5 Inventer les matériaux du futur 6 STR ATÉGIE LA R ÉFÉR ENCE DE L’HATITAT DU R ABLE 10 LES MÉTIE RS DE SAINT GO BAI N 11 Matériaux Innovants 16 Produits pour la Construction 21 Distribution Bâtiment 24 Conditionnement 27 SAI NT GOBAIN UNE DES 10 0 ENTREPRIS ES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE 27 Une recherche au service de la stratégie 29 Une organisation à l’écoute des besoins des marchés 31 Une recherche qui anticipe les défis à venir 33 S’engager pour les générations futures 35 GOUV ERNANCE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DUR ABLE 35 Conduite des aff aires 36 Système de management EHS 36 Système de management social 37 LES CI NQ A XES DE L A POLITI QUE DE DÉVELOPPEMENT DU R ABLE DU G ROU PE 37 Inventer l’habitat durable 37 Limiter les impac ts envir onnementaux 38 Permett re l’épanouissement pr ofessionnel 38 Contribuer au développement des communautés locales 39 A gir sur l’ensemble de la chaîne de valeur 40 POINT D’AVANCEME NT 4 0 Envir onnement 41 Social et sociétal 44 SYNTHÈSE DES INDICATEURS 45 Rapport d’activité sur l’exercice 2012 4 6 UNE ANNÉE CONTRA STÉE 4 6 Marchés et conjonc tur e 48 Per formances opérationnelles 48 Ré sultats opérationnels de s Pôles 49 Ré sultats par grande zone géographique 50 Ré sultats consolidés 52 DIVI DENDE S 53 RÉSULTAT S DES PÔLES 53 Pôle Matériaux Innovant s 55 Pôle Produits pour la Construc tion 59 Pôle Distribution Bâtiment 60 Pôle Conditionnement 61 PERSPECTIVES ET O BJEC TIFS 2013 Le présent Document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 28 mars 2013 (D 13 0235) conformément à l’article 212 13 du règlement général de l’AMF Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par l’Autorité des marchés financiers Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires 62 L’ACTION 62 Taux de rendement global pour l’actionnaire 63 Emprunts obligataires 64 Titres participatifs 6 6 L’ACTIONNARIAT 66 Capital social 66 Répartition du capit al 67 Franchissement de seuils en 2012 68 Autorisations financières en vigueur 69 Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’of fre publique 69 Plan d’épargne du Gr oupe 70 Rachats d’actions Saint Gobain 71 POLITIQUE D’INFOR MATIO N ET C ALENDRIER FINANCIER 72 GOU VER NEMENT D’ENTREPRISE 72 Statuts 73 Gouvernance d’entreprise 73 Conseil d’administration 75 Indépendance des membres du Conseil d’administration parité représentation des salariés actionnaires et des salariés 75 Renouvellement du Conseil d’administration 80 Organisation et fonc tionnement du Conseil d’administration 81 Évaluation du fonc tionnement du Conseil 82 Comités du Conseil d’administration 85 Rémunérations des administrateurs 85 Plans d’options sur actions Saint Gobain Plans d’at tribution gratuite d’actions de per formance Princip es et règles arrêtés par le Conseil d’administration Plan d’at tribution d’unités de p erformance 87 Rémunérations et avantages du dirigeant mandataire social 95 Direction 97 COMM ISSARIAT AUX COMPTE S 97 Contrôle ex terne de la société 97 Conventions réglementé es 98 Rapport spé cial des Commissaires au x comptes sur les conventions et engagements réglementés 101 CONTRÔLE INTER NE 101 Rappor t sur les systèmes de contrôle int erne et de ge stion des risques 101 Système de contrôle inter ne et de gestion des risques mis en place par la Comp agnie de Saint Gobain 102 Organisation du contrôle interne et de gestion des risques 105 Les référentiels et procédures 107 Organisation du contrôle interne dans l’élaboration et le tr aitement de l’information financière et comptable destinée aux a ctionnaires 10 9 Rapport des Commissair es aux comptes 110 FAC TEURS DE R ISQU ES 110 Risque s macroéconomiques et sectoriels 110 Risque s opérationnels 111 Risque s de marché (liquidité t au x change énergie et matières premières crédit) 112 Autres risques 113 Risque s industriels et environnement aux 113 Risque s juridiques 116 Assurances Couver ture des risques éventuels 117 Comptes consolidés 175 Comptes annuels de la Compagnie de Saint GobainSOMMAIRE1 DU PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉR ALPIERRE ANDRÉ DE CHALENDARMESSAGEL’année 2012 a été difficile pour l’économie mondiale Face à cet assombrissement dela conjoncture nous avons réagi rapidement en mettant en œuvre un nouveau plan de réductionsde coûts et un contrôle accrude notre trésorerie tout en maintenant nos priorités stratégiques dans la sélectionde nos investiss ements Notre recentrage sur l’Habitats’est conf irmé avec l’annoncede la cession dans de bonnes conditions de VeralliaNorth America Dans cet environnement incertain le Groupe a montré sa soliditéet son dynamisme Je tiens à remercier l’ensemble des équipes de Saint Gobain qui se sont mobilisées pour maintenir le cap de notre développement L’axe stratégique de l’habitat durable s’est enrichi de nouvelles réalisations concrètes tellesque le programme Multi Confort qui a été mis en œuvre dans plusieurs pays et sert de vitrineà notre savoir faire Notre culture de l’excellence opérationnelle et notre potentiel d’innovation nous permettent chaque année d’augmenterla part des nouveaux produitset solutions que nous mettonsau service de nos clients Nous avons réussi le lancementde nouveaux produits commele Climacoat de Sekurit la toileà peindre Novelio d’Adforsou encore les plaques de plâtre Duo’tech pour les hôpitaux L’ambition de Saint Gobain s’appuie sur une diversitéunique de métiers largement complémentaires Elle nous distingue de nos concurrentspar la richesse de notre offreet par les synergies entre nos activités Se différencier est un enjeu de compétitivité sur le long terme pour le Groupe Nous créons des solutions transversales età forte valeur ajoutée nous proposons des services toujours plus innovants et nous renforçonsnos positions locales en développant nos marqueset l’image du Groupe Enfin Saint Gobain s’engage chaque année davantage en faveur du développement durable qu’il s’agisse de la protection de l’environnement du développement de nos activités et des personnes ou de nos liens avec les communautés locales Êtreun acteur responsable cela adu sens pour nous et nous nousy attelons chaque jour C’est pour cela qu’en 2013 dans un environnement économique mondial qui demeure durablement incertain nous maintenons plus que jamais notre cap stratégique tout en continuant de nous adapter à l’environnement économique Pierre André de Chalendar Président Directeur GénéralL’axe stratégique de l’habitatdurable s’enrichit de nouvellesréalisations concrètes ””3 (1) Hors plus ou moins values de cessions dépréciations d’actifs et provisions non récurrentes significatives (2) Le bénéfice net par action est calculé sur la base des actions composant le capital au 31 décembre (3) Investissements industriels et investissements en titres hors rachats d’actions propres CHIFFR ES CLÉSTOUS L E S RÉSULTATS SU Rwww saint gobain comMatériaux InnovantsProduits pourla ConstructionDistributionBâtimentConditionnement VeralliaPAR PÔLECHIFFRE D’AFFAIRE S 2012FranceAutres pays d’Europe occidentaleAmérique du NordPays émergents et AsiePAR ZONE GÉOGRAPHIQUECHIFFRE D’AFFAIRE S 2012RÉSULTAT D’EXPLOITATION 2012 Les principales données sur dix ans figurent page 925 %44 %22 %9 %RÉSULTAT D’EXPLOITATION 201226 %26 %34 %14 %40 %14 %19 %27 %33 %24 %21 %22 % (en millions d’euros)20122011CHIFFRE D’AFFAIRES 43 19842 116Résultat d’exploitation 2 8813 441Résultat net ensemble consolidé7961 360Résultat net courant (1)1 1261 736Bénéfice net courant par action (en €) (1) (2)2 123 24Résultat net (part du Groupe)7661 284Bénéfice net par action (en €) (2)1 442 40Investissements totaux (3)2 1272 638Capitaux propres de l’ensemble consolidé17 85118 218Endettement net8 4908 095Actif non courant29 62929 877Fonds de roulement4 2383 1614STRATÉGIE ET MÉTIERS DE SAINT GOBAIN INVENTERLES MATÉRIAUXDUFUTUR 6 Stratégie la référence de l’habitat durable10 Les métiers de Saint Gobain 11 MATÉRI AU X INNOVANT S 16 PRODUITS POUR LA CONST RUCTION 21 DIS TRIBUTION BÂTIMENT 24 CONDITIONNE MENT27 Saint Gobain une des 100 entreprises les plus innovantes au monde** Classement 2012 du « Global Innovators the world leaders in innovation » réalisé par l’agence Thomson Reuters5 STRATÉGIE LA RÉFÉRENCE DE L’HABITAT DURABLELe réchauffement climatique et la raréfaction des ressources naturelles imposent de nouveaux efforts notamment dans le secteur du bâtiment qui est l’un des plus gros contributeurs en matière d’impacts négatifs sur l’environnement Concevoir des produits et des solutions qui facilitent la construction durable et contribuent à réduire l’impact environnemental du secteur du bâtiment est au cœur des enjeux de la stratégie de l’habitat durable du Group e C’est une responsabilité et une source de motivation importante pour les équipes de Saint Gobain Le se cteur du bâtiment représente à lui seul près de 40 % de la consommation d’énergie et 38 % des émissions de gaz à effet de serre dans les pays industrialisés Son impact sur la consommation d’eau (12 % de l’eau potable) et sur les déchets (4 0 % des déchets solides en volume) est considérable (2) Un effort massif de la part de Saint Gobain comme de l’ensemble des acteurs du sec teur est nécessaire Saint Gobain a l’ambition d’être LA référence en matière d’habitat durable Pour cela le Groupe développe des solutions à forte valeur ajoutée pour permettre aux professionnels du bâtiment de construire et rénover des bâtiments énergétiquement ef ficaces confortables sains et esthétiques tout en préservant les ressources naturelles Cette stratégie est mise en œuvre sur tous les marchés 5 dans les pays matures la raréfaction des énergies fossiles et la nécessité de contrôler les émissions de CO2 conduisent à renforcer les exigences de p erformance thermique et d’économies d’énergie dans le bâtiment Les réglementations évoluent vers davantage d’efficacité énergétique aussi bien dans le neuf que dans la rénovation 5 dans les pays à forte croissance les marchés sont tirés par une forte accélération du développement urbain et des besoins massifs en logements et en bureaux Autant d’évolutions qui représentent de véritables opportunités pour Saint Gobain Le Groupe offre des solutions faciles à met tre en œuvre dans l’ensemble du secteur de la construction le résidentiel et le ter tiaire le neuf et la rénovation tout en s’adaptant à chaque situation locale Saint Gobain leader mondial (1) de l’habitat conçoit produit et distribue des matériaux de construction en apportant des solutions innovantes aux défis de la croissance des économies d’énergie et de la protection de l’environnement NOTRE VISIONApporter des solutio ns innovantes aux défis essentiels de notre temps croissance énergie environnement Être LA référence de l’habitat durable Développer des solutions pour les clients professionnels afin de construire et rénover des bâtiments énergétiquement efficaces confortables sains et esthétiques tout en préser vant les ressources naturelles NOTRE AMBITIONNOTRE MISSIONUne définition 4 marchés finals (1)45 %31 %14 %10 %RénovationConstructionneuveIndustrieMénagesL’habitat représente environ 8 0 % de nos marchés finals(1) Source Saint Gobain(2) Source « Building Design and Construction Forging Resource Efficienc y and Sustainable Development » United Nations Environment Program Sustainable Buildings and Climate Initiatives (UNEP SBCI)6STRATÉGIE LA RÉFÉRENCE DE L’HABITAT DURABLE SAINT GOBAIN UN DES 100 PRINCIPAUX GROUPES INDUSTRIELSDANS LE MONDE (1)Un positionnement uniqueSaint Gobain dispose d’un positionnement uniquepour apporter des réponses aux b esoins des marchésde l’habitat 5 des positions de leader mondial (2) ou européen dans toutes ses activités fondées sur des réponses locales adaptées aux besoins des marchés locaux 5 un portefeuille unique de produits et de solutions dans le domaine de l’efficacité énergétique 5 une connaissance très fine des besoins des professionnels du bâtiment grâce aux contacts quotidiens de nos équipes avec eux qui permet d’adapter les solutions du Groupe aux besoins les plus précis du marché 5 un potentiel d’innovation exceptionnel grâce à une expertise industrielle et de distribution unique et son effort de recherche dans le domaine des matériaux 5 une culture de l’excellence opérationnelle qui donne au Groupe de la robustesse et une grande réactivité à la conjoncture économique 5 un socle de valeurs éprouvé qui permet au Groupe de bâtir des relations durables avec toutes ses parties prenantes clients collaborateurs fournisseurs et sous traitants actionnaires et société civile Une présence mondiale des réponses localesEn proposant des solutions à tous les stadesdu développement Saint Gobain va chercherla croissance dans les se cteurs porteurs les marchés croissants des pays maturescomme ceux des pays à forte croissance Pays à forte croissanceMarché potentiel par habitantMATÉRIAUX POUR L’EXTÉRIEURET POUR LES INFR ASTRUC TURESAMÉNAGEMENT INTÉRIEURSOLUTIONS SERVICESMATÉRIAUX TECHNOLOGIQUESPIB habitantPays en transitionPays maturesUne présence industrielle dans 64 pays autant de points d’appui pour le développement du Groupe Des solutions à tous les stades du développement(1) Source F T Global 50 0 2012(2) Source Saint GobainPRÉSENT DANSPAYS64Afrique du SudAlgérieAllemagneArabie SaouditeArgentineAustralieAutricheBelgiqueBrésilBulgarieBhoutanCanadaChiliChineColombieCorée du SudDanemarkÉgypteÉmirats Arabes UnisEspagneEstonieÉtats UnisFinlandeFranceGrèceHongrieIndeIndonésieItalieJaponJordanieKoweïtLet tonieLibanLituanieLuxembourgMalaisieMarocMexiqueNorvègeNouvelle ZélandePays BasPérouPolognePor tug alQatarRépublique d’IrlandeRépublique tchèqueRoumanieRoyaume UniRussieSerbieSingapourSlovaquieSlovénieSuèdeSuisseSyrieThaïlandeTurquieUkraineVenezuelaVietnamZimbabwe7STR ATÉGIE L A RÉFÉRENCE DE L’HABITAT DURABLE L’efficacité énergétique moteur dans les pays maturesLes marchés de Saint Gobain dans les pays matures sont tirés par les exigences de performance énergétique et la demande croissante de confort dans l’habitat Les marchés du Groupe évoluent de manière plus dynamique que les volumes de construction et de rénovation sous jacents grâce au renforcement des exigences de performance énergétique dans le bâtiment qui soutiennent la demande pour des solutions constructives durables et innovantes Ainsi les réglementations les plus récentes adoptées notamment en Europe de l’Ouest tendent à accroître significativement par exemple la par t des surfaces vitrées dans les bâtiments neufs et à encourager la mise en œuvre de solutions d’isolation toujours plus performantes Cet objectif se traduit dans les investissements industriels et les acquisitions du Groupe En 2012 Saint Gobain a notamment ouvert une nouvelle usine de plaques de plâtre respectueuses de l’environnement aux États Unis (Caroline du Nord) destinée à accompagner la reprise du marché américain de la construction Le Groupe a également acquis la totalité du fabricant de verre électrochrome SAGE dont l’usine est en cours de démarrage à Faribault (Minnesota) Dans l’Isolation Saint Gobain a acquis Celotex l’un des leaders britanniques de la production de mousses isolantes de haute performance Dans la Distribution Bâtiment le Groupe a finalisé l’acquisition du réseau de distribution de sanitaire chauffage plomberie Brosset te en France Une accélération du développement en Asie et dans les pays à forte croissanceDans les pays à forte croissance Saint Gobain répond à la demande grandissante d’équipements et de constructions neuves (logements bureaux…) Les marchés de l’habitat y offrent des persp ectives de croissance très importantes grâce au développement de l’urbanisation et aux besoins exponentiels en infrastructures Comme dans les pays matures la demande pour des solutions constructives à forte valeur ajoutée croît tendanciellement plus vite que la richesse par habitant ou le volume de construction Saint Gobain renforce sa présence dans toutes les zones géographiques à forte croissance Saint Gobain a ainsi démarré une nouvelle ligne de production de verre plat (float) au Brésil et termine la construction de deux floats supplémentaires en Colombie et en Inde Sekurit poursuit son développement dans les pays connaissant une forte croissance du marché automobile (Chine Mexique Maroc Pologne) Dans les Produits pour la Construction le Groupe a notamment investi dans les mortiers au Brésil et en Serbie (acquisition de Karbon) et dans le gypse en Russie et en Chine En Chine Saint Gobain a également ouvert une ligne de production d’abrasifs et une nouvelle usine de plastiques de performance afin de développer les films protecteurs du verre Enfin Verallia a démarré un nouveau four en Argentine Le Groupe continue d’y accroître sa présence en privilégiant la rentabilité et le développement de positions stratégiques CONSTRUIRE L’HABITAT DU FUTURLe secteur de l’habitat connaît une véritable révolution dont Saint Gobain est un acteur de premier plan Le Groupe apporte des solutions qui rendent les bâtiments efficaces d’un point de vue énergétique et répondent aux défis que représente la protection de notre planète Pour cela Saint Gobain continue d’investir massivement en recherche et développement La majeure partie de ses solutions (notamment à base de verre d’isolants en laines minérales de plaques de plâtre de mortiers pour les revêtements de façades et de sols) participe déjà et participera encore davantage dans le futur à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments L’habitat de demain sera celui de tous les conforts Chacun aspire à être « bien chez soi » dans un lieu sûr protégé des agressions du monde extérieur confortable et sain Saint Gobain propose des solutions esthétiques (vitrages mortiers de couleurs toiles à peindre…) ainsi que des solutions pour améliorer la qualité de l’air la gestion de la lumière et le confort acoustique (plafonds plaques de plâtre) Enfin l’habitat de demain se construira en partenariat avec tous les acteurs du bâtiment Une nouvelle génération d’artisans capables de réaliser globalement les travaux liés à l’efficacité énergétique doit être formée Saint Gobain accompagne ses clients et ses partenaires en utilisant au mieux la force de ses réseaux de distribution Dans ce sens le Groupe a poursuivi en 2012 un vaste programme de formation pour initier ces derniers aux nouvelles techniques et solutions économes en énergie 8STRATÉGIE LA RÉFÉRENCE DE L’HABITAT DURABLECONSTRUIRE L’HABITAT DU FUTUR Saint Gobain Multi Confort la preuve de notre savoir faireSaint Gobain ne construit pas des bâtiments il les équipe avec des solutions différenciantes et à forte valeur ajoutée notamment en matière de confort Pour apporter la preuve de l’efficacité de ses solutions et développer encore la recherche et l’innovation de nombreuses activités du Groupe sont associées ensemble au concept « Multi Confort » dans 15 pays Saint Gobain propose ainsi une nouvelle façon de construire l’habitat Il donne un cadre de référence commun dans le respect des spécificités de chaque pays tout en anticipant les réglementations Ce concept s’appuie sur un référentiel « Multi Confort » Il s’ar ticule autour de 5 types de confort et vise à minimiser des impacts sur l’environnement Principales données consolidées sur 10 ans (en millions d’euros)20122011201020092008200720062005 (1)2004 (en IFRS)200420032002Chiffre d’affaires (2)43 19842 11640 11937 78643 80043 42141 59635 11032 17232 02529 59030 274Résultat d’exploitation 2 8813 4413 1172 2163 6494 1083 7142 8602 7432 6322 4422 582Résultat net ensemble consolidé7961 3601 2132411 4371 5431 6821 2941 2751 1201 0651 074Résultat net courant (3)1 1261 7361 3356171 9142 1141 7021 2841 2891 1221 0201 051Bénéfice net courant par action (en €) (3)(4)2 123 242 511 205 005 654 623 723 783 292 9312 323 08*Résultat net (part du Groupe)7661 2841 1292021 3781 4871 6371 2641 2391 0831 0391 040Bénéfice net par action (en €) (4)1 442 402 130 393 603 974 443 663 633 182 9912 2 3 05*Investissements totaux (5)2 1272 6381 5801 4534 5073 2382 7758 7472 1972 1941 9112 061Capitaux propres de l’ensemble consolidé 17 85118 21818 23216 21414 53015 26714 48712 31810 86311 80611 31011 542Endettement net8 4908 0957 1688 55411 6799 92811 59912 8506 2185 5665 6577 012Actif non courant29 62929 87728 93328 14928 02626 04126 27426 76317 18317 51517 23718 840Fonds de roulement4 2383 1613 1882 9522 3922 540 (6)2 4512 3243 1814 9435 2473 951Personnel (au 31 décembre)192 781194 658189 193191 442209 175205 730206 940199 630181 228181 228172 811172 357(1) Avec BPB consolidé au 1er décemb re 2005 (2) Y compris produits accessoires pour 300 millions d’euros en 2012 309 millions d’euros en 2011 272 millions d’euros en 2010 pour 267 millions d’euros en 2009 et pour 318 millions d’euros en 2008 (3) Hors plus ou moins values de cession dépréciations d’actifs et provisions non récurrentes significatives (dont amende Vitrage Commission européenne) (4) Le bénéfice net par a ction est calculé sur la base des actions composant le capital au 31 décembre (5) Investissements industriels et investissements en titres hors rachats d’actions propres (6) Fonds de roulement retraité de la provision pour amende Vitrage de 560 millions d’euros dotée lors de l’exercice 2007 * Après division par quatre du nominal de l’ac tion le 27 juin 2002 Confort thermique et performances énergétiques Conception bioclimatique isolation thermique valorisation des apports solaires et des énergies renouvelables Confort sanitaire et qualité de l’air intérieur Choix constructifs pré réfléchis (matériaux peu émissifs voire actifs) étanchéité à l’air et ventilation vérification du taux d’exposition aux polluants dans l’air intérieur Confort acoustique Isolation et correction acoustique performantes Confort visuel Grandes ouvertures pour optimiser les apports solaires et lumineux qualité esthétique et harmonie de l’enveloppe Confort modulable Évolutivité modularité et accessibilité des espaces CONFORT THERMIQUECONFORT SANITAIRECONFORT ACOUSTIQUECONFORT MODULABLECONFORT VISUEL9STRATÉGIE L A RÉFÉRENCE DE L’HABITAT DURABLECONSTRUIRE L’HABITAT DU FUTUR Saint Gobain est organisé en quatre Pôles Matériaux Innovants Produits pour la Construction Distribution Bâtiment et Conditionnement Pour mettre en œuvre sa stratégie Saint Gobain s’appuie sur trois piliers qui disposent chacun de moteurs de croissance propres et qui contribuent de manière complémentaire au développement du Groupe LES MÉTIERS DE SAINT GOBAINLe Pôle Matériaux Innovants ( Vitrage et Matériaux Haute Performance) est la tête de pont technologique du Groupe Détenteur d’un p ortefeuille unique de matériaux et de procédés dans les domaines de l’habitat et de l’industrie il apporte au Groupe sa culture de l’innovation En effet il concentre à lui seul près des deux tiers de la recherche et développement du Groupe Le Pôle Produits pour la Construction propose des solutions d’aménagement intérieur et ex térieur pour l’habitat d’aujourd’hui et de demain plâtre isolation thermique et acoustique revêtement de façades toiture canalisation La diversité de ses métiers lui permet de disposer d’une force de prescription inégalée d’une envergure industrielle mondiale et de marques à très forte notoriété (Isover PAM Weber Placo® Gyproc CertainTeed…) Le Pôle Distribution Bâtiment apporte au Groupe une connaissance intime des besoins des clients les professionnels du bâtiment les particuliers à projets et les grandes entreprises Son atout réside dans sa connaissance approfondie des marchés de la construction neuve de la rénovation et de l’aménagement de l’habitat ainsi que de leurs évolutions Le Pôle joue un rôle majeur dans l’accompagnement et la formation des artisans confrontés à la mutation des techniques de rénovation des bâtiments Numéro deux mondial (1) de l’emballage en verre Verallia le Pôle Conditionnement est un producteur majeur de bouteilles pour le marché des vins des spiritueux et de pots pour les produits alimentaires Verallia est également présente sur les marchés de la bière des jus de fruits des boissons non alcoolisées des eaux minérales et des huiles Verallia qui ne s’inscrit pas dans la stratégie de l’habitat a vocation à sortir progressivement du Groupe Une première étape a été franchie en janvier 2013 Saint Gobain a accepté l’offre d’achat d’Ardagh sur Verallia North America La réalisation de cette opération est soumise à l’autorisation des autorités de la concurrence aux États Unis MATÉRIAUXINNOVANTSPRODUITS POUR L ACONSTRUCTIONDISTRIBUTIONBÂTIMENTCONDITIONNEMENTVERALLIA (1) Source Saint Gobain10 LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN INNOVERPOURHABITERLE FUTURMATÉRIAUX INNOVANTSLe Pôle Matériaux Innovants est la tête de pont technologique de Saint Gobain Détenteur d’un portefeuille unique de matériaux et de procédés dans les domaines de l’habitat et de l’industrie il apporte au Groupe sa culture de l’innovation puisqu’il concentre près des deux tiers de la recherche et du développement 11 MATÉRIAUX INNOVANTSVITRAGEAvec plus de 33 000 personnes réparties dans 42 pays l’Activité Vitrage est leader en Europe et numéro deux mondial (1) sur le marché du verre plat Elle regroupe quatre métiers principaux la production de verre plat la transformation et la distribution du verre pour le bâtiment les vitrages pour le transport et l’automobile et les produits ser vant le marché de l’énergie solaire L’Activité Vitrage s’appuie principalement sur deux centres de recherche spécifiques à Herzogenrath (Allemagne) et à Chantereine (France) ainsi que sur le centre transversal Saint Gobain Recherche situé à Aubervilliers (France) Verre platLa fabrication de verre plat est réalisé e dans de grandes unités industrielles grâce à un procédé spécifique le float Sur ses lignes Saint Gobain Glass élab ore différents types de vitrages verres clairs teintés etc L’Activité Vitrage possède 36 floats à travers le monde dont 9 en partenariat Des verres à couches obtenus par le dépôt de couches spécifiques ou d’oxydes métalliques sont également fabriqués dans ces unités Ils sont notamment utilisés pour l’isolation thermique et le contrôle solaire Plus du tiers du verre produit sur ces lignes industrielles n’est pas vendu en l’état mais transformé notamment pour les marchés du bâtiment et de l’automobile La gamme de produits de base est complétée par des verres spéciaux de couleur de haute transmission lumineuse ou avec des reliefs ainsi que des produits en vitrocéramique fabriqués et distribués par Eurokera (entreprise commune avec Corning Glass Works) co leader (1) mondial de plaques de cuisson en verre En 2012 l’Activité Verre Plat en Europe a souffert de la crise et a dû ajuster ses capacités de production Un float a été vendu en Italie et un autre est opéré en par tenariat en France À fin 2012 quatre lignes float sont arrêté es en Europe et deux en Asie L’accent a été mis sur le développement des ventes de produits à forte valeur ajoutée qui ont continué à progresser Transformation et distribution pour le bâtimentGlassolutions regroupe un réseau de sociétés de transformation et de distribution Elle couvre un vaste champ d’applications façades grands projets architecturaux équipements urbains menuiseries industrielles meubles éléments de salles de bains verre de décoration intérieure Toutes ces applications sont porteuses de fortes innovations comme les verres bas émissifs de contrôle solaire anti effraction anti feu ou encore les vitrages actifs Parmi eux le verre électrochrome SageGlass qui s’obscurcit par commande électrique et permet un contrôle total des apports solaires combine protection confort visu el et efficacité énergétique Le démarrage de la première usine de production de verre élec trochrome en grande série est prévu début 2013 À ces métiers s’ajoutent des activités de spécialités bien positionnées sur leur marché vitrage de four ou de réfrigérateur (Euroveder) optique industrielle ou réfrigération commerciale (Sovis) En 2012 les plans importants d’ajustement des coûts mis en œuvre dans tous les pays ont permis de limiter l’impact de la baisse de l’activité en Europe Verre automobileSaint Gobain S ekurit livre aux grands constructeurs automobiles mondiaux des pare brise des vitres latérales des lunettes arrière des toits de verre et des modules pré montés Trempés feuilletés teintés ou revêtus de couches à hautes performances selon leur usage les vitrages sont des produits complexes et en rapide évolution Ils contribuent à diminuer la consommation énergétique des véhicules et répondent aux besoins croissants de sécurité et de confort des usagers vision notamment grâce aux pare brise panoramiques et bien être en particulier grâce aux vitrages acoustiques et aux pare brise chauffant en hiver et réfléchissant en été Saint Gobain intervient aussi sur le marché des transports avec des vitrages destinés à l’industrie aéronautique à l’industrie ferroviaire aux véhicules industriels et aux blindés En 2012 l’activité de Saint Gobain Sekurit est en recul en Europe et au Brésil En revanche elle est en croissance au Mexique et en Asie Pour mieux accompagner ses clients Saint Gobain S ekurit poursuit son développement dans les zones à forte croissance avec des augmentations de capacité en particulier en Asie au Maroc et en Europe de l’Est Solutions pour l’énergie solaireSaint Gobain est un acteur dans le domaine des énergies renouvelables fabrication et commercialisation de verres spéciaux de modules et de système s photovoltaïques Fin 2011 une nouvelle usine de modules photovoltaïques Avancis d’une capacité annuelle de 100 MW a été mise en service en Allemagne Elle utilise une technologie à base de couches minces de CIGS sans métaux lourds Une autre usine est en construction en Corée en par tenariat avec Hyndai Heavy Industry Très concurrentiel le marché a entraîné une forte chute du prix des modules et un très fort repli de la production européenne en 2012 (1) Source Saint Gobain12MATÉRIAUX INNOVANTS VITRAGE LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN Présents dans 42 pays avec près de 27 000 collaborateurs les Matériaux de Haute Performance (MHP) apportent des solutions à forte valeur ajoutée pour des applications très variées et pointues dans l’industrie et la construction L’Activité s’appuie sur la maîtrise de trois familles de matériaux des céramiques minérales (Céramiques Grains & Poudres Cristaux Abrasifs) des polymères de performance (Plastiques de Performance) et des tissus de fils de verre pour les marchés de la construction et de l’industrie (Saint Gobain Adfors) Elle a développé une expertise fine dans un ensemble de technologies lui permettant de tirer le meilleur par ti de ces matériaux complémentaires et de concevoir des solutions adaptées aux besoins spécifiques de ses clients La plupart des produits de l’Activité sont co développés avec les clients pour répondre à la spécificité de leurs besoins notamment dans les plastiques les réfractaires de haute performance pour la métallurgie ou la verrerie et les Cristaux pour les applications de détection de rayonnement L’Activité Matériaux de Haute Performance consacre une par t significative de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement 3 8 % en 2012 Ces efforts portent tant sur de grands programmes que sur de nombreux sujets spécialisés Deux exemples de projets répondent aux défis de l’énergie et de l’environnement 5 la Pile à Combustible toute céramique développé e pour la production d’énergie décentralisée particulièrement adaptée aux besoins énergétiques domestiques 5 des systèmes en céramique pour le stockage de la chaleur générée par des concentrateurs solaires ou des films barrière pour les marchés du solaire du bâtiment et de l’automobile VitrageMétiers et produitsPrincipales utilisationsPrincipaux concurrentsPosition concurrentielle (1)Verre platVerres clairs et teintés verres à couchesNSG (Japon)Asahi (Japon)Guardian (États Unis)PPG (États Unis)S˛is˛ecam (Turquie)Divers verriers chinoisLeader en EuropeN° 2 mondialTransformation et distribution bâtimentVitrages pour le résidentiel et le non résidentiel construction neuve et rénovation aménagements intérieurs verres actifsVerre automobileVitrages de sécurité pour l’automobile le transport et l’aéronautiqueSolutions pour l’énergie solairePhotovoltaïque solaire thermique solaire thermodynamiqueGroupes verriers et fabricants de modulesSpécialitésVerres anti feu verres de protection nucléaire optique industrielle électroménager réfrigération commercialeSchott (Allemagne)Leader ou co leader mondialL’Activité dispose de deux centres de recherche un aux États Unis (à Worcester) et un en France (à Cavaillon) et s’appuie également sur les centres de Saint Gobain en Chine (à Shanghai) et en France (à Aubervilliers) Par ailleurs de nombreuses équipes de recherche et développement sont actives dans les grands sites industriels Durant l’année 2012 des investissements de capacité ont été réalisés dans les pays à forte croissance au Brésil en Chine et en Inde L’organisation des Matériaux Haute Performance s’articule autour de quatre Activités Matériaux Céramiques Abrasifs Plastiques de Performance et Saint Gobain Adfors Matériaux CéramiquesLes Matériaux Céramiques regroupent des activités amont de synthèse et de transformation des matières premières (Grains & Poudres) ainsi que des métiers de produits élaborés pour des applications à haute valeur ajoutée par exemple dans les Céramiques pour les revêtements de fours verriers et métallurgiques Les Grains & Poudres se situent en amont dans la chaîne de valeur juste après la production de matières premières minérales sables de silice de zircon et bauxite notamment L’Activité est leader mondial (1) de la transformation de ces matières par purification broyage fusion ou frittage Elle commercialise des poudres ou suspensions de haute valeur pour l’industrie céramique des grains abrasifs à base d’oxydes d’aluminium ou de zirconium et des produits finis Par exemple les Grains & Poudres proposent des poudres pour la pigmentation des carreaux de céramique domestiques Dans le domaine de l’énergie Saint Gobain développe des billes de soutènement permettant d’accroître le taux de récupération dans les gisements d’hydrocarbures MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCE(1) Source Saint Gobain13MATÉRIAUX INNOVANTS MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCE LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN Leader mondial (1) des Céramiques le Groupe met au service de nombreuses industries les remarquables propriétés des céramiques de haute performance résistance mécanique exceptionnelle forte dureté résistance aux hautes températures porosité contrôlée alliées à une grande légèreté En témoignent les revêtements de fours de verrerie constitués de céramiques réfractaires particulièrement sophistiquées indispensables pour les verres spéciaux destinés aux écrans plats ou encore les céramiques réfractaires utilisées dans l’industrie métallurgique À ces métiers historiques dans lesquels il a acquis une position de leader mondial (1) le Groupe ajoute des projets de développement ambitieux pour répondre à de nouveaux défis En 2013 il prévoit d’achever la construction aux États Unis d’une importante unité destinée au marché de la production d’hydrocarbures De nombreuses technologies de pointe mettent à profit les propriétés spécifiques (notamment optoélectroniques) des matériaux cristallins Ainsi les cristaux sont à la base des supports pour l’élaboration des diodes électroluminescentes (LED) Le métier des Cristaux prend une part active au développement de cet éclairage de demain très économe en énergie Une usine de substrats de saphir haute performance de grande dimension destinés à la fabrication des LEDs est en construction aux États Unis Son démarrage est prévu au premier semestre 2013 L’Activité Matériaux Céramiques fournit également les détecteurs qui sont au cœur des appareils d’imagerie médicale ou de contrôle de sécurité des bagages AbrasifsSaint Gobain est le leader mondial (1) des Abrasifs notamment grâce à sa maîtrise des grains céramiques produits par l’Activité Matériaux Céramiques qui constituent un composant essentiel des abrasifs Saint Gobain est présent dans toute la gamme des produits abrasifs Dégrossissage découpe polissage rectification finition d’états de surface à chaque étape du processus l’Activité des Abrasifs apporte son expertise et ses solutions Les marchés sont diversifiés construction et habitat (de la découpe des murs et sols en béton au polissage des parquets et finitions décoratives) industries lourdes (aciérie papeterie) industries manufacturières et de pointe (automobile aéronautique électronique) L’innovation permet de proposer des produits plus efficaces plus fiables de durée de vie accrue tout en augmentant le confort de l’utilisateur Le marché des abrasifs connaît une évolution favorable hors d’Europe L’acquisition des sociétés Abrasivos Argentinos S A et Dancan S A en Argentine fin 2011 et de Nai Er Jian en 2012 (société chinoise d’abrasifs agglomérés) renforce le dispositif industriel du Groupe en Amérique du Sud et en Chine Plastiques de Performance Grâce aux Plastiques de Performance l’Activité a développé une forte expertise technologique dans la transformation de polymères spéciaux dotés de propriétés remarquables résistance aux hautes températures stabilité chimique et pureté propriétés mécaniques et propriétés de surface qui ouvrent des champs d’application considérables dans l’industrie (automobile aéronautique santé) et la construction En témoigne le succès que remportent les membranes architecturales dans la réalisation de grands projets de structures Ces membranes sont constituées de tissus de verre enduits de polymères fluorés Robustes légères résistantes aux ultra violets non salissantes elles offrent également des propriétés de correction acoustique Trois divisions composent le métier des Plastiques de Performance Composites (films mousses et tissus enduits pour la construction et l’industrie) Paliers & Joints (pour les industries automobile et aéronautique) et Systèmes pour Fluides (pour la santé et l’électronique) L’acquisition de Solar Gard en 2011 a permis de développer la fabrication et la distribution de films à couches fonctionnelles destinés au marché de l’habitat (vitrage pour bâtiment résidentiel et tertiaire) à l’industrie automobile et à diverses applications industrielles Expert dans la transformation et le dépôt de couches Solar Gard produit des films de contrôle solaire pour réduire la consommation énergétique des films teintés et des films prévenant les bris de verre en cas d’effraction ou de tempête En 2012 une nouvelle usine ultramoderne a été inaugurée à Qingdao en Chine afin de mieux répondre à la croissance de la demande de films pour vitrages architecturaux et automobiles sur le marché asiatique Saint Gobain AdforsSaint Gobain Adfors produit et commercialise des fils et des tissus de verre principalement pour les marchés de la construction et de l’habitat L’Activité propose des solutions très efficaces comme les grilles de verre pour l’isolation thermique par l’extérieur des façades de plus en plus utilisées en Europe ou les gammes de toiles à peindre solution d’aménagement intérieur simple et esthétique désormais enrichie d’une fonction de correction acoustique Cette année Saint Gobain Adfors a poursuivi activement sa politique de différenciation des produits et a démarré une nouvelle ligne de produits géotextiles en Inde pour l’industrie minière (1) Source Saint Gobain14MATÉRIAUX INNOVANTS MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCE LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN Matériaux de Haute PerformanceMétiers et produitsPrincipales utilisationsPrincipaux concurrentsPosition concurrentielle (1)CéramiquesGrains et PoudresMatières premières pour l’industrie des abrasifs et des céramiquesPigments minéraux pour céramique domestiqueSupports de catalyse pour la pétrochimieAgents de soutènement (proppants) pour l’industrie pétrolièreBilles pour micro broyageCarbo Ceramics (États Unis)Imerys (France)N° 1 mondial pour le carbure de siliciumN° 1 mondial pour les grains abrasifs à base de zirconeN° 1 mondial pour les billes céramiquesN° 2 mondial pour les « proppants »RéfractairesBlocs pour la construction des fours industriels de verrerie (y compris verres spéciaux pour écrans plats LCD) céramique métallurgie et énergiePlaques de blindage pour l’industrie de la défenseAsahi (Japon)Cookson Vesuvius (Grande Bretagne)RHI (Autriche)N° 1 mondial des réfractaires pour l’industrie verrière et la métallurgie non ferreuseCristauxDétecteurs pour l’imagerie médicale la prospection pétrolière et la sécuritéSubstrats composants et équipements pour l’industrie des semi conducteurs des diodes électroluminescentesCPI (États Unis)GE Reuter Stokes (États Unis)N° 1 mondial pour la scintillationAbrasifsAbrasifs agglomérésDégrossissage rectifications affûtage des matériaux et outils aéronautique automobile transformation des métaux sidérurgie roulementsWinthertur Technologie – 3M (Suisse)Noritake (Japon)Tyrolit (Autriche)Co leader mondial pour l’ensemble des métiers abrasifsMeules mincesTronçonnage et ébarbage transformation de métaux maintenance énergie sidérurgie construction et bricolageTyrolit (Autriche)Comet (Slovénie)Pferd (Allemagne)Rhodius (Allemagne)Abrasifs appliquésTraitement de surfaces ponçage aéronautique automobile ameublement machines portatives sidérurgie bijouterie horlogerie biomédical3M (États Unis)Hermes (Allemagne)Klingspor (Allemagne)SIA (Suisse)Super abrasifsTravaux de précision aéronautique automobile roulements outils coupants électronique matériaux compositesVerreAsahi (Japon)Noritake (Japon)Winthertur Technologie – 3M (Suisse)Produits pour la ConstructionMatériaux de constructionScies diamantéesForetsHusqvarna (Suède)Tyrolit (Autriche)Plastiques de PerformancePaliers et jointsPièces de friction pour l’automobile l’aéronautique et les machines industriellesTrelleborg (Suède)Glacier Garlock (États Unis)Oiles (Japon)N° 1 mondial des paliers pour applications automobilesSystèmes pour fluidesTubes vannes et connecteurs pour la gestion des fluides pour l’agroalimentaire le biomédical l’automobile et les semi conducteursEntegris (États Unis)Stedim (France)Parker Hannifin (États Unis)Kuriyama (Japon)N° 2 mondial des tubes de spécialitésFilms mousses et tissus enduitsRevêtements adhésifs ensembles architecturaux radômes tenues de protection bandes de cuisson alimentaire moulage des matériaux composites jointure métal verre pour l’automobile ou le bâtiment films à couches minces recouvrant les vitrages des bâtiments et des véhicules3M (États Unis)Rogers (États Unis)DuPont (États Unis)Nitto Denko (Japon)N° 1 mondial des tissus enduits de fluoropolymèresSaint Gobain AdforsFils de verre textileBobines de fils de verre pour l’industrie textileAGY (États Unis)PPG (États Unis)Nittobo (Japon)N° 1 mondial pour les tissus pour la constructionTissus et voiles de renforcement pour la construction et l’industrieRenforts divers pour le secteur de la construction (renforcement de façade toile à peindre grilles pour moustiquaires renforts d’étanchéité de toiture géotextiles)Johns Manville (États Unis)Phifer (États Unis)Vitrulan (Allemagne)N° 1 mondial pour la toile à peindreN° 1 mondial pour les tissus pour la construction(1) Source Saint Gobain15MATÉRIAUX INNOVANTS MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCE LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN CONSTRUIREL’HABITAT DU FUTURPRODUITS POUR LA CONSTRUCTIONLe Pôle Produits pour la Construction propose des solutions d’aménagement intérieur et extérieur pour l’habitat d’aujourd’hui et de demain plâtre isolation acoustique et thermique revêtement de façades toiture canalisation La diversité de ses métiers lui permet de disposer d’une force de prescription inégalée d’une envergure industrielle mondiale et de marques à très forte notoriété 16 PRODUITS POUR L A CONSTRUCTIONAvec plus de 47 000 collaborateurs présent industriellement dans 55 pays et commercialement dans 68 pays le Pôle Produits pour la Construction est leader mondial (1) des marchés de l’aménagement intérieur et extérieur Grâce à ses marques à forte notoriété et à son implantation géographique il propose des solutions adaptées à chaque besoin de la construction cloisons isolation acoustique et thermique revêtement de façades sols toiture canalisation Le Pôle Produits pour la Construction articule sa stratégie autour des axes suivants 5 un effort continu sur l’innovation sous toutes ses formes qu’elle soit technologique organisationnelle ou relative à la qualité de service apporté aux clients 5 un développement centré sur les pays à forte croissance et les marchés de l’efficacité énergétique et l’Habitat Multi Confort dans les pays matures 5 une recherche d’excellence opérationnelle commerciale marketing et plus généralement dans l’ensemble de ses fonctions 5 la valorisation d’une offre transversale Habitat AMÉNAGEMENT INTÉRIEURGypseAvec plus de 12 000 collaborateurs répartis sur 130 sites de production à travers le monde l’Activité Gypse est le premier fabricant mondial (1) de plâtre et de plaques de plâtre Elle extrait et transforme le gypse roche très répandue dans l’écorce terrestre en une gamme étendue de produits à base de plâtre p our la construction et la décoration L’Activité offre ainsi une gamme complète de solutions destinées à la réalisation de cloisons et de revêtements des murs de plafonds et de planchers Ces solutions répondent à des spécifications techniques exigeantes en matière de protection incendie de résistance à l’humidité d’isolation thermique et acoustique Elles sont également adapté es aux attentes croissantes des clients en matière de confort d’esthétique du cadre de vie mais aussi de facilité de pose Respectant et cherchant à diffuser les normes technologiques les plus ambitieuses les solutions proposées par l’Ac tivité Gypse visent également à anticiper la réglementation par exemple pour la préservation de la qualité de l’air intérieur Grâce à la grande renommée de ses marques commerciales (notamment Placo® Gyproc Rigips British Gypsum CertainTeed) et son portefeuille de produits en plaques de plâtre et plâtres traditionnels et allégés l’Activité Gypse détient une part de marché significative tant dans les pays matures que dans les pays à forte croissance L’activité de plafonds bénéficie également de la forte position de ses marques (Ecophon Eurocoustic et Gyptone) et offre une gamme complète et performante grâce à l’association de marques spécialisées L’Activité dispose de 75 carrières Au rythme d’extrac tion actuel les réserves identifiées de gypse représentent des décennies de production Elle s’approvisionne également de manière significative en gypse synthétique et a mis en place des programmes de recyclage de plaques de plâtre L’Activité Gypse s’appuie sur une stratégie de croissance et de renforcement de son leadership mondial en orientant ses actions vers 5 un effort important d’innovation avec le développement de nouveaux produits issus de la recherche et la mise en avant de systèmes à forte valeur ajoutée 5 le déploiement de ses activités dans les pays à forte croissance afin d’accompagner le développement du marché du bâtiment en par ticulier en Europe de l’Est en Amérique latine en Afrique et en A sie 5 une amélioration permanente des infrastructures industrielles et une réduction des coûts 5 un programme de synergies dans le cadre de la stratégie de l’habitat En 2012 l’Activité a démarré une nouvelle usine de plaques de plâtre à Roxboro aux États Unis et a poursuivi la construction de nouvelles usines en pays à forte croissance notamment en Russie et en Chine IsolationAvec près de 10 000 salariés dans le monde l’Ac tivité Isolation conçoit développe et commercialise des produits et des solutions pour l’isolation thermique et acoustique des bâtiments Par son chiffre d’affaires et sa maîtrise de procédés industriels brevetés l’Activité est leader mondial (1) en laines minérales Sous la marque mondiale Isover (CertainTeed aux États Unis et Mag Isover au Japon) elle développe une gamme de produits à base de laines minérales (laine de verre laine de roche) et de mousses polystyrène et polyuréthane Ces solutions performantes répondent aux besoins croissants d’efficacité énergétique et de confort des bâtiments ainsi qu’à certains besoins spécifiques dans les installations industrielles Commercialisés selon les besoins des clients sous forme de panneaux rouleaux laine en vrac ou coquilles et complétés par un éventail de services tels que la formation des installateurs les produits de l’Activité sont principalement destinés au marché du bâtiment résidentiel et non résidentiel isolation de l’enveloppe (toits murs sols) afin de réduire la consommation d’énergie et isolation contre les nuisances sonores pour améliorer le confort L’offre couvre également d’autres besoins des bâtiments comme l’isolation des systèmes de chauffage et d’air conditionné Outre ces usages pour la construction neuve et la rénovation certains produits sont destinés (1) Source Saint Gobain17 PRODUITS POUR LA CONSTRUCTION LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN à des applications te chniques pour des installations industrielles des moyens de transport (navires trains automobiles) ainsi que des marchés spécifiques comme la culture hors sol Proposant les fonctions clés de l’isolation thermique et acoustique des bâtiments l’Activité se développe notamment grâce au renforcement des normes et réglementations en matière d’économie d’énergie dans de nombreux pays Ainsi elle isole aujourd’hui une maison sur trois en Europe et une sur cinq aux États Unis (1) Elle est présente sur tous les continents comme producteur ou par le biais de ses licenciés Leader du marché de l’isolation (1) l’Activité construit sa stratégie autour des axes suivants 5 la dynamisation de ses positions sur deux segments l’isolation des bâtiments et l’isolation de spécialités 5 une marque forte avec des engagements clairs en matière de développement durable 5 une offre de solutions large innovante et multi matériaux adaptée aux besoins spécifiques de chaque pays 5 une organisation centrée sur ses clients des services performants grâce à un maillage industriel et commercial de proximité 5 une position clé au cœur de la stratégie de l’habitat de S aint Gobain En 2012 l’Activité Isolation a renforcé son portefeuille de solutions avec l’acquisition de Celotex l’un des leaders britanniques de la production de mousses isolantes haute performance Elle a également poursuivi son développement en pays à forte croissance grâce à une prise de participation au capital de ZAO ISOROC société russe spécialisée dans la production de laine de roche AMÉNAGEMENT EXTÉRIEURProduits d’extérieurAvec plus de 3 00 0 collab orateurs l’Activité Produits d’extérieur sous la marque CertainTeed est un des leaders (1) de l’habitat en Amérique du Nord avec une gamme complète de produits spécifiques à la maison nord américaine Pour les toitures CertainTeed propose des bardeaux asphaltés et composites haut de gamme dans un large choix de styles et de couleurs Pour les façades CertainTeed offre des solutions d’habillage en clins bardeaux ou panneaux déclinés dans une multitude de matériaux PVC polypropylène ou fibre ciment Faciles d’entretien ces produits sont renommés pour leur esthétique et leur résistance aux intempéries CertainTeed offre également des solutions complètes pour l’extérieur de la maison individuelle barrières aménagements de terrasses et balustrades en PVC et matériaux composites L’Activité Produits d’extérieur fabrique également des tuyaux et des éléments en vinyle pour l’adduction de l’eau et l’évacuation des eaux usées ainsi que des systèmes de canalisation pour des applications industrielles minières d’irrigation et de forage sous pression La stratégie de l’Activité s’ar ticule autour des axes suivants 5 renforcer le leadership de CertainTeed sur le marché américain et accroître la pénétration de la marque au Canada 5 devenir le fournisseur de référence en termes d’innovation pour les produits et systèmes de construction 5 offrir une gamme élargie et développer de nouveaux canaux de distrib ution 5 contribuer activement à la protection de l’environnement par l’amélioration des p erformances environnementales de ses usines et de ses produits CanalisationAvec plus de 10 000 salariés l’Activité Canalisation propose des solutions complètes pour les marchés du cycle de l’eau valorisant un savoir faire de plus de 150 ans lui permettant de répondre aux exigences les plus élevées Il est leader mondial (1) pour la production et la commercialisation de systèmes de canalisation en fonte ductile et leader européen (1) pour les pièces de voirie ainsi que pour les systèmes en fonte de collecte et d’évacuation des eaux usées et pluviales dans les bâtiments Grâce à ses implantations industrielles historiques en Italie et au Brésil renforcées par des capacités en Chine en République tchèque et en Afrique du Sud elle commercialise ses produits dans plus de 140 pays Avec la volonté de se tenir au plus près de ses marchés l’Activité Canalisation est organisée sur le plan mondial en trois Métiers Eau et Assainissement Voirie et Bâtiment Sous la marque mondiale PAM l’Activité Canalisation conçoit et commercialise 5 des systèmes complets de canalisation en fonte ductile pour les marchés de distribution d’eau potable irrigation assainissement et évacuation des eaux pluviales les circuits généraux industriels la lutte contre l’incendie 5 des gamme s complètes de robinet terie hydraulique fontainerie et pièces de raccordement pour la réalisation de réseaux d’eau 5 des pièces de voirie en fonte ductile et en acier pour l’accès aux réseaux (eau eaux usées et télécommunications) 5 des systèmes complets de canalisations en fonte pour la collecte et l’évacuation des eaux usées et pluviales dans les bâtiments 5 des systèmes en fonte pour puits canadiens (1) Source Saint Gobain18 PRODUITS POUR L A CONSTRUCTION LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN La qualité des solutions apportées est reconnue par les clients qui mettent en avant la durée de vie des systèmes de canalisations leur facilité de pose leurs performances la fiabilité des produits et des services proposés ainsi que l’étendue des gammes offertes Au cœur des enjeux du développement durable l’Activité Canalisation développe des solutions bénéficiant d’un bilan environnemental remarquable De par leur pérennité et leur étanchéité elles permettent de préserver les ressources en eau La recyclabilité de la fonte permet également d’économiser les matières premières La stratégie de l’Activité s’ar ticule autour des points suivants 5 la consolidation du leadership et de l’avancée technologique acquis grâce à l’innovation et à la qualité de service 5 l’excellence et l’efficacité industrielle 5 la contribution de l’Activité et de ses solutions en fonte ductile aux grands enjeux de société et de développement durable En 2012 l’Activité Canalisation a remporté un contrat significatif au Koweït Elle a également apporté son expertise sur des chantiers tels que la construc tion des stades au Brésil pour la Coupe du Monde 2014 et a développ é son offre Blutop à l’international qui équipe désormais le système d’adduction d’eau potable de Guanambi État de Bahia au Brésil Mortiers industrielsAvec plus de 10 000 salariés l’Activité Mortiers industriels sous sa marque Weber est le leader mondial (1) de ce domaine elle est notamment le premier fabricant mondial de colles et joints de carrelage et leader européen (1) pour les produits de façade et de mortiers de sols Implantée dans 48 pays elle s’appuie sur un réseau de près de 180 sites industriels L’Activité Mortiers industriels est composée de trois divisions 5 mortiers industriels sous la marque mondiale Weber 5 argile expansée principalement sous la marque Leca 5 équipements sous la marque m tec Weber propose une gamme complète de solutions pour décorer protéger et isoler les façades des maisons individuelles ou des bâtiments d’habitation commerciaux et industriels Elles permettent 5 d’associer les aspects couleur et structure des revêtements tout en offrant des fonctions techniques comme l’isolation des murs extérieurs l’assainissement et l’imperméabilisation 5 de répondre dans toute l’Europe aux exigences locales tant en termes de performances d’isolation que d’intégration dans l’environnement dans les styles architecturaux ou encore dans le patrimoine 5 d’accompagner les clients par exemple grâce à des services de formation sur site des applicateurs et des prescripteurs Pour la pose du carrelage Weber propose une solution spécifique à chaque situation qui garantit sécurité et confort de mise en œuvre tout en respectant les habitudes et les pratiques locales Ainsi l’offre de mortiers à base de ciment ou à base de résines permet de coller tous types de carrelage sur tous types de supports et de réaliser des joints décoratifs et techniques Pour les sols les solutions proposées couvrent de larges domaines d’application réalisation de chapes neuves ou rénovées nivellement et finition des sols avant pose d’un revêtement associé décoration par l’utilisation de mortiers teintés dans la masse Des produits techniques destinés à des zones de forte affluence comme les centres commerciaux permettent de réaliser des rénovations très rapides qui minimisent le temps de neutralisation des locaux Enfin des systèmes répondant à des contraintes techniques particulières comme le chauffage par le sol viennent utilement compléter la gamme Dans tous les domaines constructifs un ensemble de mortiers techniques vient aider aux travaux nécessaires à la réalisation ou à la reprise du gros œuvre réparation scellement calage jointoiement assainissement et étanchéité sont les maîtres mots de cette Activité Toutes ces solutions sont une aide précieuse pour ceux qui ont la responsabilité de la conduite des travaux Elles sont destinées à améliorer le déroulement des chantiers en apportant des réponses pratiques aux problèmes du quotidien Pour compléter ces activités de chantier deux lignes de produits dédiées au montage et à l’assemblage des maçonneries ainsi qu’aux travaux de revêtement des murs intérieurs permettent à Weber d’assurer un service complet de la structure à la finition Leca propose la livraison d’argile expansée sous forme de blocs constructifs allégés et isolés ou sous forme de billes permettant la réalisation d’ouvrages de voirie de travaux publics ou entrant simplement dans la composition de béton et mortiers allégés L’objectif est l’amélioration des performances d’isolation et la réduction de la pénibilité des tâches sur le chantier Ces granulés sont aussi une excellente réponse à des besoins en forte croissance dans les usines solaires ou les toitures végétalisées m tec propose des solutions clés en main pour la fabrication des mortiers et la mécanisation de leur mise en œuvre sur chantier usines systèmes logistiques silos mobiles de chantiers matériels de gâchage de pompage et de projection Enfin une offre d’adjuvants est proposée au Moyen Orient pour répondre à la demande croissante pour l’amélioration des caractéristiques techniques des bétons destinés à la construction La stratégie de l’Activité s’articule autour des points suivants 5 consolider sa place de leader mondial et régional (1) notamment par le développement de solutions innovantes et de services performants 5 mutualiser les meilleures pratiques mondiales pour répondre aux besoins locaux 5 développer l’activité en pays à forte croissance 5 accompagner l’amélioration de l’efficacité énergétique (1) Source Saint Gobain19 PRODUITS POUR LA CONSTRUCTION LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN Produits pour la ConstructionMétiers et produitsPrincipales utilisationsPrincipaux concurrentsPosition concurrentielle (1)GypsePlaques de plâtre (y compris avec fonctions spécifiques)Plâtre plâtres de construction et autres plâtres spéciauxSystèmes de fixation de plaques de plâtre et accessoiresPlafonds dalles et plaquesPlafonds acoustiquesOssatures métalliquesCloisons séparatives plafonds suspendus et sols pour bâtiments résidentiels et non résidentielsIsolation thermique par l’intérieurSolutions d’isolation acoustiquesSolutions de protection au feuSolutions de résistance aux chocsSolutions résistant à l’humiditéSolutions pour la qualité de l’air intérieurDesign intérieur et décorationMoulage de céramiques et métauxSiniat qui correspond à l’Activité Gypse en Europe et en Amérique du Sud rachetée par Etex (Belgique) à Lafarge (France)Knauf (Allemagne)USG (États Unis) National Gypsum (États Unis)Georgia Pacific (États Unis)BNBM Taihe (Chine) Armstrong (États Unis) Rockfon (Danemark) l’activité plafonds de RockwoolBoral (Australie) Leader mondialIsolationLaine minérale de verreLaine minérale de rocheLaine minérale ULTIMATE®Polystyrène expanséPolystyrène extrudéPolyuréthaneLaine de chanvreMembranes d’étanchéité à l’airVIP fiber rollsIsolation thermique et acoustique des bâtiments résidentiels tertiaires et industrielsIsolation technique des installations industrielles de climatisation et de chauffageIsolation de navires de trains d’automobiles d’équipements électroménagersSubstrats pour la culture hors solOwens Corning (États Unis Chine)Johns Manville (États Unis)Rockwool (Europe)Ursa (Europe)Knauf (États Unis Europe)BASF (Monde)Dow Chemicals (Monde)Kingspan (Europe)Technonicol (Russie)Asahi (Japon)Leader mondial tous matériaux isolants confondusLeader mondial des laines minéralesLeader européen des solutions d’étanchéité à l’airLeader européen du polystyrène expanséProduits d’extérieurProduits pour la façade clins et borduresProduits en PVC pour l’aménagement extérieur barrières terrasses balustradesProduits pour la toiture bardeaux asphaltés et bardeaux en matériaux composites Produits de canalisation et de fondationFibre cimentMaison individuelle et immeublesMarché du neuf de la réparation et de la rénovationPly Gem (États Unis)Georgia Gulf (États Unis)Alside (États Unis)James Hardie (États Unis)Trex (États Unis)Fiberon (États Unis)Owens Corning (États Unis)Tamko (États Unis)IKO (États Unis)GAF (États Unis)Azek (États Unis)Versatex (États Unis)N° 2 aux États Unis pour les clins de façade en PVCN° 3 aux États Unis pour les toitures résidentiellesN° 2 aux États Unis pour le fibre cimentCanalisationSystèmes complets de canalisations en fonte ductile raccords et accessoires Pièces de voirie en fonte ductile et en acierSystèmes complets de canalisations en fonte pour la collecte et l’évacuation des eaux usées et pluviales dans les bâtimentsAdduction d’eau potableIrrigationAssainissementLutte contre l’incendieCollecte et évacuation des eaux usées et pluviales dans les bâtimentsAccès aux réseaux secs et humidesXinxing (Chine)Electrosteel (Inde)Jindal (Inde)US Pipe (États Unis)Mac Wane (États Unis)Kubota (Japon)Duktus (Allemagne)East Jordan Norinco (États Unis France)Wavin (Pays Bas)PipeLife (Autriche)Leader mondial pour les systèmes de canalisations en fonte ductileLeader européen pour les pièces de voirie en fonte ductileLeader européen pour les systèmes en fonte de BâtimentMortiers industrielsEnduits et systèmes pour façadesColles et joints pour carrelageMortiers pour les solsMortiers techniquesEnduits intérieursMortiers de montageArgile expanséeAdjuvants bétonDécoration et protection des façadesIsolation thermique par l’extérieurRestauration de la pierreCollage de carrelageRéalisation de joints décoratifs ou techniques Nettoyage et protection des carrelages Réalisation de chapes et de ragréageRéalisation de sols techniques et décoratifsRéalisation d’ouvrages d’étanchéité des bâtimentsRéparation des ouvrages en bétonMontage et finition des maçonneriesBlocs constructifs allégésSolutions pour les travaux publics et la voirieBASF (Allemagne)Mapei (Italie)Sto (Allemagne)Materis (France)Sika (Suisse)Baumit (Autriche)Ardex (Allemagne)Leader mondial des mortiers industriels(1) Source Saint Gobain20 PRODUITS POUR L A CONSTRUCTION LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN DISTRIBUTION BÂTIMENTLe Pôle Distribution Bâtiment ser t les marchés de la construction neuve de la rénovation et de l’aménagement de l’habitat DISTRIBUERLESMATÉRIAUXDU FUTUR21 DISTRIBUTION BÂTIMENTFort d’un réseau de près de 4 500 points de vente animés par 67 000 collaborateurs le Pôle Distribution Bâtiment est aujourd’hui le numéro 1 européen de la distribution de matériaux de construction Il est implanté dans 29 pays et sert les marchés de la construction neuve de la rénovation et de l’aménagement de l’habitat Le Pôle Distribution Bâtiment dispose d’un réseau d’enseignes fortes et complémentaires généralistes ou spécialistes tournées vers l’artisan la petite et moyenne entreprise le particulier à projet ou la grande entreprise Ancrée sur son marché local chaque enseigne a un positionnement qui répond aux besoins spécifiques de chaque type de client et de marché Ensemble elles contribuent à l’efficacité commerciale du Pôle Celui ci met en œuvre les meilleures pratiques partout où il est implanté tout en conservant une grande réactivité locale Cette organisation gage d’efficacité est un véritable atout pour répondre à la diversité des attentes des clients en termes de produits ou de services L’ambition du Pôle est d’être la Référence du négoce à la fois pour ses clients et pour ses fournisseurs Pour cela il s’appuie sur un très vaste et dense réseau de points de vente Ce sont également la qualité le dynamisme et l’expertise de ses équipes qui font sa force et son succès Ses priorités sont celles d’un leader Vis à vis de ses clients il s’agit de leur offrir le meilleur service et la plus forte valeur ajoutée tout en leur proposant les solutions les plus performantes notamment pour accroître l’efficacité énergétique des bâtiments neufs ou à rénover Le Pôle vise également à renforcer son cœur de métier à construire une architecture solide en termes de systèmes d’information et de logistique et à porter une attention toute particulière au développement de ses équipes Des enseignes et des équipes qui font la différenceL’enseigne généraliste Point P Matériaux de Construction est le leader du marché français (1) À ses côtés d’autres enseignes généralistes et spécialistes forment le réseau de Saint Gobain en France Ensemble les enseignes s’adressent en priorité aux professionnels du bâtiment Elles forment un réseau qui couvre tout le territoire sert les marchés de la construction neuve et de la rénovation et apporte une offre complète de solutions pour l’efficacité énergétique Avec l’acquisition de Brossette le Pôle Distribution Bâtiment a par ailleurs consolidé sa position dans la distribution de sanitaire chauffage plomberie en France et plus généralement dans ce marché en Europe Le réseau Brossette conservant son identité commerciale l’intégration porte plus particulièrement sur la création de synergies dans le domaine des achats de la logistique et des systèmes d’information avec l’enseigne Cedeo positionnée sur le même marché Lapeyre enseigne principale du groupe Lapeyre est le spécialiste de l’aménagement de l’habitat dans ses différents univers aménagement bain cuisine menuiserie et sols Fabricant et distributeur le groupe Lapeyre propose des services personnalisés comme l’installation et la pose chez ses clients en intervenant sur les marchés de la rénovation et du neuf Au Royaume Uni Jewson est le leader de la distribution généraliste de matériaux de construction (1) Ciblant principalement les petites et moyennes entreprises et les artisans le réseau de Saint Gobain est constitué d’un portefeuille d’enseignes généralistes et spécialistes servant les marchés de la construction neuve et de la rénovation L’acquisition de Build Center a permis à Jewson de consolider sa position de leader sur le marché de la distribution généraliste de matériaux de construction Une grande attention a été portée à l’intégration des équipes Pour Build Center toutes les agences sont passées sous les enseignes britanniques du Pôle notamment Jewson Les équipes ont été accompagnées tout au long du processus d’intégration l’objectif étant de leur faire partager une même identité et culture En Allemagne Saint Gobain est le leader de la distribution de matériaux de construction Son réseau est constitué d’enseignes généralistes et spécialistes complémentaires pour répondre à tous types de clients de marchés et de projets Raab Karcher sa principale enseigne généraliste est également déployée aux Pays Bas en Pologne en Hongrie et en République tchèque Dans les Pays nordiques les enseignes principales sont Dahl premier distributeur de sanitaire chauffage plomberie (1) et Optimera acteur majeur de la distribution de matériaux de construction Elles servent les marchés de la construction neuve de la rénovation et des solutions durables ainsi que les marchés industriels En Europe du Sud Saint Gobain est présent en Espagne au Portugal et en Italie avec un réseau d’enseignes généralistes ainsi que des spécialistes en aménagement intérieur carrelage et plomberie sanitaire chauffage Aux États Unis Norandex distribue des produits d’aménagement extérieur − bardage fenêtres toiture et portes − tandis que Meyer Decorative Surfaces est un distributeur de produits stratifiés et d’accessoires pour la cuisine et les meubles de salle de bains Au Brésil la présence du Pôle Distribution Bâtiment est assurée par Telhanorte spécialiste de l’aménagement de la maison du carrelage de la salle de bains et de la cuisine En Argentine Barugel Azulay est distributeur de sanitaire carrelage cuisine Innovation et valeur ajoutée au service des clientsLa valeur ajoutée qu’apportent au quotidien les hommes et les femmes du Pôle Distribution Bâtiment réside notamment dans l’innovation En plaçant le client au cœur de sa stratégie les enseignes du Pôle ont en effet un rôle incontournable dans l’accompagnement et la formation des artisans confrontés à la mutation des techniques de rénovation du bâtiment aux nouvelles réglementations à l’émergence de nouveaux marchés et de nouveaux canaux de distribution À l’affût des besoins de leurs clients les enseignes du Pôle sont donc en permanence à la recherche des meilleures solutions afin de leur apporter une réponse professionnelle une expertise toujours plus pointue et une valeur ajoutée plus forte produits et ser vices logistique concepts de vente salles d’exposition centres de formation guides pratiques ou encore conseils au quotidien Une offre globale et complèteNouveaux formats de distribution et outils innovants les enseignes du Pôle Distribution Bâtiment vivent avec leur temps elles s’adaptent aux évolutions des marchés et des technologies 5 Saint Gobain Distribution Bâtiment en France a dévoilé le chantier de la plus grande halle commerciale dédiée au bâtiment Un concept de distribution inédit au service des (1) Source Saint Gobain22 DISTRIBUTION BÂTIMENT LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN (1) Source Saint Gobainprofessionnels de la construction et de la rénovation situé aux portes de Paris à Pantin Cette halle regroupera en un lieu unique six enseignes complémentaires Asturienne Cedeo Dispano La Plateforme du Bâtiment Point P Matériaux de Construction et PUM Plastiques Il s’agit par ailleurs d’un projet sans équivalent en matière de p erformance énergétique d’insertion durable dans le paysage urbain et de responsabilité sociétale 5 De son côté Lapeyre a développé un nouvel outil d’aide à la vente Lapeyre 3D Il permet aux vendeurs de réaliser en quelques clics le projet d’aménagement intérieur du client qui peut le visualiser immédiatement en 3D Disponible également sur le site www lapeyre fr cet outil offre au client la possibilité de réaliser lui même son projet avant de le finaliser avec un vendeur en magasin Lapeyre 3D sera ensuite déployé dans les autres univers produits Promouvoir l’efficacité énergétique et les nouvelles énergiesPour accompagner et guider leurs clients face au défi de l’efficacité énergétique les enseignes du Pôle Distribution Bâtiment développent des outils innovants et leur proposent des formations sur mesure aux produits durables et solutions renouvelables 5 En Europe du Nord par exemple Dahl a poursuivi le déploiement de son concept innovant de Klimacenter véritable vitrine de l’expertise du Pôle Distribution Bâtiment dans le domaine de l’économie d’énergie Déjà présent au Danemark depuis 2010 le concept a ensuite été implanté en Norvège et en Suède Un second Klimacenter danois a par ailleurs vu le jour Le bâtiment dans lequel il est situé anticipe les exigences du Code de la Construction 2015 relatives aux constructions basses énergies au Danemark Il est le résultat de la coopération de S aint Gobain Distribution Denmark et de plusieurs sociétés et marques du Groupe Saint Gobain Optimera et Øland pour le Pôle Distribution Bâtiment Scanglas pour le Pôle Matériaux Innovants Gyproc Ecophon et Isover pour le Pôle Produits pour la Construc tion Les Klimacenters servent à la fois de salles d’exposition de centres de formation et de pôles de compétences dédiés aux énergies renouvelables et à la ventilation Les installateurs professionnels et les clients particuliers peuvent y découvrir un large choix de solutions respectueuse s de l’environnement mises en situation Ils peuvent également bénéficier de conseils et de formations délivrés par des experts de Dahl dans le domaine 5 Pour guider et accompagner ses clients dans le domaine de la construction durable au Royaume Uni Jewson a développé l’application « Ask Jack » disponible sur le web et les smartphones Les professionnels et particuliers peuvent poser leurs questions à Jack chef d’agence virtuel Il leur rép ond instantanément en s’appuyant sur les informations du désormais célèbre Guide de la Construction durable édité par l’enseigne L’application smartphone Greenworks et le centre de formation Greenworks Training Academy viennent compléter ce dispositif Créée et financée par les enseignes Jewson Graham Gibbs & Dandy et Minster la Greenworks Training Academy permet à des centaines de professionnels et collaborateurs de se perfec tionner dans les installations renouvelables Au total deux Greenworks Training Academy existent au Royaume Uni Raab Karcher aux Pays Bas a également ouvert sa propre Greenworks Academy à Breda associée au lancement de l’enseigne Greenworks 5 En Allemagne Solarkauf propose une solution « tout en un » au sein de points de vente sélectionnés avec une gamme complète de produits et accessoires pour le marché du photovoltaïque E commerce et présence digitaleLes enseignes du Pôle ont continué de développer le e commerce En complément des applications smar tphones telles que celles des enseignes Graham Jewson Point P ou encore Raab Karcher de nombreux sites et applications marchandes ont été lancés avec succès en 2012 5 Par exemple en Allemagne ce sont plus de 260 000 ar ticles que les clients de Raab Karcher peuvent désormais commander en ligne La commande est directement prise en charge par le point de vente rattaché au client 5 En France La Plateforme du Bâtiment dispose d’un nouveau site marchand destiné aux professionnels du bâtiment Une fois connectés ils peuvent passer leurs commandes et choisir de les retirer sous une heure dans le dépôt le plus proche ou de se les faire livrer sur chantier dès le lendemain Une application smartphone vient compléter ce site marchand un outil particulièrement adapté aux clients de la Plateforme du Bâtiment qui peuvent ainsi commander quand et d’où ils le souhaitent L’enseigne DISPART’ a par ailleurs lancé son site de vente en ligne permettant aux professionnels d’accéder aux informations de plus de 6 000 références de pièces détachées pour le chauffage de passer commande et d’être livrés sous 24 heures Fédérer pour être plus forts ensembleDans une conjoncture difficile le Pôle Distribution Bâtiment de S aint Gobain continue d’aller de l’avant en renforçant sa dynamique commerciale et opérationnelle C’est en faisant jouer pleinement les synergies et les partages d’expériences entre ses enseignes tout en plaçant le client au cœur de sa stratégie que le Pôle Distribution Bâtiment entend tirer le meilleur parti de sa taille de sa diversité de la proximité et du savoir faire de ses équipes Distribution BâtimentMétiers et produitsPrincipales utilisationsPrincipaux concurrentsPosition concurrentielle (1)Distribution de matériaux de construction pour le neuf et la rénovation Menuiseries industriellesMarché de l’habitat individuel et collectifÉquipement de la maison cuisine salle de bains aménagements intérieurs menuiseries extérieures revêtements produits sanitaire chauffage plomberie…Wolseley (Royaume Uni France Pays nordiques États Unis Canada Suisse Autriche)CRH (Pays Bas France Suisse Allemagne Belgique)Travis Perkins (Royaume Uni Pays Bas) SIG (Royaume Uni France Allemagne Pays Bas Pologne)Grafton (Royaume Uni Irlande Belgique)Ahlsell (Scandinavie)Chausson Vendée Matériaux Samse (France) N° 1 européen de la distribution de matériaux de constructionN° 1 européen sur le marché du sanitaire chauffage plomberie23 DISTRIBUTION BÂTIMENT LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN CONDITIONNEMENT VERALLIALe Pôle Conditionnement sous la marque Verallia conçoit et fabrique des bouteilles et des pots d’emballage pour l’agroalimentaire DÉVELOPPERLE SAVOIR FAIREDU FUTUR24 CONDITIONNEMENT VER ALLIA(1) Source Saint GobainPrésent dans 14 pays avec plus de 14 000 salariés le Pôle Conditionnement est le numéro 2 (1) mondial de l’emballage en verre alimentaire sous la marque Verallia Il conçoit et fabrique des bouteilles et pots en verre pour les boissons et les produits alimentaires Verallia a produit en 2012 environ 25 milliards de bouteilles et pots en verre et occupe des positions de premier plan sur l’ensemble de ses marchés principalement les vins tranquilles et pétillants les spiritueux et les produits alimentaires (principalement solubles yaourts laitiers conserves et baby food) mais également la bière et les boissons non alcoolisées Sa mission consiste à offrir à ses 10 000 clients dans 46 pays les s olutions d’emballage en verre et les services les plus innovants afin de les accompagner de façon durable dans leur déploiement sur les marchés de demain Son modèle d’entreprise repose sur la combinaison unique de la puissance d’un réseau industriel mondial de 58 sites dans 14 pays de 96 fours verriers et de la proximité commerciale maintenue par plus de 14 00 0 employés Forte d’un savoir faire verrier séculaire Verallia s’est fixée pour ambition de devenir l’entreprise de référence de l’emballage en verre voire de l’emballage rigide une entreprise au service du développement durable de ses communautés de la valorisation des contenus pour ses clients et du bien être des consommateurs finaux Pour réaliser cette ambition Verallia dispose d’une expertise te chnologique au meilleur niveau mondial et de compétences clés qu’elle cherche en permanence à optimiser notamment dans ses huit centres techniques à travers le monde Le travail d’amélioration des fonctionnalités des emballages en verre et des procédés s’accompagne d’une activité soutenue de recherche et développement souvent réalisée en partenariat avec les équipes des autres pôles verriers de Saint Gobain Verallia dispose ainsi de plus de 300 brevets à fin 2012 Enfin en matière d’innovation Verallia travaille sur l’amélioration de ses procédés industriels notamment la fusion du verre et le formage et au delà mène une politique active en termes de différenciation des produits et d’innovation des services Avec des bouteilles et des pots aux formes toujours plus insolites et aux décors plus novateurs Verallia accompagne ses clients sur de nouveaux marchés At tentives à proposer des produits différenciants les équipes du Pôle créent des emballages en verre très attractifs en jouant sur les gammes les couleurs et les formes En 2012 treize prix pour l’innovation ont été remis à des produits conçus par Verallia la bouteille de bière bleue fabriquée pour le conditionnement de la bière Bud Light Platinum aux États Unis a ainsi été récompensée par un des très prestigieux Clear Choice Awards américains Pour favoriser l’émergence de nouveaux concepts Verallia France a réédité en 2012 son concours de création dédié aux étudiants des écoles de design devant le succès de ce concours le Pôle étendra ce concept à d’autres pays L’innovation produits s’accompagne du développement de services adaptés aux be soins spécifiques des clients du Pôle aux États Unis par exemple Verallia a lancé en 2012 B O B (Buy Our Bot tles) le premier site web qui permet aux brasseries artisanales (« craft beers ») d’acheter des bouteilles en petites quantités (palettes au lieu de camions) directement à nos usines Flexible et innovante Verallia collabore de façon étroite avec ses clients pour concevoir et co développer des produits spécifiques Elle dispose ainsi de treize laboratoires de conception et de création dans le monde dont le dernier — dédié à sa marque haut de gamme internationale Selective Line — a été inauguré en mars 2012 à Pont Sainte Maxence (France à proximité de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle) Dans ces laboratoires les idées innovantes se transforment en produits verriers industrialisables les experts de Verallia y accueillent leurs clients pour travailler de façon collaborative et en temps réel sur leurs nouveaux projets de bouteilles et de pots jusqu’à la simulation des produits sur les linéaires de la grande distribution Forte de son savoir faire verrier et de sa capacité d’innovation Verallia développe avec ses clients les produits adaptés aux évolutions des marchés tout en mettant le développement durable au cœur de sa stratégie Ses gammes de bouteilles éco conçues qui conjuguent — sous le nom d’EcoVa — optimisation du poids et de l’empreinte écologique et valorisation des contenus ont été lancées en Allemagne en 2012 avec succès Elles représentent désormais la majorité des volumes sur certains segments de marché et dans certains pays notamment pour les clients fortement tournés vers l’exportation Attentive au bien être des consommateurs finaux Verallia peut s’appuyer sur un matériau aux vertus inégalées produit à partir de matières premières naturelles le verre est recyclable à 100 % et à l’infini son inertie et sa neutralité en font un matériau d’emballage idéal pour la protection de la santé et du bien être des consommateurs En 2012 Verallia a continué à soutenir les campagnes de promotion du verre menées par toutes les grandes fédérations professionnelles verrières mondiales continentales et nationales dont par exemple le jeu concours Lit tle Taste Testers de la FEVE (Fédération européenne du verre d’emballage) sur les réseaux sociaux Verallia a également initié sa propre présence sur Facebook avec sa page Verallia Forever Glass 25 CONDITIONNEMENT LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN (1) Source Saint GobainLe Pôle a poursuivi en 2012 ses initiatives en faveur de l’amélioration des performances environnementales de ses usines autour de 4 axes prioritaires l’augmentation de l’utilisation de verre recyclé en substitution des matières premières vierges (qui permet de réduire la consommation d’énergie et donc les émissions de CO2) la diminution des émissions de CO2 l’amélioration de l’efficacité énergétique des processus ainsi que l’optimisation des ressources en eau Les progrès réalisés par Verallia se sont concrétisés par l’obtention de deux nouvelles certifications ISO 14001 et de trois certifications « Energy Star » aux États Unis Proche de ses clients fière de ses valeurs partagées et respectueuse de son environnement Verallia a confirmé en 2012 sa position (1) de co leader en Europe et de numéro 2 aux États Unis ainsi que de leader ou co leader sur chacun des marchés sur lesquels elle est présente Pour accélérer ses efforts en matière de performances industrielles Verallia a mis en place des programmes d’excellence opérationnelle transversaux structurés autour des quatre axes la production les investissements l’optimisation des achats et l’innovation En matière de production Verallia a donné en 2012 une nouvelle impulsion à son programme de World Class Manufacturing E2 (Excellence d’Entreprise) en lançant E2volucion sur deux premiers sites pilotes (Burgos en Espagne et Figueira da Foz au Portugal) Grâce à une organisation du travail complètement repensée à des échanges plus intenses de bonnes pratiques et à davantage de standardisation il a été possible de réduire les pertes de diminuer les coûts de production et d’améliorer la rentabilité de ces deux sites En termes d’investissements le Pôle a poursuivi en 2012 — malgré la crise — ses programmes de modernisation d’amélioration de la qualité et de réduction de son empreinte environnementale dans les pays matures comme dans les pays à forte croissance En Espagne Verallia a ainsi célébré en présence de ses clients la reconstruction du four de son usine de Montblanc (Catalogne) En Argentine le Pôle a inauguré son troisième four dédié à la production de bouteilles de vins Ce four permet d’accroître la capacité locale de plus de 40 % et de répondre ainsi à la demande d’une industrie viti vinicole en pleine expansion notamment sur les marchés d’exportation ConditionnementMétiers et produitsPrincipales utilisationsPrincipaux concurrentsPosition concurrentielle (1)Bouteilles et pots en verreEmballage alimentaire (pour boissons et produits alimentaires)Owens Illinois (États Unis Europe Asie Amérique latine)Anchor Glass (États Unis)Vitro (États Unis)Ardagh (Europe)Vetropack (Europe)Vidrala (Europe)S˛is˛ecam (Turquie et Europe de l’Est)Barbosa & Almeida (péninsule Ibérique)N° 2 mondial et leader ou co leader dans l’ensemble des pays où il est implanté industriellement pour l’ensemble des métiers réunis26CONDITIONNEMENT LES MÉTIERS DE SAINT GOBAIN * Classement 2012 du « Global Innovators the world leaders in innovation » réalisé par l’agence Thomson Reuters (1) Source « Building Design and Construction Forging Resource Efficienc y and Sustainable Development » United Nations Environment Program Sustainable Buildings and Climate Initiatives (UNEP SBCI) SAINT GOBAIN UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE*La Recherche et l’Innovation sont au cœur de la stratégie de l’habitat de Saint Gobain et de sa politique de développement durable Les actions du Groupe pour développer sa culture de l’innovation portent leurs fruits Pour la deuxième année consécutive le Top 100 Global Innovators de Thomson Reuters a class é Saint Gobain parmi les 100 organisations mondiales les plus innovantes Le Groupe poursuivra ses efforts dans les prochaines années notamment en termes d’investissements afin de maintenir et étendre ses positions de leader dans ses Activités et de conserver un haut niveau de performance et d’excellence opérationnelle En 2012 le Groupe a investi 479 millions d’euros en Recherche et Développ ement et 3 700 personnes ont travaillé sur 850 projets de recherche Saint Gobain dispose de 6 grands centres de recherche à vocation transversale qui servent l’ensemble de ses Activités (à Aubervilliers Cavaillon et Chantereine en France à Herzogenrath en Allemagne à Northboro aux États Unis et à Shanghai en Chine) et en a inauguré un septième à Chennai en Inde en 2012 Le Groupe compte également une douzaine de centres de recherche dédiés à des Activités spécifiques ainsi qu’une centaine d’unités de développement réparties dans le monde Ces investissements importants et les efforts des équipes de recherche se traduisent notamment par une production de brevets en augmentation constante le Groupe est passé de 260 nouveaux brevets déposés par an dans les années 2004 2006 à plus de 400 brevets en 2012 Le dynamisme des activités de Recherche et d’Innovation de Saint Gobain se reflète aussi dans les transformations d’organisation et de culture que connaît le Groupe Avec sa stratégie de l’habitat durable Saint Gobain est notamment passé progressivement d’une logique de produits à une logique de marchés et de solutions Aujourd’hui de nouvelles compétences et savoir faire sont nécessaires pour préparer l’avenir et maintenir l’avance du Groupe en matière d’innovation UNE RECHERCHE AU SERVICE DE LA STRATÉGIE Le réchauffement climatique et la raréfaction des ressources naturelles imposent de nouveaux efforts de recherche notamment dans le secteur du bâtiment qui est l’un des plus gros contributeurs en matière d’impacts négatifs sur l’environnement Inventer des produits et des solutions qui facilitent la construction durable et contribuent à réduire l’impact environnemental du secteur du bâtiment est au cœur des enjeux de la stratégie de l’habitat durable du Groupe C’est une responsabilité et une source de motivation importante pour les équipes de Saint Gobain Le secteur du bâtiment représente à lui seul près de 40 % de la consommation d’énergie et 38 % des émissions de gaz à effet de serre dans les pays industrialisés Son impact sur la consommation d’eau (12 % de l’eau potable) et sur les déchets (40 % des déchets solides en volume) est considérable (1) Un effort massif de la part de Saint Gobain comme de l’ensemble des acteurs du secteur est nécessaire Cet engagement en faveur de l’innovation et de l’excellence environnementale passe autant par la mesure et la réduction des impacts actuels de nos procédés produits et solutions que par la création de procédés produits et solutions radicalement innovants Le développement d’une nouvelle culture de l’éco innovationDans le cadre d’une démarche rigoureuse de progrès Saint Gobain s’est donné pour objectif en 2013 que toutes les familles de produits liés aux marchés du bâtiment et du solaire disposent d’une Analyse de Cycle de Vie (ACV) L’ACV est un outil scientifique qui permet d’étudier selon de multiples critères l’ensemble des impacts environnementaux potentiels d’un produit de l’extraction des matières premières à la fin de vie du produit en passant par la production la distribution l’installation et l’utilisation Une fois cette empreinte environnementale mesurée grâce à l’ACV l’objectif est de réduire les impacts environnementaux constatés tout en créant de la valeur C’est le double objectif de la politique d’éco innovation de Saint Gobain Pour le Groupe S aint Gobain l’éco innovation doit apporter à ses clients une réelle valeur ajoutée avec des produits et des solutions qui réduisent l’impact environnemental des bâtiments et des infrastructures tout au long de leur cycle de vie Un produit ou une solution est éco innovant s’il contribue à réduire la consommation de ressources (en particulier d’énergie et d’eau) dans les bâtiments et les infrastructures et ou s’il a un impact environnemental réduit sur l’ensemble de son cycle de vie De nombreux exemples montrent la part croissante des produits et solutions éco innovants dans le portefeuille d’innovations du Groupe Les succès commerciaux comme les miroirs sans plomb ajouté « Miralite Revolution » de S aint Gobain Glass S olutions (lancés en 2010) les tuyaux allégés « BluTop » de Pont à Mousson (lancés 27SAINT GOBAIN UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE en France ont permis de mieux comprendre comment les différentes matières premières réagissent entre elles et devraient aider Saint Gobain à développer du verre de qualité à des températures bien inférieures à celles utilisées actuellement Dans un autre domaine en 2012 le Centre de Recherche de Saint Gobain PAM à Maidières (en France) a mis au point un nouveau procédé de mesure de l’épaisseur des tuyaux en fonte ductile avec des capteurs ultrasoniques Ce procédé détermine automatiquement et à grande cadence les profils d’épaisseur des tuyaux sur toute leur longueur (6 mètres) La maîtrise de l’épaisseur de la fonte a permis à Saint Gobain PAM de réduire la quantité de matériaux utilisée et l’énergie nécessaire à la production comme au transport Améliorer l’efficacité et réduire l’impact environnemental du transport des matériaux de Saint Gobain est un objectif qui mobilise également les compétences des chercheurs du Groupe en mathématiques appliquées Une équipe basée au centre de recherche d’Aubervilliers développe des modèles innovants pour les Activités industrielles (Saint Gobain Weber Saint Gobain Isover Saint Gobain Glass) et pour les Activités de distribution (Autover Point P) où la logistique est un élément capital pour un développement responsable et efficace Des produits et des solutions au service de la construction durablePour Saint Gobain l’enjeu est non seulement de réduire l’empreinte environnementale de ses produits et solutions sur l’ensemble de leur cycle de vie mais aussi de faire en sorte qu’ils contribuent significativement à la réduc tion des impacts environnementaux des bâtiments et infrastructures dans lesquels ils sont intégrés À différents niveaux c’est l’objec tif de tous les grands programmes stratégiques du Groupe qu’il s’agisse de la pile à combustible des vitrages actifs des isolants de haute performance des nouveaux systèmes d’isolation par l’extérieur des films flexibles fonctionnels de l’éclairage ou de l’efficacité énergétique des procédés C’est aussi l’objectif d’un nombre croissant d’innovations des équipes de développement dans les Activités et les pays Par exemple en 2012 Saint Gobain Web er a lancé en Espagne une nouvelle gamme de colle à carrelage weber col confort Ce produit allégé désormais conditionné dans un sac de 15 kg offre le même rendement que la précédente version d’un format de 25 kg soit une économie de 5 m² L’emballage a été repensé et équipé d’une poignée pour faciliter la manipulation du produit La quantité de matière par m2 les coûts de transport les émissions de CO2 ainsi que la quantité de déchets de produits et d’emballages associés ont été significativement réduits en 2009) ou encore la gamme de bouteilles éco conçues « EcoVa » de Verallia (lancée en 2009) déployée dans le monde entier confirment l’engagement de Saint Gobain dans cette voie Plus récemment les systèmes composites d’isolation thermique par l’extérieur « weber therm A 200 » combinés à l’enduit de surface « weber pas top » ont remporté le prix du « Bundespreis Ecodesign 2012 » du meilleur produit éco innovant décerné par le ministère fédéral de l’Environnement allemand Saint Gobain souhaite développer plus systématiquement cet te culture de l’éco innovation dans son organisation Cela suppose de sensibiliser puis de former de manière approfondie les chercheurs ainsi que les équipes en charge du marketing des achats de l’environnement hygiène et sécurité et de la production Le travail d’éco innovation est systémique et nécessite un dialogue permanent entre toutes les fonctions concernées par l’innovation Il s’agit d’adopter un vocabulaire et des outils communs pour définir les objectifs et se donner les moyens de les atteindre Depuis le milieu de l’année 2012 Saint Gobain déploie des formations spécifiques dans les Activités et les pays du Groupe pour sensibiliser l’ensemble des managers et leurs équipes à l’intégration de l’éco innovation dans les processus d’innovation existants Ce travail va se poursuivre et s’intensifier dans les années à venir Des procédés plus efficaces et respectueux de l’environnementTravailler à améliorer l’impact environnemental des procédés industriels notamment en réduisant les consommations d’énergie d’eau et de matières premières est une préoccupation de longue date de Saint Gobain Un de ses grands programmes stratégiques de recherche porte notamment sur l’efficacité énergétique et l’impact environnemental des procédés des Activités du Groupe qui utilisent des fours comme le Vitrage l’Isolation le Conditionnement ou encore la Canalisation L’amélioration des modes de combustion dans nos fours verriers la réduction de près de 20 % de l’énergie consommée dans notre procédé du TEL pour la fabrication de fibres de laine minérale ou encore l’optimisation du séchage dans certaines de nos usines de plaques de plâtre sont autant de succès réalisés cette année Les chercheurs de Saint Gobain travaillent à la fois à une amélioration continue et à des innovations de rupture En amont les équipes sont impliquées dans une recherche plus fondamentale avec des instituts publics afin d’explorer de nouvelles voies de progrès Ainsi en 2012 l’Unité Mixte de Recherche Surface du Verre et Interfaces Saint Gobain CNRS est parvenue à visualiser pour la première fois au monde la formation du verre en temps réel depuis l’intérieur même de l’échantillon et ce grâce à une technique d’imagerie en trois dimensions la tomographie X Ces expériences réalisées au European Synchrotron Radiation Facility SAINT GOBAIN UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE28 Des liens renforcés avec le marketing pour mieux comprendre les besoins des clientsDepuis plusieurs années la Recherche et Développement et le Marketing se sont rapprochés Les équipes travaillent désormais ensemble au niveau central ainsi que dans les Activités et dans les pays Cette nouvelle organisation permet de répondre plus finement aux at tentes du marché d’anticiper les besoins à venir et de raccourcir les temps de développement Les organisations transversales « Habitat » présentes aujourd’hui dans 32 pays favorisent le dialogue entre les équipes qui travaillent sur les processus d’innovation Ces organisations permet tent aussi de met tre en place des projets d’innovation entre les Activités Cette double dynamique s’appuie sur la force du modèle de développement de Saint Gobain qui permet aux projets locaux répondant à des besoins locaux d’être soutenus par la capacité d’innovation centrale et transversale du Groupe Ces projets d’innovation entre les Activités sont de plus en plus nombreux Par exemple les sociétés Weber et Adfors ont co développé avec succès une solution de sol acoustique le Weber floor 4962 dB solution Ce produit lancé dans un premier temps en Norvège en Finlande et en Suède répond aux besoins spécifiques du marché de la rénovation en améliorant l’isolation des bruits d’impact en conservant une pleine hauteur sous plafond et en diminuant le poids qui repose sur les struc tures porteuses des bâtiments Les collaborations se multiplient également entre les grands centres de recherche transversaux du Groupe et les centres de développement locaux intégrés aux Activités et donc plus proches des marchés Cette année les chercheurs du Centre de Recherche et de Développement de Gunsan (Corée) ont bénéficié du soutien des équipes de S aint Gobain Recherche (Aubervilliers France) de S aint Gobain Recherche Shanghai (Chine) et de Herzogenrath (Allemagne) pour la mise au point d’une couche d’« extraction de lumière » originale testée positivement par Philips dans le cadre du projet Européen OLED10 0 Cette couche double la quantité de lumière extraite d’une OLED et permet d’obtenir conjuguée aux meilleurs empilements Organiques LED actuels une performance supérieure à 60 lumens par Watt Il s’agit d’une technologie clé pour accéder au marché de l’éclairage fonctionnel Par ailleurs Saint Gobain a créé plusieurs espaces spécifiques pour favoriser les échanges avec les ac teurs des marchés et leur fournir des réponses encore plus proches de leurs besoins Inauguré en oc tobre 2011 le Centre d’innovation Domolab à Aubervilliers a fêté son premier anniversaire avec des résultats très encourageants plus de 3 500 visiteurs et de nombreux nouveaux projets à développer dans l’année à venir Fort de ce premier su ccès d’autres projets ont vu le jour l’Habitat Lab de Milan à la fois centre d’innovation et de formation a ouvert ses portes le 2 octobre 2012 Des lieux similaires sont en cours de construction à Londres et à Moscou Dans le même temps en Allemagne S aint Gobain Weber a lancé des colles à carrelage dont la formulation nouvelle permet de réduire jusqu’à 76 % du CO2 émis pendant la fabrication du produit Ces colles sont également plus souples légères et faciles à appliquer Elles émettent moins de composants irritants et sont plus douces au contact de la peau Inventer des liants plus respectueux de l’environnement et des personnes est aussi un domaine où Isover a accompli de grands progrès Les équipes ont mis au point une nouvelle génération de liants composés à plus de 85 % de matériaux bio sourcés (sucre dérivé du blé ou de l’amidon de maïs et acide citrique issu du jus de citron) pour remplacer les formules à base de produits pétrochimiques (résines formo phénoliques) Les laines minérales fabriquées avec ces liants contribuent à améliorer la qualité de l’air pendant leur production et leur utilisation Le secteur de la construction dans lequel le Groupe opère s’inscrit dans une logique de long terme La durabilité et le travail sur la phase d’usage de nos matériaux sont une nécessité C’est dans cette perspective qu’en 2012 Saint Gobain PAM a développé une nouvelle protection anticorrosion extérieure pour ses tuyaux qui servent à transporter l’eau potable et dont la durée de vie dépasse déjà un siècle Cette couche est constituée d’un alliage de zinc et d’aluminium à effet galvanique combinée à un effet antibactérien par addition de cuivre métallique Saint Gobain PAM a aussi développé un nouveau polymère sans solvant ni bisphénols L’association de ces protections permet d’augmenter encore la qualité et la durée de vie des tuyaux en fonte ductile et ce dans tous les types de sols Enfin en matière d’efficacité énergétique Saint Gobain se consacre tout particulièrement aux enjeux liés à la rénovation des bâtiments En 2012 les films de contrôle solaire pour les vitrages développés aux États Unis par Solar Gard® ainsi que l’ensemble des ac tions de cette nouvelle société de Saint Gobain Performance Plastics ont été récompensés par le prix « Blue Sky Leadership » de l’Industrial Environmental Association Cette distinction remise au sommet environnemental de San Diego couronne une politique innovante de réduction de la pollution de l’air et une contribution remarquée à la lutte contre le réchauffement climatique UNE ORGANISATION À L’ÉCOUTE DES BESOINS DES MARCHÉSL’évolution stratégique du Groupe et la transformation progressive des marchés de l’habitat placent Saint Gobain dans une dynamique d’ouverture et d’écoute des besoins de ses clients Pour répondre à leurs at tentes ac tuelles et anticiper celles à venir le Groupe développe de nouvelles compétences de recherche et s’ouvre plus largement à une culture de partenariat et de co développement 29SAINT GOBAIN UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE L’équip e de réalité virtuelle basée à Aub ervilliers a aussi créé une application d’aide à la vente d’escaliers intérieurs pour le compte du groupe Lapeyre Il s’agit d’un outil de réalité augmentée qui facilite le choix du client parmi plus de 10 000 configurations consultables Vizea permet ensuite de visualiser l’escalier créé Il peut être utilisé aussi bien par nos équip es de vendeurs que par nos clients professionnels ou particuliers Enfin chaque fois qu’un besoin client important apparaît Saint Gobain développe de nouveaux laboratoires ou de nouvelles compétences au plus près des marchés à servir La proximité géographique de nos clients nous assure à la fois une meilleure réac tivité et une plus grande capacité d’échange Par exemple dans le domaine des Matériaux Haute Performance le Groupe a créé en 2012 à Aubervilliers de nouveaux laboratoires pour l’étude des matériaux polymères (silicone caoutchouc élastomère thermoplastique et fluoropolymère) Ces matériaux polymères servent à la fabrication d’articles moulés ou extrudés destinés aux marchés de la santé des transports des semi conducteurs de l’agro alimentaire ou encore de l’industrie Cet investissement dans de nouveaux laboratoires et dans de nouvelles équipes permet tra de mieux satisfaire les besoins des clients européens de Saint Gobain Performance Plastics Aux États Unis dans le centre de recherche de Northboro Saint Gobain Performance Plastics a développé une nouvelle