notes annexes auxcomptes sociaux de Société Générale (Les notes annexes qui figurent aux pages suivantes font partie intégrante des états financiers) 352Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTES ANNEXES AUX COMPTES SOCIAUXNOTE 1Principales règles d’évaluation et deprésentation des comptes individuelsLes comptes individuels de Société Générale ont été établisconformément aux dispositions du règlement 91 01 du Comitéde la Réglementation Bancaire applicable aux établissementsde crédit ainsi qu’aux principes comptables généralementadmis dans la profession bancaire française Les étatsfinanciers des succursales étrangères ayant été établis d’aprèsles règles des pays d’origine les principaux retraitementsnécessaires ont été effectués afin de les rendre conformes auxprincipes comptables français La présentation des étatsfinanciers est conforme aux dispositions du règlementn° 2000 03 du Comité de la Réglementation Comptable relatifaux états de synthèse individuels des entreprises relevant duCRBF modifié par le règlement du Comité de la RéglementationComptable n° 2005 04 du 3 novembre 2005 CHANGEMENTS DE METHODES COMPTABLES ETCOMPARABILITE DES COMPTESSociété Générale a appliqué à compter du 1erjanvier 2010 le règlement n° 2009 03 du Comité de la RéglementationComptable du 3 décembre 2009 relatif à la comptabilisationdes commissions reçues par un établissement de crédit et descoûts marginaux de transaction à l’occasion de l’octroi ou del’acquisition d’un concours Cette application prospective n’apas eu d’incidence significative sur le résultat de l’exercice le règlement n° 2010 04 de l’Autorité des NormesComptables du 7 octobre 2010 relatif aux transactions entreparties liées et aux opérations non inscrites au bilan modifiantle règlement du Comité de la Réglementation Bancairen°91 01 relatif à l’établissement et à la publication descomptes individuels des établissements de crédit le règlement n° 2010 08 de l’Autorité des NormesComptables du 7 octobre 2010 relatif aux publicationsannuelles et trimestrielles modifiant le règlement du Comitéde la Réglementation Bancaire n° 91 01 relatif àl’établissement et à la publication des comptes individuelsdes établissements de crédit Principes comptables et méthodesd’évaluationConformément aux principes comptables applicables auxétablissements de crédit français les méthodes d’évaluationprennent en compte pour la majorité des opérations l’intentiondans laquelle celles ci ont été conclues Les opérations réalisées dans le cadre de la banqued’intermédiation sont maintenues à leur coût historique etdépréciées en cas de risque de contrepartie Les résultatsattachés à ces opérations sont enregistrés prorata temporis enrespectant le principe de séparation des exercices Lesopérations sur instruments financiers à terme réalisées afin decouvrir et de gérer le risque global de taux d’intérêt de labanque d’intermédiation entrent dans ce cadre Les opérations réalisées dans le cadre des activités de marchésont généralement évaluées à leur valeur de marché àl’exception des prêts emprunts et titres de placement quisuivent la règle du nominalisme (Cf infra) Lorsque les marchéssur lesquels sont conclus ces instruments ne présentent pasune liquidité suffisante l’évaluation à la valeur de marché estcorrigée pour intégrer une décote prudentielle De plus lesévaluations déterminées à partir de modèles internes font l’objetd’une décote (Reserve policy) déterminée en fonction de lacomplexité du modèle utilisé et de la durée de vie del’instrument financier METHODE DE CONVERSION DES COMPTES EN DEVISESETRANGERESLorsqu’ils sont exprimés en devises le bilan et le hors bilan dessuccursales sont convertis sur la base des cours de changeofficiels à la date de clôture Les postes du compte de résultatsont convertis sur la base du cours de change moyen du moisde leur réalisation La différence de conversion sur les réserves le report à nouveau et le résultat qui résulte de l’évolution descours de change est portée dans une rubrique de réservesintituléeÉcart de conversion Le résultat des opérations decouverture des pertes ou profits provenant de la conversion desrésultats en devises des succursales vient également envariation des réserves dans cette même rubrique L’écart de conversion relatif aux dotations en capital dessuccursales étrangères figure dans la rubriqueComptes derégularisation Conformément à l’avis n° 98 01 du Conseil National de laComptabilité les écarts de conversion relatifs aux succursalesde la zone Euro sont maintenus dans les capitaux propres etne seront inscrits au compte de résultat que lors de la cessionde ces entités CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET LACLIENTELE – ENGAGEMENTS PAR SIGNATURELes créances sur les établissements de crédit et la clientèleGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011353 ELEMENTS FINANCIERSsont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature desconcours créances à vue (comptes ordinaires et opérations aujour le jour) et créances à terme pour les établissements decrédit créances commerciales comptes ordinaires et autresconcours à la clientèle Ces créances intègrent les créditsconsentis ainsi que les opérations de pension matérialisées pardes titres ou des valeurs effectuées avec ces agentséconomiques Seules les dettes et créances répondant aux conditionssuivantes ont fait l’objet d’une compensation comptable aubilan même contrepartie exigibilité et devise identiques même entité de comptabilisation et existence d’une lettre defusion de comptes Les intérêts courus non échus sur les créances sont portés encomptes de créances rattachées en contrepartie du compte derésultat Les commissions reçues et les coûts marginaux de transactionencourus à l’occasion de l’octroi de prêts sont assimilés à desintérêts et sont étalés en résultat sur la durée de vie effectivedes prêts Les engagements par signature comptabilisés au hors bilancorrespondent à des engagements irrévocables de concoursen trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pasdonné lieu à des mouvements de fonds Conformément au règlement n° 2002 03 du Comité de laRéglementation Comptable dès lors qu’un engagement estporteur d’un risque de crédit avéré rendant probable lanon perception par Société Générale de tout ou partie dessommes dues au titre des engagements souscrits par lacontrepartie conformément aux dispositions contractuellesinitiales nonobstant l’existence de garantie l’encours afférentest classé en encours douteux En tout état de cause ledéclassement en encours douteux est effectué s’il existe un ouplusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour lescréances immobilières et neuf mois pour les créances sur descollectivités locales) ou si indépendamment de l’existence detout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ous’il existe des procédures contentieuses Pour un débiteur donné le classement d’un encours encréances douteuses entraîne par contagion un classementidentique de l’ensemble des encours et engagements sur cedébiteur nonobstant l’existence de garantie Les encours douteux donnent lieu à la constitution dedépréciations pour créances douteuses ou de provisions surengagements douteux à hauteur des pertes probables Depuisle 1erjanvier 2005 le montant de la dépréciation pour créancesdouteuses est égal à la différence entre la valeur brutecomptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs detrésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet desgaranties actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine descréances Par ailleurs le montant de dépréciations ne peut êtreinférieur aux intérêts enregistrés sur les encours douteux et nonencaissés Les dotations et reprises de dépréciations lespertes sur créances irrécupérables et les récupérations surcréances amorties sont présentées dans la rubriqueCoût durisque ainsi que les reprises de dépréciations liées au passagedu temps Par ailleurs l’existence au sein d’un portefeuille homogèned’un risque de crédit avéré sur un ensemble d’instrumentsfinanciers donne lieu à l’enregistrement d’une dépréciation sansattendre que le risque ait individuellement affecté une ouplusieurs créances Le montant de la dépréciation estdéterminé notamment en fonction de données historiques surles taux de défaut et de pertes constatées par portefeuillehomogène ajustées pour prendre en compte l’évolution de lasituation économique ayant affecté ces portefeuilles et le caséchéant par le jugement d’experts Les variations dedépréciations ainsi calculées sont enregistrées enCoût durisque Les créances douteuses peuvent être reclassées en encourssains lorsque le risque de crédit avéré est définitivement levé etlorsque les paiements ont repris de manière régulière pour lesmontants correspondant aux échéances contractuelles d’origine De même les créances douteuses ayant fait l’objet d’unerestructuration peuvent être reclassées en encours sains Aumoment de la restructuration tout écart entre l’actualisation desflux contractuels initialement attendus et l’actualisation des fluxfuturs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructurationau taux d’intérêt effectif d’origine fait l’objet d’une décote La décote constatée lors d’une restructuration de créance estenregistrée enCoût du risque Pour les créances restructuréesinscrites en encours sains cette décote est réintégrée dans lamarge d’intérêt sur la durée de vie des créances concernées Lorsque les conditions de solvabilité d’un débiteur sont tellesqu’après une durée raisonnable de classement dans lesencours douteux le reclassement d’une créance en encourssain n’est plus prévisible cette créance est spécifiquementidentifiée comme encours douteux compromis Cetteidentification intervient à la déchéance du terme ou à larésiliation du contrat et en tout état de cause un an après laclassification en encours douteux à l’exception des créancesdouteuses pour lesquelles les clauses contractuelles sontrespectées et de celles assorties de garanties permettant leurrecouvrement Sont également considérées comme créancesdouteuses compromises les créances restructurées pourlesquelles le débiteur n’a pas respecté les échéances fixées PORTEFEUILLE TITRESLes titres sont classés en fonction de leur nature effets publics (bons du Trésor et titres assimilés) obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créancesnégociables et titres du marché interbancaire) actions etautres titres à revenu variable 354Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxleur portefeuille de destination transaction placement investissement activité de portefeuille participations partsdans les entreprises liées et autres titres détenus à longterme correspondant à l’objet économique de leur détention Les achats et les ventes de titres sont comptabilisés au bilan endate de règlement livraison Pour chaque catégorie de portefeuille les règles de classementet d’évaluation appliquées conformément aux dispositions durèglement amendé n° 90 01 du Comité de la RéglementationBancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres modifié par le règlement n°2008 17 du Comité de laRéglementation Comptable sont les suivantes ŠTitres de transactionCe sont les titres qui à l’origine sont acquis ou vendus avecl’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ouqui sont détenus dans le cadre d’une activité de mainteneur demarché Ces titres sont négociables sur un marché actif et lesprix de marché ainsi accessibles sont représentatifs detransactions réelles intervenant régulièrement sur le marchédans des conditions de concurrence normale Sont égalementclassés en titres de transaction les titres faisant l’objet d’unengagement de vente dans le cadre d’une opérationd’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiersorganisé ou assimilé et les titres acquis ou vendus dans lecadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transactioncomprenant des instruments financiers à terme des titres oud’autres instruments financiers gérés ensemble et présentantdes indications d’un profil récent de prise de bénéfices à courtterme Les titres de transaction sont inscrits au bilan à leur prixd’acquisition hors frais d’acquisition Ils font l’objet d’une évaluation sur la base de leur valeur demarché à la date de clôture de l’exercice Le solde des gains et pertes latents ainsi constaté de mêmeque le solde des gains et pertes réalisés sur cession des titresest porté au compte de résultat dans la rubriqueRésultat netsur opérations financières Les coupons encaissés sur les titresà revenu fixe du portefeuille de transaction sont classés dans lecompte de résultat au sein de la rubriqueProduits netsd’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe Les titres de transaction qui ne sont plus détenus avecl’intention de les revendre à court terme ou qui ne sont plusdétenus dans le cadre d’une activité de mainteneur de marchéou pour lesquels la gestion spécialisée de portefeuille dans lecadre de laquelle ils sont détenus ne présente plus un profilrécent de prise de bénéfices à court terme peuvent êtretransférés dans les catégories « titres de placement » ou « titresd’investissement » si une situation exceptionnelle du marché nécessite unchangement de stratégie de détention ou si les titres à revenu fixe ne sont plus postérieurement àleur acquisition négociables sur un marché actif et si SociétéGénérale a l’intention et la capacité de les détenir dans unavenir prévisible ou jusqu’à leur échéance Les titres ainsi transférés sont inscrits dans leur nouvellecatégorie à leur valeur de marché à la date du transfert ŠTitres de placementCe sont les titres qui ne sont inscrits ni parmi les titres detransaction ni parmi les titres d’investissement ni parmi lesautres titres détenus à long terme les titres de participation etles parts dans les entreprises liées Actions et autres titres à revenu variableLes actions sont inscrites au bilan à leur coût d’achat hors fraisd’acquisition ou à leur valeur d’apport A la clôture del’exercice elles sont évaluées par rapport à leur valeurprobable de négociation Dans le cas des titres cotés celle ciest déterminée en fonction du cours de bourse le plus récent Aucune compensation n’est opérée entre les plus et moins values latentes ainsi constatées et seules les moins valueslatentes sont comptabilisées par l’inscription d’une dépréciationrelative au portefeuille titres Les revenus de dividendesattachés aux actions classées en titres de placement sontportés au compte de résultat dans la rubriqueRevenus destitres à revenu variable Obligations et autres titres à revenu fixeCes titres sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition horsfrais d’acquisition et concernant les obligations hors intérêtscourus non échus à la date d’acquisition Les différences entreles prix d’acquisition et les valeurs de remboursement (primessi elles sont positives décotes si elles sont négatives) sontenregistrées au compte de résultat sur la durée de vie des titresconcernés L’étalement de ces différences est réalisé enutilisant la méthode actuarielle Les intérêts courus à percevoirattachés aux obligations et autres titres à revenu fixe deplacement sont portés dans un compte de créances rattachéesen contrepartie de la rubriqueProduits nets d’intérêts relatifsaux obligations et autres titres à revenu fixedu compte derésultat A la clôture de l’exercice les titres sont estimés sur la base deleur valeur probable de négociation et dans le cas des titrescotés des cours de bourse les plus récents Les plus valueslatentes ne sont pas comptabilisées et les moins values latentesdonnent lieu à la constitution d’une dépréciation relative auportefeuille titres dont le calcul tient compte des gainsprovenant des éventuelles opérations de couverture effectuées Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus oumoins values de cession des titres de placement sontenregistrées dans la rubriqueRésultat net sur opérationsfinancièresdu compte de résultat GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011355 ELEMENTS FINANCIERSLes titres de placement peuvent être transférés dans lacatégorie « titres d’investissement » si une situation exceptionnelle de marché nécessite unchangement de stratégie de détention ou si les titres à revenu fixe ne sont plus postérieurement àleur acquisition négociables sur un marché actif et si SociétéGénérale a l’intention et la capacité de les détenir dans unavenir prévisible ou jusqu’à leur échéance ŠTitres d’investissementLes titres d’investissement sont les titres à revenu fixe assortisd’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés de lacatégorie « titres de placement » avec l’intention manifeste deles détenir jusqu’à l’échéance et pour lesquels SociétéGénérale a la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance endisposant notamment de la capacité de financementnécessaire pour continuer à détenir ces titres jusqu’à leuréchéance et en n’étant soumis à aucune contrainte existantejuridique ou autre qui pourrait remettre en cause l’intention dedétenir les titres d’investissement jusqu’à leur échéance Lestitres d’investissement incluent également les titres detransaction et de placement que Société Générale a décidé dereclasser dans les conditions particulières décrites ci dessus(situation exceptionnelle de marché ou titres qui ne sont plusnégociables sur un marché actif) Ces titres d’investissement peuvent être désignés commeéléments couverts dans le cadre d’une opération de couvertureaffectée ou de couverture globale du risque de taux d’intérêtréalisée au moyen d’instruments financiers à terme Les titres d’investissement sont comptabilisés de manièreidentique aux titres de placement Toutefois à la clôture del’exercice les moins values latentes ne donnent pas lieu à laconstitution d’une dépréciation relative au portefeuille titres sauf s’il existe une forte probabilité de cession des titres à courtterme ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteurdes titres Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus oumoins values de cession de titres d’investissement sontenregistrées dans la rubriqueGains nets sur actifs immobilisésdu compte de résultat ŠTitres de participation parts dans les entreprises liées etautres titres détenus à long termeIl s’agit d’une part des Titres de participation et parts dans lesentreprises liées dont la possession durable est estimée utile àl’activité de Société Générale et notamment ceux répondantaux critères suivants titres de sociétés ayant des administrateurs ou des dirigeantscommuns avec Société Générale dans des conditions quipermettent l’exercice d’une influence sur l’entreprise dont lestitres sont détenus titres de sociétés appartenant à un même groupe contrôlépar des personnes physiques ou morales exerçant uncontrôle sur l’ensemble et faisant prévaloir une unité dedécision titres représentant plus de 10 % des droits dans le capitalémis par un établissement de crédit ou par une société dontl’activité se situe dans le prolongement de celle de SociétéGénérale Il s’agit d’autre part des Autres titres détenus à long terme constitués par les investissements réalisés par SociétéGénérale sous forme de titres dans l’intention de favoriser ledéveloppement de relations professionnelles durables encréant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice sanstoutefois exercer une influence dans sa gestion en raison dufaible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent Les titres de participation parts dans les entreprises liées etautres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coûtd’achat hors frais d’acquisition Les revenus de dividendesattachés à ces titres sont portés au compte de résultat dans larubriqueRevenus des titres à revenu variable A la clôture de l’exercice les titres de participation et partsdans les entreprises liées sont évalués à leur valeur d’utilitéreprésentative du prix que la société accepterait de décaisserpour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenude son objectif de détention Cette valeur est estimée parréférence à différents critères tels que les capitaux propres larentabilité les cours moyens de bourse des trois derniers mois Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées et lesmoins values latentes donnent lieu à la constitution d’unedépréciation relative au portefeuille titres Les dotations etreprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values decession de ces titres incluant les résultats dégagés lors del’apport de ces titres à des offres publiques d’échange sontcomptabilisées dans la rubriqueGains nets sur actifsimmobilisés IMMOBILISATIONSLes immobilisations d’exploitation et de placement sontinscrites à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition Les coûtsd’emprunts correspondant à la période de construction desimmobilisations nécessitant une longue période de préparation sont incorporés au coût d’acquisition de même que les fraisdirectement attribuables Les subventions d’investissementreçues sont déduites du coût des actifs concernés Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan pourleur coût direct de développement qui regroupe les dépensesexternes de matériels et de services et les frais liés aupersonnel directement affectables à la production et à lapréparation de l’actif en vue de son utilisation 356Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxDès qu’elles sont en état d’être utilisées les immobilisationssont amorties sur leur durée d’utilité Le cas échéant la valeurrésiduelle du bien est déduite de sa base amortissable Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ontune utilisation différente ou procurent des avantageséconomiques selon un rythme différent de celui del’immobilisation prise dans son ensemble ces composants sontamortis sur leur propre durée d’utilité Les dotations auxamortissements sont portées au compte de résultat dans larubriqueDotations aux amortissements Pour les immeublesd’exploitation Société Générale a appliqué cette approche enretenant a minima les composants et durées d’amortissementsuivants InfrastructuresGros œuvre 50 ansEtanchéité toiture 20 ansFaçades 30 ansInstallations techniquesAscenseurs10 à 30 ansInstallations électriquesGroupes électrogènesClimatisation désenfumageCâblages techniquesInstallations de sûreté et de surveillancePlomberie canalisationsProtection incendieAgencementsFinitions second œuvre abords 10 ansConcernant les autres catégories d’immobilisations les duréesd’amortissement retenues ont été déterminées en fonction desdurées d’utilité des biens considérés qui ont généralement étéestimées dans les fourchettes suivantes Matériel et outillage 5 ansMatériel de transport 4 ansMobilier 10 à 20 ansMatériel de bureau 5 à 10 ansMatériel informatique 3 à 5 ansLogiciels créés ou acquis 3 à 5 ansConcessions brevets licences etc 5 à 20 ansDETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ETCOMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELELes dettes envers les établissements de crédit et la clientèlesont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature de cesdettes dettes à vue (dépôts à vue comptes ordinaires) etdettes à terme pour les établissements de crédit comptesd’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle Ces dettes intègrent les opérations de pension matérialiséespar des titres ou des valeurs effectuées avec ces agentséconomiques Les intérêts courus sur ces dettes sont portés en comptes dedettes rattachées en contrepartie du compte de résultat DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRELes dettes représentées par un titre sont ventilées parsupports bons de caisse titres du marché interbancaire ettitres de créances négociables titres obligataires et assimilés àl’exclusion des titres subordonnés classés parmi les dettessubordonnées Les intérêts courus à verser attachés à ces titres sont portésdans un compte de dettes rattachées en contrepartie ducompte de résultat Les primes d’émission ou deremboursement des emprunts obligataires sont amorties demanière linéaire ou financière sur la durée de vie des