technologie d’extrusion pour mieux répondre à ses clients américains Cet te technologie permet la fabrication sur mesure de tubes en silicone de haute performance pour des applications médicales spécifiques comme les pompes ophtalmiques ou les thérapies intraveineuses Le développement d’une culture de partenariat et de co développementLa dynamique d’ouverture de Saint Gobain notamment en matière d’innovation conduit le Groupe à développer et à diversifier ses partenariats La complexité des éco systèmes et l’accélération des évolutions technologiques nécessitent une collaboration accrue avec des acteurs extérieurs pour compléter les savoir faire du Groupe Les avancées réalisées en 2012 dans la phase pilote du projet « BioViVe » (Biomasse Viticole pour la fusion du Verre) en sont l’illustration Ce projet qui porte sur l’utilisation de la biomasse en remplacement de l’énergie fossile pour alimenter en gaz un four verrier est mené par Verallia avec nos centres de recherche d’Aub ervilliers et de Saint Gobain Conceptions Verrière en collaboration avec le CIR AD CIVC GDF SUEZ Xylowatt et l’Agence Nationale de la Recherche Autre exemple Isover et les centres de recherche de Rantigny et d’Aubervillliers en France ont collaboré avec de nombreux partenaires extérieurs qu’ils soient privés comme les cons tructeurs IGC et ARCADE publics comme EDF ou académiques comme Salford Universit y (en Grande Bretagne) pour développer tester et breveter une nouvelle méthode de mesure in situ de la performance énergétique des bâtiments La création de nouvelles compétences pour mieux servir les marchésDans le domaine de l’habitat notamment Saint Gobain poursuit le développement des compétences de ses équipes de recherche en menant de grands programmes transvers aux Ces programmes portent à la fois sur les propriétés physico chimiques des matériaux et sur leurs fonctions Ils sont communs aux Activités du Groupe et en lien direct avec les axes de travail des équipes de marketing Plusieurs exemples réussis marquent cette collaboration accrue entre la recherche et le marketing Les programmes transversaux sur l’acoustique l’eff icacité énergétique des bâtiments ou la résistance au feu par exemple alimentent la définition et la mesure des caractéristiques te chniques des bâtiments « Multi Confort » définies par Saint Gobain Déployer ce concept marketing désormais promu dans tous les Comités Habitat nécessite une compréhension fine des conditions climatiques culturelles et réglementaires locales Les équipes de recherche apportent des compétences précieuses dans des domaines comme la métrologie ou la caractérisation des notions de confort thermique acoustique ou visuel Dans le cadre des recherches pour l’amélioration de la qualité de l’air intérieur Isover a par exemple développé un « nez électronique » Cet outil scientifique permet de caractériser les odeurs et les molécules émises par les produits Il améliore grandement la fiabilité et la rapidité des tests subjectifs pratiqués jusqu’à présent avec des panels d’utilisateurs Dans ce sens également et pour mieux interagir avec les principaux acteurs des marchés S aint Gobain a développé des compétences en simulation et en réalité virtuelle Le Groupe dispose aujourd’hui d’un ensemble d’outils pour les chercheurs les clients professionnels du Groupe et leurs propres clients Par exemple la collaboration entre l’équipe de marketing international de Saint Gobain Glass et les centres de recherche de Chantereine et d’Aubervilliers en France a donné naissance à l’application mobile SGG Glass Compass Cet outil numérique aide les professionnels et les particuliers à optimiser le choix de vitrages qui offrent une efficacité énergétique et un confort du bâtiment optimisés selon la localisation l’orientation des fenêtres et de la surface vitrée Déjà disponible dans 16 pays SGG Glass Compass poursuit son développement en Europe et bientôt dans le monde Le projet a été distingué par le Prix « Marketing opérationnel et communication » de Netexplo et le Prix du public de Batiactu qui est la première source d’information en ligne des professionnels de la construction et de l’immobilier en France SAINT GOBAIN UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE30 Ce protocole innovant QUB ( Quick U value of Buildings) a p our objectif de déterminer rapidement la conformité entre les performances annoncées et les performances effectives dans les bâtiments à bas se consommation ou les bâtiments passifs C’est une étape importante pour la promotion de la construction durable pour la première fois il sera possible de mesurer de façon quantitative la performance énergétique intrinsèque d’un bâtiment plutôt que de se limiter à son calcul théorique En 2012 Saint Gobain a également poursuivi son ouverture aux jeunes p ousses et aux technologies émergentes La finale du concours d’Innovation NOVA de Saint Gobain a eu lieu à San Francisco lors du salon international de la construction durable Greenbuild et a distingué trois entreprises innovantes en ligne avec notre stratégie la société Heliotrope (Oakland États Unis) a mis au point des vitrages électrochromes intelligents qui permettent de contrôler la transmission de lumière et de chaleur de manière dynamique Plangrid (San Francisco États Unis) propose une plateforme collaborative complète de gestion des informations pour le secteur de la construction Smartershade (South Bend États Unis) a développé un dispositif permettant de fonctionnaliser des fenêtres existantes grâce à l’intégration d’un film dans le vitrage qui permet de contrôler le niveau de lumière et de chaleur dans un bâtiment UNE RECHERCHE QUI ANTICIPE LES DÉFIS À VENIRTous les secteurs dans lesquels Saint Gobain opère changent à une vitesse inédite Le bâtiment traditionnellement perçu comme conservateur connaît aujourd’hui des transformations majeures L’environnement concurrentiel se durcit chaque jour un peu plus et faire preuve d’agilité pour anticiper les défis à venir est une condition essentielle de développement Pour répondre à ces défis Saint Gobain place l’innovation au cœur de sa stratégie Les objectifs de la Recherche et du Développement s ont alignés sur les besoins et l’ambition du Groupe pour mener avec succès la bataille de la compétitivité explorer de nouveaux horizons et recruter les meilleurs talents Un effort soutenu pour accroître la compétitivité du GroupeL’innovation est le meilleur atout du Groupe pour se différencier face à une concurrence croissante et à la multiplication des nouveaux entrants sur ses marchés La réduction du temps de développement (Time to Market) est un axe de travail très important pour gagner en compétitivité Les Activités ont mis en place plusieurs mesures tout au long de l’année 2012 Certains résultats sont déjà visibles d’autres le deviendront dans les mois et les années à venir La diminution des coûts de production des produits par l’amélioration des procédés et ou la substitution de matières premières onéreuses permettent également au Groupe de se différencier Par exemple Saint Gobain Isover a installé une nouvelle technologie de fibrage dans des « conditions froides » dans plus d’une dizaine d’usines en 2012 ce qui lui a permis de fabriquer un produit plus performant tout en économisant plusieurs millions d’euros par an Dans un autre domaine marqué par un contexte économique difficile et concurrentiel Avancis société du Groupe qui produit des panneaux photovoltaïques de deuxième génération à base de couches minces a réussi à diminuer de 25 % le coût des élec trodes de ses panneaux tout en conservant leurs per formances Une « électrode arrière » un empilement de couches minces déposées directement sur le verre a été développée Ceci a permis de diminuer par deux l’épaisseur de la couche conduc trice de molybdène et donc son coût Dans la même perspective les chercheurs du centre de recherche de Cavaillon ont réussi à augmenter la productivité des billes de céramique haute performance Zirpro Microblast® de 35 % et le volume de production de 60 % Les billes Zirpro permettent d’obtenir une finition satinée sur des surfaces métalliques Enfin la création de nouveaux produits de haute performance est un enjeu compétitif pour Saint Gobain L’année 2012 a été marquée par l’inauguration d’une nouvelle usine de Saint Gobain Crystals à Devens (Massachusetts États Unis) de substrats de saphir de grandes dimensions La produc tion de ces substrats composants essentiels de l’industrie des LEDs s’appuie sur une te chnologie propriétaire développée dans notre centre de recherche de Northboro 30 millions de dollars ont été investis dans cet te nouvelle usine qui entrera en production début 2013 et permettra de créer une centaine d’emplois Toujours dans le domaine des matériaux haute performance les Activités Abrasifs et Matériaux Céramiques ont travaillé de concert sur un projet d’optimisation du pouvoir de coupe et de la dureté des produits abrasifs Elles ont conçu un grain de technologie seeded gel nommé HTB qui a permis de créer une nouvelle gamme d’abrasifs dont les performances sont de 30 % à 100 % supérieures à celles des produits concurrents Cette nouvelle génération d’abrasifs répond par faitement aux exigences du marché du meulage de précision de produits métalliques Dans le domaine du vitrage automobile les équipes du Centre de Recherche de Chantereine ont mis au point des portières éclairantes qui ont été intégrées au nouveau concept car électrique Twizy de Renault présenté au Mondial de l’Automobile 2012 à Paris L’utilisation de LEDs montés en périphérie d’une feuille extra claire de verre feuilleté permet la propagation de la lumière éclairant les motifs appliqués sur le vitrage par sérigraphie Le système électronique miniaturisé est protégé par l’injection d’un joint plastique La production en série des premiers modèles de voitures équipées de ce t ype de vitrages éclairants est prévue pour 2016 sur des véhicules de moyenne et haute gamme Plusieurs constructeurs automobiles ont manifesté leur intérêt pour ce procédé qui offre une grande liberté de motifs éclairants SAINT GOBAIN UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE31 Frais de recherche et développement comptabilisés (en millions d’euros)201220112010479431402Une ouverture à de nouvelles géographies et à de nouveaux partenairesPréparer l’avenir du Groupe Saint Gobain c’est aussi poursuivre la dynamique d’expansion géographique de ses Activités La Recherche accompagne ce mouvement en s’ouvrant à de nouveaux horizons et à de nouveaux partenaires En 2012 les compétences du centre de recherche de Shanghai ont été renforcées dans plusieurs domaines Le centre créé en 2006 avec 30 chercheurs accueille aujourd’hui près de 200 personnes pour mieux servir les Activités du Groupe en Chine Dans le même temps Saint Gobain a consolidé sa politique de protection intellectuelle La loi chinoise sur les brevets étant très différente des lois européennes et américaines une connaissance fine de la législation et une stratégie claire sont nécessaires au Groupe pour défendre ses innovations C’est un sujet clé pour Saint Gobain Créée en 2011 l’équipe de spécialistes de formations juridique et scientifique variées a déposé plus d’une soixantaine de brevets Elle a aussi aidé la Délégation de Saint Gobain en Chine à faire invalider certains brevets concurrents Le centre de recherche de Shanghai est en cours d’extension Dès le milieu de l’année 2013 il offrira près de 8 500 m2 de nouveaux laboratoires bureaux et espaces communs Exemple de construc tion durable ce bâtiment éco conçu sera le premier bâtiment de Saint Gobain à obtenir une triple certification le standard américain LEED (niveau or) le standard chinois GBDL (2 étoiles) et le standard C ARE 4® de Saint Gobain En octobre 2012 Saint Gobain a signé un nouveau partenariat de coopération avec le NIMS l’institut japonais de recherche sur les matériaux Cette collaboration renforcée a donné naissance à une nouvelle structure le « NIMS Saint Gobain Center of Excellence for Advanced Materials » situé à Tokyo Il accueille notamment des travaux sur les cellules photovoltaïques de Grätzel à pigments photosensibles Ce partenariat a été mis en place dans le cadre du réseau Saint Gobain University Network qui regroupe l’ensemble des institutions académiques et scientifiques avec lesquelles le Groupe a des relations privilégiées Enfin S aint Gobain a créé un nouveau centre de recherche à Chennai en Inde Son inauguration le 14 décembre 2012 s’est accompagnée de la signature d’un accord avec le Parc de Recherche de l’Indian Institute of Technology de Madras (IIT MRP) établissement d’enseignement supérieur de renommé e internationale SGRI apportera son soutien aux activités de Saint Gobain déjà déployées en Inde en développera de nouvelles et formera un vivier de talents pour le Groupe Ce centre collaborera avec des universités locales et des partenaires extérieurs pour élab orer des solutions d’habitat durable et développera des compétences transversales grâce à des partenariats avec l’enseignement sup érieur Il assurera l’interface avec les autres centres de recherche Saint Gobain dans le monde afin d’accélérer la croissance de l’activité dans cette région Un vivier de talents un facteur d’attractivité pour le GroupeÊtre à l’écoute du monde et de ses évolutions est un enjeu de compétitivité et d’attractivité pour Saint Gobain sur le long terme La recherche et l’innovation jouent un rôle important dans ce domaine en interne comme en externe Développer de nouveaux centres et des partenariats de recherche est une composante forte de la stratégie d’innovation de Saint Gobain C’est aussi un moyen pour le Groupe d’assurer la vitalité de réseaux de recrutement de très haut niveau Les liens tissés avec les institutions du réseau Saint Gobain University Network (cf ci dessus) garantissent un flux régulier de candidatures de qualité Les grands centres transversaux sont des pôles d’attraction Certains comme le centre de Northboro ont développé des méthodes innovantes de recrutement Depuis 2011 ce dernier expérimente un système d’entretien où les candidats présentent leurs travaux devant plusieurs jurys mix tes composés d’un chercheur d’une personne du marketing et des ressources humaines Ce système permet de multiplier le nombre de candidats reçus et de réduire par dix le temps nécessaire pour un recrutement (d’environ 150 jours à seulement 16) Recruter des chercheurs à haut potentiel bénéficie à l’ensemble du Groupe La filière recherche est un vivier de talents pour les Activités de Saint Gobain Aujourd’hui environ 40 % des cadres de recherche de S aint Gobain sont susceptibles à terme de changer de filière pour rejoindre des équipes de marketing de production d’audit ou encore d’achats Plus de 25 % de femmes cadres travaillent pour la recherche de Saint Gobain C’est un atout clé pour la progression de la diversité dans le Groupe SAINT GOBAIN UNE DES 100 ENTREPRISES LES PLUS INNOVANTES AU MONDE32 34 Saint Gobain une entreprise engagée35de développement durable 37de développement durable du Groupe4044S’ENGAGERPOUR LES GÉNÉRATIONSFUTURES33 DÉVELOPPEMENT DURABLE SAINT GOBAIN UNE ENTREPRISE ENGAGÉEUn Groupe engagé sur le long termeL’engagement de S aint Gobain p our le développement durable puise sa source dans le respect de valeurs forgées par près de 350 ans d’histoire Neuf « Principes de Comportement et d’Action » guident et engagent les salariés de Saint Gobain au quotidien Leur application est une condition d’appartenance au Groupe L’engagement professionnel le respect des personnes l’intégrité la loyauté et la solidarité sont les principes de comportement de chacun des collaborateurs Le respect de la légalité le resp ect de l’environnement le respect de la santé et de la sécurité au travail et le respect des droits des employés régissent les actions de tous les salariés dans l’exercice de leurs fonctions L’adhésion à ces valeurs est une condition d’appartenance à S aint Gobain Le Groupe attend de ses équipes qu’elles adoptent des comportements et des pratiques exemplaires en interne comme en externe qu’elles limitent autant que possible les impacts de leurs activités sur l’environnement et qu’elles se préoccupent en permanence des partenaires externes et des communautés locales C’est par un développement resp onsable respectueux des personnes et de l’environnement que la pérennité de Saint Gobain sera assurée Saint Gobain a pris des engagements internationaux par l’adhésion au Pacte Mondial des Nations Unies en 2003 et en souscrivant en 2008 à la déclaration de soutien aux droits de l’Homme Le Groupe a signé en janvier 2009 deux manifestes complémentaires au Pacte Mondial le Caring for Climate (pour lutter contre le changement climatique) et le CEO Water mandate (pour la protection des ressources en eau dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies) Fort de sa longue histoire et de ses valeurs Saint Gobain a l’ambition d’être la référence de l’habitat durable Le Groupe conçoit produit et distribue des matériaux de construction pour les clients professionnels afin de construire et de rénover des bâtiments énergétiquement efficaces confortables sains et esthétiques tout en préservant les ressources naturelles Les produits les services les solutions sont pensé s pour durer S aint Gobain s’engage sur leur qualité et leur pérennité aussi bien auprès des clients directs des artisans que des utilisateurs finaux Pour Saint Gobain un bâtiment doit être considéré sur l’ensemble de son cycle de vie depuis la fabrication des produits qui le composent jusqu’au recyclage des déchets issus de sa déconstruc tion Saint Gobain intervient également dans d’autres secteurs d’activité tels que l’automobile l’aéronautique ou l’emballage en verre Sur ces marchés aussi S aint Gobain agit comme un acteur responsable en cohérence avec ses valeurs Un Groupe qui invente l’habitat durableLe marché principal de Saint Gobain l’habitat est un secteur où les défis du développement durable sont majeurs Jamais le besoin en logements économes en énergie sains et confortables n’a été aussi grand L’urbanisation accélérée dans les pays à forte croissance et le vieillissement du parc existant dans les pays matures induisent un b esoin de construire plus de construire mieux et de rénover les bâtiments qui sont occupés aujourd’hui Le réchauffement climatique et la raréfaction des ressources naturelles imposent de nouveaux modèles pour préserver la planète À l’échelle globale aucune avancée significative en matière d’économie d’énergie et de diminution des émissions de gaz à effet de serre ne pourra être réalisée sans une action massive dans le bâtiment Ce secteur représente à lui seul quelque 40 % de la consommation d’énergie et 38 % des émissions de gaz à effet de serre dans les pays industrialisés Son impact sur la consommation d’eau (12 % de l’eau potable) et sur les déchets (40 % des déchets solides) est également majeur (1) Pour relever les défis du développement durable Saint Gobain imagine l’habitat de demain Les bâtiments disposent d’un potentiel considérable pour l’amélioration du confort du bien être et de la qualité de vie des femmes et des hommes dans le monde entier Ces progrès sont possibles tout en réduisant la dépendance énergétique du monde et en limitant les impacts environnementaux Les bâtiments (logements bureaux hôpitaux écoles lieux de détente…) sont avant tout des lieux de vie au service de leurs utilisateurs et de leurs besoins Afin d’initier ces évolutions Saint Gobain s’appuie sur un modèle d’innovation original associant le soutien central aux innovations locales à la capacité à transférer les innovations entre ses différents métiers Un Groupe en relation avec l’ensemble de ses parties prenantesNotre Groupe interagit avec un très grand nombre de par ties prenantes Dans chacune de nos activités dans chaque zone géographique où nous sommes présents pour chaque impact (réel ou p otentiel) de notre Groupe sur son environnement nos équipes au niveau central et à l’échelon local sont à l’écoute et organisent un dialogue constructif Pour chaque partie prenante et en fonction des enjeux nous organisons le dialogue en identifiant les canaux pertinents d’information et en mettant en place le cas échéant des cadres et lieux de dialogue adaptés au niveau approprié de notre organisation (siège social activités sites) en application d’un principe de subsidiarité Ce fonctionnement découle de l’organisation matricielle du Groupe de sa taille de sa dimension internationale de la variété de ses métiers mais aussi de sa gestion (1) « Building Design and Construction Forging Resource Efficiency and Sustainable Development » United Nations Environment Program Sustainable Buildings and Climate Initiatives (UNEP SBCI) 34DÉVELOPPEMENT DURABLESAINT GOBAIN UNE ENTREPRISE ENGAGÉEDÉVELOPPEMENT DURABLE décentralisée qui laisse aux entités opérationnelles une très grande autonomie dans la conduite des affaires Il en résulte au niveau de chaque Activité une responsabilité particulière d’écoute de dialogue et d’action en termes de développement durable GOUVERNANCE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLELe Président Directeur Général du Groupe fixe les objectifs stratégiques en matière de développement durable Le Secrétaire général est responsable de la politique de développement durable en s’appuyant en premier lieu sur les directions du Développement Responsable des Ressources Humaines et Environnement Hygiène et Sécurité Ces trois directions interagissent notamment avec les directions des achats du marketing et de la recherche et du développement afin que les objectifs et les politiques de développement durable soient déclinés de façon opérationnelle Enfin la Direction de la Communication contribue à une meilleure compréhension par l’ensemble des salariés du Groupe des enjeux du développement durable Elle fait connaître la politique et les initiatives de S aint Gobain auprès des parties prenantes et du grand public La communication auprès des analystes des investisseurs et des actionnaires est assurée par la Direction de la Communication Financière Certaines filiales ont mis en place des comités de pilotage développement durable pour décliner leurs objectifs précis en lien avec ceux du Groupe pour établir une feuille de route et suivre leurs progrès en matière environnementale et sociale Conduite des affaires En 2009 le Conseil d’administration de la Compagnie de S aint Gobain a approuvé le lancement d’un « programme Groupe de conformité » afin d’être en mesure de s’assurer de l’application effec tive des Principes de Comportement et d’Action et des obligations qui en découlent dans toutes les Activités du Groupe au niveau mondial Cet te année encore le Conseil d’administration a mis à l’ordre du jour d’une de ses séances l’examen de la mise en œuvre et des évolutions de ce programme qui repose sur quatre piliers 1 Développement responsableLa direction du développement resp onsable a notamment pour mission de veiller à la diffusion des Principes de Comportement et d’Action auprès de l’ensemble des salariés du Groupe à leur bonne compréhension par tous Des actions de formation en particulier dans le cadre des stages de l’École du management de Saint Gobain complétées d’une formation en ligne « ADHERE » permet tent de sensibiliser les cadres du Groupe Au cours de l’année 2012 la politique de conformité du Groupe qui est une application directe des Principes de Comportement et d’Action s’est enrichie de deux nouveaux programmes 5 un programme de prévention de la corruption qui reprend les initiatives et les bonnes pratiques déjà mises en place dans certaines filiales pour prévenir les risques liés aux transac tions commerciales internationales et vise la corruption active et passive les agents publics nationaux étrangers ou internationaux le secteur privé 5 un programme de conformité aux sanctions économiques et aux embargos afin de permettre de conduire nos échanges commerciaux internationaux dans le respect des règles internationales Ces deux programmes comportent un volet formation et des outils visant à identifier et réduire les risques Leur déploiement engagé en 2012 se poursuivra tout au long de l’année 2013 2 Plan concurrenceLe respect des règles en matière de droit de la concurrence est une obligation permanente qui s’impose à l’ensemble des salariés du Groupe Régulièrement rappelé par la Direction Générale du Groupe le principe de « tolérance zéro » est de rigueur Le « Plan concurrence » lancé en 2007 a pour objectif de veiller au respect des règles de droit de la concurrence Il comporte trois volets 5 une formation en ligne avec le programme « Comply » traduit en 21 langues et destiné à l’ensemble de l’encadrement complétée par une formation approfondie en salle animée par des avocats spécialisés ainsi que des juristes du Groupe et destinée aux responsables les plus directement concernés 5 des audits de concurrence menés à l’improviste par des avocats spécialisés 5 un « Guide pratique du respect du droit de la concurrence » traduit dans 18 langues et distribué à environ 35 000 collaborateurs du Groupe dans le monde entier 3 Audit et Contrôle internesLe système de contrôle interne a pour objectif la maîtrise des risques principaux auxquels les entités sont exposées et vise à assurer la conformité aux lois et règlements l’application des orientations fixées par la Direction Générale le b on fonctionnement des processus la fiabilité des informations financières la sauvegarde des actifs corporels et incorporels et la détection et le traitement des fraudes Dans le cadre du « Programme Groupe de conformité » la direction de l’audit et du contrôle internes a conçu et mis en place une « déclaration de conformité » que tous les directeurs généraux des entités du Groupe doivent signer chaque année 35DÉVELOPPEMENT DURABLEGOUVERNANCE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 4 Dispositif d’alertes professionnellesLe dispositif d’alertes professionnelles du Groupe est opérationnel dans la quasi totalité des pays dans le respec t des contraintes administratives et juridiques locales Pour chacun des pays d’implantation du Groupe une boîte aux let tres électronique réservée aux salariés a été créée Les correspondants conformité ont pour mission de recevoir et de traiter les messages en préservant la confidentialité de l’identité de l’auteur ainsi que des personnes éventuellement mises en cause L’utilisation du dispositif est facultative Elle porte sur les manquements sérieux et rapportés de bonne foi aux règles légales applicables aux règles et procédures internes du Groupe ainsi qu’aux Principes de Comportement et d’Action Le principe de non anonymat a été retenu En Amérique du Nord au Royaume Uni et en Inde les employés du Groupe peuvent en outre continuer de recourir à des systèmes locaux de « hotline » Le traitement des alertes reçues par ces canaux garantit également la confidentialité des informations relatives à l’identité de l’émet teur ainsi que des personnes visées Le réseau de conformité La mise en œuvre du programme de conformité fait l’objet d’un compte rendu annuel détaillé au Conseil d’administration de la Compagnie de Saint Gobain Elle repose sur un réseau de conformité coordonné par le Secrétaire général composé de 80 dirigeants fonctionnels et opérationnels du Groupe et organisé de la manière suivante 5 25 correspondants conformité 5 un Comité de conformité dans chaque Délégation Générale 5 un Comité Groupe de conformité composé de représentants au plus haut niveau des Pôles et de la Compagnie de Saint Gobain Système de management EHS Exprimée par le Président Directeur Général dans une lettre d’engagement diffusé e dans l’ensemble du Groupe la politique EHS fixe les objectifs et les priorités en matière d’Environnement Hygiène industrielle Santé et Sécurité Saint Gobain a élaboré des standards et des recommandations développés pour répondre à des problématiques EHS spécifiques Les standards sont obligatoires et s’appliquent dans tous les sites du Groupe quels que soient les pays concernés et la législation locale Des outils d’encadrement et de gestion EHS sont également élaborés pour aider les établissements à réaliser leurs propres actions en cohérence avec la politique du Group e Un réseau de compétences organisé L’EHS s’appuie sur un réseau de correspondants reproduisant l’organisation matricielle de Saint Gobain coordonné par une direction centrale Une méthode de gestion efficace Le WCM (World Class Manufacturing) est une méthode structurée d’excellence industrielle qui a montré son efficacité en matière de sécurité de qualité et de productivité Plus de 90 % des sites industriels seront couverts par le WCM à l’horizon 2015 Un reporting EHS précis Depuis 2004 le Groupe utilise un outil de reporting dédié à l’EHS appelé Gaïa Un système d’audits complet Le système s’appuie sur deux démarches initiées par la Direction EHS (audits EHS et autodiagnostic) et une démarche de la Direction de l’Audit et du Contrôle Internes (questionnaire d’autoévaluation) Système de management social Un réseau structuré La direction des Ressources Humaines définit les axes prioritaires et met en œuvre les actions en s’appuyant sur un réseau de DRH par Délégations Pôles et Activités chargé de déployer et d’adapter la politique de Ressources Humaines du Groupe dans chaque entité Des systèmes d’information fiables Le reporting social des entités et sociétés consolidées s’effectue mensuellement avec le système de décompte des effectifs (SIS) sur la totalité des sociétés contrôlées par le Groupe Le reporting NRE (Nouvelles Régulations Économiques) créé en 2002 sert de base au calcul de tous les autres indicateurs sociaux Les données sociales quantitatives issues de la collecte sont ensuite consolidées avec le support du progiciel Enablon selon un processus de saisie validation vérification et consolidation permettant de générer un tableau de bord outil de pilotage de la DRH du Groupe La gestion des cadres a pour support le progiciel PeopleGroup qui permet notamment le suivi des carrières et de la rémunération Les informations sur l’organisation du Groupe sont tenues à jour mensuellement dans PeopleGroup sur la base des données fournies par le reporting social Démarche d’amélioration continue Saint Gobain s’est engagé dans une démarche volontaire et progressive de fiabilisation de ses données sociales par un échange permanent avec les contributeurs une logique de stabilité des indicateurs pour garantir les comparaisons dans le temps des audits externes des contrôles renforcés à chaque niveau de collecte et consolidation des données et enfin une multiplication d’interfaces avec les systèmes de paie pour s’assurer de la cohérence des indicateurs concernant les effectifs et mouvements de personnel 36DÉVELOPPEMENT DURABLEGOUVERNANCE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLEDÉVELOPPEMENT DURABLE 1 Inventer l’habitat durableL’habitat durable Pour relever les défis du développement durable Saint Gobain propose des solutions pour l’habitat durable partout où il est implanté Nous adaptons nos réponses en prenant en compte la diversité des besoins et des marchés dans les pays matures et les pays à forte croissance pour la rénovation et la construction pour les bâtiments tertiaires et le résidentiel Les solutions durables qui se mettent progressivement en place dans le bâtiment vont devenir les standards de demain Nous nous mobilisons afin que ces bâtiments deviennent la norme plutôt que l’exception Innover L’innovation du Groupe porte en premier lieu sur la mise au point de solutions techniques nouvelles visant à une meilleure efficacité énergétique des bâtiments (systèmes d’isolation par l’extérieur laines minérales de plus en plus performantes…) un meilleur confort pour leurs habitants (vitrages actifs plafonds acoustiques isolants…) et une réduction des impacts sur l’environnement (recyclage produits éco conçus etc ) Limiter l’impact environnemental des produits et services L’engagement du Groupe en faveur de l’environnement passe par la réduction des impacts environnementaux des produits et solutions depuis leur création jusqu’à leur fin de vie Tous les métiers de Saint Gobain s’y sont engagés suivant une démarche en trois étapes mesurer réduire communiquer Pour connaître l’empreinte environnementale d’un produit les impacts environnementaux liés au produit sont mesurés tout au long du cycle de vie en utilisant la méthodologie de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV ) Sur la base de cette mesure la réduction des impacts environnementaux du produit est rendue possible grâce à la politique d’éco innovation déployée dans le Groupe Pour communiquer sur la performance environnementale des produits de construction le Groupe a choisi les « labels de type III (1) » basés sur l’Analyse du Cycle de Vie du produit Le Groupe publie les résultats de ses ACV dans les « Déclarations Environnementales Produit » et fait vérifier par des tierces parties indépendantes les documents qui compilent les résultats des ACV L’animation de cette démarche a été confiée à la mission « habitat durable » pluridisciplinaire et pilotée par un comité composé de représentants de la Direction Générale LES CINQ AXES DE LA POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU GROUPE2 Limiter les impacts environnementauxLe Groupe qui comprend à la fois des activités industrielles et de distribution doit prendre en compte l’impact environnemental de sites très différents (carrières usines de production points de vente etc ) ainsi que celui du transport des produits Pour aider les sites à réduire leurs impacts environnementaux des outils de mesure et des actions d’amélioration sont définis à l’échelle du Groupe pour la lutte contre le changement climatique la préservation des ressources naturelles ou la réduction des déchets et des émissions dans l’air Des actions plus spécifiques sont également définies et mises en œuvre au niveau des métiers pour répondre à leurs besoins particuliers Lutter contre le changement climatique L’efficacité énergétique est un pilier essentiel de la performance environnementale des sites Les progrès sont obtenus dans ce domaine en innovant et en optimisant les équipements existants amélioration des procédés de combustion réfractaires plus performants récupération de chaleur sur les fours et les sécheurs et remplacement des équipements en fin de vie Une part importante des efforts de recherche et développement est consacrée à l’amélioration des procédés de fabrication en vue de réduire les émissions atmosphériques Préserver les ressources naturelles Saint Gobain a fait de la ressource en eau l’une de ses priorités Une politique pour la gestion durable de l’eau a été mise en place L’objectif est d’aider les sites à mesurer leurs impacts sur l’eau et à les réduire Les efforts entrepris visent à diminuer les quantités d’eau prélevées et rejetées à favoriser les sources de prélèvement et de rejets les moins sensibles à mieux contrôler la qualité des eaux résiduaires et à prévenir les pollutions accidentelles La préservation des ressources naturelles contribue à limiter l’impact sur les écosystèmes et à offrir un cadre protégé à la faune et à la flore Les carrières sont exploitées de manière à préserver l’environnement dans le respect des règles locales Pendant la période d’exploitation et de restauration les effets sur les riverains et sur l’environnement sont réduits autant que possible impact visuel poussières bruits et vibrations conséquences sur le trafic routier et répercussions sur les milieux naturels locaux (1) Les labels de type III sont basés sur des A nalyses du Cycle de Vie ( AC V) réalisées selon les normes internationales LES CINQ A XES DE L A POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU GROUPE37DÉVELOPPEMENT DURABLELES CINQ A XES DE L A POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU GROUPE Réduire les émissions dans l’air et les déchets La réduction des émissions dans l’air de dioxyde de soufre (SO2) et d’oxydes d’azote (NOx) liées notamment à la production du verre et de la fonte est un axe prioritaire depuis plusieurs années En matière de déchets liés à ses productions Saint Gobain s’est fixé pour objectif de réduire les quantités de sous produits générés et de les valoriser en interne ou en externe Au delà de la valorisation des résidus des matières recyclées venant de l’extérieur (calcin externe ferrailles de récupération…) sont utilisées afin d’optimiser la consommation de matières premières 3 Permettre l’épanouissement professionnelL’ambition des ressources humaines de Saint Gobain formulée dans le programme OPEN (1) est d’accompagner le projet d’entreprise du Groupe et sa stratégie de l’habitat durable L’objectif est de donner du sens aux actions de tous dans l’organisation et d’assurer le bien être et la performance au travail S’ouvrir Le Groupe a connu des évolutions profondes notamment le passage d’une logique de produit à une logique de marché qui place Saint Gobain dans une dynamique d’ouverture Ouvert à l’extérieur d’abord pour être à l’écoute du monde qui l’entoure et apporter des réponses aux besoins des clients L’ouverture doit également se faire en interne en équipe et individuellement avec le développement de la diversité de la mobilité professionnelle ou encore des réseaux sociaux internes pour stimuler l’innovation Les fondements Cette dynamique d’ouverture s’inscrit dans les valeurs qui ont forgé les politiques de ressources humaines de Saint Gobain au fil des ans le respect de la santé et de la sécurité des collaborateurs l’exemplarité managériale et le dialogue social La santé et la sécurité de nos collaborateurs sont une priorité de chaque instant pour le Groupe avec un objectif de long terme à atteindre zéro accident du travail et zéro maladie professionnelle Saint Gobain veille à garantir à toutes les personnes sur ses sites y compris aux intérimaires et aux sous traitants des conditions et un environnement de travail sécurisés au delà des exigences de la législation locale applicable L’exemplarité managériale engage l’ensemble des collaborateurs en situation d’encadrement autour de quatre principes comportementaux toujours agir en cohérence avec les valeurs du Groupe s’occuper de ses équipes dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit s’interdire toute complaisance Le dialogue social est une composante forte de la vie du Groupe Il repose sur l’implication des salariés l’échange avec les représentants du personnel et une communication interne active sur la vie de l’entreprise Pour accompagner le développement du Groupe le programme OPEN (Our People in an Empowering Network) a quatre priorités d’action 5 accroître la mobilité professionnelle qu’elle soit géographique fonctionnelle ou entre les activités 5 promouvoir la diversité sous toutes ses formes qu’il s’agisse de nationalités de mixité de générations ou encore de formation et de parcours professionnels 5 favoriser l’engagement des collaborateurs en élargissant le champ des carrières possibles avec des missions et des parcours diversifiés ainsi qu’une plus grande rapidité d’évolution et d’accès aux responsabilités 5 développer les talents en recherchant des profils ouverts et innovants et en proposant à chacun des formations adaptées 4 Contribuer au développement des communautés localesDévelopper les bassins d’emploi Saint Gobain est un acteur multirégional qui sert des marchés locaux Les investissements ont lieu aussi bien dans les zones du monde en forte croissance que dans les pays matures Ils contribuent à l’emploi et participent au développement économique local Dans certaines zones géographiques des actions directes visant à développer les bassins d’emploi où le Groupe est implanté sont entreprises partenariats directs avec les PME accompagnement des projets personnels de collaborateurs désireux de créer leur entreprise soutien aux réseaux de développement et structures de proximité participation à des actions régionales…La Fondation d’entreprise internationale Saint Gobain Initiatives En tant qu’acteur économique leader dans ses métiers Saint Gobain considère qu’il est de sa responsabilité de mener des actions de solidarité auprès des communautés qui l’entourent Ces initiatives peuvent être conduites au niveau central ou émaner directement du terrain au niveau des sites et des activités (1) Our People in an Empowering Net work LES CINQ AXES DE L A POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU GROUPE38DÉVELOPPEMENT DURABLEDÉVELOPPEMENT DURABLE Au niveau central la Fondation d’entreprise internationale Saint Gobain Initiatives a pour objet de soutenir des projets parrainés par des salariés (ou des retraités) de S aint Gobain dans trois domaines cohérents avec l’orientation stratégique du Groupe 5 l’insertion des jeunes adultes dans la vie professionnelle notamment dans le secteur de l’habitat 5 la construc tion l’amélioration ou la rénovation à des fins d’intérêt général de l’habitat à caractère social 5 la réduction de la consommation d’énergie et la préservation de l’environnement dans le domaine de l’habitat à carac tère social En donnant l’opportunité à chaque collaborateur du Groupe de manifester son engagement par la par ticipation à des ac tivités ayant pour but l’intérêt général et l’assistance envers les plus démunis la Fondation contribue à la construction d’une communauté d’hommes et de femmes solidaires partageant des valeurs communes Actions de solidarité vis à vis des communautés locales Au niveau local les sites de Saint Gobain à travers le monde interagissent avec leur environnement immédiat par le biais d’initiatives désintéressées Ces initiatives prennent diverses formes par exemple 5 en Amérique du Nord la Fondation Saint Gobain Corporation mène des actions aux États Unis et au Canada 5 en Inde la Fondation Saint Gobain India est ac tive dans des projets liés à l’éducation 5 en France la Fondation PAM et la Fondation Placoplatre® œuvrent notamment pour l’insertion des jeunes dans leurs métiers respectifs Ces actions s’inscrivent dans les marchés de référence du Groupe mais des initiatives sont également prises dans des domaines plus généraux tels que l’éducation la recherche la culture ou la santé 5 Agir sur l’ensemble de la chaîne de valeurSensibiliser les parties prenantes Des actions de sensibilisation sont menées sur les thèmes du développement durable et de l’habitat La sensibilisation s’effectue d’abord en interne au sein du Groupe En externe elle s’adresse aux clients mais également aux partenaires et fournisseurs ainsi qu’au grand public Le Groupe par ticipe également à la réflexion sur les bâtiments de demain en s’impliquant dans les associations professionnelles liées à la construction durable en collaboration avec d’autres industriels et partenaires publics Développement économique des clients Les produits et services de Saint Gobain s’adressent à des professionnels qui les utilisent les transforment ou les intègrent afin de servir à leur tour leur propre clientèle L’offre est en permanence ajustée à l’évolution des b esoins et des attentes des clients directs et indirects contribuant ainsi à la performance globale de l’ensemble de la chaîne de valeur Cela se traduit par le lancement de nouvelles solutions spécifiquement conçues dans cet objectif et par un effort de formation auprès des utilisateurs des produits pour les aider à se développer sur des marchés porteurs Achats respo nsables La démarche d’achats responsables a pour objet d’étendre aux partenaires du Groupe tout au long de la chaîne de valeur les bonnes pratiques que Saint Gobain entend appliquer à ses activités en matière de conduite des affaires Les obligations des diverses parties en matière d’achats responsables sont énoncées dans deux documents spécifiques la Charte Acheteurs et la Charte Fournisseurs L’ensemble des accords cadres conclus avec les fournisseurs compor tent des clauses d’achats responsables rappelant les exigences du Groupe en matière de développement durable La Charte Fournisseurs et un questionnaire d’auto évaluation sont intégrés de façon systématique à tous les appels d’offres émis depuis l’outil central « SRM Prosource » Le dispositif est complété par un programme d’audit des fournisseurs Les achats responsables font l’objet d’un effort de formation particulier La démarche est déployée par une organisation spécifique constituée d’un réseau d’acheteurs répartis dans divers pays et activités et de référents susceptibles d’apporter méthode et conseil qui est animé en central par les équipes de Saint Gobain Achats et de Saint Gobain Distribution Bâtiment pour ce qui est des achats dits « de négoce » LES CINQ A XES DE L A POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU GROUPE En savoir +Retrouvez le détail de toutes les actions de Saint Gobain en faveur du développement durable et notamment les informations environnementales sociales et sociétales publiées en réponse à l’article R 225 105 1 du Code de commerce dans le Rapport de Développement Durable sur www saint gobain com à partir d’avril 2013 39DÉVELOPPEMENT DURABLE POINT D’AVANCEMENT EnvironnementEnjeuxActions accompliesPerspectives et actions à venirPrévention des accidents et incidents environnementauxDéveloppement d’un standard Groupe de gestion des événements environnementaux méthodologie de détection enregistrement et analyse des événements environnementaux pour réduire les risques Déploiement progressif du standard de gestion des événements environnementauxRéduction des émissions atmosphériques de NOx SO2 poussières métaux…Abattement des polluants à la source (mesures primaires) et par traitement des fumées (mesures secondaires)Choix du type d’énergie utiliséeRéglage de la combustion des fours verriersPoursuite de l’installation des électrofiltres dans le VitrageInstallations progressives de réduction des émissions de NOx sur les installations les plus émettrices Poursuite du plan d’investissements dans les électrofiltres dans le VitrageProtection de la couche d’ozoneApplication du protocole de Montréal élimination des CFC dans le GroupeRecensement des HFCs dans le but d’anticiper l’application du protocolePréservation des ressources énergétique et réduction des émissions de CO2 Développement d’une méthodologie d’évaluation des émissions directes et indirectes de gaz à effets de serre (GES) du GroupeBilan des émissions de GES de filiales françaises suivant cette méthode GroupeDéploiement mondial de l’évaluation des émissions de gaz à effet de serre sur les principales sociétés du Groupe dans nos procédésTravaux sur la conception des fours afin d’en améliorer l’efficacité énergétique Recyclage de matières premières secondaires Choix du type d’énergie utilisée Réglage de la combustion des fours verriersSur la base des émissions de 2010 objectif de réduction de 6 % à fin 2013 pour les sites « concernés » (voir méthodologie de reporting) à travers nos produitsBâtiment produits isolants Énergies renouvelables photovoltaïque…Véhicules vitrages carrosseries allégées… Recherche et Développement de nouveaux produits et solutions dans nos transportsDiffusion d’une charte fournisseursPour le transport routier lancement d’actions (éco conduite géomatique…) dans des sociétés du Pôle Distribution Bâtiment pour réduire les émissions de CO2Extension des actions à d’autres sociétés du Pôle Distribution Bâtiment puis au Groupe dans nos bâtimentsInitialisation du programme CARE 4® définition des objectifs du Facteur 4 pour nos bâtiments tertiairesQuatorze bâtiments certifiés CARE 4®Réalisation d’une cartographique énergétique des bâtiments du GroupeÉtablissement et mise en œuvre par chaque Activité des plans de progrès CARE 4® (rénovation…)Optimisation de l’usage et de la consommation des ressources naturelles biodiversitéDéfinition et mise en œuvre d’une politique biodiversité pilote dans l’Activité GypseÉtablissement de la liste des sites situés en zone d’intérêt prioritaire pour la biodiversité pour chaque Activité eauGénéralisation d’installations en circuits fermésAmélioration des procédésInnovation continue sur les produits de Canalisation Mise en place d’une politique Eau d’une grille d’évaluation aux risques liés à l’eau ainsi que d’un standard Eau de maîtrise du risqueMise à jour du questionnaire des achats responsables aux fournisseurs sur les questions de l’eau et du boisSur la base de 2010 objectif de réduire de 6 % les prélèvements d’eau à fin 2013 pour les sites « concernés »Déploiement d’une grille d’évaluation aux risques liés à l’eau sur les sites et d’un standard environnemental sur l’eau décrivant les exigences minimales que tous les sites devront à terme garantir en termes de quantité et qualité de rejets de consommation d’eau boisPolitique environnementale appliquée au bois pour le Pôle Distribution Bâtiment Près de 80 % des produits bois achetés issus de forêts certifiéesDéploiement de la Politique Environnement Bois sur l’ensemble des sociétés du Groupe y compris dans les Pôles industriels Ressources minérales (silice minerai de fer gypse)Recyclage des matières premières secondairesAllégement des produitsAmélioration du recyclage des matières premières secondaires par le déploiement d’une nouvelle politique de gestion des déchets de process de construction et de démolitionGestion des déchetsRéutilisation et recyclage de matières premièresRecherche de circuits de revalorisation en nouveaux matériaux ou produits ou en énergieMise en œuvre d’actions visant à atteindre l’objectif de 0 déchet non valoriséMise en place de filières permettant de collecter les déchets de chantier et de déconstruction de nos produits Sur la base de 2010 objectif de réduction de 6 % des déchets mis en décharge à fin 2013 pour les sites « concernés »Amélioration du recyclage des matières premières secondaires par le déploiement d’une nouvelle politique de gestion des déchets Poursuite de la mise en place de filières de collecte de déchets de chantierNuisances sonores olfactives visuellesGestion des nuisances dues aux trafics et à nos usines…Nos actions de sensibilisationFondation de collectifs et de labels dédiés Information et formation des artisans et professionnelsJournée Internationale Environnement Santé Sécurité dans tout le GroupePoursuite de la politique de sensibilisation en interne et en externeLimiter l’impact environnemental de nos produitsIntégration d’une procédure de validation EHS dans les projets de Recherche & Développement Méthodologie commune d’évaluation et de communication des Analyses du Cycle de Vie (ACV) sur tous les produits de la construction Systématisation des ACV pour toutes les gammes de produits du bâtiment Mise en place d’une politique d’éco conception (Eco Innovation) pour les produits de la constructionRecherche et Développement de nouveaux produitsLes familles de produits liés aux marchés du bâtiment et du solaire disposent d’une ACV à fin 2013Déploiement de la politique d’éco conception (Eco Innovation) pour les produits de la constructionLes actions environnementales s’inscrivent dans une démarche de progrès continu > Objectif d’étendre la certification ISO 14 0 01 à plus de 90 % des sites concernés en 2013 POINT D’AVANCEMENT40DÉVELOPPEMENT DURABLEDÉVELOPPEMENT DURABLE Social et sociétalEnjeuxActions accompliesPerspectives et actions à venirSanté et sécurité politique de santéÉlaboration d’une politique Santé cadre pour Saint GobainDéploiement de la politique Santé à partir de 2013 sécurité au travailRenforcement de la mobilisation sur les accidents mortels et graves poursuite du Plan Accidents GravesSuivi continu des indicateurs de taux de fréquence des accidents Déploiement des standards d’évaluation des risques et d’analyse d’accident et d’incidentDéploiement des standards sécurité risques routiers travail en hauteur gestion des entreprises extérieures intervenant sur sites permis de travail consignation déconsignation sécurité des machines et chariots élévateurs espace confiné sécurité des véhicules et des piétons entrepôt et chargementFin du déploiement et maintien du SMAT (Safety Management Tool)Déploiement de l’audit ESPR (Environnement Sécurité Prévention des Risques) dans le Pôle Distribution BâtimentRenforcement des exigences des standards sécurité concernant le travail sur toiture Coopération renforcée avec la Convention du Dialogue Social Européen sur la sécurité Objectifs pour 2013 TF1 de 5 pour la Distribution Bâtiment TF2 pour l’industrie < 6 TF1 Groupe < 2 8 Ces indicateurs concernent les employés et les intérimaires Lancement d’un nouveau standard de sécurité en 2013 sur les risques électriquesMise à jour de l’audit EHS pour les petits sites industrielsOptimisation du suivi des intérimaires et des sous traitantsDiffusion des incontournables EHS les bonnes pratiques en matière d’accueil des nouveaux collaborateursÉtablissement d’un cadre commun Groupe reprenant les ambitions et les objectifs de la politique santé Déploiement d’un outil informatique d’analyse des risques santé et sécurité ergonomieDiffusion d’une méthode d’identification des risques liés à la manutention au port de charges et aux postures de travail Diffusion d’un kit de formation à la méthode PLM (Posture Lifting Movement) recommandée par Saint GobainMise en place d’un programme de réduction des risques liés aux troubles musculo squelettiques (TMS) en coordination avec les Délégations bruitDéploiement du standard sur le bruit (standard NOS)Plan d’action de réduction des expositions au bruit sur les sites concernésFiabilisation du reporting de l’indicateur NOS agents toxiquesRèglement européen REACH animation du réseau dédié préparation des enregistrements des substances pour les échéances 2013 et 2018 communication avec nos fournisseurs sur nos utilisations et notre conformité aux scénarios d’exposition des nouvelles Fiches de Données de Sécurité conformité aux obligations liées aux substances SVHC (Substances extrêmement préoccupantes) de la Liste Candidate et aux substances priorisées pour l’autorisationMise à jour de la clause REACH et communication dans le Groupe pour intégration dans tous les contrats d’achatRèglement européen CLP notification des substances à l’inventaire des classifications quand nécessaire mise en conformité de nos Fiches de Données de SécuritéDéploiement dans les centres recherche et développement d’une formation à l’intégration des risques EHS dans le management des projets de recherche et développementMise à jour du standard sur les agents toxiques et guides d’application (standard TAS)Déploiement en 2012 de l’outil informatique en ligne support pour la conformité réglementaire et support du standard TAS composé de l’inventaire des produits et substances et du logiciel d’évaluation et de maîtrise des risques toxiques Mise en place d’indicateurs de suivi dans le Groupe du déploiement de l’outil sur les sitesSessions de formation au standard TAS et au nouvel outil informatique dans l’ensemble du GroupeSessions de formation de rappel notamment sur l’inventaire des produits et substances et de recueil des retours des utilisateurs dans les délégations du GroupeRèglement européen REACH suivi de la conformité REACH enregistrements de substances pour les échéances de 2013 et 2018 mise en œuvre de plans d’action concernant les substances priorisées pour l’autorisation mise en conformité aux fiches de données de sécurité comportant des scénarios d’exposition le cas échéantMise à jour du standard sur les agents toxiques et guides d’application (TAS) intégration de la conformité à REACH dans nos processus internes (ex formation pilote pour les Acheteurs) Règlement européen CLP mise en conformité de nos Fiches de Données de SécuritéMise en place d’un indicateur de suivi dans le Groupe de l’utilisation de l’outil dans les projets de recherche et développementSuivi des indicateurs de déploiement de l’outil sur les sites industriels du GroupeUtilisation de l’outil pour suivre la conformité aux réglementations locales et la mise en œuvre de la politique d’Hygiène Industrielle du GroupePOINT D’AVANCEMENT41DÉVELOPPEMENT DURABLE EnjeuxActions accompliesPerspectives et actions à venirAnticipation des besoins et développement des personnes recrutementProgramme de la Marque Employeur Saint Gobain Lancement du nouveau site internet de carrières et de recrutement du Groupe www saint gobain experience com Présence élargie sur les réseaux sociaux Relations avec les écoles et universités renforcéesPoursuite du plan d’action RH et communication lancé en 2012 en France USA Chine Brésil Pologne etc Programme de partenariats avec les écoles et universités développement de réseaux d’ambassadeursDéveloppement de la présence de Saint Gobain sur les réseaux sociaux culture managérialePrésentation systématique du programme OPEN à chaque réunion RH aux stages New Managers dans toutes les zones géographiquesCréation d’un nouveau stage de management pour le top 2000 des cadres du Groupe appelé Advanced ManagerDéveloppement de la plateforme de collaboration interne « My Saint Gobain » formationLancement des diagnostics et d’actions sur la prévention du stress au travail déclinaisons du déploiement de l’accord cadre relatif à la prévention du stressDéploiement de formations pour identifier les risques psychosociaux 600 collaborateurs formésOuverture du dispositif de formation liée à la stratégie de l’habitat durable aux clients aux fournisseurs aux prescripteurs et divers partenairesMise en œuvre locale de 18 programmes de l’École du Management dans les Délégations du GroupePoursuite du HR Academy dispositif de formation pour la filière des ressources humaines du GroupeDéveloppement d’accords avec des universités locales dans les BRICS (Brésil Russie Inde Chine) et en PologneFormations pour détecter le mal être et les fragilités des employésLancement d’un programme de formation à distance sur la diversitéGestion des Carrières et motivation des collaborateursRéalisation de plus de 1000 revues annuelles de personnel « People Review » pour dynamiser les carrières et créer des opportunités de mobilitéCréation d’une commission de mobilité déployée en 2012Renforcement des orientations sur la mobilité dans les Club RH en France Lancement du nouveau site d’offres d’emplois internes OPEN JOB déployé dans toutes les zones géographiques pour créer des opportunités de mobilité professionnelleAccord entre les États Unis et la France pour des échanges d’étudiants et la formation d’ingénieurs à la culture franco américaineRenforcement des initiatives de mobilité pour les non cadres en France avec le support de Saint Gobain DéveloppementQualité du dialogue socialAu niveau européen 70 participants représentatifs de 27 pays se rencontrent annuellement pour aligner les politiques socialesRenforcement du rôle du comité restreint formé à la diversité culturelle Signature en septembre 2012 d’un accord cadre sur la diversité en FranceEn 2013 formation du comité restreint européen (9 membres) à la diversité culturelle et au dialogue social européen il s’agit d’une instance d’échange de points de vue le comité est renouvelé tous les 3 ansAccord cadre sur la diversité déployé sur les sujets de la mixité de l’équilibre vie privée et vie professionnelle les situations de handicap et les programmes d’insertionPromotion de la diversitéActions de promotion de la mixité les femmes représentent 25 % des embauches dans le mondePrésentation systématique de candidature féminine lors des recrutements ou des plans de successions Lancement du réseau de femmes WIN « Women In Network » dont l’objectif est de promouvoir la mixité professionnelle avec notamment des actions de formations et de tutorat Intégration du critère de la diversité lors des entretiens annuels d’évaluation des cadres (People Group)Projet de formation pour les RH et les managers sur la situation du handicap pour accompagner et dédramatiser l’intégrationIntégration à la vie du tissu localFondation Saint Gobain Initiatives réception de 40 nouveaux projets signature de 10 conventions de mécénat versement de 1 2 million d’euros pour les projets en coursCréation d’un réseau d’Ambassadeurs de la Fondation regroupant plus de 200 membres à fin 2012Participation à l’extension géographique du dispositif d’insertion « 100 chances 100 emplois »Programme de transfert de savoir faire mené par des seniors du Groupe auprès de petites et moyennes entreprises ayant besoin de revitalisationFondation Saint Gobain Initiatives élargissement du périmètre de soumission des projets et plus grande focalisation sur l’efficacité énergétique renforcement de l’effort de communication en interne et en externeMaintien dans le dispositif d’insertion « 100 chances 100 emplois »Projet d’insertion orienté sur les métiers et les techniques du bâtiment appelé « Habitat et Insertion »Actions de solidarité au niveau local (États Unis Inde etc )POINT D’AVANCEMENT42DÉVELOPPEMENT DURABLE Conduite des affairesEnjeuxActions accompliesPerspectives et actions à venirDémarche achats responsables Consolidation de l’organisation Achats responsablesRefonte et réédition de la Charte Acheteur et de la Charte FournisseurDéploiement dans l’ensemble des Délégations du module de sensibilisation aux achats responsables Lancement du module de formation en ligne sur les achats responsables en versions anglaise et françaisePoursuite du développement des achats auprès de l’économie solidaire et lancement d’un module de sensibilisation spécifique aux Achats solidairesDéveloppement de la campagne d’audits de fournisseurs et lancement d’une campagne d’audits de suiviPoursuite du programme de sensibilisation et de formation aux achats responsablesPoursuite du développement des achats auprès de l’économie solidaire et du déploiement du module de sensibilisation spécifique aux achats solidairesAmélioration du « screening » des fournisseurs et poursuite du déploiement de la campagne d’audits de fournisseurs et d’audits de suiviDéveloppement responsablePoursuite des formations dans le cadre de l’École de ManagementLancement dans deux Délégations pilotes d’une formation des formateurs aux Principes de Comportement et d’Action destinée aux responsables RH locauxPoursuite des formations dans le cadre de l’École de Management Déploiement du module de formation des formateurs dans le monde entierProgramme de conformitéPlan concurrence adaptation continue des modules de formation (ajustement des traductions et adaptation aux évolutions législatives et à l’actualité juridique) poursuite des formations présentielles et en ligne poursuite des auditsDispositif d’alertes professionnelles achèvement de la mise en place du dispositifProgramme de conformité aux sanctions économiques et aux embargos procédures internes et formation Prévention de la corruption procédures et contrôle internes et formationPlan concurrence continuation dans la lignée des années précédentesLutte contre la corruption déploiement du programme Groupe de conformité procédures adéquates mesure du degré d’exposition aux risques formation en ligne et organisation de séminaires spécifiquesPOINT D’AVANCEMENT43DÉVELOPPEMENT DURABLE SYNTHÈSE DES INDICATEURSLes indicateurs présentés dans le tex te ainsi que la méthodologie utilisée p our recueillir et consolider ces données sont synthétisés dans le Rapport de Développement Durable édité par le Groupe Saint Gobain Social IndicateurValeur 2012Valeur 2011Nombre de sites millionnaires (comptabilisant plus d’un million d’heures travaillées sans accident avec arrêt et ou cumulant plus de cinq ans de travail sans accident avec arrêt)188179Taux de fréquence des accidents avec arrêt de plus de 24 heures (TF1) des employés et des intérimaires dans le Groupe*2 83 1Taux de gravité Groupe (employés et intérimaires)0 180 20Taux de fréquence des accidents avec arrêt de plus de 24 heures (TF1) des employés et des intérimaires du Pôle Distribution Bâtiment*4 35 1Taux de fréquence des accidents déclarés (TF2) des employés et des intérimaires des Pôles industriels*5 26 3Nombre d’événements mortels liés au travail de salariés Saint Gobain63Nombre de sites certifiés Santé Sécurité à périmètre comparable (OHSAS 18001 – ILO OSH 2000)*341356Effectif total 192 781194 658Masse salariale8 431 M€7 955 M€* Valeurs ajustées au périmètre 2012 Environnement IndicateurValeur 2012Valeur 2011Nombre de sites certifiés Qualité à périmètre comparable*704763Part des sites concernés certifiés Environnement (ISO 14001 EMAS)*75 2 %72 2 %Nombre de sites classés SEVESO55Total des dépenses environnementales* dont 144 0 M€117 9 M€salaires charges bonus de toutes les personnes s’occupant du management de l’environnement*26 6 M€21 6 M€dépenses effectuées pour obtenir ou renouveler les certifications environnementales (ISO 14001 ou EMAS)2 4 M€2 4 M€taxes environnementales*5 2 M€4 8 M€assurances et garanties*5 3 M€2 7 M€amendes environnementales0 1 M€0 5 M€coûts des incidents environnementaux1 1 M€0 8 M€coûts des mesures techniques*5 9 M€8 3 M€budgets alloués pour les projets R&D en lien avec l’environnement90 2 M€67 2 M€coûts de dépollutions de sols de réhabilitations de sites anciens et divers coûts7 2 M€9 6 M€Investissements ou parties d’investissements liés à la protection de l’environnement*60 8 M€72 1 M€Provisions pour risques environnementaux151 M€169 M€* Valeurs ajustées au périmètre 2012 Un rapport complet sur le développement durable au titre de l’exercice 2012 établi selon les indicateurs du Global Reporting Initiative (GRI) est accessible sur le site www saint gobain com Il peut être également obtenu sous forme de brochure auprès de la Direction de la Communication de Saint Gobain SYNTHÈSE DES INDICATEURSDÉVELOPPEMENT DURABLE44DÉVELOPPEMENT DURABLE D’ACTIVITÉRAPPORTSUR L’EXERCICE 2012UN E A NNÉ E CO NTR A STÉ E Marc hés et co njoncture 46 Per formances opérationnelles 4 8 Résultats opérationnels des Pôles 4 8 Résultats par grande zone géographique 49 Résultats consolidés 50DI VI DEN DE S RÉ S ULTATS DES PÔLE S Pôle Matériaux Innovants 53 Pôle Produits pour la Construction 55 Pôle Distributi on Bâtiment 59 Pôle C onditionnement 6 0PE RSPECTIV ES E T OBJECTI FS 20 13 L’ACTIO N Taux de rende ment global pour l’actionnaire 62 Empru nts obligataires 63 Titres participatifs 6 4L’ACTI O NNA RIAT Capital social 6 6 Répartition du capital 6 6 Franchissement de seuils en 2012 67 Autorisations financières en v igue ur 6 8 Informations susceptibles d’avoi r une incidence en cas d’offre publique 69 Plan d’Épargne du Groupe 69 Rachats d’actions S aint Gobain 70POLI TIQU E D’IN FORM ATIO N E T C ALEN DRIE R FIN AN CI ER GO U VE RN EME NT D’E NT REPRI SE Statuts 72 Gouvernance d’e ntreprise 73 Co nseil d’administr ation 7 3 In dép endance des mem bres du Conseil d’administr atio n p arité rep rés entatio n des salariés ac tionnaires et des salariés 75 Renouvellem ent du Conseil d ’administration 75 Organisation et fonc tion nement du Conseil d’administr ation 80 Évaluation du fon ctionn ement du Conseil 81 Co mités du Conseil d’admin istration 82 Rémunérations des administrateur s 85 Plans d’o ptio ns s ur action s Saint Gobain Plans d’at tributio n gratuite d’actions de per for mance Principes et règles arrêt és p ar le Conseil d’administr atio n Plan d’attribution d’unités de p erf or mance 85 Rémunérations et avant age s du dirigeant m an dataire social 87 Dire ction 95CO M MIS SARI AT AUX COMPTES Contrôle externe de la soc iété 97 Conventions réglementé es 97 Rapport spécial des Commi ssaires aux comptes sur les co nventi ons et engage ments réglementés 98 CO NTRÔLE I NTE RNE Rapport sur les systèmes de contrôle interne et de ge stion des risques 101 Système de contrôle int ern e et de gestion des ris ques mis e n place par la C ompagnie de S aint Gobain 101 Organisation du contr ôle inter ne et de gestion des ris ques 102 Le s référe ntiels et p ro cédures 105 Organisation du contr ôle inter ne dans l’élabo ration et le t raitement de l’information financière et compt able destiné e aux ac tionnaires 107 Rapport des C ommissair es aux comptes 109FACTEU RS DE RISQ UE S Risque s macr oé co nomiques et se ctoriels 110 Risque s opérati onnels 110 Risque s de marché (liquidité taux change énergie et matiè res premières crédit) 111 Aut res risques 112 Risque s industriels et e nvironnem entaux 113 Risque s juri diques 113 Assurances Couverture des risques éventu els 11645 RAPPORT D’ACTIVITÉc’est le commerce extérieur qui a le plus contribué à la croissance la balance commerciale profitant à la fois du progrès des exportations (+5 5 % en moyenne annuelle) malgré une fin d’année difficile et le repli des importations lié au freinage de l’activité et à l’allégement des stocks Du côté de l’offre l’investissement productif n’a connu qu’un rebond ponctuel au printemps et son recul s’est accéléré ensuite de même que celui de l’emploi salarié En Espagne l’année 2012 s’est soldée par une nouvelle année de recul de l’activité Les exportations (rendues plus compétitives par la baisse des s alaires espagnols) ont été cette année le seul soutien de l’activité A contrario la consommation privée et les dépenses publiques ont été pénalisées par la poursuite de la consolidation budgétaire l’impact négatif des recapitalisations bancaires sur la distribution de crédits et la dégradation de l’emploi En Italie la récession s’est prolongée au troisième trimestre 2012 cinquième trimestre consécutif de recul de l’activité L’austérité budgétaire destinée à ramener le déficit public en dessous des 3 % a pesé sur la consommation privée qui a continué de se replier Le Royaume Uni n’est sorti de la récession que ponctuellement au troisième trimestre grâce à l’impulsion temporaire apportée par les Jeux Olympiques de Londres Le pays engagé dans un ambitieux programme d’assainissement budgétaire qui contraint sa croissance a vu encore cette année la valeur ajoutée de son secteur financier reculer et sa balance commerciale se dégrader en cause le gonflement de ses coûts énergétiques et l’érosion de ses parts de marchés à l’exportation suite à l’appréciation de la livre sterling et à un déclin de compétitivité Les États Unis s’en sortent mieux que l’Europe Avec une activité en progrès de seulement 2 5 % en glissement annuel au troisième trimestre leur performance reste toutefois modeste au regard de la tendance longue L’impulsion du bon premier trime stre a fait long feu La consommation des ménages s’est progressivement essoufflée le renouvellement du stock de capital productif est resté faible malgré l’obsolescence grandissante des outils et en dépit de l’amélioration du taux d’utilisation des capacités et des gains de compétitivité industrielle apportés par l’exploitation des gaz de schiste L’année s’achève dans un climat d’at tentisme balancé entre nouvelles encourageantes (marché automobile immobilier résidentiel marges des entreprises) et appréhensions (réajustements budgétaires difficulté du marché du travail attentisme des entreprises) Comme les pays matures les pays à forte croissance ont connu une longue phase de décélération pendant la majeure partie de l’année 2012 Ils semblent désormais avoir retrouvé un nouvel élan UNE ANNÉE CONTRASTÉEMarchés et conjonctureLe rythme de progression de l’activité économique mondiale a marqué en 2012 un nouveau recul se rapprochant de 3 % (contre 3 7 % en 2011 et 4 6 % en 2010) À la fin du premier semestre 2012 le bilan était sombre l’indice PMI composite mondial se repliait la production industrielle était sans ressort le commerce international peinait à rebondir le marché du travail se détériorait Les différentes zones avaient toutes décéléré Puis au cours du second semestre les trajectoires nationales ont sensiblement divergé La contraction du niveau d’activité s’est confirmée au Japon et elle a même paru s’amplifier en Europe mais les États Unis ont retrouvé une croissance molle et la reprise s’est doucement amorcée dans les pays à forte croissance Au Japon la reprise tirée par la reconstruction s’est essoufflée à partir du deuxième trimestre et plus encore au troisième ( 3 5 % l’an au troisième trimestre) principale cause l’affaissement des exportations affectées à la fois par la décélération de l’activité mondiale la persistance de l’appréciation du yen et les conflits géopolitiques avec la Chine La consommation domestique elle est restée en berne toute l’année Au troisième trimestre la zone Euro n’a pas échappé à la récession ( 0 2 % en taux annuel après 0 6 % au deuxième trimestre) Au sein de l’Union européenne l’effort de consolidation budgétaire engagé cette année par les pays membres a fortement impacté la demande intérieure tant privée que publique Les entreprises ont vu leurs débouchés internes faiblir sans pouvoir à cause de la surévaluation de l’euro conquérir de nouvelles parts des marchés extérieurs Elles ont donc réduit leurs investissements et le taux de chômage a atteint des niveaux record En revanche et plus positivement la laborieuse amélioration de la gouvernance européenne la mise en place des différents mé canismes européens et les solutions trouvées pour sauver la Grèce ont contribué à calmer les incertitudes des marchés financiers et à réduire la volatilité des écarts de taux souverains entre les pays membres L’Allemagne résiste encore Toutefois sa croissance s’est modérée en 2012 (+0 9 %) Au cours de l’année les commandes à son industrie manufacturière tant en provenance du marché intérieur qu’à l’exportation se sont progressivement tassées L’investissement a légèrement reculé et la dynamique du marché du travail s’est affaiblie entraînant l’érosion de la confiance des ménages En France le PIB s’est nettement replié au quatrième trimestre 2012 ( 0 3 % en glissement annuel) En moyenne annuelle l’activité a stagné entre 2011 et 2012 La consommation des ménages a fait de même malgré un sursaut au deuxième semestre L’année dernière UNE ANNÉE CONTRASTÉE46 En Asie émergente la Chine semble être sortie au deuxième semestre d’une assez longue phase de ralentissement avec une croissance de 7 7 % l’an au troisième trime stre Depuis l’été la demande domestique et l’investissement ont retrouvé de l’allant stimulés en interne par diverses mesures budgétaires associées à une politique monétaire accommodante Depuis l’automne les exportations ont commencé à se redresser vers toutes les destinations hormis la zone Euro L’Inde a davantage tardé à se redresser au se cond trimestre de l’année fiscale un PIB en progrès de seulement 5 3 % en volume bien inférieur au rythme d’expansion de 7 % à 8 % des années 2000 Les p ouvoirs publics au prise avec des comptes extérieurs dégradés un lourd déficit budgétaire et une inflation élevée peinent à relancer les dépenses de consommation et la production industrielle et agricole du pays Les économies d’Amérique latine ont beaucoup ralenti en 2012 Elles ont certes souffert du ralentissement du commerce mondial mais les vraies raisons de leur dépression sont ailleurs Pour le Brésil c’est le manque d’investissement et la faiblesse de son appareil productif insuffisant pour répondre à une demande forte diversifiée et qui plus est stimulée par des politiques accommodantes Avec une conséquence la surinflation En Argentine au delà du ralentissement brésilien (son principal partenaire commercial) ce sont les politiques restrictives (achat de devises importations) et le risque sur la det te Au Mexique la croissance s’est modérée tandis que la production industrielle et la consommation privée sont restées soutenues En 2012 les économies d’Europe de l’Est ont été inégalement touchées par l’actuelle récession en zone euro et le fléchissement du commerce mondial avec un ralentissement ressenti en particulier dans les économies les plus ouvertes de la région (récession en Hongrie et en République tchèque) En revanche la Pologne la Russie et les pays baltes continuent à manifester une certaine résilience HabitatEn 2012 le BTP est globalement resté sous tension dans un grand nombre de pays pas uniquement en Europe Le secteur s’est cependant nettement redressé aux États Unis à partir d’un niveau certes historiquement faible Aux États Unis la situation de la construction résidentielle s’est nettement améliorée cette année En décembre les mises en chantier ont inscrit un nouveau plus haut à 954 000 l’an en écho au redressement du marché immobilier (ventes cumulées à +8 2 %) hausse des prix apurement des stocks d’invendus normalisation des taux de vacance Tout n’est pas réglé mais les perspectives sont désormais très positives Au Japon ce sont les dépenses publiques pour la reconstruction qui ont augmenté en 2012 (commandes de travaux publics en août +26 5 % en glissement annuel ) mais les investissements dans le marché résidentiel et non résidentiel avaient reculé au premier trimestre Dans les pays à forte croissance le marché a été dynamique en Chine grâce au soutien de l’investissement public L’assouplissement monétaire a entraîné une remontée des prix immobiliers la construction non résidentielle a rebondi grâce aux projets d’investissements en infrastructures dans le secteur public et privé L’investissement résidentiel a quant à lui été tiré par la construction de logements sociaux Au Brésil la construction en volume a atteint un taux de croissance réel de 2 4 % au premier semestre soutenue à la fois par les investissements publics (en infrastructures et en logements sociaux) et par la vigueur de la demande interne Cependant l’explosion du crédit a fait apparaître l’insuffisance de capacité d’absorption de l’offre du secteur En Europe le marché est resté contrasté avec une difficulté plus marquée dans les pays du sud (Espagne Italie Grèce Portugal) En Allemagne l’immobilier résidentiel a retrouvé une nouvelle dynamique pour la première fois depuis la réunification Un ensemble de facteurs favorables (faibles taux d’intérêt salaires réels en hausse bonne tenue de l’économie valeur refuge de l’immobilier) a stimulé la construction résidentielle et les prix des logements ont été tirés vers le haut dans les grandes agglomérations En France la mauvaise conjoncture les restrictions d’accès au crédit et la réduction de l’attractivité fiscale du secteur (rabotage du Scellier) ont ébranlé l’investissement résidentiel en particulier locatif Sur l’année 2012 les mises en chantier de logements ont chuté de 19 6 % et les ventes des promoteurs d’environ 30 % Face à ces évolutions les prix des logements ont étonnamment résisté Les travaux de rénovation ont fléchi de 2 % (en volume et en glissement annuel au quatrième trimestre) mais seulement de 1 % en tendance sur les quatre derniers trimestres grâce à la bonne dynamique des dépenses d’amélioration énergétique Dans le non résidentiel seules les mises en chantier de bureaux ont continué de progresser modérément les autres catégories de bâtiments d’activité enregistrant d’importants reculs En Espagne et en Italie le secteur s’enfonce dans une récession reflet de la crise immobilière financière et économique qui sévit dans ces deux pays en grande difficulté Au Royaume Uni les différents plans mis en place cette année (soutien au financement des ménages et à l’accession à la propriété) ont contribué à une légère amélioration de la situation du marché immobilier à partir du troisième trimestre 2012 la chute des prix immobiliers s’est interrompue et les mises en chantier ont augmenté de 16 6 % au troisième trimestre 2012 Dans les pays scandinaves les mises en chantier ont reculé en Suède en Norvège et au Danemark tandis qu’une hausse a été observée en Finlande Les prix immobiliers finlandais et norvégiens ont marqué une hausse alors que les prix suédois et danois ont marqué une légère baisse (phase de réajustement) En Europe de l’Est la Pologne a vu son volume de construction croître A contrario les dépenses totales de construction ont enregistré de mauvais résultats en Hongrie en Slovaquie et en République tchèque UNE ANNÉE CONTRASTÉE47RAPPORT D’ACTIVITÉ RAPPORT D’ACTIVITÉAutomobileEn 2012 le marché automobile mondial a montré un profil d’évolution à deux vitesses avec d’une par t une activité soutenue dans les pays à forte croissance et en Amérique du Nord et d’autre part une contraction significative et sans surprise en Europe occidentale (fin des mesures de soutien au secteur austérité budgétaire récession économique en zone Euro) Aux États Unis la reprise du marché s’est confirmée avec l’amélioration de la conjoncture économique du pays (taux de croissance cumulé de 14 % des ventes de véhicules légers à fin octobre) Au Japon les constructeurs ont profité du rebond de la demande de véhicules de remplacement (production +27 5 % immatriculations +45 2 % à fin octobre) relancée notamment par les pertes engendrées lors des catastrophes naturelles de 2011 (séisme et tsunami) Dans les pays à forte croissance le secteur des véhicules particuliers a été performant en Chine (production +7 7 % et ventes +6 9 % à fin octobre) En Corée du Sud le fort rebond des exportations de véhicules d’occasion (+38 % à fin octobre) a affaibli l’activité dans le marché du neuf En Russie les ventes cumulées en novembre ont connu une hausse de 12 % en 2012 Au Brésil les ventes de véhicules ont progressé de 6 1 % en 2012 la prorogation jusqu’au 31 décembre de la baisse des taxes à la vente ayant soutenu la demande En Europe occidentale ce sont les constructeurs allemands qui ont le mieux résisté en tirant parti du dynamisme de la demande externe hors zone euro pour compenser le fort repli de leurs ventes sur le continent À fin novembre les immatriculations allemandes accusent certes un léger repli ( 1 6 % en cumul sur onze mois) mais il est bien moindre que celui des trois autres grands marchés europ éens à savoir la France ( 13 2 %) l’Italie ( 19 8 %) et l’Espagne ( 11 9 %) confrontés il est vrai à des économies intérieures bien plus dégradées que celle de leur grand voisin d’outre–Rhin Au Royaume Uni le marché des véhicules neufs s’est redressé en 2012 affichant une belle progression à fin novembre (immatriculations de véhicules neufs +5 4 % et production +9 7 %) Enfin les immatriculations de voitures neuves se sont contracté es dans les pays nordiques (y compris en Islande) et ont globalement marqué une stagnation en Europe de l’Est Performances opérationnellesAprès un début d’année globalement satisfaisant l’activité du Groupe a subi à par tir du deuxième trimestre l’impact de la dégradation de la conjoncture économique en Europe et des difficultés du Vitrage tant en Europe qu’en Asie et en pays à forte croissance Ainsi le chiffre d’affaires du Groupe a baissé de 1 9 % à données comparables ( 3 6 % en volume et +1 7 % en prix) sur l’ensemble de l’année À l’exception de l’Aménagement Intérieur et du Conditionnement (Verallia) — soutenus pour l’un par le redressement de la construction résidentielle aux États Unis et le développement du marché de l’eff icacité énergétique en Europe et pour l’autre par la b onne tenue de la consommation des ménages — tous les Pôles et Activités du Groupe ont vu leur chiffre d’af faires se replier sur l’ensemble de l’année sous l’impact du ralentissement des marchés industriels et de la construction résidentielle en Europe occidentale Par ailleurs malgré le redémarrage de l’Amérique latine au second semestre les marchés d’Asie et des pays à forte croissance sont restés globalement stables sur l’ensemble de l’année Parmi les grandes zones géographiques sur lesquelles le Groupe opère seule l’Amérique du Nord est restée bien orientée à la faveur de la poursuite du redressement du marché de la construction résidentielle et en dépit de la base de comparaison très élevée que constitue pour ce marché l’année 2011 (impact des intempéries sur le secteur de la rénovation de toitures) Dans cet environnement économique difficile et compte tenu de la forte augmentation du coût des matières premières et de l’énergie sur l’ensemble de l’année les prix de vente ont continué à constituer pour le Groupe une forte priorité ils ressortent en hausse de +1 7 % (et de +2 0 % hors Vitrage) En dépit de l’amélioration de la rentabilité en Amérique du Nord la marge d’exploitation du Groupe recule et s’établit à 6 7 % contre 8 2 % en 2011 sous l’influence principalement du tassement des volumes de vente en Europe occidentale et d’un différentiel prix coûts très négatif dans le Vitrage Résultats opérationnels des PôlesLe chiffre d’affaires du Pôle Matériaux Innovants recule de 4 4 % à données comparables sous l’impact des difficultés du Vitrage et du ralentissement de l’Activité des Matériaux Haute Performance notamment en Europe occidentale La marge d’exploitation du Pôle s’établit à 7 7 % contre 11 8 % en 2011 Le Vitrage voit son chiffre d’affaires baisser de 6 6 % à données comparables sous l’influence d’une conjonction de facteurs économiques défavorables recul de ses principaux marchés (automobile construction et solaire) en Europe occidentale tassement de l’activité en Asie et pays à forte croissance baisse des prix du verre de base (float) et forte augmentation du coût des matières premières et de l’énergie Seule l’Amérique latine reste bien orientée et voit sa croissance s’accélérer au second semestre En dépit des mesures d’adaptation mises en œuvre (fortes réductions de capacité restructurations etc ) la marge d’exploitation de l’Activité recule sensiblement et atteint 2 0 % du chiffre d’affaires contre 8 8 % en 2011 Après un premier semestre dynamique les ventes de Matériaux Haute Performance (MHP) reculent de 1 7 % à données comparables sur l’ensemble de l’année sous l’impact principalement du ralentissement économique UNE ANNÉE CONTRASTÉE48 intervenu au second semestre notamment en Europe Grâce aux économies de coûts réalisées et à la bonne tenue des prix de vente la marge d’exploitation résiste bien et s’établit à 14 2 % contre 15 7 % en 2011 Le chiffre d’affaires du Pôle Produits pour la Construction (PPC) se replie de 1 3 % à données comparables en raison du tassement des volumes de vente en Europe occidentale et en Asie les prix de vente restant bien orientés La marge d’exploitation recule à 8 3 % contre 9 5 % en 2011 L’Aménagement Intérieur réalise une légère croissance interne sur l’année (+1 3 %) grâce à la très bonne dynamique de ses prix de vente (notamment aux États Unis) qui permet de neutraliser l’impact sur les résultats de l’augmentation des coûts de l’énergie et des matières premières Les volumes sont bien orientés en Amérique (du Nord et surtout du Sud) et en Asie mais reculent en Europe (de l’Ouest et de l’Est) En France Isover continue toutefois à bénéficier du renforcement des réglementations en matière d’efficacité énergétique dans l’Habitat (et notamment de la Réglementation Thermique 2012) et réalise une croissance interne de 5 4 % sur l’année La marge d’exploitation de l’Activité s’améliore et atteint 8 3 % du chiffre d’affaires contre 8 2 % en 2011 L’Aménagement Extérieur connaît une baisse de 3 7 % de son chiffre d’affaires à données comparables sous l’impact du fort recul des ventes de la Canalisation les autres composantes de l’Activité restant stables Les Produits d’Extérieur continuent à bénéficier de la reprise du marché de la construction résidentielle aux États Unis mais pâtissent de la base de comparaison très élevée que constitue l’année 2011 (impact ponctuel des intempéries de début d’année 2011 sur les rénovations de toitures aux États Unis) qui occulte temporairement la progression de l’Activité Quant aux Mortiers Industriels ils réalisent une croissance à deux chiffres en Asie et pays à forte croissance mais subissent en Europe occidentale l’impact de l’aggravation de la crise économique Pour l’ensemble de l’Activité et notamment les Mortiers les prix de vente conservent une bonne dynamique mais ne parviennent pas à compenser intégralement la forte augmentation du coût des matières premières et de l’énergie En conséquence et malgré les premiers effets des programmes d’adaptation à la conjoncture la marge d’exploitation est en baisse à 8 3 % contre 10 7 % en 2011 Le Pôle Distribution Bâtiment affiche une baisse de 2 0 % de son chiffre d’affaires à données comparables résultant d’une dégradation progressive des conditions de marché dans l’ensemble des pays d’Europe occidentale à partir du 2e trimestre que la bonne tenue des prix de vente ne permet pas de compenser intégralement Sur l’ensemble de l’année seuls l’Allemagne la Scandinavie les États Unis et le Brésil conservent une croissance interne positive En France l’activité du Pôle (en légère baisse) fait preuve d’une bonne résistance qui traduit — comme en Scandinavie — la poursuite de gains de parts de marché La marge d’exploitation du Pôle s’établit à 4 0 % contre 4 2 % en 2011 Le Pôle Conditionnement (Verallia) réalise une croissance interne de 3 5 % grâce notamment à une évolution très favorable de ses prix de vente dans ses principaux pays L’activité reste soutenue aux États Unis en France et au Brésil mais recule en Europe du Sud et de l’Est La marge d’exploitation baisse néanmoins à 10 9 % du chiffre d’affaires contre 12 3 % en 2011 en raison principalement des difficultés de l’Europe du Sud et du décalage dans le temps entre la hausse des coûts de l’énergie et sa pleine répercussion sur les prix de vente Résultats par grande zone géographiqueL’analyse par zone géographique fait ressortir un contraste entre l’Europe occidentale — qui ralentit — et l’Amérique du Nord qui réalise une croissance interne modérée L’Asie et les pays à forte croissance restent stables mais avec de fortes disparités d’un pays à l’autre La rentabilité s’améliore en Amérique du Nord et recule dans toutes les autres zones géographiques La France et les autres pays d’Europe occidentale voient leur chiffre d’affaires se replier à données comparables de 2 5 % et de 4 3 % respectivement en raison notamment de la forte baisse des ventes du Vitrage et de la Canalisation Par ailleurs et de façon générale les autres Activités du Groupe ont souffert à partir du deuxième trimestre de la dégradation de l’environnement économique en Europe occidentale Les ventes du Conditionnement (Verallia) ont en revanche fait preuve d’une bonne tenue tout au long de l’année La marge d’exploitation recule tant en France que dans les autres pays d’Europe occidentale et ressort à 5 4 % et 5 3 % respectivement (contre 6 6 % et 6 7 % respectivement en 2011) L’Amérique du Nord réalise une croissance interne de 2 3 % avec une contribution positive de tous les Pôles et en particulier du Pôle Produits pour la Construction qui bénéficie de la reprise progressive du marché de la construction résidentielle et d’une évolution favorable de ses prix de vente La marge d’exploitation poursuit sa progression à 11 1 % contre 10 4 % en 2011 Le chiffre d’affaires de l’Asie et des pays à forte croissance est quasiment stable à données comparables ( 0 1 %) le recul des marchés du Groupe en Asie — en particulier dans le Vitrage et la Canalisation — étant neutralisé par le dynamisme de l’Amérique latine Quant à l’Europe de l’Est elle voit son niveau d’activité reculer très légèrement la forte croissance de la Russie et des pays baltes ne parvenant pas à compenser intégralement le ralentissement des autres pays d’Europe de l’Est La marge d’exploitation baisse sensiblement reflétant notamment les difficultés du Vitrage Elle s’établit à 6 8 % du chiffre d’affaires contre 10 2 % en 2011 UNE ANNÉE CONTRASTÉE49RAPPORT D’ACTIVITÉ R APPORT D’ACTIVITÉRésultats consolidésLe chiffre d’affaires du Groupe est en hausse de 2 6 % à 43 198 millions d’euros contre 42 116 millions d’euros en 2011 L’effet de change est positif (+1 8 %) reflétant principalement l’appréciation du dollar américain et de la livre britannique par rapport à l’euro L’effet périmètre représente également une contribution favorable (+2 7 %) qui résulte pour l’essentiel des acquisitions de Build Center et de Brossette (Pôle Distribution Bâtiment) de Solar Gard (Matériaux Haute Performance) et des acquisitions de proximité réalisées par le Pôle Produits pour la Construction (PPC) en Asie et pays à forte croissance ainsi que sur les marchés de l’efficacité énergétique en Europe À données comparables (taux de change et périmètre comparables) le chiffre d’affaires recule de 1 9 % l’augmentation des prix de vente (+1 7 %) n’ayant pas permis de compenser intégralement la baisse des volumes ( 3 6 %) Le résultat d’exploitation recule de 16 3 % sous l’impact combiné de la baisse des volumes de vente et d’un différentiel prix coûts très négatif dans le Vitrage Il s’établit à 2 881 millions d’euros contre 3 441 millions d’euros en 2011 et représente une marge d’exploitation de 6 7 % (8 5 % hors Distribution Bâtiment) contre 8 2 % (10 9 % hors Distribution Bâtiment) en 2011 L’E xcédent Brut d’Exploitation (EBE = Résultat d’exploitation + amortissements d’exploitation) baisse de 10 5 % La marge d’EBE du Group e s’établit à 10 3 % du chiffre d’affaires (13 7 % hors Distribution Bâtiment) contre 11 8 % (16 0 % hors Distribution Bâtiment) en 2011 Les pertes et profits hors exploitation augmentent de 28 4 % en raison de la hausse des charges de restructuration destinées à faire face à la dégradation de la conjoncture en Europe La dotation à la provision pour litiges liés à l’amiante aux États Unis est inchangée par rapport à 2011 à 90 millions d’euros (cf § « litiges liés à l’amiante aux États Unis » en p 51) Les plus et moins values de cessions les dépréciations d’actifs et les frais d’acquisition de sociétés s’élèvent en net à 390 millions d’euros dont 436 millions d’euros de dépréciations d’actifs et +60 millions de plus values de cession Les dépréciations d’actifs comprennent notamment 310 millions de dépréciations d’immobilisations corporelles au titre des activités solaires (plans de restructuration et fermetures de sites) le solde correspondant pour l’essentiel aux programmes d’adaptation à la conjoncture mis en œuvre dans certaines Activités des Pôles Distribution Bâtiment et Produits pour la Construction en Europe du Sud Le résultat opérationnel ressort à 1 984 millions d’euros en baisse de 25 0 % compte tenu notamment des dépréciations d’actifs et de la forte augmentation des pertes et profits hors exploitation (cf ci dessus) Le résultat financier se détériore de 86 millions d’euros (+13 5 %) à 724 millions d’euros en raison essentiellement de l’augmentation de l’endettement financier net moyen sur l’ensemble de l’année 2012 Le coût moyen de la dette brute diminue légèrement au 31 décembre à 4 7 % contre 4 8 % en 2011 Suivant l’évolution des résultats avant impôts ( 36 9 %) les impôts sur les résultats reculent de 27 4 % et passent de 656 millions d’euros à 476 millions d’euros Compte tenu notamment de l’augmentation de la contribution des États Unis (dont le taux d’impôt sur les sociétés est de 39 %) aux résultats du Groupe le taux d’impôt sur le résultat net courant augmente et s’établit à 34 % contre 29 % en 2011 Le résultat net courant (hors plus et moins values dépréciations d’actifs et provisions non récurrentes significatives) s’élève à 1 126 millions d’euros en baisse de 35 1 % par rapport à 2011 Rapporté au nombre de titres en circulation (hors autodétention) au 31 décembre 2012 (526 434 577 actions contre 526 205 696 actions au 31 décembre 2011) il représente un bénéfice net par action (BNPA ) courant de 2 14€ en recul de 35 2 % par rapport à 2011 (3 30€) Le résultat net (part du Groupe) ressort à 766 millions d’euros en recul de 4 0 3 % par rapport à 2011 Rapporté au nombre de titres en circulation (hors autodétention) au 31 décembre 2012 (526 434 577 actions contre 526 205 696 actions au 31 décembre 2011) il représente un bénéfice net par action (BNPA) de 1 46€ en recul de 40 2 % par rapport à 2011 (2 44 €) Reflétant la grande discipline financière du Groupe dans ce contexte de ralentissement économique les investissements industriels baissent de 8 4 % ( 163 millions d’euros) sur l’année après un recul de 21 3 % ( 276 millions d’euros) au second semestre Ils représentent 1 773 millions d’euros sur l’ensemble de l’année (soit 4 1 % des ventes contre 4 6 % en 2011) Près de la moitié de ce montant correspond à des investissements de croissance consacrés presque intégralement à l’Asie et aux pays à forte croissance L’autofinancement s’établit à 2 791 millions d’euros en recul de 18 4 % par rapport à 2011 avant impact fiscal des plus et moins values de cessions et dépréciations d’actifs il reflue de 20 3 % à 2 668 millions d’euros contre 3 349 millions d’euros en 2011 Compte tenu de la baisse (de 25 0 %) du résultat opérationnel et malgré le contrôle des investissements industriels 5 l’autofinancement libre (autofinancement investissements industriels) baisse de 31 4 % à 1 018 millions d’euros Avant impact fiscal des plus et moins values de cessions et dépréciations d’actifs il s’élève à 895 millions d’euros en retrait de 36 7 % par rapport à 2011 (1 413 millions d’euros) Il représente 2 1 % du chiffre d’affaires (contre 3 4 % en 2011) UNE ANNÉE CONTRASTÉE50 5 la différence entre l’EBE (Excédent Brut d’E xploitation) et les investissements industriels at teint 2 658 millions d’euros contre 3 016 millions d’euros en 2011 et représente 6 2 % du chiffre d’af faires contre 7 2 % en 2011 Le BFRE (Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation) s’améliore très fortement dans un contexte de ralentissement de l’activité il recule de 5 jours et s’établit à 29 jours de chiffre d’affaires au 31 décembre 2012 un niveau record pour le Groupe Cet te évolution représente un gain de 555 millions d’euros Les investissements en titres s’élèvent à 354 millions d’euros un montant presque deux fois inférieur à celui de 2011 (702 millions d’euros) reflétant la priorité accordée à la génération de trésorerie Ils correspondent pour l’essentiel à des acquisitions ciblées sur les axes de croissance du Groupe Asie et pays à forte croissance efficacité énergétique et consolidation dans les Pôles Produits pour la Construction et Distribution Bâtiment (avec notamment l’acquisition de Brossette au 1er avril 2012) L’endettement net augmente de 4 9 % (395 millions d’euros) et s’établit à 8 5 milliards d’euros au 31 décembre 2012 Il représente 47 % des fonds propres (capitaux propres de l’ensemble consolidé) contre 44 % au 31 décembre 2011 Le ratio « dette nette sur EBE (EBITDA ) » s’établit à 1 92 légèrement supérieur au 31 décembre 2011 (1 63) Sur la base de comptes proforma au 31 décembre 2012 après cession de Verallia North America l’endettement net du Groupe serait ramené à 7 5 milliards d’euros ce qui porterait les ratios « dette nette sur fonds propres » et « dette nette sur EBE (EBITDA) » à respectivement 41 % et 1 77 Litiges liés à l’amiante aux États UnisLe nombre de nouveaux litiges reçus par CertainTeed en 2012 est de 4 000 environ stable par rapport à 2011 Dans le même temps 9 000 plaintes ont fait l’objet de transactions (contre 8 000 en 2011) et 4 00 0 plaintes ont été transférées en dossiers inactifs Par voie de conséquence le stock de litiges en cours est en forte baisse au 31 décembre 2012 à 43 000 contre 52 000 au 31 décembre 2011 Le montant total des indemnités versées au cours des douze derniers mois s’élève à 67 millions de dollars à fin décembre 2012 en baisse sensible par rapport à 2011 (82 millions de dollars) Compte tenu de l’ensemble de ces évolutions (notamment de la baisse des indemnités versées) et de la dotation à la provision de 90 millions d’euros en 2012 (cf p 50) la provision totale de Cer tainTeed afférente à ces litiges a été portée à environ 550 millions de dollars au 31 décembre 2012 contre 504 millions de dollars au 31 décembre 2011 Plan d’action face à la dégradation de l’environnement économique Afin de faire face à la dégradation de la conjoncture observée à partir du deuxième trimestre en Europe occidentale et de façon générale dans le Vitrage le Groupe a une nouvelle fois fait la preuve de sa capacité d’adaptation et de sa grande discipline financière tout en poursuivant ses orientations stratégiques Il a notamment 5 continué à donner la priorité aux prix de vente en augmentation de 1 7 % sur l’année (et de +2 0 % hors Vitrage) ils permettent de contenir l’impact de la hausse des coûts des matières premières et de l’énergie 5 mis en œuvre un nouveau programme de réductions de coûts de 520 millions d’euros sur l’ensemble de l’année (dont 110 millions d’euros dans le Vitrage) Ce programme ciblé sur l’Europe occidentale l’Asie et les pays à forte croissance (en particulier pour le Vitrage et la Canalisation) sera poursuivi et amplifié en 2013 de telle sorte que son impact en année pleine (2013) sera porté à 1 100 millions d’euros (par rapport à la base de coûts de 2011) – dont 240 millions d’euros dans le Vitrage – au lieu des 750 millions d’euros prévus initialement 5 fortement réduit son Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation (BFRE) avec un gain de 5 jours (555 millions d’euros) sur l’ensemble de l’année ce qui s’est traduit par une augmentation (de 613 millions d’euros soit +73 2 %) de sa génération de trésorerie (autofinancement libre (1) + variation de BFRE ) pour atteindre 1 450 millions d’euros 5 contrôlé ses investissements industriels et financiers ( 19 % par rapport à 2011) notamment au second semestre ( 39 % par rapport au se cond semestre 2011) tout en les concentrant (à hauteur de 66 %) sur ses axes de développement prioritaires Asie et pays à forte croissance marchés de l’efficacité énergétique et de l’énergie et consolidation de ses points forts dans les Produits pour la Construction et la Distribution Bâtiment 5 franchi une nouvelle étape dans la mise en œuvre de sa stratégie de recentrage sur les métiers de l’Habitat avec la conclusion d’un accord en vue de la cession à un très b on prix (1 7 milliard de dollars soit 6 5 x l’EBE [EBITDA]) de Verallia North America Cet te opération lui permet par ailleurs de renforcer son bilan et de consolider sa solidité financière Ainsi après ce désinvestissement en proforma au 31 décembre 2012 le taux d’endet tement sur fonds propres passerait de 47 % à 41 % le ratio « dette nette sur EBE (EBITDA ) » passerait de 1 92 à 1 77 5 enfin il a augmenté de 11 1 % ses dépenses de R&D pour les porter à 479 millions d’euros (1) Hors effet fiscal des plus ou moins values de cessions dépréciations d’actifs et provisions non récurrentes significatives UNE ANNÉE CONTRASTÉE51R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉInvestissements industriels et en titres Investissements industriels (hors crédit bail) (en millions d’euros)201220112010Par Pôle et ActivitéMatériaux Innovants Vitrage459682413Matériaux Innovants Matériaux Haute Performance236198149Produits pour la Construction535553422 Aménagement Intérieur339330194 Aménagement Extérieur196223228Distribution Bâtiment233210187Conditionnement282267261Divers282618TOTAL GROUPE1 7731 9361 450Par grande zone France300313290Autres pays d’Europe occidentale435547427Amérique du Nord314295201Pays à forte croissance et Asie724781532TOTAL GROUPE1 7731 9361 450 Investissements en titres(en millions d’euros)Valeur des titresChiffre d’affaires estimé en année pleineAcquisitions 2012Matériaux Innovants Vitrage82nd*Matériaux Innovants Matériaux Haute Performance187Produits pour la Construction54143Distribution Bâtiment200775Conditionnement0Holdings0TOTAL ACQUISITIONS354925dont acquisitions en pays à forte croissance et Asie Pacifique39* Phase de démarrage Acquisitions 2011Matériaux Innovants Vitrage12246Matériaux Innovants Matériaux Haute Performance168*131Produits pour la Construction139119Distribution Bâtiment266455Conditionnement67Holdings1TOTAL ACQUISITIONS702758dont acquisitions en pays à forte croissance et Asie Pacifique292* Dont 35 millions d’euros acquis par les holdings DIVIDENDESAnnéeNombre de titres rémunérés Dividende net par action (en €)Rendement du dividende net ajusté sur le dernier cours de l’année2010524 491 350 actions (a)*1 152 99 %2011521 209 840 actions (b)*1 244 18 %2012526 953 077 actions (c)**1 243 8 %Les dividendes non réclamés dans un délai de cinq ans à compter de la date de leur mise en paiement sont prescrits et sont alors reversés à l’État * Le calcul des titres rémunérés tient compte de l’autodétention effec tive à la date de mise en distribution du dividende * * Montant estimé au 31 janvier 2013 (a) Sur la base de 530 836 441 ac tions (capital social au 31 décembre 2010) diminuées de 6 345 0 91 actions propres détenues à la date de distribution ( b) Sur la base de 535 563 723 actions (capital social au 31 décembre 2011) diminuées de 9 540 00 0 actions annulées le 31 mai 2012 et de 4 813 883 ac tions propres détenues à la date de distribution (c) Sur la base de 531 125 642 actions (capital social au 31 décembre 2012) diminuées de 4 172 565 actions détenues au 31 janvier 2013 Le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint Gobain a décidé le 20 février 2013 de proposer à l’Assemblée Générale du 6 juin 2013 de verser un dividende de 1 24 euro Pour le paiement du dividende en actions le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint Gobain proposera à l’Assemblée Générale des Actionnaires de fixer le prix d’émission des actions nouvelles en appliquant une décote de 10 % à la moyenne des cours d’ouverture des 20 séances de bourse précédant l’A ssemblée Générale du 6 juin 2013 après l’avoir diminuée du montant du dividende DIVIDENDES52 RÉSULTATS DES PÔLESPôle Matériaux Innovants Principales données consolidées (en millions d’euros)2012201120102009Chiffre d’affaires (a)9 4859 5969 2837 792Résultat d’exploitation7261 1301 024370EBE1 2261 6051 506843Investissements industriels (c)695880562456 (a) Les chiffres d’affaires par Pôle incluent les ventes internes (c) Corporels hors crédits bails Le Pôle Matériaux Innovants affiche une baisse de son chiffre d’affaires de 1 2 % sur l’ensemble de l’année À périmètre comparable et taux de change constants la baisse du chiffre d’affaires est de 4 4 % La marge brute d’exploitation du Pôle passe de 25 % en 2011 à 22 % à la fin 2012 Pôle Matériaux Innovants – VitrageContribution au Groupe2012201120102009En % du chiffre d’affaires12 %13 %13 %12 %En % du résultat d’exploitation4 %14 %14 %7 % Principales données consolidées (en millions d’euros)20122011 20102009Chiffre d’affaires ( b)5 1305 4605 2184 572Résultat d’exploitation104478439155EBE437793746444Investissements industriels (c)459684413326 ( b) Les chiffres d’affaires par Activité incluent les ventes internes à l’Ac tivité (c) Corporels hors crédits bails L’activité en 2012En 2012 le chiffre d’affaires est en décroissance de 6 % par rapport à 2011 la crise tirant les volumes vers le bas sur la plupart des marchés et pays et les prix se stabilisant à par tir du deuxième semestre Les produits de base voient leurs volumes et leurs prix baisser en Europe Deux lignes supplémentaires ont été arrêtées portant à quatre le nombre de lignes à l’arrêt En Amérique latine les volumes et les prix sont globalement stables par rapport à 2011 L’Asie est en retrait avec la crise du b âtiment en Corée et l’arrêt de la ligne de verre bâtiment en Chine L’accent est mis sur le développement des produits à haute valeur ajoutée L’Activité de transformation bâtiment a enregistré elle aussi une baisse de son chiffre d’affaires malgré un prix mix en légère amélioration Quelques pays dont la Pologne voient cependant leurs volumes progresser Dans l’Ac tivité solaire le marché très concurrentiel a entraîné une forte chute des prix de vente avec des volumes très faibles en Europe Le chiffre d’af faires 2012 de Sekurit est en moindre retrait que celui des marchés bâtiment certes celui de l’Europe suit la baisse de la construction automobile mais la zone Asie voit une progression notable en Inde en Chine et en Thaïlande En Amérique latine le Brésil est temporairement en retrait alors que le Mexique est en forte progression portée par le marché des États Unis Le résultat d’exploitation du Vitrage est par conséquent en baisse accentuée par la hausse importante du coût des facteurs Les plans d’action d’amélioration des performances industrielles et de réduction des frais de struc ture ont été poursuivis en particulier dans les pays occidentaux et p ortent leurs fruits Les investissements et le besoin en fonds de roulement restent eux aussi maîtrisés et réduits au minimum en dehors des pays à forte croissance et du programme verre électrochrome Les perspectives 2013L’environnement général de 2013 devrait se situer dans le prolongement de l’année 2012 une croissance faible dans les pays occidentaux tirée par l’Europe de l’Est et plus soutenue dans les pays à forte croissance mais qui reste inférieure comparée aux années précédentes Des tensions inflationnistes persistent sur les achats de matières premières et d’énergie en par ticulier Les priorités sont confirmées avec 5 les programmes transversaux de réduction des frais fixes (en Europe et hors Europe) de réduction des coûts industriels (Word Class Manufacturing) et les plans d’action Achats 5 l’amélioration des prix et du mix produits avec le développement de produits à haute valeur ajoutée (en particulier démarrage de l’usine de production en grande série de vitrage électrochrome) et de leur valeur ajoutée 5 la poursuite de la maîtrise des investissements et du besoin en fonds de roulement Les dépenses de Recherche et Développement resteront à un niveau relativement élevé afin de permettre au Vitrage de conforter son avance en matière d’innovation notamment dans les secteurs liés à l’efficacité énergétique dans l’habitat et l’automobile RÉSULTATS DES PÔLES53R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉPôle Matériaux Innovants – Matériaux Haute PerformanceContribution au Groupe2012201120102009En % du chiffre d’affaires10 %10 %10 %9 %En % du résultat d’exploitation22 %19 %19 %10 % Principales données consolidées (en millions d’euros)2012201120102009Chiffre d’affaires ( b)4 3764 1634 0883 240Résultat d’exploitation622652585215EBE789812760399Investissements industriels (c)236198149130 ( b) Les chiffres d’affaires par Activité incluent les ventes internes à l’Ac tivité (c) Corporels hors crédits bails L’activité en 2012À périmètre et taux de change comparables l’ensemble de l’Activité Matériaux Haute Performance a connu une légère décroissance ( 1 7 %) Dans un environnement difficile et incertain les Activités Plastiques et Adfors (textiles industriels) ont connu une amélioration de leur chiffre d’affaires par rapport à 2011 alors que les ventes de Céramiques et d’Abrasifs ont légèrement reculé sur la période Les Matériaux Céramiques ont évolué en 2012 dans des environnements de marché contrastés avec d’une part une forte activité sur les réfractaires pour les fours de verre LCD (Liquid Cristal Display) sur les supports de catalyse et les « proppants » et d’autre part un contex te plus difficile pour les activités liées au solaire à la métallurgie et aux fours verriers traditionnels Les Abrasifs ont connu une bonne activité aux États Unis (tirée notamment par les segments abrasifs agglomérés et super abrasifs) et en Amérique du Sud et une bonne résistance en Europe L’Asie pacifique a connu des évolutions contrastées avec des croissances au Japon en Corée en Thaïlande et aux Philippines et un niveau d’activité plus faible en Chine et en Australie L’intégration d’Abrasivos Argentinos acquise fin 2011 a renforcé notre dispositif industriel et commercial en Amérique du Sud Les Plastiques continuent de progresser sur tous leurs marchés hors Solaire (transport médical habitat notamment) grâce à de nouveaux produits et à un effort intense de co développement avec nos clients L’acquisition de Solar Gard (spécialisée dans le développement la fabrication et la distribution de films à couches) à la fin du troisième trimestre 2011 a permis de mettre en évidence des synergies avec l’Activité Vitrage Adfors (anciennement Solutions Textiles) est en croissance bénéficiant de l’impact (en année pleine) de la mise en place en Europe de l’anti dumping sur certains produits en provenance d’Asie et du bon redémarrage de son four en République tchèque La marge opérationnelle du Pôle a souffert des baisses de volumes pour certains de ses métiers (Abrasifs Grains Filtres à Par ticules et Réfractaires) Adfors et PPL (Performance Plastiques) ayant mieux résisté Globalement la combinaison d’une bonne tenue des prix d’une part et de la poursuite d’un effort d’ajustement des coûts et des structures notamment des frais généraux d’autre part a permis aux Activités de MHP dans cet environnement difficile de conserver un résultat d’exploitation de 14 % Le Pôle a maintenu une politique prudente en 2012 en matière de croissance externe comme d’investissements industriels Deux petites acquisitions ont permis de renforcer certaines positions (Abrasifs en Chine et Plastiques de Performance pour le médical aux États Unis) Les investissements industriels ont été plus importants que durant les deux dernières années avec des efforts ciblés (Céramiques aux États Unis dans les « proppants » et les Cristaux en Chine chez PPL et Abrasifs et en Inde dans les Céramiques et les Abrasifs) Les perspectives 2013 En 2013 le Pôle Matériaux Haute Performance cherchera à consolider ses parts de marché dans un environnement toujours incertain dans les pays matures et sur des actions de croissance en pays à forte croissance tout en conservant les acquis de la crise en termes de maîtrise des coûts Les Matériaux Haute Performance sont bien implantés dans les zones de croissance et pays à forte croissance (Inde Chine et Amérique du Sud) L’Europe de l’Ouest continuera d’être pénalisé e par la crise de la dette et par le ralentissement de certains marchés industriels (automobile sidérurgie…) L’inflation devrait être plus faible qu’en 2012 L’énergie continuera cependant d’augmenter et la hausse pourra atteindre dans certains pays plus de 15 % La priorité sera de répercuter l’inflation des coûts des matières premières et de l’énergie dans les prix de vente Dans ce contexte les programmes opérationnels World Class Manufacturing programme d’achats (Impact 300) et maîtrise des frais de structure se poursuivent Les investissements industriels en 2013 resteront bien encadrés tout en préparant la croissance Les investissements en pays matures seront orientés vers la modernisation de l’outil industriel et vers des marchés qui connaissent des expansions solides en particulier l’énergie aux États Unis (« proppants ») Toutes les Activités renforceront leurs positions en pays à forte croissance avec en particulier des ef forts importants en Inde et en Chine pour les Matériaux Céramiques et les Abrasifs RÉSULTATS DES PÔLES54 Pôle Produits pour la ConstructionContribution au Groupe2012201120102009En % du chiffre d’affaires27 %27 %27 %28 %En % du résultat d’exploitation34 %32 %34 %44 % Principales données consolidées (en millions d’euros)2012201120102009Chiffre d’affaires (a)11 70911 42610 94010 414Résultat d’exploitation9741 0871 064985EBE1 4811 5901 5841 494Investissements industriels (c)535554422364 (a) Les chiffres d’affaires par Pôle incluent les ventes internes (c) Hors crédits bails L’activité en 2012En 2012 le chiffre d’affaires du Pôle Produits pour la Construction est en léger recul de 1 3 % par rapport à 2011 à structure réelle et à taux de change constants Dans des conditions de marché difficiles en Europe notamment dans la région méditerranéenne et en Europe centrale le Pôle a pu augmenter ses prix grâce à la qualité de ses produits et à sa stratégie d’innovation permettant ainsi de couvrir l’effet de l’inflation sur ses coûts Le marché de la construction en Amérique du Nord a présenté des signes très encourageants qui ont permis à certaines Activités du Pôle d’accroître leurs prix de manière significative tout en générant de nouveaux volumes Dans les pays à forte croissance le Pôle a bénéficié des fruits de sa stratégie volontariste et de ses investissements pour accroître de manière significative ses volumes et ses prix notamment au Brésil en Asie du Sud Est en Russie en Turquie et au Moyen Orient En Chine les difficultés de financement et le ralentissement du marché de la construction ont pénalisé nos métiers malgré les progrès réalisés dans la maîtrise des coûts et l’efficacité industrielle Dans un contexte économique dégradé le coût des facteurs a présenté un enjeu important pour nos Activités Les hausses ont été moins importantes qu’attendu sur les matières premières et l’énergie La marge du Pôle s’est maintenue à un niveau élevé Les projets d’excellence opérationnelle et les projets de rationalisation industrielle ont permis de minorer l’impact du recul des volumes de production en Europe occidentale et en Chine En ligne avec les objectifs de développement et d’excellence du Pôle les investissements se sont maintenus au niveau de 2011 et ont été ciblés sur la croissance dans les pays à forte croissance et la maintenance et l’amélioration de l’outil industriel en Europe occidentale Accompagnant cette stratégie de développement la gestion du cash est restée un objectif prioritaire du Pôle qui présente un excédent de trésorerie opérationnelle en forte progression par rapport à celui de 2011 Les perspectives 2013L’année 2013 devrait être marquée par l’incertitude pesant sur la conjoncture économique en Europe et les investissements publics en Chine et par la reprise du marché de la construction en Amérique du Nord Dans ce contexte les gains de productivité et la maîtrise des prix de vente particulièrement dans les pays où la croissance attendue est limitée se poursuivront le développement dans les pays à forte croissance restera une priorité ainsi que le renforcement de nos positions en Amérique du Nord après les signes positifs entrevus en 2012 Le Pôle continuera à être attentif aux opp ortunités de croissance externe tout en maîtrisant strictement ses frais de structures et son endettement Les ef forts en matière d’innovation seront maintenus en lien avec les enjeux liés à l’efficacité énergétique et au développement durable Aménagement IntérieurGypseL’activité en 2012L’année 2012 a été une année de contrastes pour l’Activité Gypse qui malgré l’amplification de la crise en Europe a connu une stabilité des ventes La croissance dans les pays à forte croissance et aux États Unis a permis d’enregistrer une croissance totale des ventes de 3 % à taux constant La discipline sur les prix a été le principal facteur de cette amélioration dans un contexte de pression concurrentielle forte Par ailleurs les efforts d’innovation ont été soutenus et ont contribué à la montée en gamme de nos produits et services En Europe de l’Ouest la récession s’est poursuivie dans les pays mé diterranéens et en Irlande La mauvaise dynamique se poursuit pour la péninsule Ibérique alors que la crise s’est accélérée en Grèce et en Italie Le nord de l’Europe a bénéficié d’un début d’année promet teur qui ne s’est pas confirmé par la suite La Grande Bretagne a connu une forte résilience malgré un marché défavorable les volumes en France pâtissent quant à eux de la crise du bâtiment Ce marché européen à la b aisse a ravivé les tensions concurrentielles notamment sous l’influence de certains producteurs souhaitant améliorer la charge de leurs nouvelles usines Les prix moyens de l’Activité sont malgré tout en hausse notamment grâce aux efforts de développement de gammes de produits à forte valeur ajoutée permettant le lancement de nombreux nouveaux produits En Europe de l’Est malgré une forte disparité entre les pays tous ont subi de fortes tensions sur les prix La Pologne la Bulgarie ou la Roumanie progressent par rapport à 2011 mais les difficultés rencontrées dans les autres pays aboutissent à des ventes stables sur la région Les États Unis enregistrent une amélioration très significative liée tout d’abord à l’augmentation notable des prix et à partir du second semestre à un redressement des volumes de ventes accompagnant la reprise du marché de la construction résidentielle Le démarrage d’une nouvelle usine à Roxboro intervient au bon moment pour capter cet te reprise RÉSULTATS DES PÔLES55R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉRÉSULTATS DES PÔLESLes marchés des pays à forte croissance restent bien orientés notamment en A sie ou en Amérique latine L’Afrique du Sud connaît une nouvelle année difficile alors que l’instabilité politique a freiné la croissance en Égypte L’Activité Plafonds présente essentiellement en Europe et en Amérique du Nord connaît une nouvelle année de croissance de ses ventes tout en préservant un bon niveau de rentabilité Tout au long de l’année les actions visant l’excellence opérationnelle ont été poursuivies notamment dans le domaine industriel grâce au programme de World Class Manufacturing d’amélioration des processus de production et de réduction de pertes Par ailleurs les actions de réduction des coûts et d’ajustement de nos capacités à la demande dans les pays les plus exposés ont été poursuivies Les perspectives 2013En 2013 la baisse attendue des volumes devrait être compensée par un effet prix ainsi qu’un mix plus favorables conséquences directes de la politique d’innovation de l’Activité Dans le même temps l’organisation tant du point de vue des capacités de production que des s truc tures sera adaptée de manière à tenir compte de l’évolution de la demande À l’inverse si la crise europé enne n’affecte pas le reste du monde l’Activité Gypse devrait profiter à plein de ses relais de croissance aux États Unis ou dans les pays à forte croissance Les États Unis devraient voir se poursuivre la reprise du marché de la construction favorisant tant les volumes que les prix Les pays à forte croissance profiteront quant à eux de la bonne dynamique de leurs économies respectives et de la meilleure pénétration de nos solutions et produits Dans ce contexte incertain les priorités de l’Activité Gypse continueront d’être axées sur une bonne gestion des prix le strict contrôle des coûts et la poursuite d’actions de valorisation et d’élargissement de l’offre produits L’effort d’innovation sera renforcé afin de mieux répondre aux besoins croissants liés à l’environnement aux économies d’énergie ou au confort dans l’habitat L’Activité Gypse poursuivra son développement dans les pays à forte croissance notamment par des investissements de capacité pour accompagner la croissance de la demande dans ces zones et pénétrer des régions où elle est peu présente actuellement C’est ainsi que la Russie démarrera sa première usine de plaques de plâtre et la Chine sa troisième IsolationL’activité en 2012L’année 2012 a été marquée par une certaine reprise du marché de la construction en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest par une contraction du chiffre d’affaires dans un contexte de ralentissement des marchés de la construction et d’attentisme résultant de politiques budgétaires gouvernementales restrictives L’Europe de l’Est a poursuivi sa croissance principalement du fait de la bonne progression de la Russie Les chiffres d’affaires en Amérique latine et en Turquie ont progressé de manière substantielle Dans son ensemble et hors effet de périmètre et de change l’Activité Isolation termine l’année avec un chiffre d’affaires équivalent à celui de 2011 En Europe de l’Ouest le niveau d’activité s’est dégradé aux deuxième et troisième trimestres alors que le premier trimestre était encore en progression notamment dans les pays nordiques et en France grâce aux effets des nouvelles réglementations thermiques (RT 2012) et aux projets de constructions mis en chantiers en 2011 En dépit d’un dernier trimestre marqué par un regain d’activité force est de constater que la majorité des pays ont dû faire face sur l’ensemble de l’année à une contraction de leur demande à l’exemple de l’Espagne de l’Italie du Royaume Uni (avec la fin du programme CERT de soutien à la rénovation thermique) et des Pays Bas Cet effet est dans certains cas compensé par un enrichissement du mix comme en France avec le développement des ventes de produits répondant aux objectifs du Grenelle de l’environnement Sur un plan industriel on peut signaler deux importantes reconstruc tions de fours Orange en France et Ladenburg en Allemagne Dans son ensemble l’Europe de l’E st a connu un taux de croissance interne plus important La progression du chiffre d’affaires est pour b eaucoup imputable à la bonne performance de la Russie Dans ce pays l’année 2012 a également été marquée par le renforcement de l’Activité dans les applications utilisant de la laine de roche avec l’intégration de la société Linerock acquise en juillet 2011 le renforcement de notre par ticipation dans la société Isoroc en septembre 2012 et la création avec cette dernière d’une société commune dédiée à la commercialisation d’une gamme d’isolation à destination des marchés industriels et techniques Les autres pays d’Europe de l’Est ont connu une situation plus difficile on a pu noter un ralentissement de l’activité en Pologne et en République tchèque la Roumanie restant par ailleurs dans une situation globalement difficile Dans la continuité des années 2010 et 2011 une attention toute par ticulière a été porté e à la gestion des prix de vente en Europe Cet effort a porté ses fruits mais n’a cependant pas permis de neutraliser intégralement l’effet de l’inflation des coûts des matières premières et de l’énergie Aux États Unis le marché de la construction a montré des premiers signes de redressement et le marché canadien est resté plus dynamique La gestion des prix de vente reste prioritaire pour renforcer la rentabilité de l’Activité L’année 2012 a été la première année de fonctionnement du dispositif industriel sur une base réduite À l’exception du Brésil qui a dû faire face à un paysage concurrentiel plus difficile et à une croissance plus modérée de certains de ses marchés les pays à forte croissance d’Amérique latine ont poursuivi leur forte croissance tout en bénéf iciant d’un bon niveau de leurs exportations 56 RÉSULTATS DES PÔLESLa progression du chiffre d’affaires de l’Asie est portée par le Japon La Chine et surtout la Corée ont connu un repli marqué de leurs ventes qu’il faut mettre en regard du ralentissement du marché de la construc tion en Chine et de la crise du marché de la construction qu’a traversé e la Corée en 2012 L’Activité Isolation a accentué ses actions de réduc tion de coûts et d’ajustement de ses capacités dans les pays où cela a été nécessaire À ce titre le programme de réduction de coûts World Class Manufacturing a été déployé et sera renforcé en 2013 Les perspectives 2013L’année 2013 devrait être contrastée Les marchés de l’isolation progresseront aux États Unis au Japon en Russie en Turquie ainsi que dans les pays à forte croissance d’Amérique latine L’évolution des marchés de la construction en Europe rend l’évolution du chiffre d’affaires de l’Isolation plus incertaine même s’ils bénéficient de l’évolution de la réglementation Dans ce contexte les priorités de l’Activité Isolation pour l’année 2013 continueront d’être axées sur une bonne gestion des prix avec pour objectif de compenser l’inflation le strict contrôle des coûts (qui s’accompagnera par l’intensification du programme WCM) et sur la poursuite d’une stratégie de leadership soutenue par le déploiement du programme Isover Inside Des actions de valorisation et d’élargissement de la gamme seront menées en s’appuyant notamment sur la récente acquisition de Celotex l’un des leaders britanniques de la production de mousses isolantes de haute performance Par ailleurs des actions d’adaptation des capacités seront entreprises dans les pays où cela serait nécessaire Les efforts de Recherche et Développement seront poursuivis notamment en vue du renouvellement et de l’élargissement de notre gamme comme par exemple le programme laine de verre grand confort les travaux en cours sur la laine à souffler et sur les isolants minces mais également dans le domaine des liants verts et de l’optimisation des procédés industriels Aménagement ExtérieurProduits d’extérieurL’activité en 2012L’année 2012 a été meilleure que 2011 pour le marché de la construction et l’économie américaine en général Les mises en chantier de plus de 750 000 sont en nette progression en 2012 atteignant le plus haut niveau de l’indicateur depuis 2008 Cette hausse s’est accompagnée de tendances favorables concernant les prix du logement la demande en nouvelles construc tions ou encore le niveau des taux d’intérêt Les saisies de logements sont à leurs plus bas niveaux depuis 5 ans du fait des mesures du gouvernement américain et des banques visant à réduire les défauts de paiement des ménages L’effet positif des créations d’emplois dans le secteur privé constatées pendant les derniers mois de l’année 2012 a été partiellement effacé par les pertes d’emplois dans le secteur public du fait de la maîtrise des dépenses publiques L’incertitude concernant la politique fiscale et les dépense s du gouvernement était cependant toujours présente après les élections présidentielles Suivant cette tendance l’Activité Produits d’extérieur a connu une bonne année par rapport aux estimations initiales Les conditions météorologiques favorables du début d’année ont entraîné une forte hausse de la demande Cette tendance s’est infléchie par la suite car les distributeurs ont cherché à ajuster leurs niveaux de stock Dans certaines régions l’Activité a pris des mesures d’adaptation à la faible dynamique de la demande avec notamment la fermeture de l’usine de produits de façade à Joplin dans le Missouri Les objectifs de ventes et de résultat d’exploitation ont ainsi été atteints malgré des coûts de facteurs plus élevés que prévu initialement Les perspectives 2013Le marché de la construction devrait accélérer en 2013 avec des mises en chantier en hausse Les perspectives pour 2013 sont positives pour tous les métiers de l’Activité Produits d’extérieur Le métier « Produits de Toiture » devrait voir ses volumes de ventes s’accroître avec la récupération du marché de la construction Le métier de « Produits de Façade » prévoit de son côté une hausse des volumes en ligne avec la croissance du marché de même que le métier « Produits de Canalisation et de Fondation » CanalisationL’activité en 20122012 a été une année diff icile pour l’Activité Canalisation qui avait pourtant bien résisté à la crise en 2009 2010 et dans une moindre mesure en 2011 À l’exception du Brésil les chiffres d’affaires sont en baisse sur les principaux marchés Les espoirs de croissance modérée en Europe se sont soldés par un nouveau recul principalement en Europe du Sud Aux restrictions budgétaires des États et à l’accès restreint au crédit s’est ajoutée la fragilité croissante de nos clients La situation par pays est restée très contrastée La France a limité le recul des ventes après une belle année 2011 tout en bénéficiant du développement des tuyaux Blutop® En Angleterre de bons résultats ont été obtenus sur les métiers Voirie et Bâtiment tant en volume qu’en prix de vente L’Allemagne a enregistré des résultats inférieurs aux attentes malgré les nouvelles offres en raison du maintien à un faible niveau des dépenses publiques Les autres pays d’Europe du Nord (Belgique Finlande Norvège Suisse) ont enregistré des résultats satisfaisants En Europe du Sud l’Italie a maintenu un niveau de ventes correct grâce aux grands projets tandis que l’Espagne a limité l’impact d’une nouvelle b aisse des ventes sur les résultats de Saint Gobain PAM España par des mesures d’économies exceptionnelles En Europe de l’Est les expéditions vers les Balkans ont permis de compenser en partie le tassement des ventes en Pologne 57R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉRÉSULTATS DES PÔLESLes marchés de la grande exportation ont toujours été pénalisés par le contexte politique des pays arabes les plus stables privilégiant désormais les dépenses sociales à l’investissement Les besoins restent imp ortants avec de nombreux grands contrats potentiels La quantité importante de petites commandes a atténué le manque de grands projets Le Brésil a confirmé son dynamisme avec une forte progression des ventes soutenue par la stratégie de diversification vers l’industrie et la distribution Une hausse de taxes à l’importation a été mise en place en fin d’année elle bénéficiera au marché interne En Chine l’année a été marquée par un contexte économique difficile avec une baisse des investissements publics d’infrastructure et une raréfaction générale des financements Le redressement des résultats de l’Activité dans le pays a été obtenu au second semestre grâce à la priorité donnée aux prix de vente des tuyaux et aux importants plans d’économies D’un point de vue opérationnel l’Activité Canalisation a confirmé une nouvelle fois ses points forts 5 excellence commerciale avec l’amélioration de l’écart prix coûts obtenue sur des marchés peu porteurs ainsi que dans les efforts de diversification pour soutenir les ventes 5 capacité d’innovation et leadership technologique avec les nouvelles offres qui représentent près de 30 % du chiffre d’affaires mondial 5 excellence industrielle avec l’adaptation des usines à de plus faibles productions tout en at teignant une efficacité industrielle élevée 5 réduc tion des frais généraux tout en maintenant le savoir faire la motivation et l’efficacité des équipes 5 gestion de la trés orerie dans un environnement économique et financier plus difficile Les perspectives 2013En Europe les marchés de la Canalisation se maintiendront à des niveaux proches de ceux de 2012 L’Activité devrait bénéficier d’importants contrats à la grande exportation de l’amélioration des marges en Chine et enfin d’un marché toujours soutenu au Brésil La priorité commerciale sera donnée au maintien de l’écart prix coûts dans un contexte de forte volatilité des prix d’achat des matières premières et aux actions de croissance basées sur l’innovation Sur le plan industriel la poursuite des économies et la diminution des coûts de production en Europe seront prioritaires Mortiers IndustrielsL’activité en 2012En raison de la situation économique défavorable de l’ensemble de l’Europe de l’Ouest le chiffre d’affaires a baissé par rapport à 2011 dans cette zone Néanmoins la hausse des prix de vente a été plus forte que celle de l’année précédente En Europe de l’Est le chiffre d’affaires a légèrement baissé en raison d’un contex te économique défavorable dans de nombreux pays de cette zone Les prix de vente ont été bien orientés cette année La croissance du chiffre d’affaires a encore été particulièrement significative en Amérique latine L’Activité a continué de se développer de manière importante en Asie au Moyen Orient et en Turquie Ce sont aussi bien les volumes que les prix de vente qui ont été orientés à la hausse Les ventes d’Argile expansée ont baissé cet te année en raison de sa plus grande dépendance aux marchés d’Europe de l’Ouest La division Équipement a aussi été affectée par les conditions économiques défavorables en Europe et a ainsi vu son chiffre d’affaires baisser en 2012 Néanmoins le chiffre d’affaires dans les pays à forte croissance a progressé de manière significative par rapport à 2011 Si les investissements ont globalement diminué par rapport en 2011 l’Ac tivité a continué de donner la priorité aux pays à forte croissance dont le Brésil la Russie et la Thaïlande Les perspectives 2013En raison de la crise actuelle affectant l’Europe les volumes devraient continuer de b aisser en 2013 en Europe de l’Ouest et dans certains pays d’Europe de l’Est mais dans une proportion plus mesurée qu’en 2012 Cette baisse devrait être en grande partie compensé e par la croissance des volumes attendue dans les pays à forte croissance En effet les volumes vendus devraient être encore en croissance importante en Asie au Moyen Orient ainsi qu’en Amérique latine L’année 2013 devrait être marquée par une hausse des prix de vente légèrement inférieure à celle de 2012 notamment en Europe Cependant l’inflation des matières premières pour 2013 doit être nettement plus faible que celle constatée en 2012 L’Activité Mortiers industriels continuera sa politique d’investissements dans les pays à forte croissance afin de soutenir la croissance future de ces marchés Ils représenteront plus de la moitié des investissements de l’Activité 58 RÉSULTATS DES PÔLESPôle Distribution BâtimentContribution au Groupe2012201120102009En % du chiffre d’affaires45 %44 %43 %45 %En % du résultat d’exploitation26 %22 %19 %19 % Principales données consolidées (en millions d’euros)2012201120102009Chiffre d’affaires (a)19 23318 49217 32617 101Résultat d’exploitation761768578412EBE1 0351 040851698Investissements industriels (c)233210187155 (a) Les chiffres d’affaires par Pôle incluent les ventes internes (c) Hors crédits bails L’activité en 2012Le Pôle Distribution Bâtiment a enregistré en 2012 des ventes en hausse de 4 % atteignant ainsi 19 2 milliards d’euros Cette performance a été le résultat non seulement d’une bonne résistance des principales Activités du Pôle mais également de l’intégration réussie des enseignes Brossette et Build Center en France et au Royaume Uni dont l’acquisition auprès du groupe anglais Wolseley avait été annoncée en juillet 2011 En ce qui concerne la croissance interne du Pôle les ventes de l’année 2012 se contractent de 2 % (1) Alors que l’année 2011 soutenue par une croissance de son chiffre d’affaires à p érimètre comparable (+5 5 %) avait interrompu trois années consécutives de baisse de l’activité (1) ce recul de l’activité en 2012 s’est accéléré à partir du mois d’avril dans l’ensemble de l’Europe Par zone géographique la dynamique reste cependant très contrastée à l’image de l’année 2011 Les formats destinés aux professionnels du bâtiment sont restés solides en France en Allemagne et dans les pays nordiques En revanche l’Europe du Sud l’Europe de l’Est ainsi que les Pays Bas marqués par des marchés structurellement déprimés at teignent un nouveau point bas En France où le Pôle réalise un peu moins de la moitié de son activité la croissance totale atteint 4 9 % en 2012 Les gains de parts de marché (2) réalisés en 2012 tant dans le gros œuvre que dans les formats spécialisés ont permis de compenser la baisse du marché sous jacent Les agences généralistes Point P en ont particulièrement bénéficié tandis que la Plateforme du Bâtiment et les enseignes spécialistes ont poursuivi leur solide avance enregistrée en 2010 et 2011 L’année 2012 a été également marquée en France par l’intégration du réseau Brossette dans le Sanitaire Chauffage permettant ainsi à Point P de doubler sa taille dans ce segment de marché 2 577 employés et 349 agences ont été rattachés à Point P à partir du mois d’avril 2012 Au Royaume Uni la croissance des ventes a été soutenue grâce à l’intégration de Build Center depuis novembre 2011 L’ensemble des acteurs du Pôle au Royaume Uni ont été mobilisés pour assurer avec succès et diligence le rattachement pour l’essentiel de Build Center au réseau généraliste Jewson Cette intégration terminée dès la fin du mois de septembre concerne 126 agences et 1 337 employés L’Allemagne a bénéficié d’un environnement économique plus porteur et a at teint un nouveau niveau record de ses ventes grâce à la poursuite de gains de part de marché alors que la croissance de la construction neuve a marqué une pause en 2012 En revanche les Pays Bas après l’accalmie de l’année 2011 ont atteint en 2012 un nouveau point bas le secteur de la construction y étant particulièrement sinistré En conséquence les ventes y sont en baisse significative En dépit de marchés suédois et danois en retrait les pays nordiques ont enregistré un niveau de ventes historiques s’appuyant comme l’année précédente sur le plan de relance des enseignes généralistes et le développement de nouveaux concepts commerciaux et des gains substantiels de parts de marché La Norvège la Finlande et les pays baltes ont enregistré une très belle performance l’activité danoise a poursuivi son plan de relance dans un marché de la construction encore atone En Suisse Sanitas Troesch a réalisé une bonne année même si l’Activité de référence connaît un certain ralentissement En Europe de l’Est le chiffre d’affaires après s’être stabilisé en 2011 a poursuivi sa baisse en 2012 pour atteindre un nouveau point historiquement bas dans des marchés de matériaux de construction encore en forte contraction notamment en Hongrie et dans une moindre mesure en République tchèque Cependant malgré ce contexte macro économique peu porteur la Hongrie a par exemple réalisé des gains sensibles de parts de marché Quant à la Pologne elle a poursuivi sa restructuration commerciale et organisationnelle L’Espagne a continué de faire face à un environnement économique très difficile la distribution spécialisée étant toutefois moins affectée que la distribution généraliste Hors d’Europe Telhanorte au Brésil a affiché une croissance soutenue de ses ventes et Barugel A zulay en Argentine a été en forte progression En Amérique du Nord bénéficiant d’un léger mieux de la construction américaine et de la profonde refonte de sa proposition commerciale l’Activité Norandex s’est redressée et a été en croissance sensible à structure comparable Quant au format commercial Meyer Decorative Surfaces plus orienté vers l’aménagement intérieur il a réalisé une croissance interne à deux chiffres La contribution de la croissance externe réalisée en 2012 est pour l’essentiel marquée par l’intégration des enseignes Build Center sur dix mois (consolidation depuis novembre 2011) au Royaume Uni et de Brossette sur neuf mois chez Point P (consolidé depuis avril 2012) Dès lors la contribution des acquisitions à la croissance de l’année 2012 représente un chiffre d’affaires total de 898 millions d’euros Ce sont ainsi 360 nouveaux points de vente intégrés au réseau cette année (1) À struc ture et change comparables (2) Source www iplusc com59R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉRÉSULTATS DES PÔLESDans le secteur de la vente aux particuliers Lapeyre a connu une année plus difficile du fait essentiellement du ralentissement des ventes causé par l’at tentisme du consommateur final Dans ce contexte le Pôle a at teint un résultat d’exploitation quasi stable par rapport à 2011 en masse En revanche en taux sur ventes il est en recul de près de 0 2 point atteignant 4 % à la fin 2012 Cette performance a été largement obtenue malgré la baisse des volumes grâce à une légère amélioration de la marge brute et à une gestion rigoureuse des coûts résultat des efforts entrepris dès le deuxième trimestre 2008 et amplifiés depuis 2009 Les perspectives 2013Après une année globalement peu porteuse en 2012 le Pôle s’attend à un environnement macro économique difficile en 2013 avec un marché en baisse de volumes Les priorités opérationnelles continueront à porter sur les actions commerciales visant à poursuivre les gains de part de marché l’amélioration de la marge brute et la maîtrise des coûts les gains sur achats et la gestion du cash Par ailleurs l’année 2013 sera consacrée à la fois au déploiement de projets IT et logistiques structurants ainsi qu’à l’optimisation de l’intégration des ac tivités de Build Center et de Brossette Pôle ConditionnementContribution au Groupe2012201120102009En % du chiffre d’affaires9 %9 % 9 %9 %En % du résultat d’exploitation14 %13 %14 %20 % Principales données consolidées (en millions d’euros)2012201120102009Chiffre d’affaires (a)3 7923 6283 5533 445Résultat d’exploitation414448434437EBE657685669657Investissements industriels (c)282267261259 (a) Les chiffres d’affaires par Pôle incluent les ventes internes (c) Hors crédits bails L’activité en 2012En 2012 le chiffre d’affaires de Verallia a progressé de 3 5 % à structure et taux de change constants Dans un contexte macro économique difficile les volumes ont crû de 0 4 % principalement grâce à la bonne orientation de l’activité aux États Unis et en Amérique latine Dans la tendance des années précédentes l’augmentation des prix de vente a été significative mais n’a pas été suffisante pour compenser les hausses des coûts de matières premières et de l’énergie en Europe et en Amérique latine En Europe occidentale les volumes ont été fortement impactés par la crise sur les marchés domestiques mais ont bien résisté pour les produits finaux destinés à l’exportation en dépit d’une conjoncture macro économique particulièrement défavorable en Europe du Sud (péninsule Ibérique et en Italie) Dans cette zone l’atonie des volumes et les surcapacités induites ont entraîné des tensions sur les prix L’Activité a toutefois bénéficié des bonnes performances de la France notamment sur les segments des vins et cognac L’année a en revanche été difficile en Europe orientale où les ventes de Verallia ont été pénalisées par le recul de la consommation d’alcools forts (réglementations de plus en plus restrictives) dans un environnement concurrentiel toujours agressif et volatil La bonne orientation de l’activité aux États Unis s’explique principalement par le dynamisme des ventes dans le segment des Vins et par les performances enregistrées dans la Bière avec le succès des bouteilles bleues Bud Platinum et la montée en puissance des bières artisanales (craft beers) Enfin l’activité en Amérique latine a été tirée par la demande intérieure au Brésil et par les performances de l’industrie viti vinicole en Argentine Soucieuse d’accompagner en permanence ses clients dans leurs développements Verallia a inauguré en 2012 son treizième laboratoire de conception dédié à sa marque haut de gamme Selective Line Avec treize produits primés pour l’innovation en 2012 Verallia a prouvé une nouvelle fois sa capacité à créer des produits différenciants et valorisants pour les marques ainsi que des services adaptés aux besoins de ses clients Elle a par ailleurs continué à déployer ses gammes de bouteilles éco conçues EcoVa avec un lancement réussi en Allemagne en 2012 et une montée en puissance sur l’ensemble des autres marchés Dans la tendance de l’année précédente 2012 a été marquée par une forte inflation des coûts des facteurs principalement énergie et matières premières qui n’a pu être répercutée totalement sur les prix de vente en raison d’un effet de décalage dans la prise en compte de l’évolution des coûts dans les contrats commerciaux et de la pression concurrentielle liée à l’atonie des volumes dans certaines régions Le résultat d’exploitation est en retrait par rapport à celui de l’année dernière à 414 millions d’euros avec un taux de marge de 10 9 % en recul par rapport à 2011 (12 3 %) principalement en raison de l’augmentation significative des coûts des facteurs et des difficultés à passer les hausses de prix dans un contexte macro économique déprimé en Europe du Sud avec les conséquences qui en découlent sur les consommations domestiques de nos produits finaux Les investissements réalisés par Verallia en légère hausse par rapport à 2011 ont comme l’année précédente porté principalement sur des programmes de reconstruction de fours et de maintien et d’amélioration de l’outil de production tant dans les pays à forte croissance que dans les pays matures où Verallia a notamment célébré la reconstruction de son four espagnol de Montblanc Le montant de ces investissements a été maîtrisé dans une optique de gestion optimisée de la trésorerie ce qui a permis dans un environnement macro économique particulièrement difficile de maintenir un niveau d’EBE — investissements satisfaisant quoiqu’en recul par rapport à 2011 Verallia a inauguré un troisième four sur son site argentin de Mendoza (Argentine) qui lui permet de répondre à la demande d’une industrie locale viti vinicole en pleine expansion notamment à l’export 60 PERSPECTIVES ET OBJECTIFS 2013Enfin Verallia a poursuivi ses initiatives visant à réduire l’empreinte environnementale de ses activités et a obtenu de nouvelles certifications notamment aux États Unis avec deux usines ISO 14001 et trois sites qualifiés « Energy Star » par l’EPA Elle a intensifié dans tous les pays son action à long terme en faveur du développement durable autour de quatre axes majeurs recyclage du verre optimisation des consommations d’énergie et recours accru aux énergies non fossiles réduction des émissions de CO2 et de la consommation d’eau Au total dans un environnement macro économique particulièrement défavorable notamment en Europe Verallia affiche des résultats en retrait par rapport à 2011 mais son niveau élevé de marge (10 9 %) et de génération de trésorerie (EBITDA – CAPEX = 374 millions d’euros) démontre sa capacité de résilience en période de crise Les perspectives 2013En 2013 les performances de Verallia devraient être tirées par le potentiel de récupération des hausses de coûts dans les prix le redressement de l’Europe orientale et la stabilisation de la conjoncture dans les pays d’Europe du Sud Forte de son savoir faire verrier et de sa capacité d’innovation Verallia continuera en 2013 à développer pour ses clients les produits adaptés aux évolutions de leurs marchés tout en plaçant le développement durable au cœur de sa stratégie Une première étape dans le désengagement de Saint Gobain dans le Conditionnement a été franchie en janvier 2013 Saint Gobain a accepté l’offre d’achat d’Ardagh sur Verallia North America pour un montant (valeur d’entreprise) de 1 694 millions de dollars (environ 1 275 millions d’euros) soit 6 5 fois l’EBITDA 2012 (environ 261 millions de dollars) La réalisation de cette opération sera soumise à l’autorisation des autorités de la concurrence aux États Unis PERSPECTIVES ET OBJECTIFS 2013Après une année 2012 difficile marquée par la forte baisse des marchés du Vitrage et le ralentissement des économies européennes l’année 2013 s’annonce encore très incertaine à ce stade Elle devrait toutefois bénéficier de la confirmation du redressement des économies américaines (du Nord et du Sud) et asiatiques la conjoncture européenne restant encore pour sa part très peu visible Dans ce contexte général le Groupe anticipe les évolutions suivantes pour ses principaux marchés 5 en Amérique du Nord la construction résidentielle (neuve et rénovation) devrait poursuivre sa reprise progressive tandis que la production industrielle devrait se maintenir à un bon niveau 5 en Asie et dans les pays à forte croissance la tendance devrait redevenir globalement positive mais avec de fortes disparités d’un pays à l’autre croissance modérée au Brésil et en Chine ralentissement en Inde et stabilisation en Europe de l’Est 5 en Europe occidentale les marchés industriels notamment l’automobile devraient poursuivre leur ralentissement tandis que l’évolution des marchés de la construction reste encore très incertaine à ce stade Les mesures réglementaires en faveur d’une plus grande efficacité énergétique dans l’habitat (neuf et existant) devraient cependant soutenir la demande et permettre au Groupe de surperformer ses marchés sous jacents 5 enfin les marchés de la consommation des ménages devraient rester globalement bien orientés Face à des conditions de marché qui s’annoncent encore très instables le Groupe continuera à faire preuve en 2013 d’une grande capacité d’adaptation à la conjoncture à la fois en mettant en œuvre avec réactivité les mesures d’adaptation nécessaires dans les pays et ou les Activités qui restent déprimés (notamment le Vitrage et les pays d’Europe du Sud) mais aussi en poursuivant le développement de ses principaux axes stratégiques (pays en forte croissance marchés de l’eff icacité énergétique et de l’énergie consolidation dans la Distribution Bâtiment et les Produits pour la Construction) avec le souci permanent de la rentabilité et dans le respect d’une grande discipline financière Ses priorités d’actions restent donc les suivantes 5 l’augmentation de ses prix de vente avec l’objectif de répercuter la hausse des coûts des matières premières et de l’énergie 5 le renforcement de son programme d’économies de coûts afin de réaliser en 2013 une économie de 1 100 millions d’euros par rapport à la base de coûts de 2011 5 le maintien d’une grande discipline en matière de gestion de trésorerie et de solidité financière 5 la poursuite du développement de ses principaux axes stratégiques à travers une politique sélective d’investissements (industriels et financiers) 5 le maintien de l’effort de R&D EN CONSÉQUENCE LE GROUPE ANTICIPE POUR 2013 5 un redressement de son résultat d’exploitation au second semestre après un point bas atteint entre mi 2012 et mi 2013 5 un niveau élevé d’autofinancement libre grâce notamment à la réduction de 200 millions d’euros de ses investissements industriels 5 une structure financière renforcée par la cession de Verallia Nor th America 61R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉL’ACTIONCompte tenu de la dégradation de la conjoncture mondiale (notamment européenne) en 2012 et du fort degré d’incertitude qui pèse sur les perspectives macroéconomiques à court terme les objectifs financiers que le Groupe s’était fixés en 2010 pour 2015 ne pourront probablement pas être atteints à cette date Cependant au delà du manque de visibilité actuel le Groupe poursuit avec détermination la mise en œuvre de sa stratégie qui s’appuie sur deux moteurs de croissance les produits à forte valeur ajoutée liés à l’environnement et à l’efficacité énergétique dans les marchés matures la croissance des marchés de l’habitat en Asie et pays à forte croissance Cours de l’action (1)Taux de rendement global pour l’actionnaire(ou TSR « Total Shareholder Return »)9 5 % par andont + 4 4 % de plus values sur cours + 5 1 % de dividendes bruts (y c avoir fiscal de 50 % jusqu’en 2004)détail du calcul 5 cours de l’Offre Publique de Vente 10 559 euros (1)5 versement des dividendes en espèces en 1987 et 19885 réinvestissement des dividendes en actions entre 1989 et 1997 inclus5 versement des dividendes en espèces entre 1998 et 2008 inclus5 réinvestissement des dividendes en actions en 2009 et 20105 versement du dividende en espèces en 2011 et 20125 cours au 31 décembre 2012 32 220 eurossur 10 ans du 31 décembre 2002 dont + 2 4 % de plus values sur cours + 6 4 % de dividendes bruts (y c avoir fiscal de 50 % jusqu’en 2004) (1) Données ajustées de l’impact lié aux augmentations de capital de mars 1994 et février 2009 Le Groupe présentera au second semestre 2013 de nouvelles perspectives à moyen long terme tenant compte de l’environnement économique Par ailleurs le Groupe maintiendra une discipline financière rigoureuse notamment en continuant à appliquer des critères financiers stricts (à la fois pour les investissements industriels les cessions & acquisitions et les restructurations) et en poursuivant sa politique de retour à l’actionnaire définie en 2010 (stabilité ou augmentation du dividende d’une année sur l’autre dès que possible en espèce et stabilisation progressive du nombre d’actions composant le capital à un niveau proche de celui d’aujourd’hui de 530 millions de titres environ) L’ACTIONCotée sur Eurolist d’Euronext Paris (code ISIN FR 0000 125007) où elle est au 31 décembre 2012 la ving t et unième capitalisation boursière française (17 111 millions d’euros) et au dix septième rang des valeurs les plus actives de cet te Bourse avec une moyenne de 2 322 992 actions échangées quotidiennement en 2012 l’ac tion Saint Gobain est également présente sur les principales Bourses européennes Francfort Londres et Zürich (depuis 1987) Amsterdam et Bruxelles (depuis 1988) Les transactions sur ces marchés ont également été importantes essentiellement à la Bourse de Londres Par ailleurs l’action Saint Gobain fait partie de l’indice Dow Jones des 50 valeurs européennes (« DJ Euro Stoxx 50 ») et de l’indice mondial « The Global Dow » regroupant 150 sociétés des secteurs traditionnels et innovants Dans le domaine du développement durable Saint Gobain fait partie des indices STOX X® Global ESG Leaders Vigeo Europe 120 Vigeo France 20 Aspi Eurozone et FTSE4Good et a reçu le label Ethibel Excellence L’action Saint Gobain sert aussi de support aux marchés des options négociables de la Bourse de Paris (MONEP) et de la Bourse de Londres À la Bourse de Paris les volumes traités en 2012 sur les options Saint Gobain ont atteint 604 671 lots contre 815 578 lots en 2011 Cours extrêmesAnnée Plus haut Plus bas Dernier cours de l’année201040 54027 81038 500201147 64026 07029 665201237 62523 90032 220(Source Nyse Euronext)62 L’ACTIONDétail du calcul 5 cours au 31 décembre 20 02 25 402 euros (1)5 versement des dividendes en espèces entre 2003 et 2008 inclus5 réinvestissement des dividendes en actions en 2009 et 20105 versement du dividende en espèce en 2011 et 20125 cours au 31 décembre 2012 32 220 euros Nombre d’actions échangées (en milliers) à fin 2012 (2)Historique du nombre d’actions échangées (après division du nominal par 4 en juin 2002) (Source Nyse Euronext) Transactions depuis septembre 2011 (Source Nyse Euronext)Bourse de Paris Code ISIN FR0000125007En nombre de titresEn capitaux en €Plus haut en €Plus bas en €2011septembre71 793 9132 169 164 47135 50026 070octobre60 121 2041 943 286 78835 73526 550novembre60 325 5171 834 144 21533 65026 705décembre49 918 7061 535 399 97332 69027 030TOTAUX242 159 3407 481 995 4472012janvier46 063 3391 501 733 66935 79529 030février45 884 3741 640 945 15937 62533 875mars46 282 7681 624 247 32137 39033 005avril 58 776 8361 832 062 38634 24029 460mai56 857 6361 729 729 66732 78528 215juin65 867 4901 818 960 00729 57025 770juillet59 441 9131 602 346 88830 30024 170août42 953 6831 145 279 45328 78523 900septembre49 987 6111 451 311 19230 56026 620octobre47 365 9431 293 226 04728 62525 950novembre41 851 2351 206 081 57831 11026 935décembre33 353 0071 048 293 85432 78530 105TOTAUX594 685 83517 894 217 2212013janvier38 883 5811 231 870 43433 58030 030février46 624 1981 423 149 05132 39029 200(1) Données ajustées de l’impact lié à l’augmentation de capital en février 2009 (2) Données ajustées de l’impact lié aux augmentations de capital de mars 1994 et février 2009 La Bourse de Londres ne fournit plus les données des transactions depuis fin octobre 2007 À la Bourse de Francfort 665 400 titres ont été échangés en 2012 (source Datastream) Les seules sociétés du Groupe en dehors de la Compagnie de Saint Gobain qui sont cotées sur un marché réglementé à ce jour sont Saint Gobain Oberland à Francfort Munich et Stuttgart Hankuk Glass Industries à Séoul Grindwell Norton et Saint Gobain Sekurit India à Mumbai Izocam à Istanbul et Compania Industrial El Volcan à Santiago du Chili Emprunts obligatairesAu cours de l’année 2012 la Compagnie de Saint Gobain a réalisé les opérations suivantes qui permettent au Groupe de combiner allongement de la maturité moyenne de sa dette et optimisation de son coût de financement moyen 5 Placement de trois émissions obligataires le 28 mars 2012 750 millions d’euros à 10 ans (échéance 2022) avec un coupon de 3 625 % le 15 juin 2012 750 millions d’euros à 9 ans (échéance 2021) avec un coupon de 3 625 % le 9 oc tobre 2012 250 millions de livres sterling à 17 ans (échéance 2029) avec un coupon de 4 625 % swapé en euros à taux fixe (environ 4 31 %) 5 Abondements l’emprunt obligataire à échéance 2019 a été porté de 750 millions d’euros à 950 millions d’euros par trois abondements réalisés les 18 et 19 janvier 2012 pour un montant total de 200 millions d’euros l’emprunt obligataire à échéance 2022 a été porté de 750 millions d’euros à 900 millions d’euros par deux abondements réalisés le 16 mai 2012 pour un montant total de 150 millions d’euros 5 Placements privés le 13 janvier 2012 5 milliards de yens à 5 ans (échéance 2017) avec un coupon de 1 9 % le 4 juin 2012 deux placements privés à 20 ans (échéance 2032) pour un montant total de 90 millions d’euros avec un coupon de 4 % le 28 juin 2012 deux placements privés à 12 ans (échéance 2024) pour un montant total de 95 millions d’euros avec un coupon indexé sur le « CMS 10 ans » swapé à taux fixe (environ 4 1 %) le 8 oc tobre 2012 deux placements privés à 20 ans (échéance 2032) pour des montants de 30 millions d’euros et 20 millions d’euros avec un coupon de 4 % le 9 oc tobre 2012 un placement privé à 10 ans (échéance 2022) pour un montant total de 100 millions d’euros avec un coupon de 3 6 % Le 11 avril 2012 la Compagnie de Saint Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 1 250 millions d’euros arrivé à échéance 63R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉL’ACTIONTitres participatifsEn juin 1983 la Compagnie de S aint Gobain a émis 1 288 299 titres participatifs de 1 00 0 francs de nominal maintenant fixé à 152 45 euros depuis la conversion en euros intervenue en 1999 La rémunération de ces titres participatifs est comprise entre 75 et 125 % du TMO en fonction des résultats consolidés de Saint Gobain Le montant versé par titre en 2012 s’est élevé à 6 82 euros Transactions depuis septembre 2011 (1re tranche)(Source Nyse Euronext)Bourse de Paris Code ISIN FR0000140030En nombre de titresEn capitaux en €Plus haut en €Plus bas en €2011septembre772114 515151 500140 000oc tobre56082 266152 000143 000novembre2 593382 428150 000144 000décembre3 701546 498149 00 0145 050TOTAUX7 6261 125 7072012janvier1 370207 019155 000148 00 0février4 361667 685155 000150 00 0mars3 483530 122154 10 0140 150avril 5 921883 233153 000130 0 00mai2 002300 379153 000148 150juin2 701404 166153 800146 050juillet3 217480 815154 950144 550août15 4372 257 226148 350130 500septembre1 816264 322147 000142 650oc tobre3 220468 170149 150139 200novembre5 946861 761147 000140 250décembre6 909981 257147 000133 650TOTAUX56 3838 306 1542013janvier2 947431 593147 450143 000février2 47836 0 648148 000143 45064 L’ACTION Transactions depuis septembre 2011 (2e tranche) (Source Nyse Euronext)Bourse de Paris Code ISIN FR0000047607En nombre de titresEn capitaux en €Plus haut en €Plus bas en €2011septembre7610 472140 500133 910oc tobre222 860130 000130 000novembre9812 600130 000128 00 0décembre28536 312128 00 0123 000TOTAUX48162 24 42012janvier728 667121 000120 000février141 708122 010122 010mars17923 861134 000125 700avril 273 483129 010129 010mai364 619129 000128 00 0juin354 521129 300129 050juillet769 598128 010126 000août12315 429125 980125 0 00septembre58773 004125 000123 750oc tobre42652 461124 100120 010novembre10112 227121 770121 010décembre22627 389122 00 0121 010TOTAUX1 902236 9672013janvier48060 069128 00 0122 970février29836 665123 330122 10 0En avril 1984 la Compagnie de Saint Gobain a également émis 194 633 titres participatifs de 1 000 écus de nominal aujourd’hui de 1 000 euros La rémunération de ces titres participatifs est composée d’une partie fixe applicable à 60 % du titre et égale à 7 5 % l’an d’une part et d’une partie variable applicable à 40 % du titre liée au bénéfice net consolidé de l’exercice précédent dans les limites fixées par le contrat d’émission d’autre part Au total la rémunération évolue selon le résultat net consolidé entre un minimum de 4 5 % et un plafond de 6 75 % si le TMOE est inférieur à 5 % ou de TMOE + 1 75% si le TMOE est supérieur à 5 % Le montant versé par titre en 2012 s’est élevé à 65 80 euros payé en deux fois (32 25+33 55) Transactions depuis septembre 2008(Source Bourse du Luxembourg)Bourse de Luxembourg Code ISIN LU0002804531En nombre de titresEn capitaux en €Plus haut en €Plus bas en €2008mai22 3421 173 501 168 50juin1011 5681 163 501 150 00TOTAL1213 9102009Pas de transaction2010novembre1 999 2 298 8501 150 001 150 002011Pas de transaction2012septembre65 575950 00900 00TOTAL65 575L’ensemble de ces titres participatifs n’est pas remboursable et leur rémunération est assimilée à des frais financiers Une partie de ces titres a été rachetée au cours du temps le nombre de titres encore en circulation au 31 décembre 2012 s’élève à 606 883 pour ceux émis en 1983 soit un montant nominal de 92 5 millions d’euros et à 77 516 pour ceux émis en 1984 soit un montant nominal total de 77 5 millions d’euros Il n’y avait pas d’autres titres émis par la Compagnie de S aint Gobain négociés sur un marché boursier en 2012 que les actions les obligations et les titres participatifs 65R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉL’ACTIONNARIATL’ACTIONNARIATCapital socialAu 31 décembre 2012 le capital de la Compagnie de Saint Gobain est fixé à 2 124 502 568 euros et composé de 531 125 642 actions ordinaires au nominal de 4 euros contre 535 563 723 actions au 31 décembre 2011 Répartition du capital31 décembre 201231 décembre 201131 décembre 2010 en %CapitalDroits de voteCapitalDroits de voteCapitalDroits de voteWendel 17 326 817 126 817 526 3Fonds du Plan d’Épargne du Groupe 8 412 18 011 87 810 7Caisse des Dépôts et Consignations 2 53 02 63 22 93 5COGEMA 1 11 81 11 81 11 9Groupama1 91 51 91 51 91 6PREDICA 0 10 10 60 50 71 2Autodétention 0 80 01 700 90Autres actionnaires 67 954 767 054 467 254 8TOTAL100100100100100100Au cours de l’exercice 2012 le nombre d’actions a été réduit de 4 438 081 actions +643 155 actions gratuites attribuées aux salariés dans le cadre des Plans d’attribution 2009 2010 et 2011 +4 387 680 actions réservées aux salariés dans le cadre du Plan d’Épargne du Groupe 9 540 000 actions annulées et +71 084 actions par exercice d’autant d’options de souscription À la connaissance de la Compagnie il n’existe pas de nantissements garanties ou sûretés pris sur le capital social de la Compagnie de Saint Gobain À la connaissance de la Compagnie il n’existe pas de pacte relatif au capital social ni d’action de concert entre les principaux actionnaires mentionnés ci dessus Le pourcentage du capital détenu personnellement par les membres du Conseil d’administration est inférieur à 0 5 % Il en est de même des membres de la Direction du Groupe Il n’existe pas d’autocontrôle d’actions Saint Gobain seule existe l’autodétention mentionnée ci dessus Le nombre d’actionnaires est estimé selon la dernière étude des titres au porteur identifiables réalisée au 31 décembre 2012 à environ 24 0 000 Depuis 1987 les statuts de la Compagnie (article 18 alinéas 16 et 17) prévoient qu’un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au nom d’un même ac tionnaire En outre en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves bénéfices ou primes d’émission un droit de vote double est attribué dès leur émission aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit Toute action convertie au porteur ou transférée en propriété perd le droit de vote double Néanmoins le transfert par suite de succession de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai prévu ci dessus Au 31 décembre 2012 le nombre total des droits de vote calculé sur la base de l’ensemble des actions auxquelles sont at tachés les droits de vote y compris les ac tions privées de droit de vote s’est ainsi établi à 681 120 454 pour un nombre total d’actions s’élevant à 531 125 642 Les accords avec Wendel conclus et publiés le 26 mai 2011 (1) ont été approuvés par l’Assemblée Générale du 7 juin 2012 (4e résolution) au titre des conventions réglementées (2) Les engagements prévus dans ces accords s’appliquent pour une période de 10 ans à compter de l’Assemblée Générale des actionnaires du 9 juin 2011 (1) Document de référence 2011 pages 58 à 60 (2) Document de référence 2011 page 8 866 L’ACTIONNARIATFranchissement de seuils en 2012Le 3 juillet 2012 l’Autorité des marchés financiers a publié une « déclaration de franchissement de seuil et déclaration d’intention » aux termes de laquelle la société Amundi agissant pour le compte du FCPE Saint Gobain PEG France dont elle assure la gestion a déclaré le franchissement en hausse du seuil de 10 % des droits de votes et détenir pour le compte dudit FCPE 7 56 % du capital et 10 28 % des droits de vote de la Compagnie de Saint Gobain La société Amundi a par ailleurs déclaré au nom et pour compte du FCPE Saint Gobain PEG France que celui ci 5 a acquis les actions Saint Gobain par fusion absorption du FCPE Saint Gobain relais 2012 au sein de son compartiment Saint Gobain 5 agit seul 5 n’envisage pas de poursuivre ses achats d’actions Saint Gobain cette position étant susceptible de changer s’agissant d’un fonds ouvert 5 n’envisage pas de prendre le contrôle de la Société 5 n’envisage pas de modifier la stratégie de la Société ni aucune des opérations listées à l’article 223 17 I 6 du règlement général 5 n’a conclu aucun d’accord de cession temporaire ayant pour objet les actions et ou les droits de vote de la Société 5 est représenté par un administrateur au Conseil d’administration et n’envisage pas de demander la nomination d’une ou plusieurs personnes supplémentaires au Conseil d’administration de la Société Par ailleurs au titre de l’obligation statutaire de déclaration à la Société de tout franchissement du seuil d’un demi pour cent du capital social ou des droits de vote ou tout multiple de ce pourcentage la Compagnie a reçu en cours d’année diverses notifications de franchissement de seuil à la hausse et à la baisse dont une déclaration de la société Wendel de franchissement à la hausse du seuil de 26 5 % des droits de votes en date du 31 mai 2012 Évolution du capital sur cinq ansDateMontant du capitalNombre d’actions12 07 1 496 864 608 € 374 216 152 Souscription de 226 195 actions par exercice d’autant d’options de souscription 05 08 1 529 956 396 € 382 489 099 Plan d’Épargne du Groupe émission de 8 272 947 actions (à 51 751 €) 12 08 1 530 287 940 € 382 571 985 Souscription de 82 886 actions par exercice d’autant d’options de souscription 03 09 1 962 356 788 € 490 589 197 Augmentation de capital par attribution de 382 571 985 bons de souscription d’actions (BSA) à raison de sept BSA pour deux actions nouvelles au prix de souscription de 14 € par action nouvelle 05 091 996 350 296 €499 087 574Plan d’Épargne du Groupe émission de 8 498 377 actions (à 15 80 €)06 092 051 573 976 €512 893 494Paiement du dividende en actions émission de 13 805 920 actions (à 22 83 €)12 092 051 724 064 €512 931 016Souscription de 37 522 actions par exercice d’autant d’options de souscription 05 102 071 700 020 €517 925 005Plan d’Épargne du Groupe émission de 4 993 989 actions (à 28 70 €)06 102 123 145 492 €530 786 373Paiement du dividende en actions émission de 12 861 368 actions (à 28 58 €)12 102 123 345 764 €530 836 441Souscription de 50 068 actions par exercice d’autant d’options de souscription 05 112 141 336 852 €535 334 213Plan d’Épargne du Groupe émission de 4 497 772 actions (à 33 42 €)12 112 142 251 560 €535 562 890Souscription de 228 677 actions par exercice d’autant d’options de souscription 12 112 142 254 892 €535 563 723Attribution de 833 actions gratuites aux salariés 03 122 144 819 736 €536 204 934Attribution de 641 211 actions gratuites aux salariés 05 122 162 370 456 €540 592 614Plan d’Épargne du Groupe émission de 4 387 680 actions (à 28 59 €)05 122 124 210 456 €531 052 614Réduction de capital 9 540 000 actions supprimées12 122 124 218 232 €531 054 558Attribution de 1 944 actions gratuites aux salariés12 122 124 502 568 €531 125 642Souscription de 71 084 actions par exercice d’autant d’options de souscription 67R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉL’ACTIONNARIATAutorisations financières en vigueurL’Assemblée Générale mixte du 9 juin 2011 a conféré au Conseil d’administration les autorisations financières ci après résumées 5 Jusqu’en août 2013 Augmentation de capital par émission avec droit préférentiel de souscription d’actions pour un montant nominal maximum de 425 00 0 000 d’euros Augmentation de capital par émission avec suppression du droit préférentiel de souscription mais avec délai obligatoire de priorité pour les actionnaires de valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès immédiatement ou à terme à des actions ou auxquelles donneraient droit de telles valeurs mobilières à émettre le cas échéant par des filiales pour un montant nominal maximum de 212 000 000 euros (actions) et 1 500 000 000 euros (valeurs mobilières représentatives de créances) avec faculté pour le Conseil d’administration d’augmenter le nombre de titres à émettre de 15 % au maximum en cas de demande excédentaire Augmentation de capital dans la limite de 10 % du capital social en vue de rémunérer des apports en nature constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital qui seraient consentis à la Société Augmentation de capital par incorporation de primes réserves b énéfices ou autres pour un montant nominal maximum de 106 0 00 000 d’euros Les montants nominaux prévus par ces quatre autorisations financières ne sont pas cumulables Augmentation du capital par émission avec suppression du droit préférentiel de souscription d’actions réservées aux adhérents du Plan d’Épargne du Groupe et dont le prix ne peut être inférieur de plus de 20 % à la moyenne des vingt cours précédant la décision du Cons eil d’administration dans la limite d’un montant nominal maximum de 53 080 0 00 euros Annulation de tout ou partie des actions préalablement rachetées dans la limite de 10 % du capital par période de 24 mois et réductions de capital correspondantes L’Assemblée Générale mixte du 7 juin 2012 a conféré au Conseil d’administration les autorisations financières ci après résumées 5 Jusqu’en décembre 2013 Émission de bons de souscriptions d’actions en période d’offre publique portant sur les titres de la Compagnie de S aint Gobain dans la limite d’un montant nominal maximum d’augmentation de capital de 536 250 000 euros 5 Jusqu’en août 2014 Attribution d’options donnant droit à l’achat d’ac tions existantes ou à la souscription d’ac tions nouvelles assorties de conditions de performance au bénéfice de salariés et de mandataires sociaux du Groupe Saint Gobain à un prix ne pouvant pas être inférieur à 100 % de la moyenne des ving t cours précédant la décision du Conseil d’administration dans la limite de 1 % du capital soit environ 21 245 000 euros Attribution gratuite d’actions existantes assorties de conditions de performance au bénéfice de salariés et de mandataires sociaux du Groupe Saint Gobain dans la limite de 0 8 % du capital soit environ 17 000 000 euros Le plafond de 1 % du capital social à la date de cette Assemblée est commun aux deux autorisations Au cours de l’exercice 2012 il a été fait usage de plusieurs autorisations financières précédemment consenties 5 Plan d’Épargne du Groupe 4 387 680 actions émises 5 Options d’achat ou de souscription d’actions 253 0 00 options attribuées 5 Attribution gratuite d’actions de performance 542 370 actions attribuées 68 L’ACTIONNARIATet de 750 millions d’euros cette dernière ayant été abondée en janvier 2012 et portée à 950 millions d’euros) de janvier 2012 (5 milliards de yens) de mars 2012 (750 millions d’euros) abondés en mai 2012 et portés à 900 millions d’euros de juin 2012 en cinq opérations (750 millions d’euros 45 millions d’euros 50 millions d’euros 75 millions d’euros et 15 millions d’euros – pour un total de 935 millions d’euros) d’octobre 2012 (250 millions de livres sterling et 150 millions d’euros en trois opérations (100 millions d’euros 30 millions d’euros et 20 millions d’euros) Par ailleurs les lignes bancaires syndiquées destinées au support du financement général du Groupe (décembre 2010 pour 2 500 millions d’euros initialement 3 000 millions d’euros et décembre 2012 pour 1 500 millions d’euros) ainsi qu’un prêt bancaire de 155 millions d’euros (remboursé en janvier 2013) comportent également une clause de changement de contrôle de la Compagnie Plan d’Épargne du GroupeLe Plan d’Épargne du Groupe (PEG) est un élément fort du contrat social Saint Gobain et constitue une voie privilégiée d’association des salariés à l’entreprise et de participation à ses résultats En 2012 le PEG a proposé aux salariés un plan classique à échéance de cinq ans et de dix ans p our lequel 4 387 680 actions ont été souscrites pour un montant total de 125 4 millions d’euros (4 497 772 actions et 150 4 millions d’euros en 2011) En France 46 5 % des salariés ont participé au PEG par l’intermédiaire de Fonds Communs de Placement d’Entreprise (FCPE) Le PEG a été également proposé dans vingt quatre autres pays européens et dix sept pays d’autres continents Au total plus de 32 000 salariés du Groupe ont participé au PEG en 2012 Les Fonds du Plan d’Épargne du Groupe détiennent ensemble au 31 décembre 2012 8 4 % du capital et 12 1 % des droits de vote attachés aux actions de la Compagnie de S aint Gobain Un nouveau Plan sera lancé en 2013 Il offrira aux salariés les deux formules classiques à échéance de cinq et de dix ans dans la limite de 5 3 millions d’actions Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publiqueEn application de la Directive européenne concernant les offres publiques d’acquisition la loi prévoit qu’il doit être fait état dans le document de référence de diverses informations lorsqu’elles « sont susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique » Parmi les éléments énoncés par la loi sur lesquels doivent porter ces informations ceux qui sont susceptibles à fin 2012 d’avoir une incidence en cas d’offre publique sont les suivants 5 Comme indiqué plus haut le Conseil d’administration dispose jusqu’en décembre 2013 de la faculté d’émettre des bons de souscription d’actions en période d’offre publique portant sur les titres de la Compagnie de S aint Gobain dans la limite d’un montant nominal maximum d’augmentation de capital de 536 250 000 euros 5 En cas de changement de contrôle de la Compagnie de S aint Gobain certains plans de rémunération différée et de retraiteà prestations définies existant dans les filiales américaines du Groupe prendraient immédiatement fin et les droits de leurs bénéficiaires deviendraient exigibles dans les douze mois les montants concernés s’élèvent globalement à 174 7 millions de dollars à fin 2012 les porteurs des obligations émises depuis 2006par la Compagnie auraient le droit sous certaines conditions de demander le remboursement anticipé du principal et le paiement des intérêts courus de leurs titres À fin 2012 les montants concernés sont les suivants emprunts obligataires de mai 2006 (700 millions d’euros) de novembre 20 06 (600 millions de livres sterling ) d’avril 2007 (1 250 millions d’euros représentant une deuxième tranche à échéance 2017 d’une opération de 2 500 millions d’euros et après remboursement d’une première tranche de 1 250 millions d’euros en avril 2012) de septembre 2008 (605 millions d’euros) de janvier 2009 (686 millions d’euros) de mai 2009 (575 millions d’euros) de juin 2009 (200 millions d’euros) d’octobre 2010 (750 millions d’euros) et de septembre 2011 (en deux tranches de 1 000 millions d’euros 69R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉL’ACTIONNARIATRachats d’actions Saint GobainAu cours de l’exercice 2012 la Compagnie a acheté directement sur le marché 5 940 000 actions (d’une valeur nominale totale de 23 76 millions d’euros) pour un montant de 196 6 millions d’euros les frais de négociation s’étant élevés à 39 000 euros Pendant la même période 744 007 actions Saint Gobain ont été cédées à des titulaires d’options d’achat d’actions ayant exercé ces options pour un montant global de 15 8 millions d’euros Le 31 mai 2012 la Compagnie a procédé à l’annulation de 9 540 000 actions autodétenues afin de compenser l’effet dilutif des actions émises en 2011 et 2012 au titre des plans d’Épargne du Groupe 2011 et 2012 du plan 2009 d’attribution gratuite d’actions à l’ensemble des salariés du Groupe Saint Gobain et du plan 2009 d’attribution gratuite d’actions à certains cadres et dirigeants du Groupe Saint Gobain Au titre du rapport spécial prévu par l’article L225 209 du Code de commerce il est en outre précisé qu’au 31 décembre 2012 la Compagnie détenait au total 4 148 565 de ses actions (soit 0 78 % du capital social) détenues en vue de la couverture de plans d’options d’achat d’actions de plans d’attribution gratuite d’actions de l’attribution ou la cession d’actions dans le cadre d’un plan d’épargne entreprise et de toute autre forme d’allocation d’actions aux salariés selon la répartition et pour les prix de revient suivants PlansNombre d’actionsPrix d’achat (en €)Plan d’options 20091 410 80253 787 297Plan d’Actions de performance 2012504 40415 930 087Actions non affectées à un plan déterminé2 233 35992 355 006Le prix de revient moyen des actions en portefeuille au 31 décembre 2012 s’établit à 39 07 euros et celui des actions cédées en 2012 (aux titulaires d’options d’achat au moment de l’exercice de ces options) à 53 11 euros Depuis novembre 2007 la Compagnie de Saint Gobain a conclu avec la société Exane un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie établie par l’Association française des entreprises d’investissement et approuvée par l’Autorité des marchés financiers le 25 mars 2005 Le contrat a pour objet de donner mandat au prestataire d’intervenir pour le compte de la Compagnie de Saint Gobain en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des actions Saint Gobain ainsi que d’éviter des décalages de cours non justifiés par la tendance de marché Les moyens mis à disposition de ce contrat par la Compagnie de Saint Gobain et portés au crédit du compte de liquidité étaient à la mise en œuvre du contrat le 3 décembre 2007 de 50 millions d’euros montant ramené à 30 millions d’euros le 27 mai 2009 et à 6 6 millions d’euros le 19 avril 2012 Au 31 décembre 2012 le compte de liquidité comportait 12 500 actions Saint Gobain et le crédit du compte de liquidité s’élevait à 6 377 350 euros 70 POLITIQUE D’INFORMATION ET CALENDRIER FINANCIERPOLITIQUE D’INFORMATION ET CALENDRIER FINANCIERPOLITIQUE D’INFORMATIONLa Dire ction de la Communication Financière est chargée de met tre en œuvre la politique d’information du Groupe à l’égard de la communauté financière des investisseurs et des a ctionnaires Sa Directrice est Mme Florence TRIOU TEIXEIRA (Tél 01 47 62 33 33 Fax 01 47 62 50 62) Cet te Direction est à la disposition de toute personne souhaitant s’informer sur la vie du Group e et assure notamment l’envoi régulier d’une Let tre aux Ac tionnaires ainsi que d’un Guide de l’Actionnaire sur simple demande auprès de Saint GobainDirection de la Communication FinancièreLes Miroirs92096 La Défense CedexN° VERT 0800 32 33 33Les documents sont également téléchargeables sur www saint gobain com Au cours de l’année 2012 la Compagnie de Saint Gobain a proposé à ses actionnaires individuels un programme riche de visites de sites de formations à la Bourse et de rencontres avec les dirigeants du Groupe Des réunions ont ainsi été organisées à Annecy à Orléans à Nice et à Montpellier Une conférence a également eu lieu durant le salon Actionaria en novembre manifestation à laquelle la Compagnie de Saint Gobain par ticipait pour la quinzième fois Par ailleurs de nombreuses réunions ont été organisées avec la communauté financière internationale (analystes investisseurs institutionnels journalistes…) tout au long de l’année Ainsi outre les réunions d’information à Paris à Londres à New York et à Boston consécutives à la publication des résultats annuels et semestriels en février et en juillet la Compagnie de Saint Gobain a organisé plusieurs dizaines de « roadshows » sur les différentes places financières Le site Internet de la Compagnie de Saint Gobain est destiné à présenter le Groupe et ses activités et retransmet les réunions d’analystes Son adresse est www saint gobain comUne adresse de messagerie est à la disposition des actionnaires actionnaires@saint gobain comPar l’intermédiaire de BNP Pa ribas la C ompagnie de Saint Gobain met aussi à la disp osition de ses actionnaires des ser vices complémentaires pour améliorer la gestion de leurs titres inscrit s au nominatif pur P our tous renseignements s’adress er à la Direction de la Communica tion Financière de la Compagnie de S aint Gobain ou à BNP Paribas Securities ServicesBP2S GCT – Émetteur Adhérents Euroclear 30Immeuble GMP – Europe9 rue du Débarcadère – 93761 Pantin Cedexpar téléphone N° VERT 0 800 03 33 33par télécopie +33(0)1 55 77 34 17par Internet sur le site PlanetShares www planetshares bnp paribas comCALENDRIER FINANCIER 2013Résultats 2012 définitifs 20 février 2013 après BourseChiffre d’affaires du 1er trimestre 25 avril 2013 après BourseAssemblée Générale 6 juin 2013 à 15 heures au Palais des Congrès (Porte Maillot) à Paris 17eDividende date de détachement le 12 juin 2 013 date d’arrêté des positions le 11 juin 2013 date de mise en paiement le 5 juillet 2013Résultats définitifs du 1er semestre 2013 24 juille t 2013 après BourseChiffre d ’affaires des neuf mois 24 octobre 2013 après BourseCALENDRIER FINANCIER 2014Assemblée Générale 5 juin 201471R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEStatutsLa Société a été immatriculée au registre du commerce et des sociétés le 21 juillet 1954 Société anonyme de nationalité française régie par les dispositions des articles L 210 1 et suivants du Code de Commerce la Compagnie de Saint Gobain a p our siège social Les Miroirs 18 avenue d’Alsace 92400 Courbevoie ( Tél 01 47 62 30 00) et est immatriculée sous le n° 542039532 R C S NANTERRE (Code APE 741J) Siret 54203953200040 Son objet social résumé est généralement tant en France qu’à l’étranger la réalisation et la gestion de toutes opérations industrielles commerciales financières mobilières et immobilières se rattachant aux activités industrielles et d’entreprise notamment par l’intermédiaire de filiales ou participations françaises ou étrangères (article 3 des statuts) L’exercice social s’étend du 1er janvier au 31 décembre La durée de la S ociété expirera le 31 décembre 2040 sauf dissolution anticipée ou prorogation Les documents relatifs à la Société peuvent être consultés au siège social Les Miroirs 18 avenue d’Alsace 92400 Courbevoie Direction de la Communication Financière et sont téléchargeables sur www saint gobain com Dispositions particulières des statutsCes dispositions sont ci après résumées Capital socialLes statuts prévoient l’obligation de déclaration à la société dans les cinq jours de Bourse de la détention directe indirecte ou de concert de titres représentant au moins 0 50 % du capital social ou des droits de vote ou tout multiple de ce pourcentage La même obligation s’applique lorsque la participation directe indirecte ou de concert devient inférieure à chacun de ces seuils La violation de cet te obligation peut être sanctionnée par la privation des droits de vote excédant la fraction non déclarée pendant une durée de deux ans à compter de la date de régularisation si un ou plusieurs actionnaires détenant au moins trois pour cent du capital social ou des droits de vote en font la demande consignée dans le procès verbal de l’Assemblée Générale (décisions des AGM des 23 juin 1988 15 juin 1990 et 10 juin 2004) En outre la Société peut demander communication des renseignements relatifs à la composition de son actionnariat et à la détention de ses titres conformément à la législation et à la réglementation en vigueur Administration de la SociétéLa S ociété est administrée par un Conseil d’administration de trois membres au moins et de seize membres au plus (AGM du 5 juin 2008) parmi lesquels un administrateur représente les salariés actionnaires (AGM du 6 juin 2002) La durée des mandats des administrateurs est fixée à quatre ans au maximum sous réserve de la limite d’âge qui est de 70 ans Celle du Président du Conseil d’administration est fixée à 68 ans Le Président du Conseil d’administration peut également assumer la Direction générale de la Société au choix des membres du Conseil Il a dans ce cas le titre de Président Directeur Général et la limite d’âge est de 65 ans (comme celle du Directeur Général et des Directeurs Généraux Délégués) (AGM des 6 juin 2002 et 5 juin 2003) Les fonc tions des membres du Conseil d’administration et du Président du Conseil d’administration (qu’il soit ou non Président Directeur Général) prennent fin à l’issue de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel ils sont atteints par la limite d’âge Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la S ociété et se saisit de toute question intéressant sa bonne marche (AGM du 6 juin 2002) Le Président du Conseil d’administration organise et dirige les travaux du Conseil (AGM du 10 juin 2004) Les réunions du Conseil d’administration peuvent se tenir par télétransmission dans les conditions fixées par la loi (AGM du 28 juin 2001) Chaque administrateur doit être propriétaire de huit cents actions au moins (AGM des 24 juin 1999 28 juin 2001 et 5 juin 2003) Assemblées GénéralesTout actionnaire peut par ticiper aux A ssemblées Générales personnellement ou par mandataire à la condition de justifier de son identité et de la propriété de ses actions sous la forme et aux lieux indiqués dans l’avis de réunion au plus tard trois jours ouvrés avant la date de la réunion de l’Assemblée Générale le tout conformément à ce que la loi dispose pour la participation des actionnaires aux Assemblées générales Sur décision du Conseil d’administration les actionnaires peuvent être convoqués et voter avant l’Assemblée par des moyens de communication électronique Tout titulaire d’actions peut se faire représenter dans les conditions prévues par la loi Les personnes morales actionnaires participent aux Assemblées par leurs représentants légaux ou par toute personne désignée à cet effet par ces derniers (AGM du 3 juin 2010) Le droit de vote attaché à l’action appar tient à l’usufruitier dans toutes les Assemblées d’actionnaires Chaque actionnaire a droit à autant de voix qu’il possède ou représente d’actions sans limitation Toutefois un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est at tribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au nom d’un même actionnaire 72 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEEn outre en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves bénéfices ou primes d’émission un droit de vote double est attribué dès leur émission aux actions nominatives at tribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit (AGM du 27 février 1987) Toute action convertie au porteur ou transférée en propriété perd le droit de vote double Néanmoins le transfert par suite de succession de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai prévu à l’alinéa précédent Le vote par correspondance s’exerce selon les conditions et modalités fixées par les dispositions législatives et réglementaires Répartition du bénéficeSur le bénéfice diminué le cas échéant des pertes antérieures il est fait un prélèvement de cinq pour cent au moins pour constituer le fonds de réserve prescrit par la loi Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le fonds de réserve at teint une somme égale au dixième du capital social Il reprend son cours si la réserve vient à être inférieure à ce dixième Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice diminué des pertes antérieures ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi ou des statuts et augmenté du report bénéficiaire Sur ce bénéfice distribuable il est prélevé successivement par l’Assemblée Générale 1 Les sommes reconnues utiles par le Conseil d’administration pour constituer des fonds de prévoyance ou de réserve ex traordinaire ou pour être reportées à nouveau sur l’exercice suivant 2 Sur le surplus s’il en existe la somme nécessaire pour servir aux actionnaires à titre de premier dividende cinq pour cent des sommes dont leurs titres sont libérés et non amortis sans que si le bénéfice d’une année ne permet pas ce paiement celui ci puisse être réclamé sur le bénéfice des années suivantes 3 Le solde disponible après ces prélèvements est réparti entre les actionnaires L’Assemblée statuant sur les comptes de l’exercice a la faculté d’accorder à chaque actionnaire pour tout ou par tie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividendes une option entre le paiement en numéraire ou en actions Les statuts de la Compagnie de Saint Gobain peuvent être consultés sur le site www saint gobain com ou auprès de la Direction Juridique de la Compagnie Une copie peut être obtenue auprès du Greffe du Tribunal de commerce de Nanterre GOUVERNANCE D’ENTREPRISE Conformité au code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotéesLa Compagnie de Saint Gobain adhère au code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées et fait application de ses principes (1) Conseil d’administrationComposition du Conseil d’administrationLes administrateurs sont nommés pour 4 ans conformément aux recommandations du code AFEP MEDEF de Gouvernement d’entreprise des sociétés cotées (article 9 des statuts) Le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint Gobain est ainsi composé Tous les renseignements qui suivent sont donnés au 1er avril 2013 Pierre André de CHALENDARPrésident Directeur Général de la Compagnie de Saint GobainÂgé de 54 ans M de CHALENDAR a été nommé par le Conseil d’administration le 3 mai 2005 Directeur général Délégué de la Compagnie de S aint Gobain puis Administrateur de la Compagnie par l’Assemblée Générale du 8 juin 2006 Directeur général le 7 juin 2007 et Président Directeur Général le 3 juin 2010 Il est également Administrateur de deux sociétés cotées Veolia Environnement et BNP Paribas Au sein du Groupe Saint Gobain il est Président du Conseil d’administration de Verallia Administrateur de S aint Gobain Corporation et du GIE SGPM Recherche Il détient 103 174 actions Saint Gobain Les Miroirs 92096 La Défense CedexIsabelle BOUILLOTPrésident de China Equity LinksÂgée de 63 ans Mme BOUILLOT est Administrateur d’Umicore et Gérante majoritaire d’IB Finance Elle détient 1 542 actions Saint Gobain 42 rue Henri Barbusse 75005 ParisGerhard CROMMEPrésident du Conseil de surveillance de Siemens AGÂgé de 70 ans de nationalité allemande M CROMME est également membre du Conseil de surveillance d’A xel Springer AG ( jusqu’en avril 2014) Il détient 800 actions Saint Gobain Siemens AG Wittelsbacherplatz 2 80333 Munich (Allemagne)Jean Martin FOL Z Président du Conseil d’administration de Eutelsat CommunicationsÂgé de 66 ans M FOLZ est également Administrateur de S ociété Générale Alstom Axa et Solvay Il détient 1 653 actions S aint Gobain Les Miroirs – 92096 La Défense Cedex(1) Concernant le nombre des administrateurs indépendants voir p 75 73R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEBernard GAUTIERMembre du Directoire de WendelÂgé de 53 ans M GAUTIER est également Président de Winvest International SA SIC AR et d’Oranje Nassau Développement S A SIC AR Président du Conseil de gérance de Winvest Conseil Gérant de Materis Parent Administrateur de Communication Media Par tner Stahl Holdings BV Stahl Group SA Stahl Lux2 Stichting Administratiekantor II Stahl Groep II Trief Corporation Wendel Japan KK Winvest Par t BV membre du Conseil de surveillance d’Altineis Gérant de BG Invest BJPG Cons eil SCI La République La Cabane Saint Gautier BJPG Participations BJPG A ssets et Sweet Investment Ltd Il détient 1 102 ac tions Saint Gobain 89 rue Taitb out 750 09 ParisAnne Marie IDR ACConsultantÂgée de 61 ans Mme IDR AC est également membre du Conseil de surveillance de Vallourec et Administrateur de Médiobanca de Total et de Bouygues Elle détient 800 actions Saint Gobain Les Miroirs – 92096 La Défense CedexSylvia JAY Chairman de L’Oréal UK & IrelandÂgée de 66 ans de nationalité britannique Lady JAY est également Administrateur d’Alcatel Lucent de Lazard Limited et du groupe Casino Chairman du Pilgrim Trust Trustee de l’Entente Cordiale S cholarship Scheme et de Prison Reform Trust Elle détient 1 030 actions Saint Gobain 255 Hammersmith Road Londres W6 8 AZ (Grande Bretagne)Frédéric LEMOINEPrésident du Directoire de WendelÂgé de 47 ans M LEMOINE est également Président du Conseil de surveillance d’Oranje Nassau Groep BV Président du Conseil d’administration de Trief Corporation Vice Président du Conseil d’administration de Bureau Veritas et Administrateur de Legrand Il détient 800 actions Saint Gobain 89 rue Taitbout – 750 09 ParisGérard MESTR ALLETPrésident Directeur Général de GDF Suez Âgé de 63 ans M MESTRALLET est également Administrateur de Pargesa Holding S A membre du Conseil de surveillance de Siemens AG et au sein du groupe GDF Suez Président du Conseil d’administration de GDF Suez Energie Services Suez Environment Company Electrabel GDF Suez Energy Management Trading (ex GDF Suez Belgium) Président de GDF Suez Rassembleurs d’Energies SAS Vice Président de Sociedad General de Aguas de Barcelona et Administrateur d’International Power Il détient 840 actions Saint Gobain 1 Place Samuel de Champlain Faubourg de l’Arche – 92930 La DéfenseMichel PÉBERE AU Président d’Honneur de BNP ParibasÂgé de 71 ans M PÉBEREAU est également Administrateur de BNP Paribas d’A xa de Total de Pargesa Holding d’EADS et de BNP Paribas Suisse Censeur des Galeries Lafayette et membre du Conseil de surveillance de la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie et de l’institut A spen France Par ailleurs il est Président de la Fondation BNP Paribas du Conseil de direc tion de l’Institut d’Études Politiques de Paris membre de l’Académie des sciences morales et politiques du Conseil exécutif du MEDEF et du Conseil d’Orientation de l’Institut de l’Entreprise Il détient 1 100 actions S aint Gobain 3 rue d’Antin 75002 ParisJacques PESTREDirecteur Général Adjoint de Point P Président du Conseil de surveillance du FCPE Saint Gobain PEG France Âgé de 56 ans M PES TRE est également au sein du Groupe Saint Gobain Président Directeur Général des sociétés BMSO BMCE SONEN et Docks de l’Oise Président du Conseil d’administration de COMASUD Président des S A S BMR A MBM Cibomat Boch Frères Dépôt Services Carrelages et Thuon Représentant permanent de Point P Développement au Conseil d’administration de Nouveaux Docks Il détient 1 800 ac tions Saint Gobain Immeuble Le Mozart – 13 15 rue Germaine Taillefer – 75940 Paris Cedex 19Olivia QIUDirecteur en charge du développement du marché « secteurs stratégiques » d’Alcatel LucentÂgée de 46 ans Mme QIU n’exerce pas d’autre mandat social Elle détient 800 actions Saint Gobain 3 avenue Octave Gréard – 75007 ParisDenis R ANQUEPrésident du Conseil d’administration de EADSÂgé de 61 ans M R ANQUE est également Président du Conseil d’administration de la Fondation Paris Tech et Administrateur de S cilab Entreprises Il détient 800 actions Saint Gobain 37 boulevard de Montmorency 75016 ParisGilles SCHNEPPPrésident Directeur Général de LegrandÂgé de 54 ans M SCHNEPP est également Président Directeur Général de Legrand France Président Directeur Général Président du Conseil d’administration Président ou membre du Conseil de surveillance Administrateur ou Représentant permanent au Conseil d’administration de sociétés filiales de Legrand Il détient 800 actions Saint Gobain 128 avenue du Maréchal de Tassigny 87045 Limoges CedexJean Dominique SENARDPrésident de Michelin Âgé de 60 ans M SENARD est également Administrateur de SEB Il détient 1 770 actions Saint Gobain 23 Place des Carmes Déchaux 63040 Clermont Ferrand Cedex 974 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEJean Cyril SPINET TAPrésident Directeur Général d’Air France KLM Âgé de 69 ans M SPINET TA est également Président du Conseil de surveillance d’AR EVA Administrateur d’Alcatel Lucent et d’Alitalia C AI Il détient 1 114 actions Saint Gobain 2 rue Robert Esnault Pelterie – BP 90112 – 75326 Paris Cedex 07 Secrétaire du Conseil d’administration Antoine VIGNIAL Secrétaire Général de la Compagnie de Saint GobainIndépendance des membres du Conseil d’administration parité représentation des salariés actionnaires et des salariésSur prop osition du Comité des Mandataires le Conseil d’administration a comme chaque année examiné la situation des administrateurs au regard de l’ensemble des critères d’indépendance énoncés par le code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées Il a conclu de cet examen qu’au 1er février 2013 sept administrateurs sur seize répondent à la totalité de ces critères et sont donc des administrateurs indépendants Mme Anne Marie IDR AC M Jean Martin FOLZ Mme Sylvia JAY Mme Olivia QIU M Denis R ANQUE M Jean Dominique SENARD et M Jean Cyril SPINET TA soit une proportion de 44 % L’écart par rapport à la recommandation du code s’explique par la présence au Conseil de trois administrateurs non indépendants représentant Wendel actionnaire détenant 17 3 % du capital et correspond à la situation intermédiaire de la Compagnie de S aint Gobain qui n’est au sens du code ni une société contrôlée (nécessitant « au moins un tiers d’administrateurs indépendants ») ni une société au capital dispersé (« moitié des membres du Conseil d’administration ») Les mandats de MM CROMME PEBERE AU SPINET TA FOL Z et SCHNEPP arriveront à échéance à la prochaine Assemblée Générale MM CROMME et SPINET TA ont fait savoir au Conseil d’administration qu’ils ne souhaitaient pas renouveler leurs mandats et M PEBEREAU sera atteint par la limite d’âge statutaire (1) En conséquence sur proposition du Comité des Mandataires le Conseil d’administration du 20 février 2013 a décidé de renouveler les mandats de MM FOLZ et S CHNEPP et de proposer aux actionnaires de nommer M Philippe VARIN Président du Directoire de PSA Peugeot Citroën Mme Agnès LEMARCHAND Président Exécutif de Steetley Dolomite Ltd et Mme Pamela KNAPP membre du directoire et Directeur Administratif et Financier de GfK SE ainsi que le renouvellement des mandats de Messieurs Jean Martin FOLZ et Gilles SCHNEPP M VARIN Mme LEMARCHAND et Mme KNAPP dont le Conseil d’administration a également étudié la situation d’indépendance et qui répondent tous trois aux critères d’indépendance du code AFEP MEDEF Dans ces conditions à compter du 6 juin 2013 et sous réserve d’un vote favorable de ces propositions le nombre d’administrateurs indépendants sera de huit (2) sur seize s oit une proportion de 50 % répondant ainsi aux recommandations du code AFEP MEDEF Au 1er février 2013 le Conseil comprend quatre femmes sur seize membres (25 %) et satisfait ainsi aux recommandations du code AFEP MEDEF précitées comme aux prescriptions de la loi du 27 janvier 2011 sur la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration À l’issue de l’Assemblée Générale du 6 juin 2013 et sous réserve d’un vote favorable des propositions évoquées ci dessus le Conseil comptera six femmes sur seize membres (37 5 %) Le Conseil comporte un administrateur représentant les salariés actionnaires (M PESTRE) avec voix délibérative Il est régi par toutes les dispositions légales et statutaires applicables aux administrateurs Conformément à la loi deux membres du Comité d’entreprise (Mme DAVE AU et M de BENGY élus par les membres du Comité d’entreprise et représentant les salariés) siègent au Conseil d’administration avec voix consultative Aux termes des statuts (article 9) chaque administrateur doit être propriétaire de 800 actions au moins M Jean Louis BEFFA dont le mandat d’administrateur a pris fin en 2012 à l’issue de l’Assemblée Générale du 7 juin 2012 en raison de la limite d’âge statutaire est Président d’Honneur de la Compagnie de Saint Gobain Renouvellement du Conseil d’administrationLes dates de première nomination des administrateurs et de début du mandat en cours sont respectivement les suivantes Les dates d’expiration du mandat des administrateurs sont les suivante s −MM CROMME FOLZ PÉBEREAU SCHNEPP et SPINE T TA Assemblée annuelle de 2013 (3) −M de CHALENDAR Assemblée annuelle de 2014 −Mmes IDRAC QIU M PES TRE M MESTR ALLET M R ANQUE Assemblée annuelle de 2015 −Mme BOUILLOT M GAUTIER Mme JAY M LEMOINE et M SENARD Assemblée annuelle de 2016 (1) Voir p 72 (2) M FOLZ perdra le statut d’administrateur indépendant si son mandat est renouvelé en 2013 (3) Voir ci contre 75R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE Mandats sociaux et fonctions de direction exercés au cours des exercices antérieurs à 2013(outre le mandat d’administrateur de la Compagnie de Saint Gobain)Nom de l’Administrateur Fonction principale actuelle (au 1er avril 2013) (1)20122011201020092008Isabelle BOUILLOTPrésident de China Equity LinksPrésident de China Equity LinksAdministrateur d’Umicore Gérante majoritaire de IB FinanceAdministrateur de Dexia (jusqu’à mai 2012)Président de China Equity LinksAdministrateur d’UmicoreGérante majoritaire de IB FinanceAdministrateur de DexiaPrésident de China Equity LinksAdministrateur d’UmicoreGérante majoritaire de IB FinanceAdministrateur de DexiaPrésident de China Equity LinksAdministrateur d’Accor d’UmicoreGérante majoritaire de IB FinanceObservateur du Conseil d’administration de DexiaPrésident de la société China Equity LinksAdministrateur d’Accor d’UmicoreGérante majoritaire de IB FinancePierre André de CHALENDARPrésident Directeur Général de la Compagnie de Saint GobainPrésident Directeur Général de la Compagnie de Saint GobainAdministrateur de Veolia Environnement et de BNP ParibasAu sein du Groupe Saint Gobain Administrateur de Saint Gobain Corporation et du GIE SGPM Recherche Président du Conseil d’administration de VeralliaPrésident Directeur Général de la Compagnie de Saint GobainAdministrateur de Veolia EnvironnementAu sein du Groupe Saint Gobain Administrateur de Saint Gobain Corporation et du GIE SGPM Recherche Président du Conseil d’administration de VeralliaDirecteur Général de la Compagnie de Saint GobainAu sein du Groupe Saint Gobain Administrateur de Saint Gobain Corporation et du GIE SGPM RechercheDirecteur Général de la Compagnie de Saint GobainAu sein du Groupe Saint Gobain Administrateur de Saint Gobain Corporation et du GIE SGPM RechercheDirecteur Général de la Compagnie de Saint GobainAu sein du Groupe Saint Gobain Administrateur de Saint Gobain Corporation et de SG Distribution Nordic ABGerhard CROMMEPrésident du Conseil de surveillance de Siemens AGPrésident du Conseil de surveillance de ThyssenKrupp AGMembre du Conseil de surveillance d’Allianz SE (jusqu’à août 2012) et Axel Springer AG Président du Conseil de surveillance de Siemens AGPrésident du Conseil de surveillance de ThyssenKrupp AGMembre du Conseil de surveillance d’Allianz SE et Axel Springer AGPrésident du Conseil de surveillance de Siemens AGPrésident du Conseil de surveillance de ThyssenKrupp AGMembre du Conseil de surveillance d’Allianz SE et Axel Springer AGPrésident du Conseil de surveillance de Siemens AGPrésident du Conseil de surveillance de ThyssenKrupp AGMembre du Conseil de surveillance d’Allianz SE et Axel Springer AGPrésident du Conseil de surveillance de Siemens AGPrésident du Conseil de surveillance de ThyssenKrupp AGMembre du Conseil de surveillance d’Allianz SE et Axel Springer AGPrésident du Conseil de surveillance de Siemens AGJean Martin FOLZPrésident du Conseil d’administration de Eutelsat CommunicationsPrésident du Conseil d’administration de Eutelsat CommunicationsAdministrateur de Société Générale Alstom Axa et SolvayMembre du Conseil de surveillance de ONF Participations S A S ( jusqu’au 31 décembre 2012)Administrateur de Société Générale Alstom Axa Carrefour et SolvayMembre du Conseil de surveillance de ONF Participations S A S Président de l’AFEPAdministrateur de Société Générale Alstom Carrefour et SolvayMembre du Conseil de surveillance d’Axa et de ONF Participations S A S Président de l’AFEPAdministrateur de Société Générale Alstom et de SolvayMembre du Conseil de surveillance d’Axa et de CarrefourPrésident de l’AFEPAdministrateur de Société Générale Alstom Carrefour et de SolvayMembre du Conseil de surveillance d’AxaBernard GAUTIERMembre du Directoire de WendelMembre du Directoire de WendelPrésident de Winvest International SA SICAR et d’Oranje Nassau Développement S A SICARPrésident du Conseil de gérance de Winvest ConseilGérant de Materis Parent Administrateur de Communication Media Partner Stahl Holdings BV Stahl Group SA Stahl Lux2 Stichting Administratickantor II Stahl Groep II Trief Corporation Wendel Japan KK Winvest Part BV et de SofisamcVice Président du Conseil d’administration de Deutsch Group SASMembre du Conseil de surveillance d’AltineisGérant de BG Invest BJPG Conseil SCI La République La Cabane Saint Gautier BJPG Participations BPJG Assets et Sweet Investment LtdMembre du Directoire de WendelPrésident de Winvest International S A SICAR Président du Conseil de gérance de Winvest ConseilGérant de Materis Parent Administrateur de Communication Media Partner