empruntsconcernés La charge correspondante est inscrite en chargesd’intérêts dans la rubriqueProduits nets d’intérêts relatifs auxobligations et autres titres à revenu fixedu compte de résultat Les frais d’émission d’emprunts obligataires encourus dansl’exercice sont enregistrés en totalité dans les charges de cemême exercice dans la rubriqueProduits nets d’intérêts relatifsaux obligations et autres titres à revenu fixedu compte derésultat DETTES SUBORDONNEESCette rubrique regroupe les dettes matérialisées ou non par destitres à terme ou à durée indéterminée dont le remboursementen cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’aprèsdésintéressement des autres créanciers Le cas échéant les intérêts courus à verser attachés aux dettessubordonnées sont portés dans un compte de dettesrattachées en contrepartie du compte de résultat PROVISIONSLes provisions comprennent les provisions pour risques pays à caractère de réserve quisont déterminées de manière forfaitaire en date d’arrêté surla base de l’appréciation par Société Générale des risquesportés par le Groupe sur les pays concernés ou les débiteurssitués dans ces pays en fonction de différents critères telsque l’évaluation de la situation économique financière etsociopolitique du pays ou encore les taux de décoteappliqués sur le marché secondaire les provisions concernant des engagements par signature les provisions pour risques divers et litiges GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011357 ELEMENTS FINANCIERSUn descriptif des risques et litiges en cours est fourni dans lerapport sur la gestion des risques Les provisions pour risques divers et litiges représentent despassifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés defaçon précise Leur constitution est subordonnée à l’existenced’une obligation à l’égard d’un tiers dont il est probable oucertain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéficede ce tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue decelui ci Le règlement 99 06 du Comité de la Réglementation Bancaire adéfini les ressources du fonds de garantie des dépôts Ellessont constituées de certificats d’association souscrits parchaque établissement et de cotisations annuelles Lerèglement 99 08 du Comité de la Réglementation Bancaire afixé le montant global des cotisations dont le versement a étéappelé auprès de la place au cours de la période 1999 à 2002afin de constituer le fonds de garantie La moitié de cescotisations a été versée sous la forme d’un dépôt de garantie Les certificats d’association et les dépôts de garantie sontclassés au bilan parmi les débiteurs divers L’ensemble descotisations déterminées pour la constitution initiale du fonds degarantie et dont le versement par Société Générale estintervenu au cours des exercices 2000 à 2002 avait fait l’objetd’une provision dotée à fin 1999 en résultat exceptionnel Depuis lors les cotisations versées sont enregistrées enAutresfrais administratifs Dans le cas de plans d’options d’achat et de plans d’attributiongratuite d’actions consentis aux salariés une provision doit êtreconstatée à hauteur de la moins value que subira l’entité lors dela remise des actions aux salariés Cette provision pour risques est dotée dans la rubriqueFrais depersonnelpour un montant égal à la différence entre le cours de bourse des actions propres à la dated’arrêté et le prix d’exercice (zéro en cas d’attribution gratuited’actions) si l’entité n’a pas encore acquis les actionspropres à remettre aux salariés entre le prix de revient des actions propres déjà détenues etle prix d’exercice (zéro en cas d’attribution gratuite d’actions)si l’entité a déjà acquis les actions propres à remettre auxsalariés Lorsque l’attribution des actions aux salariés est conditionnée àla présence de ces derniers dans l’entité à l’issue du plan ou àla réalisation d’une condition de performance la dotation à laprovision est étalée linéairement sur la durée de cette périoded’acquisition des droits Dans le cas de plans d’options de souscription d’actions aucune charge ne doit être comptabilisée au titre des actions àémettre ENGAGEMENTS SUR LES CONTRATS D’EPARGNE LOGEMENTLes comptes et les plans d’épargne logement proposés à laclientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadrede la loi n° 65 554 du 10 juillet 1965 associent une phase decollecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et unephase d’emploi de ces ressources sous forme de prêtsimmobiliers cette dernière phase étant réglementairementconditionnée et dès lors indissociable de la phase de collecte Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sontenregistrés au coût amorti Ces instruments génèrent pour Société Générale desengagements de deux natures une obligation de prêter auclient dans le futur à un taux déterminé fixé à l’ouverture ducontrat et une obligation de rémunérer l’épargne dans le futur àun taux fixé à l’ouverture du contrat pour une duréeindéterminée Les engagements aux conséquences défavorables pourSociété Générale font l’objet de provisions présentées au passifdu bilan et dont les variations sont enregistrées enProduit netbancaireau sein de la marge d’intérêts Ces provisions ne sontrelatives qu’aux seuls engagements liés aux comptes et plansd’épargne logement existants à la date de calcul de laprovision Les provisions sont calculées sur chaque génération de plansd’épargne logement d’une part sans compensation entre lesengagements relatifs à des générations différentes de plansd’épargne logement et sur l’ensemble des comptes d’épargne logement qui constitue une seule et même génération d’autrepart Sur la phase d’épargne les engagements provisionnables sontévalués par différence entre les encours d’épargne moyensattendus et les encours d’épargne minimum attendus ces deuxencours étant déterminés statistiquement en tenant compte desobservations historiques des comportements effectifs desclients Sur la phase crédit les engagements provisionnables incluentles encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à ladate d’arrêté ainsi que les crédits futurs considérés commestatistiquement probables sur la base des encours au bilan à ladate de calcul d’une part et des observations historiques descomportements effectifs des clients d’autre part Une provision est constituée dès lors que les résultats futursprévisionnels actualisés sont négatifs pour une générationdonnée Ces résultats sont mesurés par référence aux tauxofferts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargneet de financement équivalents en cohérence avec la durée devie estimée des encours et leur date de mise en place 358Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxACTIONS PROPRESConformément aux dispositions de l’avis n° 2000 05 du ConseilNational de la Comptabilité relatif à la comptabilisation desactions propres détenues par une entreprise relevant du CRBF les actions Société Générale acquises en vue de leur attributionaux salariés dans le cadre des dispositions législatives envigueur sont inscrites en « titres de placement » (actionspropres) à l’actif du bilan Les actions Société Générale détenues dans le cadre d’unsoutien de cours ou d’opérations d’arbitrage sur indice CAC 40sont présentées parmi les « titres de transaction » OPERATIONS EN DEVISESLes profits et pertes de change résultant des opérationscourantes conclues en devises étrangères sont comptabilisésdans le compte de résultat Conformément au règlement 89 01du Comité de la Réglementation Bancaire les opérations dechange à terme dites « sèches » ou effectuées en couvertured’autres opérations de change à terme sont évaluées selon lecours de change à terme restant à courir de la deviseconcernée Les positions de change au comptant et les autresopérations à terme sont évaluées mensuellement selon lescours de change officiels au comptant de fin de période Lesdifférences de réévaluation ainsi dégagées sont enregistréesrégulièrement dans le compte de résultat Par ailleurs lesreports et déports liés aux opérations de change à termecouvertes au sens de l’article 9 du règlement précité sontparallèlement rapportés au compte de résultat de manièrelinéaire sur la période restant à courir jusqu’à l’échéance de cesopérations OPERATIONS SUR LES INSTRUMENTS FINANCIERS ATERMELes opérations de couverture et de marché portant sur desinstruments financiers à terme de taux de change ou d’actionssont enregistrées conformément aux dispositions desrèglements 88 02 et 90 15 modifiés du Comité de laRéglementation Bancaire et de l’instruction 94 04 de laCommission bancaire Les engagements nominaux sur lesinstruments financiers à terme sont présentés sous une ligneunique au hors bilan ce montant représente le volume desopérations en cours il ne reflète ni le risque de marché ni lerisque de contrepartie qui leur sont associés Les dérivés decrédit achetés à titre de couverture du risque de crédit sur desactifs financiers non évalués à leur valeur de marché sont quantà eux classés et traités comme des engagements de garantiesreçus Plusieurs cas sont à distinguer en ce qui concerne lacomptabilisation des résultats afférents aux instrumentsfinanciers à terme ŠOpérations de couvertureLes charges et produits relatifs aux instruments financiers àterme utilisés à titre de couverture affectés dès l’origine à unélément ou à un ensemble homogène d’éléments identifiés sont constatés dans les résultats de manière symétrique à laprise en compte des produits et charges sur les élémentscouverts S’ils concernent des instruments de taux d’intérêt ilssont comptabilisés dans la même rubrique que les produits etcharges sur les éléments couverts en produits nets d’intérêts S’ils concernent des instruments autres que de taux(instruments sur actions indices boursiers de change etc ) ilssont comptabilisés enRésultat net sur opérations financières dans la rubriqueRésultat sur instruments financiers à terme Les charges et produits relatifs aux instruments financiers àterme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque globalde taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat Ilssont inscrits enRésultat net sur opérations financièresdans larubriqueRésultat sur instruments financiers à terme ŠOpérations de marchéLes opérations de marché incluent d’une part des instrumentsnégociés sur un marché organisé ou assimilé ainsi que desinstruments (tels que les dérivés de crédit options complexes )qui bien que négociés de gré à gré sur des marchés moinsliquides sont inclus dans des portefeuilles de transaction etd’autre part certains instruments de dettes intégrant unecomposante d’instrument financier à terme dès lors que ceclassement reflète de manière plus appropriée les résultats etrisques associés Ces opérations sont évaluées par référence àleur valeur de marché à la date de clôture en l’absence demarché liquide cette valeur est généralement déterminée àpartir de modèles internes Ces valorisations sont corrigées lecas échéant d’une décote (Reserve policy) déterminée enfonction des instruments concernés et des risques associés etintégrant une valorisation prudente de l’ensemble des instruments quelle que soit la liquidité du marché une réserve estimée en fonction de la taille de la position etdestinée à couvrir le risque d’emprise une correction au titre de la moindre liquidité des instrumentset des risques de modèles dans le cas des produitscomplexes ainsi que des opérations traitées sur des marchésmoins liquides (car récents ou plus spécialisés) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011359 ELEMENTS FINANCIERSPar ailleurs pour les opérations sur instruments financiers àterme de taux d’intérêt négociées de gré à gré la valeur demarché tient compte des risques de contrepartie et de la valeuractualisée des frais de gestion futurs Les gains ou pertes correspondants sont directement portésdans les résultats de l’exercice qu’ils soient latents ou réalisés Ils sont inscrits au compte de résultat enRésultat net suropérations financières Les pertes ou profits relatifs à certains contrats conclus dans lecadre notamment des activités de trésorerie gérées par la salledes marchés afin le cas échéant de bénéficier de l’évolutiondes taux d’intérêt sont enregistrés dans les résultats audénouement des contrats ou prorata temporis selon la naturede l’instrument En fin d’exercice les pertes latentes éventuellesfont l’objet d’une provision pour risques dont la contrepartie estenregistrée enRésultat net sur opérations financières FRAIS DE PERSONNELLa rubriqueFrais de personnelcomprend l’ensemble desdépenses liées au personnel elle intègre notamment lemontant de la participation et de l’intéressement des salariés serattachant à l’exercice ainsi que les charges liées auxopérations de restructuration AVANTAGES DU PERSONNELSociété Générale en France et dans ses succursales àl’étranger peut accorder à ses salariés des avantages postérieurs à l’emploi tels que les régimes deretraite ou indemnités de fin de carrière des avantages à long terme tels que les parts variablesdifférées les médailles du travail ou le compte épargnetemps des indemnités de fin de contrat de travail ŠAvantages postérieurs à l’emploiLes régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisationsdéfinies ou à prestations définies Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquelsl’obligation de Société Générale se limite uniquement auversement d’une cotisation mais ne comportent aucunengagement de Société Générale sur le niveau des prestationsfournies Les cotisations versées constituent des charges del’exercice Les régimes à prestations définies désignent les régimes pourlesquels Société Générale s’engage formellement ou parobligation implicite sur un montant ou un niveau de prestationset supporte donc le risque à moyen ou long terme Une provision est enregistrée au passif du bilan enProvisionspour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite Elleest évaluée régulièrement par des actuaires indépendantsselon la méthode des unités de crédit projetées Cette méthoded’évaluation tient compte d’hypothèses démographiques dedéparts anticipés d’augmentations de salaires et de tauxd’actualisation et d’inflation Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externesrépondant à la définition d’actifs du régime la provisiondestinée à couvrir les engagements concernés est diminuée dela juste valeur de ces fonds Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul(départs anticipés taux d’actualisation…) ou constatées entreles hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifsde couverture…) constituent des écarts actuariels (gains oupertes) Ils sont amortis en résultat sur la durée de vie activemoyenne résiduelle attendue des membres du personnelbénéficiaires du régime concerné dès lors qu’ils excèdent laplus grande des deux valeurs suivantes (méthode du corridor) 10% de la valeur actualisée de l’engagement au titre desprestations définies 10% de la juste valeur des actifs à la fin de l’exerciceprécédent En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant) lecoût des services passés est étalé sur la durée résiduelled’acquisition des droits La charge annuelle comptabilisée enFrais de personnelau titredes régimes à prestations définies comprend les droits supplémentaires acquis par chaque salarié (coûtdes services rendus) le coût financier correspondant à l’effet de ladésactualisation le produit attendu des placements dans les fonds decouverture (rendement brut) l’amortissement des écarts actuariels et des coûts desservices passés l’effet des réductions et liquidations de régimes ŠAvantages à long termeCe sont les avantages versés aux salariés dans un délaisupérieur à douze mois après la clôture de l’exercice pendantlequel ces derniers ont rendu les services correspondants Laméthode d’évaluation est identique à celle utilisée pour lesavantages postérieurs à l’emploi au traitement près des écartsactuariels et des coûts des services passés qui sontcomptabilisés immédiatement en résultat 360Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxCOUT DU RISQUELe contenu de la rubriqueCoût du risquese limite aux dotationsnettes aux dépréciations et provisions pour risques decontrepartie risques pays et litiges Les dotations nettes auxprovisions sont classées par nature dans les rubriques ducompte de résultat correspondantes GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISESLa rubriqueGains ou pertes sur actifs immobilisésregroupe lesplus ou moins values de cession ainsi que les dotations nettesaux dépréciations sur titres de participation et parts dans lesentreprises liées autres titres détenus à long terme titresd’investissement et immobilisations d’exploitation Les résultatssur immobilisations hors exploitation sont classés au sein duProduit net bancaire CHARGE FISCALEŠImpôts courantsSociété Générale a mis en place depuis l’exercice 1989 undispositif d’intégration fiscale Au 31 décembre 2010 345 sociétés filiales ont conclu une convention d’intégrationfiscale avec Société Générale Chacune des sociétés intégréesconstate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait étéredevable en l’absence d’intégration fiscale avec SociétéGénérale En 2010 la différence comptabilisée par SociétéGénérale entre l’impôt sur les sociétés du groupe fiscal et lacharge d’impôt qui aurait été supportée en l’absenced’intégration fiscale se traduit par une diminution de l’impôtdifféré actif de 53 5 M EUR Le taux normal de l’impôt sur les sociétés est de 33 3% depuisle 1erjanvier 2007 les plus values à long terme sur titres departicipation sont exonérées sous réserve de la taxation d’unequote part de frais et charges de 1 66% S’y ajoute uneContribution Sociale de 3 3% (assise sur l’impôt sur les sociétésaprès application d’un abattement de 0 76 M EUR) instaurée en2000 En outre au titre du régime des sociétés mères et filiales les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles laparticipation est au moins égale à 5% sont exonérés Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuille titres lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement del’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice sontcomptabilisés dans la même rubrique que les produitsauxquels ils se rattachent La charge d’impôt correspondanteest maintenue dans la rubriqueCharge fiscaledu compte derésultat ŠImpôts différésSociété Générale utilise la faculté d’enregistrer des impôtsdifférés dans ses comptes sociaux Les impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’unedifférence temporaire est identifiée entre les valeurscomptables retraitées et les valeurs fiscales des éléments debilan La méthode appliquée est celle du report variable selonlaquelle les impôts différés constatés au cours des exercicesantérieurs sont modifiés lors d’un changement de tauxd’imposition L’effet correspondant est enregistré enaugmentation ou en diminution de la charge d’impôt différé Lesactifs d’impôt différé nets sont pris en compte dès lors qu’ilexiste une perspective de récupération sur un horizondéterminé Pour l’exercice 2010 et au delà les taux d’imposition retenuspour calculer les stocks d’impôts différés de l’entité fiscalefrançaise s’élèvent à 34 43% pour les résultats imposés au tauxnormal pour les résultats imposés au taux réduit le taux retenuest de 1 72% compte tenu de la nature des opérationsconcernées Les impôts différés sont déterminés au niveau de chaque entitéfiscale et ne font pas l’objet d’une actualisation dès lors que soneffet n’est pas significatif ou qu’un échéancier précis dereversement n’a pu être établi RESULTAT EXCEPTIONNELLa rubriqueRésultat exceptionnelcomprend les produits etcharges encourus par Société Générale dont la survenancerevêt un caractère exceptionnel soit par leur nature soit par leurmontant Ils sont le plus souvent générés par des événementsexogènes à l’activité de Société Générale GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011361 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 2Créances sur les établissements de crédit(En M EUR)31 12 201031 12 2009*Comptes et prêtsà vueComptes ordinaires9 621 25 023Prêts et comptes au jour le jour1 799 1 184Valeurs reçues en pension au jour le jour à termePrêts et comptes à terme92 778 65 661Prêts subordonnés et participatifs4 972 2 882Valeurs reçues en pension à terme313 452Créances rattachées407 434Total brut109 890 95 636Dépréciations(104) (143)Total net109 786 95 493Titres reçus en pension54 392 34 644Total(1) (2)164 178 130 137* Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 (1) Au 31 décembre 2010 le montant des créances douteuses s’élève à 328 M EUR (dont 100 M EUR de créances douteuses compromises) contre 356 M EUR (dont 103 M EUR de créances douteuses compromises) au 31 décembre 2009 (2) Dont créances concernant les entreprises liées 95 564 M EUR au 31 décembre 2010 (contre 61 975 M EUR au 31 décembre 2009) 362Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 3Opérations avec la clientèle(En M EUR)31 12 201031 12 2009*Créances commerciales(1)1 969 2 265Autres concours à la clientèle Crédits de trésorerie61 822 58 608Crédits à l’exportation9 204 7 881Crédits d’équipement45 144 44 878Crédits à l’habitat65 491 60 407Autres crédits à la clientèle75 602 69 178Sous total(2) (3)257 263 240 952Comptes ordinaires débiteurs24 549 10 563Créances rattachées1 227 1 203Total brut285 008 254 983Dépréciations(3 271) (3 103)Total net281 737 251 880Valeurs reçues en pension344 605Titres reçus en pension40 684 24 916Total(4)322 765 277 401* Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 (1) Dont créances remises en garantie de passif 73 892 M EUR dont éligibles au refinancement de la Banque de France 15 968 M EUR au 31 décembre 2010 (54 872 M EUR au 31 décembre 2009) (2) Dont prêts participatifs 1 542 M EUR au 31 décembre 2010 (1 994 M EUR au 31 décembre 2009) (3) Au 31 décembre 2010 le montant des créances douteuses s’élève à 6 817 M EUR (dont 3 026 M EUR de créances douteuses compromises) contre 7 346 M EUR (dont 3 678 M EUR de créances douteuses compromises) au 31 décembre2009 (4) Dont créances concernant les entreprises liées 84 821 M EUR au 31 décembre 2010 (82 807 M EUR au 31 décembre 2009) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011363 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 4Effets publics obligations et autres titres à revenu fixe actions et autres titres à revenu variable31 12 201031 12 2009(En M EUR)Effets publicset valeursassimiléesActions etautres titres àrevenuvariableObligations etautres titres àrevenu fixe TotalEffets publicset valeursassimiléesActions etautres titres àrevenuvariableObligations etautres titres àrevenu fixe TotalPortefeuille de transaction 35 462 58 886 94 166 188 514 36 169 55 245 90 624 182 038Portefeuille de placement(1) Montant brut 11 473 826 39 286 51 585 4 659 917 37 014 42 590Dépréciations (133) (12) (263) (408) (49) (10) (610) (669)Montant net 11 340 814 39 023 51 177 4 610 907 36 404 41 921Portefeuille d’investissement Montant brut 217 620 837 217 22 015 22 232Dépréciations (1 563) (1 563)Montant net 217 620 837 217 20 452 20 669Créances rattachées 128 56 157 341 34 17 216 267Total 47 147 59 756 133 966 240 869 41 030 56 169 147 696 244 895(1) Dont titres éligibles au refinancement Banque de France 33 957 M EUR Informations complémentaires sur les titres(En M EUR)31 12 201031 12 2009Valeur estimée des titres de placement Plus values latentes(*)605 369Résultat latent du portefeuille d’investissement hors portefeuille reclassé17 (259)Montant des primes et décotes afférentes aux titres de placement et d’investissement(1)(31) (2 947)Parts d’OPCVM détenues OPCVM français7 339 4 169 OPCVM étrangers8 504 8 012dont OPCVM de capitalisation12 12Montant des titres cotés(**)123 828 202 238Montant des titres subordonnés377 388Montant des titres prêtés10 863 10 797(*) Ces montants ne tiennent pas compte des résultats latents afférents aux instruments financiers affectés en couverture des titres de placement (**) Au 31 décembre 2010 le montant des titres de transaction cotés s’élève à 78 918 M EUR contre 158 024 M EUR au 31 décembre 