Stahl Holdings BV Stahl Group SA Stahl Lux2 Stichting Administratickantor II Stahl Groep II Trief Corporation Wendel Japan KK Winvest Part BVMembre du comité de direction de Deutsch Group SASMembre du Directoire de WendelPrésident de Winvest International S A SICARPrésident du Conseil de gérance de WINVEST ConseilMembre du Conseil de surveillance de Legron BV et Materis ParentAdministrateur de Communication Media Partner Stahl Holdings BV et Group BV Trief Corporation Wendel Japan KKMembre du Conseil de surveillance d’AltineisGérant de BG Invest BJPG Conseil SCI La République La Cabane Saint Gautier BJPG Participations BJPG Assets Sweet Investment LtdMembre du Directoire de WendelPrésident de Winvest International S A SICARPrésident du Conseil de gérance de WINVEST ConseilAdministrateur de Communication Media Partner Stahl Holdings BV et Group BV Trief Corporation Wendel Japan KKMembre du Comité de direction de Deutsch Group SASMembre du Conseil de surveillance d’Altineis (SCIP)Gérant de BG Invest BJPG Conseil SCI La République La Cabane Saint Gautier BJPG Participations BJPG Assets Sweet Investment LtdMembre du Directoire de WendelVice Président du Conseil de surveillance de Editis HoldingAdministrateur de Communication Media Partner Stahl Holdings BV et Group BV Winvest International S A SICARGérant de Winvest ConseilMembre du Conseil de surveillance d’Altineis Altineis 2 Altineis 3Gérant de BG Invest BJPG Conseil SCI La République La Cabane Saint Gautier(1) Pour les mandats à jour au 1er avril 2013 voir p 73 à p 75 76 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISENom de l’Administrateur Fonction principale actuelle (au 1er avril 2013) (1)20122011201020092008Anne Marie IDRACConsultantMembre du Conseil de surveillance de VallourecAdministrateur de Médiobanca de Total et de BouyguesAdministrateur de la Fondation Robert SchumanMembre de l’Advisory Board d’HECSecrétaire d’État au Commerce ExtérieurAdministrateur de la Fondation Robert SchumanMembre de l’Advisory Board d’HECSecrétaire d’État au Commerce ExtérieurAdministrateur de la Fondation Robert SchumanMembre de l’Advisory Board d’HECSecrétaire d’État au Commerce ExtérieurPrésident de la SNCFMembre du Conseil Économique et SocialAdministrateur de la Fondation Robert SchumanMembre de l’Advisory Board d’HECSylvia JAY Chairman de L’Oréal UK & IrelandChairman de L’Oréal UK & IrelandAdministrateur d’Alcatel Lucent de Lazard Limited et du groupe CasinoChairman du Pilgrim TrustTrustee de l’ntente Cordiale Scholarship Scheme et de Prison Reform Trust Chairman de L’Oréal UK & IrelandAdministrateur d’Alcatel Lucent et de Lazard LimitedChairman du Pilgrim TrustTrustee de l’Entente Cordiale Scholarship Scheme de Prison Reform Trust et de The Body Shop FoundationVice Chairman de L’Oréal UKAdministrateur d’Alcatel Lucent et de Lazard LimitedChairman du Pilgrim TrustTrustee de l’ntente Cordiale Scholarship Scheme de Prison Reform Trust et de The Body Shop FoundationVice Chairman de L’Oréal UKAdministrateur d’Alcatel Lucent et de Lazard LimitedChairman du Pilgrim Trust et de Food from BritainTrustee de l’ntente Cordiale Scholarship Scheme de Prison Reform Trust et de The Body Shop FoundationVice Chairman de L’Oréal UKAdministrateur d’Alcatel Lucent et de Lazard LimitedChairman du Pilgrim Trust et de Food from BritainTrustee de l’ntente Cordiale Scholarship Scheme de Prison Reform Trust et de The Body Shop FoundationFrédéric LEMOINEPrésident du Directoire de WendelPrésident du Directoire de WendelPrésident du Conseil de surveillance de Oranje Nassau Groep BV Président du Conseil d’administration de Trief CorporationVice Président du Conseil d’administration de Bureau Veritas Administrateur de LegrandPrésident du Directoire de WendelPrésident du Conseil de surveillance de Oranje Nassau Groep BV Président du Conseil d’administration de Trief CorporationVice Président du Conseil d’administration de Bureau Veritas Administrateur de Flamel Technologies Groupama et LegrandPrésident de Winbond SASPrésident du Directoire de WendelPrésident du Conseil de surveillance d’Oranje Nassau Groep BVPrésident du Conseil d’administration de Trief CorporationVice Président du Conseil d’administration de Bureau VeritasAdministrateur de Flamel Technologies Groupama et LegrandPrésident de Winbond S A S Président du Directoire de WendelPrésident du Conseil de surveillance d’Oranje Nassau Groep BVPrésident du Conseil d’administration de Trief CorporationVice Président du Conseil d’administration de Bureau VeritasAdministrateur de Flamel Technologies Groupama et LegrandPrésident de Winbond S A S Président du Conseil de surveillance d’AREVAGérant de la SARL LCEAdministrateur et Président du comité d’audit et des comptes de GroupamaAdministrateur de Flamel TechnologiesMembre puis censeur du Conseil de surveillance de Générale de SantéMembre du Conseil de surveillance de WendelGérard MESTRALLETPrésident Directeur Général de GDF SuezPrésident Directeur Général de GDF SuezAdministrateur d’International Power et de Pargesa Holding S A Président du Conseil d’administration de GDF Suez Energie Services Suez Environment Company Electrabel et GDF Suez BelgiumPrésident de GDF Suez Rassembleurs d’Energies S A S Vice Président de Sociedad General de Aguas de BarcelonaPrésident Directeur Général de GDF SuezAdministrateur d’International Power (depuis le 03 02 2011) et de Pargesa Holding S A Président du Conseil d’administration de GDF Suez Energie Services Suez Environment Company GDF Suez Belgium Suez Tractebel ( jusqu’au 25 01 2011) Président de GDF Suez Rassembleurs d’Energies S A S (depuis le 27 10 2011)Vice Président d’Electrabel et Sociedad General de Aguas de BarcelonaPrésident Directeur Général de GDF SuezMembre du Conseil de surveillance d’AXAAdministrateur de Pargesa Holding S A Président du Conseil d’administration de GDF Suez Energie Services Suez Environment Company Suez Tractebel (Belgique) GDF Suez Belgium Hisusa (Espagne)Vice Président d’Electrabel et de Sociedad General de Aguas de BarcelonaPrésident Directeur Général de GDF SuezMembre du Conseil de surveillance d’AXAAdministrateur de Pargesa Holding SA Président du Conseil d’administration de GDF Suez Energie Services Hisusa Suez Environment Company Suez TractebelVice Président d’electrabel de Hisusa et de Sociedad General de Aguas de BarcelonaPrésident Directeur Général de Suez ( jusqu’au 22 07 2008)Président Directeur Général de GDF SuezMembre du Conseil de surveillance d’AXA Administrateur de Pargesa Holding S A Président du Conseil d’administration de Suez Tractebel Suez Environment Suez Environment Company Electrabel Suez Energie Services et HisusaVice Président d’electrabel et de Sociedad General de Aguas de Barcelona(1) Pour les mandats à jour au 1er avril 2013 voir p 73 à p 75 77R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISENom de l’Administrateur Fonction principale actuelle (au 1er avril 2013) (1)20122011201020092008Michel PEBEREAUPrésident d’Honneur de BNP ParibasPrésident d’honneur de BNP ParibasAdministrateur de BNP Paribas AXA Total Pargesa Holding EADS et BNP Paribas SuisseMembre du Conseil de surveillance de la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie et de l’institut Aspen FranceCenseur des Galeries LafayettePrésident de la Fondation BNP Paribas du Conseil de direction de l’Institut d’Études Politiques de ParisMembre de l’Académie des sciences morales et politiques du Conseil Exécutif du MEDEF et du Conseil d’Orientation de l’Institut de l’EntreprisePrésident du Conseil d’administration de BNP ParibasAdministrateur d’Axa de Lafarge Total Pargesa Holding EADS et BNP Paribas SuisseMembre du Conseil de surveillance de la Banque Marocaine pour le Commerce et l’IndustrieCenseur des Galeries LafayettePrésident d’European Financial Round Table de la commission Banque d’investissement et de marchés de la Fédération Bancaire Française du Conseil de direction de l’Institut d’Études Politiques de ParisMembre de l’Académie des sciences morales et politiques du Haut Conseil de l’Éducation du Conseil Exécutif du MEDEF de l’Institut international d’études bancaires de l’International Advisory Panel of the Monetary Authority of Singapore et de l’International Business Leaders’ Advisory Council for the Mayor of ShanghaiPrésident du Conseil d’administration de BNP ParibasAdministrateur de Lafarge Total Pargesa Holding EADS et BNP Paribas SuisseMembre du Conseil de surveillance d’Axa et de la Banque Marocaine pour le Commerce et l’IndustrieCenseur des Galeries LafayettePrésident de la commission Banque d’investissement et de marchés de la Fédération Bancaire Française de l’Institut de l’Entreprise du Conseil de direction de l’Institut d’Études Politiques de Paris du Conseil de surveillance de l’Institut Aspen FranceMembre de l’Académie des sciences morales et politiques du Haut Conseil de l’Éducation du Conseil Exécutif du MEDEF de l’Institut international d’études Bancaires de l’European Financial Round Table de l’International Advisory Panel of the Monetary Reserve Bank of Singapore et de l’International Business Leaders’Advisory Council for the Mayor of ShanghaiPrésident du Conseil d’administration de BNP ParibasAdministrateur de Lafarge Total Pargesa Holding EADS et BNP Paribas SuisseMembre du Conseil de surveillance d’Axa et de la Banque Marocaine pour le Commerce et l’IndustrieCenseur des Galeries LafayettePrésident de la commission Banque d’investissement et de marchés de la Fédération Bancaire Française de l’Institut de l’Entreprise du Conseil de direction de l’Institut d’Études Politiques de Paris du Conseil de surveillance de l’Institut Aspen FranceMembre de l’Académie des sciences morales et politiques du Haut Conseil de l’Éducation du Conseil Exécutif du MEDEF de l’Institut international d’études Bancaires de l’European Financial Round Table de l’International Advisory Panel of the Monetary Reserve Bank of Singapore et de l’International Business Leaders’Advisory Council for the Mayor of ShanghaiPrésident du Conseil d’administration de BNP ParibasAdministrateur de Lafarge Total Pargesa Holding EADS et BNP Paribas SuisseMembre du Conseil de surveillance d’Axa et de la Banque Marocaine pour le Commerce et l’IndustrieCenseur des Galeries LafayettePrésident de la commission Banque d’investissement et de marchés de la Fédération Bancaire Française de l’Institut de l’Entreprise du Conseil de direction de l’Institut d’Études Politiques de Paris du Conseil de surveillance de l’Institut Aspen FranceMembre de l’Académie des sciences morales et politiques du Haut Conseil de l’Éducation du Conseil Exécutif du MEDEF de l’Institut international d’études Bancaires de l’European Financial Round Table de l’International Advisory Panel of the Monetary Reserve Bank of Singapore et de l’International Business Leaders’Advisory Council for the Mayor of ShanghaiJacques PESTREDirecteur Général Adjoint de Point PDirecteur Général Adjoint de Point P Président Directeur Général des sociétés BMSO BMCE SONEN et Docks de l’OisePrésident du Conseil d’administration de ComasudPrésident des SAS BMRA MBM Cibomat Boch Frères Dépôt Services Carrelages et ThuonReprésentant permanent de Point P Développement au conseil d’administration de Nouveaux DocksPrésident du Conseil de surveillance du FCPE Saint Gobain PEG France (Plan d’épargne du Groupe Saint Gobain)Directeur Général Adjoint de Point P Président du Conseil d’administration Directeur Général ou Administrateur des sociétés du Pôle Distribution Bâtiment de Saint Gobain suivantes BMRA Comasud Cibomat Dépôt Services Carrelages La Plateforme Boch Frères Thuon Distribution Aménagement et Isolation AsturiennePrésident du Conseil de surveillance du FCPE Saint Gobain PEG France (Plan d’épargne du Groupe Saint Gobain)Président de zone de Point P Président Directeur Général ou Administrateur des sociétés du Pôle Distribution Bâtiment de Saint Gobain suivantes BMRA Comasud Cibomat Dépôt Services Carrelages La Plateforme Boch FrèresMembre suppléant du Conseil de surveillance du FCPE Saint Gobain PEG France (Plan d’épargne du Groupe Saint Gobain)Président de zone de Point P Président Directeur Général ou Administrateur des sociétés du Pôle Distribution Bâtiment de Saint Gobain suivantes BMRA Comasud Cibomat Dépôt Services Carrelages La Plateforme Boch FrèresMembre suppléant du Conseil de surveillance du FCPE Saint Gobain PEG France (Plan d’épargne du Groupe Saint Gobain)Président de zone de Point P Président Directeur Général ou Administrateur des sociétés du Pôle Distribution Bâtiment de Saint Gobain suivantes BMRA Comasud Cibomat Dépôt Services Carrelages(1) Pour les mandats à jour au 1er avril 2013 voir p 73 à p 75 78 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISENom de l’Administrateur Fonction principale actuelle (au 1er avril 2013) (1)20122011201020092008Olivia QIUDirecteur en charge du développement du marché « secteurs stratégiques » d’Alcatel LucentDirecteur en charge du développement du marché « secteurs stratégiques » d’Alcatel LucentDirecteur en charge du développement du marché « secteurs stratégiques » d’Alcatel LucentDirecteur régional pour l’Asie de l’EstDirecteur général d’Alcatel Lucent Shanghai BellAdministrateur d’Alcatel Lucent Shanghai BellVice Présidente du Conseil d’administration d’Alcatel Lucent Qingdao TelecommunicationsPrésidente du Conseil d’administration d’Alcatel Lucent Shanghai Bell Enterprise Communications Co Ltd d’Alcatel Lucent Sichuan Bell Communication System Co Ltd de Lucent Technologies Qingdao Telecommunications Enterprise Co Ltd de Lucent Technologies Information et Communications of Shanghai LtdDirecteur régional pour l’Asie de l’EstDirecteur général d’Alcatel Lucent Shanghai BellAdministrateur d’Alcatel Lucent Shanghai BellVice Présidente du Conseil d’administration d’Alcatel Lucent Qingdao TelecommunicationsPrésidente du Conseil d’administration d’Alcatel Lucent Shanghai Bell Enterprise Communications Co Ltd d’Alcatel Lucent Sichuan Bell Communication System Co Ltd de Lucent Technologies Qingdao Telecommunications Enterprise Co Ltd de Lucent Technologies Information et Communications of Shanghai LtdDirecteur régional pour l’Asie de l’EstDirecteur général d’Alcatel Lucent Shanghai BellAdministrateur d’Alcatel Lucent Shanghai BellVice Présidente du Conseil d’administration d’Alcatel Lucent Qingdao TelecommunicationsPrésidente du Conseil d’administration d’Alcatel Lucent Shanghai Bell Enterprise Communications Co Ltd d’Alcatel Lucent Sichuan Bell Communication System Co Ltd de Lucent Technologies Qingdao Telecommunications Enterprise Co Ltd de Lucent Technologies Information et Communications of Shanghai LtdDenis RANQUEPrésident du Conseil d’administration de EADSPrésident du Conseil d’administration de TechnicolorPrésident du Conseil d’administration de Scilab EntreprisesAdministrateur de CMA CGM et CGG VeritasPrésident du Conseil d’administration de Mines Paris Tech du Cercle de l’Industrie et de l’Association Nationale Recherche et TechnologiePrésident du Conseil d’administration de TechnicolorPrésident du Conseil d’administration de Scilab EntreprisesAdministrateur de CMA CGM et CGG VeritasPrésident du Conseil d’administration de Mines Paris Tech du Cercle de l’Industrie et de l’Association Nationale Recherche et TechnologieAdministrateur de TechnicolorPrésident du Conseil d’administration de Mines Paris Tech du Cercle de l’Industrie et de l’Association Nationale de la Recherche et de la TechnologieAdministrateur de CMA CGMPrésident Directeur Général de THALESPrésident du Conseil d’administration de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris et du Cercle de l’IndustriePremier Vice Président du GIFASAdministrateur de la Fondation de l’École PolytechniqueAdministrateur de CMA CGMPrésident Directeur Général de THALESPrésident du Conseil d’administration de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris et du Cercle de l’IndustriePremier Vice Président du GIFASAdministrateur de la Fondation de l’École PolytechniqueGilles SCHNEPPPrésident Directeur Général de LegrandPrésident Directeur Général de LegrandPrésident du Conseil d’administration Président gérant Administrateur ou Représentant permanent des sociétés filiales de LegrandPrésident Directeur Général de LegrandPrésident du Conseil d’administration Président du Conseil de surveillance ou Administrateur ou Représentant permanent de sociétés filiales de LegrandPrésident Directeur Général de Legrand FrancePrésident du Conseil d’administration Président ou membre du Conseil de surveillance Président gérant Administrateur ou Représentant permanent de sociétés filiales de LegrandPrésident Directeur Général de Legrand FrancePrésident du Conseil d’administration Président du Conseil de surveillance Administrateur membre du Conseil de surveillance ou représentant permanent dans des sociétés filiales de LegrandPrésident Directeur Général de Legrand FrancePrésident du Conseil d’administration Président du Conseil de surveillance Administrateur membre du Conseil de surveillance ou représentant permanent dans des sociétés filiales de LegrandJean Dominique SENARDPrésident de MichelinPrésident de MichelinAdministrateur de SEBAssocié Commandité Gérant de MichelinAdministrateur de SEBAssocié non Commandité de MichelinAdministrateur de SEBAssocié non Commandité de MichelinAdministrateur de SEBAssocié non Commandité de MichelinJean Cyril SPINETTAPrésident Directeur Général d’Air France KLMPrésident Directeur Général d’Air France KLMPrésident du Conseil de surveillance d’AREVAAdministrateur d’Alcatel Lucent et d’Alitalia CAIPrésident du Conseil d’administration de Société Air France et d’Air France KLMPrésident du Conseil de surveillance d’AREVAAdministrateur d’Alcatel Lucent et d’AlitaliaPrésident du Conseil d’administration de Société Air France et d’Air France KLMPrésident du Conseil de surveillance d’AREVAAdministrateur d’Alcatel Lucent et d’AlitaliaPrésident du Conseil d’administration de Société Air France et d’Air France KLMPrésident du Conseil de surveillance d’AREVAAdministrateur d’Alcatel Lucent et d’AlitaliaPrésident Directeur Général d’Air France KLMPrésident Directeur Général d’ Air FranceAdministrateur d’Alcatel Lucent de La Poste et de GDF Suez(1) Pour les mandats à jour au 1er avril 2013 voir p 73 à p 75 79R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEÀ la connaissance de la Compagnie de Saint Gobain et à la date du présent document de référence il n’existe pas de lien familial entre les administrateurs de la Compagnie et au cours des cinq dernières années aucun administrateur n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude n’a été associé à une faillite mise sous séquestre ou liquidation n’a fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires et ou n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration de direction ou de surveillance d’un émet teur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur Il n’existe pas à la connaissance de la Compagnie de S aint Gobain de conflit d’intérêts entre la Compagnie et les membres du Conseil d’administration au titre de leurs intérêts privés ou professionnels ou de contrat de service liant personnellement un membre du Conseil d’administration à la Compagnie ou à ses filiales Organisation et fonctionnement du Conseil d’administrationLe Conseil d’administration a décidé dans sa séance du 3 juin 2010 que la Direction générale de la Compagnie de S aint Gobain serait à compter de cette date de nouveau réunie avec la Présidence du Conseil d’administration et a nommé M Pierre André de CHALENDAR Président Directeur Général M Jean Louis BEFFA étant nommé Président d’Honneur de la Compagnie de Saint Gobain La réunion des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général fonc tions qui avaient été dissociées en juin 2007 pour assurer de manière harmonieuse la transition entre MM BEFFA et de CHALENDAR fait suite à la cessation en application de la limite d’âge statutaire des fonc tions de Président du Conseil d’administration par M Jean Louis BEFFA L’unicité des fonctions permet une réactivité et une efficacité accrue dans le fonctionnement de la gouvernance et la conduite stratégique de la Compagnie de Saint Gobain Elle se révèle par ticulièrement opp ortune notamment en période de conjoncture difficile Ce choix de la réunion des fonctions correspond par ailleurs à la longue tradition du Groupe Saint Gobain Conformément aux recommandations du code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise le Conseil d’administration a arrêté un règlement intérieur dès 2003 qui a été modifié à plusieurs reprises La version applicable au 1er février 2013 a été approuvée par le Conseil d’administration au cours de sa séance du 25 février 2010 Le Règlement intérieur du Conseil d’administration de la Compagnie précise les principales modalités d’organisation et de fonctionnement du Conseil qui sont décrites ci après I Séances du Conseil d’administration Le Conseil d’administration tient sept séances ordinaires par an Le projet de procès verbal de chaque séance est adressé aux administrateurs en même temps que la convocation de la séance suivante Il est approuvé lors de cet te séance et le procès verbal définitif est transmis avec la convocation de la séance suivante À l’exception des séances où sont établis les comptes sociaux annuels les comptes consolidés annuels et le document de référence de gestion les administrateurs qui prennent part à une séance du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identification et garantissant leur participation effective à la séance du Conseil dont les délib érations sont retransmises de façon continue sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité II – Information préalable et permanente des administrateurs À la convocation de chaque séance sont également joints une sélection d’analyses financières et un panorama d’ar ticles de presse concernant le Groupe Saint Gobain publiés depuis la séance précédente Le texte des exposés et présentations prévus à l’ordre du jour d’une séance est transmis aux administrateurs préalablement à la séance Le projet de document de référence du Groupe Saint Gobain et les projets de comptes consolidés et de comptes sociaux annuels et semestriels sont adressés aux administrateurs avant les séances au cours desquelles ils doivent être examinés Le dossier remis sur table aux administrateurs lors de chaque séance comporte notamment une analyse du résultat d’exploitation et une situation de l’endettement net du Groupe Saint Gobain arrêtées à la fin du mois précédant la séance ainsi que l’évolution du cours de l’action Saint Gobain par rapport à l’indice C AC 40 et à un indice sectoriel L’une des séances du Conseil d’administration est tenue sur un site du Groupe Saint Gobain différent chaque année afin de permettre aux administrateurs de visiter le site Entre les séances les administrateurs reçoivent les communiqués diffusés par la Compagnie et le cas échéant toutes informations utiles sur les événements ou opérations significatifs pour le Groupe Saint Gobain Les administrateurs sont en droit de demander communication de tout document nécessaire aux délib érations du Conseil qu’ils estimeraient ne pas leur avoir été remis la demande est adressée au Président du Conseil d’administration qui peut la soumet tre au Conseil pour décision Les administrateurs peuvent demander à rencontrer les principaux dirigeants du Groupe Saint Gobain y compris hors la présence des mandataires sociaux dans ce dernier cas le Président du Conseil d’administration en est informé au préalable et peut soumettre la demande au Conseil pour décision III Délibérations du Conseil d’administration Outre celles qui correspondent à ses at tributions légales réglementaires et statutaires les délibérations du Conseil d’administration portent notamment sur les sujets suivants Le Conseil d’administration examine au moins une fois par an les orientations stratégiques du Groupe Saint Gobain et les arrête Il approuve préalablement à leur réalisation les opérations d’investissements de restructurations de cessions d’acquisitions de prise ou de cession de par ticipation dont le montant unitaire est supérieur à 150 millions d’euros ainsi que toute opération significative se situant hors de la stratégie annoncée du Groupe Saint Gobain En cas d’urgence ne permettant pas de réunir en temps utile le Conseil 80 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEpour délibérer sur ces opérations le Président du Conseil d’administration porte à la connaissance des administrateurs les informations pertinentes par tout moyen en vue de recueillir leur avis Le Conseil d’administration consacre une fois par an un point de son ordre du jour à un débat sur son fonc tionnement En outre une évaluation de son organisation et de son fonctionnement est réalisée périodiquement sous la direction du Comité des Mandataires cet te évaluation est portée à l’ordre du jour d’une séance suivante du Conseil d’administration Sur le rapport du Comité des Mandataires le Conseil d’administration examine chaque année la situation de chaque administrateur au regard des critères d’indépendance énoncés par le code AFEP MEDEF et porte les conclusions de son examen à la connaissance des actionnaires dans le document de référence Au cours ou à l’issue d’une séance les administrateurs peuvent se réunir hors la présence des mandataires sociaux afin d’évaluer les performances des mandataires sociaux et de réfléchir à l’avenir de la direction générale du Groupe Saint Gobain IV – Comités du Conseil d’administration Les travaux et délibérations du Conseil sont préparés dans leurs domaines respectifs par le Comité des Comptes le Comité des Mandataires et le Comité Stratégique (ce dernier depuis juin 2008) dont les membres sont nommés par le Conseil Ces Comités peuvent demander la réalisation d’études techniques par des experts ex térieurs aux frais de la Compagnie et entendre les cadres de direction du Groupe après en avoir informé le Président Directeur Général Le règlement intérieur du Conseil d’administration porte règlement des trois comités notamment pour ce qui concerne leurs attributions respectives Celles ci sont reproduites ci dessous sous la rubrique correspondant à chacun des Comités V Devoirs des administrateurs Les administrateurs sont des « initiés permanents » au regard de la législation et de la réglementation sur les marchés financiers et se conforment aux dispositions relatives à la prévention du délit d’initié En outre des périodes appelées « fenêtres négatives » sont déterminées chaque année durant lesquelles les administrateurs doivent s’abstenir de procéder à toute opération directe indirecte ou dérivée portant sur les titres de la Compagnie Ces périodes d’abstention plus longues que celles recommandées par l’AMF couvrent les 45 jours calendaires précédant les séances du Conseil au cours desquelles sont examinés les comptes consolidés annuels et les comptes consolidés semestriels ainsi que le jour suivant chacune de ces séances (1) Au delà de l’obligation de discrétion prévue par la loi les administrateurs s’astreignent à un devoir de confidentialité sur les documents informations et délibérations du Conseil d’administration aussi longtemps que ceux ci n’ont pas été rendus publics Ils veillent à éviter tout conflit d’intérêts direct ou indirect même potentiel si une telle situation survient néanmoins ils en informent le Président Directeur Général et ne participent pas aux débats et délib érations sur les sujets concernés Conformément aux dispositions en vigueur les administrateurs doivent déclarer à l’Autorité des marchés financiers les opérations qu’ils ont réalisées sur les titres Saint Gobain VI Jetons de présence Le règlement intérieur précise les modalités de répartition des jetons de présence Celles ci sont reproduites ci dessous sous la rubrique correspondante (2) VII Diverses dispositions du règlement intérieur Elles prévoient la possibilité d’une formation complémentaire des administrateurs sur les métiers et sec teurs d’activité comme sur les aspects comptables financiers et opérationnels du Groupe et l’assistance des administrateurs aux A ssemblées générales des ac tionnaires Évaluation du fonctionnement du ConseilConformément à son Règlement intérieur le Conseil procède chaque année à une évaluation de son fonctionnement Cette évaluation est faite tous les trois ans avec le concours d’un cabinet de consultants spécialisé (3) et conduite par le Comité des Mandataires les années intermédiaires sur la base d’un questionnaire adressé à chacun des administrateurs par le Président du Comité (4) L’organisation de cette évaluation pour l’année 2012 a été arrêtée par le Conseil sur la proposition du Comité des Mandataires lors de sa réunion du 22 mars 2012 les administrateurs avaient la possibilité soit de répondre par écrit à un questionnaire soit d’exprimer oralement leur opinion lors d’entretiens individuels avec le Président du Comité des Mandataires Ces consultations se sont déroulées entre le 3 avril et le 2 mai 2012 tous les administrateurs ont participé à l’exercice 6 administrateurs ont choisi de répondre par écrit les 8 autres ont préféré la formule de l’entretien dont 2 en tête à tête et 6 par téléphone Les administrateurs s’accordent à constater la poursuite depuis la dernière évaluation du progrès dans l’organisation des travaux du Conseil et le choix des sujets abordés et jugent tous que la situation actuelle est satisfaisante Des suggestions ont été faites sur des sujets à aborder de manière plus détaillée ou de façon plus fréquente qui seront prises en compte Les administrateurs portent également un jugement unanimement favorable sur le rôle du président et la manière dont il organise et conduit les débats De même tous les administrateurs considèrent que le choix fait en 2010 de réunir les fonctions de Président et Directeur Général était et demeure approprié un administrateur n’exclut toutefois pas que cette question doive être réexaminée à l’avenir (1) Les principaux dirigeants du Groupe de même que les salariés ayant accès à des informations « sensibles » sont également assujettis à ces « fenêtres négatives » (2) Voir page 85 (3) Rapports annuels de l’exercice 2000 page 55 de l’exercice 2003 page 26 de l’exercice 2006 page 26 Document de référence 2010 page 74(4) Pour l’évaluation en 2011 voir Document de référence 2011 page 7481R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISEDe manière générale les administrateurs considèrent que le conseil de la Compagnie de Saint Gobain est d’une grande qualité qu’il a fait de sensibles progrès – notamment l’organisation du séminaire stratégique mis en place à la suite d’auto évaluations précédentes Cette évaluation a été transmise aux membres du Conseil d’administration et discutée par le Conseil d’administration au cours de sa séance du 24 mai 2012 Parcours d’intégration des administrateursLe Conseil d’administration se réunit une fois par an sur un site de production ou dans un centre de recherche du Groupe cette année le Conseil a visité le centre de S aint Gobain Recherche à Aubervilliers Chaque nouvel administrateur peut sur sa demande recevoir une formation dans le domaine qu’il précise et procéder à des visites de sites de production ou de distribution ou de centres de recherche Séances du ConseilLe Conseil d’administration a tenu sept séances au cours de l’exercice 2012 Le taux de présence des administrateurs à l’ensemble de ces séances a été de 88 % Sept des dix sept administrateurs (le Conseil est composé de seize administrateurs mais un mandat a expiré en cours d’année et a été remplacé) ont assisté à toutes les séances du Conseil Huit administrateurs ont manqué une seule réunion un administrateur a manqué deux réunions et un autre trois réunions À chacune de ses séances le Conseil a procédé à l’analyse de l’évolution de la situation du Groupe À quatre séances sur sept y compris un séminaire d’une demi journée consacrée à des présentations des directeurs de Pôles le Conseil a examiné et arrêté les orientations stratégiques du Groupe ou un aspect particulier de la stratégie (Chine Solaire cessions et acquisitions en cours effet sur le Groupe de divers scénarios économiques) après avoir entendu le cas échéant un membre de la Direction générale des Activités concernées Au titre de sa compétence légale il a établi les comptes annuels et seme striels sociaux et consolidés ainsi que les différents rapports attachés à ces comptes après avoir entendu le Comité des Comptes et les Commissaires aux comptes Il a arrêté les éléments fixes et variables de la rémunération de M Pierre André de Chalendar Il a arrêté les projets de résolutions soumis à l’Assemblée Générale ainsi que les différents rapports et documents de gestion prévisionnelle Il a délibéré sur la politique de la société en matière d’égalité professionnelle et salariale a renouvelé des autorisations d’émettre des emprunts obligataires et de délivrer des cautions avals et garanties et a décidé d’annuler des ac tions détenues par la société En application du Code AFEP MEDEF précité il a procédé à son évaluation et a débattu sur son fonctionnement Par ailleurs il a examiné la situation d’indépendance des administrateurs et le renouvellement des mandats de cinq administrateurs qui arriveront à échéance à l’issue de l’A ssemblée Générale du 6 juin 2013 Il a examiné la situation de la Société et du Groupe au regard de certains risques procédures litiges et de l’évolution de l’environnement réglementaire et a pris connaissance de la mise en œuvre et des évolutions du programme « Conformité » du Groupe Il a arrêté les plans d’options sur ac tions et d’actions gratuites pouvant bénéficier à certaines catégories de personnel y compris les critères de performance et a approuvé le principe d’un plan de rémunération à long terme Enfin dans le cadre de la poursuite du développement de l’actionnariat salarié il a décidé d’offrir à nouveau à ses salariés et anciens salariés la possibilité de souscrire sous certaines conditions à une augmentation de capital leur étant réservée (maximum d’un peu moins de 1 % du capital social) Comités du Conseil d’administrationComité des ComptesPrésident M Michel PÉBERE AU (Président d’Honneur de BNP Paribas)Membres M Jean Dominique SENARD (Président de Michelin) M Jean Martin FOL Z (Président du Conseil d’administration de Eutelsat Communications) M Frédéric LEMOINE (Président du Directoire de Wendel) M Denis RANQUE (Président du Conseil d’administration de EADS )Le Comité comprend trois administrateurs indépendants sur cinq au 1er février 2013 (60 %) Aucun dirigeant mandataire social n’en fait partie Chacun de ses membres de par ses fonctions passées et actuelles est doté d’une expérience au meilleur niveau et présente des compétences particulières en matière financière ou comptable 82 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEAux termes du règlement intérieur du Conseil d’administration en vigueur fin février 2013 le Comité des Comptes exerce les attributions suivantes 5 Sans préjudice des compétences du Conseil d’administration le Comité des Comptes est notamment chargé d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière de l’eff icacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les Commissaires aux comptes de l’indépendance des Commissaires aux comptes 5 Il assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières s’assure de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes et vérifie que les procédures internes de collecte et de contrôle des informations garantissent celles ci 5 Il examine les comptes sociaux et consolidés semestriels et annuels qui lui sont présentés par la Direction générale préalablement à leur examen par le Conseil d’administration 5 Il examine le périmètre des sociétés consolidées et le cas échéant les raisons pour lesquelles des sociétés n’y seraient pas incluse s 5 Il examine les risques et engagements hors bilan significatifs et est destinataire d’une note circonstanciée du Directeur Financier sur ces sujets 5 Il est informé par la Direction générale de l’organisation et du fonctionnement du dispositif de gestion des risques 5 Il prend connaissance du plan d’action du contrôle interne et est informé au moins une fois par an des résultats de ses travaux 5 Il donne son avis sur l’organisation de l’audit interne est informé de son programme de travail et est destinataire d’une synthèse périodique de ses rapports 5 Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes de la Compagnie et les conclusions de leurs contrôles Il est destinataire d’une note des Commissaires aux comptes sur les principaux points relevés au cours de leurs travaux et sur les options comptables retenues 5 Il conduit la procédure de sélection des Commissaires aux comptes de la Compagnie formule un avis sur le montant des honoraires sollicités pour l’exécution des missions de contrôle légal soumet au Conseil d’administration le résultat de cette sélection et émet une recommandation sur les Commissaires aux comptes proposés à la désignation par l’Assemblée Générale 5 Il examine au regard des normes applicables les catégories de conseils et d’autres prestations de service directement liés à leur mission que les Commissaires aux comptes et leur réseau sont autorisé s à fournir à la Compagnie et aux sociétés du Groupe Saint Gobain 5 Il se fait communiquer chaque année par les Commissaires aux comptes le montant et la répartition par catégorie de missions conseils et prestations des honoraires versés par le Groupe Saint Gobain aux Commissaires et à leur réseau au cours de l’exercice écoulé et en rend compte au Conseil d’administration auquel il fait par t de son avis sur leur indépendance Le Comité des Comptes s’est réuni trois fois en 2012 en février en juillet et en septembre 2012 Le taux de présence de ses membres à l’ensemble de ces réunions a été de 100 % Ses travaux ont notamment porté sur les points suivants le Comité a procédé à l’examen préalable approfondi des comptes sociaux et consolidés annuels (février) et semestriels ( juillet) après avoir entendu la Direction générale la Direction Financière et les Commissaires aux comptes À ces occasions il a examiné en présence des Commissaires aux comptes le relevé dressé par ceux ci des principaux points discutés avec la Direction Financière lors de l’établissement de ces comptes et en particulier l’exposition aux risques et les engagements hors bilan significatifs qui ont par ailleurs fait l’objet d’une note spécifique du Directeur Financier à l’intention du Comité Le Comité a régulièrement analysé la situation résultant de l’évolution des litiges liés à l’amiante aux États Unis Il a procédé à une revue détaillée avec les Commissaires aux comptes des conséquences financières et comptables que cette situation emporte pour les filiales américaines concernées et pour le Groupe et en a rendu compte au Conseil d’administration dans les séances subséquentes Le Comité s’est par ailleurs fait communiquer par chacun des Commissaires le montant des honoraires perçus des sociétés du Groupe au titre de l’exercice 2012 pour leurs missions de contrôle légal des comptes et pour leurs autres prestations Les données 2011 et 2012 figurent page 97 Il est rappelé à cet égard que la Compagnie a mis en application depuis 2003 une note de procédure définissant strictement les prestations de services pouvant être confiées aux Commissaires aux comptes des sociétés du Groupe Saint Gobain et à leur réseau et celles qui leur sont interdites Parmi ses autres travaux le Comité a plus particulièrement pris connaissance du projet de rapport du Président sur les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques du référentiel de contrôle interne pour le Groupe et examiné la synthèse de l’intervention des Commissaires aux comptes sur les opérations de trésorerie le rapport d’activité de la Direction de l’Audit et du Contrôle internes pour 2012 son plan d’audits pour 2012 et son rapport sur les fraudes significatives ainsi que le rapport d’activité du service Doctrine 83R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISELe Comité a procédé hors toute autre présence à l’audition des Commissaires aux comptes puis à l’audition individuelle du Directeur de la gestion financière du Directeur de la trésorerie et du financement des risques et assurances du Directeur de l’Audit et du Contrôle internes et du Directeur financier en conformité avec les recommandations du code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées Le Comité a rendu compte de ses diligences au Conseil d’administration dans ses séances des 16 février 26 juillet et 20 septembre 2012 Comité des MandatairesPrésident M Jean Martin FOL Z (Président du Conseil d’administration de Eutelsat Communications)Membres M Bernard GAUTIER (Membre du Directoire de Wendel) Mme Sylvia JAY (Chairman de L’ORE AL UK and Ireland ) M Jean Cyril SPINET TA (Président Directeur Général d’Air France KLM)Au 1er février 2013 trois des quatre membres du Comité dont le Président sont des administrateurs indépendants Le Comité des Mandataires exerce à la fois les attributions d’un comité des rémunérations et d’un comité des nominations telles que prévues par le code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées Aux termes du règlement intérieur du Conseil d’administration en vigueur fin février 2013 ses attributions sont les suivantes 5 Le Comité des Mandataires est chargé de faire des propositions au Conseil d’administration dans tous les cas où un ou plusieurs mandats d’administrateur deviennent vacants ou viennent à expiration Il organise une procédure destinée à sélectionner les futurs administrateurs indépendants au sens des critères énoncés par le Code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées 5 Il examine chaque année la situation de chaque administrateur au regard des critères d’indép endance énoncés par le rapport et fait part de ses conclusions au Conseil d’administration 5 Il débat des propositions à présenter au Conseil en cas de vacance pour quelque cause que ce soit du mandat de Président du Conseil d’administration 5 Il examine la ou les propositions du Président du Conseil d’administration tendant à la nomination d’un Directeur général et ou d’un ou de plusieurs Direc teurs Généraux Délégués et en rend compte au Conseil 5 Il formule des propositions au Conseil d’administration sur la détermination du montant et des modalités de la rémunération notamment des critères de sa partie variable et de la retraite du Président du Conseil d’administration ainsi que sur la fixation des autres dispositions relatives à son statut 5 Il procède de même qu’au paragraphe précédent à l’égard du Directeur général et ou du ou des Directeurs Généraux Délégués 5 Il débat de la politique générale d’attribution des options sur actions ainsi que du choix entre options de souscription et options d’achat d’ac tions et examine les propositions de la Direction générale tendant à l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions à des salariés du Groupe Saint Gobain 5 Il formule des propositions relatives à l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions au Président du Conseil d’administration et aux autres membres de la Direction générale du Groupe Saint Gobain 5 Il prépare l’examen par le Conseil d’administration des questions relatives à la gouvernance d’entreprise il conduit l’évaluation de l’organisation et du fonctionnement du Conseil d’administration qui est réalisée périodiquement Le Comité des Mandataires s’est réuni trois fois en 2012 en février en septembre et en novembre 2012 Le taux de présence de ses membres à l’ensemble de ces réunions a été de 92 % Ses travaux ont notamment porté sur les points suivants le Comité a formulé ses recommandations au Conseil sur la fixation de la par t variable de la rémunération de M Pierre André de CHALENDAR au titre de 2011 ainsi que sur le montant des parts fixe et variable et sur les critères à utiliser pour déterminer la part variable de sa rémunération pour 2012 (voir page 87) Le Comité a examiné la question de l’échéance du mandat de cinq administrateurs à l’Ass emblée Générale du 6 juin 2013 et a organisé un processus de recherche avec l’assistance d’un cabinet extérieur pour deux des trois administrateurs qui seront proposés à l’Assemblée Générale du 6 juin 2013 Le Comité a en outre débat tu sur la mise en place par le Président Directeur Général d’unités de performance et par le Conseil d’options sur ac tions et d’actions de performance (1) ces rémunérations différées variables et conditionnelles au profit de certains salariés étant toutes soumises à des critères de performance sur les unités de performances et options sur actions à attribuer sous conditions de performance au Président Directeur Général puis a examiné les projets de plans qui lui ont été soumis et délibéré sur les conditions de présence et de performance auxquelles lui paraissaient devoir être assorties ces attributions Le Comité a rendu compte de ses diligences au Conseil d’administration dans ses séances des 16 février 20 septembre et 22 novembre 2012 (1) La description de la politique d’attribution d’options sur actions et les caractéristiques des plans d’options et d’attribution d’actions de performance en vigueur figurent aux pages 85 à 86 84 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEComité StratégiquePrésident M Jean Cyril SPINET TA (Président Directeur Général d’Air France KLM)Membres M Pierre André de CHALENDAR (Président Directeur Général de la Compagnie de S aint Gobain) M Frédéric LEMOINE (Président du Directoire de Wendel)Au 1er février 2013 le Comité Stratégique est présidé par un administrateur indépendant Aux termes du règlement intérieur du Conseil d’administration en vigueur fin février 2013 le Comité Stratégique est chargé d’examiner le plan stratégique ses potentiels d’amélioration et les sujets stratégiques proposés par ses membres Le Comité Stratégique s’est réuni cinq fois en 2012 Le taux de présence de ses membres à l’ensemble de ces réunions a été de 100 % Ses travaux ont porté sur le budget 2012 sur les perspectives et l’évolution de l’activité du Groupe en Chine sur l’évolution du Groupe dans le domaine de l’énergie solaire sur les acquisitions et cessions en cours sur l’effet sur le Groupe de divers scénarii économiques Le Comité a rendu compte de ses diligences au Conseil d’administration dans ses séances des 22 mars 24 mai 7 juin 20 septembre et 22 novembre 2012 Rémunérations des administrateursL’A ssemblée Générale du 8 juin 2006 a fixé à 800 000 euros le montant annuel des jetons de présence alloués aux administrateurs montant inchangé depuis lors Le Conseil d’administration a décidé le 19 mars 2009 de répartir ce montant à compter du 1er janvier 20 09 et pour les exercices ultérieurs selon les règles suivante s 5 le Président Directeur Général de la Compagnie ne perçoit pas de jetons de présence 5 chacun des autres membres du Conseil d’administration se voit allouer à titre de partie fixe la somme annuelle de 22 500 euros et à titre de partie variable 3 000 euros par présence effective aux séances 5 en outre les Présidents et membres du Comité des Comptes du Comité des Mandataires et du Comité Stratégique (hormis M Pierre André de CHALENDAR) se voient allouer à titre de partie fixe respectivement les sommes annuelles de 5 000 euros et de 2 500 euros et à titre de partie variable 2 000 euros par présence effective aux réunions 5 les montants alloués à titre de partie fixe sont réglés prorata temporis lorsque les mandats prennent naissance ou fin en cours d’exercice 5 les règlements sont faits semestriellement à semestre échu et la distribution du solde disponible éventuel du montant annuel alloué est effectuée au début de l’exercice suivant au prorata de la présence effective aux séances du Conseil tenues au cours de l’exercice écoulé Le montant individuel des jetons de présence versés par la Compagnie à ses administrateurs (parties fixe et variable confondues) au titre de l’exercice 2012 figure dans le tableau 3 ci après Plans d’options sur actions Saint Gobain Plans d’attribution gratuite d’actions de performance Principes et règles arrêtés par le Conseil d’administration Plan d’attribution d’unités de performanceDes plans d’options sur actions ont été approuvés annuellement par le Conseil d’administration depuis 1987 les plans de 1987 à 2002 inclus sont aujourd’hui achevés du fait de l’expiration du délai maximum d’exercice des options de ces plans Les plans ont porté de 2003 à 2007 sur des options de souscription d’actions nouvelles De 2008 à 2011 le Conseil d’administration a décidé que la nature des options options de souscription ou d’achat serait déterminée par ses soins au plus tard la veille du début de la période d’exercice étant précisé que les options qui seraient le cas échéant exercées avant qu’il n’ait statué sur leur nature seraient des options de souscription Le plan d’options de 2012 est un plan d’options de souscription d’actions Des plans d’attribution d’actions de performance ont par ailleurs été approuvés annuellement par le Conseil d’administration depuis 2009 Les plans visés ci dessus ont été arrêtés par le Conseil d’administration après examen et sur proposition du Comité des Mandataires Dans sa séance du 22 novembre 2012 le Conseil d’administration a décidé d’adopter un plan d’attribution d’options de souscription d’actions et un plan d’actions de performance existantes Il a par ailleurs approuvé le principe d’un plan de rémunération à long terme sous la forme d’unités de performance devant être mis en œuvre par le Président Directeur Général de la Compagnie Ces plans concernent 1 753 cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger cadres ayant accompli une performance particulière et cadres à haut potentiel (164) principaux responsables fonctionnels et opérationnels des Pôles et Délégations (1 545) Comité de Liaison (hors Direction Générale) (33) Direc tion Générale (11) Les bénéficiaires sont de 50 nationalités différentes et exercent leurs fonctions dans 49 pays Au total ces plans portent sur 253 000 options de souscription 542 370 actions de performance destinées aux bénéficiaires hors de France et 536 400 unités de performance destinées aux bénéficiaires en France 85R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISELes unités de performance offrent aux bénéficiaires sous condition de présence et sous condition de performance la possibilité de recevoir à long terme (période d’exercice du 22 novembre 2016 au 21 novembre 2022) une rémunération en espèces égale pour chaque unité au cours de bourse de l’action Saint Gobain à la date de référence (le jour de bourse suivant la réception de la demande d’exercice) augmenté de tout dividende ou distribution payés ou effectués à par tir du 22 novembre 2016 et jusqu’à la date de référence Les unités de p erformance constituent une charge d’exploitation ajustable chaque année mais ne créent aucune dilution pour l’actionnaire puisqu’elles ne conduisent pas à la création d’actions nouvelles Les membres du Comité de Liaison se sont vu attribuer à la fois des options sur actions et des unités de performance pour les bénéficiaires en France ou à la fois des options sur actions et des actions de performance pour les b énéficiaires hors de France Les autres bénéficiaires se sont vu attribuer uniquement des actions de performance ou uniquement des unités de performance selon leur pays de résidence L’exercice des options sur actions l’obtention des actions de p erformance et l’exercice des unités de performance sont soumis à des conditions de présence et de performance ci après décrites Condition de présence en qualité de salarié ou de mandataire s ocial d’une société du Groupe Saint Gobain continue et ininterrompue jusqu’à la date d’exercice des options (options sur actions) pendant toute la période d’acquisition (actions de performance) jusqu’à la date d’exercice des unités (unités de performance) sauf exceptions définies (décès invalidité de catégorie 2 ou 3 licenciement sans faute rupture conventionnelle retraite mobilité intra Groupe cession de la société en dehors du Groupe) Conditions de per formance liées pour les options sur actions à la performance relative du cours de bourse de l’action Saint Gobain par rapport à un indice b oursier intégrant pour 50 % le C AC 40 et pour 50 % un échantillon de huit sociétés cotées (1) (pesant chacune pour 1 8e dans ces 50 %) opérant dans un ou plusieurs des métiers où opère également Saint Gobain et pour les actions de p erformance et les unités de p erformance à l’atteinte d’un taux de « ROCE (2) » moyen pour l’ensemble du Groupe Le détail de ces conditions de performance est le suivant a) Pour les options de souscription d’actions le calcul de la performance boursière se fera en comparant la moyenne des cours des six derniers mois précédant le 22 novembre 2012 à celle des six derniers mois précédant le 22 novembre 2016 Les deux performances seront ensuite comparées et au terme du délai d’exercice de quatre ans les options pourront ou non être exercées selon les critères suivants 5 si la performance du cours de bourse de l’action Saint Gobain est supérieure de 10 % ou plus à celle de l’indice la totalité des options sera exerçable 5 si la performance du cours de bourse de l’action Saint Gobain est comprise entre +10 % et 20 % par rapport à celle de l’indice le pourcentage d’options exerçables sera égale à ([performance du cours de l’action Saint Gobain performance de l’indice] 80 %) (110% 80 %)5 Si la p erformance du cours de l’action Saint Gobain est inférieure de plus de 20 % à celle de l’indice aucune option ne sera exerçable b) Pour les actions de performance existantes l’acquisition des ac tions dépendra de la moyenne arithmétique des taux de ROCE au titre des exercices 2013 2014 et 2015 à normes comptables constantes 5 si le ROCE moyen est supérieur ou égal à 10 5 % la totalité de l’attribution conditionnelle d’actions sera définitivement acquise 5 si le ROCE moyen est compris entre 8 5 % et 10 5 % le pourcentage de l’attribution conditionnelle d’actions qui sera définitivement acquis sera égal à (ROCE moyen 8 5 %) (10 5% 8 5 %)5 si le ROCE moyen est inférieur ou égal à 8 5 % aucune action ne sera acquise Toutefois les 100 premières actions attribuées aux bénéficiaires sont exonérées de conditions de performance à l’exception de celles attribuées aux membres du Comité de Liaison Pour ces derniers les conditions de performance s’appliquent à l’intégralité des ac tions de performance attribuées c) P our les unités de performance l’exercice des unités dépendra de la moyenne arithmétique des taux de ROCE au titre des exercices 2013 2014 et 2015 à normes comptables constantes 5 si le ROCE moyen est supérieur ou égal à 10 5 % la totalité des unités de performance sera exerçable 5 si le ROCE moyen est compris entre 8 5 % et 10 5 % le nombre d’unités de performance exerçables sera égal à Nombre d’unités de performance x (ROCE moyen 8 5 %) (10 5% 8 5 %)5 si le ROCE moyen est inférieur ou égal à 8 5 % aucune unité ne sera exerçable Le prix d’exercice des options attribuées en novembre 2012 a été fixé à 100 % du cours moyen de l’action lors des 20 séances de bourse précédant leur attribution soit à 27 71 € Il n’existe pas d’autres plans d’options de souscription ou d’achat en cours ni d’autres instruments optionnels portant sur les actions de sociétés du Groupe françaises ou étrangères cotées ou non cotées (1) Sociétés NSG 3M Imerys CRH Travis Perkins Wolseley Owens Corning et Rockwool (2) Return On Capital Employed 86 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERémunérations et avantages du dirigeant mandataire socialLes principes et règles relatifs à la rémunération et aux avantages du Président Directeur Général au titre de l’exercice 2012 ont été arrêté s par le Conseil d’administration sur prop osition du Comité des Mandataires dans ses séances du 16 février et 22 novembre 2012 de la manière suivante Rémunération fixe et variableLa rémunération de M Pierre André de CHALENDAR fixée par le Conseil dans sa séance du 16 février 2012 pour l’exercice 2012 est composée d’une par t fixe de 1 100 000 euros en base annuelle et d’une part variable dont le montant peut atteindre 150 % de la par t fixe au maximum comprenant une partie quantitative à concurrence de 60 % et une partie qualitative à concurrence de 40 % 5 Quatre objectifs chacun comptant pour un quart ont été fixés pour la partie quantitative ils concernent le « ROCE » le résultat d’exploitation du Groupe le résultat net courant du Groupe par action et le « CFLE » (1) 5 L’appréciation de la partie qualitative de la part variable est fonction de la réalisation d’objectifs tenant en particulier au développement du Groupe sur les axes stratégiques retenus à la bonne application des orientations principales du projet stratégique exposé le 15 novembre 2010 à ses capacités et sa rapidité de réaction à l’évolution des coûts des matières premières et de l’énergie et au bon fonc tionnement du Conseil d’administration Options sur actions et actions de performance5 Au cours de la séance du 22 novembre 2012 M Pierre André de CHALENDAR s’est vu attribuer 50 000 options sur actions et aucune action de performance Les conditions des options sur actions notamment de présence et de performance sont exposées ci dessus page 86 5 Par ailleurs conformément à l’article L225 185 du Code de commerce le Conseil d’administration a décidé que le Président Directeur Général sera tenu de conserver sous forme d’ac tions Saint Gobain l’équivalent de 50 % de la plus value nette (des impositions et contributions fiscales et cotisations sociales à sa charge) d’acquisition des ac tions lors de l’exercice des options qui viennent de lui être attribuées jusqu’à la cessation de ses fonctions étant précisé toutefois que cette obligation de conservation cessera de s’appliquer si et lorsque le nombre total d’actions Saint Gobain qu’il détient personnellement au nominatif atteint l’équivalent de cinq années de rémunération fixe brute À cet effet le produit du nombre total d’actions Saint Gobain qu’il détient personnellement au nominatif et du cours d’ouverture de l’action Saint Gobain au jour de l’exercice des options sur actions sera rapporté au montant de sa rémunération fixe brute alors en vigueur et traduit en nombre d’années de mois et de jours de cette rémunération fixe br ute Le détail de ces composantes figure dans les tableaux 1 et 2 ci après Unités de performance5 Au cours de la séance du 22 novembre 2012 M Pierre André de CHALENDAR s’est vu at tribuer 60 000 unités de performance Les conditions des unités de performance notamment de présence et de performance sont exposées ci dessus page 86 5 La valeur de ces unités de performance selon la méthode retenue pour les comptes consolidés est égale à 1 159 200 euros En ce qui concerne les engagements de toutes natures pris par la Société au bénéfice de ses mandataires sociaux dus ou susceptibles d’être dus en raison de cessation ou de changement de fonctions ou postérieurement à celles ci visés à l’article L225 42 1 du Code de commerce il est rappelé que l’Assemblée Générale du 3 juin 2010 a approuvé la modification de l’engagement antérieurement pris au bénéfice de M Pierre André de CHALENDAR alors Directeur Général selon les modalités décrites ci dessous Une indemnité de cessation de fonctions ne p ourra être versée qu’au cas où la cessation des fonctions de Directeur Général de M Pierre André de CHALENDAR résulterait des circonstances suivante s a) révocation avant terme ou non renouvellement du mandat de Directeur Général à l’échéance de celui ci sauf en cas de faute grave ou lourde ou de faute détachable des fonctions de Directeur Général oub) « départ contraint » défini comme une démission qui interviendrait dans les douze mois suivant la date d’approbation par l’Assemblée Générale des actionnaires d’une fusion ou d’une scission af fectant la Compagnie de S aint Gobain ou la date ef fective de l’acquisition du contrôle de la Compagnie de Saint Gobain par une personne agissant seule ou plusieurs personnes agissant de concert ou un changement significatif de stratégie du Groupe Saint Gobain dûment exprimé par les organes sociaux de la Compagnie de Saint Gobain et se traduisant par une réorientation majeure de l’activité du Groupe 5 En cas de cessation de ses fonctions de Directeur Général dans les circonstances décrites ci dessus M Pierre André de CHALENDAR bénéficiera d’une indemnité égale au maximum à deux fois le montant cumulé de la part fixe de sa rémunération en b ase annuelle de Directeur Général perçue à la date de cessation de ses fonctions et de la moyenne variable de sa rémunération annuelle de Directeur Général perçue ou à percevoir au titre des trois derniers exercices complets durant lesquels il a occupé les fonc tions de Directeur Général clos antérieurement à la date de cessation de ses fonctions (ou si trois exercices complets ne se sont pas écoulés sur les seuls exercices clos au cours desquels il a occup é sur l’ensemble de l’exercice les fonctions de Directeur Général) (1) Cash Flow Libre d’Exploitation 87R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISELe bénéfice de l’indemnité de cessation de fonctions sera subordonné à la réalisation d’une condition de p erformance constituée par l’attribution par le Conseil d’administration en moyenne au titre des trois derniers exercices complets durant lesquels il a occupé les fonctions de Directeur Général et clos antérieurement à la date de cessation de ses fonctions (ou si trois exercices complets ne se sont pas écoulés sur les seuls exercices clos au cours desquels il a occupé sur l’ensemble de l’exercice les fonctions de Directeur Général) d’une part variable de rémunération au moins égale à la moitié du montant maximum fixé pour cette part variable En tout état de cause aucune somme ne serait due au titre de l’indemnité de cessation de fonctions dans l’hypothèse où M Pierre André de CHALENDAR quitterait à son initiative la Compagnie de S aint Gobain en dehors des circonstances mentionnées ci dessus ou si quittant la Compagnie de Saint Gobain à son initiative dans l’une des circonstances mentionnées ci dessus il avait dans les douze mois suivant la date de cessation de ses fonctions de Directeur Général la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite de base dans des conditions lui permettant de bénéficier d’une pension au titre du régime de retraite à prestations définies dit « SGPM » 5 Par ailleurs l’Assemblée Générale du 3 juin 2010 a approuvé la décision du Conseil d’administration selon laquelle en cas de cessation des fonctions de Directeur Général de M Pierre André de CHALENDAR dans des circonstances de nature à ouvrir droit à l’indemnité de cessation de fonctions il se réserve la faculté sur proposition du Comité des Mandataires de maintenir ou non à M Pierre André de CHALENDAR le bénéfice de tout ou partie des options sur actions Saint Gobain et des actions de performance Saint Gobain dont celui ci aurait été at tributaire à la date de cessation de ses fonctions et dont le délai minimum d’exercice ne serait pas écoulé ou qui ne lui auraient pas été livrées à cette date selon le cas sous réserve le cas échéant de la satisfaction de la ou des conditions de performance fixées dans les règlements des plans concernés 5 Enfin M Pierre André de CHALENDAR continuera en qualité de Directeur Général de bénéficier intégralement des dispositions du régime de retraite à prestations définies dit « SGPM » dans des conditions identiques à celles qui s’appliquent à l’ensemble des participants au régime de retraite (1) La base de calcul de la retraite de M Pierre André de CHALENDAR sera constituée de la par t fixe de la dernière rémunération perçue Son ancienneté sera décomptée à partir du 1er octobre 1989 Dans l’hypothèse d’un départ avec l’ancienneté maximale dans le régime de retraite « SGPM » M de CHALENDAR aurait droit à une retraite totale garantie ( y compris les prestations servies par les régimes de retraite de base et complémentaires) de l’ordre de 47 % de sa dernière rémunération fixe La retraite complémentaire ancienneté au titre du régime « SGPM » à la charge de la Compagnie de Saint Gobain correspond donc à la différence entre cette retraite totale garantie et les prestations servies par les régimes de retraite obligatoire de base et complémentaire Cette même A ssemblée a également 5 approuvé la conclusion avec M Pierre André de CHALENDAR d’un accord de non concurrence aux termes duquel celui ci s’engage irrévocablement à ne pas par ticiper à ni à acquérir ou détenir un intérêt quelconque dans toute entreprise concurrente (telle que définie dans l’accord de non concurrence) de la Compagnie de Saint Gobain ou de toute société du Groupe Saint Gobain pendant une durée d’un an suivant la cessation de ses fonctions de Directeur Général dans des circonstances de nature à ouvrir droit à l’indemnité de cessation de fonctions en contrepar tie d’une indemnité d’un montant égal à un an de rémunération annuelle brute totale La rémunération annuelle brute totale est constituée des mêmes éléments fixe et variable que ceux retenus pour déterminer l’indemnité de cessation de fonctions mentionnée ci dessus En tout état de cause le cumul de cette indemnité de non concurrence et de l’indemnité de cessation de fonc tions ne pourra en aucun cas excéder deux fois la rémunération totale annuelle brute de M Pierre André de CHALENDAR 5 approuvé la conclusion avec l’URRPIMMEC d’avenants au contrat Groupe de prévoyance et de frais de santé dans lesquels les participants affiliés au titre des contrats et des avenants sont définis comme étant les collaborateurs titulaires d’un contrat de travail et les mandataires sociaux assimilés aux salariés visés à l’article L 311 3 12° du Code de la sécurité sociale M Pierre André de CHALENDAR a démissionné de son contrat de travail à effet du 3 juin 2010 Il a disposé d’un véhicule de société et des services d’un chauffeur au cours de l’exercice 2012 Il ne perçoit pas de jetons de présence de la Compagnie de Saint Gobain ni à raison des mandats sociaux qu’il exerce dans le Groupe Saint Gobain Ces tableaux ont été établis conformément au Code AFEP MEDEF et à la Recommandation de l’AMF relative à l’information à donner dans les documents de référence sur les rémunérations des mandataires sociaux (décembre 2008) (1) Le régime de retraite « SGPM » s’applique à tous les salariés cadres et collaborateurs de la Compagnie de Saint Gobain entrés à la Compagnie avant le 1er janvier 1994 Pour en bénéficier le salarié doit faire liquider ses retraites obligatoires au minimum à 60 ans d’âge avec le taux plein de la Sécurité Sociale et doit avoir au moins 15 années d’ancienneté dans le régime Celui ci assure une retraite totale garantie qui dépend de l’ancienneté acquise par le salarié dans la limite de 35 ans et qui est dégressive selon les tranches de la rémunération annuelle brute hors éléments à caractère exceptionnel ou temporaire De ce montant garanti sont déduites les prestations acquises par le salarié auprès des régimes de base et complémentaires pendant la période retenue pour le calcul de la retraite totale garantie La retraite complémentaire « ancienneté » correspond à la différence entre la retraite totale garantie et les prestations déductibles Au 31 décembre 2012 245 retraités de la Compagnie de Saint Gobain percevaient cette retraite et 67 salariés étaient bénéficiaires potentiels du régime « SGPM » 88 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 1 Synthèse des rémunérations et des options et actions de performance attribuées au dirigeant mandataire social (en euros) avant charges sociales et impôtExercice 2012Exercice 2011Pierre André de CHALENDAR Président Directeur GénéralRémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 1 938 8802 332 265Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (détaillées au tableau 4) 174 500167 000 Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice (détaillées au tableau 6)0 567 600TOTAL2 113 3803 066 865 2 Récapitulatif des rémunérations du dirigeant mandataire social (en euros) avant charges sociales et impôtExercice 2012Exercice 2011Pierre André de CHALENDARPrésident Directeur Général Montants dusMontants versésMontants dusMontants versésRémunération fixe 1 101 3281 101 3281 102 0131 102 013Rémunération variable 834 9001 227 6001 227 6001 460 137Rémunération exceptionnelle 0000Jetons de présence 0000Avantages en nature logement voiture 2 652 2 652 2 652 2 652TOTAL1 938 8802 331 5802 332 2652 564 802Les unités de performance attribuées en 2012 ne correspondent pas à des montants dus et ne peuvent donner lieu à aucun versement avant le 22 novembre 2016 Les informations relatives à ces unités notamment sur leurs conditions de présence et de performance sont exposées ci dessus pages 85 à 86 3 Jetons de présence et autres rémunérations perçus par les mandataires sociaux non dirigeantsMandataires sociaux non dirigeantsMontants bruts versés en eurosau titre de 2012au titre de 2011Jean Louis BEFFA (1)Jetons de présenceRetraite21 242248 767 46 728570 620Isabelle BOUILLOTJetons de présence48 68554 169Robert CHEVRIERJetons de présence 15 207Gerhard CROMMEJetons de présence41 61349 255 Bernard CUSENIERJetons de présence 27 103 Jean Martin FOLZJetons de présence64 93577 788 Bernard GAUTIERJetons de présence57 75859 542 Anne Marie IDRACJetons de présence45 43520 854Sylvia JAYJetons de présence51 93656 9 07 Frédéric LEMOINEJetons de présence70 258 77 286 Gérard MESTRALLETJetons de présence41 613 40 935 Michel PEBEREAUJetons de présence56 436 56 772 Jacques PESTREJetons de présence49 258 23 593 Olivia QIUJetons de présence49 25820 854Denis RANQUEJetons de présence57 75854 169 Gilles SCHNEPPJetons de présence45 436 49 046 Jean Dominique SENARD (2)Jetons de présence25 621 Jean Cyril SPINETTA Jetons de présence72 758 69 792 TOTAL JE TONS DE PRÉSENCETOTAL AUTRES RÉMUNÉRATIONS800 000248 767 800 000570 620 (1) jusqu’au 7 juin 2 012 ( 2) à par tir du 7 juin 2012 Les mandataires sociaux non dirigeants n’ont perçu aucune autre rémunération du Groupe Saint Gobain dans le cadre de leur mandat à la Compagnie de Saint Gobain au titre des exercices 2011 et 2012 89R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 4 Options de souscription d’actions attribuées durant l’exercice 2012 au dirigeant mandataire social Nom du dirigeant mandataire socialN° et date du planNature des options (achat ou souscription)Valorisation des options selon la méthode retenue pour les comptes consolidésNombre d’options attribuées durant l’exercicePrix d’exercicePériode d’exercicePierre André de CHALENDAR22 11 2012 souscription 174 50050 000 27 71 € du 22 11 2016 au 21 11 2022 Les conditions de présence et de performance auxquelles l’exercice de la totalité de cette attribution est soumise sont indiquées page 86 5 Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice 2012 par le dirigeant mandataire socialNom du dirigeant mandataire socialN° et date du planNature des options (achat ou souscription)Nombre d’actions levées durant l’exercicePrix d’exercicePierre André de CHALENDAR 0 6 Actions de performance attribuées durant l’exercice 2012 au dirigeant mandataire socialNom du dirigeant mandataire socialN° et date du planNombre d’actions attribuées durant l’exerciceValorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidésDate d’acquisitionDate de disponibilitéConditions de performancePierre André de CHALENDAR00 7 Actions de performance livrées durant l’exercice 2012 au dirigeant mandataire socialN° et date du planNombre d’actions devenues disponibles durant l’exerciceConditions d’acquisitionPierre André de CHALENDAR19 11 2009731 03 201490 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 8 Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actionsEXERCICE2012201120102009200820072006200520042003Date d’Assemblée7 06 20124 06 20094 06 20094 06 20097 06 20077 06 20079 06 20059 06 20055 06 20035 06 2003Date du Conseil d’administration27 02 200622 11 201224 11 201118 11 201019 11 200920 11 200822 11 200716 11 200617 11 200518 11 200420 11 2003Nbre total d’actions pouvant être souscrites ou achetées à l’origine du Plan253 000482 1501 144 7301 479 4603 551 9003 673 0004 025 8003 922 2503 881 8003 717 700Ajustement du nombre des options en cours (*)N AN AN AN A375 614383 133420 314397 330383 963282 934Nombre cumulé d’options de souscription ou d’achat d’actions annulées ou caduques 000493 154 (3)773 932 (2)652 962 (1)138 460248 46080 00058 500Nombre total d’options exerçables après ajustements 253 000482 1501 144 730986 3063 153 5823 403 1714 307 6544 071 1204 185 7633 942 134dont mandataires sociauxM Jean Louis BEFFA000046 856 (5)55 288 (4)M Pierre André de CHALENDAR50 000100 000130 000133 333 (6)109 331 (5)110 575 (4)Point de départ d’exercice des options22 11 201625 11 201519 11 201420 11 201321 11 201223 11 201117 11 2009 ou 17 11 201018 11 2008 ou 18 11 200919 11 2007 ou 19 11 200821 11 2006 ou 21 11 2007Date d’expiration21 11 202223 11 202117 11 202018 11 201919 11 201821 11 201715 11 201616 11 201517 11 201419 11 2013Prix de souscription ou d’achat (*)27 71 €31 22 €35 19 €36 34 €25 88 €64 72 €52 52 €41 34 €39 39 €32 26 €Nombre d’actions souscrites ou achetées 00040073 23601 20019 939230 6691 222 763Options de souscription ou d’achat d’actions restantes au 31 12 2012 253 000482 1501 144 730985 9063 080 346 3 403 1714 306 4544 051 1813 955 0942 719 371 ( * ) À la suite de l’augment ation de capital en num éraire du 23 mars 200 9 réalisé e par émis sion et at tribution de bon s de sous criptio ns d’ac tion s les droits des détenteurs de plans d’options sur ac tion s o nt dû être mainten us en appliquant l’une des méthodes mentionn ées par l’ar ticle R 228 91 du Co de de commerce le no uveau prix a été déterminé en tenant compte du no mbre de titres émis auxqu els donn e droit un e ac tion an cien ne (7 ac tio ns an cien nes pour 2 no uvelles) du prix d’émission de ces ac tio ns n o uvelles (14 € ) et de la valeur des ac tions avant détac hement du droit de so uscription C et te dernière sur la base du cour s m oyen pon déré des s éanc es de bour se du 18 19 et 20 mars 2 009 ressor t à 24 58 € Il en résulte un coefficient d’ajustement appliqué au prix d’exercice de 0 90 4363 En conséquence le coef ficient d’ajustement appliqué au nombre d’option s afin qu e le m ont ant total des so us criptio ns (n ombre d’option s multiplié par le prix d’exercice) res te co nst ant (avant et après ajustement ) res sor t à 1 10 575 (1) dont 514 502 options non exerçables à la suite de la non réalisation de la condition de performance à laquelle était assujettie la moitié des options attribuées en novembre 2007 aux 38 principaux dirigeants du Groupe (2) dont 718 644 options non exerçables à la suite de la réalisation partielle de la condition de performance à laquelle étaient assujetties la totalité des options attribuées en novembre 2008 aux mandataires sociaux et la moitié des options attribuées en novembre 2008 aux 176 principaux dirigeants du Groupe (3) 493 154 options non exerçables à la suite de la réalisation partielle de la condition de performance à laquelle étaient assujetties la totalité des options attribuées en novembre 2009 (4) après déduction de la moitié des options attribuées qui ne sont pas exerçables à la suite de la non réalisation de la condition de performance (5) après déduction des options attribuées qui ne sont pas exerçables à la suite de la réalisation partielle de la condition de performance (6) après déduction des options attribuées qui ne sont pas exerçables à la suite de la réalisation partielle de la condition de performance 91R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 9a Options consenties durant l’exercice 2012 par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’at tribution des options aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé (information globale) Nombre total d’options attribuéesPrix unitaireEn 2012102 00027 71 €En 2011 209 100 31 22 € 9b Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment levées durant l’exercice par les dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés dont le nombre d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé (information globale)Nombre total d’actions souscrites ou achetéesPrix moyen pondérédont options attribuées lors du CA du 22 novembre 2001dont options attribuées lors du CA du 21 novembre 2002dont options attribuées lors du CA du 20 novembre 2003dont options attribuées lors du CA du 18 novembre 2004dont options attribuées lors du CA du 17 novembre 2005dont options attribuées lors du CA du 20 novembre 2008En 201285 11122 30 €66 31618 795En 2011130 17433 97 €68 11622 02314 75123 4441 840 9c Actions de performance consenties durant l’exercice 2012 par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des actions aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre dont le nombre d’actions ainsi consenties est le plus élevé (information globale) Nombre total d’actions attribuéesPrix unitaireEn 201248 800 En 2011 60 790 9d Actions de performance détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment livrées durant l’exercice aux dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés dont le nombre d’actions ainsi livrées est le plus élevé (information globale) Nombre total d’actions livréesCours à l’at tributiondont actions attribuées lors du CA du 19 novembre 2009En 201226 30033 39 €26 300En 2011 0 92 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 10 Historique des attributions d’actions de performanceEXERCICE20122011201020092009 (*)Date d’Assemblée07 06 201204 06 200904 06 200904 06 200904 06 2009Date du Conseil d’administration22 11 201224 11 201118 11 201019 11 200919 11 2009Caractéristiquesremise d’actions existantes émission d'actions nouvellesNombre total de droits attribués à l’origine du plan (1)542 370942 920737 550622 7901 359 960dont plan 2+2415 560325 060260 400430 150dont plan 4+0542 370527 360412 490362 390929 810Nb cumulé d'actions livrées plan 2+2 (2)0740590245 320393 610Nb cumulé d'actions livrées plan 4+07001 50042Nb de droits devenus caduques plan 2+2 (**)04 27010 04015 08036 540Nb de droits devenus caduques plan 4+0 (**) 8 80018 95015 7300Solde de droits plan 2+2542 370410 550314 43000Solde de droits plan 4+00518 560392 840345 160929 768Solde total de droits 542 370929 110707 270345 160929 768Nombre de droits annulés en 2012 suite à la réalisation partielle de la condition de performance en France238 313126 565 hors France279 634143 320Solde de droits attribués au 31 12 2012 (3)542 370411 163437 385362 390929 768(1) dont droits attribués aux dirigeants mandataires sociaux Jean Louis Beffa Pierre André de Chalendar00030 000020 0000077(2) dont nombre d'actions livrées aux dirigeants mandataires sociaux Jean Louis Beffa Pierre André de Chalendar0000000077(3) dont solde de droits attribués au dirigeant mandataire social Pierre André de Chalendar09 50010 00000 ( * ) Plan m ondial d’at tribution gratuite de 7 ac tions so us co ndition de per forman ce ( * * ) D roit s retirés suite à la no n réalisation de la con ditio n de présenc e 11 Opérations sur les titres de la Compagnie de Saint Gobain déclarées par le mandataire socialLes opérations sur les titres de la Compagnie de Saint Gobain déclarées à l’Autorité des marchés financiers en 2012 par les mandataires sociaux sont les suivantes TitresNatureDate d’opérationPrix unitaireMontant totalPierre André de CHALENDARPar ts FCPE PEG Saint Gobain (équivalentes à 4 517 actions)Souscription15 mai 201228 59 €129 141 €(*)( * ) Do nt 4 141 € d’abo ndement n et de C SG CR DS 93R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISELa base de calcul de la retraite de M Pierre André de Chalendar sera constituée de la part fixe de la dernière rémunération perçue et son ancienneté sera décomptée à par tir du 1er octobre 1989 Dans l’hypothèse d’un départ avec l’ancienneté maximale dans le régime de retraite « SGPM » M de CHALENDAR aurait droit à une retraite totale garantie (y compris les prestations servies par les régimes de retraite de base et complémentaires) de l’ordre de 47 % de sa dernière rémunération fixe La retraite complémentaire ancienneté au titre du régime « SGPM » à la charge de la Compagnie de S aint Gobain correspond donc à la différence entre cet te retraite totale garantie et les prestations servies par les régimes de retraite obligatoire de base et complémentaire (voir page 88) Rémunérations des dirigeantsDans les sociétés du Groupe autres que la Compagnie de S aint Gobain les jetons de présence qui sont alloués aux administrateurs représentant le Groupe – et notamment aux membres de la Direction du Groupe – sont soit reversés à leur société employeur soit versés directement à celle ci Dans les sociétés extérieures au Groupe dans lesquelles celui ci détient des participations les jetons de présence qui sont alloués au Président de la Compagnie à raison de ses fonctions d’Administrateur de ces sociétés sont également intégralement reversés à la Compagnie Les rémunérations des membres de la Direction du Groupe sont déterminées avec l’objec tif de les situer correctement au regard des rémunérations en vigueur dans des groupes comparables Leur fixation et leur révision s’appuient notamment sur des études spécifiques réalisées à la demande de la Direction Générale par des consultants spécialisés dans ce domaine Elles comportent en sus d’une part fixe une part variable raisonnable par rapport au total des rémunérations et dont l’objet est de refléter la contribution personnelle du dirigeant au développement du Groupe et à la progression de ses résultats Ce principe a été élargi à l’ensemble de l’encadrement et a induit la mise en place de formules comprenant des indicateurs économiques comme le retour sur investissements (« ROI ») ou le retour sur capitaux employés (« ROCE ») mais aussi des objectifs personnels tels que le développement de tel type d’activité ou l’implantation du Groupe dans un nouveau pays La rémunération des dirigeants est donc clairement liée à la performance et à la réalisation d’objectifs fixés qui impliquent un engagement personnel très marqué Elle peut connaître des variations significatives d’une année à l’autre en fonction des résultats obtenus Le montant global des rémunérations brutes directes et indirectes perçues en 2012 des sociétés françaises et étrangères du Groupe par les membres de la Direction du Groupe s’est élevé à 12 6 millions d’euros (13 9 millions d’euros en 2011) dont 4 6 millions d’euros (4 7 millions d’euros en 2011) constituant la part variable br ute de ces rémunérations et 0 euro au titre des indemnités de fin de contrat de travail (1 3 million d’euros en 2011) 12 Autres informations concernant le dirigeant mandataire socialDurant l’exercice 2012Contrat de travail (suspendu pendant la durée du mandat)Régime de retraite supplémentaireIndemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions (1)In demnités relatives à une clause de non concurrence (2)Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non Pierre André de CHALENDARPrésident Directeur GénéralDémission à effetdu 3 juin 2010XXX(1) Voir pages 87 et 88 (2) Voir page 8894 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE(1) Jusqu’au 30 juin 2013 (2) Depuis le 1er janvier 2013 DIRECTIONDIRECTION DU GROUPE au 1er février 2013DIRECTION GÉNÉR ALEPierre André de CHALENDARPrésident Directeur GénéralBenoît BAZINDirecteur Général Adjoint chargé du Pôle Distribution BâtimentJean Claude BREFFORTDirecteur Général Adjoint chargé du Développement InternationalGilles COLAS Directeur Général Adjoint chargé des Développements Stratégiques (1)John CROWEDirecteur Général Adjoint Délégué Général pour l’Amérique du Nord (2) Jérôme FESSARDDirecteur Général Adjoint chargé du Pôle ConditionnementJean Pierre FLORISDirecteur Général Adjoint chargé du Pôle Matériaux InnovantsClaude IMAU VENDirecteur Général Adjoint chargé du Pôle Produits pour la ConstructionClaire PEDINIDirecteur Général Adjoint chargée des Ressources HumainesJean François PHELIZONDirecteur Général Adjoint chargé de l’Audit et du Contrôle InternesAntoine VIGNIALSecrétaire Général et Responsable du Développement DurableLaurent G UILLOTDirecteur FinancierDIRECTIONS FONCTIONNELLES Gérard ASPARDirecteur MarketingSophie CHEVALLONDirectrice de la CommunicationFrançois MICHELDirecteur du PlanDidier ROUXDirecteur de la Recherche et du Développement et de l’InnovationDIRECTEURS DE PÔLES Benoît BAZINDirecteur du Pôle Distribution BâtimentJérôme FESSARDDirecteur du Pôle ConditionnementJean Pierre FLORISDirecteur du Pôle Matériaux Innovants (Vitrage et Matériaux Haute Performance) Claude IMAU VENDirecteur du Pôle Produits pour la ConstructionDÉLÉGUÉS GÉNÉR AUX au 1er février 2013Dominique AZ AMDélégué Général pour le Mexique les pays d’Amérique centrale le Venezuela la Colombie l’Équateur et le PérouJohn CROWEDélégué Général pour l’Amérique du NordJavier GIMENODélégué Général pour l’Asie PacifiquePeter HINDLEDélégué Général pour le Royaume Uni l’Irlande et l’Afrique du SudBenoît d’IRIBARNEDélégué Général pour le Brésil l’Argentine et le ChiliThierry LAMBERTDélégué Général pour les pays nordiques et les pays baltesAnand MAHA JANDélégué Général pour l’Inde le Sri Lanka et le BengladeshFrançois Xavier MOSER Délégué Général pour la Pologne la Bulgarie et la Roumanie Paul NEETESONDélégué Général pour l’Europe centraleGonzague de PIREYDélégué Général pour la Russie l’Ukraine et les pays de la Communauté des États IndépendantsRicardo De R AMON GARCIADélégué Général pour l’E spagne le Portugal et le MarocTomas ROSAKDélégué Général pour la République tchèque la Slovaquie la Hongrie et les pays de l’Est AdriatiqueGianni SCOTTI Délégué Général pour l’Italie la Grèce l’Égypte et la Turquie95R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉGOUVERNEMENT D’ENTREPRISECOMITÉS DU GROUPE SAINT GOBAIN au 1er février 2013COMITÉ EXÉCUTIFPierre André de CHALENDARPrésident Directeur GénéralLaurent G UILLOTDirecteur FinancierClaire PEDINIDirec teur Général Adjoint chargée des Ressources HumainesAntoine VIGNIALSecrétaire Général et Responsable du Développement Durable Le Comité Exécutif se réunit chaque semaine COMITÉ DE DIRECTION GÉNÉR ALEPierre André de CHALENDARPrésident Directeur GénéralBenoît BAZINDirecteur Général Adjoint chargé du Pôle Distribution BâtimentJean Claude BREFFORTDirecteur Général Adjoint chargé du Développement InternationalGilles COLASDirecteur Général Adjoint chargé des Développements Stratégiques (1)John CROWEDirecteur Général Adjoint Délégué Général pour l’Amérique du Nord (2)Jérôme FESSARDDirecteur Général Adjoint chargé du Pôle ConditionnementJean Pierre FLORISDirecteur Général Adjoint chargé du Pôle Matériaux InnovantsLaurent G UILLOTDirecteur FinancierClaude IMAU VENDirecteur Général Adjoint chargé du Pôle Produits pour la Construc tionClaire PEDINIDirecteur Général Adjoint chargée des Ressources HumainesJean François PHELIZONDirecteur Général Adjoint chargé de l’Audit et du Contrôle InternesDidier ROUXDirecteur de la Recherche et du Développement et de l’InnovationAntoine VIGNIALSecrétaire Général et Responsable du Développement DurableLe Comité de Direction Générale se réunit une fois par mois COMITÉ DE LIAISONPierre André de CHALENDARPrésident Directeur GénéralLes membres du Comité de Direction GénéraleLes Délégués GénérauxLes Directeurs des Activités suivantes Saint Gobain Glass (Houchan SHOEIBI) Saint Gobain Sekurit (Patrick DUPIN) SGG Solutions (Jean Marie VAISSAIRE ) Abrasifs (Patrick MILLOT) Céramiques (Guillaume TEXIER) Performance Plastics (Thomas KINISKY) Canalisation (Vincent LEGROS) Gypse (Claude Alain TARDY) Isolation (Emmanuel NORMANT) Mortiers Industriels (Jean Luc GARDAZ) Point P (Patrice RICHARD) Lapeyre (Patrick BERTRAND) SGBD Deutschland (Udo BRANDT ) SGBD Nordics (Kare O MALO) Conditionnement États Unis (Joseph GREWE)Le Directeur des Systèmes d’information et Achats du Groupe (Frédéric VERGER )Le Directeur Marketing du Groupe (Gérard ASPAR)Le Comité de Liaison se réunit trois fois par an (1) Jusqu’au 30 juin 2013(2) Depuis le 1er janvier 201396 COMMISSARIAT AUX COMPTESCOMMISSARIAT AUX COMPTESCONTRÔLE EXTERNE DE LA SOCIÉTÉAu 31 décembre 2012 les Commissaires aux comptes de la Compagnie sont 5 PricewaterhouseCoopers Audit (1) 63 rue de Villiers 92208 Neuilly sur Seine représenté par MM Pierre COLL et Jean Christophe GEORGHIOU renouvelé dans ses fonctions le 3 juin 2010 pour une durée de six années expirant lors de l’A ssemblée annuelle de 2016 CONVENTIONS RÉGLEMENTÉESConventions réglementées conclues au cours de l’exerciceAucune convention réglementée n’a été conclue au cours de l’exercice 2012 5 KPMG Audit Dépar tement de KPMG S A (1) 1 Cours Valmy 92923 La Défense représenté par MM Jean Paul VELLUTINI et Philippe GRANDCLERC renouvelé dans ses fonctions le 7 juin 2012 pour une durée de six années expirant lors de l’Assemblée annuelle de 2018 Les Commissaires aux comptes suppléants sont 5 M Yves NICOL AS 63 rue de Villiers 92208 Neuilly sur Seine nommé le 3 juin 2010 dont le mandat expirera lors de l’Assemblée annuelle de 2016 5 M Fabrice ODENT 1 Cours Valmy 92923 La Défense nommé le 7 juin 2012 et dont le mandat expirera lors de l’Assemblée annuelle de 2018 Honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe pour l’exercice 2012 (en millions d’euros)PricewaterhouseCoopersKPMGMontant HT%Montant HT%20122011201220112012201120122011AuditCommissariat aux comptes cer tification examen des comptes individuels et consolidésÉmet teur 0 6 0 65 %5 %0 60 65 %6 %Filiales intégrées globalement10 410 184 %83 %9 69 789 %87 %TOTAL11 010 789 %88 %10 210 394 %93 %Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptesÉmet teur 0 3 0 72 %6 %0 10 41 %3 %Filiales intégrées globalement 0 9 0 57 %4 %0 50 35 %3 %Sous total 1 2 1 29 %10 %0 60 76 %6 %TOTAL12 211 998 %98 %10 811 0100 %99 %Autres prestations rendues p ar les réseaux aux filiales intégrées globalementJuridique fiscal social 0 2 0 22 %2 %0 00 00 %0 %Autres (à préciser si > 10 % des honoraires d’audit) 0 0 0 00 %0 %0 00 10 %1 %Sous total 0 2 0 22 %2 %0 00 10 %1 %TOTAL12 412 1100 %100 %10 811 1100 %100 %(1) Membres de la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes de Versailles 97R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉCOMMISSARIAT AUX COMPTESR APPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉSMesdames Messieurs En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés Il nous appartient de vous communiquer sur la base des informations qui nous ont été données les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements Il vous appartient selon les termes de l’article R 225 31 du Code de commerce d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation Par ailleurs il nous appartient le cas échéant de vous communiquer les informations prévues à l’article R 225 31 du Code de commerce relatives à l’exécution au cours de l’exercice écoulé des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée Générale Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues Conventions et engagements soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 6 juin 2013Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement autorisé au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale en application des dispositions de l’article L 225 38 du Code de commerce Conventions et engagements déjà approuvés par une Assemblée Générale antérieureConventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieursa) dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écouléEn application de l’article R 225 30 du Code de commerce nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants déjà approuvés par une Assemblée Générale au cours d’exercices antérieurs s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé 98 COMMISSARIAT AUX COMPTESNature et date d’approbation par votre Assemblée GénéralePersonne(s) entité(s) intéressée(s)Modalités d’exécution au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2012Contrats et conventions autorisés dans le cadre du projet de première cotation des actions de la société VeraIlia sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris puis du report de l’introduction en bourse Assemblée Générale d’approbation 7 juin 2012(Rapport spécial des Commissaires aux comptes du 9 mars 2012)Monsieur Pierre André de Chalendar Président Directeur Général de la Compagnie de Saint Gobain et Président du Conseil d’administration de VeralliaLa nature et les modalités essentielles de ces contrats et conventions et les co contractants sont présentés dans l’annexe jointe à ce rapport Accord avec Wendel actionnaire de la Compagnie de Saint Gobain Assemblée Générale d’approbation 7 juin 2012(Rapport spécial des Commissaires aux comptes du 9 mars 2012)Wendel actionnaire à plus de 10 % de la Compagnie de Saint Gobain Administrateurs Monsieur Frédéric Lemoine Président du Directoire de Wendel et Monsieur Bernard Gautier Membre du Directoire de WendelCes accords conclus le 26 mai 2011 pour une durée de 10 ans qui établissent les principes et les objectifs de la coopération à long terme entre Wendel et Saint Gobain n’ont donné lieu à aucun paiement et portent essentiellement sur la gouvernance les droits de vote ainsi que sur l’évolution de la participation de Wendel dans le capital de votre société Contrat Groupe de prévoyance et de frais de santé au bénéfice des collaborateurs titulaires d’un contrat de travail et des mandataires sociaux Assemblée Générale d’approbation 3 juin 2010(Rapport spécial des Commissaires aux comptes du 26 mars 2010)Président Directeur Général M Pierre André de ChalendarVotre société a versé un montant de 6 453 euros à l’URRPIMMEC au titre de la couverture de M Pierre André de Chalendar Convention de bail d’habitation relative à l’appartement occupé par M Jean Louis Beffa Assemblée Générale d’approbation 3 juin 2010(Rapport spécial des Commissaires aux comptesdu 26 mars 2010)Administrateur M Jean Louis BeffaM Jean Louis Beffa est restéadministrateur jusqu’au 7 juin 2012 Garantie bancaire et contre garantie relatives au paiement de l’amende infligée par la Commission européenne dans le dossier du vitrage automobile Assemblée Générale d’approbation 4 juin 2009(Rapport spécial des Commissaires aux comptes du 19 mars 2009)Administrateurs MM Jean Louis Beffa et Michel PébereauBNP Paribas a perçu de votre société un montant global de 3 5 millions d’euros au titre de cette garantie Engagement de retraite à prestations définies Assemblée Générale d’approbation 5 juin 2008(Rapport spécial des Commissaires aux comptes du 7 avril 2008)Administrateur M Jean Louis BeffaM Jean Louis Beffa est resté administrateur jusqu’au 7 juin 2012 et a perçu de votre société un montant global de 248 767 euros au titre de cette convention b) sans exécution au cours de l’exercice écouléPar ailleurs nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants déjà approuvés par une Assemblée Générale au cours d’exercices antérieurs qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé Nature et date d’approbation par votre Assemblée Générale Personne(s) entité(s) intéressée(s)Engagement relatif aux éléments de rémunération et aux indemnités de rupture dus dans certains cas de cessation des fonctions de votre Président Directeur GénéralAccord de non concurrence dans certains cas de cessation des fonctions de votre Président Directeur Général Assemblée Générale d’approbation 3 juin 2010 (Rapport spécial des Commissaires aux comptes du 26 mars 2010)Président Directeur Général M Pierre André de ChalendarEngagement de retraite à prestations définies de votre Président Directeur GénéralAssemblée Générale d’approbation 5 juin 2008(Rapport spécial des Commissaires aux comptes du 7 avril 2008)Président Directeur Général M Pierre André de ChalendarNeuilly sur Seine et Paris La Défense le 1er mars 2013 PricewaterhouseCoopers Audit KPMG Audit Département de KPMG S A Pierre Coll Jean Christophe Georghiou Jean Paul Vellutini Philippe Grandclerc99R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉCOMMISSARIAT AUX COMPTESANNEXE AU RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉSNature et ObjetCo contractantsModalités essentielles d’exécution au 31 décembre 2012Contrat de Prestations de Services Transitoires et son avenantCompagnie de Saint Gobain agissant tant en son nom et pour son compte qu’au nom et pour le compte d’autres sociétés du Groupe Saint Gobain (cet ensemble est désigné par « Saint Gobain ») d’une part Verallia et les sociétés du Pôle Conditionnement (cet ensemble est désigné par « Verallia ») d’autre partCes contrats fixent les conditions dans lesquelles Saint Gobain fournit à Verallia des services pendant une période transitoire dont la durée varie en fonction des services concernés dans les domaines financier ressources humaines services informatiques et de télécommunication juridique fiscal et assurances et immobilier Les rémunérations annuelles ou les tarifs par intervention ont été fixés dans les contrats pour chaque prestation et chaque bénéficiaire Elles sont révisées chaque année d’un commun accord Saint Gobain a facturé Verallia au titre de ce contrat 14 992 milliers d’euros sur l’exercice clos le 31 décembre 2012 dont 705 milliers d’euros au nom de la Compagnie de Saint Gobain Convention Technique et de Recherche et son avenantCompagnie de Saint Gobain agissant tant en son nom et pour son compte qu’au nom et pour le compte d’autres sociétés du Groupe Saint Gobain (cet ensemble est désigné par « Saint Gobain ») d’une part Verallia et les sociétés du Pôle Conditionnement (cet ensemble est désigné par « Verallia ») d’autre partCette convention fixe les conditions dans lesquelles Verallia bénéficie pendant une durée transitoire de 5 ans à compter du 1er juin 2011 des actions de développement de certaines entités de Saint Gobain chargées du développement technique et de la recherche dans le domaine verrier de la mise en place de licences croisées entre Saint Gobain et Verallia afin de lui permettre de disposer des licences nécessaires à l’exercice de ses activités et du droit de participer aux programmes stratégiques transversaux de recherche et de développement de Saint Gobain Saint Gobain a facturé Verallia au titre de ce contrat 4 343 milliers d’euros sur l’exercice clos le 31 décembre 2012 la Compagnie de Saint Gobain n’ayant facturé aucun montant en son nom Contrat de Licence de Marques et son avenantCompagnie de Saint Gobain d’une part Verallia et les sociétés du Pôle Conditionnement (cet ensemble est désigné par «Verallia ») d’autre partCe contrat fixe les conditions dans lesquelles Verallia bénéficie à titre gratuit du maintien de son droit d’utiliser la marque Saint Gobain dans des dénominations sociales équipements immobilisations et noms de domaines ainsi que le signe « SG » et pendant une période transitoire définie à compter de la date à laquelle la Compagnie de Saint Gobain viendrait à ne plus détenir directement ou indirectement plus de 50 % du capital ou des droits de vote de Verallia 100 CONTRÔLE INTERNECONTRÔLE INTERNERapport sur les systèmes de contrôle interne et de gestion des risquesRappor t du Président du Conseil d’administration sur cer tains éléments de gouvernance d’entreprise les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques mis en place par la Compagnie de Saint Gobain et sur les limitations éventuelles des pouvoirs du Directeur Général Le présent rapport est établi en conformité avec l’article L 225 37 du Code de commerce et a été approuvé par le Conseil d’administration Éléments de gouvernance d’entrepriseLa loi prévoit de rendre compte dans le présent rapport d’un certain nombre d’éléments de gouvernance d’entreprise composition conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration adhésion à un code de gouvernance d’entreprise et application de ses recommandations modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée Générale princip es et règles arrêtés par le Conseil d’administration pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux enfin éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique Les informations correspondantes sont fournies ci avant sous les rubriques « Composition Renouvellement Organisation et Fonc tionnement Comités du Conseil d’administration Gouvernance d’entreprise Statuts Rémunérations des administrateurs Rémunérations et avantages des mandataires sociaux Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique » (pages 69 à 88) auxquelles il est fait renvoi et qui sont ici incorporées par référence Système de contrôle interne et de gestion des risques mis en place par la Compagnie de Saint GobainLe système de contrôle interne et de gestion des risques de S aint Gobain s’inscrit dans le cadre légal applicable aux sociétés cotées à la Bourse de Paris et s’inspire du cadre de référence sur le dispositif de gestion des risques et de contrôle interne de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) mis à jour en juillet 2010 Le système de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe Saint Gobain s’appuie sur une démarche d’amélioration continue et sur un Référentiel de Contrôle Interne Il regroupe un ensemble de moyens de comportements de procédures et d’actions adapté aux carac téristiques propres à chaque société qui 5 contribue à la maî trise de ses ac tivités à l’ef ficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources 5 permet de prendre en compte de manière a pproprié e le s risques significa tifs qu’ils soient opéra tionnels financiers o u d e conformité nota mm ent Il vise plus par ticulièrem ent à assurer 5 la conformité aux lois et règlement s q ui sont ap plicables nota mment la lut te contre la corruption et le s s anc tions économiques 5 l’application des instructions et des orientations fixées par la Direc tion Générale 5 le bon fonc tionnement des processus internes opéra tionnels industriels commerciaux et financiers nota mment 5 la sauvegard e de ses a ctifs corporels et incorporels nota mment la prévention d e la fraud e 5 la fiabilité des informations financières Le système de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe Saint Gobain est déployé dans l’ensemble de ses filiales et ne se limite pas à un ensemble de procédures ni aux seuls processus comptables et financiers Les éléments fondamentaux du contrôle interneLes fondements nécessaires au bon fonctionnement de ce dispositif sont les suivants 5 respect des valeurs et des règles de conduite formalisées dans les Principes de Comportement et d’Action du Groupe Saint Gobain (sur les Principes voir page 34) Les Principes de Comportement et d’Action sont diffusés à l’ensemble des personnels 5 organisation et responsabilités formalisées et clairement définies dans le respect du principe de séparation des tâches 5 délégations de pouvoirs et de signatures contrôlées et conformes à la répartition effective des responsabilités 5 politique de gestion des ressources humaines ayant pour objectif de recruter des personnes possédant les connaissances et compétences nécessaires à l’exercice de leurs responsabilités et d’aider les collab orateurs du Groupe à développer leurs connaissances 5 procédures internes formalisées et diffusé es de manière appropriée aux personnels 5 systèmes informatiques sé curisés et droits d’accès aux applications traduisant les séparations de tâches et conforme s à la répartition des rôles et responsabilités Les filiales de Saint Gobain doivent se conformer aux règles minimales de sécurité édicté es par la Direction des Systèmes d’Information du Group e Le processus de contrôle interne et de gestion des risquesDans le Groupe Saint Gobain le contrôle interne est un processus continu et permanent qui intègre les dimensions de la gestion des risques Il se compose de cinq étapes principales analyse des principaux risques identifiables définition de contrôles proportionnés aux enjeux communication des objectifs aux collaborateurs mise en œuvre des contrôles surveillance permanente et examen régulier de son fonctionnement Ce processus est dé crit dans le Référentiel de contrôle interne et s’impose à toutes les entités du Groupe Surveillance et veille conduisent si nécessaire à la mise en œuvre d’actions correctives et à l’adaptation du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques 101R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉCONTRÔLE INTERNELa mise en œuvre du processus de contrôle interne et de gestion des risques dans les entités du GroupeLes entités du Groupe Saint Gobain mettent en œuvre le processus de contrôle interne et de gestion des risques et l’adaptent à leur activité en identifiant notamment les risques opérationnels spécifiques à leur entité qui ne seraient pas couverts par les contrôles prévus dans le Référentiel de contrôle interne Les directeurs généraux des entités et les directeurs des centres de services par tagés doivent suivre la procédure suivante 5 vérifier la mise en place des éléments fondamentaux du contrôle interne 5 mettre en œuvre les contrôles décrits dans le Référentiel de contrôle interne 5 compléter le dispositif de contrôle interne en animant le processus de contrôle interne au niveau local et grâce à une identification des risques qui demeurent après la mise en œuvre des contrôles prévus par le Référentiel de contrôle interne 5 déployer le dispositif de contrôle interne dans tous les sites 5 superviser le dispositif de contrôle interne le comité de direction de l’entité examine régulièrement le contrôle interne notamment à l’occasion de la campagne de déclaration de conformité La déclaration de conformité La déclaration de conformité permet de mesurer périodiquement la conformité des entités du Groupe à un nombre limité d’éléments essentiels issus du Référentiel de contrôle interne Depuis 2009 les directeurs généraux des entités opérationnelles et les directeurs des centres de services partagés rendent compte annuellement à la Direction Générale du Groupe du niveau de contrôle interne de l’entité qu’ils dirigent en répondant à une série de questions liées au Référentiel de contrôle interne Ils s’engagent à mettre en œuvre les actions nécessaires pour corriger les écar ts éventuels au Référentiel de contrôle interne Les déclarations de conformité et les plans d’action sont recueillis synthétisés et suivis par la Direction du Contrôle interne Elles sont analysées en liaison avec les Directions des Activités les Délégations Générales et les Directions fonctionnelles de la Compagnie Elles font l’objet d’un compte rendu annuel au Président Directeur Général du Groupe et au Comité des Comptes du Conseil d’administration La déclaration de conformité composé e de 60 questions a été structurée en trois parties principales l’environnement de contrôle les procédures les activités de contrôle Le suivi des plans d’action Une base de gestion et de suivi des plans d’action centralise les actions engagées pour corriger les non conformités identifiées lors de la déclaration de conformité ainsi que les plans d’action définis à la suite des audits réalisés par l’audit interne du Groupe Ainsi les sociétés du Groupe disposent d’une plateforme de gestion opérationnelle des plans d’action dans laquelle elles indiquent les actions correctrices engagées l’état d’avancement de leurs travaux selon un calendrier défini Les Directions du Groupe en charge des finances ressources humaines et de l’informatique disposent également d’un suivi de l’exécution de ces plans d’action Organisation du contrôle interne et de gestion des risquesLe contrôle interne est l’affaire de tous des organes de gouvernance du Groupe à l’ensemble des collaborateurs de chaque société Le Conseil d’administrationIl a été rendu compte en 2012 au Conseil d’administration après examen par le Comité des Comptes du programme de conformité du Groupe notamment sur le contrôle interne et la gestion des risques La Direction GénéraleLa Direction Générale du Groupe veille à la mise en œuvre du système de contrôle interne du Groupe ainsi qu’à l’existence et à la pertinence des dispositifs de suivi du contrôle interne et de gestion des risques dans les filiales du Groupe La Direction de l’Audit et du Contrôle InternesLa Direction de l’Audit et du Contrôle Internes organise la surveillance des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques à l’aide des quatre éléments principaux que sont la déclaration de conformité le résultat des audits le suivi des plans d’action et le suivi des incidents La Direction de l’Audit et du Contrôle Internes est un acteur du « Programme Groupe de conformité » La Direction du Contrôle interne est chargée par la Direction Générale de la conception du système de contrôle interne du Groupe et de la coordination de son déploiement en liaison avec les Directions fonctionnelles de la Compagnie les Délégations Générales et les Pôles Ses missions sont en particulier 5 élaborer et maintenir le Référentiel de contrôle interne 5 communiquer et former au contrôle interne et à la gestion des risques 5 conduire le processus annuel de déclaration de conformité 5 analyser les incidents les déclarations de conformité et les résultats des audits pour proposer les évolutions pertinentes du système de contrôle interne 5 suivre la mise en œuvre des plans d’ac tion décidés à la suite de ces différents exercices 5 suivre les indicateurs de contrôle interne dans un tableau de bord 102 CONTRÔLE INTERNEEn 2012 environ 400 dirigeants et managers du Groupe ont reçu une formation sur le contrôle interne la gestion des risques et la fraude La Direction de l’Audit interne a pour mission générale par une approche systématique et méthodique de donner une assurance sur la pertinence et l’efficacité des systèmes de contrôle interne et par ses recommandations de les renforcer Elle est chargée de 5 vérifier la pertinence des déclarations de conformité et des plans d’action conçus par les entités pour atteindre le niveau de conformité requis 5 auditer les systèmes de contrôle interne pour vérifier leur conformité avec les règles définies par le Groupe leur adaptation à la situation de l’entité auditée 5 suivre l’accomplissement des recommandations jusqu’à l’exécution des plans d’action La Direction de l’Audit interne réalise également des études à valeur ajoutée sur des thèmes transversaux pour le compte d’un Pôle ou de la Compagnie de Saint Gobain visant à améliorer la performance Les études et audits sont programmés par la Direction de l’Audit et du Contrôle Internes en fonction d’un plan d’audit global arrêté par la Direction Générale et porté à la connaissance du Comité des Comptes du Conseil d’administration Ce plan d’audit est construit en tenant en compte des propositions des Directeurs de Pôles des Délégués Généraux et des Directions fonctionnelles de la Compagnie recueillies selon une procédure annuelle La Direction de l’Audit et du Contrôle Internes peut également être saisie en cours d’année de demandes ponctuelles Les auditeurs internes sont localisés au siège de la Compagnie et dans les principales Délégations Générales du Groupe Leur recrutement est externe et interne selon une procédure de sélection exigeante Ils ont réalisé en 2012 environ 200 missions dont les rapports ont été communiqués à la Direction Générale aux Directeurs de Pôle et aux Délégués Généraux compétents La conclusion de chaque mission d’audit est matérialisée par la production d’un rapport Le rapport décrit les observations faites durant la mission et débouche après réponse de la société auditée sur des conclusions des recommandations et un plan d’action que la société auditée doit mettre en œuvre dans des délais fixés En mai 2012 le Président Directeur Général et le Direc teur chargé de l’Audit et du Contrôle Internes ont signé la charte de l’audit interne qui s’appuie sur les Principes de Comportement et d’Action et sur la pratique professionnelle Elle précise les règles de conduite entre auditeurs et audités Les rapports d’audit interne sont diffusés dans leur intégralité aux Commissaires aux comptes du Groupe et les rapports d’audit ainsi que les synthèses de revues de contrôle interne et de revues informatiques émis par les Commissaires aux comptes du Groupe sont communiqués à la Direction de l’Audit et du Contrôle Internes Une synthèse est également présentée au Comité des Comptes du Conseil d’administration Dans le cadre de la politique de lutte contre la fraude définie par la Direction Générale du Groupe le resp onsable de la lutte contre la fraude assure la réalité de la prévention l’investigation des cas de fraudes portés à sa connaissance au sein des entités du Groupe et rend compte mensuellement à la Direction Générale Ses interventions concourent à préserver et à sé curiser les actifs du Groupe à réduire les risques de voir les fraudes se reproduire et apportent des mesures correctives aux processus défaillants À ce titre il actualise la politique de lutte contre la fraude recense les cas de fraude afin d’alimenter une cartographie des risques de fraudes Enfin il conçoit anime et coordonne des ac tions de formation et de sensibilisation internes à la lut te contre la fraude Les Directions fonctionnellesLes Directions fonctionnelles de la Compagnie sont chargées d’arrêter l’organisation de leur filière et de définir les orientations et les procédures applicables à leur domaine en matière de contrôle interne notamment 5 identifier et analyser les principaux risques associés aux processus relevant de ce domaine 5 définir les contrôles pertinents formalisés dans le Référentiel de contrôle interne 5 communiquer et former au contrôle interne les personnels relevant de leur filière 5 analyser les dysfonctionnements les incidents de contrôle internes et les résultats des audits Les Directions fonctionnelles sont également responsables du dispositif de contrôle interne dans les services de la Compagnie La Direction Environnement Hygiène et SécuritéLa Direction Environnement Hygiène et Sécurité (EHS) anime et coordonne la politique du Groupe dans ces domaines Elle s’appuie sur un référentiel présenté ci après décrivant les exigences du système de management EHS de Saint Gobain et auquel les directeurs des établissements doivent se conformer La Direction EHS contrôle l’application des principes du référentiel EHS au moyen d’audits approfondis qui ont lieu environ tous les 3 ans à l’initiative de la Compagnie des Délégations ou des Pôles Ces audits suivent une grille en 12 et 20 étapes pour les activités industrielles du Groupe Ils sont réalisés par des auditeurs issus du Groupe exerçant par ailleurs des fonctions opérationnelles souvent dans la filière EHS ou de direction d’usine et préalablement formés aux techniques d’audits Ce sont des audits croisés en ce sens que les auditeurs qui interviennent sur un site proviennent en priorité d’autres activités du Groupe Ce sont des audits « intégrés » qui comprennent les trois volets environnement hygiène et sécurité Le référentiel d’audit est en cohérence avec les normes OSHA S 18001 et ISO 14001 103R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉCONTRÔLE INTERNEUn audit propre au Pôle Distribution Bâtiment et adapté aux caractéristiques de cet te activité a été développé de manière à remplacer l’audit en 12 étapes auparavant déployé au sein du Pôle Cet outil app elé audit « ESPR » (Environnement S écurité Prévention des Risques) intègre en plus de l’EHS une partie sur la prévention des risques en matière de sécurité des biens et continuité d’exploitation La majorité des auditeurs de ce processus appar tiennent au Pôle Distribution Bâtiment En 2012 68 audits « 12 étapes » 184 audits « 20 étapes » et 214 audits « ESPR » ont été réalisés dans le Groupe Par ailleurs il existe un outil d’autodiagnostic pour évaluer la situation EHS d’un site Il est composé d’une liste détaillée de questions et d’un barème qui permet aux directeurs d’établissements d’avoir une vision d’ensemble rapide et simple sur la situation conformité de leur site par rapport au système de management EHS Saint Gobain Il existe deux types d’autodiagnostics l’un destiné aux activités industrielles l’autre aux activités de distribution destiné aux structures de petite taille (moins de 50 salariés) La Direction des Systèmes d’InformationOutre ses fonctions générales dans le domaine des systèmes d’information la Direction des Systèmes d’Information (DSI) a pour mission d’élaborer la politique du Groupe en matière de sécurité des systèmes d’information et des réseaux informatiques Au sein de la DSI la Direction de la sécurité des systèmes d’information anime et coordonne un plan annuel d’auto évaluation dans ces domaines qui permet au moyen du reporting associé de mesurer la progression des entités et d’engager les actions nécessaires La Direction des Risques et AssurancesLa Direction des Risques et Assurances définit la politique du Groupe en matière de prévention des dommages aux biens des sites industriels ou de distribution À ce titre elle promeut un référentiel de prévention protection assorti d’un outil d’auto évaluation à destination des responsables des sites industriels ou de distribution et organise la visite des sites les plus importants (environ 492 en 2012) par des ingénieurs prévention auditeurs extérieurs au Groupe Un rapport rédigé à l’issue de chaque mission comporte des recommandations permet tant aux responsables des sites de bâtir un plan d’action En complément des actions de formation (24 sessions en 2012) sont dispensées sur le terrain pour permettre aux opérationnels de s’approprier tant les compétences techniques nécessaires à la mise en œuvre de la politique de prévention sur les sites dont ils ont la charge que de tester et tenir à jour leurs Plans de Continuité d’Activité Les audits permettent outre la moindre vulnérabilité aux accidents de souscrire des couvertures d’assurance en adéquation avec le risque potentiel (limite d’assurance) Le Groupe a constitué depuis 2004 une société d’assurance dommages détenue à 100 % qui assure les sites industriels et commerciaux hors Algérie Brésil et Maroc à hauteur de 12 5 millions d’euros par sinistre des Pôles Matériaux Innovants Produits pour la Construction et Distribution Bâtiment Ce mécanisme facilite la prise de décisions de prévention des sites De manière générale la couverture des filiales au regard des risques de dommages aux biens et de responsabilité civile est gérée soit directement par la Direction des Risques et Assurances soit par les Délégations sous le contrôle de la Direction des Risques et A ssurances La Direction de la Trésorerie et du FinancementLa Direction de la Trésorerie et du Financement définit la politique de financement pour l’ensemble du Groupe (Compagnie Délégations Générales et filiales) L’activité de Trésorerie fait l’objet de contrôles périodiques Au niveau du Groupe la situation de trésorerie est suivie quotidiennement et l’établissement d’une position d’endet tement brute et nette fait l’objet d’un reporting mensuel Elle fait l’objet d’une analyse détaillée par devises par échéances et par nature de taux (fixe et variable) les résultats de cette analyse sont présentés avant et après recours à d’éventuels produits dérivés utilisés dans le cadre d’une gestion active de trésorerie En raison du rôle particulier joué par la Compagnie de Saint Gobain dans le financement du Groupe la structure de son endettement fait également l’objet tous les mois d’un reporting mensuel spécifique Dans les services de trésorerie des Délégations Générales l’Audit Interne effectue périodiquement par rotation une revue des opérations de trésorerie en vue de s’assurer d’une part de leur conformité à la politique de la Direction de la Trésorerie et du Financement et d’autre par t de la qualité des contrôles internes mis en place Dans les filiales le contrôle interne des opérations de trésorerie est partie intégrante des revues générales de l’Audit Interne Il entre également dans le champ des contrôles qui relèvent du Commissariat aux comptes des filiales Les facteurs de risques sont exposés pages 110 à 116 La Direction de la Trésorerie et du Financement encadre ces risques par des procédures appropriées régulièrement mises à jour qui s’imposent aux filiales et délégations ainsi que par des contrôles sur la conformité des opérations de marché réalisés à la trésorerie centrale Par ailleurs la Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie est l’objet de la part des Commissaires aux comptes de la Compagnie de Saint Gobain 5 d’une revue semestrielle et d’un audit annuel qui portent non seulement sur la nature des opérations de trésorerie mais également sur le schéma comptable qui leur est appliqué et l’analyse des risques sous jacents supportés 5 d’une revue annuelle des sé curité s informatiques des systèmes utilisés par la Direction dans la conduite de ses activités 104 CONTRÔLE INTERNELe Contrôle de Gestion et le Contrôle FinancierLe contrôle de gestion a une mission permanente de contrôle des résultats et de la performance opérationnelle du Groupe Il participe à l’élab oration budgétaire et aux révisions trimestrielles du budget et assure à tous les niveaux de l’organisation (filiales Pôles Groupe) une supervision des résultats mensuels Le contrôle de gestion par ticip e activement aux projets opérationnels d’amélioration de la performance et en contrôle les coûts et la rentabilité La mission du contrôle financier est d’étudier de manière approfondie et de valider les conséquences financières des projets d’investissements d’acquisitions de cessions de fusion et d’opérations en capital qui lui sont soumis par les Pôles Après avis des Directions fonctionnelles et de la Délégation Générale concernées sur les aspects juridiques fiscaux et sociaux des dossiers les analyses du Contrôle Financier sont transmises par la Direction Financière de la Compagnie à la Direction Générale du Groupe pour décision Les Pôles et ActivitésLes Directeurs des Pôles et des Activités sont chargés de diffuser le Référentiel de contrôle interne dans les s ociétés qui relèvent de leur responsabilité et veillent à l’application des directives du Groupe Ils sont responsables de la gestion des risques propres à leurs activités Les Délégations GénéralesLes Délégués Généraux sont chargés de diffuser le Référentiel de contrôle interne dans les sociétés qui relèvent de la Délégation et veillent à l’application des directives du Groupe Il leur revient en liaison avec les Directeurs de Pôles et d’Activités de préciser en tant que de besoin les conditions particulières dans lesquelles sont mis en œuvre les contrôles définis par le Groupe pour qu’ils prennent en compte les spécificités locales et de prescrire les contrôles supplémentaires rendus nécessaires par les risques propres aux opérations conduites dans les pays du ressort de la Délégation Les référentiels et procéduresLa Compagnie de Saint Gobain a développé de nombreuses procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour sa propre organisation et celle de ses filiales Le Référentiel de contrôle interneLe Référentiel de contrôle interne présente dans une première partie le système de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe et décrit dans une seconde partie (le manuel de contrôle interne) les contrôles dont la mise en œuvre est obligatoire dans l’ensemble des filiales du Groupe Le manuel de contrôle interne est structuré par domaine Direction Générale Recherche & Développement Marketing Ventes et services clients Stocks et logistique Achats Production et exploitation des sites Prévention des risques et assurances Environnement Hygiène et Sécurité Ressources Humaines Communication Systèmes d’information Juridique Fiscalité Trésorerie et Financements Comptabilité et immobilisations financières Gestion financière et consolidation et enfin Centres de Services Partagés Dans chaque domaine les principaux risques auxquels sont confrontées les entités du Groupe et les contrôles destinés à les maîtriser sont décrits une matrice des risques et contrôles est présentée pour aider à la compréhension du dispositif de maîtrise Chaque chapitre est organisé par sous processus Les contrôles définis dans le manuel doivent être intégrés aux procédures internes de chaque entité et précisées en tant que besoin Le Référentiel a été enrichi en 2012 du chapitre 18 sur les Centres de Services Partagés et de quelques contrôles en lien avec le Programme Groupe de Conformité en particulier des contrôles liés au déploiement du programme de lutte contre la corruption et au programme de conformité aux sanctions économiques et embargos Il a également été décliné en lien avec la direction des Systèmes d’Information pour dresser la liste des 100 contrôles automatiques ou semi automatiques nécessaires au renforcement du contrôle interne dans les systèmes SAP Le Référentiel de contrôle interne est complété en tant que de besoin par des fiches pratiques destinées à guider les entités de manière plus concrète dans la mise en œuvre des principes de contrôle interne À ce jour 4 fiches pratiques ont été publiées les Délégations de pouvoir et signatures la gestion de la confidentialité la séparation des tâches et le « gap analysis » La Doctrine du GroupePlacé sous la responsabilité de la Direction de la Doctrine de la Compagnie l’ensemble des procédures financières administratives et de gestion applicables aux sociétés du Groupe représente un corps de règles méthodes et procédures d’environ 250 textes accessibles par l’intranet du Groupe sur lesquels les sociétés s’appuient pour développer leurs propres procédures internes Ces règles méthodes et procédures sont classées par grands chapitres Organisation et Procédures Groupe Reporting Financier Actualités et Comptes rendus de réunions Spécificités France L’élaboration et la validation des notes de doctrine suivent une procédure qui associe en premier lieu les services fonctionnels et ou opérationnels concernés puis donne lieu à une validation par le Comité Doctrine composé de représentants des Pôles et Délégations et de responsables des Directions fonctionnelles de la Compagnie de Saint Gobain Les activités du département de la Doctrine font par ailleurs l’objet d’un rapport communiqué trois fois par an au Comité des Comptes du Conseil d’administration De nombreuses notes sont régulièrement produites ou mises à jour — environ une soixantaine par an — et font l’objet de différents vecteurs de communication 5 mise à disposition au travers d’un intranet 5 communication de lettres de Doctrine (par courriel à une population d’environ 1 000 financiers du Groupe) et de supports d’information variés destinés à apporter un éclairage particulier sur l’actualité financière 105R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉCONTRÔLE INTERNE5 animation de séances de formations de séminaires et réunions 5 assistance comptable à titre d’exemple en 2012 la Direction de la Doc trine a été amenée à se prononcer sur plus de 400 questions qui lui ont été adressées directement par les sociétés du Groupe Le Référentiel Environnement Hygiène Industrielle et Sécurité (EHS)Le référentiel EHS décrit la démarche que tous les établissements doivent suivre pour atteindre les objectifs généraux du Groupe en matière de respect de l’environnement de prévention des accidents et des maladies professionnelles Cette démarche s’articule autour des principales étapes de l’identification des risques de la mise en œuvre des actions de prévention de l’évaluation et du contrôle de l’efficacité du dispositif Le référentiel EHS est disponible sur l’intranet du Groupe et diffusé dans tous les établissements Il a fait l’objet d’une mise à jour en 2012 pour être en cohérence avec les évolutions normatives les évolutions des pratiques de management EHS et la démarche WCM (World Class Manufacturing) du Groupe Ce nouveau référentiel sera diffusé en 2013 pour une mise en œuvre progressive Par ailleurs la Direction EHS élabore en collaboration avec son réseau des standards EHS Groupe qui sont des supports méthodologiques permettant de répondre à une problématique EHS donnée et dont la mise en œuvre est obligatoire Parmi les documents mis à disposition des sites figurent des guides d’application des procédures des kits de formation et des outils informatiques Ils permettent de quantifier et de maîtriser un risque sur les mêmes bases de prévention dans tous les sites du Groupe quels que soient les pays concernés et la législation ou la réglementation locale Le NOS ( NOise Standard) est un standard élaboré pour l’identification l’évaluation et la maîtrise des expositions potentielles au bruit sur les lieux de travail Élaboré en 2004 il a été étendu à l’ensemble du Groupe dès 2005 y compris hors d’Europe Le TAS (Toxic Agents Standard) est un standard élaboré pour l’identification l’évaluation et la maîtrise des expositions potentielles aux agents toxiques sur les lieux de travail Ce standard a été lancé en 2005 dans une version pilote à travers le guide d’application silice cristalline aujourd’hui en place La note cadre TAS du 29 novembre 2006 précise le contexte les objectifs et le mode d’utilisation du standard TAS à travers ses guides d’application et outils dédiés Depuis le projet pilote silice cristalline trois autres guides d’application TAS ont été développés concernant la construction la rénovation et l’entretien des fours de fusion la manipulation des nanomatériaux dans les centres de recherche et développement (mis à jour en 2008) et l’utilisation des matériaux fibreux Ces différents supports sont mis à jour régulièrement (en général tous les 3 ans) pour suivre les évolutions réglementaires et les connaissances en hygiène industrielle Un nouvel outil SAFHE AR (SAFety and HEAlth Risk assessement tool) de maîtrise des risques toxiques et autres risques (mécaniques électriques…) reprenant les meilleures pratiques internes et externes est en cours de déploiement dans l’ensemble des sites industriels de Saint Gobain Le module « évaluation des risques toxiques » a été testé et validé en novembre 2011 sur 9 sites pilotes et déployé sur l’ensemble des sites à partir de 2012 Le déploiement du module « Santé et Sécurité » est programmé pour 2013 Cet outil permet d’assister les sites industriels dans la maîtrise de l’ensemble des risques autres que les risques toxiques C’est aussi une aide pour les sites à assurer leur conformité à la réglementation locale L’ensemble de cette politique et les outils associés visent à assurer le même niveau de prévention des risques de santé à l’ensemble de nos collaborateurs et aux utilisateurs des produits de Saint Gobain Le standard pour la mise en œuvre d’une démarche globale d’évaluation des risques industriels concerne quant à lui l’identification des dangers la quantification des expositions associées et la hiérarchisation des risques potentiels pour la sécurité et la santé dans les sites du Groupe Saint Gobain en vue de déterminer les priorités et les plans d’action pour la réduction et la maîtrise de ces risques Le standard d’analyse d’accident définit les critères requis pour analyser les causes d’accident Les standards de sécurité définissent les règles de travail en hauteur de gestion des entreprises extérieures intervenant sur sites permis de travail et de consignation déconsignation Dans ce domaine de la sécurité deux standards ont été lancés en 2010 sécurité des machines et chariots élévateurs trois en 2011 espace confiné sécurité des véhicules et des piétons entrepôt et déchargement et un en 2012 risques routiers En 2012 le standard comportemental SMAT (Safety MAnagement Tool) a également été mis à jour La Doctrine générale de sécurité des systèmes d’informationLa Direction des Systèmes d’Information définit les règles et les bonnes pratiques dans le domaine des systèmes d’information et des réseaux sous forme de quatre ensembles de règles minimales obligatoires de sécurité couvrant les domaines suivants 5 des infrastructures avec les 15 règles minimum de sécurité (22 points de contrôle 267 entités) et SGTS Security Reporting (34 points de contrôle 16 SGTS couvrant 329 entités) 5 de l’informatique industrielle avec les 14 règles minimum de sécurité (20 points de contrôle 306 entités avec des systèmes IT industriels critiques ou importants) 5 des centres Recherche et Développement avec 7 règles minimum de sécurité (11 points de contrôle 12 entités) 5 des applications avec les 17 règles minimum de sécurité (35 points de contrôle 50 Centres de compétences) Ces règles sont complétées par des normes techniques périodiquement mises à jour pour suivre l’évolution technologique 106 CONTRÔLE INTERNEEn outre le référentiel ITAC a été publié en 2012 C’est un complément au Référentiel de contrôle interne qui décrit les contrôles automatiques ou semi automatiques des cinq processus clés que sont les Achats les Ventes les Stocks la Trésorerie et la Comptabilité Le référentiel ITAC a vocation à être décliné pour les principaux systèmes d’information déployés dans le Groupe À ce jour 5 les ITAC100 décrivent 100 contrôles qui seront intégrés progressivement dans tous les systèmes SAP du Groupe 5 les ITAC85 décrivent 85 contrôles qui sont intégrés au système EXACT du Pôle Matériaux Innovants En 2012 les ITAC100 ont été développés dans 6 systèmes SAP et 10 000 utilisateurs SAP Organisation du contrôle interne dans l’élaboration et le traitement de l’information financière et comptable destinée aux actionnairesLes comptes individuels de la Compagnie de Saint Gobain (société mère)La Direction des Services Comptables remplit sa mission d’information financière des actionnaires des partenaires et des tiers dans le cadre des obligations légales françaises Elle s’appuie sur des normes et des principes en vigueur Ces derniers sont les principes communément admis de la continuité de l’exploitation de la permanence des méthodes de l’intangibilité du bilan d’ouverture du rattachement des charges aux produits de l’indépendance des périodes et de la prééminence de la réalité sur l’apparence L’organisation comptableL’organisation comptable s’appuie sur les règles méthodes et procédures décrites dans les notes de doctrine du Groupe Elle assure le rapprochement et la justification de tous les comptes mensuellement et l’image fidèle des événements qui sont représentés Elle a également un rôle de conseil pour appréhender en amont les conséquences comptables des événements et les changements de réglementations susceptibles d’affecter les comptes de la Compagnie Le plan comptable est adapté aux besoins de classification des opérations et respecte le principe de l’importance relative Il est lié au Système d’Information Financière du Groupe Le contrôle interneOutre le contrôle du respect des procédures d’ordonnancement et de double signature de ses moyens de paiement sécurisés la Direction des Services Comptables joue en matière de contrôle interne un rôle de garant du respect des responsabilités définies par la Direction générale et formalisées par une structure de comptabilité analytique par centres de responsabilités appelés « centres de frais » En particulier les responsables de centres de frais reçoivent mensuellement les états leur permettant de vérifier la prise en charge des frais engagés sous leur signature et de comparer les dépenses réelles du mois et cumulées à celles prévues au budget initial Un jeu de ces documents est communiqué en synthèse mensuellement à la Direction Financière et à la Direction Générale Les comptes consolidés du GroupeLes comptes consolidés du Groupe sont établis par la Direction de la Consolidation et du Reporting Groupe Cette Direction est chargée en outre de la mise à jour des procédures de consolidation de la formation et de l’intégration des filiales dans le périmètre de consolidation du traitement de l’information de l’exploitation de la maintenance et des développements de l’outil de consolidation et du Système d’Information Financière pour le Groupe et l’ensemble des Pôles Les normes du GroupeLa Consolidation assure l’information et la formation périodique des filiales en liaison avec les Pôles et les Délégations Elle dispose pour cela d’un manuel de consolidation de guides d’aide à la saisie d’un site intranet et d’un outil de formation en français et en anglais Elle diffuse régulièrement des instructions ciblées sur les nouveautés propres à chaque arrêté et les évolutions du reporting des normes et procédures En 2012 le Groupe a poursuivi ses efforts de formation à l’outil de reporting et aux normes IFRS notamment afin d’accompagner la mise en œuvre des centres de services partagés comptables et leur intégration dans le système d’information financière Chaque année la Direction de la Consolidation assure en moyenne une dizaine de sessions de formation L’organisation de la consolidation des comptes du GroupeLa consolidation du Groupe est organisée par paliers et sous paliers dépendant hiérarchiquement de chaque activité et fonctionnellement de la Direction de la Consolidation et du Reporting Groupe Cette organisation calquée sur l’organisation en Pôles (activités) et Délégations Générales (zones géographiques) du Groupe vise à assurer la fiabilité des comptes tout en assurant un encadrement et un traitement de l’information proches des opérationnels Le traitement de l’information et le contrôle des comptesChaque filiale communique ses comptes selon un calendrier fixé par la Compagnie Ils sont contrôlés et traités au niveau de chaque Pôle revus par la Délégation Générale concernée et remontés ensuite à la Direction de la Consolidation qui revoit dans sa globalité les comptes du Groupe et procède aux ajustements nécessaires à l’établissement des comptes consolidés Ces comptes sont diffusés tous les mois à la Direction Générale Les comptes consolidés sont ensuite contrôlés par le collège des Commissaires aux comptes qui appliquent les normes de la profession Les filiales font l’objet d’un contrôle de leurs comptes par les auditeurs locaux qui adaptent leurs diligences aux exigences légales locales et à la taille des sociétés 107R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉCONTRÔLE INTERNELes outils de la consolidationL’établissement des comptes s’effectue à l’aide d’un logiciel qui permet de disposer d’une base de données puissante performante et hautement sécurisée respectant la structure matricielle du Groupe L’outil de consolidation est remis à jour régulièrement afin de garantir la pérennité du système d’information financière La dernière migration de version date de 2011 À cette occasion la mise en place d’une procédure d’accès hautement contrôlée a encore renforcé la sécurité du système Cet outil est capable de gérer une base de données par paliers et de centraliser en toute transparence l’intégralité des données dans la base du Groupe Il alimente un outil sécurisé de diffusion de l’information disponible sur l’intranet du Groupe à destination de la Direction Générale des Directions de Pôles et des Délégations Générales assurant ainsi un contrôle interne des informations produites La fiabilisation des comptes par le processus de reportingLe processus de reporting mensuel assure la fiabilisation des comptes intermédiaires et annuels du Groupe Les clôtures au 30 juin et 31 décembre sont anticipées grâce à une procédure de « hard close » au 31 mai et au 31 octobre Ces deux arrêtés font l’objet d’un examen approfondi selon les mêmes principes que les arrêtés annuels et semestriels À cette occasion les principaux responsables financiers de la Compagnie des Pôles et Délégations Générales procèdent à un examen détaillé des résultats et du bilan « hard close » ainsi que des projections de résultats au 30 juin et 31 décembre Ainsi les comptes des sociétés sont analysés préalablement aux clôtures finales et font l’objet d’une revue par les Commissaires aux comptes Cette procédure permet la détection anticipée d’anomalies éventuelles et leur correction pendant les phases de clôture proprement dites Depuis 2006 le Groupe a adopté une procédure de reprévision trimestrielle de manière à revoir ses estimations régulièrement en fonction de l’évolution réelle des résultats mensuels précédents Ces actions croisées de la Compagnie des Pôles et des Délégations Générales constituent l’un des fondements du contrôle interne du Groupe dans le domaine de l’information financière et comptable destinée aux actionnaires Un rapport consolidé accompagné de commentaires et d’analyses sur les événements et les points significatifs de la période est remis chaque mois à la Direction Générale de la Compagnie Limitations éventuelles des pouvoirs du Directeur GénéralLes fonctions de Directeur Général et de Président du Conseil d’administration dissociées le 7 juin 2007 ont été à nouveau réunies le 3 juin 2010 M Pierre André de Chalendar ayant été à cette date nommé Président Directeur Général Il tient ses pouvoirs de la loi et ni les statuts ni le Conseil n’y ont apporté de limitation 108 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTESRAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTESRapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L 225 235 du Code de commerce sur le rapport du President du Conseil d’administration de la Compagnie de Saint GobainMesdames Messieurs En notre qualité de Commissaires aux comptes de la Compagnie de Saint Gobain et en application des dispositions de l’article L 225 235 du Code de commerce nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L 225 37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l’article L 225 37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise Il nous appartient 5 de vous communiquer les obser vations qu’appellent de notre par t les informations contenues dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière et5 d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L 225 37 du Code de commerce étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations Nous avons ef fec tué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Les norme s d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président Ces diligences consistent notamment à 5 prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière sous tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante 5 prendre connaissance des travaux ayant permis d’élab orer ces informations et de la documentation existante 5 déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du Président Sur la base de ces travaux nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil d’administration établi en application des dispositions de l’article L 225 37 du Code de commerce Autres informationsNous attestons que le rapport du Président du Conseil d’administration comporte les autres informations requises par l’article L 225 37 du Code de commerce Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 20 février 2013 PricewaterhouseCoopers Audit KPMG Audit Département de KPMG S A Pierre Coll Jean Christophe Georghiou Jean Paul Vellutini Philippe Grandclerc109R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉFACTEURS DE RISQUESFACTEURS DE RISQUESRisques macroéconomiques et sectorielsLa plupart des marchés sur lesquels le Groupe est présent sont cycliques Une partie importante des activités du Groupe est liée à l’investissement dans le secteur de la construction qui suit généralement les grands cycles économiques Les résultats du Groupe sont dès lors sensibles aux conditions économiques nationales régionales et locales La crise des dettes souveraines survenue mi 2011 a accentué les fragilités de l’économie mondiale Une détérioration de l’environnement économique mondial et des marchés financiers pourrait avoir un effet significatif défavorable sur le chiffre d’affaires les résultats la capacité d’autofinancement et les perspectives du Groupe Risques opérationnelsRisques liés aux activités internationales du GroupeAvec plus des deux tiers de ses activités en dehors de France le Groupe est soumis aux risques inhérents à des ac tivités internationales notamment des risques économiques politiques et opérationnels qui pourraient avoir un effet négatif sur l’activité les résultats et la situation financière du Groupe Des évolutions futures de l’environnement politique juridique ou réglementaire pourraient af fecter les actifs du Groupe sa capacité à conduire ses ac tivités et sa rentabilité dans les pays concernés Les activités du Groupe sont soumises à divers risques op érationnels susceptibles d’entraîner des interruptions d’exploitation la perte de clients ou encore des pertes financières En 2012 le Groupe a réalisé près de 20 % de ses ventes dans des pays à forte croissance et en Asie pour lesquels les risques liés à la variation du produit intérieur brut (PIB) au contrôle des changes à la variation des taux de change à l’inflation et à l’instabilité politique peuvent être plus importants que dans les pays matures Risques liés à l’innovationCertains des marchés du Groupe évoluent rapidement avec l’apparition de nouvelles technologies Le Groupe doit suivre ces changements et intégrer les nouvelles technologies à son offre commerciale afin de répondre au mieux aux be soins de ses clients Cela requiert des coûts et investissements en Recherche et Développement dont la rentabilité ne peut être garantie Le chiffre d’affaires et la marge opérationnelle du Groupe pourraient être affectés du fait du non investissement dans des technologies appropriées ou du fait d’une non commercialisation rapide ou de produits ne répondant pas de manière adéquate aux besoins des clients ou de l’apparition de produits concurrents Risques liés à la propriété intellectuelleLe Groupe s’appuie sur des se crets de fabrication brevets marques et modèles ainsi que sur les dispositions légales et réglementaires en vigueur afin de protéger ses droits de propriété intellectuelle Si le Groupe ne protégeait pas ou ne parvenait pas à protéger conserver et mettre en œuvre ses droits de propriété intellectuelle cela pourrait avoir pour conséquence la perte de droits exclusifs d’utilisation de technologies et procédés et ainsi avoir un effet significatif défavorable sur ses résultats En outre les lois de certains pays dans lesquels le Groupe est présent peuvent ne pas assurer une protection des droits de propriété intellectuelle aussi étendue que celle existant dans d’autres pays tels que la France ou les États Unis Le Groupe pourrait conduire des procédures contentieuses à l’encontre de tiers dont il considère qu’ils violent ses droits ce qui pourrait donner lieu à des coûts significatifs et entraver le développement des ventes des produits utilisant les droits en cause Risques liés à la faculté de répercuter les évolutions de coûtsLes activités du Groupe pourraient être affectées par des fluctuations dans les prix et l’approvisionnement de matières premières et ou d’énergies (gaz naturel par exemple) La capacité du Groupe à répercuter les augmentations ou diminutions de ces coûts à ses clients dépend pour une grande partie des conditions de marchés ainsi que des usages commerciaux Si la capacité du Groupe à répercuter les augmentations du coût des matières premières et ou de l’énergie devait être limitée cela pourrait avoir un effet significatif défavorable sur la situation financière et les résultats du Groupe Risques liés à l’intégration des acquisitionsLe Groupe s’est historiquement développé notamment par le biais d’acquisitions La réalisation des bénéfices attendus de telles acquisitions dépend pour partie de la réalisation des synergies de coûts et de l’intégration des ac tivités des sociétés acquises Il ne peut être donné aucune garantie sur l’atteinte de ces objectifs Risques liés à la réduction des coûts et aux restructurationsLe Groupe a mis en place diverses initiatives de réduction des coûts et de restructurations Alors que le Groupe entend encore réduire ses coûts il ne peut être garanti que les économies envisagées seront bien réalisées ni que les charges afférentes aux restruc turations n’excéderont pas les prévisions En par ticulier certaines initiatives telles que certaines opérations de restructuration peuvent conduire à des dépassements de coûts à la réalisation d’économies de coûts moindres ou plus longues à réaliser Une augmentation des coûts de restructuration et ou l’incapacité du Groupe à réaliser les réduc tions de coûts espérées pourraient avoir un effet significatif défavorable sur les perspectives du Groupe ainsi que sur ses résultats 110 FACTEURS DE RISQUESRisques de marché (liquidité taux change énergie et matières premières crédit)Risque de liquidité des financementsLe Groupe pourrait dans un contexte de crise ne pas être en mesure d’accéder aux financements ou refinancements nécessaires à ses investissements sur les marchés du crédit ou des capitaux ou d’y accéder à des conditions satisfaisantes Par ailleurs il ne peut être garanti que la Société soit en mesure de préserver la notation de son risque de crédit à son niveau actuel La Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie de S aint Gobain gère le risque de liquidité lié à la dette nette globale du Groupe Les sociétés du Groupe gèrent leur financement à long terme sauf cas particulier avec pour contrepartie la Compagnie de S aint Gobain ou les pools de trésorerie des délégations nationales De même les financements à court terme des sociétés sont en majorité octroyés par la maison mère ou les pools de trésorerie nationaux Le risque de liquidité est géré avec pour principal objectif de garantir le renouvellement des financements du Groupe et dans le respect de cet objectif d’optimiser le coût financier annuel de la dette Ainsi la part de la dette à long terme dans la dette nette totale est toujours maintenue à un niveau élevé De même l’échéancier de cette dette à long terme est étalé de manière à répartir sur différents exercices les appels au marché effectués lors de son renouvellement Les emprunts obligataires constituent la principale source de financement à long terme utilisée et sont généralement émis dans le cadre du programme de Medium Term Notes Le Groupe dispose en outre d’un emprunt p erpétuel et de titres participatifs d’emprunts bancaires et de contrats de location financement Les dettes à court terme sont composées principalement d’emprunts émis dans le cadre des programmes de Billets de Trésorerie parfois d’Euro Commercial Paper ou d’US Commercial Paper mais aussi de créances titrisées et de concours bancaires Les actifs financiers sont constitués de valeurs mobilières de placement et de disponibilités Pour sécuriser la liquidité de ses financements la Compagnie de Saint Gobain dispose de lignes de crédit confirmé es sous la forme de crédits syndiqués La note 20 de l’annexe aux comptes consolidés présente un détail de l’ensemble des dettes du Groupe par nature et par échéance Elle précise par ailleurs les caractéristiques principales des programmes de financement et des lignes de crédit confirmées à disposition du Groupe (montant devises modalités d’exigibilité anticipée) La dette à long terme de Saint Gobain est notée BBB avec une perspective négative par Standard & Poors depuis le 29 octobre 2012 La dette à long terme de Saint Gobain est notée Baa2 avec une perspective négative par Moody’s depuis le 12 novembre 2012 Risque de liquidité des placementsLors que le Groupe a recours à des placements financiers (que ce soit sous la forme de dépôts bancaires à court terme d’achats de SIC AV OPC VM ou équivalents) il privilégie systématiquement des instruments de type monétaire et ou obligataire afin de limiter le risque de non liquidité ou de forte volatilité de ces placements Risque de tauxLa Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie de S aint Gobain gère le risque de taux lié à la dette globale du Groupe Dans le cas où une filiale utilise des instruments dérivés de couverture sa contrepartie est généralement la Compagnie de Saint Gobain société mère du Groupe Le risque de taux global est géré pour la dette consolidée du Groupe avec comme objectif principal de garantir le coût financier de la dette à moyen terme et dans le respec t de cet objectif d’optimiser le coût financier annuel de la dette Le Groupe a défini dans sa politique les produits dérivés susceptibles d’être utilisés comme instruments de couverture On trouve parmi ces produits les swaps de taux les Cross currency swaps les options – y compris les « caps floors et swaptions » et les contrats de taux à terme L’analyse de sensibilité sur la dette nette globale du Groupe après couverture montre qu’une augmentation de 50 points de base des taux d’intérêt de l’euro à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse du résultat de 11 millions d’euros Par ailleurs une augmentation de 50 points de base des taux d’intérêt de l’euro et de la livre sterling à la date de clôture aurait eu pour consé quence une hausse des capitaux propres de 6 millions d’euros Risque de changeLes politiques de couverture des risques de change décrites ci dessous pourraient être insuf fisantes pour protéger le Groupe contre des variations volatiles ou inattendues des taux de change résultant des conditions économiques et de marché Pour réagir aux fluctuations de change la politique du Groupe consiste à couvrir entre autres les transactions commerciales effectuées par les entités du Groupe dans des devises autres que leurs devises fonctionnelles La Compagnie de Saint Gobain et ses filiales sont susceptibles de recourir à des options et des contrats de change à terme pour couvrir les expositions nées de transactions commerciales constatées ou prévisionnelles Dans le cas des options les filiales contractent généralement avec la Compagnie de S aint Gobain société mère du Groupe qui exécute pour leur compte ces couvertures de change La plupart des contrats de change à terme ont des échéances courtes trois mois environ Toutefois lorsqu’une commande est couverte le contrat à terme peut aller jusqu’à deux ans Les couvertures sont mises en place prioritairement avec la Compagnie de Saint Gobain à réception des ordres envoyés par les filiales ou avec les pools de trésorerie des Délégations nationales ou à défaut auprès des banques des filiales 111R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉFACTEURS DE RISQUESL’exposition au risque de change du Groupe est suivie à l’aide d’un reporting mensuel intégrant les positions de change des filiales Au 31 décembre 2012 le taux de couverture de la position de change couvrable du Groupe est de 97 % Au 31 décembre 2012 pour les filiales dont ce n’est pas la devise fonctionnelle l’exposition nette dans les devises suivantes est de (En millions d’équivalents euros)LongueCourteEUR17USD419Autres devises13TOTAL629L’analyse de sensibilité du risque de change montre qu’une augmentation de 10 % du cours des devises suivantes dans lesquelles les filiales sont exposées aurait eu pour conséquence une variation du résultat à hauteur des montants indiqués ci dessous (Impact en millions d’euros)Pertes nettesEUR 0 7USD 1 5Une diminution de 10 % des devises ci dessus au 31 décembre 2012 aurait eu les mêmes impacts mais de sens contraire que ceux présentés précédemment en faisant l’hypothèse que toutes les autres variables restent constantes Risque énergie et risque sur matières premièresLe Groupe est exposé aux variations de cours des matières premières nécessaires à son activité et aux variations de cours des énergies qu’il consomme Les politiques de couverture mises en place pour les achats d’énergie et matières premières pourraient s’avérer insuffisantes pour protéger le Groupe contre des variations importantes ou inattendues des cours qui pourraient résulter de l’environnement financier et économique Pour réduire son exposition aux fluctuations de prix des énergies qu’il consomme le Groupe peut couvrir une partie de ses achats de fuel gaz et électricité par des swaps et des options négociés principalement dans la devise fonctionnelle des entités recourant à ces couvertures L’organisation des couvertures gaz et fuel est du ressort de comités de pilotage constitués de la Direction Financière du Groupe de la Direction des Achats du Groupe (Saint Gobain Achats) et des délégations concernées Les couvertures d’énergie (hors achats à prix fixes auprès des fournisseurs négociés directement par la Direction des Achats) sont traitées prioritairement par la Direction de la Trésorerie et du Financement (ou avec les trésoreries des Délégations nationales) sur la base des instructions qui sont transmises par Saint Gobain Achats Les autres couvertures non mentionnées ci dessus ne font pas l’objet d’une politique gérée en central par un comité de pilotage 5 soit parce que les volumes ne sont pas significatifs 5 soit parce qu’il n’existe pas d’indice de référence international utilisé par les acteurs locaux et qu’il faut dans ce cas se référer soit à des prix administrés soit à des indices strictement nationaux Dans ces deux cas ce sont les acheteurs locaux qui gèrent le risque énergie essentiellement par des achats à prix fixes Ponctuellement et selon les mêmes principes édictés pour l’énergie le Groupe peut être amené à couvrir l’achat de certaines matières premières Risque de créditLes liquidités et autres instruments financiers détenus ou gérés par des institutions financières pourraient créer des risques de crédit se traduisant par une perte en cas de manquement à ses obligations par un co contractant du Groupe La politique du Groupe est de limiter l’exposition du co contractant en ne faisant appel qu’à des institutions financières réputées et en surveillant régulièrement les notations de ses co contractants conformément aux directives approuvées par le Conseil d’administration Néanmoins les risques de crédit d’une contrepartie financière peuvent être sujets à des changements rapides et un niveau élevé de notation peut ne pas empêcher une institution de faire face à une détérioration rapide de sa situation financière En conséquence il ne peut être assuré que cette politique élimine efficacement tout risque d’exposition Tout manquement à ses obligations par un co contractant pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les objectifs du Groupe son résultat opérationnel et sur sa situation financière Pour les opérations exposant la Compagnie de Saint Gobain à un risque de crédit la Direction de la Trésorerie et du Financement travaille principalement avec des contreparties financières ayant a minima une note de crédit long terme supérieure ou égale à A chez Standard & Poors ou A3 chez Moody’s (dans chaque cas avec une perspective stable) La Direction de la Trésorerie et du Financement veille également à ne pas avoir une concentration excessive des risques La note 21 de l’annexe aux comptes consolidés présente les instruments de couverture de taux de change et d’énergie utilisés ainsi que les taux d’intérêt des principaux postes de la dette brute Elle détaille aussi la répartition de la dette brute par devise et par nature de taux (fixe ou variable) ainsi que l’échéancier de révision de ses taux Autres risquesRisque de crédit clientsLe risque de crédit clients du Groupe est limité du fait de la multiplicité des activités de leurs implantations mondiales ainsi que du nombre important de clients du Groupe Les dépassements d’échéances sont analysés régulièrement et une provision est constituée si nécessaire (Voir note 10 de l’annexe aux comptes consolidés) Néanmoins en fonction de l’évolution de la situation économique le risque de crédit clients pourrait éventuellement s’accroître Risque de crédit lié aux consommateursLe niveau de risque de crédit lié aux consommateurs est limité grâce à la multiplicité de nos activités à leur implantation mondiale mais également grâce au nombre important de clients Les impayés sont analysés régulièrement et une provision est constituée le cas échéant En 2013 le risque de crédit lié aux consommateurs pourrait s’accroître en fonction de l’évolution de la situation économique 112 FACTEURS DE RISQUESRisques relatifs aux plans de retraiteDans le passé le Groupe a mis en place des plans de retraite ainsi que d’autres plans d’avantages postérieurs à l’emploi principalement en France en Allemagne aux Pays Bas au Royaume Uni aux États Unis et au Canada dont la plupart ne sont plus ouverts aux nouveaux salariés Le niveau de financement des plans de retraite du Groupe (6 8 milliards d’euros) pourrait être affecté par des changements défavorables dans les hypothèses de calcul actuariel des passifs des plans notamment par une diminution des taux d’actualisation une modification des hypothèses de taux de mortalité ou encore un accroissement des taux d’inflation utilisés ou bien par une diminution des valeurs de marché des investissements effectués dans le cadre des plans constitués principalement d’actions et d’obligations Au 31 décembre 2012 le montant total des engagements au titre des plans de retraite s’élève à 10 0 milliards d’euros Au cours de l’année 2012 le Groupe a connu une augmentation de ses engagements de 0 2 milliard d’euros ainsi qu’une augmentation de la valeur de marché des actifs des plans d’environ 0 2 milliard d’euros Ces variations s’entendent après reclassement des engagements et des fonds de Verallia North America en actifs et passifs à céder pour respectivement 1 0 milliard d’euros et 0 7 milliard d’euros Risques relatifs à la dépréciation des actifs corporels et incorporelsLe Groupe possède un montant significatif d’actifs incorporels liés aux marques (2 8 milliards d’euros) et aux écarts d’acquisition (10 9 milliards d’euros) Conformément aux méthodes comptables que le Groupe applique les écarts d’acquisition et certains autres actifs incorporels d’une durée de vie indéfinie font l’objet de tests de dépréciation périodiques ou lorsqu’apparaissent des indicateurs de dépréciation La dépréciation des écarts d’acquisition et des autres actifs incorporels identifiés peut résulter notamment de la détérioration de la performance du Groupe de conditions de marché défavorables de changements de législations ou de réglementations défavorables ainsi que de nombreux autres facteurs La dépréciation des écarts d’acquisition du Groupe pourrait avoir un effet défavorable sur son résultat net Les actifs corporels (13 7 milliards d’euros) représentant approximativement un tiers de l’ensemble des actifs pourraient également être sujets à dépréciation en cas d’évolutions défavorables de l’activité Risques industriels et environnementauxPour les opérations passées présentes et futures le Groupe pourrait engager des dépenses d’investissement ainsi que voir sa responsabilité environnementale mise en cause Le Groupe Saint Gobain présente essentiellement un type de risques industriels et environnementaux lié au stockage de certaines matières dangereuses De ce fait cinq sites du Groupe sont soumis à une législation spécifique et sont particulièrement surveillés par les autorités compétentes leurs stockages présentant des « risques technologiques majeurs » au sens de la réglementation européenne Saint Gobain compte en 2012 cinq usines classées « Seveso » Trois de ces établissements relèvent du « seuil bas » défini par la directive les sites de Conflans Sainte Honorine (Abrasifs) en France stockant de la résine phénolique de Neuburg (Conditionnement) en Allemagne stockant du GPL et d’Avilès (Vitrage) en Espagne stockant du propane (C3H8) et de l’oxygène (O2) Deux sites relèvent du « seuil haut » le site de Bagneaux sur Loing (Vitrage) en France stockant de l’arsenic (AS2O3) et de Carrascal del Rio (Vitrage) en Espagne stockant notamment de l’acide fluorhydrique (HF) En France en application de la loi du 30 juillet 2003 sur la prévention des risques technologiques et naturels et la réparation des dommages il est indiqué que dans tous ces établissements et notamment dans les sites classés Seveso seuil haut des politiques spécifiques ont été mises en œuvre afin de prévenir les dangers et d’organiser la sécurité Après avoir identifié les risques d’accidents et les impacts possibles sur l’environnement ces usines ont pris des dispositions préventives qui portent sur la conception et la construction des stockages mais également sur leurs conditions d’exploitation et d’entretien En cas d’alerte des plans d’urgence internes ont été établis La responsabilité civile envers les biens et les personnes du fait de l’exploitation de telles installations est couverte par le programme d’assurance de responsabilité civile du Groupe en cours de validité à l’exception du site de Bagneaux sur Loing qui est exploité par une société commune avec une société tierce et qui est couvert par une police particulière souscrite par cette filiale Dans l’hypothèse de la survenance d’un accident technologique la gestion de l’indemnisation des victimes serait organisée conjointement par la société le courtier et l’assureur Saint Gobain est également concerné par les risques de pollutions chroniques 98 sites du Groupe sont classés « IPPC (1) » et sont soumis à la législation relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution Risques juridiquesLe Groupe n’est pas soumis à une réglementation particulière pouvant avoir un impact sur sa situation même si bien entendu les sociétés qui exploitent les sites industriels sont fréquemment tenues au respect de législations et réglementations nationales variables selon les pays où ces sites sont implantés Il en est ainsi par exemple pour ce qui concerne la France de la législation et de la réglementation relatives aux installations classées Le Groupe ne se trouve pas dans une position de dépendance technique ou commerciale significative à l’égard d’autres sociétés n’est pas soumis à des contraintes particulières de confidentialité et dispose des actifs nécessaires à l’exploitation de ses activités La réglementation applicable aux activités du Groupe est susceptible d’évolutions qui pourraient être tant favorables que défavorables au Groupe Un renforcement de la réglementation ou de sa mise en œuvre tout en offrant dans certains cas de nouvelles opportunités de développement est susceptible d’entraîner de nouvelles conditions d’exercice des activités (1) La Directive n°2008 1 CE relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution dite Directive IPPC (« Integrated Pollution Prevention and Control ») a pour objectif de parvenir à un niveau élevé de protection de l’environnement grâce à une prévention et à une réduction intégrées de la pollution provenant d’un large éventail d’activités industrielles et agricoles 113R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉFACTEURS DE RISQUESdu Groupe pouvant augmenter ses charges d’exploitation limiter le champ de ses activités ou plus généralement constituer un frein au développement du Groupe En matière fiscale la Compagnie de Saint Gobain s’est placée sous le régime de l’intégration fiscale prévu aux articles 223A et suivants du code général des impôts Les risques juridiques auxquels le Groupe est le plus exposé sont les risques relatifs aux litiges liés à l’amiante en France et surtout aux États Unis et en matière de concurrence De manière plus générale le Groupe ne peut garantir que des modifications rapides et ou importantes de la réglementation en vigueur n’auront pas à l’avenir d’effet défavorable significatif sur son activité sa situation financière ou ses résultats Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale judiciaire ou d’arbitrage dont la société a connaissance qui est en suspens ou dont elle est menacée susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité du Groupe Litiges français relatifs à l’amiante5 Actions en faute inexcusableEn France où les sociétés Everite et Saint Gobain PAM ont exercé dans le passé des activités de fibre ciment de nouvelles actions individuelles émanant d’anciens salariés de ces sociétés à raison des maladies professionnelles liées à l’amiante dont ils sont ou ont été atteints ou de leurs ayants droit sont venues s’ajouter en 2012 à celles engagées depuis 1997 759 actions au total au 31 décembre 2012 ont été ainsi engagées depuis l’origine contre ces deux sociétés en vue d’obtenir une indemnisation complémentaire à la prise en charge par les Caisses d’assurance maladie des conséquences de ces maladies professionnelles Sur ces 759 procédures 684 sont au 31 décembre 2012 définitivement terminées tant sur le fond que sur le montant des indemnisations Dans ces dossiers les juridictions ont toutes retenu la responsabilité de l’employeur au titre de la faute inexcusable Les indemnisations définitivement versées par Everite et Saint Gobain PAM l’ont été pour un montant global d’environ 1 3 million d’euros Concernant les 75 actions restant en cours contre Everite et Saint Gobain PAM au 31 décembre 2012 9 sont terminées sur le fond mais sont pour la fixation du montant des indemnisations en attente des conclusions d’expertises médicales ou d’arrêts de Cour d’appel 33 autres de ces 75 actions sont terminées sur le fond ainsi que sur la fixation du montant des indemnisations mais sont en cours sur l’affectation de la charge financière des indemnisations Sur les 33 actions restantes 26 sont au 31 décembre 2012 en cours sur le fond à différents stades de la procédure 3 sont en cours de procédure administrative devant des Caisses d’assurance maladie 23 sont pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale Les 7 dernières actions ont fait l’objet de désistement ou de radiation d’instance le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de deux ans sur simple demande Par ailleurs 183 actions de même nature ont été au total au 31 décembre 2012 engagées depuis l’origine par des salariés ou anciens salariés de 12 sociétés françaises du Groupe qui avaient notamment utilisé des équipements de protection en amiante destinés à les protéger de la chaleur des fours (ces chiffres tiennent compte de la cession par le Groupe des sociétés Saint Gobain Desjonquères et Saint Gobain Vetrotex) Au 31 décembre 2012 123 procédures étaient définitivement terminées sur lesquelles 51 décisions ont retenu la faute inexcusable de l’employeur Les indemnisations définitivement versées par ces sociétés l’ont été pour un montant global d’environ 0 6 million d’euros S’agissant des 60 actions restant en cours au 31 décembre 2012 6 en sont encore au stade de l’instruction par les Caisses d’assurance maladie 35 sont en cours sur le fond dont 24 pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale 10 devant des Cours d’appel et 1 devant la Cour de cassation Par ailleurs 9 actions sont terminées sur le fond mais en cours sur les indemnisations et ou sur l’affectation de la charge financière des indemnisations dont 8 devant des Cours d’appel et 1 devant la Cour de Cassation Enfin les 10 actions restantes ont fait l’objet de désistement ou de radiation d’instance le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de deux ans sur simple demande 5 Actions en préjudice d’anxiétéPar ailleurs quatre sociétés françaises du Groupe qui exploitent ou ont exploité en France des établissements « classés amiante » font l’objet d’actions judiciaires en dommages intérêts de nature différente des actions visées ci dessus Par établissements « classés amiante » il faut entendre des établissements industriels fermés ou en activité qui ont dans le passé soit fabriqué des matériaux contenant de l’amiante soit utilisé des équipements de protection et d’isolation en amiante et qui sont inscrits par arrêté ministériel sur la liste des établissements ouvrant droit pour les salariés y travaillant ou y ayant travaillé au bénéfice de l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (ACAATA) Il s’agit d’actions 145 au total au 31 décembre 2012 engagées par des salariés ou anciens salariés d’établissements « classés amiante » non atteints de maladie professionnelle due à l’amiante bénéficiaires ou non de l’ACA ATA en vue d’obtenir l’indemnisation de divers préjudices ayant pour origine leur exposition prétendue à l’amiante Sur ces 145 procédures 49 sont définitivement terminées 3 demandeurs ont été totalement déboutés pour les 46 autres dont l’exposition au risque a été reconnue seul le préjudice d’anxiété a été retenu pour un montant global d’indemnisation de 629 500 euros Sur les 96 actions restantes 30 sont en instance devant les Cours d’appel compétentes dont 2 sur appel des demandeurs et 28 sur appel des sociétés concernées et 66 devant les Conseils de prud’hommes compétents 114 FACTEURS DE RISQUESLitiges américains relatifs à l’amianteAux États Unis plusieurs activités du Groupe qui ont dans le passé fabriqué des produits ayant contenu de l’amiante tels que des tuyaux en fibre ciment des produits de toiture ou des isolants spéciaux font l’objet d’actions judiciaires en dommages intérêts le cas échéant en dommages punitifs de personnes autres que leurs salariés ou anciens salariés à raison d’une exposition alléguée à ces produits sans que dans de nombreux cas ne soient démontrées ni une exposition spécifique à un ou plusieurs produits donnés ni une maladie ou une incapacité physique particulière La grande majorité de ces actions vise le plus souvent simultanément de très nombreuses autres entreprises extérieures au Groupe qui ont été fabricants distributeurs installateurs ou utilisateurs de produits ayant contenu de l’amiante 5 Évolution en 2012Le nombre de nouveaux litiges mettant en cause CertainTeed était d’environ 4 000 en 2012 comparé à 4 000 en 2011 5 000 en 2010 4 000 en 2009 et 5 000 en 2008 Sur les cinq dernières années le nombre de nouveaux litiges est resté globalement stable Les litiges visant CertainTeed sont réglés dans la quasi totalité des cas par voie de transactions ou sont mis à l’écart Environ 9 000 litiges du stock des litiges en cours ont ainsi fait l’objet d’une transaction en 2012 (contre 8 000 en 2011 13 000 en 2010 et 8 000 en 2009 et en 2008) Par ailleurs environ 4 000 plaintes (principalement dans l’État du Texas) ont été requalifiées en « inactives » parce qu’elles ne répondaient pas aux critères minimums de prise en compte médicale et avaient été classées en « dossiers inactifs » par décisions de justice Compte tenu du stock de litiges existant à fin 2011 (52 000) des nouveaux litiges survenus pendant l’exercice des litiges ainsi résolus par voie de transactions ou de requalification en inactifs environ 43 000 litiges demeuraient en cours au 31 décembre 2012 Une proportion élevée de ces litiges en cours correspond à des plaintes enregistrées il y a plus de cinq ans par des personnes n’ayant pas démontré de réelle exposition à l’amiante Il est probable qu’un grand nombre de ces plaintes seront un jour annulées par les tribunaux 5 Incidence sur les comptesCette situation a conduit le Groupe à comptabiliser une charge de 90 millions d’euros au titre de l’exercice 2012 destinée à faire face à l’évolution des litiges Ce montant est identique à celui comptabilisé en 2011 inférieur à celui comptabilisé en 2010 (97 millions d’euros) et supérieur à ceux comptabilisés en 2009 et en 2008 (75 millions d’euros) La provision pour litige amiante chez CertainTeed aux États Unis s’établit au 31 décembre 2012 à 417 millions d’euros soit 550 millions de dollars (contre 389 millions d’euros soit 504 millions de dollars au 31 décembre 2011 375 millions d’euros soit 501 millions de dollars au 31 décembre 2010 347 millions d’euros soit 500 millions de dollars au 31 décembre 2009 et 361 millions d’euros soit 502 millions de dollars au 31 décembre 2008) 5 Incidence sur la trésorerieLe montant total des indemnisations payées au titre des plaintes déposées contre CertainTeed (correspondant pour partie à des litiges ayant fait l’objet d’une transaction avant 2012 mais pour lesquels les indemnisations n’ont été versées qu’en 2012 et pour partie à des litiges entièrement réglés et indemnisés en 2012) ainsi que des indemnisations (nettes de couvertures d’assurance) versées en 2012 par les autres activités du Groupe impliquées dans des actions judiciaires liées à l’amiante s’est élevé à 52 millions d’euros soit 67 millions de dollars (contre 59 millions d’euros soit 82 millions de dollars en 2011 78 millions d’euros soit 103 millions de dollars en 2010 55 millions d’euros soit 77 millions de dollars en 2009 et 48 millions d’euros soit 71 millions de dollars en 2008) Situation au BrésilAu Brésil les anciens salariés des sociétés du Groupe qui sont atteints de maladies professionnelles liées à l’amiante se voient proposer selon les cas soit une indemnisation exclusivement pécuniaire soit une assistance médicale à vie assortie d’une indemnisation seul un petit nombre de contentieux d’anciens salariés ou de leurs ayants droit est en cours à fin décembre 2012 à cet égard et ils ne présentent pas à ce jour de risque significatif pour les filiales concernées Décision de la Commission européenne dans le secteur du vitrage automobilePar décision du 12 novembre 2008 concernant le dossier du verre automobile la Commission européenne a considéré que l’infraction à l’article 81 du traité était établie sur des faits commis entre 1998 et 2003 et a infligé à Saint Gobain Glass France Saint Gobain Sekurit France et Saint Gobain Sekurit Deutschland Gmbh conjointement et solidairement avec la Compagnie de Saint Gobain une amende de 896 millions d’euros Les sociétés concernées ont engagé un recours devant le Tribunal de l’Union européenne à l’encontre de cette dernière décision qui leur apparaît manifestement excessive et disproportionnée La Commission a accepté en raison de ce recours qu’une garantie financière couvrant le principal de l’amende de 896 millions d’euros et les intérêts s’y rapportant (5 25 % applicables à compter du 9 mars 2009) soit constituée jusqu’à la décision du Tribunal en lieu et place du paiement de l’amende Les dispositions nécessaires ont été prises pour la mise en place de cette garantie dans les délais impartis L’audience devant le Tribunal de l’Union européenne à Luxembourg a eu lieu le 11 décembre 2012 La décision est attendue dans un délai de six à douze mois Le montant de la provision destinée à couvrir intégralement le montant de l’amende les intérêts de retard les frais de la garantie financière et les frais juridiques associés s’élève à 1 098 millions d’euros au 31 décembre 2012 115R APPORT D’ACTIVIT É R APPORT D’ACTIVITÉFACTEURS DE RISQUESAssurances Couverture des risques éventuelsLe Groupe transfère ses risques aux assureurs lorsque cela est efficient Par conséquent un éventuel défaut financier d’un ou de plusieurs assureurs auxquels fait appel le Groupe pourrait résulter en une perte financière La politique du Groupe en matière de protection de ses biens et de ses revenus contre les risques accidentels est fondée sur la prévention et l’achat d’assurances Elle s’appuie sur une doctrine commune prenant en compte la situation du marché de l’assurance Cette doctrine est élaborée par la Direction des Risques et Assurances (DRA) qui coordonne et contrôle son application Elle définit les critères de souscription des couvertures des risques les plus significatifs il s’agit des assurances de dommages aux biens et pertes d’exploitation associées ainsi que de la responsabilité civile liée à l’exploitation et aux produits commercialisés Pour les autres assurances telles que les flottes de véhicules la DRA conseille les entités opérationnelles tant au niveau du contenu des polices du choix du courtier que du marché à consulter Ces derniers risques sont dits « de fréquence » ce qui permet un contrôle de gestion des sinistres et donc une réponse appropriée de prévention Les polices en cours en 2012 sont le renouvellement des polices 2011 La société captive d’assurance dédiée à la couverture des risques de dommages aux biens a joué pleinement son effet bénéfique Les sociétés acquises en cours d’exercice ont été intégrées dans les programmes Couverture des dommages matériels et pertes d’exploitationLes risques couverts sont les dommages matériels non exclus ainsi que les pertes d’exploitation consécutives à un accident soudain atteignant les biens assurés Ils sont couverts par deux programmes mondiaux (Groupe hors pôle conditionnement Pôle Conditionnement) à l’exception des risques propres aux activités du Groupe au Brésil qui sont traités par deux programmes locaux (entités brésiliennes du Groupe hors Pôle Conditionnement entités brésiliennes du Pôle Conditionnement) ces achats d’assurance effectués localement sont supervisés par la Direction des Risques et Assurances Ils répondent aux critères de souscription fixés par la Direction des Risques et Assurances tels que notamment 5 le critère « Tous Risques Sauf » des polices 5 la fixation des limites de couverture compatibles avec les scénarios pessimistes où les équipements de protection interviennent efficacement 5 les franchises proportionnelles à la taille des sites assurés ces franchises ne peuvent pas être considérées comme une auto assurance Les critères de souscription tiennent compte de l’offre du marché de l’assurance qui exclut certains risques tels que les virus informatiques et leurs conséquences et impose des limites spécifiques en cas de survenance d’événements naturels tels que les inondations les tempêtes et les tremblements de terre Ces événements pourraient avoir un impact financier non assuré significatif tant pour le coût de la reconstruction que pour les pertes liées à l’arrêt de production dans le cas de la réalisation de scénarios extrêmes Pour définir la politique de couverture la Direction des Risques et Assurances s’appuie sur les conclusions des audits annuels effectués par les services ingénierie prévention d’un prestataire de service spécialisé indépendant mais reconnu par les compagnies d’assurances Ces audits permettent de préciser les risques auxquels sont exposés les principaux sites dans l’hypothèse de la survenance d’un sinistre et en particulier d’un incendie et d’en apprécier les conséquences financières dans les scénarios pessimistes Le transfert de risque au marché de l’assurance intervient au delà d’un montant de 12 5 millions d’euros par sinistre pour toutes entités du Groupe hors Pôle Conditionnement et hors Brésil Ce montant est auto assuré par le Groupe par le biais de sa captive d’assurance Cette dernière a souscrit une protection en réassurance pour la protéger contre une éventuelle dérive de fréquence et ou de sévérité Couverture du risque de responsabilité civileLes risques encourus pour les préjudices matériels ou corporels subis par des tiers dont le Groupe serait légalement responsable sont couverts par deux plans d’assurance distincts l’un pour les entités du Groupe hors Pôle Conditionnement l’autre pour les entités du Pôle Conditionnement Ces deux programmes sont bâtis suivant la même architecture Chacun de ces deux plans est composé d’un ensemble de programmes pour les tranches inférieures de couverture Le premier programme assure toutes les filiales à l’exception de celles situées dans le périmètre géographique de la Délégation Générale aux États Unis et au Canada avec une limite de garantie de 50 millions d’euros Les exclusions de ce programme sont conformes aux pratiques du marché elles concernent en particulier certaines substances connues pour être potentiellement cancérigènes et la pollution graduelle Une police est émise dans chaque pays où une présence du Groupe est significative permettant ainsi de répondre aux exigences réglementaires locales Les polices locales sont complétées par la police mère émise à Paris qui peut être activée en cas d’insuffisance de la police locale Le deuxième programme avec une limite de garantie de 50 millions de dollars américains concerne les filiales situées géographiquement dans le périmètre de la Délégation Générale aux États Unis et au Canada Distinct du précédent il est justifié par les spécificités du régime de la responsabilité civile aux États Unis Ce programme est souscrit en plusieurs lignes nécessitant le cas échéant un placement sur le marché de Londres Les exclusions sont conformes aux pratiques du marché américain et concernent en particulier la responsabilité contractuelle la pollution et les dommages immatériels causés aux tiers En complément des programmes décrits ci dessus un ensemble de polices complémentaires a été souscrit portant les limites de garantie cumulées à un niveau jugé compatible avec les activités assurées Les sites opérationnels sont sensibilisés aux risques découlant de la responsabilité civile et motivés pour en contrôler le coût en supportant une franchise qui n’a pas cependant de caractère d’auto assurance Par ailleurs une politique de prévention est menée auprès des unités opérationnelles avec le soutien de la Direction de l’Environnement de l’Hygiène et de la Sécurité ExceptionsLes filiales communes et participations minoritaires sont hors du champ des programmes ci dessus Les assurances sont contractées séparément 116 COMPTES CONSOLIDÉSCOMPTESCONSOLIDÉS1171 1 8 BILAN CONSOLIDÉ1 2 0 COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ1 2 1 ÉTATS DES PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS1 2 2 TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE1 2 3 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS1 2 4 ANNEXE 124 NOTE 1 Principes comptables 133 NOTE 2 Évolution du périmètre de consolidation 135 NOTE 3 Actifs et passifs détenus en vue de la vente 135 NOTE 4 Écarts d’acquisition 136 NOTE 5 Autres immobilisations incorporelles 137 NOTE 6 Immobilisations corporelles 138 NOTE 7 Titres mis en équivalence 139 NOTE 8 Autres actifs non courants 140 NOTE 9 Stocks 140 NOTE 10 Créances clients et autres créances 140 NOTE 11 Capitaux propres 1 41 NOTE 12 Plans d’options sur actions 142 NOTE 13 Plans d’Épargne du Groupe 143 NOTE 14 Plans d’attribution d’actions et d’unités de performance 145 NOTE 15 Provisions pour retraites et avantages au personnel 150 NOTE 16 Impôts sur les résultats et impôts différés 1 5 1 NOTE 17 Autres provisions et passifs courants et non courants 152 NOTE 18 Dettes fournisseurs et autres dettes 152 NOTE 19 Facteurs de risques 155 NOTE 20 Endettement net 157 NOTE 21 Instruments financiers 159 NOTE 22 Actifs et passifs financiers 1 61 NOTE 23 Détail par nature du résultat opérationnel 1 61 NOTE 24 Résultat financier 162 NOTE 25 Éxcédent brut d’exploitation Résultat net courant et marge brute d’autofinancement 1 6 2 NOTE 26 Résultat par action 163 NOTE 27 Engagements 164 NOTE 28 Litiges 1 67 NOTE 29 Relations avec les parties liées 1 67 NOTE 30 Co entreprises 1 67 NOTE 31 Rémunération des dirigeants 1 67 NOTE 32 Effectifs 16 8 NOTE 33 Informations sectorielles 170 NOTE 34 Principales sociétés consolidées par intégration 172 NOTE 35 Événements postérieurs à la clôture1 7 3 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS118BILAN CONSOLIDÉ AU 31 DÉCEMBREACTIF (en millions d’euros) Notes 2010 2011Écarts d’acquisition (4) 10 936 11 041 Autres immobilisations incorporelles (5) 3 196 3 148 Immobilisations corporelles (6) 13 696 14 225 Titres mis en équivalence (7) 206 167 Impôts différés actifs (16) 1 236 949 Autres actifs non courants (8) 359 347 Total de l’actif non courant 29 629 29 877 Stocks (9) 6 133 6 477 Créances clients (10) 5 017 5 341 Créances d’impôts courants (16) 204 182 Autres créances (10) 1 425 1 408 Actifs détenus en vue de la vente (3) 936 0 Disponibilités et équivalents de trésorerie (20) 4 179 2 949 Total de l’actif courant 17 894 16 357 TOTAL DE L’ACTIF 47 523 46 234 Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés BILAN CONSOLIDÉ AU 31 DÉCEMBRE2012 COMPTES CONSOLIDÉS119PASSIF (en millions d’euros) Notes 2011Capital (11) 2 125 2 142 Primes et réserve légale 5 699 5 920 Réserves et résultat consolidés 10 334 10 654 Écarts de conversion (523) (476)Réserves de juste valeur (15) (22)Actions propres (11) (181) (403)Capitaux propres du Groupe 17 439 17 815 Intérêts minoritaires 412 403Capitaux propres de l’ensemble consolidé 17 851 18 218 Dettes financières (20) 9 588 8 326 Provisions pour retraites et avantages au personnel (15) 3 465 3 458 Impôts différés passifs (16) 792 893 Autres provisions et passifs non courants (17) 2 171 2 143 Total des dettes non courantes 16 016 14 820 Partie court terme des dettes financières (20) 1 732 1 656 Partie court terme des autres passifs (17) 457 733 Dettes fournisseurs (18) 6 143 6 018 Dettes d’impôts courants (16) 70 165 Autres dettes (18) 3 408 3 562 Passifs détenus en vue de la vente (3) 497 0 Emprunts à moins d’un an et banques créditrices (20) 1 349 1 062 Total des dettes courantes 13 656 13 196 TOTAL DU PASSIF 47 523 46 234 Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés BILAN CONSOLIDÉ AU 31 DÉCEMBRE2012 COMPTES CONSOLIDÉS120COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ Exercice Exercice (en millions d’euros) Notes 2011 2011Chiffre d’affaires et produits accessoires (33) 43 198 42 116 Coût des produits vendus (23) (33 046) (31 763)Frais généraux et de recherche (23) (7 271) (6 912)Résultat d’exploitation 2 881 3 441 Autres produits opérationnels (23) 116 69 Autres charges opérationnelles (23) (1 013) (864)Résultat opérationnel 1 984 2 646 Coût de l’endettement financier brut (627) (559)Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie 40 43 Coût de l’endettement financier net (587) (516)Autres produits et charges financiers (24) (137) (122)Résultat financier (724) (638)Quote part dans les résultats des sociétés mises en équivalence (7) 12 8 Impôts sur les résultats (16) (476) (656)Résultat net de l’ensemble consolidé 796 1 360 RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 766 1 284 Part revenant aux intérêts minoritaires 30 76 Résultat par action (en euros)Nombre moyen pondéré de titres en circulation 526 399 944 526 274 931Résultat net par action (26) 1 46 2 44Nombre moyen pondéré et dilué de titres 528 692 847 530 333 380Résultat net dilué par action (26) 1 45 2 42Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés Exercice 2012COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ COMPTES CONSOLIDÉS121ÉTAT DES PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS Exercice Exercice (en millions d’euros) 2012 2011Résultat net de l’ensemble consolidé 796 1 360Éléments recyclables en résultatÉcarts de conversion (65) (108)Variation de juste valeur 7 21Impôts sur les éléments recyclables en résultat (24) (6)Éléments non recyclables en résultatVariation des écarts actuariels (922) (704)Impôts sur les éléments non recyclables en résultat 293 240Total produits et charges reconnus directement en capitaux propres (711) (557)TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES DE LA PÉRIODE 85 803Part du Groupe 74 742Part des intérêts minoritaires 11 61Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés Exercice 2012ÉTAT DES PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS COMPTES CONSOLIDÉS122TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE Exercice Exercice (en millions d’euros) Notes 2011 2011Résultat net part du Groupe 766 1 284Part des intérêts minoritaires dans le résultat net (*) 30 76Quote part dans le résultat des sociétés mises en équivalence nette des dividendes reçus (7) (6) (1)Dotations aux amortissements et dépréciations d’actifs (23) 1 988 1 892Résultat des réalisations d’actifs (23) (60) (1)Résultats latents liés aux variations de juste valeur et aux paiements en actions (23) 48Variation des stocks (9) 252 (551)Variation des créances clients des dettes fournisseurs et des autres créances et dettes (10)(18) 429 18Variation des créances et dettes d’impôt (16) (118) (6)Variation des provisions pour autres passifs et des impôts différés (15)(16)(17) (696) (374)Trésorerie provenant de l’activité 2 562 2 385Acquisitions d’immobilisations corporelles [en 2012 (1 773) en 2011 (1 936)] et incorporelles (5)(6) (1 883) (2 028)Augmentation (diminution) des dettes sur immobilisations (18) (67) 18Acquisitions de titres de sociétés consolidées [en 2012 (338) en 2011 (688)] nettes de la trésorerie acquise (2) (323) (666)Acquisitions d’autres titres de participation (8) (15) (8)Augmentation des dettes sur investissements (17) 46 0Diminution des dettes sur investissements (17) (8) (17)Investissements (2 250) (2 701)Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles (5)(6) 83 90Cessions de titres de sociétés consolidées nettes de la trésorerie cédée (2) 81 8Cessions d’autres titres de participation (8) 1 2Désinvestissements 165 100Augmentation des prêts dépôts et prêts court terme (8) (85) (38)Diminution des prêts dépôts et prêts court terme (8) 58 53Variations des prêts dépôts et prêts court terme (27) 15Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations d’investissement et désinvestissement (2 112) (2 586)Augmentation de capital (*) 127 158(Augmentation) diminution des actions propres (*) (162) (186)Dividendes mis en distribution (*) (646) (603)Transactions avec les actionnaires de la société mère (681) (631)Part des minoritaires dans les augmentations de capital des filiales 13 4Acquisitions d’intérêts minoritaires sans prise de contrôle (1) (6)Cessions d’intérêts minoritaires sans perte de contrôle 5 0Variation des dettes sur investissements suite aux exercices de put options de minoritaires (69) (20)Dividendes versés aux minoritaires par les sociétés intégrées et variation des dividendes à payer (55) (20)Transactions avec les minoritaires (107) (42)Augmentation (diminution) des banques créditrices et autres emprunts à court terme 296 64Augmentation des dettes financières (**) 2 808 2 069Diminution des dettes financières (**) (1 515) (1 055)Variations de la dette brute 1 589 1 078Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations de financement 801 405Augmentation (diminution) nette de la trésorerie 1 251 204Incidence des variations monétaires sur la trésorerie (16) (20)Incidence des variations de juste valeur sur la trésorerie (4) 3Disponibilités et équivalents de trésorerie classés en actifs détenus en vue de la vente (3) (1) 0Disponibilités et équivalents de trésorerie en début de période 2 949 2 762Disponibilités et équivalents de trésorerie en fin de période 4 179 2 949(*) Se référer au tableau de variation des capitaux propres consolidés (**) Y compris primes prépaiements d’intérêts et frais liés aux émissions obligataires Le montant des impôts décaissés s’élève à 730 millions d’euros en 2012 (668 millions d’euros en 2011) et les intérêts financiers décaissés nets des encaissements à 571 millions d’euros en 2012 (484 millions d’euros en 2011) Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés Exercice 2012TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE COMPTES CONSOLIDÉS123TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS (en nombre d’actions) (en millions d’euros) Composant En Capital Primes Réserves Écarts Réserves Actions Capitaux Intérêts Capitaux le capital circulation et et de de juste propres propres mino propres réserve résultat conver valeur du ritaires de l’en légale consolidé sion Groupe semble consolidéCapitaux propres au 1er janvier 2011 530 836 441 525 722 544 2 123 5 781 10 614 (383) (43) (224) 17 868 364 18 232Produits et charges reconnus directement en capitaux propres 0 0 (470) (93) 21 0 (542) (15) (557)Résultat de la période 1 284 1 284 76 1 360 Total des produits et charges de la période 0 0 814 (93) 21 0 742 61 803 Augmentation de capitalPlan d’Épargne du Groupe 4 497 772 4 497 772 18 132 150 150 Options de souscription d’actions 229 510 229 510 1 7 8 8 Autres 0 4 4 Dividendes distribués (par action 1 15 €) (603) (603) (21) (624)Actions rachetées (10 180 347) (418) (418) (418)Actions revendues 5 936 217 (7) 239 232 232 Achats à terme d’actions propres (197) (197) (197)Paiements en actions 39 39 39 Variations de périmètre (6) (6) (5) (11)Capitaux propres au 31 décembre 2011 535 563 723 526 205 696 2 142 5 920 10 654 (476) (22) (403) 17 815 403 18 218Produits et charges reconnus directement en capitaux propres 0 0 (652) (47) 7 0 (692) (19) (711)Résultat de la période 766 766 30 796 Total des produits et charges de la période 0 0 114 (47) 7 0 74 11 85 Augmentation de capitalPlan d’Épargne Groupe 4 387 680 4 387 680 18 107 125 125 Options de souscription d’actions 714 239 714 239 3 (1) 2 2 Autres 0 13 13 Dividendes distribués (par action 1 24 €) (646) (646) (54) (700)Actions rachetées (8 727 221) (280) (280) (280)Actions revendues 3 854 183 (19) 137 118 118 Actions annulées (9 540 000) (38) (327) 365 0 0 Achats à terme d’actions propres 197 197 197 Paiements en actions 14 14 14 Variations de périmètre 20 20 39 59 CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2012 531 125 642 526 434 577 2 125 5 699 10 334 (523) (15) (181) 17 439 412 17 851Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS124ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉSNOTE 1 Principes comptablesApplication et interprétation des normes et règlementsLes états financiers consolidés de la Compagnie de Saint Gobain et de ses filiales (l’ensemble constituant « Le Groupe ») sont établis en conformité avec les normes comptables internationales (« normes IFRS ») telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2012 Par ailleurs ces états financiers ont également été préparés conformément aux normes IFRS émises par l’International Accounting Standards Board (IASB) Les méthodes comptables appliquées sont identiques à celles appliquées dans les états financiers annuels au 31 décembre 2011 à l’exception des nouvelles normes et interprétations décrites ci après Les états financiers consolidés sont préparés sur la base du coût historique à l’exception des éléments évalués à la juste valeur décrits dans cette annexe Les normes interprétations et amendements aux normes publiées qui sont d’application obligatoire à compter de l’exercice 2012 (voir tableau ci après) n’ont pas d’incidence significative sur les comptes du Groupe Par ailleurs les nouvelles normes interprétations et amendements à des normes existantes et applicables aux périodes comptables ouvertes à compter du 1er janvier 2013 ou postérieurement (voir tableau ci après) n’ont pas été adoptés par anticipation par le Groupe L’estimation de l’incidence de l’amendement IAS 19 relatif aux avantages du personnel sur les comptes de l’exercice 2013 serait la suivante l une augmentation des charges financières d’environ 150 millions d’euros suite à l’utilisation d’un taux de rendement des fonds égal au taux d’actualisation des engagements au lieu d’utiliser un taux de rendement attendu l une diminution des capitaux propres de 26 millions d’euros suite à l’enregistrement immédiat du coût des services passés cumulé au 1er janvier 2013 Ces états financiers ont été arrêtés le 20 février 2013 par le Conseil d’administration et seront soumis à l’Assemblée Générale des actionnaires pour approbation Ils sont exprimés en millions d’euros Estimations et hypothèsesLa préparation de comptes consolidés conformes aux normes IFRS nécessite la prise en compte par la Direction d’hypothèses et d’estimations qui affectent les montants d’actifs et de passifs figurant au bilan les actifs et les passifs éventuels mentionnés dans l’annexe ainsi que les charges et les produits du compte de résultat Ces estimations et hypothèses sont effectuées sur la base d’une expérience passée et de divers autres facteurs dans le contexte actuel de dégradation de l’environnement économique et financier qui rend difficile l’appréhension des perspectives d’activité Il est possible que les montants effectifs se révélant ultérieurement soient différents des estimations et des hypothèses retenues Les estimations et hypothèses principales décrites dans cette annexe concernent l’évaluation des engagements de retraites (note 15) les provisions pour autres passifs (note 17) les tests de valeur des actifs (note 1) les impôts différés (note 16) les paiements en actions (notes 12 13 et 14) et la valorisation des instruments financiers (note 21) Tableau récapitulatif des nouvelles normes interprétations et amendements aux normes publiéesNormes interprétations et amendements à des normes existantes d’application obligatoire en 2012 Amendements IFRS 7 Informations à fournir en matière de transferts d’actifs financiersNormes interprétations et amendements à des normes existantes applicables par anticipation aux comptes de 2012 Amendement IAS 1 Présentation des postes des autres éléments du résultat globalAmendements IAS 12 Impôts différés recouvrement des actifs sous jacents et suppression corrélative de SIC 21 recouvrement des actifs non amortissables réévaluésAmendements IAS 19 Avantages du personnelAmendement IAS 27 États financiers individuelsAmendement IAS 28 Participations dans les entités associées et joint venturesAmendements IAS 32 Compensation des actifs et passifs financiersAmendements IFRS 1 Hyperinflation sévère et suppression des dates d’application fermes pour les nouveaux adoptantsAmendements IFRS 7 Informations à fournir sur la compensation des actifs et passifs financiersIFRS 10 États financiers consolidésIFRS 11 PartenariatsIFRS 12 Informations sur les participations dans d’autres entitésIFRS 13 Évaluation à la juste valeurIFRIC 20 Frais de découverture engagés pendant la phase de production d’une mine à ciel ouvertLes normes adoptées par l’Union européenne sont consultables sur le site internet de la Commission européenne http ec europa eu internal_market accounting ias index_fr htmANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS125Périmètre et méthodes de consolidationPérimètreLes états financiers consolidés du Groupe comprennent les comptes de la Compagnie de Saint Gobain et de toutes ses filiales contrôlées des sociétés contrôlées conjointement et des sociétés sous influence notable Les évolutions significatives du périmètre de consolidation du Groupe pour l’exercice 2012 sont présentées en note 2 Une liste des principales filiales consolidées au 31 décembre 2012 est présentée en note 34 Méthodes de consolidationLes sociétés dans lesquelles le Groupe exerce le contrôle exclusif directement ou indirectement sont intégrées globalement Les sociétés contrôlées conjointement sont consolidées par intégration proportionnelle Le Groupe n’a pas retenu l’option de la norme IAS 31 qui conduit à comptabiliser les sociétés détenues conjointement selon la méthode de la mise en équivalence et a maintenu la méthode de l’intégration proportionnelle Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable directe ou indirecte sont mises en équivalence La quote part de résultat des sociétés mises en équivalence est présentée sur la ligne « quote part dans les résultats des sociétés mises en équivalence » du compte de résultat Regroupements d’entreprisesDepuis le 1er janvier 2010 le Groupe applique les normes IFRS 3 révisée et IAS 27 amendée (IFRS 3R et IAS 27A) L’application de ces nouvelles normes est prospective et en conséquence les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2010 sont traités selon les anciennes normes IFRS 3 et IAS 27 Écarts d’acquisitionLors d’une acquisition les actifs et les passifs assumés de la filiale sont comptabilisés à leur juste valeur dans un délai d’affectation de 12 mois et rétroactivement à la date de l’acquisition L’évaluation du prix d’acquisition (« contrepartie transférée » dans la nouvelle terminologie IFRS 3R) incluant le cas échéant le montant estimé de la juste valeur des compléments de prix et rémunérations conditionnelles (« contrepartie éventuelle » dans la terminologie IFRS 3R) doit être finalisée dans les 12 mois qui suivent l’acquisition Conformément à IFRS 3R les ajustements éventuels du prix d’acquisition au delà de la période de 12 mois sont enregistrés en compte de résultat À compter du 1er janvier 2010 les coûts directs liés à l’acquisition c’est à dire les frais que l’acquéreur encourt pour procéder aux regroupements d’entreprises tels que les honoraires payés aux banques d’affaires aux avocats aux auditeurs et aux experts dans le cadre de leurs missions de conseil ne sont plus un élément du prix d’acquisition Ils sont donc comptabilisés en charges de la période et ne sont plus inclus dans le coût d’acquisition comme auparavant Par ailleurs depuis le 1er janvier 2010 les écarts d’acquisition sont enregistrés uniquement lors de la prise de contrôle (ou lors de la prise de participations pour les sociétés mises en équivalence ou intégrées proportionnellement) Toute augmentation ultérieure de pourcentage d’intérêt n’affecte plus l’écart d’acquisition mais est enregistrée en variation des capitaux propres Les écarts d’acquisition sont inscrits au bilan consolidé comme la différence entre d’une part le prix d’acquisition à la date d’acquisition augmenté du montant des intérêts minoritaires de l’acquise déterminés soit à leur juste valeur (méthode du goodwill « complet ») soit sur la base de leur quote part dans la juste valeur des actifs nets identifiables acquis (méthode du goodwill « partiel ») et d’autre part le montant net des actifs et passifs acquis à leur juste valeur à la date d’acquisition Le Groupe privilégie la méthode du goodwill « partiel » et en conséquence le montant des écarts d’acquisition enregistré selon la méthode du goodwill « complet » n’est pas significatif Tout surplus du prix d’acquisition par rapport à la quote part de l’acquéreur dans les justes valeurs des actifs et passifs acquis est comptabilisé en écart d’acquisition Toute différence négative entre le prix d’acquisition et la juste valeur des actifs et passifs acquis est reconnue en résultat au cours de l’exercice d’acquisition Acquisitions par étapes et cessions partiellesEn cas de prise de contrôle d’une entité dans laquelle le Groupe détient déjà une participation la transaction est analysée comme une double opération d’une part comme une cession de la totalité de la participation antérieurement détenue avec constatation du résultat de cession consolidé et d’autre part comme une acquisition de la totalité des titres avec constatation d’un écart d’acquisition sur l’ensemble de la participation (ancien lot et nouvelle acquisition) En cas de cession partielle avec perte de contrôle (mais conservation d’une participation minoritaire) la transaction est également décomposée en une cession et une acquisition cession de la totalité de la participation avec calcul d’un résultat de cession consolidé puis acquisition d’une participation minoritaire qui est alors enregistrée à la juste valeur Droits de vote potentiels et engagements d’achats d’actionsLes droits de vote potentiels constitués par des options d’achat sur des minoritaires sont pris en considération dans l’appréciation du contrôle exclusif par le Groupe uniquement lorsque ces options sont immédiatement exerçables ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS126Lorsqu’il existe des options croisées d’achat et de vente contractées avec un minoritaire sur des titres d’une société dont le Groupe détient le contrôle le Groupe prend en compte la détention en résultant dans le calcul des pourcentages d’intérêts Cette position conduit à reconnaître dans les comptes une dette sur investissement présentée dans les autres passifs correspondant à la valeur actualisée du prix d’exercice estimé de l’option de vente en contrepartie d’une diminution des intérêts minoritaires et des capitaux propres part du Groupe La variation ultérieure de valeur de cette dette est enregistrée en capitaux propres Intérêts minoritairesJusqu’au 31 décembre 2009 les transactions avec les minoritaires étaient traitées de la même manière que des transactions avec des tiers externes au Groupe À partir du 1er janvier 2010 conformément à IAS 27A les intérêts minoritaires (« participation ne donnant pas le contrôle » dans la terminologie IFRS 3R) sont considérés comme une catégorie d’actionnaires (approche dite de « l’entité économique ») En conséquence les variations d’intérêts minoritaires sans perte de contrôle restent en variation de capitaux propres et sont sans impact sur le compte de résultat et le bilan à l’exception de la variation de trésorerie Actifs et passifs détenus en vue de la vente – abandon d’activitéLes actifs et passifs qui sont immédiatement disponibles pour être vendus et dont la vente est hautement probable sont classés en