2009 (1) La variation sur le poste de décote s’explique par l’apport des titres reclassés à la société IEC Le montant des ventes des titres d’investissement hors titres reclassés s’élève à 1 187 M EUR 364Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxTransfert de portefeuillesEn application de l’avis du CNC 2008 19 publié en Décembre 2008 Société Générale a procédé aux transferts suivants au 4èmetrimestre 2008 Valeur comptable en date de transfertPortefeuille de destinationValeurcomptable au31 12 2007Portefeuille deplacementPortefeuilled’investissement TotalValeurcomptable au31 12 2010Juste valeur au31 12 2010Portefeuille d’originePortefeuille de transactionObligations et autres instruments de dettes 24 078 28 21 066 21 094 397 395Le montant du résultat sur l’exercice 2010 qui aurait été comptabilisé se serait élevé à 20 M EUR La variation de valeur des titres reclassés s’explique par l’apport de la branche d’activité à la société IEC en date du 5 novembre 2010 pour 17 762 M EUR NOTE 5Participations et autres titres détenus à long terme(En M EUR)31 12 201031 12 2009Etablissements de crédit402 467Autres2 136 2 076Total brut(1)2 538 2 543Dépréciations(38) (44)Total net2 500 2 499(1) Dont participations détenues sur les sociétés cotées (supérieures à 2 M EUR) 37 M EUR au 31 décembre 2010 (48 M EUR au 31 décembre 2009) NOTE 6Parts dans les entreprises liées(En M EUR)31 12 201031 12 2009Etablissements de crédit27 374 21 568Autres12 161 12 235Total brut(1)39 535 33 803Dépréciations(3 699) (3 396)Total net35 836 30 407(1) Les principaux mouvements de l’exercice concernent Šl’augmentation du capital Geniki +429 M EUR Šl’augmentation du capital IEC +3 583 M EUR Šl’acquisition de titres et augmentation de capital Rosbank +1 072 M EUR Šla confusion du patrimoine Linden 1 001 M EUR GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011365 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 7Immobilisations(En M EUR)Valeur brute31 12 2009 Acquisitions CessionsAutresmouvements(1)Valeur brute31 12 2010Amortissementset dépréciationscumulés31 12 2010Valeur nette31 12 2010IMMOBILISATIONS D’EXPLOITATIONImmobilisations incorporellesFrais d’établissement Logiciels frais d’études informatiques 1 655 56 (772) 116 1 055 (747) 308Autres 475 105 (34) (97) 449 (17) 432Sous total 2 130 161 (806) 19 1 504 (764) 740Immobilisations corporellesTerrains et constructions 402 39 15 456 (124) 332Autres 2 051 122 (129) (10) 2 034 (1 601) 433Sous total 2 453 161 (129) 5 2 490 (1 725) 765IMMOBILISATIONS HORS EXPLOITATIONImmobilisations corporellesTerrains et constructions 7 (1) 6 (3) 3Autres 8 8 (6) 2Sous total 15 (1) 14 (9) 5Total immobilisations 4 598 322 (936) 24 4 008 (2 498) 1 510(1) Cette rubrique intègre principalement l’annulation des immobilisations acquises depuis plus de 10 ans et intégralement amorties NOTE 8Actions propres31 12 201031 12 2009(En M EUR)QuantitéValeurcomptable(1)Valeur demarché QuantitéValeurcomptableValeur demarchéTitres de placement 8 912 006 549 365 6 905 844 530 334Titres immobilisés 3 407 641 137 137 5 070 777 229 248Total12 319 647 686 502 11 976 621 759 582Valeur nominale de l’action 1 25 EUR Cours de l’action au 31 décembre 2010 40 22 EUR (1) La valeur comptable est évaluée conformément au nouvel avis du CNC n° 2008 17 approuvé le 6 novembre 2008 relatif aux stock options et attributions gratuites d’actions 366Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 9Autres actifs et comptes de régularisation(En M EUR)31 12 201031 12 2009Autres actifsDébiteurs divers29 254 20 550Primes sur instruments conditionnels achetés108 000 109 395Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres1 190 809Autres emplois divers125 128Sous total138 569 130 882Comptes de régularisationCharges payées ou comptabilisées d’avance474 514Impôts différés5 109 5 348Produits à recevoir1 780 2 065Autres comptes de régularisation(1)52 987 56 216Sous total60 350 64 143Total brut198 919 195 025Dépréciations(22) (27)Total net198 897 194 998(1) la valorisation des dérivés représente 50 053 M EUR Impôts différésG I E de crédit bail(77) (91)Plus values internes au groupe fiscal(180) (163)Autres (principalement sur provisions)5 366 5 602Total5 109 5 348GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011367 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 10Dettes envers les établissements de crédit(En M EUR)31 12 201031 12 2009*Dettes à vueDépôts et comptes ordinaires18 845 19 542Valeurs données en pension au jour le jour 1Sous total18 845 19 543Dettes à termeEmprunts et comptes à terme74 940 82 896Valeurs données en pension à terme Sous total74 940 82 896Dettes rattachées186 224Total dettes93 971 102 663Titres donnés en pension38 512 27 345Total(1)132 483 130 008* Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 (1) Dont dettes concernant les entreprises liées 41 272 M EUR au 31 décembre 2010 (36 835 M EUR au 31 décembre 2009) 368Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 11Opérations avec la clientèle(En M EUR)31 12 201031 12 2009 *Comptes d’épargne à régime spécialA vue29 980 28 269A terme12 317 11 751Sous total42 297 40 020Autres dépôts clientèle à vueSociétés et entrepreneurs individuels26 117 22 846Particuliers21 780 20 095Clientèle financière25 445 29 013Autres10 600 3 731Sous total83 942 75 685Autres dépôts clientèle à termeSociétés et entrepreneurs individuels27 532 24 215Particuliers820 1 139Clientèle financière215 771 181 097Autres8 317 14 914Sous total252 440 221 365Dettes rattachées1 400 1 222Total dépôts clientèle380 079 338 292Valeurs données en pension à la clientèle88 104Titres donnés en pension à la clientèle32 642 22 231Total(1)412 809 360 627* Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 (1) Dont dettes concernant les entreprises liées 208 553 M EUR au 31 décembre 2010 (180 028 M EUR au 31 décembre 2009) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011369 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 12Dettes représentées par un titre(En M EUR)31 12 201031 12 2009Bons de caisse3 5Emprunts obligataires147 160Dettes rattachées15 2Sous total165 167Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 119 198 115 097Dettes rattachées1 730 2 050Total121 093 117 314NOTE 13Autres passifs et comptes de régularisation(En M EUR)31 12 201031 12 2009Opérations sur titresDettes sur titres empruntés11 095 12 412Autres dettes de titres43 353 29 092Sous total54 448 41 504Autres passifsCréditeurs divers24 135 16 358Primes sur instruments conditionnels vendus111 729 112 796Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres1 026 1 742Autres opérations sur titres7 7Dettes rattachées353 411Sous total137 250 131 314Comptes de régularisationCharges à payer3 779 3 398Impôts différés17 6Produits constatés d’avance1 538 1 465Autres comptes de régularisation(1)19 895 17 611Sous total25 229 22 480Total216 927 195 298(1) la valorisation des dérivés représente 17 621 M EUR370Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 14Provisions et dépréciations(En M EUR)31 12 201031 12 2009Dépréciations d’actifs Etablissements de crédit104 143Crédits à la clientèle3 271 3 103Crédit bail1 2Autres actifs22 27Sous total3 398 3 275Provisions Provision générale à caractère prudentiel – risques pays(1)842 816Engagements hors bilan avec les établissements de crédit23 37Engagements hors bilan avec la clientèle120 88Provisions sectorielles et autres756 776Provisions pour autres risques et charges35 539 30 276Sous total37 280 31 993Stock de provisions et dépréciations (hors titres)(3)40 678 35 268Dépréciation de titres(2)4 145 5 672Stock global de provisions et dépréciations44 823 40 940(1) Société Générale maintient dans ses comptes sociaux des provisions pour risques pays calculées en appliquant les modalités fixées par l’administration fiscale (2) Hors actions propres (3) La variation du stock de provisions et dépréciations s’analyse comme suit Dotations nettesProvisionsutilisées(En M EUR)Stock au31 12 2009par coût netdu risquepar autres soldesdu compte derésultatChange etreclassementsStock au31 12 2010Provision générale à caractère prudentiel risques pays 816 22 4 842Dépréciations 3 275 285 (355) 193 3 398Provisions(4)31 177 55 5 503 (352) 55 36 438Total 35 268 362 5 503 (707) 252 40 678GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011371 ELEMENTS FINANCIERS(4) Analyse des provisions Stock au31 12 2009Dotations nettesProvisionsutiliséesChange etreclassementspar coût netdu risquepar autres soldesdu compte derésultatStock au31 12 2010Provisions sur engagements hors bilan avec les établissements de crédits 38 (2) (13) 23Provisions sur engagements hors bilan avec la clientèle 88 56 (24) 120Provisions sectorielles et autres 775 (29) 8 754Provisions sur avantages au personnel 1 292 166 (4) (64) 1 390Provisions pour restructurations et litiges frais généraux 54 (31) 23Provisions pour impôt 269 (20) (24) 225Provisions sur instruments financiers à terme 28 193 5 328 (5) 369 33 885Autres provisions pour risques et charges 468 28 60 (317) (221) 18Total 31 177 55 5 503 (352) 55 36 438NOTE 15Comptes et plans d’épargne logement1 Encours de dépôts collectés au titre des comptes et plans d’épargne logement(En M EUR)31 12 201031 12 2009Plans d’épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans2 661 2 646 ancienneté comprise entre 4 et 10 ans4 471 3 958 ancienneté de plus de 10 ans3 890 3 750Sous total11 022 10 354Comptes épargne logement (CEL)1 745 1 845Total12 767 12 1992 Encours de crédits à l’habitat octroyés au titre des comptes et plans d’épargne logement(En M EUR)31 12 201031 12 2009 ancienneté de moins de 4 ans280 309 ancienneté comprise entre 4 et 10 ans74 102 ancienneté de plus de 10 ans15 27Total369 438372Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux3 Provisions sur engagements liés aux comptes et plans d’épargne logement(En M EUR)31 12 2009 Dotations Reprises31 12 2010Plans d’épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans 15 15 ancienneté comprise entre 4 et 10 ans16 24 40 ancienneté de plus de 10 ans54 18 72Sous total70 57 127Comptes épargne logement (CEL)11 8 3Total81 57 8 130Les plans d’épargne logement génèrent pour Société Généraledeux types d’engagement aux conséquences potentiellementdéfavorables générateurs de la provision PEL CEL unengagement de prêter à un taux déterminé fixé à l’ouverture duplan et un engagement de rémunérer l’épargne à un taux luiaussi déterminé à l’ouverture du plan Les taux d’intérêt longs (auxquels est sensible le niveau deprovisionnement) ayant baissé au cours de l’année 2010 leprovisionnement Epargne Logement est lié aux risquesattachés à l’engagement de prêter Le niveau deprovisionnement des encours d’Epargne Logement se monte à1 02% des encours totaux au 31 12 2010 4 Modalités de détermination des paramètresd’évaluation des provisionsLes paramètres d’estimation des comportements futurs desclients résultent d’observations historiques de longue période(plus de 10 ans) La valeur des paramètres ainsi déterminéepeut être ajustée en cas de changement de réglementation dèslors que ce dernier peut remettre en question la capacitéprédictive des données passées pour déterminer lescomportements futurs des clients Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés notamment les taux d’intérêt et les marges sont déterminées àpartir de données observables et représentent à la dated’évaluation la meilleure estimation retenue par SociétéGénérale des niveaux futurs de ces éléments pour les périodesconcernées en cohérence avec la politique de gestion desrisques de taux d’intérêt de la banque de détail Les taux d’actualisation retenus sont déterminés à partir de lacourbe des swaps zéro coupon contre Euribor à la dated’évaluation moyennés sur une période de douze mois GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011373 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 16Dettes subordonnées(En M EUR)Date d’émission DeviseMontant del’émission(en millions) Date d’échéance31 12 201031 12 2009Titres et emprunts subordonnés à durée indéterminée1erjuillet 1985 EUR 348 perpétuelle 70 7024 novembre 1986 USD 500 perpétuelle 185 17230 juin 1994 JPY 15 000 perpétuelle 138 11330 décembre 1996 JPY 10 000 perpétuelle 92 751erfévrier 2000 EUR 500 perpétuelle 50010 novembre 2003 EUR 215 perpétuelle 215 21510 novembre 2003 EUR 45 perpétuelle 45 4526 janvier 2005 EUR 1 000 perpétuelle 1 000 1 00027 mars 2007 GBP 350 perpétuelle 407 3945 avril 2007 USD 1 100 perpétuelle 823 7645 avril 2007 USD 200 perpétuelle 150 13919 décembre 2007 EUR 600 perpétuelle 600 60022 mai 2008 EUR 1 000 perpétuelle 1 000 1 00016 juin 2008 GBP 700 perpétuelle 813 7887 juillet 2008 EUR 100 perpétuelle 100 10027 février 2009 USD 450 perpétuelle 337 3124 septembre 2009 EUR 1 000 perpétuelle 1 000 1 0007 octobre 2009 USD 1 000 perpétuelle 748 694Sous total(1)7 723 7 980Titres et dettes subordonnées à terme28 mai 1998 EUR 229 28 mai 2010 22929 juin 1998 EUR 146 29 juin 2010 1429 décembre 1998 EUR 122 9 décembre 2010 11829 juin 1999 EUR 30 30 juin 2014 30 3019 juillet 1999 EUR 120 19 juillet 2011 117 11421 octobre 1999 EUR 120 21 octobre 2011 114 11713 avril 2000 EUR 120 13 avril 2012 114 11427 avril 2000 EUR 500 27 avril 2015 500 50023 juin 2000 EUR 125 27 avril 2015 125 12510 juillet 2000 EUR 100 10 juillet 2012 96 96374Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux(En M EUR)Date d’émission DeviseMontant del’émission(en millions) Date d’échéance31 12 201031 12 200921 juillet 2000 EUR 78 31 juillet 2030 35 393 novembre 2000 EUR 100 5 novembre 2012 96 9625 avril 2001 EUR 120 25 avril 2013 115 11524 avril 2001 EUR 40 24 avril 2011 40 4029 juin 2001 EUR 120 29 juin 2013 114 11410 octobre 2001 EUR 120 10 octobre 2013 113 11327 novembre 2001 USD 90 27 novembre 2021 67 6227 novembre 2001 USD 335 27 novembre 2021 252 23321 décembre 2001 EUR 300 21 décembre 2016 300 30013 février 2002 EUR 600 13 février 2012 600 6003 juillet 2002 EUR 180 3 juillet 2014 175 17516 octobre 2002 EUR 170 16 octobre 2014 164 16430 janvier 2003 GBP 450 30 janvier 2018 524 50728 avril 2003 EUR 100 28 avril 2015 94 942 juin 2003 EUR 110 21 décembre 2016 110 11013 octobre 2003 EUR 120 13 octobre 2015 113 11310 novembre 2003 EUR 390 10 novembre 2023 390 39029 décembre 2003 GBP 150 30 janvier 2018 174 1694 février 2004 EUR 120 4 février 2016 114 11412 mars 2004 EUR 300 12 mars 2019 300 30015 mars 2004 EUR 700 15 mars 2016 700 7006 mai 2004 EUR 118 6 mai 2016 113 11329 octobre 2004 EUR 100 29 octobre 2016 94 943 février 2005 EUR 120 3 février 2017 112 11213 mai 2005 EUR 100 13 mai 2017 90 9030 juin 2005 CZK 2 590 30 juin 2015 851eraoût 2005 EUR 100 31 décembre 2015 5016 août 2005 EUR 226 18 août 2025 226 22630 septembre 2005 USD 75 30 septembre 2015 56 524 avril 2006 EUR 50 4 avril 2016 50 5020 avril 2006 USD 1 000 20 avril 2016 748 69415 mai 2006 EUR 135 15 mai 2018 125 12516 août 2006 USD 400 16 août 2016 299 27820 octobre 2006 USD 523 20 octobre 2016 391 363GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011375 ELEMENTS FINANCIERS(En M EUR)Date d’émission DeviseMontant del’émission(en millions) Date d’échéance31 12 201031 12 200926 octobre 2006 EUR 120 26 octobre 2018 111 1119 février 2007 EUR 124 11 février 2019 116 1167 juin 2007 EUR 1 000 7 juin 2017 1 000 1 00016 juillet 2007 EUR 135 16 juillet 2019 130 13030 octobre 2007 EUR 134 30 octobre 2019 129 12914 février 2008 EUR 225 14 février 2018 225 22526 mars 2008 EUR 550 26 mars 2018 550 5507 avril 2008 EUR 250 6 avril 2023 250 25015 avril 2008 EUR 321 15 avril 2023 321 32128 avril 2008 EUR 50 6 avril 2023 50 5014 mai 2008 EUR 150 6 avril 2023 150 15014 mai 2008 EUR 50 6 avril 2023 50 5014 mai 2008 EUR 90 6 avril 2023 90 9030 mai 2008 EUR 79 15 avril 2023 79 7910 juin 2008 EUR 300 12 avril 2023 300 30030 juin 2008 EUR 40 30 juin 2023 40 4020 août 2008 EUR 1 000 20 août 2018 1 000 1 000Sous total(1)12 581 13 055Dettes rattachées495 535Total(2)20 799 21 570(1) Le Conseil d’administration peut décider de différer partiellement ou totalement la rémunération des TSDI dans le cas où l’Assemblée générale ordinaire approuvant les comptes sociaux n’aurait pas décidé la mise en paiement d’undividende Société Générale a émis jouissance le 1er juillet 1985 348 M EUR de titres subordonnés à durée indéterminée assortis de bons d’acquisition de certificats d’investissement privilégiés Ceux ci ne sont remboursables qu’en cas deliquidation de la société après remboursement complet des dettes non subordonnées Les autres titres et emprunts sont assortis d’une clause de remboursement anticipé à partir de leur dixième année à la seule option de Société Générale Par ailleurs depuis 1995 Société Générale a procédé à des rachats partiels sur lemarché de TSDI émis en 1985 et 1986 (2) La charge globale relative aux dettes subordonnées s’élève à 1 131 M EUR en 2010 (1 241 M EUR en 2009) 376Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 17Evolution des capitaux propres(En M EUR)CapitalPrimes d’émissionet de fusionRéserves report ànouveau et résultatCapitaux propresBilan au 31 décembre 2008 726 13 090 7 091 20 907Augmentation Diminution de capital(1)199 5 384 (450) 5 133Résultat de la période922 922Distribution de dividendes(2)(293) (293)Autres mouvements(1) (1)Bilan au 31 décembre 2009 925 18 474 7 269 26 668Augmentation Diminution de capital(3) (5)8 230 (76) 162Résultat de la période1 362 1 362Distribution de dividendes(4)(102) (102)Autres mouvements Bilan au 31 décembre 2010 933 18 704 8 453 28 090(1) Au 31 décembre 2009 le capital de Société Générale entièrement libéré s’élève à 924 757 831 25 EUR et se compose de 739 806 265 actions d’une valeur nominale de 1 25 EUR Société Générale a procédé en 2009 aux augmentations et diminutions de capital suivantes représentant un total de 198 8 M EUR assorties d’une primed’émission de 5 384 5 M EUR Š56 3 M EUR résultant de l’émission d’action de préférence assortis d’une prime d’émission de 1 643 7 M EUR Š17 3 M EUR lié à la distribution de dividendes assortis d’une prime d’émission de 432 3 M EUR Š13 4 M EUR d’augmentation de capital réservée aux salariés assortis d’une prime d’émission de 278 0 M EUR Š168 1 M EUR par augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription assortis d’une prime d’émission de 4 674 2 M EUR Š 56 3 M EUR de réduction de capital par annulation d’actions de préférence avec un impact sur la prime d’émission de 1 643 7 M EUR (2) Après neutralisation des dividendes sur actions propres 15 M EUR (3) Au 31 décembre 2010 le capital de Société Générale entièrement libéré s’élève à 933 027 038 75 EUR et se compose de 746 421 631 actions d’une valeur nominale de 1 25 EUR Société Générale a procédé en 2010 aux augmentations de capital suivantes représentant un total de 8 3 M EUR assorties d’une prime d’émission de 230 1 M EUR Š2 9 M EUR lié à la distribution de dividendes assortis d’une prime d’émission de 76 8 M EUR Š5 4 M EUR d’augmentation de capital réservée aux salariés assortis d’une prime d’émission de 153 3 M EUR (4) Après neutralisation des dividendes sur actions propres 3 M EUR (5) Au 31 décembre 2010 le montant des réserves de Société Générale s’élève à 3 649 640 316 03 EUR et se compose de 92 475 783 14 EUR au titre de la réserve légale 2 097 253 512 08 EUR au titre de la réserve spéciale des plus valuesà long terme et 1 459 911 020 81 EUR au titre des autres réserves GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011377 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 18Engagements par signature(En M EUR)31 12 201031 12 2009Engagements donnés(1)Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit30 746 21 660 en faveur de la clientèle136 401 109 263Total167 147 130 923Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit172 376 148 644 d’ordre de la clientèle64 021 61 611Total236 397 210 255Engagements reçus(2)Engagements de financement reçus d’établissement de crédit62 569 44 526Engagements de garantie reçus d’établissement de crédit55 608 56 439Total118 177 100 965(1) Dont engagements donnés aux entreprises liées 63 295 M EUR au 31 décembre 2010 (75 221 M EUR au 31 décembre 2009) (2) Dont engagements reçus d’entreprises liées 2 805 M EUR au 31 décembre 2010 (4 077 M EUR au 31 décembre 2009) 378Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 19Engagements sur instruments financiers(En M EUR)Opérationsde gestionde positionsOpérations decouvertureTotal31 12 201031 12 2009Opérations fermesOpérations sur marchés organisés contrats à terme de taux d’intérêt 566 497 566 497 506 214 contrats à terme de change 75 129 75 129 27 595 autres contrats à terme 1 602 407 368 1 602 775 1 439 614Opérations de gré à gré swaps de taux d’intérêt 9 243 138 33 376 9 276 514 7 718 588 swaps financiers de devises 704 953 3 667 708 620 541 473 FRA1 125 619 1 125 619 1 075 977 autres21 493 261 21 754 44 389Opérations conditionnelles options de taux d’intérêt 2 831 692 2 831 692 2 721 498 options de change340 591 340 591 304 357 options sur actions et indices 1 039 381 9 089 1 048 470 1 070 762 autres options171 347 171 347 174 600Total17 722 247 46 761 17 769 008 15 625 066Juste valeur des opérations qualifiées de couverture(En Md d’EUR)31 12 2010Opérations fermesOpérations sur marchés organisés contrats à terme de taux d’intérêt contrats à terme de change autres contrats à terme44Opérations de gré à gré swaps de taux d’intérêt(2 076) swaps financiers de devises(539) FRA autresOpérations conditionnelles options de taux d’intérêt options de change options sur actions et indices20 autres options Total(2 551)GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011379 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 20Produits et charges d’intérêts(En M EUR)20102009 *Intérêts et produits assimilés Produits d’intérêts sur opérations avec les établissements de crédit Opérations avec les banques centrales les comptes courants postauxet les établissements de crédit2 516 2 822Reports Déports (montant net) 1Titres et valeurs reçus en pension1 533 1 594Sous total4 049 4 417Produits d’intérêts sur opérations avec la clientèle Créances commerciales91 144Autres concours à la clientèle Crédits de trésorerie1 372 1 553 Crédits à l’exportation213 232 Crédits d’équipement1 414 1 503 Crédits à l’habitat2 563 2 534 Autres crédits à la clientèle4 186 6 737Sous total9 748 12 559Comptes ordinaires débiteurs261 321Reports Déports (montant net) Titres et valeurs reçus en pension1 020 1 148Sous total11 120 14 172Obligations et autres titres à revenu fixe3 853 5 426Autres intérêts et produits assimilés473 277Sous total19 495 24 292Intérêts et charges assimilées Charges d’intérêts sur opérations avec les établissements de crédit Opérations avec les banques centrales les comptes courants postauxet les établissements de crédit(1 591) (1 869)Titres et valeurs donnés en pension(1 750) (1 438)Sous total(3 341) (3 307)Charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle Comptes d’épargne à régime spécial(724) (815)Autres dettes envers la clientèle(4 543) (6 176)Titres et valeurs donnés en pension(1 856) (1 567)Sous total(7 123) (8 558)Obligations et autres titres à revenu fixe(3 438) (4 684)Autres intérêts et charges assimilées(680) (701)Sous total(14 582) (17 250)Total net4 913 7 042* Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009 380Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 21Revenus des titres à revenu variable(En M EUR)20102009Dividendes sur actions et autres titres à revenu variable2 5Dividendes sur titres de participation et de filiales non consolidées et autres titres à long terme 2 139 3 113Total(1)2 141 3 118(1) Les dividendes perçus sur le portefeuille de transaction sont classés en résultat net sur opérations financières NOTE 22Produits nets des commissions(En M EUR)20102009Produits de commissions sur Opérations avec les établissements de crédit78 109Opérations avec la clientèle1 100 1 195Opérations sur titres484 490Opérations sur marchés primaires52 267Opérations de change et sur instruments financiers59 33Engagements de financement et de garantie684 1 127Prestations de services et autres1 539 1 486Sous