actifs et passifs détenus en vue de la vente Quand plusieurs actifs sont destinés à être cédés lors d’une transaction unique on considère le groupe d’actifs dans son ensemble ainsi que les passifs qui s’y rattachent Les actifs ou groupes d’actifs détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus faible entre la valeur nette comptable et la juste valeur nette des coûts de cession Les actifs non courants classés comme détenus pour la vente ne sont plus amortis Lorsque les actifs destinés à être cédés sont des sociétés consolidées un impôt différé est constaté sur la différence entre la valeur en consolidation des titres cédés et leurs valeurs fiscales en application de la norme IAS 12 Les actifs et passifs détenus en vue de la vente sont classés respectivement sur deux lignes du bilan consolidé et les comptes de produits et de charges restent consolidés ligne à ligne dans le compte de résultat du Groupe Pour les actifs et passifs qui font l’objet d’un abandon d’activité les comptes de produits et de charges sont regroupés sur une seule ligne dans le compte de résultat du Groupe À chaque clôture la valeur des actifs et passifs détenus en vue de la vente est revue afin de déterminer s’il y a lieu de constater une dotation ou une reprise de provision dans le cas où la juste valeur nette des coûts de cession aurait évolué Transactions internesLes transactions entre les sociétés intégrées ainsi que les résultats internes à l’ensemble consolidé sont éliminés Conversion des états financiers des sociétés étrangèresLes états financiers consolidés sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle et de présentation de la Compagnie de Saint Gobain Les actifs et passifs des filiales hors zone euro sont convertis aux taux de change en vigueur à la clôture de la période et les postes du compte de résultat sont convertis au taux moyen de change de la période sauf en cas de variations significatives des cours La part du Groupe dans les pertes ou les profits de conversion est comprise dans le poste « Écarts de conversion » inclus dans les capitaux propres jusqu’à ce que les actifs ou passifs et toutes les opérations en devises étrangères auxquels ils se rapportent soient vendus ou liquidés Dans ce cas ces différences de conversion sont comptabilisées soit en compte de résultat si l’opération conduit à une perte de contrôle soit directement en variation de capitaux propres s’il s’agit d’une variation d’intérêts minoritaires sans perte de contrôle Opérations en devisesLes charges et les produits des opérations en devises autres que la monnaie fonctionnelle de la Compagnie de Saint Gobain sont enregistrés pour leur contre valeur à la date de l’opération Les actifs et les dettes en devises sont convertis aux taux de clôture et les écarts de change résultant de cette conversion sont enregistrés dans le compte de résultat à l’exception de ceux relatifs aux prêts et emprunts entre des entités consolidées du Groupe qui en substance font partie intégrante de l’investissement net dans une filiale étrangère et qui sont portés nets d’impôt au poste « Écarts de conversion » inclus dans les capitaux propres Postes du bilanÉcarts d’acquisitionVoir chapitre « regroupements d’entreprises » ci dessus Autres immobilisations incorporellesLes autres immobilisations incorporelles comprennent principalement les brevets les marques les logiciels et les frais de développement Elles sont évaluées au coût historique diminué du cumul des amortissements et des dépréciations Les marques de distribution acquises et certaines marques industrielles acquises sont traitées comme des immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéfinie du fait de leur forte notoriété sur le plan national et ou international Elles sont donc non amorties et soumises systématiquement à des tests de dépréciation annuels Les autres marques sont amorties sur leur durée d’utilité qui n’excède pas 40 ans Les coûts encourus lors de la phase de développement des logiciels créés sont inscrits à l’actif en immobilisations incorporelles Il s’agit principalement des frais de configuration de programmation et de tests Les brevets et les logiciels acquis ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS127sont amortis sur leur durée d’utilisation estimée Les brevets sont amortis sur une période n’excédant pas 20 ans Les logiciels acquis sont amortis sur une période comprise entre 3 et 5 ans Les frais de recherche sont comptabilisés en charges dans l’exercice au cours duquel ils sont encourus Les frais de développement qui remplissent les critères d’inscription à l’actif de la norme IAS 38 sont inclus dans les immobilisations incorporelles et sont amortis sur une durée d’utilisation estimée n’excédant pas 5 ans à compter de la date de première commercialisation des produits Concernant les quotas d’émission de gaz à effet de serre une provision est comptabilisée dans les comptes consolidés en cas d’insuffisance entre les émissions et les droits attribués au niveau du Groupe Immobilisations corporellesLes terrains bâtiments et équipements sont évalués au coût historique diminué du cumul des amortissements et des dépréciations Le coût des actifs peut également inclure des frais accessoires directement attribuables à l’acquisition tels que le dénouement des opérations de couverture sur les flux de trésorerie liés aux achats d’immobilisations corporelles Les dépenses encourues au cours des phases d’exploration de prospection et d’évaluation des ressources minérales sont inscrites en immobilisations corporelles quand il est probable que des avantages économiques futurs découleront de ces dépenses Elles comprennent notamment les études topographiques ou géologiques les frais de forage les échantillonnages et tous les coûts permettant l’évaluation de la faisabilité technique et de la viabilité commerciale de l’extraction d’une ressource minérale Les intérêts des emprunts affectés à la construction et à l’acquisition des actifs corporels sont immobilisés dans le coût de l’actif lorsqu’ils sont significatifs Le Groupe n’a pas retenu de valeur résiduelle pour ses immobilisations sauf pour l’immeuble de son siège social seul actif non industriel significatif En effet la plupart des actifs industriels sont destinés à être utilisés jusqu’à la fin de leur durée de vie et il n’est en règle générale pas envisagé de les céder L’amortissement des immobilisations corporelles à l’exception des terrains est calculé suivant le mode linéaire en fonction des composants et de leurs durées d’utilité effectives qui font l’objet d’une revue régulière l Usines et bureaux principaux 30 – 40 ansl Autres immeubles 15 – 25 ansl Machines de production et équipements 5 – 16 ansl Véhicules 3 – 5 ansl Mobilier agencements matériels de bureau et informatique 4 – 16 ansLes carrières de gypse sont amorties en fonction des quantités extraites sur l’exercice rapportées à la capacité d’extraction sur la durée estimée d’utilisation Lorsque le Groupe a une obligation légale implicite ou contractuelle de remise en état d’un site des provisions pour réhabilitation de sites sont comptabilisées et constituent un composant de l’actif Le même traitement est retenu en cas de dégradation immédiate ou progressive Ces provisions sont révisées périodiquement et font l’objet d’une actualisation financière sur la durée prévisionnelle d’exploitation Le composant est amorti sur la même durée de vie que les mines et carrières Les subventions d’investissement reçues au titre d’achat d’immobilisations sont comptabilisées au passif du bilan dans le poste « Autres dettes » et sont créditées dans le compte de résultat en fonction de la durée d’utilité effective des immobilisations pour lesquelles elles ont été attribuées Contrats de location financement et locations simplesLes immobilisations faisant l’objet d’un contrat de location financement ayant pour effet de transférer au Groupe les avantages et les risques inhérents à la propriété sont comptabilisées à l’actif en immobilisations corporelles (terrains bâtiments et équipements) À la signature du contrat de location financement le bien est comptabilisé à l’actif pour un montant égal à la juste valeur du bien loué ou bien si elle est plus faible à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location Ces immobilisations sont amorties linéairement sur la durée d’utilité estimée déterminée selon les mêmes critères que ceux utilisés pour les immobilisations dont le Groupe est propriétaire ou bien en fonction de la durée du contrat si celle ci est plus courte La dette correspondante nette des intérêts financiers est inscrite au passif Les frais de location simple sont comptabilisés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus Actifs financiers non courantsLes actifs financiers non courants comprennent les titres disponibles à la vente et autres titres ainsi que les autres actifs non courants principalement des prêts à long terme des dépôts de garantie et des cautionnements Les titres de participation classés en catégorie « disponibles à la vente » sont valorisés à la juste valeur Les pertes et les gains latents sur ces titres sont enregistrés contre les capitaux propres sauf en cas de perte de valeur durable ou significative où une provision pour dépréciation est comptabilisée en résultat Dépréciation des immobilisations corporelles incorporelles et écarts d’acquisitionLe Groupe réalise régulièrement des tests de valeur de ses actifs immobilisations corporelles écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS128Ces tests consistent à rapprocher la valeur nette comptable des actifs de leur valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre leur juste valeur diminuée des coûts de la vente et leur valeur d’utilité estimée par la valeur actuelle nette des flux de trésorerie futurs générés par leur utilisation Pour les immobilisations corporelles et incorporelles amortissables ce test de valeur est réalisé dès que celles ci génèrent des baisses de chiffre d’affaires et des pertes d’exploitation du fait d’éléments internes ou d’événements externes et qu’il n’est pas envisagé dans le cadre du budget annuel ou du plan qui leur est associé un redressement significatif Pour les écarts d’acquisition et les autres immobilisations incorporelles (dont les marques à durée de vie indéfinie) un test de valeur est effectué au minimum chaque année calendaire sur la base d’un plan à 5 ans Les écarts d’acquisition sont passés en revue systématiquement et de façon exhaustive au niveau des unités génératrices de trésorerie ou UGT Le Groupe considère ses activités regroupées en Pôles comme des segments de reporting chaque segment pouvant regrouper plusieurs UGT Une UGT représente une subdivision d’un segment de reporting généralement définie comme une activité principale de ce segment dans une zone géographique donnée L’UGT correspond en général au niveau auquel le Groupe gère ses activités et analyse ses résultats dans son reporting interne (36 UGT au 31 décembre 2012) Les principaux écarts d’acquisition se situent dans les UGT suivantes les activités du Gypse (3 264 millions d’euros au 31 décembre 2012) des Mortiers Industriels (1 991 millions d’euros au 31 décembre 2012) et les métiers du Pôle Distribution Bâtiment (3 435 millions d’euros au 31 décembre 2012) notamment au Royaume Uni en France et en Scandinavie La ventilation des écarts d’acquisitions et des marques non amortissables par Pôle figure dans les tableaux d’informations sectorielles en note 33 La méthode retenue pour ces tests de valeur est homogène avec celle pratiquée par le Groupe pour les valorisations de sociétés lors d’acquisition ou de prise de participation La valeur comptable des actifs des UGT est comparée à leur valeur d’utilité c’est à dire à la valeur actuelle nette des flux de trésorerie futurs hors frais financiers mais après impôts La méthode prolonge de 2 ans le flux de trésorerie de la dernière année au delà du plan à 5 ans puis prolonge à l’infini pour les écarts d’acquisition un montant normatif de flux (milieu de cycle d’activité) avec un taux de croissance annuel faible (en général 1 % à l’exception des pays émergents ou d’activités à forte croissance organique pour lesquels ce taux est alors de 1 5 %) Le taux d’actualisation retenu pour ces flux de trésorerie correspond au coût moyen du capital du Groupe (7 25 % en 2012 et 2011) augmenté si nécessaire et suivant les zones géographiques d’un risque pays En 2012 et 2011 sur les principales zones d’activité ce taux s’établit à 7 25 % sur la zone Euro et l’Amérique du Nord à 8 25 % sur l’Europe de l’Est et la Chine et à 8 75 % sur l’Amérique du Sud L’utilisation de taux après impôt aboutit à la détermination de valeurs recouvrables identiques à celles obtenues en utilisant des taux avant impôt avec des flux de trésorerie non fiscalisés Différentes hypothèses mesurant la sensibilité de la méthode sont systématiquement testées sur ces paramètres l variation du taux de croissance annuel moyen des flux de trésorerie projetés à l’infini de + – 0 5 % l variation du taux d’actualisation des flux de trésorerie de + – 0 5 % Dans le cas où le test de valeur annuel révèle une valeur recouvrable inférieure à la valeur nette comptable une dépréciation est constatée Les tests de cette année ont conduit à une dépréciation des écarts d’acquisition de 45 millions d’euros du Pôle Distribution et des dépréciations d’immobilisations corporelles dans les autres Pôles notamment dans les activités solaires La ventilation des dépréciations d’actifs par Pôle et par Activité pour les exercices 2012 et 2011 est indiquée dans les tableaux d’informations sectorielles en note 33 Une variation défavorable de – 0 5 % dans le taux de croissance annuel moyen des flux de trésorerie projetés à l’infini dans toutes les UGT entraînerait une dépréciation complémentaire des actifs incorporels d’environ 30 millions d’euros Par ailleurs l’impact d’une variation défavorable de + 0 5 % dans le taux d’actualisation pour toutes les UGT engendrerait une dépréciation complémentaire des actifs incorporels du Groupe inférieure à 100 millions d’euros Les pertes de valeur constatées sur les écarts d’acquisition ne sont jamais reprises en résultat Pour les autres actifs corporels et incorporels lorsqu’il apparaît un indice montrant que les dépréciations sont susceptibles de ne plus exister et que la valeur recouvrable excède la valeur comptable de l’actif les dépréciations antérieurement constatées sont reprises en résultat StocksLes stocks sont évalués au plus bas de leur coût ou de leur valeur nette de réalisation Le coût comprend les coûts d’acquisition de transformation et les autres coûts encourus pour amener le stock dans l’endroit et l’état où il se trouve Il est généralement calculé selon la méthode du coût moyen pondéré et dans certains cas selon la méthode Premier Entré Premier Sorti Il peut également inclure le dénouement des couvertures de flux de trésorerie liées à des achats de stocks en devises La valeur nette de réalisation est le prix de vente dans le cours normal de l’activité diminué des coûts estimés pour l’achèvement et de ceux nécessaires pour réaliser la vente À cet égard l’impact de la sous activité est exclu de la valorisation des stocks ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS129Créances et dettes d’exploitationLes créances clients les dettes fournisseurs les autres créances et autres dettes sont comptabilisées à la valeur nominale compte tenu des échéances de paiement généralement inférieures à 3 mois Des dépréciations sont constituées pour couvrir les risques de non recouvrement total ou partiel des créances Le Groupe considère que la concentration du risque de contrepartie lié aux créances clients est limitée du fait de la diversité de ses métiers du nombre de ses clients et de leurs implantations géographiques mondiales Par ailleurs il suit et analyse régulièrement les créances clients en dépassement d’échéance et le cas échéant une provision est comptabilisée Les créances clients et autres créances qui ont essentiellement des échéances à court terme sont valorisées à la valeur nette comptable qui est proche de la juste valeur Les programmes de titrisation de créances commerciales sont maintenus dans les créances et dans l’endettement à court terme lorsque après analyse du contrat les risques sur les créances commerciales ne sont pas transférés en substance aux organismes de financement Endettement net Dettes financières à long termeLes dettes financières à long terme comprennent les émissions obligataires les Medium Term Notes les emprunts perpétuels titres participatifs et toutes les autres dettes financières à long terme dont les emprunts liés aux contrats de location financement et la juste valeur des dérivés de couverture de taux Selon la norme IAS 32 la distinction entre dettes et capitaux propres se fait en fonction de la substance du contrat et non de sa forme juridique À cet égard les titres participatifs sont classés dans les dettes financières Les dettes financières à long terme sont valorisées au coût amorti à la clôture avec un amortissement des primes et frais d’émission calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif Dettes financières à court termeLes dettes financières à court terme comprennent la part à court terme des emprunts cités ci dessus ainsi que les programmes de financement à court terme comme les Commercial Paper ou les Billets de trésorerie les concours bancaires et autres dettes bancaires à court terme et enfin la juste valeur des dérivés d’endettement non qualifiés de couverture Les dettes financières à court terme sont valorisées au coût amorti hors dérivés d’endettement à la clôture avec un amortissement des primes et frais d’émission calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif Disponibilités et équivalents de trésorerieLes disponibilités et équivalents de trésorerie sont principalement constitués de comptes de caisse de comptes bancaires et de valeurs mobilières de placement qui sont cessibles à court terme (c’est à dire moins de 3 mois sauf exception) très liquides facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et dont les sous jacents ne présentent pas de risques significatifs de fluctuations Les valeurs mobilières de placement sont réévaluées à leur juste valeur par le compte de résultat Les éléments décrits ci dessus sont détaillés en note 20 Instruments dérivés de change taux et matières (swaps options contrats à terme)Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés de taux de change et de matières premières dans le but de couvrir les risques liés aux variations des taux d’intérêt des devises et des cours des matières premières qui peuvent survenir dans le cadre de ses opérations courantes Selon les normes IAS 32 et 39 tous ces instruments sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur qu’ils entrent dans une relation de couverture ainsi qualifiable et reconnue en IAS 39 ou non L’impact de la variation de juste valeur des instruments dérivés inclus dans des relations de couverture dites de « juste valeur » et des instruments dérivés non qualifiés comptablement d’instruments de couverture au cours de l’exercice est enregistré en compte de résultat (en résultat opérationnel pour les dérivés de change et de matières premières non spéculatifs et en résultat financier pour les autres dérivés) En revanche l’impact de la part efficace de la variation de juste valeur des instruments dérivés inclus dans des relations de couverture dites de « flux futurs » est comptabilisé directement en capitaux propres la part inefficace étant comptabilisée dans le compte de résultat Cas des dérivés inclus dans des relations de couverture de « juste valeur »Ce type de comptabilité de couverture est appliqué par le Groupe à une grande partie des instruments dérivés de taux (swaps échangeant des taux fixes contre des taux variables) Ceux ci sont en effet adossés à des dettes à taux fixe qui sont exposées à un risque de juste valeur L’application de la comptabilité de couverture de « juste valeur » permet de réévaluer à leur juste valeur et à hauteur du risque couvert les dettes entrant dans les relations de couverture définies par le Groupe Cette réévaluation de la dette couverte a pour effet de limiter l’impact en résultat des variations de juste valeur des swaps de taux à celui de l’inefficacité de la couverture Cas des dérivés inclus dans des relations de couverture de « flux futurs »Ce type de comptabilité de couverture est appliqué par le Groupe principalement à des instruments dérivés permettant de fixer le coût des investissements futurs (financiers ou corporels) et le prix des achats futurs ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS130(swaps échangeant des prix fixes contre des prix variables) essentiellement de gaz de fioul et de devises (change à terme) Ceux ci sont en effet adossés à des achats hautement probables L’application de la comptabilité de couverture de « flux futurs » permet de différer dans un compte de réserves en capitaux propres l’impact en résultat de la part efficace des variations de justes valeurs de ces swaps Cette réserve a vocation à être reprise en résultat le jour de la réalisation et de l’enregistrement en compte de résultat de l’élément couvert Comme indiqué ci dessus pour la couverture de juste valeur ce traitement comptable a pour effet de limiter l’impact en résultat des variations de juste valeur des swaps de taux à celui de l’inefficacité de la couverture Cas des dérivés non qualifiés de couvertureLeurs variations de juste valeur au cours de l’exercice sont enregistrées en compte de résultat Les instruments concernés sont principalement les swaps de taux et de devises les dérivés optionnels de gaz de change et de taux et enfin les swaps cambistes et les changes à terme Juste valeur des instruments financiersLa juste valeur des instruments financiers actifs et passifs est déterminée par référence à un cours coté sur un marché actif lorsqu’il existe cette juste valeur est classée en hiérarchie 1 telle que définie dans la norme IFRS 7 À défaut pour les instruments non cotés tels que les dérivés ou instruments financiers actifs et passifs hors hiérarchie 1 elle est calculée en utilisant une technique d’évaluation reconnue telle que la juste valeur d’une transaction récente et similaire ou d’actualisation des flux futurs à partir de données de marché observables cette juste valeur est classée en hiérarchie 2 telle que définie dans la norme IFRS 7 La juste valeur des actifs et passifs financiers courts termes est assimilable à leur valeur au bilan compte tenu de l’échéance proche de ces instruments Avantages au personnel régimes à prestations définiesAprès leur départ en retraite les anciens salariés du Groupe perçoivent des pensions selon des systèmes conformes aux réglementations locales À ces prestations s’ajoutent des retraites directement à la charge de certaines sociétés françaises et étrangères du Groupe En France à leur départ en retraite les salariés du Groupe reçoivent une indemnité dont le montant varie en fonction de l’ancienneté et des autres modalités de la convention collective dont ils relèvent Les engagements du Groupe en matière de retraites et d’indemnités de départ en retraite sont calculés pour la clôture par des actuaires indépendants Ils sont déterminés en appliquant une méthode tenant compte des salaires projetés de fin de carrière et en tenant compte des conditions économiques propres à chaque pays Ces engagements peuvent être financés par des fonds de retraites et l’engagement résiduel est constaté en provision au bilan Les effets des modifications de régimes (coûts des services passés) sont amortis linéairement sur la durée résiduelle d’acquisition des droits ou amortis immédiatement s’ils sont acquis Les écarts actuariels résultent des changements d’hypothèses actuarielles retenues d’une période sur l’autre dans l’évaluation des engagements et des actifs de couverture ainsi que des conditions de marché effectivement constatées par rapport à ces hypothèses et des changements législatifs Ces écarts sont immédiatement enregistrés dans la période de leur constatation en contrepartie des capitaux propres Aux États Unis en Espagne et en Allemagne après leur départ en retraite les anciens salariés du Groupe bénéficient d’avantages autres que les retraites notamment concernant la prévoyance Les engagements calculés à ce titre selon une méthode actuarielle sont couverts par une provision constatée au bilan Enfin un certain nombre d’avantages tels que les médailles du travail les primes de jubilé les rémunérations différées les avantages sociaux particuliers ou les indemnités de fin de contrats dans différents pays fait également l’objet de provisions actuarielles Le cas échéant les écarts actuariels dégagés dans l’année sont amortis immédiatement dans l’exercice de leur constatation Le Groupe a choisi de comptabiliser en résultat financier le coût des intérêts des engagements et le rendement attendu des actifs de couverture Avantages au personnel régimes à cotisations définiesLes cotisations à un régime à cotisations définies sont comptabilisées en charges dans l’exercice où elles sont encourues Avantages au personnel paiements en actionsStocks optionsLes charges d’exploitation relatives aux plans d’options sur actions sont calculées sur la base d’un modèle Black & Scholes Les paramètres retenus sont les suivants l la volatilité tient compte à la fois de la volatilité historique constatée sur le marché de l’action et observée sur une période glissante de 10 ans et de la volatilité implicite telle que mesurée par le marché des options Les périodes correspondant à une volatilité anormale sont exclues des observations l la durée moyenne de détention est déterminée sur la base des comportements réels des bénéficiaires d’options l les dividendes anticipés sont appréciés sur la base de l’historique des dividendes depuis 1988 l le taux d’intérêt sans risque retenu est le taux des emprunts d’État à long terme l les éventuelles conditions de performance de marché sont prises en compte dans l’évaluation initiale de la charge IFRS 2 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS131La charge ainsi calculée est étalée sur la période d’acquisition des droits 3 à 4 ans selon les cas Pour les options de souscription les sommes perçues lorsque les options sont levées sont créditées aux postes « capital social » (valeur nominale) et « prime d’émission » nettes des coûts de transaction directement attribuables Plan d’Épargne du Groupe (PEG)S’agissant du Plan d’Épargne du Groupe (PEG) le Groupe applique une méthode de calcul de la charge qui tient compte de l’incessibilité des actions attribuées aux salariés pendant une période de 5 ans ou 10 ans Le coût correspondant à cette période d’incessibilité est valorisé et vient en déduction de la décote de 20 % octroyée par le Groupe aux salariés Les paramètres de calcul sont les suivants l le prix d’exercice est celui fixé par le Conseil d’administration correspondant à la moyenne des vingt derniers cours d’ouverture de Bourse à laquelle une décote de 20 % est appliquée l la date d’attribution des droits est la date d’annonce du plan aux salariés soit pour le Groupe Saint Gobain la date de publication des conditions du plan sur le site intranet du Groupe l le taux du prêt consenti aux salariés utilisé pour déterminer le coût de l’incessibilité des actions est le taux que consentirait une banque à un particulier présentant un profil de risque moyen dans le cadre d’un prêt à la consommation in fine sans affectation pour une durée de 5 ans ou 10 ans Pour les Plans d’Épargne du Groupe avec effet de levier (« PEG levier ») la charge IFRS 2 est calculée selon les mêmes modalités que le PEG classique mais en valorisant l’avantage spécifique que constitue la faculté accordée aux salariés de bénéficier de conditions de marché identiques à celles du Groupe La charge des plans est constatée en totalité à la clôture de la période de souscription Attribution d’actions de performance et d’unités de performanceLe Groupe Saint Gobain a mis en œuvre un plan mondial d’attribution gratuite de sept actions à émettre au profit des salariés du Groupe en 2009 Depuis 2009 des plans d’attribution gratuite d’actions de performance à émettre réservés à certaines catégories de personnel ont également été mis en œuvre Ces attributions sont soumises à une condition de présence ainsi qu’à des conditions de performance explicitées en note 14 La charge IFRS 2 a été calculée en tenant compte de ces critères de l’incessibilité des actions et après déduction de la valeur actualisée des dividendes non perçus Elle a été étalée sur la période d’acquisition des droits (2 ou 4 ans selon les pays) Depuis 2012 les plans d’attribution d’unités de performance ont été mis en œuvre au bénéfice de certains salariés en France Ces attributions sont également soumises à des conditions de présence et de performance et la charge IFRS 2 est donc calculée en prenant en compte ces facteurs ainsi que le mode de débouclage des plans (versement en numéraire) En effet en application d’IFRS 2 lorsque le dénouement de l’instrument est réalisé par remise de numéraire alors la valeur des instruments attribués est estimée à la date d’attribution dans un premier temps puis réestimée à chaque clôture et la charge ajustée en conséquence au prorata des droits acquis à la clôture considérée La charge est étalée sur la durée d’acquisition des droits Capitaux propresPrimes et réserve légaleLes primes liées au capital de la société mère Compagnie de Saint Gobain qui représentent la partie des apports purs et simples non comprise dans le capital social ainsi que la réserve légale qui correspond à une fraction cumulée du bénéfice net annuel de la société mère figurent dans le poste « primes et réserve légale » Réserves et résultat consolidéLes réserves et résultat consolidé correspondent à la part revenant au Groupe dans les résultats consolidés accumulés de toutes les sociétés comprises dans le périmètre de consolidation nets des distributions Actions propresLes actions propres sont inscrites pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres Les résultats nets de cession de ces titres sont imputés directement dans les capitaux propres et ne contribuent pas au résultat de l’exercice Les achats à terme d’actions propres sont traités de la même manière dès lors que l’achat à terme porte sur un nombre fixe d’actions à un cours figé ce montant est enregistré dans les autres passifs en contrepartie d’une diminution des capitaux propres dans le poste « réserves et résultat consolidé » Autres provisions et passifs courants et non courantsProvisions pour autres passifsUne provision est constituée dès lors qu’il existe une obligation (juridique ou implicite) à l’égard d’un tiers résultant d’événements passés dont la mesure peut être estimée de façon fiable et qu’il est probable qu’elle se traduira par une sortie de ressources Si le montant ou l’échéance ne peuvent être estimés avec suffisamment de fiabilité alors il s’agit d’un passif éventuel qui constitue un engagement du Groupe Les provisions pour autres passifs significatives dont les dates de paiement peuvent être anticipées font l’objet d’une actualisation Dettes sur investissementsLes dettes sur investissements sont constituées des engagements d’achats de titres de participation aux actionnaires minoritaires et des dettes sur acquisition de titres de sociétés du Groupe comprenant notamment des compléments de prix Ces dettes sont revues périodiquement et lorsqu’elles concernent des puts sur minoritaires leurs variations ultérieures sont enregistrées en contrepartie des capitaux propres ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS132Éléments du compte de résultatComptabilisation du chiffre d’affairesLe chiffre d’affaires provenant de la vente de marchandises ou de services est comptabilisé net des remises et des avantages commerciaux consentis et des taxes sur vente dès lors que le transfert aux clients des risques et avantages inhérents à la propriété a eu lieu ou que le service a été rendu ou en fonction du pourcentage d’avancement du service rendu Concernant les contrats de construction les sociétés du Groupe comptabilisent leurs chantiers selon la méthode de l’avancement Quand le résultat d’un contrat de construction peut être estimé de façon fiable le produit et les coûts sont comptabilisés en fonction du degré d’avancement de l’activité du contrat à la date de clôture du bilan Lorsque le résultat d’un contrat de construction ne peut pas être estimé de façon fiable le revenu est comptabilisé à hauteur des coûts encourus s’il est probable que ces coûts seront recouvrés Enfin lorsqu’il est probable que le total des coûts sera supérieur au total des produits la perte attendue est comptabilisée immédiatement La part des contrats de construction dans le chiffre d’affaires n’est pas significative au niveau du Groupe Résultat d’exploitationLe résultat d’exploitation mesure la performance des activités des Pôles C’est l’indicateur principal de gestion utilisé en interne et en externe depuis de nombreuses années Les profits et pertes de change et variations de juste valeur des instruments de couverture non qualifiés relatifs à des éléments d’exploitation sont enregistrés en résultat d’exploitation Autres produits et charges opérationnelsLes autres produits et charges opérationnels comprennent principalement les dotations nettes aux provisions pour litiges et environnement les résultats de réalisations et dépréciations d’actifs les charges de restructuration supportées à l’occasion de cessions ou d’arrêts d’activités ainsi que les charges relatives aux dispositions prises en faveur du personnel visé par des mesures d’ajustement d’effectifs Résultat opérationnelLe résultat opérationnel comprend l’ensemble des produits et des charges autres que le résultat financier la quote part dans les résultats des sociétés mises en équivalence et les impôts sur les résultats Résultat financierLe résultat financier comprend le coût de l’endettement financier brut les produits de trésorerie le coût net financier des retraites après prise en compte du rendement des fonds et les autres charges et produits financiers (notamment les pertes et profits de change et les commissions bancaires) Impôts sur les résultatsL’impôt exigible est le montant estimé de l’impôt dû au titre du bénéfice imposable d’une période déterminé en utilisant les taux d’impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture et tout ajustement du montant de l’impôt exigible au titre des périodes précédentes Les impôts différés actifs et passifs sont calculés selon l’approche bilancielle de la méthode du report variable à partir des différences temporelles existant entre les valeurs comptables et fiscales des actifs et passifs figurant au bilan Les actifs et passifs d’impôts différés sont évalués aux taux d’impôts dont l’application est attendue sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé et le passif réglé sur la base des réglementations fiscales qui ont été adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture Un actif d’impôt différé n’est comptabilisé que dans la mesure où il est probable que le Groupe disposera de bénéfices futurs imposables sur lesquels la différence temporelle correspondante pourra être imputée Les actifs d’impôts différés sont examinés à chaque date de clôture et dépréciés en cas de risque de non recouvrement Concernant les impôts différés actifs sur déficits reportables le Groupe réalise une approche multicritères qui prend en compte l’horizon de récupération en se basant sur le plan stratégique mais également en tenant compte de la stratégie de récupération à long terme des déficits de chaque pays Aucun passif d’impôts différés n’est constaté sur les réserves distribuables lorsqu’il est prévu que ces réserves restent détenues de manière permanente par les filiales En référence à l’ancienne interprétation SIC 21 un impôt différé passif est comptabilisé sur les marques acquises dans le cadre de regroupements d’entreprises Les impôts différés sont comptabilisés en charges ou en profits dans le compte de résultat sauf lorsqu’ils sont engendrés par des éléments imputés directement en capitaux propres Dans ce cas les impôts différés sont également imputés en capitaux propres Résultat par actionLe résultat par action est calculé en divisant le résultat net par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice après déduction des actions conservées par le Groupe Le résultat dilué par action est calculé sur la base du résultat net ajusté (note 26) en prenant en compte dans le nombre moyen d’actions en circulation la conversion de l’ensemble des instruments dilutifs existants (plan d’options sur actions et obligations convertibles en actions) Pour les options la méthode utilisée est celle du « rachat d’actions » selon laquelle les fonds qui seront recueillis lors de l’exercice ou de l’achat des actions sont affectés en priorité aux achats d’actions au prix de marché Résultat net courantLe résultat net courant correspond au résultat après impôts et intérêts minoritaires diminué des plus ou moins values de cession des dépréciations d’actifs des provisions non récurrentes significatives et des impôts et intérêts minoritaires afférents Son calcul est explicité en note 25 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS133Indicateurs de performanceExcédent brut d’exploitationL’excédent brut d’exploitation correspond au résultat d’exploitation majoré des dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles et incorporelles Son calcul est explicité en note 25 Retour sur capitaux employésLe retour sur capitaux employés ou ROCE est l’expression en pourcentage du rapport entre le résultat d’exploitation de l’exercice annualisé après correction des variations du périmètre de consolidation rapporté aux actifs à la clôture de l’exercice qui incluent les immobilisations corporelles nettes le besoin en fonds de roulement les écarts d’acquisition nets les autres immobilisations incorporelles et qui excluent les impôts différés sur les marques et terrains non amortissables Marge brute d’autofinancementLa marge brute d’autofinancement correspond à la trésorerie nette dégagée par les opérations de l’exercice à l’exclusion de celle provenant des variations du besoin en fonds de roulement des variations d’impôts courants des flux de provisions pour autres passifs et des flux de provisions pour impôts différés Les dotations aux provisions non récurrentes significatives ont été retraitées pour la détermination de la marge brute d’autofinancement Le calcul de la marge brute d’autofinancement est explicité en note 25 Marge brute d’autofinancement hors impôts sur résultat de cession et provisions non récurrentesLa marge brute d’autofinancement hors impôts sur résultat de cession et provisions non récurrentes correspond à la marge brute d’autofinancement diminuée de l’impôt sur cession et sur provisions non récurrentes Son calcul est explicité en note 25 Informations sectoriellesConformément à la norme IFRS 8 l’information sectorielle suit l’organisation interne du Groupe telle que présentée à la Direction Générale Le Groupe a choisi de présenter les informations par Pôles et Activités et aucun regroupement supplémentaire n’a été réalisé par rapport au reporting interne Les secteurs opérationnels définis sont homogènes avec ceux des exercices précédents NOTE 2 Évolution du périmètre de consolidationÉvolution du nombre de sociétés consolidées France Étranger TotalIntégration globale1er janvier 2012 173 768 941 Nouvelles sociétés consolidées 2 18 20 Sociétés absorbées (7) (66) (73)Sociétés sorties du périmètre (1) (1)Changement de méthode de consolidation (1) (1) (2)31 décembre 2012 166 719 885 Intégration proportionnelle 1er janvier 2012 2 27 29 Nouvelles sociétés consolidées 0 Sociétés sorties du périmètre (1) (1)Changement de méthode de consolidation 1 (3) (2)31 décembre 2012 3 23 26 Mise en équivalence1er janvier 2012 6 71 77 Nouvelles sociétés consolidées 3 3 Sociétés absorbées 0 Sociétés sorties du périmètre (2) (2)Changement de méthode de consolidation 4 4 31 décembre 2012 4 78 82 TOTAL AU 1ER JANVIER 2012 181 866 1 047 TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 2012 173 820 993Variations significatives de périmètreExercice 2012Le 17 janvier 2013 le Groupe Saint Gobain après avoir consulté son Comité d’entreprise et recueilli son avis favorable a accepté l’offre d’achat d’Ardagh sur Verallia North America Au 31 décembre 2012 les actifs et passifs du métier Verallia North America ont en conséquence été reclassés sur les postes actifs et passifs détenus en vue de la vente du bilan consolidé Le détail des actifs et passifs détenus en vue de la vente est présenté dans la note 3 Le 8 juin 2012 le Groupe Saint Gobain a signé un contrat portant sur l’acquisition du groupe Celotex l’un des leaders britanniques dans la production de mousses isolantes de haute performance L’acquisition de Celotex a été finalisée au 2e semestre 2012 et cette société a été consolidée à compter du 1er septembre 2012 Le Groupe Saint Gobain a procédé le 30 mars 2012 à l’acquisition de la société Brossette auprès de Wolseley après avoir obtenu le 23 mars 2012 l’autorisation de l’Autorité française de la concurrence Brossette est une enseigne spécialisée dans la distribution de produits de sanitaire chauffage plomberie en France Cette société a été consolidée à compter du 1er avril 2012 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS134 Exercice 2011Le 30 novembre 2011 l’activité Abrasifs du Groupe Saint Gobain avait renforcé sa présence en Amérique du Sud avec l’acquisition d’Abrasivos Argentinos S A et de Dancan S A et de leurs filiales spécialisées dans la production d’abrasifs appliqués et de rubans de masquage Ces acquisitions avaient été consolidées à partir du 1er décembre 2011 Le Groupe Saint Gobain avait signé le 11 août 2011 un contrat portant sur l’acquisition de 100 % des sociétés constituant l’activité « films de spécialités » du groupe belge Bekaert Cette activité connue sous le nom de Solar Gard est spécialisée dans le développement la fabrication et la distribution de films à couches fonctionnelles destinés au marché de l’habitat l’industrie automobile et à diverses applications industrielles Les Filiales Solar Gard avaient été consolidées à partir du 1er novembre 2011 Le 25 juillet 2011 le Groupe Saint Gobain avait signé un accord avec le groupe de distribution de matériaux de construction britannique Wolseley portant sur l’acquisition de son réseau britannique Build Center Ce métier avait été consolidé à compter du 1er novembre 2011 Le 31 mai 2011 le Groupe Saint Gobain avait annoncé la signature d’un accord portant sur l’acquisition de l’activité de production de verre plat de Sezal Glass Limited en Inde Cette activité était entrée dans le périmètre de consolidation au 30 juin 2011 Au 1er semestre 2011 le Groupe Saint Gobain avait signé un accord portant sur l’acquisition de la totalité du capital de la société publique Alver par le Pôle Conditionnement du Groupe (Verallia) Alver est l’une des principales sociétés algériennes de production et de commercialisation d’emballage en verre Cette société avait été consolidée au 2e semestre 2011 Le 20 juin 2011 le Groupe Saint Gobain avait annoncé le report de l’introduction en Bourse d’une part minoritaire du Pôle Conditionnement (Verallia) en raison de conditions de marché très défavorables Impacts sur le bilan consolidéEn 2012 l’impact des changements de périmètre et du mode de consolidation sur les postes du bilan se présente comme suit Entrées de Sorties de Total(en millions d’euros) périmètre périmètreImpact sur les postes d’actifActif non courant 343 (45) 298 Stocks 147 (22) 125 Créances clients 131 (15) 116 Autres actifs courants hors disponibilités 37 (3) 34 658 (85) 573 Impact sur les postes du passifCapitaux propres et intérêts minoritaires 25 44 69 Provisions pour retraites et avantages au personnel 18 (1) 17 Passifs à long terme 20 (1) 19 Dettes fournisseurs 131 (8) 123 Autres dettes et passifs court terme 76 (5) 71 270 29 299Valeur d’entreprise des sociétés consolidées acquises cédées (a) 388 (114) 274 Impact sur les postes d’endettement net du Groupe*Impact sur les disponibilités et équivalents de trésorerie (15) 0 (15)Impact sur l’endettement net hors disponibilités (b) 65 (33) 32 50 (33) 17 Acquisitions cessions de titres de sociétés consolidées nettes de la trésorerie acquise cédée (a) (b) 323 (81) 242 * Correspond aux dettes financières crédits de trésorerie et disponibilités des sociétés acquises cédées ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS135NOTE 3 Actifs et passifs détenus en vue de la venteLe 14 janvier 2013 le Groupe Saint Gobain est entré en négociations exclusives avec le groupe Ardagh après avoir reçu de ce dernier une offre d’achat sur Verallia North America Cette offre ferme et irrévocable ne comporte pas de condition de financement En conséquence les comptes de bilan de Verallia North America ont été regroupés au 31 décembre 2012 sur les postes actifs et passifs détenus en vue de la vente du bilan consolidé à l’exception de l’endettement vis à vis d’autres sociétés du Groupe et des capitaux propres En application de la norme IAS 12 un impôt différé actif relatif aux réserves accumulées a été enregistré en 2012 pour un montant de 20 millions d’euros Détail des actifs et passifs détenus en vue de la vente 31 déc (en millions d’euros) 2012Immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition nets 195 Immobilisations corporelles nettes 449 Autres actifs non courants 12 Stocks créances clients et autres créances 279 Disponibilités et équivalents de trésorerie 1 Actifs détenus en vue de la vente 936 Provisions pour retraites et avantages au personnel 348 Impôts différés et autres passifs non courants 6 Dettes fournisseurs autres dettes et autres passifs courants 143 Dettes financières emprunts à moins d’un an et banques créditrices 0 Passifs détenus en vue de la vente 497 Engagements Les engagements hors bilan de Verallia North America ont été exclus des engagements du Groupe au 31 décembre 2012 et sont constitués d’engagements de locations simples et autres engagements pour environ 50 millions d’euros (note 27) EffectifsEn 2012 les effectifs moyens de Verallia North America sont de 4 416 personnes et ont été maintenus dans les effectifs moyens du Groupe (note 32) NOTE 4 Écarts d’acquisition(en millions d’euros) 2012 2011Au 1er janvierValeur brute 11 903 11 560 Dépréciations cumulées (862) (530)Valeur nette 11 041 11 030 VariationsÉvolution du périmètre 143 248 Transfert en actifs détenus en vue de la vente (191) 0 Dépréciations (67) (309)Écarts de conversion 10 72 Total des variations de la période (105) 11 Au 31 décembreValeur brute 11 765 11 903 Dépréciations cumulées (829) (862)Valeur nette 10 936 11 041 En 2012 la variation des écarts d’acquisition s’explique principalement par les évolutions de périmètre avec les acquisitions de Celotex au Pôle Produits pour la Construction et Brossette au Pôle Distribution Bâtiment et par le classement en actifs détenus en vue de la vente des écarts d’acquisition résiduels de Verallia North America (note 3) En 2011 la variation des écarts d’acquisition s’expliquait principalement par les évolutions de périmètre avec l’acquisition de Solar Gard au Pôle Matériaux Innovants et de Build Center au Pôle Distribution Bâtiment et par les dépréciations des écarts d’acquisition du Gypse en Amérique du Nord et dans le Pôle Distribution Bâtiment 201231 déc 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS136NOTE 5 Autres immobilisations incorporelles Brevets Marques Logiciels Frais de Autres Total immo non dévelop bilisations (en millions d’euros) amortissables pement incorporellesAu 1er janvier 2011Valeur brute 124 2 747 798 60 301 4 030 Amortissements et dépréciations cumulés (104) (642) (42) (175) (963)Valeur nette 20 2 747 156 18 126 3 067 VariationsÉvolution du périmètre et reclassements 13 10 24 47 Acquisitions 3 59 19 11 92 Cessions (1) (1)Écarts de conversion 31 (1) 1 31 Dotation aux amortissements et dépréciations (3) (70) (6) (9) (88)Total des variations de la période 13 31 (3) 14 26 81 Au 31 décembre 2011Valeur brute 141 2 778 834 80 334 4 167 Amortissements et dépréciations cumulés (108) (681) (48) (182) (1 019)Valeur nette 33 2 778 153 32 152 3 148 VariationsÉvolution du périmètre et reclassements (4) (1) 11 2 11 19 Transfert des actifs détenus en vue de la vente (4) (4)Acquisitions 3 62 36 9 110 Cessions (2) (2) (4)Écarts de conversion 29 (1) (2) 26 Dotation aux amortissements et dépréciations (4) (64) (17) (14) (99)Total des variations de la période (5) 28 2 21 2 48 Au 31 décembre 2012Valeur brute 140 2 806 870 118 342 4 276 Amortissements et dépréciations cumulés (112) (715) (65) (188) (1 080)Valeur nette 28 2 806 155 53 154 3 196 Les autres immobilisations incorporelles comprennent notamment des marques industrielles amortissables pour un montant global de 54 millions d’euros à fin 2012 (45 millions d’euros à fin 2011) ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS137NOTE 6 Immobilisations corporelles Terrains Constructions Matériels Immo Total immo et carrières et outillages bilisations bilisations (en millions d’euros) en cours corporellesAu 1er janvier 2011Valeur brute 2 397 8 338 21 047 1 042 32 824 Amortissements et dépréciations cumulés (394) (4 333) (14 327) (43) (19 097)Valeur nette 2 003 4 005 6 720 999 13 727 VariationsÉvolution du périmètre et reclassements 22 126 94 (4) 238 Acquisitions 73 100 333 1 448 1 954 Cessions (31) (29) (38) (4) (102)Écarts de conversion 8 (33) (59) (13) (97)Dotation aux amortissements et dépréciations (33) (296) (1 161) (5) (1 495)Transferts 132 812 (944) 0 Total des variations de la période 39 0 (19) 478 498 Au 31 décembre 2011 Valeur brute 2 462 8 529 21 660 1 518 34 169 Amortissements et dépréciations cumulés (420) (4 524) (14 959) (41) (19 944)Valeur nette 2 042 4 005 6 701 1 477 14 225 VariationsÉvolution du périmètre et reclassements 29 45 (3) 44 115 Transfert des actifs détenus en vue de la vente (10) (66) (338) (35) (449)Acquisitions 65 97 432 1 197 1 791 Cessions (14) (17) (32) (7) (70)Écarts de conversion (13) (2) (48) (31) (94)Dotation aux amortissements et dépréciations (43) (311) (1 407) (61) (1 822)Transferts 239 948 (1 187) 0 Total des variations de la période 14 (15) (448) (80) (529)Au 31 décembre 2012Valeur brute 2 512 8 697 21 377 1 500 34 086 Amortissements et dépréciations cumulés (456) (4 707) (15 124) (103) (20 390)Valeur nette 2 056 3 990 6 253 1 397 13 696 En 2012 les acquisitions d’immobilisations corporelles comprennent un montant de 18 millions d’euros (18 millions d’euros au 31 décembre 2011) correspondant aux nouveaux contrats de location financement non inclus dans le tableau des flux de trésorerie conformément à la norme IAS 7 À la clôture de l’exercice le montant total des immobilisations en location financement s’élève à 109 millions d’euros (119 millions d’euros en 2011) voir note 27 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS138NOTE 7 Titres mis en équivalence (en millions d’euros) 2012 2011Au 1er janvierPart du Groupe dans les entreprises associées 129 120 Écarts d’acquisition 38 17 Titres mis en équivalence 167 137 VariationsÉvolution du périmètre et acquisitions 31 31 Écarts de conversion 2 (3)Transferts augmentations de capital et autres mouvements 0 0 Dividendes payés (6) (6)Quote part du Groupe dans le résultat net des sociétés mises en équivalence 12 8 Total des variations de la période 39 30 Au 31 décembrePart du Groupe dans les entreprises associées 157 129 Écarts d’acquisition 49 38 Titres mis en équivalence 206 167 Les titres mis en équivalence comprennent les titres de la société Compania Industrial El Volcan cotée à la Bourse de Santiago du Chili La valeur de marché des titres au cours de clôture du 31 décembre 2012 est supérieure à la quote part de capitaux propres dans les comptes consolidés Le chiffre d’affaires annuel réalisé en 2012 par l’ensemble des sociétés mises en équivalence dans leurs comptes individuels s’élève globalement à 984 millions d’euros (858 millions d’euros en 2011) et le résultat net à 32 millions d’euros (27 millions d’euros en 2011) Par ailleurs le total des actifs et des passifs de ces sociétés à fin décembre 2012 s’élève respectivement à 1 082 millions d’euros (941 millions d’euros en 2011) et 535 millions d’euros (489 millions d’euros en 2011) 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS139NOTE 8 Autres actifs non courants Titres disponibles Prêts dépôts Actifs nets Total des à la vente et cautions de retraites autres actifs (en millions d’euros) et autres titres non courantsAu 1er janvier 2011Valeur brute 43 218 37 298 Provisions pour dépréciation (18) (8) (26)Valeur nette 25 210 37 272 Variations Évolution du périmètre 8 (1) 7 Augmentations (diminutions) (4) 70 14 80 Dotations reprises des provisions pour dépréciation (1) (1) (2)Écarts de conversion (8) 1 (7)Transferts et autres mouvements 1 (4) (3)Total des variations de la période 4 56 15 75 Au 31 décembre 2011Valeur brute 48 273 52 373 Provisions pour dépréciation (19) (7) (26)Valeur nette 29 266 52 347 VariationsÉvolution du périmètre 1 1 2 Augmentations (diminutions) 14 27 4 45 Dotations reprises des provisions pour dépréciation 1 1 Écarts de conversion (3) 1 (2)Transferts et autres mouvements (3) (31) (34)Total des variations de la période 12 (5) 5 12 Au 31 décembre 2012 Valeur brute 59 266 57 382 Provisions pour dépréciation (18) (5) (23)Valeur nette 41 261 57 359En 2012 la variation des provisions pour dépréciation des autres actifs non courants s’explique principalement par des dotations aux provisions de 1 million d’euros (3 millions d’euros en 2011) et des reprises de provisions de 2 millions d’euros (1 million d’euros en 2011) Les actifs détenus en vue de la vente de Verallia North America représentent 12 millions d’euros et sont inclus dans la ligne « transferts et autres mouvements » Comme explicité en note 1 les titres disponibles à la vente et autres titres sont valorisés à la juste valeur ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS140NOTE 9 Stocks 31 déc 31 déc (en millions d’euros) 2012 2011Valeur bruteMatières premières 1 463 1 634 En cours de production 249 279 Produits finis 4 910 5 027 Valeur brute des stocks 6 622 6 940Provisions pour dépréciation Matières premières (134) (132)En cours de production (10) (8)Produits finis (345) (323)Provisions pour dépréciation des stocks (489) (463)Valeur nette des stocks 6 133 6 477Le coût des produits vendus au cours de l’exercice 2012 s’élève à 33 046 millions d’euros (31 763 millions d’euros en 2011) Les dépréciations de stocks comptabilisées en charges de l’exercice 2012 s’élèvent à 174 millions d’euros (138 millions d’euros en 2011) Les reprises de dépréciations résultant d’une augmentation de la valeur nette de réalisation des stocks ont été comptabilisées en diminution des charges de la période pour un montant de 130 millions d’euros en 2012 (111 millions d’euros en 2011) NOTE 10 Créances clients et autres créances 31 déc 31 déc (en millions d’euros) 2012 2011Valeur brute 5 512 5 821 Provisions pour dépréciation (495) (480)Créances clients 5 017 5 341Avances versées aux fournisseurs 621 550 Créances sociales 20 25 Créances fiscales d’exploitation (hors impôts sur les sociétés) 351 380 Créances diverses 438 456 dont France 94 100 Autres pays d’Europe occidentale 165 168 Amérique du Nord 22 19 Pays émergents et Asie 157 169 Provisions pour dépréciation des autres créances (5) (3)Autres créances 1 425 1 408En 2012 la variation des provisions pour dépréciation des créances clients s’explique principalement par des dotations aux provisions de 107 millions d’euros (87 millions d’euros en 2011) et des reprises de provisions (que les créances aient été recouvrées ou non) de 98 millions d’euros (101 millions d’euros en 2011) Les pertes sur créances clients irrécouvrables s’élèvent à 71 millions d’euros (94 millions d’euros en 2011) Le montant des créances clients nettes en dépassement d’échéance s’élevait à 843 millions d’euros (après 411 millions de dépréciations des créances clients) fin 2011 et 874 millions d’euros (après 436 millions de dépréciations des créances clients) à fin 2012 La part de ces créances clients à plus de 3 mois représente 206 millions d’euros en 2012 contre 198 millions d’euros en 2011 NOTE 11 Capitaux propresNombre d’actions composant le capital socialAu 31 décembre 2012 le nombre d’actions composant le capital social de la Compagnie de Saint Gobain est de 531 125 642 actions au nominal de 4 euros (535 563 723 actions au 31 décembre 2011) Au 31 décembre 2012 le capital est composé d’une seule classe d’actions Au cours de l’année 2012 4 387 680 actions ont été créées au titre du Plan d’Épargne du Groupe de 2012 au prix de 28 59 euros soit un total de 125 millions d’euros En vertu des autorisations d’augmentation de capital accordées par l’Assemblée Générale mixte du 9 juin 2011 le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint Gobain a le pouvoir l d’émettre en une ou plusieurs fois un nombre total maximum de 106 250 000 d’actions nouvelles comportant un droit préférentiel de souscription ainsi que des valeurs mobilières représentatives de créances avec suppression du droit préférentiel de souscription mais avec un droit de priorité au profit des actionnaires de la Compagnie de Saint Gobain (10e à 14e résolution durée de validité 26 mois à compter du 9 juin 2011) l d’émettre en une ou plusieurs fois un nombre de 13 270 000 d’actions nouvelles réservées aux adhérents du Plan d’Épargne du Groupe (15e résolution durée de validité 26 mois à compter du 9 juin 2011) Il a été fait usage de cette autorisation avec l’attribution de 4 387 680 actions dans le cadre du Plan d’Épargne du Groupe 2012 En vertu des autorisations d’augmentation de capital accordées par l’Assemblée Générale mixte du 7 juin 2012 le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint Gobain a le pouvoir l de consentir des options d’achat ou de souscription d’actions assorties de conditions de performance dans la limite de 1 % du nombre d’actions composant le capital social au jour de l’Assemblée soit 5 310 526 options qui donneront lieu à émission d’autant d’actions (14e résolution durée de validité 26 mois à compter du 7 juin 2012) 31 déc 201231 déc 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS141l d’attribuer gratuitement des actions existantes assorties de conditions de performance dans la limite de 0 8 % du nombre d’actions composant le capital social au jour de l’Assemblée soit 4 248 420 actions gratuites (15e résolution durée de validité 26 mois à compter du 7 juin 2012) le nombre d’actions attribué gratuitement s’imputant sur le plafond fixé à la 14e résolution sur les options Dans le cadre ainsi défini le Conseil d’administration a partiellement fait usage de cette autorisation en attribuant le 22 novembre 2012 542 370 actions de performance et 253 000 options de souscription Si tous les plans d’options en cours étaient réalisés par émission d’actions nouvelles alors le nombre d’actions composant le capital social serait potentiellement porté à 557 630 521 actions De plus si les autorisations mentionnées ci dessus étaient intégralement utilisées par le Conseil d’administration alors ce nombre potentiel d’actions ressortirait à 677 277 997 actions Par ailleurs en vertu de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale mixte du 7 juin 2012 le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint Gobain a le pouvoir d’émettre des bons de souscription d’actions en période d’offre publique portant sur les titres de la Compagnie de Saint Gobain en application de la loi du 31 mars 2006 relative aux offres publiques (16e résolution) Le montant nominal maximum de l’augmentation de capital pouvant être ainsi réalisée est de 536 millions d’euros soit 134 100 000 actions Actions propresLes titres Saint Gobain détenus ou contrôlés par la Compagnie de Saint Gobain et Saint Gobain Corporation sont classés sur une ligne distincte des capitaux propres intitulée « actions propres » et valorisés à leur coût d’achat Le nombre d’actions propres s’élève à 4 691 065 et 9 358 027 respectivement aux 31 décembre 2012 et 2011 En 2012 le Groupe a acquis 8 727 221 actions (10 180 347 actions en 2011) directement sur le marché Le nombre d’actions vendues en 2012 s’est élevé à 3 854 183 contre 5 936 217 en 2011 En 2012 9 540 000 actions ont été annulées Le contrat de liquidité avec Exane BNP Paribas signé le 16 novembre 2007 a été reconduit en 2012 et 2011 Par ailleurs pour les besoins d’un plan de rémunération mis en place en janvier 2008 au profit de certains salariés aux États Unis des titres de la Compagnie de Saint Gobain sont détenus par un trust dont le trustee est Wachovia Bank National Association Ces actions sont traitées comme étant contrôlées par Saint Gobain Corporation dans les comptes consolidés du Groupe NOTE 12 Plans d’options sur actionsLa Compagnie de Saint Gobain met en œuvre des plans d’options sur actions réservés à certaines catégories de personnel Le Conseil d’administration attribue des options donnant au bénéficiaire la possibilité d’obtenir des actions Saint Gobain à un prix calculé sur la base du cours moyen de l’action lors des 20 séances de bourse précédant leur attribution Depuis 1999 aucun rabais n’est accordé par rapport au cours moyen Le délai minimum à respecter avant de lever des options qui était de 3 ans pour les non résidents et de 4 ans pour les résidents fiscaux a été uniformément fixé à 4 ans à partir du plan de novembre 2007 Pendant ce délai aucune des options reçues ne peut être exercée Le délai maximum de levée des options est de 10 ans à partir de la date d’attribution Le bénéfice des options est perdu en cas de départ du Groupe sauf décision exceptionnelle du Président Directeur Général de la Compagnie de Saint Gobain en accord avec le Comité des Mandataires du Conseil d’administration De 1999 à 2002 les plans portaient sur des options d’achat d’actions existantes De 2003 à 2007 ils ont porté sur des options de souscription d’actions nouvelles De 2008 à 2011 le Conseil d’administration a décidé que la nature des options options de souscription ou d’achat serait déterminée par ses soins au plus tard la veille du début de la période d’exercice étant précisé que les options qui seraient le cas échéant exercées avant qu’il n’ait statué sur leur nature seraient des options de souscription Le plan d’options de 2012 est un plan d’options de souscription d’actions nouvelles Jusqu’en 2008 l’exercice des options était soumis à une condition de performance pour certaines catégories de bénéficiaires seulement Les plans attribués depuis 2009 sont soumis pour toutes les catégories de bénéficiaires sans exception à une condition de performance Au titre du plan 2012 la valeur retenue comme assiette de la contribution sociale de 30 % pour les bénéficiaires appartenant aux sociétés françaises du Groupe est de 3 49 euros par option octroyée ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS142Les données relatives aux plans d’options sur actions au cours des exercices 2011 et 2012 sont récapitulées ci après Actions Prix moyen de 4 euros d’exercice de nominal (en euros)Nombre d’options non levées au 31 décembre 2010 28 748 648 41 27Options attribuées 482 150 31 22Options exercées (724 853) 33 84Options caduques (2 706 502) 38 97Nombre d’options non levées au 31 décembre 2011 25 799 443 41 54Options attribuées 253 000 27 71Options exercées (815 091) 21 68Options caduques* (855 949) 30 13Nombre d’options non levées au 31 décembre 2012 24 381 403 42 46* dont 362 795 options du plan d’option d’achat 2002 non levées à expiration du plan le 20 novembre 2012 et 493 154 options du plan d’option 2009 annulées suite à la réalisation partielle de la condition de performance à laquelle ces options étaient assujetties Le montant enregistré en charges au cours de l’exercice 2012 s’élève à 2 millions d’euros (14 millions d’euros en 2011) La juste valeur des options attribuées en 2012 s’élève à 1 million d’euros Le tableau ci après récapitule les données relatives aux plans d’options en vigueur au 31 décembre 2012 après prise en compte de la réalisation partielle de conditions de performance attachées à certains plans Date Options exerçables Options non exerçables Total options Nature d’attribution non levées des options Prix Nombre Durée pondérée Prix Nombre Nombre d’exercice d’options contractuelle d’exercice d’options d’options (en euros) restante (en euros) (en mois)2003 32 26 2 719 371 11 2 719 371 Souscription2004 39 39 3 955 094 23 3 955 094 Souscription2005 41 34 4 051 181 35 4 051 181 Souscription2006 52 52 4 306 454 47 4 306 454 Souscription2007 64 72 3 403 171 59 3 403 171 Souscription2008 25 88 3 080 346 71 3 080 346 Souscription2009 83 36 34 985 906 985 906 Souscription ou achat2010 95 35 19 1 144 730 1 144 730 Souscription ou achat2011 107 31 22 482 150 482 150 Souscription ou achat2012 119 27 71 253 000 253 000 SouscriptionTOTAL 21 515 617 2 865 786 24 381 403 Au 31 décembre 2012 21 515 617 options de souscription étaient exerçables à un prix moyen d’exercice de 43 56 euros et 2 865 786 options au prix moyen d’exercice de 34 26 euros n’étaient pas encore arrivées au terme de la période d’acquisition NOTE 13 Plans d’Épargne du GroupeLe Plan d’Épargne du Groupe (PEG) est ouvert à tous les salariés français ainsi qu’aux salariés de la plupart des autres pays où le Groupe est représenté Une condition minimale d’ancienneté dans le Groupe de 3 mois est requise pour pouvoir bénéficier du PEG Le prix d’exercice est celui fixé par le Président Directeur Général de la Compagnie de Saint Gobain sur délégation du Conseil d’administration Il correspond à la moyenne des 20 derniers cours d’ouverture de Bourse qui précèdent la décision En 2012 le Groupe a émis au titre du PEG 4 387 680 actions nouvelles (4 497 772 actions en 2011) de 4 euros de nominal réservées à ses salariés représentant une augmentation de capital de 125 millions d’euros (150 millions d’euros en 2011) Selon les années dans les pays qui satisfont aux exigences légales et fiscales deux possibilités d’investissement sont proposées le plan classique et le plan à effet de levier ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS143Plans classiquesDans les plans classiques les employés investissent dans des actions Saint Gobain à un cours préférentiel décoté de 20 % Ces actions ne peuvent être cédées par le salarié pendant une période incompressible de 5 ou 10 années sauf événements exceptionnels La charge IFRS 2 mesurant l’avantage offert aux salariés est donc évaluée par référence à la juste valeur d’une décote offerte sur des actions non cessibles Le coût d’incessibilité pour le salarié est valorisé comme le coût d’une stratégie en deux étapes consistant dans un premier temps à vendre à terme les actions incessibles à 5 ans ou 10 ans et à acheter dans un deuxième temps un même nombre d’actions au comptant en finançant cet achat par emprunt Ce coût d’emprunt est fondé sur le taux que consentirait une banque à un particulier présentant un profil de risque moyen dans le cadre d’un prêt à la consommation avec un remboursement in fine sans affectation pour une durée de 5 ans ou 10 ans (voir modalités de calcul du plan classique en note 1) Le montant enregistré en charge en 2012 au titre des plans classiques est de zéro (6 7 millions d’euros en 2011) net du coût d’incessibilité pour les salariés de 18 7 millions d’euros (20 6 millions d’euros en 2011) Le tableau ci dessous présente les principales caractéristiques des plans classiques les montants souscrits et les hypothèses de valorisation pour 2012 et 2011 2012 2011Caractéristiques des plans Date d’attribution 26 mars 28 mars Maturité des plans (en années) 5 ou 10 5 ou 10 Prix de référence (en euros) 35 73 41 77 Prix de souscription (en euros) 28 59 33 42 Décote faciale (en %) 20 00 % 20 00 %(a) Décote totale à la date d’attribution (en %) 17 60 % 22 50 % Montant souscrit par les salariés (en millions d’euros) 125 4 150 3 Nombre total d’actions souscrites 4 387 680 4 497 772 Hypothèses de valorisation Taux de financement des salariés* 6 35 % 6 50 % Taux d’intérêt sans risque à cinq ans 1 75 % 2 86 % Taux de prêt ou d’emprunt des titres (repo) 0 40 % 0 40 %(b) Incessibilité pour le participant au marché (en %) 20 18 % 16 97 % Coût global pour le Groupe (en %) (a b) – 2 58% 5 53 %* Une baisse de 0 5 point du taux de financement du salarié n’aurait pas d’incidence sur la charge IFRS2 de 2012 Plans à effet de levierAucun plan à effet de levier n’a été mis en œuvre en 2012 et 2011 NOTE 14 Plans d’attribution d’actions et d’unités de performanceDes plans d’attribution d’actions assujettis à des conditions de performance ont été mis en œuvre à partir de 2009 et un plan d’attribution d’unités de performance également assujetti à des conditions de performance a été mis en œuvre en 2012 Au 31 décembre 2012 cinq plans d’attribution d’actions de performance et un plan d’attribution d’unités de performance sont en cours l Un plan mondial autorisé par le Conseil d’administration du 19 novembre 2009 d’attribution de sept actions de performance à émettre au profit des salariés et mandataires sociaux du Groupe Saint Gobain en France et à l’étranger Cette attribution est soumise à une condition de présence dans le Groupe au terme du plan ainsi qu’à une condition de performance qui a été réalisée Au total ce plan porte sur un nombre d’actions de 1 359 960 et il s’analyse comme suit pour les salariés éligibles du Groupe en France en Espagne et en Italie la période d’acquisition s’est achevée le 29 mars 2012 et les actions ont été livrées le 30 mars 2012 Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2014 pour les salariés éligibles du Groupe en dehors des pays précités la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2014 et les actions seront livrées le 31 mars 2014 Les actions reçues seront immédiatement cessibles l Un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 19 novembre 2009 L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance qui a été réalisée Au total ce plan porte sur 622 790 actions et il s’analyse comme suit pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’acquisition s’est achevée le 29 mars 2012 et les actions ont été livrées le 30 mars 2012 Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2014 pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2014 et les actions seront livrées le 31 mars 2014 Les actions reçues seront immédiatement cessibles 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS144l Un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 18 novembre 2010 L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance Au total ce plan porte sur 737 550 actions et s’analyse comme suit pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’acquisition s’achèvera le 29 mars 2013 et les actions seront livrées le 30 mars 2013 Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2015 pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2015 et les actions seront livrées le 31 mars 2015 Les actions reçues seront immédiatement cessibles l Un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 24 novembre 2011 L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance Au total ce plan porte sur 942 920 actions et il s’analyse comme suit pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’acquisition s’achèvera le 29 mars 2014 et les actions seront livrées le 30 mars 2014 Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2016 L’évolution du nombre total de droits à attribution d’actions de performance est donc la suivante Nombre de droitsNombre d’actions (droits en cours) au 31 décembre 2010 2 720 300Droits à actions de performance attribués en novembre 2011 942 920Création livraison d’actions (833)Droits devenus caduques ou annulés 0Nombre d’actions (droits en cours) au 31 décembre 2011 3 662 387Droits à actions de performance attribués en novembre 2012 542 370Création livraison d’actions (641 669)Droits devenus caduques ou annulés (897 242)Nombre d’actions (droits en cours) au 31 décembre 2012 2 665 846 pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2016 et les actions seront livrées le 31 mars 2016 Les actions reçues seront immédiatement cessibles l Un plan d’attribution d’actions de performance existantes au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 22 novembre 2012 L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance Au total ce plan porte sur 542 370 actions de performance Les actions qui seront livrées dans le cadre de ce plan sont des actions existantes de la Société La période d’acquisition s’achèvera le 21 novembre 2016 et les actions seront livrées le 22 novembre 2016 Les actions reçues seront immédiatement cessibles l Un plan de rémunération à long terme sous la forme d’unités de performance au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France dont le principe a été approuvé par le Conseil d’administration du 22 novembre 2012 et devant être mis en œuvre par le Président Directeur Général de la Compagnie de Saint Gobain Au total ce plan porte sur 536 400 unités de performance qui donneront à leurs bénéficiaires la possibilité sous condition de présence et de performance de recevoir à long terme (période d’exercice du 22 novembre 2016 au 21 novembre 2022) une rémunération en espèce dont le montant sera déterminé par référence au cours de bourse de l’action Saint Gobain Ces unités de performance ne donneront pas lieu à émission d’actions nouvelles ou remise d’actions existantes Concernant les plans d’attribution d’actions de performance leur juste valeur correspond au prix de marché de l’action à la date d’attribution diminué de la perte de dividendes attendus pendant la période d’acquisition et comme pour le Plan d’Épargne du Groupe d’un coût d’incessibilité relatif à la période de blocage de l’action de 4 ans Ce dernier est estimé à environ 30 % de la valeur de l’action La charge est étalée sur la période d’acquisition des droits (2 ou 4 ans) Le montant enregistré en charges en 2012 au titre de ces plans s’élève à 12 millions d’euros (18 millions d’euros en 2011) ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS145Le tableau ci dessous donne pour les cinq plans le calendrier prévisionnel de création livraison des actions sous réserve des cas de déblocage anticipé par décès invalidité et des conditions de présence et de performance restant à remplir Date d’attribution Nombre de droits Échéance Type d’actions au 31 décembre 2012 de la période d’acquisition et de conservation des droits19 novembre 2009 929 768 mars 2014 à émettre19 novembre 2009 345 160 mars 2014 à émettre18 novembre 2010 437 385 mars 2015 à émettre24 novembre 2011 411 163 mars 2016 à émettre22 novembre 2012 542 370 novembre 2016 existantesTOTAL 2 665 846NOTE 15 Provisions pour retraites et avantages au personnel 31 décembre 31 décembre (en millions d’euros) 2012 2011Engagements de retraites 2 526 2 544 Indemnités de fin de carrière 292 237 Prévoyance des retraités 502 504 Total des provisions pour engagements de retraites et prévoyance des retraités 3 320 3 285 Couverture médicale 27 46 Incapacité de longue durée 23 29 Autres avantages à long terme 95 98 Provisions pour retraites et avantages au personnel 3 465 3 458 Le montant des engagements nets de retraites et prévoyance des retraités se décompose entre actif et passif de la manière suivante 31 décembre 31 décembre (en millions d’euros) 2012 2011Engagements provisionnés passif 3 320 3 285 Engagements financés d’avance actif (57) (52)Engagements nets de retraites et prévoyance des retraités 3 263 3 233 31 décembre 201231 décembre 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS146La variation des engagements de retraites et prévoyance des retraités s’explique de la façon suivante Engagements Juste valeur Autres Engagements de retraites des fonds nets de retraites et prévoyance (en millions d’euros) des retraitésSituation au 1er janvier 2011 8 892 (6 224) 38 2 706 VariationsCoût des services rendus 180 180 Coût financier rendement attendu des fonds* 438 (415) 23 Contributions aux fonds (239) (239)Cotisations salariales (19) (19)Écarts actuariels et plafonnement de l’actif 595 112 (3) 704 Variations de change 236 (159) 77 Prestations servies (451) 362 (89)Coût des services passés** (86) (86)Variations de périmètre 2 2 Réductions liquidations (22) 5 (17)Autres 36 (16) (29) (9)Total des variations de la période 928 (369) (32) 527 Situation au 31 décembre 2011 9 820 (6 593) 6 3 233 Variations Coût des services rendus 188 188 Coût financier rendement attendu des fonds* 439 (403) 36 Contributions aux fonds (470) (470)Cotisations salariales (14) (14)Écarts actuariels et plafonnement de l’actif 1 212 (300) 10 922 Variations de change 2 (24) (22)Prestations servies (493) 393 (100)Coût des services passés** (194) (194)Variations de périmètre 39 (23) 16 Réductions liquidations (5) (5)Autres 8 (4) (2) 2 Transfert des passifs détenus en vue de la vente (977) 648 (329)Total des variations de la période 219 (197) 8 30 SITUATION AU 31 DÉCEMBRE 2012 10 039 (6 790) 14 3 263 * Le rendement effectif des fonds en 2012 s’élève à +703 millions d’euros (+303 millions d’euros en 2011) ** y compris les changements de référence et des hypothèses de calcul au Royaume Uni explicités dans les paragraphes relatifs aux hypothèses actuarielles ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS147L’évaluation des engagements et des provisions pour retraites et prévoyance des retraités par grande zone géographique est détaillée dans les tableaux suivants 31 décembre 2012 France Autres pays Amérique Reste Total net d’Europe du Nord du monde (en millions d’euros) occidentaleMontant des engagements de retraites financés 479 5 730 2 444 147 8 800 Montant des engagements de retraites non financés 310 386 500 43 1 239 Juste valeur des fonds de retraites (285) (4 769) (1 619) (117) (6 790)Engagements supérieurs (inférieurs) aux fonds de retraites 504 1 347 1 325 73 3 249 Plafonnement de l’actif 14 Financement auprès de compagnies d’assurance 0 Engagements nets de retraites et prévoyance des retraités 3 263 31 décembre 2011 France Autres pays Amérique Reste Total net d’Europe du Nord du monde (en millions d’euros) occidentaleMontant des engagements de retraites financés 403 5 210 3 026 139 8 778 Montant des engagements de retraites non financés 227 268 507 40 1 042 Juste valeur des fonds de retraites (182) (4 363) (1 942) (106) (6 593)Engagements supérieurs (inférieurs) aux fonds de retraites 448 1 115 1 591 73 3 227 Plafonnement de l’actif 6 Financement auprès de compagnies d’assurance 0 Engagements nets de retraites et prévoyance des retraités 3 233 Description des régimes de retraites à prestations définiesLes principaux régimes à prestations définies du Groupe sont les suivants En France outre les indemnités de fin de carrière il existe trois régimes de retraites à prestations définies fondés sur le salaire de fin de carrière Ces plans de retraites ont été fermés aux nouveaux salariés par les sociétés concernées entre 1969 et 1997 Par ailleurs un régime de retraite collectif à prestations définies répondant à l’article L 137 11 du Code de la Sécurité sociale a été mis en place à la Compagnie de Saint Gobain à effet du 1er mars 2012 En Allemagne les plans de retraites d’entreprises procurent des couvertures portant à la fois sur les droits de retraites versés sous forme de pensions et les prestations en cas de décès ou d’invalidité du salarié Ces plans sont fermés aux nouveaux salariés depuis 1996 Aux Pays Bas les plans de retraites complémentaires à prestations définies ont été plafonnés Au delà du plafond ils deviennent des plans à cotisations définies Au Royaume Uni les plans de retraites procurent des couvertures portant à la fois sur des droits de retraites versés sous forme de pensions des prestations en cas de décès du salarié et des prestations en cas d’incapacité permanente Il s’agit de plans à prestations définies fondés sur une moyenne des derniers salaires Ils sont fermés aux nouveaux salariés depuis 2001 Aux États Unis et au Canada les plans de retraites sont des plans à prestations définies fondés sur le salaire de fin de carrière Depuis le 1er janvier 2001 les nouveaux salariés bénéficient d’un système de plan à cotisations définies Les provisions pour autres avantages à long terme d’un montant de 145 millions d’euros au 31 décembre 2012 (173 millions d’euros au 31 décembre 2011) comprennent tous les autres avantages accordés aux salariés et regroupent principalement les médailles du travail en France les primes de jubilé en Allemagne et les provisions pour avantages sociaux aux États Unis Ces indemnités font généralement l’objet d’un calcul actuariel selon les mêmes règles que les engagements de retraites Évaluation des engagements de retraites d’indemnités de départ en retraites et de prévoyance des retraitésLes engagements de retraites d’indemnités de départ à la retraite et de prévoyance des retraités font l’objet d’une évaluation actuarielle selon la méthode des unités de crédits projetées (prise en compte de l’évolution des salaires jusqu’à la date de fin de carrière) Les engagements de retraites et prévoyance des retraités s’élèvent à 10 039 millions d’euros au 31 décembre 2012 (9 820 millions d’euros en 2011) ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS148Les taux utilisés en 2012 dans les pays où les engagements du Groupe sont les plus significatifs sont les suivants France Autres pays d’Europe États Unis (en pourcentage) Zone Euro Royaume UniTaux d’actualisation 3 25 % 3 25 % 4 15 % 3 75 %Pourcentage d’augmentation des salaires 2 50 % 2 00% à 2 60 % 2 00 %* 3 00 %Taux de rendement attendu des fonds 5 00 % 4 00% à 5 25 % 5 85 % 8 75 %Taux d’inflation 1 90 % 1 75% à 2 00 % 1 65 % 2 00 %* Plafonnement des salaires de référence pour le calcul des droits Les taux utilisés en 2011 dans les pays où les engagements du Groupe sont les plus significatifs étaient les suivants France Autres pays d’Europe États Unis (en pourcentage) Zone Euro Royaume UniTaux d’actualisation 4 75 % 4 75 % 4 65 % 4 50 %Pourcentage d’augmentation des salaires 2 40 % 1 80 % à 2 60 % 3 30 % 3 00 %Taux de rendement attendu des fonds 5 00 % 4 00 % à 5 25 % 5 85 % 8 75 %Taux d’inflation 1 80 % 1 50 % à 2 00 % 1 80 % 2 10 %Fonds de retraitesDans le cadre des régimes à prestations définies des fonds de retraites ont été progressivement constitués par le versement de contributions principalement aux États Unis au Royaume Uni et en Allemagne Les contributions versées en 2012 par le Groupe à ces fonds s’élèvent à 470 millions d’euros (239 millions d’euros en 2011) Le rendement effectif des fonds en 2012 s’élève à +703 millions d’euros (+303 millions d’euros en 2011) La juste valeur des fonds qui s’élève à 6 790 millions d’euros au 31 décembre 2012 (6 593 millions d’euros en 2011) vient en déduction du montant de l’engagement évalué selon la méthode des salaires projetés pour la détermination de la provision pour retraites Les taux d’actualisation sont établis par zone ou pays sur la base de l’observation des taux obligataires au 31 décembre 2012 Une diminution (augmentation) de 0 5 % du taux d’actualisation engendrerait une augmentation (diminution) des engagements de l’ordre de 200 millions d’euros sur l’Amérique du Nord 200 millions d’euros sur la zone Euro et 325 millions d’euros sur le Royaume Uni Une augmentation de l’inflation de 0 5 % entraînerait de son côté une augmentation des engagements globaux de l’ordre de 485 millions d’euros Les hypothèses de mortalité de rotation de personnel et de taux d’intérêt utilisées pour actualiser la valeur des engagements futurs au titre des avantages annexes sont les mêmes que celles retenues pour le calcul des retraites Aux États Unis le taux de progression de la consommation médicale des retraités est fixé à 7 78 % par an (une variation de 1 % de ce taux entraînerait une augmentation de l’engagement de l’ordre de 50 millions d’euros) Les fonds sont principalement composés d’actions (42 %) et d’obligations (41 %) Les autres classes d’actifs qui composent les fonds représentent 17 % Les contributions aux fonds de retraites estimées pour 2013 pourraient s’élever à environ 155 millions d’euros Hypothèses actuarielles retenues pour l’évaluation des engagements et des fonds de retraitesLes hypothèses de mortalité de rotation du personnel et d’augmentation de salaires tiennent compte des conditions économiques propres à chaque pays ou société du Groupe Depuis le 31 décembre 2011 le Groupe utilise le CPI (Consumer Price Index) pour le calcul de l’indexation des rentes de retraites au Royaume Uni Par ailleurs l’introduction en 2012 du plafonnement des salaires de référence ainsi que la révision des droits à la retraite anticipée et des droits à la retraite pour raison de santé ont partiellement modifié les hypothèses de calcul des pensions au Royaume Uni Ces éléments ont engendré une réduction des engagements de retraites de 140 millions de livres sterling en 2012 qui est présentée sur la ligne « coût des services passés » du tableau de variation des engagements Les taux de rendement sont établis par pays et par fonds en tenant compte des classes d’actifs constituant les fonds de couverture et des perspectives des différents marchés La bonne tenue de l’ensemble des marchés tant actions que obligataires a permis un accroissement des fonds de 703 millions d’euros à comparer aux 403 millions d’euros basés sur le rendement attendu Une variation de 0 5 % du taux de rendement estimé aurait un impact de l’ordre de 35 millions d’euros sur le compte de résultat ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS149Écarts actuarielsLe Groupe a choisi d’appliquer en 2006 l’option de la norme IAS 19 relative à l’imputation en capitaux propres des écarts actuariels et de la variation du plafonnement de l’actif L’impact sur les capitaux propres constaté en 2012 s’élève à 922 millions d’euros (augmentation des provisions) Il se compose de 1 212 millions d’euros d’écarts actuariels dont 60 millions d’euros d’ajustement d’expérience sur l’engagement (écart entre le réalisé et les hypothèses actuarielles) de 10 millions d’euros au titre d’une augmentation du plafonnement de l’actif et de 300 millions d’euros en augmentation des actifs de couverture Les montants de l’engagement de retraites du plafonnement de l’actif et des écarts actuariels d’expérience sont rappelés ci dessous pour les cinq derniers exercices Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice (en millions d’euros) 2012 2011 2010 2009 2008Engagement de retraites 10 039 9 820 8 892 7 999 6 803 Juste valeur des fonds (6 790) (6 593) (6 224) (5 384) (4 976)(Excédent) déficit de régime 3 249 3 227 2 668 2 615 1 827 Écart actuariel d’expérience en % de l’engagement 0 6 0 1 (0 4) (0 5) 0 4 Actifs nets de retraites et plafonnement des actifsLorsque les actifs du régime excèdent l’engagement un actif est constaté en « actifs nets de retraites » dans les autres actifs non courants (note 8) Ces actifs sont plafonnés à hauteur des avantages économiques futurs qu’ils procurent La variation du plafonnement de l’actif est enregistrée en capitaux propres Financement auprès de compagnies d’assuranceCe poste correspondait au montant à verser dans le futur aux compagnies d’assurance dans le cadre de l’externalisation des engagements de retraites des sociétés espagnoles du Groupe Il avait été intégralement remboursé au 30 juin 2011 Actifs nets et provisions pour retraites et prévoyance des retraités classés en actifs et passifs détenus en vue de la venteConformément à IFRS 5 le montant des provisions pour retraites et prévoyance des retraités de Verallia North America a été reclassé au 31 décembre 2012 en passifs détenus en vue de la vente pour 329 millions d’euros Compte tenu des autres avantages à long terme d’un montant de 19 millions d’euros le montant total reclassé en passifs destinés à être cédés s’élève à 348 millions d’euros (note 3) Charges de retraitesLes charges de retraites et de prévoyance hors avantages annexes se décomposent de la manière suivante Exercice Exercice(en millions d’euros) 2012 2011Droits acquis au titre de l’exercice 188 180Coût financier de l’exercice 439 438 Rendement attendu des fonds (403) (415)Amortissements des écarts réductions ou liquidations de régime (199) (103)Retraites indemnités de départ en retraite et prévoyance des retraités 25 100 Cotisations salariales (14) (19)TOTAL 11 81 Informations sur les régimes à cotisations définiesLe montant relatif aux régimes à cotisations définies est estimé à 681 millions d’euros sur l’exercice 2012 (645 millions d’euros en 2011) dont 473 millions d’euros de cotisations aux systèmes légaux de base (453 millions d’euros en 2011) dont 138 millions d’euros de cotisations aux systèmes complémentaires légaux essentiellement français (141 millions d’euros en 2011) et dont 70 millions d’euros pour des plans à cotisations définies supplétifs (51 millions d’euros en 2011) Exercice 2012Exercice 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS150NOTE 16 Impôts sur les résultats et impôts différésLe résultat net des sociétés intégrées avant impôt sur les résultats est le suivant Exercice Exercice (en millions d’euros) 2012 2011Résultat net de l’ensemble consolidé 796 1 360moins Quote part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 12 8Impôts sur les résultats (476) (656)Résultat net des sociétés intégrées avant impôt sur les résultats 1 260 2 008La charge d’impôt sur les résultats s’analyse comme suit Exercice Exercice (en millions d’euros) 2012 2011Impôts courants (612) (662)France (151) (106)Étranger (461) (556)Impôts différés 136 6 France 60 (12)Étranger 76 18 Charge totale d’impôt sur les résultats (476) (656)Le taux effectif d’impôt se décompose de la manière suivante Exercice Exercice (en pourcentage) 2012 2011Taux d’impôt français 34 4 34 4 Incidence des taux d’impôts hors France (3 8) (5 9)Incidence de la loi de finances 2011 en France (supplément 5 %) 1 7 1 7 Incidence de la loi de finances 2012 en France 1 6 0 0 Plus ou moins values et dépréciations d’actif 4 3 3 8 Provision sur impôts différés actifs 4 3 0 8 Report variable (3 7) (1 1)Crédit d’impôt recherche (1 6) (0 7)Autres impôts différés et divers 0 6 (0 3)Taux effectif 37 8 32 7 Au bilan la variation du montant net des impôts différés actifs et passifs s’explique de la manière suivante Impôts différés(en millions d’euros) actifs (passifs) netsSituation au 1er janvier 2011 (209)(Charges) produits d’impôts différés 6 Variation des impôts différés relatifs aux écarts actuariels IAS 19 (note 15) 240 Écarts de conversion 25 Incidence de la variation du périmètre de consolidation et divers (6)Situation au 31 décembre 2011 56 (Charges) produits d’impôts différés 136 Variation des impôts différés relatifs aux écarts actuariels IAS 19 (note 15) 293 Écarts de conversion (19)Incidence de la variation du périmètre de consolidation et divers (22)Situation au 31 décembre 2012 444 Les principaux éléments à l’origine de la comptabilisation d’impôts différés sont les suivants 31 déc 31 déc (en millions d’euros) 2012 2011Impôts différés actifs 1 236 949 Impôts différés passifs (792) (893)Impôts différés nets 444 56 Retraites 935 948 Marques (781) (799)Amortissements amortissements dérogatoires et provisions à caractère fiscal (1 005) (1 182)Déficits reportables 748 584 Autres 547 505 TOTAL 444 56 Les impôts différés sont compensés par entité fiscale c’est à dire par groupes d’intégration fiscale quand ils existent (principalement en France au Royaume Uni en Espagne en Allemagne aux États Unis et aux Pays Bas) À l’actif le Groupe constate 1 236 millions d’euros au 31 décembre 2012 (949 millions d’euros au 31 décembre 2011) principalement sur les États Unis (702 millions d’euros) pour lesquels l’horizon de récupération est inférieur au délai maximal d’utilisation de 20 ans et en Allemagne (174 millions d’euros) pour lequel le système d’intégration fiscale « Organschaft » permet d’assurer une récupération rapide des actifs d’impôts différés Au passif le Groupe constate 792 millions d’euros au 31 décembre 2012 (893 millions d’euros au 31 décembre 2011) répartis sur différents pays dont la France (291 millions d’euros) et le Royaume Uni (197 millions d’euros) Les autres pays sont d’un montant nettement inférieur 31 déc 2012Exercice 2012Exercice 2012Exercice 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS151Les actifs d’impôts différés dont la récupération n’est pas jugée probable s’élèvent à 261 millions d’euros au 31 décembre 2012 (190 millions d’euros au 31 décembre 2011) et sont intégralement provisionnés La part de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) de la nouvelle Contribution Économique Territoriale (CET) remplaçant la taxe professionnelle française en 2010 a été enregistrée en impôts sur les résultats conformément à la norme IAS 12 compte tenu que la base de calcul de cette contribution est un net de produits et de charges en particulier dans le Pôle Distribution Bâtiment qui représente environ 50 % du chiffre d’affaires du Groupe en France NOTE 17 Autres provisions et passifs courants et non courants Provision Provision Provision Provision Provision Provision Total des Dettes sur Total pour litiges pour pour pour pour pour provisions investis environ restruc charges de garantie autres pour autres sements (en millions d’euros) nement turation personnel clients risques passifsAu 1er janvier 2011Part courante 100 37 117 45 100 113 512 15 527 Part non courante 1 338 137 120 47 157 286 2 085 143 2 228 Total des provisions pour autres passifs et dettes sur investissements 1 438 174 237 92 257 399 2 597 158 2 755 VariationsDotations aux provisions 151 18 87 23 119 88 486 486 Reprises de provisions (1) (13) (32) (13) (34) (77) (170) (170)Utilisations (102) (9) (100) (24) (90) (66) (391) (391)Variations de périmètre 1 (1) 0 9 9 Autres (reclassements et écarts de conversion) 15 (1) (10) (5) 3 23 25 162 187 Total des variations de la période 63 (5) (54) (19) (2) (33) (50) 171 121 Au 31 décembre 2011Part courante 117 33 93 36 113 137 529 204 733 Part non courante 1 384 136 90 37 142 229 2 018 125 2 143 Total des provisions pour autres passifs et dettes sur investissements 1 501 169 183 73 255 366 2 547 329 2 876 VariationsDotations aux provisions 157 8 151 24 95 88 523 523 Reprises de provisions (7) (2) (37) (8) (24) (53) (131) (131)Utilisations (97) (13) (112) (18) (66) (77) (383) (383)Variations de périmètre 5 1 4 10 10 Autres (reclassements et écarts de conversion) (6) (11) (5) (5) (4) 9 (22) (245) (267)Total des variations de la période 47 (18) 2 (6) 1 (29) (3) (245) (248)Au 31 décembre 2012Part courante 102 16 98 32 105 102 455 2 457 Part non courante 1 446 135 87 35 151 235 2 089 82 2 171 Total des provisions pour autres passifs et dettes sur investissements 1 548 151 185 67 256 337 2 544 84 2 628 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS152Provision pour litigesEn 2012 la provision pour litiges couvre les litiges concurrentiels du Pôle Vitrage et les actions relatives à l’amiante intentées contre le Groupe Ces provisions sont explicitées plus en détail dans la note 28 de la présente annexe Provision pour risque environnementCette provision couvre les charges liées à la protection de l’environnement à la remise en état et au nettoyage des sites Provision pour restructurationAu 31 décembre 2012 après prise en compte d’une dotation nette de 114 millions d’euros la provision pour restructuration s’élève à 185 millions d’euros (183 millions au 31 décembre 2011) et concerne notamment le Benelux (42 millions d’euros) l’Allemagne (44 millions d’euros) la France (31 millions d’euros) et la Grande Bretagne (28 millions d’euros) Provision pour charges de personnelCette provision comprend essentiellement des indemnités dues au personnel non liées à des opérations de restructuration Provision pour garantie clientsCette provision couvre les obligations résultant de garanties accordées aux clients notamment aux États Unis Ces provisions sont évaluées selon une approche statistique multicritères prenant en compte les paiements effectués les années antérieures au titre des obligations contractuelles dans le métier et la zone considérée Le cas échéant en cas de litige spécifique une provision dédiée au risque identifié est constituée Provision pour autres risquesAu 31 décembre 2012 les provisions pour autres risques s’élèvent à 337 millions d’euros et concernent notamment la France (124 millions d’euros) l’Allemagne (97 millions d’euros) l’Amérique latine (43 millions d’euros) l’Italie (23 millions d’euros) et les États Unis (15 millions d’euros) Dettes sur investissementsLa variation des dettes sur investissements s’explique essentiellement par le débouclage des achats à terme d’actions propres NOTE 18 Dettes fournisseurs et autres dettes 31 déc 31 déc (en millions d’euros) 2012 2011Dettes fournisseurs 6 143 6 018 Acomptes reçus des clients 795 791 Fournisseurs d’immobilisations 298 374 Subventions reçues 125 99 Dettes sociales 1 173 1 177 Dettes fiscales (hors impôt sur les sociétés) 408 434 Autres 609 687 France 89 119 Allemagne 57 51 Grande Bretagne 120 111 Autres pays d’Europe occidentale 109 135 Amérique du Nord 32 60 Pays émergents et Asie 202 211 TOTAL DES AUTRES DETTES 3 408 3 562 Les dettes fournisseurs et autres dettes qui ont essentiellement des échéances à court terme sont valorisées à la valeur nette comptable qui est proche de la juste valeur NOTE 19 Facteurs de risquesRisques de marché (liquidité taux change énergie et matières premières crédit)Risque de liquidité des financementsLe Groupe pourrait dans un contexte de crise ne pas être en mesure d’accéder aux financements ou refinancements nécessaires à ses investissements sur les marchés du crédit ou des capitaux ou d’y accéder à des conditions satisfaisantes Par ailleurs il ne peut être garanti que la Société soit en mesure de préserver la notation de son risque de crédit à son niveau actuel La Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie de Saint Gobain gère le risque de liquidité lié à la dette nette globale du Groupe Les sociétés gèrent leur financement à long terme sauf cas particulier avec pour contrepartie la Compagnie de Saint Gobain ou les pools de trésorerie des délégations nationales De même les financements à court terme des sociétés sont en majorité octroyés par la maison mère ou les pools de trésorerie nationaux Le risque de liquidité est géré avec pour principal objectif de garantir le renouvellement des financements du Groupe et dans le respect de cet objectif d’optimiser le coût financier annuel de la dette Ainsi la part de la dette à long terme dans la dette nette totale est toujours maintenue à un niveau élevé De même l’échéancier de cette dette à long terme est étalé de manière à répartir sur différents exercices les appels au marché effectués lors de son renouvellement 31 déc 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS153Les emprunts obligataires constituent la principale source de financement à long terme utilisée et sont généralement émis dans le cadre du programme de Medium Term Notes Le Groupe dispose en outre d’un emprunt perpétuel et de titres participatifs d’emprunts bancaires et de contrats de location financement Les dettes à court terme sont composées principalement d’emprunts émis dans le cadre des programmes de Billets de Trésorerie parfois d’Euro Commercial Paper ou d’ US Commercial Paper mais aussi de créances titrisées et de concours bancaires Les actifs financiers sont constitués de valeurs mobilières de placement et de disponibilités Pour sécuriser la liquidité de ses financements la Compagnie de Saint Gobain dispose de lignes de crédit confirmées sous la forme de crédits syndiqués La note 20 de l’annexe aux comptes consolidés présente un détail de l’ensemble des dettes du Groupe par nature et par échéance Elle précise par ailleurs les caractéristiques principales des programmes de financement et des lignes de crédit confirmées à disposition du Groupe (montant devises modalités d’exigibilité anticipée) La dette à long terme de Saint Gobain est notée BBB avec une perspective négative par Standard & Poors depuis le 29 octobre 2012 La dette à long terme de Saint Gobain est notée Baa2 avec une perspective négative par Moody’s depuis le 12 novembre 2012 Risque de liquidité des placementsLorsque le Groupe a recours à des placements financiers (que ce soit sous la forme de dépôts bancaires à court terme d’achats de SICAV OPCVM ou équivalents) il privilégie systématiquement des instruments de type monétaire et ou obligataire afin de limiter le risque de non liquidité ou de forte volatilité de ces placements Risque de tauxLa Direction de la Trésorerie et du Financement de la Compagnie de Saint Gobain gère le risque de taux lié à la dette globale du Groupe Dans le cas où une filiale utilise des instruments dérivés de couverture sa contrepartie est généralement la Compagnie de Saint Gobain société mère du Groupe Le risque de taux global est géré pour la dette consolidée du Groupe avec comme objectif principal de garantir le coût financier de la dette à moyen terme et dans le respect de cet objectif d’optimiser le coût financier annuel de la dette Le Groupe a défini dans sa politique les produits dérivés susceptibles d’être utilisés comme instruments de couverture On trouve parmi ces produits les swaps de taux les cross currency swaps les options – y compris les « caps floors et swaptions » – et les contrats de taux à terme L’analyse de sensibilité sur la dette nette globale du Groupe après couverture montre qu’une augmentation de 50 points de base des taux d’intérêt de l’euro à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse du résultat de 11 millions d’euros Par ailleurs une augmentation de 50 points de base des taux d’intérêt de l’euro et de la livre sterling à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse des capitaux propres de 6 millions d’euros Risque de changeLes politiques de couverture des risques de change décrites ci dessous pourraient être insuffisantes pour protéger le Groupe contre des variations volatiles ou inattendues des taux de change résultant des conditions économiques et de marché Pour réagir aux fluctuations de change la politique du Groupe consiste à couvrir entre autres les transactions commerciales effectuées par les entités du Groupe dans des devises autres que leurs devises fonctionnelles La Compagnie de Saint Gobain et ses filiales sont susceptibles de recourir à des options et des contrats de change à terme pour couvrir les expositions nées de transactions commerciales constatées ou prévisionnelles Dans le cas des options les filiales contractent généralement avec la Compagnie de Saint Gobain société mère du Groupe qui exécute pour leur compte ces couvertures de change La plupart des contrats de change à terme ont des échéances courtes 3 mois environ Toutefois lorsqu’une commande est couverte le contrat à terme peut aller jusqu’à 2 ans Les couvertures sont mises en place prioritairement avec la Compagnie de Saint Gobain à réception des ordres envoyés par les filiales ou avec les pools de trésorerie des Délégations nationales ou à défaut auprès des banques des filiales L’exposition au risque de change du Groupe est suivie à l’aide d’un reporting mensuel intégrant les positions de change des filiales Au 31 décembre 2012 le taux de couverture de la position de change couvrable du Groupe est de 97 % Au 31 décembre 2012 pour les filiales dont ce n’est pas la devise fonctionnelle l’exposition nette dans les devises suivantes est de (en millions d’équivalents euros) Longue CourteEUR 1 7 USD 4 19 Autres devises 1 3 TOTAL 6 29 L’analyse de sensibilité du risque de change montre qu’une augmentation de 10 % du cours des devises suivantes dans lesquelles les filiales sont exposées aurait eu pour conséquence une variation du résultat à hauteur des montants indiqués ci dessous (en millions d’euros) Gains ou pertes netsEUR (0 7)USD (1 5)ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS154Une diminution de 10 % des devises ci dessus au 31 décembre 2012 aurait eu les mêmes impacts mais de sens contraire que ceux présentés précédemment en faisant l’hypothèse que toutes les autres variables restent constantes Risque énergie et risque sur matières premièresLe Groupe est exposé aux variations de cours des matières premières nécessaires à son activité et aux variations de cours des énergies qu’il consomme Les politiques de couverture mises en place pour les achats d’énergie et de matières premières pourraient s’avérer insuffisantes pour protéger le Groupe contre des variations importantes ou inattendues des cours qui pourraient résulter de l’environnement financier et économique Pour réduire son exposition aux fluctuations de prix des énergies qu’il consomme le Groupe peut couvrir une partie de ses achats de fioul gaz et électricité par des swaps et des options négociés principalement dans la devise fonctionnelle des entités recourant à ces couvertures L’organisation des couvertures gaz et fioul est du ressort de comités de pilotage constitués de la Direction Financière du Groupe de la Direction des Achats du Groupe (Saint Gobain Achats) et des Délégations concernées Les couvertures d’énergie (hors achats à prix fixes auprès des fournisseurs négociés directement par la Direction des Achats) sont traitées prioritairement par la Direction de la Trésorerie et du Financement (ou avec les trésoreries des Délégations nationales) sur la base des instructions qui sont transmises par Saint Gobain Achats Les autres couvertures non mentionnées ci dessus ne font pas l’objet d’une politique gérée en central par un comité de pilotage l soit parce que les volumes ne sont pas significatifs l soit parce qu’il n’existe pas d’indice de référence international utilisé par les acteurs locaux et qu’il faut dans ce cas se référer soit à des prix administrés soit à des indices strictement nationaux Dans ces deux cas ce sont les acheteurs locaux qui gèrent le risque énergie essentiellement par des achats à prix fixes Ponctuellement et selon les mêmes principes édictés pour l’énergie le Groupe peut être amené à couvrir l’achat de certaines matières premières Risque de créditLes liquidités et autres instruments financiers détenus ou gérés par des institutions financières pourraient créer des risques de crédit représentés par une perte en cas de manquement à ses obligations par un cocontractant du Groupe La politique du Groupe est de limiter l’exposition du cocontractant en ne faisant appel qu’aux institutions financières réputées et en surveillant régulièrement les notations de ses cocontractants conformément aux directives approuvées par le Conseil d’administration Néanmoins les risques de crédit d’une contrepartie financière peuvent être sujets à des changements rapides et un niveau élevé de notation peut ne pas empêcher une institution de faire face à une détérioration rapide de sa situation financière En conséquence il ne peut être assuré que cette politique élimine efficacement tout risque d’exposition Tout manquement à ses obligations par un cocontractant pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les objectifs du Groupe son résultat opérationnel et sur sa situation financière Pour les opérations exposant la Compagnie de Saint Gobain à un risque de crédit la Direction de la Trésorerie et du Financement travaille principalement avec des contreparties financières ayant a minima une note de crédit long terme supérieure ou égale à A chez Standard & Poors ou A3 chez Moody’s (dans chaque cas avec une perspective stable) La Direction de la Trésorerie et du Financement veille également à ne pas avoir une concentration excessive des risques La note 21 de l’annexe aux comptes consolidés présente les instruments de couverture de taux de change et d’énergie utilisés ainsi que les taux d’intérêt des principaux postes de la dette brute Elle détaille aussi la répartition de la dette brute par devise et par nature de taux (fixe ou variable) ainsi que l’échéancier de révision de ses taux ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS155NOTE 20 Endettement netEmprunts et dettes financièresLes dettes long terme et court terme du Groupe se décomposent comme suit 31 décembre 31 décembre (en millions d’euros) 2012 2011Émissions obligataires et Medium Term Notes 8 989 7 620Emprunt perpétuel et titres participatifs 203 203Autres dettes à long terme y compris location financement 374 347Dettes comptabilisées à la juste valeur (option juste valeur) 0 156 Juste valeur des dérivés de couverture de taux 22 0 Partie long terme des dettes financières 9 588 8 326Partie court terme des dettes financières 1 732 1 656Programmes court terme (US CP Euro CP Billets de trésorerie) 691 76 Concours bancaires et autres dettes bancaires court terme 570 627Titrisation 89 357Juste valeur des dérivés liés à l’endettement non qualifiés de couverture (1) 2Emprunts à moins d’un an et banques créditrices 1 349 1 062TOTAL DETTE BRUTE 12 669 11 044 Disponibilités et équivalents de trésorerie (4 179) (2 949)TOTAL DETTE NETTE AVEC INTÉRÊTS COURUS 8 490 8 095La juste valeur des dettes brutes à long terme (parts à long et court terme) gérées par la Compagnie de Saint Gobain s’élève à 11 5 milliards d’euros au 31 décembre 2012 (pour une valeur comptable enregistrée de 10 6 milliards d’euros) La juste valeur des emprunts obligataires correspond à la dernière cotation du marché Pour les autres emprunts la valeur de remboursement a été retenue Échéancier de la dette à long termeL’échéancier de la dette brute à long terme du Groupe au 31 décembre 2012 se décompose comme suit Moins De 1 à Au delà (en millions d’euros) Devise d’1 an 5 ans de 5 ans TotalÉmissions obligataires et Medium Term Notes EUR 1 180 4 329 3 581 9 090 GBP 367 668 1 035 JPY 44 44Emprunt perpétuel et titres participatifs EUR 203 203Autres dettes à long terme y compris location financement Toutes devises 141 248 126 515Dettes comptabilisées à la juste valeur EUR 155 155Juste valeur des dérivés de couverture de taux EUR 22 22TOTAL HORS INTÉRÊTS COURUS 1 476 4 988 4 600 11 064Au 31 décembre 2012 l’échéancier des intérêts futurs de la dette brute long terme gérée par la Compagnie de Saint Gobain (part court et long terme) se décompose comme suit Moins De 1 à Au delà de(en millions d’euros) d’1 an 5 ans 5 ans TotalIntérêts futurs de la dette brute long terme 477 1 239 888 2 604Les intérêts sur les emprunts perpétuels et titres participatifs sont calculés jusqu’en 2032 31 décembre 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS156Emprunts obligatairesAu cours de l’année 2012 la Compagnie de Saint Gobain a réalisé les opérations suivantes qui permettent au Groupe de combiner allongement de la maturité moyenne de sa dette et optimisation de son coût de financement moyen l Placement de trois émissions obligataires le 28 mars 2012 750 millions d’euros à 10 ans (échéance 2022) avec un coupon de 3 625 % le 15 juin 2012 750 millions d’euros à 9 ans (échéance 2021) avec un coupon de 3 625 % le 9 octobre 2012 250 millions de livres sterling à 17 ans (échéance 2029) avec un coupon de 4 625 % swapé en euros à un taux fixe d’environ 4 31 % l Abondements l’emprunt obligataire à échéance 2019 a été porté de 750 millions d’euros à 950 millions d’euros par trois abondements réalisés les 18 et 19 janvier 2012 pour un montant total de 200 millions d’euros l’emprunt obligataire à échéance 2022 a été porté de 750 millions d’euros à 900 millions d’euros par deux abondements réalisés le 16 mai 2012 pour un montant total de 150 millions d’euros l Placements privés le 13 janvier 2012 5 milliards de yens à 5 ans (échéance 2017) avec un coupon de 1 90 % le 4 juin 2012 deux placements privés à 20 ans (échéance 2032) pour un montant total de 90 millions d’euros avec un coupon de 4 % le 28 juin 2012 deux placements privés à 12 ans (échéance 2024) pour un montant total de 95 millions d’euros avec un coupon indexé sur le « CMS 10 ans » swapé à un taux fixe d’environ 4 1 % le 8 octobre 2012 deux placements privés à 20 ans (échéance 2032) pour un montant total de 50 millions d’euros avec un coupon de 4 % le 9 octobre 2012 un placement privé à 10 ans (échéance 2022) pour un montant total de 100 millions d’euros avec un coupon de 3 6 % Le 11 avril 2012 la Compagnie de Saint Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 1 250 millions d’euros arrivé à échéance Emprunt perpétuelEn 1985 la Compagnie de Saint Gobain a émis 25 000 titres perpétuels de 5 000 euros de nominal soit un montant total de 125 millions d’euros à taux variable (indexation Euribor) Le montant versé par titre s’est élevé à 85 68 euros en 2012 Ces titres ne sont pas remboursables et leur rémunération est assimilée à des frais financiers Au cours du temps le Groupe a racheté et annulé 18 496 titres Le nombre de titres en circulation au 31 décembre 2012 est donc de 6 504 pour un montant nominal de 33 millions d’euros Titres participatifsEn juin 1983 la Compagnie de Saint Gobain a émis 1 288 299 titres participatifs de 1 000 francs de nominal maintenant fixé à 152 45 euros depuis la conversion en euros intervenue en 1999 La rémunération de ces titres participatifs est comprise entre 75 et 125 % du TMO en fonction des résultats consolidés du Groupe Saint Gobain Le montant versé par titre en 2012 s’est élevé à 6 82 euros En avril 1984 la Compagnie de Saint Gobain a également émis 194 633 titres participatifs de 1 000 écus de nominal aujourd’hui de 1 000 euros La rémunération de ces titres participatifs est composée d’une partie fixe applicable à 60 % du titre et égale à 7 5 % l’an d’une part et d’une partie variable applicable à 40 % du titre liée au bénéfice net consolidé de l’exercice précédent dans les limites fixées par le contrat d’émission d’autre part Au total la rémunération évolue selon le résultat net consolidé entre un minimum de 4 5 % et un plafond de 6 75 % si le TMOE est inférieur à 5 % ou de TMOE + 1 75% si le TMOE est supérieur à 5 % Le montant versé par titre en 2012 s’est élevé à 65 80 euros payé en deux fois (32 25 euros + 33 55 euros) L’ensemble de ces titres participatifs n’est pas remboursable et leur rémunération est assimilée à des frais financiers Une partie de ces titres a été rachetée au cours du temps le nombre de titres encore en circulation au 31 décembre 2012 s’élève à 606 883 pour ceux émis en 1983 soit un montant nominal de 92 5 millions d’euros et à 77 516 pour ceux émis en 1984 soit un montant nominal de 77 5 millions d’euros Programmes de financementLe Groupe dispose de programmes de financement à moyen et long terme (Medium Term Notes) et à court terme (Commercial Paper et Billets de trésorerie) À la date du 31 décembre 2012 la situation de ces programmes s’établit comme suit Programmes Devises Tirages Limites Encours Encours autorisés autorisées 31 12 2012 31 12 2011(en millions de devises) au 31 12 2012Medium Term Notes EUR 1 à 30 ans 12 000 9 246 7 951US Commercial Paper USD jusqu’à 12 mois 1 000 * 0 0Euro Commercial Paper USD jusqu’à 12 mois 1 000 * 0 0Billets de trésorerie EUR jusqu’à 12 mois 3 000 691 76* Équivalent à 758 millions d’euros sur la base du taux de change au 31 décembre 2012 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS157Conformément aux usages du marché les tirages de Billets de trésorerie Euro Commercial Paper et US Commercial Paper sont généralement effectués pour une durée allant de 1 à 6 mois Compte tenu de leur renouvellement fréquent ils sont classés dans la dette à taux variable Lignes de crédit syndiquéesLa Compagnie de Saint Gobain dispose de lignes de crédit confirmées sous forme de crédits syndiqués dont l’objet principal est de constituer une source de financement sécurisée pour le Groupe Saint Gobain (y compris le support éventuel de ses programmes de financement à court terme US Commercial Paper Euro Commercial Paper et Billets de trésorerie) l Un premier crédit syndiqué de 3 milliards d’euros à échéance décembre 2015 a été conclu en décembre 2010 Il a été ramené à 2 5 milliards d’euros en décembre 2012 Il ne comporte pas de ratio financier l Un second crédit syndiqué de 1 5 milliard d’euros à échéance décembre 2017 a été conclu en décembre 2012 À cette occasion la ligne de crédit de 1 milliard d’euros à échéance juin 2013 a été annulée et la ligne de crédit à échéance décembre 2015 a été réduite de 3 à 2 5 milliards d’euros comme mentionné ci dessus Au niveau actuel de note de la dette à long terme du Groupe Saint Gobain ce crédit syndiqué ne comporte pas de ratio financier Au 31 décembre 2012 aucune de ces deux lignes de crédit confirmées n’est utilisée Concours bancaires courants et autres dettes bancaires court termeCe poste comprend l’ensemble des comptes bancaires débiteurs du Groupe (financement par découvert bancaire) les emprunts bancaires locaux à court terme réalisés par les filiales et les intérêts courus sur la dette court terme Titrisation de créances commercialesLe Groupe dispose aux États Unis d’un programme de titrisation de créances commerciales par l’intermédiaire de sa filiale américaine Saint Gobain Receivables Corporation Ce programme renouvelable chaque année s’élève à 89 millions d’euros au 31 décembre 2012 contre 177 millions d’euros au 31 décembre 2011 L’écart entre la valeur nominale des créances et leur valeur de rachat constitue une charge financière qui s’élève à 2 5 millions d’euros en 2012 contre 2 5 millions d’euros en 2011 Le programme anglais arrêté le 6 mars 2012 s’élevait à 180 millions d’euros au 31 décembre 2011 La charge financière relative à ce programme s’élève à 0 4 million d’euros en 2012 contre 1 6 million d’euros en 2011 Garantie de dettes par des actifsUne partie des dettes pour un montant de 62 millions d’euros au 31 décembre 2012 est garantie par des actifs immobilisés (hypothèques et nantissements de titres) NOTE 21 Instruments financiersInstruments dérivésLes principaux instruments dérivés utilisés par le Groupe sont les suivants Juste valeur au 31 12 12 Juste Nominal réparti par échéance au 31 12 12 Dérivés Dérivés Total valeur au Moins De 1 Au delà Total (en millions d’euros) Actif Passif 31 12 11 d’1 an à 5 ans de 5 ansCouverture de juste valeur 0 0 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux futursChanges à terme 2 (1) 1 (4) 163 34 0 197 Swaps de change 0 0 0 Options de change 0 0 0 Swaps de taux 0 (10) 95 95 Cross currency swaps (22) (22) 306 306 Swaps d’énergie et de matières premières (2) (2) (8) 60 60 Couverture de flux futurs total 2 (25) (23) (22) 223 34 401 658 Dérivés non qualifiésSwaps de taux 0 1 155 155 Swaps de change 3 (2) 1 (4) 1 332 1 332 Swaps d’énergie et de matières premières 0 0 0 Changes à terme 1 0 1 1 78 78 Options de change 4 0 4 130 130 Dérivés non qualifiés total 8 (2) 6 (2) 1 695 0 0 1 695 TOTAL 10 (27) (17) (24) 1 918 34 401 2 353 dont dérivés rattachés à la dette nette 3 (24) (21) (12) 0 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS158 Swaps de tauxLes swaps de taux utilisés par le Groupe permettent de convertir à taux variable (respectivement fixe) une partie de la dette bancaire ou obligataire contractée à taux fixe (respectivement variable) Cross currency swapsLes Cross Currency Swaps sont utilisés par le Groupe pour convertir une dette en devises en une dette en euro Swaps de changeLes swaps de change sont principalement utilisés par le Groupe pour sa gestion quotidienne de trésorerie ainsi que dans certains cas pour le financement d’actifs en devises à l’aide de ressources principalement en euros Changes à terme et options de changeLes changes à terme et options de change permettent de couvrir le risque de change des sociétés du Groupe sur leurs opérations en devises en particulier les opérations commerciales (achats et ventes) et les investissements Swaps d’énergie et de matières premièresLes swaps d’énergie et de matières premières permettent de couvrir le risque de variation du prix d’achat sur certains flux physiques liés aux activités opérationnelles des filiales du Groupe principalement les approvisionnements d’énergie (fioul gaz et électricité) Impact en capitaux propres des instruments financiers qualifiésAu 31 décembre 2012 la réserve IFRS de couverture des flux futurs (« cash flow reserve » consolidée) représente un solde débiteur de 15 millions d’euros qui se compose principalement de l 14 millions d’euros correspondant à la part taux des Cross Currency Swaps qualifiés en couverture de flux futurs permettant la conversion en euro d’un emprunt obligataire l 1 million d’euros correspondant aux mises au marché des autres instruments qualifiés en couverture de flux futurs ayant vocation à être repris par résultat au jour de la réalisation du sous jacent L’inefficacité mesurée sur les couvertures de flux futurs n’est pas significative Impact en résultat des instruments financiers non qualifiésLa juste valeur des instruments dérivés qui sont classés dans la catégorie « Actifs et passifs financiers en juste valeur par résultat » s’élève à 6 millions d’euros au 31 décembre 2012 ( 2 millions d’euros au 31 décembre 2011) Dérivés incorporésLe Groupe Saint Gobain analyse régulièrement ses contrats pour isoler les dispositions qui s’analysent comme des dérivés incorporés au regard des normes IFRS Au 31 décembre 2012 aucun dérivé incorporé matériel à l’échelle du Groupe n’a été identifié Structure de la dette du GroupeLa moyenne pondérée des taux d’intérêt de la dette brute totale aux normes IFRS et après gestion (swaps de change Cross Currency Swaps et swaps de taux) s’établit au 31 décembre 2012 à 4 7 % contre 4 8 % au 31 décembre 2011 Les taux de rendement interne moyens sur les postes significatifs de la dette à long terme du Groupe avant couverture s’analysent comme suit Taux de rendement interne sur encours 31 déc 31 déc (en pourcentage) 2012 2011Émissions obligataires et Medium Term Notes 5 17 5 19Emprunt perpétuel et titres participatifs 4 30 4 85Le tableau ci après présente la répartition par devise et par type de taux (fixe ou variable) de la dette brute du Groupe au 31 décembre 2012 après gestion par des swaps de taux des Cross Currency Swaps et des swaps de change Dette brute libellée en devises Après gestion(en millions d’euros) Variable Fixe TotalEUR 1 247 9 481 10 728 GBP (241) 721 480 USD 193 5 198 NOK SEK DKK 295 2 297 Autres devises 490 189 679 TOTAL 1 984 10 398 12 382 16 % 84 % 100 %Juste valeur des dérivés rattachés à la dette 21 Intérêts courus 266 TOTAL DETTE BRUTE 12 669Échéancier de révision de taux des dettes financièresL’échéancier au 31 décembre 2012 des révisions de taux de la dette brute après gestion est présenté ci après Moins De 1 Au delà Total(en millions d’euros) d’1 an à 5 ans de 5 ansDette brute 3 504 4 875 4 290 12 669 Effet swap de taux (95) 95 0 Dette brute après gestion 3 409 4 875 4 385 12 669 31 déc 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS159NOTE 22 Actifs et passifs financiersLa synthèse des actifs et passifs financiers selon la norme IFRS 7 est la suivante Au 31 décembre 2011Instruments financiers à la juste valeurTotal des instruments financiers évalués à la juste valeurAutres instruments financiers Total des instruments financiersInstruments financiers à la juste valeur selon les hiérarchies IFRS 7Total des instruments financiers évalués à la juste valeurRubrique au bilan et classes d’instruments (en millions d’euros)NotesInstruments financiers par résultatDérivés qualifiés de couvertureActifs et passifs évalués à la juste valeur (option JV)Actifs disponibles à la ventePrêts et créancesPassifs au coût amortiHiérarchie 1 cours côtés et disponibilitésHiérarchie 2 modèle interne avec paramètres observablesHiérarchie 3 modèle interne avec paramètres non observablesCréances clients et autres créances(10)0 6 749 6 749 0 Prêts dépôts et cautions(8)0 266 266 0 Titres disponibles à la vente et autres titres(8)0 29 29 0 Instruments dérivés actifs(20)(21)6 6 6 6 6 Disponibilités et équivalents de trésorerie(20)2 949 2 949 2 949 2 949 2 949 Total actif6 0 2 949 2 955 29 7 015 0 9 999 2 949 6 0 2 955 Dettes fournisseurs et autres dettes(18)0 (9 580)(9 580)0 Dettes financières long terme et court terme(20)(156)(156)(10 876)(11 032)(156)(156)Instruments dérivés passifs(20)(21)(8)(10)(18)(18)(18)(18)Total passif(8)(10)(156)(174)0 0 (20 456)(20 630)0 (174)0 (174)TOTAL(2)(10)2 793 2 781 29 7 015 (20 456)(10 631)2 949 (168)0 2 781 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS160Au 31 décembre 2012Instruments financiers à la juste valeurTotal des instruments financiers évalués à la juste valeurAutres instruments financiers Total des instruments financiersInstruments financiers à la juste valeur selon les hiérarchies IFRS 7Total des instruments financiers évalués à la juste valeurRubrique au bilan et classes d’instruments (en millions d’euros)NotesInstruments financiers par résultatDérivés qualifiés de couvertureActifs et passifs évalués à la juste valeur (option JV)Actifs disponibles à la ventePrêts et créancesPassifs au coût amortiHiérarchie 1 cours côtés et disponibilitésHiérarchie 2 modèle interne avec paramètres observablesHiérarchie 3 modèle interne avec paramètres non observablesCréances clients et autres créances(10)0 6 442 6 442 0 Prêts dépôts et cautions(8)0 261 261 0 Titres disponibles à la vente et autres titres(8)0 41 41 0 Instruments dérivés actifs(20)(21)3 3 3 3 3 Disponibilités et équivalents de trésorerie(20)4 179 4 179 4 179 4 179 4 179 Total actif3 0 4 179 4 182 41 6 703 0 10 926 4 179 3 0 4 182 Dettes fournisseurs et autres dettes(18)0 (9 551)(9 551)0 Dettes financières long terme et court terme(20)(155)(155)(12 493)(12 648)(155)(155)Instruments dérivés passifs(20)(21)(2)(22)(24)(24)(24)(24)Total passif(2)(22)(155)(179)0 0 (22 044)(22 223)0 (179)0 (179)TOTAL1 (22)4 024 4 003 41 6 703 (22 044)(11 297)4 179 (176)0 4 003 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS161(e) En 2012 les charges de restructurations sont composées notamment de 180 millions d’euros d’indemnités de départ (95 millions d’euros en 2011) (f) En 2012 comme en 2011 les provisions et charges sur litiges comprennent essentiellement la charge relative aux litiges amiante et la provision pour litige concurrentiel qui est commentée dans les notes 17 et 28 (g) En 2012 les dépréciations d’actifs comprennent une charge de 67 millions d’euros sur les écarts d’acquisition (309 millions d’euros en 2011) de 371 millions d’euros sur les immobilisations incorporelles et corporelles (72 millions d’euros en 2011) et de 2 millions d’euros de reprise de provisions sur les actifs financiers ou les actifs courants (2 millions d’euros de dépréciations de provisions en 2011) Les autres charges opérationnelles comprennent des moins values de cession et des mises au rebut d’immobilisations pour 56 millions d’euros (68 millions d’euros en 2011) et également 13 millions d’euros (18 millions d’euros en 2011) au titre des frais d’acquisition encourus lors des regroupements d’entreprises NOTE 24 Résultat financierDétail des autres produits et charges financiers Exercice Exercice(en millions d’euros) 2012 2011Coût financier des retraites (446) (445)Rendement attendu des fonds 403 415 Coût financier des retraites net (43) (30)Autres charges financières (121) (111)Autres produits financiers 27 19 Autres produits et charges financiers (137) (122)Comptabilisation des instruments financiersEn 2012 les charges financières nettes s’élèvent à 724 millions d’euros (638 millions d’euros en 2011) De ce montant 484 millions d’euros (473 millions d’euros en 2011) correspondent aux instruments comptabilisés au coût amorti de la Compagnie de Saint Gobain et de Saint Gobain Nederland tandis que les instruments comptabilisés à la juste valeur de ces deux entités représentent un effet positif de 2 millions d’euros (3 millions d’euros en 2011) NOTE 23 Détail par nature du résultat opérationnel Exercice Exercice (en millions d’euros) 2012 2011Chiffre d’affaires et produits accessoires 43 198 42 116 Charges de personnel Salaires et charges sociales (8 431) (7 955) Rémunérations en actions (a) (14) (39) Retraites (b) (5) (76)Dotations aux amortissements (1 550) (1 511)Autres (c) (30 317) (29 094)Résultat d’exploitation 2 881 3 441 Autres produits opérationnels (d) 116 69 Reprise des écarts d’acquisition négatifs en résultat 0 0 Autres produits opérationnels 116 69 Charges de restructuration (e) (285) (167)Provisions et charges sur litiges (f) (152) (149)Autres charges opérationnelles et dépréciations d’actifs (g) (505) (469)Autres (71) (79)Autres charges opérationnelles (1 013) (864)Résultat opérationnel 1 984 2 646 (a) Les rémunérations en actions sont détaillées en note 12 13 et 14 (b) Le détail de l’évolution de la charge de retraites figure en note 15 « Provisions pour retraites et avantages au personnel » (c) Ce poste correspond aux coûts des marchandises vendues remises fournisseurs et frais de distribution du Pôle Distribution Bâtiment ainsi qu’aux frais de transport coûts des matières premières et autres coûts de production dans les autres Pôles Il comprend également les pertes et profits de change nets qui sont des gains de 13 millions d’euros sur l’exercice 2012 contre des pertes et profits de change nets qui étaient des pertes de 1 million d’euros sur l’exercice 2011 Par ailleurs le montant des frais de recherche et développement comptabilisés en charges d’exploitation s’élève à 451 millions d’euros en 2012 (417 millions d’euros en 2011) (d) Ce poste comprend les plus values de cession des immobilisations corporelles et incorporelles Exercice 2012Exercice 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS162NOTE 25 Excédent brut d’exploitation Résultat net courant et marge brute d’autofinancementL’excédent brut d’exploitation s’élève à 4 431 millions d’euros en 2012 (4 952 millions d’euros en 2011) Son calcul est le suivant Exercice Exercice (en millions d’euros) 2012 2011Résultat d’exploitation 2 881 3 441 Amortissements d’exploitation des immobilisations corporelles et incorporelles 1 550 1 511 Excédent brut d’exploitation 4 431 4 952 Le résultat net courant s’élève à 1 126 millions d’euros en 2012 (1 736 millions d’euros en 2011) Rapporté au nombre moyen pondéré de titres en circulation au 31 décembre (526 399 944 actions en 2012 526 274 931 actions en 2011) il représente un bénéfice net courant par action de 2 14 euros pour 2012 contre 3 30 euros pour 2011 L’écart entre le résultat net et le résultat net courant s’explique de la façon suivante Exercice Exercice (en millions d’euros) 2012 2011Résultat net part du Groupe 766 1 284 Déduction faite des éléments suivants Résultat de cession d’actifs 60 1 Dépréciations d’actifs et frais encourus au titre des regroupements d’entreprises (449) (401)Dotation provision pour litige concurrentiel et autres provisions non récurrentes (96) (123)Impact des minoritaires 2 (1)Effets d’impôts part du Groupe 123 72 Résultat net courant part du Groupe 1 126 1 736 La marge brute d’autofinancement s’élève à 2 791 millions d’euros en 2012 (3 421 millions d’euros en 2011) et la marge brute d’autofinancement hors impôts sur résultat de cession et provisions non récurrentes s’élève à 2 668 millions d’euros en 2012 (3 349 millions d’euros en 2011) Leur calcul est le suivant Exercice Exercice(en millions d’euros) 2012 2011Résultat net part du Groupe 766 1 284 Part des intérêts minoritaires dans le résultat net 30 76 Quote part dans le résultat des sociétés mises en équivalence nette des dividendes reçus (6) (1)Dotation aux amortissements et dépréciations d’actifs 1 988 1 892 Résultat de cession d’actifs (60) (1)Provisions non récurrentes 96 123 Résultats latents liés aux variations de juste valeur et aux paiements en actions (23) 48 Marge brute d’autofinancement 2 791 3 421Impôts sur résultat de cession et provisions non récurrentes (123) (72)Marge brute d’autofinancement hors impôts sur résultat de cession et provisions non récurrentes 2 668 3 349 NOTE 26 Résultat par actionLe calcul des différents résultats par action est présenté ci dessous Résultat net Nombre Résultat part du Groupe de titres par action (en millions d’euros) (en euros)Exercice 2012Nombre moyen pondéré de titres en circulation 766 526 399 944 1 46Nombre moyen pondéré et dilué de titres 766 528 692 847 1 45Exercice 2011Nombre moyen pondéré de titres en circulation 1 284 526 274 931 2 44Nombre moyen pondéré et dilué de titres 1 284 530 333 380 2 42Le nombre moyen pondéré de titres en circulation est calculé en retranchant les actions détenues en propre par le Groupe (4 691 065 titres au 31 décembre 2012) du nombre moyen d’actions en circulation au cours de l’exercice Le nombre moyen pondéré et dilué de titres est calculé à partir du nombre moyen pondéré de titres en circulation en tenant compte de tous les effets de la conversion des instruments dilutifs existants c’est à dire des plans d’options de souscription ou d’achat d’actions soit 599 942 titres au 31 décembre 2012 et des plans d’attribution d’actions de performance soit 1 692 961 titres au 31 décembre 2012 Exercice 2012Exercice 2012Exercice 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS163NOTE 27 EngagementsEngagements donnés liés au périmètre du GroupeLes puts sur minoritaires figurent au bilan et sont classés en dettes sur investissements Ces dettes sont revues périodiquement et leurs variations ultérieures sont enregistrées en contrepartie des capitaux propres Engagements donnés liés au financement de la sociétéLes engagements du Groupe au titre de l’endettement et des instruments financiers sont présentés respectivement dans les notes 20 et 21 Engagements liés aux activités opérationnelles du GroupeObligations en matière de location financementLes immobilisations en location financement sont immobilisées dans les comptes du Groupe et font donc l’objet de l’inscription d’une dette au passif du bilan En 2012 les engagements de loyers futurs relatifs à des contrats de location financement correspondent pour 28 millions d’euros à des terrains et constructions La valeur nette globale des contrats de location financement immobilisés s’élève à 109 millions d’euros en 2012 (119 millions d’euros en 2011) Exercice Exercice(en millions d’euros) 2012 2011Loyers futursÀ moins d’1 an 21 25 De 1 à 5 ans 43 46 Au delà de 5 ans 10 10 Total des loyers futurs minimums 74 81 Moins frais financiers (9) (9) Valeur actuelle des loyers futurs minimums 65 72 Obligations en matière de location simpleLe Groupe a recours à de nombreux contrats de location simple que ce soit pour la location de matériels de véhicules de bureaux d’entrepôts ou de locaux destinés à la production Les périodes de location sont en général comprises entre 1 et 9 ans L’engagement correspondant à la totalité de ces échéances est actualisé Ces contrats présentent des clauses de renouvellement sur des périodes variables ainsi que parfois des clauses relatives au paiement de taxes immobilières et de primes d’assurance Dans la plupart des cas la Direction pense renouveler les contrats de location en cours ou les remplacer par d’autres contrats puisque ceux ci font partie de la gestion courante du Groupe En 2012 les charges de location s’élèvent à 861 millions d’euros dont 559 millions d’euros pour les terrains et les constructions et les produits de sous location à 19 millions d’euros La charge nette de location s’élève à 842 millions d’euros Les engagements du Groupe en matière de location simple se présentent ainsi Total Paiements dus par période Total 2012 À moins De 1 Au delà 2011 (en millions d’euros) d’1 an à 5 ans de 5 ansContrats de location simpleCharges de location 3 022 752 1 560 710 3 028Produits de sous location (56) (15) (29) (12) (59) TOTAL 2 966 737 1 531 698 2 969Engagements d’achats irrévocablesLes engagements d’achats irrévocables comprennent les obligations contractuelles relatives aux achats de matières premières et de services ainsi que les engagements contractuels en matière d’investissements Total Paiements dus par période Total 2012 À moins De 1 Au delà 2011(en millions d’euros) d’1 an à 5 ans de 5 ansEngagements d’achats irrévocablesImmobilisations 128 118 10 0 230Matières premières et énergie 1 096 339 635 122 845Services 218 75 128 15 181Titres et divers 57 13 44 0 347TOTAL 1 499 545 817 137 1 603Exercice 2012Total 2012 Total 2012 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS164En 2012 les engagements d’achats irrévocables diminuent de 104 millions d’euros en raison notamment de la finalisation de l’acquisition des titres de Brossette Les données de 2011 ont été reclassées afin de tenir compte de la réaffectation des contrats d’énergie Engagements de garantiesDans le cadre des cessions de filiales le Groupe peut être amené à donner des garanties de passif Il est constitué une provision chaque fois qu’un risque est identifié et qu’une estimation du coût est possible En 2012 le Groupe Saint Gobain a également reçu des engagements de garantie pour un montant de 110 millions d’euros contre 101 millions d’euros à fin 2011 Engagements commerciaux Total Montants des engagements par période Total 2012 À moins De 1 Au delà 2011 (en millions d’euros) d’1 an à 5 ans de 5 ansEngagements commerciauxDettes assorties de garantie 45 10 19 16 35Autres engagements donnés 163 82 23 58 216TOTAL 208 92 42 74 251Total 2012 Les actifs nantis représentent fin 2012 un montant de 708 millions d’euros contre 301 millions d’euros fin 2011 Cette augmentation concerne principalement des actifs immobilisés au Royaume Uni Le montant des créances assorties de garantie détenues par le Groupe s’élève à 136 millions d’euros au 31 décembre 2012 contre 109 millions d’euros au 31 décembre 2011 Autres engagementsLes volumes de quotas d’émissions de gaz à effet de serre alloués aux sociétés du Groupe au titre du nouveau plan d’allocations 2008 2012 représentent environ 6 9 millions de tonnes de CO² par an Pour 2012 et 2011 les quotas attribués couvrent le niveau des émissions de gaz à effet de serre de l’année et en conséquence aucune provision n’a été comptabilisée à ce titre dans les comptes du Groupe NOTE 28 LitigesLitiges français relatifs à l’amianteActions en faute inexcusableEn France où les sociétés Everite et Saint Gobain PAM ont exercé dans le passé des activités de fibre ciment de nouvelles actions individuelles émanant d’anciens salariés de ces sociétés à raison des maladies professionnelles liées à l’amiante dont ils sont ou ont été atteints ou de leurs ayants droit sont venues s’ajouter en 2012 à celles engagées depuis 1997 759 actions au total au 31 décembre 2012 ont été ainsi engagées depuis l’origine contre ces deux sociétés en vue d’obtenir une indemnisation complémentaire à la prise en charge par les Caisses d’assurance maladie des conséquences de ces maladies professionnelles Sur ces 759 procédures 684 sont au 31 décembre 2012 définitivement terminées tant sur le fond que sur le montant des indemnisations Dans ces dossiers les juridictions ont toutes retenu la responsabilité de l’employeur au titre de la faute inexcusable ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS165Les indemnisations définitivement versées par Everite et Saint Gobain PAM l’ont été pour un montant global d’environ 1 3 million d’euros Concernant les 75 actions restant en cours contre Everite et Saint Gobain PAM au 31 décembre 2012 9 sont terminées sur le fond mais sont pour la fixation du montant des indemnisations en attente des conclusions d’expertises médicales ou d’arrêts de Cour d’appel 33 autres de ces 75 actions sont terminées sur le fond ainsi que sur la fixation du montant des indemnisations mais sont en cours sur l’affectation de la charge financière des indemnisations Sur les 33 actions restantes 26 sont au 31 décembre 2012 en cours sur le fond à différents stades de la procédure 3 sont en cours de procédure administrative devant des Caisses d’assurance maladie 23 sont pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale Les 7 dernières actions ont fait l’objet de désistement ou de radiation d’instance le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de 2 ans sur simple demande Par ailleurs 183 actions de même nature ont été au total au 31 décembre 2012 engagées depuis l’origine par des salariés ou anciens salariés de 12 sociétés françaises du Groupe qui avaient notamment utilisé des équipements de protection en amiante destinés à les protéger de la chaleur des fours (ces chiffres tiennent compte de la cession par le Groupe des sociétés Saint Gobain Desjonquères et Saint Gobain Vetrotex) Au 31 décembre 2012 123 procédures étaient définitivement terminées sur lesquelles 51 décisions ont retenu la faute inexcusable de l’employeur Les indemnisations définitivement versées par ces sociétés l’ont été pour un montant global d’environ 0 6 million d’euros S’agissant des 60 actions restant en cours au 31 décembre 2012 6 en sont encore au stade de l’instruction par les Caisses d’assurance maladie 35 sont en cours sur le fond dont 24 pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale 10 devant des Cours d’appel et 1 devant la Cour de cassation Par ailleurs 9 actions sont terminées sur le fond mais en cours sur les indemnisations et ou sur l’affectation de la charge financière des indemnisations dont 8 devant des Cours d’appel et 1 devant la Cour de cassation Enfin les 10 actions restantes ont fait l’objet de désistement ou de radiation d’instance le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de 2 ans sur simple demande Actions en préjudice d’anxiétéPar ailleurs quatre sociétés françaises du Groupe qui exploitent ou ont exploité en France des établissements « classés amiante » font l’objet d’actions judiciaires en dommages intérêts de nature différente des actions visées ci dessus Par établissements « classés amiante » il faut entendre des établissements industriels fermés ou en activité qui ont dans le passé soit fabriqué des matériaux contenant de l’amiante soit utilisé des équipements de protection et d’isolation en amiante et qui sont inscrits par arrêté ministériel sur la liste des établissements ouvrant droit pour les salariés y travaillant ou y ayant travaillé au bénéfice de l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (ACAATA) Il s’agit d’actions 145 au total au 31 décembre 2012 engagées par des salariés ou anciens salariés d’établissements « classés amiante » non atteints de maladie professionnelle due à l’amiante bénéficiaires ou non de l’ACAATA en vue d’obtenir l’indemnisation de divers préjudices ayant pour origine leur exposition prétendue à l’amiante Sur ces 145 procédures 49 sont définitivement terminées 3 demandeurs ont été totalement déboutés pour les 46 autres dont l’exposition au risque a été reconnue seul le préjudice d’anxiété a été retenu pour un montant global d’indemnisation de 629 500 euros Sur les 96 actions restantes 30 sont en instance devant les Cours d’appel compétentes dont 2 sur appel des demandeurs et 28 sur appel des sociétés concernées et 66 devant les Conseils de prud’hommes compétents Litiges américains relatifs à l’amianteAux États Unis plusieurs activités du Groupe qui ont dans le passé fabriqué des produits ayant contenu de l’amiante tels que des tuyaux en fibre ciment des produits de toiture ou des isolants spéciaux font l’objet d’actions judiciaires en dommages intérêts le cas échéant en dommages punitifs de personnes autres que leurs salariés ou anciens salariés à raison d’une exposition alléguée à ces produits sans que dans de nombreux cas ne soient démontrées ni une exposition spécifique à un ou plusieurs produits donnés ni une maladie ou une incapacité physique particulière La grande majorité de ces actions vise le plus souvent simultanément de très nombreuses autres entreprises extérieures au Groupe qui ont été fabricants distributeurs installateurs ou utilisateurs de produits ayant contenu de l’amiante ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS166 Évolution en 2012Le nombre de nouveaux litiges mettant en cause CertainTeed était d’environ 4 000 en 2012 comparé à 4 000 en 2011 5 000 en 2010 4 000 en 2009 et 5 000 en 2008 Sur les cinq dernières années le nombre de nouveaux litiges est resté globalement stable Les litiges visant CertainTeed sont réglés dans la quasi totalité des cas par voie de transactions ou sont mis à l’écart Environ 9 000 litiges du stock des litiges en cours ont ainsi fait l’objet d’une transaction en 2012 (contre 8 000 en 2011 13 000 en 2010 et 8 000 en 2009 et en 2008) Par ailleurs environ 4 000 plaintes (principalement dans l’État du Texas) ont été requalifiées en « inactives » parce qu’elles ne répondaient pas aux critères minimum de prise en compte médicale et avaient été classées en « dossiers inactifs » par décisions de justice Compte tenu du stock de litiges existant à fin 2011 (52 000) des nouveaux litiges survenus pendant l’exercice des litiges ainsi résolus par voie de transactions ou de requalification en inactifs environ 43 000 litiges demeuraient en cours au 31 décembre 2012 Une proportion élevée de ces litiges en cours correspond à des plaintes enregistrées il y a plus de 5 ans par des personnes n’ayant pas démontré de réelle exposition à l’amiante Il est probable qu’un grand nombre de ces plaintes seront un jour annulées par les tribunaux Incidence sur les comptesCette situation a conduit le Groupe à comptabiliser une charge de 90 millions d’euros au titre de l’exercice 2012 destinée à faire face à l’évolution des litiges Ce montant est identique à celui comptabilisé en 2011 inférieur à celui comptabilisé en 2010 (97 millions d’euros) et supérieur à ceux comptabilisés en 2009 et en 2008 (75 millions d’euros) La provision pour litige amiante chez CertainTeed aux États Unis s’établit au 31 décembre 2012 à 417 millions d’euros soit 550 millions de dollars (contre 389 millions d’euros soit 504 millions de dollars au 31 décembre 2011 375 millions d’euros soit 501 millions de dollars au 31 décembre 2010 347 millions d’euros soit 500 millions de dollars au 31 décembre 2009 et 361 millions d’euros soit 502 millions de dollars au 31 décembre 2008) Incidence sur la trésorerieLe montant total des indemnisations payées au titre des plaintes déposées contre CertainTeed (correspondant pour partie à des litiges ayant fait l’objet d’une transaction avant 2012 mais pour lesquels les indemnisations n’ont été versées qu’en 2012 et pour partie à des litiges entièrement réglés et indemnisés en 2012) ainsi que des indemnisations (nettes de couvertures d’assurance) versées en 2012 par les autres activités du Groupe impliquées dans des actions judiciaires liées à l’amiante s’est élevé à 52 millions d’euros soit 67 millions de dollars (contre 59 millions d’euros soit 82 millions de dollars en 2011 78 millions d’euros soit 103 millions de dollars en 2010 55 millions d’euros soit 77 millions de dollars en 2009 et 48 millions d’euros soit 71 millions de dollars en 2008) Au Brésil les anciens salariés des sociétés du Groupe qui sont atteints de maladies professionnelles liées à l’amiante se voient proposer selon les cas soit une indemnisation exclusivement pécuniaire soit une assistance médicale à vie assortie d’une indemnisation seul un petit nombre de contentieux d’anciens salariés ou de leurs ayants droit est en cours à fin décembre 2012 à cet égard et ils ne présentent pas à ce jour de risque significatif pour les filiales concernées Décision de la Commission européenne dans le secteur du vitrage automobilePar décision du 12 novembre 2008 concernant le dossier du verre automobile la Commission européenne a considéré que l’infraction à l’article 81 du traité était établie sur des faits commis entre 1998 et 2003 et a infligé à Saint Gobain Glass France Saint Gobain Sekurit France et Saint Gobain Sekurit Deutschland GmbH conjointement et solidairement avec la Compagnie de Saint Gobain une amende de 896 millions d’euros Les sociétés concernées ont engagé un recours devant le Tribunal de l’Union européenne à l’encontre de cette dernière décision qui leur apparaît manifestement excessive et disproportionnée La Commission a accepté en raison de ce recours qu’une garantie financière couvrant le principal de l’amende de 896 millions d’euros et les intérêts s’y rapportant (5 25 % applicables à compter du 9 mars 2009) soit constituée jusqu’à la décision du Tribunal en lieu et place du paiement de l’amende Les dispositions nécessaires ont été prises pour la mise en place de cette garantie dans les délais impartis L’audience devant le Tribunal de l’Union européenne à Luxembourg a eu lieu le 11 décembre 2012 La décision est attendue dans un délai de 6 à 12 mois Le montant de la provision destinée à couvrir intégralement le montant de l’amende les intérêts de retard les frais de la garantie financière et les frais juridiques associés s’élèvent à 1 098 millions d’euros au 31 décembre 2012 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS167NOTE 29 Relations avec les parties liéesSoldes et transactions avec les sociétés mises en équivalence (en millions d’euros) 2012 2011ActifCréances financières 1 1 Stocks 0 0 Créances à court terme 3 10 Disponibilités et équivalents de trésorerie 0 0 Provisions pour dépréciation des comptes d’actif 0 0 PassifDettes à court terme 2 3 Crédits de trésorerie 0 0 ChargesAchats 5 11 ProduitsVentes 35 32 Chiffre d’affaires avec les sociétés intégrées proportionnellementLa quote part de chiffre d’affaires relative aux partenaires qui est réalisée par le Groupe avec les sociétés consolidées en intégration proportionnelle est considérée comme une opération avec des tiers et n’est pas éliminée dans les comptes consolidés Elle représente 23 millions d’euros en 2012 contre 16 millions d’euros en 2011 Transactions avec les actionnaires principauxCertaines filiales du Groupe Saint Gobain en particulier dans le Pôle Distribution Bâtiment réalisent des opérations avec des filiales du groupe Wendel Ces transactions sont réalisées à la valeur de marché NOTE 30 Co entreprisesLes soldes du bilan et du compte de résultat correspondant à la quote part du Groupe dans l’ensemble des sociétés consolidées par intégration proportionnelle à la clôture de l’exercice sont les suivants (en millions d’euros) 2012 2011ActifActifs non courants 277 380 Actifs courants 134 173 PassifPassifs non courants 1 51 Passifs courants 90 107 ChargesCharges d’exploitation 258 273 ProduitsChiffre d’affaires 293 320 NOTE 31 Rémunération des dirigeantsLes rémunérations directes et indirectes versées en 2012 aux membres du Conseil d’administration et aux membres de la Direction du Groupe sont ventilées de la façon suivante Exercice Exercice(en millions d’euros) 2012 2011Jetons de présence 0 8 0 8Rémunérations brutes directes et indirectes part fixe 8 0 7 9 part variable 4 6 4 7Charges de retraites IAS19 estimées 2 2 2 0Charges liées aux stock options* 1 3 1 4Indemnités de fin de contrat de travail 0 0 1 3TOTAL 16 9 18 1* Y compris impact de la régularisation de charge sur exercices antérieurs suite à réalisation partielle des conditions de performance Les charges patronales sur les rémunérations représentent un montant estimé de 4 2 millions d’euros Par ailleurs le montant des engagements pris en matière de retraites relatif aux membres du Conseil d’administration et de la Direction du Groupe est de 41 8 millions d’euros NOTE 32 Effectifs Exercice Exercice(effectifs moyens) 2012 2011Sociétés consolidées par intégration globaleCadres 26 719 25 452Employés 80 662 76 904Ouvriers 85 448 85 999Total 192 829 188 355Sociétés consolidées par intégration proportionnelle (*)Cadres 118 119Employés 531 657Ouvriers 969 910Total 1 618 1 686TOTAL GÉNÉRAL 194 447 190 041(*) Quote part du Groupe dans les effectifs de ces sociétés Au 31 décembre 2012 compte tenu des sociétés en intégration proportionnelle l’effectif total est de 191 113 personnes (192 933 personnes en 2011) Exercice 201220122012Exercice 2012ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS168Exercice 2012 Matériaux Innovants Produits Distri Condition Autres* Total pour la Construction bution nement Vitrage Matériaux Élimi Total Aména Aména Élimi Total Bâtiment Haute Per nations gement gement nations (en millions d’euros) formance Pôle Intérieur Extérieur Pôle Ventes externes 5 079 4 264 9 343 5 260 5 558 10 818 19 229 3 792 16 43 198 Ventes internes 51 112 (21) 142 587 357 (53) 891 4 0 (1 037) 0 Chiffre d’affaires et produits accessoires 5 130 4 376 (21) 9 485 5 847 5 915 (53) 11 709 19 233 3 792 (1 021) 43 198 Résultat d’exploitation 104 622 726 484 490 974 761 414 6 2 881 Résultat opérationnel (274) 535 261 408 386 794 613 387 (71) 1 984 Résultat des équivalences 0 1 1 7 0 7 1 2 1 12 Amortissements 333 167 500 321 186 507 274 243 26 1 550 Dépréciations d’actifs 301 25 326 44 9 53 53 6 0 438 Investissements industriels 461 236 697 343 198 541 243 282 28 1 791 Marge brute d’autofinancement 730 641 555 506 359 2 791 Excédent brut d’exploitation 437 789 1 226 805 676 1 481 1 035 657 32 4 431 Écarts d’acquisition nets 1 597 5 844 3 435 60 0 10 936 Marques non amortissables 0 856 1 950 0 0 2 806 Actifs et passifs sectoriels** 7 577 12 388 8 495 1 921 163 30 544 (*) La colonne «Autres» correspond à l’élimination des opérations intra Groupe pour le chiffre d’affaires interne et à l’activité Holding pour les autres rubriques (**) Les actifs et passifs sectoriels comprennent les immobilisations corporelles nettes le besoin en fonds de roulement les écarts d’acquisition les autres immobilisations incorporelles nettes après déduction des impôts différés sur marques et terrains ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉSNOTE 33 Informations sectoriellesInformations sectorielles par Pôle et par ActivitéPar Pôle l’information sectorielle est présentée de la façon suivante l Pôle Matériaux Innovants (MI)– Vitrage – Matériaux Haute Performance (MHP) l Pôle Produits pour la Construction (PPC)– Aménagement Intérieur activités Isolation et Gypse – Aménagement Extérieur activités Mortiers Canalisation et Produits d’extérieur l Pôle Distribution Bâtiment l Pôle Conditionnement La Direction utilise en interne plusieurs types d’indicateurs pour mesurer la performance des activités et l’affectation des ressources Ces indicateurs sont issus des informations utilisées pour la préparation des comptes consolidés et sont conformes aux exigences des normes Les ventes internes sont généralement effectuées aux mêmes conditions que les ventes aux tiers et sont éliminées en consolidation Les principes comptables suivis sont identiques à ceux suivis par le Groupe et décrits dans la note 1 La colonne « Autres » recouvre exclusivement les holdings et certaines fonctions support transversales du Groupe (fiscalité trésorerie achats…) COMPTES CONSOLIDÉS169Exercice 2011 Matériaux Innovants Produits Distri Condition Autres* Total pour la Construction bution nement Vitrage Matériaux Élimi Total Aména Aména Élimi Total Bâtiment Haute Per nations gement gement nations (en millions d’euros) formance Pôle Intérieur Extérieur Pôle Ventes externes 5 419 4 047 9 466 4 933 5 595 10 528 18 487 3 628 7 42 116 Ventes internes 41 116 (27) 130 578 372 (52) 898 5 (1 033) 0 Chiffre d’affaires et produits accessoires 5 460 4 163 (27) 9 596 5 511 5 967 (52) 11 426 18 492 3 628 (1 026) 42 116 Résultat d’exploitation 478 652 1 130 450 636 1 086 768 448 9 3 441 Résultat opérationnel 340 588 928 211 541 752 598 437 (69) 2 646 Résultat des équivalences 0 1 1 6 6 0 1 8 Amortissements 315 160 475 319 185 504 273 237 22 1 511 Dépréciations d’actifs 35 29 64 214 17 231 85 3 383 Investissements industriels 684 198 882 332 227 559 219 268 26 1 954 Marge brute d’autofinancement 1 102 888 566 512 353 3 421 Excédent brut d’exploitation 793 812 1 605 769 821 1 590 1 041 685 31 4 952 Écarts d’acquisition nets 1 551 5 828 3 408 254 11 041 Marques non amortissables 0 847 1 931 2 778 Actifs et passifs sectoriels** 7 786 12 637 8 311 2 255 196 31 185 (*) La colonne «Autres» correspond à l’élimination des opérations intra Groupe pour le chiffre d’affaires interne et à l’activité Holding pour les autres rubriques (**) Les actifs et passifs sectoriels comprennent les immobilisations corporelles nettes le besoin en fonds de roulement les écarts d’acquisition les autres immobilisations incorporelles nettes après déduction des impôts différés sur marques et terrains Informations par zone géographique France Autres pays Amérique Pays Ventes Total d’Europe du Nord émergents internes (en millions d’euros) occidentale et AsieExercice 2012Chiffre d’affaires et produits accessoires 12 044 18 014 6 179 8 709 (1 748) 43 198Actifs et passifs sectoriels 6 993 12 453 4 419 6 679 30 544Investissements industriels 311 438 314 728 1 791 France Autres pays Amérique Pays Ventes Total d’Europe du Nord émergents internes (en millions d’euros) occidentale et AsieExercice 2011Chiffre d’affaires et produits accessoires 11 802 18 049 5 505 8 643 (1 883) 42 116Actifs et passifs sectoriels 7 027 12 726 4 713 6 719 31 185Investissements industriels 327 548 295 784 1 954ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS170NOTE 34 Principales sociétés consolidées par intégrationLes principales sociétés consolidées sont présentées ci dessous notamment celles dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 100 millions d’euros Principales sociétés consolidées Pourcentage de détentionpar intégration globale au 31 décembre 2012 direct et indirectPÔLE MATÉRIAUX INNOVANTSVitrageSaint Gobain Glass France France 100 00 %Saint Gobain Sekurit France France 100 00 %Saint Gobain Glass Logistics France 100 00 %Saint Gobain Sekurit Deutschland GmbH & Co KG Allemagne 99 99 %Saint Gobain Glass Deutschland GmbH Allemagne 99 99 %Saint Gobain Deutsche Glas GmbH Allemagne 99 99 %Saint Gobain Glass Benelux Belgique 99 97 %Saint Gobain Sekurit Benelux SA Belgique 99 99 %Saint Gobain Autover Distribution SA Belgique 99 99 %Cebrace Cristal Plano Ltda Brésil 50 00 %Saint Gobain Do Brasil Ltda Brésil 100 00 %Hankuk Glass Industries Inc Corée du Sud 81 07 %Hankuk Sekurit Limited Corée du Sud 90 43 %Saint Gobain Cristaleria S L Espagne 99 83 %Saint Gobain Glass India Ltd Inde 98 71 %Saint Gobain Glass Italia S p a Italie 100 00 %Saint Gobain Sekurit Italia Italie 100 00 %Saint Gobain Glass Mexico Mexique 99 83 %Koninklijke Saint Gobain Glass Nederland Pays Bas 100 00 %Saint Gobain Glass Polska Sp Zoo Pologne 99 99 %Saint Gobain Sekurit Hanglas Polska Sp Zoo Pologne 97 68 %Glassolutions Saint Gobain Ltd (Solaglas) Royaume Uni 99 99 %Saint Gobain Glass UK Limited Royaume Uni 99 99 %Matériaux Haute PerformanceSaint Gobain Abrasifs France 99 97 %Société Européenne des Produits Réfractaires France 100 00 %Saint Gobain Abrasives GmbH Allemagne 100 00 %Saint Gobain Do Brasil Ltda Brésil 100 00 %Saint Gobain Abrasives Canada Inc Canada 100 00 %Saint Gobain Abrasives Inc États Unis 100 00 %Saint Gobain Ceramics & Plastics Inc États Unis 100 00 %Saint Gobain Performance Plastics Corporation États Unis 100 00 %Saint Gobain Solar Gard LLC États Unis 100 00 %Saint Gobain Abrasivi S p a Italie 99 97 %SEPR Italia S p a Italie 100 00 %Saint Gobain Abrasives BV Pays Bas 100 00 %Saint Gobain Abrasives Ltd Royaume Uni 99 99 %Saint Gobain Adfors CZ S R O République tchèque 100 00 %ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS171Principales sociétés consolidées Pourcentage de détentionpar intégration globale au 31 décembre 2012 direct et indirectPÔLE PRODUITS POUR LA CONSTRUCTIONAménagement IntérieurPlacoplatre SA France 99 75 %Saint Gobain Isover France 100 00 %Saint Gobain Rigips GmbH Allemagne 100 00 %Saint Gobain Isover G+H AG Allemagne 99 91 %Saint Gobain Construction Products Belgium Belgique 100 00 %Saint Gobain Construction Products South Africa Ltd Afrique du Sud 100 00 %Certain Teed Gypsum Canada Inc Canada 100 00 %Saint Gobain Placo Iberica Espagne 99 83 %CertainTeed Corporation États Unis 100 00 %Certain Teed Gypsum & Ceillings USA Inc États Unis 100 00 %Gypsum Industries Ltd Irlande 100 00 %Saint Gobain PPC Italia S p a Italie 100 00 %Mag Isover K K Japon 99 95 %BPB United Kingdom Ltd Royaume Uni 100 00 %BPB Plc Royaume Uni 100 00 %Saint Gobain Construction Product Russia Insulation Russie 100 00 %Saint Gobain Isover AB Suède 100 00 %Saint Gobain Ecophon AB Suède 100 00 %Thai Gypsum Products PLC Thaïlande 99 66 %Izocam Ticaret VE Sanayi A S Turquie 47 53 %Aménagement ExtérieurSaint Gobain Weber France 100 00 %Saint Gobain PAM France 100 00 %Saint Gobain Weber GmbH Allemagne 100 00 %Saint Gobain PAM Deutschland GmbH Allemagne 100 00 %Saint Gobain Do Brasil Ltda Brésil 100 00 %Saint Gobain Canalizaçao Ltda Brésil 100 00 %Saint Gobain (Xuzhou) Pipe Co Ltd Chine 100 00 %Saint Gobain Pipelines Co Ltd Chine 100 00 %Saint Gobain Weber Cemarksa SA Espagne 99 83 %Saint Gobain PAM España SA Espagne 99 83 %CertainTeed Corporation États Unis 100 00 %Saint Gobain PAM Italia S p a Italie 100 00 %Saint Gobain PAM UK Ltd Royaume Uni 99 99 %Saint Gobain Byggprodukter AB Suède 100 00 %Saint Gobain Weber AG Suisse 100 00 %ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS172Principales sociétés consolidées Pourcentage de détentionpar intégration globale au 31 décembre 2012 direct et indirectPÔLE DISTRIBUTION BÂTIMENTDistribution Sanitaire Chauffage France 100 00 %Lapeyre France 100 00 %Point P France 100 00 %Saint Gobain Building Distribution Deutschland GmbH Allemagne 100 00 %Saint Gobain Distribuiçao Brasil Ltda Brésil 100 00 %Saint Gobain Distribution Denmark Danemark 100 00 %Saint Gobain Distribución Construcción S L Espagne 99 83 %Norandex Building Material Distribution Inc États Unis 100 00 %Optimera As Norvège 100 00 %Saint Gobain Distribution The Netherlands B V Pays Bas 100 00 %Saint Gobain Dystrybucja Budowlana Sp Zoo Pologne 99 99 %Saint Gobain Building Distribution Ltd Royaume Uni 99 99 %Saint Gobain Building Distribution CZ Spol S R O République tchèque 100 00 %Saint Gobain Distribution Nordic Ab Suède 100 00 %Sanitas Troesch Ag Suisse 100 00 %PÔLE CONDITIONNEMENTSaint Gobain Emballage France 100 00 %Saint Gobain Oberland Aktiengesellschaft Allemagne 96 67 %Saint Gobain Vidros SA Brésil 100 00 %Saint Gobain Vicasa SA Espagne 99 75 %Saint Gobain Containers Inc États Unis 100 00 %Saint Gobain Vetri S p a Italie 99 99 %NOTE 35 Événements postérieurs à la clôtureLe 14 janvier 2013 le Groupe Saint Gobain est entré en négociations exclusives avec le groupe Ardagh après avoir reçu de ce dernier une offre d’achat sur Verallia North America Cette offre ferme et irrévocable ne comporte pas de condition de financement Le 17 janvier 2013 après avoir consulté son Comité d’entreprise et recueilli son avis favorable la Compagnie de Saint Gobain a accepté l’offre d’achat d’Ardagh sur Verallia North America ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS173RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTESSUR LES COMPTES CONSOLIDÉS Exercice clos le 31 décembre 2012Aux Actionnaires de la Compagnie de Saint GobainMesdames Messieurs En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012 sur l le contrôle des comptes consolidés de la Compagnie de Saint Gobain tels qu’ils sont joints au présent rapport l la justification de nos appréciations l la vérification spécifique prévue par la loi Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes I Opinion sur les comptes consolidésNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation II Justification des appréciationsEn application des dispositions de l’article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants l Valorisation des actifs corporels et incorporels Le Groupe procède régulièrement à des tests de valeur de ses actifs immobilisations corporelles écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles et évalue également s’il existe un indice de perte de valeur des immobilisations corporelles et incorporelles amortissables selon les modalités décrites dans la note 1 de l’annexe aux états financiers (paragraphe Dépréciation des immobilisations corporelles incorporelles et écarts d’acquisition) Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests de dépréciation ainsi que les estimations et hypothèses utilisées et nous avons vérifié que la note 1 de l’annexe aux états financiers donne une information appropriée l Avantages au personnel La note 1 de l’annexe aux états financiers (paragraphe Avantages au personnel – régimes à prestations définies) précise les modalités d’évaluation des avantages au personnel Ces engagements ont fait l’objet d’une évaluation par des actuaires externes Nos travaux ont consisté à examiner les données utilisées à apprécier les hypothèses retenues à revoir par sondages les calculs effectués et à vérifier que les notes 1 et 15 de l’annexe aux états financiers fournissent une information appropriée RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES CONSOLIDÉS174l Provisions Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe aux états financiers (paragraphe Autres provisions et passifs courants et non courants) le Groupe constitue des provisions pour couvrir ses risques La nature des provisions incluses dans le poste « autres provisions et passifs du bilan » est détaillée en note 17 de l’annexe aux états financiers Sur la base des éléments disponibles lors de nos travaux nous nous sommes assurés du caractère approprié des modalités et données utilisées pour déterminer les provisions notamment pour ce qui concerne celle relative à la décision de la Commission européenne dans le secteur du vitrage automobile ainsi que de l’information relative à cette provision fournie en notes annexes aux états financiers Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport III Vérification spécifiqueNous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 20 février 2013Les Commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit KPMG Audit Département de KPMG S A Pierre Coll Jean Christophe Georghiou Jean Paul Vellutini Philippe GrandclercRAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES ANNUELSCOMPTESANNUELSDE LA COMPAGNIE DE SAINT GOBAIN (SOCIÉTÉ MÈRE) 176 COMP TE DE RÉS ULTAT178 BI LA N180 TABLE AU DES FLUX DE TRÉ SORERI E1 81 ANNE XE 1 81 NOTE 1 Règles et méthodes comptables182 NOTE 2 Résultat d’exploitation182 NOTE 3 Résultat financier 182 NOTE 4 Résultat exceptionnel 183 NOTE 5 Impôts sur les bénéfices 183 NOTE 6 Immobilisations incorporelles 183 NOTE 7 Immobilisations corporelles 183 NOTE 8 Immobilisations financières 185 NOTE 9 Actif circulant 186 NOTE 10 Capitaux propres 190 NOTE 11 Autres fonds propres 19 1 NOTE 12 État des provisions 192 NOTE 13 Dettes 194 NOTE 14 Transactions avec les entreprises et parties liées 195 NOTE 15 Inventaire du portefeuille 196 NOTE 16 Renseignements concernant les filiales et les participations directes de la Compagnie dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capital 197 NOTE 17 Engagements hors bilan 198 NOTE 18 Informations sur les honoraires des Commissaires aux comptes 198 NOTE 19 Informations sur le personnel 199 NOTE 20 Litiges 201 NOTE 21 Événements postérieurs à la clôture de l’exercice 175202 RAPPORT D ES COMM IS SAIR ES AUX COM P TES SUR LES CO MP TE S ANNUE LS204 RAPPORT D E GESTION205 TABLE AU DES RÉS ULTATS E T AUTRE S ÉLÉMENT S CAR AC TÉR ISTIQUE S AU COURS DES CINQ DER NIER S EXE RCICES COMPTES ANNUELS176COMPTE DE RÉSULTATCOMPTE DE RÉSULTAT (en milliers d’euros) 2011 2011Produits d’exploitationRedevances 98 756 107 351 Autres services 76 919 68 951 CHIFFRE D’AFFAIRES NET 175 675 176 302Reprises sur amortissements dépréciations et provisions 46 666 9 032 Transferts de charges 1 840 11 748Autres produits 556 200 TOTAL I 224 737 197 282Charges d’exploitationAutres achats charges et services externes (146 494) (108 417)Impôts taxes et versements assimilés (6 023) (6 873)Rémunérations du personnel (42 248) (43 413)Charges sociales (24 756) (18 973)Dotations aux amortissements dépréciations et provisions (44 809) (12 075)Autres charges (2 267) (2 635) TOTAL II (266 597) (192 386)RÉSULTAT D’EXPLOITATION (NOTE 2) (41 860) 4 896Quotes parts résultat sur opérations en communProfits TOTAL IIIPertes TOTAL IVProduits financiersDe participations 565 822 825 143 Revenus des prêts et placements et produits assimilés 642 346 628 290 Revenus d’autres valeurs mobilières de l’actif immobilisé 11 9 Autres intérêts et produits assimilés 26 529 47 039 Reprises sur dépréciations provisions et transferts de charges 66 913 5 054 Différences positives de change 45 210 5 818 Produits nets s cessions de valeurs mobilières de placement 7 754 6 467 TOTAL V 1 354 585 1 517 820Charges financièresDotations aux amortissements dépréciations et provisions (54 574) (40 462)Intérêts et charges assimilées (556 666) (554 417)Différences négatives de change (41 023) (3)Charges nettes s cessions valeurs mobilières de placement TOTAL VI (652 263) (594 882)RÉSULTAT FINANCIER (NOTE 3) 702 322 922 938 RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT 660 462 927 834 2012 COMPTES ANNUELS177COMPTE DE RÉSULTAT (en milliers d’euros) 2011 2011Produits exceptionnelsSur opérations de gestion 2 221 16 435 Sur opérations en capital 30 313 19 808Reprises sur amortissements dépréciations et provisions 4 986 25 063 TOTAL VII 37 520 61 306Charges exceptionnellesSur opérations de gestion (8 585) (7 788)Sur opérations en capital (40 091) (32 596)Dotations aux amortissements dépréciations et provisions (23 236) (8 758) TOTAL VIII (71 912) (49 142)RÉSULTAT EXCEPTIONNEL (NOTE 4) (34 392) 12 164 IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES (NOTE 5) TOTAL IX 135 663 145 386 Total des produits 1 616 842 1 776 408 Total des charges (855 109) (691 024)RÉSULTAT NET 761 733 1 085 3842012 COMPTES ANNUELS178BILAN AU 31 DÉCEMBREBILAN AU 31 DÉCEMBREACTIF 2011 2011 Brut Amortissements Net (en milliers d’euros) et depréciationsACTIF IMMOBILISÉImmobilisations incorporelles (note 6)Fonds commercial (1) – –Autres immobilisations incorporelles 47 291 (34 057) 13 234 3 290 Immobilisations incorporelles en cours 1 529 1 529 11 158 Immobilisations corporelles (note 7)Terrains 14 538 14 538 14 538 Constructions 17 232 (4 113) 13 119 13 975 Autres 11 636 (7 180) 4 456 3 615 Immobilisations corporelles en cours 2 562 2 562 1 382 Immobilisations financières (2) (note 8)Titres de participations 12 808 154 (631) 12 807 523 12 368 857 Créances rattachées à des participations 13 079 308 13 079 308 12 091 057 Autres titres immobilisés 54 003 (9 328) 44 675 307 638 Prêts 1 003 182 1 003 182 530 024 Autres immobilisations financières 588 588 486 TOTAL I 27 040 023 (55 309) 26 984 714 25 346 020ACTIF CIRCULANT (note 9)Créances autres (3) 1 082 771 1 082 771 2 462 079 Valeurs mobilières de placement 2 637 917 (21 869) 2 616 048 985 330 Disponibilités 658 605 658 605 701 409 Comptes de régularisationCharges constatées d’avance (3) 3 928 3 928 3 006 TOTAL II 4 383 221 (21 869) 4 361 352 4 151 824Charges à répartir sur plusieurs exercices TOTAL III 130 758 130 758 135 622Écarts de conversion actif TOTAL IV – – – – TOTAL GÉNÉRAL 31 554 002 (77 178) 31 476 824 29 633 466(1) dont droit au bail – –(2) dont à moins d’un an 4 203 707 2 260 883(3) dont à plus d’un an 7 194 2012 Brut Amortissements Net et depréciations COMPTES ANNUELS179BILAN AU 31 DÉCEMBREPASSIF 2011 2011 (en milliers d’euros)CAPITAUX PROPRES (note 10)Capital social 2 124 503 2 142 255Primes d’émission de fusion d’apport 5 486 575 5 705 911Écart de réévaluation 55 532 55 532Réserves Réserve légale (a) 212 450 214 225 Réserves réglementées 2 617 758 2 617 758 Autres réserves 301 428 301 428Report à nouveau 3 930 282 3 491 199Résultat de l’exercice 761 733 1 085 384Provisions réglementées (note 12) 15 817 13 605 TOTAL I 15 506 078 15 627 297 AUTRES FONDS PROPRES (note 11)Produits des émissions de titres participatifs TOTAL I bis 170 035 170 035 PROVISIONS (note 12)Provisions pour risques 90 759 85 846Provisions pour charges 91 317 80 956 TOTAL II 182 076 166 802 DETTES (1) (note 13)Autres emprunts obligataires 10 026 402 8 677 922Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2) 176 872 221 084Emprunts et dettes financières divers 5 273 103 4 668 324Dettes fiscales et sociales 94 493 52 772Autres dettes 40 716 38 815Comptes de régularisationProduits constatés d’avance 7 049 10 415 TOTAL III 15 618 635 13 669 332 Écarts de conversion passif TOTAL IV TOTAL GÉNÉRAL 31 476 824 29 633 466 (a) dont réserve de plus values long terme affectée 14 225 14 225 (1) dont à plus d’un an 9 119 081 8 325 893 dont à moins d’un an 6 499 554 5 343 439(2) dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques 21 091 59 519 2012 COMPTES ANNUELS180TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIETABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE (en milliers d’euros) 2011 2011Résultat net 761 733 1 085 384Dotation aux amortissements 29 922 23 597Dotation Reprise de provisions (25 868) (1 778)Résultat des réalisations d’actifs 9 202 1 845Capacité d’autofinancement 774 989 1 109 048(Augmentation) diminution des créances autres 1 379 309 (174 345)(Augmentation) diminution des charges à répartir et constatées d’avance (22 147) (8 685)Augmentation (diminution) des dettes fiscales et sociales 41 721 272Augmentation (diminution) des autres dettes (1 465) 19 020Variation des éléments du besoin en fonds de roulement de l’exercice 1 397 418 (163 738)Trésorerie provenant de l’exploitation 2 172 407 945 310Acquisition d’immobilisations incorporelles (2 523) (7 151)Acquisition d’immobilisations corporelles (2 792) (1 800)Cession d’immobilisations corporelles et incorporelles Acquisition de titres de participation et autres titres immobilisés (438 666) Acquisition d’actions propres (196 569) (198 646)Cession de titres de participation et autres titres immobilisés 30 313 19 808(Augmentation) diminution des créances rattachées à des participations (988 251) (879 287)(Augmentation) diminution des prêts long terme (473 158) 116 897(Augmentation) diminution des autres immobilisations financières (101) (54)Trésorerie nette affectée à des opérations d’investissement de désinvestissement (2 071 747) (950 233)Augmentation de capital 126 567 158 083Affectation du dividende (646 300) (603 165)Augmentation (diminution) des provisions pour risques et charges 4 945 2 419Augmentation (diminution) des dettes financières 1 342 705 687 194Augmentation (diminution) des banques créditrices et autres emprunts à court terme 566 344 (82 876)Diminution (augmentation) des valeurs mobilières de placement (1 537 725) 175 182Augmentation (diminution) des écarts de conversion –Trésorerie nette dégagée par (ou utilisée par) des opérations de financement (143 464) 336 837 Augmentation (diminution) nette de la trésorerie (42 804) 331 914Disponibilités au 1er janvier 701 409 369 495Disponibilités au 31 décembre 658 605 701 409Analyse des disponibilités au 31 décembreBanques 658 605 701 409Caisses 0 0Total 658 605 701 4092012 COMPTES ANNUELS181ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012L’exercice a une durée de douze mois recouvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2012 Les notes ci après font partie intégrante des comptes annuels Ces comptes annuels ont été arrêtés le 20 février 2013 par le Conseil d’administration NOTE 1 Règles et méthodes comptablesLes états financiers sont établis conformément au Plan Comptable Général en vigueur aux dispositions de la législation française et aux principes généralement admis en France Les états financiers de l’établissement allemand sont incorporés dans ceux du siège de la Compagnie de Saint Gobain Immobilisations incorporellesLe fonds commercial reçu en apport ne bénéficiant pas de protection juridique a été amorti en 25 ans Les autres immobilisations incorporelles constituées de logiciels sont évaluées à leur coût d’acquisition et sont amorties sur une durée de trois cinq ou dix ans Immobilisations corporellesLes immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires) à l’exception des immobilisations acquises avant le 31 décembre 1976 qui ont fait l’objet d’une réévaluation Les amortissements sont calculés suivant le mode linéaire ou dégressif en fonction de la durée de vie prévue Les durées les plus fréquemment utilisées sont les suivantes l Constructions 40 à 50 ans Linéairel Agencements des constructions 12 ans Linéairel Installations générales 5 à 12 ans Linéairel Mobilier de bureau 10 ans Linéairel Matériel de bureau 5 ans Linéairel Matériel de transport 4 ans Linéairel Matériel informatique 3 ans Linéaire ou dégressifImmobilisations financières participations autres titres immobilisésLes titres de participation sont entrés en comptabilité à leur coût d’acquisition hors frais accessoires Périodiquement et notamment lors de l’inventaire les titres sont évalués à leur valeur d’utilité L’estimation de la valeur d’utilité tient compte de différents critères dont la quote part de capitaux propres sociaux et la quote part d’actif net comptable consolidé Au cas par cas des tests spécifiques peuvent être effectués afin de déterminer la valeur actuelle nette des flux de trésorerie futurs sur la base des business plans (ou budgets prévisionnels à long terme) hors frais financiers mais après impôt Lorsque la valeur d’utilité est inférieure à la valeur brute une provision pour dépréciation est constituée Si elle est supérieure la plus value latente n’est pas comptabilisée Aucune compensation n’est pratiquée entre plus et moins value Les actions propres détenues par la Compagnie de Saint Gobain au 31 décembre 2012 dans le cadre de la couverture de plan d’options d’achats sont classées au bilan dans la rubrique « autres titres immobilisés » Ces actions font l’objet d’une évaluation au plus bas du prix d’achat du prix de marché ou du prix de levée des options accordées aux salariés lorsque la levée de celles ci est probable CréancesLes créances sont valorisées à leur valeur nominale Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable Valeurs mobilières de placementLes valeurs mobilières de placement comprennent principalement des SICAV de trésorerie qui sont enregistrées à leur coût d’acquisition ou à leur valeur de marché à la date de clôture si celle ci est inférieure à ce coût Sont également classés en valeurs mobilières de placement les titres autodétenus par la société autres que ceux classés en immobilisations financières Opérations en devisesLes charges et produits sont enregistrés pour leur contre valeur en euros à la date de l’opération Les dettes créances et disponibilités en devises sont converties au taux de clôture de même que les instruments de couverture correspondants les différences résultant de cette conversion figurent en «différences de change » Une provision pour pertes de change est constituée pour faire face aux pertes latentes exceptionnellement non couvertes Gestions des risques Instruments financiersLe risque de liquidité est géré avec pour principal objectif de garantir le renouvellement des financements du Groupe et dans le respect de cet objectif d’optimiser le coût financier annuel de la dette Ainsi la part de la dette à long terme dans la dette totale est toujours maintenue à un niveau élevé De même l’échéancier de cette dette à long terme est étalé de manière à répartir sur différents exercices les appels au marché effectués lors de son renouvellement La Compagnie de Saint Gobain gère essentiellement pour le compte de ses filiales la couverture des risques de change des risques de taux d’intérêt et des risques de prix de l’énergie et des matières premières résultant des activités internationales du Groupe Les instruments financiers dérivés utilisés pour couvrir les risques de change sont principalement des contrats d’achat ou de vente à terme fermes et des options de change Les créances et les dettes en devises qui sont couvertes par des contrats d’achat ou de vente à terme sont valorisées au bilan à leur taux de couverture Les gains et les pertes latents sur les options de change qualifiés comptablement de couverture sont comptabilisés ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012 COMPTES ANNUELS182ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012dans le compte de résultat pour la part représentant leur valeur temps et en compte de bilan pour la part représentant leur valeur intrinsèque Pour les options de change non qualifiées comptablement de couverture seules les pertes latentes sont enregistrées en compte de résultat Pour couvrir les risques de taux la Compagnie de Saint Gobain utilise des swaps de taux et des currency swap Les charges et les produits financiers relatifs aux swaps de taux et aux currency swap sont reconnus en résultat de façon symétrique à l’enregistrement des charges et des produits générés par l’élément couvert Les gains et les pertes latents sur les options de taux de couverture sont comptabilisés dans le compte de résultat pour la part représentant leur valeur temps et en compte de bilan pour la part représentant leur valeur intrinsèque Pour les options de taux non qualifiées comptablement de couverture leur valeur de marché est enregistrée en compte de résultat Pour couvrir les risques de ses filiales sur l’énergie et les matières premières la Compagnie de Saint Gobain utilise principalement des swaps d’énergie et de matières premières Les charges et les produits financiers relatifs à ces swaps sont reconnus en résultat de façon symétrique à l’enregistrement des charges et des produits générés par l’élément couvert Régimes de l’intégration fiscale et du bénéfice fiscal consolidéLa Compagnie de Saint Gobain bénéficiait du régime du bénéfice fiscal consolidé prévu à l’article 209 quinquies du Code Général des Impôts Le dernier agrément au titre de ce régime portait sur les années 2004 à 2006 La Compagnie de Saint Gobain n’a pas demandé le renouvellement de cet agrément pour la période ouverte à compter du 1er janvier 2007 Les impôts susceptibles d’être mis ultérieurement à la charge de la Compagnie de Saint Gobain dans le cadre de l’effet du bénéfice fiscal consolidé dans les filiales ont fait l’objet d’une provision pour impôt La variation de cette provision est comptabilisée en résultat exceptionnel En conséquence depuis le 1er janvier 2007 seul demeure en vigueur le régime de l’intégration fiscale prévu aux articles 223 A et suivants du Code Général des Impôts Les conventions d’intégration fiscale conclues à ce titre entre la Compagnie de Saint Gobain et ses filiales prévoient la neutralité fiscale pour les filiales intégrées Dans leur relation avec la Compagnie de Saint Gobain société mère intégrante les filiales acquittent leur impôt comme si elles étaient imposées séparément En cas de sortie du Groupe les filiales déficitaires n’ont droit à aucune indemnisation au titre des déficits transmis à la société mère intégrante pendant la période d’intégration NOTE 2 Résultat d’exploitationLe résultat d’exploitation diminue de 46 8 millions d’euros (perte de 41 9 millions d’euros contre un profit de 4 9 millions d’euros en 2011) dû essentiellement à la hausse des écarts actuariels sur engagements de retraites et indemnités de fin de carrière suite à la révision des taux d’actualisation (3 25 % contre 4 75 % en 2011) et à une diminution des redevances reçues des filiales Les écarts actuariels sont enregistrés en diminution des capitaux propres dans les états consolidés du Groupe NOTE 3 Résultat financierLe résultat financier diminue de 220 7 millions d’euros (702 3 millions d’euros contre 923 millions d’euros en 2011) Cette variation s’analyse comme suit l diminution de 259 3 millions d’euros des produits des participations (dividendes reçus des filiales et remontée du résultat de l’exercice 2012 des filiales de la succursale allemande) l diminution de 7 5 millions d’euros des revenus des prêts placements et autres produits assimilés nets des frais financiers exposés l diminution de 1 6 million d’euros des profits nets de change après prise en compte de l’impact des provisions Par ailleurs la variation des amortissements et provisions sur les éléments financiers a un impact favorable de 47 7 millions d’euros puisque le produit net de l’exercice ressort à 12 3 millions d’euros alors que l’année dernière la perte s’élevait à 35 4 millions d’euros Cela s’explique essentiellement par l un net de reprise de provision – dotation – sur le portefeuille d’actions propres en amélioration de 52 8 millions d’euros partiellement compensé en résultat exceptionnel (voir note 4) l une augmentation de 5 1 millions d’euros de la charge d’amortissement des frais d’émission d’emprunts et de mise en place de lignes de crédits syndiquées NOTE 4 Résultat exceptionnelLe résultat exceptionnel est en perte de 34 4 millions d’euros Ce résultat est marqué essentiellement l par la moins value de 23 7 millions d’euros dégagée sur la vente d’actions propres dans le cadre des levées sur plan d’options d’achat d’actions Cette moins value est couverte par une reprise de provision pour dépréciation des titres comptabilisée en résultat financier (note 3) l par un profit exceptionnel de 14 5 millions d’euros lié à la refacturation aux sociétés du Groupe des moins values réalisées lors des levées sur plan d’options d’achats Cette refacturation est déterminée en fonction des sociétés qui employaient les bénéficiaires à la date d’attribution des options ceci afin de conserver le bénéfice de la déduction de l’assiette de l’impôt de la moins value de cession correspondante l par une charge de 22 5 millions d’euros partiellement compensée par une reprise de provision de 6 6 millions d’euros en résultat financier (voir note 3) liée à l’affectation d’une partie des actions autodétenues en couverture du plan 2012 d’attribution d’actions de performance l par des dotations (nettes des reprises) d’amortissements dérogatoires qui s’élèvent à 2 2 millions d’euros COMPTES ANNUELS183ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012NOTE 5 Impôts sur les bénéficesLe produit net d’impôt ressort à 135 7 millions d’euros Ceci s’explique notamment par l un produit d’impôt évalué à 168 millions d’euros au titre du régime de l’intégration fiscale (France) 2012 sachant que la perte fiscale relative à la Compagnie de Saint Gobain prise isolément se monterait à 49 6 millions d’euros l un produit net d’impôt de 7 2 millions d’euros de l’établissement allemand l une charge nette (France) liée à la résolution de contentieux fiscaux relatifs à des exercices antérieurs pour 36 millions d’euros compensée par une reprise de provision d’un montant de 2 9 millions d’euros l et enfin une charge (France) de 3 6 millions d’euros au titre des régularisations d’impôt En France le résultat d’intégration fiscale 2012 est déficitaire le périmètre d’intégration fiscale a donc constaté des pertes reportables Au 31 décembre 2012 les économies futures d’impôt qui se rattachent aux déficits et crédits d’impôt recherche restant à imputer sont de 142 millions d’euros Il en est de même pour notre établissement allemand qui a dégagé un résultat d’intégration fiscale (Organschaft) déficitaire en 2012 Au 31 décembre 2012 les économies futures d’impôt qui se rattachent aux déficits restant à imputer sont de 39 3 millions d’euros Dans un cas comme dans l’autre ces économies futures d’impôts n’ont pas été reconnues dans les comptes annuels NOTE 6 Immobilisations incorporelles Immobilisations Amortissements Valeur Augmen Dimi Valeur Cumulés Augmen Dimi Cumulés brute tations nutions brute au début tations nutions à la fin au début de à la fin de de de (en milliers d’euros) l’exercice l’exercice l’exercice l’exerciceFonds commercial 567 – – 567 567 – – 567Autres immobilisations incorporelles 35 692 12 151 (1 119) 46 724 32 402 2 207 (1 119) 33 490Quotas à effets de serre – – – – – – – –Immobilisations incorporelles en cours 11 158 729 (10 358) 1 529 – – – – 47 417 12 880 (11 477) 48 820 32 969 2 207 (1 119) 34 057Le montant négatif sur la ligne immobilisation en cours dans la colonne Diminutions correspond aux montants classés en cours d’année en compte d’immobilisations NOTE 7 Immobilisations corporelles Immobilisations Amortissements Valeur Augmen Dimi Valeur Cumulés Augmen Dimi Cumulés brute tations nutions brute au début tations nutions à la fin au début de à la fin de de de (en milliers d’euros) l’exercice l’exercice l’exercice l’exerciceTerrains 14 538 – – 14 538 – – – – Constructions 17 232 – – 17 232 3 257 856 – 4 113 Autres immob corporelles 10 319 1 612 (295) 11 636 6 704 771 (295) 7 180Immob corporelles en cours 1 382 1 180 – 2 562 – – – –Avances et acomptes 0 – – 0 – – – – 43 471 2 792 (295) 45 968 9 961 1 627 (295) 11 293 NOTE 8 Immobilisations financières Immobilisations Valeur brute Augmentations Diminutions Valeur brute au début à la fin(en milliers d’euros) de l’exercice de l’exerciceTitres de participations 12 369 488 871 153 (432 487) 12 808 154 Créances rattachées 12 091 057 14 204 651 (13 216 400) 13 079 308Autres titres immobilisés 377 245 166 785 (490 027) 54 003 Prêts 530 024 4 946 759 (4 473 601) 1 003 182Autres immobilisations financières 486 307 (205) 588 25 368 300 20 189 655 (18 612 720) 26 945 235 COMPTES ANNUELS184ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012Mouvements sur les titres de participation (en milliers d’euros) Augmentations DiminutionsAchat de titres CertainTeed Gypsum & Ceilings USA Inc à Commatone LTD 432 014 –Augmentation de capital SPAFI 438 664 –Apport des titres CertainTeed Gypsum & Ceilings USA Inc à Spafi – 432 014 Fusion Vertec SG Compensation 473 –Achat de titres SG Compensation à Spafi 2 –Fusion Vertec SG Compensation – 473 TOTAL 871 153 432 487 Ventilation à plus ou moins d’un an des créances prêts et autres immobilisations financières Montant Échéance (en milliers d’euros) brut À un an au plus À plus d’un anCréances rattachées à des participations 13 079 308 3 200 531 9 878 777 Prêts 1 003 182 1 003 176 6 Autres 588 – 588 TOTAL 14 083 078 4 203 707 9 879 371Mouvements sur les autres titres immobilisés (en milliers d’euros) Augmentations DiminutionsAchats d’actions propres pour annulation (voir (1) ci dessous) 166 785 –Cessions d’actions propres – 39 515 Transfert d’actions propres en valeurs mobilières de placement 85 080 Annulation d’actions propres – 365 432 TOTAL 166 785 490 027Mouvements sur actions propres classées en immobilisations financières Nombre d’actions Valeur brute Valeur nette détenues (en milliers d’euros) (en milliers d’euros)Au 31 décembre 2010 4 487 136 200 026 144 918 Acquisition en 2011 4 500 000 198 646 198 646Cession en 2011 (496 176) (21 644) (16 607)Annulation en 2011 – – –Ajustement des dépréciations – – (19 456)Au 31 décembre 2011 8 490 960 377 028 307 501Acquisition en 2012 (1) 5 040 000 166 786 166 786Cession en 2012 (744 007) (39 515) (15 833)Annulation en 2012 (9 540 000) (365 432) (365 432)Transfert d’actions en VMP en 2012 (1 836 151) (85 080) (61 306)Ajustement des dépréciations – – 12 840 Au 31 décembre 2012 1 410 802 53 787 44 556 (1) Au cours de l’exercice 2012 la Compagnie a acheté directement sur le marché 5 940 000 actions (4 500 000 actions en 2011) d’une valeur nominale de 4 € pour un montant de 196 6 millions d’euros dont 23 8 millions d’euros en nominal 5 040 000 actions ont été affectées en titres immobilisés pour annulation et incluses dans l’annulation du 31 mai 2012 et 900 000 actions ont été classées en VMP Les 1 410 802 actions Saint Gobain mentionnées ci dessus sont détenues en couverture du plan d’options 2009 Le nombre d’actions cédées dans le cadre des plans d’options d’achats en 2012 s’est élevé à 744 007 actions contre 496 176 actions en 2011 Par ailleurs l 12 500 actions propres sont détenues dans le cadre d’un contrat de liquidité (voir note 9 valeurs mobilières de placement) l 2 737 763 actions propres sont détenues en vue de la couverture de plans d’allocations d’actions aux salariés (voir note 9 valeurs mobilières de placement) ce qui porte le nombre total d’actions propres autodétenues au 31 décembre 2012 à 4 161 065 COMPTES ANNUELS185ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012Valeurs mobilières de placementAu 31 décembre 2012 les valeurs mobilières de placement s’élèvent à 2 616 millions d’euros Elles se composent pour l’essentiel de 2 523 millions d’euros de parts de SICAV et de FCP monétaires souscrites par la Compagnie dans le cadre de sa politique de gestion centralisée de la trésorerie du Groupe afin de rémunérer des excédents temporaires de trésorerie Les valeurs mobilières de placement comprennent également 2 737 763 actions propres détenues en vue de la couverture de plans d’allocation d’actions aux salariés Les valeurs mobilières de placement comprennent enfin des titres détenus dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de Déontologie de l’AFEI (Association Française des Entreprises d’Investissements) reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers signé avec EXANE BNP PARIBAS le 16 novembre 2007 et mis en œuvre le 3 décembre 2007 pour une période s’achevant au 31 décembre 2007 et renouvelable depuis par tacite reconduction Dans le cadre de ce contrat de liquidité la Compagnie détient au 31 décembre 2012 l des parts d’un FCP monétaire euro pour un montant de 6 4 millions d’euros l et 12 500 actions propres pour un montant de 0 4 million d’euros Dans le cadre de ce contrat 2 702 027 actions ont été achetées et 3 096 476 actions ont été vendues en 2012 et 5 578 490 actions ont été achetées et 5 440 041 actions ont été vendues en 2011 La valeur de ces titres de placement est déterminée en appliquant la méthode PEPS (premier entré premier sorti) Charges à répartir sur plusieurs exercices(en milliers d’euros) 2011 2011Frais d’émission d’emprunts obligataires 115 829 116 292Frais d’émission sur lignes syndiquées 14 925 19 274Autres frais d’émission sur emprunts bancaires 4 56Charges à répartir 130 758 135 622En 2012 ce compte a enregistré 27 millions d’euros de frais relatifs à la mise en place des emprunts et les amortissements se sont élevés à 32 millions d’euros Les opérations de refinancement correspondantes sont analysées dans la note 13 NOTE 9 Actif circulantÉchéances des créances de l’actif circulant Montant Échéance (en milliers d’euros) brut À un an au plus À plus d’un anCréances autres 1 082 771 1 082 764 7 Charges constatées d’avance 3 928 3 796 132 TOTAL 1 086 699 1 086 560 139Provision clients douteux – – –Analyse du poste « Créances autres » (en milliers d’euros) 2011 2011Comptes courants filiales 1 011 730 2 380 971 Clients Groupe 43 875 29 194 Impôts sur les bénéfices 12 872 34 539 Mises au marché swap et options (1) 6 155 3 057 Factures à établir 3 794 3 629 Groupe produits à recevoir & avoirs à recevoir 1 074 95 Créances fiscales 929 7 250 Dividendes à recevoir 539 –Fournisseurs avances & acomptes versés 183 985 Retenues à la source 179 113 Autres 1 441 2 246 TOTAL 1 082 771 2 462 079(1) L’ensemble des positions débitrices sur les mises au marché des contrats de swaps et options est porté à l’actif du bilan dans le poste « créances autres » tandis que les positions créditrices sont portées au passif du bilan sur la ligne « autres dettes » 20122012 COMPTES ANNUELS186ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012NOTE 10 Capitaux propres10 1 Mouvements sur le capital socialValeur du nominal Montantau 31 décembre 2011 4 euros Nombre du capitalValeur du nominal d’actions (en milliersau 31 décembre 2012 4 euros d’euros)Situation au début de l’exercice 535 563 723 2 142 255 Augmentation de capital Actions gratuites pour tous (30 mars 2012) 393 561 1 574 Augmentation de capital Actions gratuites de performance (30 mars 2012) 247 650 991 Augmentation de capital Plan d’Épargne du Groupe (15 mai 2012) 4 387 680 17 551 Réduction de capital (31 mai 2012) (9 540 000) (38 160)Augmentation de capital plans d’options de souscription (31 déc 2012) 71 084 284 Augmentation de capital Actions gratuites pour tous (31 déc 2012) 14 Augmentation de capital Actions gratuites de performance (31 déc 2012) 1 930 8 Situation au 31 12 2012 531 125 642 2 124 503Au 31 décembre 2012 le capital social s’élève à 2 124 503 milliers d’euros et il se compose de 531 125 642 actions d’une valeur nominale de 4 € chacune 10 2 Tableau de variations des capitaux propres (en milliers d’euros) MontantCapitaux propres au 31 12 2011 avant affectation du résultat de l’exercice 2011 15 627 297 Augmentation de capital Plan d’Épargne du Groupe (15 mai 2012) 124 727 Réduction de capital (31 mai 2012) (365 433) Affectation du dividende relatif à l’exercice 2011 (646 300) Augmentation de capital plans d’options de souscription (31 décembre 2012) 1 840 Autres variations Écart de réévaluation et provisions réglementées 2 214 Résultat de l’exercice 2012 761 733 Capitaux propres au 31 12 2012 avant affectation du résultat de l’exercice 2012 15 506 078 10 3 Faits marquantsLes événements qui ont marqué le capital social et les capitaux propres en 2012 sont les suivants l l’augmentation en mars 2012 du capital social par création de 641 211 actions nouvelles conformément au Plan 2009 d’attribution gratuite d’actions à l’ensemble des salariés du Groupe et au Plan 2009 d’attribution gratuite d’actions à certains cadres et dirigeants (voir note 10 5) L’augmentation a été réalisée par le prélèvement sur le compte Primes d’émission pour un montant de 2 822 milliers d’euros l l’augmentation en mai 2012 du capital social par souscription de 4 387 680 actions dans le cadre du Plan d’Épargne du Groupe au prix de 28 59€ le produit brut ressort à 125 444 milliers d’euros et après prise en compte des frais nets d’impôts qui se rapportent à cette opération le produit net s’élève à 124 727 milliers d’euros l la réduction du capital le 31 mai 2012 par annulation de 9 540 000 actions pour un montant brut et net de 365 432 milliers d’euros l l’augmentation en décembre 2012 du capital social réalisée par création de 1944 actions nouvelles relatives à des livraisons anticipées dans le cadre du Plan 2009 d’attribution gratuite d’actions à l’ensemble des salariés du Groupe et des Plans 2009 2010 et 2011 d’attribution gratuite d’actions à certains cadres et dirigeants L’augmentation a été réalisée par le prélèvement sur le compte Primes d’émission pour un montant de 8 milliers d’euros l enfin en décembre a été également constatée la souscription de 71 084 actions à un prix moyen de 25 89€ dans le cadre des levées réalisées en 2012 au titre des plans d’options de souscription de 2003 et 2008 soit un produit brut et aussi net de 1 840 milliers d’euros Sous ces effets le capital social a diminué de 17 752 milliers d’euros la réserve légale de 1 775 milliers d’euros et la prime d’émission de 219 337 milliers d’euros Tandis que le compte Report à nouveau a enregistré les mouvements suivants l Solde au 31 décembre 2011 (avant affectation du résultat 2011) 3 491 199 K€ Mouvements résultant de la 3e résolution de l’AGM du 7 juin 2012 (affectation du résultat) l Résultat de l’exercice 2011 1 085 383 K€l Dividendes définitifs tenant compte du nombre réel d’actions propres détenues – 646 300 K€l Solde au 31 décembre 2012 (avant affectation du résultat 2012) 3 930 282 K€10 4 Plans d’options d’achat et plans d’options de souscription d’actionsLa Compagnie de Saint Gobain met en œuvre des plans d’options sur actions réservés à certaines catégories de personnel Le Conseil d’administration attribue des options donnant aux bénéficiaires la possibilité d’obtenir des actions Saint Gobain à un prix calculé sur la base du cours moyen de l’action lors des 20 séances de bourse précédant leur attribution Depuis 1999 aucun rabais n’est accordé par rapport au cours moyen Le délai minimum à respecter avant de lever les options qui était de trois ans pour les non résidents et de quatre ans pour les résidents fiscaux a été uniformément fixé à 4 ans à partir du plan de novembre 2007 Pendant ce délai COMPTES ANNUELS187ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012aucune des options reçues ne peut être exercée Le délai maximum de levée des options est de dix ans à partir de la date d’attribution Le bénéfice des options est perdu en cas de départ du Groupe sauf décision exceptionnelle du Président Directeur Général de la Compagnie de Saint Gobain en accord avec le Comité des Mandataires du Conseil d’administration De 1999 à 2002 les plans portaient sur des options d’achat d’actions existantes De 2003 à 2007 ils ont porté sur des options de souscription d’actions nouvelles De 2008 à 2011 le Conseil d’administration a décidé que la nature des options options de souscription ou d’achat serait déterminée par ses soins au plus tard la veille du début de la période d’exercice étant précisé Le nombre d’options non levées a évolué comme suit Actions Prix moyen de 4 € d’exercice nominal (en euros)Nombre d’options non levées au 31 décembre 2010 28 748 648 41 27Options attribuées 482 150 31 22Options exercées (724 853) 33 84Options caduques (2 706 502) 38 97Nombre d’options non levées au 31 décembre 2011 25 799 443 41 54Options attribuées 253 000 27 71Options exercées (815 091) 21 68Options caduques * (855 949) 30 13Nombre d’options non levées au 31 décembre 2012 24 381 403 42 46(*) Dont 362 795 options du plan d’option d’achat 2002 non levées à expiration du plan le 20 novembre 2012 et 493 154 options du plan d’option 2009 annulées suite à la réalisation partielle de la condition de performance à laquelle ces options étaient assujetties Le tableau ci dessous récapitule les données relatives aux plans d’options en vigueur au 31 décembre 2012 après prise en compte de la réalisation partielle des conditions de performance attachées à certains plans Date Options exerçables Options non exerçables Total options Nature d’attribution non levées des options Prix Nombre Durée pondérée Prix Nombre Nombre d’exercice d’options contractuelle d’exercice d’options d’options (en euros) restante (en euros) (en mois)2003 32 26 2 719 371 11 – – 2 719 371 Souscription2004 39 39 3 955 094 23 – – 3 955 094 Souscription2005 41 34 4 051 181 35 – – 4 051 181 Souscription2006 52 52 4 306 454 47 – – 4 306 454 Souscription2007 64 72 3 403 171 59 – – 3 403 171 Souscription2008 25 88 3 080 346 71 – – 3 080 346 Souscription2009 – – 83 36 34 985 906 985 906 ci dessus § 10 42010 – – 95 35 19 1 144 730 1 144 730 ci dessus § 10 42011 – – 107 31 22 482 150 482 150 ci dessus § 10 42012 – – 119 27 71 253 000 253 000 SouscriptionTOTAL – 21 515 617 – – 2 865 786 24 381 403 –Au 31 décembre 2012 21 515 617 options de souscription étaient exerçables à un prix moyen d’exercice de 43 56 € et 2 865 786 options au prix moyen d’exercice de 34 26 € n’étaient pas encore arrivées au terme de la période d’acquisition que les options qui seraient le cas échéant exercées avant qu’il n’ait statué sur leur nature seraient des options de souscription Le Plan d’options de 2012 est un plan d’options de souscription d’actions nouvelles Jusqu’en 2008 l’exercice des options était soumis à une condition de performance pour certains bénéficiaires seulement Les plans attribués depuis 2009 sont soumis pour toutes les catégories de bénéficiaires sans exception à une condition de performance Au titre du plan 2012 la valeur retenue comme assiette de la contribution sociale de 30 % pour les bénéficiaires appartenant aux sociétés françaises du Groupe est de 3 49 € par option octroyée COMPTES ANNUELS188ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 201210 5 Plans d’attribution d’actions et d’unités de performanceDes plans d’attribution d’actions assujettis à des conditions de performance ont été mis en œuvre à partir de 2009 et un plan d’attribution d’unités de performance également assujetti à des conditions de performance a été mis en œuvre en 2012 Au 31 décembre 2012 cinq plans d’attribution d’actions de performance et un plan d’attribution d’unités de performance sont en cours l Un plan mondial autorisé par le Conseil d’administration du 19 novembre 2009 d’attribution de sept actions de performance à émettre au profit des salariés et mandataires sociaux du Groupe Saint Gobain en France et à l’étranger Cette attribution est soumise à une condition de présence dans le Groupe au terme du plan ainsi qu’à une condition de performance qui a été réalisée Au total ce plan porte sur 1 359 960 actions et il s’analyse comme suit pour les salariés éligibles du Groupe en France en Espagne et en Italie la période d’acquisition s’est achevée le 29 mars 2012 et les actions ont été livrées le 30 mars 2012 (nombre d’actions livrées 393 568 auxquelles s’ajoutent 42 actions livrées par anticipation en 2011 36 540 droits sont devenues caduques suite à démission) Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2014 pour les salariés éligibles du Groupe en dehors des pays précités la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2014 et les actions seront livrées le 31 mars 2014 (nombre potentiel d’actions restant à livrer 929 768 après prise en compte de 42 actions livrées par anticipation) Les actions reçues seront immédiatement cessibles l Un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 19 novembre 2009 L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance qui a été réalisée Au total ce plan porte sur 622 790 actions et il s’analyse comme suit pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’acquisition s’est achevée le 29 mars 2012 et les actions ont été livrées le 30 mars 2012 (nombre d’actions livrées 245 320 15 080 droits sont devenues caduques suite à démission) Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2014 pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2014 et les actions seront livrées le 31 mars 2014 (nombre potentiel d’actions restant à livrer 345 160 après prise en compte de 1 500 actions livrées par anticipation et 15 730 droits devenus caduques suite à démission) Les actions reçues seront immédiatement cessibles l Un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 18 novembre 2010 L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance qui a été partiellement réalisée Au total ce plan porte sur 737 550 actions et il s’analyse comme suit pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’acquisition s’achèvera le 29 mars 2013 et les actions seront livrées le 30 mars 2013 (nombre potentiel d’actions à livrer 187 865 après prise en compte de 590 actions livrées par anticipation 126 565 droits devenus caduques suite à prise en compte des conditions de performance et 10 040 droits devenus caduques suite à démission) Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2015 pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2015 et les actions seront livrées le 31 mars 2015 (nombre potentiel d’actions à livrer 249 520 après prise en compte de 700 actions livrées par anticipation 143 320 droits devenus caduques suite à prise en compte des conditions de performance et 18 950 droits devenus caduques suite à démission) Les actions reçues seront immédiatement cessibles l Un plan d’attribution d’actions de performance à émettre au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France et à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 24 novembre 2011 L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance qui a été partiellement réalisée Au total ce plan porte sur 942 920 actions et il s’analyse comme suit pour les salariés éligibles du Groupe en France la période d’acquisition s’achèvera le 29 mars 2014 et les actions seront livrées le 30 mars 2014 (nombre potentiel d’actions à livrer 172 237 après prise en compte de 740 actions livrées par anticipation 238 313 droits devenus caduques suite à prise en compte des conditions de performance et 4 270 droits devenus caduques suite à démission) Cette période d’acquisition est suivie d’une période de conservation de 2 ans sauf décès ou invalidité les actions reçues ne pourront être cédées qu’à compter du 31 mars 2016 pour les salariés éligibles du Groupe en dehors de la France la période d’acquisition s’achèvera le 30 mars 2016 et les actions seront livrées le 31 mars 2016 (nombre potentiel