total3 996 4 707Charges de commissions sur Opérations avec les établissements de crédit(81) (97)Opérations avec la clientèle Opérations sur titres(356) (518)Opérations de change et sur instruments financiers(355) (356)Engagements de financement et de garantie(277) (330)Autres(101) (104)Sous total(1 170) (1 405)Total net2 826 3 302GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011381 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 23Résultat net sur opérations financières(En M EUR)20102009Résultat net sur portefeuille de négociation Résultat net des opérations sur titres de transaction8 124 10 939Résultat sur instruments financiers à terme(8 845) (12 807)Résultat net des opérations de change2 242 918Sous total1 521 (950)Résultat net sur titres de placement Plus values de cession70 402Moins values de cession(87) (428)Dotations aux dépréciations(329) (331)Reprises de dépréciations287 295Sous total(59) (62)Total net1 462 (1 012)382Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 24Frais de personnel(En M EUR)20102009Rémunérations du personnel(1)3 186 3 026Autres charges sociales et fiscales sur rémunérations(1)1 516 1 417Participation intéressement et abondement(2)164 198Total4 866 4 641Effectifs moyens46 316 46 181France40 725 40 606Etranger5 591 5 575(1) Le traitement comptable des dispositifs de rémunération résultant de la mise en application de l’arrêté publié en France le 3 novembre 2009 relatif aux rémunérations des personnels dont les activités sont susceptibles d’avoir uneincidence sur l’exposition aux risques des établissements de crédit et entreprises d’investissement conduit à distinguer deux modes de paiement de la part variable des rémunérations attribuées au titre de l’année 2010 aux salariésprofessionnels des marchés financiers – une fraction à court terme de cette part variable qui sera payée en numéraire au 1er trimestre 2011 La charge correspondante est intégralement provisionnée dans les comptes au 31 décembre 2010 – une fraction différée qui sera payée sous conditions de présence et de performance sur plusieurs exercices et fondée sur des actions (règlement en numéraire indexé sur le cours de l’action Société Générale ou en actions gratuites SociétéGénérale dont le nombre sera fixé par le Conseil d’administration lors de leur attribution en 2011) La charge correspondante est enregistrée en résultat sur la période d’acquisition des droits à compter du 1erjanvier 2010 (2) Décomposition de la charge sur les cinq derniers exercices (En M EUR)20102009 2008 2007 2006Société GénéraleParticipation15 22 18 56 26Intéressement85 106 79 75 99Abondement61 67 71 79 73Sous total161 195 168 210 198Succursales3 3 4 4 3Total164 198 172 214 201Rémunération du Conseil d’administration et des organes de DirectionLe montant des jetons de présence versés aux administrateursde la société au cours de l’exercice 2010 est de 1 06 M EUR Les rémunérations versées en 2010 aux organes de direction(Président Directeur général et aux trois Directeurs générauxdélégués) s’élèvent à 3 56 M EUR (dont 0 30 M EUR auPrésident suite à la rupture de son contrat de travail et 0 64 MEUR de part variable à deux Directeurs généraux délégués autitre de l’exercice 2009) GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011383 ELEMENTS FINANCIERSNote 25Avantages au personnel1 Régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définiesLes régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquelsl’obligation de Société Générale se limite uniquement auversement d’une cotisation mais ne comportent aucunengagement de la société sur le niveau des prestationsfournies Les principaux régimes de retraite à cotisations définies dontbénéficient les salariés de Société Générale sont situés enFrance Ils regroupent notamment l’assurance vieillesseobligatoire et les régimes de retraite nationaux Agirc et Arrco ainsi que les régimes de retraite mis en place par certainessuccursales de Société Générale pour lesquels elles n’ontqu’une obligation de cotiser (abondement PERCO) Les charges sur ces régimes sont en 2010 de 394 M EUR(357 M EUR en 2009) 2 Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies et autres avantages à long terme2 1 RECONCILIATION DES ACTIFS ET PASSIFS INSCRITS AU BILAN31 12 201031 12 2009(En M EUR)Postérieurs à l’emploiAutresavantages àlong termeTotal desrégimesPostérieurs à l’emploiAutresavantagesà long termeTotaldes régimesRégimes deretraiteAutresrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesRappel des provisions comptabilisées au bilan 120 1 1 247 1 368 153 1 1 093 1 247Rappel des actifs comptabilisés au bilan (123) (123) (168) (168)Solde net du bilan (3) 1 1 247 1 245 (15) 1 1 093 1 079Ventilation du solde net du bilan Valeur actualisée des engagements financés 1 743 96 1 839 1 591 87 1 678Juste valeur des actifs de financement (1 429) (54) (1 483) (1 288) (49) (1 337)Solde des régimes financés A 314 42 356 303 37 340Valeur actualisée des engagements non financés B 87 1 1 204 1 292 76 1 1 055 1 132Éléments non encore reconnus Coûts des services passés non comptabilisés 40 40 45 45Pertes ou (gains) nets actuariels non comptabilisés 369 369 356 356Actifs distincts Actifs des régimes affectés par le plafond sur actifs (5) (5) (5) (5)Total des éléments non encore reconnus C 404 404 395 395Solde net A + B C (3) 1 1 247 1 245 (15) 1 1 093 1 079Notes 1 Pour les régimes de retraite ou autres régimes postérieurs à l’emploi les écarts actuariels qui excédent 10% du maximum entre l’engagement et les actifs sont amortis sur la durée de vie estimative résiduelle des participants en applicationde l’option ouverte en IAS19 (corridor) 2 Les régimes de retraite postérieurs à l’emploi comprennent des régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rentes et des régimes d’indemnités de fin de carrière Les prestations sous forme de rentes viennent en complémentdes pensions de retraite versées par les régimes généraux et obligatoires Société Générale a 30 régimes de retraite postérieurs à l’emploi qui se répartissent sur 18 pays 90% des engagements bruts de ces régimes sont concentrés sur 7 régimes qui se situent en France Royaume Uni Allemagne Etats Unis Les autres avantages à long terme sont des programmes de rémunération différée tels que les rémunérations variables long terme des comptes épargne temps des médailles du travail Il y a une dizaine de plans répartis sur 10 pays 3 Les montants d’engagements des régimes à prestations définies ont été déterminés par des actuaires qualifiés indépendants 4 Dans le cadre de la réforme des retraites 2010 en France l’impact du recul de l’âge légal de la retraite sur les engagements est peu significatif pourSociété Générale et a été traité en écarts actuariels 384Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2 2 CHARGES ACTUARIELLES DES REGIMES31 12 201031 12 2009Postérieurs à l’emploiAutresavantages àlong termeTotal desrégimesPostérieurs à l’emploiAutresavantages àlong termeTotal desrégimes(En M EUR)Régimes deretraiteAutresrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesCoût des services de l’année y comprischarges sociales 36 637 673 32 432 464Cotisations salariales (1) (1) (0) Coût financier 90 4 94 91 4 95Rendement attendu des actifs des régimes (76) (3) (79) (77) (3) (80)Rendement attendu des actifs distincts Coût des services passés comptabilisés 5 5 22 22Ecarts actuariels 32 9 41 13 8 21Effet des liquidations réductions de servicesfuturs 2 (0) 2 (1) 1 Effet du changement du plafond d’actifs 0 1 1Transfert d’actifs non reconnus Total des charges du régime 88 647 735 81 442 5232 3 VARIATIONS DES PASSIFS NETS DES REGIMES POSTERIEURS A L’EMPLOI COMPTABILISES AU BILANŠ2 3 1 Variations de la valeur actuelle des obligations20102009Postérieurs à l’emploiTotal desrégimesPostérieurs à l’emploiTotal desrégimes(En M EUR)Régimes deretraiteAutresrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesValeur au 01 01 1 668 1 1 669 1 474 1 1 475Coût des services rendus au cours de la période y compris charges sociales 36 36 32 32Coût financier 90 90 91 91Cotisations salariales Ecarts actuariels générés dans l’exercice 110 110 250 250Conversion en devises 27 27 25 25Prestations servies (91) (91) (195) (195)Coût des services passés générés dans l’exercice 5 5Modification du périmètre de consolidation Transferts réductions et autres (10) (10) (14) (14)Valeur au 31 12 1 830 1 1 831 1 668 1 1 669GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011385 ELEMENTS FINANCIERSŠ2 3 2 Variations de la juste valeur des actifs du régime et des actifs distincts20102009Postérieurs à l’emploiTotal desrégimesPostérieurs à l’emploiTotal desrégimes(En M EUR)Régimes deretraiteAutresrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesValeur au 01 01 1 288 1 288 1 270 1 270Rendement attendu des actifs de régime 76 76 77 77Rendement attendu des actifs distincts Ecarts actuariels générés dans l’exercice 64 64 85 85Conversion en devises 21 21 23 23Cotisations salariales 1 1 0 0Cotisations patronales 66 66 33 33Prestations servies (76) (76) (144) (144)Modification du périmètre de consolidation Transferts liquidations et autres (11) (11) (56) (56)Valeur au 31 12 1 429 1 429 1 288 1 2882 4 INFORMATIONS SUR LES ACTIFS DE FINANCEMENT DES REGIMESŠ2 4 1 Informations générales sur les actifs de financement(composition tous régimes confondus et cotisations futures)La juste valeur des actifs de régimes se répartit à hauteur de 40% d’obligations 52% d’actions 0% de monétaire et 8% autres Lestitres Société Générale détenus en direct ne sont pas significatifs Les excédents d’actifs de régime s’élèvent à un montant de 127 M EUR dont 5 M EUR non reconnus Les cotisations employeurs devant être versées pour 2011 sont estimées à 41 M EUR au titre des régimes d’avantages postérieurs àl’emploi à prestations définies Š2 4 2 Rendements réels des actifs de régimeLes rendements réels sur les actifs du régime et les actifs distincts ont été 20102009Postérieurs à l’emploi Postérieurs à l’emploi(En M EUR)Régimes deretraiteAutresrégimesAutresavantages àlong termeTotal desrégimesRégimes deretraiteAutresrégimesAutresavantages àlong termeTotal desrégimesActifs des régimes 140 4 144 162 5 167Les hypothèses de taux de rendement attendus sont décrites en 2 5 386Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2 5 PRINCIPALES HYPOTHESES ACTUARIELLES PAR ZONE GEOGRAPHIQUE31 12 201031 12 2009Taux d’escompteEurope4 45% 5 35%Amériques5 78% 6 60%Asie Océanie Afrique3 91% 3 40%Taux d’inflation long termeEurope2 13% 2 71%Amériques2 11% 2 16%Asie Océanie Afrique1 48% 1 51%Rendement attendu des actifs (des régimes et distincts) de financementEurope5 52% 5 91%Amériques6 50% 6 50%Asie Océanie Afrique2 98% 3 08%Taux de croissance net d’inflation des masses salarialesEurope2 01% 1 93%Amériques2 00% 2 00%Asie Océanie Afrique2 30% 2 21%Durée de vie active moyenne restante des salariés (en années)Europe10 0 8 6Amériques9 1 9 2Asie Océanie Afrique9 8 8 9Notes 1 Les hypothèses par zone géographique sont des moyennes pondérées par la valeur actuelle des obligations (DBO) à l’exception des rendements attendus des actifs qui sont des moyennes pondérées par la juste valeur des actifs 2 Depuis 2004 la courbe des taux d’actualisation utilisée est celle des obligations corporate notées AA (source Merrill Lynch) observée mi octobre Pour les durations où ces taux ne sont pas disponibles une interpolation est réalisée à partirdes taux d’Etat zéro coupon (source Reuters) auxquels est ajouté un spread de taux correspondant à une estimation de la prime de risque exigée sur les obligations corporate notées AA Une observation complémentaire de ces taux esteffectuée début décembre pour ajustement éventuel Les taux d’inflation sont déterminés pour les échéances principales par la mesure de l’écart entre les taux des obligations non indexées sur inflation et les taux des obligations indexées à une même échéance 3 L’amplitude des taux de rendement attendus des actifs est liée à la composition des actifs D’une manière générale les taux de rendement attendus des actifs de régime sont calculés en pondérant les rendements anticipés susceptibles d’êtredégagés sur chacune des catégories d’actifs par leurs poids respectifs dans la justevaleur de l’actif Pour les actifs couvrant les régimes français les taux de rendement à long terme retenus sont de 6 8 % pour les actions 3 4 % pour lesobligations et 2 6 % pour le monétaire Au Royaume Uni les taux de rendementsretenus pour les actions sont de 7 6% et pour les obligations de 4 4% 4 La durée de vie active moyenne restante des salariés est calculée en tenant également compte des hypothèses de taux de rotation GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011387 ELEMENTS FINANCIERS2 6 ANALYSE DES SENSIBILITES DES ENGAGEMENTS AUX VARIATIONS DES PRINCIPALES HYPOTHESES ACTUARIELLES20102009(En pourcentage de l’élément mesuré)Régimes deretraiteAutres régimespostérieurs àl’emploiAutresavantages àlong termeRégimesderetraiteAutres régimespostérieurs àl’emploiAutresavantages àlong termeVariation de +1% du taux d’escompteImpact sur la valeur actuelle des engagements au 31 décembre N 14% NA 8% 13% NA 8%Impact sur le total net des charges N+1 des régimes 33% NA 0% 33% NA 0%Variation de +1 % du rendement attendu des actifs (du régime et distincts) definancementImpact sur les actifs du régime au 31 décembre N+1 1% NA 1% 1% NA 1%Impact sur le total net des charges N+1 des régimes 19% NA 8% 18% NA 9%Variation de +1 % du taux de croissance net d’inflation des masses salarialesImpact sur la valeur actuelle des engagements au 31 décembre N 3% NA 4% 2% NA 4%Impact sur le total net des charges N+1 des régimes 16% NA 6% 7% NA 6%Note 1 Les sensibilités publiées sont des moyennes pondérées des variations observées par la valeur actuelle des engagements (impact sur la valeur actuelle des obligations) ou par la juste valeur des actifs ou par la charge N+1 attendue (impactsur le total net des charges) 2 7 AJUSTEMENTS LIES A L’EXPERIENCE AU TITRE DES REGIMES DE RETRAITE A PRESTATIONS DEFINIES(En M EUR)31 12 201031 12 2009 31 12 2008 31 12 2007 31 12 2006Valeur actuelle de l’obligation 1 830 1 668 1 474 1 786 1 955Juste valeur des actifs de régime 1 429 1 288 1 270 1 788 1 791Déficit (négatif excédent)401 380 204 2 164Ajustements des passifs du régime liés à l’expérience (négatif gain) (62) 52 10 38 (7)Ajustements des passifs du régime liés à l’expérience (négatif gain) en % de l’obligation 3 4% 3 1% 0 7% 2 1% 0 4%Ajustements des actifs du régime liés à l’expérience (négatif gain) (64) (85) 486 53 (69)Ajustements des actifs du régime liés à l’expérience (négatif gain) en % de l’actif 4 5% 6 6% 38 3% 3 0% 3 9%388Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 26PLANS D’OPTIONS D’ACHAT OU DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS (SO) et PLANS D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS(AGA)Les régimes sur capitaux propres offerts aux employés de Société Générale au cours de l’année 2010 sont brièvement décritsci dessous 1 Description des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution gratuite d’actions1 1 Options de souscription et attribution gratuite d’actionsEmetteur Société GénéraleAnnée 2010Type de plan options de souscriptionNombre d’options attribuées 866 799Options exercées 0Options perdues au 31 12 2010 6 852Options restantes au 31 12 2010 859 947Prix d’exercice 41 2Nombre d’actions réservées au 31 12 10 Conditions de performance oui pour une liste d’attributaires(1)Conditions en cas de départ du Groupe perteConditions en cas de licenciement perteConditions en cas de départ à la retraite maintienCas de décès maintien 6 moisValeur des actions retenue comme assiette de lacontribution sociale de 10% 6 M EUREmetteur Société GénéraleAnnée 2010Type de plan attribution gratuite d’actionsNombre d’actions attribuées 3 481 581Actions exercées 0Actions perdues 115 618Actions restantes au 31 12 10 3 365 963Nombre d’actions réservées au 31 12 10 3 365 963Conditions de performance oui pour une liste d’attributaires(1)Conditions en cas de départ du Groupe perteConditions en cas de licenciement perteConditions en cas de départ à la retraite maintienCas de décès maintien 6 moisValeur des actions retenue comme assiette de lacontribution sociale de 10% 125 M EUR(1) Les conditions de performance sont décrites dans le chapitre « Gouvernement d’entreprise » du présent document 1 2 Plan d’attribution gratuite d’actions bénéficiant àl’ensemble des collaborateurs du GroupeAfin d’associer l’ensemble des salariés du Groupe à la réussitedu programme Ambition SG 2015 le Conseil d’administrationdu 2 novembre 2010 a décidé d’attribuer 40 actions gratuites àchaque collaborateur Près de 50 000 personnes travaillantpour Société Générale en France et dans les succursales àl’étranger sont bénéficiaires de ce plan L’attribution estsoumise à des conditions de présence et de performance Les conditions de performance sont décrites dans la partie« Ressources Humaines – Intéressement participation et Planmondial d’actionnariat salarié » S’agissant d’un plan par émission d’actions il n’y a pasd’actions réservées au 31 décembre 2010 La valeur des actions retenue comme assiette de la contributionsociale de 10% s’établit à 46 M EUR 2 Montant de la dette enregistrée au bilan au titre des plans2010La dette enregistrée au bilan au titre des plans 2010 décritsci dessus s’élève à 61 M EUR au 31 décembre 2010 3 Informations sur les actions acquises pour couvrir lesplans 2010Pour couvrir les plans 2010 décrits ci dessus Société Généralea acquis au cours de l’exercice 3 365 963 actions SociétéGénérale pour un coût de 161 M EUR GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011389 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 27Coût du risque(En M EUR)20102009Dotation nette aux provisions et aux dépréciations sur risques identifiésRisque de contrepartie(1)(313) (1 361)Pertes non couvertes et récupérations sur créances amorties(173) (172)Autres risques et litiges(19) (121)Sous total(505) (1 654)Dotation nette aux provisions générales – risques pays(1)(22) (137)Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations sur créances et hors bilan (527) (1 791)(1) Dont résultat de réévaluation sur couverture de change des provisions Risque de contrepartie(222) 24 Dotation nette aux provisions générales – risques pays4 (1)NOTE 28Gains ou pertes sur actifs immobilisés(En M EUR)20102009Titres d’investissement Moins values nettes de cession20 (14)Dotations nettes aux dépréciations(540) (1 469)Sous total(520) (1 483)Titres de participation et de filiales Plus values de cession66 230Moins values de cession(31) (7)Dotations aux dépréciations(485) (1 593)Reprises de dépréciations185 98Subventions versées à des filiales Sous total(265) (1 272)Immobilisations d’exploitation Plus values de cession5 2Moins values de cession(1) (1)Sous total4 1Total(781) (2 754)390Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 29Impôts sur les bénéfices(En M EUR)20102009Charge fiscale courante(433) (51)Charge fiscale différée(384) 605Total(1)(817) 554(1) La charge fiscale de l’exercice 2010 intègre un gain d’intégration fiscale de 53 5 M EUR contre un gain de 56 9 M EUR au titre de l’exercice 2009 NOTE 30Emplois et ressources opérationnels ventilés selon la durée restant à courirDurées restant à courir au 31 Décembre 2010(En M EUR)Moins de3 mois3 mois à1 an 1 à 5 ansPlus de5 ansEliminations des opérationsentre le siège et lessuccursales étrangères TotalEMPLOISCréances sur les établissements de crédit 210 333 45 327 63 289 20 570 (175 341) 164 178Opérations avec la clientèle 105 446 45 648 88 607 83 070 (6) 322 765Obligations et autres titres à revenu fixeTitres de transaction 6 215 15 160 43 066 29 782 (57) 94 166Titres de placement 9 774 8 703 13 742 6 960 39 179Titres d’investissement 1 30 401 189 621Total 331 769 114 868 209 105 140 571 (175 404) 620 909RESSOURCESDettes envers les établissements de crédit 201 616 17 631 40 735 47 841 (175 340) 132 483Opérations avec la clientèle 214 031 66 385 94 113 38 280 412 809Dettes représentées par un titre 53 395 26 262 31 751 9 685 121 093Total 469 042 110 278 166 599 95 806 (175 340) 666 385GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011391 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 31Opérations en devises31 12 201031 12 2009(En M EUR)Actif PassifDevisesà recevoirDevises àlivrer Actif PassifDevisesà recevoirDevises àlivrerEUR 649 767 705 415 238 652 254 781 600 941 591 072 163 788 190 916USD 189 001 186 153 434 739 407 449 174 325 211 302 296 702 258 302GBP 29 955 29 581 65 661 61 734 21 511 17 225 45 035 42 809JPY 33 388 22 717 95 646 95 741 26 063 29 533 46 905 45 827Autres devises 70 139 28 384 136 537 151 233 62 703 36 411 94 693 108 366Total 972 250 972 250 971 235 970 938 885 543 885 543 647 123 646 220392Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxNOTE 32Décomposition du produit net bancaire par zone géographique(1)France Europe Amériques(En M EUR)201020092010200920102009Produits nets d’intérêts et assimilés 6 164 8 953 206 104 419 790Produits nets de commissions 2 409 2 767 203 140 148 357Résultat net sur opérations financières (105) (2 209) 1 259 1 411 268 (229)Autres produits nets d’exploitation (75) (88) 139 93 1 (10)Produit net bancaire 8 393 9 423 1 807 1 748 836 908Asie Afrique Océanie(En M EUR)201020092010200920102009Produits nets d’intérêts et assimilés 141 124 7 5 133 207Produits nets de commissions 44 19 4 3 18 16Résultat net sur opérations financières 89 117 4 4 (53) (106)Autres produits nets d’exploitation (1) (1) (6)Produit net bancaire 274 259 15 12 97 111Total(En M EUR)20102009Produits nets d’intérêts et assimilés 7 070 10 183Produits nets de commissions 2 826 3 302Résultat net sur opérations financières 1 462 (1 012)Autres produits nets d’exploitation 64 (12)Produit net bancaire 11 422 12 461(1) Etablie en fonction du pays de comptabilisation des revenus et charges GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011393 ELEMENTS FINANCIERSNOTE 33Implantations dans les Etats ou territoires non coopératifsSociété Générale a défini depuis 2003 des règles internes strictes afin d’éviter tout développement d’implantations dans les paysqualifiés de paradis fiscaux non coopératifs par l’OCDE Toute implantation ou tout développement d’activités dans les implantationsexistantes ne peut être autorisé que par décision de la Direction générale après avis du Secrétariat général et de la Direction desRisques En 2010 Société Générale a décidé de fermer et a mis en oeuvre les démarches nécessaires pour fermer toutes les implantationsdu Groupe dans des Etats ou Territoires jugés non coopératifs par la France et dont la liste a été fixée par l’arrêté ministériel du 12février 2010 A la date du 31 décembre 2010 Société Générale ne détenait plus directement ou indirectement aucune implantationdans les Etats concernés à l’exception d’une succursale de la banque d’investissement (SG MANILLE) et d’un bureau dereprésentation de la banque privée (SG FSC Manilla) situés aux Philippines leur fermeture officielle est suspendue à une décision desautorités Philippines Société Générale détient par ailleurs une licence non utilisée à Brunei Les activités dans ces deux pays ontcessé 394Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011395 ELEMENTS FINANCIERSTableau des filiales et participations2010 2010 2010 2010Valeur comptabledes titres détenus(en milliers d’euros ou d’unités locales)Sociétés Siège Social Activités PôlesCapital(devise locale)(1)Capitauxpropresautres quele capital(devise locale)(1)Quote part ducapital détenuen % Brute (EUR) Nette (EUR)I RENSEIGNEMENTS DETAILLES CONCERNANT LES PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR D’INVENTAIRE EXCEDE 1% DU CAPITAL DE LA SOCIETE GENERALEA) Filiales (plus de 50 % du capital détenu par Société Générale)INTER EUROPE CONSEIL Etablissement de crédit29 boulevard Haussmann 75009 Paris – FranceBanque deFinancement etd’Investissement EUR 1 161 158 2 678 005 100 00 3 852 866 3 852 866SG ASSET MANAGEMENT Gestion mobilièreImmeuble