d’actions à livrer 238 926 après prise en compte de 279 634 droits devenus caduques suite à prise en compte des conditions de performance et 8 800 droits devenus caduques suite à démission) Les actions reçues seront immédiatement cessibles l Un plan d’attribution d’actions de performance existantes au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe à l’étranger autorisé par le Conseil d’administration du 22 novembre 2012 L’attribution est assujettie à une condition de présence et à une condition de performance COMPTES ANNUELS189ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012Au total ce plan porte sur 542 370 actions de performance Les actions qui seront livrées dans le cadre de ce plan sont des actions existantes de la Société La période d’acquisition s’achèvera le 21 novembre 2016 et les actions seront livrées le 22 novembre 2016 Les actions reçues seront immédiatement cessibles l Un plan de rémunération à long terme sous la forme d’unités de performance au profit de certains cadres et dirigeants du Groupe en France dont le principe a été approuvé par le Conseil d’administration du 22 novembre 2012 et devant être mis en œuvre par le Président Directeur Général de la Compagnie Au total ce plan porte sur 536 400 unités de performance qui donneront à leurs bénéficiaires la possibilité sous condition de présence et de performance de recevoir à long terme (période d’exercice du 22 novembre 2016 au 21 novembre 2022) une rémunération en espèce dont le montant sera déterminé par référence au cours de bourse de l’action Saint Gobain Ces unités de performance ne donneront pas lieu à émission d’actions nouvelles ou remise d’actions existantes L’évolution du nombre total de droits à attribution d’actions de performance est donc la suivante Nombre de droitsNombre d’actions (droits en cours) au 31 décembre 2010 2 720 300 droits à actions de performance attribués en novembre 2011 942 920 création livraison d’actions (833) droits devenus caducs ou annulés 0 Nombre d’actions (droits en cours) au 31 décembre 2011 3 662 387 droits à actions de performance attribués en novembre 2012 542 370 création livraison d’actions (641 669) droits devenus caducs ou annulés (897 242)Nombre d’actions (droits en cours) au 31 décembre 2012 2 665 846Le tableau ci dessous donne pour les cinq plans d’attribution d’actions de performance le calendrier prévisionnel de création livraison des actions sous réserve des cas de déblocage anticipé par décès invalidité et des conditions de présence et de performance restant à remplir Date Nombre Échéance de la période d’acquisitiond’attribution de droits fin mars fin mars fin mars fin mars fin nov type au 31 12 2012 2013 2014 2015 2016 2016 d’actions19 11 09 929 768 929 768 à émettre19 11 09 345 160 345 160 –18 11 10 437 385 187 865 249 520 –24 11 11 411 163 172 237 238 926 –22 12 12 542 370 542 370 existantesTOTAL 2 665 846 187 865 1 447 165 249 520 238 926 542 37010 6 Plan d’Épargne du Groupe (PEG) de la Compagnie de Saint Gobain Le Plan d’Épargne du Groupe (PEG) est ouvert à tous les salariés français du Groupe ainsi qu’aux salariés de la plupart des autres pays où le Groupe est présent qui ont un minimum de 3 mois d’ancienneté dans le Groupe Le prix d’exercice est celui fixé par le Président Directeur Général de la Compagnie sur délégation du Conseil d’administration Il correspond à la moyenne des 20 derniers cours d’ouverture de Bourse qui précèdent sa décision avec application d’une décote de 20 % Les salariés peuvent choisir une durée d’affectation de 5 ou 10 ans Pendant les durées ainsi définies les actions qu’elles soient détenues directement ou par les fonds communs de placement du PEG ne peuvent pas être vendues sauf événements exceptionnels En 2012 le Groupe a émis au titre du PEG 4 387 680 actions nouvelles (en 2011 4 497 772) de 4 € de nominal réservées à ses salariés à un prix moyen de 28 59 € (en 2011 33 42 €) 10 7 Nombre potentiel d’actions En vertu des autorisations d’augmentation de capital accordées par l’Assemblée Générale mixte du 9 juin 2011 le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint Gobain a le pouvoir l d’émettre en une ou plusieurs fois un nombre total maximum de 106 250 000 d’actions nouvelles comportant un droit préférentiel de souscription ainsi que des valeurs mobilières représentatives de créances avec suppression du droit préférentiel de souscription mais avec un droit de priorité au profit des actionnaires de la Compagnie de Saint Gobain (10e à 14e résolution durée de validité 26 mois à compter du 9 juin 2011) l d’émettre en une ou plusieurs fois un nombre de 13 270 000 actions nouvelles réservées aux adhérents du Plan d’Épargne du Groupe (15e résolution durée de validité 26 mois à compter du 9 juin 2011) Il a été fait usage de cette autorisation avec l’attribution de 4 387 680 actions dans le cadre du PEG 2012 COMPTES ANNUELS190ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012En vertu des autorisations d’augmentation de capital accordées par l’Assemblée Générale mixte du 7 juin 2012 le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint Gobain a le pouvoir l de consentir des options d’achat ou de souscription d’actions assorties de conditions de performance dans la limite de 1 % du nombre d’actions composant le capital social au jour de l’Assemblée soit 5 310 526 options qui donneront lieu à émission d’autant d’actions (14e résolution durée de validité 26 mois à compter du 7 juin 2012) l d’attribuer gratuitement des actions existantes assorties de conditions de performance dans la limite de 0 8 % du nombre d’actions composant le capital social au jour de l’Assemblée soit 4 248 420 actions gratuites (15e résolution durée de validité 26 mois à compter du 7 juin 2012) le nombre d’actions attribué gratuitement s’imputant sur le plafond fixé à la 14e résolution sur les options Dans le cadre ainsi défini le Conseil d’administration a partiellement fait usage de cette autorisation en attribuant le 22 novembre 2012 542 370 actions de performance et 253 000 options de souscription (voir §10 4 et 10 5) Si tous les plans d’options en cours étaient réalisés par émission d’actions nouvelles alors le nombre d’actions composant le capital social serait potentiellement porté à 557 630 521 actions De plus si les autorisations mentionnées ci dessus étaient intégralement utilisées par le Conseil d’administration alors ce nombre potentiel d’actions ressortirait à 677 277 997 actions Par ailleurs en vertu de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale mixte du 7 juin 2012 (16e résolution) le Conseil d’administration de la Compagnie de Saint Gobain a le pouvoir d’émettre des bons de souscription d’actions en période d’offre publique portant sur les titres de la Compagnie de Saint Gobain en application de la loi du 31 mars 2006 relative aux offres publiques Le montant nominal maximum de l’augmentation de capital pouvant être ainsi réalisée est de 536 25 millions d’euros soit 134 1 millions d’actions NOTE 11 Autres fonds propres Titres participatifsEn juin 1983 la Compagnie de Saint Gobain a émis 1 288 299 titres participatifs de 1 000 francs de nominal maintenant fixé à 152 45 euros depuis la conversion en euros intervenue en 1999 La rémunération de ces titres participatifs est comprise entre 75 et 125 % du TMO en fonction des résultats consolidés de Saint Gobain Le montant versé par titre en 2012 s’est élevé à 6 82 euros En avril 1984 la Compagnie de Saint Gobain a également émis 194 633 titres participatifs de 1 000 écus de nominal aujourd’hui de 1 000 euros La rémunération de ces titres participatifs est composée d’une partie fixe applicable à 60 % du titre et égale à 7 5 % l’an d’une part et d’une partie variable applicable à 40 % du titre liée au bénéfice net consolidé de l’exercice précédent dans les limites fixées par le contrat d’émission d’autre part Au total la rémunération évolue selon le résultat net consolidé entre un minimum de 4 5 % et un plafond de 6 75 % si le TMOE est inférieur à 5 % ou de TMOE + 1 75% si le TMOE est supérieur à 5 % Le montant versé par titre en 2012 s’est élevé à 65 80 euros payé en deux fois (32 25+33 55) L’ensemble de ces titres participatifs n’est pas remboursable et leur rémunération est assimilée à des frais financiers Une partie de ces titres a été rachetée au cours du temps le nombre de titres encore en circulation au 31 décembre 2012 s’élève à 606 883 pour ceux émis en 1983 soit un montant nominal de 92 5 millions d’euros et à 77 516 pour ceux émis en 1984 soit un montant nominal de 77 5 millions d’euros COMPTES ANNUELS191ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012NOTE 12 État des provisions Montant Dotation Reprise Reprise Divers Montant au début de de l’exercice de l’exercice (provision (transfert) à la fin de (en milliers d’euros) l’exercice (utilisation) non utilisée) l’exerciceRéglementées Plus values réinvesties 6 427 6 427 Autres 7 178 2 343 (131) 9 390 13 605 2 343 (131) 0 0 15 817 Pour risques Pour impôts 81 925 4 606 (2 905) 4 950 88 576 Plans d’options d’achat non couverts 0 0 Autres risques 3 921 285 (32) (1 918) (73) 2 183 85 846 4 891 (2 937) (1 918) 4 877 90 759 Pour charges Retraites et indemnités de fin de carrière (1) 80 471 40 953 (46 654) 124 74 894 Actions de performance 15 930 15 930Autres charges 485 76 (11) (56) 494 80 956 56 959 (46 665) 0 68 91 318 Pour dépréciation Sur participations 631 631 Sur titres immobilisés 69 607 6 633 (23 682) (43 230) 9 328 Sur clients douteux 0 0 Sur portefeuille VMP 0 21 869 21 869 70 238 28 502 (23 682) (43 230) 0 31 828 Impact Résultat exploitation 40 975 (46 665) Impact Résultat financier 28 502 (23 682) (43 230) Impact Résultat exceptionnel 23 218 (3 068) (1 918) (1) L’évaluation des engagements au titre des régimes de retraite complémentaire et des indemnités de fin de carrière est effectuée selon la méthode actuarielle des unités de crédit projetées fondée sur le salaire de fin de carrière et les droits déterminés à la date d’évaluation Les écarts actuariels relatifs aux régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générés dans l’année sont comptabilisés immédiatement et intégralement dans le compte de résultat Le taux d’actualisation utilisé est de 3 25 % en 2012 alors que celui de 2011 était de 4 75 % COMPTES ANNUELS192ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012NOTE 13 DettesLes dettes (15 619 millions d’euros) enregistrent une augmentation nette de 1 949 millions qui s’explique principalement par l’augmentation des emprunts obligataires de 1 348 millions d’euros la diminution des emprunts et dettes auprès des établissements de crédit pour 44 millions d’euros l’augmentation des dettes fiscales et sociales pour 42 millions d’euros et l’augmentation des autres emprunts et dettes financières divers pour 605 millions d’euros Analyse des emprunts et dettes financières Montant Échéance (en milliers d’euros) brut À un an au plus À plus d’un anAutres emprunts obligataires (1) 10 026 402 1 387 478 8 638 924 Emprunts (1) et dettes auprès des établissements de crédit (2) 176 872 176 872 0 Emprunts et dettes financières divers (1) et (3) 5 273 103 4 795 172 477 931 Sous total emprunts et dettes financières 15 476 377 6 359 522 9 116 855 Dettes fiscales et sociales 94 493 94 493 –Autres dettes (3) 40 716 40 716 – Produits constatés d’avance 7 049 4 823 2 226 Total des dettes (4) 15 618 635 6 499 554 9 119 081 (1) Emprunts souscrits en cours d’exercice 3 877 030 Emprunts remboursés en cours d’exercice 1 979 910(2) dont – à 2 ans au maximum à l’origine 21 872 – à plus de 2 ans à l’origine 155 000(3) dont – dettes envers les associés Néant – Emprunts souscrits en cours d’exercice auprès des filiales 0 – Emprunts remboursés en cours d’exercice aux filiales 0(4) Dettes dont l’échéance est à plus de 5 ans 4 392 041 Emprunts et dettes financières (en milliers d’euros) 2012 2011Dettes à moyen et long termePartie à long termeÉchéance comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013 1 755 441 2014 1 163 202 1 163 202 2015 1 000 000 1 000 000 2016 1 067 602 1 059 152 2017 1 494 010 1 450 000 2018 750 000 750 000 2019 et au delà 3 609 520 1 109 153 Échéance indéterminée 32 520 33 209 Total partie à plus d’un an des dettes financières 9 116 854 8 320 157 Partie à un an au plus 1 984 092 1 438 085 Total 11 100 946 9 758 242 Autres dettes financières court termeEmprunts Groupe 3 658 735 3 666 008 Banques créditrices et autres emprunts court terme 21 091 59 519 Divers 695 605 83 561 Total 4 375 431 3 809 088 TOTAL GÉNÉRAL EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES 15 476 377 13 567 330 2012 COMPTES ANNUELS193ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012Par devise les emprunts et dettes financières à long terme s’analysent de la façon suivante en milliers d’euros 2011 2011Euro 10 008 120 9 031 030 Dollar américain 0 5 374 Livre sterling 1 048 425 721 838Yen 44 401 0 TOTAL 11 100 946 9 758 242Il faut noter que les frais relatifs à la mise en place des emprunts sont amortis prorata temporis sur la durée de vie des emprunts concernés Ils figurent sur la ligne charges à répartir à l’actif du bilan (voir note 9 Charges à répartir) 13 1 Emprunt perpétuelEn 1985 la Compagnie de Saint Gobain a émis 25 000 titres perpétuels de 5 000 euros de nominal soit un montant total de 125 millions d’euros à taux variable (indexation Euribor) Le montant versé par titre s’est élevé à 85 68 euros en 2012 Ces titres ne sont pas remboursables et leur rémunération est assimilée à des frais financiers Au cours du temps le Groupe a racheté et annulé 18 496 titres Le nombre de titres en circulation au 31 décembre 2012 est donc de 6 504 pour un montant nominal de 33 millions d’euros 13 2 Principaux mouvements intervenus en 2012 sur les emprunts obligatairesAu cours de l’année 2012 la Compagnie de Saint Gobain a réalisé les opérations suivantes qui permettent au Groupe de combiner allongement de la maturité moyenne de sa dette et optimisation de son coût de financement moyen l Placement de 3 émissions obligataires Le 28 mars 2012 750 millions d’euros à 10 ans (échéance 2022) avec un coupon de 3 625 % Le 15 juin 2012 750 millions d’euros à 9 ans (échéance 2021) avec un coupon de 3 625 % Le 9 octobre 2012 250 millions de livres sterling à 17 ans (échéance 2029) avec un coupon de 4 625 % swapé en euros à un taux fixe d’environ 4 31 % l Abondements L’emprunt obligataire à échéance 2019 a été porté de 750 millions d’euros à 950 millions d’euros par 3 abondements réalisés les 18 et 19 janvier 2012 pour un montant total de 200 millions d’euros L’emprunt obligataire à échéance 2022 a été porté de 750 millions d’euros à 900 millions d’euros par 2 abondements réalisés le 16 mai 2012 pour un montant total de 150 millions d’euros l Placements privés Le 13 janvier 2012 5 milliards de yens à 5 ans (échéance 2017) avec un coupon de 1 90 % Le 4 juin 2012 2 placements privés à 20 ans (échéance 2032) pour un montant total de 90 millions d’euros avec un coupon de 4 % Le 28 juin 2012 2 placements privés à 12 ans (échéance 2024) pour un montant total de 95 millions d’euros avec un coupon indexé sur le « CMS 10 ans » swapé à un taux fixe d’environ 4 1 % Le 8 octobre 2012 2 placements privés à 20 ans (échéance 2032) pour un montant total de 50 millions d’euros avec un coupon de 4 % Le 9 octobre 2012 1 placement privé à 10 ans (échéance 2022) pour un montant total de 100 millions d’euros avec un coupon de 3 6 % Le 11 avril 2012 la Compagnie de Saint Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 1 250 millions d’euros arrivé à échéance 13 3 Programmes de financementLe Groupe dispose de programmes de financement à moyen et long terme (Medium Term Notes) et à court terme ( Commercial Paper et Billets de trésorerie) À la date du 31 décembre 2012 la situation de ces programmes s’établit comme suit Programmes Devises Tirages autorisés Limites Encours Encours autorisées 31 décembre 2012 31 décembre 2011(en millions de devises) au 31 décembre 2012 Medium Term Notes EUR 1 à 30 ans 12 000 millions 9 246 7 951US Commercial Paper USD jusqu’à 12 mois 1 000 millions (*) 0 0Euro Commercial Paper USD jusqu’à 12 mois 1 000 millions (*) 0 0Billets de trésorerie EUR jusqu’à 12 mois 3 000 millions 691 76(*) Équivalent à 758 millions d’euros sur la base du taux de change au 31 décembre 2012 Conformément aux usages du marché les tirages de Billets de trésorerie Euro Commercial Paper et US Commercial Paper sont généralement effectués pour une durée allant de 1 à 6 mois Compte tenu de leur renouvellement fréquent ils sont classés dans la dette à taux variable 2012 COMPTES ANNUELS194ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012 Lignes de crédit syndiquéesLa Compagnie de Saint Gobain dispose de lignes de crédit confirmées sous forme de crédits syndiqués dont l’objet principal est de constituer une source de financement sécurisée pour le Groupe Saint Gobain (y compris le support éventuel de ses programmes de financement à court terme US Commercial Paper Euro Commercial Paper et Billets de trésorerie) l un premier crédit syndiqué de 3 milliards d’euros à échéance décembre 2015 a été conclu en décembre 2010 Il a été ramené à 2 5 milliards d’euros en décembre 2012 Il ne comporte pas de ratio financier l un second crédit syndiqué de 1 5 milliard d’euros à échéance décembre 2017 a été conclu en décembre 2012 À cette occasion la ligne de crédit de 1 milliard d’euros à échéance juin 2013 a été annulée et la ligne de crédit à échéance décembre 2015 a été réduite de 3 à 2 5 milliards d’euros comme mentionné ci dessus Au niveau actuel de note de la dette à long terme de Saint Gobain ce crédit syndiqué ne comporte pas de ratio financier Au 31 décembre 2012 aucune de ces deux lignes de crédit confirmées n’est utilisée NOTE 14 Transactions avec les entreprises et parties liées14 1 Transactions avec les entreprises liées Montant net concernant les entreprises liées Total net (1) (2) avec lesquelles la du poste consolidées société a un lien Autres au (en milliers d’euros) par IG de participation 31 12 2012Postes de bilanTitres de participations 12 807 336 187 12 807 523 Créances rattachées à des participations 13 079 308 13 079 308 Autres titres immobilisés 44 556 119 44 675 Prêts 921 893 81 289 1 003 182 Créances autres 1 060 901 110 21 760 1 082 771 Valeurs mobilières de placement 86 820 2 529 228 2 616 048 Disponibilités 658 605 658 605 Autres emprunts obligataires 10 026 402 10 026 402 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 176 872 176 872 Emprunts et dettes financières divers 4 574 516 2 398 696 189 5 273 103 Dettes fiscales et sociales 94 493 94 493 Autres dettes 12 374 28 342 40 716 Postes du compte de résultatProduits de participations 565 866 (44) 565 822 Revenus des prêts et placements et produits assimilés 2 26 527 26 529 Autres intérêts et produits assimilés 642 335 1 10 642 346 Intérêts et charges assimilées 46 832 16 509 818 556 666 (1) Sociétés consolidées par intégration globale (2) Sociétés non consolidées par intégration globale 14 2 Transactions avec les parties liées Il n’existe pas de transaction significative avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché COMPTES ANNUELS195ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012NOTE 15 Inventaire du portefeuille Pays Valeur nette % du capital Nombre comptable détenu de titresSpafi France 5 768 287 100 00 251 014 613 Partidis France 2 065 919 100 00 78 262 892 Saint Gobain Matériaux de Construction France 1 723 712 100 00 85 916 100 Vertec France 891 512 100 00 11 790 698 Saint Gobain Benelux Belgique 812 344 100 00 3 296 475 Saint Gobain do Brasil Brésil 220 001 55 31 78 404 824 Saint Gobain Cristaleria Espagne 211 220 16 35 3 659 866 Saint Gobain Building Distribution Deutschland Allemagne 194 609 100 00 100 000 000 Saint Gobain Glass Benelux SA Belgique 160 880 16 19 1 667 698 Saint Gobain Isover G+H AG Allemagne 153 800 99 91 3 197 027 Saint Gobain Vetrotex Deutschland GmbH Allemagne 153 669 100 00 45 000 000 Saint Gobain Glass Deutschland GmbH Allemagne 86 660 60 00 120 000 000 Saint Gobain Autoglas GmbH Allemagne 72 833 60 00 120 000 000 Saint Gobain Vidros SA Brésil 67 181 99 96 209 374 623 Saint Gobain Emballage France 61 553 20 52 331 964 Saint Gobain Schleifmittel Beteiligungen GmbH Allemagne 61 151 100 00 20 000 000 SEPR France 53 310 25 73 407 600 Saint Gobain PAM France 30 733 8 10 360 255 Saint Gobain Nederland Pays Bas 13 621 100 00 66 100 SCI Ile de France France 3 428 – –Diverses sociétés françaises – – –Diverses sociétés étrangères 1 100 – –Titres de participation 12 807 523 Cie de Saint Gobain (actions propres) France 44 556 – 1 410 802 Cie de Saint Gobain (actions propres en voie d’annulation) France – – –Diverses sociétés françaises 119 – –Autres titres immobilisés 44 675 – –TOTAL TITRES 12 852 198 – – COMPTES ANNUELS196ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012NOTE 16 Renseignements concernant les participations directes de la Compagnie dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capitalSociétés Capital Réserves % du Valeur comptable Prêts et Avals et Chiffre Bénéfice Dividendes capital des titres détenus avances cautions d’affaires (ou perte) comptabilisés (en milliers d’euros détenu Brute Nette consentis fournis HT 2012 par la Cie ou milliers d’unités par la Cie par la Cie 2012 en 2012 nationales) (k EUR) (k EUR) (k EUR) (k EUR) (k EUR)1 FILIALES (1) 50 % du capital au moins détenu par la CompagnieSpafi 18 avenue d’Alsace k EUR k EUR k EUR k EUR 92400 Courbevoie 3 012 175 4 169 712 100 00 5 768 287 5 768 287 – 63 517 172 426 355 Partidis 18 avenue d’Alsace k EUR k EUR k EUR k EUR 92400 Courbevoie 1 193 509 525 296 100 00 2 065 919 2 065 919 1 355 000 5 577 137 883 79 985S G Matériaux de Construction 18 avenue d’Alsace k EUR k EUR k EUR k EUR 92400 Courbevoie 1 310 221 (805 372) 100 00 1 723 712 1 723 712 5 030 000 24 196 (256 165) –Vertec 18 avenue d’Alsace k EUR k EUR k EUR k EUR 92400 Courbevoie 188 651 912 594 100 00 891 512 891 512 – – 76 282 166 152 Saint Gobain Benelux Bouleverd de la Plaine 5 k EUR k EUR k EUR k EUR B 1050 Bruxelles 812 345 92 371 100 00 812 344 812 344 – – 30 902 –Saint Gobain Building Distrib Deutsch Hanauer Landstrasse 150 k EUR k EUR k EUR k EUR D 60314 Frankfurt am Main 100 000 94 600 100 00 194 609 194 609 – 1 371 962 6 771 6 771S G Glass Benelux SA Rue des Glaces Nationales 169 k EUR k EUR k EUR k EUR B 5060 Sambreville 388 300 36 658 16 19 160 880 160 880 – 97 789 (13 830) –S G Isover G+H AG Burgermeister Grünzweig Strasse 1 k EUR k EUR k EUR k EUR D 67059 Ludwigshafen 82 000 11 426 99 91 153 800 153 800 – 367 959 1 291 1 291S G Vetrotex Deutschland GmbH Bicherouxstrasse 61 k EUR k EUR k EUR k EUR D 52134 Herzogenrath 23 008 139 936 100 00 153 669 153 669 – – 28 466 28 466S G Glass Deutschland GmbH Viktoriaallee 3 5 k EUR k EUR k EUR k EUR D 52066 Aachen 102 258 32 899 60 00 87 197 86 660 – 316 087 (190 553) (202 079) S G Do Brasil 482 avenida Santa Marina Agua Branca k BRL k BRL k BRL k BRL 05036 903 São Paulo SP (Brésil) 1 417 564 260 821 55 31 220 001 220 001 – 2 774 529 62 017 19 043Saint Gobain Autoglas GmbH Viktoriaallee 3 5 k EUR k EUR k EUR k EUR D 52066 Aachen 102 258 19 130 60 00 72 833 72 833 – – (1 621) (3 708) Saint Gobain Schleifmittel Beteiligungen GmbH Viktoriaallee 3 5 k EUR k EUR k EUR k EUR D 52066 Aachen 10 226 50 925 100 00 61 151 61 151 – – (4 050) (4 049)Saint Gobain Vidros SA 482 avenida Santa Marina Agua Branca k BRL k BRL k BRL k BRL 05036 903 São Paulo SP (Brésil) 371 159 1 480 99 96 67 181 67 181 – 423 173 39 977 14 520 (1) Pour les filiales de la succursale allemande il s’agit de la remontée du résultat de l’exercice 2012 (bénéfice ou perte) dans le cadre de l’intégration fiscale COMPTES ANNUELS197ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012Sociétés Capital Réserves % du Valeur comptable Prêts et Avals et Chiffre Bénéfice Dividendes capital des titres détenus avances cautions d’affaires (ou perte) comptabilisés (en milliers d’euros détenu Brute Nette consentis fournis HT 2012 par la Cie ou milliers d’unités par la Cie par la Cie 2012 en 2012 nationales) (k EUR) (k EUR) (k EUR) (k EUR) (k EUR)2 PARTICIPATIONS (1) 10 à 50 % du capital détenu par la CompagnieS G Cristaleria Edificio Ederra Centro Azca Paseo de la Castellana 77 k EUR k EUR k EUR k EUR 28046 Madrid 134 512 846 345 16 35 211 220 211 220 655 000 397 147 (119 481) 0 Saint Gobain Emballage 18 avenue d’Alsace k EUR k EUR k EUR k EUR 92400 Courbevoie 42 069 432 978 20 52 61 553 61 553 710 936 115 912 23 301 SEPR 18 avenue d’Alsace k EUR k EUR k EUR k EUR 92400 Courbevoie 63 361 6 348 25 73 53 310 53 310 10 000 191 956 27 092 8 604 AUTRESFiliales à plus de 50 %Françaises ensemble 3 429 3 429 82 Étrangères ensemble 14 045 14 045 500 848 (137)Participations de 10 à 50 % Françaises ensemble –Étrangères ensemble 648 648 Autres titres 31 071 30 879 975 000 1 225Actions propres 53 787 44 556 Actions propres en vue d’annulation TOTAL GÉNÉRAL 12 862 158 12 852 198 8 025 000 500 848 565 822(1) Pour les filiales de la succursale allemande il s’agit de la remontée du résultat de l’exercice 2012 (bénéfice ou perte) dans le cadre de l’intégration fiscale NOTE 17 Engagements hors bilanEngagements hors bilan liés au périmètre du Groupe consolidéEngagements donnés liés au périmètre du Groupe Date Contrepartie Montant 2012 Montant 2011 (k EUR) (k EUR)Au titre de l’amende infligée par la Commission européenne (Voir Note 20 Litiges § 20 2) indéterminée multiples 1 075 396 1 028 228 Titrisation des créances Saint Gobain Receivable Corporation indéterminée Citibank 88 883 176 521 Garantie d’engagement pris par Saint Gobain Isover (fourniture d’électricité) 31 12 2025 Exeltium 32 860 34 890 Engagement vis à vis du personnel de sociétés allemandes du Groupe (préretraite) 30 12 2015 Sparkasse Aachen 9 354 11 753 Vis à vis des tiers en tant que membre de Groupements d’intérêt économique (GIE) indéterminée tiers GIE 2 710 3 668 Engagement sociaux Allemagne (fonds de garantie ) 2012 Eigene Bursch 190 190 Divers engagements hors bilan donnés multiples multiples 96 96 Engagements hors bilan liés au financement de la sociétéEngagements hors bilan donnés liés au financement Date Contrepartie Montant 2012 Montant 2011 (k EUR) (k EUR)Garantie emprunt obligataire Saint Gobain Nederland 25 05 2014 BNP Paribas 500 848 500 848Dans le cadre du contrat de liquidités janvier 2013 Exane 484 878Contrevaleur en euros des changes à terme à payer multiples multiples 817 907Contrevaleur en euros des swaps de devises à payer multiples multiples 1 798 1 876 COMPTES ANNUELS198ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012Engagements hors bilan reçus liés au financement Date Contrepartie Montant 2012 Montant 2011 (k EUR) (k EUR)Dans le cadre du contrat de liquidités janvier 2013 Exane 803 956Contrevaleur en euros des changes à terme à recevoir multiples multiples 828 907Contrevaleur en euros des swaps de devises à recevoir multiples multiples 1 806 1 872Ligne de crédit non utilisée 2009 2013 15 06 2013 multiples 1 000 000Ligne de crédit non utilisée 2010 2015 08 12 2015 multiples 2 500 000 3 000 000Ligne de crédit non utilisée 2012 2017 07 12 2017 multiples 1 500 000 3 000 000Engagements hors bilan donnés Date Contrepartie Montant 2012 Montant 2011et reçus liés au financement (k EUR) (k EUR)Encours de swaps de taux Emprunteur fixe Prêteur fixe multiples multiples 308 135 Encours de swaps de taux Emprunteur variable Prêteur fixe multiples multiples 95 000 Encours de swaps de taux Emprunteur fixe Prêteur variable multiples multiples 1 250 000Encours de swaps de taux Emprunteur variable Prêteur variable multiples multiples 155 000 155 000Encours de swaps de matières premières payeur fixe receveur variable multiples multiples 41 713 46 459Encours de swaps de matières premières payeur variable receveur fixe multiples multiples 41 713 46 459Engagements hors bilan liés aux activités opérationnelles de la sociétéEngagements hors bilan donnés Date Contrepartie Montant 2012 Montant 2011liés aux activités opérationnelles (k EUR) (k EUR)Achat à terme d’actions Compagnie de Saint Gobain 31 05 2012 multiples 196 569Par ailleurs dans le cadre de litiges en matière fiscale qui sont dûment provisionnés dans les comptes la Compagnie de Saint Gobain a demandé un sursis de paiement et fourni à cet effet des cautions bancaires pour un montant de 9 952 milliers d’euros Pour les litiges ainsi garantis le trésor public a également requis une inscription de privilèges en sa faveur pour un montant de 10 592 milliers d’euros À cela vient s’ajouter une inscription au privilège de 16 900 milliers d’euros pour un litige fiscal entre une société intégrée et l’administration fiscale NOTE 18 Informations sur les honoraires des Commissaires aux comptesLe montant total (hors TVA) des honoraires des Commissaires aux comptes porté dans les charges de l’exercice 2012 se décompose comme suit l au titre du contrôle légal des comptes 1 2 million d’euros l au titre des autres diligences directement liées à la mission de contrôle légal des comptes 0 4 million d’euros NOTE 19 Informations sur le personnelEffectifs 2011 2011Siège social Les Miroirs à La DéfenseCadres 184 174Agents de maîtrise 41 43Employés 6 7Total 231 224dont contrats à durée déterminée 2 3 2012 2011Établissement allemand Aix la ChapelleCadres 66 63Agents de maîtrise 128 120Employés 1 1Total 195 184dont contrats à durée déterminée 2 420122012 COMPTES ANNUELS199ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012Congés individuels de formationDans le cadre du droit individuel à la formation institué par la loi n° 2004 391 du 4 mars 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie le volume d’heures de formation cumulé correspondant aux droits acquis et non exercés est de 20 329 heures au 31 décembre 2012 la valeur correspondante est estimée à 413 milliers d’euros Rémunération des membres du Conseil d’administration et de la Direction du Groupe Le montant global des rémunérations brutes directes et indirectes versées en 2012 par les sociétés françaises et étrangères du Groupe aux membres du Conseil d’administration et de la Direction du Groupe s’est élevé à 12 6 millions d’euros (13 9 millions d’euros en 2011) dont 4 6 millions d’euros (4 7 millions d’euros en 2011) au titre de la part variable brute de ces rémunérations et aucun montant n’a été versé au titre des indemnités de fin de contrat de travail (1 3 million d’euros en 2011) Le montant des engagements pris en matière de retraite (DBO sur les indemnités de fin de carrière et les rentes viagères) relatif aux membres du Conseil d’administration et de la Direction du Groupe est de 41 8 millions d’euros (46 7 millions d’euros au 31 décembre 2011) Le montant des jetons de présence versés aux membres du Conseil d’administration au titre de l’exercice 2012 est de 0 8 million d’euros soit un montant identique à celui de l’exercice précédent Le montant des autres rémunérations versées aux administrateurs est de 0 2 million d’euros il s’agit de versements de pensions de retraite (0 6 million d’euros en 2011) NOTE 20 Litiges 20 1 Litiges relatifs à l’amianteLes litiges suivants concernant les filiales du Groupe sont à signaler observation étant faite que les charges et provisions qui s’y rapportent sont portées dans les comptes des sociétés concernées Litiges français relatifs à l’amiantel Actions en faute inexcusableEn France où les sociétés Everite et Saint Gobain PAM ont exercé dans le passé des activités de fibre ciment de nouvelles actions individuelles émanant d’anciens salariés de ces sociétés à raison des maladies professionnelles liées à l’amiante dont ils sont ou ont été atteints ou de leurs ayants droit sont venues s’ajouter en 2012 à celles engagées depuis 1997 759 actions au total au 31 décembre 2012 ont été ainsi engagées depuis l’origine contre ces deux sociétés en vue d’obtenir une indemnisation complémentaire à la prise en charge par les Caisses d’assurance maladie des conséquences de ces maladies professionnelles Sur ces 759 procédures 684 sont au 31 décembre 2012 définitivement terminées tant sur le fond que sur le montant des indemnisations Dans ces dossiers les juridictions ont toutes retenu la responsabilité de l’employeur au titre de la faute inexcusable Les indemnisations définitivement versées par Everite et Saint Gobain PAM l’ont été pour un montant global d’environ 1 3 million d’euros Concernant les 75 actions restant en cours contre Everite et Saint Gobain PAM au 31 décembre 2012 9 sont terminées sur le fond mais sont pour la fixation du montant des indemnisations en attente des conclusions d’expertises médicales ou d’arrêts de Cour d’appel 33 autres de ces 75 actions sont terminées sur le fond ainsi que sur la fixation du montant des indemnisations mais sont en cours sur l’affectation de la charge financière des indemnisations Sur les 33 actions restantes 26 sont au 31 décembre 2012 en cours sur le fond à différents stades de la procédure 3 sont en cours de procédure administrative devant des Caisses d’assurance maladie 23 sont pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale Les 7 dernières actions ont fait l’objet de désistement ou de radiation d’instance le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de 2 ans sur simple demande Par ailleurs 183 actions de même nature ont été au total au 31 décembre 2012 engagées depuis l’origine par des salariés ou anciens salariés de 12 sociétés françaises du Groupe qui avaient notamment utilisé des équipements de protection en amiante destinés à les protéger de la chaleur des fours (ces chiffres tiennent compte de la cession par le Groupe des sociétés Saint Gobain Desjonquères et Saint Gobain Vetrotex) Au 31 décembre 2012 123 procédures étaient définitivement terminées sur lesquelles 51 décisions ont retenu la faute inexcusable de l’employeur Les indemnisations définitivement versées par ces sociétés l’ont été pour un montant global d’environ 0 6 million d’euros S’agissant des 60 actions restant en cours au 31 décembre 2012 6 en sont encore au stade de l’instruction par les Caisses d’assurance maladie 35 sont en cours sur le fond dont 24 pendantes devant des Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale 10 devant des Cours d’appel et 1 devant la Cour de cassation Par ailleurs 9 actions sont terminées sur le fond mais en cours sur les indemnisations et ou sur l’affectation de la charge financière des indemnisations dont 8 devant des Cours d’appel et 1 devant la Cour de cassation Enfin les 10 actions restantes ont fait l’objet de désistement ou de radiation d’instance le demandeur pouvant en solliciter le rétablissement à tout moment pendant un délai de deux ans sur simple demande COMPTES ANNUELS200ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012Actions en préjudice d’anxiétéPar ailleurs quatre sociétés françaises du Groupe qui exploitent ou ont exploité en France des établissements « classés amiante » font l’objet d’actions judiciaires en dommages intérêts de nature différente des actions visées ci dessus Par établissements « classés amiante » il faut entendre des établissements industriels fermés ou en activité qui ont dans le passé soit fabriqué des matériaux contenant de l’amiante soit utilisé des équipements de protection et d’isolation en amiante et qui sont inscrits par arrêté ministériel sur la liste des établissements ouvrant droit pour les salariés y travaillant ou y ayant travaillé au bénéfice de l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (ACAATA) Il s’agit d’actions 145 au total au 31 décembre 2012 engagées par des salariés ou anciens salariés d’établissements « classés amiante » non atteints de maladie professionnelle due à l’amiante bénéficiaires ou non de l’ACAATA en vue d’obtenir l’indemnisation de divers préjudices ayant pour origine leur exposition prétendue à l’amiante Sur ces 145 procédures 49 sont définitivement terminées 3 demandeurs ont été totalement déboutés pour les 46 autres dont l’exposition au risque a été reconnue seul le préjudice d’anxiété a été retenu pour un montant global d’indemnisation de 629 500 euros Sur les 96 actions restantes 30 sont en instance devant les Cours d’appel compétentes dont 2 sur appel des demandeurs et 28 sur appel des sociétés concernées et 66 devant les Conseils de prud’hommes compétents Litiges américains relatifs à l’amianteAux États Unis plusieurs activités du Groupe qui ont dans le passé fabriqué des produits ayant contenu de l’amiante tels que des tuyaux en fibre ciment des produits de toiture ou des isolants spéciaux font l’objet d’actions judiciaires en dommages intérêts le cas échéant en dommages punitifs de personnes autres que leurs salariés ou anciens salariés à raison d’une exposition alléguée à ces produits sans que dans de nombreux cas ne soient démontrées ni une exposition spécifique à un ou plusieurs produits donnés ni une maladie ou une incapacité physique particulière La grande majorité de ces actions vise le plus souvent simultanément de très nombreuses autres entreprises extérieures au Groupe qui ont été fabricants distributeurs installateurs ou utilisateurs de produits ayant contenu de l’amiante Évolution en 2012Le nombre de nouveaux litiges mettant en cause CertainTeed était d’environ 4 000 en 2012 comparé à 4 000 en 2011 5 000 en 2010 4 000 en 2009 et 5 000 en 2008 Sur les cinq dernières années le nombre de nouveaux litiges est resté globalement stable Les litiges visant CertainTeed sont réglés dans la quasi totalité des cas par voie de transactions ou sont mis à l’écart Environ 9 000 litiges du stock des litiges en cours ont ainsi fait l’objet d’une transaction en 2012 (contre 8 000 en 2011 13 000 en 2010 et 8 000 en 2009 et en 2008) Par ailleurs environ 4 000 plaintes (principalement dans l’État du Texas) ont été requalifiées en « inactives » parce qu’elles ne répondaient pas aux critères minimums de prise en compte médicale et avaient été classées en « dossiers inactifs » par décision de justice Compte tenu du stock de litiges existant à fin 2011 (52 000) des nouveaux litiges survenus pendant l’exercice des litiges ainsi résolus par voie de transactions ou de requalification en inactifs environ 43 000 litiges demeuraient en cours au 31 décembre 2012 Une proportion élevée de ces litiges en cours correspond à des plaintes enregistrées il y a plus de cinq ans par des personnes n’ayant pas démontré de réelle exposition à l’amiante Il est probable qu’un grand nombre de ces plaintes seront un jour annulées par les tribunaux Incidence sur les comptesCette situation a conduit le Groupe à comptabiliser une charge de 90 millions d’euros au titre de l’exercice 2012 destinée à faire face à l’évolution des litiges Ce montant est identique à celui comptabilisé en 2011 inférieur à celui comptabilisé en 2010 (97 millions d’euros) et supérieur à ceux comptabilisés en 2009 et en 2008 (75 millions d’euros) La provision pour litige amiante chez CertainTeed aux États Unis s’établit au 31 décembre 2012 à 417 millions d’euros soit 550 millions de dollars (contre 389 millions d’euros soit 504 millions de dollars au 31 décembre 2011 375 millions d’euros soit 501 millions de dollars au 31 décembre 2010 347 millions d’euros soit 500 millions de dollars au 31 décembre 2009 et 361 millions d’euros soit 502 millions de dollars au 31 décembre 2008) Incidence sur la trésorerieLe montant total des indemnisations payées au titre des plaintes déposées contre CertainTeed (correspondant pour partie à des litiges ayant fait l’objet d’une transaction avant 2012 mais pour lesquels les indemnisations n’ont été versées qu’en 2012 et pour partie à des litiges entièrement réglés et indemnisés en 2012) ainsi que des indemnisations (nettes de couvertures d’assurance) versées par les autres COMPTES ANNUELS201ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2012activités du Groupe impliquées dans des actions judiciaires liées à l’amiante s’est élevé à 52 millions d’euros soit 67 millions de dollars (contre 59 millions d’euros soit 82 millions de dollars en 2011 78 millions d’euros soit 103 millions de dollars en 2010 55 millions d’euros soit 77 millions de dollars en 2009 et 48 millions d’euros soit 71 millions de dollars en 2008) Au Brésil les anciens salariés des sociétés du Groupe qui sont atteints de maladies professionnelles liées à l’amiante se voient proposer selon les cas soit une indemnisation exclusivement pécuniaire soit une assistance médicale à vie assortie d’une indemnisation seul un petit nombre de contentieux d’anciens salariés ou de leurs ayants droit est en cours à fin décembre 2012 à cet égard et ils ne présentent pas à ce jour de risque significatif pour les filiales concernées 20 2 Décision de la Commission européenne dans le secteur du vitrage automobilePar décision du 12 novembre 2008 concernant le dossier du verre automobile la Commission européenne a considéré que l’infraction à l’article 81 du traité était établie sur des faits commis entre 1998 et 2003 et a infligé à Saint Gobain Glass France Saint Gobain Sekurit France et Saint Gobain Sekurit Deutschland GmbH conjointement et solidairement avec la Compagnie de Saint Gobain une amende de 896 millions d’euros Les sociétés concernées ont engagé un recours devant le Tribunal de l’Union européenne à l’encontre de cette dernière décision qui leur apparaît manifestement excessive et disproportionnée La Commission a accepté en raison de ce recours qu’une garantie financière couvrant le principal de l’amende de 896 millions d’euros et les intérêts s’y rapportant (5 25 % applicables à compter du 9 mars 2009) soit constituée jusqu’à la décision du Tribunal en lieu et place du paiement de l’amende Les dispositions nécessaires ont été prises pour la mise en place de cette garantie dans les délais impartis L’audience devant le Tribunal de l’Union européenne à Luxembourg a eu lieu le 11 décembre 2012 La décision est attendue dans un délai de six à douze mois Le montant de la provision destinée à couvrir intégralement le montant de l’amende les intérêts de retard les frais de la garantie financière et les frais juridiques associés s’élèvent à 1 098 millions d’euros au 31 décembre 2012 Cette provision est enregistrée dans les comptes de Saint Gobain Sekurit France et Saint Gobain Sekurit Deutschland GmbH NOTE 21 Événements postérieurs à la clôture de l’exercice Il n’y a aucun événement significatif postérieur à la clôture de l’exercice COMPTES ANNUELS202RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTESSUR LES COMPTES ANNUELS Exercice clos le 31 décembre 2012Aux Actionnaires de la Compagnie de Saint GobainMesdames Messieurs En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012 sur l le contrôle des comptes annuels de la Compagnie de Saint Gobain tels qu’ils sont joints au présent rapport l la justification de nos appréciations l les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes I Opinion sur les comptes annuelsNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifions que les comptes annuels sont au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice II Justification des appréciationsEn application des dispositions de l’article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance l’élément suivant La société évalue annuellement la valeur d’inventaire de ses immobilisations financières et participations selon la méthode décrite dans la note 1 de l’annexe relative aux règles et méthodes comptables (paragraphe Immobilisations financières participations autres titres immobilisés) Nous avons revu l’approche utilisée par la société et sur la base des éléments disponibles à ce jour nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations retenues par la société au 31 décembre 2012 Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS COMPTES ANNUELS203III Vérifications et informations spécifiquesNous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France aux vérifications spécifiques prévues par la loi Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L 225 102 1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et le cas échéant avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle Sur la base de ces travaux nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations En application de la loi nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 20 février 2013Les Commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit KPMG Audit Département de KPMG S A Pierre Coll Jean Christophe Georghiou Jean Paul Vellutini Philippe GrandclercRAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS COMPTES ANNUELS204RAPPORT DE GESTIONRAPPORT DE GESTIONCOMPTES ANNUELS DE LA COMPAGNIE DE SAINT GOBAIN (*)Le résultat net social de la Compagnie de Saint Gobain s’élève pour l’exercice 2012 à 761 7 millions d’euros (1 085 4 millions d’euros en 2011) Il est constitué pour l’essentiel par les produits financiers en provenance des filiales et participations (dividendes et remontée des résultats pour les filiales de la succursale allemande) qui ressortent en 2012 à 565 8 millions d’euros (825 1 millions d’euros en 2011) Les capitaux propres avant affectation du résultat de l’exercice s’élèvent au 31 décembre 2012 à 15 506 1 millions d’euros contre 15 627 3 millions d’euros au 31 décembre 2011 Faits marquants de l’exerciceOpérations sur capitaux propres Les principaux mouvements de capitaux propres sont l le 15 mai a été constatée une augmentation des capitaux propres de 124 7 millions d’euros à la suite de la souscription de 4 387 680 actions au prix de 28 59 € dans le cadre du Plan d’Épargne du Groupe l le 31 mai a été constatée une réduction des capitaux propres de 365 4 millions d’euros à la suite de l’annulation de 9 540 000 actions au prix moyen de 38 31 € l le 14 juin a été mis en paiement le dividende de la société pour un montant de 646 3 millions d’euros Opérations de financementAu cours de l’année 2012 la Compagnie de Saint Gobain a réalisé les opérations suivantes qui permettent au Groupe de combiner allongement de la maturité moyenne de sa dette et optimisation de son coût de financement moyen l Placement de 3 émissions obligataires Le 28 mars 2012 750 millions d’euros à 10 ans (échéance 2022) avec un coupon de 3 625 % Le 15 juin 2012 750 millions d’euros à 9 ans (échéance 2021) avec un coupon de 3 625 % Le 9 octobre 2012 250 millions de livres sterling à 17 ans (échéance 2029) avec un coupon de 4 625 % swapé en Euros à un taux fixe d’environ 4 31 % l Abondements L’emprunt obligataire à échéance 2019 a été porté de 750 millions d’euros à 950 millions d’euros par 3 abondements réalisés les 18 et 19 janvier 2012 pour un montant total de 200 millions d’euros L’emprunt obligataire à échéance 2022 a été porté de 750 millions d’euros à 900 millions d’euros par 2 abondements réalisés le 16 mai 2012 pour un montant total de 150 millions d’euros l Placements privés Le 13 janvier 2012 5 milliards de yens à 5 ans (échéance 2017) avec un coupon de 1 90 % Le 4 juin 2012 2 placements privés à 20 ans (échéance 2032) pour un montant total de 90 millions d’euros avec un coupon de 4 % Le 28 juin 2012 2 placements privés à 12 ans (échéance 2024) pour un montant total de 95 millions d’euros avec un coupon indexé sur le « CMS 10 ans » swapé à un taux fixe d’environ 4 1 % Le 8 octobre 2012 2 placements privés à 20 ans (échéance 2032) pour un montant total de 50 millions d’euros avec un coupon de 4 % Le 9 octobre 2012 1 placement privé à 10 ans (échéance 2022) pour un montant total de 100 millions d’euros avec un coupon de 3 6 % Le 11 avril 2012 la Compagnie de Saint Gobain a remboursé un emprunt obligataire de 1 250 millions d’euros arrivé à échéance Autres informations requisesConformément aux dispositions de l’article D 441 4 la décomposition à la clôture des deux derniers exercices du solde des dettes à l’égard des fournisseurs par date d’échéance est la suivante (en milliers d’euros) 2011 2011Fournisseurs 10 760 12 965 Échus 2 091 1 860 Total non échus 8 669 11 1050 à 60 jours 8 662 11 068plus de 60 jours 7 37La Compagnie de Saint Gobain règle ses factures dans les délais impartis Seules ne sont pas réglées aux échéances portées sur les factures les factures qui font l’objet de litige et qui sont classées en attente d’avoir et secondairement les factures reçues tardivement (*) Les chiffres sont donnés en norme comptable française voir comptes annuels 2012 COMPTES ANNUELS205TABLEAU DES RÉSULTATS DES 5 DERNIERS EXERCICESTABLEAU DES RÉSULTATS ET AUTRES ÉLÉMENTS CARACTÉRISTIQUES AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES (en milliers d’euros) 2012 2011 2010 2009 20081 Capital en fin d’exerciceCapital social 2 124 503 2 142 255 2 123 346 2 051 724 1 530 288 Nombre d’actions ordinaires existantes 531 125 642 535 563 723 530 836 441 512 931 016 382 571 985 2 Opérations et résultat de l’exerciceChiffre d’affaires hors taxes 175 675 176 302 176 128 171 655 199 301 Résultat avant impôts et dotations aux amortissements et provisions 630 125 962 144 1 056 117 908 322 1 119 557 Impôts sur les bénéfices 135 663 145 386 160 637 150 254 160 471 Résultat après impôts et dotations aux amortissements et provisions 761 733 1 085 384 1 176 909 1 038 013 1 263 527 Résultat distribué Dividendes (1) 653 422 (2) 646 300 (3) 603 165 (4) 508 701 (5) 486 0093 Résultat par action (en euros)Résultat avant impôts et dotations aux amortissements et provisions 1 19 1 80 1 99 1 77 2 93 Résultat après impôts et dotations aux amortissements et provisions 1 43 2 03 2 22 2 02 3 30 Dividende net attribué à chaque action 1 24 1 24 1 15 1 00 1 00 4 Personnel (6)Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 231 224 224 224 228 Montant de la masse salariale de l’exercice 28 122 29 664 26 796 21 302 26 082 Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l’exercice (sécurité sociale œuvres sociales) 22 892 17 276 15 145 13 569 16 081 (1) Sur la base de 531 125 642 actions (capital social au 31 décembre 2012) diminuée de 4 172 565 actions propres détenues au 31 01 2013 (2) Sur la base de 535 563 723 actions (capital social au 31 décembre 2011) diminuée de 9 540 000 actions annulées au 31 mai 2012) et de 4 813 883 actions propres détenues à la date de distribution soit 521 209 840 actions (3) Sur la base de 530 836 441 actions (capital social au 31 décembre 2010) diminuée de 6 345 091 actions propres détenues à la date de distribution soit 524 491 350 actions (4) Sur la base de 512 931 016 actions (capital social au 31 décembre 2009) diminuée de 4 230 266 actions propres détenues à la date de distribution soit 508 700 750 actions (5) Sur la base de 382 571 985 actions (capital social au 31 décembre 2008) augmentée de 108 017 212 actions créées lors de l’augmentation de capital du 23 mars 2009 et diminuée de 4 580 419 actions propres détenues à la date de distribution soit 486 008 778 actions (6) Correspond uniquement au personnel du siège social (hors établissement allemand) 2012 206PRINCIPALES FILIALESPRINCIPALES FILIALES PAR PAYS ET DÉLÉGATIONSL’ensemble des filiales est détenu à 100 % sauf indication contraire Les taux de conversion utilisés sont les taux moyens de l’exercice 2012 FRANCESaint Gobain Glass France production et transformation de vitrage Ventes 265 8 millions d’euros Personnel 880 Détient l M O Pays de Loire M O Armorique Quantum Glass International Société Verrière Française (SVF) Sovedys Sivaq SGGS Menuisiers Industriels SG Solar Systems FR SG Glass Solutions Paris Normandie SG Glass Solutions Sud Ouest Charles André Société Verrière de l’Atlantique (SVA) Le Vitrage du Midi (LVM) Gobba Vitrage Vitrages Isolants d’Auvergne Alp’Verre Verrerie Aurys Pierre Pradel Wehr Miroiterie Techniverre Sociétés de négoce et de transformation de vitrage pour le bâtiment Personnel des filiales de transformation 2 649 l Eurokera (50 %) Personnel 135 l Keraglass (50 %) production et commercialisation de plaques de vitrocéramiques Personnel 105 l Saint Gobain Sovis verre trempé pour l’électroménager optique industrielle et scientifique verre antiradiations Personnel 85 l Verrerie de Saint Just verres décoratifs Personnel 39 l Saint Gobain Sully vitrage ferroviaire et aviation Personnel 509 l Saint Gobain Glass Logistics transports l Saint Gobain Recherche (34 5 % par SG Glass et 100 % Groupe) centre de recherche sur le verre et sur les matériaux de construction Personnel 457 l Samin exploitation de carrières Personnel 124 Eurofloat production de verre de base Personnel 100 Saint Gobain Sekurit France transformation de vitrage automobile Ventes 197 4 millions d’euros Personnel 734 Ces montants incluent la Société Verrière d’Encapsulation encapsulation de vitrage automobile Détient l Saint Gobain Autover société de négoce et de transformation de vitrage automobile Ventes 30 4 millions d’euros Personnel 86 SEPR Société Européenne des Produits Réfractaires fabrication de réfractaires électrofondus utilisés principalement pour les fours de verrerie et divers produits spéciaux (billes grains poudres céramiques) Ventes 162 2 millions d’euros Personnel 741 Détient l Savoie Réfractaires fabrication de réfractaires spéciaux Ventes 36 4 millions d’euros Personnel 180 l Saint Gobain Cristaux et Détecteurs production de cristaux optiques et de monocristaux artificiels pour analyse chimique Ventes 25 2 millions d’euros Personnel 116 l Saint Gobain Matériaux Céramiques production de seeded gel Ventes 13 5 millions d’euros Personnel 23 qui détient Saint Gobain Coating Solutions Ventes 12 7 millions d’euros Personnel 28 l Saint Gobain Centre de Recherche et d’Études Européennes centre de recherche sur les céramiques Personnel 214 l Valoref SA recyclage Saint Gobain Performance Plastics Europe holding Détient l Saint Gobain Quartz S A S fabrication de pièces en silice pour l’industrie chimique creusets et tubes en silice pour l’industrie des semi conducteurs fils et laine en silice pour l’industrie spatiale isolant Micaver céramiques piézo électriques Ventes 13 1 millions d’euros Personnel 60 l Saint Gobain Performance Plastics France fabrication et vente de plastiques haute performance Ventes 45 5 millions d’euros Personnel 319 l Saint Gobain Adfors France Ventes 19 5 millions d’euros Personnel 14 Saint Gobain Abrasifs (France) production d’abrasifs appliqués de meules et de super abrasifs Ventes 149 2 millions d’euros Personnel 505 Saint Gobain Isover production et transformation de produits isolants en laine de verre et de roche Ventes 396 4 millions d’euros Personnel 942 Détient l Saint Gobain Eurocoustic production de produits isolants en laine de roche et de carreaux pour plafonds Ventes 66 9 millions d’euros Personnel 187 l Saint Gobain Ecophon SA plafonds acoustiques Ventes 4 2 millions d’euros Personnel 32 l Plafométal plafonds métalliques Ventes 30 5 millions d’euros Personnel 94 Placoplatre production et commercialisation de plâtre de plaques de plâtre de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds Ventes 573 4 millions d’euros Personnel 1 649 Saint Gobain Matériaux de Construction holding Détient l Saint Gobain Weber production de mortiers industriels Ventes 2 4 milliards d’euros Personnel 10 240 Ces chiffres incluent les filiales de Weber et Maxit dans 48 pays y compris dans des pays cités dans la suite de ce document Saint Gobain PAM canalisations et pièces hydrauliques en fonte ductile pour l’adduction d’eau l’irrigation l’assainissement Fonte de bâtiment Ventes 675 1 millions d’euros Personnel 2 594 Détient l Saint Gobain Seva équipements industriels moules assiettes de fibrage pour l’isolation ferme portes Ventes 60 5 millions d’euros Personnel 293 Partidis distribution de matériaux pour le bâtiment Ventes 8 2 milliards d’euros Personnel 30 986 Détient l Point P France Belgique Distribution de matériaux de construction au travers de 11 sociétés régionales (Bretagne Centre Est Ile de France Pays de Loire Languedoc Midi Pyrénées Nord Normandie PACA Rhône Alpes Sud Ouest) 8 sociétés nationales (Brossette DSC DAI Asturienne DMBP PUM Plastiques DMTP Eurobéton) et une société en Belgique 2 078 points de vente (2 065 en France et 13 en Belgique) 207PRINCIPALES FILIALESl La Plateforme du Bâtiment 54 Plateforme du Bâtiment en France l Lapeyre spécialiste de l’aménagement durable de la maison sous les enseignes Lapeyre La Maison DISTRILAP K par K GIMM Cougnaud Cordier Lagrange Poreaux Pastural et Technifen (France) Contrumega Megacenter (Brésil) 141 points de vente (134 en France 4 en Belgique 3 en Suisse) Saint Gobain Emballage fabrication d’emballages en verre creux (bouteilles et pots industriels) Ventes 709 9 millions d’euros Personnel 1 877 Détient l VOA Verrerie d’Albi emballages en verre creux (bouteilles) Ventes 99 9 millions d’euros Personnel 314 l Saga Décor décoration de bouteilles et de pots Ventes 11 7 millions d’euros Personnel 117 Verallia holding Spafi holding Vertec holding EUROPE CENTRALE ET DU NORDAllemagneSaint Gobain Glass Deutschland GmbH production et transformation de vitrage Ventes 321 2 millions d’euros Personnel 967 Saint Gobain Deutsche Glas GmbH holding contrôlant différentes filiales ayant pour activités le négoce et la transformation de vitrage pour le bâtiment Ventes 262 1 millions d’euros (filiales incluses) Personnel 1 600 (filiales incluses) Saint Gobain Sekurit Deutschland Beteiligungen GmbH société gérante de Saint Gobain Sekurit Deutschland KG et gestion de participations Détient l Saint Gobain Autover Deutschland GmbH qui détient elle même Freudenberger Autoglas GmbH l Faba Autoglas Technik GmbH transformation de vitrage automobile Saint Gobain Sekurit Deutschland KG production de vitrage automobile Ventes 243 2 millions d’euros Personnel 1 353 Ces montants incluent Faba Autoglas Technik KG production de vitrage trempé Saint Gobain Autover Deutschland vitrage de remplacement Ventes 54 7 millions d’euros Personnel 157 Avancis Gmbh and Co KG fabrication de modules photovoltaïques Personnel 414 SEPR Keramik GmbH & Co KG holding Détient l Saint Gobain Performance Plastics Isofluor GmbH spécialisée dans la fabrication de tubes en fluoropolymère Ventes 8 7 millions d’euros Personnel 67 qui détient elle même Saint Gobain Performance Plastics Pampus GmbH fabrication et vente de plastiques haute performance pour l’industrie médicale et automobile et équipements industriels divers Ventes 78 5 millions d’euros Personnel 353 ainsi que Saint Gobain PPL MG Sil Ventes 14 6 millions d’euros Personnel 101 l Saint Gobain IndustrieKeramik Roedental fabrication de réfractaires à haute performance Ventes 74 8 millions d’euros Personnel 639 l Saint Gobain Performance Plastics Cologne Ventes 3 2 millions d’euros l Saint Gobain Ceramic Materials GmbH Ventes 40 7 millions d’euros Personnel 40 Saint Gobain Schleifmittel GmbH et Saint Gobain Abrasifs GmbH production et commercialisation de super abrasifs industriels et de meules Ventes 134 5 millions d’euros Personnel 741 Saint Gobain Isover G + H AG production et commercialisation de fibres minérales et de mousses pour l’isolation thermique frigorifique et acoustique et pour la protection contre l’incendie Ventes 368 millions d’euros Personnel 1 182 Ces montants incluent Superglass Dammstoffe GmbH Commercialisation de matériaux isolants Saint Gobain Rigips GmbH production et commercialisation de plâtre de plaques de plâtre de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds Ventes 281 4 millions d’euros Personnel 822 Saint Gobain PAM Deutschland GmbH Ventes de systèmes de canalisations pour le bâtiment Holding Ventes 105 1 millions d’euros Personnel 338 Détient l Saint Gobain HES GmbH canalisations en fonte ductile Ventes 31 9 millions d’euros Personnel 28 Saint Gobain Building Distribution Deutschland GmbH distribution de matériaux de construction (254 points de vente) Ventes 2 milliards d’euros Personnel 5 423 Schäfer distribution de produits de couverture Saint Gobain Oberland AG (96 7 %) société cotée à la Bourse de Francfort de Munich et de Stuttgart Fabrication d’emballages en verre creux (bouteilles et pots industriels) Ventes 374 8 millions d’euros Personnel 1 512 Détient l GPS Glas Produktions Service production de machines pour l’industrie du verre creux Ventes 20 9 millions d’euros Personnel 86 AutricheEckelt Glas GmbH transformation de vitrage Ventes 40 5 millions d’euros Personnel 214 Glas Ziegler Ventes 22 4 millions d’euros Personnel 115 Saint Gobain Adfors Austria GmbH production de toiles de verre à peindre Ventes 15 millions d’euros Personnel 73 Saint Gobain Isover Austria AG production et commercialisation de matériaux isolants Ventes 42 8 millions d’euros Personnel 176 Rigips Austria GmbH production et commercialisation de plâtre de plaques de plâtre de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds Ventes 65 5 millions d’euros Personnel 225 208PRINCIPALES FILIALESBelgiqueSaint Gobain Glass Benelux SA production et transformation de vitrage Ventes 98 9 millions d’euros Personnel 318 Détient l Hanin Miroiterie l Techniver Ventes 2 9 millions d’euros l Saint Gobain Glass Solutions Belgium Ventes 72 3 millions d’euros Personnel des filiales 377 Saint Gobain Sekurit Benelux SA transformation de vitrage automobile Ventes 42 4 millions d’euros Personnel 247 Détient l Saint Gobain Autover Distribution Ventes 98 9 millions d’euros Personnel 116 Saint Gobain Abrasives NV Ventes 10 2 millions d’euros Personnel 17 Saint Gobain Matériaux Céramiques Benelux SA process de carbure de silicium et corindons pour les industries réfractaires et des abrasifs Ventes 31 6 millions d’euros Personnel 30 Saint Gobain Performance Plastics Chaineux SA et Saint Gobain Performance Plastics Kontich NV fabrication et vente de plastiques haute performance Ventes 48 1 millions d’euros Personnel 223 Saint Gobain Construction Products Belgium production et commercialisation de plâtre de plaques de plâtre et de produits d’isolation Ventes 139 5 millions d’euros Personnel 212 Saint Gobain Pipe Systems Belgium Ventes 38 3 millions d’euros Personnel 27 LuxembourgSaint Gobain Abrasives SA (Luxembourg) production et vente d’outils disques et forets diamantés Machines pour la coupe de l’asphalte pour le marché de la construction et du génie civil Ventes 11 7 millions d’euros Personnel 95 Saint Gobain Solar Systems SA Luxembourg production de solutions solaires pour l’utilisateur Personnel 37 Pays BasSas Van Gent Glasfabriek BV fabrication de vitrages réfléchissants et de glaces émaillées Activités de trempe Ventes 12 6 millions d’euros Personnel 88 Koninklijke Saint Gobain Glass Nederland transformation et négoce de produits verriers pour le bâtiment Ventes 87 3 millions d’euros Personnel 384 (filiales incluses) Saint Gobain Autover International BV distribution de vitrage automobile de remplacement Ventes 25 8 millions d’euros Personnel 33 Saint Gobain Abrasives Nederland holding Détient l Saint Gobain Abrasives BV production de meules minces et d’abrasifs appliqués Ventes 108 5 millions d’euros Personnel 242 Saint Gobain Construction Products Nederland BV fabrication et commercialisation de plâtre de plaques de plâtre de produits isolants de plafonds acoustiques et de voile de verre Ventes 147 1 millions d’euros Personnel 411 Saint Gobain Cultilène BV transformation et commercialisation de produits en laine de verre et de roche pour la culture hors sol Ventes 33 2 millions d’euros Personnel 58 Saint Gobain Distribution The Netherlands BV distribution de matériaux de construction aux Pays Bas (43 points de vente) Ventes 339 6 millions d’euros Personnel 980 Galvano Groothandel BV distribution de produits sanitaire chauffage Ventes 57 8 millions d’euros Personnel 130 Van Keulen spécialiste de l’aménagement intérieur et de la distribution de cuisines Ventes 20 5 millions d’euros Personnel 61 Saint Gobain Nederland Beheer BV holding Saint Gobain Nederland BV société financière PAYS NORDIQUES ET PAYS BALTESDanemark1 € = 7 44377 couronnes danoisesSaint Gobain Glass Nordic A S production de vitrage isolant et de verre trempé Ventes 28 2 millions d’euros Personnel 153 Saint Gobain Isover A S fabrication et commercialisation de produits isolants Ventes 46 3 millions d’euros Personnel 194 Saint Gobain Ecophon A S production de produits acoustiques Ventes 2 6 millions d’euros Personnel 17 Gyproc A S fabrication de plaque de plâtre et dalles pour plafonds Ventes 37 7 millions d’euros Personnel 141 FinlandeSaint Gobain Glass Finland Oy négoce et transformation de vitrage pour le bâtiment et l’automobile Ventes 22 9 millions d’euros Personnel 143 Saint Gobain Construction Products Finland production et commercialisation de plâtre produits isolants et produits acoustiques Ventes 110 millions d’euros Personnel 391 Saint Gobain Pipe Systems Oy production et commercialisation de canalisation Ventes 13 9 millions d’euros Personnel 30 Norvège1 € = 7 47555 couronnes norvégiennesSaint Gobain Böckmann A S production de vitrage isolant et vitrage de remplacement Ventes 62 9 millions d’euros Personnel 323 Saint Gobain Ceramic Materials A S fabrication et vente de produits de carbure de silicium Ventes 50 1 millions d’euros Personnel 204 209PRINCIPALES FILIALESGyproc A S production et commercialisation de plâtre et plaques de plâtre Ventes 34 1 millions d’euros Personnel 77 Saint Gobain Byggevarer A S commercialisation de canalisation et de mortiers industriels Ventes 140 1 millions d’euros Personnel 282 Optimera A S distribution de matériaux de construction (77 points de vente) Ventes 794 2 millions d’euros Personnel 2 376 Suède 1 € = 8 70643 couronnes suédoisesSaint Gobain Emmaboda Glas AB production de vitrage isolant et de verre trempé Ventes 34 millions d’euros Personnel 150 Saint Gobain Sekurit Scandinavia AB production de vitrage trempé et feuilleté automobile Ventes 64 5 millions d’euros Personnel 151 Saint Gobain Autover Direktglas AB vitrage de remplacement Ventes 15 6 millions d’euros Personnel 70 Saint Gobain Abrasives AB abrasifs Ventes 18 8 millions d’euros Personnel 23 Gyproc AB production et commercialisation de plâtre et plaques de plâtre Ventes 49 8 millions d’euros Personnel 115 Scanpac production et commercialisation de plâtre Ventes 29 8 millions d’euros Personnel 51 Saint Gobain Isover AB fabrication et commercialisation de produits isolants Ventes 99 8 millions d’euros Personnel 378 Saint Gobain Ecophon AB production et commercialisation de plafonds acoustiques Ventes 185 8 millions d’euros Personnel 403 Saint Gobain Distribution Nordic AB distribution de produits sanitaire chauffage sous l’enseigne Dahl en Suède Norvège Danemark Finlande Roumanie et Estonie (325 points de vente) Ventes 2 8 milliards d’euros Personnel 5 272 EstonieSaint Gobain Glass Eesti A S production de pare brise de remplacement négoce et transformation de vitrage pour le bâtiment Ventes 54 7 millions d’euros Personnel 452 Saint Gobain Ehitustooted Eesti A S commercialisation de produits isolants de plaques de plâtre et de mortiers industriels Ventes 24 millions d’euros Personnel 52 Optimera Estonia distribution de matériaux de construction (15 points de vente) Ventes 64 8 millions d’euros Personnel 442 Lettonie1 € = 0 69729 lats lettonSIA Saint Gobain Celtniecibas Produkti commercialisation de produits isolants de plaques de plâtre et de mortiers industriels Ventes 8 9 millions d’euros Personnel 24 Lituanie1 € = 3 4528 litas lituaniensUAB Saint Gobain Statybos Gaminiai commercialisation de produits isolants de plaques de plâtre et de mortiers industriels Ventes 10 3 millions d’euros Personnel 49 POLOGNE BULGARIE ET ROUMANIEPologne1 € = 4 18424 zlotysSaint Gobain Glass Polska Sp ZOO production transformation et commercialisation de vitrage transformation de verre électroménager et vitrage solaire Ventes 162 3 millions d’euros Personnel 832 Glaspol Sp ZOO négoce et transformation de vitrage pour le bâtiment et l’ameublement Ventes 79 3 millions d’euros Personnel 749 Saint Gobain Sekurit Hanglas Polska Sp ZOO production de verre automobile et transport Ventes 173 4 millions d’euros Personnel 1 565 Saint Gobain HPM Polska Sp ZOO production et commercialisation de voile de verre de plastiques haute performance et de meules abrasives Ventes 104 8 millions d’euros Personnel 858 Saint Gobain Construction Products Polska production de plâtre de plaques de plâtre de produits d’isolation de carreaux pour plafonds de canalisation et de mortiers industriels Ventes 169 6 millions d’euros Personnel 912 Saint Gobain Dystrybucja Budowlana Sp ZOO distribution de produits pour le bâtiment (108 points de vente) Ventes 224 3 millions d’euros Personnel 1 169 Bulgarie1 € = 1 9558 levSaint Gobain Construction Product Eood production de plâtre plaques de plâtre de produits isolants et de mortiers industriels Ventes 12 7 millions d’euros Personnel 90 Roumanie1 € = 4 45774 nouveaux leiSaint Gobain Glass Romania SRL production de verre plat Ventes 59 6 millions d’euros Personnel 252 Saint Gobain Construction Products Romania SRL production et commercialisation de plâtre de plaques de plâtre de laine de roche distribution de canalisation production et commercialisation de mortiers industriels Ventes 62 millions d’euros Personnel 488 210PRINCIPALES FILIALESRÉPUBLIQUE TCHÈQUE SLOVAQUIE ET HONGRIE EST ADRIATIQUERépublique tchèque 1 € = 25 14487 couronnes tchèquesSaint Gobain Sekurit CR Spol S R O production de verre feuilleté automobile Ventes 79 1 millions d’euros Personnel 583 Saint Gobain Adfors CZ S R O Ventes 203 5 millions d’euros Personnel 1 490 (filiales incluses) Saint Gobain Abrasives S R O Distributeur de produits abrasifs Ventes 9 millions d’euros Personnel 33 Saint Gobain Construction Products CZ S R O production et commercialisation de plâtre de plaques de plâtre de produits d’isolation de matériaux isolants en laine de roche et de carreaux pour plafonds Ventes 151 8 millions d’euros Personnel 776 Saint Gobain PAM CZ S R O fonderie Ventes 23 2 millions d’euros Personnel 132 Saint Gobain Building Distribution CZ distribution de matériaux de construction de carrelages et de sanitaires (52 points de vente) Ventes 103 millions d’euros Personnel 537 SlovaquieNitrasklo A S négoce et transformation de vitrage pour le bâtiment Ventes 12 8 millions d’euros Personnel 97 Saint Gobain Construction Products Slovakia production de plâtre de plaques de plâtre de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds distribution de canalisation production et commercialisation de mortiers industriels Ventes 51 8 millions d’euros Personnel 230 W A W Spol S R O distribution de carrelages et de sanitaires (9 points de vente) Ventes 6 9 millions d’euros Personnel 60 Hongrie 1 € = 289 34619 forintsSaint Gobain Construction Product Hungaria production et commercialisation de plâtre de plaques de plâtre de produits d’isolation et de mortiers industriels Ventes 33 7 millions d’euros Personnel 208 Saint Gobain Distribution of Construction Materials Hungary distribution de matériaux de construction (30 points de vente) Ventes 39 2 millions d’euros Personnel 305 RUSSIE UKRAINE ET PAYS DE LA CEIRussie1 € = 39 92394 roublesSaint Gobain Construction Products Russia production et commercialisation de produits isolants de plâtre de plaques de plâtre et de mortiers industriels Ventes 220 8 millions d’euros Personnel 757 Zao Zavod Minplita Ventes 30 5 millions d’euros Personnel 374 Kavminsteklo Zao (94 9 %) production de verre d’emballages Ventes 43 4 millions d’euros Personnel 621 Kamyshinsky Steklotarny (95 5 %) production de verre d’emballages Ventes 46 1 millions d’euros Personnel 632 Ukraine1 € = 10 39097 hryvniasSaint Gobain Construction Products Ukraine commercialisation de produits isolants de plâtre et plaques de plâtre Ventes 11 5 millions d’euros Personnel 50 Consumers Sklo Zorya (96 7 %) production de verre d’emballages Ventes 40 2 millions d’euros Personnel 570 ESPAGNE PORTUGAL MAROC ET ALGÉRIE EspagneSaint Gobain Cristaleria SA production et transformation de vitrage pour le bâtiment et l’automobile et de produits isolants (laine de verre et de roche) et production de vitrage solaire Ventes 361 1 millions d’euros Personnel 1 196 Détient l Saint Gobain Autover distribution de vitrage automobile de remplacement l Saint Gobain Wanner isolation thermique et acoustique Ventes 18 8 millions d’euros Personnel 185 l Industrias del Cuarzo (Incusa) carrière de sable Ventes 14 7 millions d’euros Personnel 48 l La Venecia Iberiaglass S L Ventes 32 1 millions d’euros Personnel 185 La Veneciana commerce transformation et pose de vitrage miroiterie Ventes 29 1 millions d’euros Personnel 172 Saint Gobain Abrasivos production de meules abrasives Ventes 30 millions d’euros Personnel 122 Saint Gobain Performance Plastics España fabrication et vente de plastiques haute performance Ventes 5 1 millions d’euros Personnel 45 Saint Gobain Adfors España Ventes 11 7 millions d’euros Personnel 63 Saint Gobain Placo Iberica S A production de plaques de plâtre Ventes 106 millions d’euros Personnel 524 Saint Gobain Transformados transformation de la laine minérale et production pour le marché acoustique et hydroponique Ventes 11 6 millions d’euros Personnel 40 211PRINCIPALES FILIALESSaint Gobain PAM España SA canalisations en fonte ductile Ventes 69 8 millions d’euros Personnel 244 Détient l Saniplast distribution de canalisation et accessoires Ventes 31 5 millions d’euros Personnel 141 Saint Gobain Vicasa SA fabrication d’emballages en verre creux (bouteilles et pots industriels) Ventes 322 4 millions d’euros Personnel 1 017 Ces montants incluent ceux de Saint Gobain Montblanc SA production d’emballages en verre creux Détient l Vidrieras Canarias (41 %) emballages en verre creux Ventes 25 4 millions d’euros Personnel 88 PortugalSaint Gobain Glass Portugal Vidro Plano SA production et transformation de vitrage pour le bâtiment et l’électroménager Ventes 36 4 millions d’euros Personnel 26 Détient l Covipor CIA Vidreira do Norte Covilis et EVI Pruducao de Energia transformation de produits verriers pour le bâtiment Ventes 23 5 millions d’euros Personnel 138 Saint Gobain Sekurit Portugal Vidro Automovel SA transformation de vitrage automobile Ventes 48 3 millions d’euros Personnel 205 Détient l Saint Gobain Autover Portugal (60 %) négoce de vitrage automobile de remplacement Ventes 10 3 millions d’euros Personnel 102 Saint Gobain Abrasivos Lda distributeur de produits abrasifs Ventes 6 9 millions d’euros Personnel 30 Saint Gobain PAM Portugal SA distribution de canalisation Ventes 9 5 millions d’euros Personnel 18 Saint Gobain Mondego SA fabrication d’emballages en verre creux (bouteilles pots industriels) Ventes 92 4 millions d’euros Personnel 238 Maroc 1 € = 11 09376 dirhams marocainsSaint Gobain Abrasivos Lda (85 %) distributeur de produits abrasifs Ventes 9 1 millions d’euros Personnel 103 Algérie1 € = 99 7371 dinars algériensAlver SPA (99 4 %) production et commercialisation d’emballages en verre Personnel 331 ROYAUME UNI RÉPUBLIQUE D’IRLANDE ET AFRIQUE DU SUDRoyaume Uni1 € = 0 81113 livre sterlingSaint Gobain Glassolutions Ltd transformation et distribution de vitrage pour le bâtiment (verre trempé verre feuilleté miroirs vitrages isolants pose et installation de vitrages) Réseau de 25 sites dont 8 unités de transformation répartis à travers le Royaume Uni Ventes 139 6 millions d’euros Personnel 998 Saint Gobain Ceramics & Plastics Plc Holding Détient l Saint Gobain Industrial Ceramics Ltd production et vente de fibres d’isolation haute température et de produits réfractaires Ventes 10 3 millions d’euros Personnel 56 l Saint Gobain Performance Plastics Corby et Saint Gobain Performance Plastics Tygaflor Ltd production de tubes et faisceaux colorifugés pour boissons Ventes 19 3 millions d’euros Personnel 45 Rencol Tolerance Rings Ltd Ventes 17 7 millions d’euros Personnel 124 Saint Gobain Abrasives Ltd Ventes 45 1 millions d’euros Personnel 201 Au travers de diverses filiales produit des abrasifs agglomérés des abrasifs appliqués et des super abrasifs British Plaster Board (BPB Plc) production de plaques de plâtre plâtres de construction autres plâtres spéciaux produits d’isolation et produits acoustiques Ventes 547 4 millions d’euros Personnel 1 611 (filiales incluses) Celotex Group Ventes 31 6 millions d’euros Personnel 170 Saint Gobain PAM Ltd canalisations et pièces hydrauliques en fonte ductile pour l’adduction d’eau et l’assainissement robinetterie hydraulique pièces de voirie fonte et acier fonte de bâtiment Ventes 92 4 millions d’euros Personnel 380 Saint Gobain Building Distribution Ltd distribution de matériaux de construction (992 points de vente au Royaume Uni et en République d’Irlande) Ventes 2 8 milliards d’euros Personnel 12 290 (filiales incluses) Saint Gobain Plc holding Détient l Saint Gobain Glass UK Ltd production et transformation de vitrage Ventes 85 5 millions d’euros Personnel 197 l Saint Gobain Technical Fabrics UK Ltd République d’IrlandeSaint Gobain Performance Plastics Ireland transformation de tissus enduits (PTFE silicone) rubans adhésifs Ventes 22 4 millions d’euros Personnel 79 Gypsum Industries Ltd Ireland production de plâtre de plaques de plâtre de carreaux pour plafonds et production et commercialisation de produits isolants Ventes 44 5 millions d’euros Personnel 149 212PRINCIPALES FILIALESAfrique du Sud 1 € = 10 55449 randsSaint Gobain Abrasives Pty Ltd production d’abrasifs appliqués de super abrasifs et de meules Ventes 5 3 millions d’euros Personnel 98 Saint Gobain Construction Products South Africa Ltd production de plâtre de plaques de plâtre de carreaux pour plafonds production et commercialisation de produits isolants production de canalisation et de mortiers industriels Ventes 144 9 millions d’euros Personnel 944 Donn South Africa Ltd (66 7 %) production de plaques de plâtre et de carreaux pour plafonds Ventes 19 8 millions d’euros Personnel 89 Saint Gobain Pipelines South Africa fabrication de pièces de fonderie Ventes 14 2 millions d’euros Personnel 198 ITALIE GRÈCE ÉGYPTE ET TURQUIEItalieSaint Gobain Glass Italia SpA production et transformation de vitrage Ventes 81 9 millions d’euros Personnel 262 Saint Gobain Sekurit Italia S R L transformation de vitrage automobile Ventes 59 9 millions d’euros Personnel 239 Détient l S G Autover Italia S R L l Sicurglass Sud Ventes de l’ensemble des 2 sociétés 40 4 millions d’euros Personnel 220 Saint Gobain Euroveder Italia SpA verre trempé pour l’électroménager Ventes 22 6 millions d’euros Personnel 140 Saint Gobain Abrasivi SpA production de meules abrasives Ventes 76 3 millions d’euros Personnel 321 SEPR Italia SpA fabrication de réfractaires électrofondus Ventes 28 3 millions d’euros Personnel 149 Saint Gobain Adfors Italia fabrication Ventes 2 9 millions d’euros Personnel 13 Saint Gobain PPC Italia SpA fabrication de produits isolants et de produits d’étanchéité (matériaux de toiture revêtements à base de voile de verre) production de plâtre de plaques de plâtre de carreaux pour plafonds et de mortiers industriels Ventes 231 6 millions d’euros Personnel 696 Saint Gobain PAM Italia SpA canalisations en fonte ductile Ventes 60 5 millions d’euros Personnel 89 Vemac S R L distribution de produits pour le bâtiment au travers de 11 agences Ventes 38 6 millions d’euros Personnel 155 Saint Gobain Vetri SpA production d’emballages en verre creux (bouteilles pots industriels) Ventes 538 6 millions d’euros Personnel 1 198 Ces montants incluent Ecoglass récolte et traitement du calcin GrèceAutover Hellas Ventes 6 millions d’euros Personnel 34 Saint Gobain Hellas ABEE production et commercialisation de plâtre et distribution de produits de canalisation Ventes 9 1 millions d’euros Personnel 53 Égypte1 € = 7 80457 livres égyptiennesSaint Gobain Glass Egypt (80 %) production et transformation de vitrage Personnel 314 BPB Placo Egypt for Industrial Investments Sae production de plâtre Personnel 384 Turquie1 € = 2 31463 nouvelles livres turquesDo˘ganer Alci Madencilik Enerji production et commercialisation de plaques de plâtre Ventes 22 1 millions d’euros Personnel 103 Izocam (47 5 %) production de laine de verre et de laine de roche Ventes 141 6 millions d’euros Personnel 437 Saint Gobain Rigips Alci production et commercialisation de plâtre Ventes 18 7 millions d’euros Personnel 105 Saint Gobain Weber Yapi production de mortiers industriels Ventes 51 4 millions d’euros Personnel 259 AUTRE EUROPESuisse1 € = 1 20529 franc suisseVetrotech Saint Gobain International AG production et commercialisation de plaques de vitrocéramiques et de vitrage pour le bâtiment Ventes 133 9 millions d’euros Personnel 291 Rasta AG production et commercialisation d’abrasifs (meules minces) Ventes 18 5 millions d’euros Personnel 18 Saint Gobain Isover SA fabrication et commercialisation de produits isolants commercialisation de fibres de renforcement Ventes 52 millions d’euros Personnel 164 Rigips AG production de plâtre de plaques de plâtre de produits d’isolation et de carreaux pour plafonds Ventes 71 5 millions d’euros Personnel 173 KBS AG production et commercialisation de mortiers industriels Ventes 31 8 millions d’euros Personnel 35 Sanitas Troesch AG distribution de salles de bains et de cuisines (32 points de vente) Ventes 479 6 millions d’euros Personnel 975 International Saint Gobain holding 213PRINCIPALES FILIALESAMÉRIQUE DU NORDÉtats Unis 1 € = 1 28576 dollar USSaint Gobain Corporation holding CertainTeed Corporation produits d’isolation et matériaux de construction Ce secteur comprend les activités l Bardeaux de toiture pour bâtiments résidentielsl Toiture pour bâtiments commerciauxl Bardeaux de façadel Granulésl Tuyaux en PVC et produits d’extérieur (barrières produits de sol et balustrades)Détient l CertainTeed Ceilings commercialisation de plafonds acoustiques Ventes 2 1 milliards d’euros Personnel 4 391 Les ventes et le personnel de CertainTeed Corporation incluent ceux de CertainTeed Reinforcement Glass Materials CertainTeed ceilings et GS Roofing Saint Gobain Glass Corporation holding Détient l HCS Corporation Vetrotech Saint Gobain North America Inc Ventes de l’ensemble 37 millions d’euros Personnel 98 Sage Electrochromics Inc (100 %) production de série de verre électrochrome Personnel 137 Saint Gobain Autover Inc vitrage de remplacement Ventes de l’ensemble 9 millions d’euros Personnel 13 Eurokera North America (50 %) production et commercialisation de plaques de vitrocéramiques Ventes 21 2 millions d’euros Personnel 51 Saint Gobain Abrasives Inc production d’abrasifs agglomérés d’abrasifs couchés et de super abrasifs Ventes 598 2 millions d’euros Personnel 2 941 Ces montants incluent ceux de Saint Gobain Universal Superabrasives Inc et de ses principales filiales aux États Unis Canada Mexique Nouvelle Zélande Saint Gobain Ceramics & Plastics Inc par activités propres ou par l’intermédiaire de ses filiales produit des céramiques techniques des produits pour procédés chimiques des plastiques à haute performance des produits réfractaires électrofondus et des grains céramiques spéciaux des produits de carbure de silicium Ventes 1 2 milliard d’euros Personnel 4 377 Saint Gobain Adfors America production et commercialisation de produits industriels pour le renforcement Ventes 94 9 millions d’euros Personnel 330 Norandex Building Material Distribution distribution de matériaux de construction et fabrication de clins (« siding ») en vinyle (104 points de vente) Ventes 312 6 millions d’euros Personnel 806 Meyer International Inc Ventes 44 4 millions d’euros Personnel 184 CertainTeed Gypsum & Ceilings USA production et commercialisation de plâtre de plaques de plâtre et de carreaux pour plafonds Ventes 296 1 millions d’euros Personnel 725 Saint Gobain Containers Inc fabrication d’emballages en verre creux (bouteilles et pots) Ventes 1 3 milliard d’euros Personnel 4 277 Détient l GPS America Ventes 26 6 millions d’euros Personnel 64 Canada1 € = 1 28484 dollar canadienSaint Gobain Adfors Canada Ltd production et commercialisation de produits industriels et d’accessoires pour l’industrie des portes et fenêtres Ventes 12 3 millions d’euros Personnel 59 Saint Gobain Ceramic Materials Canada Inc production de grains abrasifs Ventes 19 8 millions d’euros Personnel 35 Decoustics produits acoustiques Ventes 15 4 millions d’euros Personnel 94 CertainTeed Gypsum Canada Inc production de plaques de plâtre Ventes 221 millions d’euros Personnel 537 CertainTeed Insulation production et commercialisation de produits isolants Ventes 37 9 millions d’euros Personnel 199 MEXIQUE COLOMBIE ET VENEZUELA AMÉRIQUE CENTRALEMexique1 € = 16 90812 pesos mexicainsSaint Gobain Mexico production et transformation de vitrage production de vitrage automobile verre trempé pour l’électroménager Ventes 252 millions d’euros Personnel 1 657 Saint Gobain America (Mexico) production de moustiquaires (insect screen) et d’abrasifs appliqués Ventes 65 2 millions d’euros Personnel 744 Saint Gobain Gypsum SA de CV Ventes 9 1 millions d’euros Personnel 86 Colombie1 € = 2 31054 pesos colombiensSaint Gobain Sekurit de Colombia (94 8 %) production de vitrage pour le bâtiment et l’automobile Ventes 28 7 millions d’euros Personnel 239 Saint Gobain Abrasivos Colombia production d’abrasifs appliqués et de meules Ventes 21 6 millions d’euros Personnel 83 Fiberglass Colombia production de laine de verre pour le bâtiment et l’industrie Ventes 28 3 millions d’euros Personnel 194 PAM Colombia SA distribution de tuyaux pour l’adduction d’eau Ventes 7 4 millions d’euros Personnel 11 214PRINCIPALES FILIALESVenezuela 1 € = 5 52131 bolivarsSaint Gobain Sekurit distribution de vitrage automobile Ventes 2 5 millions d’euros Personnel 2 Saint Gobain Abrasivos CA production d’abrasifs appliqués et de meules Ventes 14 8 millions d’euros Personnel 87 Saint Gobain Materiales Ceramicos CA production de carbure de silicium Ventes 11 4 millions d’euros Personnel 43 Fibras Fivenglass SA distribution de produits isolants Ventes 3 6 millions d’euros Personnel 12 BRÉSIL ARGENTINE ET CHILIBrésil 1 € = 2 50960 realsSaint Gobain Do Brazil Ltda production et transformation de vitrage pour le bâtiment et l’automobile de fibres de verre d’isolation de renforcement de céramiques de plastiques et de grains et poudres production de plastiques haute performance d’abrasifs agglomérés et d’abrasifs appliqués de réfractaires de carbure de silicium ainsi que de colles carrelage Ventes 1 1 milliard d’euros Personnel 6 011 Détient l Mineracao Jundu (50 %) exploitation de carrières Ventes 22 2 millions d’euros Personnel 161 l Cebrace (50 %) production et transformation de vitrage Ventes 407 9 millions d’euros Personnel 1 038 Placo Do Brazil (55 %) production et commercialisation de plâtre et plaques de plâtre Ventes 55 2 millions d’euros Personnel 161 Saint Gobain Vidros SA production de verre creux (bouteilles et pots industriels) Ventes 168 6 millions d’euros Personnel 725 Saint Gobain Canalização fabrication de tuyaux et de raccords en fonte ductile Ventes 182 4 millions d’euros Personnel 1 332 Saint Gobain Distribuiçao Brasil Ltda distribution de matériaux de construction (38 points de vente) Ventes 528 3 millions d’euros Personnel 3 478 Argentine1 € = 5 84407 pesos argentinsVidrieria Argentina (VASA) (49 %) fabrication de vitrage pour le bâtiment Ventes 67 6 millions d’euros Personnel 177 Saint Gobain Abrasivos Argentina et Abrasivos Argentina production et distribution d’abrasifs agglomérés d’abrasifs appliqués et de rubans de masquage Ventes 54 6 millions d’euros Personnel 324 Saint Gobain Argentina SA production et commercialisation de plâtre et plaques de plâtre production de fibres de verre d’isolation et de renforcement distribution de vitrage automobile et commercialisation de produits de canalisation et de mortiers industriels Ventes 127 9 millions d’euros Personnel 578 Barugel Azulay distribution de sanitaires carrelages et cuisines au travers de 7 agences Ventes 42 1 millions d’euros Personnel 232 Rayen Cura Saic (60 %) production d’emballages en verre creux (bouteilles) Ventes 100 4 millions d’euros Personnel 365 Chili1 € = 625 03041 pesos chiliensInversiones Float Chile Ltda (49 %) production et transformation de vitrage Détient l Vidrios Lirquen (51 5 %) production et transformation du vitrage Ventes 25 7 millions d’euros Personnel 106 Saint Gobain Envases SA production et commercialisation d’emballages en verre creux (bouteilles) Ventes 24 7 millions d’euros Personnel 175 ASIE PACIFIQUEAustralie1 € = 1 24142 dollar australienSaint Gobain Abrasives Australia Pty Ltd Ventes 72 5 millions d’euros Personnel 238 Chine1 € = 8 10944 yuansSaint Gobain Hanglas Sekurit Shanghai Co Ltd transformation de vitrage automobile et solaire Ventes 119 4 millions d’euros Personnel 817 Nanjing New Nanwoo Glass Industries Co Ltd Ventes 40 7 millions d’euros Personnel 174 Qingdao Saint Gobain Hanglas Clfg Co Ltd Ventes 34 5 millions d’euros Personnel 206 Eurokera Guangzhou Co Ltd (50 %) finitions de vitrocéramique pour plaques de cuisson Kunshan Yongxin Glassware Co Ltd (60 %) Ventes 26 4 millions d’euros Personnel 391 SEPR Beijing (87 8 %) fabrication de réfractaires électrofondus Ventes 26 6 millions d’euros Personnel 363 Saint Gobain PPL Shanghai Ventes 58 9 millions d’euros Personnel 422 Saint Gobain Abrasives Shanghai et Saint Gobain Abrasives Suzhou production de meules abrasives Ventes 105 8 millions d’euros Personnel 621 Saint Gobain Proppants Guanghan Ltd Ventes 26 6 millions d’euros Personnel 208 Saint Gobain Ceramic Materials (Zhengzhou) Ventes 27 millions d’euros Personnel 253 Saint Gobain Zirpro Handan Co Ltd Ventes 31 8 millions d’euros Personnel 189 Saint Gobain Gypsum (Changzhou) production et commercialisation de plâtre Ventes 28 1 millions d’euros Personnel 120 215PRINCIPALES FILIALESSaint Gobain Gypsum Materials Shanghai production et commercialisation de plâtre Ventes 30 4 millions d’euros Personnel 176 Saint Gobain Isover Gu An Ventes 7 8 millions d’euros Personnel 139 Saint Gobain Pipelines Co Ltd canalisation en fonte ductile Ventes 163 7 millions d’euros Personnel 912 Saint Gobain Foundry Co Ltd Ventes 11 3 millions d’euros Personnel 175 DIP canalisation en fonte ductile Ventes 56 1 millions d’euros Personnel 417 Saint Gobain (Xuzhou) Pipe Co Ltd (Xuzhou General Iron and Steel Works) producteur de fonte liquide Détient l Xuzhou Everbright Ductile Iron Pipes Ltd Ventes 249 millions d’euros Personnel 2 015 Saint Gobain Pipelines (Xuzhou) Co Ltd Ventes 166 2 millions d’euros Personnel 647 Corée du Sud 1 € = 1 44816 won coréenHankuk Glass Industries Inc (77 5 %) société cotée à la Bourse de Séoul (Corée du Sud) Production de verre plat Ventes 178 5 millions d’euros Personnel 440 Détient l Hankuk Sekurit Limited (99 9 %) transformation automobile Ventes 124 6 millions d’euros Personnel 393 l Hankuk Haniso Ventes 54 millions d’euros Personnel 108 Saint Gobain PPL Korea Co Ltd Ventes 26 1 millions d’euros Personnel 70 Indonésie 1 € = 12 052 74688 roupies indonésiennesPT Cipta Mortar Utama (51 %) production et commercialisation de mortiers industriels Personnel 178 PT Prima Rezeki Pertiwi (51 %) production et commercialisation de mortiers industriels Personnel 138 Saint Gobain Winter Diamas (75 %) Ventes 9 8 millions d’euros Personnel 264 Saint Gobain Abrasives Indonesia Ventes 4 8 millions d’euros Personnel 63 Japon1 € = 102 62952 yensSaint Gobain K K production de vitrage automobile de super abrasifs de céramiques techniques de plastiques haute performance Ventes 132 8 millions d’euros Personnel 244 Saint Gobain TM K K (60 %) production de réfractaire pour fours verriers Ventes 60 8 millions d’euros Personnel 175 MAG Isover K K (99 9 %) production de laine de verre Ventes 204 2 millions d’euros Personnel 404 Malaisie1 € = 3 96902 ringgitsSaint Gobain Constuction Products Malaysia Sdn production et commercialisation de plâtre Ventes 30 3 millions d’euros Personnel 146 Singapour1 € = 1 60623 dollar de SingapourSaint Gobain (SEA) Pte Ltd Ventes 15 6 millions d’euros Personnel 51 Rencol MMI Technology Pte Ltd (51 %) plastiques haute performance Ventes 7 9 millions d’euros Personnel 24 Thaïlande1 € = 39 94416 bahtsSaint Gobain Sekurit Thailand (95 %) transformation de vitrage automobile Ventes 81 8 millions d’euros Personnel 568 Saint Gobain Abrasives Thailand Ltd Ventes 14 millions d’euros Personnel 156 Thaï Gypsum Products Plc (99 7 %) production de plâtre et plaques de plâtre Ventes 72 9 millions d’euros Personnel 383 Détient l Bpb Asia Ltd Vietnam1 € = 26 848 10975 dongsSaint Gobain Constuction Products Vietnam production et commercialisation de plâtre Ventes 24 5 millions d’euros Personnel 139 INDE SRI LANKA ET BANGLADESHInde1 € = 68 62792 roupies indiennesSaint Gobain Glass India Ltd (98 7 %) production et transformation de vitrage Ventes 248 9 millions d’euros Personnel 1 481 Saint Gobain Sekurit India Ltd société cotée à la Bourse de Mumbai Transformation de vitrage pour le bâtiment et l’automobile Ventes 15 6 millions d’euros Personnel 189 Grindwell Norton Ltd (51 6 %) société cotée à la Bourse de Mumbai Production et commercialisation d’abrasifs de céramiques et de plastiques haute performance Ventes 136 6 millions d’euros Personnel 1 620 SEPR Refractories India Ltd fabrication de réfractaires électrofondus Ventes 31 2 millions d’euros Personnel 538 Saint Gobain Crystals & Detectors India Ltd Ventes 8 millions d’euros Personnel 94 Saint Gobain Gyproc India Ltd (99 8 %) production de plâtre de plaques de plâtre Ventes 75 millions d’euros Personnel 447 216ATTESTATION DE LA PERSONNE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET DU RAPPORT FINANCIER ANNUELATTESTATIONAttestation de la personne responsable du Document de référence contenant le rapport financier annuel« J’atteste après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet que les informations contenues dans le présent Document de référence sont à ma connaissance conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée J’atteste à ma connaissance que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière et du résultat de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et que le rapport de gestion figurant aux pages 45 à 116 présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires des résultats et de la situation financière de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble du Document de référence »Courbevoie le 27 mars 2013Pierre André de CHALENDARPrésident Directeur Général 217TABLES DE CONCORDANCETABLES DE CONCORDANCEAfin de faciliter la lecture du Document de Référence la table thématique suivante permet d’identifier les principales informations prévues par l’Annexe 1 du Règlement européen n° 806 2004 1 Personne responsable 2162 Contrôleurs légaux des comptes 973 Informations financières et sélectionnées 4 9 53 55 59 604 Facteurs de risques Risques juridiques 51 113 115 164 166Risques industriels et environnementaux 113Risque de crédit et ou de contrepartie 112 154Risques opérationnels 110Risques de liquidité 111Risques de marché 111 112 152 154Risque de taux 111 153Risque de change 111 112 153 154Risque sur actions et autres instruments financiers 112 154Risque sur matières premières 112 1545 Informations concernant l’émetteurHistoire et évolution de la société 6 8Investissements 52 1636 Aperçu des activitésPrincipales activités 10 26Principaux marchés 13 15 20 23 267 Organigramme 170 172 206 2158 Propriétés immobilières usines et équipements 137 1639 Examen de la situation financière et du résultat Résultat d’exploitation 4 9 48 49 53 55 59 60 12010 Trésorerie et capitaux 67 122 123 140 141 155 15711 Recherche et développement brevets et licences 27 3212 Information sur les tendances 53 6213 Prévisions ou estimations du bénéfice NA14 Organes d’administration de direction et de surveillance et direction générale 73 75 95 9615 Rémunération et avantages 85 94 167 198 19916 Fonctionnement des organes d’administration et de direction 80 8517 Salariés17 1 Effectifs moyens Sociétés consolidées du Groupe Saint Gobain 9 167Compagnie de Saint Gobain 19817 2 Participations et optionsParticipations dans le capital social 66 69 70 142 145 189 190Options 141 142 186 18917 3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur 69 142 143 18918 Principaux actionnaires 6619 Opérations avec des apparentés 167 19420 Informations financières concernant le patrimoine la situation financière et les résultats de l’émetteur20 1 Informations financières historiques 920 2 Informations financières pro forma NA20 3 États financiers 117 172 175 20120 4 Vérifications des informations financières historiques annuelles 173 174 202 20320 5 Date des dernières informations financières 7120 6 Informations financières intermédiaires et autres NA20 7 Politique de distribution des dividendes 52 7320 8 Procédures judiciaires et d’arbitrage 113 11520 9 Changement significatif de la situation financière ou commerciale NA 218TABLES DE CONCORDANCE21 Informations complémentaires21 1 Capital social 21 1 1 Montant du capital souscrit 66 123 140 141 186 205(a) Nombre d’actions autorisées 189 190(b) Nombre d’actions émises et totalement libérées et nombre d’actions émises mais non totalement libérées 66 123 140 141 186 205(c) Valeur nominale par action 66 140 141 186(d) Nombre d’actions en circulation à la date d’ouverture et à la date de clôture de l’exercice 67 186 20521 1 2 Actions non représentatives du capital NA21 1 3 Nombre valeur comptable et valeur nominale des actions détenues par l’émetteur lui même ou en son nom ou par ses filiales 52 66 70 141 184 20521 1 4 Valeurs mobilières convertibles échangeables ou assorties de bons de souscription NA21 1 5 Droit d’acquisition et ou obligation attaché(e) au capital souscrit mais non libéré toute entreprise visant à augmenter le capital 68 70 140 145 186 19021 1 6 Capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord conditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer sous option NA21 1 7 Historique du capital social 6721 2 Statuts 21 2 1 Objet social 7221 2 2 Règlement intérieur 72 73 80 8521 2 3 Droits privilèges et restrictions attachés aux actions existantes 6621 2 4 Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires et lorsque les conditions sont plus strictes que la loi ne le prévoit en faire mention NA21 2 5 Conditions de convocation et d’admission des Assemblées Générales annuelles et Assemblées Générales extraordinaires des actionnaires 72 7321 2 6 Dispositions des statuts qui pourraient avoir pour effet de retarder de différer ou d’empêcher un changement de contrôle 6621 2 7 Dispositions des statuts fixant le seuil au dessus duquel toute participation doit être divulguée 7221 2 8 Conditions imposées par les statuts régissant les modifications du capital lorsque ces conditions sont plus strictes que la loi ne le prévoit NA22 Contrats importants NA23 Informations provenant de tiers déclarations d’experts et déclarations d’intérêts NA24 Documents accessibles au public 7125 Informations sur les participations 170 172 206 215Les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de référence l les comptes consolidés et les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2011 les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le rapport de gestion du Groupe qui sont contenus dans le Document de référence déposé auprès de l’AMF le 23 mars 2012 (D 12 0212) l les comptes consolidés et les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2010 les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le rapport de gestion du Groupe qui sont contenus dans le Document de référence déposé auprès de l’AMF le 29 mars 2011 (D 11 0189) Afin de faciliter la lecture du Rapport financier annuel la table thématique suivante permet d’identifier les principales informations prévues par l’article L 451 1 2 du Code monétaire et financier Informations requises par le Rapport financier annuel Pages dans le présent document Attestation du Responsable du document 216Rapport de gestion Analyse des résultats de la situation financière des risques et liste des délégations en matière d’augmentation du capital de la société mère et de l’ensemble consolidé (art L 225 100 2 du Code du commerce) 46 62 68Informations requises par l’article L 225 100 3 du Code du commerce relatives aux éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique 69Informations relatives aux rachats d’actions (art L 225 211 al 2 du Code du commerce) 70Autres informations 27 32 34 44 66 72 96 110 116 204 205États financiersComptes annuels 176 201Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 202 203Comptes consolidés 118 172Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 173 174 219PRINCIPALES ADRESSESCOMPAGNIE DE SAINT GOBAIN FranceDirection GénéraleMATÉRIAUX INNOVANTSPRODUITS POUR LA CONSTRUCTIONDISTRIBUTION BÂTIMENTCONDITIONNEMENTEUROPE CENTRALEPAYS NORDIQUES ET PAYS BALTESROYAUME UNI RÉPUBLIQUE D’IRLANDE AFRIQUE DU SUDESPAGNE PORTUGAL MAROCPOLOGNE ROUMANIE BULGARIE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE SLOVAQUIE HONGRIE RÉGION DE L’EST ADRIATIQUESiège SocialLes Miroirs 18 avenue d’Alsace F 92400 Courbevoie Adresse postale Les Miroirs 92096 La Défense Cedex France Tél +33 (1) 47 62 30 00 www saint gobain comVitrage Tél +33 (1) 47 62 34 00Matériaux Haute Performance Tél +33 (1) 47 62 37 00Tél +33 (1) 47 62 45 00Tél +33 (1) 47 62 53 00Tél +33 (1) 47 62 38 00Délégation Générale Viktoriaallee 3 5 52066 Aix la Chapelle Allemagne Tél +49 (241) 51 60 www saint gobain deDélégation Générale Robert Jacobsens Vej 62A 2300 Copenhague Danemark Tél +45 70 300 688Délégation Générale Saint Gobain House Binley Business Park Coventry CV3 2TT Royaume Uni Tél +44 (0) 2476 56 0700 www saint gobain co ukBureau en Afrique du Sud Regional Head Office 77 Ostend Road Germiston South Afrique du Sud Tél +27 (0) 11 345 5300 www saint gobain co zaAdresse à partir de juin 2013 Délégation GénéraleC Principe de Vergara 13228002 Madrid EspagneTél +34 (91) 397 20 00Délégation Générale en PologneIrisUl Cybernetyki 902 677 Varsovie PologneTél +48 (22) 653 79 00www saint gobain plBureau en Roumaniestr Tipografilor 11 – 15 S Park Building B3 – B4 3e étage013714 BucarestRoumanieTél + 40 21 207 57 00www saint gobain roBureau en République tchèque (Europe centrale) Počernicka 272 96Prague 108 03République tchèqueTél + 420 296 411 758www saint gobain cz 220PRINCIPALES ADRESSESITALIE ÉGYPTE GRÈCE TURQUIERUSSIE UKRAINE PAYS DE LA CEIAMÉRIQUE DU NORDBRÉSIL ARGENTINE CHILIMEXIQUE PAYS D’AMÉRIQUE CENTRALE VENEZUELA COLOMBIE ÉQUATEUR PÉROUASIE PACIFIQUEINDE SRI LANKA BANGLADESHDélégation Générale Via E Romagnoli 6 20146 Milan Italie Tél +39 (0) 2 42 431 www saint gobain itBureau en Égypte 66 Cornish einil Zahret ElMaadi Tower Maadi Heiwan Égypte Tél +202 (252) 88 070Délégation Générale Lefort Business Centre Rue Elektrozavodskaya 27 Bld 3D 107023 Moscou Fédération de Russie Tél +7 (499) 929 55 70 www saint gobain comDélégation Générale 750 E Swedesford Road PO Box 860 Valley Forge PA 19482 0101 États Unis Tél +1 (610) 341 70 00 www saint gobain northamerica comDélégation Générale Avenida Santa Marina 482 Agua Branca SP 05036 903 São Paulo Brésil Tél +55 (11) 2246 7622 www saint gobain com brDélégation Générale Horacio n° 1855 502 Colonia Polanco 11510 Mexico DF Mexique Tél +52 (55) 52 79 16 00 www saint gobain com mxDélégation Générale 1701 Ocean Tower 550 Yan An East Road Shanghai 200001 République populaire de Chine Tél +86 (21) 63 61 88 99 www saint gobain com cnBureau au Japon Saint Gobain Bldg 3 7 Kojimachi Chiyoda ku 102 0083 Tokyo Japon Tél +81 (3) 32 88 63 10 www saint gobain co jpBureau en Corée du Sud Youngpoong Building 15th Floor 33 Seorin dong Jongno gu Séoul 110 752 Corée du Sud Tél +82 2 3706 9071 www hanglas co krBureau en Thaïlande (Sud Est Asiatique) 12F Gypsum Metropolitan Tower 539 2 Si Ayutthaya Road Thanonphayathai Ratchathewi Bangkok 10400 Thaïlande Tél +66 2 640 8721 www saint gobain co thBureau en Australie 15 Edgars Road ThomastownVIC 3074 AustralieTél +61 3 93 58 61 00www saint gobain com auDélégation Générale Level 5 Leela Business Park Andheri Kurla Road Andheri (East) Mumbai 400059 Inde Tél + 91 (022) 40 21 21 21 www saint gobain co in Conception et réalisation Crédits photos Couver ture © Get t y Images Alexander Hafemann p 2 © Her vé 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