SGAM 170 Place Henri Régnault 92400Courbevoie – FranceBanque Privée Gestion d’Actifs etServices auxInvestisseurs EUR 378 896 1 126 619 100 00 2 085 819 2 085 819SOCIETE GENERALE IMMOBEL Société foncière5 place du Champs de Mars 1050 Bruxelles – BelgiqueBanque deFinancement etd’Investissement EUR 2 000 062 8 043 100 00 2 000 061 2 000 061GENEFINANCE Société deportefeuille29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 1 600 000 297 398 100 00 1 736 024 1 736 024CREDIT DU NORD Banque de détailFrancemétropolitaine28 place Rihour 59800 Lille – France Réseaux France EUR 890 263 648 042 100 00 1 410 255 1 410 255SG FINANCIAL SERVICES HOLDING Société deportefeuille29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 862 976 134 728 100 00 1 357 285 1 357 285SG AMERICAS SECURITIES HOLDINGS LLC Courtage1221 avenue of the Americas – New York 10020 – USABanque deFinancement etd’Investissement USD 1 430 976 627 915 100 00 1 343 757 1 343 757GENEVAL Société deportefeuille29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 538 630 547 337 100 00 1 910 368 1 142 458SOCIETE GENERALE SPLITSKA BANKA Banque de détail àl’étrangerRudera Boskovica 16 21000 Split – CroatieRéseauxInternationaux HRK 491 426 2 836 781 100 00 1 059 686 1 059 686ALD INTERNATIONAL SA Location etfinancementautomobile15 allée de l’Europe 92110 Clichy sur Seine – FranceServices FinanciersSpécialisés etAssurances EUR 550 038 (64 661) 100 00 804 000 804 000396Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2010 2010 2010 2010 2010 2010Prêts et avancesconsentis par lasociété et non encoreremboursés (en EUR)Montants des cautionset avals donnés parla société (en EUR)Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exerciceclos (devise locale)(1)(2)(3)Résultats (bénéficesou pertes) du dernierexercice clos (deviselocale)(1)(3)Dividendes encaisséspar la société au coursde l’exercice (en EUR) Observations Ecart de réévaluation29 299 0 171 575 1 051 850 00 0 NC NC 0497 139 0 89 044 74 173 85 3011 445 141 0 315 816 410 116 505 0002 110 634 340 104 1 070 379 256 758 323 8654 170 572 0 138 795 148 423 82 4040 0 646 673 (12 343) 0 1 EUR = 1 3362 USD0 0 18 997 54 447 00 169 123 1 230 758 110 755 0 1 EUR = 7 383 HRK126 300 43 41 369 (26 861) 0GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011397 ELEMENTS FINANCIERS2010 2010 2010 2010Valeur comptabledes titres détenus(en milliers d’euros ou d’unités locales)Sociétés Siège Social Activités PôlesCapital(devise locale)(1)Capitauxpropresautres quele capital(devise locale)(1)Quote part ducapital détenuen % Brute (EUR) Nette (EUR)GENEFIMMO Société foncièreet definancementimmobilier29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Réseaux France EUR 392 340 19 849 100 00 651 732 651 732BANCO SG BRAZIL SA Banqued’investissementRua Verbo Divino 1207 Châcara Santo Antonio Sâo PauloCEP 04719 002 BrésilBanque deFinancement etd’Investissement BRL 1 404 908 64 339 100 00 582 117 582 117SG AMERICAS INC Banqued’investissement1221 avenue of the Americas – New York 10020 – USABanque deFinancement etd’Investissement USD 0 1 049 056 100 00 1 718 694 504 135ORPAVIMOB Société foncièreet definancementimmobilier17 cours Valmy 92800 Puteaux – FranceBanque deFinancement etd’Investissement EUR 502 253 3 771 100 00 502 253 502 253SOCIETE GENERALE (CHINA) LIMITED Banque de détailà l’étranger2 Wudinghou Street Xicheng Disctrict – 100140 Beijing –ChineBanque deFinancement etd’Investissement CNY 4 000 000 (358 734) 100 00 412 896 412 896SOCIETE GENERALE FHF Etablissementde crédit17 cours Valmy 92800 Puteaux – FranceBanque deFinancement etd’Investissement EUR 375 000 (17) 100 00 375 000 375 000SG HAMBROS LIMITED (HOLDING) Gestion privéeExchange House – Primrose st – Londres EC2A 2HT –Grande BretagneBanque Privée Gestion d’Actifs etServices auxInvestisseurs GBP 282 185 98 554 100 00 354 938 354 938SOCIETE GENERALE SECURITIES (NORTH PACIFIC) LTD Courtages devaleursmobilièresArk Mori Building – 13 32 Akasaka 1 – Chome Minato+Ku– 107 6015 Tokyo – JaponBanque deFinancement etd’Investissement JPY 26 703 000 11 458 000 100 00 330 493 330 493398Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2010 2010 2010 2010 2010 2010Prêts et avancesconsentis par lasociété et non encoreremboursés (en EUR)Montants des cautionset avals donnés parla société (en EUR)Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exerciceclos (devise locale)(1)(2)(3)Résultats (bénéficesou pertes) du dernierexercice clos (deviselocale)(1)(3)Dividendes encaisséspar la société au coursde l’exercice (en EUR) Observations Ecart de réévaluation113 498 1 888 21 864 42 753 19 8100 0 122 845 46 184 0 1 EUR = 2 2177 BRLcapital = 1 USD0 0 140 920 67 067 0 1 EUR = 1 3362 USD0 534 296 38 285 17 057 4 4180 0 346 998 105 928 0 1 EUR = 8 822 CNY0 0 600 307 00 150 051 104 506 31 614 0 1 EUR = 0 86075 GBP0 0 19 335 000 6 634 000 0 1 EUR = 108 65 JPYGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011399 ELEMENTS FINANCIERS2010 2010 2010 2010Valeur comptabledes titres détenus(en milliers d’euros ou d’unités locales)Sociétés Siège Social Activités PôlesCapital(devise locale)(1)Capitauxpropresautres quele capital(devise locale)(1)Quote part ducapital détenuen % Brute (EUR) Nette (EUR)VALMINVEST Immobilierd’exploitation29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 248 877 (11 130) 100 00 249 427 249 427GENEGIS I Immobilierd’exploitation29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 192 900 24 342 100 00 196 061 196 061SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES HOLDING Société deportefeuille17 cours Valmy 92800 Puteaux – FranceBanque Privée Gestion d’Actifs etServices auxInvestisseurs EUR 173 037 (147) 100 00 173 037 173 037SG FINANCE INC Banqued’investissementCorporation Trust Center 1209 Orange street Wilmington –New Castel – Delaware – USABanque deFinancement etd’Investissement USD 224 000 (518) 100 00 167 640 167 640LYXOR ASSET MANAGEMENT Gestionmobilièrealternative17 cours Valmy 92800 Puteaux – FranceBanque deFinancement etd’Investissement EUR 161 106 128 347 100 00 160 281 160 281SOCIETE GENERALE BANKA SRBIJA Banque de détailà l’étrangerVladimira Popovica 6 – 11070 Novi Beograde – SerbieRéseauxInternationaux RSD 12 897 455 7 809 903 100 00 160 081 160 081COMPAGNIE FONCIERE DE LA MEDITERRANEE (CFM) Immobilierd’exploitation29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 76 627 1 603 100 00 155 837 155 837DC MORTGAGE FINANCE NETHERLAND BV Créditimmobilier1012 KK Amsterdam Rokin 55 – NetherlandRéseauxInternationaux RUB 1 009 7 350 977 100 00 150 179 150 179SOCIETE GENERALE SCF Société de CréditFoncier17 cours Valmy 92800 Puteaux – FranceBanque deFinancement etd’Investissement EUR 50 000 14 978 100 00 150 000 150 000SOGINFO – SOCIETE DE GESTION ETD’INVESTISSEMENTS FONCIERSImmobilierd’exploitation29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Réseaux France EUR 123 411 23 264 100 00 148 720 148 720400Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2010 2010 2010 2010 2010 2010Prêts et avancesconsentis par lasociété et non encoreremboursés (en EUR)Montants des cautionset avals donnés parla société (en EUR)Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exerciceclos (devise locale)(1)(2)(3)Résultats (bénéficesou pertes) du dernierexercice clos (deviselocale)(1)(3)Dividendes encaisséspar la société au coursde l’exercice (en EUR) Observations Ecart de réévaluation0 0 2 949 (179) 00 0 188 449 (3 301) 7 9730 0 21 (15) 00 0 26 185 10 754 38 467 1 EUR = 1 3362 USD120 227 0 179 636 43 303 0530 453 156 583 7 614 966 1 855 576 0 1 EUR = 106 00 RSD35 468 0 1 393 4 961 4 7100 0 3 103 560 1 757 669 0 1 EUR = 40 82 RUB0 5 000 000 19 531 9 193 00 2 000 27 103 12 322 9 292GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011401 ELEMENTS FINANCIERS2010 2010 2010 2010Valeur comptabledes titres détenus(en milliers d’euros ou d’unités locales)Sociétés Siège Social Activités PôlesCapital(devise locale)(1)Capitauxpropresautres quele capital(devise locale)(1)Quote part ducapital détenuen % Brute (EUR) Nette (EUR)SG SECURITIES ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS LTD(HONG KONG)Banqued’investissement41 F Edinburgh Tower – 15 Queen’s Road Central HongKongBanque deFinancement etd’Investissement USD 154 990 236 575 100 00 138 762 138 762SOCIETE GENERALE ALGERIE Banque de détailà l’étranger75 chemin Cheikh Bachir Ibrahimi El Biar 16010 Alger –AlgérieRéseauxInternationaux DZD 10 000 000 7 535 681 100 00 110 524 110 524SOGEMARCHE Société foncière17 cours Valmy 92800 Puteaux – France Gestion propre EUR 108 037 110 100 00 108 037 108 037SI DU 29 BOULEVARD HAUSSMANN Immobilierd’exploitation29 boulevard Haussman 75009 Paris – France Gestion propre EUR 90 030 18 395 100 00 89 992 89 992FONTANOR Société deportefeuille17 cours Valmy 92800 Puteaux – FranceBanque deFinancement etd’Investissement EUR 40 91 772 100 00 78 900 78 900SOGECAMPUS Société foncière17 cours Valmy 92800 Puteaux – France Gestion propre EUR 45 037 841 100 00 45 037 45 037SG ASIA (HONG KONG) LTD Merchant bank42 F Edinburgh Tower – 15 Queen’s Road Central HongKongBanque deFinancement etd’Investissement HKD 400 000 2 598 100 00 38 386 38 386ELEAPARTS Immobilierd’exploitation29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Réseaux France EUR 37 967 292 100 00 37 978 37 978SOCIETE GENERALE ENERGIE Société deportefeuille17 cours Valmy 92800 Puteaux – FranceBanque deFinancement etd’Investissement EUR 34 000 36 326 100 00 35 785 35 785SG AUSTRALIA HOLDINGS LTD Société deportefeuille350 George Street – Sydney NSW 3000 – AustralieBanque deFinancement etd’Investissement AUD 21 500 0 100 00 22 789 22 789GENINFO Société deportefeuilleLes Miroirs Bt C 18 avenue d’Alsace 92400 Courbevoie Gestion propre EUR 18 524 31 117 100 00 20 477 20 477402Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2010 2010 2010 2010 2010 2010Prêts et avancesconsentis par lasociété et non encoreremboursés (en EUR)Montants des cautionset avals donnés parla société (en EUR)Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exerciceclos (devise locale)(1)(2)(3)Résultats (bénéficesou pertes) du dernierexercice clos (deviselocale)(1)(3)Dividendes encaisséspar la société au coursde l’exercice (en EUR) Observations Ecart de réévaluation0 0 511 072 229 909 118 535 1 EUR = 1 3362 USD0 0 12 049 244 3 759 310 24 605 1 EUR = 99 4317 DZD0 0 277 (45) 00 0 6 788 2 524 3 3010 0 0 3 253 00 0 141 (6 897) 00 0 70 677 (174 165) 18 747 1 EUR = 10 3856 HKD0 0 2 359 1 290 3150 0 0 292 088 95 9930 0 0 14 143 0 1 EUR = 1 3136 AUD0 0 1 148 1 095 2 315GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011403 ELEMENTS FINANCIERS2010 2010 2010 2010Valeur comptabledes titres détenus(en milliers d’euros ou d’unités locales)Sociétés Siège Social Activités PôlesCapital(devise locale)(1)Capitauxpropresautres quele capital(devise locale)(1)Quote part ducapital détenuen % Brute (EUR) Nette (EUR)SOCIETE GENERALE VIET FINANCE COMPANY LTD Crédit à laconsommation801 Nguyen Van Linh Boulevard Tan Phu Ward – Ho ChiMinh City – VietnamServices FinanciersSpécialisés etAssurances VND 550 000 000 (158 084 255) 100 00 24 620 17 647INORA LIFE LTD Compagnied’assurance vie6 Exchange Place International Financial Services Center Dublin 1 – IrlandeBanque deFinancement etd’Investissement EUR 21 000 (6 570) 100 00 21 000 17 000SG FINANCE IRELAND LTD Société deportefeuille31 32 Morisson Chambers Nassau street Dublin 2 – IrlandeBanque deFinancement etd’Investissement EUR 12 644 3 870 100 00 13 172 13 172SG EUROPEAN MORTGAGE INVESTMENTS Société deportefeuille17 cours Valmy 92800 Puteaux – FranceBanque deFinancement etd’Investissement EUR 590 037 0 99 99 590 000 590 000SOCIETE DE LA RUE EDOUARD VII Immobilierd’exploitation29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 11 396 1 307 99 91 59 617 23 260BSGV Banque de détailà l’étranger5 Nikitsky Pereulok 103009 Moscou – République deRussieRéseauxInternationaux RUB 12 918 000 1 401 922 99 83 382 581 382 581SG EXPRESS BANK Banque de détailà l’étranger92 Bld VI Varnentchik 9000 Varna – BulgarieRéseauxInternationaux BGN 33 674 283 379 99 69 62 285 62 285SOCIETE GENERALE INVESTMENTS (U K ) LIMITED Banqued’investissementSG House 41 Tower Hill EC3N 4SG Londres – Grande BretagneBanque deFinancement etd’Investissement GBP 157 820 139 124 98 96 198 074 198 074BANK OF PROFESSIONAL FINANCE PUBLIC JOINT STOCKCOMPANYBanque de détailà l’étranger100 a Prospekt Illycha 83052 – Donetsk – UkraineServices FinanciersSpécialisés etAssurances UAH 96 250 18 162 98 10 23 235 14 840SKB BANKA Banque de détailà l’étrangerAdjovscina 4 – 1513 Ljubljana – SlovénieRéseauxInternationaux EUR 52 784 203 292 97 57 220 194 220 194404Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2010 2010 2010 2010 2010 2010Prêts et avancesconsentis par lasociété et non encoreremboursés (en EUR)Montants des cautionset avals donnés parla société (en EUR)Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exerciceclos (devise locale)(1)(2)(3)Résultats (bénéficesou pertes) du dernierexercice clos (deviselocale)(1)(3)Dividendes encaisséspar la société au coursde l’exercice (en EUR) Observations Ecart de réévaluation48 971 22 452 210 997 924 4 840 731 0 1 EUR = 26 017 00 VND0 0 3 528 (102) 00 0 2 140 1 787 00 0 0 27 211 28 630écart = 16 5090 0 560 482 2481 250 218 2 541 161 7 307 902 (1 457 463) 0 1 EUR = 40 82 RUB495 188 67 588 148 841 35 525 0 1 EUR = 1 9558 BGN732 674 761 538 21 707 17 921 27 807 1 EUR = 0 86075 GBP0 0 15 513 712 0 1 EUR = 10 635 UAH0 0 110 856 31 402 6 664GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011405 ELEMENTS FINANCIERS2010 2010 2010 2010Valeur comptabledes titres détenus(en milliers d’euros ou d’unités locales)Sociétés Siège Social Activités PôlesCapital(devise locale)(1)Capitauxpropresautres quele capital(devise locale)(1)Quote part ducapital détenuen % Brute (EUR) Nette (EUR)PODGORICKA BANKA SOCIETE GENERALE GROUP ADPODGORICABanque de détailà l’étranger8 a Novaka Miloseva Street 81000 Podgorica – Serbie etMonténégroRéseauxInternationaux EUR 24 731 4 924 90 56 28 819 28 819GENIKI Banque de détailà l’étranger109 Messogion Avenue 11510 Athénes – GrèceRéseauxInternationaux EUR 142 001 451 400 88 44 820 044 429 519BANKA SOCIETE GENERALE ALBANIA SH A Banque de détailà l’étrangerBLV Deshmoret e Kombit Twin Tower Tirana – AlbanieRéseauxInternationaux ALL 5 340 900 (520 304) 85 82 60 136 56 641SOGESSUR Sociétéd’assurance2 rue Jacques Daguerre 92565 Rueil Malmaison – FranceServices FinanciersSpécialisés etAssurances EUR 30 300 8 973 84 16 114 940 60 344BANK REPUBLIC Banque de détailà l’étranger2 Gr Abashidze St Tbilisi – GéorgieRéseauxInternationaux GEL 48 325 76 020 81 18 75 914 48 962BRIGANTIA INVESTMENTS B V Société deportefeuilleKamer van Koophandel Deruyterkade 5 PO Box 2852 –Amsterdam – Pays BasBanque deFinancement etd’Investissement GBP 684 007 (16 954) 80 00 804 526 804 526NATIONAL SOCIETE GENERALE BANK Banque de détailà l’étranger5 rue Champollion – Le Caire – EgypteRéseauxInternationaux EGP 3 665 586 4 097 319 77 17 273 216 273 216ROSBANK Banque de détailà l’étranger11 Masha Poryvaeva St PO Box 208 Moscou – RussieRéseauxInternationaux RUB 14 511 199 70 486 577 74 89 3 235 694 2 761 465BANQUE DE POLYNESIE Banque de détailà l’étrangerBd Pomare BP 530 Papeete Tahiti – Polynésie françaiseRéseauxInternationaux XPF 1 380 000 7 842 433 72 10 12 397 12 397406Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2010 2010 2010 2010 2010 2010Prêts et avancesconsentis par lasociété et non encoreremboursés (en EUR)Montants des cautionset avals donnés parla société (en EUR)Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exerciceclos (devise locale)(1)(2)(3)Résultats (bénéficesou pertes) du dernierexercice clos (deviselocale)(1)(3)Dividendes encaisséspar la société au coursde l’exercice (en EUR) Observations Ecart de réévaluation103 000 46 600 14 206 2 494 01 227 800 150 362 160 603 (407 940) 00 19 1 836 462 66 783 0 1 EUR = 138 485 ALL0 412 248 126 5 752 00 0 72 554 (12 340) 0 1 EUR = 2 36605GEL00 44 203 31 193 36 409 1 EUR = 0 86075 GBP0 25 615 2 940 054 1 493 606 43 005 1 EUR =7 74455 EGP459 854 0 30 618 403 526 194 0 1 EUR = 40 82 RUB139 860 193 033 8 056 376 1 453 224 6 860 1 EUR = 119 33174 XPFGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011407 ELEMENTS FINANCIERS2010 2010 2010 2010Valeur comptabledes titres détenus(en milliers d’euros ou d’unités locales)Sociétés Siège Social Activités PôlesCapital(devise locale)(1)Capitauxpropresautres quele capital(devise locale)(1)Quote part ducapital détenuen % Brute (EUR) Nette (EUR)SG DE BANQUES EN COTE D’IVOIRE Banque dedétail àl’étranger5 & 7 avenue J Anoma 01 BP 1355 Abidjan 01 – Côted’IvoireRéseauxInternationaux XAF 15 555 555 60 464 932 71 84 30 504 30 504BALLANE Société deportefeuille15 rue du Louvre 75001 Paris – FranceBanque deFinancement etd’Investissement EUR 421 103 1 203 865 71 79 1 187 728 1 187 728OHRIDSKA BANKA Banque dedétail àl’étrangerMakedonski Prosvetiteli 19 6000 – MacédoineRéseauxInternationaux MKD 1 162 253 479 357 70 02 30 371 30 371MOBIASBANCA GROUPE SOCIETE GENERALE Banque dedétail àl’étrangerBd Stefan cel Mare 81A MD 2012 mun Chisinau –République de MoldavieRéseauxInternationaux MDL 100 000 585 139 67 85 24 960 24 960MAKATEA JV INC Société deportefeuille1221 avenue of the Americas New York NY 10020 – USABanque deFinancement etd’Investissement USD 4 492 000 (119 762) 66 67 1 870 977 1 870 977SG DE BANQUES AU SENEGAL Banque dedétail àl’étranger19 avenue Léopold Sédar Senghor – Dakar – SénégalRéseauxInternationaux XAF 10 000 000 54 627 642 63 31 9 344 9 344KOMERCNI BANKA A S Banque dedétail àl’étrangerCentrala Na Prokope 33 – Postovni Prihradka 839 – 114 07Praha 1 – République tchèqueRéseauxInternationaux CZK 19 004 926 37 289 840 60 35 1 370 238 1 370 238BRD – GROUPE SOCIETE GENERALE Banque dedétail àl’étrangerA Doamnei street 70016 Bucarest 3 RoumanieRéseauxInternationaux RON 696 902 4 138 973 59 37 218 369 218 369SOCIETE GENERALE DE BANQUE AU CAMEROUN Banque dedétail àl’étrangerRue Joss – Douala – CamerounRéseauxInternationaux XAF 12 500 000 22 038 428 58 08 16 940 16 940408Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2010 2010 2010 2010 2010 2010Prêts et avancesconsentis par lasociété et non encoreremboursés (en EUR)Montants des cautionset avals donnés parla société (en EUR)Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exerciceclos (devise locale)(1)(2)(3)Résultats (bénéficesou pertes) du dernierexercice clos (deviselocale)(1)(3)Dividendes encaisséspar la société au coursde l’exercice (en EUR) Observations Ecart de réévaluationécart = 5 1660 78 430 59 164 042 19 009 052 17 146 1 EUR = 655 957 XAF0 0 0 86 918 55 26550 000 0 824 444 27 076 0 1 EUR = 62 54105 MKD1 625 20 371 319 044 75 522 0 1 EUR = 16 2041 MDLdont 118 800 acompte dividendes 20100 0 271 831 167 124 118 800 1 EUR = 1 3362 USDécart = 1 4470 0 46 977 354 18 109 988 6 5150 522 968 30 636 689 13 151 730 152 905 1 EUR = 25 061 CZK0 0 3 469 676 897 769 27 027 1 EUR = 4 262 RONécart = 1 6750 55 317 34 959 291 10 440 433 4 828 1 EUR = 655 957 XAFGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011409 ELEMENTS FINANCIERS2010 2010 2010 2010Valeur comptabledes titres détenus(en milliers d’euros ou d’unités locales)Sociétés Siège Social Activités PôlesCapital(devise locale)(1)Capitauxpropresautres quele capital(devise locale)(1)Quote part ducapital détenuen % Brute (EUR) Nette (EUR)GENEFIM Crédit bailimmobilier29 boulevard Haussmann 75009 Paris – FranceRéseauxFrance EUR 72 779 29 173 57 62 89 846 89 846UNION INTERNATIONALE DE BANQUES Banque dedétail àl’étranger65 avenue Habib Bourguiba 1000A Tunis – TunisieRéseauxInternationaux TND 196 000 (144 770) 57 20 118 877 66 141SG MAROCAINE DE BANQUES Banque dedétail àl’étranger55 boulevard Abdelmoumen Casablanca – MarocRéseauxInternationaux MAD 2 050 000 3 615 657 56 91 135 765 135 765BOURSORAMA SA Courtage enligne18 Quai du Point du Jour 92100 Boulogne Billancourt –FranceBanquePrivée Gestiond’Actifs etServices auxInvestisseurs EUR 35 083 434 110 56 02 304 343 304 343NEWEDGE GROUP Courtage etproduitsdérivés52 60 Avenue des Champs Elysées 75008 Paris – FranceBanquePrivée Gestiond’Actifs etServices auxInvestisseurs EUR 395 130 1 421 078 50 00 226 708 226 708410Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2010 2010 2010 2010 2010 2010Prêts et avancesconsentis par lasociété et non encoreremboursés (en EUR)Montants des cautionset avals donnés parla société (en EUR)Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exerciceclos (devise locale)(1)(2)(3)Résultats (bénéficesou pertes) du dernierexercice clos (deviselocale)(1)(3)Dividendes encaisséspar la société au coursde l’exercice (en EUR) Observations Ecart de réévaluation1 629 123 0 36 331 21 261 6 7620 0 139 435 14 991 0 1 EUR = 1 92065 TNDécart = 1 1421 052 250 000 3 399 946 1 094 854 14 977 1 EUR = 11 1736 MAD189 336 460 000 151 007 (3 702) 0389 825 249 785 492 019 73 226 7 903GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011411 ELEMENTS FINANCIERS2010 2010 2010 2010Valeur comptabledes titres détenus( en milliers d’euros ou d’unités locales )Sociétés Siège Social Activités PôlesCapital(devise locale)(1)Capitauxpropresautres quele capital(devise locale)(1)Quote part ducapital détenuen % Brute (EUR) Nette (EUR)B) Participations (10 à 50 % du capital détenu par Société Générale)FIDITALIA SPA Crédit à laconsommationVia G Ciardi 9 – 20148 – Milan – ItalieServices FinanciersSpécialisés etAssurances EUR 130 000 357 170 48 68 224 318 186 909SG CONSUMER FINANCE Société deportefeuille59 Avenue de Chatou 92853 Rueil Malmaison – FranceServices FinanciersSpécialisés etAssurances EUR 56 336 161 813 25 37 480 037 109 766SOGEPARTICIPATIONS Société deportefeuille29 boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 411 267 459 696 24 58 234 000 234 000SG CALEDONIENNE DE BANQUE Banque de détailà l’étranger56 rue de la Victoire Nouméa Nouvelle CalédonieRéseauxInternationaux XPF 1 068 375 9 955 025 20 61 16 268 16 268SOUTH EAST ASIA COMMERCIAL BANK Banque de détailà l’étranger16 Lang Ha Street – Hanoî – VietnamRéseauxInternationaux VND 5 334 656 000 770 125 505 20 00 91 283 91 283CREDIT LOGEMENT Etablissement decrédit50 boulevard Sébastopol 75003 Paris – France Gestion propre EUR 1 253 975 1 358 735 13 50 171 037 171 037(1) Pour les filiales et participations étrangères capitaux propres et compte de résultat retenus dans les comptes consolidés du groupe et dans leur devise de reporting consolidé (2) Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières (3) Comptes sociaux non encore audités connus à la date du 25 02 2011 pour les sociétés françaises 412Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociaux2010 2010 2010 2010 2010 2010Prêts et avancesconsentis par lasociété et non encoreremboursés (en EUR)Montants des cautionset avals donnés parla société (en EUR)Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exerciceclos (devise locale)(1)(2)(3)Résultats (bénéficesou pertes) du dernierexercice clos (deviselocale)(1)(3)Dividendes encaisséspar la société au coursde l’exercice (en EUR) Observations Ecart de réévaluation0 0 238 844 (193 547) 0649 992 0 36 307 (73 587) 0 Résultat net provisoire798 605 0 96 455 59 601 056 331 154 222 9 444 471 3 138 971 3 794 1 EUR = 119 33174 XPFdont 4 438 acompte dividendes 20100 0 1 384 000 000 634 000 000 4 438 1 EUR = 26 017 00 VND334 917 0 286 541 132 278 15 346GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011413 ELEMENTS FINANCIERSTableau des filiales et participations (suite)Valeur comptable des titres détenusMontant des prêtset avances consentis etnon remboursésMontant descautions etavals donnéspar la sociétéDividendesencaissés au coursde l’exercice(en milliers d’euros)Brute NetteObservationsII – RENSEIGNEMENTS GLOBAUX CONCERNANT LES AUTRES FILIALES ET PARTICIPATIONSA) Filiales non reprises au paragraphe 1 1°) Filiales françaises 63 611 58 358 11 073 602 6 128 871 90 513 Ecart rééval 2 1582°) Filiales étrangères 141 915 58 803 85 348 59 571 5 149 Ecart rééval 0B) Participations non reprises au paragraphe 1 1°) Dans les sociétés françaises 3 394 3 391 196 0 212 Ecart rééval 02°) Dans les sociétés étrangères 20 335 12 155 24 791 646 1 810 Ecart rééval 0229 255 132 707 11 183 937 6 189 089 97 684414Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSNotes annexes aux comptes sociauxPRINCIPAUX MOUVEMENTS AYANT AFFECTE LEPORTEFEUILLE TITRES EN 2010Au cours de l’année 2010 Société Générale a notamment effectué les opérations suivantes sur son portefeuille titres A l’étranger En FranceCréation CréationPrise de participation Prise de participationInter Europe ConseilAcquisition AcquisitionRenforcement de participationRosbankRenforcement de participationSogessurSouscription aux augmentations de capitalRosbank – General Bank of Greece Souscription aux augmentations de capitalCrédit du Nord – SG SCF – SG Consumer financeInter Europe Conseil – SG FHF – Lyxor Asset ManagementCession totaleSG CyprusCession totaleAllègement de la participation(*)SG Finance Ireland LTD – SG Canada CentradiaAllègement de la participation(*)SGAM Banque(*) Comprend les réductions de capital les Transmissions Universelles de Patrimoine et les liquidations Le tableau ci dessous récapitule les mouvements significatifs enregistrés en 2010 par le portefeuille de Société Générale Franchissement en hausse(1)Franchissement en baisse(1)% du capital % du capitalSeuil Sociétés31 12 201031 12 2009 Seuil Sociétés31 12 201031 12 20095%5%SAS Carte Bleue 0% 15 56%BMS Exploitation 0% 14 22%SFPMEI 0% 9 58%Centradia 0% 29 03%SG Cyprus 0% 51%10%10%20%20%33 33%33 33%SG Consumer Finance(3)25 36% 100%50% Inter Europe Conseil(2)(4)100% 0% 50%66 66%66 66%Rosbank 74 89% 64 68%Sogessur(3)(4)84 15% 65%General Bank of Greece 88 44% 53 97%(1) Titres pour lesquels les franchissements de seuils sont exprimés en pourcentage de détention directe par Société Générale SA (2) Titres antérieurement détenus indirectement à 100% par le Groupe (3) Titres détenus indirectement à 100% par le Groupe au 31 décembre 2010 (4) Prises de participation conformément à l’article L 233 6 du Code du Commerce GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011415 ELEMENTS FINANCIERSRAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LESCOMPTES ANNUELSSociété Générale – Exercice clos le 31 décembre 2010Aux Actionnaires En exécution de la mission qui nous a été confiée par votreAssemblée générale nous vous présentons notre rapport relatifà l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur le contrôle des comptes annuels de Société Générale telsqu’ils sont joints au présent rapport la justification de nos appréciations les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseild’administration Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes I Opinion sur les comptes annuelsNous avons effectué notre audit selon les normes d’exerciceprofessionnel applicables en France ces normes requièrent lamise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assuranceraisonnable que les comptes annuels ne comportent pasd’anomalies significatives Un audit consiste à vérifier parsondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection leséléments justifiant des montants et informations figurant dansles comptes annuels Il consiste également à apprécier lesprincipes comptables suivis les estimations significativesretenues et la présentation d’ensemble des comptes Nousestimons que les éléments que nous avons collectés sontsuffisants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifions que les comptes annuels sont au regard desrègles et principes comptables français réguliers et sincères etdonnent une image fidèle du résultat des opérations del’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et dupatrimoine de la société à la fin de cet exercice Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci dessus nousattirons votre attention sur la note 1 de l’annexe qui décrit leschangements de méthodes comptables relatifs à l’application àcompter de l’exercice 2010 de nouveaux règlements duComité de la Réglementation Comptable et de l’Autorité desNormes Comptables II Justification des appréciationsEn application des dispositions de l’article L 823 9 du Code decommerce relatives à la justification de nos appréciations nousportons à votre connaissance les éléments suivants Principes comptablesAinsi que mentionnés dans la note 1 de l’annexe deschangements de méthodes comptables sont intervenus aucours de l’exercice clos le 31 décembre 2010 relatifs àl’application de nouveaux règlements du Comité de laRéglementation Comptable et de l’Autorité des NormesComptables Dans le cadre de notre appréciation des principescomptables suivis par votre société nous avons vérifié lacorrecte application de ces changements de méthodescomptables et du caractère approprié de la présentation qui enest faite Estimations comptablesDans le cadre de l’arrêté des comptes votre sociétéconstitue des dépréciations et des provisions pour couvrir lesrisques de crédit inhérents à ses activités et procèdeégalement selon les modalités décrites dans la note 1 del’annexe à des estimations comptables significatives portantnotamment sur la valorisation des titres de participation etdes autres titres détenus à long terme ainsi que l’évaluationdes engagements de retraite et autres avantages postérieursà l’emploi Nous avons d’une part revu et testé lesprocessus mis en place par la direction les hypothèsesretenues et les paramètres utilisés et d’autre part vérifié queces estimations comptables s’appuient sur les méthodesdocumentées conformes aux principes décrits dans la note 1de l’annexe Dans le contexte de volatilité des marchés financiers quireste élevée et d’un environnement encore incertain Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe votre sociétéutilise des modèles internes pour la valorisation desinstruments financiers qui ne sont pas cotés sur desmarchés actifs Nos travaux ont consisté d’une part àrevoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés etd’autre part à apprécier les données et les hypothèsesutilisées ainsi que la prise en compte des risques et desrésultats associés à ces instruments 416Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS FINANCIERSRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuelsDe même nous avons examiné le dispositif de contrôlerelatif au recensement des instruments financiers qui nesont plus négociables sur un marché actif ou dont lesparamètres de valorisation ne sont plus observables et lesmodalités retenues en conséquence pour les valoriser Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre denotre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leurensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinionexprimée dans la première partie de ce rapport III Vérifications et informations spécifiquesNous avons également procédé conformément aux normesd’exercice professionnel applicables en France auxvérifications spécifiques prévues par la loi Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et laconcordance avec les comptes annuels des informationsdonnées dans le rapport de gestion du Conseil d’administrationet dans les documents adressés aux actionnaires sur lasituation financière et les comptes annuels Concernant les informations fournies en application desdispositions de l’article L 225 102 1 du Code de commerce surles rémunérations et avantages versés aux mandataires sociauxainsi que sur les engagements consentis en leur faveur nousavons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec lesdonnées ayant servi à l’établissement de ces comptes et le caséchéant avec les éléments recueillis par votre société auprèsdes sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle Surla base de ces travaux nous attestons l’exactitude et lasincérité de ces informations En application de la loi nous nous sommes assurés que lesdiverses informations relatives aux prises de participation et decontrôle à l’identité des détenteurs du capital et des droits devote et aux participations réciproques vous ont étécommuniquées dans le rapport de gestion Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 4 mars 2011Les Commissaires aux comptesDELOITTE & ASSOCIES ERNST & YOUNG AuditDamien Leurent Jean Marc Mickeler Philippe Peuch LestradeGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011417 ELEMENTS FINANCIERS418Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 11ELEMENTS JURIDIQUESPageStatuts 420Règlement intérieur du Conseil d’administration 425Charte de l’administrateur 430GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011419 ELEMENTS JURIDIQUES11STATUTS(rédaction en vigueur depuis le 16 07 2010)Forme – Dénomination – Siège – ObjetArticle premierLa Société dénommée Société Générale est une sociétéanonyme fondée suivant acte approuvé par décret du4 mai 1864 et agréée en qualité de banque La durée de Société Générale antérieurement fixée à cinquanteannées à compter du 1erjanvier 1899 a été ensuite prorogéede quatre vingt dix neuf années à compter du 1erjanvier 1949 Sous réserve des dispositions législatives et réglementairesrelatives aux établissements de crédit notamment les articlesdu Code monétaire et financier qui leur sont applicables elleest régie par la législation commerciale notamment par lesarticles L 210 1 et suivants du Code de commerce ainsi quepar les présents statuts Article 2Le Siège de Société Générale est établi à Paris (9e) 29 boulevard Haussmann Il peut être transféré en tout autre lieu conformément auxdispositions législatives et réglementaires en vigueur Article 3Société Générale a pour objet dans les conditions déterminéespar la législation et la réglementation applicables auxétablissements de crédit d’effectuer avec toutes personnesphysiques ou morales tant en France qu’à l’étranger – toutes opérations de banque – toutes opérations connexes aux opérations bancaires notamment toutes prestations de services d’investissementou services connexes visés aux articles L 321 1 et L 321 2du Code monétaire et financier – toutes prises de participations Société Générale peut également à titre habituel dans le cadredes conditions définies par le Comité de la réglementationbancaire et financière effectuer toutes opérations autres quecelles visées ci dessus notamment le courtage d’assurances D’une façon générale Société Générale peut effectuer pourelle même et pour le compte de tiers ou en participation toutesopérations financières commerciales industrielles ou agricoles mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ouindirectement aux activités ci dessus ou susceptibles d’enfaciliter l’accomplissement Capital – ActionsArticle 44 1 Capital socialLe capital est de 933 027 038 75 EUR Il est divisé en746 421 631 actions ayant chacune une valeur nominale de1 25 EUR et entièrement libérées 4 2 Augmentation et réduction du capitalLe capital peut être augmenté ou réduit par décision de la oudes assemblées compétentes Toute réduction de capital motivée par des pertes s’opéreraentre les actionnaires proportionnellement à leur participationau capital social Article 5Sauf dispositions légales ou statutaires contraires toutes lesactions jouissent des mêmes droits Tous les titres qui composent ou composeront le capital socialseront entièrement assimilés en ce qui concerne les chargesfiscales En conséquence tous impôts et taxes qui pourquelque cause que ce soit pourraient à raison duremboursement du capital devenir exigibles pour certainsd’entre eux seulement soit au cours de l’existence de laSociété soit à la liquidation seront répartis entre tous les titrescomposant le capital lors de ce ou de ces remboursements defaçon que tout en tenant compte éventuellement du montantnominal et non amorti des titres et de leurs droits respectifs tous les titres actuels ou futurs confèrent à leurs propriétairesles mêmes avantages effectifs et leur donnent droit à recevoir lamême somme nette Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder un certain nombred’actions pour exercer un droit il appartient aux propriétairesqui ne possèdent pas ce nombre de faire leur affaire le caséchéant du groupement correspondant à la quantité requised’actions Article 66 1 Forme et transmission des actionsLes actions sont au gré de l’ayant droit nominatives ou auporteur et sont librement négociables sauf dispositions légalescontraires 420Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS JURIDIQUESStatuts116 2 Seuils statutairesTout actionnaire agissant seul ou de concert venant à détenir directement ou indirectement 1 5% au moins du capital ou desdroits de vote de la Société est tenu d’informer celle ci dans ledélai de quinze jours à compter du franchissement de ce seuilet d’indiquer également lors de cette déclaration le nombre detitres qu’il détient donnant accès à terme au capital Lessociétés de gestion de Fonds communs de placement sonttenues de procéder à cette information pour l’ensemble desactions de la Société détenues par les fonds qu’elles gèrent Au delà de 1 5% chaque franchissement de seuilsupplémentaire de 0 50% du capital social ou des droits devote doit également donner lieu à déclaration à la Société dansles conditions fixées ci dessus Le non respect de cette obligation est sanctionnéconformément aux dispositions légales à la demande consignée dans le procès verbal de l’Assemblée générale d’unou plusieurs actionnaires détenant 5% au moins du capital oudes droits de vote de la Société Tout actionnaire agissant seul ou de concert est égalementtenu d’informer la Société dans le délai de quinze jours lorsqueson pourcentage du capital ou des droits de vote devientinférieur à chacun des seuils mentionnés au présent article 6 3 Identification des actionnairesLa Société peut à tout moment conformément aux dispositionslégislatives et réglementaires en vigueur demander àl’organisme chargé de la compensation des titres desrenseignements relatifs aux titres conférant immédiatement ou àterme le droit de vote dans ses assemblées ainsi qu’auxdétenteurs desdits titres 6 4 Droits des actionnairesLes droits des titulaires d’actions sont établis conformément auxdispositions législatives et réglementaires en vigueur sousréserve de dispositions particulières des présents statuts Conseil d’administrationArticle 7I – ADMINISTRATEURSLa Société est administrée par un Conseil d’administrationcomportant deux catégories d’administrateurs 1 Des administrateurs nommés par l’Assemblée généraleordinaire des actionnairesLeur nombre est de neuf au moins et de treize au plus La durée des fonctions des administrateurs nommés parl’Assemblée générale ordinaire est de quatre ans à compterde l’adoption de la présente clause statutaire sansmodification de la durée des mandats en cours à la date decette adoption Lorsqu’en application des dispositions législatives etréglementaires en vigueur un administrateur est nommé enremplacement d’un autre il n’exerce ses fonctions quependant la durée restant à courir du mandat de sonprédécesseur Chaque administrateur doit être propriétaire de 600 actions aumoins 2 Des administrateurs élus par le personnel salariéLe statut et les modalités d’élection de ces administrateurssont fixés par les articles L 225 27 à L 225 34 du Code decommerce ainsi que par les présents statuts Leur nombre est de deux dont un représentant les cadres etun représentant les autres salariés En tout état de cause leur nombre ne peut excéder le tiersdes administrateurs nommés par l’Assemblée générale La durée de leurs fonctions est de trois ans Quel que soit son mode de désignation les fonctions d’unadministrateur prennent fin à l’issue de la réunion del’Assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes del’exercice écoulé tenue dans l’année au cours de laquelleexpire son mandat Les administrateurs sont toujours rééligibles sous réserve desdispositions légales relatives notamment à leur âge II – MODALITES D’ELECTION DES ADMINISTRATEURSELUS PAR LE PERSONNEL SALARIEPour chaque siège à pourvoir le mode de scrutin est celuiprévu par les dispositions légales Les premiers administrateurs élus par le personnel salariéentreront en fonction lors de la réunion du Conseild’administration tenue après proclamation du résultat completdes premières élections Les administrateurs suivants entreront en fonction à l’expirationdu mandat des administrateurs sortants Dans toutes les hypothèses où pour quelque raison que cesoit le nombre effectivement pourvu de siègesd’administrateurs élus devient inférieur au nombre statutaireavant le terme normal du mandat de ces administrateurs lessièges non pourvus demeurent vacants jusqu’à ce terme et leConseil continue jusque là à se réunir et délibérervalablement Les élections sont organisées tous les trois ans de telle manièrequ’un deuxième tour puisse avoir lieu au plus tard quinze joursavant le terme normal du mandat des administrateurs sortants Tant pour le premier que pour le deuxième tour de scrutin lesdélais à respecter pour chaque opération électorale sont lessuivants – l’affichage de la date de l’élection est effectué au moins huitsemaines avant la date du scrutin GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011421 ELEMENTS JURIDIQUES11– l’affichage des listes des électeurs au moins six semainesavant la date du scrutin – le dépôt des candidatures au moins cinq semaines avant ladate du scrutin – l’affichage des listes de candidats au moins quatresemaines avant la date du scrutin – l’envoi des documents nécessaires aux votes parcorrespondance au moins trois semaines avant la date duscrutin Les candidatures ou listes de candidats autres que ceuxprésentés par une organisation syndicale représentativedoivent être accompagnées d’un document comportant lesnoms et signatures des cent salariés présentant les candidats Le scrutin se déroule le même jour sur le lieu de travail etpendant les horaires de travail Toutefois peuvent voter parcorrespondance – les agents absents le jour du scrutin – les salariés travaillant à l’étranger – les agents d’un service d’un bureau ou détachés dans unefiliale en France ne disposant pas d’un bureau de vote ou nepouvant voter dans un autre bureau Chaque bureau de vote est composé de trois membresélecteurs la Présidence étant assurée par le plus âgé d’entreeux Le bon déroulement des opérations de vote est placé soussa responsabilité Le dépouillement a lieu dans chaque bureau de vote etimmédiatement après la clôture du scrutin le procès verbal estétabli dès la fin des opérations de dépouillement Les procès verbaux sont immédiatement transmis au siège deSociété Générale où il sera constitué un bureau centralisateurdes résultats en vue d’établir le procès verbal récapitulatif et deprocéder à la proclamation des résultats Les modalités de scrutin non précisées par les articlesL 225 27 à L 225 34 du Code de commerce ou les présentsstatuts sont arrêtés par la Direction générale après consultationdes organisations syndicales représentatives Ces modalités pourront prévoir le recours au vote électronique dont la mise en œuvre pourra déroger en tant que de besoin aux modalités d’organisation matérielle et de déroulement duscrutin et écrites dans les présents statuts III – CENSEURSSur proposition du Président le Conseil d’administration peutdésigner un ou deux censeurs Les censeurs sont convoqués et participent avec voixconsultative aux réunions du Conseil d’administration Ils sont nommés pour quatre ans au plus et peuvent toujoursêtre renouvelés dans leurs fonctions de même qu’il peut à toutmoment être mis fin à celles ci Ils peuvent être choisis parmi les actionnaires ou en dehorsd’eux et recevoir une rémunération annuellement déterminéepar le Conseil d’administration Article 8Le Conseil d’administration détermine les orientations del’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre Sousréserve des pouvoirs expressément attribués à l’Assembléegénérale et dans la limite de l’objet social il se saisit de toutequestion intéressant la bonne marche de la Société et règle parses délibérations les affaires qui la concernent Il procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns LePrésident ou le Directeur général est tenu de communiquer àchaque administrateur tous les documents et informationsnécessaires à l’accomplissement de sa mission Article 9Le Conseil d’administration élit un Président parmi sesmembres personnes physiques détermine sa rémunération etfixe la durée de ses fonctions laquelle ne peut excéder celle deson mandat d’administrateur Nul ne peut être nommé Président s’il est âgé de 70 ans ouplus Si le Président en fonctions atteint l’âge de 70 ans sesfonctions prennent fin à l’issue de la plus prochaine Assembléegénérale ordinaire statuant sur les comptes de l’exerciceécoulé Le Président organise et dirige les travaux du Conseild’administration dont il rend compte à l’Assemblée générale Ilveille au bon fonctionnement des organes de la Société ets’assure en particulier que les administrateurs sont en mesurede remplir leur mission Article 10Le Conseil d’administration se réunit aussi souvent que l’intérêtde la Société l’exige sur convocation du Président au Siègesocial ou en tout autre endroit indiqué par la convocation Ilexamine les questions inscrites à l’ordre du jour Il se réunit également lorsque le tiers au moins de ses membresou le Directeur général en fait la demande au Président sur unordre du jour déterminé En cas d’empêchement du Président le Conseild’administration peut être convoqué soit par le tiers au moinsde ses membres soit s’il est administrateur par le Directeurgénéral ou un Directeur général délégué Sauf disposition statutaire spécifique les administrateurs sontconvoqués par lettre ou par tout autre moyen En tout état decause le Conseil peut toujours valablement délibérer si tousses membres sont présents ou représentés 422Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS JURIDIQUESStatuts11Article 11Les réunions du Conseil sont présidées par le Président duConseil d’administration ou à défaut par un administrateurdésigné à cet effet en début de séance Chaque administrateur peut donner à l’un de ses collèguespouvoir de le représenter mais chaque administrateur ne peutreprésenter qu’un seul de ses collègues et chaque pouvoir nepeut être donné que pour une réunion déterminée du Conseil La présence de la moitié au moins des membres du Conseilest dans tous les cas nécessaire pour la validité desdélibérations Le Directeur général participe aux séances du Conseil Un ou plusieurs délégués du Comité central d’entrepriseassistent aux séances du Conseil dans les conditions prévuespar la législation en vigueur A l’initiative du Président du Conseil d’administration desmembres de la Direction les Commissaires aux comptes oud’autres personnes extérieures à la Société ayant unecompétence particulière au regard des sujets inscrits à l’ordredu jour peuvent assister à toute ou partie d’une séance duConseil Les délibérations sont prises à la majorité des voix desmembres présents ou représentés En cas de partage des voix celle du Président de séance est prépondérante Le secrétariat du Conseil est assuré par un membre de laDirection désigné par le Président Les procès verbaux sont dressés et les copies ou extraits sontdélivrés et certifiés conformément à la Loi Article 12Les membres du Conseil peuvent recevoir à titre de jetons deprésence une rémunération dont le montant global déterminépar l’Assemblée générale est réparti par le Conseil entre lesbénéficiaires dans les proportions qu’il juge convenables Direction généraleArticle 13La Direction générale de la Société est assumée sous saresponsabilité soit par le Président du Conseil d’administration soit par une autre personne physique nommée par le Conseild’administration et portant le titre de Directeur général Le choix entre ces deux modalités d’exercice de la Directiongénérale est effectué par le Conseil d’administration qui ne peutvalablement délibérer que si – l’ordre du jour en ce qui concerne ce choix est adressé aumoins 15 jours avant la réunion du Conseil – les 2 3 au moins des administrateurs sont présents oureprésentés Les actionnaires et les tiers sont informés de ce choix dans lesconditions définies par les dispositions en vigueur Lorsque la Direction générale de la Société est assumée par lePrésident du Conseil d’administration les dispositions quisuivent relatives au Directeur général lui sont applicables Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étenduspour agir en toute circonstance au nom de la Société Il exerceces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve deceux que la loi attribue expressément aux Assembléesd’actionnaires et au Conseil d’administration Il représente laSociété vis à vis des tiers Le Conseil d’administration détermine la rémunération et ladurée des fonctions du Directeur général laquelle ne peutexcéder ni celle de la dissociation des fonctions de Président etde Directeur général ni le cas échéant celle de son mandatd’administrateur Nul ne peut être nommé Directeur général s’il est âgé de 70 ansou plus Si le Directeur général en fonction atteint l’âge de70 ans ses fonctions prennent fin à l’issue de la plus prochaineAssemblée générale ordinaire statuant sur les comptes del’exercice écoulé Sur proposition du Directeur général le Conseil d’administrationpeut nommer jusqu’à 5 personnes physiques chargéesd’assister le Directeur général avec le titre de Directeur généraldélégué En accord avec le Directeur général le Conseil d’administrationdétermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés auxDirecteurs généraux délégués Le Conseil d’administrationdétermine leur rémunération A l’égard des tiers les Directeursgénéraux délégués disposent des mêmes pouvoirs que leDirecteur général Assemblée des actionnairesArticle 14Les Assemblées générales sont composées de tous lesactionnaires L’Assemblée générale est convoquée et délibère dans lesconditions prévues par les dispositions législatives etréglementaires en vigueur Elle est réunie au Siège social ou en tout autre lieu du territoiremétropolitain indiqué dans l’avis de convocation Elle est présidée par le Président du Conseil d’administrationou à défaut par un administrateur désigné à cet effet par lePrésident du Conseil d’administration GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011423 ELEMENTS JURIDIQUES11Tout actionnaire dont les actions quel que soit le nombre sontenregistrées dans les conditions et à une date fixées pardécret a le droit de participer aux assemblées sur justificationde sa qualité et de son identité Il peut dans les conditionsprévues par les dispositions législatives et réglementaires envigueur soit assister personnellement à l’assemblée soit voterà distance soit donner un pouvoir L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peutparticiper aux assemblées dans les conditions prévues par lesdispositions législatives et réglementaires en vigueur Pour être pris en compte les formulaires de vote doivent êtrereçus par la Société deux jours au moins avant la réunion del’assemblée sauf délai plus court mentionné dans laconvocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeantce délai Les actionnaires peuvent lorsque la convocation le prévoit etdans les conditions qu’elle fixe participer aux Assembléesgénérales par des moyens de visioconférence ou detélécommunication La retransmission publique de l’assemblée par des moyens decommunication électronique est autorisée sur décision duConseil d’administration dans les conditions qu’il définit Avis enest donné dans l’avis de réunion et ou de convocation Un droit de vote double eu égard à la quotité du capitalqu’elles représentent est attribué à toutes les actionsentièrement libérées pour lesquelles est justifiée une inscriptionnominative au nom du même actionnaire depuis deux ans aumoins à compter du premier janvier 1993 ainsi qu’aux actionsnominatives nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire en cas d’augmentation de capital par incorporation deréserves bénéfices ou primes d’émission à raison d’actionsbénéficiant de ce droit Le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire dans lesAssemblées générales qu’il vote personnellement ou parl’intermédiaire d’un mandataire ne peut excéder 15% dunombre total des droits de vote existant à la date de la réunion Cette limite de 15% n’est pas applicable au cumul des voixexprimées au titre de son vote personnel et des procurationsreçues soit par le Président de l’assemblée soit par toutmandataire dans la mesure où chaque procuration respecte larègle fixée à l’alinéa précédent Pour l’application de cette limite sont assimilées aux actionspossédées par un même actionnaire les actions détenuesindirectement ou de concert dans les conditions définies par lesarticles L 233 7 et suivants du Code de commerce Cette limite cesse d’avoir un effet lorsqu’un actionnaire vient àdétenir à la suite d’une offre publique directement indirectement ou de concert avec un autre actionnaire plus de50 01% des droits de vote Dans toutes les Assemblées générales le droit de vote attachéaux actions comportant un droit d’usufruit est exercé parl’usufruitier Assemblées spécialesArticle 15Lorsqu’il existe des actions de différentes catégories lesAssemblées spéciales des titulaires d’actions de cescatégories sont convoquées et délibèrent dans les conditionsprévues par les dispositions légales et réglementaires envigueur et par l’article 14 des présents statuts Commissaires aux comptesArticle 16Les Commissaires aux comptes sont nommés et exercent leursfonctions conformément aux dispositions législatives etréglementaires en vigueur Comptes annuelsArticle 17L’exercice commence le 1erjanvier et finit le 31 décembre Le Conseil d’administration établit des comptes annuels dansles conditions fixées par les lois et règlements en vigueur Il est en outre établi tous autres documents prévus par les loiset règlements en vigueur Article 18Le résultat de l'exercice se détermine conformément auxdispositions législatives et réglementaires en vigueur Il est prélevé sur le bénéfice de l'exercice diminué le caséchéant des pertes antérieures 5% au moins pour constituer lefonds de réserve prescrit par la Loi jusqu'à ce que ce fonds aitatteint le dixième du capital social Le bénéfice disponible après ce prélèvement majoré le caséchéant du report à nouveau bénéficiaire constitue le bénéficedistribuable sur lequel sont prélevées successivement lessommes que l'Assemblée générale sur proposition du Conseild'administration jugera utile d'affecter à toutes réservesordinaires extraordinaires ou spéciales ou de reporter ànouveau 424Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS JURIDIQUESStatuts11Le solde est ensuite distribué aux actionnaires dans laproportion de leur participation au capital L’Assemblée générale peut également décider la distributionde sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition L'Assemblée générale statuant sur les comptes de l'exercicepeut pour tout ou partie du dividende mis en distribution oudes acomptes sur dividende accorder à chaque actionnaire une option entre le paiement du dividende ou des acomptes surdividende en numéraire ou en actions dans les conditionsfixées par la législation en vigueur L'actionnaire devra exercerson option sur la totalité du dividende ou des acomptes surdividende afférent aux actions dont il est propriétaire Hors le cas de réduction de capital aucune distribution ne peutêtre faite aux actionnaires lorsque les capitaux propres sont oudeviendraient à la suite de celle ci inférieurs au montant ducapital augmenté des réserves que la loi ou les statuts nepermettent pas de distribuer Attribution de compétenceArticle 19Toutes les contestations qui pourront s’élever pendant le coursde la Société ou lors de la liquidation soit entre les actionnaireset la Société soit entre les actionnaires eux mêmes au sujet desaffaires sociales seront soumises exclusivement à la juridictiondes tribunaux du siège social DissolutionArticle 20En cas de dissolution de Société Générale à moins que la Loin’en dispose autrement l’Assemblée générale détermine lemode de liquidation nomme les liquidateurs sur proposition duConseil d’administration et continue d’exercer les pouvoirs quilui sont dévolus pendant le cours de la liquidation et jusqu’à saclôture Le partage de l’actif net subsistant après remboursement dunominal des actions est effectué entre les actionnaires dans laproportion de leur participation au capital REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATION(*)(Dans sa rédaction au 15 02 2011)PréambuleSociété Générale applique le Code de gouvernementd’entreprise des sociétés cotées de l’AFEP et du MEDEF (avril2010) Les modalités d’organisation et de fonctionnement duConseil d’administration sont définies dans le présent règlementintérieur Celui ci est intégré dans le Document de référence Article 1er CompétencesLe Conseil délibère sur toute question relevant de sesattributions légales ou réglementaires En outre le Conseil a) approuve les orientations stratégiques du Groupe et lesrevoit au moins une fois par an b) approuve les projets d’investissement stratégiques et touteopération notamment d’acquisition ou de cession susceptible d’affecter significativement le résultat du Groupe la structure de son bilan ou son profil de risques (*) Ce document ne fait pas partie des statuts de Société Générale Il n’est pas opposable aux tiers Il ne peut être invoqué par des tiers ou des actionnaires à l’encontre deSociété GénéraleGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011425 ELEMENTS JURIDIQUES11Cette procédure d’approbation préalable concerne lesopérations – de croissance organique d’un montant unitaire supérieur à250 M EUR et non déjà approuvées dans le cadre dubudget annuel ou du plan stratégique – de croissance externe d’un montant unitaire supérieur à3% des fonds propres comptables consolidés du Groupeou supérieur à 1 50% des fonds propres comptablesconsolidés du Groupe si ces opérations n’entrent pas dansles priorités de développement approuvées dans le planstratégique – de cession d’un montant unitaire supérieur à 1 50% desfonds propres comptables consolidés du Groupe – de partenariat comportant une soulte d’un montantsupérieur à 1 50% des fonds propres comptablesconsolidés du Groupe – dégradant substantiellement le profil des risques duGroupe Si l’urgence ne permet pas de réunir le Conseil pourdélibérer sur une opération entrant dans les prévisionssusmentionnées le Président met tout en œuvre pourrecueillir l’avis de tous les administrateurs avant de prendrela décision Il en tient informé le Vice Président Le Président apprécie au cas par cas l’opportunité d’unesaisine du Conseil pour délibérer d’une opération n’entrantpas dans les cas susmentionnés Le Président fait lors de chaque Conseil un point sur lesopérations conclues depuis la précédente réunion ainsi quesur les principaux projets en cours et susceptibles d’êtreconclus avant le prochain Conseil c) délibère préalablement sur les modifications des structuresde Direction du Groupe et est informé des principalesmodifications de son organisation d) s’assure notamment de l’adéquation des infrastructures degestion des risques du Groupe contrôle l’exposition globaleau risque de ses activités et approuve les enveloppes derisques pour les risques de marché et de crédit Au moinsune fois par an il examine les principaux aspects et lesgrandes évolutions de la stratégie de maîtrise des risques duGroupe e) délibère au moins une fois par an de son fonctionnement etde celui de ses Comités ainsi que des conclusions del’évaluation périodique qui en est faite f) fixe la rémunération des mandataires sociaux notammentleur rémunération fixe et variable et leurs avantages ennature ainsi que les attributions d’options ou d’actions deperformance et les avantages postérieurs à l’emploi g) arrête les principes de la politique de rémunérationapplicables dans le Groupe notamment en ce qui concerneles catégories de personnel dont les activités ont uneincidence significative sur le profil de risque du Groupe ets’assure que les dispositifs de contrôle interne permettent devérifier que ces principes sont conformes à la réglementationet aux normes professionnelles et sont en adéquation avecles objectifs de maîtrise des risques h) délibère une fois par an sur la politique de la Société enmatière d’égalité professionnelle et salariale entre hommes etfemmes i) approuve le chapitre « gouvernement d’entreprise » duDocument de référence qui inclut notamment le Rapport duPrésident sur le gouvernement d’entreprise et les procéduresde contrôle interne et de gestion des risques ainsi que lecompte rendu d’activité du Conseil des Comités et du Vice Président la présentation du Conseil d’administration et de laDirection générale ainsi que la politique suivie en matière derémunération des mandataires sociaux et des salariés et deplans d’options de souscription ou d’achats d’actions etd’attribution d’actions j) veille à l’exactitude et la sincérité des comptes sociaux etconsolidés et à la qualité de l’information transmise auxactionnaires et au marché Article 2 Président et Vice Président duConseil d’administrationa) Le Président convoque et préside les réunions du Conseild’administration Il en fixe le calendrier et l’ordre du jour Il enorganise et dirige les travaux et en rend compte à l’Assembléegénérale Il préside les Assemblées générales des actionnaires Le Président veille au bon fonctionnement des organes de laSociété et à la mise en œuvre des meilleures pratiques degouvernance notamment en ce qui concerne les comités créésau sein du Conseil d’administration Il peut soumettre pour avisdes questions à l’examen de ces comités Il est membre duComité des nominations et du gouvernement d’entreprise Il esten charge du rapport sur l’organisation des travaux du Conseild’administration le contrôle interne et la gestion des risques Il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplirleur mission et veille à leur bonne information Il s’exprime seul au nom du Conseil d’administration saufcirconstances exceptionnelles ou mandat particulier donné à unautre administrateur En tant que Directeur général il propose et applique lastratégie de l’entreprise dans les limites définies par la Loi etdans le respect des règles de gouvernance de l’entreprise etdes orientations fixées par le Conseil d’administration b) Le Conseil d’administration peut désigner un Vice Présidentpour assister le Président dans ses missions notamment dans426Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS JURIDIQUESRèglement intérieur du Conseil d’administration11l’organisation et le bon fonctionnement du Conseild’administration et de ses Comités et la supervision dugouvernement de l’entreprise du contrôle interne et de lamaîtrise des risques A ce titre le Vice Président préside le Comité d’audit decontrôle interne et des risques et est membre du Comité desnominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité desrémunérations Il peut entendre les membres du Comitéexécutif du Groupe (COMEX) ainsi que les cadresresponsables de l’établissement des comptes du contrôleinterne des risques du contrôle de conformité et du contrôlepériodique et plus généralement les cadres de Direction duGroupe ainsi que les Commissaires aux comptes Il a accèsaux documents et informations qu’il juge nécessaires àl’accomplissement de ses missions Il réunit au moins une fois par an les administrateurs nonsalariés du Groupe hors la présence du Président Directeurgénéral afin notamment de procéder à l’évaluation desmandataires sociaux En accord avec le Président Directeur général il peutreprésenter la Société lors de rencontres avec des tiers portantsur le gouvernement d’entreprise le contrôle interne et lamaîtrise des risques Article 3 Réunions du ConseilLe Conseil tient au moins six réunions par an Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de lamajorité les administrateurs qui participent à la réunion duConseil par des moyens de visioconférence ou detélécommunication permettant leur identification et garantissantleur participation effective A cette fin les moyens retenustransmettent au moins la voix des participants et satisfont à descaractéristiques techniques permettant la retransmissioncontinue et simultanée des délibérations Cette disposition n’est pas applicable lorsque le Conseil estréuni pour procéder aux opérations d’établissement et d’arrêtédes comptes sociaux et consolidés annuels et du Rapport degestion Les convocations qui peuvent être transmises par le Secrétairedu Conseil ou le Secrétaire général sont faites par lettre télécopie courrier électronique ou par tout autre moyen ycompris verbalement Sur décision du Président les Directeurs généraux délégués oud’autres cadres de Direction du Groupe ou le cas échéant despersonnes extérieures dont la présence est utile auxdélibérations peuvent assister à tout ou partie des séances duConseil d’administration Article 4 Information du Conseild’administrationChaque administrateur reçoit tous les documents etinformations nécessaires à l’accomplissement de sa mission Les réunions du Conseil et des Comités sont précédées de lamise en ligne ou la mise à disposition en temps utile d’undossier sur les points de l’ordre du jour qui nécessitent uneanalyse particulière et une réflexion préalable chaque fois quele respect de la confidentialité l’autorise Les administrateurs reçoivent en outre entre les réunions toutes informations utiles y compris critiques sur lesévénements ou opérations significatifs pour la Société Ilsreçoivent notamment les communiqués de presse diffusés parla Société Le Conseil est informé au moins une fois par an et débatpériodiquement des grandes orientations de la politique duGroupe en matière de ressources humaines de systèmesd’information et d’organisation Article 5 Formation des administrateursChaque administrateur peut bénéficier à sa nomination ou toutau long de son mandat des formations qui lui paraissentnécessaires à l’exercice du mandat Ces formations sont organisées et proposées par la Société etsont à la charge de celle ci Article 6 Les Comités du ConseilLes délibérations du Conseil sont préparées dans certainsdomaines par des Comités spécialisés composésd’administrateurs nommés par le Conseil qui instruisent lesaffaires entrant dans leurs attributions et soumettent au Conseilleurs avis et propositions Ces Comités agissent sous la responsabilité du Conseil Les Comités peuvent dans l’exercice de leurs attributionsrespectives solliciter la communication de toute informationpertinente entendre les dirigeants mandataires sociaux et lescadres de Direction du Groupe et après en avoir informé lePrésident demander la réalisation d’études techniquesexternes aux frais de la Société Ils rendent compte desinformations obtenues et des avis recueillis Les Comités permanents sont au nombre de trois – le Comité d’audit de contrôle interne et des risques – le Comité des rémunérations – le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Le Conseil peut créer un ou plusieurs Comités « ad hoc » La Présidence du Comité d’audit de contrôle interne et desrisques est assurée par le Vice Président du Conseil ou àGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011427 ELEMENTS JURIDIQUES11défaut par un Président nommé par le Conseil sur propositiondu Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Le Secrétariat de chaque Comité est assuré par une personnedésignée par le Président du Comité Le Président de chaque Comité rend compte au Conseil destravaux du Comité Un compte rendu écrit des travaux desComités est régulièrement diffusé au Conseil Chaque Comité présente au Conseil son programme de travailannuel Article 7 Le Comité des rémunérationsLe Comité des rémunérations a) propose au Conseil dans le respect des principes énuméréspar le code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise etdes normes professionnelles les principes de la politique derémunération des mandataire sociaux et notamment lescritères de détermination la structure et le montant de cetterémunération y compris les indemnités et avantages ennature de prévoyance ou de retraite et les rémunérations detoute nature perçues de l’ensemble des sociétés du Groupe il veille à leur application b) prépare l’évaluation annuelle des mandataires sociaux c) propose au Conseil la politique d’attribution d’actions deperformance et d’options de souscription ou d’achatd’actions et donne un avis sur la liste des bénéficiaires d) prépare les décisions du Conseil relatives à l’épargnesalariale e) examine chaque année et donne un avis au Conseil sur lespropositions de la Direction générale relatives aux principesde la politique de rémunération applicables dans le Groupe à la politique de rémunération des personnes visées par lerèglement 97 02 sur le contrôle interne notamment lescatégories de personnel dont les activités ont une incidencesignificative sur le profil de risque du Groupe et s’assureauprès de la Direction générale de leur mise en œuvre Ils’assure également que la concertation prévue par lesnormes professionnelles entre la Direction générale et lecontrôle des risques et de la conformité pour la définition etla mise en œuvre de cette politique a bien lieu et que les avisdu contrôle des risques et de la conformité sont bien pris encompte f) vérifie que le rapport qui lui est fait par la Direction généraleest conforme aux dispositions du règlement 97 02 etcohérent avec les principes et dispositions des normesprofessionnelles Il reçoit toute information nécessaire à samission et notamment le Rapport annuel transmis à l’Autoritéde contrôle prudentiel et les montants individuels derémunération au delà d’un certain seuil qu’il détermine Ils’appuie en tant que de besoin sur les services de contrôleinterne ou sur des experts extérieurs Il rend compte de sestravaux au Conseil Il peut exercer ces mêmes missions pourles sociétés du Groupe surveillées par l’Autorité de contrôleprudentiel sur une base consolidée ou sous consolidée g) donne un avis au Conseil sur la partie du Document deréférence traitant de ces questions et fait un Rapport annueld’activité soumis à l’approbation du Conseil destiné à êtreinséré dans le Document de référence Il est composé de trois administrateurs au moins qui nepeuvent être ni dirigeant mandataire social ni lié à l’entrepriseou l’une de ses filiales par un contrat de travail ni membre duComité d’audit de contrôle interne et des risques sauf en cequi concerne le Vice Président Deux tiers au moins desmembres du Comité sont indépendants au sens du code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise et compétents pouranalyser les politiques et pratiques en matière de rémunérationau regard de l’ensemble des critères pertinents y compris de lapolitique de risque du Groupe Le Président assiste aux réunions du Comité à sa demande sauf lorsque celui ci traite d’une question le concernant Article 8 Le Comité des nominations et dugouvernement d’entrepriseCe Comité est chargé de faire des propositions au Conseil pourla nomination des administrateurs ainsi que pour la successiondes mandataires sociaux notamment en cas de vacanceimprévisible après avoir diligenté les enquêtes utiles Il propose au Conseil les nominations des membres desComités du Conseil Il peut proposer la nomination d’un Vice Président Il prépare l’examen par le Conseil d’administration desquestions relatives au gouvernement d’entreprise Il conduitl’évaluation du Conseil d’administration qui est réalisée chaqueannée Il propose au Conseil d’administration la présentation duConseil d’administration dans le Document de référence etnotamment la liste des administrateurs indépendants Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document deréférence traitant de ces questions et fait un Rapport annueld’activité soumis à l’approbation du Conseil d’administration destiné à être inséré dans le Document de référence Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise estinformé préalablement de toute nomination de membre duComité exécutif du Groupe et de responsable d’une Directionfonctionnelle centrale non membre de ce Comité Il acommunication du plan de succession des mêmes dirigeants Il comprend les membres du Comité des rémunérations et lePrésident du Conseil Son Président est le Président du Comitédes rémunérations 428Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS JURIDIQUESRèglement intérieur du Conseil d’administration11Article 9 Le Comité d’audit de contrôleinterne et des risquesCe Comité a pour mission d’assurer le suivi des questionsrelatives à l’élaboration et au contrôle des informationscomptables et financières ainsi que le suivi de l’efficacité dessystèmes de contrôle interne de mesure de surveillance et demaîtrise des risques Il est notamment chargé – d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’informationfinancière notamment d’examiner la qualité et la fiabilité desdispositifs en place de faire toute proposition en vue de leuramélioration et de s’assurer que les actions correctrices ontété mises en place en cas de dysfonctionnement dans leprocessus – d’analyser les projets de comptes qui doivent être soumis auConseil en vue notamment de vérifier la clarté desinformations fournies et de porter une appréciation sur lapertinence et la permanence des méthodescomptables adoptées pour l’établissement des comptessociaux et consolidés – de s’assurer de l’indépendance des Commissaires auxcomptes notamment par un examen du détail des honorairesqui leur sont versés par le Groupe ainsi qu’au réseau auquelils peuvent appartenir et par l’approbation préalable de toutemission n’entrant pas dans le strict cadre du contrôle légaldes comptes mais qui en est la conséquence oul’accessoire toute autre mission étant exclue de conduire laprocédure de sélection des Commissaires aux comptes et dedonner un avis au Conseil d’administration sur leurdésignation ou leur renouvellement ainsi que sur leurrémunération – d’examiner le programme de travail des Commissaires auxcomptes et plus généralement d’assurer le suivi du contrôledes comptes par les Commissaires aux comptes – de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne notamment la cohérence des systèmes de mesure desurveillance et de maîtrise des risques et proposer en tantque de besoin des actions complémentaires à ce titre Acette fin le Comité notamment Šexamine le programme de contrôle périodique du Groupeet le Rapport annuel sur le contrôle interne établi enapplication de la réglementation bancaire et donne sonavis sur l’organisation et le fonctionnement des services decontrôle interne Šexamine les lettres de suite adressées par la Commissionbancaire et émet un avis sur les projets de réponse à ceslettres Šexamine les procédures de contrôle des risques demarché et du risque structurel de taux d’intérêt et estconsulté pour la fixation des limites de risques Šémet une opinion sur la politique de provisionnementglobale du Groupe ainsi que sur les provisions spécifiquesde montants significatifs Šexamine le Rapport annuel sur la mesure et la surveillancedes risques établi en application de la réglementationbancaire Šexamine la politique de maîtrise des risques et de suivi desengagements hors bilan au vu notamment de notespréparées à cet effet par la Direction financière laDirection des Risques et les Commissaires aux comptes Il peut entendre dans les conditions qu’il détermine outre lespersonnes visées à l’article 6 les Commissaires aux comptesainsi que les cadres responsables de l’établissement descomptes du contrôle interne du contrôle des risques ducontrôle de conformité et du contrôle périodique LesCommissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comitéd’audit de contrôle interne et des risques sauf décisioncontraire du Comité Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document deréférence traitant de ces questions et fait un Rapport annueld’activité soumis à l’approbation du Conseil destiné à êtreinséré dans le Document de référence Le Comité d’audit de contrôle interne et des risques estcomposé de trois administrateurs au moins nommés par leConseil d’administration qui présentent des compétencesappropriées en matière financière comptable d’audit decontrôle interne ou de gestion des risques Ils ne peuvent êtreni dirigeant mandataire social ni lié à l’entreprise ou à l’une deses filiales par un contrat de travail ni membre du Comité desrémunérations sauf en ce qui concerne le Vice Président Deuxtiers au moins des membres du Comité sont indépendants ausens du code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise Undes membres indépendants au moins doit présenter descompétences particulières tant en matière comptable qu’enmatière financière Article 10 Conflits d’intérêtTout administrateur en situation de conflit d’intérêt mêmepotentiel notamment en raison des fonctions qu’il exerce dansune autre société doit en faire part au Conseil et doit s’abstenirde participer au vote de la délibération correspondante Le Président peut l’inviter à ne pas assister à la délibération Article 11 Jeton de présenceLe montant du jeton de présence global est fixé parl’Assemblée générale Le Président Directeur général ne perçoit pas de jetons deprésence Le montant du jeton de présence global est divisé en une partiefixe égale au tiers et en une partie variable égale aux deux tiers GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011429 ELEMENTS JURIDIQUES11Le Vice Président bénéficieprorata temporis d’une allocationspéciale de jetons de présence égale à 35% de la partie fixe dujeton annuel Après imputation de la part du Vice Président la partie fixe dujeton est répartie prorata temporis comme suit – quatre parts pour le Président du Comité d’audit de contrôleinterne et des risques – trois parts pour les membres du Comité d’audit de contrôleinterne et des risques – deux parts pour le Président des Comités des nominations etdu gouvernement d’entreprise et des rémunérations – une part pour les autres administrateurs La partie variable du jeton est répartie en fin d’année enproportion du nombre de séances ou de réunions de travail duConseil et de chacun des Comités auxquelles chaqueadministrateur aura participé Toutefois les séances du Comitédes rémunérations et du Comité des nominations et dugouvernement d’entreprise tenues le même jour sont prises encompte pour une seule unité Pour leur participation aux séances du Conseil la rémunérationdes Censeurs est égale au montant du jeton de présence verséaux administrateurs non membres de Comités selon lesmodalités définies ci dessus Article 12 Remboursement de fraisLes frais de déplacement d’hébergement de restauration et demission des administrateurs et des censeurs afférents auxréunions du Conseil d’administration des Comités du Conseil de l’Assemblée générale des actionnaires ou de toute autreréunion en relation avec les travaux du Conseil ou desComités sont pris en charge ou font l’objet d’un remboursementpar Société Générale sur présentation des justificatifs Pour le Vice Président la Société prend en outre en charge lesfrais de bureau de secrétariat et de communicationnécessaires à l’accomplissement de ses fonctions Le Secrétaire du Conseil reçoit et contrôle lespièces justificatives afférentes et veille à la prise en charge ouau remboursement des sommes dues Article 13 SecretChaque administrateur ou Censeur doit se considérer commetenu par un véritable secret professionnel pour les informationsconfidentielles qu’il reçoit en sa qualité d’administrateur ou deCenseur ainsi que pour le sens des opinions exprimées parchacun CHARTE DE L’ADMINISTRATEUR(*)(Dans sa rédaction en vigueur au 1erjanvier 2011)Article 1 ReprésentationLe Conseil d’administration représente collectivementl’ensemble des actionnaires et agit dans l’intérêt social Chaqueadministrateur quel que soit son mode de désignation représente l’ensemble des actionnaires Article 2 MissionChaque administrateur veille en permanence à améliorer saconnaissance de la Société et de son secteur d’activité Ils’astreint à un devoir de vigilance d’alerte et de confidentialité L’administrateur veille à maintenir en toutes circonstances sonindépendance d’analyse de jugement de décision et d’action L’administrateur s’engage à ne pas rechercher ou accepter toutavantage susceptible de compromettre son indépendance Article 3 Connaissance des droits etobligationsLors de l’entrée en fonction d’un nouvel administrateur oucenseur le Secrétaire général lui remet un dossier comportantles statuts les dispositions prises par le Conseil pour sonfonctionnement ainsi qu’un exposé des principes juridiquesrelatifs à la responsabilité des administrateurs A tout moment chaque administrateur ou censeur peutconsulter le Secrétaire général sur la portée de ces textes et surses droits et obligations en tant qu’administrateur ou censeur (*) Ce document ne fait pas partie des statuts de Société Générale Il n’est pas opposable aux tiers Il ne peut être invoqué par des tiers ou des actionnaires à l’encontre deSociété Générale 430Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE ELEMENTS JURIDIQUESCharte de l’administrateur11Article 4 Déontologie des opérations deBourseChaque administrateur ou censeur s’abstient d’effectuer desopérations sur les titres de sociétés dans lesquelles (et dans lamesure où) il dispose en raison de ses fonctions d’informations non encore rendues publiques Article 5 Intervention sur le titreSociété Générale et les titres qui lui sontassimilés(1)(« les titres »)Les administrateurs et censeurs s’abstiennent d’intervenir sur lemarché des titres pendant les 30 jours calendaires quiprécèdent la publication des résultats trimestriels semestrielset annuels de Société Générale ainsi que le jour de laditepublication Les administrateurs et censeurs s’abstiennent d’effectuer desopérations spéculatives ou à effet de levier sur les titres et àcet effet – conservent les titres acquis pendant au moins deux mois àcompter de leur date d’acquisition – s’abstiennent d’utiliser les instruments financiers susceptiblesde permettre de réaliser des opérations spéculatives Il enest ainsi notamment des opérations sur options sauflorsqu’elles correspondent à des opérations de couverture Les mêmes règles valent pour les opérations réalisées sur lestitres d’une société cotée française ou étrangère contrôléedirectement ou indirectement par Société Générale au sens del’article L 233 3 du Code de commerce Les administrateurs et censeurs portent à la connaissance duSecrétaire général toute difficulté d’application qu’ils pourraientrencontrer Article 6 TransparenceLes administrateurs de Société Générale mettent au nominatiftout nouveau titre Société Générale acquis à compter du1erjuin 2002 il leur est recommandé de mettre au nominatif lestitres Société Générale détenus antérieurement En application des articles L 621 18 2 du Code monétaire etfinancier et 223 22 et 223 26 du Règlement général de l’Autoritédes marchés financiers (AMF) et conformément à l’instructionAMF n° 2006 05 du 3 février 2006 les administrateurs lesDirecteurs généraux les censeurs et les personnes ayant desliens étroits avec ses personnes doivent déclarer chaqueopération d’acquisition de cession de souscription oud’échange portant sur des actions Société Générale ou tousautres types d’instruments financiers liés à l’actionSociété Générale Toutefois ne sont pas à déclarer – les acquisitions ou cessions par donations donations partages et successions – les opérations réalisées par un gérant de portefeuille en vertud’un mandat de gestion de portefeuille pour le compte detiers mais à condition que le mandant n’intervienne pas dansla gestion de son portefeuille – les opérations réalisées par les administrateurs personnesmorales lorsqu’ils agissent pour le compte de tiers Chaque déclaration est adressée par les intéressés à l’AMFdans un délai de 5 jours de négociation suivant la réalisation dela transaction L’AMF publie chaque déclaration sur son siteinternet Copie de cette déclaration est adressée à la Société auSecrétaire du Conseil Ces déclarations sont conservées par leSecrétariat général L’Assemblée générale annuelle des actionnaires est informéedes opérations réalisées au cours de l’exercice écoulé Article 7 Conflit d’intérêtsL’administrateur ou censeur informe le Conseil de tout conflitd’intérêts y compris potentiel dans lequel il pourraitdirectement ou indirectement être impliqué Il s’abstient departiciper aux débats et à la prise de décision sur les sujetsconcernés Article 8 AssiduitéL’administrateur ou censeur consacre à ses fonctions le tempsnécessaire Dans l’hypothèse où un administrateur ou censeuraccepte un nouveau mandat ou change de responsabilitésprofessionnelles il le porte à la connaissance du Président duComité des nominations et du gouvernement d’entreprise Le Rapport annuel rend compte de l’assiduité desadministrateurs aux réunions du Conseil et des Comités L’administrateur veille à assister aux Assemblées générales desactionnaires GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011431(1) Par titres assimilés il faut entendre d’une part les titres donnant droit à l’acquéreur quel que soit le mode d’exercice de ce droit d’acquérir ou de céder des actionsSociété Générale ou de percevoir une somme calculée par référence au cours de l’action lors de l’exercice de ce droit et d’autre part les actifs majoritairementcomposés d’actions Société Générale ou de titres assimilés (parts de fonds « E » par exemple) ELEMENTS JURIDIQUES11432Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 12RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCEPageResponsable du Document de référence 434Attestation du responsable du Document de référence 434Responsable du contrôle des comptes 435GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011433 RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE12RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCEM Frédéric OudéaPrésident Directeur général de Société Générale ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DEREFERENCE ET DU RAPPORT FINANCIER ANNUELJ’atteste après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet que les informations contenues dans le présent Document deréférence sont à ma connaissance conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée J’atteste à ma connaissance que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une imagefidèle du patrimoine de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans laconsolidation et le Rapport de gestion (dont la table de concordance du rapport financier annuel au chapitre 13 indique le contenu)présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble desentreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sontconfrontées J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérificationdes informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensembledu document Les informations financières historiques présentées dans ce document ont fait l’objet de rapports des contrôleurs légaux figurant enpages 343 à 344 et 416 à 417 du présent document ainsi que celles incorporées par référence pour les exercices 2008 et 2009 respectivement en pages 310 à 311 et 382 à 383 du Document de référence 2009 et en pages 331 à 332 et 404 à 405 du Documentde référence 2010 Les rapports des contrôleurs légaux référant aux comptes sociaux 2010 et aux comptes sociaux et consolidés2009 et 2008 contiennent des observations Paris le 4 mars 2011Le Président Directeur généralFrédéric Oudéa434Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCEResponsables du contrôle des comptes12RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTESCommissaires aux comptes titulairesNom Cabinet Ernst & Young Auditreprésenté par M Philippe Peuch LestradeAdresse Faubourg de l’Arche 11 allée de l’Arche92037 Paris La DéfenseDébut du 1ermandat 18 avril 2000Durée du mandat en cours 6 exercicesExpiration de ce mandat à l’issue de l’Assemblée généraleordinaire devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le31 décembre 2011 Nom Société Deloitte et Associésreprésentée par MM Jean Marc Mickeler et DamienLeurentAdresse 185 avenue Charles de Gaulle B P 13692524 Neuilly sur Seine CedexDébut du 1ermandat 18 avril 2003Durée du mandat en cours 6 exercicesExpiration de ce mandat à l’issue de l’Assemblée généraleordinaire devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le31 décembre 2011 Commissaires aux comptes suppléantsNom M Robert Gabriel GALETAdresse Faubourg de l’Arche 11 allée de l’Arche92037 Paris La DéfenseDate de nomination 30 mai 2006Durée du mandat en cours 6 exercicesNom M Alain PONSAdresse 185 avenue Charles de Gaulle B P 13692524 Neuilly sur Seine CedexDate de nomination 18 avril 2003Durée du mandat en cours 6 exercicesGROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011435 RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE12436Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE 13TABLES DE CONCORDANCETable de concordance du Document de référenceRubriquesNuméros de pages du Document de référence1 PERSONNES RESPONSABLES4342 CONTROLEURS LEGAUX DES COMPTES4353 INFORMATIONS FINANCIERES SELECTIONNEES3 1 Informations financières historiques sélectionnées pour l’émetteur pour chaque exercice 18 193 2 Informations financières sélectionnées pour des périodes intermédiairesNA4 FACTEURS DE RISQUE162 164 174 2165 INFORMATIONS CONCERNANT L’EMETTEUR5 1 Histoire et évolution de la Société2 325 2 Investissements62 636 APERÇU DES ACTIVITES6 1 Principales activités4 15 60 616 2 Principaux marchés339 3426 3 Evénements exceptionnelsNA6 4 Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences de contrats industriels commerciaux oufinanciers ou de nouveaux procédés de fabrication212 2156 5 Eléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle Sommaire7 ORGANIGRAMME7 1 Description sommaire du Groupe2 36 377 2 Liste des filiales importantes43 57 328 338 396 4158 PROPRIETES IMMOBILIERES USINES ET EQUIPEMENTS8 1 Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée708 2 Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles 154 1609 EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIERE ET DU RESULTAT9 1 Situation financière58 59 66 699 2 Résultat d’exploitation38 5710 TRESORERIE ET CAPITAUX10 1 Informations sur les capitaux de l’émetteur223 22810 2 Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur22910 3 Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement de l’émetteur 58 59 6910 4 Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé ou pouvant influer sur les opérationsde l’émetteur3310 5 Informations concernant les sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les engagementsvisés aux points 5 2 3 et 8 15911 RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT BREVETS ET LICENCESNA12 INFORMATION SUR LES TENDANCES6413 PREVISIONS OU ESTIMATIONS DU BENEFICENA14 ORGANES D’ADMINISTRATION DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GENERALE14 1 Conseil d’administration et Direction générale72 8414 2 Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration de direction et de surveillance et de la Direction générale 82GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011437 TABLES DE CONCORDANCE13N° de page15 REMUNERATION ET AVANTAGES15 1 Montant de la rémunération versée et les avantages en nature107 12615 2 Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur aux fins du versement de pensions de retraites oud’autres avantages325 32616 FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION16 1 Date d’expiration du mandat actuel72 8116 2 Contrats de service liant les membres des organes d’administrationNA16 3 Informations sur le Comité de l’audit et le Comité de rémunération de l’émetteur 88 9016 4 Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme ou non au régime de gouvernement d’entreprise 8517 SALARIES17 1 Nombre de salariés13417 2 Participations et stock options des administrateurs72 74 107 12717 3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur13818 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES18 1 Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote2618 2 Droits de vote différents des actionnaires sus visés26 3318 3 Contrôle de l’émetteur2618 4 Accord connu de l’émetteur dont la mise en œuvre pourrait à une date ultérieure entraîner un changement de son contrôle NA19 OPERATIONS AVEC DES APPARENTES325 327 396 414 13120 INFORMATIONS FINANCIERES CONCERNANT LE PATRIMOINE LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS DE L’EMETTEUR20 1 Informations financières historiques223 342 345 415 43820 2 Informations financières pro formaNA20 3 Etats financiers223 342 345 41520 4 Vérification des informations financières historiques annuelles 343 344 416 41720 5 Date des dernières informations financières223 34520 6 Informations financières intermédiairesNA20 7 Politique de distribution des dividendes20 2120 8 Procédures judiciaires et d’arbitrage212 21520 9 Changement significatif de la situation financière ou commercialeNA21 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES21 1 Capital social23 3421 2 Acte constitutif et statuts420 42522 CONTRATS IMPORTANTSNA23 INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS DECLARATIONS D’EXPERTS ET DECLARATIONS D’INTERETS NA24 DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC3425 INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS36 37 328 338 396 414En application de l’article 28 du Règlement (CE) n° 809 2004 dela Commission du 29 avril 2004 les informations suivantes sontincluses par référence dans le présent Document de référence les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le31 décembre 2009 les rapports des Commissaires auxcomptes y afférent et le Rapport de gestion du Groupefigurant respectivement aux pages 333 à 403 et 211 à 330 aux pages 404 à 405 et 331 à 332 et aux pages 31 à 65 duDocument de référence déposé auprès de l’AMF le 4 mars2010 sous le numéro D 10 0087 les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le31 décembre 2008 les rapports des Commissaires auxcomptes y afférent et le Rapport de gestion du Groupefigurant respectivement aux pages 313 à 381 et 196 à 309 aux pages 382 à 383 et 310 à 311 et aux pages 26 à 62 duDocument de référence déposé auprès de l’AMF le 4 mars2009 sous le numéro D 09 0095 Les chapitres des Documents de référence D 10 0087 et D 09 0095 non visés ci dessus sont soit sans objet pourl’investisseur soit couverts à un autre endroit du présentDocument de référence 438Document de référence 2011 GROUPE SOCIETE GENERALE TABLES DE CONCORDANCE13Table de concordance du Rapport financier annuelEn application de l’article 222 3 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers le rapport financier annuel mentionné auI de l’article L 451 1 2 du Code monétaire et financier comporte les éléments décrits aux pages suivantes du Document deréférence Rapport financier annuelN° de pageAttestation du responsable du document434Rapport de gestionAnalyse des résultats de la situation financière des risques de la société mère et de l’ensemble consolidé et liste desdélégations en matière d’augmentation de capital (article L 225 100 et L 225 100 2 du Code de commerce)4 15 18 19 28 31 38 57 58 59 64 66 69 134 135 154 160 174 219 279Informations requises par l’article L 225 100 3 du Code de commerce relative aux éléments susceptibles d’avoir uneincidence sur l’offre publique27Informations relatives aux rachats d’actions (article L 225 211 alinéa 2 du Code de commerce) 24 25Etats FinanciersComptes sociaux345 415Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels416 417Comptes consolidés223 342Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés343 344GROUPE SOCIETE GENERALE Document de référence 2011439 SITE INTERNET WWW SOCIETEGENERALE COMRELATIONS INVESTISSEURS ETINFORMATIONS FINANCIERESTéléphone 33 (0) 1 42 14 47 72investor relations@socgen comRELATIONS PRESSETéléphone 33 (0) 1 42 14 67 02DIRECTION DE LA COMMUNICATIONAdresse postale Tours Société Générale75886 – Paris Cedex 18SOCIETE GENERALESiège social 29 Bd Haussmann – 75009 ParisTéléphone 33 (0) 1 42 14 20 00Société anonyme fondée en 1864Capital 933 027 039 EUR552 120 222 RCS ParisCréation et 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